Essai d`utilisation des statistiques d`état civil et sanitaires
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1. Compl tude 0 42 0 38 0 44 0 36 es observ 37 05 35 28 37 05 corrig 31 84 36 91 32 06 2 Sources sanitaires M thode de Preston M thode de Brass Indicateur Taux d accroissement 0 05925 0 06236 0 05925 0 06236 Compl tude 0 47 0 41 0 54 0 40 es observ 38 79 40 35 38 79 40 35 gt corrig 35 39 37 55 36 14 37 43 Ces r sultats devraient tre interpr t s avec prudence puisque les calculs se font sur des donn es observ es particuli rement d ficientes L examen graphique montre toutefois une lin arit relative au niveau des groupes d ages entre 20 et 50 ans et justifie ainsi que l on puisse tenter d obtenir une estimation grossi re de la compl tude de l enregistrement des d c s et du niveau de mortalit aux ges adultes Celle ci est d ailleurs assez voisine des estimations directes ant rieures 45 pour les statistiques sanitaires mais sup rieure pour les d c s de l tat civil VI ANALYSE DES CAUSES DE D C S ENREGISTR ES DANS LES FORMATIONS SANITAIRES __ L tude des causes de d c s est une tape fondamentale lorsqu on veut tudier les processus ayant conduit la maladie et ventuellement la mort En effet une 22 meilleure connaissance des causes de d c s permet la d termination des actions prioritaires sur le double plan curatif et pr ventif dans le cadre de la lutte contre la mort D s lors les taux de mortalit ne prennent toute leur signi2. E CENTRE FRAN AIS SUR LA POPULATION ET LE DEVELOPPEMENT E ESSAI D UTILISATION DES STATISTIQUES D ETAT CIVIL ET SANITAIRES WW E DANS L ANALYSE DE LA MORTALITE A YAOUNDE F F Samuel KELODJOUE edd kl ee TR Ries r rete Sd Ae re Steen awe Ae eS pe 27 1 d gaang CC ht ae pl a gen e PARIS OCTOBRE 1996 LES DOSSIERS DU CEPED N 43 CENTRE FRAN AIS SUR LA POPULATION ET LE D VELOPPEMENT CEPED Groupement d int r t scientifique EHESS INED INSEE ORSTOM PARIS VI ESSAI D UTILISATION DES STATISTIQUES D TAT CIVIL ET SANITAIRES DANS L ANALYSE DE LA MORTALITE YAOUNDE Samuel KELODJOUE LES DOSSIERS DU CEPED N 43 PARIS OCTOBRE 1996 Direction de la Statistique et Universit de Dschang B P 7854 Yaound Cameroun Essai d utilisation des statistiques d tat civil et sanitaires dans l analyse de la mortalit Yaound Samuel K lodjou Paris Centre fran ais sur la population et le d veloppement 1996 44 p 24 cm Les Dossiers du CEPED n 43 Directeur de la publication Jacques VALLIN Comit de r daction Michel GARENNE responsable de la collection Philippe ANTOINE Patrick GUBRY Th r se LOCOH Appui technique Francine LEDENOU Diffusion Fran oise ABLAIN Ce num ro a t dactylographi par l auteur et mis en forme par Francine LEDENOU CEPED 1996 ISBN 2 87762 095 6 ISSN 0993 6165 R SUM L tat civil reste sans do
3. habituelle Date de d c s mettre la cause en d c d entier r sidence 1 Dispensaire H pital Clinique mentionner le type qui convient 2 Priv e ou Publique mentionner la nature qui convient Les renseignements figurant sur cette fiche sont confidentiels au terme de la loi n 63 10 du 13 juin 1963 portant sur le secret et l obligation statistique MINIST RE DU PLAN ET DE R PUBLIQUE DU CAMEROUN L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE Paix Travail Patrie DIRECTION DE LA STATISTIQUE ET DE LA COMPTABILIT NATIONALE MORTALIT YAOUND Questionnaire Centre d tat civil Province D partement Arrondissement D signation du centre d tat civil Nature du centre 1 TABLEAU R CAPITULATIF DES D C S DE PERSONNES G ES DE 0 80 ANS ET PLUS R sidence habituelle Sexe du d c d Profession du ge du Quartier de d c d r sidence Date de d c s 1 Principal ou sp cial mentionner la nature Les renseignements figurant sur cette fiche sont confidentiels au terme de la loi n 63 10 du 13 juin 1963 portant sur le secret et l obligation statistique 39 LES DOSSIERS DU CEPED La collection des Dossiers du CEPED est une collection de documents de travail destin e accueillir des articles scientifiques se rapportant au domaine de la population et du d veloppement Aucune condition n est pos e quant l origine ou l organisme d appartenance des au
4. 1 365 d c s ont t enregistr s Yaound l tat civil Ceux ci peuvent tre compar s aux d c s des 12 derniers mois relev s au recensement Le tableau 4 compare les diff rents effectifs de d c s par groupe d ges enregistr s l tat civil et au recensement entre avril 1986 et mars 1987 Tableau 3 volution du nombre des d c s enregistr s dans les centres d tat civil de Yaound 12 Au cours de la m me p riode avril 1986 mars 1987 le recensement enregistrait 4 676 d c s alors que l tat civil n enregistrait que 1 275 d c s soit une compl tude de 27 Cette compl tude tait particuli rement faible parmi les moins d un an 12 et parmi les enfants de 1 4 ans 10 alors qu elle tait meilleure chez les jeunes adultes 49 et chez les 50 64 ans 56 mais pas chez les personnes les plus g es 27 Elle tait meilleure pour le sexe masculin 32 que pour le sexe f minin 21 Une partie de ces diff rences provient de l incompl tude des informations dans les actes d tat civil d faut de sexe et d ge Tableau 4 R partition par groupe d ges et par sexe des d c s enregistr s l tat civil et au recensement de 1987 Yaound Etat civil Recensement 1987 du 01 04 1986 12 derniers mois au a 1987 a avril 1987 Compl tude de l tat civil par rapport au recensement 65 et 1109 322 i Total 854 1 275 2649 2027 4676 32 1 20 5 27 1
5. La qualit m diocre des donn es provenant de l tat civil et le fait que le sexe et l ge sans compter la cause des d c s font souvent d faut sur l acte de d c s nous ont conduit privil gier l analyse des donn es collect es dans les tablissements sanitaires 2 Les tablissements sanitaires Les tablissements sanitaires enregistrent plus de d c s que l tat civil 1 53 fois plus en 1987 mais cependant moins que le recensement approximativement 42 La plupart des d c s observ s dans les tablissements sanitaires surviennent dans les 13 h pitaux publics comme l indique le tableau 5 Ces d c s dans les h pitaux publics repr sentent 97 9 du total en 1987 et 1988 Les 2 1 restants sont partag s entre les dispensaires et les cliniques Les cliniques et dispensaires priv s vacuent en g n ral les cas graves vers les h pitaux publics car ces derniers sont mieux quip s pour les traiter a Les d c s selon le sexe Les d c s des hommes sont en nombres plus importants que ceux des femmes tableau 6 Ceci ne d montre pas en soit une sous d claration des filles mais est d surtout la mortalit diff rentielle des gar ons ainsi qu au fort rapport de masculinit de la population 111 au recensement de 1987 Cependant le rapport de masculinit des d c s en 1987 dans les tablissements sanitaires 163 est sup rieur celui relev au recensement 131 ce qui indique que to
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7. alors que dans les registres des tablissements sanitaires r pertoriaient 2 088 d c s au cours de la m me p riode Par 17 ailleurs au recensement de 1987 ont t enregistr s 4 676 d c s Yaound au cours des 12 mois pr c dents tableau 12 Il appara t donc qu il y a eu un fort sous enregistrement des d c s dans les deux premi res sources cit es En supposant que les chiffres du recensement sont les plus proches de la r alit et qu ils correspondent approximativement l ann e 1987 on peut valuer le taux d enregistrement des d c s l tat civil 29 alors que les d c s enregistr s dans les formations sanitaires repr sentent environ 45 des d c s de la ville tableau 12 Ceci semble par ailleurs confirmer les r sultats de l EDS de 1991 qui estime qu un tiers seulement des enfants 32 7 d c dent dans les tablissement sanitaires au Cameroun Ceci signifierait qu en r alit on aurait d avoir environ 1 869 d c s d enfants de moins d un an contre 168 l tat civil et 1 408 d apr s le recensement Tableau 12 Taux bruts de mortalit TBM Yaound en 1987 selon la source pour 1 000 Effectifs de d c s TBM pour mille Etat civil 1 365 2 24 Sources sanitaires 2 088 3 42 Recensement 1987 4 676 7 66 Tableau 13 Estimation du taux d enregistrement relatif des d c s par la m thode comparative Yaound 1987 Sources Etat civil sour
