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Sommaire - Epsilon

1. Des partenariats techniques avec les organisations internationales et les organismes nationaux d autres pays sont recherch s pour b n ficier de leurs exp riences et savoir faire et partager l ensemble des travaux r alis s par AFRISTAT Au cours de la p riode 2006 2010 AFRISTAT cherchera nouer ou renforcera ses relations de travail avec la Banque mondiale le FMI la BAD POMS l UNICEF l UNESCO la FAO le FNUAP le PNUD les d partements techniques du Secr tariat g n ral des Nations unies la CEA ACBF etc AFRISTAT poursuivra avec l appui de l INSEE de l AFD d EUROSTAT de la BAD la recherche des m thodes harmonis es pour la r novation des comptes nationaux avec l utilisation du syst me ERETES Suivi et valuation Le programme fera l objet de suivi et d valuation sur la base d instruments appropri s Tout d abord le plan d action annuel sera traduit en programmes de travail individuels d experts suivis trimestriellement A la fin de chaque ann e un rapport sur l tat d ex cution du plan d action annuel sera labor et soumis au Conseil scientifique et au Comit de direction pour examen et adoption Au cours de la troisi me ann e d ex cution du PSTA un rapport sur l tat d ex cution mi parcours sera labor et le PSTA ajust en cons quence Une valuation finale marquera l ach vement du programme Une valuation externe pourra aussi tre r a
2. la fois susciter une demande durablement solvable et cr er la capacit de la satisfaire Il leur faudra donc s accorder avec leurs clients utilisateurs et les financeurs sur un programme pluriannuel de production qui monte en puissance progressivement en fonction du rythme et des d lais de r alisation d un programme d investissement accompagn d une politique appropri e de gestion des ressources humaines Le programme de production compatible avec la strat gie est laborer dans le cadre du Conseil national de l information statistique ou si celui ci n existe pas par une instance ad hoc qui devrait pr figurer la cr ation d un tel conseil Il est indispensable de donner aux membres de cette instance une compr hension commune de ce que sont l information statistique les processus de production de l information statistique et les composantes de la capacit statistique Mais pour que les efforts des responsables nationaux puissent aboutir il faut que les 93 Stat co n 95 96 97 2000 94 organismes internationaux et les agences de coop ration bilat rales changent leurs pratiques Il conviendrait qu elles concentrent leurs appuis sous forme de projets au renforcement des capacit s tant du syst me productif de la statistique que des services d aide la d cision qui sont les principaux utilisateurs de l information statistique Qu elles cessent d appuyer et de financer la production statistique et donc
3. en 1988 sous la forme d un secr tariat du CRDI Centre de Recherche pour le D veloppement International au d part Son principal objectif tait de renforcer les capacit s des conomistes africains pour les impliquer plus efficacement dans le conseil en 139 politique conomique Divers instruments sont utilis s par AERC dont l attribution de bourses aux chercheurs l organisation de conf rences annuelles l organisation d ateliers m thodologiques le soutien la diffusion des recherches la mise en place d un master en conomie pour les pays anglophones et d un programme doctoral Les actions de AERC semblent avoir jou un r le significatif dans la formation d conomistes africains comp tents qui ont acquis une cr dibilit aupr s des d cideurs et des organisations internationales Sudrie et al 2002 L ACBF a t cr e en 1991 par un consortium de bailleurs Banque mondiale PNUD et Banque africaine de d veloppement dans l objectif de renforcer les capacit s des institutions d analyse et de conseil en politique conomique L ACBF a financ et favoris la cr ation de think tanks a soutenu la recherche conomique en tant l un des principaux donateurs de l AERC ainsi que la formation universitaire en finan ant le PTCI Programme de troisi me cycle interuniversitaire en Afrique francophone Le SISERA a t cr en 1997 en tant que secr tariat du CRDI avec le so
4. l organisation de l activit statistique l laboration ou la r vision de strat gies nationales pour le d veloppement de la statistique l laboration d outils de gestion des services statistiques la recherche des opportunit s de financement ext rieures des activit s statistiques Les principales activit s seront de veiller informer r guli rement les SSN sur les cadres m thodologiques et des logiciels existants en mati re de collecte et de traitement des donn es statistiques et d organiser aussi souvent que possible des s minaires d information et de mise niveau sur ces outils en collaboration avec les partenaires AFRISTAT d veloppera sa participation aux activit s des coles de formation statistique d Abidjan Dakar et Yaound qui forment actuellement l essentiel des cadres statisticiens des SSN ce partenariat portera sur la prise en charge de certains enseignements et ou la co organisation de s minaires et l accueil des stagiaires Dans le m me ordre d id es les relations entre AFRISTAT et les institutions d int gration sous r gionales seront plus suivies Le produit final de ce partenariat AFRISTAT coles institutions d int gration sous r gionales devrait tre l laboration et la mise en uvre d une politique r gionale de formation statistique notamment de formation continue Volet IT Appui pour le d veloppement de syst mes d informati
5. AFRISTAT ait d j pratiqu ce genre d exercice il doit donc pers v rer parce qu il y a un cr neau financier pour des op rations r gionales Cette m thode doit tre utilis e pour financer les programmes voqu s pr c demment et c est la seule qui peut donner des r sultats rapides Enfin un dernier th me d enrichissement de l action d AFRISTAT ne pas oublier c est celui concernant la recherche et l exp rimentation de nouvelles m thodes statistiques L observation des 38 conditions de vie dans la r gion exige des dispositifs d observation adapt s au terrain tr s sp cifique notamment en milieu urbain Cette adaptation des syst mes d enqu tes doit s tudier en permanence localement cela parait in luctable Personne ne s occupe ailleurs dans le monde de rapprocher les modes d observations des particularit s g ographiques ou sociales notamment pour l Afrique C est le cas notamment pour l observation de la pauvret domaine mal couvert par les enqu tes STATECO N 100 2006 actuelles et qui int resse beaucoup les d cideurs On pourrait par exemple prolonger l enqu te 1 2 3 par un quatri me volet qui serait un petit panel surune centaine de m nages dans un quartier d favoris d une capitale Les services nationaux sont mal quip s pour exp rimenter une recherche m thodologique mais une collaboration de plusieurs pays soutenus par l aiguillon cata
6. AFRISTAT ont effectu des missions sur ces th mes dans une douzaine d Etats membres Domaine 2 Comptabilit nationale La comptabilit nationale fournit un cadre synth tique coh rent et harmonis pour l analyse macro conomique Les agr gats de la comptabilit nationale jouent un r le important dans la surveillance multilat rale des politiques conomiques mises en place par les organismes d int gration r gionale d o le projet PIB plus comparable lanc pour les pays membres de la Communaut conomique des Etats de l Afrique de l Ouest CEDEAO Activit s r alis es ou en cours Am lioration des comptes nationaux Ce domaine a b n fici d importantes contributions de la Commission europ enne et de la Coop ration fran aise pour la conception et la mise au point du syst me ERETES logiciel d aide l laboration des comptes nationaux dans le cadre du projet PARSTAT Programme d Appui R gional Statistique la Surveillance Multilat rale couvrant les pays de l Union conomique et mon taire Ouest africaine UEMOA Les objectifs taient de e mettre en place au sein des INS une unit exclusivement charg e de l laboration des comptes nationaux 10 CEDEAO Communaut conomique des Etats de l Afrique de l Ouest Gambie Ghana Liberia Nigeria Sierra Leone et pays de l UEMOA Le sigle ERETES a t choisi parce que ERE voque l quilibre ressour
7. Afrique sub saharienne devant dans l ordre l Union Sud Africaine P Allemagne et la France On y apprend incidemment via ce d tour en Chine que l Allemagne aussi vient de doubler la France sur le march de l Afrique sub saharienne Deuxi me article hors dossier celui de Jean Fran ois Brun Bernard Chambas et Jean Louis Combes traite des recettes publiques dans les PED des divers pi ges techniques associ s leur valuation de fa on comparable entre les Etats et de l effort fiscal des Etats On est frapp par la grande stabilit depuis 20 ans des r sultats auxquels ils arrivent 20 du PIB quels que soient les regroupements g ographiques sauf les pays les moins avanc s et faible revenu 17 18 Par contre en terme d instabilit les auteurs mettent bien en avant la particularit de l Afrique plus affect e que les autres r gions En ce qui concerne l effort fiscal des pays une fois contr l des l ments structurels niveau de d veloppement ouverture commerciale poids de l agriculture des mines ou du p trole ils montrent l effort positif des pays africains dans les ann es 1985 2000 et donc la difficult mobiliser des ressources publiques suppl mentaires et son puisement sur la p riode r cente caract ristique selon les auteurs de ressources publiques sous exploit es Ce num ro se cl t par la pr sentation par Daniel Verger d un num ro sp cial de la revue Economie et Statistiq
8. INSEE DIRECTION G N RALE IRSTETUT RATIONAL DELA ET DES ETUDES ICHUCIAMICRUIES 7 CC Cu DCE CE Cu EC Cm STAT CO N 100 2006 INSEE Unit de la coop ration technique Internationale Division Appuis et m thodes statistiques pour le d veloppement Timbre D320 18 boulevard Adolphe Pinard 75675 Paris Cedex 14 T l phone C3 1 41 17 53 13 T l copie 33 1 41 17 66 52 DIAL 4 rue d Enghien 75010 Paris T l phone C3 1 53 24 14 50 T l copie 33 1 53 24 1451 AFRISTAT BPE 1600 Bamako R publique du Mali T l phone 223 221 55 00 T l copie 223 221 11 40 Directeur de la publication Jean Michel Charpin Co r dacteurs en chef Blaise Leenhardt G rard Osbert Pierre Verdier Secr taire de r daction Coryne Ajavon Comit de r daction Jean Pierre Cling INSEE DIAL Blaise Leenhardt AFD DIAL Jean David Naudet AFD G rard Osbert AFRISTAT Fran ois Roubaud IRD Paris DIAL Pierre Verdier INSEE Tirage 2 000 exemplaires INSEE 2006 ISSN 0224 098 X D I A L AFRISTAI Institutions amp Analyses de Long terme Sommaire Editorial 100 num ros de STATECO sooosesssosoososoeossosoososss Jean Pierre Cling Directeur du GIE DIAL Blaise Leenhardt Co r dacteur en chef de STATECO Dossier Central Bilan et nouvelles formes de la coop ration conomique et statistique avec P Afrique Avant Propos Statistiques d veloppemen
9. La lettre des conomistes n 12 Mars 132 Stat co n 95 96 97 2000 133 Recherche conomique et prise de d cision publique en Afrique quel r le de la coop ration Elias T Ayuk et Mohamed Ali Marouani Apr s avoir rappel les diff rents liens possibles entre recherche et prise de d cision publique et les contributions de la recherche l laboration de politiques les auteurs tudient les difficiles relations en chercheurs et d cideurs puis entre bailleurs chercheurs et d cideurs Ils soulignent le danger d instrumentation de la recherche par certains bailleurs notamment ceux qui font du conseil en politique conomique pour renforcer leur influence sur la prise de d cision en Afrique Ils concluent que l action des organismes de renforcement des capacit s de recherche en Afrique ACBF CREA et SISERA a un effet positif sur l mergence d une recherche conomique sur le continuent et que l appui aux institutions est plus b n fique que l appui aux individus 38 Elias T Ayuk est Sp cialiste principal de programme au Centre de Recherches pour le D veloppement International CRDI Dakar Mohamed Ali Marouani est Ma tre de Conf rences l IEDES Universit Paris 1 et chercheur associ DIAL Cet article est issu de l introduction d un ouvrage para tre sur la question dit par les auteurs Stat co n 95 96 97 2000 133 Il devient de plus en plus vident que l Afrique n attei
10. Sen A 1992 Inequality re examined Oxford University Press Oxford Sudrie O G ronimi V et Woerli E 2002 Etude comparative des dispositifs d analyse conomique en Afrique DGCID MAE Paris Toye J 1993 Structural Adjustment Context Assumptions Origin and Diversity Paper presented at the DGIS ISSAS Conference on Structural Adjustment and Beyond The Hague 1 3 June 1993 Weiss CH 1977 Research for Policy s Sake the Enlightenment Function of Social Research Policy Analysis 3 4 531 545 Stat co n 95 96 97 2000 141 142 Peuplement et monde r el Plaidoyer pour un nouveau paradigme de l aide Jean Marie Cour L Aide Publique au D veloppement est en crise et les initiatives r centes sont peu susceptibles de d boucher sur un v ritable renouveau de l approche de l aide et sur une augmentation substantielle des moyens qui lui sont consacr s C est en effet de notre temps que l essentiel du peuplement de la plan te se met en place un rythme sans quivalent dans l histoire G rer ce processus de peuplement mieux qu on ne l a fait dans le pass est une condition sine qua non du d veloppement durable C est parce que les r gles du jeu de l conomie monde ont t con ues par des pays o les probl mes pos s par le peuplement ne se posent plus qu elles ne sont pas adapt es la situation de la plupart des pays en d veloppement Il faut changer de pa
11. assurer une flexibilit dans l ex cution STATECO N 100 2006 global la seconde est le choix des minist res ou secteurs entendus en occurrence comme ensemble d activit s concourant un objectif donn qui pr pareront des CDMT dits sectoriels Format du CDMT global Le CDMT global doit pr senter un passage la classification utilis e dans la documentation budg taire S il existe une proc dure de budgets programmes ceux ci d terminent la structure des arbitrages qui doit refl ter les objectifs effectifs du gouvernement Le programme constitue en effet une unit gestionnaire dont la mise en uvre peut porter sur les activit s de plusieurs d partements Dans les autres cas les politiques sectorielles recoupent simultan ment le champ de certains d partements minist riels des programmes transversaux ou encore des parts mal d limit es des activit s d autres d partements Dans de tels cas les CDMT font face une difficult institutionnelle majeure faut il retenir une structure sectorielle pour les arbitrages du CDMT quitte rendre p rilleuse la possibilit de passage au budget ou faut il laisser de c t les pr occupations strat giques et privil gier la coh rence institutionnelle Pour des raisons de capacit s l exp rience sugg re de retenir une approche par d partements coupl e avec la mise en place d une classification fonctionnelle Le d veloppement des activit s de p
12. chaque changement de cap qu ils tenaient enfin la clef du probl me De la priorit aux infrastructures caract ristique des d buts de la Banque mondiale on est pass l industrialisation puis l quipement urbain accus d tre responsable du biais urbain puis l agriculture et au biais rural l ajustement structurel a la d centralisation la d mocratisation et la gouvernance la comp titivit sur les march s mondiaux la protection de l environnement et au d veloppement durable la lutte contre la pauvret mise toutes les sauces aux Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD dont on escompte une rel gitimation de 143 l aide et enfin aux Biens Publics Mondiaux cens s faire merger de nouvelles sources de financement Pourquoi ces sentiments d checs r p tition Si l Afrique a progress depuis les ann es 1960 sommes nous incapables de nous en rendre compte Si l aide a vraiment chou est ce cause du manque de professionnalisme des africains Ou bien est ce l approche qui est inad quate Chaque nouvelle mode a apport son surcro t de sophistication qui atteint aujourd hui des sommets invraisemblables dans les tudes sur la profondeur de la pauvret et sur le diff rentiel de ciblage entre les pauvres et les non pauvres Et tout cela pour conclure apr s quelques milliers de pages de calcul it is often neither
13. galement tre maintenu permettant au SSN de disposer d une main d uvre comp tente et fid lis e qu il faut former et d une ma trise manag riale capable de combiner les facteurs de production et de n gocier des partenariats Le financement n goci pour le programme de production statistique sur budget de fonctionnement doit donc prendre en compte l amortissement des quipements au sens large mat riels et immat riels y compris le capital humain Le financement du programme d investissement correspondant l accroissement des capacit s doit tre financ par les actionnaires soit les pouvoirs publics sur budget d investissement ou en faisant appel des financeurs externes pr ts ou subventions 51 N faut donc se m fier de l exportation du mod le fran ais ou europ en dans lequel une pr occupation majeure est de contr ler la charge que les enqu tes font peser sur les r pondeurs donc le programme d enqu tes Une repr sentation des populations objet des enqu tes est alors int gr e dans les conseils de l information statistique Elle ne doit pas tre confondue avec celle des usagers 52 r 7 En fait un programme global de production de statistiques macro conomiques et macrosociales combin avec des programmes sectoriels Stat co n 95 96 97 2000 92 93 Strat gies Il convient donc que les responsables du syst me statistique national se dotent d une strat gie pour
14. le est pour partie responsable du ralentissement r cent il n en demeure pas moins que trois ann es de suite on est loin des performances de la d cennie pass e 3 5 et bien proche de la croissance m tropolitaine La situation macro conomique est en train de changer et les travaux sur les comptes rapides redoublent d importance Le sch ma vertueux mis jour par les premiers travaux CEROM se modifie progressivement Plus encore que pour la p riode 1993 2001 qui a fait l objet d analyses macro conomiques innovantes ces premiers r sultats quantitatifs s ils s av rent durables m ritent d tre tudi s et expliqu s en profondeur par l quipe CEROM La technique des Comptes rapides dans CEROM et les enseignements en tirer pour la statistique africaine Deux configurations de comptes rapides sont mises en uvre dans l op ration CEROM Dans les DOM o le retard des comptes a t rattrap en utilisant le logiciel ERETES mis au point par l INSEE partir de travaux de M S ruzier et o les comptes d finitifs N 3 sont disponibles en N un mod le TABLO sp cifiquement construit cet effet est utilis pour N 1 et N 2 de fa on glissante En Nouvelle Cal donie o le retard des comptes est beaucoup plus important on s appuie sur tout un cheminement de comptes rapides N 5 N 4 N 1 Le couple ERETES TABLO Cas des DOM Dans les DOM les comptes conomiques d finitifs so
15. loin 2005 la Chine est devenue le premier derri re les Etats Unis graphique 10 fournisseur de Les exportateurs africains peuvent utiliser des tissus import s pour leurs exportations vers les Etats Unis dans le cadre de D AGOA African Growth and Opportunity Act jusqu en 2007 Ainsi fin 2005 la Chine a accord un pr t de 200 milliards de francs cfa la compagnie lectrique du B nin pour la construction d un barrage et l acquisition de turbines STATECO N 100 2006 164 Graphique 9 Graphique 10 Importations de l Afrique sub saharienne par Exportations de l Afrique Sub saharienne par origine en destination en France Chine largie 3 Etats Unis F 35 France 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 Source Chelem jusqu en 2003 et actualisation partir des statistiques chinoises et des donn es FMI Vus des pays africains graphique 11 les changes d gagent un solde d ficitaire qui s est creus depuis sont moins importants que vus de Chine et 2000 ils Graphique 11 Les changes avec la Chine vus de l Afrique Sub saharienne Milliards de dollars E X vers chine et HK 10 M de Chine et HK solde Afrique 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Source partir des donn es FMI DOTS des pays d Afrique Sub saharienne Ces moyennes recouvrent des situations Alors que la moyenne est tr s loign e de la contrast es Le
16. un grand pays dont les ressources ne suffisent plus l exception du charbon satisfaire ses besoins Second consommateur mondial de p trole la Chine nergivore importe la moiti de ses besoins Elle assure entre 20 et 30 de la demande mondiale des principaux m taux minerai de fer cuivre aluminium nickel et zinc Lennon 2005 et devient un march de plus en plus important pour l aliment pour le b tail et le soja Au niveau des exportations un r servoir quasi illimit de main d uvre non qualifi e et un potentiel consid rable de personnel qualifi permettent la Chine d tre comp titive sur de tr s nombreux march s Si elle a d pass les Etats Unis pour devenir le premier exportateur mondial de produits relevant des technologies de information et de la communication pour la plupart fabriqu s par des filiales trang res la Chine domine galement les march s de biens peu sophistiqu s et son offre est adapt e la demande des pays en d veloppement 1 Les r sultats du 1 trimestre 2006 exportations 28 PIB 10 ne signalent aucune d c l ration Cela a conduit Paul Samuelson 2004 voquer la disparition des gains de l change pour les Etats Unis dans le cas o la Chine am liorerait fortement sa productivit relative pour les produits de haute technologie Habillement jouets 60 du total mondial chaussures de sport 55 bicyclettes 50 t l v
17. Au c ur m me de son activit ils doivent contribuer l laboration des plans d action annuels d AFRISTAT Historique et bilan de 10 ann es de fonctionnement d AFRISTAT La cr ation de l Observatoire conomique et statistique d Afrique subsaharienne AFRISTAT le 21 septembre 1993 par les ministres de l Economie et des Finances des quatorze Etats africains qui formaient la Zone Franc l poque a marqu un tournant la fois pour ces Etats et pour les pays d Afrique centrale d Afrique de l ouest et de l oc an indien qui ont plus tard rejoint AFRISTAT dans la formulation des politiques pour le d veloppement de la statistique Cette mise en place a co ncid au d but des ann es 1990 avec le d marrage du processus de d mocratisation qui implique la n cessit pour tous les acteurs de la vie conomique et sociale de disposer d une information statistique fiable et cr dible pour la bonne gouvernance des Etats Depuis lors AFRISTAT dont les activit s ont d marr en janvier 1996 a apport sa contribution positive aux probl mes qui freinent la mise disposition r guli re d une information statistique indispensable la prise de d cision AFRISTAT est n dans un environnement de crise conomique et financi re marqu e par la mise en uvre des programmes d ajustement structurel appuy s par la communaut internationale qui suscitaient une demande accrue de donn es
18. En g n ral ces mod les permettent de lier les r sultats interm diaires aux intrants via des co ts unitaires En g n ral ces mod les ne d crivent pas les r sultats finaux ce qui supposerait une mod lisation des comportements Confection des CDMT sectoriels Si la contrainte budg taire n est pas pr cis e ou non respect e au niveau sectoriel ou que les capacit s ne permettent pas la d finition de priorit s l laboration de CDMT sectoriels est un processus partant du bas et dressant une liste non hi rarchis e de l ensemble des besoins Il n est pas rare que les demandes de cr dits d un minist re 7 Pour un exemple sur l ducation voir le mod le d velopp par le P le de Dakar www poledakar net Voir aussi ONU Projet du Mill naire 2005b et le site http www unmillenniumproject org policy needs03 htm 117 quivalent l ensemble du budget national au d but du processus Le CDMT sectoriel est alors inutilisable Mieux vaut dans de tels cas que les allocations utilisent des techniques incr mentalistes qui distingueront selon les ressources disponibles entre politiques en cours et mesures nouvelles Par ailleurs des techniques simples permettent un secteur de coupler une pr vision budg taire des objectifs chiffr s globaux r sultats interm diaires en utilisant certains co ts unitaires et des dotations globales par classification conomique Le processus CDMT est ainsi ren
19. Il a t propos aux Services de la DGCID d utiliser cet outil pour aider la d finition des strat gies pays proposition qui n a pas d bouch L approche de la croissance pro pauvres a aussi t poursuivie dans le cadre de la participation un programme international men par l AFD la Banque mondiale la BMZ et le DFID e Parall lement l tude de la relation croissance pauvret in galit s DIAL a poursuivi des travaux originaux visant int grer l quit au sens large parmi les objectifs de d veloppement ce th me ayant t mis au devant de la sc ne par les deux Rapports annuels du PNUD Rapport sur le d veloppement humain et de la Banque 56 mondiale Rapport sur le d veloppement dans le monde parus en 2005 Les chercheurs de DIAL ont suivi de pr s l ensemble de la cha ne de publication et de valorisation de ce dernier Rapport en participant d s le d part au s minaire de brain storming organis par les auteurs puis en jouant le r le de discutant lors de plusieurs pr sentations publiques du Rapport en Europe enfin en se livrant un exercice de bilan critique largement diffus tentant de tirer les implications en termes de politiques de la prise en compte de cette nouvelle dimension Cling et al 2005 Dans le prolongement d une r flexion conceptuelle sur ce sujet un travail empirique a tudi la contribution des in galit s des chances aux in galit s global
20. Madagascar en menant des tudes macro conomiques et sectorielles sur l Afrique Entre 1995 et 2002 les travaux men s dans le cadre de 2 Fonds d Action Concert e regroup s dans le programme N 3 du tableau p 2 ont tudi trois axes la comp titivit africaine les perspectives macro conomique des pays africains les politiques de lutte contre la pauvret La comp titivit africaine L objectif central de l tude de la comp titivit des pays africains tait de mieux appr hender le potentiel de croissance et d insertion internationale de ces pays long terme suite la d valuation du franc CFA Ce travail s est effectu successivement dans trois directions compl mentaires que nous pr sentons dans l ordre chronologique e Un premier travail a port sur le lien entre march du travail et comp titivit en Afrique sub saharienne Il a d bouch sur la publication d un ouvrage collectif Cogneau Marniesse et Moisseron 2000 L objectif tait d analyser l impact de la crise sur le march du travail et d examiner les cons quences de l intervention de l Etat sur la r gulation du march du travail ainsi que l impact des programmes d ajustement structurel Il s agissait enfin de s interroger sur les liens entre le march du travail et la productivit travers des comparaisons internationales de salaires et de co ts de production L tude a pass en revue les c
21. africains s inscrivait dans le prolongement des travaux effectu s sur le Cameroun d s la cr ation de DIAL puis de ceux r alis s dans le cadre du projet Madio Madagascar Il s agissait d aider la Coop ration fran aise d finir ses strat gies pays notamment lors de la pr paration des commissions mixtes ou de ce qui s appelait l poque les orientations moyen terme en prenant en compte les perspectives conomiques des pays o elle intervient Suite des missions de terrain des rapports pays ont t r alis s sur le Cameroun la C te d Ivoire le Ghana Madagascar le Nigeria et le S n gal Il tait par ailleurs pr vu d tablir un cadre m thodologique utilisable par les services du minist re dans le but d adopter ensuite une approche uniformis e des travaux d analyses pays Deux notes ont t tablies prenant en compte l exp rience acquise lors des op rations men es par DIAL pour la DGCID et proposant deux options m thodologiques plus ou moins ambitieuses suivre ventuellement conjointement r alisation d un cadrage macro conomique l ger comportant des projections 2 3 ans mettant en vidence la sensibilit de l conomie l volution de quelques param tres strat giques de mani re plus ambitieuse analyse de la structure et des dynamiques internes de l conomie afin de d gager les contraintes structurelles auxquelles doit faire face l con
22. appui de DIAL voir Stat co N 99 pour une pr sentation d taill e le programme PNUD de suivi des DSRP et des Objectifs du Mill naire pour le d veloppement qui concerne plus de 20 pays d Afrique au sud du Sahara qui a d marr en 2004 le FSP renforcement des capacit s statistiques Coop ration fran aise juin 2002 le projet pilote de l ACBF African Capacity Building Foundation sur l am lioration de la qualit des statistiques sur l emploi et la gestion des syst mes d information du march du travail Activit s r alis es ou en cours L objectif du programme PNUD est de doter les pays de syst mes d information appropri s coh rents et efficients permettant de r pondre aux besoins de production et d analyse intervalles r guliers d indicateurs pertinents pour le suivi valuation des DSRP et des OMD en concevant am liorant au plan r gional d un cadre de r f rence pour le suivi des conditions de vie des m nages adapter aux conditions sp cifiques de chaque pays ou groupes de pays STA TECO N 100 2006 d finissant un socle minimum commun en mati re d information du contenu des enqu tes permettant l analyse de la pauvret d veloppant des m thodes harmonis es de calcul des indicateurs de bien tre et de d termination de seuils de pauvret et organiser des s minaires pour les adopter Fondant les th ories et techniques
23. cessaire La lourdeur multisectorielle du mod le fut mise en cause et une nouvelle g n ration de mod les ou plut t de 30 Par r f rence aux initiales de ses auteurs ou inspirateurs D Tommasi JJ Aerts B Leenhardt G Olive Voir Stat co n 58 59 de septembre 89 ou Stat co 79 80 de d cembre 1994 1 Le mod le double gap RMSM de la banque mondiale galement d une long vit remarquable a lui aussi t programm sur gros ordinateur avant de continuer une brillante carri re sur micro ordinateur 125 maquettes fut cr e avec les mod les PRESTO Ils n eurent en fait pas plus de succ s dans leur d ploiement en Agence mais servirent mettre au point la maquette JUMBO qui en est l agr gation simple et qui elle utilis e de fa on centrale par des conomistes mod lisateurs a trouv son public en permettant depuis pr s de 10 ans d tablir des projections semestrielles l occasion des r unions des ministres de la zone franc Forte des exp riences TABLO et JUMBO l quipe des mod lisateurs de l AFD tait arm e pour affronter certains des probl mes statistiques des DOM TOM en joignant ses forces avec les comptables de Jl INSEE ou des Instituts Territoriaux et les banquiers centraux de l IEDOM et de l IEOM Un des maillons faibles des statistiques des DOM TOM Les producteurs majeurs d information statistique dans l outre mer r publicain sont dans les DOM
24. dans le mod le Il s agit en particulier de quelques industries modernes boissons etc et surtout d une partie du secteur informel et des services Cette liaison avec la demande est tr s importante pour les projections de secteurs informels du secteur des transports ou du commerce qui risquent sans cela d tre projet s sur des bases totalement irr alistes Le calcul se fait de fa on it rative jusqu l obtention de l quilibre parce que chaque STATECO N 100 2006 modification de la production entra ne un changement des revenus salaires et profits qui son tour modifie le niveau des consommations et donc des productions li es la demande et ainsi de suite Le MQC recalcule les diff rentes relations jusqu ce qu il atteigne un double quilibre en valeur et en volume les variations d une it ration l autre tant de plus en plus petites En valeur le solde se fait g n ralement sur l Exc dent Brut d Exploitation EBE en volume sur la production secteurs de demande ou sur un poste ad quat de la demande finale secteurs d offre Au cours de ce processus les consommations interm diaires locales et import es sont calcul es ainsi que les diff rents l ments de la valeur ajout e salaires EBE imp ts indirects etc En dehors des critiques tenant la disposition des donn es les reproches qui sont en g n ral adress s aux mod les MQC sont peu pertinents parce qu i
25. du Nord et du Sud remplissant ainsi le mandat qui lui avait t confi initialement Dans notre monde en mouvement le champ explorer reste vaste Je lui souhaite de longues ann es de succ s dans ce domaine essentiel au bon fonctionnement des soci t s concern STATECO N 100 2006 AFRISTAT 10 ans d appui aux syst mes statistiques africains et programme strat gique de travail Martin Balepa G rard Osbert AFRISTAT Observatoire conomique et statistique d Afrique subsaharienne assure depuis 1996 la mission de contribuer au d veloppement des statistiques conomiques sociales et de l environnement dans les Etats membres et de renforcer leurs comp tences dans ces domaines AFRISTAT compte aujourd hui 18 pays membres et a connu une forte croissance de ses effectifs Au cours de sa premi re d cennie d existence AFRISTAT a fait ses preuves en concentrant ses actions selon six axes prioritaires coordination statistique comptabilit nationale conjoncture diffusion statistiques pour le suivi des conditions de vie des m nages statistiques agricoles Au cours de la p riode 2006 2010 le programme strat gique de travail d AFRISTAT a pour ambition de doter l organisation d un outil de gestion strat gique et d offrir aux syst mes statistiques des Etats membres un cadre pour les aider b tir leurs strat gies statistiques nationales Le programme s articule autour de six volets renforcem
26. exploiter le potentiel de ressources Dans un second cas galement hypoth tique les facteurs structurels d terminent un potentiel fiscal inf rieur au pr l vement effectif effort fiscal positif et le niveau de ressource observ est en partie 1 D p r 0 II s agit d une appr ciation relativement la moyenne du panel pris en r f rence 172 imputable une politique conomique favorable la mobilisation fiscale Il semble possible de penser que toute mesure de politique conomique adopt e en vue de renforcer la mobilisation de ressources publiques se traduirait par une aggravation des distorsions conomiques d origine fiscale et par des effets sociaux ind sirables Dans une telle situation malgr un niveau de ressources publiques similaires celui du premier cas on doit conclure l absence d un potentiel de ressource sous exploit Les facteurs structurels des ressources publiques Le potentiel fiscal est d termin par un ensemble de variables structurelles Parmi ces variables on trouve le niveau de d veloppement approch travers trois variables le produit int rieur brut par t te l origine sectorielle du revenu mesur e par la part de la valeur ajout e agricole et enfin le degr de mon tarisation de l conomie mesur par le ratio entre l agr gat M2 et le PIB Stotsky et Wolde Mariam 1997 Il est en effet possible de supposer que plus le niveau de d velopp
27. me d mographique est admis depuis fort longtemps ce grand redresseur de comptes auquel on doit dans les ann es 1990 la d nonciation des sous valuations massives des comptes nationaux de certains pays dues la non prise en compte de l activit et de l investissement urbain informels montre que paradoxalement des variables d mographiques essentielles sont bien peu renseign es dans les bases de donn es mondiales et que la dynamique du peuplement est bien peu pr sente dans les pr occupations actuelles du nouveau mill naire Un autre cadre conceptuel est pour lui depuis longtemps concevable le cadre d mo conomique et spatial dont les lignes directrices sont la source du mod le ponyme que l auteur incite tudier afin que chacun resitue le facteur peuplement dans le cadre de son travail et de son action pour le d veloppement Hors Dossier Central un article de Jean Rapha l Chaponni re sur Les changes entre la Chine et l Afrique nous ram ne la statistique descriptive et claire l impact de la soudaine renaissance chinoise sur le commerce mondial et africain Un des int r ts de l article de ce sp cialiste du commerce international est la mani re dont il utilise les diverses sources dans le domaine pour nous fournir des informations longues et actualis es Dont il ressort que d s 2005 l origine de pr s de 10 des importations du continent la Chine est le premier fournisseur de l
28. n cessit d adopter une strat gie nouvelle visant d velopper et fid liser une demande solvable Fini le temps du discours id ologique traditionnel des statisticiens sur l universalit des besoins d information statistique et leurs financement budg taire automatique Les responsables des INS ont perdu le soutien des demandeurs d information dans la n gociation des budgets Philippe Pommier pr ne la cr ation d un pseudo march rassemblant tout la fois les utilisateurs et les producteurs d information statistique mais aussi les responsables politiques et budg taires pour faire merger une demande solvable qu il s agit ensuite de satisfaire via des programmes de production et d investissement du syst me productif structur d information statistique Sur un tel pseudo march les organismes internationaux et les agences d aide doivent changer leur pratique ne plus financer d op rations de production de statistique mais se placer financi rement du c t de la demande en finan ant dans le budget de l Etat une partie des d penses ex cut es une fois les r sultats obtenus Philippe Pommier explicite ici sa mani re un des th mes majeurs de PARIS21 24 Rolf Meier et Marc Raffinot se livrent un plaidoyer pour les mod les quasi comptables dont ils trouvent que le fonctionnement reste plus que jamais adapt la d marche de pr vision simulation et d laboration de strat gies de r
29. nationale fran aise et Michel Seruzier qui a th oris son application dans les PED sont les principaux auteurs dans ce domaine Le premier d entre eux s est notamment int ress aux questions d adaptation du Syst me de Comptabilit Nationale SCN aux pays en d veloppement et plus g n ralement la signification de cette discipline dans ces pays ainsi qu aux formes d organisation appropri es des services statistiques dans les PED Le second s est pos des questions plus techniques sur les comptes des m nages et des soci t s amp quasi soci t s la prise en compte de l inflation le traitement des stocks le tableau entr es sorties l int gration de l informel Autant d tapes dans la mise au point de son c l bre manuel Construire les comptes de la nation M me s il demeure notre avis toujours d actualit l int r t des auteurs pour ce domaine semble toutefois s tre quelque peu mouss Ces dix derni res ann es ont t consacr es l implantation du SCN93 et du logiciel ERETES dans les pays africains peut tre ces investissements lourds expliquent ils le manque d articles dans le domaine m thodologique comme dans celui des r sultats Enfin les questions de pr vision et de planification ont t plus particuli rement tudi es dans les ann es 1970 avant de revenir sur le devant de la sc ne dans la p riode r cente suite au lancement des Objectifs du Mill naire pou
30. que cette croissance s est poursuivie dans la Le fait que la croissance du PIB des DOM soit derni re d cennie alors que les transferts publics et sup rieure la croissance m tropolitaine n est pas le poids de l administration au lieu de cro tre en un ph nom ne nouveau si on observe les proportion du PIB stagnaient ou diminuaient statistiques longues et a t per u depuis longtemps particuli rement la R union voir graphique 3 par les observateurs Mais ce r sultat jusqu ici a et en Nouvelle Cal donie et que s enclencha it un toujours t relativis et associ l importance et nouveau paradigme plus vertueux la croissance des transferts publics vers les DOM Graphique 1 CROISSANCE MOYENNE DU PIB R EL 1993 2001 5 0 j Croissance par habitant e A 4 0 Er Croissance 3 5 3 0 2 5 2 0 1 5 1 0 0 5 Le 0 0 ronde AY Ce NON Et us pudete ii yotini qirane yn SE kok hian MB Ce graphique compare la croissance moyenne 1993 2001 totale et par habitant des DOM avec celles de la France et des r gions m tropolitaines ayant enregistr les r sultats les plus lev s et les plus bas La croissance globale des DOMI est au moins au niveau de la r gion m tropolitaine la plus dynamique les Pays de Loire et m me sensiblement au dessus dans le cas de la Guadeloupe et de la R union En ce qui concerne la croissance par habitant les DOM se situent galement un niveau tr
31. qui est le rapport entre les ressources propres de l Etat et les ressources produites dans le cadre d une conomie permet d effectuer des comparaisons homog nes dans le temps ou entre groupes de pays Le concept de recettes publiques retenu recouvre Pensemble des recettes fiscales et non fiscales du gouvernement central et des collectivit s locales les pr l vements des organismes sociaux en g n ral tr s faibles dans les PED sont galement inclus La mesure des taux de recettes publiques soul ve diverses difficult s relatives l valuation des recettes publiques du produit et enfin des ratios de recettes publiques par rapport au produit Evaluation des recettes publiques Pour certaines recettes les m thodes de comptabilisation diff rent dans le temps et selon les pays 1 Afin de mettre en place des proc dures de contr le de nombreux PED mettent des titres de paiements en r glement purement comptable des droits et taxes exon r s notamment dans le cadre de projets financ s par l ext rieur Aucune recette effective n est per ue mais le montant des recettes est augment de fa on comptable op ration pour ordre Dans de nombreux pays d Afrique subsaharienne les titres de paiements ainsi 102 Le concept de recettes publiques est pr f r celui de recettes fiscales stricto sensu dans la mesure o un indicateur fond sur l ensemble des recettes n est pas sensible l effet
32. rence pour le d veloppement moyen terme de la statistique dans les Etats membres d AFRISTAT 2001 2005 S rie Etudes n 6 AFRISTAT 2002 2004 Divers rapports de l tude AFRISTAT apr s 2005 2002 2005 Comptes rendus de r union du Conseil des Ministres et relev s de conclusions du Comit de direction et du Conseil scientifique AFRISTAT PNUD DAES NU 2005 Cadre de r f rence et support m thodologique minimum commun pour le suivi des DSRP et des OMD Arkoff RL 1989 From Data to Wisdom Journal of Applied Systems Analysis Volume 16 Bodin J L 1999 Etats de r flexions sur les Principes fondamentaux de la statistique publique S rie Etudes n 2 AFRISTAT Bureau statistique des Nations Unies 1980 Handbook of Statistical Organisation Study of the Organization of National Statistical Services and Related Issues Charoy X 2004 valuation du Programme statistique minimum commun PROSMIC rapport de consultation Commission conomique pour l Afrique 2005 Communication la quatri me r union du Comit de l information pour le d veloppement CODI IV L information comme ressource conomique Document n E ECA CODI 4 7 Dakam Ngatchou R 2000 Indicateurs de programme de population FNUAP EAT Dakar PNUD 2000 Rapport r gional sur le d veloppement humain en Afrique occidentale et centrale Pour une lecture africaine sur le d veloppement humain pp 29 42 Wat
33. ritables demandeurs de donn es statistiques influen ant de ce fait la d finition de la demande C est pourquoi le moteur de la statistique r side dans ces services d aide la d cision planification pr vision strat gie de d veloppement et de lutte contre la pauvret etc Probl mes sp cifiques des SSN des financements insuffisants et des capacit s institution nelles peu adapt es Dans bon nombre de pays les capacit s statistiques n ont pu tre maintenues et sont devenues si faibles que les syst mes statistiques nationaux ne sont plus en tat de r pondre un r veil de la demande Il faut en effet un effort soutenu pendant plusieurs ann es pour restaurer la qualit des r pertoires et STA TECO N 100 2006 bases de sondage ou pour reconstituer des quipes de professionnels comp tents Pendant la p riode des programmes d ajustement structurel la production statistique est devenue tr s faible car les minist res du Plan ont vu se r duire leur influence les INS n ont produit les statistiques macro conomiques qu avec beaucoup de difficult s et de retard Aujourd hui une demande plus structur e semble se construire autour des besoins de suivi et valuation des DSRP et des OMD Non soumis une pression des utilisateurs nationaux les d cideurs politiques n ont plus accord au SSN les moyens indispensables pour assurer la production statistique et encore moins ceux pour mainteni
34. s co teux l h bergement h telier en r gion parisienne est particuli rement on reux et ne peut convenir pour des dur es un peu longues enfin il serait bien difficile de souder un groupe dans un contexte parisien A contrario Libourne s est av r une bonne localisation pour implanter le CEFIL trois heures de Paris par TGV et 40 km de l a roport international de Bordeaux M rignac trois quarts d heure en voiture Dans Libourne bastide portuaire dessin e au 13 me si cle tout peut se faire pied Le CEFIL est dix minutes pied non seulement de la r sidence mais aussi du restaurant inter administratif et de la gare La logistique implant e au CEFIL lui assure une bonne adaptation ses missions de formation Le b timent proprement dit est agr able et fonctionnel Toutes sortes de locaux permettent de travailler dans des conditions vari es depuis les petits groupes jusqu des groupes importants dans un amphith tre de quatre vingts places Certaines salles sont quip es d ordinateurs en r seau pour les travaux pratiques informatiques Une salle et l amphith tre sont quip s pour permettre les changes en deux ou trois langues avec interpr tation simultan e en cabine Un centre de documentation offre une palette particuli rement large d ouvrages de base de livres d actualit ainsi que de revues La documentaliste du CEFIL met par ailleurs beaucoup d nergie aider les stagiaires
35. the input output data system is lacking in an important aspect of development policy treated as exogenous in the open input output system often because of a lack of information regarding the incomes of the individuals in the underlying data system and the input output scheme does not link functional or factoral income distribution to the household of institutional distribution 99 construction ce qui permet d int grer facilement de nouveaux modules Ceci donne aux MQC une tr s grande souplesse On peut y rajouter en fonction des besoins des modules sp cifiques ou modifier les modes de d termination des variables d s lors que les informations disponibles le permettent Par exemple il est possible d ajouter des estimations conom triques de certaines composantes de la demande finale par exemple des investissements priv s des importations de certaines exportations etc Il est galement possible de modifier le mod le pour rendre endog ne la d termination de certains prix concurrence imparfaite Pour cela dans la projection en valeur il suffit d introduire par exemple une r gle de mark up le rapport entre la marge et le chiffre d affaires reste constante N anmoins les ajouts les plus fr quents concernent des modules sp cialis s Nous en num rons quelques exemples titre d illustration quoique beaucoup d autres soient possibles module de projection de la dette publique module de
36. valuer quels moyens correspond l allocation budg taire qui vient d tre d termin e Ceci fournit une base pour valuer lorsque c est possible l impact de ce programme de d penses publiques en termes d indicateurs de r alisations taux de scolarisation taux de vaccination etc Cette logique peut d ailleurs s inverser on peut essayer de partir des objectifs et en d duire les d penses n cessaires Plusieurs cas de figure sont possibles en cas de divergences entre les besoins exprim s dans les programmes prioritaires et les C est l approche pr conis e pour les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement Voir dans ce num ro l article de Raffinot et Samuel 102 ressources disponibles Plusieurs it rations faisant intervenir des d cisions sur l allocation d finitive des ressources aux secteurs prioritaires et non prioritaires sont n cessaires Dans tous les cas la maquette devrait indiquer les r percussions sur la r alisation des indicateurs des programmes prioritaires et le poids des enveloppes sectorielles dans le budget Evidemment il ne s agit pas d entrer dans un d tail excessif puisqu une telle maquette est usages multiples et que des mod les sectoriels plus pr cis doivent tre utilis s pour entrer dans le d tail sectoriel La simplicit d utilisation des mod les quasi comptables favo rise la perennit et la participation La simplicit d utilisatio
37. vements substantiels sous forme de taxes pr l vement structurel et l effort fiscal on peut ou de redevances alors crire o e La m thode pour calculer l effort fiscal consiste Par construction la moyenne des r sidus estimer tableau 3 une quation explicative du taux pour l ensemble de l chantillon tant nulle de pr l vement en fonction des variables pr sent es l effort fiscal doit s interpr ter de mani re relative ci dessus sur des donn es relatives un large La norme de r f rence est constitu e par un chantillon de pays et une p riode de temps comportement moyen de l ensemble du panel pays importante donn es de panel sur 85 pays pour la ann es retenu Ainsi pour un pays donn un r sidu p riode 1970 2003 L estimation utilise les n gatif signifie donc que le pays consid r a un m thodes de l conom trie des donn es de panel effort fiscal inf rieur la norme et inversement effets al atoires pays saisissant une h t rog n it lorsque le r sidu est positif Enfin si le r sidu est inobserv e nul le pays consent un effort fiscal conforme la moyenne de l chantillon une situation d effort Le r sidu de l quation permet alors de mesurer fiscal nul signale donc non pas une politique l effort fiscal Si on d signe par o le taux de fiscale d faillante mais une politique de pr l vement observ ou effectif le taux de mobilisation fiscale pr sentant
38. 2003 Parall lement prenant appui sur les travaux r alis s dans le cadre du projet Madio un autre num ro sp cial de la revue a t consacr aux fondements conomiques et politiques de la crise malgache ainsi qu aux perspectives de sortie par le haut Roubaud 2002 La veille macro conomique assur e par DIAL a galement d bouch quelques ann es apr s ce FSP sur la mise disposition DIAL en 2004 de B Leenhardt ancien responsable des projections macro conomiques sur la zone Franc l AFD avec qui des changes r guliers d informations avaient t organis s au fil des ann es Ce dernier a continu contribuer avec l aide d autres chercheurs de DIAL l laboration de ces projections devenues un exercice commun AFD DIAL Analyse des politiques de lutte contre la pauvret D s le milieu des ann es 1990 DIAL a commenc tudier le th me de la lutte contre la pauvret une poque o la Coop ration fran aise ne consid rait pas encore ce th me comme une priorit On peut notamment mentionner la participation une tude men e par diff rents instituts europ ens sous la coordination de l ODI sur les politiques suivies dans ce domaine par les institutions d aide europ ennes l tude pour le PNUD de l articulation des strat gies macro conomiques et de r duction de la pauvret dans plusieurs pays africains l analyse galement pour le PNUD des syst mes ex
39. 24 3 45 Taille de l chantillon Les donn es pr sent es sont des moyennes arithm tiques non pond r es calcul es sur des p riodes de cinq ans 1980 1984 1985 1989 1990 1994 1995 1999 et une p riode de quatre ans 2000 2003 Sources GFS Fonds Mon taire International donn es nationales calcul des auteurs L instabilit des recettes publiques En pr sence d une tendance d terministe les carts par rapport la tendance ont un caract re transitoire Dans l hypoth se o les taux de recettes ne subissent qu un choc unique un moment du Les pays les plus pauvres en particulier les pays fortement d pendants des produits primaires miniers ou agricoles se caract risent par une conjoncture conomique instable qui d termine une instabilit des assiettes fiscales et donc du niveau des recettes publiques L instabilit des recettes peut tre aggrav e par la d finition l gale de certaines assiettes Il en est ainsi de certains imp ts sur la consommation dans de nombreux PED pour des motifs sociaux les biens de base dont la consommation est la plus stable sont fr quemment exempt s d imp t sur la consommation TVA essentiellement L imp t est alors assis sur la partie la plus instable de l assiette La mesure de l instabilit des ressources publiques L instabilit est d finie comme la succession d carts positifs ou n gatifs par rapport une tendance La diffic
40. 6 Moyen Orient Afrique du Nord 9 5 0 9 Pays moins avanc s PMA 1 5 Pays faible revenu PFR 1 4 Pays revenu interm diaire 0 2 Les donn es pr sent es sont des moyennes arithm tiques non pond r es calcul es sur des p riodes de cinq ans 1980 1984 1985 1989 1990 1994 1995 1999 et une p riode de quatre ans 2000 2003 Source calcul des auteurs STATECO N 100 2006 Au cours de la derni re p riode d observations 2000 2003 l impact des politiques conomiques sur la mobilisation fiscale est devenu fortement n gatif pour les PMA et un degr moindre pour les pays faible revenu L effort fiscal des pays revenu interm diaire reste beaucoup plus stable et proche de z ro l efficacit de leur politique conomique en termes de mobilisation fiscale est donc proche de la moyenne du panel Les r sultats du tableau 4 montrent donc pour la p riode la plus r cente une moindre mobilisation du potentiel fiscal tout particuli rement pour les pays PMA pour les pays faible revenu et aussi pour les pays d Asie et d Am rique latine pour ces groupes de pays un espace de ressources publiques sous exploit est ainsi reconnu Conclusion Une analyse sur un large chantillon de pays en d veloppement 85 pays et sur une p riode 1980 2003 permet de constater des taux de pr l vements publics similaires quelle que soit la zone g ographique examin e l Afrique subsaharienne pou
41. CEFIL ont consid rablement progress une promotion de 40 contr leurs en 1996 160 agents form s en 2005 contr leurs et agents promus au choix Ce quadruplement n a pas emp ch un d veloppement harmonieux des formations internationales qui sont l objet de cet article Le bapt me du feu de 1996 1998 Le premier s minaire international organis par le CEFIL s est tenu en juillet 1996 trois mois apr s l inauguration des locaux Consacr la comptabilit nationale il a r uni dix participants provenant des pays du Maghreb Suivront en 1997 deux nouveaux s minaires Le premier centr sur les statistiques sociales a r uni pendant trois semaines vingt huit participants provenant des pays en transition Europe centrale et orientale et CEI dix sept pays repr sent s au total et trois langues de travail fran ais anglais russe Le second d di aux techniques de sondage et coupl une r union de l AISE a rassembl vingt deux participants repr sentant autant de pays francophones L ann e 1998 particuli rement charg e a notamment t marqu e par l organisation l intention de neuf stagiaires provenant de six pays m diterran ens d un s minaire de longue dur e sur la statistique publique qui s est tal sur pr s de trois mois du 6 avril au 26 juin Deux autres s minaires ont t organis s pendant cette m me p riode Le premier centr sur les enqu te
42. Cameroun Burkina Faso et Tableau 1 Calendrier de mise en place d ERETES Mauritanie ont t retenus pour tester les diff rentes m thodes pr conis es Pays version d but Ann e de base Ann es courantes B nin Avril 2001 Burkina Faso Avril 2001 Cameroun 1994 Cap Vert Avril 2003 Centrafrique 1995 C te d Ivoire 1995 Gabon D cembre 2002 Mali 1999 Mauritanie 1999 Niger Novembre 2001 Octobre 2002 Domaine 3 Conjoncture conomique et sociale Le suivi des performances des programmes d ajustement structurel et l exercice de la surveillance multilat rale n cessitent une information conjoncturelle de qualit prix changes ext rieurs finances publiques production industrielle et agricole environnement international monnaie et cr dit etc Les principaux financeurs de ce domaine ont t la Commission europ enne travers le projet PARSTAT et la Coop ration fran aise FSP pour l indice des prix la consommation et l analyse conjoncturelle Activit s r alis es ou en cours laborer ou am liorer les indices de la production industrielle L laboration de l Indice de la Production Industrielle IPT devait b n ficier du projet PARSTAT et concerner les Etats membres de l UEMOA Le projet comporte la conception et l implantation de l indice r nov et l laboration d un logiciel de gestion de l indice la phase de conception a t r alis
43. Charoy et Lamine Diop sont respectivement ancien pr sident et pr sident du CESD Paris 74 sa cr ation l association avait pour sigle CESD Elle est devenue CESD Paris en 1989 apr s que le CESD Communautaire et d autres CESD nationaux aient t cr s voir ci dessous L insertion internationale Par commodit on l appellera CESD tout au long de cette note sauf lorsqu il y a risque de confusion avec le CESD Communautaire qui lui sera toujours d sign par son nom complet 66 STATECO N 100 2006 70 Les origines du CESD A la fin des ann es 1950 le contexte politique voluait rapidement dans les territoires administr s par la France tant en Afrique qu en Asie La guerre d Indochine s tait achev e en 1954 le Maroc et la Tunisie devenaient ind pendants une loi cadre dite loi Deferre pr voyait l autonomie des territoires d Afrique subsaharienne Leur compl te ind pendance survenait en 1960 pr c d e par celle de la Guin e en 1958 et suivie de tr s peu par celle de P Alg rie en 1962 l issue d un long conflit Stat co n 95 96 97 2000 70 71 L closion de ces nombreux nouveaux pays impliquait pour eux la mise en place d une administration compl te dont celle qui existait dans le cadre colonial n tait qu une bauche En particulier il leur fallait se doter d un syst me statistique apte collecter et mettre en forme les statistiques courantes r aliser recensements
44. Classification par Fonctions des Op rations du Gouvernement COFOG d crite dans le Manuel de Statistiques des Finances publiques du FMI C est l un des indicateurs du renforcement des capacit s de suivi des d penses dans le cadre de l initiative PPTE IDA et FMI 2005 En 2004 31 des pays PPTE en disposaient contre 14 en 2002 118 r aliste doit prendre en compte des informations fiables sur l ex cution du budget des ann es pr c dentes Au niveau des minist res sectoriels comme des minist res centraux des tudes doivent d abord examiner de pr s les goulots d tranglement que rencontrent les activit s de planification du fait du syst me d ex cution budg taire ainsi que les liens entre Directions des Affaires Administratives et Financi res et Directions des tudes et de la Planification Les r formes budg taires doivent ensuite traiter les niveaux de la formulation de l ex cution et du contr le de mani re simultan e Ce mouvement est amorc et les progr s sont tangibles IDA et FMI 2005 Alors le passage de l aide projet aux appuis budg taires devient possible rentabilisant les efforts faits pour mettre en place le CDMT comme instrument de renforcement de la formulation budg taire et de l efficacit de la gestion publique m me si l aide budg taire ne r gle pas la question de la volatilit de l aide De la contrainte globale aux arbitrages Les CDMT ouvrent des pos
45. European Conference on Educational Research University of Hamburg 17 20 September Haas P J et Springer J F 1998 Applied policy research concepts and cases Garland New York Hanney S R Gonzalez M A Buxton M J et Kogan M 2003 The utilisation of health research in policy making Concepts Examples and Methods of Assessment Health Research Policy and Systems 1 2 IFPRI 2002 Assessing the Impact of Policy Oriented Social Science Research Issue Brief N 5 International Food Policy Research Institute Mohammedbhai G T G 1992 Review of training activities in anglophone universities in Africa Higher Education in Africa Trends and Challenges for the 21st Century UNESCO Dakar Regional Office BREDA Dakar Nutley S Walter I et Davies H 2002 From Knowing to Doing a Framework for Understanding the Evidence into practice Agenda Discussion Paper 1 Research Unit for Research Utilisation University of St Andrews Ouattara M Sylla K DIALLO S et Ouattara Y 2005 Contrat social entre la recherche conomique et les d cideurs Le on de l exp rience du CIRES communication la Conf rence Internationale du SISERA 28 29 janvier Dakar Razafindrakoto M et Roubaud F 2005 La recherche conomique au service du d bat d mocratique communication la Conf rence Internationale du SISERA 28 29 janvier Dakar Rein M 1983 From Policy to Practice Macmillan London
46. Il a une connaissance approfondie de l activit statistique dans la r gion et de ses besoins Il garde un contact permanent avec les institutions financi res et les pays plus d velopp s qui mettent en uvre des politiques de formation continue et qui sont susceptibles d apporter leurs concours Son intervention pour des actions r gionales d envergure est cr dible et pertinente Il aura le consensus des Etats membres trop heureux de voir stimuler un domaine n glig AFRISTAT peut tre l coute des besoins percevoir et pressentir les volutions et apr s concertation avec ses partenaires faire des propositions d actions concr tes adapt es aux besoins les plus pressants des services nationaux Il est capable ensuite de faciliter la r alisation des modules par des formateurs pr alablement s lectionn s Il est sugg r d organiser assez rapidement un s minaire de r flexion et de propositions sur ce th me si crucial Il a t un peu n glig alors qu il concerne l ensemble des statisticiens actifs et qu il a une influence primordiale sur la qualit du service rendu Explorer de nouvelles compl mentaires pistes Ces deux domaines d actions mise disposition de l information et formation continue doivent tre privil gi s parmi les programmes futurs d AFRISTAT Ils sont importants car ils conditionnent l image et l efficacit de l activit statistique Les am liorati
47. Moyen Orient Afrique du Nord Pays moins avanc s PMA Pays faible revenu PFR Pays revenu interm diaire Sources calculs des auteurs partir de GFS Fonds Mon taire International et des donn es nationales Sauf pour les pays du Moyen Orient et d Afrique du Nord on observe une diminution de l instabilit des recettes publiques Ce ph nom ne peut s expliquer par une baisse de l importance relative dans les recettes publiques des taxes assises sur le commerce ext rieur suppression des taxes sur les exportations d sarmement tarifaire cf Chambas et alii 2005 Une forte instabilit des ressources publiques introduit un risque source de vuln rabilit et tend amoindrir la capacit financer de mani re r guli re des d penses publiques Par ailleurs m me si cette instabilit est parfaitement pr vue les effets de cliquet sur les d penses publiques tendent amplifier les d s quilibres budg taires Ainsi une abondante litt rature sur le syndrome hollandais montre les effets n fastes pour l quilibre budg taire et la croissance de long terme d une forte instabilit des recettes publiques Combes et Saadi Sedik 2006 Collier et Gunning 1999 L instabilit des recettes publiques Bleaney et alii 1995 doit tre prise en compte dans la politique 106 C est parce que les pays subissent des contraintes d emprunts sur les march s internationaux ou des contrainte
48. Policy Center Londres Rodrik D 2006 Goodbye Washington Consensus Hello Washington Confusion mim o Harvard University janvier Samuelson P 2004 Where Ricardo and Mill rebutt and confirm arguments of mainstream economist supporting globalisation Journal of Economic Perspectives Volume 18 n 4 pp 135 146 t Stevens C Kerman J 2005 Opening the package the Asian drivers and poor country trade mim o Institute of development studies Universit du Sussex Brighton avril Wilson E 2005 China s influence in Africa implications for US policy Testimony US house of representatives 28 juillet http wwwa house gov international relations 109 w11072805 pdf Stat co n 95 96 97 2000 164 165 Recettes publiques des pays en d veloppement M thode d valuation Jean Fran ois Brun G rard Chambas et Jean Louis Combes Cet article traite des difficult s m thodologiques soulev es par l valuation du niveau des recettes publiques dans les PED Pour proc der cette valuation il est tenu compte du niveau effectif des recettes publiques de leur instabilit et enfin de l effort fiscal L effort fiscal qui permet d isoler l effet de la politique conomique sur la mobilisation fiscale est appr ci comme la diff rence entre le niveau effectif des recettes publiques et leur niveau structurel d termin par le niveau de d veloppement l ouverture commerciale le p
49. Prioritaire pour le quatri me et dernier port s par DIAL et pour ce qui est du projet Madio Madagascar d un programme franco europ en IRD Coop ration fran aise Commission europ enne Nous regroupons ici les travaux de DIAL en quatre grandes phases qui se suivent chronologiquement avec des recouvrements temporels qui correspondent aux quatre parties de cet article dans une premi re phase qui correspond l poque pionni re de DIAL les travaux du groupement se sont centr s sur les marges de man uvre de la politique conomique au Cameroun dans un contexte d ajustement structurel perspectives conomiques emploi et secteur informel insertion r gionale dans une deuxi me phase DIAL a jou un r le d op rateur sur un ambitieux projet de terrain Madagascar lanc son initiative visant au renforcement des capacit s de production statistique et d analyse de l INSTAT STATECO N 100 2006 46 dans une troisi me phase l approche d tudes enfin la quatri me phase correspond au pays men e ant rieurement a t largie sous dernier FSP qui est en voie d ach vement au forme d tudes macro conomiques et moment de la r daction de cet article visant sectorielles couvrant l ensemble de l Afrique l laboration d outils et m thodes pour les sub saharienne comp titivit perspectives strat gies de d veloppement et de lutte contre macro conomique
50. Raffinot 2003 et tudier dans quelle mesure cette innovation tait susceptible de renforcer la d mocratie et d am liorer l efficacit des politiques Le s minaire international sur les strat gies de lutte contre la pauvret organis Madagascar en F vrier 2001 avec l appui de la DGCID s est inscrit dans le cadre du processus STATECO N 100 2006 participatif men dans ce pays Il a vu ses recommandations op rationnelles int gr es dans le DSRP final malgache compl t fin 2001 e L int gration des dispositifs de suivi amp valuation comme composante part enti re des DSRP est une innovation Toutefois ces dispositifs constituent le maillon le plus faible de ces nouvelles politiques comme Pont montr plusieurs travaux de DIAL Brilleau 2002 Gubert et Robilliard 2002 Razafindrakoto et Roubaud 2003 le premier d entre eux qui dressait un tat des lieux et proposait des indicateurs pour le suivi des DSRP ayant t diffus par la DGCID sous forme de Rapport d tude L tude montrait en particulier que les indicateurs ne sont pas d finis de mani re d taill e que les indicateurs de moyens et de r sultats devraient tre davantage explicit s et que les ressources financi res et humaines n cessaires pour la collecte des statistiques et le calcul des indicateurs devraient tre prises en compte dans le suivi Une tude sp cifique des indicateurs de suivi dans le domaine r
51. Stat est une retomb e de ce colloque Au cours des ann es 1990 comme le rappelle Yves Franchet dans son avant propos de nombreux statisticiens se sont berc s de l illusion selon laquelle la d mocratisation des pays africains allait susciter une demande pressante de statistiques pour alimenter le d bat d mocratique et contribuer par l m me au renforcement des appareils statistiques dans ces pays revenant sur le d labrement provoqu par des ann es de crise et d ajustement structurel Le d clin de la statistique se poursuivant et la d mocratisation annonc e ne se produisant pas v ritablement on a ensuite fond de nouveaux espoirs depuis le d but de cette d cennie avec le lancement des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD lors du Sommet des Nations Unies de New York en septembre 2000 L adoption de ces objectifs et des nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret accro t en effet les besoins de diagnostic sur les diff rentes formes de la pauvret mais aussi de suivi et valuation des politiques men es en vue d atteindre ces objectifs Ici encore ces espoirs semblent relativement d us pour l instant m me si la multiplication des enqu tes men es l instigation des bailleurs de fonds peut donner l illusion d un progr s En fait le diagnostic tabli par STATECO en 1990 et rappel ci dessus nous semble malheureusement toujours valable et nous interpelle sur le r le
52. Tablo de l Agence Fran aise de D veloppement l poque appel e Caisse Fran aise de D veloppement Cette tude a abouti au constat selon lequel aucun sc nario mesures de politiques conomiques environnement international ne permettait d envisager une reprise de la croissance conomique l horizon de la pr vision une d valuation du Franc CFA n tait pas retenue parmi les hypoth ses de politique conomique Il a donc t propos d analyser plus finement les perspectives de d veloppement des diff rentes fili res productives des marges de man uvre procur es aux finances publiques par les restructurations des entreprises publiques ainsi qu une meilleure appr ciation de l impact de l conomie nig riane sur le Cameroun voir ci apr s Cet exercice a galement permis de dresser un bilan de l ajustement structurel du point de vue macro conomique compl t par l analyse de l emploi et du secteur informel qui a t largi ensuite dans le cadre d une tude comparative Afrique Asie sur les r sultats de ces politiques Trotignon 1993 Un exercice de simulations a ensuite t effectu dans le but d valuer l impact de la d valuation du franc CFA sur le Cameroun Les simulations se sont appuy es sur un mod le d quilibre g n ral calculable de l conomie camerounaise dont l laboration a n cessit la construction pr alable d une matrice de comptabilit s
53. ainsi tr s facilement consulter ces articles partir de l utilisation de trois crit res possibles chronologique num ro nom de l auteur th me de l article regroup s selon une typologie comprenant 12 cat gories Nous ne pouvons terminer cet ditorial sans rendre hommage aux r dacteurs en chef qui ont port cette revue depuis l origine savoir Andr Ficatier Yves Franchet G rard Winter Pierre Martel Michel Blanc Philippe Brion Christophe Lefranc et la tro ka actuelle savoir Blaise Leenhardt G rard Osbert et Pierre Verdier Le comit de r daction constitu des trois r dacteurs en chef et de Jean Pierre Cling Jean David Naudet et Fran ois Roubaud joue galement un r le indispensable pour l animation de la revue ainsi que tous ceux qui ont accept de jouer le r le ingrat de r f rents anonymes pour ce num ro et pour les pr c dents que nous remercions tout particuli rement 21 Statistique d veloppement et d mocratie Yves Franchet 1 Ancien Directeur G n ral d EUROSTAT 28 Il y a peu pr s trois d cennies le service de coop ration de l INSEE d cidait de lancer une nouvelle revue appel e STATECO Son objectif tait de promouvoir les changes d exp riences entre producteurs et utilisateurs de statistiques des pays du Tiers Monde et s adressait tous les conomistes statisticiens chercheurs int ress s par ce sujet STATECO atteint aujourd hui son 10
54. apr s son ach vement les acquis du projet demeurent consid rables et sont principalement de quatre ordres cf en particulier le rapport d valuation de Charlot et Gi 2004 STATECO N 100 2006 un corpus extr mement riche d enqu tes statistiques et d tudes conomiques r alis es pendant la dur e du projet qui ont am lior dans de tr s nombreuses directions la connaissance de la soci t malgache dans des domaines jusqu alors totalement m connus emploi secteur informel dimensions de la pauvret structure de l appareil industriel gouvernance et d mocratie etc la collaboration entre DIAL et l Instat se poursuit aujourd hui dans le cadre des enqu tes 1 2 3 et d enqu tes diverses une fonction d innovation m thodologique enqu tes de panels exploration de nouvelles th matiques dispositif d valuation d impact qui a diffus largement au del du projet Madagascar mais aussi dans d autres pays L exemple des modules sur les Multiples dimensions de la pauvret la Gouvernance et la D mocratie est embl matique ce propos Apr s avoir t progressivement rod s Madagascar ils ont t propos s et appliqu s par les INS de plus d une dizaine de pays d Afrique de l Ouest et d Am rique latine une nouvelle approche de la production statistique et d tudes contribuant directement au d bat d mocratique dans le pays en ne cantonnant pas l Institut de statis
55. calcul de l emploi par branche et par qualification projection d taill e des d penses en personnel de l administration publique par cat gorie etc La mise en vidence du fonctionnement des branches cl s de l conomie La plupart des conomies faible revenu comprennent des branches cl s dont il est souvent utile d avoir une repr sentation tr s fine Par exemple dans des conomies comme celles du Mali ou du Burkina Faso il est utile de pr voir assez pr cis ment l impact potentiel d une variation des prix du coton notamment en termes d impact sur les subventions qui seront la charge de l Etat Ceci n est possible que si la fili re cotonni re est d crite en d tail formation des co ts caract ristiques techniques du processus de transformation etc Cette description pr cise permet de tenir compte des conditions de production quelles sont les terres disponibles comment voluent les rendements et du comportement des producteurs r actions par rapport aux modifications de prix Dans certaines conomies Guin e Mali Gabon Congo c est le secteur minier ou p trolier qui doit tre d crit tr s pr cis ment notamment pour tenir compte de mani re r aliste de la mont e en production ou au contraire de la r duction pr vue de la production mini re ou p troli re Ceci est fondamental pour calculer les imp ts et redevances du secteur minier Bien entendu le montant des e
56. charge par d autres op rateurs que l tat Enfin dans les pays mettant en uvre un DSRP c est le moment de la pr paration des bilans de la mise en uvre et de la r daction du rapport annuel d avancement Afin d alimenter le processus d alignement entre ressources soutenables et d penses la revue des d penses sectorielles permet d valuer les co ts approximatifs des orientations et objectifs retenus De m me que pour le cadrage macro conomique l affinement des programmes a lieu tout au long du processus budg taire et prend en compte les plafonds et contraintes communiqu s par le niveau central en fonction des volutions du cadre macro conomique Fixation de plafonds indicatifs Sur la base de concertations men es entre niveaux central et sectoriels le processus permet de proposer des enveloppes indicatives communiquer aux secteurs Ces indications peuvent STATECO N 100 2006 114 tre plus ou moins rigides uniques ou pr sentant pour les arbitrages Lorsque ceux ci sont r alis s le divers sc narios globales ou portant sur des document est soumis au Parlement cat gories de d penses sp cifiques salaires investissement fonctionnement Les m thodes d arbitrages du budget La rationalisation des choix budg taires RCB visait fonder les arbitrages budg taires sur une base scientifique Son chec conduit adopter une d marche beaucoup plus pragmatique Avec le CDMT
57. contr ler l action du gouvernement en mati re de politique conomique Cela n cessite la connaissance et la ma trise des instruments jusqu alors exclusivement utilis s par l administration La simplicit des MQC et leur proximit par rapport l information conomique courante a permis de les utiliser par exemple dans le dialogue avec les parlementaires Burkina Faso 1999 Le fait que ces mod les soient r alisables sur des tableurs est un atout important car ces logiciels sont maintenant largement diffus s dans les administrations africaines Cela permet d en assurer la p rennit ce qui est un probl me lorsque les mod les utilis s ne sont ma tris s que par quelques cadres qui de plus sont souvent soucieux de conserver ces connaissances pour eux Une adoption large du mod le est conditionn e par la prestation de donn es directement utilisables par les diff rents services c est dire des tableaux tablis selon la pr sentation qu ils ont l habitude d utiliser Dans beaucoup de pays l utilisation des Mod les Quasi Comptables a incontestablement concouru promouvoir la publication r guli re des informations macro conomiques et am liorer 104 leur qualit et diffusion Les demandes exprim es par les pr visionnistes aupr s du syst me d information ont contribu sensibiliser les services g n rateurs de statistiques conomiques ne serait ce que par la prise de conscience des p
58. cr ation du Centre de recherche appliqu e d AFRISTAT CERA r pond la demande exprim e par les tats membres d AFRISTAT d accro tre ses missions d analyse et de valorisation des informations statistiques Les approches r gionales et comparatives sont encourag es Elle r pond galement une demande de formation STA TECO N 100 2006 continue des personnels des INS des coles de statistiques et d conomie et d AFRISTAT L essentiel des activit s du CERA au cours des cinq prochaines ann es se r alisera dans le cadre de la convention de partenariat entre AFRISTAT et DIAL travers l Institut de Recherche pour le D veloppement par une contribution en ressources humaines des deux organismes partenaires Le programme de travail fix par DIAL et AFRISTAT a pour objectif g n ral de contribuer la recherche appliqu e en vue du d veloppement des m thodologies adapt es aux capacit s des syst mes statistiques nationaux des tats membres ainsi que pour la formulation et le suivi et valuation des politiques de d veloppement Trois objectifs sp cifiques sont vis s 1 poursuivre l investissement m thodologique dans le domaine statistique afin de valoriser les travaux d enqu tes des tats ayant b n fici d un appui d AFRISTAT et de p renniser les diff rents dispositifs nationaux 2 mener des activit s d analyse et de recherche appliqu e centr es sur les enqu tes
59. d enqu tes 1 2 3 comme outil coop ration conomique et statistique fran aise de suivi amp valuation des DSRP D autres th mes avec l Afrique au cours des prochaines ann es Ceci migrations internationales aide publique au tant on peut d ores et d j affirmer que l Afrique d veloppement etc vont aussi probablement va rester la priorit du programme de travail de prendre de l ampleur r pondant une demande DIAL malgr l largissement des travaux d appui de la Coop ration fran aise Am rique latine depuis quelques ann es et au Vietnam partir de 2006 la poursuite des actions R f rences bibliographiques Aerts J J Cogneau D Herrera J de Monchy G et Roubaud F 2000 L conomie camerounaise un espoir vanoui Karthala Paris Berg E 2000 Evaluation scientifique in Berg E Pittet M et Senhaji O Rapport d valuation de DIAL mimeo DIAL Paris juin 89 pages Brilleau A 2003 Les indicateurs li s la mise en uvre des Cadres Strat giques de la Lutte contre la Pauvret S rie Rapports d tude DGCID Minist re des Affaires trang res Paris avril 82 pages Brilleau A Ouedraogo E et Roubaud F dir 2005 L enqu te 1 2 3 dans les pays de l UEMOA Sfateco N 99 Charlot H et Gi G 2004 Evaluation du projet N 98 0134 Appui l information et l analyse conomique Madagascar In numeri Paris juin Cling J P Cogn
60. d interpr tation deviennent difficiles dans des conomies faible revenu o il existe beaucoup d h t rog n it au sein des branches Enfin cela permet de ne pas m langer des secteurs ou des branches qui r alisent le m me produit mais avec des technologies diff rentes notamment formel informel Le fonctionnement des mod les quasi comptables est bien adapt la d marche de pr vision simulation et d laboration des Strat gies de R duction de la Pauvret La confection d un cadrage macro conomique doit se d rouler suivant un ordre logique pr cis mais it ratif le cycle peut tre repris plusieurs fois avant d aboutir au r sultat recherch L utilisation d un MQC permet d effectuer d une mani re ordonn e et transparente le traitement des informations tout au long des diff rentes tapes En g n ral le processus d bute avec une estimation des donn es de l ann e qui sera utilis e comme base pour les projections Ce travail est primordial puisque les MQC utilisent les niveaux de l ann e ant rieure pour les projections Il s agit donc de faire co ncider les donn es inscrites dans la partie historique du mod le avec les derni res donn es disponibles TOFE balance des paiements Comptabilit Nationale situation mon taire etc Ce stade est l occasion pour les diff rents services de concilier les donn es provenant de sources disparates de les harmoniser et de corriger les incoh re
61. d s le num ro sp cial d conomie et Statistique consacr la pauvret et publi en 1997 c t des articles traitant de la France on trouvait une comparaison bilat rale France Slovaquie Fall Horeck et Roh cov 1997 et une tude rapprochant la France l Espagne les Pays Bas et le Royaume Uni Chambaz et Maurin 1997 L int r t de ces comparaisons est vite apparu de sorte qu un s minaire international a pu se tenir en juin 2000 Bratislava sous l gide d Eurostat des participants de 22 pays ont assist la pr sentation de communications portant sur 13 pays communications se conformant en g n ral mais h las pas toujours ce principe d utiliser des m thodologies identiques sur des donn es comparables Le pr sent dossier voir sommaire en annexe poursuit le travail ainsi initialis les contributions ont t actualis es la comparabilit des m thodes et des pr sentations renforc e Des pays qui n avaient pas particip au colloque ont fourni des contributions in dites Eldin Fahmy et David Gordon pour le Royaume Uni Irina Kortchagina Lilia Ovtcharova Lidia Prokofieva et Patrick Festy pour la Russie efc de nouvelles synth ses ont t crites Fabien Dell et Nicolas Herpin Quelques clairages compl mentaires impossibles r aliser sur tous les pays ont t introduits afin d illustrer comment on peut faire voluer la m thodologie suivie principalement
