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le rapport d`expertise pré-définitif

1. Rapport pr d finitif page 194 223 Juin 2015 OOND AAO N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Exposed to Radiofrequency Energy from Portable Communication Devices Radiation Research 163 580 590 Bakker J F Paulides M M Christ A Kuster N and van Rhoon G C 2010 Assessment of induced SAR in children exposed to electromagnetic plane waves between 10 MHz and 5 6 GHz Phys Med Biol 55 3115 3130 Bakker J F Paulides M M Neufeld E Christ A Chen X L Kuster N and van Rhoon G C 2012 Children and adults exposed to low frequency magnetic fields at the ICNIRP reference levels theoretical assessment of the induced electric fields Phys Med Biol 57 1815 1829 Baldi Gruber A Alioum A Berteaud E Lebailly P Huchet A Tourdias T Kantor G Maire J P Vital A Loiseau H Champeaux K Dhauteribes M Eimer S Gimbert E Liguoro D Monteil P Penchet G San Galli F and Vignes J 2011 Descriptive epidemiology of CNS tumors in France results from the Gironde Registry for the period 2000 2007 Neuro Oncol 13 1370 1378 Bas O Odaci E Mollaoglu H Ucok K and Kaplan S 2009 Chronic prenatal exposure to the 900 megahertz electromagnetic field induces pyramidal cell loss in the hippocampus of newborn rats Toxicol Ind Health 25 377 384 Beard B B Kainz W Onishi T lyama T Wata
2. FDTD Finite difference time domain diff rences finies dans le domaine temporel GD Gestational Day jour de gestation GSM ou 2G Global System for Mobile Communications syst me g n ralis de communications mobiles HMP hardware modified phones t l phones modifi s mat riellement Icnirp International Commission on Non lonizing Radiation Protection Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants OMS Organisation mondiale de la sant PAR Puissance apparente rayonn e voir ERP en anglais PCM Pulse Code Modulation modulation par impulsion de code PIRE Puissance isotrope rayonn e quivalente voir EIRP en anglais PMR Professional Mobile Radio radio mobile professionnelle PND Postnatal Day jour post natal R amp TTE Radio And Terminal Telecommunication Equipement quipement terminal de telecommunication et radio lectrique RFID Radio Frequency Identification Identification radiofr quence SAM Specific Anthropomorphic Mannequin mannequin anthropomorphique sp cifique SAR Specific Absorption Rate voir DAS en fran ais SRD Short Range Device Dispositif courte port e UWB Ultra Wide Band Ultra large bande Wi Fi Wireless Fidelity Glossaire Basse tension la Directive europ enne 2006 95 CE dite Basse tension concerne le rapprochement des l gislations des Etats membres relatives au mat riel lectrique desti
3. Tableau 24 tudes pid miologiques descriptives transversales sur la relation entre l usage probl matique du t l phone mobile et la sant mentale chez les enfants ou adolescents Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses z te a re R sultats tude Population Effets tudi s Caract risation de l exposition Nombre de sujets of se r f rer au texte pour les commentaires Adolescents entre 12 et a Association entre d pression et usage probl matique du Yen et 19 ans en moyenne Questionnaire construit et valid 49 491 adolescents t l phone mobile OR 2 57 2 25 2 94 al 2009 14 6 ans D pression pour l tude d usage et pr adolesc ats 7 probl matique du t l phone p Cette tude transversale ne permet pas d explorer la Taiwan causalit des associations Associations significatives entre usage probl matique du t l phone mobile et agression insomnie tabagisme tendances suicidaires et faible estime de soi dans tous les Adolescents 16 6 ans en ij groupes d ge quel que soit le sexe moyenne et Comportements uestionnaire CONSEIL at vaie En fonction de l ge et du sexe associations significatives Yang et sadol ts 13 7 dans l tude du Yen et al 11 111 adolescents ian ae pr adolescents 13 7 ans risque et faible ie Z entre usage probl matique du t l phon
4. 2009 Mod les h t rog nes Me Tan Pour le mod le d enfant de 6 ans le DAS maximum d passe les limites Icnirp 100 MHz et au dessus de 1 450 MHz Hirata et al 2009 Mod le r duction morphom trique Mod le lin airement r duit 9 mois 8 5 et 7 ans La polarisation verticale du champ lectrique entra ne une exposition sup rieure par rapport aux niveaux de r f rence Bakker et al 2010 2012 Les restrictions de base de l Icnirp peuvent tre d pass es jusqu 45 pour les enfants de petite taille une fr quence autour de 2 GHz L augmentation de la temp rature peut atteindre 1 C pour un sc nario de type pire cas a des niveaux de r f rences Icnirp Findlay et al 2009 Mod les h t rog nes 7 ans La posture influe sur le DAS corps entier et est un param tre prendre en compte dans l laboration de scenarios de type pire cas J O O1 BB ND gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 44 3 Influence de la r sonance sur l exposition Le corps humain absorbe pr f rentiellement des ondes radio lectriques dans certaines conditions de r sonance en particulier lorsque la longueur d onde du rayonnement est comparable avec les dimensions du corps A des fr quences autour de 1 MHZ l orientation du corps par rapport au champ incident intervient galement Le corps se comporte
5. Exceptionnellement l effet tudi peut tre class dans cette cat gorie sur la seule base d l ments de preuve en faveur de l existence de l effet tudi limit s dans les tudes cliniques et pid miologiques b Effet possible pour l enfant Cette cat gorie concerne les effets pour lesquels les l ments de preuve en faveur de l existence de l effet tudi sont imit s dans les tudes cliniques et pid miologiques et que les l ments de preuve ne permettent pas de conclure l existence d un effet chez l animal de laboratoire ou que l on ne dispose pas de donn es de qualit On peut galement y faire appel lorsque les l ments de preuve ne permettent pas de conclure l existence d un effet ou que l on ne dispose pas de donn es de qualit dans les tudes cliniques et pid miologiques mais que l on dispose d l ments de preuve suffisants pour l animal de laboratoire Dans certains cas peut tre class dans ce groupe un effet pour lequel les l ments de preuve ne permettent pas de conclure l existence d un effet ou que l on ne dispose pas de donn es de qualit dans les tudes cliniques et pid miologiques et d l ments de preuve limit s chez l animal de laboratoire corrobor s par des donn es m canistiques et d autres donn es pertinentes Un effet peut tre class dans cette cat gorie sur la seule base d indications solides provenant de donn es m canistiques et autres Les don
6. Oui i gt Les donn es disponibles ne montrent pas d effet Y a t il un nb suffisant d tudes portant sur 22 esp ces Les donn es disponibles Non montrafit de mani re montrent elles un effet convergente que les RF Vv Non De Les l ments de preuve consid r es n ont pas d effet disponibles ne permettent Oui pas de conclure l existence d un effet Vv Des questions restent elles en Qui Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la l ments de preuve imi perti du d le s Tisma cnd preuve se limitent pertinence du des protocole s limit s pour conclure l existence d un effet es Non ils une seule exp rience Non Une relation de cause effet a t elle t tablie a chez gt 2 esp ces animales b dans le cadre de gt 2 tudes distinctes portant Oui sur une m me esp ce effectu es des moments ou dans des laboratoires ou selon des protocoles Non Figure 16 Logigramme d valuation des l ments de preuve relatifs un effet donn dans les tudes sur les mod les animaux Les donn es relatives l effet tudi pour l animal de laboratoire sont class es selon les cat gories ci apr s l ments de preuve suffisants pour conclure l existence d un effet une relation de cause effet a t tablie entre l exposition aux radiofr quences consid r es et l effet tudi a chez deux
7. M me si les effets bien tablis des champs lectromagn tiques correspondent des niveaux d exposition instantan e intenses ou une puissance d livr e suffisamment lev e dans le temps pour occasionner un chauffement des tissus il est int ressant de consid rer le temps d exposition engendr par les diff rents dispositifs recens s En effet il existe de grandes disparit s entre les appareils qui pr sentent des modes de fonctionnement parfois tr s diff rents Certains peuvent fonctionner en mission pratiquement continue mais de faible intensit alors que d autres vont mettre des impulsions tr s br ves peu souvent mais d intensit plus lev e Id alement la connaissance des intensit s cr te des champs mis associ e celle du DAS qui repr sente l absorption d nergie cumul e dans le temps permet d obtenir une vision plus pr cise de l exposition engendr e par un dispositif metteur Le Tableau 6 d crit les caract ristiques techniques des appareils s lectionn s Juin 2015 page 51 223 Rapport pr d finitif ak ok h ee h h oo JO ARAR D NOORA N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 6 Liste et descriptif des appareils s lectionn s pour la campagne de mesures Cat gorie Marque D signation R f rence Fr quence Alimentation 864 81 MHz Babymoov Babyphone video ns Pile 9 V ou secteur 2 4
8. compte tenu de la dur e d exposition qui s tendra toute leur vie Scenihr 2007 Dans son rapport de 2009 le Scenihr signale que les derni res tudes sur l association entre les champs radiofr quences et les cancers de l enfant ne fournissaient pas de preuves en faveur d une telle association Les tudes r centes n ont pas montr d effets des radiofr quences sur la reproduction et le d veloppement Aucune donn e n est apparue indiquant un quelconque effet des radiofr quences sur la sant humaine Du point de vue de l valuation des risques il est important de reconna tre que les informations sur les effets possibles caus s par les champs radiofr quences chez les enfants sont limit es Scenihr 2009 En f vrier 2014 le Scenihr a mis en consultation publique la mise jour de son rapport de 2009 sur les effets sanitaires potentiels d une exposition aux champs lectromagn tiques Les experts concluent que les tudes pid miologiques sur le d veloppement de l enfant et sur les troubles du comportement ne fournissent que des l ments de preuve assez faibles cause des r sultats contradictoires et des limites m thodologiques Les effets d une exposition via la m re par l utilisation d un t l phone mobile pendant la grossesse n est pas jug e plausible par les experts cause du faible niveau de champs valu au niveau du f tus Concernant les effets canc rig nes les experts concluent que l associatio
9. d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 7 Mesure du champ lectrique mis par des dispositifs radio lectriques destin s aux enfants 3 m tres et 1 m tre de distance Champ lectrique 1 m tre mV m Champ lectrique 3 m tres mV m Cat gorie Veille b b Talkie Walkie Module anti loignement Robot communicant V hicule radio command Babymoov R f rence A014401 VBC 36 Fr quence 864 81 MHz Horizontal Vertical Toial Horizontal Vertical Total 2 4166 2 45 GHz Badabulle BC20 B014000 plusieurs canaux 40 66 et 40 69 MHz Chicco IMC Toys 02500 550124 DECT 1 889 GHz 40 685 MHz Vtech Kiditalkie 1153 446 022 MHz Der echte Scout Parameo VIOLET CHICCO 19270 CL103 Karotz Carolina Cabriolina 40 71 MHz 433 94 MHz 2 4166 a 2 45GHz 40 66 MHz Smoby BAO 27 146 MHz Chicco Billy big Wheels 40 67 MHz Carrera RC 8348 27 094 MHz J O O1 AON gt 4 3 2 1 Consid rations sur les champs lectriques mesur s Les positions des antennes l int rieur des jouets sont propres a chaque appareil et ne sont pas forc ment verticales La direction principale d mission du champ lectrique d pend donc de chaque jouet Pour certains appareils les mesures n ont pas
10. de la PKC dans l hippocampe si cette activit est compar e celle du reste du cerveau et celle du groupe contr le ainsi qu une diminution dans le cerveau total En revanche aucune diminution significative de l activit de la PKC n a t observ e dans le cerveau sans l hippocampe A l analyse histologique une augmentation de la population gliale au niveau du cortex c r bral dans le groupe expos a t constat e Les r sultats sont peu explicables concernant l activit de la PKC tant donn que l hippocampe occupe une faible portion du volume c r bral et qu lui seul il ne peut expliquer une baisse significative de l activit c r brale alors que le reste du cerveau aurait une activit non diminu e De plus l article manque de donn es importantes comme le type d ondes mises et ne fournit pas de dosim trie Ammari et al 2010 ont tudi chez des rats de 6 semaines n 6 les effets d une exposition a un g n rateur de radiofr quences GSM like 900 MHz 45 min jour un DAS de 1 5 W kg ou 15 min jour un DAS de 6 W kg 5 jours par semaine pendant 8 semaines L expression de la GFAP une prot ine sp cifique des astrocytes a t quantifi e dans 5 structures c r brales cortex pr frontal cortex c r belleux le gyrus dentel de l hippocampe le globus pallidus lat ral du pallidum et le striatum 3 ou 10 jours apr s la fin de l exposition Trois jours apr s la fin de l e
11. des rats un signal de type W CDMA de fr quence 2 14 GHz 20 h jour de GD 7 PND 21 Le DAS a t valu entre 0 068 et 0 146 W kg pour l exposition la plus forte et entre 0 026 et 0 067 W kg pour l exposition la plus faible Les g n rations F1 et F2 ont t examin es De nombreux param tres ont t tudi s voir 1 42 1 2 4 Le d veloppement sexuel et la fertilit ont t examin s ainsi que divers param tres de gestation de la g n ration F1 et les caract ristiques des foetus F2 Les r sultats ne montrent pas d effet des radiofr quences sur la fertilit des m les et des femelles ni sur l apparence macroscopique des organes sexuels ni sur la gestation en g n ral poids quel que soit le DAS L examen des femelles F1 en gestation montre une diminution du nombre de corpora lutea et une augmentation du poids des f tus F2 vivants dans le groupe expos au DAS faible seulement Cependant ces observations ne modifient pas l issue de la gestation Malgr ces observations les auteurs concluent une absence d effets d l t res de l exposition sur la g n ration F1 et F2 Lee et al 2010 ont tudi sur des rats m les g s de 30 jours les effets d une exposition chronique aux radiofr quences CDMA 848 5 MHz DAS 2W kg sur la fertilit et la spermatogen se L exposition s est d roul e par tranches de 2 s quences quotidiennes de 45 min s par es de 15 min 5 jours par semaine pendant 12 semaines
12. est disponible pour les plus jeunes enfants Si le taux d quipement des jeunes enfants d ge inf rieur 6 ans n est pas connu leur usage des t l phones mobiles n est pas non plus pr cis ment quantifi notamment en France l tranger la progression du taux d quipement est galement tr s importante Juin 2015 page 45 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 Tableau 3 Donn es relatives au taux d quipement des enfants et adolescents en t l phone mobile R f rence de Ville ou tat Nombre ges des Taux p l tude Pays d enfants enfants d quipement LEE Date oeiletude 6 2 des enfants utilisent un t l phone au moins une fois par jour B hler amp Sch z Mayence ea a Nov 2002 F v 2004 1 933 ge 34 7 6 4 l utilisent plusieurs fois par 2003 Allemagne m dian semaine 45 3 l utilisent seulement une fois de temps en temps Gloucestershire 47 des enfants utilisent le plus oa al 351 10 11 ans 45 souvent leur t l phone pour appeler Non pr cis Angleterre leurs parents 24 des enfants utilisent leur Pecs t l phone quotidiennement Mezei et al Bekescsaba et n 33 l utilisent au moins plusieurs fois 2007 Szekszard T80 9 12 ans 76 par semaine 5 envoient des SMS Avril 2005 Hongrie tous les jours et 24 en envoient au moins plu
13. et compl t les tudes histologiques post mortem De plus l imagerie c r brale non invasive permet des tudes longitudinales c est dire le suivi diff rentes p riodes de la vie du sujet Ainsi l imagerie par r sonnance magn tique nucl aire IRM permet de mesurer le volume et la surface de la substance blanche SB et de la mati re grise MG ainsi que l paisseur ou la densit corticale refl tant en partie le nombre de cellules au sein des colonnes corticales IRM structurale ou morphologique Elle permet galement d valuer le degr de maturation des fibres de SB microstructure longueur et donc la connectivit imagerie en tenseur de diffusion ITD tensor diffusion imaging ou tractographie Enfin l IRM fonctionnelle IRMf permet d investiguer l activit c r brale en mesurant le degr d oxyg nation de l h moglobine vs d soxyh moglobine Figure 26 La densit de mati re grise est une mesure indirecte de l architecture complexe de la glie des vaisseaux et des neurones avec leurs prolongements dendritiques et leurs synapses alors que la substance blanche doit sa couleur la my line La my line est constitu e par les prolongements des oligodendrocytes qui entourent les axones formant ainsi des gaines blanches qui augmentent de mani re drastique la vitesse de propagation du signal nerveux par leur propri t isolante Figure 26 M thodes d IRM couramment utilis es pour l tude du d
14. lectrique produit une force sur chacune des charges q suivant la relation Paq F Sous l action de cette force les charges libres se d placent suivant la direction du champ lectrique Ce mouvement se traduit l chelle macroscopique par l apparition d un courant dont la densit est li e au champ lectrique par la relation aa Cette relation la loi d Ohm d finit la conductivit lectrique o exprim e en Siemens par m tre S m 1 comme tant le facteur de proportionnalit entre densit de courant et champ lectrique Le courant r sultant du d placement des charges libres est appel courant de conduction Les milieux ne comportant pas de charges libres ne peuvent tre le si ge d aucun courant de conduction et ce titre sont qualifi s d isolant Milieu di lectrique polarisation courant de d placement Les milieux isolants ou di lectriques en raison des propri t s nonc es dans les lignes qui suivent ne peuvent par d finition tre le si ge d un courant de conduction Cependant comme toute mati re ces milieux sont form s de charges positives et n gatives li es l int rieur d atomes et de mol cules Pour certaines de ces mol cules comme l eau le centre de gravit des charges positives ne coincide pas avec celui des charges n gatives Il en r sulte l apparition d un dipdle lectrique qualifi de permanent car intrins que au milieu consid r Des dip les induits sont par ailleurs cr
15. lectromagn tiques de fr quences comprises entre 450 MHz et 2 4 GHz Pour cela elle a utilis les propri t s di lectriques de tissus de porc de 10 kg correspondant un enfant de 1 4 ans de 50 kg enfant de 11 13 ans et de 250 kg adultes consid rant que l animal tait un bon substitut au tissu humain en ce qui concerne les propri t s di lectriques et leur volution en fonction de l ge Les r sultats montrent une r duction significative de la permittivit et de la conductivit avec l ge sur 10 des 15 tissus valu s La variation de la teneur en eau des tissus en fonction de l ge est avanc e par les auteurs pour expliquer les diff rences dans les valeurs de param tres di lectriques D une mani re g n rale Rapport pr d finitif page 62 223 Juin 2015 OO O1 BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants plus les tissus sont jeunes plus ils contiennent d eau et plus les valeurs des param tres di lectriques sont lev es Aux fr quences micro ondes utilis es pour les communications mobiles gt 300 MHz la diminution de la permittivit et de la conductivit avec l ge serait ainsi due la diminution de la teneur en eau des tissus au fur et mesure de la croissance de l animal alors qu des fr quences plus basses c est la structure cellulaire des tissus qui a un effet majeur Peyman et al 2009 Peyman 2011a lb
16. ne pas mener d actions de marketing ou de promotion de leurs offres en direction des enfants Par la suite des dispositions r glementaires sont venues encadrer l usage des t l phones mobiles par les enfants ainsi que la publicit des offres commerciales Loi dite Grenelle 2 Le d cret fran ais n 2002 775 du 3 mai 2002 reprend les valeurs limites d exposition de la recommandation europ enne 1999 519 CE pour d finir les niveaux d exposition ne pas d passer pour le grand public dans le cas o il est expos des dispositifs radio lectriques tels que d finis dans la directive europ enne R amp TTE 3 3 1 1 La loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement article 183 prise en compte de l exposition des enfants La loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement dite Grenelle 2 comporte trois articles ins r s dans le code de la sant visant r duire l exposition des enfants Juin 2015 page 33 223 Rapport pr d finitif J OOF WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Art L 5231 3 Toute publicit quel qu en soit le moyen ou le support ayant pour but direct de promouvoir la vente la mise disposition l utilisation ou l usage d un t l phone mobile par des enfants de moins de quatorze ans est interdite Art L 511 5 Dans l
17. puis plus tard dans les r gions corticales La my linogen se est tr s active dans la 1 ann e de vie postnatale les cellules gliales augmentent fortement en taille et en nombre en fonction des r gions c r brales avec les voies sensorielles qui se my linisent en 1 puis les voies motrices et ensuite les aires associatives Enfin au sein d un circuit fonctionnel ce sont les structures sous corticales qui se my linisent en 1 puis les aires corticales Tau amp Peterson 2010 Des tudes en IRM morphologique ont montr que l apparence g n rale des structures est similaire celle de l adulte vers l ge de 2 ans et que tous les tractus majeurs de fibres peuvent tre observ s 3 ans Matsuzawa et al 2001 Contrairement la mati re grise le volume de la mati re blanche augmente tout au long de l enfance et de l adolescence jusqu l ge adulte en particulier dans les r gions frontales Giedd et al 1999 Lenroot et al 2007 Figure 21B Figure 22 Une caract ristique importante plus r cemment d couverte est que la my line non seulement maximise la vitesse de transmission de l influx nerveux mais aussi module le timing et la synchronisation des profils de d charges des neurones qui permet la cr ation de r seaux fonctionnels Giedd amp Rapoport 2010 2 weeks 1 year Adult Figure 22 My linisation au cours du d veloppement Haut Images IRM T1 chez un enfant montrant l augmentat
18. que cet effet d pendrait de l ge des sujets Juin 2015 page 113 223 Rapport pr d finitif OA N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 16 tudes de provocation sur des enfants investiguant les effets d une exposition aigu aux RF sur le trac lectroenc phalographique Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses FT TORNET an Nombre de R sultats Etude Population Effets tudi s Caract risation de l exposition TH sujets se r f rer au texte pour les commentaires T l phone mobile DAS moy 1g 1 40 W kg Augmentation de 5 10 de la puissance de EEG Meee Enfants M moire auditive valu e a DAG tere gt EE dans la bande th ta 4 8 Hz et b ta 12 15 Hz al 2006 10 14 partir de ses traductions Exposition contr l e n 15 pendant la p riode de codage des stimuli auditifs et 7 ans lectroenc phalographiques 2 p riodes 1 periode ON et une de reconnaissance d un mot pr sent ant rieurement p riode OFF de 30 min l ordre ou non des s ries et des p riodes tant randomis e Pas d alt ration ou d am lioration des t ches T l phone mobile cognitives en fonction du niveau d exposition ou du A temps Loughran Enfants oh DAS lev 1 4 W kg et B 11 13 Tests cogmillts DAS faible 20 35 Wik
19. t r alis es en condition de champ lointain Ainsi une distance de mesure d 1 m tre et pour une taille maximum des antennes de 10 cm les champs aux fr quences inf rieures 300 MHz ne sont pas mesur s en condition de champ lointain Les fr quences de 40 MHz et 27 MHz ne sont pour leur part pas mesur es en champ lointain 1 m comme 3 m Ceci implique l incertitude largie pour ces mesures et une forme de d croissance du champ lectrique qui ne s exprime plus selon l inverse du carr de la distance ra la source 1 2 mais selon d autres formes notamment 1 r Ces mesures doivent donc tre consid r es comme des estimations qui permettent d obtenir une approximation du champ lectrique mis par les dispositifs test s et de v rifier notamment que les metteurs les plus puissants produisent bien les champs les plus intenses C est le cas notamment du talkie walkie Kiditalkie dont la puissance d mission annonc e de 0 5W explique les niveaux de champs mesur s relativement lev s en comparaison avec les autres dispositifs De par sa technologie DECT utilis e pour les t l phones sans fil domestiques l un des veille b b s test est galement un metteur sensiblement plus puissant que les autres 4 3 2 2 Extrapolation des champs aux distances d utilisation Les veille b b s peuvent tre plac s dans les conditions de pire cas proximit des nourrissons dans leur berceau Une distance m
20. traduction de Icnirp 1998 100 2 o electric field kV m gt 0 01 1 10 100 1000 10000 100000 frequency Hz occupational exposure general public exposure Figure 3 niveaux de r f rence pour l exposition aux champs lectriques variables dans le temps Icnirp 20109 8 Health Physics April 1998 Volume 74 Number 4 9 Health Physics December 2010 Volume 99 Number 6 Juin 2015 page 27 223 Rapport pr d finitif M MU MU M UM M M O ON OO D OO J O O1 R ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Ces valeurs limites d exposition sont diff rentes pour les travailleurs et pour la population g n rale elles int grent en effet des coefficients de s curit diff rents appliqu s aux valeurs partir desquelles des effets sanitaires sont observ s chez l animal L application d un coefficient de s curit suppl mentaire pour la population g n rale par rapport la population professionnelle est en particulier justifi e selon l Icnirp en raison des plus grandes variabilit s individuelles pr sentes dans la population g n rale Les l ments suivants ont t pris en compte par l Icnirp pour tablir les coefficients de s curit appliqu s e effets de l exposition aux champs lectromagn tiques dans des conditions environnementales p nibles temp ratures lev es etc et ou en cas d effo
21. tudi Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 35 valuation globale de l effet des radiofr quences sur les fonctions cognitives chez l enfant Juin 2015 page 133 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 3 3 Effets sur les fonctions auditives 5 3 3 1 tudes chez l Homme Sudan et al 2013 ont utilis les donn es de la Danish National Birth Cohort DNBC pour tudier la perte d audition chez les enfants expos s in utero au t l phone mobile Des entretiens ont t r alis s aupr s de femmes enceintes puis l ge de 6 mois 18 mois et 7 ans de l enfant Au total 52 680 enfants ont t inclus Une association la limite de la significativit OR 1 21 95 CI 0 99 1 46 est retrouv e entre l exposition post natale au t l phone mobile et la perte d audition chez les enfants de 7 ans Cette tude est de bonne qualit les principaux biais m thodologiques sont maitris s on notera cependant que les expositions li es aux autres appareils sonores n ont pas pu tre prises en compte Toutefois des analyses de sensibilit avec mod lisation partir des donn es de la litt rature ont t r alis es pour tenir compte des possibles biais de confusion non mesur s D autres tudes seraient n cessaires pour explorer cette question 5 3 3 2 Etudes ch
22. 0 08 ou 4 W kg PET A a aaa Latte Aucun effet des RF sur les autres param tres valu s du syst me 2 hij 5 j semaine 5 lymphocytes B et leur immunitaire SEMAINES concentration des anticorps dans le s rum Wi Fi 2 450 MHz rat Marqueurs antig niques A t A ssa et DAS 0 08 0 4 ou 4 W kg stress oxydant marqueurs 12 rats par Absence d effet de l exposition aux RF sur la production de al 2012 hi GD6 GD21ou indirect de stress oxydant groupe n oantig nes relatifs des processus pathologiques 2h j 5j semaine GD 6 PND 35 marqueurs d inflammation Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 5 8 1 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le syst me 2 immunitaire Chez l enfant les donn es sont inexistantes Figure 61 4 Chez l animal le seul effet observ est l augmentation de l IFNy mis en vidence dans l tude de 5 Sambucci et al 2011 qui ne peut pas tre interpr t comme un effet sanitaire Ce r sultat doit 6 tre v rifi par d autres tudes 7 Les 3 autres tudes ne montrent pas d effet de l exposition aux signaux Wi Fi sur le syst me 8 immunitaire que l exposition survienne avant ou apr s la naissance Les tudes sont rigoureuses 9 et bien men es Figure 62 10 Par cons quent chez l animal les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de 11 conclure l exi
23. Gandhi et al 1996 Gandhi amp Kang 2001 Wang amp Fujiwara 2003 Puis les tissus de divers mammif res diff rents ges ont t utilis s pour mod liser l volution des propri t s di lectriques au cours de la vie cf Peyman et al 2001 2009 Ces mod les param triques ont t d velopp s pour reproduire la conductivit et la permittivit relative dans certains tissus en fonction de la fr quence des rayonnements et de l ge de l individu Plus r cemment des mod les de cr ne d enfants ont t d velopp s en utilisant des images d IRM pour obtenir une repr sentation plus r aliste de la morphologie des enfants Plus g n ralement la mod lisation a b n fici des avanc es permises notamment par le Visible human project repr sentation num rique d un corps humain homme et femme normal DAS 27 http www nim nih gov research visible visible_human html Juin 2015 page 59 223 Rapport pr d finitif ON OO O1 BB O N gt _ D 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 31 32 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants obtenue partir de sections d 1 mm d paisseur pour l homme et d un tiers de millim tre pour la femme issues de donn es d imagerie m dicale ou de cadavres cryog nis s Les fant mes num riques disponibles aujourd hui sont relativement
24. Huang C F Liu S C and Ko C H 2009 Symptoms of problematic cellular phone use functional impairment and its association with depression among adolescents in Southern Taiwan Journal of Adolescence 32 863 873 Zhou D Lebel C Treit S Evans A and Beaulieu C 2015 Accelerated longitudinal cortical thinning in adolescence Neurolmage 104 138 145 Ziemann C Brockmeyer H Reddy S B Vijayalaxmi Prihoda T J Kuster N Tillmann T and Dasenbrock C 2009 Absence of genotoxic potential of 902 MHz GSM and 1747 MHz DCS wireless communication signals In vivo two year bioassay in B6C3F1 mice Int J Radiat Biol 85 454 464 Zubal I G Harrell C R Smith E O Rattner Z Gindi G and Hoffer P B 1994 Computerized three dimensional segmented human anatomy Medical Physics 21 299 302 6 2 Normes NF X 50 110 mai 2003 Qualit en expertise Prescriptions g n rales de comp tence pour une expertise AFNOR indice de classement X 50 110 Juin 2015 page 207 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants IEC 62209 2 2010 Human exposure to radio frequency fields from hand held and body mounted wireless communication devices Human models instrumentation and procedures Part 2 Procedure to determine the Specific Absorption Rate SAR in the head and body for 30 MHz to 6 GHz Handheld and Body Mounted Devices
25. L exposition est contr l e homog ne et reproductible et le nombre d animaux suffisant n 20 dans chaque groupe Pendant l exposition aucun effet na t not sur l volution du poids corporel ni sur celui des testicules et de l pididyme Les rats ont t euthanasi s 16 semaines Un spermogramme est r alis la fin de l exposition ainsi qu une mesure de la peroxydation lipidique quantit de Juin 2015 page 159 223 Rapport pr d finitif J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants malondiald hyde dans les testicules et dans l pididyme Une analyse histologique des testicules est effectu e avec une tude des tapes de la spermatog n se et un comptage des cellules germinales Des param tres de l apoptose ont galement t investigu s apparition de corps apoptotiques mesure de l expression de la prot ine p53 bcl 2 caspase 3 p21 et PARP Aucun effet n a t observ concernant le spermogramme Aucune anomalie n a t d tect e sur la morphologie et l histologie des organes reproducteurs Les param tres d apoptose mesur s dans les testicules et l pididyme ne montrent pas de diff rence significative entre les expos s et les t moins Imai et al 2011 ont expos des rats m les de 35 jours 3 groupes de 24 animaux chacun t moins et 2 niveaux d exposition des radiofr quences de type GSM 1
26. LNE La demande formul e aupr s du LNE visait tablir e la r alisation d un inventaire le plus complet possible des diff rents produits radio lectriques destination des enfants de moins de six ans jouets objets communicants ou de surveillance e un tat des lieux des r glementations en vigueur et des textes normatifs applicables concernant l exposition des enfants aux champs mis par les dispositifs radio lectriques e recueillir et analyser des publications scientifiques relatives l influence du champ lectromagn tique sur les personnes et plus sp cifiquement sur les enfants e a caract risation de l exposition des enfants a certains dispositifs radio lectriques Par ailleurs la mesure du d bit d absorption sp cifique DAS dans des configurations d usage particuli res d un talkie walkie de type PMR 446 MHz a t sollicit e aupr s du laboratoire de mesures Emitech Le Mans 1 3 3 Revue bibliographique La p riode de recherche bibliographique s tend du 1 janvier 2005 au 31 d cembre 2013 Les l ments ainsi collect s ont t valu s a la lumi re des pr c dentes publications r pertori es dans le rapport de l Agence sur les radiofr quences publi en octobre 2013 Une recherche bibliographique a t men e afin d identifier les tudes portant sur les effets des rayonnements lectromagn tiques sur le corps humain en ciblant l exposition des enfants de moins de 6 an
27. R and Abramson M J 2010 A new method to determine laterality of mobile telephone use in adolescents Occup Environ Med 67 507 512 Inyang l Benke G Morrissey J McKenzie R and Abramson M 2009 How well do adolescents recall use of mobile telephones Results of a validation study BMC Med Res Methodol 9 36 Jin Y B Lee H J Seon Lee J Pack J K Kim N and Lee Y S 2011 One year simultaneous combined exposure of CDMA and WCDMA radiofrequency electromagnetic fields to rats Int J Radiat Biol 87 416 423 Juutilainen J 2005 Developmental effects of electromagnetic fields Bioelectromagnetics Suppl 7 8107 115 Kainz W Chan D D Casamento J P and Bassen H I 2003 Calculation of induced current densities and specific absorption rates SAR for pregnant women exposed to hand held metal detectors Phys Med Biol 48 2551 2560 Kesari K K Behari J and Kumar S 2010 Mutagenic response of 2 45 GHz radiation exposure on rat brain Int J Radiat Biol 86 334 343 Kesari K K Kumar S and Behari J 2011 900 MHz microwave radiation promotes oxidation in rat brain Electromagn Biol Med 30 219 234 Kesari K K Kumar S and Behari J 2012 Pathophysiology of microwave radiation effect on rat brain Appl Biochem Biotechnol 166 379 388 Keshvari J and Lang S 2005 Comparison of radio frequency energy absorption in ear and eye region of children and adults at
28. Radiofr quences et enfants 4 Caract risation des expositions Il est aujourd hui tr s difficile d identifier la part des expositions li es aux appareils radio lectriques sp cifiquement destin s aux enfants de leur exposition globale aux sources radiofr quences Les sources d exposition sont en effet tr s nombreuses diverses en nature en intensit et par la fr quence des rayonnements mis Par ailleurs la multiplicit et la diversit des lieux fr quent s par les enfants domicile cole lieux publics installations sportives et culturelles etc engendrent des situations d expositions tr s variables alors m me que les usages des dispositifs radio lectriques tablettes tactiles jouets etc voluent rapidement Enfin les capacit s techniques des exposim tres sont encore limit es pour d crire pr cis ment l exposition des personnes des sources la fois lointaines et proches du corps en temps r el 4 1 Identification des sources d exposition sp cifiques aux enfants Dans le cadre d une convention pass e avec le Laboratoire national de m trologie et d essais LNE l Anses a souhait recenser les produits de consommation mettant des ondes lectromagn tiques destin s des enfants de moins de 6 ans disponibles sur le march fran ais Dans le cadre de sa mission d valuation de la qualit et de la s curit des produits et quipements grand public le LNE proc de en effet notamment a une s
29. alis e dans le but de recueillir aupr s des diff rents correspondants r gionaux de l OMS dans le monde des donn es sur les dispositions r glementaires normatives ou d applications volontaires li es a la gestion des risques potentiels de l exposition aux radiofr quences Les r sultats de cette enqu te regroup s dans un background paper ont t discut s lors d un colloque organis par l OMS a Paris en mai 2013 Les l ments pr sent s ci apr s sont extraits de ce document et de la publication associ e Dhungel et al 2014 Parmi les pays ayant r pondu l enqu te 33 ont formul des recommandations ou encourag prendre des mesures volontaires pour limiter l usage des t l phones mobiles par les enfants Parmi ceux ci 52 visent limiter l usage du t l phone mobile par les enfants en fournissant des informations aux parents et 4 Russie France Zambie Belgique d clarent avoir mis des limites d ge pour leur utilisation La Figure 4 pr sente les pays qui int grent au moins une forme de recommandation concernant l usage des t l phones mobiles par les enfants Douze pays 48 ont restreint l usage des t l phones mobiles l cole Dans 75 de ces cas les raisons invoqu es sont uniquement de nature ducative viter la perturbation dans l cole maintenir la discipline etc Dans 3 pays France Oman Espagne il existe des limitations de la publicit ciblant les enfants 14 htt
30. cificit s anatomiques et physiologiques taille poids sensibilit des organes et fonctions physiologiques en d veloppement doivent tre consid r s comme une population particuli rement sensible vis vis de l exposition aux champs lectromagn tiques radiofr quences L exposition des personnes aux champs lectromagn tiques est en effet influenc e par la taille des structures expos es corps membres organes travers des ph nom nes de r sonance en fonction des fr quences mises en jeu mais aussi en fonction des caract ristiques anatomiques du corps qui changent avec l ge Les rapports de proportionnalit entre la t te et le corps ou encore l paisseur de l oreille sont Juin 2015 page 21 223 Rapport pr d finitif h oooNnNogQaGAA WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants modifi s au cours du d veloppement L absorption de l nergie lectromagn tique d pend par ailleurs fortement des caract ristiques di lectriques des tissus il convient donc d tudier avec soin l volution de ces param tres avec l ge Dans l objectif d appr hender toutes les phases de la croissance des enfants et pour pallier le faible nombre d tudes concernant les tr s jeunes le pr sent rapport s est int ress l exposition des enfants tout au long du d veloppement de l exposition f tale in utero a celle du jeune adulte Dans le cas o aucune p
31. cifiques fragilis es par le plomb Certaines limites de l tude sont dues d une part l information r trospective sur l usage du t l phone mobile d autre part au fait que ce sont les parents qui ont r pondu au questionnaire De plus certains facteurs confondants n ont pas t pris en compte tels que l exposition aux perturbateurs thyro diens 35 2 35 ug di correspond 235 ug L A partir de l tude de Lanphear et al 2005 l EFSA a tabli une plomb mie critique chez l enfant de 12 ug L valeur associ e une baisse d un point de QI dans la population Rapport pr d finitif page 122 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 18 tudes pid miologiques sur le d veloppement psychomoteur les troubles du comportement et les troubles mentaux Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par Anses Caract risation de R sultats Evaluation de l exposition maternelle 32 semaines de grossesse in utero et Bailey Scales of infant d veloppent Type d tude Population Publication Nombre de sujets 5 KE Effets tudi s 1 p l exposition se r f rer au texte pour les commentaires 13 159 m res Association avec les troubles du comportement r pondant pour les g n ral de l enfant
32. des fr quences comprises entre 30 MHz et 3 GHz Pour un enfant de 7 ans expos a des niveaux de r f rences Icnirp les restrictions de base sont d pass es de 30 environ la fr quence de r sonnance et environ 2 GHz Wang et al 2006 Nagaoka et al 2008 ont compar le DAS dans des mod les diff rents d enfants de 3 5 et 7 ans Le premier type de mod le a t construit partir des donn es IRM d un adulte et mis l chelle de fa on non lin aire pour des enfants de 3 5 et 7 ans dans des proportions moyennes de la population japonaise Le second type de mod le a t construit partir d un mod le adulte lin airement mis l chelle Les fr quences tudi es s chelonnent entre 30 MHz et 3 GHz Les DAS corps entier ne diff rent pas entre les mod les L exposition un champ lectrique aux niveaux de r f rence d finis par l Icnirp aboutit un d passement des restrictions de base pour les 3 ges tudi s En 2009 cette m me quipe a tudi la variation interindividuelle du DAS dans des mod les homog nes d enfants g s entre 3 et 4 ans La variation de DAS tait en moyenne de 13 et 6 5 la fr quence de r sonnance Conil et al 2008 ont d velopp des mod les d enfants g s de 5 8 et 12 ans a partir de mod les h t rog nes anthropomorphiques d adultes et en utilisant des m thodes de morphing respectant les proportions anatomiques Le DAS corps entier a t cal
33. esp ces animales ou plus ou b dans le cadre de deux tudes distinctes ou plus portant sur une m me esp ce effectu es des moments diff rents ou dans des laboratoires diff rents ou selon des protocoles diff rents l ments de preuve limit s pour conclure l existence d un effet les donn es disponibles laissent penser qu il existe un effet mais elles sont limit es et ne permettent pas de faire une Juin 2015 page 81 223 Rapport pr d finitif J O O1 BB ND i b 1 k OO O1 B D oN N D ND ND 23 24 25 26 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants valuation d finitive parce que a les l ments de preuve de l effet se limitent une seule exp rience mais dont le protocole a t jug de bonne qualit sans limites m thodologiques majeures ou b plusieurs tudes de bonne qualit montrent des r sultats convergents mais des questions restent en suspens en ce qui concerne la pertinence du protocole la conduite ou l interpr tation des donn es ou l incidence de l effet observ peut tre naturellement lev e chez certaines souches l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet les tudes ne peuvent pas tre interpr t es comme prouvant la pr sence ou l absence de l effet tudi parce que a il ny a qu une seule
34. gression des Juin 2015 page 93 223 Rapport pr d finitif J O O1 AON gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants canaux de M ller la testost rone par les cellules de Leydig responsable du maintien des canaux de Wollf La testost rone et ses d riv s favorisent galement le d veloppement des organes g nitaux externes ur tre prostate p nis bourses Peu de temps avant la naissance les testicules situ s dans l abdomen descendent dans le scrotum Cette migration est galement sous le contr le de la testost rone et d une autre hormone s cr t e par les cellules de Leydig l insuline like factor 3 INSL3 L appareil g nital est achev la fin du premier trimestre de grossesse La poursuite de la maturation ne s effectue que lentement pour s achever au moment de la pubert Les cellules germinales souches du testicule immature gonocytes restent inactives jusqu la pubert puis se transforment en spermatogonies souches Par des divisions et des diff renciations successives ce r servoir de cellules souches donne naissance aux spermatozo des La spermatogen se se poursuit tout au long de la vie Comme toutes les glandes endocrines le testicule est sous le contr le du complexe hypothalamo hypophysaire La gonadotrophine GnRH lib r e par I hypothalamus stimule la s cr tion de deux hormones hypophysaires la folliculostimu
35. l communications parmi les jeunes a conduit orienter les recherches sur les diff rences d exposition aux champs lectromagn tiques entre les enfants et les adultes Les deux principaux facteurs qui pourraient induire une diff rence d exposition entre les adultes et les enfants sont les diff rences des propri t s di lectriques des tissus en fonction de l ge et les sp cificit s morphologiques des enfants taille du corps paisseur des os etc En effet le DAS repr sentant l absorption d nergie lectromagn tique dans les tissus biologiques exprim en W kg est fonction du champ lectrique local interne dans le corps et de la conductivit lectrique des tissus en tout point o E 2p avec E le champ lectrique V m o S m la conductivit lectrique des tissus et p kg m leur masse volumique Les milieux biologiques d un point de vue lectromagn tique sont des mat riaux la fois non magn tiques conducteurs d ions et di lectriques pertes c est dire absorbant de l nergie lectromagn tique La pr sence d ions charges lectriques libres dans les tissus biologiques explique la possibilit de circulation de courants de conduction loi d Ohm reliant la densit de courant au champ lectrique par la conductivit lectrique Les ions sous l effet d un champ lectrique peuvent en effet se d placer ainsi plus ou moins librement en fonction notamment de la fr quence du champ appliqu L
36. ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 60 valuation globale de l effet des radiofr quences sur la canc rog n se chez l enfant Rapport pr d finitif page 186 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 8 Autres effets 5 8 1 Syst me immunitaire 5 8 1 1 Exposition in utero Sambucci et al 2010 ont expos des souris en gestation 16 souris par groupe 2 h par jour du 57 au 197 jour apr s l accouplement un signal Wi Fi de 2 462 MHz DAS de 4 W kg Les DAS corps entier chez les m res expos es ont t valu s quotidiennement Le DAS a t mesur par la m thode du bilan de puissance Une validation num rique a t effectu e sur des fant mes num riques La taille et le poids des souris num riques ont t mod lis s en fonction des variations journali res mesur es sur les souris Les animaux expos s ont t compar s des animaux t moins n gatifs et t moins cage 5 et 26 semaines apr s la naissance diff rents param tres du syst me immunitaire ont t analys s num ration des cellules spl niques et des lymphocytes B dosage des IgG et IgM s riques et apr s stimulation valuation de la production d anticorps et de la prolif ration de lymphoc
37. pendants Ainsi il est difficile de conclure sur la base de deux tudes quant un effet des radiofr quences sur l anxi t du jeune rat En ce qui concerne la locomotion les tudes de Kumlin et al 2007 Narayanan et al 2012 Cobb et al 2000 et Takahashi et al 2010 ne montrent aucune alt ration des capacit s locomotrices des animaux expos s aux radiofr quences diff rentes p riodes du d veloppement pendant 3 5 semaines Par cons quent les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur le comportement chez l animal Figure 31 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur le comportement chez l enfant Figure 32 Juin 2015 page 129 223 Rapport pr d finitif OO O1 BR Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Les donn es disponibles montrent elles une Les l ments de preuve association disponibles ne permettent Oui pas de conclure l existence d un effet Une interpr tation causale de l association ou du r sultat observ e re est elle cr dible sans qu il soit possible preuve se limitent i Pier d exclure avec suffisamment de ils une seule tude A pe gt cer
38. permittivit de diff rents tissus n avaient qu un impact limit sur le DAS Peyman et al 2001 De m me Gabriel 2005 ont utilis les propri t s di lectriques de tissus de rats diff rents ges pour valuer l exposition de mod les de rats des ondes planes 27 160 400 900 et 2 000 MHz Gabriel 2005 Trente quatre tissus ont t pris en compte dans 3 mod les de rats ge 10 30 et 70 jours Les r sultats montrent que bien que la variation des propri t s di lectriques modifie le DAS local les effets sur le DAS corps entier sont faibles Les auteurs notent qu il est important de diff rencier les modifications des propri t s des tissus d autres facteurs qui peuvent affecter l exposition comme la taille de l animal ou la polarisation et la direction du champ voir ci dessous Peyman et al 2009 ont tudi la sensibilit du DAS aux variations des propri t s di lectriques de mod les d enfants et d adultes expos s des ta kies walkies 446 MHz utilisation pour les mod les de t te de tissus de cochon diff rents ges Ces auteurs ont montr que les variations du DAS 64 2 taient inf rieures 10 et ne refl taient donc pas l importance des variations des propri t s di lectriques avec l ge pourtant observ es n fine les DAS obtenus taient compris dans les valeurs limites d exposition recommand es Icnirp Ceci pourrait tre li au fait que le DAS 0 r sulte d un moyenna
39. quences et enfants 5 3 3 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur les fonctions auditives Chez l enfant Sudan et al 2013 ont tudi les effets d une exposition au t l phone mobile sur la fonction auditive de l enfant Sudan et al 2013 Cette tude de bonne qualit rapporte une association entre l exposition postnatale au t l phone mobile et la perte d audition chez les enfants de 7 ans D autres tudes seraient n cessaires pour explorer cette question Les l ments de preuve disponibles 1 seule tude ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur la fonction auditive Figure 36 Chez l animal deux tudes Budak et al 2009a et 2009b provenant de la m me quipe ont explor les effets des radiofr quences sur la fonction auditive du lapin En fonction de la p riode d exposition les animaux expos s pr sentent des variations dans l amplitude des DPOAEs Cependant ces deux tudes provenant de la m me quipe et pr sentant quelques limites m thodologiques m ritent d tre reproduites notamment sur un rongeur rat ou souris Par cons quent les l ments de preuve disponibles 2 tudes de la m me quipe ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur la fonction auditive Figure 37 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radi
40. quences et enfants De m me la position de l antenne de mesure a vari de 1 4 m de hauteur afin de rechercher l mission maximale des dispositifs Le r cepteur a t configur en mode max hold pour retenir la valeur maximale Il faut noter que compte tenu des signaux complexes mis par ce type d appareils il aurait t utile de r aliser des mesures de la puissance maximale mise par ces dispositifs en chambre r verb rante technique permettant d acc der cette caract ristique point de r f rence de l antenne Chambre semi anechoique D 1 et 3 m tres Ch Matisolant P Figure 11 Installation de l quipement en chambre an cho que Les valeurs mesur es l analyseur de spectre sont donn es en chelle logarithmique l unit est le d cibel microvolt dBuV Afin d obtenir la valeur r elle du champ lectrique E il convient de prendre en compte le facteur d antenne ainsi que les pertes en ligne du c ble plus la fr quence est lev e plus les pertes sont importantes entre l antenne et le r cepteur Les r sultats des mesures en polarisation horizontale et verticale sont donn s pour 1 et 3 m ainsi que la valeur totale du champ lectrique somme quadratique des deux polarisations cf Tableau 7 25 Le facteur d antenne est le rapport entre le champ lectrique incident et la tension lue par le r cepteur en sortie d antenne Juin 2015 page 53 223 Rapport pr
41. r partis en 5 groupes t moin cage exposition factice et 3 groupes expos s Dans chaque groupe 5 femelles ont t sacrifi es GD 20 et le contenu de l ut rus examin Pour les autres la d livrance s est faite naturellement GD 21 et les femelles et nouveau n s ont t examin s 2 jours apr s leur naissance examen clinique poids taille de la port e Aucune diff rence significative sur la reproduction et sur le d veloppement des nouveau n s n a t observ e entre les diff rents groupes Seule une augmentation significative de la consommation de nourriture pendant la lactation chez les m res expos es 0 4 W kg a t relev e sans cons quence pour le d veloppement n onatal Poulletier de Gannes et al 2012 Selon les auteurs ces r sultats sont en accord avec des tudes pr c dentes montrant une absence d effet des radiofr quences sur la gestation et le d veloppement postnatal Heynick amp Merritt 2003 Juutilainen 2005 Pourlis 2009 5 6 2 2 Exposition pr natale postnatale ou combin e pr et post natale Cobb et al 2000 ont expos des rats in utero GD 3 la naissance ou de fa on pr et post natale GD 3 a PND 10 a un champ lectromagn tique de type UWB DAS valu a 45 mW kg Rapport pr d finitif page 158 223 Juin 2015 J O O1 BB ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Trois groupes
42. s au sein d un di lectrique par l application d un champ lectrique dont l action d veloppe une force identique celle produisant un courant dans les conducteurs entra nant une migration des charges li es positives et n gatives pr sents dans les mol cules Un dip le qu il soit permanent ou induit est caract ris par son moment dipolaire dont l amplitude est le produit de la charge par la distance s parant ses p les Par nature les dip les induits sont align s sur le champ E les cr ant Si un tel champ est appliqu un milieu comportant des dip les permanents ces derniers s alignent suivant les lignes de champ en raison de leur moment dipolaire cr ation d un couple de forces Cette orientation des dip les suivant une direction privil gi e entra ne la polarisation du milieu soumis au champ lectrique FE La densit volumique de moments dipolaires observ e en tout point du milieu d finit le champ de polarisation P Le d placement lectrique D effet du champ lectrique sur la mati re est alors d fini par D amp E P O o 8 854 1071 F m est la permittivit di lectrique du vide Si le milieu est lin aire la polarisation est proportionnelle au champ lectrique et on a 41 Conception et r alisation d une cellule de caract risation des tissus biologiques par spectroscopie de bioimp dance dans la gamme fr quentielle 100 Hz 1 MHz application aux tissus osseux prise en compte de l anisotrop
43. s mais non significatifs De plus les donn es auto rapport es telles que le nombre d appels et leur dur e peuvent induire des biais de classement L utilisation des donn es des op rateurs pour d terminer l exposition a probablement t utile pour r duire ce biais mais ces donn es ne sont pas disponibles pour tout l chantillon et leur disponibilit n est pas al atoire Aydin et al 2011a Les donn es stratifi es sur les pays participant l tude sont tr s disparates et voquent la possibilit d un biais de s lection tr s important dans certains pays OR utilisateur r gulier Su de OR 1 73 0 87 3 41 Norv ge OR 0 51 0 18 1 41 la r alisation d tudes de sensibilit aurait t sans doute int ressante S derqvist et al ont contest la conclusion d Aydin et al dans un commentaire publi en 2011 Soderqvist et al 2011 Ils ont consid r que les donn es contenaient plusieurs indications d une augmentation de risque en d pit de la faible exposition de la courte p riode de latence et des limites de la conception des analyses et de l interpr tation de l tude Dans leur r ponse Aydin et al notent que S derqvist et al n expliquent pas comment une augmentation notable de risque correspondrait a une tendance temporelle relativement stable de l incidence des tumeurs c r brales chez les enfants et les adolescents dans les pays nordiques et dans d autres pays et montrent pourq
44. tudi Les donn es disponibles ne montrent pas d effet plusieurs tudes suffisantes couvrant la totalit des niveaux d exposition connus pour tre rencontr s chez l Homme et dont les r sultats convergents ne font pas ressortir d association positive entre l exposition aux radiofr quences consid r es et l effet tudi et ce quel que soit le niveau d exposition examin Les r sultats de ces tudes seuls ou combin s devraient disposer d intervalles de confiance troits dont la limite sup rieure devrait tre proche d une valeur nulle par exemple un risque relatif de 1 0 Biais et facteurs de confusion doivent tre exclus avec une certitude raisonnable et les tudes devraient avoir un suivi suffisamment long Lorsque les renseignements disponibles sugg rent une absence d effet cette conclusion ne peut s appliquer qu l effet tudi aux radiofr quences consid r es aux conditions et niveaux d exposition et la dur e d observation pris en consid ration dans les tudes dont on dispose Au demeurant l ventualit de l existence d un risque tr s faible aux niveaux d exposition tudi s ne peut jamais tre exclue 5 1 3 valuation globale Figure 18 Au final tous les l ments d appr ciation sont examin s dans leur ensemble afin d aboutir une valuation globale pour l Homme de l impact des radiofr quences consid r es pour chaque effet tudi Chaque effet tudi est class dans l une
45. valuation des l ments de preuve relatifs au syst me immunitaire dans les tudes sur les mod les animaux Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet l ments de preuve de l existence de l effet tudi dans les tudes cliniques et pid miologi ques Effet possible pour l enfant l ments de preuve non conclusifs Effet possible pour ar l enfant Pare Absence de donn es de Les donn es disponibles ne Q qualit permettent pas de montrer l existence de l effet tudi Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 63 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le syst me immunitaire chez l enfant Rapport pr d finitif page 190 223 Juin 2015 OO J O O1 BB ND gt m D l O1 16 17 18 19 20 21 22 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 8 2 Toxicit syst mique Jin et al 2011 ont suivi des rats Sprague Dawley 50 de m les et 50 de femelles n 20 par groupe Les animaux g s de 5 semaines ont t expos s des radiofr quences signal de type CDMA 849 MHz et W CDMA 1 95 GHz simultan ment DAS de 2 0 W kg chacun soit un total de 4 W kg penda
46. viant fait appara tre une onde n gative additionnelle entre 150 et 250 ms apr s son d but La n gativit de discordance est int ressante car elle pourrait refl ter la manifestation d un m canisme de d tection automatique des changements Elle refl te la capacit des r gions auditives du cerveau traiter diff rentes caract ristiques des sons comme l intensit la fr quence et la dur e C est un signe pr attentionnel ind pendant du contr le que le sujet fait de sa participation a l preuve C est un test tr s fiable d attention non volontaire Juin 2015 page 115 223 Rapport pr d finitif OO O1 B D MU NU UE tt E J O O1 R D HOO OON Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants auditive Comme six analyses s par es ont t r alis es une correction de Bonferroni a t appliqu e Aucun effet d une exposition courte un signal GSM 900 MHz n a t mis en vidence au niveau des potentiels voqu s auditifs associ s la m moire auditive apr s la correction statistique de Bonferroni Kwon et al 2010 Cependant d apr s le rapport du HPA 2012 la correction de Bonferroni n tant pas pr vue pour ce genre de mod le cette tape pourrait tre trop prudente Loughran et al 2013 se sont int ress s la sensibilit potentielle aux champs lectromagn tiques mis par les t l phones mobiles chez 22 adolescent
47. volution de l incidence des gliomes dans l tude d Aydin et al 2011a sous deux hypoth ses du niveau du risque relatif l hypoth se haute OR 2 15 semble peu compatible avec les donn es d incidence observ es contrairement a la seconde hypoth se OR 1 36 compte tenu de l incertitude li e aux diff rents calculs 7 5 Odds ratio 1 36 for being regular user Odds ratio 2 15 for regular use after 3 years st t aiaa _ mm 2 57 Rate per 100 000 person years L 1e a a L a T T T T T T T T T T T T T T T T T T T 1990 91 92 93 S94 95 96 97 98 99 O O1 02 O3 04 05 06 O7 08 Year Figure 57 Taux de gliomes standardis s sur l ge et le sexe parmi les enfants et adolescents su dois g s de 5 19 ans entre 1990 et 2008 d apr s Aydin et al 2011a Lignes discontinues tendance des taux d incidence projet s sous Il hypoth se que le risque augmenterait l incidence de 36 OR 1 36 tirets larges ou de 115 OR 2 15 tirets fins apr s 3 ans de latence Ligne continue taux d incidence observ s Juin 2015 page 175 223 Rapport pr d finitif OO J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Kundi a comment les r sultats d Aydin et al objectant que l augmentation de l utilisation du t l phone mobile entre 1985 et 2003 ne pouvait pas condu
48. wang Extravasation de l albumine 19 animaus par vaisseaux sanguins l albumine chez 2h j 5 j semaine GD 1 n utero groupe les f tus de souris GD 19 Signal GSM 900 MHz ie D BE 6 animaux par z Rat erm abilit de la par roupe uei ay eo cee AUS visualisation de la p n tration FT Pas d effet sur l int grit de la BHE 2 h j 5 j semaine pendant 5 21 jours intrac r brale du Bleu Evans 2 sections semaines animal O1 BB D Oo Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Chez l animal les tudes convergent vers une absence d effet d une exposition un signal radiofr quences sur la BHE chez le rat ou la souris immature Comme dans les tudes chez le rongeur adulte voir rapport Anses 2013 une exposition aigu ou chronique aux radiofr quences ne semble pas affecter la perm abilit de la BHE quel que soit le signal TDMA 1439 MHz ou GSM 900 MHz 5 3 1 2 Effets sur la r ponse cellulaire le stress oxydant et la neuroinflammation 5 3 1 2 1 Etudes in utero Finnie et al 2009 ont explor l expression de prot ines de stress HSP 25 32 70 dans le cerveau de foetus de souris expos es in utero GD 1 GD 19 un signal GSM 900 MHz 60 min par jour Le DAS tait de 4 W kg et la temp rature r gul e Trois groupes expos t moin t moin cage de 10 souris ont t inclus dans l tude Des mesures ont t effectu e
49. 1 1 4 5 la sensation d tre d prim OR 2 0 IC 95 1 1 3 8 et le fait d tre r veill la nuit OR 2 4 IC 95 1 2 4 8 Certaines bandes de fr quences de t l phone sans fil sont associ s avec la pr sence d acouph ne la sensation d tre d prim et la somnolence l cole Le fait d tre r veill la nuit par le t l phone a t fortement associ avec la somnolence l cole OR 3 49 IC 95 1 97 6 2 Dans la mesure ou il s agit simplement d une tude descriptive cette tude ne peut servir dans l analyse du lien causal non prise en compte des facteurs confondants Par ailleurs le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 avaient identifi s 2 tudes qui n ont pas t retenues en raison de leurs limites m thodologiques majeures Mortazavi et al 2011 ont compar chez 469 enfants de Shiraz Iran fr quentant l cole l mentaire n 250 ou le premier cycle du second degr n 219 l exposition diverses sources de champs lectromagn tiques fr quence et dur e des communications t l phoniques et divers sympt mes c phal es vertiges et troubles du sommeil Les expositions et les sympt mes taient auto d clar s La pr valence d utilisation du t l phone dans cet chantillon tait
50. 145 gar ons et 172 filles g s de 11 14 ans issus de 20 coles australiennes diff rentes L exposition a t auto valu e avec l aide d un questionnaire d riv du questionnaire nterohone Les r ponses une batterie de tests cognitifs ont t analys es tests psychom triques CodHealthTM et test de Stroop capacit traiter de fa on simultan e 2 l ments un mot et une couleur Les r sultats ont t ajust s sur l ge le sexe l origine ethnique autre langue parl e la maison le niveau socio conomique la pr f rence manuelle droitier ou gaucher Quatre vingt quatorze pourcents des enfants ont d j utilis un t l phone et 77 poss dent leur propre t l phone Le nombre m dian d appels tait de 8 par semaine Q1 Q3 4 15 et de 8 SMS Q1 Q3 2 20 La dur e m diane d utilisation du t l phone mobile tait de 1 74 ans 0 89 2 63 Le temps de r action est plus court mais la pr cision moindre r ponses plus impulsives tant pour des t ches simples que pour des t ches d association chez les enfants qui rapportent une plus grande dur e de conversation appels ou SMS Afin de voir des effets plus long terme les m mes enfants 11 14 ans ont t r interrog s un an plus tard soit 236 adolescents suivis taux de suivi 73 Quatre vingt dix huit pourcents des enfants ont d j utilis un t l phone et 86 poss dent alors leur propre t l phone Thomas et al 2010b Les
51. 2012 ont tudi les effets de l exposition simultan e aux champs lectromagn tiques CDMA et W CDMA DAS de 2 W kg chacun 4 W kg au total 45 min par jour 5 jours par semaine pendant 12 semaines sur la fonction testiculaire du rat Les param tres mesur s comprenaient la concentration en testost rone du s rum le nombre et la morphologie des spermatozo des dans l pididyme et des indicateurs de la p roxydation lipidique et de l apoptose dans les testicules m thode TUNEL et param tres biochimiques en lien avec le processus apoptotique La temp rature rectale des animaux a galement t contr l e Les auteurs concluent l absence d effet de l exposition combin e CDMA WCDMA RF sur le syst me reproducteur m le chez le rat Rapport pr d finitif page 160 223 Juin 2015 OO J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Au cours d une tude sur l immunit voir paragraphe 5 8 1 Ait Aissa et al 2012 ont valu les effets d une exposition in utero sur certains param tres g n raux de la sant de rats nouveau n s poids comportement et posture et sur la distance ano g nitale Les animaux ont t expos s in utero GD 6 GD 21 ou de fa on pr et post natale GD 6 PND 35 un signal Wi Fi 2 450 MHz DAS 0 08 0 4 ou 4 W kg 2 heures par jour 5 jours par semaine L exposition est bien contr l e Les r sul
52. 5 3 142 f 3417 0 073 27 5 0 008335 f 93417 2 2 0 02619f 068834 400 2000 28 1 375 3 142 f 03 0 0037f 0 008335 f 17 200 f 200 0 02619 06834 2000 4000 28 61 3 142 F 3417 0 16 0 008335 f 47 10 10 0 02619f 25834 4000 6000 10 53 P5 61 3 142 F9347 0 16 0 008335 f 3417 10 10 0 02619f 6834 6000 10 000 10 53 P7 61 61 4 0 16 0 163 10 10 10 10 000 15 000 10 53 P7 61 61 4 0 16 0 163 10 10 10 15 000 20 000 10 53 P7 61 61 4 0 16 0 163 10 10 10 20 000 100000 35 85 2 61 61 4 0 16 0 163 10 10 10 296 0 163 90xf 100 000 150 000 35 85 f 61 61 4 0 16 10 7000 200 10 4 0 5 7 150 000 300 000 35 85 2 61 0 158 f 0 16 4 21 x 10 f 10 usi 6 67 x 10 F 7000 200 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 Notes Juin 2015 page 223 223 Rapport pr d finitif
53. 900 1800 and 2450 MHz Phys Med Biol 50 4355 4369 Kim C H Choi S H Jeong J H Lee C and Chung M S 2008 HDRK Man a whole body voxel model based on high resolution color slice images of a Korean adult male cadaver Physics in Medicine and Biology 53 4093 4106 Knickmeyer R C Gouttard S Kang C Evans D Wilber K Smith J K Hamer R M Lin W Gerig G and Gilmore J H 2008 A Structural MRI Study of Human Brain Development from Birth to 2 Years J Neurosci 28 12176 12182 Kramer A Kuhn S Lott U and Kuster N 2005 Development of Procedures for the Assessment of Human Exposure to EMF from Wireless Devices in Home and Office Environments No 03 001524 Itis Foundation Krause C M Bj rnberg C H Pesonen M Hulten A Liesivuori T Koivisto M Revonsuo A Laine M and H m l inen H 2006 Mobile phone effects on children s event related oscillatory EEG during an auditory memory task International Journal of Radiation Biology 82 443 450 Kuhn S Cabot E Christ A Capstick M and Kuster N 2009 Assessment of the radio frequency electromagnetic fields induced in the human body from mobile phones used with hands free kits Phys Med Biol 54 5493 5508 K hnlein A Heumann C Thomas S Heinrich S and Radon K 2009 Personal exposure to mobile communication networks and well being in children A statistical analysis based on a functional approach Bioel
54. Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants population g n rale en mati re par exemple de sensibilit thermique personnes g es nourrissons enfants personnes malades etc mais aussi les derni res connaissances scientifiques en mati re de dosim trie notamment au regard des sp cificit s des enfants Ces valeurs limites ont t reprises dans un grand nombre de recommandations internationales ou de r glementations nationales comme par exemple la recommandation europ enne 1999 519 CE ou le d cret fran ais n 2002 775 D autres comme au Canada proposent une lecture diff rente des derni res avanc es en mati re de connaissance des expositions des enfants en proposant par exemple des valeurs limites d exposition au champ lectrique plus basses que lIcnirp afin de tenir compte de l exposition plus lev e des enfants comparativement aux adultes cf Annexe 6 Les appareils radio lectriques a destination des enfants veille b b jouets t l command s tablettes tactiles connect es etc sont couverts par la directive europ enne R amp TTE Celle ci pr voit que ces dispositifs doivent r pondre plusieurs exigences essentielles en mati re notamment de s curit lectrique de compatibilit lectromagn tique mais aussi d exposition du public aux champs lectromagn tiques L volution de la directive avec l av nement d un nouveau texte communaut
55. GHz dans la bande 10 GHz 300 GHz Si la puissance totale de l alimentation ou la puissance d entr e du circuit qui produit les missions les plus importantes dans le dispositif est inf rieure 20 mW on suppose alors que la puissance mise est inf rieure 20 mW Pour les champs lectromagn tiques dont la dur e d impulsion est inf rieure 30 us Pour les impulsions de dur e inf rieure 30 microsecondes aux fr quences comprises entre 300 MHz et 10 GHz il y a aussi une restriction de base portant sur l absorption sp cifique AS Elle est de 2 mJ kg pour 10 g de tissus quelle que soit la localisation du tissu correspondant dans la t te Pour la plupart des impulsions la restriction concernant le DAS est plus s v re mais pour des impulsions dont la fr quence de r p tition est inf rieure 100 Hz la restriction concernant l AS est pr dominante Pour les dispositifs qui produisent des impulsions dont la fr quence de r p tition est inf rieure 100 Hz il convient que la puissance moyenne soit inf rieure 20 prf mW prf tant la fr quence de r p tition des impulsions exprim e en Hz L valuation est valide seulement si l incertitude de la mesure du champ est inf rieure 30 Le rapport doit contenir toutes les informations n cessaires pour effectuer les valuations reproductibles les tests les calculs et les mesures donnant des r sultats au sein de l talonnage requis et les limites d ince
56. GSM etc les mesures ont t effectu es en chambre faradis e2 La mesure du champ lectrique a t r alis e l aide d une antenne de mesure large bande couvrant les fr quences de 20 MHz a 3 GHz install e avec l appareil tester dans une chambre faradis e semi an cho que pour viter les r flexions parasites L antenne a t plac e successivement 3 m tres et 1 m tre de distance des jouets et connect e un r cepteur de mesure lequel est destin afficher les diff rentes fr quences et l amplitude du signal Par cons quent il permet la mesure de la puissance des signaux lectriques dans le domaine fr quentiel La Figure 11 illustre le protocole de mesure Les mesures ont t effectu es successivement 1 et 3 m tres en polarisation verticale et horizontale aux fr quences des diff rents metteurs Pour chaque mesure les appareils ont t dispos s de telle sorte que leur antenne d mission soit en face de l antenne de mesure afin d obtenir un champ lectromagn tique maximum 24 Une chambre faradis e est une enceinte m tallique qui permet d obtenir une att nuation tr s importante des rayonnements lectromagn tiques provenant de l ext rieur afin d viter toute perturbation des exp rimentations Rapport pr d finitif page 52 223 Juin 2015 O1 B D M M M MU M M o a ON OO BB ON x OO NO Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr
57. Hadjem A Bloch and Wong M F 2007 RF Exposure assessment in children head Present questions and future challenges in International Conference on Electromagnetics in Advanced Applications 2007 ICEAA 2007 Presented at the International Conference on Electromagnetics in Advanced Applications 2007 ICEAA 2007 pp 1034 1035 Wiart J Hadjem A Varsier N and Conil E 2011 Numerical dosimetry dedicated to children RF exposure Prog Biophys Mol Biol 107 421 427 Wiart J Hadjem A Wong M F and Bloch I 2008 Analysis of RF exposure in the head tissues of children and adults Phys Med Biol 53 3681 Wiedemann P Institut f r Neurowissenschaften und Medizin Ethik in den Neurowissenschaften 2009 Childrens health and RF EMF exposure Forschungszentrum Zentralbibliothek Julich Winick M 1975 Effects of malnutrition on the maturing central nervous system Adv Neurol 13 193 246 Wu D Shamsi S Chen J and Kainz W 2006 Evaluations of Specific Absorption Rate and Temperature Increase Within Pregnant Female Models in Magnetic Resonance Imaging Birdcage Coils IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques 54 4472 4478 Yang Y S Yen J Y Ko C H Cheng C P and Yen C F 2010 The association between problematic cellular phone use and risky behaviors and low self esteem among Taiwanese adolescents BMC Public Health 10 217 Yen C F Tang T C Yen J Y Lin H C
58. Hare T A 2008 The Adolescent Brain Ann N Y Acad Sci 1124 111 126 Christ A Gosselin M C Christopoulou M K hn S and Kuster N 2010 Age dependent tissue specific exposure of cell phone users Phys Med Biol 55 1767 1783 Christ A Gosselin M C K hn S and Kuster N 2010 Impact of pinna compression on the RF absorption in the heads of adult and juvenile cell phone users Bioelectromagnetics 31 406 412 Christ A Kainz W Hahn E G Honegger K Zefferer M Neufeld E Rascher W Janka R Bautz W Chen J Kiefer B Schmitt P Hollenbach H P Shen J Oberle M Szczerba D Kam A Guag J W and Kuster N 2010 The Virtual Family development of surface based anatomical models of two adults and two children for dosimetric simulations Phys Med Biol 55 N23 38 Christ A and Kuster N 2005 Differences in RF energy absorption in the heads of adults and children Bioelectromagnetics 26 S31 S44 Christ A Samaras T Neufeld E Klingenb ck A and Kuster N 2007 SAR distribution in human beings when using body worn RF transmitters Radiat Prot Dosimetry 124 6 14 Chugani H T and Phelps M E 1986 Maturational changes in cerebral function in infants determined by 18FDG positron emission tomography Science 231 840 843 Chugani H T Phelps M E and Mazziotta J C 1987 Positron emission tomography study of human brain functional development Ann Neurol 22
