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Genèses d`Usages Professionnels des - GUPTEn

1. Ouvre ta session Va dans espace libre puis dans NomDuProfesseur et copie le fichier intitul mod le_stat_4ieme dans tes documents puis ouvre EXCEL et enfin ouvre ce fichier On retrouve une aide informatique pour le travail dans le tableau Les t ches instrumentales apparaissent assez guid es mais elles sont ins r es dans l exp rimentation math matique 72 Travaux Compl te la 3i me ligne du tableau tape le contenu A 8 C D de B3 c est celui de B2 donc on peut taper B2 puis dans la cellule C3 tape B3 C2 on additionne le contenu de B3 et de C2 puis tape sur Entr e Observe Propage la formule qui est dans C3 3 As tu la bonne valeur dans K3 Pourquoi Fabrication de graphiques On va s int resser l histogramme des effectifs cumul s S lectionne la partie du tableau repr senter clique sur AI puis fais glisser la souris jusqu en K1 appuie sur ctrl puis restant appuy s lectionne de la m me fa on les cellules A3 K3 Clique sur l ic ne assistant graphique ou va dans insertion puis graphique Une fen tre appara t s lectionne histogramme group puis suivant puis en ligne puis continue avec l assistant mets un titre des noms aux axes Am lioration de l aspect du graphique en faisant un clique droit sur la partie du graphique que tu souhaites am liorer tu acc des
2. 19 Les IUFM de Poitou Charentes Auvergne et Aquitaine n ont pas communiqu les disciplines des stagiaires impliqu s dans l exp rimentation 127 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Public du second Disciplines Nombre d IUFM degr Espagnol Arts Plastiques EPS Physique appliqu e Arabe 3 2 2 2 1 Eco gestion 1 GEE Techno l 1 1 1 4 4 3 Occitan Philosophie SMS SBSSA CPE Lettres Histoire Math Sciences Commerce Admin bureautique PLP2 Conducteurs routiers G nie civil Lettres Anglais 1 1 1 1 Vente Nous nous int ressons maintenant aux formateurs ayant abandonn l exp rimentation en cours d ann es Plusieurs IUFM soulignent qu il n y a pas eu d abandons de la part des formateurs Lorsqv il y en a eu les abandons sont expliqu s e 7 fois par les difficult s li es la mise en place de ces formations ou l valuation des comp tences la transformation des pratiques e 7 fois par le manque de temps ou la gestion du temps des imp ratifs de planning la charge de travail qu impose l valuation des comp tences le fait qu il s agisse d une charge de travail suppl mentaire non r mun r e e 3 fois par le d marrage tardif de l exp rimentation e 3 fois par le d sint r t ou le caract re facultatif de la formation e fois par le manqu
3. Son rapport comprend trois parties 1 Il d bute en d finissant les termes ennui int r t et motivation Puis il recherche les causes et les cons quences de l ennui en classe l impact de la motivation dans les apprentissages et l acquisition de l autonomie 2 Il relate ensuite ses observations personnelles 3 Dans la derni re partie il analyse quelques solutions qu il a test es durant l ann e scolaire Ce choix de sujet est clairement li sa situation de stage dans la mesure o il enseigne dans un coll ge de zone difficile La s ance TICE rapport e dans le m moire est une des deux effectu es avec les classes de 3 il s agissait pour la premi re d une s ance de r vision en g n tique l aide du logiciel Brassage g n tique pour laquelle les l ves disposaient d un document papier regroupant la fois les consignes techniques pour utiliser le logiciel et les questions de g n tique Les l ves qui travaillaient en bin mes organis s de fa on avoir quelqu un de plus fort avec une personne moins forte pour qu ils puissent s aider taient en totale autonomi avec une volution du travail au cours de la s ance Au d but les l ves taient bien cadr s car il fallait qu ils arrivent un point du logiciel o il y avait la r ponse la question donc c tait vraiment des points suivre Et sur la fin ils taient plus libre ils devaient r aliser eux m mes de
4. approfondir leur r flexion sur l usage des calculatrices Le travail autour des logiciels de g om trie dynamique et du tableur d bute par une d couverte des logiciels via la r solution d exercices de niveau coll ge et lyc e propos s par les formateurs Puis les stagiaires sont invit s cr er eux m mes des exercices Enfin une r flexion sur l int r t p dagogique et sur l int gration en classe de ces logiciels est men e La formation m moire professionnel Cette formation est principalement organis e autour de deux dispositifs trois s minaires en groupe disciplinaire r partis entre le mois d octobre et le mois de mars et un suivi individuel par un directeur de m moire L objectif du premier s minaire est d amener les stagiaires d finir un questionnement et un d but de probl matisation Les directeurs de m moire sont d sign s la suite de ce premier s minaire Le travail men dans le deuxi me s minaire est centr sur la d finition d hypoth ses de travail la recherche d indicateurs observables et l laboration de protocoles d observation Lors du troisi me s minaire l accent est plus particuli rement port sur l exploitation des donn es et la r daction du m moire Entre chacun de ces s minaires les stagiaires doivent travailler individuellement avec le directeur de m moire Pr sentation des stagiaires et de leurs profils vis vis des technologies Tro
5. je d bute je ne ma trise pas tout on n a pas beaucoup de temps d j pour les cours Le cas du professeur stagiaire D est particulier dans la mesure o le choix de la fili re documentation dans son cursus personnel lui a permis d avoir dans sa formation initiale un volume d heures dans le domaine qui est l objet de l tude savoir la recherche documentaire Ce professeur stagiaire fait partie des personnes qui se sont d clar es ne pas conna tre de probl me utiliser l informatique que ce soit titre professionnel ou titre personnel Il est conscient de par la fonction qu il va occuper dans son tablissement qu il va tre sollicit par les autres coll gues et est pr t travailler avec eux pour accompagner les premi res recherches des l ves sur Internet Je ne le vis pas comme une contrainte a fait partie de nos missions Traditionnellement on fait une formation la recherche qui passe par un logiciel de recherche documentaire Il est apparu comme une personne motiv e pr te s impliquer notamment dans l valuation du B21 Il y a tout de m me le B2i pour lequel on est partie prenante Lorsqu il a t interrog fin juin il savait o il serait affect la rentr e suivante et comme les conditions seraient plus favorables il pensait pouvoir se fixer de vrais objectifs par rapport au B21 Environnement Les quatre stagiaires questionn s exercent dan
6. on pr ne le travail d quipe mais on n en est pas un mod le on pr ne les plateformes le travail collaboratif mais pour tre sur un travail collaboratif il faut avoir un projet un projet d quipe c est peut tre pour a que a ne fonctionne pas comme il faut Le d veloppement de pratiques ducatives int grant l informatique et les outils de communication pourrait il opportun ment permettre le d veloppement du travail en quipe ma deuxi me id e c est qu ils collaborent sur ce genre de plate forme pour s changer des docs pour moi on ne peut plus tre prof solitaire dans son coin faire ses docs tout seul et puis travailler seul dans l ducation Nationale aujourd hui on est oblig de travailler en quipe au moins des quipes disciplinaires si ce n est des quipes pluridisciplinaires Or la visibilit de leurs pratiques par les coll gues est source de questionnement voire de difficult s pour les enseignants comme le montrent les tudes sur l utilisation des plates formes de travail collaboratif Ainsi propos de professeurs documentalistes qui sont conseillers p dagogiques et tuteurs de stagiaires Rinaudo 2005 p 5 crit que la participation impliquerait une visibilit qui fait que la plate forme pr sente un aspect inqui tant de par la nouvelle modalit propos e du r le de tuteur d o d coule la transformation identitaire du conseiller p dagogique La formation professionnelle peu
7. Cr er une variable num rique R ELLE nomm e V d intervalle 0 1 Cr er un patron nomm PP de PI et de coefficient V Utiliser les touches directionnelles et Magie Notons que la r flexion n appara t pas comme un l ment majeur de cette s ance car les t ches d volues l l ve consistent uniquement ex cuter une suite d actions L tude du document produit pour la deuxi me s ance mettant en jeu un logiciel de g om trie dynamique nous permet de rep rer une l g re volution dans la conception du document l ve avec l introduction de quelques questions math matiques En effet pour cette s ance somme des angles d un triangle apr s avoir indiqu les objets cr er et la mani re de le faire la fiche fournit un tableau dans lequel l l ve doit indiquer les mesures trouv es pour les angles du triangle la suite des d placements des sommets ainsi qu une question sur les r sultats obtenus Que remarque t on Puis vient le texte trous d une d monstration de la propri t compl ter ainsi que texte d un exercice d application somme des angles d un quadrilat re convexe Enfin le document se termine par des questions Bonus pour lesquelles aucune aide n est apport e v Faire un patron d un prisme droit 4 cot s base rectangle de hauteur 10 v Faire un patron d un prisme droit 30 cot s presque cylindre de hauteur 5 Dans les
8. trous issus de l exercice MEP projet Cette technique didactique d introduction d une nouvelle notion instrument e par MEP a t d crite en section 3 Pour illustrer des techniques instrument es li es un contenu math matique sp cifique nous allons nous int resser plus particuli rement l analyse des questions 4 et 5 de l exercice D couverte de sinus figure 3 dont une br ve analyse prax ologique est pr sent e ci dessous Exercice n 1 D couverte Exercice n 1 D couverte Question N 4 Question N 5 2 On cherche obtenir 0 45 comme valeur commune des trois rapports Essaie de d placer les trois Compl te en utilisant segments MN ou RS ou BC et c les points M et N C observe si la valeur volue Tu N pourras ensuite essayer de faire N varier la valeur de l angle aigu en A T Be ST I AC AT BC _ ST _ MN 053 B AC AT A A A SM S M B T che Compl ter une galit de rapport T che Observer si la valeur de rapports de de longueurs 3 rapport dans une longueur gaux dans le cas d une configuration de Thal s avec trois droites configuration de Thal s donn e change 42 Travaux parall les quand on d place les segments parall les Technique Identifier sur la figure les Technique D placer les extr mit s des segments qui jouent le m me r le et segments sur les demies droites qui les reporter les points
9. une absence de traces pouvant indiquer a contrario soit que celui ci n a pas jug important de faire figurer ce type de r flexion dans le document soit qu il n y a eu que peu voire pas d changes ce sujet 46 Travaux Ainsi le r le des directeurs de m moire semble a priori d cisif dans le ph nom ne de gen se de pratiques TICE que nous essayons de traquer travers les traces rapport es dans les m moires relatifs aux TICE Ce r le comme le rappelle Gonnin Bolo 2002 est celui de m diateurs entre des savoirs th oriques produits dans diff rents champs et les questions que se posent les stagiaires ils ont faire un travail de traduction des diff rents savoirs pour chaque stagiaire en les recontextualisant en fonction des particularit s de ces derniers particularit s biographiques et situationnelles DONNEES ET METHODOLOGIE Nos objectifs n cessitent une m thodologie appropri e permettant d abord d tudier le texte du m moire professionnel ainsi que le travail du stagiaire qui a accompagn l laboration de ce texte Ensuite il s agit d valuer le r le des dispositifs de formation notamment la formation aux TICE et la direction du m moire S lection des m moires tudier Pour une question d accessibilit l analyse des m moires par les membres de l quipe la recherche s appuie sur les m moires de stagiaires PLC2 dans les disciplines math matiques et
10. IUFM il s agit plut t de demandes que de pression des stagiaires Toutefois nous devons nuancer ce propos il est port par des personnes qui sont directement impliqu es par les technologies soit par rapport des fonctions de formateurs technologies soit par des directeurs technologies La reconnaissance des technologies dans les IUFM Dans le cas o les technologies sont bien reconnues par l organisation de l IUFM il semble que cela soit v cu comme sp cifique et li un contexte ou une histoire particuli re qui n appara t pas reproductible partout On retrouve le poids de la variable temporelle qui est au c ur des changements organisationnels Dans d autres cas les technologies peuvent souffrir d tre consid r es comme une mati re p riph rique encore trop jeune pour tre pleinement reconnue ne repr sentant pas une priorit pour l organisation et les formateurs TICE ressentent des r sistances voire des refus des technologies de la part d autres formateurs Ils pointent alors un certain amateurisme de ces formateurs disciplinaires voir un refus de formation Le statut des technologies et des personnels qui y participent leur para t d valoris vers une fonction d assistanat Des reconnaissances financi res peu tangibles Les formateurs qui int grent les technologies dans leurs formations n apparaissent pas bien reconnus dans leur travail par la hi rarchie un certain flou peut entourer les f
11. La phrase Je n ai pas pu b n ficier d un environnement informatique suffisant dans ma mes classe s cette ann e a t propos e en 1 pour la grande majorit des stagiaires Cette phrase renvoie la difficult d analyser voire les contradictions qui caract risent les r ponses et les prises de parti des stagiaires interrog s au sujet de la question du mat riel et de l organisation mat rielle dans les coles Les phrases qui viennent en deuxi me position ex quo sont Je ne me sens pas assez form e et Le calvaire de la course aux croix de la validation C2i2e de l IUFM m a d go t vie des TICE Il est tout d abord noter que leur score est assez loin derri re celui de la phrase qui arrive en premier Il faut galement constater que ces deux phrases arrivent ex quo alors m me qu elles sont les seules citer la formation et qu elles en sous entendent une critique claire et directe l une de fa on globale l autre en liaison avec ses modalit s de validation Notons ensuite que la phrase provocatrice propos e par le questionnaire J ai pass le C2i2e parce que j y tais oblig au moins en partie pas pour continuer ensuite ne recueille que tr s peu de suffrages c est le cas de toutes les propositions de type r glement de compte avec la formation que propose ce questionnaire d ailleurs ce qui est aussi un l ment important noter Enfin constatons que c es
12. Paris les 23 et 24 novembre 2006 En revanche les IUFM ont toujours t laiss s libres dans la mise en uvre des dispositifs d analyse de pratique qu ils souhaitaient privil gier L analyse de pratique est une d marche de formation par la r flexion ceci reste vague et ouvre un large champ L analyse de pratique est une notion polys mique Altet 2002 et la professionnalit est prot iforme En cons quence les conceptions de l analyse de pratique sont vari es et d pendent des choix de cadres th oriques th orisation sur l enseignement et la p dagogie psychanalyse psychosociologie analyse institutionnelle et des modalit s construites dans ces cadres et mises en place par chaque IUFM De ce fait tous les l ments de la formation peuvent tre travers s par l analyse de pratique et la formation professionnelle des stagiaires dans son ensemble peut tre articul e autour de l analyse de pratique dans la mesure o il existe une coh rence entre les objets analys s les objectifs vis s et les mod les sous jacents dans les diff rents modules de formation Loisy 2004 Une des particularit s du C21i2eest d introduire de nouveaux l ments dans la formation professionnelle qui questionnent les formateurs et les stagiaires parler de C2i2e renvoie aux technologies bien entendu mais galement une entr e par les comp tences qui est source de questionnement p dagogique et pour finir la n cessit d v
13. 121 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Figure 2 volution du nombre d IUFM ayant particip pleinement par rapport aux attentes 30 Exp rimentation G n ralisation 1 A Questionnaires re us Questionnaires attendus Si les trois quarts des IUFM se sont lanc s dans le C2i2e d s la phase d exp rimentation alors que les attentes du minist re taient d une dizaine de volontaires cette forte participation ne s est pas traduite par un investissement g n ral lors de la premi re ann e de la g n ralisation On ne peut pas cependant affirmer qu un quart des IUFM est r fractaire car l absence de r ponses a parfois une connotation institutionnelle ces questionnaires ayant comme nous l avons indiqu un caract re officiel N anmoins il semble que tous les IUFM ne s impliquent pas volontiers et pleinement dans le C212e CHANGEMENT ET RESISTANCES Analyse g n rale des freins Phase d exp rimentation L analyse des questionnaires recueillis au cours de l exp rimentation r v le que tous les r pondants ont fait part de difficult s Nous avons rep r quatre niches de difficult s et laiss une cat gorie divers pour les difficult s n entrant pas dans les trois niches les plus fr quentes Les difficult s les plus souvent soulign es se situent au niveau des formateurs et des stagiaires viennent ensuite les effets de la mise en place du C2i2e sur l organisation de la formation puis les diffic
14. Elle a donc d passer du temps aupr s des l ves qui taient sur MEP pour les aider faire les exercices tout en g rant le travail du reste des l ves dans la salle de classe Cet exemple montre que m me si Paola utilise dans cette s quence une technique didactique instrument e habituelle elle s est retrouv e en difficult car les aides fournies par MEP proposaient des organisations math matiques qui n taient pas accessibles des l ves de CM1 40 Travaux fja r 21 Carmen enseignement de trigonom trie en 3 ou la question de l criture sin La trigonom trie pr sente dans le programme du coll ge est une trigonom trie du triangle rectangle Bert amp al 2004 Quand on souhaite calculer en 3e la valeur d un angle connaissant son sinus se pose alors la question de l acceptation ou non de l criture sin 1 En effet sin 1 est un ostensif de la trigonom trie des fonctions trigonom triques qui ne seront abord es qu au Lyc e Cependant utiliser sin 1 en classe de 3e ne pose math matiquement pas de probl me car les angles consid r s sont strictement compris en 0 et 90 degr s Il n existe pas dans les manuels et chez les enseignants de consensus sur le fait d accepter ou non l criture sin 1 et le programme ne prend pas position sur cette question Avant d utiliser MEP pour son cours de trigonom trie Carmen avait choisi de ne pas employer l cri
15. La rigueur et la pr paration 83 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Brice pr cise qu il faut une grande rigueur une importante pr paration pr alable Une s ance informatique doit tre m rement r fl chie et motiv e par un int r t math matique fort Il pr cise galement que le fait d utiliser des exerciseurs permet que les l ves de travaillent vraiment et que cela ne soit pas une s ance d tente sous pr texte que l on utilise l ordinateur L int gration des TICE dans un projet d enseignement coh rent Brice int gre les TICE dans son projet d enseignement d s le d but de l ann e Les potentialit s des technologies sont consid r es dans une perspective didactique il l ordinateur permet notamment d obtenir rapidement une repr sentation d un probl me d un concept afin de lui donner du sens et de favoriser son appropriation par l l ve de relier diff rents aspects alg brique g om trique d un m me concept ou d une m me situation d explorer des situations en faisant appara tre de fa on dynamique diff rentes configurations Les s ances ou animation TICE s int gre dans un enseignement en papier crayon Dans le DM je faisais d couper puis coller sur une feuille deux m me bateaux et je faisais observer aux l ves que l on obtenait facilement des parall logrammes car la d finition d une translation utilise les parall logrammes en reliant certains po
16. Le C2i2e est un dispositif tout fait exemplaire de ce couple L institution produit un dispositif de certification avanc engage les IUFM dans un processus de g n ralisation mais ne d cide pas l obligation de certification De m me et particuli rement dans le premier degr les programmes restent peu incitateurs quant aux usages disciplinaires des technologies se conformant ainsi aux pratiques et attentes dominantes Comme l tude sur les n o titulaires le montre seul le B2i appara t comme une v ritable contrainte Ainsi l institution donne l impression de s arr ter au milieu du gu Le concept d injonction paradoxale utilis par deux composantes de l axe 2 est donc appropri pour qualifier la position de l institution en mati re de d veloppement des TICE L institution demande en effet aux formateurs et enseignants d tre inventifs en mati re d introduction des TICE tout en modifiant tr s peu les conditions d exercice du m tier Il n est alors pas tonnant que les formateurs ressentent le dispositif C212e davantage comme un soutien possible des initiatives que comme une v ritable feuille de route pour l int gration des TICE dans les apprentissages disciplinaires que les professeurs stagiaires produisent des usages plut t limit s et que les n o titulaires tout en consid rant cette int gration comme souhaitable s y engagent mod r ment BILAN Il ne s agit pas ic
17. Synth se et discussion 17h45 18h45 Le C2i niveau 2 enseignant mise en uvre et perspectives Claude Bertrand Responsable du programme Formation aux TICE et accompagnement SDTICE 20h Repas MERCREDI 28 OCTOBRE 2009 8h30 9h30 Teacher development in ICT in UK and research on the use of the interactive whiteboard Dave Miller School of Public Policy and Professional Practice Keele University UK 189 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 9h30 12h Les dispositifs de formation et de certification aux TICE e Pr sentation du th me Jean baptiste Lagrange e D veloppement des environnements et des usages TIC chez les formateurs Delphine Combrouze Pierre Yves Connan Beno t Verdier Jean Vincent e Technologies et professionnalit enseignante discours de stagiaires et de formateurs dans le cadre de la mise en place du C212e Catherine Loisy e Recherches sur les calculatrices l cole primaire repr sentations des enseignants et potentiel d un parcours de formation Teresa Assude e Les n o titulaires et le C212e Herv Thibon 12h 13h D une th orie interm diaire pour la conception de s quences d enseignement un site web pour la formation continue des ma tres Andr e Tiberghien UMR ICAR CNRS Universit de Lyon 13h 14h Repas 14h 15h Les dispositifs de formation et de certification aux TICE suite e Le r le des formateurs en I U F M pour une meilleure int gration des TICE en classe
18. ances r alis es avec ces logiciels Dans la premi re s ance pour pouvoir d terminer les apports du travail avec Geoplan Florence a organis sa classe en deux groupes le premier a travaill de mani re classique en environnement papier crayon le deuxi me a travaill avec le logiciel En ce qui concerne l activit de la stagiaire nous retenons de ses d clarations que la gestion du groupe TICE a t diff rente de celle du groupe papier crayon les l ves se sont montr s plus int ress s nouveaut de l utilisation de l ordinateur ils ont pris le logiciel comme un jeu ils ont t plus attentifs et Florence a eu moins de remarques de discipline faire cf ses propos lors de l entretien Pendant la construction de la figure avec le 59 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 logiciel elle passait dans les rangs pour aider ceux qui se trompaient leur montrait comment revenir en arri re Ses aides taient donc essentiellement d ordre manipulatoire comme elle l avait pr vu dans sa fiche de pr paration Lors de la deuxi me s ance avec cette fois le logiciel Geospace Florence pr voit aussi bien des aides d ordre manipulatoire que des aides math matiques proposer aux l ves d utiliser la fonction plan isol du logiciel lorsqu ils interpr tent mal les constructions obtenues ou lorsqu ils cherchent utiliser des points non coplanaires cr er de nombreux points mobiles et les d p
19. ce la possibilit de modification du temps de r ponse en fonction du niveau des l ves et aux feed back imm diats Ceci a amen Jeffrey pratiquer souvent ce type de travail effet d instrumentation Jeffrey a d velopp une technique instrument e par MEP pour l entra nement au calcul mental Il laisse aux l ves la libert du param trage des exercices MEP a pour r le de proposer des exercices et de corriger les r ponses des l ves Ensuite Jeffrey consulte les bilans MEP pour v rifier que les l ves ont bien jou le jeu propos et qu ils ont atteint le score minimal fix Paola enseignement des rationnels en CM1 ou le probl me des feed back de MEP Paola a une classe de CM1 Elle utilise r guli rement MEP en math matique avec ses l ves dans le domaine du num rique En effet m me si MEP est une BEL con ue pour l enseignement des math matiques au coll ge certains contenus de cette base d exercices peuvent tre utilis s en cycle 3 notamment les contenus relatifs au calcul mental au calcul et la proportionnalit Ces exercices sont d ailleurs souvent utilis s par les enseignants de primaire de EMULE Tout comme Jeffrey Paola appr cie l utilisation de MEP en classe Cela lui permet de faire travailler des l ves en autonomie sur MEP pour se lib rer pour le reste de la classe Elle programme galement r guli rement du travail hors classe sur MEP Paola a souhait utiliser MEP po
20. certains des items sont susceptibles de concerner les CPE mais d autres pas B Concernant les questions d ge et de discipline les contre arguments nous am ne penser qu il n y a pas de r gles g n rales mais plut t des questions d individus e Les r ticences sont parfois expliqu es par un contexte d favorable Chez les formateurs PE on retrouve un frein au niveau des formateurs disciplinaires anciens professeurs d Ecole Normale lls taient dans un contexte beaucoup plus favorable de travail plus confortable dans les EN L IUFM les a bouscul s a fait des conditions de travail plus difficiles tout un contexte qui fait qu ils n ont pas envie de se rajouter des choses en plus C e Les r ticences sont expliqu es par l absence de validation des comp tences des formateurs qui peut induire un sentiment d ill gitimit Mais si la validation des comp tences techniques ne pose pas trop de probl me en revanche c est compliqu parce que quand on regarde le C2i niveau 2 a ne va pas de soi de transf rer a pour les formateurs parce que le r f rentiel n a pas t con u comme a B Il n est pas simple de valider les comp tences C2i2e des formateurs et peut tre m me inappropri il y aurait un danger d ailleurs a serait de renforcer l id e d une homoth tie finalement entre le travail de formation et le travail de l enseignant l id e que pour faire un bon formateur
21. couvert pendant la s ance les erreurs que les l ves pouvaient commettre Nous relevons aussi une erreur persistante chez 2 l ves sur le calcul d image qui est une erreur de calcul alg brique les l ves d veloppent au lieu de calculer directement dans chaque parenth se Diane ne semble pas surprise par cette erreur tout se passe comme si cette erreur faisait partie du r pertoire des erreurs possibles elle r p te peu pr s la m me explication aux deux l ves Ainsi le travail avec le logiciel semble tre r v lateur de difficult s auxquelles l enseignant ne s attend pas Enfin nous constatons qu elle a pris conscience assez vite du temps que les l ves pouvaient passer r p ter des t ches qu ils ma trisaient du seul fait du nombre important d exercices propos s dans une m me s rie et du caract re contre productif que cela pouvait avoir et ceci l a amen e des interventions pour inciter les l ves changer d exercice Il y a sans aucun doute un quilibre trouver entre le zapping entre exercices sans aucun doute peu propice aux apprentissages et la r solution int grale de tous les exercices d une s rie Dans les conditions de cette observation l enseignante a du essayer de le trouver en temps r el pour les diff rents l ves le logiciel ne permettant pas le param trage 3 Le d roulement pendant la s ance d Olivia Nous avons d j pr sent la s ance d Olivia et analys so
22. des menus Am liore comme tu le souhaites sans trop perdre de temps De la m me fa on fabrique la courbe ainsi qu un diagramme circulaire des effectifs cumul s Par ces questions Brice dirige le travail des l ves on pourrait croire une suite d action tr s ferm es mais la derni re question permet aux l ves d avoir plus d autonomie l aide de petites questions j esp re que les l ves r aliseront que deux graphiques sur trois sont parlants mais que le diagramme circulaire concernant les effectifs cumul s ne rime rien Nous en parlerons tous ensemble si la conclusion ne vient pas dans chaque groupe J essaierai de faire fabriquer un diagramme circulaire qui signifie quelque chose celui des effectifs Une interpr tation libre sera laiss e aux l ves Chez Brice une attention particuli re est accord e au type d aide ainsi qu l adaptation aux l ves Le document l ve ne figure pas dans le m moire de Yann Il indique lors de l entretien avoir pr par avec un traitement de texte un document papier regroupant la fois les consignes techniques pour utiliser le logiciel et les questions de g n tique Pour Sylvain les documents l ves comportent deux fiches 1 une fiche technique sur l utilisation du logiciel bas e sur un mod le existant mais modifi e par Sylvain pour l adapter sa classe et ses objectifs permettant aux l ves de travailler en autonomie ii
23. et avec la g n ralisation du C2i niveau 2 comme condition de la certification l issue de l ann e de stage les IUFM vont centrer plus directement leur dispositif de formation sur les comp tences et usages directement professionnels Lagrange Lecas amp Parzysz ibid terminaient en tra ant des perspectives de recherche travers deux questions Une premi re question est de savoir o les stagiaires peuvent rencontrer la nouvelle professionnalit que supposent des usages significatifs des technologies ce qui implique d tudier les dispositifs et formateurs IUFM Une autre question est celles des usages que les professeurs stagiaires peuvent d velopper pendant les quelques mois de leur formation et qui sont l occasion de prises de conscience pouvant pr parer une volution de la professionnalit Il nous semble que l issue de la recherche Gupten nous avons approch de fa on beaucoup plus significative une vari t d usages et leur gen ses Une premi re raison est que nous avons largi le champ d investigation aux professeurs en poste en nous centrant particuli rement sur certains usages que nous pensons appel s se d velopper les bases d exercices en ligne par exemple Relativement aux professeurs stagiaires nous avons affin la m thodologie d observation notamment en ce qui concerne l usage de l Internet et l tude de m moires professionnels La synth se de l axe 1 pr s
24. impliqu dans la validation de comp tences du B21 mais souhaitait y contribuer en faisant travailler ses l ves avec les technologies mais je n ai pas valid parce qu en fait dans le coll ge les l ves que j avais devaient faire un autre projet et c est le prof d espagnol qui validait Le professeur stagiaire B enseigne les SVT Il a un parcours qu il qualifie lui m me de particulier j ai une th se en cologie volutive j ai repass le CAPES la sortie de la th se Par go t personnel il est attir par l informatique et d clare avoir une certaine facilit utiliser ce type d outils j aime bien utiliser ces outils l et puis j ai une attirance pour a C est quelque chose 7 Nous d signerons les professeurs stagiaires par les termes le stagiaire il ou lui ind pendamment du genre 142 Travaux qui m int resse Je ne suis pas un informaticien mais je me d brouille peu pr s avec les logiciels de base Il a t affect dans un lyc e dijonnais tr s bien quip un lyc e la pointe sur les TICE Le laboratoire SVT est particuli rement bien dot en TICE avec notamment un vid oprojecteur dans chaque salle avec des tableaux interactifs une salle ExAO deux salles informatiques reli es en r seau il y a largement de quoi s amuser un peu avec a Utiliser les technologies repr sente un aspect ludique pour le stagiaire Tous ses
25. int gration des TICE dans son enseignement et sur les modifications de pratiques professionnelles qui l accompagnent et elle se pose des questions sur les potentialit s et les limites de ces technologies quant aux apprentissages et l investissement des l ves Dans son travail Florence pr sente et analyse trois s ances portant sur des contenus g om triques les l ves doivent y r soudre des probl mes en utilisant des logiciels de g om trie dynamique Geoplan et Geospace A son entr e l IUFM Florence est quip e d un ordinateur personnel depuis un an sait utiliser un traitement de texte et poss de un acc s l Internet En revanche elle d couvre l usage des TICE pour l enseignement des math matiques au cours de la formation didactique Suite cette formation sa conception de l usage des TICE s est modifi e comme elle l exprime dans l entretien Quand je voyais les TICE au d part je ne voyais pas leur utilit au sens o pour moi on fait l exercice par ordinateur au lieu de le faire sur papier crayon Pour moi c tait ni plus ni moins qu un changement de support sans apport autre Et puis apr s avec la d couverte des logiciels ma perception a chang Florence est alors convaincue des potentialit s de ces outils informatiques pour l enseignement des math matiques mais elle estime que la mise en place de s ances TICE lui demandera encore un gros investissement personnel Elle d cide donc
26. les anciens formateurs ont du mal ils utilisent l ordinateur mais ils ont du mal passer le pas professionnel G Ce point de vue peut tre nuanc Tout d abord ce n est pas toujours le cas La notion d ge et de sexe ne para t pas un crit re pour rep rer l implication ou non des formateurs 1 La difficult construire des s ances int grant didactiquement les TICEn est pas le propre des anciens formateurs et il semble que si la plupart des formateurs nouvellement recrut s ont les comp tences techniques tous ne savent pas int grer les technologies dans les enseignements conduits dans les classes aupr s des l ves ni dans la formation des stagiaires La seconde remarque concerne les formateurs les plus g s qui venant aux TICE font preuve de beaucoup de pertinence dans leur utilisation en raison m me de leurs comp tences didactiques et par leur perception des limites de la p dagogie traditionnelle je me suis aper u que ceux qui taient plus g s dans le m tier et qui venaient aux TICE taient extr mement pertinents ils ont vu les limites d une p dagogie classique avec des outils traditionnels et ils mettent vraiment les TICE au service de quelques points tr s pr cis E e Les r ticences sont parfois expliqu es par les disciplines enseign es L implication me para t tr s li e la discipline pour les PLC 1 soit parce que les formateurs ont le sentimen
27. les m thodes d analyse ainsi que la population interrog e par questionnaires et entretiens sont pr sent s Puis un tat des lieux relatif aux formateurs ayant r pondu au questionnaire et un portrait g n ral de leur rapport la technologie sont dress s Ensuite des analyses sont propos es selon quatre dimensions d gag es dans la probl matique et une derni re section dresse une synth se et propose des perspectives pour des travaux ult rieurs PROBLEMATIQUE DIMENSIONS D ANALYSE ET CONCEPTS Probl matique Le d veloppement des technologies concerne l ducation comme toutes les branches d organisations tant priv es que publiques Dans ce contexte les formateurs en IUFM sont invit s introduire les technologies diff rents niveaux de leurs pratiques professionnelles Les formateurs en IUFM constituent un public vari investi de fa on plus ou moins concomitante dans plusieurs directions formation initiale et continue recherche administration partageant cependant une professionnalit commune qui s est affirm e en une quinzaine d ann es d existence des IUFM Ils sont int ressants tudier en tant que groupe en volution mais aussi en ce que leurs pratiques ont une influence sur le d veloppement des usages des technologies dans le cadre plus large des tablissements scolaires qui constitue l objet d tude de GUPTEn L objectif de notre travail est donc l analyse des usages des technol
28. pp 25 41 Altet M Paquay L amp Perrenoud Ph 2002 Formateurs d enseignants Quelle professionnalisation Bruxelles De Boeck Artigue M 2008 Conf rence pleini re in Proceedings of the fifth congress of the European Society for Research in Mathematics Education CERME 5 Larnaca Chypre Artigue M Gueudet G 2008 Ressources en ligne et enseignement des math matiques Conf rence l Universit d t de math matiques Saint Flour http www3 ac clermont fr pedago maths pages UE2008 prog_ UE 2008 htm consult le 10 novembre 2008 Assude T 2007 Teachers practices and degree of ICT integration in D Pitta Pantazi and G Philippou eds Proceedings of the fifth congress of the European Society for Research in Mathematics Education CERME 5 Larnaca Chypre Assude T et Loisy C 2008 Valeur et efficacit de l int gration des TICE dans l enseignement Colloque international Efficacit amp quit en ducation Rennes 19 21 novembre 2008 Bailleul M Bodergat J Y 2001 Diriger un m moire professionnel Entre dispositif institutionnel et probl matique relationnelle Le cas de la formation des enseignants en France European Journal of Teachers Education 24 3 263 289 Barats C 2007 Pour le prix d un caf par jour Une analyse des logiques d institutionnalisation des TIC par le Minist re de l Education Nationale dans l enseignement sup rieur fran ais depuis 1989
29. quipement globalement correct 70 disposent d une salle informatique et malgr la mise en avant des TICE lors de l ann e de formation en lien avec le 163 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 C212e Il est noter que le constat est particuli rement d favorable pour les stagiaires non certifi s C212e 8 13 Les n o titulaires disposant d une salle informatique et n ayant pas utilis les TICE mettent en avant leur manque de formation La gestion d une salle informatique les probl mes susceptibles d y avoir lieu semblent freiner les n o titulaires Une part importante galement ne sollicite pas d aide ou limite cette derni re l entourage proche coll gues de l cole assistant d ducation Ce constat semble d ailleurs en contradiction avec les affirmations des stagiaires ces derniers s accordent dans leur majorit trouver des int r ts aux TICE motivations des l ves facilitation des apprentissages en deuxi me position cependant Le caract re institutionnel et obligatoire n est cit qu en troisi me position Devons nous interpr ter cela comme une mauvaise repr sentation des TICE Dans de nombreux questionnaires les TICE apparaissent comme une fin voire comme un passage oblig que l on peut d l guer un coll gue lors d un d cloisonnement ou encore un assistant d ducation Les usages sont assez peu disciplinaires ce que les stagiaires appellent des pratiques TICE se r sume assez
