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1. 8 7 6 5 4 3 2 1 0 indice sur l chelle num rique de la 34 p 0 84 p 0 74 p 0 7 pr test posttest 1j postt 3j postt 5j postt Groupe C 0 33333333 2 66666667 5 53333333 5 2 2 33333333 Groupe E 0 2 2 8 5 73333333 5 1 66666667 Li H Fig 27 repr sentations graphiques des r sultats de la variable perception de la douleur pour le groupe C orange et le groupe E violet Dans le cas de la perception de la douleur musculaire l indice p 0 92 de l analyse des variances est sans quivoque il ny a aucune diff rence significative dans le temps entre les groupes C et E Sur la repr sentation ci dessus Fig 27 p 54 il est vident que les deux courbes se confondent presque sur la totalit du graphe Seul le stade cinq du test pr sente un indice p 0 09 du test de Student synonyme de tendance au cinqui me jour apr s l induction des courbatures le groupe E indice sur l chelle num rique de la douleur 1 66 0 72 per oit en moyenne une douleur moins prononc e que le groupe C indice 2 33 1 29 Cette 54 diff rence n est toutefois pas suffisante pour qu il y ait une r elle significativit statistique 5 Discussion Avant de donner une r ponse la premi re des deux questions de recherche pos es en introduction de ce travail il est n cessaire d apporter quelques pr cisions Tout d abord le choix de travailler avec des pourcentages
2. 2 5 3 Types de courant lectrique Un courant lectrique peut tre constant cela signifie qu il est continu et que son intensit est constante A l inverse il peut tre l tat variable son intensit varie du coup des impulsions sont cr es II a aussi la propri t d tre soit unidirectionnel les lectrons circulent dans le m me sens du p le n gatif vers le p le positif soit bidirectionnel Ce dernier est d polaris apr s chaque impulsion le p le n gatif et le p le positif s inversent Il est davantage sollicit en lectrostimulation car il est plus efficace plus confortable pour le patient et ne comprend pas de gros risques de br lure chimique contrairement au courant unidirectionnel Cr pon et al 2007 2 5 4 Les param tres de la stimulation lectrique Les trois principaux param tres prendre en compte sont l amplitude la dur e et la fr quence des chocs impulsions lectriques voir Fig 7 L amplitude mesur e en milliamp re mA est l intensit du courant d livr alors que la dur e correspond la dur e de la phase Decherchi et al 2003 18 D finition un courant lectrique est un d placement d ensemble de porteurs de charge lectrique g n ralement des lectrons au sein d un mat riau conducteur Source http fr wikipedia org wiki Courant_ C3 A9lectrique consult le 8 janvier 2013 D finition une impulsion est une variation de courte dur e
3. 70 p 0 15 p 0 33 p 0 62 p 0 64 pr test post test 1j post t 3j post t 5j post t Groupe C 100 104 8867291 101 1376339 101 1916561 103 3620084 Groupe E 100 100 0914962 98 21927356 99 34814335 101 53178 60 Fig 26 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force max des CMJ pour le groupe C orange et le groupe E violet Dans le cas de la force max des CMJ les courbes repr sentatives du groupe C et E Fig 26 p 53 suivent une trajectoire a nouveau presque identique a la diff rence pr s que cette fois ci la courbe du groupe E volue l g rement en dessous de celle du groupe C Malgr un indice p tr s proche du seuil de significativit 0 058 l analyse des variances indique qu il n existe toutefois pas de significativit statistique entre les deux groupes L indice p du test de Student le plus bas pour cette variable d pendante 0 15 concerne le stade deux du test quelques minutes apr s l induction des courbatures la moyenne du groupe C 104 88 10 9 est plus lev e que celle du groupe E 100 09 5 9 N anmoins encore une fois aucune diff rence statistique n est a noter dans ce cas 53 4 8 R sultats de l valuation de la perception de la douleur Bi Groupe C E Groupe E indice sur l chelle num rique de la pr test post test 1j postt 3j postt 5j postt Groupe C f Groupe E
4. Les r sultats d tudes ayant pour sujet le massage comme traitement des dommages musculaires et des courbatures sont galement mitig s Dans sa revue scientifique intitulee Using Recovery Modalities between Training Sessions in Elite Athletes Does it Help Barnett 2006 relate que le massage n est pas un bon moyen d acc l rer la circulation sanguine dans le but de nettoyer plus rapidement la zone endommag e Celui l n est apparemment pas non plus efficace contre la perte de force De plus l auteur fait remarquer que dans le cas de grosses l sions le massage pourrait m me tre n faste et empirer la situation La diminution de courbatures et l am lioration du bien tre grace l application de massages ont n anmoins t relev es dans plusieurs autres tudes Carcano et al 2010 Enfin associ a une autre technique de r cup ration comme le bain d eau froide ou chaude le massage pourrait avoir un effet b n fique Coudreuse et al 2004 II existe une autre m thode de traitement qui nous int resse tout particuli rement et qui fait beaucoup parler delle depuis une vingtaine d ann es lectromyostimulation la stimulation lectrique du muscle Elle est r guli rement utilis e dans plusieurs contextes et pas seulement dans le cadre de la r cup ration Le chapitre suivant lui est consacr 2 5 L electrostimulation 2 5 1 Historique de l lectrostimulation C est durant la p riode de la
5. 0 29 au stade cing du test de la force minimale des CMJ p 0 2 et au stade deux du test de la force maximale des CMJ p 0 15 N anmoins ces valeurs de l indice p du test de Student restent consid rablement isol es et ne permettent donc pas de d gager une tendance g n rale quelconque Enfin il semble n cessaire de revenir sur un aspect d j bri vement mentionn dans la partie des r sultats A l image des tudes men es par Denegar et Perrin 1992 McLoughlin et al 2004 Tessitore et al 2008 ou encore Vanderthommen et al 2007 nous nous attendions trouver nous aussi une performance pr test r f rence plus lev e que les performances mesur es dans les stades suivants du test et ceci pour toutes les variables physiologiques l exception de la variable de la force minimale des CMJ Manifestement pour toutes les variables concern es force maximale et explosive sur la jambe forte et faible et la force maximale des CMJ cela n a pas t le cas Au contraire dans certains cas la performance pr test tait m me la plus faible enregistr e sur toute la dur e du test Fig 20 p 45 et Fig 21 p 46 La raison la plus plausible de ces r sultats inattendus provient 57 certainement de ce que l on nomme commun ment l apprentissage de la t che Pour reprendre de mani re tr s superficielle la th orie de l approche cognitiviste Deligni res amp Nourrit 1997 l apprentissage se d roule com
6. En enclenchant l appareil plusieurs programmes sont disposition A l aide des touches choisir le programme nomm sport puis r cup ration active ou directement r cup ration active et cliquer sur la touche droite pour le s lectionner II s agit ensuite de s lectionner la partie du corps que l on veut traiter ici les mollets Enfin taper Start Il faut d s le d but augmenter progressivement les intensit s de stimulation gr ce aux touches correspondantes jusqu obtenir des secousses musculaires bien prononc es Pendant la s ance il est possible que l appareil vous demande d augmenter le niveau des intensit s bips et le symbole clignote Si vous ne supportez pas de monter les intensit s il suffit d ignorer ce message A la fin de la s ance un petit drapeau s illustre Presser sur la touche Stop Placement des lectrodes Placer une petite lectrode connexion rouge sur le point le plus douloureux du muscle la palpation et une grande lectrode connexion transparente l extr mit du muscle comme indiqu sur l image ci dessous Raser les surfaces de peau si les poils emp chent une bonne transmission du courant Placer son corps de mani re confortable assis couch mais toujours dans la m me position et pas debout Pour plus d informations http www electrostimulateurs manuels fr fichiers manuels Compex Theta Stim compex theta sti
7. La comparaison des r sultats de cette recherche avec ceux relev s dans d autres tudes reste donc d licate r aliser et les ventuels r sultats divergents doivent tre per us avec prudence 5 2 Limites de la recherche C est pendant et juste apr s la r alisation de cette tude que s est faite la d couverte de quelques points susceptibles d tre am lior s dans le but de reproduire une telle recherche avec un maximum de rigueur Les trente individus de sexe masculin admis au test de cette recherche taient r partis dans deux groupes totalement h t rog nes mis part un ge compris entre dix huit et trente ans et une pratique sportive r guli re deux huit heures d activit physique par semaine les sujets poss daient des donn es anthropom triques diverses De plus certains d entre eux pratiquaient des sports plus dynamiques que d autres dans lesquels l ex cution de sauts ou de d marrages sont fr quents Or il est possible que ce type de sportifs potentiellement plus nombreux dans le groupe C pr sente une tendance r cup rer plus rapidement dans les formes d exercices demand es lors des stades du test suivant l induction des courbatures Enfin la bonne condition physique le r gime quilibr et un cycle veille sommeil adapt et r gulier de certains sujets peuvent avoir plus d impact sur le processus de 60 r cup ration que les deux m thodes de r cup ration utilis es dans cette
8. cembre 2012 19 ls sont un type de leucocytes responsables de la d fense lors de processus inflammatoires Source http fr wikipedia org wiki Leucocyte consult le 4 d cembre 2012 15 g n rerait des radicaux libres qui pourraient accentuer les dommages de la membrane cellulaire Le gonflement du muscle r sulte du mouvement de cellules et de fluides dans le flux sanguin et pourrait contribuer la sensation de douleur voir Fig 3 Leukotrienes Injury to Phosphlipase A hs muscle FA activation membrane Pain Arachidonic acid metabolism ds I Mechanical Damage II Inflammation amp Swelling HI Free Radical Proliferation Fig 3 r sum du processus de courbatures selon Connolly et al 2003 p 198 Durant la p riode de courbatures il est aussi possible de remarquer dans le sang une pr sence lev e d enzymes musculaires comme la cr atine kinaze Dans leur revue scientifique intitul e Delayed post effort muscle soreness Coudreuse et al 2004 soutiennent les propos de nombreuses tudes dont Cheung et al 2003 quant la p riode de r cup ration fonctionnelle dite biphasique apr s un exercice intense produisant des dommages musculaires et des courbatures Cette derni re commence par d importantes r ductions imm diates des performances neuromusculaires et de la proprioception II s ensuit une r cup ration partielle voire totale dans les trois heures apr s
9. chimique ou m canique d termine une r ponse m canique II y a alors contraction du muscle Le muscle comporte galement une propri t extensible En effet il se d forme et peut s allonger lorsqu une force ext rieure le sollicite Sa capacit lastique lui permet de retrouver sa forme de base une fois que cette force dispara t Quatri me propri t principale du muscle la contractilit est la capacit de cet organe se raccourcir Enfin la plasticit est une propri t qui permet au muscle de proc der a des changements cyto architecturaux des fibres musculaires qui le composent en r ponse des changements de types et de taux d activit s Dans le cas de notre tude il est important de disposer des connaissances de base sur la structure organique du muscle squelettique afin de mieux comprendre le sujet trait par la suite 2 1 2 Du syst me nerveux central au muscle squelettique Pour reprendre l image expos e dans l ouvrage de Nguyen et Bourouina 2010 le syst me nerveux est comparable un circuit lectrique On met le doigt sur l interrupteur dune lampe le courant lectrique s active et longe le circuit finissant par allumer la lampe L l ment d clenchant ce processus est le stimulus D s lors la cellule excitable appel e alors neurone s active et produit un influx nerveux qui va parcourir le circuit nerveux compos d un ou plusieurs neurones att
10. de Fribourg d avoir mis disposition le mat riel et l espace indispensables la r alisation de ce projet Je tiens en particulier adresser de sinc res remerciements M Martin Keller qui m a aid a utiliser les instruments de recherche et traiter de nombreuses donn es statistiques Un merci tout sp cial s adresse galement a Donato Stefanelli de la firme Compex M dical SA qui m a g n reusement fourni les appareils d lectrostimulation n cessaires la r alisation du test de cette tude Enfin j aimerais remercier chaleureusement ma famille et mes amis qui m ont soutenu de quelque mani re que ce soit tout au long de cette exp rience 82
11. fortement l ultime stade du test C 133 2 339 E 128 81 28 7 L analyse des valeurs moyennes des deux groupes chaque stade du test ne refl te aucune diff rence significative les indices p du test de Student sont compris entre 0 13 et 0 7 Remarque Dans les deux variables pr c demment analys es la moyenne de la force maximale du stade pr test est inf rieure la majorit des moyennes de la force maximale des stades suivants 4 3 R sultats de la force explosive sur la jambe forte Comparaison force exp jambe forte D oO 1 120 1 o Bi Groupe C Bi Groupe E a oO x v w 2 v Q E a x v o o 2 pr test post test 1j post t 3 j post t 5 j post t 47 80 0 Groupe C 60 Groupe E 40 x c o v i o Le v 2 E G 2 2 x a v o 2 20 p 0 76 p 0 96 p 0 48 p 0 9 pr test posttest 1j postt 3j postt 5j post t Groupe C 100 96 282431 103 319091 97 8898288 112 596115 Groupe E 100 92 0572637 102 761151 110 846382 114 659569 0 Fig 22 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force exp jambe forte pour le groupe C orange et le groupe E violet Les deux graphes Fig 22 p 48 repr sentant cette variable d pendante sont encore une fois r v lateurs les valeurs moyennes des deux groupes a chaque stade du test sont de
12. 120 214108 118 917171 135 699732 29667 294 61 24418 43754 445 1 00 99 3056258 82 3069404 147 483736 150 032022 1430 37 1495 1 186441 160949 2113 79 100 104 525403 130 344596 112 522634 147 779246 424 84 486 57 48218 45661 562 22 100 114 530176 113 496846 107 478109 132 33688 40147 37043 488 509 07 58109 100 92268413 119 269186 126 801504 144 740578 123695 7759 743 15 103401 89899 100 62 7268685 60 0792271 83 5935163 72 6779579 406 22 29429 309 01 455 67 510 39 100 724459652 76 0696174 112 173207 125 64374 309 88 236 64 248 81 38578 336 74 00 76 3650445 80 2923712 124 493352 108 667871 1795 04 1841 33 196385 1768 97 2008 53 00 102 578773 109 404247 98 5476647 111 893328 51835 584 05 53292 733 78 603 24 100 112 674834 102 810842 141 560722 116 376965 527 34 52986 55207 753 7 609 27 00 10047787 104 689574 142 924868 115 536466 2643 24 2955 69 2143 6 271219 2886 18 100 11182072 81097441 102 608541 109 190993 744 21 800 85 978 8 1008 13 88484 100 107 610755 131 522017 135 463109 118 896548 634 14 748 68 709 96 85882 852 99 00 118 062258 11195635 135 430662 134 511307 15081 2048 33 1845 2 1494 41 1052 54 00 135 821895 122 352629 99 0922353 69 7924541 624 27 550 85 493 06 50593 54245 100 88 2390632 78 9818508 81 0434588 86 8934916 469 97 454 14 528 63 508 96 458 71 00 96 6316999 112 481648 108 296274 97 6041024 1773 98 131626 1780 61 1862 5 3660 82 100 74 1981308 100 373736 104 98991 206 361966 548 93 605 54 809 29 878 8 980 19 100 11031279 147 430456 160 093272 178 563751 5
13. 4 2 R sultats de la force maximale sur la jambe faible Comparaison force max sur la jambe faible m O Q E OH s H O N Bi Groupe C Bi Groupe E force max jambe faible en gt DD O O O N oO o pr test post test 1j post t 3j post t 5j post t 80 60 40 20 Groupe C Groupe E force max jambe faible en p 0 44 p 0 13 p 0 36 p 0 7 0 pr test post test 1j post t 3j post t 5 j post t Groupe C 100 101 194722 113 055575 127 030199 133 200116 Groupe E 100 94 7637112 98 4682796 116 702955 128 819842 Fig 21 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force max jambe faible pour le groupe C orange et le groupe E violet 46 Concernant la variable force max sur la jambe faible l analyse des variances p 0 46 ne r v le pas plus de significativit statistique que dans le cas de la variable force max sur la jambe forte malgr une diff rence visuelle plus prononc e visible sur le graphe inf rieur de la Fig 21 p 46 En effet aux stades deux trois et quatre du test le groupe C poss de des valeurs sensiblement sup rieures au groupe E avec une diff rence maximum au stade trois C 113 05 33 1 E 98 46 14 3 soit un jour apr s l induction des courbatures N anmoins l cart se r tr cit
14. 640709 109 503846 131 946449 142 395539 1897 81 1755 21 244738 170097 258143 100 924860761 128 958115 94 844584 136 02152 455 99 483 99 528 67 658 17 919 75 100 106 140486 115 938946 144 338692 201 703985 452 2 396 9 45267 471 706 4 100 87 7670161 100 099509 10421034 156 207156 3424 15 182079 260651 164362 2456 29 00 53 1749485 76 1213732 48 0008177 71 734299 374 37 402 51507 5617 426 23 100 112 252584 137 58314 150 038732 113 852606 40231 339 25 430 91 336 91 372 14 00 84 3255201 107 108946 83 7438791 92 5008078 861657 170 64833 GLAS ETAT SES UD SMS OMS SABO DM SIGN SH SUN EU 66856 1O SSD MONS ME AO ABBA 46520 667 ALAN SO ERA UD SATRTLID ANNE KTS RBIBB 608 076838 516 988194 496 904408 482 782819 759 66432 O 220769461 23 5616427 30 4735278 48 5208073 175 274536 139 879299 176 714055 190 640436 183 369464 O 1710070533 23 2102348 26 0430157 31 2184095 129 578596 140 755837 136 190726 156 083505 177 393821 O 1161611 143440502 20 3156897 28 7744732 80 en de la Fmin en pr test en de la fmax en pr test pr test posttest 1j postt 3j postt 5j postt pr test post test 1j postt 3j postt 5j postt pr test post test 1j postt 3j postt 5j postt pr test post test 1j postt 3j postt 5j postt 212 45 266 18 266 03 249 5 271 87 100 125 290657 125 220052 117 439398 127 968934 1057 26 1432 9 1328 82 1431 54 1404 39 100 135 529576 125 685262 135 400942 132 832983 497 64 599 12 630 09 608 29 512 77 1
15. EE nn EES ERE Nr 14 2 4 1 Pr vention et traitement des courbatures 18 2 5 L lectrostimulatiGn sense marient nement etienne dacs denses are dada iari 19 2 5 1 Historique de l lectrostimulation ss 19 2 5 2 D finition et champs d application de l lectromyostimulation 21 2 5 3 Types de Courant l cirique 2 8e mener Rennes 22 2 5 4 Les param tres de la stimulation lectrique 22 2 5 5 Recrutement des fibres musculaires sous lectromyostimulation 24 2 6 Effets escompt s de l lectromyostimulation sur la r cup ration post effort d un muscle D D LT 26 2 6 1 Etat actuel de la recherche sur le sujet 27 Ss M MOUOIOQIS ER er een en a en cae Ale Ca rs 31 3 1 Population de l tude ssiienee n a a danas cede a a aa aa enade 31 3 2 Protocole detesti scat rn n a a a ra a a eaaa 32 3 3 Evaluations et instruments de recherche 33 3 3 1 Questionnaire perceptif de la douleur 33 3 3 2 Instruments de mesure de la force du mollet 35 3 3 3 Induction des courbatures sur le tapis de course 38 3 4 R cup ration par lectromyostimulation 40 3 4 1 Mod les d appareil d lectrostimulation et r cup ration active 40 3 4 2 Param tres de la s ance d lectromyostimulation ee ceeeeeeseeteeteeeeeeeeeeeeee
