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HELA MASMOUDI THESE - Base Institutionnelle de Recherche

1. 0 00 148 I B 2 Les verbes Dans le corpus global nous r pertorions 6368 diff rents verbes 23 83 du nombre total des formes les verbes les plus fr quents tant pr sent s dans le tableau 5 6 Selon Bouscaren et al 1987 les formes verbales se classent en deux cat gories les formes simples et auxili s Les formes simples indiquent que l nonciateur livre une information qui semble ind pendante de tout point de vue particulier Les formes auxili s au contraire indiquent que l nonciateur prend position par rapport au contenu qu il propose A partir des r sultats nous pouvons constater que c est dans cette derni re cat gorie que la majorit des verbes utilis s dans le corpus se classent En effet les verbes sont souvent accompagn s d auxiliaires de modalit comme do shall will must etc L information livr e se base donc sur l exp rience et le point de vue de son nonciateur Les participants utilisent ainsi ces verbes pour o d crire certains aspects probl matiques du logiciel n the suite there is no cancel button o demander explicitement un participant d accomplir une quelconque action add this to usercontent exprimer un d sir pour r aliser des t ches sp cifiques pressing a Finder icon should select the icon but not open it o donner des instructions pour l ex cution de certaines taches open bild show
2. freq 20 00 15 00 10 00 5 00 0 00 I B 4 Les pr positions 9 12 des mots utilis s dans le corpus tudi sont des pr positions En examinant le corpus nous observons que les pr positions servent attribuer des propri t s contextuelles comme la position la source le type l chelle etc Le tableau 5 4 pr sente les pr positions les plus employ es dans le corpus A partir de ces exemples nous pouvons constater que le r le de ces pr positions est principalement descriptif En effet en utilisant les pr positions in on of by les participants indiquent l l ment qui a caus le probl me Quand aux prepositions from under et at permettent aux participants de localiser le probl me visuellement 152 Tableau 5 4 Cat gories des pr positions les plus fr quentes Pr positions 6 Exemple in 18 63 Screenshot of the error in action of 10 78 I m not sure how old of a version of Firebird Help that I attached in the patch on 8 72 There s also one serious issue with error pages on my browser at 2 65 syntax error at line 125 by 2 38 Bug fixed by the checkin for bug 240129 from 3 3 Another problem with the current fix is that selecting Zoom from the menu twice under 1 2 Actual Results very big toolbar under the statusbar I B 5 Les adjectifs A la diff rence des noms et verbes les adjectifs ne sont pas tr s employ s dans notre corpus Seulement
3. Muller 2004 p 65 Dans une tude concernant les formes de coop rations interentreprises Rulli re et Torre 1996 montrent que la confiance est galement un concept indispensable dans la coordination d une activit collective En effet la r p tition des changes entre les acteurs favorise et maintien le comportement coop ratif Rulli re et Torre 1996 par la construction d ant c dents communs qui donne naissance la confiance provoquant son tour les interactions futures Les travaux pr sent s dans cette partie montrent que la coordination dans les communaut s se base sur les relations sociales et interpersonnelles qui facilitent les premi res interactions les maintient dans la dur e Ils donnent naissances des dispositifs confiance et r putation qui permettent g rer les rapports hi rarchiques Cependant ces m canismes diff rent d une communaut une autre Dans les communaut s virtuelles par exemple la confiance qui merge ne r sulte pas de relations directes entre les acteurs En plus la construction de la r putation et de la confiance ne se fonde pas de mani re exclusive sur le volume de connaissances diffus es mais aussi sur leurs qualit s Ceci est valable dans le cadre des communaut s virtuelles dans la mesure o le processus d int gration ou de leadership d pend de plusieurs facteurs autre que la fr quence d interactions cf section 2 chapitre II Nous montrons dans la par
4. Certains travaux rapprochent les communaut s Open Source la notion de communaut de pratique virtuelle d velopp e par Foray 2004 et bien avant lui Wagner 2002 Bien qu travers cette notion une communaut de pratique est d finie par les relations que les membres tablissent au travers de leurs interactions dans espace virtuel partag leurs int r ts communs et leurs changes de connaissances continues Elle se d veloppe cependant autour d une pratique partag e dans un m me m tier contrairement une communaut Open Source qui peut regrouper des individus ayant des m tiers diff rents De plus comme nous l avons explicit dans le paragraphe 1 B 2 les communaut s de pratique peuvent tre auto organis es lorsqu elles mergent de fa on spontan e travers initiative des individus qui la compose Wenger 1998 Il n y a donc pas de hi rarchie dans les communaut s de pratique Brown et al 1991 alors que comme nous venons de l expliciter l organisation des communaut s Open Source sont r gul es par des m canismes hi rarchiques 68 I C 2 c Rapprochement avec les communaut s pist miques Le concept de communaut pist mique est galement employ pour d crire la forme du d veloppement Open Source Pour analyser ce rapprochement nous pr sentons les r sultas de l tude de Cohendet et al 2003b sur la communaut Linux Cohendet et al 2003b d montrent que Linux est une forme h
5. It s true that with the spam or scam alerts there is now a lot of blank space in the alert bar at the minimum width Please don t set a target when you re filing a bug that field is for use by the developers Comment 5 Scott MacGregor 2006 12 06 11 11 46 PST Two things jump out at me here 1 The to protect your privacy text should still wrap I m not sure why that broke I could have sworn it worked when I first landed the UI changes to the privacy bar 2 The text shouldn t have a minimum width It s designed to take as much space as it needs then there s a spring that keeps the button as far right as possible But when I shrink the window now it sure looks like something is keeping that from working right Comment 6 Tim Maks van den Broek 2006 12 07 00 06 46 PST In reply to comment 3 gt when you open TB in safe mode does it give same result gt http kb mozillazine org Safe mode gt yes if the folderpane is at the same width 223 Comment 7 Tim Maks van den Broek 2006 12 07 00 13 34 PST In reply to comment 4 gt gt minimum width which in the English version anyway is wide enough for the gt text To protect your privacy plus the icon and the Load Images button taat 18 very baci for 1100 in 1 6 mil the tex 18 much longer Comment 8 Mike Cowperthwaite 2006 12 12 10 52 11 PST Bug 363582 has been marked as a duplicate of this bug Comment 9 Magnus Melin 2006 12 18 08 33 04 P
6. d int gration Grinter et Herbsleb 1999 I B 2 Distribution du travail et r solution de probleme La r solution de probl me est une activit qui requiert un haut niveau d expertise souvent men e de mani re fortement distribu e Davis et Smith 1983 la d crivent comme une activit coop rative d centralis e tr s riches en connaissances Three defining characteristics of distributed problem solving are that it is a cooperative activity of a group of decentralized and loosely coupled Knowmedge sources Ks Davis et Smith 1983 p 67 Les auteurs montrent que la distribution permet de r soudre les probl mes en le d composant D apr s eux lorsque les informations disponibles sont insuffisantes la d composition du probl me permet la production collective de solutions grace au partage de connaissances en provenance de sources diff rentes The Knowmedge sources Ks cooperate in the sens that no one of them has sufficient information to solve the entire problem so a mutual sharing of information is necessary to allow the group as a whole to produce an answer Davis et Smith 1983 p 67 Pour Lakhani 2006 la distribution du travail de la r solution de probl mes suppose non seulement que les participants se trouvent dans des endroits g ographiquement loign e mais galement que des acteurs n ayant pas de connaissance initiale sur le probl me soient impliqu s dans la r solution L
7. Actors creating the bug report may be tested 1 or intermediary e g help desk 2 Bug reports may represent enhancement request accidental submissions etc Phase Two Bug Report Triage Problem re creation is attempted Priority and bug report assignment are assessed by a group of software designers whose primary role is the management of software problems 1 or by marketing engineers and assignment by programming managers 2 Reducing the number of bug reports needing attention e g identifying duplicate bug reports is a priority in the Mozilla community Identification of the small number of high priority problems is also important Phase Three Expert Analysis Fixing Testing and Deployment Assignee software designers 1 or software engineers 2 investigates determines cause evaluates repair options consults with other experts coordinates the work of multiple experts etc Assignee modifies and testes the software to resolve the bug and deploys the change if successful Collective debugging individual debugging voting and negotiation are some of the sensemarking community specific and basic social processes employed by the Mozilla community in this phase of the SWPM process Phase Four Bug Report Verification and Closure Step1 Fix Verification Quality assurance verifies that the bug has been corrected the platform master responsible for the soft ware build 1 or the integration team
8. Cambridge University Press New York NY Lebart L and Salem A 1994 Statistique textuelle Lebart L Salem A and Berry L 1998 Exploring Textual Data Lee G K and Cole R E 2003 From a firm based to a community based model of knowledge creation The case of the linux kernel development Organization Science 14 6 633 649 Lerner J et Tirole J 2002 Some Simple Economics of Open Source Journal of Industrial Economics 197 234 Lerner J et Tirole J 2002 The Simple Economics of Open Source National Bureau of Economic Research NBER Working Paper 7600 March www nber org papers w7600 Lerner J et Tirole J 2002 Some simple economics of open source The Journal of Industial Economics L 2 197 234 195 L vy Pierre 1992 de la programmation consid r e comme des beaux arts La D couverte P245 Lindenberg S 2001 Intrinsic motivation in a new light Kyklos p 317 342 Loilier T et Tellier A 2004 Comment peut on se faire confiance sans se voir Le cas du d veloppement des logiciels libres M n gement Vol 7 No 3 275 306 Special Issue Practicing Collaboration Masmoudi H den Besten M de Loupy C and Dalle J M 2009 Peeling the onion The words and actions that distinguish core from periphery in Firefox bug reports and how they interact together In Crowston K and Boldyreff C editors Proceedings of the Fifth International Conference o
9. Identifier diff rents modes de coordinations entre les acteurs Section 4 Conclusion et synth se sur les diff rentes tapes de la recherche Comme le synth tise le tableau 4 2 d crivant le design de la recherche notre tude a d but par une premi re incursion sur le terrain de recherche Cette incursion a fait l objet d une analyse qualitative Notre objectif t d identifier les fonctions de la communication dans l organisation de la r solution de probl me au sein de Bugzilla Quatre fonctions ont merg du terrain sp cifier les t ches d finir les r les expliciter l activit et articuler l activit Les r sultats de l analyse qualitative appuy par une revue de la litt rature scientifique sur les questions relatives l organisation des communaut s Open Source ont orient par la suite une d marche de recherche quantitative L analyse quantitative s est int ress e aux questions suivantes o Les caract ristiques du langage utilis dans Bugzilla varient en fonction de l identit de son auteur dans la communaut c ur ou p riph rie 117 o La variation des caract ristiques linguistiques identifie le r le des participants dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla o La variation des caract ristiques linguistiques implique diff rents modes de coordinations Ces pr cisions pist mologiques et m thodologiques tant apport es nous pr sentons d
10. La distribution est galement la cons quence de l ouverture du code source Lakhani et Von Hippel 2003 montrent que la mise dispositions du code source permet de diffuser le probl me un nombre important de d veloppeurs sp cialis s mais surtout des utilisateurs qui ont des connaissances et des comp tences diversifi es Ce dernier point a t d velopp par Mockus et Herbsleb 2002 qui expliquent en tudiant les projets Apache et Mozilla que l ouverture du code source engendre des temps de r solution et des taux de d fauts moins importants en comparaison avec le d veloppement traditionnel Les auteurs montrent galement que l efficacit de l Open Source est li e aux d veloppements simultan s et rapides de plusieurs versions de codes ainsi qu la possibilit de les tester rapidement et de les am liorer gr ce la participation des utilisateurs Nous pouvons dire que le d veloppement Open Source est une activit distribu e de part sa capacit tre men e de mani re fortement distribu e et exploiter diff rents niveaux d expertises Cette activit est galement dirig e par un processus de r solution de probl mes ou de bogues En effet l ouverture du code source accorde la possibilit aux participants de le modifier par l laboration de requ tes Lorsque des requ tes sont propos es elles sont discut es et d battues au sein de la communaut r vis es et enfin int gr es si l
11. Moles 1986 p 25 D autres travaux sur la communication sont centr s sur les relations humaines qu elle implique ou dont elle est l origine Pour Muchielli 1981 et Cooley 1909 la communication est un processus qui permet aux individus de construire des liens entre eux de maintenir les relations sociales entres les acteurs En ce qui nous concerne nous nous int ressons aux communications fonctionnelles c est dire aux communications qui concernent directement le contenu de la t che r alis e Grosjean et Lacoste 1999 Elles permettent de faire circuler l information d articuler l activit de planifier l activit et de construire des r f rentiels commun Trognon 2004 Falzon 1994 tudie les communications fonctionnelles entant que dialogues entre deux ou plusieurs parties Ces dialogues supposent l laboration d un r pertoire commun optimal Dans cette laboration il est n cessaire de prendre en compte de l tat du partenaire ou de l interlocuteur Selon Falzon 1994 p 303 chaque partie doit d une part pr lever le discours de l autre des indices permettant de s assurer du bon fonctionnement de la communication Et d autre part fournir dans son discours des indices qui facilitent son partenaire de r aliser la ou les t ches communes Ces 93 indices sont sous formes d accus de r ception de demande de clarification de reformulation etc Les communications f
12. approche d velopp e par Winograd 1988 qui consid re la communication comme une structure centrale qui permet d anticiper et de coordonner les actions Conversations for action are the central coordination structure for human organisations We work together by making commitments so that we can successfully anticipate the actions of others and coordinate them with our own Winograd 1988 p 10 174 II B 1 Caract risation du langage du coeur II B 1 a Sp cificit s linguistiques et description de la contribution du c ur Pour mieux comprendre la nature de la contribution des participants du c ur nous tudions dans ce qui suit les caract ristiques linguistiques des unit s textuelles les plus sp cifiques Nous rappelons que cette analyse est bas e sur le corpus Corp_N Comme nous l avons expliqu dans la premi re section de ce chapitre ce corpus est constitu de l ensemble des messages post s par des d veloppeurs du coeur dans une s lection de 4109 rapports de bug Les unit s textuelles qui forment ces messages sont r duites en raison de leurs nombres importants aux unit s ayant un coefficient de sp cificit sup rieur a 10 Les r sultats d analyse des sp cificit s pr sent dans le tableau 6 3 indiquent que la forme la plus sp cifique coefficient de sp cificit pr sent par au langage du c ur est le pronom personnel de premi re personne du pluriel we En effet l
13. statuts des participants statut du probl mes etc de d terminer diff rents modes de coordination IV La d marche de la recherche Telle qu illustr dans la figure 0 1 nos questions de recherche mergent de l association des l ments de la premi re revue de litt rature sur les communaut s Open Source et des premiers r sultats de recherches Notre d marche de recherche se base donc sur une d marche abductive reposant la fois sur les r alit s tir es du terrain mais galement sur les concepts th oriques d j labor es Le choix de cette d marche est li d une part au fait que l approche que nous adoptons pour tudier l organisation des communaut s Open Source n a pas t abord e par les travaux acad miques Une premi re incursion sur le terrain nous permet donc d avoir une vision plus claire sur la r alit D autre part la richesse de la litt rature scientifique repr sente un cadre de r f rence sur lequel nous nous appuyons pour donner du sens aux observations et d velopper nos r flexions De point de vue m thodologique le plan d tude que nous avons choisit est multi m thode puisque nos analyses se base la fois sur approche qualitative et quantitative Notre tude est compos e de trois phases La premi re phase est exploratoire et la m thode d analyse 14 utilis e dans ce cadre est qualitative Les deuxi me et troisi me phases sont constructives Pour ces deux
14. tudi s 00 cece ese eneeeeeeeeeeees 68 I C 2 a Rapprochement avec les communaut s virtuelles 0c cece 68 I C 2 b Rapprochement avec les communaut s de pratique ceee 68 I C 2 c Rapprochement avec les communaut s pist miques 69 SECTION 2 L APPORT DE LA LITT RATURE AUX MECANISMES DE REGULATION DES COMMUNAUT S OPEN SOURCE sms 70 ILA La vision anarchique de l Open Source ss 70 II B La vision hi rarchique de l Open Source sn 71 II C Int gration de nouveaux membres et identification des r les 74 ILC TL La motivation des d veloppeurs jerasaaisccssranccansniaeisenanuniaagenanadeas 74 TCA aloes motivations extrins ques a ans le 75 II C 1 b Les motivations intrins ques des d veloppeurs cceeeeeeees 76 II C 2 L int gration des membres dans les communaut s Open Source 77 55 IRC 2 ia Les facteurs d inl ratonss arte nn ttes II C 2 b Le processus d int gration des nouveaux membres SECTION 3 SYNTH SE ET APPORT AUX QUESTIONNEMENTS 56 CHAPITRE II STRUCTURATION ET ORGANISATION DE L OPEN SOURCE Dans un second chapitre de ce travail notre objectif comme nous venons de l expliciter dans la derni re section du premier chapitre est de s interroger sur l organisation conduisant a la r solution de probl me dans le cadre des communaut s Open Source Etant dot es de caract ristiques tels que l ouverture la di
15. usage des NTIC et des novelles formes de communications que les limites de l activit collaborative sont tendu et que les ressources de l entreprise en connaissances s amplifient King et Frost 2002 Au m me temps la notion de distribution signifie l ouverture des comp tences diverses venant d univers diff rents Benkler 2002 von Hippel 2005 et un travail r parti Moon et Sproull 2002 C est dans ce contexte qu apparaissent les communaut s Open Source proposant un espace de travail distribu alliant la fois loignement g ographique ouverture diversit et r partition Les produits r sultants les logiciels revendiquent aujourd hui une qualit intrins quement sup rieure cette meilleure qualit intrins que serait li e au fait que ces produits sont cr s sur Internet par des communaut s de d veloppeurs ind pendants pour la plupart eux m mes utilisateurs Gensollen 2004 Il est un fait que ces communaut s peuvent promouvoir la cr ativit et l innovation en favorisant la fois l accumulation la g n ration et la distribution des connaissances Foray 2004 Cohendet et al 2003 10 I L Open Source une n cessite pour toute entreprise R cemment dans l Open Word Forum 201 1 OWFEF un forum rassemblant des experts de l Open Source les usagers mais galement des acteurs institutionnels europ ens et fran ais l accent t mise sur les enjeux l Open Source
16. 2001 Type de texte discours Conversation narrative Longacre 1996 Virtanen exhortation exposition etc 1992 Genre du texte Registre Chat interview lecture Biber 1988 2009 publique lettre personelle travail scientifique article etc Dans une premi re partie de cette section nous pr sentons notre approche pour analyser nos donn es textuelles une approche linguistique s inscrivant dans une d marche purement inductive De mani re sp cifique nous adh rons au courant de la linguistique sur corpus en s attachant particuli rement l approche largement empirique de Biber 1988 2009 Nous justifions dans une seconde partie le choix de cette approche et pr sentons la proc dure d analyse I A La linguistique sur corpus tudes sur l usage du langage par l identification de genres ou registres linguistiques Biber et al 1998 classent les tudes sur le langage en deux grands domaines les tudes sur la structure du langage studies of structure et les tudes sur l usage du langage studies of use Traditionnellement les analyses linguistiques traitent la structure du langage en identifiant les unit s qui d terminent la structure d un langage mots phrases classes grammaticales etc Ces analyses d crivent comment ces unit s se combinent pour former de plus grandes unit s grammaticales par exemple comment les mots peuvent tre combin s pour former des phrases les p
17. Q2 Quelles sont les fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Dans une premi re section de ce chapitre nous exposons le cadre de l analyse ainsi que des proc dures mises en uvre Apr s une description des principales approches utilis es pour tudier les communications m diatis es nous finissons cette section en d crivant la proc dure de travail La seconde section est consacr e la pr sentation des r sultats de cette tude L interpr tation des r sultats fera l objet de la m me section Section 1 Approche et Proc dure d analyse Les communications m diatis es ont suscit l attention d un nombre important de chercheurs Leurs objectifs a t de d crire et d analyser les changes qui se produisent dans divers contextes m diatis s tel que les forums de discussion les messageries etc Plusieurs m thodes ont t d velopp es pour tudier les communications m diatis es Dans le cadre de notre travail la communication tant exclusivement non verbale les donn es g n r es sont donc textuelles Nous nous int ressons donc aux m thodes qui analysent les donn es textuelles D apr s Fallery et Rodhain 2007 l analyse de donn es textuelles d sormais appel e A D T regroupent quatre approches visant d couvrir l information essentielle contenue dans un texte Fallery et Rodhain 2007 p2 Ces m thodes se distinguent selon Fallery
18. et Rodhain par le niveau d analyse souhait o De quoi parle t on C est le domaine de l analyse lexicale o Comment en parle t on il s agit de l analyse linguistique o Comment repr senter une pens e C est l ambition de la cartographie cognitive o Et enfin comment interpr ter un contenu Il s agit de l assistance th matique Fallery et Rodhain 2007 p3 Les m thodes les plus utilis es et les moins complexes sont les m thodes d analyse lexicale ou lexicographiques Ces m thodes analysent un langage en proc dant par un comptage des mots formes ou segments de formes d un texte Elles sont rendues faciles gr ce au d veloppement de l informatique qui permet le traitement comptage et stockage d une quantit importante de donn es textuelles 126 Les m thodes les plus sophistiqu es sont les m thodes d analyses linguistiques De la linguistique traditionnelle la linguistique qui mobilise les outils de traitements automatique des langues TAL Les analystes se sont dot s de divers outils d analyses et de descriptions empiriques pour tudier les communications travers l analyse du langage D apr s Manning 2002 analyser un langage consiste d terminer une structure cach e dans le but de tester des hypoth ses ou de mettre en vidence des ph nom nes Elle repose selon Fallery et Rodhain 2007 sur l existence de relation entre un syst me linguistique et un sys
19. gories Nous observons par ailleurs des taux moins 74 Pour une raison de lisibilit seulement 30 unit s textuelles qui ont fait l objet d interpr tation les autres unit s sont pr sent dans l annexe 6 2 183 importants des formes d interactions 18 47 et des formes rapportant qu une action est effectu e 15 68 On note finalement de faibles proportions 8 91 de directives dans le langage utilis par les participants du coeur Nous pouvons remarquer que ces r sultats rejoignent les observations faites dans la litt rature empirique notamment les travaux de Lakhani et al 2006 Crowston et Howison 2003 En effet ces travaux postulant que la contribution de la p riph rie dans les communaut s Open Source consiste principalement d clarer des probl mes demander des instructions ou de consignes le concernant sans intervenir de mani re significative sa r solution proposition de patchs Ceci explique donc les fr quences lev es des messages de la cat gorie description suivit de la cat gorie interactivit Nous rappelons ici que la dimension interactionnelle est repr sent e par des formes comme par exemple replay dans le but de cr er des liens entre les messages ou de les recontextualiser L interaction n est donc pas directe et ne refl te pas une structure de dialogue La distribution pr sent e dans la figure 6 5 confirment nos observations tant donn que les fr quences de
20. gration des contributeurs n est pas compl tement libre et n cessite qu elle soit valid e par des administrateurs d sign s par la communaut Figure 6 3 Distribution des cat gories du langage utilis es par les participants du c ur 178 Figure 6 4 Distribution des cat gories du langage utilis es par les participants du c ur avant et apr s le premier patche 30 Savant le 1er patch E apr s le 1er patch OY E Koi amp RS X amp S ye ee v amp Ss KO A ce niveau d observation nous pouvons dire que le r le des participants du c ur dans la coordination et plus g n ralement dans l organisation de l activit de r solution au sein de Bugzilla consiste o D crire le contexte D une mani re g n rale ce qui caract rise les communaut s m diatis es tels que Bugzilla sont les changes intenses en informations Les proportions importantes des unit s linguistiques de nature descriptives montrent qu une grande partie des aspects informatifs ont trait la description du probl me Il est en effet important que les d veloppeurs du coeur mettent la disposition des contributeurs l ensemble des informations concernant le contexte du probl me et surtout le contexte qui permet de concevoir collectivement une solution La coordination de l activit passe donc avant tout par la description o En
21. les dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Dans une deuxi me tape Nous avons mis en uvre une analyse en composante principale pour identifier diff rents mode de coordinations en fonction de diff rentes propri t s organisationnelles identifi es dans les phases pr c dentes de l analyse Au terme de cette th se il est important de revenir sur ses principaux apports avant d en souligner les limites et d en d gager les perspectives IT Les principaux apports de la recherche Nous distinguons les apports th oriques manag riaux et m thodologiques II A Les apports th oriques Notre recherche s inscrit dans une d marche nouvelle dans la mesure o l analyse de la communication entre les participants dans Bugzilla t r alis e selon trois dimensions une dimension organisationnelle interactive et sociale Ce travail confirme que l organisation de la r solution de probl mes dans des contextes distribu s se base sur la contribution du c ur et de la p riph rie et que le r le de ces derniers se distinguent et impliques des modes de coordinations diff rents II B Les apports manag riaux Notre travail a permis de dresser un tat des lieux aux entreprises qui souhaite adopter le mod le Open Source ou travaillant dans des contextes fortement distribu e Les m canismes de coordinations mis en place dans la cas Bugzilla peut les aider pr voir la mani re de g rer leur projets
22. nous exposerons dans une seconde partie de cette section I C les 57 diff rentes caract ristiques attribu es au concept de la communaut Open Source et notre positionnement LA D finition des communaut s La notion de communaut a t consid r e diff remment selon les disciplines Ceci fait merger diverses d finitions qui mettent en avant des caract ristiques distinctes et contribuent l laboration d une typologie des communaut s En sociologie Hillery 1955 d fini une communaut comme un groupe de personnes qui partagent des interactions sociales des liens et un espace commun Karp et al 1977 proposent une d finition de la communaut en mettant en exergue trois caract ristiques le maintien d une interaction sociale des valeurs partag es et un espace g ographique d limit Ces d finitions classiques de la communaut sont int ressantes elles ne pr sentent pas cependant la nature des relations qui peuvent exister entre les acteurs qui la compose Selon Brint 2001 ces relations se caract risent par la fid lit l affection et des valeurs partag es Il propose ainsi la d finition suivante de la communaut Aggregates of people who share common activities and or beliefs and who are bound together principally by relations of affect loyalty common values and or personal concern Brint 2001 p8 Selon Muniz et O Guinn 2000 une communaut se distingue par s
23. ou de d faut Lakhani et Von Hippel 2003 expliquent que les participants collaborent car la solution recherch e par l un est sur tag re En effet la solution recherch e peut tre connue rapidement par un autre contributeur qui n aura donc pas fournir un effort tr s grand pour la retrouver et l envoyer Raymond 1999 montre galement que l ouverture du code source permet au logiciel d tre d velopp par des sp cialistes mais au m me temps par des utilisateurs qui ont des m thodes de travail tr s vari es L ouverture et la diversit des participants font que les probl mes soient identifi s et r solus rapidement Raymond 1999 souligne le r le que jouent les utilisateurs dans le d veloppement des logiciels libres Pour Raymond int grer plus d utilisateurs dans le travail de d veloppement d un logiciel permet d identifier plus de probl mes les corriger plus rapidement et d velopper par la suite rapidement une version la plus adapt e Leurs r les sont encore plus pertinents lorsque les utilisateurs sont des co d veloppeurs More users find more bugs because adding more users adds more different ways of stressing the program This effect is amplified when the users are co developers Each one approaches the task of bug characterization with a slightly different perceptual set and analytical toolkit a different angle on the problem In the specific context of debugging the variation also ten
24. probl me la construction de solutions la r vision et le test de la solution et la fixation du probl me Nous identifions ainsi partir des commentaires quatre propri t s caract risant les changes entre les contributeurs cf figure 5 3 o L explicitation de l action dans certains messages les contributeurs d clarent explicitement qu ils ont r alis une action o La description ces changes se caract risent par un transfert d informations sp cifiques sur l environnement du probl me mais aussi des informations techniques permettant de reproduire le probl me ou de l identifier comme un probl me identique un autre bug duplicates o Les directives dans ce cas les changes sont directement li e une action par une demande de r alisation Tim Can you test today s asking Neil for a review o Des interactions directs entre les participants Tim Can you test Rhigt it is a lot better but still not ok Hey Jonee SS Le rapport analys peut tre consid r comme typique dans la mesure o il a permis d identifier et de d terminer certaines caract ristiques de l organisation de la r solution de probl me Toutefois partir d un seul exemple nous ne pouvons pas d finir toutes les caract ristiques En effet comme nous l avons pr sent dans la premi re section Bugzilla est un environnement tr s diversifi il faut donc pour pouvoir
25. que les motivations des d veloppeurs de participer aux communaut s Open Source sont la fois intrins ques Lakhani et Wolf 2005 Von Hippel 2001 ou extrins ques Ghosh et al 2002 Au del de ces questions de motivation Von Krogh et al 2003 quand a eux montrent qu int grer la communaut n cessite en plus d tre motiver que le contributeur s investi dans la vie active de la communaut en mettant en avant ses comp tences ainsi que sont int r t pour la communaut Ainsi ils d crivent une trajectoire qu ils appellent joins scripts repr sentant des activit s typiques dans lesquels les d veloppeurs se livrent pour int grer le noyau quand ils se d placent de la p riph rie au noyau Au terme de ce chapitre nous pouvons dire que la litt rature d crite sur la nature et l organisation des communaut s Open Source nous donne plus d clairage sur la structure et les caract ristiques de ces communaut s N anmoins moins d attention a t accord e la question de savoir comment l effort des individus est mis profit pour r soudre les probl mes distribu s dans ces communaut s exceptions les travaux de Lee et Cole 2003 et Von Krogh Lakani et Spaeth 2003 Plus sp cifiquement notre objectif est d approfondir ces consid rations empiriques pour tenter d expliquer comment l activit est coordonn e dans de tels contextes 82 83 CHAPITRE II LA COORDINATION DANS LES COMMUNAUTES O
26. s r solus dans Bugzilla De plus Bugzilla est utilis par 985 autres organisations priv es et projets Open Source Nous citons par exemple dans l Open Source les projets Linux Kernel Gnome Apache Eclipse et dans le priv les entreprise Nokia The New York Times Yahoo etc Le CVS est un d p t de donn es qui enregistre toutes les modifications apport es au code les noms des auteurs les dates de modifications les documents utilis s etc Il permet aux d veloppeurs et de g rer les diff rentes versions des logiciels d velopp es dans le cadre du projet en s assurant que les changements apport s ne provoquent pas des d fauts au niveau du fonctionnement g n ral de chaque logiciel Le syst me de support de discussion synchrone IRC est un outil qui permet d organiser de mani re synchrone les discussions entre les participants via diff rents canaux de communication Ces discussions portent g n ralement sur les d cisions qui concernent 36 http bugzilla kernel org 7 http bugzilla gnome org 38 http issues apache org bugzilla 3 http bugs eclipse org bugs 48 II B 4 a Descriptif du rapport de bogue dans Bugzilla Les rapports de bogues sont accessibles librement via l adresse web www bugzilla mozilla com Les participants peuvent donc d clarer des bogues consulter les bogues en cours et contribuer m me la r solution des bogues par la simple cr ation d un
27. soit compar e avec une situation voulue un tat but un cart entre ces deux tat est donc mis en vidence par exemple j ai une planche de longueur 5 m tres je veux une planche de longueur 3 m tres il y a donc une diff rence entre la longueur de la blanche et ce que je souhaite avoir comme longueur o on cherche r duire l cart existant entre l tat actuel avoir une planche de longueur 5 m tres et l tat voulu avoir une planche de longueur 3 m tres Pour se faire 1l faut trouver un op rateur ou des op rateurs qui permettent de r duire cet cart par exemple scier raboter percer Ces op rateurs sont associ s l cart en fonction du r sultat d exp riences qui montrent ils sont capables de r duire ou d annuler l cart en question par exemple scier change la longueur o ontente donc d appliquer l op rateur la situation donn e Des fois on aper oit que l op rateur ne peut tre appliqu sans avoir a modifier certains aspects de la situation par exemple une planche doit tre bien maintenue pour tre sci e alors il faut poser de nouveau but de type 1 puis chercher r duire l cart entre les Dans le texte nous d taillons seulement l heuristique la plus soutenue par Simon 1992 p67 savoir l heuristique moyens fins Nous pr sentons toutefois dans les pr sentes notes une description br ve des autres heuristiques la r solution par la r d
28. t mis Comment 10 11 test es Comment 14 16 r vis s Comment 12 17 et le probleme enfin v rifi et fix Comment 18 19 20 Dans cet exemple la r solution d bute par des propositions de solution l mission de patchs par exemple dans les commentaires 10 et 11 Scott propose deux versions de patches Il donne galement une description des solutions propos es ainsi qu un lien qui contient le patch Il s adresse ensuite directement a Neil et Tim le rapporteur du bug pour r viser et tester les solutions propos es Une fois cette solution est test e par Tim et r vis e par Neil ce dernier fixe le bogue en proposant une derni re version r vis e du patch A partir de cet exemple nous pouvons remarquer que la r solution du bogue se compose de cing tapes la description du probl me la proposition de solution la r vision le test et la fixation A cette phase de r solution les changes se caract risent par o La description de la solution Comment 10 11 o des demandes d ex cutions d actions Comment 10 11 13 o des interactions directes entre d veloppeurs Comment 10 11 12 13 15 143 Figure 5 3 Vue d ensemble des changes pour la r solution du bug BR 362919 Interactions directe entre deux Interactions entre d veloppeurs cr ation d un Scott et Tim contexte partag pour une changes d infos et r solution collective du
29. un processus formalis 51 SECTION 3 SYNTHESE ET QUESTIONNEME NT sccssscsssccssccssccesscessscesscees 53 21 CHAPITRE I LA RESOLUTION DE PROBLEMES DISTRIBUES DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT SOURCE LE CAS MOZILLA Given enough eyeballs all bugs are shallow Raymond 2001 Le but de ce premier chapitre est de pr senter le contexte g n ral de l tude en d veloppant le concept de la r solution de probl mes distribu s Un retour historique sur les principales approches de la r solution de probl mes nous permet d avoir une compr hension des concepts d velopp s dans ce domaine ainsi que de leurs limites Nous traitons dans une deuxi me partie l approche de la r solution de probl mes distribu s La r solution de probl mes dans le cadre du d veloppement Open Source est ensuite pr sent e en tant que forme prototypique de la r solution de probl me distribu Plus particuli rement nous nous int ressons au projet Mozilla qui nous sert d objet d analyses et qui illustrent une v ritable activit de r solution de probl me distribu Dans une derni re section une synth se des principaux l ments de ce chapitre est pr sent e et nous permettra de mettre en avant les apports de cet clairage th orique pour notre objet de recherche Section 1 Vers une nouvelle conception de la r solution de probl me la distribution Traditionnellement les travaux traitent les probl m
30. ur 175 II B 1 b Le r le du c ur dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla177 II B 2 Caract risation du langage de la p riph rie 0 0 cece eeeeeeeeeeeees 181 II B 2 a Sp cificit s linguistiques et description de la contribution de la peripheries riein ad DAT Seinen aan toes abe ne 181 II B 1 b Le r le de la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de BE ZE nt AA ete na TA 183 IEC Synthese l Comp akan secs sasccassdeas cece nt din 187 163 CHAPITRE VI L ORGANISATION DE LA RESOLUTION DE PROBLEME DANS BUGZILLA ROLES ET MODES DE COORDINATION Dans le chapitre pr c dent nous avons tudi la communication dans Bugzilla et identifi plusieurs de ses fonctions a travers l analyse du langage Dans ce chapitre nous sp cifions nos analyses en nous int ressons a un nouveau concept le statut des contributeurs dans la communaut et en mobilisant une s lection plus importante de rapports de bogues En effet comme nous l avons soulign dans le second chapitre de nombreux travaux soulignent le fait que le travail de r solution de probl me est distribu de mani re asym trique entre les participants du c ur et de la p riph rie Von Koch and Schneider 2002 Lee and Cole 2003 Mockus Fielding and Herbsleb 2002 von Krogh Spaeth and Lakhani 2003 Dans Linux Kernel site principal de l activit de d veloppement de Linux lakhani 2005 observent que 75 de
31. volution et au fonctionnement des communaut s de pratiques et explique que ces communaut s voluent au travers les pratiques que ses membres d veloppent Any community of practice produces abstractions tools symbols stories terms and concpets that reify something of that practice in a congealed form Wenger 1998 p 59 Pour Wagner 2000 les communaut s de pratiques fonctionnent sur la base de trois l ments o Elles mergent de fa on spontan e travers l initiative des membres Ces derniers interagissent tablissent des normes et s engagent mutuellement autour de leurs pratiques o Ses membres sont li s par un sens de l entreprise commune joint enterprise o Au travers de leurs pratiques Ses membres d veloppent un r pertoire partag de connaissances d expertises de ressource etc Cohendet et al 2003b montrent que la long vit d une communaut de pratique d pend du degr d engagement et de l implication de ses membres Ses limites ne sont pas clairement d finies elles sont fonction du niveau d implication et de la centralit des membres qui la composent Les membres d une communaut s de pratiques sont d une fa on informelle li es par ce qu ils font ensemble par un engagement dans des discussions r soudre des probl mes difficiles et par ce qu ils ont appris par leur engagement mutuel dans ces activit s Wenger 1998 44 Traduction 62 Da
32. 2 In the Mozilla community the terminal status of most bug report is verified Step 2 Problem Closure Bug report is marked closed by the central file manager 1 or the software engineer 2 76 Gasser et Sandusky 2005 font r f rence aux travaux de o Carstensen P H S rensen C Tuikka T 1995 Let s talk about bugs Scandinavian Journal of Information Systems 7 1 33 54 o Et Crowston K 1997 A coordination theory approach to organizational process design Organization Science 8 2 157 175 198 Annexe I 2 Coded tasks in the bug fixing process Crowston et Scozzi 2004 1 0 0 Submit S 1 1 0 Submit bug code errors 1 1 1 Submit symptoms 1 1 2 Provide code back trace BT 1 2 0 Submit problems 1 2 1 Submit incompatibility problems NC 0 0 Assign 1 0 Bug self assignment A 2 0 Bug assignment A 3 0 0 Analyze 3 1 0 Contribute to bug identification 3 1 1 Report similar problems 3 1 2 Share opinions about the bug T 3 2 0 Verify impossibility to fix the bug 3 2 1 Verify bug already fixed AF 3 2 2 Verify bug irreproducibility NR 3 2 3 Verify need for a not yet supported function NS 3 2 4 Verify identified bug as intentionally introduced NCP 3 3 0 Ask for more details 3 3 1 Ask for Code version command line V 3 3 2 Ask for code back trace examples RBT E 3 4 0 Identify bug causes G 3 4 1 Identify and explain error EE 3 4 2 Identify and explain bug causes
33. 2005 montre que les comp tences du participant est un facteur qui d termine son r le dans la communaut Selon Bird et al 2007 lorsque le d veloppeur passe plus de temps sur le m me projet il acquiert progressivement des connaissances en interagissant fr quemment avec les d veloppeurs de la communaut Cet effet d apprentissage lui permet de devenir plus comp tant et facilite par la suite son int gration dans la communaut Bird et al 2007 observent galement que le temps n cessaire pour apprendre de la communaut varie entre les trois projets qu ils tudient les projets Postgres Python et Apache Ils expliquent que ces variations peuvent tre attribu es aux diff rences au niveau des normes institutionnelles relatives chaque projet des complexit s techniques et des m canismes de gouvernance Un deuxi me facteur important de motivation est la r putation en effet selon Lakhani et Wolf 2003 et Duncheneaut 2005 l int gration d un nouveau participant dans l quipe de d veloppement d pend de sa r putation En se basant sur l tude des communaut s Postgres Python et Apache Bird et al 2007 proposent une mod lisation de l int gration dans les communaut s Open Source Cette mod lisation r v le que l int gration d un participant varie selon trois facteurs le premier est la dur e qu il a pass dans la communaut le deuxi me est le nombre de patchs qu il a soumit et le
34. 53 68 21 67 13 11 7 48 2 98 1 06 30 Source http marketshare hitslink com 3 Source http gs statcounter com 3 Source http gs statcounter com 33 Source http marketshare hitslink com 47 I1 B 4 Bugzilla un outil incontournable Pour cr er un espace favorable a la distribution et au travail collaboratif la communaut Mozilla d veloppe un ensemble d outils de communications accessibles sur Internet Parmi ces outils les plus utilis s sont le logiciel de gestion de versions cvs ConcurrentVersions System le syst me de support la discussion synchrone PIRC Internet Relay chat et le syst me de suivi de bogues Bugzilla Nous nous int ressons particuli rement l outil Bugzilla puisque il s agit d un syst me qui permet aux participants de suivre le processus de r solution de bogues Il est galement utilis pour l attribution des t ches aux d veloppeurs mais aussi pour assister la coordination du travail De plus Bugzilla sert de support de communication il regroupe l ensemble des bogues qui se rapporte Mozilla sous forme de rapport issu de la communaut Bugzilla occupe une place essentielle dans le projet et fait partie int grante du processus de son d veloppement puisque les d cisions en rapport avec le traitement des bogues sont prises de mani re collaborative et distribu e via cet outil De janvier juillet 2011 16826 bogues sont marqu
35. Ainsi il distingue o les commentaires qui n ont pas de lien direct avec l activit ils transmettent juste un sentiment par rapport la t che Il s agit de situations d changes qui provoquent des interactions non finalis es dans la mesure o l on ne font apparaitre aucune r gle d action ou proc dure de r solution de probl me o les commentaires ayant pour but la verbalisation de l activit ils informent les participants sur la r alisation d une action Leurs but c est d informer le partenaire de l tat d avancement de l exploration ind pendamment de l activit celui ci o les messages sur le questionnement sur l activit s int ressent l activit sans noncer clairement des l ments sur la r solution du probl me demande de contr le par les pairs demande d information sur l tat d avancement de l exploration du partenaire une impatience un agacement par rapport au rythme des changes o les injonctions instrumentales pr sentent le cadre de la r solution discours fond sur la formulation et ou la validation d hypoth se des proc dures de r solution o les confirmations ou les indications d une solution partielle ou enti re regroupent les messages dans lesquels la solution est explicitement formul e Les travaux pr sent s montrent que la communication dans les communaut s et particuli rement dans les communaut s m dit es ont une fonct
36. An epistemic community is a network of professionals with recognized expertise and competence in a particular domain and an authoritative claim to policy relevant knowledge within that domain or issue area Haas 1992 p 3 Pour Cohendet et al 2003b une communaut pist mique se caract rise par la pr sence d une autorit proc durale qui d finit les objectifs de la communaut a travers un ensemble de crit res de r gles et de codes de conduites Les contributions cognitives sont valu es et valid es suivant les crit res fix s par l autorit proc durale la validation de l activit cognitive d un repr sentant de la communaut est faite suivant les crit res fix s par l autorit proc durale L objet de l valuation concerne la contribution individuelle l effort vers le but collectif atteindre la r gle de recrutement est ainsi d finie relativement la 63 contribution qu un repr sentant effectue pour r aliser son but Cohendet et al 2003b p 106 R cemment le concept de communaut pist mique est employ pour d crire la forme d une activit de cognition distribu e Roth 2008 Ce qui rapproche ce concept de celui des communaut s Open Source I C Apports et limites de la litt rature sur les communaut s Open Source Comme nous l avons introduit dans le premier chapitre II B 1 la litt rature identifie diff rentes caract ristiques des communaut s Op
