Home

3 partie Données, outils et méthodes

1. 1 Obtenir une liste des unit s de chaque strate N1 pour la strate 1 N2 pour la strate 2 etc 2 Tirer au sort dans chaque strate par sondage al atoire simple syst matique ou en grappes n1 unit s pour la strate 1 n2 unit s pour la strate 2 etc Avantages et inconv nients Cette strat gie de sondage utilise les informations disponibles sur la population tudi e Elle permet de r duire la variance et donc d augmenter la pr cision de l estimation condition que la stratification soit faite selon un crit re effectivement li au ph nom ne tudi En effet si tel est le cas la variabilit du ph nom ne est peu importante l int rieur des strates et importante entre les strates Il permet galement en constituant une strate partir d un sous groupe de population de taille r duite de s assurer que ce sous groupe est bien repr sent dans l chantillon final Il peut per mettre galement d estimer des param tres pour chaque strate condition que la taille d chantillon l int rieur de chaque strate soit de taile suffisante Cependant cet objectif n cessite souvent d augmenter la taille de l chantillon total Les estimateurs pour l ensemble de la population et les intervalles de confiance doivent tre calcul s avec des formules un peu plus complexes que pour le sondage al atoire simple Ces formules se simplifient si la m me fraction de sondage N n 1 k a t utilis e dans chaq
2. Les tudes de cohorte sont indiqu es lorsque les facteurs d exposition tudi s sont peu fr quents voire exceptionnels catastrophe Elles permettent lorsqu elles sont prospectives d viter ou de minimiser certains cueils li s au recueil r trospectf d information qui lorsqu ils font appel aux d clarations de l individu sont sujets divers types de biais biais de d claration biais de m moire Ceci est particuli rement important lorsque l on fait appel aux d clarations des sujets pour appr hender les facteurs d exposition agents stressants li s une catastrophe souhaite recueillir des informations sur des facteurs socio comportementaux parce que ceux ci constituent des variables modificatrices importantes soutien social par exemple dans l tude des effets psychosociaux souhaite mesurer des facteurs de confusion toute erreur de classement sur les facteurs de confusion peut entra ner un biais dans l estimation des risques Les tudes de cohorte prospectives permettent aussi d valuer l exposition de fa on plus fine et plus fiable lorsque l valuation de l exposition n cessite un degr de d tails incompatibles avec la m moire des individus comportements alimentaires et lorsque les modalit s d exposition sont complexes exposition au rejet accidentel d une substance par inhalation et par ingestion Les tudes de cohorte permettent d tudier en principe les risques li
3. Il existe plusieurs types de validit Bartram 1994 Kline 1994 Bernaud 1998 la validit apparente face validity elle correspond l appr ciation subjective de la validit d un test Fermanian 1995 et son acceptation par les sujets Un test a une bonne validit apparente si son contenu semble mesurer ce qu il affirme mesurer Un test qui semble absurde ou non pertinent quelles que soient par ailleurs ses qualit s psychom triques sera certainement mal accept par les sujets la validit de contenu content validity le contenu du test est il pertinent par rapport ce qu il est cens mesurer Cette qualit implique que ce qui est mesur doit pouvoir tre d fini pr cis ment et d crit sous ses diff rents aspects Les jugements sur la validit de contenu sont consid r s comme des preuves acceptables quand le trait qu un test est cens mesurer peut tre d fini avec pr cision Ainsi vouloir mesurer l anxi t implique de pouvoir en donner une d finition pr cise et d en saisir les diff rentes composantes manifestations comportementales psychiques somatiques Mais le fait qu un groupe d experts s accordent dire qu un test de par son contenu est une mesure valide ne garantit pas qu ils aient raison I faut consid rer ces jugements comme un l ment du processus d laboration du test qui indiquent que l on est sur la bonne voie 19 Et plusieurs coefficients de validit l a diff r
4. LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS CRU QUE VOUS ALLIEZ MOURIR OUI TOUT A FAIT PLUTOT OUI PLUTOT NON NON PAS DU TOUT LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS RISQUE D ETRE BLESSE O DE PERDRE LA VIE OUI TOUT A FAIT PLUTOT OUI PLUTOT NON NON PAS DU TOUT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 266 La perception du danger lors d un v nement peut tre galement abord e l aide de la Peritraumatic Distress Scale pr sent e dans le module VI Deux chelles existent galement pre mettant de caract riser la s v rit des blessures d une personne i La Burn Specific Health Scale Il s agit d un outil d velopp en 1978 par Munster et al Munster 1987 dans le but d identifier l tat de sant des victimes de br lures et les r percussions de ces s quelles sur le fonctionnement psychologique social et professionnel A l origine cette chelle comptait plus de 80 items Il existe une version plus courte de 40 items constitu es des 9 sous chelles suivantes actes ordinaires sensibilit la chaleur fonction de la main traitements image du corps relation au travail relations interpersonnelles affectives et sexualit Kidal 2001 Le Trauma score des SAMU Le score se calcule en fonction des param tres physiologiques observ s au moment de la prise en charge du patient Pour chaque cat gorie il convient
5. c Les Centres Anti Poison Les Centres Anti Poison CAP sont des centres d information sur les risques toxiques de tous les produits existants m dicamenteux industriels et naturels ls ont un r le d information aupr s des professionnels de sant et du public et apportent une aide par t l phone au diagnostic la prise en charge et au traitement des intoxications 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ls participent activement au syst me national de toxico vigilance d cret du 28 septembre 1 999 charg de la surveillance et de l alerte sur les effets toxiques pour l homme de tout produit substance ou pollution lls sont donc mobilis s en premi re ligne lors d une catastrophe principalement pour une catastrophe chimique Chaque appel Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 254 fait l objet d une fiche comportant des informations sur le demandeur qualit particulier professionnel de sant h pital et localisation la personne intoxiqu e identification ge taille poids ant c dents m dicaux l exposition date heure lieu circonstance type les signes cliniques les examens subis les conseils ventuels les traitements effectu s les agents en cause lorsqu ils sont identifi s Les donn es sont informatis es La mise en place d un syst me informatique commun arr t du 18 juin 2002 devrait permettre une homog n isatio
6. 2000 An overview ofthe Peritaumatic Emotional Distress Scale Dialogues In Clin Neurosci 44 45 Brunet A Weiss DS Metzler TJ Best S Neylan TC Rogers C Fagan J Marmar C 2001 The Peritaumatic Distress Inventory A proposed Measure of PTSD criteion A2 Am J Psychiatr 158 1480 1485 Cardis E Gilbert ES Carpenter L Howe G Kato l Armstrong BK et al 1995 Effects of low doses and low dose rates of external ionizing radiaton cancer mortality among nuclear industry workers in three countries Radiat Res 142 2 117 32 Chaix C 1994 Observation et surveillance ADSP 8 I XXV CNAMTS 2002 La population prot g e par les r gimes de s curit sociale R partition g ographique par d partement et par circonscription de caisse primaire au 31 d cembre 2000 Dossiers tudes et statistiques 51 38 Collins M Sykes WM 1987 Comparaison de l interview t l phonique et de l interview sur place au Royaume Uni Techniques d enqu te Statistiques Canada 13 1 19 33 Covello V Merkhofer MW 1993 Risk assessment methods Approaches for asse ssing health and envirnmental risks New York Plenum Press Dab W 1994 Observation surveillance etd cision de la contemplation l action ADSP 8 XXX XXXI Deville J Neros B Berthier C 1998 Une m thode de mesure de l effet enqu teur Actes des Journ es de M thodologie Statistiques Paris DREES 2001 Suicides et tentativ
7. 3 Mise en place d une surveillance sp cifique Il est rare que lon ait mettre en place un nouveau syst me de surveillance Cependant ceci peut se r v ler n cessaire en situation exceptionnelle La mise en place d une telle surveillance devra tre la plus simple possible pour les acteurs du syst me avec comme objectif prioritaire la r activit On retrouve les crit res d j d crits pr c demment Le nombre d v nements de sant recens s doit tre limit en nombre et clairement explicit s par une d finition de cas clinique et ou biologique Le risque en collectant un nombre trop lev de pathologies ou en usant de d finitions complexes est de ne pas tre repr sentatif de la situation r elle et d puiser les d clarants Ces d clarants devront tre identifi s en fonction des objectifs ayant t fix s au syst me services hospitaliers m decins g n ralistes Le fonctionnement du syst me sera d autant plus lourd mettre en place que le nombre de participants sera lev Il est pr f rable de limiter les objectifs et de privil gier un syst me op rationnel Celui ci devra tre pr sent aux participants pour am lioration et adaptation afin d viter un mauvais fonctionnement ventuel en raison d une faible acceptabilit Le syst me devra tre tabli aussi pour une dur e limit e La collecte devra se faire en utilisant une fiche de collecte de donn es standardis e de mani
8. 415 Une d finition administrative plus large d finit comme victime de catastrophe toute personne inscrite sur un fichier de demande de r paration sans pr juger du r sultat de l expertise m dico l gale Les estimations fournies par l pid miologie lorsqu elles concernent des maladies mulifactorielles et sont exprim es en termes d exc s de risque ne sont pas toujours traduisibles en termes individuels La surmortalit par cardiopathie et maladies cardiovasculaires survenant apr s un tremble ment de terre en est un exemple 6 Conclusion Communiquer en p riode de catastrophe est un exercice d licat qui semble se caract riser par la n cessit de produire un discours qui r pond plusieurs exigences contradictoires rigueur scientifique et production de r sultats rapides complexit des r sultats et facilit de compr hension transparence et s r nit du travail enjeux court et long terme aide la d cision pour les autorit s sanitaires et dialogue avec les associations et la population Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 416 R f rences ADELF 2003 D ontologie et bonnes pratiques en pid miologie r vision des recommandations de 1998 Propositions du groupe de travail ad hoc de l ADELF htip adelfisped u bordeaux2 fr DOCUMENTATION PDF FR ADELF Recommandations 2003 V2 pdf 32 Astakhova L Bouvi
9. DEPUIS L EVENEMENT AVEZ VOUS MODIFIE VOTRE CONSOMMATION D ALCOOL PAS D ALCOOL EN AUGMENTATION EN DIMINUTION IDENTIQUE Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 356 8 2 Le questionnaire DETA Auteur s Cr en 1973 par un psychiatre am ricain Type Questionnaire ou auto questionnaire Objectifs Identifier les personnes pr sentant des probl mes avec lalcool consommation excessive d alcool ou alcoolo d pendance Caract ristiques Ce questionnaire est compos de 4 questions permet de d ter miner une pr valence des troubles sur la vie enti re Cat gorie de r ponse Dichotomique oui non Mode de passation cotations scores Administr par un m decin ou tout personnel soignant ou encore auto administr Le score total est obtenu en sommant les r ponses aux 4 items La note varie de 0 4 A partir de 2 r ponses positives au questionnaire la probabilit d une consommation excessive d alcool ou d une alcoolo d pendance est lev e Dur e de passation Tr s court 1 minute Population cible A l origine le test a t con u pour des adolescents et des adultes en milieu hospitalier ou fr quentant les services de soins Il est toutefois de plus en plus utilis en population g n rale Qualit s m trologiques Le DETA a t valid en 1974 parmi les patients d un service d h pital psychiatrique
10. atr sie du gr le sauf secondaire anomalie paroi pancr as annulaire ou m sentaire commun l ag n sie r nale bilat rale dy sg n sie exclue l exstrophie v sicale la r duction de membre sauf phalange l hernie Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 259 Ile de France Eee SET 7 SZ Zone couverte par un registre 81 95 Ann es disponibles pour les donn es Source InVS DMCT Figure 2 Registres des Malformations Cong nitales Situation au 31 d cembre 1999 Ces registres assurent une coordination nationale de leurs donn es et participent deux r seaux European Registration Of Congenital Anomalies and Twins EUROCAT form de 21 registres r partis dans 11 pays de la Communaut europ enne International Clearinghouse for Birth Defects Monitoring Systems ICBDMS affili POMS et regroupant 26 registres dans 21 pays Les registres de malformations peuvent avoir un int r t pour l valuation des cons quences de catastrophes chimiques ou radiologiques susceptibles de provoquer des anomalies cong nitales Pour l explosion de l usine AZF Toulouse une recherche a t effectu e aupr s d une structure le comit pluidisaplinaire des f topathies de la Haute Garonne qui recense l ensemble des demandes d intervention th rapeutique de grossesse ITG pour f topathies d
11. et sp cificit lorsqu il s agit de diagnostiquer un abus d alcool sensibilit entre 95 et 97 et sp cificit entre 78 85 selon les diff rentes tudes Fiellin 2000 L AUDIT est galement utilis dans certaines tudes pour identifier la pr sence d une d pendance l alcool La validation de l outil dans un objectif de d pistage de lalcoolo d pendance a t men e en consid rant la pr sence d un probl me avec l alcool soit au Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 360 cours de l ann e pr c dant l enqu te soit au cours de la vie enti re Selon le cut off fix les performances du test ne sont pas identiques Cut off 8 la sensibilit du test varie entre 46 et 65 et la sp cificit est de 90 Cut off 11 la sensibilit varie entre 30 et 40 sensibilit entre 96 et 97 L AUDIT est plus performant lorsqu il est utilis sur une p riode r cente 12 derniers mois plut t que sur la vie enti re Langues Anglais fran ais Int r ts et limites I est important de distinguer le probl me que l on souhaite analyser pour utiliser le test le plus ad quat L A UDIT pr sente de bons r sultats pour d pister la consommation risque ou la consommation excessive en particulier lorsqu il se r f re la consommation au cours de l ann e Bohn 1995 Certaines tudes ont utilis c
12. favorable 3 2 Demande d autorisation aupr s de la CNIL Une fois obtenue l avis favorable du Comit consultatif sur le traitement de l information en mati re de recherche dans le domaine de la sant le responsable de l enqu te doit obtenir l autorisation de la CNIL 3 3 Demande d autorisation relative aux traitements ayant pour fin la recherche dans le domaine de la sant Les formulaires de demande d autorisation formulaire CERFA n 10769 01 utiliser pour les demandes d autorisation relatives aux traitements ayant pour fin la recherche dans le domaine de la sant sont demander aupr s de la CNIL l adresse suivante Commission Nationale de l informatique et des Libert s 21 rue Saint Guillaume 75340 Paris Cedex 07 T l phone 01 53 73 22 22 T l copie 01 53 73 22 00 Il est possible de t l charger la notice explicative sur le site internet de la CNIL 7 Comit consultati sur le tratement de l ifommation en mati re de recherche dans le domaine de la sant http www recherche gow fr comite ctisante htm 8 Commission Nationale de lIforma ique et des Libert s http www cnil fr Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 406 Le dossier de demande d autorisation sign par la personne ayant qualit pour repr senter l organis me de recherche doit comprendre le double du dossier transmis au Comit consu
13. la somme des scores de tous les items Asukai et al ont propos un cutt off 1 4 ou un seuil de 30 Asukai 2002 Cat gorie de r ponse chelle de Likert 5 points Mode de passation cotations scores Pour chaque item le patient doit indiquer la fr quence sur une chelle de Likert 5 points 0 pas du tout 4 extr mement Il s agit Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 319 d une vlauation au cours des 7 derniers jours La note finale est obtenue en sommant les r ponses chaque item Dur e de passation Environ 5 minutes Population cible Population g n rale adulte Il existe un instrument fran ais en cours de validation pour les enfants partir de 8 ans Cf IES C Qualit s m trologiques Weiss et Marmar ont valu les qualit m trologiques de l IES R aupr s de 429 personnes confront es un accident sur une autoroute et 197 personnes ayant v cu le tremblement de terre de Northridge en 1994 L IES R a montr une forte consistance interne Alpha de Cronbach variant entre 0 87 et 0 92 pour le facteur Intrusion 0 84 et 0 85 pour le facteur vitement et 0 79 0 90 pour le facteur hyperactivit Des r sultats similaires taient retrouv s dans l tude de Creamer et al 2003 dans laquelle lIES R tait compar la PTSD Checklist PCL La valeur test retest variait entre 0
14. tablissement si ge social ou tablissement Cette base est r guli rement crois e avec la base SIRENE de l INSEE b Le Fichier SIRENE de l INSEE Le fichier le plus complet regroupant l ensemble des tablissements priv s comme publics tous secteurs d activit confondus est le fichier SIRENE 1 s agit d un r pertoire des entreprises dont la gestion est confi e l INSEE C est g n ralement le fichier de r f rence pour toutes les investigations statistiques sur les entreprises Il contient l tat civil de toutes les entreprises et de tous leurs tablissements implant s en France www sirene tmfr L INSEE d termine et attribue chaque entreprise et tablissement un code repr sentant l Activit Principale Exerc e par l unit code APE Le fichier SIRENE est constitu Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 236 galement d autres variables conomiques dont les principales sont les donn es de localisation les effectifs de salari s par tranches d effectifs leur historique Les personnes physiques exer ant de mani re ind pendante une profession non salari e les personnes morales de droit priv soci t anonyme ou de droit public soumises au droit commercial mais galement les institutions et services de l Etat et les collectivit s territoriales ainsi que tous leurs tablissements sont identifi s da
15. utilis dans diff rents types de population patients souffrant de maladies chroniques graves cancer VIH ou d autres maladies chroniques asthme diab te arthrite polyarthrite rhu mato de Le SF 36 se pr te aux enqu tes en population g n rale car son spectre de mesure permet de mesurer aussi des diff rences 7 Medical Outcome Study tude d observation comprenant une enqu te transversale sur 20 000 patients et une enqu te longitudinale qui s est d roul e sur 4 ann es cons cutives Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 365 entre des tats de sant globalement bons Le SF 36 peut tre administr des personnes de plus de 14 ans Leplege 2001 Qualit s m trologiques Le SF 36 pr sente des coefficients de Cronbach compris entre 0 80 et 0 92 pour les diff rentes sous chelles Tous les items ont une corr lation avec leur propre chelle sup rieure 0 4 et la plupart du temps cette corr lation est significativement sup rieure celle observ e avec les autres chelles Tous les items ont une corr lation avec leur propre chelle sup rieure 0 4 Le taux de succ s pour la validit discriminante est de 99 3 ce qui signifie que les dimensions physique et mentales pr sentent extr mement peu de corr lation Langues 15 langues dont l anglais et le fran ais Traduction fran aise La traduction e
16. Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 268 1 3 Implication lors de l v nement AVEZ VOUS FAIT PARTIE DES EQUIPES DE SECOURS Oul NON SI OUI EN TANT QUE PO MPIER MEMBRE DE LA CROIX ROUGE AUTRES SI NON VOUS ETES VOUS PORTE E AU SECOURS DUNE PERSONNE S OUI NON AVEZ VOUS HEBERGE DES PERSONNES CONTRAINTES DE QUITTER LEUR LOGEMENT EN RAISON DE L EVENEMENT OUI COMBIEN __ NON TIEZ VOUS PRESENT E AU MOMENT DE LA DECRUE ET DU NETTOYAGE OUI NON SI OUI AVEZ VOUS PARTICIPE AUX OPERATIONS DE NETTOYAGE Oui NON 1 4 Cons quenc s mat rielles de l exposition a Biens personnels AU COURS DE L EVENEMENT VOTRE LOGEMENT O UNE PARTIE DE CELUI CI ONT ILS ETE INONDES Oui NON QUELLES ONT ETE LES PARTIES DE VOTRE RESIDENCE QUI ONT ETE INONDEES ENDOMMAGEES PAR L EVENEMENT AUCUNE ZONE DE VIE SALLE A MANGER CUISINE CAVE JARDIN DEPENDANCE GARAGE LORS DE L EVENEMENT PENDANT COMBIEN DE TEMPS LA ZONE DE VIE DE VOTRE RESIDENCE A T ELLE ETE INONDEE ___ ___ JOURS DURANT L EVENEMENT AVEZ VOUS EU UNE PERIODE SANS EAU POTABLE OUI COMBIEN DE JOURS ___ __ JOURS NON DURANT L EVENEMENT AVEZ VOUS EU UNE PERIODE SANS ELECTRICITE OUI COMBIEN DEJOURS __ __ JOURS NON VOTRE LOGEMENT A T IL ETE ENDOMMAGE PAS DU TOUT UN PEU MOYENNEMENT SERIEUSEMENT COMPLETEMENT
17. Le score global varie entre 20 et 60 La note seuil d finissant une anxi t pathologique est de 34 Dur e de passation 15 minutes Population cible validation pour des enfants entre 8 et 12 ans Qualit s m trologiques La consistance interne a t valu e chez 246 enfants d une cole l mentaire L indice de Cronbach pour l anxi t tat tait lev 0 87 pour les filles et 0 82 pour les gar ons Pour l anxi t trait il tait respectivement de 0 81 et 0 78 Enfin dans ce m me chantillon le test retest 8 semaines apr s tait mod r entre 0 46 et 0 61 selon l item tudi La version fran aise a t valu e chez 288 enfants qu b cois g s entre 8 et 13 ans La consistance interne pour l anxi t trait tait de 0 89 pour l ensemble de l chantillon et de 0 88 pour l anxi t tat Le test retest variait entre 0 37 et 0 50 selon les items consid r s Dans l tude valuant les troubles anxieux chez des enfants asthmatiques Vila et al ont montr que l chelle STA IC tait un instrument utile pour valuer les troubles anxieux chez l enfant le score seuil de 34 est discriminant avec une sensibilit de 0 73 et une sp cificit de 0 70 Langues Nombreuses dont fran aise Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 342 Traduction fran aise Vila et al 1994 Int r t
18. Oul NON Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 270 SI VOUS AVEZ DU QUITTER VOTRE DOMICILE PENSEZ VOUS QUE VOTRE LOGEMENT ACTUEL EST MIEUX EQUIVALENT AU LOGEMENT PRECEDENT MOINS BIEN c R paration ETIEZ VOUS COUVERT PAR UNE ASSURANCE POUR CE TYPE DE CATASTROPHE OUI NON NE SAIT PAS Si VOUS AVEZ SUBI DES PREJUDICES MATERIELS A VOTRE AVIS AVEZ VOUS ETE DEDOMMAGE E PAR LES ASSURANCES OUI J AI ETE SUFFISAMMENT DEDOMMAGE OUI J AI ETE DEDOMMAGE MAIS INSUFFISAMMENT NON JE N AI PAS ETE DEDOMMAGE AU TOTAL A COMBIEN ESTIMEZ VOUS LES PERTES QUE VOUS AVEZ SUBIES LORS DE L EVENEMENT AUCUNE PERTE MOINS DE 1 500 EUROS 1500 A 5 000 EUROS 5 000 10 000 EUROS 10 000 15 000 EUROS 15 000 A 30 000 EUROS PLUS DE 76 200 EUROS QUELLE EST AU TOTAL LA PART DES PERTES DE VOS BIENS QUI VOUS A ETE REMBOURSEE TOUTES AIDES CONFONDUES RIEN DU TOUT MOINS DE 30 ENTRE 30 ET 60 ENTRE 60 ET 90 PLUS DE 90 OU REPONSE EN CLAIR VOUS ESTIMEZ VOUS SATISFAIT E DU MONTANT DE VOTRE INDEMNISATION PAS DU TOUT SATISFAIT PEU SATISFAIT ASSEZ SATISFAIT SATISFAIT TRES SATISFAIT AVEZ VOUS RE U UNE AIDE FINANCIERE EN DEHORS DES ASSURANCES OUI NON Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 271 15 Outil de travail DU
19. Sheehan DV Lecrubier Y Type Questionnaire structur d interview vis e diagnostique Objectifs Le MINI est un outil qui permet d identifier les troubles suivants selon les crit res du DSM IIIR et de la CIM 10 l pisode de d pression majeure les pisodes maniaques le trouble panique lagoraphobie la phobie simple et la phobie sociale l anxi t g n ralis e les d sordres obsessionnels compulsifs les troubles psychotiques le risque suicidaire l abus d alcool et l alcoloo d pendance l abus et la d pendance de drogues lanorexie la boulimie et l ESPT Le MINI a t cr dans le but de remplacer les outils diagnostiques tels que le CIDI ou le SCID qui sont plus longs utiliser Caract ristiques Cet outil a t con u initialement pour tre utilis comme entretien structur administr par un clinicien mais il est parfois utilis comme questionnaire auto administr Le MINI permet de d terminer une pr valence actuelle ou ponctuelle bas e sur les quinze derniers jours des diff rents troubles Il ne s agit pas d un outil bas sur la vie enti re Toutefois pour certains troubles le MINI peut faire des diagnostics sur la vie par contre il n identifie pas l ge de d but L int gralit du MINI contient 120 questions Le MINI comme le CIDI ou le DIS est un instrument modulaire c est dire que chaque module peut tre administr s par ment Pour chaque trouble on compte 2 4 que
20. VOS CONNAISSANCES PAS DU TOUT UN PETIT PEU MOY ENNEMENT BEAUCOUP ENORMEMENT 7 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES QUELLE A ETE L IMPORTANCE DE VOS DOULEURS PHYSIQUES NULLE TRES FAIBLE FAIBLE MOY ENNE GRANDE TRES GRANDE 8 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES EST CE QUE DES DOULEURS VOUS ONT GENE E DANS VOTRE TRAVAIL OU VOS ACTIVITES DOMESTIQUES PAS DU TOUT UN PETIT PEU MOY ENNEMENT BEAUCOUP ENORMEMENT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 369 9 LES QUESTIONS QUI SUIVENT PORTENT SUR COMMENT VOUS VOUS ETES SENTI E AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES POUR CHAQUE QUESTION MERCI D INDIQUER LA REPONSE QUI VOUS SEMBLE LA PLUS APPROPRIEE AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES Y A T IL EU DES MOMENTS OU ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE B VOUS VOUS ETES SENTI E NERVEUX SE C VOUS VOUS ETES SENTI E SI DECOURAGE E QUE RIEN NE POUVAIT VOUS REMONTER LE MORAL D VOUS VOUS ETES SENTI E CALME ET DETENDU E E VOUS VOUS ETES SENTI E DEBORDANT 1 2 3 4 D ENERGIE F VOUS VOUS ETES SENTI E TRISTE ET 1 2 3 4 ABATTU E G VOUS VOUS ETES SENTE EPUISE E H VOUS VOUS ETES SENTI E BIEN DANS 4 VOTRE PEAU VOUS VOUS ETES SENTE FATIGUE E 10 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES Y A T IL EU DES MOMENTS OU VOTRE ETAT DE SANTE PHYSIQUE OU EMOTIONNEL VOUS A GENE E DANS
21. aise de Rascle et al 1997 Les quatre principales formes de soutien social sont repr sent es dans les 4 questions de l chelle le soutien d estime r confort coute dans les moments difficiles le soutien mat riel ou financier assistance directe quand c est n cessaire le soutien informatif conseils ou suggestions de la part d autrui le soutien motionnel rassurer redonner confiance Pour chaque type de soutien cela permet de savoir combien de personnes le dispensent qui sont ces personnes famille amis coll gues sp cialistes et si le sujet est satisfait de ce soutien On obtient donc deux scores pour chaque sujet disponibilit nombre de personnes ayant particip au soutien et satisfaction per ues qualit de ce soutien de ce soutien Cet outil informe galement sur la nature du soutien social per u par la personne Mode de passation cotations scores s agit d un autoquestionnaire rempli par le sujet en 4 6 minutes Concernant les 4 items relatifs la disponibilit du soutien social le sujet doit indiquer le nombre de personnes sur lesquelles il peut compter dans ces quatre cat gories famille amis camarades coll gues professionnels de sant Pour les items relatifs la satisfaction il est invit noter son degr de satisfaction selon une chelle de type Likert en 5 points Le score total de disponibilit s obtient en faisant la somme des r ponses indiqu es par le sujet sur l
22. c s mariages 2 Donn es m dico sanitaires Plusieurs syst mes d information peuvent tre mobilis s pour contribuer l valuation des cons quences sanitaires d une catastrophe collective Toutefois certains organis mes n existent pas sur tout le territoire national et ne peuvent tre mobilis s que localement cf exemple plus loin Observatoire R gional des Urgences de Midi Pyr n es Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 248 2 1 Les soins de ville Les soins de ville sont tous les soins d livr s par des soignants m decins g n ralistes m decins sp cialistes param dicaux hors du cadre hospitalier public ou priv a L Assurance Maladie Les seuls syst mes d information repr sentatifs sur le plan national pour les soins de ville sont ceux des r gimes de l Assurance Maladie qui recueillent en continu les nombres d actes les co ts de ces soins ainsi que certains co ts du secteur hospitalier notamment tout ce qui concerne les tablissements priv s La Caisse Nationale d Assurance Maladie des Travailleurs Salari s CNAMTS couvre les salari s du secteur priv et une grande partie de ceux du secteur public soit environ 85 de la population fran aise la proportion tant variable d un d partement l autre CNAMTS 2002 Elle a mis en place en 1989 un syst me informatis de recueil de donn es issues du
23. chelles L 7 Anglais bosniaque angues traduction Traduction en fran ais parle Dr Lovell non valid e Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 324 Questionnaire Children Impact of Event Scale LA CONSIGNE EST LA SUIVANTE VOICI UNE LISTE DE COMMENTAIRES FAITS PAR DES PERSONNES APRES UN EVENEMENT STRESSANT LIS BIEN CHAQUE PROPOSITION ET INDIQUE PARMI LES REPONSES POSSIBLES CELLE QUI CORRESPOND LE MIEUX A CE QUE TU AS RESSENTI DURANT CES SEPT DERNIERS JOURS 1 JE ME METS A PENSER A L EVENEMENT SANS LE VOULOIR PAS DU TOUT RAREMENT DE TEMPS EN TEMPS SOUVENT 2 J ESSAIE DE L EFFACER DE MA MEMOIRE 3 J AI DU MAL A FAIRE ATTENTION OU A ME CONCENTRER 4 JE ME SENS ENVAHI E PAR DES EMOTIONS FORTES LIEES A L EVENEMENT 5 JE SUIS PLUS NERVEUX NERVEUSE JE SURSAUTE PLUS FACILEMENT QU AVANT L EVENEMENT G J ESSAIE D EVITER TOUT CE QUI PEUT ME RAPPELER L EVENEMENT 7 J ESSAIE DE NE PAS PARLER DE L EVENEMENT 8 J AI DES IMAGES DE L EVENEMENT QUI ME VIENNENT TOUT A COUP A L ESPRIT 9 CERTAINES CHOSES CONTINUENT A ME FAIRE PENSER A L EVENEMENT 10 J ESSAIE DE NE PAS PENSER A L EVENEMENT 11 JE ME SENS FACILEMENT AGACE E EN COLERE 12 JE ME SENS SUR MES GARDES SANS RAISON EVIDENTE 13 J AI DU MAL A BIEN DORMIR Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 325 5 2 La Children
24. conomique de lactivit des h pitaux publics et priv s qui a t mis en place progressivement partir de 1990 dans les unit s de court s jour de m decine chirurgie et obst trique Les donn es m dicales recueillies dans le cadre du PMSI sont valid es saisies et trait es par les D partements d information M dicale DIM des tablissements hospitaliers Ces donn es sont prot g es par le secret professionnel Tout s jour hospitalier effectu dans la partie court s jour d un tablissement fait l objet d un R sum de Sortie Standardis RSS constitu dun ou plusieurs R sum d Unit M dicale RUM Sur Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 252 chaque RUM sont consign es diff rentes informations telles qu un ensemble d informations relatives au patient sexe ge code postal le contexte de l admission date d entr e et de sortie modes d entr e et de sortie hospitalisation dans le m me tablissement dans les 30 jours qui ont pr c d le motif de lhospitalisation diagnostic principal et diagnostics associ s pos s au cours du s jour et la nature de l activit m dicale r alis e acte principal et actes associ s Les diagnostics sont cod s selon la Classification Internationale des Maladies CIM La transmission d informations m dicales la direction de l tablissement ou l ext rieur de celui c
25. de Sarason le S S Q Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale 33 35 50 Sarason IG Levine HM Basham RB Sarason BR 1983 Assessing social support the social support questionnaire Journal of Personality and Social Psychology 44 1 127 139 Questionnaire QSSP CES DERNIERS MOIS Y A T IL EU DANS VOTRE ENTOURAGE DES PERSONNES QUI LORSQUE VOUS EN AVIEZ BESOIN VOUS ONT RECONFORTE E ET FAMILLE AMIS COLLEGUES PROFESSIONNELS DE LA SANTE ECOUTE E CAMARADES MEDECINS PSYCHOLOGUES CO DE EN ETES VOUS SATISFAIT DE 1 PAS DUTOUT A 5 TOUT A FAIT SE SONT OCCUPEES DE VOUS ET VOUS ONT AIDE E FAMILLE AMS OLLEGUES PROFESSIONNELS DE LA SANTE MATERIELLEMENT CAMARADES MEDECINS PSYCHOLOGUES EN ETES VOUS SATISFA o O Vous ONT DONNE DES CONSEILS DES FAMILLE AMS COLLEGUES PROFESSIONNELS DE LA SANTE INFORMATIONS DES SUGGESTIONS CAMARADES MEDECINS PSYCHOLOGUES COMBIEN EN ETES VOUS SATISFAIT VOUS ONT REDONNE CONFIANCE EN VOUS MEME FAMLLE AMS COLLEGUES PROFESSIONNELS DE LA SANTE CAMARADES MEDECINS PSYCHOLOGUES CO DE EN ETES VOUS SATISFAIT Es Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 389 5 Strat gies d ajustement au stress coping Le coping d signe la mani re dont un individu r agit pour faire face des situations difficiles Folkman 1984 Deux
26. de son temps de vie des informations recueillies des personnes qui y auront acc s __ l obligation d informer pr alablement les personnes aupr s desquelles sont recueillies les donn es du caract re obligatoire ou facultatif des r ponses des cons quences d un d faut de r ponse des destinataires des informations ainsi que de l existence d un droit d acc s les questionnaires doivent mentionner ces prescriptions l obligation de s assurer que les informations sensibles race opinions politiques philosophiques ou religieuses m urs et condamnations p nales ventuellement recueillies le sont conform ment la loi que le num ro de S curit Sociale n est pas utilis sans autorisation par d cret en conseil d tat pris apr s l avis de la CNIL l obligation de garantir aux personnes les droits d opposition d acc s et de rectification et d indiquer le service auquel les personnes peuvent s adresser pour y avoir recours Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 404 l interdiction d utiliser comme source d information des fichiers constitu s d autres fins et dont l acc s est limit _ l interdiction de conserver les donn es nominatives au del de la dur e n cessaire aux finalit s du traitement pour lequel elles ont t enregistr es La loi reconna t 7 droits aux personnes 1 le droit l informat
27. l interview par questionnaire questions ouvertes mais la trans mission est verbale et non crite L entretien semi directif est structur autour d un certain nombre de th mes qui sont identifi s dans une grille d entretien pr par par l enqu teur Des entretiens compl mentaires peuvent galement tre r alis s apr s le traitement des questionnaires afin d approfondir certains points de l tude Cette m thode de collecte qualitative peut tre utilis e dans des situations de post catastrophe En effet elle peut constituer une approche pr alable une tude quantitative dans la r alisation de questionnaire notamment construction des questions et modalit s de r ponse proposer 2 Modalit s de recueil d information dans les enqu tes quantitatives 2 1 Recueil par enqu teur Plusieurs m thodes sont possibles enqu teur peut remplir instantan ment le questionnaire via un ordinateur tout en tant face l enqu t m thode CAPI Computer Assisted Personnal Interview enqu teur remplit un questionnaire papier avec l enqu t lenqu teur saisit le questionnaire toujours par ordinateur mais l interview se d roule par t l phone c est la m thode CA TI Computer Assisted Telephone Interview 2 2 Recueilen face face Le recueil en face face permet d obtenir une qualit de remplissage des questionnaires meilleure par rapport aux auto questionnaires Dans la litt rature
28. matique son objectif est de recueillir toutes les d clarations concernant un v nement de sant le plus souvent d ordre infectieux Tous les d clarants potentiels m decins laboratoires services d urgences responsables de collectivit s d une zone d termin e sont suppos s d clarer L exemple type est le syst me de d claration obligatoire de maladies qui concerne une liste pr cise de Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 395 maladies cf Module IV afin d une part de permettre des actions de prise en charge des cas et de pr vention et de d ter miner des tendances Sentinelle il repose sur un r seau de d clarants m decins laboratoires en g n ral volontaires b n voles mais parfois r mun r s L objectif peut tre de d tecter des pid mies et d en suivre l volution mais aussi de d terminer des tendances Ces syst mes suivent des maladies forte incidence car leur efficacit est moindre lors de pathologies rares Il est envisageable d utiliser des syst mes d information sanitaire dont l objectif initial n est pas de surveiller l tat de sant de la population Cf Module IV Certains sont rapidement adaptables alors que d autres n cessitent un d lai d obtention des donn es qui les rendront parfois peu utilisables Qu il s agisse de lun ou lautre syst me l adaptation d une surveillance exis
29. ponse Echelles de Likert Mode de passation cotation scores chaque item le sujet r pond sur une chelle de Likert 4 degr s Le score total est calcul par sous chelle de coping Les scores peuvent tre compar s aux normes fran aises Cousson 1996 Coping probl me Coping motion Recherche soutien Moyenne Ecart type Moyenne Ecart type Moyenne Ecart type Hommes N 221 28 04 5 71 20 22 5 49 25 5 5 04 Femmes N 247 27 79 6 78 21 70 5 60 20 2 4 76 Dur e de passation Dix minutes Population cible Adultes Qualit s m trologiques La version fran aise 42 items de cette chelle a t valid e aupr s de 468 adultes afin d tudier sa structure factorielle et de d terminer ses qualit s psychom triques Bruchon Schwei tzer 1996 L analyse en composante principale a permis de d gager 3 facteurs expliquant 35 3 de la variance totale Facteur 1 Coping centr sur le probl me ce facteur rend compte de 11 16 de la variance totale Son contenu renvoie aux efforts pour r soudre le probl me suivre un plan d action se battre se sentir fort prendre les choses une par une trouver des solutions Facteur 2 Coping centr sur l motion ce facteur rend compte de 10 12 de la variance totale Son contenu renvoie au sentiment de malaise de culpabilit l autocritique l espoir d un miracle d un changement au besoin d oublier ny a pas de dissociation entre les diverses str
30. ponses moins que d habitude ou pas plus que d habitude et 1 celles un peu plus ou bien plus que d habitude dans une perspective cat gorielle Les items n gatifs sont cot s 0 1 1 1 et les items positifs 0 0 1 1 L un des avantages serait d obtenir une gamme de notes globales se rapprochant davantage d une distribution normale Quel que soit le mode de cotation on obtient ainsi un score global du GHQ en additionnant les notes obtenues chaque item On peut utiliser le GHQ dans une perspective cat gorielle note seuil au dessus de laquelle on d finit un cas ou dimensionnelle score global L utilisation des scores aux diff rents facteurs semble moins pertinente sauf peut tre pour le GHQ 28 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 304 Population cible Population g n rale psychiatrique pr sentant des affections somatiques et ou organiques Qualit s m trologiques La fid lit du GHQ appr ci e par la m thode du split half et du coefficient de consistance interne de Cronbach est bonne Bolognini 1989 Bettschart 1991 Pariente 1992 La fid lit test retest semble plus difficile valuer car comme avec toute valuation li e l tat du sujet un moment pr cis sa r p tition est soumise des facteurs de changement De nombreuses analyses factorielles ont v rifi la validit de construction Quant la
31. re journali re voire hebdomadaire La transmission des informations sera effectu e pr f rentielle ment vers un centre unique Un num ro de t l phone unique sera transmis tous les d clarants afin de leur permettre d obtenir toute information Une personne au moins devra tre d di e la mise en place du syst me et son fonctionnement durant toute son activation L analyse sera effectu e quotidiennement et la r tro information assur e de mani re quotidienne ou hebdomadaire Cr ation d un r seau sentinelle en situation exceptionnelle Si dans la phase imm diate d une catastrophe il est possible d activer un r seau sentinelle d j existant il est en revanche extr mement difficile d en cr er un nouveau Les participants pressenfs au r seau sentinelle ne seront pas forc ment motiv s et ne disposeront pas touburs d une culture du signalement Une pr paration travers des formations et des r unions d informations sont bien souvent n cessaires pour b tir un r seau sentinelle ll est en revanche possible de d buter la r flexion sur la cr ation d un tel r seau pour foumirune meilleure r activit lors de la survenue de catastrophe Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 398 4 Syst me d alerte Lorsque la mise en place ou l adaptation d une surveillance cibl e sur des v nements de sant malad
32. remboursement des actes le Syst me Informatique de l Assurance Maladie SIAM appel par la suite base de donn es ERASME Il s agit d un ensemble de bases r gionales dont il existe au niveau central une compilation anonymis e ERASME nationale La Mutualit Sociale Agricole MSA et l Assurance Maladie des Professions ind pendantes AMPI ont d velopp des syst mes d information similaires I ny a pas actuellement de base pour les autres r gimes qui couvrent des proportions minimes de la population fran aise ex mineurs militaires clerg batellerie En terme d exhaustivit il est important de noter que ces bases n incluent que partiellement les fonctionnaires affili s aux sections locales mutualistes ex enseignants postiers et que la MSA n inclut que les salari s agricoles et non les exploitants Les principales informations incluses dans la base ERASME sont le type d actes m dicaux et param dicaux consultations visites actes chirurgicaux actes de radiologie soins infirmiers et de kin sith rapie actes divers les prescriptions de m dicaments d examens biologiques de dispositifs m dicaux les indemnit s journali res pour Incapacit Temporaire Totale le paiement de rentes d accidents du travail et de pensions d invalidit Les actes et s jours en tablissement priv et les s jours en tablissement public sont galement enregistr s Plusieurs dates sont recueillies date
33. ros seront inexistants ou inutilisables num ros de locaux professionnels de cabines t l phoniques Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 231 b Le fichier des assur s sociaux Tous les r gimes et Caisses d Assurance Maladie tiennent jour des fichiers de leurs assur s et ayants droit contenant leur identit nom pr nom sexe leur filiation date de naissance lieu de naissance identit des parents et l adresse de remboursement des prestations Les fichiers n incluent pas les personnes d c d es les personnes d pendant d un r gime tranger ou n ayant aucune couverture sociale Ils sont incomplets sur les personnes n es l tranger et n ayant jamais travaill en France Les fichiers contiennent galement des donn es sur la consommation de soins regroup es en bases de donn es informatis es sauf pour les petites caisses dont la plus importante est la base ERASME du r gime g n ral cf module IV Tous les r gimes communiquent quotidiennement leurs donn es au Registre National Inter r gimes des b n ficiaires de l Assurance Maladie RNIA M Cr par le d cret 96 793 du 12 septembre 1996 ce registre a pour objectif de certifier l identification des assur s sociaux et ayants droit et de m moriser leur rattachement un organisme d Assurance Maladie Il contient l identit des personnes et un num ro unique c
34. t Les cas certains pour le clinicien correspondaient une note de 3 ou 4 son valuation et les cas douteux une note de 2 Des notes seuils des deux sous chelles de la HAD ont ensuite t d termin es avec les valeurs suivantes 7 ou moins absence de cas 8 10 cas douteux 11 et plus cas certain Dans ces conditions dans une population de 100 patients 1 de faux positifs et 1 de faux n gatifs ont t observ s pour le diagnostic de la d pression Pour l anxi t ces chiffres taient respectivement de 5 et 1 Afin de d terminer si les deux sous chelles valuaient des dimensions diff rentes ou ne repr sentaient qu un index g n ral de trouble motionnel les auteurs ont s lectionn 17 patients chez lesquels l valuation du clinicien de la s v rit de l anxi t et de la d pression diff rait de deux points ou plus Dans ces conditions l auto valuation de l anxi t n est pas corr l e l appr ciation clinique de la d pression 0 19 et l auto valuation de la d pression n est pas corr l e l valuation de l anxi t 0 08 Enfin les auteurs ont compar les scores obtenus par des patients pr sentant une maladie physique mais pas de troubles affectifs note du clinicien de O ou 1 ceux observ s dans un chantillon de sujets normaux appari s pour le sexe et l ge L absence de diff rence des notes montre bien selon eux que la maladie physique en l absence de troubles p
35. t cr en 1995 dans le cadre de l tude nationale am ricaine US National Health Interview Survey NHIS Adams et Morano 1995 Caract ristiques La version originale du CIDISF a t cr e pour diagnostiquer les troubles psychiatriques selon les crit res du DSMIIFR Une version a t revis e par Andrews et al pour r pondre aux crit res du DSM VW mais l heure actuelle la plupart des tudes ont utilis la 1 version de cet outil Il s agit d un outil bas sur les 12 derniers mois contrairement au CIDI qui lui pose des diagnostics sur la vie enti re Cet outil reprend un sous ensemble des questions du CIDI Les changements les plus importants concernent le module sur les troubles d pressifs Cat gorie de r ponse L outil et le syst me de cotations sont fournies l adresse suivante http www who int msa cidi Mode de passation cotations scores Auto administration ou h t ro valuation Dur e de passation La dur e moyenne de passage du CIDIHSF est de 10 minutes Population cible Population g n rale Qualit s m trologiques Les qualit s m trologiques du CIDI SF sont bonnes Selon les troubles tudi s et par comparaison au CIDI la sensibilit varie entre 77 et 100 la sp cifict entre 96 et 99 9 la valeur pr dicitive positive entre 75 7 et 99 6 et la valeur pr dictive n gative entre 86 9 et 100 Concernant le diagnostic des troubles d pressifs dans une tude r alis e
36. t e dans une chambre d h pital Son int r t r side essentiellement dans une approche dimensionnelle de la symptomatologie du sujet au moment m me o il remplit ce questionnaire Plus qu un indicateur des troubles d pressifs et anxieux au sens des classifications actuelles DSM IV ou ICD 10 elle value un indice de s v rit symptomatique et mesure des variables d tat ne renseignant que peu sur les manifestations de trait et encore moins sur le degr transitoire ou non des l ments psychopathologiques L chelle est sensible au changement dans l tude des patients d prim s et elle permet donc de suivre l volution de la symptomatologie anxieuse et ou d pressive au cours du temps lors d un traitement par exemple Friedman 2001 Si l on d sire l utiliser dans une perspective cat gorielle le probl me de la note seuil retenir pour la d finition du cas n offre pas de solution univoque L chelle peut tre utilis e comme instrument de d pistage par exemple dans une strat gie d tude en deux phases HAD chez tous les sujets puis valuation clinique plus compl te chez ceux ayant un score sup rieur une note seuil pr d termin e De multiples quipes l ont utilis e dans une perspective pid miologique afin de d terminer en fonction des notes seuils la fr quence des troubles anxieux et d pressifs dans diverses populations d tude Friedman 2001 Elle n value pas les manifestations pathologi
37. tude aupr s de travailleurs l unit de sondage pertinente est l tablissement davantage que l entreprise selon l INSEE une entreprise est une unit conomique juridique ment autonome organis e pour produire des biens ou des services pour le march On distingue l entreprise individuelle personne physique qui ne poss de pas de personnalit juridique distincte de celle de la personne physique de son exploitant et l entreprise soci taire Soci t Anonyme SA Soci t Responsabilit Limit e SARL en revanche un tablissement est une unit de production localis e g ographique ment individualis e mais d pendant juridiquement d une entreprise L tablissement constitue le niveau le mieux adapt une approche g ographique de l conomie Il est relativement homog ne et son activit principale apparat proche du produit a Le fichier des pages jaunes De la m me fa on que pour les particuliers wanadoo data g re une base de donn es des entreprises Cette base correspond l annuaire des pages jaunes toute personne ou tablisse ment ayant effectu une d claration d activit professionnelle L acc s cette base est payant et varie en fonction du type de demande Il est possible d effectuer des requ tes selon la zone g ographique d partement commune code postal l activit code APE ou la taille par tranches d effectifs de l entreprise Il est galement possible de choisir le type d
38. v re Radloff 1977 1986 a propos une note seuil de 16 ou plus t moignant d une symptomatologie d pressive lev e Ce score a t retenu dans la grande majorit des tudes Cependant plusieurs auteurs estiment que ce score est trop bas Husaini et Neff 1980 ont sugg r de retenir un seuil de 17 et plus pour d finir les cas possibles et de 23 et plus pour les cas probables Dans des travaux de validation de la version fran aise de cette chelle F hrer et Rouillon 1989 sugg rent de retenir une note seuil de 17 pour les hommes et de 23 pour les femmes Si l on adopte ces scores la sensibilit est de 0 76 et la sp cificit de 0 71 Le seuil de l instrument peut tre ajust pour atteindre un niveau optimal de sensibilit et de sp cificit Population cible La CES D est avant tout destin e des tudes pid miologiques r alis es en population g n rale ou dans des groupes de sujets consultant dans des services de sant les plus divers Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 337 Qualit s m trologiques Les tudes de validation de la version fran aise ont t r alis es chez des malades mentaux psychiatriques ambulatoires et en m decine g n rale Rouillon et Fuhrer 1989 Les premi res tudes de terrain ont t r alis es dans le cadre des enqu tes du programme CMHA Community Mental Health Assessment dans
39. velopp de fa on concert e partir des cinq registres r gionaux fran ais des cancers de l enfant Lorraine PACA Corse Bretagne Auvergne Limousin Rh ne Alpes Il a t qualifi en 1999 apr s avis favorable du CNR I comprend notamment une harmonisation des moyens et des Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 258 m thodes en vue d une mise en commun des donn es Ce projet a t d velopp en relation troite avec le registre des leuc mies et repose sur une collaboration rapproch e avec les autres sources de donn es essais th rapeutiques autres registres dont les registres g n raux des cancers En 2002 ce registre a t tendu l ensemble du territoire c Registres des cardiopathies isch miques Les registres fran ais de cardiopathies isch miques RFCI existent dans 3 zones en France la Communaut Urbaine de Lille les d partements du Bas Rhin et ceux de la Haute Garonne ls enregistrent de mani re exhaustive les cas d infarctus du myocarde hospitalis s ou non d c d s ou non aupr s de l ensemble des tablissements de soins priv s et publics et des m decins traitants Ce recueil b n ficie d un certain nombre de contr les quant la validit du diagnostic port Les donn es sont valid es avec un d lai d environ 2 ans Dans le cadre de l valuation des cons quences de l explosion de l
40. 139 Siemiatycki J 1979 A com parson of mail telephone and home interview strategies for household health surveys Am J Public Health 69 3 238 245 Smeeth L Fletcher AE Stiding S Nunes M Breeze E Bulpitt CJ Jones D 2001 Randomised comparison of three methods of administering a screening questionnaire to elderdy people findings from the MRC trial of the assessment and management of older people in the community BMJ 323 7326 1403 1407 Smith W Mitchell P Attebo K Leeder S 1997 Selection bias from sampling frames telephone directory and electoral roll compared with door to door population census results from the Blue Mountains Eye Study Aust amp NZ J Public Health 21 2 127 133 Vaillant L 1992 Analysis of sexual behaviorsin France ACSF a comparison between two modes of investigation telephone survey anf face to face survey AIDS 6 3 315 323 Vallerand RJ Guay F Blanchard C 2000 La mesure du ph nom ne tudi M thodes de recherche en psychologie RJ Vallerand etal Paris Ga tan Morn 241 284 Verger P Bourguignon M 1999b Suivi sanitaire et m dical des populations en phase post accidentelle d un accident radiologique Rapport d tape du Groupe de Travail n pr par l intention de Monsieur le Secr taire G n ral du Comit Interminist riel la S curit Nucl aire Pars Institut de Protection et de S ret Nucl aire Office de Protection contre l
41. 1983 L tude de validation concourante de Mont Marin et al 1993 r alis e aupr s d une population de 46 patients diab tiques a estim la sensibilit 87 5 et la sp cificit 86 7 Cette tude permet de confirmer l efficacit du GHQ pour le d pistage des troubles psychiques en population m dico chirurgicale et plus particuli rement des troubles anxieux et d pressifs On pourra aussi se r f rer l tude de Beettschart et al 1991 qui value la valeur pr dictive du GHQ 28 Langues 38 langues dont l italien l espagnol le fran ais Traduction fran aise W Bettschart et M Bolognini R vision Pariente Smith Guelfi 1989 Int r ts et limites Bonne acception de cette chelle gr ce sa rapidit d administration 5 10 minutes facilit d application et compr hension ais e par des patients de milieux et de Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 305 niveaux culturels les plus vari s De plus elle permet des comparaisons avec les r sultats d autres tudes Le GHQ peut tre utilis en pid miologie pour d tecter des cas morbides en adoptant notamment des strat gies en deux phases GHQ chez tous les sujets puis entretien clinique structur chez ceux ayant des scores sup rieurs une note seuil Le GHQ peut galement tre utilis pour tudier les facteurs de risque psychosociaux l