16. Gr ce antique que surviennent les premiers faits se rapportant l utilisation de poissons lectriques la torpille comme agent th rapeutique par engourdissement de la zone douloureuse Cependant l lectricit tant difficile produire en quantit suffisante par l homme cette poque il faut 19 attendre le XVII si cle pour que des progr s soient effectu s dans ce domaine En 1746 Musschenbrock 1692 1761 professeur l Universit de Leyde pr sente sa bouteille condensateur capable de stocker de l nergie lectrique C est depuis cette p riode que l lectricit est r guli rement utilis e en m decine L Galvani d crivant l lectricit animale et A Volta travaillant lui sur l lectricit bim tallique et la pile volta que cr ent un nouvel lan dans les vertus curatives du Galvanisme Plusieurs trait s vantant l efficacit de cette m thode sur de nombreuses pathologies sont publi s Malgr un acc s plus pratique et plus facile l lectricit grace notamment cette nouvelle pile l lectroth rapie tombe en d su tude Cette derni re retrouve du cr dit lors de la d couverte des ph nom nes magn to lectriques et des actions d induction par Faraday cr er de l lectricit avec le magn tisme au d but du XIX si cle De nombreux appareils plus perfectionn s et accessibles aux m decins sont mis au point notamment par Duchenne de Boulogne 1806 1875 homme fr
17. MHVS Un autre type de courant est plus r guli rement utilis dans les tudes sur le sujet la stimulation lectrique transcutan e Denegar amp Perrin 1992 DeSantana et al 2008 Vanderthommen et al 2007 Le TENS en anglais est un courant basse ou haute fr quence et dur e d impulsion longue 200 us Enfin un des types de stimulations les plus employ s ces derni res ann es Lattier et al 2004 Tessitore et al 2007 2008 se trouve tre la stimulation lectrique basse fr quence et a dur e d impulsion lev e 250 us en anglais LFES 27 Le sch ma ci dessous r sume de mani re claire et simplifi e les effets connus et attendus l application de ces diff rents types de courants lectriques Stimulation modolity Physiological Afferent fibres Muscle blood flow effects stimulation increase influence on Reduce Restore recovery muscle soreness neuromuscular properties Vv Y Restore sport performance Fig 10 aper u sch matique des diff rents types de courants appliqu s et leurs effets connus fl ches pleines et attendus fl ches traitill es Babault et al 2011 p 2503 Cependant entre les effets ce jour connus et attendus quels sont ceux qui ont t test s et compl tement approuv s S agissant de la r cup ration des param tres neuromusculaires dans notre cas la force maximale force est de constater que dans toutes les principales tudes men es sur le suj
18. amp Guincestre J Y 2006 La fatigue musculaire Annales de r adaptation et de m decine physique 49 257 264 Tessitore A amp Meeusen R amp Cortis C amp Capranica L 2007 Effects of different recovery interventions on anaerobic performances following preseason soccer training Journal of Strength and Conditioning Research 21 3 745 750 Tessitore A amp Meeusen R amp Pagano R amp Benvenuti C amp Tiberi M amp Capranica L 2008 Effectiveness of active versus passive recovery strategies after futsal games Journal of Strength and Conditioning Research 22 1402 1412 Th paut Mathieu C 1998 Electrostimulation et recrutement diff rentiel des unit s motrices Annales de Kin sith rapie 25 115 118 68 Tubez F amp Jidovsteff B amp Wang F C amp Vanderthommen M 2010 Analyse comparative de diff rentes modalit s d lectrostimulation du quadriceps f moral Kin sith rapie la revue 107 36 40 Vanderthommen M amp Crielaard J M 2001 Eletromyostimulation en m decine du sport Rev Med Li ge 56 5 391 395 Vanderthommen M amp Makrof S amp Demoulin C 2010 Comparison of active and electrostimulated recovery strategies after fatiguing exercise Journal of Sports Science and Medicine 9 164 169 Vanderthommen M amp Soltani K amp Maquet D amp Crielaard J M amp Croisier J L 2007 Does neuromuscular electrical stimulation influence
19. analyse des variances p 0 32 indique dans un premier temps que de mani re g n rale il ny a pas de diff rence significative entre les deux groupes 50 dans le temps Dans un deuxi me temps l analyse des valeurs moyennes des deux diff rents groupes chaque stade du test confirme le r sultat r v l par ANOVA les indices p oscillent entre des valeurs de 0 45 et 0 89 Dans ce cas il n existe donc pas de tendance et encore moins de significativit statistique 4 6 R sultats de la force minimale des CMJ Comparaison force min des CMJ force min des CMJ en pr test post test Bi Groupe C Bi Groupe E 1j post t 3j post t 5j post t Groupe C force min des CMJ en Groupe E p 0 39 p 0 89 p 0 69 p 0 2 pr test post test 1j post t 3j post t 5 j post t 100 101 7432003 106 3757108 104 0217085 89 29530233 100 109 0649214 107 4256848 108 9218298 102 3014169 Fig 25 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force min des CMJ pour le groupe C orange et le groupe E violet Avec un indice p 0 16 l analyse des variances montre qu aucune diff rence statistique n est a relever entre l volution dans le temps de la force minimale du groupe C et celle du groupe E pour cette variable d pendante En effet les deux 51 courbes repr sent es sur la Fig 25 p 51 semblen
20. d une contraction mise par un courant lectrique 21 69 Fig 7 repr sentation graphique d un courant lectrique bidirectionnel avec l amplitude la dur e de la phase et du choc et la fr quence i i Decherchi et al 2003 p 255 23 Fig 8 graphe repr sentant la relation intensit dur e du stimulus lectrigue 24 Fig 9 recrutement spatial des fibres selon l intensit du courant Cr pon et al 2007 p 7 25 Fig 10 aper u sch matique des diff rents types de courants appliqu s et leurs effets connus fl ches pleines et attendus fl ches traitill es Babault et al 2011 p 2503 28 Fig 11 repr sentation du muscle du sol aire et des 2 chefs du muscle gastrocn mien 35 Disponible sur www medecin skyrock com Fig 12 position adopter sur l instrument sense nan n EN maleated eneeeellaiess 35 Fig 13 graphe repr sentant l volution de la force en fonction du temps trait noir calcul e lors d une ex cution de la t che demand e sur l instrument de recherche con u pour mesurer la force du mollet d un individu En rouge les deux variables mesur es sur cet instrument la force explosive qui correspond au degr d inclinaison de la pente et la force maximale mises par le mollet du sujet 36 Fig 14 d roulement d un saut de d tente CMJ ss 37 Fig 15 graphe repr sentant l volution de la force en fonction du temps trait noir lors de l ex c
21. dans le b timent de Physique de P rolles Il l universit de Fribourg met disposition deux instruments de mesure voir Fig 11 Le premier instrument est un dispositif complexe sp cialement Fig 11 repr sentation T Kani saa du muscle du sol aire fabriqu par le Prof Dr Wolfgang Taube et son quipe II s agit bt des deux chefs du 3 x muscle gastrocn mien d un outil con u pour mesurer entre autres la force maximale de contraction du mollet d un individu Description de la position adopter en vue d une utilisation ad quate de l instrument comme il est visible sur l image ci contre voir Fig 12 le sujet se tient les fesses appuy es contre une table avec la jambe droite d appui au sol La jambe gauche est d pos e sur le dispositif de mani re placer le talon et le bout du pied aux endroits pr vus cet effet Durant toute la prise de mesures le sujet appuie ses bras et le haut de son corps sur le montant m tallique de l instrument afin d viter que ce dernier ne bouge Enfin pour une meilleure stabilit de la jambe dont le pied est d pos sur Fig 12 position adopter sur l instrument l instrument une ceinture immobilise cette derni re D roulement de la prise de mesures l avertissement sonore de l examinateur le sujet effectue de toutes ses forces une flexion plantaire du pied gauche d pos sur l instrument pendant deux trois secondes Cette op ration
22. donc t r alis e g n ralement en position assise ou couch e sur le ventre Les sujets du groupe C taient eux inform s du comportement adopter concernant la phase de r cup ration passive lls taient pri s d appliquer la premi re des trois conditions susmentionn es pendant toute la dur e du test 3 5 Traitement et analyse statistique des donn es A l issue des tests toutes les donn es num riques ont t relev es et retranscrites dans un fichier Excel Les valeurs exprim es dans l tude sont des moyennes Dans un premier temps une analyse des variances un facteur ANOVA a t utilis e pour valuer les changements dans le temps entre les deux variables d pendantes r cup ration passive ou groupe C versus r cup ration avec lectromyostimulation ou groupe E Puis pour chaque variable d pendante les differences entre deux valeurs moyennes obtenues a tout point dans le temps entre les deux groupes taient examin es gr ce l utilisation du test t de Student bilat ral Dans tous les cas l indice p lt 0 05 tait consid r comme statistiquement significatif alors que p lt 0 10 repr sentait une tendance 44 4 R sultats 4 1 R sultats de la force maximale sur la jambe forte Comparaison force max sur la jambe forte ea ca N oO e B B OR Q Bi Groupe C E Groupe E force max jambe forte en pr test post test 1j po
23. fibres rapides Dans un deuxi me temps cette th orie a t remise en question et des tudes ont t men es dans le but d claircir ce point Cr pon et al 2007 Dehail et al 2008 Feiereisen et al 1997 Gregory amp Bickel 2005 Maffiuletti et al 2010 Afin d essayer de discriminer au mieux le recrutement des fibres musculaires les auteurs se sont bas s sur divers crit res dont voici les principaux le degr d excitabilit la vitesse de conduction le degr de fatigabilit Th paut Mathieu 1998 Ils ont d couvert que la contraction musculaire induite par l lectricit tait caract ris e par une sollicitation m tabolique lev e dans les zones superficielles du muscle par rapport aux zones profondes Cela prouve que le recrutement spatial s op re superficiellement Ce ph nom ne r sulte de la propagation du courant lectrique d abord dans les tissus localis s sous l lectrode Plus intense sera le courant plus profond se fera le recrutement d unit s motrices voir Fig 9 intensit mA intensit mA Temps ms Temps ms Fig 9 recrutement spatial des fibres selon l intensit du courant Cr pon et al 2007 p 7 De plus compar e une contraction volontaire lors d un d veloppement de force la contraction lectro induite provoque une sollicitation nerg tique beaucoup plus importante Cela nest apparemment pas expliqu par une sollicitation accrue des fibres rapides
24. l excitabilit de la cellule est totalement modifi e durant un court laps de temps la fibre nerveuse n est absolument plus excitable Cette p riode de temps s appelle la p riode r fractaire Cette derni re est le facteur qui limite alors le nombre d influx produit par le motoneurone Decherchi et al 2003 2 5 5 Recrutement des fibres musculaires sous lectromyostimulation Il convient de rappeler que lors d un travail musculaire volontaire d intensit croissante les fibres musculaires de type sont recrut es avant celles de type Il En effet le diam tre du motoneurone d un r seau de fibres lentes est plus petit ce qui facilite sa d polarisation c est le principe de Henneman Comme l expliquent plusieurs auteurs dans leur article Dehail et al 2008 Feiereisen et al 1997 Maffiuletti et al 2010 le recrutement des fibres sous lectrostimulation a dans un premier temps t expliqu comme tant simplement l inverse du principe de Henneman En effet les axones des motoneurones de fibres II ayant un diam tre plus grand ils taient plus facilement excitables par une source externe d lectricit Cette th orie a notamment t soutenue dans plusieurs tudes Cabric et al 1988 Heyters et al 1994 Trimble amp Enoka 1991 cit s par Maffiuletti et al 2010 p 227 CR chapitre 2 1 4 24 Le principal b n fice tait de pouvoir s lectionner et entra ner un certain type de fibres ici les
25. leurs propri t s r g n ratrices Butterfield et al 1997 Cortis et al 2010 Lattier et al 2004 Tessitore et al 2007 En effet depuis une vingtaine d ann es l application d un courant lectrique sur un ou plusieurs muscles tend se banaliser et est utilis e a une chelle de plus en plus large athl tes et sportifs amateurs Auparavant cette pratique tait beaucoup moins r pandue Cependant si les vertus de lectromyostimulation en r ducation sont valid es Cr pon et al 2007 Decherchi et al 2003 Maffiuletti 2006 Vanderthommen et Crielaard 2001 l efficacit souhait e par les concepteurs de cette technologie aujourd hui r duite dans un boitier lectronique de quelques centimetres cube dans le domaine de la r cup ration apr s un effort n a jamais t compl tement valid e par la communaut 1 x MER oe z x Vente de plusieurs dizaines de milliers d appareils lectrostimulateurs de la marque Compex dans le sport et sur le march suisse depuis 1996 ainsi que plusieurs centaines de milliers dans le monde 5 scientifique Babault et al 2011 Un certain nombre d tudes ont d j t r alis es mais il est a priori difficile de tirer des conclusions d finitives les m thodes utilis es dans ces travaux sont trop dissemblables pour pouvoir comparer des r sultats entre eux A l heure actuelle la communaut scientifique continue de porter un int r t certain au domaine
26. mani re g n rale tres proches Cette tendance est confirm e par un indice c p lev de l analyse des variances 0 68 Du d but la fin du test les deux courbes de la Fig 22 p 48 se superposent l exception du stade quatre o une diff rence n gligeable se dessine trois jours apr s l induction des courbatures le groupe E 110 84 53 4 poss de une force explosive moyenne l g rement plus haute que celle du groupe C 97 88 45 9 Cet cart se traduit par un indice p 0 48 du test de Student l indice le plus bas concernant cette variable 48 4 4 R sultats de la force explosive sur la jambe faible Comparaison force exp jambe faible Bi Groupe C E Groupe E force exp jambe faible en pr test post test 1j post t 3j post t 5j postt 180 160 140 120 100 80 Groupe C 60 8 Groupe E 40 20 0 force exp jambe faible en 96 p 0 45 p 0 65 p 0 53 p 0 29 pr test posttest 1j postt 3j postt 5j post t Groupe C 100 85 5730533 101 567183 102 210741 104 670556 Groupe E 100 92 5954923 96 0065815 94 1659806 122 116414 Fig 23 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force exp jambe faible pour le groupe C orange et le groupe E violet Du c t de la jambe faible l indice p de l analyse des variances 0 74 montre que l volution dans le temps de la force explosive moyenne entre les deux g
27. par opposition aux valeurs absolues des valeurs de la majorit des variables utilis es dans la r alisation du test s est impos de lui m me En effet les deux groupes de tests n ayant pas les m mes pr dispositions physiologiques et musculaires n taient pas homog nes avant le test Selon les variables tudi es le groupe Contr le pr sentait des valeurs moyennes pr test plus lev es que le groupe Exp rimental hauteur des CMJ C 0 319 0 04 m E 0 307 0 04 m force maximale des CMJ C 1643 2 326 N E 1601 298 8 N ou inversement force maximale sur la jambe forte C 500 5 156 4 N E 557 4 175 2 N force maximale sur la jambe faible C 433 18 125 4 N E 488 8 129 5 N force explosive sur la jambe forte C 1804 4 679 4 N ms E 1950 1 860 6 N ms force explosive sur la jambe faible C 1642 5 489 1 N ms E 1896 1 608 N ms et la force minimale des CMJ C 305 1 112 1 N E 369 1 138 3 N D s lors un pourcentage par rapport a la valeur moyenne en pr test tait calcul pour les moyennes de chaque stade du test pour toutes les variables physiologiques l exception de la hauteur des CMJ Cette m thode a d j t utilis e plusieurs reprises notamment dans le cadre de l tude de Vanderthommen et al 2007 Dans la mesure o cette m thode n aurait pas t exploit e dans le cas pr sent les r sultats de l analyse des variances ou du test de Student auraien
28. qu il faut tre attentif ne pas appliquer les lectrodes sur Fig 19 aper u de la position des lectrodes sur les mollets d autres muscles antagonistes ou des 27 P g F3 sg ra A Les termes visibles et bien prononc es signifient que de l ext rieur le sujet apercevait le mouvement de contraction de son mollet et devait ressentir une contraction globale c est dire de l entier du muscle du gastrocn mien 42 tendons Un sch ma indiquant la connexion ainsi que la position des lectrodes sur les mollets tait repr sent sur les documents remis aux sujets du groupe E 3 4 3 Protocole de la s ance d lectromyostimulation et de la p riode de r cup ration passive A l issue du premier jour du test on expliquait et d montrait aux sujets du groupe E la m thodologie adopter en vue d accomplir une r cup ration active conforme au protocole II leur tait demand de r aliser une s ance d lectromyostimulation avec le programme r cup ration active le jour m me du test initial ainsi que les cing jours suivant celui ci l image des tudes r alis es par Butterfield et al 1997 et McLoughlin et al 2004 En effet ces auteurs et leur quipe ont trouv dans leur tude un effet notoire sur la r cup ration de la force maximale et sur la diminution de la douleur a condition d appliquer le courant lectrique a plusieurs reprises dans les jours suivant l induct
29. r cup ration post effort d un muscle Apr s un effort physique les sportifs amateurs ou professionnels peuvent utiliser un appareil lectrostimulateur dans le but d acc l rer la r cup ration du ou des muscles fatigu s ou courbatur s Les deux principaux effets attendus sont les suivants La propagation de courants lectriques dans le muscle provoque la contraction de ce dernier ce qui acc l re la circulation sanguine locale Cela l image dune technique de r cup ration active comme un l ger footing permettrait alors d liminer plus rapidement les m tabolites produits par les contractions r p t es du muscle durant l effort Ce ph nom ne acc l rerait la r g n ration neuromusculaire du muscle Babault et al 2011 Barnett 2006 Lattier et al 2004 La deuxi me vertu de l lectromyostimulation se trouverait dans la r duction de la douleur musculaire post effort En effet le courant lectrique stimulerait les fibres nerveuses sensorielles ce qui causerait une inhibition sensitive au 26 niveau de la moelle pini re Dans un autre m canisme ce m me courant provoquerait la lib ration d endorphines neurotransmetteurs ayant une propri t analg sique Babault et al 2011 Cr pon et al 2007 DeSantana et al 2008 Rushton 2002 Tiidus 2008 2 6 1 Etat actuel de la recherche sur le sujet Dans le cadre de ce travail nous avons les moyens n cessaires de mettre au point un test pour