8. c s aussi d taill es que possible qui serviraient par la suite aux officiers d tat civil du ressort du d funt pour tablir des actes de d c s institution des sanctions non pas symboliques pour tous les responsables des tablissements sanitaires les personnes impliqu es dans la d livrance des actes de d c s qui ne tiendraient pas correctement leurs registres suivant des modalit s bien d finies Car l importance des donn es sur la mortalit par ge sexe et cause dans les politiques de sant et leurs valuations n est plus d montrer de nos jours Ces donn es bien enregistr es dans les grands centres urbains pourraient aussi tre un outil tr s important dans l valuation de l impact de certains grands fl aux comme le sida dans ces zones tr s expos es Garenne 1994 33 BIBLIOGRAPHIE ANTOINE Philippe et al 1973 Enregistrement des d c s et tude de la mortalit urbaine Etat civil de Libreville Gabon 1969 1972 Cahiers de PORSTOM s rie Sciences Humaines vol XIII n 3 p 266 282 BENNETT Neil and HORIUCHI Shiro 1981 Estimating the completeness of death registration in a closed population Population Index vol 47 n 2 p 207 221 BRASS William 1975 Methods for estimating fertility and mortality from limited or defective data POPLAB series Occasional Publication Chapei Hili University of North Carolina COURBAGE Youssef and FARGUES Philippe 1979 4 Method for der
9. 29 Ces deux causes repr sentent 28 environ du total des d c s dus aux premi res causes La m ningite occupe la troisi me place avec 9 29 des d c s les an mies ne sont pas moins n gligeables En effet avec 7 0 des d c s elles occupent la quatri me place L h morragie occupe la derni re place avec 2 86 des d c s b Premi res causes et groupes d ges De mani re g n rale en dehors de la tuberculose et de la pleur sie les premi res causes de d c s sont essentiellement mortelles avant l ge d un an Mais durant la premi re ann e de vie c est la polymalformation qui repr sente la principale cause de mortalit 19 2 de l ensemble des d c s infantiles lui sont imputables La pr maturit avec 14 36 des d c s infantiles vient en seconde position La tuberculose et la pleur sie apparaissent comme les maladies des personnes g es En fait elles frappent beaucoup plus les personnes ayant atteint ou d pass 55 ans tableau 24 Tableau 24 Distribution des premi res causes selon le groupe d ges Yaound 1987 1988 Groupes d ges et premi res causes de d c s Moins 2 5 10 14 25 35 45 55 Erani ai et Total 14 24 34 44 54 plus 14 1 Groupe de causes l Z 3 4 2 5 81 20 23 6 2 5 5 2 1 2 6 127 2 2 l 1 2 1 7 22 14 16 9 7 9 9 4 3 11 8 9 3 2 2 7 19 8 14 22 1 8 10 5 4 21 1 s S z S 8 2 2 4 3 6 14 8 10 18 8
10. 6 7 8 On note aussi une forte augmentation 57 entre les deux ann es pour les d c s li s aux anomalies cong nitales Pour les maladies nutritionnelles le nombre de d c s en 1988 a connu une augmentation de 39 par rapport 1987 28 Pour les autres causes d finies on observe une baisse du nombre de d c s la plus importante est observ e dans ces groupes maladies de la peau et du tissu cellulaire complications de grossesses et accouchements qui passent de la seconde place la cinqui me 3 Les premi res causes de d c s a Pr sentation Elles sont au nombre de 17 et repr sentent plus de la moiti des d c s dont les causes ont t bien d finies Ces diff rentes causes ne seront pas syst matiquement analys es suivant toutes les principales variables inscrites dans le registre Seul l ge a retenu notre attention Du tableau 23 il ressort que les accidents de circulation et la polymalformation sont l origine d un nombre consid rable de d c s parmi les premi res causes Tableau 23 R partition des premi res causes de d c s les deux sexes confondus Yaound 1987 1988 Groupe de a sk P Premi res causes de d c s Effectifs causes Polymalformation AVP BP Accidents M ningite Pr matur s An mies INN Paludisme Tuberculose Cardiopathie Cyanose Ict re MECG Douleur g n rale Insuffisance respiratoire vanouissement Pleur sie H morragie
11. Mais d une fa on g n rale d s qu un d c s survient dans une formation sanitaire le m decin traitant constate et d livre un certificat de d c s qui sera remis aux parents du d funt ou bien transmis directement au centre d tat civil du lieu pour l tablissement automatique de l acte de d c s Mais certains tablissements ne respectent pas cette proc dure De nombreux d c s ne peuvent tre retrouv s que dans les registres d entr e et de sortie des formations sanitaires Ceci rend relativement long et difficile la collecte des donn es sur les d c s H pitaux itaux Dispensaires ensaires Mairies H pitaux Dispensaires Yaound Yaound II Yaound I Yaound IV r N II M THODOLOGIE DE LA COLLECTE DES DONN ES La collecte a consist visiter chaque centre d tat civil de l agglom ration et chaque tablissement sanitaire Les registres des d c s des ann es suivantes ont t consult s 10 1986 1987 et une partie de l ann e 1988 la communaut urbaine le seul centre principal de la ville avant ao t 1988 d ao t 1988 1993 dans les mairies d arrondissement de Yaound 4 avant octobre 1992 et 6 depuis 1987 et 1988 dans toutes les formations sanitaires de Yaound Les ann es 1987 et 1988 ont t choisies pour compaison avec le recensement de 1987 Dans ces diff rents registres nous avons relev sur une fiche de d pouillement con
12. de d c s 31 Dans les r gions rest es fortement traditionnelles les probl mes de succession sont souvent r gl s au sein des familles et accept s par tous sans n cessit de produire un acte de d c s Mais il y a aussi des raisons d un autre ordre la famille apr s avoir d pens toutes ses r serves pour enterrer le d funt et parfois c l brer des fun railles anticip es sont encore lourdement afflig es et ne peuvent respecter le d lai l gal de l enregistrement Ce n est que plus tard qu ils pourront penser tablir un acte de d c s si un int r t quelconque se d gage Enfin les certificats de d c s ne sont pas exig s avant les enterrements m me dans les cimeti res publics au Cameroun Ceci contrairement aux d clarations de naissances pour lesquelles les perspectives de scolarisation d tablissement des cartes d identit et de permis de conduire de recherche d emploi d obtention des allocations familiales de r duction d imp ts ou m me la preuve de parent constituent co t s r des l ments de motivation pour les parents Certes il faut beaucoup de temps pour que l tat civil s am liore Mais en attendant 1l faut entreprendre des actions afin que les techniques de redressement partir des recensements et enqu tes par sondage ne se substituent pas la n cessaire am lioration de l tat civil au Cameroun C est pourquoi nos recommandations voudraient se situer dans le cadre d une
13. der obtenue dans les recensements avec les r sultats d une enqu te r trospective comme cela a t fait plus haut Mais il existe aussi des m thodes dites indirectes Depuis que William Brass a propos en 1975 sa m thode dite de la balance de l accroissement d mographique plusieurs m thodes analytiques ont t d velopp es pour estimer la compl tude des donn es de l tat civil m thode de Courbage et Fargues 1979 m thode de Preston et Hill 1980 et surtout m thode de Preston et Coale 1984 De fa on g n rale ces m thodes estiment la compl tude des d c s enregistr s en comparant les structures de la population obtenues au recensement avec les d c s enregistr s Elles se fondent toutes sur le principe que le niveau de sous enregistrement est constant chaque ge et sur le fait que toute personne qui atteint un ge donn devra mourir un ge plus lev D s lors il est possible de comparer la r partition par ge des d c s avec la structure par ge de la population et d obtenir une mesure de la compl tude des d c s qui peut tre utilis e pour corriger les donn es enregistr es Toutefois certaines de ces m thodes ne s appliquent efficacement que dans le cas des populations stables et ferm es et n cessitent les donn es d un seul recensement 20 Brass 1975 Preston et Coale 1980 Une autre utilise directement les tables types de mortalit Courbage et Fargues 1979 Et en
14. pond rante soit 88 en 1987 et 87 en 1988 Leur saisonalit semble quelque peu diff rente de celle des d c s tous ges confondus tableau 10 Pour l ensemble des d c s de 0 4 ans la petite saison des pluies et la grande saison s che restent les plus meurtri res avec 63 9 et 62 4 du total en 1987 et 1988 respectivement Ensuite viennent dans l ordre d croissant la petite saison s che et la grande saison des pluies tableau 11 Mais pour les d c s juv niles le sch ma saisonnier est un peu diff rent la petite saison s che est proportionnellement plus meurtri re que la grande saison des pluies Tableau 10 D c s des enfants de 0 4 ans par mois et ann e Yaound Ann e e MST Tol 0m NET UNE UE Janvier 91 F vrier 104 Mars 122 Avril 85 Mai 109 Juin 111 Juillet 106 Ao t 46 Septembre 52 Octobre 92 Novembre 121 D cembre 117 1 013 143 1 156 1 001 151 1 152 Tableau 11 Nombre mensuel moyen de d c s d enfants selon la saison et l ge Yaound 1987 1988 Groupe d ges Saison Grande saison s che d cembre mars Petite saison des pluies avril juin Petite saison s che juillet ao t Grande saison des pluies septembre novembre IV ANALYSE COMPARATIVE DES DONNEES RECUEILLIES 1 Comparaison des diff rentes sources Les centres d tat civil de Yaound pris dans leur ensemble ont enregistr au cours de l ann e 1987 un total de 1365 d c s
