Statéco n° 106/2011, La modélisation en coopération
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1. un projet donn la plupart des principes et m me des choix pourraient s appliquer beaucoup de mod les pour des actions de ce type 23 Les mod les structurels MS1 et MS5 Dans un premier temps le but de la coop ration s est limit la mod lisation structurelle D s le d but du projet l objectif a t de construire deux mod les successifs chacun bas sur une th orie conomique coh rente et valid par l conom trie Le choix des mod les e Un mod le un produit identifiant cependant localement certains l ments sp cifiques du pays Les candidats naturels taient l agriculture et bien s r les hydrocarbures tous deux pour les raisons voqu es plus haut e Un mod le plusieurs produits identifiant donc agriculture et hydrocarbures mais ceci de fa on compl te Le choix des autres cat gorisations a repos sur les consid rations suivantes o Pour la forme de la fonction de production nous avons d j justifi l identification de l agriculture et des hydrocarbures Pour les autres produits Le lien entre les services et les facteurs de production associ s est assez flou plus ou moins selon les l ments Mais pour les services proprement dits agences de voyage c est clairement le cas Au contraire le produit manufacturier et dans une moindre mesure le B timent Travaux Publics une augmentation de la production demande d embaucher et d augmenter le nomb2. gie tr s simple dans ces deux cas e Utiliser le d tail sectoriel maximum de fait 19 branches et 18 produits La banche commerces est identifi e mais pas le produit commerce associ aux marges commerciales sur les produits e D crire tous les postes des deux tableaux un par un Cette strat gie avait le multiple avantage de simplifier les choix de faciliter les transferts et de pr senter les r sultats les plus complets sous une forme traditionnelle lisible pour tous les utilisateurs Les inconv nients sont notre sens inexistants La pr sence d un grand d tail augmente certes le travail pr alable mais les r sultats pourront tre pr sent s sous une forme aussi agr g e que n cessaire Pour le mod le 5 produits le m me objectif d exhaustivit s imposait avec simplement moins de produits Par rapport au mod le un produit les conditions d utilisation et les tudes envisag es se rapprochaient d une planification budg taire par rapport des enseignements macro conomiques simples Il convenait donc d tre plus exhaustif dans les op rations et dans le traitement des agents Nous avons donc choisi de pr senter galement le TES et le TEE accompagn s des l ments macro conomiques n cessaires facteurs de production notamment Cette option avait l avantage suppl mentaire de n utiliser qu une nomenclature facilitant la production des donn es l criture des
3. quations comptables et le contr le de la coh rence des r sultats La construction de la base de donn es Compte tenu de ces objectifs la construction de la base de donn es a t d coup e en deux phases e Une phase commune aux deux mod les o les donn es du TES et du TEE sont lues pour le MQC et agr g es pour le MSS selon une nomenclature param trable on peut envisager par la suite de r partir diff remment les 19 produits dans les 5 cat gories STATECO N 106 2011 e Une phase distinguant les processus de construction des donn es des deux mod les selon leurs caract ristiques propres plus complexes dans le cas de MS5 Pour le MQC il s agissait essentiellement de reproduire les donn es issues des TES et TEE L ensemble de ces travaux a t men en parall le dans un temps assez court Les mod les comportements cadre comptable et La construction du cadre des mod les a par contre t men e s par ment mais au cours de missions conjointes Pour le MOC Pour le MQC les travaux ont t men s assez vite pour cette premi re version Ils ont permis de construire directement le mod le En effet l absence d ambig it de l option choisie a permis e D tablir les quations par des relations simples e De compl ter la base par des hypoth ses associ es ces relations Par exemple si les importations d un produit constituent une part exog ne de la deman
4. choisir leur place conduit g n ralement l chec Nous avons pass au d but de chaque projet un temps non STATECO N 106 2011 n gligeable en discuter avec l ensemble de nos partenaires sur la base de propositions crites La meilleure m thode est sans doute de pr senter les options disponibles si possible illustr es par des exemples op rationnels e De m me nos partenaires doivent tre associ s en continu au processus de production non seulement par une observation de celui ci mais par une participation effective Il convient si possible d viter de travailler de son c t la pr sentation d une t che d j r alis e et difficile remettre en cause ne rempla ant pas le travail en commun la fois explicatif et justifi pas pas Bien s r ce principe est impossible respecter totalement le ralentissement forc de la progression se heurtant g n ralement des raisons de calendrier Il convient donc d identifier les t ches la technique suffisamment claire et indiscutable et les phases plus riches par les options et la m thodologie Ce n est qu ce prix que les conomistes locaux pourront prendre le relais une fois le projet termin officiellement la forme et le mode d utilisation d un mod le n tant jamais d finitifs Cette strat gie doit galement faire face la mobilit des quipes fr quente dans toute institution et encore plus dans les pays