30. rents probl mes techniques et ne pas se laisser submerger lorsqu ils surviennent Elle note galement un souci d tablir des liens entre le travail sur P C et le travail en TICE Enfin nous nous demandons si nous ne devrions pas envisager un petit devoir maison pour pr parer ces s ances TICE et les rendre plus efficaces Comme Kathy elle souligne galement que l introduction des TICE demande un gros investissement en temps pour la pr paration C est vrai que c est plus long quand m me de pr parer une s ance TICE D j parce que je vais forc ment tester l exercice Enfin d j je fais beaucoup plus de recherche pour la s ance TICE Je vais sur plein de sites je regarde les TICE qui ont t faits dans les diff rentes classes Je trouve que c est difficile d valuer le niveau d une activit TICE Je trouve qu on a souvent l impression que c est facile sous pr texte qu il y a l ordinateur On ne se rend pas compte de la difficult qu on peut introduire en fait Apr s j y r fl chis je dirais trois semaines avant de les faire bien trois semaines Pendant une semaine je vais regarder leurs difficult s Apr s je vais faire une premi re bauche apr s je vais tester l exercice Il faut que je passe dans les salles informatiques v rifier que les logiciels fonctionnent et qu ils y aient bien acc s quand ils rentrent leur login extrait de l entretien D terminants du travail effe
31. s que les l ves ne savaient plus ce qu ils devaient faire ils pouvaient regarder l animation et se d bloquer par eux m mes Les interventions des stagiaires consistent alors fournir au coup par coup collectivement ou individuellement des aides ponctuelles sur l utilisation des logiciels Florence explique ainsi J en ai qui m ont construit des points qui servent rien qui voulaient revenir en arri re donc l je leur ai montr les propri t s du logiciel qu on peut retourner dans le fichier supprimer la figure qu on a fait en trop revenir la figure pr c dente des l ments d explication Gilles ce stade le mode TRACE doit tre expliqu des indications lorsque les l ves rencontrent des difficult s math matiques lors d une s ance de g om trie dans l espace les l ves de Florence rencontrent des probl mes avec la vision des figures de l espace elle leur donne alors l indication suivante passez dans le plan vous verrez si vos points sont coplanaires Gilles d crit en particulier ce type de gestion lors de ses s ances consacr es l utilisation d un exerciseur au cours desquelles il s appuie sur l autonomie des l ves pour rester en retrait et n intervenir que ponctuellement et titre individuel sur la demande expresse d un l ve Un exerciseur en ligne tel que Mathenpoche favorise l autonomie et en m me temps l change il est incroy
32. sentation 50 71 50 par exemple Powerpoint logiciels disciplinaires 26 62 71 ressources en ligne 47 52 50 Internet Intranet autres ressources num riques 31 28 52 encyclop dies cd rom dvd rom cam scope 12 14 31 vid oprojecteur 60 75 73 autres 7 6 23 EPS 8 60 18 60 20 20 20 56 66 12 TICE primaire 0 17 64 52 27 13 91 45 38 14 83 42 36 20 27 22 89 48 14 3 105 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 ANALYSE COMPLEMENTAIRE RELATIVE A L IMPACT DES TICE SUR LES FORMATEURS EN IUFM Dominique BESSIERES Universit de Reims Comme il a t dit plus haut Dominique BESSIERES a particip une premi re phrase de ces travaux puis les circonstances ont fait qu il a travaill seul Apr s avoir rappel les donn es sur lesquelles il s appuie tout en vitant autant que faire se peut les redites avec ce qui pr c de nous pr sentons les analyses qu il a pu faire et qui donnent un clairage compl mentaire celui apport par les autres membres de l quipe Ces analyses sont reprises de L impact des technologies dans les IUFM de nouveaux usages sous influence manag riale ou une injonction paradoxale au Colloque international Association Internationale des Sociologues de Langue Fran aise XVII Congr s Groupe de Travail 13 Sociologie de la Communication Istanbul Turquie 7 11 juillet 2008 PROBLEM
33. souvent g nent perturbent les autres lieux de pouvoir qui sont plus p dagogiques Mais c est aussi des lieux de pouvoir parce qu ils ont un regard sur la p dagogie mais le pouvoir de la technique est limit par les besoins de la formation la fois parce qu il faut convaincre les utilisateurs La technique doit tre transparente mais elle doit tre derri re et elle doit tre solide si on fait quelque chose qui ne marche pas au lieu de convaincre on fait le contraire il faut qu il y ait quelque chose de solide derri re et parce que la finalit ultime est la formation c est jamais gagn parce qu il suffit qu on change d ing nieur responsable du service pour qu il faille recommencer les explications et constamment rappeler aux uns et aux autres que la technique est au service des finalit s et pas 134 Travaux l inverse Les aspects didactiques et p dagogiques doivent prendre la place qui leur revient Par ailleurs la mise en place de syst mes de s curit tr s puissants peut tre un frein consid rable leur int gration didactique Il convient donc d amener les services informatiques r fl chir ces questions une prise de risque excessive pouvant tre dangereuse mais a contrario un syst me de protection trop contraignant pouvant conduire emp cher l int gration des TICE Les contraintes mutuelles qu exercent les uns sur les autres les personnels des services informatiques et les formateurs sont imp
34. t du C212e est ramen des consid rations mettant en jeu la sensibilit ou les int r ts personnels 2 question selon vous les r ponses sont beaucoup moins tranch es et la dimension valuative se retrouve cit e peu pr s galit avec la dimension de formation et les r ponses embarrass es ou inexistantes remontent au quart de l ensemble Une hypoth se d analyse pourrait tre de dire que lorsque la question du C212e est envisag e de la part des stagiaires du point de vue de l institution c est la voix de la sagesse qui l emporte l institution semble y tre per ue non pas comme recherchant valuer classer voir vincer ses agents par l interm diaire du C212e mais plut t les pr parer du mieux qu elle peut aux volutions rapides du m tier Dans l autre question au contraire lorsque c est le point de vue du stagiaire qui est demand le v cu personnel revient au premier plan et les mauvais souvenirs de comp tences difficiles voire impossibles valider Cette hypoth se est compatible avec l id e d injonction paradoxale pr sente plus haut dans la partie Analyse compl mentaire relative a l impact des TICE sur les formateurs en IUFM les personnes interrog es reconnaissent que l institution leur veut du bien mais la r alit v cue les laisse perplexe quant ce qu est exactement ce bien Partie C usages des TICE observ s au cour
35. temps je ne voyais pas les progr s par contre sur la construction des plans d j a allait beaucoup mieux parce qu ils avaient une logique d organisation qui tait tr s diff rente et puis dans le milieu de l ann e l criture et la mise en forme des dissertations sont pass es au stade suivant on commen ait avoir un travail sur les concepts les r sultats au bac ont t globalement meilleurs et surtout les l ves taient beaucoup plus satisfaits de ce qu ils faisaient en classe Il ne s agit pas cependant simplement d utiliser des outils mais de les int grer dans des situations didactiques dans lesquelles leur utilisation ait du sens le plus important tant que les l ves apprennent je pr f re quelqu un qui s int resse l apprentissage mais n utilise pas l ordinateur quelqu un qui met de l informatique pour occuper les l ves sans se pr occuper des apprentissages tout en ayant l air de dire voyez moi j en fais Pour que les TICE s int grent il faut convaincre l enseignant de leur utilit si on arrive lui prouver que 136 Travaux travers les TICE on peut faire des choses qu on ne pouvait pas faire avant et qui am nent un r el gain d apprentissage pour les l ves on va gagner les profs r ticents En cons quence cela questionne la recherche sur les apprentissages il s agit de cerner les situations d apprentissage d l ves o l emploi des TICE am ne un plus didactique au sens lar
36. voit une feuille d exercices papier pour les l ves en lien avec leur travail sur Paraschool et qu ils doivent rendre la s ance suivante Analyse de l activit de Maurice Le choix de Maurice de travailler avec le logiciel Paraschool semble en contradiction avec l id e qu il se fait du travail avec une base d exercice En effet beaucoup d exercices sont du type QCM questions choix multiples ce qui ne nous semble pas permettre un travail des l ves sur des t ches complexes comme l entend Maurice D autres logiciels pourraient mieux le satisfaire cependant Paraschool est le seul d entre eux qui propose des exercices fl ch s pour l enseignement professionnel Cette caract ristique semble donc d terminante dans le choix de Maurice Toutefois Maurice semble concilier cette volont de favoriser une activit sur des t ches complexes et ce choix de Paraschool par l incorporation dans ses plans de travail partir de la deuxi me ann e d exercices plus diversifi s issus du niveau troisi me de la partie enseignement g n ral Il enrichit encore l activit des l ves en leur demandant un travail papier crayon en parall le au travail sur machine et il compose galement avec leur relative faiblesse en leur donnant la possibilit de revisiter le cours au fil des plans de travail 18 Travaux 2 L exemple de la s ance d Olivia Nous avons observ l enseignante Olivia en novembre 2005 pen
37. FORMATION ET DE CERTIFICATION AUX TICE Au cours des rencontres de cet axe un cadre a t labor pour int grer les probl matiques et analyses des composantes Il s organise autour de couples l uvre dans les gen ses d usages Comme en m canique un couple associe une action et une r action et il rend compte de la mise en mouvement d un mobile Trois couples nous ont paru pouvoir rendre compte de la mise en mouvement que constituent les gen ses d usage le couple comp tences usages le couple changements r sistances et le couple incitation appropriation e Le couple comp tences usages des usages coh rents ne peuvent se d velopper sans un minimum de comp tences et r ciproquement le d veloppement de comp tences professionnelles relatives aux technologies particuli rement dans le domaine professionnel suppose l existence de ces usages Il peut y avoir un cercle vicieux dans lesquels des comp tences faibles permettent seulement le d veloppement d usages peu ambitieux qui leur tour ne supportent pas le d veloppement de comp tences nouvelles Le travail men dans l quipe en projet et rapport par Lagrange Lecat et Parzysz 2006 montrait que sur un plan global les professeurs stagiaires des IUFM sortaient difficilement d un tel cercle vicieux en d pit de leur sensibilisation croissante aux technologies Dans l axe 2 il s agit d aller au del de ce constat global en examin
38. LES ENSEIGNANTS Nous reprenons ici le cadre int gratif d fini dans la partie II du rapport axe 1 pour une relecture des r sultats des trois composantes de cet axe Notre postulat est que les gen ses d usage des technologies d coulent de l activit qui elle m me est sous l influence de d terminants externes et internes l enseignant Il est possible l issue de cette tude d identifier en premier lieu certains d terminants et leur influence sur les gen ses puis de consid rer des volutions plus complexes Commen ons par les d terminants externes Des d terminants institutionnels conditionnent fortement le choix du logiciel utilis mais il n est pas certain que cette influence s tende aux usages qui en sont faits et donc aux gen ses Dans certains cas le type de l tablissement constituent des d terminants Les enseignants des lyc es professionnels observ s par la composante Exerciseurs Seconde ont tous choisi Paraschoo l une base d exercices sp cifiquement affich e comme adapt e ce type d tablissement La localisation g ographique et l encadrement hi rarchique associ constitue un d terminant suppl mentaire pour les enseignants de lyc e de l acad mie de Versailles qui ont majoritairement choisi de travailler avec la base d exercices Euler parce que c est une base d velopp e par le rectorat de l acad mie et promue par ses inspecteurs Dans d autre cas les d terminan
39. Quels que soient le statut ou le temps de pr sence l IUFM on retrouve cette tendance Toutefois il est int ressant de noter que les formateurs plein temps l IUFM ont une image ni positive ni n gative alors que pour les formateurs temps partag l image d un formateur utilisant les technologies est plut t positive voire positive Pour les formateurs interrog s l impact des outils technologies sur le travail de formateur se traduit en premier lieu par un gain de temps sur le long terme 61 puis une augmentation de la qualit 59 et par une augmentation du temps de travail 56 et par de nouvelles t ches 36 Les formateurs PE sont ceux qui signalent le moins d augmentation de leur temps de travail De quel temps de travail parlent ils On peut ais ment imaginer que c est du temps dans la classe et non pas celui de l IUFM Gr ce aux TICE le travail avec d autres formateurs devient plus facile pour 74 des formateurs interrog s Les formateurs de statut professeur d universit se singularisent en consid rant que la situation est inchang e hauteur de 75 Cette diff rence pourrait s expliquer par des habitudes de travail anciennes chez les PU qui ne changent pas avec la technologie 45 des formateurs jugent que l obligation pour les stagiaires de valider le C21 niveau 2 enseignant sera un moteur pour l int gration rapide des TICE dans les pratiques 30 pensent que cela ne concerner
40. TICE extrait de l entretien C tait suite aux premi res s ances qu on a fait l IUFM sur Geoplan Geospace J avais t assez impressionn e de tout ce qu on pouvait faire je veux dire intuitivement avec le logiciel Je trouvais que c tait un logiciel avec lequel on pouvait faire plein de choses sans forcement tre un crack en informatique ce qui tait mon cas au d part extrait de l entretien Cette formation a galement motiv Florence utiliser Geospace car les formateurs ont propos aux stagiaires de r soudre l aide du logiciel un probl me portant sur une section de solide par un plan Or les stagiaires ont t mis en difficult par ce probl me ce qui fait que Florence a pens que si des enseignants rencontraient des difficult s li es la vision dans l espace il pouvait tre int ressant de travailler cet aspect avec des l ves de seconde Par ailleurs elle a t confort e dans cette id e par un de ses coll gues au lyc e qui traitait depuis cinq ans avec ses l ves de seconde une activit sur les sections du cube par un plan en utilisant le logiciel Geospace Dans le cas de Kathy qui appr hendait elle aussi l utilisation des TICE avec ses l ves cette formation a eu plut t un caract re informatif n cessaire mais elle ne l a pas estim suffisant Oui c est l bas que j ai d couvert donc c est gr ce a que j ai exp riment On a beaucoup d couvert ma
41. activit professionnelle l impact des diff rents dispositifs sur les formateurs et les stagiaires eux m mes les innovations p dagogiques et les nouveaux outils de formation et de suivi la pression et la reconnaissance institutionnelle l impact des technologies sur la professionnalit des formateurs L utilisation des logiciels Le logiciel Sphinx a permis d laborer le questionnaire de l enqu te quantitative de le mettre en ligne et d en tirer un formulaire papier de rassembler les r ponses saisies directement en ligne et de 10 Nous remercions Mme Annabelle Richard qui s est acquitt e de ce travail 89 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 saisir les r ponses sur formulaire papier 699 r ponses ont ainsi t recueillies sous une forme traitable par le logiciel Le premier traitement a t une analyse monovari e tri plat permettant d obtenir une description pr cise de la population ayant r pondu au questionnaire Dans un second temps le logiciel Sphinx nous a permis de proc der la mise l preuve de nos hypoth ses en proc dant des croisements entre les variables d identit et les variables d opinion et de comportement des interview s Une tude approfondie des donn es support es par des analyses factorielles et des croisements a ensuite permis de d gager des profils de formateurs identifi s dans la probl matique Le questionnaire et l ensemble des donn es issues du trai
42. amener ses l ves travailler avec un exerciseur qui lui semble d un grand int r t pour un enseignant car ce logiciel permet d am liorer sa connaissance des l ves Le fait que Mathenpoche puisse conserver les notes le nombre d erreurs et le temps pass sur chacun des exercices me permet de donner une note que les l ves appr cient tout en y incluant leur motivation leur implication lors de cette s ance Cette notation me permet donc de valoriser l implication et la motivation de chaque l ve et donc d aider les l ves en difficult En ce qui concerne les ressources documentaires utilis es pour laborer les s ances les stagiaires ne citent pas leurs sources dans le corps de leur m moire En revanche les entretiens individuels 52 Travaux nous ont apport quelques informations relativement aux pratiques de Kathy et Florence Kathy a ainsi cherch des exemples de s ances sur des sites Internet et les a adapt s ses objectifs Florence quant elle s est appuy e sur diff rents types de ressources des manuels du secondaire des travaux d IREM et des sites Internet Elle pr cise aussi que ces ressources lui ont servi de support pour concevoir ses propres s ances et qu elle n a rien repris clefs en main En ce qui concerne la pr paration des s ances la t che des l ves est le plus souvent pr cis e sous la forme d un document l ve crit distribu en d but de s an
43. ance observ e concerne sp cifiquement des r visions sur les identit s remarquables Olivia tablit une feuille Wims tr s longue en rajoutant la fin quelques exercices sur la factorisation de trin mes du second degr pour les l ves rapides Elle propose ses l ves des exercices relativement difficiles du point de vue des t ches Par exemple elle saisit l opportunit propos e par le logiciel Wims opportunit rarement adopt e par d autres enseignants du secondaire de construire des s ries d exercices o non seulement les variables sont al atoires chaque essai mais aussi les formes des nonc s Olivia choisit aussi d utiliser la fonctionnalit li e l enregistrement des notes des l ves Plus pr cis ment le logiciel fournit chacun des l ves la fin de chaque exercice ou de chaque s rie d exercices une note sur 10 Si les notes comptent dans leur valuation les l ves doivent g rer l activation ou non de leurs notes pour piloter leur moyenne apparente la feuille de TD Wims Olivia choisit d expliquer cette fonctionnalit aux l ves Cependant elle ne pr voit pas de relever les notes des l ves mais construisant sa feuille d exercices Olivia sait qu elle posera l issue de la s ance de module un contr le crit qui reprendra l un des exercices de la feuille Wims Analyse de l activit d Olivia Les effets des changes avec les chercheurs du projet R gion et la
44. ances a d j t signal e En effet lors de la s ance observ e en 2006 il utilise toujours la m me base d exercices mais les plans de travail sont enrichis par des compl ments de cours et des exercices provenant de la partie enseignement g n ral de cette m me BEL mais de niveau 3 Dans les d roulements il semble que Maurice ait mis au point un format de dialogue avec l l ve dont il vient observer le travail En particulier il fait assez syst matiquement revenir l l ve en arri re pour v rifier le travail effectu comme l atteste cet extrait de dialogue d une observation 2006 Oui qu est ce que tu n as pas compris Elle est o la question d abord Je n ai pas vu ce 28 Travaux que tu as donn comme r ponse tout l heure Que repr sente cette valeur Reviens en arri re Enfin Maurice a galement d velopp un type d intervention publique dans la classe C est le seul des enseignants observ s qui donne au tableau une explication de math matiques pendant que les l ves travaillent sur leur machine Durant l ann e 2005 Maurice utilisait une salle informatique quip e d un dispositif permettant l enseignant de stopper l activit des l ves Dans le compte rendu de l observation l ve de 2005 l l ve travaillant sur un exercice de mod lisation d une situation par une fonction affine est interrompu par l enseignant qui veut rappeler au tableau le lie
45. bureautique Cette contradiction est assez questionnante On peut mettre l hypoth se au vu notamment de la repr sentation relativement peu satisfaisante de la diff renciation technologies TICE dans ce groupe que cette question ait t mal lue ou comprise par les stagiaires rappelons que seuls 3 sur 10 ont mis en oeuvre les TICE dans leur classe dans ce groupe l La repr sentation des TICE chez les stagiaires interrog s peut en fin de compte se r sumer selon les quatre points suivants e Pas de rejet des TICE e Assez forte conviction de leur int r t e Assez bonne repr sentation de la diff rence technologies TICE e Pr pond rance du bureautique sur le disciplinaire dans leurs mises en oeuvre 162 Travaux Question 2 Perception de la formation C2i La formation C2i un bon souvenir Dans l ensemble outre quelques r ponses tr s n gatives les stagiaires admettent que le C212e les a amen s voire forc s s int resser aux TICE et les int grer dans leurs pratiques d s l ann e de stage Les r ponses au questionnaire mettent par ailleurs en avant son caract re formatif que ce soit par les questions g n ralistes pos es au d but de ce dernier ou par les questions interrogeant explicitement cet aspect Pour une grosse majorit le C21 a t l occasion de se former aux TICE Notons cependant que beaucoup minorent cet aspect en indiquant surtout que le C2i les a sensibilis s r
46. ce domaine est tr s vari e inexistante chez Kathy elle est d butante chez Florence et tr s avanc e chez Gilles son entr e l IUFM Gilles de par son exp rience personnelle est convaincu des potentialit s que pr sente l ordinateur dans l enseignement mais ce n est pas le cas de Florence Quand je voyais les TICE au d part je ne voyais pas leur utilit au sens o pour moi on fait l exercice par ordinateur au lieu de le faire sur papier crayon Pour moi c tait ni plus ni moins qu un changement de support sans apport autre Florence entretien Quant Kathy son attitude se r sume une r serve m l e d appr hension En fait c est parce que Donc c est un truc qui me faisait peur parce qu on n en a jamais fait du tout Donc je me suis dis si je ne m y mets pas cette ann e je ne m y mettrai jamais Kathy entretien La gen se professionnelle des trois stagiaires co ncide avec leur arriv e comme professeurs stagiaires l IUFM Leur profil comme leur attitude ne manque pas d avoir des r percussions sur celle ci Ainsi Gilles profite de la formation pour entamer ou poursuivre une exploration des logiciels utilis s dans l enseignement essentiellement en dehors des s ances J ai fait de lauto formation sur Geoplan au moment ou on l a vu cette ann e parce que avant on ne l avait pas utilis et je ne connaissais pas En deux jours je faisais ce que je voulais alors qu on n ava
47. ce nouveau rapport c t oppos hypot nuse Dans la classe de Carmen comme le montre l extrait de s ance pr sent en annexe 2 une fois la r ponse donn e par les l ves ligne 1 la question 4 la t che MEP est termin e Carmen rentre la r ponse mais ne presse pas le bouton valider Elle profite de cette question pour expliciter la propri t justifiant la r ponse donn e dans cette configuration si les angles des triangles sont gaux le rapport ne change pas quelque soit la longueur des c t s des triangles lignes 2 8 Or comme nous l avons mentionn ci dessus il n est pas pr vu par les concepteurs de l exercice de faire formuler cette propri t la question 4 La question 5 a d ailleurs t cr e pour permettre une approche de cette propri t par la manipulation des extr mit s des segments ST NM et BC sur les demi droites AC et AB et l observation de la valeur des rapports MEP propose donc dans le passage de la question 4 la question 5 un encha nement particulier d organisations math matiques et d organisations didactiques l exploration de la propri t en question d bute la question 4 et se trouve au coeur de la question 5 Carmen elle fait une synth se la question 4 en non ant la propri t Ainsi quand elle passe la question 5 ligne 9 elle doit retourner une activit d exploration de cette propri t alors qu il semblerait plus naturel
48. cependant ne se d cr te pas elle est li e l attitude des enseignants Barchechath amp Magli 1998 et les tudes montrent qu apprendre en autonomie n cessite une attitude active une implication importante et des comp tences d un autre ordre que celles acquises jusque l Albero 1998 page 470 L apprentissage en autonomie reste inaccessible une grande partie des apprenants La mise en place d une p dagogie qui donne une place importante l autonomie peut accentuer l h t rog n it des l ves et en cons quence renforcer les in galit s L usage de l informatique favorise la mise en place de situations didactiques visant surmonter certains obstacles pist mologiques Des exemples sont donn s en sciences j ai une proc dure qui consiste faire prendre conscience que dans certaines s ances de TP en particulier dans ma discipline les TICE ont une importance les TICE am nent un plus que n am nent pas des outils plus ordinaires par exemple un logiciel de simulation va apporter un plus dans la mesure o nous n avons au lyc e ou au coll ge pas la possibilit d avoir le mat riel pour faire des manipulations avoir des logiciels qui simulent des exp riences faites dans des domaines non accessibles aux l ves peut amener quelque chose que ne peut pas apporter le livre le cahier le r troprojecteur classiques en g ographie la repr sentation des courbes de niveaux il y avait un logic
49. classe int grant les technologies Nous pouvons penser que les contraintes d adaptations ces situations favorisent chez le stagiaire qui les exp rimente la gen se d usages professionnels des TICE notamment lorsqu elles sont analys es dans le cadre d un crit r flexif Malgr les disparit s individuelles relev es les gen ses professionnelles des stagiaires pr sentent un certain nombre de points communs Nous remarquons tout d abord que les stagiaires ont pris progressivement conscience du fait que quel qu en soit l int r t la phase de pr paration d une s ance TICE est chronophage par rapport une s ance classique Ils se sont aussi rendu compte des possibilit s que peut offrir un environnement technologique pour certains apprentissages par rapport un environnement classique Ce qui les conduit se placer d un point de vue conomique en n investissant dans la pr paration et la r alisation de s ances TICE que lorsqu ils les estiment rentables pour l apprentissage De plus ils envisagent l int gration des technologies dans un projet d enseignement coh rent Nous remarquons galement que tous les stagiaires soulignent l issue des s ances TICE un certain nombre de difficult s rencontr es D une part si l aspect manipulatoire des outils technologiques favorise la motivation des l ves il risque aussi de les d tourner des apprentissages vis s D autre part les cond
50. collaboration avec l un d entre eux pour la pr paration de la s ance apparaissent nettement La feuille construite est relativement difficile pour les l ves notamment par le choix de s ries d exercices aux formes d nonc s al atoires En outre Olivia explique la fonctionnalit d enregistrement des notes aux l ves alors qu elle n a pas l intention de relever leurs moyennes L usage de cette fonctionnalit avec les l ves complexifie g n ralement la gestion de la classe car ils ne la comprennent en g n ral pas tr s bien et ne s en emparent pas rapidement Utiliser cette fonctionnalit de Wims ne semble donc pas ici primordial 3 D terminants des choix au niveau des sc narios L tude des choix des deux enseignants Maurice et Odile renforc e par les observations des autres enseignants impliqu s dans le projet R gion nous permet d avancer un certain nombre de r gularit s dans l activit des professeurs avec des BEL que nous interpr tons en terme de d terminants de l activit Le choix de la ressource tout d abord bien que relevant exclusivement des professeurs se r v le le m me pour tous les enseignants de lyc e professionnels Ils ont tous choisi le logiciel Paraschoo l 19 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 qui est le seul contenir des exercices fl ch s pour l enseignement professionnel Dans le cas de Maurice nous avons vu comment ce choix de Paraschool va m me
51. consignes donn es dans un document papier Dans les deux cas les ressources TICE utilis es sont soit un logiciel de g om trie dynamique Geoplan Geospace soit une application informatique prise sur Internet montrant une animation comme par exemple pour le trac d une bissectrice Le choix de ce type de logiciel est li ce que Kathy consid re comme l apport principal des TICE savoir qu elles permettent une meilleure visualisation des objets g om triques laquelle a pour cons quence une meilleure compr hension des notions Comment leur faire trouver qu en fait elles les hauteurs d un triangle taient concourantes tout en gagnant du temps Donc c tait pour a que j ai utilis aussi des TICE parce que donc on leur fait construire une fois le travail qui est quand m me assez important parce que en 6 tout ce qui est trac ils ne sont pas vraiment l aise et ensuite pour gagner du temps Cette conception de l apport des TICE am ne Kathy se situer en retrait pendant les s ances et laisser les l ves interagir directement avec les logiciels sans sa m diation En effet comme nous l avons d j avanc dans la section pr c dente concernant les s ances men es en salle informatique ni le m moire ni l entretien ne r v lent une r flexion ou une pr vision du r le de l enseignant pendant ces s ances Toutefois Kathy insiste sur l autonomie laiss e alors aux l ves et le peu
52. dans un lyc e urbain particuli rement bien quip en mat riel le laboratoire SVT est particuli rement bien dot en TICE avec notamment un vid o projecteur une salle ExAO deux salles informatiques reli es en r seau De plus l acc s aux salles informatiques est relativement ais condition d anticiper leur utilisation Le stagiaire D quant lui a travaill avec un petit groupe d l ves 12 au CDI du coll ge urbain dans lequel il effectuait son stage en responsabilit dot de 6 postes informatiques Il a galement utilis les technologies pendant son stage de pratique accompagn e dans un lyc e urbain galement bien quip Pour le stagiaire C les conditions mat rielles peu favorables dans l tablissement semblent justifier sa r ticence l int gration des technologies dans ses s quences p dagogiques Il s agit d un coll ge rural en cours d quipement Il fait r f rence au fait que l tablissement a peu de moyens la salle informatique est en r novation il a fallu que j emprunte la salle d une coll gue Le stagiaire C a donc utilis la seule salle quip e de l tablissement apr s n gociation avec sa coll gue Il reconna t cependant qu il aurait r alis la s quence m me sans pression institutionnelle car l tude de la forme moderne de la lettre le m l tait un de ses objectifs L ouverture de l quipe p dagogique l utilisation des
53. de ce que sont la culture le savoir le savoir faire les apprentissages a c est vrai que c est un autre travail Dans certains discours l int gration des technologies dans l enseignement pourrait jouer un r le non n gligeable dans la transformation des pratiques Une remarque de l un des participants nourrit cette r flexion depuis que je suis dans les TICE j ai toujours constat que l arriv e de l informatique ces choses qui viennent de l ext rieur qui perturbent les formateurs sont souvent r v lateurs de leur conception de la formation a met en lumi re certains d saccords j ai aid des coll gues faire de la FOAD sur la g ographie les plus gros probl mes n ont pas t les probl mes techniques mais des probl mes sur le fond et a a violemment modifi pas trop leur aptitude utiliser les TICE mais leur vision de la g ographie elle m me a va reposer le probl me des apprentissages et de la mani re de les faire acqu rir Dans sa formulation ce participant laisse entendre que ce sont les choses externes qui am nent des transformations assez radicales en l occurrence l arriv e de l informatique et son int gration didactique On peut aussi consid rer que dans la situation d crite ce n est pas tant par la pr sence de l outil informatique lui m me ou ses caract ristiques que le fait qu il provoque des changes entre les formateurs qui peut jouer un r le dans la mise en place d un
54. de chercheurs et leur pratique s en est sans doute trouv e modifi e L analyse de l activit des enseignants analyse des sc narios et des d roulements s organise dans un premier temps autour de quelques cas singuliers issus de l chantillon fin Dans un second temps la confrontation de ces r sultats avec les donn es issues de l chantillon large permet 3 http pchdirem math jussieu fr SITEscore accueil htm 16 Travaux d inf rer quelques hypoth ses g n rales quant aux r gularit s et disparit s entre enseignants utilisant des BEL L activit des enseignants est tout d abord analys e du point de vue des choix de la base d exercice des contenus et des exercices pour faire travailler les l ves Autrement dit les sc narios inscription de la s ance dans la progression globale et les itin raires cognitifs d finis par les professeurs pour les s ances observ es sont d abord analys s Tout n est cependant pas retenu en terme par exemple de complexit des t ches que lors d une tude d activit d l ves En effet ce grain fin de d tail n est pas significatif d s lors qu on analyse l activit de plusieurs enseignants sur des contenus diff rents des moments de l ann e diff rents Ensuite les d roulements en classe sont analys s Les transcriptions des enregistrements ainsi que les notes des observateurs fournissent des l ments relatifs la gestion de la class
55. de d veloppement professionnel associ s Ceci am ne faire appel une approche documentaire du didactique Gueudet Trouche 2008 pour les tapes ult rieures de notre travail 44 Travaux TRAVAUX DE LA COMPOSANTE MEMOIRES PROFESSIONNELS M Abboud Blanchard B Parzysz Ph Le Borgne Didirem Universit Paris 7 J P Fallot A Journu IUFM de Franch Com A Lenfant LERP Universit de Reims CONTEXTE DE LA RECHERCHE Les membres de cette composante font partie de l quipe en Projet INRP IUFM Appropriation des outils TIC par les stagiaires d IUFM et effets sur les pratiques professionnelles Cette quipe a t constitu e pour les ann es 2003 et 2004 de fa on initier des d marches de travail en commun dans plusieurs IUFM entre enseignants chercheurs rattach s des domaines et quipes diff rents Elle a t l origine de la cr ation du projet GUPTEN Notre recherche men e dans le cadre de l quipe en projet avait pour but d tudier la population des professeurs stagiaires afin de mieux cerner les rapports de ces nouveaux enseignants aux technologies et de comprendre l volution de ces rapports pendant la formation et les premiers temps d exercice du m tier Lagrange Lecas amp Parzysz 2006 Abboud Blanchard amp Lagrange 2006 Une premi re tude via des questionnaires a permis d tablir des hypoth ses relatives l impact des repr sentations et des contraintes du ter
56. de l information et de la communication constituent un 57 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 enjeu majeur pour notre soci t et que l un des r les de l Education Nationale est de pr parer les futurs citoyens entrer dans cette soci t Elle estime donc qu il y a des attentes institutionnelles pour que les enseignants int grent les TICE dans leurs pratiques de classe notamment parce que l introduction des TICE contribue la modernisation du m tier de professeur en apportant des supports diversifi s pour l enseignement Les convaincus avancent deux raisons essentielles pour lesquelles les TICE constituent un enjeu important pour l cole elles apportent des techniques modernes procurant des supports diversifi s l enseignement tant du c t des l ves que du c t des enseignants et modifient la relation aux savoirs en en multipliant l acc s ces deux aspects n cessitant parfois de repenser les m thodes d apprentissage extrait du m moire Le cas de Gilles est diff rent puisque son int r t marqu pour l informatique est sans doute la raison essentielle de sa d cision de prendre la mise en uvre et l analyse de s ances TICE comme sujet de son m moire Cet int r t a en outre trouv un cho dans les injonctions officielles programmes B2i ainsi que dans l volution technologique de la soci t Gilles est un passionn d informatique donc il n h site pas s en servir d une fa on spon
57. des IUFM pointer les logiques li es l volution des pratiques de formation et identifier les activit s des formateurs de m me que les comp tences expertes mobilis es Notre enqu te interroge ainsi les usages sociaux des nouvelles technologies L tude men e entre 2005 et 2008 concerne l ensemble des IUFM et privil gie diff rentes orientations m thodologiques pour le recueil et l analyse des donn es une enqu te nationale par questionnaire aupr s de 699 formateurs de 29 IUFM suivie de 30 entretiens semi directifs dans les IUFM du P le Nord Est Des univers de discours et des profils ont t isol s partir des entretiens alors que les questionnaires ont fait l objet d analyses crois es afin de v rifier nos hypoth ses initiales 193 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Parmi les nombreux r sultats de l enqu te on peut souligner une segmentation du groupe professionnel engendr e par la g n ralisation des TIC dans la sph re professionnelle Le couple r sistance changement a un fort impact dans la constitution de ces segments Par ailleurs les TIC li es l innovation tant technique que didactique et p dagogique entra nent une acc l ration de l volution du m tier Le processus de professionnalisation des formateurs en IUFM semble mettre en lien avec la volont de g n raliser les TIC TECHNOLOGIES ET PROFESSIONNALITE ENSEIGNANTE DISCOURS DE STAGIAIRES ET DE FORMATEURS
58. des Professeur des Ecoles de fa on avoir une population ayant des int r ts communs vis vis des technologies le choix de n o titulaires du second degr de plusieurs disciplines nous aurait confront une trop grande dispersion et le choix de n o titulaires du second degr d une seule discipline trop de sp cificit disciplinaire La probl matique g n rale reprend deux des cat gories d analyse de l axe 2 partie I 1 Le couple changements r sistances arrivant sur le terrain apr s une formation aux TICE orient e et majoritairement valid e par le C212e les n o titulaires devraient porter une dynamique nouvelle d usages des technologies Les r sistances sont d abord d origine interne les int ress s pouvant avoir des interrogations ou rencontrer les limites de leurs comp tences de mise en uvre Elles peuvent tre aussi externes le milieu constitu par les coll gues pouvant tre moins facilitateur que l encadrement lors de l ann e de formation l IUFM 2 Le couple incitation appropriation durant l ann e de formation l incitation s est faite sentir fortement travers le dispositif de certification C212e et l on s attend ce que devenant n o titulaires les ex stagiaires approfondissent leur d marche d usages des TICE gr ce la prise de responsabilit d une classe et gr ce aux pratiques de r f rence que les n o titulaires pourraient renco