15. respiratoire Maladies du syst me digestif Maladies de la peau et tissu cellulaire Tumeurs Maladies du syst me nerveux organes des sens L sions traumatiques et empoisonnement Maladies du sang et organe h matopo tique Maladies de l organe g nito urinaire Autres causes de d c s Remarque Dans la confection des tableaux qui suivent nous allons utiliser les num ros des groupes pour les d signer b Groupe de causes suivant les groupes d ges D nN AN ON Bh WN rei Le tableau 18 r v le qu un nombre important de d c s 1 703 survient avant l ge d un an soit pratiquement la moiti 49 97 des d c s dont la cause a t d finie Cette forte mortalit infantile est surtout le fait des complications de grossesses et des accouchements difficiles 329 d c s ainsi que de la forte natalit cette forte mortalit infantile s oppose celle des personnes dont l ge est compris entre un et vingt cinq ans Si dans ce groupe d ges les maladies infectieuses et parasitaires sont celles qui causent le plus de d c s celles de la peau et du tissu cellulaire de l organe g nito urinaire et du sang sont presque n gligeables Le lien entre ces deux extr mes est assur par le groupe de personnes g es de vingt cinq ans et plus o 1 016 d c s soit 29 81 du total ont t enregistr s tableau 19 En conclusion les d c s des suites de tumeurs des maladies du syst me nerv
16. sevrage partiel ou d finitif qui intervient de fa on brutale Les personnes g es de 55 ans et plus meurent g n ralement des maladies infectieuses et parasitaires des maladies de l appareil respiratoires et des br lures et accidents c Groupe de causes suivant le mois de d c s Le tableau 20 permet de constater que les maladies infectieuses et parasitaires occupent le premier plan quelque soit le mois consid r les maladies de l organe g nito urinaire occupant la derni re place L observation des d c s par groupe suivant chaque mois inspire l s remarques suivantes le mois de f vrier est celui o le plus grand nombre de d c s suite des maladies infectieuses et parasitaires a t enregistr suivi des mois de mars et d avril les mois d ao t et septembre avec chacun 39 d c s occupent la derni re place Tableau 20 Effectifs des d c s par groupe de causes selon le mois Yaound 1987 1988 l 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 bech Fest et ed Un amp EA Total 312 327 351 319 302 293 281 211 246 279 272 3 408 NB Voir le tableau 17 pour les libell s des num ros de groupe de causes de d c s 26 d Influence des saisons sur les causes de d c s Le tableau 21 montre que la grande saison s che est celle o l on a enregistr le plus grand nombre de d c s 37 03 du total des d c s suivie de la petite saison des pluies 26 82 du total des d c s et la grande saison d
17. ue cet effet reproduite en annexe les informations concernant les variables suivantes identification de la mairie du centre d tat civil ou de l tablissement sanitaire date du d c s sexe du d funt ge du d c d quartier de r sidence du d funt tat civil profession du d c d tat civil causes de d c s registres des formations sanitaires Pendant cette phase de collecte des informations nous avons rencontr les probl mes suivants 1 Registres d tat civil Chronologie les num ros d enregistrement ne respectaient pas toujours la succession des v nements dans le temps en particulier du fait des jugements suppl tifs ge non transcrit sur l acte mais qui figure parfois sur la souche de la fiche de d claration volet d acte non dress mais avec en marge une d claration incompl te du d c s tablie par un m decin ge connu d apr s les dates de naissance et de d c s mais mai calcul par l agent enregistreur actes dress s sans toutes les informations n cessaires parfois seuls les noms sont remplis surtout dans le cas des jugements suppl tifs transcrits du tribunal ou dans le cadre des cadavres ramass s par la police la gendarmerie ou les prisons information sur le sexe du d c d ne figurant pas sur l acte de d c s mais qui parfois a pu tre retrouv e sur d autres documents conserv s l tat civil s ag
18. 38 les complications de grossesses et accouchements 10 45 du total des d c s s opposent des groupes plus disparates les tumeurs 2 73 les maladies du sang 1 5 Toutefois les d c s survenus des suites des autres causes de d c s ne sont pas n gligeables Il repr sentent environ 14 du total des d c s Ainsi si l on prend le cas de vomissement relev comme cause de d c s Yaound il est difficile de savoir s il a t provoqu par des causes digestives telles que intoxication alimentaire infection parasito intestinale ou des causes extra digestives comme la m ningite Mfoulou 1990 Il y a aussi des causes difficiles exploiter comme la mort subite ou comme mort l accueil ou la maison En effet mort subite en tant que cause de d c s traduit en r alit l ignorance des parents devant la rapidit avec laquelle survient le d c s De m me pour un individu d c d hors d un tablissement hospitalier il est difficile de savoir la cause de sa mort au niveau du pavillon d accueil ou de la morgue 23 Tableau 17 R partition des d c s selon les groupes de causes les deux sexes confondus Yaound 1987 1988 Groupes des causes de d c s Nombre Maladies infectieuses et parasitaires Anomalies cong nitales Complications grossesse et accouchement Accidents et br lures Maladies de l appareil circulatoire Maladies nutritionnelles Maladies de l appareil
19. 4 tirage N 25 KOFFI N Guessan 1993 Facteurs de f condit en milieu rural forestier ivoirien 40 p N 24 LAOUROU Martin 1993 Les disparit s r gionales de la mortalit au B nin 36 p N 23 GERVAIS Raymond R 1993 Contribution l tude de l volution de la population de l Afrique Occidentale Fran aise 1904 1960 50 p N 22 ELOUNDOU ENYEGUE Parfait Martial 1992 Solidarit dans la crise ou crise des solidarit s familiales au Cameroun Evolutions r centes des changes entre villes et campagnes 40 p Epuis N 21 VAZ GRAVE Maria Julia 1992 La mortalit des enfants 4 Luanda 39 p N 20 CANTRELLE Pierre THONNEAU Patrick TOURE Boubacar 1992 Mortalit maternelle Deux tudes communautaires en Guin e 43 p N 19 LOCOH Th r se 1992 Vingt ans de planification familiale en Afrique sub saharienne 27 p 2 tirage Epuis N 18 BARBIERI Magali 1991 Les d terminants de la mortalit des enfants dans le Tiers Monde 40 p 2 tirage puis N 17 KEUMAYE Ignegongba 1991 La f condit en Mauritanie 39 p puis N 16 TABAH L on 1991 Dix probl mes de population en perspective Hommage Jean Bourgeois Pichat et Alfred Sauvy 31 p puis N 15 AKAM Evina 1990 La mesure de l inf condit et de la sous f condit 39 p puis N 14 ASSOGBA L N Mensan 1990 Statut de la femme structures familiales f c
20. 5 5 l 2 1 l 5 8 12 10 3 16 5 7 11 9 24 5 7 4 11 7 Ens 1 157 65 88 63 35 145 170 107 86 181 2099 NB voir le tableau 23 pour les libell s des num ros de groupe de causes de d c s 30 CONCLUSION La m diocre qualit des donn es de l tat civil et des registres sanitaires en 1987 et 1988 ne nous permet pas d avoir une id e pr cise sur le niveau de la mortalit Yaound Malgr cette forte sous estimation le taux d enregistrement des d c s varie suivant les m thodes utilis es de 30 42 pour l tat civil et de 39 54 pour les sources sanitaires l tude confirme que la mortalit infantile est encore assez lev e Yaound et que la mortalit f minine reste inf rieure la mortalit masculine quelque soit le groupe d ges la forte mortalit infantile est essentiellement due aux complications des accouchements la pr maturit aux maladies infectieuses m ningite etc et l an mie Ceci diff re de certaines tudes pid miologiques et d mographiques ant rieures o ressortaient plus particuli rement la rougeole le paludisme et la diarrh e Kuat 1981 Kamdoum 1994 Mais il s agit peut tre d un d faut d enregistrement des causes de d c s finalement cette tude montre que les habitudes urbaines l urbanit n affectent pas encore de fa on significative les d clarations des d c s l tat civil ni m me la bonne tenue des reg
21. Celui ci peut en cons quence l accepter ou le rejeter pour des raisons de forme ou de fond ou encore demander des modifications Il se r serve la possibilit d effectuer lui m me des corrections de forme ainsi que le regroupement de plusieurs articles dans le m me num ro des Dossiers Les mat riaux re us ne sont pas renvoy s leurs auteurs qui sont donc invit s en conserver le double Chaque auteur recevra 25 exemplaires du num ro contenant son ou ses article s s il y a un seul auteur et 15 exemplaires par auteur s il y en a plusieurs Les pr sentes instructions remplacent celles qui ont pu para tre ant rieurement Elles sont r put es tre modifiables tout moment en fonction des n cessit s nouvelles 40 PARU DANS LA COLLECTION DES DOSSIERS DU CEPED N 42 NGONDO A PITSHANDENGE S raphin 1996 La polyandrie chez les Bashilele du kasa occidental Za re fonctionnement et r les 22 p N 41 LERIDON Henri et TOULEMON Laurent 1996 La r gulation des naissances se g n ralise 19 p N 40 ANH Truong Si GUBRY Patrick HONG Vu Thi et HUGUET Jerrold W 1996 Ho Chi Minh Ville de la migration l emploi 52 p N 39 CATASUS CERVERA Sonia L 1996 La population de Cuba principales caract ristiques et tendances d mographiques 35 p N 38 GARENNE Michel CONINX Rudi DUPUY Chantal 1996 Effets de la guerre civile au Centre Mozambique et valuation d une interve