5. citer par exemple les probl mes de capacit s augmentant la part de l tranger dans la satisfaction de la demande court terme En cons quence l quilibre de court terme risque de ressembler l quilibre de long terme et leur volution commune De plus certains des m canismes en question repr sentent des forces de rappel dont l absence risque de faire diverger les solutions Cette pauvret des th ories et des propri t s rejaillit videmment sur le discours tenu sur les r sultats Conclusion sur les utilisations Les consid rations ci dessus nous permettent de d finir une strat gie quant l utilisation des deux types de mod le Le mod le quasi comptable pourra tre pr f r si e Les r sultats doivent tre obtenus rapidement e Le d tail structurel hypoth ses r sultats est utile e La prise en compte des effets structurels est essentielle e On s int resse des effets moyens sans mettre l accent sur la dynamique e On cherche un message simple et facilement interpr table liminant les effets plus complexes e Le diagnostic porte surtout sur le court moyen terme sans prise en compte des d s quilibres Les arguments privil giant un mod le structurel s en d duisent par sym trie Le cas alg rien des outils compl mentaires Dans le cas alg rien la cr ation simultan e des deux outils n avait videmment d int r t que si les t ches attribu
6. dans la bonne direction et que le calendrier est suivi Des difficult s dans la r alisation du mod le simple peuvent conduire changer partiellement de direction abandonner des options trop co teuses ou au contraire d enrichir des domaines n glig s par erreur e Fn fait les donn es sont souvent parcellaires utilisables sur une courte p riode 21 ventuellement par choix conomique ce qui pose probl me si elles ne sont connues qu avec une p riodicit annuelle Leur d finition peut changer d une p riode l autre et leur d finition n est pas toujours claire Certaines s ries comme le capital sont le plus souvent compl tement absentes les partages des valeurs entre volumes et d flateurs peuvent l tre aussi De mani re g n rale la d finition du capital r clamera l valuation du coefficient initial valeur ajout e capital ainsi que de l ensemble des taux de d classement La connaissance de l investissement donnera alors le capital de proche en proche Lorsque le partage volume prix est disponible ce n est souvent que pour la valeur ajout e et ni pour la partie demande consommation des m nages investissement ni pour le commerce ext rieur Pour la premi re on ne dispose souvent que d indices globaux prix la consommation prix du b timent Pour le dernier il existe souvent des approximations bas es sur les principaux produits chang s Mais l
7. mod le un produit sont exog nes pour les hydrocarbures et l agriculture Le reste suit une fonction facteurs compl mentaires et d pendent en pratique du seul capital Pour le mod le 5 produits hydrocarbures et agriculture sont toujours exog nes le trois autres produits suivent une formalisation de type Cobb Douglas o travail et capital peuvent donc se substituer en fonction des co ts relatifs des facteurs e Pour le commerce ext rieur les exportations d hydrocarbures sont exog nes leurs importations soit nulles 1 produit soit exog nes L originalit concerne les importations agricoles du mod le 5 produits qui soldent l quilibre offre demande une fois les exportations satisfaites toute demande int rieure laquelle la production domestique ne peut r pondre devra tre import e Pour le reste commun des deux mod les nous nous bornerons une description g n rale e Leurs importations suivent une formalisation traditionnelle elles d pendent de la demande totale pour exporter il faut importer des biens interm diaires de la comp titivit prix qui compare les prix l importation taxes incluses aux prix la production locaux et de la disponibilit de capacit s de production locales e Ils poss dent une boucle prix salaires o les d cisions concernent les salaires index s sur les prix la consommation ainsi que les prix la valeur ajout e index
8. peuvent tenir compte de l quilibre endog ne produit par le MQC e Constituer un mod le global C est le seul cas qui n cessite une r criture des sp cifications en un mod le unique Dans tous les cas il paraissait fondamental d utiliser au mieux les synergies possibles entre les deux projets Un champ et une nomenclature commune La premi re option concerne videmment le champ couvert qui conditionne les donn es identifier Pour le mod le quasi comptable la solution naturelle tait assez simple Une fois le choix fait d un d tail sectoriel important il restait d finir les domaines couverts Nous en avons distingu trois e Les l ments du Tableau d Entr es Sorties qui pr sente la production des branches en colonnes y compris les consommations interm diaires de celles ci par produit et les utilisations de produits en ligne y compris les consommations interm diaires par branche La description compl te des consommations interm diaires est videmment commune aux deux ensembles e Les l ments additionnels d crits par le Tableau Economique d Ensemble qui pr sente en ligne les emplois et les ressources de chaque agent institutionnel M nages Entreprises Non Financi res et Financi res Administrations Reste du Monde eux m mes organis s en colonnes e Les l ments utiles du domaine financier non couverts par les deux premiers Nous avons utilis une strat
9. quilibre est alors difficile tablir e Nous avons souvent galement affaire un ensemble de comp tences dispers es qu il convient d organiser En g n ral l utilisateur final sera un institut de pr vision et d analyse mais l int gration de l office statistique local est prioritaire sinon indispensable Le simple acc s un ensemble de statistiques au champ imparfaitement connu ne remplace pas une collaboration directe avec les statisticiens qui peuvent informer sur les donn es disponibles leur d finition pr cise leur champ leur qualit et l volution future de l ensemble Les discussions leur permettent de mieux percevoir les besoins aussi bien particuliers une s rie d emplois par exemple que globaux le cadre complet des tableaux conomiques et ses interactions En les faisant participer l ensemble des travaux y compris les t ches statistiques et pr visionnelles ils voient leur fonction valoris e et per oivent mieux l objectif final C est ainsi que nous avons travaill au Vietnam avec l Institut de Strat gie du D veloppement et l Office G n ral Statistique En Slovaquie notre interlocuteur principal tait Infostat institut public de pr vision mais l Office Statistique la Banque Centrale et le Minist re des Finances taient associ s au projet e Les besoins de nos partenaires peuvent tre difficiles identifier alors que la solution simple consistant