42. 51 11 1013 1023 Leplege A Ecosse E Pouchot J Coste J Perneger TV 2001 Le questionnaire SF 36 Manuel de lutilisateur et guide d nterpr tation des scores Estem Edition ed Paris Perneger TV Leplege A Etter JF Rougemont A 1995 Validation of a Frenchlanguage version of the MOS 36 ltem Short Form Health Survey SF 36 in young healthy adults J Clin Epidemiol 488 1051 1060 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 366 Ware JE Gandek B Kosinski M Aaronson NK Apolone G Brazier J et al 1998 The equivalen of SF 36 summary health scores estimated using standard and untry specific algorithms in 10 countries results from the IQOLA Project International Quality of Life Assessment J Clin Epidemiol 51 11 1167 1170 Ware JE Kosinski M Bayliss MS McHomey CA Rogers WH Raczek A 1995 Comparison of methods for the scoring and statistical analysis of SF 36 health profile and summary measures summary of results from the Medical Outcomes Study Med Care 33 4 AS264 279 Nom de l outil SF 36 Type d outil Echelle d auto valuation Evaluation de la qualit de vie Population cible Population g n rale patients Administration Auto valuaton P riode de temps sur laquelle porte les D rnierm is chelles Langues traduction 15 langues dont anglais et fran ais Leplege etal Guide de
43. 7 des cas Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 232 Le CREDES m ne depuis 1988 en collaboration avec la CNAMTS une enqu te sur la sant et la protection sociale aupr s d assur s soaaux et de leur famille partir de cette base de donn es L enqu te de 1998 a montr que l exploitation de cette base de donn es pr sentait quelques inconv nients particuli rement en terme de mise jour du fichier Ainsi parmi les foyers d assur s s lectionn s plus de 31 taient injoignables soit en raison d une mauvaise adresse ou de doublons soit en raison d une absence prolong e ou d un d c s de l assur non signal Bocognano 1999 Dans le but d valuer les cons quences sanitaires d une catastrophe touchant une population d limit e g ographiquement il s agit l inverse de constituer un chantillon d tude en retrouvant des noms partir de crit res g ographiques La possibilit d obtenir des noms partir d adresses de remboursement serait th oriquement possible par requ tes aupr s des fichiers des diff rentes caisses l chelon local d partemental ou r gional En PACA une enqu te en population g n rale sur une ville avec un croisement avec les donn es de l assuran maladie a t r alis e afn de d terminer la couverture vacdnale de la population adulte La base de donn es a t constitu e
44. 8 et respectivement de 69 4 et 87 6 pour un seuil de 10 L pine 1985 Pour Barczack et al 1988 une note de 8 et plus constituerait le seuil optimal avec pour l anxi t et la d pression respectivement des sensibilit s de 82 et 70 et des sp cficit s de 94 et 68 Dans une tude r alis e dans une unit d oncologie Razavi et al 1990 ont propos de retenir le score global de l chelle en additionnant les scores des deux chelles anxi t et d pression Dans ces conditions la note seuil optimale serait de 19 pour les pisodes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 331 d pressifs majeurs sensibilit 70 sp cificit 75 et de 13 pour les troubles de l adaptation et les d pressions majeures sensibilit 75 sp cificit 75 Population cible L instrument peut tre utilis aupr s de patients en m decine avec des probl mes organiques de patients canc reux pour le d pistage ou diagnostic pr coce des troubles de l humeur de patients pr sentant une d tresse psychologique ou psychiatrique Qualit s m trologiques Dans l tude princeps les auteurs ont valu des patients en m decine interne et ont compar les r sultats obtenus par cet auto questionnaire une valuation par le clinicien sur une chelle en 5 points Les coefficients de Spearman taient de 0 70 pour la d pression et de 0 74 pour l anxi
45. A EANA AERONA EAEE Type de pr l vements r alis s Sang o Urines o Commune sinistr e O Non o Selles o Autres o Habitation inond e Oui o Non o Autres examens r alis s nnannnnnene nne enrrr trr rrrerr rrr rrrrrnrrnrrnrer rnrn Analyses de laboratoire en cours m Non nl Hospitalisation s Oui O Non O Type de pr l vements r alis s Sang Une m Nombre meriristi T ts cie Selles p Autres o Lieu d hosiptalisation Laboratoire de diagnostic Observations et informations compl mentaires usine Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 401 Module IX Aspects thiques La mise en uvre d un dispositif pid miologique apr s une catastrophe soul ve un certain nombre de questions quant sa pertinence ses objectifs et sa justification en terme de r sultats attendus De plus toute enqu te pid miologique en tant qu activit de recherche rel ve d une r glementation sp cifique et doit tre r alis e dans des conditions conformes la d ontologie Si les formalit s r glementaires encadrant l activit de recherche peuvent parfois para tre contraignantes il est essentiel que les acteurs des tudes pid miologiques placent les pr occupations thiques au premier rang de leur
46. CHAQUE PHRASE ATTENTIVEMENT ET DECIDE COMMENT TU TE SENS EN GENERAL ENSUITE PLACE UN X DANS LE CARRE DEVANT LE MOT OU LA PHRASE QUI SEMBLE TE D CRIRE LE MIEUX IL NY A PAS DE BONNE OU MAUVAISE REPONSE NE PERDS PAS TROP DE TEMPS SUR UNE PHRASE SOUVIENS TOI DE CHOISIR LE MOT QUI DECRIT LE MIEUX COMMENT TU TE SENS HABITUELLEMENT 1 JE SUIS PREOCCUPE E PAR L IDEE DE FAIRE DES ERREURS PRESQUE JAMAIS QUELQUEFOIS SOUVENT 2 J AI ENVIE DE PLEURER 3 JE ME SENS MALHEUREUX SE 4 J AI DES DIFFICULTES A PRENDRE DES DECISIONS 5 IL EST DIFFICILE POUR MOI DE FAIRE FACE MES PROBLEMES 6 JE MINQUIETE TROP 7 JE DEVIENS BOULEVERSE E QUAND JE SUIS A LA MAISON 8 JE SUIS GENE E 9 JE ME SENS TROUBLE E 10 DES IDEES SANS IMPORTANCE ME PASSENT PAR LA TETE ET ME TRACASSENT 11 JE MINQUIETE A PROPOS DE L ECOLE 12 J AI DES DIFFICULTES A DECIDER QUOI FAIRE 13 JE REMARQUE QUE MON C UR BAT VITE 14 J AI PEUR ET N EN PARLE A PERSONNE 15 JE M INQUIETE POUR MES PARENTS 16 MES MAINS SONT MOITES MOUILLEES 17 JE MINQUIETE A PROPOS DE CHOSES QUI POURRAIENT ARRIVER 18 J AI DES DIFFICULTES A MENDORMIR LE SOIR 19 J AI UNE SENSATION BIZARRE DANS MON ESTOMAC 20 JE M INQUIETE A PROPOS DE CE QUE LES AUTRES PENSENT DE MOI Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 345 7 2 La Revised children s Manifest Anxiety Scale RCM A S A Guinard Auteur s Reynolds Richmo
47. DETRUIT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 269 LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS SUBI DES DOMMAGES IMMOBILIERS OUI NON SI OUI PRECISEZ LESQUELS FONDATIONS PEINTURE PAPIERS PEINTS HUISSERIES ESCALIERS REVETEMENTS DE SOL PLAFONDS MURS AUTRES PRECISEZ OU AU COURS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS PERDU DES BIENS MATERIELS Oui NON DES AFFAIRES PERSONNELLES AUXQUELLES VOUS ETIEZ ATTACHE E OUI NON UN ANIMAL FAMILIER OUI NON LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS SUBI DES DOMMAGES NON IMMOBILIERS OUI NON SI OUI PRECISEZ LESQUELS MEUBLES JOUETS VETEMENTS ELECTROMENAGER OUTILLAGE AUTOMOBILE EQUIPEMENTS PROFESSIONNELS EQUIPEMENT DE LOISIRS AUTRES PRECISEZ b Relogement AVEZ VOUS DU QUITTER VOTRE DOMICILE OUI NON SI OUI OU AVEZ VOUS HABITE ALORS CHEZ UN MEMBRE DE LA FAMILLE DANS UN APPARTEMENT LOUE CHEZ DES AMIS DANS UN MOBIL HOME A L HOTEL DANS UN GY MNASE OU TOUTE STRUCTURE CARITATIVE DANS UNE MAISON LOUEE DANS UNE MAISON OU UN APPARTEMENT VOUS APPARTENANT AUTRE PRECISEZ CE RELOGEMENT A T IL ETE TEMPORAIRE TEMPORAIRE DEFINITIF SI VOTRE RELOGEMENT A ETE TEMPORAIRE COMBIEN DE TEMPS AVEZ VOUS ETE RELOGE MOINS D UNE SEMAINE UNE A DEUX SEMAINES TROIS SEMAINES A UN MOIS PLUS D UN MOIS AVEZ VOUS DU QUITTER DEFINITIVEMENT VOTRE DOMICILE
48. Depression Scale Bit J Psychiat 155 545 547 Razavi D Delvaux N Farvacques C Robaye E 1989 Validation de la version fran aise du HADS dans une population de patents canc reux hospitalis s Rev Psychol App 39 295 308 Razavi D Delvaux N Farvaaques C Robaye E 1990 Screening for adjustment disorders and major depressive disorders in cancer inpatients Brit J Psychiat 156 79 83 Snaith RP 1987 The concepts of mild depression Brit J Psychiat 150 387 393 Snaith RP Baugh SJ Clayden AD Hussain A Sipple M 1982 The Clinical Anxiety Scale a modification of the Hamilton Anxiety Scale Brit J Psychiat 141 518 523 Snaith RP Taylor CM 1985 Rating scales for depression and anxiety a current perspective Brit J Clin Pharmacol 19 178 205 Zigmond AS Snaith RP 1983 The Hospital Anxiety and Depression Scale Acta Psychiatr Scand 67 361 370 omens paonon apsege remco testowa tunen Patients en m decine avec des probl mes organiques patients canc reux pour le d pistage ou diagnostic pr coce des troubles de l humeur patients pr sentant une d tresse psychologique ou psychiatrique Administration Auto valuation P riode de temps sur laquelle Sur les 7 derniers jours porte les outils Langues Fran ais Hollandais Arabe Allemand H breu Su dois Italien traduction Espagnol et Urdu L pine et al 1985 et Ravaziet al 1989 Population cible Guide de mise en
49. ME TROUVE BIEN PHYSIQUEMENT IL Y A DES CHOSES QUE JE N AIME PAS DANS MON PHYSIQUE JE ME TROUVE LAD E 15 JE DOIS ME FORCER TOUT LE TEMPS POUR FAIRE MES DEVOIRS JE DOIS ME FORCER SOUVENT POUR FAIRE MESDEVOIRS A NE ME POSE PAS DE PROBLEME DE FAIRE MES DEVOIRS 16 J AI TOUJOURS DU MAL A DORMIRLA NUIT J AI SOUVENT DU MAL A DORMIRLA NUIT JE DORSPLUTOT BIEN Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 17 JE SUIS FATIGUE DE TEMPS EN TEMPS OU JE NE SUIS JAMAIS FATIGUE JE SUIS SOUVENT FATIGUE JE SUIS TOUT LE TEMPS FATIGUE 18 LA PLUP ART DU TEMPS JE N AI PAS ENVIE DE MANGER SOUVENT JE N AI PAS ENVIE DE MANGER J AI PLUTOT BON APPETIT 19 JE NE M INQUETE PAS QUAND J AI MAL QUELQUE PART JE M INQUITE SOU VENT QUAND J AI MAL QUELQUE P ART JE M INQUIETE TOUJOURS QUAND J AI MAL QUELQUE P ART 20 JE NE ME SENS PAS SEUL JE ME SENS SOU VENT SEUL JE ME SENS TOUJOURS SEUL 21 JE NE M AMUSE JAMAIS A L ECOLE JE M AMUSE RAREMENT A L ECOLE JE M AMUSE SOU VENT A L ECOLE 22 J AI BEAUCOUP D AMIS J AI QUELQUES AMIS MAIS JE VOUDRAIS EN A VOIRPLUS JE N AI AUCUN AMI 23 MES RESULTATS SCOLAIRES SONT BONS MES RESULTATS SCOLAIRES NE SONT P AS AUSSI BONS QU A VANT J AI DE MAUVAIS RESULTATS DANS DES MATIERES OU J A VAIS L HABITUDE DE BIEN REUSSIR 24 JE NE FAIS JAMAIS AUSSI BIEN QUE LES AUTRES JE PEUX FAIRE AUSSI BIEN QUE LES AUTRES SI JE LE V
50. MOINS BIEN QUE D HABITUDE COMME D HABITUDE BEAUCOUP MOINS BIEN QUE D HABITUDE 2 AVEZ VOUS EPROUVE LE BESOIN D UN BON REMONTANT PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 3 VOUS ETES VOUS SENTI E A PLAT ET PAS DANS VOTRE ASSIETTE MAL FICHU E PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 4 VOUS ETES VOUS SENTI E MALADE PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 308 5 AVEZ VOUS EU DES DOULEURS A LA TETE PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 6 AVEZ VOUS EU UNE SENSATION DE SERREMENT OU DE TENSION DANS LA TETE PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 7 AVEZ VOUS EU DES BOUFFEES DE CHALEUR OU DES FRISSONS PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 8 AVEZ VOUS MANQUE DE SOMMEIL A CAUSE DE VOS SOUCIS PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 9 AVEZ VOUS EU DE LA PEINE A RESTER ENDORMI E PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 10 VOUS ETES VOUS SENTI E CONSTAMMENT TENDU E OU STRESSE E PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE
51. Post Traumatic Stress Reaction Inde x CPTS RI Auteur s Frederick Pynoos et Nader Type Echelle d h t ro valuation Objectifs Evaluation des sympt mes de stress post traumatique apr s exposition des v nements traumatiques vari s Caract ristiques La CPTSD RI est une chelle de 20 items d riv e de la version pour adultes de la Reaction Index for adults Frederick 1985 Cat gorie de r ponse Chaque item de l chelle est cot en 5 niveaux 0 jamais 1 presque jamais 2 parfois 3 souvent 4 le plus souvent Le score global varie entre 0 et 80 Mode de passation cotations scores Cette chelle est tr s utilis e lors d entretiens semi structur s Des instructions sont donn es aux interview ers pour adapter l chelle l v nement traumatique tudi L enqu t doit rapporter ses sympt mes l v nement ayant eu lieu auparavant La gradation en 4 cat gories selon le score est la suivante un score entre 12 et 24 indique un niveau de PTSD faible entre 25 et 39 un niveau mod r entre 40 et 59 un niveau s v re et un score de plus de 60 un niveau tr s s v re Dur e de passation 15 20 minutes Population cible Cette chelle est valid e pour des enfants de 6 16 ans Qualit s m trologiques Les caract ristiques m trologiques de cette chelle sont bien d finies La validation a t r alis e apr s comparaison et valuation avec des donn es cliniques la co
52. Psychotic Disorders procedural validity of the Mini International Neuropsychiatric Interview MINI Concordan and causes for discordance with the CIDI Eur Psychiat 13 1 26 34 Duburcq A Blin P Charpak Y Blachier C Allicar MP Bouhassira M et al 1999 Utilisation d un enteten diagnostique structur pour identifier les pisodes d pressifs dans une tude pidemiologique validation inteme a posteror RESP 47 5 455 463 Nom de l outil Mini International Neuropsychiatric Interview MINI Type d outil Questionnaire structur d interview vis e diagnostique Episode d pressif majeur dysthymie pisodes maniaques troubles paniques agoraphobie phobie simple et phobie sociale anxi t Troubles g n ralis e troubles obsessionnels compulsifs troubles psychotiques abus d alcool et alcoloo d pendance abus et d pendance de drogues anorexie boulimie et ESPT Identifierles troubles psychiatriques selon les crit res du DSM IIIR Population cible Population g n rale adulte Administration Face face principalement P riode de temps sur 15 derniers jours Langue traduction 12 langues dont fran ais Sheehan et Lecrubier Outil L outil peut tre command l adresse suivante http medical outcomes com Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 303 2 6 General Health Questionnaire GHQ Auteur Gol
53. SANTE S EST AMELIORE EST RESTE STABLE EST UN PEU MOINS BON EST BEAUCOUP MOINS BON NE SAIT PAS DEPUIS L EVENEMENT AVEZ VOUS EPROUVE DES PROBLEMES DE SANTE QUE VOUS N AVIEZ PAS EPROUVE AUPARAVANT OUI LESQUELS NON Y A T IL DES PROBLEMES DE SANTE QUE VOUS AVIEZ AVANT CETTE EPOQUE QUI SE SONT AGGRAVES DEPUIS OUI LESQUELS NON 2 Question issue de l enqu te d cennale Sant 2002 2003 INSEE Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 355 ACTUELLEMENT AVEZ VOUS DES SEQUELLES PHYSIQUES DUES A L EVENEMENT OUI NON AU COURS DES 4 DERNIERES SEMAINES AVEZ VOUS CONSULTE UN MEDECIN POUR UN PROBLEME DE SANTE EN RAPPORT AVEC L EVENEMENT OUI NON AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES AVEZ VOUS PRIS DES MEDICAMENTS POUR DORMIR NON JAMAIS OUI MOINS D UNE FOIS PAR SEMAINE OUI PLUSIEURS FOIS PAR SEMAINE OUI TOUS LES JOURS SI OUI LESQUELS DEMANDER DE CONSULTER LES ORDONNANCES AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES AVEZ VOUS PRIS DES MEDICAMENTS POUR LES NERFS TRANQUILLISANTS ANTIDEPRESSEURS NON JAMAIS OUI MOINS D UNE FOIS PAR SEMAINE OUI PLUSIEURS FOIS PAR SEMAINE OUI TOUS LES JOURS SI OUI LESQUELS DEMANDER DE CONSULTER LES ORDONNANCES DEPUIS L EVENEMENT AVEZ VOUS MODIFIE VOTRE CONSOMMATION DE TABAC NON FUMEUR EN AUGMENTATION EN DIMINUTION IDENTIQUE
54. Scale Revised Behav Res Ther 41 12 1489 96 Asukai N Kato H Kawarara N Kim Y Yamamoto K Kishimoto J et al 2002 Reliability and validity of the Japanese language version of the Impact of Event Scale Revised four studies of different traumatic events J Nerv Ment Dis 190 175 182 Baumet J Simon H Gundel H Schmitt C Kan Heinz L 2004 The Impact of Event Sade Revised evaluation of the subscales and correlations to psychophysiological startle response patterns in survivors of a life threatening cardiac event An analysis of 129 patients with implanted cardioverter defibrillator J Affect Disorders article in press NOM de l outil Impact of Event Scale Revised Type d outil Echelle d auto valuation D terminer la pr sence de sympt mes d vitement dintrusion et dhyperactivit neurmv g tative Population cible Population g n rale adulte P riode de temps sur laquelle 7 Jours porte les chelles Langues traduction Anglais fran ais allemand japonnais espagnol Brunetet al Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 321 Questionnaire Impact of Event Scak Revised CONSIGNE VOICI UNE LISTE DE DIFFICULTES QUE LES GENS EPROUVENT PARFOIS A LA SUITE D UN EVENEMENT STRESSANT VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT CHAQUE ITEM ET INDIQUER A QUEL POINT VOUS AVEZ ETE BOULEVERSE E POUR CHACUNE DE CES DIFFICULTES A
55. The community mental health assessment survey and the CES D scale in Comnuniy Surveys of Psychiatric Disorders Weissman M M Myers J K Ross C E Eds Rutgers University Press New Brunswick 177 189 Robert RE Vemon SW 1983 The nter for epidemiologic studies depression scale lts use in a community sample AmJ Psychiat 140 41 46 Weissman MM Prusoff BA Newberry P 1986 Comparison of the CES D with standardized depression rating scales at three points in ime Technical Report Yale University Contract ASH 74 166 National Institute of Mental Health in Radloff L S et Locke B Z 1986 Weissman MM Sholonkas D Pottenger M Prusoff BA Locke BZ 1977 Assessing depressive symptoms in five psychiatric populations A validation study AmJ Epidemiol 106 203 214 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 339 R sum Auto questionnaire de la symptomatologie d pressive et de l humeur d pressive compos de 20 items la CES D a t con ue pour une utilisation dans des enqu tes pid miologiques dans la population g n rale ou aupr s groupes de sujets consultant dans des services de sant les plus divers Elle n est pas un instrument d valuation clinique ou diagnostique mais un indice de souffrance g n rale Elle peut cependant servir d instrument de d pistage posant alors le probl me de la d finition d une note seui
56. VOTRE VIE ET VOS RELATIONS AVEC LES AUTRES VOTRE FAMILLE VOS AMIS VOS CONNAISSANCES TOUT LE TEMPS UNE BONNE PARTIE DU TEMPS DE TEMPS EN TEMPS RAREMENT JAMAIS 11 INDIQUEZ POUR CHACUNE DES PHRASES SUIVANTES DANS QUELLE MESURE ELLES SONT VRAIES OU FAUSSES DANS VOTRE CAS ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE A A VRAIE FAUSSE FAUSSE VRAIE SAIS PAS A JE TOMBE MALADE PLUS FACILEMENT QUE LES AUTRES C JE M ATTENDS A CE QUE MA SANTE SE D EGRADE D JE SUIS EN BONNE SANTE B JE ME PORTE AUSSI BIEN QUE N IMPORTE QU Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 370 9 3 L chelle MOS SF 12 Auteur s Gandek et al 1998 Type Echelle d auto valuation Objectifs Evaluer la qualit de vie Caract ristiques L chelle SF 12 a t construite partir de l chelle SF 36 L tude de choix et de validation des items a t effectu e aupr s de 2743 personnes en France dans le cadre d une tude europ enne dans 9 pays et aupr s de 9 000 personnes Le SF 12 permet d obtenir deux scores un score de qualit de vie mentale et un score de qualit de vie physique Les moyennes et cart types des deux scores sont publi s pour les 9 pays europ ens dans lesquels s est d roul e l tude de validation Gandek Ware et al 1998 Mode de passation cotations scores s agit d un autoquestionnaire rempli
57. biom dicale Si elles ne rel vent donc pas de la loi Huriet ces tudes en revanche conduisent la constitution de fichiers informatiques comportant des informations nominatives ou indirectement nominatives sur les personnes participant aux tudes La constitution de tels fichiers est r glement e par la loi informatique et libert s 2 1 La loi informatique et libert s de la Commission Nationale Informatique et Libert s Pour prot ger le citoyen des dangers li s aux potentialit s des technologies de l information et la multiplication des fichiers la loi du 6 janvier 1978 dite loi informatique et libert s a pr vu un dispositif de protection reposant la fois sur des obligations pour les personnes qui cr ent des traitements et sur des droits reconnus aux personnes fich es Au centre de ce 3 Centre National de la Recherche Scienti ique D partement des sciences de la vie Ethique en Sciences de la vie R glementation appliquer en mati re d thique et de pr vention du risque biologique http www cnrsfr SDV reglhommed4 html Loi n 88 1138 du 20 d cembre 1988 modifi e Loi relative la protection des personnes qui se pr tent des recherches biom dicales http www legif rance gow fr 5 Loi n 94 548 du er juillet 1994 Loi relative au traitement de donn es nominatives ay ant pour fin la recherche dans le domaine de la sant et modifiant la loi n 78 17 du 6 janvier 1978 relative lifo
58. calcul de la taille de l chantillon par une formule propre chaque m thode la taille de l chantillon ne se calcule pas de la m me fa on pour un sondage al atoire simple ou syst matique un sondage stratifi ou un sondage en grappes Or la taille de l chantillon est un des facteurs les plus importants dans le calcul du budget Les tailles d chantillon peuvent tre calcul es facilement gr ce au logiciel Epi info module Statcalc 3 Bases de sondage Dans sa base de donn es de concepts et de d finitions Concepts and Definitions Database CODED Eurostat d finit une base de sondage comme la liste des unit s de la population vis e par une enqu te parmi lesquelles on tire l chantillon et par l interm diaire desquelles on contacte les unit s choisies Dans l id al une base de sondage doit r pondre plusieurs crit res chaque unit de la liste doit disposer d un identifiant unique et pr cis De m me cette liste doit tre exhaustive et ne comporter aucun doublon une personne ne doit appara tre qu une seule et unique fois dans la base Enfin elle doit tre accessible Bien videmment aucune base de sondage ne r pond l ensemble de ces quatre crit res C est pourquoi il faut toujours rechercher le maximum d informations sur les diff rentes bases existantes conception d finitions utilis es crit res d inclusion ventuels de fa on s lectionner celle la plus adapt e au type d enqu te
59. ces deux approches plusieurs biais sont possibles Les caract ristiques des populations peuvent diff rer avant et apr s l v nement en raison des migrations li es l v nement Elles peuvent diff rer d une zone l autre l exposition li e une catastrophe se distribue rarement au hasard dans la population car la r partition des lieux d habitation ob it souvent des logiques socio conomiques les facteurs socio conomiques ont une influence souvent importante sur les indicateurs sanitaires Le recours aux soins le suivi m dical le recueil des donn es et leur enregistrement peuvent tre effectu s diff remment en fonction du niveau d exposition ils sont Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 199 souvent plus attentifs dans les zones expos es que dans les zones non expos es biais de d pistage Lorsque des comparaisons entre population expos es et population g n rale sont effectu es partir de plusieurs sources de donn es les d finitions d indicateurs sanitaires sont parfois diff rentes ce qui constitue une source de biais Les comparaisons g ographiques ou temporelles d indicateurs agr g s ne fournissent des indications vraiment fiables sur les effets potentiels d une catastrophe et leur ordre de grandeur que lorsque ces effets sont importants lorsque les effets sont faibles les bia
60. cotation de deux items positifs est invers e Un score total est ainsi obtenu ainsi que des scores aux deux sous chelles le score maximal possible est de 42 pour l chelle globale et de 21 pour chacune des sous chelles Les scores les plus lev s correspondent la pr sence d une symptomatologie plus s v re Razavi 1989 amp 1 990 La pr sentation de l chelle avec dans la colonne de gauche les notes correspondant chaque item facilite grandement un calcul rapide des scores de chaque chelle Pour les auteurs de l chelle si l on d sire tudier les patients qui pr sentent une probabilit lev e de pr senter un trouble affectf ou encore une faible proportion de faux positifs la valeur sup rieure du score des cas limites c est dire une note de 10 pour chacune des sous chelles doit tre retenue Si l inverse on souhaite pouvoir inclure tous les cas possibles ou encore une faible proportion de faux n gatifs la valeur inf rieure du score des cas limites doit tre adopt e c est dire une note seuil de 8 chacune des chelles La sensibilit et la sp cificit de ces notes seuils ont t tudi es par rapport un crit re de validation externe pr sence d un pisode d pressif majeur du DSM III valu l aide d un questionnaire inspir du Composite International Diagnostic Interview Pour la sous chelle d pression la sensibilit est de 77 7 et la sp cificit de 80 4 pour un seuil de
61. d Hygi ne Publique de France CSHPF Hle traduit la volont de l Etat de disposer de donn es sur une maladie afin de pr server la sant de la population Les d clarations sont faites par les m decins aux DDASS puis transmises par celles ci au bureau des maladies transmissibles de la DGS La proc dure de signalement permet au M decin Inspecteur de Sant Publique de r agir rapidement et de mettre en place les mesures de pr vention individuelle et collective autour des cas et le cas ch ant de d clencher des investigations pour identifier l origine de la contamination et agir pour la r duire Ces investigations peuvent impliquer les Cellules Interr gionales d Epid miologie CIRE l Institut de veille sanitaire InVS les Centres Nationaux de R f rence CNR et les autres services d concentr s de l Etat Direction des Services V t rinaires Direction D partementale de la Consommation de la Concurrence et de la R pression des Fraudes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 DANONE 10 11 12 13 14 255 Liste 1 Les maladies d claration obligatoire InVS 2004 Botulisme Brucellose Charbon Chol ra Dipht ie Fi vres h morragiques africaines Fi vre jaune Fi vre typho de et fi vres paratypho des Infecton aigu symptomatique par le virus de l h patite B Infection par le VIH Infection in
62. d informations concernant le logement y sont pr sentes en plus des coordonn es des foyers En revanche aucune information n est disponible sur les caract ristiques des personnes de chaque foyer La localisation des logements est indiscutable la mise jour est r guli re et la base de donn es peut tre consid r e comme quasi exhaustive exception faite des personnes sans domicile fixe et des gens du voyage Seules certaines chambres meubl es peuvent tre dissimul es Malheureusement ce fichier n est pas accessible au public et son exploitation n est pas autoris e par la CNIL f Le fichier des taxes d habitations La Direction G n rale des Imp ts dispose d un fichier sur les taxes d habitation Cette taxe est tablie d apr s la situation au 1 janvier de l ann e d imposition au noms des personnes physiques ou morales qui ont quel que titre que ce soit la disposition ou la jouissance titre privatif de locaux imposables Un logement est compt une seule fois m me si plusieurs personnes habitent dans le m me logement La taxe d habitation est due pour tous les locaux affect s l habitation et leurs d pendances et pour certains locaux occup s par les collectivit s priv es ou publiques Ainsi cette taxe s adresse aux propri taires locataires occupants titre gratuit et ce quelle que soit la nationalit de la personne Les personnes exon r es de la taxe d habitation sont tout de m me recens es
63. d origine naturelle ou humaine Mars 2004 343 Questionnaire State and Trait Anxiety Inventory for Children STAIC CONSIGNE TU TROUVERAS CI DESSOUS DES PHRASES QUE LES GAR ONS ET LES FILLES UTILISENT POUR SE DECRIRE LIS CHAQUE PHRASE ATTENTIVEMENT ET DECIDE COMMENT TU TE SENS MANTEN ANT ENSUITE PLACE UN X DANS LE CARRE DEVANT LE MOT OU LA PHRASE QUI DECRIT LE MIEUX COMMENT TU TE SENS IL N Y A PAS DE BONNE OU MAUVAISE REPONSE NE PERDS PAS TROP DE TEMPS SUR UNE PHRASE SOUVIENS TOI QUE TU DOIS ESSAYER DE TROUVER LE MOT OU LA PHRASE QUI DECRIT LE MIEUX COMMENT TU TE SENS MAINTENANT A CE MOMENT CI 1 JE ME SENS CALME PRESQUE JAMAIS QUELQUEFOIS SOUVENT JE ME SENS BOULEVERSE E JE ME SENS AIMABLE JE ME SENS NERVEUX SE JE ME SENS AGITE E JE ME SENS REPOSE E J AI PEUR JE ME SENS DETENDU E N OO ORA ND 9 JE ME SENS TRES INQUIET E 10 JE ME SENS SATISFAIT E 11 JE ME SENS TRES EFFRAYE E 12 JE ME SENS TRES HEUREUS E 13 JE ME SENS TRES SUR E 14 JE ME SENS TRES BIEN 15 JE ME SENS TRES TROUBLE E 16 JE ME SENS TRES TRACASSE E 17 JE ME SENS TRES GENTIL LE 18 JE ME SENS TRES TERRIFIE E 19 JE ME SENS TRES MELE E 20 JE ME SENS TRES ENJOUE E Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 344 CONSIGNE TU TROUVERAS CI DESSOUS DES PHRASES QUE LES GAR ONS ET LES FILLES UTILISENT POUR SE DECRIRE LIS
64. de retenir les scores les plus lev s et de les additionner Un score entre 3 et 9 indique un trauma mineur entre 10 et 14 un trauma mod r entre 15 et 19 un trauma s v re un score sup rieure 20 un trauma critique Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 267 Questionnaire TRAUMA SCORE Il s agit pour chaque item de cocher les types d atteintes A REGION ANA TOMIQUE SCORE MEMBRES OU REVETEMENT CUTANE DOS SEULEMENT THORAX SEULEMENT TETE OU ABDOMEN O ATTEINTES MULTIPLES B TYPE DE LESION BLESSURE OUVERTE MINEURE O O1 U O BLESSURE FERMEE MINEURE OU BRULURE 1 DEGRE POINT D IMPACT UNIQUE OU BRULURE 2 E DEGRE 3 BLESSURE OUVERTE MAJEURE OU BRULURE 3 E DEGRE OU BLESSURE PAR ARME BLANCHE BLESSURE PAR ARMES A FEU OU BLESSURES MULTIPLES SOUS SCORE A B C CARDIO VASCULAIRE TA SYS gt 100 ET FC lt 100 TA SYS 80 100 ET OU FC 100 140 TA SYS lt 80 ET OU FC gt 140 ARRET CIRCULATOIRE D RESPIRATOIRE Douleur thorax et ou 10 lt FR lt 25 25 lt FR lt 35 3 RESPIRATION PARADOXALE OU INHALATION OU FR lt 10 O O1 U _ APNEE O INTUBE VENTILE SANS MOUVEMENT RESPIRATOIRE SPONTANE 6 E SYSTEME NERV EUX CONSCIENCE NORMALE 0 OBNUBILE CONFUS 1 REPONSE A L ORDRE SIMPLE SEDATE OU NON 3 REPONSE A LA DOULEUR 5 ABSENCE DE REPONSE SEDATE OU NON 6 SCORE TOTAL
65. e l interaction entre l agent chimique physique ou biologique tudi et l organisme vivant expos Le recensement de ces dangers fait appel aux donn es de la litt rature Ces donn es proviennent d tudes humaines pid miologiques observations cliniques de cas et d tudes exp rimentales chez l animal ou in vitro Divers organismes tels que le Centre International de Recherche sur le Cancer CIRC l Environmental Protection Agency US EPA ou l Agency for Toxic Substances and Disease Registry ATSDR aux Etats Unis et l Organisation Mondiale de la Sant OMS rassemblent les r sultats des tudes pid miologiques et exp rimentales tudiant ces effets sanitaires Au niveau europ en des listes sont labor es par l Union Europ enne Les bases de donn es ou les publications d organis mes nationaux agissant dans le champ de la s curit et de l hygi ne en milieu de travail recensent galement les effets sanitaires de nombreux produits Institut National de Recherche et de S curit en France INRS Commission de Toxicovigilance et Conseil Sup rieur d Hygi ne Publique de France et aux Etats Unis le National Institute for Occupational Safety NIOSH Les incertitudes rencontr es dans l tape d identification des dangers rel vent principalement du caract re incomplet difficult d obtenir un nombre exhaustif de substances mises et impr cis difficult d obtenir une quantification des rejets de chaque substan
66. elles sont retourn es leur domicile Pour la population A elles pourront tre retrouv es par leur lieu d activit Pour les autres on peut envisager de leur demander par voie de presse de se signaler Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 213 Enfin il est aussi possible que des personnes restent leur domicile malgr les consignes d vacuation Ces personnes devraient galement tre recens es ll faut donc pr voir d inclure dans la zone de recensement les zones interdites ventuelles si celles ci taient habit es Autres groupes de population Il faut enfin mentionner les personnes pouvant se trouver en phase aigu d un accident dans un lieu public situ en zone expos e Ces personnes paraissent difficilement accessibles moins d tre situ es en zone d vacuation Dans ce cas elles devraient tre enregistr es dans les listings d vacuation Ces diff rents types de populations se recoupent plus ou moins mais les informations relev es pour chaque personne lors d un recensement devraient permettre d identifier les doublons 1 4 2 Personnes impliqu es La notion d implication diff re de celle d exposition l exposition fait r f rence un agent physique ou chimique l implication fait r f rence un v nement et son v cu psychologique Elle peut tre directe physique blessure physique ma
67. enqu te tiologique peut tre mise en uvre pour investiguer son origine ce qui pose plusieurs questions m thodologiques doit on inclure les cas ayant g n r l enqu te dans l analyse Dans quelle population l tude doit elle tre effectu e Celle du d partement celle de la r gion Sur quelle p riode enqu te doit elle tre effectu e Mais l pid miologie n est pas toujours dans ces conditions la seule r ponse envisager Lorsque le ou les facteurs d exposition suspect s sont bien document s au plan des connaissances toxicologiques exp rimentales et pid miologiques on peut recourir des calculs de risques Leur objectif est de proc der au calcul du nombre de cas qui devrait tre li l exposition de la population aux facteurs Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 201 suspect s et aux niveaux observ s Par exemple un calcul de ce type a t effectu la suite de la publication d un cluster de leuc mies proximit de l usine de retraite ment de la Hague dans des conditions non accidentelles Laurier D Resp 2000 2 Enqu tes tiologiques Les enqu tes tiologiques comparent des individus pour rechercher la pr sence d une association entre un des facteurs s d exposition et une des maladie s Dans ces enqu tes l exposition et la pr sence ou non d un probl me de sant sont d finis et valu
68. et travailleurs ind pendants les professions lib rales de tous les secteurs d activit Elle dispose d un certain nombre d informations notamment le nombre de salari s les coordonn es des tablissements et leurs secteurs d activit Toute personne qui exerce une activit et en retire un revenu est pr sent dans cette base L URSSAF travaille en collaboration avec le R gime G n ral de l Assurance Maladie mais galement avec les autres r gimes sp ciaux Mines EDF GDF Mais il n est pas possible d avoir acc s ce fichier Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 237 d Le Fichier de la Chambre de Commerce et d Industrie CCI Toutes les entreprises l exception des artisans des professions lib rales des associations et des tablissements publics sont r pertori es dans le fichier de la CCI par l interm diaire des demandes d immatriculation lors de leur cr ation Une mise jour de cette base est r alis e quotidiennement Dans la mesure o les entreprises payent des cotisations la CCI est inform e de toute fermeture estimation de la non d claration en Haute Garonne 1 Il est possible de demander une extraction du fichier la CCI Celle ci dispose des d coupages g ographiques suivants la commune le quartier utilisation des codes INSEE le canton ou le d partement Elle dispose galement du nombre de sa
69. exprim e en Sievert Sv est en r alit une grandeur de synth se utilis e pour ramener une mesure unique des expositions tr s diversifi es Les unit s caract risant la source d exposition l activit sont parfois confondues avec les unit s caract risant la dose re ue par des tissus Il faut donc distinguer 1 La source qui met l nergie et qui peut tre un appareil lectrique par exemple pour une radiographie une r action nucl aire ou la d sint gration spontan e d un atome radioactif Carbone 14 Potassium 40 Radium Plutonium Dans le cas de la radioactivit on parle de l activit de la source mais il ne faut pas oublier que si la radioactivit produit des rayonnements tous les rayonnements ne proviennent pas de la radioactivit cf les g n rateurs de rayons X pour la radiologie L activit d une source radioactive se mesure par le nombre de d sint grations par seconde L unit est le Becquerel Bq et vaut une d sint gration par seconde Du fait de la radioactivit naturelle le corps humain est lui m me une source dont l activit est environ 100 Bq par kilo 2 Le rayonnement qui transporte l nergie le plus souvent sous forme de photons rayons X et rayons Gamma de neutrons d lectrons rayonnement B ta de noyaux d h lium rayonnement Alpha On qualifie le rayonnement par la nature des particules qui transportent l nergie 3 La cible mati re inerte ou vivan
70. fonctions du coping ont t d crites la r gulation de la d tresse motionnelle et la gestion des probl mes Deux cat gories de strat gie de coping ont t d crites des strat gies dites passives vitement fuite d ni acceptation sto que auto accusation et des strat gies dites actives recherche d information laboration de plans de r solution de probl mes I a t montr que les strat gies d ajustement un v nement traumatique peuvent favoriser ou non la survenue de troubles post traumatiques La Ways of Coping Check List est un outil standardis valid s en fran ais pour valuer ces strat gies d ajustement au stress 5 1 Ways of Coping Check List WCC Auteur s Lazarus et Folkman 1984 Type Echelle d h t ro valuation Objectifs La Ways of Coping Check List est une chelle utilis e pour valuer les strat gies d ajustement au stress c est dire l ensemble des processus qu un individu interpose entre lui et un v nement pour ma triser tol rer ou diminuer l impact de celui ci sur son bien tre physique ou psychologique Ces strat gies peuvent aussi bien consister en une activit qu un processus de pens e Caract ristiques Deux fonctions du coping ont t identifi es la r gulation de la d tresse motionnelle et la gestion du probl me li cette d tresse La Ways of Coping Check List couvre ces 2 dimensions Lazarus 1984 Toutefois une 3 dimension la recherch
71. habituel de psychotropes dans la populaton fran aise aucun exc s de consommation ne s av rait significatif Une 2 anal yse a t conduite par l ERSM partir d un fichier individuel en d finissant comme cas incident tout sujet ayant d but un traitement psychotmpe apr s la date de l accident en l absence de traitement dans les 12 mois pr c dents un net exc s de nouveaux traitements psychotropes anxiolytiques hypnotiques notamment a t observ dans les 6 semaines apr s l explosion par rapport la p riode de r f rence et estim environ 3500 nouveaux traitements INVS 2002 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 251 b Les r seaux de m decins sentinelles Le R seau Sentinelle est un r seau national constitu de m decins g n ralistes qui surveillent de fa on hebdomadaire un certain nombre de pathologies infectieuses exemple grippe et non infectieuses asthme tentatives de suicide Un des principaux objectifs de ce r seau national est de suivre et pr voir l volution temporelle des pathologies surveill es et d alerter sur la survenue d pid mies Des estimations d incidence nationales ou r gionales peuvent tre fournies mais le r seau n offre pas de repr sentativit sur le plan local En effet 2 3 des m decins g n ralistes selon la r gion sont inscrits au r seau qui incluait en 2001 1 120 pa
72. http www w ho int msa cidi Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 295 2 3 Diagnostic Interview Schedule DIS Auteur s Robins et al 1981 Type Entretien structur Objectifs Etablir des diagnostics partir de sympt mes psychiatriques en se basant sur les crit res du DSM Ill de l A PA Caract ristiques Le DIS couvre selon les crit res de la 3 dition du Manuel Diagnostic et Statistique des troubles mentaux les diagnostics suivants la d mence s nile la schizophr nie la d pression majeure la dysthymie le trouble panique les manies l agoraphobie les phobies simples le trouble obsessionnel compulsif les troubles de la personnalit l tat de stress post traumatique les troubles li s l utilisation d une substance l abus et la d pendance alcool drogues m dicaments les d sordres somatiques lanorexie mentale Tous les diagnostics sont r alis s en se basant sur la vie enti re mais pour chaque trouble une question permet de d terminer le caract re r cent ou non de l apparition des troubles Cet entretien permet galement une approche dimensionnelle dans la mesure o il d termine le nombre total de sympt mes pour chaque diagnostic ainsi que le nombre de crit res rencontr s Mode de passation cotations scores Entretien structur sur papier ou ordinateur con u pour tre administr par
73. impact de la catastrophe Pour ce faire tous les milieux de vie doivent tre pris en consid ration eau air sol ainsi que l alimentation I est important de noter que la zone d impact de la catastrophe peut varier en fonction du milieu consid r La contamination du site doit ainsi tre appr ci e milieu par milieu avant de d limiter l espace dans lequel la population peut tre consid r e comme expos e un risque Le concept de risque recouvre deux notions distinctes la probabilit de survenue d un danger ou v nement ind sirable et la gravit de ce danger La m thodologie Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 279 d valuation des risques comprend l appr ciation de ces deux notions et permet de structurer et de clarifier le travail en aboutissant une connaissance quantifi e du risque La d marche d valuation des risques est classiquement d crite en quatre tapes identification des dangers valuation des expositions d finition des relations dose r ponse et enfin caract risation du risque La deuxi me et troisi me tape peuvent se d rouler en parall le NRC 1983 Covello 1993 3 1 Identification des dangers Lors de cette premi re tape les polluants identifi s sont s lectionn s pour l valuation des risques Les dangers sont tous les effets sanitaires ind sirables dont la survenue est li
74. la Haute Garonne savait d j que plus de 5 000 5 Modes de d finition des victimes Enfin la fa on de d finir des victimes est souvent diverse en fonction notamment des conceptions de causalit et d imputabilit et cela interf re avec la communication des r sultats de suivi pid miologique Une premi re d finition est celle utilis e par les urgentistes et correspond aux estimations donn es par la Pr fecture La d finition d un bless est alors une personne qui a recouru en urgence au syst me de soins pour une blessure en rapport avec la catastrophe dans les trois premiers jours Dans une optique clinique une victime est une personne souffrant d une atteinte physique ou mentale cons quence directe de lexplosion mais pour laquelle ele n a pas n cessairement consult le syst me de soins pour diff rentes raisons Par exemple apr s l accident AZF des atteintes auditives graves ont pu passer au second plan derri re des probl mes urgents tels que la destruction d un logement par exemple De m me les personnes souffrant de troubles psychologiques post traumatiques ne consultent pas syst matiquement Une d finition m dico l gale concerne toute personne recevant une indemnisation dans les suites de la catastrophe apr s l avis d une expertise m dico l gale Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004
75. la fraction locale des aliments consomm s dans les situations post accidentelles Il faut se livrer des reconstitutions minutieuses de l emploi du temps des personnes pour estimer r trospectivement la part de la dose re ue chaque phase accidentelle et post accidentelle La mod lisation des transferts dans l environnement suivie des hypoth ses sur les modes de vie Si l on conna t le rel chement et les conditions m t orologiques on peut encha ner des mod les transferts dans l air d p ts transferts dans les sols et toujours hypoth ses sur les modes de vie et les facteurs d abri pour d duire des expositions aux individus Les mod les offrent l avantage d tre imm diatement disponibles Pour les installations nucl aires fixes des donn es relatives aux sites sont pr programm es dans un centre technique de crise centre aliment par ailleurs en donn es par la m t orologie nationale Le syst me est videmment moins efficace pour les attentats et accidents de transports dont le site ne peut tre connu l avance Les mod les doivent cependant tre recal s le plus rapidement possible sur des mesures Ces trois approches sont plus ou moins optimales en fonction du niveau d exposition de la taille des populations suivre et de la disponibilit des donn es En tout tat de cause elles ne sont pas mutuellement exclusives et doivent au contraire se conforter mutuellement Guide de mise en
76. la situation environnementale soit d ter min e de fa on pr cise pour mettre en place le recensement Cependant elle alourdirait sans aucun doute le dispositif de recensement Le co t suppl mentaire induit d pendrait de la taille de la population concern e Enfin elle pourrait poser des probl mes d acceptabilit voire favoriser des r actions psychologiques adverses chez les personnes non expos es 1 5 2 Comment effectuer le recensement L INSEE r alise tr s r guli rement des recensements en France et a ainsi accumul une solide exp rience et mis au point une m thodologie et une logistique Si la probl matique du recensement post accidentel diff re de celle d un recensement national il semble cependant que le dispositif INSEE pourrait s y adapter sans difficult majeure Pour la majorit de la population il sera possible et souhaitable d effectuer un recensement selon la proc dure INSEE cf Annexe En revanche pour certains types de populations notamment les populations Eet P un recensement rapide par questionnaire simplifi serait n cessaire Pour les personnes vacu es sous la supervision des autorit s le recensement devrait tre effectu dans les lieux d h bergement ou de regroupement pr vus Les personnes ayant vacu de fa on spontan e devraient pouvoir tre identifi es en partie lors du recensement des populations R et A apr s retour dans leur domicile Pour les personnes de pas
77. ont t men es sur le m me th me et que les bases de donn es ont t sauvegard es Malgr ces limites la base pr sente un int r t du fait d une large couverture Son volution dans un futur proche vers un nouveau syst me appel SNIIR AM Syst me Nationale d Information Inter r gime de l Assurance Maladie ouvre des perspectives int ressantes puisque le syst me regroupera progressivement courant 2003 les assur s de tous les r gimes et inclura un code identifiant commun avec le PMSI cf plus loin L nVS a pass une convention avec la CNA MTS en f vrier 2003 lui per mettant d acc der cette base L int r t potentiel de la base pour l valuation des catastrophes est variable selon les cons quences sanitaires tudi es mais sera d autant plus grand que les cons quences rel vent de soins primaires 1 Pour les blessures et traumatismes l int r t para t limit dans la mesure o une grande partie des cas sont trait s en milieu hospitalier public beaucoup seront suivis en consultation externe galement l h pital public 2 La base montre une utilit pour l valuation de certaines cons quences toxicologiques une surconsommation de m dicaments prescrits pour les conjonctivites a t d tect e dans les 3 semaines suivant l explosion AZF par rapport la p riode de r f rence INVS 2002 en revanche la consommation de m dicaments antiasthmatiques avait augment une semaine avant l explo
78. ont veill assurer la comparaison de l IES R avec l outil original par cons quent les modifications concernant les items relatifs aux facteur Intrusion et Evitement sont minimes La question sur les probl mes de sommeil a t divis en 2 questions Je me suis r veill la nuit facteur Intrusion et j ai eu du mal m endormir facteur Hyperactivit neurov g tative Un item a t ajout concernant le facteur Intrusion J ai r agi ou ressenti des choses comme si j tais encore dans l v nement Les items permettant de diagnostiquer l hyperactivit neurov g tative concernent les probl mes de sommeil d irritabilit de concentration d hypervigilance et de nervosit Contrairement l IES les r ponses de la version r vis e de lIES sont cot es sur une chelle de fr quence 5 points Il suffit d additioner les notes obtenues chaque item pour obtenir un score total Trois sous chelles peuvent tre calcul es Les scores sur l chelle correspondant aux sympt mes d intrusion varient de O 35 ceux de l chelle des sympt mes d vitements de 0 40 et ceux de l chelle d hyperactivit de 0 35 Creamer et al sugg rent d utiliser la moyenne des scores sur l ensemble des items plut t que la somme des r ponses chaque item Creamer 2003 D apr s ces auteurs une moyenne des scores chaque item de 1 5 permet de diagnostiquer correctement des cas d ESPT ou encore un seuil de 33
79. ou humaine Mars 2004 214 1 5 Modalit s de mise en uvre d un recensement post accidentel 1 5 1 Comment d ter miner des zones de recensement En cas de rejet atmosph rique la ZE peut tre d finie partir de mod les pr dictifs de dispersion qui tiennent compte des conditions m t orologiques de la hauteur et la cin tique du rejet et de la quantit et des types des substances rejet es Des mesures environnementales peuvent aussi tre effectu es Celles ci doivent tre effectu es rapidement dans les accidents chimiques dans lesquels les rejets sont de courte dur e Ces diff rents outils permettent de d terminer des courbes iso concentration et ou iso doses et de construire des cartes visualisant l extension g ographique de la ZE Dans certains accidents chimiques la zone d exposition peut aussi tre reconstitu e en interrogeant la population sur la perception de sensations provoqu es par les substances rejet es odeur par exemple Le choix des populations recenser peut tre bas sur un crit re g ographique inclure la population situ e dans la zone de passage du nuage et dans celles de d p ts Cependant lorsque les effets attendus des substances rejet es sont sans seuil tracer des limites entre zones expos es et non expos es peut poser des difficult s Dans ce cas de figure plusieurs m thodes sont envisageables lorsque des connaissances pr cises sur les effets de l exposition aux substances
80. ou sur fichier Pour les obtenir l accord du maire est n cessaire Eurostat Office statistique des Communaut s europ ennes http europa eu intcomm eurostat En France l inscription sur les listes lectorales est obligatoire mais dans la mesure o la seule sanction est celle de ne pas voter et que levote lui n est pas obligatoire cette obligation reste th orique Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 229 b Le Fichier D tail Individus et Logements Ce fichier de l INSEE est issu du recensement de la population Chaque individu est d crit selon 40 crit res environ ge sexe activit formation lieu de travail pour le fichier issu de l exploitation principale du recensement exploitation exhaustive et selon 50 crit res environ cat gorie socioprofessionnelle activit conomique description des familles pour le fichier issu de l exploitation compl mentaire du recensement sondage au quart Ces produits sont disponibles pour toute zone g ographique dans laquelle r sident au moins 50 000 habitants Ce seuil permet de garantir anony mat des personnes Pour des raisons de confidentialit ce fichier ne comporte pas de variable g ographique Toute demande d chantillonnage sur cette base est payante 3 1 2 Base de foyers ou de logements Il est possible de mener des enqu tes partir de bases de foyers et de lo
81. par des organismes de recherche officiels ou des agences ind pendantes ne jouissent pas syst matiquement d une bonne cr dibilit dans le public ou dans des communaut s touch es par un probl me de sant publique sp cifique C est notamment le cas lorsque ces avis vont contresens de l opinion pr dominante de multiples exemples existent lors de l investigation de clusters apparents ou apr s la catastrophe de Tchernobyl 4 Complexit des informations pid miologiques A la diff rence des bilans habituellement produits par les pr fectures qui sont souvent r duits au nombre de d c s voire de bless s et qui varient peu au cours des semaines les r sultats produits par un programme de suivi pid miologique sont complexes surtout lorsqu ils sont bas s sur des sources multiples n vitant pas des redondances Dans les premi res semaines apr s une catastrophe des donn es pourront tre publi es sur les nombres d accidents de travail de bless s ayant consult l h pital de consultations en ville ou sur la consommation m dicale Tous ces chiffres fournissent plusieurs angles d valuation de l impact ne peuvent tre additionn s et peuvent tre redondants De plus ces bilans sont volutifs Par exemple le nombre de personnes indemnis es ou encore en cours d indemnisation varie en fonction du temps notamment en fonction de l information diffus e et entendue sur les proc dures d indemnisation Autre difficul
82. par le sujet en 3 7 minutes en fonction de son ressenti par rapport son tat au cours des quatre derni res semaines Population cible Idem SF 36 Qualit s m trologiques Le SF 12 explique 94 de la variance du SF 36 Une corr lation de 0 08 entre les scores du SF 12 et les scores du SF 36 a t mise en vidence dans l tude de validation du SF 12 Langues 15 langues dont l anglais et le fran ais Int r ts et limites En plus des int r ts et limites du SF 36 il est important de noter que le SF 12 du fait de sa longueur est plus facilement utilisable que le SF 36 Bibliographie Gandek B Ware JE Aaronson NK Apolone G Bjorner JB Brazier JE et al 1998 Cross validation of item selecton and scoring for the SF 12 Health Survey in nine countries results from the IQOLA Project International Quality of Life Assessment J Clin Epidemiol 51 11 1171 1178 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 371 Administration Auto valuation P riode de temps sur laquelle Derniermois porte les chelles Langues traduction 15 langues dont l anglais etle fran ais Questionnaire SF 12 1 DANS L ENSEMBLE PENSEZ VOUS QUE VOTRE SANTE EST 0 EXCELLENTE 1 TRES BONNE 2 BONNE 3 MEDIOCRE 4 MAUVAISE 2 VOICI UNE LISTE D ACTIVITES QUE VOUS POUVEZ AVOIR A FAIRE DANS VOTRE VIE DE TOUS LES JOURS POUR CHACUNE D E
83. pas sur les variables de trait et encore moins sur le degr transitoire ou non des l ments psychopathologiques Pour une utilisation dans une perspective davantage cat gorielle le probl me de la note seuil retenir pour la d finition du cas n offre pas de solution univoque La d termination de la note seuil devrait faire l objet d tudes pr alables de validation au sein de la population que l on d sire tudier Il peut ensuite tre utilis comme instrument de d pistage par exemple dans une strat gie d tude en deux phases CES D chez tous les sujets puis valuation clinique plus compl te chez ceux ayant un score sup rieur une note seuil d termin e La CES D n est pas un instrument d valuation clinique et ne doit donc pas tre utilis e dans des travaux de recherche clinique ou th rapeutique visant appr cier les changements d tat des patients Traduction fran aise R Furher et F Rouillon Bibliographie Furher R Rou llon F 1989 La version fran aise de l chelle CES D Description et traduction de l chelle d auto valuation Psychiatrie amp Psychobiologie 4 163 166 Myers JK Weissman MM 1980 Use of a self report symptom scale to detect depression in a community sample Am J Psychiat 137 1081 1083 Radloff LS 1977 The CES D scale A self report depression scale for research in the general populaton Applied Psychological Measurements 1 385 401 Radloff LS Locke BZ 1986