59. M and Tamano S 2005 Chronic exposure to a 1 439 GHz electromagnetic field used for cellular phones does not promote N ethylnitrosourea induced central nervous system tumors in F344 rats Bioelectromagnetics 26 59 68 Skakkeb k N E J rgensen N Main K M Meyts E R D Leffers H Andersson A M Juul A Carlsen E Mortensen G K Jensen T K and Toppari J 2006 Is human fecundity declining International Journal of Andrology 29 2 11 Soci t royale du Canada SRC 2014 Examen de Code de s curit 6 Risques potentiels pour la sant humaine associ s aux champs de radiofr quences produits par les dispositifs de t l communications sans fil Soderqvist F Carlberg M Hansson Mild K and Hardell L 2011 Childhood brain tumour risk and its association with wireless phones a commentary Environ Health 10 106 Sommer A M Bitz A K Streckert J Hansen V W and Lerchl A 2007 Lymphoma development in mice chronically exposed to UMTS modulated radiofrequency electromagnetic fields Radiat Res 168 72 80 Sommer A M Grote K Reinhardt T Streckert J Hansen V and Lerchl A 2009 Effects of radiofrequency electromagnetic fields UMTS on reproduction and development of mice a multi generation study Radiat Res 171 89 95 Sowell E R Peterson B S Thompson P M Welcome S E Henkenius A L and Toga A W 2003 Mapping cortical change across the human life span Nat N
60. Nelson D A Smith K I and D andrea J A 2000 Recent Advancements in Dosimetry Measurements and Modeling in Klauenberg B J Miklav i D Eds Radio Frequency Radiation Dosimetry and Its Relationship to the Biological Effects of Electromagnetic Fields Springer Netherlands Dordrecht pp 141 155 Matsuzawa J Matsui M Konishi T Noguchi K Gur R C Bilker W and Miyawaki T 2001 Age related volumetric changes of brain gray and white matter in healthy infants and children Cereb Cortex 11 335 342 Merzenich H Schmiedel S Bennack S Bruggemeyer H Philipp J Blettner M and Sch z J 2008 Childhood Leukemia in Relation to Radio Frequency Electromagnetic Fields in the Vicinity of TV and Radio Broadcast Transmitters Am J Epidemiol 168 1169 1178 Mezei G Benyi M and Muller A 2007 Mobile phone ownership and use among school children in three Hungarian cities Bioelectromagnetics 28 309 315 Monniaux D Caraty A Clement F Dalbi s Tran R Dupont J Fabre S G rard N Mermillod P Monget P and Uzbekova S 2009 D veloppement folliculaire ovarien et ovulation chez les mammif res Inra Prod Anim 22 59 76 Morrison J H and Hof P R 1997 Life and death of neurons in the aging brain Science 278 412 419 Mortazavi S M J Atefi M and Kholghi F 2011 The Pattern of Mobile Phone Use and Prevalence of Self Reported Symptoms in Elementary and Junior Hi
61. OO N gt e D O 14 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 4 1 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le bien tre Il n existe pas de donn es sur les enfants de moins de 6 ans Les tudes investiguant les cons quences d une exposition chronique aux radiofr quences sur le bien tre des enfants et des adolescents ne montrent pas d association K hnlein et al 2009 Heinrich et al 2011 Concernant les effets aigus seule la German MobilEe study recherche les effets d une exposition aux radiofr quences les autres tudes n explorant que l usage du t l phone mobile sans tudier la relation effet dose En fonction de la m thode d valuation de l exposition mesur e ou auto rapport e les r sultats ne sont pas coh rents Les l ments de preuves disponibles ce jour ne permettent donc pas de conclure un effet des radiofr quences sur le bien tre Figure 42 D autres tudes pr sentant une mesure de l exposition aux radiofr quences sont n cessaires pour confirmer ces r sultats Chez l animal les donn es sont inexistantes Figure 43 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure un effet des radiofr quences sur le bien tre des enfants Figure 44 En revanche toutes les tudes Van den Bulck 2007 K hnlein et al 2009 Heinrich et al 2010 2011 R
62. Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants alors que les troubles du comportement taient valu s 5 ans Cependant la d connexion entre le temps de recueil de l exposition et celui des troubles du comportement vite un biais diff rentiel de m morisation Sudan et al 2013b quipe de Kheifets ont r analys les donn es de la cohorte DNBC Danish National Birth Cohort en utilisant les m mes param tres d exposition et de groupe de r f rence que dans l tude de Guxens et al 2013 Ils ont obtenu une association stable entre l utilisation du t l phone mobile de la m re pendant la grossesse et des troubles comportementaux chez les enfants Ils retrouvent galement une relation dose r ponse de la fr quence d utilisation qui reste inchang e apr s exclusion des non utilisateurs Par ailleurs ils reprochent Guxens et al le fait que les r sultats du questionnaire SDQ obtenus par les m res et les enseignants aient t r alis s de fa on s par e ce qui induit une perte de sensibilit par rapport une analyse combin e Ils critiquent aussi le fait que les enseignants qui ont fait part aux parents des probl mes de comportement de leurs enfants auraient pu affecter les r ponses des m res au questionnaire sur leur consommation t l phonique si les m res pensent que l usage du t l phone a un impact sur le comportement des enfan
63. VBC 36 te 2 2 2 4166 2 45 GHz 20 0 5 Badabulle BC20 B014000 40 66 et 40 69 MHz 20 2 Chicco 02500 DECT 1 889 GHz 20 4 IMC Toys 550124 40 685 MHz 5 2 Vtech 1153 kiditalkie 446 022 MHz 5 33 Der echte Scout 19270 40 71 MHz 5 5 Parameo CL103 433 94 MHz 0 294 29 2 15 VIOLET Karotz 2 4166 a 2 45 GHz 0 175 61 20 1 CHICCO Carolina Cabriolina 40 66 MHz 5 1 Smoby BAO 27 146 MHz 5 1 Chicco Billy big Wheels 40 67 MHz 5 0 5 Carrera RC 8348 27 094 MHz 5 6 Rapport pr d finitif page 56 223 Juin 2015 J O O1 B N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Dans le Tableau 8 les niveaux de champ cr te instantan s relev s pour les diff rents appareils test s repr sentent des pire cas de l exposition comparer aux valeurs limites de l Icnirp qui ont t pour leur part tablies pour une valeur moyenne des champs dans le temps La modulation du signal des appareils peut donc apporter un facteur de mod ration aux r sultats pr sent s ci dessus Par ailleurs les valeurs limites de l Icnirp exprim es en champ lectrique appel es dans ce cas niveaux de r f rence correspondent aux valeurs maximales d exposition au champ lectrique pour le corps entier d duites des restrictions de bases exprim es par exemple en DAS Par cons quent la comparaison entre les valeurs de champ lectrique mesur es ou extrapol es proximit des source
64. a se multiplier et a se diff rencier comme les cellules de Leydig chez le m le Les androg nes s cr t s diffusent dans les cellules de la granulosa et sous l influence de la FSH sont transform s en oestradiol La diff renciation des cellules de la granulosa produit galement le liquide folliculaire et le follicule devient le follicule a antrum La s cr tion brutale de LH d clenche la maturation finale de l ovocyte et l ovulation Rapport pr d finitif page 94 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 2 3 Transposition des r sultats obtenus sur des animaux l Homme Lorsque des donn es obtenues directement chez l Homme dans le cadre d tudes cliniques ou pid miologiques ou indirectement sur des tissus humains ne sont pas disponibles mais que des effets sont observ s chez l animal il est important de s interroger sur la plausibilit de l existence d effets similaires chez l Homme les m canismes d action sont ils sp cifiques l animal Y a t il des diff rences entre les esp ces de laboratoire si plusieurs esp ces ont t test es etc Les rongeurs sont souvent utilis s comme mod le d tude des effets potentiels des radiofr quences Leur petite taille permet en effet d exposer plusieurs individus en m me temps dans des conditions plus ou moins identiques et leur dur e de vie limit e autorise une exploration des effets pendant
65. adultes l exposition du cervelet peut tre augment e d un facteur 2 5 chez l enfant m me si ce r sultat d pend tr s fortement de la position du t l phone pr s de la t te Christ et al 2010b Dans une revue Wiart et al 2011 ont tudi les r sultats de simulations num riques r alis es afin de calculer le DAS corps entier dans des mod les d enfants et de foetus Les r sultats indiquent que les fant mes utilis s pour v rifier la conformit des t l phones mobiles aux r glementations en vigueur permettent de prendre en compte l exposition sp cifique des enfants Cependant ils confirment que des tissus sp cifiques comme les tissus p riph riques du cerveau des enfants peuvent tre expos s plus fortement que chez les adultes Dans certains cas cependant Martens amp Vermeeren 2005 des usages sp cifiques comme ceux de falkie walkie de Rapport pr d finitif page 70 223 Juin 2015 JO O1 BB N gt bk oi N wo Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants puissance 0 5 W plac s tr s pr s du visage pourraient occasionner un d passement des niveaux de restriction de l Icnirp La litt rature scientifique met en vidence l importance des param tres morphologiques dans la p n tration des rayonnements lectromagn tiques a travers les structures biologiques Des augmentations du DAS notamment local sont retrouv es
66. ae T j lectroenc phalographiques Exposition contr l e ER a ans graphiques z he discordance avec 4 caract ristiques d viantes 3 p riodes de 6 min 1 p riode OFF et 2 multifeature paradigm s est montr bien adapt p riodes ON l ordre des s ries et des aux tudes de la perception et de la m moire p riodes tant randomis auditive chez ces sujets T l phone mobile Loughran Enfants Tests cognitifs DAS lev 1 4 W kg Pas d alt ration ou d am lioration des t ches et al 11 13 7 DAS faible 0 35 W kg n 22 cognitives en fonction du niveau d exposition ou 2013 Electroenc phalogramme j ae du temps ans 3 sessions de 30 min une semaine d intervalle Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 3 2 1 2 tudes pid miologiques 2 Etudes portant sur des enfants ayant t expos s in utero ou au cours de la petite enfance lt 6 ans L quipe de L Kheifets a tudi le lien entre la survenue de troubles du comportement chez des enfants et leurs expositions pr et post natale jusqu l ge de 7 ans aux radiofr quences des t l phones mobiles plusieurs publications ont t r alis es par cette quipe Une premi re tude Divan et al 2008 a t conduite sur un sous chantillon de plus de 13 000 m res ayant t incluses entre 1997 et 1999 dans la Danish National Birth Cohort Les m res on
67. auteurs concluent des effets potentiellement plus d l t res sur les neurones de l hippocampe li s une exposition longue par rapport une exposition plus courte en comparant leurs r sultats a ceux de leur pr c dente tude Rapport pr d finitif page 110 223 Juin 2015 O O1 B D N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise a jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 avait identifi des tudes sur la morphologie c r brale qui ne peuvent pas tre utilis es pour valuer les effets des radiofr quences sur la morphologie c r brale en raison des nombreux biais m thodologiques Les tudes exposant des animaux juv niles ou in utero sont Ragbetli et al 2010 Bas et al 2009 Kesari et al 2011 2012 Orenda ova et al 2011 Juin 2015 page 111 223 Rapport pr d finitif OA ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 15 tudes investiguant les effets sur la morphologie c r brale Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Esp ce Nombre R sul R f rence DAS ge Effet tudi D es esultat
68. celle du muscle 150 MHz Le DAS local moyenn dans 10 g dans le foetus expos au signal d un terminal radio de puissance 5 W a 150 MHz a t estim inf rieur 1 5 W kg Des progr s restent galement accomplir dans le domaine de la simulation des accroissements de temp rature dans la mesure o les seuils d effets thermiques ne sont pas Juin 2015 page 67 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants connus Les m mes auteurs Kawai et al 2010 ont par la suite montr que le DAS moyen d embryons expos s des ondes planes de puissance incidente inf rieure aux niveaux de r f rence de I Icnirp tait inf rieur 0 08 W kg 4 4 2 2 Exposition du cr ne Certaines tudes ont montr des DAS plus lev s dans le crane de mod les d enfants par rapport aux adultes Anderson 2003 Fernandez et al 2005 Wiart et al 2008 alors que d autres ne montrent pas de diff rence ou ne concluent pas d finitivement Martinez B rdalo et al 2004 Christ amp Kuster 2005 Keshvari amp Lang 2005 Wang Fujiwara amp Watanabe 2006 Wang Fujiwara Kodera et al 2006 Lee et al 2007 Wiart et al 2007 En utilisant un mod le de cr ne d enfant lin airement mis l chelle partir de mod les d adultes Gandhi et al en 1996 ont observ une p n tration des rayonnements plus profonde et une augmentation du DAS maximum valu sur 1
69. concomitante de sulfate de fer Rat Wi Fi 2450 MHz L is Augmentation du statut oxydant dans les tissus Sangun et aissance PUIS Stress oxydant c r braux chez les expos s in utero DAS 0 1 W kg PND 21 pubert Ahalyse histologique du 8 rats groupe oes al 2014 min vi y giq Aucune diff rence dans les examens histologiques j cerveau PND 21 pubert entre les 3 groupes d exposition J O O1 BB N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Concernant l apparition de gliose Chez le rat cing tudes ont investigu les effets des radiofr quences soit en exposition postnatale 4 tudes soit pr natale 1 tude sur la prot ine GFAP marqueur d activation des astrocytes et de r ponse gliale dans diff rentes structures c r brales Les tudes de Bouji et al et de Watilliaux et al montrent qu une exposition aigu un signal GSM 900 ou 1 800 MHz 15 min 2h DAS entre 1 7 et 6 W kg aux radiofr quences entre l ge de 5 et 42 jours chez le jeune rat n affecte pas l activit de cette prot ine 24 h ou 48 h apr s la fin de l exposition En revanche une exposition chronique de 2 ou 3 mois ayant d but l ge de 6 semaines entrainerait une augmentation transitoire de l expression de la GFAP dans certaines r gions c r brales Ammari et al 2010 Maskey et al 2010a alors qu une exposition chr
70. consid r es L estimation de la valeur de champ lectrique aux distances consid r es ci dessus n cessiterait d utiliser par exemple des sondes sp cifiques de mesure en champ proche non disponibles au moment de la r alisation de l tude Mieux encore c est la mesure du DAS qui permettrait d obtenir une bonne indication de l exposition dans ces conditions d usage mais les techniques de mesure aux fr quences voisines de 40 MHz ne sont pas encore normalis es ou facilement accessibles Ainsi le LNE a propos de r aliser une approximation uniquement caract re indicatif des niveaux de champ lectrique qu il serait possible d observer proche distance des dispositifs tudi s Un facteur de proportionnalit du champ avec la distance a donc t estim qui m me imparfait permet donc d estimer un ordre de grandeur du champ lectrique aux distances d utilisation minimales des dispositifs Anses e Rapport d expertise collective Cat gorie Veille b b Talkie walkies Module anti loignement Robot communicant V hicule radio command Tableau 8 Valeurs de champs lectriques d appareils radio lectriques destin s aux enfants Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Champ lectrique Valeurs limites Distance tale Marque R f rence Fr quence total mesur 1 m Icnirp consid r e extrapol V m V m cm Vim Babymoov A014401
71. d Hirata et al 2009 qui rapportent une augmentation du DAS lors d une exposition frontale un champ lectromagn tique polaris verticalement a des fr quences sup rieures a 2 GHz Les auteurs ont utilis un mod le d enfant morphom trique de 7 ans et un mod le d enfant g de 9 mois r duit de fa on lin aire partir d un mod le d enfant de 3 ans Les mod les ont t expos s une onde plane des fr quences de 1 6 GHz Findlay et al 2009 ont compar les valeurs de DAS obtenues dans deux mod les h t rog nes d enfants de 7 ans le premier d velopp par leur quipe et le second par l institut de recherche cor en ETRI Electronics and Telecommunications Research Institute dans diff rentes postures debout bras pendants debout bras lev s et assis Les fant mes ont t expos s une onde plane des fr quences de 10 MHz jusqu 3 GHz Une petite diff rence a t observ e entre les 2 mod les pour les DAS corps entier la fr quence de r sonnance pour chacune des postures tudi es Par ailleurs le DAS a t augment de plus de 25 dans le mod le avec les bras lev s par rapport au mod le avec les bras pendants Les auteurs concluent donc que les niveaux de r f rences d finis par l Icnirp pourraient ne pas tre protecteurs dans des conditions de type pire cas o la posture entre en compte Bakker et al 2010 ont calcul le DAS moyen corps entier et le DAS maximal sur
72. d j t observ s dans le pass chez des adultes Preece et al 1999 Koivisto et al 2000 Kwon et al 2010 ont expos 17 enfants g s de 11 12 ans des radiofr quences signal GSM Le t l phone induit un pic de DAS de 1 28 W kg DAS moyen sur 10g de tissu de 0 86 W kg Chaque participant a subi une exposition r elle et une exposition simul e de fa on al atoire sur une oreille puis l autre Des stimuli auditifs ont t r alis s un groupe de stimuli avec le t l phone ferm et deux groupes de stimuli avec le t l phone metteur Un grand nombre de potentiels voqu s ont t mesur s dont la n gativit de discordance 4 mismatch negativity 33 Une situation de multiplicit des comparaisons enl ve presque toute valeur un r sultat statistiquement significatif puisqu il est possible en r p tant les tests d obtenir un p lt 0 05 avec n importe quel traitement m me sans effet Ce probl me survient lorsque l on s autorise conclure partir du moment o au moins un test est significatif La correction de Bonferroni consiste r aliser les tests avec un seuil de signification plus petit que 5 et de choisir cette valeur de telle sorte qu apr s inflation due aux comparaisons multiples le niveau global atteint soit de 5 34 La n gativit de discordance est un potentiel voqu induit par l apparition d un son diff rent d viant dans une s rie de sons standards r p t s Le son d
73. d exposition sp cifiques aux enfants 37 4 1 1 Les veille b b s ou babyphone sisi 38 4 1 2 Les jouets radiocommand s use 39 4 1 3 OS 1AIKIOS WAIKIOS rcmission kaa eaaa ahaa aa aa 40 4 1 4 Les robots communicants AR 40 4 1 5 Les t l phones mobiles pour enfants sir 41 4 1 6 Les tablettes tactiles pour enfants sise 42 4 1 7 Les jouets connect s M iii 43 4 1 8 Les modules anti loignement et applications de g olocalisation 43 4 2 Taux d quipement en t l phone mobile et habitudes t l phoniques des enfants Cee leo i Ae ee a a T 45 4 2 1 Taux d quipement Sariana eai aiana aaa Ara an aa ANAT 45 4 2 2 Habitudes t l phoniques 2 4 ii iiiiiieeisrrieereeeeeereneeeenennses 46 4 2 3 Commentaires sur la m thodologie des tudes d exposition 47 4 3 Mesures de l exposition au champ lectromagn tique mis par des appareils destin s tre utilis s par des enfants de moins de 6 ans ssssssensssssssnnnnnnrrnnnnnnnnnnne 48 4 3 1 Donn es d exposition issues de la litt rature cece ceececeeeeeeeeeceae cece ee eeeeeeaaaeeeeeeeeeseceaeaeeeeeeeeeseesanaeees 48 4 3 1 1 Veille B b s Pi tend cutee sien ae esi ee eterno dea dined RU eed 49 4 3 1 2 Tablette ET sie E MN lama sedated peines tent nee pente en nlenee tee ne tre inne tait 50 4 3 1 3 Exposition aux signaux Wi Fi dans les coles 50 4 3 2 Caract risation de l exposition induite pa
74. de 8 animaux par A Pelletier et al 2012 croissance de l animal A non exposes 3 semaines temp rature corporelle et groupe ee a os 24C et 31 C la prise alimentaire 31 diminution significative de la prise alimentaire chez les expos s 6 semaines Wi Fi 2 450 MHz Augmentation de la consommation de DAS 0 08 0 4 et 4 W k Rat Effets t ratoa nes N nourriture pendant la lactation chez les Poulletier de Gannes 9 9 15 meres par m res expos es 0 4 W kg sans et al 2012 2 h jour 6 j semaine pendant in utero D veloppement n onatal groupe 18 jours GD2 GD 20 cons quence pour le d veloppement n onatal Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 6 Bibliographie 6 1 Publications Abramson M J Benke G P Dimitriadis C Inyang 1 O Sim M R Wolfe R S and Croft R J 2009 Mobile telephone use is associated with changes in cognitive function in young adolescents Bioelectromagnetics 30 678 686 Ackerman M J 1998 The Visible Human Project a resource for anatomical visualization Stud Health Technol Inform 52 Pt 2 1030 1032 Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement Afsse 2005 T l phonie mobile et sant Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Afsset 2009 Les radiofr quences mise jour de l expertise relative aux radiofr quences Agen
75. de la puissance spectrale n a t observ e chez les expos s dans aucune bande de fr quence Les auteurs consacrent une grande partie de la discussion la r gulation thermique et concluent que les effets sur le sommeil paradoxal ne sont pas des effets thermiques Ils mettent l hypoth se que ces effets correspondent une augmentation de la vigilance Par ailleurs les auteurs ont tudi le sommeil entre midi et 18 h p riode qui pourrait ne pas tre repr sentative de l ensemble du nycth m re soit une p riode de 24 h En effet le rat tant un animal polysomnique la p riode de r f rence pour les tudes de sommeil chez le rat est de 24h En outre un hypnogramme permettant de visualiser et de quantifier notamment la fragmentation du sommeil i e la pr sence de micro veils durant quelques secondes aurait t souhaitable Ainsi ces donn es m ritent d tre reproduites et compl t es pour confirmer les variations observ es dans cette tude suite une exposition aux radiofr quences chez le rat Juin 2015 page 139 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 22 tudes investiguant les effets des radiofr quences sur le sommeil chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Le ni re er MEME R
76. des QNPANES ssssssasssnsssancscsasanasassas one sasano ans s nesasa ananas Tan a a na aa a a OO 5 1 M thodologie d valuation du niveau de preuve des effets sanitaires 000000n01n21 80 5 1 1 Etude des effets des radiofr quences sur des mod les animaux Figure 16 ccccsccesseseseeseseeteeeees 81 5 1 2 Etude des effets des radiofr quences chez l Homme Figure 17 82 5 1 3 valuation globale Figure 18 83 5 2 Rappels physiologiques sur le d veloppement de Penfant 86 5 2 1 Le d veloppement c r bral chez l Homme sise 86 5 2 1 1 G n ralit s ini nieee eel eaaa a bald a added ecdadueeth asad dd ent eee advises salunastaaal ie tiers ete iy 86 5 2 1 2 Les principales tapes du d veloppement c r bral Figure 19 86 5 2 1 3 Le d veloppement structural sieste 87 5 2 1 4 D veloppement de l activit fonctionnelle c r brale consommation c r brale de glucose et d Oz2 et d bit sanguin c r bral sereis arinaa ia cs RQ ee eae 90 5 2 1 5 Corr lats cognitifs cisien tania aan ra anale dudes semer Diner ere nn 92 5 2 1 6 Les techniques d imagerie non invasive pour I tude du d veloppement du cerveau humain s 93 5 2 2 D veloppement de la fonction de reproduction 93 5 2 3 Transposition des r sultats obtenus sur des animaux l Homme cc ceeeeecteeeteseseteteteeeeeeeaeeeaeaeaeaes 95 5 2 3 1 l ments de comparaison entre le d veloppement c r
77. des enfants 900 MHz 1 800 MHz 2 4 GHz Une variation des propri t s di lectriques des tissus est observ e en fonction de l ge pour le cerveau le tissu musculaire et la peau pour toutes les fr quences tudi es OO O1 B ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 4 4 2 Influence des diff rences morphologiques sur l exposition Initialement les tudes dosim triques se sont focalis es sur le cr ne qui est la partie du corps la plus expos e lors de l utilisation d un t l phone mobile en mode de conversation sans kit mains libres couteur contre l oreille Plus tard il est devenu possible de calculer l exposition pour le corps entier en utilisant des mod les adapt s Les premiers travaux utilisaient des mod les d adultes lin airement mis l chelle des enfants 4 4 2 1 Exposition des foetus l origine la mesure de l exposition des foetus aux radiofr quences a principalement concern des applications sp cifiques comme les d tecteurs de m taux des fr quences de quelques MHz Kainz et al 2003 et des dispositifs d imagerie IRM a plusieurs dizaines de MHz Wu et al 2006 Hand et al 2006 Des repr sentations math matiques d une femme et d un foetus 8 13 26 et 38 semaines de gestation ont t r alis es ainsi que des mod les num riques de femmes enceintes divers ges gestationnels Wu et al 2
78. disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 18 valuation du niveau de preuve pour un effet donn en fonction des l ments de preuve en faveur de l existence d un effet L effet tudi est av r pour l enfant Cette cat gorie n est utilis e que lorsque l on dispose d l ments de preuve suffisants de l existence de l effet tudi pour l Homme Exceptionnellement un effet peut tre plac dans cette cat gorie lorsque les l ments de preuve concernant l effet pour l Homme ne sont pas tout fait suffisants mais qu il existe des l ments de preuve suffisants de l existence de l effet tudi chez l animal de laboratoire et de fortes pr somptions que l agent consid r les radiofr quences agisse suivant un m canisme reconnu L effet tudi est probable ou possible pour l enfant Cette cat gorie comprend les effets consid r s pour lesquels au maximum on a obtenu des l ments de preuve en faveur de l existence de l effet tudi dans les tudes cliniques et pid miologiques limit s et au minimum les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet ou alors on ne dispose d aucune tude clinique ou pid miologique mais on dispose d l ments de preuve en faveur de l existence de l effet tudi suffisants dans les tudes chez l animal Les dits effets sont class s soit dans la cat gorie effet probable pour l e
79. du DAS observ e tait n gligeable par rapport au facteur de r duction de 50 utilis pour construire les restrictions de base pour le public Le conseil de sant des Pays Bas a galement pr sent un avis dans ce sens en 2011 Health Council of the Netherlands 2011 cf chapitre 3 1 2 En revanche Sant Canada a r vis ses valeurs limites d exposition en diminuant les niveaux de r f rence notamment en s appuyant sur les derni res tudes dosim triques concernant les enfants De r cents d veloppements dans le domaine de la dosim trie lectromagn tique appuy e par des mod les voxel du corps humain fond s sur l imagerie par resonance magn tique IRM ont montr que pour certaines tailles de corps et fr quences il est possible que les restrictions de base du DAS corporel soient d pass es lors d une exposition a des intensit s de champ ou a des densit s de puissance correspondant aux niveaux de r f rence du SC6 2009 et de l ICNIRP 1998 Rapport pr d finitif page 76 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 11 tudes investiguant l impact de la morphologie des enfants sur DAS corps entier ge des Auteurs Mod les utilis s mod les Conclusions d enfant Dimbylow et al 1997 N Dimbylow et al 2002 Mod le lin airement r duit 1 5 10 ans La valeur limite de DAS est d pass e dans 2 gammes
80. effets biologiques participent l valuation du niveau de preuve des effets sanitaires observ s par exemple en tant qu explication m canistique elles sont d crites dans un paragraphe ind pendant Rappelons que les effets biologiques sont des changements d ordre biochimique physiologique ou comportemental qui sont induits dans une cellule un tissu ou un organisme en r ponse une stimulation ext rieure Un effet biologique habituellement r versible se situe dans les limites de la r gulation interne de l organisme hom ostasie L observation d un effet biologique a fortiori en conditions exp rimentales ne signifie pas forc ment qu il entra ne un dommage et encore moins qu il se traduise par un effet sur la sant En effet le corps humain est soumis en permanence un ensemble de stimuli internes et externes et un effet biologique peut manifester simplement la r ponse adaptative normale de la cellule du tissu ou de l organisme cette stimulation Un effet sanitaire n intervient que lorsque les effets biologiques d passent les limites d adaptation du syst me biologique consid r Il sort du cadre des r ponses adaptatives physiologiques de l hom ostasie sous l action de l agent ext rieur Rapport pr d finitif page 80 223 Juin 2015 J O O1 BB ND gt 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences e
81. enfants R amp TTE qui expire le 13 juin 2016 sera remplac e par la directive 2014 53 UE sur les quipements radio lectriques Radio Equipment Directive Cette nouvelle directive d finit un quipement radio lectrique comme un produit lectrique ou lectronique qui met et ou re oit intentionnellement des ondes radio lectriques des fins de radiocommunication et ou radiorep rage ou un produit lectrique ou lectronique qui doit tre compl t d un accessoire tel qu une antenne pour mettre et ou recevoir intentionnellement des ondes radio lectriques des fins de radiocommunication et ou radiorep rage La radiocommunication est quant elle d finie comme la communication au moyen d ondes radio lectriques Les changements principaux introduits par la directive sont les suivants elle inclut les communications et l identification radio lectrique RFID radar d tection de mouvement etc elle s applique d sormais sans limite basse de fr quence le marquage CE rest plus utilis dans le manuel d utilisation du produit En revanche il est rappel que la conformit incombe au seul fabricant Dans le cas d importation de produits de pays tiers l Union europ enne la v rification de la conformit doit avoir t effectu e Le marquage CE peut tre appos sur l emballage du produit la conformit des dispositifs devrait galement tre exig e dans des conditions d utilisatio
82. es disponibles ne permettent pas d valuer l existence d un effet des radiofr quences sur les fonctions cognitives chez l enfant Figure 35 Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Les donn es disponibles montrent elles une Les l ments de preuve association disponibles ne permettent Oui pas de conclure l existence d un effet Une interpr tation causale de l association ou du r sultat observ e Le est elle cr dible sans qu il soit possible preuve se limitent i ns d exclure avec suffisamment de ils une seule tude pe gt certitude que des biais ou des facteurs i de confusion aient pu jouer un r le Les l ments de Non Non Une relation de cause effet ou le r sultat observ a t il t tabli dans le cadre d tudes des biais et de facteurs de confusion ont pu tre exclus avec suffisamment de certitude Figure 33 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions cognitives dans les tudes cliniques et pid miologiques Rapport pr d finitif page 132 223 Juin 2015 UON O1 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins z on 2 Non 1 tude de qualit suffisante gt ou avec r serves concernant l effet tudi di Oui ui gt Y a t il un nb suffisant d tudes L port
83. et grandit pour atteindre 70 1 an et 80 2 ans de sa taille adulte Knickmeyer et al 2008 Cette croissance est majoritairement due l expansion de la glie et la my linisation m me si la neurog n se et la migration neuronale sont encore pr sentes Cette p riode est caract ris e par des changements importants de la structure et de la fonction c r brale Bien que la taille du cerveau n augmente que de 10 environ entre l ge de 2 et 5 ans la my linisation et le remodelage synaptique sont encore tr s actifs Lenroot et al 2007 montrent que le cerveau atteint 95 de sa taille adulte vers l ge de 6 ans avec un pic de volume de mati re grise 10 5 ans pour les filles et 14 5 ans pour les gar ons Ainsi au cours de l enfance et jusqu l adolescence les circuits neuronaux continuent a se modeler en parall le avec la formation de la my line la maturation du m tabolisme c r bral voir paragraphe 5 2 1 4 et l acquisition des fonctions cognitives voir paragraphe 5 2 1 5 a L n ss Birth se s amp S CA g O ce ps ye 4 8 12 16 20 24 28 32 7 Adulthood Gestation weeks Neurulation i i 4 Neurona Neural migration proliferation Myelination Apoptosis Figure 19 D cours temporel des v nements majeurs du d veloppement c r bral Image de Giedd 1999 dans la revue de Tau and Peterson 2010 5 2 1 3 Le d veloppement structural La mati re grise Le d
84. et l antenne isotrope id ale PIRE La puissance isotrope rayonn e quivalente PIRE correspond la puissance mettrice d un appareil lectrique sans fil mesur e en sortie d antenne prise en compte du facteur de l antenne Puissance cr te Puissance instantan e maximale RFID Radio Frequency Identification syst me g n ralement compos d une borne d interrogation et d tiquettes constitu es d une puce lectronique contenant des donn es associ e une antenne Cette technologie peut tre utilis e pour identifier des objets des animaux ou des personnes tiquettes pour applications logistiques passeports contr les d acc s cartes de transports urbains cartes de paiement etc R amp TTE directive europ enne 1999 5 CE concernant les quipements hertziens et les quipements terminaux de t l communications et la reconnaissance mutuelle de leur conformit dite directive R amp TTE Radio And Terminal Telecommunication Equipement SA absorption sp cifique d nergie c est dire nergie absorb e par unit de masse de tissu biologique exprim e en joules par kg J kg SAM Specific Anthropomorphic Mannequin mannequin anthropomorphique sp cifique utilis notamment pour les tests de conformit aux valeurs limites d exposition aux ondes lectromagn tiques mises par des t l phones mobiles SRD un dispositif a courte port e SRD est un appareil radiofr quence utilis dans les t l c
85. et leur survie leur d veloppement physique et fonctionnel le statut hormonal les fonctions cognitives et leur capacit reproductrice F2 l embryotoxicit et la t ratog nicit 8 rats groupe Diminution du nombre de corps jaunes chez les femelles F1 en gestation expos es au plus faible DAS Augmentation des poids des f tus vivants F2 expos s au plus faible DAS Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants dd ue Nomie R sultats R f rence DAS ge lors de Effets tudi s d animaux e i we tn l exposition groupe se r f rer au texte pour les commentaires CDMA 848 5 MHz i i i Aucun effet sur la fonction testiculaire DAS 2 W kg Fonction testiculaire spermogramme Lee et al 7 Rat concentration MDA tapes de maturation spermogramme concentration en MDA stades 2010 2 s quences quotidiennes de des spermatozo des n 20 de maturation des spermatozo des num ration 45 min s par es de 15 min 30 jours des cellules germinales nombre de cellules 5 j semaine pendant 12 Param tres de l apoptose apoptotiques semaines Poids des organes reproducteurs GSM 1 950 MHz testicule pididyme v sicule s minale Imai et al 5h par jour pendant 5 Rat prostate 24 rats groupe Absence d effet sur la fertilit et la qualit du 2011 semaines 35 jours Spermogramme sperme Dae 0 08 et 0 4 W kg D tection d anomalies morphologiques
86. existence de l effet tudi Figure 66 valuation globale de l effet syst mique des radiofr quences chez l enfant Rapport pr d finitif page 192 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 29 tudes investiguant la toxicit syst mique Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition E R sul sp ce sultats R f rence DAS Effet tudi Pro n Age l exposition animaux se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition TDMA 1439 MHz ou W CDMA 1 950 MHz Rat Effet canc rog ne et co Shirai et al 2005 et DAS 0 67 et 2 W kg De l ge de 5 canc rog ne avec 100 animaux Aucun effet sur la prise alimentaire 2007 o semaines pendant l administration d un par groupe 90 min jour 5 j semaine 2 ans initiateur de tumeur ENU pendant 104 semaines UMTS 1 966 MHz DAS 0 0 08 0 4 et Souris C57BL Pee a Moindre consommation de nourriture chez Sommer et al 2009 1 3 W kg oe LL ee i aioe les animaux expos s mais pas de S Naissance diminution de consommation d eau 24 h 24 vie enti re GSM 900 MHz DAS de 0 3 mW kg 0 1 IN A 24 C aucune diff rence de croissance et mW kg en ren la Equilibre entre le sommeil de prise alimentaire entre les expos s et les hai Rat la r gulation
87. exposure on glia in the rat brain a time dependent study Toxicology 238 23 33 Budak G G Muluk N B Budak B Ozt rk G G Apan A and Seyhan N 2009 Effects of GSM like radiofrequency on distortion product otoacoustic emissions of rabbits comparison of infants versus adults Int J Pediatr Otorhinolaryngol 73 1143 1147 Budak G G Muluk N B Budak B zt rk G G Apan A and Seyhan N 2009 Effects of intrauterine and extrauterine exposure to GSM like radiofrequency on distortion product otoacoustic emissions in infant male rabbits International Journal of Pediatric Otorhinolaryngology 73 391 399 Van den Bulck J 2007 Adolescent Use of Mobile Phones for Calling and for Sending Text Messages After Lights Out Results from a Prospective Cohort Study with a One Year Follow Up Sleep 30 1220 1223 Juin 2015 page 195 223 Rapport pr d finitif CON Oo BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Byun Y H Ha M Kwon H J Hong Y C Leem J H Sakong J Kim S Y Lee C G Kang D Choi H D and Kim N 2013 Mobile Phone Use Blood Lead Levels and Attention Deficit Hyperactivity Symptoms in Children A Longitudinal Study PLoS ONE 8 e59742 Carrubba S Frilot C Chesson A L and Marino A A 2010 Mobile phone pulse triggers evoked potentials Neurosci Lett 469 164 168 Casey B J Jones R M and
88. g de tissu dans les cr nes des enfants Cependant cette approche ne tient pas compte du fait que les dimensions relatives des tissus c r braux d pendent elles aussi de l ge En effet la t te d un enfant n est pas la t te d un adulte en r duction Le cerveau humain grandit rapidement jusqu 3 ans et atteint sa taille adulte entre 6 et 14 ans l ge de 5 ans le cerveau p se d j 90 de son poids final Huttenlocher 1979 Anderson 2003 a calcul le DAS dans un mod le de t te d adultes et d enfants expos s des rayonnements radiofr quences mis par une antenne dipdle une fr quence utilis e dans les communications mobiles 900 MHz Le mod le utilis est une sph re comprenant 3 couches concentriques de tissus peau squelette et cerveau d paisseurs diff rentes Les donn es utilis es pour obtenir un mod le repr sentatif sont la conductivit des tissus obtenue par les lois de m lange partir de la teneur en eau du corps l paisseur du cr ne l paisseur du cuir chevelu l paisseur de l oreille et la taille de la t te Huit mod les diff rents ont t construits quatre mod les repr sentant des enfants de 4 8 12 et 16 ans un mod le d un jeune adulte de 20 ans et deux autres mod les d adultes ont t r alis s pour repr senter la variation du DAS dans la population adulte Compar s au DAS moyen chez les adultes le DAS maximum moyenn sur 1 g pour un enfant de 4 8 12 et 16
89. humains quivaut annee 13 8 jours 42 4 jours 3 3 jours 10 5 jours 11 8 jours 17 1 jours umaine SRE derat de rat de rat de rat de rat de rat quivaut Les auteurs concluent ainsi que l ge relatif de l animal est diff rent en fonction de la p riode de vie c est pourquoi il est indispensable de d terminer au pr alable quel est l ge pertinent pour l investigation mener et les facteurs a analyser 5 2 3 1 l ments de comparaison entre le d veloppement c r bral chez les animaux de laboratoire et chez l Homme Il est g n ralement admis que le cerveau en d veloppement est qualitativement diff rent du cerveau adulte et ceci chez l Homme comme chez les mammif res Des tudes comparatives entre mammif res ont tr s largement montr une conservation importante des v nements s quences neuro d veloppementaux ales au travers des esp ces Il est ainsi admis que le d veloppement r gional global est similaire entre les rongeurs rat souris et l Homme de m me que l ordre dans lequel les diff rentes structures c r brales se d veloppent soit la moelle pini re et les structures post rieures phylog n tiquement les plus anciennes en 1 l hippocampe et les cortex limbiques en dernier quant au cervelet son d veloppement couvre une p riode tr s tendue depuis la gestation et qui se prolonge au del de la naissance chez l Homme Juin 2015 page 95 223 Rapport pr
90. il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Non Figure 43 valuation des l ments de preuve relatifs au bien tre dans les tudes sur les mod les animaux Juin 2015 page 151 223 Rapport pr d finitif WP O OOND O1 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les Wa N Les donn es disponibles ne montrent pas d effet Absence de donn es de qualit l ments de preuve non conclusifs l ments de preuve de l existence de l effet tudi dans _ es studos amens d o oao N cliniques et conclusifs Effet possible pour Les donn es disponibles ne pid miologi l enfant permettent pas de montrer ques l existence de l effet tudi Effet probable pour Effet possible pour l enfan l enfant Absence de donn es de qualit Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 44 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le bien tre chez l enfant 5 5 tudes sur la sant mentale Les tudes analys es dans ce paragraphe portent sur la notion d usage probl matique du t l phone mobil
91. jeunes utilise le t l phone quelle que soit l heure de la nuit Une analyse de r gression logistique montre que le fait d tre mod r ment fatigu ainsi que le fait d tre tr s fatigu augmentent avec la fr quence d utilisation du t l phone mobile Les participants qui utilisent leur t l phone apr s avoir teint la lumi re une fois par semaine ont 3 fois plus de chance d tre tr s fatigu s que ceux qui ne l utilisent pas Les participants qui utilisent plusieurs fois par semaine leur t l phone apr s avoir teint la lumi re ont 5 fois plus de chance d tre fatigu que ceux qui ne l utilisent pas Cette analyse montre galement que l utilisation du t l phone mobile apr s avoir teint la lumi re double la probabilit d tre tr s fatigu un an plus tard Chez ceux qui utilisent le t l phone quelle que soit l heure de la nuit la probabilit triple Et chez les sujets qui envoient ou re oivent des messages entre minuit et 3h du matin elle quadruple Dans le groupe qui est mod r ment fatigu 7 5 des cas est attribuable l utilisation du t l phone mobile alors que dans le groupe tr s fatigu 35 des cas est attribu l utilisation du t l phone mobile Les auteurs concluent que les enfants utilisent de plus en plus le t l phone apr s avoir teint la lumi re et que m me une utilisation mod r e double le risque de fatigue Cependant cette tude comporte quelques biais m thodo
92. la femme Rapport pr d finitif page 98 223 Juin 2015 OO J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants De plus comme vu dans le chapitre pr c dent les rongeurs naissent tr s immatures par rapport d autres mammif res comme le singe le cheval le cochon ou l Homme La p riode n onatale chez les rongeurs correspond du point de vue du d veloppement au 3 trimestre de la gestation chez l Homme et c est vers l ge de 10 12 jours que le rongeur peut tre compar au nouveau n humain voir 5 2 3 1 Ces diff rences de timing et de vitesse de croissance entre les diff rentes esp ces sont donc prendre en compte lorsqu il s agit d extrapoler les donn es animales l Homme En cons quence la correspondance entre l ontog n se du d veloppement ovarien par exemple et le d veloppement du syst me nerveux central diff re entre l Homme et le rat de telle sorte que des perturbations durant la gestation pourraient ne pas avoir le m me impact sur le d veloppement Par ailleurs les rongeurs naissent en nombre largement plus lev ce qui augmente la variabilit quant l exposition individuelle Il est donc clair qu il faut tre prudent pour extrapoler les r sultats obtenus chez la souris l Homme et prendre en compte les diff rences chronologiques et physiologiques qui existent entre les 2 esp ces D autres mod les animaux peu
93. la lactation chez les m res expos es 0 4 W kg sans cons quence pour le d veloppement n onatal Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Exposition Esp ce Nombre P kee 7 Fe tte A R sultats R f rence DAS ge lors de Effets tudi s d animaux A Ka aa roupe se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition l exposition g Exposition pr et post natale Signal puls UWB DAS 45 mW kg Diminution de la fr quence d accouplement des i Rat petits males expos s in utero sans cons quence Cobb et al 24h 24 7 7 GD 3 GD 18 a Capacit reproductrice 6 animaux par sur leur fertilit et sur le nombre de petits la 2000 ou in utero groupe naissance GD 3 PND 10 ou PND 1 PND 10 Aucun effet sur le d veloppement postnatal Sommer et al 2009 UMTS 1 966 MHz DAS 0 0 08 1 3 W kg 24 h 24 vie enti re 0 4 et Souris C57BL Naissance Fertilit m le Fertilit femelle Taux de malformation f tale D veloppement g n ration F1 n 128 m les et 256 femelles Absence d effet sur la d veloppement des souris reproduction et le Takahashi et al 2010 W CDMA 2 14 GHz DAS 0 068 0 146 W kg DAS 0 026 et 0 067W kg 20h j Rat GD 7 PND 21 Examen des g n rations F1 et F2 F1 croissance des animaux les conditions de la gestation le poids des petits
94. le haut du t l phone au niveau de l oreille L antenne dans les t l phones de cette g n ration tait effectivement le plus souvent plac e dans la partie sup rieure des t l phones Christ et al 2010a Dans une autre tude Christ et al 2010b ont tudi l impact de l ge sur l exposition travers l influence des propri t s di lectriques et de l anatomie aux fr quences de la t l phonie mobile sur des mod les d adultes et d enfants Ils concluent que les m thodes normatives de v rification de la conformit des t l phones mobiles sont conservatives et que les propri t s di lectriques des tissus jeunes et les caract ristiques g om triques des enfants ne conduisent pas une augmentation syst matique et g n ralis e du DAS local En revanche l exposition de r gions l int rieur du cerveau de jeunes enfants hippocampe hypothalamus etc peut tre sup rieure d un rapport 1 5 a 3 par rapport aux adultes L exposition de la moelle osseuse peut tre sup rieure d un facteur 10 celle des adultes en raison de la diminution importante de la conductivit lectrique de ce tissu avec l ge L exposition des yeux des enfants est plus importante que celle des adultes mais l l vation de temp rature reste faible l exposition des yeux engendr e par un t l phone mobile tant elle m me tr s faible En raison de la position du cerveau par rapport l oreille diff rente chez les enfants par rapport aux
95. le de nouveau n f minin de l Universit de Floride a t utilis pour valuer le DAS diff rentes fr quences une r sonance primaire a t observ e environ 400 MHz et une r sonance secondaire 900 MHz Dimbylow et al 2010 En mod lisant uniquement la r gion de l abdomen et en tudiant 9 ges gestationnels diff rents Wu et al 2006 ont montr une augmentation significative du DAS et de la temp rature pour les femmes en fin de grossesse Nagaoka et al 2007 ont produit un mod le de femme enceinte plus r aliste en int grant un mod le de foetus issu de donn es IRM l int rieur d un mod le de femme non enceinte Les courants induits et le DAS des f tus sont g n ralement quivalents ou inf rieurs aux courants induits et au DAS de la m re Aux fr quences microondes les champs lectromagn tiques sont plus vite att nu s qu aux fr quences plus basses l nergie lectromagn tique qui atteint le foetus est donc n gligeable en comparaison Une tude utilisant le mod le de femme enceinte de Nagaoka a montr que le DAS moyen dans le foetus tait inf rieur celui de la m re tenant un t l phone mobile proximit de son abdomen Togashi et al 2008 Pour des r sultats plus pr cis il serait n cessaire de mieux conna tre les param tres di lectriques des femmes enceintes et des foetus Kawai et al 2006 ont rapport que la conductivit de foetus de lapins est 1 3 fois sup rieure
96. lectriques destination des enfants de moins de six ans jouets objets communicants ou de surveillance e fournir un tat des lieux des r glementations en vigueur et des textes normatifs applicables concernant l exposition des enfants aux champs lectromagn tiques mis par les dispositifs radio lectriques e analyser les publications scientifiques relatives l influence du champ lectromagn tique sur les personnes et plus sp cifiquement sur les enfants e caract riser l exposition des enfants a certains dispositifs radio lectriques e valuer si possible les risques sanitaires potentiels pour les enfants li s leur exposition aux champs lectromagn tiques radiofr quences mis par des dispositifs radio lectriques qui leur sont destin s 1 3 Modalit s de traitement moyens mis en uvre 1 3 1 Expertise collective L Anses a confi au Comit d experts sp cialis CES Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements l instruction de cette saisine Des experts rapporteurs membres du groupe de travail Radiofr quences et sant et du CES Agents physiques ont t mandat s pour apporter leur contribution ce travail d expertise collective Les d clarations publiques d int r ts DPI des experts ont t analys es pr alablement leur nomination et tout au long de l expertise Les travaux d expertise ont t soumis r guli rement au CES tant sur les aspects
97. les diff rents stades de leur vie voire sur plusieurs g n rations Sengupta 2013 a publi une revue recensant de nombreux travaux visant rapprocher les ges du rat et de l Homme De nombreuses m thodes ont t utilis es par les chercheurs pour corr ler l ge de rongeurs avec celui de l Homme tels que l utilisation du poids du cristallin la taille des dents le nombre de lamelles de l endoste du tibia la calcification du cartilage de l piphyse des os ou la proportionnalit entre les p riodes de vie Les auteurs ont corr l l ge du rat et de l Homme en fonction des diff rents p riodes de la vie Ainsi sur la base de l esp rance de vie d environ 2 2 5 ans chez le rat au laboratoire et 80 ans chez l Homme 1 ann e chez l Homme quivaudrait environ 14 jours chez le rat et 1 jour de vie chez le rat est estim environ 30 jours chez l Homme En revanche sur les diff rentes p riodes de d veloppement ces estimations changent Les r sultats sont pr sent s dans le Tableau 12 Tableau 12 Corr lation entre l ge des rats et de l Homme en fonction des diff rentes phases de la vie d apr s Quinn 2005 Sengupta 2013 Sur la Sur la capes Au cours de Z a Pendant la A l ge Lors de la dur e de p riode de gt la vie totale sevrage AU arulise m nopause riers T aE 26 7 jours 8 6 jours 110 jours 34 8 jours 31 0 jours 21 4 jours PR humains humains humains humains humains
98. ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les p Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet a l ments de preuve de l existence de l effet tudi dans les tudes cliniques et pid miologi ques Effet possible pour l enfant l ments de preuve non conclusifs Effet possible pour LU Absence de donn es de l enfant sbi a Lu Les donn es disponibles ne montrent pas d effet Les donn es disponibles ne permettent pas de montrer l existence de l effet tudi Probablement pas d effet chez l enfant Figure 50 valuation globale de l effet des radiofr quences sur la t ratog nicit et le d veloppement chez enfant Rapport pr d finitif page 168 223 Juin 2015 14 15 16 17 18 19 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Concernant le syst me reproducteur femelle Chez la femme les donn es sont inexistantes Figure 51 Chez l animal quatre tudes se sont int ress es aux effets des radiofr quences sur le d veloppement des organes reproducteurs f minins Deux tudes ne rapportent pas d effet Sommer et al 2009 Poulletier de Gannes et al 2013 Takahashi et al 2010 montrent une diminution des corps jaunes chez les fe
99. n 22 Quelques diff rences dans l intensit de certaines 2013 lectroenc phalogramme R g fr quences de l EEG 6 Hz et autour de 12 Hz pour ans 3 sessions de 30 min a une semaine d intervalle le DAS le plus faible sont observ es sans qu il ne soit possible de les interpr ter comme un effet de l exposition Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 3 2 Effets sur les fonctions cognitives et le comportement 5 3 2 1 tudes chez l homme 5 3 2 1 1 tudes de type exp rimental Haarala et al 2005 ont pratiqu des tests de cognition chez 32 enfants g s de 10 14 ans alors qu ils taient expos s ou non des radiofr quences provenant d un t l phone mobile signal GSM 902 MHz Les DAS moyens estim s sur 1 g et 10 g de tissu sont respectivement de 1 44 W kg et 0 990 W kg avec un pic 2 07 W kg Les enfants ont t expos s aux radiofr quences ou aux signaux factices 24 heures d intervalle dans un ordre al atoire L tude a t r alis e en double aveugle Un contr le de la temp rature de la peau a t effectu chez 4 sujets Huit tests exp rimentaux ont t utilis s dans un ordre al atoire 4 tests provenant du CogniSpeed temps de r action et 4 tests de m moire court terme Les r sultats n ont pas mis en vidence de diff rence dans le temps de r action et l exactitude des r ponses Les auteurs concluent q
100. na sy AA CDMA WCDMA RF sur la fonction testiculaire du a expos s i eee a DAS 4 W kg au total Fonction testiculaire du rat p rat spermogramme concentration en MDA 2012 f i 28 jours n 5animaux Stades de maturation des spermatozo des 45 min par jour 5 jours par groupe contr le num ration des cellules germinales nombre de semaine pendant 12 cage et contr le Cellules apoptotique semaines positif Rat Ait A t Wi fi 2450 MHz GD 6 GD 21 Sant des rats nouveau n s poids Entre 9 et 11 Absence d effet sur la croissance le iassa ell DAS 0 08 0 4 ou 4 W kg Ou comportement et posture Ne comportement des rats nouveau n s ni sur la SL Bi F i ni rats groupe distance anog nitale 2h j 5 jours par semaine GD 6 PND Distance ano g nitale g 35 Rat m le analyse macroscopique et histologique des testicules pididyme Poulletier de Wi Fi de 2 45 GHz Rat glandes s minales et de la prostate Gannes et al 1 h j 6 j semaine pendant 5 6 Rat femelle en gestation nombre de corps 12 rats groupe Absence d effet chez les m les et les femelles 2013 semaines ou 6 semaines jaunes par ovaire nombre de f tus vivants et morts le nombre et la distribution de chaque site d implantation Diminution du gain de poids journalier et retard de Rat g la pubert chez les expos s in utero GD 1 _ Age la pubert Sangun et al 2014 Wifi 2450 MHz DAS 0 1 W kg 1h j naissance puis PND 21 pub
101. naissance ou de fa on pr et post natale GD 3 PND 10 un champ lectromagn tique large bande UW B Le but de l tude tait d observer les ventuels effets sur le d veloppement ouverture des yeux ruption dentaire le comportement vocalisation de stress r gularisation du comportement la capacit reproductrice chez les m les et la morphologie hippocampique d une exposition pr ou pr et post natale aux radiofr quences voir 1 2 1 pour les effets sur la morphologie de l hippocampe 1 3 sur la fertilit et 1 4 2 pour la sant globale Le DAS a t valu 45 mW kg Trois groupes ont t r alis s un groupe expos un groupe contr le n gatif et un groupe contr le positif auquel une solution de plomb a t administr e dans l eau de boisson L exposition pr et post natale n affecte pas les performances cognitives des jeunes rats test s l ge de 50 jours dans un test op rant utilisant un renforcement alimentaire dans ce test l animal doit au fur et mesure des essais faire plus d efforts pour obtenir une r compense De m me une exposition pr natale n affecte ni les performances d apprentissage spatial en piscine de Morris ni l activit locomotrice des rats test s l ge de 40 et 50 jours respectivement Cependant les rats expos s in utero pr sentent 8 10 et 13 jours plus de vocalisations de stress que les rats contr les n gatifs quand ils sont s
102. nombre de donn es sur la maturation des fonctions motrices et cognitives comme l attention la m moire de travail le contr le cognitif et les r ponses inhibitrices Walhovd et al 2014 Par exemple dans les r gions motrices la diminution de l paisseur corticale est corr l e aux aptitudes motrices fines dans les aires du langage elle est corr l e avec les aptitudes phonologiques et dans les r gions pari tales et frontales avec une am lioration des performances dans un test d intelligence verbale Toga et al 2006 De m me le r tr cissement de l paisseur de la mati re grise corticale dans h misph re gauche est corr l de meilleures performances dans un test de vocabulaire de mesure du QI Sowell et al 2004a et 2004b D autres donn es montrent que la baisse de l impulsivit et l augmentation du contr le cognitif ou la prise de d cision au cours de l enfance et de l adolescence seraient en lien avec le d veloppement morphologique et fonctionnel tardif du cortex pr frontal Casey et al 2008 Tamnes et al 2014 montrent chez des sujets g s de 8 21 ans que les variations de volume des diff rentes sous r gions de l hippocampe une structure cl de la m moire au cours du d veloppement pr disent au moins en partie les capacit s d apprentissage et de m morisation Enfin Klingberg et al ont montr en IRM le r le de la maturation d un circuit fronto pari tal et fronto striatal dans le d velo
103. nous avons rappel que les dip les permanents ou induits pr sents dans les di lectriques s alignent suivant la direction du champ lectrique E Cependant cette rotation des dip les doit s opposer des forces de frottement des forces de rappel ainsi qu l agitation des atomes et mol cules due la temp rature ambiante L existence de ces forces s opposant l orientation des dip les a une double cons quence en particulier lorsque le champ lectrique appliqu est variable et de haute fr quence e Le travail d velopp pour contrecarrer les forces de friction consomme de l nergie pr lev e au champ lectrique Cette nergie se dissipe dans le mat riau sous forme de chaleur C est ainsi que fonctionnent les fours micro ondes Un di lectrique absorbant de l nergie par ce m canisme est qualifi de di lectrique pertes e L orientation des dip les se fait avec un certain retard Ce retard est n gligeable lorsque le champ lectrique varie lentement et les champs D et E sont alors en phase Cependant lorsque la fr quence augmente le retard devient significatif et les champs D et E ne sont plus en phase Afin de traduire ce d phasage la permittivit d finie plus haut est remplac e par une grandeur complexe dont la partie imaginaire traduit les pertes nerg tiques et on note D E avec e e je Rapport pr d finitif page 218 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine
104. ondes hertziennes en utilisant le spectre attribu aux communications radio En ce sens les dispositifs radio lectriques voqu s dans la pr sente expertise sont des quipements hertziens veille b b s tablettes tactiles t l phones mobiles jouets radiocommand s etc La directive R amp TTE tablit un cadre r glementaire pour la mise sur le march la libre circulation et la mise en service dans les pays de l Union europ enne des quipements hertziens et des quipements terminaux de t l communications Elle modifie les proc dures d valuation de la conformit suppression de l homologation obligatoire et application largie de la proc dure de contr le interne de la fabrication par exemple et accroit la responsabilit des fabricants ainsi que la surveillance du march La p riode transitoire s est termin e le 30 avril 2001 soit une ann e apr s l entr e en vigueur de la l gislation r vis e D s lors toute installation de t l communication mise sur le march doit tre accompagn e d une d claration de conformit sauf si elle a t homologu e porter le marquage prescrit donner les informations n cessaires l utilisateur Tout quipement entrant dans son domaine d application et mis sur le march europ en doit imp rativement tre conforme cette directive 3 2 2 2 Exigences essentielles et conformit des appareils Les produits concern s par la directive doivent notamme
105. ont t r alis s un groupe expos un groupe contr le n gatif et un groupe contr le positif auquel une solution de plomb a t administr e dans l eau de boisson voir 1 2 1 1 2 4 et 1 3 pour autres r sultats de l tude Les nouveau n s F1 qui ont t expos s de fa on pr natale ont t examin s quotidiennement taille de la port e sex ratio poids date d apparition du pelage des dents de louverture des yeux et r flexe de redressement Les auteurs montrent que les m les expos s in utero s accouplent moins fr quemment que les animaux du groupe t moin mais aucune diff rence n a t constat e sur leur fertilit et sur le nombre de petits la naissance par rapport au groupe t moin Aucun effet sur le d veloppement postnatal de la g n ration F2 n a t observ Aucune diff rence entre les groupes expos s et non expos s n a t observ e L tude de Sommer et al 2009 a port sur l exposition chronique 24 h 24h vie enti re de souris C57BL un signal UMTS 1 966 MHz DAS de 0 0 08 0 4 et 1 3 W kg sur 4 g n rations gr ce 8 guides d ondes localis s dans une m me pi ce Un rat m le 128 au total la 1 g n ration et 2 femelles 256 au total ont t plac s dans une m me cage Dix huit jours apr s accouplement une des 2 femelles est euthanasi e et les f tus sont compt s pes s et les malformations sont recherch es Chez la femelle le nombre de corps jaun
106. par s de leur m re Les auteurs ne concluent pas une r elle diff rence physiologique ou morphologique entre les groupes expos s et non expos s Ils attribuent les associations significatives obtenues au grand nombre de param tres mesur s et la multiplicit des analyses statistiques r alis es De plus l utilisation du t moin positif a prouv que les analyses sont sensibles la d tection des param tres investigu s dans cette tude En effet les protocoles de tests utilis s permettent de mettre en vidence des diff rences ex pas d effet plancher Dans l tude de Kumlin et al 2007 des rats Wistar g s de 21 jours n 6 par groupe ont t expos s pendant 5 semaines cons cutives 2 h jour et 5 jours semaine des ondes GSM 900 MHz DAS de 0 3 et 3 W kg et un groupe d exposition factice Le d veloppement du SNC a t valu par des tests de mesure de l activit g n rale test du champ ouvert de l anxi t labyrinthe en croix sur lev de la m moire spatiale piscine de Morris de la r activit g n rale test de r action de sursaut et d inhibition du r flexe de sursaut les deux derniers param tres tant particuli rement sensibles au stress L exposition semi chronique aux radiofr quences n affecte ni l activit locomotrice ni anxi t ni les r ponses de sursaut En revanche les auteurs observent une am lioration de l apprentissage et de la m moire test e 2
107. pendant la grossesse ventuels probl mes psychiatriques de la m re et niveau socio professionnel La comparaison des caract ristiques des groupes a montr que les m res des enfants expos s la fois en p riode pr et post natale taient d un niveau socio professionnel plus bas plus souvent consommatrices de tabac pendant la grossesse et avaient rapport plus d ant c dents de probl mes psychiatriques Ces associations ne sont pas modifi es selon le mode de recueil du questionnaire par internet ou par courrier Par ailleurs lorsque les associations sont mesur es avec des troubles du comportement sp cifiques motivit hyperactivit probl mes de comportement et probl mes relationnels les OR restent significatifs pour l exposition pr natale seule et combin e pr et post natale avec des OR plus lev s dans l exposition combin e L exposition aux radiofr quences est suppos e sup rieure lorsque l enfant utilise le t l phone exposition postnatale que lorsqu il est in utero exposition pr natale or les OR tendent montrer une association plus forte entre la survenue de troubles du comportement et une exposition pr natale et pr et post natale combin e qu avec une exposition postnatale seule En effet l exposition du foetus lorsque le t l phone est proximit du ventre de la m re est relativement peu importante Celle ci devient a priori tr s faible lorsque le t l phone est utilis l ore
108. pour permettre de conclure l existence ou non d une relation de cause effet Les donn es disponibles Non montrent elles une jw association Oui Les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet Une interpr tation causale de Non l association ou du r sultat observ e est elle cr dible sans qu il soit possible d exclure avec suffisamment de Oui certitude que des biais ou des facteurs de confusion aient pu jouer un r le Les l ments de preuve se limitent Oui ils une seule tude l ments de preuve limit s pour conclure l existence d un effet Non Une relation de cause effet ou le r sultat observ a t il t tabli dans le cadre d tudes o les biais et les facteurs de confusion ont pu tre exclus avec suffisamment de certitude Figure 17 Logigramme d valuation des l ments de preuve relatifs un effet donn dans les tudes pid miologiques Rapport pr d finitif page 82 223 Juin 2015 D O J O O1 BR OO D D OO I O O1 BR WH Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Les donn es relatives l effet tudi provenant d tudes sur l Homme pid miologiques et cliniques sont class es en fonction des l ments de preuve en faveur de l existence de l effet dans l une des cat gories suivantes l me
109. quences de 65 100 MHz les niveaux de r f rence propos s dans le CS6 2013 diff rent de ceux de I Icnirp 1998 diminuant en fonction de l augmentation de la fr quence pour tenir compte des donn es dosim triques provenant des tudes sur les enfants pr voyant ainsi une plus grande protection Dans le rapport du groupe d experts de la Soci t royale du Canada rendu au printemps 201410 qui a servi de base la r vision des valeurs limites du code de s curit 6 par Sant Canada l argumentation suivante est d velopp e Dans la gamme de fr quences de 100 kHz 6 GHz des tudes r centes de dosim trie fond es sur le DAS d montrent que les niveaux de r f rence du CS6 2013 ne donnent pas toujours une protection suffisante contre le d passement des restrictions de base du CS6 2013 Un certain nombre d tudes faisant autorit qui ont utilis des mod les de corps humain d adultes et d enfants anatomiquement r alistes dans des conditions d exposition avec mise la terre et avec isolation montrent que le respect des niveaux de r f rence du CS6 2013 pour certaines fr quences n assurera pas la conformit avec les restrictions de base du CS6 2013 portant sur le DAS Il est important de noter que dans ces cas mis en relief o un niveau de r f rence conforme produit une valeur correspondant a un niveau non conforme avec la restriction de base visant le DAS il est tres peu probable que le DAS sera a un n
110. radiofr quences Cobb et al 2000 Takahashi ef al 2010 alors qu une am lioration des performances en m moire spatiale long terme est observ e apr s 5 semaines d exposition chez Juin 2015 page 131 223 Rapport pr d finitif JO AWN D _ A 15 16 17 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants le rat de 21 jours Kumlin et al 2007 Cependant ces r sultats ne sont pas retrouv s par Maaroufi et al 2013 dans un protocole d exposition similaire chez le rat g de 1 mois 3 semaines d exposition Ces derniers auteurs ne montrent pas d effet de l exposition postnatale sur la m moire spatiale long terme ni sur la m moire spatiale de travail Par contre la m moire court terme reconnaissance d objets est alt r e Maaroufi et al 2014 Chez l animal les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur les fonctions cognitives chez l animal Figure 34 Rappelons que les l ments de preuve avaient amen conclure un niveau de preuve limit chez l animal adulte dans le rapport Radiofr quences 2013 sur la base des tudes du groupe d Arendash Arendash et al 2010 2012 Mori et Arendash 2011 qui avaient retrouv une am lioration des performances cognitives chez les souris adultes et tr s g es En conclusion les donn
111. solution des quations de Maxwell et la propagation des ondes lectromagn tiques notamment GSM 2G Global System for Mobile Communications norme num rique pour la t l phonie mobile de deuxi me g n ration HMP Hardware Modified Phone Les t l phones HMP sont des t l phones modifi s mat riellement pour pouvoir acc der des param tres de configuration sp cifiques aux tudes d exposition Icnirp International Commission on Non lonizing Radiation Protection lIcnirp ou Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants est un organisme ind pendant organisation non gouvernementale reconnu par l Organisation mondiale de la sant OMS cr en 1977 pour examiner les probl mes relatifs aux rayonnements non ionisants L Icnirp a formul dans des lignes directrices des valeurs limites d exposition pour diff rentes parties du spectre lectromagn tique reprises par diff rentes r glementations internationales et nationales PAR La puissance apparente rayonn e PAR est une mesure th orique de l nergie transport e par les ondes radio lectriques mises par une antenne exprim e en d cibels La PAR est estim e en r f rence une mission produite par une antenne dip le id ale contrairement la PIRE qui est estim e en r f rence a une antenne isotrope id ale Il est commun ment admis que PAR PIRE 2 15 dB du fait de l cart de gain entre l antenne dip le id ale
112. sommeil il existe une relation significative entre l usage nocturne quotidien du t l phone mobile et les indicateurs de mauvaise sant mentale dans les deux groupes e Pr adolescents m ORsant mentale alt r e si usage de t l phone mobile la nuit 1 165 1 43 1 92 ORid es suicidaires si usage de t l phone mobile la nuit 1 62 1 31 1 99 ORientatives de suicide ant rieure si usage de t l phone mobile la nuit 1 56 1 1 2 2 1 7 e Adolescents ORsant mentale alt r e si usage de t l phone mobile la nuit 1 54 1 38 1 72 za ORid es suicidaires si usage de t l phone mobile la nuit 1 22 1 04 1 42 ORientative de suicide ant rieure si usage de t l phone mobile la nuit 1 75 1 33 7 2 29 La dur e du sommeil dans cette tude n est pas li e a la d gradation de la sant mentale Comme le reconnaissent les auteurs de cette tude il s agit d une tude transversale qui ne permet pas d explorer les liens de causalit en particulier en ce qui concerne les tentatives de suicide ant rieures et l usage du t l phone mobile Cependant cette tude doit attirer l attention des parents et m decins sur l usage du t l phone mobile la nuit qui pourrait tre un indicateur de souffrance mentale chez les adolescents et pr adolescents Rapport pr d finitif page 154 223 Juin 2015 D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants
113. sultats ie He cis ni os se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition l exposition groupe p GSM 900 MHz DAS de 0 3 mW kg 0 1 Augmentation de la fr quence des pisodes de mW kg en fonction de la Rat Equilibre entre le sommeil la sommeil paradoxal chez les expos s n 5 par Pelletier et croissance de l animal r gulation de temp rature 8 animaux par rapport aux non expos s n 4 aussi bien 24 C al 2012 24C et 31 C AT corporelle et la prise groupe qu 31 C 6 semaines alimentaire Aucune modification de la puissance spectrale chez les expos s quelle que soit la bande de fr quence N M O O1 BR 11 12 13 14 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 3 4 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le sommeil Chez l enfant aucune tude n analyse sp cifiquement l association entre les radiofr quences et le sommeil Par cons quent les donn es sont inexistantes Figure 39 Chez l animal une tude de bonne qualit rapporte une augmentation de la fr quence des pisodes de sommeil paradoxal chez les expos s n 5 par rapport aux non expos s n 4 quelle que soit la temp rature Ce r sultat m rite d tre reproduit Par cons quent les l ments de preuve ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur le sommeil Figure 4
114. tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 188 Tableau 29 tudes investiguant la toxicit syst mique Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 193 Tableau 30 Puissances maximales autoris es par fr quence 212 Tableau 31 Puissances maximum autoris es sp cifiquement pour le mod lisme 213 Tableau 32 Puissances maximales autoris es pour le Wi Fi 213 Tableau 33 comparaison des valeurs limites d exposition aux champs lectromagn tiques 222 Liste des figures Figure 1 le spectre des ondes lectromagn tiques 21 Figure 2 niveaux de r f rence pour des champs lectriques variables dans le temps pr conis s par l Icnirp Source Institut national de recherche et de s curit pour la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS 2001 traduction de Icnirp 1998 27 Figure 3 niveaux de r f rence pour l exposition aux champs lectriques variables dans le temps Icnirp 2010 27 Figure 4 Pays int grant des limitations volontaires ou des informations sur l usage des t l phones mobiles par les enfants 35 Figure 5 Types de produits radio lectriques destination des enfants de moins de 6 ans existants sur le march frangais en nombre et pourcentage du march
115. tiquement la plus ancienne 6 ans hyperactivit g n ralis e et chez le jeune adulte En rouge les taux les plus lev s de m tabolisme avec les couleurs orange jaune vert et bleu repr sentant des valeurs progressivement plus faibles Chugani amp Phelps 1991 Plus r cemment l quipe de Chugani a repris des donn es ant rieures de la consommation c r brale de glucose qu elle a compar l volution du poids corporel de la naissance l adolescence 0 15 ans Kuzawa et al 2014 De mani re int ressante le rapport de l utilisation c r brale de glucose sur le m tabolisme corporel au repos glucosermur exprim en pourcentage est inversement corr l la croissance corporelle dw dt Figure 24 Ainsi d s la naissance l augmentation importante des besoins en glucose c r bral s accompagne d une baisse proportionnelle de la croissance corporelle avec une demande en glucose c r bral qui pr sente un pic pendant l enfance alors que la croissance corporelle est la plus active l adolescence Ceci conforte l hypoth se que les besoins tr s lev s du cerveau en d veloppement n cessitent une baisse de la croissance corporelle compensatoire qui reprend lorsque les besoins en glucose c r bral ont diminu B QUE Ba nd 2 9 O Q 4 ps a P s r fa D CS Eure F k Pg o J ks 1 Vos S Pr T T T SL T v 0 5 10 15 0 5 10 15 Age years Age years Figur