10. s paration entre volumes et prix tait videmment n cessaire Pour les quations de comportement le choix de la conservation de la formule utilis e dans le MSI n tait pas automatique une telle option faisait perdre une partie des avantages de la d composition Si dans la plupart des cas une nouvelle dimension apparaissait ce sont deux dimensions qu il fallait attribuer certaines variables e Les consommations interm diaires des produits par les branches e L investissement r alis par les branches dans les diff rents produits e Les variations de stocks des produits dans les branches Bien s r le probl me apparaissait dans le MQC mais il tait trait par de simples quations comptables Heureusement la solution s est r v l e g n ralement simple e Les consommations interm diaires sont naturellement comptables e Pour les variations de stocks il suffit de fixer leur r partition en produits pour une branche donn e e Le traitement de l investissement est plus complexe mais l l ment directeur et donc estimer est l investissement mat riel On peut supposer que le b timent et les services suivent Enfin l investissement en produit agricole ne concerne que la branche associ e mais il faut y associer un comportement La phase d estimation a suivi videmment assez longue il s agissait d tendre les comportements 5 produits sans s obliger conser
11. La mod lisation en coop ration Jean Louis Brillet Si la mod lisation conomique joue un r le non n gligeable dans les actions de coop ration le sujet reste souvent assez myst rieux Nous allons tenter ici d apporter un clairage au lecteur ext rieur Nous commencerons par donner un aper u des aspects g n raux de la mod lisation en insistant sur notre domaine de comp tence la mod lisation structurelle conom trique ou non Nous aborderons ensuite les aspects sp cifiques de la coop ration probl mes objectifs et organisation Nous i llustrerons enfin notre propos par un exemple sp cifique La mod lisation De mani re g n rale la mod lisation cherche reproduire une certaine r alit la plus fid lement possible par un ensemble de formules ou d quations Cette d finition recouvre de nombreux aspects selon le champ trait les objectifs recherch s et les m thodes employ es Le mod le peut s appliquer une unit individuelle comme un m nage ou une entreprise un produit un pays tout entier ou un ensemble de pays Nos actions de coop ration s appliquent essentiellement aux deux derniers cas On parlera alors de mod lisation macro conomique nationale ou multinationale Le mod le peut chercher pr voir la r alit proche la r alit plus loign e conna tre et interpr ter les cons quences de modifications sp cifiques des conditions de l
12. ble e Applicable et actualisable par ceux ci sans assistance Chacun de ces points soul ve des probl mes sp cifiques e Le mod le traditionnel des pays d velopp s n est souvent que partiellement pertinent ceci pour deux raisons principales o Les m canismes de l conomie de march ne sont adopt s qu en partie ou alors seulement de mani re r cente ce qui pose le probl me de la stabilit des formules Ainsi pour les pays d Europe de l Est il para t exclu de tenir compte des informations de la p riode socialiste et m me du d but de la transition Pour les pays socialistes d Asie Chine et Vietnam en particulier il convient de s parer dans les faits ce qui reste des comportements et des lois initiales et les comportements nouveaux li s au changement de politique ce qui n est pas forc ment vident En cas d volution structurelle forte on n utilisera que les donn es les plus r centes depuis 1994 pour la Pologne 1990 pour le Vietnam En l absence de s ries trimestrielles toute estimation conom trique est au moins discutable sinon impossible On peut m me affirmer que si la transition n est pas termin e la p riode courante toute projection devrait prendre en compte les changements de comportement futurs dans la continuit de ceux observ s dans la p riode r cente Par exemple si la formation des salaires para t de plus en plus influenc e par le niveau du ch ma
13. canismes simples calibr s sont envisageables Par contre nous avons gard les prix exog nes essentiellement faute de temps o A contr ler les propri t s de l ensemble ce qui n a pas pos de v ritable probl me e Pour le mod le MS5 en l absence de nouvelles informations il ne restait plus qu contr ler attentivement la sensibilit un ensemble exhaustif de chocs d hypoth se Les transferts finaux Mais il restait videmment une t che accomplir qui conditionne totalement le succ s des deux projets Il s agit du transfert de connaissances aupr s de toutes les personnes concern es et sous toutes les formes possibles Nous avons d j d crit cet aspect en d tail Nous nous bornerons affirmer que tous les principes voqu s plus haut restent valables Chacun des mod les b n ficie ainsi de deux documents une description de ses sp cifications et des propri t s et un manuel d utilisation permettant de l utiliser et de le mettre jour Et la suite Il va de soi que toute fin de projet comporte un risque La plupart des projets originaux r alis s en collaboration entre commanditaire et prestataire comportent un service apr s vente on peut penser un parcours de golf ou un logiciel informatique sur mesure La dur e strictement d termin e des projets de coop ration comme le n tre fait passer brutalement d une derni re phase de formation g n ralement i