30. sujet 9 sujet 10 sujet 11 sujet 12 sujet 13 sujet 14 sujet 15 Groupe E Annexe 9 en de la force exp en pr test pr test posttest 1j postt 3j postt 5j postt pr test posttest 1j postt 3j postt 5j postt pr test posttest 1j postt 3j postt 5j postt pr test posttest 1j postt 3j postt 5j postt 0 2 8 6 3 0 27 0 3 0 25 0 25 0 25 1340 32 982 42 2145 1 953 44 1511 95 100 73 2974215 160 04387 71 1352513 112 805151 0 3 6 4 2 0 3 0 32 0 31 0 31 0 34 921 71 1958 4 550 76 1883 95 2025 6 100 212 47464 168 248147 204 397262 219 765436 0 0 4 4 1 0 32 0 32 0 31 0 32 0 34 969 31 1520 85 418 73 1083 67 1876 33 100 156 900269 146 36494 111 798083 193 573779 0 6 8 7 2 0 29 0 28 0 29 0 28 0 27 1041 01 988 42 350 46 1080 44 1078 7 100 94 9481753 129 725939 103 787668 103 620522 0 0 4 3 1 0 31 0 3 0 29 0 29 0 29 1948 68 1611 52 619 48 1681 87 1847 42 100 82 6980315 83 1065131 86 3081676 94 803662 2 7 8 6 2 0 28 0 23 0 12 0 17 0 22 2215 38 746 14 660 22 604 88 906 96 100 33 6800007 29 8016593 27 303668 40 939252 0 2 5 7 3 0 28 0 28 0 27 0 29 0 29 2129 83 2454 44 829 37 2355 79 2656 99 100 115 241123 85 8927708 110 609297 124 751271 0 2 4 6 5 0 38 0 39 0 35 0 34 0 34 1316 2094 11 912 93 1962 63 1975 24 100 159 1269 145 359422 149 136018 150 094225 1 3 6 5 1 0 29 0 25 0 26 0 25 0 27 1657 09 1202 44 656 05 1175 88 1327 76 100 72 563349 99 9372394 70 9605393 80 126004 0 3 4 4 1 0 41 0 36 0 34 0 29 0 34 3334 22 2123 1 2390 77 1857 81
31. tude Tous ces facteurs d influence sont galement relev s dans les tudes de Tessitore et al 2007 2008 Cependant avec les moyens et le temps mis disposition pour cette recherche il n a pas t ais de trouver des sujets disponibles davantage homog nes Les valeurs des variables de la hauteur de la force maximale et de la force minimale des CM taient calcul es par le biais de l ex cution de saut de d tente CMJ sur la plateforme de force En partant de la constatation apr s feedback des sujets que la zone l s e lors du test tait tr s localis e il est l gitime de se poser la question de savoir si un tel moyen de mesure tait appropri dans le cas pr sent En effet plusieurs groupes musculaires sont impliqu s lors cet exercice en particulier les quadriceps De plus comme il a d j t mentionn dans la partie th orique le muscle perd au maximum quarante pourcent de sa force maximale de base lorsqu il est touch par des courbatures Une simple perte de quelques dizaines de pourcent de force maximale dans une zone tr s cibl e du muscle du gastrocn mien dans le mollet dans le cas de cette tude n est donc peut tre pas suffisante pour relever une diff rence significative des performances dans le temps des trois variables en question Au niveau musculaire et une chelle microscopique maintenant l objectif de la course en marche arri re sur le tapis de course inclin tait d induire des c
32. vue d une utilisation ad quate de l instrument le sujet effectue un saut de d tente Counter Movement Jump en anglais Pour cela il commence par se tenir debout et immobile le regard dirig vers l avant et les mains pos es sur les hanches Au moment de d buter l ex cution du saut le sujet prend un certain lan en fl chissant les genoux puis les tend 36 nergiquement et saute en gardant une trajectoire verticale Ses mains restent pos es sur ses hanches du d but la fin du saut Le but dans notre cas tant d aller chercher la hauteur maximale de saut Le sujet amortit la r ception de son saut et se replace dans sa position initiale voir Fig 14 Fig 14 d roulement d un saut de d tente CMJ D roulement de la prise de mesures l avertissement sonore de l examinateur le sujet effectue un saut de d tente Cette op ration est r p t e cinq reprises espac es les unes des autres de cinq secondes Variable calcul e lors de l ex cution d un saut Hauteur en m tre m calcul e partir du temps de vol en milliseconde Force maximale Force max en Newton N Force minimale Force min en Newton N 37 Force N ZIN rd k f force ia maximale N force minimale N Hauteur m Temps ms Fig 15 graphe repr sentant l volution de la force en fonction du temps trait noir lors de l ex cution d un saut de type CMJ sur la platef
33. 00 120 392251 126 615626 122 234949 103 04035 1811 1705 64 1745 4 1707 03 1668 4 100 94 1822198 96 3776919 94 2589729 92 1258973 221 38 258 41 321 87 359 72 221 08 100 116 726895 145 392538 162 489836 99 8644864 2343 66 2385 01 2222 64 2054 71 2185 15 100 101 764334 94 8362817 87 6709932 93 236647 349 19 234 9 320 56 250 14 295 76 100 67 2699676 91 8010252 71 6343538 84 6988745 1722 94 1798 97 1615 79 1650 36 1605 82 100 104 412806 93 780979 95 7874331 93 202317 510 32 477 64 484 65 450 22 397 6 100 93 5961749 94 9698229 88 2230757 77 9118984 1706 37 1783 62 1846 79 1801 1778 39 100 104 527154 108 229165 105 545691 104 220656 402 1 299 77 366 32 285 23 285 96 100 74 5511067 91 101716 70 9350908 71 1166377 1218 16 1223 22 1098 42 1128 52 1266 11 100 100 415381 90 170421 92 6413607 103 936265 301 08 329 69 217 67 335 87 235 11 100 109 502458 72 2963996 111 555068 78 08888 1654 32 1631 35 1660 26 1659 7 1772 64 100 98 6115141 100 35906 100 325209 107 152183 181 01 162 18 263 67 224 26 196 67 100 89 5972598 145 665985 123 893708 108 651456 1848 53 2001 5 1921 39 1872 98 1775 85 100 108 275224 103 94151 101 322673 96 0682272 371 02 364 95 383 375 1 345 94 100 98 3639696 103 228936 101 099671 93 2402566 1444 76 1466 81 1485 9 1522 68 1518 47 100 101 526205 102 847532 105 393283 105 101885 352 57 445 21 428 21 392 37 342 84 100 126 275633 121 453896 111 288538 97 2402643 1584 82 1592 89 1561 32 1502 09 1545 93 100 100 509206 98 5171818 94 7798488 97 5460936 253 07 223 18 21
34. 009 Effects of four recovery methods on repeated maximal rock climbing performance Medicine amp Science in Sports amp Exercise 41 6 1303 1310 67 Lattier G amp Millet G Y amp Martin amp Martin V 2004 Fatigue and recovery after high intensity exercise Part Il recovery interventions Journal of Sports Medicine 25 509 515 Law RY amp Herbert RD 2007 Warm up reduces delayed onset muscle soreness but cool down does not a randomised controlled trial Australian Journal of Physiotherapy 53 2 91 95 Maffiuletti N A 2006 The use of electrostimulation exercise in competitive sport International Journal of Sports Physiology and Performance 1 406 407 Maffiuletti N A 2010 Physiological and methodological considerations for the use of neuromuscular electrical stimulation European Journal of Applied Physiology 110 223 234 McLoughlin T J amp Snyder A R amp Brolinson P G amp Pizza F X 2004 Sensory level electrical muscle stimulation effect on markers of muscle injury Br J Sports Med 38 725 729 Paillard T 8 No F amp Edeline O 2005 Effets neuromusculaires de l lectrostimulation transcutan e surimpos e et combin e l activit volontaire une revue Annales de r adaptation et de m decine physique 48 126 137 Rushton D R 2002 Electrical stimulation in the treatment of pain Disability and rehabilitation 24 8 407 415 Sesbo B
35. 05 781892 108 580906 503 28 533 4 578 88 578 26 537 5 100 105 98474 115 021459 114 898267 106 799396 1509 97 1534 47 1570 44 1488 98 1587 26 100 101 622549 104 004715 98 6099062 105 118645 368 76 428 61 379 39 383 23 308 56 100 116 230068 102 882634 103 923961 83 675019 1696 74 1665 39 1656 22 1683 53 1711 36 100 98 1523392 97 611891 99 2214482 100 861652 431 71 398 72 375 370 82 387 94 100 92 3582961 86 8638669 85 8956244 89 8612494 1922 5 2012 7 1972 8 1896 1 1958 29 100 104 691808 102 616385 98 626788 101 861638 273 68 390 9 366 8 414 62 359 06 100 142 831044 134 025139 151 4981 131 197018 1507 26 1391 39 1415 91 1410 51 1467 88 100 92 3125406 93 9393336 93 5810676 97 3873121 410 82 477 38 563 14 563 35 509 49 100 116 201743 137 077065 137 128183 124 017818 1427 63 1539 57 1554 83 1681 96 1782 72 100 107 840967 108 909872 117 81484 124 872691 366 25 325 96 317 286 45 280 41 100 88 9993174 86 552901 78 2116041 76 5624573 1182 41 1311 18 1311 04 1378 56 1425 71 100 110 890469 110 878629 116 589 120 576619 437 36 497 35 467 25 475 83 486 89 100 113 716389 106 834187 108 795958 111 324767 1602 85 1570 24 1535 99 1557 34 1504 54 100 97 965499 95 8286802 97 1606825 93 8665502 276 37 170 24 235 42 182 9 155 34 100 61 5985816 85 182907 66 1793972 56 2072584 1416 16 1378 14 1485 07 1399 24 1413 78 100 97 3152751 104 865976 98 8052197 99 8319399 278 39 309 36 336 22 255 13 227 89 100 111 124681 120 773016 91 6448148 81 8599806 1661 59 1567 63 1556 54 1562 82 1692 11 100 94
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40. 3451754 93 6777424 94 0556936 101 836795 320 77 407 09 425 47 448 94 447 34 100 126 910247 132 640209 139 956979 139 458179 1348 56 1468 96 1357 35 1426 72 1391 81 100 108 928042 100 651806 105 795812 103 207125 139 86 238 49 177 84 302 84 262 63 100 170 520521 127 155727 216 530817 187 780638 2405 9 2269 74 2152 45 2100 69 1978 59 100 94 3405794 389 4654807 87 3141028 82 2390789 655 66 656 25 707 66 672 54 706 16 100 100 089986 107 93094 102 574505 107 702163 1915 11 1767 09 1686 11 1739 96 1701 45 100 92 2709401 88 0424623 90 8543112 88 8434607 5 95050706 7 53491914 9 1461724 11 0399877 138 34332 142 2056 166 496558 159 298335 161 522521 o 25 6961698 21 4139197 39 7196689 33 4981451 298 854301 257 189741 242 984665 226 143667 207 690754 o 81 12 Remerciements Ce projet d tude n aurait pas pu tre r alis sans le soutien de plusieurs personnes Je tiens tout d abord remercier mon co conseiller M Alain Rouvenaz qui m a toujours fort bien guid et conseill tout au long du travail Ces remerciements vont aussi mon conseiller M Wolfgang Taube pour son soutien l ensemble du projet Un norme merci aux trente sujets qui ont r pondu positivement l annonce et ont accept de participer au test de cette tude malgr les inconv nients que cette exp rience pouvaient engendrer Je remercie galement la facult des Sciences du Mouvement et du Sport du D partement de m decine de l Universit
41. 37 102761151 110 846382 114659569 Ecartypes groupe E 0 56061191 18973666 1 66761878 1 46385011 0 72374686 0 044955 0 05026596 0 05006662 0 05194319 0 04949266 860 625057 494 931447 662 954158 805 542598 583 050802 0 21 6054329 34 1197957 53 4840563 41 9338027 79 pr test posttest 1j postt 3jpostt 5j postt pr test posttest 1j postt 3jpostt 5j postt pr test posttest 1j postt 3jpostt 5j postt pr test posttest 1j postt 3jpostt 5j postt pr test posttest 1j postt 3jpostt 5j postt pr test posttest 1j postt 3jpostt 5j postt 1502 06 109314 137029 1360 94 80271 100 727760542 91 2273811 90 6049026 59 4323795 36639 42738 484 27 440 5 45114 100 116 646197 132 173367 12022708 123 13109 550 5 436 18 51862 4549 518 07 100 7092334242 94208001 82 6339691 94 1089918 1644 13 128328 141973 160503 146174 100 78 0522221 86 3514442 97 6218426 88 906595 32767 63156 65133 ME 71355 100 192 742698 198 776208 217 03238 217 764824 26025 397 01 45138 44151 49229 100 152549472 173 440922 169 648415 189 160423 889 46 109413 1620 52 1133 1593 68 100 1234010501 182 191442 127 380658 179 173881 39181 276 82 50408 422 51639 100 70 6515913 128 654195 107 761415 131 796024 372 07 230 89 47151 468 96 589 74 100 620555272 126 726154 126 040799 158 502432 117415 860 6 138849 111946 986 09 100 73 2955755 118 254908 95 3421624 83 9833071 330 5 424 98 457 07 5278 43691 100 128 586989 138 29652 158 178517 132 196672 45728 52368 601 7 63738 49557 100 11452064 1
42. 796 Beaven C M amp Cook C amp Gray D amp Downes P amp Murphy I amp Drawer S amp Ingram J R amp Kilduff L P amp Gill N 2013 Electrostimulation s enhancement of recovery during a rugby preseason International Journal of Sports Physiology and Performance 8 1 92 98 65 Bennett M H amp Best T M amp Babul Wellar S amp Taunton J E 2010 Hyperbaric oxygen therapy for delayed onset muscle soreness and closed soft tissue injury The Cochrane Library 6 Butterfield D L amp Draper D O amp Ricard M D amp Myrer J W amp Durrant E amp Schulthies S S 1997 The effects of high volt pulsed current electrical stimulation on delayed onset muscle soreness Journal of Athletic Training 32 1 15 20 Byrnes W C amp Clarkson P M amp White J S amp Hsieh S S amp Frykman P M amp Maughan R J 1985 Delayed onset muscle soreness following repeated bouts of downhill running Journal of Applied Physiology 59 3 710 715 Carcano Y amp Isembrand B amp Wieczorek G amp Boudjemaa B 2010 Le ressenti de sportifs lors d un massage de r cup ration en termes de douleur et fatigue musculaires et bien tre Kin sith rapie la revue 104 105 46 50 Connolly D AJ amp Sayers S P amp McHugh M P 2003 Treatment and prevention of delayed onset muscle soreness Journal of Strength and Conditioning Research 17 197 208 Coudreuse J M amp
43. 7969 0 4 8 7 2 0 29 0 29 0 26 0 25 0 25 3651 06 2743 52 3351 89 2893 41 2879 61 100 75 1431091 91 8059413 79 2484922 78 8705198 0 0 5 5 2 0 31 0 3 0 3 0 28 0 29 1914 14 2156 9 964 47 905 06 1623 67 100 112 682458 50 3865966 47 2828529 84 8250389 0 1 2 4 0 0 31 0 31 0 29 0 31 0 31 1018 38 887 85 816 69 2695 75 1816 69 100 87 1825841 178 390188 264 709637 178 390188 0 3 6 7 2 0 3 0 28 0 24 0 22 0 25 1402 47 961 55 263 18 890 87 1179 39 100 68 5611813 90 0682368 63 5215014 84 0937774 2 5 7 6 2 0 24 0 23 0 22 0 25 0 24 1702 72 1507 1 907 18 1931 34 3114 24 100 88 5113231 112 007846 113 426752 182 897952 0 3 6 4 2 0 29 0 31 0 3 0 29 0 32 1986 18 1865 33 702 17 1744 31 1849 57 100 93 9154558 85 7006918 87 8223525 93 1219728 0 0 7 4 1 0 35 0 35 0 33 0 33 0 34 1675 09 1700 79 2296 52 1714 11 1695 21 100 101 534246 137 098305 102 329427 101 201129 0 1 4 6 1 0 34 0 34 0 31 0 29 0 36 2572 83 1884 72 2365 92 1823 18 2282 99 100 73 2547428 91 957883 70 8628242 88 7345841 0 3 4 3 1 0 35 0 35 0 35 0 35 0 34 2698 68 1872 72 2019 84 2392 52 2011 27 100 69 3939259 74 84548 88 6551944 74 5279174 0 4 5 6 2 0 29 0 31 0 29 0 3 0 3 1443 6 1830 8 2139 9 2503 87 2764 39 100 126 821834 148 233583 173 446245 191 492796 0 4 5 5 2 0 24 0 23 0 19 0 2 0 22 3647 95 1938 32 2490 86 3723 14 2427 05 100 53 1345002 68 2810894 102 061158 66 5318878 MoyennegroupeE 02 28 573333333 5 1166666667 0130733333 030533333 0 28933333 020133333 030266667 16015733 16751467 1863374 197402 201278333 100 9205726
44. 94 222047 100 7602532091 116 309156 154 723977 151 351996 365 86 38048 47496 51262 603 06 100 103 996064 129 82015 140 113705 164 833543 313 83 286 38 41424 526 44 454 38 100 91 2532263 131 995029 167 746869 144 785393 1685 67 1767 06 1291 56 1544 52 1465 61 100 104 828347 76 619979 91 6264749 86 9452503 576 34 531 36 523 65 659 7 743 41 100 92195579 90 857827 114 463685 128 988097 717 43 67163 523 96 60995 64924 100 93 6161019 73 0329091 97 5635254 90 49524 1555 87 1753 17 252718 166874 1620 06 100 112681008 162 428738 107 254462 104 125666 441 16 510 25 464 36 74034 59476 100 115 660985 105 258863 167 816665 134 8173 25963 380 51 3494 50317 487 86 100 146 558564 134 576128 193 802719 187 905866 1598 12 12796 1374 47 135648 121517 100 80 0690812 86 0054314 84 8797337 76 037469 788 99 631 38 857 25 92494 85177 100 80 0238279 108 651567 117 23089 107 957008 516 5 737 86 585 28 707 97 685 06 100 142 857696 113 316554 137 070668 132 635044 2789 39 1452 18 1506 18 1659 24 1785 29 100 52 0608448 53 996752 59 4839732 64 0028824 536 59 381 66 36618 464 39 496 6 100 71 1269312 68 242047 86 5446617 92 5511098 557 41 35198 360 39 402 27 468 82 100 63 1456199 64 6543837 72 1677042 84 1068513 6 511201169 414727072 478573537 408286867 39 6472078 41 4761297 1511 317310782 35 5641773 40 6587552 299553261 33 1118118 38 532992 339759297 958 07 945 89 984 78 1358 76 1860 82 00 98 7286941 102 787897 141 822623 194 225892 309 19 36743 37169 367 68 41957 100 118 836314
45. A 5 6 7 6 9 10 NO MILD MODERATE MODERATE SEVERE Re PAIN PAIN PAIN PAIN POSSIBLE sem oo v d NO CAN INTERFERES INTERFERES INTERFERES BEDREST PAIN BE WITH WITH WITH BASIC REQUIRED IGNORED TASKS CONCENTRATION NEEDS En francais Aucune L g re Douleur Douleur forte Douleur La pire douleur douleur lors mod r e en interf rant s v re douleur de mouvement avec la interf rant possible mouvement interf rant concentration avec les requ rant sp ciale avec les lors de simples besoins de un repos ment t ches mouvements base lors de total sans marche simples bouger pouvant mouvements tre ignor e Cet instrument permet au sujet de communiquer l intensit de sa douleur au moyen de plusieurs chelles Ici l chelle num rique allant de un a dix et permettant au sujet de donner une note sur la douleur ressentie est combin e avec une chelle verbale simple Cette derni re permet un ressenti de la douleur par paliers Cet instrument est compl t par l chelle des visages smilies et une description de la tol rance l activit pour chaque palier 2 Disponible sur http www pamz com Physical_Assessment assessment htm 34 3 3 2 Instruments de mesure de la force du mollet Afin de mesurer le plus pr cis ment possible les diff rentes variables li es la force maximale qu met la contraction simultan e des muscles gastrocn mien et sol aire d un sujet une salle de laboratoire
46. Dupont P amp Nicol C 2004 Douleurs musculaires posteffort Annales de r adaptation et de m decine physique 47 290 298 Craig J A amp Cunningham M B amp Walsh D M amp Baxter G D amp Allen J M 1996 Lack of effect of transcutaneous electrical nerve stimulation upon experimentally indueced delayed onset muscle soreness in humans Pain 67 285 289 Cr pon F amp Doubr re J F amp Vanderthommen M amp Castel Kremer E amp Cadet G 2007 Electroth rapie Electrostimulation EMC Elsevier Masson SAS Paris Kin sith rapie m decine physique r adaptation 26 145 A 10 Decherchi P amp Dousset E amp Marqueste T amp Berthelin F amp Hug F amp Jammes Y amp Gr lot L 2003 Electromyostimulation et r cup ration fonctionnelle d un muscle d nerv Science et Sports 18 253 263 Dehail P amp Duclos C amp Barat M 2008 Electrostimulation et gain de force musculaire Annales de r adaptation et de m decine physique 51 441 451 66 Deligni res D amp Nourrit D 1997 Neuere Entwicklungen und aktuelle Perspektiven der Forschung zum Motorischen Lernen in Frankreich Sportwissenschaft in Deutschland und Frankreich 143 146 Denegar C R amp Perrin D H 1992 Effect of transcutaneous electrical nerve stimulation cold and a combination treatment on pain decreased range of motion and strength loss associated with delayed onset muscle soreness Journ