116. tude donne des r sultats sur le d veloppement psychomoteur non significatifs mais qui vont dans le m me sens de ceux observ s dans l tude pr c dente de Divan et al 2011 Guxens ef al 2013a ont r alis une tude de cohorte de 8 266 m res enceintes cohorte ABCD Amsterdam Children and their development aux Pays Bas pour tudier la relation entre l exposition au t l phone mobile et les troubles du comportement chez 2 618 enfants de 5 ans Les m res ont t recrut es entre janvier 2003 et mars 2004 L valuation de l usage de t l phone mobile et de t l phone sans fil DECT par la m re pendant la grossesse a t valu r trospectivement par un questionnaire lorsque l enfant avait 7 ans et les troubles du comportement ont t rapport s l aide du questionnaire strengths and difficulties par l enseignant et les parents lorsque l enfant avait 5 ans De nombreux facteurs de confusion ont t pris en compte lors de l inclusion des m res notamment l anxi t et la d pression ressenties par la m re Une association non significative est observ e lorsque les troubles de comportement sont rapport s par le professeur Aucune association avec l augmentation de l usage du t l phone mobile de la m re n est observ e Les limites de cette tude concernent la fois le faible taux de participation 37 et l valuation r trospective de l exposition r alis e 7 ans apr s la naissance Juin 2015 page 119 223
117. une application d di e pour piloter ces jouets et donc d un t l phone mobile ou d une tablette peut potentiellement engendrer une exposition non d sir e des enfants qui les utiliseraient noter qu il existe galement des jouets connect s utilisant des sons de hautes fr quences autour de 20 KHz pour communiquer par exemple la peluche Furby qui ne rentrent donc pas dans le champ de cette expertise 4 1 8 Les modules anti loignement et applications de g olocalisation Les modules anti loignement servent pr venir les parents lors du d placement de leur enfant cf Figure 10 Ils peuvent se pr senter sous forme de tapis pouvant tre dispos s proximit d une zone sensible a la sortie du lit de l enfant devant une fen tre et mettant un signal au module parent lorsque l enfant marche dessus d objet portatif s accrochant sur l enfant bracelet tiquette coll e aux v tements fixation port e la ceinture ou sur les chaussures etc mettant un signal lorsque celui ci s loigne d un p rim tre donn A Me Si l enfant sort de la zone Parent Enfant Buzzer R tro clairage du Module Parent Module Parent Module Enfant Distance Figure 10 Fonctionnement d un module anti loignement Ces dispositifs fonctionnent g n ralement a 433 MHz des fr quences de 27 et 40 MHz peuvent galement tre parfois utilis es Le module r cepteur ou m
118. used in close proximity to the Body 6 3 Legislation et reglementation Circulaire du 24 juillet 1990 relative a la mise en place des p rim tres de protection des points de pr l vement d eau destin e a la consommation humaine art L 20 du code de la sant publique NOR SPSP9001537C J O n 212 du 13 septembre 1990 D cret n 2002 775 du 3 mai 2002 pris en application du 12 de l article L 32 du code des postes et t l communication et relatif aux valeurs limites d exposition du public aux champs lectromagn tiques mis par les quipements utilis s dans les r seaux de t l communication ou par les installations radio lectriques Recommandation du Conseil n 1999 519 CE du 12 07 99 relative la limitation de l exposition du public aux champs lectromagn tiques de 0 Hz 300 GHz Directive 1999 5 CE du Parlement europ en et du Conseil du 9 mars 1999 concernant les quipements hertziens et les quipements terminaux de t l communications et la reconnaissance mutuelle de leur conformit Directive 2014 53 UE du Parlement europ en et du Conseil du 16 avril 2014 relative a l harmonisation des l gislations des Etats membres concernant la mise disposition sur le march d quipements radio lectriques et abrogeant la directive 1999 5 CE Texte pr sentant de l int r t pour l EEE Ordonnance n 2001 670 du 25 juillet 2001 portant adaptation au droit communautaire du code de la propri t intellectuelle et du
119. veloppement c r bral chez l Homme a L IRM morphologique mesure la taille et la forme des structures c r brales ex le noyau caud et le gyrus frontal inf rieur en bleu b L IRMF mesure les profils d activit au sein des structures jaune et rouge c Le TDI Tissue doppler imaging mesure la connectivit des tractus de fibres nerveuses rouge bleu et vert entre les structures Casey et al 2005 5 2 2 D veloppement de la fonction de reproduction Le paragraphe ci apr s a t repris du rapport Reproduction et environnement de l expertise collective de l Inserm Inserm 2011 Au d but du d veloppement foeto embryonnaire les gonades et les bauches des organes g nitaux sont indiff renci es tandis que les voies g nitales sont bisexu es Le g ne SRY sex determining region of Y gene localis sur le chromosome Y contr le le signal qui d termine la formation du testicule et le blocage du d veloppement embryonnaire en ovaire Le double syst me de voies g nitales internes se diff rencie chez le m le partir des canaux de Wolff en pididyme canal d f rent et v sicules s minales chez la femelle a partir des canaux de M ller en ut rus Chez les gar ons La diff renciation chez le gar on pr sence du g ne SRY d pend de l activit hormonale du testicule foetal qui s cr te deux hormones l hormone anti m ll rienne AMH par les cellules de Sertoli responsable de la r
120. 0 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur le sommeil chez l enfant Figure 41 Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Non Figure 39 valuation des l ments de preuve relatifs au sommeil dans les tudes pid miologiques Juin 2015 page 141 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins 2 a Non 1 tude de qualit suffisante _ gt ou avec r serves concernant effet tudi P Oui Oui gt Y a t il un nb suffisant d tudes portant sur gt 2 esp ces Les donn es disponibles Non s montrant de mani re Non RSR 7 x montrent elles un effet convergente que les RF es l ments de preuve consid r es n ont pas d effet disponibles ne permettent Oui pas de conclure l existence d un effet Des questionsrestent ellesen __ Oui Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la preuve se limitent gt pertinence du des protocole s ils une seule Non exp rience Nan Non Une relation de cause effet a t elle t tablie chez gt 2 esp ces animales Oui L dans le cadre de gt 2 tudes distinctes portant suf une m me esp ce effectu es des moments o dans des laboratoires ou se
121. 006 Dimbylow 2007 a d velopp un mod le de femme enceinte en combinant une femme non enceinte et un mod le math matique de f tus Dimbylow 2007 On trouve galement dans la litt rature un mod le de corps tronqu d une m re portant un foetus de 28 semaines Hand et al 2006 ainsi que des mod les hybrides 28 semaines Nagaoka et al 2006 et 26 semaines Nagaoka et al 2007 Dimbylow et Bolch ont valu le DAS corporel dans les mod les NAOMI de femme enceinte et non enceinte pour des fr quences entre 20 MHz et 3 GHz Dimbylow amp Bolch 2007 Le DAS corporel dans le mod le de femme enceinte est inf rieur au DAS du mod le de femme non enceinte avec un cart en augmentation en fonction de l ge gestationnel pour tre inf rieur de pr s de 15 chez la femme enceinte 28 semaines Ceci s explique par le fait que le DAS corporel est inversement proportionnel la masse qui augmente pendant la grossesse alors que la taille ne change pas L tude a galement montr que le DAS corps entier du foetus tait maximal 70 MHz lorsque la m re tait isol e lectriquement du sol et que les niveaux de DAS taient inf rieurs pour le f tus ceux de la m re L exposition une onde plane d un mod le japonais de femme enceinte 26 semaines de gestation a t examin e par Nagaoka et al 2007 Le DAS corporel calcul a r v l une faible diff rence par rapport au mod le de femme non enceinte Le mod
122. 0091 Radiofr quences et enfants Le nouveau code de s curit 6 labor en 2014 a t soumis consultation publique et Sant Canada en a publi une nouvelle version le 13 mars 201511 Les niveaux de r f rence pour le champ lectrique sont l g rement revus la baisse notamment pour les raisons suivantes On a r vis le Code de s curit 6 en 2013 afin de veiller ce qu il tienne compte des tudes scientifiques les plus jour et les plus cr dibles portant sur les effets possibles de l nergie des RF sur la sant humaine Ces changements ont t propos s pour veiller ce que de vastes marges de s curit soient maintenues pour prot ger la sant et la s curit de tous y compris celles des enfants Parmi les recommandations formul es par la SRC il tait sugg r de restreindre l g rement les niveaux de r f rence propos s dans le projet de Code de s curit 6 pour certaines gammes de fr quences afin d assurer des marges de s curit plus vastes pour tous les Canadiens y compris les nouveau n s et les enfants 12 3 2 Le cadre r glementaire europ en relatif l exposition du public aux champs lectromagn tiques Le cadre r glementaire europ en relatif l exposition du public aux champs lectromagn tiques s appuyant sur les travaux de l Icnirp d finissant les valeurs limites d exposition n int gre pas de consid rations sp cifiques pour les enfants par rapport
123. 012 SA 0091 Radiofr quences et enfants ANNEXES Juin 2015 page 209 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Annexe 1 Lettre de saisine g T R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re du travail de l emploi ct Minist re de l cologie du Minist re de l conomie des de la sant d veloppement durable des finances et de l industrie transports et du logement Direction g n rale de la sant Direction g n rale de la pr vention Direction g n rale de la des risques concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes Paris le Le Directeur g n ral de la sant Le Directeur g n ral de la pr vention des risques La Directrice g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes a Monsieur le Directeur g n ral de l Agence nationale de s curit sanitaire de Palimentation de l environnement et du travail Objet Equipements radio lectriques dont l usage est d di aux enfants de moins de six ans L article 183 de la loi Grenelle II porte cr ation d un article L 5231 4 dans le code de la sant publique pr voyant la possibilit d interdire par arr t du ministre charg de la sant la distribution d objets contenant un quipement radio lectrique dont l usage est sp cifiquement d di aux enfants de moins de 6 ans En effet des appareils g n rant des champ
124. 0371 214 Annexe 4 Caract ristiques di lectriques des milieux biologiques 217 Annexe 5 Comparaison des valeurs limites d exposition ennn nn n 222 ESS CRE ZE Oo Rapport pr d finitif page 10 223 Juin 2015 a AON Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Expertise collective synth se de l argumentaire et conclusions La synth se d expertise collective sera produite par le CES agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements apr s la phase de consultation publique du rapport d expertise Juin 2015 page 11 223 Rapport pr d finitif OMAN DO BR W ND 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Sigles et abr viations 2G voir GSM CEPT Conf rence europ enne des administrations des postes et t l communications DAS D bit d absorption sp cifique voir SAR en anglais DECT Digital Enhanced Cordless Telephone T l phone sans fil num rique am lior EIRP Equivalent isotropically radiated power voir PIRE en fran ais ERP Effective radiated power or equivalent radiated power voir PAR en frangais Etsi European Telecommunications Standards Institute Institut europ en des normes de t l communication
125. 091 Radiofr quences et enfants Exposition Esp ce 2 ee Are ID Nombre R sultats R RIENSe Dur e pe Gestion p ee Sn SUL BIE d animaux se r f rer au texte pour les commentaires GSM 900 MHz Trois jours apr s la fin de l exposition augmentation significative de la GFAP pour les deux niveaux nies 1 5 Wikg 45 Expression de GFAP dans 5 Bestel d d exposition dans toutes les structures Ammari et DAS 6Wikg Rats l structures c r brales 3 ou Fr Fee Dix jours apr s la fin de l exposition augmentation al 2010 M 6 semaines 10 jours apr s la fin de t moins n gatif significative dans le globus pallidus lat ral pour 15 min jour l exposition 9 iti i hi p l exposition au DAS faible et dans l hippocampe sj semaine pendant cortex pr frontal et globus pallidus pour l exposition au 8 semaines DAS lev Wi Fi 2 450 MHz Augmentation significative des cassures doubles 7 Stress oxydant SOD CAT chromosomiques alte al ons 0 11 W kg al GSH Px histone H1 kinase gt ll par Diminution de l activit des enzymes antioxydantes 7 Bo pendant as 65 JONT Cassures de l ADN Les auteurs sugg rent les m canismes d une Jours promotion canc reuse GSM 835 MHz Expression de GFAP Maskey et DAS 1 6 W kg Souris i D 10 animaux par Augmentation de l expression de GFAP dans les aires al 2010a 8 h jour pendant 3 6 semaines Expression te ll groupe CA1 CA3 et dans le gyrus dent de l hippocampe mois voir parag
126. 10 g de tissu dans 2 mod les d adultes et 6 mod les d enfants expos s des ondes planes suivant 12 configurations diff rentes L analyse de sensibilit a montr une variabilit de 53 pour le DAS corps entier et de 58 pour le DAS moyenn dans 10 g li e aux variations entre les diff rentes configurations et aux propri t s des tissus Les r sultats montrent galement que les restrictions de base de I Icnirp peuvent tre d pass es jusqu 45 pour les enfants de petite taille une fr quence autour de 2 GHz Dans une seconde tude Bakker et al 2012 les auteurs ont cherch a d terminer l augmentation maximale de la temp rature locale dans les mod les d enfants utilis s pr c demment Les r sultats montrent que l augmentation de la temp rature peut atteindre localement 1 C pour un sc nario de type pire cas aux niveaux de r f rences de l Icnirp Les auteurs concluent que l accroissement maximal de temp rature serait un param tre plus appropri que le DAS maximum local pour pr venir un chauffement excessif des tissus La dur e de l exposition devrait aussi tre consid r e Les auteurs proposent d inclure l accroissement maximal de temp rature pour des dur es d exposition sp cifiques dans une ventuelle future volution des lignes directrices Dans une revue Wiart et al 2011 ont tudi les r sultats de simulations num riques r alis es afin de calculer le DAS corps entier dans des mod l
127. 166 2 45 GHz Veille b b BC20 plusieurs canaux Badabulle B b Online 500 B014000 40 66 et 40 69 Pile 9 V ou secteur Chicco Baby monitor audio 62500 1 889 GHz DECT 75 V S 1 8 V ou digital plus secteur Talkie walkie Spiderman IMC Toys 550124 40 685 MHz Pile 9 V Talkie walkie Vtech D Al 1153 446 022 MHz Pile 7 5 V 3 1 5 V Der echte Scout Talkie walkie 19270 40 71 MHz Pile 9 V Scout Robot VIOLET Karotz 03022011 2 4166 2 45 GHz Batterie 5 V communicant Module anti ae Parameo SOS TEDDY 433 94 MHz Pile au lithium 3 5 V loignement CHICCO Carolina Cabriolina 40 66 MHz Pile 7 5 V 3 1 5 V Voiture radio V hicule Smoby command e RC 27 146 MHz Pile 9 V radio Sneeder command Chicco Billy big wheels 40 67 MHz Pile 7 5 V 3 1 5 V Carrera RC 27 094 MHz Pile 9 V Pour obtenir des mesures comparables entre elles l exposition aux champs lectromagn tiques a t mesur e a deux distances des objets 1 m et 3 m Il n tait pas possible de se rapprocher plus dans le cadre de cette tude En effet les dispositifs fonctionnant aux fr quences les plus basses de la s lection de l ordre de 27 MHz mettent en zone de champ proche sur une distance relativement grande au sein de laquelle il est techniquement difficile de r aliser des mesures Afin d tre isol es des perturbations lectromagn tiques ext rieures radio AM FM Wi Fi
128. 4 expos ENU uniquement et 5 expos aux rayonnements UMTS 48 W m uniquement Les r sultats de ces travaux mettent en vidence des augmentations significatives de l incidence des tumeurs chez les animaux co expos s aux radiofr quences par rapport ceux expos s l ENU seul En effet les incidences du carcinome bronchoalv olaire multiple et de l ad nome h patocellulaire multiple sont significativement augment es chez les animaux co expos s ENU radiofr quences par rapport au groupe ENU seul En revanche aucun effet n est observ chez les animaux expos s aux radiofr quences uniquement Tillmann et al 2010 Cette tude bien men e ne met pas en vidence un effet canc rog ne des radiofr quences seules mais les pr sente comme un potentiel cofacteur canc rog ne ekero lu et al 2012 ont galement tudi les effets cytotoxiques et g notoxiques d une exposition de 45 jours 2 h j sur les cellules de la moelle osseuse issues de jeunes rats expos s a partir de l ge 15 jours post natal ou de rats adultes expos s partir de l ge de 10 semaines De plus les auteurs ont test la possibilit d une r cup ration au cours des 15 jours suivant la fin de l exposition L tude a port sur 6 groupes de rats n 8 groupe 3 groupes par cat gorie d ge immature vs mature avec 2 groupes de rats contr le cages 2 groupes de rats expos s pendant 45 jours DAS 0 37 W Kg pour rats immatures
129. 4 3 1 1 Veille b b s Dans l tude r alis e par la Fondation ITIS sur mandat de l Office f d ral de la sant publique suisse OFSP Kramer et al 2005 ont mesur le champ lectrique g n r par trois veille b b s diff rents le Philips SC263 le Vivanco BM 800 et le Vivanco BM 900 Cette tude de bonne qualit a explor 3 des fr quences les plus utilis es pour ces dispositifs Kramer et al 2005 Le veille b b Philips SC263 inclut 2 canaux de communication utilisant une fr quence de 40 MHz pour une puissance de 10mW Lors des mesures la fr quence r elle tait de 40 695 MHz A cause de sa fr quence d mission relativement basse les conditions de mesure en champ lointain ne pouvaient tre satisfaites aux distances usuelles d utilisation 0 2 2 5 m Cependant gr ce des sondes sp cifiques des mesures du champ lectrique mis par ces dispositifs ont pu tre r alis es en champ proche c est dire pour des distances allant d environ 25 2 cm Les valeurs du champ lectrique mesur sont alors comprises entre 2 5 et 75 V m environ Ces valeurs relativement lev es n cessiteraient de mesurer en compl ment l nergie lectromagn tique effectivement d pos e dans des mod les DAS pour obtenir une estimation plus pertinente de l exposition Mais en l absence de protocole de mesure du DAS normalis pour des fr quences de l ordre de 40 MHz il n a pas t possible de r aliser une mesure du DA
130. 487 497 Cobb B L Jauchem J R Mason P A Dooley M P Miller S A Ziriax J M and Murphy M R 2000 Neural and behavioral teratological evaluation of rats exposed to ultra wideband electromagnetic fields Bioelectromagnetics 21 524 537 Cole K S and Cole R H 1941 Dispersion and Absorption in Dielectrics Alternating Current Characteristics The Journal of Chemical Physics 9 341 351 Conil E Hadjem A Lacroux F Wong M F and Wiart J 2008 Variability analysis of SAR from 20 MHz to 2 4 GHz for different adult and child models using finite difference time domain Phys Med Biol 53 1511 1525 CREDOC Centre de recherche pour l tude et l observation des conidtions de vie 2013 La diffusion des technologies de l information et de la communication dans la soci t frangaise 2013 CREDOC Croft R J Leung S McKenzie R J Loughran S P Iskra S Hamblin D L and Cooper N R 2010 Effects of 2G and 3G mobile phones on human alpha rhythms Resting EEG in adolescents young adults and the elderly Bioelectromagnetics 31 434 444 Daniels W M U Pitout I L Afullo T J O and Mabandla M V 2009 The effect of electromagnetic radiation in the mobile phone range on the behaviour of the rat Metab Brain Dis 24 629 641 Darki F and Klingberg T 2014 The Role of Fronto Parietal and Fronto Striatal Networks in the Development of Working Memory A Longitudinal Study Cereb Cortex Dav
131. 4h dans le test de la piscine de Morris chez les rats expos s aux radiofr quences la dose la plus lev e DAS 3 W kg par rapport aux rats contr les et aux rats expos s la faible dose DAS 0 3 W Kg Les auteurs ne concluent pas des effets b n fiques d une exposition sub chronique aux radiofr quences sur la m moire mais pr conisent de plus amples recherches Takahashi et al 2010 ont expos des rats un signal de fr quence 2 14 GHz W CDMA 20h jour de GD 7 a PND 21 Le DAS a t valu entre 0 068 et 0 146 W kg pour l exposition la plus forte et entre 0 026 et 0 067 W kg pour l exposition la plus faible Le nombre d animaux utilis s est faible n 12 4 rats groupe 2 groupes expos s et un groupe t moin mais l exp rience a t r p t e trois fois En plus des nombreux param tres de d veloppement physique et fonctionnel de survie et de reproduction voir 1 3 et 1 4 2 la g n ration F136 a t examin e pour ses capacit s en m moire spatiale et pour l activit locomotrice Quel que soit le DAS l exposition aux radiofr quences n a affect ni l activit dans le test du champ ouvert chez les rats g s de 5 8 semaines ni leur performance en m moire spatiale 36 La g n ration F1 est la premi re lign e issue d un croisement de deux individus ou g n rations Rapport pr d finitif page 126 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091
132. 5 d clarent avoir utilis un t l phone mobile avant l ge de 7 ans Redmayne et al 2013a Consommation t l phonique D apr s Redmayne 2013a le nombre m dian d appels vocaux est de 3 2 par semaine de 0 69 et celui des messages textes est de 103 de 0 1 187 pour les adolescents australiens Redmayne 2013 Les utilisations principales du t l phone mobile sont envoyer des messages textes recevoir des appels et appeler prendre des photos Environ 20 des participants de l tude gardent leur t l phone actif dans leur poche plus de 10 heures d affil es par jour 60 des participants d clarent garder leur t l phone mobile pr s d eux pendant la nuit et 12 4 le gardent sous l oreiller La distance m diane mesur e entre le visage et le t l phone pour envoyer un message est de 30 cm Inyang et al 2010a ont r alis une enqu te sur 317 adolescents australiens g s de 10 14 ans ayant rempli eux m me un questionnaire concernant leur exposition au t l phone mobile L analyse des r sultats montre que 94 des adolescents utilisent un t l phone mobile et 77 des adolescents poss dent leur propre t l phone Dix pourcent des sujets utilisent le t l phone mobile avec l oreille gauche 63 avec l oreille droite et 25 avec les 2 oreilles indiff remment 2 ne se souviennent plus En revanche 10 sont gauchers 87 sont droitiers et 3 sont ambidextres De nombreux traits d
133. 7 ans entre 2005 et 2010 taux de participation 85 Byun et al 2013 Les troubles du d ficit d attention d I hyperactivit ont t valu s l aide du questionnaire ADHD rating scale K ARS version cor enne valid e D une part un dosage de la plomb mie chez les enfants et d autre part un recueil d information sur les sympt mes pr sent s par les enfants et sur leur usage du t l phone mobile ont t r alis s l inclusion et deux ans apr s l aide d un questionnaire administr aux parents De nombreux facteurs de confusion ont t pris en compte revenu du m nage lieu d habitation taille de la fratrie maladie psychiatrique Juin 2015 page 121 223 Rapport pr d finitif NOOR D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants tabagisme de la m re pendant la grossesse Les sympt mes d hyperactivit sont associ s a un usage du t l phone mobile en mode appel indicateur temps moyen pass en appels vocaux seulement chez des enfants dont la plomb mie est sup rieure 2 35 ug dl 35 Il existe une tendance entre l hyperactivit et l intensit de l usage du t l phone mobile utilis en communication ou pour des jeux uniquement chez les enfants dont la plomb mie est sup rieure 2 35 ug di Cette tude value l interaction entre l usage du t l phone mobile et la plomb mie sur des populations sp
134. 72 Tableau 11 tudes investiguant l impact de la morphologie des enfants sur DAS corps entier 77 Tableau 12 Corr lation entre l ge des rats et de l Homme en fonction des diff rentes phases de la vie d apr s Quinn 2005 Sengupta 2013 95 Tableau 13 tudes investiguant l alt ration de la barri re h mato enc phalique Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 101 Tableau 14 tudes investiguant les effets sur la r ponse cellulaire et le stress oxydant chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 106 Tableau 15 tudes investiguant les effets sur la morphologie c r brale Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 112 Tableau 16 tudes de provocation sur des enfants investiguant les effets d une exposition aigu aux RF sur le trac lectroenc phalographique Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 114 Tableau 17 tudes de provocation sur des enfants investiguant les effets d une exposition aigu aux RF Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr ta
135. 8 k par groupe Perte neuronale des cellules pyramidales dans l aire CA1 de DAS 1 6 W kg pendant 1 mois l hippocampe chez les souris expos es 1h jour pendant 1 mois Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Chez l animal les r sultats sont h t rog nes En effet l tude de Kumlin et al 2007 ne rapporte pas d effet alors que celles de Maskey et al 2010a et 2010b rapportent des modifications de la structure de l hippocampe L tude de Cobb ef al 2000 montre quelques effets que les auteurs eux m mes ne retiennent pas Compte tenu du faible nombre d tudes ayant investigu cet effet et uniquement sur l hippocampe il est impossible ce jour de conclure un effet des radiofr quences sur sa morphologie 5 3 1 4 Effet sur l activit lectrique c r brale Krause et al 2006 ont r alis des enregistrements lectro enc phalographiques EEG sur 15 enfants 6 gar ons et 9 filles g s de 10 a 14 ans soumis des tests de m moire auditive pendant 30 minutes Un t l phone mobile tait plac en regard de la r gion temporale post rieure gauche de ces enfants Le DAS maximal a t estim 1 98 W kg et les DAS moyen sur 1 g de tissu 1 40 W kg Une chelle de Likert tait galement remplie afin que l enfant test puisse valuer sa probabilit d exposition Deux s ries de tests ont t r alis es en d
136. 84 a 2004 partir des registres des cancers Trois t moins appari s sur le sexe l ge et la zone d tude ont t attribu s chaque cas Les t moins ont t choisis de mani re al atoire dans la population g n rale vivant autour des tours de transmission au moment du diagnostic L tude porte sur 1 959 cas et 5 848 t moins L exposition individuelle aux champs radiofr quences a t calcul e grace a un logiciel initialement d velopp Juin 2015 page 173 223 Rapport pr d finitif OO J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants pour assurer une bonne couverture radiophonique et t l visuelle aux m nages allemands Un syst me d information g ographique int gr bas sur les coordonn es cart siennes utilis en aveugle a permis l valuation de l exposition au niveau des lieux de r sidence des cas et des t moins L valuation de l exposition des populations a t r alis e partir des calculs des champs radiofr quences provenant de la t l vision et des ondes radio AM et FM ce syst me de mod lisation a t valid par comparaison avec des mesures environnementales de radiofr quences et les r sultats ont montr que les champs mesur s et calcul s sont tr s fortement corr l s L analyse a t effectu e par r gression logistique conditionnelle Les r sultats observ s sont les suivants e pas d association e
137. 900 MHz Radiat Res 168 733 740 Rapport pr d finitif page 204 223 Juin 2015 oon Ooo AUO N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks Scenihr 2007 Possible effects of electromagnetic Fields EMF on Human Health Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks Scenihr 2009 Health Effects of Exposure to EMF Scientific Committee on Emerging and Newly Identified Health Risks SCENIHR S 2013 Potential health effects of exposure to electromagnetic fields 15 EMF ekero lu V Akar A and ekero lu Z A 2012 Cytotoxic and genotoxic effects of high frequency electromagnetic fields GSM 1800 MHz on immature and mature rats Ecotoxicology and Environmental Safety 80 140 144 Sengupta P 2013 The Laboratory Rat Relating Its Age With Human s Int J Prev Med 4 624 630 Shirai T Ichihara T Wake K Watanabe S Yamanaka Y Kawabe M Taki M Fujiwara O Wang J Takahashi S and Tamano S 2007 Lack of promoting effects of chronic exposure to 1 95 GHz W CDMA signals for IMT 2000 cellular system on development of N ethylnitrosourea induced central nervous system tumors in F344 rats Bioelectromagnetics 28 562 572 Shirai T Kawabe M Ichihara T Fujiwara O Taki M Watanabe S Wake K Yamanaka Y Imaida K Asamoto
138. 93 1001 1005 Paulraj R and Behari J 2006a Single strand DNA breaks in rat brain cells exposed to microwave radiation Mutation Research Fundamental and Molecular Mechanisms of Mutagenesis 596 76 80 Paulraj R and Behari J 2006b Protein kinase C activity in developing rat brain cells exposed to 2 45 GHz radiation Electromagn Biol Med 25 61 70 Paus T 2005 Mapping brain maturation and cognitive development during adolescence Trends Cogn Sci Regul Ed 9 60 68 Pelletier A Delanaud S D cima P Thuroczy G de Seze R Cerri M Bach V Libert J P and Loos N 2013 Effects of chronic exposure to radiofrequency electromagnetic fields on energy balance in developing rats Environ Sci Pollut Res Int 20 2735 2746 Petanjek Z Juda M Simic G Rasin M R Uylings H B M Rakic P and Kostovic 1 2011 Extraordinary neoteny of synaptic spines in the human prefrontal cortex Proc Natl Acad Sci U S A 108 13281 13286 Peyman A 2011a Dielectric properties of tissues as a function of age and their relevance in assessment of the exposure of children to electromagnetic fields Peyman A 2011b Dielectric properties of tissues variation with age and their relevance in exposure of children to electromagnetic fields state of knowledge Progress in Biophysics and Molecular Biology 107 434 438 Peyman A Gabriel C Grant E H Vermeeren G and Martens L 2009 Variation of the
139. 950 MHz 5 h par jour pendant 5 semaines deux valeurs de DAS diff rentes 0 08 et 0 4 W kg Au terme de l exp rimentation le poids du corps et des organes reproducteurs testicule pididyme v sicule s minale prostate le nombre de spermatozo des leur motilit et les anomalies morphologiques ont t examin s L tude conclut une absence d effets d l t res sur le d veloppement du syst me reproducteur L tude a t conduite sur un nombre d animaux suffisant n 24 Au terme de l exp rimentation le poids du corps et des organes reproducteurs testicule pididyme v sicule s minale prostate n tait pas diff rent entre les groupes expos s aux radiofr quences et le groupe contr le Il est int ressant de noter que le nombre de spermatozo des dans le groupe expos un DAS de 0 4 W kg est significativement augment par rapport celui observ dans le groupe contr le Ozlem Nisbet et al 2012 ont tudi les effets d une exposition chronique aux radiofr quences 90 jours 2h j 7j 7j GSM 900 ou 1 800 MHz partir du 2 jour post natal chez des rats males Wistar sur la fonction et structure testiculaire Les rats ont t euthanasi s 24 h apr s la derni re exposition Les valeurs de DAS pour l exposition a 900 MHz sont de 3 0 2 7 2 2 et 1 2 mW kg pour 10 20 50 et 70 jours alors que pour l exposition la fr quence de 1 800 MHz ces valeurs sont respectivement de 0 053 0 046 0 011 et 0 011
140. A js r ception des t l phone mobile SMS o Juste apr s le coucher OR 2 2 1 4 3 4 o Entre minuit et 3 h OR 3 9 2 1 7 1 o Quelle que soit l heure de la nuit OR 3 3 1 8 6 0 i Outils de calcul de Aucune association retrouv e entre exposition mesur e par le eimai au K hnlein et 1433 l exposition trois modes dosim tre et calcul e selon trois m thodes diff rentes et les PE par une al 2009 enfants diff rents d analyse de diff rents sympt mes chroniques quel que soit le mode de calcul des double l exposition mesur e expositions approche Mesures des Sympt mes Aucune relation tablie avec les niveaux d exposition RF mesur s par DA ave ant chroniques dosim tres personnels et les diff rents sympt mes non sp cifiques avec asp cifiques sur Questionnaire HBSC tudi s sauf pour le 3 me quartile d exposition pour lequel une tude dosim tre Enfants de 8 les 6 derniers 1 484 Health Behaviour in diminution du risque de troubles du sommeil est observ e chez les transversale individuel 12 ans mois maux de enfants school aged children enfants OR 0 63 0 41 0 96 German Exposition sa Adolescents ich et t te a Echelle de Likert en 6 Association chez les enfants entre troubles du sommeil et exposition MobilEe auto dectaree de 13 17 nervosit i d clar e OR 1 91 1 04 3 50 pas d agr ment entre les deux study utilisation ans al 2011 tourdissements points pratiquement types
141. AS moyenn dans le cerveau entier serait plus lev chez les enfants que chez les adultes Martinez B rdalo et al 2004 Keshvari et Lang 2005 ont calcul le DAS en utilisant des mod les anatomiques de 2 adultes et 2 enfants g s de 3 et 7 ans Aucune diff rence significative na t trouv e dans le DAS maximal entre les adultes et les enfants Les auteurs ont conclu que les diff rences de DAS observ es entre les adultes et les enfants proviendraient plut t de la diff rence interindividuelle dans l anatomie ou la g om trie de la t te que de l ge de l individu II semblerait en effet que la forme externe du cr ne et la distribution des diff rents tissus dans la t te joue un r le significatif dans l absorption de l nergie De m me l inclusion ou l exclusion du pavillon de l oreille dans le mod le Rapport pr d finitif page 68 223 Juin 2015 ooN O1 OC N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants en modifiant la distance entre l antenne et le tissu c r bral induit une diff rence non n gligeable dans la quantit d nergie absorb e Keshvari amp Lang 2005 Bit Babik et al 2005 ont compar des mod les d enfant lin airement r duits et adapt s selon la forme sp cifique du cr ne juv nile Le DAS maximal moyenn dans 1 g et dans 10 g de tissus et la profondeur de p n tration de l nergie taient peu pr s quivalents dans tous l
142. AT dans le cervelet le striatum l hippocampe et le cortex pr frontal Aucun des 2 traitements n induit de stress oxydant bien que quelques variations complexes des param tres du stress oxydant aient t relev es Des lacunes dans la description du protocole d exposition m thode d estimation du champ lectrique pes e du rat pour conna tre la variation du DAS etc rendent d licate l interpr tation des r sultats De plus il est regrettable qu aucun groupe ayant re u du sulfate de fer sans exposition aux radiofr quences n ait t inclus dans l tude Dans une tude sur la reproduction voir paragraphe 5 6 2 2 Sangun et al 2014 ont expos des rats un signal Wi Fi 2450 MHz 0 1 W kg 1 h j Ils ont r alis 2 types d exposition Exposition pr natale de GD 0 la naissance puis de PND 21 la pubert valu e sur l ouverture vaginale entre 35 et 73 jours chez la rate Exposition postnatale de PND 21 la pubert la pubert les animaux sont sacrifi s Des examens histologiques et des indicateurs du stress oxydant statut oxydant total statut antioxydant total et index de stress oxydant sont mesur s dans les organes reproducteurs et le cerveau Les tissus c r braux et ovariens des animaux expos s de fa on pr natale pr sentent un statut oxydant augment Aucune diff rence dans les observations histologiques n est constat e entre les 3 groupes d exposition L absence de groupe
143. Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Annexe 3 Normes EN 300 220 et EN 50371 La norme EN 300 220 limites de puissances et de fr quence par canaux La norme EN 300 220 s applique aux dispositifs de radiocommunication dans la bande 25 MHz a 1 GHz dont la puissance d mission n exc de pas 500 mW Elle d finit les limites de puissance et de fr quence par canaux conform ment la recommandation ERC 70 03 Cette norme concerne la majeure partie des dispositifs de courte port e SRD Par cons quent elle couvre la grande majorit des exigences essentielles en termes de puissance d mission des jouets radiocommand s Les dispositifs concern s par la norme sont les suivants les alarmes syst mes d identification radiorep rage t l commande t l m trie etc l identification par radiofr quence RFID les applications de d tection de mouvement et d alerte les talkies walkies Les autres dispositifs courte port e non sp cifiques Ces types d quipements hertziens peuvent fonctionner soit avec une connexion de sortie radiofr quence et une antenne d di e soit avec une antenne int gr e pour tous les types de modulation avec ou Sans parole Les sp cifications d essais sont les suivantes chaque quipement soumis a essai doit satisfaire aux exigences de la norme sur toutes les fr quences auxquelles il e
144. Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Figure 7 Lapin Karotz Les technologies utilis es par les robots communicants sont g n ralement le Wi Fi le bluetooth et parfois la RFID 4 1 5 Les t l phones mobiles pour enfants Apr s quelques tentatives de tr s courte dur e les t l phones mobiles pour enfants Kiditel Babymo etc n ont plus int gr le march fran ais a partir de 2005 Ils restent cependant pr sents sur le march europ en et il est possible de se les procurer par le biais du commerce en ligne Le MO Figure 8 A un t l phone mobile destination des enfants avec des fonctions simplifi es tait commercialis en France par la Soci t espagnole maginarium L appareil ne comprenait que sept touches color es dont deux avec num rotation rapide et poss dait une interface intuitive adapt e aux aptitudes des enfants Le Babymo commercialis par la soci t ITT cf Figure 8 B tait un t l phone mobile comportant une seule touche permettant aux enfants d appeler leurs parents La Figure 9 pr sente une s lection de t l phones mobiles sp cifiquement d di s aux enfants disponibles actuellement notamment par la vente en ligne sur des sites internet de commerces en Europe Plusieurs dizaines de r f rences existent depuis les t l phones tr s simples avec bouton unique orient s vers les tr s jeunes enfants jusqu aux t l phones d d
145. Augmentation significative des concentrations GSM 900 ou 1 800 MHz circulantes de testost rone dans les 2 groupes expos s aux radiofr quences A 10 20 50 et 70 jours Concentration s rique de testost rone 1800 MHz augmentation de la motilit des pour 900MHz DAS 3 00 Rat aract ristiques spermatiques spermatozo des sans atteinte de leur Ozlem Nisbet 2 7 2 2 1 2 mW k concentration motilit pourcentage de concentration et augmentation du pourcentage 9 PND 2 PND 11 rats groupe 7 et al 2012 pour 1800 MHz DAS go spermatozoides pr sentant des anomalies d anomalies morphologiques des spermatozoides 0 053 0 046 0 011 0 011 mW kg 2h j 7j 7j pendant 90 jours morphologiques Histopathologie testiculaire 900MHz les taux de spermatozo des morphologiquement normaux taient plus lev s avec un pourcentage d anomalies totales et d anomalies de la queue diminu par rapport au groupe t moin Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Exposition Esp ce Ane 7 E Beate Nomisie R sultats R f rence DAS ge lors de Effets tudi s d animaux Me f a y rye roupe se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition l exposition g Exposition simultan e aux n 20 animaux champs lectromagn tiques groupe t moin Absence d effet de l exposition combin e CDMA et WCDMA
146. DAS 0 49 W kg pour les rats adultes et 2 groupes de rats expos s et test s apr s un d lai de 15 jours post exposition Imm diatement apr s exposition les r sultats montrent une augmentation significative de la fr quence des aberrations chromosomiques CA et des micronoyaux MN chez les rats expos s juv niles ou matures avec une fr quence plus lev e chez les animaux jeunes Le type de l sion d ADN le plus retrouv est la fragmentation des brins Chez les rats juv niles la p riode de r cup ration diminue la formation de CA et de MN L index mitotique IM et le rapport des rythrocytes polychromatiques PCEs sont significativement diminu s chez les rats expos s matures et immatures et restent bas m me apr s la p riode de r cup ration Les auteurs concluent sur la n cessit d tudes compl mentaires pour comprendre les effets des radiofr quences sur l ADN et les m canismes de r paration et pour d terminer les limites d exposition environnementale en particulier pour les enfants L exposition semble homog ne pour tous les rats et bien que la puissance soit lev e les niveaux de champs ne donnent pas d effets thermiques La limite m thodologique majeure est l absence de groupe d exposition factice l tude poss dant seulement un groupe contr le cage L int gration d un groupe d exposition factice est d autant plus cruciale que les animaux expos s sont en contention occasionnant un stress important L
147. Divan et al enfants n s entre i hai 2008 1997 et 1999 e Exposition pendant les p riodes pr et 12796 363 post natale apr s ajustement OR 1 80 jumeaux et tripl s Troubles 1 45 2 23 a AP comportementaux Exposition au telephone Ea WEA 37 ans Association avec les troubles du comportement mobile Exposition in utero a l ge de 7 ans apr s ajustement Etude de et durant la petite enfance Questionnaire SDQ at ne cohorte Bidar eral et utilisation d un t l phone Strengths and e Exposition en p riode pr et post natale r trospective Enfants danois 12796 enfants de mobile ou DECT par Difficulties OR 1 5 1 4 1 7 Danish n s entre 1996 2010 la 1 analyse Penfant questionnaire e Exposition pr natale seule OR 1 4 1 2 i et 2002 i Di 28 745 enfant oer amp 1 5 National EURE Ge Divan oe Exposition d clar e par la i Exposition post natale seule OR 1 2 Birth Cohort et al 2008 dune nouvelle m re par un questionnaire 1 i 3 F vague dinelusion lors du bilan de l enfant a 1 0 1 3 n s entre 1998 et l ge de 7 ans Prise en compte de facteurs de confusion 2002 suppl mentaire par rapport l tude de 2008 exclus les Retard itif et d jumeaux et tripl s etard cognitif et du Absence d association entre l exposition au f d veloppement 6 et ae Divan et al 18 moi t l phone mobile pendant la grossesse et un 2011 AaS oy retard cognitif ou de d veloppement de l enfant qu
148. Figure 13 pr sente les variations de permittivit et de conductivit di lectriques pour les tissus de la peau et du cerveau en fonction de la fr quence issus de cette base de donn es pour des adultes 500 00 450 00 400 00 350 00 300 00 250 00 200 00 150 00 o 2 pm amp oO oO 2 2 w a 100 00 Conductivit lectrique S m 50 00 0 00 Fr quence MHz Permittivit relative cerveau Permittivit relative peau Conductivit lectrique cerveau S m Conductivit lectrique peau S m Figure 13 Propri t s di lectriques des tissus de la peau et du cerveau en fonction de la fr quence 4 4 1 1 Variations des propri t s di lectriques avec l ge Peyman et al 2001 ont tudi la variation des propri t s di lectriques des tissus de rats en fonction de leur ge dans la bande 130 MHz 10 GHz Peyman et al 2001 Les r sultats montrent une d croissance g n rale des valeurs de propri t s di lectriques avec l ge Cette tendance est plus marqu e pour le cerveau les os et la peau et moins pour les tissus abdominaux La variation des propri t s di lectriques s explique par les modifications de la teneur en eau et de la composition des tissus En 2007 et 2009 cette m me quipe a tudi la sensibilit du DAS la variation des propri t s lectromagn tiques dans des mod les d enfants d environ 3 et 7 ans et d adultes expos s des champs
149. Gray Matter Volume vs Synapse Density 236 234 232 230 228 226 224 222 Gray Matter Volume cm 220 218 216 214 2 25 3 35 4 45 5 5 5 6 Synapse Density x10 per cm Figure 21 A Volume de mati re grise dans le cortex pr frontal et densit synaptique en fonction de l ge Mati re grise losanges Densit synaptique carr s B Volume de mati re blanche corticale en fonction de l ge Illustration des changements de volume moyen absolus en mati re blanche corticale sur des p riodes de 2 5 ans en abscisse C Volume de mati re grise vs densit synaptique Donn es de A Valeur de r gression r 0 95 Bennet 2011 Au cours de la maturation une perte de densit corticale de la mati re grise est observ e e g Sowell et al 2003 La cause primaire de cette perte de densit de mati re grise reste inconnue elle pourrait tre la cons quence de la surproduction de synapses pines dendritiques suivie par un lagage axones dendrites et synapses de la mort des neurones par apoptose Huttenlocher 1979 Petanjek et al 2011 des changements de la glie et des vaisseaux sanguins et d un r tr cissement cellulaire Morrison amp Hof 1997 Ce ph nom ne d limination pruning commence la fin de la gestation et devient plus actif apr s la naissance l encore le d cours temporel d pend des r gions c r brales Tau et Peterson 2010 Il est clairement limit dans le temps et perme
150. J Epidemiol Community Health 67 980 980 Ha M Im H Lee M Kim H J Kim B C Gimm Y M and Pack J K 2007 Radio frequency radiation exposure from AM radio transmitters and childhood leukemia and brain cancer Am J Epidemiol 166 270 279 Rapport pr d finitif page 198 223 Juin 2015 ooN O1E WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Haarala C Bergman M Laine M Revonsuo A Koivisto M and H m l inen H 2005 Electromagnetic field emitted by 902 MHz mobile phones shows no effects on children s cognitive function Bioelectromagnetics Suppl 7 S144 150 Hadjem A Lautru D Dale C Wong M F Hanna V F and Wiart J 2005 Study of specific absorption rate SAR induced in two child head models and in adult heads using mobile phones IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques 53 4 11 Hand J W Li Y Thomas E L Rutherford M A and Hajnal J V 2006 Prediction of specific absorption rate in mother and fetus associated with MRI examinations during pregnancy Magn Reson Med 55 883 893 Hao D Yang L Chen S Tong J Tian Y Su B Wu S and Zeng Y 2013 Effects of long term electromagnetic field exposure on spatial learning and memory in rats Neurol Sci 34 157 164 Hauri D D Spycher B Huss A Zimmermann F Grotzer M Weid N von der Spoerri A Kuehni C E and R s
151. LNE 2012 37 Figure 6 Voiture radiocommand e 40 Figure 7 Lapin Karotz 41 Figure 8 T l phones MO1 agauche et BabyM a droite 41 Figure 9 t l phones mobiles pour enfants 42 Figure 10 Fonctionnement d un module anti loignement 43 Figure 11 Installation de l quipement en chambre an choique 53 Figure 12 La famille virtuelle Duke Ella Billie Thelonious Christ et al 2007 61 Figure 13 Propri t s di lectriques des tissus de la peau et du cerveau en fonction de la fr quence 62 Figure 14 Permittivit relative des tissus en fonction de l ge de l enfant et de la fr quence d mission __ 63 Figure 15 R sonance en fonction de la fr quence et de l ge Wiart et al 2011 78 Figure 16 Logigramme d valuation des l ments de preuve relatifs un effet donn dans les tudes sur les mod les animaux 81 Figure 17 Logigramme d valuation des l ments de preuve relatifs un effet donn dans les tudes pid miologiques 82 Figure 18 valuation du niveau de preuve pour un effet donn en fonction des l ments de preuve en faveur de l existence d un effet 84 Figure 19 D cours temporel des v nements majeurs du d veloppement c r bral Image de Giedd 1999 dans la revue de Tau and Peterson 2010 87 Figure 20 Maturation r gionale de l paisseur du cortex Age 4 21 ans Vues du dessus et vues lat rales de la maturation de la mati re grise sur la surface corticale La barre de l ge
152. M Abdelmelek H Poucet B and Save E 2014 Spatial learning monoamines and oxidative stress in rats exposed to 900 MHz electromagnetic field in combination with iron overload Behav Brain Res 258 80 89 Juin 2015 page 201 223 Rapport pr d finitif ooN Ook WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Martens L and Vermeeren G 2005 Electromagnetic dosimetry of the SAR for a walkie talkie set up XXVIIIth General Assembly of International Union of Radio Science URSI Programme Oral Presentations Vigyan Bhavan New Delhi India Martinez Burdalo M Martin A Anguiano M and Villar R 2004 Comparison of FDTD calculated specific absorption rate in adults and children when using a mobile phone at 900 and 1800 MHz Phys Med Biol 49 345 Maskey D Kim M Aryal B Pradhan J Choi I Y Park K S Son T Hong S Y Kim S B Kim H G and Kim M J 2010 Effect of 885 MHz radiofrequency radiation exposure on calcium binding proteins in the hippocampus of the mouse brain Brain Research 1313 232 241 Maskey D Pradhan J Aryal B Lee C M Choi I Y Park K S Kim S B Kim H G and Kim M J 2010 Chronic 835 MHz radiofrequency exposure to mice hippocampus alters the distribution of calbindin and GFAP immunoreactivity Brain Research 1346 237 246 Mason P A Ziriax J M Hurt W D Walters T J Ryan K L
153. MHz Finnie et al DAS 4 W kg Souris Evaluation du stress Aucune diff rence d expression des prot ines de 2009b 7 he in utero cellulaire dosage de HSP 10 souris groupe stress inductibles entre les groupes expos s et 60 min jour 25 32 70 t moins GD1 GD19 GSM 1 800 MHz G ler et al pan id Coe Lapin Oxydation de l ADN et 9 animaux Augmentation significative de la 8 OHdG et du MDA 2010 15 min jour pendant in utero lipidique 8 OHdG et MDA groupe chez les m res mais pas chez les nouveau n s 7 jours GD 15 QD 22 Wi Fi 2 450 MHz DAS 0 08 0 4 et E ion de GFA A t A ssa et 4 W kg Rat eee de co a 12 animaux Absence de gliose et d alt ration de diff rentes al 2010 2 hij 5 j semaine in utero apoptotiques groupe r gions du cerveau GD 6 GD 21 ou GD 6 PND 35 2 450 ou 16 500 MHz Paulraj et Behari A Aou Ral Cassures de l ADN Canina Augmentation des cassures simple brin d ADN 2006a enki 35 jours groupe 2 h jour 5 j semaine pendant 35 jours 2 450 Mhz Diminution de l activit de la PKC dans l hippocampe Paulraj et ee par rapport au reste du cerveau des rats expos s et a Behari DAS 0 11 W kg Rat Activit de la phosphokinase 6 animaux l hippocampe du groupe t moin 2006b 2 h jour 5 j semaine 35 jours C PKC groupe pendant 35 jours Augmentation de la population cellulaire gliale dans le groupe expos Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0
154. O BR D 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 Exposition aux radiofr quences et sant des enfants Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Saisine li e n 2011 SA 0150 RAPPORT d expertise collective pr d finitif Comit d experts sp cialis s Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements Juin 2015 Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de environnement et du travail 14 rue Pierre et Marie Curie 94701 Maisons Alfort Cedex T l phone 33 0 1 49 77 13 50 T l copie 33 0 1 49 77 26 26 www anses fr ON OA A O N oh eh hi a Ai Li ak ON OO O1 RA N CO 20 21 22 Anses e Rapport d expertise collective Mots cl s Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Radiofr quences enfants dispositifs radio lectriques exposition valuation des risques DAS Rapport pr d finitif page 2 223 Juin 2015 D oo NOD A 11 12 13 14 15 16 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Pr sentation des intervenants PREAMBULE Les experts externes membres de comit s d experts sp cialis s de groupes de travail ou d sign s rapporteurs sont tous nomm s titre personnel intuitu personae et ne r
155. Or depuis plusieurs ann es une diminution de la fertilit et de la f condit chez l Homme a t constat e Skakkeb k et al 2006 et l exposition aux radiofr quences est une des hypoth ses explicatives qui a rapidement t soulev e Les paragraphes suivants pr sentent un tat des connaissances scientifiques actualis sur le d veloppement c r bral chez l Homme et sur le d veloppement de la fonction de reproduction 5 2 1 Le d veloppement c r bral chez l Homme 5 2 1 1 G n ralit s Le d veloppement du cerveau humain qui occupe une p riode particuli rement longue de la vie est un processus non lin aire et h t rog ne la fois au niveau structural et fonctionnel Le cerveau est compos de diff rents types de tissus de structures c r brales et de circuits neuronaux qui ont des trajectoires d veloppementales diff rentes et qui subissent des changements dynamiques tout au long de la vie Cependant les phases de maturation durant la p riode f tale et l enfance sont les plus fondamentales et les plus importantes L essentiel du potentiel mais aussi de la vuln rabilit du cerveau d pend probablement des 2 premi res d cennies de la vie Le cortex et les structures sous corticales se d veloppent pendant la vie embryonnaire en s quences bien organis es de prolif ration cellulaire migration et maturation Figure 19 Ainsi la naissance le cerveau humain poss de environ 100 milliards de neurones les struc
156. P De Nombre R sultats Etude Population Effets tudi s Caract risation de l exposition d 7 T i e sujets se r f rer au texte pour les commentaires Fonctions cognitives T l phone mobile Haarala Enfants Tests cognitifs 4 tests DAS moy 19 1 44 W kg Absence de diff rence dans le temps de r action et al 10 14 provenant du CogniSpeed et n 32 et dans l exactitude des r ponses entre les 2005 ans 4 tests de m moire court DAS moy 10g 0 990 W kg DAS max expos s et les non expos s terme 2 07 W kg Fonctions cognitives Test cognitif issu du CDR Telephone mobile Tendance a une diminution du temps de r action ee Enfants Cognitive Drug Research DAS max 0 28 W kg en pr sence de GSM une plus grande exactitude al 2005 10 12 mesurant le temps de 3 conditions exposition factice n 18 et une plus grande sensibilit des r sultats mais ans r action l exactitude des exposition faible 0 2 W et forte 2 W la diff rence n est pas statistiquement r ponses et l index de puissance significative sensibilit T l phone mobile 1 Aucun effet des expositions courtes aux RF GSM 900 MHzsur les potentiels voqu s auditifs DAS moy 1g 1 14 W kg associ s la m moire auditive y compris _ D _ DAS moy 10g 0 82 W kg mismatch n gativit n a t observ Kwon et Enfants M moire auditive valu e PEE are e a 2010 11 12 partir de ses traductions BASING 1 21 Wikg n 17 ee ES a
157. R Lodato R Altavista P Lovisolo G A Marino C and Pioli C 2012 Prenatal exposure to radiofrequencies effects of WiFi signals on thymocyte development and peripheral T cell compartment in an animal model Bioelectromagnetics 33 652 661 Lee A Choi W Y Chung M S Choi H and Choi J 2006 Development of Korean Male Body Model for Computational Dosimetry ETRI Journal 28 107 110 Lee A K Choi H D and Choi J l 2007 Study on SARs in Head Models With Different Shapes by Age Using SAM Model for Mobile Phone Exposure at 835 MHz IEEE Transactions on Electromagnetic Compatibility 49 302 312 Lee H J Jin Y B Kim T H Pack J K Kim N Choi H D Lee J S and Lee Y S 2012 The effects of simultaneous combined exposure to CDMA and WCDMA electromagnetic fields on rat testicular function Bioelectromagnetics 33 356 364 Lee H J Lee J S Pack J K Choi H D Kim N Kim S H and Lee Y S 2009 Lack of teratogenicity after combined exposure of pregnant mice to CDMA and WCDMA radiofrequency electromagnetic fields Radiat Res 172 648 652 Lee H J Pack J K Kim T H Kim N Choi S Y Lee J S Kim S H and Lee Y S 2010 The lack of histological changes of CDMA cellular phone based radio frequency on rat testis Bioelectromagnetics 31 528 534 Lenroot R K and Giedd J N 2006 Brain development in children and adolescents Insights from anato
158. Radiofr quences et enfants court terme 30 min dans la piscine de Morris valu e chez des rats g s de 9 semaines Takahashi et al 2010 Narayanan et al 2013 ont tudi la relation possible entre une exposition 1 h jour pendant 28 jours un t l phone mobile en mode silence 50 appels manqu s heure GSM 900 MHz DAS normatif 1 15 W kg pour les expos s3 chez des jeunes rats 6 8 semaines n 12 rats groupe L activit locomotrice et l anxi t ont t mesur es dans un labyrinthe en croix sur lev e au 29 jour les rats contr les taient expos s au t l phone en mode OFF Vingt quatre heures apr s la fin de l exposition les rats expos s ne pr sentent aucune alt ration de l activit locomotrice g n rale En revanche une diminution significative du nombre d entr es et du temps pass dans les bras ouverts est constat e dans le groupe expos par rapport au groupe contr les Par ailleurs une l vation du nombre de d f cations et une baisse des toilettages et des redressements est observ e chez les rats expos s Ces modifications pourraient tre le reflet d une augmentation du niveau d anxi t des rats expos s par rapport aux rats contr les Cependant il faut noter que la luminosit dans les bras ouverts par rapport celle dans les bras ferm s du labyrinthe n est pas indiqu e alors qu elle est une composante essentielle pour l interpr tation des donn es le niveau d clairage c
159. Rapport pr d finitif page 24 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Concernant les effets sur le syst me reproducteur les experts concluent que l exposition aux radiofr quences des niveaux inf rieurs ceux tablis dans les lignes directrices du code de s curit 6 2013 cf paragraphe 3 1 3 n a pas d effet n gatif sur les appareils et les fonctions de reproduction mais recommandent que des tudes soient men es sur quelques points pr cis 2 1 7 Neuvi me rapport du Conseil scientifique du SSM sur les champs lectromagn tiques Su de 2014 Le rapport de l autorit de s curit su doise sur les rayonnements stralsakerhetsmyndigheten SSM consiste discuter et valuer les nouvelles donn es sur les champs lectromagn tiques et de les confronter aux informations d j disponibles Les tudes publi es jusqu septembre 2013 inclus ont t prises en compte SSM s Scientific Council on Electromagnetic Fields 2014 Les experts du SMM concluent que les tudes animales apportent des informations trop parcellaires sur les effets possibles d une exposition aux radiofr quences sur le stress oxydant et les fonctions c r brales incluant le comportement Les effets g notoxiques hormonaux sur la fertilit m le et femelle et sur la reproduction sont issues g n ralement d tudes uniques qui m ritent d tre r pliqu es avec un pr
160. S mis par ce type de dispositif Le Vivanco BM 800 fonctionne th oriquement une fr quence de 863 MHz La puissance maximale d mission faible est de 10 mW Le signal n est pas modul en amplitude De ce fait si le d tecteur est excit continuellement des signaux de transmission sont mis en continu L appareil est quip d un contr le de port e qui transmet un signal test toutes les 5 secondes Le b b est donc expos r guli rement y compris lorsqu il ne pleure pas Le Vivanco BM 900 utilise une fr quence de 446 MHz La puissance maximale d mission est de 500 mW L appareil peut tre quip d un microphone Celui ci peut tre plac c t du b b alors que le module r cepteur peut tre plac plus loin jusqu 1 5 m L appareil est galement quip d un contr le de port e Le Vivanco BM 800 et le Vivanco BM 900 ont t test s selon le m me protocole Un signal audio de fr quence 800 Hz est mis par 2 haut parleurs situ s 1 m du veille b b M me si le veille b b ne doit pas tre plac pr s du corps en utilisation normale les valeurs de DAS des deux appareils ont t d termin es Pour effectuer ces mesures les appareils ont t r gl s sur un signal continu en r gime permanent cr ant le rayonnement le plus important possible Les r sultats sont report s dans le Tableau 4 Pour une analyse de la variation du DAS diff rentes orientations le veille b b Vivanc
161. York pp 5 10 Ammari M Gamez C Lecomte A Sakly M Abdelmelek H and De Seze R 2010 GFAP expression in the rat brain following sub chronic exposure to a 900 MHz electromagnetic field signal Int J Radiat Biol 86 367 375 Anderson V 2003 Comparisons of peak SAR levels in concentric sphere head models of children and adults for irradiation by a dipole at 900 MHz Phys Med Biol 48 3263 3275 Atasoy H I Gunal M Y Atasoy P Elgun S and Bugdayci G 2013 Immunohistopathologic demonstration of deleterious effects on growing rat testes of radiofrequency waves emitted from conventional Wi Fi devices Journal of Pediatric Urology 9 223 229 Aydin D Feychting M Sch z J R sli M and author lastName author firstName 2012 Childhood brain tumours and use of mobile phones comparison of a case control study with incidence data Environmental Health 11 35 Aydin D Feychting M Sch z J Tynes T Andersen T V Schmidt L S Poulsen A H Johansen C Prochazka M Lannering B Kl boe L Eggen T Jenni D Grotzer M Von der Weid N Kuehni C E and R sli M 2011 Mobile phone use and brain tumors in children and adolescents a multicenter case control study J Natl Cancer Inst 103 1264 1276 Bit Babik G Guy A W Chou C K Faraone A Kanda M Gessner A Wang J and Fujiwara O 2005 Simulation of Exposure and SAR Estimation for Adult and Child Heads
162. ableau 24 tudes pid miologiques descriptives transversales sur la relation entre l usage probl matique du t l phone mobile et la sant mentale chez les enfants ou adolescents Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 155 Rapport pr d finitif page 14 223 Juin 2015 CON OOA ND oo i wp wk kkk oO of WwW 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 25 Etudes investiguant les effets sur la fertilit et le systeme reproducteur Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 163 Tableau 26 tudes portant sur l association entre exposition aux radiofr quences et cancers Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 178 Tableau 27 tudes investiguant les effets canc rog nes chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 182 Tableau 28 tudes investiguant les effets sur le syst me immunitaire Ce
163. absence de contr le positif est galement regrettable alors qu il n aurait pas t tr s contraignant d en inclure un en administrant un agent canc rig ne Juin 2015 page 181 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 27 tudes investiguant les effets canc rog nes chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Esp ce R f rence DAS A a Effet tudi Nombre R sultats Dur e d iti leoin d animaux se r f rer au texte pour les commentaires ur e d exposition TDMA 1439 MHz ou W CDMA 1 950 MHz Rat Effet canc rog ne et co Shirai et al 2005 De l ge de 5 canc rog ne avec 100 animaux par PAOR P i PRS et 2007 DAS 0 67 et 2 W kg Sanes administration d un groupe Pas d effet canc rog ne ni d effet co canc rog nes 90 min jour 5 j semaine pendant 2 ans initiateur de tumeur ENU pendant 104 semaines GSM 900 MHz i 5 Souris mules 200 animaux par Pas d effet canc rog ne Saran et al 2007 DAS 0 4 W kg Ptcl Effet canc rog ne Sa groupe Pas d effet sur la survie des animaux 2x30min jour pendant 5 jours PND 2 PND 7 GSM 902 MHz ou DCS 100 animaux par 1 747 MHz groupe P re A Souris as de diff rence de fr quence des micronoyaux e
164. aged SAR in an anatomically realistic voxel model of the human body from 1 MHz to 1 GHz Phys Med Biol 42 479 490 Dimbylow P J Nagaoka T and Xu X G 2009 A comparison of foetal SAR in three sets of pregnant female models Phys Med Biol 54 2755 2767 Divan H A Kheifets L Obel C and Olsen J 2008 Prenatal and postnatal exposure to cell phone use and behavioral problems in children Epidemiology 19 523 529 Divan H A Kheifets L Obel C and Olsen J 2010 Cell phone use and behavioural problems in young children J Epidemiol Community Health 66 524 529 Divan H A Kheifets L and Olsen J 2011 Prenatal cell phone use and developmental milestone delays among infants Scand J Work Environ Health 37 341 348 Dobbing J 1971 Undernutrition and the developing brain the use of animal models ot elucidate the human problem Psychiatr Neurol Neurochir 74 433 442 Elliott P Toledano M B Bennett J Beale L de Hoogh K Best N and Briggs D J 2010 Mobile phone base stations and early childhood cancers case control study BMJ 340 c3077 c3077 Eurobarom tre 2008 Towards a safer use of the Internet for children in the EU a parents perspective Fernandez C R Bulla G Pedra A C and De Salles A A A 2005 Comparison of electromagnetic absorption characteristics in the head of adult and a children for 1800 MHz mobile phones Presented at the 2005 SBMO IEEE MTT S International Conf
165. ail Catherine YARDIN Professeur chef de service m decin biologiste l H pital Dupuytren CHU de Limoges Mandat 2014 2016 Pr sidente Martine HOURS M decin pid miologiste Directeur de recherche l Institut fran ais des sciences et technologies des transports de l am nagement et des r seaux Ifsttar Membres Laurent BEUGNET M decin du travail RATP Alexandre BOUNOUH Chef de projet Ing nieur de recherche au Laboratoire national d essais LNE Brigitte DEBUIRE Professeur des universit s m rite Jean Francois DORE Directeur de recherche m rite l Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm Thierry DOUKI Chef de laboratoire Ing nieur docteur en chimie Commissariat l nergie atomique et aux nergies alternatives CEA Rapport pr d finitif page 4 223 Juin 2015 OA N Oo FW N 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Pierre DUCIMETIERE Directeur de recherche honoraire l Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm Nicolas FELTIN Responsable de mission au Laboratoire national de m trologie et d essais LNE Emmanuel FLAHAUT Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique CNRS Eric GAFFET Directeur de recherche au Cent
166. aire en 2016 introduira des modifications dans le processus de certification de la conformit aux exigences essentielles des dispositifs concern s notamment en transformant la notion d usage pr vu par le constructeur en usage raisonnablement pr visible Cette volution pourrait avoir un impact non n gligeable sur les mesures de DAS des dispositifs qui pourraient tre test s plus pr s du corps qu actuellement Plusieurs pays dans le monde ont pris des dispositions visant limiter l usage des t l phones mobiles par les enfants soit au moyen d informations d livr es aux parents soit par des mesures de restriction Ainsi en France la loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement dite Grenelle 2 a introduit dans le code de la sant publique la possibilit d interdire par arr t du ministre charg de la sant la distribution titre on reux ou gratuit d objets contenant un quipement radio lectrique dont l usage est sp cifiquement d di aux enfants de moins de six ans Plus r cemment la Belgique via un arr t royal a interdit la mise sur le march de t l phones mobiles sp cifiquement con us pour les jeunes enfants Cet arr t est entr en vigueur six mois apr s sa publication au Moniteur belge le 30 ao t 2013 Rapport pr d finitif page 36 223 Juin 2015 OOND OW D 28 29 a Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091
167. aitement de la saisine 1 1 Contexte Les radiofr quences constituent un objet de pr occupations sanitaires et environnementales depuis plusieurs ann es en France et l tranger ce qui a conduit Agence en r ponse aux demandes de ses minist res de tutelle publier des avis et rapports d expertise collective en 2003 2005 et 2009 et le dernier en date en 2018 En 2009 dans son rapport sur les risques ventuels li s l exposition aux radiofr quences l Agence pr cisait que la caract risation de l exposition des enfants aux radiofr quences et les effets sanitaires ventuels pour cette population restaient m connus Une partie de la population nourrit des craintes quant aux effets des champs lectromagn tiques radiofr quences sur la sant des f tus des enfants et des adolescents Ces craintes sont justifi es par l utilisation de plus en plus pr coce des techniques de communication sans fil par la dur e bien plus longue de l exposition a laquelle ces enfants seront soumis et par la vuln rabilit suppos e plus grande de leurs tissus Des tudes et recherches dosim triques sp cifiques ont t r alis es ou sont actuellement en cours Leurs premiers r sultats ne sont pas homog nes Ces tudes doivent tre poursuivies pour permettre par exemple de mieux valuer l impact de la variabilit des diff rentes morphologies et des caract ristiques physico chimiques des tissus sur le DAS et pour valider les mo
168. al 11 2010 Trois cent dix sept adolescents g s en moyenne de 12 3 ans 10 3 13 7 ans ont t 12 tir s au sort dans des coles autour de Wellington fournissant un chantillon repr sentatif de la 13 r gion du point de vue du niveau socio conomique de l cole du type d cole et de la ruralit Les Rapport pr d finitif page 46 223 Juin 2015 J O O1 BR D O Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants participants ont rempli un questionnaire inspir de celui de l tude MORPHEUS compl t par des mesures de la distance entre le t l phone et le corps pendant une utilisation type Une estimation du temps pass pr s d un t l phone mobile allum a t r alis e ainsi que le temps et le nombre d appels avec diff rents types de t l phones sans fil mobile ou DECT et le type d utilisation appel envoi de messages texte fonctions utilis es utilisation l cole etc L tude r v le que 87 des adolescents ont un t l phone sans fil la maison et 77 poss dent leur propre t l phone mobile Une relation statistiquement significative a t retrouv e entre l utilisation du t l phone sans fil et du t l phone mobile En 2013 les m mes auteurs rapportent que la premi re utilisation survient majoritairement 10 ans mais 37 des participants ont d j utilis un t l phone mobile entre 7 et 9 ans et 5
169. al Birth l enfant sur bilan l ge c phal es maux eae Cohort l exposition pr de 7 ans d estomac et ymp oo et postnatale maladie Association entre exposition pr natale seule et de l enfant sympt mes reli s aux maux de t te OR 1 28 1 19 1 37 Exposition au Bien tre maux Association entre le nombre et la dur e des appels t l phonique avec pela de t te baisse de S un t l phone mobile ou un DECT et l apparition de maux de t te tude Va bt Enfants de 10 Redmayne 373 D esa ic Association entre l utilisation d un kit main libre filaire et acouph nes valuation insomnie r vei ici se Peo i Aa x transversale o l dr de 13 ans et al 2013b pendant la nuit participants sommeil Association entre l utilisation de kit main libre sans fil et maux de t te par acouph ne mal sensation d tre d prim et tre r veill la nuit questionnaire au pouce fatigue Association entre certaines bandes de fr quences de t l phone sans Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Type d tude Caract risation de l exposition Population Publications Effets tudi s Nombre de sujets Outils utilis s R sultats se r f rer au texte pour les commentaires l cole fil et acouph ne sensation d tre d prim et somnolence l cole ooN OR
170. al avant l ge de 8 9 mois Le m tabolisme basal du glucose continue augmenter apr s la 1 ann e avec un pic atteignant 150 200 des taux de l adulte aux alentours de 4 5 ans Figure 23 Figure 25 Chugani amp Phelps 1986 Chugani et al 1987 Ce m tabolisme lev refl te probablement la croissance colossale des neurones et de la glie et donc l accroissement des besoins m taboliques n cessaires la my linogen se au remodelage synaptique et aux Rapport pr d finitif page 90 223 Juin 2015 a ND OO O1 BR 25 26 27 28 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants processus d limination Ensuite le ph nom ne de r gression est galement observable et les taux de m tabolisme c r bral diminuent progressivement partir de l ge de 9 10 ans pour atteindre les taux de l adulte vers 16 18 ans Chugani et al 1987 Figure 23 D cours temporel des variations de LCMRglc au cours du d veloppement humain Haut CMRglc en pmol min 100g La ligne hachur e repr sente la valeur moyenne de l adulte Milieu Densit des processus neuronaux dans le cortex la naissance faible 6 ans exub rante et chez le jeune adulte Bas Images TEP d utilisation de glucose CMRglc sur des coupes l ge de 5 jours noter la faible consommation de glucose corticale et sous corticale sauf pour le thalamus structure phylog n
171. al cortex J Comp Neurol 387 167 178 Ibrani M Ahma L Hamiti E and Haxhibegiri J 2011 Derivation of Electromagnetic Properties of Child Biological Tissues at Radio Frequencies Progress In Electromagnetics Research Letters 25 87 100 Imai N Kawabe M Hikage T Nojima T Takahashi S and Shirai T 2011 Effects on rat testis of 1 95 GHz W CDMA for IMT 2000 cellular phones Syst Biol Reprod Med 57 204 209 Imge E B Kiligoglu B Devrim E Cetin R and Durak l 2010 Effects of mobile phone use on brain tissue from the rat and a possible protective role of vitamin C a preliminary study Int J Radiat Biol 86 1044 1049 Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm 2011 Reproduction et environnement Les ditions Inserm Institut national de recherche et de s curit pour la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS 2001 Guide pour l tablissement de limites d exposition aux champs lectriques magn tiques et lectromagn tiques Champs alternatifs de Juin 2015 page 199 223 Rapport pr d finitif D 7 OO ON OR D HOO OND O1 BR N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants fr quence variable dans le temps jusqu 300 GHz in Cahiers de Notes Documentaires Hygi ne et S curit Du Travail Inyang l Benke G McKenzie R Wolfe
172. ale g n rale sur le nombre de neurones morts ou nouvellement form s dans le gyrus dent de l hippocampe Maskey et al 2010b ont tudi les effets des radiofr quences GSM 835 MHz sur 2 prot ines liant le calcium la calr tinine CR et la calbindine D28 k Calb dans l hippocampe de souris ICR m les de 6 semaines Six protocoles d exposition ont t mis en uvre groupe contr le 1 h jour avec un DAS de 1 6 ou 4 W kg pendant 5 jours 5 h jour avec un DAS de 1 6 ou 4 W kg pendant 1 jour ou en continu pendant 1 mois avec un DAS de 1 6 W kg Le calcul du DAS repose sur une estimation du champ dans la cage et non sur une mesure directe L exposition semble correctement ma tris e L expression des prot ines a t mise en vidence par immunohistochimie L valuation densitom trique du marquage dans 5 sous r gions de l hippocampe montre soit une augmentation soit une diminution soit une absence de modification de l expression de prot ines Ces r sultats d pendent de la sous r gion de l hippocampe consid r e de la prot ine tudi e de la dur e d exposition 1 j 5 j 30 j et de l intensit DAS 0 6 ou 4 W kg sans qu il soit possible de mettre en vidence un effet net d un des facteurs Enfin les modifications bien que significatives sont pour l essentiel de faible amplitude lt 10 rarement 20 ce qui explique en partie l impossibilit de faire merger l influence de l un ou l autre des facteu