62. dans ce dossier soit en exploitant explicitement les trajectoires individuelles et la dimension panel des donn es St fan Lollivier et Daniel Verger soit en compl tant avec d autres approches allant davantage vers l exp rience subjective de la pauvret Serge Paugam et Marion Selz et 175 l exclusion sociale Anna Szukietoj Bie nkun ska Faute de place il a donc fallu sacrifier certaines contributions pr sent es Bratislava les personnes int ress es par les pays concern s Albanie Belgique Italie R publique tch que etc peuvent se r f rer aux actes du colloque de Bratislava SUSR Eurostat et Insee 2000 qui reprennent l int gralit des contributions Ainsi ce num ro tente t il en s appuyant sur des m thodologies similaires de fournir des images compar es de la pauvret au sein de pays qui peuvent tre des stades de d veloppement conomique assez diff rents qui peuvent avoir connu des histoires r centes contrast es puisque outre la France Madior Fall et Daniel Verger le Royaume Uni l Espagne Magda Mercader Prats et le Portugal Rui Manuel Cerdera Branco Regina Soares Teresa Bago d Uva d une part et d autre part quelques pays issus de l Europe dite nagu re de l Est et qui soit viennent de rentrer dans l Union europ enne comme la Pologne soit sont candidats l adh sion comme la Roumanie Viorica Duma Maria Molnar Filofteia Panduru et Daniel Verge
63. de Medstat IT deux appels d offre ayant t sans suite le troisi me est le bon Le programme s enclenche en 2006 sur la base de deux lots le premier est horizontal et comprend notamment la valorisation des comp tences et la formation du personnel le second remport par un consortium men par l ADETEF et qui comprend l INSEE est th matique et porte sur les statistiques sectorielles y compris le transfert de savoir faire La formation risque donc de conna tre des difficult s d organisation car situ e la charni re des deux lots La ran on du succ s Les cr neaux aujourd hui disponibles pour les formations internationales se trouvent fin mars deux semaines d but juillet deux ou trois semaines septembre une ou deux semaines La contrainte porte moins sur les locaux agrandis r cemment et qui pourraient permettre des formations nationales et internationales en parall le que sur les capacit s d h bergement limit es soixante dix logements Une solution permettant de loger davantage de stagiaires et aussi les intervenants de passage devrait voir le jour sans doute en 2007 En attendant il reste possible d accueillir toute p riode de l ann e des petits groupes sur la base d un h bergement h telier L offre du CEFIL du sur mesure Tout est mis en uvre pour faire progresser les groupes de statisticiens passant au CEFIL et au del les organisations dont ils d pendent
64. de bonnes pratiques et de comparaisons de m thodes entre les parties Ce projet permet ainsi de d veloppement progressif d une capacit d analyse contribuer au des volutions conomiques ultramarines Il s articule autour de trois volets laborer des comptes conomiques rapides estimation des comptes N 1 et N 2 en utilisant des mod les de type TABLO d crire l volution r cente de l conomie par la production d indicateurs synth tiques de conjoncture indicateurs avanc s co ncidents etc produire r guli rement des publications d ordre macro conomique sur l conomie des d partements d Outre mer L avancement du volet comptes rapides s est chelonn dans les diff rents DOM et est en cours de finalisation A la Guadeloupe d partement pilote du projet o la m thodologie de projection annuelle des comptes a t tout d abord test e le mod le de projection est calibr les tests sur les ann es 2001 et 2002 r alis s et les comptes rapides de l ann e 2004 ont t publi s fin 2005 peu apr s la parution des d finitifs 2002 C est une quipe constitu e de deux personnes la responsable des comptes et un conomiste mod lisateur qui ont r alis la phase finale de production Ainsi du point Tableau 1 de vue des comptes du pass ce d partement peut maintenant rentrer dans le cycle de production objectif de l op ration avec comptes d finitifs
65. de la d marche monographique et de l anthropologie conomique s explique par l absence de donn es quantitatives au contraire de la d mographie qui disposait d j des r sultats des premiers recensements de population par la croyance puis la conviction que les comportements des soci t s non encore totalement ins r es dans l conomie de march ne pouvaient suivre les sch mas de th ories essentiellement labor es dans les pays d velopp s et par la volont de comprendre et d expliquer la logique de tels comportements sp cifiques Ces travaux et peut tre plus encore chez les conomistes trouvaient pr texte pour ne pas dire qu ils leur venaient en appui dans la g n ralisation d op rations de d veloppement rural visant l introduction de nouvelles vari t s de semences d engrais de nouveaux modes de culture ou encore de r formes agraires ou de mises en valeur par colonisation de terres encore vierges et d placements de populations La R volution verte tait d j en marche sur le sous continent indien De telles interventions ne pouvaient pas ne pas avoir d intenses r percussions sur les structures sociales des populations concern es et il s agissait donc en quelque sorte d exp rimentations en vraie grandeur Les commanditaires de ces tudes ne se satisfaisaient toutefois pas d observations et d explications que la prudence des chercheurs limitait bien la seule p
66. de substitution entre grandes cat gories de recettes publiques substitution comptable qui a parfois concern des ressources d un montant important ainsi dans le pass la suppression des pr l vements non fiscaux des caisses de stabilisation et la mise en place corr lative de taxes l exportation recettes fiscales ou encore le changement dans le syst me de pr l vement sur les soci t s mini res participation publique se sont traduits par des substitutions entre revenus de dividendes recettes non fiscales et taxation des b n fices recettes fiscales 167 mis avoisinent ou d passent 2 du PIB Chambas 2005 Ces proc dures ayant t introduites pour la plupart d entre elles au cours des dix derni res ann es il convient d en tenir compte pour appr cier de mani re coh rente des volutions moyen terme ou proc der des comparaisons entre pays ou groupes de pays 2 Une deuxi me source de biais provient du traitement comptable des remboursements de cr dits de TVA Dans de nombreux pays sont comptabilis es en ressources les recettes brutes de TVA alors que les remboursements de cr dits de TVA sont trait s comme une d pense Ces remboursements peuvent atteindre des montants importants environ de 1 du PIB On surestime ainsi le montant v ritable des recettes de TVA qui correspond au montant net d duction faite des remboursements de cr dits de TVA 3 Le p rim tre de compt
67. de variation possible pour les variables exog nes par exemple le cours du coton ou le volume de la Dans la p riode actuelle les MQC apparaissent production future de mangan se est si large qu elle comme des instruments utiles pour l laboration des rend ridicule tout raffinement sur des points cadrages macro conomiques des strat gies de secondaires Les relations entre variables r duction de la pauvret Diverses possibilit s se conomiques et les recettes du TOFE sont pour sont ouvertes pour d crire la r partition des revenus l essentiel fond es sur l utilisation de variations et au sein de ces mod les ce qui permet de calculer non de niveaux L utilisation de niveaux erron s ou les indicateurs de pauvret g n ralement utilis s hypoth tiques n est donc pas trop grave tant que la De plus leur flexibilit en termes de tableaux de coh rence d ensemble est pr serv e L objectif de la r sultats permet d en faire un instrument de pr vision n est pas de fournir des chiffres exacts d cloisonnement administratif favorisant la pour le futur Il s agit d essayer de chiffrer discussion avec toutes les parties prenantes de l volution probable dans un certain tat de l laboration des politiques y compris la soci t l environnement international de mani re pr ciser civile et les parlementaires les meilleures mesures prendre pour infl chir cette volution dans le sens souhait et comparer La faible
68. des d buts de la statistique post coloniale Plus g n ralement l article montre que les progr s r alis s dans la mesure de la pauvret et plus g n ralement dans la m thodologie des enqu tes ont une dette envers AMIRA Cet article assure ainsi une transition naturelle vers les articles suivants de ce num ro qui s interrogent sur les probl matiques actuelles de la coop ration conomique et statistique avec l Afrique Les articles suivants se posent des questions plus sp cifiques sur les nouvelles formes et les nouveaux outils de la coop ration en liaison avec la fixation de nouveaux objectifs dans le cadre des OMD et des DSRP et la d finition de nouvelles modalit s de l aide au d veloppement en particulier accent sur l aide budg taire et sur la r forme des finances publiques Malgr cette volution les besoins de base comptes nationaux par exemple ne sont toujours pas satisfaits et gardent donc la m me acuit En ce qui concerne les outils on notera le penchant affirm de nos auteurs vers des instruments prouv s et simples et leur crainte d une sophistication mal g r e et peu accord e l tat r el des statistiques Philippe Pommier qui a assur ces derni res ann es au Minist re des Affaires Etrang res la gestion des moyens de la Coop ration fran aise dans le domaine de la statistique d veloppe ici une analyse que beaucoup partageront sur la situation tr s pr occupante des INS et sur la
69. devenu N 1 lRappelons les grandes cat gories d hypoth ses exog nes au mod le e hypoth ses de production en volume et prix hypoth ses sur la demande finale hypoth ses sur les imp ts taxes et marges hypoth ses sur les salaires et la productivit r sultats du commerce ext rieur en volume et Prix hypoth ses sur le revenu la propension consommer et l volution des coefficients budg taires des m nages 7 En fait pour les ann es r trospectives N 2 et N 1 la question du lien n a pas un int r t fondamental parce que les hypoth ses de base du mod le sont en fait connues avec certitude Le mod le n est plus utilis ici comme un mod le de pr vision mais comme un instrument d arbitrage entre la logique de la th orie conomique les quations du mod le les r sultats conjoncturels connus et les donn es individuelles qui commencent arriver l inverse lorsqu on voudra travailler en pr vision sur les ann es N et N 1 on va utiliser des hypoth ses li es en particulier pour l environnement international les hypoth ses de N 1 doivent avoir un lien logique avec celles de N Il en est de m me pour l hypoth se de production du coton en N par exemple et de la production industrielle textile en N 1 et il faut obligatoirement lier enfin c est un apport la fois pratique et th orique important la projection N et la projection N 1 par TABLO STATECO N 100 2006 131 Po
70. du suivi sur la d finition des politiques Elias T Ayuk et Mohamed Ali Marouani se placent quant eux du c t de la recherche en Afrique Apr s avoir rappel les diff rents liens envisageables entre recherche et prise de d cision publique et les contributions possibles de la recherche l laboration de politiques apport d id es neuves am lioration de la compr hension des ph nom nes complexes r duction d incertitude am lioration des capacit s nationales et du d bat public ils tudient les difficiles relations en chercheurs et d cideurs puis entre bailleurs chercheurs et d cideurs Ils d taillent finalement trois institutions dont le mandat explicite consiste favoriser le renforcement de capacit s et le tissage de liens entre r flexion et prise de d cision ACBEF AERC et SISERA pour conclure sur l opportunit d un syst me d incitations issu d une concertation entre bailleurs nationaux et internationaux permettant aux centres de recherche africains de retenir leurs meilleurs l ments et de ne pas se r duire des structures de 25 formation de consultants de haut niveau pour qui la recherche n est qu une carte de visite permettant d obtenir de meilleurs contrats Notre dossier se termine par un plaidoyer de Jean Marie Cour pour ce qu il appelle un nouveau paradigme de l Aide et qui consiste placer la dynamique d mographique au c ur du d veloppement Si l importance du probl
71. duisant les co ts Au contraire la base de l atteinte des OMD se trouve la volont de faire reposer les actions publiques sur l valuation des besoins donc sur un m canisme de programmation de bas en haut et non de haut en bas ONU Projet du Mill naire 2005 Aujourd hui les strat gies de r duction de la pauvret partent de l hypoth se de l insuffisance des ressources et demandent quel progr s peut tre fait en prenant en compte le plafond de d penses Sans surprise la r ponse est pas assez pour atteindre les OMD valuation des besoins et tablissement de CDMT L valuation des besoins donne lieu la d finition de strat gies qui se traduisent elles m mes par des plans de financement tablis sur la base d une aide au d veloppement additionnelle dans la lign e des Voir OCDE 2005b et dans le domaine des finances publiques PEFA 2003 Les instruments de diagnostic dans le domaine des finances publiques constituent d sormais une base op rationnelle pour le renforcement coordonn par les partenaires des syst mes de gestion ublique Par exemple la Banque mondiale a longtemps insist pour r duire les co ts unitaires de l ducation en faisant embaucher des contractuels faiblement r mun r s et peu qualifi s sans vraiment tenir compte des cons quences en termes de performances Le projet du mill naire propose des s ries de mesures identifi es dans l
72. e et valid e en juin 2003 Actuellement tous les Etats membres de l UEMOA sauf la Guin e Bissau sont engag s dans le processus de r novation de PIPI dans le cadre de programmes nationaux ou r gionaux laborer ou am liorer l indice des prix la consommation finale des m nages 2000 et 2001 en cours 2001 et 2002 en cours 2003 et 2004 en cours En cours 1989 1996 2002 et 2003 en cours 2002 et 2003 en cours 1998 1999 2000 et 2001 en cours 2001 2001 en cours AFRISTAT a pris la suite du projet commun Coop ration fran aise Union europ enne ex cut par l INSEE et Eurostat au b n fice des pays de l UEMOA Ce projet avait permis de r aliser en 1996 une enqu te sur les d penses des m nages dans toutes les capitales des pays concern s d tablir les pond rations de l indice r nov d laborer et d installer dans les INS le logiciel CHAPO de traitement des donn es et de former les agents des INS assurant les premiers mois de collecte Le projet PARSTAT a permis d installer l indice selon les m mes m thodes en Guin e Bissau tandis qu un projet de l Union europ enne le r alisait en Mauritanie Mettre en place ou am liorer un syst me efficient de collecte des donn es conjoncturelles ces donn es sont rassembl es au sein des INS l occasion des s minaires semestriels sur la conjoncture au cours desquels elles ont t analys es Elles sont publi es sur le
73. empiriques de l analyse de la pauvret et des conditions de vie des m nages Par ailleurs les autres contributions ont permis de concevoir des modules de formation et d organiser des s minaires dans les domaines suivants Les ateliers organis s avec DIAL dans le cadre du volet secteur informel du projet PARSTAT enqu te 1 2 3 avaient d j contribu atteindre l objectif Les fonds FSP ont permis d organiser deux s minaires sur les techniques de micro simulations pour l valuation des politiques de d veloppement en juin 2003 et octobre 2004 laborer des modules de formation la statistique et l informatique destin s aux cadres des structures nationales et r gionales de l ducation et de la sant reste faire Domaine 6 Statistiques Agricoles L agriculture est le secteur qui occupe la majeure partie des populations dans les tats africains Elle contribue pour une part importante au produit int rieur brut et la satisfaction des besoins alimentaires Enfin la r duction de la pauvret passe n cessairement par le d veloppement de l agriculture le secteur rural abritant la majeure partie des pauvres Activit s r alis es ou en cours Conception de m thodologies pour les estimations annuelles de la production mara ch re publication en 2004 de la production fruiti re publi e en 2001 Concernant le cheptel un important s minaire a t co organ
74. en particulier ceux venant des pays en d veloppement en les guidant dans leurs recherches voire en obtenant avant leur d part et au meilleur prix des ouvrages plus difficiles acqu rir dans leurs pays d origine Parall lement la construction du centre la municipalit libournaise de son c t s tait engag e mettre disposition des stagiaires un centre d h bergement au c ur de la bastide deux pas des commerces etc Et le pari fut tenu l inauguration des deux locaux a eu lieu le m me jour La r sidence Pierre B r govoy est g r e par une association et elle accueille parmi d autres r sidents les stagiaires du CEFIL nationaux ou trangers et les intervenants On y trouve des studios et des duplex quip s pour y vivre commod ment jusqu six mois pour des stagiaires nationaux y compris avec la possibilit d y pr parer des repas mais sans services h teliers ce qui permet de proposer un co t de logement tr s comp titif factur 100 euros la semaine aux participants trangers pour un studio En outre l acc s au restaurant inter administratif le midi limite les d penses de nourriture des stagiaires ce qui est non n gligeable pour les stagiaires dont les per diem sont parfois mesur s 83 STATECO N 100 2006 84 L h ritage d AMIRA Jacques Charmes A l origine les travaux d AMIRA se placent dans une logique pluridisciplinaire et utilisent les connaissances anthropologiques p
75. en dehors de la strate moderne sont cens es vivre dans un syst me conomique dual comprenant un niveau de base assurant une part des besoins essentiels et un niveau expos Dans l conomie de base c est la demande exprim e par les individus qui constitue le moteur de l offre sans contraintes de ressources ni changes autres qu faible distance Il y a globalement galit entre d penses et revenus entre valeur ajout e et consommation Si tout s arr te dans le reste de l conomie l conomie de base assure toute la population concern e ce minimum vital L conomie expos e laquelle participent toutes les strates de la population fonctionne de mani re plus classique sous contrainte de ressources et notamment de ressources ext rieures Si celles ci d croissent ou s annulent l conomie expos e se r tracte ou dispara t m me compl tement Les seules institutions qui sont identifi es dans ce mod le sont les populations la fois consommateurs et producteurs et les administrations La population en tant que telle et non via la main d uvre est facteur de production Les valeurs ajout es engendr es par le processus productif sont r parties entre les administrations et les populations qui transf rent ventuellement une fraction des revenus ainsi collect s hors du pays ou de la zone tudi e Le PIB Ecoloc est pr sent dans divers tableaux parmi les quels une matrice milie
76. entreprises franches Madagascar conomie d enclave ou promesse d une nouvelle prosp rit Economie de Madagascar N 2 BCM INSTAT Madagascar p 217 248 2002 Les entreprises franches Madagascar Atouts et contraintes d une insertion mondiale r ussie Afrique contemporaine N 202 203 avril septembre p 147 163 Roubaud F dir 2002 Madagascar apr s la tourmente regards sur dix ans de transitions politique et conomique Afrique contemporaine N 202 203 avril septembre num ro sp cial dir 2000a Le projet Madio Madagascar l information statistique au service du d bat d mocratique sur la politique conomique Sfat co N 95 96 97 dir 1994 L enqu te 1 2 3 sur l emploi et le secteur informel Yaound Stat co N 78 num ro sp cial juin 2000b dentit s et transition d mocratique l exception malgache L Harmattan Tsipika Paris Antananarivo 256 pages Trotignon J 1993 Pourquoi les politiques d ajustement ont elles g n ralement mieux r ussi en Asie du Sud Est qu en Afrique Economie et Statistique N 264 p 33 51 STATECO N 100 2006 65 66 Le CESD Paris au service de la formation statistique Xavier Charoy Lamine Diop Le CESD Paris a t cr en 1962 avec l appui de l INSEE et de la Communaut europ enne pour former les statisticiens conomistes des nouveaux pays ind pendants d A
77. est structur e partir d expos s d experts de l INSEE ou de la statistique publique L objectif est bien de d battre en allant au fond des choses y compris dans les zones d ombre bien au del de l information calibr e habituellement apport e lors de colloques Une seconde partie du s minaire permet d autres changes d exp riences et d abord entre les participants Il est bon que les participants soient des professionnels du m me domaine mais une certaine diversit des points de vue peut tre enrichissante m thodologie informatique diffusion par exemple ou encore niveau hi rarchique d implication sur le domaine ce qui est g n ralement le cas Les participants ont un objectif commun des points de d part similaires et tout balisage du cheminement leur est utile Pour les s minaires europ ens deux ou trois experts d un Institut National de Statistique europ en ayant des cultures statistiques diff rentes et ou d EUROSTAT viennent aussi compl ter le panorama des options envisageables Enfin il est habituel d achever un s minaire sur une table ronde permettant de r pondre partir d exp riences vari es aux interrogations des participants Il demeure que pour tous les pays concern s ni l anglais ni le fran ais n est la langue maternelle des statisticiens S agissant des s minaires destin s aux statisticiens africains les changes sont facilit s par l unit de la lan
78. est fond e sur une red finition du r le des acteurs du d veloppement Etat collectivit s territoriales secteur priv soci t civile _ s appuie sur la concertation la consultation et la participation de tous les acteurs concern s dans le cadre d un syst me politique d mocratique et pluraliste inscrit dans la gestion du d veloppement des pays membres et assure une coh rence entre les horizons temporels de long moyen et court termes prend en compte le processus de d centralisation afin d assurer la coh rence spatiale du d veloppement et la place essentielle de la dimension environnementale accorde une grande importance au d veloppement des ressources humaines avec une attention particuli re au r le de la femme prend en compte le processus d int gration r gionale et sous r gionale STATECO N 100 2006 Strat gie d intervention objectifs et contenu du programme strat gique Prenant en compte l ensemble des besoins pr sent s ci dessus le Programme Strat gique de Travail d AFRISTAT PSTA se veut tre le socle de l ensemble des plans d intervention annuels de l organisation Ce programme balisera l tablissement des programmes de travail de ses experts en pr cisant dans quel domaine sous quelle forme et sur quel financement ils pourront intervenir au cours de la p riode 2006 2010 Ce faisant il oriente aussi le programme d investissement qu AFRISTAT
79. et enqu tes de base et laborer des comptes nationaux Certes les territoires coloniaux taient tous pourvus d un service statistique mais celui ci dirig par un statisticien fran ais ne faisait gu re que g rer les statistiques courantes statistiques d origine administrative dont celles du commerce ext rieur et indices de prix Les quelques op rations statistiques sp cifiques enqu tes ou recensements souvent exp rimentales ou localis es qui ont t men es au cours de la d cennie 1950 l ont t essentiellement par des statisticiens en mission car les services territoriaux n avaient pas les capacit s humaines et mat rielles de les mener par eux m mes Les statisticiens originaires des nouveaux pays taient encore tr s peu nombreux quelques uns cependant avaient pu b n ficier timidement d s le d but des ann es 50 et plus intens ment partir de 1958 59 de bourses pour tre form s dans les deux divisions de ce qui s appelait alors 1 Ecole d application de l INSEE L Union europ enne qu on appelait alors Communaut conomique Europ enne CEE et qui ne rassemblait encore que ses six pays fondateurs tait d sireuse d appuyer les jeunes pays nouvellement ind pendants associ s la Communaut europ enne notamment en favorisant la formation de leurs futurs cadres et en particulier des statisticiens L cole Nationale de la Statistique et de l Administration co
80. et le CEFIL dans ce domaine apporte sa contribution en partenariat avec AFRISTAT et DIAL et avec le soutien de la Coop ration fran aise En Europe le d veloppement de l harmonisation statistique n cessite un alignement sur des standards n goci s ceci pour tous les pays membres anciens nouveaux et futurs Le CEFIL en accord avec EUROSTAT propose des formations bas es sur une approche de benchmarking Les pays m diterran ens ou ceux de la CEI se voient aussi proposer des s minaires de formation adapt s au contexte de chacun Au del des formations sur mesure c est aussi la d marche p dagogique du CEFIL une formation dispens e par des professionnels pour des professionnels qui retient l attention des instituts de statistiques trangers 2 Michel Bo da est ancien Directeur adjoint du CEFIL Catherine Meunier est Directrice adjointe Michel Perronnet est Directeur du CEFIL 77 Stat co n 95 96 97 2000 Le Centre de formation de l INSEE Libourne CEFIL est n de la rencontre de besoins en formation statistique jusqu alors imparfaitement satisfaits et d une volont politique de d localisation des services de l Etat Le projet s est concr tis gr ce aux atouts de la r gion choisie dans le sud ouest de la France et l opini tret de ses promoteurs D embl e le CEFIL a t con u pour former la statistique non seulement les cadres ou futurs cadres de niveau interm diair
81. et les erreurs des donn es statistiques Ces donn es de synth se sont la limite des projections qui peuvent donc tre fournies tr s rapidement mais seront r vis es chaque fois que seront disponibles de nouveaux r sultats d enqu te L organisation du march L information statistique peut tre consid r e comme un bien public puisque son utilisation par un agent conomique ne restreint pas l usage que peuvent en faire d autres agents On peut m me soutenir que dans un syst me d mocratique chaque acteur a int r t ce que ses partenaires disposent de la m me information C est pourquoi il est admis que l information statistique soit financ e par les pouvoirs publics et soit mise la disposition de tous Il n y a donc pas de v ritable march de l information statistique Mais comme pour toutes les productions non marchandes on doit consid rer qu il existe un pseudo march qui rassemble les utilisateurs de l information statistique les producteurs et les responsables politiques qui allouent le budget de l Etat les utilisateurs d finissent leurs besoins les producteurs tablissent un devis Sondage deux degr s ou l cole est prise comme les responsables du Budget annoncent les financement chantillon primaire A partir de l une n gociation s engage entre les trois part _ qe p e mo ponuro gt m __ m mo demande solvable STATECO N 100 2006 92 Dans l laboratio
82. f rence sur les enjeux et les r sultats de la politique macro conomique Madagascar Suite la cr ation du CREAM Centre de Recherches d Etudes et d Appui l Analyse Economique Madagascar avec l appui des bailleurs de fonds l activit de mod lisation macro conomique a t transf r e de l INSTAT cet organisme Un mod le d quilibre g n ral calculable EGC construit dans le cadre du projet Madio a galement t utilis pour l valuation d impact des politiques Etudes conomiques La r alisation d tudes conomiques a constitu le c ur du projet Madio Ce champ d activit avait deux fonctions principales r pondre un certain nombre de questions conomiques pour comprendre les enjeux et les contraintes du processus de transition en cours Madagascar et tayer la prise de d cision en mati re de politique conomique De ce point de vue Madagascar l instar de nombreux pays africains ne b n ficiait d aucune tradition dans ce domaine Il s agissait aussi de former un capital de comp tences nationales susceptibles d entreprendre et de mener bien ce genre d tudes Il convient de noter qu au commencement du projet Madio la production scientifique dans la discipline conomique Madagascar ouvrages articles tudes etc tait quasiment inexistante Dans ce contexte la t che de Madio tait particuli rement difficile Deux s ries de docume
83. identifi s par les d cideurs et le r le du chercheur est de proposer et d valuer des solutions alternatives Hanney et al 2003 Gewirtz 2003 Ce mod le a l avantage de prendre en compte l interaction entre l offre et la demande de recherche sur les politiques Caplan 1979 Le flux bi directionnel d information assure que la communaut des chercheurs r alise des travaux pertinents et r pondant aux besoins effectifs des d cideurs Ce mod le suppose que des m canismes existent pour assurer ces flux dans les deux sens Il suppose aussi que les chercheurs en sciences sociales ont les r ponses aux probl mes pos s par les d cideurs Or les chercheurs n ont pas les solutions aux probl mes pos s par les politiques Ils peuvent simplement aider les d cideurs comprendre les probl mes et montrer les effets potentiels de diff rents sc narios Ils ne peuvent pas d terminer quels sont les meilleurs choix car ceux ci d pendent de plusieurs autres facteurs que les chercheurs ne ma trisent pas Une variante de ce mod le est le mod le d interaction sociale qui largit l ensemble des utilisateurs des r sultats de la recherche divers groupes d acteurs concern s par les politiques Le troisi me mod le Weiss 1977 Hanney et al 2003 se concentre sur le r le clairant de la recherche enlightenment function Il consid re que la recherche est probablement plus utile via la s dimentation gradu
84. ind pendants n s de l clatement de l ex URSS 3 Medstat est le volet statistique du programme MEDA principal instrument financier de l Union europ enne pour la mise en uvre du partenariat euro m diterran en l origine les pays partenaires sont au nombre de douze Alg rie Chypre gypte Isra l Jordanie Liban Malte Maroc Territoires autonomes de Palestine Syrie Tunisie et Turquie L appel d offres pour le programme Medstat II apr s avoir t longtemps suspendu a finalement t attribu en novembre 2005 STATECO N 100 2006 statistique s y pr te et on retrouve l l id e qu une action en toile peut valablement s inspirer de la toile d araign e avec de solides liaisons transversales Le CEFIL organise donc des formations dans le cadre de la coop ration fran aise aussi bien que dans le cadre europ en de Medstat Apr s la crise d EUROSTAT le programme Medstat a t retard et sera r alis au cours de la p riode 2006 2008 L approche Medstat se place d abord dans la perspective d une zone de co d veloppement de part et d autre de la M diterran e il faut donc pouvoir en pr ciser les r gles partir de statistiques fiables dans les domaines prioritaires statistiques conomiques douani res et migratoires statistiques sur le tourisme et l environnement La coop ration fran aise est plus attentive aux th mes demand s par les pays du sud Les financements s adapt
85. intense bouillonnement intellectuel au cours de laquelle l interdisciplinarit ne faisait pas encore l objet d interrogations et de colloques visant claircir les modalit s de sa mise en uvre effective et efficace celle ci se vivait et s inventait au quotidien sans tat d me Dans une large mesure la cr ation du groupe de recherche AMIRA en fut la r sultante Les recherches africanistes en sciences sociales au lendemain des Ind pendances ne se diff renciaient gu re sur le plan des disciplines scientifiques dans 85 85 la mesure o tant les sociologues que les conomistes et les g ographes avaient adopt par n cessit une d marche monographique monographies ethniques pour les sociologues monographies de villages ou de r gions pour les conomistes tudes de terroirs pour les g ographes Madagascar fut un terrain o se d ploy rent largement ces m thodes d approche tout comme la C te d Ivoire le S n gal et le Cameroun Les grandes monographies ayant influenc leurs disciplines respectives datent de cette p riode L anthropologie conomique en f t le ciment unificateur avec un Claude Meillassoux dont l article Essai d interpr tation du ph nom ne conomique dans les soci t s traditionnelles d autosubsistance publi en 1960 fut fondateur et atteignit son apog e cette poque donnant l cole fran aise ses lettres de noblesse Ce r le unificateur
86. isol e conduit peu peu une usure technique et professionnelle Il est indispensable de corriger cette tendance f cheuse d autant plus que notre m tier volue tr s vite Il suffit cet gard de voir comment travaillaient les statisticiens sans micro ordinateurs il y a encore une quinzaine d ann es pour s en persuader Il est n cessaire de multiplier les initiatives de formation permanente pour maintenir le personnel un bon niveau technique ne serait ce d ailleurs que pour mieux le fid liser au service Faute de quoi les cadres essayent avec succ s de quitter la statistique pour rejoindre une autre administration plus attrayante ou plus facile Il faut donc offrir plus d opportunit s de stages de perfectionnement qu il n en existe actuellement et y envoyer fr quemment les cadres actifs La consultation d informations sur Internet au bureau n est pas suffisante pour STATECO N 100 2006 maintenir le niveau technique Il est clair que l offre de formation m me si elle s est am lior e au cours des derni res ann es dans la r gion comme l tranger reste tr s insuffisante au regard des besoins potentiels exig s par les effectifs de statisticiens travaillant dans les services Pour stimuler le d veloppement des actions de formation AFRISTAT doit jouer un r le d incitateur et de coordonnateur Il peut en premier lieu aider les Etats se doter d une politique de form
87. juillet Cartographie et syst mes d information g ographique 30 participants repr sentant 24 pays 27 juin 8 juillet Suivi statistique de la pauvret 28 participants repr sentant 15 pays 17 mai 4 juin Statistiques sur l emploi et les salaires 19 participants repr sentant 12 pays 13 23 juin Recensements de population 21 participants repr sentant 11 pays 9 23 mai Statistiques et analyse conjoncturelle 25 participants repr sentant 13 pays 18 28 mars Pratique des statistiques locales pourquoi et comment 25 participants repr sentant 10 pays 31 mars 11 avril Utilisation des donn es administratives emploi ch mage salaires 18 participants repr sentant 11 pays 22 mars 2 avril Utilisation des donn es administratives Statistiques d entreprises 22 participants repr sentant 12 pays 21 mars 1 avril Aspects et approches de la qualit des statistiques d entreprises 22 participants repr sentant 14 pays Pour 2006 les sujets programm s sont de nouveau le th me de la qualit mais pour les statistiques socio d mographiques PEC Balkans et Turquie en mars et la r dition du s minaire sur la pauvret pour les pays d Afrique subsaharienne qui n ont pu participer au s minaire de 2005 en juillet 2 CEPE Centre d tude des programmes conomiques Le CEPE fait partie de la Direction des enseignements sup rieurs et de la Recherche l INSEE 82 Tableau 2 L origine d
88. la formation d une base industrielle Gr ce aux donn es individuelles d enqu tes 1 2 3 notre disposition conduites Madagascar dans le cadre du projet Madio nous avons pu proc der des estimations qui ont montr que les salaires dans les ZFE taient quivalents toutes choses gales par ailleurs ceux vers s dans les autres entreprises industrielles mais sup rieurs ceux du secteur informel Alors que les ZFE sont souvent critiqu es pour les 21 L Ile Maurice a instaur des dispositifs de ZFE avec succ s partir des ann es 1960 ce qui lui a permis de devenir un important exportateur de textile habillement et ce qui a favoris son d veloppement conomique Ces dispositifs sont en crise depuis les ann es 1990 53 conditions de travail qui y r gnent nous avons montr que l impact social n gatif des ZFE observ dans les pays revenu interm diaire pourrait ne pas jouer dans les pays plus pauvres tels que Madagascar o ce dispositif a jou au contraire un r le positif du point de vue des normes de travail Nous avons conclu que les ZFE ne pouvaient plus tre plac es au centre d une strat gie de d veloppement dans le nouveau cadre commercial international en particulier cause de la concurrence chinoise Razafindrakoto et Roubaud 1997 et 2002 Cling Razafindrakoto et Roubaud 2005 Etude des conomiques perspectives macro L tude des perspectives conomiques des pays
89. la production et la croissance Cette solution est int ressante car elle permet d introduire un effet en retour de la r partition des revenus sur le partage consommation locale et import e pargne Beaucoup de mesures de politique conomique ont en effet un impact diff renci sur les revenus ce qui peut entra ner des cons quences macro conomiques diff rentes pas forc ment d ailleurs aussi importantes que l on aurait pu le penser a priori L extension du module de d penses publiques afin de le rendre apte servir de base la programmation moyen terme des d penses publiques conform ment aux objectifs retenus dans le CDMT et la SRP x Une innovation importante troitement li e l tablissement des SRP concerne la pr paration des Cadres de D penses publiques Moyen STATECO N 100 2006 Terme CDMT Il est ais de proc der des am nagements afin que les Mod les Quasi Comptables prennent en compte la contrainte budg taire et les plafonds allou s aux secteurs prioritaires A cet effet il suffit d tablir une liaison entre les objectifs taux de scolarisation couverture vaccinale etc et les d penses budg taires Sans perdre de vue la fonction traditionnelle des mod les de programmation financi re et de budget conomique qui consiste viter les d s quilibres pr judiciables la croissance dans le cadre de la nouvelle approche l analyse de l allocation budg ta
90. lanc s par les bailleurs de fonds internationaux notamment les DSRP insistent sur le concept d appropriation ownership des r formes par les pays africains D o la pertinence de questionner la contribution potentielle des chercheurs africains au processus actuel d laboration des politiques en Afrique Cet article fait suite une conf rence internationale organis e par le secr tariat d appui institutionnel la recherche conomique en Afrique SISERA en janvier 2005 pour traiter de cette question L objectif de la conf rence tait de faire dialoguer des chercheurs d cideurs et repr sentants de bailleurs sur le th me des relations entre recherche conomique et prise de d cision publique en Afrique L objectif de l article est de lancer le d bat sur un certain nombre de questions qui nous sont apparues essentielles D abord comment aborder le lien entre recherche et prise de d cision publique Ensuite quelles sont les contributions potentielles de la recherche conomique l laboration des politiques en Afrique Pourquoi le lien entre recherche et politique est il si difficile tablir Et enfin quel est le r le jou par les bailleurs de fonds de l Afrique dans ce processus Les quatre sections suivantes tenteront d aborder ces questions et une derni re section conclura l article L inadaptation du mod le lin aire Si on pose la question du r le de la recherche conom
91. le Macro conomique Standard RMSM Washington juillet Benett J G 1993 Information Systems for Improved Macroeconomic Policy in Developing Countries Review and Evaluation of Experience with Special Reference to German Sponsored Technical Assistance Projects Eschborn GTZ et BMZ Benett J G et Giegerich M eds 1993 Znformationssysteme der volkswirischafilichen Regierungsberatung in Entwicklungsl ndern Nomos Verlagsgesellscha t Baden Baden STATECO N 100 2006 106 Bulmer Thomas V 1982 Input Output Analysis in Developing Countries sources methods and applications Wiley Burkina Faso Assembl e Nationale Commission des Finances et du Budget 1999 Actes de l atelier de r flexion sur les proc dures budg taires au Burkina Faso Tenkodogo 25 au 29 janvier Burkina Faso Minist re de l economie et du D veloppement et Projet GTZ Conseiller Aupr s des Minist res Charges de l Economie et des Finances 2004 Une maquette macro conomique pour g rer l conomie burkinab L Instrument Automatise de Pr vision IAP Version 2 1 Pr sentation g n rale objectifs utilisations et fonctionnement Ouagadougou octobre Burkina Faso Minist re de l Economie et des Finances 2001 Actes de l atelier r gional sur l adaptation des instruments d analyse conomique au contexte CSLP regroupant les pays ouest africains b n ficiant d un appui de la GTZ B nin Burkina Faso Guin e Mali et S
92. les tudes pilotes avaient t conduites Dans le cadre multilat ral qui est le n tre il tait impossible de conserver ce centrage Tout au plus se permettra t on de temps autre de situer la grandeur par rapport la valeur fran aise Mais il n y aura pas de comparaison bilat rale approfondie dans chaque monographie le risque de redondance aurait t trop fort C est dans l article qui ouvre le num ro que Fabien Dell et Nicolas Herpin se sont efforc s de remettre en perspective toutes ces monographies afin de d gager les facteurs structurants qui permettent de d finir un petit nombre de types d organisation sociale diff rents chacun conduisant des populations de pauvres dot es de certaines sp cificit s Dans ce dossier nous supposerons que les principales d finitions et les grandes lignes des m thodologies adopt es pour cerner la pauvret telles qu elles ont t expos es dans le num ro sp cial de 1997 sont connues Le lecteur d sireux de se voir pr ciser tous les d tails devra donc se reporter aux articles de 1997 seuls quelques rappels tant repris dans l article introductif de Daniel Verger L ambition de cet article est de r sumer le substrat m thodologique commun aux diverses analyses pr sent es Apr s une br ve partie consacr e au passage en revue des principaux probl mes qui rendent ardue une comparaison 176 internationale des modes de vie principalement ceux qui sur
93. les arbitrages peuvent donner lieu un contr le g n ral de coh rence de l action publique respect des engagements r partition des d penses entre fonctionnement et investissement comparaisons internationales capacit s des diff rentes structures etc Il permet aussi de se r f rer une hi rarchisation explicite des priorit s lors de la confrontation des objectifs du gouvernement et des moyens disponibles Cette phase correspond dans certains pays avec la r daction de la circulaire budg taire cas du Burkina Faso Cette simultan it est un atout pour que la pr paration budg taire prenne en compte la r flexion strat gique sur les politiques publiques En effet le document de cadrage produit cette p riode appel cadre budg taire moyen terme ou CDMT global indique les premi res enveloppes fruits des discussions strat giques entre minist res centraux et sectoriels La pr paration des programmes sectoriels Les enveloppes sont ensuite communiqu es aux notamment pour prendre en compte les principales responsables des CDMT sectoriels Il s agit cette conclusions des DSRP dans les m canismes fois d ajuster les propositions de programme de d arbitrage Cette hi rarchie permet de proposer un mani re pr cise et d effectuer les principaux ordre de priorit si de nouveaux fonds deviennent arbitrages sur les objectifs l identification des disponibles au cours de l ex cution ou de cou
94. les pays r cipiendaires doivent respecter telles que la mise en uvre des programmes d ajustement structurel ou l laboration de documents strat giques de r duction de la pauvret pour obtenir les all gements de dette du programme PPTE L exigence d une application plus ou moins stricte de leurs conditionnalit s d pend des objectifs des diff rents bailleurs de leur influence sur le pays r cipiendaire et les autres donateurs et de leur culture d aide au d veloppement Le second canal d influence est l aide sous forme d id es Les unit s de recherche sur les politiques des bailleurs produisent ce type d aide directement ou via des commandes des experts centres de 138 recherches ou think tanks des pays d velopp s Ce type d aide est cens non seulement influencer les d cideurs des pays en d veloppement mais aussi les autres bailleurs notamment ceux qui investissent peu dans la recherche sur les politiques et les institutions de recherche des pays d velopp s et en d veloppement Ces derni res notamment en Afrique sont tr s souvent d pendantes de l aide financi re et en id es des bailleurs et constituent donc un bon canal pour renforcer l influence des donateurs sur les agendas de recherche et le conseil aux d cideurs en Afrique Le troisi me canal d influence est le d veloppement de capacit s des fonctionnaires et d cideurs africains Les formations et l
95. milieu des ann es 1990 En 2004 apr s trois ann es d interruption STATECO para t nouveau dans le cadre d une co dition entre l INSEE AFRISTAT et DIAL Le souhait d africanisation de la revue affirm pr s de trente ans auparavant est ainsi au moins partiellement r alis L ditorial du premier num ro de la nouvelle formule N 98 affirme une volont d largir le champ couvert des travaux d analyse conomique quantitative sur les PED Par la m me occasion STATECO se dote l image des revues scientifiques d un comit de r daction et d un syst me de relecture des articles par des r f rents Depuis cette date la p riodicit est devenue annuelle avec la parution de plusieurs dossiers sp ciaux dont le pr sent L int r t suscit par cette nouvelle formule dont t moignent la fois les nouvelles demandes d abonnement et l afflux de propositions d articles nous a d montr l utilit de l effort que nous avons accompli pour la relance de STATECO Au cours des derni res d cennies STATECO a rempli sa mission avec humilit en s int ressant principalement l Afrique qui tait le champ privil gi de la coop ration men e par l INSEE jusqu aux ann es 1990 Pendant de nombreuses ann es les agents de l INSEE crivaient souvent un article au retour d une mission de coop ration pour en tirer des enseignements qui d passaient le plus souvent le cadre des PED Les au
96. mocratisation et sa g n ralisation rendent son usage plus d licat et toujours plus n cessaire sa collecte dans un cadre de consentement clair et sa restitution syst matis e Ces th mes d un nouveau paradigme ne sauraient tre d daign s par les h ritiers d AMIRA R f rences bibliographiques Ancey G 1976 Niveaux de d cision et fonctions objectif en milieu rural africain STATECO n 8 INSEE Paris 87 STATECO N 100 2006 86 Charmes J 1976 Soci t s de transition ambivalence des concepts et connaissance statistique Groupe de recherche AMIRA INSEE ORSTOM Min Coop document n 1 l re partie multigr 18 p Charmes J 1977 De l ostentation l accumulation Production et reproduction des rapports marchands dans les soci t s traditionnelles partir de l analyse du surplus in Ouvrage collectif Essais sur la reproduction des formations sociales domin es Travaux et Documents de l ORSTOM n 64 192 p pp 105 137 Charmes J 1978 Une recherche en cours l tude du secteur non structur en Tunisie STATECO n 21 D cembre 1979 Bulletin de liaison de statisticiens conomistes en Afrique INSEE Minist re de la Coop ration pp 5 37 Charmes J 1982a Le secteur non structur dans les comptes nationaux L exp rience de la Tunisie STATECO n 31 septembre 1982 Bulletin de liaison des statisticiens conomistes en Afrique INSEE Mini
97. multipliaient les indicateurs irait l encontre des r formes budg taires qui reposent g n ralement sur l id e que les gestionnaires de cr dits ont besoin d une plus grande souplesse en termes de moyens leur valuation portant sur les r sultats Conclusion exercice portun un op Le CDMT est potentiellement un instrument extr mement utile pour combler le vide qui existe souvent entre les politiques de d veloppement et leur traduction budg taire Il permet de renforcer la formulation des strat gies sectorielles en les rendant plus r alistes plus coh rentes avec les objectifs poursuivis Ce dernier point est particuli rement important dans le contexte actuel d accroissement et d harmonisation de l aide et de passage progressif l aide budg taire L approche par les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement n est pas contradictoire avec l laboration des CDMT car ceux ci sont pr cis ment des instruments pour g rer la tension entre les objectifs et la contrainte budg taire N anmoins la mise en place d un CDMT peut tre dangereuse si elle r sulte d une conditionnalit 123 impos e de l ext rieur et si elle fait appel d embl e des instruments sophistiqu s Il faut de plus veiller ce que les fondamentaux suivi correct des d penses publiques vision globale des ressources et des d penses publiques soient en place ou du moins ce que le CDM
98. n 95 96 97 2000 La mise en place de cadres de d penses moyen terme CDMT en cours o r cemment entreprise dans de nombreux pays en voie de d veloppement r pond deux mouvements li s 1 Depuis la fin des ann es 1990 la mise en place des documents de strat gie de r duction de la pauvret DSRP a remis l accent sur les activit s de planification r tabli une l gitimit l intervention publique et accru le financement des secteurs sociaux en particulier dans le cadre de l initiative pour les Pays Pauvres Tr s Endett s PPTE Dans cette lign e les CDMT repr sentent un instrument de formulation des politiques et de traduction de leur implication financi re pour l atteinte des objectifs fix s au niveau national et ou international Gage de transparence ils deviennent un support d attribution de l aide permettant la fois de fournir une vision globale des d penses l chelle nationale ou sectorielle et de s inscrire dans une am lioration de la performance de la gestion budg taire Les CDMT constituent un instrument privil gi pour la mise en place d appuis budg taires comme le pr conise la d claration de Paris sur l harmonisation de l aide 2 La mise en place des CDMT est li e aux r formes budg taires Les pratiques de budg tisation moyen terme visent am liorer la 110 prise en compte de la contrainte macro conomique dans les programmes de d penses
99. non pour assurer une recherche caract ris e par plus d objectivit Cette objectivit alli e des travaux de qualit peut assurer plus de cr dibilit la recherche africaine aupr s des d cideurs et du public IFPRI 2002 STATECO N 100 2006 Les centres de recherche africains peuvent am liorer leur image en embauchant des chercheurs reconnus notamment ceux ayant fait leurs preuves dans les centres de recherche r put s des tats Unis et d Europe en coop rant avec des institutions de recherche trang res et internationales reconnues en organisant des v nements d envergure conf rences internationales etc et en nourrissant le d bat public d tudes rigoureuses sur des sujets sensibles Les qualit s de communicants des chercheurs et leur capacit traduire leurs analyses en termes simples peuvent aussi avoir un grand r le dans la r putation acquise par les centres Le dernier point soulev a trait au poids consid rable exerc par les bailleurs de fonds sur la prise de d cision en Afrique notamment dans les pays les plus pauvres Ils interf rent donc n cessairement dans la relation chercheurs d cideurs Les bailleurs des chercheurs et des d cideurs L influence des bailleurs de fonds sur la prise de d cision publique en Afrique s exerce via plusieurs canaux Le premier est l aide financi re aux gouvernements Cette aide est souvent accompagn e de conditionnalit s que
100. ou collectifs on peut ainsi consid rer que les enqu tes 1 2 3 de DIAL en sont le t moignage il y a cependant trois volutions r centes qui ont chapp au regard scrutateur et pr monitoire du groupe Ce sont 1 les indices synth tiques dont le succ s sera cons cutif au lancement de l Indice de D veloppement Humain IDH lanc par le PNUD en 1990 pour faire contrepoids la dictature du PIB par t te 2 les enqu tes emploi du temps qui viennent en appui la mesure de la production domestique et la meilleure prise en compte de la contribution des femmes la richesse et au bien tre social dans le cadre d une conception largie du travail et de la production 87 3 la r f rence la demande sociale et les questions d thique dans la recherche sur le d veloppement et au service du d veloppement Peut tre peut on conclure sur cette derni re question pr cis ment Dans le domaine de l thique l volution des id es est si r cente que l on ne peut gu re reprocher AMIRA de n avoir pas su l anticiper Dans les sciences m dicales les essais cliniques requi rent le consentement clair des populations concern es et il y a une responsabilit thique de la part des chercheurs l gard des cons quences n gatives que pourrait avoir l exp rimentation Il n en est pas de m me dans le domaine des sciences sociales Les politiques et les projets de d veloppement fus
101. particulier leur niveau de d cision Les statistiques conomiques couvrent des domaines tr s divers agriculture industrie commerce secteur informel commerce ext rieur finances publiques inflation etc Compte tenu du poids pr pond rant de l agriculture dans les conomies africaines il est naturel que ce secteur ait suscit beaucoup d articles consacr s sa mesure que ce soit travers les syst mes g n raux d informations les m thodes de pr vision et d alerte pr coce les enqu tes agricoles etc Fran ois Roubaud chercheur l IRD et DIAL a quant lui crit abondamment sur la mesure du secteur informel partir des enqu tes 1 2 3 qu il a con ues et qui ont t mises en uvre dans de nombreux PED d Afrique d Am rique latine et d Asie Les articles sur ce th me portent en particulier sur les enqu tes r alis es Yaound programme DIAL DSCN puis dans le cadre du projet MADIO Madagascar et enfin du programme PARSTAT coordonn par AFRISTAT avec l appui scientifique de DIAL dans les 7 capitales de l UEMOA Antoine Michel Blanc Alain Brilleau Jacques Charmes R my Clairin Philippe Couty Jean Luc Dubois Yves Franchet Gaston Olive Fran ois Roubaud Jacques Schwartz Michel S ruzier Andr Vanoli et G rard Winter 19 La comptabilit nationale a constitu un autre domaine tudi tout au long de la p riode Andr Vanoli un des p res de la comptabilit
102. politiques de d veloppement qui avait caract ris la fin des ann es 1970 et les ann es 1980 les chocs p troliers le processus et la crise de l endettement les ajustements structurels ces forceps qui firent passer d un concept de d veloppement planifi et accompagn de politiques dirigistes et volontaristes celui de d veloppement par l conomie de march et la lib ralisation des changes ont in luctablement conduit la mondialisation et ces nouveaux r gulateurs att nuateurs du lib ralisme que sont la poursuite des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD et les politiques publiques de lutte contre la pauvret Tout au long de ce processus l exigence de donn es statistiques plus fiables plus compr hensives mieux appropri es n a cess de s amplifier car le d sengagement de l Etat va de pair avec un besoin d information accru pour les autres acteurs du d veloppement devenus plus nombreux aux acteurs traditionnels tatiques sont venues s adjoindre les organisations internationales et les organisations non gouvernementales et toutes les associations repr sentant la soci t civile et puis de plus en plus les populations concern es qui exigent qu on leur soumette et qu on leur rende compte des projets que l on con oit pour elles Si l h ritage d AMIRA a bien t transmis a essaim et a t valoris par les h ritiers qu ils soient individuels
103. progresser et trop d actions diverses peuvent aboutir l miettement et la paralysie Elle peut surtout conduire une baisse de la fiabilit des interventions ce qui serait vraiment dommage et nuirait l excellente r putation d AFRISTAT On peut toutefois citer deux nouvelles pistes amorcer prudemment La premi re concerne les recherches de financement pour un projet commun plusieurs pays On peut imaginer que plusieurs pays se mettent d accord pour r aliser une enqu te commune de consommation en simultan Ce projet commun est plus attrayant pour un financeur car il permettra ensuite de faire des tudes comparatives sur une vaste r gion En outre il peut induire des conomies d chelle AFRISTAT pourrait f d rer la requ te commune et se charger du suivi de la n gociation qui prend toujours beaucoup de temps impossible r aliser par un statisticien isol Si pour une op ration statistique la d marche est trop complexe on peut alors penser un tronc commun de formation continue pour plusieurs Etats Dans ce cas pr cis on vite toutes les sp cificit s techniques et les particularit s nationales Le probl me r soudre est plus simple il s agit de proposer des stages communs des statisticiens de formation de niveau et d anciennet comparables Il devient alors plus ais de r diger une requ te d crivant un programme pluriannuel pour la r gion Mais il est possible qu
104. rence d un laboratoire de recherche acad mique classique DIAL a donc eu d s son origine pour mission d appuyer l action de la coop ration fran aise en Afrique dans ses domaines de comp tence en assurant une compl mentarit entre les travaux scientifiques et techniques et les recommandations et conseils en mati re de politique conomique Le souci initial des fondateurs de DIAL tait galement de construire des m thodologies et analyses destination des administrations africaines et des bailleurs de fonds qui prennent en compte la n cessaire articulation entre les besoins d une gestion conomique de court terme et les pr occupations de d veloppement de plus long terme Gabas et G ronimi 2002 Cet article dresse un bilan des activit s men es par DIAL dans le domaine de la coop ration conomique et statistique avec l Afrique au cours des 15 derni res ann es 1991 2006 Du fait de son objet cet article n voque pas d autres travaux men s DIAL dans d autres r gions du monde P rou Vietnam partir de 2006 etc ou sur d autres th mes hors FSP tels que le programme de recherche sur l impact de la colonisation et des institutions sur le d veloppement africain 2003 2007 Ces activit s ont t men es pour le compte de la Coop ration fran aise dans le cadre de quatre programmes de subvention FAC Fonds d Ai de et de Coop ration pour les trois premiers FSP Fonds de Solidarit
105. restructuration de la Direction g n rale pour faire face aux nouveaux d fis Le volet investissement d AFRISTAT comprendra non seulement les actions de recherche appliqu e mais galement un renforcement des capacit s propres d AFRISTAT Articulation et cadre logique du PSTA pour 2006 2010 Pour atteindre l objectif global le PSTA s articule donc autour des six volets suivants pour lesquels un objectif g n ral et des objectifs sp cifiques ont t fix s et les r sultats attendus et activit s correspondantes ont t identifi s Volet I Renforcement des capacit s institutionnelles des Etats membres et des institutions d int gration conomique sous r gionales en mati re d organisation des syst mes statistiques L objectif g n ral de ce volet est d apporter un soutien et une assistance technique aux SSN en mati re d organisation institutionnelle d laboration de strat gies de d veloppement de la statistique et de formation statistique Les actions entreprises en 17 Cf Compte rendu de la 14 session du Conseil des Ministres d AFRISTAT tenue le 6 avril 2005 Cotonou B nin STA TECO N 100 2006 faveur des Etats membres seront compl mentaires celles des institutions d int gration conomique sous r gionales dans ce domaine AFRISTAT renforcera ainsi son assistance aux Etats dans les domaines suivants la r vision et ou l laboration de projets de texte relatifs
106. ria pour qui la Chine va lancer un satellite Ces ventes d quipement financ es par l aide chinoise illustrent le r le de terrain d essai des pays africains Les entreprises chinoises s imposent galement dans la construction encadr 1 Les exportations chinoises vers l Afrique sont peu concentr es en 2003 les dix premiers postes repr sentaient 26 du total nomenclature CTCIrev 3 4 chiffres soit 1 000 postes et les cinquante premiers 55 Les tissus en coton le principal flux sont destin s au march local mais aussi aux exportateurs Encadr 1 Investissements directs et aide L internationalisation des entreprises chinoises est r cente en d cembre 2004 le stock d IDE chinois l tranger tait de 45 milliards de dollars selon le Minist re du Commerce Disposant de r serves consid rables la Chine a les moyens de l internationalisation de ses entreprises L Afrique a accueilli 2 du stock en 2004 900 millions de USD mais ces statistiques sont trompeuses Hong Kong qui concentre les trois quarts du stock d IDE chinois sert de relais et les projets en Afrique sont souvent le fait d entreprises bas es Hong Kong On recenserait 760 entreprises chinoises en Afrique La China National Petroleum Corp CNCP et la China National Oil amp Gas Corp sont tr s pr sentes au Soudan en Angola et sont de plus en plus actives en Afrique de l Ouest notamment en Guin e Equatoriale mais aussi
107. riches STATECO N 100 2006 permettant de mieux analyser les comportements et la perception des m nages sur ces questions de gouvernance et de d mocratie Apr s des ann es d investissement de terrain lourd et l analyse des premiers r sultats en 2005 la phase de valorisation des enqu tes gouvernance a t engag e diffusion des publications nationales par les INS dans les 8 pays africains qui ont men ces enqu tes animation de pr sentations publiques des r sultats au Mali et Madagascar pr sentation en f vrier 2006 l attention des agents de la DGCID publication du rapport r gional de r sultats par la DGCID dans sa collection de Rapports d tude Herrera Razafindrakoto et Roubaud 2006 etc Des analyses th matiques approfondies vont tre men es privil giant l approche comparative entre les pays africains d une part et entre les pays andins de l autre ainsi qu entre les deux continents Afrique Am rique latine Ces outils ont donc t largement valid s et offrent la perspective d tre int gr s dans les dispositifs de suivi des politiques de d veloppement Appui au CEntre de Recherche Appliqu e d AFRISTAT CERA DIAL a formalis et renforc la collaboration tablie depuis plusieurs ann es avec AFRISTAT travers l appui la cr ation d un centre de recherche appliqu e aupr s d AFRISTAT CERA faisant appel des moyens mis en commun Les missions du cen
108. s dans le dispositif d enqu tes officielles et le sont rest s ce jour e L enqgu te 1 2 3 est r alis e Antananarivo depuis 1995 La phase 1 enqu te emploi conduite annuellement depuis cette date fournit des informations rapides sur la situation et l volution du march du travail dans la capitale et permet d analyser son mode de fonctionnement En 2000 elle a t men e dans les 7 plus grandes villes du pays Il s agit de la seule source d information disponible Madagascar permettant d tablir un diagnostic en temps r el des retomb es des politiques conomiques sur la population emploi ch mage revenus etc L enqu te fournit en particulier une information sur la Zone franche qui acquis une importance majeure dans l emploi priv L enqu te emploi a servi de support des modules d enqu tes sp cifiques donnant lieu des tudes th matiques gouvernance et d mocratie ducation etc Parall lement des enqu tes sur le secteur informel phase 2 des enqu tes 1 2 3 et sur les conditions de vie des m nages phase 3 ont t conduites dans la capitale avec une p riodicit STATECO N 100 2006 triennale 1995 1998 2001 et 2004 Elles ont notamment permis de quantifier pour la premi re fois le r le conomique du secteur informel la fois du c t de l offre production du secteur et de la demande poids du secteur dans la consommation des m nages
109. se propose de r aliser pour d velopper sa capacit d intervention Le PSTA servira de fil conducteur aux Etats membres pour l laboration de leurs strat gies nationales de d veloppement de la statistique base de r f rence pour le choix des orientations strat giques le PSTA constituera une plate forme de comp tences techniques mise la disposition des Etats Afin de prolonger et rendre plus efficace l initiative d AFRISTAT de se doter d un programme strat gique de travail il convient que les Etats membres se dotent aussi d une strat gie pour la fois susciter une demande durablement finan able et cr er la capacit de la satisfaire Enfin le PSTA sera un cadre f d rateur des initiatives de d veloppement de la statistique dans les Etats membres A ce titre son ex cution vitera les doubles emplois et renforcera une utilisation rationnelle des ressources en contribuant la recherche de synergies entre les diff rents intervenants Etats membres PTF tant aux niveaux international r gional que sous r gional etc Les plans d action qui en d couleront seront flexibles et glissants afin de permettre au Comit de direction de les approuver chaque ann e en tenant compte de l volution de la situation dans les Etats membres Objectif global du programme L objectif global vis par le PSTA est d accompagner chacun des Etats membres dans la formulation la mise en uvre et le suivi et
110. sectorielles ou d enqu tes locales telles celles du programme PARSTAT Quelle avalanche d affirmations sans preuve Il vaudrait mieux nous expliquer comment fonctionne cette bo te noire Oui mais la seule fa on de le savoir est d y consacrer du temps de travail personnel Combien de temps Deux STATECO N 100 2006 149 semaines d tude et de travaux pratiques intensifs selon l exp rience acquise lors des ateliers de formation Ecoloc En attendant mieux le troisi me encadr donne un tr s bref aper u de la structure des mod les d mo conomique utilis s dans le programme Ecoloc 8 Le manuel du programme Ecoloc est disponible sur le site internet du PDM www pdm net org ou sur celui du Club du Sahel et de l Afrique de l ouest www oecd org sah STATECO N 100 2006 Encadr 2 Les id es directrices de l tude des perspectives long terme en Afrique de l ouest WALTPS Dans les pays en voie de peuplement la multiplication par un facteur cinq dix de la population totale en un si cle et l ouverture au monde et l conomie de march s accompagnent in vitablement d une redistribution spatiale et socio conomique de la population Les manifestations les plus visibles en sont le processus d agglom ration la population urbaine est appel e cro tre d un facteur cinquante cent la sp cialisation et la division du travail et l intensification des changes Le peuplement et l
111. similaires en Afrique au Sud du Sahara en Am rique Latine et en Asie et stables dans le temps autour de 20 du PIB Les pays d Afrique ne se distinguent donc pas des autres PED Les taux de recettes publiques sont plus faibles pour les pays les plus pauvres PFR et PMA En moyenne pour les groupes de pays distingu s les taux moyens de recettes publiques demeurent inchang s depuis le d but des ann es quatre vingt 104 Le test non param trique de Wilcoxon qui permet de comparer des moyennes n infirme pas cette proposition STATECO N 100 2006 169 Tableau 1 Taux de recettes publiques globales volution et comparaisons internationales Unit en pourcentage du PIB 1980 1984 1984 1985 1989 1989 1990 1994 1994 1995 199 1999 2000 2003 2003 Pays en d veloppement 21 3 82 21 4 83 20 8 87 20 6 92 20 8 99 Afrique au Sud du Sahara Am rique latine Asie Moyen Orient Afrique du Nord Pays moins avanc s PMA Pays faible revenu PFR Pays revenu interm diaire 20 8 43 20 3 18 19 3 12 29 1 10 18 3 37 18 7 40 23 8 42 20 6 44 21 0 18 22 1 11 26 1 11 17 6 38 17 5 42 25 3 41 19 8 45 20 7 17 20 8 13 25 9 11 16 7 36 17 0 45 24 8 42 19 7 45 21 4 17 19 1 16 28 3 12 17 0 39 16 9 49 24 9 43 20 1 46 21 1 19 18 5 19 28 0 13 17 1 39 17 8 54
112. statistiques sociales notamment l tat civil dont le bon fonctionnement conditionne l existence m me d un Etat En plus des comp tences acquises dans le domaine des statistiques conomiques et dont le d veloppement sera poursuivi AFRISTAT d veloppera sa fonction statistiques sociales par la mise en place d une expertise pour satisfaire la demande des Etats membres et des institutions d int gration conomique sous r gionales En mati re d environnement de d mocratie de droits de l homme et de gouvernance il n existe pas encore de cadre statistique bien d fini dans les Etats membres Compte tenu de l impact de ces concepts sur la gestion du d veloppement il importe d en fixer le contenu dans les prochaines ann es AFRISTAT s associera aux partenaires qui uvrent d ores et d j dans ces domaines La p riode 2006 2010 sera marqu e largement par la lutte contre la pauvret et la poursuite de l atteinte des OMD en 2015 Les Etats membres d AFRISTAT sont pleinement conscients de l importance de la mesure et de l valuation r guli re des progr s accomplis dans le cadre du suivi et valuation des strat gies mises en uvre D s lors la disponibilit d une l information chiffr e devient incontournable pour assurer une gestion optimale du d veloppement Les missions d AFRISTAT devront s adapter cette nouvelle planification plus contraignante car elle
113. sultat d une n gociation entre trois parties les financeurs notamment la puissance publique les utilisateurs actionn s par des initiatives internationales et les producteurs D fis en mati re d information L information et le savoir mergent aujourd hui comme de nouvelles ressources conomiques et des facteurs de comp titivit internationale L mergence d une la soci t de l information repr sente l un des moyens puissants de sortir l Afrique de la pauvret Ainsi l information constitue t elle une ressource conomique que les 10 Cf les travaux de la quatri me r union du CODI Comit de l information pour le d veloppement de la CEA sur le th me Information comme ressource conomique Addis Abeba Ethiopie 25 28 avril 2005 STATECO N 100 2006 Etats devraient d velopper Dans ce contexte la donn e statistique repr sente une part importante de l information dont la diffusion doit tre assur e par des outils appropri s notamment les nouvelles technologies de l information et de la communication Les activit s d AFRISTAT en Encadr 2 21 particulier ses tudes et recherche appliqu e devront d sormais tre organis es sous cette nouvelle dynamique pour aider les d cideurs g rer au quotidien et anticiper leurs actions futures sur la base d une information fiable et rendue r guli rement disponible Donn es et information Il faut fa
114. t cr en 1999 et son Secr tariat a d velopp ses activit s en 2002 lorsque j en ai t nomm secr taire g n ral Je venais de la Banque mondiale o je m occupais depuis plusieurs ann es de l appui la statistique aux pays d Afrique francophone au sein du D partement Afrique de la Banque Les 5 p res fondateurs de PARIS21 ont t l OCDE Comit d Aide au D veloppement la Banque mondiale Development Group le FMI Division Statistique les Nations Unies 41 Commission Statistique et la Commission europ enne EUROSTAT D s le d but PARIS21 a t ouvert aux pays int ress s et la France la Grande Bretagne la Su de la Suisse ont imm diatement appuy cette initiative Au sein de l OCDE je souhaite rendre hommage Brian Hammond alors chef de la Division statistique et suivi la Direction de la Coop ration pour le D veloppement DCD qui a d ailleurs galement jou un r le moteur dans la d finition des Objectifs Internationaux de D veloppement devenus Objectifs du Mill naire pour le d veloppement OMD lors du Sommet des Nations Unies pour le d veloppement qui s est tenu New York en septembre 2000 Ce n est videmment pas un hasard si la cr ation de PARIS21 est intervenue la m me ann e que le lancement des nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret et a r pondu l adoption des Objectifs de d veloppement Ces deux v ne
115. valuation d une strat gie nationale de d veloppement de la statistique SNDS en harmonie avec les autres strat gies nationales de d veloppement Au regard de l objectif global Pactivit d AFRISTAT sera au cours de 28 la p riode 2006 2010 centr e axes suivants sur les cinq 1 apporter un soutien et une assistance technique aux syst mes statistiques nationaux des Etats en mati re d organisation pour le d veloppement de la statistique ainsi que dans le domaine de la formation 2 contribuer au d veloppement des syst mes d information pour la conception la mise en uvre et le suivi et valuation des strat gies de r duction de la pauvret ainsi que pour la mise en uvre des Objectifs du mill naire pour le d veloppement 3 apporter un appui aux Etats d Afrique subsaharienne pour le renforcement des capacit s de collecte de traitement et d analyse des donn es statistiques et d laboration de synth ses statistiques et conomiques 4 d velopper et contribuer d velopper les bases de donn es dans les Etats et renforcer les capacit s de diffusion des donn es statistiques 5 contribuer la recherche appliqu e en vue de d velopper des m thodologies adapt es aux capacit s des syst mes statistiques nationaux des Etats De fa on compl mentaire la mise en uvre de la strat gie suppose le renforcement des moyens de travail d AFRISTAT bas e sur la revue et la
116. 0 num ro ce qui est l occasion de faire le point sur l objet de son activit Au cours de ces trois d cennies le monde s est profond ment transform D un certain c t il s est unifi sous l influence d un capitalisme de march dominant et amplifi par la progression fulgurante des technologies de l information D un autre c t il s est diversifi les pays ne b n ficiant ni d conomies de march ni de technologies de l information prenant un retard accru par rapport aux autres et l cart entre riches et pauvres s accroissant aussi fortement dans certains pays en volution rapide L int gration europ enne s est fortement acc l r e au cours de la p riode la fois pour le champ des secteurs concern s et le nombre de pays impliqu s La cr ation d une monnaie unique pour 11 pays membres a certainement t l l ment le plus marquant de cette acc l ration La relation entre statistique d veloppement et d mocratie est biunivoque la mise en uvre et le suivi de plans de d veloppement sont de grands utilisateurs de statistiques et conduisent leur expansion et le d bat d mocratique engendre une demande de statistiques cr dibles et ind pendantes pour assurer son bon d roulement Inversement l existence de statistiques est une pr condition du d veloppement et de la d mocratie Comme l a dit le physicien Niels Boehr Rien n existe tant qu il n a pas t mes
117. 05 sur les cons quences de la croissance chinoise montre que les pays sp cialis s dans la production et l exportation de composants de biens d quipement et de mati res premi res en b n ficient alors que 10 Au Zimbabwe la Chine serait devenue en 2005 le second fournisseur apr s l Afrique du Sud Dans le cas du B nin les statistiques DOTS conduisent des r sultats tr s diff rents des donn es Comtrade pour la place de la Chine avec respectivement 23 et 6 exportations et 29 et 7 mais les donn es FMI seraient plus fiables Chine en des Exportations nn Ann AANI nnn 40 Chine en des Importations Graphique 12 B taille changes PIB ceux qui sont engag s dans la production de biens de consommation subissent les effets de la concurrence chinoise Ces conclusions rejoignent celles de Lall 2004 2005 qui a analys l impact des exportations chinoises sur l Asie et l Am rique latine Ces r sultats sugg rent que les pays africains b n ficient de l mergence chinoise Selon les statistiques du FMI DOTS une dizaine d gage un surplus dans leurs changes avec la Chine l Angola et le Soudan tant les principaux b n ficiaires alors que pour les 20 autres pays ces changes sont d ficitaires L impact est important pour les pays miniers mais beaucoup moins pour les pays exportateurs de produits agricoles Les cons quences de l mergence de la Chi
118. 100 2006 87 Le temps de la strat gie et du r alisme Philippe Pommier Sans un changement radical du niveau mais surtout des modalit s du financement de la statistique il est vain d esp rer un progr s durable des syst mes d information des pays francophone d Afrique Il convient donc d adopter une strat gie r aliste visant d velopper et fid liser une demande solvable Mais la formation des responsables des instituts de statistiques et des agences de coop ration les pr pare mal une analyse conomique r aliste de la situation en termes de secteur productif de service et de march Il faut faire appel des concepts de gestion d entreprise et d analyse d un secteur productif C est ce que l auteur tente de faire dans cet article 3 Philippe Pommier est ancien administrateur de l INSEE IT a exerc de nombreuses fonctions de coop ration statistique la fois en France au sein du Minist re des Affaires Etrang res et sur le terrain Chili Mexique STATECO N 100 2006 Ce Num ro de Stat co est l occasion de faire le point de l tat de la statistique dans les pays en d veloppement et plus sp cialement dans les pays francophones d Afrique Le constat est paradoxal Les pays francophones d Afrique disposent d excellents statisticiens bien form s dans les coles africaines de statistique La cr ation et le d veloppement d AFRISTAT d montrent qu une institution r gionale africaine peut tre tr s effic
119. 2003 notamment pour r partir les d penses courantes et les frais fixes en particulier administratifs Il n est pas recommand de mener l exercice de mani re d taill e le co t de l information tant g n ralement sup rieur au gain L valuation des co ts doit se faire un niveau agr g la mesure des structures institutionnelles du secteur et de la qualit des informations budg taires Des tudes ponctuelles du type poverty expenditure tracking survey PETS se r v lent utiles pour combler le manque de contr le sur les donn es budg taires d sagr g es Des m thodes simples peuvent tre utilis es en faisant r f rence une structure pr d termin e d intrants et ou des co ts standards comme les instruments propos s dans le Projet du Mill naire Un apport des partenaires ext rieurs pour fournir des co ts et m thodes standard r alistes peut tre appr ciable Ceci permet des comparaisons internationales et r duit le risque que les responsables sectoriels masquent les vrais co ts Mais de simples enqu tes rapides aupr s d unit s repr sentatives ou le d pouillement d appels d offres r cents peuvent fournir des donn es int ressantes Mod les de simulation financi re et mod les de comportement Sur cette base un certain nombre de secteurs disposent de mod les sectoriels de planification simulation financi re fort utiles pour l laboration des CDMT
120. AMS permet de calculer le profil de pauvret associ en calculant ann e par ann e les indicateurs de pauvret qui d couleraient de la r alisation du sc nario macro conomique propos Dans le PAMS les revenus des diff rentes cat gories de m nages sont calcul s au sein d un module simulant le march du travail Ce module confronte l offre et la demande des diff rentes cat gories de travail formel informel qualifi non qualifi etc et d termine la quantit de travail fournie par chaque cat gorie et les taux de r mun ration associ s La mise en place du PAMS au Burkina Faso et en Guin e a toutefois r v l un certain nombre de probl mes concernant d une part l identification des param tres n cessaires pour La pr sente version sous Excel est en cours d application entre autres au Burkina Faso en Guin e et au Gabon Une autre version sous EViews est actuellement d velopp e par les chercheurs la Banque mondiale 101 mod liser le fonctionnement suppos du march du travail et d autre part le traitement des revenus des m nages dans le module Une autre fa on d am nager les MQC qui ne n cessite pas le recours au module du march du travail consiste proc der un clatement du bouclage revenus consommation par cat gorie socio conomique afin de distinguer diff rentes cat gories de m nages de pr ciser les sources de revenu et d introduire des profils de c
121. AT en 2002 du domaine des supputations Les essais de quantification dont on Bien que traitant de la contribution des villes au d veloppement le rapport cit doit se contenter de cette valuation pour le moins approximative very rough approximation of the contribution of the urban based activities to the national economy can be made from the secondary and tertiary sectors Cf Jacques Charmes 2000 At the beginning of the 60s national accountants had to compile the few available data and to make the numerous assumptions necessary to the estimation of the then called traditional sector without which the GDPs of most newly independent African countries would have been reduced to a tiny figure Once the estimates have been prepared for a base year there remains the problem of the variation from one year to the other The least that can be said is that the national accountants generally have been Emploi dans le secteur primaire en de l emploi total Emissions de CO en tonnes par habitant et par an PIB en parit de pouvoir d achat pa kg d quivalent p trole disposait avant 2002 conduisaient des r sultats incoh rents Ainsi pour les 14 pays africains pour lesquels des estimations de la valeur ajout e informelle ont t tent es l chelle nationale le rapprochement avec les donn es sur la population et le PIB conduit cette conclusion surprenante la valeur ajout e par ha
122. Assessment of Rwanda s MTEF Study commissioned by the Africa Policy Department of DFID in collaboration with the European Commission DG Development Overseas Development Institute London 124 Lecture des Comptes Economiques Rapides pour l Outre Mer du point de vue de la statistique africaine Thierry Cornaille Daniel Huart Claude Joeger Blaise Leenhardt et Jean David Naudet L op ration CEROM est une vaste op ration inter administrative dans le domaine de la statistique et de la macro conomie men e dans les DOM et les TOM fran ais et inspir e de l exp rience africaine Cet article value les premiers enseignements en retour que peut en esp rer la statistique africaine en mati re de comptes rapides L exemple de CEROM peut tre utile aux pays africains jour en mati re de comptes nationaux d finitifs mais souhaitant fournir au public pour les ann es plus r centes des comptes provisoires cal s sur ces comptes d finitifs L op ration montre galement qu avec un mod le de cheminement de type TABLO on peut projeter une s rie longue de comptes Ce type de projection peut tre utile dans les pays tr s en retard en mati re de comptes pour rattraper le retard d un coup et repartir dans un processus r gulier en sautant ventuellement une ou plusieurs ann es de comptes d finitifs Enfin un des aspects remarquables de lop ration CEROM sa capacit diffuser de l analyse macro c