37. CLOSED 52 Section 3 Synth se et questionnement Les travaux sur la r solution de probl mes ont souvent t abord s dans la litt rature Ils ont pour origine les recherches en sciences cognitives et en intelligence artificielle Newell et Simon 1972 1979 Pour Newell et Simon 1973 r soudre un probl me consiste chercher une solution dans un espace de probl mes Cette approche se base sur les connaissances existantes dans cet espace ainsi que sur des proc dures pr d finis N anmoins Les r cents travaux sur ces questions Lakhani 2006 Moon et Sproull 2002 expliquent que la complexit des probl mes impose l largissement de l espace de r solution vers de nouvelles comp tences d ou l approche de la distribution de probl mes Crowston et al 2006 Mockus et Herbsleb 2002 Cette approche consiste largir l espace de la r solution par le biais de la distribution de la r solution La pr sentation du d veloppement Open Source en tant que mod le distribu e nous a permis de retenir qu il repose principalement sur l ouverture du code Cette ouverture permet un plus grand nombre d agents autonomes dispers es g ographiquement de proposer des solutions D un autre cot plusieurs tudes ont constat les effets limitant de la distribution en particulier dans le cadre d une activit complexe qui requiert un niveau de coordination lev Crowston 1997 Olson 2000 D s lors le d v
38. Coase 1937 Willamson 1975 met en avant le r le de la hi rarchie comme mode alternatif de support des transactions Dans ce cadre la hi rarchie d signe le recours la subordination plus t t qu aux m canismes du prix inh rent au march La hi rarchie est d finie selon Mintzberg 1979 comme le moyen de coordonner toutes les d cisions dans l organisation Elle accorde aux dirigeants le pouvoir de d cider et de contr ler par supervisions directes la bonne application de leurs d cisions Selon ces visions de la hi rarchie l organisation se fait par des directives des ordres et des relations de subordinations verticales Pour certains auteurs cette vision classique n est plus en mesure d influencer le fonctionnement des communaut s Open Source D apr s eux ces communaut s mergent comme des modes d organisation anarchique Pour d autre l absence de hi rarchie formelle ne signifie pas que ces communaut s sont d pourvues de structuration et de proc dures d autorit et impliquent m me des modes d organisations radicalement nouveaux Nous exposons tout au long de cette section ces diff rentes approches de l organisation des communaut s Open Source II A La vision anarchique de l Open Source Eric Raymond 1998 est le premier avoir d crit la mani re dont une communaut Open Source s organisait Dans son article intitul The Cathedral and the Bazaar il 70 pr sente cet
39. Flags p a oe review iann_bugzilla ee mscott 2007 01 23 Status NEW RESOLVED 18 01 18 PST Keywords fixed1 8 1 2 Resolution FIXED 229 kairo kairo 2007 01 24 06 18 15 CC PST prometeo bugs 2007 01 24 06 51 54 CC PST neil 2007 01 24 10 01 13 Keywords fixed seamonkey1 1 1 PST CC CC prometeo bugs oooolivier mkmelin mozilla 2007 02 04 03 31 40 PST gweismann kairo 2007 03 02 05 48 05 PST 230 Index des figures Figure 1 2 Part de march des navigateurs dans le monde en juin 2011 46 Figure 1 3 Evolution de la part de march de Firefox dans le monde 47 Figure 1 4 Exemple d un rapport de bogue dans Bugzilla eee eeeeeeet estes 50 Figure 1 5 Processus de r solution de probleme dans Bugzilla Bugzilla Team 2005 ET M TT APE D RO tid breath aie een ala add a ava itiaa 52 Figure 2 1 La structure des communaut s Open Source 73 Crowston et Howison 2005 se aan ns anna mid sm a E ra 73 Figure 2 2 Le processus d int gration des nouveaux membres selon le mod le de l oienon Herrazet aly 2006 test er en tt en A 80 Figure 2 3 Le cycle des m canismes de coordination Mintezberg 1982 004 87 Figure 4 2 D marche de r cherch adopt e eut nement 112 Figure 4 3 Vue d ensemble sur le projet Mozilla c ssciaicdinaaaaiaatncnminuaieas 115 Figure 4 4 D marche utilis e pour tudier l organisation de Mozilla 117 Figu
40. Mozilla nous avons m me identifi une vari t de modes d interactions Dalle Masmoudi et Den Besten 2009 32 Section 2 D veloppement Open Source et r solution de probleme distribu e le cas du projet Mozilla La r solution de probl me dans le cadre du d veloppement Open Source et particuli rement de Mozilla repr sente une r elle situation de travail de r solution distribu e En effet la particularit du d veloppement Open Source repose sur le fait que le travail de r solution soit effectu par plusieurs participants dispers s g ographiquement ayant des connaissances et de comp tences diversifi es et utilisant Internet comme le seul moyen de communication A la diff rence des m thodes de d veloppement logiciel traditionnel le d veloppement Open Source se d marque par des m thodes de fonctionnement sp cifiques Nous nous int ressons dans cette partie au domaine de l Open Source dont l activit de d veloppement constitue comme nous allons le voir un exemple d une activit distribu e Nous tudions en particulier l activit de r solution de probl me dans le cadre du projet Mozilla Nous pr senterons ainsi dans une premi re partie certains aspects qui caract rise le d veloppement Open Source Nous nous focalisons dans une seconde partie au cas de Mozilla ILA Les caract ristiques du d veloppement Open source Le succ s des projets tel que Mozilla Firefox Linux ou Apache at
41. Open Source pr sente des avantages en termes d apprentissage En tudiant le projet Freenet ils montrent que l implication des d veloppeurs dans le projet leurs permet de partager des ressources communes et d apprendre de la communaut Dans la m me veine Foray et Zimmerman 2002 expliquent que la complexit li e au d veloppement d un logiciel n cessite de l exp rimentation ce qui engendre des effets tr s importants d apprentissage par l usage Le d veloppement de logiciel libre peut tre compris comme un processus d apprentissage le fait de donner l utilisateur l acc s au code source permet d exploiter au mieux une tr s grande intelligence distribu e les millions d usagers qui r v lent des probl mes et les milliers de programmeurs qui trouvent comment les liminer Foray et al 2002 p 5 En tudiant la communaut Linux Cohendet et al 2003b identifient deux types d apprentissage l apprentissage par interactions et l apprentissage par essais erreurs Selon Cohendet et al ces deux types d apprentissage sont d s l usage intensif d internet et au partage d un langage ou r pertoire commun 46 Freenet est un logiciel libre d velopp par les fondateurs du r seau freenet Il permet de communiquer selon protocole du r seau et se fonde sur le m me principe que Napster savoir la capacit de communiquer des donn es d ordinateur ordinateur peer to peer 7
42. Sciences HICCS 39 Dalle J M Jullien N 1999 Free Software under economic analysis some insights from the economics of reativity pr sent au colloque EMAEE Gronoble juin 193 Dalle J M et Jullien N 2003 Libre software turing fads into institutions Resarch Policy vol 32 p 1 11 Dalle J M David P A Ghosh R A Et Wolak F A 2004 Free and Source Software Developers and the Economy of Regard Participation and Code Sining in the Moduls of the Linux Kernel Aparticipation at OWLS The Oxford Workshop on Libre Source Convenend at the Oxford InternetInstitute http siepr stanford edu programs OpenSoftware_David EconomyofRegard 8 OWLS pdf p 5 Dalle J M et Jullien N 2000 Libre software turning fads into institutions http opensource mit edu papers Libre Software Dalle J M and David P 2007 Simulating code growth in libre open source mode In Curien N and Brousseau E editors The Economics of the Internet Cambridge University Press Cambridge UK Dalle J M den Besten M and Masmoudi H 2008 Channelling Firefox developers Mom and dad aren t happy yet In Proceedings of the Fourth International Conference on Open Source Systems Milan Dalle J M et David P A 2003 The allocation of software development resources in open source production mode SIEPR Discussion Paper No 02 27 Stanford University Dasgupta P et Paul
43. accomplies L action peut tre 155 o la conception d une solution patche indiquer le lien qui permet de t l charger la solution patche par exemple Created an attachment id 135235 details o la mise jour d une solution con ue indiquer le lien qui permet de t l charger la mise a jour de la solution par exemple From update of attachment 135235 details That checkbox should be controlled by a pref and be integrated with the widget manager mechanism to store it o la v rification les solutions con ues Une fois une ou plusieurs solutions sont propos es plusieurs tapes de r visions par exemple review me super review brendan mozilla org for trunk checkin et de test sont mis en uvre o la fixation de bugs apr s v rification la solution est valid e par la fixation du bug par exemple verified fixed II C 4 Articuler l activit Nous avons montr que l organisation de l activit au sein de Bugzilla ne repose pas sur les interactions directes entre les participants En effet la proportion faible de marques d motion et de pronoms personnels la deuxi me personne indique que les interactions dans Bugzilla sont relativement faibles Dans cette veine nous avons observ que la majorit des messages post s par les participants consistent d crire les situations rencontr es donner des directives et d clarer l action r alis e sans obligato
44. avec les e mails En effet dans une tude r alis e sur le forum de discussion des utilisateurs des produits Appel Biber et Conrad 2009 observent la suspension des pronoms subjectifs dans plusieurs des messages chang s voir exemple de texte 1 D apr s eux ces Suspensions sont typiques des situations de communication orale tel que la conversation Elle est due la rapidit des interactions et des changes entre participants 133 Exemple de texte 1 Messages post s sur le forum des utilisateurs des produits Apple Worked for me too It subject deleted Solved my own problem I subject deleted Any ideas Do you have subject verb deleted Biber et Conrad 2009 p Les r sultats mettent aussi en avant que comparativement aux e mails le pourcentage les pronoms de troisi me personne sont plus importants dans les messages post s dans les forums lectroniques En effet selon Biber et Conrad 2009 un e mail est adress personnellement a son destinataire tandis que les messages post s dans les forums sont destin s l ensemble et identifi s par le collectif Ceci explique la fr quence des pronoms tels que it they them etc dans le texte tudi L analyse des aspects syntaxiques montre une forte proportion de pronoms de troisi me personne dans les forums lectroniques qui tendent a rapprocher celui ci du langage crit Cependant ces proportions changent lorsqu
45. but as Neil pointed out the text link class gt is really for labels not descriptions Not sure which trade off to make here 224 One option is to add the crop attribute to the label I tried lt label class text link gt foo lt label gt on trunk but it didn t underline Comment 13 Scott MacGregor 2007 01 16 13 14 56 PST Tim this should be a lot better in beta 2 I landed the lower risk complementary fix in time for beta 2 last night Can you test today s nightly or beta 2 when it comes out Comment 14 Tim Maks van den Broek 2007 01 17 11 53 22 PST Created attachment 251811 details screenshot 3 te 18 lot bercer oue still moe Ok see this screenshot Comment 15 Scott MacGregor 2007 01 17 20 33 44 PST right the problem with the remote content bar requires a fix like the more aggressive patch or at least a version that works better than that one The simple fix that went in addressed the problem for the junk and phishing bazo Comment 16 Tim Maks van den Broek 2007 01 17 23 57 31 PST Created attachment 251884 details screenshot 4 slic cleme ir theat problem also mor torall Comment 17 neil parkwaycc co uk 2007 01 21 14 12 50 PST Created attachment 252252 diff details review Suite version While I was there I thought I d clean up some of the other flexes too I also added the crop end on the label as an interim fix I think the lack of underlining on lt label class text link gt C
46. caract ristiques linguistiques implique diff rents modes de coordinations L mergence des propositions de recherches s est donc bas e sur une d marche d abduction Nous suivons ainsi le raisonnement de Charreire et Durieux 2003 p 63 sch matis dans le figure 4 2 ci dessous 111 Figure 4 2 D marche de recherche adopt e Litt rature sur l Open Source R solution de probl me distribu e organisation et Propri t s linguistiques langage descriptif directif d claratif et interactif Propri t s organisationnelles coordination A I A I l l I I l l I l l 1 1 1 um I 4 L Objectifs 1 i E D terminer les fonctions de la a TE communication dans l organisation de i noa la r solution de bogues i p oi I l 1 l I L poi Objectifs 2 Eu LS Analyser les r les des participants core et p riph rie dans l organisation i E de l activit de r solution i E Identifier les diff rents modes de a coordination i oi ol I l s E D marche g y i 3 l a abductive i Analyse linguistique de 1 i rapports de bogues i I 1 l S a DE Faits tablis par l analyse _ 77 Analyse en composante i i Linguistique ee principale E i p 1 Y Faits tablis par l analyse e Linguistique sp cification des t ches d finition des r les explicitation et articulation de e ACP l activit Analyse linguistique de 649 rapports
47. central de la p riph rie dans I attribution des propri t s contextuelles aux probl mes En effet nous avons montr que l usage des verbes des noms propres et des pr positions avaient pour fonction de d crire des situations rencontr es ou de se r f rer des emplacements pour d crire les situations rencontr es Ces observations ont t conform par le taux consid rable de description dans le langage utilis par la p riph rie o Articuler les interventions Ensuite les observations faites sur la nature des interactions dans Bugzilla montrent que les marques d interactivit s changes directs sont moins fr quentes dans le langage utilis par les participants de la p riph rie 18 47 Nous avons galement constat que l interaction dans Bugzilla n est pas structur e autour d un dialogue direct entre les participants N anmoins les r sultats sur les sp cificit s du langage utilis par la p riph rie montrent que ces participants contribuent la coordination l activit de r solution en articulant les interventions En effet dans leurs messages la p riph rie tente de cr er des liens entre les messages sans avoir changer ou dialoguer directement avec les autres participants Ces liens permettent alors de recontextualiser les interventions en particulier dans les phases de d finitions de probl mes se caract risant g n ralement par un change important d informations entre partici
48. cet espace Ce dernier est constitu de trois l ments o l tat de probl me il est pr sent dans le mod le comme un point permettant de d crire le probl me et constitue le point de d part du processus de r solution o l espace de recherche il est pr sent comme l indique la figure 1 1 par des lignes allant de l tat de probl me au but vis C est l espace de connaissances n cessaire l laboration de proc dures pour la r solution de probl mes l objectif final o l objectif final il repr sente la derni re tape de la r solution du probl me Il est pr sent dans la figure suivante par un point ce qui indique qu il existe une seule r ponse au probl me 24 Figure 1 1 Conception de l espace probl me Newell et Simon 1972 Goal Problem state State Search Problem space Newell et Simon 1972 distinguent plusieurs m thodes de r solution La m thode la plus simple consiste chercher par essai erreur une solution dans l espace probl me Il s agit de chercher des solutions parmi celles pr existantes dans l espace probl me d appliquer et d valuer par la suite le r sultat de chaque application jusqu la r solution d finitive du probl me Selon Simon 1992 chercher une solution parmi plusieurs possibilit s n est pas guid par des proc dures syst matiques mais par des heuristiques Problem solving searches are selective in th
49. clic instal create etc o signale la r alisation d une action I applied the patch verified code checkin L analyse des aspects syntaxiques montre que Bugzilla repr sente un contexte dans lequel les participants d crivent le probl me en effet le r le du verbe est d exprimer l action subie par le probl me Ces participants interviennent galement en donnant des instructions et en fixant les probl mes Le verbe permet dans ce cas d exprimer l action accomplie pour r soudre ces probl mes Nous pouvons en outre constater que ces actions marquent certaines tapes du processus de r solution comme l affectation du probl me un responsable la r vision la v rification et la fixation du probl me amp Ces verbes comptent pour 36 65 de l ensemble des verbes utilis s dans le corpus 149 Tableau 5 3 Cat gories des verbes les plus fr quents Verbes Fr quences Exemples is 12 35 The checkbox is not saved have 3 07 I have still no idea what s going wrong will 3 03 It appears as if releasing the button will do nothing can 2 44 I can confirm this on Firebird too Dean if you do decide to do this sooner feel free to do 2 44 retarget use 1 89 If you use the Manage menu item you will see all your Get 1 68 You will get streams of regression bugs that context Click 1 26 Double click text in the location bar to select it Mozilla 5 0 Windows U Wind
50. communications m diat es qui contribuent coordonner un travail en groupe tenu distance Il propose une d finition de la communication m diat e entre personnes appartenant la m me communaut comme Le processus qui ordonne la production la diffusion et l appropriation des informations des connaissances au sein d un espace collectif Ces processus et proc dures qui r v lent des changes et symboles ou de significations entre les diff rents partenaires du r seau s organisent autour d une communication m diat e Celle ci fait intervenir un nombre ind fini de personnes dans des Jormes fix es pour tous ceux qui appartiennent la m me soci t ou la m me communaut La communication est n cessairement comprise ici comme 95 l articulation entre les deux niveaux de traitement de l information celui de ma m diation humaine et cela de la m diation par l objet technique Agrostinelli 1999 p 25 Cette d finition de la communication m diat e est donc fond e sur la notion de collectif et sur des changes humains support s par un outil informatique Agrostinelli 1999 distingue galement plusieurs fonctions de la communication m diat e dans le d roulement et l organisation d une activit collective En effet l auteur classe les messages mis par les interlocuteurs en cat gories diff renci es par leur fonctionnalit selon l utilisation faite pendant le d roulement de l action
51. contr le du leader de projet dans l encadrement de l activit et la gestion de conflits The bazaar metaphor disregards important aspects of FLOSS development processes such as the importance of project leader control the existence of de facto hierarchies and emergent leadership the danger of information overload and burnout and the possibility of conflicts that cause a loss of interest in a project or forking Bezroukov 1999 p3 ILB La vision hi rarchique de l Open Source La conception de mode d organisation anarchique d centralis e et informel parait tre compatible avec les nouvelles formes qui favorisent l mergence et la croissance de connaissances en multipliant les interactions entre plusieurs acteurs N anmoins organiser des contributions diverses n cessite un minimum d ordre En effet plusieurs observations remettent en question la nature tr s d centralis e des communaut s Open Source et montrent qu en r alit ces communaut s sont marqu es par l existence de hi rarchie informelle Ces observations mergent d un nombre important de travaux 71 Le premier travail qui a observ l mergence de hi rarchie dans les communaut s Open Source est celui de Cox 1998 Dans son tude sur le projet Linux Cox 1998 montre que l organisation du travail dans ce projet n est pas totalement d mocratique Il r v le que l acc s aux changes n est pas accord to
52. coordination du travail des d veloppeurs op rant sur des modules diff rents n est plus n cessaire puisque chaque module est d velopp s par ment Selon Torvalds 1999 le traitement du code en plusieurs modules permet de ma triser la complexit de son d veloppement et r duit le besoin de coordination L tude de Gosh et David 2003 montre que le projet Linux comme la plupart des projets Open Source repose sur une architecture compos e de plusieurs 99 modules eux m me d velopp s par des quipes de petites tailles Gosh et David 2003 observent que la majorit des d veloppeurs travaillent sur un seul module Ainsi la modularisation permet la sp cialisation des d veloppeurs travaillant sur les m mes modules En compl ment de la modularit des projets Open Source la persistance des interactions permet aux contributeurs de pouvoir acc der aux d cisions prises aux n gociations en cours et par suite de participer de mani re appropri e au d veloppement du projet D apr s Zacklad 2006 la persistance des interactions permet la construction de m moire collective partir de laquelle l activit est organis e Sous forme de document la m moire collective joue un double r le d une part elle facilite la production des connaissances par la possibilit d exploiter et de pr server les transactions communicationnelles distribu es D autre part elle facilite l organisation de l activit g n ra
53. d un leader ou d une quipe leader Raymond 1998 Lerner et Tirole 2002 mais doit tre constamment reproduite et l gitim e par ceux qui constituent les couches inf rieures de la pyramide La l gitimation n est pas un concept statique et doit tre renouvel chaque fois O Mahony et Ferraro 2007 D apr s O Mahony et Ferraro 2007 la structure de gouvernance des projets Open Source tel que Debain merge progressivement et volue en fonction de la complexit du projet La coordination de l activit se base ainsi sur une structure d autorit ou de controle qui merge progressivement mais encore une fois bas e sur des m canismes de l gitimation Le deuxi me trait caract ristique du d veloppement Open Source est l existence d une division du travail En effet les diff rents contributeurs n occupent pas les m mes r les 97 dans la communaut Certains ont un r le plus important que d autres et influent par leurs d cisions sur le devenir du projet Ces contributeurs assurent la coordination du projet et contr le son d veloppement L tude de Mockus et al 2000 sur le projet Apache montre qu un noyau ou une quipe de petite taille 24 personnes g re l ensemble du projet Nous avons galement observ que l int gration des contributions au code source du projet Mozilla n est pas syst matique mais n cessite un haut niveau de filtrage Le filtrage est assur par les resp
54. de bogues D marche inductive exploratoire Premi re incursion tude du Rapport de bogue BR 362919 112 Au terme de cette premi re d marche nous nous sommes donc int ress s l organisation de l activit de r solution de probl me au sein de Bugzilla un nombre de questions de recherche ont merg Le tableau 4 2 suivant pr sente les objectifs les propositions et les questions de recherche Tableau 4 1 Objectifs propositions et questions de recherche Objectifs D terminer les fonctions de la communication dans l organisation de la r solution de bogues Analyse les r les des participants core et p riph rie dans l organisation de l activit de r solution Identification des modes de coordination diff rents Propositions La communication par le langage occupe place centrale dans l organisation de la r solution de bogues une Les caract ristiques du langage utilis par les participants du c ur et de la p riph rie sont diff rentes cette diff rence peut nous aider a identifier leurs r les dans l organisation de l activit la variation du langage peut impliquer diff rents modes de coordinations Questions de recherche Q1 Quelles sont les caract ristiques du langage utilis par les contributeurs dans Bugzilla Q2 Quelles sont les fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Q3 Que
55. de la r solution de probl mes en fonction de leurs positions hi rarchique dans la communaut Dans ce sens il s av re que quelque soit le statut des participants c ur et p riph rie contribuent conjointement ou de mani re solitaire l organisation de la r solution de probl me ils occupent n anmoins des r les distincts et impliquent des modes de coordination diff rents Avant de pr senter les principaux apports les limites et les perspectives nous proposons une synth se de la notre recherche I Synth se de la recherche Cette recherche a t labor e en deux phases th orique et empirique La phase th orique nous permis de pr senter une revue de la litt rature sur la r solution de probl mes sur l organisation et la structuration de l Open Source et sur la coordination dans les communaut s Open Source Cette revue a t men e dans les chapitre I IT et HI La seconde phase de la recherche nous a permis de confronter les connaissances th oriques faites aux observations issues du terrain Une d marche adductive a t adopt e chapitre IV consistant faire un aller retour entre nos observations empiriques et la litt rature pour d finir nos questions de recherche Notre tude empirique a t conduite en trois phases une phase exploratoire et deux phases constructives La phase exploratoire a consist en une analyse d un exemple de rapport de bogue A travers une analyse q
56. derni res phases nous nous sommes bas sur les deux d marches quantitatives puis qualitatives La phase exploratoire a permis travers l tude d un exemple de rapport de bogue de comprendre le d roulement de l activit de la r solution de probl me au sein de Bugzilla et d identifier certains aspects explicitant l organisation de cette activit Pour analyser ce rapport de bogue nous avons utilis la m thode d velopp e par Strauss et Corbin 1990 une m thode qui consiste tudier les changes entre les d veloppeurs en les examinant ligne par ligne tout en faisons le lien avec l volution de l activit de r solution Les deux phases constructives quand elle ont permis de r pondre aux diff rentes questions de recherches issues des interactions entre la revue de la litt rature et les diff rents constats du terrain de recherche Pour r pondre ces questions deux corpus ont t constitu s Dans premier temps une analyse quantitative de 649 rapports de bogues permis de d terminer travers une m thode de l analyse linguistique bas e sur les genres le r le de la communication dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla A l issu de cette seconde tape nous avons identifi quatre cat gories linguistiques caract risant la communication partir desquelles nous avons plu d finir les fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein de Bug
57. des propri t s en relation avec l organisation de l activit au sein de Bugzilla Bien que la l identification des cat gories linguistiques soit r alis e automatiquement la cat gorisation est effectu e manuellement en suivant la d marche d crite par Bardin 2005 170 La cat gorisation se r alise par une op ration de classification d l ments constitutifs d un ensemble par diff renciation puis regroupement par genre analogie d apr s des crit res pr alablement d finis Bardin 2005 p Nous expliquons ce choix par deux raisons D abord une cat gorisation automatique s av re peu efficace dans un environnement tels que Bugzilla Selon Ripoche 2006 l application d un correcteur orthographique ou l utilisation d un analyseur syntaxique dans le cadre d une annotation automatique indiquent des taux d erreurs trop lev es En effet sur un chantillon de messages tir es de Bugzilla Ripoche 2006 montre que moins d un tiers de ces messages sont correctement analys es par un parseur syntaxique superficiel alors que ce m me parseur obtient des scores au del des 90 sur des corpus plus conventionnels Munoz et al 1999 Il indique galement que application d un correcteur orthographique est rendue inefficace par l existence d un grand nombre de mots inconnus qui sont souvent faussement convertis en terme de lexique Ripoche 2006 En plus la segmentation a
58. directement un message Il est int ressant de remarquer que dans ces situations d interactions directes les participants se connaissent d j ou essayent de cr er des relations personnelles Cette observation est m rite d tre approfondie dans la mesure ou elle peut nous renseigner sur des modes d organisations diff rents Nous d veloppons cette id e dans la deuxi me section du chapitre VI L interaction peu tre galement observ dans des situations ou le participant sans contribuer directement un dialogue s articule avec d autres interventions messages en reprenant une partie ou la totalit du message Les messages de ce type commencent par l expression In replay to comment Section 3 Conclusions et affinement de la probl matique Nous avons montr dans ce chapitre qu il tait possible d observer partir de l analyse du langage certains aspects de l organisation de l activit au sein de Bugzilla et de d finir par la suite les fonctions de la communication dans l organisation de cette activit Dans la section 1 nous avons tabli une base m thodologique partir de laquelle nous avons pu tudier la communication dans le contexte de Bugzilla Nous avons commenc la section par la pr sentation de notre approche une approche linguistique s inscrivant dans une d marche purement inductive Nous avons ensuite abord l approche de la linguistique sur corpus qui nous propose une co
59. discuter de ses causes annoncer des probl mes semblables qu ils rencontrent la fixation du bogue les personnes impliqu s dans la r solution du bogue proposent des solutions provisoires patches ou des l ments de solutions la v rification d une solution patche la correction du bogue peut tre suivie par le test et l int gration du patche et la fermeture du probl me Pour Crowston et Scozzi 2004 les t ches d assignation et de v rification sont des m canismes de coordination g n ralement utilis s pour g rer les d pendances entre les t ches et les acteurs Les auteurs expliquent que de tels m canismes sont peu fr quents dans les projets Open Source Ils mergent spontan ment sur la base des comp tences des experts des descriptions et des analyses fournies par les autres contributeurs The above analysis provides some interesting insights on the bug fixing process for FLOSS development Only few bugs are formally assigned Such a coordination activity seems rather to spontaneously emerge Based on bug description and analysis those who have the competencies autonomously decide to fix the bug That activity is facilitated by the supplied backtrace and analysis often undertaken by several contributors Crowston et Scozzi 2004 p 8 Dans la m me veine Sandusky et Gasser 2005 tudie le cas de la communaut Mozilla Ils pr sentent la gestion de probl me dans Mozilla comme un processus soc
60. distribution dans des contextes complexes imposant l largissement de l espace la r solution par une ouverture des connaissances et des comp tences externes Le d veloppement Open Source est par la suite pr sent comme tant un mod le de r solution distribu e en s appyuant sur le cas du peojet Mozilla Le chapitre II est consacr la pr sentation des fondements th oriques sur l organisation des communaut s Open Source Nous nous int r ssons dans un premier temps aux concepts de la communaut en g n rale et de la communaut Open Source en particulier Plusieurs d finitions de ces concpets sont pr sent es Les caract ristiques d gag es de ces d finitions nous conduit dans un second temps se se pencher sur les particularit s de ces communaut s travers l analyse de sa structure organisationelle y Le chapitre III traite la coordination dans les communaut s Open Soure Nous pr sentons en premi re partie les d finitions de la coordination selons les diff rentes approches abord es dans la litt rature Ensuite nous distinguons sur la base des traveaux pr sent s jusqu as pr sent les diff rentes formes de coordinations propres aux communaut s de mani re g n rale et aux communaut s Open Source de mani re sp cifique Le chapitre IV pr sente notre d marche globale de recherche et d crit les diff rentes tapes poursuivies pour confronter les connaissances th oriques avec notre d m
61. l importance qui leur est accord s 49 Figure 1 4 Exemple d un rapport de bogue dans Bugzilla Bugzilla Mozilla Bug 220281 Unable to open attachments off IMAP server Last modified 2007 11 29 10 48 14 PST Home New Browse Search Search Reports Requests Help New Account Log In Forgot Password First Last Prev Next This bug is not in your last search results Bug 220281 Unable to open attachments off IMAP server Last Comment Status RESOLVED Reported 2003 09 25 10 17 PDT by Chris Krogg A WORKSFORME Modified 2007 11 29 10 48 PST History T Whiteboard Keywords CC List 3 users show Product Thunderbird See Also Classification Client Software Crash Signature Component General B Version unspecified Platform x86 Windows XP Importance C major vote Target Milestone Assigned To Scott Te MacGregor QA Contact general URL Depends on D Blocks Attachments Add an attachment proposed patch testcase etc Summon comment box Chris Krogg 2003 09 25 10 17 45 PDT Description User Agent Mozilla 5 0 Windows U Windows NT 5 1 en US rv 1 6a Gecko 20030924 Firebird 0 7 Build Identifier Mozilla 5 0 Windows U Windows NT 5 1 en US rv 1 6a Gecko 20030924 Firebird 0 7 I am unable to directly open attachments off an IMAP server The problem I keep getting is that Thunderbird thinks that the attachment is an application i e OCTET stre
62. l un des paradigmes et de s y tenir Dans ce cas le chercheur rejoint le point de vue des partisans de l isolationnisme selon lequel les diff rents paradigmes pr sents en th orie des organisations sont incommensurables et ne peuvent pas tre r concili s Une conversation entre ces paradigmes n est pas possible et ne devrait pas pouvoir tre tent e Thi tart et al 2003 Le chercheur peut aussi tenter la r conciliation entre les diff rents paradigmes et la recherche d un standard commun C est dans cet esprit que Miles et Huberman 1991 106 appellent une position pist mologique am nag e en donnant l exemple d une conception positiviste am nag e Enfin pour une meilleure compr hension des ph nom nes sociaux le chercheur peut entreprendre une posture multi paradigme Le chercheur b n ficie d une diversit de paradigme pour construire et tudier son objet il dispose d une vari t d approches qui chacune leur mani re sont en mesure de rendre compte de certains aspects des r alit s complexes auxquelles s int ressent les sciences de l organisation Koenig 1993 p 4 Avant de d finir notre positionnement pist mologique nous pr sentons dans ce qui suit les paradigmes les plus utilis s en sciences de gestion savoir le positivisme et le constructivisme I A Positivisme et constructivisme deux conceptions diff rente Le positivisme et le constructivi
63. later 3 his a8 Remove some cookies 4 Exit Mozilla 5 Go to stored cookies again Actual Results The state checked of 7334 or unchecked of the checkbox is not saved Expected Results The state should be saved 1 7305 lt dorma ays gt for 7251 on 5811 t 5635 be 5471 0 5018 not 4734 bug 4498 s 4412 you 4401 Bs a with 4207 es s 3655 cookies as 3620 Ta if 3304 but 3215 have 3081 patch 3059 E TE ER 5 2879 _ i we 2810 What s the status on this bug It doesn t seem like something that would be all that difficult to implement can 2687 Oh and it should probably be changed to all OS s should 2685 ee z Firefox 2616 i i The 2538 Windows 2520 7 a f t 2520 i commen haca M default clarified summary w current UI string v 26745 Formes lt gt l C Documents and Settings admin Bureau corpus corpus analyse II Corpus global avec toute partition xfire cat lex par d marrer Z Non lu ESE rin Lexico3 63 Selon Salem 2003 une cl ou balise se compose de cing l ments lt un chevron ouvrant Status le type de la cl le signe gal O le contenu de la cl et gt un chevron fermant Exemple lt Status O gt Il montre que l insertion de cl s constitue une phase importante dans la pr paration du texte Les cl s introduites permettront ensuite l utilisateur d effectuer des comparaisons partir des parties du corpus
64. les d veloppeurs In successful open source developments a group larger by an order of magnitude than the core will repair defects and a yet larger group by another order of magnitude will report problems Mockus et al 2000 p 9 Pareillement Crowston et Howison 2005 ont soutenu l id e que le d veloppement de logiciels libres tait r alis sur la base d une structure sociale Ils ont m me d velopp un mod le qu ils nomment oignon Les auteurs pr sentent la structure des communaut s Open Source en niveaux formant un oignon chaque niveau est compos d quipes ayant un r le sp cifique dans le d veloppement Le mod le distingue quatre niveaux cf figure Apache HTTP Server souvent appel Apache est l appellation du logiciel Apache HTTP Server produit par l Apache Software Fondation C est un logiciel livre avec un type sp cifique de licence nomm e licence Apache 12 o au centre de l oignon nous retrouvons le groupe des d veloppeurs du c ur les core developers Le r le de ces d veloppeurs c est de contribuer en majorit l criture du code de surveiller le design et l volution du projet Ils repr sentent les d veloppeurs les plus comp tents qui ont le pouvoir le plus important dans la communaut Les observations de Mockus et al 2002 montrent que ces quipes sont g n ralement compos es d environ une douzaine de d veloppeurs o une deuxi
65. lorsqu ils sont op r s distance 190 II C Apport m thodologique L d marche empirique de ce travail de recherche offre l originalit de pluralisme m thodologique Une d marche qui se d veloppe grandement en sciences de gestion En effet ce travail associe une approche quantitative une approche qualitative De plus l approche m thodologique multidimensionnelle pour tudier l organisation de l activit dans ces communaut s sur la base de trois dimensions sociale organisationnelle et interactive Enfin l originalit de noter travail r side dans le fait que nous nous basons sur une m thode d analyse linguistique une m thode jusqu as pr sent tr s peu explorer en science de gestion 191 192 R f rences bibliographiques Ayari K Meshkinfam P Antoniol G and Penta M D 2007 Threats on building models from CVS and Bugzilla repositories the Mozilla case study In Proceedings of the 2007 conference of the center for advanced studies on Collaborative research pages 215 228 Richmond Hill Ontario Canada ACM Bastien G 2001 Logiciel libre et innovation technique http bastien 1 free fr ILL pdf Baudry B 1995 L conomie des relations interentreprises Rep res La D couverte Bos N Olson G M 2001 Being There versus Seeting There Trust Via Video Working Paper CREW Ann Arbor University of Michigan School of Information Bowles S et Ginits H 1998 How commun
66. m thodologiques concernant notre approche et proc dure d analyse Ces choix m thodologiques nous ont permis d affiner notre probl matique et nos questions de recherche sur l tude de l organisation des projets Open Source en rapport avec la r solution de bogues En effet en adoptant la m thode de l analyse de langage nous pouvons poser un certain nombre de questions Premi rement au c ur de notre recherche et donc de notre probl matique se trouve les questions relatives aux statut l identit des participants Nous nous int ressons donc aux questions suivantes o Q3 Quelle sont les caract ristiques du langage utilis par les participants ayant des identit s diff rentes dans la communaut o Q4 Ces caract ristiques permettent elle d identifier leurs r le des participants dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Deuxi mement nous avons d montr dans le troisi me chapitre de ce travail que la r solution du probl me d pend de l efficacit de la coordination entre les participants Malone et Crowston 1990 David et Gosh 2008 Gasser et Sandusky 2005 159 Nous avons galement montr que la coordination se d ploie a travers la communication entre les acteurs de la communaut refl t e dans le langage utilis e par les acteurs Nous pouvons ainsi supposer que la variation du langage peut impliquer des processus de coordination diff rents et par cons quen
67. marche abductive consistant proc der par allers retours entre le terrain et la litt rature scientifique Ce choix s explique par deux raisons D abord la disponibilit des donn es et la facilit d y acc der nous ont pouss d buter notre analyse par l exploration du terrain En effet nos analyses ont port sur une s lection de rapports de bogues issues de Bugzilla le systeme de suivie de bogues du projet Mozilla Comme expliqu chaque rapport retrace les changes interactions et n gociations entre les contributeurs en rapport avec le traitement du bogue 109 Ensuite comme nous l avons r v l dans les chapitres pr c dents la litt rature scientifique relatives l organisation des communaut s Open Source est tr s riche Elle repr sente de ce fait un cadre de r f rence sur lequel nous nous sommes appuy pour identifier les probl matiques les plus importantes Ainsi notre recherche satisfait les deux crit res d une approche abductive puisqu elle se construit sur la base des interpr tations issues de la r alit savoir les interactions entre les contributeurs dans des contextes de r solution de probl mes Au m me temps cette recherche s appuie sur des concepts th oriques pluridisciplinaires Notre d marche a commenc par une premi re incursion sur le terrain Notre objectif t d identifier les fonctions de la communication dans l organisation de la r solution de bogu
68. me Lors de cette phase de description et de d finition les changes se caract risent par o un transfert d informations techniques permettant de reproduire le probl me ou de le rapprocher d un bug similaire bug duplicates Comment 1 From Tim Maks van den Broek 2006 12 06 01 16 48 PDT Created an attachment id 247651 details Comment 9 From Magnus Melin 2006 12 18 08 33 04 PDT x Bug 364211 has been marked as a duplicate of this bug o des changes d informations sur des faits ou des informations sp cifiques sur l environnement du probl me Description From Tim Maks van den Broek 2006 12 06 01 10 17 PDT When i use the preview pane in build version 2 beta 1 20061205 the pane is to wide The button not scam show images are off screen see screenshot Comment 4 From Mike Cowperthwaite 2006 12 06 10 41 24 PDT In TB 2 the alert bar no longer wraps its text when it s made narrow it has aminimum width which in the English version anyway 142 LL is wide enough for the text To protect your privacy plus the icon and the Load Images button If the window is narrowed below that width the window edge will start to encroach on the bar and on the message body too which never gets narrower than the alert bar if there is one Les autres messages concernent la r solution du probl me En effet une fois le probl me d crit plusieurs versions de solutions ou patches ont
69. me couche est compos e d un nombre plus important de participants ou de co d veloppeurs Ces derniers contribuent en majorit la r solution de probl mes rencontr s Leurs r les consistent d clarer de probl mes concevoir ponctuellement de solutions et fixer les probl mes o Nous retrouvons en troisi me couche les utilisateurs qui participent activement au d veloppement ou les active users Ces derniers ne contribuent pas l criture du code mais participent occasionnellement l ex cution de t ches simples o La derni re couche repr sente les utilisateurs passifs ou les Passive users les moins impliqu s dans l activit de d veloppement Ces utilisateurs sont consid r s comme de simples observateurs Sproull et al 2005 Figure 2 1 La structure des communaut s Open Source Crowston et Howison 2005 Passive users Active users Initiator Co developers Release Core developers coordinator 73 L analyse de la litt rature sur la structure organisationnelle des communaut s Open Source montre un paradoxe Au d part en se basant sur les travaux de Raymond 1998 les communaut s de logiciels libres sont consid r es comme des entit s enti rement d centralis es un Bazar Ensuite d autres travaux soulignent que ces communaut s reposent sur une hi rarchie Elle merge selon eux par la centralisation de la communication Cox 1998 Moon et Sproo
70. particuli rement dans les contextes m diatis s se fonde galement sur la communication entre les acteurs Leplat 2000 Dans le cas des communaut s Open Source la litt rature pr sent e dans la seconde section montre que la coordination ne peut pas s effectuer par un contr le hi rarchique mais sur la base de plusieurs formes de coordination qui doivent coexister pour assurer le d roulement de l activit collective Schmidt et Simone 2000 En effet si de nombreux travaux montrent que la coordination dans le cadre du d veloppement Open Source se fait par la formalisation de certains aspects du processus de coordination l aide de la modularisation Gosh et David 2003 ou gr ce un syst me de contr le des contributions Markus 2007 ces formes de coordination peuvent tre contourn es Schmidt 1994 et doivent reposer sur la communication travers l interaction David et Gosh 2008 et la n gociation entre les contributeurs Gasser et Sandusky 2005 102 D une mani re g n rale plusieurs travaux souligne le r le fondamental de la communication dans l organisation du travail collectif Lacoste 1991 Karsenty 2000 et distinguent un nombre de ses fonctions notamment dans la coordination d une activit collective Savoyant et Leplat 1983 Agrostinelli 1999 N anmoins ces aspects n ont pas t beaucoup tudi s dans le contexte du d veloppement Open Source En effet comme nous pouvon
71. point fera l objet de la prochaine section 64 I C 1 a Le caract re distribu des communaut s Open Source Les communaut s Open Source sont souvent consid r es comme un ensemble d acteurs ind pendants et volontaires qui utilisent des ressources compl mentaires pour produire des logiciels Comme nous l avons introduit dans le premier chapitre cf Section 2 de nombreux travaux mettent l accent sur la nature distribu e de ces communaut s D apr s eux l ouverture du code source rassemble un tr s grand nombre de participants Ce nombre d passe des fois les milliers de d veloppeurs En plus de leurs nombres importants ces participants sont dispers s g ographiquement et utilisent Internet pour communiquer et coordonner leurs actions Les Mailing lists les systemes de contr le de code source CVS et les supports de gestion de bogues Bug repository repr sentent des outils qui supportent l activit de la communaut Von krogh et al 2003 montrent que la distribution concerne galement l activit puisque la conception du logiciel est r alis e par plusieurs acteurs travaillant individuellement sur une t che pr cise et rendue disponible aux autres La distribution est vue par Conein 2003 dans l acquisition de la connaissance Il montre dans la communaut Open Source Debain la connaissance nouvelle n est pas acquise de fa on individuelle mais par r f rence une communaut d expertises collec
72. qu elles d coupent 169 I B 2 b S lection des unit s textuelles et identification des cat gories linguistiques Comme l indique le tableau 6 1 lorsque l on prend en compte les diff rentes formes et segments de formes identifi es dans chaque corpus le nombre d unit s augmente de fa on importante Pour r duire le nombre d unit s textuelles a traiter nous avons choisi les unit s qui pr sentent un degr de sp cificit positif Nous limitons ainsi nos unit s textuelles a 1912 formes pour la partie N et 1620 formes pour la partie O Une fois les unit s textuelles g n r es nous les avons soumis l outil d analyse Sphinx dans le but de d gager une r partition des cat gories linguistiques Nous rappelons que le m me outil t utilis pour le m me objectif dans la premi re tape de l analyse cf chapitre V I B 3 Tableau 6 1 Principales caract ristiques lexico m triques du corpus global et ses parties Nombre de formes Nombre d unit s occurrences Corp_glob 59025 1946117 Corp_N 49862 1322515 Corp_O 18604 17177 I B 2 c Cat gorisation des unit s linguistiques Selon Miles et Huberman 2008 la cat gorisation permets au chercheur de trouver et rassembler rapidement les segments relatifs une question de recherche sp cifique Miles et Huberman 2008 p Notre objectif ici est d attribuer aux formes ou aux segments linguistiques identifi s dans chaque partie
73. repose sur la communication et le contr le Elle peut s expliquer partir de trois m canismes Mintzberg 1999 o La coordination par ajustement mutuel repose sur la communication et les changes entre acteurs Le contr le du travail n est pas hi rarchique et la coordination repose sur l autonomie et le savoir faire individuel Elle est n cessaire pour g rer le travail dans des situations complexes car elle permet la r activit et l adaptation aux situations non programm es o La coordination par supervision directe Dans ce cas le contr le du travail est effectu par un seul ou un petit groupe d individus Ce m canisme de coordination repose sur la ligne hi rarchique et la centralisation du pouvoir au niveau de la hi rarchie o la standardisation elle est le signe d une centralisation des pouvoirs techniques par la techno structure car la coordination est int gr e d s l amont dans le programme de conception du travail des analystes La standardisation peut tre de quatre ordres une standardisation des proc d s de travail cadre la communication entre op rateurs et la supervision directe au moyen de r glements de m thodologies de travail qui d finissent les t ches de chaque acteur une standardisation des produits et des r sultats la d finition des caract ristiques du produit et la coordination se fait au niveau de la technostructure la standardisation des qualifications les salari es