84. plus tard Par ailleurs les concentrations atmosph riques des polluants finalement identifi s nont pu tre mesur es que pour certains d entre eux dans les heures suivant l accident gr ce au r seau de stations fixes de surveillance de la qualit de l air Enfin des donn es de qualit du sol sur le site et dans les quartiers avoisinants avant l explosion n taient pas disponibles privant ainsi ce travail de l tat initial qui aurait permis l estimation de l exc s de risque li l explosion Malgr les limites inh rentes la m thode et au contexte d impr cision et de dispersion des donn es la d marche d valuation des risques men e a pu aboutir des conclusions sur Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 284 l impact sanitaire environnemental de l explosion Ces conclusions sont coh rentes et valid es par les r sultats issus des syst mes d information sanitaire Toutefois et sur un autre plan il est apparu des lacunes dans les connaissances scientifiques concernant un certain nombre de relations exposition risque limitant de ce fait les r sultats une qualification du risque ou de l exposition plut t qu une quantification de ceux ci dans un certain nombre de cas 3 6 Cellule d appui aux situations d urgence INERIS L Institut de l Environnement INdustriel et des RlSques INERIS a construit une cellule d appui aux sit
85. plusieurs tudes placent le recueil en face face au 1 rang en terme de qualit des donn es Collins 1987 mais Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 245 certains r sultats contredisent ce jugement Le face face permet lorsque l enqu t des difficult s de compr hension sur certaines questions de lui apporter une aide mais cela peut constituer un inconv nient en favorisant un biais li l enqu teur qui peut influencer les personnes interview es ex mani re de poser les questions rapport entre l interview er et l interview opinion personnelle de lenqu teur par rapport aux questions pos es Hagenaars 1982 Mangione 1992 Deville 1998 Le degr d influence de l enqu teur sur les interview s est aussi fonction du sujet et du type de questions pos es le biais li enqu teur diminue pour les questions factuelles Il est n cessaire lorsque lon utilise cette m thode de pouvoir compter sur un r seau d enqu teurs s rieux rigoureux ayant un bon contact avec les gens sachant s adapter un certain nombre de situations rester neutre poser les questions telles quelles ont t construites et ma trisant le questionnaire Chacun doit tre capable de transmettre correctement son message et tre l coute de l enqu t et de la r ponse qu il lui fournit Enfin cette m thode un co t qui n est pa
86. que l on souhaite r aliser mais aussi de fa on tenter de mesurer les biais dus limperfection de la base de sondage choisie 3 1 Bases de donn es existantes 3 1 1 Bases de personnes physiques a Le fichier des listes lectorales Chaque commune fran aise dispose d un fichier de liste lectorale Ce fichier comporte les noms pr noms adresses compl tes des personnes inscrites ainsi que leur date de naissance ne comprend pas l ensemble de la population dans la mesure o ne sont inscrites que les personnes de plus de 18 ans de nationalit fran aise jouissant de leurs Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 228 droits civiques et politiques et ayant fait la d marche de s inscrire aupr s de leur mairie de r sidence Seules les personnes r sidant depuis six mois au moins dans une commune peuvent s y inscrire Depuis le 1 septembre 1998 les personnes sans domicile fixe peuvent galement s inscrire sur les listes lectorales Ce fichier nest pas repr sentatif de l ensemble de la population d une commune La repr sentativit du fichier vis vis des personnes de 18 ans et plus est fortement li e au taux d inscrits qui d pend lui m me des caract ristiques de la population A Toulouse seuls 50 des habitants sont inscrits sur la liste lectorale de la commune un habitant sur quatre est tudiant et les tudia
87. r alis e aupr s de 34 sujets contr les et 20 sujets r pondant aux crit res de l ESPT du DSM IIHR victimes d agression ou d accident de la circulation D apr s cette tude un score sup rieur 42 permet de classer les sujets en ESPT avec une sensibilit de 95 et une sp cificit de 100 Aucune analyse factorielle de l outil n est disponible notre connaissance l heure actuelle Langues Anglais fran ais Traduction fran aise Hansenne et al Traduction ind pendante par 2 auteurs francophones puis laboration d une version commune et retraduction en anglais par un auteur anglophone et comparaison la version originale Int rets et limites Echelle tr s fr quemment utilis e notamment en pid miologie Peut aussi tre utilis e en pratique clinique ou en expertise pour estimer l intensit des cons quences d un traumatisme et pour valuer l volution des sympt mes L outil s av re cependant moins pertinent chez des personnes ayant t expos es de multiples traumatismes comme par exemple des r fugi s dans la mesure o il ne permet Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 316 pas de faire r f rence un traumatisme unique Mais cette critique vaut aussi pour d autres chelles L instrument n est pas recommand pour valuer la pr sence d un ESPT mais il comporte des propri t s psyc
88. s au niveau individuel et non pas comme parfois dans les tudes descriptives au niveau du groupe indicateurs agr g s Trois principaux types d enqu tes sont possibles des enqu tes de cohorte cas t moins et transversales 2 1 Enqu tes de cohorte Dans les enqu tes de cohorte on compare l incidence d une maladie ou sa mortalit chez des sujets expos s et non expos s initialement indemnes de la maladie tudi e Lorsque le facteur d exposition tudi est une variable quantitative dose de rayonnements ionisants la suite d un rejet accidentel de produits radioactifs par exemple les comparaisons devront tre effectu es si possible entre plusieurs groupes de personnes ayant des niveaux d exposition diff rents y compris un groupe ayant une exposition nulle La dur e totale de l enqu te d pend du temps de latence entre l exposition et l apparition de la maladie Dans les enqu tes prospectives le d but de l enqu te est contemporain du moment de l exposition Mais une enqu te de cohorte peut d marrer apr s le moment de l exposition ce qui courte la p riode de suivi et l exposition est donc reconstitu e de fa on r trospective cohorte r trospective ou cohorte historique En principe les enqu tes de cohorte r trospective peuvent tre r alis es lorsqu il est possible de retrouver la majorit de la population de l tude et lorsque l on dispose de suffisamment d informations pour reconstitue
89. selon une probabilit proportionnelle la taille de la grappe Tr s utilis e dans les pays en voie de d veloppement avec des grappes de tailles gales notamment pour les enqu tes de couverture vaccinale et les enqu tes nutritionnelles ref Henderson 1982 elle ne sera pas d taill e ici Avantages et limites Le sondage en grappes ou le sondage plusieurs degr s est souvent choisi sur des crit res de faisabilit En effet il s agit souvent de la seule m thode possible lorsque qu il n existe pas de liste de sujets mais que l on dispose en revanche de listes de grappes ex liste de classes d entreprises de logements Elle permet de r duire le co t et le temps n cessaires pour constituer les listes de sujets puisque seule la liste des sujets des grappes s lectionn es est n cessaire Les estimations des param tres ne sont pas directes et le calcul des intervalles de confiance est plus complexe que pour un sondage al atoire simple Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 226 La pr cision des param tres estim s par sondage en grappes peut tre identique ou m me meilleure que dans un sondage al atoire simple si les unit s qui composent chaque grappe sont tr s h t rog nes vis vis de la variable tudi e grande variance intra grappe avec une faible variance entre les grappes En revanche elle sera moins bon
90. simples qui permettent de distinguer les signes d alcoolo d pendance et trous noirs les r actions n gatives l alcool les probl mes dus l alcool Des scores lev s aux trois premiers items en l absence d l vation des scores aux items suivants indiquent une consommation excessive d alcool des scores lev s aux items 4 6 impliquent la pr sence ou l apparition d une d pendance l alcool enfin des scores lev s aux items restants sugg rent une consommation pathologique d alcool Cat gorie de r ponse Echelle de likert en 5 points Mode de passation cotations scores Ce questionnaire peut tre administr par un m decin ou tout personnel soignant ou encore auto administr A partir de ces questions il est possible de calculer un score total par simple sommation des scores de chaque item Les notes seuils permettant de d pister une consommation excessive un abus ou une d pendance l alcool sont variables selon les auteurs Dur e de passation 5 minutes environ Population cible Adultes Qualit s m trologiques L AUDIT est utilis couramment pour d pister les personnes accueillies dans des services de soins pr sentant une consommation d alcool excessive ou risque En fixant le seuil 8 ou plus ce test pr sente une sensibilit qui varie entre 51 et 59 et une sp cificit entre 91 et 96 selon les diff rentes tudes L AUDIT pr sente de meilleurs r sultats en termes de sensibilit
91. sujettes comme les cohortes aux biais de s lection sujets absents au moment de l enqu te Elles sont aussi sujettes aux biais de m moire classiquement d crits pour les tudes cas t moins lorsque l exposition est reconstitu e de fa on r trospective Enfin dans les tudes des effets psychosociaux la simultan it du recueil d informations sur l exposition et sur l tat psychologique est un v ritable inconv nient car il favorise les biais de d claration par deux m canismes tat psychologique au moment de l enqu te peut influencer la fa on dont le sujet r pond aux questions concernant l exposition particuli rement celles faisant appel sa perception des agents stressants li s l v nement Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 208 le rappel des agents stressants li s la catastrophe en cours d un interview est susceptible de r activer une anxi t voire une angoisse et d influencer les r ponses aux outils psychom triques Ces biais concernent aussi le recueil d information sur les variables modificatrices dont certaines font appel l appr ciation du sujet satisfaction du soutien social strat gies de coping ou ant c dents traumatiques et psychologiques R f rences Bouyer J et al 1995 Epid miologie principes et m thodes quantitatives Ed tons INSERM Breslow NE Day NE 1987 Stat
92. transmettent pas les r sultats l INSERM Les donn es de mortalit disponibles sous estment donc le nombre r el de d c s par suidde Chez les jeunes de 15 24 ans tte sous estimation serait de l ordre de 20 25 DREES 2001 13 http sc8 vesinet insermfr 1080 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 261 L inconv nient majeur de cette source de donn es r side dans le fait que celles ci sont particuli rement longues actualiser l heure actuelle il faut compter un d lai de 3 4 ans existe toutefois des proc dures exceptionnelles en cas d v nement majeur A la suite la canicule d ao t 2003 en France le Minist re de la Sant de la Famille et des Personnes handicap es a mis en place une mission charg e de d terminer l ampleur et les caract ristiques pid miologiques de la surmortalit Une pro dure a alors t mise en place d s la seconde moit du mois d ao t afin d acc ler la remont e des certificats de d c s les DDASS ont transmis quotidiennement leurs d conptes des d s l InVS par courrier lectronique au cours du mois d Ao t Les d nombrements de d c s pour la p riode du 1 au 31 ao t foumis par l INSERM et l INSEE ont t compar s ceux de l in VS Ces trois sources ont permis d obtenir l exhaustivit des d c s sur la p riode du 1 au 28 ao t H mon 2003a Gui
93. travail en respectant la d ontologie et la r glementation En particulier c est le responsable scientifique de l tude qui en est le principal garant 1 D ontologie et bonnes pratiques en pid miologie Les individus et les organisations contribuant la conception la conduite l analyse d une tude pid miologique la publication de ses r sultats le classement et l archivage des donn es doivent le faire dans le respect de la d ontologie et des bonnes pratiques en pid miologie telles qu elles ont t d finies en 1998 et r vis es en 2003 par l Association Des Epid miologistes de Langue Fran aise ADELF 2003 Ces responsabilit s d ordre scientifique de m me que les obligations d ordre l gal doivent tre fix es avant le d but de la collecte de donn es Par ailleurs le Guide d exercice professionnel de l Ordre National des M decins d crit dans le chapitre relatif aux conditions g n rales d exercice de la m decine les obligations des m decins participant des tudes pid miologiques 2 Dispositions r glementaires La r glementation en vigueur est complexe et volutive notamment dans le contexte actuel de la r vision de la loi de bio thique et de l hamonisation de la r glementation des diff rents pays de l Union europ enne 2 Ordre National des M decins Guide d exercice professionnel Chapitre 3 12 Conditions g n rales dexercice de la m decine Etudes pid miologiqu
94. une chelle de qualit de vie g n rique qui explore la sant physique motionnelle et sociale On n y trouve ni le bien tre mat riel ni les valeurs ni la satisfaction globale de la vie Le SF 36 value 8 dimensions de la sant l activit physique la vie et les relations avec les autres les douleurs physiques la sant per ue la vitalit les limitations dues l tat psychique les limitations dues l tat physique et la sant psychique Pour chaque chelle on obtient un score de 0 100 les scores tendant vers 100 indiquant une meilleure qualit de vie partir de ces huit chelles il est possible de calculer deux scores synth tiques qui ont t identifi s par analyse factorielle un score agr g de sant physique et un score agr g de sant mentale Mode de passation cotations scores s agit d un auto questionnaire rempli par le sujet en 8 15 minutes en fonction de son ressenti par rapport son tat au cours des 4 derni res semaines Les algorithmes de traitement des scores sont disponibles sur le site http www snof org melody interface qualite Des donn es de r f rence ont t publi es pour la population fran aise Ces donn es peuvent servir de normes afin d interpr ter des r sultats d tudes de qualit de vie Elles ont t recueillies par la soci t SOFRES M dicale aupr s d un chantillon de 3 617 individus Leplege 2001 Population cible L chelle a t
95. y a qu une trentaine de sites nucl aires La cellule est rattach e l unit GREX de l INERIS La CASU peut tre contact e en permanence au 03 44 55 69 99 En savoir plus lt www ineris fr http Avww ineris fr gt www ineris fr 03 44 55 69 99 17 www chimie ineris f r http www chimie ineris fr gt www chimie ineris fr Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 285 Module VI Outils psychom triques 1 Qualit s m trologiques des instruments d finitions 1 1 Les types d outils Instruments d h t ro valuation Certains ne peuvent tre utilis s que par un clinicien entra n mais d autres peuvent tre utilis s par des enqu teurs non cliniciens Objectif obtenir une standardisation des valuations Avantage fournir des donn es utilisables apr s un entretien ou une observation Instruments d auto valuation Les chelles sont remplies par le sujet lui m me Elles pr sentent un double probl me la compr hension des consignes et la quantification assertions pas toujours comprises st r otypes de r ponse tenant aux traits de personnalit plus qu aux ph nom nes tudi s Echelles visuelles analogiques Leur sensibilit est importante leur validit est discutable 1 2 Les qualit s m trologiques des chelles ou des questionnaires La pertinence d une chelle ou d un questionnaire exi
96. 000 Performance of the Composite International Diagnostic Interview Short Form for Major Depression in a community Sample Chronic Diseases in Canada 21 2 68 72 Kovess V Fournier L Lesage A Amel Lebigre F Caria A 2001 Two validation studies of the CIDISA a simplified version of the CIDI Psychiatic Networks 4 1 1024 Kessler R Andrews G Mroczeek D Ustun B Wttchen HU 1998 The World Health Organization Composite International Diagnostic Interview Short Form CIDI SF Int J Methods Psychiatr Res 7 171 85 Newman S Shrout PE Bland RC 1990 The efficiency of two phase designs in prevalence surveys of mental disorders Psychol Med 20 183 93 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 294 Nom de l outil CIDI SF Type d outil Entretien structur ou questionnaire d auto valuation 8 troubles la d pression majeure les troubles li s l utilisation d une substance l alcoolo d pendance le trouble panique Troubles l agoraphobie les phobies simples la phobie sociale le trouble anxieux g n ralis Objectifs Etablir les diagnostics psychiatriques confomes au DSM III R Population cible Population g n rale P riode de temps sur laquelle porte les outils Langue traduction Anglais fran ais Kovess et al 12 derniers mois Outil L outil peut tre obtenu sur le site internet de l OMS
97. 195 3 7 partie Donn es outils et m thodes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 196 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 197 Module l les diff rents types d nqu tes pid miologiques Ce module fait une pr sentation synth tique des diff rents types d enqu tes pid miologiques qui peuvent tre envisag s et mis en place dans les suites d une catastrophe Pour des informations plus d taill es et pr cises notamment sur les choix m thodologiques qui peuvent tre op r s lorsque lon tablit le protocole sur les calculs de puissance ou sur les techniques d analyses on se r f rera aux ouvrages indiqu s la fin de ce module Sch matiquement deux grands types d tudes pid miologiques sont habituellement distingu s et le plus souvent r alis s les enqu tes descriptives et les enqu tes tiologiques Dans la plupart des cas il s agit d enqu tes d observation contrairement aux essais th rapeutiques ou aux tudes valuant des actions de sant publique la r partition de l exposition un facteur dans la population d tude n est ni contr l e par l investigateur ni randomis e Les enqu tes descriptives ont pour objectif principal de fournir des statistiques sanitaires dans les populations elles tud
98. 40 sont consid r es comme satisfaisantes condition qu elles soient calcul es sur des chantillons de 100 sujets au moins Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 290 2 Mesures de psychopathologie g n rale chez l adulte 2 1 Composite International Diagnostic Interview CIDI Auteur s World Health Organisation WHO Type Entretien structur Objectifs Le Composite International Diagnostic Interview CIDI est un outil d entretien diagnostique structur con u pour tre utilis par des non cliniciens La derni re version de cet instrument version 2 1 1996 permet de poser des diagnostics psychiatriques conformes aux d finitions de la quatri me dition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM IV de l Association Am ricaine de Psychiatrie ou de la dixi me r vision de la Classification Internationale des Maladies CIM 10 de l Organisation Mondiale de la Sant Cet instrument peut diagnostiquer 40 troubles tels que la d pression majeure la manie la dysthymie les troubles li s l utilisation de substances alcool drogues m dicament le trouble panique l agoraphobie les phobies simples la phobie sociale le trouble obsessionnel compulsif le trouble anxieux g n ralis ainsi que les troubles psychotiques Caract ristiques Cet entretien g n re des diagnostics et permet galement une app
99. 57 et 0 94 selon les items pour le facteur intrusion 0 51 et 0 89 pour le facteur vitement et 0 59 0 92 pour le facteur hyperactivit Weiss 1997 La structure factorielle de l IES R varie selon les tudes Weiss et Marmar ont observ une structure 1 facteur Maercker et al 4 facteurs Brunet et al 2 ou 3 facteurs La version fran aise a t valid e au cours d une tude aupr s 224 femmes francophones enceintes au cours de la vague de froid de janvier 1998 dans les provinces de Quebec et d Ontario catastrophe naturelle qui a fait 27 d c s et occasionn une coupure d l ctricit pour 1 4 millions de foyers pendant 4 heures 4 semaines Selon cette tude la consistance interne de l IES R est satisfaisante Alpha de Cronbach 0 86 pour le score d intrusion 0 86 pour le score d vitement et 0 81 pour le score d hyperactivit et 0 93 pour l ensemble de l outil Une analyse en composante principale a retenu une solution 3 facteurs expliquant 56 de la variance et g n rant un axe hyperactivit items 2 4 10 14 15 18 21 un axe vitement items 8 11 12 13 17 22 et un axe intrusion items 1 3 5 6 9 16 Les items 7 19 et 20 n agissent pas sur la structure mais leur suppression ne modifient pas les r sultats Par cons quent les auteurs proposent de les conserver La valeur test retest a t tudi e aupr s d un autre chantillon n 39 un int
100. 6 Phobies Agoraphobie 0 42 62 5 91 9 Phobie simple 0 26 40 0 88 0 Phobie sociale 0 40 57 14 93 1 Alcool Abus ou d pendance 0 63 70 3 95 3 Langues Anglais fran ais Traduction fran aise Kovess V Fournier L Int r ts et limites Le DIS SA est court et pratique d utilisation et peut tre utilis comme un outil de d pistage Il pr sente des qualit s psychom triques correctes et peut tre auto administr Il souffre toutefois de son anciennet puisque il est bas sur des crit res DSM IIIR Bibliographie Kovess V Fournier L 1990 The DISSA an abridged self administered version of the DIS Approach by episode Social Psychiatry amp Psychiatric Epidemiology 25 4 179 86 Nom de l outil Diagnostic Interview Schedule Self Administred Type d outil Outil diagnostic Episodes de d pression majeure troubles disthymiques troubles anxieux troubles li s la consommation d alcool Objectifs Diagnostiquer les troubles ci dessu s selon les crit res du DSM II Troubles Population cible Population g n rale adulte Administration Auto administration h t ro valuation P riode de temps sur laquelle porte les outils Langue Traduction Anglais fran ais Kovess V Fournier L Vie enti re Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 300 2 5 Mini International Neuro chiatric Interview MINI Auteur s
101. 8 9 12 13 15 Une version r cente int gre des items suppl mentaires correspondant aux sympt mes d hyper r activit Cf fiche IES r vis Cat gorie de r ponse Pour chaque item le patient doit indiquer la fr quence sur une chelle de likert 4 points les questions portent sur les 7 derniers jours Mode de passation cotations scores Auto valuation Les items sont cot s en fonction de la fr quence rapport e par le sujet 0 pas du tout 1 rarement 3 parfois 5 souvent Les scores sont obtenus en sommant les r ponses chaque item La note maximale est de 75 Dur e de passation Environ 5 minutes Population cible L chelle a t utilis e dans de multiples populations adultes v t rans de guerre victimes d agression d accident de la route survivants de catastrophes naturelles pompiers Elle a aussi t utilis e chez l enfant et l adolescent et elle est probablement le meilleur questionnaire pour valuer l ESPT dans cette population Elle a aussi fait la preuve de son utilit dans des essais cliniques pour valuer l efficacit de prises en charges du d briefing ou de traitements m dicamenteux Qualit s m trologiques Les qualit s m trologiques de l IES ont t valu es par plusieurs tudes aupr s d adultes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 315 la consistance interne d
102. CA P BEP SECONDE PREMIERE LY CEE OU TERMINALE ETUDES SUPERIEURES OU Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 380 QUEL EST LE DIPLOME LE PLUS ELEVE QUE VOUS AVEZ OBTENU IDEM CONJOINT AUCUN BREVET ELEMENTAIRE BEPC BREVET DES COLLEGES CAP BEP BACCALAUREAT DIPLOME DE 1ER CYCLE DIPLOME DE 2 ou 3 5 CYCLE AUTRE DIPLOME ETRANGER ACTUELLEMENT AVEZ VOUS UN TRAVAIL REMUNERE IDEM CONJOINT Oui NON OU QUELLE EST VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE IDEM CONJOINT EN ACTIVITE SANS EMPLOI RETRAITE AU FOYER ETUDIANT AUTRE SERVICE MILITAIRE OU QUELLE EST VOTRE SITUATION PAR RAPPORT A L EMPLOI IDEM CONJOINT INDEPENDANT E OU A VOTRE COMPTE EMPLOI STABLE CDI TITULAIRE DE LA FONCTION PUBLIQUE EMPLOI PRECAIRE CDD INTERIM STAGE CHOMEUR SE NON INDEMNISE E CHOMEUR SE INDEMNISE E AU FOYER RETRAITE E ALLOCATAIRE DU RMI INVALIDE ETUDIANT E AUTRE PRECISEZ isiissiissesseeecueecueecueeuues QUELLE EST VOTRE PROFESSION OU LA DERNIERE PROFESSION QUE VOUS AVEZ EXERCEE IDEM CONJOINT AGRICULTEUR EXPLOITANT ARTISAN COMMER ANT OU CHEF D ENTREPRISE CADRE OU PROFESSION INTELLECTUELLE SUPERIEURE PROFESSION LIBERALE PROFESSION INTERMEDIAIRE EMPLOYE E OUVRIER Y COMPRIS OUVRIER AGRICOLE OU QUELLE EST VOTRE PROFESSION OU LA DERNIERE PROFESSION QUE VOUS AVEZ EXERCEE SOY EZ LE PLUS PRECI
103. Ces indicateurs taient encore plus satisfaisants lorsque le MINI tait compar au CIDI Le MINI pr sente de meilleures qualit s psychom triques lorsqu il est administr par un clinicien qu en auto questionnaire Concordance entre le MINI et le SCID Sheehan 1997 N 370 Sensibilit Sp cificit PPV NPV D pression 0 96 0 88 0 87 0 97 Dysthimie 0 67 0 99 0 45 0 99 Manies Actuel 0 82 0 95 0 63 0 98 Vie enti re 0 81 0 94 0 76 0 95 Troubles paniques Actuel 0 84 0 93 0 80 0 95 Vie enti re 0 88 0 93 0 85 0 94 Agoraphobie Actuelle 0 85 0 88 0 69 0 95 Vie enti re 0 82 0 92 0 81 0 92 Phobie sociale Actuelle 0 81 0 86 0 46 0 97 Vie enti re 0 81 0 90 0 57 0 97 Phobie simple Actuelle 0 78 0 90 0 43 0 98 Vie enti re 0 70 0 93 0 52 0 97 Langues ll a t traduit dans plus de 40 langues dont l anglais et le fran ais Traduction fran aise Sheehan et Lecrubier Int r ts et limites Le MINI a t critiqu comme un instrument n tant pas assez sp cifique pour permettre d tablir des diagnostics En particulier il ne permet pas de diagnostiquer les ant c dents de troubles Contrairement d autres outils abr g s les r ponses aux items sont en oui non et ne permettent pas d valuer la fois la s v rit des sympt mes ni leur retentissement fonctionnel Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 302 Il est pr f ra
104. D 6 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES Y A T IL EU DES MOMENTS OU VOTRE ETAT DE SANTE PHYSIQUE OU EMOTIONNEL VOUS A GENE DANS VOTRE VIE ET VOS RELATIONS AVEC LES AUTRES VOTRE FAMILLE VOS AMIS VOS CONNAISSANCES TOUT LE TEMPS UNE GRANDE PARTIE DU TEMPS DE TEMPS EN TEMPS RAREMENT JAMAIS O1 OO ND D 7 LES QUESTIONS QUI SUIVENT PORTENT SUR COMMENT VOUS VOUS ETES SENTI AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES POUR CHAQUE QUESTION MERCI D INDIQUER LA REPONSE QUI VOUS SEMBLE LA PLUS APPROPRIEE AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES Y A T IL EU DES MOMENTS O ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE EN RES OUVENT QUELQUE RAREMENT JAMAIS PERMANENCE SOUVENT FOIS D VOUS VOUS ETES SENTI CALME ET 1 2 3 4 5 DETENDU E VOUS VOUS ETES SENTI DEBORDANT 1 2 3 4 5 D ENERGIE F VOUS VOUS ETES SENTI TRISTE ET 1 2 3 4 5 ABATTU Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 373 9 4 La World Health Organisation Quality of Life WHOQOL BREF ou WHOQOL 26 Auteur s OMS Skevington et al Type Echelle d auto valu ation Objectifs Evaluer la qualit de vie Caract ristiques Le WHO QOL 26 est une version courte de l chelle WHO QOL 100 command par l OMS et construite gr ce la collaboration de 15 pays Cette chelle correspond la d finition de la qualit de vie de l OMS Les 4 domaine
105. ESSION QUE CELA N AVAIT PAS EU LIEU OU N AVAIT PAS ETE REEL J AI ESSAYE DE NE PAS EN PARLER H 90 MN O 01 0 DES IMAGES A CE SUJET ONT FAIT IRRUPTION DANS MON ESPRIT 1 D AUTRES CHOSES ONT CONTINUE A M Y FAIRE PENSER _ N J AI PRIS CONSCIENCE QUE CELA ME FAISAIT TOUJOURS QUELQUE CHOSE MAIS QUE JE NE SAVAIS PAS Y FAIRE FACE 13 J AI ESSAYE DE NE PAS Y PENSER 14 TOUT CE QUI MA RAPPELE CE SUJET M A BOULEVERSE 15 J AI RESSENTI A CE SUJET UNE SORTE D ENGOURDISSEMENT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 318 4 3 L impact of Event Scak Revised Auteur s Weiss et Mar mar 1997 Type Echelle d auto valuation Objectifs Malgr les bonne qualit s de l IES de Horowitz un outil plus complet a t construit par Weiss et Marmar afin de diagnostiquer l ensemble des troubles de l ESPT les sympt mes d vite ment d intrusion et les sympt mes d hyperactivit neurov g tative Caract ristiques L IES R est compos de 22 items r partis en 3 sous chelles permettant de distinguer les sympt mes d intrusion items 1 2 8 6 14 16 20 d vitement items 5 7 8 11 12 13 17 22 et d hyperactivit neurov g tative items 4 10 15 18 19 21 L IES R contient toute les questions originales de l IES et 7 questions suppl mentaires permettant de couvrir les sympt mes d hyperactivit neurov g tative Les auteurs
106. EUX JE NE FAIS NI MEUX NIPLUS MAL QUE LES AUTRES 25 PERSONNE NE M AIME VRAIMENT JE ME DEMANDE SI QUELQU UN M AIME JE SUIS SUR QUE QUELQU UN M AIME 26 JE FAIS GENERALEMENT CE QU ON MEDIT LA PLUP ART DU TEMPS JE NE FAISPAS CE QU ON MEDIT JE NE FAIS JAMAIS CE QU ON ME DIT 27 JE M ENTENDS BIEN AVEC LES AUTRES JE ME BAGARRE SOUVENT JE ME BAGARRE TOUT LE TEMPS Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 353 354 8 Etat de sant actuel consommation de soins et consommation de produits psycho actifs Un accroissement de la demande de soins et une augmentation de la consommation de m dicaments anxiolytiques ou de produits psycho actifs alcool tabac psychotropes produits illicites ont t constat s suite des v nements traumatiques Houts 1984 Kulka 1990 Breslau 1991 Kessler 1995 Vlahov 2002 La sant per ue les comportements de soins et la consommation de produits psychoactifs sont des variables qui peuvent expliquer la survenue de troubles post traumatiques 8 1 Sant per ue et consommation de soins COMPARATIVEMENT A DES PERSONNES DE VOTRE AGE PENSEZ VOUS QUE VOTRE ETAT DE SANTE EST ACTUELLEMENT TRES BON BON MOY EN MAUVAIS TRES MAUVAIS OU ACTUELLEMENT COMMENT ESTIMEZ VOUS VOTRE ETAT DE SANTE GENERAL TRES BON BON MOYEN MAUVAIS TRES MAUVAIS DEPUIS L EVENEMENT DIRIEZ VOUS QUE VOTRE ETAT DE
107. FAIT DE L EVENEMENT AVEZ VOUS ETE AU CHOMAGE TECHNIQUE IDEM POUR LE CONJOINT OUI MOINS D UN MOIS OUI UN MOIS O PLUS NON NON CONCERNE DU FAIT DE L EVENEMENT AVEZ VOUS ETE LICENCIE E IDEM POUR LE CONJOINT OUI NON NON CONCERNE DU FAIT DE L EVENEMENT VOTRE OUTIL DE TRAVAIL A T IL ETE GRAVEMENT ENDOMMAGE LOCAL MACHINES VEHICULE IDEM POUR LE CONJOINT NON CONCERNE NON PAS DU TOUT OUI UN PEU OUI MOY ENNEMENT OUI SERIEUSEMENT OUI COMPLETEMENT DETRUIT SI VOUS OU VOTRE CONJOINT AVEZ ETE AU CHOMAGE TECHNIQUE OU LICENCIE APRES IL EVENEMENT A COMBIEN ESTIMEZ VOUS LES PERTES DE REVENUS DE VOTRE MENAGE DEPUIS L EVENEMENT PROPOSER UNE REPONSE EN EQUIVALENTS DE MOIS DE SALAIRE AVEZ VOUS RE U DES DEDOMMAGEMENTS POUR COMPENSER CELA OUI NON SI OUI A QUELLE HAUTEUR AVEZ VOUS OU VOTRE CONJOINT ETE DEDOMMAGE RIEN DU TOUT MOINS DE 30 ENTRE 30 ET 60 ENTRE 60 ET 90 PLUS DE 90 OU REPONSE EN CLAIR EN ETES VOUS SATISFAIT OUI TOUT A FAIT PLUTOT OUI PLUTOT NON NON PAS DU TOUT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 272 2 Catastrophes radiologiques 2 1 Dose doses et mesures de l exposition Traditionnellement les grandeurs destin es caract riser l exposition aux rayonnements ionisants sont qualifi es de complexes et confuses De fait la notion de dose
108. ICRE 2 PAREIL 3 DETERIORE RELATION AVEC L EMPLOYEUR 1 AMELIORE 2 PAREIL 3 DETERIORE RENDEMENT PROFESSIONNEL 1 AMELIORE 2 PAREIL 3 DETERIORE MOTIVATION 1 AMELIORE 2 PAREIL 3 DETERIORE NIVEAU DE STRESS AU TRAVAIL 1 AMELIORE 2 PAREIL 3 DETERIORE DEPUIS LES EVENEMENTS VOTRE VIE SOCIALE A T ELLE CHANGE AUX NIVEAUX SUIVANTS 1 AMELIORE 2 PAREIL 3 DETERIORE FR QUENCE DES CONTACTS AVEC LES AMIS LES PARENTS FRERES ET S URS QUALITE DES RELATIONS AVEC CES PERSONNES FREQUENCE DES LOISIRS PRATIQUES AVEC AU MOINS UNE PERSONNE NOMBRE DE SORTIES A L EXTERIEUR CINEMA RESTAURANTS SPECTACLES Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 364 9 2 Qualit de vie chelle Medical Outcome Study Short Form MOS SF 36 Auteur s Ware et al Type Echelle d auto valuation Objectifs Evaluer la qualit de vie li e la sant Caract ristiques Cette chelle est issue de la Medical Outcome Study Ware and Sherbourne 1992 Au d part la qualit de vie tait valu e travers un outil de 149 items L chelle d riv e ne contient plus que 36 items Le SF 36 doit sa notori t un projet international le projet IQOLA International Quality of Life Assessment qui a adapt et valid cet outil dans 15 pays diff rents dont la France Leplege Ecosse et al 1998 Il s agit d
109. IONS J AI REVE A L EVENEMENT J ETAIS AUX AGUETS SUR MES GARDES J AI ESSAYE DE NE PAS PARLER DES INONDATIONS Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 322 5 Mesure de l tat de stress post traumatique chez l enfant 5 1 L Impact of Event Scale Auteur s Yule W Dyegrow A Type Echelle d auto valuation Objectifs Evaluation de l tat de stress post traumatique ESPT Caract ristiques Cette chelle pour les enfants a t cr e partir de la version de l IES pour adultes Horowitz La version originale comptait 8 items Yule 98 Dyegrow 95 L chelle actuelle en treize items est plus compl te Elle porte sur les sympt mes d intrusion avec 4 items par exemple des images surgissent soudainement gt les sympt mes d vitement avec 4 items essayer de ne pas parler de l v nement et ceux d hyperactivit neurov g tative avec 5 items difficult s pour s endormir dans les sept jours pr c dant l valuation Les derniers items sur l hyperactivit neurov g tative ont t rajout s afin de se rapprocher de la d finition de l tat de stress post traumatique du DSM V Cat gorie de r ponse Pour chaque item l enfant indique la fr quence du sympt me sur une chelle de Likert cot en 4 niveaux 0 pas du tout 1 rarement 3 de temps en temps 5 souvent Mode de passation cotations score
110. LACE OUI C EST TOUT A FAIT LE CAS 3 UN PEU 2 PAS TELLEMENT 1 PAS DU TOUT 0 7 J ENVISAGE L AVENIR AVEC OPTIMISME COMME D HABITUDE 0 PLUTOT MOINS QU AVANT 1 BEAUCOUP MOINS QU AVANT 2 PAS DU TOUT 3 8 J AI UNE SENSATION DE PEUR COMME SI QUELQUE CHOSE D HORRIBLE ALLER M ARRIVER OUI TRES NETTEMENT 3 OUI MAIS CE N EST PAS TROP GRAVE 2 UN PEU MAIS CELA NE MIMPORTE PAS 1 PAS DU TOUT 0 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 335 9 JE SAIS RIRE ET VOIR LE BON COTE DES CHOSES TOUJOURS AUTANT 0 PLUTOT MOINS 1 NETTEMENT MOINS 2 PLUS DU TOUT 3 10 JE ME FAIS SOUVENT DU SOUCI TRES SOUVENT 3 ASSEZ SOUVENT 2 OCCASIONNELLEMENT 1 TRES OCCASIONNELLEMENT 0 11 JE ME SENS HEUREUX JAMAIS 3 PAS SOUVENT 2 QUELQUEFOIS 1 LA PLUPART DU TEMPS 0 12 JE PEUX RESTER TRANQUILLEMENT ASSIS A NE RIEN FAIRE ET ME SENTIR HEUREUX JAMAIS 3 RAREMENT 2 OUI EN GENERAL 1 OUI QUOIQU IL ARRIVE 0 13 JE M INTERESSE A LA LECTURE D UN BON LIVRE OU A UN PROGRAMME DE RADIO OU DE TELE SOUVENT 0 ASSEZ SOUVENT 1 RAREMENT 2 PRATIQUEMENT JAMAIS 3 14 J EPROUVE DES SENSATIONS SOUDAINE DE PANIQUE TRES SOUVENT 3 ASSEZ SOUVENT 2 RAREMENT 1 JAMAIS 0 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 336 6 2 Center of Epidemiologic Studies Depression Scale CES D Auteur L S Radloff Ty
111. LLUTION BRUIT SALUBRITE ETC 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 10 AVEZ VOUS ASSEZ D ENERGIE DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 11 ACCEPTEZ VOUS VOTRE APPARENCE PHYSIQUE 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 12 AVEZ VOUS ASSEZ D ARGENT POUR SATISFAIRE VOS BESOINS 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 13 AVEZ VOUS LE SENTIMENT D ETRE ASSEZ INFORME POUR FAIRE FACE A LA VIE DE TOUS LES JOURS 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 14 AVEZ VOUS LA POSSIBILITE D AVOIR DES ACTIVITES DE LOISIRS 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 15 COMMENT TROUVEZ VOUS VOTRE CAPACITE A VOUS DEPLACER SEUL 1 TRES MAUVAISE 2 MAUVAISE 3 NI BONNE NI MAUVAISE 4 BONNE 5 TRES BONNE Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 377 16 ETES VOUS SATISFAIT DE VOTRE SOMMEIL 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 17 ETES VOUS SATISFAIT DE VOTRE CAPACITE A ACCOMPLIR VOS ACTIVITES QUOTIDIENNES 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 18 ETES VOUS SATISFAIT DE VOTRE CAPACITE A TRAVAILLER 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS
112. La technique du porte porte est plus co teuse en temps et en d placements les enqu teurs doivent se rendre au domicile des personnes plusieurs fois avant d obtenir un premier contact ou un rendez vous avec la personne tir e au sort dans le m nage Les enqu teurs doivent tre form s la m thode de s lection des foyers et d inclusion des sujets 1 Election des foyers 2 M thode de progression 3 D marche suivre au sortir d un b timent 4 Conduite tenir en cas d absence 5 Remplacement d un foyer infructueux Le porte porte est une technique difficile dans la mesure ou l acc s aux propri t s est rendu d licat avec la mise en place de plus en plus syst matique de digicodes ou d interphones D apr s une enqu te r alis e par M diam trie 36 8 des r sidences principales taient en immeubles collectifs en 1997 Or la m me enqu te estimait que 20 6 des immeubles collectifs disposaient d un digicode et d un interphone 9 d un digicode seulement et 36 4 d un interphone uniquement Beck 2002 Cette g n ralisation des dispositifs g nent la r alisation des enqu tes en porte porte Les m thodes bas es sur le choix raisonn comme par exemple la m thode des quotas Celle ci repose sur le principe que si certains individus sont l image de la population g n rale par certaines caract ristiques ils le seront aussi pour les facteurs tudi s On constitue donc un chantillon compos de
113. MAIS MOINS D UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR SEMAINE CHAQUE JOUR OU PRESQUE Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 362 8 DANS L ANNEE ECOULEE APRES UNE PERIODE DE FORTE CONSOMMATION AVEZ VOUS DU BOIRE DE L ALCOOL DES LE MATIN POUR VOUS REMETTRE EN FORME JAMAIS MOINS D UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR SEMAINE CHAQUE JOUR OU PRESQUE 9 VOUS ETES VOUS BLESSE O AVEZ VOUS BLESSE QUELQU UN PARCE QUE VOUS AVIEZ BU NON OUI AU COURS DE L ANNEE DERNIERE OUI MAIS PAS DANS L ANNEE PASSEE 10 EST CE QU UN AMI OU MEDECIN OU AUTRE PROFESSIONNEL DE SANTE S EST DEJA PREOCCUPE DE VOTRE CONSOMMATION D ALCOOL ET VOUS A CONSEILLE DE LA DIMINUER NON OUI AU COURS DE L ANNEE DERNIERE OUI MAIS PAS DANS L ANNEE PASSEE Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 363 9 Echelles de qualit de vie Evaluer la qualit de vie d un individu permet de juger du degr de r percussion d un traumatisme sur la sant troubles de sant mentale et sur le fonctionnement social ou au travail Ceci permet d valuer galement le besoin de soins des individus 9 1 Cons quences sociales et relationnelles DEPUIS LES EVENEMENTS VOTRE VIE PROFESSIONNELLE A T ELLE CHANGE AUX NIVEAUX SUIVANTS RELATION AVEC LES COLLEGUES DE TRAVAIL 1 AMEL
114. NTRE ELLES INDIQUEZ SI VOUS ETES GENE E EN RAISON DE VOTRE ETAT DE SANTE ACTUEL ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE LISTE D ACTIVITES OUI OUI NON BEAUCOUP UN PEU PAS DUTOUT B EFFORTS PHYSIQUES MODERES TELS QUE DEPLACER UNE TABLE 1 2 3 PASSER L ASPIRAT EUR JOUER AUX BOU LES D MONTER PLUSIEURS ET AGES PAR L ESCALIER 3 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES ET EN RAISON DE VOTRE ETAT PHYSIQUE ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE EN TRES SOUVENT QUELQUE RAREMENT JAMAIS PERMANENCE SOUVENT FOIS B AVEZ VOUS FAIT MOINS DE CHOSES QUE CE QUE VOUS AURIEZ SOUHAITE C AVEZ VOUS DU ARRETER DE FAIRE CERTAINES CHOSES Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 372 4 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES ET EN RAISON DE VOTRE ETAT EMOTIONNEL VOUS SENTIR TRISTE NERVEUX SE O DEPRIME E ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE EN PERMANENCE TRES SOUVENT QUELQUEF RAREMENT JAMAIS SOUVENT OIS B AVEZ VOUS FAIT MOINS DE CHOSES QUE CE QUE VOUS AURIEZ SOUHAITE C AVEZ VOUS EU DES DIFFICULTES A FAIRE CE QUE VOUS AVIEZ A FAIRE AVEC AUTANT DE SOIN ET D ATTENTION 5 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES DANS QUELLE MESURE VOS DOULEURS PHYSIQUES VOUS ONT GENE DANS VOTRE TRAVAIL OU VOS ACTIVITES DOMESTIQUES PAS DU TOUT UN PETIT PEU MOY ENNEMENT BEAUCOUP ENORMEMENT amp
115. Nom de l outil Impact of Event Scale Type d outil Echelle d auto valuation Obiectif Estimer l intensit de la d tresse psychologique cons cutive jecu s touttype d v nement de vie traum atique ee Administration Administration Auto vauaton valuation P riode de temps sur DO Une aan porte les chelles Langues traduction anglais fran ais Hansenne et al fran ais anglais fran ais Hansenne et al et al Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 317 Questionnaire Impact of Event Scale LE VOUS AVEZ VECU EVENEMENT CI DESSOUS SE TROUVE UNE LISTE DE COMMENTAIRES FAITS PAR DES PERSONNES AYANT SUBI UN EVENEMENT STRESSANT COCHEZ CHAQUE PROPOSITION EN INDIQUANT LA FR QUENCE A LAQUELLE CES COMMENTAIRES ETAIENT VRAIS POUR VOUS AU COURS DES 7 DERNIERS JOURS S ILS NE SE SONT PAS PRODUITS AU COURS DE CETTE PERIODE COCHER LA COLONNE PAS DU TOUT 1 J Y AI PENSE QUAND JE N EN AVAIS PAS L INTENTION PAS DU TOUT RAREMENT PARFOIS SOUVENT 2 J AI EVITE DE ME LAISSER EMPORTER PAR LA COLERE QUAND J Y AI PENSE OU QUAND QUELQUE CHOSE OU QUELQU UN ME L A RAPPELE J AI ESSAYE DE L ENLEVER DE MA MEMOIRE DES IMAGES OU DES PENSEES A CE SUJET M ONT REVEILLE OU EMPECHE DE DORMIR J AI VECU ACE SUJET DES SENTIMENTS PAR MOMENTS INTENSES J EN AI REVE JE SUIS RESTE A L ECART DE CE QUI ME LE RAPPELAIT J AI EU L IMPR
116. OS DE CE QUI TEST ARRIVE OU FAIS TU D AUTRES SORTES DE CAUCHEMARS 6 EST CE QU ILY A DES CHOSES QUI TE FONT PENSER QUE CELA POURRAIT ENCORE ARRIVER 7 AS TU AUTANT DE PLAISIR A FAIRE LES CHOSE QUE TU AIMAIS FAIRE AVANT CET EVENEMENT COMME JOUER AVEC TES AMIS FAIRE DU SPORT O ALLER A L ECOLE 8 TE SENS TU TOUT E SEUL E AU FOND DE TOI PARCE QUE TU AS L IMPRESSION QUE PERSONNE NE COMPREND CE QUI TEST ARRIVE 9 AS TU SI PEUR ES TU SI INQUIET E OU SI TRISTE QUE TU PREFERES NE PAS SAVOIR COMMENT TU TE SENS 10 AS TU SI PEUR ES TU SI INQUIET E OU SI TRISTE QUE TU NE PEUX MEME PAS PARLER OU PLEURER 11 SURSAUTES TU PLUS FACILEMENT OU TE SENS TU PLUS AGITE E OU PLUS NERVEUX SE QU AVANT L EVENEMENT 12 DORS TU BIEN Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 328 13 TE SENS TU COUPABLE PARCE QUE TU N AS PAS FAIT QUELQUE CHOSE QUE TU AURAIS VOULU FAIRE PAR EXEMPLE AIDER QUELQU UN ETC OU TE SENS TU COUPABLE PARCE QUE TU AS FAIT QUELQUE CHOSE QUE TU N AURAIS PAS VOULU FAIRE 14 AS TU DES DIFFICULTES A TE RAPPELER DES CHOSES QUE TU AS APPRISES A L ECOLE O A LA MAISON PARCE QUE TU PENSES A L EVENEMENT 15 ES TU AUSSI ATTENTIF VE TE CONCENTRES TU AUSSI FACILEMENT QU AVANT L EVENEMENT 16 VEUX TU T ELOIGNER DES CHOSES QUI TE RAPPELLENT CE QUI TEST ARRIVE 17 DEVIENS TU NERVEUX SE OU INQUIET E LORSQUE DES CHO
117. PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 11 VOUS ETES VOUS SENTI E IRRITABLE ET DE MAUVAISE HUMEUR PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 12 AVEZ VOUS ETE EFFRAYE E ET PRIS E DE PANIQUE SANS RAISON VALABLE PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 13 VOUS ETES VOUS SENTI E DEPASSE E PAR LES EVENEMENTS PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 14 VOUS ETES VOUS SENTI E CONTINUELLEMENT ENERVE E OU TENDU E PAS DU TOUT UN PEU PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 15 AVEZ VOUS REUSSI A RESTER ACTIF VE ET OCCUPE E PLUS QUE D HABITUDE MOINS QUE D HABITUDE COMME D HABITUDE BIEN MOINS QUE D HABITUDE 16 AVEZ VOUS MIS PLUS DE TEMPS A FAIRE LES CHOSES HABITUELLES MOINS DE TEMPS QUE D HABITUDE PLUS QUE D HABITUDE AUTANT QUE D HABITUDE BEAUCOUP PLUS DE TEMPS QUE D HABITUDE 17 AVEZ VOUS EU LE SENTIMENT QUE DANS L ENSEMBLE VOUS FAISIEZ BIEN LES CHOSES MIEUX QUE D HABITUDE MOINS BIEN QUE D HABITUDE AUSSI BIEN QUE D HABITUDE BEAUCOUP MOINS BIEN QUE D HABITUDE 18 AVEZ VOUS ETE SATISFAIT E DE LA FA ON DONT VOUS AVEZ FAIT VOTRE TRAVAIL PLUS SATISFAIT E MOINS SATISFAIT E QUE D HABITUDE COMME D HABITUDE BIEN MOINS SATISFAIT E 19 AVEZ VOUS EU LE SENTIMENT DE JOUER UN ROLE UTILE DANS LA VIE PLUS QUE D HABITUDE MOINS UTILE QUE D HABITUDE COMME D HABI
118. R TOI ENCERCLE LE MOT NON SI TU PENSES QUE CE N EST PAS VRAI POUR TOI SI IL Y A DES MOTS QUE TU NE COMPRENDS PAS N HESITE PAS A DEMANDER DES EXPLICATIONS 1 Di dr O O0 NO Oi aeo N 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 29 24 25 26 27 FAUT 28 29 30 31 J AI DE LA DIFFICULTE A ME DECIDER OUI NON JE DEVIENS NERVEUX SE QUAND LES CHOSES NE VONT PAS COMME JE LE VOUDRAIS LES AUTRES ONT L AIR D AVOIR PLUS DE FACILITE QUE MOI A FAIRE LES CHOSES J AIME TOUT LE MONDE QUE JE CONNAIS IL M ARRIVE SOUVENT D AVOIR DE LA DIFFICULTE A RETROUVER MON SOUFFLE JE M INQUIETE LA PLUPART DU TEMPS J AI PEUR DE PLUSIEURS CHOSES JE SUIS TOUJOURS GENTIL LE JE ME FACHE FACILEMENT JE M INQUIETE A PROPOS DE CE QUE MES PARENTS VONT ME DIRE J AI L IMPRESSION QUE LES AUTRES N AIMENT PAS LA FA ON DONT JE FAIS LES CHOSES J AI TOUJOURS DES BONNES MANIERES J AI DE LA DIFFICULTE A MENDORMIR LE SOIR JE M INQUIETE DE CE QUE LES GENS PENSENT DE MOI JE ME SENS SEUL E MEME QUAND ILY A DES GENS AVEC MOI JE SUIS TOUJOURS AIMABLE IL M ARRIVE SOUVENT D AVOIR MAL AU VENTRE JE ME SENS FACILEMENT BLESSE E DANS MES SENTIMENTS J AI LES MAINS MOITES EN SUEUR JE SUIS TOUJOURS GENTIL LE AVEC TOUT LE MONDE JE SUIS SOUVENT FATIGUE E JE M INQUIETE DE CE QUI VA ARRIVER LES AUTRES ENFANTS SONT PLUS HEUREUX QUE MOI JE DIS TOUJOURS LA VERITE JE FAIS DES MAUVAIS REVES JE SUIS FACILEMENT BLESSE E QUAND ON M EMBETE TROP J AI L IMPRESSION QUE QUELQU
119. S POSSIBLE IDEM CONJOINT EN GLAIR Sato Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 381 1 3 Couverture maladie EN CAS DE MALADIE BENEFICIEZ VOUS A D UNE COUVERTURE MALADIE NON OUI LA SECURITE SOCIALE OUI LA CMU NE SAIT PAS B D UNE COUVERTURE MALADIE COMPLEMENTAIRE NON OUI MUTUELLE O ASSURANCE PRIVEE COMPLEMENTAIRE OUI LA CMU COMPLE MENTAIRE NE SAIT PAS C D UNE PRISE EN CHARGE A 100 EXONERATION DU TICKET MODERATEUR OUI NON NE SAIT PAS 2 Ant c dents psychologiques Les outils diagnostics tels que le CIDI ou le DIS pr sent s dans le Module VI permettent d tudier les troubles de sant mentale sur la vie enti re Il est possible d approcher de mani re indirecte l existence d ant c dents psychologiques laide des questions suivantes AVANT L EVENEMENT AVIEZ VOUS DEJA PRIS DES MEDICAMENTS POUR DORMIR PENDANT UNE PERIODE DE PLUS DE 6 MOIS CONSECUTIFS OUI NON AVANT L EVENEMENT AVIEZ VOUS DEJA PRIS DES MEDICAMENTS POUR LES NERFS PENDANT UNE PERIODE DE PLUS DE 6 MOIS CONSECUTIFS OUI NON AVANT L EVENEMENT AVIEZ VOUS ETE SUIVI PAR UN MEDECIN OU UN PSYCHOLOGUE POUR UN PROBLEME PSYCHOLOGIQUE PENDANT UNE PERIODE DE PLUS DE 6 MOIS CONSECUTIFS OUI NON AVEZ VOUS DEJA VECU UN EVENEMENT DE CE TYPE AVANT O APRES CELUI CI OUI NON SI OUI EN QUELLE ANNEE ____ AVEZ VOUS DEJA VECU
120. SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 19 AVEZ VOUS UNE BONNE OPINION DE VOUS MEME 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 20 ETES VOUS SATISFAIT DE VOS RELATIONS PERSONNELLES 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAI 21 ETES VOUS SATISFAIT DE VOTRE VIE SEXUELLE 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 22 ETES VOUS SATISFAIT DU SOUTIEN QUE VOUS RECEVEZ DE VOS AMIS 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 23 ETES VOUS SATISFAIT DE L ENDROIT O VOUS VIVEZ 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 378 24 AVEZ VOUS FACILEMENT ACCES AUX SOINS DONT VOUS AVEZ BESOIN 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 25 ETES VOUS SATISFAIT DE VOS MOY ENS DE TRANSPORT 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 26 FPROUVEZ VOUS SOUVENT DES SENTIMENTS NEGATIFS COMME LE CAFARD LE DESESPOIR L ANXIETE O LA DEPRESSION 1 JAMAIS 2 PARFOIS 3 SOUVEN
121. SES TE RAPPELLENT O TE FONT PENSER A L EVENEMENT 18 REFAIS TU DES CHOSE QUE TU AVAIS ARRETEES DE FAIRE AVANT L EVENEMENT PAR EXEMPLE VOULOIR AVOIR QUELQU UN TOUJOURS PRES DE TOI NE PAS VOULOIR DORMIR SEUL E SUCER TON POUCE OU TES DOIGTS RONGER TES ONGLES OU MOUILLER TON LIT 19 AS TU PLUS MAL AU VENTRE A LA TETE OU AILLEURS QU AVANT L EVENEMENT 20 AS TU DES DIFFICULTES A TE RETENIR DE FAIRE DES CHOSES QUE TU N AURAIS PAS FAITES AVANT PAR EXEMPLE TE BATTRE DESOBEIR FAIRE DES CHOSES DANGEREUSES O IMPRUDENTES DIRE DES GROS MOTS Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 329 6 Echelles d anxi t et de d pression chez l adulte 6 1 Echelle HAD Hospital And Depression Scale Auteurs A S Zigmond R P Sna ith Type chelle d auto valuation Objectifs L objectif essentiel de la HAD est d valuer le niveau actuel de la symptomatologie d pressive et anxieuse en liminant les sympt mes somatiques susceptibles de fausser les valuations chez des patients vus en m decine qui pr sentent fr quemment des probl mes organiques L chelle HAD a t mise au point afin de mettre la disposition des m decins pratiquant dans des services hospitaliers non psychiatriques un outil de d pistage ou de diagnostic pr coce des troubles de l humeur Sa finalit ne consiste donc pas discriminer les divers types de d
122. SOLLICITE L AIDE D UN PROFESSIONNEL ET J AI FAIT CE QUE L ON M A CONSEILLE J AI CHANGE POSITIVEMENT JE ME SUIS SENTI MALDE NEPOUVOIR EVITER LE PROBLEME J AIDES DEMANDE DES CONSEILS A UNE PERSONNE DIGNE DE RESPECT ET JE LES AI SUIVIS J AIPRIS LES CHOSES UNE PAR UNE J AI EPERE QU UN MIRACLE SE PRODUIRAIT J AIDISCUTE AVEC QUELQU UN POUR EN SAVOIR PLUS AU SUJET DE LA SITUATION JE ME SUIS CONCENTRE SUR UN ASPECT POSITIF QUI POURRAIT APPARAITRE APRES JE ME SUIS CULPABILISE J AI CONTENU GARDE POUR MOI MES EMOTIONS JE SUIS SORTI PLUS FORT DE LA SITUATION J ATPENSE A DES CHOSES IRREELLES OU FANTASTIQUES POUR ME SENTIR MIEUX J ATPARLE AVEC QUELQU UN QUI POUVAIT AGIR CONCRETEMENT AU SUJET DU PROBLEME J AI CHANGE DES CHOSES POUR QUE TOUT PUISSE BIEN FINIR J AT ESSAYE DE TOUT OUBLIER J AT ESSAYE DENE PAS M ISOLER J AI ESSAYE DENE PAS AGIR DE MANIERE PRECIPITEE OU DE SUIVRE LA PREMIERE IDEE J AT SOUHAITE POUVOIR CHANGER D ATTITUDE J AI ACCEPTE LA SYMPATHIE ET LA COMPREHENSION DE QUELQU UN J AI TROUVE UNE OU DEUX SOLUTIONS AU PROBLEME JE ME SUIS CRITIQUE E OU SERMONNE E JE SAVAIS CE QU IL FALLAIT FAIRE AUSSI J AI REDOUBLE D EFFORTS ET J AI FAIT TOUT MON POSSIBLE POUR Y ARRIVER Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 393 Module VIII Protocoles de surve
123. T A TRES SOUVENT 5 TOUJOURS Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 379 Module VII Outils de recueil d informations sur les co facteurs dans l tude des effets psychosiciaux des catastrophes Ce Module pr sente des pr questionnaires permettant d valuer les facteurs susceptibles de favoriser ou de prot ger contre la survenue de troubles psychologiques post traumatiques tels que les caract ristiques socio d mographiques les ant c dents psychologiques et psychiatriques l assistance psychologique le soutien social et les strat gies d ajustement au stress 1 Caract ristiques socio d mographiques 1 1 Situation Familiale ACTUELLEMENT VIVEZ VOUS EN COUPLE OUI NON QUELLE EST VOTRE SITUATION MATRIMONIALE LEGALE CELIBATAIRE MARIE E OU REMARIE E DIVORCE E OU SEPARE E VEUF VE PACS CONCUBINAGE ACTUELLEMENT COMBIEN DE PERSONNES VIVENT DANS VOTRE LOGEMENT __ AU MOMENT DE L EVENEMENT Y AVAIT IL UN OU PLUSIEURS ENFANTS DE MOINS DE 18 ANS DANS VOTRE FOYER OUI NON AU MOMENT DE L EVENEMENT Y AVAIT IL UNE OU PLUSIEURS PERSONNES AGEES DE PLUS DE 70 ANS OU UNE PERSONNE HANDICAPEE O A MOBILIT RESTREINTE DANS VOTRE FOYER OUI NON 1 2 Niveau socio conomique niveau d ducation QUEL NIVEAU D ETUDES AVEZ VOUS ATTEINT IDEM CONJOINT IDEM POUR LE CONJOINT CERTIFICAT D ETUDES PRIMAIRES COLLEGE
124. T RIEN NE M AMUSE 5 JE SUIS DESAGREABLE TOUT LE TEMPS JE SUIS SOUVENT DESAGREABLE JE SUIS DESAGREABLE DE TEMPS EN TEMPS OU JE NE SUIS JAMAIS DESAGREABLE 6 DE TEMPS EN TEMPS JE PENSE QUE DES CHOSES DESAGREABLES VONT M ARRIVER OU JE N Y PENSE JAMAIS J AI PEUR QUE DES CHOSES DESAGREABLES M ARRIVENT JE SUIS SUR QUE DES CHOSES HORRIBLES VONT M ARRIVER Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 352 7 JE ME DETESTE JE NE M AIME PAS JE M AIME BIEN 8 TOUT CE QUI NE VA PAS EST DE MA FAUTE BIEN SOUVENT CE QUINE VA PAS EST DE MA FAUTE CE QUI NE VA PAS N EST GENERALEMENT PAS DE MA FAUTE 9 JE NEPENSEPASA ME TUER JE PENSE A ME TUER MAIS JE NE LE FERAIPAS JE VEUX ME TUER 10 J AI ENVIE DE PLEURER TOUS LES JOURS J AI SOUVENT ENVIE DE PLEURER J AI ENVIE DE PLEURER DE TEMPS EN TEMPS OU JE N AI JAMAIS ENVIE DE PLEURER 11 IL Y A TOUT LE TEMPS QUELQUE CHOSE QUI ME TRACASSE TRAVAILLE IL Y A SOUVENT QUELQUE CHOSE QUI ME TRACASSE TRAVAILLE IL Y A DE TEMPS EN TEMPS QUELQUE CHOSE QUI ME TRACASSE TRAVAILLE O JAMAIS RIEN NE ME TRACASSE TRAVAILLE 12 J AIME BIEN ETRE AVEC LES AUTRES SOUVENT JE N AIME PAS ETRE AVECLES AUTRES JE NE VEUX JAMAIS ETRE AVECLES AUTRES 13 JE N ARRIVE PAS A ME DECIDER ENTRE PLUSIEURS CHOSES J AI DU MAL A ME DECIDER ENTRE PLUSIEURS CHOSES JE ME DECIDE FACILEMENT ENTRE PLUSIEURS CHOSES 14 JE
125. TER PLUSIEURS ET AGES PAR L ESC ALIER E M ONTER UN ETAGE PAR L ESCALIER F SE PENCHER EN AVANT SE METTRE A GENOUX S ACCROUPIR H M ARCHER PLUSIEURS CENTAINES DE METRES l M ARCHER UNE CENTAINE DE METRES J PRENDRE UN BAIN UNE DOUCHE OU S HABILLER Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 368 4 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES ET EN RAISON DE VOTRE ETAT PHYSIQUE ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE A AVEZ VOUS REDUIT LE TEMPS PASSE A VOTRE TRAVAIL OU A VOS ACTIVITES 1 2 HABITUELLES B AVEZ VOUS FAIT MOINS DE CHOSES QUE CE QUE VOUS AURIEZ SOUHAITE C AVEZ VOUS DU ARRET ER DE FAIRE CERTAINES CHOSES D AVEZ VOUS EU DES DIFFICULTES A FAIRE VOTRE TRAVAIL OU TOUTE AUTRE ACTIVITE 5 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES ET EN RAISON DE VOTRE ETAT EMOTIONNEL VOUS SENTIR TRISTE NERVEUX SE OU DEPRIME E ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX UNE PAR LIGNE A AVEZ VOUS REDUIT LE TEMPS PASSE A VOTRE TRAVAIL OU A VOS ACTIVITES 1 2 HABITUELLES B AVEZ VOUS FAIT MOINS DE CHOSES QUE CE QUE VOUS AURIEZ SOUHAITE C AVEZ VOUS EU DES DIFFICULTES A FAIRE CE QUE VOUS AVIEZ A FAIRE AVEC AUTANT DE 1 2 SOIN ET D ATTENTION 6 AU COURS DE CES 4 DERNIERES SEMAINES DANS QUELLE MESURE EST CE QUE VOTRE ETAT DE SANTE PHYSIQUE OU EMOTIONNEL VOUS A GENE E DANS VOTRE VIE ET VOS RELATIONS AVEC LES AUTRES VOTRE FAMILLE VOS AMIS