47. EMS le soir m me Date convenir 2 me tape Evaluation perceptive de la douleur questionnaire pour les groupes E et C Mesure des forces sur les mollets pour les groupes E et C 1 jour apr s le test physique 24h 3 me tape valuation perceptive de la douleur questionnaire pour les groupes E et C Mesure des forces sur les mollets pour les groupes E et C 3 jours apr s le test physique 72h 4 me tape valuation perceptive de la douleur questionnaire pour les groupes E et C Mesure des forces sur les mollets pour les groupes E et C 5 jours apr s le test physique 120h Annexe 3 Pr nom et nom du participant Date du test Date gt Heure de la s ance d EMS gt lectromyostimulation Heure de rendez vous au fitness gt Pas de rendez vo ce jour ci Pas de rendez vo ce jour ci Nom de l appareil lectrostimulateur Compex ceecseseeeeseseeseseeseeeceseees 75 Annexe 4 1 Pri re de ne pas avoir recours toute autre forme de moyen de r cup ration que celui qui vous a t administr durant toute la phase de r cup ration 2 Essayer d effectuer la s ance d EMS la m me heure chaque jour dans la mesure du possible 3 Effectuer la s ance d EMS avant le rendez vous au fitness avec le testeur Annexe 5
48. Travail de Master pour l obtention du titre de Master of Science Unit Sciences du Mouvement et du Sport D partement de m decine Universit de Fribourg Etude comparative entre deux moyens de r cup ration appliqu s a un muscle courbatur l lectromyostimulation et la r cup ration passive Mesure de l effet moyen terme d un programme d lectromyostimulation sur le processus de r cup ration cons cutif une charge intense et inhabituelle appliqu e au muscle gastrocn mien Travail r alis par Baptiste Jaquet Conseiller Prof Dr Wolfgang Taube Co conseiller Alain Rouvenaz Septembre 2013 Sommaire RESUME ste oo os tare RTS dan tn a ei 4 We Lil de EU oi 110 Re Re 5 1 1 Contexte d d part ne sd need beeen ieee 5 1 2 Probl matique et questions de recherche ss 6 2 Approche M OrIQU Eat lin nan nee nn ln dar de ds nt nt t 7 2 1 Le muscl stri squel ttique sisnsssssnete tnt entrant ine ati 7 2A AsPORGUONS et propri t s eee ise en sn a one 7 2 1 2 Du syst me nerveux central au muscle squelettique 8 2 1 3 Composition musculaire se eh RE PRE ee ee 8 2 1 4 Typologie des fibres musculaires oo eee eeeeeteceeeeeeeeeeetseeseaeseesceaceaceaeseeaecaeeeeeteees 9 2 1 5 C ntraction MLUSCUIAIRS SRE RSS a AR ne ne nine 10 2 2 Modaln s d la force 5rreemanenstietintn mena a aa ia 11 P CODES LP TR EE EEE AE Or E lete ee so k s ken br k
49. able force min des CMJ pour le groupe C orange et le groupe E violet 51 Fig 26 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force max des CMJ pour le groupe C orange et le groupe E Midl t sssesn nr enter 53 Fig 27 repr sentations graphigues des r sultats de la variable perception de la douleur pour le groupe C orange et le groupe E violet 54 Tableau Tab 1 pr sentation du protocole en d tail 32 70 9 D claration personnelle Je soussign certifie avoir r alis le pr sent travail de fa on autonome sans aide illicite quelconque Tout l ment emprunt litt ralement ou mutatis mutandis a des publications ou des sources inconnues a t rendu reconnaissable comme tel Fribourg le 9 septembre 2013 71 10 Droits d auteur Je soussign reconnais que le pr sent travail est une partie constituante de la formation en Sciences du Mouvement et du Sport l Universit de Fribourg Je m engage donc c der enti rement les droits d auteur y compris les droits de publication et autres droits li s des fins commerciales ou b n voles l Universit de Fribourg La cession tiers des droits d auteur par l Universit est soumise l accord du soussign uniquement Cet accord ne peut faire l objet d aucune r tribution financi re Fribourg le 9 septembre 2013 72 11 Annexes Table des annexes Annexe 1 Liste de contr le des c
50. ach s les uns aux autres jusqu l organe effecteur le muscle Ce dernier ex cute enfin l ordre demand L influx est constitu de signaux lectriques cr s par des changements temporaires du potentiel membranaire de repos de la cellule nerveuse Les changements tr s rapides de ce potentiel membranaire sont nomm s potentiel d action Le syst me nerveux central est compos de l enc phale tronc c r bral cervelet cerveau et de la moelle pini re C est dans celle ci que se situent notamment les motoneurones a cellules nerveuses qui innervent l ensemble des muscles du corps Le syst me p riph rique lui est constitu de nerfs divis s en deux types de fibres nerveuses diff rentes les fibres nerveuses aff rentes qui acheminent l information de la p riph rie en direction du syst me nerveux central stimulus retour sensoriel de l tat de tension d tirement ou encore de contraction du muscle et les fibres nerveuses eff rentes qui conduisent l information depuis le syst me nerveux central jusque dans la p riph rie r ponse musculaire 2 1 3 Composition musculaire Le muscle squelettique est compos d un groupe de fibres musculaires li es les unes aux autres par un tissu conjonctif Une fibre correspond une cellule qui peut contenir jusqu plusieurs centaines de noyaux et qui peut mesurer jusqu vingt cm Elle est elle m me constitu e d un groupe de centaines de fi
51. acit Le r sultat des recherches tend d montrer que la mani re active tait apparemment plus efficace que la m thode passive l image des r sultats d une tude r alis e par Heyman et al 2007 abstraction faite de la nature de la charge En effet quelques m thodes pr cises de r cup ration court terme ont t test es sur des grimpeurs en ce qui concerne la vitesse de diminution du taux de lactate dans le sang la r cup ration active v lo a t la meilleure suivie par l immersion dans l eau froide L application de courant lectrique sur la zone touch e et la r cup ration passive ont sembl inutiles De m me du c t des athl tes une revue d tudes a t Qui appartient au foie Ce sont ici en grande partie des enzymes utilis s dans le but de transformer l ATP pour lib rer l nergie utile la contraction musculaire Millet Perrey 2005 13 r alis e par Barnett 2006 relevant le manque de preuve d une r elle efficacit de m thodes comme le massage les tirements l immersion dans l eau ou encore l application de courant lectrique lors de phases de repos entre les charges de travail 2 4 Courbatures Les douleurs musculaires d apparition retard e ou DOMS en anglais Delayed Onset Muscle Soreness apparaissent r guli rement lors de la pratique du sport Elles sont plus commun ment nomm es courbatures Elles augmentent dans les premi res vingt quatre h
52. al of Athletic training 27 3 200 206 DeSantana J M amp Walsh D M amp Vance C amp Rakel B A amp Sluka K A 2008 Effectiveness of transcutaneous electrical nerve stimulation for treatment of hyperalgesia and pain Curr Rheumatol Rep 10 6 492 499 Dolhem R 2008 Histoire de l lectrostimulation en m decine et en r ducation Annales de r adaptation et de m decine physique 51 427 431 Feiereisen P amp Duchateau J amp Hainaut K 1997 Motor unit recruitement order during voluntary and electrically induced contractions in the tibialis anterior Experimental Brain Research 114 117 123 Gondin J amp Cozzone P J amp Bendahan D 2011 Is high frequency neuromuscular electrical stimulation a suitable tool for muscle performance improvement in both healthy and humans and athletes European Journal of Applied Physiology 111 2473 2487 Gregory C M amp Bickel S C 2005 Recruitment patterns in human muscle during electrical stimulation Journal of the American Physical Therapy association 85 358 364 Herbert R D amp De Noronha M amp Kamper S J 2011 Stretching to prevent or reduce muscle soreness after exercise The Cochrane Library 7 Herbert R D amp Gabriel M 2002 Effects of stretching before and after exercising on muscle soreness and risk of injury systematic review BMJ 325 468 Heyman E amp De Geus B amp Mertens I 8 Meeusen R 2
53. alement r tabli d un point de vue structurel et fonctionnel Le risque de blessure ce moment l est plus lev Le message qui nous est envoy par les courbatures est toujours interpr t de mani re diff rente encore aujourd hui Certains pensent que c est un signal d alarme avant une blessure potentiellement plus grave alors que d autres n en prennent pas garde Tiidus 2008 17 Magnitude of Change DIN LS MARVELS 7 10 14 Time after Eccentric Exercise day Fig 5 volution dans le temps des niveaux des markers des diff rents sympt mes apr s un exercice causant des dommages musculaires Soreness douleur Strengh force ROM amplitude articulaire Swelling gonflement CK cr atine kinaze MRI US images magn tiques Tiidus 2008 p 66 2 4 1 Pr vention et traitement des courbatures Lors dune exp rience r alis e en 1985 d j Byrnes et al ont d couvert que la plupart des participants montraient des sympt mes moins lev s de dommages musculaires apr s une deuxi me session d exercices excentriques En effet l intensit des courbatures et les taux de cr atine kinaze et de myoglobine taient plus bas qu apr s la premi re session d exercices trois ou six semaines plus t t De nombreuses autres tudes tendent confirmer ces dires Foley et al 1999 McHugh 2003 Pizza et al 1999 cit s par Tiidus 2008 p 69 Il existe donc une certaine adaptation du muscle l exercice exce
54. an ais tudiant longtemps la physiologie des mouvements de l homme au moyen de l lectrisation localis e et consid r comme le pionnier de l lectroth rapie Gondin et al 2011 Vers la fin du XIX si cle d j de nombreux ouvrages d lectroth rapie et appareils portatifs voient le jour Dans la premi re moiti du XX si cle les recherches en lectro neurophysiologie se d veloppent parall lement celles effectu es en lectro radiologie Ars ne D Arsonval marque notamment l histoire de l lectricit m dicale en dotant cette derni re de courants haute fr quence A partir de la moiti du XX si cle les progres de l lectronique et du traitement informatique accompagn s de la miniaturisation des appareils m dicaux permettent l lectrostimulation de se d velopper massivement en m decine physique et de r adaptation Dolhem 2008 De nos jours cette pratique se retrouve notamment la port e non plus seulement de m decins ou de physioth rapeutes mais galement d entraineurs d athl tes voire m me de sportifs amateurs B Luigi Galvani 1737 1798 m decin et physicien italien Source http fr wikipedia org wiki Luigi_Galvani consult le 14 f vrier 2013 14 Alessandro Volta 1745 1827 physicien italien Source http fr wikipedia org wiki Alessandro_ Volta consult le 14 f vrier 2013 Le Galvanisme est la contraction d un muscle stimul par un courant lect
55. brilles contractiles que l on nomme c myofibrilles voir Fig 1 2 i g 2 2 2 a De part et d autre de la membrane cellulaire l int rieur est constitu d ions charg s n gativement Cl alors que l ext rieur est compos d ions charg s positivement Na et K 8 faisceau de fibres fibre musculaire cellule corps musculaire Fig 1 composition structurelle du muscle Si nous rentrons encore un peu plus profond ment dans le muscle nous nous apercevons que les myofibrilles sont constitu es de myofilaments fins compos s d actine prot ine contractile et pais compos s dune autre prot ine contractile la myosine Ces diff rents filaments sont align s sur toute la longueur de la fibre musculaire de mani re r guli re Les lignes dites Z font office de fronti re entre chaque unit cest le sarcom re la plus petite unit contractile du muscle Millet Perrey 2005 2 1 4 Typologie des fibres musculaires Dans notre corps il existe deux diff rents types de fibres musculaires stri es Leur vitesse de raccourcissement n est pas identique elle d pend de la vitesse avec laquelle ATP source nerg tique du muscle est m tabolis e et de l quipement enzymatique que chaque type de fibre poss de pour le faire Nguyen Bourouina 2010 Les fibres I appel es galement fibres rouges ou lentes ont un m tabolisme principalement oxydatif utilisation
56. d une grandeur physique avec retour l tat initial Source Cr pon et al 2011 Electroth rapie Electrostimulation Kin sith rapie M decine physique R adaptation p 2 20 Un courant d un amp re correspond au transport d une charge lectrique d un coulomb par seconde travers une surface Source http fr wikipedia org wiki Amp C3 A8re_ unit C3 A9 consult le 7 janvier 2013 22 dur e de la phase a y dur e du choc Amplitude 4 temps A Fig 7 repr sentation graphique d un courant lectrique bidirectionnel avec l amplitude la dur e de la phase et du choc et la fr quence i i Decherchi et al 2003 p 255 dur e du choc L impulsion lectrique peut galement tre de deux sortes l impulsion progressive et l impulsion rectangulaire ou a d but brusque La premi re impulsion a tendance a tre beaucoup moins utilis e en lectromyostimulation En effet si les impulsions ne progressent pas suffisamment vite il y a des risques que le courant atteigne des intensit s lev es sans provoquer d excitation alors que pour ces m mes intensit s une impulsion s tablissant instantan ment atteint le seuil La cellule nerveuse suit la loi du tout ou rien aucun potentiel d action ne survient si l intensit du stimulus ne d passe pas le seuil d excitabilit qui peut diff rer selon la fibre stimul e D s le moment o l intensit atteint ou d passe ce seui
57. de d velopper et poursuivre de nouvelles tudes sur ce sujet 64 7 Bibliographie Ouvrages g n raux Millet G amp Perrey S 2005 Physiologie de l exercice musculaire Paris Ellipses Monod H Flandrois R amp Vandewalle H 2007 Physiologie du sport bases physiologiques des activit s physiques et sportives 6 d Issy les Moulineaux Elsevier Masson Nguyen S Bourouina R amp Allin Pfister A C 2010 Manuel d anatomie et de physiologie 5 d Rueil Malmaison Lamarre Komi P V 2011 Neuromuscular aspects of sport performance Oxford Wiley Blackwell Tiidus P M 2008 Skeletal Muscle Damage and Repair Leeds Human Kinetics Weineck J 1997 Manuel d entra nement 4 d Paris Vigot Wilmore J H Costill D L amp Kenney W L 2009 Physiologie du sport et de l exercice 4 d Bruxelles De Boeck Articles scientifiques Allen J D amp Mattacola C G amp Perrin D H 1999 Effect of microcurrent stimulation on delayed onset muscle soreness a double blind comparison Journal of Athletic Training 34 4 334 337 Babault N amp Cometti C amp Maffiuletti N A amp Deley G 2011 Does electrical stimulation enhance post exercice performance recovery European Journal of Applied Physiology 111 2501 2507 Barnett A 2006 Using recovery modalities between training sessions in elite athletes does it help Sports Med 36 781
58. de l lectrostimulation et son utilisation dans la pratique sportive il tente de prouver les b n fices r els de cette m thode de r cup ration lou s par les concepteurs qui continuent pour leur part d innover dans ce domaine en proposant toujours plus de produits et de possibilit s d utilisation 1 2 Probl matique et questions de recherche L lectrostimulation est utilis e dans plusieurs buts mais ici c est son effet sur la r cup ration post effort qui nous int resse Peu d tudes Allen et al 1999 Babault et al 2011 Butterfield et al 1997 Craig et al 1996 Martin et al 2004 McLoughlin et al 2004 Vanderthommen et al 2007 2010 ont t men es et encore moins de r sultats concluants ont t trouv s sur l influence de l lectromyostimulation en tant que moyen de r cup ration sur un muscle courbatur apres un effort intense et inhabituel L objectif est donc de mesurer l efficacit de ce proc d sur la r cup ration cons cutive l effort susmentionn afin de peut tre contribuer a une volution dans ce domaine pr cis Le but principal de ce travail est de d couvrir et d analyser les effets et les influences que peut avoir un programme de r cup ration par lectromyostimulation du muscle courbatur apr s un effort intense et inhabituel et les comparer ceux obtenus par le biais d un programme de r cup ration passive L hypoth se propos e est la suivante L applicat
59. de l oxyg ne Elles sont g n ralement peu nombreuses dans leur unit motrice et sont activ es par un motoneurone a de diam tre petit moyen ce qui signifie que la vitesse de conduction est moindre Lorsqu elles s activent ces fibres se contractent lentement et leur amplitude est Une enzyme est une prot ine qui joue un r le de catalyseur biologique c est dire qui facilite une r action biochimique sans en modifier les produits Source http fr wikipedia org wiki Enzyme consult le 17 janvier 2013 Cf Fig 2 faible En contrepartie elles sont r sistantes la fatigue ce qui permet au sportif d effectuer des exercices de longues dur es Au contraire les fibres II fibres blanches ou rapides ont un m tabolisme davantage glycolytique Une unit motrice de fibres II en contient g n ralement un tr s grand nombre et est command e par un motoneurone a de grand diam tre Lors du processus de contraction ces fibres s activent tr s rapidement et fournissent une tension lev e Cependant elles se fatiguent vite Elles sont donc davantage sollicit es dans des exercices intenses mais brefs Monod Flandrois Vandewalle 2007 Dans le cas de notre tude il est essentiel de savoir que lors d un exercice plus la force d velopper est grande plus cons quent sera le nombre de fibres musculaires et d unit s motrices recrut es Cela s appelle la sommation spatiale Lors de l augmentation progre
60. e Excitation e Transmission de l excitation moteur Muscle stimul Fig 6 influx nerveux lors d une contraction mise par un courant lectrique Dans les derni res d cennies cette pratique s est largie au point de ne plus seulement faire partie du domaine de l lectrophysioth rapie son champ d application se diversifie toujours davantage elle reste bien s r couramment utilis e en r ducation fonctionnelle respiratoire neurologique p rin ale notamment pour la pr vention et le traitement des atrophies de non utilisation ou de d nervation du muscle Cr pond et al 2007 Vanderthommen amp Crielaard 2001 Son utilisation se fait galement dans le domaine de l entra nement et du renforcement musculaire Dehail et al 2008 Gondin et al 2011 Maffiuletti 2006 21 Paillard et al 2005 Vanderthommen amp Crielaard 2001 Enfin elle est de plus en plus sollicit e pour ses pr tendues vertus antalgiques et en tant que moyen de r cup ration apr s un effort Cr pon et al 2007 Babault et al 2011 Ziltener amp Chantraine 1997 Afin que l utilisation de l lectrostimulation soit la plus efficace et la plus confortable possible dans chacun des domaines d application ci dessus certains param tres le protocole et la m thodologie doivent tre respect s Voici la pr sentation et l explication des diff rents l ments constituant la stimulation lectrique transcutan e
