Home

UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE Faculté d`éducation L`intégration

Contents

1. Auteurs Objectif s chantillon R sultats Limites Recommandations N Age de Probl me s Probl me s de Symp Femmes l ethnie de sant mentale consommation de majoritaire psychotropes SPT Ribisl et Chez les des 395 33 26 77 Diagnostique de Abus de substance 1 Description au pr test N D N D Luke participants ans afro sant mentale M thodologie non valu R seau social 1993 pr sentant la fois 7 2 am ricain D finition sp cifi e Densit x 5 3 E T 3 5 un probl me d abus outil moyens utilis s td 0 20 de substances et un pour valuer et Diversit Famille 57 trouble s v re de pourcentage par amis 27 autres personnes sant mentale trouble non sp cifi significatives 6 8 membre d un groupe de support 1 Description du Trouble grave de 5 8 autre professionnels r seau social au sant mental coll gues de travail pr test colocataire Dieu et animaux de compagnie 3 4 Mowbray Chez les participants 467133 26 77 Diagnostic primaire Probl me d abus de Non 1 Description Le biais li s aux Utilisation de et al pr sentant la fois ans Afro de sant mentale substance valu R seau social m thodes m thode 1997 un probl me de 7 1 am ricain selon le DSM III R Version modifi e Densit x 5 35 autorapport es biom dicale pour d pendance aux APA 1987
2. 14 2 3 D finition de l int gration communautaire 2 3 1 110 5 2 3 1 L int gration sociales 2 3 1 L int gration psychologique csssscsesssesseesteecteeneesteesteeseen 2 3 1 Les facteurs p rsonnels cde ea a ae ees alee a ee 3 CONSOMATION PROBL MATIQUE DE PSYCHOTROPES SYMPT MES DE STRESS POST TRAUMATIQUE ET INTEGRATION COMMUNAUTAIRE esssssssssssssssssssssssnsssunssssnssssssssissssissssisee 19 4 QUESTIONS DE REGENSION 20 DEUXI ME CHAPITRE LA RECENSION DES ECRITS ssssssssssssssssssssssssssesssssseesssnseessssnsesssssseesssnsss 21 1 M THODE DE RECENSION 21 2 CARACT RISTIQUES DES TUDES RECENS ES 24 3 PRESENTATION D TAILL E DES TUDES RECENSEES mm 28 3 1 tudes r pondants la premi re question de rECENSiION mms 28 3 2 tude r pondant la seconde question de recension 31 3 3 Etudes r pondant la fois la premi re et la seconde question de recension 34 3 4 Synth se des r sultats et des limites 36 47 OBJECTIFS POURSUIVIS i 40 TROISI ME CHAPITRE LA M THODOLOGIE memes 42 Te 42 42 35 D R
3. 48 M thode de compilation du score de satisfaction des relations sociales et du score de relations significatives et r ciproques 49 Analyses descriptives et diff rences hommes femmes int gration AS er ate 53 Analyses descriptives et diff rences hommes femmes int gration Sociale niss ruhur Us mn a 54 Pourcentage de satisfaction int gration 56 Corr lations variables sociod mographiques de sympt mes de stress post traumatique et d int gration communautaire 58 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la participation aux lOS ITS SSSR SR 60 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es l utilisation de TESSOUNCES Sd Se Soaks ae Sn 61 R gression logistique hi rarchique Variables associ es la fr quentation de personnes Normatives hers RU OU sn Un a 63 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 16 Tableau 17 Tableau 18 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la densit du r seau Social d SOUTIEN ns arte aus 63 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la diversit du r seau SOCIALE SOUTIEN 64 R gression lin aire hi rarchiq
4. 0 00 0 07 0 00 0 03 0 02 0 18 0 04 0 14 0 08 0 08 0 04 0 13 0 06 0 03 0 01 relations sociales 17 Relations significatives et 0 07 0 23 0 04 0 17 0 19 0 33 0 11 0 21 0 02 0 24 0 00 0 01 0 17 0 19 0 04 0 61 r ciproques 18 Int gration 0 02 0 29 0 22 0 47 0 42 0 37 0 23 0 35 0 14 0 06 0 05 0 32 0 41 0 26 0 30 0 23 0 30 psychologique p lt 0 05 p lt 0 01 De fa on plus sp cifique le score du facteur d autoperturbation est associ n gativement la participation aux loisirs la pr sence de relations significatives et r ciproques et la qualit de l int gration psychologique En ce sens les participants pr sentent un score plus lev d autoperturbation vitement relationnel sensibilit au rejet probl mes identitaires et d pression pratiquent moins de loisirs et ce une moins grande fr quence Ces m mes participants consid rent moins leurs relations sociales comme tant significatives et r ciproques Enfin les personnes qui pr sentent un score plus lev d autoperturbation sur le plan de l int gration psychologique croient moins en leur capacit d exercer une influence sur leur milieu et elles sont moins satisfaites l gard de leur environnement Pour sa part le facteur d externalisation automutilation recherche d adr naline trouble alimentaire comportements spectaculaires est uniqueme
5. Tableau 8 Pourcentage de satisfaction int gration psychologique Questions formant la dimension de l int gration psychologique satisfaction Croyez vous que vous pouvez exercer une influence sur les personnes qui 71 vous entourent Croyez vous que vous pouvez exercer une influence sur votre communaut 68 7 tes vous satisfait de votre situation de logement stabilit du milieu de vie se 60 2 lieu de r sidence Vous sentez vous accept tel que vous tes par les personnes que vous 80 7 c toyez tes vous satisfait de votre statut occupationnel tudiant travailleur 410 b n vole 2 ANALYSES CORR LATIONNELLES Afin d identifier si la s v rit des sympt mes traumatiques est li e la qualit de l int gration communautaire des hommes et des femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT des analyses pr liminaires de corr lations ont t r alis es incluant les variables sociod mographiques identifi es dans la litt rature scientifique Ces analyses pr liminaires ont permis d identifier quelles sont les variables sociod mographiques introduire dans les analyses multivar es soit les variables associ es aux facteurs du SPT ou l int gration communautaire L ensemble des corr lations est pr sent dans le tableau 9 2 1 Donn es sociod mographiques et sympt mes de stress post traumatique En ce qui concerne les corr lations entr
6. 1 recension 2 e psychotrope s MacDona Chez les 34 34 136 N D Diagnostic Diagnostiqu Non 1 Description 2 La petite N D Id participants ans de trouble e de valu R seau social Comparaison taille des et al pr sentant a 8 6 de sant d pendance Densit G1 entre les deux groupes et la 2004 la fois un G1 2 G1 mentale et d abus de mdn 4 td 1 groupes faible probl me de 0 G1 N D selon le psychotrope 11 G2 Plus grand puissance consommatio N D DSM IV s Substance mdn 4 5 nombre de statistique n de G2 APA Use Rating td 1 12 professionnels des psychotropes G2 N D 1994 Outil Scale Diversit Ami pr sents dans differences et un trouble 62 N D d valuation Mueser et G1 mdn 1 le r seau de sant 14 non al 1995 td 0 5 G2 social des mentale sp cifi mdn 1 td 0 usag s du G2 1 8 famille G1 Description Schizophr n mdn 2 td 0 Aucune du r seau ie 82 6 G2 mdn 2 0 diff rence social 2 trouble etd 0 4 significative Comparaison schizophr n professionnels est trouv e des groupes ie affective G1 mdn 1 Sir les sur les 9 td 0 3 G2 variables li es caract ristiqu trouble mdn 2 0 4 la densit et es du r seau bipolaire td 0 6 4 la diversit social des 6 des autres usag s trouble de dimensions du d pression r seau social Description majeur 3 des groupes G1
7. 1993 7 2 am ricain 3 Mowbray 467 33 26 77 X 1 Descriptif et T Age RSS densit et al ans Afro Corr lationnel genre diversit QR 1997 7 1 am ricain US PA Stenius 186 37 100 88 7 X 1 Descriptif T RS 8 et al ans Caucasiens 2005 8 7 a a Carey 56 38 23 86 X 2 Analyse T RS 2 Carey et ans caucasien statistique E Simons 8 6 univari e 2 2003 R gression multiple S S Dutton et 2766 43 N D N D X X 2 R gression T PSM QR 2 al 2014 ans multiple CPP ND 2 MacDonald 34 34 36 N D X 1 et 2 Descriptif et T RSS densit etal 2004 ans corr lationnel diversit g 8 6 gt n 136 34 100 82 X 1 et 2 Descriptif et T PSM RSS densit 5 et Johnson ans d Afro corr lationnel diversit QR 6 2007 N D Am ricaine Liste des abr viations variable ind pendante VI probl mes de sant mentale PSM r seau social de soutien RSS utilisation de services US participation des activit s et loisirs PA qualit des relations sociales et ou familiales QR r le sociaux RS seconde question de recension deux comparaient des groupes form s partir du niveau de s v rit des probl mes de consommation de psychotropes des participants Carey et al 2003 MacDonald et al 2004 et une a fait la comparaison entre des groupes form s partir d un niv
8. d exercer une influence dans la communaut et aupr s des personnes qui l entourent La satisfaction l gard de diff rents domaines de la vie p ex satisfaction l gard du quartier et du logement a t examin e en demandant s ils sont satisfaits de leur situation en faisant r f rence au fait d avoir ou non un milieu de vie stable et au lieu de r sidence o ils vivent Ces cinq questions ont t r pondues de fa on dichotomique oui non L addition des oui forme le score d int gration psychologique pouvant varier entre 0 et 5 Plus le score d int gration psychologique est lev plus l int gration psychologique est consid r e comme tant bonne 5 ANALYSES STATISTIQUES Pour le premier objectif visant d crire la qualit de l int gration communautaire des personnes hommes et femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT des statistiques descriptives et comparatives ont t utilis es fr quence moyenne cart type khi carr et test t Pour le second objectif visant tudier les relations entre la s v rit des sympt mes du SPT et la qualit de l int gration communautaire des analyses corr lationnelles ont d abord t r alis es afin d tablir s il y avait un lien significatif entre les variables sociod mographiques la s v rit sympt mes du SPT et les diff rents l ments de l int gration communautaire Ces analyses univa
9. 62 crivain artiste musicien 34 tudiants 17 partenaire femme 44 au moins un r le personnel 100 N D N D 87 Qualit de l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une consommation probl matique de psychotropes et des sympt mes de stress post traumatique ou un autre probl me de sant mentale en fonction de la s v rit de ces deux probl matiques caract ristiques m thodologiques et r sultats des tudes recens es R ponse la question de recension 2 Auteurs Objectif s chantillon R sultats Limites Recommandations N ge de Probl me s Probl me s de Symp de Femmes l ethnie de sant mentale consommation de SPT majoritaire psychotropes Carey Chezles 56 38 ans 23 86 Diagnostic Diagnostic d abus Non Comparaison des Une s lection de N D Carey participants ayant 8 6 caucasien primaire valu ou d pendance de valu groupes participants et un trouble de sant G1 15 G1 partir de l outil psychotropes dans volontaire Simons mentale 27 G1 39 27 G1 80 Structured les six derniers Analyse statistique uniquement 2003 ans caucasien Clinical Interview mois univari e 1 Comparer les G226 7 5 G2 for DSM III R Structured G2 aun score La petit taille de groupes de 46 23 G2 88 Patient Version Clinical Interview significativement meilleur 1 chantillon consommateurs de
10. Composite International Diagnostic Interview CIDI Kessler et al 2004 Composite International Diagnostic Interview CIDI Kessler et al 2004 p 066 CONFLIT Diff rences significatives entre les groupes par rapport aux conflits p lt 001 Les deux groupes unimorbides G2 G3 et le groupe de comorbidit G4 ont rapport vivre significativement plus de conflits dans leur entourage que le groupe sans diagnostique G1 p lt 001 n existe pas de diff rence significative entre G2 G3 et G4 2 Comparaison entre les groupes lorsque contr l s pour les variables trang res ANCOVAsS PROXIMITE Aucune diff rence significative entre les groupes par rapport a la proximit p 064 lorsque contr l e pour les variables trang res ge genre revenu annuel le trouble panique phobie sociale CONFLIT Diff rences social l tat de stress post traumatique et la d pendance l alcool tudier l effet d un traitement bas sur la restructuration du r seau social 5 Variables socio d mographiques ayant pr sent s des diff rences significatives entre les groupes revenue annuel ge proportion de femmes entre les groupes et les troubles de sant mentale autre que la d pendance l alcool et tat de stress post traumatique ayant t significativement associ s la qualit du r seau social trouble panique phob
11. N D G1 51 G2 78 G3 25 G4 N D Blanc G1 71 G2 73 G3 75 G4 70 Diagnostic de trouble de sant mentale selon le DSM IV APA 1994 valu partir de l entrevue structur e Diagnostic de d pendance l alcool selon le DSM IV APA 1994 valu partir de l entrevue structur e Diagnostic d ESPT 1 Comparaison entre les groupes ANOVAs PROXIMITE Aucune diff rence significative entre les groupes par rapport a la proximit L utilisation d un devis transversal Les analyses corr lationnelles Examiner les processus causaux qui soutiennent les corr lations trouv es e g comment les v nements traumatiques valu s sont ils li s au support 89 combinaison d une consommation probl matique d alcool et d un trouble de stress post traumatique est li e une moins bonne qualit du r seau social proximit conflit lorsque compar aux autres groupes 2 D terminer si les associations trouv es l objectif 1 sont toujours vraies lorsque la covariance li e aux variables trang res est contr l e Description des groupes G1 Participants n ayant jamais eu de diagnostic de trouble de sant mentale au cours de leur vie G2 Participants ayant ou ayant d j eu au cours de leur vie un diagnostic 564 40 ans 90 G4 41 ans 1 0 57
12. Participants n ayant aucune vidence concernant la r duction de la consommatio n ou d un travail de la part du participant en ce sens G2 Participants ayant une pr sence d vidences la r duction de la 92 consommatio nou d un travail dans ce sens Tracy Chez les 136 34 100 82 Trouble de Diagnostiqu Non 1 Description 2 L utilisation Etudes et usag res de ans d Afro sant ede valu n 136 donc Comparaison d un devis examinant la Johnson f minin G1 N D Am ricai mentale d pendance certaine ayant transversale relation entre le 2007 ayant a la 59 ne selon DSM et d abus de juste TUS En raison des r seau social et fois un 43 IV APA psychotrope Densit du diff rences L utilisation le stade de troubleli G1 G1 N D 1994 s r seau social significatives de traitement l utilisation N D tablis par d adultes entre les sites questionnair readiness d une G2 G2 N D les auteurs Site 10 7 E T motivation substance et 77 G2 en utilisant Communaut 5 0 td 1 38 recrutements rapport sans Devis un trouble de 57 N D le de mineurs sur les v rification longitudinal sant Computeriz Diagnostic x 2 5 E variables ind pendante Examiner la mentale ed Interview T N D td 0 d mographiqu relation entre Diagnostic Schedule C 10 es ages diff rents Interview D
13. chantillon les r les sociaux sont valu s partir d un questionnaire de type autorapport dans lequel les participantes sont libres de choisir le ou les r les qui les repr sentent parmi une liste Les r sultats indiquent que le r le de m re a t identifi par 82 des participantes de travailleur employ chez 33 de donneur de soin chez 66 d amis chez 84 d athl te chez 15 de personne de foi personne spirituelle chez 59 de voisin chez 43 de fille chez 62 d crivain artiste musicien chez 34 d tudiantes chez 17 et de partenaire femme chez 44 des femmes Ces auteurs ne rapportent aucune limite ni de recommandation reli e leur tude 3 2 tude r pondant la seconde question de recension La quatri me tude est celle de Dutton et al publi e en 2014 Cette tude r alis e dans 48 tats am ricains examine les donn es du National Comorbidity Survey Replication NCS R Kessler et Merikangas 2004 administr lors d une tude pid miologique repr sentative de la population anglophone L objectif de l tude est de v rifier l association entre l intensit des probl mes de sant mentale et la qualit du r seau social des personnes ayant la fois une d pendance l alcool et un tat de stress post traumatique L chantillon est compos de 2766 participants dont 53 sont des femmes Quatre groupes ont t cr s partir de l chantillon total 1
14. des troubles de sant mentale am nerait une diminution de la r ciprocit entre la personne et sa famille Tracy et Johnson 2007 La s v rit de la consommation de psychotropes semble aussi influencer les r les sociaux adopt s par la personne Carey et al 2003 bien que celle ci n influencerait pas la participation des activit s sociales et des loisirs Carey et al 2003 Ainsi les personnes ayant eu des probl mes de consommation de psychotropes au cours de leur vie tout en ayant un probl me de sant mentale pr senteraient un meilleur bilan au niveau de l ex cution des r les sociaux que celles ayant un diagnostic unique de sant mentale Carey 39 et al 2003 Les hypoth ses propos es par ces auteurs pour expliquer ce ph nom ne sont l effet que l arr t de la consommation cr e de nouvelles opportunit s sociales permettant la personne de d montrer un meilleur niveau de fonctionnement social Enfin l intensit de la CPP et du SPT n influencerait pas la qualit des relations tant au niveau de la proximit que de la pr sence de conflits relationnels puisque ces difficult s relationnelles ne semblent pas tre plus intenses chez les personnes ayant les deux probl matiques que chez celles en ayant une seule des deux Dutton et al 2014 Quoiqu int ressantes ces diff rentes tudes pr sentent des limites importantes La plus importante est sans aucun doute la pr sence limit e
15. matiques per oivent moins de r ciprocit dans leur relation avec les membres de leur famille nucl aire Des r sultats similaires sont obtenus lorsque les auteurs utilisent les proportions moyennes au lieu du nombre de membres du r seau social Ces auteurs rapportent certaines limites leur tude l utilisation d un devis transversal l utilisation de questionnaires autocompl t s sans v rification ind pendante et le fait que la taille de l chantillon n offre pas une puissance statistique suffisante pour examiner l effet de l interaction entre les sites de recrutement et les deux groupes 3 4 Synth se des r sultats et des limites Il importe d abord de souligner le faible nombre d tudes n 1 s tant int ress es des individus qui pr sentent une CPP et des sympt mes de SPT sp cifiquement Il est donc difficile voire impossible de tirer quelconques conclusions sp cifiques ces individus Ainsi la pr sente synth se inclut des conclusions quant la qualit de l int gration communautaire chez les personnes pr sentant une cooccurrence de troubles plus large soit celle de la CPP et des probl mes de sant mentale incluant ou non les sympt mes de SPT En somme l int gration communautaire chez les personnes pr sentant la fois une CPP et un probl me de sant mentale semble plut t faible tendant davantage vers l isolement que vers l int gration titre d exemple le r seau socia
16. s dans le temps et refaire surface beaucoup plus tard suite un v nement 15 d clencheur L intensit et la dur e de P SPT sont tr s variables allant de quelques semaines plusieurs ann es La d finition de l SPT a d ailleurs t largie avec l arriv e de la derni re version du manuel des troubles mentaux DSM 5 APA 2013 et elle inclue maintenant les individus ayant appris qu un v nement traumatique s est produit ou ayant t expos s de mani re r p t e aux d tails aversifs d v nements traumatiques les enfants de parents traumatis s ou les ambulanciers par exemple Des chercheurs ont class les v nements traumatiques en deux cat gories type I et type II Les v nements de type I sont g n ralement des v nements soudains inattendus et d une dur e limit e par exemple un accident de la route un d sastre naturel ou un accident de travail Quant eux les v nements de type II sont habituellement d une longue dur e r p titifs cumulatifs et inflig s volontairement par un autre individu par exemple la violence conjugale les abus physiques et sexuels et la torture Dans la pr sente tude lorsqu il est question de personnes pr sentant des sympt mes li s l tat de stress post traumatique sans toutefois tre certain que cette personne pr sente le diagnostic complet le terme personne ayant des sympt mes de stress post traumatique sympt mes de SPT sera util
17. t cr s a partir de l chantillon total 1 les participants qui n ont jamais eu de trouble li l utilisation d une substance N 15 2 les participants qui ont d j eu un trouble li l utilisation d une substance au cours de leur vie mais qui ne rencontrent plus les crit res diagnostiques depuis au moins six mois N 26 3 les participants qui pr sentent actuellement le trouble li l utilisation d une substance N 15 Les troubles de sant mentale ont t diagnostiqu s l aide de l outil Structured Clinical Interview for DSM III R Patient Version SCID P Spitzer et al 1990 Les aspects de l int gration communautaire tudi s sont la participation des activit s et loisirs ainsi que les r les sociaux adopt s et ils sont valu s a l aide du questionnaire autocompl t Social assessment scale SAS II Schooler Hogarty et Weissman 1979 Les r sultats indiquent une seule diff rence significative entre les groupes lors d analyses univari es Les participants du second groupe ont un meilleur score que le premier groupe a l chelle portant sur les r les sociaux Dans une analyse de r gression les r sultats indiquent qu un meilleur score l chelle d efficacit dans la r alisation de r les 34 sociaux est associ significativement au fait d tre dans le deuxi me groupe Aucune autre relation n est significative lorsque les groupes sont compar s