14. de de ce produit il suffit d tablir comme une nouvelle s rie le ratio correspondant Les principales difficult s sont venues e Du choix des relations de comportement M me simples il fallait qu elles donnent au mod le des propri t s acceptables Par exemple on peut montrer simplement que rendre l investissement proportionnel la production ne garantit pas que les capacit s vont s adapter celle ci e Du choix des l ments qui soldent les quilibres comptables Par contre d crire les simples TEE et TES prix courants est insuffisant Une d composition prix volumes est n cessaire Cet aspect est moins fondamental que pour MS o les comportements pr sent s par les relations th oriques se basent sur des l ments prix constants importations investissement et des d flateurs taux de salaire prix la valeur ajout e Ici on peut d cider que la part des importations dans la demande se d termine prix courants Mais cela appauvrit fortement le mod le et interdit d obtenir des l ments n cessaires au discours conomique comme l inflation ou la croissance en volume STATECO N 106 2011 28 A un moindre degr on peut regretter l absence de la mesure des d s quilibres entre demande et offre cette derni re bas e sur les facteurs de production disponibles Pour le MSS Ici les choses taient beaucoup plus complexes Pour garder la richesse des m canismes une
15. es chacun taient au moins diff rentes ou mieux si leur utilisation simultan e fournissait des diagnostics que ni l un ni l autre ne pouvait donner individuellement S y rajoutait un objectif de minimiser les co ts en identifiant dans le processus de production des t ches produisant certains l ments des deux mod les La compl mentarit logique Par rapport au mod le 5 produits en cours de r alisation le mod le quasi comptable devait offrir des possibilit s suppl mentaires soit comme un outil alternatif mieux adapt certaines t ches soit comme un outil compl mentaire les deux mod les offrant des clairages diff rents sur le m me probl me Dans le premier cas l avantage principal du MQC tait videmment l augmentation du d tail sectoriel Sy ajoutait la rapidit de l obtention des r sultats et la facilit des interpr tations Le second cas est un peu plus complexe On peut penser trois options la r flexion n est pas termin e et devra tre confront e la pratique une fois les outils disponibles e Baser les r sultats du MQC sur les r sultats globaux du MSS nous disposons d une m thode simple permettant d obliger un mod le d taill respecter des r sultats globaux donn s Ceci fait dispara tre la critique sur le respect des quilibres de long terme e Utiliser le MQC pour produire les hypoth ses du MSS les coefficients techniques agr g s
16. es entre court et long terme Les premi res tentatives d enrichissement font voluer cet aspect avec des r sultats prometteurs e Pour le MSS les simulations ont galement assez rapidement converg et les chocs ont mis en vidence des propri t s plus riches mais pas trop difficiles interpr ter Une analyse syst matique a t interrompue par l extension du champ des d flateurs disponibles rendue possible par des travaux importants de nos partenaires L ensemble de la cha ne de traitement a d tre revue et retrait e sans que soient remis en cause les comportements mis en vidence dans un premier temps Il a donc fallu recommencer l analyse syst matique pour laquelle aucun probl me important n est apparu Les derniers travaux sur les mod les A la rentr e 2011 les projets men s sur les diff rents mod les taient en voie d ach vement Sur le plan du mod le proprement dit il restait e Pour le mod le quasi comptable o s parer volumes et prix en utilisant pour chaque branche ou produit le d flateur de la branche associ e de MSS Les formulations adopt es peuvent aller du tr s 29 simple une formulation calibr e s inspirant du MSS o enrichir quelque peu les formulations Nous avons ainsi introduit un certain r le de l offre en liant l investissement en plus de l accroissement de la demande au d s quilibre entre production et capital D autres m
17. es formulations en choisissant lui m me la valeur des param tres La v rification de la qualit du mod le passera alors par l examen des simulations qu il produit en particulier la sensibilit des quilibres des chocs d hypoth se On parlera alors de calibration o Etablir des formulations tr s simples mais r alistes permettant de repr senter l ensemble des interactions envisag es et affichant en sortie des tableaux utilis s traditionnellement en Comptabilit Nationale Tableau Economique d En semble Tableau d Entr es Sorties On parlera alors de mod le quasi comptable Il va de soi qu une dose plus ou moins lev e de th orie peut tre introduite dans ces derniers En particulier la volont de s parer une dynamique de court terme et une stabilit de long terme conduit utiliser des formules correction d erreur Toutes les nuances sont donc possibles entre un mod le quasi comptable et un mod le calibr Les probl mes sp cifiques de la co op ration Les projets de coop ration poss dent le plus souvent une structure assez constante L objectif est de construire un mod le e Adapt la r alit conomique du pays e Utilisant au mieux les informations disponibles num riques ou non e Tirant le meilleur parti des comp tences locales STATECO N 106 2011 20 e Correspondant aux besoins des futurs utilisateurs dans leur ensem