74. sentons dans cette partie deux axes de r flexion de Newell et Simon 1972 1979 Dans un premier axe les auteurs 1972 d crivent la r solution de probl me comme une activit cognitive et d veloppent un mod le permettant de repr senter cette activit En partant de ce mod le Newell et Simon 1979 proposent de construire un outil qui permet de reproduire les m canismes de prise de d cision humaine par la cr ation de programme Cet outil est l intelligence artificielle I A 1 Les apports des sciences cognitives Pendant de nombreuses ann es Newell et Simon 1972 1979 repr sente la r f rence dans les recherches en sciences cognitives et particuli rement dans les recherches qui caract risent la r solution de probl me comme une activit cognitive notamment travers ses travaux intitul s The structure of illstructured problems 1973 et Human Problem Solving 1972 En effet et sur la base de nombreuses tudes exp rimentales Newell et Simon 1972 d veloppent un mod le qui caract rise tout les probl mes que l on peu rencontrer et que l on cherche r soudre Ce mod le pr sent e dans la figure ci dessous bien qu ancien fourni le sch ma de base pour les recherches dans le domaine de la r solution de probl me Selon Newell et Simon 1972 tous les probl mes apparaissent dans un espace probl me et la r solution d un probl me met en uvre des m thodes de recherche au sein de
75. solution est pour la plus du temps technique et n imposent pas normalement des changes fr quents les d veloppeurs du c ur multiplient pourtant les changes avec les autres contributeurs En effet 61 73 de messages post s dans les 4109 rapports s lectionn s en provenance des contributeurs du c ur ne contiennent pas de patches Ces constatations montrent le besoin des participants du c ur de communiquer avec la p riph rie et renforce la th se selon laquelle la contribution de la p riph rie et aussi importante que celle du c ur dans l activit de r solution Lakhani 2006 Pour mieux caract riser ces contributions nous tentons d tudier dans la seconde partie de ce chapitre les changes dans leur forme d origine travers une analyse du langage y ILB R les du c ur et la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Dans le pr sent d veloppement nous nous penchons de nouveaux sur l tude de langage Notre objectif est de comparer la contribution du c ur et de la p riph rie dans l organisation de l activit de r solution de probl me au sein de Bugzilla L activit ici n est pas repr sent e comme une s rie d actions fig es mais comme une structure en relation avec la nature de la communication et du langage chang En d autre terme en analysant l activit de r solution nous nous concentrons sur ce que ces participants communiquent Nous rejoignons ainsi l
76. souvent abr g En effet la lettre a est l abr viation du nom assignee rv est l abr viation du nom 175 Comme nous pouvons le constater ces noms sont pour la plupart des noms techniques abr g s D apr s Li nard 2005 les proc d s de simplification d criture comme l abr viation sont sp cifiques au genre des forums lectroniques Dans Bugzilla ces noms sont destin s d crire un ph nom ne rencontr travers l adoption de mod les graphiques rdf de syst mes de simulation informatique Ns ou d utilitaires qui permet d identifier des programmes informatiques nc Selon Ripoche 2006 leurs usages facilitent la collaboration entre les participants par la cr ation de langage ou de r pertoire commun Ce langage permet en plus de ses propri t s descriptives de sp cifier certaine t che comme par exemple la r vision du patch rv mPrefs gt GetBoolPrefrv tim Need the sr now etc ou l assignation d un bug un d veloppeur a asa Il ressort de ces r sultats que les verbes pr sentent des c fficients de sp cificit s moins importants par rapport aux noms et aux pronoms personnels Le verbe est cependant pr sent avec une densit lexicale importante Nous comptons sur 1871 unit s textuelles ayant une sp cificit positive 30 de verbes et 21 de noms Nous avons galement constat que ces verbes sont souvent utilis s pour indiquer que de
77. telle pr sentation est d avoir une correspondance entre les changes entre d veloppeurs et l volution de l activit de la r solution du bogue 141 Pour des raisons de lisibilit le format original du rapport de bogue et du bug activity sont pr sent s en annexe V 2 et V 3 IJ A 1 Description du rapport BR 362919 Le tableau 4 1 contient la totalit des messages post s dans le rapport de bug BR 362918 Ce rapport est s lectionn a partir de Bugzilla sur le site www bugzilla mozilla com Notre choix d tudier en d tail ce rapport est li au fait qu il pr sente plusieurs ph nom nes typiques de Bugzilla Ce rapport indique que la r solution commence par la d claration et la description du probl me signal Le rapporteur donne une premi re description du probl me Il pr sente au d part des informations concernant son environnement d utilisation information sur des faits Description ensuite un lien qui permet de voir le comportement probl matique Comment 1 et Comment 2 D autre contributeurs r agissent pour d crire une solution Comment 3 puis fournir plus d informations sur le probl me Comment 4 et 5 On constate galement des changes entre le rapporteur et les autres contributeurs pour la description du probl me Comment 6 et 7 Les messages de description permettent donc de fournir un maximum d informations au collectif pour orienter la r solution du probl
78. test ou l exploration n est pas ind pendante du positionnement pist mologique En effet Charreire et Durieux 1999 souligne que l exploration se r f re une d marche inductive et ou abductive alors que le test fait appel une d marche de type d ductive Charreire et Durieux 1999 L induction se fonde sur un raisonnement par lequel on passe du particulier au g n ral On parle alors d induction si partir d une v rification de relation sur un certain nombre d exemples concrets nous pouvons dire que la relation est valide pour toutes les observations A l inverse la d duction s appuie sur une d marche qui consiste laborer une ou plusieurs hypoth ses et les confronter ensuite une r alit Le but est alors de porter un jugement sur la pertinence de l hypoth se initialement formul e Charreire et Durieux 2000 Suivre une d marche abductive quand elle n a pas pour objectif de tester des th ories ou des mod les mais de produire de nouvelles conceptualisations th oriques Elle permet d explorer un objet par un aller entre l observation de la r alit et les connaissances th oriques tout au long de la recherche Koenig 1993 D apr s Koenig 1993 cette d marche est pertinente lorsqu on souhaite explorer un contexte complexe et peu explorer I C 2 L abduction comme d marche adopt e pour notre recherche Notre d marche de recherche s est bas e sur une d
79. tout au long de la participation vers un engagement id ologique la communaut II C 2 L int gration des membres dans les communaut s Open Source Dans la partie pr c dente nous avons d fini les raisons qui motivent les individus rejoindre volontairement les communaut s Open Source Cependant le d veloppement d un logiciel est une activit complexe En plus d tre motiv int grer une communaut exige donc un tr s haut niveau de comp tences De plus int grer l quipe de d veloppement d une communaut exige que les comp tences expos es par les contributeurs soient reconnues par les autres membres de la communaut La litt rature montre que l int gration d un participant dans l activit de d veloppement d une communaut Open Source suit une trajectoire ou un processus appel e process of joing En tudiant le projet Freenet Von Krogh et al 2003 observent que pour int grer l quipe de d veloppement avoir l acc s pour modifier le code source le participant doit atteindre un certain niveau d activit Selon eux le niveau d activit repr sente l intensit des efforts fournis par le participant Il est d termin partir du nombre de messages post s du nombre de solutions con ues du niveau de priorit accord au probl me dont il est l auteur etc Leurs r sultats indiquent que la p riode d int gration d un nouveau contributeur est comprise
80. troisi me est la r putation qu il a pu construire au cours de son engagement dans la communaut La structure de la communaut Chaque communaut Open Source se caract rise par plusieurs aspects tels que les normes culturelles et des structures de gouvernances sp cifiques L int gration d un nouveau membre d pend de ces aspects Pour certaine communaut comme Apache la structure de gouvernance est formelle et hi rarchique En effet la communaut Apache a une structure bien labor e qui donne une description d taill e des diff rents r les dans la communaut Les d veloppeurs du centre ou les core developpers occupent Bird et al 2007 mesurent ce temps par la dur e entre la premi re contribution dans la mailing list et la premi re conception de solution 79 les r les les plus importants et prennent toutes les d cisions majeures dans le projet Plus pr cis ment ce sont les seuls qui ont le droit de voter pour accorder un statut aux contributeurs et les int grer dans l activit de la communaut D autres communaut s comme par exemple Postgres ont une structure moins formelle L int gration d un participant dans l quipe de d veloppement d pend de ses comp tences ainsi que de son investissement dans le projet Selon Bird et al 2007 un participant int gre le noyau du projet Prostgres lorsqu il devient si productif que les d veloppeurs du coeur c dent et
81. 00 qui conteste la nature anarchique et compl tement d centralis e des communaut s Open Source Ces auteurs d montrent que les communaut s Open Source s organisent par la pr sence de hi rarchie Crowston et Scozzi 2005 Kogut et Metiu 2000 ou de leadership O Mahony et Ferraro 2007 Le r le du leadership dans la communaut est d valuer contr ler valider ou rejeter les contributions des participants Nous d veloppons ces notions dans la section suivante Pour Sharma et al 2002 les communaut s Open Source sont organis es sur la base de deux m canismes o un m canisme de r ciprocit les communaut s Open Source repr sentent des lieux d changes dans lesquels les gents signalent les bugs et attendent que d autre d veloppeurs le r solve De la m me fa ons les membres qui contribuent la r solution de probl me attendent que les autres contribuent d autre partie du projet Ce m canisme permet de maintenir les changes entre les participants et contribue par cons quent l organisation de l activit Moon et al 2000 o un m canisme de r putation et de reconnaissance des pairs la capacit de coordonner les comp tences provient du fait que les contributeurs dans un projet sont inform s des experts capable de r soudre un probl me particulier La coordination se base donc sur la r putation et la reconnaissance des pairs Lerner et Tirole 2000 C est ce que Benkler 2002 appelle auss
82. 117 105 CHAPITRE IV FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUES ET CHOIX METHODOLOGIQUES Tout travail de recherche repose sur une certaine vision utilise une m thode propose des r sultats visant a pr dire prescrire comprendre construire ou expliquer un ph nom ne La validit et la l gitimit de ces r sultats impose obligatoirement une r flexion pist mologique pr alable et un choix m thodologique permettant de v rifier les donn es exp rimentales Wacheux 1996 Thi tart et al 1999 L objet de ce chapitre est de pr senter les aspects pist mologiques et m thodologiques de notre travail Ainsi nous expliquons dans un premiers temps notre positionnement pist mologique de la recherche Nous d taillons dans un second temps l objet de notre recherche Enfin nous d crivons dans un derniers temps la m thodologie adopt e pour tudier notre objet Section 1 Positionnement pist mologique L pist mologie s interroge sur la nature la m thode et la valeur de la connaissance produire Elle permet au chercheur de d finir si la connaissance produite est objective un reflet d une r alit existante ou une construction de la r alit En science de gestion et plus g n ralement en sciences sociales nous pouvons identifier trois paradigmes le positivisme l interpr tativisme et le constructivisme La pluralit de paradigme conduit le chercheur faire un choix Il peut donc opter pour un choix de
83. 2 Le projet Linux est il un mod le possible d entreprise innovante Cahier de recherche CNAM Chaire de d veloppement des syst mes d organisation Torvalds L et Diamond D 2001 Just for Fun The Story of Accidental revolutionary Texere Von Hippel E 2001 Innovation by user communities Learning from open source software Sloan Managment Review Villa L 2003 Large free software projects and bugzilla Lessons from GNOME project QA In Proceedings of the Linux Symposium Ottawa Canada Von Hippel E 2002 Horizontal innovation networks by and for users Cambridge MA Massachussetts Institute of Technology Sloan School of Management Working Paper No 4366 02 June Von Krogh G Spaeth S and Lakhani K R 2003 Community joining and specialization in open source software innovation a case study Research Policy 32 1217 1241 197 Annexes Annexes chapitre I Annexe I 1Le processus de r solution de probleme Gasser et Sandusky 2005 Phase One Problem Identification and Reporting Stepi Problem Identification User notices anomaly mistake during normal use or testing Actors identifying problems may be tested 1 2 or customers users 2 Encounter between a human and problematic phenomenon is subjective complex and does not necessarily result in the creation of a bug report Step2 Problem Reporting Bug report created enabling collective management of the SWPM Process
84. 2000 A la conqu te de la noosph re in Blondeau Olivier Latrive Florent 2000 Libres Enfants du savoir num rique Eclat Raymond E S 1999 A Response to Nikolai Bezroukov First Monday 4 11 November 1999 http firstmonday org issues issue4_11 raymond index html Raymond E S 1998 The cathedral and the bazaar First Monday 3 196 Rossi C et Bonaccorsi A 2002 Intrinsic vs extrinsic incentives in profit oriented firms supplying Open Source priducts and services http www firstmonday org issues issue10_5 rossi Rousseau D Sitkin S Burt R et Camerer C 1998 Not so different after all A crossdiscipline view of trust Academy of Management Review Vol 23 No 3 p 393 404 Rullani F 2009 The periphery on stage Functions properties and dynamic evolution of the periphery in the free open source software community Unpublished report Ripoche G and Sansonnet J P 2006 Experiences in automating the analysis of linguistic interactions for the study of distributed collectives Computer Supported Cooperative Work 15 149 183 Stallman R M 1998 Qu est ce que le logiciel libre in FSF and GNU Steinmuller E 2002 Virtual communities and the New Economy in Mansell R ed Inside the communication Revolution Oxford University Press Oxford Stewart D 1984 Secondary Research Information Sources and Metuods Newbury Park CA Sage Tayon J 200
85. 2005 p 188 o la deuxi me tape consiste a trier les rapports de bogues et a les affecter aux experts les rapports sont class s par ordre de priorit s Ils sont par la suite affect s ou assign s des experts Cette tape d termination du niveau de priorit et l assignation du rapport est valu e par un groupe de d veloppeurs qui ont un r le primaire dans la gestion de la r solution du probl me o une fois le probl me rapport et tri les d veloppeurs impliqu s dans le travail collectif de r solution s engagent dans les t ches d analyse de fixation de test et de d veloppement Les experts Assignee tudient le probl me d terminent sa cause consultent d autres experts coordonnent le travail modifient testent le logiciel et int grent leurs modifications pour r soudre enfin le probl me A cette troisi me phase la n gociation est un processus social fondamental dans la gestion de la r solution de probl mes o La derni re phase du processus de gestion du probl me consiste v rifier et cl turer le probl me la v rification du bug est effectu par le responsable assurance qualit Quality assurance Si la v rification est valid e le statut du bogue sera marqu v rifi et enfin ferm par le gestionnaire du ficher central central manager file ou l ing nieur du logiciel software engineer La litt rature identifie plusieurs processus qui permettent de r s
86. 5 7 Distribution des fr quences des pronoms de premiere PP1 deuxieme PP2 et troisieme PP3 personnes en 50 00 45 00 40 00 35 00 30 00 freq 25 00 20 00 15 00 10 00 5 00 0 00 La figure 5 8 indique que les pronoms de premi re et troisi me personne du singulier sont fortement utilis s par les participants Nous constatons que le pronom IJ est particuli rement repr sent dans le genre de Bugzilla 37 59 de l ensemble des pronoms personnels employ s Le pronom de premi re personne du pluriel est toutefois moins fr quent dans le corpus 8 69 Nous pouvons d duire que dans Bugzilla les participants tentent de s investir dans ce qu ils noncent plus que d inclure les autres participants Dans le corpus tudi le pronom I est souvent utilis pour exprimer un besoin I need la possibilit I can ou une pens I think Le second pronom personnel le plus employ est le pronom impersonnel Jt Souvent suivit des verbes falloir ou devoir il permet sont nonciateur de donner des instructions concernant une situation donn e De la m me mani re que I le pronom It est souvent utilis par les participants pour exprimer obligation it should be le besoin it need ou la possibilit it can 151 Figure 5 8 Distribution des fr quences des pronoms personnels en 40 00 35 00 30 00 25 00
87. 6 26 d adjectifs sont utilis s dans le corpus global Parmi ceux ci nous distinguons 3657 formes uniques 13 68 de l ensemble des pronoms personnels employ s Les r sultats pr sent s dans le tableau 5 5 indiquent toutefois que 6 formes pr sentent a elles seules 26 82 d occurrences L adjectif duplicate est particuli rement repr sent dans le corpus 13 2 de l ensemble des adjectifs employ s L utilisation de cet adjectif permet de marquer le probl me comme duplicate c est dire identique un autre probl me La fonction de cet adjectif est importante car elle permet d orienter la r solution du probl me puisque le statut du probl me passe resolved duplicates si le bug similaire a t r solu L adjectif major galement la m me fonction puisqu il permet de signaler la priorit du probl me en le d clarant comme majeur La fonction des adjectifs comme no any compatible different et standard est aussi importante puisque en s associant au nom ils permettent de d crire la qualit du logiciel signaler des diff rences ou incompatibilit s associ s son l utilisation amp Fr quences par rapport au nombre d occurrences des pr positions 68505 occurrences Frequence par rapport au nombre d occurrence des adjectifs 47029 occurrences 153 Tableau 5 5 Cat gories des adjectifs les plus fr quents Adjectifs Fr que
88. A D 1987 Information Disclosure and the Economics of Science and Technology ch 16 in Arrow and the Ascent of Modern Economic Theory G Feiwel ed New York New York University Press 1987 pp 519 542 David P A Waterman A et Arora S 2003 The Free Libre Open Source Software Survey for 2003 Stanford institute for Economic Policy Research den Besten M Dalle J M and Galia F 2008 The allocation of collaborative efforts in open source software Information Economics and Policy 20 4 316 322 Di Cosmo R et Nora D 1998 Le Hold up plan taire La face cach e de Microsoft Calmann l vy 187p Fenneteau H et Guibert N 1997 Trust in Buyer Seller Relationship Toward a Dynamic Classification of the Antecedents Document de recherche I A E Montpellier CREGO 2 Ferrary M et Vidal P 2004 Les lecons de management de la communaut Linux Conf rence de AIMS Le Havre Foray D et Zimmermann J B 2001 l conomie du logiciel libre organisation coop rative et incitation l innovation in Revue conomique n 52 p 77 93 Gensollen M 1999 La cr ation de valeur sur Internet R seaux Vol 17 n 97 p 15 76 Gensollen M 2003 Biens informationnels et communaut s m diat es revue d conomie politique 194 Ghosh R A et David P A 2003 The Nature and Composition of the Linux Kernel Developer Community a Dynamic Analysis Working Paper NFS Open Source Soft
89. Dans le d veloppement de logiciels Kiesler et Cummings 2002 montrent que la distribution du travail est g r e par deux m canismes la modularisation et les proc dures de contr le de versions Ces m canismes permettent aux participants de comprendre leurs r les de r duire les erreurs et de travailler de fa ons autonomes Task decomposition and version control help people understand their goals and those of others reduce error and reduce the need to redo work Kiesler et Cummings 2002 p 69 D apr s Grinter Herbsleb et Perry 1999 la modularisation a un r le important dans la gestion du travail distribu elle n est cependant pas suffisante En effet Grinter Herbsleb et Perry 1999 montrent que les projets distribu es pr sentent souvent des difficult s de Selon Parnas 1972 la modularisation d signe la d composition des t ches Dans le cadre du d veloppement logiciel la modularisation consiste d couper le code en plusieurs parties a fin de le traiter de fagons ind pendante 7 Les proc dures de contr les de versions assurent que les contributions soient conformes aux exigences et aux normes de la communaut Mozilla 30 coordination de confiances de communications et d interactions Ces probl mes sont encore plus critiques dans le cas du d veloppement de logiciels lorsque le traitement du code en plusieurs parties engendre des probl mes d incompatibilit s lors de la phase
90. Descriptif du rapport de bogue dans Bugzilla cee eseseseseseteseeseeteseeeesesenens 49 II B 4 b La r solution de bogue dans Bugzilla un processus formalis 51 Section 3 Synth se et questionnement 53 CHAPITRE II STRUCTURATION ET ORGANISATION DE L OPEN SOURCE adeuctasluvedessocevecsssdeusetscdccctossubesessocecscesseeesensssccctastecessssccucessssecses sees coctesteeetstensesesccteesectsescecsesroes 57 Section 1 Les communaut s Open Source Apports et limites de la litt rature sur leurs caract risation S nr e EERE R A E EEE E E 57 LA D finition des communaut s ss 58 LB Typologie des communaut s 59 IB Communaut vireles nanait i Anea T E aA E e EARE a a e a 60 LB 2 Communaut de pratique 61 I B 3 Communaut pist miIque sssrinin serietan iiir niies thirion strisa 63 I C Apports et limites de la litt rature sur les communaut s Open Source 64 I C 1 Les sp cificit s des communaut s Open Source 64 I C 1 a Le caract re distribu des communaut s Open Source ss 65 I C 1 b L apprentissage dans le cadre du d veloppement Open Source eccceeeeeeeetees 66 I C 1 c L organisation des communaut s Open Source 67 I C 2 Rapprochements avec les concepts tudi s 68 I C 2 a Rapprochement avec les communaut s virtuelles cece seseseseeece tees tees eeeeesenens 68 1 C 2 b Rapprochement avec les communaut s de pratique ccccceesesesesneesesese
91. En intelligence artificielle la pens e est consid r e comme un processus analogue celui d un ordinateur Pour Simon 1969 1996 il est donc possible de construire des programmes informatiques r alisant des t ches accomplies par des tres humains dans l objectif de rendre plus performante la r solution de probl me Comme le cerveau un ordinateur est capable de combiner des symboles Ces symboles sont des formes physiques telles que des traits de craie sur un tableau noir qui peuvent se pr senter comme des composants de structures que l on appelle parfois des expressions En cons quence rien n emp che de faire raisonner un ordinateur comme un cerveau Simon 1969 1996 traduit par Le Moigne 2004 p 58 Selon Simon 1969 1996 l intelligence artificielle fourni des programmes qui permet de d crire et d expliquer la mani re dont les individus comprennent et r solvent les probl mes les programmes fournissent un ensemble de m canismes de base une th orie pour expliquer comment les tres humains sont capable de comprendre les probl me la fois dans les nouveaux domaine auxquels ils ne connaissent rien et dans les domaines sur lesquels ils ont une plus ou moins grande quantit de connaissances ant rieures Simon 1969 1996 traduit par Le Moigne 2004 p 171 Dans le livre Human Problem Solving Newell et Simon 1972 cr ent un mod le g n ral de la capacit humaine r soudre l
92. Internet Mozilla org 2003 1 Netscape est une entreprise d informatique am ricaine cr e en 1994 Elle d veloppe le premier navigateur Internet Mosaic au centre de recherche NCSA National Center for Supercomputing Applications Wikip dia 2010 14 Communicator est la version 4 0 du Navigator Navigator tait un navigateur Web dit par la soci t Netscape La premi re version de Navigator tait lanc e en octobre 1994 et commercialis en d cembre 1999 Il a domin le march au milieu des ann es 1990 et n as pas r sist face au concurrent Internet Explorer Wikip dia 2010 S AOL est une soci t am ricaine de services internet ancienne filiale du groupe diversifi de m dias Time Werner 16 Mountain View CA July 15 2003 Mozilla org the organization that coordinates Mozilla open source development today announced the launch of a new foundation that will continue to promote the development distribution and adoption of the award winning Mozilla standards based web applications and core technologies including the Gecko browser layout engine The Mozilla Foundation will continue and expand on the efforts of mozilla org the group managing the daily operations of the 41 o La cr ation de Mozilla Corporation En ao t 2005 la Fondation Mozilla d cide de cr er une filiale appel e Mozilla Corporation La Mozilla corporation s occupe du financement et du d veloppement de Mozilla Elle se charge p
93. L existence de l organisation est alors expliqu e travers l existence de co ts de transaction Coase 1973 Williamson 1975 que sont les co t r sultant des ressources mobilis es pour accomplir une transaction par le biais du march L analyse transactionnelle pr sente un ensemble de r gles hi rarchiques qui prescrivent le comportement guident le choix individuel conform ment aux besoins de l organisation et fournissent une structure commune L autorit et la hi rarchie constituent le mode r gulateur permettant de coordonner l activit et de r duire l opportunisme williamson 1985 90 communaut et les vis es individuelles Une des premi res t ches entreprises par un nouveau membre consiste assimiler les normes sociales au sein de la communaut fin de mieux cerner les objectifs de la communaut ainsi que les moyens mis en uvre pour les atteindre Muller 2004 p 54 Les normes fournissent ainsi un m canisme de coordination important en produisant une homog n isation des comportements et des objectifs individuels Elles constituent aussi au sens de Arrow une composante de l autorit impersonnelle coordonnant les comportements individuels Arrow 1974 Ces normes sont partag es par les membres de la communaut et maintenues par l existence de sanctions morales impos es aux individus la violant Elster 1995 La coordination par les normes sociales est galement val
94. Le noyau de syst me d exploitation Linux est n en 1991 gr ce un tudiant de l universit d Helsinki La r ussite du nouveau syst me devra son salut l id e de son cr ateur L Torvalds d inscrire son projet sous les termes de la licence GPL et de proposer tous les programmeurs et autres hakers les premiers programmeurs sur les syst mes Unix devenus de v ritables gourous dans leur domaine d Internet de l aider Pons et al 2006 p 13 La cr ation de ce noyau a permis l apparition de distributions Linux gratuites constitu es du noyau et de nombreux autres logiciels libres Les distributions destin es au grand public les plus connues sont Debain Mandriva Linux etc 66 I C 1 c L organisation des communaut s Open Source Les questions sur l organisation des communaut s Open Source ont fait l objet d un nombre important de travaux Elles se retrouvent galement au c ur de notre probl matique Nous les introduisons dans cette partie en mettant en avant les aspects qui caract risent les communaut s Open Source Au d part la litt rature identifie les communaut s Open source comme des structures anarchique d centralis et non r gul es o tout le monde peut y contribuer librement sans contraintes Raymond 1999 Hertel et al 2003 Cette approche est par la suite remise en question par d autres auteurs O Mahony et al 2007 Crowston et al 2005 Kogut et Metiu 20
95. PEN SOURCE Tage DES MATIERES SECTION LES DIFF RENTES APPROCHES DE LA COORDINATION 85 LA D finitions de la coordination ssooesesosecesssecesssoossssoossssooecsssoocessscossssoossssoo 85 I B La coordination dans les communaut s eoesssoossssoossssoocessssocsssscossssoossssoo 90 I B 1 La coordination par un couplage entre des normes sociales et l existence de leaders communautaire 90 I B 2 La coordination par la communication 93 SECTION 2 LA COORDINATION AU SEIN DES COMMUNAUT S OPEN SOURCE na nan subit T EA 97 II A L gitimation du pouvoir et contr le des contributions 97 II B Modularisation et persistance des interactions 99 II C Communication m diatis e par les artefacts sessssesesesessesesossesesosesessssese 100 SECTION 3 SYNTH SE ET APPORT A NOTRE QUESTIONNEMENT 102 84 CHAPITRE II LA COORDINATION DANS LES COMMUNAUTES OPEN SOURCE Nous nous proposons dans cette section de traiter un autre niveau de l organisation qui est la coordination Nous tudions la coordination comme un m canisme qui permet de concr tiser les dispositifs de r gulation identifi s dans la section pr c dente Nous pr sentons dans un premier temps les diff rentes approches de la coordination identifi e dans la litt rature et nous verrons combien la coordination est primordiale pour le travail en communaut Nous abordons ensuite les m canismes de coordina
96. ST Bug 364211 has been marked as a duplicate of this bug Comment 10 Scott MacGregor 2007 01 15 15 48 30 PST Created attachment 251588 diff details review agressive fix This patch fixes two problems the containing vbox needed flex in order to allow the remote image description text to wrap In order to make things work exactly like they did in 1 5 0 9 I had to also revert the label back to a description element but as Neil pointed out the text link class is really for labels not descriptions Not sure which trade off to make here One comprise might be to just add the flex to the box this fixes the initial junk bar problem reported here But would be nice to get that 2nd line of text for the remote image bar to also wrap Partially asking Neil for a review advice on what to do with the label Comment 11 Scott MacGregor 2007 01 15 21 07 39 PST Created attachment 251601 diff details review lower risk complementary patch this makes things a bit better as the description text will start wrapping again but the dynamically generated label still won t wrap until Neil and I figure something out It s still worth adding the flex to the box as it does make tis problem better Comment 12 neil parkwaycc co uk 2007 01 16 04 43 53 PST In reply to comment 10 gt In order to make things work exactly like they did in 1 5 0 9 I had to also revert gt the label back to a description element
97. Source comme champ d application croissant du concept communaut s intensive en connaissances Dalle et Jullien 2003 Kogut et Metiu 2001 Lerner et Tirole 2000 et plus sp cifiquement comme un mode coop ratifs de production de Connaissances parmi les membres d une communaut pist mique distribu e Dalle et al 2005 p 397 48 Sate ses amp og x 2 Nous faisons ici r f rences la hi rarchie et le march comme mode r gulateur 69 Section 2 L apport de la litt rature aux m canismes de r gulation des communaut s Open Source La revue de la litt rature relative l organisation des communaut s Open Source montre un paradoxe entre les travaux qui consid rent que ces communaut s sont organis es anarchiquement et ceux qui soutiennent que les communaut s Open Source apparaissent plus structur es Nous abordons dans cette section la question qui concerne la r gulation des communaut s Open Source Pour traiter cette question nous introduisons cette section par une d finition de la notion de hi rarchie le m canisme de r gulation traditionnel Nous soulignons par la suite l aspect controvers de l organisation des communaut s Open Source et leur rapport a cette notion La notion de hi rarchie est apparue suite aux interrogations sur la nature de la firme Ceci a travers la vision qu apporte la th orie des co ts de transactions Willamson 1975 En effet dans la lign e des travaux de
98. TIE PRESENTATIONS DU CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE PREMIERE PARTIE PRESENTATION DU CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE CHAPITRE I LA RESOLUTION DE PROBLEMES DISTRIBUES DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT OPEN SOURCE LE CAS DE MOZILLA Section 1 Vers une nouvelle conception de la r solution de probl me la distribution Section 2 D veloppement Open Source et r solution de probl me distribu e le cas du projet Mozilla Section 3 Synthese et apport a notre questionnement CHAPITRE II STRUCTURATION ET ORGANISATION DE L OPEN SOURCE Section 1 Les communaut s Open Source Apports et limites de la litt rature sur leurs caract risations Section 2 L apport de la litt rature aux m canismes de r gulation des communaut s Open Source Section 3 Synthese et apport a notre questionnement CHAPITRETII LA COORDINATION DANS LES COMMUNAUTES OPEN SOURCE Section 1 Les diff rentes approches de la coordination Section 2 La coordination au sein des communaut s Open Source Section 3 Synth se et Apport a notre questionnement CHAPITRE IV FONDENMENTS EPISTEMOLOGIQUES ET CHOIX METHODOLOGIQUES Section 1 Le Positionnement pist mologique Section 2 L objet de notre recherche Section 3 Le Choix m thodologiques un plan d tude multi m thode Section 4 Conclusion et synth se sur les diff rentes tapes de la recherche 20 CHAPITRE I LA RESOLUTION DE PROBLEMES DISTRIB
99. The simple fix that went in addressed the problem for the junk and phishing bar 2007 01 17 ee eee Comment 16 From Tim Maks van den Broek 23 57 31 PDT Created an attachment id 251884 details screenshot 4 it didn t fix that problem also not totally Test 1 du patch 2 2007 01 20 ff Comment 17 From 14 12 50 PDT neil parkwaycc co uk Attachment review ia eated an attachment id 252252 252252 nn_bugzill S 216 k While I clean TOO label bug 2007 01 23 07 30 46 PDT Attachment 252252 Attachment 252252 is obsolete was there I thought I d up some of the other flexes also added the crop end on the as an interim fix think the lack of underlining on lt label class text link gt Click here lt label gt might be a Gecko Comment 18 From suite patch the underlining issue on as bug 367745 review iann_ neil parkwaycc co uk Fixed Filed trunk bug 367745 Attachment 252468 2007 01 23 07 38 56 PDT Attachment 251588 Comment 19 From neil parkwaycc co uk 2007 01 23 07 38 56 PDT From update of attachment 251588 fdetaiist document getl mentById allowRemot eContentForAuthorDesc value gt document getHElementBylId allowRemot eConte
100. UES DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT OPEN SOURCE LE CAS MOZILLA Tas LE DES MATIERES SECTION 1 VERS UNE NOUVELLE CONCEPTION DE LA RESOLUTION DE PROBL ME LA DISTRIBUTION ccccccccccccscsssececececssscsesesesscscsesecececassesesesecscacseseces 22 I A Les approches classiques de la r solution de probl mes heuristiques et proc dures de r solutions Newell et Simon 1972 1979 24 I A 1 Les apports des sciences COPIES 5 ao Lan SRI AE 24 I A 2 Les apports de l intelligence artificielle 55 nd it tie 27 I B Le concept de la r solution de probl mes distribu s 29 I B 1 Propri t s du travail Hs MIbUes ns tan ns nn 29 I B 2 Distribution du travail et r solution de probl me 31 SECTION 2 D VELOPPEMENT OPEN SOURCE ET R SOLUTION DE PROBL MES DISTRIBU S LE CAS DU PROJET MOZILLA use 33 II A Les caract ristiques du d veloppement Open source 33 TARE Ve Eira OTN geese cae a eae eas ne ake a a A aed N G 34 IL A 2 Le d veloppement Open Source un d veloppement distribu pour r solution dex Pogues D Ein ne 36 TE Bee projet Mozilla dun tiers sess cousbiniaedsteassseueunnedsdepbanesetnies 40 TE Ble Historique Sn on maaan Tatin rai 40 IL B 2 Communaut s Mozilla R les et responsabilit s 42 IL B 5 Une R ussite Firefox Mozilla 45 IEBA Bugzilla un outil Tn contotiriia DIGS rss ne ne ne 48 II B 4 a Descriptif du rapport de bogue dans Bugzilla eee 49 II B 4 b La r solution de bogue dans Bugzilla
101. UXIEME PARTIE PRESENTATIONS DES RESULTATS EMPIRIQUES 121 DEUXIEME PARTIE PRESENTATION DES RESULTATS EMPIRIQUES CHAPITRE V ANALYSE DU LANGAGE POUR IDENTIFIER LES FONCTIONS DE LA COMMUNICATION DANS L ORGANISATION DE L ACTIVITE AU SEIN DE BUGZILLA Section 1 Approche et Proc dure d analyse Section 2 Analyses et r sultats Section 3 Conclusions et affinement de la probl matique CHAPITRE VI L ORGANISATION DE LA RESOLUTION DE PROBLEME DANS BUGZILLA ROLES ET MODES DE COORDINATION Section1 Proc dure de l analyse Section 2 R sultats de recherches analyses et conclusions Section 3 Conclusions 122 CHAPITRE V ANALYSE DU LANGAGE POUR IDENTIFIER LES FONCTIONS DE LA COMMUNICATION DANS L ORGANISATION DE L ACTIVITE AU SEIN DE BUGZILLA Tas LE DES MATIERES SECTION 1 APPROCHE ET PROCEDURE D ANALYSE se 126 I A La linguistique sur corpus tudes sur l usage du langage par l identification de genres ou registres linguistiques 129 LR UP EUNCL POS sonde Re Une Un de An 130 I A 1 a Une approche bas e sur le Corpus 130 I A 1 b Identification de registres par l tude des variations linguistiques 131 LAS Registre des forums lectroniques anses 132 LAS A Aspects SY MLAXIQUES einek ean na a aen e aa 133 I A 3 b Aspects de forme et d expression alarm 136 I B Proc dure pour tudier le langage dans Bugzilla 137 I B 1 S lection du corpu
102. Universit Paris Dauphine Ecole Doctorale de Gestion de l Universit Paris Dauphine EDOGEST Dauphine Recherches en Management DRM D UPHINE UNIVERSITE PARIS N attribu par la biblioth que L organisation de la r solution de probl me dans les communaut s Open Source Th se pour l obtention du titre de docteur en sciences de gestion Arr t du 7 Ao t 2006 Pr sent e et soutenue publiquement par H la MASMOUDI Jury Directeur de th se Jean Michel DALLE Professeur l Universit de Pierre et Marie Curie Imed Boughzala Maitre de conf rences HDR Rapporteurs Pierre Jean BENGHOZI Professeur l Ecole Polytechnique Suffragants Jean charles POMEROL Professeur l universit de Pierre et marie curie Michel POIX Maitre de conf rences HDR l universit Paris Dauphine L Universit Paris Dauphine n entend donner aucune approbation ou improbation aux opinions mises dans Les th ses Ces opinions doivent tre consid r es comme propres L auteur A mes parents a ma famille et mes amis Table des matieres INTRODUCTION G N RALE unten ehn 10 I L Open Source une n cessite pour toute entreprise ss 11 II Emergence des questions de recherches et d finition des objectifs ccccscecceeeeteteteesestenens 12 III L analyse de la communication pour tudier l organisation des communaut s Open Source13 I
103. V La d marche de la recherche 14 VE Plan d la th se nn nee ne nn nee ee sn in nn re TN 16 CHAPITRE I LA RESOLUTION DE PROBLEMES DISTRIBUES DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT SOURCE LE CAS MOZILLA ss 72 Section 1 Vers une nouvelle conception de la r solution de probl me la distribution 22 I A Les approches classiques de la r solution de probl mes heuristiques et proc dures de r solutions Newell et Simon 1972 1979 rer 24 L A 1 Les apports des sciences cognitives sus 24 I A 2 Les apports de l intelligence artificielle ss 27 LB Le concept de la r solution de probl mes distribu s 29 LB 1 Propri t s du travail distribu ss 29 I B 2 Distribution du travail et r solution de probl me 31 Section 2 D veloppement Open Source et r solution de probl me distribu e le cas du projet NY C2 4 ass casey ayes RE RE RER E 33 II A Les caract ristiques du d veloppement Open source 33 LES D MOS Rte Ra RS nn A RU S 34 IL A2 Le d veloppement Open Source un d veloppement distribu pour la r solution de POGUES D Een nn MR Term ent dede danse dre dns dan doremi vorerasadoaee 36 TH Be Vee projet Mozart E E ee ide tenons me ee ter tete trente 40 ADB SL TAS COTI GUC aceasta fattest AR nn RS ri nn tn Nr E 40 ILB 2 Communaut s Mozilla R les et responsabilit s 42 IL B 3 Unie Reussite Firefox Mozilla annales A 45 IL B 4 Bugzilla un outil incontournable sis 48 ILB 4 a
104. W ou de UNCONFERMED Cette distinction d pend de la position r le qu occupe la personne qui a d clar le probl me Si le rapporteur est reconnu par les autres d veloppeurs le bug est identifi avec le statut NEW Lorsque le rapporteur se situe a la p riph rie le bug occupe le statut UNCONFIRMED 2 Attribution la deuxi me tape consiste a attribuer le bogue a un d veloppeur L attribution du bogue est la fonction du responsable de la composant concern Bugzilla Component Owners Ce dernier choisi le d veloppeur qu il juge comp tent et lui affecte le bogue Si le d veloppeur accepte cette offre il le signale dans le rapport en remplissant le champ Assigned to le statut du bug passe ainsi de UNCONFIRMED NEW ASSIGNED 3 R solution Dans cette troisi me tape les d veloppeurs proposent individuellement ou collectivement des l ments de solutions sous forme de patches attach s au rapport de bogue Ces patchs sont test s discut s et d battues par les autres participants A la suite de cette tape le statut du probl me passe RESOLVED Ceci n implique pas dans tout les cas la r solution technique du probl me RESOLVED FIXED 4 v rification Le bug est marqu VERIFIED lorsque la solution propos est valu e au travers une proc dure stricte de v rification afin de s assurer que cette solution patche permet de corriger le bogue sans affecter la qualit du code du projet Dans l
105. a r putation la construction d un statut de leader en facilitant les premi res interactions entre les individus Ensuite le statut de leader est soutenu par le d veloppement de relations de confiances Ne fournissant qu un m canisme autorisant la premi re interaction la r putation ne constitue qu un m canisme de court terme n cessaire la construction de leadership Un leader ne peut asseoir sa l gitimit que dans le long terme par l accumulation d interactions avec les 91 membres de la communaut C est ce point qu agit la confiance Cette derni re permettant la p rennisation des relations entre les leaders et les membres Le concept de r putation dans les communaut s est consid r comme un ensemble d informations dans le comportement pass d un individu Selon Kreps 1990 la r putation est un concept fortement utile dans des environnements distribu es caract ris s par de forte incertitude en la r duisant et en impliquant une premi re interaction entre agents Kreps 1990 Muller 2004 souligne galement qu en fournissant le point de d part des relations interpersonnelles la r putation permet de l individu d accro tre sa notori t au sein de la communaut Dans le cas o ce dernier parvient l honorer se forme un cercle vertueux o la multiplication des relations interpersonnelles contribue un renforcement de la r putation favorisant les interactions
106. able dans le cadre des communaut s Open Source En effet comme nous l avions d crit dans la deuxi me section de ce chapitre l int gration d un nouveau membre dans la communaut des d veloppeurs d pend du temps pass par l individu s informer sur les normes sociales et les r gles de comportement pr valant au sein de la communaut von krogh et al 2003 D un autre cot Muller 2004 souligne que la coordination par le biais des normes sociales donne lieu certaines limites et qu elle doit tre coupl e la pr sence de leaders au sein de la communaut Il montre que la pr sence de leadership dans une communaut peut jouer un r le important dans la coordination des comportements d agents h t rog nes appartenant la communaut par une capacit de m diation qui leurs permet de filtrer les communications au sein des communaut s fin d apporter une coh rence dans la base de connaissance commune et d orienter le comportement des membres dans une direction d termin e Muller 2004 p 57 Seulement la diff rence des m canismes de coordinations traditionnels ou les leaders sont d sign s et assign s par une structure formelle le processus de construction de leadership dans un cadre communautaire se base principalement sur deux m canismes la r putation et la confiance Muller 2004 Il s agit de deux concepts compl mentaires et troitement li s permettant d abord par l
107. akhani 2006 Distribuer un probl me pr sente dans ce sens l avantage de pouvoir profiter d un r seau d acteurs diversifi s et de l ouverture de nouvelles connaissances Ainsi et en se basant sur l hypoth se de l h t rog n it des connaissances Von Hippel 1994 Lakhani 2006 d veloppe le concept de Broadcast Search pour expliquer l importance de la distribution du probl me Il montre que la distribution ou la diffusion du probl me repose sur quarte l ments 31 o la d finition de probl me doit tenir compte du fait que le probl me soi expos un vaste espace de solution Ceci exige que les phases de d finition du probl me et de l identification de la solution soient s par es Simon 1973 o l h t rog n it des acteurs est l l ment qui permet de r soudre efficacement un probl me En effet pour augmenter la probabilit que le probl me soit r solut il doit tre diffus aupr s d un grand nombre d acteurs pas n cessairement li s aux m mes domaines scientifiques et techniques Le concept de Brodcast Search repose sur la diversit des potentiels des acteurs externes Pour Lakhani 2003 ce n est pas le nombre de contribution qui permet de r soudre efficacement un probl me c est plut t la diversit des approches propos es pour la cr ation de solutions nouvelles o le r le des utilisateurs est important dans la r solution de probl me Faire particip
108. am and always asks me to save to disk Reproducible Always Steps to Reproduce 1 Receive an e mail with an attachment pdf spredsheet document etc 2 Double click on attachment to open 3 Actual Results I receive a dialog box with the options to either open with a program greyed out save to disk available Expected Results The first time you open that type of attachment teach Thunderbird what program to use then afterwords always use the specified program 50 II B 4 b La r solution de bogue dans Bugzilla un processus formalis Dans Bugzilla chaque d veloppeur est libre de d clarer des bogues corriger ou de proposer de nouvelles fonctionnaliser pour r soudre d autres bogues Lorsque ces d veloppeurs d cident de travailler sur un rapport de bogue particulier ils doivent le signaler sur la page web du bogue en rajoutons un commentaire C est travers l change de commentaires que les solutions sont propos es discut es valid es et int gr es Ces changes ne sont cependant pas totalement libre et subissent une sorte de formalisation La figure 1 5 donne une description de la mani re dont l activit de r solution de probl me est organis e dans Bugzilla Ainsi la r solution de probl me est compos e de plusieurs tapes 1 Analyse et tri lors de la premi re tape un rapport est cr e par la d claration d un bogue dans Bugzilla Le bug va ainsi avoir le statut de NE
109. angage utilis dans le cadre de Bugzilla o Ya t il des sp cificit s d ordre linguistique et extra linguistique dans le texte qui font apparaitre un genre de langage sp cifique Bugzilla o Ce genre refl te il certaines propri t s explicitant l organisation de l activit au sein de Bugzilla et permet par cons quent de d finir les fonctions de la communication dans l organisation de cette activit 139 Figure 5 2 Vue d ensemble de la proc dure de l analyse BUGZILLA 693 Rapports de Bug Extraction de rapports de bug construction du corpus Corpus Lemmatisation et traitement automatique identification des traits linguistique Traits linguistique Verbs adverbs pronoms ponctuation noms propre Analyse descriptive des traits linguistique Distribution des traits linguistiques L piis Do _ 0 0 140 Section 2 Analyses et r sultats Cette section est consacr e a la pr sentation des r sultats issus de l analyse du langage utilis au sein de Bugzilla dans l optique d identifier ses diff rentes propri t s en rapport avec l organisation de l activit de r solution de bogues Nous abordons dans un premier temps une analyse d taill e d un exemple de rapport de bogues le rapport BR 362919 dans l objectif d apporter un premier clairage sur les aspects qui caract risent la r solution de probl mes dans Bugzilla Nous exposon