61. e 9 ETS p ex cr atine derni re prise 10 MM cocher Ge me sens d humeur f massacrante 10 excellente 123486 7 8 9 10 11 AE cocher je suis motiv e pour le test 1 pas du tout 10 maximum 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 12 na gauche a droite o ambidextre D finir p ex jambe d appel 13 Autres interf rences possibles sommeil voyage etc Courbatures dans les 2 derni res semaines avant le test Liste de contr le o Non o Oui quel s muscle s 53 74 Annexe 2 date Les sujets n ont pas effectu d activit physique intense durant les 24h avant le d but du test Ils n ont galement eu aucune courbature au mollet dans les 2 semaines pr c dant le test Lieu salle de tests du fitness de P rolles Il et laboratoire 1 re tape 9 Accueil des sujets transmission d informations utiles Evaluation perceptive de la douleur questionnaire 10 Mesure des diff rentes forces sur les mollets 11 chauffement protocol de 4 sur tapis de course 12 10 de course pied en marche arri re sur tapis de course inclin de 14 une vitesse de 8 km h 13 10 de repos et valuation perceptive de la douleur questionnaire 14 Mesure des forces sur les mollets 15 a Explications de la m thodologie a adopter pour les deux groupes E et C 16 D but de la phase de r cup ration pour les deux groupes 1 s ance d
62. e E indice 1 66 0 72 est moins lev e que la valeur moyenne du groupe C indice 2 33 1 2 Malgr cette tendance nous sommes en droit d apporter une r ponse nouveau n gative cette deuxi me question de recherche En analysant les quinze valeurs qui composent la valeur moyenne de la perception de la douleur au stade cinq pour le groupe C indice 2 33 1 2 il a t flagrant de remarquer que deux de ces valeurs tirent de fa on non n gligeable cette moyenne vers le haut cela signifie que chez deux sujets du groupe C la douleur tait encore vivement pr sente m me cing jours apr s l induction des courbatures Ce 32 Cf annexe 11 9 58 ph nom ne ne s est toutefois pas pass dans le groupe E ce qui se traduit par une valeur moyenne moins lev e au stade cinq du test indice 1 66 0 72 Cette observation pourrait nous amener penser que l application de l lectromyostimulation en r cup ration a des courbatures ne diminue pas de fa on distincte l intensit de la douleur mais vite une pr sence prolong e anormale de la douleur comme cela pourrait tre le cas dans une r cup ration passive En outre les r sultats du questionnaire de la perception de la douleur ont pu tre influenc s selon le moment durant lequel les sujets r pondaient la question certaines tudes Babault et al 2011 Denegar et al 1992 McLoughlin et al 2004 rapportent qu un effet analg sique transito
63. e de hautes technologies l outil con u pour mesurer diff rentes forces dans le mollet et la plateforme de force L exploitation d un tel mat riel a permis de produire des donn es pr cises accompagn es dune marge d erreur n gligeable Le traitement et l analyse des r sultats se reposent donc sur une base de donn es fiable 5 4 Propositions d axes de recherches pour des tudes futures 1 La premi re proposition serait de r unir non pas deux groupes form s de sujets distincts mais de former un seul groupe de sujets qui participent deux fois au test une premi re fois en proc dant a une r cup ration par lectromyostimulation et une seconde fois en suivant une r cup ration passive Ce proc d a d ja t utilis dans les tudes de McLoughlin et al 2004 et Vanderthommen et al 2007 Dans l optique d viter le repeated bout effect il est n anmoins indispensable d observer une p riode de pause suffisamment longue entre les deux tests selon Tiidus 2008 cette p riode devrait durer trois a six semaines minimum Ce proc d permettrait de comparer des r sultats plus fiables particuli rement pour la variable de la perception de la douleur qui contiendrait des valeurs moins subjectives 2 La deuxieme proposition consisterait a introduire un autre moyen de mesurer l volution des courbatures celui de mesurer le taux de cr atine kinaze dans le sang Ce moyen est certes plus co teux mais c est cel
64. e de la marque Compex proposent un certain nombre de programmes dans un but de r cup ration musculaire Les mod les pr t s par la soci t taient le Compex Mi Sport et le Compex Performance 40 Fig 18 mod les des appareils pr t s par la firme Compex Sous la fonction R cup ration de ces appareils quatre programmes taient a choix R cup ration active N Massage relaxant ao CO y Massage r g n rant 4 D crassage Apr s lecture des pr sentations et des objectifs de ces diff rents programmes de r cup ration dans le manuel d utilisation officiel des appareils de la soci t l utilisation de la fonction R cup ration active se r v lait tre la plus appropri e dans le cadre de cette tude C est ce qu a confirm par la suite M Donato Stefanelli Voici les effets b n fiques attendus par l utilisation d un tel programme selon la soci t 1 Le d bit sanguin local augmente fortement ce qui permet un meilleur drainage des toxines musculaires 2 Il y a augmentation de la production d endorphine une substance naturelle aux propri t s antalgiques provoquant une r duction des douleurs musculaires Disponible sur http www electrostimulateurs manuels fr manuels compex manuels compex php 26 4 r Ga Pig ib M tabolites produits par les contractions r p t es du muscle durant l effort 41 3 R duction de la tension mu
65. eeeenees 42 3 4 3 Protocole de la s ance d lectromyostimulation et de la p riode de r cup ration PASS NO Een ne de MT nr ei 43 3 5 Traitement et analyse statistique des donn es ceeseeeeceeeeneeeteeeeeteseeeeeteeeteseeeeaes 44 4 R sultats nn ne ER Re Un ate A 45 4 1 R sultats de la force maximale sur la jambe forte 45 4 2 R sultats de la force maximale sur la jambe faible ceceeeeeeeeeeeneeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees 46 4 3 R sultats de la force explosive sur la jambe forte 47 4 4 R sultats de la force explosive sur la jambe faible 49 4 5 R sultats de la hauteur de saut des CMJ eee eeeceeecceeeeceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeseseeeeeteeeenneeeens 50 4 6 R sultats de la force minimale des CMJ ree ee t e e es 51 4 7 R sultats de la force maximale des CMJ 52 4 8 R sultats de l valuation de la perception de la douleur 54 D DISCUSSIONS T en tr 55 5 1 Liens avec les connaissances actuelles 59 5 2 Limites de la recher h issue dut ent ceded eine en best tsa 60 5 3 Points forts de la recherche ss 61 5 4 Propositions d axes de recherches pour des tudes futures 62 6 CONCIUSION isn nee a El me ae ne tt ea ieee eee 64 Fe BIDNOGFADNIS sss SE RS tn LE 65 8 Tabl s GSS IINMSUATONS Les he or Re en et eee ae 69 9 D claration Personne lle sens nn nr nn nee ln da 71 10 Droi
66. enaz a t test plusieurs reprises par l examinateur avant d tre valid et utilis sur les sujets 38 Description du dispositif la partie arri re d un tapis de course de la marque Kettler Traveller a t sur lev e l aide d un step et d une planche en bois dans le but de cr er une pente gale quatorze pourcent Une fois le dispositif pr t l emploi le sujet y prenait place et pouvait d buter sa course en marche arri re Fig 16 aper u du dispositif en situation de test Dans cette t che chaque pas ex cut vers l arri re et en descente force le sujet g rer et freiner son mouvement dans l optique de courir sans arr t et vitesse constante Le sujet exerce donc un travail excentrique il y a mise en tension durant l allongement du muscle du gastrocn mien II s est av r que la partie sup rieure du muscle tait la plus touch e par les courbatures les jours suivant l ex cution de la t che voir Fig 17 D roulement du test de course le sujet effectuait un chauffement de course protocol il ex cutait une course de quatre minutes en marche avant sur un tapis de course r gl la vitesse de huit km h Puis sans transition notable il Fig 17 zone du mollet la ae B plus touch e par les entamait la course en marche arri re dune dur e de dix courbatures 39 minutes une vitesse de huit km h sur le dispositif susmentionn Remarque co
67. endant il se peut que dans la majorit des cas l urgence du moment ait contraint les sujets a adopter une posture provoquant une modification de leur pas de course habituel en marche arri re les obligeant faire travailler davantage un mollet que l autre Un muscle du gastrocn mien plus l s que celui de la jambe oppos e se traduirait donc par une perte de force maximale et explosive plus grande dans un mollet que dans l autre Tout en prenant en consid ration ces quelques pr cisions il est temps pr sent de r pondre la premi re question de recherche pos e dans le cadre de cette tude savoir e L lectromyostimulation provoque t elle une acc l ration du processus de r cup ration du muscle du gastrocn mien courbatur la suite d un effort intense et inhabituel Nous sommes en mesure de r pondre n gativement cette question ni l analyse des variances ni l utilisation du test de Student n ont permis de trouver de r sultats significatifs au niveau statistique Concernant les variables d ordre physiologique aucun indice p gal ou inf rieur 0 05 seuil de significativit n a t d couvert lors des comparaisons des moyennes entre les deux groupes chaque stade du test De mani re g n rale les graphes repr sentant en parall le les courbes des deux groupes taient nets et r v lateurs celles ci prenaient une trajectoire presque identique et se confondaient en cer
68. es cas comme dans les tudes de Vanderthommen et al 2007 et Beaven et al 2013 des r sultats d montrent que le taux de cr atine kinaze dans le sang tend diminuer l g rement durant la p riode de r cup ration grace l utilisation de l lectromyostimulation Cette diminution peut tre per ue comme une r duction de la r ponse inflammatoire qui accompagne les l sions musculaires Dans un second registre l application d un courant lectrique aurait la facult de r duire la sensation de douleur provoqu e par les courbatures Encore une fois plusieurs types de courant sont utilis s cependant dans la plupart des cas les r sultats sont contradictoires Dans leur tude en 1992 Denegar amp Perrin affirment qu une stimulation lectrique transcutan e TENS haute fr quence est plus efficace qu une technique de r cup ration passive et en conditions placebo Quatre ans plus tard Craig et al 1996 contredisent l tude pr c dente en d couvrant que le TENS utilis haute ou basse fr quence sur les muscles fl chisseurs du coude na pas plus d effet qu une simple r cup ration passive Dans leur revue DeSantana et al 2008 font la synth se des derni res tudes 2005 2008 men es sur le traitement de toutes sortes de douleurs par le TENS Ils restent convaincus que les param tres de stimulation sont un facteur pr pond rant principalement l intensit elle devrait tre lev e intensi
69. est r p t e cing 35 reprises espac es les unes des autres de dix secondes de repos Une fois cette s quence termin e le sujet en fait de m me avec sa jambe droite Variable calcul e lors de l ex cution d une flexion plantaire Force maximale Force max en Newton N de la jambe forte et de la jambe faible Force explosive Force exp en Newton par milliseconde N ms de la jambe forte et de la jambe faible Force N force maximale N Pente force Temps ms Fig 13 graphe repr sentant l volution de la force en fonction du temps trait noir calcul e lors d une ex cution de la t che demand e sur l instrument de recherche con u pour mesurer la force du mollet d un individu En rouge les deux variables mesur es sur cet instrument la force explosive qui correspond au degr d inclinaison de la pente et la force maximale mises par le mollet du sujet Le second instrument de recherche compl mentaire au premier est une plateforme de force de forme rectangulaire sur laquelle un individu peut proc der plusieurs types de sauts Cet outil au nom scientifique de OR6 7 et d une surface de 508 464 mm a t con u par Advanced Mechanical Technology Inc Watertown MA USA II permet de mesurer de nombreuses variables Les plus importantes sont les suivantes Hauteur cm Vitesse cm s Force N et Force explosive N ms Description de la technique de saut adopter en
70. et l effet escompt n appara t pas En effet dans leurs tudes Vanderthommen et al 2007 2010 n ont trouv aucune diff rence entre une technique de r cup ration par stimulation lectrique basse fr quence LFES et une technique de r cup ration active ou m me passive Denegar amp Perrin 1992 partagent la m me conclusion malgr l application dans leur cas d une stimulation lectrique transcutan e TENS Ces tudes l n appliquaient ces diff rentes techniques de r cup ration qu une seule fois et imm diatement apr s la session d exercices fatigants McLoughlin et al 2004 ont de leur c t appliqu une s ance de stimulation l aide d un courant unidirectionnel haute fr quence MHVS huit reprises dans les cing jours suivant une session d exercices fatigant les muscles fl chisseurs du coude Mais de nouveau les r sultats ne sont pas significatifs Butterfield et al 1997 Lattier et al 2004 et Martin et al 2004 cit par Babault et al 2011 p 2504 ont tous fait leurs 28 recherches sur les muscles extenseurs du genou Les premiers ont utilis des courants haute fr quence HVPC alors que Lattier et son quipe ont eu recours des stimulations lectriques basse fr quence Dans tous les cas la m thode de r cup ration par stimulation lectrique n tait pas significativement meilleure que les m thodes actives ou passives sur ce groupe de muscles Dans de tr s rar
71. eures apr s un exercice restent fortement actives entre vingt quatre et septante deux heures puis disparaissent progressivement entre le cinqui me et le septi me jour post exercice Ce genre de douleurs appara t g n ralement apr s un travail musculaire inhabituel et intense Ces derni res peuvent galement survenir apr s une course de longue distance comme un marathon Tiidus 2008 Elles ne sont cependant pas confondre avec des blessures de type longation du muscle ou claquage Pour la premi re fois en 1902 Hough cit par Komi 2011 p 185 sugg re que la douleur musculaire induite par un exercice est due a une rupture l int rieur du muscle En 1951 Hill cit par Komi 2011 p 185 pense que la douleur est la cause d une blessure m canique distribu e un niveau microscopique dans tout le muscle De leur c t Boje et Asmussen cit par Komi 2011 p 185 sugg rent en 1956 que la production de douleurs se fait par le biais de d p t de substances dans les diff rents tissus intramusculaires apr s des exercices qui tirent les muscles Aujourd hui encore le fonctionnement exact de la production de courbatures n est pas av r Cependant certaines th ories fond es prennent la direction d une explication relativement universelle qui sera d velopp e dans ce chapitre Asmussen remarqua en 1956 qu apr s des exercices en r gime excentrique effectu s sur le triceps brachial et le quadriceps fem
72. fatiguer les muscles ou de leur induire des courbatures McLoughlin et al 2004 Vanderthommen et al 2010 alors que d autres r alisent leurs exp riences en situations sportives habituelles Heyman et al 2009 Tessitore et al 2008 Enfin l valuation de la perception de la douleur est un param tre subjectif n anmoins c est dans ce domaine que les effets les plus positifs ont t trouv s Selon Babault et al 2011 l lectromyostimulation ne comble pas les attentes d un point de vue neuromusculaire mais appara t comme tant une bonne alternative une m thode de r cup ration post effort lorsque la douleur est le facteur limitant le plus important Sur la base de la partie th orique ainsi que des r sultats et conclusions expos s dans les tudes susmentionn es il va s agir pr sent de mesurer les effets de l application de l lectrostimulation comme moyen de r cup ration sur un muscle courbatur apr s un effort intense et inhabituel d un point de vue physiologique mais aussi perceptif sensation de douleur Ceci est rendu possible principalement grace la disponibilit d une population de trente individus et l utilisation de moyens d valuation et d instruments de recherche mis disposition par l Universit de Fribourg et d crits dans la partie m thodologique qui suit 30 3 M thodologie 3 1 Population de l tude Dans le cadre de cette tude il a t d cid de retenir des ind
73. force que le syst me neuromusculaire peut d velopper en une seule contraction maximale volontaire La force vitesse est la capacit du syst me neuromusculaire surpasser des 11 r sistances en ayant la plus grande vitesse de contraction possible force de sprint force de saut force de tir force de lancer force de frappe notamment Enfin la force endurance correspond la capacit de r sistance la fatigue de l organisme pour un effort de longue dur e On distingue galement plusieurs r gimes de contraction musculaire Le travail musculaire propulseur concentrique pr pond rant dans la majorit des activit s sportives permet par le raccourcissement musculaire de propulser le poids du corps ou des poids ext rieurs dans une direction donn e ou encore de surmonter une r sistance Voici un exemple facile comprendre un individu soul ve l aide de ses mains un simple objet pos sur une table contre lui Le travail musculaire fr nateur excentrique intervient dans la phase d amortissement des sauts et dans l ex cution des mouvements de d marrage Il est caract ris par un accroissement en longueur du muscle tirement travers une force active de r action Dans notre exemple lorsque le coude de l individu s tend pour poser un objet tr s lourd sur une table les filaments d actine de son biceps brachial s loignent du centre du sarcom re en l tirant Le travail statiq
74. ion des courbatures L examinateur veillait ne pas oublier de leur communiquer oralement les trois conditions prendre imp rativement en compte dans le but de suivre le protocole de r cup ration active 1 Les sujets taient pri s de n avoir recours a aucun autre moyen de r cup ration que celui qui leur avait t impos pour toute la dur e de la phase de r cup ration 2 La s ance d lectromyostimulation devait tre effectu e la m me heure chaque jour dans la mesure du possible La marge d erreur tol r e tait d une heure 3 Lors des jours un trois et cinq suivant le test initial sur le tapis de course la s ance d lectromyostimulation devait tre effectu e avant le rendez vous au laboratoire avec l examinateur Ces trois conditions figuraient sur les documents remis aux sujets du groupe E a la fin du premier jour du test la suite du journal de bord Positionnement du corps durant l lectromyostimulation comme le programme R cup ration active de l appareil induit de simples secousses musculaires il est 28 Cf annexe 11 5 9 Cf annexe 11 4 43 stipul que le sujet peut se positionner de la mani re la plus confortable qui soit durant toute la dur e de la s ance soit vingt quatre minutes et vingt secondes un temps pr d fini par l appareil II doit n anmoins faire attention laisser son mollet au repos durant toute la dur e de la s ance Cette derni re a
