Diapositive 1
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1. d cideurs Mais il faut aussi que la soci t civile communique Seul un travail collectif peut tre gage de synergie et d efficacit dans l action Mettre en uvre la participation Page 6 Intervention de Martine Revel Docteur sociologue chercheur au CERAPS Pourquoi organiser la participation Dans un monde de plus en plus complexe et incertain la prise de d cision devient la fois plus difficile et plus risqu e controverses socio techniques judiciarisation Les lus demeurent les d cideurs mais la d cision change de nature L lu n incarne plus lui seul l int r t g n ral Dans ce contexte l organisation de d marches participatives n est plus seulement une action militante mais un processus n cessaire Mobilisation de toutes les formes d expertises et notamment les expertises d usage des habitants Pacification du processus de d cision coute et dialogue Validation de la d cision par l adh sion des citoyens la d marche qui a abouti celle ci Principes d un d bat constructif Une proc dure digne de confiance L chelle d Arnstein un mod le de Les crit res les plus couramment cit s participation des citoyens Transparence des informations Le niveau d implication des acteurs peut tre d fini quivalence des personnes quel que soit leur statut sur une chelle de r f rence labor e par Arnstein galit des temps de parole afin de suivr2. der son p re Chef traditionnel alors que c est g n ralement le fils a n qui est pressenti pour acc der au tr ne L exp rience acquise dans la gouvernance locale dans cette communaut de cinq mille mes a t d terminante Jean Louis Robillard voque une enfance en milieu ouvrier dans lequel la militance constituait une valeur ducative Andr Bonnier constate que sa participation d s le plus jeune ge la vie associative locale a constitu un tremplin vers d autres formes d engagements Le militantisme de chacun s est ensuite renforc gr ce de multiples investissements associatifs citoyens et professionnels le choix d un m tier et la fa on de l exercer constituant galement une forme d expression de convictions C est le plus souvent une opportunit qui est l origine de l engagement dans une prise de responsabilit lective Au Cameroun toutefois Vincent de Paul Emah Etoundi constate que n tant pas apparatchik c est la demande pressante de la communaut qui lui a permis d acc der la fonction de d put Mais pour chacun la motivation vient de la possibilit de passer d une posture de proposition celle du militant ou du dirigeant associatif vers une plus grande prise de responsabilit dans la d cision Le point de vue de l lu Etre lu ne signifie pas ne plus tre militant AU contraire l exercice du pouvoir constitue un lieu privil gi pour la mise en uvre de convicti
3. simple et pratique la fois pour valoriser l action associative et inciter la mobilisation de nouveaux b n voles e Les initiatives associatives sont parfois coinc es par les directives europ ennes ou nationales gt Y Cometa La circulaire du 18 janvier 2010 est venue pr server la fonction de soutien aux initiatives associatives en clarifiant et s curisant le cadre juridique des relations financi res entre les pouvoirs publics et les associations notamment au regard de la r glementation europ enne relative aux aides d Etat Ainsi l issue de travaux interminist riels et de consultations des repr sentants des collectivit s et des associations un mod le unique de convention d objectifs annuelle ou pluriannuelle a t labor accompagn d un manuel d utilisation l usage des administrations et des associations pour faciliter l tablissement du dossier de demande de subvention et la r daction de la convention En Afrique Sub saharienne l mergence d associations est la plupart du temps v cue comme le d veloppement de contre pouvoirs par les acteurs institutionnels et politiques en place L initiative citoyenne est souvent crainte gt VdP Emah Etoundi il faut du temps pour parvenir un r el changement de comportements une transformation significative de la soci t L volution des institutions est diff rente selon les pays Il est n cessaire d accompagner la mont e en comp tence des