110. ans les chapitres suivant les outils et m thodes utilis es pour recueillir et traiter nos donn es ainsi que les r sultats de nos analyses 118 Tableau 4 2 Architecture de la recherche Ech ances 2006 2007 2008 2009 2010 2011 a Premi re revue de la litt rature Retour 4 la litt rature R daction d finitive Sur les communaut s Open Source Cadre g n ral de l tude Nouveaux concepts La r solution de probl mes Le statut des contributeurs distribu e la communication comme fonction de coordination gt x a Construction de l objet d tude Le choix de travailler sur Analyse qualitative Analyse linguistique Analyse en composante 2 le projet Mozilla exploratoire quantitative principale le collectif Bugzilla gt E 5 Tentative de mod lisation D empirique voir annexe Les fonctions de la communication Le r le des participants dans Trois modes de coordinations dans l organisation de l activit l organisation de l activit entre participants du c ur et de la p riph rie gt Sp cifier les t ches Le r le du c ur mode c ur vs p riph rie 3 D finir les r les Enoncer l action mode forum vs cvs Expliciter Vactivit D crire le contexte mode interactif vs solitaire 8 Articuler l activit Diriger l action z L gitimer l action Le r le de la p riph rie D crire le contexte recontextualiser les interactions 119 120 DE
111. arche empirique Il expose notre positionnement pist mologique et nos choix m thodologiques Le chapitre V expose les r sultats obtenus l issu de nos deux premi res phases empiriques Premi rement il pr sente les r sulats de la phase exploratoire Il d crit le contexte de la r solution de probl me dans le cas que nous tudions Bugzilla sur la base de l analyse exploratoire inductive d un exemple de rapport de bogue Deuxi mement il discute les r sultats obtenus suite l analyse linguistique du premier corpus Nous r pondons ainsi aux premi res interrogations en d finissant quatres cat gories linguistiques sp cifiques Bugzilla Quatre fonctions de la communication dans l organisation de la r solution de bogues sont par la suite identifi es 17 Le chapitre VI pr sente les r sultats de la troisi me phase empirique Dans premier temps il identifie les r les des participants en fonctions de leurs status dans le projet c ur ou p riph rie Il d finit dans un second temps trois modes de coordination sp cifique au contexte de Bugzilla La conclusion g n rale offre une synth se des approts th oriques et des implications manag riales de la recherche Les r sulats de notre recherche nous conduisent donc proposer une vision renouvl de l Organisation des communaut Open Soure selon une approche centr e sur la communication et l interaction entre les contributeurs 18 PREMIRE PAR
112. at Removed Added nir sen 2006 12 06 08 13 23 nirmalya sensarma PST mcow 2006 12 06 Severity normal trivial 10 41 24 Keywords regression PST Keywords regression OS Linux All Hardware PC All Target Milestone Thunderbird2 0 Version unspecified 2 20000 22 mcow 2006 12 06 Simma preview pane is to big message pane is too wide due to 10 45 38 y scam spam alert bar s minimum width 227 PT ee ee ee mscott 2006 12 06 11 11 46 Flags blocking thunderbird2 PST mcow 2006 12 12 10 52 11 CC reiferreira PST mkmelin mozilla 2006 12 18 08 33 04 CC hendrik maryns PST mkmelin mozilla 2006 12 18 08 33 15 CC mkmelin mozilla PST mscott 2007 01 15 15 48 30 e review neil PST g mscott 2007 01 15 21 07 39 Attachnient 251601 superreview bienvenu Flags PST dbienvenu 2007 01 16 08 01 52 Attachment 251601 superreview bienvenu superreview PST Flags neil 2007 01 21 14 12 50 Alfachment 252252 review iann_bugzilla PST Flags 228 PST Attachment 252252 Attachment is 0 1 obsolete Altachmenl 255408 review iann_bugzilla Flags i 9ug neil 2007 01 23 07 38 56 ere review neil review PST g iann_bugzilla 2007 01 23 14 45 14 Altachment 252468 aview iann_bugzilla review Flags PST mscott 2007 01 23 Attachment 251588 17 58 58 Attachment is 0 1 PST obsolete Attachment 251601 Attachment is 0 1 obsolete Attachment 252553 bete vien
113. at they generally explore only a miniscule fraction of the total and usually immense number of possibilities In most cases of interest the selection of the paths to be searched is not governed by foolproof systematic procedures but by rules of thumb we call heuristics Simon 1992 p 65 Pour Newell et Simon 1972 une heuristique de recherche constitue un op rateur un ensemble de r gles susceptible de fournir une solution optimale au probl me Simon 1992 d finit un op rateur comme un processus qui contribue changer une situation donn e By operator is meant some process that will change the present situation Simon 1992 p 67 Les auteurs identifient plusieurs heuristiques de r solution de probl mes la r solution par la r duction de l cart au but par l analyse moyen fin par l analyse 25 r gressive et par l analogie gt t Chaque heuristique implique un processus de recherche diff rent Dans son livre Economics Bounded Rationalitu and the Cognitive Revolution Simon 1992 explique que l analyse moyens fins est l une des heuristiques de base dans la r solution de probl me Elle est d ailleurs au c ur du mod le g n ral de probl me propos GPS par Newell et Simon 1972 que nous pr sentons dans la partie suivante Selon Simon 1992 p 67 application de la heuristique analyse moyens fins suppose que o une situation donn e un tat actuel
114. ation des t ches de mani re coordonn e o les communications de guidage elles d finissent les t ches ou les l ments de l activit d un participant o les communications de d clenchement des op rations elles ont pour objectif de localiser les moments d ex cution des t ches r aliser o les communications de contr le dans les r alisations de l action collective elles v rifient au fur et mesure la compatibilit des actions Selon Lacoste 1991 pour coordonner une activit collective les communications s organisent en trois types organisation en tours de parole elles d terminent l alternance entre les op rations ou les acteurs o organisation s quentielle elles g rent les changes par les questions et les r ponses Ces formes de communications sont pr sentent en situations de dialogue et privil gi es dans le cadre de travail collectif Falzon 1994 o organisation de la r paration elles organisent le mode avec lequel les contenus sont corrig s reformul par les participants Nous retrouvons ici l id e d velopp e par Karsenty 2000 selon laquelle l explication joue un r le dans la r interpr tation des r parations ou des modifications apport es par les participants Dans son tude sur l usage des technologies d information et communication ducatives TICE Agrostinelli 1999 montre que ces outils donnent naissances de nouvelles formes de communications les
115. ation from user to tailor resource e 3rd party sets standard followed by both producer and consumer 2 prerequisite i e at the right time e producer produces first e follow plan e monitor usage e wait to be asked e standard reorder points e when out La traduction du tableau 2 1 est pr sent e en annexe 2 205 just in time e consumer waits until produced e monitor e be notified 3 accessibility i e in the right place e physical goods e truck e information e on paper verbally e by computer Common output Multiple tasks create the same output 1 Detect common output e database of known problems 2 Manage common outputs e effects overlap or are the same e eliminate one task manage shared resource e merge tasks take advantage of synergy e effects are incompatible e abandon one e don t try to achieve them at the same time Composition of tasks e choose tasks to achieve a given goal a planning problem Composition of resources e trace dependencies of between resources to determine if a coordination problem exists 206 Annexes chapitre V Annexe V 1 Descriptif du rapport BR 362919 When What Removed Added Description du probl me 2006 12 06 Description From Ti ks van den 01 10 17 PDT escriptio O m Maks van de Broek La description du probl me commentaire 0 1 when i use the preview pane in et 2 se caract rise par une diffusion importante build version 2 beta 1 20061205 d informatio
116. ble et d asseoir la production l accumulation et la validation de nouvelles connaissances Cohendet et Diani 2003 a p 3 D un point de vue organisationnel Cohendet et Diani 2003a expliquent qu une communaut s organise spontan ment autour d un espace commun Elle se distingue selon eux des formes traditionnelles par une architecture non hi rarchique une organisation faiblement structur e et peu rigide fond e sur le principe d adh sion volontaire des agents en fonction du partage d un certain nombre de valeurs de normes ou d int r ts communs Cohender et Diani 2003 a p 3 De ces d finitions merge les diff rentes caract ristiques d une communaut interactions sociales maintiens de relations de natures diff rentes culture valeurs et de normes partag es int r ts communs espace commun etc Ces caract ristiques se distinguent d une communaut une autres Nous proposons dans la partie suivante les diff rents types de communaut s identifi s dans la litt rature LB Typologie des communaut s La litt rature propose une classification tr s vari e des communaut s Selon Creplet et al 2001 chaque communaut est caract ris e par des traits sp cifiques qui d terminent la mani re dont elle apprend et se d veloppe certaines d entre elles sont plut t orient es vers la cr ation de la connaissance et d autres vers l action certaines sont d finies et contr l es pa
117. bre comme un logiciel qui fourni avec l autorisation pour quiconque de l utiliser de le copier et de le distribuer soit sous une forme conforme l originale soit avec des modifications et ce gratuitement ou contre un certain montant Stallman 1983 Selon cette d finition la FSF distingue quatre libert s qu un logiciel libre poss de et offre ses utilisateurs d veloppeurs o la libert d ex cuter le programme pour tous les usages o la libert d tudier le fonctionnement du programme et de l adapter ses besoins o la libert de diffuser o la libert de modifier et de publier ces modifications Un logiciel libre est la traduction de Free Software qui est galement appel logiciel OpenSource Ces notions ont largement fait d bat dans la litt rature Certains les consid rent comme des notions s par es Free Software Foundation 2005 d autres comme synonymes Von Hippel et Von Krogh 2003 Nous adh rons au derniers avis nous utilisons ainsi les expressions logiciel Open source et logiciel libre de mani re similaire 8 Le GNU est un projet fond par Richard Stallman en 1984 dans le but de cr er un syst me d exploitation libre GNU signifie en anglais GNU s NOT UNIX Le projet GNU s est d velopp avec un esprit coop ratif et la libre diffusion de la connaissance Con u pour tre compatible avec le syst me d exploitation UNIX tr s r pondu l poque GNU se d
118. bres de la communaut En se basant sur ces d veloppements le Bazar mod le d velopp par Raymond 1998 t jug inefficace pour d crire la structure des communaut s Open Source C est dans ce sens que l analyse des r seaux d interactions au sein de plusieurs projets Open Source labor e par Crowston et Howison 2006 montrent que les projets Open Source sont souvent hi rarchiques Ils d crivent ainsi le mod le de l oignon donnant une description g n rale de l organisation des projets Open Source 81 Dans une tude du noyau de Linux Lee et Cole 2003 observent qu un nombre limit de d veloppeurs le noyau de d veloppeurs poss dent le pouvoir de d cider au sein du projet Les taches les moins critiques sont quand a elle d l gu es au membre p riph rique Mockus et al 2002 proposent une structure des projets Apache et Mozilla compos d un noyau d un groupe plus large que le noyau compos de membre dont la fonction consiste a corriger les probl mes et d un groupe encore plus large qui d clarent et testent les probl mes De consid rables attentions des chercheurs ont galement t accord es la question des motivations des participants dans les communaut s Open Source Les initial travaux de Lerner et Tirole 2002 sur ces questions s interrogant sur les raisons qui incident les programmeurs produire gratuitement un bien public Les recherches empiriques qui ont suivi ont montr
119. by Netcenter to distribute its Website worldwide and enhanced and maintained Netscape s mail to news gateway code Mike Shaver shaver mozilla org As a founding member of mozilla org Mike has enjoyed a rare opportunity to inflict a wide variety of trials and errors on the Mozilla code and project He is stronger for it and hopes that Mozilla is as well Scheming diabolically from his fortress of solitude in Toronto shaver meddles in matters ranging from platform architecture and implementation to licensing and organizational development If you are short on opinions he often has some to spare 203 Seth Spitzer sspitzer mozilla org Back from exile Seth is currently working on Firefox Before that he worked on Thunderbird and the mailnews part of the Mozilla Suite Annexes chapitre III Annexe III 1_ Typologie des d pendances et des m canismes de coordination Malone et Crowston 1994 p 93 Dependency Shared resources Task assignments Producer consumer relationships Prerequisite constraints Transfer Usability Design for manufacturability Simultaneity constraints Task subtask Examples of coordination processes for managing dependency First come first serve priority order budgets managerial decision market like bidding Same as for Shared resources Notification sequencing tracking Inventory management e g just in time economic order quantity Standardizat
120. c How can we characterize the language used in these different varieties Questions such as these are complex and an important aspect of studies of use IJt is also a complex one because many different grammatical and lexical choices come into play Biber et al 1998 p 3 C est en raison de ces difficult s que l approche de la linguistique sur corpus a t d velopp e Nous pr sentons dans ce qui suit les principes de cette approche puis nous r sumons par la suite les travaux qui tudient l usage du langage dans le contexte des forums lectroniques I A 1 Principes I A 1 a Une approche bas e sur le corpus Les principales caract ristiques d une approche bas e sur le corpus sont les suivantes o elle est empirique c est dire qu elle s appuie sur l analyse des tendances r elles de donn es textuelles o elle se base sur un volume important de donn es textuelles formant un corpus o elle utilise l informatique comme outil dont l objectif de traiter automatiquement ces donn es o elle m le des techniques quantitatives et qualitatives L avantage de cette approche provient d abord de la possibilit d utiliser les outils informatiques qui permettent d analyser et de stocker de grandes bases de donn es textuelles Il est important de noter que l analyse bas e sur le corpus doit aller au del du 130 traitement statistique qui donne une repr sentation chiffr e des traits li
121. cape responsible for all legal issues related to product development and intellectual property protection During that time she wrote the Netscape and Mozilla Public Licenses Chris Blizzard blizzard mozilla org Chris hacks on various parts of Mozilla The straight Xlib port of Mozilla is mostly his fault He also hacks on the gtk port when it really needs help and people ask really nicely He dreams of things like adding WebDAV support and other fun network features He also dreams about the directions the mozilla project could take and what it can accomplish Chris has been using Linux and open software since the 0 99 days Starting as a user he self taught himself programming and now hacks on various projects when he has time He s been working with Mozilla code since the source was released In the past he s played roles as a sysadmin web jockey database programmer and project manager Asa Dotzler asa mozilla org Asa is our community quality advocate extraordinaire He joined mozilla org to turbo charge our quality programs and to further develop our volunteer QA and testing community When he s not helping new contributors test Mozilla and report bugs he s working with drivers mozilla org to define requirements for and ship Mozilla milestones Brendan Eich brendan mozilla org 7 http www archive mozilla org about staff 200 Brendan is responsible for architecture and the technical direction of Mozilla He is charg
122. cevoir De la m me mani re les r les dans Bugzilla ne sont pas clairement tablis En effet les r les du rapporteur du bug bug reporter ou de responsable du bug bug assignee sont explicitement d finis dans les deux premi res phases du processus de r solution nos r sultats montrent que les r les peuvent tres sp cifi s dans le langage par des directives qui o guide l ex cution de certaines t ches par exemple make it listen to command rather than click add Alt Down Up and F4 as equivalents to the dropdown button o attribue une t che un contributeur particulier une demande explicite par exemple Mike Bryner Can you take a look at this patch Tim could you review this and land it on branch and trunk o verifie que les instructions sont men s correctement de The patch can be reviewed I tested it today and didn t run into any problems Nous observons un deuxi me aspect de l organisation de l activit de Bugzilla Cet aspect montre que des directives doivent tre dict es pour distribuer l activit pour combiner les contributions et pour concevoir collectivement la solution au probl me II C 3 Expliciter l activit L analyse du langage montre que l explicitation de l activit est l un des aspects fondamentaux de l organisation de l activit au sein de Bugzilla En effet dans grand nombre de leurs messages les participants d clarent les actions qu ils ont
123. cherche locale de solutions En effet dans le cadre d une recherche locale la r solution se passe dans un espace probl me Dans ce cas la recherche locale permet gr ce un effet d apprentissage bas sur la r p tition de trouver rapidement une solution aux probl mes March et Simon 1958 Nelson et Winter 1982 Stuart et Podony 1996 N anmoins les probl mes que l ont rencontre sont de plus en plus complexes et difficiles r soudre par la simple exploration d un espace Aujourd hui au travers d Internet et du Web l activit de r solution peu tre men e collectivement et distribu e du point de vue g ographique De ce fait les espaces de recherche sont devenus plus large donnant acc s des connaissances diversifi es et cr ant des espaces favorables au travail collectif et la r solution de probl mes que nous sommes incapables de r soudre individuellement I B 1 Propri t s du travail distribu C est depuis l apparition et la g n ralisation des NTIC et particuli rement d Internet et du Web comme infrastructure incontournable que l activit collective est rendue possible et que des chercheurs ont commenc se pencher sur les questions li es au travail distribu Bien que la notion de travail distribu e ne soit pas nouvelle elle suscite aujourd hui l attention de grand nombre de chercheurs et dans divers domaines En 2002 Hinds et 29 Kiesler y consacre l ouvrag
124. compte sur Bugzilla Dans Bugzilla chaque bogue est pr sent dans un rapport une page web identifi par un num ro Un rapport de bogue regroupe en deux parties les diff rentes informations relatives au bogue cf figure 1 4 o La premi re partie pr sente les informations qui retracent les changements apport s au bogue telles que le statut actuel du bogue A status resolution le composant concern IB componet module importance du bogue C Priority severity le niveau de d pendance du probl me avec d autres modules D depends_on l identit actuelle de la personne responsable de suivre le bogue E bug assignee le nom de la personne qui a d clar le probl me F bug reporter ainsi que la liste des documents attach s au bogue patches captures d cran etc o La deuxi me partie pr sente une liste de messages commentaires chang s entre les d veloppeurs li es au bogue Ces commentaires sous forme de messages textuels I sont organis s par ordre chronologique indiquant l identit de l metteur Les contenus des messages sont variables Certains messages comportent une description du probl me d autres pr sentent des instructions pour ex cuter un programme tester un patch ou signalent un bug comme identique un autre bogue bug duplicates Les messages varient aussi en nombre ceci d pend de plusieurs facteurs tels que la complexit du probl me l int r t et
125. constitu d une s lection de rapports de bogues compos s chacun de plusieurs messages Dans le cadre de cette tude exploratoire notre objectif est ainsi d observer un ph nom ne nouveau Ce qui explique que notre chantillon n tait pas enti rement sp cifi mais a volu au cours de l analyse Au terme de ce travail nous avons constitu un corpus de 649 rapports de bogues I B 2 Annotation et lemmatisation du corpus 5 61 Pour notre part le corpus retenu ne sera pas annot comme il l est dans certains cadres retenus en linguistique on tudiera le texte gr ce des outils automatiques Autrement dit le texte lectronique en entr e ne subit aucune manipulation manuelle 61 j Les annotations sont des rep res ou commentaires rajout s dans le texte Elles sont reconnues par le logiciel et permettent de cr er des variables de contexte caract risant les fragments auxquels elles s appliquent Analyse Lexicale avec Le Sphinx Manuel d utilisation 2006 137 P 62 d annotation avant que n interviennent les stades de lemmatisation et d analyse automatis s L annotation interviendra dans une deuxi me phase de l tude cf chapitre VI son r le tant de d finir des unit s l mentaires qui serviront d couper le corpus pour les comparer dans l objectif de proc der une analyse contextuelle plus fine I B 3 Traitement auto
126. construction de la solution avec des proportions moins importantes d informations suggestions En comparant les distributions des sous cat gories action cf figure 6 11 dans les messages mis par les d veloppeurs du core et de la p riph rie nous constatons que les d veloppeurs du core participent en majorit dans l activit du d veloppement par la proposition de solutions la validation et la fixation du probl me Avec une forte proportion de la cat gorie commande dans les messages mis par les d veloppeurs du core nous remarquons que leurs actions s accompagnent d organisation Comme l indique la 187 figure 6 12 Les sous cat gories demande d ex cution d action et instructions pour l ex cution d action sont pr sent en majorit dans les commentaires mis par les d veloppeurs du core 25 20 15 10 5 0 E coeur E p riph rie 188 Conclusion g n rale Cette th se a pour objectif l tude de l organisation des communaut s Open Source dans le contexte d une activit de r solution de probl mes distribu e Les r sultats auxquels ont abouti les analyses soulignent d une part que la communication travers le langage joue un r le central dans l organisation de la r solution de probl mes dans les contextes distribu s D autre part elles mettent en vidence les r les des participants dans l organisation
127. contenu du travail sur l organisation du travail collectif Ces auteurs d finissent cinq fonctions de la communication dans la coordination d une activit collective o les communications d orientation g n rale elles concernent le contenu des t ches et leurs r gles d ex cution Ce type de communication est g n ralement pr alable l ex cution effective de l action L analyse de contenu de travail est l analyse qui porte sur l activit Elle d termine l analyse de la t che et les hypoth ses sur l activit Une analyse de contenu ne peut tre conduite ind pendanement de l analyse de la t che et de l analyse de l activit L analyse de la t che permet de d finir les conditions n cessaures l activit mais ne peut pas pr dire comment l utilisateur va s y prendre Selon Leplat et Hoc 1983 la t che d signe ce que l individu doit faire l ensemble des conditions objectives que le sujet est susceptible de prendre en compte dans la mise en jeu de sa conduite elle concerne le le but atteindre les moyen disponibles pour y parvenir et les contrantes dans la mise en ceuvre de ces moyens p 207 Serge Agostinelli 1999 p25 94 o les communications de types elles permettent la verbalisation de certains l ments relatifs l activit du participant dont l objectif de fournir au cours de la r alisation de l action des informations pour orienter la r alis
128. coordinations Elle se fait selon Muller 2004 par un couplage entre des normes sociales et l existence de leaders communautaire Pour Grosjean et Lacoste 1999 la coordination dans les communaut s se base sur l interaction et la communication entre ses membres I B 1 La coordination par un couplage entre des normes sociales et l existence de leaders communautaire Dans le contexte des communaut s la coordination est souvent vue comme un ensemble de m canismes pour tablir des lien entre les acteurs de maintenir les relations sociales entres eux et de g rer les rapports hi rarchiques Grosjean et Lacoste 1999 Muller 2004 souligne ce sujet que les normes sociales fournissent un premier m canisme de coordination dans les communaut s Elles permettent selon lui de limiter l acc s aux individus en d crivant de mani re g n rale les objectifs de la communaut ainsi que les moyens mis en uvre pour les atteindre les normes pr valant au sein d une communaut permettent de d limiter un ensemble d objectifs et de comportement consid r s comme acceptables la s lection des individus appel s int grer la communaut est similaire un probl me de correspondance entre les objectifs et comportements au sein de la La th orie des co ts de transactions a permis de mettre la lumi re sur les formes hi rarchiques de gouvernance comme mode de coordination r pondant aux checs du march
129. cy bar TES designed to take as much space as it needs then there s a spring that keeps the button as far right as But when I shrink the like possible window now it sure looks something is keeping that from 210 2006 12 07 00 06 46 PST Comment 6 Tim Maks van den Broek R action du bug reporter changes directs In reply to comment 3 entre r pondant pour la description du r ponse a la question post e dans les commentaires 6 et 7 commentaire 6 gt http kb mozillazine org Safe_mode gt changes d informations contextuelles yes if the folderpane is at the same width 2006 12 07 00 13 34 PST Comment 7 Tim Maks van den Broek In reply to comment 4 that is very bad for 110n in i e nl the text is much longer Bug duplicate Probl mes similaires 211 Persistance du probl me 2006 12 12 Comment 8 From Mike Cowperthwaite 10 52 11 PDT 2006 12 12 10 52 11 PDT reiferreira CC xxx Bug 363582 has been marked as a click21 duplicate of this bug com br 2006 12 18 hendrik m Comment 9 From Magnus Melin 08 33 04 PDT aryns uni XXX Bug 364211 has been marked as a CC tuebingen duplicate of this bug de 2006 12 18 08 33 15 PDT mkmelin mkmelin mozilla iki fi CC mozilla i ki fi 2007 01 15 Comment 10 From Scott Phase de resolution 15 48 30 PDT MacGregor Patch 1 A
130. d around the resolution of bugs which the main characteristics are the strong important distribution of the activity and the participants We consider in this work that the communication through the language plays a central role in the organization of problems solving in distributed contexts Through the study of the case of Bugzilla we show through a first phase of linguistic analysis that the communication includes at once the activities bound connected to the definition of the problem and to the elaboration of the solution and the interactional activities The linguistic analysis also allowed us to understand the roles of the participants in the organization of the problems solving according to their hierarchical positions in the community Finally an analysis in main constituent principal component analysis on the various organizational properties determined in the first phases of this research brought to light various modes of coordination This research proposes a new vision of the organization of problems solving in strongly distributed contexts It shows that the participants core and periphery contribute collectively or in an isolated way to the organization of the problems solving They occupy nevertheless different roles and coordinate according to different modes Keywords Open Source community Distribution Organization Communication language 235 236
131. de cl ture que hi dear etc est tr s faible seulement une dizaine de messages dans le forum Apple Panckhurst 1999 observe les m mes comportements dans les e mails dans une tude port e sur 115 e mails chang s entre les tudiants d une m me classe il montre que 19 de ces e mails ne contiennent aucune formule d ouverture et que les formules de salutation ou de cl ture sont absentes de 32 messages G n ralement plac s en fin de phrase Marcoccia 2000 les simleys sont des marques tr s fr quentes dans les changes m diatis es Ils servent travers des signes gt O 160 exprimer un sentiment signaler une attitude ou une motion L motion peut tre galement exprim e travers l utilisation de la ponctuation expressive Selon Crystal 2001 dans les forums l expression se traduit majuscule NO MORE Le r le de ces marques est de signaler l importance des propos ou d attirer l attention des internautes Crystal 2001 observe galement que les parenth ses les points d exclamation d interrogation sont tr s utilis e dans de tels contextes Ces tudes sugg rent ainsi que les forums sur Internet correspondent un registre de langage qui les distingue des autres formes de communications crit parl ect Nous avons galement constat qu l int rieur d un registre des genres de langage peuvent se distinguer par des ma
132. de an engaging environment in witch to connect with other people sometimes only once but more often in an ongoing series of interactions Carver 1999 p 116 Selon Hagel et al 1997 la communaut virtuelle est repr sent e par un espace virtuel au sein duquel des personnes g n re de nouvelles id es composantes en communiquant et agissant collectivement Virtual communities are computer medated spaces where there is a potential for an integration of content and communication with an emphasis on member generated content Hagel et Armstrong 1997 p 142 De ces d finitions mergent les caract ristiques fondamentales des communaut s virtuelles o Un espace virtuel commun un espace virtuel sert de localit commune de support d interactions et d change pour les membres de la communaut Il repr sente le r pertoire d informations et de connaissances de la communaut ou m moire de la communaut o La production de connaissances la communaut virtuelle fourni un espace qui met en commun les comp tences et les exp riences de ses adh rents Cette mise en commun g n re de nouvelles connaissances o Les rapports entre les participants les rapports entre les participants constituent la raison d tre de la communaut Ils sont assur s par des interactions continues et le partage d int r ts d exp riences et de r pertoires communs I B 2 Communaut de pratique Pr sent e par Lave et We
133. different from code PNC 4 0 0 Fix 4 1 0 Propose temporary solutions AC 4 2 0 Provide problem solution SP 4 3 0 Provide debugging code F 5 0 0 Test amp Post 5 1 0 Test approve bug solution 5 1 1 Verify application correctness W 5 2 0 Post patches PP 5 3 0 Identify further problems with pro posted patch FNW 6 0 0 Close 6 1 0 Close fixed bug problem 6 2 0 Closed not fixed bug problems 6 2 1 Close irreproducible bug CNR and close it 6 2 2 Close bug that asks for not yet supported function CNS 6 2 3 Close bug identified as intentionally introduced CNCP 199 Annexe 1 3 mozilla org Staff Members mozilla org 2008 If you have a project management issue you can email the entire staff via staff mozilla org Mitchell Baker Chief Lizard Wrangler mitchell mozilla org Mitchell is the general troubleshooter spokesperson and policy arbitrator for mozilla org She works extensively with companies and projects using Mozilla This involves explaining mozilla org processes listening to the needs of contributors and seeking to integrate open source development techniques with the world of commercial software development Mitchell also spends a lot of time driving consensus as to how mozilla org ought to manage the project which suggests she may have a masochistic streak She dreams of making the Mozilla project easier to understand Before joining mozilla org staff Mitchell was the attorney at Nets
134. disponibles de 7 Nous pr sentons la derni re typologie d finie par l un des deux auteurs Crowston 2003 La premire typologie sera pr sent en annexe 88 choisir les ressources appropri es et enfin affecter ces ressources aux acteurs charg es de r aliser ces taches o G rer les d pendances entre deux taches a task task dependency n cessite que les taches soient ordonn es en s assurant que les sorties de la premi re tache soient utilis es par la deuxi me t che A partir d une analyse multidisciplinaire de la coordination cf tableau 2 2 nous pouvons dire que la coordination est l objet de plusieurs d finitions Nous nous proposons dans les parties suivantes de faire tat des travaux issus de la litt rature qui portent sur la coordination dans les communaut s et plus sp cifiquement dans les communaut s Open Source Tableau 3 1 Approche interdisciplinaire de la coordination Auteurs D finitions de la coordination Disciplines Chandler 1962 structurer et faciliter les transaction entre des composantes interd pendantes Th ories des Organisation Thompson 1967 les protocoles taches et m canismes de prises de d cisions d sign s pour r aliser des actions entre des unit s ind pendantes Th orie des Organisation Mintzberg 1982 la coordination est la colle de la structure l l ment fondamental qui maintient l ensemble l
135. ds to reduce duplication of effort Raymond 1999 p4 II A 2 Le d veloppement Open Source un d veloppement distribu pour la r solution de bogues Dans la litt rature Crowston et al 2006 Mockus et Herbsleb 2002 Reis et de Mattos Fortes 2002 la r solution des probl mes est l une des caract ristiques fondamentale du d veloppement Open Source Elle repr sente d une mani re g n rale une part importante de tout projet de d veloppement de logiciel D apr s Brooks 1995 40 de l activit de d veloppement de logiciels est consacr a la r solution de probl mes ou de bogues En pratique la t che de produire un logiciel est tr s complexe Il est donc difficile de produire un code ne contenant aucun d faut Selon Ripoche 2006 les probl mes que l on rencontre lors du d veloppement d un logiciel sont non seulement li s l infaillibilit des d veloppeurs mais surtout au fait qu un programme logiciel est un objet qui volue 36 constamment et que cette volution cr e des interd pendances suites aux modifications ou l ajout d une nouvelle fonctionnalit Ripoche 2006 Pour Crowston et Scozzi 2004 les logiciels Open Source sont principalement d velopp s par des quipes distribu es Les d veloppeurs contribuent en communiquant exclusivement par Internet et utilisant les forums de discussion ou encore les messageries lectroniques comme supports des changes
136. e cadre de Bugzilla la v rification du code est la fonction du reviwer qui est g n ralement 51 le responsable du module module owner Ce dernier examine la contribution soumise patche et l int gre dans le code si elle est accept e Pour certains modules avant d tre int gr es d finitivement les contributions doivent aussi tre valu e par les super reviewers 5 Fermeture Apr s v rification si aucune modification ne doit tre apport le statut du bug passe a CLOSED 6 R ouverture Dans certain cas le probl me r apparait Plusieurs raisons peuvent l expliquer comme l inefficacit de la modification propos e ou la d pendance avec d autres bogues Figure 1 5 Processus de r solution de probl me dans Bugzilla Bugzilla Team 2005 New bug from a user with canconfirm or a product without UNCONFIRMED state unconrirmen Bug confirmed or receives enough votes Developer takes possession Ownership is chaged Developer takes possession Possible resolutions FIXED DUPLICATE WONTFIX WORKSFORME INVALID REMIND se Development is LATER finished with bug Developer takes possession Bug is reopened was never confirmed Development is finished with bug Bug is closed Issue is resolved QA not satisfied with solution QA verifies solution worked Bug is reopened Bug is reopened Bug is closed
137. e intitul Distributed work Dans cet ouvrage la notion de travail distribu e est pr sent e la fois comme un travail qui suppose l loignement g ographique et temporel King et Frost 2002 mais galement la r partition du travail entre des personnes travaillant ensembles durant une p riode allant de semaines jusqu plusieurs ann es Moon et Sproull 2002 Un travail distribu est galement un travail collectif qui r uni de nombreux participants autour d une activit commune Ces participants forment ce que Turner et al 2006 appellent de collectif distribu Ils interagissent changent des informations cr ent des relations et mettent en place collectivement des pratiques qu ils partagent Experts ou novices concepteurs ou utilisateurs ces participants viennent d univers diff rents Ils partagent un int r t commun et contribuent collectivement au travail qui les rassemblent Benkler 2002 von Hippel 2005 La distribution du travail pause cependant des interrogations sur la fa on dont l activit est organis e et g r e Hinds et Kiesler 2002 Schmidt 2000 Selon Turner et al 2006 un travail distribu est absent de toute gestion centrale In distributed collectives there is no central control no central locus for technical and interactional innovations no central arbiter of ethics meaning or representation and no central awareness of its implications Turner et al 2006 p 97
138. e ne suit pas un unique paradigme tant donn que nous cherchons explorer et d crire un domaine de recherche particulier vision constructiviste et qu au 107 m me temps notre construction n est pas ind pendante de la r alit vision positiviste Nous allons ainsi nous situer dans une posture empruntant les deux logiques En effet nous allons emprunter un chemin m thodologique semblable a celui d velopp par Miles et Huberman 1991 selon lesquels les ph nom nes sociaux existent non seulement dans les esprits mais aussi dans le monde r el Miles et Huberman 1991 Cette position am nag e va nous permettre de d crire des formes et des faits de comportements sociaux gr ce une compr hension du jeu d interactions des acteurs Pour comprendre la r alit il faut aussi une forte compr hension du contexte de l interaction Giordano 1993 La connaissance ainsi produite sera subjective et contextuelle Koenig 1993 Dans cette d marche nous allons donc chercher construire une r alit sociale travers la compr hension des interactions entre des acteurs dans un contexte sp cifique qui est la r solution de probl mes I C Orientation de la Recherche une strat gie hybride de d couverte Apr s avoir r fl chi sur les questions relatives au positionnement pist mologique pour poursuivre cette d marche m thodologique nous devons r pondre la question Comment nous allons construi
139. e peut faire l objet d une appropriation privative Le d veloppement des logiciels libres est fond sur le volontariat et le b n volat des participants dans un mode d organisation coop ratif qui s appuie largement sur les commodit s organisationnelles issues d Internet Foray et Zimmerman 2001 p 81 De ces d finitions mergent deux aspects qui caract risent les logiciels libres et sur lesquels sont d veloppement est fond d abord la libre disponibilit des codes sources ensuite la contribution de participants qui n anticipent pas de r mun rations pour leurs efforts dans l am lioration et la modification du logiciel code source Pour Dalle et al 2005 ce n est pas seulement le caract re b n vole qui distingue le d veloppement Open Source mais c est surtout la distribution g ographique de ses participants It is the scale and speed of F LOSS development work and the geographical dispersion of the participants rather than the voluntary nature of the latters contributions properly should be deemed historically unprecedented Dalle et al 2005 p 397 Dans la m me veine d autres travaux attestent que les logiciels libres sont d abord le fruit d un travail coop ratif entre de nombreux participants qui ne se connaissent que de 35 mani re virtuelle Ces participants peuvent tre d veloppeurs mais galement des utilisateurs Dans le cadre de la r solution de probl mes de logiciels
140. e probl me appel GPS G n ral Problem Solving Le GPS un mod le ancien datant de 1972 est le syst me de r solution de probl me le plus renomm e et utilis comme r f rences pour de nombreux travaux 21 Pour cr er ce mod le Newell et Simon 1972 consid rent que l efficacit dans la r solution de probl mes r side dans la capacit humaine stocker et utiliser les connaissances Le comportement humain est dans cette veine pr sent comme une activit de r solution de probl mes Cette activit se base sur un syst me de traitement d information qui peut tre formalis par diff rents programmes Les auteurs consid rent galement que le comportement humain dans la r solution de probl me ou le comportement du problem solver d pend fortement de l environnement de la t che task environment En effet comme nous avons d fini pr c demment Newell et Simon 1972 repr sente une t che r soudre comme un espace de probl mes d limit dans lequel le processus de r solution a lieu Selon eux c est l environnement de la t che task environnement qui d termine la structure de l espace de probl me A man viewed as a behaving system is quite simple The apparent complexity of its behavior over time is largely a reflection of the complexity of the environment in which he finds himself Newell et Simon 1981 p 65 Les bases du mod le GPS se trouvent dans le m canisme c
141. e pronom personnel we est souvent utilis par les contributeurs du c ur dans le but d exprimer un avis ou un besoin commun we need coef de sp cificit 16 we should coef de sp cificit 15 Le pronom personnel de troisi me personne est galement souvent employ par les contributeurs du c ur coef de sp cificit 22 Comme nonc son usage permet sont metteur de donner des instructions concernant une situation donn e dans le but d exprimer l obligation le besoin ou la possibilit Biber et Conrad 2009 soulignent galement la fr quence de l usage des pronoms personnels de troisi me personne par les experts des forums lectroniques en comparaison aux novices De plus l usage fr quent du pronom we montre que les participants du c ur tentent d inclure les autres participants dans la discussion en s identifiant en tant que membre appartenant la communaut Ces constations refl tent donc la notion de communaut et de construction collective tels nous l avons pr sent dans le second chapitre D une mani re g n rale les noms sont tr s utilis s au sein de Bugzilla Les r sultats montrent que les formes nominales les plus sp cifiques au langage du c ur sont a asa 70 rv me rdf NS line et nc Comme pour le cas de la majorit des forums lectroniques le langage technique utilis au sein de bugzilla est
142. eceeeeeneenes 68 I C 2 c Rapprochement avec les communaut s EpistEMiqueS ccceceeceseesereeseseseeseeeeeteneees 69 Section 2 L apport de la litt rature aux m canismes de r gulation des communaut s Open SOUTC AEA E E E E T 70 II A La vision anarchique de l Open Source sisi 70 II B La vision hi rarchique de l Open Source sin 71 ILC Int gration de nouveaux membres et identification des r les 74 ILC 1 La motivation des d veloppeurs ss 74 ILC L a Les motivations extrins ques ss 75 II C 1 b Les motivations intrins ques des d veloppeurs cccceeeeesetesesesseneneseseseseeceeeeetenenes 76 IL C 2 L int gration des membres dans les communaut s Open Source 77 IL C2 a Les facteurs d int gration nn nets 78 IL C 2 b Le processus d int gration des nouveaux membres 80 Section 3 Synth se et apport aux questionnements sn 81 CHAPITRE III LA COORDINATION DANS LES COMMUNAUTES OPEN SOURCE EAT EA A E A E EREE EE EEEE 85 Section1 Les diff rentes approches de la coordination 85 LA Definition de la coordinatiOnm ese niecniser nieis enei cos aE a E E Aa Saio eaen 85 I B La coordination dans les communaut s nn 90 L B 1 La coordination par un couplage entre des normes sociales et l existence de leaders communau tareni ei ea sudan ane AROS OE REER ER OE EE EE O OERE 90 I B 2 La coordination par la communication 93 Section 2 La coordination au sein des communaut s Open Source sens 97 ILA L
143. ectifs pronoms et pr positions Ces derni res seront caract ris es de mani re descriptive Nous rappelons que notre tude du langage vise essentiellement identifier le genre du corpus de mani re qualitative sans tenter d identifier de ph nom nes linguistiques comme la manifestation de l nonciateur dans le texte les fonctions des traits linguistiques dans le texte etc Figure 5 4 Distribution des cat gories linguistiques au sein du corpus en des occurrences 25 00 20 00 15 00 freq 10 00 Noms Verbes Pronoms Pr positions Adjectifs Conjonctions Adverbes Marque d expression I B 1 Les noms Les r sultats de l analyse syntaxique montrent clairement l importance de l utilisation des noms 24 66 En effet dans le corpus tudi nous avons identifi pour cette cat gorie 8171 formes 30 83 du nombre total des formes Pour avoir plus de compr hension sur les caract ristiques de ces formes nous avons limit nos observations pour des raisons techniques aux formes les plus fr quentes 147 Comme l illustre la figure 5 5 les noms les plus fr quents dans le corpus d signent le probl me rencontr error bug problem etc On rel ve galement un emploi consid rable de noms comme file context menu component line Ces r sultats montrent que les d veloppeurs se r f rent souvent a des entit s visuelles pour d c
144. ed with authorizing module owners owning architectural issues of the source base and writing the roadmap that outlines the direction of the Mozilla project Brendan created JavaScript did the work through Navigator 4 0 and helped carry it through international standardization Before Netscape he wrote operating system and network code for SGI and at MicroUnity wrote micro kernel and DSP code and did the first MIPS R4K port of gcc the GNU C compiler Gervase Markham gerv mozilla org Gerv works part time for the Mozilla Foundation and is the only staff member based outside the continental USA He is responsible for the relicensing project and trademarks has a strong interest in security and usability and does most of his hacking when he has time on Bugzilla His blog is Hacking for Christ Myk Melez myk mozilla org Myk is a toolsmith and sometimes document writer Besides hacking on Bugzilla and occasionally coaxing it back to life when the world gets to be too much for it he stands ready to write new tools like Doctor as the need arises He tries his best to balance daily work with grand visions for the future Before mozilla org Myk wrote ForumZilla before which he worked at UC Santa Cruz as a Web applications developer before which he spent copious amounts of time money and energy getting a degree in the practical field of Sociology before which he taught himself programming apparently a common theme around the
145. eloppement Open Source semble viter de mani res surprenantes ces difficult s Une question assez fondamentale consiste alors comprendre comment les probl mes sont r solus dans le cadre d un d veloppement d centralis qui fait participer un grand nombre d agents autonomes Ceci nous am ne nous interroger sur l organisation du d veloppement des logiciels libres du point de vue de leurs structures et des m canismes de coordination qu elles mettent en place pour la r solution de probl mes Ces interrogations feront l objet des prochains chapitres 53 54 CHAPITRE II STRUCTURATION ET ORGANISATION DE L OPEN SOURCE Tage DES MATIERES SECTION 1 LES COMMUNAUT S OPEN SOURCE APPORTS ET LIMITES DE LA LITT RATURE SUR LEURS SPECIFICITES mm 57 LA D finitions des communaut s ssesssssosecesssecssssccssssoossssoosessosecssssocesssocssssoo 58 I B Typologie des communaut s ss 59 I B 1 Communaut virtuelle ii nan a A e ait 60 I B 2 Communaut de DrAqQu ne Rs Sas 61 I B 3 Communaut piseniquesn annees ethnies 63 I C Apports et limites de la litt rature sur les communaut s Open Source 64 I C 1 Les sp cificit s des communaut s Open Source 64 I C 1 a Le caract re distribu des communaut s Open Source 65 I C 1 b L apprentissage dans le cadre du d veloppement Open Source 66 I C 1 c L organisation des communaut s Open Source 67 I C 2 Rapprochements avec les concepts
146. en Source En se basant sur ces travaux une communaut Open Source se distingue par o une activit effectu e exclusivement dans un environnement virtuel et qui int gre des milliers de b n voles distribu s Dalle et al 2005 o un r gime de propri t intellectuel qui prot ge le droit de cr er et diffuser de mani re continue et libre des connaissances dans l objectif de d velopper des produits logiciels techniquement complexes Stallman 1999 o un environnement favorable la cr ation de connaissances et l am lioration de comp tences Cohendet et al 2003b o etune organisation du travail peu structur e Crowston et al 2005 Nous pouvons constater que les caract ristiques de l Open Source pr sentent des propri t s communes avec les concepts tudi s Dans ce qui suit nous pr sentons en premier lieu les travaux qui tudient les communaut s Open Source Nous d gageons par la suite les apports et limites des concepts tudi s pour caract riser les communaut s Open Source I C 1 Les sp cificit s des communaut s Open Source Dans cette partie nous pr sentons les travaux identifiant les caract ristiques des communaut s Open Source Nous pr sentons tout d abord le caract re distribu de ces communaut s Nous d crivons ensuite leurs avantages en termes d apprentissage Nous exposons enfin les dimensions organisationnelles qui distinguent les communaut s Open Source Ce dernier