173. alors comme une antenne absorbant l nergie d une mani re d pendante de la longueur du corps en relation avec la longueur d onde du rayonnement La fr quence de r sonance d pend de nombreux facteurs comme la taille de l individu sa posture l isolation du corps vis a vis de la terre la conductivit du corps et la polarisation ou l orientation du champ lectrique par rapport au corps Pour des adultes se tenant debout le pic d absorption se situe dans la fr quence 70 80 MHz si le corps est isol lectriquement du sol et dans une fr quence moiti moindre 35 40 MHz s il est reli la terre Le pic de r sonance se d place vers des fr quences plus lev es pour les enfants et les adultes de petite taille cf Figure 15 Wiart et al 2011 La Figure 15 repr sente le DAS corps entier induit par l exposition a une onde plane polaris e verticalement dans un mod le adulte Norman et des mod les d enfants construits a partir de celui ci 5 8 et 12 ans en fonction de la fr quence La figure du haut montre les r sultats obtenus avec une amplitude constante sur la bande de fr quences consid r es et celle du bas avec une amplitude gale aux niveaux de r f rence de l Icnirp en fonction des fr quences cf Tableau 2 5 year old 8 year old 12 year old adult 20 40 60 80 100 200 400 900 1800 2400 Frequency MHz 0 12 L 5 year old 8 year old 12
174. amment du DAS local sont retrouv es pour les enfants par rapport aux adultes dans diff rents types de mod les en particulier pour certains tissus comme la peau et les tissus c r braux p riph riques Par ailleurs les tudes ayant valu le DAS corps entier rapportent des niveaux d exposition plus lev s chez les enfants que chez les adultes en particulier dans 2 gammes de fr quence vers 100 MHz et autour de 1 4 GHz Elles montrent que le DAS peut d passer les restrictions de base de 40 dans des conditions de type pire cas ce qui signifie que pour des personnes de petite taille inf rieure 1 30 m les niveaux de r f rence de l Icnirp ne sont pas protecteurs La plupart des tudes rapportent enfin la grande variabilit des valeurs de DAS en fonction des caract ristiques morphologiques et anatomiques des mod les mais aussi de la position des sources t l phones mobiles notamment par rapport la t te Les nouveaux usages des dispositifs de communication sans fil ainsi que les nouvelles formes de t l phones posent donc la question de la pertinence du mod le de fant me SAM utilis pour les mesures normatives Juin 2015 page 79 223 Rapport pr d finitif J O O1 B N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 tude des effets potentiels des radiofr quences sur la sant des enfants Les enfants constituent une po
175. ans est augment respectivement d un facteur 1 38 1 28 1 17 et 1 08 Les facteurs correspondants pour un DAS moyenn sur 10 g sont 1 31 1 23 1 15 1 07 montrant une tendance similaire bien que moins prononc e Ces mod les ont t par ailleurs compar s un mod le sph rique utilisant les valeurs des propri t s di lectriques du fant me SAM Specific Anthropomorphic Mannequin utilis pour les tests de conformit des t l phones mobiles dans les documents normatifs Les valeurs de DAS obtenues avec le mod le sph rique SAM taient sup rieures celles de tous les autres mod les adultes et enfants D apr s cette tude le param tre le plus influent pour la valeur du DAS est l paisseur des os du crane par rapport au volume de la t te Ceci pourrait expliquer l augmentation de la profondeur de p n tration des ondes dans le cerveau chez l enfant compar e l adulte Martinez Burdalo et al 2004 ont calcul le DAS maximal moyenn dans 1 et 10 g de tissus et dans la t te enti re sur un mod le num rique de t te Dans un mod le lin airement mis l chelle le DAS maximal a tendance diminuer avec la taille de la t te tandis que le DAS dans la t te enti re et donc le pourcentage d nergie absorb e augmente Des diff rences sont par ailleurs observ es entre les r sultats obtenus 900 MHz et 1 800 MHz ainsi qu en fonction des paisseurs du cr ne consid r es Les auteurs sugg rent donc que le D
176. ant sur gt 2 esp ces Les donn es disponibles Non montrant de mani re Non Tes ale q montrent elles un effet convergente que les RF es l ments de preuve gia P disponibles ne permettent consid r es n ont pas d effet P P A Oui pas de conclure a l existence d un effet Des questionsrestent ellesen __ Oui Les l ments de Oui suspensen ce qui concerne la SRE preuve se limitent pertinence du des protocole s gt ils une seule Non exp rience Non M Non Une relation de cause effet a t elle t tablie a chez gt 2 esp ces animales P b dans le cadre de gt 2 tudes distinctes portant ui X sur une m me esp ce effectu es des moments ou dans des laboratoires ou selon des protocoles Figure 34 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions cognitives dans les tudes sur les mod les animaux l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les N rm Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet l ments de preuve de l existence de l effet tudi dans les tudes cliniques et pid miologi ques Effet possible pour l enfant l ments de preuve non a EE Ce ae Effet possible pour Les donn es disponibles ne De PRE eede l enfant permettent pas de montrer qualit l existence de l effet
177. antenne relais la plus proche Dans la discussion les auteurs pr cisent que le questionnaire SDQ est fiable quand il est possible de collecter les donn es par 2 sources diff rentes auto valuation et parents ou parents et Rapport pr d finitif page 120 223 Juin 2015 J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants professeur Or le questionnaire a t utilis en auto valuation seul pour les adolescents Une analyse de sensibilit a t r alis e avec les donn es obtenues pour les enfants de 8 12 ans Les r sultats ne montraient pas d association entre l exposition aux radiofr quences et des troubles du comportement chez les enfants et taient comparables avec l analyse principale De ce fait les auteurs supposent que les r sultats pour les adolescents taient fiables aussi bien que le questionnaire ait t utilis en auto valuation seulement Il s agit d une tude transversale sans ajustement sur d autres facteurs de confusion potentiels probl mes psychiatriques des parents informations sur la grossesse de la m re etc or la pr sence d ventuels troubles psychiatriques dans la famille pourrait modifier ces r sultats Par ailleurs comme toute tude transversale elle ne permet pas d explorer le lien de temporalit entre l exposition et l effet recherch Abramson et al 2009 ont interrog 317 enfants
178. apport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 3 2 2 La directive europ enne 1999 5 CE dite R amp TTE us 31 3 2 2 1 Principe et domaine d application de la directive R amp TTE cccccceecececeeeeeeeeneeeeeeeeeeecneaeeeeeeeseeennieeeeeeeeenee 31 3 2 2 2 Exigences essentielles et conformit des appareils ccceecceeeeteseeeeeeeeeseeeeeeeeeseaeeeeeeseneeeeeeeseaeeeeeeeseaeeenaten 31 3 2 2 3 Les recommandations de la directive sise 32 3 2 2 4 Les normes harmonis es de la directive sien 32 3 2 3 volutions OOMOnAITeS ne hamntonbnneneinnnnenenneleeen attentes 32 3 3 Panorama international des dispositions prenant en compte sp cifiquement les enfants ASNORRRERREERe 33 Biel En Frances aneerens ataia a A AE A Aa a didn ended mentee snnn test es aa aeiaai 33 3 3 1 1 La loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement article 183 prise en compte de l exposition des enfants nenene ae a a 33 3 3 2 En Belgique arr t royal relatif l interdiction de mise sur le march de t l phones mobiles sp cifiquement con us pour les jeunes enfants 34 3 3 3 Autres dispositions nationales ss Se 34 3 4 Synth se sur la r glementation et la normalisation des appareils radio lectriques DOUT CRANES en EEEE 2 35 4 Caract risation des expositions mmmmmemnmmnenennnnnnnnenennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnne OL 4 1 Identification des sources
179. appuyer cette hypoth se Les r sultats de cette tude sont donc prendre en compte avec r serves Juin 2015 page 135 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 Tableau 20 Etude investiguant les effets sur la fonction auditive chez l Homme Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te 2 en aucun cas leur interpr tation par l Anses 2 PT STE Nombre de sujets Etude Type d tude Population Effets tudi s Caract risation de l exposition a J se r f rer au texte pour les commentaires Exposition in utero et Association faible entre l utilisation post natale du t l phone durant la petite p d auditi 3 a mobile et la perte d audition de l enfant g de 7 ans enfance erte d audition Evaluation r trospective au cours du questionnaire 7 ans f on R Sudan et tude a Evaluation des enfants de l exposition au t l phone mobile pendant la grossesse et Pas d association entre l exposition pendant la grossesse etla al 2013 transversale M res issues de la 6 mois 18 mois et7 Utilisation d un t l phone mobile par l enfant baisse d audition 18 mois ou 7 ans aie Natonal Birth ans Exposition auto d clar e par questionnaire Analyses de sensibilit pour mod liser le risque sur les facteurs de confusion possible et pour prendre en comp
180. as t moin multicentrique CEFALO Danemark Norv ge Su de et Suisse a t r alis e chez des enfants et adolescents de 7 19 ans les 352 cas ont t s lectionn s sur le diagnostic d une tumeur du cerveau entre 2004 et 2008 les 646 t moins ont t s lectionn s partir de registres de population et appari s par ge sexe et r gions g ographiques Un questionnaire sur les habitudes d utilisation des t l phones mobiles a t compl t avec les parents L exposition a t valu e gr ce aux donn es du questionnaire mais certaines donn es des op rateurs t l phoniques disponibles ont aussi t incluses dans l tude Aydin et al 2011 Les r sultats de l tude montrent que e l exc s de risque de survenue d une tumeur c r brale en comparaison avec les non utilisateurs observ pour les utilisateurs r guliers n est pas statistiquement significatif OR 1 36 IC 0 92 2 02 e les enfants qui ont commenc utiliser un t l phone mobile au moins 5 ans auparavant ne pr sentent pas d exc s de risque significatif par rapport a ceux qui ne lont jamais r guli rement utilis OR 1 26 IC 0 70 2 28 e si les risques relatifs globaux augmentent avec la quantit d usage pour plusieurs indicateurs aucune relation significative exposition r ponse n apparait par localisation de la tumeur c r brale Le risque relatif de tumeur n est pas sup rieur dans l aire c r brale la plu
181. ation de 1 C de la temp rature corporelle pendant 30 min est la valeur seuil partir de laquelle des effets aigus peuvent appara tre pour un adulte sain En appliquant un facteur de s curit de 50 pour tenir compte des variabilit s individuelles notamment cf chapitre 2 1 la valeur limite du DAS corps entier pour la population g n rale est donc de 0 08 W kg En principe l application d un facteur de s curit devrait suffire la prise en compte des variations dues aux diff rents facteurs dosim triques incluant la taille ou le poids des individus Cependant ces valeurs limites d exposition pourraient tre d pass es dans certaines situations d exposition de type pire cas pour les jeunes enfants entre approximativement 50 et 100 MHz et au dessus de 1 GHz comme le soulignait le National Radiological Protection Board anglais en 2004 NRPB 2004a et b M me si la probabilit que des enfants soient expos s des champs lectromagn tiques pour lesquels la restriction de base en DAS corps entier pourrait tre d pass e est faible cette situation m rite d tre examin e concernant notamment les foetus et les tr s jeunes enfants et pour comprendre plus g n ralement les sp cificit s des enfants par rapport aux adultes en mati re d exposition aux champs lectromagn tiques Dimbylow et al 1997 ont calcul le DAS corps entier pour un homme adulte et 3 mod les d enfants lin airement r duits g s
182. ation of white matter is associated with the development of cognitive functions during childhood J Cogn Neurosci 16 1227 1233 Narayanan S N Kumar R S Paval J Kedage V Bhat M S Nayak S and Bhat P G 2013 Analysis of emotionality and locomotion in radio frequency electromagnetic radiation exposed rats Neurol Sci 34 1117 1124 Ogawa K Nabae K Wang J Wake K Watanabe S Kawabe M Fujiwara O Takahashi S Ichihara T Tamano S and Shirai T 2009 Effects of gestational exposure to 1 95 GHz W CDMA signals for IMT 2000 cellular phones Lack of embryotoxicity and teratogenicity in rats Bioelectromagnetics 30 205 212 Orenda ova J Orenda M Moj i M Labun J Marton ikova M Saganova K Lievajova K Bla ko J Abdiov H G lik J and Ra ekov E 2011 Effects of short duration electromagnetic radiation on early postnatal neurogenesis in rats Fos and NADPH d histochemical studies Acta Histochemica 113 723 728 Oshima N Nishida A Shimodera S Tochigi M Ando S Yamasaki S Okazaki Y and Sasaki T 2012 The Suicidal Feelings Self Injury and Mobile Phone Use After Lights Out in Adolescents J Pediatr Psychol 37 1023 1030 Ozlem Nisbet H Nisbet C Akar A Cevik M and Onder Karayigit M 2012 Effects of exposure to electromagnetic field 1 8 0 9 GHz on testicular function and structure in growing rats Research in Veterinary Science
183. aux adultes Les dispositions d crites ci dessous s appliquent donc indiff remment la population g n rale quel que soit l ge de la personne consid r e 3 2 1 La recommandation 1999 519 CE du Conseil europ en La recommandation 1999 519 CE du Conseil europ en du 30 juillet 1999 relative a la limitation de l exposition du public aux champs lectromagn tiques de 0 Hz 300 GHz d finit les valeurs limites d exposition des personnes ind pendamment du type d appareil metteur Les grandeurs utilis es li es la p n tration des rayonnements dans le corps humain sont en pratique difficilement mesurables Elles sont appel es restrictions de base voir glossaire Dans le domaine des radiofr quences on utilise le d bit d absorption sp cifique DAS en W kg c est dire la puissance absorb e par le corps par unit de masse de tissu corps entier localis dans la t te et le tronc ou dans les membres de 100 kHz 10 GHz la densit de puissance de 10 GHz 300 GHz titre d exemple pour les t l phones mobiles les valeurs limites de DAS respecter sont 0 08 W kg moyenn dans le corps entier 2 W kg moyenn dans 10 g de tissu pour la t te ou le tronc 4 W kg moyenn dans 10 g de tissu pour les membres La recommandation d finit galement des niveaux de r f rence de champ lectrique et de champ magn tique obtenus plus facilement en mesurant les quantit s sui
184. ay N Giedd J N Lusk L Hayashi K M Greenstein D Vaituzis A C Nugent T F Herman D H Clasen L S Toga A W Rapoport J L and Thompson P M 2004 Dynamic mapping of human cortical development during childhood through early adulthood Proc Natl Acad Sci U S A 101 8174 8179 Gogtay N and Thompson P M 2010 Mapping Gray Matter Development Implications for typical development and vulnerability to psychopathology Brain Cogn 72 6 Goyal M S Hawrylycz M Miller J A Snyder A Z and Raichle M E 2014 Aerobic Glycolysis in the Human Brain Is Associated with Development and Neotenous Gene Expression Cell Metabolism 19 49 57 Gul A Celebi H and Ugras S 2009 The effects of microwave emitted by cellular phones on ovarian follicles in rats Arch Gynecol Obstet 280 729 733 G ler G Tomruk A Ozgur E and Seyhan N 2010 The effect of radiofrequency radiation on DNA and lipid damage in non pregnant and pregnant rabbits and their newborns Gen Physiol Biophys 29 59 66 Guxens M Eijsden M van Vermeulen R Loomans E Vrijkotte T G M Komhout H Strien R T van and Huss A 2013 Maternal cell phone and cordless phone use during pregnancy and behaviour problems in 5 year old children J Epidemiol Community Health 67 432 438 Guxens M Vermeulen R and Huss A 2013 Reply to on the association of cell phone exposure with childhood behaviour by Sudan et al
185. bral chez les animaux de laboratoire et chez l Homme ZT E AE E 95 5 2 3 2 l ments de comparaison entre le d veloppement de la fonction de reproduction chez les animaux de laboratoire et chez l Homme n9 97 5 3 tudes sur le Syst me nerveux inner 99 5 8 1 Effets biologiques et m canistiques cececeeececeeeeeeeeeeeeeeeedeee dee aeeeeaaeceeaeeseaeeeeeaeeeeaaeseeeeeseaeeseaeeseeeeess 99 5 3 1 1 Effets sur la barri re h mato enc phalique ss 99 5 3 1 2 Effets sur la r ponse cellulaire le stress oxydant et la neuroinflammation ccccccseeseteeeeeteeeeseeeees 102 5 3 1 2 1 Etudes in utero sense 102 5 3 1 2 2 Etudes combin es pr et post natales ou postnatales seules cccccsccccesssceeensesesseseeeeeensesesesesessnaeeees 102 5 3 1 3 Effets sur la morphologie c r brale seen 109 5 3 1 4 Effet sur l activit lectrique c r brale sise 113 5 3 2 Effets sur les fonctions cognitives et le comportement 115 5 3 2 1 tudes chez NGM cciconcia ans Wag cop a cearitns nineteen lel aemLindaineiiaulinctiian a 115 5 3 2 1 1 Etudes de type exp rimental 115 5 3 2 1 2 Etudes pid miologiques 0 ctecseceseccescccenceeeneeeeseeeeneecsaneceneeceaeeesaeeseanecaaeseaeessaeeseaaessseeseaeessaeaseaeessaeeseaesenes 118 5 3 2 2 tudes chez l animal e E E E AE 126 5 3 2 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le comportement et les TONCTIONS eella A E T ctassaubeeease
186. c r brales t moin T moins recrut s l h pital c r brales aia gh ORicuc mie 0 83 0 63 1 08 appari s sur l ge et le sexe Estimation aussi par un mod le 3 082 t moins eaea de propagation ORiumeurs c r brales 0 77 0 54 1 10 Enfant g s de 0 14 ans vivant dans des zones d finies autour de stations mettrices AM ou FM Cas identifi s dans le registre Tour d mission radio AM Toutes leuc mies confondues Mezernich Etude allemand des cancers infantiles o Estimation du champ par 1 959 cas de leuc mie pret entre les quanties naut cas aa Leuc mie Te 2 95 0 701 V m et bas et al 2008 t moi diagnostiqu s entre le mod lisation entre la tour 5 848 t moins 90 0 804 V emon 1 01 1984 et 31 12 2002 d mission AM et FM TV et le lt 90 0 m sand ry domicile de l enfant OR 0 86 0 67 1 11 3 t moins par cas appari s sur la zone g ographique du domicile l ge au diagnostic le sexe et l ge Antenne relais Estimation de l exposition par 109 CaS ae caner Enfants g s entre 0 et 4 ans Tous mod lisation partir de la 251 cas de tumeurs du A la plus haute exposition tude diagnostiqu s entre 1999 et cancers distance entre l adresse du cerveau et SNc OR 4 02 Tenet 20 ae et al cas 2001 en Grande Bretagne Tumeurs du domicile au moment de la 537 cas deleuc miesetde tous cancers 1 02 0 88 1 20 t moin T moins appari s en fonction cerveau naissance et l antenne la plus l
187. ce nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses 2013 Radiofr quences et sant No 978 2 11 138450 7 A t A ssa S Billaudel B De Gannes F P Hurtier A Haro E Taxile M Ruffie G Athane A Veyret B and Lagroye l 2010 In situ detection of gliosis and apoptosis in the brains of young rats exposed in utero to a Wi Fi signal Comptes Rendus Physique 11 592 601 Ait Aissa S Billaudel B Poulletier de Gannes F Ruffi G Duleu S Hurtier A Haro E Taxile M Athan A Geffard M Wu T Wiart J Bodet D Veyret B and Lagroye 2012 In utero and early life exposure of rats to a Wi Fi signal screening of immune markers in sera and gestational outcome Bioelectromagnetics 33 410 420 A t A ssa S de Gannes F P Taxile M Billaudel B Hurtier A Haro E Ruffi G Athan A Veyret B and Lagroye l 2013 n Situ Expression of Heat Shock Proteins and 3 Nitrotyrosine in Brains of Young Rats Exposed to a WiFi Signal n Utero and In Early Life Radiation Research 179 707 716 Aldad T S Gan G Gao X B and Taylor H S 2012 Fetal Radiofrequency Radiation Exposure From 800 1900 Mhz Rated Cellular Telephones Affects Neurodevelopment and Behavior in Mice Sci Rep 2 Alling C 1985 Biochemical maturation of the brain and the concept of vulnerable periods in Alcohol and the Developing Brain Raven Press New
188. code des postes et t l communications Directive 98 13 CE du Parlement europ en et du Conseil du 12 f vrier 1998 concernant les quipements terminaux de t l communications et les quipements de stations terrestres de communications par satellite incluant la reconnaissance mutuelle de leur conformit Directive 2006 95 CE du Parlement europ en et du Conseil du 12 d cembre 2006 concernant le rapprochement des l gislations des Etats membres relatives au mat riel lectrique destin tre employ dans certaines limites de tension Directive 2004 108 CE du Parlement europ en et du Conseil du 15 d cembre 2004 relative au rapprochement des l gislations des Etats membres concernant la compatibilit lectromagn tique et abrogeant la directive 89 336 CEE Loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement dite Grenelle 2 Arr t royal du 30 juillet 2013 relatif l interdiction de mise sur le march de t l phones mobiles sp cifiquement con us pour les jeunes enfants Moniteur Belge 30 ao t 2013 p 60129 Arr t royal du 30 juillet 2013 relatif la disponibilit d informations l attention des consommateurs concernant le d bit d absorption sp cifique de t l phones mobiles et la publicit pour les t l phones mobiles Moniteur Belge 30 ao t 2013 p 60130 Rapport pr d finitif page 208 223 Juin 2015 atk D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2
189. coll ges lyc es en juin 2013 On en recensera environ 115 000 20 NPD Group est un paneliste qui r alise des tudes de march dans divers secteurs industriels 21 https www npdgroup fr wps portal npd fr actu communiques de presse grace a une croissance retrouvee depuis le debut de lannee noel sannonce prometteur pour le marche du jouet 22 http www tablette tactile net quide achat tablette tactile enfant 2 131465 http www quechoisir org telecom multimedia informatique quide d achat tablettes tactiles pour enfants 23 http eduscol education fr cid71927 tablettes tactiles retours d experimentations et potentialites pedagogiques html Rapport pr d finitif page 42 223 Juin 2015 No OONDOOAF O 10 12 13 14 15 16 18 19 21 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants en septembre 2014 Pour l instant les tablettes semblent cependant s int grer principalement l cole partir du premier degr cole primaire 4 1 7 Les jouets connect s Au croisement des jouets radio command s et des t l phones mobiles se trouvent aujourd hui des jouets connect s notamment des voitures h licopt res etc dont les mouvements sont pilot s par des t l phones mobiles ou tablettes au moyen d une connexion Bluetooth Si la norme Bluetooth utilise des niveaux de puissance tr s faibles pour communiquer la n cessit de disposer d
190. compar les effets d une exposition 15 min par jour pendant 7 jours entre un groupe de lapereaux ag s d un mois PND 30 PND 37 et un groupe de lapins adultes g s de 13 mois Deux groupes t moins exposition factice ont t inclus avec 9 animaux de chaque ge Dans la premi re tude seuls les animaux expos s uniquement 1 mois apr s leur naissance PND 30 a PND 44 pr sentent une diminution des DPOAEs pour les fr quences de 4 et 6 kHz Tous les animaux expos s aux radiofr quences pr sentent une augmentation de l amplitude des DPOAESs pour les fr quences de 1 5 ou 2 ou 3 kHz ainsi que les lapins expos s in utero seulement pour les fr quences de 4 et 6 kHz 1 et 8 kHz aucune diff rence significative n est observ e entre les groupes expos s et t moins Dans la seconde tude les effets taient plus significatifs chez les adultes que chez les jeunes lapins 38 missions oto acoustiques voqu es par produit de distorsion Rapport pr d finitif page 134 223 Juin 2015 akon Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Les auteurs attribuent l effet observ une hyperthermie localis e dans le conduit auditif qui serait att nu e par la pr sence de liquide au niveau de l oreille moyenne Budak et al 2009a Budak et al 2009b La puissance du g n rateur utilis 0 1 W et l absence de toute donn e dosim trique ne semblent pas pouvoir
191. compte le niveau d industrialisation et de pollution environnementale L exposition a t valu e d une part partir de la distance et d autre part partir d un mod le de propagation des champs c t du domicile de chaque enfant en tenant compte de la puissance des antennes des conditions m t orologiques moyennes et d un certain nombre de caract ristiques g ographiques locales Ce mod le a t valid par des mesures de champs radiofr quences g n r s par les transmetteurs d ondes radio AM de fr quence comprise entre 540 kHz et 90 500 kHz r alis es en points fixes et mobiles Les r sultats de cette tude mettent en vidence e un exc s de leuc mies tous types dans le p rim tre le plus proche des tours lt 2 km OR 2 15 IC95 1 00 4 67 Cependant pour le quartile sup rieur d exposition un OR gal a 0 83 IC95 0 63 1 10 ce qui ne va pas dans le sens d une relation entre les leuc mies et l exposition e pour les leuc mies lymphoides les odds ratios pour les quartiles 25 50 et 50 75 taient sup rieurs 1 respectivement 1 39 1 04 1 86 et 1 59 1 19 2 11 sans que la tendance avec le niveau d exposition ne soit significative e pour les leuc mies my lo des un odds ratio sup rieur 1 la limite de la significativit a t observ OR 1 53 0 99 2 35 dans le quartile de l exposition la plus lev e e aucune association entre les tumeurs c r bra
192. connect es situ es la base du cerveau et impliqu es en particulier dans la fonction motrice et donc le mouvement sa programmation et son contr le Les principales structures sont le noyau caud et le putamen le globus pallidus le noyau sous thalamique et la substance noire Rapport pr d finitif page 96 223 Juin 2015 J O O1 BB ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants En conclusion des donn es de la litt rature permettent de proposer une chelle de correspondance entre l ge de l animal et celui de l Homme mais qui est sujette modifications en fonction des param tres de d veloppement consid r s et qui toutes pointent la difficult tablir des correspondances pr cises Il existe cependant un consensus sur le fait que le rat ou la souris na t beaucoup plus immature que l Homme au plan du d veloppement c r bral notamment environ le d but du 3 trimestre de la gestation chez le f tus humain et qu 10 12 jours le jeune rat pr sente un d veloppement c r bral qui peut tre compar celui du nouveau n humain Ensuite le d but de la pubert et de l adolescence est estim vers 28 jours chez le rongeur et il est consid r comme adulte vers 60 jours la maturit sexuelle s atteignant entre le 42 et le 60 jour voir figure ci dessous D veloppement c r bral chez le rat et l Homme l ments de compa
193. contr le cage est regrettable car les param tres valu s prise alimentaire prise de poids et les conditions d exposition contention dans un carrousel d exposition sont tr s impact s par le stress De plus les animaux ne semblent pas avoir t habitu s pr alablement au carrousel L interpr tation des r sultats n est pas rigoureuse comparaison avec articles exposant des champs basses fr quences Le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise a jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 avait identifi des tudes qui ne peuvent pas tre utilis es pour valuer les effets des radiofr quences sur le stress oxydant en raison des nombreux biais m thodologiques Les tudes portant sur les animaux juv niles sont Imge et al 2010 Kesari et al 2011 2012 Juin 2015 page 105 223 Rapport pr d finitif _ Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 14 tudes investiguant les effets sur la r ponse cellulaire et le stress oxydant chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Esp ce ee Hate Nombre R sultats mefclence Bigs ss i n an BUCS d animaux se r f rer au texte pour les commentaires GSM 900
194. ctive synth se de l argumentaire et conclusions ss 11 Sigles et abr viations 5222 eren enemsessnasensnanine sac assises ennse 12 SS ENE as vas gee es Eee ences secede ea ese esac ence sence E E A 12 Liste des tableaUX ae eer nee eres ete ee eee ne ee ee ee eee 14 LISTE GS MUG OS 28e nes een sent 2 Rcene ess stsnen een necessite Qn 15 1 Contexte objet et modalit s de traitement de la saisine snn 18 1 1 9 5 2 4 PRES QC Re 18 1 2 Objet de la SAISIN a A TT E A R TT 19 1 3 Modalit s de traitement moyens mis en UVre ins 19 1 3 1 Expertise collective sn M iii 19 1 3 2 Conventions de recherche et d veloppement ss 20 1 8 3 Revue bibliographique sise 20 1 4 Pr vention des risques de conflits d int r ts cccceecccneccsceceeeeeeeeeneeeeeeeeeeeeeeeeeneeeeeeees 20 1 5 Les limites du champ d expertise sssssssrsesnsnnrsrnnenenneennnnnnenneneeeneeennnnnnnnne 21 1 5 1 Bandes de fr quences consid r es iii 21 1 5 2 Les appareils tudi s NN ins 21 1 5 3 Les populations tudi es ms 21 2 Avis des instances internationales et de l Anses mmmmemnmmnennnnnennnnne 23 2 1 Avis des instances internationales concernant les risques d une exposition aux radiofr quences pour les enfants 23 2 1 1 Rapportq lich 2009 5 42 RS ANE nemer nest mine degducay near te Rene e telnet en 23 2 1 2 Conseil de sant des Pays Bas 2011 iii 23 2 1 3 Centre international de recherche s
195. cul ainsi que les DAS Rapport pr d finitif page 74 223 Juin 2015 J O O1 BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants moyens des tissus sp cifiques comme la peau les muscles la masse graisseuse ou les os et des r gions anatomiques sp cifiques comme la t te les jambes les bras ou le torse Les mod les ont t expos s aux niveaux de r f rences de l Icnirp Les r sultats montrent que la variabilit des DAS entre les diff rents mod les adultes peut aller jusqu 30 en fonction de la fr quence alors que le DAS corps entier chez les enfants d passe celui des adultes jusqu 48 De plus si le respect des niveaux de r f rence garantit le respect des restrictions de base DAS pour les adultes le DAS moyen corps entier correspondant une exposition aux niveaux de r f rence peut d passer la valeur limite de l Icnirp de 40 pour les mod les d enfants utilis s dans cette tude Kuhn et al 2009 ont expos des mod les num riques d adultes et d enfants de 6 et 11 ans des ondes planes Pour le mod le d enfant de 6 ans le DAS maximum d passait les limites d finies par l Icnirp 100 MHz et au dessus de 1 450 MHz Les r sultats montrent aussi une grande variabilit du DAS une fr quence de 450 MHz en fonction de la polarisation et des directions de l antenne mettrice Cette conclusion est coh rente avec les r sultats
196. d finitif J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants comme chez le rongeur jusqu au 20 jour postnatal De plus la majorit des structures c r brales organis es en r seaux circuits neuroanatomiques qui sous tendent l une ou l autre fonction ex sensorielle motrice chez l Homme sont aussi pr sentes chez le rongeur et sous tendent globalement les m mes fonctions Rice amp Barone 2000 Cependant il existe des diff rences pour certaines structures comme celle du syst me olfactif beaucoup plus d velopp chez le rongeur alors que le n ocortex en particulier le cortex pr frontal l est beaucoup plus chez l Homme Enfin l Homme a un cerveau gyrenc phalique alors que le rat a un cerveau lissenc phalique absence de sillons S il existe de r elles similitudes entre le d veloppement des diverses esp ces animales le d cours temporel peut tre tr s diff rent e g Finlay amp Darlington 1995 Ainsi une des caract ristiques du d veloppement c r bral du rongeur rat souris est qu il est surtout postnatal et rapide environ 3 mois depuis la conception dont 21 jours in utero alors que c est l inverse chez l Homme dont le d veloppement pr natal c r bral est consid rable et se poursuit apr s la naissance pendant environ 20 ans Quelle que soit l esp ce la naissance ne repr sente pas une p riode particuli re de changemen
197. d les les m thodes de calcul et les m thodes de mesure utilis s Afsset 2009 En 2013 l Agence insistait nouveau sur la n cessit de surveiller les effets possibles des radiofr quences chez les enfants Anses 2013 Les enfants par l usage pr coce qu ils peuvent avoir des dispositifs radio lectriques la longue dur e de leur exposition qui en r sultera une fois adultes ainsi qu en raison de leurs sp cificit s anatomiques et physiologiques taille poids sensibilit des organes et fonctions physiologiques en d veloppement doivent donc tre consid r s comme une population particuli rement sensible vis vis de l exposition aux champs lectromagn tiques radiofr quences Or il existe de nombreux appareils radio lectriques destination des enfants Ceux ci peuvent tre a usage r cr atif tels que les jouets radiocommand s ou talkies walkies ou a usage s curitaire tels que les veille b b Ces appareils doivent tre conformes la directive 1999 5 CE dite R amp TTE et la directive 2006 95 CE dite basse tension pour tre plac s sur le march europ en Ils comportent ainsi n cessairement s ils sont distribu s en France un marquage CE 2 Ils sont alors suppos s tre conformes aux exigences essentielles en mati re de sant et de s curit Par cons quent les Etats membres de l Union europ enne ne peuvent ce jour interdire restreindre ou entraver la libre circulat
198. de 1 5 et 10 ans A des fr quences sup rieures 0 8 GHz l exposition un niveau gal au niveau de r f rence propos par l Icnirp entra ne une exposition sup rieure aux restrictions de base pour les mod les d enfants Ces r sultats ont t confirm s dans leur tude de 2002 dans laquelle la r solution des m thodes de calcul a t am lior e permettant de tester des fr quences inf rieures a 10 MHz et sup rieures 3 GHz et dans leur tude de 2005 dans laquelle les mod les d enfants ont t r alis s partir d un mod le de femme L tude de Dimbylow et Bolch 2007 a consist exposer des mod les d enfant lin airement r duits de 9 mois 4 ans 8 ans 11 ans et 14 ans des ondes planes de fr quences 50 MHz 4 GHz Les r sultats sugg rent qu des fr quences sup rieures 1 GHz le d passement des restrictions de base de l Icnirp lors d expositions aux niveaux de r f rences survient chez des mod les d enfant g s de 9 mois et 4 ans mais pas dans les mod les de 8 11 et 14 ans Les valeurs limites de DAS corps entiers sont d pass es dans 2 gammes de fr quences 45 170 MHz et 1 4 4 GHz Le ratio le plus important 0 83 entre le champ lectrique calcul et le niveau de r f rence de I Icnirp a t obtenu une fr quence de 1 6 GHz pour le mod le d enfant de 9 mois En 2006 Wang et al ont galement tudi le DAS moyen corps entier dans des mod les d adulte et d enfant
199. de confusion sur la p riode la plus r cente 1995 2008 Cette tude pr sente une m thodologie tr s soign e et tr s solide les auteurs signalent cependant que les r sultats sur les tumeurs du cerveau ne sont pas totalement coh rents N anmoins il est difficile de les suivre dans leur affirmation que la seconde analyse serait plus l gitime que la premi re par le fait notamment que dans la premi re tude les expositions aux adresses ant rieures au diagnostic ont t prises en compte alors que dans la seconde seule l adresse au moment du diagnostic est int gr e 5 7 1 2 Exposition via le t l phone mobile 5 7 1 2 1 Analyse des tendances temporelles Les analyses de l incidence des tumeurs du cerveau chez les jeunes montrent une l g re diminution du taux d incidence chez les 7 19 ans en Su de pour des donn es disponibles jusqu en 2008 Aydin et al 2011a une stabilit des taux d incidence des tumeurs c r brales malignes en Angleterre dans les groupes d ages 0 9 et 10 19 ans explor e jusqu en 2007 de Vocht et al 2011a une stabilit des taux d incidence des tumeurs c r brales aux tats Unis chez les enfants et adolescents de 5 19 ans analys e entre 1996 et 2007 Boice amp Tarone 2011 une stabilit des taux de tumeurs c r brales en Gironde France sur la p riode 2000 2007 Baldi et al 2011 pour les moins de 25 ans La Figure 57 montre deux projections de la courbe d
200. de fr quences pour une Dimbylow et al 2005 exposition des niveaux de r f rence 45 170 MHz et 1 4 4 GHz Dimbylow et Bolch 2007 Dimbylow et al 2007 Mod le lin airement r duit 9 mois 4 ans 8 ans 11 ans et 14 des fr quences sup rieures 1 GHz les restrictions de base de l Icnirp sont d pass es pour une exposition aux niveaux de r f rences dans des mod les d enfants g s de 9 mois et 4 ans pas pour les mod les d enfants de 8 11 et one 14 ans Mod le h t rog ne IRM des fr quences comprises entre 30 MHz et 3 GHz l exposition un champ Nagaoka et al 2008 Mod le r duction 3 5 et 7 ans lectrique a des niveaux de r f rence Icnirp aboutit un d passement des morphom trique restrictions de base pour les 3 ges tudi s Mod le h t rog ne Pour un enfant de 7 ans expos des niveaux de r f rences Icnirp les Wang et al 2006 Mod le r duction 7 ans restrictions de bases sont d pass es de 30 environ la fr quence de morphom trique r sonnance et environ 2 GHz dans le mod le r duction morphom trique Mod les h t rog nes En fonction de la fr quence le DAS corps entier chez les enfants d passe celui Conil et al 2008 Mod le r duction 5 8et 12 ans des adultes jusqu a 48 Le DAS corps entier d passe les restrictions de base morphom trique jusqu 40 pour les mod les d enfants utilis s dans cette tude K hn et al
201. de mesure quotidienne du r analyse fatigue anxi t et tous les jours plusieurs t l phone de l tude troubles du fois par semaine w a du pr c dente sommeil environ 1 fois par Aucune relation tablie avec les niveaux d exposition RF mesur s par estimation de semaine environ 1 fois dosim tres personnels et les diff rents sympt mes non sp cifiques la distance de 1508 par mois quelquefois tudi s l habitation une station de base adolescents jamais Association chez les adolescents entre irritabilit et exposition d clar e OR 1 48 1 13 1 64 pas d agr ment entre les deux types de mesure Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Caract risation ere See Nombre de so fate erase R sultats Type d tude A RE Population Publications Effets tudi s gt Outils utilis s de l exposition P sujets se r f rer au texte pour les commentaires A midi Exposition au e C phal es g t l phone o augment es si exposition auto rapport e mobile par une o pas de relation si exposition mesur e double e Pasd autre effet observ approche 1 484 L o e soir uestionnaire HBSC BES Syin enfants i ealth Behavior in e troubles de la concentration 24h avec aigus School aged children o 2 d exposition mesur e OR 1 55 1 02 tude dosim tre Enfants de 8 asp cifiques valu s 2 repri
202. de preuve relatifs aux effets t ratog nes dans les tudes pid miologiques 167 Figure 49 valuation des l ments de preuve relatifs aux effets t ratog nes dans les tudes sur les mod les animaux 168 EDS NN Rapport pr d finitif page 16 223 Juin 2015 ON Ooo AO N gt oo _ D k _ O1 o N N O N _ NN ND NOP as N Oo NP CON WN oo ao CO hp Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Figure 50 valuation globale de l effet des radiofr quences sur la t ratog nicit et le d veloppement chez enfant 168 Figure 51 Evaluation des l ments de preuve relatifs au systeme reproducteur femelle dans les tudes pid miologiques 169 Figure 52 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me reproducteur femelle dans les tudes sur les mod les animaux 170 Figure 53 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le syst me reproducteur femelle chez l enfant 170 Figure 54 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me reproducteur m le dans les tudes pid miologiques 171 Figure 55 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me reproducteur m le dans les tudes sur les mod les animaux 172 Figure 56 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le syst me reproducteur m le chez l
203. de stress cellulaire Chez l animal deux tudes ont investigu les effets d une exposition aux radiofr quences sur le stress cellulaire visualis par les prot ines de choc thermique HSP Bien que le protocole d exposition pr vs postnatal la dur e d exposition aigu vs chronique ainsi que l esp ce animale souris vs rat soient diff rents ces 2 tudes concordent sur l absence de stress cellulaire apr s exposition aux radiofr quences Finnie et al 2009b Watillaux et al 2011 Ces tudes m riteraient d tre reproduites 5 3 1 3 Effets sur la morphologie c r brale Cobb et al 2000 ont expos des rats in utero GD3 jusqu la naissance ou de fa on pr et post natale GD 3 PND 10 un champ lectromagn tique large bande UWB 24 h 24 7 j 7 Le but de l tude est d observer les ventuels effets t ratog nes d une exposition pr et postnatale aux radiofr quences Le DAS a t valu a 45 mW kg Trois groupes ont t r alis s un groupe expos un groupe contr le n gatif et un groupe contr le positif auquel une solution de plomb a t administr e dans l eau de boisson Les nouveau n s F1 qui ont t expos s de fa on pr et post natale ont t utilis s pour examiner la morphologie de l hippocampe sur coupe de cerveau color es l h matoxyline osine en mesurant l paisseur de la couche des cellules pyramidales de l hippocampe et des cellules granulaires du gyrus d
204. des propri t s di lectriques des tissus biologiques en fonction de l ge qui serait essentiellement due la diminution de la teneur intrins que en eau de certains tissus La diminution de ces param tres n impacte pas syst matiquement le DAS et l hypoth se que les variations des propri t s di lectriques impliqueraient une exposition plus importante des enfants ne semble pas clairement tay e Cependant des augmentations de l exposition dans la moelle osseuse ou dans le cerveau en particulier au niveau des aires c r brales les plus proches de la boite cr nienne peuvent tre observ es En effet certaines r gions du cerveau des enfants sont plus expos es que chez les adultes mais cette diff rence serait majoritairement li e la localisation anatomique les structures c r brales p riph riques proches du cr ne tant les plus expos es plut t qu des diff rences de propri t s di lectriques Bien que la plupart des tudes recens es montrent que le mod le SAM notamment utilis pour v rifier la conformit des t l phones mobiles par rapport aux valeurs limites d exposition r glementaires DASiog est conservateur pour la d termination du DAS y compris pour les mod les d enfants une grande partie d entre elles met clairement en vidence une augmentation du DAS chez les plus jeunes enfants par rapport aux adultes li e aux diff rences morphologiques et anatomiques Des augmentations du DAS not
205. des cat gories ci apr s fortement inspir es de celles utilis es pour tudier la canc rog nicit d un agent dans les monographies du Circ Le classement d un effet r sulte d un processus d valuation collective et s appuie sur le caract re plus ou moins probant des l ments d appr ciation tir s d tudes sur l Homme l animal de laboratoire et d autres informations pertinentes m canismes d action par exemple Juin 2015 page 83 223 Rapport pr d finitif nu Ww ND JO OF BOD DU HU HU HU OO J O O1 BR NN O ND D ND PY Oo D N N OWN PD Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les l ments de preuve limit s pour conclure ie l existence d un conclusifs Les donn es disponibles ne montrent pas d effet Absence de donn es de qualit l ments de preuve l ments de j mit pour preuve de aura Effet esl pou Effet possible pour l enfant l existence v PRET d un l enfant de l effet effet tudi dans les tudes El ments de preuve non cliniques et SBME ISLE Effet possible pour P oe Absence de donn es de l enfant Les donn es disponibles ne q qualit permettent pas de montrer l existence de l effet tudi Les donn es
206. dielectric properties of tissues with age the effect on the values of SAR in children when exposed to walkie talkie devices Phys Med Biol 54 227 241 Peyman A Holden S J Watts S Perrott R and Gabriel C 2007 Dielectric properties of porcine cerebrospinal tissues at microwave frequencies in vivo in vitro and systematic variation with age Phys Med Biol 52 2229 2245 Peyman A Khalid M Calderon C Addison D Mee T Maslanyj M and Mann S 2011 Assessment of exposure to electromagnetic fields from wireless computer networks wi fi in schools results of laboratory measurements Health Phys 100 594 612 Peyman A Rezazadeh A A and Gabriel C 2001 Changes in the dielectric properties of rat tissue as a function of age at microwave frequencies Phys Med Biol 46 1617 Juin 2015 page 203 223 Rapport pr d finitif NOO FWD Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Poulletier de Gannes F Haro E Hurtier A Taxile M Athane A Ait Aissa S Masuda H Percherncier Y Ruffi G Billaudel B Dufour P Veyret B and Lagroye l 2012 Effect of in utero wi fi exposure on the pre and postnatal development of rats Birth Defects Res B Dev Reprod Toxicol 95 130 136 Pourlis A F 2009 Reproductive and developmental effects of EMF in vertebrate animal models Pathophysiology the official journal of the Internatio
207. dividuel comportementaux d exposition le plus lev 12 ans Thomas et al 1 498 enfants Exposition auto d clar e Questionnaire SDQ e Enfants OR 2 9 1 4 5 9 Adolescents de 2010a 1 508 adolescents utilisation quotidienne du Strengths and e Adolescents OR 3 7 1 6 8 4 13 17 ans t l phone mobile ou sans Difficulties Probl mes motionnels hyperactivit et fil et estimation de la questionnaire probl mes relationnels absence d association distance de l habitation a une station de base Etude Au d but transversale e Pas d association entre les nombres German d appels et sms et les diff rences de scores MobilEe du Stroop test et du CodHealth test study e augmentation du score pour le two back Enfants de 12 Fonctions cognitives task et le one card learning task 13 ans au d but Thomas et al 238 enfants Exposition au t l phone Tests environ 7 t ches accomplir de l tude 2010b avec suivi mobile psychom triques Au suivi recrut s entre longitudinal Questionnaire Stroop test et du i om ae 2005 et 2006 CodHealth test e Pas d association entre les diff rences de nombre d appels et sms au d part au suivi et les diff rences de scores du Stroop test et du CodHealth test e diminution de scores pour le two back task e augmentation des scores pour le simple reaction time ee Exposition au telephone nat ar Absence d association entre l exposition au Etude de Exposition in mobile pendan
208. e et non sur les radiofr quences qu ils mettent De plus elles concernent les adolescents ou pr adolescents Bien qu elles ne fassent pas directement partie du cadre de la saisine ces tudes ont paru importantes au collectif d experts mobilis pour cette expertise qui a d cid de les mentionner Depuis quelques ann es plusieurs tudes r alis es dans divers pays notamment asiatiques se sont int ress es aux relations entre l usage probl matique du t l phone mobile par les adolescents par exemple apr s leur coucher et les troubles de la sant mentale La principale hypoth se investigu e est que l usage du t l phone mobile apr s le coucher r duit la dur e du sommeil des adolescents or plusieurs tudes ont montr la relation entre une dur e du sommeil raccourcie et les id es suicidaires La notion d usage probl matique a t propos e dans une tude pr c dente Bianchi amp Phillips 2005 Ces derniers auteurs ont d velopp un questionnaire sp cifique utilis dans l tude de Yen le questionnaire PCPU Q Problematic Cellular Phone Use Questionnaire comprenant 12 items Les 7 premi res questions demandent aux participants s ils ont eu des sympt mes d usage probl matique du t l phone mobile dans l ann e pass e et les 5 questions suivantes investiguent les cons quences de l usage probl matique du t l phone sur 5 exemples de la vie courante Une tude men e Taiwan a analys la relat
209. e S Kawabe M Fujiwara O Ogawa K Tamano S and Shirai T 2010 Lack of adverse effects of whole body exposure to a mobile telecommunication electromagnetic field on the rat fetus Radiat Res 173 362 372 Tamnes C K Walhovd K B Engvig A Grydeland H Krogsrud S K stby Y Holland D Dale A M and Fjell A M 2014 Regional hippocampal volumes and development predict learning and memory Dev Neurosci 36 161 174 Tau GZ and Peterson B S 2010 Normal Development of Brain Circuits Neuropsychopharmacology 35 147 168 Thomas S Benke G Dimitriadis C Inyang l Sim M R Wolfe R Croft R J and Abramson M J 2010 Use of mobile phones and changes in cognitive function in adolescents Occup Environ Med 67 861 866 Thomas S Heinrich S Kries R and Radon K 2010 Exposure to radio frequency electromagnetic fields and behavioural problems in Bavarian children and adolescents European Journal of Epidemiology 25 135 141 Thomas S Kuhnlein A Heinrich S Praml G von Kries R and Radon K 2008 Exposure to mobile telecommunication networks assessed using personal dosimetry and well being in children and adolescents the German MobilEe study Environ Health 7 54 Tillmann T Ernst H Ebert S Kuster N Behnke W Rittinghausen S and Dasenbrock C 2007 Carcinogenicity study of GSM and DCS wireless communication signals in B6C3F1 mice Bioelectromagnetic
210. e pas du tout Les principaux facteurs de confusion ventuels tels que les donn es socio d mographiques recueillies en utilisant le questionnaire du German Health Interview and Examination Survey for Children and Adolescents KIGGS et les pr occupations environnementales valu es par la version courte du questionnaire Environmental Worry Scale ont t pris en compte Cette tude r v le que les niveaux d exposition sont tr s faibles 0 13 0 92 des limites pr conis es par l Icnirp pendant les heures d veil et que l utilisation de t l phone est faible seuls 2 3 des enfants et 14 3 des adolescents d clarent utiliser le t l phone plus de 5 min au cours de l apr s midi Pour les enfants 8 12 ans utilisant le plus le t l phone les r sultats sont les suivants e il existe une augmentation non significative de certains troubles lors des valuations survenues midi maux de t te chez les enfants ayant eu plus de 5 min de conversation t l phonique OR 2 33 0 98 5 54 fatigue chez les enfants du quartile d exposition sup rieur OR 1 36 0 96 1 92 e des probl mes de concentration le soir sont associ s exposition des enfants les plus expos s les 25 les plus expos s soit le 4 quartile d exposition mesur e OR 1 55 1 02 2 33 Pour les adolescents 13 17 ans les r sultats sont les suivants e les maux de t te midi sont plus fr quents chez les adolescen
211. e 1985 et 2008 Aucun effet de l exposition n a t retrouv ni sur le risque de cancers en g n ral ni sur les leuc mies En revanche sur les tumeurs c r brales un OR augment est retrouv dans la premi re tude test de tendance significatif chez les sujets ayant l exposition la plus forte mais pas dans la deuxi me analyse Cependant lorsqu une stratification sur la p riode d exposition est r alis e avant et apr s l introduction du t l phone mobile le r sultat de l analyse de densit d incidence sur les tumeurs du cerveau est significatif pour la premi re p riode 1985 1995 De tr s nombreux facteurs de confusion sont pris en compte dans la premi re analyse mais pas dans la seconde les auteurs montrent cependant que l effet de confusion est tr s faible et qu il est l gitime de ne pas en avoir tenu compte dans la deuxi me analyse Les auteurs mentionnent galement que Rapport pr d finitif page 174 223 Juin 2015 J O O1 BB ND 11 26 27 28 29 30 32 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants dans la premi re analyse time to event les r sultats semblent tir s par deux valeurs extr mes de l exposition il est regrettable qu une analyse excluant ces deux cas n ait pas t pr sent e Il faut signaler que l exposition au t l phone mobile personnel n est pas prise en compte et pourrait jouer un r le
212. e 24 Glucose et croissance corporelle exprim s en score SD afin de permettre la comparaison A Glucose rouge et dw dt bleu chez l homme B Glucose rouge et dw dt bleu chez la femme Kuzawa et al 2014 Juin 2015 page 91 223 Rapport pr d finitif D JO oO Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Enfin Goyal et al 2014 par le biais de m ta analyses partir d tudes du m tabolisme c r bral du glucose de la consommation c r brale en O et du d bit sanguin c r bral illustrent clairement l volution similaire de ces 3 param tres de l activit fonctionnelle c r brale tout au long de la vie avec un pic d activit fonctionnelle c r brale chez l enfant avant 10 ans Figure 25 2 0 L 1 5 Ratio to average adult value 0 5 1 0 0 0 L 20 0 20 40 60 80 Age weeks or years Figure 25 M tabolisme c r bral au cours de la vie normalis par rapport aux valeurs moyennes de l adulte et montrant au d but de l enfance l augmentation d un facteur 2 environ de la consommation c r brale de glucose bleu d un facteur 1 5 pour la consommation c r brale en Oz rouge et d un facteur 2 0 pour le d bit sanguin c r bral orange Goyal et a 2014 5 2 1 5 Corr lats cognitifs Les changements au cours du d veloppement de l paisseur corticale et du volume c r bral notamment sont en accord avec un certain
213. e aux champs lectromagn tiques pr voit qu un rapport cyclique de 50 soit appliqu lors des tests de ces talkies walkies pour tenir compte du fait qu ils sont a priori utilis s en moyenne la moiti du temps lors d une conversation 26 Federal Communications Commission Juin 2015 page 57 223 Rapport pr d finitif J O O1 BR D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants entre deux personnes Cette disposition ne se retrouve pas dans d autres normes de tests notamment en Europe Le 31 mai 2015 la modification des normes EN 300296 1 et EN 300296 2 devrait rendre obligatoire l int gration dans les talkies walkies d un syst me anti bavard qui coupera l mission apr s 180s pour redonner la parole l autre correspondant Dans une communication au congr s de l Union radio scientifique internationale Ursi en 2005 Martens et Vermeeren ont pr sent les r sultats de mesures et simulations du DAS cr par un talkie walkie positionn a diff rentes distances d un fant me plan et face au visage du fant me visible human Martens et al 2005 En dessous de 15 mm de distance le DAS moyenn dans 10 g est sup rieur 2 W kg la fois dans le cas de la simulation en fant me plan et pour le fant me anatomique Le DAS obtenu est m me sup rieur dans ce dernier cas indiquant que le fant me plan n est pas un pire cas par rapport au fant me a
214. e bord voir la seconde partie de ce manuscrit l imp dance en ohms Q est donn e par l quatio h m r o w jwe w Z w Figure 1 7 Imp dance dans le cas d une g om trie cylindrique Juin 2015 page 221 223 Rapport pr d finitif OO O1 AO MN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Annexe 5 Comparaison des valeurs limites d exposition Le Tableau 33 pr sente une comparaison des valeurs limites d exposition aux champs lectromagn tiques propos es ou adopt es par diff rents organismes pour les intensit s des champs lectrique et magn tique et en densit de puissance Tableau 33 comparaison des valeurs limites d exposition aux champs lectromagn tiques Intensit du champ magn tique A m Densit de puissance Plage de fr quence Intensit du champ lectrique V m Wim MHz ua HCN ICNIRP IEEE SC6 2015 ICNIRP IEEE SC6 2015 ICNIRP IEEE SC6 2015 10 20 28 28 823 8 f 27 5 0 073 823 8 f 0 0728 2 1800 f 2 20 30 28 28 823 8 58 077 7 0 073 823 8 f 0 1540 f 92 2 1800 f2 8 944 f 30 48 28 28 27 5 58 07 P 5 0 073 275 0 1540 f 2 p f 2338 8 944 F 48 65 28 28 27 5 22 06 0 073 27 5 0 05852 2 gjf aa 1 291 65 100 28 28 27 5 22 06 0 073 27 5 0 05852 2 2 f 3336 1 291 100 300 28 28 27 5 22 06 0 073 27 5 0 05852 2 2 1 291 300 400 28 28 27
215. e du t l phone mobile OR 2 57 IC 95 2 25 2 94 apr s ajustement les filles tant significativement plus concern es par un usage probl matique du t l phone mobile Les forces de cette tude sont la puissance statistique et la repr sentativit de la population s lectionn e Elle ne permet cependant pas d tablir un lien de causalit entre l usage du t l phone mobile de mani re inconsid r e et la d pression La prise en compte de facteurs de confusion tels que des facteurs familiaux ou l usage de substance illicite aurait t informative Une deuxi me tude portant sur cette m me population 11 111 sujets inclus dans l tude a analys la relation entre le fait d avoir un usage du t l phone mobile qualifi de probl matique et divers facteurs comportementaux de prise de risque Yang et al 2010 Chez les pr adolescentes moins de 15 ans l usage probl matique du t l phone mobile est associ au fait d avoir agress ou avoir t victime d agression au fait de porter des tatouages d tre insomniaque d avoir une dur e du sommeil courte d avoir une mauvaise opinion de soi de fumer du tabac de consommer de l alcool ou des drogues illicites d avoir des id es suicidaires et une activit sexuelle non prot g e Chez les pr adolescents les m mes prises de risque sont observ es l exception de la prise de drogue illicite ou d acte sexuel non prot g par contre l usage du t l pho
216. e et al 2006b Enfin cette m me quipe n avait pas mis non plus en vidence de modification de la perm abilit de la BHE extravasion de l albumine apr s une exposition chronique pendant toute la vie 2 ans Juin 2015 page 99 223 Rapport pr d finitif J O O1 BB N gt e D wo Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants un DAS de 4 W kg 60 min jour 5 jours par semaine ayant d but l ge de 8 semaines Finnie et al 2002 Kumlin et al 2007 ont expos des rats Wistar g s de 21 jours pendant 5 semaines cons cutives 2 h jour et 5 jours semaine un signal GSM a 900 MHz DAS de 0 3 et 3 W kg Une tude immunohistochimique c r brale a ensuite t r alis e parall lement des tests de comportement connus pour tre r v lateurs de changements de comportement neurologique apr s exposition postnatale a des toxiques voir 1 2 4 L tude de la perm abilit de la BHE par la technique utilisant le bleu Evans ne montre pas d effet de l exposition aux radiofr quences voir 1 2 1 pour les effets sur la morphologie et l histologie c r brale Le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 n avait pas identifi d tudes sur l animal juv
217. e groupe le plus jeune et 16 9 ans dans le groupe le plus g 28 8 des participants ont t perdus de vus Au total 1656 participants ont t inclus comprenant 52 1 de gar ons et 47 9 de filles Au premier suivi les participants ont r pondu au questionnaire d valuation de l utilisation du t l phone mobile qui comportait la fr quence d utilisation du t l phone apr s le coucher jamais moins d une fois par mois moins d une fois par semaine environ une fois par semaine plus d une fois par semaine et la p riode de r ception ou d envoi de messages texte imm diatement apr s avoir teint la lumi re entre minuit et 3h entre 3h et 6h apr s 6 h quelle que soit l heure dans la nuit La fatigue a t valu e 1 an plus tard grace a un questionnaire en 4 questions aboutissant a une chelle de 11 points allant de 5 pas fatigu du tout 5 tr s fatigu L tude r v le que plus de la moiti des jeunes tous ages confondus utilisent le t l phone mobile apr s l extinction de la lumi re le soir pour envoyer ou recevoir des messages texte La majorit des jeunes utilisent leur t l phone mobile juste apr s avoir teint la lumi re 55 6 pour les messages texte et 58 pour les appels Une proportion non n gligeable l utilise entre minuit et 3h du matin 20 3 envoie des messages et 17 3 appelle mais peu d enfants utilisent le t l phone partir de 3 h du matin Cependant environ 1 5 des
218. e le DAS corps entier dans une proportion de moins de 5 dans un Gabriel 2003 Cerveau peau squelette 300 kHz _ 300 MHz scenario pire cas des fr quences plus basses les propri t s di lectriques varient avec l ge en raison des modifications des structures cellulaires Peyman et al 2007 Tissu c r brospinal de porc mesures in vitro et in vivo 50 MHz 20 GHz Diminution de la permittivit et de la conductivit dans la mati re blanche et dans la moelle pini re avec l ge mais pas dans la mati re grise Peyman et al Quinze tissus de porc 50 MHz 20 GHz Diminution de la permittivit et de la conductivit avec l ge dans 10 des 15 tissus investigu s 2009 Les variations sur le DAS moyenn dans 10 g sont inf rieures 10 et ne refl tent pas les variations sur les propri t s di lectriques Les variations des propri t s di lectriques n entrainent pas de modifications Christ et al importantes du DAS moyenn dans la t te enti re En revanche certaines r gions du 2010 N Mod le math matique 900 et 800 MHz cerveau peuvent tre plus expos es chez les enfants que chez les adultes hypothalamus hippocampe ainsi que la moelle osseuse des augmentations du DAS local d un facteur 10 sont ainsi retrouv es dans la moelle osseuse Ibrani et al 2011 Mod le math matique partir de valeurs adultes corrig es en fonction des courbes de croissance
219. e mobile et al 2010 k 2009 pour l tude d usage et pr adolescents ms ae p en moyenne estime de soi robl matique du t l oHbne exclusion de l cole d lits mineurs tatouages faible dur e Taiwan p q p de sommeil rapports sexuels non prot g s usage de drogues alcoolisme et consommation de noix d arec Cette tude transversale ne permet pas d explorer la causalit des associations Sant mentale Dans les deux groupes association significative entre f Adolescents plus de 15 alt r e l usage quotidien du t l phone mobile la nuit et alt ration Oshima ans et pr adolescents oe Fr quence de l usage du 9 400 adolescents de la sant mentale la pr sence d id es suicidaires et et al 12 15 ans Id es suicidaires t l phone mobile la nuit apr s et 8 520 ant c dents de tentatives de suicide 2012 le coucher pr adolescents Japon Tentative de suicide ant rieure Cette tude transversale ne permet pas d explorer la causalit des associations 18 19 20 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 5 1 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur la sant mentale Chez l enfant les donn es tudiant l association entre l exposition aux radiofr quences et les troubles de la sant mentale sont inexistantes Figure 45 Chez l animal les donn es sont inexistantes Figure 46 E
220. e personnalit ou facteurs environnants influencent l utilisation du t l phone mobile les gar ons d une part et les enfants uniques d autre part semblent tre plus jeunes lors de leur premi re utilisation De plus le statut socio conomique parental et la perception des risques li s aux t l phones mobiles sont aussi corr l s avec l utilisation du t l phone mobile par les enfants Inyang et al 2010 Selon Divan et al 2010 moins de 1 des enfants de 7 ans utiliseraient un t l phone mobile plus d une heure par semaine Divan et al 2010 Dans une tude analysant l association entre l utilisation du t l phone mobile et la perte d audition chez les enfants de 7 ans voir paragraphe 5 3 3 1 Sudan et al r v lent que 36 des enfants n 18 935 cohorte danoise nationale des naissances utilisent un t l phone mobile l ge de 7 ans mais moins de 1 l utilisent plus d une heure par semaine Sudan et al 2013a 4 2 3 Commentaires sur la m thodologie des tudes d exposition Les donn es d exposition sur l utilisation des t l phones mobiles sont souvent collect es par des questionnaires remplis par les sujets eux m mes Des tudes ont t conduites pour valuer la pertinence de ces donn es auto rapport es En 2009 une tude incluant 59 enfants g s entre 11 et 12 ans en Australie a test la corr lation entre les donn es d exposition auto rapport es par questionnaire et celles obt
221. e sortie de 100 mW les valeurs de DAS maximales dans la t te et dans le torse atteignent les valeurs respectives de 5 7 et 14 4 mW kg Ces valeurs sont mettre en perspective avec celles obtenues dans l tude publi e par l Arcep en 2006 et r alis es par Sup lec Arcep 2006 qui montraient des valeurs de DAS pour des cartes Wi Fi de l ordre de 10 200 mW kg L int gration des metteurs Wi Fi dans Rapport pr d finitif page 50 223 Juin 2015 JO O1 BB N gt 44 45 46 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants les ordinateurs portables en lieu et place des cartes Wi Fi dont les antennes taient pro minentes pourrait expliquer la diff rence observ e entre ces deux tudes Parmi les 146 ordinateurs portables investigu s la densit de puissance moyenn e serait de 220 uW m une distance de 50 cm Le pic de DAS dans la r gion thoracique 34 cm de l antenne serait de 80 uW kg Pour un scenario pire cas prenant en compte une classe avec 30 ordinateurs portables et un point d acc s Wi Fi mettant une densit de puissance maximale 50 cm l exposition des l ves de la classe pourrait atteindre 16 6 mW m2 ce qui est nettement inf rieur aux niveaux de r f rence recommand s par l Icnirp de 10 W m 4 3 2 Caract risation de l exposition induite par certains dispositifs radio lectriques Parmi l ensemble des appareils identifi
222. e test des com tes r v le une augmentation significative des cassures doubles brin de l ADN se traduisant par une augmentation de la longueur de la t te et de Juin 2015 page 103 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants la queue des com tes et du moment de la queue 2 De plus les animaux expos s pr sentent une diminution de l activit des enzymes anti oxydantes superoxyde dismutase et glutathion peroxydase ainsi que de l histone H1 kinase mais une augmentation de l activit de la catalase Pour les auteurs ces l ments sont en faveur d une production d esp ces r actives de l oxyg ne sugg rant la probabilit d une promotion canc reuse A t A ssa et al 2010 ont valu les effets sur la gliose et l apoptose de rats expos s 2h j 5 j semaine de fa on pr natale seulement GD 6 GD 21 et pr et post natale GD 6 PND 35 un signal Wi Fi de 2 45 GHz 3 niveaux d exposition DAS 0 08 0 4 et 4 W kg Un groupe t moin d animaux subissant une exposition factice et un groupe contr le cage ont galement t int gr s Chaque condition comprenait 12 animaux La d tection de gliose dosage de la prot ine GFAP et de cellules apoptotiques M thode TUNEL de d tection des cassures d ADN a t r alis e au niveau de diff rentes r gions du cerveau des jeunes rats hippocampe cortex striatum amygdale et zone
223. ection des services de radio en raison de l int r t de l utilisation des SRD pour un nombre croissant d applications il est n cessaire d harmoniser les fr quences et les r glements pour ces dispositifs ily a un besoin de faire la distinction entre les diff rentes applications les applications suppl mentaires et annexes connexes seront ajout es selon les besoins sauf cas exceptionnels l quipement SRD doit utiliser des antennes int gr es ou d di es La recommandation ERC DEC 01 07 est une extension de la 70 03 Elle concerne les SRD fonctionnant en Wi Fi Des informations compl mentaires concernant ces deux recommandations sont pr sent es en 3 2 2 4 Les normes harmonis es de la directive Les normes harmonis es de la directive R amp TTE d finissent les m thodes d obtention de la conformit ces exigences Parmi elles les normes EN 300 220 et EN 50371 prennent en compte les quipements radio lectriques destin s aux enfants de moins de 6 ans savoir une partie des dispositifs courtes port es SRD La premi re d finit les limites de puissance et de fr quence par canaux conform ment a la recommandation ERC 70 03 La seconde fixe les limites pour l exposition du public aux champs lectromagn tiques voir pr sentation des normes en Annexe 3 Depuis le 12 octobre 2013 le titre et la r f rence de la norme harmonis e EN 50566 ont t publi s au Journal Officiel de l Union euro
224. ectriques comme les t l phones mobiles 3 1 Valeurs limites d exposition prise en compte de la sp cificit des enfants La r glementation fran aise tout comme celle de nombreux autres pays est bas e sur les travaux et les valeurs limites d exposition fix es par l Icnirp International Commission on Non lonizing Radiation Protection elles m mes reprises dans la recommandation europ enne 1999 519 CE 3 1 1 Travaux de I Icnirp A partir des tudes scientifiques disponibles l Icnirp a d fini en 1998 des valeurs limites d exposition de r f rence pour les fr quences allant de 0 Hz statique jusqu 300 GHz Des valeurs limites sont ainsi donn es par exemple pour l exposition au champ lectrique Figure 2 et au champ d induction magn tique Ces niveaux de r f rence ont t d riv s des restrictions de base valeurs limites d exposition destin es prot ger les personnes des effets connus des radiofr quences En fonction des fr quences diff rents effets peuvent tre associ s l exposition aigu au champ lectromagn tique excitation de terminaisons nerveuses par exemple dans la partie basse des radiofr quences jusqu 10 MHz et effet thermique a partir de 100 kHz L interaction entre les champs lectromagn tiques et le corps humain est d pendante de la fr quence des rayonnements ce qui explique l allure des courbes de la Figure 2 Les courbes en traits pleins correspondent aux valeu
225. ectromagnetics 30 261 269 Kumlin T livonen H Miettinen P Juvonen A van Groen T Puranen L Pitk aho R Juutilainen J and Tanila H 2007 Mobile phone radiation and the developing brain behavioral and morphological effects in juvenile rats Radiat Res 168 471 479 Kundi M 2011 Comments on de Vocht et al time trends 1998 2007 in brain cancer incidence rates in relation to mobile phone use in England Bioelectromagnetics 32 673 674 Rapport pr d finitif page 200 223 Juin 2015 ooN Oot WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Kuribayashi M Wang J Fujiwara O Doi Y Nabae K Tamano S Ogiso T Asamoto M and Shirai T 2005 Lack of effects of 1439 MHz electromagnetic near field exposure on the blood brain barrier in immature and young rats Bioelectromagnetics 26 578 588 Kuzawa C W Chugani H T Grossman L I Lipovich L Muzik O Hof P R Wildman D E Sherwood C C Leonard W R and Lange N 2014 Metabolic costs and evolutionary implications of human brain development Proc Natl Acad Sci U S A 111 13010 13015 Kwon M S Huotilainen M Shestakova A Kujala T N t nen R and H m l inen H 2010 No effects of mobile phone use on cortical auditory change detection in children an ERP study Bioelectromagnetics 31 191 199 Laudisi F Sambucci M Nasta F Pinto
226. edmayne ef al 2013 s accordent sur une relation possible chez les adolescents entre l utilisation de t l phone mobile et des sympt mes asp cifiques d alt ration du bien tre tels que les c phal es et les sympt mes d irritabilit tant en exposition aigu qu en exposition chronique Au vu de ces l ments une association entre l usage du t l phone mobile et l alt ration du bien tre chez les adolescents pourrait exister et m rite d tre approfondie Il serait n cessaire d tudier le lien entre l usage du t l phone mobile et les perturbations du sommeil la fatigue Rapport pr d finitif page 150 223 Juin 2015 4 5 Anses e Rapport d expertise collective Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Les donn es disponibles montrent elles une association Oui Les l ments de preuveselimitent Oui ils une seule tude Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet Une interpr tation causale de association ou du r sultat observ e est elle cr dible sans qu il soit possible d exclure avec suffisamment de certitude que des biais ou des facteurs de confusion aient pu jouer un r le Figure 42 valuation des l ments de preuve relatifs au bien tre dans les tudes pid miologiques Y a t
227. ences entre les mod les Juin 2015 page 69 223 Rapport pr d finitif J O O1 BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants d adultes entre eux Pour les auteurs ces donn es sont coh rentes avec l paisseur moindre de la peau de la boite cr nienne et du pavillon de l oreille conduisant une distance plus faible entre le t l phone et les tissus et donc une exposition plus lev e Wiart et al 2008 Hadjem et al 2005 ont tudi l influence des nouveaux usages des t l phones mobiles envoi de SMS visionnage de vid os etc sur les DAS mesur s dans 3 mod les de t tes h t rog nes deux t tes d enfants de 9 et 15 ans et une t te d adulte visible human et un mod le de t te adulte homog ne SAM Le t l phone mobile est plac 10 cm en face de la t te en position de Visionnage Les mod les de t te sont expos s des rayonnements de fr quences 900 1 800 et 2 100 MHz pour un t l phone mobile tribande fr quences utilis es en Europe et 835 1 900 et 2 100 MHz pour un t l phone mobile fonctionnant sur un r seau nord am ricain Quelles que soient les fr quences aucune diff rence de DAS local ou moyenn dans 10 g de tissu ni de puissance rayonn e n est observ e entre les enfants et les adultes Le DAS calcul dans 10g obtenu avec le fant me SAM est sup rieur ceux calcul s sur les mod les h t rog
228. enfant 172 Figure 57 Taux de gliomes standardis s sur l ge et le sexe parmi les enfants et adolescents su dois g s de 5 19 ans entre 1990 et 2008 d apr s Aydin et al 2011a 175 Figure 58 valuation des l ments de preuve relatifs aux effets canc rog nes dans les tudes pid miologiques 185 Figure 59 valuation des l ments de preuve relatifs aux effets canc rog nes dans les tudes sur les mod les animaux 186 Figure 60 valuation globale de l effet des radiofr quences sur la canc rog n se chez l enfant 186 Figure 61 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me immunitaire dans les tudes pid miologiques 189 Figure 62 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me immunitaire dans les tudes sur les mod les animaux 190 Figure 63 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le syst me immunitaire chez l enfant __ 190 Figure 64 valuation des l ments de preuve relatifs la toxicit syst mique dans les tudes pid miologiques 191 Figure 65 valuation des l ments de preuve relatifs la toxicit syst mique dans les tudes sur les mod les animaux 192 Figure 66 valuation globale de l effet syst mique des radiofr quences chez l enfant 192 Juin 2015 page 17 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 Contexte objet et modalit s de tr
229. ent ainsi que la pr sence de cellules en d g n rescence morphologie et intensit de coloration dans le gyrus dent Juin 2015 page 109 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Les r sultats mettent en vidence une augmentation de la longueur m dio lat rale de l hippocampe chez les animaux expos s par rapport aux animaux non expos s mais pas de changement de la densit cellulaire ni du nombre de cellules en d g n rescence ou encore de la morphologie cellulaire dans le gyrus dent Cependant les auteurs ne concluent pas une r elle diff rence morphologique c r brale entre les groupes expos s et non expos s et attribuent les associations significatives obtenues au grand nombre de param tres mesur s et la multiplicit des analyses statistiques r alis es voir 1 2 4 et 1 3 pour les autres effets Kumlin et al 2007 ont expos des rats Wistar g s de 21 jours n 6 pendant 5 semaines cons cutives 2 h jour et 5 jours semaine des ondes GSM 900 MHz DAS de 0 3 et 3 W kg Les modifications morphologiques du SNC ont t tudi es par des analyses histochimiques de l hippocampe car cette structure est particuli rement sensible aux agressions telles que l isch mie les traumatismes le stress et les rayonnements ionisants L tude histologique ne met pas en vidence d effet sur la morphologie c r br