59. des apprentissages La mise en place de phases collectives de bilan et d institutionnalisation l issue des s ances TICE est aussi un indicateur important d une volution l activit de l enseignant Nous observons qu elle suppose l utilisation par l enseignant de traces crites produites pendant la s ance et donc une premi re volution en ce sens A contrario nous observons l absence de phases de bilan au cours ou la fin des s ances d entra nement sur des connaissances anciennes l aide de bases d exercices composante exerciseur seconde Ces s ances semblent donc vues par les enseignants comme marginales ou trop individualis es pour faire l objet de reprises collectives Pour conclure cette synth se de l axe 1 nous dirons qu elle met en avant certaines r gularit s identifi es dans les travaux des composantes mais aussi que l existence de ces r gularit s n implique pas des gen ses uniformes Les nombreuses variabilit s observ es dans les tudes de cas des composantes montrent bien que dans les gen ses de nombreux aspects sont li s aux volutions personnelles des enseignants et donc l importance de consid rer ce que nous avons appel les versants internes de ces gen ses En revenant pour terminer au cadre th orique d velopp dans la partie I l analyse qui pr c de montre l apport de cadres th orie de l activit et approche instrumentale Elle montre aussi l imp
60. des observations de l axe 2 le C212e dans ce rapport mais aussi le B2i auquel une tude est consacr e dans le rapport interm diaire et qui se r v le jouer un r le un peu inattendu dans le cadre du C212e et d autres dispositifs tudi s dans le rapport interm diaire comme Modales et le Sfodem ainsi que les l ments institutionnels sous tendant les usages des calculatrices l cole l mentaire Ici aussi et particuli rement pour le C212e une diversit d acteurs et de pratiques est rencontr e formateurs et responsables des IUFM ne constituant pas des cat gories homog nes au regard des TICE professeurs stagiaires n o titulaires enseignants en poste de divers statuts Les m thodologies sont elles aussi diverses des tudes de cas peuvent porter sur un petit nombre d acteurs mais des enqu tes plus vastes ont t men es notamment sur les formateurs et sur la mis en place du dispositif C212e ainsi que des tudes de texte pour les calculatrices 173 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 CADRE THEORIQUE Le travail sur les approches th oriques d j amorc avec le rapport interm diaire s est poursuivi partie II et au cours de la p riode d laboration de ce rapport a pu servir orienter les synth ses par axe partie IV On dispose ainsi de deux cadres suffisamment robustes pour permettre de tirer une synth se encore partielle au moment de l criture de ce rapport d observati
61. des zones de techniques plus professionnelles des zones d expertise professionnelle qui peuvent d ailleurs dans l avenir fonder de plus en plus l originalit professionnelle des enseignants par rapport d autres usages des TICE La pr sence de moyens techniques n engendre de facto ni d veloppement d usages ni m thodes n cessaires pour une utilisation efficace Parce qu elles offrent des possibilit s importantes notamment au niveau de la recherche et la pr sentation des informations et au niveau de l aide aux activit s de lecture d criture de r solution de probl mes les technologies pourraient ouvrir des perspectives pour les apprentissages qui restent encore en grande partie mettre en vidence Certains participants vont plus loin en allant jusqu sugg rer qu il est souhaitable que les enseignants apprennent cr er des outils leurs propres outils De plus en plus certains coll gues vont monter de petits sites Web les lyc es vont fabriquer des petits produits maison qu ils utilisent pour une s ance de TP particuli re qu on ne trouve pas forc ment dans des catalogues c est important pour un enseignant de savoir o trouver de la ressource mais tre capable a minima de produire sa propre ressource quand on ne la 131 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 trouve pas La qualit technique des outils cr s m me lorsqu ils le sont par les enseignants ne signe toutefois pas n cessa
62. du r el par l activit du sujet Ces transformations peuvent tre relatives aux l ves ainsi qu au sujet enseignant A titre d exemple des r sultats peuvent tre des comportements observ s d l ves r ussite questions ou difficult s face un exercice aussi bien que des projets de modifications de s ance exprim s par l enseignant dans un entretien post rieur la s ance versant externe des volutions Les r sultats peuvent donc aussi concerner des volutions des sujets enseignants versant interne des volutions ce qui nous renseigne sur les gen ses d usage des technologies par les enseignants 2 La th orie anthropologique du didactique TAD La th orie anthropologique du didactique consid re les sujets comme sujets d une institution institution qui va en particulier conditionner le rapport de ces sujets aux objets de savoir Chevallard 1992 Nous n allons pas entreprendre une mise en regard syst matique de la th orie anthropologique et de la th orie de l activit il nous semble toutefois utile de pr ciser quelques points sur les articulations entre ces deux cadres invoqu s dans les travaux de GUPTEN La notion d institution qui intervient en th orie anthropologique est tr s large elle est issue des travaux de Douglas 1999 Selon Douglas tout collectif qui n est pas simplement occasionnel peut tre consid r comme une institution Ainsi les communaut s qui apparaissent dans la th orie de
63. ee Geneses d Usages Professionnels des Technologies chez les Enseignants GUPTEN Rapport final Septembre 2009 Recherche financ e par le Minist re de l ducation Nationale de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche MENESR dans le cadre d une Action Concert e Incitative ACI ducation et Formation avec le soutien de l Institut National de la Recherche P dagogique recherche 76009 http gupten free fr Responsable scientifique Jean Baptiste LAGRANGE jean baptiste lagrange univ reims fr Laboratoire de Didactique des Math matiques Universit Paris Diderot Didirem Co diteurs Maha Abboud Blanchard Laboratoire de Didactique des Math matiques Universit Paris Diderot Didirem Catherine Loisy Institut National de la Recherche P dagogique Fabrice Vandebrouck Laboratoire de Didactique des Math matiques Universit Paris Diderot Didirem GUPTENn Rapport final Septembre 2009 PARTIE I INTRODUCTION per ne nf nn es 3 Us g set dispositifs syiar a e nn de SR a es ane 3 structuration de la recherch i iisisti ienien iaiia ieia eieaa 4 Programmation de la recherche et rapports avec l INRP 6 Presentation d rapport iie kenaa EC et 7 PARTIE II CADRES THEORIQUES ET METHODOLOGIES 9 axe 1 Gen ses Instrumentales Relatives aux Apprentissages et la Formation chez les EnseisnantSiasnn inna a a a aaa Re ln a e a la 9 axe 2 les dispositifs de formation et de cert
64. est pas concret on a du mal le suivre mais partir du moment o on a commenc crire r diger on comprenait mieux o il voulait en venir La probl matique c est lui qui nous a dit d s le d but faites une probl matique Donc on ne savait pas ce que c tait rien du tout donc c est lui quand m me qui nous a guid s donc comment commencer nos m moires avec la probl matique Maintenant du point de vue des s ances non Nous on lui proposait des s ances En fait la d marche qu on a suivie c est on a list un peu ce qu on pensait que les TICE apportaient donc en plus ou en moins extrait de l entretien de Kathy La situation dans le cas de Florence est diff rente En plus des trois points pr c dents son directeur a eu un r le dans les analyses a priori et a posteriori des s ances Florence a pr sent pendant les s minaires de m moire les s ances pr vues son directeur et il l a aid e pour l organisation et le contenu des s ances Ils ont galement travaill ensemble sur les l ments faire figurer dans les analyses a posteriori R le du tuteur de stage conseiller p dagogique Contrairement ce que nous avons relev propos du r le des directeurs de m moire dans le cas des tuteurs de stage c est pour Kathy et Gilles que ce r le s est montr d cisif alors que pour Florence il a t inexistant quant l laboration des s ances TICE En effet pour Kathy le con
65. et chercheurs la co conception de ce parcours de formation 194 Annonce du symposium de synth se LES CONTOURS D UNE SOCIOLOGIE DES CONDITIONS D APPROPRIATION DES TICE EN IUFM RETOUR SUR UN AXE DE RECHERCHE Dominique Bessi res LERP Universit de Reims L objectif est de mettre en lumi re les points de convergence entre diff rentes enqu tes produites au sein de l axe 2 de la recherche Gupten Notamment les r sultats les m thodes et les analyses des nouveaux dispositifs de travail instrument s et des certifications permettent une prise de distance r flexive Les contours d une sociologie des conditions d appropriation des TICE en IUFM peuvent tre distingu s Comment appr hender l impact des certifications et des dispositifs de formation en terme d usages professionnels Pourquoi et par quels moyens les organisations ducatives appellent renforcer des gen ses d usages Quelles sont les cons quences pour les acteurs des IUFM en terme de repr sentation de leur activit Il s agit de mettre en lumi re les enjeux professionnels et communicationnels contextualis s dans des cadres d action organisationnels pour donner un sens ces volutions et d en caract riser certains concepts LES NEO TITULAIRES ET LE C212E Herv Thibon IUFM Universit de Champagne Ardenne Une tude par questionnaire ouvert a t effectu e aupr s de n o titulaires apr s l ann e de g n ralisation du C21
66. et Didactique vol 2 3 7 33 Gueudet G Trouche L online Towards new documentation systems for teachers Educational Studies in Mathematics DOI 10 1007 s10649 008 9159 8 Guin D Trouche L eds 2002 Calculatrices symboliques Transformer un outil en un instrument du travail math matique un probl me didactique Grenoble La Pens e Sauvage Haspekian M 2008 Un gen se des pratiques enseignantes en environnements tableurs dans Vandebrouck F Eds La classe de math matiques activit s des l ves et pratiques des enseignants Toulouse Octar s Jonassen D 2000 Revisiting activity theory as a framework for designing student centered learning environments In Theorical Foundations of learning environments Jonassen amp Land eds London 89 131 Lacroix J G 1994 Entrez dans l univers merveilleux de Vid oway n J G Lacroix et G Tremblay De la t l matique aux autoroutes lectroniques Le grand projet reconduit Sainte Foy Presses de l Universit du Qu bec Grenoble Presses Universitaires de Grenoble 137 162 Lafosse A 1993 La vie en fax Cahiers p dagogiques 314 315 p 74 77 Lagrange JB Lecat JF Parzysz B 2006 Les professeurs stagiaires d IUFM et les technologies quelle instrumentation Recherche et Formation Lagrange J B 2000 L int gration d outils informatiques dans l enseignement une approche par les techniques Educational Studies in Mathematics 43 1 30
67. et enseignement changements stabilit s et r sistances propos de l arithm tique l mentaire In Rouchier A ed Cours la 13 me Ecole d t de didactique des math matiques Grenoble La Pens e Sauvage Assude T 2006 Mudan as e resist ncias na evolu o do curriculo de matem tica Estudo de caso sobre as calculadoras na escola prim ria In Ponte JP e Veia L Curriculo e Desenvolvimento Curricular em Matem tica Lisboa 2 ARTICLES PUBLIES DANS DES REVUES A COMITE SCIENTIFIQUE A DIMENSION INTERNATIONALE Assude T Bessi res D Combrouze D et Loisy C en pr paration Repr sentations formations et certifications Quelles gen ses d usages des technologies num riques Bueno Ravel L et Gueudet G 2009 Online resources in mathematics teachers genesis and didactical techniques International Journal of Computers for Mathematical Learning IJCML 14 pp 1 20 Abboud Blanchard M Fallot J P Lenfant A et Parzysz B 2008 Comment les enseignants en formation initiale utilisent les technologies informatiques dans leurs classes Teaching Mathematics and Computer Science Journal Ed Debrecen vol 6 1 pp 187 208 Abboud Blanchard M Lagrange J B 2006 Uses of ICT by pre service teachers towards a professional instrumentation Special ICTMT7 issues of the International Journal for Technology in Mathematics Education volume 13 issue 4 Gueudet G Trouche L 2008 Du travail documentaire des e
68. et pour y parvenir l essentiel de la formation permet aux stagiaires de cr er et d analyser des s ances p dagogiques qui seront ou sont mises en uvre dans leur classe Ainsi apr s une d couverte des logiciels utilis s en math matiques les stagiaires doivent tr s rapidement cr er leurs propres fiches p dagogiques La formation distingue quatre modules les deux premiers d butant par des exercices de prise en main et des illustrations d usage dans la classe un module de 7 heures consacr au tableur un module de 8 heures consacr aux logiciels de g om trie dynamique dans le plan et dans l espace essentiellement G oplanW et G ospaceW un module de 6 heures durant lequel chaque stagiaire doit pr senter au groupe une activit faisant intervenir les TICE conduite dans sa classe Ce module donne lieu la publication d un article publi sur la plateforme collaborative de l IUFM qui permet de nourrir une discussion lors des formations en pr sence ou lors des changes sur un forum situ sur la plateforme et d di cet effet Il est noter que ce forum est essentiellement utilis pour le dialogue formateur stagiaire qui suit la publication d un article un temps sur les calculatrices et l usage d Internet au service du professeur de math matiques Pour une dur e maximum de 1h30 pour chacune de ces activit s La formation l usage des TICE en Sciences de la Vie et de la Terre Ces modules didactique
69. exemple coefficient directeur et ordonn e l origine en l appliquant directement sur l un des exercices propos s Ces moments sont en g n ral longs 2 3 min par l ve et Cathy guide l l ve par un jeu de question r ponse Lors d une deuxi me intervention contr ler les calculs souvent retrouver l erreur et faire des corrections et demander de passer un autre exercice A travers ce sch ma des aides math matiques r p t aupr s de chaque l ve nous relevons que Cathy guide d une fa on rapproch e l l ve dans la r solution de la t che Ce type de guidage se rattache aux aides proc durales Ceci peut tre d une part d au fait qu il s agit d une s ance d Aide Individualis e o l enseignant s adresse des l ves en difficult qui n arrivent pas mener la r solution sans son assistance d autre part reli au profil personnel de Cathy dont certains indicateurs apparaissent dans ses r ponses au questionnaire quant au r le de l enseignant dans ce type de s ances d utilisation de bases d exercices Regards crois s sur Gilles et Cathy Gilles et Cathy utilisent tous les deux les pages interactives Euler Nous les avons observ s dans des s ances o ils proposent leurs l ves de travailler sur des fiches portant sur les m mes th mes la recherche de l quation r duite d une droite et la r solution d un syst me de deux quations lin aires deux inconnues l un en Modul
70. final Septembre 2009 Gestion Gestion du temps souple gr ce la S ances de 55 minutes du temps pluridisciplinarit Table 1 Conditions et contraintes institutionnelles premier et second degr Ces conditions et contraintes ont amen des usages diff rents de MEP pour les m mes types de t ches Nous en donnons ici quelques exemples pour des t ches significatives Choix des organisations didactiques pour le travail avec MEP Jeffrey dispose de 9 postes et n a pas de vid o projecteur Ainsi il organise le plus souvent des roulements en individuel sur ces postes L ensemble de la classe se rend la biblioth que Les l ves sont organis s en groupes de 4 ou 5 et du travail de groupe non n cessairement math matique est donn sur papier Pendant le m me temps les l ves tournent sur les ordinateurs pour travailler sur MEP des roulements se faisant de mani re souple d s qu un l ve a fini Des synth ses sont faites ensuite en classe enti re synth ses pendant lesquelles il arrive que le travail sur MEP soit voqu Mais tant donn l impossibilit de visualiser un cran MEP pendant ces synth ses du fait de l absence de vid o projecteur ces vocations sont rares Le plus souvent Jeffrey utilise donc MEP pour de l entra nement dans le domaine num rique Carmen elle d veloppe diff rentes organisations didactiques parmi lesquelles deux types majeurs se d gagent le travail en class
71. for mathematics teachers Educational Studies in Mathematics 71 3 199 218 DOI 10 1007 s10649 008 9159 8 Guin D amp Trouche L Eds 2002 Calculatrices symboliques Faire d un outil un instrument du travail math matique un probl me didactique La Pens e Sauvage Grenoble Lagrange J B Bessi res D Blanchard M Loisy C Vandebrouck F dir 2007 Gen ses d usages professionnels des technologies chez les enseignants rapport interm diaire de l ACI GUPTEn http gupten free fr TUDES DE RAPPORTS PROFESSIONNELS AUX TICE DE PROFESSEURS STAGIAIRES ET DE L IMPACT DE LA FORMATION IUFM SUR L EVOLUTION DE CES RAPPORTS Agn s LENFANT CORBLIN LERP Universit de Reims Jean Paul Fallot Philippe Leborgne Bernard Parzysz Maha Abboud Blanchard Laboratoire Andr Revuz Universit Paris Diderot A travers l tude d crits professionnels de professeurs stagiaires de math matiques et de SVT la recherche men e au sein de la composante M moire Professionnels de PLC2 a permis de pointer des indicateurs de gen ses de pratiques TICE chez sept professeurs stagiaires d analyser l volution de leur rapport aux TICE au cours de leur ann e de stage et de mettre en vidence diff rents facteurs qui favorisent cette volution Un autre pan de notre travail a consist tudier l impact de la formation TICE re ue l IUFM sur les usages de ces professeurs stagiaires Les r sultats obtenus nous ont
72. id e consistant ce que les l ves puissent travailler seuls ou le moins accompagn possible avec la machine le r le du professeur est plus d aider l l ve acqu rir la bonne m thode ce qui permet apr s l l ve d tre autonome face des exercices d entra nement notamment de type QCM De plus parmi ces interventions math matiques on remarque que l valuation des r ponses des l ves occupe relativement peu de place Diane laisse ainsi plus cette fonction la charge du logiciel alors que dans d autres s ances observ es cette fonction d valuation occupe une place plus importante ceci est videmment tre mod r si l on prend en compte le niveau d interaction et de validation du logiciel utilis Nous remarquons galement que bon nombre de ses interventions sont propos de l utilisation de papier crayon Ceci rejoint son id e exprim e dans le questionnaire de garder des traces de l activit sur ordinateur pour y avoir recours lors du travail en autonomie Ensuite nous relevons que Diane semble avoir d une part rencontr des difficult s d l ves non attendues et d autre part anticip certaines difficult s des l ves Par exemple les erreurs relatives ant c dent image sont nombreuses Diane n avait pas anticip ces difficult s comme elle nous l a d clar apr s la s ance on peut penser que pour elle le cours tait fini et les connaissances taient install es et elle a d
73. il oppose comme r ponse au stress qu il a d subir l an dernier C est s rement une bonne supposition Reste que c est sur ce terrain celui de la formation et plus pr cis ment de la course aux croix que ce stagiaire a choisi de faire porter son sarcasme alors qu il y en avait bien d autres port e de sa main le mat riel le contenu de la formation elle m me les personnes rencontr es Les autres stagiaires invoquent presque tous des probl mes mat riels Certains ajoutent qu ils ne se sentent pas l aise avec les technologies ou qu ils manquent d int r t personnel pour ce domaine parmi eux il y a galement des titulaires du C212e ce qui est pour le moins questionnant Bureautique ou disciplinaire L utilisation bureautique est tr s largement majoritaire chez ceux qui mettent en oeuvre La pression institutionnelle sur le B2i essentiellement bureautique en est peut tre une cause elle appara t ainsi dans certaines r ponses Une grande majorit cependant galement test les TICE selon une approche disciplinaire mais de fa on tr s ponctuelle pour presque tous Tous se sont d clar s convaincus par cette utilisation en termes d apprentissages A noter que le groupe art cycle 1 qui s est d marqu des deux autres plusieurs reprises agit de m me dans ce domaine puisque il se pr sente avec une utilisation disciplinaire plus importante que l utilisation
74. il suffirait d un tr s bon enseignant a renforcerait cette id e l qui est une id e simpliste B Quelques donn es objectives sur les freins lors de l exp rimentation Nous nous int ressons aux stagiaires impliqu s r ellement dans le C212e lors de l exp rimentation Sur les 21 IUFM 18 ont impliqu des stagiaires Professeurs des Ecoles PE2 dans l exp rimentation 19 IUFM des stagiaires Professeurs de Lyc es et Coll ges PLC2 9 IUFM sur les 21 des stagiaires Professeurs de Lyc es Professionnels PLP2 4 IUFM ont impliqu des stagiaires Conseillers Principaux d Education CPE2 Notons toutefois que tous les IUFM de France ne proposent pas de formation destination des stagiaires PLP2 et CPE2 ce qui peut expliquer le nombre plus r duit de groupes impliqu s dans l exp rimentation Aucun public n a donc t laiss de c t faute de formateurs La figure ci dessous pr sente le nombre total de stagiaires des diff rents publics pour les IUFM ayant r pondu au bilan 18 II s agit d l ves de coll ge 126 Travaux 1800 1600 1400 1200 1000 o e s Nombre total de stagiaires 400 N t o PE2 PLC2 PLP2 CPE2 Publics Figure 4 Les publics r ellement impliqu s parmi les r pondants lors de l exp rimentation Concernant les PLC2 19 disciplines sont repr sent es dans l exp rimentation Concernant les PLP2 9 disciplines sont repr sent es dans l ex
75. informations concernant les commandes et les aides il am liore sa gestion de l interface de fa on tenir compte la progression de l ensemble des l ves permettant de rep rer les erreurs r currentes de manipulation de la part des m mes l ves ou de rep rer facilement les l ves bloqu s par un exercice 74 Travaux Les activit s des stagiaires en classe Pour les stagiaires de SVT l tude des m moires apporte peu d informations quant l activit effective des stagiaires pendant les s ances men es en classe Les br ves descriptions des d roulements effectifs produits par les stagiaires montrent que leur r le en d but de s ance consiste essentiellement mettre leurs l ves en situation d utiliser le logiciel et le document l ve L activit de Sylvain durant la s ance a principalement a consist en une aide aux groupes en retard Pour cela il a cumul deux types d interventions 1 passer de groupe en groupe ii et faire certains moments un point collectif en utilisant un vid o projecteur Sylvain value 75 la proportion d l ves ayant travaill en totale autonomie Il pr cise que les 25 d l ves ayant davantage de difficult s taient les m mes que ceux rencontrant des difficult s dans les activit s non TICE En ce qui concerne Yann la s ance s est d roul e en classe enti re dans deux salles c te c te avec au total 12 bin mes d l ves Yan
76. l occasion de proposer de nouveaux exercices ses l ves mais aussi de les remotiver aux math matiques sans pour autant sacrifier la qualit des exercices C est un enseignant qui voit la possibilit de pouvoir proposer de nouvelles activit s aux l ves partir d exemples graphiques d animations ou encore de simulations Enfin comme la grande majorit de ses coll gues il est conscient de l int r t de ces outils pour aider les l ves gagner en autonomie et pour respecter au mieux leurs rythmes de travail tout en balisant leurs parcours et en vitant les d rives l aide de plans de travail L activit de pr paration des s ances Maurice choisit de travailler avec le logiciel Paraschool Durant sa premi re ann e d utilisation Maurice propose ses l ves des exercices provenant uniquement de la partie enseignement professionnel La seconde ann e en revanche il pioche parmi les exercices du niveau troisi me dans la partie enseignement g n ral Les connaissances mises en fonctionnement dans les s ances observ es sont chaque fois des connaissances en cours d acquisition Les plans de travail tablis en avril 2005 et en avril 2006 sont diff rents mais chaque fois trop longs pour que les l ves puissent arriver au bout en une s ance Maurice ins re aussi chaque ann e des l ments de cours possibilit que lui offre le logiciel Paraschool Enfin Maurice d s l ann e 2005 pr
77. l ves ces comp tences sont de natures technique didactique et p dagogique Le C212e n est donc pas un simple C21 de niveau 2 avec un niveau d exigences techniques plus lev et sp cifique il a des caract ristiques qui font qu il g n re le d veloppement d usages particuliers en lien avec la professionnalit enseignante Nous avions employ le terme de rupture Loisy 2005 mais nous consid rons que ce terme d une part est trop fort d autre part ne permet pas l inscription de notre approche dans une perspective constructiviste dans laquelle nous voulons r solument nous situer l approche constructiviste am ne parler de discontinuit plut t que de rupture Le C2i2e est un dispositif de formation qui comme son nom l indique s int resse a priori aux comp tences informatiques et Internet destination des professionnels de l enseignement Il comporte un r f rentiel de comp tences que nous analyserons voir infra Mais s int resser au C2i2e signifie s int resser plusieurs niveaux actuellement probl matiques mot que nous ne prenons pas dans le sens de difficult s mais dans le sens o chacun de ces niveaux des questions de recherche se posent nous relevons notamment le niveau des technologies de l information et de la communication le niveau des comp tences professionnelles en pleine volution avec l introduction du cahier des charges de la formation dont le r f rentiel C212e pouvait const
78. l ves parmi tout un ensemble de solutions possibles et d autre part ses premi res observations de classe l ont confort dans l id e que l utilisation de l ordinateur tait quelque chose de tr s motivant pour les l ves Ca leur permettaient d tre autonome et ils aimaient g n ralement bien a En ce qui concerne les ressources documentaires utilis es pour laborer les s ances les stagiaires ne citent pas leurs sources dans le corps de leur m moire Brice se consid re autonome par rapport aux TIC Il pr f re d ailleurs constituer lui m me les outils n cessaires aux s ances en particulier les images faites avec les logiciels de g om trie dynamique ainsi que les documents l ves afin de mieux dominer les probl mes qui pourraient tre rencontr s pendant les cours Il connaissait l utilisation de cabrig om tre suite aux formations IUFM en PLCI Le travail men sur g oplan en PLC2 d s le d but de l ann e lui permet d avoir le logiciel en main tr s rapidement D un point de vue didactique il n y a pas de trace de ressources utilis es pour la construction des s ances dans le m moire ou lors de l entretien Aucune ressource autre que logicielle voir plus haut utilis e pour laborer la s ance n est pr sent e dans le m moire de Yann et il en est de m me pour Sylvain Ce dernier s est appuy sur un document fourni par sa tutrice qui utilisait le m me logiciel donc j ai suiv
79. l activit sont des institutions au sens de Douglas On retrouve de la sorte la question de l influence de l institution sur les sujets et les objets dans les deux th ories Par ailleurs la th orie anthropologique accorde une attention sp cifique l influence de l institution sur les rapports qu entretiennent sujets et objets La notion d outil en revanche n est pas directement prise en Il s agit d un sujet agissant et non d un sujet au sens assujetti comme on le rencontrera dans la TAD Il n y a pas ici de lien avec la notion de communaut de pratiques telle que d finie par Wenger 1998 11 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 compte dans cette th orie qui n explicite pas non plus de notions du type r gles ou division du travail celles ci peuvent toutefois se retrouver dans l tude des syst mes de conditions et de contraintes institutionnelles que nous allons voquer maintenant La th orie anthropologique a introduit la notion de niveaux de d termination didactique Chevallard 2002b et montr qu un syst me de conditions et de contraintes issu de ces niveaux pesait sur l activit de l enseignant Ces niveaux successifs sont soci t cole discipline domaine secteur th me sujet Prendre en compte le syst me de conditions et de contraintes issu des niveaux relatifs au domaine d tude et des niveaux sup rieurs constitue une premi re dimension d analyse fondamentale pour une approche inst
80. l ex cution m me de la t che math matique semble demander une forte mobilisation du professeur sur ce plan Quant aux interventions qui sont but d engagement et de mobilisation des l ves nous remarquons que leur nombre est r duit Tout laisse croire que les l ves sont pris en charge par la machine et travaillent sans avoir besoin d tre constamment remotiv s par l enseignant Pour conclure nous notons que Gilles qui est l aise dans un environnement informatique arrive apporter d une fa on efficace les aides n cessaires la manipulation des ordinateurs et des bases d exercices La classe donne l impression de fonctionner d une fa on satisfaisante tous les l ves travaillent et avancent Cependant l enseignant est fortement mobilis sur le plan math matique la majorit des l ves n arrive pas progresser dans la r solution sans son aide Donc malgr une illusion d autonomie des l ves la pr sence de l enseignant semble indispensable Cathy Les r ponses de Cathy au questionnaire rejoignent sur plusieurs points celles de Gilles Cependant contrairement lui Cathy semble se poser des questions sur une r elle int gration des bases d exercices dans le travail math matique de la classe Cathy est une utilisatrice r guli re de plusieurs outils informatiques pour ses usages personnels et pour ceux li s la pr paration de la classe mais n utilise que les bases d exercices ave
81. le jou par le responsable informatique de l tablissement de Florence tant lui m me enseignant de math matiques il a discut avec elle sur une situation qu il utilisait en seconde et qui tait voisine de celle qu elle a mise en place au cours de la deuxi me s ance analys e dans son m moire Il lui a galement apport beaucoup d aide pour la manipulation technique vid o projecteur logiciels Ma relation a a t le plus avec le responsable informatique parce qu il avait une classe de seconde Parce que justement c est lui qui a fait le m me TICE que moi en g om trie dans l espace et qui me l a montr apr s Il a t tr s gentil il m a laiss ses copies pour que je puisse regarder Enfin quand je lui demandais de m installer quelque chose dans telle classe pour tel jour ou donner acc s mes l ves tout de suite je l avais dans l heure qui suivait Ben c est lui qui m a appris me servir du vid o projecteur dans ma salle C est vraiment avec lui que j ai vraiment tout appris au niveau du lyc e et du r seau informatique comment il marchait dans quelle salle je pouvais aller pour avoir acc s tel logiciel extrait de l entretien 63 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 L volution du stagiaire gen se personnelle et gen se professionnelle Les profils technologiques contrast s des trois stagiaires montrent l vidence que leur gen se personnelle dans
82. les l ves plus actifs peuvent davantage qu en s ance classique poser des questions rep rer leurs erreurs et recommencer autant de fois qu ils le veulent Elle pense en particulier que ce type de travail sur une notion tr s pr cise et d j tudi e en classe est plus performant qu un travail en s ance de module classique Elle pense cependant aussi que le travail sur logiciel ne suffit pas pour un apprentissage total des notions math matiques du programme Les s ances classiques et en groupe entier semblent indispensables et Olivia n imagine pas emmener toutes les semaines ses l ves en salle informatique Cette impression est peut tre renforc e par la difficult faire r diger les l ves pendant les s ances machines difficult laquelle se heurte ici Olivia 4 D terminants de l activit pendant les d roulements L tude des d roulements des s ances aussi bien dans les quatre cas pr c dents que d une fa on plus largie travers l ensemble des observations effectu es dans le cadre du projet montre certaines r gularit s qui paraissent caract riser l activit d un enseignant utilisant une BEL Les r gularit s les plus marqu es concernent les interventions de l enseignant pendant la s ance Tout d abord ces interventions sont rarement collectives et lorsqu elles le sont leur but est dans une phase de d marrage d expliquer aux l ves les gestes minimaux pour d marrer les machin
83. les entretiens aient eu des relations diff rentes aux technologies et la formation leurs usages dans les classes Ainsi nous avons t attentifs au fait que certains IUFM ont d j une histoire avec les technologies existence de groupes de recherche utilisation syst matique d outils informatis s au service de la communication ant rieure l exp rimentation alors que dans d autres IUFM l exp rimentation semblait le moment opportun pour g n raliser certains usages Pour ce crit re la s lection s est faite partir de ce qui transparaissait dans les fiches descriptives Nous avons voulu tenir compte galement du fait que dans certains IUFM diverses disciplines et un nombre important de formateurs de statuts diff rents sont impliqu s alors que dans d autres IUFM les disciplines des stagiaires et des formateurs le nombre et la qualit des formateurs semblaient moins vari s Pour ce crit re la s lection s est galement faite partir de ce qui transparaissait dans les fiches descriptives des modifications pouvant avoir eu lieu entre le projet initial et sa mise en uvre v ritable Concernant les personnes aupr s desquelles les entretiens devaient tre conduits notre choix s est fix sur trois statuts le ou la charg e d exp rimentation C212e un repr sentant de la direction et un formateur participant l exp rimentation par IUFM sans autre pr cision Le recueil des donn es par entre
84. ligne Colloque Sc nariser l enseignement et l apprentissage une nouvelle comp tence pour le praticien INRP ERT E Praxis 16 avril 2006 Lagrange J B Loisy C 2006 Un dispositif national de formation et d valuation des comp tences TICE le C2i niveau 2 Colloque Formation des enseignants Quels sc narios Quelles valuations Antony 16 17 mars 2006 Laub S Garlatti S Kuster Y Tetchueng J L 2006 Sc narios int grant les TICE les m thodologies et les cadres th oriques l uvre dans la recherche MODALES Colloque Sc nariser l enseignement et l apprentissage une nouvelle comp tence pour le praticien 2 INRP ERT E Praxis 16 avril 2006 Laub S Kuster Y Garlatti S 2006 MODALES Conception de sc nario pour g n rer des EIAH adaptatifs pour la formation des ma tres en sciences exp rimentales Colloque Sc narios Formation d enseignants quels sc narios Quelles valuations IUFM de Versailles mars 2006 Abboud Blanchard M Lagrange J B Le Borgne P et Parzysz B 2005 Appropriation des outils TIC par les stagiaires IUFM et effets sur les pratiques professionnelles Actes du colloque international Former des enseignants professionnels savoirs et comp tences IUFM de Nantes Eds Nantes 184 Publications de l quipe GUPTEn 3 2 COLLOQUES A DIMENSION INTERNATIONALE Abboud Blanchard M Lenfant Corblin A 2009 What professional development of
85. mani re souple L enseignant programme les m mes contenus pour tous les l ves mais il varie les niveaux d exigences en fonction des niveaux des l ves En seconde certains enseignants semblent se consacrer plus aux l ves faibles profitant du fait que chaque l ve travaille son rythme pour apporter des aides adapt es au moment appropri L activit de l enseignant varie donc notamment selon l organisation adopt e qui nous venons de la voir d pend des conditions propres l tablissement et au niveau Ceci a un effet sur les gen ses Par exemple il n est certainement pas facile un enseignant habitu travailler en salle informatique avec un travail individualis des l ves de tirer parti d un ordinateur reli un vid oprojecteur pour un travail en classe enti re Les d terminants propres aux enseignants et aux l ves internes pour reprendre la terminologie de la partie IT semblent jouer un r le important dans la gestion de la s ance par l enseignant et exercer ainsi une influence sur les gen ses Par exemple il semble que quand les enseignants observ s sont peu familiaris s avec les logiciels utilis s ils organisent les t ches proposer aux l ves dans les s ances TICE d une fa on assez guid e Le faible niveau d instrumentation par les l ves souvent observ dans les s ances renforce cette tendance Ceci est visible aussi bien dans les travaux de la composante Exercise
86. matiques traiter Gilles envisage une utilisation en s ance de Module avec essentiellement des exercices de remise niveau Il pr voit des cons quences positives de l exp rimentation dues l attrait de l outil pour l l ve et au fait que d une part c est un moyen de diff renciation d autre part ces produits permettent de s exercer sur des savoir faire l mentaires En revanche il n y voit pas une incitation changer les pratiques d enseignement tant donn que ce n est qu un moyen suppl mentaire qui viendra s ajouter et non remplacer d autres pratiques Nous avons observ Gilles en 2005 lors d une s ance de Module o les l ves travaillaient avec deux fiches du site Euler Dans la premi re fiche il s agit de trouver l quation r duite d une droite droite trac e dans un rep re avec deux de ses points A et B il faut trouver les valeurs de m et p pour l quation y mx p d abord m puis p Dans la seconde il s agit de r soudre un syst me de deux quations deux inconnues la r ponse valeurs de x et y est donn e pour la v rification Nous avons galement des l ments d observation de Gilles lors d une s ance en 2006 durant laquelle nous avons fait des observations d l ves Aspects relevant de la gestion de la classe Gilles n utilise le tableau que pour noter les num ros des deux fiches Euler utiliser pendant la s ance Dans la deuxi me s ance observ e Gilles utilise un vid opro
87. me et nous avons recueilli autant que possible toutes les ressources utilis es par le professeur Nous avons de plus r alis avant et apr s chaque s ance de brefs entretiens avec les professeurs Ce dispositif a t mis en place pour 2 s quences de trigonom trie en troisi me une s quence sur les fractions en CM et une s quence sur la sym trie axiale en CM1 CM2 Les enseignants du groupe taient libres du choix de la BEL utiliser Ils ont tr s majoritairement retenu Mathenpoche not MEP par la suite m me si d autres BEL ont t parfois employ es Nous ne revenons pas ici sur les caract ristiques de MEP qui ont t largement pr sent es par i http www mathenpoche sesamath net 36 Travaux ailleurs Gueudet 2006 Nous signalons simplement que tous les enseignants membres de EMULE taient inscrits comme utilisateurs r seau de MEP Ils pouvaient donc puiser dans le contenu de la BEL pour programmer des s ances MEP pour les l ves et suivre l activit des l ves gr ce aux suivis propos s par MEP Au d but de leur travail avec MEP dans EMULE ils pr sentaient des degr s d int gration Assude 2007 divers de cette base d exercices et ont tous volu vers un degr d int gration fort de celle ci De plus nos contacts avec les concepteurs de MEP nous ont permis de recueillir des donn es sur leurs choix math matiques faits lors de la conception des exercices et sur leurs intentions pour