18. ge le coefficient estim m me sur le pass proche devrait tre augment pour les projections o La structure des produits et leur mode de production sont originaux Tout d abord l agriculture continue en g n ral jouer un r le important y compris dans la production mais surtout dans l emploi les techniques utilis es font beaucoup appel la main d uvre avec une faible productivit A ceci est li e une structure sociale particuli re avec un r le tr s important de l conomie familiale En termes de mod lisation ceci conduit des effets de structure pris en compte automatiquement par les mod les mais aussi des comportements originaux qu il faudra identifier et formaliser Ensuite l conomie des pays mergents est souvent bas e sur la production d un ou plusieurs biens primaires Ceci ne pose pas de probl mes de formulation car les l ments correspondants quantit s produites et export es sont g n ralement exog nes Mais leur agr gation avec les autres produits qui suivent quant eux les lois du march perturberait gravement la d termination de ces derniers Et comme ces productions sont g n ralement contr l es par l Etat elles doivent n cessairement tre identifi es dans les recettes de celui ci La n cessit d quilibrer le budget va m me leur donner une influence sur les d penses Tout ceci milite en faveur d un mod le multi produit Cependant il e
19. h orie Il s agit ici de v rifier que le mod le fournit bien des solutions toute modification de ses hypoth ses a des cons quences coh rentes avec la th orie sous jacente Cette tape ne fait pas raisonnement conomique seulement appel au Il est possible que le logiciel ne donne pas de solutions et il est alors difficile de savoir si c est la faute du mod le des quations apparemment acceptables individuellement peuvent de fait constituer un ensemble incoh rent ou du logiciel pour le m me mod le une m thode num rique peut chouer alors qu une autre fonctionne ce qui montre qu il existe bien une solution Enfin l information fournie par le mod le est g n ralement trop riche pour pouvoir tre analys e directement Des synth ses sont n cessaires sous forme de tableaux et surtout de graphiques La production d outils clairs mais complets repr sente un l ment fondamental du processus Obtenir des solutions du mod le sur le futur et contr ler nouveau leur conformit avec la th orie De fait l tape pr c dente peut rapidement en faveur de celle ci tre pass e 25 En effet e Le futur proche et loign est bien le domaine dans lequel les tudes vont tre r alis es e La p riode actuelle est la mieux connue du mod lisateur e Sous r serve de la pr vision de chocs les trajectoires de la simulation de base seront assez r guli res ce qui lissera galeme
20. il s agisse de productions ou d analyses des t ches r alis es jusque l Encore une fois cela n cessite la bonne volont des autorit s sup rieures qui doivent tre convaincues de l int r t du projet et surtout de l utilit future des outils produits e Une assimilation r guli re des travaux r alis s ce qui demande outre la pr sence un int r t intellectuel des conomistes locaux une volont de communication des experts avec autant de r p titions que n cessaire Ces s ances doivent s appuyer sur la r alisation de documents clairs et complets e Comme on le voit le soutien des autorit s en particulier en l absence des experts entre les missions et apr s leur fin est absolument fondamental C est ce que nous avons cherch r aliser pour Alg rie avec un certain succ s nous semble t il m me s il reste v ritablement confirmer Un exemple de projet l Alg rie Parmi les projets de coop ration r cents men s par l INSEE dans le domaine de la mod lisation le plus important concerne certainement l Alg rie Commenc en d cembre 2007 il s est termin fin 2011 Deux actions ont t men es conduisant la construction de trois mod les deux mod les structurels que nous appellerons MSI un produit et MS5 5 produits qui repr sentaient de fait l objectif initial et un mod le quasi comptable que nous appellerons MQC en fait il comporte 19 produit
21. les cons quences d v nements politiques baisse de l imp t sur le revenu Il permet galement tout simplement d am liorer ses connaissances dans le domaine Cependant l intervention importante du constructeur dans les choix de sp cification peut conduire valider s par ment des mod les aux propri t s tr s diff rentes alors qu ils traitent du m me sujet Au cours des ann es pass es les mod les structurels ont subi deux volutions importantes o L int gration de plus en plus forte de l conomie mondiale par la croissance des 1 Jean Louis Brillet consultant expert en mod lisation Cadre Honoraire de l INSEE jlbrillet yahoo fr changes et l instauration de liens struc turels cr ation de l Euro a conduit privil gier les mod les multinationaux o Les exigences croissantes des m thodes conom triques en quantit d information font choisir la fr quence la plus courte g n ralement trimestrielle chaque fois qu elle est disponible et ceci quel que soit l horizon recherch Ceci fait dispara tre la distinction entre mod les de court et de long terme e Il arrive enfin que la faiblesse des donn es disponibles aussi bien en champ qu en qualit et en longueur des s ries emp che de valider statistiquement les formulations Le mod li sateur peut alors prendre le relais avec deux choix possibles o Conserver la richesse et donc la complexit th orique d
22. mergents Si l on d sire que toute l quipe locale suive bien les op rations il est souvent n cessaire de reprendre une partie des explications pour les nouveaux arrivants e Enfin la fin du projet ou du moins la r alisation d un produit fini doit donner lieu la r alisation de documents descriptifs propri t s conomiques du mod le et mode d emploi complet recouvrant tous les modes d utilisation du plus simple au plus complexe Il existe cet gard au moins trois niveaux o Les gestionnaires du mod le qui doivent tre capables d actualiser les donn es de tenir compte des nouvelles donn es pour les formulations d introduire de nouvelles id es dans le mod le et de r aliser de nouvelles tudes en tenant compte de ces l ments o Les conomistes chevronn s qui doivent pouvoir interpr ter l ensemble des l ments et propri t s du mod le en les comparant la th orie conomique et aux autres outils disponibles o Et surtout les utilisateurs non mod lisateurs qui doivent percevoir ce qu ils peuvent demander au mod le et ses gestionnaires et aussi ce qu ils ne peuvent pas leur demander en int grant ses enseignements dans un ensemble plus STATECO N 106 2011 22 vaste o le mod le va trouver pleinement son r le sans toutefois le d passer Sous toutes ces conditions on peut esp rer produire un mod le aux propri t s r alistes et r ellement utilisable pa