230. enues en utilisant des t l phones GSM dont le logiciel a t modifi pour enregistrer certaines donn es d exposition par exemple dur e et fr quence des appels Inyang et al 2009 Les r sultats sont illustr s par Juin 2015 page 47 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants une corr lation m diocre r s quence des appels 0 3 Ct r dur e des appels 0 1 Selon les auteurs la v racit et la pr cision des donn es fournies par les adolescents sont compromises par leur difficult se rem morer des v nements De plus les adolescents ont tendance d tourner leurs r ponses en fonction de leur volont d acceptation sociale La m me quipe s est int ress e la validit des d clarations de lat ralit chez les adolescents Inyang et al 2010 Quatre cent quarante cinq appels ont t enregistr s chez 30 tudiants moyenne d ge de 14 ans Pendant une semaine les adolescents ont utilis un t l phone modifi pour enregistrer certains param tres dosim triques tels que la lat ralit la date la dur e et le nombre des appels Ces donn es ont t compar es avec celles obtenues par auto questionnaire sur la lat ralit et l estimation de l utilisation du t l phone mobile pendant une semaine type Elle a mis en vidence de fr quentes erreurs de d claration quant la lat ralit de l utilisation coe
231. epr sentent pas leur organisme d appartenance RAPPORTEURS Jean Fran ois DORE Directeur de recherche m rite l Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm Martine HOURS M decin pid miologiste Directeur de recherche l Institut fran ais des sciences et technologies des transports de l am nagement et des r seaux Ifsttar Thierry LETERTRE Enseignant chercheur Sup lec Fr d rique MOATI Maitre de conf rences en biophysique et m decine nucl aire Universit Paris Sud XI Praticien hospitalier Radiopharmacienne Biologiste AP HP H pital Bic tre Mustapha NADI Professeur des Universit s Universit de Lorraine CNRS Institut Jean Lamour UMR 7198 D partement nanomat riaux lectronique et vivant Fabien NDAGIJIMANA Professeur des universit s Universit Joseph Fourier Grenoble Anne PEREIRA DE VASCONCELOS Charg e de recherche Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm Laboratoire de neurosciences cognitives et adaptatives UMR 7364 CNRS Universit de Strasbourg Catherine YARDIN Professeur chef de service m decin biologiste l H pital Dupuytren CHU de Limoges Le rapport d expertise a fait l objet de commentaires par les experts du groupe de travail radiofr quences et sant COMIT D EXPERTS SP CIALIS Les travaux objets du pr sent rapport ont t suivis et adopt s
232. erence on Microwave and Optoelectronics pp 523 528 Findlay R P and Dimbylow P J 2010 SAR in a child voxel phantom from exposure to wireless computer networks Wi Fi Phys Med Biol 55 N405 411 Findlay R P Lee A K and Dimbylow P J 2009 FDTD calculations of SAR for child voxel models in different postures between 10 MHz and 3 GHz Radiat Prot Dosimetry 135 226 231 Finlay B L and Darlington R B 1995 Linked regularities in the development and evolution of mammalian brains Science 268 1578 1584 Finnie J W Blumbergs P C Cai Z Manavis J and Kuchel T R 2006a Neonatal mouse brain exposure to mobile telephony and effect on blood brain barrier permeability Pathology 38 262 263 Finnie J W Blumbergs P C Cai Z Manavis J and Kuchel T R 2006b Effect of mobile telephony on blood brain barrier permeability in the fetal mouse brain Pathology 38 63 65 Juin 2015 page 197 223 Rapport pr d finitif M OO 01 BR WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Finnie J W Blumbergs P C Manavis J Utteridge T D Gebski V Davies R A Vernon Roberts B and Kuchel T R 2002 Effect of long term mobile communication microwave exposure on vascular permeability in mouse brain Pathology 34 344 347 Finnie J W Chidlow G Blumbergs P C Manavis J and Cai Z 2009 Heat shock protein induction in fetal mou
233. ert Ou PND 21 pubert Stress oxydant Analyse histologique des ovaires et du cerveau Concentration s rique hormonal LH FSH E2 IGF 1 8 rats groupe Augmentation du statut oxydant dans les tissus c r braux chez les expos s in utero Augmentation des concentrations s riques de LH dans les 2 groupes d exposition absence d effet pour les concentrations de FSH et E2 Aucune diff rence dans les examens histologiques entre les 3 groupes d exposition EN J oO O1 13 14 15 16 17 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 6 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur la reproduction m le et femelle chez l Homme et l animal Concernant les effets t ratog nes et le d veloppement Chez l enfant les donn es sont inexistantes Figure 48 Chez l animal six tudes ont investigu les effets t ratog nes et sur le d veloppement des radiofr quences Parmi ces tudes 3 ont expos les animaux de fa on pr natale Lee et al 2009 Ogawa et al 2009 Poulletier de Gannes et al 2012 et 3 autres ont expos les animaux de fa on combin e pr et post natale Cobb ef al 2000 Sommer et al 2009 et A t A ssa et al 2012 Aucune tude ne rapporte d effet sur le d veloppement des animaux Par cons quent les donn es disponibles ne montrent pas d effe
234. erts a t r alis avant l exposition Puis d autres EEG ont t enregistr s imm diatement 30 et 60 min apr s l exposition Quelques diff rences dans l intensit de certaines fr quences de l EEG 6 Hz et autour de 12 Hz pour le DAS le plus faible sont observ es sans qu il soit possible de les interpr ter comme un effet de l exposition En effet les auteurs mentionnent la forte variabilit interindividuelle dans les r sultats de EEG d autant plus importante lors de l enfance et l adolescence Les deux tudes sont coh rentes et mettent en vidence des diff rences dans le trac lectro enc phalographique dans les bandes de fr quence th ta 4 8 Hz et b ta 12 15 Hz Krause et al 2006 Loughran et al 2013 chez les enfants expos s mais les m canismes et les cons quences m dicales de ces modifications s ils existent restent tudier Rappelons que chez l adulte sur la base de 4 autres tudes qui avaient explor des crit res diff rents Carrubba et al 2010 Croft et al 2010 Vecchio et al 2010 Leung et al 2011 le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 avait conclu que l exposition aigu aux radiofr quences pourrait avoir un effet sur l activit lectrique du cerveau De plus sur la base de cette analyse il avait t sugg r
235. erves concernant l effet tudi qualit g Oui EE SEEE E pe Oui DOS 5 Y a t il un nb suffisant d tudes portant sur 2 2 esp ces Les donn es disponibles Non montrant de mani re Non montrent elles un effet convergente que les RF consid r es n ont pas d effet Oui e e 1 elle Des questions restent elles en Oui Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la l ment preuve se limitent gt pertinence du des protocole s gt in amp Non ils 4 une seule N exp rience on Non Jne ati e cau effet a t elle t tablie Figure 46 Evaluation des l ments de preuve relatifs la sant mentale dans les tudes sur les mod les animaux l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les Va N Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet l ments de preuve de l existence de l effet tudi dans les tudes El ments de preuve non cliniques et ee Effet possible pour PT ae pid miologi 4 Absence de donn es de l enfant ques ES Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Effet possible pour enfan Les donn es disponibles ne permettent pas de montrer l existence de l effet tudi Fi
236. es coles maternelles les coles l mentaires et les coll ges l utilisation durant toute activit d enseignement et dans les lieux pr vus par le r glement int rieur par un l ve d un t l phone mobile est interdite Art L 5231 4 La distribution titre on reux ou gratuit d objets contenant un quipement radio lectrique dont l usage est sp cifiquement d di aux enfants de moins de six ans peut tre interdite par arr t du ministre charg de la sant afin de limiter l exposition excessive des enfants 3 3 2 En Belgique arr t royal relatif l interdiction de mise sur le march de t l phones mobiles sp cifiquement con us pour les jeunes enfants L article 2 indique qu lil est interdit de mettre sur le march des t l phones mobiles sp cifiquement con us pour les jeunes enfants Un t l phone mobile sp cifiquement con u pour les jeunes enfants est d fini comme un t l phone mobile rendu visuellement attrayant pour les jeunes enfants ou dont le fabricant d clare qu ils sont destin s aux enfants de moins de sept ans Cet arr t est entr en vigueur six mois apr s sa publication au Moniteur belge le 30 ao t 2013 3 3 3 Autres dispositions nationales Afin de pr parer la r daction du chapitre 14 de la future monographie de l OMS sur les risques sanitaires li s l exposition aux radiofr quences consacr aux pratiques de gestion des risques une enqu te a t r
237. es Par cons quent il est possible que les enfants les plus gros utilisateurs de t l phone mobile soient sous repr sent s dans cette tude En Nouvelle Z lande Redmayne et al 2013b ont r alis une tude transversale pour tudier le lien entre l utilisation de t l phone mobile ou sans fil l usage d internet et le bien tre des enfants et des adolescents Les participants ont compl t des questionnaires l cole sur l utilisation de t l phone mobile ou sans fil et leur bien tre Un questionnaire rempli par les parents a fourni des donn es sur l accession au Wi Fi dans le foyer la possession de son propre t l phone mobile par l enfant et le mod le du t l phone Les auteurs rapportent que le tiers des adolescents qui poss dent un t l phone mobile le gardent pr s de leur lit la nuit un tiers d entre eux disent tre r veill s au moins une fois dans la semaine par un appel Le nombre et la dur e des appels avec un t l phone mobile ou sans fil est associ avec une augmentation du risque de maux de t te OR 6 appels de plus de 10 min par jour avec un t l phone mobile 2 4 IC 95 1 4 2 OR 15 min avec un t l phone sans fil par jour 1 74 i IC 95 1 1 T 2 9 L utilisation d un kit main libre tait associ avec des acouph nes OR 1 8 IC 95 1 0 3 3 alors que l utilisation d un kit sans fil type bluetooth tait associ avec des maux de t tes OR 2 2 IC 95
238. es d enfants et de foetus L exposition des mod les des ondes planes a montr que le DAS corps entier pouvait tre plus lev que celui des adultes et que les niveaux de r f rence de l Icnirp ne pouvaient garantir le respect des restrictions de base de l Icnirp Concernant sp cifiquement le foetus son exposition qui d pend fortement de sa position dans l ut rus pourrait tre inf rieure celle de la m re selon des r sultats pr liminaires Juin 2015 page 75 223 Rapport pr d finitif JO O1 BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants La grande majorit de la litt rature scientifique qui a explor l influence de la taille a travers l utilisation de diff rents mod les d enfants sur l absorption des rayonnements lectromagn tiques rapporte une augmentation significative de l exposition par rapport aux adultes notamment aux fr quences utilis es pour les communications mobiles Dans de nombreux cas ces tudes signalent que les niveaux de r f rence de l Icnirp ne seraient pas protecteurs les restrictions de base tant d pass es pour des expositions aux niveaux de r f rence L Icnirp en 2009 Icnirp 2009 a r alis une revue de ses lignes directrices concernant l exposition aux radiofr quences Les r sultats des tudes cit es dans cette section ont t pris en compte mais l Icnirp a consid r que l l vation
239. es foetus a t r alis avec examen macroscopique poids et sex ratio Les r sultats aux niveaux macroscopique et microscopique ne montrent aucun effet de l exposition aux radiofr quences sur le syst me reproducteur m le chez le rat Aucun effet de l exposition aux radiofr quences n est observ sur le syst me reproducteur femelle que ce soit au niveau de l histologie des ovaires ou en nombre et sites d implantation des foetus Aucune diff rence n a t constat e entre les diff rents groupes d exposition concernant les foetus Sangun et al 2014 ont tudi chez le rat les effets sur la croissance et le d veloppement pubertaire d une exposition a un signal Wi Fi 2 450 MHz 0 1 W kg 1 h j Ils ont r alis 2 types d exposition exposition pr natale de GD 0 la naissance puis de PND 21 la pubert exposition postnatale de PND 21 la pubert la pubert les animaux sont sacrifi s Des examens histologiques sont r alis s les indicateurs du stress oxydant sont mesur s dans les organes reproducteurs et le cerveau voir 1 3 1 2 2 et les hormones s riques LH FSH E2 et IGF 1 sont dos es Dans le groupe expos de fa on pr natale le gain de poids journalier tait plus bas et la pubert plus tardive Les tissus c r braux et ovariens ont galement un statut oxydant augment Les niveaux de LH s riques sont augment s dans les 2 groupes d exposition et les niveaux de FSH et E2 s
240. es mod les pour les m mes conditions d exposition Dans leur revue publi e en 2005 Wiart et al indiquent que le DAS maximal moyenn dans 10 g dans un mod le d enfant de 12 ans obtenu partir d un mod le d adulte r duit de fa on non uniforme et de donn es IRM imagerie par r sonnance magn tique est 30 sup rieur celui obtenu dans la t te adulte Le DAS induit dans diff rents tissus c r braux a galement t valu Le DAS moyenn dans 1 g de peau obtenue partir du mod le d enfant de 12 ans bas sur le mod le visible human et mis l chelle de fa on non lin aire est plus lev que pour l adulte En revanche le DAS dans 1 g du cerveau obtenu sur ce m me mod le est inf rieur Les auteurs ont calcul le DAS maximal dans 1 g de peau de muscle d os de liquide c phalorachidien et de cerveau en utilisant plusieurs mod les de t l phone et de t te adulte enfant de 12 ans et enfant de 4 ans bas s sur des donn es IRM Les calculs ont t effectu s pour diff rentes fr quences 835 900 et 1 800 MHz Les r sultats ont t compar s avec ceux obtenus dans les m mes conditions d exposition mais en utilisant un mod le de morphing non lin airement r duit Les auteurs concluent que le mod le de morphing sous estime le DAS moyenn dans 10 g par rapport au mod le bas sur des donn es IRM Cependant ces mod les ont souvent une grande variabilit et d autres analyses sont n cessaires
241. es mol cules polaires lectriques par exemple la mol cule d eau soumises des champs lectriques de sens alternatifs participent aussi aux frottements induits et donnent ainsi aux milieux biologiques leur caract re di lectrique pertes conduisant la transformation de l nergie lectromagn tique apport e en nergie m canique et en chaleur La polarisation de la mati re orientation des dip les lectriques sous l action d un champ lectrique a pour effet de g n rer un courant de d placement reli au champ lectrique par la permittivit du milieu La conductivit lectrique du milieu o en Siemens m repr sente donc le facteur de proportionnalit entre la densit de courant qui circule dans la mati re et le champ lectrique qui a mis en mouvement les charges lectriques La permittivit relative ou constante di lectrique du mat riau repr sente la capacit de polarisation du mat riau orientation des mol cules dipolaires et ce faisant indirectement sa capacit transformer l nergie lectromagn tique re ue en nergie de frottement donc potentiellement en nergie thermique c est une grandeur sans unit L annexe 6 d crit plus pr cis ment les caract ristiques di lectriques des tissus biologiques du point de vue lectromagn tique Les premi res tudes dosim triques ont utilis des mod les humains adultes qui ont t ajust s proportionnellement la taille des enfants
242. es r siduels et le poids de l ut rus sont valu s Les petits de la deuxi me femelle sont utilis s pour l analyse de la 2 g n ration Apr s reproduction les animaux parents sont sacrifi s et les organes reproducteurs sont pes s et inspect s analyse histologique Les petits sont pes s intervalles r guliers et le taux de survie est calcul Cette exp rience est r p t e jusqu la 47 g n ration foetus des animaux F3 Toute l exp rimentation est effectu e en aveugle Les r sultats mettent en vidence une tendance une moindre consommation de nourriture chez les expos s mais sans diff rence dans la consommation d eau Aucun effet sur les param tres de la fertilit chez les m les ni chez les femelles n a t rapport Concernant le d veloppement et le comportement des souriceaux aucune diff rence dans le poids ni dans la date d ouverture des yeux ni dans le test de r flexe ni dans le taux de survie pendant la p riode de sevrage n a t not e entre les 2 groupes de souris Les auteurs concluent a une absence d effet des ondes UMTS sur la reproduction et le d veloppement des souris Dans une tude pr c dente ces m me auteurs utilisant un protocole similaire n avaient galement pas not d effet d une exposition chronique aux radiofr quences signal UMTS 1 966 MHz chez des souris adultes ARK J sur l volution du poids corporel Sommer et al 2007 Takahashi et al 2010 ont expos
243. estionnaires non cog standardis s 6 mois ou et 18 mois ae 2 Fonctions cognitives Enfants de 11 317 nfants Exposition au t l phone a Temps de r action plus court et pr cision Etude 14 ans recrut s Abramson et mobile Batterie de tests moindre pour des taches simples ou transversale entre 2005 et al 2009 145 gar ons 172 Questionnaire d riv du psychometriques et d association chez les enfants qui rapportent 2006 filles questionnaire Interphone bos mot couleur de une plus grande dur e de conversation roop Exposition au t l phone D veloppement ne tis Ce meres e E u mobile mental et d veloppement menta oe plus pr coce tude de Enfants de 14 Vrijheid et al f Exposition auto d clar e psychomoteur que ceux des meres pa isatrices in cohorte imois 2010 530 enfants p valu s par le association inverse est observ e pour le d veloppement psychomoteur dans ce dernier cas il n existe pas de relation dose effet significative Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants risati R sultats Type d tude Population Publication Nombre de sujets Galea ele de Effets tudi s as 7 l exposition se r f rer au texte pour les commentaires durant la petite enfance Exposition au t l phone mobile Mesures pendant 24h avec Troubles Troubles du comportement et Quartile Enfants de 8 dosim tre in
244. eurosci 6 309 315 Sowell E R Thompson P M Leonard C M Welcome S E Kan E and Toga A W 2004 Longitudinal mapping of cortical thickness and brain growth in normal children J Neurosci 24 8223 8231 Sowell E R Thompson P M and Toga A W 2004 Mapping changes in the human cortex throughout the span of life Neuroscientist 10 372 392 Spear L P 2000 The adolescent brain and age related behavioral manifestations Neuroscience amp Biobehavioral Reviews 24 417 463 SSM s Scientific Council on Electromagnetic Fields 2014 Ninth report from SSM s Scientific Council on Electromagnetic Fields 2014 SSM Sudan M Kheifets L Arah O Olsen J and Zeltzer L 2012 Prenatal and Postnatal Cell Phone Exposures and Headaches in Children Open Pediatr Med Journal 6 46 52 Juin 2015 page 205 223 Rapport pr d finitif OOND af WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Sudan M Kheifets L Arah O A and Olsen J 2013a Cell Phone Exposures and Hearing Loss in Children in the Danish National Birth Cohort Cell phones and hearing loss in children Paediatric and Perinatal Epidemiology 27 247 257 Sudan M Kheifets L Arah O A and Olsen J 2013b On the association of cell phone exposure with childhood behaviour J Epidemiol Community Health 67 979 Takahashi S Imai N Nabae K Wake K Kawai H Wang J Watanab
245. euve sont pr sent s ci apr s voir Figure 16 Figure 17 Figure 18 Certaines tudes scientifiques examin es par le groupe de travail Radiofr quences et sant et analys es dans le rapport de l Anses publi en 2013 ont pu faire l objet dans le pr sent rapport d un nouvel examen En effet en l absence de donn es sp cifiques pour les jeunes enfants se rapportant certains effets tudi s les experts rapporteurs ont dans le cas pr sent choisi de prendre en compte des tudes s int ressant aux adolescents Des tudes pid miologiques transversales ont ainsi t int gr es dans le corpus d tudes examin Cependant rappelons que les tudes observationnelles a fortiori quand il s agit d tudes transversales elles seules ne permettent pas d tablir la causalit la causalit se d termine partir de l existence d un faisceau convergent de preuves travers diff rentes tudes men es suivant des protocoles diff rents et en des lieux diff rents ce faisceau de preuves tenant notamment compte de l existence de relation dose effet dans les publications Le niveau de preuve apport par les tudes transversales dans le cas d effets recherch s long terme est plus faible que les tudes cas t moin ou les tudes de cohorte Les l ments de preuves concernant les effets sanitaires font l objet d une classification selon la m thodologie d crite dans le paragraphe suivant Les tudes pr sentant les
246. existence d un effet montrent elles un effet convergente que les RF Des questionsrestent ellesen __ Oui Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la preuve se limitent pertinence du des protocole s AVA ils une seule Non exp rience Non 7 Non Une relation de cause effet a t elle t tablie a chez gt 2 esp ces animales _ b dans le cadre de gt 2 tudes distinctes portant ui sur une m me esp ce effectu es des moments ou dans des laboratoires ou selon des protocoles Figure 37 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions auditives dans les tudes sur les mod les animaux l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les S N r Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet l ments de preuve de Effet probable pour Effet possible pour l enfant l existence l enfant de l effet tudi dans f les tudes d l ments de preuve non eee E cliniques et MS Conclusifs Effet possible pour Les donn es disponibles ne pid miologi paman Areen neue l enfant permettent pas de montrer ques qualit l existence de l effet tudi Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 38 valuation globale de l ef
247. expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants la valeur adulte dans le cortex visuel primaire entre 4 et 12 mois alors que dans le cortex pr frontal ce pic survient vers 8 mois et se poursuit la 2 ann e Tau amp Peterson 2010 Ainsi le volume de mati re grise pr sente une trajectoire d veloppementale qui a la forme d un U invers cf Figure 21A O1 BB N gt Svrs Matter Volume Figure 20 Maturation r gionale de l paisseur du cortex Age 4 21 ans Vues du dessus et vues lat rales de la maturation de la mati re grise sur la surface corticale La barre de l gende droite montre une repr sentation en couleur des unit s de volume de mati re grise Lenroot amp Giedd 2006 O OONO Rapport pr d finitif page 88 223 Juin 2015 O OO N OORUN DNN mn um AH HSH KS 2 i ND J O O1 BR ND 23 24 25 26 27 28 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants A Prefrontal Gray Matter Volume vs Synapse Density B Cortical White Matter Volume 240 6 80 Lai aa T 15 230 IA NN 5 Pa f SN 2 lt E mw H KR 4 3 g E f E gt 60 ie E Gray Matter amp Fi 210 3 gt Volume 5 55 S k g Synapse v so a amp 200 2 8 Density Pd gt A 3 45 7 amp g 3 S 1504 14 g 40 Q o 35 180 0 30 9 5 10 15 20 o 5 10 15 20 25 Age years Age years C
248. ez l animal Budak et al ont publi une s rie d tudes chez le lapin visant tudier les effets d une exposition aux radiofr quences signal de type GSM 1 800 MHz DAS non pr cis sur la fonction cochl aire en mesurant l amplitude des DPOAEs distortion product otoacoustic emissions8 sur des fr quences allant de 1 8 kHz La puissance n est pas pr cis e mais elle est consid r e par les auteurs comme suffisamment faible pour ne pas engendrer d effet thermique Seules les tudes exposant les lapins de fa on pr natale et postnatale ou les deux combin es sont examin es ici Ainsi deux tudes sont r pertori es investiguant deux types d exposition une exposition mixte pr natale et ou postnatale Budak et al 2009a l exposition postnatale chez des lapereaux g s de 1 mois Budak et al 2009b Dans la premi re tude les animaux ont t r partis en 4 groupes 9 animaux par groupe Budak et al 2009a un groupe t moin exposition factice un groupe expos 15 min jour pendant 7 jours de GD 15 a GD 22 un groupe expos 15 min jour pendant 14 jours de PND 30 PND 44 un groupe expos 15 min jour pendant 7 jours de GD 15 a GD 22 puis 14 jours de PND 30 a PND 44 La fen tre d exposition in utero choisie GD 15 GD 22 correspond la p riode de transition entre l embryog n se et l organog n se Dans la seconde tude Budak et a 2009b les auteurs ont
249. f rence entre les DAS adultes et enfants 8 15 ans Hadiem et al 900 1 800 et Aucune diff rence de DAS n est observ e entre les enfants et les adultes l K Mod les h t rog nes 9 et 15 ans pour une utilisation du t l phone mobile en mode visionnage t l phone 2010 2 500 MHz devant le visage n Augmentation du DAS dans des tissus sp cifiques du cerveau chez les Christ et al 2010 Mod le a h ae di es 3 7 ans enfants par rapport aux adultes les m thodes normatives de test des t l phones mobiles restent cependant conservatives Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Auteurs Mod les utilis s Fr quences ges des mod les d enfant Conclusions Christ et al 2010 Mod le anatomique haute r solution 6 8 ans Augmentation du DAS avec la compression du pavillon de l oreille par le t l phone J O O1 BR ND gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 4 4 2 3 Exposition de type corps entier La valeur limite d exposition aux sources proches du corps DAS corps entier propos e par l Icnirp en 1998 a t construite en consid rant le seuil des plus petits effets observ s chez l animal de laboratoire Par transposition l Homme on consid re ainsi qu un DAS corps entier de 4 W kg entra nant une augment
250. faible 31 Cependant les tests statistiques utilis s dans cette tude ne sont pas suffisants et aucun ajustement n a t r alis Rapport pr d finitif page 146 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 23 tudes investiguant les effets sur le bien tre chez l Homme Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Caract risation are Dre Nombre de Re mn R sultats Type d tude Population Publications Effets tudi s s Outils utilis s 1 de l exposition p sujets se r f rer au texte pour les commentaires Seulement 38 des enfants n utilisent pas leur t l phone apr s le Exposition an auto d clar e f e Association entre le fait d tre fatigu et l usage apr s le coucher au t l phone Enfants d ge Questionnaire de 4 o moins d 1 fois mois OR 1 8 1 2 2 8 Aded mobile moyen 13 7 questions aboutissant o moins d 1 fois semaine OR 2 2 1 4 3 5 uae de fr quence ans une chelle de 11 points i j i cohorte rT a ae Fatigue oie se He o Environ une fois par semaine OR 3 3 1 9 5 7 prospective re Adolescents ulck enfants allant de 5 pas fatigu o Plus d une fois par semaine OR 5 1 2 4 10 4 Ne ee moyen du D 2 tres e Association entre le fait d tre tr s fatigu et l usage du riode de 9 ans atigu
251. faire de fa on continue Certains modules enfant sont quip s d un r cepteur qui permet aux parents de communiquer distance avec l enfant Certains veille b b s permettent de s assurer que le module parents est toujours situ port e du module enfant Dans ce cas un signal test est mis r guli rement toutes les x secondes par le module enfant En fonction de leurs technologies les veille b b s peuvent fonctionner des fr quences tr s diff rentes de 27 MHz 2 4 GHz voir Tableau 2 Le mode de transmission d pend de la fr quence modulation d amplitude ou de fr quence 27 ou 40 MHz DECT 1 9 GHz ou impulsionnel 2 4 GHz La puissance d mission des appareils varie entre 10 et 500 mW ERP16 pour les plus puissants ta kie walkies avec fonction veille b b de m me que leur port e peut varier de quelques dizaines quelques centaines de m tres Les veille b b s fonctionnent avec des piles ou un adaptateur secteur Le Tableau 2 pr sente les puissances maximales autoris es en fonction de la fr quence d mission Ces donn es proviennent des normes de l Institut europ en des normes de t l communication ETSI et des recommandations pr sent es pr c demment cf 3 2 2 3 et Annexe 2 16 ERP Effective Radiated Power c est dire puissance rayonn e efficace 17 European Telecommunications Standards Institute Rapport pr d finitif page 38 223 Juin 2015 A
252. fet des radiofr quences sur les fonctions auditives chez l enfant Rapport pr d finitif page 138 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 3 4 Effets sur le sommeil 5 3 4 1 Chez l Homme Aucune tude n investigue sp cifiquement les effets des radiofr quences sur le sommeil des enfants 5 3 4 2 Chez l animal L tude des effets d une exposition chronique aux radiofr quences sur les enregistrements polysomnographiques de jeunes rats Pelletier et al 2013 s inscrit dans le cadre plus g n ral d une tude de l quilibre nerg tique entre les entr es prise alimentaire et les d penses r gulation thermique activit locomotrice et alternance veille sommeil Des rats g s de 3 semaines ont t expos s pendant 6 semaines en chambre climatique un signal GSM 900 MHz 1 V m Le DAS initial tait de 0 3 mW kg et le DAS terminal de 0 1 mW kg en raison du d veloppement et de la croissance des jeunes rats Les 3 premi res semaines ont servi a l acclimatation des animaux Les capteurs ont t mis en place pendant la 4 semaine et la 5 a t consacr e au repos Les enregistrements des diff rents parame tres ont t effectu s pendant la 6 semaine 2 temp ratures ambiantes 24 C et 31 C En vue de dupliquer l exp rience 2 s ries de 16 animaux 8 expos s et 8 contr les ont t incluses dans l tude Les
253. fficient de concordance kappa 0 3 ICs 0 0 0 6 et la dur e des appels coefficient de concordance kappa 0 01 ICo5 0 0 0 37 mais une concordance acceptable concernant le nombre d appel coefficient de concordance kappa 0 38 ICos 0 07 0 69 En 2011 dans le cadre de l tude cas t moins CEFALO Aydin et al ont conduit une tude pr liminaire de validation pour estimer les effets des erreurs al atoires et syst matiques chez 26 des cas et 22 des t moins sujets poss dant leur propre t l phone mobile dont des donn es op rateurs d exposition taient disponibles Dans cette tude de validation les cas ont surestim de 9 en moyenne leur nombre d appels et de 52 la dur e de leurs appels alors que les t moins surestimaient de 34 leur nombre d appels et de 163 la dur e de leurs appels Cette tude a montr que l impact combin des biais sur les OR estim s est complexe cependant les auteurs en concluent qu il est peu probable que ces biais et erreurs cr ent une fausse association positive que ce soit dans le sens d un risque ou d un effet protecteur Redmayne et al 2013a En 2013 Redmayne et al ont test sur leur chantillon de 373 l ves voir 4 2 2 issus d coles de la r gion de Wellington Nouvelle Z lande la concordance entre le nombre de messages texte d clar s et r ellement envoy s gr ce l interrogation du suivi de consommation fourni par l op rateur Redmay
254. fin d valuer l association entre l exposition aux radiofr quences et la survenue de troubles comportementaux et mentaux Thomas et al 2008 2010a La sant mentale a t valu e par le Strengths and Difficulties Questionnaire SDQ Les 25 questions du questionnaire taient r parties selon 5 domaines troubles motionnels troubles comportementaux hyperactivit inattention probl mes relationnels comportement prosocial Le questionnaire a t rempli par les parents et les enfants pour les enfants g s entre 8 et 12 ans et uniquement par les adolescents pour les sujets g s entre 13 et 17 ans 5 grilles Pour les enfants l exposition au plus haut quartile est statistiquement associ e a de plus nombreux probl mes comportementaux que les autres OR 2 9 1 4 5 9 de m me pour les adolescents OR 3 7 1 6 8 4 En revanche aucune association entre l exposition et les probl mes motionnels ou relationnels n a t retrouv e que ce soit pour les enfants ou les adolescents Chez les adolescents une augmentation non significative de l Odds ratio pour l hyperactivit est observ e OR 2 1 0 9 4 8 ce qui n est pas observ chez les plus jeunes Ces associations ont t ajust es sur les facteurs de confusion suivants age sexe niveau d ducation pr occupation sur les sujets environnementaux utilisation auto rapport e de t l phone mobile ou sans fil distance auto rapport e entre la maison et l
255. fisant portant sur gt 2 esp ces Les donn es disponibles Non montrant de mani re Non montrent elles un effet convergente que les RF Les l ments de preuve derdae n ont nae d affat disponibles ne permettent consid r es n ont pas d effet x Oui pas de conclure l existence d un effet Des questions restent ellesen __ Oui Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la g preuve se limitent gt pertinence du des protocole s gt ils une seule Non exp rience Non Non Une relation de cause effet a t elle t tablie a chez gt 2 esp ces animales b dans le cadre de gt 2 tudes distinctes portant ui sur une m me esp ce effectu es des moments ou dans des laboratoires ou selon des protocoles Figure 55 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me reproducteur m le dans les tudes sur les mod les animaux l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les 2 V4 N Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet l ments de preuve de Effet probable pour Effet possible pour l enfant l existence l enfant de l effet tudi dans les tudes l ments de preuve non cliniques et LEE Effet possible pour Ps rue Ep 0 7 es 4 Absence de donn es de F l enfant Les d
256. ge du t l phone mobile pendant la grossesse et la pr sence de retard cognitif ou de langage a 18 mois OR 1 1 0 9 1 3 ou la pr sence d un retard de d veloppement moteur OR 0 9 0 8 1 0 Vrijheid et al 2010 ont analys la relation entre exposition pr natale et troubles du d veloppement sur une cohorte d enfants n 530 dont le d veloppement psychomoteur et mental a t valu 14 mois alors que l exposition des m res au t l phone mobile avait t valu e lors de la 32 semaine de grossesse Le d veloppement mental et psychomoteur est mesur l aide du Bailey Scales of infant development par des psychologues ne disposant pas d information sur l exposition valuation en aveugle gt Le questionnaire de d veloppement mental comporte 163 items valuant les capacit s cognitives telles que la compr hension la m moire et les premi res notions de parole L chelle d valuation psychomotrice est divis e en 81 items valuant les capacit s motrices globales et fines Les enfants de m res utilisatrices ont un d veloppement mental l g rement plus pr coce que ceux des m res non utilisatrices une relation inverse est observ e pour le d veloppement psychomoteur Aucune tendance avec l intensit de l usage du t l phone mobile par la m re n est mise en vidence Les auteurs interpr tent ces r sultats peu nets comme pouvant tre dus des facteurs confondants non mesur s Cette
257. ge spatial du DAS local avec pour cons quence de diluer les effets de variations des propri t s di lectriques en donnant plus de poids l influence de l absorption dans la peau par rapport aux autres tissus Peyman et al 2009 Ces r sultats ont t compl t s par des exp rimentations plus r centes Ainsi Christ et al 2010 ont valu l impact des variations des propri t s di lectriques en fonction de l ge sur l absorption locale et globale dans le cr ne en utilisant plusieurs mod les de t te humaine ges 3 6 7 11 34 et 38 ans Christ Gosselin Christopoulou et al 2010 Les valeurs de permittivit et de conductivit utilis es taient celles de Peyman et al 2009 et de Gabriel et al 1996 Les simulations r alis es ont montr notamment que l exposition un t l phone mobile dans deux bandes de fr quences 900 et 1 800 MHz de certaines r gions du cerveau de jeunes enfants telles que l hypothalamus et l hippocampe pouvait dans ces conditions d passer l exposition des adultes d un facteur 1 6 3 2 De m me l exposition de la moelle osseuse des enfants pouvait d passer celle des adultes de 10 dB facteur 10 cause de la grande diminution de la conductivit de ce tissu avec l ge Toujours dans cette tude l exposition des yeux des enfants a 29 DAS 5 DAS valu sur 10 grammes de tissus contigus soit approximativement un cube de 2 2 cm de c t Rapport pr d fini
258. gh School Students in Shiraz Iran Iran J Med Sci 36 96 105 Nagaoka T Kunieda E and Watanabe S 2008 Proportion corrected scaled voxel models for Japanese children and their application to the numerical dosimetry of specific absorption rate for frequencies from 30 MHz to 3 GHz Phys Med Biol 53 6695 6711 Nagaoka T Togashi T Saito K Takahashi M Ito K Ueda T Osada H Ito H and Watanabe S 2006 An anatomically realistic voxel model of the pregnant woman and numerical dosimetry for a whole body exposure to RF electromagnetic fields Conf Proc IEEE Eng Med Biol Soc 1 5463 5467 Nagaoka T Togashi T Saito K Takahashi M Ito K and Watanabe S 2007 An anatomically realistic whole body pregnant woman model and specific absorption rates for pregnant woman exposure to electromagnetic plane waves from 10 MHz to 2 GHz Phys Med Biol 52 6731 6745 Nagaoka T Watanabe S Sakurai K Kunieda E Watanabe S Taki M and Yamanaka Y 2004 Development of realistic high resolution whole body voxel models of Japanese adult males and females of average height and weight and application of models to radio frequency electromagnetic field dosimetry Phys Med Biol 49 1 Rapport pr d finitif page 202 223 Juin 2015 OOND AAO N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Nagy Z Westerberg H and Klingberg T 2004 Matur
259. gure 47 valuation globale de l effet des radiofr quences sur la sant mentale chez l enfant Juin 2015 page 157 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 6 tudes sur la reproduction et le d veloppement 5 6 1 Chez l Homme Il n existe pas d tudes de qualit suffisante chez l enfant sur la reproduction ou le d veloppement 5 6 2 Chez l animal 5 6 2 1 Exposition in utero Lee et al 2009 ont expos des souris en gestation GD 1 GD 17 deux types de signaux radiofr quences CDMA et W CDMA raison de 2 s quences de 45 min par jour espac es d un intervalle de 15 min par jour pendant 18 jours Le DAS a t valu 2 W kg Les animaux ont t s par s en 4 groupes n 4 ou 5 exposition factice CDMA exposition r elle CDMA seul exposition factice CDMA W CDMA et exposition r elle CDMA WCDMA Les animaux ont t sacrifi s au 18 jour de gestation Aucune mortalit maternelle na t constat e avant le sacrifice Les foetus issus de m res expos es ne pr sentaient pas de diff rence d implantation et de mortalit comparativement au groupe t moin Le nombre de f tus atteints de retard de croissance tait l g rement augment dans le groupe expos aux radiofr quences CDMA sans que l augmentation soit statistiquement significative La taille du corps le poids et les dimensions de la t te n taient pas d
260. i s aux adolescents Il faut noter galement que des offres d abonnement des forfaits famille existent int grant la possibilit de rassembler plusieurs lignes par foyer et donc la possibilit pour des enfants de disposer de leur propre t l phone Figure 8 T l phones MO1 gauche et BabyM droite Juin 2015 page 41 223 Rapport pr d finitif CONOR O N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Figure 9 t l phones mobiles pour enfants Par ailleurs les t l phones mobiles pour adultes peuvent constituer une source d exposition pour les nourrissons car ils peuvent tre utilis s en tant que dispositif veille b b s Par exemple Apple distribue une application pour Phone nomm e B b phone Cette application permet aux parents de transformer leur t l phone en veille b b et de d clencher distance des m lodies ou des enregistrements de la voix des parents 4 1 6 Les tablettes tactiles pour enfants Les enfants constituent un nouveau march pour les tablettes tactiles avec des mod les au design sp cifiquement orient vers eux Celles ci permettent de visionner des films de jouer d apprendre de mani re ludique etc Elles n integrent pas l heure actuelle de fonction de telephone mobile mais ont souvent une connexion internet par Wi Fi l heure actuelle le march des tablettes est en constante prog
261. ie R Panting C and Charlton T 2004 Mobile phone ownership and usage among pre adolescents Telematics and Informatics 21 359 373 Rapport pr d finitif page 196 223 Juin 2015 ok ak ek l 1 OO ND ARAO N OO OND OF WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Dhungel A Zmirou Navier D and Deventer E van 2014 Risk Management Policies and Practices Regarding Radio Frequency Electromagnetic Fields Results from a Who Survey Radiat Prot Dosimetry ncu324 Dimbylow P 2005 Resonance behaviour of whole body averaged specific energy absorption rate SAR in the female voxel model NAOMI Phys Med Biol 50 4053 4063 Dimbylow P 2006 Development of pregnant female hybrid voxel mathematical models and their application to the dosimetry of applied magnetic and electric fields at 50 Hz Phys Med Biol 51 2383 2394 Dimbylow P 2007 SAR in the mother and foetus for RF plane wave irradiation Phys Med Biol 52 3791 3802 Dimbylow P and Bolch W 2007 Whole body averaged SAR from 50 MHz to 4 GHz in the University of Florida child voxel phantoms Phys Med Biol 52 6639 6649 Dimbylow P Bolch W and Lee C 2010 SAR calculations from 20 MHz to 6 GHz in the University of Florida newborn voxel phantom and their implications for dosimetry Phys Med Biol 55 1519 1530 Dimbylow P J 1997 FDTD calculations of the whole body aver
262. ie Th se de Doctorat Universit Henri Poincar Nancy I 15 novembre 2000 Juin 2015 page 217 223 Rapport pr d finitif Oo 34 35 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants D e E o est la permittivit du mat riau Dans le vide o la polarisation est nulle le d placement lectrique vaut donc D o E On d finit en pratique la permittivit relative lt comme tant le rapport de la permittivit du mat riau a celle du vide E Er r Eo Ce terme est galement appel constante di lectrique du mat riau Si le champ lectrique E varie dans le temps sinuso dalement par exemple un mouvement oscillatoire des dip les appara t en raison de leur tendance s aligner sur le champ lectrique Bien que ces oscillations se fassent sur place et qu il n y a donc pas de r elle migration des dip les ce mouvement local est assimilable un courant alternatif appel courant de d placement Ce nom peut para tre un peu paradoxal mais a justement t choisi par Maxwell qui a introduit cette notion pour indiquer que ce courant r sulte du d placement alternatif de charges li es INA 98 De fa on plus pratique le courant de conduction est celui qui circule dans une r sistance pure alors que le courant de d placement est celui qui circule au travers d une capacit pure Milieu di lectrique pertes Au paragraphe pr c dent
263. iff rentes dans les 4 groupes Les conditions d exposition et la m trologie d crites sont satisfaisantes Ogawa et al 2009 ont expos des rats in utero GD 7 a GD 17 90 min par jour un signal W CDMA 1 95 GHz DAS de 0 67 W kg ou de 2 W kg dans une chambre d exposition comportant une antenne centrale Les rats ont t r partis en 4 groupes n 5 groupe contr le cage groupe exposition factice exposition faible DAS de 0 67 W kg et exposition lev e DAS de 2 W kg Quatre exp rimentations ont t effectu es par condition donc 20 rates par groupe Les rates ont t sacrifi es 20 jours de gestation Chez les m res aucune diff rence de croissance entre les 4 groupes n a t retrouv e ni d augmentation du nombre d anomalies macroscopiques ni de diff rence dans le nombre de corps jaunes ou le nombre d implantations et de morts foetales Chez les foetus aucune diff rence dans le nombre de foetus vivants le sex ratio les poids foetaux le poids placentaire le taux d anomalies externes et le taux d anomalies visc rales et squelettiques n a t mise en vidence Ogawa et al 2009 Poulletier de Gannes et al 2012 ont expos des rates en gestation un signal Wi Fi de 2 450 MHz 2h par jour 6 jours par semaine pendant 18 jours GD 2 GD 20 3 niveaux diff rents de DAS 0 08 0 4 ou 4 W kg L exposition est contr l e et le protocole est bien d crit L tude globale a port sur 100 animaux
264. ille Ces r sultats laissent supposer que la source de l effet sanitaire ne serait pas les radiofr quences mais plut t l usage du t l phone mobile par la m re Les principales critiques de cette tude r sident dans le fait que l exposition pr natale ait t estim e 7 ans apr s la grossesse que les troubles du comportement aient t appr ci s par les m res et que les questions valuant les probl mes comportementaux et celles portant sur l utilisation de t l phones mobiles aient t plac es au sein d un m me questionnaire ce qui pourrait avoir entra n des biais L valuation de l exposition 7 ans apr s la grossesse est forc ment moins pr cise qu une valuation en temps r el mais n implique pas forc ment que l association entre l exposition et les effets observ s est fauss e De plus les auteurs cartent la possibilit de biais potentiellement provoqu s par l valuation de l exposition et des probl mes Rapport pr d finitif page 118 223 Juin 2015 ooN O O1 BB ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants comportementaux au sein du m me questionnaire car l interpr tation du questionnaire strength and difficulties se fait partir des scores obtenus 25 items diff rents il est de ce fait difficile d envisager qu une r ponse syst matiquement biais e ait t rapport e par les m res d enfants ayant des probl mes par comparaison a
265. ine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Figure 12 La famille virtuelle Duke Ella Billie Thelonious Christ et al 2007 4 4 1 Influence des propri t s di lectriques permittivit et conductivit Dans les pr c dents rapports de l Agence sur les effets sanitaires des radiofr quences Afsset 2009 Anses 2013 figurent des l ments d taill s sur la caract risation de l exposition aux radiofr quences au moyen de la mesure du DAS Deux param tres des tissus influent sur la valeur du DAS D une part la permittivit relative des tissus qui d pend de la fr quence des rayonnements influe sur l absorption des rayonnements par les tissus et donc la valeur du champ lectrique interne D autre part la conductivit lectrique galement d pendante de la fr quence et de la nature des tissus intervient directement dans le calcul du DAS La litt rature scientifique concernant les propri t s di lectriques des tissus biologiques est abondante les premi res publications remontent aux ann es 1945 50 en lien avec le d veloppement des technologies radar C Gabriel a contribu activement recenser des donn es animales et humaines produisant ainsi une publication de r f rence en 1996 Gabriel 1996 Si la plupart des donn es concernant les propri t s di lectriques des tissus biologiques proviennent de mesures faites dans diverses esp ces de mammif res rat cochon mouton ou lapin des donn es humai
266. inimale de 20 cm de l enfant a ainsi t prise en compte pour l extrapolation Les talkies walkies et les t l commandes des v hicules radiocommand s sont tenus la main par les enfants L antenne d mission se situe approximativement 5 cm de la main mais les enfants peuvent galement mettre les antennes tr s pr s de la t te Dans ce cas m me si les rev tements en plastique des antennes emp chent une transmission de l nergie radio lectrique par conduction le rayonnement reste tr s pr s du visage On notera que certains constructeurs demandent dans la notice d emploi de respecter une distance de 5 cm entre le ta kie walkie et le corps Les modules anti loignement sont port s par les enfants par dessus les v tements Dans le message publicitaire d accompagnement de l appareil test il est conseill d accrocher le module de r ception qui n met pas de signal radiofr quence l enfant mais les parents peuvent pr f rer garder avec eux le module de r ception qui donne le signal d alarme lorsque la distance maximale est d pass e et confier l metteur l enfant Une distance arbitraire de 2 cm entre l metteur et la peau de l enfant a ainsi t retenue Les robots communicants ne sont pas destin s tre port s par les enfants Une distance minimale de 20 cm entre les enfants et ce type d metteur a t prise en compte 4 3 2 3 D termination des valeurs de champ lectrique pour les distances
267. io lectriques destination des enfants La distribution titre on reux ou gratuit d objets contenant un quipement radio lectrique dont l usage est sp cifiquement d di aux enfants de moins de six ans peut tre interdite par arr t du ministre charg de la sant afin de limiter l exposition excessive des enfants La question de savoir si les directives R amp TTE et basse tension sont suffisamment protectrices en mati re de sant et de s curit vis vis des enfants doit ainsi tre examin e afin de juger d une application ventuelle de la disposition du code de la sant publique cit e ci dessus Si les quipements radio lectriques destination des enfants s av raient pr senter un danger pour eux une application de l article L 5231 4 serait alors rendue n cessaire 1 2 Objet de la saisine La Direction g n rale de la sant DGS la Direction g n rale de la pr vention des risques DGPR et la Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes DGCCRF ont saisi Anses le 12 juillet 2011 afin d identifier les risques sanitaires potentiels li s l utilisation d appareils radio lectriques par ou proximit des enfants et justifier ainsi le cas ch ant le retrait du march des quipements en question Les objectifs de cette expertise sont multiples e r aliser un inventaire le plus complet possible des diff rents produits radio
268. io lectriques destination des enfants De nombreux jouets peuvent tre radiocommand s tels que des v hicules voitures bateaux avions h licopt res locomotives des peluches ou encore des robots cf Figure 7 Ces jouets fonctionnent gr ce une t l commande qui permet de commander l objet distance Elle est g n ralement quip e de deux leviers permettant le contr le de la puissance du moteur et de la direction Elles peuvent comporter une molette et une d tente pour certains mod les r duits de voiture Leurs fonctionnalit s peuvent tre tr s labor es avec par exemple la possibilit de changer de canaux radio lectriques L ensemble du jouet radiocommand est compos d un metteur quip d un module haute fr quence situ dans la t l commande Les metteurs r cents disposent de microprocesseurs et de fonctions de r glage avanc es dun ou plusieurs r cepteurs situ s dans le jouet qui re oivent et traitent le signal de l metteur le traduisant en signaux qui sont transmis des servomoteurs d un jeu d antenne d mission r ception pour communiquer entre le jouet et la t l commande de servomoteurs qui transmettent m caniquement aux gouvernes mobiles les ordres re us par le r cepteur permettant de faire avancer ou changer de direction le jouet 18 Ce dispositif est en fait un talkie walkie dont le fabricant annonce la possibilit d tre utilis co
269. ion aux metteurs de radio t l vision 2 ne montrent pas d effet Merzernich et al 2008 Eliott et al 2010 et 2 montrent des r sultats non concordants Ha et al 2007 Hauri et al 2014 En effet l tude de Hauri et al 2014 ne montre pas de relation entre l exposition aux radiofrequences de type FM et les leuc mies de l enfant alors que l tude de Ha et al 2007 montre l inverse Les analyses de tendances temporelles ne soutiennent pas l hypoth se d une association entre l exposition aux radiofr quences et la survenue de tumeurs c r brales chez les enfants et adolescents Cependant elles ne permettent pas non plus de l exclure En effet il faut noter la faible capacit des tudes de tendance temporelle tudier une relation de cause effet dans la mesure o il s agit d tudes cologiques pour lesquelles l information est obtenue au niveau global d une population et non au niveau de chaque individu De plus ces tudes ne permettent pas de prendre en compte les facteurs de confusion ventuels et sont de faible sensibilit au changement notamment pour surveiller des risques faibles Les tudes cas t moins ne permettent pas de conclure une relation entre une exposition aux champs lectromagn tiques radiofr quences et les cancers de l enfant Les r sultats de l tude CEFALO soul vent cependant des interrogations s il n est pas possible de conclure ce jour l existence d une as
270. ion de ces produits d s lors qu ils sont conformes aux prescriptions r glementaires moins de justifier de leur dangerosit 1 L Afsset Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail et l Afssa Agence fran aise de s curit sanitaire de l alimentation ont fusionn le 1 juillet 2010 pour cr er l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses 2 La d claration CE de conformit est tablie par le fabricant ou son mandataire install dans l Union europ enne Par ce document le fabricant atteste que son produit est conforme aux exigences essentielles de sant et de s curit pr vues par la ou les directives applicables au produit Il s agit d un document par lequel le fabricant engage sa responsabilit Elle permet une bonne tra abilit du produit La d claration comprend g n ralement des informations sur l identification du fabricant la description de l appareil l identification du signataire etc Le cas ch ant une attestation d livr e par un organisme notifi accompagne cette attestation Rapport pr d finitif page 18 223 Juin 2015 OA NOOA WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Or l article L 5231 48 du code de la sant publique pr voit la possibilit d interdire par arr t du ministre charg de la sant la mise sur le march d appareils rad
271. ion de l criture inductive des t l phones qui corrige les erreurs mineures Les tudes existantes sur les effets cognitifs et neurophysiologiques chez les enfants ne supportent pas l hypoth se d une susceptibilit accrue des enfants aux radiofr quences par rapport aux adultes Cependant ces tudes sont peu nombreuses et la plupart pr sentent des effectifs r duits Aucune preuve de bonne qualit n est disponible pour dresser des conclusions sur le r le d une exposition long terme aux radiofr quences dans la survenue de troubles du comportement Les informations concernant les tumeurs infantiles sont trop parcellaires pour conclure Les l ments de preuve de bonne qualit ne sont pas assez nombreux pour conclure de mani re robuste sur l valuation des effets potentiels des radiofr quences sur la sant des enfants 2 1 5 Scenihr 2007 2009 et 2013 Dans son rapport de 2007 le Comit scientifique europ en des risques sanitaires mergents et nouvellement identifi s Scenihr consid rait qu une attention particuli re devait tre accord e l exposition des enfants au t l phone mobile Bien qu aucune preuve sp cifique n existe les enfants et les adolescents pourraient s av rer plus sensibles aux expositions aux radiofr quences que les adultes en raison de leur d veloppement De plus les enfants d aujourd hui pourraient galement cumuler une exposition beaucoup plus lev e que les g n rations pr c dentes
272. ion du risque d effets sanitaires n fastes chez les enfants court terme Health Council of the Netherlands 2011 Cependant les auteurs reconnaissent que les connaissances sont limit es dans un certain nombre de domaines et que les donn es disponibles sont contradictoires 2 1 3 Centre international de recherche sur le Cancer 2013 Dans sa monographie publi e en 2013 sur les effets des champs lectromagn tiques radiofr quences le Centre international de recherche sur le cancer CIRC conclut sur la base des r sultats publi s par Christ et al 2010 que le t l phone mobile tant plus pr s du cerveau des enfants que du cerveau des adultes os plus fin etc l exposition moyenne un t l phone mobile pour une utilisation similaire est augment e d un facteur 2 pour le cerveau et de plus d un facteur 10 pour la moelle osseuse De plus les propri t s di lectriques de certains tissus tels que la moelle osseuse et los varient en fonction de l ge La conductivit de ces 2 tissus est plus lev e chez les enfants que chez les adultes et l nergie re ue apr s une exposition une source radiofr quences est donc plus lev e Les tudes cologiques dans lesquelles la distance a t prise comme une estimation de l exposition montrent une augmentation des leuc mies de l enfant avec la proximit des sources d exposition Cependant les tudes dans lesquelles l exposition a t valu e de mani re plus pr c
273. ion entre l usage probl matique du t l phone mobile et la d pression de l adolescent Yen et al 2009 Il s agit d une tude transversale de grande ampleur r alis e dans les coles accueillant des pr adolescents et adolescents 2 sexes entre 12 et 19 ans moyenne d ge 14 6 ans les coles ont t tir es au sort De plus cette tude est inscrite dans un programme de suivi des adolescents r alis tous les trois ans Dix mille cent quatre vingt onze adolescents ont particip sur la base du volontariat et de fa on anonyme Rapport pr d finitif page 152 223 Juin 2015 OO J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants l enqu te et ont rempli un auto questionnaire contenant entre autres le questionnaire sur l usage probl matique du t l phone mobile et l chelle CES D Center for Epidemiologic Studies Depression Scale valid e en chinois mandarin permettant de mesurer la d pression Les analyses ont fait l objet d ajustements sur l ge le sexe et la zone d habitat Seize pourcents des participants rapportent avoir au moins un sympt me d impact sur leur fonctionnement social le sympt me le plus fr quent tant le fait d avoir de mauvaises relations avec ses amis ou camarades de classe en lien avec l usage probl matique du t l phone mobile Le fait d tre d pressif Score CES D gt 28 est li l usage probl matiqu
274. ion li e l ge de la taille du cerveau et de l intensit de mati re blanche Bas Image ITD de tractographie de mati re blanche montrant l organisation de la mati re blanche au niveau du corps calleux Les valeurs les plus lev es correspondent a une organisation plus labor e des tractus de fibres Tau and Peterson 2010 5 2 1 4 D veloppement de l activit fonctionnelle c r brale consommation c r brale de glucose et d O et d bit sanguin c r bral Les modifications neuroanatomiques au cours du d veloppement sont aussi observables au niveau de l activit fonctionnelle c r brale in vivo mesur e par la consommation c r brale de glucose CMRglc en tomographie d mission de positrons TEP Cependant cette m thode implique l injection d un radionucl ide F fluorod soxyglucose Elle a pu tre utilis e dans une population clinique p diatrique ne pr sentant pas d alt ration neurologique majeure Chugani amp Phelps 1986 Chugani et al 1987 Pendant la 1 semaine de vie postnatale la consommation c r brale de glucose est plus lev e dans le cortex sensorimoteur le thalamus le tronc c r bral et le cervelet 3 mois une augmentation de la consommation c r brale de glucose tr s importante est observ e dans les cortex pari tal temporal et occipital les ganglions de la base et le cervelet alors qu une telle augmentation n est pas retrouv e dans les cortex frontal et occipital dorsolat r
275. ire une augmentation notable des taux de tumeurs c r brales pour la p riode 1998 2007 m me si le t l phone mobile tait associ une augmentation du risque de tumeurs cause de la longue latence d apparition de ces tumeurs Kundi 2011 Il a mis l hypoth se qu une partie de l augmentation d incidence des tumeurs de localisation temporale pouvait n anmoins tre attribu e l exposition aux radiofr quences Ces commentaires ont motiv une analyse plus approfondie de l incidence des tumeurs c r brales de Vocht et al 2011b qui n a pas mis en vidence de tendance temporelle depuis 1979 quels que soit le sexe ou la classe d ge Des augmentations annuelles des taux de tumeurs du lobe temporal 0 04 nouveau cas an chez l homme et 0 02 nouveau cas par an chez la femme sont observ es ainsi que des diminutions des taux de tumeur du lobe pari tal du cerveau et du cervelet chez l homme seulement Si l augmentation du taux de tumeur du lobe temporal est due l exposition au t l phone mobile elle ne constituerait qu un cas sur 100 000 entre 1998 et 2007 Les auteurs concluent donc que l augmentation de l utilisation du t l phone mobile entre 1985 et 2003 n a pas entra n de changement notable dans l incidence des tumeurs c r brales en Angleterre entre 1998 et 2007 Ils recommandent toutefois de r p ter ce type d analyse comme outil de surveillance de sant publique 5 7 1 2 2 tudes cas t moins L tude c
276. irective europ enne 1999 5 CE dite R amp TTE Certains quipements utilisant le spectre des radiofr quences rel vent de la directive europ enne 1999 5 CE dite R amp TTE Radio and Terminal Telecommunication Equipement Elle a t transpos e en droit fran ais par l ordonnance n 2001 670 du 25 juillet 2000 Elle remplace la directive 98 13 CE du 12 f vrier 1998 Le d cret n 2002 775 du 3 mai 2002 a pr cis les valeurs limites d expositions aux champs lectromagn tiques pour la population g n rale reprenant les valeurs propos es dans la recommandation 1999 519 CE 3 2 2 1 Principe et domaine d application de la directive R amp TTE La directive R amp TTE s applique tous les quipements hertziens et aux quipements terminaux de t l communications filaires et de radiocommunication y compris les quipements lectro m dicaux et automobiles et les installations de radiocommunication de type r seau ex station de base GSM Elle exclut les quipements relatifs la s curit publique et la d fense la s curit de l tat ou aux activit s de l tat dans le domaine du droit p nal Sont exclus galement les quipements hertziens utilis s par les radioamateurs sauf lorsqu ils sont disponibles tout assembl s dans le commerce Un quipement hertzien au sens de la directive est un produit ou partie composante d un produit permettant la communication par l mission et ou r ception d
277. ires Jours post naissance 15 16 17 18 19 20 21 Naissance J20 J30 B88 6 6 See inguino scrotale pr sents canaux de Wolff ER urog nital rostate Diff renciation morphologique de la prostate pr sent p Tubercule urog nital D ff renciation du p nis D veloppement feuillets do l ur thre Distance anog nitale augmente chez le m le ik 8 10 12 14 16 18 20 22 35 37 Testost rone testiculaire 1 Homme semaines de gestation a Source INSERM 2011 d apr s Welsh et al 2008 4 Figure 28 Diagramme repr sentant les principales p riodes du d veloppement du tractus g nital male chez 5 l humain et le rat en relation avec la production de testost rone 6 Pubert Souris 135jpc 19 21 jpc Rate 16 5 jpc 20 40 Femme Mm e 60 jpc 270 jpc CZ M iose des ovogonies Prophase CTI Formation des follicules 7 CZ Folliculogen se gonado d pendante ovulation et reprise de m iose 8 Source INSERM 2011 d apr s Monniaux et al 2009 9 Figure 29 Comparaison des p riodes de diff renciation ovarienne chez diff rents mammif res jpc jours 0 post conception 12 Il existe galement des diff rences physiologiques au niveau de la fonction reproductive entre 13 mammif res a prendre en compte lors de l extrapolation entre les rongeurs et l esp ce humaine 14 Par exemple l ouverture vaginale qui signe le d but de la pubert chez la souris mais qui n existe 15 pas chez
278. ise telles que des mesures de champs ou de la mod lisation ne montrent pas d augmentation du risque Par cons quent les experts du CIRC ne peuvent pas conclure quant au risque de leuc mie ou de lymphome li s l exposition environnementale aux RF 2 1 4 Sant publique Angleterre 2012 D apr s l agence sanitaire anglaise Health Protection Agency devenue Public Health England en 2013 dans un rapport r cent HPA 2012 les tudes pid miologiques ne fournissent pas d l ments suffisamment solides pour conclure que l exposition aux radiofr quences peut affecter les fonctions cognitives de l enfant L augmentation des capacit s de concentration qui a t constat e dans certaines tudes viendrait de l habitude utiliser le t l phone dans des endroits bruyants De m me l utilisation du t l phone encouragerait les utilisateurs privil gier la vitesse 4 L institut allemand J lich conduit des recherches dans les domaines de l nergie de l environnement de la sant et des technologies de l information http www fz juelich de portal DE Home home_node html 5 Cf glossaire pour la d finition du DAS et la section 3 3 pour l quation reliant le DAS au champ lectrique Juin 2015 page 23 223 Rapport pr d finitif J O O1 B N gt h Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants la pr cision dans certaines t ches en raison de la fonct
279. it res techniques fixant les conditions d interdiction doivent done pr alablement tre d finis et motiv s Dans ce cadre nous vous saurions gr de r aliser une tude permettant d identifier les quipements en cause et de caract riser le march associ d valuer le niveau d exposition des enfants r sultant de l utilisation de ces quipements et les risques ventuels qui pourraient en r sulter de proposer en fonction des r sultats obtenus des crit res permettant de justifier une ventuelle interdiction de ces quipements radio lectriques A cet effet une d marche exp rimentale pourrait utilement tre entreprise afin d objectiver les conclusions Nous vous remercions de bien vouloir nous faire parvenir le r sultat de vos travaux pour le 31 d cembre 2011 Le Directeur g n ral Le Directeur g n ral de la La Directrice g n rale de la de Ja sant pr vention des risques concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes loo Abide Jean Yye amp GRALL Laurent MICHEL Nathalie HOMOBONO Juin 2015 page 211 223 Rapport pr d finitif ON O O1 BB ND 10 11 12 13 14 15 16 17 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Annexe 2 Recommandations techniques d allocations de fr quence Le Tableau 30 issu de la recommandation ERC 70 03 de la CEPT fournit des sp cifications techniques concernant les all
280. ittivit complexe sont donc li es par la relation o w jwe w ce qui permet d crire encore c w w j2 CEE nn Rapport pr d finitif page 220 223 Juin 2015 D JO oO A D 18 19 20 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Cette derni re relation est plus particuli rement utilis e pour la description des di lectriques faibles pertes alors que la conductivit complexe est plut t utilis e lorsque le milieu est bon conducteur Imp dance La d termination de la conductivit statique o de la conductivit dynamique o w et de la permittivit e w suffit la compl te caract risation di lectrique des mat riaux Cependant ces grandeurs ne sont pas mesurables directement et sont g n ralement d duites d une mesure d imp dance L imp dance Z traduit la relation entre la tension aux bornes d un circuit et le courant le traversant suivant la relation bien connue loi d Ohm l chelle macroscopique U Z Toutes les grandeurs de cette relation sont complexes ce qui traduit un ventuel d phasage entre la tension et le courant L imp dance est li e la conductivit et la permittivit suivant une relation d pendant de la g om trie du champ lectrique baignant le milieu Ainsi dans le cas d un milieu cylindrique reli des lectrodes de m me diam tre Figure 1 7 et en n gligeant tout effet d
281. iveau suffisant pour atteindre les niveaux qui auront un effet nocif sur la sant des humains Cela s explique par le fait que les carts ont tendance a tre relativement mineurs et que les restrictions de base propos es pour le DAS int grent des marges de s curit Cependant pour que la d finition du niveau de r f rence nonc e dans la section 2 du CS6 2013 savoir que le respect des niveaux de r f rence assurera la conformit avec les restrictions de base dans ce code de s curit soit correcte il est n cessaire de changer les niveaux de r f rence propos s dans le CS6 2013 Le Comit recommande que Sant Canada examine le grand nombre d tudes de dosim trie en plus de celles mentionn es dans le pr sent rapport qui ont t produites depuis la derni re r vision majeure du CS6 en 1999 et modifie les niveaux de r f rence propos s dans le CS6 2013 en cons quence Tableau 1 volution des niveaux de r f rence propos s par Sant Canada Champ lectrique V m Fr quence Icnirp CS6 2009 CS6 2013 CS6 2015 400 MHz 28 32 31 24 900 MHz 41 48 38 32 1 800 MHz 58 61 45 41 2 100 MHz 61 61 47 43 10 Examen du Code de s curit 6 2013 Limites de s curit de l exposition aux champs de radiofr quences fix es par Sant Canada Juin 2015 page 29 223 Rapport pr d finitif J O O1 BR D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA
282. l est inf rieure 5 Chez un enfant de 5 ans la diff rence entre les permittivit s de la peau 900 MHz 1 800 MHz et 2 4 GHz atteint 6 Pour le tissu musculaire la diff rence entre les permittivit s d un enfant de 5 et 10 ans 900 MHz est inf rieure 2 La diff rence de permittivit entre une fr quence de 900 MHz et 2 4 GHz est d environ 3 Les valeurs de permittivit les plus lev es sont obtenues pour le cerveau et les plus basses pour la peau Les auteurs notent une diff rence d au plus 10 entre un enfant et un adulte pour la permittivit des tissus musculaires lbrani et al 2011 Le comportement de la conductivit en fonction de l ge est similaire celui de la permittivit Ainsi dans le cerveau l augmentation de la my linisation et la diminution du contenu en eau en fonction de l ge serait la raison de la baisse de la permittivit et de la conductivit de la mati re blanche pas de variation observ e pour la mati re grise et de la moelle osseuse en fonction de Juin 2015 page 63 223 Rapport pr d finitif J O O1 B ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants l ge chez le cochon Peyman et al 2007 Les os pr sentent les variations de la teneur en eau les plus importantes en raison du degr de min ralisation de la matrice osseuse qui se calcifie durant la croissance conduisant une baisse significa
283. la notice du t l phone mobile Juin 2015 page 127 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 19 tudes de l effet des radiofr quences sur les fonctions cognitives et le comportement chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats des tudes et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Espa Reste sp ce sultats R f rence DAS Wee Effet tudi Nombre 7 ar Age l exposition d animaux se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition Signal puls UWB DAS 45 mW kg Pas d effet sur les performances cognitives Cobb etal 54 Rat M 6 animaux vus IEN 2000 24 7 7 GD 3 GD 18 in utero Tests cognitifs par groupe Augmentation des vocalisations de stress l ge de 8 10 et 13 ou GD 3 PND 10 jours chez les rats expos s de fa on pr et post natale ou PND 1 PND 10 GSM 900 MHz Activit g n rale Kumlin et al DAS 0 3 et 3 W kg Rat Anxi t r ponse au stress 6 animaux Am lioration de l apprentissage et de la m moire chez les rats 2007 2 h jour et 5 jours semaine 21 jours R activit par groupe expos s pendant 5 semaines M moire spatiale W CDMA 2140 MHz DAS 0 068 0 146 W kg _ Takahashi et Rat M moire spatiale et activit 4 animaux Absence d effet al 2010 ou DAS 0 026 0 067 in utero l
284. le pourrait tre un indicateur d autres troubles comme par exemple un mode relationnel particulier de la m re avec son enfant ou dans le cas de l tude de Thomas du fait du caract re transversal de l tude l exposition pourrait effectivement entra ner des perturbations comportementales mais celles ci pourraient entrainer tout aussi bien un usage plus important du t l phone mobile Par cons quent les l ments de preuves disponibles ne permettent pas de conclure a l existence d un effet des radiofrequences sur le comportement des enfants Figure 30 En revanche au vu de ces l ments une association entre l usage du t l phone mobile et des troubles du comportement chez l enfant pourrait exister et m rite d tre approfondie Chez l animal juv nile deux tudes se sont int ress es l effet d une exposition aux radiofr quences sur l anxi t valu e l aide du test du labyrinthe en croix sur lev chez de jeunes rats La premi re ne montre aucun effet d une exposition aux radiofr quences DAS de 0 3 et 3 W kg pendant 4 5 semaines et partir de 21 jours Kumlin et al 2007 La seconde montre une augmentation de l anxi t chez des rats expos s a un t l phone mobile DAS normatif de 1 15 W kg plus tardivement partir de 6 8 semaines fin de l adolescence jeunes adultes pendant 28 jours Narayanan et al 2012 Ces r sultats apparemment contradictoires pourraient r v ler des effets ge d
285. les testicules ovaires et pr lev s pour examen histologique Le seul effet observ est une diminution de l incidence des tumeurs pituitaires 2 W kg chez les m les dans l tude de 2005 Dans l tude de 2007 une tendance l augmentation de l incidence et du nombre de tumeurs c r brale est observ e chez les femelles expos es mais sans que les r sultats soient significatifs Saran et al 2007 ont utilis des souris Patched Ptcl qui ont la particularit de montrer une sensibilit accrue aux radiations ionisantes et de d velopper des tumeurs dans multiples organes notamment cervelet et peau Au total 200 souriceaux Picl et 200 souriceaux non mut s wild type Ptcl ont t inclus dans cette tude et ont t expos s en aveugle un signal GSM de 900 MHz DAS de 0 4 W kg 30 min 2 fois par jour pendant 5 jours d s le 2 jour post natal Apr s exposition les auteurs ont laiss les souris grandir afin d tudier les taux de survie dans les diff rents groupes L incidence des medulloblastomes des rhabdomyosarcomes et les signes pr coces de carcinomes basocellulaires est mesur e Une analyse histologique et une quantification des tumeurs ont galement t effectu es Quel que soit le type de souris aucun effet de l exposition na t constat sur la survie ou sur l incidence des tumeurs Cette tude montre qu une exposition aigue un signal GSM en p riode n onatale sur des animaux pr disp
286. les et l exposition aux champs lectromagn tiques n a t mise en vidence L auteur rel ve certaines limites l tude en particulier la non prise en compte des expositions ant rieures de l exposition pendant la grossesse et de l exposition concomitante d autres sources de radiofr quences t l phones mobiles et stations de base cependant les t l phones mobiles ont t introduits en Cor e du Sud vers la fin des ann es 90 leur contribution l exposition ne doit donc pas tre importante Le choix de t moins ayant eu des probl mes respiratoires pourrait galement tre discut L interpr tation des r sultats de cette tude dans laquelle aucune relation dose effet n a t mise en vidence doit galement envisager la pr sence de facteurs de confusion qui n auraient pas t pris en compte Merzenich et al 2008 ont r alis une tude cas t moins portant sur les h mopathies malignes de l enfant de 3 14 ans leuc mies lymphoides chroniques leuc mies my lo des chroniques syndromes my loprolif ratifs my lodysplasies dans l entourage de 24 tours d mission radio et TV 16 tours AM et 8 FM TV De plus 312tours de transmission mettant un champ radiofr quence d une puissance inf rieure ou comparable aux principaux metteurs des zones d tudes ont galement t int gr es dans la mod lisation de exposition L identification des cas a t r alis e sur une p riode allant de 19