18. variables sociod mographiques de sympt mes de stress post traumatique et d int gration communautaire Variables 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 1 Genre 2 0 21 3 tat civil 0 08 0 19 4 Niveau d tude 0 04 0 20 0 05 5 Revenu familial 016 007 041 annuel 6 Autoperturbation 0 17 0 07 0 08 0 24 0 07 7 Stress post 0 04 0 06 0 03 0 26 0 06 0 80 traumatique 8 Externalisation 017 ons 020 013 go 9 Somatisation 0 12 0 07 0 06 0 12 0 07 0 49 0 61 0 53 10 Participation aux 1 0 03 003 005 0 23 0 06 0 11 0 09 loisirs 11 Utilisation de 0 13 020 006 016 012 006 0 05 0 22 0 16 gt ressources 12 Fr quentation de 0 03 025 0 04 008 017 0 07 o18 021 000 personnes normatives 13 Densit du r seau 0 09 0 05 0 15 0 25 0 26 o 21 013 014 0 15 020 0 03 social de soutien 14 Diversit du r seau gi oos 025 007 066 social de soutien 15 Vari t de r les 0 30 0 07 0 31 0 32 0 33 0 08 0 01 0 03 0 10 0 21 0 11 0 01 0 16 0 23 2 SOCIAUX 16 Satisfaction des
19. 0 70 0 49 facteur d autoperturbation 0 05 0 05 0 24 0 96 0 34 facteur de stress post traumatique 0 09 0 06 0 39 1 67 0 10 facteur d externalisation 0 04 0 04 0 24 1 04 0 30 facteur de somatisation 0 05 0 04 0 21 1 30 0 20 R2 0 16 pseudo R2 0 10 3 2 Int gration sociale Parmi les six mod les de r gressions lin aires hi rarchiques r alis s pour expliquer l int gration sociale voir tableaux 12 17 seul le mod le portant sur la vari t des r les sociaux et celui portant sur les relations significatives et r ciproques se sont av r s significatifs Le mod le portant sur les r les sociaux s est av r significatif aux deux tapes de l analyse tape 1 F 7 28 p 0 00 tape 2 F 3 88 p 0 00 Tel que pr sent dans le tableau 15 l tape 1 l ensemble des variables de contr le test es permet d expliquer 32 de la variance des r les sociaux observ e chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Parmi les variables de contr les test es le genre l tat civil et le revenu familial sont significativement associ s la vari t de r les sociaux l tape 2 l ensemble des variables test es permet d expliquer 3 de plus de la variance des r les sociaux observ e chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Lorsque les variables associ s au SPT sont ins r es dans le mod le la seconde ta
20. 57 6 sont au dessus seuil clinique du facteur d externalisation et 43 5 sont au dessus seuil clinique du facteur somatisation 3 D ROULEMENT DE L TUDE Une attestation de conformit thique a d abord t allou e madame Myriam Laventure par le comit d thique de la recherche en ducation et sciences sociales de l Universit de Sherbrooke pr sent e en annexe B Du mois de septembre 2014 au mois de novembre 2015 lors de l inscription dans le programme Maitre de sa vie les participants taient sollicit s par l animateur en vue de participer au projet de recherche Une semaine avant le d but du programme un assistant de recherche de l quipe de recherche rencontrait les participants au programme afin de leur pr senter le projet de recherche de mani re d taill e et faire signer les formulaires de consentement aux personnes int ress es participer l tude Les participants ayant accept de participer l tude compl taient ensuite le protocole d valuation L valuation pr programme a t assum e par des assistants de recherche qui soutenaient les participants dans la compl tion de questionnaires auto rapport s 1 Les scores au dessus du seuil clinique indiquent que la personne pr sente des probl mes significatifs 44 4 VARIABLES ET INSTRUMENTS DE MESURE 4 1 Donn es sociod mographiques Les informations concernant les donn es sociod mographiques des participants
21. Le comit estime que la recherche propos e est conforme aux principes thiques nonc s dans la Politique en mati re d thique de la recherche avec des tres humains 2500 028 Membres du comit Eric Yergeau pr sident du comit professeur la Facult d ducation D partement d orientation professionnelle Mathieu Gagnon professeur la Facult d ducation D partement d enseignement au pr scolaire et au primaire Suzanne Guillemette professeure la Facult d ducation D partement de gestion de l ducation et de la formation M lanie Lapalme professeure la Facult d ducation D partement de psycho ducation Julie Myre Bisaillon professeure la Facult d ducation D partement d adaptation scolaire et sociale Fr d ric Saussez professeur la Facult d ducation D partement de p dagogie Carlo Spallanzani professeur la Facult d ducation physique et sportive Marianne Xhignesse professeure la Facult de m decine et des sciences de la sant D partement de m decine de famille Vincent Beaucher membre vers en thique France Dupuis membre de la collectivit Le pr sent certificat est valide pour la dur e de la recherche condition que la personne responsable du projet fournisse au comit un rapport de suivi annuel faute de quoi le certificat peut tre r voqu Le pr sident du comit Eric Yergeau 8 janvier 2014
22. Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Tracy et Johnson 2007 suivi par les amis et les professionnels du r seau secondaire formel Tracy et Johnson 2007 La pr sence de la famille pour aider la personne pendant sa d marche de r adaptation peut expliquer l importante proportion de celle ci dans le r seau social de soutien Du plus les personnes en d marche de traitement pour une CPP ayant en plus vivre avec un probl me de sant mentale comme les sympt mes de SPT peuvent manquer d habilet s sociales et motionnelles leur permettant d aller chercher du soutien l ext rieur de leur famille Tracy et Johnson 2007 La grande pr sence de professionnels bien que caract ristique d une client le ayant un CPP et des sympt mes de SPT repr sente une limite quant la diversit du r seau social de soutien du point de vue de l int gration communautaire Wong et Solomon 2002 En effet selon ces auteurs les interactions sociales devraient avoir lieu avec des personnes et dans des contextes normalisant les professionnels tant appel s tre dans la vie des individus que de mani re temporaire Ainsi aupr s des personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT l intervention devrait cibler la dimension de l int gration sociale en favorisant le d veloppement de diff rents liens sociaux autres qu avec les professionnels Toujours en lien avec l int gration sociale les personnes pr sentant un
23. Tanti C Blackman J Catford N et Stockton P 2004 Social Networks of People with Dual Diagnosis The Quantity and Quality of Relationships at Different Stages of Substance use Treatment Community Mental Health Journal 40 5 451 464 Marshal M P 2003 For Better or for Worse The Effects of Alcohol Use on Marital Functioning Clinical Psychology Review 23 7 959 997 McLellan A T Luborsky L Woody G E et O Brien C P 1980 An Improved Diagnostic Evaluation Instrument for Substance Abuse Patients The Addiction Severity Index The Journal of Nervous and Mental Disease 168 1 26 33 Mills K L Lynskey M Teesson M Ross J et Darke S 2005 Post traumatic stress disorder among people with heroin dependence in the Australian treatment outcome study ATOS Prevalence and correlates Drug And Alcohol Depen dence 77 3 243 249 Moos R H 1997 Evaluating treatment environments The quality of psychiatric and substance abuse programs 2nd ed New Brunswick NJ Transaction Publishers Moos R H et Lemke S 1996 Evaluating residential facilities The multiphasic environmental assessment procedure Thousand Oaks CA Sage Mowbray C T Ribisl K M Solomon M Luke D A et Kewson T P 1997 Characteristics of dual diagnosis patients admitted to an urban public psychiatric hospital An examination of individual social and community domains The American Journal Of Drug And Alcoh
24. aux femmes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT puisque ceux ci pr sentent de fa on g n rale une int gration communautaire semblable l exception des r les sociaux Les r sultats montrent qu au del des sympt mes de SPT dans l intervention certains facteurs sociod mographiques devraient tre cibl s chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT afin d am liorer leur int gration communautaire De ce fait les programmes d int gration communautaire aupr s des personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT devraient viser augmenter le niveau de scolarit de ces individus pour plus long terme augmenter leur revenu et leur 75 int gration communautaire sur le plan social et psychologique Enfin une attention particuli re devrait tre port e aux dynamiques relationnelles des personnes en couple afin de diminuer les conflits relationnels et par le fait m me favoriser une plus grande satisfaction relationnelle 4 LES LIMITES DE L TUDE ET RECOMANDATIONS La pr sente tude apporte une contribution significative au corpus scientifique actuel En effet malgr que la pr sence de sympt mes de SPT soit tr s fr quente chez les personnes pr sentant d j une CPP Driessen et al 2008 Reynolds et al 2005 dans Chauvet et al 2015 cette tude est l une des rares ce jour valuer l int gration communautaire chez cette population clinique De plu
25. comorbidity of full and partial posttraumatic stress disorder in the United States Results from Wave 2 of the National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions Journal Of Anxiety Disorders 25 3 456 465 Platt J Keyes K M et Koenen K C 2014 Size of the social network versus quality of social support Which is more protective against PTSD Social Psychiatry And Psychiatric Epidemiology 49 8 1279 1286 Rehm J Baliunas D Brochu S Fischer B Gnam W Patra J Popova S Sarnocinska Hart A et Taylor B 2006 Les co ts de l abus de substances au Canada 2002 Points saillant Ontario Centre canadien de lutte contre Palcoolisme et les toxicomanies Ribisl K et Luke D A 1993 Social network characteristics of persons with dual diagnosis The Community Psychologist 27 44 45 Riggs D S Rukstalis M Volpicelli J R Kalmanson D et Foa E B 2003 Demographic and social adjustment characteristics of patients with comorbid posttraumatic stress disorder and alcohol dependence Potential pitfalls to PTSD treatment Addictive Behaviors 28 9 1717 1730 Robins L N Cottler L B Bucholz K K Compton W M North C S et Rourke K M 1999 Diagnostic Interview Schedule Version IV DIS IV St Louis Washington University School of Medicine Department of Psychiatry Roth J Steffens M C Morina N et Stangier U 2011 Changed for the worse Subjective change in
26. dans l interpr tation des r sultats L utilisation d un devis transversal la taille de l chantillon et l utilisation d un chantillon clinique limitent la port e des r sultats L impossibilit de contr ler l effet de la CPP sur l int gration communautaire et l utilisation d un questionnaire maison pour documenter certaines variables de l int gration communautaire ont pu nuire la validit et la fid lit de certaines donn es Afin de pallier ces limites les futures recherches portant sur le lien entre les sympt mes de SPT et l int gration communautaire chez les personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT devraient s assurer d avoir un chantillon de plus grande taille avoir un chantillon moins homog ne contr ler l impact de la CPP sur l int gration communautaire et utiliser des tests valid s pour valuer chacune des variables de l int gration communautaire TABLE DES MATI RE SOMIMAUR E ESP ER ER 1 e naa Ee a a a E Eaa a a aaa aAa 9 INTRODUCTION mens 10 PREMIER CHAPITRE LA PROBL MATIQUE sms 11 1 AMPLEUR ET CONSEQUENCES DE LA PROBL MATIQUE otesoessssssssssssnsssissssinsssissssissssissssissi 11 2 DEFINITION cesta ea ania 13 2 1 D finitions de la consommation probl matique de 13 2 2 D finition des sympt mes de stress post traumatique
27. des relations et la participation aux activit s Aucun r sultat n est observ lorsque les auteurs comparent la qualit de l int gration communautaire selon la probl matique de sant mentale pr sent e ce qui peut sugg rer que ce serait la s v rit des probl mes plut t que leur nature qui puisse influencer le niveau de fonctionnement social des personnes ayant une double probl matique Les auteurs rapportent certaines limites leur tude soit l utilisation de m thodes auto rapport es lors de l valuation des probl mes d abus de substances et la limite de la g n ralisation des r sultats d autres client les que celle tudi e 31 La troisi me tude s lectionn e est celle de Stenius et al publi e en 2005 Cette tude a t men e aupr s de patientes suivant un traitement en communaut et avait comme objectif de d crire les r les sociaux chez les femmes ayant la fois une consommation probl matique de psychotropes et un trouble de sant mentale en plus d avoir subi des abus sexuels ou physiques au cours de leur vie La nature des troubles de sant mentale n est pas indiqu e par les auteurs L chantillon est compos de 186 femmes dont 40 d entre elles suivent un programme sp cial de th rapie ciblant les traumas et le d veloppement de nouveaux r les sociaux Les r sultats sont toutefois pr sent s sans tenir compte de la nature du traitement Ainsi pour l ensemble de l
28. et la validit discriminante Le TSI 2 d montre une forte validit de convergence et une forte validit discriminante selon le test avec lequel il est compare Dans la pr sente tude les scores T obtenus chacun des quatre facteurs autoperturbation stress post traumatique externalisation somatisation variables continues ont t retenus afin de d terminer la s v rit des sympt mes post traumatiques 47 4 3 Qualit de l int gration communautaire La qualit de l int gration communautaire des participants a t valu e l aide de la carte de r seau Desmarais et al 1982 et d un questionnaire maison compos de 13 questions bas sur le mod le conceptuel de l int gration communautaire de Wong et Salomon 2002 Au total pour qualifier le concept global de l int gration communautaire neuf variables ont donc t tudi es Une variable l tude est de nature dichotomique fr quentation de personnes normatives les autres tant de nature continue score de participation aux loisirs score d utilisation de ressources densit du r seau social de soutien diversit du r seau social de soutien vari t de r les sociaux actuels score de satisfaction des relations sociales score de relations significatives et r ciproques et score d int gration psychologique 4 3 1 Dimension de l int gration physique D abord deux aspects de l int gration physique soit la participati
29. les participants n ayant jamais eu de diagnostic de trouble de sant mentale au cours de leur vie N 2181 2 les participants ayant ou ayant d j eu au cours de leur vie un diagnostic d tat de stress post 32 traumatique N 304 3 les participants ayant actuellement ou ayant d j eu au cours de leur vie un diagnostic de d pendance l alcool N 225 4 les participants ayant actuellement ou ayant d j eu simultan ment au cours de leur vie un diagnostic de d pendance a l alcool et d tat de stress post traumatique N 56 La d pendance l alcool et l tat de stress post traumatique ont t diagnostiqu s par une entrevue structur e la Composite International Diagnostic Interview CIDI Kessler et st n 2004 administr e par un professionnel form et supervis Les diagnostics correspondent aux d finitions des troubles donn es dans le DSM IV APA 1994 L aspect de l int gration communautaire tudi est la qualit du r seau social des participants Il s agit plus pr cis ment de l tude de la proximit d finie comme le fait de se sentir proche ou d tre capable de s ouvrir aux autres et de l tude des conflits relationnels d finis par la fr quence des conflits et de demandes d aide faites pour ce probl me La proximit et les conflits relationnels ont tous deux t valu s l aide de l outil National Comorbidity Survey dans lequel un score lev indique un
30. maison pour documenter certaines variables de l int gration communautaire a pu nuire la validit et la fid lit de 76 certaines donn es Afin de pallier ces limites les futures recherches portant sur le lien entre les sympt mes de SPT et l int gration communautaire chez les personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT devraient s assurer d avoir un chantillon de plus grande taille pour permettre une plus grande puissance statistique L chantillon devrait tre moins homog ne en incluant par exemple des personnes ayant une CPP mais n ayant pas v cu d abus dans le pass afin d avoir une plus grande variance de la s v rit des sympt mes de SPT La s v rit de la CPP des participants devrait tre prise en compte afin de contr ler l impact de cette probl matique sur l int gration communautaire De plus afin d augmenter la validit et la fid lit des r sultats les futures recherches devraient utiliser des tests valid s pour valuer chacune des variables de l int gration communautaire TT R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES American Psychiatric Association 1987 Diagnostic and statistical manual of mental disorders text revision 3 d Washington DC American Psychiatric Press 1 d 1952 American Psychiatric Association 1994 Diagnostic and statistical manual of mental disorders 4 d Washington DC American Psychiatric Press 1 d 1952 A
31. majoritairement un statut socio conomique bas 85 La somme des pourcentages exc de 100 car plus d un trouble est parfois pr sent chez l usager dernier 30 jours pr c dant leur hospitalisation X 6 99 p lt 008 Aucune diff rence significative n a t trouv e sur les variables du r seau social et de la qualit des relations et de la participation aux activit s loisirs Les r sultats ne sont pas diff rents peut importe la probl matique de sant mentale chez personne ayant la fois probl me de sant mentale et de consommation 86 Stenius et al 2005 Chez les participants pr sentant la fois un trouble li l utilisation de substances et de sant mentale et ayant un historique d abus physique ou sexuel 1 D crire les r les sociaux identifi s par les participantes 186 37 ans 8 7 100 88 7 Caucasiens Diagnostic de sant mentale Source non sp cifi e Outils et moyens utilis s pour l valuation et pourcentage par troubles non sp cifi s Diagnostique d usage de psychotropes source non sp cifi e Outils et moyens utilis s pour l valuation non sp cifi s Non valu 1 Description des r les sociaux M re 82 travailleur employ 33 donneur de soin 66 amis 84 athl te 15 personne de foi personne spirituelle 59 voisin 43 fille
32. matiques Mots clefs Anglophones social integration social involvement social networks social participation social role social reintegration community integration social inclusion social isolation belonging social marginality substance abuse substance use substance use disorder drug abuse drug addiction drug dependence drug use alcohol abuse alcohol addiction alcohol dependence drug dependency alcohol intoxication alcoholism posttraumatic stress disorder s PTSD mental illness psychiatric disorder s mental disorder s sexual abuse s physical abuse s trauma acute stress disorder s dual diagnosis comorbidity co occurring cooccurring co occurring Mots clefs francophones int gration sociale r seau social inclusion sociale Toxicomanie substance s toxicomanog ne s abus de substance s psychotrope s SPT sant mentale stress post traumatique concomitant s concomitance Parmi les tudes portant sur les questions de recension et respectant les crit res 9 1 A Le Fr LA 7 d inclusion n 14 certaines ont tout de m me t rejet es en raison de crit res d exclusion Deux cat gories de crit res d exclusion ont t utilis es dans cette recension 23 l chantillon est compos exclusivement d anciens combattants de r fugi s de personnes g es de 65 ans et plus de personnes sa
33. mod le de Wong et Solomon 2002 L int gration communautaire tant un concept important pour statuer sur le niveau de bien tre et de fonctionnement social des personnes ayant la fois un probl me de 40 consommation et un trouble de sant mentale Baumgartner et Susser 2013 il convient de l tudier dans son ensemble Bien que l int gration communautaire soit vue comme un concept multidimensionnel la pr sente recension montre qu elle a principalement t tudi e de fa on unidimensionnelle ou de fa on partielle Une seule tude a pr sent les diff rences entre les hommes et les femmes au niveau de la qualit de l int gration communautaire Mowbray et al 1997 Or la CPP et les sympt mes de SPT ne se pr sentent pas de la m me mani re chez les hommes et les femmes ce qui peut laisser croire que des diff rences peuvent aussi tre quant leur int gration communautaire Des tudes suppl mentaires semblent alors n cessaires Enfin la majorit des tudes recens es ont un devis abordant d une fa on descriptive seulement la qualit de l int gration communautaire alors qu il semble pertinent de la mettre en relation avec la s v rit de l un ou de l autre des probl matiques l tude Bien qu un devis descriptif est n cessaire vu l tat limit des connaissances actuelles sur l int gration communautaire des personnes ayant la fois une CPP et des sympt mes de SPT