123. Bulgarie Croatie Mac doine Roumanie et Turquie et les autres pays des Balkans L objectif de ces formations est explicite il s agit de se conformer aux r glements europ ens pr cisant l art et la mani re de produire des statistiques comparables entre les diff rents pays Cette contrainte est omnipr sente plus ou moins forte selon les domaines statistiques et accept e par les pays en faisant table rase des pratiques h rit es du syst me communiste Ainsi l essence m me de la statistique l estimation par sondage succ de t 80 elle une pratique quasi comptable par totalisation suppos e exhaustive De m me l organisation tripolaire avec un centre de recherche pour les concepteurs un centre informatique pour les moyens de traitement et un centre statistique qui fait ce qu il peut entre les deux c de t elle la place aux structures int gr es de type occidental La d marche de ces pays est donc une d marche de benchmarking pour arriver au moindre co t aux standards exig s par l Europe Les pays de la CEI far east europ en Les statisticiens de la CEI pays de lex URSS ont t initialement m l s aux statisticiens des pays europ ens en fait leur objectif n tait pas l entr e dans l Union Europ enne Cela tant dans les ann es 1996 2000 il s agissait d abord d ouvrir les volets de s a rer pour voir comment faisaient les autres sans incitation contraignante cha
124. EFIL s efforce de d charger les stagiaires de tous soucis mat riels prise en charge ou facilitation des transits lors des voyages aller et retour maintien d un contact avec leur bureau ou leurs proches gr ce internet et acc s leur messagerie coute des attentes des stagiaires tout est mis en uvre pour relativiser l loignement professionnel familial et g ographique Pour cela l organisation logistique des s minaires internationaux du CEFIL au centre comme la r sidence est particuli rement soign e Elle repose depuis l origine tr s largement sur les paules d Evelyne Coutant C est donc peu dire que d affirmer que c est rod Evelyne est peut tre l agent de l INSEE le plus connu hors de France Il s agit clairement de cr er au plus vite un esprit de groupe d abord pour favoriser les changes entre les participants au cours du s minaire et aussi pour constituer autour d un th me professionnel une communaut de coll gues qui n h siteront pas apr s le stage maintenir des contacts Bien entendu la fin de chaque s minaire international les participants disposent de toutes les coordonn es de leurs coll gues comme de celles des intervenants Une prochaine tape devrait tre l laboration d un annuaire des anciens stagiaires internationaux pass s par le CEFIL Ils sont d j environ 550 fin 2005 Un partenariat troit avec AFRISTAT en Afrique P
125. Economic Research Consortium AERC le Consortium pour la recherche conomique en Afrique et le Secretariat for Institutional Support for Economic Research in Africa SISERA Secr tariat d appui institutionnel la recherche conomique en Afrique Tandis que P AERC soutient les chercheurs 1 ACBF et le SISERA appuient les institutions de conseil en politique conomique pour la premi re et de recherche pour le second Ce type d aide semble le plus prometteur pour promouvoir des capacit s locales autonomes en analyse conomique en Afrique m me si les moyens financiers viennent toujours des bailleurs internationaux qui continuent de ce fait contr ler les grandes orientations de recherche des individus et institutions r cipiendaires Les organismes de renforcement de capacit s en analyse des politiques conomiques Dans ce paragraphe nous nous limitons la pr sentation des trois organismes cit s dans le paragraphe pr c dent ainsi qu au GDN Global Development Network du fait de leur mandat explicite consistant favoriser le renforcement de capacit s et le tissage de liens entre r flexion et prise de d cision En effet la Commission conomique pour l Afrique de PONU CEA est plut t sp cialis e dans la production d tudes quant la Banque africaine de d veloppement BAD ses activit s dans le domaine du soutien aux institutions de recherche sont assez limit es L AERC a t cr
126. Economies et soci t s Coll Relations conomiques internationales N 1 p 169 205 Cogneau D Latreille T Leenhardt B et Massuyeau B 2003 Estimation de l volution de la pauvret mon taire dans le mod le Jumbo premiers r sultats l exception s n galaise dans l exception africaine Afrique contemporaine N 208 hiver p 71 79 Cogneau D Marniesse S et Moisseron J Y 2000 March du travail et comp titivit en Afrique sub saharienne Economica Paris Cogneau D Mespl Somps S et Roubaud F dir 2003 Afrique contemporaine N 206 Juin Cogneau D et Naudet J D 2004 Who deserves aid Equality of opportunity international aid and poverty reduction Document de travail N DT 2004 10 DIAL Paris 27 pages Cogneau D et Roubaud F 1993 Une matrice de comptabilit sociale pour le Cameroun m thode et r sultats Sfat co N 75 76 septembre d cembre p 83 105 Dante I Marouani M A et Raffinot M 2003 Le DSRP au Mali gagner largent ou formuler une politique de d veloppement in Cling J P Razafindrakoto M et Roubaud F dir 2003 Les nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret Economica Paris De Monchy G et Roubaud F 1991 Cameroun volution conomique r trospective et perspectives macro conomiques l horizon 1995 Etude DIAL N 91 02 E 97 pages DIAL 2000 Etude de la pauvret urbaine en A
127. Fund and International Development Association 2003a Poverty Reduction Strategy Papers Progress in Implementation Washington September International Monetary Fund and International Development Association 2003b Poverty Reduction Strategy Papers Detailed Analysis of Progress in Implementation Washington September Stat co n 95 96 97 2000 106 107 International Monetary Fund Independent Evaluation Office 2004 Report on the Evaluation of Poverty Reduction Strategy Papers PRSPs and the Poverty Reduction and Growth Facility PRGF Washington July Latreille T 2005 A poverty forecasting tool A case study of Senegal Agence Fran aise de D veloppement Working Paper n 1 Leenhardt B et Olive G 1994 Tablo un exemple de mod le quasi comptable pour pays en d veloppement Sfat co n 79 80 Sept d c Meier R 1989 Elaboration d un mod le macro conomique de pr vision court terme pour le Rwanda Sfateco n 58 59 juin septembre Meier R et Raffinot M 2005 S approprier les politiques de d veloppement Nouvelle mode ou veille rengaine Une analyse partir des exp riences du Burkina Faso et du Rwanda Revue Tiers Monde n 183 juillet Nyabyenda I Nyoni G Meyer M A 1994 L utilisation d un mod le pour l tablissement des comptes provisoires au Rwanda in Archambault et Arkhipof f eds La comptabilit nationale pour quoi faire A
128. Il ne s agit pas de vendre le mod le fran ais mais d changer des exp riences chacun tant amen retenir ce qui peut tre valable dans son contexte Chaque contexte statistique n cessite une approche distincte L offre socle Le positionnement du CEFIL s est pr cis apr s les premi res ann es de fonctionnement suite des exp riences vari es de s minaires de tous formats depuis des s minaires relativement peu sp cialis s jusqu un ciblage des th mes tr s pr cis De ces premi res ann es est n e l offre socle du CEFIL Elle consiste en l organisation de deux s minaires annuels chacun d une dur e de deux trois semaines L un s adresse prioritairement aux pays francophones de la zone AFRISTAT Peuvent galement y tre accueillis d s lors qu ils ma trisent STATECO N 100 2006 le fran ais des stagiaires venant d autres pays en d veloppement L autre bilingue fran ais anglais mont en concertation avec EUROSTAT et toujours en ligne avec la politique de coop ration statistique europ enne de l INSEE se veut prioritairement tourn vers des pays ayant vocation rejoindre l Union Europ enne Tous deux accueillent 25 participants environ Sur chacun des domaines choisis et pour chacun des deux s minaires de base il s agit d changer partir d tudes de cas Une bonne moiti du s minaire destin aux statisticiens europ ens
129. M Cayenne intervention au s minaire CEROM de 27 10 2005 croissance importante de la productivit qui peut atteindre le double de la croissance de la productivit fran aise c est le cas de la R union par exemple et bien sur par des transferts nets lev s en provenance de la m tropole Mais si on raisonne en pourcentage du PIB ces derniers ne s accroissent pas sur la p riode Ils soutiennent la croissance mais ne l expliquent pas Alors qu on avance en g n ral l id e d un syndrome hollandais li l injection d une rente administrative propos des DOM TOM les conomistes de CEROM mettent plut t en avant le concept d effet de serre qui prot ge ces conomies dynamiques transferts lev s march int rieur prot g monnaie forte fiscalit faible et tertiarisation importante Si ces bilans macro conomiques mettent en avant un double rattrapage des conomies ultramarines fran aises rattrapage du niveau de vie de la m tropole r duction des d s quilibres internes ils en montrent galement les limites le PIB par t te r unionnais passant de 57 du niveau moyen fran ais en 1993 65 en 2001 et ne masquent aucunement les vrais probl mes qui demeurent le STATECO N 100 2006 129 ch mage massif les soldes commerciaux TOM par ailleurs d licats mesurer Ce d ficitaires l hypertrophie du non marchand qu apporte de nouveau l analyse CEROM c est
130. M le paradoxe de la situation au d but des ann es 2000 tait que malgr les efforts important faits par l INSEE et malgr le fait que les objectifs assign s au d part aient t atteints en mati re de comptes conomiques r gionaux en particulier de disposer en N des comptes d finitifs de l ann e N 37 ceux ci restaient ignor s des agents conomiques des m dias et des universitaires Les DOM et leurs sp cificit s ne faisaient l objet que de tr s peu d analyse macro conomique de fond les nouveaux comptes taient inutilis s C est au cours d un s minaire sur la mod lisation organis Pointe Pitre en 2002 qu une analyse commune de la situation mergeait entre les divers participants qui devaient constituer l quipe de base de l op ration inter administrative CEROM la fourniture en temps des comptes r gionaux d finitifs N 3 est un l ment n cessaire mais n est pas suffisant pour satisfaire les besoins en information des agents conomiques l information conjoncturelle donn e par les instituts d mission galement n cessaire l analyse n est pas non plus suffisante et n est v ritablement utile que recadr e dans l volution des structures de l conomie r v l e par la s rie des comptes le premier des maillons manquants se situe donc au niveau de comptes provisoires pour N 2 N I et pr visionnels pour N N I Des comptes provisoires acceptables pour les ann e
131. N 3 d but N et comptes provisoires ou rapides N 2 et N 1 en juillet N Le tableau ci apr s pr sente l tat d avancement de l op ration dans les l ensemble des DOM et TOM o l op ration se d roule Au moment o se terminait la r daction de cet article les comptes rapides de la R union pour 2005 taient disponibles Mise en place de mod les quasi comptables de type TABLO dans le cadre de CEROM Mod le R alis R alis R alis En cours R alis comptes rapides R alis R alis En cours Fin 2006 En cours R alis mi 2006 En 2006 En cours R alis R alis R alis R alis R alis Source Comit d orientation CEROM 17 1 06 Guadeloupe Martinique R union Guyane N Cal donie Fin 2006 Pour reprendre une formule d Hubert Gbossa longtemps responsable de la Comptabilit Nationale AFRISTAT tous les comptes doivent tre rapides et le terme ad quat serait ici comptes provisoires mais on a tenu dans l op ration CEROM conserver l image de comptes rapides au sens de rapidement disponibles IT faut donc parler de comptes rapides quand on parle sp cifiquement des travaux CEROM dans les DOM TOM et de comptes provisoires quand on parle de g n ralit s sur la m thode et du cas africain 10 N y figure pas la Polyn sie fran aise qui disposait d j d un mod le de pr vision estimation des comptes comme expliqu plus haut S
132. Point Information qui continue d tre organis au moment de la r daction de cet article ces points de presse ont renforc la visibilit et la cr dibilit de l Instat au plan national cr ation de la revue Economie de Madagascar l instigation du projet Madio la Banque centrale de Madagascar et l Instat ont cofond en 1996 une revue scientifique qui a publi 4 num ros et qui n a malheureusement pas surv cu au d part des responsables trangers du projet 51 publication dans des revues scientifiques trang res et participation des colloques internationaux pour pousser plus loin la valorisation de ses travaux le projet Madio a enfin cherch s ins rer dans les r seaux internationaux et la communaut scientifique en conomie et statistique Formation La formation a constitu un axe essentiel des activit s de Madio La formation du personnel de Madio a constitu la priorit essentielle selon cet axe Les membres malgaches de Madio ont pu b n ficier de formations aux techniques statistiques et l analyse conomique de la part la fois des chercheurs expatri s de l IRD en place sur le terrain et de missionnaires de DIAL envoy s Madagascar Il convient d insister sur le fait que la grande majorit des membres malgaches de Madio n avaient aucune exp rience professionnelle leur entr e dans le projet Un des r les essentiels des chercheurs de l IRD a don
133. Progress Report on National Strategies for the Development of Statistics NSDS in Sub Saharan Africa Countries mise en place de deux programmes satellites au sein du secr tariat le R seau International des Enqu tes M nages International Household Survey Network et le Programme Acc l r de Donn es Accelerated Data Programme mis en uvre dans quelques pays pilotes enfin accueil depuis 2004 du projet METAGORA projet pilote centr sur les m thodes les outils et les cadres pour la mesure de la d mocratie des droits de l homme et de la gouvernance et auxquels participent des instituts de la statistiques des ONG et des centres de recherche d une dizaine de pays d Afrique d Am rique latine d Asie et d Europe Si on songe que le secr tariat de PARIS21 compte peine 10 experts yc le personnel temporaire plus une petite quipe administrative on mesure la 45 productivit de notre quipe En tr s peu de temps PARIS21 est devenu un nom Quand se pr sente un probl me statistique on pense spontan ment PARIS21 pour s en occuper Ceci tant la t che qui demeure accomplir reste immense car la situation des administrations statistiques en Afrique sub saharienne quelques exceptions pr s Afrique du Sud par exemple n est toujours pas brillante Je ferai trois remarques ce sujet En premier lieu on a coutume de comparer les pays francophones aux anglophones Certains affi
134. T soit con u comme un vecteur de changement C est pourquoi il faut souligner que le CDMT est un processus qui peut et doit tre mis en oeuvre de mani re graduelle en fonction des capacit s Le plus important est le d veloppement du processus sur la base d outils initialement aussi simples que possible Ainsi con u le CDMT peut contribuer de mani re efficace plusieurs processus qui doivent converger la r forme des finances publiques prise en compte du cadre macro conomique r forme des nomenclatures budg taires le renforcement des capacit s d arbitrages budg taires fond s sur les performances le suivi des r sultats des diff rentes politiques et la r tro action du suivi sur la d finition des politiques Les CDMT peuvent et doivent enfin avoir un r le important au niveau sectoriel Ils peuvent conduire d velopper les instruments de gestion sectoriels valuation des co ts budgets programmes syst me de suivi et valuation Surtout les CDMT sectoriels peuvent tre con us comme des instruments de plaidoyer au niveau des arbitrages budg taires au sens o ils permettent de justifier sur le plan technique les demandes d accroissement des dotations Ils peuvent ainsi int grer les outils propos s dans le cadre du projet du mill naire et tre les vecteurs d un accroissement de l aide Ceci constitue une bonne base pour la mise en place de syst mes de gestion orient s par les r sultats dans
135. TATECO N 100 2006 Cette phase de production rapide de comptes pass s tant atteinte en Guadeloupe et la R union et sur le point de se g n raliser l ensemble des DOM et TOM on peut penser que devrait d buter une deuxi me phase avec la mise en place de projections des comptes pour les ann es N et N 1 en utilisant le m me mod le ou un mod le d riv de m me type mais la question reste encore ouverte L laboration d indicateurs synth tiques de conjoncture qui a d but en 2003 en Guadeloupe est toujours en phase d exp rimentation et d accumulation d exp riences Les r sultats sont jusqu ici plut t d cevants et il est d licat de trouver des corr lations stables entre les indicateurs conjoncturels et les principales variables macro conomiques La difficult semble la fois technique et conomique d une part il faut Tableau 2 Etudes Macro conomiques et publications CEROM el ce D Macro conomiques ou Sectorielles bords Guadeloupe Martinique R alis R alis R union R alis Guyane N Cal donie Polyn sie F R alis 128 trimestrialiser l information macro conomique pour la mettre en relation avec les donn es conjoncturelles ce qui laisse un grand degr d arbitraire d autre part la notion de conjoncture est en soi d licate dans les DOM certains allant jusqu se demander s il existe une conjoncture dans les DOM Enfin dan
136. a cr ation hors notes de lecture Il s agit de Philippe 18 certains ont crit depuis 20 ans dans la revue et aussi prolifiques c t de la plupart des auteurs qui ne sont intervenus qu une seule fois Regardons ce que ces auteurs ont crit sur quelques th mes cl en cherchant citer sur chacun de ces th mes les travaux qui nous paraissent les plus significatifs de la production de STATECO depuis sa cr ation Ce faisant le lecteur verra revenir vers lui ce que l on peut aussi appeler le questionnement post colonial des statisticiens fran ais et francophones de terrain c est une des vertus majeures de STATECO de nous pr senter humblement et sans fard la pens e de ces acteurs du d veloppement La d mographie a t un premier domaine tudi R my Clairin administrateur INSEE et Philippe Antoine chercheur l Institut de Recherche pour le D veloppement IRD ex ORSTOM ont promu de nouvelles m thodes d enqu tes d mographiques adapt es aux PED tout en conduisant des analyses sur les tendances d mographiques en Afrique migrations nuptialit etc et dans les DOM TOM Paradoxalement les questions de recensement de population ont t peu abord es par STATECO depuis ses d buts bien qu il s agisse depuis les Pharaons du socle historique de la statistique officielle Peut tre faut 1l y voir la marque de la raret des recensements en Afrique sachant que certains pays du continent n ont pas m
137. a crise le principal moteur de la cr ation d emplois Face au succ s et aux retomb es de cette op ration pilote l enqu te a t reconduite Yaound en 1994 Elle a permis d appr cier l impact de court terme de la d valuation sur le march du travail urbain ainsi que des mesures d ajustement r el des salaires publics avec une r duction substantielle du taux de ch mage de 24 18 accompagn e d une tr s forte pouss e du secteur informel de 57 66 dans un contexte d effondrement des revenus r els 45 Dix ans apr s l enqu te a t largie au niveau national par la DSCN en 2005 avec l appui d AFRISTAT de DIAL et de la Coop ration fran aise voir quatri me partie ci apr s Les changes transfrontaliers avec le Nigeria Ce volet du programme s inscrivait dans le cadre d un objectif d tude de l insertion internationale de l conomie camerounaise et plus particuli rement de son int gration r gionale sachant que les politiques d ajustement structurel comportaient des mesures visant d velopper cette int gration Alors que les pays africains sont consid r s comme peu ouverts sur leurs voisins l tude partait du constat qu une forte partie des changes avec le Nigeria limitrophe qui est aussi la grande puissance r gionale s effectuaient de mani re informelle en contrebande L objectif tait donc de fournir un clairage sur l a
138. a demande des biens et services est r alis en valeur et en volume successivement pour chaque ann e de projection au sein des TRE La m thode de projection est simple et largement diffus e voir par exemple la pr sentation synth tique de Taylor 1979 et la pr sentation de l application des mod les entr es sorties par Bulmer Thomas 1982 On peut la d composer en une projection en volume sous l hypoth se de coefficients techniques stables et une projection en valeur en multipliant chaque ligne par le prix correspondant Au cours de ce processus les consommations interm diaires sont calcul es ainsi que les diff rentes composantes de la valeur ajout e salaires b n fices imp ts indirects etc De plus gr ce aux TRE les valeurs ajout es en volume sont calcul es correctement par double d flation En ce qui concerne la demande finale la consommation publique ainsi que l investissement public sont g n ralement consid r s comme des variables instruments dans le MQC c est dire que ces variables peuvent tre manipul es dans une certaine mesure par l utilisateur En r alit les d penses publiques comprennent une partie importante de charges r currentes peu flexibles Si l Etat doit assurer le fonctionnement des infrastructures sociales d une mani re satisfaisante ces d penses devraient donc plut t tre consid r es comme une contrainte et trait es comme telle lors des projections C est pourquoi d
139. a disparu le 31 mars 2006 suite une d cision de son comit de 140 pilotage Ceci soul ve l ternel probl me de la durabilit des institutions g r es par des bailleurs de fonds internationaux Les centres de recherche partenaires du SISERA sont actuellement en train d essayer de constituer une nouvelle structure du m me type sous la forme d une association qui aurait galement son si ge Dakar La quatri me institution pr sent e n est pas sp cifiquement africaine comme les trois pr c dentes Il s agit du GDN Global Development Network lanc par la Banque mondiale en 1999 dans l objectif de favoriser le d bat sur les questions de d veloppement international entre les diff rents acteurs concern s au Nord et au Sud En organisant des forums internationaux o les chercheurs et d cideurs africains sont pr sents en masse le GDN a contribu mettre en place un dialogue entre les chercheurs africains et les d cideurs nationaux et internationaux m me si la port e de ce dialogue reste relativement limit e Conclusion Penser que les chercheurs et les d cideurs vont travailler la main dans la main dans l int r t g n ral rel ve d une utopie en Afrique ou ailleurs Chaque communaut a ses objectifs propres en supposant que ces communaut s soient homog nes ce qui est loin d tre le cas ses agendas son langage etc Ce qui complique encore plus la situation en Afrique s
140. a prolif ration des experts et des institutions sp cialis es dans la pauvret Cf Collier Dollar the number of individuals lifted out of poverty by an extra 1 million of aid varies from 350 for Denmark to 200 for the US AID and 150 for the European Commission Dans son expos introductif la troisi me Conf rence AFD EUDN de d cembre 2005 William Easterly note que Jeffrey Sachs auteur d un rapport l ONU de 451 pages plus 3 300 pages d annexes propose 449 interventions distinctes pour atteindre les 54 Objectifs du Mill naire pour le D veloppement 148 Alors s il est vrai qu il y a un probl me que faire Si je peux me permettre la premi re chose faire serait que chacun se pose les questions suivantes Quelle place occupe le facteur peuplement dans ma fa on de concevoir ma mission Quelle vision moyen et long terme guide mon action Si rien de ce qui est voqu dans cette note ne vous concerne et si vous ne voyez pas pourquoi il serait opportun de changer de paradigme inutile d aller plus loin Comme dirait David Naudet arr tons d chafauder sans cesse de nouvelles th ories et de chercher des probl mes auxquels nous pourrions r pondre par nos solutions pr con ues Naudet 1999 Dans le cas contraire sachez qu un autre cadre conceptuel est concevable et qu il est possible de se doter d une autre lecture des transformations en cours dans les pays en voie
141. abilisation des recettes publiques peut diff rer d un pays l autre voire d une p riode une autre alors que les collectivit s locales se d veloppent dans les PED leurs ressources ne sont pas syst matiquement incluses dans l valuation des recettes publiques De plus l offre de certains biens publics pistes rurales en zone cotonni re dispensaires etc est parfois mise la charge d entit s distinctes de l Etat organismes d encadrement groupements de producteurs sans que les ressources affect es en financement soient comptabilis es au titre de la fiscalit alors qu elles correspondent un pr l vement fiscal de fait Enfin des cotisations parfois importantes sont pr lev es au profit d entit s associations de parents d l ves associations diverses qui contribuent l offre de biens publics Fr quemment les caract ristiques de ces entit s sont proches de celles de collectivit s locales les cotisations peuvent alors tre assimil es de la fiscalit L valuation du produit Les difficult s d valuation d un niveau de produit dans des pays en d veloppement ne sont pas analys es ici les activit s non enregistr es Schneider 2003 et l autoconsommation surtout en milieu rural sont l origine de biais importants et difficiles r duire quelles que soient les m thodes d valuation retenues 103 Les soci t s d encadrement ou d intervention en mil
142. ace Les organisations internationales et les grandes entreprises publiques et priv es organisent la p nurie de statisticiens en les recrutant massivement pour des fonctions souvent bien loign es de leur formation initiale Des outils et m thodes de collecte et de traitement de l information statistique adapt s l environnement conomique et social de ces pays ont t d velopp s et test s avec succ s au cours des derni res d cennies Cependant la situation des syst mes nationaux de statistique et en particulier de leur Institut National de Statistique reste sauf rares exceptions tr s pr occupante et ce malgr des appuis importants apport s par la coop ration fran aise et les organisations 88 internationales La communaut globale des statisticiens rassembl e dans le consortium PARIS21 consid re que pour que la statistique puisse rendre possible le suivi et l valuation des strat gies de r duction de la pauvret et les objectifs du mill naire il convient que chaque pays se dote d une strat gie nationale de d veloppement statistique Pour cela il faut d abord bien analyser la situation de ce secteur Les responsables des INS comme ceux d ailleurs des services des agences d aide au d veloppement charg s des programmes d appui la statistique sont mal arm s pour faire cette analyse Ils ont tous re u la m me formation celle de statisticiens Celle ci v hicule un discours id ologique f
143. activit tendent s organiser en un ensemble de syst mes centr s sur des p les urbains structurant des hinterlands majoritairement ruraux La production et les changes au sein de ces espaces urbano centr s croissent plus vite que dans le reste du pays Cette concentration de l activit est source de disparit s g ographiques croissantes Le m canisme d ajustement le plus naturel ces disparit s g ographiques est la migration des zones marginales vers ces conomies locales en voie de constitution autour des p les urbains Plus ces migrations sont difficiles plus les disparit s de niveau de vie entre r gions sont fortes Les besoins engendr s par le processus d agglom ration la sp cialisation et l intensification des changes au sein de ces espaces denses sont les moteurs de la croissance de la productivit tant dans le p le urbain que dans l hinterland L urbanisation constitue le principal moteur de la transformation de l agriculture et de l conomie rurale La croissance de la demande par agriculteur exige et rend possible la croissance de la productivit des agriculteurs et facilite l intensification de la production agricole en donnant naissance une conomie rurale de plus en plus int gr e l conomie r gionale Tant que la transition d mographique se poursuit la productivit urbaine reste deux ou trois fois plus forte que la productivit rurale Les effets d agglom ration crois
144. aditionnelles L approche multidimensionnelle de ce ph nom ne prend alors tout son sens Daniel Verger 12 Les indicateurs de Laeken 21 indicateurs pour mesurer l inclusion sociale Un encadr de Aude Lapinte 33 Les indicateurs synth tiques Des indices s duisants mais d licats construire Un encadr de J r me Accardo et Pascal Chevalier Pauvres et modes de vie pauvre dans des pays europ ens La Grande Bretagne la France l Espagne le Portugal la Pologne la Roumanie et la Russie ont des niveaux de vie moyens tr s in gaux et la pauvret y prend des formes tr s diff rentes en termes d activit productive de structure de la consommation et d entraide Nicolas Herpin et Fabien Dell 49 Conditions de vie et pauvret au Br sil Les pauvres ne sont pas principalement des personnes sans emploi mais les travailleurs du secteur informel Un encadr de Tania Quiles de O Lustosa Madior Fall et Nicolas Herpin La pauvret menace les jeunes Espagnols au moment o ils s mancipent L acc s au logement et l emploi stable un long chemin sem d emb ches pour les jeunes m nages espagnols Magda Mercader Prats Pauvret relative et conditions de vie en France Faiblesse des ressources mon taires difficult quilibrer son budget et mauvaise qualit des conditions de vie ne vont pas toujours de pair mais leur cumul touche plus souvent les personnes peu dipl m es expos es au ch mage les famill
145. adre macro conomique et les autres aspects de la SRP Elles d plorent le manque de r alisme du cadre macro conomique et l insuffisance des anticipations pour parer aux chocs impr vus En outre elles constatent que les liens entre la politique macro conomique et les politiques sectorielles notamment sur la fa on dont les politiques sectorielles peuvent contribuer atteindre les objectifs macro conomiques ne sont pas suffisamment analys s Face ce constat il est tonnant que l on ne pense pas syst matiquement l utilisation plus efficace des outils existants tels que les MQC et que l on pr conise fr quemment la mise en place d instruments nouveaux dont la mise au point n est de surcro t pas toujours termin e et demande la mise en uvre de moyens tr s importants De plus l utilit r elle de ces mod les dans la plupart des cas reste prouver notamment en ce qui concerne l application des instruments qui m langent des mod les d quilibre g n ral calculable MEGC avec des approches incompatibles telles que la programmation financi re La voie poursuivie dans certains pays tels que le Burkina Faso et la Guin e pour am nager et compl ter au fur et mesure leurs Mod les Quasi Comptables pour r pondre aux nouvelles pr occupations de la mise en uvre des Strat gies de R duction de la Pauvret pr sente notre avis une piste prometteuse et peu co teuse qui m rite d tre poursuivie e
146. ais L objectif tait d analyser la dynamique macro conomique du Cameroun sur le pass et de mani re prospective afin d valuer l impact de la politique d ajustement structurel et la perspective de sortie de crise Du point de vue de la coop ration fran aise cet objectif correspondait une justification initiale de la cr ation de DIAL savoir la constitution d une expertise capable de positionner la France sur les politiques de d veloppement au del d un simple alignement sur les politiques d ajustement structurel promues par les Institutions de Bretton Woods Banque mondiale et FMI Il est toutefois vite apparu que cet exercice n cessitait la mobilisation d informations ad quates que les donn es statistiques existantes ne pouvaient procurer En effet analyser la crise de l conomie camerounaise mais aussi pr voir son volution supposait que l on puisse disposer d une bonne repr sentation statistique de l conomie l chelle macro conomique comptabilit nationale matrice de comptabilit sociale etc et d une meilleure compr hension du comportement des acteurs m nages entreprises au niveau micro conomique qui permettent d expliciter des m canismes pas seulement th oriques mais validables empiriquement Pour pouvoir mener bien ce programme DIAL s est donc engag en partenariat avec la Direction de la Statistique du Cameroun DCSN dans un vaste chan
147. aissent esp rer l bauche d appuis op rationnels dans ce domaine STATECO N 100 2006 r glement de mani re disposer information sur les d penses effectives d une Cependant les meilleures pr visions ne mettent pas l abri des chocs surtout dans les pays faible revenu Il importe donc de concevoir l exercice de cadrage macro budg taire non comme un effort pour laborer un cadre de r f rence mais pour pr senter diff rents sc narii avec les mesures prendre dans chaque cas La programmation sectorielle Vision sectorielle unifi e L existence d une strat gie nationale facilite l laboration de CDMT sectoriels si toutefois la strat gie est effectivement refl t e au plan budg taire et prend en compte l ensemble des d penses du minist re ou du secteur concern Dans la pratique les principaux secteurs d pensiers mis part la d fense sont couverts par des strat gies globalement bien d finies souvent dans l ducation et la sant et dans une moindre mesure l hydraulique ou le d veloppement rural C est probablement l l un des impacts importants de la mise en place d approche par programmes sectoriels Sector Wide Approaches SW APs et des politiques de lutte contre la pauvret men es depuis les ann es 1990 Il n est pourtant pas rare de constater la co existence de plusieurs strat gies pour un m me secteur ventuellement contradictoires l
148. ality Building Capacity for Economic Policy Research in Africa Paper presented at the SISERA International Conference January 28 29 Dakar Bhorat H 2005 The Role of Applied Research Institutions a South African Case Study Paper presented at the SISERA International Conference January 28 29 Dakar Caplan N 1979 The Two Communities Theory and Knowledge Utilization American Behavioral Scientist 22 3 459 470 Casey D et Brugha Cathal M 2005 Understanding the Situation of Information Systems Development Failure a Role for Pragmatism Paper presented at the 3rd International Conference Action in Language Organisations and Information Systems ALOIS 2005 15 16 March 2005 Limerick Ireland Phillips L C et Seck D eds 2004 Fixing African Economies Policy Research for Development Lynne Rienner Publishers Boulder et London Dollar D et Svensson J 2000 What explains the success or failure of structural adjustment programs The Economic Journal 110 October 894 917 Edwards M 2004 Social Science Research and Public Policy Narrowing the Divide Policy Paper 2 Academy of the Social Sciences in Australia Canberra STATECO N 100 2006 3 Voir Bhorat 2005 pour une pr sentation du cas de l Afrique du Sud 140 Stat co n 95 96 97 2000 141 Gewirtz S 2003 Enlightening the Eesearch Policy Relationship Issues and Dilemmas for Educational Researchers
149. ance des activit s de coop ration entre ce r seau et les pays tiers associ s L existence d une zone euro comparable la zone dollar a donne lieu galement une r volution dans la production de statistiques infraannuelles de la zone euro qui ont d s aligner sur les fr quences et la rapidit des statistiques am ricaines afin de permettre un fonctionnement ad quat de la politique mon taire de la zone et des march s financiers Enfin le bon fonctionnement du march europ en et du d bat d mocratique dans les 25 pays membres a conduit transf rer la majorit des publications statistiques sur internet seul moyen permettant d assurer rapidit de diffusion et galit de traitement pour tous les utilisateurs Cette volution a trouv un cho au niveau mondial o les travaux statistiques europ ens ont jou un r le catalyseur important dans la progression des normes statistiques internationales Il faut noter ce niveau l importance accrue attach e la qualit des statistiques pour les nouveaux membres de l Organisation Mondiale du Commerce g la Chine et le lancement de standards de qualit pour les statistiques par le FMI repris par l OCDE Un autre volet important concerne les pays et les secteurs qui n ont pas t au centre des transformations rapides des derni res d cennies et o les syst mes statistiques ne peuvent s accrocher ni a une demande du march ni au bon foncti
150. ans certains pays des am nagements du mod le sont propos s pour tenir compte de ces aspects en l adaptant l approche CDMT L investissement priv est souvent exog ne ou projet conom triquement partir des relations qui le lient avec d autres variables pertinentes telles que l volution du PIB de la valeur ajout e ou le chiffre d affaires dans certains secteurs d activit s du cr dit l conomie etc Dans la plupart des cas toutefois en raison de la base statistique trop troite pour tablir de v ritables relations conom triques ces projections n ont d autre but que de fournir une 98 indication l utilisateur sur le sens et l ampleur probable de l volution venir Les exportations sont habituellement consid r es comme des variables exog nes ou d termin es partir des hypoth ses mises sur l volution des variables prix et quantit s au sein de sous modules bas s sur les sp cificit s du march mondial des principaux biens export s Les variations des stocks constituent aussi des donn es exog nes l exception parfois des stocks du secteur levage et des produits vivriers notamment des c r ales dans les pays sah liens ou certains biens d exportation Quoiqu il soit possible de d terminer la consommation des m nages par solde la plupart des MQC utilis s en pratique ajoutent une relation entre le revenu disponible des m nages et la consommation finale des m nages En
151. anzanie ODG 2005 o les produits de consommation de base repr sentent plus de 20 des importations chinoises La concurrence chinoise exerce galement une pression la baisse sur le co t de l investissement Les quipements chinois transport agriculture tr s bon march constituent une alternative des biens de meilleure qualit Dans la construction les soci t s chinoises r guli rement moins disantes gagnent des parts de march immeubles mais galement routes o la part de march d passe 30 au Mozambique et font travailler de la main d uvre chinoise Ainsi de la Corne de l Afrique au Golfe de Guin e ouvriers mais aussi m decins et petits commer ants peuplent de nouveaux quartiers chinois Cette communaut dont l effectif est peut tre plus proche de 100 000 que des 500 000 souvent cit s s int gre dans le tissu conomique elle sert de relais aux importations chinoises mais investit et cr e des emplois STATECO N 100 2006 Encadr 2 L avenir des relations entre la Chine et l Afrique d pendra de l volution de la croissance chinoise L atterrissage annonc tarde se concr tiser avec une croissance de 9 attendue en 2006 La performance chinoise des 25 derni res ann es et les pr c dents asiatiques Japon Cor e Taiwan sugg rent que l objectif de quadruplement du PIB entre 2000 et 2020 pourrait tre atteint Bien avant probablement en 2010 la Chine deviendra
152. apides qui en tiendraient lieu a TABLO encha n s projetant deux ann es un l avantage de permettre la remise en ordre de mod le unique a t construit sur la p riode 1998 marche de tout le syst me de comptes et d aborder 2005 comme cela avait t fait en Polyn sie les probl mes statistiques et conomiques du fran aise dix ans auparavant La question de savoir Momen qui sont d importance ee Nouvelle si ce cheminement doit lui aussi tre glissant au fur Cal donie avec les trois projets ASN et mesure que progressent les comptes d finitifs simultan ment je POMIR de r alisation dans le ou si certaines ann es de comptes doivent tre ia es du TIGRE A No nr B ONIMADO et saut es et le d finitif suivant tabli sur une ann e l extension de la SLN plus proche reste ouverte et n a pas t tranch e EREE La question est donc difficile et d passe videmment le seul cas cal donien Elle int resse o d bien les partisans d une d march D O a a plusieurs types de pays en Afrique pr nant le rattrapage progressif du retard des comptes d finitifs on disposerait ainsi de s ries statistiques homog nes et sans trous Mais on comprend bien galement les partisans d un grand saut travailler sur des ann es trop loign es la e tout d abord bien s r elle int resse les pays dans la m me situation que la nouvelle Cal donie et o la derni re ann e de comptes est tr s lo
153. ass le CESD Paris a assur la gestion de la tr sorerie et a contribu au financement des formations internationales du CEFIL La crise qu a connue EUROSTAT dans les ann es 2003 2005 a conduit recourir comme nous le verrons plus loin ADETEF comme support financier Par ailleurs afin d assurer un financement plus diversifi le CEFIL a n goci pour 2006 un appui financier aupr s de la Banque mondiale avec succ s puisque cette derni re a accord une subvention permettant ainsi de prendre en charge des stagiaires Cette possibilit est en train de se mettre en place dans un cadre contractuel Dans le sillage de l Europe pour les autres pays Pour les participants venant des anciens pays candidats aujourd hui majoritairement adh rents l Union Europ enne des pays candidats non adh rents et des pays potentiellement candidats les formations du CEFIL sont inscrites sur une liste europ enne et sont ligibles un fonds PHARE PNUD Programme des Nations Unions pour le d veloppement 3 ADETEF Association pour le D veloppement des Echanges en Technologies conomiques et Financi res PHARE Poland and Hungary Action for Restructuring of the Economy D abord destin STATECO N 100 2006 pour les pays d Europe centrale ou CARDS pour les pays des Balkans occidentaux Ces fonds permettent chaque pays de financer les voyages et les per diem de ses statisticiens Cette
154. ation concevoir des programmes d actions et les mettre en oeuvre En second lieu il peut susciter un tronc commun r gional de stages Il peut galement faciliter l accession des financements internationaux en proposant des modules communs de formation aux pays de la r gion ce qui permet une conomie d chelle Un programme pluriannuel de formation continue pour les statisticiens des tats membres d AFRISTAT peut int resser des bailleurs de fonds tel que l Union europ enne tr s soucieuse de meilleure gestion des ressources humaines Il me semble qu il faudrait r fl chir l instauration de seuils minima obligatoires de formation permanente indispensables la protection du bon niveau technique des personnels des services Par exemple tous les cadres ayant pass cinq six ans dans un service statistique devraient avoir droit une formation permettant une bonne remise niveau des connaissances sur les techniques statistiques et informatiques Par ailleurs tout cadre acc dant un poste de responsabilit s devrait assister une formation au management et la gestion qui le pr parerait ses nouvelles fonctions Ce serait pr f rable que de tout d couvrir par soi m me lentement et dans l isolement de fa on toujours imparfaite Cela aboutit in luctablement une perte d efficacit de temps et des retards dans la r alisation des programmes Il ne faut pas craindre de s e
155. ational Il s agit de mettre en place une politique de diffusion tenant compte des nouvelles exigences des utilisateurs utilisant les nouvelles technologies disponibles Un s minaire atelier sur le th me Strat gies de diffusion et de communication a t organis l attention des directeurs d INS Bamako mai 1999 Activit s r alis es ou en cours Cr er ou dynamiser les centres de documentation des INS des pays membres d AFRISTAT Pour des raisons de co t l acc s permanent et durable Internet reste un probl me dans la plupart des pays Afin de mettre en place le r seau des centres de documentation AFRISTAT organisera des s minaires destin s aux responsables laborer le cadre organisationnel et les caract ristiques techniques des bases de donn es centralis es Certaines des activit s pr vues sont men es dans le cadre d un projet pilote de la Banque mondiale Live Data Base qu AFRISTAT ex cute depuis la m1 2004 Mettre en place un site Internet au sein de chaque INS pour la diffusion des donn es statistiques AFRISTAT gr ce au FSP de la Coop ration fran aise mis en place en juin 2002 s est impliqu fortement des missions d appui ont t r alis es dans tous les pays pour d marrer les travaux puis deux s minaires ont t organis s mai 2003 et juin 2004 Bamako la mise en ligne provisoire est suivie de deux mois de test et d une mission conclusive d
156. ationale d conomie Appliqu e ENEA qui formait d j des ITS en dehors du syst me commun aux autres coles a pris la rel ve en rejoignant le r seau existant aux c t s de l ENSEA et de l ISSEA notamment en largissant la base g ographique de son recrutement et en devenant partie au concours commun organis par le CESD L africanisation de la fili re ISE allait prendre plus de temps C est finalement en octobre 1987 qu une premi re promotion a commenc ses tudes d ISE l ENSEA d Abidjan Apr s une p riode de rodage de cette fili re pendant laquelle les tudiants re us au concours taient r partis entre Abidjan et Paris une derni re promotion est entr e au CESD en 1991 et en est sortie en 1994 Le CESD a alors cess d exister en tant qu tablissement d enseignement Ce n est que bien plus tard en octobre 2003 que la premi re promotion ISE de l ISSEA de Yaound entame sa scolarit l issue du premier concours ISE commun PENSEA d Abidjan et l ISSEA de Yaound concours organis lui aussi par le CESD La transition que devait assurer le CESD lors de sa cr ation en 1962 a donc dur plus longtemps qu envisag initialement mais commenc e il y a trente ans achev e il y a plus de dix ans elle a t pleinement r ussie puisque les coles africaines qui ont pris le relais fonctionnent et forment des statisticiens appr ci s Bien avant que soit achev le transfert des fo
157. ats membres et am liorer les conditions de travail de leurs syst mes statistiques nationaux Ces efforts porteront tant sur le plan m thodologique qu au niveau de l organisation de la production afin de r pondre de fa on r guli re et durable la demande de donn es et synth ses statistiques et d anticiper sur les exigences des utilisateurs publics et priv s en besoins d information statistique Con u pour donner une plus grande coh rence technique et financi re aux interventions d AFRISTAT et d en permettre un meilleur suivi le Programme strat gique de travail d AFRISTAT PSTA se veut tre un cadre rigoureux de travail et une source d inspiration pour les Etats membres et leurs partenaires techniques et financiers au cours de la p riode 2006 2010 Il fixe les choix strat giques d AFRISTAT en mati re d assistance technique aux Etats pour renforcer leurs capacit s de production statistique Le PSTA vise aussi le renforcement du partenariat avec les institutions d int gration sous r gionales vers l harmonisation des m thodes n cessaires aux politiques de convergence ainsi qu avec les organisations internationales et les organismes nationaux des pays qui uvrent pour l am lioration des syst mes d information dans la sous r gion Les Syst mes statistiques nationaux SSN restent 18 la fois les principaux b n ficiaires de l action d AFRISTAT et ses partenaires privil gi s
158. au Gabon au Nig ria et au Congo Selon les sources chinoises la coop ration conomique est de 21 milliards de dollars dont 4 milliards de dollars avec l Afrique en 2004 Cette rubrique regroupe l aide des op rations r alis es pour des entreprises trang res et les salaires de la main d uvre chinoise employ e 182 millions de dollars en 2004 en Afrique La Chine ne reportant pas au CAD Comit de l Aide au D veloppement il n est pas possible de mesurer le montant de ses apports qui rel vent de l APD L assistance chinoise privil gie les travaux d infrastructures dont les routes et les voies ferr es il s agit d une aide li e en termes d quipement mais aussi de main d uvre qui ne s accompagne d aucune conditionnalit autre que la rupture des relations avec Taiwan l Afrique sub saharienne graphique 9 Elle est La Chine vue d Afrique sub galement le premier de l Afrique sub saharienne diminu e de l Afrique du Sud car elle y a rattrap saharienne l Union Sud Africaine class e devant la France et Entre 2000 et 2005 la Chine a doubl sa part dans l Allemagne l Union Sud Africaine demeure le les importations africaines mais sa progression a t premier fournisseur de l Afrique australe et moins forte du c t des exportations A l origine de orientale Absorbant 7 des exportations africaines 10 environ des importations du continent en la Chine est par contre son second d bouch
159. aux d fis et opportunit s auxquels ces centres font face Ils soulignent notamment que ces institutions manquent de capacit d absorption des fonds se caract risent par un turnover lev des chercheurs notamment les plus comp tents manquent de leadership strat gique et n ont souvent pas la taille suffisante pour peser dans le d bat public L exp rience des auteurs montre que les besoins financiers des centres pour se transformer en acteurs influents de l aide la d cision publique ne sont pas tr s lev s Il s agit plut t de renforcer leurs capacit s retenir les meilleurs l ments am liorer leurs pratiques de management et leur assurer plus de visibilit sur leurs financements moyen long terme Malgr ses difficult s par exemple lors du changement de direction d un centre l appui aux institutions est beaucoup plus productif long terme que l appui aux chercheurs En effet plus un chercheur est form et plus il a des chances de quitter l Afrique pour les universit s ou centres de recherches du Nord ou d faut de rester en Afrique et travailler pour des organismes de coop ration En finan ant des institutions le SISERA contribue attirer et retenir les conomistes comp tents ou d faut assurer la rel ve Malgr la r ussite de sa mission attest e par ses 18 centres de recherche partenaires ses bailleurs et divers rapports d valuation externe le SISERA
160. bitant informel mesur e en parit de pouvoir d achat aussi bien qu en valeur varierait de un dix entre la Mauritanie et le Niger et celle du B nin serait de moins du quart de celle du Burkina Faso De tels carts de productivit informelle entre ces pays dont les quartiers populaires sont si semblables interpellent On verra que les enqu tes 1 2 3 du programme PARSTAT qui portait sur les capitales des pays de PUEMOA Union Economique et Mon taire Ouest Africaine conduisent des carts de productivit en valeur courante plus mod r s de 1 5 entre Niamey et Abidjan Mesur es en parit de pouvoir d achat les productivit s informelles r sultant de ces enqu tes 1 2 3 ne varient que du simple au double entre Niamey d une part et Bamako et Abidjan d autre part ce qui semble plausible Ce programme PARSTAT avait pour objectif de mettre au point une m thode d valuation du r le du secteur informel Si les d penses des m nages informels commencent tre bien cern es le probl me de la mesure des revenus du secteur informel n est toujours pas enti rement r solu Pour expliquer les d penses et compte tenu des transferts il faudrait majorer les revenus des activit s informelles de 30 40 Lom Cotonou short of imagination trends in the informal sector have followed population growth for trade and eventually services STATECO N 100 2006 146 et Niamey et de 10 15 Ouagado
161. boration de politiques ont t propos es La premi re cit e par Weiss 1977 est d alimenter l ar ne politique en nouveaux concepts et id es Un bon exemple est fourni par le concept d galit des opportunit s que Sen 1992 a lanc et qui a t transmis aux d cideurs par les institutions de recherche internationales et nationales Ce concept joue un r le croissant dans l laboration des strat gies de r duction de la pauvret Toutefois le danger est que les d cideurs ne choisissent que les concepts compatibles avec leur discours politique Nutley Walter et Davies 2002 Ensuite un concept sur lequel la plupart des auteurs sont d accord est que la recherche am liore la compr hension des d cideurs de plusieurs ph nom nes notamment les plus complexes Les chercheurs ont les comp tences et le temps qui manquent aux d cideurs pour les analyser en profondeur Cependant STATECO N 100 2006 comme la recherche conomique en Afrique est souvent parrain e par les bailleurs de fonds les d cideurs peuvent consid rer que les analyses qu elle produit constituent simplement un recyclage des analyses de ces bailleurs et qu elle ne leur est donc pas tr s utile notamment en cas de d saccord sur les politiques mener avec ces m mes donateurs En troisi me lieu la recherche a des effets positifs significatifs sur le d veloppement de capacit s question combien cruciale en A
162. c t de transformer ces cadres bien form s en de v ritables professionnels de l analyse et de la recherche en conomie Suite au recrutement par le projet de 4 jeunes statisticiens conomistes issus de l Ensea d Abidjan les conomistes malgaches ont pris en charge la formation de leurs cadets Le processus de capitalisation des savoirs sur une base endog ne a ainsi t enclench Les membres de Madio ont aussi dispens des formations ext rieures notamment travers une coop ration Sud Sud d appui la mise en place des enqu tes 1 2 3 en Afrique de l Ouest dans le cadre du projet Certaines de ces formations se sont op r es de mani re informelle telles que le transfert des op rations statistiques de Madio aux cadres de l INSTAT De plus des modules de formation au traitement et l analyse des donn es ont t organis s par les membres de Madio Les chercheurs sont enfin intervenus diff rents niveaux dans les cycles universitaires de l universit d Antananarivo Que reste t il de Madio Dans un temps tr s bref le projet Madio est devenu progressivement incontournable dans le paysage malgache alimentant jet continu l Etat et les acteurs sociaux en r sultats d enqu tes tudes conomiques et valuations de politiques et en s inscrivant part enti re dans les d bats L essentiel des retomb es du projet a donc t observable pendant cette p riode Quelques ann es
163. cains et leurs partenaires techniques et financiers r alisation de 26 missions de terrain pour aider les quipes pays la d finition de leur SNDS participation et pr sentation du programme de PARIS21 dans le cadre de 32 s minaires avec les partenaires production d une dizaine de documents m thodologiques en g n ral traduits en arabe anglais fran ais portugais espagnol russe sur les SNDS et sur l importance des statistiques pour le d veloppement laboration d une base de connaissances mise en ligne et rassemblant environ 650 documents sur le d veloppement de la statistique en collaboration avec les quipes de projet r daction d un rapport pr sentant 6 tudes de cas sur la coop ration statistique contenant en particulier des propositions pour l laboration d une SNDS et l valuation de son co t et d un rapport proposant des indicateurs de renforcement des capacit s statistiques production de deux vid os sur le d veloppement de la statistique en g n ral et une sur les statistiques de l agriculture r daction du Rapport Review of Support to Statistical Capacity Building in Sub Saharan Africa From Reporting To Collaboration pr sentant en d tail les programmes de soutien la statistique mis en uvre par 54 partenaires techniques et financiers en Afrique r daction du Rapport D veloppement Statistique en Afrique Sfatistical Development in Africa
164. car Ce num ro poursuit une d marche engag e par la revue Economie et Statistique en 1997 avec la publication d un premier num ro sp cial consacr la pauvret dont il approfondit les m thodologies pr sent es l poque tout en les appliquant de mani re comparative un grand nombre de pays 0 Daniel Verger est chef de l unit M thodes statistiques l INSEE STATECO N 100 2006 Entre 1994 et 2002 les pays europ ens se sont sous la conduite d Eurostat engag s dans la collecte de donn es sur l emploi les revenus et les conditions de vie aupr s d un panel d individus et ce partir d un questionnaire harmonis L un des buts principaux de ce panel tait d am liorer la connaissance des ph nom nes de pauvret au sein de l Union europ enne Au m me moment de nombreux pays de l Europe de l Est ont t conduits de par leur volution politique tenter de rapprocher leur syst me de collecte de donn es statistiques aupr s des m nages de celui en vigueur en Europe de l Ouest Plusieurs enqu tes ont ainsi vu le jour avec des questionnements proches de celui du Panel europ en On dispose ainsi d un vaste corpus de donn es collect es avec le maximum de garanties de comparabilit et permettant d analyser en profondeur le ph nom ne de la pauvret Initialement conduites sur donn es fran aises ces tudes ont tr s t t d bouch sur des comparaisons internationales
165. ces emplois et TES voque le tableau entr es sorties 12 UEMOA Union conomique et mon taire Ouest africaine B nin Burkina Faso C te d Ivoire Guin e Bissau Mali Niger S n gal et Togo STATECO N 100 2006 e structurer l organisation des travaux de comptabilit nationale autour du syst me ERETES ceci a t r alis dans la douzaine de pays suivant le calendrier ci apr s Tableau 1 e collecter et exploiter des sources statistiques pertinentes en vue d am liorer les estimations de comptabilit nationale AFRISTAT a pu organiser et financer un atelier sur les statistiques d entreprises Bamako mai 2003 Poursuite des travaux d harmonisation r gionale des m thodes d laboration des comptes dans le cadre du SCN 93 L harmonisation des m thodes d laboration des comptes d finitifs se fait dans le cadre de l implantation d ERETES en mars 2001 le Guide m thodologique pour l laboration des comptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT a t publi Un s minaire portant sur l laboration des comptes provisoires a t organis Bamako en septembre 2005 l intention des comptables nationaux de tous les Etats membres Les pistes en vue du rattrapage 20 des retards accumul s dans la production des comptes d finitifs et les conditions d laboration des comptes provisoires ont t identifi s Trois STATECO N 100 2006 pays pilotes
166. che les classifications par programmes ne sont pas toujours suffisamment ma tris es pour tre utilis es durant l ensemble du cycle budg taire C tait par exemple la situation au Burkina Faso Mespl Somps et Raffinot 2003 L alignement n cessaire des classifications par programme avec la planification strat gique du gouvernement est une difficult pour les pays mergents ou en transition Diamond 2003 rendant leur utilisation op rationnelle difficile a fortiori pour les pays en d veloppement Aussi la mise en place de budgets programmes pour d terminer les priorit s doit tre entreprise avec pr caution selon des programmes larges simples et sans contradiction avec l organisation institutionnelle OCDE 2001 L existence de classifications fonctionnelles ind pendantes des structures administratives et des politiques conduites constitue souvent un juste milieu pour le suivi des politiques sectorielles Le CDMT doit d abord tre un instrument op rationnel adapt aux capacit s existantes STATECO N 100 2006 M thodes de d termination des co ts Les approches de calcul des co ts unitaires refl tent galement la capacit du syst me budg taire ventiler les d penses publiques en fonction de la poursuite d objectifs d finis L exercice est fastidieux m me dans les pays ayant une classification par objectifs ou par programme issue d exercices de planification strat gique Diamond
167. ciper aux s minaires du CEFIL Enfin lors des derniers s minaires les Ecoles africaines de statistique ont t invit es envoyer un enseignant et des organismes r gionaux comme l UEMOA et la CEMAC ont pu inscrire des participants Les intervenants et le carnet d adresses Les formations internationales se doivent de respecter les contextes trangers avec leurs sources et en mettant en uvre des techniques parfois sp cifiques propres au secteur informel notamment ceci en ayant recours des experts venant d horizons vari s Pour les s minaires destin s aux statisticiens europ ens la ressource est assez largement disponible l INSEE et dans le syst me statistique public avec l appui de coll gues europ ens Ce n est plus le cas et de moins en moins le cas pour les s minaires destin s aux statisticiens africains D o l importance du carnet d adresses pour trouver des experts appropri s au th me et au public Pour les s minaires destin s aux statisticiens d Afrique francophone le CEFIL a recours aux experts d AFRISTAT en charge du th me trait et qui viennent pour la dur e du s minaire ils y apportent un point de vue synth tique et se chargent aussi de structurer les changes d exp riences entre les participants C est aussi pour eux l occasion d largir leurs comp tences et d appr cier l tat de l art dans les pays africains repr sent s Les experts de DIAL sont largement so
168. clear what the diagnosis of the poverty problem is nor whether aid is the best medicine Gunning ibidem Tous ces tats me et ces tergiversations des agences d aide n ont certainement pas facilit la t che des pays en voie de peuplement qui doivent faire face un d fi redoutable et sans gal dans l histoire de humanit en Afrique la population totale aura d cupl et la population urbaine multipli e par cent en un si cle au Vietnam la population totale aura t multipli e par six et la population urbaine par cinquante L normit et la rapidit de cette transformation du peuplement ne peut passer inaper ue Le bon sens commande d observer avec soin le ph nom ne de se demander comment les soci t s les conomies et les institutions locales peuvent s en accommoder et de s inqui ter de ce que les pays d j peupl s devraient faire ou ne pas faire pour faciliter la t che des pays qui sont encore en voie de peuplement A la Banque mondiale c est videmment le d partement en charge du secteur urbain qui est le plus sensible ces questions puisqu il lui faut lutter pour ne pas dispara tre faute de budget Ecoutons donc ce que dit Christine Kessides dans le rapport intitul The Contributions of Urban Development to Economic Growth and Poverty Reduction in Sub Saharan Africa dont l objectif affich est de convaincre les autres secteurs de consacrer davantage de res
169. concentration a fait prendre conscience par tous les acteurs du d veloppement socio conomique et culturel de la n cessit de disposer d une information fiable pour alimenter la bonne gouvernance pr n e par le Nouveau partenariat pour le d veloppement de l Afrique NEPAD et travers le M canisme africain d valuation par les pairs MAEP Le contexte actuel de lib ralisation des conomies et de mondialisation a suscit le besoin et la n cessit d une int gration conomique plus pouss e des pays de la r gion C est dans cette optique qu ont vu le jour en 1994 l Union conomique et mon taire ouest africaine UEMOA et la Communaut conomique et mon taire d Afrique centrale CEMAC qui regroupent quatorze des dix sept Etats membres d AFRISTAT 1 Cf www worlbankorg data resultshtml et le num ro 28 de La Lettre d AFRISTAT 16 CEMAC Communaut conomique et mon taire d Afrique centrale Cameroun Centrafrique Congo Gabon Guin e Equatoriale et Tchad 25 Ces efforts d int gration exigent des donn es statistiques comparables labor es selon des m thodologies harmonis es A la veille du d marrage du deuxi me cycle de fonctionnement d AFRISTAT malgr une croissance honorable de 5 des conomies de la sous r gion et l accroissement de 2 7 du PIB par t te en 2004 les in galit s sociales et la pauvret persistent et l espoir de voir la pauvret se r duire d
170. consommation des m nages conditions d habitat et quelques l ments du mode de vie Pour des raisons bien videntes de volume global la place r serv e cette pr sentation g n rale a t volontairement STATECO N 100 2006 contrainte de la m me fa on pour tous les pays plus qu une pr sentation d taill e de chaque pays c est un r sum de ses principales caract ristiques qui est propos afin de permettre au lecteur d avoir une id e du cadre dans lequel s inscrit le ph nom ne pauvret cadre qu il peut mettre en perspective avec l environnement fran ais qui a fait l objet lui aussi d une pr sentation similaire La seconde partie de chaque monographie est consacr e l analyse de la pauvret Trois approches toutes relatives sont privil gi es est pauvre celui qui a les ressources mon taires les plus faibles ou celui qui vit dans les plus mauvaises conditions de vie ou enfin celui qui a le plus de mal quilibrer ses recettes et ses d penses boucler son budget Nous utiliserons par la suite les vocables de pauvret mon taire pauvret de conditions de vie et pauvret subjective Nombre de ces statistiques ne deviennent parlantes que dans un cadre comparatif Dans les tudes bilat rales France Pologne France Slovaquie qui ont t faites jusqu pr sent le r f rentiel tait la France pays au niveau de vie le plus lev et sur lequel
171. ctes du 4 colloque de l association de comptabilit nationale 1993 Economica Paris Observatoire Economique Et Statistique d Afrique Subsaharienne AFRISTAT 2001 Guide m thodologique d laboration comptes nationaux dans les Etats d AFRISTAT S rie M thodes N 4 Bamako mars Pereira Da Silva L Essama Nssah B et Samak I 2003 A Poverty Analysis Macroeconomic Simulator PAMS Linking Household Surveys with Macro models Working Paper 2888 World Bank DEC PREM Poverty Reduction and Economic Management Network Washington D C Razafindrakoto M 2000 Un dispositif p renne de suivi macro conomique Le cadre d utilisation du mod le Prestomad Stat co n 96 98 R publique de Guin e Minist re du Plan Direction Nationale de la Statistique Division Comptabilit Nationale 2003 Rapport de publication du Tableau Entr es Sorties 1998 Tome 1 Pr sentation du TRE Les changes intersectoriels en Guin e pr sent par S kou Dioubat Chef de Division Comptabilit Nationale janvier R publique de Guin e Minist re du Plan Direction Nationale du Plan et Projet GTZ Conseiller Aupr s Du Minist re du Plan 2003 Le mod le de simulation pour l conomie guin enne MSEGUI Version 2 0 Un instrument pour r aliser des cadrages macro conomiques et des sc narios de croissance pour l laboration et le suivi de la strat gie de r duction de la pauvret Document provisoire C
172. d AFRISTAT Une premi re collaboration sur ce th me avait t engag e entre DIAL et AFRISTAT dans le cadre d un s minaire sur le secteur informel organis Bamako en 1997 aussit t apr s la cr ation de cette organisation AFRISTAT 1997 La conduite de ces enqu tes a b n fici pour l essentiel d un financement europ en dans le cadre du programme Parstat Programme d Appui Statistique la Surveillance Multilat rale conduit par STATECO N 100 2006 l UEMOA sachant que la France a financ la phase 3 consommation des enqu tes qui ne s inscrivait pas dans le programme initial L assistance technique apport e par DIAL a t massive et multiforme animation de s minaires r gionaux AFRISTAT missions d appui sur le terrain coop ration permanente distance pendant plusieurs ann es lors des diff rentes phases des enqu tes jusqu l analyse des r sultats Ce programme r gional a fourni pour la premi re fois des informations sur l emploi et le secteur informel qui plus est sous forme harmonis e dans ces pays qui ont connu une large diffusion Les r sultats de ce programme ont t publi s par la Commission de l UEMOA et ont donn lieu la publication d un num ro sp cial de Stat co Brilleau Ouedraogo et Roubaud 2005 Le lancement d enqu tes 1 2 3 nationales dans plusieurs pays africains a largi au milieu rural les m thodes et outils appliqu s ju
173. d tude des ordres de grandeur vraisemblables partir desquels les travaux de terrain pourront tre organis s L image de l conomie locale ainsi obtenue est certes assez grossi re mais elle a le m rite d tre exhaustive au sens o toute la population activit s et transactions de la zone sont prises en compte d tre syst matiquement replac e dans son contexte national Les allers retour entre mod lisation et enqu tes qui sont d crites dans le processus Ecoloc conduisent progressivement un mod le de l conomie locale certes simplifi mais utilisable pour l laboration de divers sc narios et l organisation de d bats sur les strat gies de d veloppement local Stat co n 95 96 97 2000 153 R f rences bibliographiques Aerts J J Cogneau D Herrera J de Monchy G et Roubaud F 2000 L conomie camerounaise un espoir vanoui Karthala Paris Arnaud M 1998 Dynamique de l urbanisation de l Afrique au sud du Sahara MAE et ISTED Paris Arnaud M Bosssard L Cour J M Yatta F P 2001 G rer l conomie localement en Afrique Manuel Ecoloc OCDE et PDM Paris Charmes J 2000 The Contribution of Informal Sector to GDP in Developing Countries Assessment Estimates Methods Orientations for the Future contribution au 4th Meeting of the Delhi Group on Informal sector Statistics Geneva 28 30 August Cour J M Snrech S 1998 Pour pr parer l avenir de l Afrique de loue
174. d mographique transferts interg n rationnels ou encore relevant plus directement de la sociologie g ographie et sociologie lectorales sociologie religieuse politique etc Roubaud 2000b Valorisation et diffusion des r sultats La valorisation des r sultats obtenus par Madio constitue sans aucun doute le point le plus original et le plus novateur du projet Cette politique active et d lib r e avait une double ambition diffuser aupr s du plus grand nombre des analyses sur des th mes sensibles afin d enrichir le d bat d mocratique dans un pays o l acc s l information a toujours t le privil ge d une minorit susciter l int r t d acteurs cl s et des d cideurs notamment l administration et les bailleurs de fonds afin de les inciter continuer financer ce type de recherches De nombreux canaux ont t mobilis s pour mener bien cette politique large diffusion des travaux crits ces travaux ont t syst matiquement distribu s une trentaine d interm diaires strat giques administrations conomiques bailleurs de fonds organisations de la soci t civile et medias Madio a acquis tr s rapidement la reconnaissance de la presse et cette confiance ne s est jamais d mentie plus de 500 articles publi s entre 1995 et 1999 conf rences de presse l instigation de Madio l Instat a mis en place d s 1995 un point de presse intitul Znstat
175. d velopp par le Club du Sahel pour analyser le d veloppement des conomies locales d Afrique de l Ouest Hypoth ses et premi res critiques Document de Travail Dial DT 2001 01 Naudet J D 1999 Trouver des probl mes aux solutions 20 ans d aide au Sahel OCDE Paris Stat co n 95 96 97 2000 154 Raffinot M 2001 Le mod le d mo conomique et le processus ECOLOC Club du Sahel et de l Afrique de l Ouest GTZ juin Yeats A J 1989 On the accuracy of economic observations do Sub Saharan trade statistics mean anything World Bank Washington D C Le manuel du programme Ecoloc est disponible sur le site internet du Partenariat pour le D veloppement Municipal PDM www pdm net org ou sur celui du Club du Sahel et de l Afrique de l ouest www oecd org sah Stat co n 95 96 97 2000 155 Les changes entre la Chine et l Afrique Situation actuelle perspectives et sources pour l analyse Jean Rapha l Chaponni re Apr s des ann es de croissance extr mement rapide de ses changes la Chine est devenue la fois le 3 exportateur et importateur mondial Alors que le poids de l Afrique sub saharienne dans les changes chinois demeure marginal la Chine a d pass l Allemagne pour devenir en 2005 le premier fournisseur du continent dont elle repr sente environ 10 des importations La Chine exporte surtout des biens de consommation textile habillement motocycl
176. dans l appui aux efforts engag s dans leur pays de 55 r sidence pour la d finition et la mise en uvre des DSRP L laboration d outils et m thodes pour les strat gies de d velop pement et de lutte contre la pauvret Nous pr sentons dans cette derni re partie les travaux les plus r cents effectu s par DIAL sur le th me Elaboration d outils et m thodes pour les strat gies de d veloppement et de lutte contre la pauvret pour le compte de la Coop ration fran aise dans le cadre d un FSP couvrant la p riode 2003 2006 Ces travaux sont en cours d ach vement au moment de la r daction de cet article et cette pr sentation a donc encore un caract re provisoire D une mani re g n rale ce programme marque trois inflexions importantes par rapport aux deux FSP ant rieurs pr sent s dans la partie pr c dente avec la mont e en puissance de la lutte contre la pauvret dans les politiques de d veloppement et de l aide publique internationale ce th me qui avait t initialement int gr la marge du programme pr c dent est devenu progressivement l ancrage de la collaboration entre DIAL et la DGCID la demande de la DGCID ce FSP a une orientation beaucoup plus m thodologique et statistique que les pr c dents la plus grande partie du programme correspondant la mise en place et l analyse d indicateurs pauvret gouvernance etc partir d enqu tes m nag
177. de Joeger Blaise Leenhardt et Jean David Naudet Recherche conomique et prise de d cision publique en Afrique quel r le de la coop ration eseseseseseseseseseseseseseceseseeesececeseseseeesee Elias T Ayuk et Mohamed Ali Marouani Peuplement et monde r el Plaidoyer pour un nouveau paradieme d l AG s niors sssscstensenesnessrc tosctetone tan Jean Marie Cour Hors dossier Les changes entre la Chine et l Afrique Situation actuelle perspectives et sources pour l analyse see Jean Rapha l Chaponni re Recettes publiques des pays en d veloppement M thode d VAlUATION ie sssisreniscitnisiienensensoninennsenileessessssvssisssses Jean Fran ois Brun G rard Chambas et Jean Louis Combes Pr sentation du num ro sp cial d Economie et Statistique sur les approches de la pauvret l preuve des comparaisons internationales crans siteneisnesetsisss eneetetiesteeseute Daniel Verger 91 105 121 131 139 149 163 173 Editorial 100 num ros de STATECO Jean Pierre Cling Blaise Leenhardt En 1972 para t le premier num ro de STATECO bulletin de liaison des statisticiens et conomistes exer ant leurs activit s en Afrique l initiative d Andr Ficatier et de quelques statisticiens conomistes de l INSEE exer ant sur le continent La p riodicit est trimestrielle La revue a beaucoup volu depuis sa cr ation et nous nous contenterons de mentionner ci apr s
178. de consommation ou de consumation du surplus tait g n ralement interpr t e sous un angle n gatif et comme frein au d veloppement mais un certain stade de la transition elle pouvait jouer un r le positif en tant que moteur de accumulation de richesses Charmes 1977 Autre domaine de pr dilection d AMIRA la d finition des unit s d observation le m nage au sens des soci t s industrialis es du Nord tait il pertinent pour l analyse de soci t s o la famille largie est de r gle o la polygamie est r pandue L unit que constitue la cuisine n tait elle pas plus appropri e N y avait il pas antinomie entre unit de production et unit de consommation Quels sont les niveaux de d cision Autant de questions qui avaient des cons quences sur les m thodologies de collecte et qui seront marqu es par les textes de Jean Marc Gastellu Mais o sont donc pass es ces unit s que nos amis cherchent tant en Afrique Gastellu 1979 et de G rard Ancey 1976 d abord publi s dans les collections AMIRA puis repris dans STATECO De m me l observation anthropologique lorsqu elle vise d boucher sur l observation statistique grande chelle pose la question du passage du qualitatif au quantitatif ou plut t de leur articulation Couty 1983 Couty et Winter 1983 Tous les efforts d AMIRA tendaient faciliter la meilleure compr hension des ph nom nes con
179. de la coop ration technique Plus g n ralement 1l est frappant de constater travers ce retour dans le temps sur plus de trois d cennies quel point de nombreux anciens articles de STATECO gardent notre avis leur pertinence et utilit tant sur les questions m thodologiques comment int grer le secteur informel dans la comptabilit nationale la place n cessaire de la pluridisciplinarit dans la statistique du d veloppement qu institutionnelles en particulier les d faillances des appareils statistiques l incoh rence des bailleurs de fonds etc Loin de nous l id e d crire qu en Afrique rien ne change mais force est de reconna tre que de nombreux probl mes identifi s depuis longtemps ne sont toujours pas r solus ni m me en voie de r solution X Compte tenu de cette mission historique remplie par STATECO depuis l origine et de ampleur persistante des besoins dans ce domaine il tait naturel que ce num ro anniversaire soit consacr la coop ration conomique et statistique avec l Afrique ce qui fournit galement l opportunit de revisiter travers ce prisme les diff rentes th matiques tudi es traditionnellement par STATECO cf ci dessus comme le font plusieurs articles de ce num ro Nous avons cherch rassembler ici des auteurs venant de diff rents horizons afin d apporter des clairages diff rents dans le but de pr senter un panorama de la coop ration aujo
180. de peuplement Le deuxi me encadr pr sente quelques l ments du cadre conceptuel d mo conomique et spatial qui a servi de base l tude WALTPS West African Long Term Perspectives Study de 1995 C est ce m me cadre conceptuel qui est la source du mod le d mo conomique et spatial dans lequel les relations entre transformation du peuplement et restructuration de l conomie dite r elle sont explicit es On peut avec un tel mod le d crire les transformations sur la longue dur e du complexe population espace conomie changement social et en tirer les cons quences On peut construire des images coh rentes et r alistes du fonctionnement du secteur informel ou plut t de l conomie populaire et de ses rapports avec l conomie formelle On peut esquisser des analyses co t b n fice du processus d urbanisation et comparer divers scenarios de migrations et de croissance urbaine alternatifs On peut dire des choses raisonnables et pratiques sur la question des disparit s socio conomiques et de la pauvret On peut aussi donner un contenu concret l tude des interactions ville hinterland la description des conomies locales urbano centr es et construire des syst mes d information locaux r pondant aux besoins des collectivit s locales Enfin ce mod le fournit un cadre de contr le d archivage d extrapolation et de valorisation de donn es issues de monographies d tudes
181. des besoins des utilisateurs qui a modifi la conception de la qualit pertinence et disponibilit des donn es m tadonn es d lais etc Les sp cialistes pr conisent un rapport qualit int grant cette nouvelle culture qui donne toute sa place au r sultat pour l utilisateur et pas seulement au processus d laboration vu par le producteur Bien videmment chaque pays a une histoire un contexte institutionnel une organisation statistique etc qui lui est propre Il serait illusoire de fixer un mod le unique pour g rer la qualit des statistiques C est en d cortiquant des exp riences en tudiant des r alisations concr tes que l on peut progresser par une d marche de benchmarking Il faut donc s appuyer sur des exemples en variant les domaines statistiques en parcourant les diff rents aspects de la qualit en explorant plusieurs contextes nationaux L importance grandissante du th me de la qualit avec la sortie officielle du code de bonne pratique europ en justifie que ce th me soit repris pour le s minaire de 2006 Mais cette fois l appr hension de la qualit portera sur les statistiques sociales et non plus les statistiques d entreprises car il est essentiel de viser une certaine homog n it d int r ts parmi les participants 84 Les moyens des ressources humaines et des installations ad hoc Les hommes motiv s par un projet L quipe du CEFIL L quipe du C
182. des op rations de collecte et de traitement comme des recensements ou des grandes enqu tes Dans ce domaine tout au plus et seulement pour les pays les moins avanc s devraient elles accepter de subventionner non plus la production mais la demande d information statistique en versant au budget de l Etat une contribution proportionnelle aux d penses budg taires effectivement ex cut es une fois les r sultats obtenus Stat co n 95 96 97 2000 94 95 Faut il continuer laborer en Afrique des mod les quasi comptables centr s sur les tableaux ressources emplois Rolf Meier et Marc Raffinot Les mod les quasi comptables MQC fond s sur des tableaux ressources emplois sont tr s utilis s en Afrique pour la pr vision Ils sont simples laborer sur les logiciels standards du march Ils sont proches des comptes nationaux et les m thodes d laboration devraient encore se rapprocher avec des instruments comme ERETES Leur structure modulaire permet d int grer de nombreux modules sp cialis s et d utiliser des estimations conom triques des l ments de la demande finale De plus les MQC peuvent servir r aliser les cadrages macro conomiques des strat gies de r duction de la pauvret Leur flexibilit peut en faire des instruments de d cloisonnement administratif favorisant la discussion avec toutes les parties prenantes de l laboration des politiques y compris la soci t civile et les parleme
183. deurs politiques de ces pays les bailleurs de fonds enfin les statisticiens des pays d velopp s qui interviennent dans le domaine de la coop ration sont les Concr tement PARIS21 m ne d actions plaidoyer l activit de plaidoyer advocacy en anglais consiste promouvoir l id e selon laquelle de bonnes statistiques sont importantes pour le d veloppement les statistiques sont les yeux des d cideurs politiques comme l affirmait un haut fonctionnaire ougandais entre janvier 2004 et f vrier 2006 15 ateliers r unissant statisticiens et d cideurs politiques ont ainsi t organis s dans le monde entier avec un large retentissement m diatique pour chacun d entre eux travail m thodologique ce travail vise en particulier aider les PED d finir et mettre en uvre une strat gie nationale de d veloppement de la statistique SNDS plusieurs documents m thodologiques ont ainsi t labor s dans le but de proposer des bonnes pratiques dans ce domaine d bouchant sur une int gration des SNDS dans les documents strat giques de r duction de la pauvret DSRP coordination rien qu en Afrique 56 partenaires techniques et financiers interviennent dans la coop ration statistique souvent ceux ci financent leur propre enqu te sans se pr occuper du programme de travail de l Institut National de la Statistique et interf rent avec le fonctionnement de cette institution