4. sion un projet port par la commune ou lintercommunalit ou encore pour ceux qui le peuvent lorsque nous pr f rons acheter notre jus de pomme ou notre chou fleur un producteur local Nous cumulons ainsi dans nos actions de la vie quotidienne un certain nombre d actes dans lesquels s exerce une citoyennet active Mais certaines personnes ont fait de l engagement un v ritable projet de vie Ces citoyens engag s peuvent tre d finis partir de comportements qui leur sont communs 1 ils ont une ambition un projet Ils veulent r aliser un projet ou changer des choses et non pas seulement accomplir une succession d actes isol s 2 Dans ce projet l autre tient une place centrale Il est continuellement question de mieux vivre ensemble 3 Ils s inscrivent dans le temps dans une perspective Comment s engage t on L engagement citoyen r sulte la fois de parcours personnels ducation activit s professionnelles vie familiale etc et de d clencheurs gt un encouragement une rencontre une opportunit Pour les acteurs du d veloppement local ces constats invitent plusieurs r flexions quels parcours vers l engagement pouvons nous proposer aux habitants de la r gion de St Omer ducation populaire activit s socialisantes animations Sur quels op rateurs s appuyer Comment d clencher l engagement GALIL E LEVIER D INITIATIVES SOCIALES ET SOLIDAIRES Les vale
5. KSA Pays de EN Saint Omer hubert darques audrso orange fr Salilee arques wanadoo fr Janvier 2012 e 9 El Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE uao PREFECTURE DE LA REGION GALILEE Nord Pas de Calais NORD PAS DE CALAIS Edito Ce num ro de la Lettre de l Economie Sociale et Solidaire du Pays de Saint Omer est consacr la restitution des travaux men s lors du s minaire Pays de Saint Omer quand les habitants s engagent qui s est d roul le 19 Novembre 2011 dans les locaux de IUT Descartes de Longuenesse Vous y trouverez une synth se des ateliers pr paratoires du mois d octobre ainsi que les comptes rendus de la table ronde et de la conf rence d bat qui ont t organis es dans le cadre de cette manifestation Je tiens remercier tous les participants qui ont contribu faire de cette rencontre un temps d change de grande qualit et plus particuli rement les diff rents intervenants M Jean Louis Robillard Vice pr sident de la R gion Nord Pas de Calais Mme Yasmine Cometa D l gu e D partementale la vie associative Mme Martine Revel Chercheuse au CERAPS Permettez moi d adresser un remerciement sp cifique et tr s amical l Honorable Vincent de Paul Emah Etoundi D put de l Assembl e Nationale du Cameroun qui s est d plac sp cialement de Yaound afin de nous faire partager son exp rience d lu et de citoyen engag Le d veloppe
6. cteurs associatifs dans les territoires ou de les orienter selon leurs besoins la Direction D partementale de la Coh sion Sociale s appuie d sormais sur un r seau de p les ressources territoriaux parmi lesquels le Point d Accueil des Associations du Pays de St Omer Page 5 Par ailleurs des moyens sp cifiques peuvent tre mobilis s par la DDCS en appui aux territoires qui s investissent dans le d veloppement de la vie associative travers une contractualisation pluriannuelle Ces partenariats visent notamment valoriser la contribution des associations une politique de coh sion sociale d velopper les d marches innovantes faire conna tre aux personnes qui souhaitent s investir les acteurs de terrain du milieu associatif Contributions au dialogue interventions salle e L engagement citoyen peut prendre d autres formes que le b n volat au sein d une structure associative Or les communes oublient souvent de prendre en compte et de valoriser ces contributions ex temps consacr par des habitants l animation de la biblioth que Si l on veut que l engagement se renforce il ne faut pas oublier d couter et d changer avec toutes les personnes qui s investissent eLa plupart des communes r alisent un bulletin d information communal distribu dans toutes les boites aux lettres Mais elles sont peu nombreuses laisser une place pour l expression des associations C est pourtant un outil