147. ent sur Internet et par l interm diaire des outils de d veloppement accessibles depuis un navigateur web Depuis sa cr ation Mozilla a beaucoup volu Nous pr sentons cette volution en cing tapes o La naissance de Mozilla En mars 1998 l entreprise Netscape Netscape Communications Corporation d cide de d voiler le code source de la version 4 0 de son navigateur nomm Communicator et cr er par la suite Mozilla Cette d cision venait suite une chute importante des parts d usage de 80 en 1996 a 55 en 1997 de Communicator face a Internet Explorer navigateur cr e par Microsoft qui l inverse connaissait une augmentation consid rable des parts d usage de 5 en 1996 36 en 1997 Pour g rer le d veloppement de Mozilla Netscape a cr e une structure nomm e Mozilla Organisation Cette structure est informelle et compos e d employ s qui avaient pour r le de coordonner l activit de Mozilla en prenant en charge le maintien d un module En novembre 1998 Netscape est rachet par America Online AOL pour la valeur de 4 3 milliards de dollars o La cr ation de la Mozilla Foundation En juillet 2003 AOL cr e un organisme but non lucratif qui avait pour fonction de r cup rer toutes les missions de Mozilla Organisation qui avait Mozilla Fondation avait aussi pour mission de promouvoir le d veloppement d assurer la publicit des produits Mozilla et de pr server l innovation sur
148. ente l ensemble du syst me de traitement de l information Un syst me est une collection de programmes d ordinateur Il existe des diff rents programmes puisque les probl mes peuvent tre trait de diff rentes fa ons et sont de structures diff rentes 28 simplifi et pr sente le processus de r solution de probl mes comme tant compos de trois tapes 1 constructing problem representation 2 searching for solutions et 3 implementing and monitoring solutions Ces formes de raisonnement ont jou es un r le fondamental dans l laboration de proc dure ou m thode g n rale de r solution D s lors la r solution des probl mes analys s par Newell et Simon 1972 Bransford et Stein 1984 et Gick 1986 est con ue dans un espace limit Dans cet espace les probl mes ont un seul point de d part et un unique chemin de r solution I B Le concept de la r solution de probl mes distribu s Les conceptions traditionnelles de la r solution de probl mes pr sent es dans la partie pr c dente s appuient fortement sur les exp riences ant rieures des auteurs solvers Les connaissances provenant de ces exp riences repr sentent ainsi des points de d part pour la recherche d une solution Leurs arguments sont li s au fait que les auteurs ont tendance utiliser les solutions et les m thodes servies pour la r solution de probl mes similaires Selon Allen et Marquis 1964 ceci r sulte d une re
149. entral de la r solution de probl me l analyse moyens fins means endsanalysis Comme expliqu pr c demment ce m canisme d finis un probl me comme la diff rence entre deux tats un tat courant A et un tat souhait B GPS traite ce probl me par un programme qui cr e le but de transformer un objet de l tat A l tat B Ceci en s lectionnant chaque tape de la r solution un op rateur qui permet de faire avancer la r solution de probl mes Si le programme ne trouve pas de diff rence entre A et B il applique des op rateurs O O O etc aux objets A A A qui cr e a chaque fois les objets A A etc jusqu a avoir des attributs identiques ceux de B pour s arr ter avec succ s Le mod le GPS inspir beaucoup d autres chercheurs qui ont d velopp s a leur tour des mod les repr sentant l activit de r solution de probl me Nous citons titre d exemple le mod le IDEAL de Bransford et Stein 1984 Comme le mod le GPS IDEAL d crit la r solution de probl me comme un processus uniforme compos de plusieurs tapes 1 identifier le probl me 2 d finir et repr senter le probl me 3 explorer les diff rente strat gies pour r soudre le probl me 4 mettre en application une strat gie et 5 valuer l efficacit de la strat gie appliqu e Gick 1986 propose galement un mod le plus gt Formaliser signifie crire un syst me qui impl m
150. entre deux semaines et plusieurs mois Von Krogh et al 2003 montrent que l int gration des participants d pend galement de la nature de leurs contributions Ils observent que 40 des messages post s par les n 51 Joiners sont des messages techniques Ces contributions techniques refl tent Les participants qui ont int gr l quipe de d veloppement gt Ecriture du code une contribution technique pour le dessin et l impl mentation du logiciel 11 les comp tences et les connaissances techniques du participant et impliquent par cons quent son adh sion dans la communaut de d veloppeurs Joiners would more frequently report technical bugs in the software than other contributors making developers aware of important construction sites in the project Von Krogh et al 2003 p 1237 D apr s Ducheneaut 2005 lint gration d un participant dans l quipe de d veloppement d un projet Open Source d pend non seulement de ses comp tences mais galement de la r putation acquise dans le cadre d autres projets Selon Von Krogh et al 2003 l int gration des contributeurs d pend de la complexit la modularit et la transparence du projet the first development activity by immigrants is strongly determined by modularity complexity etc of the target file or class Von Krogh et al 2003 p 1239 Les auteurs expliquent que la tra
151. er des utilisateurs permet ces derniers de d clarer les probl mes qu ils rencontrent et de participer au test des solutions con ues cet effet Selon Riggs et Von Hippel 1994 faire participer des utilisateurs permet d identifier et de mieux cerner leurs besoins et par la suite assurer la r ussite de l activit innovatrice o Une structure de motivation doit tre mise en place pour attirer divers acteurs dans le but de cr er des solutions aux probl mes rencontr s Les motivations peuvent tre intrins ques ou extrins ques Ce crit re sera d velopp au second chapitre Les notions de distribution et de r solution de probl me sont troitement li es Lorsqu elles sont associ es elles renvoient des aspects tels que l loignement g ographique l h t rog n it des connaissances et la r partition du travail modularisation Toutefois la distribution des probl mes r v le des difficult s quand la capacit de coordonner l activit Ces difficult s semblent tre d pass es dans des contextes de r solution de probl mes fortement distribu s tels que le d veloppement Open Source D apr s Gasser et Ripoche 2003 l ouverture du code source joue un r le central dans l organisation de l activit dans le cadre des projets Open Source Elle donne la possibilit aux participants d changer et d interagir continuellement Gasser et Ripoche 2003 Dans une tude sur le projet Open Source
152. es actions sont dirig es Nous avons pu observer que certaines t ches sont guid es par des instructions ou affect es directement certaines personnes pour les accomplir Les interactions directes entre les participants peu fr quentes dans le langage utilis contribuent dans certains rapports de bug dans le but d articuler la discussion par la cr ation de sorte de dialogue entre les participants A Vissu de ces analyses nous avons identifi les fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Nous avons ainsi pu r pondre a notre deuxi me question de recherche 158 Question de Recherche 2 Q2 Quelles sont les fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Th se 2 TH2 Dans le cadre de Bugzilla la communication occupe un r le central dans l organisation de l activit de r solution de probl me Nous distinguons quatre de ses fonctions sp cifier les t ches d finir les r les expliciter l activit articuler l activit Nous pouvons dire au terme de ce chapitre que notre tude exploratoire nous a tout d abord permis d identifier les aspects de l organisation de l activit au sein de Bugzilla et puis de proposer quatre fonction de la communication Par la suite cette tude dans la phase de l tude de notre premi re s lection de rapports de bugs nous a servi pr ciser nos choix
153. es au sein de Bugzilla Cette incursion s est bas e sur une analyse exploratoire d un exemple de rapport de bogue identifi sous le num ro BR 362919 L tude de ce rapport nous a permis de nous familiariser avec notre terrain de recherche En outre il a permis l identification de certaines propri t s de l organisation de la r solution de probl mes au sein de Bugzilla N anmoins pour justifier nos observations il ne suffit pas d tudier un seul rapport de bogues Ainsi nous avons effectu une analyse linguistique sur une s lection de 694 rapports de bogues Cette analyse a conduit d une part pr ciser les observations faites suites notre premi re tude inductive du rapport BR 362919 et d autre part d velopper les questions de recherche que nous souhaitons tudier L analyse linguistique des 694 rapports de bogues confront s notre premi re tude inductive nous ont amen identifier quartes fonctions de la communication dans l organisation de r solution de bogues au sein de Bugzilla la sp cification des t ches la d finition des r les l explicitation de l activit et l articulation de l activit En effet ces fonctions ont t identifi es travers une analyse du langage utilis par les participants dans leurs changes Comme nous le verrons plu tard c est les diff rentes propri t s du langage utilis par les contributeurs qui nous ont permis d identifier le
154. es comme tant diff rents admettant plusieurs solutions mais pr sentant n anmoins un sch ma de r solution commun L objectif t de d finir une m thode g n rale de r solution permettant le traitement de cat gories de probl mes tr s larges Dans ce cadre les tudes de Newel et Simon 1972 1979 occupent une place importante tant en psychologie qu en intelligence artificielle Ces tudes ont jou es un r le fondamental dans l laboration de proc dure de r solution 22 Cependant la r solution de probl mes n est pas une activit uniforme Jonassen 2000 montre qu il n y a pas une unique trajectoire de r solution et que cette derni re varie selon plusieurs facteurs tels que la nature du probl me ou bien les comp tences des individus qui participent la r solution Des probl mes complexes mal structur s ou encore mal d finis ne sont donc pas r solus de la m me mani re De m me ces probl mes impliquent des personnes ayant des niveaux de comp tences tr s vari es qui ont l habitude ou pas de travailler ensembles Smith 1991 regroupe ces facteurs en deux cat gories les facteurs externes et internes Les premiers repr sentent l ensemble des facteurs qui prennent en consid ration la variation des types de probl mes Les facteurs internes quant a eux d crivent les variations dans la r solution de probl mes et concernent surtout les diff rences individuelles Parall lement Davis et Sm
155. es in language will contribute to a rational as well as ethical and humane basis for understanding what it means to be human Biber 2009 Apr s avoir mis en vidence dans le chapitre IV les questions de recherches qui sont au coeur de cette these y sont associ es ainsi que les aspects pratiques de notre travail nous pr sentons dans le pr sent chapitre les r sultats de notre tude exploratoire de Bugzilla Les recherches pr c dentes identifient les rapports de bogues comme la voie principale par laquelle la communaut de d veloppeurs communiquent collaborent et coordonnent l activit Mockus et al 2002 En supposant que l organisation d une communaut est refl t e par les outils avec lesquels elle coordonne son activit Lanzara et Morner 2005 les aspects organisationnels de cette communaut doivent tre visible a travers ces outils de communication ou plus exactement dans le langage produit dans ce contexte Cette partie de notre travail vise a tudier les caract ristiques du langage utilis par les contributeurs au sein de Bugzilla ainsi nous nous int ressons au langage en tant qu ensemble Plus sp cifiquement nous tentons d identifier les fonctions de la communication dans l organisation de l activit Nous tudions le langage en abordant les questions de recherches suivantes OI Quelles sont les caract ristiques du langage utilis par les contributeurs dans Bugzilla 125
156. es modifications sont acceptables Ces requ tes sont pr sent es sous formes de rapports de bogues ou de probl mes Toute modification apport e au code source correspond ainsi une requ te un rapport de bogue distribu e l ensemble de la communaut La distribution pause cependant un nombre d interrogations sur le processus qui permet de la g rer l ensemble des requ tes ou les bogues signal s par les participants Selon Gasser et Ripoche 2003 et Ripoche 2006 g rer un bogue est un processus complexe compos d un ensemble d activit s consistant d tecter d crire r pertorier organiser hi rarchiser assigner analyser r soudre tester et v rifier ces bogues Pour Crowston et Scozzi 2004 g rer un probl me consiste g rer les d pendances entre t ches ressources et acteurs Ils montrent que le processus qui permet de g rer un bogue 37 est compos de six taches cf annexe I 1 la soumission de bogue des rapporteurs Submitters soumettent un probl me La soumission peut tre li e des probl mes d incompatibilit s des sympt mes ou des informations sur le code l assignation du bogue apr s la soumission les responsables du projet ou les administrateurs assignent le probl me un responsable ou dans certains cas les d veloppeurs s auto assignent les bogues l analyse du bogue d autres membres de la communaut rejoignent le rapporteur et le responsable du probl me pour
157. es normes sociales valeurs pratiques codes r gles rites etc A partir de ces normes les membres de la communaut d veloppent une identit et des valeurs communes Selon Paul Muller 2004 ces l ments facilitent l action collective Elles d crivent de mani re g n rale les objectifs de la communaut en permettant aux nouveaux membres de cerner en pr alable ces objectifs ainsi que les moyens mis en uvre pour les atteindre Paul Muller 2004 p54 Chaque membre est donc choisi travers son ad quation avec les normes et les valeurs de la communaut 4 Un ensembles de gens qui partagent des activit s et ou des croyances communes et qui sont principalement li es par les relations affectives des valeurs communes et ou l int r t accord aux relations inter personelles Brint 2001 p8 58 En terme de production de connaissances la communaut est d finie comme une structures caract ris e par une haute fr quence d interactions ayant pour but la g n ration et la diffusion de connaissances Paul Muller 2004 p 51 Elle est form e selon Wenger 1998 Brown et Duguid 1991 de groupes d individus engag s mutuellement dans une pratique un projet commun en vue de d velopper des comp tences Wenger 1998 Dans la m me veine Cohendet et Diani 2003a d finissent la communaut comme une v ritable unit active de comp tence et de connaissance permettant de rendre possi
158. es parties de l organisation elle s exprime partir de trois m canismes la supervision directe l ajustement mutuel et la standardisation Th orie des organisattion Singh amp Rein 1992 la communication est un m canisme d int gration d harmonisation et d ajustement de travail individuel vers un objectif vers un objectif large CSCW Reezigt 1995 La communication consiste tablir l harmonisation entre les t ches dans le but d assurer que ces t ches s par es soient r alis e en temps pr vu dans de bon ordre et correctement CSCW Malone et Crowston 1994 Crowston 2003 la coordination a pour objectif de g rer les diff rentes d pendances entre activit s et ressources Th orie de la coordination 1996 Schmidt et Simone l activit de coordination tant con ue comme une m ta activit dontl objectif est de g rer c d r partir interfacer etc les d pendances entre ressources t ches acteurs et activit s d un collectif CSCW 89 I B La coordination dans les communaut s Les notions de communaut s soulign es dans le second chapitre supposent des mod les d action collective qui peuvent donner lieu des probl mes de coordinations Ces probl mes semblent tre difficilement d pass s par le recours aux approches classiques des organisations 8 Les communaut s mergent donc avec de nouvelles modes de
159. finit comme une plate forme d di e l ensemble des logiciels libres La Free Software Foundation FSF est une organisation but non lucratif fond e par Richard Stallman Sa fonction est d assurer la promotion et la d fense des logiciels libres au niveau international Elle a donn naissance a la licence GPL 10 LENA vor TR ih i SAO La GPL est une licence un document juridique qui d finit le mode d utilisation d usage et de diffusion de logiciels libres 34 En tant qu objet technique Bastien 2001 d fini un logiciel libre comme un ensemble d automatismes programm s pour traiter des donn s Selon Bastien 2001 le logiciel est lui m me un ensemble de donn es se pr sentant sous deux formes o le binaire ou l ex cutable repr sente le logiciel tel que le syst me d exploitation pourra l interpr ter o le code source repr sente le logiciel tel qu un tre humain pourra l interpr ter pourvu qu il connaisse le langage de programmation dans lequel le logiciel a t crit Foray et Zimmerman 2001 pour leur part mettent en avant le caract re b n vole et coop ratif du d veloppement des logiciels libres En tudiant le cas du syst me d exploitation Linux ils d finissent un logiciel libre comme Un logiciel dont le code source c est dire la s rie d instructions qui forme le programme avant la compilation est rendu ouvertement disponible et n
160. formation Economics and Policy de 2008 ont investi cet objet d tude tant du point de vue de sa r ussite commerciale de ses cons quences sur les syst mes d information que de ses fondements organisationnels Dans cette th se c est la nature des organisations qui produisent les logiciels Open Source que nous allons interroger du point de vue des m canismes qu elles mettent en place pr cis ment pour trouver des solutions aux probl mes qui se posent elles De ce point de vue l ouverture du code des logiciels libres et le plus sp cifiquement la distribution des d clarations de bogues permet un plus grand nombre de d veloppeurs de proposer des solutions et de r soudre par cons quent plus rapidement et plus efficacement les probl mes Mais est ce vraiment le cas dans la r alit Plus g n ralement y aurait il des modes sp cifiques qui caract riseraient toutes les communaut s de logiciels libres ou au moins certaines L examen de la litt rature sur les questions relatives l organisation des communaut s Open Source montre que certes l impression d anarchie qui peut se d gager de ces communaut s introduite par le th oricien du mouvement Open Source Eric Raymond 1999 est largement fauss e et que de nombreux travaux ont montr qu au contraire ces communaut s sont souvent tr s hi rarchiques et centralis es Crowston et Howison 2006 au premier rang desquelles la communaut du syst me d exp
161. g cf chapitre V I B cette fois sur une s lection plus significative de 4109 rapports de bogues Comme l indique la figure 6 1 la pr sente proc dure comporte deux tapes suppl mentaires o Une tape d annotation qui permet de d couper ou partitionner les corpus fin de pouvoir distinguer diff rentes unit s d analyses corp_N et corp_O o Une tape de cat gorisation qui consiste identifier dans chaque partie les propri t s du langage utilis Nos premiers r sultats Chapitre V Section 2 montrent que quarte propri t s en relation avec l organisation de l activit de r solution sont identifi e dans Bugzilla la description l action l interaction et les directives 167 Figure 6 1 Vue de la deuxi me proc dure de l analyse BUGZILLA Extraction de rapports et Corp_glob annotation du corpus Caract ristiques les plus sp cifiques de Corp_O Unit s textuelles Sp cificit s I KK In replay to Propri t s les plus sp cifiques pour les O descriptions actions directives interactivit s Analyses descriptives Cat gorisation des propri t s linguistiques des propri t s linguistiques E Interactivit Craract ristiques les plus sp cifiques de Corp_N Unit s textuelles we line Propri t s les
162. gage du coeur iii 175 II B 1 a Sp cificit s linguistiques et description de la contribution du c ur eee 175 II B 1 b Le r le du c ur dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla 177 II B 2 Caract risation du langage de la p riph rie ss 181 II B 2 a Sp cificit s linguistiques et description de la contribution de la p riph rie 181 II B 1 b Le r le de la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla 183 IRC Synth se et COMParaiSOn 52 ar nsa a EaR EEE EE EEE EEEE RE 187 CONCLUSION GENERALE oisinn iiri EE A 189 Introduction g n rale Dans un environnement hautement dynamique et complexe les entreprises se retrouvent a la recherche sans cesse de sources potentielles de valeur et de performance reposant de plus en plus sur la mise en commun de ressources pour faire face a cette complexit grandissante Dans un ouvrage intitul Distributed Work Hinds et Kisler 2002 expliquent dans sa premi re partie que la performance d une organisation d pend de la diversit des ressources qu elle d ploie et que cette diversit est r alis e par la distribution du travail L int r t accord cette notion s est accru avec la g n ralisation des nouvelles technologies de l information et de la communication NTIC et particuli rement d Internet et du Web La distribution fait donc r f rence la dispersion g ographique des acteurs et c est travers l
163. giciel particulier Lakhani et Von Hippel 2003 En effet la possibilit de la participation contre un salaire ne devrait pas tre ignor e Bon nombre de soci t s embauchent des programmeurs pour participer aux projets Open Source afin de b n ficier de comp tences de haut niveau moindres co ts et d lais pour satisfaire au mieux leurs besoins sp cifiques Les b n fices futurs sont d crits sous forme d avancement de carri re ou bien de d veloppement de comp tences D apr s Julien 1999 les participants peuvent am liorer leurs comp tences de programmation en interagissant avec des d veloppeurs de haut niveau ayant des m thodes et des styles de programmation diff rents Julien 1999 De plus Lahkani et Von Hippel 2003 montrent qu en contribuant l criture du code les d veloppeurs construisent une r putation sur le march du travail et ceci en faisant valoir aux employeurs potentiels leurs comp tences et talents de programmation Selon ces auteurs dans le cadre du d veloppement Open Source les comp tences individuelles sont facilement observ es l int rieur de la communaut par les membres de la communaut et l ext rieur de la communaut par les recruteurs potentiel 75 II C 1 b Les motivations intrins ques des d veloppeurs Contrairement aux arguments pr c dents Stallman 1999 soutient l id e que les raisons qui motivent les d veloppeurs rejoindre les communau
164. gitimation du pouvoir et contr le des contributions 97 II B Modularisation et persistance des interactions ss 99 I C Communication m diatis e par les artefacts 100 Section 3 Synth se et Apport notre questionnement 102 CHAPITRE IV FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUES ET CHOIX ME TFHODOLOGIQUES inde nl nan a 106 Section 1 Positionnement pist mologique ns 106 I A Positivisme et constructivisme deux conceptions diff rente 0 0 ccs cece cette eeesesesens 107 LB Une posture pist mologique am nag e pour notre recherche ccccsceeeeeeeeeteteteseseseeens 107 I C Orientation de la Recherche une strat gie hybride de d couverte 108 ILC 1 La dichotomie exploration et test adopter une d marche inductive abductive ou EP LE e i e A E EA A EA E E NE te ne RRQ T 108 I C 2 L abduction comme d marche adopt e pour notre recherche 109 Section 2 L objet de notre recherche sn 113 ILA Int r ts d tudier le projet Mozilla Bugzilla ss 114 II B Rappel sur le fonctionnement du projet Mozilla 114 Section 3 Choix m thodologiques Un plan d tude multi m thode ss 116 Section 4 Conclusion et synth se sur les diff rentes tapes de la recherche ssssesssscsseeeees 117 CHAPITRE V ANALYSE DU LANGAGE POUR IDENTIFIER LES FONCTIONS DE LA COMMUNICATION DANS L ORGANISATION DE L ACTIVITE AU SEIN DE BUGZILLA sicscccecuscsscdvesssssoansstbeiecstenseswsosuarassscdancadszdcvedetsese 125 Section 1 Ap
165. hrases pour former des clauses etc Une perspective diff rente consiste analyser le langage en termes d utilisation langage use Dans cette perspective l int r t est d identifier dans un contexte d termin un style du langage utilis par un auteur individual author s style ou dans une vari t de textes textes produits dans des situations diff rentes Les tudes de Koppel et Argomon 2002 et Herring et Paolillo 2006 portent par exemple leurs comparaisons sur le 129 langage utilis par les hommes et les femmes dans les forums lectroniques en identifiant diff rents styles dans l utilisation du langage D autres tudes comparent le langage utilis dans diff rents textes chaque texte est produit dans une situation diff rente une lettre adress e 4 un ami un article crit dans un journal un article acad mique etc et les vari t s du langage utilis es dans ces diff rentes situations sont d nom es des registres D apr s Biber et al 1998 identifier les caract ristiques de ces registres genres ou types linguistiques reste complexe d un point de vue m thodologique en raisons du nombre de choix grammaticaux et lexicaux qui entrent en jeu et des besoins de repr sentativit qui poussent les analystes a mobiliser une grande quantit de donn es textuelles How can we find the patterns in the language used in conversation newspapers academic prose personal letters et
166. i la production par des pair Selon Benkler 2002 le fonctionnement des communaut s Open Source repose sur l action individuelle et le principe de l valuation par les pairs Ces actions proviennent des initiatives individuelles et sont organis es sur la base de la reconnaissance des pairs 67 I C 2 Rapprochements avec les concepts tudi s En partant des l ments issus de la litt rature caract risant les communaut s Open Source nous d veloppons dans ce qui suit les rapprochements avec les concepts tudi s a savoir les communaut s virtuelles de pratiques et pist miques I C 2 a Rapprochement avec les communaut s virtuelles La nature virtuelle des communaut s Open Source s observe dans l usage d Internet comme principal outils de communication En effet l utilisation exclusive de ces moyens de communication permet la cr ation d espaces de travail virtuel C est dans cet espace que les membres d une communaut Open Source se rassemblent de mani re continue et s engagent autour d une activit commune Cet espace constitue galement un lieu de partages dans lequel des relations se tissent Nous retrouvons ici les caract ristiques fondamentales des communaut s virtuelles et rejoignons les travaux Crowston et Scozzi 2005 qui consid rent que les communaut s Open Source peuvent tre analys es comme des organisations virtuelles I C 2 b Rapprochement avec les communaut s de pratique
167. idance to developers as to which bug fixes are important for a given mozilla org release mozilla org 2008 o Le Module Owner ou responsable de module a pour fonction de contr ler le d veloppement d un module particulier d sign e par le Staff Le responsable de module s occupe principalement de l valuation r vision de la conception et de l impl mentation des patches propos s par les membres de la communaut Les Modules Owners veillent ce que les contributions les patches soient conformes aux exigences et aux normes de la communaut Mozilla Le changement du code n est donc pas accord tous les contributeurs Il est possible accept et valid condition que les r gles de la communaut s soient respect es et que les membres de la communaut soient convaincus des avantages de ce changement Mozilla community has decided that it can t accept just any change to be integrated into the public central Mozilla code base If you want your code to become a part of it you need to follow rules These rules are not like law but basically you must convince people that your change is good Mozilla org 2009 o Les Super Reviwers sont des hackers des d veloppeurs qui ont beaucoup d exp riences D sign s par le Staff mozilla org les Super Reviwers ont une vision globale du code du projet Ils interviennent dans le but d valuer les cons quences Nous pr sentons en annexe I 2 la liste act
168. inding from the cluster analysis is that the FLOSS community has heterogeneous in motives to participate and contribute Individuals may join for a variety of reasons and no one reason tends to dominate the community or cause people to make distinct choices in beliefs Lakhani et Wolf 2003 p 14 Cette tude indique en outre que la nature de la motivation du participant n a pas d impact sur le degr de son implication dans le projet Open Source En effet Lakhani amp Wolf 2003 montrent que lorsque l on mesure le niveau d engagement et le niveau d effort il n existe pas de diff rences notables entre ceux qui sont r mun r s et ceux qui contribuent b n volement l Open Source La cat gorisation propos e par Lakhani et Wolf 2003 est extr mement utile pour donner une structure au jeu des motivations des d veloppeurs Dalle et al 2004 76 proposent par la suite une autre cat gorisation de la motivation appel e motivation a la marge Cette cat gorisation met en vidence l volution des motivations des d veloppeurs durant le projet Gott et al 2002 a aussi d montr en analysant les r ponses de leur enqu te FLOSS 2002 Survey que les motivations se d veloppent avec l exp rience En effet les r sultats de l enqu te indiquent que pour plus de la moiti des personnes interrog es les raisons initiales de participer aux d veloppements taient trop diffuses ces raisons voluant
169. ines diverses psychologie linguistique sociologie informatiques etc dont le but d analyser et de concevoir des machines a coop rer 54 D finition cit e par Malone et crowston 1994 The integration and harmonious adjustment of individual work efforts towards the accomplishment of a larger goal Singh amp Rein 1992 par Malone et crowston 1994 p 92 D finition cit e par Malone et crowston 1994 Establishing attunement between tasks with the purpose of accomplishing that the execution of separate tasks is timely in the right order and of the right quantity Reezigt 1995 par Malone et crowston 1994 p 92 Un artefact est un outil artificiel con u pour conserver exposer et traiter l information dans le but de satisfaire une fonction repr sentationnelle Norman 1993 87 artifact a permanent symbolic construct in which the protocol is objectified Schmidt et Simone 1996 p 165 Les r cents travaux sur la coordination dans les syst mes de coop ration font r f rence souvent r f rence aux d finitions de Malone et Crowston 1994 qui consid rent la coordination comme le m canisme qui consiste a g rer les interd pendances entre les activit s Coordination is the managing of dependencies between activities Malone et Crowston 1994 p 92 Les travaux de Malone et Crowston 1994 sur la coordination s articulent autour de deux axes la caract risation des d pendances entre le
170. io technique complexe Dans ce processus la n gociation joue un r le important Elle est employ e pour traiter l incertitude et la complexit pour coordonner l activit de r solution de probl me et pour supporter le travail collectif Le rapport de bogue constitute le principal support Negotiation is a basic social in software problem management process frequently employed to address uncertainty and complexity coordinate activity and support distributed collective sensemaking using the bug report as its locus Sandusky et Gasser 2005 p 190 Nous d veloppons la notion de d pendances dans le chapitre III 38 Les auteurs montrent que le processus de gestion de probl mes dans Mozilla est compos de quatre phases cf annexe I 2 o dans une premi re phase les probl mes sont identifi s et rapport s un utilisateur ou d veloppeur rencontre une anomalie erreur lors de l utilisation ou le test d un logiciel tpael Cette anomalie est signal e par la cr ation d un rapport de bug tape 2 Le rapport de bogue constitue ainsi le support de l activit de r solution Il repr sente la relation entre l information et l activit qui sont tout les deux li e la gestion de la r solution de probl mes Bug reports are central artifacts within almost all software development communities and are a nexus of information andactivity related to both software problem management Sandusky et Gasser
171. ion ask users participatory design Concurrent engineering Scheduling synchronization Goal selection task decomposition 78 La traduction du tableau 2 1 est pr sent e en annexe 1 204 Annexe III 2 Typologie des d pendances et des m canismes de coordination Crowston 2003 p 105 Task uses resource 1 determine needs 2 identify resources e ads e prepared list e only one resource 3 collect information on resources by bidding e manager knows 4 pick best 5 do assignment e mark resource in use 6 manage flow dependencies from acquiring resource to using resource Task requires multiple resources simultaneously 1 pre assign resources to simplify coordination problem 2 manage dependency on the fly e avoid or detect and resolve deadlock e detect and resolve starvation Sharing Multiple tasks use the same resource e ensure same version of sharable resources e destroy obsolete versions e copy master prior to use e check versions prior to use e detect and fix problems after the fact e schedule use of non shareable but reusable resources 1 check for conflict before using and then mark the resource as in use 2 manage flow of resource from one task to another e allocate non reusable resources e divide the resource among the tasks e abandon one task e get more resources Flow One task uses a resource created by another 1 usability i e the right thing e user adapts to resource as created e creator gets inform
172. ion importante dans la coordination de l activit Nous exposons dans la partie suivante les travaux qui tudient la coordination dans les communaut s Open Source 96 Section 2 La coordination au sein des communaut s Open Source La litt rature distingue plusieurs formes de coordination sur lesquels les communaut s Open Source reposent o un syst me de gouvernance reposant sur l mergence de leaders ou de structures d autorit et sur les processus de l gitimation n cessaires leur cr ation et leur fonctionnement o usage syst matique de la modularit o la communication m diatis e par l usage des artefacts II A L gitimation du pouvoir et contr le des contributions Dans une tude sur la gouvernance des projets Open Source Markus 2007 propose une d finition selon laquelle les m canismes de coordination dans l Open Source sont per us comme des solutions aux probl mes de contr le et plus g n ralement des solutions pour g rer le d veloppement du travail In the operational coordination literature OSS governance is understood as a solution to the problem of loss of operational control and the solution is techniques for managing the process of OSS development work Markus 2007 p 156 Comme nous l avons soulign dans le second chapitre la coordination dans les communaut s Open Source implique une nature particuli re de contr le qui peut tre centralis au niveau
173. irement s articuler avec les autres messages On remarque cependant que certains rapports de bogues comportent une part importante de cat gories linguistiques qui expriment que des interactions directes entre les participants ont eu lieu Le rapport de bogue BR 3629197 en est un exemple en effet dans leurs messages les participants interagissent directement et de mani re assez fr quente Ainsi la communication entre ces participants se transforme en dialogue entre deux ou trois parties Les formes suivantes sont tr s utilis es o des formes qui experiment l accord ou le d accord par exemple Actually I m not sure I agree with Gerv here I understand that RMS agrees Mitchell o des formes qui expriment l interrogation par exemples Benjamin could you explain why 7 Le rapport BR 362919 est l exemple tudi en introduction de cette section et pr sent en Annexe de ce chapitre deuxi me section de ce chapitre Partie II B 156 o des formes qui expriment la gratitude par exemple Thanks for writing this Daniel I d say it s a pretty good starting point o des formes qui expriment l motion par exemple Nice one That s what I couldn t work out Go to it l m away for the next nine days thank you so much for clearing up after me Gerv Nous pouvons remarquer que dans la plupart des messages chang s les contributeurs d signent nominativement une personne en lui adressant
174. is e par ordinateur CMO dans la mesure ou elles permettent a des participants de communiquer en utilisant un ordinateur et le r seau Internet Les similarit s et les diff rences entre ces nouvelles formes de langage et les formes du langage oral et crit ont t un centre d int r t pour beaucoup d auteurs Murray 1991 Ferrara et al 1991 Yates 1996 Ko 1996 Bien qu en g n ral le mode de production de la communication m diatis e est l crit ces auteurs montrent qu il pr sente des caract res qui se rapprochent des changes parl s D apr s Ferrara et al 1991 le langage m diatis se rapproche plus souvent du langage oral par son caract re informel simple et spontan et du langage crit par sa densit lexicale Murray 1991 et Yates 1996 mettent galement l accent sur cette nature hybride du langage m diatis e En effet ils observent l usage fr quent de ce qu ils appellent de dispositifs alternatifs ponctuation typographie etc dont le r le est de combler l absence des l ments tel que les gestes et les regards caract ristiques des situations de communication orale 132 Murray 1991 remarque galement que dans ces environnements m diatis s les participants ont tendance a adopter un langage simplifi en supprimant les pronoms personnels utilisant des abr viations de mot courts Ko 1996 observe que ces caract ristiques sont encore plus fr quentes dan
175. ith 1981 pr sentent un nouveau concept de la r solution de probl mes qui tient en compte leurs complexit s Ce nouveau concept est la r solution de probl mes distribu s Distributed problem solving Selon les auteurs la complexit d un probl me n cessite qu ils soient r solus de mani re collaborative et distribu e Plus tard Lakhani et Von Hippel 2005 d veloppent un concept similaire la recherche diffus e Broadcast research Ils montrent que la diffusion du probl me permet d largir le champ du probl me en ayant acc s des comp tences et des expertises externes D apr s Lakhani 2005 le d veloppement des outils de communications font merger des probl mes plus complexes mais galement de nouveaux espaces de communications tr s riches en connaissances Diffuser le probl me dans de tels espaces pr sente l avantage de trouver rapidement des solutions Nous nous attachons dans cette partie pr senter le concept de la r solution de probl mes distribu s Nous reviendrons dans un premier temps sur les tudes de Newell et Simon 1972 1979 des heuristiques de r solution et leurs r les fondamentaux dans l laboration de proc dures de r solution Nous exposons dans un second temps le concept de la r solution de probl mes distribu s 23 I A Les approches classiques de la r solution de probl mes heuristiques et proc dures de r solutions Newell et Simon 1972 1979 Nous pr
176. ities govern the structural basic of prosocial norms Economics values and organisation Cambidge university Press Cambridge Cohendet P et Diani M 2003 l organisation comme une communaut de communaut croyance collectives et culture d entreprise Revue d Economie Politique Coriat B et Guennif S 1996 Incertitude confiance et institution Communication au Colloque La confiance en question 22 23 mars Aix en Provence Cowan R P David et D Foray 2000 The Economics of Knowledge Codification andTacitness in Industrial and Corporate Change vol 6 n 3 Cox A 1998 Cathedrals bazaars and the town council Available at http www linux org uk Papers_CathPaper cs Crowston K and Howison J 2005 The social structure of open source software development teams First Monday 10 2 Crowston K and Howison J 2006 Hierarchy and centralization in free and open source software team communications Knowledge Technology amp Policy 18 4 65 85 Crowston K Heckman R Annabi H and Masango C 2005 A structuration perspective on leadership in free libre open source software teams In Proceedings of the first international conference on open source systems pages 9 15 Genoa Italy Crowston K Wei K Li Q and Howison J 2006 Core and periphery in free libre open source software team communications In Proceedings of the 39th Annual Hawaii International Conference on System
177. k flex 1 gt F onclick allowRemoteContentForSende r gt foo lt description gt Leave this as a label r me with es Comment 20 From Ian Neal From update of attachment 252468 review ann detaiis 219 review iann_bugzilla arlen demon co uk 2007 01 23 bugzilla arle r me definite improvement 14 45 14 PDT n demon co u Attachment review 252468 Comment 21 From Scott MacGregor Created an attachment id 252553 2007 01 23 details ens 17 58 58 PDT updated tbird patch Attachment 0 1 251588 is updated patch based on Neil s obsolete review comments and to pick up the flex changes he made to the suite which 6K G6al t66 Attachment 251601 is 0 1 obsolete Attachment u Fixation du patch 3 252553 2007 01 23 RESOLVE Comment 22 From Scott MacGregor NEW 18 01 18 PDT Neil do you want to nominate the 220 Status suite patch for the branch fixed1 8 1 Keywords 221 Annexe V 2 Rapport du bogue BR 362919 Bugzilla Mozilla Bug 362919 953a9e Pane is too wide due to alert bar s minimum Last modified 2007 08 21 12 10 57 PDT width Summary message pane is too wide due to alert bar s minimum width Status RESOLVED FIXED Reported 2006 12 06 01 10 PST by Tim Whiteboard Maks van den Broek Keywords fixed seamonkey1 1 1 Modified 2007 08 21 12 10 PDT History fixed1 8 1 2 regression CC List 8 users sho
178. l 2000 par la centralisation dans l criture du code Cox 1998 Mockus 2000 et enfin par les statuts Crowston et al 2003 Le mod le de l oignon a permis de d crire les diff rents r les dans une communaut de d veloppement refl tant une structure hi rarchique Cependant le mod le pr sente seulement une image statique ILC Int gration de nouveaux membres et identification des r les Nous venons de voir que la litt rature s est focalis e sur l tude de la mani re dont les communaut s Open Source s organisaient Ces tudes observent que ces communaut s se distinguent par leurs structures de gouvernance et l existence de hi rarchie Des structures qui font appara tre plusieurs r les cf mod le de l oignon Crowston et Scozzi 2005 Nous tentons dans cette partie de comprendre comment ces r les sont d finis en l absence de hi rarchie formelle De r cent travaux Bird et al 2007 Herraiz et al 2006 Von Krogh et al 2003 postulent que pour int grer une communaut Open Source et avoir un r le les nouveaux participant doivent suivre un processus ou une trajectoire d int gration process of joining Les auteurs observent que la trajectoire d int gration varie d un projet un autre Selon eux l int gration d un nouveau membre part de sa motivation de rejoindre la communaut La motivation des nouveaux participants doit tre per ue par les membres de la communaut pour
179. la coordination est une activit qui n est pas directement observable Elle est souvent tudi e travers la communication en particulier dans des contextes o les 100 artefacts par les e mails les forums ou des lignes de code fagonnent la structure d interaction et favorisent le travail collectif D apr s David et Gosh 2008 la d pendance entre les diff rents modules du projet Linux implique des changes importants entre les acteurs responsables de ces modules et que des liens sociaux peuvent se cr er en raison de nombreuses collaborations Dans une tude du projet Mozilla Ripoche 2006 montre que les interactions participent a la r alisation du processus de coordination et que des variations dans ce processus sont refl t es par des variations dans les motifs d interactions entre participants Dans la m me veine Gasser et Sandusky 2005 observent que la coordination des projets Open Source se fait travers la n gociation sur trois questions o Who s responsible for fixing this La r ponse cette question permet de trier les bogues et les affecter 4 des composante sp cifique D apr s Gasser et Sanduscky 2005 l affectation du bogue n cessite une forte n gociation entre les d veloppeurs afin d assurer l efficacit de sont traitement o How should the BR be managed Dans ce cas la r solution est g rer par une classification des bugs prioritaire dans la liste active bug report
180. la org email address The Associate role might be a step in joining mozilla org staff or it might show that the Associate and staff members don t work that well together We may also use this role for staff members who no longer have enough time available to remain staff members but whose input we seek whenever we can get it mozilla org Staff Associate Members Peter Bojanic peter bojanic ca Peter is an engineering type with that elusive combination of development experience and business acumen He promotes Mozilla technology and translates tech talk to execs then reads their minds and explains the business speak to engineers Peter works for OEone Corporation which is developing the Penzilla operating environment based on Linux and Mozilla He s their VP Software Development and resident Jedi Scott Collins scc mozilla org 202 Scott is a core engineer technical evangelist and liaison for the Mozilla project You may already be familiar with Scott s work on XPCOM nsCOMPtr Mozilla s Strings or from his technical lectures e g on C portability slides video Mozilla Strings slides video XPCOM video or at campuses conferences and users group meetings across the US If you want to hack on Mozilla and don t know where to start or how to get involved or if you re looking for someone to speak to your group about Mozilla engineering or technical details Scott is here to help Frank Hecker hecker mozilla org F
181. la p riph rie de s investir plus dans la communaut The first and most significant change firms make to FLOSS projects is to the authority structure by controlling decisions such as access to mailing lists which code contributions are accepted and combined into the project and who should be empowered to be subproject leader or succeed the current leaders As a result volunteers may feel detached from open source projects because they are not included in the decision making process Crowston et al 2006 Inversement l absence de leadership dans le cadre d un d veloppement distribu e rend la gestion de l activit difficile Lorsque les projets sont dirig s informellement les contributeurs communiquent essentiellement de mani re textuelle et les utilisateurs sont impliqu s fortement dans l activit du d veloppement le conflit est in vitable dans le cadre de d veloppement logiciel Le r le des leaders est donc de r soudre les conflits en assurant la coh sion du groupe et son efficacit ILB Modularisation et persistance des interactions La coordination des communaut s Open Source est galement r alis e par l usage syst matique de la modularisation En d composant le code en fragments Torvalds 1999 la modularisation permet de diviser le travail en plusieurs modules ou fragement Les diff rents modules seront d velopp s de fa ons ind pendante et ensuite assembl s pour constituer le code source La
182. le central dans l organisation de la r solution de probl mes dans des contextes distribu s A travers l tude du cas de Bugzilla nous montrons travers une premi re phase d analyse linguistique que la communication englobe la fois les activit s li es la d finition du probl me et l laboration de la solution et les activit s interactionnelles L analyse linguistique nous a galement permis de comprendre les r les des participants dans l organisation de la r solution de probl mes en fonction de leurs positions hi rarchique dans la communaut Enfin une analyse en composante principale sur les diff rentes propri t s organisationnelles d termin es dans les premi res phases la recherche a mis en vidence diff rents modes de coordination Cette recherche propose une nouvelle vision de l organisation de la r solution de probl mes dans des contextes fortement distribu s Elle montre que quelque soit le statut des participants coeur et p riph rie contribuent conjointement ou de mani re isol e l organisation de la r solution de probl mes Ils occupent n anmoins des r les distincts et se coordonnent selon des modes diff rents Mots cl s Communaut Open Source R solution de Probl mes Distribution Organisation Communication Langage Abstract The context of this research is the study of Open Source s organization The aim is to study phenomena of a community gathere