22. LISTE DES TABLEAUX N Titres 1 R partition de la population de Yaound par arrondissement 2 R partition des tablissements sanitaires par arrondissement Yaound 1994 3 volution du nombre des d c s enregistr s dans les centres d tat civil de Yaound 4 R partition par groupe d ges et par sexe des d c s enregistr s l tat civil et au recensement de 1987 Yaound 5 R partition des d c s suivant la nature de l tablissement sanitaire et l ann e Yaound 6 R partition des d c s suivant la nature de l tablissement sanitaire l ann e et le sexe Yaound 7 R partition des d c s provenant des sources sanitaires en 1987 selon l ge et le sexe en 1987 8 R partition des d c s provenant des sources sanitaires selon le mois et l ann e Yaound 9 Nombre mensuel moyen de d c s provenant des sources sanitaires selon la saison et l ann e Yaound 10 D c s des enfants de 0 4 ans par mois et ann e Yaound 11 Nombre mensuel moyen de d c s d enfants selon la saison et l ge Yaound 1987 1988 12 Taux bruts de mortalit Yaound en 1987 selon la source pour 1 000 13 Estimation du taux d enregistrement relatif des d c s par la m thode comparative Yaound 1987 14 Comparaison des taux de mortalit infantile Yaound avec d autres sources pour 1 000 15 Taux de non d claration de certaines variables suivant les sources Yao
23. MI ENF IFORD INN MECG MINPAT ONU 1987 et 1988 Sneegeeee e eeegeeneeee seegsseeeseegssss erppstssas eptssas agegeeedtggnseeegsgsregzesgngngegenageegeeeernsaaagernae e SIGLES ET ABR VIATIONS Accidents voies publiques Bureau international du travail Br lures D veloppement des investigations sur ajustement long terme Enqu te camerounaise sur les m nages Enqu te d mographique et de sant Enqu te sur la mortalit infantile et juv nile Yaound Enqu te nationale sur la f condit Institut de formation et de recherche d mographique Infection n onatale Mal g n ralis courbatures Minist re du plan et de l am nagement du territoire Organisation des Nations Unies Re nn st esse oRDeEReAO DESH HD S R eeesgeegsgaeeegep aeagegepteneg gege eeeeseadeesgbts hagesagesgegeegssesepegseggaeeeesenans sen 3 Les premi res causes de d c s a Pr sentation DR RS ER ePaper esse ET RED DDR DNS RO RAD UM RS AUD RAR RO DR DDR SUR RU PRIT 0 0 TS ee FSSHOS ESE S ORCA HEHE RED b Premi res causes et groupes d ges ee PCR HHH HHH RHR HHT ROE EHH OTHER EEE PRS ARKH HHHARAAR EHH DATTA HEHEHE H SHE ON 0 0 RTOS HH ER SES EEO HH EEE EE COCR TEM ED RS H HEROD H HERE HEHEHE DU DR RD OUR SETS OSES EH AAAS ARERR HEE ERED HD OPEL EIRE TS TEE TETE EST EEE EEE EEE EEE EEE DETER HERES HHO KRESS HTS E ESS OCH EE EE EE LE LE EEE SOROS ESTOS FHT HOSES HER HEH HDHD EHH entr es teenvasss
24. am lioration progressive des d clarations et d enregistrements corrects des faits d tat civil Cette politique doit avoir comme objectif ultime la collecte et l exploitation optimale des actes d tat civil afin de disposer des statistiques fiables sur le mouvement et l tat de la population donn es n cessaires et indispensables toute politique et perspectives Cette politique devra s appuyer sur les l ments pratiques suivants organisation d une grande action d ducation et de sensibilisation de la population tous les niveaux et de tous les acteurs qui interviennent dans la d claration des faits d tat civil et plus particuli rement des d c s agents communaux m decins gendarmerie police intendants des prisons greffiers des cours etc reformulation de la m thodologie de collecte des faits d tat civil r viser le contenu des registres d tat civil et instaurer de nouveaux registres de naissances de d c s et de mortinatalit incluant un volet statistique facilement d tachable dans le cas des actes de d c s il faudra y inclure certaines variables comme le sexe et la cause de d c s d clar e institution d une autorisation l gale d inhumer d livr e aussi rapidement que possible par les maires les chefs de villages de quartiers les chefs religieux m decins ou infirmiers pr tres pasteur imams du secteur o a lieu l enterrement moyennant le remplissage des fiches de d claration de d
25. cal papers n 59 Octobre 1994 4 pages KAMDOUM Antoine 1994 Planifi cation sanitaire et ajustement structurel au Cameroun Les Dossiers du CEPED n 29 1994 37 p KELODJOUE Samuel et SIEYODJO David 1992 Comment am liorer dynamiser le syst me d enregistrement collecte et de traitement statistique des faits d tat civil au Cameroun Document r dig pour I ITVRS 1992 34 p KELODJOUE Samuel 1995 Comparative analysis of deaths registered in civil status in Cameroon the case of mayoralties of Yaound IIVRS Technical papers n 62 octobre 1995 KUATE Barth l my 1988 Mortalit infanto juv nile Yaound Essai d approche causale IFORD les Enqu tes sur la mortalit infantile et juv nile EMIJ MayouyaA A 1991 Rapport sur la collecte des donn es volet E C Mission PRSD FNUAP du 18 02 au 23 03 1991 Yaound Mai 1991 M FOULOU 1990 La mortalit Brazzaville in Colloque International sur les in galit s g ographiques de la mortalit Lille 24 28 mars 1990 21 p 34 Minist re de l conomie et du Plan Cameroun 1976 Recensement g n ral de la Population et de l Habitat de 1976 vol I T 2 3 5 et vol IE T 3 5 Minist re de l conomie et du Plan Cameroun 1987 Recensement g n ral de la population et de l habitat de 1987 Vol 1 T 1 Minist re du Plan et de l Am nagement du Territoire Cameroun 1980 Analyse des donn es d
26. ce sanitaire Etat civil recensement Source sanitaire recensement La compl tude varie quelque peu selon le sexe et semble relativement meilleure pour le sexe masculin que pour le sexe f minin tableau 13 Le faible taux de compl tude qui se d gage de cette analyse confirme une fois de plus que tr s peu de d c s sont d clar s l tat civil Yaound Les avantages r els li s au fait de d clarer un d c s ne sont pas suffisants pour la majorit de la population contrairement la d claration des naissances Par ailleurs l objectif des registres sanitaires n est pas d mographique L enregistrement des d c s ne concerne que les malades hospitalis s Certains morts par accidents circulation noyade morsure mort subite m me dirig s vers les h pitaux ne sont souvent pas enregistr s pour viter des complications administratives par la suite De plus les formations sanitaires priv es n aiment pas d clarer ou 18 enregistrer des d c s survenus au sein de leur tablissement de peur de ternir leur image et souvent vacuent les agonisants vers les h pitaux publiques sous pr texte qu ils sont mieux quip s C est pourquoi de nombreuses personnes meurent domicile Yaound 60 3 au Cameroun selon l EDS en 1991 Le tableau 14 montre malgr les diff rentes dates d enqu te les incertitudes sur le taux de mortalit infantile Yaound Tableau 14 Comparaison des taux de mortalit infan
27. de Mexico et de ses r unions pr paratoires 43 p Epuis N 3 LOCOH Th r se 1988 La f condit en Afrique noire un progr s rapide des connaissances mais un avenir encore difficile discerner 26 p Epuis N 2 GUBRY Patrick SALA DIAKANDA Mpembele 1988 Politiques africaines en mati re de f condit de nouvelles tendances 50 p Epuis N 1 CLAIRIN R my GENDREAU Francis 1988 La connaissance des effectifs de population en Afrique bilan et valuation Hommage R my Clairin 35 p Epuis 43 PARU EN ESPAGNOL DANS LA COLLECTION DES DOCUMENTOS DEL CEPED N 1 MESL France VALLIN Jacques 1995 La mortalidad en el mundo tendencias y perspectivas 24 p PARU EN ANGLAIS DANS LA COLLECTION DES CEPED SERIES N 1 MESLE France VALLIN Jacques 1996 Mortality in the world trends and prospects 24 p Composition CEPED Reproduit par INSTAPRINT S A 1 lev e de la Loire LA RICHE B P 5927 37 059 TOURS Cedex T l 02 47 38 16 04 T l copie 02 47 38 82 70 D p t l gal 4 trimestre 1996 CEPED 15 rue de l Ecole de M decine 75270 PARIS Cedex 06 France T l 01 44 41 82 30 T l international 33 1 44 41 82 30 Fax 01 44 41 82 3 Fax international 33 1 44 4 82 3 Photo de couverture corce battue art Mangbetu Za re oriental Reproduit avec l aimable autorisation du Mus e Royal de l Afrique Centrale Tervuren Belgique