287. les ventricules c r braux La migration neuronale pr sente un pic entre la 12 et la 20 semaine de gestation et est termin e entre la 26 et la 29 semaine de gestation Les axones et dendrites des neurones commencent a s tendre et a partir de la 5 semaine de gestation forment un r seau primitif fonctionnel A 32 semaines le cortex est d ja constitu des diverses couches contenant les principaux systemes de neurotransmetteurs une diversit de cellules gliales et diff rents types de neurones L arborisation dendritique et la synaptogen se s acc l rent au 3 trimestre de gestation pour produire un paississement du cortex Huttenlocher Rapport pr d finitif page 86 223 Juin 2015 OON OO O1 BR D 20 21 22 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants amp Dabholkar 1997 ce qui coincide avec l apparition des gyri et sulci corticaux La 34 semaine de gestation marque l arriv e du pic de la synaptogen se pendant laquelle environ 40 000 nouvelles synapses sont form es chaque seconde Ce processus continue jusqu au d but de la vie postnatale Figure 19 Le nombre de neurones est le plus lev 28 semaines de gestation et plus de la moiti seront limin s par apoptose d ici la fin de l adolescence Tau amp Peterson 2010 P riode postnatale la naissance le cerveau du nouveau n de 2 4 semaines repr sente environ 36 de sa taille adulte
288. li M 2014 Exposure to Radio Frequency Electromagnetic Fields From Broadcast Transmitters and Risk of Childhood Cancer A Census based Cohort Study Am J Epidemiol kwt442 Health Council of the Netherlands 2011 Influence of radiofrequency telecommunication signals on children s brains Health Council of the Netherlands The Hague Health Protection Agency HPA 2012 Health effects from radiofrequency electromagnetic fields Heinrich S Thomas S Heumann C von Kries R and Radon K 2010 Association between exposure to radiofrequency electromagnetic fields assessed by dosimetry and acute symptoms in children and adolescents a population based cross sectional study Environ Health 9 75 Heynick L N and Merritt J H 2003 Radiofrequency fields and _ teratogenesis Bioelectromagnetics Suppl 6 S174 186 Hirata A Asano T and Fujiwara O 2007 FDTD analysis of human body core temperature elevation due to RF far field energy prescribed in the ICNIRP guidelines Phys Med Biol 52 5013 5023 Hirata A Ito N and Fujiwara O 2009 Influence of electromagnetic polarization on the whole body averaged SAR in children for plane wave exposures Phys Med Biol 54 N59 65 Huttenlocher P R 1979 Synaptic density in human frontal cortex developmental changes and effects of aging Brain Res 163 195 205 Huttenlocher P R and Dabholkar A S 1997 Regional differences in synaptogenesis in human cerebr
289. line FSH la FSH agissant sur les cellules de Sertoli participe l initiation de la spermatogen se l hormone luth inisante LH la pubert la LH augmente la production de testost rone qui agit directement sur les cellules de Sertoli pour assurer le bon d roulement de la spermatogen se Chez les filles Dans l embryon f minin en l absence de SRY et gr ce l expression d autres g nes la gonade indiff renci e se transforme en ovaire En l absence de testost rone et d AMH les canaux de Wolff r gressent tandis que les canaux de M ller se diff rencient en trompes de Fallope ut rus et partie sup rieure du vagin Les organes g nitaux externes se d veloppent galement Chez la fille toutes les cellules germinales souches les ovogonies cessent de se diviser avant la naissance apr s leur transformation en ovocytes la premi re division m iotique La plupart des ovocytes bloqu s en phase de m iose disparaissent apr s la naissance et apr s la pubert Le stock de cellules germinales disponibles est donc limit Chez la femme les ovaires produisent des ovules et s cr tent deux hormones l stradiol et la progest rone A la pubert les ovocytes localis s dans les follicules primordiaux entrent r guli rement en croissance selon un processus d nomm folliculogen se qui conduit l ovocyte vers l ovulation Les cellules de la granulosa deviennent alors sensibles a la FSH et vont continuer
290. llective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 28 Etudes investiguant les effets sur le syst me immunitaire Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Es sp ce R sultats R f rence DAS Effet tudi Fun Age l exposition animaux se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition num ration des cellules spl niques et des Wi Fi de 2 462 MHz lymphocytes B dosage des Aucun effet des RF sur les param tres valu s du syst me Sambucci et DAS de 4 W kg aula Sates oe 16 sugs ae al 2010 GD 5 GD 19 valuation de la production par groupe Mise en vidence de l effet cage c est dire de la modification 2h d anticorps et de la de param tres du syst me immunitaire en fonction du stress prolif ration de lymphocytes B num ration et prolif ration Wi Fi de 2 462 MHz R des cellules du thymus et Laudisi et al DAS de 4 Wik Souris apr s stimulation de 16 souris Aucun effet des RF sur les param tres valu s du syst me 2012 g GD 5 GD 19 prolif ration des par groupe immunitaire 2h j lymphocytes T et production de cytokines maturation des thymocytes ie num ration des Augmentation de la production d IFN y dans les cellules de la rate ee ree Sa lymphocytes T dans le chez les males expos s au plus haut DAS i ouris Srinh ri a i ci et DAS
291. logiques Tout d abord le fait que l exposition et les troubles du sommeil aient t valu s par auto questionnaire Chez les adolescents la source majeure de biais est la n cessit de donner des r sultats socialement souhaitables Les auteurs pensent qu il serait improbable que les tudiants sous estiment leur comportement Les estimations de la pr valence sont vraisemblablement surestim es ce qui fait que l erreur de classement entrainerait une estimation plus basse de la relation Les donn es de the German MobilEe study ont fait l objet de plusieurs publications Les participants de cette tude ont r pondu un entretien individuel assist par ordinateur Pendant 24 h les participants ont port un dosim tre et ont renseign la fr quence et le temps d utilisation du t l phone mobile L exposim tre n cessitant d tre en mouvement seule la p riode o le participant tait r veill a produit des mesures exploitables En plus de l valuation de l exposition par l exposimetre individuel les participants ont d clar sur un journal papier leur Juin 2015 page 143 223 Rapport pr d finitif ND J O O1 B Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants fr quence et la dur e d utilisation du t l phone mobile dans la journ e sur cette m me p riode de 24 heures K hnlein et al 2009 ont d velopp une ana
292. lon des protocoles 1 2 Figure 40 valuation des l ments de preuve relatifs au sommeil dans les tudes sur les mod les animaux 3 l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les PORN 3 l ments Absence Les donn es de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet l ments de preuve de Effet possible pour l enfant l existence de l effet tudi dans les tudes l ments de preuve non cliniques et HE Effet possible pour tye sy lt 4 ep a Absence de donn es de l enfant Les donn es disponibles ne q qualit permettent pas de montrer r gt z l existence de l effet tudi Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet 4 5 Figure 41 Evaluation globale de l effet des radiofr quences sur le sommeil chez l enfant Rapport pr d finitif page 142 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 4 tudes sur le bien tre Van den Bulck 2007 a men une tude prospective de cohorte sur des enfants scolaris s en Belgique Les donn es initiales proviennent de l tude sur les m dias et la sant des adolescents de Louvain SOMAH en f vrier 2003 avec un premier suivi en f vrier 2004 et un second en 2005 L ge moyen tait de 13 7 ans cart type 0 68 dans l
293. lyse statistique de l exposition de 1 433 enfants sur les 1 484 inclus dans l tude et ayant une mesure compl te de l exposition sur 24 heures Les sympt mes chroniques maux de t te irritation nervosit tourdissements anxi t troubles du sommeil fatigue ressentis au cours des 6 mois pr c dents ont t recueillis l aide du questionnaire Health Behaviour in School Aged Children et leur intensit a t valu e selon l chelle de Likert quasi quotidiennement plusieurs fois par semaine environ chaque semaine environ une fois par mois rarement jamais Aucune association entre l exposition divis e en 2 cat gories les moins expos s 88 et les plus expos s 12 et les sympt mes chroniques ressentis au cours des 6 mois pr c dents n a t observ e Heinrich et al 2010 ont galement utilis les donn es de l tude the German MobilEe study afin d analyser l association entre l exposition aux radiofr quences et la survenue de sympt mes aigus asp cifiques maux de t te irritabilit nervosit tourdissements fatigue probl mes de concentration troubles du sommeil Les sympt mes aigus ressentis pendant cette p riode ont galement t not s sur un journal papier midi et le soir Les sympt mes pris en compte ont t extraits de la liste des plaintes somatiques de von Zerssen von Zerssen et al 1974 et leur intensit valu e selon l chelle de Likert intense mod r faibl
294. m mes tests cognitifs ont t r alis s et les r sultats ont t compar s par rapport ceux effectu s un an auparavant Aucune association n a t observ e entre le nombre d appel et les modifications de la pr cision de la r ponse pour les tests Cependant le temps de r ponse pour 2 t ches de m morisation augmente pour les enfants qui pr sentaient le plus grand nombre d appels t l phoniques et la plus grande utilisation de message texte au d but de l tude sans qu il ny ait modification de l exactitude des r ponses De plus les chercheurs ont valu dans quelle mesure les modifications dans les variables d exposition entre l tude initiale et le suivi sont associ es avec les modifications des r sultats aux tests cognitifs D apr s les chercheurs l augmentation des appels d clar s et des messages textes concernent les enfants qui initialement en avaient d clar s peu et la diminution des appels d clar s et des messages textes concernent ceux qui en avaient d clar un grand nombre sugg rant que les changements d exposition observ s sont plut t li s une r gression statistique a la moyenne des observations qu un r el effet du t l phone mobile La relation entre l usage du t l phone mobile conjoint une exposition au plomb et la pr sence de troubles du d ficit d attention d l hyperactivit a t tudi e dans une cohorte de 2 422 enfants de 10 villes cor ennes g s entre 6 et 1
295. m thodologiques que scientifiques Le rapport produit tient compte des observations et l ments compl mentaires transmis par les membres du CES 3 L article L 5231 43 du code de la sant publique a t cr par l article 183 de la loi Grenelle Il du 12 juillet 2010 Juin 2015 page 19 223 Rapport pr d finitif ooN OAR D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Les travaux d expertise concernant l valuation du risque li l exposition des enfants aux radiofr quences s appuient sur les analyses formul es par le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 Les experts rapporteurs ont utilis ce mat riau pour r aliser dans la mesure du possible une valuation des risques sanitaires potentiels pour les enfants li s leur exposition aux champs lectromagn tiques radiofr quences Ces travaux d expertise sont ainsi issus d un collectif d experts aux comp tences compl mentaires Ils ont t r alis s dans le respect de la norme NF X 50 110 qualit en expertise 1 3 2 Conventions de recherche et d veloppement Pour contribuer la r alisation de cette saisine une convention de recherche et d veloppement CRD a t sign e avec le Laboratoire national de m trologie et d essais
296. mW kg Les r sultats montrent chez les rats de 92 jours 13 semaines une augmentation significative des concentrations circulantes de testost rone dans les 2 groupes expos s aux radiofr quences 4 5 et 4 9 De plus a une fr quence d exposition de 1 800 MHz les rats expos s pr sentent une augmentation de la motilit des spermatozo des sans atteinte de leur concentration avec une augmentation du pourcentage d anomalies histologiques de pith lium s minif re En revanche a 900 MHz les taux de spermatozo des morphologiquement normaux taient plus lev s avec un pourcentage d anomalies totales et d anomalies de la queue diminu par rapport au groupe t moin Les auteurs proposent que les radiofr quences entraineraient une stimulation de laxe hypothalamo pituito gonadique qui pourrait tre une cause de pubert pr coce chez les rats Les r sultats sont prendre avec r serves cause de limites m thodologiques importantes concernant l exposition valeur r elle du champ lectrique non mesur e et la partie biologie exposition des ratons de 2 jours sans leur m re tude non en aveugle dans les analyses De plus les coupes histologiques de l pith lium s minif re qui montrent une absence criante de spermatozo des due la d g n rescence du tissu semblent contradictoires avec les valeurs de num ration des spermatozo des qui ne montrent pas de variation de la concentration spermatique Lee et al
297. mal models Environ Health Perspect 108 Suppl 3 511 533 Romijn H J Hofman M A and Gramsbergen A 1991 At what age is the developing cerebral cortex of the rat comparable to that of the full term newborn human baby Early Human Development 26 61 67 De Salles A A Bulla G and Rodriguez C E F 2006 Electromagnetic absorption in the head of adults and children due to mobile phone operation close to the head Electromagn Biol Med 25 349 360 Sambucci M Laudisi F Nasta F Pinto R Lodato R Altavista P Lovisolo G A Marino C and Pioli C 2010 Prenatal exposure to non ionizing radiation effects of WiFi signals on pregnancy outcome peripheral B cell compartment and antibody production Radiat Res 174 732 740 Sambucci M Laudisi F Nasta F Pinto R Lodato R Lopresto V Altavista P Marino C and Pioli C 2011 Early life exposure to 2 45 GHz WiFi like signals Effects on development and maturation of the immune system Progress in Biophysics and Molecular Biology 107 393 398 Sangun O Dundar B Darici H Comlekci S and Celik S 2014 The effects of long term exposure to a 2450 MHz electromagnetic field on growth and pubertal development in female Wistar rats Electromagn Biol Med Saran A Pazzaglia S Mancuso M Rebessi S Di Majo V Tanori M Lovisolo G A Pinto R and Marino C 2007 Effects of exposure of newborn patched1 heterozygous mice to GSM
298. melles F1 en gestation expos es au DAS le plus faible de l exp rience Cependant cette diminution ne semble pas affecter l issue de la gestation Sangun et al 2014 rapportent une pubert plus tardive et une augmentation de la LH circulante chez les animaux expos s la fois en pr natal et en post natal partir du 21 jour et jusqu la pubert Ces r sultats ne semblent pas coh rents avec ceux de Takahashi et al 2010 car une augmentation de la LH circulante aurait pour effet une augmentation des corps jaunes Par cons quent les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur les organes reproducteurs femelles Figure 52 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet sur le syst me reproducteur femelle de l enfant Figure 53 Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante gt ou avec r serves concernant Veffet tudi Figure 51 Evaluation des l ments de preuve relatifs au syst me reproducteur femelle dans les tudes pid miologiques Juin 2015 page 169 223 Rapport pr d finitif ON CONDO Anses e Rapport d expertise collective Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Non ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Les donn es disponibles Nor montrent elles un effe
299. mical magnetic resonance imaging Neuroscience amp Biobehavioral Reviews Methodological and Conceptual Advances in the Study of Brain Behavior Dynamics A Multivariate Lifespan Perspective 30 718 729 Lenroot R K Gogtay N Greenstein D K Wells E M Wallace G L Clasen L S Blumenthal J D Lerch J Zijdenbos A P Evans A C Thompson P M and Giedd J N 2007 Sexual dimorphism of brain developmental trajectories during childhood and adolescence Neurolmage 36 1065 1073 Leung S Croft R J McKenzie R J Iskra S Silber B Cooper N R O Neill B Cropley V Diaz Trujillo A Hamblin D and Simpson D 2011 Effects of 2G and 3G mobile phones on performance and electrophysiology in adolescents young adults and older adults Clin Neurophysiol 122 2203 2216 Loughran S P Benz D C Schmid M R Murbach M Kuster N and Achermann P 2013 No increased sensitivity in brain activity of adolescents exposed to mobile phone like emissions Clinical Neurophysiology 124 1303 1308 Lyaginskaja A M Grigoriev Y G Osipov V A Grigoriev O A and Shafirkin A V 2010 Autoimmune processes after long term low level exposure to electromagnetic fields experimental results part 5 Study of the influence of blood serum from rats exposed to low level electromagnetic fields on pregnancy and fetal and offspring development Biophysics 55 1059 1066 Maaroufi K Had Aissouni L Melon C Sakly
300. minuer lorsque la taille de la t te et al 2004 EE 1 800 MHz diminue mais le pourcentage d nergie absorb e augmente Keshvari et Lah 900 1 800 et Pas de diff rence entre le DAS d termin chez les adultes ou chez les 2005 g Mod le anatomique 2 450 MHz 3 et 7 ans enfants La prise en compte du pavillon de l oreille dans la d termination du DAS est un param tre influent Bit Babik et al Medals lin airamentvedult R Les DAS 1 g et 10 g et la p n tration d nergie sont les m mes dans tous 2005 les mod les pour toutes les conditions d exposition De Salles eta Mod le morphom trique pede Le DAS 1 g est plus lev chez les enfants que chez les adultes 2006 1 850 MHz Mod le morphom trique Wiart et al 2005 aE Revue Mod le h t rog ne IRM Hadjem et al Mod le lin airement r duit 900 et er Pe 1 DAS 10 g l g rement sup rieur chez les enfants par rapport l adulte 2005 Mod le morphom trique 1 800 MHz sii PA ISEN E E re 1900 MHz DAS 1 g chez l enfant inf rieur celui des adultes Mod le lin airement r duit 835 et Beard et al 2006 aa 1 900 MH 7 ans 835 MHz DAS 1 g sup rieur chez l enfant en particulier pour la position Mod le morphom trique Z inclin e 900 1 800 5 8 8 15 DAS 1 g plus lev pour le mod le d enfant de 5 8 ans par rapport Wiart et al 2008 Mod les h t rog nes IRM 2 100 et gah l adulte pour les tissus c r braux p riph riques 2 400 MHz Pas de dif
301. mme veille b b Il pr sente d ailleurs toujours selon le fabricant un aspect premier ge La puissance d mission 500 mW ERP annonc e permettrait une port e th orique de 5 km Juin 2015 page 39 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants d un ensemble de batteries ou de piles Figure 6 Voiture radiocommand e Ces jouets fonctionnent g n ralement 27 ou 40 MHz Seule la t l commande met des ondes lectromagn tiques le jouet ne fait que les recevoir et les traiter Toutefois d apr s l Agence sanitaire britannique une large gamme de fr quences et de puissances mise est utilis e Health Protection Agency HPA 2012 4 1 3 Les talkies walkies Les talkies walkies permettent a deux ou plusieurs personnes de communiquer l aide de deux ou plusieurs modules metteur r cepteur chaque enfant poss dant un module Contrairement aux veille b b s ou aux jouets radiocommand s o la liaison sans fil est unilat rale la liaison sans fil des ta kies walkies est bilat rale c est une liaison dite half duplex mais de mani re successive chaque interlocuteur parle tour de r le Avant de commencer parler l enfant doit appuyer sur un bouton ou maintenir un poussoir en fonction du mod le de talkie walkie et le rel cher d s qu il a fini de parler L autre peut alors r pondre en effectuan
302. n tre employ dans certaines limites de tension CEPT la Conf rence europ enne des administrations des postes et t l communications est une entit de coordination entre les organismes des postes et de t l communications de 48 tats europ ens Elle a t l origine de la cr ation de l ETSI en 1988 qui a depuis assur les fonctions de normalisation DAS le D bit d absorption sp cifique repr sente le d bit d absorption sp cifique par unit de masse de tissu biologique il est exprim en Watts par kg W kg Le DAS ng correspond au d bit d absorption sp cifique valu sur n grammes de tissus contigus Rapport pr d finitif page 12 223 Juin 2015 M OO O1 BB N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants missions ou perturbations signaux dont la propagation est de nature nuire au bon fonctionnement des quipements ou la sant des tres vivants situ s au voisinage Etsi European telecommunications standards institute l Institut europ en des normes de t l communication est l organisme de normalisation europ en du domaine des t l communications Celui ci travaille en coop ration avec le CEN et le Cenelec qui sont les instances europ ennes repr sent es l ISO et la CEI FDTD Finite difference time domain diff rences finies dans le domaine temporel Technique de simulation num rique utilis e pour la r
303. n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante dade ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Oui gt Y a t il un nb suffisant d tudes a portant sur 2 2 esp ces Les donn es disponibles Non montrant de mani re Non EE z montrent elles un effet gt convergente que les RF es l ments de preuve disponibles ne permettent consid r es n ont pas d effet A Oui pas de conclure l existence d un effet Vv Des questions restent elles en Qui a e _ gt Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la gt x a pre se limitent pertinence du des protocole s ren i Non ils une seule sri 5 Non exp rience Non Figure 65 valuation des l ments de preuve relatifs la toxicit syst mique dans les tudes sur les mod les animaux Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet l ments de preuve de l existence de l effet tudi dans les tudes l ments de preuve non cliniques et Effet possible pour ap pri Absence de donn es de l enfant El Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Effet possible pour l enfant Les donn es disponibles ne permettent pas de montrer l
304. n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les Les donn es disponibles ne montrent pas d effet ce tudi dans koem n les tudes qd El ments de preuve non ee cliniques et Eee Effet possible pour Les donn es disponibles ne pid miologi aaa l enfant permettent pas de montrer ques qualit l existence de l effet tudi Absence de donn es de qualit l ments de preuve non N conclusifs El ments de preuve de l existence de l effet Effet probable pour l enfant Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 32 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le comportement chez l enfant Concernant les fonctions cognitives Chez l enfant trois tudes pid miologiques rapportent une am lioration de certaines fonctions cognitives apr s exposition au t l phone mobile in utero Vrijheid et al 2010 ou lors de l enfance Thomas et al 2010b Les enfants ou adolescents les plus gros utilisateurs de t l phone mobile pr sentent des temps de r action plus courts mais des r sultats moins exacts que les non utilisateurs Abramson et al 2009 Ces r sultats ne sont pas confirm s par les tudes de type exp rimental qui concluent l absence de diff rence entre les expos s et les non exp
305. n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 Phenom nes de relaxation 2 En r alit de nombreux m canismes de polarisation coexistent et on peut distinguer ainsi 3 e La polarisation d orientation r sultant de l orientation des mol cules dipolaires rigides PER 4 97 5 e La polarisation ionique due au d placement des ions positifs par rapport aux ions n gatifs 6 dans les mol cules liaison ionique 7 e La polarisation lectronique due la d formation du nuage lectronique des atomes 8 On le verra par la suite d autres types de polarisation interviennent dans les milieux complexes 9 que sont les tissus biologiques 10 chacun de ces m canismes de polarisation peut tre associ e une constante de temps 11 traduisant le temps de r ponse l alignement des dip les Ainsi l absorption d nergie li e un 12 m canisme particulier de polarisation varie en fonction de la fr quence du champ lectrique 13 appliqu Autour d une certaine fr quence sp cifique au type de polarisation consid r une 14 r sonance se produit ce qui entra ne une absorption d nergie maximale par le milieu On parle 15 alors de ph nom ne de relaxation 16 En observant le comportement de la partie r elle e et de la partie imaginaire e de la 17 permittivit complexe e en fonction de la fr quence Figure 1 6 une relaxation se traduit par 18 e Une augmentation de la partie imaginaire traduisant des pertes plus impo
306. n es disponibles ne permettent pas de montrer l existence de l effet tudi Cette cat gorie comprend essentiellement les effets tudi s pour lesquels les l ments de preuve disponibles chez l Homme ne permettent pas de conclure l existence d un effet ou onne dispose pas de donn es de qualit dans les tudes cliniques et pid miologiques et chez l animal de laboratoire ou que les l ments de preuve sont limit s chez l animal de laboratoire Exceptionnellement les effets tudi s pour lesquels les l ments de preuve ne permettent pas de conclure l existence d un effet ou que l on ne dispose pas de donn es de qualit dans les tudes cliniques et pid miologiques mais sont suffisants chez l animal de laboratoire peuvent tre class s dans cette cat gorie lorsqu il existe de fortes pr somptions que le m canisme d action chez l animal de laboratoire ne fonctionne pas chez l Homme On classe aussi dans cette cat gorie les effets qui ne correspondent aucune des autres cat gories Une valuation dans la cat gorie inclassable n est pas un constat d absence d effet ou de s ret globale Cela signifie souvent que davantage de recherches sont n cessaires notamment quand les donn es sur l effet tudi sont compatibles avec des interpr tations divergentes Probablement pas d effet pour l enfant Rel vent de cette cat gorie les effets tudi s pour lesquels on dispose d l ments de preuve
307. n tiques Aucune diff rence significative entre les groupes Lee et al 2011 CDMA et WCDMA Souris D veloppement de 20 animaux par expos s et t moins concernant la survie l incidence k DAS 4 W kg au total 6 semaines lymphomes groupe de lymphome la num ration de la formule sanguine et 45 min 5 j semaine pendant la diffusion m tastatique 42 semaines Augmentation de la fr quence des aberrations Rat Wistar Effet cytotoxiques et chromosomique et des micronoyaux chez les animaux GSM 1 800 MHz albinos g notoxique dans la moelle expos s matures et immatures osseuse aberrations Normalisation de ces param tres apr s le temps de Sekeroglu et al DAS 0 37 W kg pour rats A ne 8 animaux par r cup ration de 15 ur pour les ai ia 2012 a 0 49 W kg pour Je g s de micronoyaux index groupe pas pour les rats immatures akou pendant as jours pes ee es ratio Diminution significative de l index mitotique et du ratio adultes g s de 10 semaines polychromatique d rythrocytes polychromatiques dans les groupes expos s et absence de normalisation apr s la p riode de r cup ration de 15 jours chez les rats immatures OA J O O1 BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 7 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet canc rig ne des radiofr quences Chez l enfant sur les 4 tudes concernant des effets li s une exposit
308. n conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure sur un effet des radiofr quences sur la sant mentale et les id es suicidaires chez l enfant Figure 47 En revanche 3 tudes de taille importante concernant des adolescents investiguent les cons quences de l usage probl matique du t l phone et non les radiofr quences qu il met Elles montrent une association entre un usage intensif et inad quat du t l phone par des adolescents ou des pr adolescents et une sant mentale affect e Cependant l usage du t l phone peut n tre qu un indicateur de risque de troubles mentaux et non une cause Il s agit d tudes transversales qui ne permettent pas d explorer la causalit des associations Des tudes longitudinales pourraient permettre de prendre en compte la temporalit des associations ainsi que d autres facteurs de risques notamment familiaux ou d organisation sociale qui pourraient tre les l ments pathog nes Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante non gt ou avec r serves concernant l effet tudi Figure 45 valuation des l ments de preuve relatifs la sant mentale dans les tudes pid miologiques Rapport pr d finitif page 156 223 Juin 2015 WN oO o1 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins b Ra 1 tude de qualit suffisante P Dose ieee Conners ae ou avec r s
309. n d un facteur 2 environ de la consommation c r brale de glucose bleu d un facteur 1 5 pour la consommation c r brale en O rouge et d un facteur 2 0 pour le d bit sanguin c r bral orange Goyal et al 2014 92 Figure 26 M thodes d IRM couramment utilis es pour l tude du d veloppement c r bral chez l Homme 93 Figure 27 D veloppement c r bral chez le rat et l Homme graphe modifi partir d Alling 1985 97 Figure 28 Diagramme repr sentant les principales p riodes du d veloppement du tractus g nital m le chez l humain et le rat en relation avec la production de testost rone 98 Figure 29 Comparaison des p riodes de diff renciation ovarienne chez diff rents mammif res jpc jours post conception Figure 30 valuation des l ments de preuve relatifs au comportement dans les tudes cliniques et pid miologiques 130 Figure 31 valuation des l ments de preuve relatifs au comportement dans les tudes sur les mod les animaux 130 Figure 32 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le comportement chez l enfant 131 Figure 33 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions cognitives dans les tudes cliniques et pid miologiques 132 Figure 34 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions cognitives dans les tudes sur les mod les animaux 133 Figure 35 valuation globale de l effet des radiofr quences sur les fo
310. n entre augmentation du risque de cancers infantiles et l exposition aux radiofr quences reste floue Ils recommandent de plus amples tudes sur l apparition de tumeurs c r brales associ e l utilisation du t l phone mobile Scenihr 2013 LE rapport du Scenihr tenant compte des commentaires re us lors de la consultation publique a t publi en mars 2015 2 1 6 Soci t royale du Canada SRC 2014 Concernant le cancer les experts sollicit s par la Soci t royale du Canada SRC concluent qu une association causale entre le cancer et l exposition aux radiofr quences est possible selon la d finition du CIRC mais que les preuves actuelles sont peu convaincantes En effet les r sultats des tudes pid miologiques manquent de coh rence et rapportent des associations faibles Les tudes sur les mod les animaux ne sont pas coh rentes entre elles non plus Les tudes in vitro ne sont pas parvenues d gager des explications m thodologiques en faveur d un potentiel canc rog ne Concernant le d veloppement c r bral les experts de la SRC concluent l absence de donn es probantes permettant de conclure que l exposition pr ou post natale du cerveau en d veloppement de l nergie RF entra ne des s quelles cognitives ou neurologiques Les experts estiment toutefois ce domaine d tude hautement prioritaire et recommandent la r alisation d tudes exp rimentales sur des animaux de laboratoire
311. n qui peuvent tre raisonnablement pr vues Cette derni re disposition op re un changement important par rapport la directive 1999 5 CE qui mentionnait des conditions d utilisations pr visibles c est dire telles que d finies notamment par les constructeurs dans les notices d utilisation Ainsi nombre d appareils radio lectriques sont pr vus dans les notices pour tre utilis s plusieurs centim tres du corps leur conformit au regard des exigences essentielles est donc test e cette distance m me si on ne peut raisonnablement exclure qu ils soient en r alit utilis s bien plus pr s du corps Des tablettes num riques des talkies walkies par exemple sont ainsi pr vus pour tre utilis s 5 cm du corps alors m me que les tablettes peuvent tre pos es sur les jambes par exemple et es talkies walkies coll s l oreille par exemple en cas de mauvaise r ception sonore 3 3 Panorama international des dispositions prenant en compte sp cifiquement les enfants 3 3 1 En France la suite des recommandations de l Afsset en 2005 qui pr conisaient de limiter l usage des t l phones mobiles par les enfants les op rateurs fran ais de t l phonie mobile membres de la F d ration Fran aise des T l coms FFTe se sont engag s dans le cadre d une charte avec le Minist re en charge des affaires familiales ne pas commercialiser de t l phone mobile sp cifiquement d di aux jeunes enfants et
312. nabe S Fujiwara O Wang J Bit Babik G Faraone A Wiart J Christ A Kuster N Lee A K Kroeze H Siegbahn M Keshvari J Abrishamkar H Simon W Manteuffel D and Nikoloski N 2006 Comparisons of computed mobile phone induced SAR in the SAM phantom to that in anatomically correct models of the human head IEEE Transactions on Electromagnetic Compatibility 48 397 407 Bennett M R 2011 Schizophrenia susceptibility genes dendritic spine pathology and gray matter loss Progress in Neurobiology 95 275 300 Bianchi A and Phillips J G 2005 Psychological predictors of problem mobile phone use Cyberpsychol Behav 8 39 51 B hler E and Sch z J 2004 Cellular telephone use among primary school children in Germany European journal of epidemiology 19 1043 1050 Boice J D and Tarone R E 2011 Cell Phones Cancer and Children JNCI J Natl Cancer Inst 103 1211 1213 Bouji M Lecomte A Hode Y de Seze R and Vill gier A S 2012a Effects of 900 MHz radiofrequency on corticosterone emotional memory and neuroinflammation in middle aged rats Experimental Gerontology 47 444 451 Bouji M Lecomte A Hode Y de Seze R and Vill gier A S 2012b Effects of 900 MHz radiofrequency on corticosterone emotional memory and neuroinflammation in middle aged rats Exp Gerontol 47 444 451 Brillaud E Piotrowski A and de Seze R 2007 Effect of an acute 900MHz GSM
313. nal Society for Pathophysiology ISP 16 179 89 Preece A W Goodfellow S Wright M G Butler S R Dunn E J Johnson Y Manktelow T C and Wesnes K 2005 Effect of 902 MHz mobile phone transmission on cognitive function in children Bioelectromagnetics 26 S138 S143 Quinn R 2005 Comparing rat s to human s age How old is my rat in people years Nutrition 21 775 777 Ragbetli M C Aydinlioglu A Koyun N Ragbetli C Bektas S and Ozdemir S 2010 The effect of mobile phone on the number of Purkinje cells a stereological study Int J Radiat Biol 86 548 554 Redmayne M 2013 New Zealand adolescents cellphone and cordless phone user habits are they at increased risk of brain tumours already A cross sectional study Environ Health 12 5 Redmayne M Inyang l Dimitriadis C Benke G and Abramson M J 2010 Cordless telephone use implications for mobile phone research J Environ Monit 12 809 812 Redmayne M Smith E and Abramson M J 2013a A forecasting method to reduce estimation bias in self reported cell phone data J Expo Sci Environ Epidemiol 23 539 544 Redmayne M Smith E and Abramson M J 2013b The relationship between adolescents well being and their wireless phone use a cross sectional study Environmental Health 12 90 Rice D and Barone S 2000 Critical periods of vulnerability for the developing nervous system evidence from humans and ani
314. natal sans anomalie dans la motilit des spermatozo des ni dans l histologie des tubes s minif res Les autres tudes qui ont concern une exposition pr natale et ou postnatale ne rapportent aucune diff rence entre les groupes expos s et les non expos s sur les param tres investigu s du syst me reproducteur m le Sommer et al 2009 Takahashi et al 2010 Lee ef al 2011 Poulletier de Gannes et al 2013 Par cons quent les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur le syst me reproducteur m le Figure 55 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas d valuer l existence d un effet sur le syst me reproducteur m le de l enfant Figure 56 l Les tudes avec limites m thodologiques importantes ne sont pas utilis es pour valuer le niveau de preuve Y a t il au moins Non 1 tude de qualit suffisante 5 ou avec r serves concernant l effet tudi Figure 54 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me reproducteur m le dans les tudes pid miologiques Juin 2015 page 171 223 Rapport pr d finitif ON oo Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante Non ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Oui gt Y a t il un nb suf
315. natomique En cons quence l Agence a souhait obtenir des mesures du DAS engendr par le kiditalkie dans la configuration d utilisation telle que pr vue par le constructeur 5 cm de distance mais aussi dans des configurations raisonnablement pr visibles d utilisation c est dire l appareil plac contre la t te L Agence a ainsi fait r aliser plusieurs essais de mesures de DAS par le laboratoire Emitech accr dit par le Cofrac Comit fran ais d accr ditation Mesure de DAS selon la norme EN 62209 2 Le talkie walkie kiditalkie a t test selon la norme EN 62209 2 pour valuer la conformit des dispositifs de communications sans fils tenus la main ou port s pr s du corps avec les restrictions de base de la Recommandation du Conseil Europ en 1999 519 CE Annexe Il L appareil est test dans la configuration pr vue dans le manuel d utilisation savoir lorsque le dispositif est tenu devant le visage a une distance minimale de 5 cm L appareil est galement test dans une situation de pire cas lorsqu il est port en contact avec le corps distance nulle L chantillon test a t d clar conforme selon la norme EN 62209 2 dans les deux configurations de test avec des valeurs de DAS respectivement de 0 03 W kg et de 0 16 W kg Ces valeurs int grent un facteur de r duction de 0 5 correspondant une utilisation maximale pendant 50 du temps telle que recommand e par le constructeur M me en co
316. nctions cognitives chez l enfant __ 133 Figure 36 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions auditives dans les tudes pid miologiques 137 Figure 37 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions auditives dans les tudes sur les mod les animaux 138 Figure 38 valuation globale de l effet des radiofr quences sur les fonctions auditives chez l enfant ___ 138 Figure 39 valuation des l ments de preuve relatifs au sommeil dans les tudes pid miologiques __ 141 Figure 40 valuation des l ments de preuve relatifs au sommeil dans les tudes sur les mod les animaux 142 Figure 41 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le sommeil chez l enfant 142 Figure 42 valuation des l ments de preuve relatifs au bien tre dans les tudes pid miologiques __ 151 Figure 43 valuation des l ments de preuve relatifs au bien tre dans les tudes sur les mod les animaux 151 Figure 44 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le bien tre chez l enfant 152 Figure 45 valuation des l ments de preuve relatifs la sant mentale dans les tudes pid miologiques 156 Figure 46 valuation des l ments de preuve relatifs la sant mentale dans les tudes sur les mod les animaux 157 Figure 47 valuation globale de l effet des radiofr quences sur la sant mentale chez l enfant 157 Figure 48 valuation des l ments
317. nde droite montre une repr sentation en couleur des unit s de volume de mati re grise Lenroot amp Giedd 2006 88 Juin 2015 page 15 223 Rapport pr d finitif OND O1 D ND ek oo o N Nh oo N PO Nh N o NOP as MP NO ye oe N O wo Nh oO wo Wo O O1 oO CO N RO oo A _ AA ND AB of EN O AA CON as oo Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Figure 21 A Volume de mati re grise dans le cortex pr frontal et densit synaptique en fonction de l ge Mati re grise losanges Densit synaptique carr s B Volume de mati re blanche corticale en fonction de l ge Illustration des changements de volume moyen absolus en mati re blanche corticale sur des p riodes de 2 5 ans en abscisse C Volume de mati re grise vs densit synaptique Donn es de A Valeur de r gression r 0 95 Bennet 2011 89 Figure 22 My linisation au cours du d veloppement 90 Figure 23 D cours temporel des variations de LCMRglc au cours du d veloppement humain 91 Figure 24 Glucose et croissance corporelle exprim s en score SD afin de permettre la comparaison 91 Figure 25 M tabolisme c r bral au cours de la vie normalis par rapport aux valeurs moyennes de l adulte et montrant au d but de l enfance l augmentatio
318. ne et al 2013a Les r sultats r v lent que l autod claration surestime tr s largement la r alit Les auteurs ont galement d velopp un mod le afin de r duire les biais lors de l utilisation de ce type de donn es dans des tudes pid miologiques 4 3 Mesures de l exposition au champ lectromagn tique mis par des appareils destin s tre utilis s par des enfants de moins de 6 ans Les donn es d exposition aux champs lectromagn tiques induits par les dispositifs radio lectriques destin s aux enfants sont peu nombreuses Quelques l ments ont pu tre recueillis dans la litt rature travers des tests r alis s sur des veille b b s principalement et des jouets de type talkie walkie Dans le cadre d une convention particuli re le LNE a ainsi t sollicit par l Anses afin de r aliser des mesures de l exposition aux dispositifs radio lectriques destin s aux enfants rep r s au pr alable par une tude de march cf chapitre 3 1 M me si gr ce un accord tacite entre autorit s et op rateurs de t l phonie mobile aucun t l phone sp cifiquement destin aux enfants de moins de 6 ans n est propos dans le cadre des offres des op rateurs mobiles fran ais il est tout a fait possible pour un jeune enfant d utiliser un t l phone mobile Ainsi la section 3 de ce chapitre est consacr e l tude des sp cificit s de l exposition des enfants aux champs lectromagn tiques traver
319. ne mobile probl matique est associ un ant c dent de casier judiciaire Chez les adolescentes de plus de 15 ans l usage probl matique du t l phone mobile est associ des facteurs de risque moins nombreux perp tration d agression ou victime d agression insomnies faible estime de soi usage de tabac tendances suicidaires activit sexuelle non prot g e chez les adolescents de plus de 15 ans tous les facteurs risque sont associ s avec le fait d avoir un usage probl matique du t l phone mobile Les auteurs de cette tude de grande ampleur attirent l attention sur le fait qu un usage probl matique du t l phone mobile plus facile rep rer pourrait tre un bon indicateur de l existence d autres comportements risque ce qui avait d j t signal pr c demment chez les adultes par Bianchi et Philips 2005 Entre 2008 et 2009 Oshima et al ont men une enqu te transversale au Japon aupr s de 9 400 adolescents ge moyen 16 6 ans et 8 520 pr adolescents moyenne d ge 13 7 ans Oshima et al 2012 Les auto questionnaires ont t distribu s dans des coles par le biais des professeurs et comprenaient des questions de sant mentale GHQ12 General Health Questionary id es suicidaires tentatives de suicide ant rieures et sur les habitudes heures de coucher et lever usage du t l phone mobile en particulier fr quence des usages apr s le coucher usage de drogue et d alcool Les
320. nes d adultes et d enfant ce qui confirme que pour une utilisation en mode visionnage du t l phone mobile le DAS valu sur le fant me SAM est conservateur De plus quelles que soient les simulations les valeurs du DAS sont toujours inf rieures la limite r glementaire de 2 W kg pour le DAS moyenn dans 10 g dans la t te Cependant lorsque les valeurs de DAS sont calcul es dans 1 g r glementation am ricaine l absorption d nergie dans le cerveau du mod le d enfant de 9 ans est l g rement sup rieure celle de l adulte Christ et al 2010a ont tudi les effets de la compression du pavillon de l oreille dans diff rents mod les d adultes et d enfant D apr s les auteurs la pr sence du pavillon est quivalente un espacement entre le haut du t l phone et la t te Le but de cet article tait d valuer les variations d espacement en fonction de l ge de la personne expos e en fonction notamment de la force exerc e sur le pavillon et son impact sur le DAS Les distances ont t mesur es pour les adultes et les enfants en appliquant une force d finie sur le pavillon de l oreille gr ce un dispositif ad quat Bien que la distance entre le t l phone et la t te ne diff re pas significativement entre les 2 groupes enfant et adultes la compression du pavillon de l oreille peut induire une augmentation du DAS moyenn dans 10 g de 2 dB rapport 1 6 si le maximum de l mission est r alis avec
321. nes sont galement disponibles Elles ont t recueillies lors d autopsies ou pour des tissus comme la peau et la langue par des mesures effectu es in vivo Dans le rapport de C Gabriel publi en 199628 il est pr cis que les tissus animaux ont t utilis s principalement dans les deux heures suivant la mort alors que les propri t s des tissus humains ont pu tre mesur es 24 48 heures apr s le d c s Les sondes coniques utilis es avec les analyseurs d imp dance n cessitent des chantillons relativement grands au moins un cube de 5cm de c t En cons quence il est difficile d obtenir des mesures fiables aux basses fr quences 28 http niremf ifac cnr itdocs DIELECTRIC Report html Juin 2015 page 61 223 Rapport pr d finitif CO J O O1 BB N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants D autres r f rences existent dont certaines bas es sur des mod les par exemple le mod le de Cole cole Cole amp Cole 1941 La fondation de recherche suisse Itis sp cialis e dans les technologies li es la recherche des effets biologiques des champs lectromagn tiques met disposition en ligne une base de donn es des param tres di lectriques dans les diff rents tissus aux diff rentes fr quences Cette base de donn es a t construite a partir des l ments fournis par C Gabriel et de la litt rature ult rieure La
322. nfant soit dans la cat gorie effet possible pour l enfant sur la base d l ments de preuves issus des tudes pid miologiques et exp rimentales de donn es m canistiques et d autres renseignements pertinents Les termes effet probable et effet possible n ont pas de signification quantitative et ne sont utilis s que pour d crire diff rents degr s d l ments de preuve en faveur de l existence de l effet chez l enfant effet probable signifiant un niveau de preuve plus lev qu effet possible a Effet probable pour l enfant On fait appel a cette cat gorie lorsque l on dispose d l ments de preuve en faveur de l existence de l effet tudi limit s dans les tudes cliniques et pid miologiques et d l ments de preuve suffisants chez l animal de laboratoire Dans certains cas l effet tudi peut tre class dans cette cat gorie lorsque les l ments de preuve ne permettent pas de conclure l existence d un effet ou Rapport pr d finitif page 84 223 Juin 2015 Dm JO O1 BR D ANDAR D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants que les l ments de preuve sont inexistants dans les tudes cliniques et pid miologiques et que les l ments de preuve sont suffisants pour l animal de laboratoire et que de fortes pr somptions que l effet tudi s effectue par un m canisme qui fonctionne galement chez l Homme
323. nibles Non montrent elles un effet Non Y a t il un nb suffisant d tudes portant sur 2 2 esp ces montrant de mani re Non s convergente que les RF consid r es n ont pas d effet Les l ments de preuve disponibles ne permettent Oui pas de conclure l existence d un effet Des questionsrestent ellesen __ Oui Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la ee a preuve se limitent pertinence du des protocole s ils 4 une seule exp rience Non Non Non Une relation de cause effet a t elle t tablie a chez22 esp ces animales b dans le cadre de gt 2 tudes distinctes portant Qui 4 sur une m me esp ce effectu es des moments ou dans des laboratoires ou selon des protocoles Figure 59 valuation des l ments de preuve relatifs aux effets canc rog nes dans les tudes sur les l ments de preuve de Effet possible pour l enfant l existence de l effet tudi dans ee les tudes d l ments de preuve non a aay cliniques et conclusifs i Ses di i cliniq Effet possible pour Les donn es disponibles ne pid miologi Absence de donn es de l enfant permettent pas de montrer ques qualit l existence de l effet tudi Les donn es mod les animaux l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les z N Les donn es l
324. nile portant sur la barri re h matoenc phalique Rapport pr d finitif page 100 223 Juin 2015 ak WD Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 13 Etudes investiguant l alt ration de la barri re h mato enc phalique Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Esp ce Nombre R sultats R f rence DAS ge Effet tudi d animaux se r f rer au texte pour les Dur e d exposition l exposition groupe commentaires Signal GSM 900 MHz inni De Souris i a ale DASS a tt ce a Extravasation de l albumine Me Tuna par Pas d effet sur l int grit de la BHE 2h j 5 j semaine pendant 8 Semaines groupe 104 semaines Signal TDMA 1439 MHz Rat a 3 y r LZ Kuribayashi et DAS 0 2 et 6 W kg 4 ta Eseavaealond amp ralbumine 5 animaux par Pas d effet sur l int grit de la BHE al 2005 90 min jour 6 j semaine seer groupe Pas d effet sur les g nes li s la BHE pendant 1 ou 2 semaines Signal GSM 900 MHz de Finnie et al DAS 4 W kg D s la Extravasation de l albumine 10 animaux par Pas d effet sur la perm abilit des 2006a i Fi roupe vaisseaux sanguins l albumine 2h j 5 j semaine pendant 5 naissance g semaines Signal GSM 900 MHz are pona Souris Pas d effet sur la perm abilit des de DAR
325. nist re de la sant et compte tenu des l ments fournis par son Comit national de protection contre les rayonnements non ionisants National Committee on Non lonizing Radiation Protection indique que les personnes g es de moins de 18 ans ne devraient pas utiliser de t l phones mobiles Le Sultanat d Oman a ainsi d velopp une politique visant d courager l usage des t l phones mobiles par les enfants en ne leur permettant pas la fourniture de cartes SIM D autres pays comme l Australie demandent aux acheteurs d avoir un certain ge et de poss der une pi ce d identit 3 4 Synth se sur la r glementation et la normalisation des appareils radio lectriques pour enfants Les valeurs limites d exposition de la population g n rale aux champs lectromagn tiques radiofr quences d finies par l Icnirp inchang es depuis leur publication en 199815 int grent des coefficients de s curit par rapport aux effets sanitaires aigus observ s chez l animal Ces coefficients permettent selon l Icnirp de prendre notamment en compte les variabilit s dans la 15 noter que l Icnirp organise du 26 au 28 mai 2015 une conf rence intitul e Thresholds of thermal damage dans le cadre de travaux de mise jour des valeurs limites d exposition aux champs lectromagn tiques http www icnirp org en workshops article workshop thermal damage html Juin 2015 page 35 223 Rapport pr d finitif J O O1 B WN
326. nombreux offrant une certaine diversit morphologique qui n existait pas encore au milieu des ann es 1990 On trouve ainsi les fant mes suivants masculins f minins l anglais Norman normalized man Dimbylow 1997 le cor en ETRI Lee et al 2006 le cor en HDRK Kim et al 2008 le japonais Taro Nagaoka et al 2004 l am rican Zubal Zubal et al 1994 l am ricain Visible Human Ackerman 1998 Mason et al 2000 la japonaise Hanako Nagaoka et al 2004 l anglaise Naomi aNAtOMIcal Women Dimbylow 2005 femmes enceintes diff rents ges gestationnels Wu et al 2006 corps tronqu avec un f tus de 28 semaines Hand et al 2006 Mod le hybride a 28 semaines Nagaoka et al 2006 et 26 semaines Nagaoka et al 2007 des repr sentations math matiques repr sentant une m re et le foetus 8 13 26 et 38 semaines de gestation Dimbylow 2006 enfants la fille Karla de 6 ans un gar on cor en de 7 ans familles la Virtual Family Christ et al 2007 avec une femme Ella un homme Duke un gar on de 6 ans Thelonius et une fille de 11 ans Billie et la Virtual Classroom Szczerba et al 2010 compos e d une fille g e de 5 ans Roberta d une fille g e de 8 ans Eartha d un gar on g de 8 ans Dizzy et d un gar on g de 14 ans Louis Rapport pr d finitif page 60 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Sais
327. ns X Rayons y ls hyperfr quences micro gl 0 Ri Wind amp ri A E Longueur d onde gt 6000km 30km 3m 30cm imm z 7e 0 1um 0 01um Figure 1 le spectre des ondes lectromagn tiques La limite basse de 8 3 kHz pr c demment 9 kHz pour les radiofr quences est issue de la classification de l Union internationale des t l communications article 5 section 4 UIT 2012 Pour la limite haute des radiofr quences il est d usage de consid rer la valeur de 300 GHz limite de l infrarouge 3 000 GHz selon l UIT les bandes de fr quences au del de 275 GHz tant sans attribution de service ce jour 1 5 2 Les appareils tudi s Les appareils destin s aux enfants peuvent tre d finis comme ceux rendus visuellement attrayants pour les enfants ou ceux dont le constructeur sp cifie qu ils sont destin s tre utilis s par les enfants Les appareils tudi s sont les dispositifs radio lectriques destination des enfants et mettant en uvre des radiofr quences Il s agit notamment de dispositifs veille b b ou babyphone jouets radiocommand s talkies walkies robots communicants t l phones mobiles pour enfants tablettes tactiles ou encore modules anti loignement 1 5 3 Les populations tudi es Les enfants par l usage pr coce qu ils peuvent avoir des dispositifs radio lectriques la longue dur e de leur exposition qui en r sultera une fois adultes ainsi qu en raison de leurs sp
328. ns de base 81 781 antennes GSM 900 MHz et 1 800 MHz a t estim e par une mod lisation bas e sur des mesures sur le terrain l ext rieur des habitations et tenant compte de plusieurs param tres distance entre l adresse du domicile au moment de la naissance et l antenne la plus proche directivit et densit de puissance de cette antenne S agissant des tumeurs du cerveau et du syst me nerveux central 251 cas les observations sont les suivantes e absence d association avec la distance OR 0 612 m 1 0 0 7 1 4 e absence d association avec la densit de puissance OR gt 0 017 mW m 0 8 0 5 1 1 Dans cette tude les sources d exposition aux radiofr quences autres que les antennes relais au domicile n ont pas t prises en compte De plus l adresse a la naissance n est pas forc ment l adresse lors de la grossesse nombreux d m nagements en fin de grossesse en raison de l arriv e prochaine d un enfant ce qui limite la port e des conclusions Hauri et al 2014 ont investigu l association entre l exposition aux radiofr quences mises par les tours d missions de radio FM ou de t l vision et les cancers de l enfant enregistr s dans le registre suisse des tumeurs de l enfant Deux types d analyse ont t r alis es une analyse de Cox sur la p riode 2000 2008 time to event et une analyse de densit d incidence dans la population des jeunes suisses habitant dans le pays entr
329. ns de pire cas des fr quences proches de la r sonnance du corps 100 MHz et entre 1 et 4 GHz pour des personnes de taille inf rieure 1 3 m correspondant approximativement des enfants de moins de 8 ans L Icnirp estime cependant que cette augmentation du DAS est n gligeable 5 si elle est compar e au facteur de r duction de 50 pris en compte pour tablir les valeurs limites d exposition pour le public L Ilcnirp na donc pas propos de r viser ses valeurs limites d exposition 3 1 2 Avis du Conseil de sant des Pays Bas 2011 Le Conseil de sant des Pays Bas a rendu en 2011 un avis argument sur l influence des signaux de t l communications radiofr quences sur le cerveau des enfants HCN 2011 Le comit sur les champs lectromagn tiques a ainsi conclu qu il ny avait pas de raison de recommander des valeurs limites d exposition diff rentes pour les enfants Il a consid r que les facteurs de s curit int gr s dans ces limites prennent en compte la plus grande sensibilit potentielle des enfants Cependant il reconnait que les niveaux de r f rence pour les fr quences autour de 2 GHz doivent tre ajust s de nouvelles donn es scientifiques ayant montr que leur construction partir du DAS n est plus correcte Le Conseil consid re galement que cette diminution des niveaux de r f rence n a pas de cons quence pratique dans la mesure o il n existe pas aux Pays Bas de zones publiques o les niveau
330. nserm A cha EL KHATIB Charg e de mission l Assistance Publique des H pitaux de Paris H pital Avicenne Nicolas FELTIN Responsable de mission au Laboratoire national de m trologie et d essais LNE Emmanuel FLAHAUT Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique CNRS Eric GAFFET Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique CNRS Murielle LAFAYE Ing nieur Coordinatrice applications au Centre national d tudes spatiales CNES Philippe LEPOUTRE Ing nieur acousticien Responsable du p le technique de l Autorit de Contr le des Nuisances Sonores A roportuaires Acnusa Christophe MARTINSONS Docteur en physique Chef de p le au Centre scientifique et technique du b timent CSTB Catherine MOUNEYRAC Directrice de l Institut de biologie et d cologie appliqu e et Professeur en cotoxicologie aquatique l Universit catholique de l ouest UCO Alain MUZET Retrait CNRS m decin sp cialiste du sommeil et de la vigilance Yves SICARD Maitre de conf rences l Universit Josef Fourrier Conseiller Scientifique au Commissariat l Energie Atomique et aux Energies alternatives CEA Alain SOYEZ Responsable de laboratoires Ing nieur conseil Caisse d assurance retraite et de sant au travail Nord Picardie Esko TOPPILA Professeur Directeur de recherche a l Institut finlandais de sant au trav
331. nses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 2 Fr quences et puissances d mission des dispositifs veille b b Puissance A Valeur limite en Longueur d mission One champ lectrique d onde m maximale MaE panee i Icnir aes th orique m A autoris e mW V m Application audio sans fil Baby monitoring Application courte port e non sp cifique Radiocommunication talkie walkie Application audio sans fil Application audio sans fil DECT Application courte port e non sp cifique L exposition aux rayonnements mis par des veille b b s a notamment t tudi e par Kramer et al en 2005 Kramer et al 2005 Pour une s lection de veille b b s les niveaux de champs lectriques mesur s ne d passaient pas 11 des valeurs limites d finies par l Icnirp une distance de 1 m Les DAS mesur s ne d passaient pas 0 08W kg 4 1 2 Les jouets radiocommand s Les jouets radiocommand s ont t recherch s dans les boutiques en ligne de sites marchands list s ci apr s Google Amazon Aubert Jou Club Jouet Land La Grande R cr e King Jouets Maxi Toys Eveil et Jeux Toys R Us sites de fabriquants etc La recherche a ensuite t affin e par tranches d ages de z ro six ans Avec celui des veille b b s le march des jouets radiocommand s est l un des plus importants en ce qui concerne les appareils rad
332. nsid rant un facteur de charge de 100 le DAS reste inf rieur la valeur limite de 2 W kg Il faut noter que l appareil a galement t test a une distance de 2 5 cm du corps distance par d faut pour ce type d appareils pr vue par la norme produisant une valeur de DAS tout fait coh rente avec les r sultats obtenus 0 cm et 5 cm de distance Mesure de DAS du talkie walkie port l oreille Afin de tester d autres configurations d usage que celles pr vues par le constructeur l Agence a fait mesurer l appareil lorsqu il est port l oreille correspondant par exemple une situation de mauvaise r ception sonore incitant l enfant porter l couteur de l appareil contre son oreille Dans cette situation compte tenu de la taille et de la forme de l appareil l antenne externe se trouve relativement loign e de la t te et le DAS mesur corrig facteur de charge de 50 est de 0 11 W kg En conclusion les mesures de DAS r alis es par le laboratoire de mesures accr dit par le Cofrac ont mis en vidence un DAS maximum inf rieur a 0 35 W kg lorsque le talkie walkie est plac contre le corps Rapport pr d finitif page 58 223 Juin 2015 MO O1 BB O N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 4 4 Sp cificit s de l exposition des enfants aux champs lectromagn tiques L augmentation de l utilisation des appareils de t
333. nt 45 min j 5jours par semaine pendant 1 an Le poids du corps et des organes a t mesur la fin de lexposition Des analyses urinaires h matologiques biochimiques ainsi qu un examen histopathologique de la majorit des organes ont t r alis s cerveau thymus c ur foie rate rein ovaires testicules ganglions lymphatiques Les r sultats sugg rent qu une co exposition chronique aux radiofr quences CDMA et W CDMA n accro t pas les maladies chroniques chez le rat bien que certains param tres h matologiques et biochimiques soient modifi s mais n ont pas t consid r es par les auteurs comme li s l exposition aux radiofr quences 5 8 2 1 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur la toxicit syst mique Chez l enfant les donn es sont inexistantes Figure 64 Chez l animal les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet Figure 65 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure l existence d une toxicit syst mique chez l enfant Figure 66 Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante Non gt ou avec r serves concernant l effet tudi Figure 64 valuation des l ments de preuve relatifs la toxicit syst mique dans les tudes pid miologiques Juin 2015 page 191 223 Rapport pr d finitif WN oOo 01 Anses e Rapport d expertise collective Saisine
334. nt le sexe des animaux et le DAS utilis en ce qui concerne le poids et le d veloppement des nouveau n s la maturation des thymocytes la num ration des lymphocytes T dans le compartiment p riph rique ainsi que la prolif ration des lymphocytes B et la concentration des anticorps dans le s rum Seule la production d IFN y dans les cellules de la rate est augment e chez les m les expos s au plus haut DAS Ce r sultat isol m rite d tre v rifi Selon une m thode d velopp e par leur propre quipe A t A ssa et al 2012 ont dos des marqueurs immunitaires refl tant d une mani re indirecte les alt rations pathologiques et la capacit de la formation ult rieure de n oantig nes Les rats ont t expos s in utero GD 6 GD 21 ou de fa on pr et post natale GD 6 PND 35 un signal Wi Fi 2 450 MHz DAS 0 08 0 4 ou 4 W kg 2 h par jour 5 jours par semaine L exposition est bien contr l e Les marqueurs s riques d antig nes de stress oxydant et d inflammation ont t dos s dans le s rum de rats 35 jours apr s la naissance L exposition n a pas r v l d effet sur la production de n oantig nes relatifs des processus pathologiques La m thodologie est rigoureuse les animaux sont habitu s au syst me d exposition un contr le positif est pr sent les expositions sont r alis es en aveugle Juin 2015 page 187 223 Rapport pr d finitif ROP Anses e Rapport d expertise co
335. nt r pondre aux exigences essentielles parmi lesquelles la protection de la sant et de la s curit des personnes soumise la directive basse tension 2006 95 CE la compatibilit lectromagn tique soumise la directive CEM 2004 108 CE Juin 2015 page 31 223 Rapport pr d finitif o NOORA ON gt _ D i O1 NO ND O NN ND N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 3 2 2 3 Les recommandations de la directive Les dispositifs pour enfants consid r s dans ce rapport sont pour une part importante des dispositifs courte port e ou Short Range Devices SRD La recommandation ERC 70 03 porte sur les allocations de fr quences communes pour les SRD pour les pays de la Conf rence europ enne des administrations des postes et t l communications CEPT Elle concerne la compatibilit lectromagn tique et d crit les exigences concernant la gestion du spectre fr quentiel les bandes de fr quence a allouer les niveaux de puissance maximum l espacement des canaux le rapport cyclique La recommandation stipule que les SRD fonctionnent en g n ral dans des bandes de fr quence partag es et ne sont pas autoris s causer des interf rences nuisibles aux autres services radio la majorit des SRD ne peut pas pr tendre la prot
336. ntre Ziemann et ah DAs 0 4 1 3 et 4 W kg Fel genotoxique 30 animaux par jes groupes expos s non expos s exposition factice 2009 i l 45 jours micronoyaux groupe pour des et contr le cage 2 h jour 5 j semaine pendant 2 tudes ans interm diaires Pas d effet canc rog ne des RF seules UMTS 1966 MHz Effet canc rog ne et co z0 60 animaux s E a Tilmann et al DAS 4 8 et 48 W m Souris canc rog ne avec ux Signal UMTS potentiellement co cancerog ne ini i pour les petits augmentation de l incidence et de la multiplicit du 2010 20 h Tif dant n utero l administration d un z L Fe talk Jour ysemaine pendan initiateur de tumeur ENU POS S carcinome malin bronchoalv olaire et de l incidence de lus de 2 ans ane p l ad nome h patocellulaire CDMA 849 MHz W CDMA 1 950 MHz RS 2 a z x 20 animaux par Pas d effet canc rog ne cerveau thymus c ur foie RARE EN DAS 2 Wikg chacun 5 semaines Eiet cancerogene groupe rate rein ovaires testicules ganglions lymphatiques 45 min jour 5 j semaine 53 semaines Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Exposition Esp ce b R sultat Boies Nombre esultats R f rence DAS Effet tudi DR Teod ii En d animaux se r f rer au texte pour les commentaires ur e d exposition Exposition simultan e aux champs lectromag
337. ntre l exposition aux radiofr quences mises par les antennes de radio t l diffusion et la fr quence de survenue de leuc mies infantiles e une stratification sur le temps 1983 1991 et 1992 2002 n a pas mis en vidence une diff rence avant et apr s l introduction du t l phone mobile cependant cette derni re analyse est peu pertinente car rien ne permet d assurer que les leuc mies dues au t l phone mobile seraient susceptibles de se d velopper d s la date de d veloppement du t l phone mobile pas de prise en compte de l exposition progressive et de la latence attendue pour ce type de pathologie L analyse des seuls enfants g s de 0 4 ans n a pas chang les r sultats La limite la plus importante de cette tude repose sur le fait que seule l adresse au moment du diagnostic du cas a t prise en compte Or les enfants ont pu vivre d autres adresses la derni re pouvant tre assez r cente pour ne pas contribuer l exposition en cause Elliott et al 2010 ont tudi en Grande Bretagne de 1999 a 2001 l exposition in utero aux stations de base pour 1 397 enfants de moins de 4 ans atteints de cancers tumeurs solides et leuc mies de l enfant 73 des cas ligibles identifi s dans le registre des cancers et de 5 588 t moins appari s sur la date de naissance et le sexe 90 des t moins ligibles identifi s dans les registres de naissances Elliott et al 2010 L exposition aux statio
338. nts de preuve suffisants pour conclure l existence d un effet une relation de cause effet a t tablie entre l exposition aux radiofr quences consid r es et l effet tudi chez l Homme En d autres termes une relation positive a t tablie entre l exposition et la survenue de l effet dans le cadre d tudes o les biais et facteurs de confusion ont pu tre exclus avec suffisamment de certitude cf crit res dits de Bradford Hill Hill 1965 l ments de preuve limit s pour conclure l existence d un effet une association positive a t tablie entre l exposition aux radiofr quences consid r es et la survenue de l effet tudi et le collectif d experts estime qu une interpr tation causale de cette association est cr dible mais il n a pas t possible d exclure avec suffisamment de certitude que les biais ou les facteurs de confusion aient pu jouer un r le l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet les tudes disponibles a ne montrent pas d association et ne sont pas d une qualit d une concordance ou d une puissance statistique suffisantes pour permettre de conclure l absence d effet b montrent une association mais ne sont pas d une qualit d une concordance ou d une puissance statistique suffisantes pour permettre de conclure a l existence d une relation de cause a effet entre l exposition aux radiofr quences consid r es et l effet
339. nts des mesures taient en dessous du seuil de d tection du dosim tre 0 05 V m La moiti des enfants et 92 des adolescents poss daient leur propre t l phone mobile que la plupart des enfants et des adolescents 92 et 75 respectivement utilisent moins de 5 min par jour De m me 58 des enfants et 31 des adolescents d clarent utiliser le t l phone fixe moins de 5 min par jour Les sympt mes les plus fr quemment rapport s sont la fatigue 30 des enfants et 51 des adolescents l irritation 21 des enfants et 32 des adolescents les probl mes de sommeil 19 des enfants et la nervosit 24 des adolescents Aucune relation n a pu tre tablie entre les niveaux d exposition aux radiofr quences mesur s par les dosim tres personnels et les diff rents sympt mes non sp cifiques tudi s Cependant les enfants du 3 quartile d exposition auraient tendance avoir moins de probl me de sommeil OR 0 63 0 41 0 96 que ceux des autres quartiles Chez les adolescents uniquement l irritation est plus souvent rapport e auto questionnaire parmi ceux qui utilisent quotidiennement un t l phone mobile OR 1 48 1 13 1 93 et ceux qui utilisent un t l phone sans fil DECT OR 1 30 1 02 1 64 Il n est cependant pas possible d en conclure formellement l existence d un exc s de sympt mes chroniques li l exposition aux champs lectromagn tiques en raison des multiples tests
340. o BM 800 a t tourn de 90 par rapport l axe de son antenne Tableau 4 Caract ristiques physiques des veille b b s Vivanco BM 800 et Vivanco BM 900 Puissance Fr quence Re DAS 10g DAS 1g Appareil d mission PP MHz mW W kg W kg Vivanco BM 800 863 10 0 00958 0 012 Vivanco BM 800 rotation de 90 863 10 0 018 0 012 Vivanco BM 900 446 500 0 077 0 115 Source Kramer et al 2005 oO OO T Tee Juin 2015 page 49 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Les DAS obtenus sont inf rieurs la limite de 2 W kg recommand e par l Icnirp Cependant les DAS 1 g et 10 g sont augment s respectivement de 20 et 50 apr s rotation du Vivanco BM 800 montrant ainsi l influence du diagramme de rayonnement de ces dispositifs sur l exposition 4 3 1 2 Tablettes tactiles En d cembre 2013 la soci t Experip a publi une tude comparative de DAS mesur s pour des tablettes tactiles Cette tude est bas e sur les donn es des constructeurs il faut donc la consid rer avec les pr cautions d usage Les donn es sont pr sent es dans le Tableau 5 Tableau 5 R sultats des mesures de DAS pour diff rentes tablettes 3G Valeur du DAS en W Kg 0 50 gt DAS 20 20 0 80 gt DAS 2 0 50 DAS 2 0 80 Tablette 1 tablette 1 tablette 8 tablettes Source http Avww experip com La m
341. ocations de fr quence des dispositifs de t l m trie de t l commande ou de transmission de la voix II donne les limites de puissance et d espacement des canaux D autres tableaux sont disponibles qui concernent par exemple les d tecteurs d avalanches les alarmes radar de recul de voiture etc Tableau 30 Puissances maximales autoris es par fr quence Puissance ou champ Bande de fr quence aa Espacement des canaux 6 765 6 795 MHz 42 dBuA m 10m Pas d espacement 13 553 13 567 MHz 42 dBuA m 10m Pas d espacement 26 957 27 283 MHz 42 dBuA m 10m ou 10 mW PAR Pas d espacement 40 660 40 700 MHz 10 mW PAR Pas d espacement 138 20 138 45 MHz 10 mW PAR Pas d espacement 433 050 434 790 MHz 100 mW PAR Pas d espacement 434 040 434 790 MHz 100 mW PAR Jusqu 25 kHz 863 870 MHz lt 25 mW PAR lt 100 kHz 868 000 868 600 MHz lt 25 mW PAR Pas d espacement 868 700 869 200 MHz lt 25 mW PAR Pas d espacement 869 400 869 650 MHz lt 500 mW PAR 25 kHz 2 400 0 2 483 5 MHz 10 mW PIRE Pas d espacement 5 725 5 875 MHz 25 mW PIRE Pas d espacement 24 00 24 25 GHz 100 mW PIRE Pas d espacement 61 0 61 5 GHz 100 mW PIRE Pas d espacement 122 123 GHz 100 mW PIRE Pas d espacement 244 246 GHz 100 mW PIRE Pas d e
342. ocomotrice par groupe W kg 20h j GD7 PND 21 Pas d alt ration de l activit locomotrice g n rale GSM 900 MHz one diminution significative du nombre d entr es et du temps pass Narayanan pk Rat Activit locomotrice 12 animaux dans les bras ouverts par rapports aux rats contr les pouvant DAS non pr cis ve ee i E et al 2012 ta danse 6 8 semaines Anxi t par groupe indiquer une augmentation de l anxi t JRESPENEER Jours l vation du nombre de d f cations et une baisse des toilettages et des redressements GSM 900 MHz Alt ration des performances dans les t ches de reconnaissance DAS 0 05 0 18 W kg d objet pour les 2 groupes Nero ei j j Scuti na Tests comportementaux 8 animaux smoi jale al 2014 1h j 21 jours cons cutifs A semaines p par groupe Pas d effet sur la m moire spatiale court et long terme Administration concomitante de sulfate de fer Alt ration de la production des monoamines plus prononc e chez les rats expos s que chez les rats expos s avec fer Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 3 2 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le comportement et les fonctions cognitives Concernant le comportement Chez l enfant les tudes de Divan et al 2008 2010 les tudes de Thomas Thomas et al 2010a convergent vers une relation possible ent
343. odifi e apr s exposition au signal radiofr quence quels que soient les niveaux d exposition et l ge des animaux La perm abilit vasculaire valu e par l observation des coupes de cerveau au microscope fluorescence FITC dextran et par immunohistochimie de l albumine n est galement pas affect e par l exposition aux radiofr quences Les auteurs concluent que l exposition aux ondes lectromagn tiques a 1 439 MHz n a pas d effet d l t re sur la BHE chez des rats jeunes ou adultes Finnie et al 2006a ont expos des souriceaux nouveau n s a un signal GSM a 900 MHz DAS 4 W kg 60 min jour pendant les 7 premiers jours apr s la naissance Les animaux sont r partis en 4 groupes a raison de 10 souris par groupe expos s t moins contr le cage et contr le positif injection de chlorure de cadmium Les conditions exp rimentales sont pr sent es succinctement car il s agit d une lettre le syst me d exposition et la dosim trie ne sont pas d crits Ils n ont pas observ d extravasation de l albumine chez les souriceaux nouveau n s Ces m mes auteurs n avaient pas trouv d effet dans les m mes conditions d exposition sur des cerveaux de f tus de souris expos s durant toute la gestation De m me une telle exposition administr e in utero du premier au 19 jour de gestation GD 1 GD 19 na pas entra n d extravasation de l albumine dans le cerveau des f tus pr lev s a GD 19 Finni