126. TRE ESPRIT CERTAINEMENT PAS M A TRAVERSE L ESPRIT JE NE PENSE PAS OUI CERTAINEMENT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 310 3 Mesures de psychopathologie g n rale chez l enfant le MINI Kid 2 Auteur s Sheehan DV USA Lecrubier Y France Type Entretien structur Objectifs Le Mini Kid 2 explore de fa on standardis e les principaux troubles psychiatriques de l axe du DSM W chez les enfants Il s agit d un entretien divis en 16 modules pisode d pressif majeur dysthymie risque suicidaire pisode hypomaniaque trouble panique agoraphobie phobie sociale trouble obsessionnel compulsif alcool et drogues d pendance abus nicotine d pendance tat de stress post traumatique anorexie mentale anxi t g n ralis e trouble des conduites tics et Gilles de Tourette Caract ristiques Le Mini Kid 2 est divis en modules identifi s par des lettres chacun correspondant une cat gorie diagnostique Au d but de chaque module une ou plusieurs questions filtres correspondant aux crit res principaux du trouble sont pr sent s dans un cadre gris A la fin de chaque module une ou plusieurs boites diagnostiques permettent au clinicien d indiquer si les crit res sont atteints Il existe une version parent et une version enfant du Mini Kid 2 Cat gorie de r ponse Dichotomique oui non Mode de p
127. TUDE BIEN MOINS UTILE 20 VOUS ETES VOUS SENTI E CAPABLE DE PRENDRE DES DECISIONS PLUS QUE D HABITUDE MOINS CAPABLE QUE D HABITUDE COMME D HABITUDE BIEN MOINS CAPABLE Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 309 21 AVEZ VOUS ETE CAPABLE D APPRECIER VOS ACTIVITES QUOTIDIENNES NORMALES PLUS QUE D HABITUDE MOINS QUE D HABITUDE COMME D HABITUDE BIEN MOINS QUE D HABITUDE 22 VOUS ETES VOUS CONSIDERE E COMME QUELQU UN QUI NE VALAITRIEN PAS DU TOUT PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 23 AVEZ VOUS EU LE SENTIMENT QUE LA VIE EST TOTALEMENT SANS ESPOIR PAS DU TOUT PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 24 AVEZ VOUS EU LE SENTIMENT QUE LA VIE NE VAUT PAS LA PEINE D ETRE VECUE PAS DU TOUT PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 25 AVEZ VOUS PENSE A LA POSSIBILITE DE VOUS SUPPRIMER CERTAINEMENT PAS M A TRAVERSE L ESPRIT JE NE PENSE PAS OUI CERTAINEMENT 26 AVEZ VOUS PENSE QUE PARFOIS VOUS N ARRIVIEZ A RIEN PARCE QUE VOS NERFS ETAIENT A BOUT PAS DU TOUT PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 27 VOUS EST IL ARRIVE DE SOUHAITER ETRE MORT E ET LOIN DE TOUT A PAS DU TOUT PLUS QUE D HABITUDE PAS PLUS QUE D HABITUDE BIEN PLUS QUE D HABITUDE 28 EST CE QUE L IDEE DE VOUS SUPPRIMER REAPPARAISSAIT CONTINUELLEMENT DANS VO
128. U COURS DE CES 7 DERNIERS JOURS EN CE QUI CONCERNE L EVENEMENT 1 gi D 2 O OSON D 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 0 11 12 TOUT RAPPEL DE L EVENEMENT A REVEILLE DES SENTIMENTS FACE A L EVENEMENT O PAS DU TOUT 1 UN PEU 2 MOYENNEMENT 3 BEAUCOUP 4 ENORMEMENT JE ME SUIS REVEILLE E LA NUIT DIFFERENTES CHOSES ONT CONTINUE A ME FAIRE PENSER A L EVENEMENT JE ME SUIS SENTI E IRRITABLE ET EN COLERE QUAND J AI REPENSE A L EVENEMENT O QU ON MY A FAIT PENSE J AI EVITE DE ME LAISSER ENVAHIR PAR MES EMOTIONS SANS LE VOULOIR J AI REPENSE A L EVENEMENT J AI EU L IMPRESSION QUE L EVENEMENT N ETAIT JAMAIS ARRIVE OU N ETAIT PAS REEL JE ME SUIS TENU E LOIN DE TOUT CE QUI ME FAISAIT PENSER A L EVENEMENT DES IMAGES DE L EVENEMENT ONT SURGI DANS MA TETE J AI ETE NERVEUX NERVEUSE ET J AI SURSAUTE FACILEMENT J AI ESSAYE DE NE PAS Y PENSER J TAIS CONSCIENT E D AVOIR ENCORE BEAUCOUP D EMOTIONS A PROPOS DE L EVENEMENT MAIS JE NY AI PAS FAIT FACE MES SENTIMENTS A PROPOS DE L EVENEMENT ETAIENT COMME FIGES J AI REAGI OU RESSENTI DES CHOSES COMME SI J ETAIS ENCORE DANS L EVENEMENT J AI EU DU MAL A MENDORMIR J AI RESSENTI DES VAGUES DE SENTIMENTS INTENSES A PROPOS DE L EVENEMENT J AI ESSAYE DE L EFFACER DE MA MEMOIRE J AI EU DES DIFFICULTES ME CONCENTRER CE QUI M A RAPPELLE L EVENEMENT M A CAUSE DES REACTIONS PHYSIQUES TELLES QUE DES SUEURS DES DIFFICULTES A RESPIRER DES NAUSEES O DES PALPITAT
129. UE JE FAISAIS 6 JE ME SUIS SENTI E DEPRIME E 7 J AI EU L IMPRESSION QUE TOUTE ACTION ME DEMANDAIT UN EFFORT 8 J AI ETE CONFIANT E EN L AVENIR 9 J AI PENSE QUE MA VIE ETAIT UN ECHEC 10 JE ME SUIS SENTI E CRAINTIF VE 11 MON SOMMEIL N A PAS ETE BON 12 J AI ETE HEUREUX SE 13 J AI PARLE MOINS QUE D HABITUDE 14 JE ME SUIS SENTI E SEUL E 15 LES AUTRES ONT ETE HOSTILES ENVERS MOI 16 J AI PROFITE DE LA VE 17 J AI EU DES CRISES DE LARMES 18 JE ME SUIS SENTI E TRISTE 19 J AI EU L IMPRESSION QUE LES GENS NE M AIMAIENT PAS 20 J AI MANQUE D ENTRAIN Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 341 7 Echelles d anxi t et de d pression chez l enfant 7 1 Le State and Trait Anxiety inventory for Children STAIC Auteur s Spielberger 1973 Type Echelle d auto valuation Objectifs Evaluation de l anxi t Caract ristiques Le STAIC comporte 2 s ries de 20 items chacune l une concerne l anxi t en tant que trait de personnalit c est dire en tant que caract ristique durable de l individu l autre s rie concerne l tat d anxi t du sujet au moment o il remplit le questionnaire tat qui peut fluctuer au cours du temps Mode de passation cotations scores Auto valuation Chaque item de l chelle est cot sur une chelle de 1 3 Le score global de chacun des 20 items est obtenu par une simple somme
130. UI QUELQU UN DE TRES PROCHE PARENT AMI OUI QUELQU UN QUE JE CONNAISSAIS OUI QUELQU UN QUE JE NE CONNAISSAIS PAS LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS VU DE VOS PROPRES YEUX DES BIENS VOUS APPARTENANT ETRE DETRUITS OUI NON Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 265 1 2 Recours auxsoins AVEZ VOUS RE U DES SOINS MEDICAUX AU MOMENT DE L EVENEMENT OUI NON POUR QUEL S PROBLEME S AVEZ VOUS RE U DES SOINS PLUSIEURS REPONSES POSSIBLES A ADAPTER EN FONCTION DU TYPE D EVENEMENT ET DE SA GRAVITE TRAUMATISME OSTEO ARTICULAIRE PLAIES CUTANEES AFFECTIONS RESPIRATOIRES AFFECTIONS DIGESTIVES AFFECTIONS ORL AFFECTIONS CUTANEES TROUBLES CARDIAQUES TROUBLES PSYCHOLOGIQUES TROUBLES DU SOMMEIL INTOXICATION A L OXY DE DE CARBONE NOYADE AUTRES PROBLEMES AVEZ VOUS ETE HOSPITALISE E POUR CE PROBLEME NON OUI COMBIEN DE JOURS A LA SUITE DE L EVENEMENT VOUS A T ON PRESCRIT UN ARRET DE TRAVAIL NON CONCERNE PAS D ACTIVTE PROFESSIONNELLE NON OUI COMBIEN DE JOURS UN DE VOS PROCHES OU PLUSIEURS A T IL ONT ILS RE U DES SOINS MEDICAUX AU MOMENT DE L EVENEMENT OUI NON AVEZ VOUS PERDU QUELQU UN DE PROCHE LORS DE L EVENEMENT OUI NON Deux questions peuvent permettrent d valuer les r actions motionelles d un individu au cours d un v nement traumatique
131. UN OU PLUSIEURS EVENEMENT S STRESSANT S AVANT OU APRES CELUI CI OUI NON a SI OUI LEQUEL Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 3 382 Assistance psychologique AU MOMENT DE L EVENEMENT OU IMMEDIATEMENT APRES AVEZ VOUS RESSENTI LE BESOIN D UN SOUTIEN O D UNE ASSISTANCE PSYCHOLOGIQUE OUI NON AU MOMENT DE L EVENEMENT OU IMMEDIATEMENT APRES AVEZ VOUS RE U UN SOUTIEN OU UNE ASSISTANCE PSY CHOLOGIQUE OUI NON SI OUI L AVEZ VOUS RE U DE DE VOTRE MEDECIN DE FAMILLE D UN AUTRE MEDECIN GENERALISTE D UNE PERSONNE DE LA CELLULE D URGENCE MEDICO PS YCHOLOGIQUE D UN PSYCHOLOGUE D UN PSYCHIATRE D UNE ASSOCIATION D AIDE AUX VICTIMES UNE AUTRE PERSONNE PRECISER s sssssnsnneissierisresinresrneresrnsrnrese ETES VOUS SATISFAIT DU SOUTIEN RE U PAS DU TOUT UN PEU SATISFAIT ASSEZ SATISFAIT TRES SATISFAIT AVEZ VOUS ETE SUIVI E PAR LA SUITE OUI NON SI OUI PAR QUI PAR VOTRE MEDECIN DE FAMILLE PAR UN AUTRE MEDECIN PAR UN PSYCHOLOGUE PAR UN PSYCHIATRE PAR UNE ASSOCIATION D AIDE AUX VICTIMES PAR UNE AUTRE PERSONNE PRECISER sssessssnnssensssnesrenertnnnrrnserrsseee meee CONSIDEREZ VOUS QUE VOUS AVEZ RE U SUFFISAMMENT D AIDE MORALE POUR FAIRE FACE A L ENSEMBLE DES STRESS QUE VOUS AVEZ VECU SUITE A L EVENEMENT OUI NON Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques ap
132. UN VA ME DIRE QUE JE NE FAIS PAS LES CHOSES COMME IL JE NE ME FACHE JAMAIS IL M ARRIVE PARFOIS DE ME REVEILLER EFFRAYE E JE M INQUIETE QUAND JE ME COUCHE LE SOIR J AI DE LA DIFFICULTE A ME CONCENTRER SUR MES TRAVAUX SCOLAIRES Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 348 32 JE NE DIS JAMAIS DES CHOSES QUE JE NE DEVRAIS PAS DIRE 33 JE BOUGE BEAUCOUP SUR MA CHAISE 34 JE SUIS NERVEUX SEUSE 35 PLUSIEURS PERSONNES SONT CONTRE MOI 36 JE NE MENS JAMAIS 37 JE M INQUIETE SOUVENT A PROPOS DE MAUVAISES CHOSES QUI POURRAIENT M ARRIVER Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 349 7 3 Children Depression Inventory CDI Auteurs Kovacs et Beck 1977 Type Echelle d auto valuation Objectifs La CDI est une adaptation du Beck Depression Inventory BDI Beck 1967 valuant sp cifique ment la symptomatologie d pressive sentiment de tristesse capacit prendre du plaisir efficacit scolaire relations interpersonnelles Caract ristiques La CDI est une chelle comprenant 27 items A partir du BDI comprenant 21 items l item sur la libido a t retir et des items concernant le fonctionnement scolaire et le fonctionnement avec les pairs ont t ajout s Cat gorie de r ponse chaque item correspondent trois phrases qui d crivent par i
133. VAIS HONTE DE MES R ACTIONS MOTIONNELLES 7 J TAIS INQUIET E POUR LA S CURIT DES AUTRES 8 J AVAIS L IMPRESSION QUE J ALLAIS PERDRE LE CONTR LE DE MES MOTIONS 9 J AVAIS ENVIE D URINER ET D ALLER LA SELLE 10 J TAIS HORRIFI E DE CE QUE J AVAIS VU 11 J AVAIS DES R ACTIONS PHYSIQUES COMME DES SUEURS DES TREMBLEMENTS ET DES PALPITATIONS 12 J TAIS SUR LE POINT DE M VANOUIR 13 JE PENSAIS QUE J ALLAIS MOURIR Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 314 4 2 L impact of Event Scale IES Auteur s Horow itz et al 1979 Type Echelle d auto valuation Objectifs Estimer l intensit de la d tresse psychologique cons cutive tout type d v nement de vie traumatique Caract ristiques Instrument d auto valuation d velopp par Horowitz et al avant l introduction de l ESPT dans la litt rature diagnostique Il comporte 15 items explorant la fr quence des pens es intrusives et des comportements d vitement dans la semaine coul e Dans l tude originale deux facteurs ont t d gag s partir d une analyse factorielle le premier correspond aux sympt mes d vitement 8 items et le second correspond aux sympt mes d intrusion 7 items Les items correspondants au facteur intrusion sont les questions 1 4 5 6 10 11 14 ceux correspondants au facteur vitements 2 3 7
134. aintes cifiques aux syst mes sentinelles Ce type de syst me est bas sur un r seau de professionnels motiv s et g n ralement habitu s la surveillan Il est relativement ais d activer un tel r seau avec notamment une transmission journali re des donn es Cependant ces r seaux ne doivent tre adiv s que durant un temps limit en raison du caract re volontaire et b n vole de lacfvit Les difficult s reposent essentiellement sur la repr sentativit des d darants des r seaux En effet le r seau est constitu afin d tre repr sentatif de l activit des confr res de la zone concern e Cependant il arrive que les membres du r seau ne transmettent pas r guli rement les informations ce qui peut rendre l interpr tation des donn es difficiles il est tr s important de demander au r seau de collaborer de mani re r guli re et active Face des maladies ou des v nements relativement rares les r seaux sentinelles ne sont pas forc ment les plus adapt s En effet le maillage peut tre trop l che et l on peut passer c t d v nement Ainsi si la zone touch e par la catastrophe est relativement limit e que le r seau senfnelle ompte suffisamment de membres collaborant tr s r guli rement au syst me alors l activation d un tel syst me appara t pertinent Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 397
135. ait tre test e car il repr sente une clef de tri int ressante pour le croisement avec d autres fichiers poserait cependant des probl mes avec la Commission Nationale Informatique et Libert s CNIL Son utilisation tronqu e est cependant parfois autoris e Mais il nest pas toujours connu en particulier des jeunes des ayant droits et souvent aussi des retrait s Par ailleurs certaines questions sont pr voir dans les questionnaires de recensement pour faire un premier tri entre les personnes qui n ont certainement pas t expos es parce qu elles taient absentes au moment de l accident ou qu elles ont cess des activit s qui avaient lieu en zone expos e et celles qui ont probablement t expos es Il ne s agit pas dans ces questionnaires de d terminer de fa on pr cise le niveau d exposition Un questionnaire d exposition particulier devra tre utilis cet effet ventuellement au moment m me du recensement Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 217 Tableau 3 Liste des item des questionnaires selon le type de population recenser tem PopuiationE Population Popuistion R Population A Date laquelle le questionnaire est rempli Nom Marital Nom de jeune fille Pr noms Age et lieu de naissance Adresse de r sidence principale N de t l phone Nom de l abonn Etat matrimonial Dipl me le pl
136. ale sort autoris es apr s consentement des parents et avis conforme de la Commission Nationale de M decine et Biologie de la Reproduction apr s interruption de grossesse Avis favorable du Comit Consutatf Art L 1232 1 L 1232 3 et L National d Ethique pour les sciences de la 1241 3 du CSP vie et de la sant ou d un Comit d thique Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 410 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 411 Module X Communication m dias presse Communiquer les r sultats d un programme de suivi pid miologique apr s une catastrophe est bien entendu une imp rieuse n cessit C est galement une entreprise d licate pour plusieurs raisons Il n est pas question ici de donner des conseils sur les techniques de communication mais de souligner les difficult s qui peuvent tre rencontr es lors de la divulgation d informations dans les suites d une catastrophe sur ses cons quences Apr s une catastrophe quel que soit son type la communication se d roule dans une ambiance dramatique chaque acteur souffrant des cons quences de la catastrophe ou impliqu dans leur gestion tant sensible aux discours produits sur l v nement 1 Multiplicit des destinataires La multiplicit des destinataires des information
137. angues traduction 20 langues dont anglais et fran ais Leplege et al Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 375 Questionnaire WHOQOL 1 COMMENT TROUVEZ VOUS VOTRE QUALITE DE ME 1 TRES MAUVAISE 2 MAUVAISE 3 NI BONNE NI MAUVAISE 4 BONNE 5 TRES BONNE 2 ETES VOUS SATISFAIT DE VOTRE SANTE 1 PAS DU TOUT SATISFAIT 2 PAS SATISFAIT 3 N1 SATISFAIT NI INSATISFAIT 4 SATISFAIT 5 TRES SATISFAIT 3 LA DOULEUR PHYSIQUE VOUS EMPECHE T ELLE DE FAIRE CE QUE VOUS AVEZ A FAIRE 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 4 UN TRAITEMENT MEDICAL VOUS EST IL NECESSAIRE POUR FAIRE FACE A LA VIE DE TOUS LES JOURS 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 5 TROUVEZ VOUS LA VIE AGREABLE 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 6 VOS CROYANCES PERSONNELLES DONNENT ELLES UN SENS A VOTRE VIE 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 7 ETES VOUS CAPABLE DE VOUS CONCENTRER 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 376 8 VOUS SENTEZ VOUS EN SECURITE DANS VOTRE VIE DE TOUS LES JOURS 1 PAS DU TOUT 2 UN PEU 3 MODEREMENT 4 BEAUCOUP 5 COMPLETE MENT 9 VOTRE ENVIRONNEMENT EST IL SAIN PO
138. apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 385 Questionnaire SSQ6 1 QUELLES SONT LES PERSONNES DISPONIBLES SUR QUI VOUS POUVEZ COMPTER QUAND VOUS AVEZ BESOIN D AIDE Tiinuse ti PAE EEEE TE E e ON SETAT P EATE EEATT 2 QUEL EST VOTRE DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AU SOUTIEN OBTENU 1 TRES INSATISFAIT 2 INSATISFAIT 3 PLUTOT INSATISFAIT 4 PLUTOT SATISFAIT 5 SATISFAIT 6 TRES SATISFAIT 3 SUR QUI POUVEZ VOUS REELLEMENT COMPTER POUR VOUS AIDER A VOUS SENTIR PLUS DETENDU LORSQUE VOUS ETES SOUS PRESSION OU CRISPE Trees DSi sente e sobres ss C EEEE D sirs 4 QUEL EST VOTRE DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AU SOUTIEN OBTENU 1 TRES INSATISFAIT 2 INSATISFAIT 3 PLUTOT INSATISFAIT 4 PLUTOT SATISFAIT 5 SATISFAIT 6 TRES SATISFAIT 5 QUI VOUS ACCEPTE TEL QUE VOUS ETES C EST A DIRE AVEC VOS BONS ET VOS MAUVAIS COTES TE ets 2e eee tds NE AE saines D s rie lS RE LES Theses Bi none Oa R inatse 10 G QUEL EST VOTRE DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AU SOUTIEN OBTENU 1 TRES INSATISFAIT 2 INSATISFAIT 3 PLUTOT INSATISFAIT 4 PLUTOT SATISFAIT 5 SATISFAIT 6 TRES SATISFAIT 7 SUR QUI POUVEZ VOUS REELLEMENT COMPTER POUR S OCCUPER DE VOUS QUOI QU IL ARRIVE 8 QUEL EST VOTRE DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AU SOUTIEN OBTENU 1 TRES INSATISFAIT 2 INSATISFAIT 3 PLUTOT INSATISFAIT 4 PLUTOT SATISFAIT 5 SATISFAIT 6 TRES SATISFAIT Guide de mise en place de dispositifs pid m
139. arison of two psychiatric screening tests Brit J Psychiat 129 61 67 Goldberg DP 1978 Manual of the General Health Questionnaire Windsor Nfer nelson Goldberg DP Hillier VF 1979 A scale version of the General Health Questionnaire Psychol Med 9 139 145 Goldberg DP Williams P 1988 A user s guide to the General Health Questionnaire Nfer nelson Goodchild ME Ducan Jones P 1985 Chronidty and the General Health Questionnaire Brit J Psychiat 146 55 61 Pariente P Guelf JD 1990 Inventaires d auto valuation de la psychopathologie chez l adulte 1re partie inventaires multidirctonnels Psychiat Psychobiol 5 49 63 Pariente P Challita H Mesba M Guelfi JD 1992 The GHQ 28 questionnaire in french a validation survey in a panel of 158 general psychiatric patients Eur Psychiat 7 15 20 R sum Le GHQ 28 est un auto questionnaire d valuation des troubles psychopathologiques ressentis au cours des semaines pass es De tr s nombreuses tudes l ont utilis tant en pid miologie qu en m decine g n rale I permet de quantifier au plan dimensionnel le degr de souffrance psychologique subjective et au plan cat goriel de d finir partir de notes seuil des cas pathologiques ou non Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 307 Nom de l outil General Health Questionnaire 28 items Type d o
140. assation cotations scores Cet outil doit tre utilis par des professionnels form s mais pas obligatoirement des psychiatres Il peut tre utilis par des cliniciens apr s une courte formation Les enqu teurs non cliniciens doivent recevoir une formation plus intensive La nature et l int r t de l entretien doivent tre expliqu s pr alablement aux enfants Un exemple d introduction est fourni comme guide pour l enqu teur Pour les enfants de moins de 13 ans il est pr conis d interviewer les parents et les enfants ensemble L enqu teur code toutes les questions pos es en fonction des r ponses des enfants et de son jugement clinique Dur e de passation 15 minutes environ Population cible Adapt l enfant et l adolescent g de 8 16 ans Qualit s m trologiques En cours de validation par l quipe de Y Lecrubier l h pital de la Piti Salp triere Paris Langues Disponible en plusieurs langues dont le fran ais Traduction fran aise Validation en cours de publication par l quipe de Y Lecrubier Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 311 Int r ts et limites Le Mini Kid 2 parat tre un bon instrument de diagnostic ais ment utilisable lors d entretiens cliniques Soulignons que le Mini Kid 2 n explore que les pathologies ayant des retentissements l instant pr sent Il est donc utile au d pistag
141. at gies motionnelles La stabilit est tout fait satisfaisante Facteur 3 Recherche de soutien social ce facteur rend compte de 10 12 de la variance totale Son contenu renvoie aux notions de soutien informel et mat riel mais aussi de soutien motionnel Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 391 La fid lit test retest a t calcul e par des coefficients de corr lation entre les scores bruts des trois chelles une semaine d intervalle Ce coefficient tait de 0 90 pour le facteur 1 de 0 84 pour le facteur 2 et de 0 75 pour le facteur 3 Langues Fran ais anglais Traduction fran aise Paulhan et al 1994 Cousson et al 1996 Int r ts et limites Cette chelle permet d valuer l efficacit des strat gies g n rales de coping chez des sujets confront s une situation stressante Bibliographie Cousson F Bruchon Schweitzer M Quintard B Nuissier J Rasde N 1996 Analyse multidimensionnelle dune chelle de coping validation fran aise de la Ways of Coping Checklist Psychologie fran aise 41 2 155 164 Bruchon Schweitzer M Cousson F Quintard B Nuissier J Rascle N 1996 French adaptation of the Ways of Coping Checklist Percept Mot Skills 83 1 104 6 Lazarus M Folkman S 1984 Stress appraisal and coping New York Paulhan l Nuissier J Quintard B Cousson F Bour
142. aupr s de 521 sujets le CIDHSF a montr une excellente valeur pr dictive n gative et une valeur pr dictive positive autour de 75 Patten 2000 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 293 Sensibilit sp cificit valeur pr dictive positive valeur pr dictive n gative du CIDI SF compar au CIDI DSM III R Kessler 1998 _1 6700 Sensibilit Sp cificit VPP VPN _ Troubles anxieux 96 6 99 8 96 8 99 8 Agoraphobie 100 0 99 9 99 6 100 0 Troubles paniques 90 0 99 5 96 2 91 6 D pendance aux drogues 77 0 99 9 98 2 982 Phobie sociale 86 3 98 9 92 4 97 9 Phobie simple 92 9 96 2 76 4 99 1 Episode d pressif majeur 89 6 93 9 75 7 86 9 Alcoolo d pendance 93 6 96 2 80 2 98 9 Langues Anglais fran ais Traduction fran aise Kovess et al Int r ts et limites Cet instrument est bas sur les crit res du DSM IIFR et ne couvre que 8 troubles psychiatriques et non l ensemble des troubles couverts par le CIDI Si cet outil montre de bonnes qualit s m trologiques toutes les tudes de validit ont t r alis en comparant le CIDI SF au CIDI Aucune tude de validit n a t r alis sur le CID SF laide d un autre outil Plusieurs auteurs conseillent d utiliser le CIDISF davantage comme un outil de d pistage que comme un outil diagnostic New man 1990 Bibliographie Patten S Brandon Christe J Devji J Sedmak B 2
143. ble que cet instrument soit administr par un clinicien entra n ayant l habitude de la pathologie psychiatrique Le risque en cas d administration par des cliniciens peu exp riment s r side dans le fait que les diagnostics peuvent tre sur ou sous valu s C est un bon outil pour le d pistage bien adapt une utilisation en m decine g n rale par contre il appara t peu adapt pour une passation en auto questionnaire Son principal avantage r side dans le fait qu il est pratique et que la dur e de passation est plus courte que celle correspondant aux CIDI ou DIS Bibliographie Sheehan D Lecrubier Y Sheehan KH Janavs J Weiller E Keskiner A et al 1997 The validity of the Mini International Neuropsychiatric Interview MINI according to the SCID P and its reliability Eur Psychiat 12 5 232 241 Sheehan D Lecrubier Y Shenan KH Amorim P Janavs J Weiller E et al 1989 The Mini Ntemational Neuropsychiatric Interview M IN I The development and validation of a Structured Diagnostic Psychiatric Interview for DSM IV and ICD 10 J Clin Psychiat 5920 22 33 Lecrubier Y Sheehan DV Weiller E Amorim P Bonora l Sheehan KH etal 1997 The Mini International Neuropsychiatric Interview MINI A short diagnostic structured interview reliability and validity according to the CIDI Eur Psychiat 12 5 224 231 Amorim P Lecrubier Y Weiller E Hergueta T Sheehan D 1998 DSM III R
144. blement diff rentes de celles de la population initiale On peut penser en effet que les mouvements de population seraient davantage marqu s dans les zones les plus expos es ou parmi les personnes les plus affect es par l accident sur le plan psychologique par exemple Le recueil d informations socio d mographiques individuelles au moment de l accident et plusieurs ann es apr s permettrait ainsi de comparer ces populations Les caract ristiques socio d mographiques constituent des facteurs de confusion dont il faut tenir compte dans les tudes pid miologiques concernant par exemple les cancers mais aussi l impact psychologique post traumatique Le recensement post accidentel de population constitue une approche qui permettrait de recueillir les informations n cessaires pour r pondre aux questions m thodologiques Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 211 pr c dentes Sa mise en place pose n anmoins un certain nombre de probl mes qui sont envisag s ci apr s 1 4 Groupes de population devant faire l objet d un recensement post accidentel imm diat 1 4 1 Populations potentiellement expos es Plusieurs groupes de population peuvent tre identifi s Population r sidente R Il s agit de la population r sidant habituellement en zone expos e ZE Elle peut tre pr sente la phase aigu apr s la phase aigu
145. catastrophe d AZF Toulouse une telle collaboration a t instaur e Un trage au sort de logements a donc t r alis partir du recensement de la population de 1999 pour contacter les personnes habitant les logements d une zone g ographique touch e le 21 septembre 2001 Cependant des logements ont t d truits entre le recensement de la population et cette date et d autres l ont t suite la catastrophe des personnes ont donc d m nag et quelques m nages n ont pu tre retrouv s L INS E pr pare actuellement un nouveau recensement sur la base d un nouveau mode de collecte qui permettra partir de 2008 de fournir des donn es annuelles plus pr cises sur la population d Les fichiers lots Regroup s pour l Information Statistique IRIS 2000 de l INSEE Faute de pouvoir acc der la liste de logements il est toujours possible pour la plupart des communes de 5 000 habitants 10 000 habitants et pour toutes les communes de plus de 10 000 habitants de travailler partir des donn es de l INSEE sur les d coupages IRIS 2000 L IRIS est d fini comme un ensemble d lots ou p t s de maison contigus qui repr sente environ 2000 individus Cet chelon g ographique permet de r pondre des besoins d information finement localis es Ces bases de donn es agr g es infra communales sont disponibles pour tous les d partements fran ais sur CDROM aupr s de l INSEE Elle fournissent des informations s
146. ce mise de la connaissance sur les substances rejet es dans l environnement 3 2 S lection des valeurs toxicologiques de r f rence VTR Les sources bibliographiques voqu es pr c demment fournissent galement des valeurs toxicologiques de r f rence VTR des substances tudi es La VTR est une appellation g n rique regroupant tous les types d indice toxicologique qui permettent Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 280 d tablir une relation entre une exposition et un effet La survenue de l effet peut ob ir une relation exposition risque seuil ou une relation sans seuil Relation seuil pour de nombreux effets toxiques neuro comportementaux immunologiques on estime qu il existe une dose ou une concentration au dessous de laquelle aucun effet ind sirable ne se produit Au del du seuil l intensit de l effet croit avec l augmentation de la dose re ue La VTR est alors construite sur la base de l effet critique effet survenant la dose la plus basse qui peut tre diff rent selon la voie d exposition Pour une exposition par voie orale les VTR sont exprim es en masse de substance par kilogramme de poids corporel et par jour mg kg PC Ces valeurs sont d finies comme tant l estimation de la quantit de produit laquelle un individu peut tre expos par ingestion sans constat d effet nui
147. ce interne que pour la fiabilit test retest Dans son tude aupr s de 534 enfants g s de 8 13 ans Reynolds trouve un coefficient de test retest est de 0 68 pour l chelle d anxi t et de 0 58 pour l chelle de d sirabilit sociale 9 mois d intervalle Il existe galement une bonne corr lation r 0 85 avec l chelle d anxi t de Spielberger STAIC Une validation de l chelle en version fran aise a t r alis e par une quipe canadienne Lyse Turgeon sur un chantillon de 2 666 enfants de 8 13 ans La consistance interne de l chelle et la validit test retest 6 mois sont similaires celles trouv s pour les tudes en langue anglaise consistance interne de 0 87 et test retest de 0 67 pour l chelle d anxi t et de 0 53 chelle de d sirabilit sociale Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 346 Langues Nombreuses dont fran ais Traduction fran aise Lyse Turgeon Centre de recherche Fernand Seguin H pital louis H Lafontaine et universit de Montr al Mail lyse turgeon crfs umontreal ca Int r ts et limites un des outils d auto valuation les plus largement utilis dans le monde La R CMAS est un outil tr s utile comme instrument de d pistage dans les coles pour d tecter l anxi t chez les enfants notamment dans le cadre d valuations psycho p dagogiques d enfants pr sentant des dif
148. certains quotas de femmes d hommes d ouvriers d employ s de cadres etc Ces m thodes sont tr s utilis es par les instituts de sondage d opinion et de marketing Si elles paraissent assez robustes dans ces utilisations c est parce que les relations entre les ph nom nes tudi s opinions politiques et les caract ristiques socio d mographiques se sont r v l es assez stables lors d enqu tes r p t es Cependant cette fiabilit peut tre remise en question comme l a montr r cemment la mauvaise performance de ces sondages pr dire le r sultat de l lection pr sidentielle d avril 2002 Les cons quences d v nements exceptionnels ayant t peu tudi es et rarement sur des populations comparables le m me type d inf rence que dans les sondages d opinions ne peut tre fait Aucune de ces m thodes ne permet d estimer l erreur d chantillonnage Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 221 2 3 Les m thodes probabilistes Les m thodes bas es sur le tirage au sort ou m thodes probabilistes sont les seules qui permettent partir des caract ristiques de l chantillon tudi d inf rer les caract ristiques de la population d o est issu l chantillon En effet avec ces m thodes on conna t la probabilit d tre tir au sort de chacun des chantillons possibles de la population tudi e En cons quenc
149. dans la population g n rale Une forme abr g e 13 items a t labor e par Carlson et Cantw ell 1979 Chaque item est cot de 0 absent 3 s v re correspondant des niveaux croissants de gravit des sympt mes d pressifs Son utilisation est moins r pandue et ses caract ristiques m trologiques ont t peu tudi es Bibliographie Dugas M Halfon O Cousin R 1989 Double blind study of manse n imipramine and placebo in childhood depression Communication affich e pr sent e au meeting annuel de l American Academy of Child and Adolescent Psychiatry New York 11 15 octobre 1989 Fristad MA Weller AB Weller RA Teare M Preskorn SH 1988 Self report vs markers in asessment of childhood depression J Aff Disorders 15 39 345 Kovacs M Feinberg TL Crouse Novak MA 1984 Depressive disorders in childhood A longitudinal prospective study of characteristics and recovery Arch Gen Psychiat 41 229 237 Kovacs M Beck AT 1985 An empirical clinical approach toward definition of childhood depression In J G Schulterbrandt and A Raskin eds Depression in childhood diagnosis treatment and con ptual models New York Raven Press 1 25 Kovacs M 1985 The children depression inventory CDI Psycho pharmacology Bulletin 21 4 995 998 Moor L Mack C 1982 Version fran aise d chelles d valuation de la d pression In Echelles de Birleson et de Ponanski CDRS R Neuropsychia
150. dans le bilan initial Par ailleurs un recueil de donn es sur les visites aux urgences des 2 premiers jours dans les sermices d urgences du CHU a t mis en pla avec un codage CIM10 des pathologies Il a permis coupl la description des hospitalisations au CHU des premiers jours d tablir un premier profil descriptif des vicimes INVS 2002 L int r t des donn es du PMSI devrait consid rablement s accro tre dans le futur avec d une part la cr ation dun lien cha nage entre les diff rentes hospitalisations dun m me sujet et d autre part la possibilit de lier ces donn es avec celles concemant la consommation de soins de ville de l Assurance Maladie b L Observatoire R gional des Urgences de Midi Pyr n es En Midi Pyr n es 34 des 35 services d urgence des tablissements publics et priv s de la r gion se sont organis s en r seau l initiative du coll ge des m decins d urgence avec le soutien de ARH de l Union R gionale des M decins Lib raux URML et du coll ge des DIM Is recueillent depuis janvier 2001 pour chaque entr e dans le service des informations sur le motif de recours la gravit le diagnostic les actes pratiqu s et le devenir du patient La fiche de recueil a t enrichie en 2002 Les r sultats font l objet d un rapport annuel Des requ tes portant sur des tableaux de donn es agr g es sans identification de l tablissement peuvent tre adress es l ORUMIP
151. dans le fait que cette chelle ne recouvre pas tous les items des crit res du DSM IV et qu il n existe pas l heure actuelle de validation de la version fran aise Bibliographie Nader K 1996 Assessing trauma in children in J Wilson amp T M Keane Eds Asse ssing psychological tauma and PTSD New York Guilford Nader K Pynoos R Fairbanks L Frederick C 1990 Children s PTSD reactions one year aftera sniper attack at their school Am J Psychiat 147 11 1526 1530 Nader K Stuber M Pynoos R 1991 Posttraumatic stress reactions in preschool children with catastrophic illness Assessment needs Comprehensive Mental Health Care 1 3 223 229 Pynoos RS Frederick C Nader K et al 1987 Life threat and posttraumatic stress in school age children Arch Gen Psychiat 44 1057 1063 Pynoos RS Nader K 1988 Psychological first aid and treatment approach to children exposed to community violence Research implicatons J Traum Stress 1 445473 Pynoos RS Nader K 1989 Prevention of psychiatric morbidity in children after disaster Prevention Monograph 2 Prevention of Mental Disorders Alcohol and Other Drug Use in Children and Adolescents In Shaffer D Philips l Enzer N B eds DHHS Publicaton No ADM 89 1646 Washington D C U S Govemment Printing Office pp 225 271 Frederick C 1985 Children traumatized by catastrophic situations in Eth S Pynoos R eds Post traumatic stress disord
152. dberg DP Type Echelle d auto valuation Objectifs Le General Health Questionnaire GHQ a pour objectif de d pister des troubles psychiatriques mais galement des troubles psychiques mineurs en population g n rale ainsi que chez des patients consultant dans des structures de soins non psychiatriques comme par exemple des consultations ambulatoires de m decine g n rale Caract ristiques Le d veloppement du GHQ a t d crit dans l ouvrage de Goldberg 1972 Depuis cette date de nombreuses versions GHQ 60 GHQ 30 GHQ 28 et GHQ 12 ont t mises au point ainsi que des traductions dans 38 langues diff rentes Parmi les diff rentes versions existantes le GHQ 28 est la fois une des plus performantes et des plus utilis es dans le contexte hospitalier et en population g n rale Cet outil couvre quatre domaines d pression anxi t dysfonctionnement social et hypochondrie Mode de passation cotations scores s agit d un auto questionnaire rempli par le sujet en 5 10 minutes en fonction de son tat au cours des semaines pass es Chaque item comporte 4 r ponses possibles et le sujet s value par rapport ce qu il ressent Chaque item peut tre cot de deux fa ons Goodchild 1985 selon une chelle de Likert en 4 points de 0 3 allant de moins que d habitude ou pas du tout beaucoup plus que d habitude pour une utilisation dimensionnelle en r ponse bimodale en notant 0 les r
153. de b tir un syst me non fonctionnel Les informations pourront tre collect es le plus souvent aupr s des structures de soins h pitaux cliniques Cependant l int gration de praticiens lib raux peut tre envisag sous certaines conditions discut es ci apr s La surveillance pid miologique doit inclure tous les indicateurs n cessaires au suivi de la situation __estimateurs de population pr sente mortalit morbidit et l talit pour les affections identifi es comme pouvant poser les plus grandes menaces lors de l valuation initiale informations sur les expositions av r es ou potentielles Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 394 indicateurs permettant d valuer l impact des interventions Concernant plus sp cifiquement la morbidit les pathologies incluses dans la surveillance doivent faire l objet d une d finition de cas adapt e la situation Ainsi des crit res de laboratoires peuvent tre ou non int gr s dans ces d finitions Il est souvent difficile d estimer des indicateurs en terme de taux du fait du manque de pr cision sur la population touch e et en raison de la mise en place progressive de la surveillance qui affecte la qualit du num rateur on travaillera donc le plus souvent en nombre de cas Il est cependant possible d utiliser la morbidit proportionnelle il s agit d
154. de de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 262 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 263 Module V Mesures de l exposition et des agents stressants li s des catastrophes 1 Pr questionnaire d valuation de l exposition aux agents stressants lors d une catastrophe Ce paragraphe propose un pr questionnaire pour construire des questionnaires d valuation des agents stressants lors de catastrophes Ce pr questionnaire a t pr par partir de plusieurs questionnaires ayant t utilis s lors de catastrophes naturelles inondations il devra donc tre adapt pour valuer les cons quences d autres types de catastrophes naturelles ou non Pour ce faire il serait pr f rable au pr alable de r aliser une tude qualitative aupr s de plusieurs personnes ayant v cu l v nement afin d identifier les v nements sp cifiques qui le caract risent On se r f rera sur les questions m thodologiques li es la construction de questionnaires post catastrophe au chapitre 4 de la partie Il On trouvera ci apr s les sections suivantes Exposition l v nement Recours aux soins Perception et r actions lors de l v nement Implication lors de l v nement Cons quences mat rielles bien personnels reloge
155. de prescription de r alisation de lacte ou de d livrance d une prescription et date de remboursement Les informations sur les patients sont le lieu de r sidence de l assur et des informations nominatives sexe ge filiation sur les b n ficiaires assur s et ayants droit Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 249 Au niveau r gional les donn es ne sont actuellement archiv es que pendant 24 mois glissants pour le r gime g n ral plus longtemps pour certains r gimes MSA AMPI 36 mois Seule la base nationale est conserv e apr s une anonymisation bas e notamment sur l effacement de la localisation de l assur le meilleur niveau de r solution subsistant tant le d partement La base ERASME est de loin la plus large base de donn es disponible Cependant sa repr sentativit est valuer au cas par cas selon l objectif poursuivi Les remboursements pr sentent des variations p riodiques creux des week end et des vacances pid mies saisonni res Les donn es peuvent tre analys es par des s ries temporelles afin de pouvoir d tecter un exc s de consommation de soins sp cifiques qu il convient de d finir pr cis ment L interpr tation d un ventuel exc s devra tre prudente Ce type d analyse est limit actuellement par le manque de recul pour valuer le bruit de fond sauf si d autres tudes ant rieures
156. depuis sa mise en place il a en effet t cr avec des objectifs principalement conomiques Cependant la base de donn es pr sente un grand int r t du fait de sa couverture compl te de toute lhospitalisation publique et priv e http rhone b3e jussieu fr sent php navigation accueil 1 La 9 version tait utilis e jusqu en juin 1997 la dixi me est utilis e depuis juillet 1997 La 10 version a substarntiellement d velopp les diagnostics powan tre ceux pos s pour des personnes victimes de catastrophes naturelles en reconnaissant m me sp cifiquement un diagnostic d tat de stress post traumatique le PMSI psychiatrique est l tude depuis de longues ann es Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 253 Afin de pouvoir utiliser ces donn es pour le bilan de l explosion AZF le DIM du CHU de Toulouse a diffus le lendemain de la catastrophe une consigne l ensemble des DIM de la r gion afin que ceux ci utilisent un code sp cifique existant dans la CIM10 W40 6 explosion de mat riaux d origine industrielle pour coder les hositalisations li s l explosion Ce codage a permis ensuite de conptabiliser les hospitaisat ons initales dans tous les tablissements susceptibles d avoir re u des bless s a permis galement de v rifier l absen de d c s secondaires de bless s qui n auraient pas t comptabilis s
157. des objectifs descriptifs alors que le second permet une approche analytique pour mettre en vidence une association entre une exposition la catastrophe et des effets sanitaires en particulier lorsque cette association n a pas t d montr e ou reste quantifier Cependant ce type d association peut aussi tre tudi e au sein d un groupe expos lorsqu il comprend un gradient d exposition Les crit res d inclusion doivent tre clairement indiqu s dans la d finition parmi lesquels 1 Crit res de temps par exemple date et dur e de pr sence dans la zone expos e s tre d clar victime de la catastrophe C entre la date D1 et la date D2 2 Crit res g ographiques localisation de la r sidence du lieu de travail ou de scolarisation habituels par rapport la zone expos e distance par rapport la source ou au lieu de la catastrophe 3 El ments caract risant la personne ge r sidant ou personnel d entreprise l ve d un tablissement scolaire personne prise en charge par tel ou tel dispositif d aide personne vacu e hospitalis e Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 219 Si aucune m thode rigoureuse ne peut tre appliqu e pour acc der la population d tude en particulier si aucune base ad quate n est disponible pour r aliser un chantillonnage et s il n est pas possible d en con
158. des zones touch es Cette population ne pose a priori pas de probl me de recensement condition que des listes d intervenants soient tenues jour d s la phase aigu Population des travailleurs de l installation accident e TI Dans le cas o l accident se produit sur une installation il s agit des personnels de cette installation des travailleurs temporaires des sous traitants Populations vacu es E Il est galement utile de distinguer le groupe des personnes vacu es bien qu il puisse recouper des segments des populations pr c dentes Ces personnes pourraient tre identifi es partir de sources ou fichiers sp cifiques constitu s lors des vacuations Sch matique ment elles peuvent avoir lieu avant que les rejets dans l environnement aient eu lieu accident sur r acteur nucl aire ou bien apr s presque toujours en cas d accident chimique Dans le premier cas les personnes ne sont pas expos es mais sont ventuellement susceptibles de revenir en ZE si cela est autoris et accept par les int ress s L identification des personnes vacu es peut aussi tre utile dans la perspective d tudes sur le d triment de l vacuation D autre part il faut tenir compte des personnes qui vacuent spontan ment la zone expos e et qui ne peuvent pas tre r pertori es initialement Pour celles qui r sident dans ZE il sera possible de les retrouver par le biais du recensement si
159. e on est m me d estimer l erreur d chantilonnage Il est possible de contr ler cette erreur en la limitant en de d un certain seuil ou risque d erreur consenti Tout sondage al atoire n cessite une liste d unit s tirer au sort I peut s agir d une liste tr s simple et pas n cessairement de la liste de tous les individus de la population une carte g ographique peut tre consid r e comme une liste Bien que les m thodes d chantillonnage al atoire soient les seules m thodes rigoureuses scientifiquement et donc acceptables pour une tude pid miologique elles comportent quelques inconv nients qu il convient de rappeler justement parce qu il est al atoire l chantillon tir peut en th orie tre du fait du hasard mauvais par exemple parce qu il sur rep sente les personnes ayant une caract ristique sp cifique li e l impact sanitaire de la catastrophe mais la probabilit que cela se produise est faible si l chantillon est bien tir au sort on ne peut pas v rifier a posteriori que celui ci est bien al atoire mais la comparaison des caract ristiques de l chantillon celles de la population dont il est tir permet de v rifier grossi rement qu il n est pas biais Il existe de nombreuses m thodes de sondage al atoire chacune ayant sa proc dure propre pour estimer la valeur que l on cherche conna tre dans la population et pour estimer l erreur d chan
160. e suivre dans le temps la part prise par une pathologie parmi toutes les pathologies surveill es Ale offre l avantage de ne pas tre affect e par l augmentation du nombre de sources d information En revanche cet indicateur peut ne pas r v ler une augmentation du nombre de cas d une pathologie dans le temps On peut aussi comparer le nombre de cas d clar s d une pathologie au nombre moyen de cas de la m me pathologie calcul sur les jours pr c dents 3 jours par exemple Cet indicateur offre l avantage de d tecter une augmentation alors que l on ne dispose pas d un niveau de base d informations pour une pathologie donn e mais il d pend du nombre de sources d informations La mise en place d une surveillance peut tre effectu e dans deux contextes particuliers Ja surveillance de l v nement de sant existe d j et doit tre adapt e au contexte de la catastrophe Ja surveillance de l v nement de sant n existe pas et doit tre mise en place essentiellement en raison de la catastrophe Il peut arriver qu une surveillance ne puisse tre mise en place ou adapt e Sans parler de r elle surveillance il est cependant possible de passer par un syst me d alerte 2 Adaptation d une surveillance existante Les v nements de sant que lon souhaite surveiller peuvent d j faire l objet d une surveillance pr alable la catastrophe G n ralement le syst me peut tre Exhaustif ou syst
161. e association est destin e aux personnes victimes d infractions p nales atteintes aux biens vols cambriolage d gradations et atteintes aux personnes violences agressions atteintes caract re sexuel L INAVEM re oit des listes de victimes par l interm diaire des Pr fets ou des Procureurs de la R publique peut galement leur apporter une aide dans la confection de ces listes croisement de sources recherche de doublons Ces listes ne contiennent que les coordonn es des victimes aucun renseignement suppl mentaire ne figure dans les dossiers Ces listes ne sont jamais exhaustives b L association SOS Attentats SOS attentats est une association loi 1901 qui a t cr e en 1986 Elle favorise une prise en charge imm diate et long terme globale et pluridisciplinaire des victimes du terrorisme et de leur famille Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 240 SOS Attentats re oit les demandes des victimes et constitue le dossier qui est ensuite re mis au Fonds de Garantie des victimes d actes de terrorisme et d autres infractions Ces dossiers sont constitu s du nom des familles de leur tat civil de leurs coordonn es d expertises m dicales et du nombre de personnes concern es dans la famille Les expertises m dicales sont diligent es par le Fonds de Garantie et ne sont accessibles sous aucune condition Pa
162. e d origine naturelle ou humaine Mars 2004 361 Questionnaire AUDIT 1 COMBIEN DE FOIS VOUS ARRIVE T IL DE PRENDRE UNE BOISSON ALCOOLISEE JAMAIS UNE FOIS PAR MOIS OU MOINS 2 A 3 FOIS PAR SEMAINE 4 FOIS PAR SEMAINE O PLUS 2 4 FOIS PAR MOIS 2 COMBIEN DE BOISSONS STANDARDS BUVEZ VOUS AU COURS D UNE JOURNEE ORDINAIRE UNE OU DEUX TROIS O QUATRE CINQ O SIX SEPT OU NEUF DIX OU PLUS 3 AU COURS D UNE MEME OCCASION COMBIEN DE FOIS VOUS ARRIVE T IL DE BOIRE SIX BOISSONS STANDARDS OU PLUS JAMAIS MOINS D UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR SEMAINE CHAQUE JOUR O PRESQUE 4 DANS L ANN E ECOULEE COMBIEN DE FOIS N AVEZ VOUS PAS PU FAIRE CE QUE NORMALEMENT VOUS AURIEZ DU FAIRE PARCE QUE VOUS AVIEZ BU JAMAIS MOINS D UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR SEMAINE CHAQUE JOUR OU PRESQUE 5 DANS L ANNEE ECOULEE COMBIEN DE FOIS AVEZ VOUS OBSERVE QUE VOUS N ETIEZ PLUS CAPABLE DE VOUS ARRETER DE BOIRE APRES AVOIR COMMENCE JAMAIS MOINS D UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR SEMAINE CHAQUE JOUR OU PRESQUE 6 DANS L ANNEE ECOULEE COMBIEN DE FOIS AVEZ VOUS EU UN SENTIMENT DE CULPABILIT OU DE REGRET APRES AVOIR BU JAMAIS MOINS D UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR MOIS UNE FOIS PAR SEMAINE CHAQUE JOUR OU PRESQUE 7 DANS L ANN E ECOULEE COMBIEN DE FOIS AVEZ VOUS ETE INCAPABLE DE VOUS SOUVENIR DE CE QUI S ETAIT PASSE LA NUIT PRECEDENTE PARCE QUE VOUS AVIEZ BU JA
163. e de soutien social appara t dans cette chelle L chelle originale est constitu e de 68 items r partis en 8 sous chelles Deux sous chelles correspondent au coping centr sur le probl me 1 r solution du probl me et 2 esprit combatif ou acceptation de la confrontation Les 6 sous chelles suivantes correspondent au coping centr sur l motion 1 prise de distance ou minimisation des menaces 2 r valuation positive 3 recherche d un soutien social 4 fuite vitement 5 auto accusation 6 ma trise de soi A partir de la description d une situation bouleversante les sujets sont amen s d signer parmi diverses strat gies pr sent es celles qu ils ont le plus souvent utilis es pour faire face ce type de situation Plusieurs versions fran aises existent l une comportant 42 items Vitaliano 1985 29 items Paulhan 1994 ou 27 items Cousson 1996 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 390 Les scores aux diff rentes chelles sont obtenues en faisant la somme des scores d items correspondant chaque dimension soit pour la version 27 items les regroupements suivants coping centr sur le probl me items 1 4 7 10 13 16 19 22 25 27 coping centr sur l motion items 2 5 8 11 14 17 20 23 26 recherche de soutien social items 3 6 9 12 15 18 21 24 Cat gorie de r
164. e l chelle est correcte coefficient Alpha de Cronbach 0 70 La fiabilit test retest un mois d intervalle est faible de 0 43 Par contre la validit discriminante est moins bonne la CDI discrimine mal les enfants d prim s dans une population h t rog ne comprenant des enfants ayant des troubles mentaux et des enfants t moins Des scores Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 350 lev s ont t observ s chez des enfants ayant une anxi t importante ou des troubles de conduites mais aussi chez des enfants anorexiques ou diab tiques Langues Nombreuses dont anglais et fran ais Traduction fran aise Moor et Mack 1982 Int r ts et limites La CDlest un instrument de mesure de l intensit de la d pression Elle ne constitue pas un instrument diagnostique La fr quence des discordances existant entre l auto et l h t ro valuation rend n cessaire les deux sources pour une bonne valuation de l tat clinique La CDI est actuellement l outil d auto valuation de la d pression chez l enfant le plus utilis et le plus tudi Cependant les diff rences li es au d veloppement observ es entre 7 et 17 ans ne sont pas prises en compte Elle ne peut tre utilis e seule pour valuer l intensit du trouble d pressif ni comme seule mesure du changement sous traitement Elle ne constitue pas un instrument de d pistage
165. e l IES est tout fait satisfaisante Alpha de Cronbach 0 86 selon Horowitz et al 1979 ainsi que selon l tude de Zilberg et al 1982 et entre 0 78 et 0 88 selon les tudes de Shalev et al 1992 la valeur test retest tudi e une semaine d intervalle tait de 0 89 pour le facteur intrusion et de 0 79 pour le facteur vitement La validit de contenu de lIES comme mesure de l ESPT est limit e il manque les sympt mes du crit re D hyperr activit et l IES ne couvre pas certains sympt mes des crit res B intrusion ou C vitement d crits dans le DSM En r ponse ces limites une version r vis e IES R a t propos e par Weiss et Mar mar 1997 incluant quelques items du crit re D Cette version r vis e contient les items de l instrument original Cf Fiche IES Revised Cependant il a t montr que l IES permet de bien diff rencier les sujets avec un ESPT et ceux n ayant pas d ESPT et qu il s agit d une mesure sensible Par contre il n est pas certain qu il s agisse d un questionnaire sp cifique de l ESPT Neal et al ont mis en vidence qu un seuil de 35 produisait une V PP de 0 88 D autres travaux ont montr que les scores IES sont corr l s aux scores d autres mesures de l ESPT Mais selon certains travaux des personnes r pondant l IES peuvent facilement exag rer ou simuler des sympt mes de psychopathologie La validation de la version fran aise de l IES a t
166. e la r gion Midi Pyr n es afin de rechercher un ventuel exc s de f topathie qui aurait pu tre d un toxique non identifi Les chographies ayant d bouch sur une ITG effectu es dans les 4 mois suivant l explosion ont t compar es celles de l ann e pr c dente diaphragmatique hors v entration l omphaloc le la laparoschisis la trisomie 21 la trisomie 18 la trisomie 18 la triplo die et l achondroplasie Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 260 A la Suite la catastrophe de Tchemobyi plusieurs agr gats spatio temporels de cas de trisomie 21 ont t d tect s dans plusieurs pays peu expos s aux retomb es de l acadent Bedin Ecosse Des analyses effectu es partir du r seau europ en de registres de malformations cong nitales EUROCAT n ont pas montr de diff ren de pr valence la naissance de cette anomalie avant et apr s l accident fournissant un argument en d faveur d un lien entre ces dusters etles retomb es de l accident Bard 1997 3 Donn es sur les causes de mortalit Le C piDc service d information sur les causes m dicales de d c s est charg d laborer les statistiques nationales des causes de d c s en collaboration avec l INSEE Les donn es proviennent du certificat de d c s rempli par le m decin qui constate le d c s compl t es par les donn es socio d