28. de compl tude de cette variable et le champ de polarisation des diff rents centres d tat civil de la ville de Yaound qui en principe devrait co ncider avec les limites administratives des arrondissements La proportion des d c d s r sidence ind termin e est relativement lev e et tiendrait surtout au fait que le personnel m dical n glige l importance sociale et statistique de cette variable Tableau 15 Taux de non d claration de certaines variables suivant les sources Yaound et proportion de non r sidents parmi les d c s Sexe ge Profession R sidence Proportion des non r sidents nd la profession n est pas d clar e V ESTIMATIONS INDIRECTES DE LA COMPL TUDE La confrontation des d c s collect s l tat civil et dans les registres sanitaires ceux obtenus au recensement g n ral de la population de 1987 montre que les premi res sources ne peuvent tre utilis es directement pour d terminer le niveau de la mortalit Il existe plusieurs fa ons d valuer la compl tude de l tat civil et des registres sanitaires On peut r aliser une enqu te et comparer ses r sultats ceux obtenus dans les registres d tat civil ou sanitaires pour la m me p riode mais cette proc dure est tr s co teuse On peut aussi comparer les taux de mortalit calcul s en divisant les d c s enregistr s l tat civil ou registres sanitaires par la population expos e au risque de d c
29. elle de Preston et Coale mais elle l est davantage aux violations de l hypoth se de stabilit en particulier aux effets d une r duction rapide de la mortalit ONU 1984 3 La m thode de Preston et Coale Cette technique estime de m me la compl tude des d c s enregistr s en comparant la structure des d c s par groupes d ges la structure de la population par groupes d ges Cette m thode est plus robuste aux carts par rapport la stabilit que celle de Brass mais elle est plus sensible aux erreurs de d claration de l ge ONU 1984 Les techniques d taill es de calcul de toutes ces m thodes peuvent se retrouver dans les travaux de leurs auteurs cit s en r f rences ou dans le Manuel X des Nations Unies ONU 1984 21 Toutefois compte tenu des caract ristiques de la population de Yaound voir la premi re partie de cette tude et des violations de certaines hypoth ses en particulier l loignement de la structure de la mortalit par rapport aux tables types Garenne 1981 l application de la m thode Courbage et Fargues semble conduire des r sultats peu fiables Seules les m thodes de Brass et de Preston semblent pr senter un int r t pour cette tude tableau 16 Tableau 16 Estimations indirectes de la compl tude des d c s Yaound 1987 1 tat Civil M thode de Preston M thode de Brass Indicateur Taux d accroissement 0 05925 0 06236 0 05925
30. es pluies o 21 6 des d c s ont t enregistr s En effet pendant la grande saison s che et m me juste apr s nous avons la pr sence permanente de la poussi re dans plusieurs quartiers de la ville qui v hicule les germes de plusieurs maladies Dans certains quartiers populeux et mar cageux les eaux us es des m nages qui stagnent entre les maisons et les poubelles toujours pr sentes constituent de v ritables vecteurs de transmission de certaines maladies paludisme diarrh e dysenterie Aussi les multiples coupures observ es pendant la saison s che am nent une proportion importante de la population consommer l eau de puits de qualit douteuse Tableau 21 R partition des d c s selon le groupe de causes et la saison Yaound 1987 1988 Groupe de causes Grande saison Petite saison Petite saison Grande saison Total s che des pluies see des pluies 1 2 3 4 5 6 7 8 Ensemble 1262 914 496 736 3 408 NB Voir le tableau 17 pour les libell s des num ros de groupe de causes de d c s Lorsqu on observe la r partition groupe par groupe et par saison on constate que certaines causes sont plus fr quentes en saison s che les maladies infectieuses et parasitaires les maladies de l appareil circulatoire les tumeurs les maladies du syst me nerveux et organes de sens les l sions traumatiques et empoisonnements les maladies de l organe g nito urinaire 27 En petite saison s che la
31. esersre INTRODUCTION Le Cameroun a d j r alis plusieurs op rations de collecte de donn es d mographiques enqu tes d mographiques r gionales 1960 1965 recensements de la population de 1976 et 1987 et certaines op rations prenant en compte un volet d mographique relativement important comme l enqu te nationale sur la f condit 1978 les enqu tes sur la mortalit infantile et juv nile de l IFORD 1978 le recensement agricole 1984 l enqu te d mographique et de sant 1990 et l enqu te camerounaise sur les m nages ECAM actuellement en cours d ex cution Cependant le pays ne dispose pas jusqu ici de bonnes statistiques d tat civil qui fourniraient annuellement des indices d mographiques taux de natalit et de mortalit taux d accroissement naturel de la population et qui permettraient de fixer des objectifs prioritaires sur la base d une analyse pertinente des probl mes n cessitant des actions sp cifiques tant au niveau national qu au niveau des communaut s locales K lodjou et Sieyodjo 1992 Toutes les op rations cit es plus haut sont ponctuelles Elles s enchainent l une apr s l autre D s les op rations de collecte termin es leur exploitation et leur analyse prennent beaucoup de temps tant et si bien que les r sultats sont d j d pass s au moment de leur publication Ce qui manque surtout c est des s ries continues des principaux indicateurs d mographiques C est po
32. eux des l sions traumatiques des maladies du sang et celles relatives l organe g nito urinaire sont quelques exceptions pr s faiblement repr sent s au cours des cinq premi res ann es de la vie 24 Tableau 18 R partition des d c s par groupe de causes selon les groupes d ges Yaound 1987 1988 Age a odijela lajala apm de causes lt lan lan Total 4 9 14 24 34 54 s4 PS 26 29 47 53 29 34 67 5 2 51 45 19 6 13 1 15 CR e 2 o u Ch Li A WN Fa Total 1703 120 144 102 63 260 258 185 200 373 NB Voir le tableau 17 pour les libell s des num ros de groupe de causes de d c s Tableau 19 Structure des d c s par groupe de causes et d ges les deux sexes confondus Yaound 1987 1988 Groupe de causes D lus 25 5 18 1 20 5 15 7 17 0 18 0 4 9 19 6 17 4 10 3 3 0 3 5 1 0 5 8 3 1 z 2 0 5 15 7 73 9 7 13 0 9 5 11 0 9 8 8 1 8 1 10 3 13 5 14 5 98 2B O38 05 1 5 0 8 3 9 46 6 2 87 9 0 11 0 3 9 42 1 9 27 48 BS 08 1 5 0 3 3 9 3 5 1 6 32 5 5 7 5 2 9 62 3 5 27 6 0 27 3 9 42 35 6 5 3 0 37 1 0 12 0 8 22 5 0 54 S 04 0 5 0 3 13 7 13 9 21 3 22 8 21 0 18 5 NB Voir le tableau 17 pour les libell s des num ros de groupe de causes de d c s 25 Quant aux d c s li s aux maladies nutritionnelles ils sont pr pond rants avant le deuxi me anniversaire de l individu Ce ph nom ne peut trouver son explication dans le
33. fication que lorsqu ils sont coupl s aux causes de d c s C est pourquoi malgr leur faible taux d enregistrement les d c s enregistr s dans les tablissements sanitaires peuvent fournir des informations int ressantes pour l tude de l volution et de la structure des causes de d c s Yaound Toutefois la notion de cause de d c s ne saurait tre consid r e comme homog ne ici Sa d termination comporte des erreurs En l absence d un syst me standardis d enregistrement des causes de d c s il est difficile d tablir avec clart la diff rence entre les signes symptomatiques et les causes principales de d c s les effets secondaires et les causes imm diates D o l important nombre de d c s dont la cause n a pas t d finie ou mal d clar e Ainsi sur 4 096 d c s enregistr s Yaound en 1987 et 1988 dans les diff rents centres hospitaliers 688 d c s soit 16 8 du total n ont pas de cause ou celle ci est mal d finie Il reste alors 3 408 d c s soit 83 20 du total des d c s autour desquels s articule notre analyse qui porte sur la structure par ge sur la saisonalit et sur l volution r cente des premi res causes de d c s 1 Les groupes de causes a Pr sentation Le tableau 17 indique que la r partition des d c s par groupes de causes est in gale Aux grands groupes dominants les maladies infectieuses et parasitaires 19 40 les anomalies cong nitales 11