23. nt les d viations engendr es par les chocs Les cons quences conomiques de ceux ci seront donc plus facilement interpr tables e Sur le futur l horizon est choisi par le mod lisateur S il est suffisamment loign la convergence des simulations vers une trajectoire stabilis e peut tre contr l e de fa on pratique e De m me la r action aux chocs sur les hypoth ses pr sente souvent des cycles avec une p riode g n ralement assez longue Et l interpr tation n cessite plusieurs cycles Le seul probl me pos par les simulations sur le futur vient de la n cessit d tablir des hypoth ses Dans un premier temps on peut les choisir simples cela contribue galement l obtention de trajectoires r guli res mais lorsqu il s agira de v ritables projections il faudra r fl chir beaucoup plus en recherchant une information ext rieure sur les volutions possibles de l environnement international et les politiques envisageables par le gouvernement Sy ajoute videmment les difficult s rencontr es pour la convergence du mod le L adoption de formulations stabilisatrices dites correction d erreur permet normalement d y parvenir condition d avoir constitu un mod le coh rent Les options propos es par les logiciels actuels et EViews en particulier fournissent des outils facilitant l observation le diagnostic et la r solution des probl mes Dans notre cas la conve
24. ntensive une autonomie compl te Ceci est justifi par la volont de ne pas prolonger ind finiment les projets et de prouver leur succ s dans un intervalle de temps donn Notre projet n chappe pas ce probl me d autant plus que l affirmation le produit n est jamais termin s applique particuli rement bien un mod le conomique qui b n ficie r guli rement de nouvelles donn es de nouvelles id es et de nouvelles applications STATECO N 106 2011 Les seules r ponses que nous avons trouv es sont Un engagement y compris si n cessaire en l absence de contrat formel aider nos partenaires en commen ant par r aliser avec eux au premier semestre 2012 une tude publiable qui montrera le caract re op rationnel des outils produits Ceci est facilit par notre disponibilit de retrait et notre pouvoir de d cision associ Cette volont n est pas seulement philanthropique il est important STATECO N 106 2011 30 pour tout expert de prouver le caract re op rationnel de ses projets et plus g n ralement de d finir explicitement en l illustrant pas pas une m thodologie compl te et efficace qui pourra se transposer d autres cas La recherche en liaison avec nos partenaires d autres moyens de financement assurant au moins le suivi des op rations
25. quilibre conomique ou tout simplement mieux comprendre le fonctionnement g n ral de celle ci Compte tenu de ces objectifs on pourra chercher construire e Un mod le d quilibre g n ral calculable EGC qui cherche r soudre un probl me local le plus souvent pour une p riode donn e Le probl me est g n ralement associ l utilisation optimale des ressources disponibles et la d finition de prix relatifs des produits On pourra ainsi traiter du r le de l environnement des politiques agricoles des politiques fiscales e Un mod le de type VAR qui cherche pr voir le mieux possible la r alit proche comme les deux prochains trimestres sans se pr occuper explicitement de la coh rence des liens entre variables ou alors par des contraintes assez faibles Celle ci devrait tre v rifi e auto matiquement par le processus d estimation e Un mod le macro conomique structurel qui part de la d finition de comportements th oriques coh rents entre eux comme la consommation des m nages ou l investissement des entreprises en les reliant par des contraintes comptables revenu consommation pargne Les formules contiennent des coefficients inconnus dont la valeur et la pertinence sont valu es par confrontation aux volutions pass es On parlera alors de m thodes conom triques e Ce type de mod le autorise la r alisation de pr visions mais aussi d interpr ter
26. r nos interlocuteurs Moins ils ont besoin d aides ult rieures plus le projet peut tre consid r comme r ussi Cela ne veut pas dire cependant que la coop ration doive totalement s arr ter Un maintien des contacts est toujours utile et il se fait g n ralement de fa on naturelle Et certaines questions nouvelles peuvent se r v ler suffisamment complexes pour n cessiter une nouvelle coop ration alors limit e et dans laquelle l quipe locale doit rester dans son nouveau r le celui de ma tre d uvre Ce n est que dans le cas de ce qu on peut consid rer comme un nouveau projet par exemple la r gionalisation du mod le que l on peut revenir l organisation initiale En r sum le succ s de ce genre d op ration repose sur plusieurs conditions toutes n cessaires e Un ensemble de donn es suffisant construit en coop ration permanente avec les producteurs qu ils appartiennent la m me unit administrative ou non Ceci n cessite une bonne volont r ciproque des statisticiens pour produire les l ments demand s malgr l existence d autres priorit s de leurs autorit s pour leur permettre de se concentrer sur ces t ches et des mod lisateurs pour d finir leurs besoins de fa on claire et expliquer le r le des donn es dans le processus e Une quipe disponible en quasi permanence lors des missions et disposant de temps pour effectuer des travaux dans l intervalle qu