7. ctive Au Cameroun la d centralisation dote les lus et les acteurs de la soci t civile de nouvelles responsabilit s Il convient par cons quent d accompagner la mont e en comp tence de l ensemble des acteurs du d veloppement local Parall lement l Economie Sociale et Solidaire semble une piste tr s int ressante la fois pour le d veloppement de l conomie du Pays pour l ducation la citoyennet et pour le renforcement des solidarit s La vie associative dans le Pas de Calais Intervention de Mme Yasmine Cometa D l gu e D partementale la Vie Associative Contrairement aux id es re ues la vie associative est actuellement particuli rement vivace dans le Pas de Calais dans tous les champs d activit s De nombreux dispositifs publics locaux nationaux et europ ens sont mobilisables par les associations mais nombre d entre eux demeurent trop souvent m connus et sont trop peu utilis s Parmi ces dispositifs le Service Civique peut permettre aux associations de d velopper de nouveaux projets tout en favorisant l insertion sociale et professionnelle des jeunes Le portefeuille de comp tences accessible tous les b n voles peut permettre aux responsables de mesurer et de valoriser l ensemble des savoir faire d velopp s dans le cadre d activit s associatives Cet outil peut tre utile la personne valorisation sur le march de l emploi comme au collectif Afin de mieux informer les a
8. e l homme l ducation la citoyennet ainsi que le renforcement de la soci t civile participent au d veloppement de l ducation populaire et au changement en profondeur des mentalit s Comment renforcer la vie associative et la participation Dans le Pays de Saint Omer Andr Bonnier rappelle qu une premi re tape a t franchie en 2010 avec la cr ation du Point d Accueil des Associations qui apporte une assistance technique gratuite toutes les associations En 2011 cette initiative a t compl t e par l organisation d une formation des dirigeants associatifs propos e sous forme de modules la carte Enfin beaucoup d id es tr s int ressantes sont ressorties des ateliers organis s en octobre notamment la cr ation d un r pertoire des associations et des op rateurs de l ESS qui pourrait tre r alis en connexion avec le portail Internet du Pays de Saint Omer ou encore la cr ation d une Maison des Associations Ces projets devront tre tudi s l chelle du Pays La R gion Nord Pas de Calais d veloppe une politique incitative en mati re de participation citoyenne En 2011 des ateliers participatifs ont t organis s dans toute la R gion Ces ateliers ont permis de co construire de nouvelles orientations pour la politique r gionale qui viseront rapprocher l Institution des citoyens renforcer la participation dans les territoires et soutenir les relais d une citoyennet a
9. e l volution du processus d implication Publicit des r unions et d appropriation du projet tableau ci dessous Participation ouverte tous Animation par un tiers neutre garant des r gles l ments structurants Prendre soin de choisir le dispositif adapt aux R pondre une demande fixer des objectifs objectifs atteindre On oublie souvent de d finir ce qu on attend de la mise en Les niveaux d implication du public peuvent tre place d une concertation d finis en fonction d une chelle de r f rence ou S agit il d informer De d fendre un projet De recueillir d un mod le souvent porteur d une vision normative l avis des citoyens D am liorer la conception de projet Le paradoxe de la participation elle ne se d cr te De faire la publicit du projet De communiquer sur pas elle est spontan e Trop d administration tue la l action de telle ou telle instance De mobiliser des participation associations Niveau 1 Manipulation Ces niveaux supposent un public passif qui on fournit des informations pouvant tre partiales et partielles Niveau 2 ducation Niveau 3 Information Le public est inform sur ce qui va et sur ce qui est entrain se produire et sur ce qui s est d j produit Niveau 4 Consultation Le public a la parole mais n a aucun pouvoir dans la prise en compte de son point de vue Niveau 5 Implication Les opinions du public ont quelques influences mais ce sont les d ten