167. e mais ne peut valuer la pathologie long terme Il est de plus en plus utilis pour des enqu tes afin d explorer certains axes du DSM IV Ses diff rents modules permettent une utilisation rapide Bibliographie Leblanc JC Almudevar A Brooks SJ Kutcher S 2002 Screening for adolescent depression comparison of the Kutcher Adolescent Depression Scale with the Beck depression inventory J Child Adol Psychop 12 2 113 26 Kaplan MJ Klinetob NA 2000 Childhood emotional trauma and chronic posttraumatic stress disorderin adult outpatients with treatment resistant depression J Nerv Ment Dis 188 9 596 601 Sheehan DV Lecrubier Y Sheehan KH et al 1998 The Mini htematonal Neuropsychiatric Interview M I N I the development and validation ofa structured diagnostic psychiatric interview for DSM IV and ICD 10 J Clin Psychiat 159 20 22 33 Nom de l outil Mini Kid 2 Type d outil Entretien structur pisode d pressif majeur dysthymie risque suicidaire pisode hypomaniaque trouble panique agoraphobie phobie sociale trouble Troubles obsessionnel compulsif alcool et drogues d pendance abus nicotine d pendance tat de stress post traumatique anorexie mentale anxi t g n ralis e trouble des conduites tics et Gilles de Tourette Objectits Diagnose S Population cible Enfants 8 16 ans Administration H t ro administration P riode de temps sur Deux derni res semaines laquelle p
168. e se prot ger sentiment de danger ou de menace ou besoin d isolement Ainsi certains comportements troubles anxieux consommation de psychotropes pourraient tre li s des situations de d tresse qui pourraient motiver l inscription sur liste rouge Orden 1992 Beck 2002 Le d veloppement de la t l phonie mobile vient aussi amplifier cette possibilit de biais En effet les individus ou foyers qui abandonnent le t l phone filaire au profit du portable repr sentent encore une faible proportion des abonn s mais celle ci est en augmentation M diam trie valuait la proportion de m nages disposant de portable comme unique ligne t l phonique entre 2 et 5 de l ensemble des lignes des particuliers au d but de l ann e 2000 Beck 2002 L absence d annuaire des portables l impossibilit d affecter en toute rigueur un nu m ro de portable un individu et fortiori une zone g ographique risquent de modifier consid rablement les enqu tes t l phoniques Des m thodes existent pour pallier en partie ce d faut de couverture telles que __ Constituer des num ros de t l phone de mani re al atoire Wilson 1999 __Incr menter un chiffre par exemple 1 chaque num ro de t l phone fournit par France Telecom un num ro terminant pas 12 se terminera alors par 13 Beck 2002 Ces techniques demandent de constituer une base de donn es plus importante que celle initialement pr vue car certains num
169. e un pourcentage d accord entre les deux juges qui donne une indication du niveau de fid lit inter juges pour le classement des items Vallerand 2000 les mesures de consistance interne Internal __ Consistenc ou coefficient d homog n it elles appr cient dimension par dimension la coh rence intra items La consistance interne value l homog n it entre les diff rentes dimensions du construit On peut l valuer par exemple en calculant la valeur du coefficient de corr lation entre chaque item et le score global item total corr lation ou par le coefficient Alpha de Cronbach gt 0 70 la fid lit inter valuateurs inter observer reliability elle estime le degr d accord entre deux ou plusieurs valuateurs charg s de coter ou d interpr ter les r sultats d une m thode d valuation Elle compare le degr d accord entre cotateurs diff rents Dans le cas quantitatif on utilise un coefficient de corr lation intraclasse pour N gt 40 dans le cas qualitatif on calcule le coefficient de Kappa pour N gt 30 Fermanian 1984a Fer manian 1984b la fid lit par quivalence elle value le degr de coh rence entre deux techniques similaires ne diff rant qu au niveau du contenu des items Les diff rentes composantes de la fid lit s valuent l aide d un coefficient de corr lation lin aire dont la valeur maximale est de 1 00 Une valeur de 0 70 est recommand e pour consid rer qu
170. ement de 5 chiffres NIC caract risant l tablissement d une entreprise en tant qu unit g ographiquement localis e 7 z x Dg Les services de M decine du Trav ail disposent des adresses auxquelles ils envoient les factures des visites m dicales effectu es ce qui ne correspond pas obligatoirement surtout dans les grandes entreprises l adresse o travaille le salari Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 238 Les tablissements n ayant aucun salari artisans commer ants professions lib rales ne figurent pas dans ce fichier car ils ne sont pas assujettis la m decine du travail De m me les tablissements publics y sont absents 3 1 4 Les bases d tablissements d enseigne ment En ce qui concerne l enseignement scolaire de la maternelle au secondaire le Rectorat est le service d concentr de l Etat qui dispose des listes des l ves par classe et par tablissement au niveau r gional Les Inspections Acad miques disposent galement de ces listes au niveau d partemental Outre la classe et son effectf certaines variables comme tablissement priv public ou section g n rale technique sont disponibles Au mois de juin une pr liste qui regroupe l ensemble des demandes d inscription des l ves pour l ann e suivante est constitu e mais la liste la plus jour est r alis e en septembre au mome
171. emps Parmi les premiers se trouvent les personnes de passage et les personnes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 218 vacu es En particulier la constitution ad quate de listes d vacu s lorsque les vacuations sont planifi es et non spontan es repr senterait un des points cruciaux d un recensement post accidentel Il convient cependant d examiner quels organismes pourraient tre associ s cette d marche et quelles proc dures devraient tre mises en place pour d clencher le dispositif Enfin les diff rentes proc dures de recensement post accidentel mises au point devraient tre test es Pour cela le recours des exercices serait utile 2 M thodes d chantillonnage Le recours un chantillon c est dire un sous groupe de population permet de limiter les moyens mis en uvre dans une tude et de concentrer les moyens disponibles sur la qualit des donn es 2 1 D finition de la population d tude La d finition de la population d tude lors d une catastrophe environnementale pose d abord le probl me de d cider si tude s int ressera aux seuls sujets expos s la catastrophe le crit re d exposition tant alors d finir avec pr cision ce qui ne va pas toujours de soi ou si elle inclura galement des sujets a priori non expos s Le premier type d tude r pond plus fr quemment
172. ence de la fid lit Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 289 la validit de construit construct validity les instruments de mesure valuent bien souvent des construits c est dire des aspects abstraits non directement saisissables l intelligence les traits de personnalit etc La validit de construit correspond la connaissance que l on peut tirer des r sultats par exemple pr dire un comportement inf rer le niveau d intelligence Un des moyens de l valuer est l accumulation convergente divergente des r sultats obtenus partir de diff rentes m thodes On peut galement analyser la stabilit de la structure factorielle de l instrument de mesure pour diff rents chantillons par exemple La validit de construit repose donc sur la configuration de lensemble des r sultats et des informations obtenues en utilisant ce test la validt concourante d un test se manifeste travers ses corr lations avec d autres tests semblables Hle contribue la validation de construit savoir avec quoi un test est corr l contribue beaucoup la connaissance du trait que mesure le test D terminer le niveau souhaitable de ces corr lations est une question de bon sens car tout d pend de la qualit des autres tests Ainsi pour l anxi t il existe d excellents tests de r f rence Des corr lations sup rieures 0
173. environnement est en g n rale assez bien document e existence de mod les disponibilit s de r sultats d enqu tes alimentaires ou de modes de vie etc Ce sont plut t les hypoth ses faites mise en quation du fonctionnement des cosyst mes restriction des comportements humains quelques sc narios recours des indicateurs de risque qui g n rent les plus grandes incertitudes Les mesures environnementales ou les estimations des concentrations dans les milieux d j r alis es ou en cours de r alisation doivent tre recherch es de la mani re la plus exhaustive possible en tenant compte des diff rents vecteurs d exposition que repr sentent l air l eau et le sol Un adulte comme un enf art ing re une certaine quantit quotidienne de poussi res et de sols variable selon la tranche d ge L US EPA fournit des valeurs quant aux quantit s moyennes de sol ing r es pour les adultes et les enf ants Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 282 3 4 Caract risation des risques Pour les effets ob issant des VTR seuil le r sultat de la caract risation des risques est pour un individu gal au rapport de la dose d exposition sur la VTR Ce rapport est appel quotient de danger QD Lorsque le quotient de danger est inf rieur 1 l individu expos est th oriquement hors de danger Dans le cas contraire cela sig
174. epr sentatif en th orie mais pas en pratique par le seul fait du hasard Or il est rare qu on ne dispose pas de quelques informations permettant de r duire ce risque par exemple en stratifiant selon un crit re suppos li au ph nom ne tudi Exemple Tirage au sort d adolescents partir dune liste de tous les l ves de lyc e d un d partement tenue jour par l Inspection Acad mique 2 3 2 Sondage syst matique Principe et propri t s Il consiste en un tirage au sort sur une liste de N unit s de une unit toutes les Nn k unit s jusqu obtenir les n unit s voulues Le nombre k est appel le pas de sondage Dans ce type de sondage toutes les combinaisons possibles de n unit s ne peuvent tre tir es au sort car il n existe que k chantillons possibles Cependant comme chaque unit appartient un seul de ces k chantillons et que chacun de ces k chantillons a la m me probabilit d tre tir au sort chaque unit a donc la m me probabilit d tre tir e au sort Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 223 R alisaton pratique 1 Calculer le pas de sondage k N n 2 Tirer au sort un nombre compris entre 1 et k ce sera la premi re unit tir e au sort sur la liste 3 Obtenir les unit s suivantes en rajoutant k au nombre correspondant la 1 re unit et ainsi de sui
175. er in children Washington DC American Psychiatric Press pp71 99 Nader KO Pynoos RS Fairbanks LA et al 1993 A preliminary study of PTSD and grief among the children of Kuwait following the Gulf crisis Br J Clin Psychol 32 407 16 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 327 Nom de l outil Children Post Traumatic Stress Reaction Index Type d outil Echelle d auto valuation Troubles Etat de Stress Post traumatique ESPT D pistage de l ESPT Population cible Enfants de 6 16 ans Administration H t ro administr P riode de temps sur laquelle Dans HS 2 Ant rort de l v nement porte les chelles Langues traduction Anglais arabe Traduction en cours Questionnaire Children Post Traumatic Stress Reaction Inde x CONSIGNE LIS BIEN LES PROPOSITIONS ET REPONDS EN COCHANT LA REPONSE QUI CORRESPOND LE MIEUX A TON CAS 1 CE QUI TEST ARRIVE AURAIT IL BEAUCOUP INQUIETE LA PLUPART DE S ENFANTS DE TON AGE JAMAIS PRESQUE JAMAIS PARFOIS SOUVENT PRESQUE TOUS LES JOURS 2 AS TU PEUR ES TU DE MAUVAISE HUMEUR O ES TU INQUIET E QUAND TU PENSES A CE QUI EST ARRIVE 3 REVOIS TU DES IMAGES DANS TA TETE DE CE QUI TEST ARRIVE OU ENTENDS TU DES BRUITS QUI TE RAPPELLENT CE QUI TEST ARRIVE 4 PENSES TU A CE QUI TEST ARRIVE MEME SI TU NE VEUX PAS Y PENSER 5 FAIS TU DES BONS OU DES MAUVAIS REVES CAUCHEMARS A PROP
176. ervalle de 3 mois et tait de 0 73 pour le facteur Intrusion 0 77 pour le facteur Evitement et 0 71 pour le facteur Hyperactivit Weiss et Marmar 1997 Langues anglais fran ais allemand japonnais espagnol Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 320 Traduction fran aise Brunet et al 2003 Int r ts et limites L IES R est un outil qui a t construit par Weiss et Marmar afin de diagnostiquer l ensemble des sympt mes de l ESPT les sympt mes d vitement d intrusion et d hyperactivit neurov g tative Il s agit d un outil r cent qui a t peu utilis jusqu lors il pr sente n anmoins de bonnes qualit s m trologiques Par contre les auteurs de la versoin fran aise ne proposent pas de seuil de score permettant de diagnostiquer les cas d ESPT Bibliographie Weiss D Marmar CR 1997 The impact of Event Scale Revised Assessing Psychological trauma and PTSD a handbook for pradtitioners J Wilson and Keane TM New York Guilford Press 399 411 Brunet A St Hilaire A Jehel L King S 2003 Validation of a french version of the Impact of Event Sade Revised Can J Psychiat 48 1 56 61 Bouvard M Cottraux J 2002 Proto les et chelles d valuation en psychiatrie et en psychologie ed Masson Paris Creamer M Bell R Failla S 2003 Psychometric properties of the Impact of Event
177. es thique et confidentialit http www conseil national medecinr Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 402 La r glementation appliquer et les formalit s remplir selon le type d activit de recherche sont d crites de fa on synth tique au tableau 9 ci apr s emprunt au CNRS D partement des sciences de la vie La loi relative la protection des personnes qui se pr tent des recherches biom dicales loi n 88 1138 du 20 d cembre 1988 modifi e dite loi Huriet r git la recherche biom dicale et les tudes faisant appel des essais ou exp rimentations organis s et pratiqu s sur l tre humain Certaines tudes pid miologiques peuvent entrer dans le cadre de la loi Huriet s il y a atteinte l int grit physique ou psychologique de la personne notamment dans le cas de pr l vements sanguins de cheveux ou d administration de tests psychologiques etc Dans ce cas l application de la loi Huriet implique de soumettre le protocole l approbation du Comit Consultatif de Protection des Personnes se pr tant des Recherches Biom dicales CCPPRB Dans le domaine qui nous concerne l pid miologie post catastrophe les tudes ne font pas appel des essais ou exp rimentations organis s et pratiqu s sur l tre hu main et ne sont donc pas class es dans la cat gorie recherche
178. es Rayonnements lonisants Direction G n rale de la Sant Commisssariat L Energie Atomique Electricit de France Direction de la D fense et de la S curit Civile Verger P Catelinois O Tirmarche M Ch ri Challine L Pirard P Colonna P Hubert P 2003b Thyroid cancers in France and the Tchernobyl accident rsk assessment and recommandations for im proving epidemiological knowledge Health Physics 85 323 329 Verger P Dab W Lamping D Rouillon F Loze JY 2004 The psychological im pact of terrorism n epidemiologic study of PTSD and associated factors in victims of the 1995 96 bombings in France Am J Psychiatry sous presse Viel J Arveux P Baverel J Cahn JY 2000 Soft tissue sarcoma and non Hodgkin s Ilym phoma clusters around a municipal solid waste incinerator with high dioxin emission levels Am J Epidemiol 152 1 13 9 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 419 Vlahov D Galea S Resnick H Ahern J Boscarino JA Bucuvalas M Gold J Kilpatrick D 2002 Increased Use of Cigarettes Alcohol and Marijuana among Manhattan New York Residents after the September 11th Terrorist Attacks Am J Epidemiol 155 1 1 988 996 Ware JE Sherbourne CD 1992 The MOS 36 item short form health survey SF 36 I Conceptual framework and item selection Med Care 30 6 473 83 Wilson D Starr GJ Tay
179. es adresses des entreprises taient soient erron es soient in onpl tes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 247 Module IV Donn es de routine et syst mes d information 1 Donn es socio d mographiques 1 1 L INSEE L Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INSEE collecte produit et diffuse les informations sur l conomie et la soci t fran aise partir d enqu tes particuli res ou de recensements exhaustifs Le dernier recensement de la population a eu lieu le 8 mars 1999 Le recensement fournit un d nombrement de la population tous les chelons g ographiques r gions d partements cantons communes quartiers ainsi que leurs principales caract ristiques d mographie niveau d tudes profession type d activit et d emploi type de logements et les nombres de naissances d c s migrants etc Ces r sultats statistiques sont diffus s par l INSEE et accessibles par internet pour une large gamme de tableaux standard http www insee fr En dehors de ces tableaux les requ tes sp cifiques sont factur es par l INSEE 1 2 Les mairies Les services de l tat civil des mairies disposent gale ment des donn es de population Il est possible d obtenir aupr s de ces services le d nombrement des habitants de la commune ainsi que les donn es d tat civil nombre de naissances d
180. es de suicide en France une tentative de cadrage statistique DREES Etudes et R sultats 109 Dussaix A 2002 Session La qualit des enqu tes 3 me Soci t Statistique Sondage 3 me Colloque Francophone sur les sondages Grenoble Autrans Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 417 Fermanian J 1984a Mesure de l accord entre deux juges cas qualitatif RESP 32 140 147 Fermanian J 1984b Mesure de l accord entre deux juges cas quantitatif RESP 32 408 413 Fermanian J 1995 Probl mes pos s par le choix d une chelle In J D Guelfi V FNORS 2003 Couverture vaccinale en Bourgogne et Provence Alpes C te d Azur Paris F d ration Nationale des ORS 179 Folkman S 1984 Personal control and stress and coping processes a theoretical analysis J Pers Soc Psychol 46 4 839 52 Fr jean M Panzani JP Tassi P 1990 Les m nages inscrits en liste rouge et les enqu tes par t l phone Journal de la soci t statistique 131 3 4 86 102 Gandek B Ware JE et al 1998 Cross validation of item selection and scoring for the SF 12 Health Survey in nine countries results from the IQOLA Project International Quality of Life Assessment J Clin Epidemiol 51 11 1171 8 Guillevic C Vautier S 1998 Diagnostic et tests psychologiques Paris Hagenaars J Heinen TG 1982 Effects of R le Independent I
181. es items combien Le score total varie de 0 N Pour calculer le score total de satisfaction vis vis du soutien on fait la somme des r ponses de 1 5 indiqu es par le sujet sur les items concernant la satisfaction Qualit s m trologiques L analyse en composantes principales a permis d isoler deux facteurs une composante de satisfaction expliquant 35 6 de la variance totale et l autre de disponibilit expliquant 25 2 de la variance totale Langues Fran ais anglais Traduction fran aise Bruchon Schw eitzer Rascle Sarason Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 388 Int r ts et limites Cette chelle assez r cente est de plus en plus utilis e Elle est facile remplir Une nouvelle tude de validation est actuellement en cours aupr s d un chantillon d environ 4 000 tudiants de premi re ann e dans 11 centres universitaires fran ais Bibliographie Bruchon Schwe tzer M Quintard B 2001 Personnalit et maladies Stress coping et ajustement Paris Dunod Bruchon Schwe tzer M Rascle N Sarason IG 2004 The Sarason Social Support Questionnaire SSQ6 A French adaptation Psychological Reports para tre Rascle N Aguerre C Bruchon Schweitzer M Nuissier J Cousson F Gilliard J Quintard B 1997 Soutien social et sant adaptation fran aise du questionnaire de soutien sodal
182. et en 1984 parmi ceux d un service de m decine g n rale Toutefois la sensibilit et la sp cificit de ce test varient norm ment selon le sexe l origine sociale et le type de trouble Volk 1997 Concernant le d pistage de la consommation risque la sensibilit du test varie selon les tudes entre 72 et 91 et la sp cficit entre 77 et 97 Concernant la consommation excessive la sensibilit du test varie entre 49 et 69 et la sp cificit entre 75 et 95 Enfin concernant le d pistage de l abus ou de la d pendance vis vis de l alcool la sensibilit du test varie selon les tudes entre 21 et 94 et la sp cificit entre 77 et 97 Fiellin 2000 La sp cificit du DETA est par cons quent relativement lev e par contre la sensibilit de cet outil peut tre tr s m diocre selon les populations ou les troubles d pist s Langues Anglais fran ais Traduction fran aise Rueff et al 1989 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 357 Int r ts et limites Ce questionnaire est utile comme auto questionnaire simple et rapide II persiste malgr tout une grande confusion sur les troubles qu il permet d identifier consommation excessive ou risque abus d alcool alcoolo d pendance D autre part les performances de ce test sont diff rentes selon le probl me et ou la population tudi s Il ne pe
183. et instrument dans sa version abr g e r duite aux 3 premi res questions de AUDIT Cette version pr sente une sensibilit entre 54 et 98 et une sp cificit entre 57 et 93 selon les tudes et selon la d finition de la consommation excessive d alcool s agissait pour chacune de ces tudes d un d pistage aupr s de populations ayant recours aux soins et non pas en population g n rale Bibliographie Aertgeerts B Buntinx F Bande Knops J et al 2000 The value of CAGE CUGE and AUDIT in screening for alcohol abuse and dependence among college freshmen Alcoholism Clinical amp Experimental Research 24 1 53 7 Allen JP Littes RZ Fertig JB Babor T 1997 A review of research on the alcohol use disorder identifictaion test AUDIT Alcoholism Clinical amp Experimental Research 21 613 619 Bohn MJ Babor TF Kranzler HR 1995 AUDIT validation of a screening instrument for use in medical settings Journal of Studies on Alcohol 56 423 432 Bradley KA Bush KR McDonell MB et al 1998 Screening for problem drinking comparison of CAGE and AUDIT Ambulatory Care Quality Improvement Project ACQUIP Alcohol Use Disorders identification Test J Gen int Med 13 6 379 88 Fiellin DA Reid MC O Connor PG 2000 Screening for al hol problems in pimary care a systematic review Arch Int Med 160 13 1977 89 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastroph
184. eur pertinente pour traiter des effets de fortes doses mort cellulaire etc Dose quivalente un organe Wr Dr Dose efficace Wt Dt Dneutron D thyroid Dalpha D Poumo D gamma D estoma D b ta D gonad D peau Figure 3 Construction de la dose efficace Pour l induction de cancers certains types de rayonnements sont plus efficaces et certains tissus sont plus sensibles On utilise donc une autre unit la dose efficace qui est mesur e en Sievert Sv Elle se d duit du Gray par un double jeu de pond ration portant sur la nature du rayonnement et sur les organes touch s Ces facteurs de pond ration sont fond s sur des r sultats pid miologiques et exp rimentaux de fa on ce que la dose efficace soit proportionnelle au risque L unit de mesure pour les rayonnements n est donc pas une unit physique mais un indicateur bas sur une quivalence en risque Cette dose efficace est ainsi un indicateur de gestion pratique Si un seul organe est expos par exemple la thyro de recevant un Gray cause d un rayonnement B ta on peut y associer une dose efficace gr ce aux jeux de pond ration ici elle est de 0 05 Sv et comparer ainsi cette exposition une exposition d un autre type un autre organe et surtout la valeur limite d exposition pour le public ou celle pour les travailleurs qui s expriment en Sievert Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s u
185. faire des diagnostics cliniques car les manifestations psychopathologiques mineures observ es tant en population g n rale qu en m decine g n rale ne correspondent que tr s imparfaitement aux cat gories diagnostiques psychiatriques les plus classiques Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 306 Bibliographie Banks MH 1983 Validation of the General Health Questionnaire in a young community sample Psychol Med 13 349 353 Bettschart W Plancherel B Bolognini M 1991 Validity study of French version of the QHQ 28 in a omnmunity sample of 20 years old Psychologie m dicale 230 1059 1064 Bolognini M Bettschart W Zehndergubler M Rossier L 1989 The validity of the french version of the GHQ 28 and psydis in a ommunity sample of20 years olds in Switzentand Eur Arch Psychiatr Neurol Sci 238 161 168 Darvez Bomoz JM Pierre F et al 1998 Screening for psychologically traumatzed rape vic ms Eur J Obstet Gyn RB 77 1 71 75 De Mont Marin P Hardy P Lepine JP Halfon P Feline A 1993 Validation of French version of the General Health Questionnaire GHQ 28 in a diabetic population L Enc phale 19 3 293 301 Goldberg DP 1972 The detection of psychiatrique illness by questionnaire maudsley monograph n21 Oxford Oxford university press Goldberg DP Rickel K Downing R Hesbacher P 1976 A comp
186. ficult s scolaires Cette chelle peut aglement etre utilis e dans le cadre de recherche scientifique et est galement utile pour mesure l anxi t en clinique Bibliographie Reynolds CR Richmond BO 1979 What I Think and Feel a revised measure of Children s Manifest Anxiety J Abnorm Child Psychol Feb25 1 15 20 Reynolds CR 1980 Concurrent validity of What I Think and Feel The Revised Children s Manifest Anxiety Scale Journal of Consulting and Clinical Psychology 48 6 774 775 ReynoldS CR 1981 Long term stability of scores on the Revised Children s Manifest Anxety Scale Perceptual and Motor Skills 53 702 Reynolds CR 1985 Mul trait validation of the Revised Children s Manifest Anxiety Scale for children of high intelligence Psychol Rep Apr 56 2 402 Wisniewski JJ Mulick JA Genshaft JL Coury DL 1987 Test retest reliability of the Revised Children s Manifest Anxiety Scale Perceptual amp Motor Skills 65 1 67 70 Turgeon L Chartrand E 2003 Reliability and validity of the Revised Children s Manifest Anxiety Scale in a French Canadian sample Psychological Assessment vol15 N3 378 383 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 347 Questionnaire chelle d anxi t manifeste pour enfants CONSIGNE LIS CHAQUE QUESTION ATTENTIVEMENT ENCERCLE ENSUITE LE MOT QUI SI TU PENSES QUE C EST VRAI POU
187. g notamment pour la presse l dition les banques assurances Ce fichier ne repr sente pas l ensemble des foyers dans la mesure o France T l comne communique pas les coordonn es des personnes ayant explicitement refus qu elles soient communiqu es personnes sur liste rouge et liste orange et o certains foyers ne disposent Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 230 pas de ligne t l phonique fixe En 1997 l INSEE estimait que 4 2 des m nages de France m tropolitaine n taient pas quip s de t l phone fixe Par ailleurs le taux d abonn s sur liste rouge est estim entre 17 et 26 Beck 2002 service Wanadoo data Ce probl me est loin d tre n gligeable et aurait m me tendance augmenter avec le d veloppement de la t l phonie mobile Certains auteurs ont tudi les particularit s des populations sur liste rouge Fr jean 1990 Jaspard 1999 Beck 2002 Celles ci diff rent sensiblement de celles sur liste blanche notamment en terme de profil socio d mographique Ainsi les chefs de m nage inscrits en liste rouge seraient plus jeunes et poss deraient un niveau d instruction sup rieur aux chefs de m nage en liste blanche Fr jean 1990 D autre part les raisons m mes de l inscription en liste rouge peuvent tre directement en rapport avec les ph nom nes tudi s est possible que ces personnes aient besoin d
188. ge trois qualit s m trologiques principales sensibilit validit fid lit auxquelles il faut ajouter innocuit faible co t rapidit de passation Sont pr sent s ci apr s les principaux aspects des qualit s m trologiques des chelles en question Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 286 1 2 1 Sensibilit d un test Elle r side dans la capacit d un instrument de mesure diff rencier deux objets avec la finesse requise pour l objectif poursuivi par le psychologue Guillevic 1998 Elle d pend de la capacit noter des variations entre tats diff rents Elle value le pouvoir discriminant d une m thode d valuation c est dire sa capacit relever des r sultats suffisamment diff renci s entre les sujets Bernaud 1998 Elle s value en observant la distribution des r sultats et en analysant des indicateurs de dispersion variance cart type tendue Une technique d valuation doit permettre de diff rencier plus ou moins finement selon les besoins les sujets entre eux sensibilit inter individuelle ou encore diff rencier des mesures r p t es effectu es sur un m me sujet fid lit intra individuelle On distingue ainsi deux types de sensibilit Pedinielli 1995 la sensibilit inta indviduelle capacit de d tection des diff rences chez un m me sujet aux cours de mesure
189. gements en proc dant un chantillonnage par sondage plusieurs degr s Les bases de sondage utilis es sont le plus souvent compos es de logements a Le fichier des particuliers de l annuaire t l phonique Cette base de donn es est payante mais accessible tous et g r e par France T l com Il s agit d un fichier de foyers et non pas de personnes physiques I compte aujourd hui plus de 19 millions de foyers Cette base de donn es inclut les noms adresses et num ro de t l phone des personnes ayant une ligne t l phonique ou une ligne fax sur une commune Depuis juin 2001 c est le service w anadoo data de France T l com qui g re les demandes d acc s ce fichier cf http Avww wanadoodata com Des requ tes peuvent tre effectu es sur un certain nombre de crit res dits constat s ou r ellement renseign s dans la base ex commune code postal d partement caract re r cent de l abonnement t l phonique d m nagement et ou des crit res calcul s statistiquement ex sexe tranche d ge type d habitat La mise jour de cette base est hebdomadaire et les doublons peuvent tre vit s gr ce des techniques sp cifiques Ce service propose galement un traitement ESTOCADE CHARADE qui consiste rechercher les nouvelles coordonn es des personnes qui ont d m nag travail en collaboration avec la poste Ce service est majoritairement utilis dans le domaine du marketin
190. geois M 1994 La mesure du coping traduction et validation fran aise de l chelle de Vitaliano Annales M dico Psychologiques 152 5 292 299 Vitaliano P Russo J Maiuro RD Becker J 1985 The Ways of Coping CheckList revision and psychometric properties Multvar ate Behavioral Research 20 3 26 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 NAURA D N N N N N D D en mm nm mm mm nm ne ne OS D A Ne D I A A RA Ne 27 392 Questionnaire WCC 27 items 1 DECRIVEZ UNE SITUATION STRESSANTE QUE VOUS AVEZ CONNUE DURANT LES DERNIERS MOIS SITUATION QUI VOUS A PARTICULIEREMENT CONTRARIEE 2 PAR RAPPORT A CETTE SITUATION QUE VOUS VENEZ DE DECRIRE VOUS DIREZ QU ELLE ETAIT 1 NIVEAU DE STRESS FAIBLE 2 NIVEAU DE STRESS MOYEN 3 NIVEAU DE STRESS ELEVE 3 INDIQUEZ POUR CHACUNE DES REACTIONS SUIVANTES SI OUI OU NON VOUS L AVEZ UTILISEE POUR FAIRE FACE AU PROBLEME QUE VOUS VENEZDE DECRIRE POUR CELA IL VOUS SUFFIT DE COCHER LA CASE QUI CORRESPOND A VOTRE REPONSE DANS LES COLONNES QUI SE SITUENT A DROITE PLUTOT PLUTOT NON OUI NON OUI J AI ETABLI UN PLAN D ACTION ET JE L AI SUIVI J AI SOUHAITE QUE LA SITUATION DISPARAISSE OU FINISSE J AIPARLE A QUELQU UNDE CE QUE JE RESSENTAIS JE ME SUIS BATTU E POUR CE QUE JE VOULAIS J AI SOUHAITE POUVOIR CHANGER CE QUI EST ARRIVE J AI
191. graphique du sujet un nom d origine maghr bine a une grande probabilit de commencer par une lettre du d but de l alphabet cela repr sentera un avantage si le param tre tudi est li galement l origine g ographique si la liste est ordonn e par classe et l int rieur de chaque classe par ordre alphab tique et que le pas de sondage est tr s proche de la taille d une classe le tirage au sort d une lettre du d but de l alphabet entra nera un chantillon pratiquement constitu uniquement de lyc ens dont le nom commence galement par une lettre du Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 224 d but de l alphabet Pour un objet d tude li l origine g ographique cf ci dessus l chantillon sera mauvais 2 3 3 Sondage stratifi Principe et propri t s Le sondage stratifi consiste diviser la population en groupes mutuellement exclusifs appel s strates l int rieur desquels il existe une certaine homog n it vis vis d un crit re li au ph nom ne tudi On tire alors au sort un chantillon l int rieur de chaque strate Les chantillons peuvent tre tir s au sort par une m thode diff rente dans chaque strate et avec des probabilit s diff rentes dans chacune Les estimateurs recherch s seront obtenus en combinant les estimateurs de chaque strate R alisaton pratique
192. hom triques satisfaisantes comme mesure de d tresse subjective Il peut tre vu comme un indicateur des processus cognitifs et comportementaux Certains travaux sugg rent que des scores lev s l IES dans les semaines ou mois suivant un v nement pr disent une d tresse psychologique ou un ESPT ult rieur 6 mois un an II manque des crit res et des normes pour une utilisation diagnostique C est peut tre une des raisons de son succ s alors que les crit res diagnostiques ont volu et de nouveaux instruments ont t propos s l IES constitue un instrument standard qui na pas chang depuis 20 ans Un argument en faveur de la poursuite de son utilisation est donc qu il permet des comparaisons entre des valuations anciennes et r centes Bibliographie Horowitz M Wilner M Alvarez W 1979 Impact of Event Scale a measure of subjective Stress Psychosom Med 41 209 18 Stephen J 2000 Psychosometric evaluation of Horowitz Impact of Event Scale a review J Trauma Stress 13 101 13 Hansenne M Charnes G Pholien P et al 1993 Mesure subjective de l impact d un v nement traduction fran aise et validation de l chelle d Horowitz Psychologie m dicale 25 86 88 Zilberg N Weiss DS Horowitz MJ 1982 Impact of event scale A cross validation study and some empirical evidence supporting a conceptual model of stress syndromes Journal of Consul ng amp Clinical Psychology 50 407 414
193. i s des scores lev s pour valuer la pr valence de cas psychiatriques et pour d pister les troubles psychiques li es des affections somatiques ou des troubles plus sp cifiques anxieux et d pressifs en m decine interne pour faciliter la d tection de troubles par des non psychiatres Selon Goldberg et Williams 1988 si l on d sire utiliser des sous chelles il convient de choisir le GHQ 28 Si l on d sire identifier des cas dans une population donn e le choix d pendra essentiellement du temps de passation dont on dispose chez certains individus illettr s l enqu teur pourra tre amen poser directement les questions Cependant comme il s agit d une auto valuation des ph nom nes de minimisation ventuelle par le sujet sont possibles Il n existe pas de question sur la dur e des sympt mes ressentis par le sujet le score est donc sensible des troubles tr s transitoires susceptibles de gu rir spontan ment De ce fait la d finition du cas est extensive faux positifs et sp cificit moyenne Par ailleurs ce questionnaire ne mesure que des variations d tat et ne tient pas compte des manifestations symptomatiques de trait ni des troubles plus durables ou plus anciens Enfin le GHQ appr cie surtout une notion de souffrance g n rale envisag e sur le plan dimensionnel plus ou moins en tant que classe morbide unique et ne permet pas d individualiser de d pistage il ne peut permettre de
194. i s op re sur la base de R sum s de Sortie Anonymes RSA obtenu par la transformation du RSS dans lesquels ne figurent plus ni le code postal du lieu de r sidence du patient ni la date d entr e Les donn es anonymis es sont collect es et analys es par les DRASS pour le secteur public et par les CRAM pour le secteur priv Une requ te concernant ces donn es agr g es peut tre adress e la DRASS qui rassemble les donn es des 2 secteurs dans un d lai de 6 9 mois Le traitement de ces informations selon une algorithmie labor e par la Direction des H pitaux du Minist re des Affaires Sociales et de la Sant aboutit au classement du s jour dans un Groupe Homog ne de Malades GHM suppos rendre compte d une homog n it m dico conomique et faisant l objet du calcul d un indicateur synth tique de co t La couverture du PMSI est incompl te d une part il ne concerne pas l activit psychiatrique il ny a donc pas de donn es sur les hospitalisations ni sur les activit s ambulatoires exerc es dans le cadre des secteurs telles que les consultations dans les Centres m dico psychologiques CMP d autre part le PMSI ne concerne pas les consultations externes ni pour l instant les visites aux services d urgences sauf exception cf ci dessous La qualit des donn es concernant les diagnostics est variable et l utilisation du PMSI des fins pid miologiques a fait objet de nombreuses critiques
195. ie les t moins Le recueil de l information concernant l exposition est r trospectif De nombreuses variantes de ce type d enqu te sont possibles en fonction de la d finition et de la s lection des cas et des t moins Des enqu tes cas t moins ont t r alis es plusieurs ann es apr s l accident de Tchernobyl 1986 pour tudier la relation dose effet entre l exposition aux substances radioactives rejet es dans Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 205 l environnement et les risques de cancer leuc mies cancers de la thyro de Noshchenko 2002 Astakhova 1998 De fa on g n rale les cas devront tre d finis de fa on aussi pr cise et standardis e que possible Les cas peuvent tre incidents nouveaux cas au fur et mesure qu ils se pr sentent lors de l tude ou pr valents tous les cas existant au moment de l tude y compris ceux apparus avant le d but de l tude L inclusion de cas pr valents soul ve plusieurs probl mes dans le cas de maladies l tales la non inclusion des cas d c d s peut introduire un biais de s lection si un des facteurs de risque tudi est li la survie le mode de vie lorsque la maladie est connue depuis longtemps peut changer notablement du fait de la pr sence de la maladie ce qui peut perturber l valuation des expositions y compris celles ant rieures la maladie en rai
196. ient la fr quence et la r partition des indicateurs de sant ou des facteurs de risque et leurs variations en fonction du temps des zones g ographiques et des groupes de population Elles permettent de soulever partir de ces observations des hypoth ses sur les facteurs de risque des maladies Les enqu tes tiologiques visent mettre en vidence une relation entre un des facteur s d exposition et une des maladie s et fournir des arguments en faveur d une interpr tation causale de cette relation force de l association pr sence d une relation dose effet discussion des biais et facteurs de confusion potentiels rapprochement des r sultats des autres enqu tes pid miologiques connaissances exp rimentales Elles peuvent tre mises en uvre pour v rifier et pr ciser les hypoth ses formul es notamment partir des r sultats des tudes descriptives ou d autres types d tudes animales ou toxicologiques concernant les relations entre facteurs d exposition et maladies Elles sont parfois r alis es titre exploratoire pour identifier les effets d un facteur d exposition ou bien les facteurs de risque d une maladie Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 198 1 Enqu tes descriptives Les enqu tes descriptives peuvent s appuyer sur les statistiques de mortalit ou de morbidit cf module V de la partie Ill du g
197. ies syndromes se r v le tr s complexe ou impossible dans des d lais utiles on peut mettre en place un syst me d alerte simplifi L objectif d un tel syst me est de d tecter des cas pr sentant une sy mptomatologie commune dont le nombre est consid r comme anormalement lev par le d clarant Il ne s agit donc pas ici de d finir a priori ce qui est surveill mais de v rifier a posteriori une alerte encore d nomm signal Le signal imm diate ment v rifi aupr s du d clarant l aide d un questionnaire standardis d bouchera sur une investigation tendue aupr s d autres d clarants potentiels qui doit permettre de d cider des actions mener Les acteurs d un tel syst me doivent tre proches du terrain pour permettre la r activit Les m decins pharmaciens et laboratoires d analyses biologiques et m dicales et services d urgence des h pitaux sont les participants types d un tel syst me Le principe est de pr venir tous les acteurs d appeler un num ro unique pour signaler tout v ne ment de sant jug anor mal Si ce syst me est relativement performant pour surveiller des pathologies non surveill es habituellement dans la phase imm diatement apr s une catastrophe et sur des zones g ographies limit es il exige de pouvoir v rifier tout signal Il est de ce fait chronophage et lourd en terme de ressources humaines Sa mise en place devra tre limit e dans le
198. iew Soc Psychiatr Epidemiol 33 2 80 8 Nom de l outil Composite International Diagnostic Interview Type d outil Entretien diagnostique structur Troubles 40 troubles dontla d pression majeure la manie la dysthymie les troubles li s l utilisation d une substance le trouble panique l agoraphobie les phobies simples la phobie sociale le trouble obsessionnel compulsif le trouble anxieux g n ralis ainsi que les troubles psychotiques Objects Etablir les diagnostics psychiatriques conformes au DSM IV ou la CIM 10 Population cible Population g n rale de 12 ans ou plus Administration Entreten con u pour des non dliniciens P riode de temps sur laquelle Vie enti re et 12 derniers mois porte les outils Langue traduction 25 dont anglais fran ais Pull CB etal Outil L outil peut tre obtenu l adresse suivante http www w ho int msa cidi Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 292 2 2 CIiDI Short Form Auteur s Kessler RC Mroczek D Type Entretien structur ou questionnaire d auto valuation Objectifs Le CIDI SF est une version courte du CIDI Elle permet de diagnostiquer les d sordres anxieux g n ralis s lagoraphobie les troubles paniques les pisodes de d pression majeure la phobie sociale et la phobie simple la d pendance l alcool et aux drogues illicites Le CID SF a
199. illance rapide ment op rationnels Dans le contexte d une catastrophe la situation sanitaire peut voluer rapidement Il est donc primordial de pouvoir suivre l tat sanitaire de la population C est pourquoi la surveillance pid miologique adapt e au contexte de catastrophe vise d tecter d ventuels v nements de sant pouvant n cessiter des interventions pr coces de lutte ou des actions de pr vention en fonction du contexte local 1 G n ralit s sur la surveillance La surveillance pid miologique est g n ralement d finie comme un processus continu de collecte d analyse et d interpr tation des informations avec pour but la d tection investigation et la r ponse des v nements de sant l valuation de mesures de sant Chaix 1994 Dab 1994 Dans le contexte de catastrophe la surveillance doit privil gier la r activit du syst me Il sera imp ratif de limiter la collecte aux seules informations indispensables Ainsi est il recommand de se limiter au tout d but une trans mission de donn es agr g es total de cas par pathologie et unit de temps selon des crit res simples en termes de classes d ge et de sexe La fr quence souhaitable de collecte d information est journali re Cependant elle n cessite des ressources humaines d volues pour assurer le rythme de collecte et d analyse des donn es A d faut il est pr f rable de passer une collecte hebdomadaire plut t que
200. incrimin es et sur la relation dose effet sont disponibles on peut soit fixer un seuil d exposition de fa on arbitraire en fonction des connaissances acquises sur les effets des substances incrimin es soit prendre pour valeur du seuil celle qui maximise la puissance statistique d tudes pid miologiques sur les effets attendus soit enfin ne pas utiliser de seuil d exposition mais tracer graphiquement la ou les zones de recensement en incluant les secteurs et couronnes adjacents de ZE cette m thode prend en compte tout la fois des personnes expos es et non expos es les niveaux d exposition tant ensuite pr cis s individuelle ment La troisi me m thode pr sente un certain nombre d avantages c est la seule m thode utilisable lorsque la nature de la substance en cause lors de l accident ou ses effets sont mal connus elle permet de constituer une cohorte pid miologique dans laquelle tous les niveaux d exposition sont repr sent s du niveau z ro au niveau maximal Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 215 elle n exclut pas d effectuer une tude sur un sous groupe de cette cohorte s lectionn par exemple selon l une des deux m thodes pr c dentes elle permet d assurer un suivi a priori identique pour les individus expos s ou non expos s elle permet enfin de ne pas attendre que
201. individus constituant la cohorte initiale des personnes expos es soit pour disposer d un d nominateur fiable dans les enqu tes descriptives Le recueil initial de ces informations per mettraient en effet de contacter les personnes avant qu elles n aient d m nag on peut supposer en effet que les migrations seraient tal es dans le temps pour les informer par exemple des actions ventuelles de suivi m dical dont elles pourraient b n ficier leur fournir des informations leur de mander de signaler leur nouvelle adresse lorsqu elles d m nagent d effectuer des croisements avec des fichiers de population fichiers d assurances fichiers de victimes en vue d indemnisation pour retrouver les personnes ayant d m nag d effectuer sous r serve de respect des contraintes l gales des croisements avec des fichiers de donn es de morbidit registres de cancers ou de malformations cong nitales par exemple pour identifier de mani re exhaustive les nouveaux cas de maladie survenus au sein d une cohorte pid miologique Elles permettraient de plus de conna tre le statut vital mairie de naissance voir INSEE et de rechercher les causes des d c s ventuels INSERM pour la majeure partie de la population expos e 1 3 Repr sentativit des groupes de population tudi s Lors de ph nom nes de migration importants les caract ristiques socio d mographiques de la population restante seront proba
202. iologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 386 9 SUR QUI POUVEZ VOUS REELLEMENT COMPTER POUR VOUS AIDER A VOUS SENTIR MIEUX QUAND IL VOUS ARRIVE DE BROY ER DU NOIR merite PAE sat nes done DUR tas eos TE Msn tree Due EOT 10 QUEL EST VOTRE DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AU SOUTIEN OBTENU 1 TRES INSATISFAIT 2 INSATISFAIT 3 PLUTOT INSATISFAIT 4 PLUTOT SATISFAIT 5 SATISFAIT 6 TRES SATISFAIT 11 SUR QUI POUVEZ VOUS REELLEMENT COMPTER POUR VOUS RECONFORTER QUAND VOUS ETES BOULEVERSE L R D ter deu RE TE de nee LS AOE 12 QUEL EST VOTRE DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AU SOUTIEN OBTENU 1 TRES INSATISFAIT 2 INSATISFAIT 3 PLUTOT INSATISFAIT 4 PLUTOT SATISFAIT 5 SATISFAIT 6 TRES SATISFAIT Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 387 4 2 Questionnaire de Soutien Social Per u QSSP Titre QSSP Auteur s Bruchon Schweitzer 2001 Type Echelle d auto valuation Objectifs Evaluer la disponibilit et la satisfaction par rapport au soutien social per u Cette chelle permet donc d valuer le type de soutien re u les sources de ce soutien le nombre de personnes qui le procurent ou disponibilit et la qualit per ue ou satisfaction Caract ristiques Cette chelle est inspir e du questionnaire SSQ Social Support Questionnaire de Sarason et al 1983 version fran
203. ion des personnes un polluant r sulte de la combinaison de quatre param tres Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 281 les voies d exposition inhalation ingestion cutan o muqueuse la concentration du polluant dans les milieux avec lesquels les personnes sont en contact la fr quence des contacts avec le polluant la dur e de ces contacts Dans la mesure o il ny a pas d unifomit de comportements dans une population consid r e la construction de plusieurs sc narios d exposition autant que de situations contrast es est n cessaire de fa on encadrer les niveaux d exposition L laboration de sc narios intem diaires peut galement s av rer quelquefois utile La connaissance de la population concern e et de ses activit s permet de construire des sc narios d exposition prenant en compte la fr quence et la dur e des contacts avec les milieux d exposition eau air sol et les quantit s absorb es eau aliments sols f La connaissance des contaminations de ces milieux par le ou les polluants appr ci e par les concentrations mesur es ou mod lis es permet d avoir acc s l intensit de cette exposition L assemblage de ces infomations pemet de calculer la dose laquelle est expos e la population pendant une p riode d termin e La connaissance des modes de vie et des transferts dans l
204. ion pr alable 2 le droit de curiosit 3 le droit d acc s direct 4 le droit d acc s indirect 5 le droit de rectification 6 le droit d opposition 7 le droit l oubli 3 En pratique Pour les tudes mettant en uvre un traitement automatis d informations nominatives le responsable de l tude doit proc der de la mani re suivante 3 1 Demande d avis du Comit consultatif sur le traitement de l information en mati re de recherche dans le domaine de la sant Avant l avis de la CNIL le responsable de l enqu te doit obtenir lavis du Comit consultatif sur le traitement de l information en mati re de recherche dans le domaine de la sant Le dossier de demande d avis sign par la personne ayant qualit pour repr senter l organis me de recherche doit comprendre l indication du nom de l organisme qui met en uvre le traitement l identit de la personne responsable de la mise en uvre du traitement ses titres exp riences et fonction les cat gories de personnes qui seront appel es mettre en uvre le traite ment ainsi que celles qui auront acc s aux donn es le protocole de recherche indiquant notamment l objectif de la recherche la population concern e la m thode retenue l origine et la nature des donn es nominatives recueillies et la justification du recours celles ci la dur e et les modalit s d organisation de la recherche la m thode d analyse des donn e
205. iques Sensibilit et sp cificit sont obtenues en comparant les r sultats obtenus avec l outil et a ec un Gold Standard sur le m me chantillon Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 287 environ entre les deux mesures t1 et t2 Plus la corr lation entre les deux pointages est lev e et positive plus le test est jug fid le Il est important de noter que la fid lit temporelle ne s applique qu certains types de tests Elle n est appropri e que pour certains construits qui poss dent une stabilit temporelle comme les traits de personnalit ou l estime de soi On ne recommande pas l estimation de la fid lit temporelle des tests de type situationnel qui mesurent un tat passager comme les motions et l humeur la fid lit de type accord inter juges valuation du niveau d accord entre deux juges ou plus pour v rifier quel point les juges s entendent quant leur jugement concernant la pr sence ou l absence d une caract ristique psychologique dans un chantillon de population ou concernant la pr sence ou labsence des items d un test sous certaines dimensions ou cat gories Par exemple on pourrait demander deux psychologues cliniciens de d terminer partir d une chelle de d pression quels items de cette chelle sont classer sous diff rentes cat gories ou dimensions de d pression On calcule ensuit
206. iques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 296 accord inter juges important kappa 0 67 sensibilit de 86 et sp cificit de 82 pour l outil dans son int gralit entre des psychiatres et d autres cliniciens pour la discrimination de sujets souffrant d ESPT et de sujets n en souffrant pas Dans les tudes de Schlenger et al 1987 et Watson et al 1991 les valeurs de la sensibilit fluctuent entre 87 et 92 et la sp cificit entre 73 et 91 quels que soient les troubles Si les qualit s psychom triques de cet outil semblent bonnes en population pathologiques elles le sont nettement moins en population g n rale l tude de Kulka 1988 note une sensibilit de 23 dans un chantillon en population g n rale Validit du DIS selon les crit res du DSM III Robins 1982 Sensibilit Sp cificit Anorexie nerveuse 100 100 Phobies Agoraphobie 77 91 Phobie simple 59 88 Manies 65 97 D pression 80 84 Troubles obsessionnels compulsifs 63 95 Schizophr nie 65 94 Troubles paniques 44 93 Langues Anglais fran ais Traduction fran aise Kovess et Fournier 1990 Int r ts et limites Le DIS permet d obtenir un diagnostic formel des populations pathologiques il pr sente de bonnes qualit s psychom triques Il s agit d un outil tr s utilis dans la litt rature qui pr sente de bonnes qualit s m trologiques mais qui souffre toutefois de son anciennet
207. is li s futilisation d indicateurs agr g s toute personne appartenant la zone expos e n est pas n cessairement expos e et r ciproquement toute personne expos e n appartient pas n cessairement la zone expos e peuvent les masquer et lon pourrait donc conclure tord l absence d effet Enfin des variations g ographiques ou temporelles d indicateurs de sant peuvent tre li es des v nements n ayant aucun rapport avec la catastrophe mais ayant plus ou moins co ncid avec celle ci Par cons quent les variations g ographiques et temporelles d indicateurs sanitaires doivent tre interpr t es avec pr caution en v rifiant bien dans quelles conditions m thodologiques les donn es ont t acquises est en particulier pr f rable que les comparaisons temporelles et g ographiques des indicateurs sanitaires soient effectu es sur la base des m mes sources d information mais cela n est pas toujours possible partir des syst mes existants Si des effets sont attendus sur plusieurs ann es on peut pr voir la mise en place de syst mes de recueil d information p rennes et standardis comme par exemple un registre de pathologies couvrant une zone g ographique d termin e Par exemple des registres de tumeurs ont t mis en place apr s l accident de Tchernobyl dans les territoires expos s et apr s les bombardements de Hiroshima et Nagasaki Si des tendances sont observ es apr s une catas
208. isation en pr voyant les d lais n cessaires l obtention des avis avant la mise en uvre de l tude Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 409 Tableau 9 R glementation appliquer en mati re d thique Centre national de la recherche scientifique D partement des sciences de la vie R glementation appliquer en mati re d thique et de pr vention du risque biologique extrait http www cnrs fr SDV reglhommed html consult le 11 02 2003 Activit de recherche Formalit s t rence 1 Utilisation de dossiers m dicaux ou de donn es personnelles exploitations des donn es recueillies A Donn es anonymes Pas de fomalit s obligatoires Iformation et consentement du sujet recommand s B Donn es nominativ es ou identffiantes e Exploitation manuelle Information obligatoire des sujets quilLoi Inf orm aique et Libert s peuv ert sy opposer Art 26 1 alin a e Exploitation inf omatis e Avis du Comit Consultatif sur le tratemert Loi Informatique et Libert s de l information en mati re de recheche Art 26 1 alin a Art 40 2 dans le domaine de la sant Minist re de la 40 3 40 4 40 5 Recherche Autorisation de la CNIL 2 Sur l individu dans son ensemble Pour les essais ou exp rimentations organis s Application de la loi du 20 12 88 loi Huriet Loi du 20 12 88 modifi e et