27. re de machines o Pour la formalisation du commerce ext rieur les choses sont encore plus claires les produits du b timent ne sont ni import s ni export s m me si une partie de ses composants sont import s et les r gles d terminant le commerce ext rieur de services sont tr s floues Au contraire les changes ext rieurs de produits manufactur s reposent en plus videmment de la demande sur la disponibilit des capacit s de production et sur la comp titivit des prix associ s Notre choix s est donc port sur une nomenclature 5 produits Agriculture p che et pisciculture Hydrocarbures et non Energie Manufacturier B timent et Services On remarquera d ores et d j que la d composition par produit va donner l Alg rie une structure originale les hydrocarbures repr sentent la quasi totalit des exportations et une partie importante du Produit Int rieur Brut leur composante dans les importations est tr s faible par contre si l agriculture joue un r le important dans l activit et surtout l emploi ceci ne diff rencie pas l Alg rie des autres pays du m me type STATECO N 106 2011 Les sp cifications En termes de sp cifications nous avons cherch d s le d but adopter un sch ma assez traditionnel commun aux deux mod les mis part les capacit s de production et dans une certaine mesure le commerce ext rieur e Les capacit s de production du
28. rgence a t obtenue assez vite mais pas tout de suite et l examen des cons quences de chocs n a mis en vidence qu un nombre de probl mes limit qui ont pu tre r solus galement assez vite L investissement dans la production de graphiques et de tableaux clairs a t tr s vite rentabilis En tant arriv s ce point il tait possible de passer la production d un mod le 5 produits Mais la m me poque est apparue la volont de construire un mod le quasi comptable STATECO N 106 2011 Le mod le principes quasi comptable les Qu est ce qu un mod le quasi comptable La notion de mod le quasi comptable MQC est beaucoup moins facile d finir Nous allons chercher identifier ce qui diff rencie les deux concepts en d veloppant notre br ve pr sentation initiale Diff rences formelles de base Par rapport au mod le macro conom trique le mod le quasi comptable se diff rencie essentiellement par le traitement des quations de comportement une estimation conom trique le MQC substitue une relation a priori en principe plus simple dans sa formulation mais tablissant quand m me un lieu th orique pouvant ventuellement faire appel des param tres calibr s Les quations comptables n ont pas de raison d voluer La distinction n est donc pas si syst matique d autant plus que le mod le conom trique peut contenir des coefficien
29. s dont l utilit est apparue par la suite Nous avons donc choisi une seule des options propos es plus haut en liminant les deux autres Pour les mod les d quilibre g n ral calculable la raison tait tr s simple c tait le r le d une autre composante du projet avec un certain recouvrement au niveau de la participation des quipes locales Pour les mod les VAR le choix tait moins imm diat Cependant on peut penser au moins deux raisons toutes suffisantes Notre partenaire tait le Commissariat au Plan dont l objectif principal est la r alisation d tudes de moyen terme et non de pr voir la conjoncture locale Et comme nous l avons expliqu plus haut la validit des mod les VAR d cro t avec l horizon Par contre le mod le EGC pouvait tout fait remplir le r le de la description des quilibres budg taires d taill s C est un de ses r les principaux et c est celui qu il doit remplir dans le cas pr sent pour l Alg rie La seconde raison concerne les donn es tr s peu de s ries tant disponibles au niveau infra annuel p riodicit n cessaire l application de cette m thode Nous profiterons de cette pr sentation pour d crire dans un certain d tail les l ments pratiques et la mise en uvre du processus en profitant du fait que l architecture du projet pr sentait d embl e une certaine complexit Si les l ments pr sent s sont associ s
30. s sur les co ts salariaux avec galement un effet des tensions sur les capacit s Le passage entre les deux prix est corrig par ceux du commerce ext rieur qui combinent deux objectifs garder des marges suffisantes et maintenir la comp titivit e Jls poss dent aussi une boucle keyn sienne la production fournissant aux agents des revenus qui donnent lieu une demande consommation et investissement dont une partie est produite localement S y ajoutent les exportations pour fournir une nouvelle valeur de la production e Les d s quilibres initiaux entre l offre et la demande se r duisent long terme par l investissement et les prix conduisant une stabilisation dont les l ments respectent une logique de profitabilit dite classique STATECO N 106 2011 24 e Enfin de fa on g n rale les comportements estim s adoptent une formulation correction d erreur ils s parent une relation de long terme compl tement identifi e et une relation dynamique qui corrige les d s quilibres de celle ci en reprenant les m mes l ments mais avec des coefficients diff rents et ventuellement moins de contraintes La lecture de la formule compl te permet donc de conna tre les liens de long terme entre variables et la mani re dont ils vont tre atteints La construction du premier mod le La construction du premier mod le a commenc par trois tapes successives relativement distinctes mais
31. se recouvrant dans le temps Former l quipe locale aux t ches de mod lisation dans leur ensemble Cette tape s est d roul e sous forme de s minaire pratique utilisant des exercices pr tablis sur micro ordinateur Il s agissait de ma triser la fois le logiciel EViews le standard actuel en mati re de mod lisation les techniques associ es aux diff rentes phases du processus avec des rappels d conom trie et de macro conomie ces derniers adapt s aux sp cificit s du projet Localiser l ensemble des donn es disponibles et les transf rer sous le logiciel utilis Ceci conditionnait la forme r alisable du mod le et l application possible de l conom trie longueur des s ries Nous sommes parvenus assez vite un ensemble a priori assez complet quelquefois un peu plus d taill que n cessaire ce qui s est r v l utile pour le mod le suivant Choisir le cadre du mod le et la conomique des quations de comportement logique Il s agissait de d terminer e Les concepts d crits par des formules e Les hypoth ses qui les influencent en principe o L environnement international prix du p trole croissance mondiale o Les d cisions de l Etat demande emploi taux d imposition e La nature de leur d termination o Identit comptable obtenue par une formule indiscutable comme la somme de deux variables ou le respect d un solde Celles ci peu