34. r seau social de mauvaise qualit Les groupes ont t compar s afin de v rifier si la pr sence des deux probl matiques am ne plus de difficult s dans le r seau social que la pr sence d une probl matique uniquement ou encore que l absence de ces deux probl matiques Les r sultats montrent qu au niveau de la proximit seul le contraste entre le groupe de comorbidit groupe 4 et le groupe sans diagnostic groupe 1 diff re significativement Le groupe de comorbidit a rapport se sentir moins proche ou tre moins capable de s ouvrir aux autres que le groupe sans diagnostique Toutefois cette diff rence n est plus pr sente lorsque des variables de contr le ge sexe revenu annuel pr sence de trouble panique et de la phobie sociale sont int gr es aux analyses ANCOVA Des diff rences significatives sont observ es entre les groupes lorsqu ils sont compar s sur les conflits relationnels et ce m me lorsque les variables de contr le sont introduites dans le mod le d analyse Les deux groupes de participants ayant une seule des deux probl matiques groupe 2 et 3 ainsi que le groupe ayant la fois les deux probl matiques groupe 4 rapportent significativement plus de conflits que ceux du groupe sans diagnostic groupe 1 Il n y a pas diff rence significative dans l ensemble des analyses entre les groupes de participants ayant une seule des deux probl matiques et le groupe ayant les deux la fois
35. t t Participation aux loisirs 4 22 4 77 4 50 ER en Utilisation de ressources 3 17 2 55 2 86 N 1 2 Int gration sociale L int gration sociale r f re au fait qu au dela de la pr sence physique de la personne dans des lieux et des contextes sociaux celle ci entretient des liens avec d autres personnes Deux sous dimensions constituent l int gration sociale soit la sous dimension des interactions sociales et la sous dimension du r seau social Au niveau de la sous dimension des interactions sociales une seule variable tait document e Pr s du trois quart des participants rapportent fr quenter des personnes respectant les r gles et les normes sociales lois valeurs sociales voir tableau 7 Aucune diff rence significative n est observ e entre les hommes et les femmes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT Au niveau de la sous dimension du r seau social la densit du r seau social de soutien est d en moyenne 12 1 t 6 9 personnes Aucune diff rence quant la densit du r seau n est observ e entre les hommes et les femmes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT Un peu plus de la moiti des participants 51 5 indiquent avoir moins de 10 personnes dans leur r seau social de soutien et seulement 16 4 rapportent 20 personnes et plus dans leur r seau non pr sent en tableau Au niveau de la diversit du r seau social de soutien sur une po
36. 14 6 et le r seau secondaire informel 2 3 non pr sent en tableau Parmi les diff rentes sph res du r seau social de soutien la famille nucl aire et les amis sont donc celles ou il y a plus de personnes totalisant plus de la moiti du r seau social de soutien Aucune diff rence significative n est observ e entre les hommes et les femmes qui pr sentent un CPP et des sympt mes de SPT Parmi les sept r les sociaux tudi s dans la pr sente tude conjoint e parent fils fille ami e travailleur se tudiant e b n vole tel que pr sent dans le tableau 7 les participants ont identifi avoir en moyenne 2 35 t 1 2 r les sociaux diff rents Le quart des participants ont un seul r le social 25 6 non pr sent en tableau Une diff rence significative quant au nombre de r les sociaux actuels est observ e entre les 99 hommes et les femmes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT t 2 71 ddl 76 p 0 01 En effet les femmes ont plus de r les sociaux que les hommes Tant pour les hommes et les femmes les r les d enfant 56 8 et d ami 76 5 ont re u l aval de plus de la moiti des participants Les r les sociaux de conjoint 21 5 de travailleur 17 9 d tudiant 7 2 et de b n vole 15 7 sont adopt s dans de plus faibles proportions non pr sent en tableau Sans gard au nombre de relations sociales identifi es celles ci pouvant varier d une cinq d
37. 2 Tableau 17 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es aux relations significatives et r ciproques B SEB B t tape 1 genre 3 45 11 26 0 05 0 31 0 76 tat civil 11 93 20 33 0 11 0 59 0 56 revenu 5 91 6 12 0 19 0 97 0 34 niveau d tudes 4 67 7 52 0 12 0 62 0 54 R2 0 07 tape 2 genre 15 34 10 13 0 23 1 51 0 14 tat civil 3 52 17 93 0 03 0 20 0 85 revenu 5 27 5 25 0 17 1 01 0 32 niveau d tudes 11 18 6 51 0 28 1 72 0 10 facteur d autoperturbation 3 67 0 91 1 22 4 06 0 00 facteur de stress post traumatique 3 01 0 88 0 96 3 44 0 00 facteur d externalisation 0 46 0 61 0 21 0 75 0 46 facteur de somatisation 0 13 0 64 0 04 0 21 0 84 R2 0 45 pseudo R2 0 38 p lt 0 01 66 3 3 Int gration psychologique Le mod le de r gression portant sur l int gration psychologique voir tableau 18 est significatif tant l tape 1 F 6 04 p 0 00 qu l tape 2 F 4 51 0 00 la premi re tape du mod le l ensemble des variables de contr le test es permet d expliquer 40 de l int gration psychologique observ e chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Parmi les variables sociod mographiques int gr es dans le mod le l tat civil et le revenu familial sont significativement associ s l int gration psychologique la seconde tape l ensemble des variables int gr es dans le mod le permet
38. 2014 Mowbray et al 1997 Tracy et Johnson 2007 autant avec la famille Mowbray et al 1997 qu avec les autres membres du r seau Tracy et Johnson 2007 Leurs relations seraient galement peu r ciproques Dutton et al 2014 Tracy et Johnson 2007 et manqueraient g n ralement de proximit Dutton et al 2014 Tracy et Johnson 2007 surtout avec les membres de la famille Mowbray et al 1997 Ces caract ristiques seraient vraies peu importe le genre et l ge de ces personnes Mowbray et al 1997 Ces types d interactions sociales n gatives avec l entourage peuvent tre hautement nuisibles et jouer un r le central plus important m me que les relations positives dans la sant psychologique des personnes en g n ral Bertera 2005 En r ponse la seconde question de recension la s v rit des probl mes l tude influencerait en partie le r seau social de soutien De fa on convergente les deux tudes ayant valu la densit du r seau social de soutien indiquent que celui ci ne serait pas influenc par l augmentation de la consommation de psychotropes MacDonald et al 2004 ou par la s v rit d un ou plusieurs troubles de sant mentale Tracy et Johnson 2007 Mais la s v rit de la consommation aurait une influence sur la diversit du r seau social MacDonald et al 2004 Tracy et Johnson 2007 Par rapport la qualit des relations sociales l augmentation de la s v rit
39. 5 67 ans t 10 71 dont 48 2 sont des femmes Une forte majorit de participants sont c libataires 87 Le dernier niveau d tude compl t ne d passe pas le secondaire quatre chez 42 4 des participants Les autres niveaux d tudes compl t s sont le dipl me d tudes secondaires 21 2 le dipl me d tudes professionnelle ou attestation d tudes coll giales 22 4 le dipl me d tudes coll giales cole professionnelle ou l quivalent 9 4 ou un niveau universitaire 4 8 Le revenu familial annuel incluant les allocations le ch mage ou tout autre revenu quel qu il soit tait de moins de 11 999 chez 43 pr s de la moiti de l chantillon 45 2 L ensemble des participants pr sente en plus d une CPP une s v rit de sympt mes de SPT Tel qu valu avec le Trauma Symptoms Inventory 2 TSI 2 Briere 2011 un outil faisant l inventaire des sympt mes de SPT voir description de l outil au point 4 2 du pr sent chapitre les moyennes en score T sont de 61 18 t 11 4 pour le facteur d autoperturbation 63 14 t 10 5 pour le facteur de stress post traumatique 61 15 t 14 1 pour le facteur d externalisation et 54 38 t 10 3 pour le facteur de somatisation Toujours selon les r sultats du TSI 2 27 1 des participants sont au dessus seuil clinique du facteur d autoperturbation 56 5 sont au dessus seuil clinique du facteur stress post traumatique
40. 82 La carte de r seau Centre hospitalier Douglas de Montr al 78 Chauvet M Kamgang E Ngamini A Fleury M J et Simoneau H 2015 Les troubles li s l utilisation de substances psychoactives Pr valence utilisation des services et bonnes pratiques Centre de r adaptation en d pendance de Montr al Institut universitaire Dutton C E Adams T Bujarski S Badour L et Feldner 2014 Posttraumatic stress disorder and alcohol dependence Individual and combined associations with social network problems Journal of anxiety disorders 28 1 67 74 Gulcur L Tsemberis S Stefancic A et Greenwood R M 2007 Community integration of adults with psychiatric disabilities and histories of homelessness Community Mental Health Journal 43 3 211 228 Hobfoll S E Freedy J Lane C et Geller P 1990 Conservation of Social Resources Social Support Resource Theory Journal of Social Personal and Relationship 7 4 465 478 Kessler R C et Merikangas K R 2004 The National Comorbidity Survey Replication NCS R background and aims International Journal of Methods in Psychiatric Research 13 2 60 68 Kessler C Sonnega A Bromet E et Hughes M Nelson 1995 Posttraumatic stress disorder in the National Comorbidity Survey Archives Of General Psychiatry 52 12 1048 1060 Kessler R C et st n T B 2004 The World Mental Health WMH survey ini
41. D une part les auteurs concluent que 33 le fait de pr senter la fois une d pendance l alcool et un tat de stress post traumatique n affecte peut tre pas n gativement le r seau social en g n ral mais plut t certains aspects D autre part il est possible que les effets n gatifs de la pr sence des deux probl matiques aient une influence minime sur les conflits relationnels en raison de la pr sence de conflits graves d j pr sents lorsque la personne a l une ou l autre des deux probl matiques Les auteurs ont relev deux limites m thodologiques a leur tude soit la pr sence d un devis transversal ne permettant pas de reconna tre l ordre dans lequel les probl mes surviennent dans le temps et les analyses corr lationnelles ne pouvant pas rendre compte des causes sous jacentes aux relations trouv es dans cette tude La cinqui me tude est celle de Carey et al publi e en 2003 Cette tude a t men e aupr s de patients de la clinique externe d un l h pital public de psychiatrie et avait comme objectif de v rifier l association entre la qualit de l int gration communautaire et la s v rit de la consommation probl matique de psychotropes chez les personnes ayant d j un diagnostic primaire de sant mentale schizophr nie trouble bipolaire trouble schizoaffectif DSM III R APA 1987 L chantillon est compos de 56 personnes dont 23 sont des femmes Trois groupes ont
42. G2 caucasien SCID P Spitzer for DSM III R l chelle Efficacit psychotropes sur le G3 15 38 ans G3 et al 1990 Patient Version dans la r alisation de r les Le niveau de 27 10 1 SCID P Spitzer sociaux que le G1 fonctionnement fonctionnement 20 Schizophr nie et al 1990 p 0 46 Aucune social et les social G3 80 64 trouble diff rence significative troubles de sant 37 ans caucasien io 29 n est observ e entre les mentale sont Sas polaire 0 Description des 7 1 groupes l chelle valu s avec peu groupes G1 Participants n ayant jamais rencontr les crit res diagnostiques d un trouble li l utilisation d une substance au cours de leur vie G2 Participants ayant rencontr s une fois dans leur vie les crit res diagnostiques d un trouble schizoaffectif 7 Aucune diff rence significative entre les groupes au niveau du pourcentage des troubles du spectre de la schizophr nie Fonctionnement social et r cr atif Analyse multivari e r gression multiple Le mod le g n ral est significatif Lorsque le groupe G1 est compar au groupe G2 une meilleur Efficacit dans la r alisation de r les sociaux est associ e significativement au fait d tre dans le G2 p 05 Aucune variable sociale prise ind pendamment ne de variables L utilisation de que
43. IS Robins Diversit du nombres La taille de troubles de 1 22 Schedule et al 1999 r seau social d enfants l chantillon sant mentale et Description C DIS famille tendue nombre de n offre pas les des caract ristiqu es du r seau social 1 1 Comparer les caract ristiqu es du r seau social selon le site de recrutement des participantes Description des sites de recrutement Site Communaut n 50 Femmes vivant en communaut et participant d j une tude longitudinale ind pendante de celle ci et portant sur les enfants expos s la coca ne et leur m re Sites traitements Femmes recevant un traitement dans une Robins et al 1999 pisode d pressif majeure 40 tat de stress post traumatique 32 pisode maniaque 15 anxi t g n ralis e 15 G2 n 45 58 ont plus d un trouble de sant mentale Site Traitement r sidentiel et TUS Computerize d Intake Assessment Instrument CIAIC C University of Akron 2001 39 ami 18 professionnel 13 8 personne d une glise organisati on 8 cole travail 6 voisin 5 famille nucl aire 10 Qualit des relations entre le r pondant et les membres du r seau social Relation r ciproque avec un peu plus de 50 des membres du r seau social Membres du r s
44. MECHAPITRE LA DISCUSSION DES R SULTATS mme 68 1 INT GRATION COMMUNAUTAIRE nan ea 68 1 1 Eint gration physique sinistre 68 1 2 L int crationsocial re nd enter nn 68 1 3 L int gration psychologique a aai 72 2 S V RIT DES SYMPT MES DE STRESS POST TRAUMATIQUE ET INTEGRATION COMMUNAUTAIRE ssiccsctscesceovzaavecss2stvtecsestesecttesctertievatocetee 72 RETOMB ES POUR LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE esesssssssssssssssssnsssussssissssinsssissssissssisss 74 4 LES LIMITES DE L TUDE ET REGOMANDATIONS 2 ea 75 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES anima 77 ANNEXE A TABLEAUX DE RECENSION c cssssssssssssseseseeessssnenseeeseseencecesesenenenesesnananeneneeeeseeeeseeenenssens 83 ANNEXE B ATTESTATION DE CONFORMIT THIQUE se 95 Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Tableau 11 Tableau 12 LISTE DES TABLEAUX Mots clefs utilis s lors de la recherche de documents a partir de banques de donn es et des sites internet de revues francophones sp cialis es 22 Pr sentation synth se des caract ristiques m thodologiques des tudes MECCHSCES ns eue ue nr ain no den MER ns 24 M thode de compilation de participation aux loisirs 48 M thode de compilation de l utilisation de
45. Mowbray Quinn et Cranford 2014 est haut risque de s essouffler par des demandes trop fr quentes et de ne pas tre suffisamment disponible lors de besoins physique psychologique r cr atif mat riel de l individu en difficult D une part cette faible densit de r seau peut tre expliqu e par le niveau lev de probl mes interpersonnels Cohen et Hien 2006 et de 70 violence Marshal 2003 associ s la CPP et qui se retrouve de fa on plus s v re encore chez les personnes pr sentant la fois une CPP et de sympt mes de SPT Cohen et Hien 2006 Mills et al 2005 Ces difficult s de comportements l gard des autres peuvent effectivement amener l entourage de la personne prendre leur distance D autre part la perception de danger permanent de crainte ou de m fiance qui caract rise le stress post traumatique peut amener les personnes s isoler socialement Toujours en lien avec la sph re d int gration sociale les r sultats de la pr sente tude indiquent que le r seau social de soutien des personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT est plus ou moins diversifi ne pr sentant pas un nombre quilibr d individus pour chacune des sept sph res composant habituellement un r seau social de soutien Dans ces r sultats comparables ceux de la litt rature la famille famille nucl aire et la famille tendue totalise pr s de la moiti du r seau social de soutien
46. OULEMENT DEL TDUDE mme Re 43 4 VARIABLES ET INSTRUMENTS DE MESURE 44 4 1 Donn es sociod mographiques sen 44 4 2 La s v rit des sympt mes de stress 44 4 3 Qualit de l int gration communautaire in 4 3 1 Dimension de l int gration physique sn 4 3 2 Dimension de l int gration 1 1 4 3 2 1 Sous dimension des interactions sociales 4 3 2 2 Sous dimension du r seau social usses 4 3 3 Dimension de l int gration psychologique Sis ANALYSES STATISTIQUES sn menant nt 50 QUATRI ME CHAPITRE LES R SULTATS mme 52 1 ANALYSES DESCRIPTIVES sant t tanie 52 1 1 Int gration physique 52 1 2 Int grati on s ciale ss 53 1 3 Int gration psychologique ss 55 2 ANALYSES CORRELATIONNER LES nent eames ini arts treks 56 2 1 Donn es sociod mographiques et sympt mes de stress post traumatique 56 2 2 Donn es sociod mographiques et int gration communautaire 57 2 3 Sympt mes de stress post traumatique et int gration communautaire 57 3 ANALYSES R GRESSION nn et 59 3 1 Int gration physiqUe etat tient 60 3 2 Int gration sociale tennis 61 3 3 Int gration ps ychol gigU eissernida a 66 CINQUI
47. Par contre les tests psychiatriques utilis s ne sont pas identifi s Les caract ristiques valu es de l int gration communautaire sont la densit et la diversit du r seau social de soutien la qualit des relations entre le participant et les membres de son r seau l utilisation de groupes de soutien par les pairs dans les 30 derniers jours et la participation des activit s et des loisirs dans la derni re semaine La qualit des relations est rapport e en terme de manque de proximit avec les parents et de conflits s rieux avec la famille dans les 30 derniers jours pr c dant l hospitalisation L outil utilis pour valuer le r seau social de soutien n est pas mentionn La qualit des relations et l utilisation de groupes de soutien ont t valu es l aide des chelles portant sur le domaine familial et social de l Addiction Severity Index ASI McLellan et al 1980 et la participation a des activit s et 30 des loisirs par une chelle adapt e du questionnaire Quality of life interview for the chronically mentally ill Lehman 1988 Les r sultats indiquent que la densit du r seau est en moyenne de 5 35 membres t N D Il est compos de proches 57 d amis 34 et de membres ayant un autre statut incluant les professionnels 10 La qualit des relations avec la famille et les amis est qualifi e comme tant probl matique par les auteurs Les participants ont rapport q
48. UNIVERSIT DE SHERBROOKE Facult d ducation L int gration communautaire chez les personnes ayant la fois une consommation probl matique de psychotropes et des sympt mes de stress post traumatique par Louis David Bisson M moire pr sent la Facult d ducation en vue de l obtention du grade de Ma tre s Science M Sc Psycho ducation Ao t 2015 Louis David Bisson 2015 UNIVERSIT DE SHERBROOKE Facult d ducation L int gration communautaire chez les personnes ayant la fois une consommation probl matique de psychotropes et des sympt mes de stress post traumatique Louis David Bisson a t valu par un jury compos des personnes suivantes Myriam Laventure Directrice de recherche Anne Marie Tougas Evaluateur externe Luc Touchette valuateur externe SOMMAIRE La pr sente recherche s int resse la qualit de l int gration communautaire chez les personnes pr sentant la fois une consommation probl matique de psychotropes CPP et des sympt mes de stress post traumatique SPT la lumi re de la litt rature existante il semble clair qu il existe un lien entre le fait de pr senter une double probl matique CPP et un probl me de sant mentale et la qualit de l int gration communautaire Or peu d tudes se sont int ress es la qualit de l int gration communautaire chez les personnes pr sentant une CPP et un probl me de sant m
49. Une tude corr lationnelle permettrait d identifier la client le requ rant davantage une intervention portant sur l int gration communautaire 4 OBJECTIFS POURSUIVIS Pour pallier les limites de la litt rature scientifique le pr sent m moire propose d valuer les trois domaines de l int gration communautaire d crits dans le mod le conceptuel de Wong et Solomon 2002 soit l int gration physique sociale et psychologique chez des adultes hommes et femmes pr sentant la fois une CPP et des SPT Le premier objectif vise d crire et comparer l int gration communautaire des hommes et des femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT en consid rant la dimension de l int gration physique de l int gration sociale sous dimension 41 des interactions sociales sous dimension du r seau social et de l int gration psychologique Le second objectif vise valuer si la s v rit des sympt mes de stress post traumatique est li e la qualit l int gration communautaire des hommes et des femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Plus particuli rement cet objectif vise conna tre quelles sont les dimensions de l int gration communautaire physique sociale psychologique les plus influenc es par la s v rit des facteurs du stress post traumatique autoperturbation stress post traumatique externalisation somatisation en contr lant les va