184. du op rationnel mais il convient que l tude de co ts la rationalisation des objectifs et la progression vers une approche sectorielle globale soient poursuivis La priorit n est pas tant d arriver une gestion par objectifs ou par programme que d instaurer un certain degr de prise en compte des performances sectorielles Parall lement les pr requis n cessaires une approche orient e par les r sultats sont mettre en place au niveau de la gestion sectorielle contribuant sur le moyen terme la g n ralisation de l approche au niveau du budget Gestion des finances publiques Dualit et universalit budg taires Dans les pays faible revenu les proc dures budg taires ne permettent pas de saisir la totalit de la d pense publique dans un cadre unifi Les d membrements de l tat tablissements publics caisses de s curit sociale administrations territoriales etc emp chent de programmer et de suivre correctement ces activit s De plus l importance du financement ext rieur fragmente la d pense publique et conduit la dualit budg taire budget de fonctionnement et budget d investissement souvent g r s par deux minist res Ce processus de pr paration de suivi et d ex cution budg taire dual est marqu par des difficult s qui peuvent la limite le vider de son sens En effet ni la contrainte macro conomique ni les approches sectorielles ne peuvent tre pris
185. duction de la pauvret aujourd hui en Afrique sub saharienne Leur argumentaire part de l absence effective d outils op rationnels en Afrique dans l laboration et la discussion des divers cadrages macro conomiques n cessaires la conduite d une politique conomique de d veloppement Ils constatent pour satisfaire ce besoin une demande importante en faveur de mod les sophistiqu s conformes aux derniers d veloppements de la th orie macro conomique et s attachent montrer que les mod les quasi comptables bas s sur les tableaux ressources emplois sont mieux adapt s pour un travail concret dans un environnement africain Simple d laboration coh rent avec les m thodes de construction des comptes nationaux modulaire facilement am nageable pour prendre en compte l impact des politiques macro conomiques sur la pauvret ce type de mod le prouv et robuste leur semble la solution au probl me r current de la faible p rennit et de la sous utilisation des instruments de pr vision en Afrique probl me qui de surcro t s av re d autant plus marqu que les instruments sont plus sophistiqu s Thierry Cornaille Daniel Huart Claude Joeger Blaise Leenhardt et David Naudet promeuvent aussi les mod les quasi comptables mais pour une autre utilisation l tablissement de comptes rapides Ils nous pr sentent l op ration CEROM Comptes Economiques Rapides pour l Outre Mer men e de fa on inter admi
186. e 2004 Bureau ind pendant d valuation du FMI Washington D C Heller P 2005 Pity the Finance Minister Managing a Substantial Scaling Up of Aid Flows FMI pr sentation powerpoint en s minaire 16 juin 2005 Londres http www odi org uk PPPG cape events html Holmes M et Evans A 2003 A Review of Experience in Implementing Medium Term Expenditure Frameworks in a PRSP Context Synthesis of Eight Country Studies Study commissioned by the Africa Policy Department of DFID in collaboration with the European Commission DG Development Overseas Development Institute London UK IDA et IMF 2005 Update on the Assessments and Implementation of Action Plans to Strengthen Capacity of HIPCs to Track Poverty Reducing Public Spending Washington DC Le Houerou P et Taliercio R 2002 Medium Term expenditure Frameworks from concept to practice in Africa World Bank Maxwell S 2003 Heaven or Hubris Reflections on the New New Poverty Agenda Development Policy Review Vol 21 pp 5 25 Meier R et Raffinot M 2005 S approprier les politiques de d veloppement nouvelle mode ou vieille rengaine Une analyse partir des exp riences du Burkina Faso et du Rwanda Revue Tiers Monde n 183 juillet 2005 tome XLVI p 625 650 Mesple Somps S et Raffinot M 2003 R forme budg taire et gestion par les objectifs dans les pays faible revenu Document de travail DIAL 2003 13 Dis
187. e ERD ont t pratiquement nulles et l intervention du CESD s est limit e la mise en uvre de projets dans lesquels il n a jou aucun r le technique Ceux ci ont t progressivement repris par le CESD Communautaire apr s sa cr ation en 1989 et lorsque partir de 1991 la Commission europ enne a voulu organiser la coop ration statistique avec les pays d Europe Centrale et Orientale Phare puis de la CEI Tacis elle l a fait en utilisant comme support administratif et financier le CESD Communautaire La cr ation du CESD Communautaire n a toutefois pas mis un terme aux activit s de gestion de projet pour le CESD En effet pour des raisons pratiques le CESD a servi de relais du CESD Communautaire en France pour la gestion de la partie des projets qui tait ex cut e par des statisticiens fran ais Par la suite certains projets ont toujours pour leur partie ex cut e par des statisticiens fran ais t mis directement en gestion au CESD De 1998 2002 le CESD a galement g r deux volets du programme Medstat financ par l Union europ enne les volets formation et comptes nationaux Par rapport aux programmes Phare et Tacis la principale Stat co n 95 96 97 2000 74 75 diff rence tait que le CESD tait l attributaire direct des fonds de l Union europ enne L essentiel des actions tait men par d autres pays europ ens ou m diterran ens ou d autres institutions qui r
188. e Les observatoires ruraux se proposent d tudier l impact des r formes conomiques sur le monde rural Madagascar D s 1995 4 observatoires ruraux ont t mis en place portant chacun sur une zone g ographique distincte correspondant une probl matique conomique sp cifique de l agriculture malgache dans chaque observatoire un panel de plusieurs centaines de m nages est suivi chaque ann e apr s avoir t largi depuis 1999 avec l aide de l Union europ enne le dispositif est g r d sormais par le R seau des Observatoires Ruraux et suit 17 observatoires Bien que non repr sentatifs les observatoires ruraux constituent la seule source d information continue Madagascar pour suivre l volution des zones rurales D autres dispositifs d enqu tes ont t mis en place de mani re plus ponctuelle ou ont t abandonn s au bout de quelques ann es par l INSTAT L enqu te sur les trajectoires biographiques r alis e en 1998 dans la capitale permet de reconstituer des parcours biographiques pour analyser les interactions entre trois types de trajectoires familiale migratoire scolaire et professionnelle L enqu te est la quatri me r alisation de ce type d enqu tes en Afrique apr s les enqu tes men es Dakar Bamako et Yaound par d autres chercheurs de DIAL et aussi la plus achev e L enqu te annuelle dans l industrie a t effectu e de 1995 1999 avant d tr
189. e abandonn e par l INSTAT Cette enqu te avait pour vocation de fournir des informations annuelles et rapides sur la structure du secteur industriel malgache Il s agissait de la seule source d information quantitative sur les entreprises Madagascar Enfin Madio a contribu la r novation de l indice des prix la consommation et au lancement d enqu tes de conjoncture dans l industrie l aide d experts d AFRISTAT et de l INSEE Mod lisation macro conomique La mod lisation macro conomique constituait un objectif initial clairement affich dans le programme du projet Madio L importance accord e ces outils se justifiait par deux raisons en premier lieu parce que les mod les imposent de mettre en coh rence les principaux agr gats et assurent donc la synth se et la remont e des informations conomiques en second lieu parce que les mod les et leurs d bouch s projections 50 simulations constituent un instrument p dagogique stimulant la r flexion et les d bats sur l conomie dans son ensemble et sur l impact des mesures de politique conomique Suite la construction du mod le macro financier de court terme Prestomad en 1995 sur la base du mod le utilis par AFD pour ses projections sur la zone franc un exercice annuel de projections macro conomiques a t pr sent chaque ann e jusqu en 2002 Ces travaux ont t largement diffus s et ont constitu une r
190. e base aux futures r flexions des des centres de recherche ind pendants qui bailleurs sur les modalit s de monter une pourront long terme contribuer des structure s d appui au niveau l l vation du niveau du d bat public en r gional ou sous r gional en collaboration Afrique subsaharienne Les gouvernements avec les gouvernements et des africains doivent de leur c t tenir compte repr sentants des centres de recherche de l importance de d velopper des centres Cette exp rience montre notamment que de recherche de haut niveau dot s d un les organismes d appui la recherche financement p renne dont une partie au peuvent tre efficaces en Afrique que moins ne vient pas des bailleurs Un l appui aux institutions est plus b n fique syst me d incitations que l appui aux individus m me si cela implique des co ts et comp tences de suivi plus lev s de la part des bailleurs Elle montre aussi que les r cipiendaires doivent viter de tomber dans le pi ge de celui qui croit l immortalit de ce type d institutions R f rences bibliographiques AFD 2006 Les DOM fausses id es et vrais probl mes La lettre des conomistes n 12 Mars Afeikhena J 2005 Strengthening Research and Analytical Support for Trade Policy Making in Africa The Case of Nigeria Paper presented at the SISERA International Conference January 28 29 Dakar Ayuk E et Jones B 2005 From Myth to Re
191. e budg taire classique part de la contrainte budg taire et cherche maximiser les performances alors que la logique des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD consiste plut t partir des objectifs pour d terminer le financement n cessaire partager entre l Etat et les partenaires ext rieurs Enfin l approche CDMT risque de remettre en selle des syst mes de programmation d taill e qui ont largement fait faillite alors que la gestion des finances publiques par les objectifs met l accent sur la responsabilisation des gestionnaires des programmes publics De quoi s agit il L id e de CDMT n est pas nouvelle Avant que l ajustement structurel ne balaye les syst mes de planification de nombreux travaux ont t consacr s la liaison entre le plan moyen terme et le budget Le fait que ces travaux aient t n glig s est probablement une des raisons de l effondrement des syst mes de planification apr s les ann es 1980 STATECO N 100 2006 D finition La d finition couramment retenue tir e du Manuel de gestion des d penses publiques de la Banque mondiale est la suivante Un CDMT comprend une enveloppe financi re globale fix e au sommet par les services centraux des discussions la base pour l estimation des co ts pr sents et moyen terme des options de politique publique et enfin un processus d ajustement des co ts et des ressources disponibles Ban
192. e d veloppement pour le mill naire avec la d finition des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD Il faut malheureusement noter aussi les difficult s rencontr es dans les coles de statistique africaines en raison de guerres civiles notamment au Ruanda et en C te d Ivoire alors que la formation de statisticiens tous les niveaux demeure une activit essentielle pour assurer le d veloppement de la statistique Que vont nous apporter les prochaines d cennies dans le domaine statistique Il est probable que l int gration mondiale va continuer progresser sous l influence des technologies de l information Nous ne voyons aujourd hui que le d but de leur influence sur la restructuration mondiale de la production et des changes Ces technologies sont pour la statistique une immense opportunit et en m me temps une forte menace si la production et la diffusion des statistiques ne se remet pas en cause radicalement pour r pondre aux besoins d un monde en changement rapide et constant Parmi les opportunit s je citerai la possibilit croissante de rendre compte d une fa on ind pendante et universelle de l tat de sant de nos soci t s partir d indicateurs disponibles pour tous et permettant un d bat d mocratique plus intense STATECO a pendant toute son existence t tr s actif pour promouvoir l change d exp riences entre chercheurs statisticiens et praticiens du d veloppement
193. e de l INSEE mais aussi des statisticiens trangers impliqu s dans la statistique publique 78 Le point commun entre les formations nationales et internationales r side dans le fait que ce sont toutes deux des formations par et pour des professionnels travaillant dans la statistique publique A la diff rence des formations de type universitaire assurant la formation initiale des attach s et des administrateurs de l INSEE respectivement par PENSAI cole Nationale de la Statistique et de l Analyse de l Information et par l ENSAE cole Nationale de la Statistique et de l Administration conomique le CEFIL vise pour les contr leurs une formation aux m tiers de la statistique l INSEE avec une vocation professionnelle clairement affich e Cette ambition ayant fait ses preuves elle fut progressivement tendue aux formations d agents promus de C en B et de B en A L ouverture du CEFIL a eu lieu en mars 1996 et les premiers stagiaires internationaux ont t accueillis l t 1996 La direction du centre de formation a logiquement t confi e aux promoteurs du projet Jean Pierre Behmoiras en a t le Directeur jusqu en 2002 Michel P ronnet lui succ dant ce dernier avait t Directeur adjoint charg des formations internationales l ouverture du CEFIL en 1996 Michel Bo da a repris cette fonction de 1999 2005 et c est pr sent Catherine Meunier qui lui succ de Cet art
194. e de la production de statistiques de qualit coop ration puisse fonctionner le plus possible sans et de leur utilisation un l ment crucial du nous d veloppement STATECO Quelques mots de conclusion R f rences bibliographiques Brilleau A 2003 Les indicateurs lies la mise en oeuvre des Cadres Strat giques de la Lutte contre la Pauvret DGCID S rie rapports d tude minist re des Affaires trang res avril Edmunds R 2006 Developing a Policy based National Strategy for the Development of Statistics PARIS21 juin Naudet J D 2000 Les guignols de l info r flexions sur la fragilit de l information statistique in J P Jacob dir Sciences sociales et coop ration en Afrique les rendez vous manqu s Nouveaux Cahiers de l IUED N 10 Presses Universitaires de France Collection Enjeux Paris Gen ve pp 31 35 Scott 2005 Prendre la mesure du probl me de la mesure R le des statistiques dans la prise de d cision fond e sur l observation des faits PARIS21 mars PNUD 2003 Les Objectifs du Mill naire pour le d veloppement Un pacte entre les pays pour vaincre la pauvret humain Rapport mondial sur le d veloppement humain Economica Paris p 35 Willoughby C Thomson A Charoy X et Munoz J 2003 An evaluation of PARIS21 An Initiative to Improve the Contribution of Statistical Services to Development Final Report Oxford Policy Management ao t Tous
195. e de survie apr s l industrialisation forc e Le co t d arr t donn l urbanisation a accentu la pauvret dans les campagnes Viorica Duma Maria Molnar Filofteia Panduru et Daniel Verger Conditions de vie et pauvret en Russie La polarisation croissante entre Moscou et la province renvoie l image d une Russie o l in galit augmente et o les familles monoparentales les familles nombreuses et les personnes g es surtout dans les petites villes font face des conditions de vie difficiles Irina Kortchagina Lilia Ovtcharova Lidia Prokofieva Patrick Festy et Daniel Verger Trois apports des donn es longitudinales l analyse de la pauvret L exploitation des donn es longitudinales modifie radicalement les approches habituelles de la pauvret Volet 1 Erreurs de mesure et entr es sorties de pauvret La prise en compte des erreurs de mesure peut modifier du simple au triple les taux de sortie de pauvret Volet 2 Dynamique de la pauvret peut on d m ler l cheveau des causalit s Les diff rents sympt mes de pauvret ne sont pas synchrones et leur agr gation pose probl me Volet 3 Pauvret absolue et relative quelques l ments de r flexion et un essai de quantification L indexation des seuils de pauvret sur les niveaux de vie doit elle tre totale St fan Lollivier et Daniel Verger La perception de la pauvret en Europe depuis le milieu des ann es 1970 Analyse des variations structur
196. e l unit de recherche de l IRD dont l implantation principale est Paris aupr s du groupement et qui comprend des implantations secondaires dirig es par des chercheurs de PIRD au Mali Afristat au S n gal Universit de Dakar ainsi qu au Vietnam depuis la mi 2006 Centre de Recherche statistique La Commission europ enne travers Eurostat s est retir e de DIAL en 2000 simultan ment son retrait de tous les organismes auxquels elle participait STATECO N 100 2006 L tude pays sur le Cameroun Les travaux d tude sur ce pays se sont tal s sur la p riode 1991 1996 La p riode initiale a t la plus active avec la mise en uvre d un FAC entre 1991 et 1994 qui a mobilis plein temps l ensemble de l quipe de chercheurs de DIAL de l poque 3 chercheurs IRD suivie de travaux plus ponctuels impact de la d valuation du Franc CFA poursuite du travail sur les observatoires frontaliers etc Ces travaux ont d bouch entre autres sur la publication de plusieurs articles scientifiques et d un num ro sp cial de Stat co en 1994 pr sentant les r sultats de l enqu te 1 2 3 men e Yaound puis sur celle d un ouvrage de synth se consacr l conomie camerounaise Aerts et al 2000 Ce programme correspond une demande adress e DIAL en 1991 par le minist re fran ais de la Coop ration pour le compte du minist re du Plan et de l Am nagement du Territoire cameroun
197. e moiti d ici 2015 s amenuise Les strat gies de d veloppement des prochaines ann es devront donc reposer sur des donn es plus abondantes et des valuations pertinentes afin de guider les d cideurs avec plus d objectivit AFRISTAT a tenu compte de ces volutions dans la conception de son programme strat gique de travail 2006 2010 Analyse du m canisme d appui aux SSN des Etats membres La finalit du syst me statistique satisfaire la demande finan able de donn es statistiques Pour apporter un appui efficace aux SSN de ses Etats membres ainsi qu au processus d harmonisation r gionale AFRISTAT et les Instituts nationaux de statistique INS doivent avoir une vision commune des probl mes et des solutions leur apporter Cette vision consiste d abord bien distinguer le syst me statistique qui est un syst me productif associant les INS et les services statistiques sectoriels du syst me d information statistique qui organise les donn es produites en un syst me d information coh rent La donn e statistique est le mat riau utilis dans le processus d aide la d cision qui permet d tayer une valuation une tude une simulation d effets de politiques etc Ce sont les services et organismes charg s de ce type de travaux pour les administrations les grandes entreprises les organisations patronales les centrales syndicales la soci t civile etc qui sont les v
198. e r gionale a certainement permis de consolider le dispositif d ensemble en essayant de favoriser un syst me de production homog ne et compatible dont chaque service national a certainement profit C est ce qui s est galement produit en Europe o l animation et la coordination conduites par Eurostat ont contribu pr server le syst me statistique des Etats membres d un risque de d clin impos par la crise conomique persistante Les services statistiques nationaux sont trop faibles et fragiles ils ne doivent pas rester isol s car ils se situent dans un contexte administratif difficile et aust re o leur action n est pas jug e prioritaire par les d cideurs Participer un dispositif r gional de bonne envergure donne une plus grande notori t tout en stimulant la fiabilit l mulation et en catalysant le progr s technique et scientifique Pour faire face aux nouveaux d fis qui se posent la statistique africaine il faut qu AFRISTAT continue son action d aiguillon f d rateur du syst me statistique de la r gion Nous n avons donc plus de question nous poser sur le pourquoi d une organisation utile et bien int gr e dans la r gion En revanche nous pouvons essayer de r fl chir sur comment faire plus et mieux et comment s adapter aux d fis d un avenir prometteur mais complexe affronter par la statistique publique D autant plus difficile que notre m tier de statist
199. e reprend une communication pr sent e lors du s minaire sur l avenir d AFRISTAT le 11 avril 2006 Libreville Introduction Quand on analyse le parcours et l action d AFRISTAT au cours de cette d cennie pourtant si difficile pour l Afrique on ne peut qu tre pleinement satisfait des r sultats Les espoirs entretenus et la confiance faite cette nouvelle organisation r gionale cr e pour stimuler une activit statistique difficile fragile et quelquefois peu appr ci e par les d cideurs ont t justifi s et les cr dits accord s utilement et convenablement utilis s C est un challenge r ussi et de tels succ s administratifs ne sont pas si nombreux recenser dans la r gion et m me ailleurs Il s agit coup s r d une belle performance Des performances notables durant ces dix premi res ann es d activit Je n ai pas l intention de dresser ici une valuation pr cise je n en ai pas la comp tence mais pour avoir fr quent r cemment plusieurs services statistiques nationaux de la r gion je peux apporter un t moignage positif v rifi sur le terrain Tout d abord AFRISTAT a t mis en place dans des d lais brefs une quipe technique de bon niveau a rapidement t constitu e Celle ci s est mise au travail aussit t pour apporter aux services nationaux un compl ment d expertise et d appui utile pr cieux et op rationnel En r pondant de fa on rapide et eff
200. e secteur fournir une image conomiquement boucl e de ce secteur 48 en le mesurant tant du c t de l offre sa localisation dans le syst me productif les d terminants de son d veloppement et ses modalit s d ajustement son environnement etc que du c t de la demande origine de la demande modalit s de choix des m nages pour les produits labor s ou distribu s par ce secteur aspect en g n ral peu ou pas du tout explor C est dans cette perspective que DIAL a propos la mise en uvre en collaboration avec la DSCN d une enqu te sur ce th me appel e enqu te 1 2 3 C tait la premi re fois qu une telle enqu te tait men e en Afrique dans le prolongement de travaux de ce type men s au Mexique au milieu des ann es 1980 La r ussite de cette op ration peut tre mesur e l aune de son faible co t de la qualit des r sultats obtenus et de la rapidit de sortie de ces r sultats D cid e l t 1992 l enqu te a t men e en 1993 et les r sultats diffus s la m me ann e Ils ont t pr sent s publiquement lors d un s minaire sur l emploi et le secteur informel qui s est tenu Yaound en novembre 1993 L enqu te 1 2 3 a ainsi fourni pour la premi re fois une mesure pr cise du poids du secteur informel dans l emploi total 57 de l emploi Yaound Elle a aussi mis en vidence le fait que le secteur informel est depuis le d but de l
201. e sectoriel pluriannuel de d penses assorti d objectifs et d indicateurs de suivi pour justifier les programmes de d penses dans la limite des plafonds allou s par les minist res centraux au sein du cycle budg taire CDMT et cycle annuel de d finition d ex cution et de suivi valuation des politiques Le processus CDMT doit tre glissant C est un cadre permettant de revoir les objectifs du gouvernement et les allocations budg taires selon les inflexions dans les strat gies priorit s performances observ es Dans la logique it rative promue par les DSRP malheureusement pas glissante le CDMT vise rendre op rationnels les r sultats obtenus par les syst mes de suivi valuation Les grandes tapes du cycle sont d crites dans la figure suivante Cadrage macro Ressources Embplois CDMT sectoriels valuation de l impact des politiques publiques Suivi Administratif Soci t civile Statistique Dans l approche classique le cycle part de la d termination de la contrainte budg taire globale et cherche am liorer les performances de la d pense publique CDMT et processus de pr paration budg taire Le CDMT ouvre au sein du processus budg taire une phase strat gique Holmes et Evans 2003 C est pourquoi les deux processus doivent tre troitement int gr s L encadr 2 pr sente les grandes tapes de cette int gration Cadrage macro conomique et contra
202. e travaillant pas dans un organisme international le cumul avec une autre source de financement n est pas possible La bourse donne droit participer aux ateliers qui suivront imm diatement le colloque Le colloque organis par le Soci t fran aise de statistique se tiendra Marseille du 5 au 7 novembre 2007 Un jury international s lectionnera deux communications parmi les propositions de 4 pages maximum qui devront parvenir l adresse lectronique du colloque avant le 31 mars 2007 Pour toute information compl mentaire sondages2007 cereq fr Voir le site du colloque htip www cereq fr sondages2007 STATECO N 100 2006
203. e type Keynes L ontief voir dans ce num ro 100 l article de MM Raffinot et Meier les concernant caract ris s par une particuli re long vit dans certains services de pr vision africains et dont un avatar a t formalis fin des ann es 1980 au service des tudes de l AFD alors CCCE sous le nom de mod les TABLO Le succ s le plus embl matique de ce mod le est probablement trouver la Direction de la Pr vision de C te d Ivoire o mis en place par la SEDES la mi70 en FORTRAN sur gros ordinateur il a ensuite t utilis avec une assistance technique jusqu la fin des ann es 1980 puis son usage s est ivoiris et s est poursuivi dans les ann es 1990 y compris apr s la d valuation Ce mod le a fait l objet de plusieurs reprogrammations informatiques avec la mont e en puissance des micro ordinateurs et les changements de modes en mati re de logiciels ou de tableurs Framework Lotus Excel Le cas du Burkina avec le mod le IAP labor avec l aide de la GTZ doit galement tre cit comme exemple de long vit et d appropriation A l AFD la volont initiale tait d en doter toutes les agences des pays de la zone franc son usage tant pensait on l affaire d un VSN statisticien conomiste ou d un charg de mission qui y consacrerait une partie de son temps Il s est vite av r que les Agences ne pouvaient y accorder l attention n
204. eable inf rieur 0 01 Source ITC PC TAS Tableau 4 Part de l Afrique sub saharienne dans les exportations chinoises 2003 Montanten notations chinoises Milliards de dollars p i du produit Batteries accumulateurs 0 25 8 Riz 0 19 43 Equipement t l com 0 18 5 Th 0 16 45 STATECO N 100 2006 162 Costumes robes 0 15 4 Tissus synth tiques 0 14 17 Source ITC PC TAS STATECO N 100 2006 163 Les pays d Afrique sub saharienne jouent un r le africains d habillement Comme le montre le majeur pour un petit nombre de postes tableau 4 le march africain repr sente un d importations chinoises tableau 3 ils sont ses d bouch assez important pour quelques fournisseurs quasi exclusifs de ferro mangan se exportations chinoises comme les tissus et les Gabon et de cuivre R publique d mocratique du motocyclettes Congo Zambie ils jouent un r le important pour le cobalt le molybd ne et le coton des postes qui Si les biens d quipement jouent un r le assez p sent toutefois tr s peu dans le total des modeste dans les exportations chinoises vers importations chinoises l Afrique sub saharienne la r gion n en demeure pas moins un d bouch important voire exclusif La Chine exporte des biens de consommation et pour les turbines gaz 98 les quipements de de plus en plus d quipements travaux publics 60 et de t l communications au Kenya Zimbabwe et Nig
205. eau D Loup J Naudet J D Razafindrakoto M et Roubaud F 2005 Le d veloppement une question de chances A propos du Rapport sur le D veloppement dans le monde 2006 Equit et D veloppement Document de travail N DT 2005 15 DIAL Paris 38 p Cling J P De Vreyer P Razafindrakoto M et Roubaud F 2004 La croissance ne suffit pas pour r duire les in galit s Revue Fran aise d Economie n 3 Vol XVIII janvier pp 137 187 Cling J P et Letilly G 2001 Export processing zones A threatened instrument for global economy insertion Document de travail N DT 2001 17 DIAL Paris 39 pages Cling J P Razafindrakoto M Roubaud F 2005 Export Processing Zones in Madagascar a Success Story under Threat World development Vol 33 n 5 pp 785 803 Cling J P Razafindrakoto M et Roubaud F dir 2003 Les nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret Economica Paris STATECO N 100 2006 64 Cogneau D 1993 L industrie camerounaise dans la crise 1984 1992 Document d tude N 93 08 E DIAL Paris Cogneau D Bossuroy T De Vreyer P Gu nard C Hiller V Leite P Mespl Somps S Pasquier Doumer L et Torelli C 2006 In galit s et Equit en Afrique Document de travail N DT 2006 11 DIAL Paris Cogneau D Herrera J et Roubaud F 1996 La d valuation du franc CFA au Cameroun bilan et perspectives
206. eaucoup de pain sur la planche Il convient donc de l aider d assurer sa 3 mission si n cessaire une bonne gouvernance 39 STATECO N 100 2006 PARIS21 pour le renforcement de la statistique en Afrique Interview d Antoine Simonpi tri Cette interview r alis e par la r daction de Stat co sp cialement pour ce num ro a pour but de pr senter PARIS21 consortium international dont le Secr tariat est h berg par POCDE Paris charg de la promotion de la statistique pour le d veloppement La premi re partie explique la gen se de PARIS21 n en 1999 du constat de l incapacit des appareils statistiques des pays en d veloppement r pondre aux demandes suscit es par ce qui allait devenir les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD et des nouvelles strat gies de r duction de la pauvret SRP La deuxi me partie pr sente les missions du Secr tariat de PARIS21 qui a pour objectif d am liorer la formulation et le suivi des politiques de d veloppement travers la disponibilit de meilleures statistiques La troisi me partie pr sente quelques l ments de bilan de l action de PARIS21 depuis sa cr ation 20 Chef du secr tariat de PARIS21 STATECO Quelle est la gen se de PARIS21 et pour quelle raison a t on jug utile de cr er une nouvelle structure de coop ration PARIS21 Partenariat Statistique au Service du D veloppement l aube du XXI me si cle a
207. ecevaient du CESD les ressources n cessaires Par ailleurs la Coop ration fran aise a confi au CESD la gestion de quelques projets concernant essentiellement des pays non africains et a galement fait transiter par lui son soutien aux activit s d un groupe inter institutions dont l INSEE h bergeait le secr tariat Am lioration des M thodes d Investigation en Milieu Rural Africain connu sous le sigle AMTRA Mais en 2002 l Assembl e G n rale du CESD a d cid de d sengager l Association de la gestion des contrats pour des projets de d veloppement statistique activit pour laquelle elle n tait pas correctement outill e juridiquement et mat riellement et de recentrer ses activit s sur la formation et notamment la formation permanente Formation permanente Dans la r partition plus ou moins tacite des t ches entre le CESD et le Centre de Munich le premier s occupait de la formation fondamentale et initiale le second de recyclage et de formation permanente Toutefois il est apparu que le mode de fonctionnement du Centre de Munich ne lui permettait pas d aborder certains th mes ou de s adresser certains publics Aussi le CESD a t il t amen organiser des stages ou s minaires s adressant soit des statisticiens en poste informatique micro informatique conom trie soit aux cadres des coles africaines journ es p dagogiques s minaires pour les enseignants Certaines de ce
208. ecteur moderne est en d clin Or si la comptabilit nationale procure une vision relativement actualis e du secteur formel le secteur informel particuli rement en milieu urbain ne fait l objet d aucune mesure statistique directe De ce fait il est impossible sans nouvelles investigations statistiques d en donner une repr sentation utilisable pour la construction de sc narios d volution moyen terme de l ensemble de l conomie camerounaise Pour tenter de r pondre cette question et par l m me d boucher sur une repr sentation formalis e du r le du secteur informel dans une conomie africaine DIAL a propos la DSCN de mettre sur pied une m thode d investigation du secteur informel urbain en commen ant titre exp rimental par l tude de la ville de Yaound Les r sultats de cette enqu te ont fait l objet d un num ro sp cial de la revue Stat co Roubaud 1994 La DSCN a marqu son int r t pour exp rimenter une m thode d approche de ce secteur utilisable pour le d veloppement de la r flexion macro conomique recherch par DIAL et r pondant aux deux contraintes suivantes fournir une mesure statistiquement repr sentative d un secteur trop souvent tudi soit par des m thodes non extrapolables parce que proc dant avant tout d une d marche socio anthropologique soit par des enqu tes fond es sur des r pertoires d entreprises non adapt es la mesure de c
209. egistr e par la personne directement concern e dans sa comptabilit par une entreprise dans sa m moire par un individu dans un registre par une administration dans les concepts de l int ress et non dans ceux du statisticien La donn e collect e C est encore une donn e individuelle mais anonyme car elle a fait l objet de contr les de coh rence de corrections et m me parfois d imputations Ces apurements sont indispensables pour redresser des erreurs et en particulier celles qui r sultent d interpr tations erron es des questions par le d clarant Les donn es statistiques Ce sont les r sultats de l enqu te des donn es agr g es repr sentant l unit statistique moyenne l individu moyen d une sous population Le niveau de regroupement des individus en sous populations d pend de la taille de l chantillon de l homog n it de la population et de la fr quence de la variable observ e Les donn es de synth se Ce sont des donn es calcul es par un mod le qui utilise et prend en compte toutes les informations statistiques disponibles provenant g n ralement de plusieurs cha nes de collecte et traitements et m me de diff rents services statistiques Ce sont par exemple les donn es de comptabilit nationale mais aussi les estimations d mographiques l estimation du taux de ch mage les bilans d emploi etc G n ralement ces donn es sont tr s agr g es Elles corrigent en partie les biais
210. el et central et pouvant aller jusqu au budget programme constitue une approche pertinente en termes d conomie politique pour l introduction des CDMT Des CDMT pour am liorer la sestion publique dans un contexte d accroissement de Paide au d veloppement L introduction des processus CDMT dans les pays en d veloppement r pond deux imp ratifs 1 s int grer un programme de r formes budg taires et ii renforcer les capacit s de formulation des politiques dans le cadre d un programme de d veloppement C est notamment le cas lorsque qu il s agit de traduire les Cadres strat giques de 7 Voir Diamond 2003b ou Roberts 2003 pour un aper u de l conomie politique des r formes visant la mise en place de syst mes de gestion par les r sultats STATECO N 100 2006 lutte contre la pauvret dans les budgets ou d valuer les besoins pour l atteinte des OMD Ainsi en 2005 sur 49 pays ayant pr par un DSRP 28 avaient d velopp un cadre des d penses moyen terme Parall lement parmi les pays b n ficiant de l initiative PPTE d sormais plus d un quart disposent en 2004 de projections moyen terme contre moins d un sur cinq en 2002 IDA et IMF 2005 Dans d autres pays les exercices d valuation des co ts des OMD constituent un point d entr e suppl mentaire pour l introduction des CDMT Enfin de nombreux CDMT sectoriels ont t r alis s dans le cad
211. elations avec les organisateurs locaux Le centre de concours de Paris a t ferm peu apr s l ouverture de la section ISE 27 La division Ing nieurs Statisticiens conomistes ISE correspondait la premi re division de l ENSAE celle des Statisticiens conomistes et des Administrateurs de l INSEE SEA la division Ing nieurs des Travaux Statistiques ITS correspondait la deuxi me division de l ENSAE celle des Cadres de Gestion Statistique et des Attach s de l INSEE CGSA maintenant autonome sous l appellation cole Nationale de la Statistique et de l Analyse de l Information ENSAD 71 Stat co n 95 96 97 2000 72 Abidjan faute de candidats voir plus loin L africanisation des formations statistiques Les preuves taient corrig es Paris o se r unissait galement le jury d cidant des admissions Un bilan des activit s de formation Le tableau ci apr s se passe de longs commentaires on y voit une concentration des dipl m s sur quelques pays Cameroun Madagascar S n gal Mali reflet de l tat de l enseignement de base dans ces pays et dans une moindre mesure de l int r t montr par les gouvernements pour la statistique D autres facteurs interviennent comme l existence d une cole nationale fili re ITS en C te d Ivoire d s 1964 Par ailleurs une analyse temporelle montrerait que les succ s de certains pays ont fortement d clin avec le temps Tableau 1 No
212. elle de th ories de concepts et de perspectives Cela signifierait pour les institutions africaines de recherche conomique d avoir la possibilit d explorer des probl mes de 135 seconde g n ration activit pour laquelle peu de fonds sont disponibles Outre ces trois mod les principaux Hanney et al 2003 d crivent un mod le tactique o la recherche est utilis e quand il y a une pression agir sur une question particuli re et que les d cideurs r pondent qu ils ont demand une tude pour examiner la question Le cas des antir troviraux en Afrique du Sud est un exemple d un tel processus Il ressort clairement de cette pr sentation que le mod le lin aire est inadapt car il exige de la recherche plus que ce qu elle ne peut offrir et entra ne automatiquement une valuation n gative de sa contribution l laboration des politiques publiques Le second mod le exige une forte r activit de la part de la recherche et des canaux de transmission bien tablis entre chercheurs et d cideurs ce qui est loin d tre le cas en Afrique part quelques exceptions l Afrique du Sud par exemple Le troisi me mod le n cessite quant lui un financement durable et une libert accord e aux chercheurs quant au choix des th mes Contributions potentielles de la recherche l laboration politiques en Afrique de Plusieurs contributions potentielles de la recherche l la
213. elles et conjoncturelles En Europe la perception de la pauvret varie fortement selon le pays mais aussi selon la conjoncture conomique et sociale Serge Paugam et Marion Selz R sum s Summaries Zusammenfassungen Res menes STATECO N 100 2006 180 A PROPOS DE STATECO Les jugements et opinions exprim s par les auteurs d articles publi s dans STATECO n engagent qu eux m mes et non les institutions auxquelles ils appartiennent ni a fortiori l INSEE DIAL ou AFRISTAT Les propositions d articles sont envoyer l adresse suivante Secr tariat de la revue STATECO DIAL 4 rue d Enghien 75010 Paris Elles doivent comprendre une version sur papier et une version sur disquette de pr f rence en Word sans style ni mise en page STATECO est diffus gratuitement sur demande aupr s du secr tariat de la revue Seme colloque francophone sur les sondages annonce de deux bourses Le colloque Sondages2007 aborde tous les th mes qui concernent la m thodologie des enqu tes par sondage et en priorit les enqu tes longitudinales de sant lectorales internationales dans les pays en d veloppement et de sources multiples Avec le soutien de la Fondation pour la Statistique le comit d organisation offre deux bourses de voyage et de s jour pour deux auteurs de communication originaires et travaillant dans un pays en d veloppement Les bourses sont r serv es des personnes de moins de 35 ans n
214. ement d un pays est lev plus sa capacit pr lever des ressources est forte Plusieurs explications peuvent tre avanc es Du cot de la demande l l vation du niveau de d veloppement entra ne un accroissement et une diversification de la demande de biens publics qui peut r duire la r sistance des contribuables vis vis de l imp t Du cot de l offre une l vation du niveau de d veloppement accro t certainement la capacit contributive de l conomie De plus les capacit s administratives notamment en vue de lever l imp t s am liorent probablement avec le niveau de d veloppement gr ce l existence d conomies d chelle dans l administration de l imp t et un meilleur environnement infrastructures de qualit qualification des employ s des administrations niveau d ducation de l ensemble de la population Le taux de pr l vement structurel est galement positivement influenc par le taux d ouverture commerciale Agbeyegbe et alii 2004 En effet les transactions li es au commerce international constituent une assiette plus facilement taxable que les revenus ou les consommations int rieurs L effet de l ouverture sur le potentiel fiscal est renforc pour certains pays par une part lev e des produits miniers et p troliers dans les exportations totales car cette cat gorie d exportations peut donner lieu STATECO N 100 2006 173 des pr l
215. ement quelques unit s de cet ensemble La production d informations statistiques repose sur trois processus distincts mais galement indispensables i laborer les synth ses ii collecter et traiter les donn es iii maintenir les bases de sondage et r pertoires Elaborer les synth ses C est le processus final qui permet de mettre au point puis d actualiser p riodiquement les Syst mes d information c est dire les produits qui int ressent les clients de la Statistique Si l laboration des synth ses dans un domaine mobilise toutes les donn es statistiques concernant ce domaine elle est la convergence de cha nes de production qui peuvent relever de services statistiques distincts D o la n cessit d avoir un syst me d information statistique architectur par un bon sch ma directeur et un syst me productif statistique structur et bien coordonn Ce processus de synth se doit tre clairement distingu de celui de la collecte et du traitement et doit tre pris en charge par des quipes sp cifiques compos es plus d conomistes et de d mographes que de statisticiens purs m me s il est n cessaire que ces quipes aient une bonne compr hension du degr de validit des donn es statistiques Ces quipes charg es des synth ses c est dire du montage des syst mes d information statistique peuvent tre int gr es dans les Instituts nationaux ou autonomes mais dans to
216. ement usage de concepts d indicateurs et de relations de causalit qui paraissent si naturels et vidents dans le cas de l conomie formelle Pourquoi s obliger ces distinctions subtiles entre population inactive population active occup e et ch meurs Que penser de l hypoth se implicite selon laquelle la totalit de la production peut tre appr hend e gr ce au recensement des Unit s de Production Informelles UPT et la mesure de leur activit Pourquoi pr supposer que le revenu explique la d pense que l pargne explique l investissement et non l inverse Comment peut on imaginer d crire convenablement le fonctionnement de l conomie informelle en faisant abstraction de la dynamique de peuplement des quartiers populaires et de ses r percussions sur le comportement des acteurs STATECO N 100 2006 Un autre obstacle important la compr hension du monde r el est notre aversion pour les d s quilibres et les disparit s si le revenu moyen par habitant urbain est le triple du revenu des ruraux c est pensons nous la cons quence de mauvaises politiques et du biais urbain De meilleures politiques cf les CSLP et la croissance pro pauvres devraient donc rapidement venir bout de ces d s quilibres regrettables et les bailleurs de fonds sont maintenant class s en fonction du nombre de personnes qu ils sont suppos s avoir aid es sortir de la pauvret Ce faisant
217. en de recensement depuis plus de vingt ans ou bien aussi modestie de la coop ration men e par l INSEE dans ce domaine L absence d tat civil est bien difficilement surmontable d o l int r t apport par STATECO un investissement sur ce th me Les statistiques sociales ont t galement particuli rement tudi es du fait du d veloppement des enqu tes m nages Jean Luc Dubois alors assistant technique et Jacques Charmes chercheur l Institut de Recherche pour le D veloppement IRD ont beaucoup crit sur ce th me particuli rement dans les ann es 1980 suite au lancement des premi res enqu tes budget consommation LSMS l initiative de la Banque mondiale Le premier s est int ress la fois aux techniques de sondage recherche des unit s d observation calcul des coefficients d extrapolation et d analyse des r sultats d enqu tes l exemple des conditions de logement en C te d Ivoire distribution et composantes des prix des produits vivriers dans ce m me pays Le second a plus particuli rement tudi le secteur non structur travers les enqu tes dans le cas de la Tunisie allant jusqu proposer des m thodes d int gration de ce secteur dans les comptes nationaux G rard Ancey chercheur IRD galement a quant lui propos dans le cadre du groupe Amira de mieux prendre en compte dans les enqu tes budget consommation le fonctionnement des conomies rurales en
218. ent y ajoutant une dynamique de travail inter administrative Le Proj et CEROM 7 Le fait que les comptes d finitifs N 3 soient disponibles en N est une sp cificit Domienne due la disponibilit Le projet Comptes Economiques Rapides pour des donn es qui n est pas n cessairement vraie dans les l Outre Mer CEROM n en 2003 et formalis par pays africains La lettre d Afristat sous la plume de un accord cadre sign en 2004 par ses sept Gabriel Doffou N Guessan consid re que deux et m me trois ann es peuvent s couler avant que l ensemble des donn es ne soit disponibles pour laborer des comptes d finitifs Dans certains pays africains donc les d finitifs peuvent concerne RATE CO N 100 2006 INSEE AFD IEOM IEDOM ISPE ISEE cot de ces partenaires institutionnels des universitaires domiens ou non ont t il va de soi associ s aux travaux Lui m me r crit en Visual Basic puis facilement maintenu dans ce langage par le bureau d tude DME Le projet CEROM vise plus particuli rement 127 le renforcement de la qualit du syst me d information conomique en rapprochant statisticiens et conomistes la r duction des d lais de mise disposition des donn es utiles aux acteurs conomiques l am lioration des m thodes de production la promotion de l analyse conomique travers des travaux inter institutionnels la construction d un r seau d changes
219. ent des capacit s institutionnelles appui pour le d veloppement de syst mes d information en relation avec les strat gies de r duction de la pauvret et des OMD appui pour le renforcement des capacit s de production statistique et d analyse appui pour le renforcement des capacit s de diffusion recherche appliqu e renforcement des moyens de travail d AFRISTAT Martin Balepa est Directeur G n ral d AFRISTAT et G rard Osbert est expert dans cette organisation Apr s une d cennie d existence marqu e par des performances confirm es AFRISTAT entame son deuxi me cycle de fonctionnement partir de janvier 2006 Cette deuxi me phase de son d veloppement correspond aussi celle de la reconstitution du Fonds AFRISTAT qui assurera l essentiel du financement de ses activit s pour la p riode 2006 2015 Le bilan des dix premi res ann es d activit d AFRISTAT 1996 2005 pr sent suivant les six domaines du Programme Statistique Minimum Commun PROSMIC d montre qu AFRISTAT volue dans un environnement d organismes foisonnant et complexe intervenant dans tous secteurs conomiques et sociaux et en particulier celui du suivi de la pauvret Ceci n cessite pour l Observatoire de renforcer encore plus le cadre de programmation moyen terme de ses futures activit s Au vu des d fis relever l action d AFRISTAT devra tre renforc e pour permettre de mieux accompagner les Et
220. ent disparu le CESD a continu jusqu en 2004 organiser les concours d entr e aux coles d Abidjan ISE et ITS Dakar ITS et Yaound ITS et depuis 2003 ISE et contribuer aux activit s de soutien p dagogique Il n a pu le faire que parce que l INSEE conscient de l importance de l Association et de ses activit s avait mis sa disposition les moyens n cessaires son action un directeur un adjoint et une secr taire des locaux ainsi que de nombreuses facilit s mat rielles Ces dispositions d autant plus n cessaires que comme on l a vu le CESD se relan ait dans la gestion de projets avaient t mat rialis es en 1998 par des conventions entre l INSEE et l Association conventions qui pr cisaient aussi les modalit s de la collaboration entre les deux institutions En juillet 2004 l INSEE a d cid de ne pas renouveler les conventions r gissant les relations entre l Institut et le CESD de retirer le personnel qu il avait mis sa disposition et de mettre fin toutes les facilit s qu il lui accordait A la fin de la m me ann e l INSEE a mis en place au sein du Groupe des coles Nationales d conomie et de Statistique GENES le CAPESA Centre d Appui aux coles de Statistique Africaines charg de 78 Devenu depuis Institut de Recherche pour le D veloppement IRD 75 Stat co n 95 96 97 2000 76 poursuivre l organisation des concours communs de recrutement et
221. ents Ces bailleurs posent parfois comme condition la r alisation de CDMT g n ralement sectoriels et ou financent des consultants pour leur r alisation ce qui ne favorise pas le renforcement des capacit s L id e de traduction budg taire du DSRP ou de strat gies sectorielles peut alors se r v ler insidieuse et faire courir le risque d effectuer des valuations par les besoins sans priorit s ni r elle traduction en termes budg taires D o la difficile int gration des DSRP et CDMT aux proc dures budg taires Les conditions d une convergence entre budget DSRP et CDMT Les facteurs suivants doivent en revanche pouvoir am liorer l int gration entre CDMT et DSRP au sein des m canismes de d cision m combiner les calendriers du DSRP du budget et des CDMT conform ment au cycle que nous avons pr c demment d crit les bilans de mise en uvre des SRP s effectuant lors du premier semestre et la formulation des strat gies devant tre finalis e avant le processus budg taire m viter que les ancrages institutionnels des DSRP et des CDMT soient enti rement disjoints mais il serait souvent irr aliste qu ils soient communs l ancrage des travaux du DSRP dans des structures de d cision confortant l organisation administrative r guli re en est le meilleur gage m d velopper les syst mes de suivi valuation dans le cadre du DSRP et des politiques sectorielles pour r oriente
222. er et vite toujours Sur le plan financier le CEFIL marge au budget de l INSEE pour son fonctionnement courant Mais faisant partie des actions de coop ration fran aise les co ts directement imputables un s minaire international doivent tre couverts par un budget sp cifique aliment le plus souvent par des bailleurs ext rieurs l INSEE Il existe quelques lignes directrices et beaucoup d adaptations Dans le sillage de la coop ration fran aise l Afrique S agissant des participants originaires de pays francophones d Afrique subsaharienne le Minist re fran ais des affaires trang res MAE est en premi re ligne des financeurs Les difficult s financi res sont tr s pr gnantes Le financement h site entre un mode centralis au MAE et un mode d centralis via les Services de coop ration et d action culturelle SCAC des ambassades de France Pour le s minaire r alis en 2003 la cartographie et la statistique l option pour un financement centralis par le MAE visait offrir une participation chaque pays sur une base galitaire Un financement du CESD Paris a permis de boucler le tour de table Mais en 2004 il a t impossible de renouveler l op ration comme pr vu en raison notamment des contraintes financi res du MAE Ainsi pour la premi re fois depuis sa CESD Paris Centre europ en de formation des statisticiens conomistes des pays en voie de d vel
223. er au renforcement de l appareil statistique national On peut regrouper les actions men es dans le cadre de Madio autour de 5 fonctions principales r alisation d enqu tes statistiques mise en place de mod les macro conomiques r alisation d tudes conomiques mise en place d une politique de valorisation et de diffusion des r sultats participation la formation Nous pr sentons ci apr s les r sultats obtenus selon ces diff rentes dimensions Enqu tes statistiques Madio a r alis un investissement lourd en mati re de collecte d information statistique La philosophie de cet investissement statistique tait de fournir des informations statistiques fiables et actualis es sur les questions cl s li es la transition conomique en cours l o les lacunes taient les plus criantes Par la construction de s ries chronologiques instrument privil gi de l analyse de la dynamique temporelle g n ralement inexistant en Afrique il s agissait d instaurer une s rie de rendez vous p riodiques travers lesquels sont diffus s les r sultats sur les principales caract ristiques de l conomie malgache prix commerce ext rieur emploi croissance etc Le projet Madio a mis en place plusieurs syst mes d enqu tes touchant des secteurs cl s de l conomie malgache Ceux ci sont bri vement pr sent s ici Deux syst mes d enqu tes lanc es dans le cadre de Madio ont t int gr
224. ergente En 1978 apr s trois d cennies de croissance heurt e la Chine s est engag e dans une strat gie analogue celle qu avaient adopt e la Cor e et Taiwan vingt ans plus t t Lib rant les initiatives paysannes elle a capitalis sur les bas salaires pour percer sur le march mondial et remonter les fili res industrielles Cette strat gie a dop la croissance qui a t de 9 4 par an en moyenne entre 1978 et 2005 Spectaculaire vu d Europe ce rythme n est pas sans pr c dent en Asie mais l mergence d une conomie aussi peupl e et aussi ouverte aux changes est porteuse de changements plus consid rables A l instar des autres pays de l Est asiatique la Chine a pratiqu une politique macro conomique prudente sans respecter les autres piliers du consensus de Washington que sont la privatisation ou la lib ralisation Rodrik 2006 Outre la diff rence de taille la strat gie chinoise se d marque de celle de ces pr d cesseurs sur deux points importants pour l avenir La Chine est tr s ouverte aux investissements directs trangers IDE alors que l Est Asiatique tait seulement entr ouvert devenue l une des plus grandes destinations des IDE la Chine joue de son attractivit pour acqu rir des technologies et renforcer la R amp D Par ailleurs alors qu en Cor e et Taiwan les r formes agraires avaient pr cipit un exode rural consid rable les paysans chinois joui
225. ers l tude du cas du Centre ivoirien de recherches conomiques et sociales CIRES Ils consid rent que les centres de recherche peuvent faire de l expertise partir du moment o ils acqui rent une reconnaissance suffisante leur permettant d influencer la demande de leurs diff rents commanditaires dans la direction de leurs th mes d int r t Les d cideurs qui basent leurs choix sur les r sultats des travaux de recherche risquent galement de mettre en danger leur base de soutien politique si les conclusions de ces travaux sont contraires aux int r ts de cette base STATECO N 100 2006 Pourquoi les chercheurs prennent ils alors ce risque pour leur carri re acad mique en travaillant pour les d cideurs De m me quelles sont les motivations des d cideurs Les motivations pour les chercheurs peuvent tre financi res cette incitation joue d autant plus dans certains pays africains o les salaires des chercheurs sont tr s bas un meilleur acc s aux donn es le prestige d tre conseiller du prince la pr paration d une future carri re politique ce qui est fr quent en Afrique et peut tre acc l r via le passage par une organisation r gionale ou internationale ou simplement le d sir d avoir un impact sur les principales d cisions touchant un pays ou une r gion Pour toutes ces raisons les chercheurs peuvent avoir c toyer de pr s les d cideurs ce qui peut potentiellement e
226. es enfin une caract ristique majeure de ce dernier programme consiste dans l largissement des partenariats tablis pour sa mise en uvre que ce soit avec AFRISTAT avec l Agence Fran aise de D veloppement AFD entr e dans le GIE DIAL en 2003 la Banque mondiale l OCDE ou encore avec le P le de Dakar soutenu par la Coop ration fran aise Ce programme s est d roul selon quatre axes analyse du lien croissance pauvret in galit s suivi amp valuation des cadres strat giques de lutte contre la pauvret participation et mesure de la gouvernance appui au centre de recherche appliqu e d AFRISTAT Analyse macro conomique du lien croissance pauvret in galit s Le lancement des nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret a suscit un important d bat concernant le contenu concret STATECO N 100 2006 de ces politiques et plus particuli rement sur l importance accorder au soutien la croissance conomique pour la r duction de la pauvret par rapport d autres politiques relatives aux in galit s au sens large politiques sociales en particulier DIAL a cherch approfondir cette question en tudiant d une part les arbitrages entre croissance et in galit s du point de vue macro conomique et d autre part en largissant l analyse aux questions d quit en g n ral yc l galit des chances dans le but d int grer ces questio
227. es analyses conduites par l quipe de J Sachs Les valuations des besoins s y rapportent STATECO N 100 2006 engagements internationaux Les mesures mettre en uvre sont identifi es sur la base des outils d velopp s par le projet du Mill naire Ayant propos un certain nombre d instruments cet effet des tudes standard d estimation des co ts des OMD 5 et 10 ans sont conduites dans les pays Le r sultat peut tre incorpor dans un CDMT orient par les OMD qui tablit les liens avec les Encadr 3 122 strat gies sectorielles le budget le DSRP etc Les valuations des besoins s accompagnent de programmes visant le renforcement des capacit s d absorption et d tudes permettant au niveau macro conomique d assurer l absorption d un niveau d aide suppl mentaire en vitant en particulier les probl mes de syndrome hollandais CDMIT et D claration de Paris sur l efficacit de l aide Les cadres de d penses moyen terme b n ficient d une attention toute particuli re dans le cadre de la D claration de Paris adopt e en 2005 OCDE 2005b Les b n fices attendus sont les suivants Am liorer l efficacit de l aide par le renforcement des capacit s de gestion budg taire et des politiques Am liorer le potentiel d alignement de l aide sur des strat gies nationales unifi es et le d boursement de l aide sous forme budg taire Constituer
228. es ann es 1990 avec la dislocation du bloc sovi tique et la transformation rapide des conomies europ ennes qui y taient li es Pratiquement les besoins en formation statistique des pays dont l conomie est pass e d un mode d organisation centralis e et planifi e une conomie de march que l on appelle plus bri vement les conomies ou pays en transition ont cr consid rablement en raison de leurs perspectives d adh sion l Union Europ enne L entr e dans l Union Europ enne en 2004 de dix nouveaux tats principalement de la zone PECO Pays d Europe Centrale et Orientale ouvre une p riode nouvelle pour la coop ration statistique plus en rapport avec la maturit de leurs syst mes statistiques Il est probable que la formation permanente de statisticiens professionnels sera en quelque sorte int gr e au fonctionnement courant des tats membres Pour autant au d but du fonctionnement du CEFIL des formations ont t con ues pour favoriser l int gration des pays ayant vocation rejoindre l Union Europ enne une ch ance pr visible Depuis leur adh sion il reste des besoins importants en formation la statistique pour les dix nouveaux pays membres et ces pays continuent d envoyer leurs statisticiens en formation au CEFIL L effort porte aussi sur les pays des Balkans faisant potentiellement partie du nouveau cycle d largissement de l UE les cinq candidats reconnus
229. es de revenus en Afrique C te d Ivoire Ghana Guin e Madagascar Ouganda qui tait jusqu alors totalement m connue Cogneau et al 2006 S inscrivant dans la m me probl matique une tude sur l volution de la pauvret en fonction de diff rents crit res d allocation de l aide au d veloppement a mis en vidence l int r t d une approche en termes d quit de l aide oppos une approche purement en termes d efficacit Cogneau et Naudet 2004 Suivi amp valuation des cadres strat giques de lutte contre la pauvret Cette composante consiste am liorer l information sur les volutions de la pauvret sur ses dimensions g ographiques et temporelles dans un contexte de faiblesse g n rale la fois de l information statistique mais aussi des outils analytiques de mesure de la pauvret et de ses facteurs L essentiel du travail sur ce th me a port sur l investissement m thodologique pour am liorer le suivi et valuation des DSRP en Afrique l aide d enqu tes m nages Les enqu tes 1 2 3 constituent un instrument pr cieux de suivi et valuation des DSRP dans les pays o elles ont t mises en place e A l initiative de DIAL et avec son appui scientifique des enqu tes 1 2 3 ont t men es entre 2001 et 2003 dans 7 capitales d Afrique de l Ouest Abidjan Bamako Cotonou Dakar Lom Niamey Ouagadougou par les INS sous la coordination
230. es en compte de mani re satisfaisante Ce probl me est renforc par la forte volatilit des budgets de d veloppement fr quemment financ s en grande partie sur ressources ext rieures et par l absence d engagements cr dibles pluriannuels des partenaires ext rieurs Par contre une programmation pluriannuelle permettrait de prendre en compte les implications des d cisions pass es et permettrait aux minist res sectoriels de mieux pr parer leurs demandes budg taires et de fixer des priorit s STATECO N 100 2006 Une autre cons quence de la dualit budg taire est la faible sinc rit du budget comme le budget d investissement ne correspond pas la d finition conomique de formation brute de capital fixe des d penses de fonctionnement notamment de personnel contractuel peuvent y tre imput es A l inverse des d penses d investissement peuvent tre incluses dans le budget de fonctionnement Le suivi des budgets d investissement selon les classifications conomiques utilis es pour le budget de fonctionnement est souvent impossible Classifications budg taires La classification administrative ne permet pas de prendre en compte une approche strat gique car les actions concourrant un m me objectif ne peuvent tre identifi es Nombre de politiques sectorielles sont en r alit partag es entre plusieurs d partements en Mauritanie par exemple la formation professionnelle ne fait pas partie de
231. es installations en fonction lors de l ann e de base 1998 Une telle situation risque d tre assez fr quemment le cas par apparition ou disparition voire modification d tablissements productifs disparit des croissances sectorielles etc pour nombre de pays africains et oblige une certaine prudence dans l emploi de cette m thode Un des enseignements majeurs de la d marche inter administrative CEROM est qu elle a su trouver sa dynamique propre et tre accept e tant en interne ce qui a permis la mise disposition des moyens humains qu en externe du fait de sa volont affirm e et sa capacit publier des tudes macro conomiques de qualit tirant parti des comptes publi s IL s est enclench ainsi un cercle vertueux la mise en valeur pertinente des de nouvelles tudes S il est un enseignement tirer de cette lecture dans une optique africaine c est peut tre avant tout celui l Et de leur c t les acteurs de l op ration CEROM se doivent dans le futur de lui rester fid les eux qui sont en train partout dans les DOM et les TOM de livrer des comptes provisoires des ann es les plus r centes Il faut qu ils renouvellent leur propos le travail d analyse des ann es ant rieures que l on s est efforc de r sumer dans le pr sent article et dont la liste suit STATECO N 100 2006 132 Publications CEROM Bilans Macro conomiques CEROM Guadeloupe une co
232. es investigations sur le secteur informel n int ressent que les chercheurs et non les d cideurs qui sont charg s d laborer et de mettre en uvre les strat gies et les politiques et qui doivent rendre des comptes sur leur action Mais une telle explication est irrecevable puisque l on s accorde reconna tre que le secteur informel est la source d activit d emploi et de revenu pour 80 de la population non agricole Force est donc de se rabattre sur la deuxi me explication on ne dispose pas d un cadre d analyse et de mod lisation ad quat dans lequel il serait possible de ranger et de traiter les donn es sur le secteur informel et d analyser ses interactions avec le reste de l conomie le cadre conceptuel de l conomie du d veloppement serait donc inad quat il laisserait de c t 80 des acteurs Ce cadre conceptuel ne s applique en v rit qu la partie dite moderne ou formelle de l activit la seule pour laquelle il est con u alors que cette composante de l conomie est dans la plupart des cas fortement extravertie et n entretient avec l conomie populaire que des rapports indirects Les logiques propres de fonctionnement du secteur informel priorit bien naturelle au partage de l activit entre le nombre maximum de personnes et non la productivit et la comp titivit n cessit absolue de la proximit physique entre la localisation de l exercice de
233. es monoparentales les hommes seuls et les m nages souffrant de probl mes de sant Madior Fall et Daniel Verger La pauvret et l exclusion sociale en Grande Bretagne L tude d une large gamme de privations confirme la compl mentarit des diff rentes approches pour d crire la pauvret qui reste relativement fr quente en Grande Bretagne Eldin Fahmy et David Gordon STATECO N 100 2006 131 157 179 193 219 245 283 178 Les multiples facettes de la pauvret dans un pays en d veloppement Le cas de la capitale malgache Les diff rentes dimensions de la pauvret ne se recoupent que partiellement Madagascar l un des pays les plus pauvres du monde 2 4 des Tananariviens cumulent les sept formes de pauvret consid r es dans l tude tandis que 78 sont affect s par au moins l une d entre elles Mireille Razafindrakoto et Fran ois Roubaud Pauvret et exclusion en Pologne Les liens familiaux bien que forts en Pologne n att nuent que faiblement les cons quences de la pauvret Anna Szukieloj Bie nku nska Madior Fall et Daniel Verger Travail in galit et autoconsommation au Portugal Les agriculteurs et les marins p cheurs sont les plus expos s la pauvret mon taire L autoconsommation quand l habitat s y pr te donne cependant plus de flexibilit la gestion du budget Rui Manuel Cerdeira Branco Regina Soares et Teresa Bago d Uva Roumanie une agricultur
234. es participants aux s minaires du CEFIL pays ayant envoy au moins 6 participants aux stages du CEFIL 1996 2005 PECO Zone AFRISTAT Autres pays Bulgarie B nin Albanie Estonie Burkina Faso Angola Hongrie Cameroun Chine Lettonie Cap Vert Ha ti Lituanie C te d Ivoire Mac doine Pologne Gabon Madagascar R publique tch que Guin e Conakry Rwanda Roumanie Mali Sao Tom et Principe Slovaquie Mauritanie Slov nie Niger R publique Centrafricaine S n gal Tchad Togo Bi lorussie Alg rie Russie gypte Ukraine Liban Maroc Tunisie Turquie STATECO N 100 2006 82 83 Annexe L accueil au CEFIL Accueillir des statisticiens trangers ne se con oit pas sans un minimum de d couverte locale d autant que la r gion s y pr te Bordeaux et Saint Emilion notamment et que les s minaires du CEFIL comportent assez syst matiquement un week end Ceux qui sont d j venus en France ne connaissent en g n ral que Paris De plus afin de faire rapidement connaissance le CEFIL organise en principe un buffet d accueil la r sidence au cours de la soir e pr c dant le s minaire puis un diner officiel dans les premiers jours La convivialit libournaise se manifeste aussi travers l association Libourne Accueil dont les membres mettent un point d honneur recevoir chez eux d ner tous les statisticiens trangers par groupes de deux ou trois Construire un centre de formation Paris aurait t tr
235. es politiques d ducation en Afrique de l Ouest qui s appuie sur la valorisation des r sultats des enqu tes 1 2 3 Un s minaire sur les interactions entre conomie et ducation a t 57 organis en commun en 2005 dans les locaux d AFRISTAT Bamako destination de cadres des minist res de l ducation et des finances des pays de la zone Ce s minaire avait pour objectif de favoriser l appropriation des outils de projection et de planification par les minist res concern s et d associer les statisticiens et les chercheurs pour mettre en vidence les retomb es conomiques et sociales des investissements dans le secteur ducatif Les analyses r alis es en commun sur l analyse de l efficacit externe de l ducation dans le cadre de ce partenariat doivent tre int gr es la publication en 2006 du rapport r gional sur Le D veloppement de l Education Pour Tous en Afrique confi par l UNESCO BREDA au P le de Dakar Mesure de la gouvernance d mocratique Les DSRP partent du diagnostic que les politiques d aide ne peuvent r ussir que si certaines conditions requises en mati re de gouvernance dans les pays concern s sont satisfaites Le travail men sur ce th me a port la fois sur le diagnostic des instruments de mesure existants dans ce domaine et sur la construction d indicateurs quantitatifs et qualitatifs Les enqu tes aupr s des m nages module sur la gouvernance et
236. es questions de peuplement et d am nagement n ont plus beaucoup d importance C est pourquoi elle est la fois utopique c est dire ignorante de la dimension spatiale d sincarn e c est dire sans consid ration des personnes les agr gats auxquels conduisent les mod les macro conomiques sont pratiquement ind pendants de la population et de sa r partition et d mostatique le peuplement est consid r comme une donn e plut t que comme une variable La mod lisation macro conomique m me dans ses formes les plus complexes tend nous faire perdre de vue la nature syst mique du d veloppement La plupart des relations de causalit entre variables que nous prenons en compte dans nos mod les ne sont pertinentes qu une certaine chelle g ographique un certain horizon temporel et un certain stade de la transition d mographique Il n est pas du tout exclu qu elles doivent tre invers es si l on change d chelle d horizon et de contexte Reprenons l exemple du secteur informel Les l ments constitutifs de ce secteur sont par nature minemment flous et changeants comme le seraient les mol cules d un m lange de gaz au sein d un r servoir poreux et en d s quilibre de pression et de temp rature Les conomistes qui s int ressent ce secteur se d fendent videmment de vouloir le formaliser mais cela ne les emp che pas de faire syst matiqu
237. es qui pour mieux contr ler l usage de leur aide imposent le montage de projets ayant une dur e et un objet bien d limit Les capacit s de production Au cours de n gociations entre utilisateurs producteurs et d cideurs sur un programme de production statistique l INS et les autres services statistiques s engagent d livrer des produits bien sp cifi s une information de qualit dans des d lais contractuels et la puissance publique s engage alors sur un montant de financement Un programme de production ne d pend pas seulement du montant des financements disponibles mais aussi des capacit s de production des services statistiques Donc parall lement son programme de production le syst me statistique doit se doter d un programme d investissement Programme d investissement Comme dans toute industrie le programme d investissement vise d abord maintenir la capacit de production l adapter l volution tant de la demande que des techniques de production mais aussi augmenter la capacit de production Capacit de production d un service statistique et modalit s de financement Comme dans toute entreprise la capacit de production est une combinaison d actifs corporels b timents quipements informatiques v hicules ou incorporels ma trise de technologies de logiciels statistiques adapt s enqu tes test es et rod es etc et surtout de capital humain Ce dernier doit
238. es si les CDMT sectoriels servent d instruments de planification sectorielle et si le processus reste centr sur le CDMT global Introduire un CDMT dans un contexte de faibles capacit s A la lumi re des exigences du processus CDMT en mati re de coordination d ensemble il appara t que le d veloppement de l instrument doit se r sumer dans un premier temps des processus et des informations simples Oxford Policy Management 2005 Il peut ainsi tre un instrument au service du renforcement des capacit s des administrations Cependant il n est pas possible de pr coniser une approche technique standard car les modes de gestion des finances publiques les d finitions des politiques sectorielles ou l organisation administrative influencent les modalit s et les r sultats du processus CDMT Une approche partant du CDMT et prenant en compte les exercices de planification y compris le DSRP pour identifier les programmes de d penses doit permettre au minist re central de d velopper ses proc dures visant am liorer tant l efficacit que la discipline budg taire Les CDMT sectoriels peuvent alors constituer une base pour le d veloppement coh rent des capacit s de gestion sectorielle et des outils de n gociation avec les minist res centraux Sur cette base l laboration d une feuille de route moyen terme pour la mise en place d un syst me global prenant en compte les outils au niveau sectori
239. es stages permettent aux bailleurs d avoir des partenaires qui parlent le m me langage voire qui d fendent leurs int r ts au sein des pays r cipiendaires Certains finissent m me par se trouver embauch s par des agences de coop ration ou des organisations internationales Plus les bailleurs utilisent de canaux diff rents plus ils ont d influence sur l agenda de d veloppement international et d impact sur la d cision publique dans les pays africains Dans ce sch ma les institutions de recherche conomique africaines sont en quelque sorte instrumentalis es par les bailleurs pour donner plus de l gitimit leur action Il existe n anmoins une autre forme d aide qui peut contribuer au soutien des institutions de recherche nationales et des r seaux r gionaux de r flexion sur les politiques publiques en Afrique Cette forme d aide consiste fournir des moyens financiers durables et des comp tences pour contribuer cr er des institutions de recherche ou de conseil en politique conomique autonomes et reconnues en Afrique Sudrie G ronimi et Woerli 2002 qualifient les organismes charg s de ce type d aide de facilitateurs qui participent au renforcement de capacit s sans offrir directement du conseil aux d cideurs Parmi ces institutions figure STATECO N 100 2006 l African Capacity Building Foundation ACBF la Fondation africaine pour le renforcement des capacit s l African
240. et a co ncid pour des raisons cr e chez les diff rents pays partenaires Au cours diverses avec un affaiblissement des structures de des prochaines ann es nous allons poursuivre notre coop ration statistique au sein des organisations action en formulant 4 v ux que les statisticiens internationales c est en particulier le cas au sein de nationaux soient plus ouverts la demande que les la Banque mondiale de la Commission des Nations hommes politiques estiment devoir mesurer et Unies pour l Afrique et du secr tariat des Nations montrer les r sultats de leur action que les Unies Une nouvelle organisation multilat rale qui bailleurs aident les politiques de d veloppement de se consacre enti rement la coop ration statistique la statistique et non la production des statistiques est apparue en Afrique AFRISTAT Ce projet a pu seulement enfin que les statisticiens des pays r ussir parce qu il existait une volont politique du d velopp s et ceux des institutions internationales fait de l int gration r gionale dans le cadre de la comprennent mieux les besoins des syst mes zone franc Au total PARIS21 joue un r le de statistiques des PED En somme il faut faire du facilitation dans ce domaine mais ne cherche pas d veloppement de la statistique une question de appara tre au premier plan Au contraire nous d veloppement plus qu une question technique et souhaitons tre un interm diaire et que la de l fair
241. et avec son travail courant PARIS21 cherche progresser dans le sens d une meilleure harmonisation des soutiens des partenaires et une moindre duplication de leurs interventions la mobilisation autour des SNDS joue un r le important dans ce sens appui pour le renforcement des capacit s ceci constitue le dernier axe d intervention de PARIS21 ici encore les SNDS constituent un cadre favorisant l valuation des financements n cessaires pour la statistique PARIS21 intervient par ailleurs directement dans le domaine de l assistance technique de la quatre types 43 formation et du renforcement des ressources humaines en g n ral PARIS21 aide les PED d finir une strat gie nationale de d veloppement de la statistique SNDS fond e sur un engagement politique des gouvernements dans ce domaine et visant des objectifs r alistes et dont le co t de r alisation est chiffr Dans notre optique les SNDS doivent respecter au moins 4 principes qui correspondent d ailleurs aux nouveaux principes mis en uvre dans le cadre des strat gies de r duction de la pauvret Les SNDS doivent ainsi tre int gr es dans les politiques nationales de d veloppement b n ficier d un soutien politique et tre cibl es sur la demande d velopp es de mani re inclusive c est dire avec la participation de toutes les parties prenantes globales coh rentes et soutenables et doivent val
242. et les limites du discours de la Banque mondiale dans ce domaine Cling 2003 et a cherch approfondir le diagnostic sur la pauvret dans ses diff rentes dimensions Nous avons montr que les DSRP reconduisent toutefois pour l essentiel sous un habillage diff rent les orientations ant rieures des politiques d ajustement avec seulement des changements la marge En particulier l articulation entre le cadrage macro conomique et les politiques sectorielles n est pas vraiment effectu e l environnement international est n glig les conflits d int r ts et la n cessit d arbitrages n est pas vraiment prise en compte la question de la soutenabilit de ces politiques n est pas pos e etc Au total le contenu des nouvelles strat gies est porteur d innovations encourager mais il doit tre am lior pour maximiser leur impact sur la r duction de la pauvret e La nouvelle d marche pr conis e dans le cadre des DSRP pr voit la mise en uvre d un processus participatif pour la d finition des politiques de lutte contre la pauvret en rupture avec les pratiques ant rieures qui consistaient pour l essentiel d finir de l ext rieur des politiques que les pays taient ensuite charg s d appliquer DIAL a cherch valuer les conditions concr tes de mise en uvre de ces processus participatifs travers en particulier une tude de cas portant sur le Mali Dante Marouani et
243. ettes etc et importe d Afrique du p trole ainsi que diff rents minerais et produits tropicaux L mergence de la Chine a plus g n ralement un impact important sur l Afrique travers au moins deux canaux du c t positif la croissance chinoise pousse la hausse la demande mondiale et donc le cours des mati res premi res export es par les pays africains du c t n gatif les entreprises africaines souffrent de la concurrence chinoise tant sur leur march int rieur qu lexportation en particulier dans le textile habillement suite au d mant lement des quotas douaniers impos s dans le cadre des Accords Multi Fibres Jean Rapha l Chaponni re est conomiste l Agence Fran aise de D veloppement AFD Stat co n 95 96 97 2000 La mont e en puissance de la Chine devenue le troisi me exportateur mondial bouleverse la g ographie des changes En 2005 la Chine aurait ainsi d pass l Allemagne la premi re place des fournisseurs de l Afrique dont elle est en sens inverse le second d bouch Apr s une pr sentation rapide de l mergence chinoise I cet article s appuie sur diff rentes sources statistiques pour analyser les changes entre la Chine et l Afrique ID vus de P kin et des pays africains Il s int resse ensuite leurs perspectives et aux cons quences de la mont e en puissance de l conomie chinoise sur les conomies africaines IIT Une grande puissance m
244. eur et un d bouch modeste de la Chine alors que la Chine est un des principaux partenaires de l Afrique Vu de P kin graphique 7 le commerce bilat ral avec l Afrique sub saharienne est d ficitaire pour la Chine et le d ficit s est creus en 2004 et 2005 Les statistiques chinoises sont biais es par le r le de Hong Kong par o transite une partie des exportations chinoises encadr 3 Les importations et les exportations chinoises ont t respectivement de 20 et 14 milliards de dollars en 2005 Afrique sub saharienne Vu de P kin l Angola est le premier fournisseur africain de la Chine loin devant l Afrique du Sud le Soudan la R publique d mocratique du Congo et la Guin e Equatoriale graphique 8 L Afrique du Sud le Nig ria et le Soudan sont les trois premiers d bouch s des exportations chinoises vers le continent STATECO N 100 2006 Graphique 7 Evolution des changes de la Chine avec l Afrique sub saharienne milliards de dollars 25 Es exportations 20 Es importations 15 10 10 Source China Statistical Yearbook Graphique 8 Principaux partenaires africains de la Chine Afrique sub saharienne en 2005 en milliards de dollars Importations autres 3 24 Nigeria 0 46 us NN 1 40 f 2 30 Soudan Afrique du 2 60 Sud 3 40 Angola 6 60 Source China Statistical Yearbook La Chine importe du p trole des minerais et du bo