88. n ralement sur la discipline ignorant dans deux cas sur trois l apport la formation g n rale des l ves qui vient pourtant en bonne position dans les motivations d clar es par l ensemble des stagiaires L tude quantitative dans une discipline montre que les usages sont surtout ceux o les technologies sont compatibles avec les normes les plus courantes dans l enseignement On peut y voir une illustration de la tendance la stabilisation des pratiques qui est nous l avons vu une donn e centrale de la professionnalisation Lagrange Lecas amp Parzysz ibid s interrogeaient galement sur le r le de la formation l IUFM les donn es recueillies par questionnaire indiquant que les gen ses taient per ues comme r sultant d autodidaxie et de compagnonnage et que l IUFM jouait tr s partiellement son r le d initiateur et de fa on diff renci e selon les groupes de formation Ils soulignaient aussi les volutions pr visibles En premier lieu il faut s attendre ce que au d but de l ann e la quasi totalit des stagiaires atteigne au moins l instrumentation faible que notre tude a montr e chez une majorit Il sera int ressant d analyser dans quelle mesure des comp tences mieux d velopp es et attest es dans le cadre de l Universit avec la g n ralisation du C2i niveau 1 sont des conditions favorables au d veloppement de comp tences et d usages directement professionnels Dans ce contexte
89. n rales sur le C212e La partie C vise conna tre les usages des TICE rencontr es au cours de l ann e chez des coll gues non n o titulaires En effet bien que n o titulaires les personnes interrog es sont en poursuite de formation elles doivent tirer parti de pratiques observ es dans les coles o elles ont t nomm es pour alimenter une r flexion sur leur propre pratique La partie D interroge les n o titulaires sur leurs propres usages des TICE en relation avec le C212e et la formation suivie en PE2 Certaines questions sont diff rentes selon que la personne interrog e a ou non d velopp des 151 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 usages parties D1 et D2 Une derni re question partie E demande d valuer ce que avec le recul la formation C212e a apport DONNEES RECUEILLIES Elles correspondent aux diff rentes parties du questionnaire Partie A La population Sexe les femmes sont 60 C2i2e 57 l ont obtenu Situation professionnelle deux sur trois ont un poste fixe l ann e les autres ayant des postes compos s ou de remplacement Ces n o titulaires b n ficient donc de conditions plut t favorables au d veloppement des TICE poste fixe permettant d organiser les choses a priori plus sereinement Equipement informatique la maison Tous poss dent un ordinateur 93 sont connect s Internet donc 90 en haut d bit On peut ainsi constater que les co
90. n importe quel genre de truc pour un l ve quoi Moi j ai la fa on de le montrer sur l ordinateur mais la fa on d expliquer ou la fa on de le faire pour un l ve Il m a montr comment apporter 62 Travaux quelque chose de plus I n y a pas que les TICE non plus parce que j tais pas parti pour dire qu on peut remplacer tout par les TICE et il m a bien montr qu des endroits le TICE c est bien mais on peut faire exactement la m me chose sur papier crayon et que a apporte pas norm ment obligatoirement autant de choses l un que l autre extrait de entretien Cette imbrication entre le travail en environnement papier crayon et le travail en environnement TICE Gilles l a galement appr ci au cours d un stage d observation dans une classe de CE2 dans laquelle il a pu observer en action une gestion sp cifique de la classe faisant alterner les deux environnements Contrairement aux deux cas pr c dents le conseiller p dagogique de Florence n a pas jou de r le relativement ses pratiques TICE puisque lui m me n en utilisait pas avec ses l ves JEt puis le probl me c est qu il a t form comme il dit l ancienne cole enfin a c est lui qui le dit et il est pas tr s TICE en fait Donc il nous disait toujours que ce serait bien qu il y ait des formations enfin qu on leur donne une formation pour vraiment savoir utiliser ces logiciels l pour pouvoi Parce que
91. ordinateur depuis l ge de 9 ans et s y est initi seul Il s est passionn pour l informatique et a m me configur des ordinateurs pour des amis et des entreprises Il a galement re u une formation dans ce domaine au cours de ses tudes l universit Il utilise couramment Internet ainsi que les logiciels courants y compris traitement photographique et calcul formel Depuis plusieurs ann es j utilise un ordinateur et toutes sortes de logiciels qu ils soient de g om trie dynamique d infographie de traitement vid o ou musical Je suis donc habitu l environnement informatique extrait du m moire Il n a aucune r ticence vis vis d un logiciel qu il ne conna t pas et aime au contraire explorer ses possibilit s J ai fait de l auto formation sur G oplan au moment ou on l a vu cette ann e parce qu avant on ne l avait pas utilis et je ne connaissais pas En 2 jours je faisais ce que je voulais alors qu on n avait pas encore eu la formation et le lendemain je l utilisais avec des l ves comme un rien extrait de l entretien Enfin pour trouver des ressources lors de l laboration de son m moire Gilles a essentiellement consult des sites Internet Florence a effectu son stage en responsabilit dans une classe de seconde Dans son m moire professionnel intitul Les TICE une nouvelle pratique p dagogique apports et limites elle s interroge sur l
92. orique invoqu est celui la th orie de l activit Cette th orie a t d velopp e d abord dans les travaux de psychologues russes Vygotsky et Leontiev comme cadre th orique permettant d tudier les diff rentes formes de praxis en tant que processus de d veloppement individuels et sociaux Jonassen 2000 Plus r cemment ces travaux ont t repris par Y Engestr m qui soutient que l activit humaine s exprime par l interrelation dynamique et r ciproque de diff rentes entit s d un syst me Engestr m 1987 Il organise les entit s n cessaires la repr sentation de l activit humaine dans un mod le syst mique figure 1 qui inclut en plus du sujet des outils utilis s et de l objet la communaut les r gles appliqu es et la division du travail Ainsi l activit ne peut pas tre comprise par l analyse statique d une seule entit par exemple le sujet mais travers l analyse des interrelations entre les sous syst mes pr sents dans le mod le et galement l int rieur de chacun de ses sous syst mes Outil i R sultats Sujet Objet Traduction de Outcomes R gles Communaut Division du travail Figure 1 mod le de la th orie de l activit d Engestr m L int r t premier que nous trouvons dans l tude de l activit de l enseignant par ce type de mod lisation est de consid rer plusieurs entr es qui veulent prendre en compte l ensemble du cont
93. passe et tous en m me temps on ne pouvait pas recommencer 36 fois Pour le TP de g om trie Brice orchestre la s ance Il structure le temps et les activit s les l ves doivent d abord lire le texte du TP Il montre tr s rapidement le fonctionnement du logiciel Ensuite seulement les l ves pourront se connecter et mener le TP puis enfin les laisser se d brouiller seuls sur g oplan avec les indications fournies par ma fiche Il observe alors les l ves les guide les aide si n cessaire Il s aper oit tr s rapidement lors du TP de statistiques que les l ves ne suivent pas la lettre le texte du TP par exemple certains ouvrent le fichier avec StarOffice ce qui posera d ventuels probl mes ou semblent en difficult pour ouvrir le document Il fait donc une mise au point g n rale avec le 75 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 vid oprojecteur Pour la s ance de TD sur logiciel de g om trie dynamique en fin de s ance Brice r unit tous les l ves devant le vid oprojecteur pour commenter ce que l on peut conjecturer Il vid oprojette le travail d un des groupes Pour les l ves enfin pour certains d entre eux le fait de voir sur l cran d ordinateur suffit montrer que c est vrai Pour eux l ordinateur a toujours raison Ils ne comprennent pas que c est pas parce que a se voit que c est vrai et l ordinateur n arrange pas ce point de vue Pour montrer la
94. pendant l ann e de stage elle a beaucoup utilis Internet en particulier pour y chercher des ressources l aidant dans ses pr parations Les propos du m moire et ses r ponses pendant l entretien montrent qu elle n est pas une f rue des technologies elle se pose des questions videntes sur leur int r t leurs avantages et leurs inconv nients 50 Travaux Elle se laisse aider par ses coll gues ou elle s auto forme des manipulations de base comme par exemples les copies d cran ou le changement de format Parlant d un coll gue elle dit m me c est des trucs tout b te aussi genre mettre en format PDF bon ben je ne savais pas le faire il m a expliqu Gilles a effectu son stage en responsabilit dans une classe de cinqui me Dans son m moire intitul Quels sont les rapports entre les l ves et les TICE il s interroge sur les rapports des l ves l informatique et l apprentissage des math matiques Gilles prend comme objet d tude pour son m moire plusieurs s quences r alis es en environnement informatique mais d taille plus particuli rement quatre d entre elles Elles portent sur la visualisation de l espace et la somme des angles d un triangle tudi es l aide d un logiciel de g om trie dynamique Geoplan Geospace et sur l utilisation d un exerciseur en ligne Mathenpoche pour travailler sur les fractions et la proportionnalit Gilles poss de un
95. portent en utilisant la souris Figure 3 Copies d cran des questions 4 et 5 de l exercice d couverte de sinus de MEP Nous avons pu interroger le concepteur de cet exercice MEP afin de comprendre et d analyser les choix math matiques et didactiques sous jacents la conception de cet exercice Cet exercice a t con u pour tre utilis en classe enti re avec un vid o projecteur comme Carmen a pr vu de l utiliser Le concepteur de cet exercice pr voit de donner rapidement une r ponse la question 4 et de passer un long moment pour la manipulation et l observation de la question 5 Or le fait que la valeur du rapport ne change pas quelque soit la longueur des segments est tabli dans la question 3 question qui demande de prouver l galit BC AC ST AT en s appuyant sur le th or me de Thal s Le sinus pourrait donc tre introduit d s les questions 3 ou 4 Cependant un troisi me rapport de longueurs est introduit la question 4 De plus la question 5 d bute par la manipulation des segments BC et ST pour arriver une fois de plus l invariance du rapport Nous pouvons en conclure que l encha nement des questions 3 4 et 5 n est pas guid par des choix math matiques on peut introduire sinus d s la question 3 mais par des choix didactiques Le concepteur de cet exercice insiste sur le fait que l introduction du 3 rapport et la manipulation sont utiles pour que les l ves m morisent
96. premier lieu ils sont pr s de 10 On peut donc supposer que les formateurs dans la pr paration de leurs cours couplent l utilisation du traitement de texte et la recherche d information sur Internet Seuls 34 des formateurs n utilisent pas de logiciels de pr sentation 19 le placent soit en rang 2 soit en rang 3 4 et 5 aux alentours de 10 59 des formateurs n utilisent pas de tableur On retrouve une r partition quivalente dans les diff rents rangs 51 des formateurs n utilisent pas de logiciels disciplinaires Toutefois les formateurs utilisent ces logiciels dans un second temps puisque 11 et 12 les placent en rang 3 et 4 Les plates formes ENT et les autres ressources sont les moins utilis es 51 n utilisent pas d autres ressources encyclop dies etc Ceux qui les utilisent le font en rang 4 et 5 12 et 10 66 n utilisent pas les plates formes ENT Ceux qui en parlent le font en rang 4 et 5 Peu d entre eux n en utilisent pas 1 Ce sont donc les outils g n raux qui sont les plus utilis s dans la pr paration des formations puisque les outils plus sp cifiques n apparaissent qu partir du rang 3 En r sum les formateurs utilisent l ensemble des technologies propos es pour leurs pr parations 95 utilisent le traitement de texte 87 les ressources en ligne 65 le PAO 59 les technologies de communication puis quasiment galit les encyclop dies CD rom et les logiciels
97. premiers documents produits par Florence les l ves sont galement guid s pas pas dans la construction des figures Par exemple pour la construction d un triangle les instructions suivantes sont not es sur le document 53 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Construire trois points A B C quelconques Cr er point libre dans le plan Tracer le triangle ABC Cr er ligne polygone d fini par ses sommets Mais nous pouvons noter une volution du degr d autonomie des l ves au long du document Lorsqu il s agit de compl ter la figure pour obtenir des points suppl mentaires dans le but de d montrer les r sultats conjectur s ils ne sont plus guid s 1 On note A le point diam tralement oppos A sur le cercle circonscrit du triangle a Effectuer la construction l aide du logiciel Enfin lorsqu il s agit d utiliser l ordinateur pour conjecturer des propri t s il n y a plus d indication sur la manipulation du logiciel dans le document Lors de l entretien Florence pr cise qu elle a d abord guid les l ves pas pas pour leur faciliter la t che de construction afin qu ils aient plus de temps ensuite pour exploiter les potentialit s du logiciel J avais vraiment bien dans l esprit de vraiment bien guider au niveau de la figure sans qu ils aient vraiment chercher comment la faire et je voulais vraiment les faire percuter sur le c t mobi
98. probl mes techniques g rer en temps r el Dans son vocation des s ances r alis es on constate que l activit de Gilles a consist essentiellement mettre les l ves en situation d utiliser le logiciel et le document l ve et au coup par coup leur fournir collectivement ou individuellement des l ments d explication En particulier lors des s ances consacr es l utilisation d un exerciseur il s appuie sur l autonomie des l ves pour rester en retrait et n intervenir que ponctuellement et titre individuel sur demande expresse d un l ve comme nous l avons d j soulign Florence d couvre l usage des TICE pour l enseignement des math matiques l IUFM o elle est initi e l usage de deux logiciels de g om trie Geoplan et Geospace et l usage du tableur De plus l tablissement dans laquelle elle exerce est bien quip du point de vue informatique et elle ne rencontre pas de probl mes mat riels ou techniques pour organiser des s ances TICE avec sa classe Elle se limite dans son m moire l utilisation de logiciels de g om trie dynamique parce qu elle trouve beaucoup d exercices et d activit s o leur utilisation est possible Elle estime que les fonctionnalit s de ces logiciels devraient permettre aux l ves de mieux appr hender les probl mes g om triques propos s et de les aider mettre des conjectures Elle a rendu compte dans son m moire de trois s
99. qui l crivent Cette notation est apparue dans les valuations 6 l ves sur 26 l utilisent Carmen ne sanctionne plus ces l ves mais crit en marge sur leurs copies Ne marque pas cela figure 2 41 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 de ARC tiik ul n B beda E ade Lu ELA QE ue Fig 2 extraits de copies d l ves annot es par Carmen La position de Carmen par rapport au fait d accepter ou non l criture sin 1 a donc chang du fait de l utilisation de MEP dans son cours de trigonom trie Cette volution de sa pratique habituelle sur ce sujet peut tre interpr t e comme un ph nom ne d instrumentation Carmen L introduction de sinus en 3 ou une technique de gestion du temps instrument e par MEP Pour introduire sinus et tangente en 3 Carmen utilise l exercice MEP D couverte de sinus au vid o projecteur en classe enti re Pendant cette s ance Carmen manipule l ordinateur et crit au tableau sur ou c t de l cran MEP projet sur le tableau blanc Elle interroge ses l ves l oral Carmen a choisi d utiliser l int gralit de l exercice MEP D couverte de Sinus 10 questions Elle a construit une fiche de cours partir de cet exercice MEP fiche que les l ves doivent compl ter au fur et mesure de l avanc e de la s ance Cette fiche comporte des textes
100. r guli rement des s ances de bureautique Par exemple citons un usage repr sentatif de ce biais certains stagiaires font r diger un texte aux l ves puis demandent ces derniers de le taper l ordinateur Les TICE sont en fait surtout consid r s comme outil pour am liorer la pr sentation ou comme outil pour faciliter la recherche mais rarement comme outil de structuration disciplinaire Seul un logiciel disciplinaire est cit Pourtant de nombreux stagiaires voquent les logiciels disciplinaires ce qui t moigne du fait qu ils connaissent leur existence m me si ces logiciels sont parfois cit s parmi les besoins de formation On peut noter qu l IUFM de Reims les TICE ont t introduits de fa on explicite dans les formations disciplinaires d s l an dernier les formations TICE ne se limitaient donc pas aux interventions des formateurs TICE On notera cependant que des usages disciplinaires sont cit s et ce dans la plupart des disciplines En r sum trois points sont mis en avant par les stagiaires n o titulaires 1 Les pratiques TICE ne sont pas g n ralis es chez les stagiaires n o titulaires peine 50 2 Les blocages semblent surtout techniques 3 La repr sentation des TICE appara t souvent comme limit e au regard des pratiques car il se limite souvent des usages plut t bureautiques CONCLUSIONS Changements et r sistance Nous avons vu que un peu plus d un n o titulaire sur deux a e
101. revue Communication Universit de Laval Qu bec Barchechath E amp Magli R 1998 Socrates Mailbox Rapport de synth se Document disponible en ligne http tefca unige ch socrates mailbox Bateson G 1980 Vers une cologie de l esprit Paris Seuil WINKIN Y 2000 La nouvelle communication Paris Seuil 177 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Bert A Chagneau J Desnavres C Lafourcade J Sageaux C 2004 Aide apport e aux enseignants par la recherche en didactique Un exemple Enseigner le cosinus en 4 me Petit x 65 9 35 Bouillon Jl Bourdin S 2005 La r duction de la fracture num rique aux prises avec le pilotage d un projet les TICE entre rationalisation conomique et rationalisation p dagogique Colloque organis par L Institut Sup rieur de la Documentation ISD L information num rique et les enjeux de la soci t de l information Universit La Manouba Tunis 14 16 avril 2005 Bueno Ravel L para tre Gen ses instrumentales pour l enseignant une proposition d analyse en terme de t ches et techniques didactiques instrument es actes du s minaire national de didactique des math matiques ARDM Paris 7 Bueno Ravel L Gueudet G 2007 Online resources in mathematics teachers genesis of use in D Pitta Pantazi and G Philippou Proceedings of the fifth congress of the European Society for Research in Mathematics Education CERME 5 Larnaca Chypre Ca
102. s ance et la seconde en s tant rendu compte de la difficult des l ves r ussi les t ches instrumentales l mentaires il r alise un expos pr alable ensuite concernant l aide l utilisation du logiciel en mode collectif et effectue la d monstration devant le groupe des principales manipulations effectuer j avais un vid o projecteur et je projetais moi m me un exemple de s ance mathenpoche donc j expliquais en d but de s ance comment utiliser l aide de mathenpoche je pensais que le logiciel tait suffisamment ergonomique et intuitif pour que les l ves s en sortent tout seul a a t une erreur donc il fallait vraiment tout d tailler chaque tape pour les l ves ne soit pas trop perdu il y a quand m me des l ves qui ont r ussi s en servir convenablement mais certains autres ont fait des erreurs de manipulations r p t es Le fait que les l ves n aient pas d instruction papier peut se comprendre compte tenu de la sp cificit du logiciel Pour Brice l id e du TP de g om trie s ance 5 provient du manuel utilis dans sa classe Mais Brice trouve que les instructions du travail faire sur ordinateur sous cabri taient tr s limit es De plus il dispose uniquement de g oplan dans son tablissement Il b tit donc une fiche d aide pour la manipulation de g oplan fiche laquelle nous n avons pas eu acc s Lors de la restitution en grand groupe i
103. s ances avec BEL Il faudrait savoir si son comportement est galement modifi pendant les s ances classiques ou s il ne s agit pas simplement d une actualisation de sa pratique ordinaire aux s ances BEL initi e travers sa grande exp rience d utilisation des TICE en classe De son c t on assiste chez Flore une gen se li e son objectif personnel cela d passe largement l utilisation des BEL mais guide son parcours professionnel Enfin les gen ses observ es chez Diane sont le reflet de sa volont de toujours chercher d velopper l autonomie des l ves Par exemple le fait de faire garder aux l ves des traces crites avec la BEL n est on l a vu qu un moyen de renforcer cette autonomie Ainsi on voit bien la n cessit de comprendre l identit des enseignants pour pouvoir expliquer ces traces de d veloppements professionnels observ es 33 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 34 Travaux TRAVAUX DE LA COMPOSANTE ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES ET USAGE EN LIGNE D EXERCICES EMULE Ghislaine Gueudet Laetitia Bueno Ravel CREAD IUFM Universit de Bretagne Occidentale Bases d exercices en ligne gen ses instrumentales et techniques didactiques L une des sp cificit s du groupe EMULE Enseignement des Math matiques et Usage en Ligne d Exercices est l int r t port un type particulier d artefact les bases d exercices en ligne not es BEL par la suite
104. situation de travail avec une BEL Nous avons vu galement que le choix de la BEL tait le r sultat d une n gociation entre l ments personnels et de d terminants institutionnels En revanche on a pu constater des disparit s bien que la pr occupation soit commune dans l utilisation du papier crayon ou encore dans le lien avec les s ances classiques par exemple dans les sujets de contr les Il est possible que ces disparit s observ es un moment pr cis ne soient que l expression d un avancement diff rent sur une m me trajectoire En effet et cela est confirm par plusieurs autres observations les enseignants nouvellement utilisateurs de BEL insistent pour que les l ves prennent un papier de brouillon ou distribuent eux m me une feuille de brouillon puis plus tard une feuille pour garder une trace Certains enseignants utilisent finalement un cahier d informatique ou un cahier d exercices De m me la plupart des enseignants int gre des exercices de type BEL dans les contr les comme le r v le l tude des questionnaires 32 Travaux Est ce dire que t t ou tard les enseignants enseignent tous de la m me mani re avec une BEL et que leurs d veloppements sont semblables Certainement non car les gen ses ont des versant internes li s aux profils Si l on revient aux trois cas particuliers tudi s on constate chez Maurice une gen se qui affecte sa fa on d aider les l ves pendant les
105. situent majoritairement la mission du Formateur TICE dans la sph re de la technique C est une personne ressource en tant que d tenteur d un savoir particulier outil technologique dont les formateurs peuvent user Cette vision du formateur TICE un super technicien est cependant en train d voluer Une formatrice interrog e pr cise C est dire qu avant on avait des formateurs qui formaient aux outils donc les autres formateurs ne voyaient pas exactement l int r t Aujourd hui ils font plut t de l usage et l ils commencent en voir l int r t et donc ils les utilisent pour traiter ces parties l Les formateurs interrog s soulignent qu il existe des acteurs qui sont des moteurs dans les IUFM mais que ce ne sont pas toujours les formateurs TICE ou le charg de mission TICE Ils sont identifi s comme appartenant un bloc des passionn s 101 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Recours aux technologies et statut de formateur Dans l ensemble 89 reconnaissent que les technologies g n rent de nouvelles situations d apprentissage Les formateurs PRAG et PLP sont plus nombreux partager ce point de vue 67 des formateurs pensent que l impact des technologies sur la pratique professionnelle est plut t positif sans lien significatif avec le statut 61 des formateurs interrog s pensent que l image professionnelle du formateur qui utilise les technologies est plut t positive
106. stagiaires la notion d autonomie les questions d obstacle pist mologique et la question du sens Il est question de projet p dagogique au niveau des l ves Je n Jaime pas trop que les gens partent de je veux faire un cdrom ou un site Internet pour d finir des activit s p dagogiques Je pr f re plut t qu ils aient un projet p dagogique et que ce projet p dagogique ne puisse se mettre en uvre qu avec certains outils et pourquoi pas ces outils l L je vais faire un travail avec une cole sur les zoos donc d abord les l ves ils vont au zoo et apr s le zoo on va avoir des soucis et ces soucis on va les r soudre comment En allant chercher des informations sur Internet On va tre oblig de faire des textes des fiches donc de la grammaire de la conjugaison Je vais m en servir comme l ment Mais on n est pas parti au zoo pour faire un cdrom sur le zoo mais on d bouchera peut tre sur un cdrom sur le zoo on se dispensera pas de faire une exposition papier et au niveau de la formation des stagiaires a fait d j plusieurs ann es que j utilise une m thode qui est bas e sur une p dagogie par projet ancr dans la discipline H Les PE vont travailler sur un mini projet Le mini projet a peut tre faire un mini site web dans lequel on va pr senter un questionnement pr cis dans une discipline pr cise car les pratiques des formateurs influencent celles des stagiaires a nous a obl
107. stagiaires qui ont r pondu notre questionnaire Elles permettent d esquisser le discours d un stagiaire type fictif qui les repr senterait tous Voici ce qu il pourrait dire Avec le recul je peux dire que la formation C212e m a apport une sensibilisation l importance des TICE et l envie de parfaire ma formation pour devenir vraiment performant mais aussi une bonne compr hension de l efficacit de l outil informatique pour construire les comp tences et structurer les apprentissages des l ves Oui vraiment j ai re u une sensibilisation l importance des TICE mais tout reste encore faire pour que j ose me lancer vraiment Cela m a permis aussi bien s r une meilleure ma trise personnelle de l ordinateur pour pr parer mes cours criture des fiches de pr paration cr ation de fiches remplir par les l ves etc mais ce n est pas le plus important Je ne suis tout de m me pas totalement d accord pour dire comme certains voudraient me le souffler que la formation C212e m a apport rien ou si peu quoique quelque fois je me le demande un peu Je ne peux pourtant pas dire non plus que j ai re u une vraie formation aux TICE et que d sormais je me sens performant Bon heureusement quand m me tout a ne m a vraiment pas donn un d go t d finitif de l informatique Les l ments de liaison et de transition entre les phrases tir es du tableau son
108. sur les 4 premiers choix et 78 pour qui il s agit de la premi re fa on de se former En deuxi me rang les personnes se sont form es avec l aide d une personne de leur entourage professionnel 6 en rang 1 et 16 en rang 2 ou personnel 6 en rang 1 et 25 en rang 2 En troisi me rang galement avec l aide de leur entourage professionnel 13 On peut noter que les moins de 40 ans ont b n fici plus largement d une formation l Universit 24 Toutes les tranches d ges ont toutefois b n fici d une formation l IUFM 22 Ces r sultats illustrent le r le pr pond rant de l entourage professionnel Ils soulignent galement l importance pour les formateurs de combiner les diff rents moyens de formation Plus l outil est compliqu ou n cessite une r elle formation plus la fr quence de non utilisation est importante Par exemple les formateurs utilisent moins le tableur que le traitement de texte Selon vous la formation de formateurs l utilisation des technologies est Utilit de la formation Fr q non r ponse 1 inutile 0 peu utile 4 Utile 27 indispensable 66 TOTAL OBS 100 La formation aux technologies est reconnue comme indispensable par une tr s grande majorit 66 Le croisement avec le statut fait appara tre que les Professeurs d Universit se singularisent l g rement dans la mesure o ils reconnaissent l utilit 75 l inverse des Ma t
109. technologique et symbolique dans la communication des organisations Nice 4 5 d cembre 2008 Bueno Ravel L et Gueudet G 2008 Atelier au colloque de l IREM de Brest en 2008 Mathenpoche comment faire bon usage de cette ressource Gueudet G et Lucas J F 2007 Journ es d tudes math matiques INRP 07 Pr sentation du travail du GRI EMULE Traglova J Aldon G Gueudet G et Matheron Y dir 2007 Ressources pour l enseignement des math matiques Conception usage partage Actes des journ es math matiques INRP Lyon 13 et 14 juin 2007 T l charger les actes Abboud Blanchard M Le Borgne P Lenfant A 2007 Le m moire professionnel en IUFM document t moin de la formation et trace de gen ses de pratiques Actes de la XIV Ecole d t de Didactiques des Math matiques Eds La Pens e Sauvage Loisy C 2007 Le C2i2e un r f rentiel de comp tences dans une formation professionnelle Actes du colloque Comp tences emploi et enseignement sup rieur Fondements scientifiques d veloppements attentes soci tales Rennes Universit de Haute Bretagne pp 325 333 Loisy C 2007 Place et r le des formateurs IUFM dans l autonomisation des stagiaires dans un dispositif de construction de comp tences C212e Actes du colloque EPAL Echanger Pour Apprendre en Ligne http w3 u grenoble3 fr epal actes html Gueudet G 2006 Sc narios d usage de bases d exercices de math matiques en
110. tendance valid e par les analyses de questionnaires Il s agit pour Brice d augmenter ses marges de man uvre en liminant une contrainte mat rielle et de travailler en dehors de la classe cadre 2 avec le m me mat riel que dans la classe cadre 3 ce qui supprime les impr vus li s aux transferts des informations passant d un syst me un autre En SVT le d veloppement de l quipement de salles relativement accessibles d di es l enseignement soit des SVT soit des SVT et de la physique chimie avec g n ralement 8 10 ordinateurs quip es de cha nes ExAO et de logiciels sp cifiques m me s il ne concerne pas encore tous les tablissements limite de moins en moins l utilisation des TICE par les professeurs La disponibilit des logiciels est galement un facteur assez contraignant La non homog n it des logiciels de base d exercices utilis s dans un m me tablissement semble par exemple tre un frein au travail entre pairs en math matiques Il en est de m me pour les diff rents quipements ExAO des tablissements scolaires et le grand nombre de logiciels sp cifiques disponibles sur l Internet D terminants de l activit du stagiaire pendant les s ances li s au choix des logiciels utilis s Dans le cas de Bruno les s ances mises en place et tudi es sont des s ances o l outil TICE est l exerciseur Mathenpoche avec ventuellement une pr sentation au collectif des consignes et d
111. un d but de probl matisation ce s minaire est organis en petit groupe pluridisciplinaire Lors des s minaires suivants les stagiaires sont r partis par discipline et la d signation des directeurs de m moire a lieu la suite du second s minaire Le travail men dans le deuxi me s minaire d but octobre est partag entre un travail sur la m thodologie propre l laboration d un m moire d finition d hypoth ses de travail la recherche d indicateurs observables et l laboration de 66 Travaux protocoles d observation et l accompagnement du travail engag par les stagiaires mini pr sentation et d bat autour de l laboration d un questionnement personnel et professionnel Lors du troisi me s minaire novembre d cembre l accent est plus particuli rement port sur l exploitation des donn es et la r daction du m moire A partir du mois d octobre les stagiaires doivent travailler individuellement avec le directeur de m moire Pr sentation des stagiaires et de leurs profils vis vis des technologies Quatre stagiaires de IUFM de Franche Comt ayant effectu leur stage en 2005 2006 ont t concern s par notre recherche Bruno stagiaire de Math matiques a effectu son stage en responsabilit dans coll ge de ZEP o il est responsable d une classe de sixi me Dans son m moire intitul g rer l h t rog n it d une classe de sixi me il traite d un pr
112. une d finition de soi qui soit la fois satisfaisante pour le sujet lui m me et valid e par les institutions qui l encadrent et l ancrent socialement en le cat gorisant Ainsi l identit n existe pas en soi elle rel ve d une construction individuelle et collective dans un contexte soci tal dont les acteurs peuvent avoir ensuite tendance la naturaliser dans leur usage travers cette approche dynamique l identit devient un puissant instrument au sein des rh toriques de qualification et de classification des r alit s de soci t par les acteurs sociaux et de justification de leurs actions l action r v le l identit Connan Falcoz Potocki Malicet 2008 p 112 Et l action commune sert la fois de catalyseur de liant et de r v lateur elle rend visible l identit du groupe l identit collective Connan et al ibid p 112 Ainsi la construction identitaire est fluctuante et l identit peut tre consid r e comme le r sultat la fois stable et provisoire individuel et collectif subjectif et objectif biographique et structurel des divers processus de socialisation qui conjointement construisent les individus et d finissent les institutions L identit professionnelle peut donc tre analys e selon des crit res vari s associ s dans des processus de socialisation de plus en plus diversifi s Les types de relations professionnelles les formes sp cifiques de m
113. voluer et les contraintes qui p sent sur cette volution Il appara t dans les diff rents travaux de l axe 2 que le positionnement des IUFM et des tablissements scolaires trouve sa r alit dans les positionnements des acteurs avec de grandes tendances dans les diff rentes cat gories Il faut distinguer les positionnements des quipes d encadrement direction responsables TICE des formateurs et des form s professeurs stagiaires Si l ensemble de ces acteurs de fa on globale accueille favorablement les changements les r sistances sont plut t de l ordre de l organisationnel dans l encadrement et de l ordre du didactique chez les formateurs L encadrement per oit une difficult faire passer le message mais les repr sentations qu il se fait des r sistances sont plut t id ologiques et r sistent mal l analyse age des formateurs immobilisme Chez les formateurs TICE on per oit une difficult aller vers le didactique ce qui serait coh rent avec le C21i2e Chez les formateurs didactiques la position dominante est celle de mid adopters sans refuser le changement on attend d tre persuad du b n fice didactique des usages des TICE et d avoir bien valu les cons quences des changements Les form s sont souvent contraints par le C212e franchir le pas pour mettre en place des activit s TICE Leurs r sistances se traduisent par un retard la mise
114. vu Elle m a conseill par exemple de mettre des titres moins longs des trucs comme a Le stagiaire a film seul une s ance enti re l aide d une webcam puis a r alis un montage pour extraire la s quence qui l int ressait Le directeur de m moire de Yann rapporte lors de l entretien que son travail de recherche et de r daction a constitu une aide importante pour le stagiaire car il a mis en place toute une s rie d activit s en classe qui ont modifi sensiblement sa fa on de travailler et sa relation avec les l ves le contact avec le niveau coll ge ayant t difficile en d but d ann e pour ce stagiaire venant d un univers diff rent Il confirme la grande autonomie du stagiaire vis vis du travail demand Sylvain a t confront a deux difficult s qui ont limit es la collaboration avec son directeur de m moire elle a passait son concours et moi j ai eu un accident de voiture du coup j ai pris un peu de retard J tais un peu perturb pendant un mois donc le temps de m en remettre de choc a s est fait la fin j ai vraiment eu du retard j ai rendu la derni re minute Donc on a pu se voir deux reprises pour essayer de corriger certaines choses les fautes le fond on n a pas abord les TICE avec ma directrice R le du tuteur de stage conseiller p dagogique Brice n a eu aucune aide de son conseiller p dagogique d accueil ni des autres enseignants de math mat
115. 000 consid re qu enseigner est une profession parce que l ducation est une activit essentielle la soci t parce que les enseignants travaillent selon un id al de service pour le bien des l ves et non pour leur b n fice personnel parce que la formation dispens e est longue et sp cialis e tant au niveau des contenus disciplinaires que des contenus p dagogiques en lien troit avec la recherche parce qu il existe des r gles pr cises de recrutement parce qu il est attendu que les enseignants soient actifs et cr ateurs dans l exercice de leur profession parce que les enseignants doivent tre clair s et qu ils exercent de grandes responsabilit s Parler de professionnalisation renvoie au processus de construction de la professionnalit Nous consid rons que le processus de construction de la professionnalit bien qu il commence bien avant l entr e en formation et qu il est notamment influenc par l exp rience tr s longue et tr s pr gnante que le jeune enseignant a eu de l enseignement en occupant la position d l ve s acc l re au moment de la formation initiale gr ce la prise en main d une classe N anmoins pour que les 117 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 imp trants entrent pleinement dans la profession au sens o nous venons de la d finir la prise en main de la classe elle seule ne suffit pas car la pratique est complexe et n est de ce fait pas automatiquement source d apprentissag
116. 001 Le r le du directeur s av re fondamental dans le processus d laboration du m moire professionnel qui par nature est tiraill entre deux p les d une part il contribue la constitution de la professionnalit du stagiaire et d autre part il est l objet d une validation institutionnelle Cette finalit pratique risque d avoir quelque influence sur le contenu du document labor stagiaire et directeur pouvant tre amen s par s curit viter toute prise de risque eu gard l valuation D autre part les attentes peuvent tre variables selon les IUFM voire selon les disciplines La direction du m moire doit par cons quent remplir une double fonction d une part r guler le processus d laboration fonction de r gulation et d autre part faire en sorte que le produit r pondra aux attentes de l institution fonction de r gularisation Leroux 2001 Dans ces conditions la conception qu a le directeur de son r le rev t on le voit une influence non n gligeable sur le contenu du m moire Bailleul et Bodergat 2001 montrent en effet que pour les directeurs et contrairement aux stagiaires c est la communication de leur propre exp rience qui est jug e importante Ainsi on risque de trouver surtout dans les analyses de s quences des traces des repr sentations du tuteur relativement la discipline son enseignement l int gration des technologies