50. a pr sence d au moins deux des onze crit res pendant une p riode cons cutive d un an Les crit res diagnostics pr sents dans la version la plus r cente du DSM sont 1 la soif ou l envie irr pressible de consommer la substance le craving 2 la perte de contr le Le terme psychotropes ou substances psychoactives inclue ici l alcool l amph tamine la caf ine le cannabis la coca ne les hallucinog nes les solvants volatils la nicotine les opiac s la phencyclidine ou autre substances similaires les s datifs hypnotiques ou anxiolytiques et les substances autres ou inconnues 08 5 APA 2013 14 sur la quantit consomm e et le temps d di pour la consommation 3 beaucoup de temps consacr la consommation 4 des efforts infructueux pour diminuer ou arr ter de consommer 5 la r duction ou l abandon d activit s importantes afin de consommer 6 la persistance consommer malgr l existence de situations physiquement dangereuses 7 la consommation malgr la pr sence de probl mes physiques 8 l incapacit remplir des obligations quotidiennes importantes 9 des probl mes interpersonnels ou sociaux 10 le besoin d augmenter la quantit de substance consomm e pour ressentir le m me effet ou le fait de ressentir nettement moins d effets qu avant avec la m me quantit de la substance tol rance et 11 le fait d prouver des sympt mes de sevrage lorsque la consomma
51. ale la torture les accidents de v hicules moteur les pertes traumatiques et l abus ou la n gligence l enfance Le TSI 2 est compos de 136 items de type Likert en quatre points 0 jamais 3 souvent qui valuent un ensemble de sympt mes associ s au stress post traumatique la dissociation la somatisation le style d attachement l affaiblissement de capacit s et les 45 troubles de comportement Le temps de passation est de 20 minutes L interpr tation permet de classifier les r ponses en quatre facteurs autoperturbation stress post traumatique externalisation et somatisation Pour chacun de ces facteurs un score T peut tre tabli L auteur du TSI 2 indique que les scores T compris entre 60 et 64 sont consid r s comme tant probl matiques pr sence de sympt mes plus lev e que la moyenne impliquant g n ralement des cons quences cliniques Briere 2011 et qu un score T au dessus de 64 est consid r comme tant cliniquement significatif Le facteur d autoperturbation refl te un d rangement ou une alt ration de la perception de soi et des autres c d sch mes relationnels alt r s La combinaison des difficult s vitement relationnel sensibilit au rejet probl mes identitaires et d pression du facteur de l autoperturbation peut amener la personne tre ambivalente ins cure avoir des interactions probl matiques avec les autres avoir tendance d pen
52. ans 55 4 des cas les participants consid rent leurs relations satisfaisantes et dans 63 2 les participants consid rent leurs relations significatives et r ciproques Aucune diff rence quant la satisfaction de leur relation n est observ e entre les hommes et les femmes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT 1 3 Int gration psychologique L int gration psychologique r f re aux sentiments de la personne vis vis de son int gration communautaire La capacit exercer une influence dans sa communaut et la satisfaction l gard de diff rents domaines de la vie sont ainsi prises en compte pour qualifier l int gration psychologique Lorsque l on regarde le score d int gration psychologique non pr sent en tableau les personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT dans 64 8 des cas ont des sentiments positifs l gard de leur int gration communautaire En moyenne les femmes ont un score de 3 26 t 1 3 et les hommes ont un score de 3 22 1 4 t 0 11 44 p 0 92 Aucune diff rence quant au score d int gration psychologique n est observ e entre les hommes et les femmes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT Lorsque l on regarde les r sultats de plus pr s le sentiment de pouvoir influencer sa communaut la situation de logement et le statut occupationnel repr sentent dans l ordre les sph res cr ant le plus d insatisfaction voir tableau 8 56
53. articipation au loisir p 0 02 ce facteur seul ou associ d autres variables ne semble pas permettre d expliquer la participation aux loisirs observ e chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Tableau 10 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la participation aux loisirs B SE B B t tape 1 genre 0 31 0 68 0 06 0 46 0 65 tat civil 0 32 1 34 0 03 0 24 0 81 revenu 0 06 0 31 0 03 0 19 0 85 niveau d tudes 0 03 0 42 0 03 0 19 0 85 R2 0 00 tape 2 genre 0 82 0 71 0 15 1 15 0 26 tat civil 0 12 1 39 0 01 0 08 0 93 revenu 0 03 0 31 0 01 0 11 0 91 niveau d tudes 0 17 0 44 0 05 0 28 0 71 facteur d autoperturbation 0 15 0 06 0 61 2 46 0 02 facteur de stress post traumatique 0 08 0 06 0 31 1 32 0 19 facteur d externalisation 0 02 0 05 0 10 0 41 0 67 facteur de somatisation 0 00 0 04 0 00 0 01 0 99 R2 0 12 pseudo R2 0 11 61 Tableau 11 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es l utilisation de ressources B SEB t tape 1 genre 1 04 0 60 0 21 1 74 0 09 tat civil 1 03 1 15 0 11 0 89 0 38 revenu 0 38 0 27 0 18 1 37 0 18 niveau d tudes 0 10 0 37 0 03 0 28 0 78 R2 0 07 tape 2 genre 0 49 0 62 0 10 0 79 0 43 tat civil 0 03 1 21 0 00 0 03 0 98 revenu 0 27 0 27 0 13 0 98 0 33 niveau d tudes 0 27 0 38 0 09
54. cupationnel de leur situation de logement stabilit du milieu de vie lieu de r sidence et de leur capacit exercer une influence sur leur communaut Les connaissances limit es concernant l int gration physique permettent difficilement d expliquer les r sultats obtenus Cette insatisfaction pourrait tre expliqu e par les faibles conditions socio conomiques observ es dans cette tude et d crites pr c demment p ex ne pas avoir compl t son dipl me d tudes secondaire et avoir un faible revenu L ensemble de ces conditions socio conomiques peuvent cr er de l insatisfaction en limitant le choix du milieu de vie et en limitant la capacit tudier ou travailler dans le domaine d sir Par contre ceci est une hypoth se qui resterait tre valid e 2 S V RIT DES SYMPT MES DE STRESS POST TRAUMATIQUE ET INT GRATION COMMUNAUTAIRE la lumi re des r sultats obtenus et en r ponse au second objectif de la pr sente tude il semble que la s v rit des sympt mes de SPT dans son ensemble ne permet pas elle seule d expliquer l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Les caract ristiques sociod mographiques seraient effectivement davantage associ es la qualit de l int gration communautaire chez ces individus Parmi ces variables le genre l tat civil et le revenu tant au niveau des analyses univari es que des anal
55. d tudes portant explicitement sur l influence des sympt mes de SPT sur l int gration communautaire chez les personnes pr sentant d j une CPP En effet de toutes les tudes recens es une seule Dutton et al 2014 concerne sp cifiquement la population vis e par les questions de recension Les tudes recens es valuent des caract ristiques de l int gration communautaire aupr s de personnes pr sentant plut t une diversit de troubles de sant mentale Or la pr sence de sympt mes de stress post traumatique est une probl matique en sant mentale reconnue pour tre persistante et handicapante sur le plan relationnel Ozer et al 2008 Aucune tude recens e ne consid re le mod le de l int gration communautaire de Wong et Solomon 2002 dans son enti ret Plus sp cifiquement la fr quentation de personnes normatives de la communaut li e la sous dimension des interactions sociales et les diff rents l ments li s la dimension de l int gration psychologique satisfaction l gard de leur situation de logement la croyance en la capacit d exercer une influence dans la communaut et aupr s des personnes de son milieu sentiment d acceptation et satisfaction l gard de leur statut occupationnel ne sont tudi s par aucune des tudes recens es Pourtant ces sous dimensions sont importantes selon l tude de Gulcur et al 2007 qui ont test par une analyse factorielle le
56. d expliquer 13 de plus de la variance de l int gration psychologique chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Tableau 18 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es l int gration psychologique B SEB B t tape 1 genre 0 17 0 37 0 06 0 44 0 66 tat civil 2 23 0 63 0 52 3 55 0 00 revenu 0 94 0 21 0 73 4 54 0 00 niveau d tudes 0 39 0 25 0 23 1 51 0 14 R2 0 40 tape 2 genre 0 17 0 39 0 06 0 43 0 67 tat civil 1 84 0 64 0 43 2 88 0 01 revenu 0 91 0 20 0 71 4 44 0 00 niveau d tudes 0 32 0 26 0 19 1 23 0 23 facteur d autoperturbation 0 05 0 03 0 38 1 41 0 17 facteur de stress post traumatique 0 04 0 03 0 28 1 11 0 28 facteur d externalisation 0 02 0 02 0 18 0 71 0 48 facteur de somatisation 0 01 0 02 0 06 0 33 0 74 R2 0 53 pseudo R2 0 13 p lt 0 01 Ici encore seules les variables sociod mographiques tat civil et revenu familial sont significativement associ es l int gration psychologique Ainsi bien que les deux tapes du mod le soient significatives ce sont principalement les variables sociod mographiques et non les sympt mes de SPT qui sont le plus associ es 67 l int gration psychologique En ce sens les le fait d tre c libataire et d avoir un revenu familial plus lev sont associ s une meilleure int gration psychologique chez les pers
57. dans la diminution de la consommation de psychotropes MacDonald et al 2004 Par ailleurs tel que Wong et Solomon 2002 le d finissent l int gration communautaire se produit avec des personnes excluant les professionnels reli s au traitement de la personne Il est donc favorable l int gration communautaire que le r seau social de soutien se compose plut t de personnes provenant du r seau primaire de la personne soit des membres de la famille d amis de voisins de coll gues de membres d une association Wong et Solomon 2002 En ce qui concerne la densit et la diversit du r seau social les hommes et les femmes qui ont la fois une CPP et un probl me de sant mentale et ce peu importe leur groupe d ge pr senteraient un portrait comparable Mowbray et al 1997 Au del de la densit et de la diversit du r seau social de soutien la qualit des relations sociales a galement t tudi e Parmi les tudes s tant int ress es cette question les r sultats sont convergents et concernent autant les personnes ayant la fois 38 une CPP et un probl me de sant mentale autre que les sympt mes de SPT que ceux ayant ce type de sympt mes sp cifiquement Lorsque l on regarde l ensemble des r sultats les relations sont probl matiques sur trois aspects Le r seau social comporterait des relations conflictuelles importantes conflits critiques demandes excessives Dutton et al
58. des relations sociales plus significatives et r ciproques Les quatre autres mod les de r gression portant sur l int gration sociale ne se sont pas av r s significatifs voir tableaux 12 13 14 16 Il semble donc que chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT les caract ristiques de l int gration sociale que sont la fr quentation de personnes normatives la densit et diversit du r seau social de soutien et la satisfaction des relations sociales ne sont pas significativement expliqu es par les variables sociod mographiques et les facteurs du SPT introduits dans les mod les de r gression 63 Tableau 12 R gression logistique hi rarchique Variables associ es la fr quentation de personnes normatives X Pseudo B e t Wald Exp P d 1 1 tape 1 5 01 0 10 genre 0 19 0 57 0 11 1 20 tat civil 2 06 1 02 4 08 7 87 revenu 0 09 0 26 0 12 1 09 tudes 0 02 0 35 0 00 0 98 tape 2 12 09 0 22 genre 0 16 0 65 0 06 1 17 tat civil 2 29 1 15 3 92 9 83 revenu 0 17 0 28 0 37 1 18 tudes 0 11 0 40 0 07 1 11 facteur d autoperturbation 0 05 0 06 0 80 0 95 facteur de stress post traumatique 0 06 0 06 0 94 1 06 facteur d externalisation 0 01 0 04 0 03 0 99 facteur de somatisation 2 01 2 49 0 65 7 45 Tableau 13 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la densit du r seau
59. diagnostic vie Driessen et al 2008 Reynolds Mezey Chapman Wheeler Drummond 2005 dans Chauvet Kamgang Ngamini Fleury et Simoneau 2015 Les recherches sugg rent que le fait de pr senter a la fois une CPP et des sympt mes de SPT serait associ des probl mes comportementaux plus s v res sur plusieurs indices Dutton Adams Bujarski Badour et Feldner 2014 Par exemple certaines tudes montrent que parmi les personnes qui pr sentent une CPP celles ayant des sympt mes de SPT consomment plus souvent plusieurs drogues la fois ont plus de comportements violents Mills Lynskey Teesson Ross et Darke 2005 et sont plus impulsives Cohen et Hien 2006 que les personnes sans sympt mes de SPT De plus le profil socio conomique est d autant affect chez les personnes qui pr sentent une CPP lorsque celles ci pr sentent en cooccurrence des sympt mes de SPT En effet les personnes qui pr sentent la fois une CPP et des sympt mes de SPT ont un niveau d ducation plus bas ont moins souvent un 1 Le diagnostic partiel d tat de stress post traumatique est d finit par le fait d avoir v cu un v nement traumatisant l impuissance horreur ou la peur de la mort ou de subir des blessures s v res ou une infirmit et au moins un sympt me de chacun des crit re B C et D ainsi que la dur e des sympt mes durant au moins un mois crit re E DSM IV 1994 13 emploi Mills et al 2005 Riggs Ruks
60. dre des autres concernant des informations sur son identit tre tr s susceptible de se faire influencer et vivre des sentiments d pressifs Le facteur de stress post traumatique repr sente les sympt mes ou caract ristiques de l ESPT et de l tat de stress aigu Les individus rapportant un niveau lev au facteur de stress post traumatique ont tendance rapporter une combinaison de flashbacks cauchemars souvenirs envahissants vitement cognitif ou comportemental des stimuli li s l v nement traumatique hyper activation du syst me nerveux sympathique p ex difficult de sommeil sursauter irritabilit hyper vigilance et plusieurs sympt mes de dissociation Quoique ce facteur ne r f re pas un type d v nements traumatiques sp cifique dans la plupart des cas les r pondants ayant un score lev ce facteur ont v cu un ou plusieurs traumatismes majeurs au cours de leur vie Un score lev ce facteur sugg re galement une probabilit significative que l individu satisfasse les crit res diagnostiques de l SPT Le facteur d externalisation concerne des comportements de col re et de r duction de tensions automutilation recherche d adr naline trouble alimentaire comportements 2 46 spectaculaires la pr sence de dysfonctions sexuelles et de comportements suicidaires Les personnes pr sentant un niveau lev au facteur d externalisation sont enclines d m
61. du Michigan Diversit Des proches valuation des valuation des psychotropes et un Diagnostic donn Alcoholism 56 7 amis 33 6 autre probl mes d abus probl mes d abus trouble de sant par l tablissement Screening Test incluant professionnels de substances de substances mentale de sant Une Selzer 1971 et de 9 7 entrevue lV Addiction Severity Qualit des relations Manque La g n ralisation 1 Description des psychiatrique et de Index McLellan et de relation de proximit avec la des r sultats caract ristiques du tests psychiatriques al 1980 et juger m re 27 3 et avec le p re devrait se limiter r seau social de la non sp cifi s ont comme ayant un 51 1 conflits s rieux avec une population qualit des relations t utilis s lorsque probl me d abus de la famille durant les 30 jours urbaine ayant 5 Pourcentage de membres du r seau social de l usager appartenant chaque cat gories 7 Pourcentage de membres du r seau social de l usager appartenant chaque cat gories lorsque l on prend tous les membres de tous les participants entre le participant et les membres de son r seau social et de l utilisation de services et la participation des activit s et loisirs 2 Comparaison de groupes form s sur la base de l ge et du genre des participants Les groupes sont compar s sur les trois variables mentionn es l ob
62. e CPP et des T1 sympt mes de SPT se reconnaissent un nombre limit voire inexistant de r les sociaux Soit ils ne se reconnaissent pas dans les diff rents r les sociaux enfant parent amis ou ils ont le sentiment de ne pas actualiser ces r les se sentir le fils ou la fille de leurs parents Cela peut sans doute s expliquer par la faible estime que les personnes pr sentant des sympt mes de SPT ont d eux m mes Roth Steffens Morina et Stangier 2011 ainsi que celles pr sentant une CPP Nehra Sharma Mushtaq Sharma Sharma et Nehra 2012 Les r sultats de la pr sente tude indiquent galement que compar s aux femmes qui pr sentent une CPP et des sympt mes de SPT les hommes ont moins de r les sociaux Cette diff rence galement pr sente dans la litt rature recens e Stenius et al 2005 peut sans doute s expliquer par la pr sence de reconnaissance du r le parental chez la majorit des femmes de l chantillon r le d avantage absent chez les hommes Bien qu attendu puisqu une faible diversit de r les sociaux est associ e au d veloppement des sympt mes de SPT chez les personnes ayant une CPP et ayant v cu un v nement traumatique au cours de leur vie Platt et al 2014 ces r sultats militent en faveur d int grer dans l intervention aupr s de ces individus la reconnaissance et la valorisation des r les sociaux d abord dans le groupe th rapeutique puis plus largement dans leurs
63. e CPP et des sympt mes de SPT varie en fonction de la s v rit de ces deux probl matiques 21 DEUXI ME CHAPITRE LA RECENSION DES CRITS Dans ce chapitre la m thode de recension employ e pour r pondre aux questions pr c demment pos es sera d taill e Ensuite une description des principales caract ristiques m thodologiques des tudes recens es sera expos e avant que ne soient pr sent s les l ments pertinents apportant des r ponses aux questions de recension Enfin une synth se des r sultats abordant les limites relev es dans les tudes sera expos e permettant d laborer les objectifs du pr sent projet de recherche 1 M THODE DE RECENSION Une premi re recherche dans les banques de donn es t r alis e partir des questions de recension identifi es pr c demment Consid rant le faible taux d articles recens s il a t n cessaire d largir les questions de recension en englobant la cooccurrence de la CPP et d un autre probl me de sant mentale que les sympt mes de SPT Pour ce faire les banques de donn es consult es ont t PsycINFO PubMED et SocINDEX pour le contenu anglophone et PASCAL et Erudit pour la recherche de textes francophones Quatre ensembles de mots clefs ont t utilis s dans cette recherche Un ensemble de mots clefs tait relatif la variable d pendante int gration communautaire et trois ensembles de mots clefs taient relatifs la populat
64. e chez les personnes ayant la fois une CPP et un trouble grave de sant mentale Toutefois les auteurs ne nomment pas de quels troubles il s agit L chantillon est compos de 395 personnes dont 26 sont des femmes Une mesure de pr test est utilis e pour pr senter une description des caract ristiques du r seau social des participants et ensuite la comparer une mesure prise deux mois apr s la fin du traitement Les caract ristiques de l int gration communautaire valu es sont la densit et la diversit du r seau social de soutien et sont obtenues par la passation d une version adapt e du questionnaire de McCallister et Fisher 1983 Les r sultats indiquent que la densit du r seau des personnes jumelant une CPP et un trouble grave de sant mentale est en moyenne de 5 3 membres t 3 5 et varie de 0 20 membres Leur r seau est compos en moyenne de 57 de membres de la famille de 27 d amis de 6 8 d autres personnes significatives de 5 8 de membres d un groupe de soutien et de 3 4 de membres ayant un autre statut professionnels coll gues de travail colocataire Dieu et animaux de compagnie Les auteurs rapportent une diminution 29 significative de la densit du r seau social et du nombre moyen d amis et de membres de la famille dans le r seau social des participants mais une augmentation significative du nombre moyen de professionnels entre la mesure de pr test et celle du suiv
65. e les variables sociod mographiques et les variables de sympt mes post traumatiques deux corr lations significatives ont t identifi es En effet le niveau d tude est n gativement associ aux facteurs d autoperturbation et de stress post traumatique Ainsi plus une personne a un niveau d tude lev moins elle pr sente de sympt mes d autoperturbation vitement relationnel sensibilit au rejet probl mes identitaires et d pression et de sympt mes post traumatiques flashbacks cauchemars souvenir envahissant vitement cognitif ou comportemental des stimuli li s l v nement traumatique hyper activation du syst me nerveux sympathique p ex difficult de sommeil sursauter irritabilit hyper vigilance 57 et de dissociation 2 2 Donn es sociod mographiques et int gration communautaire Parmi l ensemble des variables sociod mographiques genre ge tat civil niveau d tude compl t et revenu familial annuel les corr lations indiquent d abord que le genre est n gativement associ au nombre de r les sociaux tre une femme est associ un plus grand nombre de r les sociaux De plus l tat civil est associ n gativement au fait de fr quenter des personnes respectant les normes sociales et positivement aux nombres de r les sociaux Ainsi les personnes vivant en couple mari es ou en union libre sont plus nombreuses fr quenter des personnes ne respectant pas