10. exte de mondialisation ne facilite pas l mergence conomique recherch e Le Pays tirant substantiellement parti des ressources ext rieures il importe que soient am nag es des conditions d investissement plus propices la croissance Le pays ne pourra valoriser toutes ses potentialit s et parvenir r aliser ses ambitions en mati re de d veloppement conomique social et culturel qu en collaboration avec les partenaires du d veloppement et en renfor ant la coop ration avec les pays trangers La jeunesse qui repr sente plus de 70 de la population constitue un atout ind niable et m rite plus d encadrement afin d chapper aux effets pervers de la pauvret tels que lincivisme collectif l migration clandestine etc Aussi faut il saluer la cr ation toute r cente au Cameroun d une Agence de Service Civique National de Participation au D veloppement et du Conseil National de la Jeunesse Les r formes structurelles concernent galement la politique de d centralisation somme toute appr ciable mais dont le processus de mise en uvre conna t quelques lenteurs Quelle place pour la mobilisation citoyenne Dans le Pays de Saint Omer et plus globalement dans la R gion Nord Pas de Calais la mobilisation de la soci t civile doit tre encourag e la fois pour sa capacit innover ou prendre des initiatives dans la proximit et pour ses capacit s d expertise d usage Les habitants regroup s ou non
11. ment local qu il soit conomique social ou culturel doit tre l affaire du plus grand nombre pour tre durable et quitable Depuis quelques ann es les intercommunalit s du Pays de Saint Omer se sont engag es dans des strat gies volontaristes en mati res d Economie Sociale et Solidaire et de d veloppement de la vie associative Les travaux r alis s le 19 novembre nous ont permis d ouvrir de nouvelles perspectives Je compte sur l engagement et la participation de chacun d entre vous lus techniciens et citoyens pour que ces projets aboutissent et contribuent un d veloppement du Pays de Saint Omer qui soit toujours plus dynamique et profitable tous O ELLE VA l engagement citoyen ateliers participatifs octobre 2011 Page 2 Trois ateliers participatifs ont t organis s en octobre par le Pays de Saint Omer avec pour th me commun l engagement citoyen Ces trois ateliers le b n volat associatif l engagement solidaire l engagement conomique ont t restitu s dans la Lettre de l Economie Sociale et Solidaire du Pays de Saint Omer dat e de novembre 2011 Les textes ci dessous en constituent une lecture comment e Comment reconnaitre un citoyen engag Chacun d entre nous accomplit r guli rement des actes engag s chaque fois que nous allons voter bien entendu mais aussi lorsque nous manifestons que nous exprimons notre col re ou au contraire notre adh
12. nancements trop fl ch s des r sultats attendus sur des indicateurs fix s par le haut Les associations et acteurs de l ESS sont consid r s comme des op rateurs relais de politiques publiques C est leur capacit r pondre cette commande qui sera mesur e Or la richesse du monde associatif et plus globalement de l Economie Sociale et Solidaire est fond e sur trois capacit s compl mentaires e Faire vivre concr tement la participation e Int grer toutes les initiatives toutes d engagements e Trouver ou inventer des r ponses adapt es un besoin sortir des cadres existants pour en proposer de nouveaux les formes La situation actuelle apparait contradictoire Les financeurs publics reconnaissent que les associations et acteurs de ESS ont d abord des capacit s inventer des solutions de proximit et louent leur militantisme mais ils n valuent leur action qu travers leur aptitude mettre en uvre des politiques publiques trop rarement co construites Page 3 Des propositions pour le Pays de Saint Omer Le Pays peut il exercer un r le de m diation entre les acteurs institutionnels et les acteurs locaux Les ateliers ont ouvert un certain nombre de perspectives en ce sens On voque notamment l organisation d un collectif des op rateurs de l ESS et la cr ation d un label local Parall lement trois priorit s pour le Pays de Saint Omer ont t propos es par les