245. eux d activit s afin de donner une plus grande coh rence technique et financi re ses interventions et d en permettre un meilleur suivi Le Programme strat gique de travail d AFRISTAT pour la p riode 2006 2010 PSTA constitue ce cadre il a pour ambition une meilleure adh sion des Etats et r pond un double but doter AFRISTAT d un outil de gestion d anticipation de coordination et de mobilisation de ressources pour la p riode sous revue Offrir aux Syst mes statistiques nationaux des Etats membres un cadre dont ils devraient s inspirer pour b tir leurs strat gies nationales de d veloppement de la statistique Ce programme donne un contenu ce que sera l action d AFRISTAT au cours des cinq prochaines ann es en vue du renforcement des capacit s statistiques de ses Etats membres dans le contexte d une part du suivi et valuation des strat gies de r duction de la pauvret ainsi que des Objectifs du mill naire pour le d veloppement OMD et d autre part de l laboration de syst mes d information pour la gestion du d veloppement ax e sur les r sultats Le Contexte g n ral et la vision long terme d AFRISTAT Aper u de l environnement statistique dans la zone d intervention d AFRISTAT Les pays africains subsahariens en g n ral et ceux relevant de laire g ographique d intervention 24 d AFRISTAT en particulier traversent depuis bient t t
246. expansion de son action dans tous les domaines de la statistique sociale conomique et d mographique AFRISTAT est ainsi devenu un lien indispensable entre les SSN prouvant une r elle appropriation de l institution par ses tats membres Bon nombre d organisations internationales r gionales et sous r gionales ont su tirer parti d une collaboration troite avec AFRISTAT confirmant ainsi sa r putation de p le de comp tence en Afrique subsaharienne en mati re de renforcement des capacit s statistiques Cependant de nombreux d fis en mati re d information statistique restent relever pour permettre d accompagner plus efficacement les Etats membres dans leur recherche de solutions La demande finan able de donn es statistiques En tant que syst me productif le syst me statistique doit satisfaire les besoins des utilisateurs gr ce une production r guli re et durable La demande est qualifi e de finan able lorsque la production est r guli rement et efficacement prise en charge pour couvrir les besoins exprim s par les utilisateurs Une telle demande ne couvre que les besoins qui sont accompagn s de financement Les donn es statistiques constituent un bien public qui doit tre mis la disposition de tous Leur production doit tre financ e majoritairement par la puissance publique selon les capacit s de production de PINS et des services sectoriels La production statistique est donc le r
247. frique Les n gociations POMC o l Afrique a des int r ts d fendre tels que l limination des subventions sur le coton constitue un bon exemple o les chercheurs peuvent apporter leur expertise aux n gociateurs via des formations ou via la participation des comit s techniques Les travaux d ONG telles que OXFAM ou ENDA qui a publi le livre blanc sur le coton ENDA 2005 avant la r union minist rielle de OMC Hong Kong ont fourni des arguments aux n gociateurs africains En revanche au niveau national ce type de capacit s est rare en Afrique si l on exclut un pays comme l Afrique du Sud Au Nigeria par exemple Afeikhena 2005 consid re qu il n existe pas de structure ou de dispositif permettant de fournir un appui analytique aux d cisions de politique commerciale Une quatri me contribution de la recherche appliqu e l am lioration des processus de d cision consiste r duire l incertitude Haas et Springer 1998 Quand les d cideurs lancent une politique ils ont besoin d valuer les risques et opportunit s associ s aux mesures propos es L valuation des politiques publiques notamment via les analyses prospectives est devenue l une des disciplines phare de la recherche conomique appliqu e M me si les outils existants sont encore tr s imparfaits pour plusieurs raisons capacit s techniques qualit des donn es etc 1ls peuvent tre tr s utiles pour ident
248. frique de l Ouest C te d Ivoire Mali S n gal Rapport pr par pour la Banque mondiale d cembre DIAL et DSCN 1997 Les changes transfrontaliers entre le Cameroun et le Nigeria depuis la d valuation DIAL Paris et DSCN Yaound f vrier Egg J et Herrera J dir 1998 Echanges transfrontaliers et int gration r gionale en Afrique num ro sp cial Autrepart N 6 Gabas J J et G ronimi V 2002 Evaluation des appuis du Minist re des Affaires trang res au GIS DIAL dans le cadre des conventions triennales AMODEV Paris d cembre 34 pages Gros J B Letilly G et Martinet S 2001 Performances commerciales comp titivit et diversification des conomies sub sahariennes S rie Rapports d tude DGCID Minist re des Affaires trang res Paris novembre 61 pages 64 STATECO N 100 2006 65 Gubert F et Robilliard A S 2002 Synth se des besoins en statistiques et informations sur le secteur rural en appui aux CSLP mimeo DIAL ao t Herrera J Razafindrakoto M et Roubaud F 2006 Gouvernance d mocratie et lutte contre la pauvret enseignements tir s des enqu tes m nages en Afrique sub saharienne et en Am rique latine S rie Rapports d tude DGCID Minist re des Affaires trang res Paris Loup J Mespl Somps S et Razafindrakoto M 2000 Concepts mesures et suivis de la pauvret mimeo DIAL mars Razafindrakoto M et Roubaud F 1997 Les
249. frique francophone Il a form des centaines de statisticiens africains dans les locaux de l ENSAE Paris avant que la formation soit progressivement transf r e en Afrique entre 1975 et 1994 dans le cadre des coles cr es Abidjan ENSEA Yaound ISSEA et Dakar ENEA l cole de statistique de Kigali IAMSEA ayant disparu suite au g nocide rwandais Le CESD Paris a toutefois continu jusqu en 2004 g rer le concours commun d entr e dans les trois coles africaines de statistique Depuis cette date en accord avec les coles africaines de statistique l INSEE a charg le Groupe des coles Nationales d conomie et de Statistique de reprendre les attributions du CESD Paris qui se trouve donc un tournant de son histoire et cherche red finir ses missions Cr en 1962 le CESD Paris peut s enorgueillir d une histoire longue de pr s d un demi si cle Cette histoire n a pas t rectiligne elle a connu plusieurs changements de cap souvent programm s de longue date parfois plus circonstanciels et improvis s Aujourd hui alors que plusieurs des donn es constituant son cadre d existence et d activit viennent de changer il vaut la peine de se retourner sur le pass et de faire un bilan des actions qui ont t entreprises Ce survol sera peut tre aussi l occasion pour ceux qui ont un jour ou l autre crois le CESD de se rem morer ce qu il fut et d apprendre ce qu il est devenu 1 Xavier
250. g n ral le calcul reproduit la structure de la consommation de l ann e pr c dente mais il est tout fait possible de modifier cette r partition si l on veut tester d autres hypoth ses par exemple pour simuler un ph nom ne de substitution Le mod le calcule la production et les importations n cessaires pour satisfaire cette demande Cette m thode pr sente un avantage non n gligeable par rapport aux mod les RMSM et de programmation financi re qui ne mod lisent pas le bouclage revenus consommation production Cette proc dure ne doit toutefois pas tre appliqu e d une mani re m canique Dans beaucoup de pays africains faible revenu il faut tenir compte de l autoconsommation et des emplois des branches qui ne varient pas en fonction de la demande C est le cas en particulier pour la production du secteur primaire qui repr sente souvent une part importante du PIB ainsi que pour la production dans certains secteurs de transformation boissons traditionnelles etc Leur croissance d pendant plut t des conditions climatiques c est donc l offre et non la demande qui d termine le niveau de la production dans ce genre d activit s Il est de m me pour certaines branches exportatrices o l offre est souvent incapable de r pondre court terme la demande mondiale Il existe cependant dans ces pays aussi des secteurs o le lien entre production et demande est suffisamment fort pour tre introduit
251. gissent d s lors que les niveaux de vie et l in galit des ressources sont concern s est d velopp e l analyse des forces et limites des approches mises en uvre pour tudier la pauvret proprement dite qui doit permettre au lecteur d aborder les monographies avec le recul n cessaire La derni re partie propose la r flexion les axes de progr s qui pourraient rem dier certaines lacunes et faiblesses des travaux actuels en particulier mais pas seulement dans le cadre des comparaisons internationales Il faut remercier les offices statistiques nationaux qui ont permis ce dossier d aboutir Ils sont cit s dans chaque monographie publi e dans ce num ro Des travaux pr sent s au colloque de Bratislava sont galement cit s en particulier dans l article de Fabien Dell et Nicolas Herpin Nos remerciements vont aux quipes qui ont particip cette tape du projet STATECO N 100 2006 177 Annexe conomie et Statistique Num ro 383 384 385 2005 Les approches de la pauvret l preuve des comparaisons internationales 7 47 75 91 109 Bas revenus consommation restreinte ou faible bien tre les approches statistiques de la pauvret l preuve des comparaisons internationales Comparer les populations pauvres de pays aux histoires cultures et niveaux de d veloppement conomique diff rents met en lumi re les forces et limites conceptuelles et statistiques des mesures tr
252. gression des participants Au d but de l activit du CEFIL la formation statistique s adossait aux domaines o l INSEE savait avoir quelque chose dire y compris les checs ou les espoirs d us qui sont toujours instructifs Puis progressivement notre offre s est adapt e aux besoins de nos publics Cela a pu se faire gr ce au partenariat avec AFRISTAT n la m me ann e que le CEFIL pour l Afrique francophone et travers la construction de l Europe statistique les r glements europ ens combin s l largissement de l Europe vers l Est Dans un tout autre ordre d id es les formations nationales du CEFIL constituent une exp rience originale une r f rence dans le domaine des formations statistiques caract re professionnel Ce qui int resse beaucoup de pays car c est beaucoup plus rare que les formations caract re acad mique destin es l encadrement sup rieur Il est donc probable que les activit s de conseil en formation p dagogie programme ou d audit d organismes trangers sont appel es tenir une place plus grande l avenir Le CEFIL a re u des d l gations de responsables des ressources humaines de diff rents Instituts Nationaux de Statistique int ress s comprendre sa d marche et son exp rience des formations statistiques professionnelles Parmi ces visites trois donnent lieu des d veloppements impliquant le CEFIL des formations de formate
253. gue Le d roulement d un s minaire est grosso modo identique celui destin aux statisticiens europ ens approfondissement de cas partir d expos s d experts changes d exp riences et apports d autres points de vue notamment ceux des bailleurs et enfin une table ronde finale Mais le recours des experts ext rieurs la statistique publique est de plus en plus n cessaire comme nous le verrons plus loin 83 L offre en 2005 et 2006 Afrique de l chec des politiques d ajustement structurel aux dispositifs de lutte contre la pauvret Lors du sommet du Mill naire organis par les Nations Unies en septembre 2000 a t engag un ambitieux programme pour r duire la pauvret ainsi que ses causes et manifestations Parmi les huit Objectifs du Mill naire pour le D veloppement figure la r duction de moiti de la proportion de la population dont le revenu est inf rieur un dollar par jour d ici 2015 Ces objectifs et cibles sont assortis d indicateurs statistiques C est dans ce cadre et avec l appui d AFRISTAT et de DIAL que le CEFIL a organis en 2005 un s minaire sur le suivi statistique de la pauvret En 2005 toutes les demandes de participations au s minaire n ont pu tre satisfaites C est pourquoi le CEFIL en accord avec AFRISTAT et le Minist re des affaires trang res programme nouveau ce s minaire en 2006 Pour cette r dition une contributio
254. hangements intervenus durant les derni res d cennies sur les march s du travail africains en mettant en vidence le d veloppement massif du secteur informel Toutefois l essor de ce secteur ne constitue pas selon l tude la r action spontan e du secteur priv face au carcan d un Etat bureaucratique mais est plut t la cons quence la fois de la crise et du d veloppement d emplois tertiaires Enfin l tude met en vidence l enfermement des pays africains dans une sp cialisation fond e sur les ressources naturelles faible contenu en emplois et salaires lev s et la difficult d envisager le d veloppement d industries de main d uvre orient es vers l exportation Ce probl me se pose avec une acuit particuli re dans la zone franc m me apr s la d valuation du franc CFA p riode sous tude compte tenu du co t lev du travail STATECO N 100 2006 e L tude sur les performances commerciales des pays africains a t publi e sous forme de rapport d tude DGCID Gros Letilly et Martinet 2002 Elle adopte une approche en termes de fili res productives un niveau tr s fin et utilise des bases de donn es de commerce international tablies par les Nations Unies L tude analyse les performances commerciales des principaux pays africains durant les ann es 1990 en d composant comptablement la variation des parts de march en deux facteurs un effet de sp cialisatio
255. haut En raison de la place relative des produits primaires dans l conomie des pays africains l instabilit des recettes de ces pays est significativement plus lev e que celle observ e pour les autres pays Cette sp cificit constitue un handicap dans la mesure o il n est pas vident que les autres formes de ressources de financement mobilisables dons emprunts permettent une stabilisation des ressources globales disponibles pour financer les biens publics L instabilit des recettes publiques des PMA est galement plus marqu e que celle de l ensemble des PED Les pays revenu interm diaire connaissent une instabilit moindre que celle observ e dans les pays faible revenu L conomie des pays revenu interm diaire est probablement plus diversifi e moins d pendante vis vis des produits primaires et donc moins vuln rable aux chocs concernant ces produits Il est aussi vraisemblable qu un niveau de d veloppement plus lev induise une plus grande stabilit des taux de recettes 105 La formulation quadratique du trend permet une formulation plus souple de la composante d terministe Elle vite le biais li un trend purement lin aire 170 STATECO N 100 2006 Tableau 2 Instabilit des taux de recettes publiques volution et comparaisons internationales 1970 1980 1980 1990 1990 1998 1990 2003 Pays en d veloppement Afrique au Sud du Sahara Am rique latine Asie
256. hern Africa the case of Mozambique Workshop Asian and other drivers of global change St Petersbourg janvier http www ids ac uk ids global AsianDriverpdfs emmybostonpaper pdf Chen M X A Goldstein N Pinaud et Reisen H 2005 China and India What s in it for Africa mimeo OECD Development Centre Paris Eichengreen B Tong H 2006 How China is reorganizing the world economy Asian Economic Policy Review n 1 pp 73 97 Giraud P N 1996 L in galit du Monde Folio Paris Laal S et Albaladejo M 2004 China competitive performance a threat to East Asian manufactured exports World development n 32 pp 1441 1466 Laal S et Albaladejo M 2005 China competitive threat to Latin America an analysis for 1990 2002 Institute of Development Studies Working Paper n 120 ODG 2005 The effect of China and India s growth and trade liberalisation on poverty in Africa Department for International Development DFID mai http www sarpn org za documents d0001312 P1555 China trade Report May2005 pdf Lemon J 2005 China s impact on commodities Macquarie Research Presentation Chine Br sil symposium octobre Mayer J et Fajarnes P 2005 Tripling Africa s Primary Exports What How Where UNCTAD Discussion Paper n 180 Gen ve octobre Ramo J C 2004 The Beijing consensus note on the new Physics of Chinese power in Ramo J C The Beijing consensus pp 1 7 Foreign
257. i es diff rents approches par exemple le DSRP d un c t un exercice de planification interne de l autre ou des programmes d appuis de bailleurs Et il est fr quent que l ensemble des d penses du secteur ne soit pas pris en compte dans les strat gies nationales C est le cas pour certains financements ext rieurs parfois pour une partie du budget de fonctionnement les d penses communes dont la forte proportion caract rise des syst mes faible performance budg taire pour les budgets des administrations etc ou pour les d penses r alis es par des administrations locales sans parler du secteur priv La mise en place de proc dures exceptionnelles comptes sp ciaux par les bailleurs rend plus complexe l identification des d penses En outre le recours des unit s d ex cution des projets ou programmes est encore loin d tre abandonn malgr les recommandations De nombreux pays connaissent des situations o la politique sectorielle est conduite ou mise en uvre par des institutions autres que le minist re en charge par des institutions morcel es et ou de responsabilit s administratives diverses complexifiant la prise en compte globale au niveau budg taire Enfin pour des secteurs ayant recours 71 Voir par exemple OCDE 2005b D claration de Paris Banque mondiale 2005 116 des partenariats public priv des op rateurs semi publics ou des EPA dans l hydraulique
258. icace aux demandes des Etats membres dans des secteurs vari s de l activit statistique comptes nationaux enqu tes traitements informatiques AFRISTAT a permis de cr er une synergie stimulant les efforts des Etats et encourageant les bailleurs de fonds intervenir davantage En outre une coh sion statistique r gionale s est d velopp e avec un plus grand respect des normes des concepts et des m thodes communes Cette homog n it permet de r aliser des tudes comparatives de qualit indispensables une meilleure compr hension de la situation conomique et sociale de la r gion Il fallait un organisme comp tent actif et tr s pr sent sur le terrain pour arriver des r sultats effectifs et probants L utilisation d Internet et le passage sporadique et rapides de quelques experts internationaux n auraient pas suffit maintenir une telle coh sion statistique r gionale Elle se serait peu peu effrit e pour finir par dispara tre chaque service aurait t condamn un isolement p nalisant pour leur standing et leur cr dibilit voire leur survie La performance r alis e par AFRISTAT est tout fait remarquable si l on observe par ailleurs les difficult s de tous ordres survenus dans la r gion au cours de la p riode L appauvrissement financier 35 g n ral de l Etat a eu pour r sultat d induire un affaiblissement des structures administratives La coordination statistiqu
259. icaine Brazzaville 12 16 Novembre Stat co n 95 96 97 2000 108 109 Les cadres de d penses moyen terme un instrument utile pour les pays faible revenu Marc Raffinot et Boris Samuel Le CDMT est potentiellement un instrument tr s utile pour combler le vide fr quent entre les politiques de d veloppement et leur traduction budg taire L approche par les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement n est pas contradictoire avec l laboration des CDMIT car ceux ci sont des instruments pour g rer la tension entre les objectifs et la contrainte budg taire N anmoins la mise en place d un CDMT peut tre dangereuse si elle r sulte d une conditionnalit impos e de l ext rieur et si elle fait appel d embl e des instruments sophistiqu s Le CDMT doit tre mis en oeuvre de mani re oraduelle en fonction des capacit s Ainsi con u le CDMT peut contribuer efficacement plusieurs processus convergents la r forme des finances publiques prise en compte du cadre macro conomique r forme des nomenclatures budg taires le renforcement des capacit s d arbitrages budg taires fond s sur les performances le suivi des r sultats des diff rentes politiques et la r tro action du suivi sur la d finition des politiques Marc Raffinot est Ma tre de conf rences l Universit Paris Dauphine EURIsCO et chercheur associ DIAL Boris Samuel est Statisticien Economiste 109 Stat co
260. icien est l un de ceux qui volue le plus vite du fait de la modernisation rapide des techniques utilis es En outre il se transforme parce que la demande d informations se modifie et s accro t avec les nouveaux besoins de la soci t Les exigences augmentent pour une meilleure compr hension par exemple des situations sociales et de la pr carit de l emploi ou bien plus r cemment sur les probl matiques du d veloppement durable et de la r duction de la pauvret Cet essor doit s effectuer nous le savons bien h las l exp rience de ces derni res ann es est cet gard particuli rement difiante avec des moyens comparables pour ne pas dire constants En effet la raret des moyens administratifs d di s l activit statistique a pour r sultat une difficult d adaptation la demande et une grande rigidit structurelle Il va falloir adapter l action d AFRISTAT un monde changeant et un m tier plus difficile pratiquer tout en faisant des gains de productivit pour r duire les co ts de production En outre quelques domaines prennent d sormais une importance strat gique pour les institutions statistiques alors qu ils semblent avoir t n glig s jusqu maintenant Cela finira par poser des probl mes difficilement solubles si on ne tente pas STATECO N 100 2006 rapidement de leur apporter d s maintenant un d but de solution pour inverser la tendance d favorab
261. icle sign par les trois responsables successifs des formations internationales est centr sur cette mission en insistant sur la formation pour les pays en d veloppement mais il faut parfois appr hender le CEFIL comme un tout pour pr ciser son positionnement Comprendre les enjeux pour r pondre aux demandes En tant qu tablissement de l INSEE le CEFIL contribue travers ses formations internationales la politique de coop ration de l INSEE Cette derni re s exerce aussi par bien d autres voies que la formation visites missions mise disposition de statisticiens Existent clairement deux priorit s en termes de public d une part les statisticiens des pays en d veloppement et d autre part les statisticiens des pays appel s entrer dans l Union Europ enne Ceci n interdit pas des actions vers des regroupements de pays pour lesquels des formations communes ont du sens pays du pourtour m diterran en pays russophones pays hispanophones d Am rique latine ou m me un seul pays comme la Chine L id e est alors que l homog n it du contexte culturel linguistique et statistique permet des conomies d chelle dans STATECO N 100 2006 l approfondissement d un domaine statistique Les formations internationales mont es au CEFIL ont un co t significatif et il s agit de se donner a priori les meilleures garanties d efficacit des changes de savoir faire et de viser la pro
262. ie Yaound troubles politiques actuels en C te d Ivoire Apr s la formation initiale et avec la maturation des syst mes statistiques se pose la question de l organisation des formations permanentes Ces derni res n cessitent bien davantage d changes d exp riences et de savoir faire que lors de l acquisition d un socle de connaissances Le CEFIL se positionne sur ce cr neau des formations caract re professionnel entre professionnels sur des th mes int ressant la plupart des pays en d veloppement Ce positionnement s est en r alit pr cis avec le temps et nous y reviendrons plus loin Il est ouvert d autres formes d organisation et notamment des partenariats avec des acteurs africains On peut penser naturellement aux coles de statistique africaines Une premi re tentative de s minaire en Afrique en 2004 avec l ENSEA d Abidjan a avort avec la crise politique ivoirienne Beaucoup d Instituts Nationaux de Statistiques africains pr sentent une taille modeste Les statisticiens y sont g n ralement plus polyvalents qu experts Ils sont aussi souvent isol s demandeurs de contacts enrichissants avec leurs homologues Bien entendu tous les Instituts nationaux de statistiques ne sont pas log s la m me enseigne et la situation volue plut t dans le bon sens l internet relativise l isolement g ographique tandis que la coordination assur e par AFRISTAT multiplie les
263. ieu rural reportent tout ou partie de la charge sur les producteurs ce qui d termine la r partition de l incidence de la charge du pr l vement STATECO N 100 2006 Evaluation des ratios de recettes publiques par rapport au produit Le ratio recettes publiques par rapport au produit global correspond cf supra au rapport des ressources publiques propres mobilis es au profit de l Etat par rapport l ensemble des ressources produites dans une conomie Cependant il convient de s interroger sur la pertinence des ratios de recettes publiques valu s par rapport des produits partiels les plus courants tant le produit global hors activit s mini res ou encore le produit hors activit s agricoles Le choix d un produit hors activit s mini res peut trouver sa justification dans le caract re d enclave de ces activit s qui par ailleurs b n ficient d exon rations fiscales souvent extensives Cependant les activit s mini res donnent lieu une fiscalit sp cifique taxes l exportation redevances diverses versements de dividendes royalties qui sont comptabilis es dans les recettes publiques De plus les revenus distribu s par les activit s mini res sont tax s au titre de l imp t sur le revenu et donnent lieu des consommations l origine de taxes indirectes tarifs TVA et droits d accises Aussi pour construire des ratios significatifs par rapport un produit valu hors ac
264. ifier les principaux effets d une politique 8 Nous reviendrons sur ce point dans le dernier paragraphe 136 Enfin la recherche peut am liorer la qualit du d bat public Razafindrakoto et Roubaud 2005 consid rent que ce r le ne devient effectif que si les r sultats des analyses statistiques et conomiques sont diffus s via la presse Ils n appartiennent alors plus au seul pouvoir et peuvent tre utilis s galement par l opposition ou la soci t civile Cette id e est d autant plus int ressante au vu du consensus g n ral pour am liorer la participation des diff rents acteurs concern s dans la prise de d cision publique en Afrique et accro tre la redevabilit accountability des d cideurs envers la population Le r le de la recherche va n cessairement s accro tre avec la d mocratisation des pays africains mais peut galement y contribuer Difficult s de lier recherche et prise de d cision Si l alhiance chercheurs d cideurs semble souhaitable elle n est pas sans constituer un danger pour les deux communaut s Rein 1983 Les chercheurs qui consacrent une part significative de leur temps faire de l expertise pour les d cideurs risquent de r duire leurs performances en termes de recherche acad mique ce qui peut entra ner une perte de reconnaissance et m me une suspicion au sein de la communaut acad mique Ouattara et al 2005 soul vent cette question trav
265. ifs 4 Pr paration des cadres de d pense sectoriels moyen terme 5 Pr paration du CDMT global et de la Loi de finances 6 Approbation et ou int gration dans la Loi de Finances En d but d ann e on int gre des premiers r sultats enregistr s la fin de l exercice coul inflation ex cution budg taire r sultats du secteur r el etc et on met jour les projections des variables pertinentes dette publique arri r s masse salariale etc Le sc nario macro conomique central ainsi labor est mis jour sur l ensemble du cycle de d cision Ce cadrage macro budg taire constitue la base des circulaires budg taires puis donne lieu la r daction d un budget conomique ou d un rapport conomique et financier Revues sectorielles Le cadrage macro conomique co ncide avec les bilans d ex cution et revues annuelles conduites dans le cadre des cycles d valuation et de d finition des politiques A cette p riode on r alise les valuations globales des politiques et les premi res orientations g n rales peuvent tre fix es au niveau sectoriel en fonction de la mise en uvre des programmes en cours Les indicateurs de suivi sont mis jour liant intrants et objectifs permettant les premi res valuations des performances L identification des possibilit s d pargne budg taire est alors entreprise ainsi qu une r flexion sur les activit s qui pourraient tre prises en
266. il 2006 et les chefs d Etat africains participeront un sommet P kin au cours de l ann e Au d but de l ann e 2006 le gouvernement a publi un document sur sa politique africaine qui met l accent sur l galit la souverainet et la non ing rence Le consensus de P kin Ramo 2004 propose une alternative au consensus de Washington car si les priorit s chinoises stabilit d veloppement et r forme sont les m mes elles se conjuguent selon un ordre 15 De fa on sch matique la Chine importe des demi produits d Asie l origine de 2 3 des importations et exporte des produits finis vers les Etats Unis PUE et le Japon 159 Graphique 6 Origine des importations chinoises 2004 en Am rique ee Nord i Am rique sd L NE Europe 21 Asie 50 Afrique 2 diff rent P kin donnant la priorit la stabilit et Washington aux r formes C est dans ce contexte que les entreprises chinoises op rent en Afrique Les plus grandes entretiennent directement ou indirectement des liens avec l Etat elles s engagent dans des pays risque o elles poursuivent des strat gies long terme La place de l Afrique dans le commerce ext rieur chinois 3 en 2005 et 2 5 pour l Afrique sub saharienne est deux fois plus lev e que sa place dans le commerce mondial Ces changes sont caract ris s par leur asym trie l Afrique est un fourniss
267. implicite Bretton Woods 2 entre les Etats Unis et la Chine a t propos e par Dooley Folkerts Landau Garber 2003 STATECO N 100 2006 Dans les ann es 1950 les exportations de la Chine il s agissait de produits agricoles avaient progress aussi rapidement que celles du Japon graphique 1 Apr s vingt ann es d clipse la Chine a r int gr le commerce mondial et depuis 1978 ses exportations en dollars courants augmentent en moyenne de 24 par an un rythme qui s est acc l r depuis 2000 Les importations ayant progress aussi vite la Chine se classe au 3 rang mondial pour les exportations et les importations derri re les Etats Unis et l Allemagne Grande puissance mergente la Chine n en demeure pas moins un pays en d veloppement Mesur en dollars courants son PNB per capita est proche de celui du Maroc Appr ci en parit de pouvoir d achat il est au niveau de l Alg rie et l indicateur de D veloppement Humain IDH classe la Chine galit avec la Tunisie Ces moyennes sont trompeuses dans un pays o l in galit est d sormais aussi forte qu aux Etats Unis PIDH classerait les provinces les plus pauvres parmi les pays moins avanc s Le contraste entre le poids macro conomique et les r alit s micro conomiques explique la situation assez particuli re qu occupe la Chine dans les changes mondiaux Au niveau des importations elle a les app tits d
268. information statistique L information statistique n est pas un produit de consommation finale et la population ne descendra pas dans la rue pour exiger de l Etat des sous pour la statistique L information statistique n est pas un besoin fondamental C est avant tout un mat riau utilis dans un processus d aide la d cision ou d valuation mais l valuation est un processus d aide la d cision Les d cideurs ceux qui interviennent ou p sent dans l attribution des cr dits budg taires ne sont pas en g n ral demandeurs directs d information statistique Ce dont ils sont demandeurs ce sont de bonnes valuations des tudes de prospective et des simulations d effet de politiques En cons quence ce sont les services et organismes charg s de ce type de travaux qui sont les demandeurs directs de l information statistique Ce sont eux qui doivent repr senter les utilisateurs dans la n gociation des programmes de production statistiques Ces organismes ou services peuvent travailler au sein ou pour le compte des administrations des entreprises 89 des centrales syndicales des partis politiques des organismes patronaux des groupes de presse dans la mesure o la presse est un vecteur d valuation de politique pour clairer ses lecteurs lecteurs Mais ils n ont d influence que si eux m mes doivent r pondre une demande forte des d cideurs ce qui manifestement n a pas t le cas pendant une lo
269. intaine cas mauritanien par exemple mais aussi les pays africains utilisant a a a ERETES dans sa version compl te en L ann e 1998 nouvelle m thodologie qui sert de volume valeur mais o la production annuelle O E ue es de comptes d finitifs pour des raisons multiples courant 2004 Les comptes 1999 d finitifs n ont t er e disponibles que fin 2005 et ont t int gr s dans le dues en grande partie l insuffisance des mod le en 2005 Mi 2006 les comptes d finitifs 2000 moyens dure plus d es ed bien que le devaient tre fournis retard des comptes s accro t au lieu de se STATECO N 100 2006 r duire et o de ce fait le sch ma vu au paragraphe pr c dent ne peut s appliquer On peut dans ce cas penser qu il est possible de sacrifier parfois une ann e en se contentant de comptes provisoires destin s le rester pendant une longue p riode de fa on que l ensemble du syst me de comptes reste toujours jour et de qualit On doit toutefois se m fier de modifications intervenant dans la structure productive du pays qui Publiez et les comptes suivront 132 peuvent sur une longue p riode introduire des biais importants dans une projection cha n e syst matique sur la base d un TES ancien Par exemple la mise en uvre des gros projets susmentionn s dans le secteur du nickel risque de rendre obsol te les coefficients utilis s dans le mod le sur la base d
270. inte globale Le cycle commence avec le cadrage macro conomique en vue de d terminer les diff rentes ressources dont peut disposer le gouvernement pendant la p riode consid r e taxes dons financement net et les emplois en termes mon taires globaux Sur cette base on identifie le CDMT global laboration Mise en uvre des politiques Prise en compte dans le budget annuel fonctionnement et investissement montant des d penses primaires hors int r ts de la dette compatibles avec les ressources sous diff rentes hypoth ses afin de d gager une enveloppe probable pour la totalit des d penses consid r e comme soutenable en tenant compte d une r serve pour faire face aux impr vus Cet exercice de cadrage macro conomique implique logiquement de coordonner les diff rentes strat gies macro conomiques notamment les STATECO N 100 2006 politiques de croissance les politiques mon taires et de change la politique budg taire et les politiques sectorielles Structure des projections budg taires agr g es plafond global ou sectoriel politiques en cours Inspir d OCDE 2001 Encadr 2 nouvelles politiques Le cycle de pr paration du CDMT 1 Mise jour du cadrage macro conomique et tablissement de montants indicatifs de ressources et de d penses 2 Revue des programmes sectoriels et d finition de priorit s 3 Fixation de plafonds sectoriels indicat
271. ion du d veloppement ax e sur les r sultats La mise en uvre de toutes ces initiatives requiert une importante masse d informations statistiques que les SSN doivent pouvoir fournir dans les conditions ad quates notamment dans le respect des principes fondamentaux de la statistique publique des recommandations du Syst me g n ral de diffusion des donn es SGDD du FMI et des exigences nonc es par la rencontre de Marrakech Ainsi le retour une pratique de la planification du d veloppement pour la mise en uvre de strat gies de lutte contre la pauvret r habilite le r le des services d aide la d cision L laboration du DSRP sa mise en uvre et la n cessit d valuer ses r sultats apparaissent comme une opportunit mais comportent aussi des risques pour les SSN Opportunit car toutes les parties prenantes dans le processus DSRP ont besoin d informations statistiques fiables et sont dispos es assurer le financement de leur production Risques car les utilisateurs souhaitent obtenir un grand nombre d indicateurs complexes qui ne peuvent tre calcul s que si l on dispose de donn es statistiques pertinentes dont la production demande la fois plus de temps des bases appropri es et des arbitrages manant de plusieurs chelons de d cision Sur le plan socio politique au d but des ann es 90 le processus de d mocratisation avec ses corollaires de d centralisation et de d
272. ique dans la prise de d cision publique un d cideur africain un conomiste un tudiant ou un acteur du d veloppement la r ponse consiste invariablement juger ce r le faible voire inexistant Ind pendamment des facteurs objectifs sous tendant ce jugement cette vision n gative STATECO N 100 2006 s explique galement par la complexit des relations entre recherche et laboration des politiques qui n est pas toujours suffisamment prise en compte Trois principaux mod les ont tent de d crire le lien entre recherche et prise de d cision publique Le premier mod le est celui o la connaissance joue le r le de moteur knowledge driven la recherche d veloppe un savoir qui permet de prendre des d cisions selon une s quence lin aire Hanney et al 2003 Cette approche positiviste ou techniciste consid re que la recherche doit trouver les solutions aux probl mes du d veloppement et que les d cideurs doivent simplement les mettre en uvre Ce mod le occulte toute la dimension politique qui est souvent d terminante pour comprendre certaines d cisions prises l oppos extr me de l approche lin aire certains cyniques consid rent que puisque c est la politique qui prend toujours le dessus cela sert il vraiment quelque chose de faire de la recherche Haas et Springer 1998 Le second mod le est celui de l ing nierie engineering ou problem solving o les probl mes sont
273. iques et financiers Elle est ainsi annuels de travail avec le programme li e la r alisation des conditions suivantes strat gique de travail d AFRISTAT l engagement des Etats att nuer un certain un partenariat suivi et renforc avec les nombre de difficult s structurelles que les SSN partenaires techniques et financiers uvrant rencontrent organisation institutionnelle pour le d veloppement de la statistique en faiblesse ou insuffisance des ressources etc Afrique la disponibilit dans chaque Etat membre d une strat gie nationale pour le d veloppement de la Enfin il importe de rappeler que la p riode statistique et des plans annuels de sa mise en couverte par le PSTA co ncide avec la premi re uvre ainsi que les ressources p riode quinquennale du nouveau Fonds correspondantes AFRISTAT Le contenu des plans d action annuels un partenariat suivi avec les SSN pour mettre sera fix en fonction du volume du Fonds Ceci fait en coh rence leurs strat gies nationales pour le de la reconstitution des ressources propres d AFRISTAT gr ce notamment la contribution des Etats membres la principale contrainte la mise en uvre du PSTA Le r le jou par cette organisation et les d fis qu elle est appel e relever interpellent donc l ensemble des b n ficiaires de son action la soutenir R f rences bibliographiques AFRISTAT 2002 Programme statistique minimum commun Cadre de r f
274. ire Enfants atteignant la cinqui me ann e d cole Naissances assist es par du personnel de sant qualifi Part des femmes dans l emploi salari non agricole Pr valence du VIH parmi les femmes enceintes g es de 15 24 ans dans les principales zones urbaines Population ayant un acc s r gulier des points d eau am nag s Population vivant avec moins d un dollar Note ces donn es se r f rent aux pays en d veloppement 137 et aux pays d Europe centrale et orientale et de la CEI 27 On consid re qu un pays poss de des donn es en tendance si au moins deux points des donn es sont disponibles le concernant un sur la p riode 1990 95 et l autre sur la p riode 1996 2001 et que ces deux points sont s par s d au moins trois ans Source PNUD 2003 La cr ation de PARIS21 est n e de l insatisfaction dans le renforcement des syst mes statistiques face cette situation Il s agissait donc de sortir du am lioration de la qualit et de la visibilit des cercle vicieux o la production statistique informations statistiques accroissement de la n int resse personne et ne re oit donc pas de demande et la boucle est boucl e Donc le premier financements ce qui d grade sa qualit et r duit objectif tait de favoriser le dialogue entre encore l int r t de la soci t pour ce type statisticiens et d cideurs politiques d informations et d enclencher un cercle vertueux en
275. ire doit permettre en particulier de d terminer quelle est la croissance possible et souhaitable des dotations budg taires pour les secteurs prioritaires Plac dans une perspective de programmation moyen terme le mod le contribue donc valuer la viabilit de la dette et de la soutenabilit des finances publiques et permet plus syst matiquement une analyse de la r partition des d penses publiques entre secteurs o les mod les traditionnels se bornent en g n ral ne pr ciser que l enveloppe budg taire globale Le d fi consiste tablir un lien aussi syst matique que possible entre les dotations budg taires et les r sultats recherch s c est dire entre moyens et r sultats Comme cela est souvent malais une approche graduelle est recommandable La projection du TOFE au sein du MQC permet d tablir le montant maximal de d penses publiques compatible avec le financement ext rieur disponible et la viabilit de la dette Un module sp cifique pr cise la fa on dont ce montant de d penses publiques se d compose en d penses courantes primaires et d penses de d veloppement et leur mode de financement ressources int rieures appuis budg taires ext rieurs aides budg taires pr ts d ajustement pr ts programmes etc Il propose ensuite des cl s de r partition pour r partir les d penses entre secteurs prioritaires et non prioritaires En utilisant des normes de co ts on cherche
276. ire la distinction entre donn e et information ECA 2005 Les donn es ne sont que des l ments d information l mentaires qui sans interpr tation et ou analyse ont peu de signification et de valeur Ainsi ce qu on appelle la pyramide du savoir se pr sente de gauche droite de la mani re suivante Arkoff 1989 Donn es gt Information Connaissances gt Savoir Dans un de ses rapports sur le d veloppement humain en Afrique PNUD 2000 le PNUD fait une synth se des d fis majeurs des pays africains en ce d but du XXI si cle les d fis conomiques croissance conomique et lutte contre la pauvret financement du d veloppement mondialisation et d veloppement les d fis politiques et institutionnels gouvernance et d mocratisation paix et stabilit politique vision et planification du d veloppement humain les d fis sociaux s curit alimentaire sant ducation emploi les d fis de l environnement et ceux du genre Ainsi AFRISTAT devra tendre son appui d autres domaines encore non couverts Ainsi l institution largira au cours des prochaines ann es ses comp tences sur l tude de la population Aux c t s des institutions comme la Division de statistique des Nations unies et le UNFPA AFRISTAT s impliquera dans les travaux de la s rie des recensements de 2010 De m me il se donne pour ambition de s ouvrir l ensemble des
277. is Les importations chinoises d Afrique sub Saharienne sont concentr es Elles sont domin es par le p trole qui repr sente 70 du total des importations chinoises d Afrique le Soudan l Angola et le Nig ria assurent un quart des Exportations Afrique du Sud 3 80 VW Benin 0 75 Soudan 1 30 autres 5 67 Togo 0 52 importations chinoises de p trole Les bois tropicaux viennent au second rang la Chine premier acheteur mondial se fournit en Russie et en Asie et pour un tiers de son approvisionnement en Afrique sub saharienne Gabon Congo Guin e Equatoriale Les seules exportations manufacturi res sid rurgie et composants lectroniques viennent d Afrique du Sud STATECO N 100 2006 161 Tableau 2 Les dix premiers postes d importations chinoises d Afrique sub saharienne 2003 Place de l Afrique Montant en f q CTCI Produit ze dans les importations Milliards de Dollars De chinoises du produit P trole Bois tropicaux Minerai de fer Diamants Coton Tabac Lamin s chaud Lamin s froid Pierres pour construction Source ITC PC TAS Tableau 3 Les dix premiers postes d importations chinoises en termes de poids relatif de l Afrique 2003 Part de l Afrique dans Part du produit dans les Code Produit les importations du importations chinoises produit totales Ferro mangan se M inerai de cuivre Feuilles de tabac 1 Poids n glig
278. is avec la FAO Bamako mars 2001 laboration et diffusion chaque ann e du bilan alimentaire partir des disponibilit s utilisations des principaux produits de chaque pays AFRISTAT est intervenu sur ce th me lors d un atelier co organis par la FAO et AFRISTAT Bamako avril 1999 Harmonisation des m thodologies de toutes les enqu tes ex cut es par les diff rents services ou organismes et portant sur les m mes domaines production v g tale levage p che en vue d assurer l int gration et la compl mentarit des sources de donn es 23 Archivage sur CD ROM des fichiers les r sultats et les documents techniques des enqu tes et recensements sur l agriculture l levage et la p che Les recensements de l agriculture du S n gal et du Togo et le recensement du cheptel du Mali ont t archiv s sur CD Rom dans le cadre de projets pilot s par la FAO Principal enseignement de l valuation d une d cennie d activit n cessit d un cadre de programmation renforc AFRISTAT doit trouver sa place dans un environnement d organismes foisonnant et complexe Foisonnant parce que nombreux sont ceux qui interviennent dans certains domaines citons en premier lieu celui du suivi de la pauvret Complexe parce que chaque organisme intervient avec ses objectifs ses r gles de fonctionnement ses moyens d intervention Dans ce contexte AFRISTAT compte tenu de ses moyens limit
279. is le renforcement de la cr dibilit et de la visibilit des analyses francophones autour des politiques de d veloppement Comme l crit le rapport d valuation sur la convention 1999 2002 Gabas et G ronimi 2002 la Coop ration fran aise n aurait probablement jamais pu constituer en interne une quipe telle que DIAL et accumuler autant d exp riences sur l conomie de son domaine surtout au cours d une p riode o l Etat a d mantel beaucoup de structures d tudes dans les STATECO N 100 2006 60 minist res Faute de postes et de personnel suivies au cours des derni res ann es est donc comp tent le capital existant de connaissances assur e sachant que l largissement du champ sur l conomie africaine aurait vieilli puis se d investigation va autoriser au cas par cas serait tiol pour finir par dispara tre l adoption d une perspective comparative Afrique Asie Am rique latine Du point de vue th matique Suite aux r formes r centes du dispositif fran ais tout au plus peut on esquisser quelques pistes de de coop ration et l mergence de nouvelles travail L analyse de la soutenabilit des politiques probl matiques sur le d veloppement il est de lutte contre la pauvret et des OMD est appel e pr matur de chercher d finir ici les perspectives rester prioritaire avec en particulier la poursuite de d avenir de l appui apport par DIAL la l appui au lancement
280. iseurs motocyclettes 15 157 STATECO N 100 2006 158 Graphique 1 Les plus grands exportateurs Monde de 1948 2004 Chine France Allemagne Japon GB Etats Unis 1048 1953 1958 19063 1968 1973 1978 1983 1988 1993 1998 2003 Sources OMC FMI et SBY pour 2005 L Asie et l Afrique Dans les ann es 1970 le Japon tait le principal fournisseur asiatique de l Afrique sub saharienne qui absorbait alors entre 7 et 8 des exportations japonaises Les produits cor ens se sont ensuite substitu s aux produits japonais et depuis dix ans Graphique 3 Part du Japon de la Cor e de Taiwan et de la Chine dans les importations de l Afrique Sub saharienne Source Chelem 20 18 Japon 16 Cor e du Sud 14 12 10 8 6 4 2 0 Taiwan 1967 1972 1977 1982 1987 1992 1997 2002 Graphique 2 Les plus grands importateurs Monde de 1948 2004 Chine France Allemagne Japon RU Etats Unis 194 195 196 196 197 198 199 199 200 Sources OMC FMI et SBY pour 2005 les produits chinois font leur apparition graphique 3 Cela a comme cons quence un redressement de l Afrique sub saharienne dans les exportations chinoises un niveau qui reste toutefois inf rieur ce qu il tait dans les ann es 1970 graphique 4 Graphique 4 Part de l Afrique sub saharienne dan
281. issant le Lesotho 89 de ses exportations rel vent de cette cat gorie la Zambie le Mozambique le Malawi l Afrique du Sud le S n gal le Ghana et le Kenya 34 Ce classement s explique par la place du textile habillement qui avait t dynamis par l initiative am ricaine AGOA African Growth and Opportunity Act Entre 2001 et 2004 le doublement des exportations d articles de l habillement des pays b n ficiaires vers les Etats Unis a cr de nombreux emplois Ce mouvement s est brusquement arr t en janvier 2005 la lev e des quotas ayant provoqu une hausse spectaculaire de la part de march chinoise 12 z A r gt Si lon fait l hypoth se qu au cours de la m me p riode la croissance du commerce ext rieur chinois ralentit et une baisse tout aussi remarquable des prix unitaires La chute des exportations tr s lev e en Afrique du Sud et dans les pays limitrophes graphique 13 s explique galement par la perte de comp titivit provoqu e par l appr ciation du rand Graphique 13 Importations am ricaines de textile habillement volution 2005 2004 par pays en Tanzanie Mozambique Cape Verde Zimbabwe Ethiopie Ouganda Ghana Malawi Afrique du Sud Swaziland Maurice Kenya Madagascar Lesotho 60 40 20 0 20 40 Source US ITC La restauration de quotas d cid e en 2005 offre trois ann es de r pit aux exportateurs africains qui devront ensu
282. ission d Outre Mer IEOM Institut d Emission des D partements d Outre Mer IEDOM l Institut de Statistique de Polyn sie fran aise ISPF Service du Plan et de la Pr vision Economique de Polyn sie fran aise Institut de la Statistique et des Etudes Economiques de Nouvelle Cal donie ISEE STATECO N 100 2006 b La mise niveau des statistiques des DOM commen ait et la convergence avec la statistique m tropolitaine tait progressivement atteinte Dans le domaine de la macro conomie et de la comptabilit nationale les nouveaux comptes conomiques r gionaux suivaient le Syst me Elargi de Comptabilit Nationale SECN 95 en lieu et place de la base 70 En 2003 tait publi sur CD ROM une s rie homog ne de comptes 1993 2000 pour les trois d partements fran ais d Am rique La R union en faisait de m me une ann e apr s Dans les TOM les am liorations n taient pas aussi nettes et l effort de mise niveau statistique plus limit En Polyn sie fran aise une exp rience innovante de coop ration pr figurant en partie l op ration CEROM tait cependant tent e au d but des ann es 90 par l AFD et l ITSTAT futur ISPF avec la mise au point d un mod le TABLO sous Excel simulant le cheminement des comptes Un service de la pr vision en charge du mod le tait Elle tait la suivante 126 cr stimulant la diffusion de l information conomique Dans les DO
283. istants de mesure de la pauvret dans l ensemble des PED enfin l analyse de la pauvret et de la distribution des revenus en milieu urbain dans trois pays d Afrique de l Ouest C te d Ivoire Mali et S n gal pour le compte de la Banque mondiale 35 Cette derni re tude a t men e en collaboration avec AFRISTAT l Institut de la Statistique de C te d Ivoire la Direction de la Pr vision et de la Statistique du S n gal et l Ecole Nationale de la Statistique et d Economie Appliqu e ENSE d Abidjan DIAL 2000 54 Il a donc t sugg r la Coop ration fran aise d ajouter ce th me dans le programme men par DIAL o il a pris une importance croissante suite l adoption par l ensemble de la Communaut internationale dont la France des nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret d finies par les Institutions de Bretton Woods en 1999 et la fixation des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD dans le cadre des Nations Unies en 2000 Les travaux de DIAL sur ce th me se sont int ress s aux trois volets qui composent les nouvelles politiques de lutte contre la pauvret e Avec l adoption des DSRP Document Strat gique de R duction de la Pauvret PRSP en anglais et l abandon des politiques d ajustement structurel l objectif central des politiques de d veloppement est devenu la lutte contre la pauvret DIAL a analys la port e
284. istiques Il voit l le moyen d envoyer rapidement aux cadres actuellement en activit un signal positif et d aider leur fid lisation institutionnelle Pour nous faire le bilan et d tailler les perspectives de PARTS21 la r daction de STATECO a opt pour l interview du secr taire du consortium Antoine Simonpietri Celui ci nous pr sente donc dans son parler imag ce groupe de pression interinstitutionnel alliant statisticiens du Nord et du Sud responsables politiques des pays en d veloppement et 22 bailleurs de fonds qu il dirige depuis 2002 Ce facilitateur qui veut changer la perception de la statistiques tant des responsables des pays en d veloppement que des institutions multilat rales s appuie sur les SNDS Strat gies Nationales pour le D veloppement de la Statistique pour mettre de l ordre et une coh rence de bon aloi dans la cacophonie des projets statistiques des uns et des autres et sortir la statistique des pays en d veloppement du cercle vicieux o elle est enferm e PARIS21 c est beaucoup de bon sens et une conception tr s moderne du d veloppement avec la statistique en son centre au m me titre que la sant et l ducation Pour d finir des politiques puis mesurer leurs impacts pour mieux les adapter il faut des statistiques fiables et rapides Pour des statistiques fiables et rapides il faut de l argent d origine tant interne qu externe et des statisticiens bie
285. it participants repr sentant dix pays de la CEI En 2001 le CEFIL a r uni vingt participants chinois lors d un s minaire de formation aux techniques quantitatives de la macro conomie En ce qui concerne ERETES le CEFIL a accueilli par deux fois en 2001 et 2004 un atelier de formateurs en comptabilit nationale assist e par ordinateur autour de la nouvelle version du logiciel ERETES En 2004 le second atelier a r uni des repr sentants d Afrique subsaharienne francophone et anglophone du Maghreb de la Communaut andine et du Br sil et des d partements fran ais d outre mer pour faire le point sur l utilisation de l outil et sur ses d veloppements En 2004 galement les conjoncturistes du Liban et des trois pays de Maghreb ont pu au CEFIL confronter leurs exp riences des enqu tes d opinion et s impr gner de l art de la pr vision raisonn e court terme Pour compl ter ces exemples vari s rappelons que le CEFIL a mis volontiers ses installations au service de formations europ ennes organis es par TES Training of European Statisticians puis de celles qui ont suivi dans la mesure o l agenda le permettait Enfin le CEFIL n ayant pas pour objectif de proposer un catalogue de formations il peut tre amen aiguiller des demandeurs vers des organismes disposant de tels catalogues le CEPE 6 ERETES Logiciel d aide l laboration des comptes nationaux ERE quilibres ressource
286. it s tr s diverses celles ci touchant selon le cas la recherche la formation ou l expertise de terrain Un seul regret demeure l issue du montage de ce num ro la faible pr sence des auteurs africains malgr nos sollicitations Dans les premiers articles de ce num ro nous pr sentons quelques success stories de la coop ration Il se d gage de ces articles l image d une volution rapide du panorama institutionnel et d un changement radical des acteurs de la coop ration en Afrique en quelques ann es Si on excepte le CESD Paris aucune des organisations pr sent es ici qui sont toutes des acteurs importants de la coop ration n a atteint l ge de sa majorit Martin Balepa et G rard Osbert dressent un premier bilan des dix premi res ann es de fonctionnement d AFRISTAT et d crivent son programme strat gique pour les ann es 2006 2010 Cette organisation de coop ration statistique au sch ma original o se m lent coop ration Nord Sud d une part et Sud Sud d autre part s est impos e avec succ s sur la sc ne statistique francophone Le fait qu il ait b n fici d un financement innovant via un fonds pluriannuel le mettant labri des humeurs des bailleurs et lui permettant de travailler dans la dur e explique sans doute aussi sa r ussite Bien s r cette organisation internationale ne peut elle seule pallier toutes les d ficiences des instituts nationaux de statistique s
287. it avec humour que dans de nombreux pays africains on ne sait m me pas si le niveau de vie augmente ou baisse en longue p riode si l agriculture est en crise ou au contraire en progr s s il existe un d ficit ou un exc s d pargne etc Dans le m me ordre d id es Brilleau 2004 rappelait que dans beaucoup de ces pays aucun recensement de population n a t effectu depuis STATECO N 100 2006 42 plus de 20 ans donc on ne conna t m me pas la disposent pas d informations sur la part de leur taille de la population autrement qu partir de population qui vit avec moins d un dollar par jour projections Le Rapport mondial sur le seuil international de d finition de la pauvret d veloppement humain 2003 du PNUD montre extr me et 100 pays n ont aucune donn e sur ainsi que dans de nombreux pays il n existe encore l volution de la pauvret ce qui interdit un suivi aucune donn e concernant certains des principaux des progr s accomplis vers le premier des OMD indicateurs correspondant aux OMD tableau 1 Scott 2005 Par exemple 55 pays pour la plupart africains ne Tableau 1 D importantes lacunes statistiques m me pour les indicateurs essentiels du d veloppement humain pays d pourvus de donn es 1990 2001 Pourcentage Pays d pourvus Pays de donn es en d pourvus de Indicateurs tendance toutes donn es Enfants souffrant d insuffisance pond rale Taux net de scolarisation prima
288. ite composer avec la concurrence chinoise Une concurrence qui risque d tre exacerb e par l exode rural Car d ici 2020 entre 150 et 300 millions d agriculteurs chinois quitteront les campagnes Cette migration du m me ordre de grandeur que l accroissement de la population En Chine et dans les autres grands exportateurs soumis aux quotas on a assist l apparition de bourses de quotas lorsque ceux ci taient remplis produits dits sensibles Sur ces ench res le droit d exporter un article sensible comme les T shirts pouvait se n gocier un prix proche de celui de l article Pour certains articles la disparition du quota a pu ainsi provoquer une baisse de pr s de 50 des prix STATECO N 100 2006 active de l Afrique sub saharienne p sera sur l volution des salaires des non qualifi s et indirectement du personnel qualifi Cela devrait des prochaines ann es L largissement de la demande chinoise et le maintien de la pression concurrentielle de l offre chinoise risquent d encourager la vocation d exportateur de maintenir la comp titivit des produits made in China produits primaires de nombreux pays africains L Afrique sera t elle en mesure de conjurer la A moins d un accident la Chine va continuer tre mal diction qui p se sur les ressources naturelles un des moteurs de l conomie mondiale au cours Encadr 3 Les sources statistiques u
289. jectifs retenus dans le cadre de d penses moyen terme CDMT et le Document de SRP L affinement de l analyse des revenus et de la consommation des diff rents groupes socio conomiques et des r percussions sur les indicateurs de pauvret Il est possible de faire le lien entre les projections macro conomiques et la pauvret en utilisant des MQC Il suffit pour cela de rajouter un module d crivant la r partition des revenus Ce module peut faire l hypoth se d une fonction de r partition des revenus ou bien faire le lien entre la description fonctionnelle des revenus dans le mod le et les revenus des m nages Latreille 2005 pr sente une application de cette d marche pour le S n gal fond e sur la maquette JUMBO de l AFD Une piste int ressante actuellement exp riment e entre autres au Burkina Faso et en Guin e est l arrimage des MQC aux outils de micro simulations plus pr cis ment l utilisation du Simulateur Macro conomique pour l Analyse de la Pauvret en anglais Poverty Analysis Macroeconomic Simulator PAMS Le PAMS d velopp par une quipe la Banque Mondiale Pereira Da Silva Essama Nssah et Samak 2003 est con u sous Excel de mani re conviviale et peut tre li tout mod le macro conomique Il permet d valuer l impact des politiques et des chocs exog nes sur la pauvret et la distribution des revenus Pour une projection macro conomique donn e le P
290. l INSEE statistiques conomiques et comptes et l IEDOM statistiques mon taires et enqu tes de conjoncture dans les TOM les instituts territoriaux ISPF ISEE et la banque centrale l IEOM Dans les DOM et les TOM jusqu aux ann es 90 les comptes r gionaux ou nationaux avaient un grand retard et taient de qualit m diocre Si le suivi conjoncturel tait bien assur par les instituts d mission l analyse de la situation macro conomique tait difficile la conjoncture ne pouvant tre int gr e l volution plus structurelle de ces r gions ou territoires Un grand nombre d id es re ues non d montr es gouvernaient l analyse conomique Entre 1990 et 2000 un effort consid rable tait fourni par l INSEE dans les DOM Tant la direction interr gionale Antilles Guyane la DIRAG que la direction r gionale de la R union connaissaient un important accroissement de leurs effectifs La premi re est en effet pass e de 98 137 agents Sur la m me p riode la seconde a vu son effectif augmenter de plus de 50 passant de 41 agents 68 Voir Stat co 83 84 septembre d cembre 1995 Le mod le Presto un nouvel outil de projections macro conomiques et financi res pour la Caisse fran aise de d veloppement G Collange et E Jourcin 3 Signification des sigles Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INSEE Agence Fran aise de D veloppement AFD Institut d Em
291. l activit et le lieu de r sidence sont tout simplement ignor es Que sait on des liens entre dynamiques de peuplement pauvret et in galit s Les analyses de la pauvret atteignent des niveaux de sophistication ahurissants Mais on cherchera en vain comment intervient la variable peuplement qui rend compte la fois de la croissance d mographique et la redistribution spatiale et socio conomique de la population dans ces analyses Les cadres strat giques de lutte contre la pauvret CSLP ne tiennent aucun compte des migrations futures Cibler les pauvres et aider ces pauvres rester o ils sont et continuer faire ce qu ils font ne revient il pas encourager l immobilit La Conf rence AFD EUDN de 2003 sur le th me Pauvret in galit s et croissance quels enjeux pour l aide au d veloppement et celle de 2004 sur le th me Aide au d veloppement pourquoi et comment fournissent deux exemples frappants de cette ignorance g n rale du facteur peuplement et 147 plus largement de la nature des transformations consid rables qui s op rent dans ces pays Pourquoi en est on l aujourd hui Pourquoi un tel d calage entre la r alit sensible et les pratiques des institutions sp cialis es dans l aide au d velop pement L conomie du d veloppement a t pour l essentiel con ue par des experts form s dans des pays d j peupl s et quip s o c
292. l appui p dagogique aux trois coles L Assembl e g n rale de juillet 2004 prenant acte de cette d cision a modifi les statuts de l Association pour tenir compte de la nouvelle situation il fallait en particulier acter le d sengagement non seulement de l INSEE mais aussi de tous les directeurs des instituts nationaux de statistique des pays de l Union europ enne L Assembl e a cependant affirm la volont de poursuivre les activit s de l Association sous une autre forme d finir Cette d finition n est pas achev e l heure o cet article est r dig mais on peut dire d ores et d j que la proposition de recentrer l action du CESD sur l appui la formation continue des cadres des syst mes statistiques nationaux est tr s largement approuv e mais ne devrait pas tre exclusive Il est aussi souhait que le CESD soutienne la cr ation le renforcement et les actions d associations africaines nationales ou internationales qu elles soient d anciens l ves des coles ou de statisticiens en activit Le soutien des exp riences visant d senclaver les conomistes et statisticiens innovateurs ou chercheurs pourrait aussi tre un objectif du futur CESD Conclusion C est une conclusion provisoire puisque le CESD continue mais c est la conclusion de pr s de cinq d cennies au service direct de la formation statistique dans les pays en voie de d veloppement Les grandes tapes de la
293. l a pour objectif selon les termes de son promoteur cf l article de pr sentation dans ce m me N 7 de 1976 de proc der une analyse critique des m thodes employ es pour les enqu tes la planification et l valuation des projets et de proposer des pistes pour l organisation et les m thodes de l investigation socio conomique plus adapt es En 1990 na t un jumeau en anglais Inter Stat publi par EUROSTAT Office europ en de statistiques DFID la Coop ration britannique et l INSEE Tout en poss dant sa propre politique ditoriale Inter Stat a aussi souvent repris des articles de STATECO en leur assurant ainsi une large diffusion dans les pays anglophones Inter Stat a disparu en 2004 En 1996 le num ro 85 affiche une nouvelle maquette La revue adopte un format bi colonne plus moderne inspir de la revue mensuelle Economie et Statistique de l INSEE Les auteurs remercient Michel Blanc Fran ois Roubaud et G rard Winter qui ont contribu par leurs remarques constructives enrichir cet ditorial Ils restent seuls responsables des opinions exprim es et des erreurs ventuelles AMIRA pour Am lioration des m thodes d investigation en milieu rural africain 17 Mais l volution des modalit s de la coop ration technique de l INSEE en Afrique tarit progressivement le vivier des auteurs potentiels d articles Ainsi STATECO ne publie plus que deux num ros par an partir du
294. la d mocratie lanc es dans les capitales d Afrique de l Ouest Abidjan Bamako Cotonou Dakar Lom Niamey Ouagadougou et Madagascar s inscrivent dans une perspective de mise au point d indicateurs originaux de mesure de la gouvernance En relayant les exp riences et les opinions de la population sur l tat de la gouvernance ces enqu tes contribuent l instauration du principe de d mocratie participative dans l laboration et le suivi des politiques Le projet a permis de mettre au point des indicateurs subjectifs jugement qualitatif des citoyens et objectifs incidence de la corruption participation politique etc L approche comparative sur plusieurs pays a fourni les moyens d identifier les probl mes sp cifiques chaque pays ou communs tous en termes de gouvernance et leur impact sur les conomies L activit men e sur ce th me a b n fici aussi d un financement international dans le cadre du programme METAGORA coordonn par Paris21 au sein de l OCDE L analyse des r sultats a t men e en collaboration avec les Instituts nationaux de statistique et AFRISTAT Un des avantages majeurs de ces modules par rapport aux enqu tes du m me genre men es par d autres organismes r side dans le fait qu elles ont t coupl es des enqu tes quantitatives traditionnelles men es simultan ment dans le cadre du programme PARSTAT On dispose donc d informations extr mement
295. lanification sectorielle souvent li la mise en place d approches programme peut pourtant ne pas toujours co ncider avec les unit s de gestion budg taires Dans ce cas la correspondance entre arbitrages intersectoriels et structures de planification sectorielle est imparfaite et l exercice CDMT risque de ne pas tre op rationnel Le processus CDMT et le budget se trouvent doublement d connect s le CDMT global avec les CDMT sectoriels partant le CDMT avec le budget Ceci plaide fortement en faveur d en encouragement la convergence entre structures administratives et activit s sectorielles Ceci souligne aussi la complexit de la prise en compte d un DSRP dans le budget La premi re des recommandations est de s assurer que les objectifs et l organisation du DSRP ou des programmes transversaux soient compatibles avec la d finition des unit s budg taires Couverture du processus CDMT L autre question est celle de la couverture le processus CDMT doit il concerner l ensemble du gouvernement L effort de planification est important en premier lieu pour les activit s de d veloppement secteurs conomiques et sociaux repr sentant en g n ral une part dominante du 119 budget Aussi de nombreux pays ont instaur le CDMT pour des secteurs prioritaires uniquement Ceci entra ne la coexistence de proc dures de pr paration budg taire multiples qui au demeurant ne sont pas incompatibl
296. le Deux th mes d actions m ritent qu on s y int resse particuli rement et tout de suite Le premier c est celui de la mise disposition de l information statistique La diffusion est devenue un domaine cl contribuant fortement tayer la notori t et la r putation des services producteurs C est un reproche qui nous est fait souvent nous statisticiens de nous pr occuper uniquement de la production des chiffres et de n gliger la mise disposition du public dans des conditions rapides et facilement accessibles C est un reproche souvent entendu dans la r gion ils travaillent beaucoup mais on ne voit rien sortir les publications sont rares et trop tardives C est un reproche injuste quelquefois car les enqu tes sont longues et difficiles r aliser mais cela d note les difficult s v cues par les utilisateurs pour satisfaire leurs besoins Il faut tout prix corriger cette d ficience dans des d lais brefs sous peine de voir les d cideurs rechigner de plus en plus accorder des cr dits une activit dont ils per oivent mal les r sultats Certains m me n aiment pas les r sultats car en p riode de crise conomique ils montrent souvent le peu d effets positifs des politiques affich es ce qui est m diocrement appr ci des responsables A l INSEE nous avons beaucoup souffert des faiblesses de notre diffusion peu lisible des ann es 1950 et m me 1960 L opinion
297. le reste de la scolarit tant constitu par des cours sp cifiques tels que ceux d conomie du d veloppement Cr officiellement en 1962 le CESD commen a ses activit s d enseignement d s la rentr e d octobre de la m me ann e Les appuis de la CEE et de la France se sont traduits en particulier par l octroi de bourses le paiement de frais de scolarit la mise disposition de personnel des dotations en mat riel Pour des raisons juridiques et pratiques le CESD prit la forme d une association sans but lucratif loi de 1901 disposant d un tablissement de formation portant le m me nom Les Directeurs G n raux des instituts de statistique des six pays europ ens taient membres de droit de l association Le premier pr sident en fut le Directeur g n ral de l Office Statistique des Communaut s Europ ennes OSCE plus connu maintenant sous le nom d EUROSTAT Beaucoup d anciens l ves du CESD se souviennent de son successeur Vittorio Paretti lui m me directeur EUROSTAT qui l a pr sid avec fougue et passion pendant 23 ans longtemps m me apr s avoir pris sa retraite Les premiers concours sp cifiques organis s par le CESD pour le recrutement de ses tudiants se sont d roul s en 1963 Ils ont eu lieu ensuite tous les ans Paris et surtout dans tous les pays qui le souhaitaient Afrique subsaharienne et Madagascar Maghreb Ha ti ce qui supposait une logistique importante et de bonnes r
298. le second exportateur mondial et cette ch ance elle sera probablement le premier partenaire de l Afrique les Chinois pr voient un triplement de leurs changes avec l Afrique entre 2005 et 2010 ce qui porterait sa part 5 du commerce ext rieur chinois Lorsque l offre chinoise est confront e une offre locale la concurrence est redoutable pour cette derni re Au Nig ria au Cameroun et en Afrique du Sud l entr e d articles chinois a mis en faillite de nombreuses usines de textile habillement En Afrique et au del le prix chinois devient la r f rence Le niveau des salaires parfois plus faible qu en Afrique ne suffit pas rendre compte de la comp titivit des exportations chinoises qui s explique par la qualification de la main d uvre et galement le co t souvent plus faible des demi produits la taille du march chinois justifie la construction de capacit s de production qui permettent des conomies d chelle Cette concurrence directe reste toutefois limit e Mais si l Afrique ne joue pas dans la m me cat gorie industrielle que la Chine elle est confront e la concurrence chinoise sur les march s tiers Cet impact a t valu par ODG 2004 partir de la proportion des exportations africaines susceptibles d tre concurrenc es par les 140 postes CTCI rev 2 les plus dynamiques des exportations chinoises Les pays les plus concern s seraient en ordre d cro
299. le support d un renforcement des capacit s pour mettre en place des strat gies nationales ax es sur les r sultats Replacer les engagements pluriannuels d APD dans une budg tisation moyen terme C est pourquoi l existence d un CDMT est l indicateur n 1 d appropriation des strat gies nationales de d veloppement La D claration de Paris pr cise qu en 2010 75 des pays partenaires devraient avoir des priorit s strat giques claires se rattachant un CDMT et comptabilis es dans les budgets annuels D fis de la gestion des finances publiques dans un contexte d accrois sement de l aide Articulation entre approches DSRP et du Projet du Mill naire L approche classique et l approche par les OMD sont compl mentaires La premi re est centr e sur une logique de d veloppement institutionnel en faveur de l am lioration de l efficacit de l action publique dirig e vers la lutte contre la pauvret La seconde sur l utilisation d instruments permettant d acc l rer la d finition de politiques de d veloppement volontaristes hi rarchis es dans une logique orient e sur les r sultats Ces derniers visent ainsi all ger les contraintes d absorption des pays par des mesures palliant court terme l insuffisance des capacit s administratives moyen terme le d veloppement des capacit s d absorption demande en revanche des proc dures budg taires nationales plus efficace
300. lement utilisables De plus les modifications de la structure de l conomie dans ces pays risquent de remettre en cause la stabilit des coefficients estim s La critique de Lucas les coefficients d pendent de la politique men e est particuli rement pertinente dans les cas des pays en d veloppement o les politiques visent un changement structurel Ceci explique qu un grand nombre de Mod les Quasi Comptables a t construit pour les conomies africaines dont beaucoup de mod les de type TABLO Aerts et Leenhardt 1989 Leenhardt et Olive 1994 ainsi que les mod les d velopp s avec l appui de la GTZ Bennett 1993 Bennett et Giegerich 1993 De tels mod les ont t et sont encore utilis s r guli rement par des administrations africaines IAP au Burkina Faso Burkina Faso 1995 1997 et 2004 MOSARE au B nin R publique du B nin 2000 MSEGUI en Guin e R publique de Guin e 2003 UMUGANDA au Rwanda Meier 1989 R publique rwandaise 1987 et 1990 En C te d Ivoire le mod le Budget Economique mis au point par la SEDES au d but des ann es 1980 a continu tre utilis apr s plusieurs r critures informatiques jusqu au d but des ann es 2000 Il n y a en fait gu re de mod les plus simples sauf les maquettes de type programmation financi re au sens du FMI et les mod les de la famille RMSM de la Banque mondiale Banque mondiale 1979 World Bank 1995 qui reposent sur une projection pre
301. les infrastructures etc les pratiques de comptabilit publique ne prennent pas toujours correctement en compte les activit s de ces entit s dans le budget L inad quation fr quente des structures de pilotage des politiques sectorielles coupl e aux faiblesses de l ex cution et du suivi budg taire rendent d licate la formulation d une strat gie sectorielle globale en termes techniques mais aussi institutionnels L exercice CDMT peut servir de catalyseur pour avancer vers la mise en place de structures sectorielles unifi es Dans certains cas l laboration d un CDMT sectoriel a t la premi re occasion de mettre plat les d penses r elles d un secteur ce qui a permis de constater quel point la structure des d penses diff rait des priorit s nationales Planification strat gique et budgets programme Le renforcement des capacit s de budg tisation et de planification sectorielle passe par une r flexion sur les structures administratives qui doivent offrir des possibilit s de coordination satisfaisantes A nsi des exercices de planification strat gique sont conduits parall lement au d veloppement des strat gies sectorielles et des CDMT pour mieux aligner l organisation des services gouvernementaux avec les objectifs poursuivis cf Short 2003 pour l exemple du Rwanda qui a d fini un mod le de planification strat gique appliqu tous les niveaux de gestion administrative En revan
302. les li es la formation Gaston Olive fondateur du CEPEF Centre de Perfectionnement Economique et Financier int gr ensuite l Institut International d Administration Publique apr s qu il en soit devenu Directeur a eu un r le particuli rement f cond de cr ation de nouveaux outils de simulation p dagogique expos s dans plusieurs articles crits par lui m me ainsi que par des intervenants dans des formations organis es dans le cadre du CEPEF au tournant des ann es 1970 et 1980 Dans ce m me domaine on rel ve plusieurs articles d Yves Franchet et un article d Edmond Malinvaud sur la formation des statisticiens Au carrefour de l assistance technique et de l organisation des syst mes statistiques dans les PED un num ro sp cial de STATECO N 62 paru en juin 1990 pr sentait les actes d un colloque organis Luxembourg par EUROSTAT qui s appelait l poque OSCE et la Banque mondiale sur le th me du renforcement des syst mes statistiques en Afrique sub saharienne et sur le r le de la coop ration pour contribuer au renforcement de ces syst mes Le premier article de ce num ro r dig par Alan Duncan universit d Oxford voquait un 20 constat d chec quasi g n ral du d veloppement de ces appareils statistiques d aussi bien l incoh rence d op rations diverses li es des projets qu l absence d une demande interne aux pays La cr ation de la revue Inter
303. les dates cl de son histoire e A partir de 1976 apr s une interruption d un an de la publication STATECO est repris par le Service de la Coop ration de l INSEE dont il devient le support officiel de communication Yves Franchet en tant le premier r dacteur en chef L ditorial du premier num ro de la nouvelle formule N 7 f vrier 1976 rappelle les missions de la revue savoir tre un lien donc faire part des travaux des uns et des autres de leurs r flexions de leur projet Dans le m me ordre d id es 1l nonce le souhait que STATECO continue d tre et soit de plus en plus un instrument de travail m thodologique et technique Cet ditorial se conclut par le souhait que STATECO puisse un jour tre con u et r alis en Afrique m me C est la grande poque de STATECO qui de fait tient lieu de premi re revue m thodologique de l INSEE et constitue un lieu de grande effervescence intellectuelle La plupart des articles que nous citons par la suite ont d ailleurs t publi s au cours de la d cennie suivante Au cours de ces ann es STATECO diffuse les travaux du Groupe AMIRA sur la statistique africaine Mis en place par G rard Winter d tach de PORSTOM l INSEE o il assure la fonction de Chef du Service de Coop ration ce groupe pluridisciplinaire rassemble des conomistes des statisticiens des anthropologues et des sociologues ayant une exp rience de l Afrique I
304. les documents de PARIS21 cit s ici sont consultables sur le site www PARIS21 org STATECO N 100 2006 46 L appui de DIAL la coop ration conomique et statistique fran aise avec l Afrique Jean Pierre Cling et Fran ois Roubaud DIAL a t cr en 1990 pour contribuer la d finition et la mise en uvre des politiques de d veloppement Le groupement qui est compos pour Pessentiel de chercheurs de PIRD et de statisticiens de PINSEE assure plus pr cis ment trois missions qui viennent toutes en appui la coop ration conomique et statistique fran aise avec l Afrique l articulation entre recherche et politiques de d veloppement le renforcement des capacit s au Sud enfin le d veloppement d outils m thodologiques Conform ment ces missions l appui de DIAL a t apport dans le cadre de quatre programmes successifs Les deux premiers ont port sur un pays d termin Cameroun tudes macro conomiques et enqu tes statistiques puis Madagascar o DIAL a jou un r le d op rateur pour le renforcement des capacit s d analyse conomique et de production statistique Les deux suivants ont eu une nature plus th matique tudes macro conomiques et sectorielles comp titivit projections macro conomiques et analyse critique des nouvelles politiques de lutte contre la pauvret puis laboration d outils et m thodes pour les strat gies de d veloppement et de lutte con
305. les pour ce qui est des statistiques mon taires et de la balance des paiements Apr s deux d cennies de mise en uvre des PAS les r sultats des r formes structurelles engag es ont t contrast s avec de bonnes performances macro conomiques et des faibles niveaux de d veloppement social traduisant l aggravation des in galit s et la faiblesse persistante du niveau de vie des populations Face ces r sultats mitig s la communaut internationale a tenu d importantes r unions au sommet D veloppement social Copenhague en 1995 D veloppement Libreville en 1999 Objectifs du mill naire pour le d veloppement New York en 2000 etc en vue de red finir de nouvelles strat gies de d veloppement ax es sur la n cessit de r orienter les politiques de D veloppement vers les strat gies de r duction de la pauvret SRP avec la mise en place de l initiative Pays pauvres tr s endett s PPTE Dans les Etats de PUEMOA et de la CEMAC les balances de paiement sont confectionn es par la banque centrale sauf au Cameroun o elle est du ressort du minist re de l Economie et des Finances STA TECO N 100 2006 la mobilisation des moyens pour atteindre les Objectifs du mill naire pour le d veloppement OMD l horizon 2015 Plus r cemment la Table ronde internationale de Marrakech tenue en f vrier 2004 a mis l accent sur la n cessit d assurer le suivi et la gest