66. e pr sents dans les chantillons trois tudes sont compos es majoritairement de participants ayant un trouble s v re tel que la schizophr nie un trouble de la personnalit un trouble biologique la bipolarit un trouble schizoaffectif ou un trouble psychotique Carey et al 2003 MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Deux tudes comptent dans leur chantillon des participants ayant un trouble d tat de stress post traumatique Dutton et al 2014 Tracy et Johnson 2007 mais seule l tude de Dutton et a 2014 pr sente des r sultats sp cifiques pour cette population Deux tudes ne donnent pas les proportions de troubles sp cifiques de sant mentale dans leur chantillon Ribisl et Luke 1993 Stenius et al 2005 Ainsi six tudes ont t r alis es aupr s de participants ayant a la fois une CPP et un diagnostic de trouble 27 de sant mentale n tant pas sp cifiquement l ESPT Carey et al 2003 MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Stenius et al 2005 Tracy et Johnson 2007 Seule l tude de Dutton et al 2014 portait sp cifiquement sur un chantillon de sujets ayant a la fois une consommation probl matique de psychotropes et un trouble d tat de stress post traumatique Selon le mod le conceptuel de Wong et Solomon 2002 la dimension de l int gration physique est valu e dans deux tudes Carey et al 2003 Mowbray et al 1997 Ces d
67. eau repr sente le nombre total de membres du r seau social de soutien du participant La 49 diversit du r seau social de soutien a t obtenue en additionnant le nombre de sph res du r seau social de soutien compos es d au moins une personne Tel que stipul dans la litt rature scientifique une densit et une diversit lev es seront consid r es comme contribuant positivement la qualit de l int gration sociale Une question demandait aux participants si oui ou non ils consid rent avoir actuellement ces r les sociaux parmi une liste de sept r les conjoint e parent fils fille amile travailleur se tudiant e b n vole La vari t de r les sociaux actuels a t obtenue en additionnant les r ponses positives Plus le nombre de r les sociaux actuels est lev plus la personne pr sente une vari t de r les int ressante La qualit des relations a t document e par deux questions servant connaitre le degr auquel les relations sociales sont positives pour la personne en termes de satisfaction et de r ciprocit Une premi re question demandait donc aux participants si leurs relations taient satisfaisantes puis une seconde s ils estimaient avoir tabli une relation significative et r ciproque et ce avec cinq cat gories de gens du r seau social conjoint e enfant s parents fratrie s et amis Les r ponses possibles taient de types dichotomiques oui no
68. eau de s v rit des probl mes de sant mentale Tracy et Johnson 2007 Une seule tude comparait un groupe de participants ayant la fois une consommation probl matique de psychotropes et un tat de stress post traumatique des groupes ayant soit l une ou l autre de ces deux probl matiques ou encore une absence de ceux ci Dutton et al 2014 Ces tudes pr sentaient donc des r sultats permettant d identifier si la s v rit de l une ou de l autre des probl matiques l tude influence l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Par contre seule l tude de Dutton et al 2014 offrait simultan ment des r sultats sur l influence des deux probl matiques et permettait de savoir si une par rapport l autre probl matique avait plus d impact sur l int gration communautaire L ensemble des tudes porte sur des adultes g s en moyenne de 33 43 ans Carey et al 2003 Dutton et al 2014 MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Stenius et al 2005 Tracy et Johnson 2007 Cinq tudes ont un chantillon comprenant des hommes et des femmes Carey et al 2003 Dutton et al 2014 MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 et deux tudes ont un chantillon compos de femmes uniquement Stenius et al 2005 Tracy et Johnson 2007 Concernant les proportions de troubles de sant mental
69. eau social per u comme parfois ou presque toujours n gatif dans leur interaction avec la r pondante x 4 E T N D 1 1 comparaison selon les sites de recrutement mois travaill a temps plein dans la derni re ann e les auteurs contr lent pour le site de recrutement lorsqu ils examinent les diff rences de moyennes des variables li es au r seau social entre les deux groupes Densit et diversit du r seau social En contr lant pour le site de recrutement il n y a pas de diff rence significative entre les deux groupes par rapport la densit et la diversit du r seau social p lt 0 05 Qualit des relations Les femmes du Gr Comorbidit per oivent une puissance statistique suffisante pour examiner l effet de l interaction entre les sites de recrutements et les deux groupes La force des relations tel que mesur es par les Anovas sont souvent faible m me si statistiqueme nt significatif 93 caract ristiques du r seau social e g tat de stress post traumatique L impacte du trauma sur le r seau social Le r le des enfants sur le r seau social de la m re sp cialement pour les m res en traitements r sidence n 41 ou dans une clinique externe n 45 2 Comparer les caract ristiqu es du r seau social des groupes Description des groupes G1 Femmes ayant un
70. ent consid r s comme des besoins humains fondamentaux qui pourtant ne sont souvent pas satisfaits chez les individus vivant avec un probl me de sant mentale Corrigan Mueser Bond Drake et Solomon 2008 p 214 Les personnes ayant la fois une consommation probl matique de psychotropes et des sympt mes de stress post traumatique pr sentent d importants probl mes interpersonnels Les impacts d une mauvaise int gration communautaire sont reconnus et importants sur la vie d un individu isolement pauvret marginalisation Chez les personnes ayant une consommation probl matique de psychotropes une mauvaise int gration communautaire est fortement associ e la rechute Ainsi pour favoriser le r tablissement et orienter l intervention communautaire ce m moire porte sur l influence de la s v rit des facteurs de sympt mes de stress post traumatique sur l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une consommation probl matique de psychotropes et des sympt mes de stress post traumatique 11 PREMIER CHAPITRE LA PROBL MATIQUE Dans ce chapitre l ampleur de la cooccurrence d une consommation probl matique de psychotropes et de sympt mes de stress post traumatique ainsi que ses cons quences seront expos es La d finition des probl matiques l tude de l int gration communautaire ainsi qu un mod le conceptuel de l int gration communautaire seront ensuite pr sent
71. entale et encore moins d tudes se sont sp cifiquement int ress es l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Parmi les tudes portant sur l int gration communautaire la plupart des auteurs ont valu l int gration de fa on unidimensionnelle alors qu un mod le multidimensionnel est maintenant pr conis pour mieux d crire l int gration communautaire int gration physique sociale et psychologique De plus la comparaison de la qualit de l int gration communautaire entre les hommes et les femmes est un aspect g n ralement manquant l int rieur des tudes bien qu il soit connu que selon le genre les personnes exp rimentent diff remment la CPP et les sympt mes de SPT Enfin plusieurs variables sociod mographiques sont r put es comme tant des facteurs influen ant l int gration communautaire mais peu d auteurs les contr lent dans leurs analyses Le pr sent projet tente de pallier ces lacunes en d crivant et comparant l int gration communautaire int gration physique sociale et psychologique de 85 adultes hommes et femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT puis en tudiant l influence de variables sociod mographiques dans la relation entre les sympt mes de stress post traumatique et l int gration communautaire des hommes et des femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Pour ce fa
72. es avoir une faible densit et diversit de r seau avoir un nombre limit de r les sociaux entretenir des relations sociales de mauvaise qualit et tre peu satisfait de leur int gration communautaire L int gration communautaire des hommes et des femmes qui pr sentent une CPP et des sympt mes de SPT est comparable l exception des r les sociaux qui sont plus nombreux chez les femmes Les variables sociod mographiques test es soit le genre l tat civil et le revenu et dans une moindre mesure le niveau de scolarit sont significativement associ es la qualit de l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Une fois ces variables sociod mographiques contr l es seul le niveau de relations significatives et r ciproques demeure influenc par les sympt mes de SPT plus pr cis ment les sympt mes d autoperturbation et de stress post traumatique Les r sultats soutiennent l importance des programmes d intervention favorisant l int gration communautaire propos s aux personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Ces programmes d intervention devraient tre offerts tant aux hommes qu aux femmes cibler l ensemble des sympt mes de SPT et l am lioration des facteurs sociod mographiques afin d am liorer leur int gration communautaire Cette tude comporte toutefois certaines limites qui doivent tre consid r es
73. es peuvent contaminer un ensemble d l ments de l environnement de la personne tel que le fait de se sentir accept par son entourage et tre satisfait de sa situation de logement Aaussi les personnes vivant avec un faible revenu comme c est le cas pour plus de la moiti de l chantillon sont susceptibles de consacrer une part plus importante de leur revenu l achat de n cessit s comme la nourriture le logement et l habillement qu une famille moyenne Statistique Canada 2013 Dans ces circonstances ces personnes sont moins en position de choisir leur lieu de r sidence et d assurer une certaine stabilit Le faible revenu peut donc cr er un ensemble d insatisfactions vis vis de leur int gration communautaire ce qui affecte sp cifiquement l int gration psychologique des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Une plus grande s v rit de sympt mes d autoperturbation affecte n gativement la qualit des relations sociales et plus pr cis ment le niveau de signification et de r ciprocit des relations sociales des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Premi rement les personnes ayant un niveau lev de sympt mes d autoperturbation sont connues pour viter les relations sociales en plus d entretenir des 74 interactions probl matiques avec les autres Briere 2011 De fa on plus surprenante un niveau plus lev au facteur de s
74. eux tudes valuent la composante li e a la participation a des activit s ou des loisirs Carey et al 2003 Mowbray et al 1997 et une value la composante li e l utilisation de biens et services Mowbray et al 1997 La dimension de l int gration sociale se divise en deux sous dimensions celle des interactions sociales et celle du r seau social Le r seau social des participants est document dans les sept tudes Carey et al 2003 Dutton et al 2014 MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Stenius et al 2005 Tracy et Johnson 2007 Les diff rents l ments de cette sous dimension sont le r seau social la qualit des relations et l appartenance des r les sociaux Les caract ristiques du r seau social document es sont la densit et la diversit du r seau valu es dans quatre tudes MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Tracy et Johnson 2007 puis la qualit des relations valu e dans trois tudes Dutton et al 2014 Mowbray et al 1997 Tracy et Johnson 2007 et les r les sociaux dans deux d entre elles Stenius et a 2005 Carey et al 2003 En somme seule la sous dimension du r seau social a t couverte dans l ensemble des tudes mais aucune de ces tudes n a tudi les trois aspects de cette sous dimension la fois De m me aucune tude n a abord dans son ensemble les trois dimensions du mod le de Wong et S
75. i qui a lieu deux mois apr s la fin du traitement Cette diminution du nombre d amis et de membres de la famille n est pas expliqu e par les auteurs Enfin ces auteurs ne rapportent aucune limite leur tude ni de recommandation pour les futures tudes La seconde tude retenue est celle de Mowbray et al publi e en 1997 Cette tude transversale a t men e aupr s de patients d un h pital public en psychiatrie et avait pour objectif de d crire la qualit de l int gration communautaire chez les personnes ayant la fois un probl me de consommation de psychotrope et un diagnostic primaire de sant mentale schizophr nie schizophr nie affective trouble affectif majeur trouble affectif moyen trouble de la personnalit ou d adaptation troubles de l humeur organiques DSM APA 1987 Une comparaison de la qualit de l int gration communautaire est galement faite entre des groupes form s sur la base de l ge 33 ans et moins et 34 ans et plus et du genre des participants L chantillon de l tude est compos de 467 personnes g es en moyenne de 33 ans t 7 1 dont 26 de femmes Le nombre de participants pour chacun des groupes n est pas mentionn par les auteurs Les diagnostics des participants ont t attribu s par des professionnels de l h pital l aide d une entrevue clinique et de tests psychiatriques lorsque jug s n cessaires par l tablissement de sant
76. ie sociale trouble d pressif majeure 90 d ESPT G3 Participants ayant ou ayant d j eu au cours de leur vie un diagnostic de d pendance a l alcool G4 Participants ayant ou ayant d j eu au cours de leur vie simultan ment un diagnostic de SPT et de d pendance l alcool significatives entre les groupes par rapport aux conflits p 010 lorsque la covariation associ e l ge au revenue annuel au genre au trouble panique au trouble d pressif majeur est contr l e Les deux groupes unimorbides G2 G3 et le groupe comorbide G4 rapportent significativement plus de conflits que le groupe sans diagnostic G1 p lt 05 91 Qualit de l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une consommation probl matique de psychotropes et des sympt mes de stress post traumatique ou un autre probl me de sant mentale et variation de l int gration communautaire en fonction de la s v rit de ces deux probl matiques caract ristiques m thodologiques et r sultats des tudes recens es R ponse aux questions de recension 1 et 2 Auteurs Objectif s chantillon R sultats Limites Recommandatio ns N ge de Probl me s Probl me de Sym R ponses la R ponses la Femme l ethnie de sant consommati p de question de question de 5 majoritair mentale on de SPT
77. implicit and explicit self esteem in individuals with current 81 past posttraumatic stress disorder Psychotherapy Psychosomatics 81 1 64 66 Simoneau et Guay S 2008 Cons quences de la concomitance des troubles li s l utilisation de substances et l tat de stress Drogues sant et soci t 7 2 125 160 Schooler N Hogarty G et Weissman M 1979 Social Adjustment Scall SASID In W A Hargreaves C C Attkisson et J E Sorenson Eds Resource materials for community mental health program evaluators p 290 303 National Institute of Mental Health Rockville United States Department of Health Education and Welfare Spitzer R L Williams J B W Gibbon M et First M 1990 Structured Clinical Interview for DSM III R Patient version SCID P New York Biometrics Research Department New York State Psychiatric Institute Statistique Canada 2013 Les seuils de faible revenue Document t l accessible a l adresse lt http www statcan gc ca pub 75f0002m 2012002 lico sfr fra htm gt Stenius V K Veysey B M Hamilton Z et Andersen R 2005 Social Roles in Women s Lives Changing Conceptions of Self The Journal Of Behavioral Health Services and Research 32 2 182 198 Taft C T Watkins L E Stafford J Street A E et Monson C M 2011 Posttraumatic stress disorder and intimate relationship problems A meta analysis Journal Of Cons
78. ion cibl e consommation probl matique de psychotropes probl me de sant mentale concomitance des probl matiques En ce qui a trait la m thode de saisie des mots clefs l int rieur de ces banques de donn es chacun des mots clefs d un m me ensemble a t s par par la commande OU et chacun des quatre ensembles a t s par par la commande ET L ensemble des mots clefs utilis s est pr sent dans le tableau 1 Au total 121 tudes ont t recens es dans les banques de donn es et ont fait l objet d une s lection partir de crit res d inclusions et d exclusions pr cis Pour tre conserv es les tudes devaient pr senter les crit res d inclusion suivants a tre une recherche 22 empirique b l chantillon devait tre compos d adultes de 18 ans et plus l chantillon devait tre compos de personnes ayant la fois une consommation probl matique de psychotropes et une probl matique de sant mentale d l tude devait valuer au moins une dimension de l int gration communautaire p ex le r seau social la participation des activit s et loisirs Mots clefs utilis s lors de la recherche de documents partir de banques de donn es et des Tableau 1 sites internet de revues francophones sp cialis es Int gration communautaire Consommation probl matique de psychotropes Probl me de sant mentale Concomitance des probl
79. ion physique L int gration physique r f re au temps pass faire une activit au nombre d activit s auxquelles la personne a particip ainsi qu aux biens et services utilis s Ces activit s doivent avoir eu lieu l ext rieur de sa r sidence et avoir t initi es de fa on autonome Segal et Everett Dille 1980 dans Wong et Solomon 2002 17 2 3 1 L int gration sociale L int gration sociale se compose de deux sous dimensions soit a les interactions et b le r seau social La sous dimension des interactions r f re l tendue a laquelle un individu s engage dans des interactions sociales avec des personnes normatives dans sa communaut Les dimensions quantitative et qualitative de ces interactions doivent tre prises en compte et celles ci doivent prendre place a l ext rieur de sa r sidence Wolfensberger et Thomas 1983 dans Wong et Solomon 2002 En somme il s agit de savoir si la personne est en interaction avec d autres personnes connues ou inconnues lorsqu elle est pr sente des activit s l ext rieur de sa r sidence La sous dimension du r seau social r f re quant elle la densit et la diversit du r seau social de soutien de l individu ainsi qu la vari t des r les sociaux adopt s par la personne Cette sous dimension implique galement le degr auquel les relations sociales sont positives et r ciproques plut t que stressantes pour la pers
80. ire un mod le conceptuel multidimensionnel de l int gration communautaire adapt de celui de Wong et Solomon 2002 a t utilis Les participants de l tude font tous partie du programme D pendance et stress post traumatique du Centre Portage de Qu bec Parmi la client le r guli re de l organisme ayant une CPP celle qui avait rapport l valuation d accueil des traumatismes l enfance a t invit e participer la pr sente recherche Les participants ont rempli diff rents questionnaires l entr e dans le programme dont le questionnaire valid et standardis portant sur les SPT autoperturbation stress post traumatique externalisation somatisation d velopp par Briere 2011 la carte de r seau social de Desmarais 1982 et un questionnaire maison d velopp partir du mod le conceptuel de l int gration communautaire de Wong et Solomon 2002 Des analyses statistiques descriptives test t corr lations de Pearson r gressions multiples hi rarchiques ont t effectu es afin d atteindre les objectifs de recherche Les r sultats d montrent que tant les hommes que les femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT ont une int gration de faible qualit et ce dans les trois dimensions de l int gration communautaire physique sociale psychologique En effet les participants ont rapport avoir peu de loisirs fr quenter peu les ressources communautair
81. is 2 3 D finition de l int gration communautaire Issu de la litt rature sur les services de sant mentale Wong et Solomon 2002 ont propos un mod le conceptuel qui tente d op rationnaliser le concept d int gration communautaire Pour ces auteurs l int gration communautaire doit inclure non seulement la pr sence physique de la personne dans la communaut mais aussi le maintien de relations sociales avec d autres membres de la communaut et le d veloppement d un sens de l efficacit et d appartenance avec la communaut Une telle d finition doit inclure trois dimensions soit l int gration physique l int gration sociale et l int gration psychologique Dans ce qui suit il sera pr sent une adaptation du mod le conceptuel de l int gration communautaire d velopp par Wong et Solomon 2002 en num rant les 16 diff rents aspects qu ils incluent dans chacune des dimensions et sous dimensions du concept La figure 1 pr sente d abord un aper u de cette adaptation du mod le Facteurs personnels e Facteurs sociod mographiques e Caract ristiques cliniques e Sympt mes psychiatriques Int gration communautaire e Int gration physique e Int gration sociale o Interactions sociales o R seau social e Int gration psychologique Figure 1 Adaptation du mod le de l int gration communautaire de Wong et Solomon 2002 2 3 1 L int grat