344. odule enfant est similaire une tiquette RFID il n met g n ralement pas de signal radiofr quence Certains de ces dispositifs sont utilis s dans des maternit s comme technologie d alarme pour dissuader les enl vements de nouveaux n s Ils sont compos s de bracelets metteurs accroch s aux poignets ou chevilles des enfants qui d clenchent un signal s ils passent les d tecteurs situ s aux ouvertures des services de maternit Les missions sont peu fr quentes et de tr s faible amplitude cf rapport de l Afsset sur les technologies RFID Afsset 2009 Il existe par ailleurs des applications de g olocalisation des enfants disponibles sur t l phones mobiles et tablettes qui peuvent ainsi envoyer leur position g ographique aux t l phones ou tablettes des parents Des modules comprenant un r cepteur GPS et un metteur GSM sont Juin 2015 page 43 223 Rapport pr d finitif OO M OO O1 BR D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants galement disponibles sans possibilit de communication orale Ces dispositifs envoient un SMS au num ro enregistr toutes les 1 3 minutes Un bouton SOS permet d envoyer un message d alerte D autres syst mes n envoient des messages que si la balise s loigne trop d une zone pr d finie par exemple Ces syst mes se d clinent sous formes de badges port s la ceinture de montre
345. ofr quences sur la fonction auditive chez l enfant Figure 38 i Les tudes avec limites m thodologiques importantes ne sont pas utilis es pour valuer le niveau de preuve Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Les donn es disponibles montrent elles une Les l ments de preuve association disponibles ne permettent Oui pas de conclure l existence d un effet Une interpr tation causale de l association ou du r sultat observ e pre vese limitent Oui estelle cr dible sans qu il soit possible ils Mima s ule tude d exclure avec suffisamment de gt certitude que des biais ou des facteurs f de confusion aient pu jouer un r le Les l ments de Figure 36 valuation des l ments de preuve relatifs aux fonctions auditives dans les tudes pid miologiques Juin 2015 page 137 223 Rapport pr d finitif UON O O1 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins z on 2 Non 1 tude de qualit suffisante gt ou avec r serves concernant l effet tudi di Oui ui gt Y a t il un nb suffisant d tudes L portant sur gt 2 esp ces Les donn es disponibles Non montrant de mani re Non Les l ments de preuve a Dee aie disponibles ne permettent consid r es n ont pas d effet P P A Oui pas de conclure a l
346. ommande suspendre par exemple au dessus des berceaux et lits de b b ont fait l objet d une surveillance du march Ils ont cependant t sortis du cadre de cette expertise car la t l commande mettrice repr sente un niveau d mission extr mement faible en intensit et des dur es d utilisation galement tr s faibles comparativement aux autres sources radio lectriques Par ailleurs s agissant de mobiles destination de tr s jeunes enfants la t l commande est a priori uniquement utilis e par les parents Depuis l tude r alis e par le LNE en 2012 le nombre de veille b b s disponibles sur le march notamment via le commerce en ligne a beaucoup progress En 2014 environ 200 r f rences sont disponibles sur le march 4 1 1 Les veille b b s ou babyphone Les veille b b s ont pour objectif commercial de maintenir une connexion distance entre les parents et leur enfant en bas age Ils utilisent diff rentes technologies telles que la d tection de son ou la vid o surveillance cam ra int gr e dans le dispositif enfant Le module enfant fonctionnant en metteur est positionn proximit de l enfant Dans la plupart des cas le module metteur se d clenche automatiquement lorsqu un niveau sonore minimum est atteint par exemple d s que l enfant commence pleurer En revanche dans le cas de certains dispositifs fonctionnant avec une cam ra l mission du module enfant peut se
347. ommunications pour la transmission d information tr s courte distance Les SRD ont une puissance d mission inf rieure a 100 mW Wi Fi Protocole de communication sans fil r gi par les normes du groupe IEEE 802 11x fonctionnant g n ralement autour de 2 4 et 5 6 GHz Juin 2015 page 13 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Liste des tableaux Tableau 1 volution des niveaux de r f rence propos s par Sant Canada 29 Tableau 2 Fr quences et puissances d mission des dispositifs veille b b 39 Tableau 3 Donn es relatives au taux d quipement des enfants et adolescents en t l phone mobile ____ 46 Tableau 4 Caract ristiques physiques des veille b b s Vivanco BM 800 et Vivanco BM 900 49 Tableau 5 R sultats des mesures de DAS pour diff rentes tablettes 3G 50 Tableau 6 Liste et descriptif des appareils s lectionn s pour la campagne de mesures 52 Tableau 7 Mesure du champ lectrique mis par des dispositifs radio lectriques destin s aux enfants 3 m tres et 1 m tre de distance 54 Tableau 8 Valeurs de champs lectriques d appareils radio lectriques destin s aux enfants 56 Tableau 9 tudes investiguant les propri t s di lectriques des tissus et les cons quences de leurs variations sur le DAS 66 Tableau 10 tudes investiguant l impact de la morphologie des enfants sur DAS dans la t te
348. onditionne l entr e des rats dans l un ou l autre type de branche ouverte vs ferm e Cela rend difficile l interpr tation de ces r sultats En plus l exposition n est pas effectu e avec un syst me d exposition adapt aux rats mais avec un t l phone mobile dont l exposition engendr e pour les rats n est pas connue Maaroufi et al 2014 ont expos des rats g s de 4 semaines un signal 900 MHz pendant 1h j pendant 21 jours cons cutifs Le DAS a t valu entre 0 05 et 0 18 W kg Trois groupes ont t r alis s un groupe expos aux radiofr quences seules une exposition factice et un groupe expos recevant en parall le une injection quotidienne de sulfate de fer Des travaux ant rieurs ont montr que l administration de sulfate de fer produit une accumulation de fer dans le cerveau qui est une hypoth se physiopathologique de maladies neurod g n ratives Les animaux ont subi des tests cognitifs piscine de Morris labyrinthe radial 8 branches et tests de reconnaissance d objet spatial ou non un dosage de monoamines s rotonine et dopamine et de leurs m tabolites et une valuation du stress oxydant voir paragraphe 5 3 1 2 Les rats expos s aux radiofr quences pr sentent une alt ration des performances dans les t ches d exploration mais pas de la m moire spatiale en piscine de Morris Une alt ration de la concentration en monoamine est constat e dans diff rentes aires du cerveau et majo
349. onique in utero ou pendant la gestation et la lactation n entrainerait pas ces m mes effets A t A ssa et al 2010 Concernant les cassures de l ADN Chez l animal deux tudes vont dans le sens d une augmentation des cassures d ADN apr s exposition de 35 jours aux radiofr quences chez des rats g s de de 35 jours Paulraj et Behari 2006a Kesari et al 2010 Ces tudes provenant de la m me quipe m ritent d tre reproduites Concernant la production de stress oxydant Chez l animal quatre tudes se sont pench es sur la production de stress oxydant dans diff rentes structures c r brales apr s exposition aux radiofr quences Les r sultats sont h t rog nes puisque chez le rat Maaroufi et al 2014 ne rapportent pas de stress oxydant dans les diff rentes structures c r brales tudi es alors que les tudes de Kesari ef al 2010 et Sangun et al 2014 sont en faveur d une production de stress oxydant par diminution de l activit des enzymes anti oxydantes Guler et al ne rapportent pas d induction de stress oxydant apr s exposition in utero chez le lapin ll est noter que les marqueurs de stress oxydant tudi s diff rent en fonction des tudes oxydation de l ADN oxydation des lipides ou enzymes de d toxification des radicaux libres pouvant tr s largement contribuer a linhomog n it des r sultats obtenus de plus sur un faible nombre d tudes Concernant la production
350. onn es disponibles ne q qualit D permettent pas de montrer l existence de l effet tudi Les donn es disponibles ne Probablement pas montrent pas d effet chez l enfant d effet Figure 56 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le syst me reproducteur m le chez l enfant Rapport pr d finitif page 172 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 7 tudes sur la canc rogen se 5 7 1 Chez l Homme 5 7 1 1 Exposition aux tours d missions radio et stations de base Ha et al 2007 se sont int ress s la relation entre la survenue d une tumeur c r brale ou d une leuc mie infantile et le fait d habiter dans l entourage d une des 31 tours de diffusion radiophonique AM modulation d amplitude dans le cadre d une tude cas t moins en Cor e du Sud Ha et al 2007 L tude a port sur 1 926 cas et 3 082 t moins g s de moins de 15 ans recrut s entre 1993 et 1999 dans l un des 14 h pitaux de Cor e du Sud participant au syst me d assurance publique Les t moins ont t recrut s dans le m me h pital parmi les enfants consultant pour des probl mes respiratoires la m me ann e que le cas correspondant Ils ont t appari s aux cas sur l ge et le sexe Les facteurs de confusion pris en compte sont le statut socio conomique des parents et la densit de population autour des tours en vue de prendre en
351. ont inchang s Aucune diff rence dans les observations histologiques n est constat e entre les 3 groupes d exposition L absence de groupe contr le cage est regrettable car les param tres valu s prise alimentaire prise de poids et les conditions d exposition contention dans un carrousel d exposition sont tr s impact s par le stress De plus les animaux ne semblent pas avoir t habitu s pr alablement au carrousel L interpr tation des r sultats n est pas rigoureuse comparaison avec d autres travaux exposant des rats des champs lectromagn tiques basses fr quences Le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 avaient identifi des tudes qui ne peuvent pas tre utilis es pour valuer les effets des radiofr quences sur la reproduction et le d veloppement en raison des nombreux biais Juin 2015 page 161 223 Rapport pr d finitif WD Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants m thodologiques Ces tudes sont Gul et al 2009 Fragopoulou et al 2010 Lyaginskaja et al 2010 Atasoy et al 2013 Rapport pr d finitif page 162 223 Juin 2015 ROP Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 25 Etudes investiguant les effe
352. os s d velopper des tumeurs n a pas eu de cons quences sur l apparition de tumeurs ni sur la survie des souris nouveau n es L tude de Ziemann et al 2009 s inscrit dans la continuit des travaux PERFORM A1 publi s par Tillmann et al 2007 Les auteurs ont cherch a identifier l effet g notoxique d une exposition chronique chez la souris partir de l ge de 45 jours n 1 170 par le test des micronoyaux Apr s 2 ann es d exposition a un signal GSM ou DCS DAS de 0 4 1 3 ou 4 W kg 2 hij 5 j semaine l apparition de micronoyaux a t explor e au sein des cellules sanguines Aucune diff rence significative na pu tre mise en vidence quelles que soient les conditions d exposition Rapport pr d finitif page 180 223 Juin 2015 J O O1 BB N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Cette tude a utilis un protocole tr s rigoureux et un nombre tr s important d animaux ce qui lui donne un poids et une puissance statistique particuli rement forts L tude de Tillmann et al 2010 s est int ress e l effet canc rog ne des radiofr quences au cours d une co exposition en pr sence d ENU Dans cette exp rimentation 5 groupes de souris sont utilis s 1 t moin 2 t moin cage 3 expos in utero VENU puis de mani re chronique 20 h j durant 2 ans un rayonnement lectromagn tique de type 3G UMTS 4 8 W m
353. os s aux radiofr quences dans l ex cution de t ches cognitives Cependant les tudes exp rimentales investiguent des effets aigus puisque l valuation des effets est r alis e pendant l exposition alors que les tudes pid miologiques mentionn es ci dessus rapportent des effets chez l enfant pour une exposition pr natale ou lors de la petite enfance De plus les tudes pid miologiques estiment l exposition aux radiofr quences par la mesure de l utilisation du t l phone mobile alors que les tudes exp rimentales s affranchissent du facteur usage du t l phone mobile Il est de ce fait difficile de conclure un effet des radiofr quences sur les t ches cognitives ce jour Par ailleurs deux tudes concordent sur l apparition de diff rences dans les trac s lectro enc phalographiques dans les bandes de fr quence th ta 4 8 Hz et b ta 12 15 Hz Krause et al 2006 Loughran et al 2013 chez les enfants expos s mais les m canismes et les cons quences m dicales de ces modifications s ils existent restent tudier Au vu de ces l ments les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure a existence d un effet des radiofr quences sur les fonctions cognitives chez l Homme Figure 33 Chez l animal aucun effet d l t re n est observ sur l apprentissage et la m moire spatiale a court terme lors d une exposition pr natale seule ou pr et post natale combin e aux
354. ossible pour l enfant l enfant Effet possible pour l enfant Les donn es disponibles ne permettent pas de montrer l existence de l effet tudi Probablement pas d effet chez l enfant Figure 53 valuation globale de l effet des radiofr quences sur le syst me reproducteur femelle chez l enfant Rapport pr d finitif page 170 223 Juin 2015 17 18 19 20 21 22 23 24 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Concernant les effets sur le syst me reproducteur m le Chez l enfant les donn es sont inexistantes Figure 54 Chez l animal huit tudes ont valu les effets de l exposition aux radiofr quences sur le syst me reproducteur m le Quatre tudes ont r alis un spermogramme L quipe de Lee Lee et al 2010 et 2012 n a pas trouv d anomalie sur la concentration et la morphologie spermatique apr s une exposition postnatale partir du 28 jour En revanche pour les 2 autres tudes les r sultats ne sont pas concordants En effet Ozlem Nisbet et al 2012 rapportent chez le rat expos partir du 2 jour postnatal une augmentation de la motilit des spermatozo des sans atteinte de leur concentration mais avec un pourcentage d anomalies histologiques augment Imai et al eux trouvent une augmentation de la concentration spermatique dans le groupe expos un DAS de 0 4 W kg partir du 35 jour post
355. otocole exp rimental s rieux Concernant les tudes pid miologiques les experts concluent que les tudes disponibles pr sentent trop de limites m thodologiques pour tre exploitables 2 1 8 Pr rapport de POMS sur les effets des champs lectromagn tiques radiofr quences 2014 L OMS r alise une valuation des risques sanitaires des champs lectromagn tiques radiofr quences en vue de publier une monographie qui actualisera celle de 1993 Environmental health criteria Les chapitres portant sur l analyse des articles scientifiques ont t mis en consultation publique du 30 septembre au 15 d cembre 2014 La p riode de recherche bibliographique s arr te la fin d cembre 2012 mais une mise jour a t r alis e avant la publication Les chapitres sur l valuation du risque sanitaire et les recommandations n taient pas disponibles lors de la consultation publique 2 2 Rapports Anses de 2001 2013 Ni les tudes in vivo ni les donn es pid miologiques n ont permis de conclure sur la dangerosit des radiofr quences ni chez l adulte ni chez l enfant Cependant comme le souligne l Anses dans ses derniers rapports sur le sujet depuis T l phonie mobile et sant de 2003 jusqu Radiofr quences et sant de 2013 certains domaines tels que l influence de l ge et de la dur e d exposition ne sont pas assez explor s D s 2005 l Agence soulignait le manque de donn es et les nombreu
356. ouble aveugle position on ou off du t l phone Des variations dans le trac EEG sont not es dans les bandes de fr quence 4 8 Hz th ta et 15 Hz b ta chez les sujets expos s L exposition a produit une augmentation de 5 10 de la puissance de l EEG dans la bande th ta 4 8 Hz pendant la p riode de codage des stimuli auditifs et lors de la reconnaissance d un mot pr sent ou non ant rieurement dans un jeu de 4 mots L augmentation de la puissance de lEEG tait statistiquement significative en utilisant des tests pr vus pour compenser l interd pendance des diff rentes fr quences des EEG Ces effets sont r partis al atoirement sur tout le scalp bien qu ils soient majoritairement enregistr s par l lectrode temporale gauche Krause et al 2006 Loughran et al 2013 se sont int ress s la sensibilit potentielle aux champs lectromagn tiques mis par les t l phones mobiles chez 22 adolescents de 11 13 ans Le protocole en double aveugle chantillonn de fa on al atoire comprenait trois sessions a une semaine d intervalle A chaque session les adolescents ont t soumis un signal de type GSM a 900 MHZ 2 niveaux diff rents d intensit d exposition DAS eve 1 4 W kg DASibe 0 35 W kg et une exposition factice L exposition a dur 30 min pendant lesquelles des tests cognitifs ont t r alis s voir paragraphe 5 3 2 1 1 Un EEG de base 3 min yeux clos 3 min yeux ouv
357. p Awww who int peh emf meetings seminar_radiofrequency_june2013 en Rapport pr d finitif page 34 223 Juin 2015 J O O1 B ON gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants B no data n 177 Figure 4 Pays int grant des limitations volontaires ou des informations sur l usage des t l phones mobiles par les enfants Une tendance prendre des mesures de pr caution pour les enfants est observ e dans les pays europ ens comme c est le cas par exemple en Allemagne Autriche France Finlande Irlande Russie et au Royaume Uni En revanche les Pays Bas n ont pas int gr de limitations d usage des t l phones mobiles pour les enfants en raison d absence de nouvelles donn es sp cifiques sur les risques m me s ils continuent conduire des tudes sur l exposition des enfants aux t l phones mobiles A titre d exemple des dispositions ciblant les enfants l Angleterre travers son Agence de s curit sanitaire Health Protection Agency aujourd hui Public Health England recommande un usage pr cautionneux du t l phone mobile dans le cas o des effets long terme actuellement inconnus seraient d montr s ult rieurement Plus pr cis ment compte tenu de la possibilit d effets canc rog nes long terme un usage excessif des t l phones mobiles par les enfants devrait tre d courag De son c t la Russie par l interm diaire de son Mi
358. p enne Cette norme vaut pr somption de conformit au regard notamment de l exigence essentielle de protection de la sant et de la s curit des utilisateurs de la directive 1999 5 CE Elle s applique tous les dispositifs de communication sans fil destin s tre utilis s avec la partie rayonnante de l quipement situ e tr s pr s du corps humain c est dire moins de 200 mm y compris les dispositifs mis en fonctionnement devant le visage La gamme de fr quences couverte est comprise entre 30 MHz et 6 GHz L objectif de cette norme produit est de d montrer la conformit d un tel quipement aux restrictions de base li es l exposition humaine aux champs lectromagn tiques radiofr quence Les dispositifs utilis s proximit de l oreille sont couverts par la norme EN 50360 Les crit res d exclusion en basse puissance sont sp cifi s par la norme EN 62479 La norme EN 50566 est applicable tous les nouveaux dispositifs tenus la main et ou port s pr s du corps fabriqu s et mis sur le march apr s le 12 octobre 2013 3 2 3 volutions r glementaires Le nouveau cadre l gislatif europ en qui s appliquera tous les produits vendus sur le march europ en implique de nombreuses volutions dans les directives europ ennes Ainsi la directive Rapport pr d finitif page 32 223 Juin 2015 J O O1 BR D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et
359. par les Comit s d Experts Sp cialis s CES suivants Mandat 2011 2013 Pr sidente Martine HOURS M decin pid miologiste Directeur de recherche l Institut fran ais des sciences et technologies des transports de l am nagement et des r seaux Ifsttar Membres Francine BEHAR COHEN Ophtalmologiste praticienne Directeur de recherche l Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm Jean Marc BERTHO Chercheur Expert en radiobiologie au laboratoire de radiotoxicologie exp rimentale de l Institut de Radioprotection et de S ret Nucl aire IRSN Jean Pierre CESARINI Retrait Directeur du laboratoire de recherche sur les tumeurs de la peau humaine fondation A de Rothschild et Inserm Juin 2015 page 3 223 Rapport pr d finitif CON Oo AO N gt 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 22 23 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Fr d ric COUTURIER Ing nieur Responsable du d partement tudes l Agence Nationale des Fr quences ANFR Jean Fran ois DORE Directeur de recherche m rite l Institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm Pierre DUCIMETIERE Directeur de recherche honoraire l Institut national de la sant et de la recherche m dicale I
360. pnaxaelshususaepidyacgkiebsstseuyaedaetaseengessascaghieatesasuaeatecageds 129 5 3 3 Effets sur les fonctions auditives cccceececeeeeeeeee cece cnet eeceeeaeaeceeeeeeeaeaaeaeceeeeesadeaaaeaeeeeeseseeennaneeeeeeess 134 e e A E Te CERO GTA L ea ne Pe en Ce en Peer ere Tee eee er re weet eee 134 5 3 3 2 tudes chez RiQal 134 5 3 3 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur les fonctions auditives 137 5 3 4 Effets surlesonMeil si ssseseneensnnenneeenessenneneeneeneessenneneeneenee 139 5 3 4 1 Si Z VAG IMM ice cscs sees aphids ini aa bebe bee eda oe ic ee Slee edna een eee 139 5 3 4 2 Le to ee ainats I cuavadeecssabactese ops pboutee seoucdledeeeceteamnuscennmdteasuetesdieiw cte E 139 5 3 4 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le sommeil 141 5 4 tudes sur le DIEN BNS sue tutauaeretrumues 143 5 4 1 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le bien tre 150 5 5 tudes sur la sant mentale 152 5 5 1 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur la sant mentale 156 5 6 tudes sur la reproduction et le d veloppement 158 D 6 1 Chez HOMMES Rs ocunaeteds Sanu ds desseteaincddanadd eanataes denn de daesebatectesadditeansdaveseasdadieeata
361. pour confirmer ces conclusions Les DAS obtenus dans les mod les d enfants ont par ailleurs t compar s au DAS obtenu dans le mod le SAM ce dernier s est av r au moins deux fois plus lev confirmant ainsi son caract re conservateur dans le cadre des valuations normatives du DAS Beard et al 2006 ont r alis une grande tude incluant 14 laboratoires s int ressant aux diff rences entre les DAS des adultes et des enfants expos s des t l phones mobiles Un protocole unique a t suivi utilisant diff rents mod les de cr ne mod le SAM un mod le anatomiquement r aliste pour les adultes et un mod le de cr ne d enfant de 7 ans lin airement mis l chelle partir d un cr ne adulte Deux fr quences ont t tudi es 835 et 1 900 MHz avec 2 positions du t l phone contre la joue et en mode vid o c est dire face au visage Les valeurs de DAS ont t normalis es la puissance d entr e de l antenne et en consid rant le point d alimentation en courant 1 900 MHZ les valeurs de DAS maximal moyenn es dans 1 g de tissu du mod le de cr ne adulte taient plus lev es que celles de l enfant dans toutes les positions du t l phone et pour tous les scenarii de normalisation 835 MHz en revanche les valeurs de DAS taient plus lev es dans le mod le de cr ne d enfant que dans le mod le de cr ne adulte en particulier pour la position inclin e til et en normalisant par rapport au cou
362. pour les enfants par rapport aux adultes dans diff rents types de mod les en particulier pour certains tissus comme la peau et les tissus c r braux situ es en p riph rie mais galement certaines structures profondes comme l hippocampe Il semble que des modifications morphologiques forme de la t te puissent en fonction de la position des t l phones mobiles induire des variations importantes du DAS calcul N anmoins selon certaines tudes ces variations seraient contenues dans l valuation conservative du DAS obtenue avec le fant me SAM utilis comme r f rentiel normatif pour tudier la conformit des t l phones mobiles avec les valeurs limites d exposition r glementaires Juin 2015 page 71 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 10 tudes investiguant l impact de la morphologie des enfants sur DAS dans la t te ee Ages des Auteurs Mod les utilis s Fr quences mod les d enfant Conclusions Mod les homog nes et 835 et Augmentation du DAS 1 g chez les mod les d enfants par rapport au eae ee h t rog nes 1933 MHz ser ans mod le adulte Anderson et al Diminution progressive du DAS 1 g et dans une moindre mesure du DAS 2003 Mod le 3 couches 900 MHz 4 8 12 16 ans 10 g en fonction de l ge Martinez Burdalo nn Du 900 et i Le DAS 1 g etle DAS 10 g tendent di
363. ppement des capacit s de m moire de travail chez des enfants entre 6 et 25 ans Nagy et al 2004 Darki amp Klingberg 2014 Ces donn es montrant une corr lation entre d une part une paisseur corticale n gative ou le d veloppement de la mati re blanche et de la connectivit positive et d autre part des am liorations de certaines fonctions cognitives demandent a tre confirm es En effet il existe une variabilit lev e entre les param tres de d veloppement structural ou fonctionnel du cerveau et le comportement la cognition un ge donn ce qui probablement est le reflet d une relation complexe et dynamique entre ces param tres et qui de plus pose la question de la d finition de la normalit et donc celle de la pathologie Walhovd et al 2014 Ainsi bien que le r tr cissement de l paisseur corticale ou la my linisation des axones soient consid r s comme des marqueurs fiables de la maturation les corr lats sp cifiques cognitifs de ces changements anatomiques restent lucider Rapport pr d finitif page 92 223 Juin 2015 ooN oA N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 2 1 6 Les techniques d imagerie non invasive pour l tude du d veloppement du cerveau humain L avenement des techniques d imagerie non invasive a rendu possible l tude approfondie des changements structuraux et fonctionnels au cours de la vie et a confort
364. pport pr d finitif page 20 223 Juin 2015 16 17 18 19 20 22 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Un expert du CES qui pr sentait un lien d int r t susceptible de mener un conflit n a t invit participer aux r unions au cours desquelles le rapport a t examin Les d clarations d int r ts des experts concern s sont rendues publiques via le site internet de Anses www anses fr 1 5 Les limites du champ d expertise 1 5 1 Bandes de fr quences consid r es Les radiofr quences font partie des champs lectromagn tiques non ionisants dont les fr quences se situent entre 0 et 300 GHz au m me titre que les champs statiques les champs basses fr quences les rayonnements infrarouges ou la lumi re visible Les champs lectromagn tiques radiofr quences ou fr quences radio sont ceux dont la fr quence est comprise entre une dizaine de kiloHertz kHz et quelques centaines de gigaHertz GHz cf Figure 1 soit des longueurs d onde de l ordre du kilom tre un millim tre Les microondes ne concernent qu une partie de ces rayonnements entre quelques dizaines de m gaHertz MHz et quelques centaines de gigaHertz limite de l infrarouge On parle aussi d hyperfr quences dans ce cas Fr quences gt OHz 50Hz 10kHz 100MHz 1GHz 300GHz 10 GHz 10 GHz Basses fr quences Radiofr quences M y Visible Ultraviolet Rayo
365. pr optique Aucune alt ration n a t observ e suite l exposition pr natale seule et pr et post natale Maskey et al 2010a se sont int ress s aux effets d une exposition chronique 3 mois GSM 835 MHz DAS de 1 6 W kg sur la calbindine D28 K et sur l expression de la GFAP chez des souris ICR males de 6 semaines Maskey et a 2010a Les r sultats montrent une augmentation du marquage de la GFAP au niveau de l hippocampe avec une pr sence de cellules apoptotiques dans certaines aires de l hippocampe Les auteurs concluent un effet des radiofr quences sur la viabilit cellulaire menant une astrocytose r actionnelle due la compensation de la perte neuronale Watilliaux et al 2011 ont tudi chez le jeune rat g de 5 15 ou 35 jours n 5 ou 6 par groupe les effets d une exposition aigu 2 h un signal de type GSM 1 800 MHz DAS 1 7 2 5 W kg sur le stress cellulaire et la r ponse gliale Le stress cellulaire a t valu par la d tection des heat shock proteins HSP60 HSP 90 et HSC70 par Western Blot tandis que la r ponse gliale astrocytes et microglie a t mesur e par un marquage immunohistochimique de diverses prot ines comme la GFAP la s rine rac mase GLT1 GLAST et CD 68 dans 4 sous r gions c r brales Vingt quatre heures apr s la fin de l exposition aucune modification de l expression de ces prot ines n a t observ e Cette tude est particuli remen
366. pulation sp cifique concernant l exposition aux radiofr quences En effet les enfants d aujourd hui sont potentiellement expos s aux appareils de communications mobiles d s leur plus jeune ge Par cons quent ils seront expos s au cours de leur vie beaucoup plus longtemps que les adultes d aujourd hui La phase de d veloppement des enfants est particuli rement sensible au regard de la rapidit des changements physiologiques et anatomiques qui interviennent depuis la p riode embryonnaire jusqu la fin de l adolescence L exposition des facteurs environnementaux est par ailleurs susceptible d interagir avec le d veloppement des organes et des fonctions physiologiques 5 1 M thodologie d valuation du niveau de preuve des effets sanitaires L expertise pr sent e dans ce rapport reprend les principes m thodologiques expos s dans le chapitre 6 du rapport de l Anses sur les effets des radiofr quences publi en octobre 2013 concernant le recensement des articles de la litt rature scientifique et l analyse des publications A la suite d changes entre le groupe de travail Radiofr quences et sant et le Comit d experts sp cialis s Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements les sch mas d valuation des l ments de preuve ainsi que les matrices de classification du niveau de preuve des effets sanitaires ont t pr cis s Ces sch mas ainsi que la grille d valuation du niveau de pr
367. que E ei t la densit de courant r sultante dans le milieu s exprime par J Je Ja Avec J le courant de conduction et Jz le courant de d placement En introduisant la notation o pour la conductivit statique qui n est rien d autre que la conductivit normale d un conducteur mesur e n importe quelle fr quence on a alors J oE jwP J os jwe w E J o o E o w tant la conductivit complexe Le lien entre conductivit et permittivit complexe peut alors tre explicit comme suit o w 0 j le w je w o w 0 we w jwe w o w 0 oa lw jwe w d w o w jo w Le terme o w est appel conductivit dynamique et permet de regrouper en un terme unique a w les pertes ohmiques li es o et les pertes di lectriques dues w Ce regroupement est possible car l quation 1 montre que les pertes di lectriques sont en phase avec les pertes ohmiques et se comportent donc comme si un nouveau courant de conduction venait se superposer au courant ohmique normal li o Ainsi les parties r elles et imaginaires de la conductivit complexe s crivent e o w 0 we w traduisant l ensemble des pertes dans le milieu ohmique di lectrique e o w we w traduisant la polarisation du mat riau c est dire son aptitude stocker de l nergie sous forme d un champ lectrique La conductivit complexe et la perm
368. questionnaires taient remplis lors du temps scolaire et remis au professeur dans une enveloppe ferm e Il tait pr cis au pr alable que la participation au questionnaire tait bas e sur le volontariat et qu en aucun cas les professeurs ne prenaient connaissance des r ponses les enveloppes anonymes tant imm diatement remises l quipe de recherche interdisant ainsi tout retour d information Les tentatives et id es suicidaires taient cod es par deux valuateurs ind pendants avec arbitrage en cas de d saccord L agr ment de la codification entre les deux valuateurs a t jug bon Kappa 0 83 Chez les pr adolescents 7 6 des gar ons et 13 1 des filles avaient des id es suicidaires respectivement 1 1 et 5 6 avaient d j fait une tentative de suicide 9 des gar ons et 19 des filles disaient utiliser quotidiennement leur t l phone au cours de la nuit La dur e moyenne du sommeil tait de 7 4 heures Chez les adolescents 10 7 des gar ons et 15 5 des filles avaient des id es suicidaires la dur e moyenne de sommeil tant de 6 7 h 23 des gar ons et 37 des filles disant utiliser Juin 2015 page 153 223 Rapport pr d finitif CONDO BB ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants quotidiennement leur t l phone en cours de nuit Apr s ajustement sur l ge le sexe l usage de drogue ou d alcool et la dur e du
369. r alis s Heinrich ef al 2011 Au Danemark Sudan et al 2012 ont tudi l association entre l exposition des m res au t l phone mobile au cours et apr s la grossesse et la survenue de migraine et de sympt mes reli s aux maux de t te c phal es maux de ventre et autres maladies de l enfant chez l enfant de 7 ans Les donn es sont issues de la Danish National Birth Cohort qui a inclus 91 661 m res au Danemark entre 1997 et 1999 Lorsque les enfants ont atteint l ge de 7 ans les m res ont compl t elles m mes via internet ou d faut par courrier un questionnaire valuant la sant de leur enfant leur comportement et les expositions environnementales auxquelles ils sont soumis L association entre les migraines et les maux de t tes des enfants et une exposition pr natale seule postnatale seule et pr et post natale a t tudi e Au total des donn es pour 52 680 enfants ont t r colt es L tude r v le que les enfants qui ont t expos s de fa on pr et post natale au t l phone mobile ont plus de migraines OR 1 30 IC 95 1 01 1 68 et de sympt mes reli s aux maux de t te OR 1 32 IC 95 1 23 1 40 que ceux qui n ont pas t expos s L exposition pr natale seule et postnatale seule est galement associ e la survenue de sympt mes reli s aux maux de t te OR 1 16 IC 95 1 08 1 23 et OR 1 28 IC 95 1 19 1 37 respectivement L inte
370. r sultats de l tude sont les suivants e 24 aucune diff rence entre les expos s et les non expos s n a t observ e en ce qui concerne les temp ratures centrales et caudales les proportions d veil de sommeil lent et de sommeil paradoxal et la prise alimentaire e 31 C la prise alimentaire a diminu et cette diminution est significativement plus faible chez les expos s que chez les non expos s L exposition tend donc augmenter la consommation journali re de nourriture chez ces animaux La temp rature centrale ne diff re pas entre les expos s et les non expos s ni avec la temp rature des rats des groupes 24 C Cependant la temp rature caudale a significativement augment par rapport celle observ e 24 C et cette augmentation est significativement plus marqu e chez les non expos s par rapportaux expos s Cette diff rence pourrait s expliquer par un effet de vasoconstriction chez les expos s Enfin la proportion d veil a significativement diminu dans les 2 groupes et celles de sommeil lent et de sommeil paradoxal a augment Tous ces r sultats sont coh rents entre eux et traduisent un processus d conomie d nergie 31 C Le seul r sultat imputable l exposition aux radiofr quences est une augmentation de la fr quence des pisodes de sommeil paradoxal chez les expos s n 5 par rapport aux non expos s n 4 aussi bien a 24 C qu 31 C En revanche aucune modification
371. r certains dispositifs radio lectriques 51 4 3 2 1 Consid rations sur les champs lectriques mesur s cccceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeaeeeeeeeseeseeeeeeeeteeeenaees 55 4 3 2 2 Extrapolation des champs aux distances d utilisation 55 4 3 2 3 D termination des valeurs de champ lectrique pour les distances consid r es 55 4 4 Sp cificit s de l exposition des enfants aux champs lectromagn tiques 59 4 4 1 Influence des propri t s di lectriques permittivit et conductivit 2 0 ee eeeeeeeteeeeeeeteeeeeteaeeteeeeeeeeees 61 4 4 1 1 Variations des propri t s di lectriques avec l ge 62 4 4 1 2 Impact des variations des propri t s di lectriques sur le DAS 64 4 4 2 Influence des diff rences morphologiques sur l exposition ccceceeeeeeeeeeeceeeeeeeeeeeneaeeeeeeeeeeeenenaees 67 4 4 2 1 EXposition GES fotus 1012225 ses igus neds cc ae ee tebe weed a aE ae EE aaa eaaa a O ehai ea Eai 67 4 4 2 2 EXPOSITION AWANE sie noiesa e dt E r E sant salsa E e a aaa E 68 4 4 2 3 Exposition de type e corps Entier m sri inet eet det tata te el 74 4 4 3 Influence de la r sonance sur l exposition 78 Te 8 8 8 CR ss SSS O O Rapport pr d finitif page 8 223 Juin 2015 ooN OO O1 BB N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 Etude des effets potentiels des radiofr quences sur la sant
372. raison P7 P21 P35 P63 Postnatal day 0 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70 77 84 91 98 neonatal weanling periadolescent young adult Age du rat 10 12 jours 12 28 jours 28 35 jours 35 50 jours ge humain Naissance Enfant de 8 10 Adolescent de 11 Adolescent de 14 ans 13 ans 18 ans Figure 27 D veloppement c r bral chez le rat et l Homme graphe modifi partir d Alling 1985 5 2 3 2 l ments de comparaison entre le d veloppement de la fonction de reproduction chez les animaux de laboratoire et chez l Homme Le paragraphe ci apr s a t repris du rapport Reproduction et environnement de l expertise collective de l Inserm 2011 Il existe des diff rences importantes entre esp ces dans le d roulement de la diff rentiation sexuelle et dans les m canismes qui les r gulent Les rongeurs ne repr sentent pas l ensemble des mammif res et ont des particularit s qui en font souvent une exception plus qu un mod le universel Les diff rentes tapes du d veloppement ovarien et testiculaire bien que globalement similaire chez tous les mammif res pr sentent des variations importantes entre esp ces et ne se d roulent pas pendant des p riodes similaires voir Figure 28 et Figure 29 Juin 2015 page 97 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Rat Jours embryonna
373. rani et al 2011 ont construit un mod le math matique pour valuer les propri t s lectromagn tiques des tissus peau muscle tissu c r bral diff rents ges des enfants en se basant sur leur courbe de croissance poids et tailles moyens et sur le recueil des propri t s lectriques des adultes de Gabriel 1996 Ibrani et al 2011 Les auteurs ont suppos que le corps humain est sch matiquement compos d eau et de tissus sp cifiques de l organe consid r Bien que la composition de l organe concentration et nature des prot ines etc volue au cours du temps les auteurs ont admis que les tissus sp cifiques de l organe ne varient pas en fonction de l ge tandis que la teneur en eau intrins que l organe volue au fil des ann es Les variations de permittivit en fonction de l ge et de la fr quence et du tissu sont report es dans la Figure 14 60 Relative permittivity 59 58 900 MHz Brain 55 900 MHz Muscle ie 900 MHz Skin 52 lt 1800 MHz Brain 1800 MHz Muscle 49 1800 MHz Skin je 2400 MHz Brain 46 2400 MHz Muscle z 2400 MHz Skin 43 42 4 child age in Sears 7 8 10 Source Ibrani et al 2011 Figure 14 Permittivit relative des tissus en fonction de l ge de l enfant et de la fr quence d mission La diff rence de permittivit de la peau entre un enfant de 5 ans et un enfant de 10 ans pour la m me fr quence d apr s le mod le d Ibrani et a
374. rant inject dans l antenne Beard et al 2006 De Salles et al ont d termin en 2006 le DAS dans des cranes d adultes et d enfants expos s a des t l phones mobiles Des mod les r alistes de t te d adultes et d enfants ont t utilis s Les valeurs de DAS sont compar es avec celles obtenues dans des mod les utilisant les propri t s di lectriques d adultes transpos es aux enfants Dans des conditions d exposition similaires le DAS moyenn sur 1 g de tissu est plus lev chez les enfants que chez les adultes En utilisant le mod le d enfant g de 10 ans les valeurs de DAS obtenues chez l enfant sont sup rieures de 60 celles des adultes de Salles et al 2006 Wiart et al 2008 ont utilis des mod les de t te d enfant 5 8 ans et 8 15 ans et d adultes construits avec des donn es d IRM pour mesurer les niveaux de DAS li s l exposition a des t l phones mobiles du commerce ou quivalents La variabilit au sein d une m me cat gorie d ge a t valu e gr ce des m thodes de morphing Les diff rents niveaux de DAS calcul s a 900 MHz 1 800 MHz 2 100 MHz et 2 400 MHz montrent pour les tissus c r braux p riph riques une variabilit importante du DAS moyenn dans 1 g en fonction de l ge et de la morphologie facteur 2 entre un enfant de moins de 8 ans et un adulte Les variations entre les DAS moyenn s dans 10 g chez les adultes et les enfants sont faibles par rapport aux diff r
375. raphe 5 3 1 3 Evaluation du stress GSM 1 800 MHz cellulaire dosage de HSP60 HSP 90 et HSC70 inat j iti Watiliaux et DAS 1 7 2 5 W kg Rat Bous Animaux Vingt PEE n T la fin a al 2011 Expositiom niaus 5 15 et 35 jours R ponse gliale GFAP la par groupe aucune modi ication e la quantit de ces prot ines d patie q s rine rac mase GLT1 n a t observ e ei GLAST et CD 68 4 r gions c r brales Aucun effet sur la GFAP et l IL 18 n a t observ e GSM 900 MHz quel que soit l ge des rats Rat Expression de GFAP IL 1B Bouji et al DAS 6 W kg abnahes et et IL 6 dans diff rentes 8 ou 9 rats Une augmentation mod r e de l IL 6 dans les bulbes 2012 Exposition unique 12 mois r gions du cerveau groupe olfactifs et une am lioration de la m moire de 15 min motionnelle contextuelle a t constat e chez les rats de 12 mois expos s Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Exposition Esp ce ee A ET Nombre R sultats Re corae es A ne a SNL ERIE d animaux se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition l exposition GSM 900 MHz DAS 0 05 0 18 W kg Stress oxydant TBARS i Rat i Maaroufi et 1h j 21 jours SOD CAT dans le cortex 8 animaux par Absence de production de stress oxydant al 2014 cons cutifs 4 semaines striatum hippocampe et groupe oa f cervelet Administration
376. re les sympt mes de troubles comportementaux chez des enfants de moins de 7 ans et l exposition aux radiofr quences valu e par l intensit d usage du t l phone mobile par la m re en particulier lors de la p riode pr natale Afin d valuer l exposition l tude de Thomas associe une mesure de l usage du t l phone mobile et une mesure des champs lectromagn tiques pendant une journ e ce qui lui conf re une meilleure pr cision L tude de Byun rapporte une association entre l usage du t l phone mobile et l hyperactivit chez les enfants de 6 17 ans expos s au plomb Buyn et al 2013 Cependant ces associations statistiques ne sont pas fortes Par ailleurs il est difficile d en tablir le lien causal En effet l valuation r trospective de l exposition lors de ces tudes peut avoir entra n des biais de m morisation De plus les niveaux d exposition du f tus li s l usage du t l phone mobile par la m re pendant la grossesse sont vraisemblablement faibles cf chapitre expositions L exposition aux radiofr quences est estim e indirectement par l intensit de l usage du t l phone mobile mais en r alit ces 2 facteurs sont imbriqu s et leurs effets sanitaires ne peuvent tre valu s s par ment De plus les diff rences d interaction avec le milieu relationnel et affectif dues l usage du t l phone mobile pourraient intervenir dans l association mise en vidence l usage du t l phone mobi
377. re national de la recherche scientifique CNRS Murielle LAFAYE Ing nieur Coordinatrice applications au Centre national d tudes spatiales Cnes Jo l LELONG Directeur adjoint de laboratoire Docteur en physique Institut fran ais des sciences et technologies des transports de l am nagement et des r seaux Ifsttar Christophe MARTINSONS Docteur en physique Chef de p le au Centre scientifique et technique du batiment CSTB Fr d rique MOATI Maitre de conf rences en biophysique et m decine nucl aire Universit Paris Sud XI Praticien hospitalier Radiopharmacienne Biologiste AP HP H pital Bic tre Catherine MOUNEYRAC Directrice de l Institut de biologie et d cologie appliqu e et Professeur en cotoxicologie aquatique l Universit catholique de l ouest UCO Fabien NDAGIJIMANA Professeur des universit s Universit Joseph Fourier Grenoble Alain SOYEZ Responsable de laboratoires Ing nieur conseil Caisse d assurance retraite et de sant au travail Nord Picardie Esko TOPPILA Professeur Directeur de recherche l Institut finlandais de sant au travail Catherine YARDIN Professeur chef de service m decin biologiste l H pital Dupuytren CHU de Limoges PARTICIPATION ANSES Coordination scientifique Olivia ROTH DELGADO Charg e de projets scientifiques Unit Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements Anses Contrib
378. reQuences cecceeeeeeeneeeeeeeeeeeeeeeeeseaeeseaeeseaeeeeaeeteaeeeeaeeseeeeeaeers 177 5 7 2 Chez l animal het dens ds iaugwsehcetetwad ddupbutagedcaad etes nine tir eat 180 5 7 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet canc rig ne des radiofr quences srren 184 DO AUTrES CUCU nn ere nn eee T a NS 187 5 8 1 Syst me immunitaire is siisssiiiisreenssesnerneenennnnernennees Mee arcere dre 187 5 8 1 1 EXPOSITION I ULOLO 8S sacs caze cots susecctaseed thesstes take seedaveh shba sdubenta E E E Or 187 5 8 1 2 Exposition pr et post natale siennes 187 5 8 1 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur le syst me immunitaire 189 5 82 TOXICIt SyYSL MIQUE i scciccvseseccest ren nt ere ass d ent da anse nds aan ann Pal 2e terre 191 5 8 2 1 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur la toxicit syst mique 191 6 Bibliographie mmmmmmamannnemnnnnnnnnnnanananaguna ne ee fennnnnnnnananannnnnnnnnns 194 6 1 Publications issin aisar 194 6 2 NOTMBS einen A e aan aaia 207 6 3 L gislation et r glementation enses 208 Annexe 1 L ttre d SalSine issussssess Maiei a edit tete tnnet eme senegal unten detacesnareehwenteavuenleds 210 Annexe 2 Recommandations techniques d allocations de fr quence ceceeeeeeeceeeeeeeeeenaeeeeeeeeeeeeenaees 212 Annexe 3 Normes EN 300 220 et EN 5
379. ression En effet d apr s l entreprise NPD group la tablette Storio 2 qui s tait d j hiss e en t te des ventes sur l ensemble de l Europe en 2012 est devenue le jouet le plus vendu en France en 2013 toutes cat gories confondues D apr s les derniers r sultats hebdomadaires de NPD Group jusqu fin novembre 2013 les ventes de tablettes pr scolaires partir de 18 mois et jusqu 6 ans et de leurs jeux respectifs ont presque doubl compar es aux chiffres la m me p riode en 2012 Au 1 d cembre 2013 pr s de 440 000 tablettes pour enfants ont t vendues en France depuis le d but de l ann e Cependant compte tenu du prix de ces tablettes certains guides d achat 2 recommandent aux parents d acheter leurs enfants des tablettes adultes plus abordables plus volutives et qui poss dent en outre une option de contr le parental Or l usage par les enfants de tablettes pour adulte peut engendrer une exposition des signaux 3G 4G en plus des connexions Wi Fi classiques Par ailleurs les exp rimentations sur l utilisation des tablettes tactiles dans l enseignement sont en progression continue depuis 2010 Le portail national des professionnels de l ducation duscol 3 citait ainsi en septembre 2014 que parmi les exp rimentations et les premiers d ploiements suivis par le minist re on comptait environ 15 000 tablettes en exp rimentation dans les tablissements scolaires coles
380. ritairement dans I hippocampe Les rats recevant une co exposition radiofr quences et sulfate de fer ne pr sentent pas de diff rence avec les rats expos s aux radiofr quences seules Aucun des 2 traitements n induit de stress oxydant bien que quelques variations complexes des param tres du stress oxydant aient t relev es voir 5 3 1 2 Des lacunes dans la description du protocole d exposition m thode d estimation du champ lectrique pes e du rat pour conna tre la variation du DAS rendent d licate l interpr tation des r sultats De plus il est regrettable qu un groupe ayant re u du sulfate de fer sans exposition aux radiofr quences n ait pas t inclus dans l tude Le groupe de travail Radiofr quences et sant l occasion de son travail sur la mise a jour des connaissances concernant les effets sanitaires des radiofr quences publi le 15 octobre 2013 avaient identifi des tudes qui n ont pas t prises en compte pour valuer les effets des radiofr quences sur les fonctions cognitives en raison d importants biais m thodologiques p184 186 du rapport de l Anses publi en 2013 Les tudes concernant les animaux juv niles ayant t cart es sont les suivantes Daniels et al 2009 Aldad et al 2012 Bouji et al 2012b Hao et al 2013 37 Le DAS normatif correspond au DAS mesur en laboratoire dans des conditions normatives exposition pire cas et indiqu par exemple dans
381. rpr tation des r sultats est difficile en raison d une valuation impr cise de l exposition et d une estimation de l effet tudi maux de t te par la m re L exposition a t valu e 7 ans apr s avec un risque de biais de m morisation Cependant l valuation de l exposition tait assez simple pour viter les erreurs est ce que l enfant utilise le t l phone mobile plus ou moins qu une heure par semaine ou pas du tout le but n tant pas d avoir des donn es pr cises mais justes Les auteurs reconnaissent galement que l exposition du foetus aux radiofr quences pendant la grossesse est certainement faible d apr s des tudes de mod lisation sur des fant mes num riques Dimbylow et al 2009 et que les enfants n utilisent vraisemblablement pas de t l phone mobile avant l ge de 7 ans L association mise en vidence est donc peut tre li e a d autres facteurs sous jacents plut t qu aux radiofr quences Ils voquent galement la possibilit d un biais de s lection lors de l tude Une tude sur cette cohorte a mis en vidence que les m res perdues de vue ont un statut socio conomique plus Juin 2015 page 145 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants bas Or l utilisation du t l phone mobile parmi les enfants et les adolescents est plus lev e dans les cat gories socioprofessionnelles inf rieur
382. rs cit s plus haut structure type de prot ines dur e et intensit de l exposition Maskey et al 2010b La perte neuronale des cellules pyramidales de la r gion CA1 de l hippocampe apr s 1 mois d exposition annonc e par les auteurs n est soutenue par aucune donn e consid rant que la technique visualise les neurones contenant soit la CR soit la Calb et non le nombre total de neurones ou la perte cellulaire Il est donc fait tat dans cet article de mort cellulaire sans technique valid e pour la mettre en vidence pas de comptage des neurones L interpr tation des r sultats faite par les auteurs est donc discutable La 2 tude propos e voir chapitre 5 3 1 2 par les m mes auteurs s est int ress e aux effets d une exposition chronique 3 mois GSM 835 MHz DAS de 1 6 W kg sur la calbindine D28 K chez des souris ICR m les de 6 semaines Maskey et al 2010a Les r sultats montrent une diminution significative de l immunor activit dans les diff rentes sous r gions de l hippocampe Les baisses observ es atteignent au maximum 8 10 Une augmentation du marquage de la GFAP au niveau des astrocytes est constat e ainsi qu une alt ration de la viabilit cellulaire correspondant une augmentation du marquage TUNEL Selon les auteurs celle ci est mettre en lien avec une augmentation de l inflammation et de l expression de prot ines liant le calcium telles que la calbindine D28 k et la calr tinine Les
383. rs limites d exposition moyenn e dans le temps pour les professionnels et la population g n rale facteur de s curit suppl mentaire de 5 les courbes en pointill s aux valeurs de champ lectrique instantan es cr tes On trouvera une analyse plus d taill e de ces valeurs limites dans le chapitre 6 du rapport de l Agence sur les radiofr quences publi en 2009 Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Afsset 2009 L Icnirp a revu ses valeurs limites pour la gamme 1 100 kHz en 2010 adoptant de nouvelles grandeurs d int r t pour caract riser les interactions avec le vivant champs lectriques internes par exemple et modifiant en particulier les niveaux de r f rence cf Figure 3 7 Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants Rapport pr d finitif page 26 223 Juin 2015 our WP Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 10 10 E V m Population g n rale Cr te population g n rale 10 Travailleurs Cr te travailleurs 1 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 Fr quence Hz Figure 2 niveaux de r f rence pour des champs lectriques variables dans le temps pr conis s par I Icnirp Source Institut national de recherche et de s curit pour la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS 2001
384. rt intense e la sensibilit thermique potentiellement plus lev e dans certains groupes de la population comme les personnes fragiles et ou g es les nourrissons et les jeunes enfants les personnes qui souffrent de maladies ou qui prennent des m dicaments perturbant la tol rance la chaleur Les autres param tres suivants ont t pris en compte pour d finir les niveaux de r f rence pour les champs radiofr quences e les diff rences dans l absorption d nergie lectromagn tique par des personnes de taille variable et d orientations diff rentes par rapport au champ incident e la r flexion la concentration et la diffusion du champ incident qui peut occasionner localement une absorption accrue de l nergie lectromagn tique radiofr quence Le d tail des l ments concernant les enfants qui ont conduit adapter les facteurs de s curit n est en revanche pas explicit par la publication de l Icnirp qui ne cite par ailleurs que peu de travaux orient s sp cifiquement en direction des enfants travaux cependant peu nombreux en 1998 En 2009 l Icnirp a publi une mise au point sur ses lignes directrices Icnirp 2009 concernant l exposition aux champs lectromagn tiques dans laquelle la commission indique que des tudes ont montr que le DAS induit par des expositions aux niveaux de r f rence recommand s pourrait tre 40 plus lev que la restriction de base actuelle dans certaines conditio
385. rtantes 19 e Une r duction de la partie r elle traduisant une r duction de la capacit du mat riau se 20 polariser Ce dernier point est tout fait compr hensible car un des m canismes 21 contribuant la polarisation globale n agit plus celui ci tant incapable de suivre les 22 variations du champ lectrique 23 24 Figure 1 6 Ph nom nes de relaxation et m canismes de polarisation associ s d apr s PER 97 25 Juin 2015 page 219 223 Rapport pr d finitif JO O1 A WN _ O O ND 14 16 17 18 19 20 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants La permittivit complexe est donc une grandeur d pendante de la fr quence qu on peut donc crire e w Conductivit complexe Jusqu pr sent les milieux di lectriques consid r s ont t suppos s parfaitement isolants les seules pertes nerg tiques les affectant tant dues aux ph nom nes de relaxation De nombreux mat riaux cependant dont les tissus biologiques sont la fois di lectriques et conducteurs leur conductivit o n est pas nulle L application d un champ lectrique un tel milieu engendre donc un courant de conduction ainsi qu un courant de d placement dans le cas d un champ variable Aux pertes di lectriques voqu es pr c demment s ajoutent donc des pertes ohmiques par effet Joule Dans le cadre d un champ lectrique harmoni
386. rtitude Analyse de la norme 40 LBT Listen Before Talk litt ralement ecouter avant de parler technique en radiocommunication utilis e par exemple par des appareils afin de d tecter un r seau ou un canal libre de communication Juin 2015 page 215 223 Rapport pr d finitif o NOOA WN Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Cette norme tablit la conformit en s appuyant simplement sur les niveaux de puissance mis par les appareils sans r f rence aux niveaux de champ maximum d finis par l Icnirp et repris dans la recommandation 1999 519 CE Elle s applique aux appareils dit de faible puissance ayant une puissance moyenne inf rieure 20 mW Les jouets qui rentrent dans le champ d application de cette norme sont donc normalement r glementairement conformes aux exigences essentielles de s curit en termes d exposition aux champs lectromagn tiques Rapport pr d finitif page 216 223 Juin 2015 37 38 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Annexe 4 Caract ristiques di lectriques des milieux biologiques Les l ments ci dessous sont extraits de la th se de doctorat de J F Chateaux Milieu conducteur courant de conduction Dans les milieux contenant des charges libres lectrons dans les m taux ions dans les lectrolytes l application d un champ
387. s lectromagn tiques dans le domaine des radiofr quences ont t d velopp s sp cifiquement l intention des enfants tels que les dispositifs de type coute b b et des talkies walkies utilisant la technologie DECT Or lavis de l Afsset d octobre 2009 relatif aux radiofr quences pr cise que la caract risation de l exposition des enfants aux radiofr quences ct les effets ventuels sont mal d crits Il convient donc notamment de caract riser l exposition des enfants due aux quipements radio lectriques qui leur sont destin s afin de d finir les modalit s de mise en uvre de l article L 5231 4 du code de la sant publique En effet la mise en uvre de cette disposition n cessite de pouvoir justifier de la dangerosit de ces quipements Ces derniers rel vent du champ Rapport pr d finitif page 210 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants d application de la directive 1999 5 CE et les quipements comportant un marquage CE sont pr sum s conformes aux exigences essentielles en mati re de sant ct de s curit Les Etats membres ne peuvent interdire restreindre ou entraver la libre circulation de ces quipements d s lors qu ils sont conformes aux prescriptions de la directive pr cit e Ainsi l interdiction d un quipement n cessiterait une voire plusieurs notifications europ ennes d ment justifi es Des cr
388. s en particulier par des jouets mettant des champs lectromagn tiques par exemple voitures t lecommand es et talkie walkies utilisant des fr quences de 27 MHz et 40 MHz et pour des appareils de radiocommunication d di s aux enfants mettant aux fr quences des principaux protocoles de communication sans fil GSM DECT Wi Fi c est a dire la bande de fr quences allant de 800 MHz a 2 5 GHz Dans la mesure o la plupart des articles publi s s int ressent aux expositions a des signaux GSM ou UMTS caract ristiques de la t l phonie mobile le rapport s appuie essentiellement sur des donn es li es l exposition la t l phonie mobile En outre la plupart des articles r pertori s consid rent l exposition d enfants susceptibles d utiliser un t l phone mobile gt 7 ans Etant donn qu il n existe pas d autres donn es scientifiques publi es disponibles sur les expositions des enfants aux champs lectromagn tiques celles ci ont t prises en compte pour tudier les effets d une exposition aux radiofr quences sur le d veloppement du cerveau chez l enfant plus jeune 1 4 Pr vention des risques de conflits d int r ts L Anses analyse les liens d int r ts d clar s par les experts ayant particip la r daction du pr sent rapport avant leur nomination et tout au long des travaux afin d viter les risques de conflits d int r ts au regard des points trait s dans le cadre de l expertise Ra
389. s 28 173 187 Tillmann T Ernst H Streckert J Zhou Y Taugner F Hansen V and Dasenbrock C 2010 Indication of cocarcinogenic potential of chronic UMTS modulated radiofrequency exposure in an ethylnitrosourea mouse model Int J Radiat Biol 86 529 541 Toga A W Thompson P M Mori S Amunts K and Zilles K 2006 Towards multimodal atlases of the human brain Nat Rev Neurosci 7 952 966 Vecchio F Babiloni C Ferreri F Buffo P Cibelli G Curcio G Dijkman S van Melgari J M Giambattistelli F and Rossini P M 2010 Mobile phone emission modulates inter hemispheric functional coupling of EEG alpha rhythms in elderly compared to young subjects Clinical Neurophysiology 121 163 171 De Vocht F Burstyn and Cherrie J W 2011a Time trends 1998 2007 in brain cancer incidence rates in relation to mobile phone use in England Bioelectromagnetics 32 334 339 De Vocht F Burstyn and Cherrie J W 2011b Authors reply to Kundi s comments on de Vocht et al time trends 1998 2007 in brain cancer incidence rates in relation to mobile phone use in England Bioelectromagnetics 32 675 676 Vrijheid M Martinez D Forns J Guxens M Julvez J Ferrer M and Sunyer J 2010 Prenatal exposure to cell phone use and neurodevelopment at 14 months Epidemiology 21 259 262 Walhovd K B Tamnes C K and Fjell A M 2014 Brain structural maturation and the fo
390. s I f re 7 d animaux se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition l exposition Signal puls UWB DAS 45 mW kg Augmentation de la longueur m dio lat rale de l hippocampe chez R les animaux expos s par rapport aux animaux non expos s Cobb etal 24h 24 7j 7 GD 3 GD 18 at Morphologie de 6 animaux par 2000 ou l hippocampe groupe Absence de modification dans la densit cellulaire le nombre de in utero FR GD 3 PND 10 cellules en d g n rescence ou encore la morphologie cellulaire dans ou le gyrus dent PND 1 PND 10 ee Ab d dification de hologie c r brale g n ral A k Rat oY sence de modification de la morphologie c r brale g n rale sur FR al DAS 0 3 et 3 W kg Shi ag de e par le nombre de neurones morts ou nouvellement form s dans le gyrus 2 h jour et 5 jours semaine 21j PP P group dent de l hippocampe GSM 835 MHz Expression de la calbindine eee ae a ni i Maskey et al D28 k 10 animaux Diminution significative de l immunor activit dans les diff rentes 2010a DAS 1 6 W kg 8 h jour par groupe sous r gions de I hippocampe pendant 3 mois Expression de GFAP GSM 835 MHz Souris DAS 1 6 ou 4 W kg 1 ou 6 semaines Variation de l expression de la calr tinine et de la calbindine D28 k Maskey et al 5 h jour pendant 1 ou 5 jours Expression de la calr tinine 10 animaux en fonction de la sous region de l hippocampe consid r e 2010b ou et de la calbindine D2
391. s de 11 13 ans Le protocole en double aveugle chantillonn de fa on al atoire comprenait trois sessions une semaine d intervalle A chaque session les adolescents ont t soumis un signal de type GSM a 900 MHZ 2 niveaux diff rents d intensit d exposition DAS eve 1 4 W kg DAS xe 0 35 W kg et une exposition factice L exposition a dur 30 min pendant lesquelles des tests cognitifs ont t r alis s Apr s chaque session il a t demand aux participants s ils taient en mesure de percevoir les ondes De plus une chelle visuelle de 100 mm a t propos e chaque session avant EEG Les adolescents ont t charg s d valuer les param tres suivants fatigue 0 mm fatigu 100 mm en forme humeur 0 mm bonne humeur 100 mm mauvaise humeur nergie 0 mm l thargique 100 mm stress et concentration 0 mm concentr 100 mm distrait L tude n a pas mis en vidence d alt ration ou d am lioration des t ches cognitives en fonction du niveau d exposition ni du temps Rapport pr d finitif page 116 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 17 tudes de provocation sur des enfants investiguant les effets d une exposition aigu aux RF Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses
392. s et les valeurs limites de l Icnirp doit tre interpr t e avec pr caution a priori comme une situation d exposition maximale et en tout cas sans valeur r glementaire En r alit pour les sources tr s proches du corps l interaction entre le champ lectromagn tique et les tissus est complexe il faudrait donc utiliser des grandeurs internes DAS courant et champ induits pour repr senter l exposition malheureusement tr s difficiles voire impossibles d acc s l heure actuelle autrement que par des simulations num riques Dans le cas de l usage de dispositifs radio lectriques pr s du corps les mains une partie du tronc ou encore la t te par exemple sont beaucoup plus expos es que le reste du corps et l exposition de ces parties ne peut pas tre extrapol e celle du corps entier Le champ lectrique extrapol a une distance de 5 cm du talkie walkie kiditalkie de Vtech est lev Cet appareil de communication pour les enfants est en r alit un v ritable talkie walkie identique celui utilis par les agents de s curit Comme les appareils de ce type il utilise la technologie d mission PMR446 la puissance maximale de ce type de dispositif varie de 0 5 a 4 W Les deux autres ta kies walkies pour enfant test s utilisent une technologie diff rente mission plus faible et fr quence de 40 MHz L mission PMR446 446 MHz est une mission continue en modulation de fr quence lorsque le bouton est ac
393. s leurs caract ristiques morphologiques mais aussi biologiques particuli res Depuis quelques ann es les progr s de la mod lisation et de la simulation num rique ont autoris en effet l tude des interactions entre les champs lectromagn tiques et le vivant depuis le foetus jusqu l ge adulte 4 3 1 Donn es d exposition issues de la litt rature Hormis les sp cifications des appareils lorsque celles ci sont disponibles qui peuvent renseigner sur les puissances mises et donner un ordre de grandeur de l exposition r sultante il existe peu Rapport pr d finitif page 48 223 Juin 2015 J O O1 BR D 44 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants de publications consacr es l tude de l exposition li e aux appareils radio lectriques destination des enfants Les fr quences utilis es par ces appareils se r partissent sur une grande partie du spectre lectromagn tique ce qui rend les tudes extr mement complexes Ainsi dans le cas des veille b b s par exemple les fr quences utilis es vont de 27 MHZ 2 4 GHz Les techniques de mesure de l exposition ne sont pas les m mes pour ces fr quences extr mes et si les communications mobiles dans la bande 800 MHz 3 GHz ont consid rablement aid au d veloppement des outils de mesure dans cette bande les mesures restent beaucoup plus d licates r aliser autour de 30 40 MHz
394. s ou d accessoires fixer aux chaussures Une montre disponible aux Etats Unis permet de passer des appels a 5 num ros pr enregistr s c est donc un t l phone mobile au poignet Ne disposant pas de donn es pr cises sur l usage de ces diff rents dispositifs par ailleurs en volution extr mement rapide il est actuellement impossible de d terminer la part de l exposition des enfants due aux appareils leur tant d di s par rapport l exposition aux autres sources radiofr quences dans l environnement antennes relais relais FM TV Wi Fi etc Rapport pr d finitif page 44 223 Juin 2015 ako N Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 4 2 Taux d quipement en telephone mobile et habitudes telephoniques des enfants et adolescents A ce jour aucune donn e n est disponible sur le taux d quipement des m nages francais en veille b b ou en jouets radiocommand s En revanche il existe quelques donn es parcellaires concernant la t l phonie mobile 4 2 1 Taux d quipement Depuis moins de 10 ans l usage du t l phone mobile s est beaucoup r pandu chez les enfants et les adolescents avec une importante progression du taux d quipement en France passant de 72 en 2003 90 en 2013 Credoc 2013 cf Tableau 3 Le taux d quipement en smartphone chez les 12 17 ans est pass de 22 en 2011 55 en 2013 Credoc 2013 Aucune donn e n
395. s par immunohistochimie sur les cerveaux de foetus un par port e a la fin de la gestation juste avant parturition Aucune diff rence d expression des prot ines de stress inductibles HSP 32 et 70 n a t observ e entre les diff rents groupes au niveau du cerveau des foetus Les auteurs sugg rent que l expression de ces prot ines peut tre relativement ph m re de quelques heures quelques jours suivant les mod les utilis s et donc peut tre difficile mettre en vidence G ler et al 2010 ont tudi les effets d une exposition aux radiofr quences sur l oxydation de l ADN chez des lapines Celles ci ont t expos es un signal de type GSM 1 800 MHz DAS non pr cis 15 min par jour pendant 7 jours de GD 15 GD22 L exp rimentation a t conduite sur 4 groupes de 9 animaux chacun femelles en gestation ou non expos es ou non Les cerveaux des m res et d un nouveau n par port e ont t pr lev s afin d en extraire l ADN La pr sence de 8 hydroxy 2 deoxyguanosine 8 OHdG marqueur de l oxydation de l ADN et de malondiald hyde MDA marqueur de la p roxydation lipidique a t recherch e et quantifi e par HPLC Les auteurs ont mis en vidence une augmentation statistiquement significative de la 8 OHdG et de MDA chez les femelles expos es qu elles soient en gestation ou non mais aucune diff rence n a t observ e entre les groupes d animaux expos s et non expos s che
396. s proche du t l phone lobe temporal de fait la plus expos e Pour les participants ayant donn leur accord et ayant fourni leur num ro de t l phone la comparaison entre leurs d clarations et les donn es de trafic fournies par 2 op rateurs su dois et 3 op rateurs danois pour 48 cas et 86 t moins environ 34 des participants danois et su dois a montr une fr quence d erreurs et de biais de rappel encore plus importante que chez les adultes de l tude Interphone ce qui pourrait refl ter la difficult des participants valuer correctement leur niveau d usage pass Pour ce sous ensemble de sujets pour lesquels les donn es des op rateurs taient disponibles au Danemark et en Su de l analyse du risque en fonction du temps depuis la premi re souscription a montr e un OR augment OR 2 15 1 9 4 3 pour plus de 2 8 ans d abonnement bas sur 24 cas cependant la probabilit de survenue n augmente pas avec la dur e cumul e des appels e des OR lev s mais non significatifs pour les autres indicateurs d exposition obtenus via les donn es fournies par les op rateurs et sans relation dose effet Aydin et al 2011a Rapport pr d finitif page 176 223 Juin 2015 OO J O O1 B D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants L tude CEFALO a une puissance limit e ce qui pourrait expliquer que certains odds ratios soient augment
397. s sur le march fran ais par le Laboratoire national de m trologie et d essais 12 appareils ont t s lectionn s afin de r aliser des mesures d exposition au champ lectromagn tique 4 v hicules radiocommand s jouets 3 veille b b s diff rentes fr quences comme indiqu dans le Tableau 6 3 talkies walkies 1 module anti loignement fixer sur la chaussure ou la ceinture de l enfant 1 robot communicant Les appareils ci dessus ont t choisis afin de constituer un chantillon repr sentant la diversit des dispositifs technologies et puissances mises Le LNE n a pas eu pour mission de tester de t l phone mobile sp cifiquement d di aux enfants non disponibles sur le march fran ais hors internet Les informations sp cifiques sur l exposition des enfants aux t l phones mobiles en g n ral sont d taill es dans la section 4 4 En l absence de donn es pr cises sur les niveaux d mission de ces dispositifs les objets ont t s lectionn s en fonction de deux crit res objets pour lesquels la consommation lectrique est a priori importante compte tenu du nombre de batteries n cessaires ce qui peut tre repr sentatif de la puissance consomm e ou li de fa on contraire une importante autonomie et donc a un temps d exposition prolong les fr quences mises par les appareils de mani re a en choisir plusieurs r parties dans le spectre lectromagn tique
398. se brain as a measure of stress after whole of gestation exposure to mobile telephony radiofrequency fields Pathology 41 276 279 Fragopoulou A F Koussoulakos S L and Margaritis L H 2010 Cranial and postcranial skeletal variations induced in mouse embryos by mobile phone radiation Pathophysiology 17 169 177 Gabriel C 1996 Compilation of the Dielectric Properties of Body Tissues at RF and Microwave Frequencies King s College London Department of Physics Gabriel C 2005 Dielectric properties of biological tissue variation with age Bioelectromagnetics Suppl 7 S12 18 Gandhi O P and Kang G 2001 Calculation of induced current densities for humans by magnetic fields from electronic article surveillance devices Phys Med Biol 46 2759 2771 Gandhi O P Lazzi G and Furse C M 1996 Electromagnetic absorption in the human head and neck for mobile telephones at 835 and 1900 MHz IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques 44 1884 1897 Giedd J N Blumenthal J Jeffries N O Rajapakse J C Vaituzis A C Liu H Berry Y C Tobin M Nelson J and Castellanos F X 1999 Development of the human corpus callosum during childhood and adolescence a longitudinal MRI study Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry 23 571 588 Giedd J N and Rapoport J L 2010 Structural MRI of pediatric brain development what have we learned and where are we going Neuron 67 728 734 Gogt
399. se collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Aucune diff rence significative n a t not e entre les r sultats des animaux issus d un m me groupe En revanche une augmentation des cassures simple brin de l ADN a t constat e chez les rats expos s par rapport au groupe t moin quelle que soit la fr quence du signal Les limites de cette tude r sident en l absence de dosim trie num rique et exp rimentale et le DAS est estim th oriquement selon une m thode publi e en 1978 Durney et al 1978 De plus compte tenu de la disposition des rats d crite par les auteurs il est possible que l exposition de tous les animaux n ait pas t identique la cage tant situ e en face de l antenne cornet les 6 animaux par cage tant align s sur 2 rang es Paulraj amp Behari 2006b ont mesur l activit de la prot ine kinase C PKC gr ce l ATP marqu au phosphore 32 sur des cerveaux de 6 rats g s de 35 jours expos s 2h jour 5 jours par semaine pendant 35 jours DAS 0 11 W kg a des ondes de fr quence 2 45 GHz de type non pr cis Les rats ont t divis s en deux groupes un groupe expos et un groupe t moin n gatif L activit de la PKC a t mesur e soit dans tout le tissu c r bral soit uniquement dans l hippocampe soit encore dans le restant du cerveau apr s pr l vement de l hippocampe Les auteurs ont mis en vidence une diminution significative de l activit