34. fin d autres n cessitent les donn es de deux recensements population et d c s intercensitaires pour assouplir l hypoth se de la stabilit Bennett et Horiuchi 1981 Preston et Hill 1980 Preston et Lahiri 1991 Mais dans ce dernier cas les r sultats sont affect s par les diff rences dans l exactitude et la compl tude des donn es enregistr es ou num r es Mais nous n avons test dans cette tude que trois de ces m thodes 1 La m thode de Courbage et Fargues Cette m thode s appuie sur la r partition des d c s par ge et par sexe en supposant par ailleurs que la compl tude est constante selon l ge au del d un certain ge minimum la mortalit du pays s apparente une structure connue de la mortalit selon l ge soit une famille de tables de mortalit empiriques soit d faut une famille de tables types 2 La m thode de Brass ou m thode dite de la balance de l accroissement d mographique Cette m thode part de l observation classique que le taux de natalit d une population est gal son taux d accroissement plus le taux de mortalit et que ceci est vrai dans chaque groupe d ages ouvert Elle estime la compl tude des d c s aux ges sup rieurs 5 ans d apr s la distribution des d c s par ge et la distribution de la population par ge ces donn es devant correspondre la m me ann e Cette m thode est moins sensible aux erreurs de d claration de l ge que c
35. iques g n rales de la ville de Yaound 8 2 Les proc dures d enregistrement des d c s He 9 II M THODOLOGIE DE LA COLLECTE DES DONNEES 9 e E ee nd ed es ches ert eee eet 10 2 Registres des tablissements sanitaires ss 10 LE PRINGIPAUX RESULTA EE 11 EN LAU CTV tea na neue 11 2 Les etablissement sanl aeS Re nn eu 12 a Les deces selon Ie SEKE ua tan 13 Bb sd ces Selon Age a ees Nat nine 13 CJ D S deces Pal MOIS deet 15 d Saisonalit de la mortalit infantile et juv nile Yaounde 15 IV ANALYSE COMPARATIVE DES DONN ES RECUEILLIES 16 1 Comparaison des diff rentes sources 16 2 Compl tude de certaines variables d mographiques 18 V ESTIMATIONS INDIRECTES DE LA COMPL TUDE sui 19 1 La m thode de Courbase et Farine nn tenerenes 20 Elei 20 3 La methode de Preston el lee nes a re 20 VI ANALYSE DES CAUSES DE D C S ENREGISTR ES DANS LES FORMATIONS SANITAIRE SR een 21 l BE det 22 A Presen anO EE 22 b Groupes de causes suivant les groupes d ges eeesseeereserreerrererreerrsss 23 c Groupes de causes suivant les mois de d c s 25 d Influence des saisons sur les groupes de causes 2 volution de la mortalit suivant les grands groupes de causes entre CONCLUSION DISCUSSION ET SUGGESTIONS BIBLIOGRAPHIE LISTE DES TABLEAUX ANNEXES Fiches de collecte sur le terrain AVP BIT BP DIAL ECAM EDS E
36. issant du lieu de r sidence le nom de quartier n tait pas mentionn dans la plupart des cas ce qui rend difficile l appr ciation du rayon d action de chaque centre 2 Registres des tablissements sanitaires Parmi les variables recueillies dans les tablissements sanitaires le lieu de r sidence et la profession ont t g n ralement n glig s En ce qui concerne les causes 1 de d c s plusieurs causes de d c s figuraient souvent sur le certificat mais nous n avons retenu que la premi re cause mentionn e parfois l orthographe est d ficiente P criture illisible ou la cause ne figure pas dans la classification internationale Toutefois ceci ne semble pas avoir port un pr judice majeur la nature des informations recueillies car nous avons souvent re u l aide du personnel communal et sanitaire qui r dige les actes pour claircir certaines situations lll PRINCIPAUX R SULTATS 1 L tat civil Le nombre des d c s enregistr s dans les centres d tat civil de Yaound semble faible pour une ville de cette importance de 1 000 1 500 d c s annuels entre 1976 et 1993 tableau 3 Ce nombre annuel de d c s a connu depuis 1976 une volution en dents de scie Le plus fort effectif est ainsi enregistr en 1976 1 541 d c s et le plus faible en 1990 1 062 De m me ce tableau montre une forte pr dominance des d c s de sexe masculin sur ceux de sexe f minin d au moins 50 Da En 1987
37. istres dans les formations sanitaires comme dans d autres villes africaines au niveau de d veloppement semblable Abidjan et Dakar Garenne 1994 DISCUSSION ET SUGGESTIONS L am lioration de l tat civil est le fruit d un processus continu et non le r sultat imm diat d une organisation administrative instaur e par d cret Ignorant cette constatation de Michel Fran ois 1988 les autorit s camerounaises pour essayer de relever ce faible taux de couverture ont surtout fait porter leurs efforts la multiplication des centres d tat civil Cette option n a jusqu ici donn des r sultats relativement satisfaisants que dans le cas des naissances S agissant de l enregistrement des d c s et la lumi re de cette tude on peut affirmer que peu de choses ont chang Les raisons restent surtout d ordre socioculturel et administratif En effet la tradition encore dominante m me en zone urbaine veut qu on oublie tr s vite certains cas de d c s morts n s enfants de moins d un an morts de suite de longues maladies sorcellerie et que les morts soient souvent enterr s dans leur village d origine Or Yaound plus de 50 des habitants ont leur lieu d origine situ au del de la limite de la ville Ceux ci vacuent le plus souvent frauduleusement leurs morts jusqu leur lieu d enterrement chappant ainsi toutes les proc dures administratives parfois compliqu es et lourdes n cessaires pour la d livrance des actes
38. iving mortality estimates from incomplete vital statistics Population Studies Londres vol 33 n 1 p 165 180 DACKAM NGATCHOU Richard GUBRY Patrick NGWE Emmanuel 1990 Les in galit s g ographiques de la mortalit au Cameroun in Colloque International sur les in galit s g ographiques de la mortalit Lille 24 28 mars 1990 21 p COSTES Jean Michel et WALTISPERGER Dominique 1988 Mortal Logiciel d analyse de la mortalit Manuel d utilisation les tudes du CEPED n 2 Paris 1988 99 p FRAN OIS Michel 1988 L tat civil in De l homme au chiffre r flexion sur l observation d mographique en Afrique dit par Clairin R my et Lohl Tart Louis les tudes du CEPED n 1 Paris p 91 112 GARENNE Michel 1981 Difficult s appliquer la m thode de Brass en Afrique communication au s minaire sur les m thodes d analyse et de la collecte des donn es dans les tudes de mortalit Dakar juillet 1981 U I E S P version anglaise in GENUS 38 1 2 119 134 1984 GARENNE Michel ef al 1994 Demographic impact of HIV AIDS in three West African countries I Abidjan Harvard University Fran ois Xavier Bagnoud Center for Health and Human Rights Working Paper Series No 4 June 1995 190 p version fran aise in Etudes du CEPED n 10 Paris 1995 ISAIH NDONG ef ai 1994 An evaluation of vital registers as sources of data for infant mortality rates in Cameroon Techni
39. lation sont en fait des immigrants r cents Sa r partition par arrondissement est la suivante tableau 1 Tableau 1 R partition de la population de Yaound par arrondissement Arrondissements 1976 1987 96 347 50 265 46 082 97 589 52 264 45 325 Yaound III 63 625 34 426 29 199 150 254 80357 69 897 Yaound IV 55 625 28 879 26 666 122 287 64092 58195 Total Mfoundi 313 206 165 834 147 272 610418 320308 290 110 Source MINPAT Recensement g n ral de la population et de l habitat de 1976 et 1987 Yaound I V Yaound II VI 198 392 102583 95 809 139 485 73276 66 209 Les r sultats de l enqu te DIAL 1994 montrent que c est une population tr s jeune forte dynamique migratoire Les migrants proviennent plus des villes 3 4 des migrants que des campagnes 17 3 seulement La population est instruite 79 8 des habitants sont all s l cole et l on y voit les traces des politiques pour l allongement de la formation et de la scolarisation des jeunes filles Le taux d activit est de 48 5 dont 23 dans l administration publique 17 dans l agriculture et 1 dans les autres activit s agricoles Plus de la moiti des actifs exercent dans le secteur informel et une personne sur deux d apr s le BIT g e de 10 ans et plus recherche un emploi Le taux de ch mage au sens du BIT reste cependant lev 24 6 en 1993 Cette forte concent
40. mois et l ann e Yaound Janvier F vrier Mars Avril Mai Juin Juillet Ao t Septembre Octobre Novembre D cembre 15 c Les d c s par mois Le nombre de d c s par mois varie sensiblement au cours de l ann e Au cours des ann es 1987 et 1988 il est plus faible en ao t et en septembre et plus lev en f vrier et en mars tableau 8 Cependant il semble difficile de tirer une conclusion sur la saisonalit partir de deux ann es seulement Il semble plus int ressant d tudier la relation entre les saisons climatiques et les d c s tableau 9 Tableau 9 Nombre mensuel moyen de d c s provenant des sources sanitaires selon la saison et l ann e Yaound ien 1987 1988 Grande saison s che 201 5 167 8 184 6 d cembre mars Petite saison des pluies avril juin Petite saison s che juillet ao t Grande saison des pluies septembre novembre 182 7 167 0 151 7 Ce tableau montre que la grande saison s che 4 mois et la petite saison des pluies 3 mois sont plus meurtri res que les autres avec 63 2 et 60 7 du total des d c s respectivement en 1987 et 1988 Ceci pourrait s expliquer par l insalubrit tr s accentu e pendant ces saisons et la pr sence de certaines pid mies d Saisonalit de la mortalit infantile et juv nile Yaound Parmi les d c s de 0 4 ans les d c s de moins d un an occupent une proportion pr