82. jectif un Description des groupes G1 R partition des participants dans deux groupes selon leur ge 33ans et moins 34 ans et plus G2 R partition des participants dans deux groupes selon leur genre n cessaire Schizophr nie et schizophr nie affective 28 trouble affectif majeure 14 trouble affectif moyen 15 trouble de la personnalit ou d adaptation 26 troubles de l humeur organiques 21 substance par un clinicien pr c dant l hospitalisation 11 Utilisation de services 30 des participants ont utilis un groupe de soutien dans les 30 jours pr c dant leur admission au traitement Sp cifiquement 20 assist un groupe alcoolique anonyme et 20 2 un groupe narcotique anonyme Participation des activ s loisirs Des 17 activit s possible du questionnaire les participantes ont rapport en pratiquer en moyenne 8 63 E T 3 38 dans la derni re semaine sugg rant peu de participation et de diversit dans leur environnent social 2 Comparaison entre l ge et le genre des participants G1 Aucune diff rence significative n a t trouv e sur les variables du r seau social de la qualit des relations de Putilisation de services et de la participation aux activit s loisirs G2 Un plus grand pourcentage d hommes que de femmes ont rapport utiliser un groupe de soutien dans la
83. l de soutien de ces personnes serait compos d entre 4 et 10 membres MacDonald et al 2004 Mowbray et 37 al 1997 16151 et Luke 1993 Tracy et Johnson 2007 Or un bon r seau social de soutien devrait compter minimalement une vingtaine d individus Mowbray Quinn et Cranford 2014 Ces r sultats indiquent donc de fa on convergente la faible densit du r seau des personnes pr sentant a la fois ces deux probl matiques Les r sultats montrent que le r seau social de soutien des personnes qui pr sentent a la fois une CPP et un probl me de sant mentale est moyennement diversifi En effet le r seau social serait compos principalement de la famille largie et de la famille nucl aire repr sentant la moiti de la diversit du r seau des personnes pr sentant la double probl matique MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Tracy et Johnson 2007 Il serait compos de moins d amis ceux ci repr sentant entre 18 et 33 du r seau social Mowbray et al 1997 Ribis et Luke 1993 Tracy et Johnson 2007 Les tudes ayant valu le nombre de professionnels de la sant montrent que ceux ci occuperaient une proportion semblable celle du nombre d amis MacDonald et al 2004 Tracy et Johnson 2007 Une grande proportion de professionnels est normale en contexte de traitement et n est pas vue ici comme n gative puisque leur pr sence semble tre un facteur de protection
84. les normes sociales Elles ont galement un plus grand nombre de r les sociaux Toujours en lien avec les donn es sociod mographiques le niveau d tude est associ positivement la diversit du r seau social de soutien Plus une personne a un niveau lev d tudes plus son r seau social de soutien est diversifi Le niveau d tude et le revenu familial sont galement positivement corr l s la densit de r seau la vari t de r les sociaux et la qualit de l int gration psychologique Ainsi le fait d avoir un plus haut niveau d tude ou un revenu plus lev est associ un r seau social de soutien plus dense une plus grande diversit de r les sociaux au fait de croire en sa capacit d exercer une influence sur son milieu et sur sa satisfaction l gard de son environnement 2 3 Sympt mes de stress post traumatique et int gration communautaire Les corr lations pr sent es dans le tableau 9 permettent galement d identifier parmi l ensemble des variables de SPT facteur d autoperturbation facteur de stress post traumatique facteur d externalisation facteur de somatisation celles qui sont associ es aux diff rentes variables de l int gration communautaire Tous les facteurs de sympt mes post traumatiques l exception du facteur post traumatique sont associ s l une ou l autre des variables de l int gration communautaire Tableau 9 Corr lations
85. llies au premier temps de mesure seulement et son donc sont de type transversal Quatre autres tudes de type transversal ont permis de r pondre la seconde question de recension Carey Carey et Simons 2003 Dutton et al 2014 MacDonald et al 2004 Tracy et Johnson 2007 En somme les sept tudes recens es fournissent des r sultats obtenus par des mesures transversales Carey et al 2003 Dutton et al 2014 MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 16151 et Luke 1993 Stenius et al 2005 Tracy et Johnson 2007 Un devis quantitatif est pr sent dans l ensemble des tudes Carey et al 2003 Dutton et al 2014 MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Stenius et al 2005 Tracy et Johnson 2007 Parmi les tudes permettant de r pondre la premi re question de recension en lien avec l chantillonnage r alis une a divis son chantillon sur la base du genre et de l ge des participants Mowbray et al 1997 Parmi les tudes permettant de r pondre la Auteur chantillon Devis VI Int gration 8 communautaire n S D N Age de CPP SSPT Question Descriptif Longitudinal femme l ethnie de corr lationnel FA majoritaire recension R gression transversal r pondue multiple Ribisl et 395 33 26 77 X 1 Descriptif T N A RSS densit n 2 Luke ans afro diversit a
86. merican Psychiatric Association 2013 Diagnostic and statistical manual of mental disorders DSM 5 Sth ed Arlington VA US American Psychiatric Publishing Inc Baumgartner J N et Susser E 2013 Social integration in global mental health What is it and how can it be measured Epidemiology And Psychiatric Sciences 22 1 29 37 Bertera E M 2005 Mental health in U S adults The role of positive social support and social negativity in personal relationships Journal Of Social Personal Relationships 22 1 33 48 Boivin M D et De Montigny M J 2002 La r insertion sociale en toxicomanie une voie d couvrir Comit permanent de lutte la toxicomanie Gouverne ment du Qu bec Briere J 2011 Trauma Symptom Inventory 2 professional manual Psychological Assessment Resources Carey K B Carey M P et Simons J S 2003 Correlates of substance use disorder among psychiatric outpatients Focus on cognition social role functioning and psychiatric status Journal Of Nervous And Mental Disease 191 5 300 308 Cohen L R et Hien D A 2006 Treatment outcomes for women with substance abuse and PTSD who have experienced complex trauma Psychiatric Services 57 1 100 106 Corrigan P W Mueser K T Bond G R Drake R E et Solomon P 2008 Prin ciples and practices of psychiatric rehabilitation An empirical approach New York NY US Guilford Press Desmarais et al 19
87. milieux sociaux primaires Enfin en ce qui concerne l int gration sociale les r sultats de la pr sente tude indiquent que la qualit des relations sociales de soutien est probl matique chez une importante partie des personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT En effet les participants sont nombreux avoir rapport des relations non significatives et non r ciproques Par le fait m me ils se sont dits peu satisfaits de leurs relations sociales Comparables aux r sultats rapport s dans les tudes recens es Dutton et al 2014 Mowbray et al 1997 Tracy et Johnson 2007 ces r sultats peuvent s expliquer d une part par les interactions n gatives v cues avec leur entourage Cohen et Hien 2006 Mills et al 2005 De plus le faible statut socio conomique caract ristique de cette population peut amener la personne avoir l impression qu elle ne pourra jamais rendre le soutien re u de la part de son r seau social de soutien amenant ces personnes consid rer leurs relations sociales comme non r ciproques 12 1 3 Dint gration psychologique Les r sultats concernant la dimension de l int gration psychologique indiquent que les personnes ayant une CPP et des sympt mes de SPT ont une perception relativement positive de leur capacit influencer leur entourage et du fait de se sentir accept par cet entourage Toutefois ces personnes semblent g n ralement insatisfaites de leur statut oc
88. n ne s applique pas Un score de satisfaction des relations sociales a t obtenu en calculant le pourcentage de r ponses positives par rapport au nombre de r ponses total r pondu par oui ou non Tel que le pr sente le tableau 5 un score de relation significative et r ciproque a t obtenu en r alisant le m me calcul Plus le pourcentage est lev ces deux scores plus les relations sont consid r es comme positives Tableau 5 M thode de compilation du score de satisfaction des relations sociales et du score de relations significatives et r ciproques Nombre de r ponse positive oui X 100 Nombre de r ponses oui ou non Score de satisfaction des relations sociales Score de relation significative et r ciproque 90 4 3 3 Dimension de l int gration psychologique Enfin la dimension de l int gration psychologique a t mesur e par cinq questions Le sentiment d une personne de faire partie de la communaut a t obtenu en lui demandant si elle est satisfaite de son statut occupationnel p ex travailleur tudiant b n vole L expression d une connexion motionnelle avec son voisinage a t obtenue en demandant si la personne se sent accept e telle qu elle est par les personnes qu elle c toie La croyance en sa capacit d exercer une influence dans la communaut a t obtenue en demandant aux participants dans deux questions diff rentes s ils croient avoir la capacit
89. nglois Simoneau et Guay 2008 telles que celles reli es au v cu d v nements traumatisants D ailleurs une tude pid miologique r alis e aux tats Unis NESARC 2004 2005 aupr s d un important et repr sentatif chantillon populationnel n 34 653 indique qu il y a une tr s 12 forte pr sence de CPP chez les personnes ayant des sympt mes de stress post traumatique SPT En effet 46 4 des personnes pr sentant le diagnostic complet d tat de stress post traumatique ESPT ont galement un diagnostic de trouble de d pendance ou d abus une substance tel que d fini par le DSM IV American psychiatric association APA 1994 Pietrzak Goldstein Southwick et Grant 2011 Les taux sont semblables 43 3 chez les personnes pr sentant un diagnostic partiel d tat de stress post traumatique Pietrzak et al 2011 Le ph nom ne serait significativement plus pr sent chez les hommes Par exemple 51 9 des hommes au Etats Unis compar 4 seulement 27 9 des femmes ayant un diagnostic d ESPT ont galement une consommation probl matique d alcool et 34 5 des hommes contre 26 9 des femmes ont la fois un diagnostic d ESPT et une consommation probl matique de drogue Kessler Sonnega Bromet Hughes et Nelson 1995 Chez les personnes pr sentant une CPP la pr valence de diagnostic d tat de stress post traumatique est de 11 60 pour un diagnostic actuel et de 33 75 pour un
90. ns Gulcur et al 2007 de meilleures comp tences sociales Kennedy 1989 dans Gulcur et a 2007 et un niveau plus bas de psychopathologies Segal et Everett Dille 1980 Timko et Moos 1998 dans Gulcur et al 2007 Une meilleure int gration communautaire est associ e une meilleure satisfaction a l gard de la situation actuelle de logement Silverman et Segal 1994 dans Wong et Solomon 2002 et au fait d tre blanc Nagy et al 1988 dans Wong et Solomon 2002 19 Quoique ces facteurs aient t tudi s empiriquement ils l ont t aupr s de personnes pr sentant une diversit de troubles psychiatriques et ne sont donc pas sp cifiques aux personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT 3 CONSOMATION PROBL MATIQUE DE PSYCHOTROPES SYMPT MES DE STRESS POST TRAUMATIQUE ET INT GRATION COMMUNAUTAIRE Tel qu introduit pr c demment le r seau social des personnes ayant une CPP est habituellement de faible densit O Dell Turner et Weaver 1998 La s v rit des sympt mes de SPT am neraient galement une int gration communautaire de moins bonne qualit Ozer Best Lipsey et Weiss 2008 En ce sens les personnes qui pr sentent la fois une CPP et des sympt mes de SPT seraient doublement risque de pr senter une int gration communautaire d ficitaire et fragilis e par l isolement social l itin rance et l absence d emploi Mueser Bellack et Blanchard 1992 da
91. ns MacDonald Luxmoore Pica Tanti Blackman Catford et Stockton 2004 Or les connaissances ce niveau demeurent limit es En effet les tudes sp cifiques cette population sont rares Simoneau et Guay 2008 ce qui pourrait tre expliqu par le fait que les personnes ayant une CPP sont exclues dans environ deux tiers des tudes portant sur Spinazzola Blaustein et Kolk 2005 Bien que les personnes qui pr sentent la fois une CPP et des sympt mes de SPT sont parmi les client les qui n cessiteraient le plus de soutien professionnel faute de connaissances ils sont ceux qui b n ficieraient de moins de programmes de traitement Simoneau et Guay 2008 Parmi ceux qui b n ficient d un traitement on constate qu un an apr s la fin du traitement les usagers pr sentent plus de difficult s sur les plans psychologique m dical familial l gal et de l emploi que ceux qui n ont qu une CPP ou qu une CPP accompagn e d un trouble de sant mentale autre que l ESPT Rosen Ouimette Sheikh Gregg et Moos 2002 dans Simoneau et Guay 2008 La cooccurrence de troubles et les cons quences qui en d coulent am nent galement les individus a utiliser plus fr quemment les services de sant que les personnes ne pr sentant qu une CPP ou qu un ESPT Mills et al 2005 20 En somme la pr sence d une CPP et des sympt mes de SPT augmente la complexit et la s v rit du portrait cliniq
92. ns domicile fixe ou de personnes d une ethnie autre que caucasienne b l tude value exclusivement l isolement social Des 14 tudes initialement recens es six tudes anglophones ont t conserv es et analys es plus en profondeur partir des six tudes s lectionn es issues des banques de donn es l analyse de la liste des r f rences bibliographiques de ces tudes a t r alis e afin de trouver des tudes suppl mentaires Les bibliographies des six tudes s lectionn es contenaient en tout 245 r f rences Une premi re s lection a t r alis e en lisant les titres de ces r f rences Ceux qui voquaient dans leur titre la population concern e dans cette tude concomitance d une CPP et d un trouble de sant mentale et un concept li l int gration communautaire p ex le r seau social les r les sociaux la participation des activit s et loisirs ont t retenus pour une seconde s lection Sept tudes ont ainsi t lues et jug es selon les crit res d inclusion et d exclusion pr c demment mentionn s Suite la lecture de ces tudes six d entre elles ont t rejet es Quatre d entre elles ne portaient pas sur un chantillon ayant des troubles concomitants Deux tudes n taient pas des tudes empiriques Ainsi une seule tude a t s lectionn e par cette m thode de recension Suite la recherche sur les banques de donn es et par les liste
93. nt associ n gativement la qualit de l int gration psychologique Ainsi plus les participants pr sentent un score lev au facteur d externalisation moins ils ont tendance croire en leur capacit d exercer une influence sur leur milieu et exprimer de satisfaction l gard de leur environnement Enfin le facteur de somatisation est associ positivement au score d utilisation de ressources Plus une personne indique un score lev au facteur de somatisation plus elle fr quente des ressources communautaires et ce une plus grande fr quence 3 ANALYSES DE R GRESSION Neuf r gressions hi rarchiques ont permis d examiner quels sympt mes de SPT taient les plus fortement associ s la qualit de l int gration communautaire en contr lant pour le genre l tat civil le niveau d tude et le revenu familial annuel Les tableaux 10 17 pr sentent les r sultats de ces r gressions 3 1 Int gration physique 60 Tel que pr sent dans les tableaux 10 et 11 les deux mod les de r gression portant sur l int gration physique ne sont pas significatifs Cela signifie que ni les variables sociod mographiques ni les facteurs du SPT ne permettent d expliquer la participation aux loisirs et la fr quentation de loisirs chez les personnes pr sentant un CPP et des sympt mes de SPT Ainsi bien que les sympt mes d autoperturbation soient significativement associ s la p
94. nt l ensemble des participantes dont seulement 57 ont les deux probl matiques la fois Les caract ristiques de l int gration communautaire tudi es sont la densit et la diversit du r seau social de soutien ainsi que la qualit des relations entre les participants et les membres de son r seau valu es l aide de l outil Social Network Map Tracy et Whittaker 1990 Les r sultats indiquent une densit moyenne du r seau social des participantes de 10 7 adultes t 5 0 et variant de 1 38 membres Le nombre moyen de mineurs composant le r seau social des participantes est de trois et varie de z ro 36 10 membres Le r seau social est compos en moyenne de 39 de membres de la famille tendue de 18 d amis 13 8 de professionnels de 8 de personnes d une glise ou organisation de 6 de compagnons d cole ou de travail de 5 de voisins et de 10 de la famille nucl aire Les participantes ont une relation r ciproque avec un peu plus de 50 des membres de leur r seau social Une moyenne d environ quatre membres du r seau social sont per us comme parfois ou presque toujours n gatifs dans leurs interactions avec la participante Lors de la comparaison entre les deux groupes en contr lant pour le site de recrutement les auteurs ne rapportent pas de diff rence significative par rapport la densit et la diversit du r seau social Les femmes du groupe ayant les deux probl
95. objectif visant v rifier si la s v rit des sympt mes de SPT est li e la qualit l int gration communautaire des hommes et des femmes pr sentant la fois une CPP et des SPT les r sultats des analyses corr lationnelles sont pr sent s 1 ANALYSES DESCRIPTIVES 1 1 Int gration physique L int gration physique r f re principalement la pr sence physique de la personne dans des activit s des lieux et des contextes se passant dans sa communaut et o d autres personnes sont pr sentes Au niveau de l int gration physique les participants l tude pratiquent en moyenne 2 44 1 1 8 loisirs et fr quentent en moyenne 1 36 t 1 4 ressource communautaire et ce une fr quence d au moins une fois par mois non pr sent dans le tableau Par contre 22 6 des participants ne pratiquent aucun loisir et 38 6 ne fr quentent aucun organisme non pr sent dans le tableau Tel que pr sent dans le tableau 6 il n y a aucune diff rence significative li e au genre sur la participation et la fr quence de participation des loisirs p ex sport lecture promenade et sur le nombre et la fr quence de ressources communautaires fr quent es p ex r union AA aide alimentaire Portage 93 Tableau 6 Analyses descriptives et diff rences hommes femmes int gration physique Femme Homme Total n 41 n 44 n 85 t Variables int gration physique M M M ddl t
96. ol Abuse 23 2 309 326 Mowbray O Quinn A et Cranford J A 2014 Social networks and alcohol use disorders Findings from a nationally representative sample The American Journal Of Drug And Alcohol Abuse 40 3 181 186 Mueser K T Drake E Clarke R E McHugo G J Mercer McFadden C et Ackerson T H 1995 Toolkit for evaluating substance abuse in persons with severe mental illness Cambridge MA Evaluation Center at HSRI 80 Nehra D K Sharma V Mushtaq H Sharma N R Sharma M et Nehra S 2012 Emotional intelligence and self esteem in cannabis abusers Journal Of The Indian Academy Of Applied Psychology 38 2 385 393 O Dell K J Turner N H et Weaver G D 1998 Women in recovery from drug misuse An exploratory study of their social networks and social support Substance Use and Misuse 33 8 1721 1734 Ozer E J Best S R Lipsey T L et Weiss D S 2008 Predictors of posttraumatic stress disorder and symptoms in adults A meta analysis Psychological Trauma Theory Research Practice And Policy S 1 3 36 Pearson C Janz T et Ali J 2013 Troubles mentaux et troubles li s l utilisation de substances au Canada Coup d oeil sur la sant Doccument t l accessible a l adresse lt http www statcan gc ca pub 82 624 x 2013001 article 11855 fra htm gt Pietrzak R H Goldstein R B Southwick S M et Grant B F 2011 Prevalence and Axis I
97. olomon 2002 En effet la dimension de l int gration psychologique et la sous dimension des interactions sociales ne sont valu es dans aucune des tudes recens es Lorsque l on regarde de fa on globale les caract ristiques des tudes recens es le premier constat r aliser est que la litt rature portant pr cis ment sur le lien entre la CPP les sympt mes de SPT et l int gration communautaire a t valu e dans une seule tude 28 Dutton et al 2014 M me lorsque la recension est largie l ensemble des probl mes de sant mentale incluant ou non les sympt mes de SPT la litt rature est mince et les tudes sont en mesure de r pondre seulement certains aspects des questions de la pr sente recherche 3 PR SENTATION D TAILL E DES TUDES RECENS ES Dans cette partie chacune des tudes s lectionn es sera d crite en d tail Les tudes seront pr sent es en fonction de la ou les questions de recension laquelle ou auxquelles elles r pondent En terminant les principaux r sultats apportant des connaissances relatives aux deux questions de recensions seront discut s 3 1 tudes r pondants la premi re question de recension La premi re tude retenue est celle de Ribisl et Luke publi e en 1993 Cette tude longitudinale a t r alis e avec des patients d un h pital public en psychiatrie et avait pour objectif de d crire la qualit de l int gration communautair