209. istical methods in cancer research Volume Il The design and analysis of cohort studies IARC Scientfic Publications n 82 Lyon 1987 International Agency for Research on Cancer Hennekens CH Buring JE 1987 Epidemiology in Mediaine Little Brown and Company Dabis F Drucker J Moren A 1992 Epid miologie d intervention Editons Arnette 1992 Rumeau Rouquette C Breard G Padieu R 1998 M thodes en pid miologie chant llonnage investigation analyses M decine Saences Flammarion Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 209 Module Il Populations 1 Recensement post accidentel de populations 1 1 Probl matique de recensement post accidentel Lors d un accident ou d une catastrophe provoquant l exposition du public des substances toxiques chimiques ou radiologiques la mise en place d tudes pid miologiques descriptives ou tiologiques se heurte des difficult s li es notamment aux mouvements de population survenant lors de l accident ou apr s celui ci En effet des personnes qui se savent expos es ou se sentent menac es vont spontan ment quitter la zone expos e ou la r gion dans laquelle l accident a eu lieu pour aller s installer ailleurs Ces d parts peuvent tre li s plusieurs facteurs l importance de l impact environnemental de l accident et par cons quent les niveaux et ou la dur e de
210. it de transmission Ce centre tant unique il est ainsi plus ais d adapter les modalit s d analyse et de retour d information Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 396 Cependant des contraintes existent dont il faut tenir compte N cessit d une activation limit e dans le temps La dur e de la p riode d activation devra tre limit e ceci afin de ne pas puiser les d clarants Une p riode d un mois est acceptable et permet en g n ral un syst me plus p renne de prendre le relais deux mois repr sentent une limite au del de laquelle le risque de perdre les d clarants est lev Nombre de d clarants Selon la zone touch e l activation peut concerner un grand nombre de d clarants Il existe alors un risque d engorgement du centre de collecte mais aussi le risque de ne pouvoir v rifier qui d clare et si les crit res de d claration sont respect s Il est essentiel de s assurer que le crit re de r activit du syst me sera maintenu malgr l activation du syst me largissement du nombre de maladies surveill es ou du nombre de d clarants Il est possible d int grer une ou plusieurs pathologies initialement non incluses dans le syst me de surveillance Cependant le risque de rendre le syst me peu r actif est lev On approche l des questions pos es lors du montage d un syst me nouveau Contr
211. l Population g n rale ou groupes de sujets consultant dans des services de sant les plus divers Administration Auto valuation Periode lt de tempa SUr Au cours de la semaine coul e actualit des troubles laquelle porte les outils Langue traduction Fran ais R Furheret F Rouillon Population cible Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 340 Questionnaire Center of Epidemiologic Studies Depression Scale RADLOFF L S 1977 TRADUCTION FRAN AISE R F HRER ETF ROUILLON CONSIGNE LES IMPRESSIONS SUIVANTES SONT RESSENTIES PAR LA PLUPART DES GENS POURRIEZ VOUS INDIQUER LA FR QUENCE AVEC LAQUELLE VOUS AVEZ EPROUVE LES SENTIMENTS OU LES COMPORTEMENTS PRESENTES DANS CETTE LISTE DURANT LA SEMAINE ECOULEE POUR REPONDRE COCHEZ LA CASE CORRESPONDANT A LA FR QUENCE DURANT LA SEMAINE ECOULEE METTEZ UNE REPONSE POUR CHAQUE LIGNE 1 J AI ETE CONTRARIE E PAR DES CHOSES QUI D HABITUDE NE ME DERANGENT PAS O JAMAIS TRES RAREMENT MOINS D UN JOUR 1 OCCASIONNELLEMENT 1 A 2 JOURS 2 ASSEZ SOUVENT 3 A 4 JOURS 3 FREQUEMMENT TOUT LE TEMPS 5 A 7 JOURS 2 JE N AI PAS EU ENVIE DE MANGER J AI MANQUE D APPETIT 3 J AI EU L IMPRESSION QUE JE NE POUVAIS PAS SORTIR DU CAFARD MEME AVEC L AIDE DE MA FAMILLE ET DE MES AMIS 4 J AI EU LE SENTIMENT D ETRE AUSSI BIEN QUE LES AUTRES 5 J AI EU DU MAL ME CONCENTRER SUR CE Q
212. l Stastitics 8 3 293 307 Munster A Horowitz GL Tudahl LA 1987 The abbreviated Burn Specific Health Scale JTrauma 27 7 4258 Noshchenko A Zamostyan PV Bondar OY Drozdova VD 2002 Radiation induced leukemia risk among those aged 0 20 at the time of the Chernobyl accident a case control study in the Ukraine IntJ Cancer 99 4 609 18 NRC 1983 Risk assessment in the federal Government managing the process NAS NRC Committee on the institutional means for asse ssment of risks to public health Washington Dc Nat Acad Press Orden S Dyer A et al 1992 Random digit dialing in Chicago CARDIA comparison of individuals with unlisted and listed telephone numbers Am J Epidemiol 135 697 709 O Toole B Battistutta D Long A Crouch K 1986 A comparison of costs and data quality of three health survey methods mail telephone and personal home interview Am J Epidemiol 124 2 317 328 Pedinielli JL 1995 Recherche clinique et m thodes quantitatives In O Bourguignon et M Bydlowski La recherche clinique en psychopathologie Paris P U F 123 134 Perneger T Etter JF Rougemont A 1995 Validation of a French4anguage version of the MOS 86 Item Short Fom Health Survey SF 36 in young healthy adults J Clin Epidemiol 48 1051 60 Sarason l Levine HM Basham RB Sarason BR 1983 Assessing social support the social support questionnaire J Personality and Social Psychology 44 1 127
213. l exposition la fa on dont les risques sont per us qui n est pas forc ment corr l e aux niveaux d exposition l impact social et conomique de l accident Si ces mouvements de population sont importants ils vont avoir pour cons quence de rendre difficile la tra abilit de la population initiale et de biaiser la repr sentativit des groupes de population restants 1 2 Tra abilit de la population initialement expos e Les personnes ayant quitt la r gion accident e ne seront plus directement accessibles Ceci constitue un obstacle majeur pour la conduite rigoureuse d tudes dans lesquelles un recueil d informations individuelles est n cessaire Ces personnes ne pourront tre inclues dans des tudes surtout si celles ci sont mises en place plusieurs ann es apr s l accident ou apr s l inclusion risqueront d tre perdues de vue Si l un des objectifs d un dispositif pid miologique est de retrouver plusieurs ann es apr s l accident les personnes initialement expos es pour les suivre il est imp ratif de relever Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 210 dans les suites imm diates de l accident leur identit nom pr nom date et lieu de naissance et leur adresse de r sidence principale Ces informations sont d abord indispensables en compl ment d autres sources de donn es soit pour suivre les
214. lari s par tablissement mais uniquement par tranche d effectifs 0 de 1 4 5 9 10 19 20 49 50 99 de 99 communiqu par l INSEE et par l URSSAF Toutefois il arrive qu il y ait des divergences entre les 2 sources de donn es Plusieurs supports sont disponibles papier disquettes Cette base de donn es a un co t variable en fonction des informations demand es nombre d entreprises nombre de variables support Des informations sont disponibles sur les sites Internet des CCI e Le Fichier de la Direction R gionale du Travail et de la Formation Professionnelle DRTEFP Les DRTEFP disposent d une liste des m decins du travail exer ant dans les services inter entreprise et les services autonomes de leur r gion Ce fichier peut tre obtenu gratuitement aupr s du m decin inspecteur de la DRTEFP Toutefois son exhaustivit est variable selon les r gions Avec cette liste il est possible de contacter chaque m decin du travail qui dispose d une liste mise jour annuellement des tablissements et des salari s dont il est responsable Le type d informations dont il dispose est variable num ro SIRET nom et adresse compl te de l tablissement nombre de salari s et secteur d activit de l tablissement En revanche les m decins ne disposent pas toujours de la distinction entre tablissement et entreprise Identifiant num rique de 14 chiffres compos du SIREN 9 chiffres et d un num ro interne de class
215. le Comt de Washington et Kansas City en 1971 1973 Les scores moyens dans ces tudes taient de 7 80 et de 9 92 cart type 7 50 et 9 31 Un seuil de 16 correspondait approximativement au 80 percentile de l chantillon de ces populations La consistance interne de l chelle est lev e Alpha de Cronbach 0 85 dans la population g n rale et chez les patients psychiatriques Alpha de Cronbach 0 90 Nunnaly 1978 Comme cela est pr visible avec des chelles sensibles l tat d pressif actuel les corr lations test retest sont moins lev es mais sont cependant de l ordre de 0 45 0 70 et diminuent avec l allongement de la p riode de temps s parant les deux passations Plusieurs tudes ont analys la validit concourante de la CES D Comparativement d autres chelles de d pression donc au plan dimensionnel les corr lations sont satisfaisantes Dans l tude de Weissman et al 1977 les coefficients de corr lation de la CES D variaient de 0 73 0 89 avec la sous chelle de d pression de la SCL 90 selon les groupes de patients de 0 49 0 85 avec l chelle de Hamilton et de 0 28 0 79 avec l chelle de Raskin Dans une autre tude portant sur des d prim s ambulatoires Weissman et al 1986 ont retrouv une corr lation de 0 72 avec l chelle de Zung et de 0 52 avec l chelle de Beck avant traitement et respectivement de 0 90 et 0 81 en fin de traitement D autres tudes de validation on
216. le d gradation des milieux de vie ne donnaient pas lieu la prise de mesures conservatoires autres que celles d j adopt es dans l imm diat pour la pr servation de la qualit de l eau potable En cela l objectif d aide la d cision a t atteint En effet l intervention de l pid miologie a pemis d identifier et de d crire les diff rentes expositions potentielles de la population des agents toxiques pouvant tre pr sents dans diff rents milieux et ainsi de quantifier ou de qualifier les risques sanitaires li s l explosion La double approche m thodologique valuation des risques et mobilisation des syst mes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 283 d infomation sanitaires est apparue indispensable pour comparer les r sultats obtenus par les deux m thodes L tude a t r alis e dans des conditions particuli res li es au contexte accidentel majeur et quasi exp rimental en France de l explosion AZF Celle ci pouvait en effet entra ner des pollutions de nature diverse dans diff rents milieux simultan ment Leurs effets devaient tre consid r s sur des chelles de temps diff rentes exposition aigu et chronique effet imm diat et long terme pour des groupes divers de population intervenant sur le site population g n rale enfants et sur plusieurs zones g ographiques proximit et di
217. leur permettant de contr ler Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 413 par elles m mes les niveaux d exposition auxquels elles sont soumises des exp riences ont t faites dans ce sens dans les zones contamin es mais non interdites en Bi lorussie Russie et Ukraine apr s la catastrophe de Tchernobyl Une troisi me explication est la faiblesse de la culture de sant publique en France qui am ne confondre les missions et les points de vue des dff rentes institutions I y a souvent en effet confusion voire amalgame entre la production d information dans un but d valuation et la gestion sanitaire elle m me Ceci n est videmment pas sans influer sur les perceptions du public quant la cr dibilit des r sultats pid miologiques et leur utilit C est ainsi que la position du comit de suivi pid miologique AZF dont la mission est de produire de l information et des chiffres pour aider la d dsion a t confondue avec le r le institutonnel des autorit s sanitaires en charge de la mise en uvre des programmes de sant Cette confusion est parfois li e l organisation m me des missions d expertise et de gestion qui n ont pas toujours t clairement s par es par le pass Enfin les tudes d opinions ont aussi montr dans diverses circonstances en France ou dans d autres pays que les avis mis
218. lle A Drozdovitch VV Garber V Gavilin YI Khrouch VT et al 1998 Chernobyl related thyroid cancer in children of Belarus A case control study Radiation Research 150 3 349 Bartram D 1994 Fid lit et validit Tests mode d emploi Guide de psychom tie J R Beech et L Harding Pars ECPA 65 100 Beck F Arwidson P Firdion J Gremy l Jaspard M Warszawsky J 2002 chapitre X L avenir des enqu tes t l phoniques face l volution des t l communications Bernaud J 1998 Les m thodes d valuation de la personnalit Pars Bocognano A Dumesnil S Fr rot L Grand fils N Le Fur P Sermet C 1999 Sant soins et protection sociale en 1998 CREDES Breslau N Davis GC Andreski P Peterson E 1991 Traumatic events and posttraumatic stress disorderin an urban population of young adults Arch Gen Psychiatr 48 216 222 Briand V Boutou O Slama R Aussel L Spira A 2003 Use of French health insurance register to identify the current address of a cohort RESP 51 2 191 199 Brogger J Bakke P Eide GE Gulsvik A 2002 Comparison of telephone and postal survey modes on repisratory symptoms and risk factors Am J Epidemiol 155 6 572 576 Bruchon Schweitzer M Rascle N Sarason IG 2003 The Sarason Social Support Questionnaire SSQ6 A French adaptation Psychological Reports In press Brunet A Weiss DS Metzler TJ Best S Fagan J Vedantham K Marmar CR
219. lor AW Dal Grande E 1999 RAndom digit dialling and electronic White Pages Samples compared demographic profiles and health estimates Aust amp NZ J Public Health 23 6 627 633 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004
220. ltatif et l avis rendu par celui ci ou l accus de r ception de la demande d avis lorsque le Comit a rendu un avis tacitement favorable des informations sur la nature des informations collect es la finalit du traitement les personnes physiques ou morales destinataires des donn es les modalit s d information individuelle des personnes concern es par le traitement les modalit s d exercice des droits d acc s de rectification d opposition la description des caract ristiques du traitement et en particulier le descriptif des moyens informatiques utilis s micro ordinateur recours des r seaux et des dispositions prises pour assurer la s curit des traitements et des informations Le dossier complet de demande d avis doit tre envoy en trois exemplaires en recommand avec accus de r ception ou d pos au secr tariat de la Commission Si au terme d un d lai de deux mois renouvelable une seule fois sur d cision du pr sident l avis de la commission n est pas notifi il est r put favorable En cas d tude mettre en uvre en urgence il est possible de demander la CNIL une proc dure acc l r e A noter que l Institut de veille sanitaire dispose depuis 1994 d un avis favorable de la CNIL pour toutes ses activit s d investigations pid miologiques Chaque traitement ne n cessite que la d claration la CNIL de l intitul de l enqu te du type d investigation men e et du
221. matique aux fichiers et aux libert s http www legif rance gow fr Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 403 dispositif une autorit de contr le ind pendante la Commission Nationale Informatique et Libert CNIL v rifie le respect des obligations des uns et veille sur les droits des autres 2 2 Informations nominatives Le dispositif r glemente les traitements automatis s d informations nominatives Un traite ment nominatif peut tre soit directement soit indirectement nominatif __ directement nominatif traitement utilisant les noms des personnes physiques indirectement nominatif traitement pouvant per mettre d identifier une personne physique sans que son nom apparaisse en clair date de naissance commune d habitation notamment quand celle ci est petite etc 2 3 Demandes d autorisation Dans le domaine de la sant une proc dure sp cifique a t mise en place les traitements automatis s d informations nominatives doivent faire l objet d une demande d autorisation la CNIL pr c d e d une demande d avis au Comit consultatif sur le traitement de l information en mati re de recherche dans le domaine de la sant 2 4 Obligations des responsables de fichiers La loi cr e pour les responsables des fichiers informatiques les obligations suivantes la d claration pr alable de la finalit du fichier
222. ment r paration travail Cons quences sociales et relationnelles La section recours aux soins peut tre int gr e dans un questionnaire valuant l exposition aux agents stressants lors d une catastrophe Mais elle peut bien entendu aussi tre int gr e dans un questionnaire d valuation des cons quences somatiques Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 1 1 264 Exposition l v nement ETIEZ VOUS PRESENT E SUR LE LIEU DE L EVENEMENT AU MOMENT OU IL S EST PRODUIT OUI NON AVEZ VOUS ASSISTE PERSONNELLEMENT A L EVENEMENT OUI NON AU MOMENT DE L EVENEMENT AVEZ VOUS DU VOUS METTRE A L ABRI OUI NON SI VOUS AVEZ DU VOUS METTRE A L ABRI COMMENT EN VOUS REFUGIANT A L TAGE EN MONTANT SUR LE TOIT DE VOTRE LOGEMENT OU D UN BATIMENT EN MONTANT SUR UN ARBRE AUTRES MODALITES A PROPOSER POUR D AUTRES EVENEMENTS LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS VOUS ET VOS PROCHES ETE EVACUES OUI NON SI VOUS AVEZ ETE EVACUE COMMENT PAR VOS PROPRES MOYENS AVEC L AIDE DE SECOURS LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS VU DE VOS PROPRES YEUX QUELQU UN DONT LA VIE A ETE DIRECTEMENT MENACEE O QUI A ETE BLESSE NON OUI QUELQU UN DE TRES PROCHE PARENT AMI OUI QUELQU UN QUE JE CONNAISSAIS OUI QUELQU UN QUE JE NE CONNAISSAIS PAS LORS DE L EVENEMENT AVEZ VOUS VU DE VOS PROPRES YEUX QUELQU UN DISPARAITRE NON O
223. mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 367 Questionnaire SF 36 INSTRUCTIONS LES QUESTIONS QUI SUIVENT PORTENT SUR VOTRE SANTE TELLE QUE VOUS LA RESSENTEZ CES INFORMATIONS NOUS PERMETTRONT DE MIEUX SAVOIR COMMENT VOUS VOUS SENTEZ DANS VOTRE VIE DE TOUS LES JOURS VEUILLEZ REPONDRE A TOUTES LES QUESTIONS EN ENTOURANT LE CHIFFRE CORRESPONDANT A LA REPONSE CHOISIE COMME IL EST INDIQUE SI VOUS NE SAVEZ PAS TRES BIEN COMMENT REPONDRE CHOISISSEZ LA REPONSE LA PLUS PROCHE DE VOTRE SITUATION 1 DANS L ENSEMBLE PENSEZ VOUS QUE VOTRE SANTE EST EXCELLENTE TRES BONNE BONNE MEDIOCRE MAUVAISE 2 PAR RAPPORT A L ANN E DERNIERE A LA MEME EPOQUE COMMENT TROUVEZ VOUS VOTRE ETAT DE SANTE EN CE MOMENT BIEN MEILLEUR QUE L AN DERNIER PLUTOT MEILLEUR PEU PRES PAREIL PLUTOT MOINS BON BEAUCOUP MOINS BON 3 VOICI UNE LISTE D ACTIVITES QUE VOUS POUVEZ AVOIR A FAIRE DANS VOTRE VIE DE TOUS LES JOURS POUR CHACUNE D ENTRE ELLES INDIQUEZ SI VOUS ETES GENE E EN RAISON DE VOTRE ETAT DE SANTE ACTUEL ENTOURER LA REPONSE DE VOTRE CHOIX LISTE D ACTIVITES OUI BEAUCOUP OUI UN PEU NON PAS DU TOUT GENE E A EFFORTS PHYSIQUES IMPORTANTS TELS QUE COURIR 1 2 3 SOULEVER UN OBJET LOURD FAIRE DU SPORT B EFFORTS PHYSIQUES MODERES TELS QUE DEPLACER 1 2 3 UNE TABLE PASSER L ASPIRAT EUR JOUER AUX BOULES C SOULEVER ET PORTER LES COURSES E E Se o D MON
224. mographiques du bulletin de d c s tabli par la mairie de la commune de d c s Le traitement informatis de ces donn es est centralis par l INSERM qui diffuse ensuite les donn es de mortalit sur Internet Pour chaque ann e il est possible d obtenir le nombre de d c s par sexe et ge et par cause de d c s selon une liste abr g e de 110 cat gories ou selon la Classification Internationale des Maladies C I M en 6059 cat gories l chelle la plus fine tant le d partement Pour une chelle plus petite que le d partement ou pour des requ tes incluant d autres variables principalement socio d mographiques l interrogation de la base de donn es est factur e par l INSERM Il est galement possible de rechercher la cause de d c s de sujets inclus dans une tude pid miologique cohorte lorsque leur statut vital a t d termin par l INSEE L avantage principal de ces donn es est qu elles sont quasi exhaustives le nombre de d c s sans certficats tant infime La qualit de l information sur les causes de d c s est variable d pendant de la qualit avec laquelle sont remplis les certificats de d c s Les statistiques de mortalit par suicide parexemple sont sous estim es la nature intentionnelle d un acte suiadaire n est pas toujours reconnue ou affirm e et lorsque des autopsies sont effectu es ce qui est fr quemment le cas lors de suiddes certains Instituts de M decine L gale ne
225. n ce qui concerne les tablissements d accueil et de tourisme certains disposent de registres faudrait pouvoir d terminer si ces registres peuvent tre utilis s pour obtenir le nom et l adresse des personnes h berg es Population active A Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 212 Ce sont les personnes qui ne r sident pas en ZE mais y s journent r guli rement en raison d une activit professionnelle ou non Elles peuvent tre pr sentes dans les zones expos es la phase aigu mais aussi ult rieure ment dans les zones o cela est autoris Il peut s agir des personnes fr quentant des tablissements d enseignement ayant une activit professionnelle dans des entreprises ou administrations travaillant sur des chantiers ou des exploitations agricoles L effectif de la population A peut tre important en particulier en zone urbaine faut noter qu une partie de la population R peut aussi travailler en ZE Dans le recensement national l adresse du lieu de travail est enregistr e Il serait utile de d inclure cette question dans un questionnaire de recensement post accidentel notamment pour identifier les doublons Populations des intervenants Il s agit des sauveteurs et des personnes faisant partie des quipes d intervention en phase aigu ou lors des travaux ult rieurs de nettoyage ou de d contamination
226. n des donn es entre tous les CAP dans un futur proche L analyse du nombre et des caract ristiques des appels au CAP est susceptible de fournir des indications sur le retentissement d une catastrophe chimique dans la population Cependant les appels refl tent aussi bien les intoxications r elles que les inqui tudes du public Lorsque le toxique est inconnu les signes cliniques signal s lors de ces appels peuvent orienter vers un produit ou une famille de produits condition que ces signes soient sp cifiques Une telle analyse a t conduite dans les suites de l explosion de l usine AZF Un pic d appels a t not dans les 5 jours suivant l explosion Les sympt mes signal s taient d ordre iritatf respiratoire ou oculaire et ne permettaient pas d orienter vers un toxique sp cifique Mais ils taient compatibles avec les produits dont la pr sence dans les missions atmosph riques cons cutives l explosion a t ult rieurement confirm e d riv s nitr s chlore Les r sultats ont servi de confirmation des effets signal s par d autres sources InVS 2003 2 3 Le syst me d information sur les maladies d claration obligatoire A flheure actuelle 26 maladies font l objet d une d claration obligatoire cf liste 1 L inscription d une maladie sur la liste des maladies d claration obligatoire fait l objet d une d cision du Ministre de la Sant rendue publique par d cret apr s avis du Conseil Sup rieur
227. nd 1978 Type auto valuation Objectifs La Revised Children s Manifest Anxiety Scale RCMAS S mesure l anxi t g n ralis e de l enfant Caract ristiques La RCMAS est une chelle de 37 items Elle permet une valuation de l anxi t chez l enfant selon trois sous dimensions 10 items pour l anxi t physiologique j ai souvent mal au ventre 11 items pour l hypersensibilit je me demande ce qui va se passer et 7 items pour la concentration pr occupation sociale beaucoup de personnes sont contre moi Une quatri me dimension correspondant la d sirabilit sociale est int gr e dans la RCMAS je ne me f che jamais gt Au total 28 items explorent l anxi t et 9 items la d sirabilit Cat gorie de r ponse Dichotomique oui non Mode de passation cotations scores Cet outil peut tre utilis en groupe ou en entretien individuel L entretien individuel est recommand pour les jeunes enfants moins de 9 ans ou ceux qui ont des probl mes de lecture Un score total d anxi t est calcul en utilisant les 28 items d anxi t Les tables de correspondance du manuel d utilisation permettent d obtenir une correspondance en percentiles et scores standardis s selon le sexe et l age de l enfant Dur e de passation 5 minutes Population cible enfant de 6 18 ans Qualit s m trologiques Les propri t s m trologiques de cette chelle sont bonnes tant pour la consistan
228. ne catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 274 Si les gestionnaires du risque peuvent se contenter des doses efficaces l pid miologiste devra essayer de travailler avec les doses aux organes car une m me dose efficace peut correspondre des doses aux organes dff rentes Les unit s pr c dentes remplacent depuis 20 ans des unit s anciennes qui restent cependant encore utilis es le rad 100 rad 1 Gy et le rem 100 rem 1 Sv 2 2 Voies d exposition In fine l irradiation des organes d un individu peut provenir des sources ext rieures on parle d irradiation externe aussi bien que des sources int rieures c est dire de radionucl ides qu il a incorpor par inhalation ou ingestion on parle alors d exposition interne On d crit ci apr s les modes d exposition d un individu vivant dans un environnement contamin OBJETS ET SURFACES Jardins toits routes murs Activit s FORETS Champnianons SE TRAITEMENT TERRES ARABLES Prairie De Ca Figure 4 Voies d exposition Le type d exposition d crits la figure 4 est typique d une exposition en situation post accidentelle quand la question de l inhalation dans un nuage radioactif ne se pose plus La source typiquement ici du C sium 137 s est d pos e sur les sols et des cin tiques lentes se mettent en place Les sources d exposition viennent des d p ts sur les surfaces de l en
229. ne que dans un sondage al atoire simple si les unit s d une m me grappe se ressemblent quant la variable tudi e C est ce que l on d signe par effet de grappe Le ph nom ne est fr quent et l on doit en tenir compte en augmentant la taille d chantillon lors du calcul du nombre de sujets n cessaires Pour l enqu te aupr s des travailleurs apr s l explosion de lusine AZF cf d dessus un sondage en grappes a t r alis dans lequel les grappes taient des tablissements publics et priv s Une fois les tablissements s lectionn s par tirage syst matique sur une liste d tablissements fournie par les m deans du travail tous les travailleurs de l tablissement taient indus dans l enqu te Pour l enqu te aupr s de la population toulousaine il a t proc d un sondage deux degr s Un 1 tirage de logements a t effectu par l INSEE surla base de la liste du recensement de la population 1999 Les enqu teurs de l INSEE ont t charg s d identifier pour s logements les m nages qui y avaient leur r siden principale la date de l explosion selon des proc dures standardis es Une fois le m nage identifi et contad l enqu teur a tabli la liste des me mbres du m nage et tir au sort un adulte de 18 ans ou plus parmi ces membres pour tre inclus dans l enqu te La m thode de trage au sort a t celle du plus proche anniversaire uramment uflis e par l INSEE une date jo
230. nfant est r cente et a fait l objet de tr s peu de publications L int r t de cette version courte r side dans la prise en compte des trois dimensions de l ESPT et le nombre restreint des items qui facilite la compr hension et la compliance de l enfant En revanche peuvent se poser des probl mes de fiabilit de d pistage des troubles d ESPT Cette chelle a t utilis e chez des enfants bosniaques ayant subi la guerre Les auteurs de l chelle font l hypoth se que les r actions des enfants ne d pendent pas de la situation et de l origine culturelle Bibliographie Smith P Perrin S Dyegrv A Yule W 2004 Principal components analysis of the impact of event scale with children in war Personnality and individual difference 2002 para tre Smith P Perrin S Yule W Rabe Hesketh S 2001 War exposure and maternal ractons in the psychological adjustment of children from Bosnia Hercegovina Child Psychol Psychiatry 42 3 395 404 Horowitz MJ Winer N Alvarez W 1979 Impact of event scale a measure of subjective distress Psychosom Med 41 209 18 Hansenne M Cha es G Pholien P Panzer M Pitchot W Gozalez Moreno A Ansseau M 1993 Mesure subjective de l impact d un v nement traduction fran aise et validation de l chelle d Horowitz Psychologie M dicale 25 86 88 Population cible Enfants de plus de 8 ans Administration Auto administr P riode de temps sur laquelle porte les
231. nifie que l effet ind sirable peut se produire sans qu il soit possible d en d ter miner la probabilit de survenue Pour les effets ob issant des VTR sans seuil effets canc rig nes g n ralement le r sultat est exprim en exc s de risque individuel ERI L exc s de risque individuel est la probabilit sans unit de survenue d un danger au cours de la vie enti re d un individu compte tenu de sa dose d exposition et de ERU de l agent tudi En l absence de VTR adapt e au contexte tudi comme cela est souvent le cas l valuation des risques sanitaires ne peut tre men e jusqu son teme etse limite une valuation de l exposition Cette exposition est alors compar e des valeurs nomatives lorsqu elles existent ou d autres rep res environnementaux valeurs rencontr es habituellement en zone non pollu e par exemple L estimation d une Surexposition ventuelle pemet alors d envisager un exc s de risque qui reste non quantifiable 3 5 Retour d exp rience de l explosion de l usine AZF Toulouse L objectif de l tude sur les cons quences des expositions environnementales de l explosion de l usine AZF Toulouse tait l appui aux autorit s sanitaires pour la prise de d cision en mati re de pr vention de surveillance sp cifique et de modalit s de prise en charge de la population Sur la base de ses r sultats il a t tabli que les risques sanitaires li s une ventuel
232. ns ce fichier Toutefois cette base pr sente quelques limites malgr l intervention de nombreux d organis mes dans actualisation quotidienne de ce fichier Centres des Imp ts Tr soreries G n rales Greffes de tribunaux de commerce Chambre de Commerce et d industrie Rectorats Caisses R gionales d Assurance Maladie Union de Recouvrement des cotisations de S curit Sociale et d Allocations Familiales URSSAF Pr fectures Chambres des M tiers Chambres d Agriculture Mutuelle Sociale Agricole sa mise jour peut tre d cal e dans le temps Il ne s agit pas uniquement des cessations ou cr ations d activit mais galement de certaines variables comme les tranches d effectif de salari s ou les coordonn es de l entreprise qui peuvent changer parfois rapidement notamment la suite d une catastrophe naturelle ou industrielle Par ailleurs on peut observer des probl mes d identification des tablissements et l valuation de leurs effectifs au sein d une m me entreprise en particulier pour les services publics ex mairie ducation nationale collectivit territoriale Ce fichier est disponible sur commande aux Directions R gionales de l INSEE mais il a un co t qui varie en fonction de la demande c Le fichier de l Union pour le Recouvrement des cotisations de S curit Sociales et d Allocations Familiales U R S S AF L URSSAF recense toutes les entreprises priv es et publiques les employeurs
233. nt de la rentr e scolaire L obtention des listes d tablissements et des effectifs est gratuite sur demande aupr s de ces services et parfois disponibles sur Internet En revanche la liste nominative des l ves ne peut pas tre communiqu e N anmoins un travail en collaboration avec l Inspection Acad mique sous autorisation du Rectorat peut parfois s av rer possible notamment pour r aliser des tirages au sort dans des classes ou des tablissements particuliers ou pour diffuser des documents questionnaires documents d informations Suite une gr ve administrative des chefs d tablissements de primaire et maternelle seules les listes nominatives du secondaire taient digonibles en 2002 et 2003 A la suite galement des gr ves de mai juin 2003 des difficult s ont t observ es en septembre 2003 pour obtenir les effectifs d l ves par classe et par tablissement 3 2 Bases de donn es cr es au d cours d une catastrophe 3 2 1 La liste des personnes ayant fait une demande officielle d indemnisation Apr s une catastrophe toute victime peut demander aupr s d un Service de M decine L gale une expertise pour un dommage physique ou psychologique ayant un lien direct avec la catastrophe Il peut s agir de personnes ayant t fortement expos es l v nement ou de personnes peu expos es mais estimant avoir t fortement affect es par celui ci Cette liste contient au minimum les noms et coord
234. ntensit croissante une manifestation d pressive Chaque item est cot de 0 absent ou comportement nor mal pour l ge 2 s v re L enfant doit choisir la phrase qui correspond le mieux son tat dans les quinze derniers jours Mode de passation cotations scores s agit d un autoquestionnaire que l enfant compl te en pr sence d un interlocuteur qui s assure que les consignes ont bien t comprises et peut r pondre aux ventuelles questions Un score total est calcul par la somme de tous les items il s tend de 0 54 Pour la moiti des items le premier choix correspond l intensit la plus lev e et les deux choix suivants sont d intensit d croissante Pour l autre moiti des items la pr sentation est r alis e en sens inverse de fa on viter des r ponses pers v rant sur un m me type de choix Le cotateur doit donc tre vigilant au moment du calcul des scores Bien qu il n existe pas de note seuil pr cise pour les scores totaux on consid re que les scores sup rieurs 15 incluent les pisodes d pressfs d intensit s v re I n existe pas de seuil en fonction de l ge ou du sexe Dur e de passation 15 20 minutes Population cible enfants et adolescents de 7 17 ans Qualit s m trologiques L analyse de la structure factorielle de la CDI met en vidence une chelle unidimensionnelle avec un facteur rendant compte de 67 3 de la variance La validit interne d
235. nterviewier Charactristics on Responses Response Behaviour in the Survey Interview W Dijkstra Van Der Zouwen J London Academic Press 91 130 H mon D Jougla E Clavel J Laurent F Bellec S Pavillon G 2003a Surmortalit li e la canicule d Ao t 2003 en France BEH 45 46 221 225 Hitin R Spielberg F Barder E Andre SJ 1987 A comparison of telephone and door to door survey results for transit market _research 66th Annual meeting of the transportation Research Board Washington Houts P Hu T Henderson R Cleary P Tokuhata G 1984 Utilization of medical care following the Three Mile Island crisis AJPH 742 140 2 INVS 2002 Suivi pid miologique des cons quences sanitaires de l explosion de l usine AZF Rapport Interm diaire INVS 87 InVS 2003 Cons quences sanitaires de l explosion survenue l usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001 Institut National de Veille SAnitaire 112 Jaspard M Brown E et al 1999 Enqu te nationale sur la violence envresles femmes bilan de la phase pr paratoire et de l enqu te pilote Institut de D mographie de l Universit de Pars Kesniiniene A Cardis E Tenet V Ivanov VK Kurtinaitis J Malakhova I et al 2002 Studies of cancer riskamong Chernobyl liquidators materials and methods J Radiol Prot 22 3A 137 41 Kessler RC Sonnega A Bromet E Hughes M Nelson CB 1995 Posttraumatic stress disorder in the Nati
236. nts sont souvent inscrits sur les listes des communes de r sidenc de leurs parents de plus une large population de nationalit trang re y r side La base des listes lectorales peut toutefois convenir une tude qui concernerait des communes rurales o la part de la population inscrite sur les listes est souvent plus importante Chaque liste lectorale fait l objet d une r vision annuelle d c s changements d adresses par une commission administrative D autre part tous les 3 ans une refonte g n rale est r alis e et chaque personne inscrite sur la liste lectorale d une commune re oit automatiquement une nouvelle carte d lecteur m me si elle n a pas d m nag Les mairies communiquent ces listes aux sous pr fectures Par cons quent celles ci disposent de listes lectorales par arrondissement et par commune relativement jour Le fichier des listes lectorales est un fichier public c est dire consultable par tous Pour l obtenir il est possible de s adresser la sous pr fecture Cependant les listes sont sous format papier et ne peuvent sortir de la sous pr fecture Il existe deux possibilit s pour les obtenir 1 faire des photocopies sur place 2 se rendre la sous pr fecture avec un ordinateur et saisir les donn es Il est galement possible d obtenir directement les listes lectorales aupr s des mairies Les listes peuvent tre selon les mairies disponibles sur papier
237. oisir son mode de collecte en fonction du type d tude et notamment de son sujet Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 246 La m thode CATI permet dalier souplesse rapidit d ex cution co t et qualit des donn es Elle donne la possibilit de rappeler automatique ment les individus des moments diff rents de la journ e selon un protocole pr cis L utilisation de top horaire permet de mesurer de fa on pr cise la dur e de passation du questionnaire ou de certaines parties du questionnaire Un contr le du travail des enqu teurs et du bon d roulement de l enqu te est aussi possible Dussaix 2002 Cependant du fait de la multiplication de l utilisation de cette technique par un certain nombre d institutions il existe un risque de voir diminuer la qualit des donn es et la participation ce type d enqu te 24 Les enqu tes par voie postale Cette m thode de recueil de donn es ne n cessite pas l intervention d un tiers le questionnaire tant auto administr Le questionnaire peut tre envoy l enqu t accompagn d une enveloppe timbr e ou d un enveloppe T pour le retour L avantage de ce mode de collecte est un co t moindre tout en permettant une large dispersion g ographique des enqu t s Les enqu tes par voie postale sont moins fr quemment utilis es car le taux de r ponse est souvent inf rieur cel
238. ommation de m dicaments aux Caisses d Assurance Maladie De m me le codage qui correspond la ventilation affin e par m dicament est entr en vigueur en octobre 1997 et sa mont e en charge s est d roul e progressivement depuis 1998 En novembre 1999 938 des pharmacies de l Aude t l transmettaient leurs informations la CRAM et 67 1 utilisaient le dage En mars 2002 elles taient 99 3 t l transmettre et 97 9 coder Cette mont e en charge progressive cons ue un probl me m thodologique dans l analyse de l volufon de la consommation de m dicaments avant et apr s les inondations de l Aude en novembre 1999 Une classe de m dicaments peut tre choisie en totalit Deux niveaux de recueil sont envisageables et g n rent des contraintes diff rentes d extraction des donn es Une demande de donn es agr g es et anonymes ex nombre de prescriptions par date et par zone g ographique peut tre faite aupr s des URCAM pour tous les r gimes Le traitement de donn es individuelles sera demand pr f rentiellement aux services m dicaux des diff rents r gimes A la suit de l explosion de lusine AZF une 17e analyse a t conduite sur les donn es agr g es de consommation de plusieurs classes de psychotropes anxiolytiques hypnotques antid presseurs neurmlep ques par les assur s du r gime g n ral de la Haute Garonne dans les semaines suivant l explosion Vu le haut niveau de consommation
239. ommun avec celui du fichier de la caisse d origine et avec celui du R pertoire National d identification des Personnes Physiques RNIPP de l INSEE le Num ro d Inscription au R pertoire NIR Depuis 1997 le r gime agricole MSA le r gime des travailleurs non salari s non agricoles et les r gimes sp ciaux communiquent quotidiennement avec le RNIAM pour mettre jour leurs donn es Le r gime g n ral suit cette proc dure depuis 1999 et une r actualisation du registre a t effectu e en 2001 Le RNIAM peut tre utilis des fins pid miologiques selon les dispositions du d cret sus cit outre le d p t d un dossier au Comit Consultatif pour le Traitement de l Information en mati re de Recherche dans le domaine de la sant et aupr s de la CNIL une autorisation aupr s de la Direction G n rale de la Sant est n cessaire Le RNIA M a t jusqu ici peu utilis en France comme base de donn es Pour une tude de l inciden des leuc mes dans le canton avoisinant l usine de retraitement de d chets nud aires de la Hague le RNIAM a t u lis afn de retrouver les adresses d une liste de noms pr alablement tir s au sort partir des registres scolaires et des registres d tat civil Briand 2003 La proc dure n cessitant l interrogation du RNIAM puis des fichiers de chaque caisse a t longue plus de 2 ans et a permis d identifier 94 5 des sujets mais n a fourni une adresse correcte que dans 68
240. on de la population d tude et demander cet individu de nommer quelqu un qu il conna t et qui r pond aussi la d finition On demandera ce 2 sujet d en nommer un troisi me et ainsi de suite Cette m thode est utilis e pour obtenir des chantilons dans des populations tr s difficilement accessibles et pour lesquelles il n existe aucune liste comme par exemple les toxicomanes L inconv nient est que les individus ainsi s lectionn s ont tendance se ressembler sur certains points puisqu ils se connaissent Il est aussi possible qu ils se ressemblent galement sur leurs r actions un v nement exceptionnel et un chantillon de ce type pour valuer les cons quences sanitaires d une catastrophe serait probable ment biais En l absence de base de donn es permettant de r aliser un chantillonnage fiable on peut utiliser la technique du porte porte Cette technique permet de pallier au d faut de couverture des m thodes reposant sur des bases de donn es telles que l annuaire t l phonique ou encore les listes lectorales Une tude australienne a montr par exemple que parmi un chantillon d adultes contact s selon la technique du porte Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 220 porte 5 5 des personnes n taient retrouv es ni sur les listes lectorales ni sur l annuaire t l phonique Smith 1997
241. onal Comorbidity Survey Arch of Gen Psychiatr 52 12 1048 60 Kidal M Andersson G FuglMeyer AR Lannerstam K Gerdin B 2001 development of a brief version of the Burn Specific health Scale BSHS B J Trauma 51 740 6 Kline P 1994 Choisir le meilleur test In J R Beech et L Harding Tests mode d emploi Guide de psychom trie Paris ECPA 125 137 Kulka R Schlenger WE Fairbank JA Jordan BK Marmar CR Weiss DS Grady DA 1990 Trauma and the Vietnam War Generation report of findings from the Vietnam veterans readjustement Study New York Brunner Maze Leplege A Ecosse E etal 1998 The French SF 36 Health Survey translation cultural adaptation and preliminary psychom etric evaluation J Clin Epidemiol 51 11 1013 23 Leplege A Ecosse E Pouchot J Coste J Perneger T 2001 Le questionnaire SF 36 Manuel de l utilisateur et guide d interpr tation des scores Paris Lepl ge A Mesbah M Marquis P 1995 Analyse pr liminaire des propri t s psychom triques de la version fran aise d un questionnaire intemational de mesure de qualit de vie le MOS SF 36 version 1 1 Revue d pid miologie et de sant publique 43 371 379 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 418 Mangione T Fowler Floyd J Thomas AL 1992 Question characteristics and Interviewer effects Journal of Officia
242. onn es de l ensemble des personnes qui ont demand une expertise en vue d tre indemnis es Elle n est pas repr sentative de Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 239 ensemble des victimes car des personnes fortement expos es peuvent ne pas demander d indemnisation parfois afin d oublier la catastrophe et ses cons quences Cette liste est confidentielle tant que les instructions judiciaires ne sont pas termin es Cela peut prendre plusieurs ann es 3 2 2 Les listes des associations de victimes Certains organismes ou associations peuvent disposer de listes de victimes ou de fichiers relatifs certains v nements a Institut National d Aide aux Victimes et de M diation INAV EM L institut National d Aide aux Victimes et de M diation INAVEM est un partenaire privil gi du Minist re de la Justice et un membre du Conseil National d Aide aux Victimes CNAV I regroupe en France depuis 1986 les services d aide aux victimes Ses principaux objectifs sont d une part la d finition et l valuation des missions d aide aux victimes et d autre part la coordination et le soutien des associations du r seau En 2001 150 associations d aide aux victimes taient membres de l INAVEM Elles travaillent avec toute instance accueillant des victimes tribunaux barreaux h pitaux police gendarmerie associations sp cialis es Cett
243. ons les dispositions prises pour assurer la s curit des traitements et des informations et la garantie des secrets prot g s par la loi Le dossier doit tre envoy la CNIL soit par lettre recommand e avec accus de r ception soit par d p t au secr tariat de la CNIL contre r c piss La Commission dispose d un d lai de 2 mois ventuellement renouvelable une fois pour notifier son autorisation d faut de d cision dans ce d lai son silence vaut d cision de rejet Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 408 Re marque Le Conseil National de l Ordre des M decins L obligation de soumettre l Ordre pour avis les conventions conclues avec les m decins participant des enqu tes pid miologiques d s lors qu elles donnent lieu la perception d avantages pour les m decins sollicit s ne concerne que les enqu tes pr sent es par les industriels du m dicament 4 Enr sum D s la phase du protocole d tude il importe donc de tenir compte de ces obligations en incluant dans le protocole la description d taill e des donn es recueillies le mode de traitement des donn es la liste des personnes appel es participer au traitement les modalit s d information des sujets inclus dans l tude etc ces informations seront utiles pour la constitution des diff rents dossiers de demande d avis et d autor
244. orte les chelles Outil Le questionnaire peut tre obtenu sur demande aupr s de l quipe de Y Lecrubier l adresse suivante INSERM U 302 Pavillon Cl rambault H pital de la Salp tri re 47 bd de l H pital 75013 Paris Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 312 4 Mesures de l tat de stress post traumatique chez l adulte 4 1 Le Peritraumatic Distress Inventory PDI Auteur s Brunet et al Type Echelle d auto valuation Objectifs L chelle de Stress P ri traumatique Peritraumatic Distress Inventory PDI est une chelle d auto valuation permettant de d terminer les r actions motionnelles d un sujet au moment d un v nement traumatique ou imm diatement apr s Brunet 2000 Brunet 2001 Caract ristiques Cette chelle de 13 items a t construite partir de la Peritraumatic Emotional Distress Marmar 1996 Elle pr sente de bonnes qualit s m trologiques et distingue les motions n gatives la perception d une menace pour sa vie et les atteintes cognitives Cat gorie de r ponse Chacun des 13 items est cot de 0 4 Le score total et le score moyen sur les 13 items sont utilis s Langues Anglais fran ais Traduction fran aise Brunet et al Bibliographie Brunet A Weiss DS Metzler TJ Best S Fagan J Vedantham K Marmar CR 2000 An overview ofthe Perita
245. ou encore aux deux phases Le recensement doit donc l inclure dans son ensemble Une partie de cette population peut avoir t relog e de fa on d finitive et par cons quent ne pas tre accessible par son lieu de r sidence principal Il devrait cependant tre possible d identifier des personnes partir de listes de personnes relog es condition que les informations n cessaires aient t recueillies Ce point sera discut part Population de passage P Il s agit des personnes s journant temporairement en ZE personnes h berg es dans des tablissements d accueil et de tourisme ou s journant dans leur r sidence secondaire en famille chez des amis ou encore hospitalis es etc On peut y rattacher les personnes logeant l h tel les personnes sans domicile fixe ou encore les gens du voyage forains par exemple L effectif de cette population peut tre tr s important par exemple en p riode estivale dans des r gions touristiques La population de passage est probablement la plus difficile recenser de fa on exhaustive Il parat surtout utile de la recenser pour la phase aigu En effet apr s cette phase l acc s des zones les plus expos es serait contr l dans les zones moins expos es les doses re ues lors de s jour brefs seraient peu importantes Une partie de la population de passage peut avoir t vacu e et pourrait tre identifi e partir de listes d vacuation E
246. par la Direction G n rale des Imp ts Ce fichier serait tout fait int ressant comme base de sondage dans une tude post catastrophe dans la mesure o il comporte la localisation pr cise de la totalit ou quasi totalit des structures habitables d une commune et linformation sur les nouvelles coordonn es des personnes qui d m nagent Malheureusement il est couvert par l article L103 du Livre des Proc dures Fiscales LPF qui correspond au secret professionnel de ces donn es Aussi m me si les informations souhait es ne concernent pas les donn es fiscales ce fichier est l galement prot g et nest donc pas utilisable dans le cadre d une tude pid miologique Cependant il semblerait que certaines d rogations soient possibles mais ce jour et notre connaissance aucune tude pid miologique n a t r alis e en utilisant cette base de sondage 5 Commission Nationale de lIformatique et des Libert s http www cnilfr Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 235 3 1 3 Les bases d entreprises ou des lieux de travail Une catastrophe environnementale se produisant dans une zone g ographique touche les r sidents de cette zone mais galement des personnes non r sidentes mais pr sentes au moment de la catastrophe personnes travaillant dans cette zone l ves ou tudiants ou encore personnes de passage Pour une
247. partir d un chantillon d assur s sociaux appartenant aux trois r gimes suivants la CPAM la MSA et la CMR La taille de l chantillon initial 5 000 a t volontairement augment e pour ne pas refaire un trage al atoire dans les trois caisses si la recherche automatique des num ros de t l phone ne s av rait pas suffisante En effet sur les 5 000 adresses issues des fichiers de l Assuran Maladie les coordon es t l phoniques ont pu tre retrouv es pour 56 d entre elles FNORS 2003 c Le fichier des logements de l INSEE L Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INSEE dispose d un fichier national de logements qui fournit la localisation pr cise des logements sur l ensemble des agglom rations ainsi qu une description des logements superficie nombre de pi ces et de la composition des m nages Ce fichier a t r alis parall lement au dernier recensement de la population RP de mars 1999 et est r actualis annuellement avec la base des logements neufs Ce fichier n est exploitable que si l INSEE participe l tude car seuls les enqu teurs de l INSEE sont autoris s travailler sur les fiches adresses du recensement Beck 2002 De plus ce fichier a un co t qui varie en fonction de la requ te et des informations demand es Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 233 A la suite de la
248. pe chelle d auto valuation Objectifs Son objectif est de d pister des cas potentiels de d pression et d valuer l intensit actuelle de la symptomatologie d pressive Caract ristiques L chelle est compos e de 20 items exprimant en termes simples des sympt mes ou des comportements souvent associ s la d pression Cinq axes de symptomatologie d pressive sont identifi s cliniquement et par analyse factorielle humeur d pressive sentiments de culpabilit ralentissement psychomoteur perte d app tit troubles du sommeil Mode de passation cotations scores L chelle value l tat du sujet au cours des 7 derniers jours Elle est sensible aux changements de l tat thymique et adapt e des mesures r p t es dans le temps La fr quence de survenue des sympt mes au cours de la semaine coul e est mesur e laide d une chelle de Likert 4 points jamais ou tr s rarement moins d un jour O occasionnellement 1 2 jours 1 assez souvent 3 4 jours 2 et fr quemment 5 7 jours 3 Seize items traduisent des affects n gatifs items n1 2 8 5 6 7 9 10 11 13 14 15 17 18 19 20 quatre items n 4 8 12 16 sont pr sent s sous une forme positive afin de rompre l uniformit de l chelle et d valuer les affects positifs ou leur absence L intervalle des notes possibles s tend donc de 0 60 les scores les plus lev s correspondant la pr sence d une symptomatologie plus s
249. pide Il est demand au sujet de remplir ce questionnaire afin d aider son m decin mieux conna tre les motions ressenties au cours de la semaine coul e et de souligner les Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 330 r ponses qui semblent le mieux correspondre l tat prouv Il est galement recommand de demander au patient de bien lire le pr ambule avant de remplir l chelle et selon les auteurs lors d une utilisation en m decine de lui signaler qu en aucun cas ses r ponses impliquent obligatoirement un examen psychiatrique ceci afin de faciliter l acceptation de cette chelle par des patients ventuellement peu enclins une telle approche Les items d anxi t et de d pression sont altern s Pour chaque item quatre r ponses de s v rit croissante de 0 3 ou d croissante de 3 0 sont propos es Le nombre pair de ces propositions de cotation a t adopt afin d viter la centration des r ponses sur un score moyen Une alternance dans l ordre des cotations croissant ou d croissant chaque item a t r alis e pour viter les biais li s leur r p tition Chaque r ponse cot e sur l chelle value de mani re semi quantitative l intensit du sympt me au cours de la semaine coul e Cette intensit est appr ci e par un adverbe ou une courte phrase la qualifiant Pour chaque sous chelle la