75. ion r p t e d un programme de r cup ration par lectromyostimulation apr s un effort intense et inhabituel sur un muscle courbatur provoque une r g n ration acc l r e moyen terme Voici les questions de recherches qui en d coulent e L lectromyostimulation provoque t elle une acc l ration du processus de r cup ration du muscle du gastrocn mien courbatur la suite d un effort intense et inhabituel e L lectromyostimulation permet elle de diminuer significativement les sensations de douleur accompagnant le muscle du gastrocn mien courbatur moyen terme Le pr sent travail d bute par une approche th orique d veloppant le savoir n cessaire la compr hension du sujet trait par la suite dans cette recherche 2 Approche th orique 2 1 Le muscle stri squelettique 2 1 1 Fonctions et propri t s Selon la d finition du mot dans le dictionnaire Le Petit Robert 1987 le muscle est une c Structure organique contractile qui assure les mouvements p 1246 C est cette structure organique qui permet l tre humain de se mouvoir dans l espace d attraper des choses de maintenir des attitudes ou des postures II a galement comme fonction de stabiliser les articulations du corps et de produire de la chaleur Un muscle est une structure organique dite excitable elle r pond de fa on sp cifique une stimulation Le stimulus qui peut tre de nature lectrique thermique
76. ir m me 2 me tape 1 Evaluation perceptive de la douleur 1 jour apr s le test questionnaire pour les groupes E et C hysique 24h 2 Mesure des forces sur les mollets pour physique les groupes E et C 3 me tape 1 Evaluation perceptive de la douleur 3 jours apr s le test questionnaire pour les groupes E et C hvsiaue 72h 2 Mesure des forces sur les mollets pour physique les groupes E et C 4 me tape 1 Evaluation perceptive de la douleur 5 jours apr s le test questionnaire pour les groupes E et C hvsiaue 120h 2 Mesure des forces sur les mollets pour physique les groupes E et C A la fin du premier jour du test les sujets des deux groupes se sont vus remettre un journal de bord dont le contenu leur a permis de les accompagner et les guider tout au long des six jours du test Ce journal comprenait notamment les rappels quant aux heures d applications du courant lectrique ainsi que trois conditions a prendre en compte en vue de ne pas fausser les r sultats finaux de l tude Il y figurait galement une marche suivre aidant les sujets du groupe E disposer correctement de l appareil lectro stimulateur Les jours un trois et cinq suivant le premier jour du test tous les sujets revenaient au laboratoire la m me heure celle laquelle ils avaient d but le test du premier jour La disponibilit limit e de certains sujets pendant la semaine du te
77. ire est perceptible sur la zone de douleur suite une s ance d lectromyostimulation Dans notre tude certains sujets du groupe E r pondaient au questionnaire seulement quelques minutes apr s la s ance d lectromyostimulation alors que d autres le faisaient plusieurs heures apr s l application quotidienne de courant lectrique dans les muscles Dans le deuxi me cas il est possible que l effet analg sique de la s ance d lectromyostimulation avait d j disparu ou du moins diminu fortement l heure de r pondre au questionnaire Enfin il est utile de pr ciser que selon la disponibilit des sujets en semaine de test ce dernier a pu dans certains cas tre r alis t t le matin Un r veil musculaire incomplet pourrait tre l origine d une perception de la douleur plus importante lors de la prise de mesures aux stades suivant celui de l induction des courbatures le muscle n tant g n ralement pas autant chaud t t le matin qu en fin de journ e 5 1 Liens avec les connaissances actuelles Concernant le facteur physiologique ou neuromusculaire de notre tude les r sultats semblent clairs et r v lateurs aucune diff rence significative entre le groupe C et le groupe E na t d cel e Ces r sultats s accordent a tous ceux qui ont d j t trouv s dans les tudes men es ce sujet Les param tres d lectromyostimulation utilis s dans cette recherche d crits comme tant les p
78. ividus de sexe masculin moyennement sportifs dont le volume de pratique sportive se situe entre deux et huit heures d activit physique par semaine L ge des participants est galement un crit re qui a t pris en consid ration gt 18 et gt 30 ans D autres conditions taient li es au respect du protocole Le sujet n a pas r alis d activit physique intense et ou inhabituelle dans les derni res vingt quatre heures il n a pas ressenti de quelconques courbatures dans les mollets dans les deux derni res semaines il n est pas sous l emprise de suppl ments ou de m dicaments administr s dans le but de lutter contre de quelconques courbatures et ou de favoriser une r g n ration musculaire acc l r e ilma pas t malade ni atteint par un virus dans les quinze derniers jours y compris le jour du test enfin il ne ressent aucune douleur musculaire susceptible de nuire au bon d roulement du test Les crit res et les conditions respecter taient v rifi s le premier jour du test par un document officiel issu de Swiss Olympic Medical Centers le questionnaire de pr paration d avant test II convient de pr ciser que cette liste de contr le a t compl t e au niveau du dernier point de son contenu dans l optique de pouvoir examiner toutes les conditions pr alablement cit es Les sujets de l exp rience taient scind s en deux groupes une moiti des individus formait le gro
79. l la d polarisation qui reste elle d une amplitude constante appara t La valeur minimale de l intensit dune impulsion rectangulaire susceptible de provoquer un potentiel d action s appelle la c rn obase Lors de la stimulation lectrique d une fibre on cherchera alors faire passer le courant moyen le plus bas capable d atteindre le seuil d excitabilit dans le but de cr er un potentiel d action L objectif principal tant de limiter d ventuelles l sions et permettre au sujet d avoir le meilleur confort possible Le seuil peut tre atteint en augmentant la dur e et en diminuant l intensit et vice versa Cette courbe de relation intensit dur e est sp cifique pour chaque tissu et d pend de la profondeur de ce m me tissu Decherchi et al 2003 23 Amplitude du courant intensit du courant Dur e de la phase Fig 8 graphe repr sentant la relation intensit dur e du stimulus lectrique La fr quence de stimulation voir Fig 7 p 20 est le nombre de chocs impulsions g n r s par seconde unit Hertz Plus la fr quence est haute plus le nombre de potentiels d action d clench s au cours de la stimulation est lev Que la fr quence soit lev e ou non le m me nombre de fibres est recrut Cependant l augmentation accrue de la fr quence provoque une l vation de la tension g n r e dans le muscle contraction d intensit plus grande Lors d un potentiel d action
80. le travail musculaire Puis de nouvelles baisses surviennent durant plusieurs jours voir Fig 4 On dit que ce n est qu apr s dix quatorze jours que les fonctions et structures du muscle sont nouveau cent pourcent fonctionnelles Komi 2011 1 Ce sont des mol cules instables endommageant les principaux constituants des cellules de l organisme Source http www medecine anti age com site definition 54 html idGlossaire 22 consult le 04 d cembre 2012 2 La cr atine kinaze est une enzyme lib r e dans le sang lors de l sions tissulaires Source http fr wikipedia org wiki Cr C3 A9atine_kinase consult le 24 mai 2013 16 DOMS Rs Performance K LP 5 gt Before After 2h Td 2d 3d 4d 5d 6d 7 days Fig 4 parall le de l volution dans le temps entre le niveau de performance et le niveau de courbatures ressenti Komi 2001 p 193 Enfin il est important de souligner que les courbatures tant en r alit un des sympt mes du dommage musculaire ne sont pas directement corr l es a cette l sion musculaire II est envisageable de subir de fortes courbatures alors que les dommages sont moindres L inverse est galement possible La figure suivante d montre clairement ce ph nom ne gr ce l tude de l volution dans le temps des markers des diff rents sympt mes du dommage musculaire voir Fig 5 Ce n est finalement pas parce que la douleur a disparu que le muscle est tot
81. lequel il s agit de mesurer l efficacit de l lectromyostimulation en tant que technique de r cup ration moyen terme sur un muscle courbatur Plus pr cis ment nous avons l opportunit de pouvoir mesurer la hauteur de saut la force maximale et explosive facteurs neuromusculaire ou physiologique d un groupe de muscles et la perception de la douleur chez des sujets Ce sujet de recherche a d j plusieurs fois t tudi par le pass mais rares sont les travaux contenant des r sultats significatifs nets et r v lateurs Surtout les m thodes utilis es sont difficilement comparables essentiellement concernant les param trages utilis s Alors que pour Cr pon et al 2007 le plus efficace et confortable des courants lectriques sollicit s pour la r cup ration apr s des courbatures est un courant bidirectionnel impulsion rectangulaire dur e d impulsion br ve et a basse voire tr s basse fr quence de l ordre de 2 50 Hz il n en est pas de m me pour tous les auteurs ayant effectu des recherches sur le sujet Dans leur tude Allen et al 1999 ont utilis des micro courants avec des fr quences comprises entre 0 3 et 30 Hz en anglais MENS Butterfield et al 1997 ont eux sollicit des courants haute fr quence jusqu 120 Hz dans leurs recherches en anglais HVPC En 2004 McLoughlin et al ont fait appel un courant unidirectionnel a haute fr quence 120 Hz abr g en anglais
82. lus efficaces dans ce cas de r cup ration selon Cr pon et al 2007 n ont pas t la hauteur de nos attentes Les r sultats li s la perception de la douleur dans les muscles courbatur s ne sont pas plus significatifs que les pr c dents malgr une tendance en toute fin de test Ils 59 tendent donc contredire les conclusions des tudes de Denegar amp Perrin 1992 McLoughlin et al 2004 ou encore Tessitore et al 2007 qui pr tent lectromyostimulation la facult de diminuer sensiblement la perception de la douleur dans les muscles courbatur s les jours suivant le test initial N anmoins les r sultats de cette tude s accordent la grosse majorit des recherches qui pr tendent qu aucun effet notoire n est per u sur la diminution de la perception de la douleur moyen terme Allen et al 1996 Butterfield et al 1997 Craig et al 1996 Martin et al 2004 cit par Babault et al 2011 Tessitore et al 2008 Vanderthommen et al 2007 2010 Comme il a d j t mentionn dans la partie th orique de ce travail les param trages utilis s dans les tests des diff rentes tudes sont tr s divers fr quence intensit placement des lectrodes De plus la m thodologie mise en place diff re tr s souvent dune tude l autre choix du groupe musculaire trait type d effort induisant les courbatures nombre de s ances d lectromyostimulation suivant l induction des courbatures
83. m manuel pdf 76 Annexe 6 Nom et pr nom du participant ou cc ecceeecescesceeceeceecseceecesseseeeeseeaeeseeseeecseceesaes 1 Quel est le niveau de douleur ressentie dans les mollets avant le test crayon brun apr s le test crayon violet 1 jour apr s le test crayon bleu 3 jours apr s le test crayon vert et 5 jours apr s le test crayon jaune Remplissez le questionnaire en entourant simplement le chiffre de l chelle num rique appropri NO MILD MODERATE MODERATE SEVERE OST PAIN PAIN PAIN PAIN POSSIBLE NO CAN INTERFERES INTERFERES INTERFERES BEDREST PAIN BE WITH WITH WITH BASIC REQUIRED IGNORED TASKS CONCENTRATION NEEDS En francais Aucune L g re Douleur Douleur forte Douleur La pire douleur douleurlors mod r e en interf rant s v re douleur de mouvement avecls interf rant possible mouvement interf rant concentration avec les requ rant sp ciale avec les lors de simples besoins de un repos ment t ches mouvements base lors de total sans marche simples bouger pouvant mouvements tre ignore Annexe 7 Je soussign Monsieur Madame d clare par la pr sente Je reconnais avoir recours l utilisation d un appareil lectrostimulateur de la gamme appartenant la marque COMPEX dans le cadre de l tude susmentionn e Je m engage emprunter ce mat riel et le restituer au fournisseur en fin de test dans l tat dans lequel il m a t confi e
84. me une succession d tapes D abord le sujet essaie de comprendre l objectif de la t che et cherche une r ponse appropri e II r ussit ex cuter la t che mais tr s souvent de mani re approximative Dans une deuxi me tape associative il proc de un affinement progressif du programme moteur diminue ses erreurs et sa performance devient meilleure Ces deux tapes permettraient donc d expliquer l am lioration rapide des performances des sujets sur les deux instruments de mesure lors des diff rentes tapes successives du test La deuxi me question de recherche expos e dans ce travail est formul e ainsi e L lectromyostimulation permet elle de diminuer significativement les sensations de douleur accompagnant le muscle du gastrocn mien courbatur moyen terme Dans cette recherche une seule variable permettait de donner une r ponse cette question savoir la variable de la perception de la douleur Les sujets communiquaient l examinateur par l interm diaire d un questionnaire labor pour la circonstance le niveau de douleur ressentie dans les mollets aux cinq stades du test Comme annonc e dans la partie des r sultats une fois de plus la comparaison entre les deux courbes repr sentant les deux groupes Fig 27 p 54 ne r v le rien de significatif hormis une tendance qui se d gage au stade cinq du test p 0 09 En effet cing jours apr s l induction des courbatures la valeur moyenne du group
85. mme l exercice r aliser sur le dispositif tait inhabituel voire inconnu l examinateur proc dait une mise en route progressive du tapis de course dans un but d adaptation du sujet II augmentait la vitesse de course du sujet durant une minute et trente secondes jusqu atteindre la vitesse de croisi re de huit km h 3 4 R cup ration par lectromyostimulation Cette tude n aurait pas pu tre mise sur pied sans la participation de la soci t Compex M dical SA C est en effet elle par l interm diaire de l un de ses repr sentants M Donato Stefanelli qui a fourni les appareils lectro stimulateurs permettant au groupe E de cette tude de suivre une r cup ration active II convient de pr senter cette soci t en quelques lignes Cette marque d origine suisse est active dans les domaines de la r ducation du traitement de la douleur et de l entra nement sportif depuis plus de vingt ans Avec les ann es lectrostimulation produit phare de la soci t s est appropri une place de choix aux c t s des professionnels de la sant et des sportifs les plus exigeants Outre la r ducation et le traitement de la douleur l lectrostimulation est une technique d entra nement utilis e pour la pr paration physique la pr vention des blessures et la r cup ration musculaire 3 4 1 Mod les d appareil d lectrostimulation et r cup ration active Les derniers appareils lectro stimulateurs en vogu
86. muscle recovery after maximal isokinetic exercise sokinetics and exercise science 15 143 149 Ziltener J L amp Chantraine A 1997 M thodologie de la stimulation lectrique fonctionnelle Annales de r adaptation et de m decine physique 40 43 48 Document lectronique Compex Performance Manuel d utilisation Consult le 25 f vrier 2013 Disponible sur http www electrostimulateur fr telecharger manuels electrostimulateurs tous les manuels html 8 Tables des illustrations Figures Fig 1 composition structurelle du muscle 22 80 cheese easacacessennochdGrcoseebateasdavteoncaben ieee 9 Disponible sur http www premiumwanadoo com ivanborcard physiologie htm Fig 2 repr sentation d une unit motrice 11 Disponible sur htip www premiumwanadoo com ivanborcard physiologie htm Fig 3 r sum du processus de courbatures selon Connolly et al 2003 p 198 16 Fig 4 parall le de l volution dans le temps entre le niveau de performance et le niveau de courbatures ressenti Komi 2001 p 193 enentineet lle ne 17 Fig 5 volution dans le temps des niveaux des markers des diff rents sympt mes apr s un exercice causant des dommages musculaires Soreness douleur Strengh force ROM amplitude articulaire Swelling gonflement CK cr atine kinaze MRI US images magn tiques Tiidus 2008 p 66 45snan nan mnt ntes nercnnienntanhreutlte 18 Fig 6 influx nerveux lors
87. n d but de test Fait Fribourg le ccscceecsectecteeeseeseeesees LU et APPFOUVE oo cesesetetseseeteseeeeeeseeeees 77 Annexe 8 Unit de Sport Universit de Fribourg Consentement pour l tude sur les courbatures et l lectromyostimulation effectu e par Baptiste Jaquet dans le cadre de son travail de Master Je soussign certifie gt avoir compris et accept les informations donn es gt avoir pu poser toutes les questions souhait es et avoir re u des r ponses satisfaisantes gt tre inform que toutes les donn es personnelles et les r sultats obtenus mon sujet ainsi que ma participation a l tude sont confidentiels et ne seront disponibles qu aux chercheurs directement impliqu s dans cette tude gt tre inform que les r sultats obtenus lors de l tude seront publi s de mani re anonyme et sous une forme qui ne peut pas m identifier dans une ou plusieurs publications scientifiques J y ai donn mon accord gt consentir participer volontairement l tude susmentionn e comme sujet Sujet de l tude Nom Pr nom Signature Personne ayant conduit l entretien de consentement Je confirme avoir personnellement expliqu au sujet d sign ci dessus la nature le but la dur e et les effets et risques pr visibles de l tude Nom Pr nom Signature 78 Groupe C sujet 1 sujet 2 sujet 3 sujet 4 sujet 5 sujet 6 sujet 7 sujet 8
88. ntrique r p t qui se nomme en anglais Repeated Bout Effect Deux autres moyens de pr vention efficaces restent un chauffement adapt avant l effort ainsi qu une association de travail concentrique a tout exercice excentrique Enfin une augmentation progressive des charges de travail vite certainement le d veloppement de courbatures trop intenses De nombreux traitements contre les courbatures sont en vogue de nos jours cryoth rapie tirements ultrasons anti inflammatoires compressions massages oxyg noth rapie hyperbare etc Il est important de souligner que ces m thodes n ont jamais t r ellement valid es Leurs vertus restent prouver dans la grosse majorit des cas Dans leur revue scientifique de 2003 Connolly et al d cr tent que seuls les anti inflammatoires et les antioxydants ont un effet sur le traitement des 18 courbatures Concernant le dernier nomm l oxyg noth rapie un article publi en 2010 Bennett et al montre l insuffisance de r sultats concluant l influence de cette technique sur les courbatures Dans son ouvrage Tiidus 2008 refl te le succ s de cette m thode sur des cas animaux mais pas humains Du c t des tirements qu ils soient r alis s avant apr s ou avant et apr s l exercice les r sultats ne sont pas suffisamment significatifs concernant les douleurs musculaires d apparition retard e et les performances neuromusculaires Herbert et al 2002 2011