183. le caract riser tudier plusieurs 145 rapports de bogues plus significatifs C est ce que nous nous proposons de faire dans la partie suivante a partir d une s lection de 694 rapports de bogues IL B Caract ristiques g n rales du langage dans Bugzilla En analysant les r sultats de notre corpus labor s par Sphinx nous tions la recherche de marques explicites qui indiquent le genre du langage utilis dans le cadre de Bugzilla Pour cela nous nous sommes attach s dans un premiers temps a identifier les traits linguistiques les plus employ s Les r sultats montrent que notre corpus compos de 692 rapports de bug comporte 750 557 occurrences et 26717 formes uniques La figure 5 7 pr sente la distribution des fr quences de 8 cat gories linguistiques fournies par le logiciel Sphinx partir de notre corpus Pour chaque cat gorie linguistique nous avons d termin le pourcentage des occurrences identifi es par le logiciel Dans le cadre de cette analyse nous n voquons que les verbes les noms les adjectifs les adverbes les pronoms les marques expressives signes d motion ponctuation etc les conjonctions et pr positions A partir de ce graphique nous pouvons constater que le genre de Bugzilla se d marque nettement au niveau de l utilisation des noms et des verbes qui repr sentent 44 1 de l ensemble des occurrences La distribution des fr quences r v lent galement un emploi m
184. le laissent agir II C 2 b Le processus d int gration des nouveaux membres En s appuyant sur le mod le de l oignon Crowston et al 2003 Herraiz et al 2006 montrent que l int gration d un nouveau participant dans les communaut s Open Source est un processus compos de plusieurs tapes cf figure 2 2 Figure 2 2 Le processus d int gration des nouveaux membres selon le mod le de l oignon Herraiz et al 2006 User Mailing list Report bugs Fix bugs Developer Core Dans une premi re phase les participants explorent l activit de la communaut en visitant de temps en temps son site web Ils sont ainsi de simples utilisateurs qui s int ressent l activit de la communaut Leurs objectifs est de collecter le plus d informations sur la communaut r gles sp cificit s techniques de ses projets etc Dans une seconde phase les participants sont en mesure d interagir avec les membres de la communaut de d clarer des probl mes et de soumettre des patchs 80 Lorsque les contributions des participants deviennent plus significatives la communaut leurs accorde l acc s au code source la possibilit de modifier le code source travers cet acc s le r le des participants est important et plus influant dans la communaut Si les participants collaborent dans des activit s de haut niveau techniquement complexe durant une certaine p riode ils int grent d finitivement le Co
185. le puisque elle permet d articuler entre l ensemble des transactions produites Zacklad 2007 D un autre c t la transparence des interactions permet l identification du travail de chaque contributeur Dans le d veloppement libre les lignes de codes ainsi que les contributions par exemple les changes de commentaires entre d veloppeurs dans Bugzilla sont sign es par leurs auteurs ce qui permet d identifier leurs diff rentes contributions et de juger de leurs qualit s Selon F ry 1997 l indentification du travail permet galement de d tecter toute forme d opportunisme des acteurs I C Communication m diatis e par les artefacts L infrastructure technique des projets Open Source assure une fonction de coordination Elle n est cependant pas suffisante En effet la modularisation favorise le travail solitaire et r duit le besoin de communiquer Ainsi chaque d veloppeur travaille sur le module dont il est responsable sans avoir besoin de communiquer avec les autres d veloppeurs ou responsables N anmoins la modularisation pose probl me lorsque des incompatibilit s surviennent lors de la phase finale d int gration D apr s Herbsleb et Grinter 1999 la modularisation dans les projets distribu s n limine pas les besoins d interactions et de communication Ainsi la coordination d une activit distribu e m me modularis e repose sur la communication Malone et Crowston 1990 souligne que
186. lestone 0 Version unspecified 2 0 2006 12 06 10 45 38 PDT preview pane Summary message is to big i pane is too scam spam wide due the which in English version anyway is wide enough for the text To protect your privacy plus the Load the icon and Images button If the window is narrowed below that width the window edge 11 start to encroach on the bar body wi and the on message too which never gets narrower than the alert bar if there is one It s true that scam alerts b with the spam or there is now a lot of Lank space in the alert bar at the inimum width BISSE don t you re filing a bug m1 set a target when that field is for use by the developers mcow well com normal trivial Le message pr sentes des l ments techniques interactions sur des l ments techniques 209 to alert bar s minimum width 2006 12 06 11 11 46 PDT Flag blocking thunderbir d2 Comment 5 From Scott MacGregor Interpr tation du probl me Two things jump out at me here Collaboration technique pour la d finition du probleme 1 The to protect your privacy text should still ian ase sure why that broke I could have SHOEH GENWOEREG when I first landed the UI Diffusion de plus d informations sur wrap l environnement du probl me changes to the priva
187. lex changes he made to the suite which look good LOC Comment 22 Scott MacGregor 2007 01 23 18 01 18 PST Neil do you want to nominate the suite patch for the branch Comment 23 neil parkwaycc co uk 2007 01 24 05 27 06 PST In reply to comment 22 gt Neil do you want to nominate the suite patch for the branch Hey let me check it in on trunk first p As this is suite only code I d normally set our approval seamonkeyl 1 1 flag but as this product doesn t have it I ll just poke someone on IRC Comment 24 Robert Kaiser kairo mozilla com 2007 01 24 06 18 15 PST approval seamonkeyl 1 1 me Comment 25 Giacomo Magnini 2007 01 24 06 51 54 PST x Bug 341998 has been marked as a duplicate of this bug Comment 26 Magnus Melin 2007 02 04 03 31 40 PST x Bug 369187 has been marked as a duplicate of this bug Comment 27 Robert Kaiser kairo mozilla com 2007 03 02 05 48 05 PST pae BUG TMS ES Ines lovsreum iieieldercl isi el duplicate Cie iim loi MMA 226 Comment 28 Scott MacGregor 2007 08 21 12 10 57 PDT I think there was an unintended side effect with using textContent for the text link label in ths patch The label is no longer underlined like it should be since it s a link Neil do you know why using textContent would have broken that Annexe V 3 Activit du bogue BR 362919 Bugzilla Mozilla Activity log for bug 362919 message pane is too wide due to alert bar s minimum width Who When Wh
188. lick here lt label gt might be a Gecko bug Comment 18 neil parkwaycc co uk 2007 01 23 07 30 46 PST Created attachment 252468 diff details review Fixed suite patch Filed the underlining issue on trunk as bug 367745 Comment 19 neil parkwaycc co uk 2007 01 23 07 38 56 PST Comment on attachment 251588 diff details review agressive fix p document getElementById allowRemoteContentForAuthorDesc value 225 Sar document getElementById allowRemoteContentForAuthorDesc childNodes 0 nodeValue gt gMessengerBundle getFormattedString alwaysLoadRemoteContentForSender emailAddress emailAddress aMsgHdr author If you use textContent instead see attachment 252468 diff details review you don t need the foo gt lt label id allowRemoteContentForAuthorDesc class text link flex 1 S onclick allowRemoteContentForSender gt Dar lt description id allowRemoteContentForAuthorDesc class text link flex 1 gt onclick allowRemoteContentForSender gt foo lt description gt Leave this as a label r me with this fixed Comment 20 Ian Neal 2007 01 23 14 45 14 PST Comment on attachment 252468 diff details review Fixed suite patch r me definite improvement Comment 21 Scott MacGregor 2007 01 23 17 58 58 PST Created attachment 252553 diff details review updated tbird patch updated patch based on Neil s review comments and to pick up the f
189. lles sont les propri t s du langage utilis par les participants du c ur et de la p riph rie Q4 Quelles sont les r le des participants du c ur et de la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Q5 Est ce que la variation du langage utilis dans Bugzilla implique des modes de coordination diff rents Section 2 L objet de notre recherche D apr s Allard Poesi et Mar chal 2003 l objet de recherche est la suite de l existence d un probl me sp cifique c est travers ce dernier que le chercheur interroge les aspects de la r alit qu il souhaite d couvrir ou qu il tente de d velopper une compr hension de la r alit Allard Poesi et Mar chal 2003 p 41 Ils expliquent galement que l objet de recherche d termine le type de la contribution d un travail de recherche 113 L objet de recherche exprime indirectement le type de contribution que la recherche va offrir contribution plut t th orique m thodologique ou empirique Allard Poesi et Mar chal 2003 p 41 L objet de notre recherche est d tudier l organisation des projets Open Source en rapport avec la r solution de bogues par l interm diaire d une approche centr e sur la communication entre les acteurs Dans ce cadre nous avons choisi d tudier le projet Mozilla Ceci a travers l observation des changes entre les contributeurs dans 694 rapport
190. loitation Linux Lee et Cole 2003 et que le leadership existent dans la plus part des projets Open Source Mockus et al 2002 Mais cela ne r sout rien du point de vue vis a vis de la question qui nous concerne car ces communaut s laborent alors dans ce contexte un certain nombre de processus organisationnels communautaires diff rents de ceux des organisations traditionnelles En effet plusieurs chercheurs ont tent s de mettre en vidence la dimension hi rarchique qui sp cifie les communaut s Open Source Dans une tude du noyau Linux Lee et Cole 2003 montrent que la hi rarchie est refl t e travers une distribution in gale du pouvoir 12 entre le noyau central du projet et les autres participants D apr s Mockus et al 2002 c est travers les actions que les diff rents niveaux hi rarchiques d une communaut Open Source sont identifi s Leur tude des projets Mozilla et Apache indique que les t ches d int grations de validation de correction et de d clarations sont r parties entre les participants et que la complexit des t ches d finis l ordre des niveaux hi rarchiques Crowston et Scozzi 2005 proposent quand eux une description g n rale de l organisation sociale des projets Open Source en laborant le mod le de l oignon selon lequel les projets Open Source sont organis s autour d une quipe centrale core team compos d un nombre limit de d veloppeurs comp tent
191. lus sp cifiquement de la gestion des partenariats technologiques et financiers avec des entreprises Ces partenariats lui permettaient de r mun rer certains d veloppeurs non b n voles qui contribuaient au d veloppement de Mozilla Ajouter la partie sur les aspets prioritaires o La cr ation de Mozilla Messaging En f vrier 2008 la fondation fondation Mozilla cr e Mozilla Messaging Cette nouvelle filiale a t d di e la promotion des solutions de messagerie Mozilla A travers son site mozillamessaging com Mozilla Messaging consacre galement une section au recrutement de nouveaux contributeurs en leurs proposant de participer la promotion de leurs solutions messageries et particuli rement de Thunderbird En effet la cr ation de la filiale Mozilla Messaging a t souhait e pour promouvoir le d veloppement de Thunderbird qui a t d laiss de la part des membres de la communaut en faveur de Firefox IL B 2 Communaut s Mozilla R les et responsabilit s La communaut Mozilla regroupe l ensemble des personnes qui contribuent au projet que ce soit en d clarant des probl mes en r alisant des tests en soumettant des propositions pour modifier le code source o m me en donnant de simples impressions sur le fonctionnement d un logiciel Ils contribuent au d veloppement du projet via Internet et travers de plusieurs outils de communication tels que les forums de discussion les listes de diffusions e
192. matique du corpus Pour tudier le corpus nous l avons soumis l outil d analyse textuel Sphinx qui est un logiciel analysant des documents en format de texte Il assure automatiquement le d coupage du texte en unit s lexico syntaxique et sa lemmatisation Notre objectif tait de d gager une r partition concernant les caract ristiques linguistiques employ es Suite cela nous avons obtenu un corpus compos des traits linguistiques pr sent s dans le tableau suivant tableau 5 2 Tableau 5 2 Unit s lexico syntaxique du corpus Unit s lexico syntaxique Unit s occurrences Corpus 692 rapports de bug 750557 Verbes 151298 Noms 185119 Adjectifs 47029 Marque d motion 430 Pronoms 68958 Adverbes 11848 Conjonctions 33796 Pr positions 68505 62 une Le p x La lemmatisation se d finit comme une m thode qui permet de ramener chaque mot a sa forme racine l infinitif des verbes le masculin singulier des noms et adjectifs Enfin pr senter le lexique par cat gories grammaticales permet de focaliser l attention sur les objets substantifs les actions verbes et valuations adjectifs Analyse Lexicale avec Le Sphinx Manuel d utilisation 2006 138 I B 4 Analyse descriptive des traits linguistiques La derni re tape de l analyse consiste interpr ter les r sultats obtenus avec les l ments suivants d interpr tations o Quelles sont les propri t s du l
193. mpr hension et une repr sentation du langage travers l identification de genre Nous avons fini la section en pr sentons la proc dure suivi pour tudier notre chantillon de rapports issus de Bugzilla La section 2 a quant elle permis d identifier travers l analyse du langage les aspects qui caract risent l organisation de l activit dans le contexte de Bugzilla Nous apportons ainsi une r ponse notre premi re question de recherche 157 Question de Recherche 1 OI Quelles sont les caract ristiques du langage utilis par les contributeurs dans Bugzilla Th se 1 TH1 Le langage utilis dans Bugzilla pr sente un genre particulier Il semble en effet que la description joue un r le fondamental dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Elle intervient principalement au moment o les participants rapportent le probl me pour le rendre visible l ensemble de la communaut La description est galement tr s pr sente dans la phase de r solution Elle sert d abord donner des l ments d informations sur la m thode adopt e pour concevoir la solution et confirmer apr s conception le bon fonctionnement de la composante suite l int gration de la solution Un autre aspect fondamental de l organisation de l activit consiste d clarer dans le langage les actions qui devraient tre faites pour r soudre le probl me L analyse du langage montre que c
194. n Open Source Systems Maznevski M et Chudoba 2000 Bridging Space over Time Global Virtual Team Dynamics and Effectiveness Organisation Science 473 492 Mockus A Fielding R T and Herbsleb J D 2002 Two case studies of open source software development Apache and Mozilla ACM Transactions on Software Engineering and Methodology 11 3 309 346 Moon J Y and Sproull L 2000 Essence of distributed work The case of the Linux kernel First Monday 5 11 Nakamura J et Csikszentmihalyi M 2003 The construction of meaning through vital engagement In Flourishing positive psychology and the life well lived edited by C L Keyes and J Haidt Washington DC American Psychological Association Orl on A 1994 Sur le r le respectif de la confiance et de l int r t dans la constitution de l ordre marchand Cahier de recherche CREA n 9403A Paris Ecole Polytechnique Ouchi W 1979 Markets Bureaucracies and Clans Administrative Science Quarterly 129 141 Panteli N 2003 Situating Trust Within Virtual Teams Working Paper n 20 Bath Uiversity of Bath School of Managment Rayan R M et Deci E L 2000 Intrinsic and Extrinsic Motivations Classic Definitions and New Directions Contemporary Education Psychology Raymond E S 1998 La Cath drale et le bazard traduction de BLONDEEL S bastien http lifl fr blondeel traduc cathedral bazaar main_file html Raymond E S
195. n et al 2003 identifient la trajectoire qui permet au contributeur de la p riph rie de rejoindre les d veloppeurs du coeur Dans certain projet tel que Gnome un produit de Lunix l acc s complet au code source est accord aux contributeurs qui soumettent des modifications acceptable et un rythme lev Dans d autres projet le droit de modifier le code source est octroy par une proc dure formelle un syst me de vote travers lequel les d veloppeurs du coeur accorde l acc s au code source Mockus et Herbsleb 2002 165 Dans les deux cas ce qui distingue le coeur et la p riph rie c est le droit d acc der et de modifier le code source En partant de cette distinction nous tentons d approfondir notre enqu te empirique dans le but de r pondre aux questions suivantes o Existe t il une diff rence entre le langage utilis e par les participants sp cifiquement entre les participants du coeur et de la p riph rie o Si de telle diff rence existe est ce quels sont les r les du coeur et de la p riph rie dans l organisation de l activit o Est ce que cette diff rence implique des modes de coordination diff rent I B M thode de d analyse Notre tude est r alis e sur une nouvelle s lection de 4109 rapports de bogues constitu s de 203634 messages Les messages regroup s forment un corpus que nous appelons corp_glob Comme pou
196. nces Exemples duplicate 13 12 This bug has been marked as a duplicate of 134260 major 4 76 I think this bug should really be major as well and the Target Milestone no 3 62 In the suite there is no cancel button any 2 08 I m not seeing any jar manifests here compatible 1 08 it is not compatible with your Firefox build different the patch which tries to use a different mechanism to display copyright information 1 08 standard 1 08 Is not standard in Mac OS Total 26 82 I C Identification des fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Dans la partie pr c dente nous avons tudi le langage utilis dans Bugzilla et identifi plusieurs aspects caract risant l organisation de l activit au sein de Bugzilla Nous pr senterons dans cette partie quatre fonctions de la communication aspects la sp cification des t ches la d finition des r les l explicitation de l activit et l articulation de l activit I C 1 Sp cifier les t ches Les proportions consid rables de noms de pronoms personnels de premi re et seconde personnes montrent que la communication dans Bugzilla est principalement descriptive Dans ce contexte la description joue un r le central car elle permet de fournir un maximum d informations au collectif afin d orienter la r solution du probl me Les participants contribuent l activit en proposant des informations qui permettent
197. ne sont beaucoup moins fr quents chez les experts en comparaison aux premiers et aux troisi mes et sont utilis s occasionnellement pour donner des conseils aux utilisateurs Ko 1996 sugg re que la pr sence de pronoms de deuxi me personne correspond une substitution de l absence d interaction non verbale par des pronoms impliquant le destinataire Concernant les verbes et adverbes les analyses d voilent que leurs usages sont assez fr quents dans les forums Biber et Conrad 2009 observent en effet que les messages post s dans les forums sont de types descriptifs courts et centr s sur un sujet ou un probl me sp cifique L utilisation des adverbes est donc tr s fr quente dans ce type de messages Par ces messages les participants au forum d crivent des probl mes rencontr s par exemple When i run safari ipod features the iphone goes into landscape automatically still waiting Biber et Conrad 2009 p 195 ou proposent des plus d instruction et d explication concernant un probl me par exemple The iphone requires both 10 4 10 and iTunes 7 3 to function correctly If you use a Mac with the iphone i twill work perfectly Biber et Conrad 2009 p 195 Biber et Conrad 2009 observent galement que dans certains messages les utilisateurs expriment leur excitation ou d sapprobation a propos du produit ici l i phone Leurs changes se caract risent par la pr sence d adverbes tels que Tot
198. nger 1991 La notion de communaut de pratique a suscit de nombreuses interrogations certains aspects qui lui sont attribu s tels que le partage de pratique d int r ts de comp tences individuelles etc offrent une perspective utile a l tude de notre concept de recherche Lave et Wenger 1991 d finissent une communaut de pratique comme un ensemble de relations que les membres tablissent au travers de leurs interactions leurs ressources partag es et leurs int r ts de d velopper leurs comp tences Community of practice defines as a system of relationships between people activities and the world developing with time and in relation to other 61 tangential and overlapping communities of practice Lave et Wenger 1991 p 98 Selon Wegner 1998 les communaut s de pratiques regroupent des personnes de fa ons informelles pour partager une passion sur une pratique donn e ou r soudre des probl mes difficiles et qui approfondissent leurs connaissances en s engageant mutuellement dans cette pratique Members of a community practice are informally bound by what they do together from engaging in lunchtime discussions to solving difficult problems and by what they have learned through their mutual engagement in these activities Wenger 1998 p 2 Wenger 1998 rajoute que ces communaut s sont auto organis es lorsqu elles mergent de fa on spontan e Il s int resse galement l
199. nguistique Elle inclut surtout une interpr tation qualitative de ces repr sentations The goal of corpus based investigations is nor simply to report quantitative findings but to explore the importance of these findings for learning about the patterns of language use Biber et al 1998 p 4 I A 1 b Identification de registres par l tude des variations linguistiques Pour identifier un registre Biber 1988 part de l id e que les textes peuvent varier dans plusieurs de leurs traits linguistiques lexicale syntaxique en fonction de la situation Il d fini ainsi un registre comme une vari t linguistique qui associe une situation de communication particuli re des caract ristiques linguistiques omnipr sentes We defined a register as a language variety associated with both a particular situation of use and with pervasive linguistic features that the serve important functions within that situation of use Biber et Conrad 2009 p 6 La d marche de Biber 1988 1994 base sur une distinction entre trois l ments 1 une situation de communication 2 des caract ristiques linguistiques et 3 une association entre ces deux composantes cf figure 6 1 D apr s Biber 1988 1994 les registres sont d abord d crits partir de caract ristiques situationnelles Ces situations peuvent tre d fini selon o Les participants l identit des personnes l origine de la situation de communication et de la per
200. nication comme un m canisme d int gration d harmonisation et d ajustement de travail individuel vers un objectif large Au sens de Reezigt 1995 la coordination consiste tablir l harmonisation entre les t ches dans le but d assurer que ces t ches s par es soient r alis e en temps pr vu dans de 55 bon ordre et correctement Dans la m me discipline de recherche Schmidt et Simone 1996 pr sentent un cadre conceptuel des m canismes de coordination qui visent fournir des bases pour concevoir des syst mes de travail coop ratif distribu e Ils d finissent ainsi la coordination comme le travail d articulation n cessaire pour g rer une activit ind pendante distribu e et complexe Selon Schmidt et Simone 1996 un m canisme de coordination poss de deux composantes un protocole de coordination qui regroupe un ensemble de proc dures et de conventions r v lant les moyens d articulation d activit s ind pendantes qui fournissent et un artefact qui pr sente l tat d ex cution du protocole A coordination mechanism is a construct consisting of a coordinative protocol an integrated set of procedures and conventions stipulating the articulation of interdependent distributed activities on the one hand and on the other hand an Le Computer Supported Coop rative Work Travail coop ratif assist par ordinateur CSCW est une communaut qui rassemble des chercheurs issus de discipl
201. non seulement pour les entreprises mais galement pour les services public notamment avec l introduction du concept de l Open data s inscrivant dans le th me de la transparence des donn es publiques Nigel Shadbolt 2011 Aujourd hui plus que 85 des entreprises utilisent d j des logiciels Open Source souligne Patrice Bertrand 2011 directeur g n ral de Smile une soci t d ing nieurs experts dans la mise en uvre de solutions Open Source D apr s une tude r alis e en 2010 par Forrester Research l ampleur qu occupe l Open source dans le monde des entreprises s explique par les b n fices qu accordent les logiciels Open Source en terme de budgets mais principalement en terme de libert de choix d ouverture de dynamique de d veloppement et d ind pendance dans les choix Les entreprises sont ainsi de plus en plus a la recherche d espaces favorables aux changes et a innovation et ceci est rendu possible par les propri t s qu accorde l Open Source en terme d ouverture de libert de diversit etc Cet enjeu pousse aujourd hui de nombreuses entreprises de vouloir maitriser l insertion de l Open Source dans le syst me d information pour en tirer le meilleur b n fice Et la premi re tape d une politique ma tris e est souvent de faire un tat des lieux de ce qui est d j d ploy Notre apport consiste alors dresser cet tat de lieu en nous centrant s
202. ns the pane is to wide The button not scam show images are off La pr sentation du probl me commentaire 0 Diffusion d l ments sur le contexte de la r solution attachements dans les commentaires 2006 12 06 Comment 1 From Tim Maks van 1 et 2 01 16 48 PDT den Broek 2006 12 06 01 16 48 PDT 207 screenshot 1 E E _ 2006 12 06 01 17 40 PDT Comment 2 From Tim Maks van den Broek screenshot 2 2006 12 06 08 13 23PDT CC ee Comment 3 From Nir when you open TB in safe mode does it give same result 2006 12 06 10 41 24 PDT Comment 4 From Mike Cowperthwaite n TB 2 Severity normal trivial Keywords regression wraps its text when it s narrow it has a minimum the alert bar no longer made width Dans cette tape il n y a pas d interactions entre d veloppeurs Le seul contributeur qui participe a la description du probleme est le bug reporter On constate galement qu il n y a pas de changement du statut du bug Proposition de m thode de r solution avec un change d l ments contextuels gt changes d informations techniques sur le contexte du probl me Pas de changement du statut du bug Re description du probl me D finition du statut du bug changement du niveau de s v rit 208 OS Version Linux Platform PC Thunderbird2 Target Mi
203. ns ses travaux les plus r cents Wagner 2002 associe l attribut virtuel la notion de communaut de pratique pour d crire les communaut s de pratique dont les membres utilisent un espace virtuel partag comme support d interaction Foray 2004 reprend par la suite ce terme pour d finir un espace virtuel comme le point de rencontre pour les experts et les professionnels afin qu ils puissent changer partager autours de pratiques I B 3 Communaut pist mique La communaut pist mique a fait l objet de nombreux travaux aussi bien en pist mologie sociale qu en conomie de la connaissance Schmitt 1995 Cowan et al 2000 Cohendet et al 2003 Ces tudes recentrent notre attention sur la notion d apprentissage et de cr ation de savoir D apr s Cowan David et Foray 2000 une communaut pist mique revoie un groupe de personnes qui collaborent dans le but de produire des connaissances They are small groups of agents working on a commonly acknowledged subset of knowledge issues and who at the very least accept a commonly understood procedural authority as essential to the success of their knowledge activities Cowan David et Foray 2000 p 234 D autres travaux soulignent la dimension organisationnelle de la communaut pist mique Elle se fonde selon Haas 1992 sur l existence de croyances communes la pr sence de r gles et de normes qui dirigent l action de ses membres
204. nsparence du projet permet aux nouveaux venues de s informer sur les objectifs de la communaut et de r pondre par la suite leurs attentes Ce qui facilite par cons quent leurs d int gration II C 2 a Les facteurs d int gration L examen de la litt rature nous am ne constater que l int gration d un nouveau contributeur la communaut de d veloppement d pend de trois principaux facteurs savoir l engagement technique du contributeur son niveau de comp tences sa r putation et la structure du projet qu il souhaite int grer L engagement technique des participants L engagement technique d un participant est repr sent par l intensit de ses efforts conception de solutions r vision de solutions criture de code d claration de probl mes ect Selon Bird et al 2007 l engagement du d veloppeur d croit avec la dur e de sa participation au projet Ils montrent que l admission des contributeurs en tant que d veloppeurs n cessite au d but de sa participation beaucoup d efforts techniques La contribution est donc plus importante au d but nombre de mails nombre de patchs elle diminue lorsque le participant int gre d finitivement la communaut des d veloppeurs Selon Bird et al 2007 en exposant leurs comp tences 78 et connaissances les participants techniquement engag s sont des d veloppeurs potentiels Le niveau de comp tence et la r putation Ducheneaut
205. nt du projet Section 3 Synth se et Apport notre questionnement Dans ce chapitre nous avons abord la coordination comme un niveau fondamental de l organisation d une activit L tude de ce concept men dans le premier chapitre nous a permis de montrer en mobilisant diff rentes disciplines que la coordination renvoie a la notion de gestion de synchronisation et d interconnexion selon les th ories des organisations Chandler 1962 Thompson 1967 Mintzberg 2000 Les recherches sur les syst mes de travail coop ratif distribu s Schmidt et Simone 1996 quand a eux ont port sur les objets de la coordination Ils ont permis d identifier diff rents protocoles de coordination appuy e par ces objets Les travaux de Malone et Crowston 1994 sur la coordination pr sentent l avantage de mettre en vidence la mani re de g rer les d pendances entre les t ches et les activit s qui sont au c ur du probl me de coordination Ils proposent ainsi une typologie qui d fini selon diff rents types de d pendances t che activit activit activit t che t che un choix des m canismes de coordination mettre en place Nous nous sommes galement int ress s aux travaux qui tudient la coordination dans les communaut s Nous avons pu noter que la coordination dans ces contextes se fait par le biais des normes sociales coupl par la pr sence de leadership Muller 2004 La coordination dans ces contextes et
206. ntForAuthorDesc childNodes 0 nodeValue gt gMessengerBundle getFormattedString alwaysLoadRemoteContentForSender emailAddress emailAddress aMsgHdr author If you use textContent instead review iann_bugzilla arlen demon co uk Emission de patchs test et r vision Commentaire 12 Commentaire 20 Cette phase se caract rise par Des interactions entre Scott Neil et math pour trouver et tester la version de patch qui permet de r soudre le probl me des interactions directes et personnelles entre d veloppeurs une construction collective de solution au probl me Tim Can you TESTANT Rhigt itis a lot better but still not ok Hey rar Soi oy Une variation importante dans le bug activity Ce dernier pr sente un support de l activit Il permet de coordonner il s agis un m canisme de coordination informel selon Ripoche 2006 l activit en orientant les changes vers un but pr cis demande de tester une novelle version demande de r vision du patch superreview bienvenu nventure com 218 blocking r me with this fixed see attachment 252468 details you don t need the foo gt lt label id allowRemoteContentForAuthorDesc class text link flex 1 gt onclick allowRemoteContentForSende tye ce gt lt description id allowRemoteContentForAuthorDesc class text lin
207. o de d crire le contexte du probl me d crire les tats provoqu s par le probl me et l environnement dans lequel il se situe par exemple frequently the ad server that is used by one of the forums I read is down and when the request for the ad fails Firebird shows a modal dialog telling me the connection was refused or something like that o de visualiser et reproduire le probl me par exemple go to www mlb com and click on a gameday icon 154 o de valider l tat de fonctionnement normal du module suite a l int gration de la nouvelle solution par exemple I downloaded the latest release today V 1 0 7 installed it and it works exactly the way it did previously with regard to this bug La description est donc un aspect central de l organisation de l activit de r solution au sein de Bugzilla Elle engendre un transfert important d informations entre les participants Les l ments d informations produits permettent dans un premier temps aux participants de diagnostiquer la situation rencontr e et de sp cifier par la suite les taches qu ils doivent accomplir pour r soudre le probl me II C 2 D finir des r les Nous venons de montrer que dans Bugzilla les t ches et les objectifs atteindre ne sont pas sp cifi s l avance Ces t ches r sultent des changes importants d informations concernant l objet traiter le probl me et ou la solution con
208. oins consid rable de pr positions 9 18 de pronoms 9 12 d adjectifs 6 26 et de conjonctions 4 50 Ces r sultats semblent concorder avec d autres travaux en effet comme nous l avons d j pr sent Biber et Conrad 2009 observent dans une tude sur le forum des utilisateurs des produits Apple une forte utilisation de verbes et un faible pourcentage de pronoms personnels Sur l usage des noms Andrew et al 2006 constatent que sa proportion est tr s lev e 66 dans des contextes comme Apache Open Office et Eclipse Ils rajoutent que leurs r les est principalement descriptif On remarque cependant un d ficit dans l usage d adverbes 1 57 et de marques d expressions 0 05 Ces derni res constatations divergent avec ce que les travaux en linguistiques Biber 2003 Crystal 2001 ont pu observer dans des contextes o les changes sont principalement m diatis s et qui se distinguent selon eux par la forte pr sence de ces marques expressives 146 Nous avons jusqu pr sent observ les cat gories linguistiques de mani re g n rale nous nous proposons dans une seconde phase d approfondir l analyse pour l examen de chacune de ces cat gories afin de mettre en vidence le genre du langage tudi Dans la mesure o les cat gories marques d expression adverbes et conjonctions pr sentent des proportions faibles nous examinons seulement les cat gories noms verbes adj
209. olution Demande de r vision du patch TIEPE flex to the box as it does makel superreview bienvenu nventure com this problem better 2007 01 16 bienvenu nventure com Acceptation de la r vision du patch Test du 08 01 52 PDT patch de la part du bug reporter Attachment 251601 superreview a Superreview bienvenu nventure com bienvenu nv enture com 2007 01 16 Comment 12 From 04 43 53 PDT neil parkwaycc co uk In reply to comment 10 gt In order to make things work exactly Tike they Cid in 1 52059 7 had to also revert 214 One option is to add the crop attribute to the label tried lt label class text link gt foo lt label gt on trunk but it didn t underline 2007 01 16 eee Comment 13 From Scott 13 14 56 PDT MacGregor Tan this should be a lot better in beta 2 I landed the lower risk complementary fix in time for beta 2 last night Can you test today s nightly or beta 2 when it comes out a a tl 2007 01 17 Comment 14 From Tim Maks van den 11 53 22 PDT Broek Created an attachment id 251811 215 screenshot 3 it is a lot better but still not ok see this screenshot 2007 01 17 Comment 15 From Scott MacGregor 20 33 44 PDT right the problem with the remote content bar requires a fix like the more aggressive patch or at least a version that works better than that one
210. on compare l usage des pronoms entre novices et experst Biber et Conrad 2009 C est ainsi que dans le m me contexte de l tude Biber et Conrad 2009 observent que les pronoms de premi re et deuxi me personne sont utilis s de fa on similaire par les experts et les novices A l inverse les messages en provenances des experts incluent un fort pourcentage de pronoms de troisi me personne D apr s les auteurs novices et experts participent au forum dans le but de partager leurs exp riences sur un sujet bien sp cifique Dans le cas tudi le forum regroupe des utilisateurs de produits Apple et les changes concernent les probl mes rencontr s au moment de l utilisation ou de l installation d un produit d termin Ceci qui justifie la fr quente utilisation du pronom personnel J chez les novices I spent all night greting it astivated and now i can revive call ainsi que chez les experts I went to bed Z woke up I picked it up I put it Les r sultats sur les pronoms de troisi me personne mettent en avant le fait que les experts contribuent au forum pour donner des explications des instructions ou plus de d tails Des marqueurs tels que she told me they had closed customer service can help them because it upset me greatly sont ainsi plus fr quents dans les messages post s par les experts 134 Les pronoms de deuxi me person
211. on de cette variation selon le statut du probl me II C ILA Premiere vue sur la contribution du c ur et de la p riph rie la r solution de probl mes Si nous consid rons qu une activit de r solution est identifi e par des actions comme concevoir diff rents patches ou bien assurer la s lections des propositions des participants Markus et al 2000 Bird et al 2007 Von grogh 2003 nous constatons en se basant sur les illustrations pr sent es en figure 6 3 6 4 que la contribution des participants du c ur est globalement plus significative que la celle de contribution de la p riph rie En effet la figure 6 3 illustre la distribution des fr quences des messages mis par les participants du c ur et de la p riph rie selon le num ro version du patch Nous pouvons remarquer qu en majorit les patchs sont con us par les participants du c ur Nous observons galement les m mes tendances lorsque nous comparons la distribution des messages mis par les participants du c ur et de la p riph rie en fonction du statut du bogue cf figure 6 4 Ces observations semblent concorder avec les r sultats identifi s dans la litt rature qui montrent que pour la majorit des projets open source les actions les plus critiques la Nous rappelons que pour r soudre un probl me plusieurs versions de patchs peuvent tre con ues Pour chaque version nous attribuons un num ro la figure 6 3 pr sen
212. oncer l action La coordination se fait par l interm diaire de la d claration d action Comme nous l avons d taill pr c demment 26 30 des unit s linguistiques utilis s par les participants du 179 coeur d clarent la r alisation d une action nous avons galement observ que ces proportions sont beaucoup plus consid rables apr s la conception du premier patche Nous pouvons donc constater que dans un contexte ou l activit consiste en plusieurs t ches dans lequel les r les ne sont pas d finis d clarer dans le langage que des actions sont effectu es constitue un moyen qui permet aux participants du c ur de coordonner l activit o Diriger l action On remarque que dans le langage adopt par les participants du c ur un taux d instructions plus important apr s l mission du premier patche cf figure 6 4 Les participants du c ur coordonnent ainsi l activit en guidant les autres contributeurs dans leurs conceptions Nous avons galement observ qu une bonne proportion de verbes utilis s concerne une demande explicite d action Nous pouvons en d duire que l activit de r solution de probl me est orchestr e par les directives des participants du c ur De plus les proportions importantes d unit s linguistiques de nature descriptive montrent que ces directives n cessitent d importants changes d informations qu il faut galement coordonner o L gitimer l action Les obser
213. onctionnelles occupent un r le important dans l activit de coordination des communaut s Puisqu elles se produisent dans des situations de travail collectif qui n cessite que les actions soient partag es articul es modifi es valu e etc Selon Zarifian 1998 la communication intervient dans ces contextes de travail coop ratif pour d finir la nature des probl mes identifier les objectifs donner du sens aux actions de faire converger les implications et les motivations des individus Zarifian 1998 p 115 Karsenty 2000 a galement montr le r le de la communication dans les collectifs de travail Plus sp cifiquement il d fend l id e que les besoins d explication et les dialogues explicatifs qui s expriment travers la communication conduisent enrichir la repr sentation partag e du probl me en permettant la r interpr tation les modifications apport es ce contexte Il d finit ainsi l explication comme un processus visant modifier le contexte interpr tatif lequel est con u comme l ensemble de connaissances croyances et attentes utilis es pour appr hender la situation de travail en cours Les modifications apport es ce contexte gr ce l explication correspondent une r interpr tation plus ou moins globale du probl me traiter Karsenty 2000 p 289 En ergonomie du travail Savoyant et Leplat 1983 montrent galement le r le de la communication le
214. ons plus loin cet aspect de l organisation de l activit au sein de Mozilla 8 Selon market share le 18 juin 2011 http marketshare hitslink com browser market share aspx qprid 1 45 Figure 1 2 Part de march des navigateurs dans le monde en juin 2011 Total Market Share E 53 68 Microsoft Internet Explorer E 21 87 Firefox 13 11 Chrome 7 48 Setari 01 73 Opera M 25 Opera Mini M1 06 Other Depuis son lancement la part de march de Firefox n as pas arr t de grimper passant de 15 45 en juin 2007 23 81 en juin 2010 cf figure 1 2 avec un nombre de t l chargement de la version Firefox 4 d passant les 5 millions 24 heures apr s la date de son lancement le Mars 2011 C est sur les march s Europ ens et fran ais que Firefox a eu le plus de succ s sa part sur ces deux march s galisant celle d Internet Explorer en juin 2011 cf tableau 1 1 Source http marketshare hitslink com browser market share aspx qprid 1 46 Figure 1 3 Evolution de la part de march de Firefox dans le monde 30 25 20 15 10 5 0 Pa Si lt K xX Y Tableau 1 1 Les parts de march des navigateurs en Europe en France et dans le monde Juin 2011 Internet Explorer Firefox Chrome Safari Opera Microsoft Mozilla Google Apple Opera Software Autres 35 47 34 67 19 96 3 91 0 68 36 54 35 63 18 83 7 29 1 09 0 62
215. onsables de modules qui veillent a ce que la version du code soie coh rente cf chapitrel section 2 Moon et Sproull 2000 observent la m me structure dans le projet Linux puisque toute int gration de modification doit tre valid e par les responsables et parfois m me par le fondateur du projet Linus Thorvald lorsque les modifications concernent le noyau central du syst me d exploitation Nous avons montr que le d veloppement Open Source repose sur les contributions libres de participants dispers s g ographiquement Cependant la coordination de l activit n cessite un syst me de contr le ou de filtrage de contributions assur par les leaders ou les responsables des projets Ces responsables ont pour fonction de d cider quels traits devraient tre int gr s dans le logiciel quand et comment autoriser le changement du code source et donner l acc s pour modifier le code Raymond 1999 Core group membership can bestow some rights including deciding what features should be integrated in the release of the software when and how to empower other code maintainers or to pass the baton to the next volunteer Raymond 1999 p 25 Les responsables de projets disposent selon Crowston et al 2006 d une autorit ou d un pouvoir informel dont la l gitimit n est pas d finie par une structure formelle mais par des m canismes informels comme la r putation les comp tences et l intensit des efforts La fonc
216. oudre un bogue Ces processus peuvent varier d un projet a un autre Dans l tude de Mockus et Herbsleb 2002 sur les projets Apache et Mozilla les auteurs observent que dans le projet Apache 12 Le maitre de la plaforme the platform master responsable de la construction du logiciel ou l quipe d int gration 39 chaque membre peut d clarer des bogues proposer les contributions qu ils souhaitent apporter et que le processus d int gration de ces contributions n exige pas le respect de certaines normes ou qu elles soient tout le temps v rifi Dans le projet Mozilla l int gration des contributions est beaucoup plus strictes et n cessite qu elles soient valid es par les responsables du projet cf partie II B 2 b Par ailleurs le processus d int gration des contributions ou plus globalement le processus de r solution de bogues n est pas fig et varie en fonction des situations et de la nature m me des bogues Par exemple dans le projet Mozilla les contributions qui concernent des bogues de s curit sont soumis des super revues super review tandis que d autres ne le sont pas Certains bogues sont affect s par les responsables des composants des personnes qui se chargent de suivre le processus de r solution des bogues d autres sont g r es par des personnes qui s auto affectent cette fonction sans qu ils soient d sign s par un responsable Nous allons d ailleurs examine
217. oupe ou la communaut en g n rale permet au participants du c ur administrateurs d acqu rir une certaines l gitimit dans le but de contr ler la r solution du probl me O Mahony 2003 Cette observation est confirm e dans les travaux Markus et al 2009 d apr s lesquels la collaboration dans le cadre des projets Open Source n cessite que les proc dures de contr le soient l gitim es par les niveaux les plus bas de la pyramide OSS collaboration implies a very peculiar nature of control which can be centralized into a leader as happens for Linux Raymond 1998 Lerner and Tirole 2002 but needs to be continually legitimated by those constituting the lower layers of the pyramid Markus et al 2009 p 8 II B 2 Caract risation du langage de la p riph rie Nous venons d identifier plusieurs propri t s d terminant le r le du coeur dans l organisation de la r solution de probl me au sein de Bugzilla Dans cette partie nous adoptons la m me m thode pour caract riser le r le de la p riph rie La pr sente analyse est bas e sur le corpus Corp_O regroupant l ensemble des messages mis par les participants de la p riph rie dans notre s lection des 4109 rapports de Bugs Nous suivons la m me d marche de s lection et de cat gorisation d crite dans la partie pr c dente nous avons ainsi retenu les unit s ayant un coefficient de sp cificit sup rieur 10 II B 2 a Sp cificit
218. ous permet de constituer les traces des changes entre acteurs I B Rappel sur le fonctionnement du projet Mozilla 114 Figure 4 3 Vue d ensemble sur le projet Mozilla Decision Makers Firefox 8 Module Owners Thunderbird N PRODUCTS GOUVERNANCE Super Reviewers AND ROLES Release Drivers Component Owners Bug reports bug activity BUGZILLA Current Developers CODE ROLES Bug reportor Quality Assurance Bug assignee Developer Network Repositories Contributors Leaders 115 Section 3 Choix m thodologiques Un plan d tude multi m thode Pour tudier notre projet nous avons choisi un plan d analyse qui se base sur les deux d marches quantitative et qualitative cf figure 4 1 En effet pour r pondre aux questions de recherches nous avons choisit dans un premier temps une d marche qualitative exploratoire Ce choix s explique par la volont d avoir une vue sur la r alit des changes entre les participants d essayer d apporter des r ponses aux questionnements tir es de la litt rature Dans une seconde partie une d marche quantitative s av re n cessaire L objectif de cette d marche est double nous tentons d une part de d velopper et d approfondir notre tude sur la communication entre les contributeurs d autre part de valider nos observations tir es de l analyse qualitative Puisque notre analyse porte sur la communication entre les contribu