306. lignes constituent l une des entr es des mod les d mo conomiques L activit conomique qui est d crite dans ces mod les est cens e rendre compte du comportement et du standard de vie observ des cat gories de personnes milieu strate d crites dans ces matrices de peuplement Chaque personne tire ses revenus de plusieurs secteurs et types d activit et de sources diverses dans des proportions variant avec le milieu et la strate consid r s Et chaque cat gorie de personnes engendre des activit s d pendant entre autres des variables de stock et de flux qui la caract rise Les d penses d investissement de chaque cat gorie de personnes se composent de deux l ments les investissements r sidentiels calcul s en fonction des transformations de la matrice de peuplement extension du parc de logement et de param tres rapport entre le co t de l unit d habitation et le revenu de la personne destinataire coefficient d entassement dans le parc existant taux de renouvellement du parc existant et les autres investissements priv s qui r sultent du solde entre l pargne et les transferts en capital re us et les d penses d investissements r sidentiels De m me les administrations ont des d penses d investissements de fonction locale et d entretien du stock d quipements publics adapt es aux besoins d investissement r sidentiel des m nages et d autres investissements calcul s par solde Les personnes class es
307. lis e dans le but de mener une tude ind pendante pour relever les insuffisances et dysfonctionnements en vue de formuler des recommandations pour la suite des activit s d AFRISTAT Le cadre logique des activit s et les rapports d tape seront les principaux outils de base pour r aliser cette valuation 31 Conclusions les conditions de la r ussite Les principes qui ont pr sid au fonctionnement d AFRISTAT avant 2006 doivent tre maintenus et renforc s ce sont le statut d organisation internationale de service public selon lequel AFRISTAT uvre sans but lucratif au profit de ses Etats membres le principe de subsidiarit qui permet une bonne r partition des responsabilit s entre AFRIST AT et les b n ficiaires de son action la vocation d AFRISTAT d organisation r gionale uvrant pour l int gration sous r gionale et pouvant tendre son action en direction d autres Etats d Afrique subsaharienne l appropriation d AFRISTAT par ses Etats membres et leur solidarit qui assurent la p rennit des actions de l organisation et contribuent l att nuation des disparit s entre eux en mati re de d veloppement de la statistique le partenariat qui vise d velopper des synergies entre AFRISTAT et les Etats membres d une part et entre AFRISTAT et les institutions et organismes uvrant pour le d veloppement de la statistique en Afrique d autre part pour
308. litiques en cours charges r currentes relatives aux projets d investissement projets pluriannuels etc iii amoindrir les tensions lors de l ex cution budg taire en assurant une meilleure pr visibilit de la contrainte de ressources et des ordres de priorit s OCDE 2005a chap 6 Le d veloppement d un cadre macro conomique r aliste doit permettre les arbitrages intersectoriels et am liorer la pr visibilit des enveloppes sectorielles pour faciliter l laboration des politiques C est donc un instrument d am lioration de l efficacit de la gestion publique 65 Notamment dans Le Houerou et Taliercio 2002 Holmes et Evans 2003 111 L approche normative le CDMT dans le cycle de planification budg tisation valuation Le processus CDMT doit s ins rer dans le cycle d laboration de mise en uvre et d valuation des STATECO N 100 2006 politiques il est constitu de proc dures int gr es ce processus voir typologie en encadr 1 il met en jeu des processus parall les aux niveaux central Encadr 1 et sectoriels qui font que sa mise en place entra ne en g n ral un allongement de la p riode de pr paration budg taire Typologie des CDMT Le CDMT global pr sente un cadrage macro conomique des projections d taill es des agr gats budg taires en ressources et en emplois cadrage macro budg taire Le CDMT sectoriel d signe un programm
309. llicit s galement leurs points forts sont vari s statisticiens d mographes mod lisateurs conomistes etc car DIAL h berge de nombreux cadres provenant d organismes tr s divers INSEE IRD AFD Universit s etc tous confront s la UEMOA Union conomique et Mon taire Ouest Africaine CEMAC Communaut conomique et Mon taire de l Afrique Centrale 43 DIAL D veloppement Institutions amp Analyses de Long terme DIAL est un laboratoire de recherche en conomie du d veloppement constitu par l IRD en 4 F D r partenariat avec lA conce Fran aise de P veloppement 14 RD Institut de recherche pour le d veloppement ex ORSTOM sp cialis sur les projets en zone intertropicale 85 mise en uvre de leurs travaux sur le terrain Ce qui n interdit nullement de faire appel des agences sp cialis es ou des experts ind pendants sur des th mes pointus Les universitaires sont galement sollicit s par le CEFIL d s lors que leurs travaux sont susceptibles de transfert de savoir faire Les personnalit s les plus en vue de la statistique africaine comme Lamine Diop puis Martin Balepa directeurs g n raux successifs d AFRISTAT ont eu l occasion d honorer de leur participation les s minaires du CEFIL lors des tables rondes finales Les formations internationales r alis es au CEFIL Rappelons que les formations nationales qui constituent la mission principale du
310. ls s adressent la version m canique de base Dans cette version les coefficients techniques sont fixes la variation des l ments de la demande finale ainsi que la d termination des prix sont exog nes En premier lieu il faut remarquer que la rigidit des coefficients est surtout g nante dans les mod les tr s agr g s Dans des mod les d sagr g s la fixit des coefficients au niveau de la branche peut conduire des coefficients flexibles au niveau global si les volutions test es impliquent une modification de la structure interbranches Par exemple dans un mod le MQC l lasticit des importations par rapport au PIB d pend de l l ment de la demande finale qui varie et l on peut tr s bien mod liser un partage du march de certains produits ou introduire un partage la Armington Elle est typiquement plus lev e si ce sont les investissements qui croissent que si c est un autre l ment de la demande finale L architecture des Mod les Quasi Comptables est flexible il est facile d ajouter des modules sp cialis s Outre le bloc quilibre ressources emplois dont le fonctionnement est d crit ci dessus un MQC comprend en g n ral un certain nombre d autres blocs modules plus ou moins toff s L architecture modulaire des MQC en fait de v ritables bo tes de 58 C est ainsi par exemple que Chowdhury et Kirkpatrick 1994 p 44 pr sentent les M C However
311. lu es partir de l effort fiscal Le concept d effort fiscal Le concept d effort fiscal permet d appr cier dans quelle mesure les pays exploitent leur potentiel de recettes publiques A cette fin on distingue la part des ressources publiques d termin e par des facteurs structurels sur laquelle les autorit s ne peuvent agir court terme et qui constitue le potentiel de recettes publiques ou potentiel fiscal de la part des ressources publiques d termin e par la politique conomique effort fiscal Un effort fiscal positif politique conomique d terminant un montant de ressources publiques effectives sup rieur au potentiel fiscal tend signaler un potentiel de ressources pleinement mobilis tandis qu un effort fiscal n gatif indique un potentiel de ressources sous exploit Un niveau donn de pr l vement effectif peut donc correspondre des situations radicalement diff rentes pour l exploitation du potentiel de ressources a Dans un premier cas hypoth tique les facteurs structurels d terminent un potentiel fiscal sup rieur au niveau de ressources publiques effectives on a alors une situation d effort fiscal n gatif o la politique conomique mise en uvre est l origine d une d mobilisation fiscale On peut penser qu une politique conomique plus favorable la mobilisation fiscale devrait permettre le recouvrement de ressources publiques suppl mentaires et ainsi de mieux
312. lux parfois tr s volatiles ils montrent que la progression de la Chine est g n rale au niveau des exportations et plus s lective pour les importations Ces changes vont s intensifier avec l Angola et le Nig ria o les compagnies p troli res chinoises ont sign des contrats d exploration et avec les exportateurs de produits miniers notamment la Guin e 166 Les graphiques 12A et 12B situent les pays africains selon la place de la Chine dans leurs exportations ordonn e et leurs importations abscisse la taille du cercle est proportionnelle au montant du commerce bilat ral en 2004 graphique 12A et au poids de ces changes dans le PIB graphique 12B Graphique 12 La Chine dans le commerce ext rieur des pays africains 2004 Part dans les exportations importations et taille des cercles proportionnelle au montant du commerce bilat ral 12A et sa part dans le PIB 12B Chine en des Exportations Moyenne Afrique Togo 0 10 20 Chine en des Importations 30 40 Graphique 12 A taille montant des changes Impact et perspectives L intensification des relations commerciales entre la Chine et l Afrique sub saharienne a co ncid avec une acc l ration de la croissance africaine En contribuant au redressement des cours des mati res premi res l app tit chinois a t plus efficace que les projets de stabilisation L analyse d Eichengreen 20
313. lyseur d AFRISTAT peut proc der une exp rimentation int ressante Cet exemple propos de la pauvret peut tre tendu d autres domaines tels les statistiques de l environnement qui seront l objet les prochaines ann es d un d veloppement acc l r ou encore pour l analyse des emplois pr caires Conclusion En conclusion dix ans apr s sa cr ation AFRISTAT a largement r pondu aux attentes et a jou un r le majeur dans le d veloppement harmonis de l information statistique r gionale Il en est un partenaire part enti re bien int gr dans le syst me statistique subsaharien Il est un aiguillon f d rateur actif et son quipe apporte un appui permanent et efficace aux actions statistiques locales Son activit permet de rompre l isolement pr occupant des chelons nationaux Les productions nationales restent ainsi plus homog nes et donc facilement comparables Il est indispensable de continuer ces efforts en les amplifiant pour les dix prochaines ann es Les services nationaux africains ne peuvent que profiter du travail commun avec AFRISTAT de m me que les institutions statistiques europ ennes ont t renforc es par EUROSTAT et par les politiques communautaires Nous esp rons que les d cideurs nationaux r gionaux et internationaux feront en sorte qu AFRISTAT soit consolid et son action largie car nous le savons bien pour la statistique publique il reste encore b
314. m nages avec des largissements dans le domaine des pr visions 3 proc der des changes et une valorisation des r sultats obtenus travers des publications des communications l accueil de chercheurs etc dans un but d insertion dans la communaut scientifique conomique et statistique Volet VI Renforcement des moyens de travail d AFRISTAT L objectif g n ral de ce volet est de compl ter le programme d investissement d AFRISTAT en le dotant de moyens de travail permettant la mise en uvre des cinq pr c dents volets en renfor ant les ressources humaines mat rielles et financi res d AFRISTAT faisant mieux conna tre l organisation son statut ses missions ses activit s ses r ussites etc travers des actions de sensibilisation et de communication bien cibl es Cadre logique des activit s du PSTA et plans d action annuels Le PSTA constitue le document de r f rence pour la programmation des activit s d AFRISTAT pour la p riode 2006 2010 Cette programmation sera d clin e annuellement de fa on glissante les activit s programm es pour une ann e qui 18 DIAL D veloppement Institutions et Analyses de Long terme est une unit de recherche de VIRD et un groupement constitu par l IRD et l AFD avec le soutien de l INSEE et du minist re fran ais des Affaires trang res 30 n auraient pas ex cut es devant pouvoir tre reprogramm es
315. mbre d l ves ISE et ITS dipl m s par le CESD 1962 1994 Alg rie B nin Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Centrafrique Chili Congo Comores C te d Ivoire Ethiopie France Gabon Guin e Ha ti Ile Maurice Liban Madagascar Mali Maroc Mauritanie Mexique Niger Rwanda S n gal Somalie Tchad Togo Tunisie Vietnam Za re j n ND O ANAN Au total ce sont donc 410 Ing nieurs Statisticiens conomistes 221 Ing nieurs des Travaux Statistiques qui ont t form s au CESD Paris L africanisation des formations statistiques D s sa cr ation il tait entendu que le CESD n avait pas vocation former ind finiment des statisticiens pour les pays en voie de d veloppement mais qu il devait assurer une transition jusqu ce qu il soit possible que cette formation soit assur e sur le sol africain En plus de sa fonction d enseignement le CESD devait donc aider mettre sur pied ou se d velopper un ou plusieurs tablissements int grant les cycles de formation de niveaux ing nieurs Stat co n 95 96 97 2000 72 73 Deux centres de formation de cadres moyens de la statistique agents techniques et adjoints techniques avaient t cr s peu apr s les ind pendances l cole de Statistique d Abidjan ESA soutenue par la France et la CEE en 1961 le Centre international de Formation Statistique CIFS de Yaound soutenu par la Commission Economiq
316. ments auxquels on pourrait ajouter les nouvelles m thodes de gestion du d veloppement par les r sultats ont produit une v ritable r volution en termes de demande de statistiques qui est soudainement devenue beaucoup plus explicite Or d une part les syst mes statistiques des pays en d veloppement africains surtout n taient pas capables de r pondre cette nouvelle demande sociale en produisant les statistiques de base d autre part les partenaires intervenant dans le domaine statistique ne savaient pas travailler ensemble Deux illustrations ce sujet je connais de nombreux cas de minist res des finances interlocuteurs privil gi s des bailleurs qui n entretenaient aucune relation avec l Institut National de la Statistique de leur pays qui pourtant d pendait souvent d eux et pr f raient m me aller chercher les donn es dont ils avaient besoin aupr s des institutions internationales plut t que de s adresser leur INS seconde illustration la marginalisation des INS de la part des bailleurs de fonds cette fois ci qui avaient l habitude soit d adresser des demandes ponctuelles aux INS comptes nationaux prix etc sans vision globale soit m me de compiler les donn es existantes et de les extrapoler sans intervention de l INS Je vous renvoie ce propos plusieurs travaux de DIAL mettant en vidence les lacunes b antes de l information statistique en Afrique Naudet 2000 montra
317. mme un assouplissement de la contrainte budg taire ce qui entra ne terme une incitation aux d penses additionnelles Au B nin les responsables centraux proposent divers sc narii de d penses articul es deux sc narii macro conomiques 7 Nous verrons plus loin qu une autre approche consiste voir dans le CDMT la traduction budg taire du DSRP Le CDMT est alors un instrument de mise en uvre du DSRP 8 Une partie importante des arbitrages effectuer en cas de r duction des ressources est d ailleurs interne aux secteurs prioritaires puisque ce sont eux qui disposent des dotations budg taires les plus importantes STATECO N 100 2006 La mise en uvre des CDMT et les capacit s de gestion publique dans les PED Dans la pratique la mise en uvre des CDMT se heurte de nombreux obstacles techniques et organisationnels La pr sente section tente de donner la mesure des facteurs qui d terminent la port e de l exercice en fonction des conditions nationales Il n y a pas d approche standard pour le d veloppement des CDMT Mais de grandes orientations sont suivre pour un d ploiement soutenable et une institutionnalisation des CDMT Cadrage macro conomique et contrainte budg taire globale La d termination de la contrainte globale est difficile car les recettes publiques sont fluctuantes et les apports ext rieurs erratiques notamment du fait de la conditionnalit donc difficiles programme
318. monde sont synth tis es dans un ensemble de Matrices de Comptabilit Sociale MCS retra ant en ligne les revenus ou entr es et en colonne les d penses ou sorties de chaque agent et de chaque compte Pour mettre en vidence les changements structurels les comptes sont labor s quatre dates aujourd hui il y a dix ans dans 10 ans et dans 20 ou 30 ans Ces images moyen et long terme ne sont pas des projections mais un moyen de visualiser divers tats futurs plausibles du peuplement et de l conomie qui accompagne ce peuplement et de mettre en vidence les changements de structure auxquels il faut s attendre l chelle d une g n ration Les mod les d mo conomique locaux utilis s pour l tude d une zone particuli re ont une structure proche de celle du mod le national mais ils font intervenir des lois sp cifiques par exemple la fraction de la production locale qui est export e vers le reste du pays fait intervenir la taille relative de la zone fraction export e d croissant avec la taille et les caract ristiques relatives de son peuplement urbain et rural Pour l laboration de la premi re maquette des comptes locaux pr c dant l tude de terrain les param tres utilis s dans le mod le local sont ajust s pour retrouver peu pr s les m mes agr gats locaux que ceux d riv s de l allocation spatiale des agr gats nationaux Cette premi re maquette fournit tr s t t dans le processus
319. mparative et par la construction d une mesure de l instabilit des ressources publiques e Quel J Le montant des ressources mobilis es exc de t il ou non le potentiel fiscal On entend par potentiel fiscal d un pays donn le niveau de ressources publiques d termin par ses caract ristiques structurelles On interpr te alors la diff rence entre les ressources effectivement mobilis es et le potentiel fiscal comme une mesure de l effort fiscal Celui ci contrairement au potentiel fiscal refl te la volont politique du pays en mati re de pr l vements La d composition des ressources effectives entre composante potentielle et composante d effort repose sur une m thode conom trique bas e sur des estimations partir d un chantillon de panel pays ann es L article comporte donc deux parties La premi re est consacr e au niveau et l instabilit des ressources publiques et la seconde au calcul et l analyse du potentiel et de l effort fiscal STATECO N 100 2006 Les recettes publiques globales valu es partir des flux effectifs Le niveau des recettes publiques peut tre appr ci relativement aux ressources produites dans un pays L analyse porte aussi sur l instabilit des ressources publiques Le niveau des globales recettes publiques La construction du ratio de recettes publiques globales Le taux de recettes publiques par rapport au produit int rieur brut
320. mpleur r elle de la p n tration des STATECO N 100 2006 produits nig rians et sur ses cons quences sur les biens et services produits au Cameroun quelle substitution sur quels produits o vont les marges d gag es impact sur les transports la demande de monnaie etc La d valuation du franc CFA intervenue en janvier 1994 a accru par la suite l int r t pour ce th me Cette tude a t men e dans le cadre d un s jour sur le terrain pendant deux ans d un chercheur de l IRD et de DIAL J Herrera en 1991 1993 prolong par de nombreuses missions de chercheurs de DIAL Ce programme de terrain a rempli ses objectifs en aboutissant notamment une valuation plus r aliste de l int gration commerciale Cameroun Nigeria Alors que les statistiques douani res officielles conf rent un poids marginal aux changes avec le Nigeria dans le commerce ext rieur total du Cameroun l tude a ainsi montr que 8 de la consommation des m nages et 15 des importations totales correspondaient des produits introduits en fraude en provenance du Nigeria carburants riz coton etc Les mod lisations conom triques ont mis en lumi re le fait que le taux parall le na ira franc CFA tait d termin au Nigeria essentiellement par des facteurs li s aux d s quilibres macro conomiques dans ce pays Ces travaux ont d bouch sur une analyse plus g n rale du lien entre changes transfrontaliers et int g
321. n gal Projet GTZ Conseiller au Minist re de l Economie et des Finances Ouagadougou 8 au 12 octobre Burkina Faso Minist re De l Economie et des Finances GTZ 1997 Une maquette macro conomique pour g rer l Economie du Burkina Faso L Instrument Automatis de Pr vision version 1 3 Tome 1 Pr sentation d taill e relations et modes de recalcul d cembre Burkina Faso Minist re de l Economie des Finances et du Plan 1995 Instrument Automatis de Pr vision IAP Version 1 1 Manuel d utilisation et note m thodologique Ouagadougou mars Collange G et Jourcin 1995 Le mod le Presto un nouvel outil de projections macro conomiques et financi res pour la Caisse fran aise de d veloppement Sfat co n 83 84 sept d c Chowdhury A et Kirkpatrick C 1994 Development policy and planning an introduction to models and techniques Routledge Essama Nssah B 2005 The Poverty and Distributional Impact of Macroeconomic Shocks and Policies A Review of Modeling Approaches Poverty Reduction Group The World Bank Washington DC World Bank Policy Research Working Paper 3682 August EUROSTAT 1984 Actes de l atelier statistique et pr vision Besoins statistiques de la pr vision africaine Brazzaville 12 16 Novembre Gbossa H V 2005 Strat gie de d veloppement des comptes nationaux dans les Etats membres d AFRISTAT Sfat co n 99 International Monetary
322. n sectorielle un effet de comp titivit La plupart des pays tudi s souffrent d une sp cialisation sectorielle d favorable tandis que l effet comp titivit est positif pour quelques pays seulement Afrique du Sud Ghana Madagascar Si on excepte le cas tr s particulier de l Afrique du Sud le Ghana et Madagascar constituent les seuls exemples de pays dont les exportations ont r ussi progresser au del d un pur effet de demande dans le cas du Ghana on a observ une diversification accrue des exportations et un essor des ventes de cacao dans celui de Madagascar l essor des exportations a repos en quasi totalit sur le textile habillement dans le cadre des zones franches d exportation dispositifs fiscaux d rogatoires destin s favoriser l investissement pour l exportation de produits intensifs en main d uvre e Enfin une analyse du r le des zones franches d exportation ZFE en Afrique a t men e Cling et Letilly 2001 Un diagnostic sur la multiplication des ZFE au plan mondial au cours des derni res d cennies a montr qu aucun pays africain n a r ussi d velopper de tels dispositifs avec succ s au cours des derni res ann es l exception de Madagascar depuis les ann es 1990 et du Kenya dans la p riode toute r cente Les ZFE ont eu une contribution importante la reprise conomique observ e Madagascar depuis le milieu des ann es 1990 et ont permis
323. n the 21 century Voir l interview de A Simonpietri dans le pr sent num ro STATECO N 100 2006 Europe la qu te de statistiques europ ennes issues de donn es nationales En 2005 le sujet du s minaire tait Aspects et approches de la qualit des statistiques d entreprises Il s inscrivait dans le droit fil des priorit s europ ennes apr s un premier colloque organis Mayence en 2004 pour sensibiliser la hi rarchie statistique aux besoins et aux pratiques de l Union Europ enne dans ce domaine Il s agissait au CEFIL d approfondir les d marches op rationnelles pour ceux qui ont les mettre en uvre sous leurs diff rents aspects Certes la qualit est une pr occupation majeure et ancienne des statisticiens L appr ciation correcte de l incertitude due l chantillonnage et inversement l estimation de la taille de l chantillon et donc du budget n cessaire pour atteindre une pr cision adapt e aux besoins font partie du c ur de m tier du statisticien L tat de l art est d j moins assur quand il s agit d int grer les al as et notamment la non r ponse partielle ou totale et d imaginer les redressements On touche l un domaine o la culture d ing nieur charg de la production statistique est fondamentale et occupe presque toute la sc ne Mais au tournant des ann es 1990 c est la prise en compte par les Instituts Nationaux de Statistiques
324. n d une strat gie de d veloppement statistique il faudra donc apporter une grande attention l organisation de ce pseudo march et l un des objectifs retenir sera l am lioration de son fonctionnement Une mani re d organiser le pseudo march est de cr er un Conseil de l Information Statistique avec des instances sectorielles charg d organiser la n gociation entre les utilisateurs les producteurs et les financeurs n gociation portant de mani re indissociable sur les programmes de production statistique et leur financement Encore faut il que cette n gociation des programmes et des financements se fasse en termes de syst me d information et non de programme d enqu te Un syst me d information est un dispositif continu qui requiert des financements r currents Le financement de la production statistique devrait donc tre obtenu de budgets ordinaires de fonctionnement Cela n est malheureusement pas le cas dans la majorit des pays en d veloppement o les programmes de production quand ils existent sont des catalogues de projets d enqu te dont le financement sera recherch sur des budgets d investissements ou sous la forme de projets soutenus et financ s par des coop rations internationales Ces pratiques perverses expliquent probablement l tat de d labrement de beaucoup de syst mes statistiques Elles ont t largement impuls es par la pratique des organisations internationales et des agences de coop ration bilat ral
325. n des MQC permet que leur gestion soit confi e des quipes r duites Elle permet aussi un renforcement des capacit s locales gr ce la ma trise ais e des proc dures de projection et la constitution progressive des bases de donn es g n r es par le fonctionnement du mod le sur une p riode de temps assez longue en int grant videmment r guli rement les donn es issues des comptes nationaux lourds Les MQC favorisent donc la p rennit de la fonction de pr vision m me dans un contexte administratif africain souvent caract ris par une grande mobilit En ce sens les MQC apportent une contribution significative au renforcement de l appropriation ownership des politiques macro conomiques et sectorielles par les gouvernements des pays en d veloppement Les MQC permettent un travail rapide et ais La simplicit d utilisation sur les tableurs tient au fait que la projection des TRE ne passe plus par l inversion formelle des matrices Le calcul par it rations permet d effectuer les recalculs automatiquement d s qu un changement est introduit par exemple au niveau des utilisations finales Il y a une vingtaine d ann es le fonctionnement de ces mod les tait assez lourd et demandait le recours la programmation avec des langages sp cifiques Fortran etc M me avec l apparition un peu plus tard des tableurs les premi res versions de l poque avaient encore du mal effectue
326. n entre producteurs et usagers l quilibre entre l offre et la demande s tablit dans un march L INS et les services statistiques sectoriels comme toutes les entreprises ont une et une seule finalit satisfaire la demande solvable d informations statistiques non pas les besoins mais la demande solvable c est dire celle qui permet de financer la production Il s agit bien de r pondre une demande solvable c est dire une demande p renne accompagn e d un financement qui permet de couvrir les co ts complets de la production offerte La demande solvable ne correspond qu aux besoins qui sont accompagn s de financement Un chef d entreprise qui confond besoins et demande conduit rapidement son entreprise la faillite Le discours id ologique sur l universalit des besoins d information statistique a conduit trop souvent les responsables des Syst mes statistiques ne pas satisfaire la v ritable demande et donc perdre le soutien des demandeurs d information dans la n gociation des budgets Ils ont ainsi mis le Syst me statistique en faillite m me si pour des services publics la situation de faillite ne se traduit pas par une mise en liquidation Le jugement semble s v re mais comment qualifier la situation d un INS qui ne r ussit pas actualiser ses bases de sondage maintenir un r seau d enqu teurs retenir ses cadres les plus comp tents sont les demandeurs du Qui service d
327. n form s Tel est le message convaincant que PARIS21 entend marteler pour le plus grand bien de la statistique et des statisticiens Jean Pierre Cling et Fran ois Roubaud conduisent une analyse d taill e des travaux men s DIAL dans le cadre de quatre programmes de coop ration successifs mis en place depuis 1991 Cette monumentale r trospective d une des structures institutionnelles les plus innovantes de la coop ration m lant au sein d un laboratoire de recherche des statisticiens de l INSEE des chercheurs de l IRD auxquels s ajoutent depuis peu des experts de AFD aborde bien des th mes fondamentaux de l conomie du d veloppement la plus moderne depuis la liaison croissance pauvret et in galit et la lutte contre la pauvret o DIAL a pr c d la mode l valuation de l conomie informelle via la mise au point d enqu tes sp cifiques les enqu tes 1 2 3 puis leur industrialisation avec les travaux men s simultan ment dans les 7 capitales de l UEMOA en passant par le projet Madio Madagascar Tout autant que les tudes qui ont t conduites c est ce m lange intime de recherche acad mique d expertise et de terrain de coop ration et enfin de mise au point de m thodes qui fait l originalit du travail de DIAL Xavier Charoy et Lamine Diop nous racontent l histoire longue du CESD et les formes souples mais efficaces qu ont su trouver les statisticiens fran ais pour assu
328. n importante de la Banque mondiale est acquise Un troisi me s minaire sur le th me de la mesure statistique de la pauvret se tiendrait en 2007 ventuellement en Afrique avec comme objectif la synth se des exp riences ou des r alisations men es sur le terrain On peut penser que le chantier ouvert avec le suivi statistique de l impact des politiques de r duction de la pauvret doit pouvoir tre d clin dans ses dimensions multiples comme les domaines de l agro alimentaire de l emploi de l ducation de la sant des liens sociaux Il y a l mati re un rapprochement ou un partenariat avec PARIS21 particuli rement impliqu dans l appui aux strat gies de d veloppement statistique des pays Enfin permettre la statistique africaine de prendre toute la place qui lui revient aupr s des d cideurs publics est un enjeu tr s actuel La culture statistique fran aise pour sa part int gre les tudes conomiques les deux e de l INSEE Non seulement les r sultats collect s sont largement diffus s ce que l on appelle aussi le faire savoir apr s le savoir faire mais aussi ils font l objet au sein m me de l institut d tudes approfondies Il ne semble pas que la statistique africaine ait d velopp cette articulation entre producteurs et utilisateurs de donn es Le CEFIL pourrait promouvoir ce plus culturel 10 PARIS21 Partnership in Statistics for development i
329. n particuli re doit tre accord e l analyse des programmes et des projets notamment parce que chaque grand projet risque d avoir un impact non n gligeable sur la structure de l conomie Les travaux de pr vision et de simulation repr sentent une occasion id ale de concertation entre les diff rentes parties prenantes stakeholders qui sont appel es participer la prise de d cision sur les strat gies macro conomiques et la s lection des mesures de politiques de lutte contre la pauvret Avec les r sultats produits par les MQC ils disposent en effet d un ensemble de comptes et de tableaux qui leur permettent d appr cier valablement les diff rents sc narios de cadrage macro conomique compte tenu de l impact chiffr sur les objectifs poursuivis et les co ts y aff rents L utilisation des MQC favorise la discussion collective sur les options de politique conomique et de d veloppement En effet il s agit d laborer un compromis technique et politique acceptable tant pour les estimations que pour les mesures conomiques Dans beaucoup de pays des proc dures sp cifiques se sont donc greff es successivement sur les travaux techniques en vue de les inscrire dans un processus it ratif de dialogues successifs permettant de rapprocher les estimations et de r duire les divergences d appr ciation entre les diff rents d partements minist riels charg s de la mise en uvre STATECO N 100 2006 Pou
330. nation statistique comptabilit nationale conjoncture conomique et sociale diffusion de l information statistique statistiques pour le suivi des conditions de vie des m nages et de la pauvret et statistiques agricoles le PROSMIC d finissait le socle sur lequel les SSN devaient se construire pour sortir de la l thargie dans laquelle la plupart d entre eux taient install s Bilan des dix premi res ann es d activit d AFRISTAT Ce bilan est pr sent de fa on synth tique pour chacun des six domaines du PROSMIC pour lesquels les principes de l action sont d abord rappel s avant de passer en revue les principales activit s r alis es durant la p riode ou toujours en Cours Domaine 1 Coordination statistique Une des raisons des faibles performances des syst mes statistiques nationaux est l absence de coordination qui se traduit par une couverture insuffisante des statistiques l incoh rence des donn es et leur manque de comparabilit suite l emploi de concepts de nomenclatures et de m thodes statistiques souvent incompatibles et des doubles emplois sources de gaspillage de ressources Le rapport Propositions pour un programme statistique commun d cembre 1997 mettait en exergue la coordination point cl pour la cr dibilit et l efficacit de tout syst me statistique La plupart des tats membres d AFRISTAT se sont efforc s depuis une dizaine d ann es de mettre jou
331. nces h las souvent nombreuses L utilisation du mod le conduit le service de la La d marche est d crite dans les diff rents manuels sur l utilisation des mod les quasi comptables cit s dans les r f rences 103 pr vision constituer une banque de donn es dans laquelle sont centralis es toutes les informations susceptibles de servir comme indicateurs conjoncturels Sur la base de cette information actualis e qui contraint les diverses entit s travailler ensemble on pr pare plusieurs variantes associ es diff rentes combinaisons de mesures de politique conomique usuellement une tendance centrale et des variantes Ceci est tr s important pour les quipes nationales qui peuvent ainsi tester le degr de r alisme des programmes du FMI qui ne pr sentent explicitement qu un sc nario de r f rence et percevoir les risques associ s Initialement les MQC taient essentiellement destin s la pr vision annuelle et dans une optique de moyen terme l laboration de cadrages macro conomiques et au suivi du PAS en fonction de l horizon des n gociations avec les institutions internationales Mais les MQC n en demeurent pas moins adapt s d autres t ches et peuvent notamment tr s bien tre utilis s pour v rifier la coh rence entre le programme d investissement et l quilibre des finances publiques co ts r currents endettement etc Simplement dans ce cas une attentio
332. ndra pas les Objectifs du Mill naire pour le D veloppement en 2015 moins d un retournement spectaculaire des politiques nationales et internationales La communaut internationale en est bien consciente d o la multiplication d initiatives telles la Commission pour l Afrique lanc e par Tony Blair en 2004 qui a propos de financer l aide internationale via des emprunts contract s par les pays du Nord Le d nominateur commun de toutes ces initiatives est de concentrer l aide sur les pays les plus pauvres ayant une bonne gouvernance et des politiques conomiques saines La question est alors de savoir qu est ce qu on qualifie de politiques saines Qui les d finit Quel r le joue la recherche conomique en Afrique dans le processus d laboration de ces politiques 134 La majorit des pays africains ont mis en uvre des programmes d ajustement structurel prescrits par les Institutions de Bretton Woods dans les ann es 1980 et 1990 Ces programmes ont entra n des r formes profondes ayant consist principalement en une r duction de l intervention de l Etat dans l conomie Ces r formes n ont pas eu les effets b n fiques escompt s Parmi les raisons invoqu es de cet chec figure en bon rang l absence de prise en compte des r alit s conomiques sociales et politiques du continent dans l laboration de ces programmes par les institutions internationales Les nouveaux programmes
333. ne sur l Afrique peuvent tre appr ci es du c t de la demande et de l offre STATECO N 100 2006 Tableau 6 Solde bilat ral avec la Chine en 2004 en du PIB Guin e Equatoriale Angola Congo Tchad Soudan Gabon Burkina Zimbabwe Mali Congo d mocratique Cameroun Zambie Mozambique Niger Ouganda S n gal Burundi Afrique du Sud Mauritanie Tanzanie Guin e Ethiopie Nigeria Kenya Guin e Bissau Maurice B nin Madagascar Ghana Togo Source FMI donn es DOTS corrig es avec les statistiques JUMBO A moins d une crise crise du dollar pand mie la croissance chinoise maintiendra un rythme lev moyen terme et dynamisera la demande de mati res premi res Cette tendance g n rale peut n anmoins s accompagner d volutions sectorielles plus contrast es car sur plusieurs march s la Chine peut passer de la situation d importateur qui tire les prix la hausse celle d exportateur qui fait baisser les prix En outre lorsqu elle est le principal client 11 Comme le constate Lennon 2005 il est plus prudent d tre fournisseur de minerais que la Chine ne produit pas plut t que d tre engag dans le traitement de minerais que la Chine produit pour partie son pouvoir de march peut lui permettre de faire baisser les prix L volution des cours d pendra galement de la r ponse de l offre Les perspectives de la demande chinoise conduisent ou
334. ngager hardiment dans une politique de formation continue qui garantira la fois la stabilit et la qualit technique des personnels En effet il existe d j dans la r gion de bonnes structures de travail notamment les coles de statistiques qui sont exp riment es sur le plan p dagogique elles sont aptes et pr tes relever les d fis de la formation permanente elles disposent d enseignants mobilisables Certaines d entre elles ont d j commenc organiser des sessions qui ont bien fonctionn De nombreux enseignants qualifi s peuvent tre recrut s dans les universit s ou administrations voisines pour des formations de courte dur e Ils ont l exp rience du terrain qualit primordiale transmettre des statisticiens et la motivation n cessaire pour int resser des stagiaires 37 Les financements n cessaires ces formations sont sans doute plus faciles obtenir que ceux destin s la r alisation d enqu tes car les montants concern s sont moins lev s s agissant surtout de formations r alis es dans la r gion qui n cessitent peu de d placements Par ailleurs il s agit de formation de courte dur e n exc dant pas deux semaines AFRISTAT est le lieu appropri pour relever un tel challenge et le r ussir et il n y a pas d autres alternatives cr dibles part quelques stages sporadiques propos s ici ou l Il est au carrefour des institutions nationales et des coles
335. nger un syst me implant de longue date Les relations avec ces pays se sont espac es et avec le tarissement des financements il n y a plus de s minaire de formation en vue au CEFIL pour ces pays m me si aujourd hui la question de leur int gration l Union Europ enne pourrait se reposer pour certains d entre eux La M diterran e mare nostrum Le rapport l Europe reste tr s pr sent sur le flanc m diterran en Avec nos voisins du sud de la M diterran e se conjuguent deux approches une approche globale et une approche bilat rale L approche europ enne dans le cadre de Medstat vise l origine 12 pays Medstat I Depuis 2004 Malte et Chypre ont rejoint l Union Europ enne De son c t la Turquie est officiellement candidate l entr e dans l Union Europ enne depuis novembre 2005 et b n ficie d un programme sp cifique Medstat II concerne aujourd hui des pays arabes les trois pays du Maghreb l Egypte la Jordanie le Liban la Syrie ainsi qu Isra l et les Territoires palestiniens Il peut tre plus efficace de regrouper les participants francophones d une part les participants anglophones d autre part notamment quand il s agit de formation L approche fran aise traditionnelle de la coop ration plut t bilat rale l origine s efforce de rassembler les pays m diterran ens francophones quand c est possible La formation 33 CEI Communaut d tats
336. ngue phase d ajustement structurel qui a vu le d p rissement des instances de planification et des services de Pr vision Pour pr parer la strat gie de d veloppement statistique il convient d analyser pr cis ment les causes du sous financement de la statistique La raison fondamentale est elle que les d cideurs ne font pas appel des tudes d aide la d cision Ou bien la production statistique ne prend elle pas en compte les besoins des services d aide la d cision Ou bien encore n a t on pas mis en place des proc dures de n gociation qui permettent aux demandeurs d information d intervenir dans les choix budg taires Cette analyse doit tre conduite en se rappelant que l information statistique ne vaut pas valuation ou aide la d cision que le statisticien n est pas un valuateur ou le conseiller du prince Le m tier du statisticien n est pas celui de l valuateur ou de conseiller du prince L observation de la composition des instances de concertation montre que trop souvent pour un statisticien l utilisateur de l information c est lui m me ou son confr re La demande Les principaux utilisateurs de l information statistique les clients du syst me ceux qui peuvent avoir une influence sur son financement ne s int ressent gu re des donn es statistiques isol es et m me des r sultats d enqu te Ce dont ils ont besoin c est de Syst mes d information statistique Un Syst me d informa
337. nistrative par l AFD l IEOM DOM l INSEE et les INS de Polyn sie Fran aise et de Nouvelle Cal donie dans les DOM et les TOM et consistant entre autre fournir l ann e n des comptes provisoires pour n 1 et n 2 sur la base des comptes d finitifs tablis en n 3 par les comptables nationaux Import e d Afrique avec le mod le Tablo de l AFD cette success story r cente de la statistique fran aise dans l Outre Mer r publicain peut en retour tre de quelque utilit dans le d bat africain sur la construction de comptes provisoires en nous montrant que a peut marcher que les comptables peuvent aussi utiliser les instruments des pr visionnistes et que cela acc l re grandement la fourniture des comptes et favorise la discussion sur les politiques conomiques Marc Raffinot et Boris Samuel abordent avec les CDMT Cadre de D penses Moyen Terme un sujet dans l air du temps Pour montrer qu il s agit d un instrument processus extr mement utile pour combler le vide qui existe entre les politiques de d veloppement leurs objectifs et leur traduction budg taire ils en pr sentent les grandes lignes et les difficult s d application puis valuent les conditions permettant d am liorer la gestion macro et budg taire au travers de ce processus f d rateur o doivent converger r forme des finances publiques arbitrages budg taires politiques sectorielles suivi des r sultats et r troaction
338. nomie en d ficit d image Juin 2004 Coordinateur J D Naudet Une double transition presque r ussie Ch mage productivit et politique d emploi la R union Octobre 2004 Coordinateur J D Naudet Martinique L conomie martiniquaise au passage de 2000 une trajectoire vertueuse Juin 2005 Coordinateur C Joeger L conomie cal donienne en mouvement Novembre 2005 Coordinateur E Baulard mergence de nouveaux moteurs de croissance Le rattrapage conomique r unionnais expliqu 1993 2002 Novembre 2005 J D Naudet N Actif N Jourdan et C Parain Synth ses CEROM les comptes rapides N 1 en N Guadeloupe 2004 Coup de frein sur la croissance Synth se CEROM comptes rapides N 1 en N Septembre 2005 A Greliche et C Joeger Documents de travail CEROM 1 Evaluation du PIB Mayotte Mai 2005 O Frout B Massuyeau 2 Estimation du PIB de St Barth l my et St Martin Octobre 2005 O Sudrie 3 M thode de conception d un tableau des changes interm diaires TEI pour le d partement de la Martinique sur l ann e 2000 2005 D Vanoukia 4 La production des comptes rapides guide m thodologique Avril 2006 C Joeger Tableaux de bord trimestriels TOM ou mensuels DOM Guadeloupe Guyane Martinique Nouvelle Cal donie Polyn sie fran aise R union Sur CEROM AFD 2006 Les DOM fausses id es et vrais probl mes
339. nomique NSAE qui avait succ d en 1961 l cole d application de l INSEE constituait un cadre technique tr s solide et prouv mais pr sentait trois inconv nients importants a le contenu des cours ne correspondait pas toujours aux besoins des pays concern s b le concours d entr e tait souvent inaccessible aux tudiants de ces pays c l ENSAE faisant partie de l administration fran aise n tait pas en mesure de recevoir une aide financi re ext rieure pour former et g rer des tudiants trangers Ces trois facteurs ont conduit envisager la cr ation d un tablissement juridiquement ind pendant de l ENSAE c est dire poss dant la personnalit juridique alli e une souplesse de gestion lui permettant notamment de recevoir des subventions europ ennes Ainsi d une convergence des objectifs de la CEE de l INSEE et aussi de la Coop ration fran aise naquit le Centre Europ en de Formation des Statisticiens conomistes des Pays en voie de D veloppement qui allait tre plus connu sous le sigle CESD Les formations taient dispens es aux deux niveaux Ing nieurs Statisticiens conomistes ISE et Ing nieurs des Travaux Statistiques ITS et devaient partir des formations quivalentes dispens es par PENSAE en les adaptant aux besoins sp cifiques des pays b n ficiaires Le CESD tait h berg par l ENSAE et ses l ves suivaient pr s de 80 des cours de l ENSAE
340. ns dans les politiques inscrites dans les DSRP Les outils d velopp s sur ce th me se sont appuy s sur des travaux de recherche men s en collaboration avec AFD et avec la Banque mondiale qui m ne le m me type de r flexions e Un travail empirique a cherch quantifier analytiquement la relation entre croissance pauvret et in galit s ce qui a permis de simuler l volution de la pauvret mondiale l horizon 2015 selon plusieurs sc narios Cette quantification r pondait deux objectifs valuer dans quelle mesure le premier des OMD la division par deux de la pauvret entre 1990 et 2015 pouvait tre atteint sachant que nos simulations ont confirm le fait que quasiment aucun pays africain l exception peut tre du S n gal n est susceptible d atteindre cet objectif Cling et al 2004 Cogneau et al 2003 il s agissait aussi de s interroger sur les politiques de r duction de la pauvret telles qu elles sont men es actuellement et telles qu elles pourraient l tre et en particulier sur l arbitrage in galit s croissance Nous avons conclu que la croissance est n cessaire mais non suffisante pour la r duction de la pauvret deux pays m me niveau de revenu peuvent avoir une incidence de la pauvret tr s diff rente en bref la question de l arbitrage in galit s croissance est centrale d o importance d int grer les questions d in galit s dans les DSRP
341. nt assur es Gr ce au CESD relayant l appui de l ENSAE puis du GENES lorsque celui ci est apparu il a t possible aux coles de maintenir des cursus comparables donnant une quivalence de droit et de fait entre les dipl mes qu elles d livraient sortir de PENSEA de l ISSEA de l IAMSEA ou maintenant de l ENEA donne acc s aux m mes d bouch s et aux m mes carri res Les autres activit s du CESD Gestion de projets D s la fin des ann es 70 la Commission europ enne a confi au CESD la gestion de plusieurs importants projets dans le domaine statistique comparaisons de prix internationaux s curit alimentaire statistiques douani res etc concernant les pays ACP associ s l Union europ enne par les conventions de Lom Il s agissait pour la Commission de disposer d un organisme pouvant mener des activit s d tudes recherche et d veloppement ERD et constituer un support administratif et financier dot de l autonomie juridique et de la souplesse de fonctionnement n cessaires pour assurer la mise en uvre de ces projets Le premier motif justifiait le choix d un tablissement d enseignement sup rieur Quant au second le CESD tr s d pendant de la Commission et d EUROSTAT en particulier avait donn des preuves de fid lit et de bonne et saine gestion Il constituait donc un support id al pour les actions de coop ration de la Commission Dans la pratique les activit s de typ
342. nt de la croissance d mographique et de l urbanisation Quand une ville cro t un taux de l ordre de 5 7 par an un tiers de son activit et des revenus distribu s doit tre consacr s quiper se 150 transformer et entretenir son cadre de vie Seules de mauvaises politiques ou l insuffisance de l investissement public de fonction locale peuvent emp cher que le besoin d investissement r sidentiel priv engendre l pargne priv e n cessaire Stat co n 95 96 97 2000 151 Encadr 3 Du cadre conceptuel la mod lisation d mo conomique et spatiale quelques indications sommaires La mod lisation d mo conomique accorde une grande importance la variable d mographique pr cieux indicateur et principal facteur explicatif des changements de structure de l conomie des pays en voie de peuplement tout instant la population totale du pays ou de la zone d tude est r partie sans distinction d ge de sexe ou d activit d une part en divers milieux la ville capitale les villes moyennes les petites villes le milieu rural d autre part en trois strates refl tant la fois des modes de production et de vie diff rents la population primaire la population non primaire moderne publique ou priv e et la population non primaire informelle not e PNP1 qui constitue le solde Les variables de stock et de flux de ces matrices de peuplement milieux en colonnes strates en
343. nt maintenant tablis en utilisant le logiciel ERETES ce qui assure une certaine homog n it technique la production des comptes Mais il s agit d une utilisation particuli re du logiciel les ERETES pour Equilibre Ressources Emplois et Tableau d Entr e Sortie 130 modules en volume n tant pas activ s pour de multiples raisons Il en r sulte videmment une plus grande rapidit mais une moins grande significativit Une fois tablis les comptes de N 3 d finitifs via ERETES on projette nouveau l ann e n 3 avec TABLO pour v rifier la robustesse du mod le et y apporter d ventuelles retouches pour effectuer le partage volume prix de l ann e n 3 qui n est pas r alis dans le compte d finitif sous ERETES Puis on utilise une autre version du mod le TABLO ventuellement retouch e pour projeter compte tenu d hypoth ses propres l ann e N 2 deux TES N 2 l un en volume au prix de N 3 l autre en valeur Enfin partir de ce TES N 2 en valeur on utilise une troisi me version du m me mod le et un nouveau jeu d hypoth ses pour projeter le TES N 1 aux prix de N 2 et le TES en valeur N 1 La question de lier informatiquement les trois versions du mod le de projection reste ouverte Lors de la campagne suivante N 2 deviendra N 3 le TES valeur N 2 sera cras par le TES d finitif N 3 et la proc dure sera reconduite en N 1 devenu N 2 et N
344. ntaires 3 Rolf Meier a t consultant conseiller de la GTZ jusqu en 2004 entre autres aupr s des Minist res charg s des Finances et de l Economie au Burkina Faso Marc Raffinot est Ma tre de conf rences l Universit Paris Dauphine EURISCO et chercheur associ DIAL 95 Stat co n 95 96 97 2000 Introduction Il existe en Afrique une demande croissante de mod les macro conomiques sophistiqu s Est ce raisonnable On comprend bien le d sir des techniciens de travailler sur des mod les la pointe du progr s mettant en uvre les th ories macro conomiques les plus r centes ou les outils conom triques de pointe Cela doit il conduire liminer en fait le plus souvent laisser mourir les mod les macro conomiques quasi comptables pour simplifier mod les MQC fond s sur des tableaux ressources emplois TRE Dans les ann es 1980 un nombre croissant de pays a mis en place des services sp cialis s au sein de l administration pour assurer une meilleure analyse et conception de la politique conomique et mieux 96 abondantes ainsi que la pr sence d un nombre suffisant de cadres hautement form s Toutes conditions rarement r unies dans beaucoup de pays africains Dans cet article nous chercherons montrer comment les MQC fonctionnent et qu ils peuvent jouer un r le important parce qu ils peuvent tre facilement et rapidement adapt s aux conditions locales sans pour autan
345. nte d am lioration de l efficacit et de la transparence appuyer le d veloppement des strat gies sectorielles en i facilitant l acc s aux financements ii mettant en uvre les techniques d valuation des besoins et de projection des co ts l aide de m thodes simples iii proposant des possibilit s de sc narii diff rents fond s sur les priorit s d finies au niveau national iv renfor ant STATECO N 100 2006 progressivement les m canismes de gestion sectorielle dans le sens des techniques de gestion par les r sultats finances Vers une nouvelle publiques gestion des Un accroissement de l aide au d veloppement pourrait avoir des cons quences majeures sur les syst mes de gestion des finances publiques des pays en d veloppement Il faut identifier les solutions qui permettront de r pondre aux difficult s de gestion dans des contextes de capacit s d absorption limit es notamment eu gard la volatilit des agr gats de finances publiques les m canismes permettant d assurer une minimisation du risque l assurance d une efficacit de la d pense notamment au plan de la croissance etc Mais plus profond ment une reconfiguration des services publics serait n cessaire pour acc l rer la mise en place de syst mes de gestion par les r sultats N anmoins il faut souligner qu un CDMT tr s d taill comme l taient les anciens plans sovi tiques qui
346. ntra ner un certain nombre de difficult s Edwards 2004 Ils peuvent faire face une attitude anti intellectuelle chez certains d cideurs ou au contraire des attentes excessives de la part d autres L acc s aux donn es en Afrique n est pas toujours facile m me quand les chercheurs travaillent pour des organismes officiels Les r sultats peuvent tre contr l s voire auto censur s par les chercheurs pour viter d embarrasser les d cideurs A cet effet la nature du financement joue un r le crucial Les consultances ou financements de courte dur e sont souvent plus contraignants que les financements plus durables Il y a des dilemmes similaires chez les d cideurs Leurs motivations peuvent varier d une r elle conviction dans les vertus d une prise de d cision bas e sur des travaux de recherche un besoin de l gitimer a posteriori leurs d cisions politiques par des travaux confortant leurs choix Le background individuel des d cideurs peut galement jouer plus leur niveau d ducation est lev plus ils auront tendance avoir une attitude conciliante avec la communaut scientifique 137 Par ailleurs la diff rence des horizons des d cideurs et des chercheurs n est pas pour faciliter leur coop ration Tandis que les politiques ont besoin d valuations rapides des mesures qu ils veulent mettre en uvre la recherche n cessite souvent de longues investigations Or comme le so
347. nts ont t cr es tudes pour les analyses th matiques proprement dites documents techniques pour les d veloppements m thodologiques Ces deux collections ont t maintenues jusqu la fin du projet Madio m me si le rythme de production s est ralenti au cours de la seconde phase du projet de 1999 2002 Sur l ensemble de la p riode 1995 2002 pr s de 400 tudes ont t publi es voir la s rie des 238 tudes et 154 documents de travail disponibles sur le site de l Instat http www instat mg Prod Result madio htm La r alisation de ces tudes a constitu le socle d un v ritable programme de recherche sur la transition conomique et politique qui a d bouch sur la publication de plusieurs ouvrages et de nombreux STATECO N 100 2006 articles scientifiques qui aujourd hui se poursuit jusqu Les tudes et recherches strictement conomiques ont constitu le gros de la production perspectives macro conomiques dynamique des prix et des taux de change politiques mon taire fiscale ou commerciale dette ext rieure d sengagement de l Etat investissements trangers et dynamique de la Zone franche etc Madio a galement investi des champs plus micro conomiques travail des enfants demande d ducation et de sant dur e du ch mage discriminations salariales d autres la fronti re de la d mographie et de l conomie f condit transition
348. nts qui fournissent tous les d tails sur les mat riaux de couverture des maisons et sur les types de latrines ne donnent aucune indication pr cise sur le processus d agglom ration et d urbanisation L une des implications majeures de la transition d mographique est le passage de l autosuffisance locale l conomie de march De quels indicateurs dispose t on pour suivre le processus de division du travail entre producteurs et consommateurs de denr es alimentaires Les World Development Indicators WDI de la Banque mondiale qui comportent pourtant 575 variables ne fournissent plus de mesure de l emploi non agricole que pour dix pour cent des pays les moins avanc s Si cet indicateur dispara t des WDI c est sans doute qu il est jug sans int r t compar aux sujets du jour tels que les missions de CO et la consommation d nergie transition countries is in the informal economy The informal economy workforce is estimated to account for 78 percent of non agricultural employment in Africa 93 percent of all new jobs created and 61 percent of urban employment The conditions to bring the rural poor out of poverty are overwhelmingly associated with increasing rural urban interactions In more dense rural areas with towns credit markets are more apt to exist and land more likely to qualify for collateral Higher farmgate prices associated with better roads and proximity to urban markets and more
349. occasions d changes Il demeure cependant un besoin de contacts professionnels stimulants de formation permanente au cours d une carri re statistique et c est un domaine o le CEFIL peut tre efficace Un de ses atouts est certainement la possibilit de mobiliser en France plus facilement qu en Afrique une large palette d experts sur un th me donn Les participants aux s minaires peuvent venir des 18 pays membres d AFRISTAT des cinq autres tats africains francophones d Ha ti 32 DSD ENEA Dakar cole Nationale d conomie Appliqu e D partement de la Statistique ENSEA Abidjan Ecole nationale Sup rieure de Statistique et d Economie Appliqu e ISSEA Yaound Institut Sous r gional de Statistique et d Economie Appliqu e STATECO N 100 2006 ventuellement de Maurice et des trois coles de Statistique Cela fait le plein d un s minaire du CEFIL sous l hypoth se d un seul participant par organisme Ceci plaide pour une politique de r dition des s minaires une moyenne de deux participants par organisme n tant pas de trop Et s il faut aller au del il y a lieu d africaniser la formation en tant bien adoss une solide exp rience le mouvement de fond vers une africanisation des formations permanentes est accompagner en s appuyant sur des bases concr tes Les pays en transition vers P Union Europ enne La coop ration avec les pays d Europe est n e au tournant d
350. ociale Cogneau et Roubaud 1993 Les simulations ont t effectu es la fois ex ante et ex post autrement dit avant et apr s la d valuation Les premi res d entre elles ont STATECO N 100 2006 t men es de mani re confidentielle fin 1993 la demande du minist re de la Coop ration elles ont conclu que la d valuation tait n cessaire pour am liorer la comp titivit de l conomie et retrouver le chemin de la croissance La d valuation ayant finalement t mise en uvre d but 1994 avec une d valuation de 50 du franc CFA Conform ment aux r sultats des autres tudes qui ont cherch a valuer l impact de la d valuation toutes les simulations effectu es ex post qui ont aussi port sur la C te d Ivoire et le S n gal ont montr que celle ci a eu un impact expansionniste sur l conomie et que tout en ayant un impact tr s n gatif sur les revenus urbains elle a sensiblement accru le pouvoir d achat rural L emploi et le secteur informel Yaound A l occasion des exercices de projection macro conomique s est pos e la question d j ancienne du r le du secteur informel dans la crise et plus g n ralement dans le contexte conomique futur des pays africains Ce secteur dont le d veloppement est visible a t il t ou peut il tre un facteur att nuateur de la crise Ceci suppose qu il soit en mesure de cr er de la richesse m me dans un contexte o le s
351. oids de l agriculture et la part des exportations mini res et p troli res dans les exportations totales Rapport s au PIB les niveaux moyens de recettes des PED des diff rentes zones g ographiques sont similaires et stables sur les 25 derni res ann es Cependant l Afrique au Sud du Sahara est caract ris e par une instabilit plus marqu e et aussi par une politique conomique longtemps plus favorable la mobilisation fiscale que dans les autres zones effort fiscal positif 101 CERDI CNRS UMR 6587 Universit d Auvergne Les auteurs remercient vivement un rapporteur anonyme et l diteur pour leurs commentaires Ils demeurent cependant seuls responsables des ventuelles erreurs et omissions On peut ajouter le recours aux arri r s de paiement Ceux ci constituent cependant un mode de financement des d penses particuli rement n faste pour le fonctionnement des conomies 165 Stat co n 95 96 97 2000 L Etat assure ses missions r galiennes en offrant des biens publics dans les meilleures conditions d efficacit Il a aussi pour mission de mettre en uvre des politiques de stabilisation conjoncturelles Enfin il doit promouvoir l quit travers des politiques de redistribution Les d penses n cessaires au financement des biens publics sont couvertes travers plusieurs modes de financement l imp t l emprunt interne et ext rieur les dons pour les pays les plus pauvres et enfin les recettes de
352. omie ainsi que sa trajectoire potentielle Cette derni re approche n cessairement plus lourde et plus ambitieuse reposait sur la construction d un mod le d quilibre g n ral de l conomie tudi e La r organisation de la Coop ration fran aise et la r duction des moyens consacr s aux tudes pays n a pas permis que celle ci s approprie ces m thodes de pr visions pour son usage personnel M me si ce travail d tablissement de perspectives macro conomiques a t globalement peu utilis par la DGCID de m me que par les pays tudi s l expertise macro conomique accumul e sur la STATECO N 100 2006 C te d Ivoire a trouv un d bouch important suite la crise politique intervenue dans ce pays partir de 2002 A la demande de la Coop ration fran aise DIAL a ainsi particip un exercice collectif cherchant analyser les facteurs conomiques et sociaux de la crise Cet exercice a dress un premier bilan des politiques d ajustement men es dans les ann es quatre vingt dix et valu la port e r elle de la d valuation du franc CFA sur l conomie ivoirienne Il a fait ainsi appara tre que celle ci n a pas eu un effet positif durable sur la croissance et la r duction de la pauvret Suite cet exercice les chercheurs de DIAL ont coordonn un num ro sp cial de la revue Afrique contemporaine consacr la crise en C te d Ivoire Cogneau Mespl Somps et Roubaud
353. omiques et sociaux en vue de leur mesure bien s r r fl chir pour mesurer mais aussi en vue 86 de l action comprendre pour agir la planification d abord puis lorsque celle ci devint obsol te avec la g n ralisation de l conomie de march et la lib ralisation les politiques de d veloppement La synth se de Dubois 1989 intitul e R fl chir pour mesurer rend compte de cette d marche C est en 1976 que fut donn e AMIRA la premi re occasion d appliquer ses id es en vraie grandeur Alors qu avait t forg quelques ann es plus t t le terme de secteur informel peu pr s au m me moment aux deux extr mit s occidentale au Ghana avec Keith Hart en 1971 et orientale de l Afrique au Kenya avec la mission sur l emploi du Bureau International du Travail en 1972 l Institut National de la Statistique de Tunisie proposait de r aliser une enqu te nationale sur le secteur informel en adaptant les questionnaires de fa on am liorer la qualit des r ponses et en vue de mesurer la contribution du secteur au PIB Le I d AMIRA fut alors retenu pour informel cependant que le A final tait bien vite tendu l Am rique Latine et l Asie Des monographies des divers corps de m tiers menuisiers forgerons garagistes tisserands tailleurs fabricants de chaussures commer ants vendeurs de rue taient alors entreprises dans tout le pays suivies
354. on ues par DIAL pour la mesure de l emploi du secteur informel et des conditions de vie des m nages enqu tes men es avec l appui de DIAL dans toutes les capitales d Afrique de l Ouest dans le cadre du programme Parstat et au niveau national au Cameroun et en RDC en 2005 Ces enqu tes sont utilis es pour l laboration et le suivi des DSRP Des travaux innovants de mod lisation pour la r alisation de projections macro conomiques et d valuation de politiques conomiques ont galement t r alis s e Enfin le renforcement des capacit s au Sud a constitu une troisi me priorit Des efforts importants ont aussi t consacr s l appui aux INS africains Cameroun Madagascar le projet Madio est exemplaire de ce point de vue etc principalement mais non exclusivement en collaboration avec AFRISTAT depuis la cr ation de cette organisation les nombreuses formations de cadres africains dans le cadre du CEFIL de l ENSEA d Abidjan d InWent ex CDG Munich sont aussi mentionner de m me que l accueil DIAL de nombreux conomistes ou statisticiens africains dans le cadre de th ses ou de stages de courte dur e Plusieurs enseignements peuvent tre tir s de cette exp rience au bout d une quinzaine d ann es e Du point de vue institutionnel le bilan pr sent ici fait ressortir le succ s d un partenariat original constitu dans le cadre de DIAL entre la Coop ration f
355. on d int gration conomique sous r gionale doivent disposer d un plan d action annuel de ses activit s statistiques issu de sa strat gie nationale statistique pour donner plus de visibilit l action d AFRISTAT Intervenants et partenariat Le PSTA est ex cut par les experts d AFRISTAT en partenariat avec les SSN les institutions d int gration conomique sous r gionales et les partenaires techniques et financiers Des consultants peuvent aussi tre sollicit s pour renforcer l quipe d experts Le PSTA vise aussi le renforcement du partenariat avec les institutions d int gration sous r gionales en vue de favoriser l harmonisation des m thodes de traitement et d analyse des donn es n cessaires leurs politiques de convergence et les organisations internationales et des organismes nationaux des pays qui uvrent pour l am lioration des syst mes d information dans la sous r gion STATECO N 100 2006 Avec les organisations d int gration conomique sous r gionale et les banques centrales des Etats AFRISTAT d veloppe des relations de travail dans le domaine de l harmonisation des m thodes et des concepts tout en leur apportant l appui technique n cessaire dans leurs travaux statistiques Ce renforcement de partenariat reste cependant indissociable du principe de subsidiarit c est dire le partage des r les respectifs entre AFRISTAT et les partenaires sous r gionaux
356. on des finances publiques dans l initiative PPTE la note concerne l existence de projections moyen terme et non d un CDMT 120 La promotion des CDMT r pond certaines de ces insuffisances en particulier au niveau de la traduction des DSRP dans le budget national En outre l un des gages de la p rennit de l approche DSRP est l inclusion du renforcement des capacit s au sein des strat gies dans une perspective d am lioration it rative du dispositif Ceci conf re aux CDMT une place importante dans la mise en uvre des DSRP CDMT et DSRP ambition d mesur e ou catalyseur de changements La derni re revue des DSRP tirant les le ons des exp riences de mise en uvre met largement en valeur les constats que nous avons pr sent s La mise en place de CDMT a fortiori de syst mes de gestion par les performances est reconnue comme tant un objectif tr s ambitieux et dont les b n fices attendus la prise en compte des priorit s et l orientation par les r sultats restent conditionn s par les capacit s de gestion budg taire de base Les CDMT doivent donc tre int gr s dans un plan global de r forme de la gestion publique dans lequel volont politique et s quen age ad quat des r formes sont des facteurs d terminants de succ s ODI 2004 Ainsi formul le constat appara t contradictoire d un c t l insuffisance de capacit s dans les pays menace grandement l a
357. on pour la mise en uvre et le suivi et valuation des strat gies de r duction de la pauvret et des OMD L objectif g n ral consiste appuyer les tats dans le d veloppement des syst mes d information pour la mise en uvre le suivi et valuation des strat gies de r duction de la pauvret et des Objectifs du mill naire pour le d veloppement Trois objectifs sp cifiques sont vis s dans ce volet participer l laboration des m thodologies peu co teuses de collecte et de traitement de donn es d mographiques par des enqu tes et recensements y compris l tat civil et aider les Etats membres les mettre en uvre apporter un appui aux SSN dans l laboration de syst mes d information de suivi des strat gies sectorielles emploi ducation sant et d veloppement rural etc 29 assister les tats membres dans le d veloppement des syst mes d information op rationnels pour le suivi et valuation des DSRP et des OMD Volet IIT Appui pour le renforcement des capacit s de collecte de traitement et d analyse des donn es statistiques et d laboration de synth ses statistiques et conomiques Sous cet objectif g n ral deux objectifs sp cifiques ont t identifi s i renforcer les capacit s des tats membres en mati re de collecte et de traitement des donn es statistiques conomiques et ii renforcer les capacit s d laboration de synth ses statistiques e
358. on refuse d admettre que les pays en transition d mographique sont structurellement et durablement d s quilibr s et que ces d s quilibres sont l un des moteurs de la restructuration n cessaire du peuplement Enfin les n cessit s de l action la programmation par objectif la rigueur croissante exig e des tudes d impact de l aide nous am nent d couper le monde r el en secteurs finances agriculture transports et en milieux rural urbain multiplier les indicateurs et b tir les institutions et en calquer les organigrammes sur ces d coupages Le FMI Fonds mon taire international s occupe de monnaie et de finance et trouve normal que son conseil d administration ne comporte que des banquiers et des financiers mais aucun historien ni g ographe ni d mographe la FAO Food and Agriculture Organization des Nations Unies s occupe d agriculture et l UNCHS United Nations Centre for Human Settlement des villes Au sein de la Banque mondiale et des autres institutions bi et multilat rales la culture urbaine du personnel des d partements agricoles est aussi faible que la culture rurale de ceux des d partements en charge du d veloppement urbain A ces d coupages sectoriels traditionnels on vient d en ajouter un nouveau tout aussi redoutable les habitants sont maintenant r partis en deux cat gories les pauvres profonds ou l gers et les non pauvres D o videmment l
359. onakry juin R publique du B nin Minist re des Finances et de l Economie DGAE 2000 MOSARE Mod le de Simulation et d Analyse des R formes Economiques version 3 1 R publique Rwandaise Minist re des Finances et de L conomie Direction G n rale de la Politique Economique 1987 Le mod le macro conomique UMUGANDA Kigali septembre 107 Stat co n 95 96 97 2000 108 R publique Rwandaise Minist re du Plan Direction G n rale de la Conjoncture et des Pr visions Socio Economiques et GTZ 1990 Le mod le macro conomique Umuganda Maguette de projection version 3 0 Kigali septembre Rosier B dir 1986 Wassily Leontief textes et itin raire Ed La d couverte Paris Taylor L 1979 Macro Models for Developing Countries Mc Graw Hill New York Tommasi Daniel 1985 Suivi macro conomique et pr vision au Congo Les besoins en information statistique Sfat co n 41 mars World Bank 1995 Model Building RMSM X Reference Guide Macroeconomic Data Team Development Data Group International Economics Department juillet World Bank Operations Evaluation Department 2004 The Poverty Reduction Strategy Initiative An Independent Evaluation of the World Bank s Support Through 2003 Washington July Ya E 1984 L exp rience des budgets conomiques en C te d Ivoire in EUROSTAT 1984 Actes de l atelier statistique et pr vision Besoins statistiques de la pr vision afr
360. onnement de r gimes d mocratiques Cette situation concerne malheureusement beaucoup de pays africains Des efforts particuliers ont t r alis s pour assurer un d veloppement minimum d un appareil statistique qui ne serve pas seulement les besoins des organisations internationales et des pays cr anciers mais r ponde aux besoins des acteurs conomiques et sociaux nationaux Parmi les actions essentielles entreprises au cours de ces d cennies quatre me paraissent la fois significatives et importantes la cr ation d AFRISTAT Bamako centre de coordination r gional pour la coop ration statistique Sous la direction de Lamine Diop partir de sa cr ation puis de Martin Balepa depuis 2004 ce centre a r ussi le pari d am liorer la qualit des m thodes et des donn es statistiques dans de nombreux secteurs et de nombreux Pays la cr ation de PARIS21 o un consortium de pays donateurs aide les pays les plus d munis STATECO N 100 2006 se doter d un appareil statistique permanent et servant la fois les besoins des d cideurs locaux et internationaux la cr ation de DIAL centre de recherche pour am liorer la connaissance du fonctionnement du secteur informel et de son r le dans l conomie ainsi que des m thodes statistiques permettant une mesure plus rapide et l g re des niveaux de pauvret e g enqu tes 1 2 3 le lancement par les Nations Unies de l Initiative Globale d
361. onomique travers l utilisation des comptes m rite d tre m dit e et imit e Thierry Cornaillle est actuellement Directeur G n ral de la Soci t Immobili re de Nouvelle Cal donie ancien Directeur de l Institut d Emission d Outre Mer il est co fondateur de CEROM Daniel Huart est Directeur Interr gional INSEE Antilles Guyane et co fondateur de CEROM Claude Joeger est conomiste et responsable des tudes CEROM la direction interr gionale de l INSEE Antilles Guyane Blaise Leenhardt est conomiste DIAL et tait responsable des tudes l AFD au moment du lancement de l op ration CEROM David Naudet est chef de la division de l valuation et de la capitalisation l AFD et co fondateur de CEROM L origine africaine de l Op ration CEROM l outil quasi comptable TABLO Il convient tout d abord de rappeler que l Op ration CEROM Comptes Economiques Rapides pour l Outre Mer tire au d part son origine dans l exp rience africaine de la mod lisation acquise par le service des tudes de l AFD avec le mod le TABLO et l tablissement de cheminements quasi comptables pour les conomies francophones d Afrique Si de nombreux mod les macro conomiques relatifs aux conomies africaines ont tourn tant en terre africaine que dans les organismes bi et multilat raux ou dans les universit s on fait r f rence ici une famille particuli re de mod les les mod les quasi comptables d
362. ons induites auront des effets imm diats perceptibles par les d cideurs Leur mise en uvre ne n cessite pas des moyens disproportionn s car les acteurs et les structures d accueil peuvent tre en grande partie mobilis s localement On n a m me pas besoin d avoir d s le d but des experts permanents r sidents plein temps AFRISTAT pour d marrer des initiatives Un consultant temps partiel peu amorcer les premi res actions Par ailleurs les op rateurs comp tents existent dans la r gion avec notamment les coles de statistique mais galement STATECO N 100 2006 l ext rieur dans le r seau des amis l INSEE ou ailleurs en Europe Ce qu il faut c est d abord faire preuve de d termination et organiser la concertation r gionale initiale pour agir utilement et rapidement Ce serait un signal pour les cadres actuellement en activit qui indiquerait que l on va s occuper d eux br ve ch ance Au del de ces domaines qui deviennent maintenant prioritaires d autres voies peuvent tre explor es pour diversifier enrichir et consolider AFRISTAT Mais avant de les voquer bri vement il faut tre conscient des limites de la capacit de travail de l organisation qu il convient de ne pas d passer L quipe d intervention a un effectif faible et il faut veiller ne pas trop charger la barque pour ne pas chavirer En effet les moyens disponibles risquent de ne pas
363. onsommation diff renti s Les r sultats des enqu tes budget consommation des m nages peuvent tre utilis s cette fin Dans ce cas les revenus issus de la production revenus primaires salaires exc dent net d exploitation par branches d termin s dans le TRE seront ventil s entre les diff rentes cat gories de m nages en utilisant les cl s de r partition d finies partir d une enqu te budget consommation des m nages Ces cl s de r partition refl tent la d composition des revenus au cours de l ann e de l enqu te Pour les projections la maquette peut utiliser les m mes param tres mais l utilisateur pourrait les modifier afin de tenir compte des changements de comportement connus ou suppos s Il faut galement proc der la ventilation des transferts nets provenant des administrations et de l ext rieur ainsi que des imp ts directs pay s par les diff rentes cat gories de m nages Parall lement au niveau des emplois le vecteur de la consommation des m nages peut tre clat conform ment aux informations obtenues dans l enqu te sur les d penses des diff rentes cat gories de m nages retenus Il est ainsi possible de distinguer diff rents profils de consommations en fonction des cat gories de m nages et d tudier les effets d une variation des revenus sur la consommation avec un comportement de consommation distinct pour chaque cat gorie et directement et indirectement sur
364. ontrainte macro conomique par exemple lorsque les voies de financement hors budget sont importantes et ouvrent des marges de man uvre budg taires non orthodoxes y compris des financements ext rieurs non 115 budg tis s Dans de tel cas il semble pr f rable de donner la priorit au renforcement de m canismes permettant de fonder le cadrage macro conomique sur la base d un budget exhaustif et d assurer le d veloppement de capacit s de programmation sectorielle unifi e plut t que d introduire des n gociations entre centre et secteurs sur la base de plafonds formels D autres arguments plaident pour une meilleure appropriation de la contrainte macro conomique Dans de nombreux pays d faut d exercices ma tris s d analyse macro conomique le budget reste l une des rares opportunit s de d velopper et discuter les perspectives macro conomiques De plus la programmation financi re du FMI d inspiration mon tariste ne prend pas en compte le lien keyn sien entre d penses et recettes publiques dans ses projections ce qui emp che de tester correctement diff rents sc narii budg taires Ceci rend aussi plus difficile la r flexion sur les politiques de croissance qui pourtant devrait tre au centre de l laboration des DSRP cf la revue des DSRP effectu e par le FMI 2004 Ceci est vrai a fortiori pour le lien entre d pense publique politiques de croissance emploi et pauv
365. oppement Voir l article de Charoy et Diop dans ce m me num ro 81 cr ation le CEFIL n a pu monter de formation cibl e sur ce public cette ann e l C est pourquoi le financement du s minaire de 2005 le suivi statistique de l impact des politiques de r duction de la pauvret est revenu comme pr c demment un financement d centralis essentiellement assur par les ambassades Le sch ma dominant est donc un financement du co t comprenant le voyage les per diem et un forfait de frais de formation demand aux services de coop ration et d action culturelle SCAC des ambassades de France dans les pays concern s en g n ral pour un ou deux statisticiens du pays Il y a in vitablement une part d al a li e la capacit de financement de chaque SCAC sa programmation et son int r t pour la statistique Statistiquement parlant ce mode de financement assure toujours un nombre de participants suffisant pour que le s minaire ait bien lieu Quelques organismes internationaux PNUD notamment financent l occasion les participants de certains pays et il arrive il est vrai exceptionnellement que les pays financent par eux m mes leurs statisticiens nationaux En outre afin d viter de possibles d rives les inscriptions propos es sont valid es par AFRISTAT pour les pays membres les candidatures retenues devant tre en rapport avec le th me du s minaire C t fran ais par le p
366. opportunities for spreading risk encourage higher input agriculture This in turn leads to greater value produced per unit area and generally to more off farm jobs 144 STATECO N 100 2006 des 67 pays bas revenus pour lesquels les WDI donnent la valeur des trois indicateurs 100 0 80 0 60 0 40 0 20 0 N D D T C e p gt a amp Q m D Que sait on de la contribution des villes et du milieu urbain l conomie nationale Si l on se r f re aux comptes nationaux la r ponse est rien puisque aucune estimation du PIB urbain n est fournie Qu on ne pr tende pas que cette mesure du PIB urbain est impossible les WDI fournissent bien avec six chiffres apr s la virgule la quantit de CO produite par habitant et ce depuis les ann es 1960 et pour la quasi totalit des pays les moins avanc s La vraie raison est que les mod les macro conomiques courants n ont pas besoin pour fonctionner de cette information sur la contribution des villes au PIB Ils ne font pas la distinction entre milieu agglom r et milieu diffus et ne font pas intervenir la taille ni la densit du pays consid r ni m me sa population totale sauf pour calculer des ratios par t te ni le taux de croissance de cette population Quant la contribution du secteur informel l conomie urbaine et au PIB elle restait sauf cas particulier et avant le lancement du programme PARSTAT d AFRIST