117. 13 non titulaires du C2i2e 5 soit 30 ont mis en oeuvre les TICE dans leur classe Ce chiffre est galement encourageant Il est de plus tonnant En effet qu est ce qui motive ces stagiaires Est ce un effet de la formation ou un besoin n sur le terrain Une hypoth se d explications peut ventuellement tre d gag e Ce r sultat pour le moins tonnant montre peut tre que ce n est pas la certification qui motive la r alisation des TICE chez un nombre non n gligeable de personnes mais les besoins des l ves et ou les envies personnelles Un tel r sultat est par ailleurs relier notre remarque en fin de page 3 partie C observation des TICE o nous tonnions qu avec un taux peu pr s nul de certifi s parmi les enseignants en postes par la force des choses le C212e n existant pas lors de leur titularisation les TICE sont observ es par pr s de 50 des stagiaires interrog s On peut par ailleurs penser que parmi ces personnes la plupart obtiendront le C212e cette ann e formations n o titulaires Partie D1 concerne les personnes ayant utilis les TICE Utilisation personnelle des TICE avec des l vess P riodicit Une seule fois 6 2 3 fois 12 156 Travaux 1 fois mois 6 Hebdomadaire 75 On constate ici que lorsque les TICE sont d velopp es elles le sont le plus souvent de fa on hebdomadaire Type d utilisation en classe Bureautique 75 Salle informatiq
118. 21 Faire passer le B21 appara t comme une difficult Est ce le fait de la contrainte de l injonction institutionnelle Ce point n est il au final pas assez voqu dans les formations C2i lors de l ann e de stage Le B21 est il rarement rencontr lors de l ann e de stage Le B21 appara t dans deux comp tences du r f rentiel C212e B41 et B42 La premi re d entre elles vise surtout v rifier que le stagiaire sait reconna tre des comp tences professionnelles le second s ins rer dans un dispositif d valuation du B21 Il est vrai que la comp tence B42 a pos des probl mes aux formateurs et aux stagiaires dans bien des cas dans la mesure o jusqu ici peu d coles avaient un dispositif rod d valuation du B2i Pour r sumer ces quatre points sont mis en avant par les n o titulaires interrog s 1 Ils admettent que le C21 les a amen se former aux TICE 2 L aspect formatif du C21 semble l emporter sur l aspect valuatif 3 Les besoins exprim s en premi re ann e d exercice sont avant tout techniques et non didactiques 4 Le B21 appara t pour certains comme un souci inattendu Question 3 Effets du C2i sur les pratiques en premi re ann e d exercice Un premier constat s impose peine la moiti des stagiaires n o titulaires avaient mis en place des pratiques TICE dans leur classe en janvier malgr les diff rentes injonctions institutionnelles locales ou nationales malgr un niveau d
119. 2e Il s agissait d tudier l impact du dispositif C212e en consid rant d abord comment il est per u par les n o titulaires est il vu comme ayant pr par r pondre aux besoins apparus sur le terrain puis comment il a effectivement influ sur les pratiques en premi re ann e d exercice ces pratiques sont elles qualitativement diff rentes de celles qui existaient auparavant Il s agisait plus g n ralement d analyser la perception des TICE par les n o titulaires la suite du dispositif C212e et les effets de l injonction institutionnelle int grez les TICE en comparant celle qui s exerce lors de l ann e de stage et celle qui s exerce en premi re ann e d exercice LE ROLE DES FORMATEURS EN I U F M POUR UNE MEILLEURE INTEGRATION DES TICE EN CLASSE Philippe DELVAL E Estelle DORIER Mireille DUCHENE Elisabeth GAVIGNET Jean Fran ois LECAS Jean Luc MARCOLIN Delphine VALENCE LU F M de Bourgogne Disposer des comp tences minimales n cessaires l utilisation des TIC Technologies de l Information et de la Communication pour un usage personnel ne semble pas tre une condition suffisante pour que cet usage trouve sa place en classe avec des l ves La conception puis la mise en oeuvre de situations d apprentissage mobilisant les TICE TIC pour l enseignement repr sentent des t ches complexes pour lesquelles l enseignant stagiaire doit tre guid Le r le des formateurs en LU F M
120. ATIQUE Le d veloppement des techniques de l information et de la communication est potentiellement porteur d usages nouveaux Dans le terreau favorable des administrations publiques prosp rent des facteurs exog nes comme l influence du new management public de Visscher Varone 2004 le processus de Bologne Bouillon Bourdin 2005 et endog nes par la volont de mise niveau de l administration constituent un terreau favorable Cette logique de modernisation de l Etat visant le d cloisonnement la possibilit de fonctionner en r seau est propice la recherche de productivit d efficience administrative Le d veloppement de l e administration est l objet d une politique intergouvernementale qui se diffuse selon des rythmes variables dans l administration publique L int gration des technologies dans les discours institutionnels du Minist re de l ducation nationale prend un caract re extra universitaire d adaptation aux contraintes de la soci t Barats 2007 Il est patent que l administration de l ducation nationale n a pas t pr curseur mais plut t en retard en particulier dans les tablissements d concentr s d enseignement Les Technologies de l Information et de la Communication pour l Enseignement TICE participent de ce processus Mais au del des discours institutionnels certains auteurs Lagrange Lecat Parzysz 2006 ont pu mettre en lumi re que les enjeux de l int gra
121. C2i2e p 2 est peut tre aussi une piste de r flexion ce sujet Enfin on peut s interroger sur la non reprise des exemples qui n ont pas manqu d tre donn s en formation l an dernier Quels apprentissages suppl mentaires ont t n cessaires pour votre utilisation des TICE Ma trise des logiciels 19 B21 et faire des TICE 19 G rer le manque de mat riel 12 La remarque concernant une ventuelle contradiction au sujet de la question mat rielle et organisationnelle qui a t plusieurs reprises point e dans l analyse des r ponses des stagiaires semble ressurgir nouveau ici Elle appara t de plus travers cette question sous un nouveau jour sur 16 stagiaires ayant d velopp les TICE 7 disent avoir rencontr des difficult s mat rielles et ou organisationnelles p 7 et 2 seulement proposent G rer le manque de mat riel comme apprentissage suppl mentaire Cette contradiction ou plut t peut tre cette difficult d interpr tation des r sultats est d autant plus difficile cerner et interpr ter que en d but de questionnaire une grande majorit de stagiaires ont d clar que leur s cole s tai en t plut t bien quip es A moins qu il faille voir dans cette demande de g rer le mat riel une r ponse ironique la question Dans quelle discipline l utilisation des TICE vous semble t elle la plus pertinente Fran ais 50 Arts vis
122. CDI ou en classe Ce stagiaire pr cise je pr f re les actions cadr es sinon les l ves ont tendance partir dans tous les sens Il souligne l int r t de faire les recherches au CDI afin que les l ves aient leur disposition les diff rents outils et puissent choisir le plus pertinent pour r pondre la question pos e Les critiques voqu es pour la recherche documentaire sur Internet ont port sur la lourdeur du dispositif mettre en place deux documentalistes et un professeur pour douze l ves sur les blocages constat s pendant les recherches des l ves se perdent dans le site d autres sortent accidentellement du site parfois le renseignement n est pas trouv s il n cessite de faire une lecture en diagonale de la page trouv e Le niveau des l ves est signal comme un probl me les 6 a ne va pas pas simple pour des 6 de lire en diagonale L acc s l Internet le clavier de l ordinateur la souris n ont pas sembl poser probl me aux l ves Certains enfants avaient l impression d tre des cracks en informatique parce qu ils savaient jouer des jeux vid os Le stagiaire D voque la difficult pour choisir un site adapt au niveau des l ves afin qu ils ne se d couragent pas trop rapidement Selon lui le site doit permettre de trouver les renseignements demand s dans l exemple cit les six pharaons objets de la recherche doiven
123. Cazes ef al 2007 rejoignant ainsi la composante exerciseurs seconde Un autre aspect sp cifique au travail de EMULE est la perspective institutionnelle mise en avant dans nos travaux Ce choix est directement li avec le fait que notre tude porte simultan ment sur le premier degr et sur le coll ge ceci nous a initialement amen s faire le constat de diff rences institutionnelles et a donc renforc notre int r t pour cette perspective Les cadres th oriques auxquels se r f re le travail de EMULE ont t pr sent s dans la premi re partie du rapport nous revenons cependant bri vement sur ces cadres en section 1 pour pr ciser l emploi que nous en ferons Nous pr sentons en section 2 la m thodologie que nous avons mise en place pour le suivi des pratiques des enseignants membres du groupe EMULE L une des questions m thodologique et th orique centrale dans notre travail portait sur les chelles prendre en compte dans nos observations et nos analyses fallait il s appuyer sur les niveaux de d termination Chevallard 2002 ou sur les chelles de temps Nous avons retenu une s paration en termes d chelles de temps ann e s quence puis s ance de classe En section 3 nous exposons des r sultats portant sur des techniques didactiques et des usages g n raux des BEL des enseignants c est dire ind pendants du contenu math matique en jeu en comparant enseignement primaire et secondaire En s
124. Celle ci rigidifie la g n ralisation du C21i2een le rendant obligatoire C est donc pour les formateurs en IUFM une nouvelle tape de la pression institutionnelle qui se fait jour avec cette circulaire Mais l incitation utiliser plus massivement les TICE ne peut faire l impasse sur le d veloppement de certains dispositifs et en particulier le recours la formation de formateurs laquelle d pend de la politique de l administration de l IUFM Dans notre tude l injonction paradoxale pour les formateurs appara t sous jacente obligation d int grer les technologies sans situation de r f rence avec des objectifs nouveaux Ceci rend plus difficile la d finition du nouveau cadre de travail ce qui constitue une nouvelle pression On peut la formaliser de la fa on suivante faites ce que vous voulez mais int grez les technologies dans vos enseignements Or il nous semble que nous sommes en pr sence d ordres contradictoires dans le sens qu il s agirait d int grer une pratique instrument e floue pour laquelle on ne sait pas forc ment quoi faire faire mais qui devrait tre assum e directement par les acteurs CONCLUSION Au terme de cette analyse nous pouvons ais ment mesurer ce que Flichy 2001 a pu mettre en lumi re dans sa globalit savoir que les discours sur la technique sont ant rieurs aux d veloppements des pratiques A ce titre ils sont pr curseurs et justificatifs en proposant des
125. DANS LE CADRE DE LA MISE EN PLACE DU C212E Catherine Loisy INRP Pour conclure les travaux r alis s pendant l ACI GUPTENn nous proposons d tudier les entretiens r alis s aupr s de stagiaires IUFM PE2 PLC2 CPE2 et de formateurs lors de la deuxi me phase de g n ralisation du C212e en nous interrogeant sur les traits de la professionnalit qui se d gagent de ces discours En nous appuyant sur les travaux issus de la recherche Altet 1994 Perrenoud 1993 Wittorski 2005 nous d veloppons un mod le de la professionnalit dont les contours se dessinent par des savoirs et savoir faire de haut niveau par une thique et une identit professionnelles Les entretiens sont analys s par une m thode s mantique ainsi qu l aide du logiciel d analyse textuelle Tropes Ghiglione Landr Bromberg amp Molette 1998 Nous cherchons dans les discours les r f rences aux savoirs et savoir faire li s la profession les marques d une thique qui appara trait comme sp cifique la profession la trace d une identit permettant de se d finir comme appartenant ce groupe professionnel par rapport d autres groupes professionnels R f rences ALTET M 1994 La formation professionnelle des enseignants Paris PUF GHIGLIONE R LANDRE A BROMBERG M amp MOLETTE P 1998 L Analyse automatique des contenus Paris Dunod PERRENOUD P 1993 Formation initiale des ma tres et professionnal
126. EL sous forme de copie d cran Ensuite elle met un ou plusieurs exercices similaires Dans chacun des cas elle demande outre le r sultat la r solution tape par tape renfor ant ainsi l int r t de ses consignes relatives la prise de notes pendant les s ances BEL Enfin bien que cela ne soit pas proprement parl une volution observ e il est important de signaler que Diane a une connaissance tr s compl te de la BEL utilis e Ceci lui permet de renvoyer dans ses explications les l ves l aide appropri es fournie par le logiciel Notons que la BEL utilis e est MathEnPoche qui comporte de tr s nombreuses aides de types diff rents Interpr tation de ces volutions Dans ce cas les volutions sont observ es sur le long terme et elles semblent pouvoir s interpr ter en terme de r gulations structurantes Comme dans le cas de Flore il est clair que Diane travaille sur le long terme int grer les BEL dans le dispositif global d enseignement Pour se faire elle s appuie sur deux leviers le r le des traces crites et l valuation sous forme de contr le Son action sur le r le du papier crayon est un exemple embl matique de ce que nous avons pu observer chez diff rents enseignants En effet dans la derni re observation toutes ses actions semblent converger vers une sorte d obligation garder des traces crites D s le d but de l ann e elle a instaur le cahier d informatique Penda
127. FM les stagiaires ayant le profil de Florence Kathy ou Sylvain m me si la g n ralisation du C2i niveau 1 devrait normalement faire dispara tre ce profil auraient besoin d une formation davantage ax e sur l aspect informatif et la prise en main de logiciels pour l enseignement tandis que des stagiaires ayant le profil de Gilles ou Brice pourraient b n ficier de ressources leur permettant l autoformation Nos tudes de cas ont galement montr que la prise de conscience des questions li es aux aspects didactiques de l utilisation des technologies ne s op re qu la suite de leur mise en uvre effective dans les classes ventuellement dans le cadre du C21 niveau 2 Il nous semble donc qu une formation ax e sur ces aspects qui interviendrait plus tard dans l ann e trouverait les stagiaires plus r ceptifs dans la mesure o ils pourraient faire le lien avec leurs propres pr occupations issues de cette prise de conscience Ainsi il nous appara t qu une formation aux TICE incluant des aspects didactiques ne peut r ellement tre efficace que lorsque le stagiaire a pris conscience des probl matiques didactiques li es l int gration des TICE en classe En ce sens la r alisation d un m moire professionnel favorise chez le stagiaire une attitude r flexive sur sa pratique En effet un m moire portant sur les TICE n cessite la mise en place de 85 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 situations de
128. Georges Louis Baron Les r unions de mise en place ont eu lieu de janvier mars 2005 Ensuite les travaux des composantes ont donn lieu des pr sentations et synth ses au cours de r unions par axes Les r unions annuelles g n rales de l quipe se sont tenues sur deux jours en juin 2005 l IUFM de Rennes en juin 2006 au CIEP de S vres et en juin 2007 l INRP Lyon Ces journ es de juin ont permis des apports de chercheurs ext rieurs l quipe Eric Bruillard et Christine Dioni en Introduction 2005 Gilles Ba llat et Georges Louis Baron en 2006 des travaux par axes et des synth ses g n rales Ce rapport se situe l issue de la recherche INRP n 76009 et trois mois avant la fin de la recherche li e PACI Il pr pare le moment de synth se que constituera le symposium pr vu pour la fin octobre 2009 qui lui m me d bouchera sur la r daction d un ouvrage PRESENTATION DU RAPPORT Apr s cette introduction la seconde partie pr sente les cadres th oriques et m thodologiques labor s dans chacun des axes Les travaux des sept composantes ayant contribu ce rapport sont pr sent s dans une troisi me partie La quatri me partie pr sente des l ments de synth se d abord dans chacun des axes puis une synth se g n rale La cinqui me partie est constitu e de la bibliographie de ce rapport La sixi me partie regroupe les principales publications de l quipe GUPTENn Le progra
129. ICE Ces derni res disciplines semblent plus conscientes des difficult s techniques d adaptation L analyse des r ponses selon les disciplines a par ailleurs permis de confirmer notre hypoth se qu une attitude d innovation chez certains formateurs essaime peu aupr s des autres Les formateurs souhaitent ils vraiment une transformation des modes de communication dans leur activit de formateur L analyse de leurs usages des dispositifs de communication mis leur disposition ne permet pas de r pondre vraiment positivement Certes les courriels sont des modes de communication qui connaissent une importante utilisation Encore relativement r cents leur pratique communicationnelle est solidifi e depuis le d veloppement d Internet depuis 1995 l instar de la pratique professionnelle et personnelle dans l ensemble de la soci t On ne peut donc plus voquer l innovation pour caract riser leur usage puisqu il appara t largement tabli En revanche dans la pratique de formation les dispositifs plus nettement innovants tels que les listes de diffusion ou les plate forme de formation distance et encore plus la visioconf rence sont nettement moins utilis s Seuls les formateurs les plus sp cialis s formateurs TICE documentalistes adoptent une attitude plus innovante La Mobilisation des acteurs L utilisation des technologies dans les IUFM semble facilit e par les conditions mat rielles offertes qui sont dans
130. LU F M de Bourgogne e Les contours d une sociologie des conditions d appropriation des TICE en IUFM Dominique Bessi res e Synth se et discussion 15h 16h Des technologies aux ressources GUPTEn et RES DOC appel d offres 2009 de l ANR Luc Trouche et Ghislaine Gueudet 16h15 17h15 Perspectives publication la formation aux TICE dans les masters 190 Annonce du symposium de synth se R sum des contributions ACTIVITE D ENSEIGNANTS DE MATHEMATIQUES INTEGRANT DES BASES D EXERCICES EN LIGNE Abboud Blanchard M Cazes C et Vandebrouck F Laboratoire Andr Revuz Universit Paris Diderot La recherche pr sent e porte sur les gen ses d usage de Bases d Exercices en Ligne chez les enseignants de math matiques en classe de seconde Ces bases d exercices sont des logiciels de math matiques proposant des exercices dans un environnement num rique d apprentissage L usage de ces produits s est d velopp durant les derni res ann es dans un but de soutien et d accompagnement scolaire et de nombreux enseignants les utilisent dans leur classe soit de leur propre initiative soit encourag s par un contexte institutionnel favorable Nous nous proposons d tudier l int gration d butante de ces outils dans le processus d enseignement en prenant comme dimension privil gi e celle des pratiques enseignantes Le mod le de la th orie de l activit d velopp par Y Engestr m est utilis ici pour
131. Lagrange J B Bessi res D Abboud Blanchard M Loisy C Vandebrouck F dir 2007 Gen ses d usages professionnels des technologies chez les enseignants rapport interm diaire de l ACI GUPTEn http gupten free fr 179 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Le Borgne P Fallot J P Lecas J F Lenfant A 2006 Usages des technologies par les l ves professeurs analyse partir de questionnaires La Revue internationale des technologies en p dagogie universitaire Canada Lenfant A 2002 De la position d tudiant la position d enseignant l volution du rapport l alg bre de professeurs stagiaires Th se de doctorat Universit Paris 7 Leroux A Lerbet Sereni F 2001 Entre r gulation et r gularisation Le m moire professionnel en IUFM et son accompagnement Paris L Harmattan Lessard C 2000 volution du m tier d enseignant et nouvelle r gulation de l ducation Recherche et formation 35 pp 91 116 Linard M 1996 Des machines et des hommes Paris L Harmattan Linhart D 1991 Le torticolis de l autruche l ternelle modernisation des entreprises fran aise Le Seuil Paris Loisy C 2004 L analyse de pratique au c ur de la formation initiale des enseignants Colloque Quelle place pour les analyses de pratiques professionnelles dans la formation Education sant travail social IRTS d Aquitaine Bordeaux 25 26 mars 2004 Loisy C 2006a L
132. Lorsqu ils r pondent la question Parle t on des TICE dans votre vos cole s ont ils lu technologies ou TICE Avez vous utilis les TICE dans vos classes Oui 53 Non 47 Remarque Ce r sultat qui montre que le nombre de stagiaires qui ont mis en oeuvre est peu pr s quivalent celui de ceux qui n ont pas mis en oeuvre est mettre en relation tout d abord avec la r ussite ou non du C212e e C212e r ussi et TICE utilis es 37 e C212e r ussi et TICE non utilis es 20 e C212e chou et TICE utilis es 17 e C212e chou et TICE non utilis es 26 Analyse e Sur 17 titulaires du C2i2e 11 soit 65 ont mis en oeuvre les TICE dans leur classe Ce chiffre est encourageant dans la mesure o parmi les 6 autres certains ont exprim dans les questions ouvertes leur regret de ne pouvoir mettre en oeuvre pour des raisons assez objectivement ind pendantes de leur volont postes partag s notamment une stagiaire a crit je n ai pas d velopp les TICE car j avais des TPS PS et ils taient 26 Je prends des CM2 la semaine prochaine et je vais leur faire cr er le site Internet de l cole Il reste remarquer enfin que parmi les titulaires du C212e certains expriment clairement leurs r ticences ou leur refus leur d go t m me pour l un d entre eux de d velopper les TICE dans leur classe un autre dit qu il ne se sent pas l aise e Sur
133. M 1990 L Invention du quotidien 1 Arts de faire et 2 Habiter cuisiner d tablie et pr sent e par Luce Giard Gallimard Paris de Coninck F 2005 Les organisations fragiles In DURAND J P amp LINHARD D Les ressorts de la mobilisation au travail Octar s coll Le travail en d bats de Visscher C Varone F La nouvelle gestion publique en action Revue internationale de politique compar e vol 11 n 2 2004 ditions de Boeck Wenger E 1998 Communities of practice Learning Meaning Identity New York Cambridge University Press Demaziere D Dubar C 1997 Analyser les entretiens biographiques L exemple des r cits d insertion Nathan Essais et Recherches Drijvers P Kieran C Mariotti M A to appear Integrating technology into mathematics education theoretical perspectives in C Hoyles amp J B Lagrange Eds Digital technologies and mathematics teaching and learning Rethinking the terrain Springer New York Dubar C Tripier P 2005 Sociologie des professions 2e ed Armand Colin 178 Bibliographie Engestr m Y 1987 Learning by expanding an activity theorical approachto developmental research Helsinki Orienta Konsulit Engestr m Y 1999 Activity theory and individual social transformation In Perspectives on activity theory Engestr m Miettinen amp Punam ki eds Cambridge University Press Engestr m Y 2003 Developmental studies of work as a tesbench of acti
134. NTE RECHERCHE D INFORMATION EN LIGNE ET C2I2E Philippe DELVALEE Jean Luc MARCOLIN Mireille DUCHENE Estelle DORIER Jean Fran ois Lecas IUFM Bourgogne OBJECTIFS DE LA RECHERCHE Cette recherche men e l IUFM de Bourgogne se situe dans le prolongement des recherches conduites par notre institut dans le cadre du projet GUPTEn Elle se propose d tudier et d analyser la mise en uvre de s ances p dagogiques int grant les technologies et particuli rement la recherche documentaire par des professeurs stagiaires du second degr afin de leur permettre d obtenir leur certification informatique et internet niveau 2 enseignant C212e PRESENTATION DU CADRE DES ENTRETIENS ET METHODOLOGIE Cette recherche fait suite une premi re s rie d enqu tes r alis es par l IUFM de Bourgogne d but e dans le cadre de l quipe en projet INRP au d but des ann es 2000 Au sein de notre institut elle a trouv un prolongement naturel avec la mise en place du C212e Nous avons choisi de particulariser aux activit s li es la recherche d information en ligne celles ci prenant beaucoup d importance dans certaines disciplines du second degr et chez les professeurs des coles Notre contribution aux travaux de GUPTEN porte donc plus pr cis ment sur les trois volets suivants du C212e aspects juridiques recherche documentaire pratiques d enseignement et repr sentations par rapport aux pratiques mises en uvre par
135. Nouvelles Technologies a t un facteur de motivation pour les stagiaires D et C Le premier fait r f rence la pression des enseignants des autres disciplines 144 Travaux ou l utilisation de l Internet comme une obligation culturelle le second la culture de l quipe p dagogique locale Le stagiaire B souligne l aide apport e par le formateur de terrain conseiller p dagogique dont les comp tences dans ce domaine sont reconnues responsable dans l tablissement en TICE anciennement l inspection qui fait la formation pour les enseignants en TICE En ce qui concerne la validation du B21 si les stagiaires n ont pas t impliqu s cette ann e par les quipes p dagogiques de l tablissement ils souhaiteraient y participer l avenir A et D Il est noter que le stagiaire a tent de les entra ner certaines comp tences du B21 sans pouvoir valider car les l ves devaient faire un autre projet avec le professeur d espagnol qui validait Il reconna t qu il aurait pu valider la partie recherche d information mais que personne ne l a sollicit pour cela Si un environnement favorable appara t comme n cessaire la r ussite de s quences int grant les technologies il peut parfois aboutir des blocages ou des utilisations pr textes si le professeur stagiaire per oit ces incitations comme un effet de mode d connect es de ses pr occupations et de la r a
136. Pernin J P Lejeune A 2004 Dispositifs d apprentissage instrument s par les technologies vers une ing nierie centr e sur les sc narios Actes du colloque TICE 2004 pp 407 414 Compi gne Perrenoud P 1993 Formation initiale des ma tres et professionnalisation du m tier Revue des sciences de l ducation vol XIX n 1 pp 59 76 Perrenoud P 1994 La formation des enseignants entre th orie et pratique Paris L Harmattan Perriault J 1989 La logique de l usage Essai sur les machines communiquer Paris Flammarion Pouts Lajus S amp Ti vant S 1999 Observation et analyse d usages des technologies d information et de communication dans l enseignement Paris Minist re de l Education Nationale de la Recherche et de la Technologie Disponible en ligne http www educnet education fr documentation etude spl st htm 180 Bibliographie Proulx S 2005 Penser les usages des technologies de l information et de la communication aujourd hui enjeux mod les tendances In Viera L et Pin de N eds Enjeux et usages des TIC aspects sociaux et culturels Tome 1 Presses Universitaires de Bordeaux pp 7 20 Rabardel P 1995 Les hommes et les technologies Approche cognitive des instruments contemporains Armand Colin Paris Rinaudo J L 2005 Pratiques enseignantes en formation de documentaliste In Marcel J F amp Piot T dir Dans et hors de la classe voluti
137. R gion Ile De France durant les ann es 2004 2005 et 2005 2006 Ils ont t observ s soit directement soit indirectement travers l activit d un de leurs l ves En outre ces professeurs ont r pondu des questionnaires sur leur utilisation des BEL ce qui nous a permis entre autre d obtenir des informations personnelles au del des observations en classe Le second l chantillon fin regroupe six enseignants pour lesquels les donn es sont plus nombreuses Il s agit de Maurice en lyc e d enseignement professionnel travaillant avec le logiciel Paraschool Cathy et Gilles en lyc e d enseignement g n ral travaillant avec le logiciel Euler puis Olivia Flore et Diane Ces trois derni res enseignantes font parties du groupe IREM qui le suivi du projet a t confi Diane a particip au contrat durant l ann e 2004 2005 nous avons recueilli des donn es issues d exp rimentations anciennes et nous l avons de plus observ e dans une s ance d utilisation de MathEnPoche en seconde g n rale Flore et Olivia se sont quant elles jointes au groupe IREM pour l ann e 2005 2006 nous avons observ Flore dans deux s ances d utilisation de la ressource Euler et Olivia dans une s ance avec Wims En outre suite de nombreux entretiens et r unions de travail nous avons pu r unir des donn es suppl mentaires concernant Olivia Flore et Diane Enfin notons que ces trois enseignantes c toyaient notre quipe
138. a SD TICE faite au CREAD d tudier la mise en uvre du C212e dans les IUFM de France Il ne nous chappe donc pas que les donn es recueillies en particulier par questionnaires ont un caract re officiel qui peut influencer la nature des r ponses produites par les participants La recherche que nous allons pr senter s int resse aux effets de l introduction du C212e Certificat Informatique et Internet de niveau 2 Enseignant dans la formation initiale des stagiaires IUFM Dans le cadre de ce rapport nous nous proposons de d finir le C2i2e et de questionner son int gration dans la formation des enseignants travers les prismes du d veloppement d usages et de la professionnalisation des enseignants CADRE CONCEPTUEL Le C2i2e comme objet de recherche Lorsque nous avons entrepris le travail de r daction du rapport interm diaire il nous a sembl important de commencer par cerner ce qu est le C2i2e en nous attardant d abord sur cette d nomination puis en d finissant ce que pourrait tre le C212e comme objet de recherche Pour r pondre au projet national de d veloppement des technologies les comp tences technologies devraient tre construites progressivement tout au long de la scolarit et de la formation et devraient tre valu es des moments cl s qui correspondent des fins de cycles de formation acad mique ou professionnelle Nous discuterons ce qu il en est r ellement plus loin En France les comp t
139. a phase de g n ralisation 129 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Cette pratique professionnelle reste cependant d abord une pratique hors de la pr sence des stagiaires j utilise beaucoup les tableurs en particulier Excel pour tout ce qui est partage de coordination d quipes la fois je suis coordonnateur d quipes PE2 donc je g re 60 stagiaires par rapport comment on pourrait dire a tout ce qui est distribution aupr s des coll gues formateurs des coordonn es des profils les profils les cursus universitaires des stagiaires de leur cursus tout au long de l ann e de leur choix de formation de tous les modules optionnels qu ils choisissent je g re aussi le bilan des stages enfin tout a je le fais en utilisant essentiellement des tableurs Pratiques professionnelles et pratiques de formation La plupart des formateurs que nous avons rencontr s voquent un usage professionnel des outils au cours de leurs actions de formation ce qui constitue une tape suppl mentaire par rapport un usage professionnel en dehors de la classe l outil Tice le plus utilis disons dans les formations c est surtout les PowerPoint retransmis par vid o donc a c est l outil essentiel en g n ral je l accompagne de documents papiers que je distribue en m me temps Les diaporamas et leur projection vid o semblent de plus en plus int gr s dans les pratiques de formation en pr sence des stagiaires Prati
140. a que les formateurs impliqu s directement par le C21 niveau 2 enseignant Les PU sont ceux qui pensent le plus que cela ne concernera que les formateurs impliqu s directement par le C21 niveau 2 enseignant Les MCF sont ceux qui pensent le plus que cela n aura peu ou pas d effet 36 des formateurs pensent qu il incontournable de rendre obligatoire le C21 niveau 2 enseignant pour la g n ralisation de l int gration des TICE dans les pratiques 29 pensent cela souhaitable et 20 n cessaire Seuls 5 des formateurs pensent que cela est inapplicable Et 8 pensent que cela est violent Les PE ne trouvent pas que cela est inapplicable les PRCE ne trouvent pas que cela est difficile les PRAG trouvent que cela est difficile Les MCF trouvent que c est surtout inapplicable et violent ils trouvent que c est ni n cessaire ni incontournable Les PLC et les PLP pensent moins que les autres que cela est violent Selon vous les comp tences TICE doivent elles tre prises en compte dans le recrutement d un nouveau formateur IUFM Fr q Non r ponse 2 Non seules les comp tences li es la discipline de recrutement sont importantes 9 Non si le profil du poste ne la mentionne pas 25 Oui pour am liorer la qualit d un dossier 35 Oui comme crit re de s lection d une candidature 27 TOTAL OBS 100 102 Travaux Les comp tences TICE doivent tre prises en compte pour am liorer la qualit d un dossier p
141. able de voir l nergie que les l ves peuvent mettre chercher la solution pourvu que ce soit la machine qui leur dise qu ils se trompent Enfin quand ils n y arrivent pas ils font appel au professeur qui par la m me occasion peut en profiter pour apporter des r ponses individualis es aux difficult s de ses l ves Aucune phase de bilan des s ances TICE n est rapport e dans les m moires Seul Gilles voque a posteriori l int r t qu aurait pu pr senter un bilan interm diaire lors d une activit sp cifique Apr s un petit temps donn aux l ves pour conjecturer la propri t sur les angles d un triangle une mise en commun des valeurs trouv es par chacun des groupes aurait t la bienvenue En effet celle ci aurait accentu l utilit de l ventail des triangles cr s et donc aurait permis aux l ves d int grer encore mieux le 180 et donc de comprendre plus facilement la d monstration Toutefois m me si ces phases ne sont pas d crites dans le corps du m moire les entretiens avec les trois stagiaires font appara tre qu il en a exist au moins occasionnellement Ainsi Kathy a d lors de la s ance suivante faire un point sur le travail des l ves lors de la s ance TICE car certains l ves n avaient pas bien compris la consigne et n avaient pas trouv ce qu ils devaient trouver Les parties en gras correspondent aux interventions de l interviewer 56 Trav
142. activit des professeurs La perspective adopter serait alors celle des gen ses documentaires Gueudet Trouche 2008 mais celle ci implique la mise en uvre de m thodologies particuli res que nous n avons pas d velopp es dans EMULE Nous proposons par ailleurs une mod lisation de l activit professionnelle des professeurs en termes de prax ologies Comme l introduction de ce rapport le rappelle selon Chevallard 2002 la t che principale qui incombe au professeur de math matiques est du type Tr mettre en place une organisation de savoir math matique Une premi re distinction peut tre effectu e entre la mise en place d une organisation math matique et celle associ e d une organisation didactique Nous consid rons des t ches relevant de chacun de ces types diff rents niveaux de d termination didactique du niveau de la discipline au niveau du sujet d tude Lorsque nos observations permettent de relever pour un type de t che donn une mani re de l accomplir stable travers diff rents contextes et impliquant la base d exercices nous parlons de technique didactique instrument e Lagrange 2000 Ainsi l articulation que nous proposons de l approche instrumentale et de la th orie anthropologique Bueno Ravel para tre se fait principalement sur deux plans la mod lisation de l activit de l enseignant est faite en termes de t ches nous ne parlons plus par la suite de type
143. agogique int grant les technologies r side surtout l obligation par l IUFM d int grer les technologies au moins une fois dans l ann e dans une s quence et d clare qu il n est pas pr t renouveler l exp rience Le stagiaire A met l accent sur le r le de l IUFM et des formateurs c est parce qu l IUFM on nous a fortement encourag Globalement c est une volont des formateurs de nous faire int grer les TICE dans notre pratique notamment pour valider le C2i2e Dans tous les cas la volont des formateurs et leur aide ventuelle ont t un l ment moteur Du c t de l tablissement il est possible d analyser la question au regard de trois facteurs plan mat riel quipe p dagogique et n cessit qu ont les enseignants de valider le B2i Tous les stagiaires mettent l accent sur l importance que peut prendre l environnement mat riel Celui ci peut tre un frein l utilisation des technologies s il n existe pas ou n est pas adapt aux besoins des utilisateurs Les stagiaires A B et D ont b n fici d un environnement particuli rement favorable lieu adapt regroupant tous les supports d information documentation ou tablissement particuli rement bien quip SVT ou tablissement en r seau Le stagiaire A pouvait disposer d une salle informatique quip e de 16 postes soit dans son cas un poste pour 2 l ves Le stagiaire B a fait son stage en responsabilit
144. aissent plus le temps aux tudiants vraiment d avoir un travail personnel suffisant Comme nous l avons d velopp dans la partie th orique le d veloppement du travail collaboratif distance estompe les fronti res entre vie priv e et vie professionnelle En nous r f rant aux travaux de Mallein et Toussaint 1994 trois dimensions sous tendent les dynamiques d appropriation dans les donn es que nous avons analys es e Sur l axe que nous avons qualifi de regard sur les technologies les r pondants ne sont pas sur le versant de l id alisation c est dire dans une logique r volutionnaire mais plut t sur celui de la banalisation l informatique et l Internet se grefferont sur les pratiques p dagogiques et didactiques existantes et leur int r t pour l apprentissage est souvent soulign e Concernant le r le attribu aux caract ristiques des objets les r pondants sont plut t modestes ce que Mallein et Toussaint d nomment ph nom ne d hybridation e Concernant le mod le de l usager les participants font r f rence une attitude active des formateurs et des stagiaires et non un usage passif des technologies mises leur disposition en d autres termes une identit active pour reprendre la terminologie propos e par Mallein et Toussaint identit qui permet l usager d affirmer son identit ou bien encore de s en inventer une nouvelle Chacune de ces positions e
145. alement transcrits mot pour mot sous forme num rique ANALYSE DES ENTRETIENS Cette analyse sera pr sent e en trois parties les individus leur environnement et leur discipline d enseignement Pour pr server l anonymat des stagiaires qui ont accept de nous faire part de leur exp rience de TICE nous utiliserons les lettres A respectivement B C et D pour d signer les entretiens avec le professeur stagiaire d anglais respectivement de SVT lettres et documentation Individus Les quatre professeurs stagiaires interrog s deux jeunes hommes et deux jeunes femmes se divisent en deux groupes les femmes enseignent les disciplines plut t litt raires lettres et anglais alors que les hommes se partagent les SVT et la documentation Dans un cas comme dans l autre tous les quatre sont quip s individuellement d un ordinateur et d une connexion Internet haut d bit Tous sans exception affirment utiliser r guli rement Internet pour r aliser titre personnel ou titre professionnel des recherches Ils ont tous d clar tre capables de concevoir des s quences p dagogiques int grant des activit s en ligne q10 de enqu te en revanche leurs formations et leurs exp riences sont tr s diff rentes Le professeur stagiaire A enseigne l anglais en coll ge et utilise r guli rement tous les jours Internet pour la pr paration de ses cours Son cursus universitaire lui a permis de se familiariser a