400. ses au 33 g PN fransversals individuel 5415 one maux de t te cours de la journ e o Estimation de m me niveau mais non significative si it Heinrich et irritabilit tudi e midi et avant exposition auto rapport e OR 1 44 0 66 3 16 Exposition a etu Pa Ta auto d clar po al 2010 a decom le coucher i Pas d autre effet observ study utilisation ans i t ol chelle de Lickerten4 midi a fatigue anxi t et A g quotidienne du troubles du points important e C phal es augment es quelle que soit le mode d exposition us du sommeil mod r l ger pas du 4 me quartile d exposition mesur e OR 1 50 1 03 2 19 sans fil et tout e rritabilit OR si plus de 5mn 1 64 1 10 2 44 si expo mesur e estimation de 1 508 ORas 1 44 0 97 2 15 la distance de adolescents e Fatigue OR spius de 5 mn 1 76 1 22 2 56 l habitation Le soir une station de e Irritabilit OR o4 1 79 1 23 2 61 base e Vertiges augmentation avec l exposition mais non significatif Pas d autre effet observ Exposition par Association entre exposition pr et post natale au t l phone mobile hret auio Migraines et ude de questionnaire Enfants n s in Z g ee sin secte Sympt mes e migraine OR 1 30 1 01 1 68 r trospective de l examen 1999 Sudan et al So maux 52 680 e sympt mes reli s aux maux de t te OR 1 32 1 23 1 40 de la Danish six ans de 2012 ge tete enfants i ti iti A Nation
401. ses incertitudes qui demeurent Afsse 2005 En 2013 les experts soulignaient la n cessit de surveiller les effets possibles des radiofr quences dans des populations potentiellement plus fragiles enfants femmes enceintes Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses 2013 6 http www who int peh emf research rf_ehc_page en Juin 2015 page 25 223 Rapport pr d finitif bk J oO O1 BB N HU h 1 ook W ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 3 Etat des lieux de la r glementation sur les expositions aux champs lectromagn tiques Le rapport de l Agence sur les effets sanitaires des radiofr quences publi en octobre 2013 Anses 2013 d crit les diff rentes r glementations relatives l exposition aux champs lectromagn tiques Les paragraphes ci dessous s attachent identifier notamment les l ments qui concernent plus sp cifiquement les enfants D une mani re g n rale il faut n anmoins remarquer que les r glementations recommandations et normes europ ennes n int grent pas de consid rations sp cifiques l exposition des enfants aux champs lectromagn tiques pour des raisons expos es ci dessous En revanche un certain nombre de dispositions nationales pr voient des mesures sp cifiques concernant l usage par les enfants de dispositifs radio l
402. sieurs fois par semaine Finlande 503 70 2 Allemagne 419 46 6 3 Danemark 501 32 9 oa 6 10 ans 2008 Hongrie 503 28 4 Europe 12 803 26 5 France 503 71 1 12 796 1 30 5 et 2 35 2 utilisent Divan et al i occasionnellement un t l phone moins j 2010 panema 2 28 745 7 an de 1 des enfants l utilisent plus d 1 h DEG 2008 par semaine i i Melbourne 94 des enfants ont d j utilis un D c 2005 5010 317 10 14 ans 77 t l phone mobile 2009 010 a Australie ae ne D c 2006 79 l utilisent r guli rement 2215 72 2005 personnes de plus de 82 22 de 2011 Credoc 2013 France 12 ans nb 12 17 ans smartphone de 12 17 ans non 90 55 de 2013 pr cis smartphone 2 4 2 2 Habitudes t l phoniques 3 Les usages du t l phone mobile et de facto l exposition sont en constante volution notamment 4 avec l apparition des smartphones qui entra ne une exposition en mode visionnage en 5 compl ment de l exposition en mode conversation l oreille 6 ge de la premi re utilisation 7 Divan et al 2010 ont r alis une tude sur 28 745 enfants danois selon laquelle 35 2 d entre 8 eux utilisent un t l phone mobile d s l ge de 7 ans Divan et al 2010 9 Redmayne et al 2010 ont r alis une enqu te transversale explorant les habitudes 10 t l phoniques des adolescents n oz landais entre mi juin et octobre 2009 Redmayne et
403. sociation entre usage du t l phone mobile et tumeurs c r brales de l enfant certaines associations significatives ou la limite de la significativit devront tre confront s avec les r sultats de l tude Mobikids lorsque ceux ci seront disponibles afin de rechercher l existence d une coh rence entre les deux tudes Par cons quent les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet canc rog ne chez l enfant Figure 58 Chez l animal trois tudes ont examin l apparition de tumeurs apr s une exposition aux radiofr quences Deux tudes ont t publi es sur l effet co cancerog ne des radiofr quences Elles rapportent des effets non concordants Les tudes de l quipe de Shirai Shirai et al 2005 Shirai et al 2007 ainsi que l tude de Tillmann et a 2010 ont expos des animaux de fa on chronique pendant toute leur vie 2 ans Les tudes de Shirai n ont pas montr d effet co canc rog ne des radiofr quences tandis que l tude de Tillmann et al rapporte une augmentation de l incidence des tumeurs bronchoalv olaires et h patiques Cependant bien qu ils aient r alis un examen histologique du foie Shirai et al n ont pas examin les poumons Par ailleurs les doses d ENU administr es ne sont pas comparables Tillmann et a ont administr 40 mg kg d ENU tandis que Shirai et al ont administr 4 mg ml kg d ENU sans pr ciser le volume injec
404. spacement La PAR est la puissance apparente rayonn e et la PIRE la puissance isotrope rayonn e quivalente Ces deux grandeurs sont reli es par la relation suivante PIRE dB PAR dB 2 15 dB ou PIRE W PAR W x 1 64 Des niveaux sp cifiques sont donn s pour les applications de mod lisme en annexe 8 de la recommandation voir Tableau 31 39 CEPT Conf rence europ enne des administrations des postes et t l communications Rapport pr d finitif page 212 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 Tableau 31 Puissances maximum autoris es sp cifiquement pour le mod lisme Bande d t duence Puissance ou champ Espacement des q magn tique canaux 26 995 27 045 27 095 27 145 27 195 MHz TOUMA FAR 34 995 35 225 MHz 100 mW PAR 40 665 40 675 40 685 40 695 MHz 100 mW PAR 2 3 Recommandation ERC DEC 01 07 4 La recommandation ERC DEC 01 07 est une extension de ERC 70 03 Elle concerne les 5 appareils courte porte SRD fonctionnant en Wi Fi Les limites de puissances maximales 6 autoris es pour le Wi Fi sont pr cis es dans le Tableau 32 7 8 Tableau 32 Puissances maximales autoris es pour le Wi Fi Bande de fr quence Puissance ou champ magn tique Espacement des canaux 2 400 2 483 5 MHz 100 mW PIRE Pas d espacement 10 Juin 2015 page 213 223 Rapport pr d finitif J O O1 BB N
405. st pr vu de fonctionner les essais doivent tre r alis s sur les fr quences les plus hautes et les plus basses dans la plage de fonctionnement pr vue de l quipement L essai doit tre r alis sur toutes les modulations support es si un quipement est con u pour fonctionner avec diff rentes puissances d onde porteuse des mesurages de chaque param tre d metteur doivent tre effectu s au niveau de puissance le plus lev auquel l metteur est pr vu de fonctionner En outre une documentation technique et des manuels d exploitation suffisants pour permettre d effectuer les essais doivent tre disponibles Une installation de fixation d essais pour l quipement comprenant une antenne int gr e peut tre fournie diff rentes valeurs de puissances Les types d essais impos s par la norme EN 300 220 sont les suivants M thodes de mesurage et limites des param tres de l metteur erreur de fr quence puissance moyenne par conduction puissance apparente rayonn e ou PIRE modulation avec talement du spectre puissance transitoire puissance dans les canaux adjacents largeur de bande de modulation missions non d sir es dans le domaine des rayonnements non essentiels oOo Oo Oo O O O 0 0 0 Rapport pr d finitif page 214 223 Juin 2015 ON O O1 AO N gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants o stabili
406. stence d un effet sur le syst me immunitaire 12 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un 13 effet sanitaire sur le syst me immunitaire chez l enfant Figure 63 14 Les tudes avec limites m thodologiques importantes ne sont pas utilis es pour sucer le niveau de preuve i Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante Non 5 ou avec r serves concernant l effet tudi 15 16 Figure 61 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me immunitaire dans les tudes 17 pid miologiques Juin 2015 page 189 223 Rapport pr d finitif NN O O1 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante No s ou avec r serves concernant l effet tudi Oui 5 Y a t il un nb suffisant d tudes portant sur gt 2 esp ces Les donn es disponibles Non montrant de mani re Non SS montrent elles un effet convergente que les RF Les l ments de preuve consid r es n ont pas d effet disponibles ne Ppermettent Oui pas de conclure l existence d un effet Vv Des questions restent elles en 7 a Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la y preuve se limitent pertinence du des protocole s LE amp Non ils une seule N zri on exp rience Non wW Ouf hi gt _ a Figure 62
407. sugg rant une absence d effet dans les tudes cliniques et pid miologiques ainsi que chez l animal de laboratoire pour un grand nombre de conditions ou de sc narios d exposition II est tr s difficile de d montrer une absence d effet Dans certains cas peuvent tre class s dans ce groupe des effets pour lesquels les l ments de preuve ne permettent pas de conclure l existence d un effet ou que l on ne dispose pas de donn es de qualit dans les tudes pid miologiques ou cliniques mais pour lesquels on dispose d l ments de preuve sugg rant une absence d effet chez l animal de laboratoire constamment et Juin 2015 page 85 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants fortement corrobor es par une large gamme de donn es m canistiques et d autres donn es pertinentes 5 2 Rappels physiologiques sur le d veloppement de l enfant Depuis l essor des t l phones mobiles les travaux scientifiques tudiant les effets des radiofr quences sur la sant se sont focalis s sur 2 fonctions principales la fonction c r brale et la fonction reproductrice En effet le t l phone mobile tant majoritairement utilis proximit de la t te le tissu c r bral est la partie du corps la plus expos e Par ailleurs les l sions potentielles sur les organes reproducteurs peuvent avoir des cons quences sur le d veloppement de l embryon
408. t Deux tudes ont investigu les effets d une exposition aux radiofr quences sur la cytotoxicit et la g notoxicit de cellules sanguines matures Ziemann et al 2009 ou non ekero lu et al 2012 Tandis que la premi re tude ne montre pas d effet la seconde rapporte une augmentation significative de la fr quence des aberrations chromosomiques et des micronoyaux chez les rats expos s juv niles ou matures avec une fr quence plus lev e chez les animaux jeunes Cependant chez les rats juv niles apr s la p riode de r cup ration le nombre d aberrations chromosomiques et de micronoyaux diminue Ces r sultats tant contradictoires et l tude de ekero lu et al faisant l objet de limites m thodologiques une confirmation par d autres tudes est n cessaire L tude de Saran Saran et al 2007 na expos des souris transg niques pr sentant une sensibilit accrue au d veloppement de tumeurs que pendant 5 jours seulement Il serait n cessaire de conforter ces donn es avec d autres tudes pr sentant notamment un d but d exposition pr natale Par cons quent les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet canc rog ne ou co canc rog ne chez l animal Figure 59 Rapport pr d finitif page 184 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 1 En conclusion les l ments de pre
409. t Oui Les l ments de Oui preuve se limitent gt pertinence du des protocole s Oui Y a t il un nb suffisant portant sur gt 2 esp montrant de mani re Non Q Les l ments de preuve disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet convergente que les RF consid r es n ont pas d effet Des questionsrestent ellesen __ Oui suspens en ce qui concerne la WW ils une seule Non exp rience Non Non Une relation de cause effet a t elle t tablie a chez gt 2 esp ces animales 4 b dans le cadre de gt 2 tudes distinctes portant OU _ sur une m me esp ce effectu es des moments ou dans des laboratoires ou selon des protocoles Figure 52 valuation des l ments de preuve relatifs au syst me reproducteur femelle dans les tudes sur l ments de preuve de l existence de l effet tudi dans les tudes pid miologi ques Les donn es disponibles ne montrent pas d effet l ments de preuve non cliniques et conclusifs 4 Absence de donn es de qualit les mod les animaux l ments de preuve de l existence de l effet tudi chez des mod les 2 V4 N Les donn es l ments Absence de preuve de disponibles ne non donn es montrent pas conclusifs de qualit d effet Effet probable pour Effet p
410. t de fr quence basse tension Param tres du r cepteur essentiellement pour des probl matiques de compatibilit lectromagn tique sensibilit du r cepteur seuil de LBT4 du r cepteur s lectivit des canaux adjacents blocage rejet des r ponses parasites rayonnements parasites du r cepteur Oo O O 0 0 O La norme EN 50371 limites d exposition du public Cette norme fixe les limites pour l exposition du public aux champs lectromagn tiques Elle concerne les produits lectriques et lectroniques de faible puissance incorporant des metteurs RF avec un maximum de 20 mW de puissance moyenne et de 20 W de puissance cr te sur la plage de 10 MHz 300 GHz L utilisation d metteurs radiofr quences de faible puissance concerne la majeure partie des SRD et la totalit des jouets sur le march europ en La conformit cette norme s obtient par la d monstration que les restrictions de base pour l exposition humaine aux champs lectromagn tiques ne sont pas d pass es Les crit res de conformit s sont les suivants pour tous les champs lectromagn tiques Si la puissance moyenne mise par un appareil fonctionnant dans la gamme de fr quences 10 MHz 300 GHz est inf rieure ou gale a 20 mW et que la puissance cr te transmise est inf rieure a 20 W alors l appareil est r put conforme aux restrictions de base sans essai La dur e d int gration est de 68 f minutes f en
411. t t contact es 7 ans apr s leur grossesse Elles ont compl t elles m mes via internet ou d faut par courrier un questionnaire concernant leur enfant g de 7 ans et comportant entre autres informations le questionnaire Strengths and Difficulties I leur tait aussi demand de mentionner l utilisation d un t l phone mobile pendant leur grossesse Elles devaient galement pr ciser l utilisation ventuelle d un t l phone mobile ou d un t l phone sans fil par leur enfant L chantillon n 13 159 taux de r ponse 65 a t r parti en 4 groupes de m res selon l exposition des enfants celles dont les enfants ont pu tre expos s la fois en p riode pr et post natale n 1421 celles dont les enfants ont pu tre expos s uniquement en p riode pr natale n 1 895 celles dont les enfants ont pu tre expos s uniquement en p riode post natale n 2281 celles dont les enfants n ont pas t expos s n 6 471 Les donn es d exposition taient manquantes ou incompl tes pour 1 091 enfants Une association est retrouv e entre la survenue de troubles du comportement g n ral des enfants et l exposition des enfants en p riode pr natale seulement OR 1 54 1 32 1 81 postnatale seulement OR 1 18 1 01 1 38 et la fois en p riodes pr et post natale OR 1 80 1 45 2 23 apr s ajustement sur les facteurs de confusion sexe de l enfant ge de la m re tabagisme
412. t absolu dans le d veloppement du cerveau ni la fin d un processus de d veloppemental particulier Ainsi le d veloppement du rat se d cline en jours contre des mois ou ann es chez l Homme Cependant malgr les connaissances accumul es sur le d veloppement du cerveau humain et celui du rongeur il existe une r elle difficult tablir une correspondance pr cise en jours mois ou ann es entre les diff rentes p riodes du d veloppement chez l Homme et le rat ou la souris En effet celle ci d pend des param tres envisag s neurogen se croissance c r brale activit lectrique etc Ainsi Dobbing en mesurant le pic de croissance c r brale du poids adulte montre que le raton g de 10 jours est quivalent un nouveau n humain la naissance et que la fin du pic de croissance vers 25 jours chez le rat correspond celui d un enfant de 3 4 ans Dobbing 1971 Alling 1985 et Winick 1975 tudiant la biochimie c r brale ADN prot ines et cholest rol situent la naissance chez l Homme entre le 8 et le 10 jour postnatal chez le rat et la naissance du rat la 25 semaine de gestation fin du 2 trimestre chez l Homme Romijn et al 1991 ont propos une correspondance entre le cerveau de rat de 12 13 jours et le cerveau humain la naissance sur la base de l activit lectrique EEG alors que pour le nombre de synapses cette correspondance avec le cerveau humain la naissance serai
413. t des radiofr quences sur les effets t ratog nes et le d veloppement des animaux Figure 49 En conclusion les donn es disponibles ne permettent pas de conclure l existence d un effet des radiofr quences sur les effets t ratog nes et d veloppementaux Figure 50 Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante gt ou avec r serves concernant l effet tudi Figure 48 Evaluation des l ments de preuve relatifs aux effets t ratog nes dans les tudes pid miologiques Juin 2015 page 167 223 Rapport pr d finitif NN o JO O1 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Non Les donn es disponibles Oui ne montrent pas d effet Y a t il un nb suffisant d tudes portant sur 2 2 esp ces Les donn es disponibles Non montrant de mani re DE e montrent elles un effet convergente que les RF Non consid r es n ont pas d effet Y Oui Des questions restent elles en __Oui gt Ca Les l ments de Oui suspens en ce qui concerne la preuve se limitent 7 pertinence du des protocole s ile Non ils une seule zri Non l exp rience Non Figure 49 valuation des l ments de preuve relatifs aux effets t ratog nes dans les tudes sur les mod les animaux l
414. t enfants Nota bene les publications retenues pour participer l valuation du niveau de preuve des effets sanitaires sont celles pour lesquelles l hypoth se de travail impliquait une analyse de l exposition aux radiofr quences que celle ci soit mesur e effectivement ou valu e travers un indicateur d utilisation d appareils mettant des radiofr quences Dans un certain nombre d tudes analys es l objectif est clairement exprim comme tant de rechercher si l utilisation en elle m me d un appareil de communication mobile est risque pour la sant dans ce cadre dans la mesure ou il s agit d une valuation de l impact de l usage de l appareil et non de l effet des radiofr quences en tant que telles ces tudes n ont pas t incluses dans l analyse finale de l valuation du risque li aux radiofr quences En revanche ces tudes ont t analys es et leurs conclusions en mati re de risques notamment comportementaux ont t rapport es 5 1 1 tude des effets des radiofr quences sur des mod les animaux Figure 16 Pour un effet sanitaire donn l ensemble des tudes disponibles sur des mod les animaux est consid r travers le logigramme suivant afin de caract riser les l ments de preuve apport s au lien entre l exposition aux radiofr quences et l effet consid r Y a t il au moins A apg Non 1 tude de qualit suffisante gt ou avec r serves concernant l effet tudi
415. t informative car elle a investigu les expositions chez des animaux immatures de diff rents ges et concerne plusieurs param tres de l inflammation au niveau des cellules gliales et de la microglie ainsi que du m tabolisme du glutamate le neurotransmetteur excitateur majeur du syst me nerveux central Ces donn es semblent montrer que le cerveau tr s immature 5 et 15 jours chez le rat ne pr sente pas une sensibilit particuli re une exposition aigu aux radiofr quences par rapport un cerveau plus d velopp comme celui du rat de 35 jours Par ailleurs les auteurs remarquent qu il n est pas exclu que l anesth sie pendant l exposition ait interf r avec une r ponse cellulaire aux radiofr quences mais elle a permis d viter le stress li une contention prolong e et de standardiser la position de la t te dans le dispositif pour une exposition reproductible Bouji et al 2012a ont tudi chez des rats jeunes 6 semaines et adultes d ge moyen 12 mois n 8 9 par groupe la neuro inflammation en mesurant l expression de la GFAP dans le cortex l hippocampe et le striatum ainsi que les interleukines IL 18 et IL 6 dans le cortex le cervelet les r gions sous corticales et les bulbes olfactifs 48 h apr s la fin d une exposition de 15 min un 32 Le moment de la queue des com tes est le produit de la longueur de la queue par la proportion d ADN dans celle ci Rapport pr d finitif page 104 223 J
416. t la m me action Le fait d mettre ne permet plus la r ception Si un troisi me appareil est utilis il peut recevoir les transmissions simultan es des deux autres La gamme de fr quences utilis e se situe principalement autour de 433 MHz ou 446 MHz mais ces jouets peuvent tre utilis s dans d autres bandes telles que 27 ou 40 MHz Les puissances mises sont g n ralement de 100 mW 500 mW limite de la bande de fr quence PMR19 a 446 MHz Les port es typiques peuvent atteindre quelques centaines de m tres quelques kilom tres pour les metteurs les plus puissants Les modulations utilis es sont analogiques modulation de fr quence mais aussi pr sent num riques avec l utilisation du PCM Pulse Code Modulation modulation par impulsion de code 4 1 4 Les robots communicants Les robots communicants sont des modules pouvant g rer diff rents flux de communication dans une maison Ils permettent par exemple de rester en communication permanente avec certaines applications internet Ils peuvent ainsi signaler l arriv e d un e mail donner l tat du trafic routier ou fournir des pr visions m t orologiques Certaines applications sont sp cifiquement d di es aux enfants telles que la lecture d un livre Un des robots communicants les plus connus est le lapin Karotz anciennement Nabaztag Figure 7 19 PMR r seau Professional Mobile Radio Rapport pr d finitif page 40 223 Juin 2015 22
417. t la po t l phone mobile pendant la grossesse et les core utero Guxens et al 2618 enfants grossesse Questionnaire SDQ troubles du comportement des enfants lorsque r trospective Enfants de 5 2013 Exposition auto d clar e et Strengths and les troubles sont rapport s par les m res et ans r trospective par Difficulties __ association non significative lorsque les troubles questionnaire questionnaire rempli sont rapport s par le professeur par instituteur et Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Caract risation de R sultats apr s 2 ans Mesures l inclusion et apr s 2 ans Type d tude Population Publication Nombre de sujets i R Effets tudi s We P l exposition se r f rer au texte pour les commentaires parents Hyperactivit version cor enne de ADHD Exposition auto d clar e rating scale Association significative entre usage du Etude Enfants de 6 Byun et al par questionnaire aux t l phone mobile en mode appel et hyperactivit transversale 17 ans 2013 ee CHENE parents l inclusion et None chez les enfants dont la plomb mie et sup rieure 2 35 ug dL OO J O O1 B ND gt Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 3 2 2 Etudes chez l animal Cobb et al 2000 ont expos des rats in utero GD 3 jusqu la
418. t pas observ d effet canc rog ne ni co canc rog ne chez des rats F344 expos s soit signal TDMA 1 439 MHz en 2005 soit un signal W CDMA 1 950 MHz en 2007 Dans les deux tudes les auteurs ont examin l effet de l exposition chronique sur toute la vie 2 ans partir de l ge de 5 semaines exposition locale chronique 90 min jour 5 j semaine deux niveaux de puissance DAS de 0 67 et 2 W kg sur la vitesse de d veloppement de tumeurs dans le syst me nerveux de rats cerveau et moelle pini re Un initiateur de tumeurs N nitroso N thylur e ENU a t administr aux rates 18 jours de gestation Cinq groupes d animaux ont t r alis s un groupe contr le non expos sans ENU un groupe ENU seul un groupe ENU exposition factice un groupe ENU DAS faible et un groupe ENU DAS lev La dosim trie a t valid e de mani re num rique simulations FDTD et exp rimentale avec une cam ra thermique compl t e par l utilisation de fant mes de rat de 126 253 et 359 g poids croissant avec l ge des animaux La temp rature est suivie dans chaque chambre d exposition La prise alimentaire et la survie ont t suivies durant la p riode de l exp rience Deux jours avant la fin de l exposition des dosages hormonaux de corticost rone de m latonine et d ac tylcholine sont r alis s A la fin de l exposition les organes sont pes s rate foie c ur cerveau glande pituitaire glandes surr na
419. t plut t vers 14 15 jours et pour l activit de 2 enzymes du m tabolisme du GABA et de l ac tylcholine deux neurotransmetteurs majeurs vers 8 9 jours et 20 jours respectivement Rice et Barone 2000 consid rant la neurogen se proposent que le rat la naissance soit quivalent un f tus humain de 19 20 semaines et le rat g de 16 19 jours postnatals au nouveau n humain Enfin la p riode couvrant la pubert et l adolescence chez l Homme qui d bute vers l ge de 10 12 ans se situerait chez le rat entre le 28 jour et le 60 jour postnatal maturit sexuelle entre P42 et P60 60 jours le rat est consid r comme un jeune adulte Spear 2000 Certains mod les sont valid s et un certain nombre de comportements ou de fonctions ainsi que leurs m canismes sous jacents sont consid r s comme homologues entre les mod les et l Homme car issus d un caract re ancestral commun Par exemple certains comportements moteurs pr hension tremblement akin sie et les m canismes qui les sous tendent impliquant des structures c r brales sp cifiques les noyaux gris centraux ou noyaux de la baseS sont consid r s comme comparables entre le rat et l Homme En revanche pour d autres fonctions ou comportements il n existe qu un rapport d analogie qui n cessite plus de prudence quant a une extrapolation de l animal l Homme 30 Noyaux de la base ensemble de structures bilat rales sous corticales inter
420. tats ne mettent en vidence ni de modification de la croissance ou du comportement ni d effet sur la distance ano g nitale La m thodologie est tr s s rieuse car elle comporte une habituation des animaux au syst me d exposition la pr sence de contr les positifs d une exposition factice et de contr les cage Poulletier de Gannes et al 2013 ont valu les effets de l exposition un signal Wi Fi de 2 45 GHz sur la reproduction de jeunes rats Les rats m les g s de 7 semaines ont t expos s pendant 3 semaines tandis que les femelles g es de 8 semaines ont t expos es pendant 2 semaines raison d 1 h j 6 j semaine Lorsque les animaux ont atteint 10 semaines un m le et une femelle ont t regroup s raison d un couple par cage 12 couples et l exposition a encore dur 3 semaines la fin de l exposition les animaux sont euthanasi s Chez les m les les testicules pididymes glandes s minales et la prostate ont t pr lev s examin s macroscopiquement puis soumis une analyse histologique Chez les femelles les animaux ont t anesth si s entre le 19 et le 21 jour de la gestation et l ut rus et les ovaires ont t pr lev s Les ovaires ont t examin s pour d terminer le nombre de corps jaunes de chaque ovaire L ut rus a t analys pour d terminer le nombre de f tus vivants et morts ainsi que le nombre et la distribution de chaque site d implantation Un examen d
421. te un possible 52 680 enfants effet li un diagnostic pr coce du fait de l tude 3 4 5 Tableau 21 Etudes investiguant les effets sur la fonction auditive chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te 6 en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Esp ce re ani sultats R f rence DAS ge Effet tudi Du eae se r t text l tai 5 AR se reierer au texte pour les commentaires Dur e d exposition l exposition Z Ge a GSM ike 1 800 MHz DAS non pr cis 15 min j pendant 14 jours PND 30 Lapin Budak et al PND 44 Pt bou 36 Fonction cochl aire mesure de 9 animaux Diminution de l amplitude des DPOAE chez les lapins expos s 1 mois in utero et ou _ i 5 2009a ou 15 min pendant 7 jours GD15 jours l amplitude des DPOAE 1 8 Hz groupe apr s leur naissance pour des fr quences de 4 a 6 Hz GD 22 ou 15 min j pendant 7 jours GD15 GD22 puis PND 30 PND 44 GSM like 1 800 MHz Budak et al DAS non pr cis Lapin Fonction cochl aire mesure de 9 animaux A 1 0 2 0 kHz et 6 0 kHz amplitude des DPOAE chez les expos s 2009b 15 min j pendant 7 jours PND 30 30 jours l amplitude des DPOAE 1 8 Hz groupe sup rieure celle des non expos s PND 37 D JO O0 WN 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr
422. tecsteeys 158 5 6 2 Chez l animal aiatesacicaeecanceugnctessagiads couptetacdeneedaescs thatineunadads svasednadenbaduewnaahsltacenedalle suadhties tebbacuianedhtan deepens 158 5 6 2 1 Exposition IM USTO isiin ae oaea a a aAA olin nat Estienne sense eee ete nn 158 5 6 2 2 Exposition pr natale postnatale ou combin e pr et post natale 158 EDS 8S ee SS eee Juin 2015 page 9 223 Rapport pr d finitif ODIOIE N gt k N HU HU HU HU l CON O O1 B 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 6 3 Synth se et niveau de preuve concernant l effet des radiofr quences sur la reproduction m le et femelle chez l Homme et l animal iii 167 5 7 tudes sur la Canc rogenese s ssssssssssssssesesesesesearaeaeaeseseseseessseseseseeeanavanataeaesesesesnetees 173 HLA Chez HOMME sexi vccceaniededexnducccyavunecgeneasecepaaqacsdeuses daa voasadedeunad dinaeatage dau dedaasesanmehiladediepunaeeatenseadanauteleceuneys 173 5 7 1 1 Exposition aux tours d missions radio et stations de base eee eseeeeeeeneeeeeeneeeeteneeeeeeeaeeetenaeeeeneneeeeees 173 5 7 1 2 Exposition via le t l phone mobile ss 175 5 7 1 2 1 Analyse des tendances temporelles 175 5 7 1 2 2 Etudes CASHOMOINS eisini rates locus tities Mel ei eA a a Db ieee a ed ee nm atest eae 176 5 7 1 3 Autres expositions des enfants aux radiof
423. thodologie de mesure n est pas pr cis e dans l tude fr quence distance etc Des situations plus complexes que par le pass aussi bien pour les zones expos es que pour les dur es d exposition posent des probl mes m thodologiques pour valuation des expositions D une part les zones soumises a un rayonnement ont vari main et poignet plus qu oreille d autre part les puissances mises correspondent des services pouvant tre combin s ou simultan s t l charger un fichier et naviguer sur internet simultan ment etc Les tablettes sont plus souvent connect es en Wi Fi qu un smartphone Le rayonnement mis par un quipement en Wi Fi est g n ralement plus faible qu en 3G Le DAS correspondant se situe en moyenne autour de 0 25 W kg La difficult de la mesure du DAS des tablettes provient de la pertinence de sa d finition le calcul ne peut se faire comme pour les t l phones mobiles au niveau de la t te et la distance de mesure est d finir Les normes IEC 62209 2 2010 ont t publi es pour r pondre ces sp cificit s elles sont d ailleurs susceptibles d voluer Par ailleurs la directive europ enne n 2014 53 CE introduira la notion d usage raisonnablement pr visible pour d finir la distance observer entre le dispositif et le mannequin de test lors de la v rification de la conformit en DAS en remplacement de l usage pr vu par le constructeur 4 3 1 3 Exposition aux signau
424. tif page 64 223 Juin 2015 N OO O1 B ND Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants t estim e sup rieure celle des adultes Les r gions du cerveau situ es proximit du t l phone mobile peuvent par ailleurs r v ler de grandes diff rences d exposition entre les adultes et les enfants Par exemple le cervelet des enfants peut pr senter un DAS maximal sup rieur de 4 dB soit un rapport 2 5 par rapport l exposition locale chez les adultes Les auteurs de cette tude soulignent que conform ment aux r sultats d tudes ant rieures le DAS moyenn dans la t te enti re n est pas plus lev chez les enfants que chez les adultes Juin 2015 page 65 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 9 Etudes investiguant les propri t s di lectriques des tissus et les cons quences de leurs variations sur le DAS Auteurs Mod les biologiques Gamme de fr quences Principales conclusions Peyman et al Dix tissus de rats de 130 MHz 10 GHz Diminution de la permittivit et de la conductivit en fonction de l ge de rat 2001 diff rents ges Autour de 100 MHz la permittivit et la conductivit diminuent lin airement quand l ge augmente La variation des propri t s di lectriques li es au contenu des tissus en eau affect
425. tion par l Anses 117 Tableau 18 tudes pid miologiques sur le d veloppement psychomoteur les troubles du comportement et les troubles mentaux Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 123 Tableau 19 tudes de l effet des radiofr quences sur les fonctions cognitives et le comportement chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats des tudes et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 128 Tableau 20 tude investiguant les effets sur la fonction auditive chez l Homme Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 136 Tableau 21 tudes investiguant les effets sur la fonction auditive chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 136 Tableau 22 tudes investiguant les effets des radiofr quences sur le sommeil chez l animal Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 140 Tableau 23 tudes investiguant les effets sur le bien tre chez l Homme Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses 147 T
426. tionn La notice d emploi de l appareil pr cise les l ments suivants Afin de contr ler l exposition de l enfant et d tre en conformit avec les recommandations de la directive R amp TTE il faut toujours respecter ce qui suit e Appuyer sur la touche Conversation uniquement pour parler e Rel cher la touche Conversation pour couter l interlocuteur e Ne pas parler plus de 50 du temps lors de la conversation Pour parler tenir KidiTalkie la verticale en gardant le microphone 5 cm minimum de la bouche Pour envoyer des messages placer l antenne de l appareil 5 cm minimum du corps Le certificat de conformit aux exigences essentielles de la directive R amp TTE de l appareil mesur cependant ne mentionne que des r f rences des exigences normatives relatives la compatibilit lectromagn tique et la performance radio lectrique Aucune norme d valuation de l exposition humaine aux champs lectromagn tiques n est cit e dans le document L emploi classique du ta kie walkie ne n cessite pas que l antenne soit accol e la t te comme c est le cas pour un t l phone mobile cependant cet usage par des enfants ne peut tre totalement exclu Il semble qu un certain flou entoure les mesures normatives de l exposition ce type de dispositifs La commission f d rale des communications FCC26 organisation nord am ricaine qui dite notamment des normes de test pour l exposition humain
427. titude que des biais ou des facteurs de confusion aient pu jouer un r le Les l ments de Non Non Une relation de cause a effet ou le r sultat observ a t il t tabli dans le cadre d tudes ot les biais et les facteurs de confusion ont pu tre exclus avec suffisamment de certitude Figure 30 Evaluation des l ments de preuve relatifs au comportement dans les tudes cliniques et pid miologiques Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant Veffet tudi Oui Les donn es disponibles montrent elles un effet Les l ments de preuve disponibles ne permettent Oui pas de conclure a l existence d un effet Des questions restent ellesen __ Oui Les l ments de suspens en ce qui concerne la preuve se limitent pertinence du des protocole s ils 4 une seule exp rience Non Non Une relation de cause a effet a t elle t tablie a chez22 esp ces animales b dans le cadre de 2 2 tudes distinctes portant sur une m me esp ce effectu es des moments ou dans des laboratoires ou selon des protocoles Figure 31 valuation des l ments de preuve relatifs au comportement dans les tudes sur les mod les animaux Rapport pr d finitif page 130 223 Juin 2015 D J O O1 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 Anses e Rapport d expertise collective Saisine
428. tive de la permittivit et de la conductivit La moelle osseuse pr sente des variations de propri t s di lectriques parmi les plus importantes Elle est compos e de moelle rouge lieu de synth se des globules rouges et blancs et de moelle jaune qui contient des cellules graisseuses du tissu conjonctif et qui produit certains globules blancs Chez les animaux en croissance la moelle rouge est pr pond rante alors que chez les animaux plus g s la proportion de graisse devient plus importante et la moelle osseuse est majoritairement jaune La moelle rouge contient plus d eau que la moelle jaune ce qui lui conf re des valeurs de propri t s di lectriques sup rieures Peyman et al 2009 4 4 1 2 Impact des variations des propri t s di lectriques sur le DAS Un nombre limit d tudes a utilis des propri t s di lectriques des tissus sp cifiques de l ge des mod les de t te et ou de corps d enfants pour calculer le DAS r sultant de l exposition aux champs lectromagn tiques Dans certaines publications les propri t s di lectriques ont t calcul es en utilisant celles de l adulte et en les ajustant pour un tissu plus jeune en faisant l hypoth se de teneurs en eau plus lev e cf la revue de Peyman 2011b Peyman et al 2001 ont mis en vidence partir d exp riences r alis es chez le rat de la naissance l ge adulte que les modifications en fonction de l ge de la conductivit et de la
429. ts Guxens et al 2013b ont r pondu que le but de l analyse du questionnaire SDQ tait de voir si les r sultats du questionnaire taient coh rents en fonction du r pondeur parent ou enseignant et de r pliquer les r sultats de l tude de Divan Par ailleurs le fait que le questionnaire sur la consommation t l phonique ait t renseign 2 ans apr s que l enseignant ait fait part des probl mes de comportement de l enfant aux parents vite le biais de m morisation 2 Etudes portant sur des enfants ayant un usage du t l phone mobile au del de la petite enfance gt 6 ans La MobilEe Study est une tude portant sur 1 484 enfants allemands g s de 8 12 ans et 1 508 adolescents de 13 a 17 ans respectivement 53 et 51 de participation entre 2006 et 2008 K hnlein 2009 Les enfants ont t recrut s de mani re al atoire dans les registres de 4 villes allemandes de taille diff rente Leur exposition aux radiofr quences entre 900 et 1 800 MHz GSM UMTS DECT et 2 400 MHz WLAN a t enregistr e pendant 24 heures au moyen d un exposim tre individuel qui ne fonctionnait pas pendant leur sommeil l exposim tre devant tre en mouvement plusieurs analyses issues de cette tude sur l ad quation entre l exposition mesur e par le dosim tre et celle estim e partir du questionnaire compl t par les jeunes ont t publi es Thomas et al 2008 Heinrich et al 2010 Ces donn es ont t exploit es a
430. ts les plus expos s 4 quartile OR 1 50 1 03 2 19 e la fatigue est observ e en relation avec des communications de plus de 5 mn le matin OR 1 76 1 22 2 56 e irritation est galement retrouv e associ e un usage de plus de 5 mn au cours de la matin e OR 1 64 1 10 2 44 e irritation le soir est retrouv e associ e au quartile d exposition le plus lev OR 1 79 1 23 2 61 Quand seuls les 10 des participants les plus expos s 10 d cile sont pris en consid ration les r sultats significatifs de l analyse principale ne sont pas retrouv s sans doute par perte de puissance statistique car les odds ratios restent lev s du m me ordre que ceux observ s dans les analyses pr c dentes Par ailleurs les auteurs concluent que les quelques associations Rapport pr d finitif page 144 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants significatives observ es pourraient tre dues la multiplication des tests effectu s D autre part le lien de causalit est difficilement v rifiable la perturbation du sommeil pouvant tre le facteur causal Poursuivant son analyse sur l ensemble des 1 484 enfants et 1 508 adolescents la m me quipe a tudi les m mes sympt mes chroniques ressentis au cours des 6 mois pr c dents l interview avec le m me questionnaire Heinrich et al 2011 Quatre vingt deux pource
431. ts sur la fertilit et le syst me reproducteur Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses Exposition Esp Me E ss ne Nombre R sultats R f rence DAS ge lors de Effets tudi s d animaux ry l z wt 4 aa roupe se r f rer au texte pour les commentaires Dur e d exposition l exposition g Exposition in utero CDMA 848 5 MHz et W CDMA 1 950 MHz simultan ment Lee et al DAS 4W kg Souris Mortalit maternelle Aou 5 Absence de surmortalit maternelle n 4ou 2009 2 s quences quotidiennes de in utero Effets t ratog nes Absence d effets t ratog nes 45 min s par es de 15 min 5 jours semaine pendant 18 jours GD 1 GD 17 Pas d effet sur les param tres reproducteurs et W CDMA 1 950 MHz R embryologiques investigu s tels que le nombre Ogawa et al _ at _ x de naissances vivantes mortes le poids 2009 Been A in utero Ciorpuenese eae meres placentaire le sex ratio le poids ou les 90 min jour GD 7 GD 17 anomalies visc rales ou squelettiques des foetus viables Absence d anomalie chez les m res expos es Poulletier de Wi Fi 2 450 MHz iti Absence d effet t ratog ne Camas a DAS 0 08 0 4 et 4 W kg Rat iia nna n 15 m res Augmentation de la consommation de nourriture in utero D veloppement n onatal al 2012 2 h jour 6 j semaine pendant 18 jours GD2 GD 20 pendant
432. ttrait l optimisation de l efficacit des synapses stabilis es restantes quand la r gression est termin e Le 2 processus la my linisation sur les 20 30 premi res ann es de vie voir suivant pourrait expliquer la perte de densit de mati re grise Paus 2005 R cemment Zhou et al 2015 ont montr que cette diminution A paisseur corticale A ge en mm an s acc l re au cours de l adolescence est moindre dans l enfance et chez le jeune adulte en accord avec des donn es ant rieures tablissant que la perte la plus importante du nombre de synapses se produit entre 11 et 15 ans et se stabilise ensuite Bennett 2011 La mati re blanche et la my linisation Les cellules gliales et la my line supportent le d veloppement des circuits neuronaux En effet la microglie les oligodendrocytes et les astrocytes les composants gliaux de la mati re blanche participent de mani re importante aux fonctions neuronales incluant le guidage de la migration neuronale la r gulation de la composition de l environnement extracellulaire la modulation des connexions synaptiques et l limination des neurotransmetteurs La my line mature est Juin 2015 page 89 223 Rapport pr d finitif OO J O O1 B D 16 17 18 19 20 21 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants visualisable entre la 20 et 28 semaine de gestation d abord dans les r gions sous corticales
433. tude qui ne montre pas d effet b il y a plusieurs tudes qui ne montre pas d effet mais elles n ont pas t effectu es chez 2 esp ces animales au moins ou bien c elles pr sentent d importantes faiblesses d ordre qualitatif ou quantitatif Les donn es disponibles ne montrent pas d effet un nombre suffisant d tudes sont disponibles portant sur deux esp ces au moins qui montrent de mani re convergente et dans les limites des exp riences r alis es que les radiofr quences consid r es n ont pas d effet Lorsque les renseignements obtenus sugg rent une absence d effet cette conclusion ne peut s appliquer qu l effet tudi aux radiofr quences consid r es aux conditions et niveaux d exposition et la dur e d observation pris en consid ration dans les tudes 5 1 2 tude des effets des radiofr quences chez l Homme Figure 17 Pour un effet sanitaire donn l ensemble des tudes disponibles chez l Homme cliniques pid miologiques est consid r travers le logigramme suivant afin de caract riser les l ments de preuve apport s au lien entre l exposition aux radiofr quences et l effet consid r Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante Non gt ou avec r serves concernant l effet tudi Les donn es disponibles Oui Nb d tudes ne Les tudes disponibles sont elles montrent pas d effet d une qualit d une concordance ou d une puissance statistique suffisante Non
434. tures sous corticales sont clairement identifiables et ressemblent dans leur forme celles de l adulte Bien que les principales caract ristiques sulci gyri du cortex c r bral soient pr sentes elles demeurent relativement immatures en mati re de connectivit inter et intra r gionale La taille du cerveau du nouveau n ne repr sente seulement qu un quart un tiers de son volume adulte Il continue grandir et a se sp cialiser sous l influence d un programme g n tique avec des modifications pilot es par l influence de l environnement qu il soit b n fique ou d l t re Avec la my linisation des fibres nerveuses qui connectent diff rentes r gions c r brales la conduction augmente environ d un facteur 100 Enfin l augmentation substantielle des connexions c r brales chez le jeune enfant est suivie par un processus non encore lucid d limination des synapses et des dendrites qui conduit l am lioration de l efficacit des connections qui sont continuellement remodel es tout au long de la vie Toga et al 2006 5 2 1 2 Les principales tapes du d veloppement c r bral Figure 19 P riode pr natale Le processus neuro ontog n tique commence 2 3 semaines d ge gestationnel avec le repliement folding et la fusion de l ectoderme pour former le tube neural A 5 6 semaines de gestation les neuroblastes ou pr curseurs neuronaux prolif rent rapidement dans la zone ventriculaire qui bordent
435. u un t l phone mobile actif n affecte pas les performances cognitives court terme chez les enfants g s de 10 14 ans Haarala et al 2005 Preece et al 2005 ont effectu une s rie de tests de cognition issus de ceux habituellement utilis s pour valuer les effets des drogues Cognitive Drug Research sur 18 enfants g s de 10 12 ans Les sujets ont t expos s un t l phone mobile selon 3 conditions diff rentes dans un ordre al atoire le m me jour off puissance maximale 0 2 W ou 2 W Le DAS maximal a t estim 0 28 W kg Pour chaque test trois types de performance ont t valu s le temps de r action l exactitude des r ponses et l index de sensibilit qui mesure l effet d un v nement distrayant sur l exactitude des r ponses L accomplissement des s ries de tests n cessite 30 35 minutes Les r sultats ont montr une diminution du temps de r action en pr sence du signal GSM avec l augmentation de la puissance mais qui n atteint plus le seuil de la significativit apr s correction de Bonferroni 3 De m me une tendance une plus grande exactitude et un plus grand index de sensibilit des r sultats a t retrouv e chez les sujets expos s Selon le HPA 2012 la correction de Bonferroni qui a t appliqu e sur les r sultats n est pas appropri e dans ce cas et peut donc tre une hypoth se trop conservatrice d autant que des effets sur le temps de r action ont
436. ublication n tait disponible chez l enfant de moins de 6 ans des donn es chez l adolescent par exemple ont pu permettre d approcher l effet tudi et le cas ch ant d extrapoler les r sultats observ s l enfant plus jeune Rapport pr d finitif page 22 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 2 Avis des instances internationales et de l Anses 2 1 Avis des instances internationales concernant les risques d une exposition aux radiofr quences pour les enfants 2 1 1 Rapport J lich 2009 Les experts sollicit s par l institut de recherche allemand J lich4 ont estim dans un rapport publi en 2009 que le niveau de preuve tait insuffisant pour conclure une augmentation du d bit d absorption sp cifiques DAS dans la t te des enfants par rapport aux adultes En revanche pour une exposition corps entier ils consid rent que les niveaux recommand s par l Icnirp ne sont pas protecteurs pour les enfants de moins de 8 ans et pour les petits adultes de taille inf rieure 1 30 m des fr quences d environ 1 GHz Wiedemann 2009 2 1 2 Conseil de sant des Pays Bas 2011 Le rapport du Conseil de sant des Pays Bas Health Council of the Netherlands publi en 2011 conclut que l exposition due l utilisation du t l phone mobile et la pr sence d antennes pour les t l communications ou au Wi Fi n entraine pas une augmentat
437. uin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants g n rateur de signal type GSM 900 MHz DAS de 6 W kg La concentration plasmatique de corticost rone et la m moire motionnelle ont galement t valu es voir 5 3 2 2 Chez les rats expos s l ge de 6 semaines aucun effet des radiofr quences sur l expression de la prot ine GFAP ou les interleukines n a t observ dans les diff rentes structures c r brales tudi es Chez les rats expos s l ge de 12 mois les r sultats sont similaires ceux observ s chez les jeunes rats soit une absence d effet sauf une augmentation mod r e de l IL 6 dans les bulbes olfactifs Maaroufi et al 2014 ont expos des rats g s de 4 semaines un signal de 900 MHz 1 h j pendant 21 jours cons cutifs Le DAS a t valu entre 0 05 et 0 18 W kg Trois groupes ont t r alis s un groupe expos aux radiofr quences seules un groupe d exposition factice et un groupe expos aux radiofr quences recevant en parall le une injection quotidienne de sulfate de fer Des travaux ant rieurs ont montr que l administration de sulfate de fer produit une accumulation de fer dans le cerveau qui est une hypoth se physiopathologique de maladies neurod g n ratives Le stress oxydant a t valu en dosant la concentration de l acide thiobarbiturique TBARS de superoxyde dismutase SOD et de catalase C
438. undations of cognitive behavioral development Curr Opin Neurol 27 176 184 Wang J and Fujiwara O 2003 Comparison and evaluation of electromagnetic absorption characteristics in realistic human head models of adult and children for 900 MHz mobile telephones IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques 51 966 971 Rapport pr d finitif page 206 223 Juin 2015 ooN Oot WN 46 47 48 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Wang J Fujiwara O Kodera S and Watanabe S 2006a FDTD calculation of whole body average SAR in adult and child models for frequencies from 30 MHz to 3 GHz Phys Med Biol 51 4119 Wang J Fujiwara O and Watanabe S 2006b Approximation of aging effect on dielectric tissue properties for SAR assessment of mobile telephones IEEE Transactions on Electromagnetic Compatibility 48 408 413 Watilliaux A Edeline J M L v que P Jay T M and Mallat M 2011 Effect of exposure to 1 800 MHz electromagnetic fields on heat shock proteins and glial cells in the brain of developing rats Neurotox Res 20 109 119 Welsh M Saunders P T K Fisken M Scott H M Hutchison G R Smith L B and Sharpe R M 2008 Identification in rats of a programming window for reproductive tract masculinization disruption of which leads to hypospadias and cryptorchidism J Clin Invest 118 1479 1490 Wiart J
439. uoi la v rification de la coh rence entre les r sultats des tudes cas t moins et les tendances temporelles des taux d incidence est essentielle compte tenu des limites des tudes cas t moins et de l augmentation rapide de l utilisation de t l phone mobile par les enfants et les adolescents au cours des dix derni res ann es Toutefois ils notent qu une augmentation de risque restreinte une utilisation importante du t l phone mobile une exposition tr s t t dans la vie ou de rares sous types de tumeurs c r brales peut tre compatible avec la stabilit des tendances d incidence actuelles impliquant la poursuite d une troite surveillance des taux d incidence des tumeurs c r brales de l enfant Aydin et al 2012 L tude Mobi Kids est une tude cas t moins en cours dans 13 pays Sur une p riode de 5 ans seront inclus dans l tude pr s de 2 000 patients de 10 a 24 ans atteints de tumeurs c r brales et 4 000 t moins du m me ge Elle utilise des donn es valid es sur l exposition chez les enfants et les jeunes adultes et prend en compte de nombreux facteurs potentiellement confondants Ses r sultats devraient permettre d apporter un certain nombre d claircissements 5 7 1 3 Autres expositions des enfants aux radiofr quences Il n existe pratiquement aucune tude valuant la relation entre des expositions aux radiofr quences autres veille b b jouets etc que celles li es aux stations de base a
440. ur le Cancer 2013 23 2 1 4 Sant publique Angleterre 2012 iii 23 2 1 5 Scenihr 2007 2009 et 2013 cecccccccccccsessssecesecececseeaaeseseeseecseseeaeseeeeseeseeseeaeceeeesesesesaeaeceseeseeesesseaeees 24 2 1 6 Soci t royale du Canada SRC 2014 ie 24 2 1 7 Neuvi me rapport du Conseil scientifique du SSM sur les champs lectromagn tiques Su de a E a eer EID 25 2 1 8 Pr rapport de POMS sur les effets des champs lectromagn tiques radiofr quences 2014 25 2 2 Rapports Anses de 2001 2018 iaiacescssscccccccsecececesccescececcateeesetancscecestsssaciexessseceiacssabeneexansee 25 3 tat des lieux de la r glementation sur les expositions aux champs lectromagn tiQques mmmmemememenenennnnnenennnnnnnnnnnnnnnnn nn nn nn nn nnnnnnnnnnnnnnnnnn n 26 3 1 Valeurs limites d exposition prise en compte de la sp cificit des enfants 26 Sill Travaux de l IGN A ne me NE M nt ee niet NAE a rendre ten 26 3 1 2 Avis du Conseil de sant des Pays Bas 2011 28 3 1 3 R vision du code de s curit 6 relatif aux dispositifs mettant des rayonnements Sant Canada EDR PE OP PE EE A EE 28 3 2 Le cadre r glementaire europ en relatif l exposition du public aux champs lectromagn tiguesS cca asec ances caste messe te 30 3 2 1 La recommandation 1999 519 CE du Conseil europ en 30 ESS E Juin 2015 page 7 223 Rapport pr d finitif ON OO O1 ND Anses e R
441. urveillance du march Il travaille en troite collaboration avec les importateurs europ ens et les fournisseurs asiatiques au travers de ses deux filiales LNE Asia et LNE China afin de v rifier la mise en conformit des produits destin s la mise sur le march europ en Le LNE a donc proc d une tude en 2012 afin de recenser les produits metteurs de champs lectromagn tiques radiofr quences sp cifiquement destin s aux enfants Les 250 dispositifs identifi s se r partissent dans les cat gories suivantes les veille b b s babyphone les jouets radiocommand s les talkies walkies les robots communicants les t l phones mobiles pour enfants les tablettes tactiles pour enfants et les modules anti loignement La r partition en nombres et pourcentages des dispositifs sp cifiquement d di s aux enfants recens s par le LNE est donn e ci dessous Mobiles Talkies Walkies 4 Robots radiocommand s 2 5 communiquants 3 6 2 1 Autres dispositifs de surveillance 2 1 Babyphones 23 9 V hicules radiocommand s 217 85 Figure 5 Types de produits radio lectriques a destination des enfants de moins de 6 ans existants sur le march frangais en nombre et pourcentage du march LNE 2012 Juin 2015 page 37 223 Rapport pr d finitif ooN O O1 BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Les mobiles t l c
442. ut s sur les cerveau envoy aux parents Fe t moin registres de population 646 t moins Utilisation depuis plus de 5 ans appari s par ge sexe et r gions g ographiques Donn es op rateurs disponibles pour une sous partie de l chantillon OR 1 26 0 70 2 28 J O O1 B ND gt h Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 5 7 2 Chez l animal Dans ce paragraphe sont pr sent es uniquement les donn es ayant trait au d veloppement de tumeurs et aux effets cytotoxiques et g notoxiques Les articles exp rimentaux chez l animal et concernant le stress oxydant cytotoxique dans le cerveau sont pr sent s dans le paragraphe Effets sur la r ponse cellulaire et le stress oxydant Ces tudes qui sont parfois propos es par leurs auteurs dans le cadre des effets clastog nes canc rog nes des radiofr quences abordent la question de modifications biologiques ventuelles induites par une exposition aux radiofr quences et pouvant tre en lien avec une r ponse de type stress oxydant si ce dernier est impliqu dans la formation de tumeurs il l est tout autant dans d autres pathologies neurologiques comme par exemple les maladies neurod g n ratives ou encore au cours du vieillissement normal et de la d gradation d un certain nombre de fonctions c r brales chez le sujet g Shirai et al 2005 2007 n on
443. ution scientifique Johanna FITE Chef de projets scientifiques Unit Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements Anses Olivier MERCKEL Chef de l unit Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements Anses Olivia ROTH DELGADO Charg e de projets scientifiques Unit Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements Anses Secr tariat administratif Sophia SADDOKI Assistante de l unit Agents physiques nouvelles technologies et grands am nagements Anses CONTRIBUTIONS EXT RIEURES AU X COLLECTIF S tude de la dangerosit des appareils radio lectriques destin s aux enfants de moins de 6 ans rapport d tude 10 juillet 2012 Laboratoire national de m trologie et d essais Juin 2015 page 5 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Rapport d essais DAS Talkie Walkie PMR 446 MHz Emitech Le Mans 3 d cembre 2014 Rapport pr d finitif page 6 223 Juin 2015 NO oO BB WD 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 42 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants SOMMAIRE Pr sentation des intervenants sssnnnnnreenssnnnnnennnnneneensnnnenneenennenns 3 Expertise colle
444. uve ne permettent pas de conclure l existence d un effet 2 canc rog ne chez l enfant Figure 60 3 Les tudes avec limites m thodologiques importantes ne sont pas utilis es pour valuer le niveau de preuve i Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Les donn es disponibles montrent elles une Les l ments de preuve association disponibles ne permettent Oui pas de conclure l existence d un effet Une interpr tation causale de Ar l association ou du r sultat observ e Les l ments de ee hs f sere est elle cr dible sans qu il soit possible preuve se limitent ae F d exclure avec suffisamment de ils une seule tude ae gt certitude que des biais ou des facteurs i de confusion aient pu jouer un r le Non Non Une relation de cause effet ou le r sultat observ a t il t tabli dans le cadre d tudes o des biais et des facteurs de confusion ont pu tre exclus avec 4 suffisamment de certitude 5 Figure 58 Evaluation des l ments de preuve relatifs aux effets canc rog nes dans les tudes 6 pid miologiques 7 Juin 2015 page 185 223 Rapport pr d finitif NN Oo O1 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Y a t il au moins 1 tude de qualit suffisante gt ou avec r serves concernant l effet tudi Oui Les donn es dispo
445. ux antennes et au t l phone mobile Une seule analyse r alis e par Aydin et al 2011a dans le cadre de l tude CEFALO s est int ress e la relation entre usage du veille b b et tumeurs c r brales Aucun exc s de risque n a t mis en vidence ORisage de babyphone 0 96 0 50 1 86 Cependant ne s agissant pas de l objet principal de l tude il n est pas possible de conna tre les conditions de l usage et la qualit du recueil de cette information Aydin et al 2011a Juin 2015 page 177 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants Tableau 26 Etudes portant sur l association entre exposition aux radiofr quences et cancers Ce tableau pr sente une synth se des principaux r sultats de l tude et ne refl te en aucun cas leur interpr tation par l Anses a Type Pathologie Der eee ie Mesure d association avec IC Etude d tude Population tudi e Caract risation de l exposition Nombre de sujets 95 a Tour d mission radio AM Distance lt 2km Enfants g s de 0 14 ans ae 1 928 cas de leuc mie tude diagnostiqu s entre 1993 et Leuc mie et EStimation du champ par la ORieuc mie 2 15 1 00 4 67 Ha et al 1999 distance entre la tour d mission 956 cas de tumeurs dd oe se ne 2007 cas tumeurs AM i Me Le plus haut quartile d exposition ae a ee 2 et le domicile de l enfant
446. vantes dans l environnement le champ lectrique E en V m cf Figure 2 le champ d induction magn tique B13 en Tesla plus souvent exprim en uT ou le champ magn tique en Amp re m Thttp www hc sc gc ca ewh semt consult 2014 safety code 6 code securite 6 final_finale fra php s2 2 2 l2http www hc sc gc ca ewh semt consult 2014 safety code 6 code securite 6 feedback commentaires fra php 13 La relation entre le champ d induction magn tique B en T et le champ magn tique H en A m est B u H avec Lo 47 107 uo tant la perm abilit magn tique du vide H m Rapport pr d finitif page 30 223 Juin 2015 42 43 44 45 46 47 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants la densit de puissance quivalente pour une onde plane partir de 10 GHz Si les amplitudes des champs mesur s respectent les niveaux de r f rence les valeurs limites d exposition restrictions de base sont consid r es comme galement respect es Les niveaux de r f rence de la recommandation 1999 519 CE reprennent tr s pr cis ment les valeurs limites d exposition d finies par l Icnirp pour l exposition du public A contrario si les niveaux de r f rence sont d pass s cela ne signifie pas que les restrictions de base le sont Seule une mesure des restrictions de base permet de caract riser compl tement l exposition 3 2 2 La d
447. vec les autres m res de m me les m res n avaient vraisemblablement pas connaissance du mode de d termination du diagnostic partir de leurs r ponses Cette premi re population d enfants de 7 ans n 12 796 jumeaux et tripl s exclus n s entre 1997 et 1999 a t r analys e en comparaison d une autre population d enfants n s entre 1998 et 2001 issus de la m me cohorte de m res n 28 745 afin de r aliser de nouvelles analyses tenant compte notamment d un nombre plus important de facteurs de confusion Divan et al 2010 Apr s ajustement sur de tr s nombreux facteurs notamment le niveau socio ducatif les ant c dents psychiatriques des parents des r sultats similaires l tude pr c dentes sont observ s essentiellement en rapport avec une exposition pr natale exposition pr natale seulement OR 1 4 1 2 1 5 Ces associations restent significatives lorsque les analyses sont stratifi es sur les covariables Le test de tendance sur l intensit de l exposition de la m re pendant la grossesse est significatif p cael 0 004 OR telephone on lt 50 1 4 1 0 2 1 OR t l phone on de 50 99 du temps 1 7 1 2 2 3 OR t l phone on 100 du temps 2 0 1 4 2 7 Une nouvelle analyse de cette m me cohorte de m res a concern leurs enfants qui avaient un retard de d veloppement Divan et al 2011 Cette nouvelle analyse ne met pas en vidence de relation entre l usa
448. veloppement cortical de la mati re grise suit une s quence de maturation fonctionnelle h t rog ne qui pr sente des vitesses diff rentes de maturation Gogtay amp Thompson 2010 Figure 20 En premier se d veloppent les cortex primaires visuels et sensorimoteurs le long des pdles frontal et occipital puis le reste du cortex se d veloppe dans une direction pari tal vers frontal Le cortex temporal sup rieur qui contient les aires associatives int grant les informations de plusieurs modalit s sensorielles se d veloppe en dernier Gogtay et al 2004 Par exemple le volume de mati re grise dans le cortex occipital pr sente un pic rapidement apr s la naissance et est presque enti rement mature la fin de l enfance Gogtay amp Thompson 2010 En revanche le volume de la mati re grise du cortex pr frontal atteint un pic vers l ge de 9 ans puis d cline pour atteindre sa taille finale la fin de l adolescence voire chez l adulte jeune Petanjek et al 2011 Sowell et al montrent que la croissance locale c r brale est d environ 0 4 1 5 mm de tissu par an entre l ge de 5 et 11 ans elle est la plus marqu e dans les r gions frontales et occipitales Sowell et al 2004a et 2004b De m me le d veloppement de la synaptogen se qui est corr l e au volume de mati re grise Figure 21C d pend des r gions corticales et atteint un pic 150 de Juin 2015 page 87 223 Rapport pr d finitif Anses e Rapport d
449. vent se r v ler plus pertinents que le rongeur notamment ceux qui ont des dur es de gestation et de vie longue et qui n ont qu un seul petit par port e comme par exemple les ruminants ou les porcs Les effets d exposition in utero peuvent se r v ler tr s long terme et parfois s att nuer avec le temps Il est donc indispensable de r aliser des tudes longitudinales avec plusieurs moments d investigation la naissance au sevrage la pubert l ge adulte L intervalle de temps entre l arr t de l exposition et le moment de l tude doit tre pris en compte car il peut expliquer une partie des r sultats contradictoires de la litt rature scientifique Inserm 2011 5 3 tudes sur le syst me nerveux 5 3 1 Effets biologiques et m canistiques 5 3 1 1 Effets sur la barri re h mato enc phalique Kuribayashi et al 2005 ont expos la t te de rats g s de 4 ou 10 semaines 90 min jour 6 jours par semaine pendant une ou deux semaines un signal de 1 439 MHz TDMA deux niveaux de DAS 2 ou 6 W kg Les donn es dosim triques fournies sont satisfaisantes Un groupe de rats contr le positif recevant du 1 3 dinitrobenz ne a t inclus dans l tude Les effets sur la barri re h mato enc phalique BHE ont t valu s par la quantification d ARNm de g nes sp cifiques de la BHE tels que ceux codants pour la p glycoprot ine l aquaporine 4 et la claudine 5 L expression de ces 3 g nes n est pas m
450. x Wi Fi dans les coles Dans son rapport publi en 2012 l Agence de s curit sanitaire anglaise HPA a investigu les diff rents types d quipement Wi Fi utilis s par les enfants dans des coles anglaises et a valu l exposition des enfants fr quentant ces tablissements L exposition a t mesur e selon les recommandations de l Icnirp Dans un premier temps les champs lectriques et les puissances rayonn es ont t valu s autour de 15 ordinateurs portables et 12 points d acc s Wi Fi repr sentatifs des quipements des coles anglaises Peyman et al 2011 Dans un second temps le DAS a t d termin en utilisant des techniques de mod lisation chez des mod les de fant mes d adultes et d enfant Un fant me mod lisant le corps entier d un enfant de 10 ans a ainsi t utilis Findlay amp Dimbylow 2010 Enfin des donn es ont t r colt es sur la dur e d mission des signaux dans des salles de classes anglaises Six coles primaires et secondaires ont t visit es et les mesures ont t r alis es pendant la classe Khalid et al 2011 Les valeurs de puissance maximales mesur es 50 cm des ordinateurs portables et des points d acc s Wi Fi atteignaient respectivement 22 et 87 mW m2 et diminuaient jusqu 4 et 18 mW m 1 m de distance Concernant le calcul de DAS en prenant en compte un sc nario d exposition mettant en jeu un dispositif Wi Fi mettant 2 4 GHz avec une puissance d
451. x de champs sont sup rieurs aux nouveaux niveaux de r f rence 3 1 3 R vision du code de s curit 6 relatif aux dispositifs mettant des rayonnements Sant Canada 2014 Le code de s curit 6 CS6 r dig par le Bureau de la protection contre les rayonnements des produits cliniques et de consommation de Sant Canada propose des valeurs limites d exposition aux champs lectromagn tiques La r vision propos e en 2014 remplace la version de 2009 La Rapport pr d finitif page 28 223 Juin 2015 J O O1 BB D Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants bande de fr quences consid r e est celle des radiofr quences d finie par Sant Canada comme la gamme de fr quences de 3 kHz 300 GHz Ces lignes directrices qui s appliquent aussi bien aux professionnels qu au grand public peuvent tre adopt es par les provinces l industrie ou d autres parties prenantes Sant Canada pr cise que bien que le fondement biologique des restrictions de base sp cifi es dans le pr sent code de s curit n ait pas chang depuis la version ant rieure 2009 les niveaux de r f rence ont t mis jour soit pour prendre en compte les am liorations avanc es des derni res ann es en dosim trie soit lorsque possible pour les harmoniser avec ceux de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants Pour les fr
452. xposition une augmentation significative de la GFAP est observ e pour les deux niveaux d exposition dans toutes les structures Dix jours apr s la fin de l exposition l augmentation reste significative seulement dans une seule structure c r brale le globus pallidus pour l exposition au DAS faible et dans 3 structures hippocampe cortex pr frontal et globus pallidus pour l exposition au DAS lev Des effets thermiques sont exclus car l exposition semble rigoureusement contr l e r f rence a un de leur pr c dent article de Brillaud et a 2007 Les auteurs concluent qu une exposition sub chronique un signal de 900 MHz peut affecter de mani re transitoire et r versible le cerveau du rat ici l augmentation d un marqueur d activation gliale pouvant tre le reflet d une r action de type inflammatoire Kesari et al 2010 ont tudi l effet des radiofr quences a 2 45 GHz modul es 50 Hz sur le cerveau en d veloppement de jeunes rats g s de 35 jours Les animaux n 6 ont t expos s 2h j pendant 35 jours la densit de puissance de 0 34 mW cm Le DAS a t estim 0 11 W kg Les animaux ont ensuite t euthanasi s et le tissu c r bral dans son ensemble a t pr lev afin d effectuer un test des com tes et un dosage de l activit de certaines enzymes jouant un r le dans de stress oxydant superoxyde dismutase catalase glutathion peroxydase histone H1 kinase Chez les animaux expos s l
453. year old lt adult CNIRP Basic Restriction 0 1 Q oO SAR Wika oO o E 20 40 60 80 100 200 400 900 1800 2400 Frequency MHz Figure 15 R sonance en fonction de la fr quence et de l ge Wiart et al 2011 L absorption lectromagn tique du corps humain dans le cas d une exposition de type champ lointain pr sente deux pics principaux aux fr quences radio lectriques la fr quence de r sonance du corps consid r et autour du GHz L absorption la fr quence de r sonance d pend des dimensions du corps et des propri t s di lectriques des tissus alors que c est la Rapport pr d finitif page 78 223 Juin 2015 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants dimension de la surface expos e du corps qui devient le param tre d terminant autour de 2 GHz Il peut en r sulter une sous estimation du DAS pour une exposition dans les valeurs limites d finies par I Icnirp Hirata et al 2007 La m me constatation a t faite sur le mod le de Wang Wang et al 2006 a qui constate que le DAS corps entier d termin selon les r f rences de l Icnirp peut d passer les niveaux de r f rence de 30 dans les mod les d enfants pour des fr quences de r sonance et autour de 2 GHz Les r sultats de la litt rature scientifique mettent en vidence une diminution des valeurs
454. ymphomes malins non ORcerveau 0 76 0 51 1 11 de l ge et du sexe Musfnies proche la directivit et la densit Hodgkinien ORieuc mie 1 03 0 79 1 34 de puissance de l antenne Lo valid e par des mesures sur le 5 588 t moins terrain 1 analyse Time to RRious cancers 1 03 0 74 1 43 Tous Tour d mission radio FM AM event RRieuc mie 0 55 0 26 1 19 Hauri etal EUte Enfants suisses de 0 16ans PT Estimation du champ par 1 287 354 enfants RRcenveau 1 68 0 98 2 91 auri t al de vivant dans un p rim tre de 10 Leuc mies mod lisation entre la tour 2014 M RR 1 23 0 54 0 87 cohorte km d une tour de t l vision Tumeurs du d mission AM et FM TV et le p me analyse Analyse de tous cancers 3 d SNC domicile de l enfant RRieuc mie 1 13 0 74 1 71 densit d incidence RRcerveau 1 60 0 98 2 61 Anses e Rapport d expertise collective Saisine n 2012 SA 0091 Radiofr quences et enfants 2 Type Pathologie ROR A re Mesure d association avec IC Etude d tude Population Etude Caract risation de l exposition Nombre de sujets 95 Enfants g s entre 7 et 19 ans T l phone mobile diagnostiqu s entre janvier valuation de la consommation Utilisation r guli re 2004 et ao t 2008 Ag 356 cas de tumeurs Aydin et al Etude iti Tumeurs du t l phonique par questionnaire c r brales OR 1 36 0 92 2 02 2011a cas T moins recr
455. ytes B L tude ne montre aucun effet des radiofr quences sur les sujets expos s comparativement aux sujets t moins en revanche les auteurs mettent en vidence un effet du stress sur le syst me immunitaire qualifi d effet cage en enregistrant des diff rences significatives des concentrations en immunoglobulines entre les animaux du groupe t moin cage dits z ro stress et les animaux t moins ou expos s L ann e d apr s la m me quipe a explor les cons quences d une exposition in utero un signal Wi Fi sur les lymphocytes T Laudisi et al 2012 Le protocole d exposition est le m me que celui d crit pr c demment Aucune diff rence n a t constat e entre les animaux t moins et les animaux expos s quel que soit lage 5 ou 26 semaines concernant la num ration et la prolif ration des cellules du thymus et apr s stimulation la prolif ration des lymphocytes T et la production de cytokines 5 8 1 2 Exposition pr et post natale Sambucci et al 2011 ont tudi les effets des radiofr quences sur le syst me immunitaire de souriceaux nouveau n s expos s un signal Wi Fi DAS 0 08 ou 4 W kg pendant 5 semaines cons cutives 2 h par jour 5 jours par semaine L exposition a d but le jour suivant la naissance L exp rience a t r alis e en aveugle et le groupe expos compar un groupe t moin Aucune diff rence n a t observ e entre les 2 groupes quels que soie
456. z les nouveau n s Guler et al 2010 A t A ssa et al 2010 ont valu les effets sur la gliose et l apoptose de rats expos s 2 h j 5 j semaine de fa on pr natale seulement GD 6 GD 21 et pr et post natale GD 6 PND 35 un signal Wi Fi de 2 45 GHz 3 niveaux d exposition DAS 0 08 0 4 et 4 W kg Un groupe t moin d animaux subissant une exposition factice et un groupe contr le cage ont galement t int gr s Chaque condition comprenait 12 animaux La d tection de gliose dosage de la prot ine GFAP et de cellules apoptotiques M thode TUNEL de d tection des cassures d ADN a t r alis e au niveau de diff rentes r gions du cerveau des jeunes rats hippocampe cortex striatum amygdale et zone pr optique Aucune alt ration n a t observ e suite l exposition pr natale seule et pr et post natale 5 3 1 2 2 tudes combin es pr et post natales ou postnatales seules Paulraj amp Behari 2006a ont expos des rats de 35 jours un signal radiofr quences de 2 45 ou 16 5 GHz DAS estim 1 0 et 2 0 W kg Les animaux ont t expos s 2 heures jour 5 jours par semaine pendant 35 jours Les animaux ont ensuite t euthanasi s et le test des com tes a t r alis sur le tissu c r bral 31 PND Postnatal Day c est dire le nombre de jours apr s la naissance Rapport pr d finitif page 102 223 Juin 2015 CONOR WN Anses e Rapport d experti

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