219. ows NT 5 1 en GB fix 1 22 fix that and this bug goes away I think the current implementation requires you to check think 1 22 the box go 1 13 go to url 3 download installer exe Actual Results Directory with same file name See 1 05 see Bug 242599 as that would be the best place for your work make 1 01 make it listen to command rather than click Total 34 34 I B 3 Les pronoms personnels M me si les pronoms personnels pr sentent un pourcentage moins consid rable seulement 9 18 en comparaison avec les noms et les verbes il est cependant important de caract riser le genre du langage utilis dans Bugzilla par rapport l utilisation cette cat gorie linguistique Comme l illustre la figure 5 7 suivante rassemblant les r sultats obtenus partir de l analyseur Sphinx les pronoms de deuxi me personne sont les plus marginaux 12 7 des pronoms personnels Nous pouvons donc constater que les changes directs entre les participants ne sont pas tr s fr quents Ceci explique le fait que dans le cadre de Bugzilla l information transmise ne concerne pas une seule personne mais l ensemble des participants Les pronoms de premi re et troisi me personne sont les plus employ s dans le corpus 49 42 des pronoms personnels sont de premi re personne et 37 73 sont de troisi me personne Fr quences par rapport au nombre d occurrences des verbes dans le corpus 68958 150 Figure
220. pants qu il faut souvent articuler o Orienter la r solution Enfin les proportions faibles de directives montre que la p riph rie n intervient pas de mani re directe pour diriger l activit de r solution C est en effet le r le des participants du c ur ou plus sp cifiquement des administrateurs d attribuer les t ches de v rifier et de valider l int gration des contributions N anmoins l usage de certaines formes linguistiques comme par exemple duplicates montre que la p riph rie oriente indirectement la r solution en d clarant le bogue comme tant identique un autre De plus l identification d anomalies par la p riph rie g n ralement li e l int gration d une nouvelle solution oriente galement la r solution vers la recherche de nouvelles solutions parfois m me apr s la fixation du bogue impliquant la r ouverture du bogue 186 II C Synthese et comparaison Les r sultats pr sent s dans les sections pr c dentes d finissent les cat gories et les sp cificit s des changes pour les d veloppeurs du core et de la p riph rie Dans cette partie nous pr sentons une synth se ainsi qu une comparaison des deux analyses La figure 6 9 montre que les commentaires de cat gorie action et commande proviennent en majorit des d veloppeurs du core Nous constatons des variations moins importantes entre core et p riph rie pour les cat gories description e
221. plus sp cifiques pour les N descriptions actions directives interactivit s 168 I B 2 a Annotation du corpus Au cours de notre tude nous cherchons a comparer le langage utilis par les participants du c ur et de la p riph rie Pour rendre possible ces comparaisons nous avons introduit dans notre corpus global plusieurs balises Comme le montre la figure 6 2 le r le de ces balises est de distinguer diff rentes parties dans le corpus Nous avons ainsi introduit une balise lt R O U gt pour identifier si le message est mis par contributeurs c ur O ou de la p riph rie U Figure 6 2 Exemples de partition selon Lexico Lexico3 TextPloreur DES E Fichier Traitement Fen tre ax COMES PWD O A gt Sei AE Navigation Rapport Dictionnaire g S lectionnez une couleur MR OO EEE a Recherche nt lt Formes ordre lexicom trique Fr quence the 30956 to 19571 ae l 12856 z gt lt RE A A gt a 12049 From Bugzilla Helper User Agent Mozilla 4 0 compatible MSIE 5 5 Windows 95 BuldID ic qeg 2001040404 The state of the checkbox Don t allow removed cookies to be accepted later in the cookie and 9574 permission dialog should be saved Reproducible Always Steps to Reproduce 1 Go to Preferences it 9512 Advanced Cookies View stored cookies 2 Click Don t allow removed cookies to be accepted
222. probl me mission de solutions EN ER Te Scott Scott Neil Scott Tim C10 C11 C12 CB CIS QG C14 C16 Transfert Infos d important Patch 1 Patch2 nouvelles l ments J les patch ne contextuels permettent pas la Elts du contexte L ensemble de ces r solution du interactions a permis la La m me personne probl me z propose les 2 patchs op pi cr ation d un contexte Entre les deux sur le contexte PATEE pour unea Interactions changes d infos sur solutions il n y a g n ration collective d une le pb pas d changes solution optimale description du pb C4 CS d infos contextuelles r actions C6 C7 nouvelles infos contextuelles Bugs duplicate C8 C9 144 II A 2 Synth se sur l analyse du rapport BR 362919 L analyse du bug BR 362919 montre qu un nombre limit de d veloppeurs deux participants contribuent la construction de solutions au probl me l mission de patches Pour ce cas c est le responsable du bug qui met des patchs en interaction avec un autre participant voir figure 5 3 Ces constatations rejoignent les travaux de Mockus et al 2002 qui d veloppent en tudiant le projet Apache l hypoth se de la centralisation du d veloppement seulement 15 d veloppeurs contribuent 80 de l criture du code Dans cet exemple l activit de r solution est compos e de quatre phases la d finition de
223. proche et Proc dure d analyse 126 I A La linguistique sur corpus tudes sur l usage du langage par l identification de genres ou registres InguIStiques s sine ns te een ne RS Re en ee ent 129 LAS PHIMCL POS vase oes ce RU ne DR et oss nn a inst toes tastes net Anne 130 I A 1 a Une approche bas e sur le Corpus 130 LA 1 b Identification de registres par l tude des variations linguistiques 131 1 A 3 Registre des forums lectroniques sus 132 T A 3 a Aspects syntaxiques sis 133 L A 3 b Aspects de forme et d expression 136 LB Proc dure pour tudier le langage dans Bugzilla ccccccceseseteseseseeneneeseseeeeeeseeeeeeseseseanenens 137 1 B 1 S lection du corpus de l analyse sis 137 1 B 2 Annotation et lemmatisation du COrpuS iii 137 1 B 3 Traitement automatique du COrpus ins 138 LB 4 Analyse descriptive des traits linguistiques ss 139 Section 2 Analyses et r sultats sn 141 I A Un exemple Analyse du Rapport BR 362919 ii 141 ILA 1 Description du rapport BR 362919 ns 142 IL A 2 Synth se sur l analyse du rapport BR 362919 145 II B Caract ristiques g n rales du langage dans Bugzilla 146 LB LL s MOMS sun Sus testis this nn bn E E EE 147 LEZ Les verbes enr hasnectes deeds vs cas cts ydsndad bees RENTE doses Tete tds nn ets dre sde te ES 149 T B 33 Les pronoms personnels ess TEE REE E E EROS EEES RE REEERE 150 LBA Ees pr posi
224. qu il soi int grer d finitivement dans la communaut II C 1 La motivation des d veloppeurs Nous abordons dans cette partie la probl matique de la motivation des d veloppeurs comme une dimension importante qui va nous permettre de mieux comprendre les aspects organisationnels et structurels des communaut s Open Source 74 Les motivations des individus est un th me de recherche majeur dans la litt rature de l Open Source Dalle et al 2005 Von Krogh et al 2003 Lakhani et al 2003 Lerner et al 2001 Cependant nombreux travaux divergent sur la nature des motivations impliquant les participants aux projets Open Source En se r f rant aux travaux de Lakhani et Wolf 2003 ces motivations peuvent tre de nature intrins que et extrins que II C 1 a Les motivations extrins ques Pour Lakhani et Von Hippel 2003 la motivation de rejoindre une communaut Open Source provient d abord de la volont des participants de satisfaire un besoin particulier en participant ces communaut s les d veloppeurs utisateurs cr ent des co ts quasi nul des logiciels qui leurs sont utiles et qui correspondent au mieux leurs besoins D apr s ces auteurs les individus contribuent aux projets car ils sont sur de percevoir des b n fices de leurs participations Ces b n fices peuvent tres imm diats et ou futurs Les b n fices imm diats se pr sentent sous forme d un salaire ou le besoin d un lo
225. qui d cident des t ches les plus critique de projet t ches de conception tant dis que les t ches les moins critiques sont g n ralement d l gu es une partie plus large la p riph rie qui a moins de pouvoir d cisionnel L examen de ces recherches montre bien que l organisation des communaut s Open Source repose sur une structure hi rarchie N anmoins la nature des m canismes mis en uvre et qui r gissent l organisation et coordination au sein de ces communaut s n est pas encore vraiment lucid e Nous pensons que cette limite appelle l approfondissement des enqu tes empiriques sur les questions relatives l organisation des communaut s Open Source en utilisant une approche centr e sur la communication entre les participants III L analyse de la communication pour tudier l organisation des communaut s Open Source L tude de l interaction ou de la communication tels que nous l adoptons dans les communaut s Open Source a fait l objet d un nombre d tude Ducheneaut 2005 a mis en vidence l volution des d veloppeurs d une position p riph rique une position centrale dans le r seau d acteurs du projet Phython Mockus Fielding et Herbsleb 2002 tentent galement travers l tude des interactions de comparer le processus d int gration des participants dans deux projets Mozilla et Apatche C est les travaux de Sandysky Gasser et Ripoche 2004 2005 2006 q
226. r quemment cit dans la phrase Bug 84066 has been marked as a duplicate of this bug en utilisant cet adjectif les contributeurs de la p riph rie participent la r solution en fournissant des informations permettant de reproduite le probl me ou de l identifier un bug similaire bug duplicate dans le but d orienter la r solution du probl me 182 Tableau 6 4 Pr sentation des unit s textuelles les plus sp cifiques au langage utilis par la p riph rie Unit s textuelles Sp cificit s I xK K In replay to comment rrF Mozilla eX mail eX Firefox FRX duplicate F K file 36 Steps to Reproduce 36 have 32 my 23 problem 23 click 22 in 22 option 20 are 19 Actual 18 confirm 16 tried 16 open 14 this bug 14 user 14 by 13 and 13 right click 12 for me 12 the 12 on 12 still 10 of 10 will 10 II B 1 b Le r le de la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Nous donnons dans la figure 6 5 la distribution des quatre cat gories linguistiques pour le corpus Corp_O Comme pour l analyse pr c dente cette distribution a t obtenue en convertissant le corpus dans les quatre cat gories identifi es description actions directives et interactivit A partir de ce r sultat nous constatons un taux important de description 49 39 en comparaison avec les autres cat
227. r des m canismes hi rarchiques d autres sont plus autonomes Creplet et al 2001 p 12 Cohendet et al 2003b proposent plusieurs l ments qui distinguent les diff rents types de communaut s D apr s eux les communaut s se distinguent selon l objectif qu elles poursuivent les agents qui les composent leur activit cognitive dominante leur r gle de recrutement leur mani re de produire de la connaissance leur mode 59 d apprentissage dominant et ce qui maintient leur coh rence Cohendet et al 2003b p 102 103 Nous pr senterons dans ce qui suit les types qui sont plus en relation avec notre contexte de recherche I B 1 Communaut virtuelle La notion de communaut virtuelle a fait l objet de plusieurs d finitions Elle se trouve galement au c ur d un d bat sur sa r alit Certains auteurs Tremblay 1998 Thompson 1995 montrent le paradoxe d associer le qualificatif virtuel la notion de communaut D autres tentent de d finir cette notion en pourtant un regard lat ral sur ce d bat Le terme de communaut virtuelle est apparu pour la premi re fois dans l ouvrage de Rheingold The Virtual Community en 1993 Pionnier dans l tude des relations sociales au sein des r seaux informatiques il est le premier introduire la notion de communaut virtuelle et la d finit comme un groupement socioculturel qui merge lorsqu un nombre suffisant d indi
228. r la premi re s lection ces rapports sont associ es aux produits Firefox de Mozilla et choisis en fonction de leur complexit les rapports ayant un nombre de patches sup rieur quatre Les messages du corpus corp_glob sont par la suite r partis selon le statut de l metteur contributeur du coeur et de la p riph rie Suite cette r partition deux corpus sont form s un corpus nomm corp_N constitu par l ensemble des messages mis par les d veloppeurs du coeur et un corpus corp_O qui rassemble les messages mis par les d veloppeurs de la p riph rie Une fois les deux corpus constitu s nous avons d termin pour chacun les propri t s du langage utilis Ensuite l analyse des sp cificit s du langage utilis nous a permis de tester l existence de diff rence significative I B 1 Analyse statistique du langage analyse des sp cificit s Puisque notre objectif consiste comparer le langage utilis par les contributeurs du c ur et les contributeurs de la p riph rie Nous avons choisi l analyse de sp cificit comme m thode En effet l analyse des sp cificit s est un outil statistique qui permet de rep rer un langage caract ristique d une partie de texte ou d un sous corpus en exhibant tout la fois les 166 unit s textuelles qu elle contient en grand nombre sur repr sent es par rapport a la totalit d un corpus et au con
229. r le projet Mozilla comme un cas d tude concret qui va mettre en lumi re les l ments th oriques que nous venons d avancer Cette investigation va permettre d avoir une premi re vision sur la mani re avec laquelle l activit de r solution de bogues est organis e au sein de Mozilla II B Le projet Mozilla Comme nous pouvons le constater le projet Mozilla a fait l objet de grand nombre d tudes dans le domaine de l Open Source et particuli rement dans le domaine de la r solution de probl me distribu e Sandusky et Gasser 2005 Ripoche 2006 Mockus et al 2002 Friedman 2002 Ces tudes pr sentent Mozilla comme un projet de d veloppement compl tement distribu dirig par la r solution de bogues ce qui nous int resse particuli rement dans la mesure o nous souhaitons tudier une activit de r solution de probl mes distribu s Nous utilisons d ailleurs le cas du projet Mozilla dans les chapitres suivants pour illustrer des aspects particuliers de notre approche II B 1 Historique Mozilla est cr e en 1998 suite la d cision de Netscape de mettre disposition librement le code source de son navigateur Rapidement des d veloppeurs et utilisateurs a travers le monde utilisent et proposent des am liorations pour les diff rents produits Ces d veloppeurs et utilisateurs qui ont t jusqu 2005 enti rement b n voles forment la 40 communaut Mozilla Ils collaborent exclusivem
230. rank Hecker is mozilla org s self appointed policy wonk and amateur document editor among other things he helped create the Mozilla Relicensing FAQ document the mozilla org License Policy the policy for handling Mozilla security bugs and the Mozilla Crypto FAQ document Frank was one of the people who successfully sold Netscape management on the advantages of releasing source code and in the spirit of service after the sale he has been volunteering with mozilla org ever since Marcia Knous marcia mozilla org Marcia can t be easily categorized in any technical sense since she doesn t have much of a technical background and often flies low on the radar Her mozilla org work involves dealing with a lot of administrative minutia including handling all CVS accounts and troubleshooting when things go awry In her pre Mozilla days Marcia worked in entertainment and law and still dabbles in freelance writing These days she mostly dreams about treating the anxieties of the present with the wisdom of the ages Dan Mosedale dmose mozilla org Dan has been working on pieces of Mozilla LDAP support LDAP typedown autocomplete getting UNIX Quantify to play nice as well as mozilla org tools Bugzilla Despot license and statistics scriptage for a while Before joining mozilla org Dan was the systems administrator at Mosaic Communications Corp From there he moved on to IS Architecture work at Netscape co wrote the DNS server used
231. re 5 1 Components in a register analysis Biber et Conrad 2009 p 6 132 Figure 5 2 Vue d ensemble de la proc dure de l analyse ccecccccesesseseeeteteeeeeeees 140 Figure 5 3 Vue d ensemble des changes pour la r solution du bug BR 362919 144 Figure 5 4 Distribution des cat gories linguistiques au sein du corpus en des OCCUP S hoonena can a MN ere 7 147 Figure 5 5 Distribution des noms les plus fr quents au sein du corpus en 148 Figure 5 7 Distribution des fr quences des pronoms de premi re PP1 deuxi me PP2 et troisi me PPS personnes en lan dt Set bus 151 Figure 5 8 Distribution des fr quences des pronoms personnels en 0 152 Tableau 5 4 Cat gories des pr positions les plus fr quentes 153 Figure 6 1 Vue de la deuxi me proc dure de l analyse 168 231 Figure 6 3 Distribution des fr quences de patchs mis par version pour participants de c ur N et de la p riph rie O Sime juan ah avandaiiaudnamdaada aa 173 Figure 6 4 Distributions des fr quences de messages mis par statut du bug pour les participants de c ur N et de la p riph rie LOS ananas 173 Figure 6 3 Distribution des cat gories du langage utilis es par les participants du Figure 6 4 Distribution des cat gories du langage utilis es par les participants du c ur avant et apr s le premier patche ss maniement 179 Figure 6 5 Distribution des cat gories du langage utilis es par les pa
232. re group c est la derni re phase du processus d int gration Au terme de cette seconde partie nous pouvons retenir des diff rents concepts tir s de la litt rature que l int gration d un nouveau membre dans le cadre du d veloppement Open Source n est pas automatique En effet int grer une communaut ou un projet Open Source n cessite non seulement que le contributeur soit motiv mais galement que ses efforts soient reconnus par l ensemble des d veloppeurs de la communaut Son int gration suit une trajectoire et d pend de nombreux de facteurs tel que les comp tences acquises la r putation du contributeur la structure de gouvernance du projet ou de la communaut ou de sa complexit technique Section 3 Synth se et apport aux questionnements Au travers de cette revue nous pouvons constater qu un nombre important de travaux a tudi s la nature et les caract ristiques des communaut s Open Source Diff rentes interpr tations ont merg es D une part les communaut s Open Source ont t d crites comme une forme int grant des milliers de b n voles distribu e dont l activit est effectu e dans un environnement virtuel favorable la cr ation de connaissance et l am lioration de comp tences D autre part la litt rature montre que l ouverture caract ristique fondamentale du d veloppement Open Source ne signifie pas que le d veloppement est r parti galitairement entre les mem
233. re la connaissance II C 1 La dichotomie exploration et test adopter une d marche inductive abductive ou d ductive Selon Charreire et Durieux 2003 le processus de construction de la connaissance peut s op rer par deux voies l exploration et le test Les auteurs soulignent qu explorer en management consiste d couvrir ou approfondir une structure ou un fonctionnement pour servir de grands objectifs la recherche de l explication et de la pr diction et la recherche d une compr hension Explorer r pond l intention initiale du chercheur de proposer des r sultats th oriques novateurs c est dire de cr er de nouvelles articulations th oriques entre des concepts et ou d int grer de nouveaux concepts dans un champ th orique donn Charreire et Durieux 2003 D apr s Charreire et Durieux 2000 le test permet au chercheur de valider des hypoth ses par la confrontation la r alit Le travail du chercheur consiste alors expliquer la pertinence de sont hypoth se 108 Tester est l ensemble des op rations par lesquelles le chercheur met l preuve de la r alit un ou des objets th oriques ou m thodologiques L objectif est de produire une explication par l valuation de la pertinence d une hypoth se d un mod le ou d une th orie dans un but d explication Charreire et Durieux 2000 L orientation vers l un des deux processus de construction de la connaissance le
234. ribution est labor e sur la base d une cat gorisation manuelle de notre chantillon Corps_N Les r sultats de cette analyse indiquent que le langage utilis par les participants du c ur est essentiellement descriptif 42 45 Si nous consid rons le langage de point de vue de Pour une raison de lisibilit seulement 30 unit s textuelles qui ont fait l objet d interpr tation les autres unit s sont pr sent dans l annexe 6 1 177 l action nous constatons que les participants du c ur utilisent souvent les unit s linguistiques pour expliciter une action ou pour anticiper les actions r aliser 26 30 avec des proportions quivalentes de directives 28 19 Finalement on note une faible proportion 3 d unit s linguistiques indiquant la pr sence d interactions directes entre des participants du c ur et les autres contributeurs La figure 6 3 montre galement que les proportions d actions de descriptions et de directives sont encore plus consid rables apr s la conception des premiers patches Ces constations confirment nos premi res observations II B indiquant que le c ur intervient non seulement dans les phases critiques de conception mais aussi dans les phases de r vision de validation et d int gration de solutions r alis s dans les derni res phases de r solution Ces constatations peuvent s expliquer par le fait que le projet Mozilla est fortement structur et que l int
235. rire les probl mes Par exemple les rapporteurs d un probl me donnent souvent une description de la situation rencontr e ou renvoient directement les d veloppeurs vers des liens qui permettent de visualiser ou reproduire ce probl me The error console Error UFILE has no properties Source file chrome browser content bookmarks bookmarks js Line 103 Error Components Vaguely ir relevant In 4 x for Windows the back forward context menu could be obtained either by right Parmi les formes les plus fr quentes nous trouvons les noms qui d signent une action comme par exemple la r vision du probl me review me ou sa fixation The actual fix for this particular problem IIRC was removing several lines of code in nsCSSFrameConstructor Nous pouvons d duire de ces r sultats que le r le de l utilisation des noms dans le cadre de Bugzilla est principalement descriptif Ceci peut s expliquer par le fait que dans le contexte de r solution de probl mes dans lequel nous nous pla ons les participants doivent fournir le plus d informations sur le probl me et son contexte afin que les participants puissent construire une connaissance collective du probl me de ses sympt mes et produire leur tour des informations utiles a sa r solution Figure 5 5 Distribution des noms les plus fr quents au sein du corpus en 3 00 d 2 50 2 00 freq 1 50 1 00
236. ris es mais leur donne galement la possibilit de former des corpus regroupant un volume important de textes num ris s Nous retrouvons dans ce domaine et en particulier en linguistique anglophone d importants travaux dans lesquels l informatique en tant qu outil joue un r le central Ces travaux mergent d un nouveau courant appel la linguistique sur corpus o les chercheurs tudient les variations linguistiques dans un corpus de texte ceci en mobilisant des outils de traitement statistique Leur objectif est de d terminer une typologie de textes 127 travers l tude des variations linguistiques entre diff rents textes h t rog nes formant un corpus Un corpus tant d fini comme une collection de donn es du langage empirique de textes ou de fragments de textes qui sont des chantillons d un discours donn dot s en cons quence d une valeur repr sentative Wolfgang Teubert par Aur lie Lebaud 2009 Contrairement la premi re La deuxi me d marche vise a d finir un type de langage ou texte par correspondance avec des typologies pr existantes Selon la logique de Bronckart 1996 cette d marche consiste faire des rapprochements entre un langage tudier et des types de langage pr existants ou r pertori s Chaque type de langage correspond une situation de communication distincte et d termin par la cooccurrence d un certain nombre de traits linguistique
237. rques sp cifiques Si nous consid rons que l organisation de l activit au sein de Bugzilla est fond e sur la communication entre plusieurs participants nous pouvons pr tendre que le langage utilis Marcoccia 2000 d finis six smileys les plus courants sur le net heureux clin d oeil gt sourir sarcastique triste o surprise Crier 136 dans ce contexte pr sente un genre particulier refl tant des aspects organisationnels sp cifiques I B Proc dure pour tudier le langage dans Bugzilla Dans cette partie nous nous int ressons aux aspects m thodologiques et techniques de la mise en place d une analyse linguistique bas e sur l identification de genres ou des caract ristiques linguistiques du langage utilis au sein de Bugzilla La proc dure consiste en quatre tapes s lection annotation et lemmatisation traitement automatique et analyse cf figure 5 3 I B 1 S lection du corpus de l analyse Dans le cadre notre recherche nous nous ne donnerons pas une d finition stricte du terme corpus Nous le pr senterons d avantage comme un chantillon de donn es linguistique que nous souhaitons analyser dans le but d observer des ph nom nes linguistiques et ce ind pendamment de th ories linguistiques pr cises Le corpus a analyser est compos es de textes qui sont pr sent s sous forme d un rapport contenant plusieurs messages Notre corpus est ainsi
238. rticipants de la Peripherie sisian a aA A E A AATA E N 185 Figure 6 6 Distribution des cat gories du langage utilis es par les participants de la p riph rie avant et apr s le premier patches mines ste nn 185 232 Index des tableaux Tableau 3 1 Approche interdisciplinaire de la coordination 89 Tableau 4 1 Objectifs propositions et questions de recherche cee eee eeeees 113 Tableau 5 1 Typologies Approches pour tudier les communications Herring 2007 Te ee A A E we eee TO o V ee ae TA 129 Tableau 5 2 Unit s lexico syntaxique du COrpus ss 138 Tableau 5 3 Cat gories des verbes les plus fr quents 150 Tableau 5 5 Cat gories des adjectifs les plus fr quents ns ssssssssssesssresessessesessesesses 154 Tableau 6 3 Pr sentation des unit s textuelles les plus sp cifiques au langage utilis parle CUP nouo ienaa a E EE AE OENAR EA O 177 Tableau 6 4 Pr sentation des unit s textuelles les plus sp cifiques au langage utilis parla peripheren Se ineine ua ea Ea E EA E T a ia 183 233 234 R sum Le contexte de cette th se est l tude de l organisation de Open Source L objectif est d tudier des ph nom nes mergeant d une communaut rassembl e autour de la r solution de bogues dont les principales caract ristiques sont la forte distribution de l activit et des participants Nous consid rons dans ce travail que la communication travers le langage joue un r
239. s Dans le cadre du d veloppement Open Source la classification des bugs se fait apr s n gociations entre les membres de l quipe de d veloppement sur le niveau de priorit du bug o ls this a duplicate or dependent BR Gasser et Sanduscky 2005 montrent galement que la n gociation entre les acteurs est une fa on de g rer les d pendances entre les modules La n gociation entre les participants est ainsi d terminante pour le bon fonctionnement du logiciel Avant d int grer des nouvelles lignes de code il faut que les responsables s assurent que cette derni re n affecte pas les autres modules D autre part signaler un bug comme duplicate facilite la r solution en permettant l utilisation de version d j existante pour corriger le bug Selon Gasser et Sandusky 2005 d une mani re g n rale la n gociation joue un r le important dans l articulation du d veloppement Open Source Ainsi les responsables de projets n gocient pour trier les bogues les affecter aux d veloppeurs ayant les comp tences n cessaires et valider enfin l int gration des contributions qui garantissent la qualit finale du logiciel D une mani re g n rale la coordination des projets Open Source n cessite diff rentes situations la n gociation et l interaction entre responsables fin d organiser 101 l information et d articuler le travail l appui du plus grand but de diriger le d veloppeme
240. s Ces traits linguistiques peuvent correspondre une classe lexicale nom verbe adjectif etc un genre masculin f minin ect un nombre singulier pluriel etc une personne premi re deuxi me troisi me un temps imp ratif pr sent futur ant rieur etc Herring 2007 propose une classification des typologies de langage utilis es pour tudier les communications Comme l indique le tableau 5 1 Herring 2007 distingue quatre crit res de classifications le mode de production le d roulement de la communication le type et le genre du texte A chaque crit re correspond une typologie de texte tudi dans la litt rature Biber 1989 avant lui distingue les textes narratifs et expositifs De m me il ne consid re pas un type unique d interaction mais en distingue deux l interaction interpersonnelle intime et l interaction informationnelle Bronckart 1996 pour sa part propose une typologie selon la situation d nonciation il d finit par ailleurs trois types ou architypes de langage le langage th orique le langage en situation et la narration 128 Tableau 5 1 Typologies Approches pour tudier les communications Herring 2007 p 5 Crit res de Types Auteurs classifications Mode de production Parl crit Chafe and Danielewicz 1987 Ferrera 1991 D roulement de la Monologue Asynchrone Dooley and Levinsohn communication dialogue Synchrone polylogue
241. s actions sont effectu es comme par exemple la cr ation d attachement CATTACH sp cificit ou la mise jour d un attachement UATTACH sp cificit 49 mais aussi pour donner des instructions ou demander une aide explicitement pour la r alisation d une tache revision rdf est l abr viation de Ressource Description Framework Ns est l abr viation de Network Similator et nc est l abr viation de Net Cat 71 un ro x oer 7 p Une densit lexicale est calcul e partir nombre des diff rentes formes d une cat gorie 176 Tableau 6 3 Pr sentation des unit s textuelles les plus sp cifiques au langage utilis par le coeur Unit s textuelles Sp cif we KK line FFT CATTACH TER rv KK content nee rdf KK NS KK nc KK components TIE UATTACH 49 Help 40 atch 39 branch 39 Changes 24 need 22 it 22 attach 19 check 18 builds 18 looks 17 unsigned 17 verified 17 moving 17 we dont 16 we should 15 bugs 15 for 13 browser 13 Fixed 11 doing 10 II B 1 b Le r le du c ur dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla Les figures 6 3 illustre la distribution des cat gories linguistiques identifi es dans le chapitre pr c dent a savoir les cat gories description actions directives et interactivit Comme expliqu cette dist
242. s activit s et le choix des m canismes de coordination en fonction du type de d pendance Dans leur article The Interdisciplinary Study of Coordination les auteurs proposent une typologie des d pendances et des m canismes de coordination cf Annexe 1 Cette typologie a par la suite t affin e dans des travaux plus r cents des auteurs cf Malone et al 1999 et Crowston 2003 Ainsi Crowston 2003 distinguent six types de d pendances cf Annexe 2 Pour simplifier o d pendance entre une tache et une ressource une tache qui utilise un seul type de ressource o d pendance entre une tache et de multiples ressources une tache qui utilise de multiples ressources simultan ment o d pendance de partage plusieurs t ches utilisent les m mes ressources o d pendance de flux une tache utilise une ressource cr e par une autre t che o d pendance d ajustement plusieurs taches cr ent la m me ressource o d pendance de composition entre t che d composition d une t che en sous t ches Pour simplifier l interpr tation cette typologie Crowston 2005 regroupe ces types de d pendances en deux cat gories d pendances entre une t che et une ressource d pendances entre deux t ches Pour chaque cat gorie il d fini les m canismes de coordination suivants o G rer les d pendances entre une tache et une ressource a task resource dependency consiste identifier les ressources n cessaires et
243. s cat gories descriptions actions et directives sont plus important avant la conception du premier patche c est dire avant de commencer de concevoir une solution au probl mes La contribution de la p riph rie est donc plus significative dans les premi res phases de la r solution phases qui se caract risent par un tr s fort taux de description et donc d changes d informations qu ils faut galement coordonner Les constatations faites sur les distributions des cat gories linguistiques et sur les sp cificit s du langage utilis par les participants de la p riph rie nous am nent identifier leurs r les dans l organisation de la r solution de probl me au sein de Bugzilla Nous distinguons dans ce qui suit trois r les La figure 6 2 pr sent e dans la premi re partie de cette section II A indique que le nombre de message est plus important lorsque le statut du bogue est Unconfirmed Nous qui correspond la premi re phase du processus de r solution de probl me 184 Figure 6 5 Distribution des cat gories du langage utilis es par les participants de la p riph rie p RO po we AY R O Figure 6 6 Distribution des cat gories du langage utilis es par les participants de la p riph rie avant et apr s le premier patche Savant le 1er patch B apr s le 1er patch 185 o Attribuer des propri t s contextuelles Premi rement nous avons pu observer le r le
244. s d l analys ss ee dass 137 I B 2 Annotation et lemmatisation du Corpus 137 I B 3 Traitement automatique du Corpus sn see nent 138 I B 4 Analyse descriptive des traits linguistiques s sssssssssererssesrsrsressssrereseresess 139 SECTION 2 ANALYSES ET R SULTATS sumunennnnnse 141 I A Un exemple Analyse du Rapport BR 362919 rss 141 II A 1 Description du rapport lt BR 362979 vraimen 142 IL A 2 Synth se sur l analyse du rapport BR 362919 145 IL B Caract ristiques g n rales du langage dans Bugzilla 0 0 0 sssscsseesesseeee 146 LES LES NOMS ns ns mm non union 147 123 LB Les AVL DOS ede fit civ sated Re see fr a 149 1D TES pronoms personnels ae ds te A Ae 150 IB 4 Les prepositions Se RAR Aaa RS se 152 TB SISOS AC CCU ss nes Rs re Ce re tn names 153 I C Identification des fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein eB ek oil asain cei ee tentent 154 LCI Sp citierles Chess Sn TER Re tavdestureatemnnanesenunats 154 IEC EX plictter activit Dee ut NEC dat es ae 155 TiC A Articuler PACE ne nn ne nine on node 156 SECTION 3 CONCLUSIONS ET AFFINEMENT DE LA PROBL MATIQUE 157 124 CHAPITRE V ANALYSE DU LANGAGE POUR IDENTIFIER LES FONCTIONS DE LA COMMUNICATION DANS L ORGANISATION DE L ACTIVITE AU SEIN DE BUGZILLA Processes of producing and understanding discourse are matters of human feeling and human interaction And understanding of these process
245. s dans un second temps les r sultats issus de l analyse linguistique des 692 rapports de bogues s lectionn s I A Un exemple Analyse du Rapport BR 362919 Pour analyser le rapport BR 362919 nous avons choisi d utiliser la m thode d velopp e par Strauss et Corbin 1990 Cette m thode consiste a tudier les donn es textuelles de mani re inductive en les examinant ligne apr s ligne Le rapport BR 362919 est pr sent et analys de la mani re suivante o Le rapport sera d abord pr sent sous forme de tableau cf annexeV 1 Dans ce tableau figure la premi re colonne le bug activity La deuxi me colonne pr sente les messages chang s entre les d veloppeurs correspondant chaque changement dans l activit le changement du statut du bogue de priorit de s v rit de l identit du responsable du bogue etc En effet le bug activiy fourni un aper u g n ral de l volution de la r solution du probl me Il permet galement d identifier l identit des contributeurs la personne que la d clar le bogue bug reporter le responsable du bogue bug assignee etc o Dans un seconde tape nous donnons une vue d ensemble des caract ristiques de la r solution cf figures 5 4 Ceci en repr sentant l volution des changes entre participants et de l activit de la r solution en g n ral le bug activity Nous signalons que l objectif d une
246. s de bogues identifi s a partir du syst me de suivi de bogues Bugzilla Comme expliqu notre d marche de recherche est abductive nos interrogations mergent ainsi d une part du terrain c est dire d une r alit observ e et d autre part de la litt rature th orique dans le but de mieux comprendre et d expliquer nos observations empiriques Nous avons ainsi pu d gager des propositions en se basant sur les r sultats de notre travail empirique appuy par des connaissances issues de cadres th oriques Nous pouvons donc dire que notre contribution est plus empirique ILA Int r ts d tudier le projet Mozilla Bugzilla Notre tude porte sur la communaut Mozilla Plus pr cis ment nous allons analyser les rapports de bogues retra ant les changes entre les contributeurs Plusieurs raisons expliquent notre choix o D abord le succ s du projet Mozilla implique des interrogations sur son mode d organisation sa structure de participation et ses pratiques sp cifiques qui le distingue des projets traditionnels o Ensuite malgr le nombre des travaux portant sur les projets Open Source en g n rale et la communaut Mozilla en particulier Il existe peu de travaux qui les tudient sous les diff rents aspects que nous avons d finis o Enfin la disponibilit des donn es sur le site www Bugzilla Mozilla com nous permet de r cup rer les donn es librement En plus la persistance des traces dans Bugzilla n
247. s des contextes m diatis s tels que les forums o les changes sont instantan s Pour faciliter les changes et tre compr hensibles les participants ces forums utilisent un langage bref et concis se rapprochant plus d un langage oral Ainsi comme nous pouvons le constater les linguistes identifient plusieurs caract ristiques des communications m diatis es en comparant le langage m diatis e la dichotomie langage crit oral Cependant ces caract ristiques varient selon que les participants changes de mani re synchrone ou asynchrone Ko 1996 En effet Ko 1996 montre que les changes synchrones se rapprochent plus des changes oraux du fait du temps disponible pour le participant pour r agir instantan ment Ceci diff re lorsque les changes sont asynchrone c est dire lorsque le participant dispose de plus de temps pour pr parer son intervention Ce mode d change se rapproche plus des changes crits Dans le cadre de ce travail nous nous int ressons une forme particuli re des communications m diatis es les forums lectroniques Nous pr sentons dans ce qui suit deux des aspects linguistiques les plus tudi s dans les forums lectroniques savoir les aspects syntaxiques et les aspects de formes L A 3 a Aspects syntaxiques L analyse des pronoms Biber et Conrad 2009 fait appara tre que les forums lectroniques sont compos s d un faible pourcentage de pronoms en comparaison
248. s fonctions de la communication au sein de Bugzilla Pour orienter notre recherche nous avons d cid d effectuer une revue de la litt rature sur l organisation des communaut s Open Source Notre but t d identifier les concepts qui permettent de donner sens nos observations et de nous diriger vers de nouvelles interrogations 110 A Vissue de cette revue un nouveau concept a t introduit dans notre analyse le statut du contributeurs dans la communaut Nous avons ainsi rejoint les travaux qui mettent en exergue le fait que les contributeurs ne poss dent pas le m me statut dans la communaut Mockus et Herbsleb 2002 Von Krogh et al 2003 Crowston et Howison 2005 Ce concept issu de la litt rature scientifique a t pr sent dans le second chapitre et fera l objet d une pr sentation d taill e dans le cinqui me chapitre section 1 Dans le cadre de notre travail nous avons choisit de distinguer entre deux statuts les contributeurs du c ur et les contributeur de la p riph rie En se basant sur cette distinction notre recherche s est orient e vers les propositions suivantes o Les caract ristiques du langage utilis dans Bugzilla varient en fonction de l identit de son auteur dans la communaut c ur ou p riph rie o La variation des caract ristiques linguistiques identifie le r le des participants dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla o La variation des
249. s le constat malgr le nombre important des travaux portant sur l organisation des projets Open Source tr s peu sont les travaux qui adoptent une approche centr e sur la communication entre les acteurs pour tudier cette question Une question fondamentale consiste alors d terminer les fonctions de la communication dans l organisation et la coordination de l activit du d veloppement 103 104 CHAPITRE IV FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUES ET CHOIX METHODOLOGIQUES Tas LE DES MATIERES SECTION 1 POSITIONNEMENT PIST MOLOGIQUE sum 106 I A Positivisme et constructivisme deux conceptions diff rente 000 107 I B Une posture pist mologique am nag e pour notre recherche 107 I C Orientation de la Recherche une strat gie hybride de d couverte 108 II C 1 La dichotomie exploration et test adopter une d marche inductive ADCUCH VG OU d UEtiNes she asta chaccueetlpstaatashadedets aa cibesitlorinmedcnenatacital t 108 I C 2 L abduction comme d marche adopt e pour notre recherche 109 SECTION 2 L OBJET DE NOTRE RECHERCHE ccsssssssssssssssssssssssssssssssssssenes 113 II A Int r ts d tudier le projet Mozilla Bugzilla ss 114 II B Rappel sur le fonctionnement du projet Mozilla 114 SECTION 3 CHOIX M THODOLOGIQUES UN PLAN D TUDE MULTI IME PAOD NRA ni ee ci 116 SECTION 4 CONCLUSION ET SYNTHESE SUR LES DIFF RENTES TAPES DE LA RECHERCH feos eee Aide ns te Len
250. s linguistiques et description de la contribution de la p riph rie Les r sultats pr sent s dans le tableau 6 4 montre que la forme la plus sp cifique au langage utilis par les contributeurs du c ur est le pronom personnel I coef de sp cificit En utilisant le pronom personnel I les contributeurs de la p riph rie s investissent dans ce qu ils noncent comme informations sans s associer d autres participants En effet l usage fr quents de segments formes telles que I have I see I think I use I agree I dont have I m sure montre que la p riph rie interviens dans la r solution pour exprimer une pens e sugg rer ou produire des informations concernent l environnement du probl me Nous observons galement que le verbe replay est tr s fr quent dans le langage utilis par la p riph rie co f de sp cificit Il est souvent cit dans la phrase In replay to comment ayant pour fonction la reprise de segment du commentaire auquel on r pond pour 181 l valuer ou le compl ter D apr s Marcoccia 2004 cette forme permet la mise en sc ne de la dimension interactionnelle des changes en les rendant explicites Les contributeurs de la p riph rie tentent ainsi non seulement de cr er des liens entre les messages et recontextualiser leurs interventions mais galement de d velopper des relations avec les autres contributeurs dans l objectif de pro
251. s massages ont t post s par seulement 11 de contributeurs Si nous consid rons notre chantillon d tude nous observons sur une s lection de 4109 rapports de bogues li s aux diff rentes versions de Firefox entre 2001 et 2007 que 87 54 des messages post s sont en provenance de participants du coeur Ces r sultats empiriques soul vent plusieurs questions sur le r le des participants dans la r solution de probl mes Si un nombre limit de participants contribue l criture du code nous avons besoin de savoir qu elle est la nature de la contribution des autres participants En d autre terme si l criture du code est le travail des d veloppeurs du coeur quelle valeur apporte la contribution de la p riph rie dans la r solution de probl me La question est encore plus pertinente lorsque nous consid rons une p riode importante impliquant un nombre croissant de contributeurs et favorisant la cr ation dans certains projets d change parall le une liste priv e qui permet aux d veloppeurs d changer en ignorant une partie des contributions Cox 1998 164 Pour entreprendre l analyse nous exposerons dans une premi re section la proc dure de l analyse Nous pr senterons dans une seconde section les r sultats de notre analyse Section1 Proc dure de l analyse LA Objectif Comme nous l avons d taill dans le second chapitre les tudes empiriques identifient plu
252. se parts on his sporty 0 3Mhz Apple Ile in order to hack keyboard support into video games 201 MOZILLA ORG STAFF ASSOCIATES Staff Associate is an experimental position we created in the fall of 2001 The role is for a person who e Has demonstrated experience and or aptitude for addressing the types of issues that come to staff attention These issues tend to be balancing of perspectives communication and problem resolution and fitting together differing needs These are quite different from being a primo hacker and require a different set of interests Often the two do not overlap e Has been involved in Mozilla in a range of activities 1 e code contributions are precious but alone would be unlikely to make an Associate position make sense e Has demonstrated to staff an ability to work in our consensus based organizational style e Fills a hole in the expertise resources of staff members e Is interested in the direction of Mozilla technology and in the Mozilla project in general separate from an interest in any particular product e can make decisions for the benefit of the entire community both by temperament and because his or her employer if any permits this An Associate supports mozilla org staff by providing input into staff discussions and decision making process An Associate may also investigate issues and provide background materials to staff An Associate does not speak for mozilla org and does not have an mozil
253. sieurs statuts dans les communaut s open source Selon le mod le de l oignon Crowston et Howison 2005 la structure des communaut s Open Source est compos e de d veloppeur du centre core developers de co d veloppeurs co developers d utilisateurs actifs active users et d utilisateurs passifs passive users D apr s Gallivan 2001 ces r les incluent 1 les chefs de projet qui assument la responsabilit de coordonner le projet de v rifier et valider les modifications apport es 2 les d veloppeurs qui contribuent l criture du code et 3 les autres participants qui tout en utilisant le logiciel contribuent l identification des bugs pr senter des rapports de probl mes et tester le code D un autre c t les r sultats empiriques indiquant qu un nombre restreint de participants contribuent en majorit dans l activit d un projet open source ont conduit de nombreux chercheurs faire la distinction entre contributeurs du coeur et contributeurs de la p riph ries Cette distinction se base sur le droit accord au contributeur de modifier le code source Ce droit permet non seulement au contributeur d avoir une libert totale d effectuer des changements mais galement de pouvoir soumettre les modifications des contributeurs qui n ont pas le droit de le faire Toutefois les r gles d obtenir ces droits diff rent d une communaut une autre Krogh Vo
254. sme repr sentent deux conceptions qui diff rent largement sur la nature de la connaissance produite et le chemin de la connaissance emprunt Concernant les positivistes la r alit est consid r e comme existante Le travail du chercheur consiste alors mesurer la r alit par l observation de faits Au sens de Thi tart et al 2003 la connaissance produite par les positivistes est objective et acontextuelle elle correspond la mise jours de lois d une r alit immuable ext rieure l individu et ind pendante du contexte d interactions des acteurs Contrairement au positivisme dans le constructivisme la r alit sociale est construite par les chercheurs gr ce aux interactions entre acteurs dans des contextes toujours particuliers Berger et Luckman 1996 En ce sens dans le cadre du positivisme le chercheur va d couvrir des lois qui s imposent aux acteurs Dans le cadre du constructivisme il va contribuer construire avec les acteurs la r alit sociale I B Une posture pist mologique am nag e pour notre recherche Comme nous l avons vu dans la litt rature il n existe pas encore de corps de recherche stabilit sur les questions relatives la coordination des projets Open Source sous l angle de la communication entre les acteurs Nous adoptons ainsi une attitude d observation et de description de situations de coordination dans le cadre du projet Mozilla De ce fait notre tud
255. sonne qui le message est adress o la nature des relations entreprises entre les participants o les circonstances de production de la communication o les canaux de la communication utilis s Chaque situation se distingue par des marques linguistiques telles que la fr quence et la distribution des mots utilis s des caract ristiques grammaticales du langage langage simple ou complexe le degr de leurs utilisations etc Ces marques sont identifi es par leurs fr quences dans le texte Selon Biber 1994 c est la variation de l utilisation de ces marques qui distingue diff rents types de textes 131 Figure 5 1 Components in a register analysis Biber et Conrad 2009 p 6 The Situational Context Linguistic Analysis of the words Of use including communicative and structure that commonly Purposes D un point de vue m thodologique Biber 1988 1994 se base dans une premi re tape sur une proc dure d automatisation qui lui permet de prendre en compte quantitativement les variations linguistiques dans un corpus de taille importante Ceci l am ne d terminer dans une seconde tape et de mani re qualitative les param tres situationnels qui fondent ou provoquent cette variation I A 3 Registre des forums lectroniques Les changes via Internet ont attir l attention d un nombre de chercheurs linguistes E mail chat blog ou forum etc sont des formes de communication m diat