146. alors permis de d gager des pistes de r flexion pour de nouvelles approches pour la formation aux TICE des enseignants Lors de la pr sentation nous d velopperons les diff rents r sultats obtenus et les r flexions qui en d coulent D UNE ANALYSE DES PRATIQUES DE FORMATION AUX TICE A LA CONSTRUCTION D UNE INGENIERIE DIDACTIQUE DE FORMATION Fabien EMPRIN LERP Universit de Reims Cette contribution est issue d un travail de th se prolong par une recherche IUFM INRP qui vise mieux comprendre les r sistances l usages des technologies en analysant un des facteurs potentiellement impliqu la formation des enseignants Cette analyse des formations d enseignants aux technologies d bouche sur des hypoth ses lors des formations et un scenario permettant de les tester La m thodologie utilis e est l ing nierie didactique transpos e la situation de formation Cette contribution porte donc sur la dimension analyse des formateurs de GUPTEN et utilise des cadres th oriques communs aux projets double approche approche instrumentale th orie des situations didactiques Nous pr sentons les principaux r sultats sur l analyse des formateurs et des formations ainsi que les conclusions des ing nieries didactiques GENESES ET EVOLUTIONS DES USAGES DES TECHNOLOGIES CHEZ LES ENSEIGNANTS DEBUTANTS ANALYSE A PARTIR DE QUESTIONNAIRES Philippe Leborgne et Jean Paul Fallot IUFM de Franche Comt et Laboratoire Andr Rev
147. aluer ces comp tences l valuation prenant ainsi une place pr pond rante dans la formation Le C212e introduit donc une nouvelle complexit dans la formation et nous soutenons l id e que pour r ussir cette int gration une approche r flexive est n cessaire la mise en uvre du C2i2e devrait s articuler avec des modalit s d analyse de pratique Quel accompagnement de la mise en uvre du C212e est il organis dans les IUFM Profite t on des possibilit s offertes par les environnements num riques pour mettre en place de nouvelles modalit s d analyse de pratique METHODOLOGIE Millerand 1998 p 4 propose que l usage renvoie l utilisation d un m dia ou d une technologie rep rable et analysable travers des pratiques et des repr sentations sp cifiques Nous avons recueilli et analys les repr sentations des acteurs de la formation 118 Travaux La phase de la recherche que nous pr sentons correspond aux deux premi res ann es de la mise en uvre du dispositif C212e La premi re ann e est la phase dite d exp rimentation au cours de laquelle seuls les IUFM volontaires peuvent participer La seconde ann e est la phase de premi re ann e de la g n ralisation au cours de laquelle tous les IUFM doivent participer L injonction n a port que sur la participation des IUFM et n a pas concern tous les stagiaires la g n ralisation s est ainsi faite en deux temps Nous ne d veloppons pas dans ce ra
148. ances o l outil technologique intervient dans les diff rents moments d activit s du professeur il utilise le vid oprojecteur un logiciel de Pr AO et un logiciel de g om trie dynamique lors de cours ou lors de l illustration d un cours en mode collectif Dans ce cas il pr cise qu il ne s agit pas seulement d tudier l impact de l utilisation d animation ou de la de simulation m me si lors de cette s ance le logiciel g oplan sera utilis certains moments mais d tudier l impact de la vid oprojection du cours qui remplace la pr sentation du cours et l criture de celui ci au tableau Brice exp rimente lors d une s ance de TP en demi groupe l utilisation de MathEnPoche une s ance de TD portant sur la notion d angle o les l ves en classe de quatri me utilisent G oplan et enfin une s ance d di e l utilisation du tableur lors d une s ance de statistiques Pour Brice la strat gie d utilisation des TICE participe la fois une r flexion sur l enseignement et sur les math matiques l outil informatique compl te les moyens disposition des enseignants et des l ves pour mettre en uvre ces diff rents aspects d une v ritable activit math matique et un peu plus t t l objectif de l enseignement des math matiques est de d velopper conjointement et progressivement les capacit s d exp rimentation et de raisonnement 70 Travaux d imagination et
149. anisation semble venir en relative contradiction avec ce qui est annonc par les stagiaires en d but de questionnaire voir les remarques li es aux questions sur la situation professionnelle p 1 et sur l observation de l utilisation des TICE p 3 J ai trouv de l aide De la part des coll gues 31 De la part des parents d l ves 0 De la part des conseillers TICE de la circonscription 6 Le faible taux de r ponse au sujet des conseillers TICE de circonscription est tonnant Le faible nombre de stagiaires interrog s ne permet cependant pas de tirer de conclusion Nous nous contenterons ici de quelques hypoth ses et t moignages pars e La sollicitation d un coll gue proche a pu suffire r gler les probl mes dans la plupart des cas trop peu de personnes interrog es pour obtenir une r ponse statistiquement cr dible e La quantit de travail que demandent les TICE peut aussi tre une explication surtout si on s en remet une remarque orale de l un de ces stagiaires apr s passation du questionnaire Faire une s ance TICE c est vraiment trop de boulot si en plus il faut contacter des gens l ext rieur e La demande d aide un conseiller TICE de circonscription qui par d finition n est pas pr sent dans l cole demande de s y prendre l avance Nos stagiaires n ont pas suffisamment d anciennet dans l cole et dans le m tier pour pouvoir se permettre
150. ans les secteurs priv et public au point que depuis quelques ann es les enseignants et les formateurs d IUFM en particulier sont invit s introduire massivement les TICE diff rents niveaux de leurs pratiques professionnelles la fois comme objet de formation et en d veloppant les activit s en classe y ayant recours en banalisant les outils num riques au service des apprentissages des l ves Aujourd hui l int r t heuristique au sein m me de la formation initiale et continue des enseignants se porte donc sur l analyse des usages de ces techniques et des environnements num riques sur leur constitution de nature exp rimentale ou orient e par les dispositifs institutionnels les injonctions et les pressions sociales multiples surla nature de l adh sion une fa on innovante de travailler sur leur ad quation avec les enjeux globaux de la soci t et de l cole Cette volution s inscrit galement dans une perspective internationale de transformation structurelle d un m tier d ex cution vers une profession o les comp tences expertes en mati re de TIC sont d terminantes L objectif poursuivi dans notre tude au del d un panorama des pratiques en France a consist la fois d finir les conditions n cessaires l appropriation de ces usages innovants des TIC par les formateurs l essaimage voire la g n ralisation de ces nouvelles pratiques au sein
151. ans son IUFM Derri re ces critiques on mesure que le sp cialiste de la discipline parvient s accommoder des outils dont il peut disposer dans son IUFM tout en pointant leurs limites et insuffisances li es une non prise en compte des utilisateurs finaux de ces dispositifs de m diations technologiques Une logique autoritaire et d phas e est l uvre Comment des non sp cialistes pourraient ils avoir valablement acc s ces ressources Une des difficult s relev es dans les entretiens tient donc au caract re hi rarchique des d cideurs d outils qui ne prend que peu en compte les formateurs utilisateurs Les technologies aussi ont du mal tre positionn es au sein des IUFM en ce qu elles peinent trouver des relais internes C est notamment le cas lorsque des formateurs ou responsables TICE ne trouvent pas d interlocuteurs chez les formateurs disciplinaires 110 Travaux DES EFFETS CONTRASTES Les modalit s variables d int gration professionnelles des technologies par les acteurs Les formateurs focalisent l volution de leur pratique sur les apports r els de l outil au travers notamment de l importance des nouvelles situations d apprentissage En effet ma triser l outil signifie la fois en ma triser l usage mais galement pouvoir b n ficier de ces apports pour am liorer ses propres performances et sa pratique professionnelle Parmi les l ments incitatifs de l utilisation de
152. ant la possibilit de cercles plus vertueux et de prendre en compte les volutions notamment le C212e e Le couple changements r sistances il prend en compte la fois la capacit des institutions d enseignement et de formation voluer et les contraintes qui p sent sur cette volution L introduction des technologies entra ne des changements dans les diff rentes dimensions de l enseignement apprentissage des changements pist mologiques et didactiques car les contenus et le travail sur ces contenus doivent tre repens s des changements cognitifs et personnels car les technologies modifient les attitudes et motivations des enseignants et des l ves des changements p dagogiques et des modifications dans le partage des responsabilit s entre enseignant et l ves Les r sistances sont plus difficiles anticiper Loin d tre des manifestations de conservatisme elles font souvent appara tre des contraintes des syst mes d enseignement Les enseignants peuvent ne pas vouloir abandonner des strat gies d enseignement qui ont fait leur preuve et que l usage d une technologie rend obsol te et ce 13 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 d autant plus qu ils pensent ne pas disposer de strat gies aussi assur es avec les technologies Ils peuvent ressentir des difficult s rendre visibles et cr dibles aupr s parents et plus largement des observateurs de l cole des apprentissages nouvea
153. ants se connectent sur leur bo te m l ou sur un forum MSM Lorsque le stagiaire B voque l environnement informatique salles reli es en r seau TBI salle ExAO il pr cise il y a de quoi bien s amuser dans tout a ce que nous interpr tons comme un indicateur d int r t et de comp tences ind niables dans la ma trise des technologies En terme d investissement le stagiaire B admet que la pr paration de la classe incluant les TICE prend beaucoup de temps Par contre il pense que c est une possibilit d en gagner pour l ann e suivante Je fais les ajustements n cessaires directement la sortie du cours et l ann e suivante 90 du cours est pr t Le probl me qu il signale est que ses diaporamas sont illustr s avec des images qui ne sont pas toutes libres de droit mais il pr cise que c est l usage unique de la classe Ces deux personnes montraient un r el int r t pour les technologies et leur implication dans l environnement scolaire et s taient forg une comp tence importante dans le domaine Le travail sur poste en groupe ou individuel n est pas mentionn comme pouvant apporter des perturbations L utilisation des technologies est r guli re et fait partie de l environnement de leur discipline La pr paration de la classe faite sur ordinateur prend davantage de temps qu une pr paration papier crayon mais le co t temporel investi la premi re ann e doit se traduire par un b
154. apprentissages e Les pratiques en classe usages sp cifiques de logiciels g n raux usages de logiciels sp cifiques sc narios e Les dispositifs instrument s de formation et les formateurs e La mise en place de certifications B21 C21 niveaux 1 et 2 effets sur les pratiques Au cours de la premi re ann e de fonctionnement deux axes se sont d gag s l axe 1 partir des angles 1 et 2 et l axe 2 partir des angles 3 et 4 L axe 1 a pris le nom de Gen ses Instrumentales Relatives aux Apprentissages et la Formation chez les Enseignants Il s int resse directement l activit du professeur travers les usages et les dispositifs dans lesquels ces usages s inscrivent Il est principalement didactique L axe 2 a pris le nom de Gen ses d Usages et Certifications des Comp tences en Informatique Il porte sur les cadres institutions dans lesquels les gen ses s inscrivent dispositifs instrument s formateurs certification Il est principalement sociologique il s int resse la fa on dont les usages se d veloppent avec et dans des institutions Pour ce rapport trois composantes travaillant sur des projets vari s dont le point commun est l tude de l activit de l enseignant dans un environnement TICE et l tude de son d veloppement professionnel ont contribu l axe 1 e la composante Exerciseurs Seconde tudie l activit d enseignants de math matiques utilisant dif
155. arch s du travail de m tiers de professions mais aussi la formation professionnelle initiale l acquisition de savoirs l acquisition progressive de la qualification l acc s des responsabilit s les relations avec la hi rarchie le rapport au m tier les trajectoires d individus les r seaux relationnels sont autant d l ments pouvant tre pris en compte Connan et al ibid p 113 METHODOLOGIE Nos choix Nous avons choisi de r aliser en premier lieu une enqu te par questionnaire grande chelle et d utiliser pour cela un logiciel de conception et de traitement d di le logiciel Sphinx Puis de fa on affiner les r sultats et les pistes d analyse mises en lumi re par cette enqu te quantitative nous avons proc d une enqu te qualitative par des entretiens enregistr s sur des panels plus 88 Travaux limit s fait scripter les enregistrements et analys ce d pouillement l aide d un logiciel d analyse de discours le logiciel Alceste Le recueil des donn es Enqu te quantitative aupr s de la population des Formateurs Nous avons lanc une enqu te nationale entre d cembre 2005 et f vrier 2006 aupr s des IUFM 29 tablissements sur environ 32 IUFM ont r pondu et l quipe a pu disposer d un total de 699 questionnaires compl t s support en ligne et papier pour effectuer cette analyse quantitative Les diff rents statuts disciplines ges et sexes apparaiss
156. arguments En ce sens la g n ralisation puis l obligation du C212econtribue faire des technologies une dimension professionnelle Ces volutions doivent tre assum es par la profession et pas seulement par les individus Les diff rentes repr sentations sociales qui sont en train de se constituer en lien avec les usages sont des guides pour l action car elles permettent de cr er une identit professionnelle de justifier la plus value des usages des technologies La notion d injonction paradoxale semble tre un bon support pour rendre compte des diff rentes influences celles de l environnement externe pression de la soci t en faveur des usages sans toutefois qu il existe des 112 Travaux situations de r f rences et celles de la hi rarchie interne qui au del d un discours incitatif met en place des dispositifs contraignants sans leur donner de r el contenu 113 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 TRAVAUX DE LA COMPOSANTE INSTRUMENTATION ET PROFESSIONNALISATION AUTOUR DU C2LE Catherine Loisy CREAD Universit de Brest et INRP PRESENTATION DE L EQUIPE Il n y a pas proprement d quipe puisque j ai travaill seule sur ce rapport Le travail pr sent ici a t r alis au sein du Centre de Recherche sur l Education les Apprentissages et la Didactique rattach l poque l Universit Rennes 2 et l IUFM de Bretagne Universit de Bretagne Occidentale Pour ce qui co
157. aris avec les logiciels utilis s dans l enseignement des math matiques Bruno a suivi un cursus universitaire qui atteste d un niveau confirm en informatique Les gen ses personnelles de Florence Brice et Bruno m me si elles se situent entre les deux extr mes pr sentent des nuances marqu es A l issue de la formation et de leurs exp riences d utilisation des TICE dans leurs classes notamment dans le cadre du m moire professionnel on a pu observer des volutions pour chacun d eux qui correspond l mergence d une gen se professionnelle Pour Gilles et Brice et un moindre degr pour Bruno on assiste une prise de conscience vidente des aspects didactiques de l utilisation des TICE qui se manifeste en particulier par l int r t qu ils d veloppent pour les apprentissages potentiels des l ves et la gestion de leur h t rog n it Pour Yann l volution principale relev e concerne la prise en compte de l h t rog n it au sein de ses classes il ne semble pas avoir volu au niveau d une prise de conscience des aspects didactiques de l utilisation des TICE Pour Kathy et Sylvain c est au niveau de l attitude vis vis des TICE que se situe l volution dans le sens qu ils ont pu rep rer certains types de pratiques dans lesquels ils se sentent plus en confiance pour utiliser les technologies avec leurs l ves En particulier Sylvain a fait l acquisition de mat riel
158. asse les l ves sont en relatives difficult s Les deux s ances sont des s ances d exercices avec le logiciel Euler La premi re s ance concerne des activit s num riques r solution d in quations et tableau de signes et la seconde s ance concerne des activit s g om triques quations de droite Flore a choisi de travailler avec Euler car elle a t int ress e par la quantit et la qualit des exercices propos s et par leur g n ration al atoire Nous avons acc s la fois au d roulement des s ances par les observations et ses volutions ventuelles de mani re r flexive par un entretien dans lequel elle d crit ses adaptations au cours de l ann e et ses projets pour l ann e suivante Modifications envisag es 29 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Le premier pisode de la premi re s ance repr sentant environ un tiers de la s ance est constitu d exercices de niveau 6 du type d terminer le nombre a par lequel il faut multiplier 53 pour obtenir 2332 Lorsque la r ponse est fausse la r troaction est la suivante vous avez commis une erreur 45x53 2385 L l ve peut ventuellement utiliser la r troaction pour corriger sa r ponse et trouver la r ponse correcte par approximations successives Apr s une r ponse fausse le logiciel attend une autre r ponse jusqu obtenir la r ponse correcte Pendant cette pisode les interventions de Flore ont essentiellement deux but
159. ative des aides proc durales pendant les s ances BEL semble co d termin e par l outil et le profil de l enseignant lui m me Quant aux autres disparit s observ es elles sont davantage li es aux profils des enseignants et elles se situent essentiellement au niveau de la gestion Nous avons montr que les modes de d placement dans la classe diff rent d un enseignant l autre entre zapping et balayage syst matique Certains enseignants semblent se consacrer plus aux l ves faibles profitant du fait que chaque l ve travaille son rythme pour apporter des aides adapt es au moment appropri D autres enseignants passent r guli rement voir tous les l ves mais ce balayage syst matique n apporte pas parfois une aide efficace l l ve C est le cas par exemple quand l enseignant apporte des r ponses des questions que l l ve ne se pose pas encore m me si cet l ve traite le m me exercice que l l ve vu juste avant par l enseignant Ill EVOLUTIONS ET DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL L tude des enseignants volontaires participant cette exp rimentation a permis de pr senter des l ments d observation et d analyse sur les d cisions avant la s ance choix de la ressource utilis e pr paration du sc nario ainsi que sur le d roulement des s ances en terme de gestion et de type d interventions Une tude approfondie de quelques cas particuliers compl t e par des l ments provenant de l ensemb
160. autre que la validation de la r ponse Les interventions de Flore sont purement math matiques elles visent pr ciser simplifier ou compl ter la m thode Flore engage les l ves se demander si les droites passent par l origine ou non et si elles repr sentent une fonction croissante ou non Cela doit les conduire vers une forme possible de l quation r duite Ensuite ils doivent trouver le coefficient directeur et l ordonn e l origine Certains savent trouver une des deux valeurs et pas l autre D autres l ves veulent appliquer un r sultat du cours a y1 yo x1 xo alors qu ici il est plus commode d utiliser b f 0 puis a f 1 b Suivant les cas Flore explique cette seconde m thode ou pas Tout semble se passer comme si elle adaptait son aide l l ve renfor ant une m thode dans le cas d un l ve en difficult enrichissant son capital de m thodes dans le cas d un l ve plus l aise Dans l entretien Flore n a pas fait allusion cette particularit 30 Travaux Enfin elle envisage l ann e prochaine de continuer le travail avec les BEL dans ses classes de seconde et de l tendre sa classe de terminale Mais apr s quelques s ances seulement en classe pour installer de bonnes habitudes son projet est ensuite de faire une fiche de r vision pour chaque contr le ce qui permettra aux l ves qui le souhaitent de r viser chez eux aussi longtemps qu ils le d sire
161. aux Elle s est alors aid e des traces crites dans le document l ve pour faire ce bilan rapide 5 minutes En ce qui concerne Florence elle a demand syst matiquement une trace crite la fin de chaque s ance TICE et lors des s ances suivantes une correction des activit s math matiques a t men e comme elle l explique lors de l entretien J envoie un l ve au tableau qui a r ussi faire la section je veux qu il m explique avec ses mots comment il a r ussi faire la section et pourquoi il est s r que la section qu il a obtenue est bien ce qui est Au cours de ces corrections aucun bilan collectif sur les TICE n a t fait en particulier parce que Florence n avait pu disposer de la salle informatique pour faire ces bilans Mais lors de l entretien elle explique qu il aurait sans doute t utile pour les l ves de pouvoir visionner les constructions sur un ordinateur Je suis peu pr s s re que je leur aurais dit Bon on va la reprendre sur l ordinateur on va la refaire autrement je n aurais pas eu de probl mes alors que par exemple pour une correction typique en classe au bout d un quart d heure ils ont en marre et a commence discuter J aurais pr f r repasser en salle info et reprendre un travail avec eux l dessus mais bon apr s les moyens sont pas toujours l Seul Gilles voque des bilans de s ance mobilisant l outil informatique J en ai
162. aux exercices MEP rappels de cours justifications Elle g re l avanc e du temps didactique en agissant sur le bouton de validation de la r ponse propos e Ces choix r p t s dans diff rentes classes pour diff rentes notions traduisent une gen se instrumentale C est la pr sence dans MEP d exercices de d couverte qui conduit Carmen mettre en place ces s ances instrumentation Elle s est appropri cette possibilit de MEP et compl te ce que MEP propose par des commentaires et une fiche papier pour les l ves instrumentalisation Nous consid rons que Carmen a d velopp une technique didactique d introduction d une nouvelle notion instrument e par MEP technique dont les l ments sont d crits ci dessus Ces choix diff rent notablement de ceux effectu s par Jeffrey Ceci est en partie une cons quence de conditions mat rielles diff rentes Jeffrey ne dispose pas de vid o projecteur et de contraintes d ordre curriculaire les exercices MEP d di s l introduction d une notion concernent des notions nouvelles au coll ge et ne peuvent donc pas tre exploit s au primaire Mais ces choix de Jeffrey r sultent galement de ses pratiques ind pendamment de l int gration de MEP Jeffrey est en effet attach depuis plusieurs ann es l emploi du manuel ERMEL pour l introduction de notions nouvelles Il en a extrait et retenu un certain nombre de situations d introduction qu il utilise dan
163. c ses l ves Elle trouve que ces produits sont adapt s aux l ves en difficult s condition que l enseignant soit pr sent ils demandent en effet une forte autonomie de la part des l ves ce qui n est pas en g n ral le cas pour ceux qui sont en difficult et dont la r ussite n cessite un accompagnement fort La forme de travail qu elle choisit est la s ance d Aide Individualis e o chaque l ve progresse son rythme et travaille ses points faibles avec l assistance du professeur Nous avons observ Cathy lors d une s ance d Aide Individualis e o les l ves travaillaient avec deux fiches du site Euler qui sont sensiblement les m mes que celles utilis es par Gilles Aspects relevant de la gestion de la classe Cathy utilise le tableau uniquement en d but de s ance pour marquer l adresse du site et noter les num ros des fiches utiliser L utilisation de supports papier crayon semble importante et compl mentaire du travail sur cran En effet d s le d but de la s ance Cathy demande aux l ves d utiliser le papier crayon Je vous demande tous de sortir au moins de quoi crire votre cahier d exercice le but tant tout ne se fait pas de t te il y a un certain nombre de r sultats qu on peut lire directement mais parfois il y a besoin de faire des calculs Elle le rappelle galement deux reprises au cours d interventions individuelles Ce support servira pendant la s ance effectuer
164. ccord avec son parcours personnel participation au groupe IREM et une formation professionnelle Elles r sultent certainement d un l ment fort de sa composante personnelle la volont d enrichir sa pratique enseignante par un apprentissage intentionnel ventuellement hors de son lieu de travail Cependant cet enrichissement semble n affecter principalement que l organisation a priori de ses s ances modification du plan de travail par un rappel modification de l ordre de pr sentation des notions dans son cours En outre certains points relev s au niveau des d roulements ne sont pas encore pris en compte dans la r flexion de Flore Ainsi elle ne semble pas s interroger sur le fait que les l ves pendant la premi re s ance ont mis beaucoup plus de temps qu elle ne le pensait r soudre les exercices de 6 Bien au contraire tout se passe comme si elle voulait le nier puisque sa seule r action est de faire acc l rer les l ves De m me elle ne semble pas avoir conscience de la mani re diff renci e dont elle apporte de l aide ses l ves On peut se demander ici s il s agit d un apprentissage incident facilit par l usage des BEL ou au contraire s il s agit d une caract ristique de Flore visible dans toute s ance d exercices d entra nement 3 Le cas de Diane Diane participe aux travaux du groupe IREM depuis de nombreuses ann es Avant le projet R gion elle a par exemple
165. ce Pour les trois stagiaires ce document comporte en g n ral un nombre important d aides la manipulation qui peuvent d ailleurs prendre des formes diff rentes et des questions relatives au th me disciplinaire Le document l ve de la s ance tudi e par Kathy est tr s d taill en ce qui concerne la manipulation du logiciel Elle y a en particulier int gr des copies d cran qui permettent aux l ves de visualiser les actions accomplir Ce document est galement construit pour que l l ve y note les r sultats de son exploration de la figure Ce document une fois rempli servira de trace pour faire ult rieurement le bilan du travail accompli Gilles soucieux que ses l ves n aient pas de probl mes dans l utilisation du logiciel labore pour sa premi re s ance de g om trie une fiche comportant un tableau qui indique la fa on de cr er une liste d objets par exemple un point libre dans le plan ou un segment et la succession des objets cr er pour obtenir la figure que les l ves doivent construire un cylindre de r volution et un prisme droit Nous pr sentons ici un extrait de ce document Le prisme Cr er une nouvelle figure de l espace Cr er un point dans l espace nomm Cr er un prisme droit nomm PI 3 cot s de hauteur 5 d axe OZ et de sommet A Le colorier en rouge et en opaque et le bouton Parties cach es en pointill s Le patron En utilisant le prisme cr
166. ce TICE rapport e dans son m moire et d ExAO Apr s lui avoir rappel qu il a d suivre une journ e de formation sur l utilisation de ces diff rents logiciels la m moire lui revient et il indique Je crois que le matin c tait ExAO et l apr s midi c tait l informatique et l utilisation des petits logiciels comme a a c tait uniquement en lyc e au coll ge on n a quasiment rien eu dessus Le fait de recevoir une information dans des niveaux diff rents de celui dans lequel il effectue son stage en responsabilit tant vraisemblablement la cause de son oubli Ceci est surprenant deux titres 1 tous les stagiaires effectuent au cours de l ann e un stage de 6 semaines dans le cycle qu ils n ont pas en responsabilit donc ils savent qu ils 79 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 seront ventuellement amen s utiliser ces logiciels 11 Yann est un stagiaire assidu et motiv pas la formation Sylvain estime que de fa on g n rale la formation transversale lui a permis de d couvrir des logiciels par exemple une suite bureautique le traitement des images bitmaps mais qu il y a eu un d calage entre la date des formations et la date ou il s est procur un ordinateur individuel Il a donc v cu cette formation comme tr s th orique Par ailleurs certains th mes ont t trait s de fa on trop rapide pour lui Il a donc d travailler en autoformation apr s l acquisition
167. choisie parce que les formateurs n avaient pas lire de manuel d utilisation on savait pertinemment que s ils avaient lire le manuel d utilisation ils ne l utiliseraient pas en nous disant que a ne marchait pas et fiables il y a une r flexion que m a faite un prof un jour la craie a tombe jamais en panne a m a beaucoup marqu il faut que les technologies soient fiables et qu ils s effacent Dans les discours des participants il appara t que chaque discipline doit r fl chir ses besoins J faut que chaque discipline s empare de cette r flexion et se dise voil en Fran ais en Histoire G o o est ce qu il y a un plus utiliser l informatique ou l audiovisuel num rique ou la recherche documentaire par rapport ce qu on faisait traditionnellement Est ce que a am ne un plus d utiliser un outil bureautique comme Excel ou comme Word dans une classe de Math ou dans une classe de Fran ais N anmoins il n est pas question d un usage continu et anarchique de l informatique et d Internet mais d un usage cibl et pertinent Il existe dans les textes officiels eux m mes une volution dans la pertinence de l int gration des outils Ainsi en 1995 les programmes de l cole primaire MEN 1995 sugg raient que la finalit du traitement de texte tait de d velopper m thode et rigueur dans la pr sentation des documents crits Il est tr s positif que le traitement de texte et tous les outils
168. ciaux en TIC Colloque international REF 2009 Pratiques et m tiers en ducation et formation formalisation de l exp rience et apports de la recherche Universit de Nantes IUFM des Pays de la Loire 18 et 19 juin 2009 Nantes France Bessi res D 2009 Les gen ses d usage professionnels TICE des formateurs d IUFM l impact des dispositifs technologiques sous contraintes Colloque international France Canada Belgique La communication des organisations en d bat dans les SIC quels objets terrains et th ories groupe ORG amp CO de la SFSIC et laboratoire PREFICS CERSIC de l Universit Rennes 2 Rennes 11 12 juin 2000 Bessi res D 2008 L impact des TIC dans les IUFM de nouveaux usages sous influence manag riale ou une injonction paradoxale Colloque international Association Internationale des Sociologues de Langue Fran aise XVIII Congr s Groupe de Travail 13 Sociologie de la Communication Istanbul Turquie 7 11 juillet 2008 Assude T et Loisy C 2008b Valeur et efficacit de l int gration des TICE dans l enseignement Colloque international Efficacit amp Equit en ducation Rennes 19 21 novembre 2008 Assude T et Loisy C 2008a La dialectique acculturation d culturation au c ur des syst mes de formation des enseignants aux TIC Colloque L humain dans la formation distance la probl matique de l interculturel colloque TICE M diterran e 2008 Tunis 21 23 a
169. ciplines l exclusion de l EPS et dans une moindre mesure les SHS Ce r sultat peut para tre surprenant car les disciplines pour lesquelles le recours aux technologies semble socialement admis comme les disciplines scientifiques ne se distinguent pas ici de fa on significative des autres disciplines De fait pour l ensemble des formateurs les technologies sont utiles la quasi totalit des disciplines Poids de l appartenance disciplinaire dans les usages personnels La presque totalit des formateurs interrog s sont familiaris s avec les technologies ils poss dent en effet au moins un ordinateur 99 et une connexion Internet 95 Il est aussi significatif que lorsque nous les interrogeons sur leur fr quence d utilisation personnelle des technologies celle ci n est pas li e la discipline des r pondants on constate m me voir tableau infra que les litt raires sont l g rement plus nombreux utiliser les technologies que les scientifiques Ce r sultat a une grande importance pour la suite de notre analyse dans le sens o des diff rences entre disciplines dans les usages professionnels entre les diff rentes populations ne pourront pas tre expliqu es par des diff rences d usages personnels Discipline jamais mensuellement hebdomadairement quotidiennement enseign e fins personnelles Litt raires 1 3 13 80 Scientifiques 1 2 17 78 Arts 2 2 15 78 EPS 2 0 12 83 TICE 0 0 6 91 Pr
170. classe par l enseignant de math matiques laboratoire Didirem e Comparaison d usages d un logiciel pour l apprentissage des math matiques laboratoire Didirem e Communaut d enseignants du primaire pour la mise en place d activit s de recherche dans la classe laboratoire Didirem e Usages des calculatrices l cole l mentaire en France et en Grande Bretagne IUFM Aix Marseille e Usages de l Internet par les professeurs stagiaires IUFM Bourgogne e Le dispositif B21 au coll ge et la formation aux technologies IUFM Nord Pas de Calais e La certification C212e tude d un dispositif IUFM IUFM de Franche Comt e Le dispositif C2i2e dans les IUFM exp rimentaux laboratoire CREAD Comme on le verra dans la suite partir de 2007 le travail s est recentr autour d un nombre plus limit de composantes Certaines composantes non pr sentes dans ce rapport correspondaient en effet des travaux en voie d ach vement Le lecteur se reportera par cons quent au rapport interm diaire pour un tat pr cis de leurs travaux et r sultats STRUCTURATION DE LA RECHERCHE En fonction de travaux ant rieurs des diff rentes composantes de l quipe quatre angles d attaque avaient t retenus initialement comme structuration de la recherche e Les pratiques instrument es dans le travail didactique et p dagogique en diff r pr paration de la classe valuation suivi des
171. cours sont sous forme num rique j ai syst matiquement fait des diaporamas j ai fait des animations j ai illustr avec des images pas toutes libres de droit Il est capable de r aliser des pages au format HTML destination de ses l ves j ai cr un site internet Dans le cadre de ses enseignements il a m me r alis un site personnel qu il utilise avec ses l ves Son int r t pour les technologies est tel qu il a r alis son m moire autour de ce sujet et a un projet en vue je vais participer une lithoth que qui est un projet acad mique en SVT une banque de donn es r gionale sur les ressources g ologiques Le professeur stagiaire C enseigne les lettres dans un coll ge Pour lui l incitation a t institutionnelle c est surtout l obligation par l IUFM d int grer les TICE au moins une fois dans l ann e La pr paration de la s ance avec les technologies ne lui a pas paru difficile Je ne lai pas jug e extr mement difficile puisque finalement je c toie assez r guli rement l ordinateur La mise en place de la s ance a t plus d licate et l analyse du stagiaire met en avant un certain nombre de probl mes non li s la ma trise des technologies Je pense que des s ances de ce type je les referai quand je saurai bien ma triser mon temps au niveau de l organisation de mes s quences c est aussi de la confiance en moi
172. ctangles et cercles tableur et statistiques Il d couvre la pr sentation du cours avec vid oprojecteur lors de son stage de pratique accompagn e M X nous a tout de suite inform qu il utilisait norm ment les vid oprojecteurs des nouvelles salles de math matiques C est lui qui en particulier a insist pour que trois de ces salles soient quip es d un ordinateur et d un vid oprojecteur I met en uvre cette pratique tr s rapidement dans sa classe de 4eme Brice a travaill dans le priv avant d avoir son concours Il a l ADSL utilise la messagerie et l internet pour son usage personnel Durant son ann e de stage il ach te un ordinateur portable puis un vid oprojecteur qu il n h site pas emmener pour ses cours Lors de l entretien Brice pr cise galement qu il a toujours aim utiliser les ordinateurs que le coll ge dans lequel il travaille est bien quip et qu il profite de son ann e de stage pendant laquelle il a du temps J ai toujours bien aim utiliser les calculatrices les ordinateurs donc il y avait d j la motivation personnelle et j ai profit aussi qu on avait un quipement assez correct dans le coll ge donc j en ai profit vu qu on n a que 6 heures pour essayer diverses m thodes pour voir ce que pouvait donner Ce n est pas quand on aura 20 heures directes qu il faudra essayer Brice est un expert dans l utilisation des calculatrices calcul f
173. ctif mais c tait moi qui guidait J ai fait aussi pas mal de chose comme a pour les patrons de c ne et puis de pyramide donc l c tait moi qui tait responsable de l ordinateur donc je leurs pr sentais quelque chose et ils observaient et apr s on mettait dans le cours ce qu on avait vu donc ce qu on avait observ Brice ne consid re pas l enseignant d charg d une t che p dagogique un fois que les l ves sont devant leurs cran d ordinateur au contraire il souligne plusieurs fois la rigueur qui doit tre de mise pour la passation des consignes ou pour les moment de reprise collectives il faut vraiment il faut vraiment donner des consignes stricts au d but donc admettre peu de chose en fait je me suis fait avoir comme a une fois en d but d ann e j avais pas trop donn de consignes et c est vrai a part vite dans tous les sens Brice consid re enfin que l utilisation des TICE en classe est naturellement associ e sa pratique enseignante il s est achet un portable et un vid oprojecteur D terminants du travail effectu pour la r alisation du m moire li s des l ments et des acteurs de la formation Nous distinguons dans ce paragraphe quatre facteurs concernant l impact de la formation sur l laboration du m moire et l activit du stagiaire la formation le directeur de m moire le tuteur de stage en responsabilit et ventuellement d autres acteurs R le de la fo
174. ctu pour la r alisation du m moire li s des l ments et des acteurs de la formation Nous distinguons dans ce paragraphe quatre facteurs concernant l impact de la formation sur l laboration du m moire et l activit du stagiaire la formation le directeur de m moire le tuteur de stage en responsabilit et ventuellement d autres acteurs 60 Travaux R le de la formation TICE et didactique Les trois stagiaires ont appr ci cette formation mais pour des raisons diff rentes Son impact sur le travail du m moire est par l m me vari Dans le cas de Florence c est la formation didactique l usage de la g om trie dynamique qui lui a apport assez d l ments pour oser surmonter son appr hension initiale de l usage des technologies avec ses l ves et se lancer dans des s ances TICE Enfin c est elle qui m a confort e dans le fait de vraiment choisir les TICE parce que s il y a d j une chose qui nous bute d j c est que moi les logiciels je les connais pas donc a m aurait demand encore plus de boulot de me former d j moi m me sur les logiciels Disons que quand je suis sortie de la journ e o on avait fait Geoplan et Geospace j tais vraiment s re que c tait ce que je voulais faire en m moire Je me posais vraiment plus de questions Et puis la formation IUFM est suffisamment pouss e pour que moi quand je p n tre dans ma classe apr s en me disant je vais faire un