13. ons Toutefois l lu doit aussi tenir compte de nombreux facteurs e Quelles que soient ses responsabilit s l lu ne dispose que des pouvoirs qui lui sont conf r s par son mandat Le cadre de son action est pr cis il ne peut r pondre toutes les sollicitations des lecteurs e L lu doit tenir compte des contraintes budg taires administratives humaines qui limitent forc ment ses choix e La d finition de politiques publiques n cessite de concilier de multiples points de vue qui parfois s opposent mais ont tous leur l gitimit L lu se doit d couter chacun d entre eux Les grands enjeux du d veloppement local toutes les chelles de territoires chacun constate qu il faut aujourd hui faire face d importantes mutations conomiques et sociales li es des m canismes internationaux Dans le Pays de Saint Omer comme au niveau de la R gion Nord Pas de Calais des modes de d veloppement conomiques nouveaux doivent tre trouv s pour faire face la d prise des activit s industrielles traditionnelles Dans ce contexte il convient de se montrer particuli rement ouvert aux innovations l imagination collective et la prise d initiative Porteuses de valeurs et se d veloppant dans la proximit la vie associative et l Economie Sociale et Solidaire doivent constituer des axes importants dans les strat gies de d veloppement conomique et social La d pendance du Cameroun au cont
14. participants aux diff rents ateliers e La promotion du b n volat Le Pays est attendu sur sa capacit valoriser l engagement et proposer des parcours qui permettront de renforcer l engagement individuel et les initiatives collectives ela circulation de l information une information de territoire est n cessaire une meilleure lisibilit de l offre associative locale ainsi qu la recherche de compl mentarit s ou partenariats entre associations et op rateurs de l ESS e La mutualisation d un certain nombre de services entre associations administration comptabilit communication LELU ET LE CITOYEN Table ronde du 19 novembre Participants la table ronde M Andr Bonnier Pr sident du Syndicat Mixte Lys Audomarois M Jean Louis Robillard Vice pr sident du Conseil R gional Nord Pas de Calais M Vincent de Paul Emah Etoundi D put de Yaound III Cameroun Mme Yasmine Cometa D l gu e D partementale la Vie Associative Direction D partementale de la Coh sion Sociale Cheminement de citoyen engag lu Les sources qui conduisent l engagement peuvent prendre les formes les plus diverses Au Cameroun le D put Vincent de Paul Emah Etoundi constate l importance du destin dans son engagement politique et citoyen Ainsi tandis qu il occupe le huiti me rang dans une famille de treize enfants il a b n fici de la confiance de sa communaut pour succ
15. rmer des pr conisations sur un sujet La conf rence de citoyens Une assembl e temporaire 30 200 personnes d sign e par tirage au sort ou choisie par une autre m thode al atoire d marchage dans la rue etc pour orienter certaines d cisions politiques Le but est de renforcer la participation citoyenne dans les processus politiques et ou d clairer la prise de d cision dans des situations complexes en consultant un chantillon de la population Page 8 Pour vous l engagement solidaire c est L engagement A chacun sa perception T moignages des participants Ji ia 7 lt y i _ iji TA pi f gt A Directeur de publication Andr Bonnier Syndicat Mixte Lys Audomarois GALIL E R daction et mise en page Association Galil e
16. sous forme de collectifs sont les premiers usagers du territoire et par cons quent directement concern s par les enjeux des politiques publiques qui y sont men es Il convient pour les collectivit s de renforcer la capacit des citoyens participer la vie publique Les lieux de prise de d cision sont multiples et les rapports de forces permanents et volutifs Construire la participation contribue aussi pacifier le d bat Le renforcement de la d mocratie participative constitue l une des responsabilit s d un mandat lectoral La d mocratie participative constitue par cons quent un enjeu important du d veloppement mais elle est particuli rement difficile construire et beaucoup de tentatives s av rent d cevantes Les associations jouent un r le clef car elles mobilisent la soci t civile et d veloppent de v ritables expertises dans de nombreux domaines Mais construire la participation au niveau local n cessite galement que les acteurs du d veloppement s interrogent sur sa r tribution quels sont les enjeux pour les habitants de participer cette d marche L ELU ET LE CITOYEN suite Au Cameroun face aux dysfonctionnements observ s dans la mise en uvre de grandes r formes la prescription de la bonne gouvernance par les pouvoirs publics ainsi qu une obligation de r sultats constituent des pistes de solutions aux grands enjeux du d veloppement local En outre la promotion des droits d