98. on des loisirs l utilisation de services du milieu ont t document s La participation aux loisirs a t pour sa part couverte par une question portant sur la fr quence de participation aux diff rents loisirs pratiqu s par la personne L utilisation de services du milieu a t couverte par une question portant sur la fr quence de la fr quentation de ressources communautaires de son milieu Les deux questions concernant la fr quence pour la participation aux loisirs et l utilisation des ressources ont t r pondues sur une chelle de likert en quatre points 0 jamais 1 mensuellement 2 hebdomadairement 3 quotidiennement Tel que le tableau 3 le pr sente la participation aux loisirs a t obtenue en additionnant le nombre de loisirs pratiqu s sur un maximum de cinq la plus haute valeur de fr quence de participation a ces m mes loisirs De m me tel que pr sent dans le tableau 4 l utilisation de ressources a t obtenu en additionnant le nombre de ressources fr quent es sur un maximum de cinq la plus haute valeur de fr quence d utilisation de ces m mes ressources 48 Tableau 3 M thode de compilation de participation aux loisirs Nombre de loisirs pratiqu s plus haute valeur de fr quence de participation aux loisirs Participation aux loisirs Tableau 4 M thode de compilation de l utilisation de ressources Nombre de ressources fr quent es plus ha
99. onne et d pendante vis vis des autres Fellin 1993 Storey 1993 dans Wong et Solomon 2002 En incluant autant les activit s l ext rieur et l int rieur de sa r sidence on v rifie si la personne entretient des liens avec un nombre suffisant de gens si ces liens sont de bonne qualit et si ceux ci lui permettent de jouer des r les sociaux vari s fratrie parents voisin coll gue de travail partenaire amoureux vis vis de son entourage 2 3 1 L int gration psychologique L int gration psychologique r f re au sentiment d une personne de faire partie de la communaut l tendue de l expression d une connexion motionnelle avec son voisinage sa croyance en ses habilet s satisfaire ses besoins dans son voisinage ou son quartier et sa croyance en sa capacit d exercer une influence dans la communaut Aubry Dans cette tude le terme personnes normatives r f rera aux personnes respectant les r gles et les normes sociales lois valeurs sociales 18 et Myner 1996 McMillan et Chavis 1986 dans Wong et Solomon 2002 Une tude ult rieure de Gulcur Tsemberis Stefancic et Greenwood 2007 ayant test empiriquement le mod le de l int gration communautaire de Wong et Solomon sp cifie par l analyse factorielle la pr sence de la satisfaction l gard de diff rents domaines de la vie satisfaction l gard de son quartier et de son logement comme l ment su
100. onnes qui ont un CPP et des sympt mes de SPT La relation qui uni l tat civil et l int gration psychologique est surprenante puisqu elle n tait pas ressortie comme tant significative lors des analyses de corr lation 68 CINQUI MECHAPITRE LA DISCUSSION DES R SULTATS La pr sente recherche a permis de r pondre aux deux objectifs Parmi les tudes ayant valu l int gration communautaire aupr s des personnes pr sentant une CPP et un probl me de sant mentale incluant ou non les sympt mes de SPT la pr sente recherche est la seule exposer des r sultats descriptifs comparatifs corr lationnels et multivari s portant sur l ensemble des trois sph res de l int gration communautaire tel que d fini par Wong et Solomon 2002 De plus cette tude a permis de v rifier s il existe des diff rences entre les hommes et les femmes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT quant la qualit de leur int gration communautaire 1 L INT GRATION COMMUNAUTAIRE 1 1 L int gration physique Tel qu attendu les r sultats de la pr sente tude indiquent une int gration communautaire de faible qualit chez les adultes hommes et femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT La qualit de l int gration physique des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT semble limit e tant du point de vue des loisirs pratiqu s que des ressources communautaires fr q
101. onsommation ou d un travail en ce sens entre le d but et la fin du traitement Le second groupe N 20 nomm Stade pr coce de changement comprend les participants n ayant montr aucune vidence concernant la r duction de la consommation ou d un travail en ce sens pendant la m me p riode de temps L chantillon est compos de 34 personnes dont 36 sont des femmes Les caract ristiques de l int gration communautaire tudi es sont la densit et la diversit du r seau social de soutien valu es partir d une version adapt e de l outil Social Relationship Scale Macdonald Madden et Roods 1996 Les r sultats indiquent que pour le groupe Stade pr coce de changement la valeur m diane de la densit du r seau social des participants est de quatre et varie entre un et onze membres Pour la diversit du r seau social la valeur m diane du nombre d amis est de 1 td 0 5 du 39 nombre de membres de la famille est de 2 td 0 6 et du nombre de professionnels est de 1 td 0 3 Pour le groupe Stade avanc de changement la valeur m diane de la densit du r seau social est de 4 5 et varie entre un et douze membres Pour la diversit du r seau social la valeur m diane du nombre d amis est de 1 td 0 8 du nombre de membres de la famille est de 2 td 0 4 et du nombre de professionnels est de 2 td 0 6 Il n existe qu une seule diff rence significative entre les groupes
102. ont t obtenues par la passation d un questionnaire maison comprenant cinq questions transform es en autant de variables Les questions ciblent des informations concernant le genre l ge l tat civil le niveau d tude compl t et le revenu familial annuel Certaines variables sociod mographiques sont de type dichotomique genre tat civil personne seule en union Tandis que d autres sont de type ordinale niveau d tude compl t revenu familial annuel ou d chelle ge Pour le niveau d tude compl t il s agit d une chelle de likert en quatre points 1 primaire 2 secondaire 3 coll gial 4 universitaire Pour le revenu familial annuel il s agit galement d une chelle likert mais en cing points 1 0 11 999 2 12 000 24 999 3 25 000 39 999 4 40 000 69 999 5 70 000 et plus 4 2 La s v rit des sympt mes de stress post traumatiques La s v rit des sympt mes post traumatiques a t valu e l aide du questionnaire Trauma Symptoms Inventory 2 TSI 2 Briere 2011 compl t en autor v l L inventaire des sympt mes traumatiques de Briere 2011 value la symptomatologie associ e aux v nements traumatiques v cus au cours de la vie Le TSI 2 est con u pour valuer le stress post traumatique et d autres s quelles psychologiques associ es des v nements traumatiques y compris l agression sexuelle et physique la violence conjug
103. ontrer des comportements auto destructeurs ou agressifs comme moyens de faire face des sentiments intenses et d sagr ables souvent li s un v nement traumatique ou ont de faibles capacit s d autor gulation des affects De tels passages l acte peuvent repr senter de l vitement Un historique d abus ou de n gligence l enfance peut tre associ un score lev Le facteur de somatisation indique la pr sence de pr occupations propos de dysfonctions somatiques Un score lev ce facteur peut indiquer une pr occupation g n rale propos de sensations somatiques et ce pour une raison de dysfonction psychologique ou en raison d une maladie physique Des tudes de fid lit et de validit du TSI 2 ont t r alis es aupr s de 1643 adultes Briere 2011 Les coefficients alpha du TSI 2 indiquent une excellente consistance interne tant pour les quatre facteurs alpha variant de 0 77 0 93 que pour les 24 sous chelles alphas variant de 0 72 0 91 La fid lit test retest du TSI 2 est excellente pour l ensemble des chelles r variant de 0 76 0 94 sauf pour la sous chelle des comportements suicidaires r 0 15 Les diff rents facteurs et chelles du TSI 2 ont t compar s plusieurs tests selon la nature des l ments valu s Trauma Symptom Inventory 1 Postraumatic Stress Scale Experience in close Relationship Revised pour valuer la validit de convergence
104. pe 62 parmi les variables sociod mographiques seuls le genre et l tat civil demeurent significatifs Ainsi pour le mod le global ce sont ces deux variables sociod mographiques le genre et l tat civil plut t que les sympt mes de SPT qui permettent d expliquer la variance observ e dans les r les sociaux des personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT Ainsi ce mod le de r gression confirme que le fait d tre une femme et d tre en union sont associ s un nombre plus lev de r les sociaux Le mod le portant sur les relations significatives et r ciproques s est galement av r significatif mais uniquement la seconde tape du mod le F 3 12 p 0 01 Tel que pr sent dans le tableau 17 l ensemble des variables test es permet d expliquer 38 de la variance des relations significatives et r ciproques observ es chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT En effet en contr lant pour les variables sociod mographiques genre tat civil niveau de scolarit revenus les sympt mes d autoperturbation et de stress post traumatique sont significativement associ s aux relations significatives et r ciproques Ainsi le mod le confirme que les personnes ayant une CPP et des sympt mes de SPT qui pr sentent des scores moins lev s aux sympt mes d autoperturbation et plus lev s aux sympt mes de stress post traumatique pr sentent
105. ppl mentaire permettant d op rationnaliser l int gration psychologique 2 3 1 Les facteurs personnels Wong et Solomon 2002 ont galement identifi des facteurs pr dicteurs susceptibles d influencer l int gration communautaire En adaptant le mod le de Moos et ces associ s Moos 1997 Moos et Lemke 1996 ils ont identifi trois types de facteurs li s aux caract ristiques du programme ou de l tablissement offrant un service pour personnes ayant un probl me de sant mentale Puis un quatri me facteur est li aux caract ristiques personnelles de l individu Ce dernier facteur comprend les aspects sociod mographiques ge ethnie sexe statut socio conomique le niveau de sant physique le fonctionnement psychosocial les caract ristiques cliniques p ex la pr sence de comorbidit la chronicit et la s v rit des sympt mes psychiatriques le fait d avoir un milieu de vie stable et le fait de vivre seul ou avec une autre personne partenaire ou un enfant Seuls les facteurs sociod mographiques et la s v rit des sympt mes psychiatriques seront consid r s dans la pr sente tude Les tudes ayant test empiriquement les caract ristiques personnelles indiquent qu une meilleure int gration physique est associ e au fait d tre plus jeune Kruzich 1985 Nagy Fisher et Tessler 1988 dans Gulcur et al 2007 un niveau plus lev de fonctionnement psychosocial Kruzich 1985 da
106. re hi rarchique Variables associ es la vari t de r les sociaux B SE B B t p tape 1 genre 0 90 0 26 0 37 3 50 0 00 tat civil 1 38 0 51 0 30 2 70 0 01 revenu 0 28 0 12 0 25 2 30 0 03 niveau d tudes 0 15 0 16 0 10 0 92 0 36 R2 0 32 Etape 2 genre 0 79 0 27 0 32 2 88 0 01 tat civil 1 47 0 55 0 32 2 70 0 01 revenu 0 24 0 12 0 22 1 92 0 06 niveau d tudes 0 18 0 18 0 12 1 02 0 31 facteur d autoperturbation 0 03 0 02 0 13 0 59 0 56 facteur de stress post traumatique 0 02 0 03 0 13 0 59 0 56 facteur d externalisation 0 01 0 02 0 10 0 45 0 65 facteur de somatisation 0 01 0 02 0 11 0 72 0 47 R2 0 25 pseudo R2 0 03 65 Tableau 16 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la satisfaction des relations sociales B SEB B t tape 1 genre 5 42 8 63 0 08 0 63 0 53 tat civil 0 07 16 54 0 00 0 00 0 99 revenu 0 53 3 94 002 0 14 0 89 niveau d tudes 4 96 5 30 0 12 0 94 0 35 R2 0 02 tape 2 genre 12 00 8 88 0 17 1 35 0 18 tat civil 10 94 17 12 0 09 0 64 0 53 revenu 0 14 3 87 0 01 0 04 0 97 niveau d tudes 2 27 5 46 0 05 0 42 0 68 facteur d autoperturbation 1 66 0 75 0 55 2 21 0 03 facteur de stress post traumatique 1 76 0 79 0 53 2 23 0 03 facteur d externalisation 0 21 0 57 0 09 0 37 0 71 facteur de somatisation 0 06 0 54 0 02 0 11 0 92 R2 0 14 pseudo R2 0 1
107. ri es pr liminaires ont permis d identifier ol les variables introduire dans les analyses multivari es Ensuite huit r gressions lin aires multiples ont t r alis es pour les variables d pendantes continues participation aux loisirs utilisation de ressources densit du r seau social de soutien diversit du r seau social de soutien vari t de r les sociaux satisfaction des relations sociales relations significatives et r ciproques int gration psychologique et une r gression logisitique a t r alis e pour la variable dichotomique fr quentation de personnes normatives Les r gressions ont toutes t faites de fa on hi rarchique en entrant dans une premi re tape les variables sociod mographiques significativement corr l es aux variables d int gration communautaire Ces variables sont le genre l tat civil le niveau d tude et le revenu familial annuel Puis dans une deuxi me tape les sympt mes du SPT autoperturbation stress post traumatique externalisation somatisation ont t introduits aux mod les d analyse 52 QUATRI ME CHAPITRE LES R SULTATS Dans ce chapitre afin de r pondre au premier objectif de cette tude soit de dresser le portrait de l int gration communautaire des hommes et des femmes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT les r sultats des analyses descriptives et comparatives sont pr sent s Puis afin de r pondre au second
108. riables sociod mographiques genre tat civil revenu familial niveau d tude TROISI ME CHAPITRE LA M THODOLOGIE Ce chapitre pr sente la m thode qui a t utilis e pour atteindre les objectifs pr sent s la fin du chapitre pr c dent Il d taille plus sp cifiquement le devis l chantillon le d roulement de l tude les variables et instruments de mesure et les m thodes d analyse des donn es 1 DEVIS La pr sente tude propose un devis transversal et quantitatif Elle s inscrit dans une tude plus large men e aupr s d adultes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT r alis e par Laventure et Paquette portant sur l valuation de la qualit de l implantation et de l efficacit du programme Maitre de sa vie du Centre Portage de Qu bec 2 CHANTILLON La s lection des participants au programme a t r alis e par les intervenants du Centre Portage de Qu bec Parmi la client le r guli re de l organisme ayant une consommation probl matique de psychotropes celle qui avait rapport l valuation d accueil des traumatismes l enfance a t invit e participer au programme Ma tre de sa vie et ce sur la base du jugement clinique des intervenants du Centre Portage La collecte de donn es a d but en septembre 2014 et a t compl t e au mois de novembre 2015 L chantillon de la pr sente tude est compos de 85 adultes g s d en moyenne 3
109. s 1 AMPLEUR CONS QUENCES DE LA PROBL MATIQUE En 2012 21 6 des Canadiens avaient pr sent une consommation probl matique de psychotropes CPP un moment ou un autre de leur vie ce qui repr sente plus ou moins 6 millions de Canadiens Pearson Janz et Ali 2013 Le gouvernement du Canada estime que le co t social m dical ducatif et judiciaire global de la CPP s l ve pr s de 40 milliards de dollars annuellement soit 1267 par Canadien Rehm Baliunas Brochu Fischer Gnam Patra et al 2006 Au niveau de l int gration communautaire dans la litt rature scientifique et dans l intervention clinique il est reconnu que les personnes qui pr sentent une CPP ont un niveau lev de probl mes interpersonnels et sociales Cohen et Hien 2006 Par exemple la consommation probl matique d alcool est associ e des relations de couples moins satisfaisantes empreintes d interactions n gatives et de violence Marshal 2003 De m me la consommation de psychotropes est associ e au fait d tre victime ou de commettre de la violence dans la relation de couple et ce autant pour les femmes que pour les hommes Kraanen Vedel Scholing et Emmelkamp 2014 La CPP est per ue par certains auteurs comme une manifestation d une autre probl matique qui cause une d tresse psychologique chez la personne ou qui lui permet d viter d affronter certaines exp riences internes n gatives Lavoie La
110. s elle est la seule avoir valu l ensemble du mod le d int gration communautaire de Wong et Solomon 2002 De plus dans un contexte o la plupart des tudes recens es ont t r alis es avant les ann es 2000 elle fournit des donn es r centes En plus de d crire le portrait de l int gration communautaire les r sultats permettant d identifier les sympt mes de SPT devant tre abord s pour am liorer l int gration communautaire des personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT Cette tude comporte toutefois certaines limites qui doivent tre consid r es dans l interpr tation des r sultats D abord l utilisation d un devis transversal permet de r aliser des conclusions quant aux associations entre les variables l tude mais ne permet pas d tablir de relations causales La taille de l chantillon et l utilisation d un chantillon clinique limitent la g n ralisation des r sultats Les participants tant d j en processus de th rapie r guli re pour la CPP l organisme Portage Qu bec certains pr sentaient un profil d abstinent au moment de d buter le programme L absence de donn es sp cifiques sur la CPP de plusieurs participants n a pas permis de v rifier si la s v rit de la CPP tait li e la qualit de l int gration communautaire tel que rapport par Carey et al 2003 et MacDonald et al 2004 Enfin l utilisation d un questionnaire
111. s de r f rences comme seules des tudes anglophones avaient t recens es les sites internet de revues francophones sp cialis es en d pendance Drogues sant et Soci t Alcoologie et Addictologie et Psychotropes ont galement t consult s En tout 80 tudes ont t recens es l aide des mots clefs pr sent s dans le tableau 1 Parmi celles ci aucune ne respectait les crit res d inclusion mentionn s pr c demment 24 En somme les diff rents moyens utilis s pour recenser des tudes r pondant aux questions de la pr sente recherche ont permis de retenir sept tudes scientifiques 2 CARACT RISTIQUES DES TUDES RECENS ES Les tableaux de recensions mis en annexe voir annexe A pr sentent les caract ristiques principales des tudes recens es Ces caract ristiques sont galement d taill es dans cette section et pr sent s de fa on synth se dans le tableau 2 En ce qui a trait la m thodologie employ e trois tudes permettent de r pondre uniquement la premi re question de recension Mowbray Ribisl Solomon Luke et Kewson 1997 Ribisl et Luke 1993 Stenius Veysey Hamilton et Andersen 2005 Deux d entre elles sont de type longitudinal Ribisl et Luke 1993 Stenius et al 2005 et une de type transversal Mowbray et al 1997 Par contre bien que les tudes de Ribisl et Luke 1993 et Stenius et al 2005 sont longitudinales les donn es utilis es sont celles recuei
112. social de soutien B SEB B t p Etape 1 genre 0 03 1 79 0 00 0 02 0 99 tat civil 5 44 3 26 0 23 1 67 0 10 revenu 1 70 0 87 0 28 1 95 0 06 niveau d tudes 1 13 1 15 0 13 0 99 0 33 R2 0 13 tape 2 genre 0 61 1 93 0 05 0 31 0 76 tat civil 5 19 3 54 0 22 1 47 0 15 revenu 1 69 0 90 0 28 1 87 0 07 niveau d tudes 1 38 1 23 0 16 1 13 0 27 facteur d autoperturbation 0 08 0 16 0 12 0 51 0 61 facteur de stress post traumatique 0 08 0 16 0 12 0 51 0 61 facteur d externalisation 0 03 0 12 0 12 0 54 0 59 facteur de somatisation 0 10 0 12 0 15 0 83 0 41 R2 0 21 pseudo R2 0 08 64 Tableau 14 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la diversit du r seau social de soutien B SEB B t tape 1 genre 0 63 0 33 0 25 1 94 0 06 tat civil 0 04 0 61 0 01 0 07 0 95 revenu 0 32 0 16 0 28 2 01 0 05 niveau d tudes 0 03 0 21 0 02 0 13 0 89 R2 0 12 tape 2 genre 0 74 0 35 0 29 2 08 0 04 tat civil 0 38 0 66 0 08 0 57 0 57 revenu 0 37 0 17 0 32 2 22 0 03 niveau d tudes 0 02 0 22 0 01 0 09 0 93 facteur d autoperturbation 0 02 0 03 0 18 0 73 0 47 facteur de stress post traumatique 0 01 0 03 0 11 0 46 0 64 facteur d externalisation 0 03 0 02 0 35 1 45 0 15 facteur de somatisation 0 02 0 02 0 17 0 93 0 36 R2 0 18 pseudo R2 0 05 Tableau 15 R gression lin ai
113. ssibilit de sept sph res famille nucl aire famille tendue compagnons travail cole Portage Qu bec amis compagnons de loisir r seau secondaire formel r seau secondaire informel les 54 Tableau 7 Analyses descriptives et diff rences hommes femmes int gration sociale Femme Homme Total n 41 n 44 n 85 t Variables int gration sociale M M M ddl P t t t Densit du r seau social de soutien 11 47 12 71 12 02 Colles Diversit du r seau social de soutien 4 15 3 81 3 97 CAE DE ER SES Vari t de r les sociaux actuels 2 72 2 00 2 36 Pe 1 2 1 1 1 22 2 71 76 0 008 Satisfaction des relations sociales 55 46 55 41 55 44 Leo 02 Relations significatives et r ciproques 65 50 61 17 63 24 0 43 44 0 67 32 8 35 4 33 9 Oui Oui Oui ddl p Fr quentation de personnes normatives 0 09 75 0 72 1 73 5 1 0 76 p lt 0 01 participants a l tude rapportent en moyenne avoir des personnes de soutien dans quatre sph res diff rentes 3 97 Pour les hommes et les femmes de l chantillon la famille nucl aire repr sente en moyenne 29 0 du r seau social de soutien la famille tendue 11 4 les amis 25 2 les compagnons de travail d cole ou de traitement 13 5 les compagnons de loisir 3 0 le r seau secondaire formel