89. onditions de base Annexe 2 Protocole Annexe 3 Journal de bord remettre pour les participants du groupe E Annexe 4 Conditions importantes Annexe 5 Rappel d utilisation de l appareil lectro stimulateur Annexe 6 Evaluation de la perception de la douleur Annexe 7 Lettre de d charge Annexe 8 Consentement des sujets Annexe 9 Table des donn es pour chacune des huit variables analys es 73 Annexe 1 Qualitatssicherung SOV 2000 swiss OLYMPIC MEDICAL CENTERS Nom Pr nom Date de naissance Poids Taille Swiss Olympic Card Pas de carte Date et heure du test I s h S lection Aucune s lection 1 MESK Stet Pr paration n Pr comp tition m Comp tition m R ducation 2 Date Manifestation 3 ET ALOLE saison pass r sultat rang 4 Nombre d heures sem moyenne annuelle Type d entrain Dur e totale Intensit lt 60 60 120 2120 gt 300 basse moyenne haute Aujourd hui a a a o a 1 1 Hier i a isi a a 1 1 Avant hier I o o 1 d 1 1 4 Normale R gime hyperglucidigue a R gime amaigrissant 1 R gime dissoci R gime riche en graisses d but c 4 jours 1 Dernier repas Quand Composition c Caf ine dern 12h a non oui quantit quoi O Alcool veille au soir a non n oui quantit quoi 5 au cours des 14 derniers jours 1 aucune a 6 sales s g ETES depuis le dernier test aucune ts o 7 WOMEN QT o aucune i EL 8 Medicaments pris r gul derni re pris
90. oris des courbatures taient chaque fois pr sentes entre un et deux jours apr s l exercice Cela n tait pas le cas lorsque les participants ex cutaient un travail musculaire de m me intensit mais en r gime concentrique Par la suite la majorit des tudes r alis es montr rent des 7 D chirure subite d une certaine quantit selon la gravit de fibres musculaires durant un exercice g n ralement intense 14 r sultats similaires comme celle de Komi et Rusko en 1974 cit par Komi 2011 p 185 En effet il sest av r qu en r gime excentrique c freinateur la force maximale d velopp e est beaucoup plus grande que lors de contractions maximales en isom trique ou en concentrique avec la m me vitesse angulaire r sistance l tirement des composantes lastiques du muscle Le travail excentrique utilise galement beaucoup moins d nergie Cela s explique par le nombre r duit d unit s motrices recrut es un niveau de force donn mais galement par la rupture m canique de plusieurs ponts d actomyosine qui est caus e par la force d tirement sans d pense d ATP Cependant une pratique d exercices en r gime excentrique prolong e et inhabituelle peut faire appara tre des microl sions rupture des sarcom res sp cialement au niveau des lignes Z La r sorption de ces microl sions n cessite le d veloppement d un processus inflammatoire qui s accompagne tr s souvent dune sensa
91. orme de force En rouge les trois variables mesur es sur cet instrument la force minimale la force maximale et la hauteur de saut calcul e partir du temps de vol en milliseconde Toutes les donn es taient trait es et enregistr es par le biais d un programme informatique Imago con u par la Compagnie Pfitec Elles taient enregistr es avec une fr quence de deux cents Hertz et taient stock es dans la m moire informatique des deux ordinateurs utilis s dans le cadre du test Remarque pour obtenir des variables pr cises et valides lors des tests lexaminateur expliquait et d montrait ou simplement rappelait la technique a adopter au sujet avant chaque ex cution sur les deux instruments susmentionn s Apr s un essai vide r ussi de la part du sujet ce dernier s installait et d butait la prise de mesure avec un avertissement sonore de l examinateur comme point de d part 3 3 3 Induction des courbatures sur le tapis de course L valuation perceptive de la douleur ainsi que les prises des diff rentes mesures taient effectu es dans le laboratoire Pour parvenir induire des courbatures suffisamment intenses dans le mollet du sujet il a fallu avoir recours un protocole de course sp cifique qui ne pouvait tre appliqu que sur un tapis de course la salle de fitness de P rolles Il Ce protocole utilis en 2007 par Law amp Herbert et propos par le co conseiller de ce travail Alain Rouv
92. ourbatures donc de l ser les sarcom res d un certain nombre de fibres musculaires L effort demand n tant pas suffisamment intensif il est probable que seules les fibres lentes aient t touch es par cette l sion Or ce sont les fibres rapides qui sont les plus sollicit es lors des exercices entrepris tous les stades du test suivant l induction des courbatures La m thode cens e induire des courbatures se doit donc d tre plus dynamique et intensive dans le but de l ser des fibres rapides et non pas des fibres lentes a l image de l tude de Craig et al 1996 5 3 Points forts de la recherche A d faut d avoir obtenu des sujets davantage homog nes pour r aliser les tests de cette tude le temps disposition a permis de trouver un nombre cons quent d individus disponibles et motiv s avec une moyenne de huit sur dix sur l chelle de la motivation Les deux groupes de quinze sujets chacun forment donc un 61 chantillon de taille suffisamment lev e pour que les r sultats de l tude soient consid r s comme tant significatifs au niveau statistique En outre aucun sujet n a t cart de l tude tous pr sentaient les conditions de base n cessaires pour participer au test Du point de vue du mat riel utilis afin de mesurer les diff rentes variables d pendantes la facult des sciences du sport et de la motricit de l Universit de Fribourg dispose de deux instruments de recherch
93. plus rapidement fatigable que les fibres lentes sous lectromyostimulation mais par ces diff rents points Sous lectromyostimulation la m me population d unit s motrices est recrut e en continu durant l int gralit de l exercice alors qu en temps normal 25 le syst me nerveux alterne de mani re r guli re le pool des unit s motrices en activit La fr quence de stimulation utilis e est g n ralement proche de la fr quence maximale de d charge naturelle des unit s motrices les plus rapides Lors d un exercice physique volontaire l activation du muscle se fait de mani re asynchrone au contraire l lectromyostimulation recrute les axones motoneuraux de mani re synchrone Cr pon et al 2007 Selon Gregory amp Bickel 2005 et Maffiuletti et al 2010 il semble donc erron de penser que le principe de recrutement des fibres musculaires sous lectromyostimulation est simplement l inverse de celui de Henneman Les fibres rapides et les fibres lentes sont recrut es de mani re non s lective aussi bien lors dune basse que lors dune haute intensit de stimulation II ne faut en outre pas oublier de prendre conscience de l importance du placement et de la taille des lectrodes qui peuvent jouer un r le pr pond rant de petites lectrodes tendent concentrer le courant sur une zone cibl e du muscle contrairement aux plus grandes 2 6 Effets escomptes de l lectromyostimulation sur la
94. ppos induire de fortes courbatures au muscle gastrocn mien Apr s ce test initial le groupe Contr le compos de la moiti des sujets prend part une r cup ration passive Le groupe Exp rimental constitu de l autre moiti des sujets r cup re activement par le biais de l application de courants lectriques de basses fr quences raison d une s ance d lectromyostimulation par jour la suite du test initial Parall lement l examinateur proc de une premi re valuation des qualit s physiologique et perceptive sensation de douleur de base du muscle gastrocn mien de chaque sujet juste avant l induction des courbatures Ensuite ces m mes valuations sont r p t es quelques minutes un trois et cinq jours apr s le test initial R sultats conclusion les huit variables d pendantes repr sentant l tat physiologique et perceptif du mollet utilis es dans cette recherche ne r v lent pas de r sultats concluants Hormis quelques tendances aper ues des endroits isol s grace l analyse des variances et au test de Student la comparaison des r sultats entre les groupes C et E nest statistiquement pas significative Dans ce cas il en ressort qu une m thode de r cup ration n est significativement pas plus efficace que l autre aux niveaux physiologique et perceptif Aucun effet placebo n est relever 1 Introduction 1 1 Contexte de d part En sport de haut niveau la concurrence est grande e
95. ques tendances ont t relev es et l n anmoins elles restent isol es et ne constituent en aucun cas des valeurs marquantes prendre en compte Concernant les r sultats d ordre physiologique cette tude rejoint celles qui ont d j t r alis es sur ce sujet Butterfield et al 1997 Denegar amp Perrin 1992 Lattier et al 2004 Martin et al 2004 McLoughlin et al 2004 Tessitore et al 2007 2008 Vanderthommen et al 2007 2010 Quant aux r sultats d ordre perceptif cette recherche confirme les conclusions d tudes comme celles d Allen et al 1999 de Craig et al 1996 Tessitore et al 2008 Vanderthommen et al 2007 2010 savoir que l intensit de la douleur ressentie dans le muscle l s ne diminue pas de mani re significative grace l application de lectromyostimulation Au contraire nos r sultats contredisent quelques tudes Denegar amp Perrin 1992 McLoughlin et al 2004 Tessitore et al 2007 qui approuvent un certain effet b n fique de l lectromyostimulation sur la douleur Au final cette m thode de r cup ration n a donc pas montr de v ritables valeurs scientifiques mais peut appara tre comme tant un moyen de r cup ration valide lorsque la douleur est le facteur limitant le plus important Au vu des r sultats non concluants de cette tude II est capital de prendre en compte les limites de la recherche et les propositions d axe de recherches dans le but
96. rique Source http fr wikipedia org wiki Galvanisme consult le 14 f vrier 2013 15 Michael Faraday 1791 1867 un physicien et un chimiste britannique Source http fr wikipedia org wiki Michael_Faraday consult le 14 f vrier 2013 17 Ars ne D Arsonval 1851 1940 m decin physicien et inventeur fran ais Source http fr wikipedia org wiki Ars C3 A8ne_d Arsonval consult le 14 f vrier 2013 20 2 5 2 D finition et champs d application de l lectromyostimulation En physioth rapie le but est d utiliser des agents physiques naturels ou artificiels comme l eau le froid la chaleur les mouvements des fins th rapeutiques Le courant lectrique fait partie de ces agents et est r guli rement appliqu au niveau m dical L application de courants lectriques comme moyen th rapeutique est d sign e par le terme d lectrophysioth rapie L lectromyostimulation est une des techniques de l lectrophysioth rapie Elle consiste stimuler la partie terminale des fibres nerveuses motrices par le biais d un courant lectrique appliqu sur la peau dans le but de provoquer la gen se d un potentiel d action Vanderthommen amp Crielaard 2001 Comme nous l avons d j vu ce dernier finit par engendrer une contraction musculaire On fera ici abstraction de toutes les phases ant rieures r alis es lors du processus d une contraction musculaire volontaire voir Fig 6 Impulsion lectriqu
97. roupes n est pas plus significative que pour la variable force exp sur la jambe forte La trajectoire des courbes repr sentatives des deux groupes Fig 23 p 49 ne semble cependant pas aussi identique que dans le cas de la force explosive sur la jambe forte particuli rement en fin de test En effet la diff rence la plus flagrante se trouve la hauteur de l ultime stade du test L indice p du test de Student 0 29 indique qu il existe ce stade une plus grande diff rence mais qui est toutefois loin d tre 49 significative le groupe E 122 11 48 5 termine le test avec une force explosive moyenne plus lev e que le celle du group C 104 67 41 4 99 4 5 R sultats de la hauteur de saut des CMJ Comparaison Hauteur des CMJ Bi Groupe C E Groupe E hauteur des CMJ en m pr test post test 1j postt 3j postt 5j postt Groupe C 2 Groupe E hauteur des CMJ en m p 0 45 p 0 72 p 0 89 p 0 85 p 0 57 Fig 24 repr sentations graphiques des r sultats de la variable hauteur des CMJ pour le groupe C orange et le groupe E violet Sur le graphe inf rieur de la figure ci dessus Fig 24 p 50 les courbes du groupe C et E d crivent une trajectoire parall le et quasiment identique Le l ger d calage entre les deux courbes provient du fait que les deux groupes n avaient pas exactement la m me hauteur moyenne de saut mesur e avant linduction des courbatures L
98. s de base aucun sujet n a donc t cart du test Tous taient aptes effectuer l entier du test dans les meilleures dispositions 3 2 Protocole de test Afin que l organisation et le d roulement du test se passent au mieux et que le timing pr vu soit respect un tableau exposant le protocole en d tail a t labor II a t remis et d crit chaque sujet en tout d but de test voir Tab 1 Tab 1 pr sentation du protocole en d tail Explications informations date Les sujets n ont pas effectu d activit physique intense durant les 24h avant le d but du test Ils n ont galement eu aucune courbature au mollet dans les deux semaines pr c dant le test Lieu labo et salle de tests du fitness de P rolles II 1 re tape 1 Accueil des sujets transmission Date a convenir d informations utiles Evaluation perceptive de la douleur questionnaire 2 Mesure des forces sur les mollets 3 chauffement protocol de 4 sur tapis de course 4 10 de course pied en marche arri re sur tapis de course inclin de 14 une vitesse de 8 km h 5 10 de repos et valuation perceptive de la douleur questionnaire 6 Mesure des forces sur les mollets 7 Explications de la m thodologie adopter pour les deux groupes E et C 8 D but de la phase de r cup ration pour les deux groupes 1 s ance d EMS le 32 so
99. sculaire par un effet relaxant des fibres musculaires Compex M dical SA rajoute que l inverse des programmes de renforcement musculaire le programme de r cup ration active de leurs appareils d lectrostimulation n engendre pas de puissantes contractions il provoque des secousses musculaires l mentaires induisant une sensation de massage 3 4 2 Param tres de la s ance d lectromyostimulation L intensit du courant lectrique tait totalement g r e par le sujet lui m me du d but la fin de la s ance Toujours selon le manuel officiel de la marque le sujet devait veiller maintenir des intensit s de stimulation aptes fournir des secousses musculaires visibles et bien prononc es L examinateur compl tait cette consigne en pr cisant au sujet qu il pouvait r guler l intensit selon sa propre tol rance la douleur et au bien tre La fr quence mise par l appareil lectro stimulateur dans le programme de r cup ration volue au cours de la s ance Elle d bute une valeur de neuf Hertz puis au fil des minutes ralentit jusqu obtenir une valeur de un Hertz en fin de s ance Les lectrodes sont plac es sur les points moteurs des muscles Dans notre cas ce sont les endroits du muscle les plus touch s par les courbatures l o la douleur se fait le plus ressentir Vanderthommen amp Crielaard Ziltener amp Chantraine 1997 Gondin et al 2011 pr cisent galement
100. ssive de la force les petites unit s motrices fibres lentes sont activ es avant les grosses fibres rapides En effet plus le diam tre du corps cellulaire du motoneurone est petit plus le neurone se d polarisera facilement C est le principe de Henneman Il est utile de pr ciser qu il existe une intensit de stimulation minimale dite liminaire seuil d excitabilit en dessous de laquelle une fibre musculaire ne se d polarise pas Ce seuil d excitabilit varie notamment en fonction du muscle et du type de fibre stimul e les fibres lentes poss dant un seuil d excitabilit plus bas que les fibres rapides Enfin la sommation temporelle s c est lorsque l on joue sur la fr quence de stimulation pour augmenter la vitesse de mont e en force Millet Perrey 2005 p 46 47 2 1 5 Contraction musculaire Au niveau m canique la contraction musculaire se produit lorsqu il y a liaison entre les myofilaments de myosine et d actine puis glissement les uns contre les autres le sarcom re se contracte Pour faire le lien entre le chapitre 2 1 2 et 2 1 5 de cette tude le potentiel d action parti des hautes instances d initiation et de contr le du mouvement et passant par la moelle pini re motoneurone se dirige vers la jonction neuromusculaire Ici l influx est transf r chimiquement Un potentiel d action se cr e alors dans le muscle et se 10 propage sur le sarcolemme et dans les tub
101. st a caus quelques modifications de l heure de certains rendez vous En effet une marge d erreur de plus ou moins trente minutes a t observ e dans quelques cas Toujours selon la disponibilit des sujets les tests se sont d roul s entre dix et vingt et une heures g n ralement du lundi au samedi 3 3 Evaluations et instruments de recherche 3 3 1 Questionnaire perceptif de la douleur Apr s avoir re u pris connaissance et rempli les documents n cessaires au test les sujets ont d remplir une premi re fois un questionnaire relatif la perception de la sensation de douleur ressentie dans les mollets La douleur est une exp rience subjective et multidimensionnelle propre chaque individu cette derni re peut avoir des aspects sensoriels motionnels et cognitifs II existe diff rents moyens de la mesurer mais elle reste n anmoins relativement Cf annexes 11 3 11 4 et 11 5 33 approximative selon la personne effectuant l valuation Dans le cas de notre tude plusieurs types d chelles ont t combin s afin de tenter d tre le plus explicite et le plus pr cis possible lors de l valuation de la perception de la douleur L instrument ci dessous a t principalement r alis sur la base d un document appel Universal 24 Pain Assessment Tool et modifi dans le but d tre le plus clair possible s agissant de l tat dans lequel se trouvent les mollets des sujets 0 F Z F
102. stt 3 j post t 5 j post t Groupe C f Groupe E force max jambe forte en p 0 95 p 0 68 p 0 8 p 0 88 99 42227795109 5252749119 9151624122 4478675 98 88295313 104 9800828 116 8789967 124 1849128 Fig 20 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force max jambe forte pour le groupe C orange et le groupe E violet Pour la variable force max sur la jambe forte l indice p lev de l analyse des variances 0 85 d montre que l on est loin de relever une diff rence statistique dans le temps entre les courbes du groupe C et E Fig 20 p 45 Elles sont presque identiques et se superposent sur la grosse majorit du graphe La courbe du groupe C se distingue de celle du groupe E la hauteur des stades trois et quatre du test la o l indice p du test de Student est gal 0 68 et 0 8 respectivement Cependant une diff rence aussi minime entre les valeurs C 109 52 35 5 E 104 98 45 23 2 et C 119 91 40 6 E 116 87 26 ne laisse place aucune significativit statistique ni m me une tendance Remarque pour cette variable et les trois prochaines l unit de laxe vertical des graphes est en pourcent de la force maximale N ou explosive N ms du stade pr test tant donn que les deux groupes n avaient pas les m mes forces maximales et explosives moyennes pour les deux jambes avant l induction des courbatures