175. cupe Brice Les s ances de TP tout en restant utiles et int ressantes sont en effet difficiles mettre en oeuvre et co teuses la fois en temps et en nergie Il en est de m me pour Bruno Oui alors donc au niveau de la s ance j ai relev des grands carts de enfin disons que je pr parais des s ances trop longue donc les l ves avaient le temps de faire qu une partie de la s ance pour la plupart sauf certains mais c tait vraiment des exceptions donc a ne profitait pas l ensemble de la classe Des grands carts par rapport aux rythmes de travail L acc s aux logiciels contraint la pratique du stagiaire et lui impose une adaptation parfois peu vidente La non homog n it des logiciels de base d exercices utilis s dans un m me tablissement semble par exemple tre un frein au travail entre pairs en math matiques Il en est de m me pour les diff rents quipements ExAO des tablissements scolaires et le grand nombre de logiciels sp cifiques disponibles sur l Internet Bruno et Sylvain Une relativisation de l outil et des limites Brice constate que l outil informatique est une aide pr cieuse pour le professeur mais qu il serait illusoire de croire que l informatique permet de faire comprendre instantan ment les math matiques aux l ves Yann et Sylvain voquent la limite de l outil en signalant que l utilisation de l ordinateur peut remplacer la manipulation
176. d analyse critique travers la r solution de probl mes la mod lisation de quelques situations et l apprentissage progressif de la d monstration les l ves peuvent prendre conscience petit petit de ce qu est une v ritable activit math matique identifier un probl me exp rimenter sur des exemples conjecturer un r sultat b tir une argumentation mettre en forme une solution contr ler les r sultats obtenus et valuer leur pertinence en fonction du probl me tudi Il passe en revue l int r t didactique des logiciels de g om trie dynamique comme celle d explorer des situations en faisant appara tre de fa on dynamique diff rentes configurations et pr cise lors de l entretien une r flexion issue de sa pratique il y a un inconv nient vu que les figures elles sont tr s bien faites avec pr cision les l ves ne voient plus pourquoi une fois qu on a vu quelque chose ils ne comprennent pas pourquoi apr s on va le d montrer c est peut tre l inconv nient de travailler sur les figures tr s propres tr s justes en fait mais le c t positif c est qu on peut faire en fait tous les travails interactifs on fait voluer notre figure si un l ve nous dit qu est ce qui se passe si ce point l est le milieu du segment et bien l hop directement on y va on modifie notre figure on n a pas effacer on n a pas tout refaire donc de ce c t l c est vraiment int ressant Sylvain pr s
177. d exp rimentation du C2i2e Au cours de cette premi re ann e les participants ont pu renseigner trois questionnaires dont l un concernait le r f rentiel de comp tences et dont nous ne pr sentons pas les donn es ici Deux questionnaires nous concernent ici le premier tait une fiche permettant de d crire le lancement de l exp rimentation le second une fiche de bilan Pour l un comme pour l autre les rubriques renseigner concernaient le p rim tre de l exp rimentation le dispositif mis en place pour les stagiaires le dispositif technique le dispositif organisationnel et de suivi de l exp rimentation et une rubrique de remarques libres Tous les IUFM de France pouvaient r pondre aux questionnaires la SD TICE attendait une dizaine d IUFM participants Concernant les entretiens notre choix s est port sur des entretiens semi directifs Des grilles d entretien ont t constitu es pour chacune des cat gories de participants Les questions portaient principalement sur la formation et la validation des comp tences et sur les acteurs impliqu s dans les d cisions notamment concernant le r le qu ils devraient jouer leur implication r elle versus 119 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 retrait dans l exp rimentation le regard qu ils portaient sur les certifications Concernant le r f rentiel de comp tences et les effets de la mise en place du C2i2e sur l organisati
178. d intervention du professeur que n cessiterait cette forme de travail Ce r le marginal peut tre expliqu aussi par le caract re guid et d taill du document l ve et par la volont de Kathy d assurer le plus d autonomie possible ses l ves En effet le document l ve a t con u pour que l l ve soit compl tement autonome et c est r ellement ce qui s est pass selon ce que 58 Travaux Kathy rapporte dans le m moire elle y ajoute que les l ves pouvaient se d bloquer par eux m mes Pendant cette activit les l ves taient compl tement autonomes et devaient trouver par eux m mes un r sultat du cours D s que les l ves ne savaient plus ce qu ils devaient faire ils pouvaient regarder l animation et se d bloquer par eux m mes extrait du m moire Gilles nous l avons vu a utilis des logiciels de g om trie dynamique Geoplan Geospace et des exerciseurs en ligne Mathenpoche Il consid re que l utilisation des TICE r pond d une part une demande des l ves et devient par l une source de motivation Qu ils aient d j ou non utilis un ordinateur un logiciel de GD ou un exerciseur les l ves nous font ressentir cette envie de TICs Ils se lancent tous tr s vite vers l inconnu Lors d une utilisation en cours pour expliciter ou visualiser une notion les l ves sont plus captiv s et concentr s cela leur parle plus extrait d
179. dant une s ance machine avec le logiciel Wims dans une classe de seconde g n rale A partir d entretiens avec elle nous avons eu acc s son projet d enseignement relatif la s ance Wims observ e ainsi que ses r actions et justifications a posteriori La s ance observ e est une s ance de module en demi classe La s ance avec le premier groupe le plus faible le groupe SES a d j eu lieu et la s ance observ e est celle de la deuxi me moiti de classe le groupe MPI celui des plus forts El ments sur l enseignante et sur sa classe La classe est de niveau assez h t rog ne Olivia en est consciente et explique qu il y a environ un tiers de bons l ves un gros tiers d l ves moyens et les autres tr s faibles C est la premi re fois que les l ves vont travailler en salle d informatique en particulier avec une base d exercice Olivia n utilise en g n ral qu une deux fois par an la salle informatique qui semble tr s demand e et assez difficile r server En revanche elle dit utiliser tr s r guli rement un vid o projecteur dans ses classes en en profitant pour faire participer ou manipuler un l ve Sa participation au projet r gion l incite donc utiliser la salle machine d s le mois de novembre Elle demande en outre de l aide l un des chercheurs du projet R gion pour la conception de sa feuille de TD Wims Activit de pr paration de la s ance observ e La s
180. de t ches cette distinction n apparaissant pas comme pertinente dans notre travail les volutions de la pratique li es l int gration de la base d exercices sont d crites comme des gen ses instrumentales et les pratiques stabilis es sont d crites en termes d usages et de techniques didactiques instrument es 2 METHODOLOGIE DU GROUPE EMULE Entre 2005 et 2008 cinq professeurs des coles et deux enseignantes de coll ge ont t membres du groupe EMULE Un premier type de recueil de donn es a constitu en la description par ces professeurs des s ances ou s quences de classe pour lesquelles ils avaient recours des BEL Nous avons labor au d but du travail du groupe une grille de description de sc narios en nous appuyant sur les travaux de Pernin et Lejeune 2004 voir en annexe 1 l exemple d une grille remplie A partir de ces grilles nous avons reconstitu pendant deux ann es scolaires l activit de ces enseignants sur une ann e compl te Ceci nous a permis de rep rer des l ments de stabilisation des pratiques avec les BEL Cependant ces descriptions de sc narios sont fournies par les enseignants eux m mes et sont donc susceptibles de s carter de la r alit de la classe Nous avons donc galement r alis des observations en classe Pour ces observations nous avons retenu un th me math matique particulier nous avons observ et film l int gralit de la s quence sur ce th
181. de l INRP dans le cadre de la recherche n 760009 La recherche dans le cadre de l ACT devait durer trois ans Le projet a t valid en novembre 2004 mais le premier financement du FNS est intervenu en avril 2005 La fin de la recherche tait donc pr vue pour avril 2008 date laquelle un rapport final devait tre rendue Pour tenir compte de l avancement de la recherche et des probl mes de sant rencontr s par les principaux animateurs une prolongation t demand e et obtenue jusqu au 3 d cembre 2009 La recherche INRP n 76009 a fait suite l quipe en projet Appropriation des outils TIC par les stagiaires d IUFM et effets sur les pratiques professionnelles Les quipes en projet ont t constitu es en janvier 2003 pour une dur e de deux ans en associant un nombre limit d IUFM l objectif tant pour les IUFM volontaires de d velopper avec l appui de l INRP leur capacit conjuguer les forces trop restreintes dans chacun d eux et assurer l encadrement de projets Un comit de pilotage a assur l animation de l quipe Il a t compos du responsable du projet JB Lagrange des coordinateurs des axes Maha Abboud Blanchard Dominique Bessi res Catherine Loisy Fabrice Vandebrouck et de deux autres chercheurs Sylvain Laub et Philippe Leborgne Deux conseillers scientifiques ont accept d accompagner l quipe dans les orientations prendre Gilles Ba llat et
182. de pr sentation d une mani re g n rale aient une place notoire dans les projets d criture socialis e une tude Lafosse 1993 montre d ailleurs que les ordinateurs ont tr s rapidement remplac l imprimerie dans les classes Freinet Les logiciels apportent un gain dans la qualit esth tique de pr sentation des productions des l ves qui pourrait jouer un r le facilitateur dans la pr sentation des activit s des l ves En revanche l utilisation du logiciel de traitement de texte pour la seule mise en forme des crits bien qu tant une pratique qui se soit tr s rapidement r pandue e g Plane 1996b para t simpliste est ce que c est int ressant que lorsqu un l ve a fini d crire son texte il aille le taper l ordinateur D ailleurs les instructions de 90 avaient dit une grosse sottise ce sujet X Lorsque l l ve a travaill son texte et qu il a t travaill corrig par l enseignant il peut le taper sur l ordinateur c est vrai que a perdait du sens compl tement Les logiciels de traitement de texte sont mis profit lorsqu ils sont mis au service de la production d crits et non de la simple mise en forme Lorsque l usage de l informatique et de l Internet est per u comme apportant un plus des pratiques apparaissent m me si elles ne correspondent pas des l ments stipul s dans les programmes comme c est le cas l cole maternelle par exemple on n a ja
183. de profiter de l laboration de son m moire professionnel pour se former davantage et s obliger mettre en place des s ances TICE dans sa classe Ce sont essentiellement des raisons de type personnel et social qui ont conduit Florence vouloir travailler autour des TICE dans le cadre de son m moire professionnel 51 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 L activit du stagiaire et les documents l ves Cette section est consacr e la pr sentation et l analyse des activit s des trois stagiaires lors de l usage des TICE avec leurs l ves Nous allons y distinguer les activit s en diff r de ces enseignants ici les activit s en relation avec la pr paration des s ances et les activit s en classe Les activit s des stagiaires en diff r L tude des trois m moires nous renseigne quant la pr paration des s ances Nous organisons nos r sultats autour des p les suivants le choix des logiciels les ressources utilis es pour la pr paration des s ances la pr paration des documents destination des l ves et la pr vision de gestion de classe En ce qui concerne le choix des logiciels mis en uvre dans les s ances les trois stagiaires se sont essentiellement tourn s vers des logiciels de g om trie dynamique avec des motivations diff rentes Gilles et Kathy consid rent dans un premier temps que ces logiciels peuvent tre source de motivation pour les l ves et peuvent ainsi les rendre pl
184. de son ordinateur Il indique la formation disciplinaire en SVT comme g niale sans donner davantage de pr cisions Brice indique avoir beaucoup appr ci la formation TICE dispens IUFM et que celle ci lui a t tr s utile pour d buter ses exp rimentation En effet tr s comp tent sur la manipulation du logiciel cabri g om tre 1l s est aper u que son coll ge n en disposait pas Il a donc exploit au mieux la formation dispens e l IUFM sur g oplan et a d couvert que l utilisation didactique du logiciel ne va pas de soi et que la formation ne se r duit pas une formation sur la technique de l outil TIC en fait je connaissais gr ce l IUFM en PLCI je connaissais l utilisation de cabri g om tire avec la calculatrice et donc l mangue de chance dans mon coll ge ils n avaient pas cabri ils avaient g oplan et les l re s ance de tice l IUFM c tait apprendre utiliser g oplan et g ospace En effet gr ce l IUFM on a vite eu le logiciel en main bien que ce soit pas trop compliqu mais bon quand on passe de cabri g oplan a change quand m me a m a permis de commencer des s ances tr s t t pour le m moire en octobre R le du directeur de m moire Nous nous basons ici aussi bien sur l entretien avec le stagiaire que sur l entretien avec son directeur de m moire Dans deux cas sur quatre le directeur de m moire a jou son r le pour aider l orientat
185. des choses je leur renvoie et je le mets disposition des autres o le formateur d crit avec conviction sa mani re d utiliser une plate forme pour mutualiser les travaux des tudiants apr s avoir fait un travail individualis par courrier lectronique D autres voquent la mutualisation entre formateurs qui se d veloppe gr ce aux outils de communication num rique et dans ce contexte le courrier lectronique reste aussi le moyen le plus utilis Cependant toutes les personnes interrog es ne sont pas sur le m me registre et font parfois preuve de plus de r serve a a un peu commenc je suis s r que les formateurs changent davantage peut tre avec le courrier lectronique ils changent des documents autrement dit l change qu il pouvait y avoir avant avec le t l phone Ce propos montre un certain scepticisme sur l volution r elle des pratiques des formateurs Classe 2 valuation validation via un ePortfolio A des degr s divers les IUFM se sont engag s dans la mise en place d outils de suivi et de validation des comp tences du C21 niveau 2 enseignant appel s ePortfolio par commodit car ce terme peut d signer des dispositifs tr s vari s Certains ont d j g n ralis l usage de ce type d outil pour l valuation de l ensemble des comp tences de formation et la validation des comp tences du r f rentiel m tier du cahier des charges des IUFM Ce changement de paradig
186. des enseignants Colloque Qu est ce qu une formation professionnelle universitaire des enseignants Enjeux et pratiques CD IUFM Arras 2 4 mai 2007 Loisy C 2007 Environnements num riques en classe et comp tences des enseignants Symposium Pratiques professionnelles et environnements num riques dans l enseignement questions m thodologiques et premiers r sultats Congr s international AREF 2007 Actualit de la Recherche en Education et en Formation AECSE Strasbourg 29 ao t 1 septembre 2007 Abboud Blanchard M Cazes C et Vandebrouck F 2007 Teachers activity in exercices based lessons Some case studies in Proceedings of the Fifth Congress of the European Society for Research in Mathematics Education Cazes C Vandebrouck F 2006 An emergent field of enquiry the introduction in the classroom of E Exercise Bases 77th ICMI Study conference Hanoi D cembre 2006 Garlatti S Tetchueng Laub S J L et Kuster Y 2006 The Co Design of scenarios for a Didactic based E learning System viewed as an Adaptive Virtual Document 2nd IEEE International Conference on Information amp Computer Technologies from Theory to Applications Satellite workshop E Learning April 24 28 2006 Damascus Syria Gueudet G 2006 Learning mathematics in class with online resources 17th ICMI Study Conference Hanoi D cembre 2006 Loisy C 2006 C212e Questions autour de l int gration des technologies dans le
187. disciplinaires 48 et 48 l utilisation du tableur semble rester occasionnelle 40 et assez peu utilisent les plates formes et les ENT 33 Les usages professionnels en formation pr sentielle Ordonnez les outils technologies que vous utilisez pour vos formations 11 des formateurs interrog s n utilisent pas de technologies en pr sentiel 89 en utilisent 95 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 R ponses donn es au rang 1 Outils utilis s en pr sentiel ass 1 Vid oprojecteur 20 logiciel de pr sentation par exemple Powerpoint 26 ressources en ligne Internet Intranet 5 traitement de texte 20 logiciels disciplinaires 7 autres ressources num riques encyclop dies cd rom 2 Cam scope 2 Tableur 1 je n en utilise pas 10 Autres 1 Non r ponse 2 En pr sentiel en rang 1 les usages les plus fr quemment cit s sont ceux des logiciels de pr sentation ou du traitement de texte coupl avec le vid o projecteur Le tableur est peu utilis en pr sentiel Quand les formateurs l utilisent ce n est pas prioritairement car il n est cit qu hauteur de 1 au rang 1 39 des formateurs utilisent des logiciels disciplinaires Ils citent ces usages plut t en rang 2 ou 3 Tous utilisent des ressources en ligne en pr sentiel mais ces usages sont plut t cit s en rang 2 ou 3 Les cam scopes sont utilis s pour filmer des s quences p dagogiques en particulier les formateurs en EPS qui
188. distribuent eux m me une feuille de brouillon puis plus tard une feuille pour garder une trace Certains enseignants voluent vers l utilisation par les l ves d un cahier d informatique Ceci ne concerne pas seulement les travaux individualis s en salle informatique Avec MeP vid oprojet une enseignante de coll ge observ e par la composante EMULE organise des interactions orales avec ses l ves qui doivent prendre des notes sur un support papier ou qui doivent remplir une fiche Cette utilisation du papier crayon marque l insertion des activit s TICE dans les activit s ordinaires de la classe L insertion des activit s TICE dans les activit s ordinaires de la classe peut aussi se traduire dans l valuation la plupart des enseignants qui d veloppent une utilisation significative des BEL int gre des exercices analogues dans les contr les L insertion des activit s TICE peut aussi se traduire par des r organisations Ainsi un enseignant de primaire composante EMULE au bout de plusieurs utilisations de MeP transf re sa s ance d utilisation de cette base d exercice imm diatement apr s les situations d introduction des notions en papier crayon alors que dans les premiers usages cette s ance suivait la s ance d institutionnalisation de ces notions Il est ainsi pass d un usage de MeP comme simple entra nement sur des connaissances institutionnalis es un usage o MeP contribue la mise en place
189. domaine est tr s vari e Nous ne poss dons de donn es suffisantes que pour les deux stagiaires de math matiques la gen se est tr s avanc e chez Brice et d butante chez Bruno A son arriv e l IUFM Brice est convaincu des potentialit s que repr sentent les TICE Tr s familiaris avec les calculatrices utilis es dans les preuves de CAPES il a notamment envie d investir la formation des acquis obtenus durant la pr paration au concours La r flexion sur l utilisation des technologies est loin d tre vierge chez Brice De plus il s agit d un stagiaire tr s l aise dans la formation il souhaite mettre en place plusieurs exp rimentations dans ces classes et le m moire est un des moyens pour y parvenir On sent d ailleurs un certain d tachement par rapport l objet du m moire lorsqu il relate ses exp rimentation en classe il d clare avoir r alis beaucoup de s ances TICE non relat es dans le m moire et envisage en fin d ann e un usage r gulier de l ordinateur en classe souvent j avais 4 heures dans la semaine souvent pendant 2 heures j amenais mon ordinateur je l utilisais pas les 2 heures mais il y avait des petits passages de 10 mn on prenait le temps voil de voir des choses En ce qui concerne Bruno l exercice du m moire semble tre un passage tr s contraint dans la formation et il ne semble s y investir qu un minimum enfin j ai fait un m moire dessus mais d
190. e Les praticiens doivent adopter une attitude r flexive Altet 2000 id e qui s est d velopp e en s appuyant notamment sur les travaux de Sch n 1983 1987 concernant le praticien r flexif Ainsi la formation des enseignants s effectue selon le mode de l alternance de temps d enseignement dans des classes et de temps de formation en IUFM La pratique joue un r le important dans la formation car sans elle la th orie ne serait qu un ensemble de savoirs universitaires d contextualis s La pratique renvoie l action effective du sujet Elle est selon Philippe Perrenoud 1994 l expression de l habitus les sch mes de perception de pens e et d action qui guident les conduites du sujet sans qu il en ait conscience et qui sont acquises par socialisation La pratique n est donc pas r ductible aux comportements et aux attitudes qui peuvent tre observ s de l ext rieur puisqu elle est influenc e par les repr sentations des sujets mais elle chappe galement partiellement au sujet lui m me Pour que le stagiaire en formation puisse apprendre de sa pratique il faut une posture de sa part et des m diations favorisant le d veloppement de son attitude r flexive Pour r pondre ce besoin les IUFM ont t incit s mettre en uvre des dispositifs d analyse de pratique d s la cr ation des IUFM et l int r t de cette d marche d apprentissage a t rappel notamment lors du s minaire national qui s est tenu
191. e r flexion et d une transformation des pratiques Vraisemblablement la confrontation des points de vue des didacticiens joue un r le cl dans le questionnement didactique ainsi l int gration de l informatique pourrait tre le moment o contraints aux changes les enseignants pourraient questionner voire transformer leurs pratiques La loi d orientation de 1989 valorise la dimension collective de la profession enseignante l cole tant con ue comme un lieu social o s exerce une activit collective Cependant les groupes d enseignants qui travaillent v ritablement en quipe sont rares et la r alit des changes peut tre questionn e dans cette profession plut t con ue comme solitaire enseignant pr parant seul ses cours seul en classe devant ses l ves puis seul face aux corrections usage de la messagerie avance mais le fait de l utiliser vraiment dans la formation et de l int grer vraiment d aller d poser des ressources d aller faire travailler en commun sur une plate forme collaborative ils n en sont pas l et je ne sais pas s ils iront un jour parce que c est aussi du travail collectif c est aussi ouvrir sa salle de formation et que les autres aillent voir et que l on mette en commun ce que l on fait chacun chez soi je vois le frein ici Cette ind pendance est m me clairement rappel e dans certains discours il y a peu de travail d quipe 139 GUPTENn Rapport final Septembre 2009
192. e Masculin F minin SEXE Litt raires 44 53 Scientifiques 66 32 Arts 65 34 EPS 64 35 TICE 77 22 Primaire polyvalents 41 58 Autre 40 60 TOTAL 55 42 Exp rience professionnelle dans la formation et statut La moyenne se situe 10 ans avec un cart type de 7 8 ce qui montre un corpus ayant une longue exp rience de la formation Ceux qui ont le moins d exp rience dans le domaine sont les intervenants du secondaire PLC PLP temps partag statut temps formateur ann es PE 9 45 PRCE 12 09 PRAG 11 28 MCF 9 34 PU 12 86 PLC 5 82 PLP 6 68 autre 5 75 Tous 10 01 LA FORMATION DANS LE DOMAINE DES TECHNOLOGIES De quelle mani re les formateurs ont ils appris utiliser le traitement de texte Fr qg Fr q Fr q Fr q ji rang 1 rang 2 rang 3 rang 4 Fr q total Non r ponse 0 31 32 16 0 91 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 en autodidacte 78 11 4 1 95 en formation IUFM 2 9 6 3 21 l Universit 3 3 1 1 9 avec une personne de mon entourage professionnel 6 16 13 2 38 avec une personne de mon entourage personnel 6 25 7 4 44 Autrement 1 2 3 7 14 je ne l utilise pas 0 0 0 0 0 La question est 4 r ponses multiples ordonn es Le rang moyen de citation de chaque modalit est indiqu entre parenth ses dans l avant derni re colonne La grande majorit de la population s est form e en autodidaxie 95 cumul
193. e de comp tences technologies des formateurs e fois par la difficult d int grer les formations dans les cadres existants e fois par le manque de concertation dans les prises de d cision e 1 fois par l absence de site de formations pour les stagiaires PLC mais c est une situation sp cifique l IUFM de Cr teil Au niveau des formateurs il semble que la charge de travail a t l une des principales causes d abandon de l exp rimentation Si l on relie cet argument au manque de formation pour l valuation des comp tences la difficult d laboration de contenus de formation la n cessit 128 Travaux de transformer des pratiques il appara t qu une formation de formateurs est n cessaire la mise en uvre du C212e En passant en revue quelques donn es objectives recueillies lors de la phase d exp rimentation nous pouvons cerner davantage les freins r els e Tous les publics ont t impliqu s et de nombreuses disciplines repr sent es A priori les variables public dans lequel le formateur intervient et discipline d enseignement ne paraissent pas constituer directement des freins e Lorsqu il y a eu abandon de la part des formateurs ceux ci s expliquent principalement par les difficult s de mise en uvre e Par ailleurs bien que nous ne puissions faire une approche statistique sur ce point il semble que lorsque les formateurs ont t impliqu s dans les comit s de pilotage d
194. e des stagiaires des deux disciplines retenues L tude des r ponses obtenues ce questionnaire nous permet de d finir le profil des stagiaires auteurs de m moires TICE par rapport aux profils des autres stagiaires suivant la m me formation Pour mieux conna tre les l ments de formation ayant influenc les choix du stagiaire ainsi que le travail r el qui a accompagn l laboration du texte nous avons men des entretiens apr s les soutenances des m moires avec les stagiaires auteurs des m moires TICE Le guide de l entretien est en annexe 2 L analyse de ces entretiens viendra compl ter l analyse des m moires eux m mes tude des textes des m moires Une liste de crit res annexe 3 a t labor e dans le but de permettre d analyser les pratiques TICE effectives d crites dans le m moire par le stagiaire Cette liste est une adaptation d une grille d analyse annexe 4 qui nous avait servi tudier les m moires dans le premier temps de travail dans le cadre de l quipe en projet INRP IUFM Cette liste de crit res est adapt e aux m moires professionnels pour lesquels les exp rimentations conduites par le stagiaire sont des s ances d enseignement relat es et analys es Elle est organis e en quatre parties La premi re partie nous renseigne essentiellement sur les raisons pour lesquelles le stagiaire a choisi de faire intervenir les TICE dans son m moire et sur sa pr occupation ventuelle de sa pro
195. e enti re au vid o projecteur et le travail en demi classe en salle informatique Pendant une s ance MEP en demi classe la moiti des l ves travaille en individuel sur MEP l autre moiti sur papier dans une salle adjacente la salle informatique Cette organisation est fortement li e la contrainte de comportement des l ves M me si il y a suffisamment de tables disponibles en salle informatiques pour faire travailler tous les l ves le comportement de ceux ci fait que le travail de ne peut se faire dans le calme Il convient alors de faire travailler les deux demi classes dans des salles diff rentes A la s ance suivante les r les sont chang s entre les deux demi classes Carmen et Jeffrey ont tous deux r guli rement propos leurs l ves du travail hors classe sur MEP Pour Jeffrey ce travail tait plut t organis pendant les p riodes de vacances scolaires et pour Carmen en dehors de ces p riodes Les l ves de coll ge ont peu profit de cette possibilit offerte alors qu elle a t plus largement exploit e et pl biscit e par les parents d l ves au premier degr Gestion de l h t rog n it Cette t che que l on peut consid rer comme une sous t che du choix d une organisation didactique est centrale pour les deux enseignants Elle donc naturellement li e aux organisations voqu es ci dessus Pour Jeffrey l organisation en roulement permet aux l ves de passer plus o
196. e et aux interactions enseignant l ves Elles nous permettent de relever les types d utilisation des diff rents supports autre que la BEL documents distribu s tableau cahier de cours cahier de recherche Ceci afin de rep rer certaines associations entre ces supports et de comprendre les compl mentarit s qu elles engendrent Elles nous permettent en particulier d tudier avec pr cision les interventions aupr s des l ves Cette derni re tude est bien videmment la plus consistante dans notre observation Elle permet de d crire la fa on dont les enseignants aident les l ves r soudre les t ches qu ils leurs proposent travers les ressources Pour l analyse d une transcription l unit adopt e est le dialogue entre un l ve et l enseignant D s que le professeur change d interlocuteur on consid re qu on a une nouvelle intervention Cette d finition prend en compte la fr quence des interventions mais pas leur dur e Elle ne rend compte comme toujours que partiellement de la r alit Nous retenons le fait que les interventions soient collectives c est dire dirig es vers la classe enti re ou individuelles c est dire dirig es vers un l ve ou un groupe d l ves Nous regroupons ensuite ces interventions selon plusieurs types les interventions purement relatives au contenu math matique les interventions li es au logiciel et au fait que les math matiques soient d cli
197. e instrumentale relative MEP 38 Travaux Nous consid rons que Jeffrey et Carmen ont d velopp des techniques didactiques de gestion de l h t rog n it instrument es par MEP Ces techniques diff rent en particulier cause des conditions et contraintes institutionnelles diff rentes souplesse du temps chez Jeffrey menus diff rents pour une s ance de 55 minutes chez Carmen Dans les deux cas on rel ve que MEP sert lib rer le professeur de la gestion de l ensemble du groupe classe pour le rendre plus disponible pour les l ves qui travaillent sur papier Introduction d une nouvelle notion Pour l introduction d une nouvelle notion math matique nous avons pu r guli rement relever chez Carmen un emploi de MEP au vid o projecteur en classe enti re Elle propose alors aux l ves une activit d observation de l exercice MEP projet en classe enti re dans la salle de classe habituelle Cette activit est suivie d un cours traditionnel et d exercices d application imm diate qui sont faits en individuel sur MEP Lors de la s ance d introduction elle projette un exercice MEP de type d couverte Carmen pilote le vid o projecteur et guide par ses questions l observation des l ves Les l ves eux sont sollicit s oralement pour donner les r ponses aux questions pos es dans l exercice MEP et doivent prendre des notes sur un support papier Carmen apporte par oral des compl ments
198. e l Univers pour qui l utilisation des outils informatiques est relativement r cente moins d un an Il s est achet un ordinateur en cours d ann e et utilise depuis peu des logiciels de traitement de texte dans les cadres d usages 1 et 2 pr c demment d finis et de Pr AO dans les cadres 2 et 3 Il envisage l acquisition d un appareil photo num rique en partie pour l utiliser avec ses l ves J en ach terai un a c est clair pour les sorties L ann e de formation a t v cue par le stagiaire comme tr s th orique en ce qui concerne la formation transversale TICE Il analyse ce ressenti essentiellement par le d calage entre la date des formations qui pr c daient celle de l achat de son mat riel informatique Son conseiller p dagogique et une coll gue PLC2 en poste dans le m me tablissement que lui l ont aid travailler avec l outil informatique Yann stagiaire de SVT a effectu son stage dans un coll ge o il avait la responsabilit de deux classes de 4 et de deux classes de 3 trois d entre elles tant consid r es comme faibles et difficiles g rer Dans son m moire intitul L enseignement des Sciences de la vie et de la Terre pour int resser et motiver les l ves au coll ge il cherche r pondre la question Comment l enseignement en Sciences de la Vie et de la Terre au coll ge peut il tre source de motivation ou d int r t pour les l ves
199. e l autre en Aide Individualis e Nous remarquons tout d abord qu ils sont tr s mobilis s par les aides apporter aux l ves pour que ceux ci arrivent r soudre la t che En effet le logiciel fonctionne dans ces s ances comme g n rateur d exercices avec toujours la m me consigne et des valuations des r ponses en termes de vrai faux Ceci oblige l enseignant prendre en main la fonction d accompagnement de la r solution ainsi que du contr le de l avancement du travail et de l interpr tation des r ponses non valid es Nous pouvons ajouter ce constat de forte mobilisation non conomique en terme de gestion de classe le fait que les deux enseignants n utilisent pas le tableau pour faire des bilans collectifs tant donn que leur objectif principal est d amener les l ves travailler chacun leur rythme Si l on regarde d une fa on plus fine les aides qu ils apportent aux l ves nous pouvons remarquer que celles de Cathy sont plus locales et proc durales Leur but est d accompagner la proc dure de r solution Les aides de Gilles elles tout en tant galement proc durales vont parfois vers une dimension plus globale et constructive C est le cas lorsqu il essaie d expliquer l l ve une notion avec un but de g n ralisation mais aussi lorsqu il exige une structuration de la r solution mettant en avant ses diff rentes tapes D une fa on g n rale aussi bien les aspects
200. e la r sistance au changement car les termes qui apparaissent sont d sint r t surcharge de travail r sistance de certaines disciplines Cette approche quoique r aliste est peut tre insuffisante car nous trouvons ensuite le manque de formation des formateurs la lourdeur des dispositifs de suivi d valuation et de validation avec en particulier les difficult s de coordination l absence de prise en compte et de r mun ration du surcro t de travail la n cessit de d finir de nouveaux contenus et de nouvelles modalit s de formation avec un manque d exemples d utilisation des Tice le changement de posture et de pratique la complexit du r f rentiel qu il faut cependant s approprier Ces citations renvoient pour nous au manque de comp tences ou de connaissances ou tout du moins au sentiment d incomp tence et non une r sistance a priori Les r sistances exprim es dans les entretiens lors de l exp rimentation Lors des entretiens les participants voquent des r ticences qui proviendraient essentiellement des formateurs et s expliqueraient par diff rents facteurs e Les r ticences sont expliqu es parfois par l ge des formateurs C est banal et tr s ordinaire comme situation mais l je crois que on peut rep rer une diff rence entre ceux qui sont pr s de la retraite et ceux qui sont loin de la retraite pour faire court B En r gle g n rale la tendance c est qu il y a l ge
201. e la r solution pour garder une trace de la m thode utilis e Ces crits aideraient galement les l ves tre plus autonomes et pouvoir utiliser les logiciels hors classe Diane voit dans l utilisation des bases d exercices un moyen de personnaliser le travail des l ves selon leurs difficult s mais d clare ne pas avoir le temps pour pr parer cette personnalisation Nous avons observ Diane lors d une s ance module apr s un cours en papier crayon sur la notion de fonction et la repr sentation graphique d une fonction Aspects relevant de la gestion de la classe Le plan de travail pr par par Diane comporte 9 exercices dans le chapitre Fonctions g n ralit s de MathEnPoche Elle demande d s le d but de la s ance aux l ves de faire les exercices dans l ordre du premier au neuvi me et de bien lire les consignes et informations fournies par le logiciel Il n y a pas eu au niveau des consignes de modifications au fil du d roulement sauf pour conseiller deux l ves de passer aux exercices suivants quand Diane s est rendu compte qu ils ont bien compris Diane a install dans sa classe l habitude de travailler avec un cahier informatique en salle informatique D s le d but de la s ance elle demande aux l ves de sortir ce cahier pour travailler Vous sortez vos cahiers informatiques et vous commencez travailler Elle y a ensuite recours parfois pendant la s ance lorsqu un l ve est en d
202. e mettent pas en oeuvre les TICE et c est galement ceux l qui ont la moins bonne repr sentation de ce qui diff rencie technologies et TICE Il est videmment impossible en l tat de nos travaux de 161 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 percevoir quels liens de causalit peuvent unir les trois l ments ne pas mettre en oeuvre ne pas bien saisir la diff rence entre technologies et TICE et approfondir sa formation en art en cycle 1 Perception des TICE chez ceux qui mettent en oeuvre les TICE D une mani re g n rale les personnes ayant d velopp des usages convergent vers les conclusions suivantes e L int r t des TICE pour les l ves est une donn e essentielle conviction que les TICE sont favorables aux apprentissages e Ces personnes ne rencontrent pas trop de probl mes de mise en oeuvre e Ils sont sensibles la demande de l institution et notamment l importance de l obtention du B21 pour leurs l ves Perception des TICE chez ceux qui ne mettent pas en oeuvre les TICE Deux de ces stagiaires sur 30 ce qui est relativement peu se d clarent r fractaires Il est noter que l un d entre eux pr cise que c est la formation dans sa forme course aux croix plus que dans son contenu qui l a d finitivement d go t des TICE On peut bien s r supposer qu il s agit l d une provocation ou d une sorte de d foulement qu
203. e passer par le fran ais comme tous les jeunes professeurs pr cise t il parce ils sont compl tement stress s de constater qu aucun l ve ne les comprend Une question sur la validation du B2I montre que la connaissance du cahier des charges de ce brevet est encore insatisfaisante par exemple le stagiaire pense que c est aux professeurs de technologie de valider les productions d l ves Le stagiaire C PLC2 en Lettres Modernes a choisi de faire une approche de la forme moderne de la lettre i e le m l Ce travail a r pondu aux incitations de l IUFM d int grer les TICE au moins une fois dans l ann e dans une s quence Les conditions mat rielles taient plut t mauvaises puisque d une part l tablissement tait en train de r nover la salle informatique ce qui a n cessit 147 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 de trouver une autre salle et d autre part les conditions m t orologiques temp te de neige ont bouscul un peu le travail pr vu Le jugement du stagiaire tait sans appel lors de cet entretien pour moi a a t un peu catastrophique Il a tout de m me b n fici du fait que le professeur de technologie avait ouvert une adresse lectronique pour tous les l ves L approche TICE tait tr s incompl te puisque l ordinateur n a servi qu crire le m l les l ves ont crit la lettre au brouillon puis l ont recopi e et l envoyer Dictio