114. stionnaires auto rapport s L utilisation d un devis transversal L incapacit valuer les mod les qui pourraient tre reli s aux caract ristiques d mographiques et diagnostiques trouble li l utilisation d une substance mais pas dans les 6 derniers mois G3 Participants rencontrant actuellement les crit res diagnostiques d un trouble li l utilisation d une substance pr dit la pr sence des participants dans le groupe G3 lorsqu il est compar au groupe G1 et de m me lorsque le groupe G2 est compar au groupe G3 Les trois groupes ne pr sentent aucune diff rence significative sur les variables d mographiques et psychiatriques Les groupes se distinguent significativement sur les variables li es la consommation de psychotropes Le groupe G1 a plus de s v rit que les groupes G2 et G3 lorsqu ils sont compar s sur leur r sultats au Michigan Alcoholism Screening Test MAST Selzer 1971 le Drug Abuse Screening Test DAST Skinner 1982 et le pourcentage de participants ayant d pens plus de10 en achat de drogues et d alcool dans le dernier mois 88 Dutton et al 2014 Chez les participants pr sentant a la fois une d pendance a l alcool et un tat de stress post traumatique 1 D terminer si la 2766 G1 2180 5 G2 303 9 G3 224 8 G4 N D G1 48 ans 77 G2 42 ans 74 G3
115. sur les deux variables sociales dans cette analyse statistique Les auteurs rapportent certaines limites leur tude la s lection des participants sur une base volontaire uniquement l chantillon de petite taille l valuation limit e des troubles de sant mentale et de l int gration communautaire l utilisation de questionnaires autocompl t s et l utilisation d un devis transversal 3 3 Etudes r pondant la fois la premi re et la seconde question de recension La sixi me tude a t r alis e par MacDonald et al et a t publi e en 2004 Cette tude transversale a t men e aupr s de patient d une clinique sp cialis e et avait comme objectif de comparer la qualit de l int gration communautaire selon la s v rit des probl mes de consommation de psychotropes chez les personnes ayant la fois un probl me de consommation et un trouble de sant mentale schizophr nie schizophr nie affective trouble bipolaire d pression majeure DSM IV APA 1994 Les moyens utilis s pour valuer les troubles de sant mentale ne sont pas mentionn s Pour atteindre l objectif de l tude deux groupes sont cr s partir des r sultats obtenus l outil Substance Abuse Treatment Scale SATS McHugo Drake Burton et Ackerson 1995 Mueser et al 1995 Le premier groupe N 14 nomm Stade avanc de changement comprend les participants ayant montr une r duction vidente de leur c
116. sur les variables pr sent es Le r seau social des participants du groupe Stade avanc de changement comprend un plus grand nombre de professionnels Les auteurs rapportent la petite taille des groupes comme tant la principale limite de leur tude La septi me tude retenue est celle de Tracy et Johnson publi e en 2007 Cette tude transversale a t men e aupr s de 136 femmes provenant de trois sites soit un service de traitement en r sidence un service de traitement en clinique externe et des femmes vivant en communaut L objectif de cette tude tait de comparer la qualit de l int gration communautaire entre deux groupes de femmes Le premier groupe est compos de femmes ayant la fois un trouble li l utilisation d une substance et au moins un trouble de sant mentale DSM IV APA 1994 N 77 Le second groupe est compos de femmes n ayant qu un trouble li l utilisation d une substance N 53 Les femmes du premier groupe pr sentent un ou plusieurs diagnostics de sant mentale parmi les suivants l pisode d pressif majeur l tat de stress post traumatique l pisode maniaque et le trouble d anxi t g n ralis e Ces diagnostics ont t tablis l aide de l outil Computerized Diagnostic Interview Schedule C DIS Robins et al 1999 Soulignons que les donn es descriptives des caract ristiques de l int gration sociale pr sent es par les auteurs englobaie
117. talis Volpicelli Kalmanson et Foa 2003 et vivent plus souvent seules Riggs et al 2003 que les personnes n ayant que l une ou l autre de ces probl matiques Si la CPP et les sympt mes de SPT tudi s de fa on individuelle sont fortement associ s des difficult s sur le plan de l int gration sociale Cohen et Hien 2006 Marshal 2003 Kraanen et al 2014 Taft Watkins Stafford Street et Monson 2011 le fait de pr sent la fois une CPP et des sympt mes de SPT a des cons quences grave sur le plan social de ces personnes Dutton et al 2014 La litt rature scientifique tabli certains liens entre la CPP les sympt mes de SPT et l int gration communautaire Ces liens seront pr sent s la fin de ce chapitre apr s avoir donn une d finition des concepts l tude 2 D FINITION DES CONCEPTS Les concepts li s la consommation probl matique de psychotropes et de sympt mes de stress post traumatique utilis s dans cette tude sont d finis selon la d finition de l American Psychiatric Association tir e du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder 5th Edition DSM 5 American Psychiatric Association 2013 2 1 D finitions de la consommation probl matique de psychotropes Selon le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder 5th Edition DSM 5 American Psychiatric Association 2013 le diagnostic de trouble d utilisation de substances TUS est d fini par l
118. tiative version of the World Health Organization WHO Composite International Diagnostic Interview CIDI International Journal of Methods Psychiatric Research 13 2 93 121 Kraanen F L Vedel E Scholing A et Emmelkamp P G 2014 Prediction of intimate partner violence by type of substance use disorder Journal Of Substance Abuse Treatment 46 4 532 539 Lavoie V Langlois R Simoneau H et Guay S 2008 Etat de stress post traumatique et troubles li s l utilisation d une substance Interrelations et mod les th rapeutiques int gr s Journal de Th rapie Comportementale et Cognitive 18 3 92 97 Lehman A F 1988 A quality of life interview for the chronically mentally ill Evaluation and Program Planning 11 1 51 62 McCallister L et Fisher C S 1983 A procedure for surveying personal networks In R S Burt et M J Minor Applied Network Analysis A Methodological Introduction p 75 88 Beverly Hills Sage 19 McHugo G J Drake E Burton L et Ackerson T 1995 A scale for assessing the stage of substance abuse treatment in persons with severe mental illness Journal of Nervous and Mental Disease 183 12 762 767 Macdonald E Madden C et Roods G 1996 The Adolescent Social Relationship Scale scale to measure social support in young people Manuscrit non publi La Trobe University Melbourne Australia MacDonald E M Luxmoore M Pica S
119. tion est r duite DSM 5 APA 2013 Dans la pr sente tude le terme consommation probl matique de psychotropes CPP sera employ pour viter d exclure les tudes recens es qui n ont pas sp cifiquement utilis la d finition du DSM V Ce terme r f rera en tout temps une consommation s v re et fr quente de psychotropes de laquelle d coule des probl mes ou des dysfonctions telles que d finis par Tremblay et Blanchette Martin 2009 L individu exp rimente concr tement divers probl mes associ s conflits interpersonnels des membres de la famille reprochent l exc s de consommation difficult s financi res des d penses lev es sont effectu es pour l achat de coca ne prises de risques injustifi s la conduite d une moto marine en contexte de consommation d m l s judiciaires arrestation pour possession simple ou pour conduite avec facult s affaiblies Toutefois l intensit des probl mes n est pas suffisante pour justifier un diagnostic d abus de substances 2 2 D finition des sympt mes de stress post traumatique L tat de stress post traumatique SPT est un trouble anxieux se caract risant principalement par le d veloppement de sympt mes sp cifiques suite l exposition un v nement particuli rement stressant ou un v nement traumatisant DSM 5 APA 2013 Les sympt mes de l SPT peuvent appara tre rapidement apr s l v nement ou tre diff r
120. tress post traumatique a galement t associ des relations plus significatives et r ciproques L tude de Gulcur et al 2007 arrivait galement un constat semblable et expliquait que les personnes pr sentant des sympt mes reli s au stress SPT flashbacks cauchemars hyper vigilance dissociation contrairement ceux pr sentant des sympt mes d autoperturbation ont plus tendance tre dans le besoin et attirer le soutien voire la piti des autres 3 RETOMB ES POUR LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE La pr sente tude indique des difficult s d int gration communautaire chez les personnes pr sentant la fois un CPP et des sympt mes de SPT Une intervention favorisant leur int gration sociale et professionnelle semble indiqu e Les r sultats montrent qu l exception des sympt mes d autoperturbation vis vis de la qualit des relations sociales aucun des sympt mes du SPT n influence plus qu un autre la qualit de l int gration communautaire en g n ral Si les donn es socio d mographiques semblent davantage influencer l int gration communautaire chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT que les sympt mes eux m mes il semble tout de m me important que des programmes continuent favoriser l int gration communautaire chez ces individus la lumi re de ces r sultats de tels programmes devraient s adresser de fa on semblable aux hommes et
121. trouble li l utilisation d une substance seulement G2 Femmes ayant la fois un trouble li l utilisation d une substance et au moins un trouble de sant mentale Aucune diff rence significative globale n est trouv e pour la densit du r seau social mais les femmes recrut es partir du site communaut ont plus de membres de la famille nucl aire et moins de professionnels dans leur r seau social p lt 0 001 Les femmes du site communaut ont plus de relation n gative avec les membres de leur r seau social p N D moins de r ciprocit dans leur relation avec les membres de la famille nucl aire Des r sultats similaires sont obtenus lorsque les auteurs utilisent les proportions moyennes au lieu du nombre de membres du r seau social 94 ANNEXE B ATTESTATION DE CONFORMITE ETHIQUE 96 UNIVERSIT DE Comit d thique de la recherche SHERBROOKE Education et sciences sociales Attestation de conformit Le comit d thique de la recherche Education et sciences sociales de l Universit de Sherbrooke certifie avoir examin la proposition de recherche suivante valuation du programme d pendance et stress post traumatique Portage Qu bec Myriam Laventure Professeure D partement de psycho ducation Facult d ducation Projet financ par le Centre Portage de Qu bec
122. u ils manquaient de proximit avec m re dans 27 3 des cas et avec le p re dans 51 1 des cas Pr s de 11 des participants rapportent avoir des conflits s rieux avec leur famille Concernant l utilisation des services les auteurs trouvent surprenant qu un groupe de soutien par les pairs de type Alcoolique Anonyme ou Narcotique Anonyme a t utilis par seulement 30 des participants alors que plus du deux tiers des participants ont t hospitalis s pour des probl mes psychiatriques et ce pour un nombre m dian de trois hospitalisations Cela supporterait selon eux l affirmation souvent r p t e que les personnes vivant la fois avec une CPP et un probl me de sant mentale sont moins accept es dans ce genre de service Des 17 activit s pr sentes dans le questionnaire les participants ont rapport en pratiquer en moyenne 8 63 t 3 38 dans la derni re semaine sugg rant selon les auteurs peu de participation et de diversit dans leur environnent social Aucune diff rence significative n a t trouv e entre les deux groupes d ge par rapport l ensemble des variables d crites ci haut Toutefois une diff rence significative selon le genre du participant a t trouv e Un plus grand pourcentage d hommes que de femmes ont rapport utiliser des groupes de soutien Il n y a pas de diff rence significative entre les hommes et les femmes sur les variables du r seau social et de la qualit
123. ue Variables associ es la vari t de r les SOCIAUX es eea id Din Ne al Gamal te rt 64 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es la satisfaction des Pe lALIOHS SOCIAICS ets eh T A AR tn At 65 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es aux relations significatives et TECIPLOQUES la mie ane tentes 65 R gression lin aire hi rarchique Variables associ es l int gration psychologique en Re 66 Figure 1 LISTE DES FIGURES Adaptation du mod le de l int gration communautaire de Wong et Solomon 2002 Sd ee ete nl RO 16 REMERCIEMENTS Pour ses conseils et ses encouragements n cessaire l criture de ce m moire je tiens remercier Clara Groulx Swennen Pour son soutien sa disponibilit et sa passion je tiens remercier de fa on particuli re Madame Myriam Laventure pour m avoir dirig dans l criture de ce m moire 10 INTRODUCTION L int gration communautaire est l tape ultime de la d marche de la r habilitation ou de r tablissement de la personne toxicomane tape qui permet la personne de traduire l autonomie qu elle a acquise aux phases pr c dentes de traitement en une r elle participation sociale Boivin et De Montigny 2002 p 12 Le sentiment de faire partie de sa soci t et l acceptation sociale sont largem
124. ue de ces personnes r duisant leur chance de succ s dans les traitements et nuisant leur int gration communautaire Faute de soutien cette faible int gration communautaire confine en retour l individu dans une situation plus risque de maintenir voire amplifier les sympt mes associ s une CPP et aux sympt mes de SPT Corrigan et al 2008 Une tude pid miologique r cente montre qu une faible diversit de r les sociaux est associ e au maintien des sympt mes de SPT chez les personnes ayant v cu un v nement traumatique et ayant une CCP Platt Keyes et Koenen 2014 De plus il est d montr que l isolement sociale prive les personnes qui pr sentent la fois une CPP et des sympt mes de SPT d une int gration communautaire de qualit Erickson Beiser et Iacono 1998 dans MacDonald et al 2004 Afin de pallier au manque de connaissances liant la CPP les sympt mes de SPT et l int gration communautaire et par le fait m me tenter d am liorer les programmes qui sont offerts cette client le deux questions ont orient le travail de recension pour la pr sente tude 4 QUESTIONS DE RECENSION 1 Quelle est la qualit de l int gration communautaire telle que conceptualis e par Wong et Solomon 2002 chez les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT 2 Est ce que la qualit de l int gration communautaire chez les personnes pr sentant la fois un
125. uent es Ces r sultats corroborent ceux de Mowbray et ses coll gues 1997 qui qualifiaient de faible la pratique d activit s hebdomadaires et la fr quentation de groupe de soutien par les pairs p ex Alcoolique anonyme des personnes pr sentant la fois un probl me de d pendance aux psychotropes et un trouble de sant mentale autre que les sympt mes de SPT Le fait qu une grande partie des participants de la pr sente tude ne pratique aucun loisir et ne fr quente aucune ressource permet de constater une difficult au niveau de l int gration physique marqu e chez cette client le 1 2 L int gration sociale En ce qui concerne l int gration sociale et plus pr cis ment la sous dimension du 69 r seau social les r sultats de la pr sente tude indiquent que le r seau social des personnes pr sentant une CPP et des sympt mes de SPT est de faible densit Ces r sultats convergent en partie avec les r sultats de la litt rature scientifique MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 Il semblerait en effet que les personnes qui pr sentent une cooccurrence de troubles CPP et probl mes de sant mentale autre que les sympt mes de SPT MacDonald et al 2004 Mowbray et al 1997 Ribisl et Luke 1993 auraient un r seau social de soutien de faible densit Or compar es aux r sultats obtenus dans la pr sente tude les donn es recens es rapportaient des r seaux sociaux de so
126. ulting And Clinical Psychology 79 1 22 33 Tracy E M et Johnson P J 2007 Personal social networks of women with co occurring substance use and mental disorders Journal Of Social Work Practice In The Addictions 7 1 2 69 90 Tracy E M et Whittaker J K 1990 The social network map Assessing social support in clinical practice Families in Society The Journal of Contemporary Human Services 71 8 461 470 Tremblay J et Blanchette Martin N 2009 Manuel d utilisation du D BA Alcool Drogues Jeu Version adapt e pour la formation de la premi re ligne en d pendance Version 1 08 Qu bec Service de recherche CR UV CRAT CA Centre Dollard Cormier Institut universitaire sur les d pendances University of Akron 2001 Computerized intake assessment instrument Version 2 0 user manual Akron Author Wong Y et Solomon P L 2002 Community integration of persons with psychiatric 82 disabilities in supportive independent housing A conceptual model and methodological considerations Mental Health Services Research 4 1 13 28 ANNEXE A TABLEAUX DE RECENSION 83 84 Qualit de l int gration communautaire des personnes pr sentant la fois une consommation probl matique de psychotropes et des sympt mes de stress post traumatique ou un autre probl me de sant mentale caract ristiques m thodologiques et r sultats des tudes recens es R ponse la question de recension 1
127. ute valeur de fr quence d utilisation de ressources Utilisation de ressources 4 3 2 Dimension de l int gration sociale 4 3 2 1 Sous dimension des interactions sociales Puis les deux sous dimensions de l int gration sociale soit celle des interactions sociales et celle du r seau social ont galement t valu es Pour la sous dimension des interactions sociales une question concernait plus sp cifiquement la fr quentation de personnes normatives c est dire s ils consid rent que les personnes qu ils fr quentent respectent les r gles et les normes sociales lois valeurs sociales 4 3 2 2 Sous dimension du r seau social Pour la sous dimension du r seau social la densit et diversit du r seau social ont t mesur es par la carte de r seau La carte de r seau Desmarais et al 1982 est un questionnaire permettant de documenter la perception qu a le participant du nombre de personnes qui composent son r seau social de soutien densit du r seau ainsi que la diversit du r seau c est dire la r partition des membres du r seau l int rieur des diff rentes sph res investigu es soit le r seau social primaire famille nucl aire famille tendue compagnons de travail cole Portage Qu bec compagnon de loisirs et du r seau social secondaire formel p ex intevervenant el s psychiatre psychologue et informel p ex professeurs entra neurs La densit du r s
128. utien trois fois plus petits Cette divergence de r sultats pourrait indiquer que lorsqu il s agit de personnes pr sentant une cooccurrence d une CPP et d un probl me de sant mentale le type de probl me de sant mentale tel que la schizophr nie et la bipolarit pourrait tre un facteur important pour qualifier la densit du r seau social de soutien De plus la nature du service re u pourrait expliquer cet cart au niveau de la densit du r seau social de soutien En effet la seule tude Tracy et Johnson 2007 ayant un r sultat semblable aux r sultats de la pr sente tude tait aussi compos e de personnes pr sentant des sympt mes de stress post traumatique recevant des services dans la communaut ou dans une clinique externe plut t que dans un h pital psychiatrique Les limitations sociales impos es par le milieu de traitement peuvent videmment influencer la densit du r seau social de soutien des individus Bien que la comparaison avec les tudes recens es semble favoriser la client le pr sentant une CPP et des sympt mes de stress post traumatique plut t que les personnes pr sentant une CPP et un probl me de sant mentale tel que la schizophr nie et la bipolarit la pr sente tude indique tout de m me que peu de participants l tude d comptent plus de 20 personnes dans leur r seau social de soutien Or il est reconnu qu un r seau social de soutien comptant moins de 24 personnes
129. yses multivari es seraient associ s une int gration communautaire de qualit Les r sultats de cette tude confirment donc partiellement les hypoth ses incluses dans le mod le conceptuel de Wong et Solomon 2002 identifiant les facteurs sociod mographiques et la s v rit des sympt mes comme tant des facteurs influen ant l int gration communautaire 73 Les analyses multivari es confirment que les femmes en union sont plus susceptibles de vivre une int gration sociale de qualit en pr sentant plus de r les sociaux Il se peut que le type de questions utilis es pour calculer les r les sociaux explique cette relation En effet la similitude entre l tat civil et le r le social de conjoint conjointe force la covariance de ces deux l ments Les analyses multivari es montrent galement qu tre c libataire et avoir un revenu familial plus lev sont associ s une meilleure int gration psychologique chez les personnes qui ont un CPP et des sympt mes de SPT Ce constat pourrait tre expliqu par le fait que les personnes pr sentant la fois une CPP et des sympt mes de SPT sont reconnues pour avoir des relations de couples moins satisfaisantes et conflictuelles Cohen et Hien 2006 Marshal 2003 Or en imaginant que les personnes en couple partagent leur lieu d habitation et que les relations conflictuelles incluent souvent le d nigrement il est possible de comprendre que les relations de coupl

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Courir plus vite  Istruzioni per l`uso  Fiche Technique - Derm Tech - Sterimark  電動パンチ VS-55型 (PDF:465KB)  892 905-30 - heidenhain  Gebruiksaanwijzing Mode d'emploi Bedienungsanleitung  Krown Manufacturing AmplifiedRinger 02 User's Manual  Philips FTR9964/69S User's Manual  General International 15-035DC M1 Use and Care Manual  MODE D`EMPLOI  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file