367. ort sur l universalit du besoin d information statistique Cela n aide pas comprendre pourquoi ces gouvernants accordent si peu d importance et de moyens la statistique Le Syst me Statistique National est un secteur productif de services Pour analyser sa situation 1l faut faire appel des concepts de gestion d entreprise et d analyse d un secteur productif Le Syst me Statistique National doit tre vu comme un syst me e r4 productif structur Le Syst me Statistique National est compos de l INS et des services statistiques sectoriels de diff rents minist res ou agences Son instance de concertation est souvent un conseil national de la statistique L activit l industrie statistique est r glement e La loi statistique accorde g n ralement l INS un r le de leader au sein du Syst me National L INS et les services statistiques sectoriels comme toutes les entreprises exercent un m tier une activit et laborent des produits pour des clients 8 Un syst me productif est un ensemble d organismes autonomes sur un m me territoire qui exercent leurs activit s dans un m me domaine Un syst me productif est structur quand les organismes se reconnaissent solidaires Ils se dotent alors d instance de concertation et chargent un organisme de l animation et de l organisation des services communs Souvent recherche veille technologique formation STATECO N 100 2006 usagers La relatio
368. ortion de population ou de territoire qu ils avaient couverte C tait de plus le temps de la planification du d veloppement et les op rations de vulgarisation agricole ou de mise en valeur couvraient d immenses territoires cependant qu au niveau national on voulait des r sultats globaux STATECO N 100 2006 La question de la g n ralisation des observations monographiques tait ainsi pos e Alors que les sociologues firent plut t le choix de s ancrer dans la profondeur historique afin de mieux projeter l avenir de ces soci t s d autres moins nombreux s orient rent vers la statistique utilisant les connaissances anthropologiques pour adapter les concepts et instruments de mesure statistique au niveau r gional national et international des contextes sp cifiques tr s loign s de ceux pour l appr hension desquels ils avaient t primitivement forg s C est autour de cette id e que se rassembl rent chercheurs conomistes sociologues et g ographes statisticiens conomistes et plani ficateurs et responsables de projets de d veloppement qui prirent l initiative de la cr ation d AMIRA Les soci t s tudi es taient en transition ou taient destin es le devenir rapidement il fallait donc d finir des indicateurs de transition dont l ambivalence intrins que rendait difficile la fois la d finition statistique et l interpr tation Ainsi Postentation comme mode
369. our adapter au contexte africain les concepts et instruments de mesure statistique forg s au Nord Il en r sultera des enqu tes sur le secteur informel et la conception d enqu tes aupr s des m nages d enqu tes d mographiques et d enqu tes agricoles originales On peut consid rer que les progr s r alis s dans la mesure de la pauvret et plus g n ralement dans la m thodologie des enqu tes ont une dette envers AMIRA Pour autant ce groupe au regard pr monitoire n avait pas abord certaines volutions r centes en particulier les indices synth tiques type Indice du D veloppement Humain IDH les enqu tes emploi du temps et les nouveaux questionnements thiques de la recherche en mati re de d veloppement savoir le n cessaire consentement des populations aux travaux qui les concernent et leur restitution 6 Jacques Charmes est conomiste l IRD Paris Chef du D partement Soci t s et Sant STATECO N 100 2006 84 AMIRA Am lioration des M thodes d Investigation en milieu rural Africain est un groupe de recherche informel qui fut cr au milieu des ann es 1970 conjointement par l ORSTOM aujourd hui IRD l INSEE service de Coop ration et le Minist re de la Coop ration et qui rassembla une douzaine de chercheurs et de statisticiens Ses activit s se prolong rent sur une quinzaine d ann es et il produisit une centaine de documents Les ann es 1970 furent une p riode d
370. our le CEFIL lors de la d finition des s minaires destin s aux statisticiens d Afrique sub saharienne AFRISTAT est le partenaire privil gi tant lui m me animateur d actions statistiques transversales aux pays membres C est le meilleur connaisseur des besoins des INS africains quand il s agit de pr ciser un th me d int r t g n ral C est aussi un fournisseur d experts sur des domaines sp cifiques l Afrique et souvent mal couverts par la statistique publique fran aise Tout en valorisant ses atouts sp cifiques le CEFIL se coordonne avec AFRISTAT et veille une bonne compl mentarit Le champ g ographique d AFRISTAT ne co ncide qu approximativement avec celui des pays d origine des statisticiens accueillis au CEFIL ouvert aux statisticiens francophones des pays en d veloppement ce qui largit et enrichit les changes d exp riences Le CEFIL a eu l occasion STATECO N 100 2006 d accueillir les tr s rares statisticiens francophones de l ex Indochine quelques Mauriciens plus syst matiquement des Ha tiens et des Malgaches ou encore des ressortissants du Congo du Burundi ou du Rwanda Inversement AFRISTAT compte des pays lusophones Cap Vert Guin e Bissau ou hispanophone Guin e Equatoriale dont les participants viennent au CEFIL d s lors que leur connaissance du fran ais le permet sous la m me condition linguistique quelques statisticiens d Angola et de Sao Tom ont pu parti
371. ous n avons pas la place de citer de nous en excuser nous avons choisi de citer ici quelques auteurs qui ont particuli rement marqu l histoire de la revue C est en effet une caract ristique de cette revue d avoir des auteurs aussi fid les 3 S minaire sur les statistiques de l emploi et du secteur non structur Rabat 10 17 octobre 1984 Rapport des sessions et communications 2 tomes 584 pages au total INSEE Paris juillet 1985 Le s minaire tait organis par l INSEE l ORSTOM et la Direction de la statistique du Minist re du Plan du Maroc et plac sous l gide de l AISE Association internationale des statisticiens d enqu te Actes du s minaire sur l ad quation entre la production et la demande de donn es statistiques dans les pays en d veloppement La statistique au service des d cideurs Lom 11 17 octobre 1989 2 tomes 719 pages au total INSEE Paris avril 1990 Le s minaire tait organis par l INSEE l Office statistique des communaut s europ ennes et la Direction de la statistique du Minist re du Plan et des Mines du Togo et galement plac sous l gide de l AISE Association internationale des statisticiens d enqu te Th mes qui nous ont servi classer les articles dans le CD ROM joint ce num ro Les auteurs cit s ici sont tir s sauf exceptions de la liste des auteurs suivants s lectionn s en retenant ceux qui ont crit au moins 5 articles dans la revue depuis s
372. p rennit et la sous utilisation des diverses options instruments de pr vision en Afrique est un probl me r current qui s accro t fortement avec la ER RS sophistication des instruments Sous cet angle les Conclusion MQC sont sans doute les instruments les plus performants N anmoins il ne faut pas oublier que tous les instruments de simulation ou de pr vision ne peuvent fonctionner que si en amont la production de donn es est performante et si l utilisation de l instrument est r alis e au sein d une organisation administrative motiv e efficace et d cloisonn e Les Mod les Quasi comptables fond s sur des TRE sont tr s utilis s en Afrique pour la pr vision Ils sont simples laborer puisque les m thodes de projections ne sont pas compliqu es et sont tr s diffus es De plus leur laboration sur les tableurs standards permet beaucoup de cadres des administrations africaines de bien les ma triser Ils sont proches des comptes nationaux et les m thodes d laboration devraient encore se rapprocher avec l utilisation d instruments comme ERETES Un avantage consid rable de ces mod les est leur structure modulaire qui permet d int grer de R f rences bibliographiques Aerts J J et Leenhardt B 1989 Pr sentation du mod le macro conomique TABLO Mod le standard de projection court moyen terme de la CCCE Sfat co n 58 59 juin septembre Banque Mondiale 1979 Mod
373. paiements la situation mon taire les comptes conomiques etc Les mod les MQC pr sentent ainsi l avantage d tre directement en ligne avec l laboration des comptes nationaux sans pour autant entrer dans le m me d tail que les comptes lourds Chacune des composantes est divis e en deux une partie r trospective cal e sur les comptes nationaux et une partie provisoire ou pr visionnelle Evidemment les modes de calcul sont diff rents dans les deux cas Dans la partie r trospective il s agit de mettre en relation et en coh rence les donn es existantes Ce travail sur le pass permet de calculer un certain nombre de ratios caract ristiques dont l volution peut permettre de fonder des travaux de projection Par exemple une connaissance du niveau des propensions consommer dans le pass peut donner une id e de la plage de variation acceptable dans les pr visions Les mod les MQC sont tr s simples laborer d s lors qu un TRE ou un tableau entr es sorties TES est disponible Ceci tait assez rare parce que l laboration des comptes nationaux selon les syst mes ant rieurs ne reposait pas n cessairement sur un TRE Mais cette m thode tend se g n raliser avec l application du SCN 93 puisqu elle permet un degr lev de coh rence et r duit les incertitudes que l on rencontre lorsque les comptes nationaux sont tablis partir d une simple estimation des valeurs ajou
374. par des enqu tes sectorielles sur les principales branches d activit afin de tester les questionnaires labor s sur la base des monographies En 1981 82 la premi re enqu te nationale sur le secteur informel tait lanc e dont les r sultats devaient servir tablir des comptes nationaux du secteur informel Charmes 1978 1982a et b Ce sera partir de 1997 que l enqu te deviendra r guli re quinquennale Parall lement les chercheurs et statisticiens d AMIRA intervenaient dans la conception de nombreuses enqu tes aupr s des m nages enqu tes budget consommation notamment enqu tes d mographiques et aussi enqu tes agricoles ainsi que dans l valuation de projets de d veloppement AMIRA perdura jusqu au d but des ann es 1990 puis il d cida de mettre fin ses activit s estimant que l essentiel de son message avait t assimil et que d autres structures et institutions en assuraient le relais On peut consid rer que les progr s r alis s dans la mesure de la pauvret dans ses diverses dimensions y compris la perception de la pauvret la g n ralisation des observatoires du changement et d une fa on g n rale tous les progr s r alis s dans les m thodologies d enqu tes ont une dette envers AMIRA En ce sens les travaux du groupe ont eu quelque chose de pr monitoire STATECO N 100 2006 86 Le groupe avait accompagn le changement de paradigme des th ories et
375. per nouveaux programmes et les possibilit s d pargne de fa on rationnelle si les ressources se budg taires On peut se baser sur les valuations r duisent t che qui revient en g n ral au niveau des politiques notamment sur des analyses central Le CDMT peut en outre contribuer la co ts efficacit plus ais es mener au niveau mise en place de m thodes de gestion par les sectoriel r sultats et accorder une certaine autonomie aux centres de d penses pour les arbitrages intra Pr paration du CDMT global en appui la loi sectoriels A ai Le calendrier budg taire du CDMT et Avant la pr paration de la loi de finances le de la planification cadrage macro conomique est actualis et les montants de d penses sectorielles ajust es sur la Le calendrier d une proc dure budg taire int grant base des CDMT sectoriels Le CDMT global cadre un cadrage des d penses moyen terme serait macro budg taire peut alors tre finalis et devenir sch matiquement le suivant pour un budget un document d appui la pr paration de la loi de correspondant l ann e calendaire finances utiliser lors des conf rences budg taires Novembre d cembre 6 L utilisation d une contrainte flexible peut permettre de faire r v ler leurs pr f rences aux responsables sectoriels pour obtenir des ordres de priorit s sur la d pense cas de l tude sur la Mauritanie En revanche elle peut constituer une br che per ue co
376. ponible sur www dial prd fr OCDE 2001 Managing Public Expenditure reference Book for transition Economies Paris 123 OCDE 2005a The challenge of capacity development working towards good practice Paris OCDE 2005b D claration de Paris sur l efficacit de l aide t l chargeable sur http www oecd org document 18 0 2340 fr 2649 3236398 35401554 1 1 1 1 00 html Organisation des Nations Unies Projet du Mill naire 2005a Investir dans le d veloppement New York Organisation des Nations Unies Projet du Mill naire 2005b Pr parer des strat gies nationales pour atteindre les OMD un guide m thodologique New York Oxford Policy Management 2000 MTEF Panacea or dangerous distraction OPM review May Oxford Policy Management 2005 Proposal for the development of a Medium Term Expenditure Framework for the Government of Nicaragua Draft report to seco and Government of Nicaragua January PEFA 2003 Etude des mesures utilis es pour rem dier aux lacunes des syst mes de gestion des finances publiques dans le contexte d un programme d appui la r forme Washington DC Roberts J 2003 Managing Public Expenditure for Development Results and Poverty Reduction Overseas Development Institute Working Paper 203 London Schick A 1998 Contemporary Approach to Public Expenditure Management World Bank Institute Washington DC Short J 2003 Country Case Study 1
377. pour l ann e suivante L inscription d une activit au plan d action annuel r pondra aux crit res suivants niveau lev de pr paration technique de l activit ou du projet disponibilit de ressources financi res pour la r alisation de l activit existence au niveau d AFRISTAT de l expertise requise pour la r alisation de l activit ou l assurance de pouvoir faire recours l expertise ext rieure le cas ch ant le respect du principe de subsidiarit La mise en uvre du PSTA incombe la Direction g n rale d AFRISTAT qui tient compte des apports des Etats b n ficiaires et des appuis des partenaires techniques et financiers Le suivi r gulier est assur par la Direction g n rale et par les diff rentes instances statutaires d AFRISTAT Modalit s de mise en uvre du PSTA La Direction g n rale pr parera des plans d action chaque ann e qui seront approuv s et adopt s conform ment aux dispositions du Trait portant cr ation d AFRISTAT Des programmes de travail individuels des experts usage interne pour le suivi quotidien de l ex cution des activit s sont alors labor s La bonne ex cution du PSTA est fonction d une collaboration suivie des SSN ou des institutions b n ficiaires qui sont impliqu s selon l approche participative la programmation effective de cette mise en uvre Dans cette perspective chaque SSN et chaque instituti
378. pproche propos e de l autre c t les DSRP de seconde g n ration mettent en avant l id e que l approche DSRP pourrait avoir le potentiel de remodeler terme l ensemble des activit s gouvernementales ODI 2004 par le d ploiement it ratif du dispositif Alors CDMT et gestion par les r sultats dans le cadre des DSRP folie des grandeurs Maxwell 2005 OPM 2000 L orientation document Contrairement aux recommandations de la revue de 2005 les CDMT sont r alis s dans de nombreux pays de mani re parall le aux m canismes de d cision nationaux Si le lancement d un CDMT est entrepris en dehors des fonctionnements institutionnels il risque d tre consid r plus comme un document ponctuel que comme un processus Les attentes l gard des CDMT dans le cadre des DSRP sont doubles et contradictoires i aider constituer un cadre de d cision orient vers la r duction de la pauvret ii mettre en forme un programme de d penses de lutte contre la pauvret n cessaire aux bailleurs pour tablir des plans de 7 La litt rature sur les CDMT reconna t g n ralement la critique d Allen Schick Get the basics right Schick 1998 qui affirme que les fondamentaux budg taires doivent tre en place avant de pouvoir am liorer les syst mes dans le sens d une orientation sur les r sultats conform ment aux th ories actuelles STATECO N 100 2006 financement et des engagem
379. publique nous ignorait totalement les m dias nous brocardaient Jusqu ce que nous mettions la politique de diffusion de l information produite au centre de nos pr occupations strat giques Nous l avons fait collectivement puis individuellement c est devenu le souci majeur de chacun Alors les r sultats obtenus ont t difiants et notre notori t a progress sensiblement Ainsi les commentaires de nos enqu tes sont syst matiquement repris dans les m dias et particuli rement la t l vision Nous sommes devenus peu peu une r f rence statistique peu contest e sur un champ d passant largement l indice des prix la consommation L INSEE est maintenant bien int gr dans la collectivit nationale Il serait int ressant qu AFRISTAT d veloppe une activit de promotion dans ce domaine en aidant les Etats membres publier rapidement des analyses br ves de r sultats d enqu tes ou de compte nationaux Cela peut se faire par des missions d experts ou par des ateliers communs plusieurs Etats pour am liorer les capacit s de 36 r daction Les relations avec les m dias doivent tre facilit es et enseign es aux statisticiens afin qu elles s int ressent davantage aux tudes r alis es par les services et qu elles les diffusent Les enqu tes 1 2 3 aupr s des m nages g n ralement parfaitement r alis es dans la r gion peuvent tre l objet d une mine de commentaire
380. publiques et donc l efficacit des d cisions en favorisant la d termination de priorit s De fa on optimale le CDMT s accompagne d une pr sentation par programmes et de syst mes de suivi des performances Il constitue ce titre une tape vers la mise en place des syst mes de gestion orient s par les r sultats Cette orientation appara t dans les r formes budg taires mais aussi dans le souci d une utilisation efficace des sommes lib r es par les annulations de dette Les CDMT rev tent une importance particuli re dans le contexte actuel car les politiques de r duction de la pauvret souffrent d une d connexion avec le budget et les politiques effectivement conduites ainsi que du manque de prise en compte des priorit s ce qui risque de les remettre en cause De plus les calculs des co ts des OMD sont encore peu int gr s dans les programmations nationales Enfin la volont des partenaires ext rieurs de privil gier progressivement l aide budg taire implique d am liorer la cr dibilit de la gestion budg taire des Etats On peut pourtant se demander s il est raisonnable d accorder une priorit lev e la mise en place des CDMT dans des pays o les proc dures budg taires sont peu ad quates ou peu respect es o les capacit s des administrations sont faibles et o le poids et la multiplicit des partenaires ext rieurs compliquent la gestion publique Par ailleurs la contraint
381. que mondiale 1998 Le CDMT appara t ainsi comme un processus de d cision it ratif permettant de fixer la contrainte macro conomique et de planifier les politiques sectorielles Une seconde d finition provenant de la m me source pr sente le CDMT comme un ensemble coh rent d objectifs strat giques et de programmes de d penses publiques qui d finit le cadre dans lequel les minist res op rationnels peuvent prendre des d cisions pour la r partition et l emploi de leurs ressources Ainsi le CDMT s inscrit dans une logique de gestion orient e sur les r sultats faisant r f rence la planification strat gique la notion de programme et l autonomie de d cision des gestionnaires L tablissement d un lien entre les allocations budg taires la fixation d objectifs et le suivi des performances est une dimension essentielle de l exercice Principaux objectifs L objectif du CDMT pluriannuel est d offrir un cadre commun aux d finitions des politiques de planification et de budg tisation aux niveaux central et sectoriel Il vise d cloisonner le processus de d cision en permettant des changes it ratifs entre niveaux global et sectoriels et entre perspectives strat giques et financi res Il s agit de 1 d terminer la contrainte globale sur la base d un cadre de ressources soutenable moyen terme ii prendre en compte les implications financi res des politiques co ts des po
382. que de la t l phonie portable ou pour des projections moyen terme Il faut donc bien faire attention dans ces cas la d rive possible des coefficients techniques mais cela peut tre g r au sein des MQC Une utilisation purement m canique d un MQC coup e de la r flexion conomique et sociale risquerait de donner des r sultats d cevants La proximit des MQC avec les comptes nationaux permet de disposer de comptes rapides coh rents voir dans ce num ro l article de Cornaille et alii Toutefois cela comporte aussi un danger Lorsque les MQC donnent satisfaction et que l laboration des comptes nationaux accuse des retards ils sont souvent consid r s comme des comptes nationaux provisoires Nyabyenda Nyoni et Meyer 1994 ce qui peut rel cher l effort pour construire de v ritables comptes rapides STATECO N 100 2006 105 Enfin m me si cela n est pas particulier aux MQC nombreux modules sp cialis s Contrairement la il faut souligner que l objectif de ces mod les est de repr sentation acad mique des mod les entr es fournir des ordres de grandeurs sur la base sorties les MQC utilis s en pratique peuvent d hypoth ses bien sp cifi es parfois difficiles int grer de nombreuses approches et par exemple quantifier par exemple les variations des taux de utiliser des estimations conom triques des pression fiscale apparente En pr vision la plage l ments de la demande finale
383. r tre autre chose qu un document de plus les DSRP doivent tre labor s par un processus d aller retour entre le groupe charg de la synth se et des groupes sectoriels et r gionaux ainsi que des groupes transversaux repr sentation de la soci t civile Dans ce contexte un MQC constitue donc un excellent instrument de dialogue d s lors que les projections sectorielles sont pr sent es clairement et adapt es aux besoins des diff rents types d utilisateurs Ceci demande notamment que les r sultats attendus et les co ts financer dans le cadre des programmes soient correctement chiffr s Enfin il ne faut pas oublier les vertus p dagogiques des mod les quasi comptables et leur contribution l am lioration de l information de base Les caract ristiques d crites font aussi des MQC un outil p dagogique qui peut tre mis contribution en vue d initier les cadres au fonctionnement de l conomie nationale Cela leur donne une id e de la structure de l conomie nationale des ordres de grandeur et leur permet d aborder simplement la mod lisation des comportements macro conomiques en leur permettant de les complexifier progressivement Dans les ann es quatre vingt ces mod les taient essentiellement destin s aux techniciens au sein des administrations Or la r forme du syst me politique a conduit la mise en place d institutions d mocratiques galement appel es suivre voire
384. r y sont tudi s la Russie le Br sil encadr de Tania Lustosa dans l article de cadrage de Fabien Dell et Nicolas Herpin et Madagascar Mireille Razafindrakoto et Fran ois Roubaud Il s agit d une premi re en forme de gageure car comme Daniel Verger le souligne dans son article introductif les auteurs s attaquent un sujet qu il est d j difficile de cerner au niveau d un pays savoir la d finition et la mesure de la pauvret et ce dans une vision internationale large s essayant rapprocher des pays loign s les uns des autres tant par leur histoire que par le niveau de leur d veloppement conomique L int r t suscit par le colloque de Bratislava nous a sembl justifier l entreprise le lecteur trouvera au gr de ces pages une somme in dite de renseignements sur les pays concern s mais il se heurtera aussi de nombreuses questions encore sans r ponse On a ici plus des contributions novatrices sur des sujets encore imparfaitement d frich s que des synth ses d finitives Chaque pays est pr sent d une fa on standardis e la premi re partie de l article est syst matiquement consacr e un cadrage g n ral d crivant les conditions socio conomiques actuelles du pays caract ristiques d mographiques natalit mortalit pyramide des ges situation vis vis de l emploi et du ch mage niveau et diff renciation des revenus niveau et structure de la
385. r question de la pr visibilit de l aide M me si le montant global des apports est plus ou moins stable les changements de priorit s des partenaires ext rieurs la succession des projets et programmes pose probl me Par ailleurs les modalit s d ex cution de l aide ne sont pas neutres une partie importante n tant g n ralement pas comptabilis e dans les budgets nationaux M me quand il existe dans les pays les capacit s pour laborer des sc narios le cadrage macro conomique des CDMT doit tre coh rent avec ceux des programmes discut s avec le FMI Ceci pose probl me car ces programmes ne sont pas toujours r alistes p chant souvent par optimisme Meier et Raffinot 2005 La prise en compte des fluctuations macro conomiques demande en outre une mise jour r guli re du cadrage et dans la pratique le sc nario retenu peut se r v ler rapidement caduc Cette instabilit des conomies pose un probl me s rieux pour analyser la soutenabilit de la dette qui est la base du calcul d un montant soutenable de d penses primaires Holmes et Evans 2003 soutiennent que l appropriation du cadrage macro conomique par les administrations n est pas d terminante pour le processus CDMT L utilisation d un sc nario externe s il est r aliste permettrait de fixer les plafonds sectoriels En r alit ceci peut masquer une appropriation insatisfaisante de l tape de fixation de la c
386. r le D veloppement OMD et des Documents Strat giques de R duction de la Pauvret DSRP qui requi rent le retour d une certaine forme de planification m me si le terme n est pas employ car consid r trop marqu politiquement Gaston Olive administrateur de l INSEE et G rard Winter Chef du service coop ration de l INSEE et ult rieurement Directeur G n ral de l ORSTOM IRD ont formul des propositions novatrices dans ce domaine en particulier dans l article crit avec Fran ois Monier sur Mise en place d instruments n cessaires l laboration d une politique conomique et financi re court terme le cas du S n gal dans le num ro 7 de f vrier 1976 d j cit Pr s de vingt ans plus tard num ro 79 80 de septembre d cembre 1994 Blaise Leenhardt et Gaston Olive appellent avec la pr sentation du mod le Tablo l utilisation de mod les quasi comptables pour la pr vision de court terme L article de Marc Raffinot et Rolf Meier dans le pr sent num ro fait cho cet appel Mais toutes les formes de mod lisation sont pr sentes dans STATECO depuis le mod le MEGA labor par Pierre Alain Muet pour le Gabon et encore en usage aujourd hui jusqu aux mod les d quilibre g n ral calculables en faveur desquels la Banque mondiale s est en son temps beaucoup investie Au del de ces articles th matiques STATECO s est aussi interrog sur des questions transversa
387. r les politiques m int grer le renforcement des capacit s institutionnelles et de la gouvernance y compris dans le domaine des finances publiques dans le DSRP prendre en compte les succ s et checs en mati re de renforcement des capacit s par un alignement sur un programme de r formes national de moyen terme et transversal plusieurs pays ont mis en place des appuis budg taires au renforcement des capacit s de gestion des finances 121 publiques ou d faut des groupes multi bailleurs Le besoin de programmes pluriannuels de d penses de lutte contre la pauvret Dans le cadre des engagements mutuels pris dans la D claration de Paris l augmentation en volume de l aide au d veloppement dans les ann es futures sera conditionn e par la disponibilit de politiques cr dibles de lutte contre la pauvret et de leur traduction financi re voir encadr 3 Or des processus CDMT nationaux non op rationnels sont un obstacle l absorption des apports ext rieurs De plus l approche DSRP n a pas r ussi engendrer rapidement des strat gies volontaristes pour atteindre les OMD Approche des CDMT dans le projet du Mill naire Programmation ascendante versus program mation descendante L optique du Projet du Mill naire semble oppos e la logique pr sent e jusqu ici qui repose sur la prise en compte de la contrainte financi re et vise maximiser les performances en r
388. r leurs lois ou r glementations statistiques souvent tr s anciennes afin de les rendre op rationnelles Activit s r alis es ou en cours Mise en place d outils statistiques harmonis s Les travaux ont commenc d s 1997 par des missions exploratoires dans les pays membres au cours desquelles le travail sur les nomenclatures d activit s et de produits a t consid r comme prioritaire Plusieurs s minaires sous r gionaux ont t tenus sur le sujet entre 1998 et 2000 Les nomenclatures ont t adopt es en septembre 2000 un volume et un CD Rom intitul s Nomenclatures d activit s et de produits des 19 Etats membres d AFRISTAT ont t publi s Par ailleurs la r vision des nomenclatures de professions et de m tiers est en cours Diverses publications m thodologiques concernant ces l ments dont le volume Concepts et indicateurs du march du travail et du secteur informel ont t publi es La prochaine tape est de s assurer que les nomenclatures d activit s et de produits sont r ellement utilis es par tout le SSN laboration ou mise jour des textes r gissant le cadre l gal de la coordination AFRISTAT a organis des s minaires l intention des directeurs d INS sur deux th mes 1 strat gie gestion des ressources et pilotage d un INS Bamako mai 1998 et ii probl mes institutionnels Bamako juin 2002 Par ailleurs des experts ou des consultants d
389. r rapidement les calculs par inversion de la matrice des coefficients techniques selon la m thode mise au point par Leontief Chaque Le probl me tait bien pire dans les ann es cinquante comme le note Leontief lui m me Le calcul tait encore tr s p nible mais je pouvais utiliser une grande machine calculer Pour voir si la solution tait stable on s asseyait sur la machine Si elle bougeait ce n tait pas stable cit par Rosier 1986 p 86 STATECO N 100 2006 recalcul complet pouvait alors prendre une vingtaine de minutes ce qui d courageait l utilisateur d entreprendre de nombreuses variantes Aujourd hui ce probl me n existe plus gr ce la rapidit des ordinateurs qui permet la convergence des syst mes en quelques instants pour les plus complexes La lourdeur de ces mod les a souvent t critiqu e Il est vrai qu au premier abord le nombre de lignes lev es donne l impression d une grande complexit Pour des raisons de rapidit les TRE utilis s taient souvent des TRE 10x10 et ils peuvent maintenant atteindre la taille de 30x30 N anmoins il appara t que cette d composition pouss e rend souvent les choses plus simples Cela permet par exemple de bien coller avec les donn es conjoncturelles qui portent souvent sur des variables tr s sp cifiques Cela permet aussi de travailler sur des variables bien identifi es Lorsqu on agr ge les probl mes
390. r sa capacit de production En r action la tendance actuelle est souvent de consid rer que puisque les partenaires techniques et financiers sont les seuls accorder de l importance l information statistique il leur revient de la financer Enfin la faiblesse de la culture statistique et le mauvais fonctionnement des instances de concertation permanente comme le Conseil national de la statistique constituent les principaux freins du d veloppement de la statistique dans ces Etats Vision long terme d AFRISTAT La vision d AFRISTAT est de faire de la statistique une r alit quotidienne dans les Etats membres en tant qu instrument d int gration conomique et un Encadr 1 Demande finan able 26 outil incontournable pour la formulation la mise en uvre et le suivi et valuation des programmes et projets mis la port e de tous politiques d cideurs publics secteur priv et soci t civile Ceci exigera d AFRISTAT d ici dix ans de b n ficier toujours plus de la confiance de ses Etats membres des organisations sous r gionales auxquelles ils appartiennent et de leurs partenaires techniques et financiers L institution sera renforc e dans son savoir faire et ses comp tences pour mieux servir le d veloppement en Afrique subsaharienne en dynamisant les SSN dans leurs r les essentiels de principaux fournisseurs de donn es statistiques Pour ce faire AFRISTAT s attachera assurer l
391. rade Openness Influence Budget Deficits in Developing Countries Journal of Development Studies para tre et FMI working papers 06 3 Schneider F 2003 The Size and Development of the Shadow Economy Around the World and The relation to the Hard to Tax Hard to Tax Conference Atlanta Stosky J G et Wolde Mariam A 1997 Tax Effort in Sub Saharan Africa IMF working paper 97 107 United Nations 2002 Report of the International Conference on Financing for Development Monterrey Mexico 18 22 March STATECO N 100 2006 174 Pr sentation du num ro sp cial d Economie et Statistique sur les approches de la pauvret l preuve des comparaisons internationales Daniel Verger Ce num ro sp cial de la revue Economie et Statistique est consacr aux approches de la pauvret l preuve des comparaisons internationales Ce num ro s inscrit dans le prolongement d un s minaire international qui s est tenu en juin 2000 Bratislava sous l gide d Eurostat En s appuyant sur des m thodologies similaires il s agit de fournir des images compar es de la pauvret dans plusieurs pays de niveau de d veloppement tr s diff rent membres historiques de l Union europ enne Espagne France Portugal Royaume Uni pays en transition Pologne Roumanie et Russie dont le premier a rejoint PUE depuis 2005 auxquels s ajoutent plusieurs pays en d veloppement Br sil Madagas
392. radigme Cette note propose une grille de lecture des probl mes et des perspectives des pays en voie de peuplement redonnant au facteur peuplement le r le central Cette grille de lecture illustr e sur le cas de l Afrique de l ouest int gre dans le temps long les quatre dimensions que sont la dynamique d mographique l occupation de l espace la transformation conomique et l ouverture au monde et la dynamique politique et sociale Jean Marie Cour est conomiste et ing nieur g n ral des Ponts et Chauss es 142 Stat co n 95 96 97 2000 De quoi s agit il O est le probl me En introduction la conf rence AFD EUDN de novembre 2004 Jan Gunning commen ait ainsi son expos intitul Why give aid Gunning 2005 Once upon a time at least a quarter of a century ago life in the world of development assistance seemed uncomplicated there was very little agonising over the rationale for aid The welfare of developing countries seemed sufficient justification for aid for it was widely accepted that development required a combination of external investment finance and technical assistance Since then this self confidence of the aid community has evaporated the rationale for aid has ceased to be self evident Aid fatigue set in when it appeared that in many poor countries there was very little progress En un demi si cle les bailleurs de fonds ont en effet tout essay en promettant
393. ran aise DGCID laquelle s est jointe AFD depuis 2003 PIRD et l INSEE La relation tablie entre la coop ration fran aise et DIAL a t le socle qui a permis ce dernier de recueillir l appui d autres institutions publiques fran aises IRD INSEE AFD tout en attirant d autres 77 Les financements ont t apport s DIAL dans le cadre des FSP FAC suivants 450 000 pour le premier 1991 1994 et le deuxi me 1995 1997 686 000 pour le troisi me 2000 2002 850 000 pour le quatri me 2003 2006 On n inclut pas ici les commandes diverses ni les deux FSP Madio g r s par l INSTAT Ceci correspond un financement de l ordre de 150 000 par an soit le co t salarial annuel total d un assistant technique senior au cours des quinze derni res ann es 59 financements de la part de la Commission europ enne de l OCDE de la Banque mondiale etc La Coop ration fran aise a ainsi contribu la constitution d une quipe de recherche reconnue au plan international compos e pour l essentiel de chercheurs de PIRD qui a accru progressivement son implication avec un nombre de chercheurs pass de 1 12 et de statisticiens de l INSEE Par ailleurs il est l gitime de consid rer que ce bilan valide une m thode de travail bas e sur un travail de terrain associant recherche et analyse des donn es production de statistiques et suivi amp valuation des politiques Ici enco
394. ration r gionale en Afrique Egg et Herrera 1998 Le projet Madio Madagascar Le projet Madio Madagascar Dial Instat Orstom a t mis en place Madagascar en 1994 Les deux partenaires scientifiques du projet taient l Institut national de la statistique malgache INSTAT et l Institut de recherche pour le d veloppement fran ais IRD ex ORSTOM travers DIAL Parmi tous les projets lanc s par DIAL celui ci est le plus important et celui qui a mobilis le plus de moyens humains et financiers Une quipe de 3 chercheurs IRD a t bas e sur place de 1994 1999 sous la direction de F Roubaud et a recrut plusieurs conomistes statisticiens malgaches tout en recevant un appui de DIAL sous forme de missions d accueil de stagiaires Paris Le projet a par ailleurs b n fici de financements de la Coop ration fran aise et de l Union europ enne De 1999 2003 suite au d part des chercheurs IRD Madio a continu recevoir un appui distance de la part de DIAL et b n ficier de financements fran ais et europ ens avant d tre int gr totalement dans l INSTAT cette date la collaboration DIAL INSTAT se poursuivant sous d autres formes 23 Cette partie est largement inspir e de Roubaud 2000a dont elle constitue une synth se actualis e 49 Localis au sein de l INSTAT le projet Madio avait pour objectif de promouvoir l analyse conomique Madagascar et d aid
395. re le lien avec l IRD a jou un r le essentiel dans cette approche en particulier du fait de la possibilit d affectations de terrain des chercheurs de DIAL qui a t pratiqu e dans tous les principaux pays d intervention Cameroun Madagascar Mali dans le cadre d AFRISTAT et S n gal Cette m thode nous semble particuli rement justifi e dans le contexte africain compte tenu du caract re lacunaire et de la m diocrit des informations statistiques disponibles et de la faiblesse des institutions nationales qui rend encore plus n cessaire une pr sence sur place Malgr les efforts effectu s les difficult s rencontr es par DIAL pour tablir des partenariats solides avec des institutions africaines ne doivent pas tre sous estim es Il est significatif cet gard que le partenariat le plus r ussi ait t tabli avec une institution internationale AFRISTAT qui chappe en partie aux maux habituels des institutions nationales sur le continent Enfin travers l appui la coop ration fran aise qui est l objet de cet article le travail de recherche et d tude men par DIAL depuis sa cr ation a permis la cr ation d une expertise conomique collective sur l Afrique un moment o les conomistes fran ais africanistes sont de moins en moins nombreux et de plus en plus dispers s Ainsi que le souligne Berg 2000 dans son rapport d valuation de DIAL l appui au Groupement a perm
396. re de programmes sectoriels appuy s par des aides budg taires Le r le des CDMT dans les Cadres strat giques de lutte contre la pauvret CDMT et DSRP approche conceptuelle et besoin de renforcement des capacit s La mise en place des documents strat giques de r duction de la pauvret DSRP dans les pays s est accompagn e de la promotion d une approche de long terme d une orientation par les r sultats et d une promotion de l appropriation nationale Pour la mise en uvre de ces trois principes le CDMT appara t comme un catalyseur privil gi permettant de prendre en compte de mani re progressive une dynamique it rative de la d finition des politiques fond e sur l valuation et les r sultats a d articuler des objectifs de long terme et une gestion de moyen terme de traduire les orientations du DSRP dans les politiques nationales effectives en termes de priorit s via le budget D s le d but de la mise en uvre des DSRP des maillons manquants ont t identifi s absence d indicateurs interm diaires dans les syst mes de suivi seuls les intrants et les indicateurs d impact tant g n ralement suivis absence de lien entre les diagnostics et les actions programm es manque de d finition de priorit s absence de lien entre les actions programm es et le budget qui semble la plus grave 7 Il est noter que pour le syst me de notati
397. re exemple que nous allons pr senter plus en d tail ci dessous consiste int grer des donn es sur les revenus et la consommation des m nages dans le module qui proc de l quilibrage des ressources et emplois en vue de prendre en compte l impact des politiques macro conomiques sur la pauvret Les Mod les Quasi Comptables peuvent tre facilement am nag s pour prendre en compte l impact des politiques macro conomiques sur la pauvret Depuis 1999 les bailleurs de fonds exigent que tout programme s aligne sur une Strat gie de R duction de la Pauvret SRP L laboration des cadrages macro conomiques est la traduction chiffr e des programmes conclus pour r aliser la SRP Mais il est dor navant exig que la pauvret et les effets sociaux des principales composantes des programmes soient explicitement pris en consid ration l tape de la conception du programme et mesur s l tape du suivi Ceci demande une bonne connaissance des relations entre politique macro conomique et pauvret et la disponibilit d instruments d analyse permettant de guider les d cideurs dans le choix des mesures et programmes mettre en uvre Les valuations des premi res exp riences d laboration des Strat gie de R duction de la 100 Pauvret montrent de nombreuses carences dans l application de la d marche pr conis e Elles constatent notamment l absence d une v ritable int gration entre le c
398. remier diagnostic sur l espace de ressources publiques mobilisable effectu partir des taux observ s de ressources publiques Un effort fiscal positif incite conclure la difficult mobiliser des ressources publiques suppl mentaires tandis qu au contraire un effort fiscal n gatif indique un espace de ressources publiques sous exploit es STATECO N 100 2006 175 R f rences bibliographiques Agbeyegbe T Stotsky J et Wolde Mariam A 2004 Trade Liberalization Exchange Rate Changes and Tax Revenue in Sub Saharan Africa IMF Working Paper 04 178 Baunsgaard T et Keen M 2005 Tax Revenue and or Trade Liberalization in IMF FAD Draft Bleaney Y M Gemmel N et Greenaway D 1995 Tax Revenue Instability with Particular Reference to Sub Saharan Africa The Journal of Development Studies 31 883 902 Brun J F Chambas G et Laporte B 2001 STABEX versus IMF Compensatory Financing Impact on Fiscal Policy Journal of International Development 13 571 581 Chambas G ed 2005 Afrique au Sud du Sahara Mobiliser des ressources fiscales pour le d veloppement Economica Paris Chambas G et alii 2006 Evaluation de l espace budg taire des pays en d veloppement Document conceptuel PNUD New York Collier P et Gunning J W 1999 Trade Shocks in Developing Countries Vol 1 Oxford University Press Combes J L et Saadi Sedik T 2006 How Does T
399. rer la formation effective des statisticiens conomistes des pays francophones dans le cadre post colonial des ind pendances tout en pr voyant d s le d part l africanisation des formations statistiques africanisation qu ils ont men e bien Il y a dans ce parcours historique une certaine grandeur et dans le d compte pr cis des r sultats auxquels ils se livrent 410 Ing nieurs statisticiens conomistes et 221 Ing nieurs de travaux statistiques form s au CESD Paris entre 1962 et 1994 une humilit et une transparence de bon aloi Malgr le succ s historique du CESD l association a t une victime collat rale de la crise d EUROSTAT intervenue en 2003 Suite cette crise l INSEE a d cid de rompre tout lien avec des associations et de prendre directement en charge l organisation du concours commun des coles africaines de statistique Le CESD se voit aujourd hui contraint de trouver une nouvelle raison d tre ou bien de dispara tre 7 Avec Madio projet quasi militant mettant l information statistique au c ur du d bat d mocratique Madagascar on touche notre avis une des formes les plus exemplaires de la recherche action en mati re de statistiques pour le d veloppement 23 Michel Boeda Catherine Meunier et Michel P ronnet nous pr sentent le CEFIL qui constitue la quatri me et derni re forme d implication de l INSEE en Afrique sub saharienne apr s l envoi d assistant
400. ret Les alternatives de politique conomique et financi re ne sont pas suffisamment discut es et ne se pr tent pas ais ment aux discussions strat giques sur les politiques budg taires On peut donc recommander que le CDMT s appuie en premier lieu sur une am lioration des capacit s d analyse et de cadrage macro conomique ce qui suppose un travail sur la disponibilit de l information conomique et financi re et en particulier les donn es de synth se macro conomique donc de comptabilit nationale Le passage au cadrage macro budg taire pour l analyse de la contrainte demande en outre la ma trise de la structure des politiques budg taires et des donn es pr cises sur leur ex cution donc une capacit de supervision des politiques sectorielles au niveau central Les composantes macro conomiques et sectorielles du CDMT doivent ainsi tre renforc es en partant d une am lioration des capacit s d analyse macro conomique permettant le passage au cadre macro budg taire et du renforcement du suivi budg taire Loi de Dans la revue de 2005 il est sugg r que diff rents scenarii macro conomiques pourraient tre r alis s dans le futur Banque mondiale et FMI 2005 7 Les travaux entrepris par AFRISTAT l INSEE et l AFD pour la mise en place d une s quence compl te d instruments allant de la comptabilit nationale la pr vision en passant par des m thodes de comptes rapides l
401. rmations vers des coles africaines la volont d africanisation s tait traduite par la nomination d s 1970 d un directeur adjoint ou d un assistant au directeur originaire d un pays africain En 1980 c est un directeur africain qui a t nomm il a occup ce poste jusqu la fin des activit s de formation en 1994 il s agit de Lamine Diop co auteur de cet article L insertion internationale On a d j mentionn le r le capital jou par l Union europ enne dans la naissance le d veloppement et la vie du CESD Dans le m me cadre euro africain c est sur une initiative de la Commission europ enne et cette fois du Gouvernement allemand qu a t cr en 1972 le Centre de recyclage de Munich avec l appui et la participation du CESD Le Centre de Munich tait compl mentaire et non pas concurrent du CESD en ce sens qu il proposait des cycles de formation permanente sur des th mes pr cis par le biais de stages d une dur e de 4 mois Nombre d anciens du CESD ont ainsi re u depuis 1973 une formation compl mentaire sp cialis e au Centre de Munich Bien plus tard la toute fin des ann es 80 des associations similaires au CESD Paris taient cr es Lisbonne Madrid et Rome L esprit en tait le m me c est dire qu il s agissait aussi d associations fonctionnant la p riph rie des instituts de statistique des pays concern s les directeurs g n raux de tous les insti
402. rment que ces derniers disposeraient de syst mes statistiques de meilleure qualit ou au contraire que le syst me des coles de statistiques conf rerait un avantage aux pays francophones A mon avis il n existe aucune diff rence significative entre les deux groupes de pays niveau gal de d veloppement D une mani re g n rale le d veloppement statistique est corr l au d veloppement tout court Les pays francophones disposent a priori de statisticiens mieux form s gr ce l existence d coles de statistiques ces coles soutenues depuis l ind pendance de ces pays par la France et par la Commission europ enne voir l article sur le CESD Paris dans ce num ro constituent la success story de la coop ration statistique Malheureusement tr s peu de statisticiens conomistes dipl m s de ces coles restent tr s longtemps dans les INS l exception notable des DG Pass la trentaine on les retrouve tous dans le secteur priv banques assurances etc ou dans les grandes institutions internationales de d veloppement En second lieu la situation des institutions statistiques doit tre valu e en comparaison de celle des autres administrations publiques mais aussi en volution dans le temps Toutes les administrations africaines se sont gravement d t rior es au cours des derni res d cennies dans un contexte de crise durable conduisant des politiques d ajustement struc
403. ro conomiques bas s sur une analyse approfondie de l conomie nationale Dans le meilleur des cas leur tablissement n intervient qu la fin du processus tandis que les sc narios sont plus ou moins b cl s et ne servent pas discuter s rieusement les options de politique conomique et de d veloppement Le manque d outils est souvent mentionn pour expliquer cette carence Il en r sulte une demande de mod les sophistiqu s conformes aux derniers d veloppements de la th orie macro conomique Leur mise en place demanderait pourtant des moyens tr s importants la disponibilit de donn es Voir entre autres le constat dans les rapports conjoints d valuation de la BM et du FMI International Monetary Fund and International Development Association 2003a et 2003b International Monetary Fund Independent Evaluation Office 2004 et World Bank 2004 Par exemple VIEO du FMI note que les DSRP n ont pas permis d tendre la discussion sur les politiques en dehors du petit cercle des sp cialistes La mod lisation autour d un tableau ressources emplois rend la construction des mod les quasi comptables tr s facile Simplicit d laboration Les MQC ont t d velopp s d une mani re pragmatique ce qui explique largement leur diffusion dans les pays africains Ces mod les disposent d un avantage non n gligeable puisqu ils sont mis en place sur des tableurs usuels que connaissent la plupart des conomis
404. robl mes soulev s par l articulation des diff rentes nomenclatures comptables en vigueur dans chaque service Au fil du temps les MQC constituent de pr cieuses bases de donn es structur es des conomies nationales Cela permet d entreprendre des analyses empiriques de l conomie nationale conom triques ou non de valider ou d infirmer des hypoth ses Souvent il en est r sult une premi re tentative d harmonisation des donn es et des propositions de perfectionnement de la m thodologie Enfin on constate souvent un regain d int r t des services nationaux pour les analyses macro conomiques qui taient auparavant r alis es sous l gide des institutions internationales et des bailleurs de fonds ext rieurs Ces organismes trouvent ainsi de plus en plus d interlocuteurs au niveau national avec lesquels ils peuvent discuter les analyses macro conomiques et confronter leurs mod les et m thodes Il y a pourtant quelques pr cautions prendre Comme tout mod le les MQC souffrent de certaines limitations Fondamentalement ils projettent la structure de l conomie lors de l ann e de base m me s ils sont en fait beaucoup moins rigides que dans leur pr sentation acad mique courante Cela peut poser un probl me lorsque sont mis en uvre des projets de grande taille ou lors de l apparition de nouvelles branches croissance rapide un cas r cent est celui de l expansion rapide en Afri
405. rois d cennies une p riode de crise conomique et de mutations socio politiques qui ont des r percussions sur le d veloppement de la statistique dans cette zone et dont l influence sur la demande en donn es statistiques est d terminante En effet les ann es 80 ont t marqu es par l aggravation de la crise conomique et financi re et par la g n ralisation dans ces pays de l application des Programmes d ajustement structurel PAS suivis de leurs volets Dimension sociale de l ajustement impuls s par les institutions de Bretton Woods Ces PAS avaient cr une forte demande de donn es statistiques pertinentes laquelle les SSN ne s taient pas toujours pr par s r pondre efficacement L orientation des politiques vers le r tablissement des grands quilibres macro conomiques a eu pour corollaire la concentration des rares moyens disponibles pour l laboration de comptes nationaux de statistiques des finances publiques et de balance des paiements au d triment des statistiques sociales ou sectorielles agriculture sant ducation emploi etc La priorit a t accord e aux statistiques conomiques au d triment des statistiques sociales Par ailleurs il convient de remarquer que la production statistique ne rencontrait pas toujours les m mes probl mes en particulier institutionnels et budg taires selon qu elle tait assur e par tel ou tel organisme notamment les banques centra
406. rtant caract ris e par une offre moins efficace de biens publics ducation sant infrastructures collectives s inscrit dans la tendance g n rale Une analyse sur le m me chantillon met en lumi re un effort fiscal longtemps positif des pays africains Ces derniers ont sur les d cennies quatre vingt et quatre vingt dix compl tement exploit leur 174 potentiel fiscal et ont m me mobilis au del de ce potentiel Cette forte mobilisation de ressources publiques travers la politique conomique a repos notamment sur un recours intensif la taxation tarifaire La lib ralisation tarifaire intervenue d s la fin des ann es quatre vingt dix explique certainement en partie la baisse des ressources notamment pour les pays faible revenu Baunsgaard et Keen 2005 Les approches partir d une analyse de l volution des ressources publiques globales ou partir de l effort fiscal permettent de pr sumer l existence ou l absence probable d un espace de ressources fiscales sous exploit tout particuli rement pour les PMA les pays asiatiques et latino am ricains Cette pr somption gagne tre corrobor e par une analyse relative aux principales cat gories d imp ts il s agit en particulier d appr cier la capacit des Etats pr server leur espace de ressources publiques dans un contexte de baisse des ressources tarifaires La mesure de l effort fiscal permet donc d affiner un p
407. s ne peut jouer que le r le de r conciliateur des approches et des interventions de ces organismes consistant tre compl mentaire avec dans les domaines qui sont de sa sp cialit et dans lesquels il a acquis une expertise forte et parfois unique D s sa cr ation AFRISTAT a repris certaines activit s d j entam es dans le cadre des coop rations europ enne et fran aise indices des prix comptabilit nationale et les sp cialit s retenues pour les experts recruter ont donn les premi res grandes orientations Avec l arriv e progressive des experts dont le nombre est pass de 2 18 pendant la d cennie et la pr paration de programmes g n raux PROSMIC ou sp cifiques PARSTAT programme biennal pour les pays d Afrique centrale les th mes de l activit d AFRISTAT se sont structur s AFRISTAT tablit depuis sa cr ation un programme de travail annuel prenant en compte 13 En 2005 AFRISTAT disposait d une quipe de dix neuf experts dont six assistants techniques et un volontaire international de la Coop ration fran aise En plus du Directeur G n ral et du Directeur G n ral Adjoint l quipe technique tait compos e de trois comptables nationaux deux macro conomistes d un expert charg du secteur productif d un expert en statistiques agricoles d un expert en analyse de la pauvret d un expert en enqu tes aupr s des m nages d un expert en statistiques sociale
408. s comp tences du minist re de l ducation la sant de la reproduction est prise en charge par des structures en charge de la promotion f minine etc La classification par programmes vise lier les allocations aux politiques mais est complexe mettre en uvre Elle n est op rationnelle pour la budg tisation que lorsqu elle refl te un alignement troit entre l organisation administrative et les objectifs des politiques C est pourquoi au Burkina Faso des budgets programmes sont labor s mais ne sont pas utilis s dans la loi de finances qui se r f re la classification administrative Mespl Somps et Raffinot 2003 Les classifications fonctionnelles pr sentent les allocations par fonctions ind pendamment de la structure organisationnelle du gouvernement contrairement aux classifications par programmes Disponibles dans de nombreux pays DSRP elles sont peu co teuses pour les syst mes de gestion budg taire et fournissent des crit res utiles pour les arbitrages intersectoriels et le suivi d ex cution Ex cution et suivi budg taire Il est irr aliste de penser qu un CDMT pourra tre op rationnel et soutenable dans un contexte marqu par une absence un retard tr s important ou un manque de fiabilit des donn es sur l ex cution budg taire Outre le manque d incitation am liorer la formulation du budget en cas de doute sur la r alisation effective du budget un CDMT 73
409. s de trois statisticiens informaticiens d un chercheur en d mographie de deux experts en syst mes d information pour le suivi et valuation des DSRP et des OMD et d un expert en syst me d information pour le suivi du march du travail et de l emploi L quipe technique tait assist e par le personnel d appui administratif et technique compos d une douzaine d agents STATECO N 100 2006 la fois les activit s li es au fonctionnement interne de l observatoire et celles qui d coulent de projets ex cut s par lui Ce n est qu avec l adoption du programme minimum commun PROSMIC qu on a pu disposer d un cadre global qui a t au centre des travaux de ces huit derni res ann es r pondant aux attentes des pays membres et des partenaires au d veloppement L esprit du PROSMIC tait de sortir les INS de la crise qu ils traversaient par le renforcement statistique des Etats membres pour permettre aux strat gies de d veloppement de reposer sur des informations permettant de mesurer les progr s accomplis Cependant la mise en uvre du PROSMIC a connu un certain nombre de limites li es en partie aux difficult s de mobilisation des financements pour l ensemble des Etats Charoy 2004 Outre les constats faits sur les forces d AFRISTAT le bilan valuation de ses activit s r alis mi parcours de sa premi re p riode de fonctionnement Watson et alii 2003 avait recommand un cadre plus rigour
410. s et la mise en place d instruments de gestion par les r sultats travail que les CDMT et l approche DSRP actuelle facilitent Des recherches sont en cours pour adapter les m thodes de gestion budg taires et les strat gies macro conomiques l absorption d un volume d aide accru Mod les de simulation financi re sectoriels pour partie labor s par les agences sp cialis es des Nations Unies pour partie construits pour les besoins de l exercice Voir notamment Heller 2005 Pity the Finance Minister et la r ponse de Roberts 2005 pour un point sur les r flexions men es au plan macro conomique et des finances publiques D veloppement des CDMT au service d un accroissement de l aide Globalement les recommandations formul es dans la section pr c dente sur la mise en uvre des CDMT semblent en accord avec cette approche Ainsi le renforcement des processus CDMT doit aider assurer l insertion du budget dans une strat gie macro conomique qui prenne en compte les sc narii possibles et notamment les possibles accroissements de l aide aider pr senter une vision unifi e de la programmation des politiques publiques et des diverses sources de financement conform ment aux proc dures nationales assurer une compl mentarit avec les programmes de r forme des finances publiques conduits aux plans de l ex cution et du contr le en vue d une strat gie coh re
411. s premiers r sultats d une tude men e avec l appui de DIAL pour valuer l impact d un soutien nutritionnel aux malades du SIDA sous traitement anti r troviral en Afrique B nin Burundi Djibouti Mali et S n gal ont donn lieu des pr sentations publiques dans les pays concern s et ont t pr sent s lors d une conf rence internationale d une journ e organis e Paris en janvier 2006 sous les auspices du minist re des Affaires trang res au Centre de Conf rences Internationales CCT Conclusion La pr sentation effectu e ici des travaux men s par DIAL pour le compte de la Coop ration fran aise met en vidence l enrichissement et l largissement progressif des th matiques au fur et mesure de la mont e en puissance de DIAL du point de vue de sa taille et de l exp rience acquise Au total on peut consid rer que les trois objectifs de d part ont t largement atteints e L articulation entre recherche et politiques de d veloppement a constitu le fil directeur des travaux men s par DIAL d abord sur le Cameroun puis sur Madagascar Madio et plus r cemment avec l accent mis sur les questions de lutte contre la pauvret Depuis le d but des ann es 1990 DIAL est intervenu pour analyser les fondements des grandes crises qui ont secou les pays les plus importants de la ZSP C te d Ivoire Madagascar et pour clairer les positions de la Coop ration fran aise dan
412. s sur la situation conomique et sociale en milieu urbain Elles pourraient faire l objet de plans de publication avec un ch ancier Il faut organiser des rencontres de r dacteurs confronter les commentaires dans le cadre r gional d AFRISTAT On peut m me envisager un prix pour la publication la plus r ussie de l ann e qui pourrait stimuler les r dacteurs nationaux Il me semble qu il s agit l d un nouveau domaine pour lequel AFRISTAT doit d velopper rapidement une action p dagogique innovante afin de stimuler les publications d articles qui font actuellement largement d faut Cela permettra de consolider davantage les institutions statistiques nationales car c est elles que revient la mission d am liorer la politique de diffusion de leurs productions Elles le feront si on les aide affronter cette nouvelle mission difficile mais peu co teuse Le second domaine d action la formation permanente des statisticiens Il devient essentiel pour pr server lavenir de l activit statistique de la r gion de d velopper la formation permanente et le recyclage des statisticiens L unique capital des institutions statistiques ce sont les hommes et les femmes qui les composent Ils ont obtenu des dipl mes de valeur durement acquis en y consacrant beaucoup de temps et de travail et apr s des parcours tr s s lectifs Or travailler dans des conditions d environnement difficile souvent de fa on
413. s Unit de Production Informelle UPI sont en terme d emplois tr s semblables dans toute l Afrique de l Ouest avec 1 4 1 6 emplois par UPI il est aussi tonnant de constater que le nombre moyen d habitants informels par Unit de Production Informelle UPI varie de moins de 3 Cotonou et Lom plus de 8 Niamey en liaison avec la taille moyenne des m nages et le taux d activit qui diff rent parfois notablement entre les capitales de l UEMOA Quelques ratios du secteur informel des capitales de l UEMOA en 2002 class es par productivit croissante Valeurs en 1000 FCFA par habitant par an dougou Nombre moyen d habitants des m nages informels et sans emplois par UPI Taille moyenne des UPI D pense mon taires par habitant informel et sans emplois D Revenus mon taires par habitant informel ne et sans emplois R Revenus non identifi s en des revenus identifi s D R R ____123 173 610 Ratio PIB PPA PIB en 2001 5 20 roductivit informelle renorm e en PPA 748 Source Enqu tes 1 2 3 Nota La Productivit informelle utilis e ici est gale la VA informelle divis e par l ensemble des habitants informels et sans emplois et non la VA informelle rapport e aux actifs informels STATECO N 100 2006 Pourquoi de telles incertitudes et pourquoi ne nous donnons pas les moyens d y rem dier Deux expli cations sont concevables La premi re serait que l
414. s aupr s des m nages et lui aussi destin des statisticiens m diterran ens a r uni quinze stagiaires repr sentant sept pays Le second destination des pays en transition et consacr aux statistiques AISE Association Internationale des Statisticiens d Enqu tes Le CEFIL assure le secr tariat de cette association partie int grante de l Institut International de Statistique STATECO N 100 2006 d entreprises tait le pendant du s minaire sur les statistiques sociales qui avait t organis l ann e pr c dente l intention de ce m me public L audience a t peu pr s identique avec nouveau vingt huit participants repr sentant cette fois seize pays Enfin le stage de longue dur e statistique publique n tait pas encore termin quand a d but un quatri me s minaire nouveau centr sur les enqu tes aupr s des m nages mais l intention cette fois d un public africain Ce quatri me stage de 1998 sp cifiquement tourn vers l Afrique subsaharienne a rassembl vingt et un statisticiens provenant de quatorze pays L offre socle du CEFIL et les autres formations En 2000 l offre socle du CEFIL Tableau 1 se sont ajout s deux s minaires suppl mentaires Le premier consacr aux statistiques d entreprises a r uni vingt participants provenant de dix pays m diterran ens Le second centr sur les r pertoires d entreprises a rassembl dix hu
415. s d acc s aux dons que l instabilit des ressources publiques est socialement n faste En effet elle entra ne alors une instabilit des d penses publiques qui est sous optimale le niveau de bien tre d pendant non seulement du niveau des d penses publiques mais galement de leur r gularit budg taire afin d en pallier les cons quences n fastes D une part il convient de mobiliser des recettes aussi peu vuln rables que possible vis vis de la conjoncture il s agit par exemple d envisager une extension de l assiette de la TVA aux consommations les moins instables En mati re de TVA l instabilit des recettes de TVA provient de l instabilit de la seule consommation finale qui est par nature beaucoup moins instable que celle des revenus en raison des m canismes de lissage de la consommation Un facteur d instabilit de la TVA est d exclure de l assiette de cette derni re les biens de base qui sont ceux dont la consommation est relativement la plus stable en raison des arbitrages au sein du panier de consommation D autre part l instabilit des recettes appara t comme un ph nom ne en partie in vitable et permettant un pr l vement contra cyclique Il 107 Pour parvenir des rendements budg taires de TVA permettant de compenser les pertes de recettes tarifaires d coulant des politiques de lib ralisation commerciale les r formes visant assurer la transition fiscale s orien
416. s emploi TES tableaux entr es sorties 86 par exemple pour ce qui concerne les statisticiens francophones Au total sur la p riode allant de 1996 2005 ce sont 550 stagiaires en provenance de 70 pays qui ont b n fici d une formation aux m tiers de la statistique publique lors de l un des 25 s minaires organis s par le CEFIL Un gros tiers de ces stagiaires provient d un pays d Afrique subsaharienne et pour la plupart d entre eux d un pays membre d AFRISTAT Un second tiers provient d un pays d Europe centrale et orientale PECO ou d un pays des Balkans Ce n est gu re surprenant puisque ces deux groupes de pays constituent le public cible de l offre socle du CEFIL Les autres grandes zones dont sont originaires les stagiaires sont le pourtour m diterran en notamment le Maghreb et la Communaut des tats ind pendants CET Ne sont pas compt s ici les participants aux s minaires tenus dans les locaux du CEFIL mais sans son implication p dagogique STATECO N 100 2006 Tableau 1 L offre socle du CEFIL 1999 2006 Afrique subsaharienne 12 30 avril Statistiques d entreprises 19 participants repr sentant 13 pays 15 31 mai Emploi revenu secteur informel 21 participants repr sentant 16 pays 11 22 juin Statistiques agricoles 28 participants repr sentant 17 pays 10 25 juillet Enqu tes aupr s des m nages 25 participants repr sentant 15 pays 8 23
417. s et pauvret la pauvret Tableau 1 Les principaux r sultats des 4 programmes de coop ration men s par DIAL 1991 2006 Les programmes FAC FSP sont class s par ordre chronologique 1 Cameroun e Diagnostic sur l ajustement structurel et les perspectives macro conomiques e Evaluation d impact sur la d valuation du franc CFA yc suivi des changes transfrontaliers e Analyse de l emploi et du secteur informel enqu te 1 2 3 2 Madagascar D veloppement des tudes conomiques et de l appareil d enqu tes statistiques e Renforcement de l utilisation des statistiques et des tudes conomiques dans le d bat d mocratique e Formation d conomistes et de statisticiens 3 Analyses macro conomiques et sectorielles e Analyse critique des nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret et des OMD e Veille macro conomique sur les pays cl cf en particulier l analyse des crises ivoirienne et malgache Diagnostic sur les perspectives d insertion internationale des pays africains 4 Outils et m thodes pour les DSRP e Analyse du lien entre croissance quit et in galit s et pauvret pour atteindre les OMD e Mise au point d indicateurs sur l emploi le secteur informel et la pauvret enqu tes 1 2 3 e Mise au point d indicateurs sur la gouvernance et la d mocratie enqu tes m nages Depuis 2001 suite la restructuration de VIRD DIAL est aussi le nom d
418. s le cadre de la promotion de l analyse conomique des DOM et TOM le partenariat a donn lieu la r alisation d tudes macro conomiques dans presque tous les DOM TOM mais aussi des tudes th matiques ou sectorielles la publication de tableaux de bords trimestriels ou mensuels La ma trise et la vigueur de la communication constituent un des succ s majeurs de l op ration dans un ensemble r gional pourtant r put difficile et sur lequel un certain nombre d id es re ues ont cours Mensuels Mensuels Mensuels Mensuels Trimestriels Trimestriels En cours R alis En cours Source Comit d orientation CEROM 17 1 06 voir galement la liste des publications en fin d article Synth se sommaire des premiers r sultats obtenus de fausses id es une vraie croissance et de vrais probl mes Les Bilans 1993 2001 Il ressort des analyses macro conomiques men es dans le cadre de CEROM un certain nombre de r sultats jusqu ici m connus les taux de croissance conomiques apparaissent plus lev s dans les DOM qu en m tropole et il en est de m me en Nouvelle Cal donie On est devant le paradoxe d une croissance sans comp titivit avec un taux d exportation particuli rement faible l exception encore de la Nouvelle Cal donie avec une forte augmentation des salaires vers s et des investissements Elle s accompagne d une 1 M A Vienney Directeur g n ral de l IEDO
419. s les exportations du Japon de la Cor e de Taiwan et de la Chine 9 8 Japon 7 Cor e du Sud 6 5 4 3 2 1 0 196 197 197 197 198 198 199 199 199 200 STATECO N 100 2006 Graphique 5 Destination des exportations chinoises 2004 en Am rique Nord Oc anie Am rique 9 2 TA 16 PL 3 Asie 66 Source China Statistical Yearbook Les changes entre la Chine et l Afrique Le commerce entre la Chine et l Afrique d bute avec le p riple de l amiral Zeng He qui aurait doubl le cap de Bonne Esp rance d Est en Ouest au 16 si cle une cinquantaine d ann es avant les Portugais S il a une vieille histoire ce commerce a n anmoins longtemps relev de l anecdote Ob issant des objectifs plus politiques qu conomiques les changes entre la Chine et l Afrique ont connu une premi re embellie dans les ann es 1960 Depuis les ann es 1980 leur reprise se fait sur des bases conomiques et entre 2000 et 2005 alors que le commerce ext rieur chinois a tripl les changes avec l Afrique ont quintupl L Afrique demeure cependant un partenaire mineur de la Chine graphique 5 et 6 L Afrique sub saharienne vue de P kin La progression de ces changes accompagne d une offensive diplomatique de la Chine en Afrique Les visites minist rielles se multiplient le Pr sident chinois a t accueilli au Nig ria en avr
420. s manifestations se sont d roul es en Afrique Par ailleurs depuis 1996 l INSEE organise notamment au Centre de Formation de l INSEE Libourne CEFIL des stages et s minaires l intention des pays d Europe centrale et de la CEI en compl ment des actions financ es par les projets Phare et Tacis et d autres l intention des statisticiens africains sur financement de la Coop ration fran aise Plus de quinze stages et s minaires de deux trois semaines chacun ont t ainsi organis s le CESD intervenant d une fa on ou d une autre dans leur financement ou dans leur mise en uvre DIAL En 1990 PORSTOM EUROSTAT et le CESD Paris cr aient le Groupement d Int r t Scientifique GIS DIAL D veloppement Institutions et Analyses de Long terme Jusqu sa transformation en Groupement d Int r t conomique GIE en 2003 le CESD en a t le support juridique et financier un GIS au contraire d un GIE n ayant pas de personnalit morale si dans les faits le Groupement assurait lui m me sa gestion partir de ses ressources propres en particulier concernant son personnel propre et tablissait sa propre comptabilit s par ment de celle du CESD tout tait fait sous la couverture officielle et sous la responsabilit juridique du CESD Les deux entit s sont maintenant totalement distinctes sur tous les plans Les ann es r centes Les activit s de gestion de projets ayant progressivem
421. s proche de la r gion m tropolitaine la mieux plac e de ce point de vue la Franche Comte Source INSEE Source David Naudet lettre des conomistes de l AFD n 12 mars 2006 et INSEE Graphique 2 Graphique 3 Croissance compar e du PIB DOM et Evolution des transferts dans les DOM en du M tropolitain PIB approch s par le solde d penses publiques locales moins recettes locales Evolution du PIB dans les DOM et en M tropole SOLDE D PENSES RECETTES DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES DES DOM volume au prix de l ann e pr c dente E R union Motinique 0 Guadeloupe Source INSE 79 81 H83 85 87 H89 HJA HAS H HI HY Source David Naudet et R jane Hugouneng De Vreyer lettre des conomistes de l AFD n 12 mars 2006 et INSEE STATECO N 100 2006 La Conjoncture r cente vers ralentissement net de la croissance un Pour la p riode plus r cente les r sultats des tudes CEROM ne sont pas encore tous valid s et c est l un des buts majeurs de l op ration que de donner rapidement des r sultats concernant les ann es r centes Seuls les r sultats provisoires de la Guadeloupe ont t publi s et ils sont d cevants En 2004 la croissance en volume du produit int rieur brut PIB r gional de la Guadeloupe a ralenti par rapport aux ann es pr c dentes En effet le PIB s est accru de 0 5 apr s 1 8 en 2003 et 1 2 en 2002 Si la gr ve longue qu a connue l
422. s r centes c est ce que demandent avec force tous les acteurs conomiques pour qui l existence de comptes d finitifs n a de sens et d int r t que par ce qu ils permettent des comptes provisoires plus r cents et un clairage de la conjoncture L un ne va pas sans l autre un autre maillon manquant est l exploitation et l analyse des s ries de comptes et des statistiques sectorielles analyses que ne peuvent faire les agents conomiques eux m mes et qui rel vent d conomistes statisticiens puis la diffusion de ces analyses l ensemble des acteurs enfin pour mener bien ces analyses les comptes doivent pouvoir tre obtenus en volume et non seulement en valeur La d flation par le seul indice des prix la consommation des m nages jusqu ici pratiqu e pouvant introduire un biais important De ce constat et des compl mentarit s entre INSEE producteur des comptes d finitifs et de statistiques IEOM DOM producteur d enqu tes de conjonctures et de statistiques mon taires et AFD producteur d analyse conomique et de mod les macro conomiques devait na tre l op ration CEROM partenaires institutionnels consiste suivant les sites webs de ses membres mettre en place un cadre statistique permettant d analyser les volutions r centes de la situation conomique des Collectivit s d Outre mer COM Il va plus loin que ce qui d coule des analyses pr sent es au paragraphe pr c d
423. s techniques AFRIST AT l appui DIAL et l organisation du concours commun aux coles africaines de statistique Contrairement aux formations initiales de type universitaire assur es par les coles de statistiques et l ENSAE ou PENSAI en France le CEFIL assure la formation permanente en mati re de statistique cette formation professionnelle par des professionnels prend la forme de s minaires destination en France des professionnels de l INSEE et l international des statisticiens des pays en transition des nouveaux adh rents PUE et bien sur des PED Les auteurs nous d taillent l offre du CEFIL concernant ces derniers du sur mesure qui a plus d un titre incitera les lecteurs se porter candidat l une de ses formations Jacques Charmes acteur majeur de ce groupe nous livre enfin ses r flexions sur l h ritage d AMIRA groupe pluridisciplinaire de recherche et de coop ration avec l Afrique d j mentionn Loin de se contenter d une approche purement r trospective cet article tente de faire le lien entre les travaux d AMIRA et les probl matiques actuelles du d veloppement et de la lutte contre la pauvret Le d bat men par AMIRA sur le concept de m nages et son utilisation faute de mieux dans les enqu tes en Afrique sub saharienne o les familles tendues sont dominantes est maintenant int gr et assimil sans l illusion m thodologique quelque peu na ve
424. s tous les grands d bats sur les politiques de d veloppement politiques d ajustement structurel d valuation du franc CFA allocation de l aide mesure des indicateurs de gouvernance d mocratique pris en compte dans le document de Strat gie sur la Gouvernance de la DGCID strat gies de lutte contre la pauvret dans ce dernier domaine les travaux de DIAL ont jou un r le pionnier d analyse des nouvelles strat gies promues par les Institutions de Bretton Woods DSRP et les Nations Unies OMD etc DIAL a aussi contribu la formation de chercheurs et d experts de la coop ration 1 ancien de DIAL est en poste la DGCID 3 sont l AFD dont 1 pass par la DGCID e Le d veloppement d outils m thodologiques a aussi t poursuivi depuis l origine sachant 26 2 chercheurs l origine 15 en 2006 auxquels s ajoutent 3 agents de l INSEE 1 seulement en 1990 Ide AFD plusieurs chercheurs associ s des doctorants et du personnel administratif STATECO N 100 2006 que cet aspect a t mis au centre du dernier FSP Les travaux men s selon cet axe se sont notamment centr s sur l am lioration des informations statistiques dans le domaine conomique et social dont les lacunes constituent un obstacle essentiel la connaissance des pays africains et la d finition de politiques de d veloppement appropri es Ces travaux ont consist en premier lieu dans l appui aux enqu tes 1 2 3 c
425. sant avec la taille des villes celles ci ont une productivit d autant plus lev e que leur population est plus nombreuse Pendant toute la phase de transition l conomie urbaine reste marqu e par une forte dualit entre un secteur moderne minoritaire en termes de population mais majoritaire en termes de valeur ajout e et un secteur informel dont la vocation principale est d accueillir et d occuper le maximum de nouveaux venus en leur procurant des moyens d existence minimaux Une ville efficace est une ville capable d attirer les migrants et de leur permettre de s int grer rapidement dans la vie de la cit Dans leur majorit les immigrants r cents confront s aux nouveaux besoins de d pense impliqu s par la vie en milieu urbain apparaissent comme pauvres mais cette pauvret relative est temporaire Pendant cette phase de transition la pr sence de pauvres en ville est donc in vitable Une ville sans pauvres serait probablement une ville d apartheid refusant d accueillir les candidats l immigration et qui ne jouerait pas son r le dans le processus de peuplement L analyse du fonctionnement de l conomie populaire r v le le r le moteur de la demande de biens et services essentiels comme le logement la nourriture et les transports dans l conomie urbaine et r gionale une fraction importante de l accroissement du produit brut s explique par l augmentation des besoins essentiels des m nages r sulta
426. seigneuriage L imp t est l origine de distorsions conomiques croissantes avec son niveau les distorsions varient aussi selon 166 la structure du pr l vement public La condition de solvabilit des finances publiques exige comme contrepartie de l emprunt des recettes publiques futures Les dons d pendent de d cisions prises par la communaut internationale Enfin les recettes de seigneuriage peuvent engendrer de l inflation Les gestionnaires des finances publiques ont d gager la meilleure combinaison possible entre les diff rents moyens de financement des biens publics Chambas et alii 2006 Compte tenu des contraintes pesant sur les dons et sur les ressources de seigneuriage et aussi de la n cessit de recourir des ressources fiscales ult rieures pour mobiliser de mani re durable des emprunts l imp t constitue une moyen privil gi de couverture de la d pense publique Conf rence de Monterrey United Nations 2002 Compte tenu de l importance cruciale de l imp t il est n cessaire de l valuer de mani re aussi pertinente que possible L valuation du niveau des ressources publiques vise r pondre deux questions est le niveau des ressources recouvr es par l Etat par rapport aux ressources globales de l conomie Ces niveaux sont ils marqu s par une instabilit Les r ponses passent par l valuation des ressources publiques effectives dans une optique co