250. place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 277 2 4 Mise en uvre 2 4 1 Acquisition de donn es sur les individus Les mesures directes de l exposition dosim trie interne externe peuvent tre acquises sous r serve des contraintes suivantes Pour conna tre l exposition interne des personnes des mesures anthropogammam triques mesure in vivo du rayonnement mis par une personne doivent tre r alis es d autant plus pr cocement apr s l accident que le rejet comporte des radionucl ides vie courte tels que des iodes radioactifs Des moyens mobiles permettent de mesurer environ 2000 3000 personnes par jour et sont disponibles l IRSN Ces moyens sont disponibles en une journ e environ Des moyens de mesure sont aussi d tenus par le Service de Protection Radiologique des Arm es et par EDF Tr s bonne pour des produits comme le C sium 137 la sensibilit est tr s mauvaise pour le Strontium 99 L autre approche est la radiotoxicologie mesure de la contamination des individus partir d chantillons d urines ou de selles Avec des d lais un peu plus longs ces mesures faites en laboratoires fixes permettent d valuer les doses des niveaux plus fins et plus faibles Des dosim tres individuels permettent de mesurer les doses externes Leur distribution au personnes expos es du public bien que non pr vue dans les dispositifs existants dev
251. place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 334 Questionnaire Hospital And Depression Scale CONSIGNE CE QUESTIONNAIRE A ETE CON U DE FA ON A PERMETTRE A VOTRE MEDECIN DE SE FAMILIARISER AVEC CE QUE VOUS EPROUVEZ VOUS MEME SUR LE PLAN EMOTIF NE FAITES PAS ATTENTION AUX CHIFFRES ET AUX LETTRES IMPRIMES SUR LE QUESTIONNAIRE LISEZ CHAQUE SERIE DE QUESTIONS ET SOULIGNEZ LA REPONSE QUI EXPRIME LE MIEUX CE QUE VOUS AVEZ EPROUVE AU COURS DE LA SEMAINE QUI VIENT DE S ECOULER NE VOUS ATTARDEZ PAS SUR LA REPONSE A FAIRE VOTRE REACTION IMMEDIATE A CHAQUE QUESTION FOURNIRA PROBABLEMENT UNE MEILLEURE INDICATION DE CE QUE VOUS EPROUVEZ QU UNE REPONSE LONGUEMENT MEDITEE 1 JE SUIS TENDU ENERVE LA PLUPART DU TEMPS 3 SOUVENT 2 DE TEMPS EN TEMPS 1 JAMAIS 0 2 J AI TOUJOURS AUTANT DE PLAISIR A FAIRE LES CHOSES QUI ME PLAISENT OUI TOUJOURS LE PLUS SOUVENT DE PLUS EN PLUS RAREMENT TOUT EST PLUS DIFFICILE 3 JE ME SENS RALENTI PRATIQUEMENT TOUT LE TEMPS TRES SOUVENT QUELQUEFOIS PAS DU TOUT 0 4 J EPROUVE DES SENSATIONS D ANGOISSE ET J AI UNE BOULE DANS LA GORGE OU L ESTOMAC NOUE TRES SOUVENT 3 ASSEZ SOUVENT 2 1 0 D D PARFOIS JAMAIS 5 J AI PERDU L INTERET POUR MON APPARENCE TOTALEMENT 3 JE N Y FAIT PLUS ATTENTION 2 JE N Y FAIT PLUS ASSEZ ATTENTION 1 J Y FAIT ATTENTION COMME D HABITUDE 0 6 J AI LA BOUGEOTTE ET JE N ARRIVE PAS A TENIR EN P
252. pratiqu s sur l tre humain en vue du d veloppement des connaissances biologiques ou m dicales 3 A partir d l ments du corps humain Transfomation conservation distribution et Formalit en cours de d finition Art L 1243 1 du Code de la cession des tissus et cellules du corps humain Sant Publique CSP quel que sot le mode de recueil op ratoires consentement du sujet recommand s Information et consentement du sujet Art L 1211 1 du CSP th rapeutique ou diagnostique obligatoires Art 40 4 et 40 5 de la loi esi pr l vement sp cifique pour laj Application de la loi du 20 12 88 loi Huriet Loi du 20 12 88 modfi e Rs ses dr um cellules Recherche eS i constitution d une collection Formalit s de d claration au Minist re de la Art L 1131 4 du CSP d chantillons biologiques humains Recherche en cours de d finition des fins de recherche g n tique ou non g n tique esi pr l vement sur personne d c d e pour d teminer la cause du d c s Possible si absence de refus du d funt Art L 1232 1 L 1232 3 et L Information de la famille 1241 3 du CSP pour toute autre recherche que la Consentement obligatoire du d funt exprim Art L 1232 1 L 1232 3 et L cause du d c s de son v vant ou travers le t moignage de 1241 3 du CSP sa famille esi partir dembryons apr s FIV Toute exp rimentation est interdite Seules Art L 2141 8 du CSP les tudes finalt m dic
253. pression ou d tats anxieux Son but est d identifier l existence d une symptomatologie et d en valuer la s v rit Caract ristiques L chelle HAD est un auto questionnaire structur de 14 items 7 items valuant la d pression et 7 items valuant l anxi t qui a t d velopp par Zigmond et Snaith 1983 afin de d pister les manifestations psychopathologiques les plus courantes Les items de la sous chelle d pression comprennent un item valuant la dysphorie un autre le ralentissement et les cinq autres la dimension anh donique qui pour les auteurs est tr s sp cifique de la d pression et dont la s v rit implique l indication d un traitement antid presseur Les items de la sous chelle anxi t proviennent de certaines sections du Present State Examination de Wing PSE ainsi que de la Clinical Anxiety Scale Snai th 1982 Selon Zigmond et Snai th la p riode sur laquelle porte l valuation est un des probl mes majeurs pos s par des chelles de ce type Le but est d estimer l tat affectif actuel du sujet mais si une telle instruction lui est donn e le risque est grand d obtenir un score lev notamment l chelle anxi t du simple fait de la consultation Un compromis possible consiste donc lui demander de compl ter ce questionnaire en fonction de son tat au cours de la semaine coul e Mode de passation cotations scores La passation de l chelle est tr s ais e et tr s ra
254. puisque il est bas sur des crit res DSM Ill Des tudes sugg rent galement une meilleure capacit diagnostique du DIS dans des populations pathologiques qu en population g n rale Par contre il a comme avantage de pouvoir tre administr par un non clinicien Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 297 Bibliographie Robins L Helzer JE Croughan J Ratdiff KS 1981 National Institute of Mental Health Diagnostic Interview Schedule Arch Gen Psychiat 38 381 389 Robins LN Helzer JE Ratdiff KS Seyfied W 1982 Validity of the diagnostic interview schedule version ll DSM III diagnoses Psychol Med 12 4 855 70 Helzer JE Robins LN McEvoy LT Spitznagel EL Stoltzman RK Farmer A Brockington IF 1985 A comparison of dinical and diagnostic interview schedule diagnoses Physician reexamination of layinterviewed cases in the general population Arch Gen Psychiat 42 7 657 66 Breslau N Davis GC 1987 Post traumatic stress disorder the etiologic soedficity of wartime stressors AmJ Psychiat 144 5 578 583 Singerman B Stoltzman RK Robins LN Helzer JE Croughan JL 1981 Diagnostic concordan between DSM III Feighner and RDC J Clin Psychiat 42 11 422 6 Nom de l outil Diagnostic Interview Schedule DIS Type d outil Entretien structur S nilit schizophr nie d pression majeure t
255. ques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 412 3 Confusion entre production pid miologique et gestion sanitaire Le contact avec les associations de victimes est indispensable afin d augmenter la pertinence du questionnement et ventuellement de les impliquer dans la mise en uvre du programme pid miologique Mais une difficult de communication dans un contexte de catastrophe vient de l objet m me du programme de suivi Par d finition l pid miologie fait r f rence la sant collective et au pr judice collectif subi par la population expos e une catastrophe Ceci est fr quemment per u comme tr s abstrait particuli rement en France o la sant est principalement con ue comme un objet individuel La situation r sultant d une catastrophe pousse naturellement et l gitimement les victimes vers la recherche d informations de type individuel Le discours pid miologique appara t dans ces conditions souvent d sincarn loin des pr occupations des gens sans utilit imm diate dans une situation o les personnes ont pour objectif de trouver des solutions leurs probl mes voire peu cr dible Cette situation r sulte d abord d une mauvaise compr hension du r le de l pid miologie par le public et les acteurs et de ce point de vue les pid miologistes ont une responsabilit p dagogique Ensuite les dispositifs de gestion de l information ne prennent probablement pas to
256. ques plus anciennes voire la dur e des troubles l ment n cessaire au diagnostic Bibliographie Barczack P Kane N Andrews S Congdon A M Clay JC Betts T 1988 Patterns of psychiatric morbidity in a genito urinary dinic a validation of the Hospital Anxiety Depression scale HAD Brit J Psychiat 152 698 700 El Rufaie O Absood G 1987 Validity study of the Hospital Anxiety and Depression Scale among a group of saudi patients Brit J Psychiat 151 687 688 Friedman S Samuelian JC Lancrenon S Even C Chiarelli P 2001 Three dimensional structure of the Hospital Anxiety an d depression Scale in a large French primary care population suffering from major depression Psychiat Res 104 247 257 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 333 Lepine JP Godchau M Brun P 1985 Anxiety and depression in inpatients Lancet 1425 26 Lepine JP Godchau M Brun P Lenperiere T 1985 Evaluaton de l anxi t et de la d pression chez des patients hospitalis s dans un service de m deane interne Ann Medio Psychol 143 175 189 Lepine JP Godchau M Brun P Teherani M 1986 Utilit des chelles dauto valuaton de l anxi t et de la d pression en m decine interne Acta Psychiatrica Belgica 86 608 615 Nayani S 1989 The evaluation of psychiatric illness in asian patients by the Hospital Anxiety
257. questionnaire utilis La CNIL ne rend aucun avis sur cette d claration Cette proc dure est en cours de r vision notamment dans le contexte de l largissement aux cellules interr gionales d pid miologie d intervention 3 4 Proc dure de d claration de traitements de donn es personnelles de sant des fins d valuation ou d analyse des pratiques et _ activit s de soins et de pr vention En cas d tude faisant appel des donn es issues de syst mes d information existants PMSI Assurance maladie etc une proc dure de d claration est appliqu e Le principe reste celui de l anony mat des donn es qui ne peuvent tre communiqu es que sous la forme de statistiques agr g es ou de donn es par patient constitu es de telle sorte que les personnes concern es ne puissent tre identifi es m me par recoupement La d rogation au principe r side dans la possibilit de transmettre des donn es indirectement nominatives Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 407 sous r serve notamment qu elles ne comportent ni le nom ni le pr nom du patient ni son num ro de s curit sociale et que la communication des donn es soit autoris e par la CNIL La dossier de demande d autorisation formulaire CERFA 99001 et la notice explicative de cette proc dure sont t l chargeables sur le site de la CNIL Le dossier de demande d autori
258. r s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 383 4 Soutien social Il existe l heure actuelle 2 outils valid s en fran ais permettant d valuer la disponibilit et la satisfaction du soutien social le Social Support Questionnaire SSQ6 Sarason 1983 et le Questionnaire de Soutien Social Per u QSSP Bruchon Schw eitzer 2003 4 1 Social Support Questionnaire SSQ6 Auteur s Sarason 1983 Type Echelle d auto valu ation Objectifs Evaluer la perception de la disponibilit et de la satisfaction du soutien social Caract ristiques Le Social Support Questionnaire SSQ6 comprend 6 items Ses auteurs se sont inspir s l origine de la th orie de l attachement de Bow lby qui assimile la notion de soutien social un des besoins fondamentaux besoin de proximit avec la m re puis besoin d une relation privil gi e avec un autrui significatif L administration du SSG6 se r alise en deux tapes Dans la premi re tape les r pondants doivent indiquer le nom ou les initiales des personnes qui leur apportent un soutien ce pour chacun des 6 nonc s du questionnaire On tablit ainsi la liste des personnes du r seau me Dans la 2 tape les r pondants indiquent pour chaque nonc leur degr de satisfaction au regard du soutien re u Mode de passation cotations scores s agit d un autoquestionnaire rempli par le sujet en 5 7 minutes On peu
259. r contre SOS Attentats a initi et per mis la r alisation de plusieurs tudes pid miologiques aupr s des victimes membres de l association Par cons quent il est possible avec leur accord et leur partenariat de disposer de listes de victimes Celles ci ne sont pas exhaustives dans la mesure o toutes les victimes d attentats ne saisissent pas le Fonds de Garantie et n adh rent pas n cessairement cette association c La F d ration Nationale des Victimes de Catastrophes Collectives Cette f d ration travaille avec de nombreuses associations de victimes De la m me fa on que l INAVEM ces associations obtiennent des listes de victimes aupr s des Procureurs ou des Pr fets Mais ces listes sont bien souvent incompl tes et ne sont donc pas plus repr sentatives 3 2 3 Les autres listes Lors de catastrophes collectives il arrive que certaines structures h pitaux services sanitaires sociaux municipaux constituent des listes de victimes Mais ces mesures ne sont pas syst matiques et ces listes ne sont pas toujours exhaustives dans la mesure o les victimes ne rentrent pas toutes en contact avec ces services Lors des inondations de la Somme la Direction D partementale de l Equipement DDE a tabli une liste de victimes en collaboration avec la DDASS il s agit des personnes ayant b n fici des services d aide d urgence Lors de l explosion de l usine AZF Toulouse plusieurs listes ont t constit
260. r les niveaux d exposition individuelle c est fr quemment le cas en milieu professionnel Par exemple une tude internationale de cohorte mise en place il y a une dizaine d ann es tudie la mortalit des travailleurs du nucl aire en se fondant sur leur suivi dosim trique institu depuis bien plus longtemps dans les pays et industries concern s Cardis 1995 Des tudes de cohorte r trospective ont aussi t r alis es apr s l accident de Tchernobyl pour valuer les risques de cancers chez les liquidateurs c est dire les personnes qui sont intervenues lors des op rations de nettoyage du site accident et de Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 202 construction du sarcophage Ces liquidateurs ont t suivis au plan dosim trique et un certain nombre d entre eux tait enregistr dans un registre de population constitu pour organiser leur suivi Kesniiniene 2002 A la suite des vagues d attentats de 1995 96 en France une tude de cohorte r trospective a t effectu e pour tudier plusieurs ann es apr s les cons quences psychosociales chez les victimes La plupart d entre elles taient membre d une association d aide partir de laquelle il a t possible de constituer la cohorte l valuation de l exposition au moment des attentats a t effectu e de fa on r trospective par questionnaire Verger 2004
261. rabilit des informations qui permet ensuite les d nombrements et plus g n ralement l analyse quantitative des donn es L enqu te consiste alors interroger par l interm diaire d outils standardis s de recueil d informations un chantillon d individus repr sentatif de l ensemble de la population 1 2 Etudes qualitatives Contrairement aux tudes quantitatives l objectif des tudes qualitatives n est pas de mesurer mais de comprendre les encha hements les processus l exp rience des individus et leurs propres interpr tations cf Institut National des Etudes D mographiques Cette m thode convient l tude de groupes d individus restreints mais est peu adapt e et trop co teuse lorsqu il est n cessaire d interroger un grand nombre de personnes Elles peuvent poser des probl mes de repr sentativit Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 244 Les m thodes de collecte de type qualitatif se distinguent selon le type d entretien L entretien non directif qui est utilis pour approfondir les connaissances d une situation complexe d un point de vue psychologique et sociologique La seule contrainte est la consigne th matique de d part Ensuite l interview er laisse parler la personne enqu t e en posant un minimum de questions L entretien directif o l enqu teur dirige l entretien Ce type de m thode se rapproche de
262. rait tre tudi e Ces moyens seraient en revanche disponibles pour les intervenants Diff rents types de dosim tres sont disponibles l IRSN dont certains en grand nombre La dosim trie biologique comptage des anomalies sur les lymphocytes circulants requiert des pr l vements sanguins et leur traitement en laboratoire croissance des cellules comptage des aberrations Un laboratoire r alisant ce type d analyse existe l IRSN Le niveau de dose qui peut tre d tect est moyen 100 mSv environ le d lai est de l ordre de quelques jours et la capacit de traitement du nombre de pr l ve ments reste encore limit e Les questionnaires individuels restent indispensables pour reconstituer l historique du comportement de chaque individu concern lors de l accident des pr questionnaires adapt s des sc narios d accidents particuliers peuvent tre pr par s avant l accident le questionnaire d finitif pr cis ne peut tre tabli que lorsque les circonstances de l accident sont connues Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 278 2 4 2 Acauisi on de donn es dans l environnement Les mesures de la contamination sont disponibles en temps r el autour des sites par des r seaux d alerte Des quipes charg es de faire des pr l vements sont envoy es sur le terrain et sont mobilisables dans la journ e Les donn e
263. ransversales l chantillon est issu de la population sans tre s lectionn sur l exposition ni sur la maladie L information est recueillie au m me moment sur la maladie et l exposition Il est fr quent dans les enqu tes transversales que l information soit recueille galement sur l exposition pass e voire des v nements de sant pass s Lorsque dans une enqu te transversale l information sur l exposition est recueillie de fa on r trospective on parlera d enqu te transversale r trospective Dans ce type d enqu te on peut toutefois constituer l chantillon en tenant compte de l exposition par exemple en stratifiant sur celle ci Par exemple lors d une catastrophe touchant une communaut si seule une partie de celle ci a t expos e l v nement on peut stratifier l chantillon de sorte sur repr senter les individus expos s pour assurer un effectif suffisant pour l analyse l o un tirage au sort direct ne l aurait pas permis Les enqu tes transversales ont l avantage de permettre de recueillir au m me moment l information sur divers facteurs d exposition et sur divers v nements de sant Leurs mise en uvre est relativement facile et leur co t moindre par rapport d autres enqu tes Les enqu tes transversales sont souvent utilis es dans un contexte de catastrophe pour tudier leur cons quences psychosociales Ces enqu tes ont cependant de nombreux inconv nients m thodologiques Elles sont
264. raphique en g n ral d partementale ou nationale L information est standardis e r pondant des crit res de d finition des cas stricte valid e et v rifi e par des cliniciens et des pid miologistes Outre le calcul des taux d incidence les registres permettent de conduire des tudes sur les facteurs de risque et gr ce la possibilit de recueillir des informations prospectives sur chaque sujet des tudes sur l valuation des traitements et la survie a Registres de cancers En 1986 dix ans apr s la cr ation du premier registre fran ais dans le Bas Rhin la France disposait d un r seau de registres g n raux limit six d partements Bas Rhin Calvados Doubs Is re Somme Tarn Ce dispositif a t progressivement tendu notamment dans l ouest du pays jusque l insuffisamment couvert A l heure actuelle les registres de cancers sont au nombre de 16 en France et couvrent 13 de la population fran aise 9 registres g n raux enregistrant tous les cancers et 7 registres sp cialis s enregistrant les cancers de certains organes de certains types ou les cancers p diatriques Il s agit de structures qui ont pour objectif de r aliser l enregistrement continu et exhaustif des cas de cancers dans la population des 16 d partements concern s Les donn es recueillies permettent de calculer l incidence des cancers en fonction de l ge du sexe et du stade de la maladie et d observer les tendances volu
265. rmet pas de distinguer les probl mes pr sents des probl mes pass s Bisson et al sugg rent de proposer une version du DETA se r f rant aux 12 derniers mois et non plus la vie enti re pour permettre de d pister les personnes ayant des probl mes avec l alcool au moment de l enqu te Bisson 1999 Bien que le DETA ait t initialement construit pour identifier les personnes pr sentant des probl mes avec l alcool dans des services hospitaliers il est de plus en plus utilis en population g n rale pour laquelle les tudes de validation sont plus rares et pr sentent des r sultats moins satisfaisants Certaines tudes ont conclu que le DETA avait une valeur pr dictive trop faible pour tre consid r comme un outil efficace de d pistage des probl mes d alcool en population g n rale Heck 1991 Nystrom 1993 O Hare 1997 Heck 1995 Bibliographie Bisson J Nadeau L Demers A 1999 The validity of the CAGE scale to screen for heavy drinking and dinking problems in a general population survey Addiction 94 5 715 22 Bush B Shaw S Cleary P Delbanco TL Aronson MD 1987 Screening for alcohol abuse using the CAGE questonnaire Am J Med 82 2 231 5 Chan AW Pristach EA Welte JW 1994 Detection by the CAGE of alcoholism or heavy drinking in pimary care outpatents and the general population J Subst Abuse 6 2 123 35 Fiellin D Reid MC O Connor PG 2000 Screening for alcohol problem
266. roche dimensionnelle fr quence et s v rit des sympt mes par diagnostic Cat gorie de r ponse Le CIDI est un entretien structur qui permet d estimer dans une population la pr valence des troubles sur la vie enti re et au cours des 12 derniers mois Le CIDI comprend diff rents types de questions et de cotations Ces derni res sont fournies dans le cahier de l interview er http Avww who int msa cidi Les algorythmes d analyse des donn es sont gale ment disponibles cette adresse Mode de passation cotations scores Entretien sur papier ou ordinateur con u pour tre utilis par des non cliniciens Toutefois l utilisation ad quate de cet instrument n cessite une formation au recueil la saisie et l analyse des donn es Il est possible d utiliser cet outil par module La version sur ordinateur est plus facile utiliser car elle permet de s lectionner des modules et d identifier au d but de l entretien les diagnostics les plus importants rep rer Cela permet de r cup rer l information minimale essentielle et de pallier aux non r ponses et ou aux abandons en cours d entretien Dur e de passation Plus de 90 minutes pour l ensemble des modules Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 291 Population cible Cet outil peut tre utilis dans tout type de population et notamment en population g n rale pa
267. rouble panique manies agoraphobie phobies simples trouble obsessionnel compulsif Troubles dysthymie troubles de la personnalit tat de stress post traumatique troubles li s l utilisation d une substance abus et d pendance alcool drogues m dicaments d sordres somatiques l anorexie mentale RE Langue Traduction Anglais fran ais Kovess et Fournier 1990 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 298 2 4 Diagnostic Interview Schedule Self Administered DIS SA Auteur s Kovess et Fournier 1990 Type Questionnaire d auto valuation ou d h t ro valuation Objectifs Le Diagnostic Interview Schedule Self Administered DIS SA a t d velopp dans le but de d pister 3 troubles particuliers selon les crit res du DSM IIl R 1 les pisodes de d pression majeure et les troubles disthymiques 2 les troubles anxieux la phobie l anxi t g n ralis e l attaque de panique 3 les troubles li s la consommation d alcool Cet outil a t cr pour tre utilis comme un outil d auto valuation mais galement en interview par t l phone ou en face face La dur e de passation est beaucoup plus courte qu avec le DIS Caract ristiques Le DIS SA est un outil d riv du Diagnostic Interview Schedule et peut tre utilis comme outil de d pistage des troubles ci dessus Il est simple d utili
268. rr lation tait de 0 91 chez des enfants de 7 16 ans ayant subi une transplantation h patique Walker 1999 et de 0 90 chez des enfants ayant subi un tremblement de terre Pynoos et Frederick 1990 Dans une tude portant sur les suites du tremblement de terre d Arm nie en 1989 Pynoos a montr que 90 des enfants qui avaient des scores sup rieurs 40 r pondaient aux crit res du DSM III La concordance entre les diff rents enqu teurs dans les coles valu e par le coefficient kappa de Cohen est de 0 878 aupr s d un chantillon d enfants ayant v cu une fusillade Nader 1990 et la coh rence interne valu e par le coefficient Alpha de Cronbach etait de 0 78 aupr s d un chantillon d enfants kow e tiens Nader 1993 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 326 Langues anglais arabe Traduction fran aise La validation de cette chelle en fran ais est en cours par l quipe du Centre de recherche de l H pital Sainte Justine Montr al Qu bec Psychopathologie de l enfant et de l adolescent Dr Philippe Robaey philippe robaey UMontreal CA Int r ts et limites I s agit d une des chelles les plus utilis es dans le monde pour valuer les troubles de stress post traumatique chez l enfant car le temps de passation est court la concordance est bonne et il existe des scores de gravit Une limite r side
269. rticipants sur la base du volontariat et la participation active hebdomadaire est de l ordre de 80 130 m decins A Toulouse l valuation des ns quences sanitaires de l explosion AZF a pu s appuyer sur un r seau local de m decins sentinelles existant depuis 15 ans et comprenant 40 m decins g n ralistes et 17 p diatres volontaires de toute l agglom ration toulousaine Ce r seau qui recuillait en routne 8 pathologies dont les cas de bronchiolite du nourrisson et de crise d asthme s est mobilis dans la semaine qui a suivi l explosion et a ajout 4 pathologies particuli res conjonc vtes bronchites stress aigu post trauratique partiel ou caract ris sa liste pendant les 8 semaines suivantes Bien que ne pouvant tre compar es un bruit de fond gt ant rieur les donn es recueillies confront es d autres sources ont permis de confirmer les effets irritatfs sans gravit du nuage toxique et de fournir une approximation du nombre de consultations pour stress psychologique environ 5000 dans les suites de l explosion INVS 2002 InVS 2003 2 2 Les hospitalisations a Le Programme de M dicalisation des Syst mes d Infoemation PMS Les donn es concernant les pisodes d hospitalisation proviennent de l Agence R gionale d Hospitalisation ARH et sont issues de l exploitation du Programme de M dicalisation des Syst mes d Information PMS Le PMSI est un outil de description et de mesure m dico
270. rtir de l ge de 12 ans Qualit s m trologiques Des tudes de validation ont t effectu es et ont confirm que cet instrument est valide Cependant d autres tudes plus r centes mesurant l accord inter juges obtenu entre le CIDI et d autres instruments de r f rence ont observ des valeurs parfois tr s d cevantes posant ainsi le probl me de la pertinence clinique des diagnostics obtenus par cet instrument L explication la plus plausible r siderait dans le fait que cet instrument est administr par des non cliniciens qui n ont pas la comp tence requise pour Corriger des r ponses manifestement inad quates Ce ph nom ne s observe surtout pour les troubles psychotiques sous valu s ainsi que pour les troubles anxieux et les troubles d pressifs sur valu s quant eux Langues 25 langues dont l anglais et le fran ais Traduction fran aise Pull CB et al Int r ts et limites Il existe une version simplifi e du CIDI le CIDI Short Form dont l objectif est de diagnostiquer les troubles les plus fr quemment rencontr s Bibliographie Robins LN Wing J Wittchen HU Helzer JE 1988 The Composite International Diagnostic Interview an epidemiologic instrument suitable for use in conjonction with different diagnostic systems ans in diff rent cultures Arch Gen Psych 45 1069 1077 Andrews G Peters L 1998 The psychometric properties of the Composite International Diagnostic Interv
271. s les avis rendus ant rieurement par des instances scientifiques ou thiques L article 42 2 de la loi n 94 548 du ter juillet 1994 relatve au traitement de donn es nominatives ay ant pourfin la recherche dans le domaine de la sant dispose que pour chaque demande de mise en uvre d un traitement de donn es ay ant pour fin la recherche dans le domaine de la sant et pr alablement la saisine de la CNIL le Comit consultatif sur le traitement de l ifomation en mati re de recherche dans le domaine de la sant met un avis Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 405 Le formulaire de demande d avis doit tre demand au secr tariat du Comit l adresse suivante Comit consultatif sur le traitement de l information en mati re de recherche dans le domaine de la sant Minist re de la Jeunesse de l ducation Nationale et de la Recherche 1 rue Descartes 75231 Paris Cedex 05 Il est possible de t l charger le formulaire de demande d avis et la notice explicative sur le site internet du Comit Le dossier complet de demande d avis doit tre envoy en trois exemplaires en recommand avec accus de r ception ou d pos au secr tariat du Comit Le Comit dispose d un mois pour notifier son avis l organisme concern compter de la date de r ception du dossier complet Pass ce d lai l avis est r put
272. s s agit d un autoquestionnaire compl t en pr sence d un adulte qui s assure de la bonne compr hension de l enfant Les scores sont obtenus en sommant les r ponses de chaque item la note maximale est de 80 Dur e de passation 10 minutes Population cible Cette chelle a t valid e pour des enfants de plus de 8 ans Qualit s m trologiques L chelle a t valid e lors d une tude aupr s d un chantillon de 2 976 enfants de Bosnie Herz govine ag s de 9 14 ans La consistance interne de l chelle est lev e Alpha de Cronbach 0 80 pour les 13 items et 0 75 pour la version en 8 items Une note seuil sup rieure ou gale 17 permet de classer correctement les cas d ESPT avec une sensibilit et une sp cificit de 90 selon l tude de Yule et Dyegrov mais en ne tenant compte que de 2 dimensions l vitement et l hyperactivit Langues Anglaise bosniaque Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 323 Traduction fran aise n existe pas de validation en langue fran aise l heure actuelle Un processus de traduction en fran ais et retraduction en anglais a t r alis par le comit de suivi pid miologique AZF de lInVS en collaboration avec le Dr Anne Lovell psychiatre pid miologiste de langue anglaise afin de valider sa compr hension Int r ts et limites Cette version courte pour e
273. s la survenue de plusieurs v nements de sant Cet aspect est notamment int ressant dans l tude des cons quences de catastrophes dans lesquelles plusieurs types d effets sont attendus notamment dans l tude des effets psychosociaux Elles peuvent tre moins bien adapt es l tude d v nements rares car elles n cessitent alors l inclusion d un grand nombre de sujets ce qui alourdit consid rablement le co t et la faisabilit de l tude Dans la pratique cependant de nombreuses tudes de cohorte ont t r alis es sur la survenue par exemple de cancers Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 203 Les enqu tes de cohorte sont plus facilement r alisables lorsque l exposition n est pas tr s dispers e dans la population g n rale mais au contraire circonscrite une zone g ographique ou dans une sous population particuli re Il est plus difficile sinon d organiser le suivi Une situation de catastrophe peut se pr ter assez bien cela dans la mesure ou la population expos e r side dans une zone bien d finie mais ceci n est pas toujours le cas apr s l accident de Tchernobyl 1986 des zones tr s larges ont t expos es y compris dans les pays les plus expos s Les enqu tes de cohorte historiques sont particuli rement int ressantes lorsque le temps de latence d une maladie est lev et lorsque des information
274. s valu s sont la sant physique la sant psychologique les relations sociales et l environnement Cat gorie de r ponse Echelles de type Likert Mode de passation cotations scores s agit d un autoquestionnaire rempli par le sujet en 8 12 minutes en fonction de son ressenti par rapport son tat au cours des quatre derni res semaines Cette chelle permet d obtenir des scores pour quatre domaines physique psychologique relations sociales et concernant l environnement de la personne Pour les algorithmes de traitement des scores contacter INSERM U292 78 avenue du G n ral Leclerc 94275 Le Kremlin Bic tre e mail leplege vif INSERM fr Population cible Adolescents adultes Qualit s m trologiques La corr lation item chelle est sup rieure 0 40 pour 67 des items La consistance interne est relativement bonne avec un Alpha de Cronbach de 0 65 Langues 20 langues dont l anglais et le fran ais Traduction fran aise Leplege et Ecosse La validation en fran ais a t effectu e sur un chantillon de 2102 patients souffrant de probl mes neuro musculaires dont la moyenne d ge tait de 42 9 ans Actuellement nous ne disposons pas de donn es de r f rence en population g n rale pour cette chelle Int r ts et limites Cette chelle assez r cente est de plus en plus utilis e Les nombreuses traductions permettront bient t d effectuer des tudes de comparaisons interna
275. s du soutien social per u chez les hommes comme chez les femmes la disponibilit 31 62 de la variance totale et la satisfaction 35 10 de la variance totale La disponibilit s av re associ e certains crit res externes traits tats La fid lit test retest et la consistance interne des deux chelles sont tr s satisfaisantes Tout ceci plaide en faveur de la validit de construit et de crit re de cette version du SSQ6 Langues Fran ais anglais Traduction fran aise Bruchon Schweitzer Rascle Int r ts et limites Cette chelle est sans doute la plus utilis e parmi les chelles de soutien social car elle est assez facile remplir et donne une bonne image du r seau social et de la satisfaction par rapport au soutien fourni par ce r seau Bibliographie Bruchon Schwe tzer M Rascle N Sarason IG 2004 The Sarason Social Support Questionnaire SSQ6 A French adaptation Psychological Reports para tre Rascle N Aguerre C Bruchon Schweitzer M Nuissier J Cousson F Gilliard J Quintard B 1997 Soutien social et sant adaptation fran aise du questionnaire de soutien sodal de Sarason le S S Q Cahiers Internatonaux de Psychologie Sodale 33 35 50 Sarason IG Levine HM Basham RB Sarason BR 1983 Assessing social support the social support questionnaire Journal of Personality and Social Psychology 44 1 127 139 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques
276. s et limites L chelle d anxi t de Spielberger peut tre utilis e la fois comme instrument de d pistage l cole pour d tecter pr cocement des enfants pr sentant des troubles anxieux mais galement comme instrument de recherche clinique s agit d un instrument tr s largement utilis en France et dans le monde Ceci permet de faire des comparaisons entre les diff rentes tudes Bibliographie Papay JP Spielberger CD 1986 Assessment of anxiety and achievement in kindergarten and first and se ond grade children J Abnorm Child Psychol 14 2 279 86 Nollet Cl men on V Mouren S 1999 Assessment of anxiety disorders in asthmatic children Psychosomatics 406 404 13 Turgeon L Chartrand 2003 Psychometric properties of the French Canadian version of the State Trait Anxiety Inventory for Children Educational and Psychological Measurement 63 174 185 Spielberger CD 1973 Manual for the state Trait Anxiety Inventory for children STAI C Plalo Alto CA Consulting psychologists Press 1973 Nom de l outil State and Trait Anxiety Inventory for Children STAIC Type d outil Echelle d auto valuation Troubles Anxi t trait et anxi t tat D pistage recherche clinique Population cible Enfants 8 12 ans Administration Auto administr P riode de temps sur laquelle 7 jours porte les chelles Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe
277. s in primary care a systematic review Arch Int Med 160 13 1977 89 Rueff B Crnac J Dame B 1989 Depistage de malades al oliques par l autoquestonnaire systematique DETA Parmi des consultants hospitaliers Presse Medicale 18 33 1654 6 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 358 Questionnaire DETA 1 AVEZ VOUS DEJA RESSENTI LE BESOIN DE DIMINUER VOTRE CONSOMMATION DE BOISSONS ALCOOLISEES OUI NON 2 VOTRE ENTOURAGE VOUS A T IL DEJA FAIT DES REMARQUES AU SUJET DE VOTRE CONSOMMATION OUI NON 3 AVEZ VOUS DEJA EU L IMPRESSION QUE VOUS BUVIEZ TROP OUI NON 4 AVEZ VOUS DEJA EU BESOIN D ALCOOL DES LE MATIN POUR VOUS SENTIR EN FORME OUI NON Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 359 8 3 Le questionnaire AUDIT Alcohol Use Disorder Identification Test Auteur s Organisation Mondiale de la Sant OMS Type Questionnaire ou auto questionnaire Objectifs L AUDIT est un questionnaire qui a t mis au point par l Organisation Mondiale de la Sant OMS pour d pister les sujets pr sentant des probl mes li s la consommation d alcool L outil porte sur la consommation d alcool et les signes physiques les sympt mes et les anomalies biologiques li s celle ci Caract ristiques Cet instrument comporte 10 questions
278. s n gligeable car elle n cessite le recrutement la formation et la prise en charge des enqu teurs 2 3 Recueil par t l phone Les enqu tes par t l phone sont fr quemment r alis es dans le cadre d enqu tes en population g n rale mais pas exclusivement enqu tes aupr s de m decins g n ralistes lib raux par exemple Il est possible de disposer par l interm diaire de France Telecom d un fichier des foyers d abonn s cf module Il Son co t est bien souvent moins important que les enqu tes en face face aucun d placement d enqu teurs gestion des rendez vous facilit e mais plus lev que les enqu tes par voie postale Hitlin 1987 Enfin dans la mesure o les personnes ne sont pas face leur enqu teur certaines questions peuvent tre abord es plus facilement et les taux de r ponse meilleurs Dans l enqu te INED INSERM sur l analyse des comportements sexuels en France les recueils par t l phone ou en face face auto administr ont t compar s pour d terminer le mode de collecte le plus appropri ce sujet sensible Vaillant 1992 Les taux de refus taient quivalents dans les 2 cas Il ressortait une plus grande facilit r pondre de fa on coh rente par t l phone mais une tendance donner des r ponses plus proches de la norme qu en face face De plus le terrain d enqu te tait plus efficace pour le t l phone Cet exemple montre combien il est important de ch
279. s patients malades il faut choisir des maladies dont on a la certitude qu elles ne sont pas li es aux facteurs d exposition tudi s et recueillir des informations sur les facteurs de confusion potentiels n anmoins ce sch ma s applique plus difficilement la probl matique de la quantification du lien entre une maladie et l exposition une catastrophe Les t moins doivent tre aussi comparables que possibles aux cas sauf pour les facteurs d exposition tudi s Les t moins sont ainsi fr quemment choisis par appariement sur l ge et le sexe avec les cas plusieurs strat gies d appariement tant possibles L apparie ment Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 206 vite ainsi s il est correctement r alis des effets de confusion par l ge et le sexe mais n carte pas des effets de confusion par d autres facteurs Un risque de l appariement est le sur apparie ment en raison du choix de certains crit res d appariement les t moins peuvent tre trop comparables aux cas avec le risque de gommer les diff rences de distribution de l exposition entre les deux groupes Dans l tude des cons quences d une catastrophe ceci pourrait se produire si un appariement trop strict tait effectu sur un crit re g ographique Lorsqu aucun choix id al de t moins n appara t possible et si les moyens d volus l tude le perme
280. s r p t es la sensibilit inter individuelle capacit discriminer des individus diff rents Pour obtenir une bonne sensibilit il faut s assurer que le niveau de gradation est bien adapt au ph nom ne mesur Guillevic amp Vautier 1998 Il est admis que les chelles de type Likert doivent offrir au moins cinq niveaux de gradation pour la cotation et que les chelles choix dichotomique sont viter Bech et al 1989 La multiplication des degr s n est cependant pas une garantie de bonne sensibilit Bobon 1987 un sujet pouvant difficilement pr ciser valable ment une intensit sur une chelle de sept ou dix niveaux 1 2 2 Fid lit d un test Tout test doit tre fid le c est dire pr senter une bonne stabilit temporelle et une bonne consistance interne le coefficient Alpha de Cronbach doit tre sup rieur 0 70 partir d un chantillon de 100 sujets La fid lit renvoie la constance de sa mesure Bernaud 1998 Il existe plusieurs type de fid lit s reliability la fid lit test retest stabilit temporelle testretest reliability elle value pour un m me chantillon de sujets la constance des r sultats dans le temps en comparant pour un m me chantillon la stabilit de la mesure apr s un intervalle de temps un mois 18 A ne pas confondre avec sensibilt et sp cficit d un outil destin classer des individus dans des cat gories diagnost
281. s rend l exercice difficile car il faut tre compris des personnes victimes directement de la catastrophe du grand public de la presse des experts et des pouvoirs publics Ceci implique la fois des modalit s et supports d information adapt s aux destinataires fournissant le cas ch ant les l ments n cessaires la compr hension des r sultats la fa on dont ils ont t obtenus et ce qu ils signifient au plan pid miologique et en termes de sant publique 2 Appropriation des r sultats par les destinataires Une fois les r sultats communiqu s la presse et aux diff rents acteurs ceux ci se les approprient dans une logique qui leur est sp cifique C est ainsi par exemple que les m dia peuvent utiliser les informations concernant par exemple les substances rejet es accidentellement dans l environnement dans un objectif de recherche des responsabilit s Cette appropriation est un ph nom ne habituel et n cessaire l instauration d un d bat d mocratique Elle souligne le devoir d ind pendance de rigueur scientifique et de neutralit de la part des pid miologistes Ce dernier aspect est parfois enfreint dans l interpr tation de r sultats lorsqu un chercheur s exprime titre individuel Le meilleur garant d une certaine neutralit ou objectivit de toute fa on inatteignables dans l absolu est le caract re collectif de l expertise Guide de mise en place de dispositifs pid miologi
282. s sur l exposition pass e peuvent tre exploit es Cependant dans le contexte de catastrophes on peut tre amen les mettre en place faute d avoir pu initier une tude de cohorte au moment voulu si des l ments ont t recueillis temps en particulier si une base de sondage existe per mettant de reconstituer un chantillon repr sentatif de la population cible L analyse des enqu tes de cohorte consiste comparer les risques de cas de maladie ou d tat de sant incidents dans le les groupe s expos s par rapport un groupe de r f rence pour d terminer un risque relatif associ l exposition Lorsque plusieurs niveaux d exposition peuvent tre distingu s l analyse cherchera d terminer la pr sence d une relation dose effet ou exposition effet et dans certaines probl matiques par exemple l exposition au rayonnements ionisants aux dioxines la forme de la relation dose effet lin aire lin aire quadratique le type de mod le multiplicatif ou additif et les coefficients de risque associ s exc s de risque relatif ou de risque absolu par unit de dose ou par l existence d un seuil Dans certaines tudes de cohorte ne comportant pas de groupe de r f rence les comparaisons peuvent tre effectu es par rapport des statistiques nationales ou r gionales le plus souvent standardis es sur le sexe et l ge pour d terminer un ratio standardis d incidence ou de mortalit Cet
283. s sur la m t orologie sont aussi n cessaires 2 4 3 L activation de moyens de calculs Des syst mes tr s r actifs mais lourds Centre Technique de Crise de lIRSN sont activables dans un d lai de l ordre de l heure Les valuations sont rapides pour les sites pr programm s La diffusion en ligne de r sultats interm diaires vers des quipes ext rieures peut tre envisag e dans la logique de l pid miologie mais ce n est pas encore le cas 3 Catastrophes chimiques La survenue d une catastrophe chimique n cessite la mise en uvre imm diate d actions visant en tudier et en limiter les implications qu elles soient d ordre sanitaire environnemental ou m me conomique La caract risation des risques sanitaires est une tape essentielle lors du rejet accidentel de substances polluantes elle repose sur une double approche 1 d marche d valuation des risques sanitaires parti de donn es environnementales populationnelles et bibliographiques d une part et 2 surveillance sp cifique de pathologies cibl es des fins d alerte par les syst mes d informations locaux d autre part Le module traite sp cifiquement de l valuation des risques sanitaires la surveillance sp cifique de pathologie cibl e et abord e dans le module VIII La r alisation d une valuation des risques sanitaires repose sur l acquisition de donn es environnementales qui permettent par ailleurs de fixer la zone d
284. sage se trouvant dans des tablissements de tourisme et d accueil une proc dure de recensement rapide devrait aussi tre mise en place de fa on prioritaire Des listes de ces tablissements devraient avoir t pr par es l avance et r guli rement mises jour Pour les personnes de passage h berg es en famille ou chez des amis il faudrait pr voir dans le questionnaire de recensement des populations R une question sp cifique sur ce point Enfin il est possible que des personnes de passage fassent partie des sous populations vacu es Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 216 1 6 Questionnaires individuels de recensement Quatre types de questionnaires peuvent tre distingu s Tableau 3 court vacu s E court personnes de passage P long population R long population A Un questionnaire individuel est remplir pour toute personne adulte g e de 18 ans ou plus Les enfants non majeurs sont indiqu s sur la fiche de l un des parents ou du tiers chez lequel ils r sident habituellement mais ne font pas l objet d une fiche Les personnes charge autres que les enfants ou les autres personnes partageant le m me domicile doivent figurer sur la fiche individuelle de lun des membres du m nage et avoir leur propre fiche L adjonction ces questionnaires du Num ro National d identification peut tre discut e et devr
285. sation La s v rit des troubles est abord e l aide de 4 questions permettant de savoir si le patient a consult ou a pris un traitement pour ces troubles et si ces troubles ont eu une r percussion dans sa vie de tous les jours Cat gorie de r ponse Dichotomique Mode de passation cotations scores Auto administration ou h t ro valuation Population cible Population g n rale adulte Qualit s m trologiques Les qualit s m trologiques du DIS SA ont t tudi es au cours d une tude sur 1 074 patients Parmi ces patients 108 patients pr sentant au moins un troubles selon le DIS SA ont re u un deuxi me entretien r alis par un clinicien au cours duquel le DIS tait utilis D apr s cette tude les 2 instruments fournissent des r sultats quivalents sauf pour le diagnostic des troubles d pressifs pour lesquels le DIS SA pr sente une meilleure sensibilit que le DIS La sensibilit du DIS SA pour les troubles d pressifs tait de 71 4 et la sp cificit de 84 2 Pour l anxi t g n ralis e elles taient respectivement de 84 4 et 63 6 pour l abus ou la d pendance l alcool de 70 3 et 95 3 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 299 Validit du DISSA compar au DIS Kovess 1990 Kappa Sensibilit Sp cificit D pression 0 56 71 4 84 2 Anxi t g n ralis e 0 48 84 4 63
286. sation doit porter en haut gauche la mention manuscrite demande d autorisation valuation Il doit tre sign par la personne ayant qualit pour repr senter l organisme sollicitant la communication des donn es concern es La demande comprend en plus du formulaire des annexes r dig es sur papier libre et apportant toutes pr cisions demand es le nom de l organisme qui demande la communication des donn es et qui met en uvre le traite ment les missions ou l objet social de l organis me l identit et les fonctions de la personne responsable de la mise en uvre du traitement et les cat gories des personnes qui auront acc s aux donn es un descriptif de la finalit du traitement et la population qu il concerne la nature des donn es indirectement nominatives dont le traitement est envisag et la justification du recours celles ci la dur e souhait e de leur conservation et leurs m thodes d analyse l identification des personnes services ou organismes qui en sont d tenteurs et qui sont susceptibles de les communiquer au demandeur si celui ci est autoris mettre en uvre le traitement le cas ch ant la description du type de diffusion ou de publication des r sultats du traite ment envisag par le demandeur est n cessaire les caract ristiques techniques du traitement les rapprochements ou interconnexions envisag s ou toute autre form de mise en relation des informati
287. se en place de l enqu te 2 si les motifs ou causes des refus d c s ou perdus de vue sont li s l exposition ou la maladie tudi s ils vont entra ner des biais de s lection et fausser les estimations de risque Dans les catastrophes les perdus de vue peuvent tre li s des migrations induites par les cons quences de la catastrophe elle m me celles ci sont plus probables dans les zones les plus fortement touch es par la catastrophe et le risque de biais de s lection est donc lev il est donc important si la connaissance des effets de la catastrophe est un enjeu important de recenser la population expos e le plus t t possible afin de permettre la r alisation ult rieure d tudes pid miologiques cf module Il Des maladies ou effets psychosociaux li s la catastrophe elle m me le cas des effets psychosociaux est particulier certaines victimes du fait de leur tat psychologique ne recourent pas une aide ou aux soins il n est donc pas toujours facile de les inclure d s le d part dans les tudes ni de les y conserver si les m canis mes de suivi de la cohorte sont li s par exemple un rendez vous m dical r gulier 2 2 Enqu tes cas t moins Dans les enqu tes cas t moins la fr quence et les niveaux d exposition ant rieurs divers facteurs sont compar s dans deux groupes de sujets les sujets atteints d une pathologie les cas et ceux non atteints de cette patholog
288. sible sur une dur e d termin e Pour une exposition par voie respiratoire la VTR s exprime en masse de substance par n d air ambiant et correspond la teneur du produit dans l air laquelle un individu peut tre expos sans constat d effet nuisible Ces valeurs sont construites avec l objectif de prot ger toute la population y compris les individus les plus sensibles Relations sans seuil la probabilit de survenue de l effet n est jamais nulle quelle que soit la dose re ue Cette probabilit croit avec la dose l intensit de l effet n tant pas modifi e par la dose Les effets canc rig nes sont l exemple le plus r pandu d effet toxique ob issant une relation sans seuil La VTR est ici un exc s de risque par unit de dose unitaire ERU Il s agit de la probabilit de survenue de l effet toxique au cours de la vie enti re par convention 70 ans d un individu qui serait expos sa vie enti re une unit de dose de l agent dangereux Dans un certain nombre de cas il n existe pas de VTR tablies souvent par manque de connaissance des effets des substances sur la sant humaine Ce cas de figure est fr quemment rencontr 3 3 Quantification des expositions Pour une voie donn e inhalation ingestion l exposition est estim e pour des groupes de population homog nes quant leurs modalit s d exposition en temes d activit d ge de dur e et de fr quence d exposition La dose d exposit
289. sion variation saisonni re ces associations temporelles associ es des r sultats provenant d autres sources permettaient de confirmer les effets iritatifs oculaires par exemple du nuage toxique mis par l explosion tout en cartant un retentissement grave sur les crises d asthme Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 250 3 La prise en charge en ville des tats psychologiques cons cutifs aux catastrophes peut tre principalement rep r e dans la base par les consommations m dicamenteuses leur rep rage par un simple exc s de consultations en m decine de ville parat plus difficile en raison du nombre important de consultations tous motifs confondus les consultations par les psychiatres de ville sont tr s peu nombreuses et concernent une population tr s sp cifique enfin les consultations de psychologues de ville ne sont pas rep rables car elles ne donnent pas lieu une tarification par l Assurance Maladie En ce qui concerne les consommations de m dicaments il s agit de rep rer dans les fichiers de l Assurance Maladie les prescriptions incluant un ou des m dicaments dont le code code CIP se rapporte une sp cialit pharmaceutique prescrite dans le cadre du traitement des troubles psychologiques engendr s par l v nement A l heure actuelle la quasi totalit des pharmacies t l trans mettent leurs donn es de cons
290. sitifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 276 2 3 Approches pour l estimation des doses Pour conna tre les doses trois approches principales sont possibles La mesure individuelle des doses internes et externes la mesure des doses externes n cessite le port d un dosim tre ce qui r serve cette m thode des travailleurs de l industrie nucl aire ou des personnes venant dans une zone contamin e apr s l accident La mesure des expositions internes est en fait une mesure de la contamination des individus et peut se faire apr s l exposition avec des d lais qui d pendent des radionucl ides Dans les cas de fortes expositions une technique sp cifique la dosim trie biologique permet de conna tre les doses re ues partir de statistiques sur les aberrations chromosomiques des lymphocytes circulants ce qui n cessite une prise de sang Le couplage de mesures dans l environnement contamination de sols et mieux des produits alimentaires avec des donn es sur les modes de vie consommations d aliments selon leur origine budget temps Il faut du temps et un investissement fort pour obtenir une bonne couverture de mesures Des mod lisation restent souvent n cessaires par exemple pour calculer les contaminations des denr es en fonction de celle du sol Il faut aussi du temps pour conna tre les modes de vie pourcentage du temps pass l ext rieur et surtout