32. st souvent efficace de commencer par une maquette l mentaire alors souvent peu originale Ceci a plusieurs avantages o Utiliser un ensemble de donn es plus exhaustif le d tail par produit repr sentant une des grandes faiblesses des statistiques des pays en voie de d veloppement Ceci concerne en particulier le volet demande consommation investissement et le partage volumes prix o Donner plus de chances de succ s aux estimations L exp rience montre que la validation statistique d une quation globale est plus probable que la validation individuelle de ses composants Mais cela pose le probl me de la coh rence des comportements o D composer la d couverte et le traitement des probl mes Un probl me ind pendant du nombre de produits sera plus facilement trait sur un exemple simple Et l limination pr alable de tous les probl mes de ce type facilitera largement la construction du mod le plus d taill comme l identification du coupable d un meurtre est facilit e par la r duction du nombre de suspects o Am liorer le processus de formation des quipes locales qui seront confront es des t ches de difficult progressive qu elles pourront ma triser compl tement plut t que de se perdre dans le traitement d embl e d une t che trop complexe o Enfin s assurer et montrer aux commanditaires bailleurs et futurs utilisateurs que le projet avance correctement qu il va
33. ts aux valeurs d termin es a priori calibr es en cas d chec de l estimation Cons quences pour les champs couverts Les distinctions pr sent es plus haut ne sont pas sans cons quences pour le champ couvert par le mod le e On peut utiliser des s ries plus courtes e On peut utiliser une nomenclature plus d taill e e Les postes peuvent tre trait s identique quelle que soit leur taille de fa on Les avantages r ciproques Les l ments ci dessus vont nous permettre de d velopper les avantages et les inconv nients des deux types de mod le En faveur des MQC e Jls peuvent tre produits moindre co t et plus vite Le choix initial est rarement remis en cause sauf apparition de propri t s inacceptables e Jls peuvent utiliser une nomenclature plus d taill e et donc profiter d hypoth ses plus fines donnant une meilleure appr ciation des propri t s structurelles par exemple la sensibilit des chocs dissym triques sur les produits e De m me la prise en compte de coefficients techniques d taill s am liore les liens entre demande et production STATECO N 106 2011 26 e Jls peuvent produire des r sultats plus complets e L interpr tation des r sultats est plus ais e ainsi que l explication des m canismes sous jacents Par contre e La pauvret des m canismes interdit de prendre en compte certains l ments en particulier dynamiques On peut
34. vent en principe tre tablies imm diatement o Relation de comportement respectant une logique th orique aux param tres inconnus et qu il faudra tablir et valider par une m thode statistique Etablir une premi re version du cadre comptable Une fois la r flexion men e son terme une premi re version du mod le a pu tre tablie dans le langage du logiciel utilis Ceci a permis de contr ler la coh rence logique de l outil G n rer les donn es du mod le La d termination des concepts utilis s endog nes et exog nes a permis d tablir les formules de passage partir des donn es disponibles Pour certaines donn es indispensables et manquantes le capital productif certaines cotisations sociales une hypoth se a d tre tablie la collaboration de l quipe locale tant ici tr s utile Estimer les quations de comportement Il a fallu ensuite associer aux comportements th oriques une formule identifi e Bien que nombreux les t tonnements ont conduit g n ralement une quation satisfaisante aussi bien par sa qualit statistique que par sa conformit individuelle avec la th orie Il convient d insister ici sur le fait que la formule fait partie d un ensemble interd pendant et que cette conformit ne sera v rifi e que lorsque le comportement du mod le tout entier sera valid Obtenir des solutions du mod le sur le pass et contr ler leur conformit avec la t
35. ver la formulation du 1 D autre part comme nous n avons indiqu la d composition r duit la probabilit du succ s statistique des quations Compte tenu de ces craintes les r sultats ont t plut t favorables avec un taux de succ s sup rieur 50 titre indicatif et plus pour les quations vraiment importantes Nous avons calibr le reste en nous servant de la th orie des r sultats de MS1 et ventuellement des quations des autres branches Malheureusement compte tenu des hypoth ses simples sur les d flateurs il fallait s attendre ce que certains quilibres comptables par branche ne soient pas obtenus Nous avons r ussi limiter leur nombre en pratique la seule demande finale en volume Les simulations e Pour le MQC la solution a t obtenue assez vite pour tout horizon Nous sommes pass s imm diatement une tude de sensibilit en insistant sur l aspect sectoriel l avantage principal du mod le Les tableaux et graphiques ont fourni des informations coh rentes avec les attentes pour donner un exemple simple une relance de la demande de biens d quipement profite assez peu aux producteurs locaux au contraire du b timent qui cependant g n re des importations assez fortes sous forme de consommations interm diaires et de consommation des m nages embauch s Par contre la dynamique associ e aux chocs s est r v l e assez fruste avec peu de diff renc
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