427. sens inverse stimulation de la Ceci tant PARIS21 n est pas une nouvelle demande sociale en statistiques investissement structure d assistance qui se superposerait aux structures de coop ration existantes qu elles soient multilat rales ou bilat rales L innovation de PARIS21 est l association troite entre utilisateurs de donn es statistiques qu ils soient nationaux ou internationaux et les producteurs nationaux de statistiques Il fallait galement renforcer le lien entre les ceux qui financent le d veloppement et les statisticiens M me si nous sommes h berg s par l OCDE Paris la co pr sidence est exerc e par le pr sident du Comit d Aide au D veloppement de l OCDE et par l un des membres du Bureau de la Commission de Statistique des Nations unies qui repr sente les pays en d veloppement avec une forte participation des PED la prise de d cisions STATECO N 100 2006 STATECO Quelles missions de PARIS21 PARIS21 a pour but de renforcer les capacit s statistiques dans les pays en d veloppement en favorisant tant une culture faisant de l observation des faits la base de l laboration et du suivi des politiques qu une bonne gestion de syst mes statistiques utilisant les ressources disponibles de la fa on la plus efficace possible PARIS21 cherche faire travailler ensemble dans ce but 4 groupes de partenaires intervenant dans ce domaine les statisticiens des PED les d ci
428. sent ils adapt s peuvent d boucher sur des r sultats n gatifs ou peu appr ci s par les b n ficiaires Ceux qui ont particip leur mise en uvre depuis le d cideur politique jusqu au chercheur de terrain sont pourtant irresponsables en ce sens que personne n est habilit venir leur demander des comptes Pourtant la mondialisation a aujourd hui cette cons quence que nul anthropologue ne peut publier un ouvrage sur une ethnie ou une population sans que cette population ait eu son mot dire sur ce qui a t crit sur elle et les proc dures de restitution sont de plus en plus int gr es dans les projets de recherche A un autre niveau macro conomique les Etats veulent de plus en plus souvent avoir leur mot dire sur le calcul des indices synth tiques qui sont publi s par les grandes institutions internationales et qui peuvent tre de si grandes cons quences sur l image du pays notamment en terme d attrait des investissements trangers comme pour la plus petite des communaut s villageoises scrut e par un obscur anthropologue la communaut nationale repr sent e par ses dirigeants veut savoir comment l information collect e sur elle va tre utilis e son gard Ces nouvelles attitudes rendent toujours plus actuels ces mots de Ghandi qui avait coutume de dire Ce que tu fais pour moi sans moi tu le fais contre moi La statistique est devenue un enjeu de pouvoir Sa d
429. ser quelques perspectives Il est clair que le d veloppement de la statistique et l utilisation des statistiques ont fait un bond en avant ces derni res ann es De plus en plus le Strat gies nationales de r duction de la pauvret incluent la fois une plus grande utilisation des statistiques et un appui au d veloppement des capacit s des syst mes nationaux de statistiques De plus le d veloppement de la statistique est l ordre du jour des nombreuses r unions internationales portant sur les politiques de d veloppement par exemple la troisi me table ronde sur la gestion du d veloppement par les r sultats qui se tiendra Hanoi en f vrier prochain portera en grande partie sur le d veloppement des capacit s statistiques des pays en d veloppement Je veux croire que PARIS21 a particip cette prise de conscience travers les actions suivantes que PARIS21 a r alis au cours des trois derni res ann es 2004 2006 organisation de 19 ateliers r gionaux en Afrique en Am rique latine en Asie et au Moyen Orient regroupant au total des participants venant de plus de 77 pays STATECO N 100 2006 organisation de 3 sessions de formation Addis Ababa Dakar Paris permettant la formation de 62 consultants africains et europ ens pour l assistance la d finition des SNDS Co organisation de deux forums sur le D veloppement de la Statistique en Afrique rassemblant tous les pays afri
430. si elle est r cente elle n est pas pour autant int gr e dans le mod le de pr vision si bien que comptes r els et compte pr visionnels peuvent cheminer ind pendamment l un de l autre Reste enfin la question de la responsabilit des comptes rapides plac s tout naturellement dans les DOM sous le contr le de l INSEE ce d autant plus facilement que n existe pas de direction de la pr vision dans les r gions fran aises Mais d autres auraient pu tre candidats la ma trise d uvre l IEDOM banque centrale d l gu e pour loutre mer dont c est le r le d clairer les agents conomiques le Pr fet de R gion repr sentant du gouvernement etc La solution adopt e dans CEROM est sage et m rite d inspirer les statisticiens et comptables nationaux africains pour demander que leur soit confi tant les outils n cessaires que la ma trise de l tablissement de comptes provisoires Le cheminement mod lis Cas de la comptabilit nationale risque de perdre prise avec la Nouvelle Cal donie r alit conomique du moment et de s enfermer dans une vision pass iste des choses Faire son deuil de quelques ann es de comptes d finitifs au contraire et tout en assurant une certaine qualit En Nouvelle Cal donie o le retard des comptes est beaucoup plus important l op ration s est appuy e sur tout un cheminement de comptes rapides N 5 N 4 N 1 Au lieu de deux mod les aux comptes r
431. sibilit s de dialogue strat gique et permettent la pr sentation de budgets sectoriels consolid s Ils offrent ainsi un lien entre le budget et les documents strat giques du gouvernement facilitant la mise en vidence des principaux d s quilibres pour d ventuelles r allocations entre les secteurs en fonction des priorit s et des capacit s d absorption respectives dans la composition de la d pense par nature volution des salaires r els rapport entre investissement et fonctionnement pour prendre en compte des charges r currentes des projets d investissement L exp rience mauritanienne montre que la prise en compte des demandes des minist res d pensiers lorsqu elles sont appuy es par un CDMT sectoriel r aliste joue un r le cl pour susciter l int r t n cessaire l approfondissement du processus Ceci sera encore plus important si les partenaires ext rieurs mettent effectivement en uvre leur engagement d velopper l aide budg taire La qualit des programmes pr sent s par les minist res techniques devrait jouer un r le accru pour l attribution des ressources De mani re pr parer les arbitrages le processus CDMT repose sur deux choix importants le premier concerne la ou les classifications budg taires utilis es dans la pr sentation du CDMT 7 Par exemple la proportion des d penses non affect es peut tre forte dans des syst mes budg taires faibles de mani re
432. site des INS Ce dispositif reste encore dans la plupart des cas exp rimental la r gularit restant un probl me La mise en place des bases de donn es conjoncturelles est en cours Pr vision et pr paration des formats du bulletin et de la note de conjoncture Deux s minaires de formation en mod lisation macro conomique ont t organis s Bamako 2001 et 2003 et appliqu s en Mauritanie et au Togo Le format standard du bulletin de conjoncture a STATECO N 100 2006 t d fini et est utilis par le Mali et par la Mauritanie AFRISTAT pr pare les l ments sur l environnement international et les fait parvenir aux pays qui les adaptent leurs conditions propres Former les cadres l analyse conjoncturelle AFRISTAT a organis deux s ries de s minaires par groupes de pays afin d amener les pr visionnistes et statisticiens changer des id es des donn es des exp riences Ceci a d bouch sur une am lioration des pr sentations faites des donn es conjoncturelles Des formations sp cifiques l analyse conjoncturelle ont t mont es en C te d Ivoire et au S n gal l attention des cadres de la Direction de la Pr vision Domaine 4 Diffusion La diffusion de l information statistique est l un des maillons d cisifs du processus qui permet de satisfaire les besoins des utilisateurs Elle constitue le meilleur moyen de juger de l efficacit d un syst me statistique n
433. situation de concurrence de l offre du CEFIL avec d autres actions europ ennes ligibles sur la m me ligne de financement est tr s saine et les inscriptions ont toujours t moign d un int r t soutenu pour les propositions de s minaires organis s au CEFIL Le fonds PHARE est arriv son terme et a chang de nature De m me une nouvelle vague de fonds CARDS pour les pays des Balkans occidentaux sur la p riode 2006 2008 vient d tre d cid e mais trop tard pour le s minaire du mois de mars 2006 si bien que d autres solutions ont d tre trouv es Ce type de contretemps est fr quent sur l un ou l autre des circuits de financement Enfin les co ts engag s pour la formation proprement dite ainsi que l accueil des stagiaires Libourne sont la charge de l INSEE dans le cadre d un accord avec EUROSTAT L interpr tation simultan e fran ais anglais et la traduction repr sentent plus de la moiti de ces co ts Enfin le fait marquant de ces derni res ann es est la remise en cause et en ordre du mode d organisation et de fonctionnement d EUROSTAT dans les ann es 2003 2005 Ces turbulences qui ont secou EUROSTAT ont conduit la liquidation du dispositif europ en de formation TES Training of European Statisticians La crise a galement entra n la fermeture ou la marginalisation des CESD europ ens Le CESD Paris qui a t le relais administratif et financier dans la gestion d
434. son J P White G Spanneut C Emprou J M 2003 Bilan valuation d AFRISTAT The European Commission EUROSTAT Unit C 3 STA TECO N 100 2006 Quelques nouvelles pistes de travail pour AFRISTAT Jean Pierre Behmoiras Durant ses dix premi res ann es d activit AFRISTAT a accompli des performances remarquables dans un contexte difficile mais de nouveaux d fis se posent aujourd hui la statistique africaine Deux domaines m ritent qu on s y int resse particuli rement et tout de suite Le premier c est celui de la diffusion et de la mise disposition de l information statistique C est sa ma trise qui fut la cause de la notori t de l INSEE en France AFRISTAT se doit d aider les INS dans ce domaine Le deuxi me c est la formation permanente et le recyclage des statisticiens dont les capacit s sont l essentiel du capital des institutions statistiques Il y a l le moyen d envoyer rapidement aux cadres actuellement en activit dans les INS un signal positif tout en uvrant leur fid lisation institutionnelle et en am liorant leur niveau technique Au del de ces actions prioritaires on peut voquer la mise sur pied de programmes statistiques r gionaux et l exp rimentation de nouvelles m thodes d enqu tes propres aux sp cificit s africaines 1 Jean Pierre Behmoiras a t Directeur du CEFIL et de la Coordination Statistique et des Relations Internationales l INSEE Ce text
435. sources l urbain en Afrique sub saharienne les villes sont l origine de plus de 80 de la croissance conomique plus de 80 des cr ations d emploi sont le fait du secteur informel et l urbanisation est l un des Growth of value added in most Sub Saharan African countries as in other regions has overwhelmingly 80 90 percent derived from secondary and tertiary production which is mainly urban based The main story of production and growth especially in Sub Saharan Africa and in many other developing and STATECO N 100 2006 principaux moteurs de la modernisation de l agriculture et de la croissance des revenus en milieu rural Ce discours serait difficilement pass il y a dix ans Aujourd hui il ne choque plus vraiment Mais aucune donn e s rieuse ne vient tayer ces affirmations Rien ne dit que les strat gies et les politiques s inspirent de ces chiffres Et rien n indique que l on se pr occupe de la fa on dont le processus de peuplement r agit aux al as de la conjoncture ou aux r gles du jeu de l conomie monde que les pays riches et d j peupl s imposent au reste de la plan te Que sait on du processus de peuplement en Afrique sub saharienne L intervalle th orique de dix ans d j beaucoup trop long entre deux recensements successifs de la population est de moins en moins respect le dernier recensement du Cameroun date de 1987 Et ces recenseme
436. sque compl tement exog ne des diff rentes variables notamment des valeurs ajout es et ou des exportations Malgr les services que peuvent rendre ces mod les il est clair que l absence de relations entre les croissances sectorielles et entre celles ci et la demande finale fait des r sultats la simple traduction des hypoth ses pos es aussi incoh rentes soient elles Les mod les macro conomiques agr g s de type PRESTO Collange et Jourcin 1995 Razafindrakoto 2000 ou JUMBO AFD sont un peu plus compliqu s puisqu ils int grent un bouclage revenu consommation Leur inconv nient est de ne pas pr senter explicitement une d composition sectorielle de la croissance 6 On peut bien s r choisir d ignorer ces probl mes Il ne faut pas s tonner que les projections issues de travaux men s dans cette optique soient pour le moins difficiles interpr ter 97 Le fonctionnement des Mod les Quasi Comptables repose sur la projection des quilibres ressources emplois Les mod les MQC sont fond s sur un TRE o s op re le c ur de la projection macro conomique en volume et en valeur pour une description d taill e voir les manuels cit s dans les r f rences Le TRE est reli aux diff rentes variables cl s utilis es habituellement pour le pilotage de la politique conomique et qui sont repr sent es dans d autres modules le Tableau des Op rations Financi res de l Etat TOFE la balance des
437. sque l uniquement en milieu urbain et a valid les m thodes statistiques chantillonnage questionnaires traitement et analyse au niveau national Le but ultime est d int grer ces enqu tes dans le dispositif statistique national DIAL a appuy en collaboration avec AFRISTAT le lancement et l analyse des enqu tes au Cameroun et en R publique D mocratique du Congo La r alisation d une enqu te 1 2 3 au Cameroun un peu plus de dix ans apr s la premi re enqu te de ce type Yaound seulement offre la perspective d une tude de l volution temporelle de l emploi et du secteur informel sur cette p riode marqu e par la d valuation du franc CFA les annulations de dette le lancement des politiques de lutte contre la pauvret etc potentiellement extr mement riche d enseignements Le lancement d une enqu te 1 2 3 au niveau national en RDC dans un pays sortant de la guerre civile a constitu une prouesse majeure sachant qu aucune enqu te nationale aupr s des m nages n y avait jamais t r alis e et que le dernier recensement de population y date de plus de deux d cennies les r sultats de l enqu te 1 2 3 ont t int gr s dans le DSRP finalis au premier semestre 2006 Des missions ont galement t r alis es au Gabon et en Mauritanie la demande de ces pays pour tudier la mise en place d enqu tes Un partenariat a t tabli avec le p le de Dakar MAE UNESCO sur l
438. ssent seulement du droit d usage de leurs terres et leurs migrations sont frein es par des obstacles administratifs l agriculture emploie pr s de la moiti de la population active et l exode rural reste venir Les moteurs de la croissance chinoise ont t l exportation et l investissement Encourag par l abondance de liquidit s et des taux d int r t bas cons quence de l ancrage du renminbi sur le dollar et de l entr e massive de capitaux l investissement repr sente 40 156 du PIB depuis 2000 Cet effort sans pr c dent est inf rieur l pargne domestique La balance des paiements courants est structurellement exc dentaire et une partie des r serves 43 du PIB investie en Bons du Tr sor am ricain Tableau 1 La Chine en quelques chiffres 2005 Population millions PIB milliards de US PIB par habitant USD Agriculture du PIB Industrie du PIB Services du PIB Exportations milliards de USD Importations milliards de USD La part de l agriculture dans la population active chinoise a diminu de 75 47 entre 1978 et 2005 alors que partant d un niveau l g rement inf rieur elle avait t r duite de moiti en vingt ans en Cor e et Taiwan Tout se passe comme si en contre partie du financement de leur d ficit courant les Am ricains assuraient la Chine d un d bouch pour ses exportations La th orie d un pacte
439. st une vision l horizon 2020 OCDE Paris Cour J M 2000 Population dynamics urban rural linkages and local development in West Africa a demo economic conceptual framework World Bank Washington D C March 2001 Migrations urbanisation et transformation du monde rural au Vietnam MAE et ISTED Paris 2003 Urbanization and sustainable development A demo economic conceptual framework and its application to Vietnam MAE Paris 2003 Sustainable development and poverty reduction strategy revisited a demo economic conceptual framework and its application to Ethiopia Addis Ababa EEPRI January 2004 Cahiers d tudes et de recherches francophones Agricultures Volume 13 Num ro 1 Janvier F vrier p 158 165 2005 Les b n fices et le co t de l urbanisation Forum Economique et Financier Franco Vietnamien Ambassade de France au Vietnam et ADETEF Hanoi juin Gunning J 2005 Why Give A d in Development Aid Why and How Towards strategies for effectiveness Proceedings of the AFD EUDN Conference 2004 Notes and Documents N 22 Agence Fran aise de D veloppement Paris Kessides C 2004 The Contributions of Urban Development to Economic Growth and Poverty Reduction with a Special Focus on Sub Saharan Africa informal discussion paper prepared for the Cities Alliance Washington DC June Mespl Somps S 2001 Pr sentation du mod le d mo conomique
440. st re de la Coop ration pp 42 85 Charmes J 1982b L valuation du secteur non structur M thodes r sultats analyses L exemple de la Tunisie INSEE ORSTOM Min Coop Groupe de recherche AMIRA brochure n 37 210 p Charmes J 1983 La probl matique de la transition et ses d terminations du point de vue des th ories des politiques et des planifications du d veloppement INSEE ORSTOM Minist re de la Coop ration AMIRA Brochure n 1 13 14 15 182 p R dition Couty Ph 1983 Qualitatif et quantitatif STATECO n 34 Juin 1983 INSEE Paris Couty Ph et Winter G 1983 Qualitatif et quantitatif deux m thodes d investigation irr ductibles mais compl mentaires R flexions partir des recherches de l ORSTOM en milieu rural africain Brochure AMIRA n 43 INSEE Paris 78p Dubois J L 1989 R fl chir pour mesurer innovations m thodologiques pour la collecte et l analyse des informations statistiques Brochure AMIRA n 57 INSEE Paris galement publi par la Banque mondiale Washington DSA document de travail n 7 1992 Gastellu J M 1979 Mais o sont donc ces unit s conomiques que nos amis recherchent tant en Afrique STATECO n 19 INSEE Paris Mei llassoux C 1960 Essai d interpr tation du ph nom ne conomique dans les soci t s traditionnelles d autosubsistance Cahiers d tudes africaines n 4 STATECO N
441. statistiques laquelle les Instituts nationaux de statistique INS avaient du mal r pondre S agissant des Etats de la Zone Franc la d valuation du Franc CFA en d but 1994 a mis encore en lumi re la faiblesse des Syst mes statistiques nationaux SSN r agir une telle exigence Pendant la m me p riode la cr ation des institutions d int gration conomique sous r gionales tait confront e la difficult de disposer de donn es harmonis es et comparables pour la formulation des politiques d int gration Face cette situation l action d AFRISTAT devait permettre ses Etats membres d am liorer la production de donn es statistiques fiables et utiles AFRISTAT compte aujourd hui 18 Etats membres 14 Etats fondateurs B nin Burkina Faso Cameroun Centrafrique Comores Congo C te d Ivoire Gabon Guin e Equatoriale Mali Niger S n gal Tchad et Togo et 4 Etats ayant adh r depuis le d marrage des activit s Cap Vert Guin e Guin e Bissau et Mauritanie STATECO N 100 2006 tant aux administrations publiques qu au secteur priv et la soci t civile C est dans cette perspective qu en septembre 2000 le Conseil des Ministres d AFRISTAT adoptait le Programme statistique minimum commun PROSMIC cadre de r f rence pour le d veloppement de la statistique dans les Etats membres pour la p riode 2001 2005 Structur autour de six domaines prioritaires coordi
442. swana le Lesotho la Namibie et le Swaziland Les travaux de Banister 2004 montrent que ces salaires ont peu augment au cours des dix derni res ann es et compte tenu de la hausse de la productivit le co t unitaire du travail chinois a diminu Comme l avait remarqu P N Giraud 1996 en permettant aux cadres de jouir d un niveau de vie relatif lev avec un salaire modeste l in galit constitue un facteur de comp titivit suppl mentaire dans les secteurs de haute technologie STATECO N 100 2006 164 ITC PC TAS Le Centre de Commerce International TC constitu par la CNUCED Conf rence des Nations Unies pour le Commerce et le D veloppement et l OMC Organisation Mondiale du Commerce construit la base PC TAS Personal Computer Trade Analysis System constitu e de donn es des changes mondiaux sur 5 ans actualis s chaque ann e pour 230 pays et 3800 produits nomenclature SITC r vision 3 Ces donn es sont tir es de la base Comtrade des Nations Unies Donn e Jumbo Pour les pays de la zone franc l AFD dispose d estimations globales du commerce ext rieure issues de son mod le Jumbo Int grant les statistiques nationales elles privil gient la coh rence et les statistiques miroirs de l OCDE R f rences Bibliographiques Banister 2004 Manufacturing employment and compensation in China US Department of Labour Bosten E 2006 China s engagement in the construction industry of Sout
443. t largie d autres pays Bien entendu si les moyens existent il est toujours int ressant de compl ter les MQC par d autres outils et de diversifier les m thodes Par rapport aux cadrages macro conomiques traditionnels l tablissement de projections dans le cadre de la Strat gie de R duction de la Pauvret demande une exploration plus pouss e de l volution des revenus et de la consommation des diff rents groupes sociaux et de leur r partition durant la p riode de projection et une analyse plus fine des d penses publiques et de leur impact sur les diff rentes couches de la population Concr tement les perfectionnements r aliser s articuleraient autour de deux axes savoir d une part l affinement de l analyse des revenus et de la consommation des diff rents groupes socio Voir par exemple les tudes cit es dans la note 55 et aussi Meier et Raffinot 2005 Voir entre autres les communications dans Burkina Faso 2001 Cet atelier a regroup du 8 au 12 octobre 2001 Ouagadougou les pays ouest africains b n ficiant d un appui de la GTZ dans ce domaine B nin Burkina Faso Guin e Mali et S n gal STATECO N 100 2006 conomiques et des r percussions sur les indicateurs de pauvret et d autre part l extension dans les mod les du module de d penses publiques afin de le rendre apte servir de base la programmation moyen terme des d penses publiques conform ment aux ob
444. t es en valeur et en volume L ad quation sera presque compl te lorsque l utilisation d ERETES comme instrument d laboration des comptes nationaux sera d velopp e Observatoire Economique et Statistique d Afrique Subsaharienne Afristat 2001 Gbossa 2005 Le TRE est int gr dans un MQC sous forme agr g e et adapt e aux besoins de mod lisation Le TRE pr sente la fois l quilibre des ressources et des emplois des biens et services d compos s par 7 Contrairement la pratique des mod les RMSM cette base de donn es constitu e de s ries ant rieures est g n ralement conserv e dans les fichiers des Mod les Quasi Comptables STATECO N 100 2006 produit et le compte de production et d exploitation des branches Le TRE agr g comporte des branches choisies en fonction de leur importance en ce qui concerne la cr ation de la valeur ajout e les exportations ou les finances publiques Le cas ch ant certaines sont ventil es entre leurs composantes modernes et informelles Compte tenu de l importance de l agriculture l on retient habituellement plusieurs sous branches telles que la production vivri re la production de produits de rente la sylviculture l levage ou la p che Pour la m me raison l on distingue le cas ch ant plusieurs sous branches de biens d exportation notamment les produits miniers et le p trole Dans un mod le quasi comptable l quilibre entre l offre et l
445. t d analyses conomiques Ceci impliquera entre autres que des cadres m thodologiques et outils communs pour la collecte le traitement et l analyse des donn es statistiques conomiques soient labor s avec la participation des tats membres et des institutions d int gration sous r gionale dans les secteurs moderne et informel agriculture entreprises commerce artisanat tourisme etc des appuis la production et l analyse des donn es de conjoncture conomique et sociale ainsi qu la pr vision et la mod lisation macro conomique soient r guli rement apport aux tats membres des appuis la production des comptes nationaux conformes au SCN93 Volet IV Appui pour le renforcement des capacit s de diffusion de l information statistique L objectif g n ral poursuivi est d apporter une assistance technique aux syst mes statistiques nationaux selon deux objectifs sp cifiques 1 Apporter un appui aux tats pour l appropriation des nomenclatures et la ma trise de l utilisation des logiciels courants en mati re statistique 2 Apporter un appui aux SSN pour mettre en place des bases de donn es socio conomiques centralis es assurer l archivage des donn es et d velopper des syst mes d information pour une meilleure diffusion des r sultats produits Volet V Recherche appliqu e en vue du d veloppement des m thodologies adapt es aux SSN des Etats membres La
446. t et d mocratie Yves Franchet AFRISTAT 10 ans d appui aux syst mes statistiques africains et programme strat gique de travail see Martin Balepa et G rard Osbert Quelques nouvelles pistes de travail pour AFRISTAT ss s Jean Pierre Behmoiras PARIS21 pour le renforcement de la statistique en Afrique Interview d Antoine Simonpi tri ssesessosoeosososoeoseeososonosossessssosososss L appui de DIAL la coop ration conomique et statistique av l AMIQUE ssrossamsmonmrssmams wmrmms asa J P Cling et F Roubaud Le CESD Paris au service de la formation statistique Xavier Charoy et Lamine Diop Des formations internationales au CEFIL sesossooosssooseseoossssoossoe Michel Boeda Catherine Meunier et Michel P ronnet LHC PETER iront eslisteceesinstenst essaeeuiennsdes Jacques Charmes Le temps de la strat gie et du r alisme Philippe Pommier 1 1 16 Faut il continuer laborer en Afrique des mod les quasi comptables centr s sur les tableaux FCSSOUTCCS CMPDIOIS lisses essctsnt sncesstoscosvisetioiconssetelnestetese Rolf Meier et Marc Raffinot Les cadres de d penses moyen terme un instrument utile pour les pays a faible revenu eeseosoosoeeoeosoosoeeeeseosseeseeeeosossseeeeo Marc Raffinot et Boris Samuel Lecture des Comptes Economiques Rapides pour l Outre Mer du point de vue de la statistique africaine ss Thierry Cornaille Daniel Huart Clau
447. t r clamer des moyens colossaux Nous verrons que l laboration des MQC est tr s facile car elle se situe dans le prolongement des techniques utilis es pour la construction des comptes nationaux que leur architecture est extr mement flexible ce qui permet de tirer parti des informations existantes et que ceci se r v le tr s utile pour simuler les r sultats des politiques de lutte contre la pauvret De plus la simplicit de ces mod les favorise leur p rennit et la trisenrelentrdS quilibres nmacreniconoiiduens EssamdAGiPESO8 la prise de d cision Apr s l apparition dans les ann es 80 des Programmes d Ajustement Structurel PAS appuy s par les organisations financi res internationales l am lioration de la capacit de gestion de l conomie reste au centre des pr occupations Aujourd hui o l attention est tout particuli rement port e sur l laboration et le suivi des Strat gies de R duction de la Pauvret SRP et des Cadres des D penses Moyen Terme CDMT il est plus que jamais n cessaire de pr parer des cadrages macro conomiques afin de juger les r sultats escompt s des diff rentes politiques conomiques propos es choisir les mesures et programmes les plus appropri s et prioriser les actions compte tenu des contraintes de financement Toutefois en g n ral ce travail n est fait que tr s sommairement et la priorit est rarement accord e l laboration de cadrages mac
448. tableau 5 pr cise la place de la m diane dans le cas de la place de la Chine dans les Chine largie Hong Kong et Macao dans les exportations elle en est tr s proche dans le cas des importations et les exportations des pays africains importations ce qui t moigne de l ad quation assez g n rale des produits chinois STATECO N 100 2006 165 Tableau 5 Part de la Chine dans les exportations et les importations en 2000 et 2004 2 Exportations Importations 2000 2004 2000 2004 Afrique du Sud Angola Benin Burkina Burundi Cameroun Congo Congo d mocratique C te d Ivoire Ethiopie Gabon Ghana Guin e Guin e Bissau Guin e Equatoriale Kenya Madagascar Malawi Mali Maurice Mauritanie Mozambique Niger Nigeria Ouganda RCA S n gal Sierra Leone Soudan Tanzanie Tchad Togo Zambie Zimbabwe 39 3 Moyenne 4 M diane 1 Source FMI DOTS La Chine joue depuis plusieurs ann es un r le important dans les exportations du Soudan de l Angola et de la Guin e Equatoriale Les donn es du FMI Direction of trade statistics DOTS font appara tre une progression tr s rapide de sa place 11 3 dans les exportations du B nin du Burkina du Congo du Malawi et du Tchad dans les importations du B nin du Ghana et du Togo du fait des r exportations STATECO N 100 2006 On peut s interroger sur la fiabilit de ces statistiques qui ont du mal saisir des f
449. tent de plus en plus en plus vers l assujettissement la TVA des biens de base Il convient videmment de tenir compte des effets conomiques et sociaux d une telle orientation l assujettissement des biens de base TVA tant g n ralement favorable au producteurs y compris aux producteurs non assujettis et d favorable aux consommateurs L effet favorable pour les producteurs provient de la suppression de situations de protection effective n gative imputable aux exon rations traditionnelles de TVA r manence de TVA support e par des producteurs en concurrence avec des produits import s exon r s L effet n gatif pour les consommateurs provient videmment de l augmentation des prix la consommation 108 7 n est pas souhaitable non plus de restreindre excessivement les d penses publiques dans les p riodes de baisse des recettes publiques STATECO N 100 2006 conviendrait de rationaliser la gestion des d penses publiques en vitant notamment les comportements procycliques d expansion excessive des d penses dans les p riodes de boom de recettes comportements potentiellement renforc s par la plus grande disponibilit de financements ext rieurs Brun ef alii 2001 La mise en r serve l intention des besoins des g n rations futures des recettes p troli res et mini res serait certainement d velopper mais se heurte d importants obstacles institutionnels Les recettes publiques globales va
450. tes africains parce qu ils les utilisent dans le cadre de leurs activit s quotidiennes La formation peut donc tre assez rapide ce qui permet la p rennit des travaux m me en cas de forte mobilit des agents Les logiciels utilis s pour construire des mod les conom triques et ou d quilibre g n ral calculable tels qu EViews Matlab ou GAMS par contre sont rarement ma tris s et n cessitent donc une formation sp cifique suppl mentaire Il existe de nombreuses fa ons de mod liser les conomies en d veloppement Aucune ne peut tre adapt e tous points de vue La bri vet l irr gularit et ou inconsistance des s ries de Comptabilit Nationale et la discordance souvent constat e par rapport aux autres sources statistiques disponibles balance des paiements budgets de l Etat situations mon taires et financi res etc expliquent qu il est exclu dans la plupart des pays africains de construire un v ritable mod le conom trique De tels mod les ne peuvent tre labor s que sur la base de s ries statistiques longues et fiables permettant de synth tiser les ph nom nes pass s notamment les relations de comportement et les relations techniques Les s ries STATECO N 100 2006 disponibles ne sont g n ralement pas assez longues Et quand elles semblent l tre les modifications fr quentes d une ann e l autre des m thodes de calcul et m me des d finitions les rendent diffici
451. teurs africains n ont pas t absents avec plus de cinquante r f rences un num ro sur deux comporte un article r dig ou co r dig par un statisticien africain STATECO a aussi t un lieu de d bats la fois m thodologiques mais aussi conomiques avec la publication de notes de lecture de commentaires sur les articles parus ainsi que la reprise d articles ou de communications conomiques d conomistes prestigieux parmi lesquels figure Raul Prebish sur le lien entre interd pendance et d veloppement ou l organisation de s minaires internationaux de r flexion sur des probl mes statistiques majeurs de l conomie du d veloppement comme l informel o la lancinante inad quation entre production et demande de statistiques Parcourir les num ros parus depuis l origine revient revenir sur trois d cennies de coop ration conomique et statistique de la France avec l Afrique avec ses espoirs ses succ s et ses d ceptions Cette lecture claire galement sur les pr occupations des auteurs de la revue au cours des derni res d cennies qui tournent principalement autour de quelques sujets pass s en revue bri vement ci apr s correspondant aux principaux th mes d activit des services statistiques dans le monde d mographie statistiques sociales et conomiques comptabilit nationale etc Malgr l arbitraire qu implique une telle m thode nous prions tous les nombreux auteurs que n
452. tier d enqu tes statistiques sur des th mes strat giques au centre des m canismes d ajustement en cours mettant en uvre des m thodologies originales Ces travaux de terrain ont abord principalement l emploi le secteur informel la consommation l industrie les r sultats de l enqu te industrielle ont t notamment 47 analys s par Cogneau 1993 les prix les changes transfrontaliers avec le Nigeria et les march s parall les des changes Ce d tour par le terrain assez peu commun chez les macro conomistes a dessin d s l origine du groupement les lin aments d une m thode DIAL novatrice bas e sur l association entre trois phases de la recherche souvent d connect es la production de statistiques sur des domaines prioritaires l analyse approfondie des donn es le suivi amp valuation des politiques La dynamique macro conomique et la d valuation du franc CFA Conform ment l objectif initial du programme les travaux se sont centr s dans un premier temps sur les perspectives macro conomiques de moyen terme du Cameroun de Monchy et Roubaud 1991 cet exercice se prolongeant par l tude de l impact de la d valuation du franc CFA Un exercice de projections macro conomiques a t finalis d s 1991 d crivant l volution conomique du Cameroun et proposant quelques sc narios macro conomiques moyen terme 1995 r alis s l aide du mod le
453. tilis es et leurs limites D une mani re g n rale les statistiques des changes internationaux souffrent d un manque de coh rence qui n est pas sp cifique aux pays en d veloppement vues par les douanes fran aises le montant des exportations vers l Allemagne a longtemps t tr s diff rent de celui des importations fran aises mesur es d Allemagne et dans les ann es 1980 l cart entre les deux statistiques allait bien au del des diff rences entre donn es CAF et FOB D une mani re g n rale on estime qu un pays conna t mieux la destination de ses exportations que l origine de ses fournisseurs Donn es nationales Donn es chinoises 17 2005 des exportations chinoises se dirigent vers Hong Kong dont une partie est r export e La prise en compte de ces r exportations est l une des explications de l cart consid rable entre le montant du d ficit commercial am ricain bilat ral mesur par P kin 100 milliards de dollars et par Washington 204 milliards de dollars un cart de 100 Les exportations chinoises peuvent atteindre l Afrique via Hong Kong Macao mais aussi Singapour et elles peuvent galement utiliser des pays d clatement en Afrique US ITC les statistiques commerciales am ricaines www usitc gov offrent un niveau fin de d sagr gation jusqu 6 chiffres par pays En avril 2006 les donn es de janvier 2006 sont disponibles Donn es internationales FMI Direction of Trade Sta
454. tion Le CESD a longtemps t la seule institution non africaine faire partie du PFSA Le r le du CESD apr s l africanisation des formations Le transfert des formations en Afrique n a cependant pas signifi la fin du r le jou par le CESD En effet bien que distinctes en droit et ne poss dant entre elles aucun lien organique les trois coles africaines qui ont pris la rel ve ont d s le d but recrut leurs tudiants sur la base d un concours commun dont l organisation et la correction taient assur es d un commun accord par le CESD Il assurait en m me temps la coordination p dagogique de l ensemble Ces activit s taient fond es sur une convention qui liait le CESD et les trois coles Leur financement a t assur d s le d but par la Commission europ enne gr ce divers projets successifs des appuis de la Coop ration fran aise s y sont ajout s mais ils taient fournis directement aux coles par le biais des Missions de coop ration sans transiter par le CESD La fermeture de l IAMSEA de Kigali en 1994 et l entr e de l ENEA de Dakar dans le groupe des coles b n ficiaires de ces financements n ont pas chang l esprit des activit s men es par le CESD dans ce domaine R le discret donc que celui tenu par le CESD depuis 1994 Mais r le capital en ce que par le biais des concours communs la transparence du recrutement et l homog n it des niveaux d entr e taie
455. tion statistique c est un ensemble coh rent de donn es suivi dans le temps qui permet non seulement de constater une situation mais aussi de tenter de l analyser de la comprendre qui permet surtout de suivre les volutions de d tecter les renversements de tendance C est par exemple les comptes nationaux Ce peut tre aussi un syst me d indicateurs c est souvent le cas dans les domaines de pr occupation sociale tels que la pauvret la s curit la s curit alimentaire Dans les domaines qui font l objet de politiques actives une batterie d indicateurs sera souvent consid r e comme insuffisante et devra tre int gr e dans un mod le de type compte satellite qui explicite des relations entre les actions entreprises dans le cadre de cette politique et les r sultats obtenus STATECO N 100 2006 Pour laborer une strat gie de d veloppement statistique il faut prendre en compte la multiplicit des syst mes d informations statistiques requis sp cialis s en fonction du domaine de pr occupation mais aussi du terme de l analyse Le syst me d information utile pour l analyse de la conjoncture n est pas celui qui peut tre utilis pour des tudes de prospective Le m tier et les processus de la Statistique Le m tier de la statistique peut se d finir comme la cr ation et la maintenance de syst mes d informations quantitatives sur un ensemble une population en utilisant des donn es relatives seul
456. tiques la seule production de donn es comme c est g n ralement le cas dans la plupart des PED mais en liant syst matiquement production statistique et analyse des donn es tout en diffusant les r sultats le plus largement possible notamment travers des conf rences de presse le projet Madio a particip de plein pied au processus de la d mocratisation de Madagascar op r durant les ann es 1990 instaurant des pratiques qui sont toujours suivies actuellement enfin la formation de cadres malgaches dans un pays o le manque de qualification p se lourdement sur l administration m me si compte tenu de la fuite des cerveaux qui affecte tous les INS africains la plupart des jeunes statisticiens et conomistes qui ont t form s dans le cadre du projet ont essaim dans diff rentes institutions impliqu es dans la gestion conomique du pays administration malgache programmes conduits par les bailleurs de fonds l investissement effectu pour leur formation a donc t utile au pays et a contribu l am lioration du capital humain dans ce domaine Ici encore le travail de formation se poursuit dans le cadre de plusieurs th ses de doctorat en pr paration 52 Les analyses macro conomiques et sectorielles A partir de 1995 parall lement la conduite du projet Madio DIAL a largi son champ d activit au del de l approche pays telle qu elle a t pratiqu e au Cameroun et
457. tistics DOTS ces donn es construites par le FMI Fonds Mon taire International pr cisent la r partition par origine et destination des exportations de marchandises pour la plupart des pays Elles offrent l avantage d offrir les donn es les plus r centes 2004 au prix d un manque de coh rence Elles sont construites partir des donn es miroirs lorsque les statistiques nationales sont manquantes et des donn es nationales le cas ch ant Mais les donn es miroirs sont ensuite cras es lorsque les statistiques nationales deviennent disponibles les s ries des pays r pondants avec retard sont constitu es de sources nationales pour les ann es anciennes et de statistiques miroirs pour les ann es r centes La base Chelem les comptes harmonis s sur les changes et l conomie mondiale construits par le CEPII Centre d Etudes Prospectives et d Informations Internationales s appuient sur les statistiques des Nations Unies qu elles harmonisent les importations d un pays en provenance d un pays B sont gales aux exportations de B vers par construction Les donn es Chelem offrent une d sagr gation en 72 postes pour l ensemble des r gions du monde et pour seulement 79 pays dans le cas de l Afrique sub saharienne Chelem individualise le Gabon et le Nigeria Les changes de l Afrique du Sud sont mesur s partir de ceux de l Union Sud Africaine SACU union douani re qui regroupe autour de l Afrique du Sud le Bot
458. tivit s mini res conviendrait il d exclure des recettes globales les pr l vements fiscaux et non fiscaux provenant de l activit mini re Or les donn es pour une telle correction ne sont g n ralement pas disponibles pour un large chantillon de pays Les ratios de ressources publiques valu s relativement au produit non agricole soul vent encore plus de difficult s Le fondement de cette pratique repose sur l exon ration fiscale l gale cas du Maroc ou l exon ration de fait majorit des pays africains dont b n ficient les activit s agricoles Les pr l vements fiscaux directs sur les activit s agricoles sont faibles ou inexistants dans la plupart des PED notamment en Afrique au Sud du Sahara Cependant les activit s agricoles sont l origine de revenus mon taires et donc de consommations porteuses de recettes de fiscalit indirecte Ce ph nom ne est particuli rement marquant les ann es de bonne r colte o on constate de fortes progressions des recettes fiscales indirectes Chambas ef alii 2005 L analyse des taux de recettes publiques comparaisons internationales Les comparaisons sont r alis es en fonction de zones g ographiques Asie Am rique Latine Afrique et Moyen Orient Afrique du Nord et selon le niveau de d veloppement pays les moins avanc s PMA pays faible revenu PFR pays revenu interm diaire PRI 168 Les taux de recettes publiques tableau 1 sont
459. tre couvrent plusieurs domaines m thodologie d enqu tes analyse d enqu tes m nages en particulier valorisation des r sultats des enqu tes 1 2 3 men es dans le cadre du programme Parstat et projections formation et renforcement des capacit s changes et valorisation Ce projet ajout en cours de route s int gre pleinement dans le programme du FSP qu il contribue mettre en uvre et enrichir Le CERA a d marr en septembre 2005 avec l affectation plein temps d un chercheur de DIAL P Bocquier dans le cadre de l IRD Un expert d AFRISTAT S Coulibaly y a t affect plein temps partir du d but de 2006 DIAL appuie galement le CERA par des missions de longue dur e de chercheurs et en facilitant l affectation de volontaires civils internationaux ainsi que l accueil de stagiaires tudiants sachant que le CERA a aussi pour vocation d accueillir des stagiaires africains Au cours de sa premi re ann e pleine de fonctionnement le CERA a centr ses activit s sur l valuation des politiques publiques qui constitue un domaine essentiel encore largement inexplor et o DIAL dispose de comp tences en particulier en mati re d enqu tes statistiques et de mod lisation macro conomique et d une longue exp rience tude d impact de dispositifs de micro cr dit 58 Madagascar mod les de micro simulation appliqu s Madagascar et en Indon sie etc Le
460. tre la pauvret DIAL a en particulier appuy le lancement d enqu tes 1 2 3 emploi secteur informel et conditions de vie des m nages dans plusieurs pays africains dans le but d aider au suivi des strat gies de lutte contre la pauvret 71 Jean Pierre Cling est administrateur de l INSEE et directeur du GIE DIAL Fran ois Roubaud est directeur de recherche PIRD en poste DIAL depuis sa cr ation en 1990 il a t directeur de l Unit de Recherche de 2001 2004 Les auteurs remercient Philippe Bocquier Blaise Leenhardt Philippe Pommier Anne Sophie Robilliard et G rard Winter pour leurs commentaires constructifs sur une premi re version de ce papier et restent seuls responsables des opinions exprim es et des erreurs ventuelles Stat co n 95 96 97 2000 46 Le groupement DIAL D veloppement Institutions amp Analyses de Long terme a t cr en 1990 par l Institut de Recherche pour le D veloppement IRD qui s appelait alors l ORSTOM l Institut de la Statistique et des Etudes Economiques INSEE et la Commission europ enne avec pour objectif 45 principal de mener des recherches des tudes et des travaux statistiques relatifs la d finition au suivi et l valuation des politiques conomiques dans les pays en d veloppement ceci afin d clairer la conception et la mise en uvre de ces politiques par les agences de coop ration et par les pays en d veloppement A la diff
461. turel qui se sont traduites par une r duction drastique des d penses publiques Les INS ont souffert comme les autres En ce qui concerne maintenant les tendances r centes nous avons interrog tout r cemment les membres africains de PARIS21 ce sujet La plupart d entre eux consid rent que leurs gouvernements ont augment l int r t qu ils accordent leurs institutions statistiques depuis 2000 cet int r t accru se traduisant en pratique par de nouveaux recrutements apr s le gel de l ajustement structurel par une r forme de leur statut leur accordant plus d autonomie par une hausse de leur budget etc Ceci tant il va videmment falloir du temps apr s une scl rose de plusieurs d cennies avant que cette am lioration se STATECO N 100 2006 46 traduise par l am lioration en quantit qualit et PARIS21 est un tournant de son histoire rapidit de la production statistique Initialement cr pour 3 ans le Partenariat vient d tre reconduit en 2006 pour 2 ann es Enfin l action de PARIS21 doit tre replac e au suppl mentaires sein de la coop ration statistique internationale Paradoxalement l accroissement de la demande de Le Secr tariat de PARIS21 n a pas vocation statistiques partir de 2000 cons cutif au devenir une structure permanente Elle pourra lancement des OMD et des nouvelles strat gies de dispara tre quand une culture statistique aura t lutte contre la pauvr
462. tuts nationaux de statistique europ ens tant membres de droit de leurs instances dirigeantes Du fait de la r f rence que constituait le CESD Paris ces associations adopt rent toutes le sigle CESD suivi du nom de la capitale o ils taient implant s Ces quatre CESD nationaux taient cens s se coordonner sous l gide d une cinqui me association similaire le CESD Communautaire plac lui aupr s d EUROSTAT voir ci apr s Les autres activit s du CESD Gestion de projets Ce fut ce qu on a appel le r seau des CESD Concr tement ce 73 Stat co n 95 96 97 2000 74 r seau s est av r exister plus dans les mots que dans les faits les activit s men es par ses membres tant assez diff rentes Il a n anmoins permis un certain nombre d changes fructueux Mais l Union europ enne et la France n taient pas seules s int resser la formation des statisticiens La Commission conomique pour l Afrique des Nations Unies CEA y pr tait aussi attention C est ainsi qu elle a mont le Programme de Formation Statistique pour l Afrique PFSA avec un financement du Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD Les b n ficiaires en taient les institutions africaines francophones et anglophones qui dispensaient des formations en statistique Le PFSA a notamment permis l adoption de programmes types de base communs toutes ces institutions et pour tous les niveaux de forma
463. u programme de coop ration technique a t mis hors jeu Dans son r le de tr sorier il a t remplac par l ADETEF L ADETEF est un groupement d int r t public sur lequel s adosse la politique de coop ration technique internationale du Minist re de l Economie des Finances et du Budget Cet organisme offre un support juridique adapt tout en autorisant la souplesse de gestion n cessaire au montage des s minaires de formation Les formations europ ennes post TES ont t en quelque sorte renationalis es et le CEFIL est amen participer des projets conduits par l INSEE sur des bases nouvelles s minaires courts en anglais pour les participants de l Union Europ enne en sus favoriser le processus d ouverture de la Pologne et de la Hongrie puis de l ensemble des pays d Europe centrale et orientale l conomie de march le programme PHARE est devenu le principal instrument du soutien financier pour la Bulgarie l Estonie la Hongrie la Lettonie A Lituanie la Pologne la R publique tch que la Roumanie la Slovaquie et la Slov nie 3 CARDS Cor Assistance for Reconstruction Development and Stabilisation programme destin supporter l effort vers l int gration des pays des balkans occidentaux Albanie Bosnie Herz govine Croatie Serbie Mont n gro et Mac doine 82 de ses formules bien rod es visant plut t les pays candidats La crise d EUROSTAT a galement affect la programmation
464. ubsaharienne c est les faibles capacit s de la recherche et ou l opacit des processus de prise de d cision dans plusieurs pays ainsi que l interf rence des bailleurs qui financent et influencent les deux communaut s Le seul pays qui se d marque significativement de ce sch ma est l Afrique du Sud qui se caract rise par des universit s et des centres de recherche de haut niveau et o la coop ration troite entre la recherche et les d cideurs semble bien ancr e dans les m urs Une fois cela admis la question est alors de savoir quel compromis ces trois STATECO N 100 2006 141 principaux acteurs peuvent trouver qui issu d une concertation entre bailleurs prenne en compte les int r ts de chacun nationaux et internationaux peut permettre Deux principales difficult s mergent face aux centres de recherche africains de cette question d abord l h t rog n it retenir leurs meilleurs l ments et de ne de ces communaut s d acteurs et ensuite le pas se r duire des structures de formation poids disproportionn des bailleurs Ces de consultants de haut niveau pour qui la derniers devront d une mani re ou d une recherche n est qu une carte de visite autre choisir entre leur volont d avoir des permettant d obtenir de meilleurs contrats alli s pour influencer les politiques dans la L analyse de l exp rience du SISERA peut direction qu ils pr conisent ou de financer servir d
465. ue consacr aux approches de la pauvret l preuve des comparaisons internationales Ce num ro cherche en s appuyant sur des m thodologies similaires fournir des images compar es de la pauvret dans plusieurs pays de niveau de d veloppement tr s diff rent situ s pour certains dans l Union europ enne Espagne France Portugal Royaume Uni des nouveaux membres Pologne ou acc dants Roumanie auxquels s ajoutent plusieurs pays en d veloppement Br sil Madagascar et la Russie Ce num ro poursuit une d marche engag e par la revue Economie et Statistique en 1997 avec la publication d un premier num ro sp cial consacr la pauvret dont il approfondit les m thodologies pr sent es l poque tout en les appliquant de mani re comparative un grand nombre de pays 26 Le CD Rom inclus dans ce num ro contient tous les articles de tous les num ros parus depuis la cr ation de STATECO soit 1 100 Il est d usage facile gr ce une indexation bas e sur celle tablie par le num ro 94 de 1999 qui classait tous les num ros de 1 93 Le num ro 94 consid rait d ailleurs que le prochain chantier consisterait en la r alisation de ce CD Rom pour am liorer l acc s aux num ros d j parus Ce v u est ainsi exauc aujourd hui gr ce l initiative d Antoine Simonpi tri manager de PARIS21 et l enthousiasme de Samuel Blazyk senior officer dans cet organisme L utilisateur peut
466. ue pour l Afrique CEA des Nations Unies en 1961 galement Ces deux tablissements taient tout d sign s pour accueillir le moment venu les formations de niveau sup rieur Et en effet des sections ITS ont t ouvertes l ESA d s 1964 et au CIFS 1976 En 1976 pr cis ment le CIFS changeait de nom pour s appeler Institut de Statistique de Planification et d conomie Appliqu e ISPEA et en 1982 PESA devenait cole Nationale de Statistique et d conomie Appliqu e ENSEA l ISPEA a ensuite pris le nom d Institut Sous r gional de Statistique et d conomie Appliqu e ISSEA en devenant une institution relevant de ce qui s appelle maintenant la Communaut conomique et Mon taire d Afrique Centrale CEMAC Une troisi me cole a vu le jour en 1976 l Institut Africain et Mauricien de Statistique et d conomie Appliqu e IAMSEA cr Kigali en 1976 sous l gide de l Organisation Commune Africaine et Mauricienne OCAM C est ainsi que les l ves ITS recrut s par le premier concours commun aux coles de statistique d Abidjan de Kigali et de Yaound ont commenc leur scolarit au mois d octobre 1976 et que apr s la sortie en d cembre 1977 de la promotion entr e en 1975 le CESD a ferm la division ITS Paris Plus tard PIAMSEA a d fermer ses portes en 1994 la suite des dramatiques v nements du Rwanda L cole de Dakar d partement statistique de l cole N
467. uer clairement la situation du syst me statistique et dans quelle direction et comment il doit d tre d velopp A l heure actuelle la plupart des pays africains sont en train de concevoir ou d j de mettre en uvre leur SNDS graphique Comme on s en rend compte ces strat gies se veulent radicalement diff rentes des plans statistiques qui taient tablis pr c demment qui taient d connect s de la politique conomique nationale et en particulier de la programmation budg taire La phase suivante que quelques pays S n gal Ouganda etc ont d j entam e consistera int grer la statistique dans les Documents Strat giques de R duction de la Pauvret DSRP pas seulement du point de vue des indicateurs pour le diagnostic et le suivi des politiques mais aussi en ce qui concerne le d veloppement du syst me statistique lui m me STATECO N 100 2006 Encadr 1 44 Etat d avancement de la pr paration et de la mise en uvre des SNDS en Afrique Pays sans strat gie en r paration ou d j en place Pays avec une strat gie en r paration Pays avec une strat gie labor e et ou en cours de mise uvre Total des pays d Afrique Subsaharienne 31 Source PARIS21 2004 Plaidoyer pour une Strat gie Nationale de D veloppement de la Statistique SNDS Secr tariat de PARIS21 novembre Site STATECO Peut on d j dresser un premier bilan de PARIS21 et esquis
468. ugou Bamako et De tels carts sont une constante dans les enqu tes Dakar voir encadr 1 budget consommation de par le monde et si on ne peut th oriquement s en satisfaire il faut bien faire avec Encadr 1 Quelques remarques sur les r sultats des enqu tes 1 2 3 Les enqu tes 1 2 3 ont t r alis es simultan ment et sur la m me m thodologie dans les sept capitales des pays de l UEMOA En raison de la crise en C te d Ivoire la phase 3 de ces enqu tes qui concerne la d pense des m nages n a cependant pu tre men e bien Abidjan Gr ce la rigueur et l unicit et de la m thode suivie et au fait que tous le pays concern s appartiennent la m me zone mon taire on dispose ainsi de donn es mieux fond es et plus faciles comparer que par le pass Cependant le tableau ci apr s montre que ces enqu tes 1 2 3 comme toutes les enqu tes comparant revenus et d penses sont loin de r soudre le probl me de l ad quation entre les d penses des m nages informels et les revenus d activit et de transferts qui ont pu tre mesur s sur la base de ces enqu tes bien que l on dispose avec 1 2 3 d un taux de sous valuation du revenu d clar Selon les pays il faudrait en effet majorer de 10 40 les revenus identifi s pour rendre compte de la consommation des m nages dont le chef de m nage n appartient pas au secteur formel public ou priv De m me si l enqu te nous montre bien que le
469. ulignent Phillips et Seck 2004 si la recherche veut influencer les politiques elle doit les pr c der m me si des valuations mi parcours ou ex post peuvent permettre d ajuster certaines mesures voire de les abandonner en cas d chec av r Les thinks tanks tr s d velopp s aux tats Unis ou dans d autres pays anglophones ont permis de pallier en partie ce genre de difficult s en anticipant et accumulant des recherches sur les sujets qu ils pensent devenir terme centraux dans le d bat public En outre la recherche appliqu e ne peut pas se r duire aux th mes int ressant directement les d cideurs un moment donn Un bon exemple est fourni par le th me de la lutte contre la pauvret qui monopolise la majorit des tudes command es par les d cideurs nationaux et les organisations internationales depuis cinq ou six ans en Afrique Si toute la communaut de la recherche s astreignait ce th me cela mettrait en danger toute investigation future sur plusieurs autres sujets importants Deux autres questions cruciales li es ce qui pr c de sont celles du financement de la recherche et de son ind pendance Les pouvoirs publics et les groupes d int r ts peuvent avoir leurs institutions de recherche propres mais celles ci ne peuvent en aucun cas se substituer des institutions de recherche ind pendantes financement autonome et durable Cette ind pendance est une condition sine qua
470. ult technique de la mesure de l instabilit repose essentiellement dans la d finition m me de la tendance La mesure retenue ici permet de tenir compte d une tendance mixte compos e d une tendance d terministe fonction quadratique du temps et d une tendance stochastique STATECO N 100 2006 temps celui ci n influence pas la tendance Par cons quent les taux de recettes finissent par retrouver leur tendance initiale En pr sence d une tendance stochastique les carts par rapport la tendance ont un caract re permanent Dans l hypoth se o les taux de recettes ne subissent qu un seul choc un moment du temps celui ci influence la tendance de fa on permanente Par cons quent les taux de recettes ne retournent pas vers leurs niveaux initiaux L quation suivante estim e pour chaque pays et pour chacune des sous p riodes permet de tenir compte d une tendance mixte p atbt ct dp e pi repr sente le taux de recettes l instant t Une valeur unitaire du coefficient devant le taux de recettes retard d 1 indique la pr sence d une tendance stochastique L instabilit est une moyenne arithm tique sur la p riode consid r e du carr des r sidus estim s j gt L instabilit des recettes publiques comparaisons internationales L instabilit des recettes publiques a t valu e tableau 2 pour les diff rents groupes de pays d j distingu s plus
471. un expert d AFRISTAT A la fin de 2004 tous les pays sauf les Comores avaient leur site Internet op rationnel 22 D finir le format standard des publications r guli res Le format du bulletin de l indice des prix a t d fini pour les pays de l UEMOA mais d autres pays ont adopt le m me de m me que celui du bulletin de conjoncture Am liorer les relations avec les utilisateurs les r pondants et les m dias AFRISTAT s efforce l occasion des missions techniques de ses experts d tre aussi pr sent que possible la Journ e Africaine de la Statistique Deux s minaires sur le sujet ont t mont s avec la Banque mondiale Bamako mai 1999 et mars 2003 Domaine 5 Statistiques pour le suivi des conditions de vie des m nages La lutte contre la pauvret constitue un sujet de pr occupation majeure pour les gouvernements et les partenaires au d veloppement Pour valuer l impact des strat gies de lutte contre la pauvret le suivi des conditions de vie des m nages est un imp ratif absolu Il convient donc de doter les tats membres d AFRISTAT des capacit s statistiques requises Parmi les projets ou autres contributions qui ont permis AFRISTAT d avancer notablement dans ces r alisations figurent le PARSTAT travers les volets emploi et secteur informel qui s est traduit par la r alisation d enqu tes 1 2 3 dans 7 capitales de l UEMOA avec l
472. un meilleur partage des fruits de coop ration le principe de s curisation du financement des activit s d AFRISTAT travers un fonds de capitalisation qui permet plus grande visibilit et plus d assurance pour l ex cution des plans d action annuels La r alisation des activit s qui seront d velopp es dans chaque volet implique un renforcement acc l r des capacit s statistiques dans la plupart des domaines tant au sein d AFRISTAT que dans les Etats b n ficiaires Les demandes d assistance adress es AFRISTAT pour l ing nierie et la ma trise d uvre de programmes de renforcement des capacit s statistiques seront pr ciser progressivement lors de l laboration de plans d action annuels d une part et de l laboration ou de la r vision de strat gies nationales de d veloppement de la statistique d autre part Au niveau d AFRISTAT les attentes sont fortes et portent surtout sur la mobilisation des ressources humaines n cessaires notamment par le recrutement d experts permanents et d experts temporaires consultants sur Fonds AFRISTAT ou pris en charge par les programmes ou projets financ s par les partenaires techniques et financiers La r ussite de la mise en uvre du PSTA d pendra des relations qu AFRISTAT saura cr er avec les STA TECO N 100 2006 32 Etats membres et en collaboration avec les d veloppement de la statistique ou leurs plans partenaires techn
473. une efficacit similaire la moyenne du panel Tableau 3 Estimation des d terminants du potentiel fiscal des PED Constante 4 01 1 00 Taux d importation M PIB 3 85 7 97 Produit par t te retard 0 95 2 10 Part des exportations mini res et 0 03 3 12 p troli res dans les exportations totales Valeur ajout e agricole PIB 0 16 5 73 R 0 33 L valuation de l effort fiscal d am liorer la mobilisation de 2 3 points de PIB au Le tableau 4 fournit une valuation de l effort fiscal dessus du potentiel fiscal cela indique que la moyen des diff rents groupes de pays distingu s mobilisation du potentiel fiscal tait effective pour l analyse de l volution des ressources Depuis 2000 2003 cette mobilisation est devenue publiques effectives Ce tableau met en vidence un moindre avec un effort fiscal n gatif de 1 point de effort fiscal d clinant pour les pays d Afrique PIB Les pays d Am rique latine et d Asie sont subsaharienne En 1990 1994 les mesures de caract ris s par un effort fiscal constamment politique conomique mises en uvre ont permis n gatif aucune volution significative n est mise en vidence pour chacun de ces groupes de pays Tableau 4 L volution de l effort fiscal comparaisons internationales Unit en pourcentage du PIB 1980 1984 1985 1989 1990 1994 1995 1999 2000 2003 Afrique au Sud du Sahara 1 1 2 3 0 6 Am rique latine 1 8 3 7 Asie 0 9 1
474. une perspective de moyen terme Comme toute r forme d envergure les CDMT doivent tre accompagn s d un renforcement des capacit s nationales la fois en termes de ressources humaines et d instruments En particulier les cellules de programmation de suivi et de formulation doivent recevoir dans ce cadre une attention renforc e R f rences bibliographiques Banque mondiale 1998 Manuel de gestion des d penses publiques Washington D C STATECO N 100 2006 122 Banque mondiale 2005 Capacity Building in Africa An OED Evaluation of World Bank Support Washington D C Banque mondiale et FMI 2005 2005 Review of the Poverty Reduction Strategy Approach Balancing Accountabilities and Scaling Up Results Washington D C Carlier K 2003 Country Case Study 1 Assessment of Benin s MTEF Study commissioned by the Africa Policy Department of DFID in collaboration with the European Commission DG Development Overseas Development Institute London UK Diamond J 2003 From program to performance budgeting the challenge for emerging market economies IMF WP 03 169 Washington June Diamond J 2003 Towards Performance budgeting managing the reform process IMF WP 03 33 Washington February Fozzard A Holmes M Klugman J et Withers K 2002 D penses Publiques Livre de R f rences des DSRP Chap 6 Banque Mondiale Washington DC Fonds Mon taire International 2004 Revue des DSRP d
475. ur L existence de statistiques permet d envisager quel type de d veloppement est n cessaire et ses priorit s Elle assure qu un d but de dialogue social et de d mocratie puisse exister Les volutions rapides du monde au cours des trois derni res d cennies se sont traduites par une forte modification dans la demande statistique en raison notamment de la relation entre statistiques d veloppement et d mocratie C est en Europe que la statistique s est le plus fortement modifi e En raison de l int gration et de l expansion de l Union Europ enne une forte demande de statistiques strictement comparables s est rapidement d velopp e partir du d but des ann es 80 dans les secteurs conomique financier social et environnemental Cette demande a concern les pays membres de l Union europ enne les pays candidats cette Union les grands pays ou groupes de pays partenaires tels que Chine Russie pays m diterran ens pays du Mercosur Dans chaque n gociation entre l Union Europ enne et des pays tiers la statistique fait toujours partie des secteurs prioritaires de coop ration Les partenaires de la n gociation en attendent une information ind pendante et fiable sur laquelle fonder leurs n gociations politiques Cette demande a conduit les syst mes statistiques des pays membres de l Union Europ enne se constituer en r seau le Syst me statistique europ en et une forte croiss
476. ur lesquelles revient Philippe Pommier dans un article pr sent ci apr s Mais en aidant cibler les priorit s dans le cadre du Programme Statistique Minimum Commun tabli son initiative et en appuyant les INS atteindre ces priorit s AFRISTAT a contribu ce que les statistiques de base soient au moins labor es et diffus es dans des d lais raisonnables par la plupart des Etats membres Souhaitons que les cinq volets du PSTA 2006 2010 Programme Strat gique de Travail d AFRISTAT 2006 2010 d taill s par nos auteurs rencontrent la m me r ussite dans leur r le de fil conducteur des Etats membres La communication de Jean Pierre Behmoiras concerne galement AFRIST AT mais se situe sur un autre plan que le programme de travail strat gique et ne cherche pas l exhaustivit elle d livre les th mes majeurs que cet ancien responsable des relations internationales l INSEE par ailleurs l origine de la cr ation d AFRISTAT tient mettre en avant et privil gier Pour lui deux domaines m ritent qu on s y int resse particuli rement et tout de suite Le premier c est celui de la diffusion et de la mise disposition de l information statistique Il y voit la cause de la notori t de l INSEE en France Il invite AFRISTAT aider les INS dans ce domaine Le deuxi me c est la formation permanente et le recyclage des statisticiens dont les capacit s sont l essentiel du capital des institutions stat
477. ur mener bien ce travail de projection rapide le Une telle proc dure n est pas nouvelle pour la la comptable national e responsable du DOM statistique africaine et depuis des ann es un sch ma consid r est second e par un une conomiste analogue est plus ou moins suivi en Afrique mod lisateur trice Une campagne de projection francophone partir d une ann e de base peut les occuper deux trois mois pour produire construite par la comptabilit nationale des des comptes publics Un une Volontaire comptes provisoires et pr visionnels sont tablis International e devant ult rieurement tre charg g n ralement par la direction de la pr vision de recueillir tout au long de l ann e les partir d un mod le ou d une maquette simple de informations n cessaires l tablissement des l conomie C est sur la base de ces comptes que hypoth ses ce d lai devrait tre raccourci en ann e sont men es les discussions avec les organisations courante de Bretton Woods Ce qui m rite d tre relev dans la d marche CEROM c est l actualisation syst matique de l ann e de base son int gration dans un mod le de projection pr vision reproduisant l ossature pr cise des comptes et le fait que les ann es pass es N 2 N 1 soient valu es sous la responsabilit des statisticiens comptables nationaux et non des pr visionnistes Trop souvent en effet en Afrique l ann e de base est ancienne ou
478. ural a galement t r alis e qui aboutissait des conclusions quivalentes L tude des nouvelles strat gies internationales de lutte contre la pauvret a d bouch sur la publication d un ouvrage collectif analysant ces trois dimensions Cling Razafindrakoto Roubaud 2003 Il s agissait du premier ouvrage critique consacr ce sujet dans le monde si on excepte les publications d ONG surtout consacr es aux questions de processus participatifs L ouvrage combine une analyse des raisons qui pr sident l importance accord e ce th me par les institutions financi res internationales l origine du concept de DSRP une valuation des chances de succ s de ces politiques ainsi qu une revue de leur apport et de leurs limites et pr sente un certain nombre de propositions dans ce domaine en particulier en mati re de dispositif de suivi mettre en place Cet ouvrage pr fac par le Directeur G n ral de la DGCID a donn lieu de nombreuses pr sentations en Europe France Grande Bretagne Belgique Norv ge la conf rence ABCDE Europe de la Banque mondiale et en Afrique Burkina Faso Gabon Mali Plusieurs pr sentations ont t effectu es la DGCID dont l une en pr sence du Directeur G n ral et des agents de l administration centrale ainsi qu l AFD Des copies ont t envoy es tous les Services de coop ration et d action culturelle SCAC afin de les aider
479. urd hui sans complaisance mais en mettant en vidence les succ s rencontr s Plus pr cis ment dans un contexte en volution rapide marqu par l affaiblissement des capacit s en Afrique la modification des priorit s des bailleurs l Afrique a recul parmi les priorit s le caract re de plus en plus multilat ral de la coop ration statistique voir l mergence d AFRISTAT et en 6 Nous n avons pas sollicit d acteurs dans les organisations internationales du syst me des Nations Unies Banque mondiale FMI PNUD ni d EUROSTAT la pr sentation de leurs activit s de coop ration conomique et statistique est voqu e rapidement dans l article sur PARIS21 aller au del aurait alourdi excessivement la taille du num ro 21 contrepartie l effacement des actions directes de INSEE depuis les ann es 1990 puis la cr ation de PARIS21 se posent de nouvelles questions qui sont les acteurs de cette coop ration Quelles sont les tendances les nouveaux besoins les nouvelles m thodes Qv a t il t fait de significatif au cours des derni res ann es et quels enseignements en tirer Sur toutes ces questions les articles pr sent s dans ce num ro permettent d avancer la r flexion sans pour autant pr tendre apporter de r ponses tranch es Si les auteurs appartiennent tous des institutions internationales ou nationales qui sont des acteurs de cette coop ration ils exercent leurs activit s selon des modal
480. urs travers des modules d j rod s Vietnam une participation la refonte des programmes de formation statistique Vietnam un appui la conception d un centre de formation statistique commun aux pays andins Afrique la longue marche statistique Les besoins manant des pays en d veloppement s inscrivent dans une longue histoire Il y a dix ans en 1996 la m me ann e que le CEFIL tait cr AFRISTAT observatoire Statistique aujourd hui f d rateur de 18 Instituts Nationaux de Statistique de l Afrique sub Saharienne L appui fran ais r parti sur ces diff rents instituts s est alors recentr sur le soutien AFRISTAT pour promouvoir une masse critique et des conomies d chelle en m thodologie statistique Le CEFIL s inscrit dans ce mouvement et a tabli un partenariat troit avec AFRISTAT et 3 AFRISTAT Observatoire conomique et Statistique d Afrique Subsaharienne 79 DIAL pour d finir les th mes et le public des s minaires qu il organise Auparavant la formation initiale des cadres statistiques tait pass e progressivement de la France aux Ecoles de statistique africaines ouvertes aux tudiants francophones des diverses nationalit s Les coles d Abidjan de Dakar et de Yaound sont pleinement op rationnelles ce qui ne veut pas dire que leur vie soit un long fleuve tranquille destruction de l Ecole de Kigali en 1994 restructuration majeure et r uss
481. us les cas il faut consid rer qu elless font partie du Syst me Par exemple la comptabilit nationale confronte et synth tise des informations collect es par PINS aupr s des entreprises et des m nages mais aussi des statistiques sur les institutions financi res collect es par la banque centrale sur le commerce ext rieur les finances publiques etc 90 productif statistique et que ce sont elles qui sont les mieux plac es pour dialoguer avec les utilisateurs et n gocier les financements Collecter et statistiques traiter les donn es C est le c ur du m tier d un service statistique La collecte peut tre faite par voie d enqu te ou d riv e d une collecte primaire r alis e par des services administratifs des fins de gestion administrative Dans les deux cas en aval de la collecte la cha ne de traitement reste similaire La mise au point d une cha ne de collecte et de traitement est un investissement lourd Il faut donc l amortir sur une production en s rie avec une p riodicit r guli re Elle repose sur la disponibilit de r pertoires ou de bases de sondage exhaustifs et bien actualis s ainsi que pour les enqu tes d un appareil de collecte p renne r seau contr l d enqu teurs exp riment s et form s couvrant l ensemble du territoire Maintenir les bases r pertoires de sondage et Les r pertoires et bases de sondage sont les outils essentiels d un ser
482. utien de USAID US Agency for International Development et de l ACDI Agence canadienne de d veloppement international Son principal objectif est d appuyer les institutions de recherche conomiques africaines pour leur permettre de jouer un plus grand r le dans le conseil l laboration de politiques publiques adapt es aux r alit s et contextes des diff rents pays Le SISERA fournit un soutien financier et technique aux institutions renforce leurs capacit s de gestion favorise la cr ation de r seaux r gionaux et le dialogue entre chercheurs et d cideurs via l organisation de conf rences o les chercheurs et d cideurs sont convi s ou via l incitation des chercheurs r diger des notes de synth se pour les d cideurs en fin de projet par exemple Les fonds du SISERA ont permis aux centres de recherche africains STATECO N 100 2006 d acheter des ordinateurs d acc der internet de s abonner des revues scientifiques et de financer des travaux de recherche Cet investissement de base pourtant n cessaire au d collage des centres est souvent n glig par les bailleurs de fond qui pr f rent financer uniquement les projets de recherche par souci de visibilit L intervention du SISERA a aussi permis de r duire l isolement des chercheurs africains En se basant sur leur exp rience d appui aux centres de recherche conomique en Afrique Ayuk et Jones 2005 r sument les princip
483. ux strates comparable la matrice de peuplement Le PIB urbain et le PIB rural ainsi d termin s sont aussi r partis entre les diverses villes et les diverses entit s territoriales l aide de mod les d allocation spatiale Les seules donn es exog nes utilis es dans le param trage du mod le d mo conomique national concernent le peuplement les changes ext rieurs et un ensemble de param tres relatifs la structure de la d pense des m nages des institutions et des activit s coefficients de la matrice des changes interbranches contenu en importation Les valeurs ajout es le PIB Ecoloc et ses diverses utilisations sont des r sultats du mod le et non des donn es d entr e La concordance des r sultats du mod le avec les agr gats officiels n est ni syst matique ni obligatoirement recherch e Dans la mesure o la mod lisation d mo conomique nationale et les comptes locaux apportent des informations nouvelles il est l gitime d en attendre terme une am lioration de ces comptes nationaux dont on sait qu ils reposent aussi sur un grand nombre d hypoth ses et qu ils sont aussi en partie mod lis s Stat co n 95 96 97 2000 152 Les transactions entre les comptes des institutions m nages urbains m nages ruraux administrations des biens et services des activit s du capital etc et entre les divers espaces consid r s dont le reste du pays les pays limitrophes et le reste du
484. vice statistique Un service statistique est b ti autour de ses r pertoires et bases de sondage Pour un INS ce sera un r pertoire d entreprises et d tablissements un fichier des villages et de quartiers d nombrant les logements ou les m nages et r guli rement mis jour De m me le service statistique de l ducation est construit autour d un r pertoire des tablissements d enseignements qui lui permet de contr ler 0 D ailleurs les utilisateurs de l information statistique sont en g n ral plus int ress s par les volutions que par le niveau des variables STATECO N 100 2006 91 l exhaustivit de la remont e des donn es Cette fonction est galement distincte de celle de la administratives et de lancer des enqu tes aupr s des collecte et du traitement des donn es statistiques coles de leur personnel ou de leurs l ves Elle doit tre assur e par une quipe sp cifique Pour diminuer les co ts il sera utile d tablir des Si cr er un r pertoire est un investissement initial partenariats avec d autres institutions et avoir acc s qui n est pas n cessairement exorbitant le aux fichiers administratifs maintenir est indispensable et co teux c est le troisi me processus de la production statistique Encadr 1 Les stades de transformation de la donn e de base aux agr gats et autres indicateurs conomiques et sociaux La donn e de base Celle qui est enr
485. vie du CESD ont t retrac es dans cet article ses diverses activit s mentionn es Si une page est maintenant tourn e il reste une double satisfaction Celle d abord de constater que nombre d anciens du CESD ont fait une carri re brillante dans leurs administrations nationales dans l industrie ou les services banques centrales ou commerciales en particulier dans les institutions internationales et aussi pour quelques uns en politique Celle ensuite de voir que les trois coles africaines petites s urs du CESD sont maintenant sur les rails qu elles se d veloppent et s adaptent qu elles ont leur tour form des centaines de statisticiens dont tous ceux qui sont en contact avec eux peuvent appr cier la qualit et qui font les m mes brillantes carri res que leurs a n s form s Paris Stat co n 95 96 97 2000 76 11 Des formations internationales au CEFIL Michel Bo da Catherine Meunier Michel Perronnet Dix ans apr s la cr ation du CEFIL en 1996 le contexte a chang en Afrique comme en Europe Les besoins en formation statistique ont volu et le CEFIL a su s y adapter parfois anticiper toujours pers v rer en d pit du caract re fragile des financements des formations internationales L africanisation des statistiques publiques a t r alis e pour la production des donn es et la formation initiale des statisticiens Elle n est pas encore en place pour les formations permanentes
486. vrir de nouvelles mines moderniser des installations existantes et ces investissements peuvent conduire une stabilisation voire un retournement des cours La croissance chinoise dynamisera les exportations africaines mais pourra galement accentuer la volatilit des cours Les entreprises chinoises ont annonc plusieurs projets de valorisation raffinerie au Soudan p te papier au Congo tissage au Mali mais galement confection pour l exportation La Chine a ouvert son march en accordant un traitement tarifaire pr f rentiel aux pays les moins avanc s mais cette mesure n a pas encore eu d impact sur les exportations africaines La Chine deviendra un march agricole en 2005 ses changes agricoles ont t pour la premi re fois d ficitaires L objectif de la politique agricole chinoise est de promouvoir les exportations intensives en travail et d importer les produits exigeant de grandes superficies comme le soja achet au Br sil et au Mozambique o des entreprises chinoises sont d j actives L offre industrielle chinoise est adapt e la demande des pays en d veloppement Dans la plupart des pays africains les produits chinois tissus confection lectronique ne se substituent pas des fabrications locales mais concurrencent des produits import s plus on reux Ces importations am liorent le bien tre des populations ce serait tout particuli rement le cas au Ghana en Ouganda et en T
487. xportations d pend dans une certaine mesure de la demande mondiale mais les r serves et les infrastructures d extraction jouent le r le le plus important STATECO N 100 2006 La description de l interaction offre demande travers le bilan alimentaire Rien n emp che dans un mod le MQC de d crire un quilibre de march Dans les pays d Afrique de l Ouest le secteur c r alier repr sente une part importante du PIB et d termine en grande partie l volution de l indice des prix la consommation IPC Pour simuler ceci on peut ajouter au MQC un module calqu sur le bilan alimentaire qui calcule la variation des prix des c r ales en relation avec le volume de production Cela vite en tous cas de projeter de mani re ind pendante les prix et les quantit s de la production c r ali re ce qui pourrait donner des r sultats tout fait irr alistes La prise en compte de l emploi D s lors que l on dispose d un TRE il est possible de faire ressortir les r percussions des projections de la production sur l volution de l emploi A cet effet le mod le utilise des coefficients exprimant la productivit du travail dans les diff rentes branches L information sur l emploi tant en g n ral extr mement limit e dans les pays africains ce sont essentiellement des donn es collect es au cours des recensements et des enqu tes budget m nages qui seront exploit es pour compl ter le TRE Un aut

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