291. son des probl mes de m morisation Les sources utilis es pour l identification des cas sont variables dans l id al on dispose d un registre qui permet d identifier l ensemble des cas dans la population concern e et d viter ou de minimiser certains biais dans la s lection des cas En son absence d autres sources sont possibles comme par exemple les services hospitaliers Mais les risques de s lection en fonction des modalit s et motifs de recours aux soins sont alors lev s et il est pr f rable de multiplier les sources pour le recrutement des cas Le choix des t moins est un probl me difficile r soudre dans les enqu tes cas t moins Les t moins doivent tre indemnes de la maladie tudi e et repr sentatifs de la m me population dont sont issus les cas En fonction des sources utilis es pour la s lection des cas les t moins peuvent tre s lectionn s dans la population g n rale voir m thodes d chantillonnage module I ou bien dans des services hospitaliers Le recrutement de t moins en population g n rale est un processus qui peut tre assez lourd et n offre par la garantie totale d obtenir un chantillon repr sentatif d une population de r f rence non malade en raison notamment des difficult s joindre les sujets et des refus de participation l tude Le recrutement de t moins en service hospitalier offre l avantage de l accessibilit des patients Le choix des t moins se porte alors sur de
292. stance du site Par ailleurs dans ce contexte de crise aigu et de mobilisation maximale de l ensemble des acteurs pour sa gestion la sollicitation de ces derniers pour l acc s aux donn es n cessaires ce travail tait obligatoirement difficile Enfin la nature m me de l accident une explosion de grande ampleur d truisait un certain nombre de sources de donn es comme les stations de mesure de l observatoire r gional de la qualit de l air Aussi les d lais d obtention des r sultats ont ils t troitement d pendants de ceux li s aux tapes n cessaires de d finition des expositions environnementales multiples consid rer de lobtention des donn es correspondantes et de leur analyse Certaines donn es n cessaires ont plus particuli rement fait d faut soit temporairement dans les suites imm diates de l explosion soit de mani re d finitive diff rentes tapes de l valuation des risques induisant des d lais et des incertitudes dans l valuation des risques Ces donn es concernent l air et le sol Ainsi m me si l agent ayant d ton le nitrate d ammonium a t imm diatement identifi les substances pr sentes sur le site dans le cadre normal de son activit et pouvant donc avoir t mises lors de l explosion en raison de son intensit n ont t connues que trois jours apr s l accident et le bilan d finitif des missions n a t fourni par l industriel que sept mois
293. stions filtres permettant le d pistage des sympt mes des questions suppl mentaires sont pos es si les r ponses ces quelques questions s av rent positives permettant ainsi de valider ou d invalider le diagnostic concern Cat gorie de r ponse R ponses dichotomiques oui non Mode de passation Face face surtout ou auto questionnaire bien qu il soit peu adapt ce mode de passation Mode de passation cotations scores La dur e de passation totale varie entre 20 et 40 minutes Population cible Population g n rale ou patient le de m decins Qualit s m trologiques Une tude de validation a t r alis e aupr s de 330 patients am ricains et 40 patients fran ais afin de comparer le MINI avec le SCID Structured Clinical Interview For DSM III R Les r sultats des 40 patients fran ais ont galement t compar Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 301 au CIDI Composite International Diagnostic Interview Selon les troubles tudi s la sensibilit du MINI variait entre 45 et 96 la sp cificit entre 86 et 100 et le coefficient de concordance Kappa entre 0 43 et 0 90 Les qualit s m trologiques du MINI taient particuli rement bonnes pour le diagnostic de la d pression des troubles maniaques des d sordres paniques de l agoraphobie des d sordres psychotiques de lanorexie et de l ESPT
294. stituer une ad hoc l investigateur peut tre amen r viser sa d finition La question de la disponibilit d une base de sondage est essentielle cf Module Il chapitre 3 Dans le cadre d une valuation de cons quences sanitaires d une catastrophe certaines listes sont constitu es et peuvent servir de base par exemple des listes de personnes ayant demand des secours mat riels ou financiers aupr s d un organisme ou ayant consult dans les suites imm diates d une catastrophe aupr s de telle ou telle structure de sant La question qui se pose est de savoir si l chantillon ainsi d fini pourrait exclure des personnes pour lesquelles les cons quences sanitaires tudi es seraient ventuellement tr s diff rentes I est en g n ral difficile d valuer ce biais et cela d autant plus que les effets sanitaires tudi s sont peu s v res ou d veloppe ment retard 2 2 Les m thodes empiriques Il existe diff rentes m thodes empiriques de constitution d un chantillon Les m thodes bas es sur un syst me compl tement arbitraire mais d fini l avance telle que la m thode des itin raires on donne l enqu teur une m thode de d placement et un mode de s lection des personnes interroger au cours de ce d placement totalement arbitraire mais parfaitement codifi et syst matique C est la m thode boule de neige elle consiste s lectionner un individu correspondant la d finiti
295. sychopathologiques n affecte pas le score de l chelle Pour plus d information sur les qualit s psychom triques de cet outil on pourra se r f rer aux publications suivantes L pine 1985 Snai th et Taylor 1985 razavi 1989 et friedman 2001 Langues Des versions de cette chelle existent en Fran ais Anglais Hollandais Arabe Allemand H breu Su dois italien Espagnol et Urdu Traduction fran aise L pine et al 1985 et Ravazi et al 1989 La version fran aise de cette chelle a fait l objet d tudes r alis es chez des sujets consultant en m decine g n rale et chez des patients hospitalis s ou consultant en m decine interne ou en psychiatrie Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 332 Int r ts et limites L chelle HAD est un instrument tr s rapide d valuation clinique des dimensions anxieuses et d pressives et peut tre utilis e dans des travaux de recherche clinique ou th rapeutique visant d une part d pister les patients anxieux et ou d prim s mais galement appr cier les changements d tat de ces sujets Cet instrument d auto valuation est ais remplir par des sujets de niveaux culturels vari s Son utilisation est possible chez des patients pr sentant des troubles d origine somatique car l chelle est peu contamin e par les troubles somatiques L chelle peut donc tre compl
296. t les informations produites Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 414 par les enqu tes pid miologiques proc dent souvent d estimations et non syst matiquement d une comptabilit stricte du nombre total de victimes ceci peut tre source de malentendus Tous ces l ments peuvent aboutir la perception des informations comme contradictoires par la presse le public et les acteurs lls impliquent l encore des efforts importants d explication et de p dagogie sur les conditions les objectifs et les limites des informations pid miologiques Dix mois apr s l explosion de l usine AZF l annonce d un chiffre de 9 000 personnes en urs ou en attente d expertise pour des pathologies physiques ou mentales la suite de l explosion a fait r agir la presse car ce chiffre correspondait un quasi tiplement du bilan annonc initialement et a t per u comme une incapacit tablir un bilan objectif de la catastrophe Exemple la D p che du Midi Samedi 14 Septembre 2002 Titre Toulouse le bilan officiel des victimes soudain multipli par 4 AZF 9 000 bless s seront experts s Mois apr s mois le chiffre n a pas var dans la colonne victimes du bilan officiel de l explosion d AZF 30 morts 2 242 bless s il ny avait pas revenir l dessus En f vrier pourtant la Caisse Primaire d Assuran Maladie de
297. t t effectu es aux Etats Unis Myers et Weissman 1980 Roberts et vernon 1983 Boyd et al 1982 Langues Anglais fran ais Int r ts et limites Cet auto questionnaire est facile remplir par des sujets de niveaux culturels vari s De plus il a t test dans des populations tr s diverses populations g n rales patients pr sentant des affections somatiques et dans des tranches d ge galement larges adulte adolescent sujet g Son int r t r side essentiellement dans une approche dimensionnelle de la symptomatologie du sujet au moment m me o il remplit ce questionnaire Plus qu un indicateur des sympt mes d pressifs il value un indice de souffrance g n rale et mesure des variables d tat Il permet de conduire des tudes sur des groupes importants de sujets d valuer l intensit de la symptomatologie d pressive et de rechercher des corr lations entre ces manifestations et d autres variables quantitatives ou qualitatives tels certains facteurs socio d mographiques l influence des v nements de vie du r seau et du soutien social Les Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 338 nombreux travaux publi s qui ont utilis cette chelle autorisent des comparaisons entre les diff rentes tudes Cet auto questionnaire n value pas les manifestations pathologiques plus anciennes Il ne renseigne
298. t des personnes de na onalit trang re n ont pas souhait tre inscrites dans des fichiers de peur qu il y ait des contr les Du fait de cette r ticence les associations n ont pas souhait communiquer leur liste Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 242 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 243 Module III Proc dures de collecte Une tude peut tre de nature qualitative ou quantitative Le choix entre l une ou lautre est fortement li la probl matique et la sp cificit du sujet Les deux approches peuvent aussi se combiner Parfois des tudes qualitatives sont men es avant les tudes quantitatives ce qui permet d affiner les questions et les outils de recueil d information ll ne s agit pas ici de donner la bonne m thode car aucune n est irr prochable et par ailleurs la m thode employer varie en fonction du sujet de l tude de sa probl matique du temps et du budget dont on dispose pour sa r alisation 1 Types d tude quantitatives ou qualitatives r 1 1 Etudes quantitatives Les tudes quantitatives consistent valuer un ph nom ne en le mesurant ou le quantifiant Elles permettent de recueillir sur un ensemble d l ments des informations comparables d un individu lautre C est cette compa
299. t rielle perte de biens personnels sociale perte de son travail ou indirecte avoir t t moin d un d c s d une destruction tre parent d une victime La notion d implication ne peut tre pr cis e qu individuellement par questionnaire et ne peut donc servir de crit re op rationnel pour d terminer la population recenser 1 4 3 Population contr le ou non expos e La principale justification de recenser une population contr le ou non expos e est d ordre m thodologique Disposer d une telle population permettrait de v rifier lexistence de diff rences de tra abilit des individus au moment de leur inclusion dans des tudes pid miologiques en fonction de l exposition Ce point est important pour assurer la comparabilit de groupes dans des tudes prospectives expos s non expos s et pour limiter des biais de s lection dans des tudes cas t moins L inclusion initiale d une population contr le dans le recensement permettrait galement de comparer les caract ristiques socio d mographiques des personnes ayant migr entre populations expos es ou non L int r t de recenser une telle population serait moindre dans les tudes o la population g n rale serait prise comme r f rence tudes de mortalit De plus cela risquerait d alourdir les d lais de mise en place et le co t du recensement Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle
300. t ainsi calculer un score total de disponibilit N gt en additionnant le nombre de personnes disponibles pour chaque type d aide Un score de satisfaction par rapport au soutien fourni par le r seau est calcul en additionnant la note obtenue qui varie de 1 5 Le score S doit donc tre compris entre 16 et 85 Qualit s m trologiques La fiabilit du SSQ6 a t v rifi e aupr s d un chantillon de 602 tudiants universitaires de premier cycle Sarason 1983 Les corr lations test retest intervalle de 4 semaines sont de 0 90 pour le nombre de personnes identifi es et de 0 83 pour la satisfaction du soutien re u La consistance interne est de 0 97 pour le nombre de personnes identifi es et de 0 94 pour la satisfaction du soutien re u La corr lation entre le nombre de personnes identifi es et le degr de satisfaction est de 0 34 Selon Sarason et al 1983 cette corr lation indique que les 2 dimensions sont diff rentes et que en somme la perception de la disponibilit des ressources du r seau de soutien refl t e par le score N et la satisfaction concernant le soutien disponible refl t e par le score S peuvent tre appr ci es de fa on distincte dans l analyse Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 384 La validation fran aise effectu e aupr s de 348 adultes r v le la stabilit de la structure 2 facteur
301. t l adaptation culturelle en fran ais ont t r alis es dans le cadre du projet IQOLA par Leplege et al 1995 La proc dure de traduction a suivi le sch ma du projet Cette chelle a t valid e aupr s d une population de 121 patients souffrant d arthrite et de 159 personnes souffrant dune angine Lepl ge 1995 Le SF 36 a aussi t valid aupr s d une population de 1007 habitants de la ville de Gen ve g s de 18 44 ans Perneger T 1995 Int r ts et limites Selon certains auteurs ce questionnaire est complexe car il comporte des instructions assez longues et sp cifiques ce qui peut causer des probl mes dans certaines populations personnes ayant un faible niveau d ducation par exemple Si le SF 36 convient bien des personnes vivant ind pendamment il n est pas id al pour un usage en milieu hospitalier Bibliographie Leplege A Mesbah M Marquis P 1995a Preliminary analysis of the psychometric properties fo the French version of an intemational questionnaire measuring the quality of life the MOS SF 36 version 1 1 RESP 43 371 379 Leplege A Rude N Ecosse E Ceinos R Dohin E Pouchot J 1997 Measuring quality of life fom the point of view of HIV posi ve subjects the HIV QL31 Qual Life Res 6 6 585 594 Leplege A Ecosse E Verdier A Pemeger TV 1998 The French SF 36 Health Survey translation cultural adaptation and preliminary psychometric evaluation J Clin Epidemiol
302. tante rev t plusieurs avantages Motivation des d clarants Les d clarants ont une certaine habitude de participation une surveillance Il sera ainsi plus ais d informer les d clarants potentiels des adaptations demand es l est essentiel de recevoir une notification de z ro cas ce qui permet de diff rencier labsence d v nements de sant de l oubli de d claration Existence de d finitions de cas Tous les v nements de sant inclus dans le syst me font l objet d une d finition de cas clinique et ou biologique standardis e L utilisation de crit res biologiques pour notifier un cas d une pathologie sous surveillance lors d un contexte de catastrophe peut n cessiter du temps pr judiciable l intervention S il nest pas recommand de changer la d finition des cas en raison du risque de provoquer une confusion parmi les d clarants il est possible de demander de notifier imm diate ment toute suspicion de cas Mais tous les syst mes d information sanitaire n utilisent pas le concept de d finition standardis e Par exemple linstauration d une surveillance de la consommation m dicamenteuss n cessitera de d finir les classes de m dicaments retenues pour le suivi Standardisation des proc dures de transmission Les donn es sont en g n ral transmises un centre unique charg de collecter les informations L adaptation des modalit s de recueil n est pas entrav e par un nouveau circu
303. te Avantages et limites Ce type de sondage reste simple Une liste compl te des unit s est pr f rable son num rotage complet n est pas indispensable cette proc dure peut tre utilis e pour chantillonner des logements sans disposer de liste au pr alable L estimation des param tres est directe comme pour le sondage al atoire simple La variance n tant pas connue on utilise pour calculer les intervalles de confiance la formule pour le sondage al atoire simple ce qui revient en g n ral surestimer la variance il s agit donc d une mesure prudente La repr sentativit d un chantillon constitu par ce type de sondage est identique celle d un chantillon constitu par sondage al atoire simple si l ordre de la liste est al atoire En revanche elle est meilleure lorsque la liste est ordonn e suivant un crit re li la variable tudi e C est l que ce type de sondage montre tout son int r t En revanche si la liste pr sente des variations cycliques de p riodicit gale un multiple ou un sous multiple du pas de sondage la repr sentativit peut tre moins bonne ventualit rare Exemple Sondage syst matique partir de la m me liste des lyc ens si la liste est par ordre alphab tique un sondage syst matique forcera l chantillon tre bien r parti quant la premi re lettre du nom Sachant que la premi re lettre du nom peut tre li e l origine g o
304. te approche est plus souvent descriptive car elle permet de d terminer si un probl me de sant est plus fr quent dans la cohorte tudi e que dans la population g n rale mais pas toujours de fournir des l ments suffisamment pr cis pour tayer le caract re causal de l association entre l exposition et la maladie comme nous l avons vu plus haut Le probl me du biais de d pistage se pose aussi pour les cohortes comportant un groupe non expos et dont le m canisme de suivi est passif I est peu fr quent que les groupes expos s et non expos s soient suivis de fa on identique dans les suites d une catastrophe pour des raisons videntes de priorit des interventions et d allocation des ressources Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 204 Un des inconv nients majeurs des tudes de cohorte dont la dur e est importante est leur attrition avec le temps celle ci peut tre li e 1 aux refus secondaires des sujets de participer l enqu te lorsque celle ci proc de d un recueil d information directement aupr s des sujets 2 des d c s 3 aux perdus de vue Les effets de l attrition d une cohorte sont de deux ordres 1 ils peuvent diminuer la puissance statistique de l tude s ils sont tr s marqu s il est ainsi souhaitable de tenir compte de l attrition dans la d finition du nombre de sujets n cessaires avant la mi
305. te qui re oit de l nergie par interaction avec le rayonnement La grandeur importante est la dose qui repr sente l nergie re ue par la mati re d une cible Cette dose peut tre estim e pour une cellule un organe pour le corps entier et m me pour une population dans son ensemble Il ny a pas de lien direct entre l activit d une source et la dose re ue par une cible La dose d pendra de l loignement d crans ventuels et du mode d interaction entre le rayonnement et la mati re de sorte qu une tr s forte activit n engendre pas forc ment une tr s forte dose y a une certaine analogie avec des polluants classiques l activit correspondant leur quantit dans l environnement et la dose la quantit re ue par l individu On dit qu un individu est contamin quand il a incorpor des radionucl ides Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 273 autrement dit des particules radioactives La source radioactive est alors l int rieur de lorganis me et g n re des doses d irradiation aux organes La dose s exprime diff remment selon que lon s int resse une masse de mati re un organe ou au corps entier La dose absorb e est la grandeur physique de base C est l nergie d pos e par unit de masse du milieu L unit internationale est le Gray Gy Son unit est le joule par kilogramme C est la grand
306. tection peut ne pas tre possible en pid miologie La d tection de faibles effets d pend la fois de la puissance de l tude et donc de la taille de population d o sont issues les donn es pid miologiques des biais de s lection et d observation ventuels qui peuvent masquer les effets et du type d indicateurs utilis s cf indicateurs agr g s ou non Apr s les retomb es de la catastrophe de Tchernobyl en France des valuations de risques de cancer de la thyro de li s aux iodes radioactifs ont indiqu des risques non nuls mais trop faibles pour tre d tectables par des tudes pid miologiques Verger 2003b 1 2 Agr gats spatio temporels Enfin il est relativement fr quent que dans les suites d une catastrophe avec rejet de substances toxiques ou radioactives dans l environnement des clusters ou agr gats spatio temporels apparents nombre de cas significativement plus lev qu attendu dans un court intervalle de temps et ou en un lieu pr cis soient observ s ce qui am ne suspecter un lien avec l exposition aux rejets Par exemple dans les suites de l accident de Tchernobyl divers clusters de malformations cong nitales ont t observ s dans divers pays d Europe et en Turquie Bard 1997 Dans l analyse des clusters deux tapes peuvent tre distingu es La premi re consiste confirmer l existence du cluster par diverses techniques d analyse Viel 2000 Si le cluster est confirm une
307. temps essentiellement pour per mettre la mise en place d un autre syst me Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 399 DDASS du Gard FICHE SECRETARIAT RENSEIGENE MENTS Actions de Sant Signalament sanitaire suite Insondations Septembre 2002 RENSEIGNEMENTS A COLLECTER Appel prov enant de NOR ee Qualit de l informateur sssssssccccccscssrsnrrrrrrrenrrrrrssene AGE disent eetenenedianmoneene rond E E detre den antenne ananas T l phone fax sereis n di ricnrn ia iasaiten Motif de l appel Pourquoi signaler ce ou s cas nombre anormalement lev pathologie ou sympt matologie inhabituelle Pathologie ET Nombre de cas con rn s _____ Cas isol o Type de sympt mes Nombre de cas ___ Cas collectifs sur m me site O Naus es o Fi vre o Cas collectifs sur sites clat s O Vomissements O Ilct re o Lieu COMMUNE Estados Eee snnee et E e ei ei ne taie desc femitie dues Maux de t te O Eruptions cutan es 0 Commune sinistr e Oui O Non O Douleurs abdominales Autres renseigner m Habitation inond e Oui O N n au RS a a Eaa Date d apparition du ou des CaS sasssssssesssrssrsrsrrsrrerrernirnerensnerans Date d apparition du ou des CAS o on nininini Laboratoire de diagnostic osssrsrssinini snenia uiii inir AnanRa EAR a RANEE RADARA Lieu COMMUNE semence Aa E AA ERENT
308. tie enfance adolescence 30 623 626 Moretti M Fines S Haley G Marriage K 1985 Childhood and adolescent depression child report versus parent report information J Am Acad Child Psychiatry 24 298 302 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 351 Nom de l outil Children Depression Inventory Type d outil Echelle d auto valuation Troubles Symptomatologie d pressive valuation de l intensit de la symptomatologie d pressive chezles enfants Population cible Enfants 7 17 ans Administration Auto administr P riode de temps sur laquelle 15 jours ant rieurs porte les chelles Langues traduction Anglais et fran ais Moor et Mack 1982 Questionnaire Children Depression Inventory CONSIGNE IL ARRIVE QUE LES ENFANTS N AIENT PAS TOUJOURS LES MEMES SENTIMENTS ET LES MEMES IDEES DANS CHAQUE GROUPE CHOISIS LA PHRASE QUI DECRIT LE MIEUX TES SENTIMENTS ET TES IDEES CE QUE TU AS FAIT RESSENTI PENSE AU COURS DES DEUX DERNIERES SEMAINES 1 JE SUIS TRISTE DE TEMPS EN TEMPS OU JE NE SUIS JAMAIS TRISTE JE SUIS TRISTE TRES SOUVENT JE SUIS TRISTE TOUT LE TEMPS 2 RIEN NE MARCHERA JAMAIS BIEN POUR MOI JE NE SUISP AS SUR QUE TOUT MARCHERA BIEN POUR MOI TOUT MARCHERA BIEN POUR MOI 3 JE REUSSIS PRESQUE TOUT CE QUE JE FAIS JE RATE BEAUCOUP DE CHOSES JE RATE TOUT 4 DES TAS DE CHOSES M AMUSENT PEU DE CHOSES M AMUSEN
309. tillonnage 2 3 1 Sondage al atoire simple Principe et propri t s Il consiste en un tirage au sort une une de n unit s parmi toutes celles qui constituent la population que l on veut tudier si n est la taille d chantillon souhait e Comme chaque chantillon possible c est dire toutes les combinaisons possibles de n unit s de la population a la m me probabilit d tre tir au sort chaque unit a donc la m me probabilit d tre tir e au sort Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 222 R alisaton pratique 1 Num roter toutes les unit s 2 Tirer le nombre voulu d unit s l aide d une table de nombres au hasard ou d un programme informatique Avantages et limites C est le plus simple des sondages en th orie Il permet une estimation directe des param tres tudi s sans pond ration ni autre correction Le calcul des intervalles de confiance se fait galement l aide d une formule simple Cependant il n cessite de poss der la liste de toutes les unit s Si cette liste n est pas informatis e son num rotage peut tre long et fastidieux Surtout comme il n utilise aucune information ventuellement disponible sur la population tudi e le sondage al atoire simple est le type m me du sondage qui expose au risque de s lectionner un mauvais chantillon r
310. tionales De plus cet outil est int ressant car il ne pr sente pas d effet plafond sur le domaine physique comme cela peut tre le cas avec le SF 36 dans certaines populations Ce dernier point est important prendre en compte selon le type de population tudi e Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 374 Bibliographie Leplege A Ecosse E 2000 Methodological issues in using the Rasch model to select cross culturally equivalent items in order to develop a Quality of Life index the analysis of four WHOQOL 100 data sets Argentina France Hong Kong United Kingdom J Appl Meas 1 4 372 92 Leplege A E sse E Cara A Rivi re H 2000 Psychometric properties of a new instument for evaluating quality of life the WHOQOL 26 in a population of patents with neuromuscular diseases L Encephale 26 5 13 22 Skevington SM Bradshaw J et al 1999 Selec ng national items for the WHOQOL conceptual and psychometric considerations Soc Sci Med 48 4 473 87 Skevington SM Carse MS et al 2001 Validation of the WHOQOL 100 pain management improves quality of life for chronic pain patients Clin J Pain 17 3 264 75 Nom de l outil WHOQOL BREF WHOQOL 26 Type d outil Echelle d auto valuation Objectifs Evaluation de la qualit de vie Population cible Population g n rale patients Administration Auto valuation L
311. tives et la r partition g ographique des cancers A partir des donn es des registres g n raux il est possible de faire des estimations d incidence au niveau national ou r gional Par contre ce type d estimations n est par r alis dans les d partements ne poss dant pas de registre Les d lais de validation des donn es enregistr es sont de plusieurs ann es Les registres des cancers sont coordonn s par le R seau des Registres Fran ais 13 FRANCIM INSERM U351 U88 U265 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 257 PACIFIQUE Source InVS Figure 1 Registres g n raux des cancers Situation au 31 d cembre 1999 b Les registres des cancers de l enfant Deux projets nationaux leuc mies de l enfant et tumeurs solides de l enfant actuellement qualifi s permettent de disposer de donn es l chelle nationale sur l ensemble des tumeurs de l enfant de moins de 15 ans Ces tumeurs repr sentent environ 1 500 cas par an pour la France enti re soit un taux d incidence moyen de 100 150 par million d enfants de moins de 15 ans Le registre national des leuc mies de l enfant a t cr en 1995 au sein de l unit 170 de l INSERM Il recense plus globalement l ensemble des cas d h mopathies malignes de l enfant I a obtenu sa qualification en 1998 Le registre national des tumeurs solides de l enfant a t d
312. trophe il est important de v rifier si elles existaient avant l v ne ment et si elles sont aussi observ es ailleurs que dans le zone concern e 1 Cette situation a t rencontr e dans les tudes sur le cancer de la thyro de apr s l accident de Tchernobyl du fai de la mise en w re de campagnes de d pistage dans les zones expos es xxJacob P Kenigsberg 1999 Br J Cancer Le cancer de la thyro de tant une tumeur qui peut surtout chez l adulte rester longtemps tapie dans la glande thyro de en se d veloppant lentement et en restant asymptomatique un d pistage par chographie peut r v ler des tumeurs pr v alertes Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 200 Lors de catastrophes avec rejets de substances toxiques ou radioactives dans l environnement le choix des indicateurs sanitaires pertinents dans les tudes descriptives peut reposer sur l analyse des dangers Mais on ne dispose pas toujours des l ments suffisants pour d terminer la nature des dangers des syst mes d alerte et de veille doivent alors tre pr vus pour que soient signal s et investigu s les ph nom nes anormaux qui ne peuvent tre anticip s Comme nous l avons indiqu plus haut l absence d effet observable dans les tudes descriptives n est pas toujours synonyme d absence d effet Lorsque les exc s de maladies attendus sont faibles leur d
313. ttent certains auteurs pr conisent l inclusion de plusieurs groupes de t moins pr sentant des caract ristiques diff rentes et des risques de biais diff rents Si les r sultats convergent cela renforce leur solidit mais si ceux ci divergent l interpr tation reste difficile Le recueil d information dans les tudes cas t moins doit tre effectu dans les m mes conditions et avec les m mes m thodes chez les cas et les t moins afin d assurer des informations d une qualit comparable dans les deux groupes et d viter des biais d observation Cependant un biais classique des enqu tes cas t moins dans lesquelles l exposition est valu e par questionnaire est le biais de m moire les cas malades se souviennent en g n ral mieux de leurs expositions pass es divers facteurs que les t moins non malades ou atteints d une affection b nigne Lors que les cas sont des patients souffrant d une psychopathologie un autre biais est possible le biais de d claration l tat psychoaf ffectf du sujet au moment de l interview peut avoir une influence sur ses d clarations concernant les v nements pass s notamment ceux susceptibles d avoir eu une influence sur son tat actuel qu il s agisse de l v nement tudi ou de facteurs modificateurs L analyse des donn es d une tude cas t moins ne permet pas d estimer un risque relatif tel que cela est fait dans les tudes de cohorte mais un odds ratio Cel
314. u es Une liste des demandeurs d expertise a t cr e par le service de m decine l gale d sign responsable de toutes les expertises par le Minist re de la Justice Une liste des personnes touch es a t galement constitu e dans les sept cellules de souten mises en pla par la mairie dans les quartiers sinistr s une semaine apr s la catastrophe 3 Le Fonds de Garantie est un organisme public autonome qui d finit les r gles d indemnisation des victimes Celles ci disposent de 10 ans pour le saisir Il indemnise int gralement tous les pr judices subis par les victimes ind pendamment de la proc dure p nale Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 241 A l inita ve d un groupe de travail du Minist re de la Justice sur la sant mentale des victimes il a t d cid de fusionner ces deux listes et de faire appel aux services hospitaliers de psychiatrie ayant accueilli des consultants ainsi qu aux associations caritatives ex Secours Populaire M decins du Monde ayant aid des personnes en difficult pour compl ter cette liste sous couvert d une autorisation de la CNIL Cependant Toulouse seuls les services psychiatriques ont communiqu leur liste Du c t des assoda ons certaines difficult s sont apparues En effet l explosion fortement touch des quartiers qui connaissaient d j des difficult s e
315. uations d urgence CASU op rationnelle depuis le 12 avril 2003 Financ e par le Minist re de l Environnement et du D veloppement Durable elle peut tre actionn e entre autres par les administrations centrales et les pr fets et donc les DRIRE ou les DRASS Elle est accessible en permanence avec un ensemble d outils et un premier cercle d experts sous astreinte dans les domaines du risque accidentel du transfert dans les milieux et de la toxicit Cette c llule s appuie sur un cercle plus complet d experts sp cialis s de deuxi me instance dans l INERIS qui relaient leur tour les questions difficiles vers les sp cialistes nationaux et europ ens avec lesquels ils travaillent Parmi les outils qui quipent la cellule certains sont en fait accessibles directement comme le portail substance chimique sur le site WEB Le syst me de mobilisaton a montr son efficacit dans le cas de l pisode de l gionelloses Lens Usine NOROXO permettant le rapprochement imm diat des quipes de l INERIS et de la CIRE En l occurrenc l INERIS a apport son souten dans le domaine de la mod lisation de la dispersion atmosph rique On notera une difff rence importante avec des cellules d appui comme celle de l IRSN sur le risque nucl aire il n y a pas de documentation a priori sur les sites industriels contrairement ce quise passe pour les sites nucl aires En effet les premiers se comptent par centaines alors qu il n
316. ue strate Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 225 Pour l enqu te aupr s des travailleurs ainsi que pour l enqu te aupr s des habitants de Toulouse apr s l explosion de l usine AZF deux strates ont t d finies en fonction de la distan l vi ntre de l explosion et des chantillons ont t tir s au sort s par ment dans chaque strate La probabilit de trage dans la strate proche tait sup rieure lle de la strate loign e ceci principalement pour s assurer d obtenir un chantillon suffisamment important de personnes tr s exposes 2 3 4 Sondage en grappes sondage plusieurs degr s Principe Le sondage en grappes consiste tirer au sort des groupes d unit s ex des logements dont les unit s sont les habitants des classes dont les unit s sont les l ves au lieu de tirer au sort les unit s elles m mes et d tudier ensuite l ensemble des unit s de ce groupe Le sondage plusieurs degr s consiste tirer au sort des grappes puis effectuer un deuxi me tirage ventuellement un troisi me un quatri me pour s lectionner une partie des unit s de la grappe R alisa ton pratique Obtenir la liste des grappes Tirer au sort des grappes soit par sondage al atoire simple soit par sondage syst matique etc Une m thode particuli re de tirage au sort est le tirage
317. ui ci sous r serve que la pr valence de la maladie tudi e soit faible dans la population quivaut un risque relatif Cela est peu pr s v rifi pour des maladies telles que les cancers mais pour des probl mes psychopathologiques qui peuvent tre tr s fr quents en population g n rale comme par exemple les troubles anxio d pressifs cela n est plus vrai La relation entre l exposition et la maladie doit tre tudi e en ajustant sur les facteurs de confusion ventuels y compris les facteurs ventuellement utilis s pour lappariement Diverses strat gies d analyse sont possible analyse stratifi e analyse de r gression multiple Un cas particulier est l tude cas t moins dans une cohorte cas et t moins sont issus de la cohorte donc de la m me population L int r t de ce type d approche est de permettre un Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 207 recueil d information concernant l exposition et les facteurs modificateurs sur un nombre plus restreint d individus que sur l ensemble de la cohorte Ce type d enqu te est possible dans les cohortes de tr s grande taille et lorsque lon souhaite recueillir des informations compl mentaires non recueillies au d part La strat gie d analyse doit alors tenir compte de ce qu un t moin peut au cours du temps devenir un cas 2 3 Enqu tes transversales Dans les enqu tes t
318. ui des enqu tes t l phonique ou en face face Certaines tudes ont constat jusqu 5 fois plus de non r ponse O Toole 1986 Smeeth 2001 Brogger 2002 Des relances t l phoniques ou par courriers sont souvent n cessaires pour obtenir un taux de r ponse satisfaisant Enfin le questionnaire tant auto administr cela implique qu il doit tre particuli re ment clair et coh rent car l enqu t est en principe seul pour y r pondre Dans une enqu te aupr s de personnes g es 21 des personnes ayant r pondu au questionnaire par voie postale ont d clar avoir t aid es par une tierce personne pour le remplissage Ceci n est pas contr lable et peut biaiser les r ponses Smeeth 2001 Enfin dans le cas de questionnaires par voie postale le risque de donn es manquantes et d incoh rences des r ponses est plus lev que dans le cas d une interview en face face ou par t l phone lors de laquelle enqu teur peut demander des pr cisions insister ou reformuler en cas d incompr hension Toutefois les taux de r ponses certaines questions sensibles peuvent tre meilleurs par cette m thode Siemiatycki 1979 mais cela ne pr sage pas de leur fiabilit Le recueil de donn es par questionnairespostaux implique que l on dispose des coordonn es exactes des personnes ce qui n est pas toujours le cas Dans l enqu te aupr s des salari s et des sauveteurs qui a t r alis e Toulous 3 d
319. uide Les statistiques de morbidit ne couvrent pas toutes les maladies ni tout le territoire fran ais Lors d une catastrophe des enqu tes sp cifiques pourraient donc tre n cessaires en l absence de recueil de routine des donn es sanitaires pertinentes pour d ter miner l importance d ventuels probl mes de sant dans la population expos e Les objectifs des enqu tes descriptives dans le contexte de catastrophes sont d crits au chapitre 3 de la partie de ce guide Deux approches peuvent tre envisag es dans le contexte d une catastrophe et combin es 1 1 la description des variations temporelles d indicateurs sanitaires notamment la comparaison de ces indicateurs avant et apr s une catastrophe les comparaisons avant apr s ne sont possibles que lorsque des donn es sont disponibles dans la zone concern e par la catastrophe sur la p riode la pr c dant en l absence de ces donn es on peut se r f rer afin d tablir un point z ro aux donn es ou statistiques disponibles ailleurs par exemple au niveau national les comparaisons doivent alors tre standardis es sur l ge et le sexe la description des variations g ographiques des indicateurs sanitaires peut permettre d effectuer des comparaisons dans des groupes de population appartenant des zones expos es divers niveaux de labsence d exposition des niveaux d exposition lev s Limites des approches descriptives Dans
320. ujours suffisamment en compte les besoins d information de proximit voire d information individualis e et les individus peuvent tre renvoy s par d faut et tort aux informations pid miologiques Quatre niveaux de besoins d information peuvent tre distingu s lors d une catastrophe Verger 1999b 1 disposer d une valuation pr cise et fiable de la situation sanitaire la caract risation de la situation environnementale l utilisation des syst mes de surveilance sanitaire existants et le recueil de donn es individuelles notamment vis e pid miologique constituent trois outils pour y r pondre 2 fournir une information de proximit au public c est dire une information pratique adapt e ses demandes et individualis e l organisation de permanences d accueil et de consultations individuelles est ce titre indispensable 3 s appuyer sur des relais d information en assurant par exemple l information et la formation de diff rents professionnels auxquels le public est susceptible de s adresser pour se renseigner sur les cons quences sur la sant en particulier les professionnels de sant m decins pharmaciens soignants seront vraisemblablement consult s par leur client le et de ce fait constituent un relais d information important 4 dans le cas tr s particulier de pollutions durables notamment radiologiques fournir aux personnes qui en font la demande les moyens de mesure
321. umatic Emotional Distress Scale Dialogues In Clin Neurosci 44 45 Brunet A Weiss DS Metzler TJ Best S Neylan TC Rogers C Fagan J Marmar C 2001 The Peritraumatic Distress Inventory A proposed Measure of PTSD criteron A2 AmJ Psychiat 158 1480 1485 Marmar C Weiss DS Metzler TJ 1997 The peritraumatic Dissociative Experien s Questionnaire Assessing Psychological Trauma and PTSD a handbook for practitioners J Wilson Keane TM New York Guilford 412 428 Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 313 Questionnaire Echelle de Stress P ritraumatique QUESTIONNAIRE BRUNET D S WEISS S R BEST T J METZLER amp C R MARMAR 1 997 TRADUCTIONFRAN AISE L JEHEL ET COL CONSIGNE COMPLETEZ S IL VOUS PLAIT LES ENONCES QUI SUIVENT EN ENTOURANT LE NOMBRE QUI CORRESPOND AU MIEUX A CE QUE VOUS AVEZ RESSENTI PENDANT ET IMMEDIATEMENT APRES L EVENEMENT SI UNE PROPOSITION NE S APPLIQUE PAS A VOTRE EXPERIENCE DE L EVENEMENT ALORS ENTOUREZ LA REPONSE PAS DU TOUT VRAI O PAS DU TOUT VRAI 1 UN PEU VRAI 2 ASSEZ VRAI 3 TR S VRAI 4 EXTR MEMENT VRAI 1 JE ME SENTAIS TOTALEMENT INCAPABLE DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT 2 JE RESSENTAIS DE LA TRISTESSE ET DU CHAGRIN 3 JE ME SENTAIS FRUSTR E ET EN COL RE CAR JE NE POUVAIS RIEN FAIRE DE PLUS 4 J AVAIS PEUR POUR MA PROPRE S CURIT 5 JE ME SENTAIS COUPABLE 6 J A
322. un non clinicien Les auteurs recommandent toutefois que l interview er soit pr alablement form aux techniques des entretiens psychiatriques Dur e de passation 45 75 minutes Population cible Le DIS est un instrument qui a t con u pour tre utilis aupr s de population adulte toutefois il existe une version du DIS pour les enfants d s 5 6 ans ainsi qu une version pour les parents concernant le comportement de leur s enfant s Qualit s m trologiques Dans la mesure o l instrument a t con u pour que des non cliniciens puissent r aliser des diagnostics identiques ceux des psychiatres Robins et al ont valu la capacit de cet instrument r pondre cet objectif Une tude d valuation a t conduite sur 216 patients interview s successivement l aide du DIS par un psychiatre et un non clinicien Selon les troubles diagnostiqu s la proportion des non cliniciens ayant pos un diagnostic concordant avec celui des psychiatres variait entre 56 et 100 Pour l ensemble des diagnostics r alis s selon les crit res du DSM III la concordance tait de 0 69 la sensibilit tait de 75 et la sp cificit de 94 Selon les troubles disgnostiqu s la sensibilit variait entre 44 et 100 et la sp cificit entre 88 et 100 Ces crit res de fid lit sont quivalents ceux retrouv s dans l tude de Breslau et Davis 1987 qui ont estim un Guide de mise en place de dispositifs pid miolog
323. une fid lit est acceptable standard norme international e La fid lit et la validit sont li es car plus l erreur de mesure est faible bonne fid lit plus les r sultats obtenus pour l valuation de la validit auront un sens et seront lev s Vallerand 2000 On Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 288 ne pourra pas accorder de confiance suffisante aux r sultats si la fid lit d un test est m diocre Par exemple le 16 PF 5 a une consistance interne de 0 73 et une stabilit dans le temps de 0 90 La fid lit est bonne 1 3 Validit d un test Lors de la construction d un test le trait que ce test est cens mesurer doit tre d fini pour pouvoir tre op rationnalis sous forme d items par exemple Pour admettre qu un test mesure effectivement ce qu il est cens mesurer par exemple l anxi t il faut plus que les affirmations de l auteur Il faut un ensemble d l ments prouvant la validit de ce test Cette d finition de la validit jug e trop restrictive par certains est remplac e par la d finition suivante La validit renvoie la pertinence et la possibilit de justifier les affirmations que l on peut faire partir des scores un test elle concerne galement les l ments dont on dispose pour justifier les inf rences que l on peut faire partir des scores un test Bartram 1994
324. ur une centaine d indicateurs population population active navette domicile travail scolarisation migrations Le co t des CDROM IRIS varie selon les d partements site www inseefr Les contours IRIS 2000 existent galement sous forme de fonds num ris s permettant de repr senter les secteurs g ographiques tudi s laide dun syst me d information g ographique Lors d une tude sur l valuation des risques pour la sant li s l exposition des agents dangereux dans le quarter sud de Vincennes r alis e en 2001 par l INVS les donn es IRIS 2000 ont t utilis es pour rep rer des zones g ographiques de r f rence Ces r f rences peuvent concerner une population particuli re r pondant un rtain nombre de crit res tels que le sexe l ge le type d activit du r f rent du foyer ou un type d habitat logement individuel ou collectif date de construction du logement statut d occupation niveau de confort du logement La taille des IRIS a t fx e par la Commission Nationale Informatique et Libert CNIL Elle doit tre comprise entre 1 800 et 4 000 habitants Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 234 e Le fichier EDF GDF EDF GDF dispose d une base de donn es de foyers il s agit du recensement de l ensemble des compteurs lectriques actifs sur le territoire fran ais Un certain nombre
325. ur mo is est arbitrairement choisie avant le d marrage de l enqu te la personne s lectionn e est celle dont la date d anniversaire est la plus proche de cette date quelle que soit l ann e Si 2 personnes ont la m me date d anniversaire elles sont d partag es par tirage al atoire simple 24 Crit res de choix Le choix de la m thode de sondage s appuie d abord sur des crit res th oriques En effet ce sont les objectifs de l tude qui vont d terminer le besoin de stratification Par ailleurs toute connaissance pr alable du ph nom ne tudi devrait si possible tre utilis e une variable connue comme li e l objet de l tude permettra ainsi de choisir un type de sondage plus repr sentatif qu un sondage al atoire simple en choisissant par exemple de pratiquer un tirage syst matique sur une liste ordonn e selon cette variable En pratique cependant ce sont les crit res de faisabilit qui sont souvent les plus d terminants pour le choix de la m thode en particulier le type de base de sondage accessible De plus chaque m thode a ses contraintes sp cifiques dispersion g ographique co t d obtention de telle ou telle liste etc Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 227 Enfin les ressources disponibles moyens financiers mat riels humains sont galement d terminants Le choix d une m thode implique le
326. us lev Si travail libell de la profession et adresse du lieu professionnel Statut si pas de travail Adresse au moment de l accident Evacuation Evacuation spontan e Dates et lieu x d h bergement si vacu Lieu d h bergement actuel si pass age Personnes accompagnantes Autres personnes r sidant habituellement au domicile enfants personnes charge autres Autres personnes h berg es de fa on temporaire au moment de l accident Si acti vit en zone contami n e adresse du lieu d activit 1 7 Conclusion La mise en place d un recensement de population apr s un accident ou une catastrophe radiologique ou chimique voire naturelle peut tre n cessaire pour mener bien l valuation des cons quences sur la sant des populations expos es et de l impact d mographique L objectif est de recenser l ensemble des individus r sidant ou pouvant s journer dans une zone g ographique expos e afin de constituer une cohorte de personnes expos es diff rents degr s ou de disposer de d nominateurs fiables dans des enqu tes descriptives Diff rents types de populations ont t identifi s en fonction du lieu de r sidence et de la p riode de s jour dans cette zone L analyse montre que pour tre en mesure de reconstituer la cohorte de la fa on la plus compl te possible certains groupes de population devraient tre recens s en priorit tandis que d autres pourraient l tre dans un second t
327. usine AZF un protocole d analyse de la morbidit et de la mortalit par cardiopathies isch miques bas surles donn es du registre de Haute Garonne a t labor d Registres des malformations cong nitales En 1986 la France disposait de quatre registres des malformations cong nitales Bas Rhin depuis 1979 Bouches du Rh ne depuis 1984 Rh ne Alpes depuis 1976 et Paris y compris la petite couronne d partements 92 93 94 depuis 1981 Le registre Rh ne Alpes a t tendu et couvre maintenant seize d partements les 8 d partements de la r gion Rh ne Alpes les 4 d partements de la r gion Auvergne ainsi que le Jura la Ni vre la C te d Or et la Sa ne et Loire Ces 4 registres re oivent un financement de l INSERM et de l IVS ls couvrent les naissances vivantes les mort n s et les interruptions m dicales de grossesse IMG des r sidents de 19 d partements fran ais soit un total de 180 000 naissances par an 24 des naissances en France et 700 800 IMG Environ 6 500 cas de malformations par an sont enregistr s Les donn es valid es les plus r centes concernent 1998 Les mafomations cong nitales enregistr es sont l anenc phalie le Spina Bfida la fente labiale avec ou sans fente palatine associ e la fente palatine la t tralogie de Fallot de type transverse l hy poplasie du ventricule gauche la transposition des gros vaisseaux avec ou sans CIV l atr sie st nose de l sophage l
328. util Instrument d auto valuation Troubles Troubles psychiatriques troubles psychiques mineurs D pistage d une souffrance psychique globale commune l ensemble des troubles psychopathologiques sans pr somption d un diagnostic psychiatrique pr cis mesures pid miologiques 3 Population g n rale psychiatique pr sentant des affections Population cible somatiques et organiques Administration Auto valuation P riode de mps sur laquelle porte Etat au cours des semaines pass es probl mes actuels ou les outils r cents 38 langues dont fran ais anglais italien espagnol allemand Langue traduction P Pariente M Smith J D Guelfi Questionnaire GENERAL HEALTH QUESTIONNAIRE TRADUCTION FRAN AISE W BETTSCHART ET M BOLOGNINI REVISION P PARIENTE J D GUELFIETM SMITH VEUILLEZ URE CE QUI SUIT AVEC ATTENTION NOUS AIMERIONS SAVOIR SI VOUS AVEZ EU DES PROBLEMES MEDICAUX ET COMMENT D UNE MANIERE GENERALE VOUS VOUS ETES PORTE E CES DERNIERES SEMAINES VEUILLEZ REPONDRE A TOUTES LES QUESTIONS EN ENTOURANT LA REPONSE QUI VOUS SEMBLE CORRESPONDRE LE MIEUX A CE QUE VOUS RESSENTEZ RAPPELEZ VOUS QUE NOUS DESIRONS OBTENIR DES RENSEIGNEMENTS SUR LES PROBLEMES ACTUELS ET RECENTS ET NON PAS CEUX QUE VOUS AVEZ PU AVOIR DANS LE PASSE IL EST IMPORTANT QUE VOUS ESSAYIEZ DE REPONDRE A TOUTES LES QUESTIONS RECEMMENT 1 VOUS ETES VOUS SENTI E PARFAITEMENT BIEN ET EN BONNE SANTE MIEUX QUE D HABITUDE
329. validit concourante elle a donn lieu plus de 50 tudes publi es et r alis es dans divers pays Goldberg 1988 Le GHQ a t compar au Clinical Interview Schedule au Present Status Examination au Diagnostic Interview Schedule et au PSYDIS Psychic Distress Diff rentes notes seuils ont t test es et analys es en fonction de leur sensibilit de leur sp cificit et de leur valeur pr dictive Certaines tudes ont galement eu recours une analyse ROC pour d ter miner la note seuil optimale Le GHQ 28 a t test par Goldberg et Hilier 1979 sur 523 patients consultant en m decine g n rale permettant l laboration apr s rotation varimax dune solution 4 facteurs Les tudes de Pariente et al 1992 et de Darvez Bornoz et al 1998 ont aussi confirm la structure factorielle en 4 facteurs sympt mes somatiques anxi t et insomnie dysfonctionnement social d pression s v re rendant compte de 59 de la variance totale et la validit de l instrument consistance interne alpha de Cronbach 0 91 et 0 95 Pris isol ment les coefficients taient de 0 83 pour anxi t et insomnie de 0 91 pour d pression s v re de 0 88 pour g ne sociale et de 0 83 pour plaintes somatiques De nombreuses tudes ult rieures ont confirm la structure factorielle du GHQ 28 en 4 facteurs et notamment l existence d un facteur g n ral pouvant repr senter jusqu 64 de la variance Banks
330. vasive m ningocoque L gionellose List iose Orthopoxviroses dont la varole 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 Paludisme autochtone Paludisme dimportaton dans les d partements d outre mer Peste Poliomy lite Rage Saturnisme de l enfant mineur Suspidon de maladie de Creutzfeldt Jakob et autres enc phalopathies subaigu s spongiformes transmissibles humaines T tanos Toxiinfection alimentaire collective Tuberculose Tular mie Typhus exanth matique Les donn es sont stock es dans une base de donn es g r e depuis la loi du 1er juillet 1998 par l nVS Celui ci produit un rapport hebdomadaire des maladies d claration obligatoire MDO disponible sur Internet une page d information par maladie fournit les principales donn es chiffr es de surveillance issues des notifications pour toutes les MDO pour les ann es ant rieures 2003 et les donn es de surveillance sont compl t es progressivement au fur et mesure de leur validation et mise disposition http www invs santef r surveillancg index_tdb htm Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 256 2 4 Les registres Les registres sont des structures qui collectent en continu des informations sur les personnes pr sentant une pathologie ou un handicap donn s de mani re exhaustive sur l ensemble d une zone g og
331. vironnement urbain murs toitures jardins routes qui donnent lieu l irradiation externe des r sidents Elles proviennent aussi des d p ts sur les terres arables les p turages et les Guide de mise en place de dispositifs pid miologiques apr s une catastrophe d origine naturelle ou humaine Mars 2004 275 for ts La contamination de ces sols productifs donne lieu la fois l irradiation externe pour ceux qui y circulent ou travaillent et la contamination de la cha ne alimentaire A titre indicatif les doses externes et internes et les contributions des diff rentes sources d exposition chez les r sidents du village de Zaborie Russie contamin s la suite de la catastrophe de Tchernobyl sont pr sent es au tableau 4 et la figure 5 pour illustrer le r le des modes de vie Tableau 4 Dose moyenne individuelle annuelle 1993 1995 m Sv y EXTERNE INTERNE Valeurs D bit de dose Dosim tie Valeurs Activit dans Anthwopo bas es sur individuelle bas es sur le l alimentation gammam trie A temps pass k le mod le mod le de de pr vision pr vision PE r gime alimentaire Champignons baies Pomme de terre L gumes gt Viande Lait For t Prairie pat re Rue Jardins Courr e Domicile 0 200 400 600 800 1000 1200 Figure 5 Contributions la dose des habitants de Zaborie Russie apr s l accident de Tchernobyl Guide de mise en place de dispo

3 partie Données, outils et méthodes

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

3 partie Donn&eacute;es, outils et m&eacute;thodes

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

3 partie Données, outils et méthodes