41. ntion de la Croix Rouge 25 p N 37 VIGNIKIN Kokou 1996 Ressources conomiques et comportements d mographiques des m nages agricoles le cas des Ew du Sud Togo 35 p N 36 KOUAME Aka RWENGE Mburano 1996 Structure de production et comportement procr ateur en C te d Ivoire 31 p N 35 VIVIER G raldine 1996 Les migrations comoriennes en France histoire de migrations coutumi res 38 p N 34 CHESNAIS Jean Claude 1995 La transition d mographique trente ans de bouleversements 1965 1995 25 p 2 tirage N 33 LOVELL Nadia 1995 Pluralisme th rapeutique et strat gies de sant chez les Evh du Sud Est Togo 20 p N 32 ANTOINE Philippe NANITELAMIO Jeanne 1995 Peut on chapper la polygamie 31 p 2 tirage N 31 LOCOH Th r se 1995 Familles africaines population et qualit de la vie 48 p 3 tirage N 30 MESL France VALLIN Jacques 1995 La mortalit dans le monde tendances et perspectives 25 p 3 tirage N 29 KAMDOUM Antoine 1994 Planification sanitaire et ajustement structurel au Cameroun 37 p 41 N 28 LALOU Richard PICH Victor 1994 Migration et sida en Afrique de l ouest un tat des connaissances 53 p 3 tirage N 27 OUEDRAOGO Christine 1994 Education de la m re et soins aux enfants a Ouagadougou 37 p N 26 VALLIN Jacques 1994 R flexions sur l avenir de la population mondiale 24 p
42. ondit transitions dans le Golfe du B nin 28 p puis N 13 FILIPPI V ronique GRAHAM Wendy 1990 Estimer la mortalit maternelle l aide de la m thode des soeurs 29 p Epuis 42 N 12 ANTOINE Philippe NANITELAMIO Jeanne 1990 La mont e du c libat f minin dans les villes africaines Trois cas Pikine Abidjan et Brazzaville 27 p Epuis N 11 CHARMES Jacques 1990 Deux tudes sur l emploi dans le monde arabe 37 p Epuis N 10 CANTRELLE Pierre LOCOH Th r se 1990 Facteurs culturels et sociaux de la sant en Afrique de l ouest 36 p puis N 9 V RON Jacques 1989 El ments du d bat Population D veloppement 48 p 2 tirage N 8 LE CHAU PAPAIL Jean 1989 Transformations agraires et mobilit s de la main d oeuvre dans la r gion Nord Andine de l Equateur 18 p N 7 CANTRELLE Pierre GENDREAU Francis 1989 Prospective des d s quilibres mondiaux D mographie et sant 33 p puis N 6 LOCOH Th r se 1989 Les politiques de population en mati re de f condit dans les pays francophones l exemple du Togo 20 p Epuis N 5 GUBRY Patrick 1988 R tention de la population et d veloppement en milieu rural l coute des paysans Mafa des Monts Mandara Cameroun 24 p Epuis N 4 CHASTELAND Jean Claude 1988 Etat et besoins de la recherche d mographique dans la perspective des recommandations de la Conf rence
43. proportion des d c s enregistr s est sup rieure la moyenne pour les maladies de l appareil respiratoire et celles li es au syst me digestif alors que les maladies de la peau du tissu cellulaire et du sang restent pr pond rantes au cours de la petite saison des pluies La grande saison des pluies est domin e par des complications de grossesses et accouchements les accidents et br lures et aussi par des maladies nutritionnelles 2 volution de la mortalit suivant les groupes de causes entre 1987 et 1988 La comparaison des deux ann es 1987 et 1988 certes limit e sugg re que les maladies infectieuses et parasitaires sont devenues plus meurtri res tableau 22 Elles sont l origine de 291 d c s en 1987 et 370 d c s en 1988 soit une augmentation de l ordre de 27 4 Tableau 22 R partition des d c s par groupe de causes selon l ann e Yaound Groupes des causes de d c s 1987 1988 Maladies infectieuses et parasitaires Anomalies cong nitales Complications grossesse et accouchement Accidents et br lures Maladies de l appareil circulatoire Maladies nutritionnelles Maladies de l appareil respiratoire Maladies du syst me digestif Maladies de la peau et tissu cellulaire Tumeurs Maladies du syst me nerveux organe des sens L sions traumatiques et empoisonnement Maladies du sang et organe h matopo tique Maladies de l organe g nito urinaire Autres causes de d c s l 2 3 4 5
44. ration de la population pose de nombreux probl mes notamment l approvisionnement en eau l vacuation des eaux sales l enl vement des ordures m nag res etc Ces probl mes d hygi ne et de salubrit ont sans doute des cons quences sur la sant des citoyens MINPAT 1992 2 Les proc dures d enregistrement des d c s Le Cameroun dispose d une loi sur l enregistrement des d c s Ordonnance n 81 02 du 29 juin 1981 qui stipule que d s que le d c s est connu il doit tre d clar au centre d tat civil le plus proche par un parent du d funt ou une autre personne poss dant son tat civil et muni du certificat de d c s L acte peut ainsi tre imm diatement tabli et une copie de celui ci r alis e au prix de 600 francs CFA Yaound dispose de quatre centres principaux d tat civil deux sont install s dans les mairies d arrondissement et deux centres sp ciaux sont situ s en proche banlieue deux nouveaux centres principaux ont ouvert en mars 1996 dans les nouveaux arrondissements de fa ville ainsi qu une soixantaine de centres secondaires dans les formations sanitaires et h pitaux tableau 2 Tableau 2 R partition des tablissements sanitaires par arrondissement Yaound 1994 Cliniques Polycliniques cabinets Total m dicaux 4 p 3 0 2 2 8 0 ES Er Les proc dures d enregistrement des d c s dans les formations sanitaires sont diff rentes d une formation l autre
45. s of the death registers of civil registration and health centers of Yaounde the capital city of Cameroon to evaluate by comparing with the census and by utilizing indirect methods the quality of death registration the level of mortality and the causes of death in the city In conclusion the level of completeness remains quite low which indicates that urban customs do not yet significantly affect the reporting of deaths to the vital registration or to the health centers as they do in some others African cities with a similar level of development Abidjan Brazzaville Dakar The study suggests some possible ways to improve the completeness of vital statistics so that death certificates could become a useful tool in the production of demographic and health statistics in Cameroon KEYS WORDS Cameroon Causes of death Completeness of death registration Health statistics Mortality Vital registration Yaounde REMERCIEMENTS La premi re version de cette tude a t r alis e lors de mon s jour de recherche au CEPED de septembre d cembre 1994 et a b n fici des conseils de Patrick GUBRY Michel GARENNE Mumpasi LUTUTALA et Jacques VALLIN Qu ils en soient remerci s ici ainsi que les relecteurs des Dossiers du CEPED qui ont fait des observations d terminantes pour la version finale SOMMAIRE INTRODUCTION SR tan Be tege 7 I PR SENTATION DE LA VILLE ET DES PROC DURES D ENREGISTREMENT DES D C S EE 8 1 Caract rist
46. tat civil du centre de Douala pour l ann e 1980 MINPAT DSTAT SD Minist re du Plan et de l Am nagement du Territoire Cameroun 1992 Rapport provisoire sur l tude de la mortalit urbaine Yaound MINPAT DSTAT SD 1992 63 p ONU 1974 Principes et recommandations pour un syst me de statistiques de l tat civil New York ONU 1974 ONU 1984 Manuel X Techniques indirectes d estimation d mographique New York Nations Unies Ordonnance n 81 02 du 29 juin 1981 portant organisation de l tat civil et diverses dispositions relatives l tat des personnes physiques au Cameroun Journal Officiel de la R publique Unie du Cameroun PODLEWSKI Andr 1970 Un essai d observation permanente des faits d tat civil dans l Adamaoua Travaux et Documents de l ORSTOM Paris 1970 150 p PRESTON Samuel H 1975 Use of direct and indirect technics for estimating the completeness of death registration systems In Data bases for mortality measurement New York United Nations DIESA p 66 76 PRESTON Samuel H and HILL Kenneth 1980 Estimating the completeness of death registration Population Studies vol 34 n 2 p 179 202 PRESTON Samuel H COALE Ansley J et al 1980 Estimating the completeness of reporting adults deaths in population that are approximately stable Population Index vol 46 n 2 p 179 202 PRESTON Samuel H and LAHARI S 1991 A short cut method for estima
47. teurs Les Dossiers du CEPED sont pr vus pour une diffusion limit e mais rapide et cibl e en fonction du sujet trait Ils sont distribu s sur demande toute personne int ress e gratuits pour les r sidents des pays du Sud payants pour les r sidents des pays du Nord Ces articles ont vocation tre publi s galement en totalit ou en partie sous la m me forme ou sous une forme modifi e dans des revues internationales Aucune autorisation pr alable n est donc demander au CEPED pour une nouvelle publication La documentation du CEPED souhaite simplement recevoir un exemplaire des publications ainsi r alis es Les auteurs int ress s sont invit s envoyer au CEPED une disquette contenant un fichier saisi sur traitement de texte de pr f rence Word 6 Windows ou d faut un fichier pouvant tre import directement dans Word 6 r dig en fran ais de 15 50 pages format es 21x29 7 cm marges de 2 5 cm sur le pourtour La disquette sera accompagn e d un exemplaire papier pr t tre reproduit tel quel si n cessaire Les auteurs conservent la responsabilit de la pr sentation et du contenu du texte qu ils ont envoy Des informations d taill es concernant la mise en forme du document sont demander au CEPED elles seront transmises aux auteurs dans les meilleurs d lais pour qu ils puissent en tenir compte Le projet d article re u est soumis deux lecteurs int rieurs ou ext rieurs au CEPED