256. sont affect s un poste en fonction de leur qualifications leurs savoir faire et une standardisation des normes repose sur les normes et les croyances partag es par tous les membres de l organisation pour une harmonie d ensemble Mintzberg 1982 explique que le choix d un m canisme et sa mise en place d pend de la taille de l organisation Il d fini ainsi un cycle des m canismes en fonction de la taille de des organisations cf figure 2 3 Selon Mintzberg 1982 dans les organisations de petite taille les activit s sont coordonn es en reposant sur les interactions entre acteurs c est dire par ajustement mutuel avec son d veloppement elle est contrainte de se structurer un contr le direct par la hi rarchie est n cessaire Dans ce cas le m canisme de coordination le plus appropri e est la supervision directe A partir d une certaine taille l entreprise ne peut plus coordonner toute l activit par une supervision directe pour contr ler l activit elle doit donc standardiser l activit ou se coordonner par ajustement mutuel 86 Figure 2 3 Le cycle des m canismes de coordination Mintezberg 1982 Ajustement Supervision Standardisation Ajustement mutuel directe mutuel La coordination a galement fait l objet de d finitions de la part de chercheurs en informatique et particuli rement les travaux sur les syst mes de coop ration CSCW Singh et al 1992 d finissent la commu
257. stribution du d veloppement et la complexit du produit r sultant se pose la question de savoir quel mode organisationnel caract rise les communaut s Open Source Les communaut s Open Source sont elles organis es comme les autres formes traditionnelles ou ont elles un mode qui lui sont propres Porter notre attention sur l organisation du d veloppement Open Source nous conduit ainsi s int resser dans une premi re section de ce chapitre aux communaut s et plus sp cifiquement a la litt rature qui tudie les communaut s Open Source Nous nous attachons dans une seconde section a pr senter les travaux qui traitent de la structure de ces communaut s La derni re section comme pour le premier chapitre nous concluons par une synth se des apports th oriques d velopp s dans ce chapitre et les questionnements qu ils suscitent Section 1 Les communaut s Open Source Apports et limites de la litt rature sur leurs caract risations La litt rature souligne l existence d une grande vari t de formes organisationnelles d veloppant des logiciels libres Shah 2006 et propose m me une typologie permettant de prendre en consid ration cette vari t Benkeltoum 2009 Henkel 2004 Malgr cette vari t la notion la plus utilis pour d signer ces formes est la communaut O Mahony 2007 Henkel 2003 Apr s une recension des diff rentes d finitions de la communaut I A et de sa typologie I B
258. t me cognitif Il s agit de prendre en charge la fois les aspects li s la coh rence r f rentielle ce quoi le texte se r f re des substantifs signes linguistiques qui renvoient une r alit extra linguistique et aussi ceux relatifs au contexte d nonciation comment est ce dit des verbes des adverbes des conjonctions des connecteurs qui servent traduire la relation du locuteur LA situation son point de vue et ses jugements Fallery et Rodhain 2007 p11 Dans ce chapitre notre objectif est tudier la communication travers l observation de ph nom nes linguistiques et ce ind pendamment de th ories linguistiques pr cises Nous adoptons ainsi une d marche inductive visant r v ler les propri t s de la communication dans le cadre de Bugzilla Dans cette optique la litt rature distingue deux d marches pour tudier les communications m diatis es La premi re d marche inductive et dans laquelle nous nous inscrivons est purement exploratoire Elle consiste identifier des cat gories ou types de langages travers l analyse de la variation linguistique Cette d marche concerne un langage diversifi elle est rendue plus simple par les possibilit s de traitement automatique des donn es textuelles Ces possibilit s r sultent de la diffusion de l informatique et des nouvelles technologies qui permettent aux chercheurs non seulement d acc der des ressources num
259. t s Open Source ne sont pas financi res Selon Stallman 1999 les libert s d utiliser d am liorer et de modifier le programme motivent les individus adh rer au d veloppement Open Source Il montre galement que les participants sont incit s par la volont de s identifier une culture communautaire Hacker Culture qui est celle du partage Pour Torvalds et Diamond 2001 la participation des individus l Open Source s explique par le plaisir de programmer le fait de participer aux d veloppements de projets Open Source pr sente un plaisir fun pour les d veloppeurs Torvalds et Diamond 2001 Selon Lakhani et Wolf 2003 c est d avantage une occasion qui permet aux participants de se montrer cr atifs et capables de relever des d fis Lakhani et Wolf 2003 Dans leur enqu te portant sur pr s de 700 d veloppeurs Lakhani amp Wolf 2003 observent que la libert de cr ation permise par l Open Source est l argument le plus souvent avanc par les personnes interrog es Ceci montre que les motivations intrins ques jouent un r le pr pond rant dans la d cision des d veloppeurs Dans le m me temps ils montrent les motivations extrins ques sont galement pr sentes chez les individus Autrement dit la contribution et la participation des individus dans l Open Source sont guid es par les motivations h t rog nes m me si des motivations intrins ques dominent A clear f
260. t des trajectoires de r solutions diff rentes Une question de recherche est pos e o OS Est ce que la variation du langage utilis implique des modes de coordination diff rent 160 161 CHAPITRE VI L ORGANISATION DE LA RESOLUTION DE PROBLEME DANS BUGZILLA ROLES ET MODES DE COORDINATION Tas LE DES MATIERES SECTION1 PROCEDURE DE L ANALYSE cccsscssscssssssccetecececesscsccesecscscscsecececaceces 165 ERO e E A E R 165 L B M th de de d analyse smith 166 I B 1 Analyse statistique du langage analyse des sp cificit s 00 0 cece 166 I B 2 Traitement des COnn es ccceeesecesececececececececececenececenececenecenecenensceneneneneneacees 167 LB 2 4 nnotaton du COFDUS nine a Ride 169 I B 2 b S lection des unit s textuelles et identification des cat gories linguistiques rt i en nee ire 170 I B 2 c Cat gorisation des unit s linguistiques 170 SECTION 2 R SULTATS DE RECHERCHES ANALYSES ET CONCLUSIONS cccscslesdevaidtucavasacivebvavsondstats ext cvsndavaienddesdsdesedieahived aiauedeasderees 172 II A Premi re vue sur la contribution du c ur et de la p riph rie la r solution de probl mes ennemie tante 172 II B R les du c ur et la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de LAS PAR EE PR E D ET De PE D IE TEE TER 174 IL Bl Caract risation du langage du coeur ins en 175 II B 1 a Sp cificit s linguistiques et description de la contribution du c
261. t est tr s organis contrairement certaines id es en rapport avec le d veloppement Open Source N anmoins les d cisions ne sont pas prises par un groupe restreint comme pour le cas du d veloppement commercial La modularit du code source fait que les t ches les responsabilit s et les d cisions soient r parties un nombre plus large de responsables la t te de chaque module Ces aspects sont particuli rement adapt s un processus de d veloppement distribu II B 3 Une R ussite Firefox Mozilla Aujourd hui Mozilla est consid r comme l un des projets les plus importants avec une communaut de d veloppeurs utilisateurs compos s de plusieurs dizaines de milliers de participants et plus de 100 sites cf figure 1 2 La r ussite de Mozilla se traduit travers le succ s de son produit phare Firefox depuis son introduction en 2005 jusqu aujourd hui En effet des statistiques r centes montrent que Firefox et Internet explorer sont les navigateurs les plus utilis s en 2011 cf figure 1 3 La liste des composants et des responsables associ s est pr sent en annexe I 3 A AJOUTER EN ANNEXE https bugzilla mozilla org describecomponents cgi product mozilla org 77 Comme nous l avons avanc certains contributeurs ou correct Owners s auto affectent des bogues sans qu ils soient d sign s par les component Owners ou autre membres de l organisation mozilla org Nous d tailler
262. t interactivit Globalement bien que leurs sp cificit s diff rent en fonction de l identit de l metteur Insider ou outsider les messages de cat gorie description sont les plus fr quents dans les deux corpus L analyse de la sp cificit de la cat gorie description montre que dans une phase d identification de d claration du probl me la description permet aux participants de mettre en commun l ensemble des informations concernant le probl me et d avoir par cons quent une repr sentation partag e du probl me Dans une phase de r solution la description a pour but de mettre a disposition des informations concernant la solution et de construire collectivement la solution au probl me A partir de la figure 6 10 et les r sultats de l analyse de sp cificit nous observons que dans les messages de la cat gorie description mis par les d veloppeurs du core les unit s textuelles les plus sp cifiques pr sentent des informations concernant une solution propos e ou une mise jour d une solution Dans les messages mis par les d veloppeurs de la p riph rie la description est plus technique te concerne la description du probl me plut t que de la solution Ces derniers contribuent la r solution en fournissant des informations techniques permettant de reproduite le probl me url file ou de l identifier un bug similaire bug duplicate Ils contribuent la phase de
263. t les messageries instantan es La communaut Mozilla est souvent consid r e comme une communaut hybride rassemblant la fois les avantages du d veloppement commercial et Open Source Comme pour le cas de tous projets Open Source les participants peuvent adh rer librement Mozilla project since its inception It has been a long standing objective of the Mozilla team to create an independent organization so we can continue to lead and innovate said Mitchell Baker Chief Lizard Wrangler at mozilla org Mozilla org 2003 17 Thunderbird est un client de messagerie lectronique distribu e gratuitement par la fondation Mozilla 8 Nous utilisant ici le terme Open Source pour faire r f rences aux projet typiques qui contrairement Mozilla poss dent une structure de gouvernance informelle ce qui veux dire que chaque participants al droit de modifier le code source sans que cette modifier soie approuver par le responsable du module 42 au projet Mozilla sous simple inscription sur le site web du projet Ils peuvent contribuer volontairement de mani re individuelle ou contre r mun ration lorsqu ils sont engag s par une entreprise pour int grer le projet Au m me temps le projet Mozilla applique des syst mes de contr les similaires aux syst mes utilis s dans le cadre des projets commerciaux Mockus et al 2002 En d autres termes et comme Mike Beltzner 2007 le directeur du d veloppement de Firefo
264. taly absolutly incredibly qui correspondent l expression d motions Sur l utilisation des verbes les auteurs constatent que dans un nombre important de messages post s sur le forum les verbes sont utilis s par les participants dans le but de demander conseils aupr s des utilisateurs experts Cette utilisation est souvent pr c d e par une description du probl me rencontr et des tentatives pour le r soudre L exemple suivant exemple texte 2 illustre une forte utilisation des verbes dans les messages mis par les novices Exemple de texte 2 Messages post s sur le forum des utilisateurs Apple whilst charging I cannot get the thing to start go on reset HELP Yes I have itunes 7 3 installed I can t get tit too mount I have restarted reinstalled 7 3 and unplugged it and replugged it a handful of times any other ideas Biber et Conrad 2009 p 195 135 L A 3 b Aspects de forme et d expression Les messages mis dans les forums sont crits cependant ces messages pr sentent des particularit s par rapport aux autres types de textes crits e mails lettres articles scientifiques etc D abord au niveau de la pr sentation les marques d ouverture et de cl ture sont absentes ou fortement r duites dans les messages des participants aux forums En effet Biber et Conrad 2009 observent que l utilisation des pr noms des signatures d ouverture ou
265. te communaut comme une structure de production auto organis e spontan e et efficiente Raymond 1998 explique l efficacit du d veloppement Open Source par la capacit de mettre en commun des comp tences venant de domaines diff rents Selon Raymond 1998 cette efficacit exige une structure fortement d centralis es un bazar o les membres sont des n gociants marchands qui d cident de mani re autonome quand et comment contribuer la communaut Il consid re ainsi l organisation des communaut s Open Source comme anarchique en r f rence un mod le de bazar fond e sur une tr s forte d centralisation aupr s de contributeurs non s lectionn s et d pourvus de coordination formelle Il n y a donc pas de structure hi rarchique qui d finit les t ches et les attribuent des acteurs en fonction de leurs statuts comme pour le cas des structures traditionnelles De la sorte l organisation des communaut s Open Source se fait de mani re spontan e comme dans un bazar Les travaux de Raymond ont par la suite inspir grand nombre d auteurs Demil et al 2005 Elliott et al 2003 qui d fendaient l id e que les communaut s fonctionnent sans un mode de coordination hi rarchique entre les acteurs et la mani re du bazar L approche de Raymond a cependant fait l objet de beaucoup de critiques Bezroukov 1999 montre par exemple que cette approche n glige le r le de la hi rarchie ou du
266. te la distribution de 30 versions de patch 172 conception de patchs la validation de solutions etc sont r alis es par les contributeurs du coeur et les administrateurs du projet Lee et Cole 2003 Ghosh et David 2003 Les t ches les plus simples comme la d claration de probl me le teste des solution etc sont quand elles effectu s par les contributeurs de la p riph rie Mockus et al 2002 Cette derni re observation est confirm e dans le cadre de notre tude puisque 67 58 des messages qui concernent la d claration d un probl me sont en provenance de la p riph rie et 56 45 des participants de la p riph rie d clarent une seule fois un probl me Figure 6 3 Distribution des fr quences de patchs mis par version pour participants de c ur N et de la p riph rie O 0 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 48 19 20 21 22 23 2 25 2 27 2 2 30 A Figure 6 4 Distributions des fr quences de messages mis par statut du bug pour les participants de c ur N et de la p riph rie O a ASSIGNED NEW REOPENED RESOLVED UNCONFIRMED VERIFIED 173 A ce niveau d observation nous remarquons que le travail technique conception de solution fixation de probl me etc est la charge des participants du c ur et que la contribution de la p riph rie n est pas significative ce niveau Cependant si le travail de r
267. teste aujourd hui de l ampleur du ph nom ne Open Source et de son importance Cet int r t est li au d veloppement des nouvelles technologies de l information et de la communication d sormais appel NTIC et particuli rement d Internet au milieu des ann es 1990 Dans ce contexte les nouvelles technologies pr sentent non seulement le principal moyen de communication mais constitue galement une r elle infrastructure d organisation et de coordination En effet dans le cadre du d veloppement Open Source les participants aux projets interagissent volontairement et virtuellement sous forme de requ tes dans des forums Ces requ tes prennent la forme de questions adress es aux autres membres dans l objectif de rechercher des informations des conseils et d expertises Ils peuvent provenir des d veloppeurs des logiciels mais aussi de ses utilisateurs qui vont signaler les erreurs ou les imperfections des programmes existants Nous pr sentons dans ce qui suit le d veloppement Open Source ainsi que certains de ses aspects qui sont li e la r solution du probl me 33 II A 1 D finition C est en 1983 que Richard M Stallman un chercheur en informatique au MIT Institut de Technologie au Etat Unis labore un syst me informatique complet et libre appel GNU Il cr une fondation pour le logiciel libre FSF r dige une licence adopt e a son syst me la GPL et d fini un logiciel li
268. teurs la nature des donn es mobilis es est donc textuelle Pour quantifier ces donn es qualitatives il existe plusieurs m thodes bien d velopp es de traitement quantitatif des donn es qualitatives textuelles Nous avons choisit la m thode de l analyse linguistique bas e sur le corpus En effet l utilisation de cette m thode nous a permis dans une premi re tape par le biais d outils informatiques de traiter statistiquement nos donn es textuelles Nous avons ainsi propos une repr sentation chiffr e des caract ristiques linguistiques du texte tudi e Cette repr sentation a elle m me fait l objet dans une seconde tape d une interpr tation qualitative Notre but t de d finir les propri t s du langage utilis au sein de Bugzilla et de d terminer par cons quent les fonctions de la communication dans l organisation de l activit Nous d taillons dans les chapitres suivant cette m thode ainsi que les diff rentes tapes de recueil et de traitement de nos donn es 116 Figure 4 4 D marche utilis e pour tudier l organisation de Mozilla Phase d exploration Phase de construction Etude qualitative Etude qualitative Etude quantitative gt Travail de terrain continu Identifier les fonctions de la communication dans l organisation de Bugzilla D finir le r le du c ur et de la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla
269. tie suivante que la communication fond e sur la mise en ceuvre des interactions entre les acteurs d une communaut est une fonction fondamentale de coordination 92 I B 2 La coordination par la communication La communication est un ph nom ne g n ral et pr sent dans toute communaut qui r uni des individus On ne peut pas ne pas communiquer Watzlawick et al 1972 La communication est surtout l l ment indispensable a la coordination Selon Leplat 2000 lorsque les individus se coordonnent ils communiquent n cessairement soit en interagissant directement interactions synchrones ou en partageant des informations de mani re diff r e interactions asynchrones Dans les conceptions classiques Shannon et Weaver 1949 la communication est d crite comme la simple transmission d information entre des interlocuteurs La d finition de Moles 1986 sugg re que la communication r sulte des l ments de connaissances que les individus ont en commun L action de communication d pend donc de la capacit des individus a faire correspondre leurs l ments de connaissances Il d finit ainsi la communication comme l action de faire participer un individu ou un syst me situ en un point donn R aux stimuli et aux exp riences de l environnement d un autre individu ou syst me situ en un autre lieu et une autre poque E en utilisant les l ments de connaissances qu ils ont en commun
270. tion de l quipe leader ressemble ainsi celles d une organisation traditionnelle N anmoins le d veloppement Open Source repose sur le principe de distribution du pouvoir Crowston et al 2006 En effet ce principe donne la possibilit au contributeur externe la p riph rie de devenir responsable par un m canisme fond sur les comp tences Crowston et al 2006 In comparison to traditional organizations more people can share power and be involved in group activities Crowston et al 2006 p 567 La distribution du pouvoir se fonde sur l hypoth se selon laquelle la participation des utilisateurs la p riph rie joue un r le tr s important dans l activit de d veloppement 98 Open Source Heckman et al 2006 Selon Heckman et al 2006 les utilisateurs contribuent au projet dans de multiples chemins et deviennent une source cruciale de recrutement potentiel Les int r ts des utilisateurs doivent cependant correspondre aux objectifs du projet pour assurer son succ s La mani re de g rer la relation entre les exigences de la p riph rie et les valeurs des quipes repr sente donc un grand d fi qui am ne a s interroger sur le degr de distribution du pouvoir entre la p riph rie et l quipe de d veloppement D apr s Crowston et al 2006 un pouvoir abusif de la part des leaders ou des d cisions prises sur la base de pr f rences personnelles peut d courager les contributeurs
271. tion mises en place dans les communaut s Open Source Section1 Les diff rentes approches de la coordination Plusieurs domaines se sont int ress s a la question de la coordination tel que l conomie la sociologie les sciences des organisations ou l informatique Elle est l objet de plusieurs d finitions g n ralement similaires qui s accordent sur le fait que la coordination est un facteur essentiel pour l organisation d une activit Elle est encore plus pertinente dans un contexte tel que la communaut ou l articulation la synchronisation et la structuration de l action collective sont des enjeux majeur pour garantir son efficacit LA D finition de la coordination En science des organisations Chandler 1962 propose une premi re d finition de la coordination comme une fonction qui permet de structurer et de faciliter les transactions entre plusieurs acteurs interd pendants Elle repr sente selon Thompson 1967 l ensemble des protocoles t ches con ues pour relier des actions en provenance de plusieurs unit s interd pendantes Pour Lawrence et al 1967 le r le de la coordination est d assurer l interconnexion entre les diff rentes sous unit s d une organisation Les travaux les plus remarquables dans cette discipline sont ceux de Mintzberg 1999 En effet Mintzberg d finit les m canismes de coordinations permettant de g rer le 85 travail des salari es Selon lui la coordination
272. tions n aree eesse ei nn cada Eerie EEEREN EAE S tasvensndestatsesoeetevsveds saeates 152 KBS LiSS eA CCUALS ereina e AE ROEE E E AE ERER 153 I C Identification des fonctions de la communication dans l organisation de l activit au sein de Buell CR E E E ES 154 LCL Specifier les t ches ansie enseia dnlsidinlisninhennti e 154 EC Dent des r les ooren a a n E A R ad ented nn aes 155 ILES Expliater l activit ss nn nn nm nn ne E 155 MECA Articuiler l activit nn NE in tn En tn tn a 156 Section 3 Conclusions et affinement de la probl matique sn 157 Section Proc dure de l analyse sn 165 LAFObj CH En ann Re 165 1B M thode d d analyser sss tes ins ne nent ar a a a toutes tevs 166 L B 1 Analyse statistique du langage analyse des sp cificit s 166 L Bi2 Traitement des donnes naersin ture sons Reese es E E R 167 I B 2 a Annotation d COMPS sssusa rirnan iiias airite 169 I B 2 b S lection des unit s textuelles et identification des cat gories linguistiques 170 1 B 2 c Cat gorisation des unit s linguistiques 170 Section 2 R sultats de recherches analyses et conclusions 172 ILA Premi re vue sur la contribution du c ur et de la p riph rie la r solution de P ODIM ES iarna a iE Ea E dbs lessdbevaesotoneden shaves ge instant dite 172 ILB R les du c ur et la p riph rie dans l organisation de l activit au sein de Bugzilla 174 II B 1 Caract risation du lan
273. tives d velopp s sous un mode distribu e Les communaut s du logiciel libre se pr sentent donc plus comme des communaut s d expertise collective que comme des communaut s d assistance aux utilisateurs La communaut francophone des debianistes rassemble des hackers engag s la fois dans des processus d exploration et d apprentissage L expertise collective sous un mode distribu passe par une combinaison originale entre exploration et assistance o l innovation est valoris e en d stabilisant les connaissances Conein 2003 p 12 4 Debain est une organisation Compos e uniquement de b n voles dont le but est de d velopper le logiciel libre et de promouvoir les id aux de la Free Software Fondation Le projet Debian a d marr en 1993 quand Ian Murdock invita tous les d veloppeurs de logiciels participer la cr ation d une distribution logicielle comp te et coh rente bas e sur le nouveau noyau Linux Le projet Debian a publi un certain nombre de documents qui mettent en vidence ses valeurs et expliquent ce que signifie tre un d veloppeur Debian Pons et al 2006 p 14 65 I C 1 b L apprentissage dans le cadre du d veloppement Open Source Les communaut s Open Source sont largement consid r es comme des structures favorables aux partages a la cr ation de connaissances et particuli rement l apprentissage Pour Von Hippel et Von krogh 2003 faire partie d une communaut
274. traire les unit s qu elle contient en tr s petit nombre sous repr sent Le degr de surrepr sentation ou sous repr sentation statistique des unit s est d termin a partir du calcul d un indice de sp cificit L analyse de la sp cificit est issue du mod le hyperg om trique Lafon 1984 Elle affecte un indice de sp cificit pour chaque unit en fonction de leurs fr quences globale dans la partie et dans tous le corpus Les valeurs de l indice sont des entiers Ces valeurs indiquent le degr de sp cificit de la forme sont signe indique un sur emploi si elle est positive et un sous emploi si elle est n gative Lebart et salem 1994 Dans cette tude le calcul des sp cificit s est effectu par le logiciel de textom trie Lexico3 Salem et al 2003 Ce logiciel permet d affecter un degr de sp cificit toute forme lexicale ayant une fr quence sup rieure a 10 et un seuil de probabilit gal a 5 Les formes exclusives pr sentent un indice gale a I B 2 Traitement des donn es Apr s avoir s lectionn notre chantillon d tude et choisis la m thode statistique l objectif de la phase de pr traitement consiste passer de donn es sous leur forme originale des donn es exploitables Une partie importante de cette phase a t d taill dans le chapitre V En effet nous adoptons la m me m thode utilis e pour s lectionner et tudier l chantillon des 692 rapports de bu
275. ttachment Ceeatec an attachmentid 2515684 251588 Proposition de solution patch agressive fix RISNPSECRIEINSSMENS problems the containing vbox needed flex in order to allow the remote Une description du patch this paatch fixes two problems ae demande de r vision du patch Neil for a image description text to wrap 212 2007 01 15 21 07 39 PDT Attachment 251601 In order to make things work exactly like they did in 1 5 0 9 I had to also revert the label back to a description element but as Neil pointed out the class is text link really for labels not descriptions Not sure which trade off to make here One comprise might be to just add the flex to the box this fixes the initial junk bar problem reported here But would be nice to get that 2nd line of text for the remote image bar to also wrap Partially asking Neil for a review advice on what to do with the label Comment 11 MacGregor From Scott lower risk complementary patch review review neil httl net Dans ce cas le r pondant s adresse directement Neil pour r viser le patch gt Demande d ex cution d action Nouveau patch am lioration de la derni re 213 this makes things a bit better as version the description text will start wrapping Collaboration entre Neil et Scott pour la proposition de s
276. ualitative inductive cette phase nous a permis de dresser un diagnostic sur la r solution de probl me au sein de Bugzilla et d identifier diff rentes propri t s organisationnelles chapitre V Ensuite les r sultats de la seconde phase de l analyse ont permis d une part de v rifier les observations faites lors de la premi re phase exploratoire et de formuler d autre part travers une revue de la litt rature de nouvelles questions de 189 recherches La m thode utilis e est linguistique qui allient a la fois des analyses de type qualitatives et quantitatives sur un corpus compos de 649 rapports de bogue Dans une troisi me tape nous avons mobilis dans un premier temps les m mes m thodes de collecte et d analyse utilis es dans la phase deux Cette fois sur un chantillon plus important de 4 109 rapports de bogues critiques et avoir pour objectif l identification des r les des participants dans l organisation de l activit en fonction de leurs statuts dans la communaut La premi re s rie d analyses a permis d avoir une vue g n rale sur la contribution du c ur et de la p riph rie La deuxi me s rie d analyse est de type linguistique La m thode d analyse mobilis e est les sp cificit s elle a permis de comparer les cat gories linguistiques utilis es par les participants du c ur et de la p riph rie et d identifier par la suite en fonction de la r partition de ces cat gories leurs r
277. uction de l cart au but consiste chercher parmi tous les op rateurs possibles celui qui produit l tat ressemblant le plus l tat but ou un tat interm diaire vis o la r solution par la r duction de l cart au but consiste chercher parmi tous les op rateurs possibles celui qui produit l tat ressemblant le plus l tat but ou un tat interm diaire vis o la r solution par analyse r gressive part du but vis pour atteindre l tat courant tat de probl me Le probl me est donc r solu lorsque l application d un op rateur ram ne l tat de d part o la r solution par analogie se base sur l utilisation de m thodes qui se sont av r es efficace dans la r solution de probl mes similaires en les appliquant au probl me initial 26 deux but par exemple maintenir et couper la planche et arriver enfin a la situation voulue I A 2 Les apports de l intelligence artificielle Apr s avoir discut l approche cognitive de la r solution de probl me et la notion d heuristique nous donnons dans cette partie un aper u sur la mod lisation de la r solution de probl mes sur la base de l intelligence artificielle Nous montrons que les m thodes et les techniques de l intelligence artificielle fournissent les moyens pour produire des mod les de r solution de probl mes Nous pr sentons enfin le mod le fondateur GPL cr er par Newell et Simon 1972
278. uelle des Drivers dans mozilla org 2011 7 La liste actuelle des modules et leurs responsables est pr sent e sur l adresse suivante http www archive mozilla org owners html 23 Un module est un sensemble de fichiers sources qui forment un paquet ou un groupe coherent A module is a set of files that implement a piece of functionality that has reasonably defined boundaries mozilla org 2008 Un patch est un l ment de solutions propos es pour r soudre les bogues rencontr es impliquant la modification du code source 35 Https developer mozilla org en Mozilla_Hacker s Getting Started Guide 44 de l ensemble des modifications propos es sur l tat g n ral du code L valuation des Super Reviwers suit g n ralement celle des Modules Owners et concerne un type particulier de bogues par exemple les bogues de s curit s o Les Bugzilla Component Owners ou responsables de composant Bugzilla ont pour fonction de g rer la r solution de bogues d clar s et associ s ces composants Ils s occupent notamment de l affectation des bogues aux responsables de la r solution correct owners qu ils d signent eux m me d assurer dans certains cas le test des contributions propos es patches et du suivi du processus de la r solution des bogues correspondent chaque composants Cet aper u des r les au sein du projet Mozilla met en vidence le fait que le processus de d veloppemen
279. ui les r mun rent pour organiser et maintenir l infrastructure du d veloppement de Mozilla Il n y a pas de comit formelle au sein du Staff Le travail est r parti de mani re ce que les membres supervisent les parties du projet dans lesquels ils ont plus d int r ts et d expertises N anmoins tous les membres du staff sont impliqu s dans les d cisions qui concernent la r solution de bogues support s par Bugzilla DO http www archive mozilla org about staff 20 Nous pr sentons en annexe I 1 la liste actuelle des membres du staff du projet Mozilla et de leurs associ es Mozilla staff Associates Ces derniers interviennent pour soutenir les membres de staff en fournissant des informations pour les aider 4 prendre des d cisions qui concernent des aspects sp cifiques du projet 43 o Les Divers sont les membres qui g rent quotidiennement le d veloppement des diff rentes versions des produits Mozilla Ils ont des connaissances pr cises sur l ensemble des produits d velopp s par le projet et leurs interd pendances Leur objectif est de g rer le d veloppement du projet en coordonnant les ressources disponibles et en indiquant les priorit s du projet ainsi que les l ments qui serons et ne serons pas int gr s dans le produit final Les Drivers interviennent galement dans la r solution des bogues prioritaires en fournissant des conseils et des informations aux d veloppeurs The drivers provide gu
280. ui se rapprochent plus notre tude D abord nous analysons le m me cas d tude savoir la communaut Mozilla en nous centrons sur les changes en rapport avec la r solution de bogues au sein de Bugzilla Ensuite c est travers l analyse des interactions ou la communication que nous tudions l organisation des communaut s Open Source 13 Dans cette th se nous adaptons une approche diff rente o Premi rement notre approche vise analyser la communication entre participants dans le but de rendre compte de l activit des participants en interactions les un avec les autres et avec les artefacts technologiques et identifier par la suite les fonctions de la communication dans l organisation de l activit La communication englobe donc la fois les activit s li es a la d finition des probl mes et l laboration de solutions par exemple la description les directives la conception de solution et les activit s interactionnelles interaction directe dialogue relance etc o Deuxi mement notre approche vise comparer les statuts des participants et les actions l analyse permet de comprendre les r les des participants dans l organisation de l activit en fonction de leurs positions hi rarchiques dans la communaut o Enfin notre approche vise identifier sur la base de la variation des diff rentes propri t s organisationnelles identifi es genre linguistique cat gories
281. ur les aspects organisationnels qui distinguent les communaut s Open Source i L Open World Forum OWF 2011 s est tenu le 22 23 et 24 septembre Paris Cet v nement annuel a t lanc en 2008 et se tient d sormais chaque ann e Paris Cette dition a notamment pu compter sur la pr sence d Eric Besson ministre de l industrie de l nergie et de l conomie num rique Jean Paul Planchou vice pr sident de la r gion Ile de France en charge du d veloppement conomique de l innovation et de la technologie Jean Louis Missika adjoint au maire de Paris charg de l Innovation la recherche et les universit s Ce chiffre se base sur une tude labor e par Gartner en 2009 une entreprise am ricaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avanc es cr e en 1979 gt Forrester Research est une entreprise sp cialis e des tudes de march s et s int resse particuli rement l impact des technologies dans le monde des affaires 11 II Emergence des questions de recherches et d finition des objectifs Depuis le d but du XXI me si cle l Open Source est devenu un l ment incontournable De nombreux chercheurs et quipes de recherche notamment Lerner et Tirole 2002 Lakhani et von Hippel 2003 ou encore von Krogh et von Hippel 2006 des revues scientifiques voir par exemple les num ros sp ciaux de Research Policy de 2003 de Management Science en 2006 et plus recemment d In
282. us les participants En effet cet acc s est r serv une cat gorie de d veloppeurs qui ont la libert d int grer ou pas d autres participants dans l change La structure de communication r sultante est hi rarchique Selon Cox la hi rarchisation de la communication n est pas conforme aux principes de l Open Source selon lesquels un projet doit stimuler et autoriser la discussion g n rale Ghosh et al 2000 ont galement soulign que la communaut Open Source est un ensemble organis qui repose sur un centre strat gique la FSF Free Software Foundation Ce centre strat gique est l origine de plus de 17 de l ensemble des projets d velopp s par la communaut Le mod le de d veloppement des logiciels libres est donc men par un nombre limit d acteurs plut t qu un bazar constitu de nombreux utilisateurs d veloppeurs impliqu s chacun dans de nombreux projets sans coordination centralis e Mockus et al 2000 ont par la suite appuy cette th se Ils observent en tudiant le projet Apache que l criture du code est r serv e a un nombre limit de d veloppeurs En effet seulement 15 d veloppeurs contribuent en majorit 80 l criture du code la conception et la validation de solution Selon les auteurs la contribution des autres participants est moins significative puisque leurs t ches consistent d clarer les probl mes rencontr s ou de tester les solutions con ues par
283. utomatique du corpus textuel en mots formes ou segment simplifie la t che de cat gorisation manuelle en permettant de se concentrer sur la cat gorisation des unit s les plus significative coefficient de sp cificit positif D autre part en ayant dans une premi re phase de l analyse cf chapitre V un contact direct avec les donn es et une vision plus profonde du ph nom ne une cat gorisation manuelle semble plus fiable Cette vision s approche de celle de Strauss et Corbin 1990 selon laquelle l analyste d veloppe ses cat gories au contact avec les donn es qu il tudie et en fonction des ph nom nes qu il observe dans ces donn es 171 Section 2 R sultats de recherches analyses et conclusions La section pr c dente a permis de d tailler notre cadre et proc dure d analyse Dans cette section nous mettons en avant les r sultats de ces analyses Trois types de r sultats sont pr sent s et analys s o Les premiers r sultats proposent une premi re vue sur la contribution des participants du coeur et de la p riph rie l activit de Bugzilla II A o Les seconds r sultats portent sur la variation de ces contributions sur la base de l analyse du langage les r les des contributeurs dans l organisation de l activit sont par la suite identifi s II B o Enfin les troisi mes r sultats distinguent sur la base de ces variations trois modes de coordinations l voluti
284. uver leur int r t au projet et d int grer la communaut Les autres verbes signal s dans le langage de la p riph rie pr sentant des indices de sp cificit significatifs sup rieur a 10 sont souvent utilis s pour d crire une situation en rapport avec le probl me rencontr Nous notons par exemple une forte utilisation des verbes avoir et tre au pr sent have coef de sp cificit 32 are coef de sp cificit 19 Les noms comme Mozilla mail firefox file problem sont pr sent avec des coefficients de sp cificit s important coef de sp cificit pour les trois premi res formes de noms 4 36 pour file et 4 23 pour problem Comme pour les verbes les noms servent d signer le probl me en se r f rant des emplacements liens adresses etc permettant aux autre participants de visualiser le probl me en le reproduisant Associ es aux noms les pr positions sont galement utilis es par la p riph rie in coef de sp cificit 22 by coef de sp cificit 13 on coef de sp cificit 12 etc Comme expliqu elles servent attribuer des propri t s contextuelles Leur r le est donc principalement descriptif Nous observons galement que l adjectif duplicate tr s utilis de mani re g n rale dans Bugzilla est particuli rement repr sent dans le langage de la p riph rie coef de sp cificit F
285. vations faites sur les proportions d interactions directes qui ont lieu entre les participants du c ur montrent que la coordination ne se fait pas par l interm diaire des interactions directes entre des acteurs Ces constatations rejoignent la caract risation faite par Ripoche 2006 sugg rant que l interaction dans Bugzilla est beaucoup moins directes et interactive que dans les dialogues plus conventionnels Ripoche 2006 p 140 En effet Ripoche 2006 pr sente les interactions au sein de Bugzilla comme des interactions de type black board Hayes Roth 2006 o les participants coop rent a r aliser une t che la r solution de probl mes sans qu il ait des interactions directes entre les participants Nous notons galement que l usage fr quent de pronoms personnel de premi re personne au pluriel par les participants du c ur montre que m me si ces derniers n interagissent pas directement avec la communaut ils ont toutefois besoin de s identifier Ceci peut Selon Ripoche La notion black board Hayes Roth 1979 provident de la recherche sur les syst mes multi agents Dans un syst me de ce typen les particiapnts apportent des informations dans un espace commun le black bord qui sont ensuite synth tis es au cours d un processus de raisonnement centralis Ripoche 2006 p 140 180 s expliquer par le fait que dans Bugzilla les r les ne sont pas clairement tablis s identifier un gr
286. vidus participe des discussions publiques et des relations humaines se tissent au sein d un cyberspace Social aggregations that emerge from the net when enough people carry on public discussions long enough with sufficient human feeling to form webs of personal relationships in cyberspace Rheingold 1993 p 5 C est la notion d espace ou plus exactement d espace virtuel qui rassemble le plus de travaux sur la question Pour Carver 1999 une communaut virtuelle est un regroupement de personnes qui partagent un espace ou un environnement commun C est dans cet espace que ces personnes s engagent et interagissent a Selon Tremblay 1998 la notion de communaut de communaut renvoie au collectif fond sur la proximit g ographique et motionnelle et impliquant des interactions directes concr tes authentiques entre ses membres En paradoxe le virtuel renvoie l id e d abstraction d illusion et de simulation Cit par Proulx 2000 p 101 42 les communaut s virtuelles sont des regroupement socioculturels qui mergent du r seau lorsqu un nombre suffisant d individus participent ces discussions publiques pendant assez de temps en y mettant suffisamment de c ur pour que des r seaux de relations humaines se tissent au sein du cyberspace Rheingold 1993 p 5 60 Virtual communities are about aggregating people are drawn to virtual communities because they provi
287. w Product Thunderbird ets Flags Component Mail Window Front End 2 mscott blocking thunderbird2 Version 2 0 Platform All All See Also Importance trivial vote Crash Signature Target Milestone Assigned To Scott MacGregor QA Contact front end URL Duplicates 341998 363582 364211 369187 371185 view as bug list Depends on Blocks Show dependency tree graph 222 Description Tim Maks van den Broek 2006 12 06 01 10 17 PST when i use the preview pane in build version 2 beta 1 20061205 the pane is to wide The button not scam show images are off screen s screenshot Comment 1 Tim Maks van den Broek 2006 12 06 01 16 48 PST Created attachment 247651 details screenshot 1 Comment 2 Tim Maks van den Broek 2006 12 06 01 17 40 PST Created attachment 247652 details screenshot 2 Comment 3 Nir 2006 12 06 08 13 23 PST when you open TB in safe mode does it give same result http kb mozillazine org Safe mode Comment 4 Mike Cowperthwaite 2006 12 06 10 41 24 PST In TB 2 the alert bar no longer wraps its text when it s made narrow it has a minimum width which in the English version anyway is wide enough for the text To protect your privacy plus the icon and the Load Images button If the window is narrowed below that width the window edge will start to encroach on the bar and on the message body too which never gets narrower than the alert bar if there is one
288. ware Project Stanford CA Stanfoed Institute for Economic Policy Research Harhoff H et von Hippel 2003 Profiting from Voluntary Information Spillovers how Users Benefit by Freely Revealing Their Innovations Research Policy Himanen P 2001 The Hacker Ethic and the Spirit of the Information Age New York Random House Holmstr m B 1999 Managerial Incentive Problems A Dynamic Perspective Review of Economic Studies 66 169 182 Jullien N 2001 Impact du logiciel sur l industrie informatique th se http www eco enst bretagne fr Etudes projets RNTL documents universitaires html Lakhani K R et Wolf R 2003 Why hackers do that they do understanding motivations and effort in free open source software projects http opensource mit edu papiers lakhaniwolf pdf Lakhani K R et Wolf R G 2003 Why Hackers Do What They Do Understanding Motivation and Effort in Free Open Source Software Projects MIT Sloan School of Management and The Boston Consulting Group Lakhani K R 2006 The Core and the Periphery in Distributed and Self Organizing Innovation Systems PhD thesis MIT Lanzara G F and Morner M 2005 Artifacts rule how organizing happens in open source software projects In Czarniawska B and Hernes T editors Actor Network Theory and Organizing pages 67 90 Copenhagen Business School Press Lave J et E C Wenger 1991 Situated Learning Legitimate Peripheral Participation
289. x l exprime Mozilla donne la libert aux contributeurs de proposer un changement de s exprimer sur une proposition de changement de soumettre une modification au code Cependant la d cision de changer le code n est pas accord e tout le monde In Mozilla Anyone can propose a change Anyone can comment on a proposal for change Anyone can submit a change to the code Not everyone can approve a change Mike Beltzner 2007 En effet la d cision de modifier le code source d accepter des propositions de modifications ou toutes autres d cisions cl s du projet sont accord es l organisation Mozilla le groupe mozilla org La fonction du groupe Mozilla org est quivalente la fonction des dirigeants dans les projets commerciaux Elle regroupe des d veloppeurs ayant les comp tences n cessaires pour structurer et organiser les activit s des communaut s L organisation mozilla org 2008 distingue plusieurs r les o Le staff du projet Mozilla org Staff regroupe six membres qui ont pour r le de superviser le d veloppement du projet et lui fournissent une orientation g n rale Ils supervisent galement l ensemble des outils utilis s par les contributeurs comme par exemple Bugzilla et CVS l organisation de la communaut l assistance des nouveaux d veloppeurs la cr ation de r gles g n rales et de proc dures pour le projet La majorit de ces membres travaillent au sein d entreprises priv es q
290. ybride entre communaut de pratique et pist mique Selon les auteurs l objectif principal de Linux au d part est orient vers la cr ation de connaissances dans une pratique bien d termin e La connaissance est ainsi produite dans une pratique bien d termin e une pratique qui s appuie sur des bases de connaissances de diff rentes nature Cohendet et al 2003b p 114 Ces constations rapproche la communaut Linux plus des communaut s pist miques Un autre point commun avec une communaut pist mique que Cohendet et al 2003b observent dans Linux est la pr sence d une autorit proc durale plac part de la majorit des d veloppeurs une autorit proc durale a t cr e a fin d valuer les apports de chacun et g rer l accroissement des flux de contributions Cohendet et al 2003b p 113 Pour r sumer la communaut Open Source peut tre consid r e comme une forme d organisation particuli re impliquant des d veloppeurs de divers domaines et comp tences dans une activit collective Elle constitue un espace virtuel d interactions et d apprentissage et se distingue principalement par la distribution g ographique des membres qui la composent et par un mode d organisation qui diff re des modes traditionnels Nous retenons ainsi les caract res pist miques et virtuels des communaut s Open Source Et nous nous adh rons aux approches qui consid rent le d veloppement Open
291. zilla Cette construction servis dans un second temps comme base d analyse et de questionnements En effet l analyse des r sultats de recherches obtenus et la revue de la litt rature nous ont permis d avancer de nouvelles questions de recherche Pour r ponde ces questions nous avons tudier un corpus compos de 4109 rapports de Bogues critiques nous avons recouru diff rentes techniques d analyse savoir des analyses des sp cificit s linguistqies des analyses descriptives et des analyses en composante principale ACP 15 Figure 0 1 d marche g n rale de la recherche Revue de la litt rature Formulation des sur l organisation de Les de recherche l Open Source Phase 1 exploratoire Analyse inductive d un ae exemple de Rapport de Bougue a Formulation de nouvelles questions de recherche as a Phase 2 constructive a a Etude 1 sur une s lection de 649 rapport de bogue Etude 2 sur s lection de 4109 rapport de bogue I l v Analyse linguistique Analyse quantitative descriptive Analyse en composante principale 16 V Plan de la these Ce travail de recherche s articule en six chapitres Le chapitre I pr sente le contexte g n ral de l tude qui est la r solution de probl mes distribu s Il met en vidence l volution des concepts de la r solution de probl me abord s dans la lit rature et met l accent sur le r le de la

HELA MASMOUDI THESE - Base Institutionnelle de Recherche

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