17. ss es par une d cision avant qu elle ne soit prise L autorit qui veut prendre une d cision la pr sente aux personnes concern es et engage un dialogue avec eux L autorit reste libre de sa d cision La concertation peut tre engag e tr s en amont de la d cision d s les tudes pr alables Le d bat public Le d bat public proc dure r gie par la loi du 27 f vrier 2002 est une tape dans le processus d cisionnel s inscrivant en amont du processus d laboration d un projet n est ni le lieu de la d cision ni m me de la n gociation mais un temps d ouverture et de dialogue au cours duquel la population peut s informer et s exprimer sur le projet dure au minimum 4 mois porte sur l opportunit et les caract ristiques du projet Le referendum La Constitution de 1958 pr voit dans son article 3 que la souverainet nationale appartient au peuple qui l exerce par ses repr sentants et par la voie du r f rendum Au niveau local un r f rendum nouvel article 72 1 de la Constitution peut tre organis afin de consulter les citoyens sur toutes les affaires de la comp tence de la commune Le projet soumis r f rendum local est adopt si la moiti au moins des lecteurs inscrits a pris part au scrutin et s il r unit la majorit des suffrages exprim s Le jury de citoyen Il s agit de rassembler un groupe de citoyens 15 20 personnes en moyenne volontaires pour leur demander de fo
18. teurs du pouvoir qui prennent les d cisions Niveau 6 Partenariat Le public peut commencer n gocier avec les d cideurs incluant un accord sur les r les les responsabilit s et les niveaux de contr le Niveau 7 D l gation de pouvoirs D l gation partielle des pouvoirs Niveau 8 Contr le des citoyens D l gation totale de la prise de d cision et de l action Mettre en uvre la participation suite Diff rents modes d organisation de la participation L information L information consiste communiquer des l ments la population concern e sur les projets venir ou en cours L information doit tre compl te claire et compr hensible par tous Informer quelqu un c est lui donner la possibilit d agir L information est port e la connaissance de la population travers diff rents supports bulletin d information brochure de pr sentation du projet site Internet articles de presse r unions publiques etc La consultation La consultation est un processus par lequel les d cideurs demandent l avis de la population afin de conna tre leur opinion leurs attentes et leurs besoins n importe quel stade de l avancement d un projet Celle ci na cependant aucune certitude que ses remarques ou contributions soient prises en compte dans la d cision finale La concertation Une concertation discuter avec est une attitude globale de demande d avis sur un projet par la consultation de personnes int re
19. urs que l on souhaite promouvoir Un certain nombre de valeurs sont explicitement partag es par les participants aux ateliers relatifs au b n volat associatif 18 octobre 2011 et l engagement solidaire 19 octobre 2011 Elles sont li es la responsabilit l quit le collectif le respect et l thique Les valeurs des participants l atelier sur l conomie sociale et solidaire 20 octobre 2011 apparaissent plus diffuses entre ceux qui aspirent changer de mod les conomiques et ceux qui veulent humaniser l conomie mais en conservant les m mes mod les Cette diversit conduit des conceptions tr s diff rentes les unes des autres de la notion de richesse de la place donn e aux b n ficiaires ou encore des modalit s de gestion d un projet ou d une activit Au ME Lx Go e 4 Atelier ct GAGEMENT SOLIDAIRE 19 OCTOBRE 2011 m L engagement citoyen l engagement citoyen ateliers participatifs octobre 2011 Associations et acteurs de l Economie Sociale et Solidaire ESS dans leur environnement Dans leur commune ou intercommunalit les associations et acteurs de l ESS ont le sentiment d tre relativement bien reconnus au moins sur leurs fonctions sociales et citoyennes pas assez conomiques M me si les relations sont parfois difficiles les jeux d acteurs sont bien rep r s Ce qui pose de plus en plus de difficult s c est l volution des dispositifs publics des fi
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