48. tile Yaound avec d autres sources pour 1000 S Fees ENF EMI Een tat civil panies on 1978 1978 1987 e ima 80 356 9 2 306 369 Quotient de mortalit infantile 2 Compl tude de certaines variables d mographiques Les variables les plus pertinentes pour l analyse d mographique sexe ge profession et lieu de r sidence ne sont pas toujours bien enregistr es sur les diff rents registres Nous avons d j eu relever que la variable sexe ne figure pas sur l acte de d c s et que son exploitation est impossible si on ne dispose pas de la fiche de d claration de d c s sauf dans le cas o le pr nom est sans ambigu t La collecte des informations sur l ge a t possible gr ce au contr le de la fiche de d claration de d c s et au fait que l acte porte la fois les indications sur la date de naissance et l ge Pour l ensemble de la p riode le taux de non d claration de cette variable est d environ 1 l tat civil uniquement _ La variable profession a t relativement bien relev e par les officiers d tat civil Ainsi les 32 5 des d c s sans profession d clar e proviennent pour plus de la moiti des personnes tr s g es et des enfants de moins de 6 ans tableau 15 Cependant la non pr cision ou la non d claration de la r sidence nom des quartiers ou de l arrondissement dans de nombreux cas ne nous a pas permis d appr cier correctement le niveau
49. ting death registration completeness in destabilized populations Mathematical Population Studies vol 3 n 1 p 39 51 SIEYODJO David 1977 Analyse des donn es d tat civil du centre de Yaound pour l ann e 1977 MINPAT DSTAT SD 1977 SIEYODJO David 1978 Situation de l tat civil en R publique Unie du Cameroun Communication la 8 conf rence des statisticiens de l UDEAC Brazzaville 1978 TABUTIN Dominique 1984 In Methodologies for the collection and analysis of e data edited by VALLIN Jacques POLLARD J H et al Li ge Ordina Editions TIMAEUS Ian M 1993 Measurement of adult mortality in less developped countries a competitive review Technical Papers n 53 February 1993 17 p Toro Jean Paul 1989 Essai d estimation des indicateurs de la mortalit partir des donn es du Recensement g n ral de la population du Congo de 1984 Cas de la ville de Brazzaville Annales de l IFORD vol 13 n 12 d cembre 1989 p 75 99 UDEAC 1979 Manuel de formation du personnel d tat civil S minaire de l UDEAC Yaound 1979 VALLIN Jacques et NIZARD Alfred 1978 Les cause de d c s en France I Population vol 33 n 3 p 547 608 VALLIN Jacques et NIZARD Alfred 1980 Les cause de d c s en France II Population vol 35 n 6 p 1057 1099 ZULUAGA G I 1993 Death registration and mortality in Colombia Technical Papers n 54 April 1993 12 p 35
50. und et proportion de non r sidents parmi les d c s 16 Estimations indirectes de la compl tude des d c s Yaound 1987 17 R partition des d c s selon les groupes de causes les deux sexes confondus Yaound 1987 1988 18 R partition des d c s par groupe de causes selon les groupes d ges Yaound 1987 1988 19 Structure des d c s par groupe de causes et d ges les deux sexes confondus Yaound 1987 1988 20 Effectifs des d c s par groupe de causes selon le mois Yaound 1987 1988 21 R partition des d c s selon le groupe de causes et la saison Yaound 1987 1988 22 R partition des d c s par groupe de causes selon l ann e Yaound 23 R partition des premi res causes de d c s les deux sexes confondus Yaound 1987 1988 24 Distribution des premi res causes selon le groupe d ges Yaound 1987 1988 37 ANNEXE FICHES DE COLLECTE SUR LE TERRAIN MINIST RE DU PLAN ET DE R PUBLIQUE DU CAMEROUN L AM NAGEMENT DU TERRITOIRE Paix Travail Patrie DIRECTION DE LA STATISTIQUE ET DE LA COMPTABILIT NATIONALE MORTALIT YAOUND Questionnaire Centre hospitalier et sanitaire Province D partement Arrondissement D signation de l institution sanitaire 1 Nature de l tablissement 2 TABLEAU R CAPITULATIF DES D C S DE PERSONNES AGEES DE 0 80 ANS ET PLUS Cause de d c s gedu Quartier de R sidence Sexe du d c d
51. urquoi nous avons entrepris au mois de mars 1994 une exploitation des registres de d c s dans les centres d tat civil et les formations sanitaires de la ville de Yaound afin de tenter d valuer le niveau de compl tude la coh rence et les limites de l enregistrement des d c s pour l estimation du niveau de la mortalit Il s agissait en outre de voir si le degr d urbanit peut avoir en Afrique un effet positif sur les d clarations et l enregistrement des d c s En d autres termes le fonctionnement de l tat civil serait il moins d ficient en zone urbaine au Cameroun Et que faire pour le relever aussi bien en zone urbaine que rurale I PR SENTATION DE LA VILLE ET DES PROCEDURES D ENREGISTREMENT DES DECES 1 Caract ristiques g n rales de la ville de Yaound Yaound capitale politique du Cameroun grand centre administratif et intellectuel faible taux d analphab tisme 6 et commercial deuxi me apr s Douala en terme de circulation mon taire s tend aujourd hui sur pr s de 256 km La ville de Yaound se confond pratiquement l ensemble du d partement du Mfoundi Sur le plan d mographique Yaound est pass e de 313 206 habitants en 1976 610 418 habitants en 1987 ce qui correspond un taux d accroissement annuel moyen de 6 05 et une densit de 1 107 habitants au km en 1976 et de 2 384 en 1987 Yaound concentre 28 de la population urbaine du Cameroun Plus de 60 de cette popu
52. us ges confondus les personnes de sexe f minin meurent moins souvent l h pital que les personnes de sexe masculin Tableau 5 R partition des d c s suivant la nature de l tablissement sanitaire et l ann e Yaound Ann e Nature de l tablissement Ann e Total Nature de l tablissement 1987 1988 RC H pitaux 4010 Dispensaires Cliniques 42 44 Tableau 6 R partition des d c s suivant la nature de l tablissement sanitaire l ann e et le sexe Yaound Nature du 1987 1988 Rapport de centre de sant masculini H pitaux 1 269 1 193 780 159 91 121 157 14 6 7 12 Il 11 1 295 1 210 798 Les d c s des enfants de moins d un an enregistr s dans les tablissements sanitaires de Yaound sont quantitativement tr s importants tableau 7 Ils repr sentent 48 5 et 50 du total des d c s respectivement en 1987 et 1988 contre 15 8 793 Dispensaires Cliniques Total b Les d c s selon l ge 30 au recensement Le nombre de d c s enregistr s l h pital volue selon l ge comme celui des d c s rep r s au recensement avec cependant un d ficit des enfants de 1 14 ans et un meilleur enregistrement des 25 44 ans Tableau 7 R partition des d c s provenant des sources sanitaires en 1987 selon l ge et le sexe Groupes d ges Tableau 8 R partition des d c s provenant des sources sanitaires selon le
53. ute pour la d mographie la source premi re de donn es sur le mouvement de la population Cette tude tente travers le d pouillement des registres de d c s dans les centres d tat civil et les tablissements sanitaires de la ville de Yaound d valuer par comparaison au recensement puis par les m thodes indirectes la qualit de l enregistrement des d c s le niveau et les causes de la mortalit Yaound Elle arrive la conclusion que le niveau de compl tude reste assez faible et que les habitudes urbaines n affectent pas encore de fa on significative les d clarations des d c s l tat civil ni leur enregistrement dans les formations sanitaires comme c est le cas dans certaines villes africaines au niveau de d veloppement semblable Abidjan Brazzaville et Dakar Quelques axes pour l am lioration de la compl tude de l enregistrement des d c s se d gagent de cette tude afin que l acte et le certificat de d c s puissent devenir plus utiles pour les statistiques d mographiques et sanitaires du Cameroun MOTS CL S Cameroun Causes de d c s Compl tude de l tat civil tat civil Mortalit Statistiques sanitaires Yaound SUMMARY An attempt to use vital and health statistics for mortality analysis in Yaounde For demography vital registration remains without doubt the main source of data for studying the dynamics of population This study attempts through the processing and analysi
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