103. t maximum tol r e par le patient Selon Allen et al 1999 l utilisation de MENS dans les jours suivants l induction de courbatures dans le muscle du biceps brachii ne semble pas acc l rer ou modifier la r duction de la douleur Au contraire ce type de courant induit un effet analg sique temporaire selon Denegar et al 1992 cit par Babault et al 2011 p 2505 entre vingt quatre et quarante huit heures apr s l induction des courbatures Butterfield et al 1997 concluent dans leur tude que le HVPC est tout autant inefficace que le MENS alors que McLoughlin et al 2004 affirment que le MHVS a un effet notoire condition qu il soit appliqu t t et de nombreuses reprises apr s l induction des courbatures Enfin le LFES semble avoir un manque d effets positifs dans plusieurs tudes Martin 29 et al 2004 cit par Babault et al 2011 Tessitore et al 2008 Vanderthommen et al 2007 2010 Seule une tude de Tessitore et al 2007 rel ve un effet positif sur la diminution de la douleur Tous ces r sultats contradictoires semblent tre la cons quence d une grosse h t rog n it dans les m thodes utilis es Outre l application de diff rents types de courant lectrique avec une intensit souvent n glig e les exercices induisant les courbatures sont rarement semblables et sont appliqu s sur diff rents groupes musculaires De plus certaines tudes suivent un protocole pr cis dans la mani re de
104. t certainement t biais s Outre ce choix d utilisation de pourcentage il a t d cid de regrouper les valeurs des variables mesur es sur l instrument de recherche con u pour tudier les forces du mollet en forces maximale et explosive sur les jambes forte et faible et non pas les jambes gauche et droite Apres lecture visuelle g n rale des graphiques repr sentant l volution de la force en fonction du temps sur cet instrument de 30 j 2 2 r a Elles concernent toutes les variables analys es dans cette tude l exception de la variable de la perception de la douleur qui sera elle class e de variable perceptive 55 mesure force a t de constater que les sujets avaient en moyenne une force maximale et explosive plus lev es dans le mollet de leur jambe forte que de leur jambe faible Cette diff rence peut s expliquer par le fait que selon le sport de pr dilection pratiqu par le sujet ce dernier pr sente davantage de force maximale et explosive dans le mollet de sa jambe d appel que dans celui de sa jambe d appui Une autre interpr tation plus proche de cette recherche verrait davantage cette diff rence de force comme une cons quence de l exercice induisant les courbatures aux sujets une adaptation rapide forc e sur le tapis de course aurait pouss les sujets trouver rapidement une s quence de mouvements leur permettant de r aliser l exercice demand sans l interrompre Cep
105. t les r sultats des comp titeurs se jouent souvent sur le soin apport aux d tails Cela est permis gr ce la constante am lioration qualitative et quantitative du programme d entra nement de l athl te compos de p riodes d entra nement et de p riodes de repos Ainsi les techniques d entra nement sont elles constamment am lior es S agissant de la phase de r cup ration l objectif est de faire dispara tre la fatigue le plus rapidement possible afin que l athl te puisse s astreindre une nouvelle charge au plus vite Avec l avanc e de la technologie coupl e au savoir et l exp rience dans le domaine de la r cup ration il existe aujourd hui diff rentes m thodes de r cup ration Au niveau musculaire les techniques les plus r pandues sont th rapeutiques massages utilisations de courants lectriques ou d ultrasons bains d eau chaude ou froide La prise de m dicaments ou encore la suppl mentation d antioxydants comme des vitamines Barnett 2006 Bennett et al 2010 Carcano et al 2010 Connolly et al 2003 Coudreuse et al 2004 Herbert amp Gabriel 2002 Herbert et al 2011 sont galement des moyens couramment utilis s Alors que l efficacit de certaines de ces m thodes massages stretching semble controvers e Barnett 2006 Carcano et al 2010 Coudreuse et al 2004 Herbert et al 2002 2011 d autres comme l lectromyostimulation n ont pas encore clairement d montr
106. t prendre une trajectoire identique quelques d tails pr s La courbe du groupe C volue l g rement en dessous de celle du groupe E avec une diff rence maximum au stade ultime du test lindice p du test de Student 0 2 d montre qu une diff rence est perceptible a ce stade du test entre les deux groupes C 89 29 19 6 E 102 3 33 4 N anmoins une fois de plus aucun indice ne permet de justifier une r elle significativit statistique ni m me une tendance Dans ce cas l interpr tation des r sultats peut se faire de la mani re suivante les sujets vont plus ou moins plier les genoux selon la douleur ressentie dans les mollets Si les valeurs sont lev es cela signifie que les sujets ont eu une faible amplitude de flexion des genoux et inversement Remarque pour cette variable et la prochaine l unit de Taxe vertical des graphes est en pourcent de la force minimale ou maximale N du stade pr test tant donn que les deux groupes n avaient pas les m mes forces minimales et maximales moyennes avant l induction des courbatures sur la plateforme de force 4 7 R sultats de la force maximale des CMJ Comparaison force max des CMJ Bi Groupe C E Groupe E x g o OU wn x faj E u o pr test post test 1j postt 3 j post t 5 j post t 52 90 Groupe C 80 Groupe E xL c o O wn i D x E v o Lu S
107. tains points Fig 22 p 48 et Fig 26 p 53 Dans 31 Cf annexe 11 9 56 le cas de la force maximale sur la jambe forte et la hauteur des CMJ Fig 20 p 45 et Fig 24 p 50 les courbes se confondaient m me sur la presque totalit du graphe Sans pour autant tre synonyme de significativit statistique la courbe du groupe C se trouvait m me tr s l g rement en dessus de celle du groupe E dans la majorit des variables physiologiques suivantes la force maximale sur la jambe forte et faible Fig 20 p 45 et Fig 21 p 46 et la force maximale et la hauteur des CMJ Fig 26 p 53 et Fig 24 p 50 Dans le cas de la force maximale des CMJ les carts types sont restreints et r guliers et la distinction entre les deux courbes est telle que l analyse des variances indique une tendance p 0 058 Toutes ces petites distinctions auraient donc tendance nous amener vers l hypoth se inverse formul e dans cette recherche savoir que le processus de r cup ration du muscle courbatur serait plus rapide sans l utilisation de l lectromyostimulation Cependant de si faibles diff rences ne permettent en aucun cas de soutenir cette tendance Les diff rences les plus marquantes se retrouvent de rares stades du test de quelques variables physiologiques savoir au stade trois du test de la force maximale sur la jambe faible p 0 13 au stade cinq du test pour la variable de la force explosive sur la jambe faible p
108. tion de douleurs au repos le sujet ressentira une douleur g n ralement diffuse au toucher La m me sensation est ressentie lors de contractions et d tirements passifs Cette douleur s accompagne elle m me de d ficiences proprioceptives d une perte importante de force maximale jusqu quarante pourcent et d une diminution de l amplitude articulaire Un d me peut appara tre dans la zone l s e Un taux de lactate lev a longtemps t consid r comme la cause principale de l apparition des courbatures cette hypoth se n est plus d actualit Coudreuse et al 2004 Selon Connolly et al 2003 la r ponse inflammatoire qui accompagne les microl sions am nerait une synth se de prostaglandines et de leucotri nes La prostaglandine causerait la sensation de douleur en sensibilisant les nocicepteurs appartenant au groupe d aff rences de type III et IV issues de terminaisons nerveuses libres Les leucotri nes eux augmenteraient la perm abilit vasculaire et attireraient les neutrophiles dans la zone endommag e L action de ces derniers 3 Ce sont des m tabolites de l acide arachidonique destin s la s cr tion dans le milieu cellulaire Source http fr wikipedia org wiki Prostaglandine consult le 4 d cembre 2012 Ce sont des lipides poss dant un r le chimiotactique pour les leucocytes sur des sites d inflammation Source http fr wikipedia org wiki Leucotri C3 A8ne consult le 4 d
109. ts d auteurs atatdeatece ta men MN E E diene aston ah 72 TS PRIMA SS TRE ARS eee oes es een de A dr eze NET 73 12 Remerciements S sz szt ns sn frees see ve seigates mens nent he RC ne den E Ee ias 82 R sum Introduction il est tabli que s il veut retrouver l entier de ses fonctionnalit s apr s avoir subi un effort lui induisant des courbatures le muscle de l tre humain a besoin d une p riode de r cup ration Plusieurs m thodes sont utilis es dans le but d courter cette p riode de r cup ration et de reprendre un travail musculaire optimal le plus rapidement possible Parmi celles ci l application de courants lectriques sur la zone l s e a t de plus en plus pratiqu e depuis ces vingt derni res ann es Plusieurs tudes ont tent de prouver l efficacit d une telle m thode sur un ou plusieurs muscles courbatur s mais devant l h t rog n it des m thodologies utilis es dans ces recherches il est difficile de relever des r sultats concluants Cette tude cherche donc apporter des pr cisions quant l ventuel effet b n fique d un tel proc d appliqu sur le muscle du gastrocn mien en utilisant des variables la fois physiologiques et perceptives M thode trente sujets masculins divis s en deux groupes effectuent une course de dix minutes huit km h en marche arri re sur un tapis de course inclin de quatorze pourcent Selon Law amp Herbert 2007 ce type de charge est su
110. ue sert la fixation des segments corporels ou du corps dans son ensemble dans une position d termin e Il se caract rise par une contraction musculaire sans raccourcissement Weineck 1997 p 182 Pour reprendre une derni re fois l exemple pr c dent l individu essaie de soulever un objet trop lourd ou de porter un objet lourd coude fl chi Dans les deux cas l individu sent ses muscles se contracter mais ceux ci sont incapables de d placer l objet et donc ne peuvent se raccourcir Wilmore Costill Kenney 2009 2 3 Fatigue et r cup ration Le terme de fatigue musculaire englobe tous les ph nom nes qui limitent la poursuite d une activit physique ou qui ralentissent la restauration de la capacit de travail en une p riode de temps normal Comme une certaine fatigue plus ou moins marqu e est g n ralement per ue la suite d un entra nement le corps doit se reposer et se r g n rer avant de reprendre l exercice c est la r cup ration Bien que les limites de la fatigue soient repouss es avec l entra nement la r cup ration 12 qui s ensuit est partie int grante de la performance et malheureusement souvent sous estim e des sportifs Dans le cas o l on n gligerait la p riode de r cup ration au profit dune p riode d entra nement plus cons quente les r serves d nergie s puiseraient bien vite et les performances chuteraient rapidement De plus l efficacit de l entra nement sera d a
111. ui qui a r v l les r sultats les plus prometteurs dans certaines tudes dont celles de Beaven et al 2013 et Vanderthommen et al 2007 Un int r t particulier de ce moyen de mesure est qu il est davantage corr l l tat de la l sion musculaire plut t qu au niveau d intensit de la douleur due la r ponse inflammatoire qui accompagne la l sion 62 3 II a d j t relev que dans de nombreuses tudes les param tres de la s ance d lectrostimulation taient la plupart du temps trop h t rog nes particuli rement concernant l intensit du courant lectrique appliqu DeSantana et al 2008 Cette diversit de param trage peut en partie tre la cause de soci t s comme celle de Compex qui proposent des appareils lectro stimulateurs munis de programmes de r cup ration pr d finis dans lesquels le niveau d intensit du courant est totalement g r par l utilisateur de l appareil Dans le cas de cette recherche c est justement un de ces programmes qui a t utilis par les sujets En outre la consigne donn e tait d appliquer une intensit de courant dans la limite de tol rance la douleur L analyse des feedbacks oraux des sujets du groupe E a permis de relever une certaine disparit entre les niveaux d intensit s des courants appliqu s En effet alors que certains sujets ne montaient pas plus haut que le niveau d intensit correspondant cinquante sur l appareil Compex d a
112. ules transverses Une vague de calcium stock en grande quantit dans le muscle est alors lib r e et par e a activer le m canisme de contraction du sarcom re Il est important de pr ciser qu en arrivant pr s du muscle l axone du motoneurone se divise en une multitude de petites branches Chacune de ces ramifications va se greffer a une fibre musculaire Un motoneurone innerve donc plusieurs fibres jusqu a 150 en moyenne Cet ensemble est alors appel unit motrice voir Fig 2 Moelle pini re Corne ant rieure motrice avec moto neurones Alpha Nerf p riph rique Plaques motrices 7 A gt v4 dak CL Fig 2 repr sentation d une unit motrice 2 2 Modalit s de la force II est avant tout indispensable de d finir le terme de force En physique la force est l interaction entre deux objets ou syst mes elle repr sente une action m canique capable d imposer une acc l ration ce qui engendre une modification du vecteur vitesse La force musculaire est la capacit dun muscle exercer une force contre une r sistance Selon Manuel d entra nement de Weineck 1997 il existe trois principales modalit s formes de la force force maximale force vitesse ou force explosive et force endurance Les deux premi res formes vont tre utilis es lors de l analyse des r sultats du test de cette recherche La force maximale correspond au maximum de
113. upe Contr le C et l autre constituait le groupe Exp rimental E Concernant la premi re condition susmentionn e cing sujets avaient effectu un effort la veille du premier jour du test Cependant dans tous les cas l effort tait habituel et n tait pas particuli rement intense les sujets en question ne 22 Cf annexe 11 1 31 ressentaient donc aucune fatigue accrue ou courbature quelconque le premier jour du test En outre personne na souffert de courbature dans les quinze jours pr c dents le premier jour du test l exception de quatre sujets Apr s discussion avec les quatre int ress s il s est av r que ces courbatures n ont pas dur plus de vingt quatre heures et qu elles consistaient en de tr s l g res douleurs musculaires diffuses dans les gros muscles des membres inf rieurs Trois sujets ont annonc avoir subi un l ger rhume dans les deux derni res semaines avant le d but du test alors qu un sujet a t victime d une gastroent rite Ce dernier sujet a toutefois signal que le processus de gu rison tait termin depuis une semaine et qu il avait d j recommenc la pratique d activit s physiques durant les quelques jours pr c dant le d but du test Enfin trois sujets ont d clar avoir de l gers maux de dos ou de cheville le premier jour du test ces douleurs ne les ont pas emp ch s d effectuer le test de mani re optimale Apr s v rification des condition
114. utant meilleure si l alternance entre la charge et la r cup ration est bien r fl chie et appliqu e Selon Weineck dans son ouvrage Manuel d entra nement 1997 la r cup ration se fait plusieurs niveaux pendant l effort imm diatement apr s l effort et tardivement apr s l effort C est cette derni re r cup ration qui nous int resse dans le cadre du pr sent travail La r cup ration tardive apr s l effort apr s des efforts importants les r serves de glycog ne h patique et musculaire diminuent progressivement et les structures prot iques de la cellule se d gradent Dans le cas d une blessure musculaire diff rents composants du muscle peuvent tre endommag s plus ou moins long terme Cela peut prendre bien des heures voire des jours avant que les r serves d nergie soient nouveau pleines et que la r g n ration musculaire soit compl te ll existe des modalit s de r cup ration qui peuvent tre mises en uvre dans le but de r cup rer plus rapidement Des m thodes peuvent tre utilis es par les pratiquants occasionnels mais galement et surtout par des athl tes en vue de restaurer les r serves nerg tiques et les propri t s physiologiques du muscle au plus vite et pouvoir ainsi s astreindre a une nouvelle charge Ces moyens de r cup ration peuvent tre actifs exemple course ou passifs exemples massages sauna bains massants etc et n ont pas tous la m me effic
115. ution d un saut de type CMJ sur la plateforme de force En rouge les trois variables mesur es sur cet instrument la force minimale la force maximale et la hauteur de saut calcul e partir du temps de vol en milliseconde 38 Fig 16 aper u du dispositif en situation de test 39 Fig 17 zone du mollet la plus touch e par les courbatures 00 eee eeeceeeteeteeeeeeteeseeeeeeneeneeaees 39 Fig 18 mod les des appareils pr t s par la firme Compex ee eeeeceeeeeseeeeeeeeeeeseeeeeeneeneenees 41 Fig 19 aper u de la position des lectrodes sur les mollets cc ceeceeseeseeeeeeeteeteeeeeeeeeeeeeees 42 Fig 20 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force max jambe forte pour le groupes C orange et le groupe E violet 45 Fig 21 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force max jambe faible pour le groupe C orange et le groupe E violet 46 Fig 22 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force exp jambe forte pour le groupe C orange et le groupe E violet 48 Fig 23 repr sentations graphiques des r sultats de la variable force exp jambe faible pour le groupe C orange et le groupe E violet 49 Fig 24 repr sentations graphiques des r sultats de la variable hauteur des CMJ pour le groupe C orange et le groupe E violet 50 Fig 25 repr sentations graphiques des r sultats de la vari
116. utres atteignaient des intensit s de cent huitante Or selon DeSantana et al 2008 le niveau d intensit appliqu devrait tout prix tre le plus lev possible afin d obtenir des r sultats concluants La derni re proposition serait donc de fixer une intensit commune ou un intervalle d intensit s dans lequel il existe une intensit minimum et maximum ne pas transgresser Au contraire il existe aussi la possibilit de r aliser des tests comprenant un groupe r cup rant de mani re active gr ce l application d un courant lectrique de basse voire tr s basse intensit et un groupe r cup rant activement l aide d un courant de tr s haute intensit 63 6 Conclusion Cette tude touchant sa fin il est temps de faire un bref retour sur les diff rents objectifs nonc s en d but de travail et d effectuer une synth se rapide des r sultats trouv s Notre hypoth se g n rale voulait que l application d un programme de r cup ration par lectromyostimulation plusieurs reprises apr s un effort intense et inhabituel sur un muscle courbatur provoque une r g n ration acc l r e moyen terme Nous sommes pr sent en mesure de r futer cette hypoth se D un point de vue physiologique et d un point de vue perceptif les variables d pendantes utilis es dans le test pour v rifier cette hypoth se ne nous ont montr aucun r sultat significatif au niveau statistique Certes quel

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