204. e plan Informatique pour tous a t voqu par plusieurs participantsaux entretiens notamment les formateurs TICE comme le moment o ils se sont lanc s Les pratiques lorsqu elles existent ne sont en revanche pas toujours int gr es dans le cadre du C2i2e on les valide jusqu pr sent on les validait dans le cadre de notre r f rentiel d valuation des visites et donc sur les sur la mise en uvre de situation con ue par le stagiaire et de sa mise en uvre dans la classe mais on n avait pas jusqu pr sent crois notre r f rentiel d valuation des visites avec le r f rentiel C2i2e on peut dire que quelque part on ne s est pas encore appropri ce r f rentiel dans nos pratiques de formation L int gration des pratiques parfois anciennes dans ce nouveau dispositif est souvent lente Elles sont d ailleurs plus difficiles int grer car elles ne sont pas pens es express ment dans le cadre du C2i2e contrairement l exemple qui suit en fait on a commenc y r fl chir il y a un petit moment quand on a su qu il allait y avoir un C2i2e mais on n avait aucune id e de ce qu il y aurait dedans sauf qu on s est dit qu a priori a devrait tre vu que c tait destin aux enseignants quelque chose li e la pratique de classe quand m me et donc on avait mis en place il y a deux ans un travail c est bien tomb parce que vous n avez 130 Travaux eu en fin d ann e le r f ren
205. e pour le praticien pp 77 82 Lyon INRP En ligne http www inrp fr publications edition electronique consult le 15 ao t 2007 Verdier B 2005 Professionnalisation des formateurs et dispositifs FOAD l influence des TIC sur un groupe professionnel Th se de l Universit de Champagne Ardenne Vergnaud G 1996 Au fond de l apprentissage la conceptualisation in R Noirfalise M J Perrin dir Ecole d t de didactique des math matiques pp 174 185 Clermont Ferrand IREM Universit Clermont Ferrand 2 Vygotsky L S 1931 1985 Les bases pist mologiques de la psychologie In B Schneuwly amp J P Bronckart Vygotsky aujourd hui Neuch tel et Paris Delachaux amp Niestl Coll Textes de base en Psychologie pp 95 117 Wallon H 1942 De l acte la pens e Paris Flammarion 181 PARTIE VI PUBLICATIONS DE L EQUIPE GUPTEN 1 CHAPITRES D OUVRAGES A COMITE SCIENTIFIQUE Abboud Blanchard M Cazes C et Vandebrouck F 2008 Des enseignants int grant des ressources de math matiques en ligne dans leurs classes in La classe de math matiques activit s des l ves et pratiques des enseignants Ed Octar s Toulouse Loisy C 2009 para tre Environnements num riques en classe et comp tences des enseignants In J L Rinaudo et F Poyet Environnements num riques en milieu scolaire quels usages et quelles pratiques INRP Assude T 2006 Formation recherche
206. e recours aux technologies est tr s utile trouvent que les outils traditionnels ne sont pas suffisants Ceux qui disent que les outils traditionnels sont suffisants sont tr s peu trouver que le recours aux Tice est indispensable ce qui n est pas tonnant Les formateurs qui ne pensent pas que les technologies cr ent de nouveaux apprentissages pensent galement que les outils traditionnels suffisent De m me si on croise avec l influence des technologies sur les pratiques professionnelles seuls ceux qui voient cette influence comme tr s positive consid rent que les outils traditionnels sont insuffisants Ils pensent aussi leurs coll gues ne savent pas utiliser les technologies dimension 2 R le du milieu professionnel et du statut Le r le du milieu professionnel 68 des formateurs pensent que la hi rarchie appuie l utilisation des technologies alors que seuls 6 ne pensent pas qu elle l oblige Or objectivement la hi rarchie oblige les formateurs utiliser les TICE Presque aucun formateur ne pense que sa hi rarchie est r ticente Ainsi peu de formateurs s interrogent sur leur hi rarchie On a l impression d tre face un ph nom ne de pens e unique Comme le dit une formatrice dans un entretien On n a pas de pressions On a des orientations du minist re c est plut t une r flexion avec tous les formateurs en fonction de ce qu on a d velopp au pr alable c est su
207. e travaill es Questions g n rales sur le C2 2e Question 1 Pourquoi selon vous l institution accorde t elle aujourd hui tant d importance ce que les enseignants soient titulaires du C2i2e R ponses mettant en avant la dimension formative du C212e 67 R ponses mettant en avant la dimension valuative du C212e 7 Non r ponse ou r ponse difficilement interpr table 27 Les stagiaires qui ont r ussi les C212e mettent quasi unanimement en avant la dimension formatrice dans leur r ponse Ceux qui ont chou en font autant dans une large mesure m me si on constate que c est chez eux que les non r ponses sont les plus nombreuses Question 2 Selon vous quoi sert le C2i2e R ponses mettant en avant la dimension formative du C212e 43 R ponses mettant en avant la dimension valuative du C212e 33 Non r ponse ou r ponse difficilement interpr table 23 L augmentation du nombre de r ponses qui mettent en avant la dimension valuatrice du C2i2e vient surtout des stagiaires qui ont r ussi le C212e alors que le nombre de ces m mes r ponses reste peu pr s identique celui de la question 1 chez ceux qui ont chou Il est enfin noter que la majorit des non r ponses viennent de stagiaire ayant chou au C212e Lorsque l institution est nomm e dans la question de l int r t du C212e c est sa dimension formative qui est propos e largement Lorsqu en revanche l int r
208. ection 4 nous consid rons des techniques et des usages des BEL li s des contenus math matiques sp cifiques toujours au niveau de l enseignement primaire et secondaire 1 GENESES INSTRUMENTALES POUR L ENSEIGNANT ET TECHNIQUES DIDACTIQUES INSTRUMENTEES SPECIFICATION DES CADRES THEORIQUES Nous pr sentons ici plus pr cis ment que dans la partie introductive du rapport la mani re dont nous utilisons et articulons la th orie anthropologique du didactique TAD et l approche instrumentale en didactique des math matiques Nous nous int ressons aux gen ses instrumentales pour des artefacts particuliers les BEL en math matiques et pour des sujets enseignants Nous nous attachons observer l appropriation de ces BEL par les enseignants qu il s agisse de l emploi de fonctionnalit s pr vues par les concepteurs ou de d tournements Nous interpr tons ces ph nom nes en termes d instrumentalisation Par ailleurs nous observons l influence des caract ristiques d une base d exercices sur les pratiques des enseignants que nous consid rons comme relevant de ph nom nes d instrumentation Il s agit dans les deux cas de relever des volutions d activit amenant des pratiques stabilis es pour une m me classe de situations dans diff rents contextes En effet nous consid rons qu il est pertinent de parler de gen se instrumentale si l volution observ e aboutit bien une organisation invarian
209. en uvre qui diminue la pertinence de ces activit s Dans le temps court de la formation ils veulent souvent d abord se doter d une premi re ma trise de la classe dans l environnement traditionnel On retrouve le m me retard de mise en oeuvre chez les neo titulaires De plus il est possible que davantage encore que lors de 3 La terminologie anglo saxonne qui notre connaissance n a pas d quivalent en fran ais distingue les early adopters ou innovateurs qui adoptent d embl e une innovation au vu de ses potentialit s puis les mid adopters et late adopters qui viennent ensuite cette innovation Les mid adopters sont une cat gorie particuli re en ce sens qu elle est sensible l innovation mais p se soigneusement les avantages et les inconv nients qu elle va apporter aux diff rentes dimensions de leur activit Notons que l on parle aussi de non adopters 172 Synth ses et bilan l ann e de stage n tant plus sous le regard des formateurs ils aient tendance d velopper des usages faibles du type bureautique e Le couple incitation appropriation Nous nous proposions de mieux caract riser l incitation institutionnelle en faveur des usages des technologies avec ses possibles ambigu t s et limites ainsi que les processus d appropriation de ces usages qui se d veloppent sous l influence de cette incitation mais aussi des contraintes des syst mes d enseignement
210. en fait l analyse pour moi c est la meilleure pratique p dagogique qui puisse exister actuellement dans la formation mais qui n est pas suffisamment d velopp e Cette approche est plus descendante que le constructivisme d fendu dans d autres discours et certaines remarques nous laissent penser que des approches b havioristes sont toujours possibles il faut tout d couper la formation avec les objectifs voir si l exercice r pond tel objectif s ils ont atteint cet objectif ce moment l ils peuvent passer au deuxi me etc etc et on n value qu la fin L introduction des technologies n induit pas de facto le passage des mod les p dagogiques centr s sur l activit et la participation des apprenants et au contraire 1l semble que l introduction des r f rentiels de comp tences pourrait tr s vite ramener une approche similaire la p dagogie par objectifs COMPETENCES C212E ET PROFESSIONNALITE ENSEIGNANTE Comp tences du r f rentiel C2i2e et professionnalit des enseignants Comme nous l avons d velopp au colloque Qu est ce qu une formation professionnelle universitaire des enseignants Loisy 2007 les comp tences li es aux TICE sont une partie des comp tences des enseignants mais nous rappelons que le r f rentiel C2i2e est ant rieur celui du cahier des charges Nous d fendons l id e que les comp tences C212e renforcent la professionnalit des enseignants Nous prop
211. en utilisent ainsi que les formateurs qui Les technologies sont donc moins utilis es lors des formations qu en pr paration On peut supposer que les formateurs offrent donc de pr f rence des s quences de formation de type classique sans utilisation d outils technologiques Figures de formateurs En nous inspirant d un travail r alis chez les formateurs des GRETA Verdier 2007 p 121 nous avons cherch s il est possible d identifier des figures de formateurs d finies par des usages des technologies et des rapports aux technologies sp cifiques Nous sommes partis des r ponses au questionnaire de l enqu te quantitative et nous avons identifi six profils d usagers chez les formateurs interrog s Les enthousiastes qui utilisent les technologies des fins didactiques et ou p dagogiques qui jugent que les technologies engendrent de nouvelles situations d apprentissage et qui pensent que la formation de formateurs est indispensable Les suiveurs qui consid rent que l utilisation des technologies est due une structure d aide propos e par l IUFM ou qui n ont pas de motivation personnelle mais qui utilisent les technologies Les technophiles qui utilisent les technologies par motivation personnelle et qui n ont pas de difficult dans leurs usages sur le plan technique 1 Beno t Verdier en d finit 3 le r sistant le fonctionnel et l expert 96 Travaux Le
212. ences acquises sont attest es travers un brevet et des certificats se d clinant eux m mes sur les diff rents niveaux Le MENESR a d pos la marque B21 Brevet Informatique et Internet 114 Travaux qui d signe et sp cifie les comp tences devant tre acquises pour obtenir la d livrance du brevet Le B21 l attention des l ves de la maternelle au lyc e comprend trois niveaux B21 cole B21 coll ge et B2i lyc e CFA Le Certificat Informatique et Internet C21 concerne l enseignement sup rieur et comprend deux niveaux Le C21 niveau 1 qui devrait tre acquis la fin de la licence par tous les tudiants s inscrit directement dans le prolongement des brevets puisqu il valide la ma trise des comp tences d finies dans le r f rentiel d instrumentation des l ves et des tudiants comp tences estim es d sormais indispensables la poursuite d tudes sup rieures B O n 11 du 11 mars 2004 Nous consid rons en revanche qu une certaine discontinuit s op re au niveau du C2i niveau 2 Tout d abord nous consid rons que nous ne pouvons pas parler du C21 niveau 2 mais des C21 niveau 2 En effet les C21 niveau 2 font certes l objet d exigences plus lev es qui restent en continuit avec les niveaux pr c dents mais ces exigences sont fonction des orientations professionnelles des formations cette sp cificit op rant une premi re discontinuit avec le niveau 1 Ains
213. ent e ci dessus tout en soulignant la vari t des usages et des volutions montre bien que des invariants commencent ce d gager Notons que ces avanc es concernent surtout le cadre des usages en classe qui est celui o les enseignants rencontrent le plus de difficult s franchir le pas Dans le cadre des activit s professionnelles non directement li es la classe nous l avons not dans les travaux de laxe 2 la pression du C2i2e volet A et des environnement informatis s pr sents dans les tablissements d enseignement et de formation ont fait que les usages ont volu en prenant une dimension plus professionnelle Nous avons requalifi le cadre de la pr paration des cours en pratiques instrument es dans le travail didactique et p dagogique en diff r pour tenir compte de ce que l valuation et le suivi des apprentissages des l ves font aussi partie de ces pratiques et sont de plus en plus soutenues par des moyens informatiques Ce cadre a t pris en compte dans la premi re partie de la recherche notamment par la composante SFODEM rapport interm diaire Dans la seconde partie de la recherche ce rapport ce cadre des activit s professionnelles non directement li es la classe est pris en compte 175 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 seulement en rapport avec les activit s du cadre des pratiques en classe autour duquel se centre l axe 1 Les activit s professionnelles non directement
214. ent besoin Ces aides g n ralement de courte dur e sont donc majoritairement proc durales et permettent une avanc e du travail des l ves qui laisse l enseignant fortement mobilis la possibilit d tre rapidement pr sent d s qu un l ve l appelle pour une difficult math matique ou relative au maniement de la machine Nous avons toutefois not quelques aides individuelles qui rel vent du type constructif quand Olivia essaye d amener l l ve prendre du recul par rapport une r solution r ussie Par exemple 26 Travaux lorsqu un l ve vient de trouver 13 1 2y comme factorisation de 13 26y Olivia le f licite mais lui pose une question suppl mentaire pour l aider prendre du recul sur sa m thode de factorisation P Voil Mais alors ici par rapport la m thode de tout l heure c est une recherche de quoi Est ce que c est une factorisation avec une identit remarquable E C est la recherche d un facteur commun P D un facteur commun oui c est bien Et ici le facteur commun c est k A l issue de cette s ance Olivia dit qu elle retournera faire travailler ses l ves avec Wims Elle appr cie cette forme de travail car elle voit que les l ves sont en activit plus autonome qu en s ance classique et qu ils travaillent leur rythme avec des donn es diff rentes Cela accentue leur obligation d entr e en activit L autre point positif point par Olivia est que
215. ent dans les donn es recueillies Nous avons interrog les formateurs sur Les aspects techniques mat riel poss d temps d utilisation outils La ma trise et l appropriation des nouveaux environnements Les modes de travail Les comp tences mobilis es La responsabilit professionnelle La formation tout au long de la vie La professionnalit enseignante Les cons quences des volutions sur l identit professionnelle La mobilisation des acteurs impact des mesures gouvernementales et ou minist rielles volont et discours institutionnels suivi et accompagnement perception par les int ress s Cette enqu te quantitative a t renseign e par les r pondants soit directement en ligne soit par fiche papier ceci afin d viter le biais de la n cessaire connexion Internet Enqu te qualitative par entretiens Vingt entretiens ont t men s enregistr s retranscrits et analys s Ils ont t effectu s dans les IUFM du p le Nord Est IUFM de Franche Comt IUFM de Lorraine IUFM de Bourgogne IUFM de Champagne Ardenne et IUFM d Alsace 11 formateurs disciplinaires 3 formateurs TICE 1 Directeur adjoint charg des TICE 2 Directeurs adjoints 2 Charg s de mission TICE et 1 Directeur soit 20 personnes en tout ont t interrog es Les questions ont port sur leur exp rience en mati re d quipements plates formes et autres ressources technologiques dans l
216. ent personnel 99 des personnes interrog es poss dent un ordinateur parfois m me un ordinateur de bureau et un ordinateur portable 61 des personnes poss dant un ordinateur de bureau poss dent galement un ordinateur portable 97 des personnes qui ont r pondu sur papier ont un ordinateur Les personnes qui ont r pondu se sont quip es dans les ann es 1990 En moyenne les personnes interrog es sont quip es depuis 13 ans ce qui correspond au boom des offres pour les particuliers 95 des formateurs interrog s ont une connexion Internet dont 79 haut d bit 51 des fran ais sont internautes mai 2006 source m diam trie Les 30 39 ans sont ceux qui ont le plus de connexion bas d bit 29 Ceci est rapprocher de leur situation g ographique c est la tranche d age o l on s installe dans les zones suburbaines qui l poque du questionnaire offraient moins de possibilit en connexion haut d bit L quipement de l tablissement On suppose ici que la population a bien compris qu il s agissait de l quipement de l IUFM et non de leur tablissement de rattachement pour les formateurs qui ne sont pas temps plein puisque les croisements avec ce param tre n est pas significatif ou que l quipement de leur tablissement est aussi satisfaisant qu l IUFM On peut relever que l quipement des IUFM est satisfaisant puisque 77 des r pondants le jugent tr s sati
217. ente galement plusieurs s ances TICE Une premi re sur la circulation sanguine effectu e en seconde au cours de laquelle l activit du stagiaire a consist d une part en une aide individuelle aux groupes pr sentant des difficult s soit environ 25 des l ves et d autre part en proposant des synth ses ponctuelles de quelques minutes en fonctionnement collectif l aide du vid o projecteur Pour les autres s ances il a utilis des logiciels de simulation des logiciels d ExAO Exp rimentation Assist e par Ordinateur sur la respiration humaine et la photosynth se et a fait chercher par les l ves des informations sur Internet Pour Sylvain les raisons invoqu es pour utiliser les TICE sont principalement didactiques la manipulation facilite les apprentissages l ordinateur garantit les r sultats alors que la dissection il faut y aller a ne marche pas tous les coups par exemple lors d une s ance utilisant un logiciel de simulation de dissection Il souligne galement l attrait des l ves pour l ordinateur Yann indique avoir utilis avec ses classes de 3 un logiciel gratuit disponible sur Internet qu il a trouv sur le site d un coll gue Il s agit d une animation illustrant le double hasard de la reproduction sexu e lors du brassage g n tique Il s est d une part naturellement interrog sur l int r t d utiliser les TICE dans la classe comme facteur de motivation des
218. erche 14 dans des colloques dimension nationale et 23 dimension internationale On rel ve aussi 7 articles dans des revues comit scientifique dimension internationale et 4 chapitres d ouvrages comit scientifique Les revues ouvrages et actes se situent dans les trois champs de la didactique des sciences de l ducation et de la sociologie Signalons pour terminer le site web de la recherche GUPTEn Afp gupten free fr qui pr sente la recherche en fran ais et en anglais ainsi que les diff rentes composantes de l quipe et maintient jour une liste des publications avec des liens pour celles qui sont accessibles en ligne 176 PARTIE V BIBLIOGRAPHIE Abboud Blanchard M Fallot J P Lenfant A Parzysz B 2008 Comment les enseignants en formation initiale utilisent les technologies informatiques dans leurs classes Teaching Mathematics and Computer Science Journal vol VL ed Debrecen Hungary Abboud Blanchard M Lagrange J B 2006 Uses of ICT by pre service teachers towards a professional instrumentation International Journal for Technology in Mathematics Education 13 4 183 190 Albero B 1998 Les Centres de Ressources Langues interface entre mat rialit et virtualit Etudes de linguistique appliqu e 112 oct d c 1998 p 469 482 Paris Didier rudition Altet M 2000 L analyse de pratiques une d marche de formation professionnalisante Recherche et Formation n 35
219. es La recherche GUPTEn a travaill sur des usages et de dispositifs vari s de l enseignement primaire au premier cycle universitaire et la formation des enseignants Elle a rassembl une quinzaine de composantes qui chacune ont tudi des usages et dispositifs sp cifiques Initi e en 187 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 2005 et pr vue pour trois ans la recherche GUPTEN a produit un rapport en janvier 2007 La recherche GUPTEn ayant t prolong e jusqu en d cembre 2009 par d cision de l Agence Nationale pour la Recherche le rapport final est pr t tre publi et nous avons d cid l organisation de ce symposium afin de parfaire la synth se des travaux de pr parer l dition d un ouvrage et de travailler des perspectives de recherche Apr s le rapport interm diaire la recherche s est centr e d une part sur certains usages dont l tude paraissait la plus prometteuse et d autre part sur le dispositif Certificat Informatique Internet niveau 2 enseignant C212e en le situant dans ses rapports avec le dispositif de formation que constituent les IUFM Cette seconde partie a aussi permis de parfaire le cadre th orique de fa on offrir un cadre commun pour l interpr tation des r sultats des diff rentes composantes Les interventions ce symposium refl teront ce travail et seront compl t es par des conf rences visant situer la recherche dans un cadre plus g n ral et pr
220. es aides du logiciel l aide d un vid oprojecteur Le choix de cet outil est li ce que Bruno consid re comme outil TICE permettant de mieux g rer l h t rog n it des l ves dans une classe Dans le cas des exerciseurs les t ches peuvent tre diff rentes selon les l ves et donc on peut croire que l apprentissage est d termin par ce qui se passe dans la relation l ve machine Ainsi Bruno cherche individualiser l enseignement afin de r pondre la n cessit d avoir un enseignement adapt tous les cas toutes les personnalit s tous les rythmes de travail Elles peuvent tre galement outil de rem diation en cas d chec Bruno s appuie ensuite sur un rapport de l inspection g n rale soulignant la possibilit qu offre le logiciel de mieux g rer l h t rog n it des classes en individualisant le travail Il pr cise galement que le logiciel mathenpoche est le fruit d un travail de mutualisation le logiciel Mathenpoche est un logiciel libre d velopp par des professeurs de math matiques qui sont tous en exercice La conception le d veloppement le suivi les exp rimentations sont assur s par des professeurs de math matiques qui mutualisent travers ce logiciel exerciseur leurs travaux Cet outil est donc r ellement con u pour le terrain par des acteurs de terrain avec comme objectif de s inscrire dans le prolongement du cours du professeur Cette co
221. es comp tences C212e dans la formation des enseignants Journ e d tudes Usages sociaux de la notion de comp tence QUELS savoirs QUELS individus CNAM Paris 9 mars 2006 Loisy C 2007 a Le C212e un r f rentiel de comp tences dans une formation professionnelle Actes du colloque Comp tences emploiet enseignement sup rieur Fondements scientifiques d veloppements attentes soci tales Rennes Universit de Haute Bretagne pp 325 333 Loisy C 2007 b Le C212e dans une formation professionnelle et universitaire des enseignants Actes du colloque Qu est ce qu une formation professionnelle universitaire des enseignants Enjeux et pratiques CD IUFM Compact Disc Loisy C 2007 c Place et r le des formateurs IUFM dans l autonomisation des stagiaires dans un dispositif de construction de comp tences C212e Actes du colloque EPAL Echanger Pour Apprendre en Ligne http w3 u grenoble3 fr epal pdf loisy pdf Mallein P amp Tousaint Y 1994 L int gration sociale des TIC une sociologie des usages Technologie de l Information et Soci t 6 4 pp 315 335 Millerand F 1998 Usages des NTIC Les approches de la diffusion de l innovation et de l appropriation 1 re partie COMMbposite v98 1 Montr al UQAM Millerand F 1999 Usages des NTIC Les approches de la diffusion de l innovation et de l appropriation 2 me partie COMMbposite v99 1 Montr al UQAM
222. es et se connecter la ressource ainsi que le plan de travail suivre la succession d exercices effectuer au cours de la s ance de r guler l avanc e dans le temps ou g rer une difficult li e au maniement de la BEL Nous notons l absence de phases de bilans collectifs au cours ou la fin de la s ance et a fortiori l absence de phases d institutionnalisations Nous pouvons interpr ter ce ph nom ne par le fait que les enseignants voient d abord le travail sur des bases d exercices en ligne comme permettant la diff rentiation entre l ves Dans ce cas de rythmes vari s d avancement du travail un bilan m me partiel est difficile mais il semble aussi inopportun Ainsi le type de ressource semble d terminer fortement une individualisation de l activit des l ves et une absence de phases d institutionnalisations Les interventions individuelles sont donc majoritaires Elles sont soit des aides math matiques soit des aides instrumentales et on note tr s peu d interventions li es l enr lement des l ves La proportion d aides instrumentales semble li e directement au logiciel lui m me et au niveau de la familiarisation des l ves mais aussi des enseignants avec son utilisation Nous avons par exemple vu que Gilles fait des interventions br ves pour expliquer comment passer d un exercice un autre ou bien r gler rapidement un probl me technique alors qu Olivia qui utilise pour la premi re fois W
223. est de contribuer faciliter l acquisition des savoirs et savoir faire n cessaires Leur travail doit non seulement consister les encourager dans la mise en uvre des TICE mais aussi leur montrer l exemple Qu en est il r ellement D UNE THEORIE INTERMEDIAIRE POUR LA CONCEPTION DE SEQUENCES D ENSEIGNEMENT A UN SITE WEB POUR LA FORMATION CONTINUE DES MAITRES Andr e Tiberghien UMR ICAR CNRS Universit de Lyon La premi re partie de l expos portera sur la conception de ressources d enseignement qui a t souvent fond e sur l exp rience professionnelle et sur une r f rence de grandes th ories comme le constructivisme Piag tien ou le socio constructivisms La distance entre la ressource produite et la r f rence th orique est tr s grande et ne permet pas d expliciter les nombreux choix qui ont t faits lors de l laboration de la ressource Nous pr senterons le cas d une th orie interm diaire pour l laboration de s quences d enseignement en physique qui permet de d battre des choix faits sans pour tenter d liminer l exp rience professionnelle La deuxi me partie sera centr e sur le d veloppement d un site web PEGASE partir des bases th oriques de conception de ces s quences des analyses des mises en uvre effectives de ces 195 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 s quences dans diverses classes ainsi que de la pratique professionnelle des ma tres anal
224. et de statistiques se font par groupe de deux apr s une premi re exp rience n ayant pas t concluante car les l ves n avaient pas vraiment lu ce qu il fallait faire Brice pr sente le TP la classe enti re avant l installation sur ordinateur Il n h site pas non plus quelquefois stopper l activit pour faire une mise au point en utilisant le vid oprojecteur Chez Yann et Sylvain la r flexion concernant la pr vision de gestion de la classe se limite la r partition p dagogique du groupe en salle informatique sans que rien ne soit mentionn sur le r le du professeur Lors de l entretien Yann indique qu il a pr par sa s ance de fa on proposer une volution du travail des l ves au cours de la s ance Au d but les l ves taient bien cadr s car il fallait qu ils arrivent un point du logiciel o il y avait la r ponse la question donc c tait vraiment des points suivre Et sur la fin ils taient plus libre ils devaient r aliser eux m mes des f condations partir de gam tes diff rents De l c est eux qui choisissaient les gam tes qu ils utilisaient et voyaient les r sultats en fait Donc il y avait les deux une partie tr s dirig e et une plus libre sur la fin Une demi classe utilise le logiciel dans une salle SVT quip e de 8 9 postes les l ves tant regroup s en bin mes selon leurs affinit s Il avait envisag de cr er des bin mes h t rog nes po
225. et ont tendance oublier d int grer les TICE dans la pratique de la classe dans la r alisation du cours se promettant de le faire lorsqu ils g reront avec plus d habilet s tous les aspects de leur enseignement Au mieux en f vrier mars Nos changes ont r v l que les stagiaires mettent galement un certain temps conna tre les modes de fonctionnement de leur tablissement ou tout simplement lier connaissance avec les coll gues d autres disciplines plus enclins occuper les salles quip es en mat riel informatique Une deuxi me cat gorie d enseignants stagiaires se risque l utilisation en classe plus ou moins r guli re mais r elle du traitement de textes criture d un article de journal apr s l tude d un texte de Zola de nouvelles polici res dans le cadre d un concours d partemental de la recherche documentaire sur Internet par exemple dans le contexte des Itin raires de d couverte analyse d images est galement cit e de mani re r currente elle fait recourir au diaporama qu il soit propos par le professeur ou par les l ves la validation des items du B21 est souvent mentionn e par ces enseignants Les plus audacieux assez autodidactes assez autonomes se lancent dans des projets ambitieux outre les outils mentionn s ci dessus ils recourent des logiciels tels Hot potatoes ils mettent en place la conception de blogs il
226. eur activit d enseignement en classe primaire plut t qu en formation Ces deux populations tant d une part atypiques et ayant d autre part une culture disciplinaire vari e non perceptible travers notre enqu te nous nous int resserons plus particuli rement dans la suite de ce chapitre aux diff rences entre les litt raires et les scientifiques 104 Travaux Sil y a peu de diff rences en ce qui concerne la fr quence d utilisation professionnelle des technologies entre litt raires et scientifiques et dans la pr paration des cours c est dans les outils utilis s que la distinction est la plus apparente les scientifiques utilisent plus volontiers les logiciels disciplinaires et le tableur pour pr parer leurs cours que les litt raires Quant l utilisation des outils cf tableau infra les litt raires sont significativement moins nombreux que les scientifiques les int grer dans le cadre de leurs cours Cette sp cificit disciplinaire est aussi tr s nette pour les formateurs d EPS qui se servent beaucoup plus du cam scope que les autres On retrouve une conclusion similaire dans les r ponses une autre question relative aux pratiques des formateurs dans l incitation l utilisation des technologies par les stagiaires Outils en pr sentiel Discipline enseign e Litt raires Scientifiques Arts je n en utilise pas 17 4 10 traitement de texte 46 44 42 tableur 6 29 10 logiciel de pr
227. evanche la majorit des enseignants tudi s par les composantes utilise les bases d exercice en line BEL seulement pour faire travailler leurs l ves sur des connaissances anciennes ou en cours d acquisition C est le cas de tous les enseignants observ s par la composante Exerciseurs Seconde Pourtant certains enseignants observ s par la composante EMULE tirent parti de conditions mat rielles sp cifiques pour s en servir dans l introduction de nouvelles notions Ainsi Carmen enseignante en coll ge utilise r guli rement MeP sur vid oprojecteur en classe enti re Cette utilisation est aussi li e l existence d exercices fl ch s d couverte dans MeP pour le niveau coll ge uniquement Concernant l volution de l activit qui est un aspect important des gen ses nous notons que celle ci est li e l insertion des activit s TICE dans les activit s ordinaires de la classe Ainsi 168 Synth ses et bilan la majorit des enseignants tudi s d veloppent rapidement l usage de la trace papier chez leurs l ves lors d activit s TICE Les stagiaires PLC2 prouvent rapidement le besoin d avoir des traces crites l issue des s ances TICE la fois pour les l ves mais aussi pour eux m mes afin d organiser des phases de synth se ult rieures de ces s ances En seconde les enseignants utilisateurs de BEL insistent assez vite pour que les l ves prennent un papier de brouillon ou
228. exte de l activit et non seulement les entr es classiques en didactique savoir l l ve l enseignant le savoir scientifique auxquelles s ajouterait l outil TICE Dans ce qui suit nous pr sentons les p les de ce syst me et leurs interrelations partir des actions des enseignants 10 Cadres th oriques et m thodologies Le sujet est l individu ou le groupe d individus dont l activit est analys e ici ce sera l enseignant L objet de l activit dans la th orie d Engestr m Engestr m 2003 r f re la mati re premi re ou le lieu o se situe la difficult sur lequel porte l activit et qui est model et transform sous forme de r sultats Dans notre cas l objet est constitu des l ves et de leur travail math matique et en SVT L outil permet au sujet d exercer son activit En fait il s agit d un ensemble d outils qui peuvent tre mat riels externes ou internes comme le langage par exemple Les outils qui nous int ressent dans Gupten sont les outils informatiques Le sous syst me constitu par les trois p les pr c dents sujet outil objet de l activit est appel sous syst me production Il est le lieu de tensions qui sont tudi es par chacune des composantes de l axe 1 m me si chacune d entre elles fait intervenir des terminologies sp cifiques son propre cadre th orique Le sous syst me production ne suffit pas expliquer toute
229. f rentes bases d exercices en classe de seconde e la composante EMULE tudie l activit d enseignants de math matiques engag s dans un projet d utilisation de la base d exercices MathEnPoche Introduction e la composante M moire Professionnels de PLC2 tudie les pratiques d enseignants stagiaires en math matiques et en SVT travers l tude de leurs crits professionnels et l impact de la formation qu ils ont re ue Les travaux de l axe 2 portent plus particuli rement sur les cadres institutionnels organisationnels et sociaux dans lesquels s inscrivent les usages des Technologies d Information et de Communication pour l Enseignement TICE L axe prend donc comme objets d tude les dispositifs de formation et de certification aux TICE Il tudie dans ces dispositifs les facteurs favorisant ou freinant le d veloppement des usages professionnels des technologies par les enseignants Il apporte ainsi sa contribution l tude des gen ses d usage professionnels des technologies par les enseignants en en pr cisant les conditions et contraintes L axe comprend quatre composantes Deux composantes issues de laboratoires participant GUPTEn ont men des travaux de nature universitaire e Une quipe de l universit de Reims Champagne Ardenne quipe AEP du nom d un laboratoire participant GUPTEn Analyse et Evaluation des Professionnalisation donc les membres sont issu
230. faire bouger le cylindre pour leur montrer que l on a une vision des deux c t s il m aurait fallu il m aurait fallu dix dessins C est quelque chose que a m aurait pris beaucoup plus ouais beaucoup plus de temps deux ou trois heures pour pouvoir faire la m me chose sur papier crayon Gilles entretien On se rend compte de tout ce qui est pratique quand m me tout le temps qu on peut gagner Kathy entretien On me pousse d un c t avancer finir le programme mais de l autre faire des TICE Mais je trouve le temps o moi Gilles m moire En cours d ann e Gilles a m me d couvert que certains logiciels pouvaient l aider dans son m tier d enseignant en classe comme en dehors de la classe Le fait que Mathenpoche puisse conserver les notes le nombre d erreurs et le temps pass sur chacun des exercices me permet de donner une note Cette notation me permet de valoriser l implication et la motivation de chaque l ve et d aider les l ves en difficult Gilles m moire L int r t de ce type d environnement pour les l ves notamment en ce qu il permet une prise en compte plus individualis e revient galement la fin de la formation et cette fois c est aussi le cas de Kathy On arrive g rer l h t rog n it Kathy entretien N anmoins les possibles inconv nients n chappent ni Gilles ni Florence notamment
231. fait un bilan sur la proportionnalit J en ai refait un en cours en leur mettant gauche avec le vid o ce qu on avait fait en TICE et ce qu on refaisait c t Voila ce qu on tait en train de faire en papier crayon et ce qu on avait fait pour leur montrer que c est pas autre chose qu on n a pas chang de mati re on est toujours en maths on fait exactement la m me chose que sur papier Donc a plein de fois je le fais entre les deux et dans le cours en leur photocopiant une partie de ce qu ils ont fait ou de ce qu on a fait ensemble ou de ce que j ai fait pour le mettre dans le cahier Les d terminants Dans cette section nous nous int ressons dans un premier temps aux facteurs qui d terminent dans les trois cas tudi s d une part le choix de faire un m moire sur les TICE et d autre part la nature de l activit de l enseignant pendant les s ances TICE men es Dans un second temps nous nous int ressons aux l ments de la formation qui ont eu un impact direct sur l activit TICE du stagiaire et sur son volution D terminants du choix du th me du m moire li s au profil du stagiaire et des raisons d ordre social et institutionnel Dans les cas de Kathy et de Florence la raison premi re invoqu e pour entreprendre un m moire sur les TICE est de profiter de ce dispositif de formation pour se former l usage des TICE dans l enseignement Ce facteur est plus accentu dans le cas de Kathy q
232. ffectivement d velopp des usages et qu un peu moins de un sur deux en a observ chez des enseignants de son cole Si l on tient compte de ce que les usages observ s sont le fait du ma tre de la classe dans moins d un cas sur deux et donc ne concernent probablement que peu d enseignants dans l cole et que objectivement les n o titulaires ont plus de difficult s dues leur arriv e r cente dans l cole ces n o titulaires semblent donc plus enclins d velopper des usages que leurs a n s d s cela leur est possible Il y aurait donc un effet d entra nement du C2i dans les usages qui reste confirmer n anmoins puisque nous n avons pas de garantie de repr sentativit de la population interrog e En g n ral l quipement des coles est moins catastrophique que ce qu en disaient les professeurs stagiaires l ann e pr c dente en retour de stages Les salles informatiques sont tr s fr quentes les postes dans la salle de classe imm diatement disponibles certes le sont moins Mais dans ces conditions la faiblesse des utilisations des TICE chez les coll gues souvent d l gu es aux 164 Travaux personnels non permanents observ e par les n o titulaires est le signe d une r sistance diffuse o l on per oit des doutes quant la possibilit d usages efficaces des TICE Les n o titulaires ont g n ralement une conscience plus pr cise du potentiel des TICE que leurs a n s mais
233. fin qu elles sont plac es au m me rang que la phrase A t une charge inutile Il semble donc que si les stagiaires ne nient pas l int r t global de la formation C212e ils ne per oivent pas son implication dans l acquisition de comp tences professionnelles et nombreux sont ceux qui pensent qu il s agit d une charge inutile Cette remarque est mettre en relation avec nos conclusions de l ann e pr c dente qui d j posaient que le C21i2e semblait per u et relativement accept comme une modalit de formation et m me dans une certaine mesure appr ci e en tant que telle mais une modalit de formation en plus ou c t de la formation professionnelle Parle t on des TICE dans votre vos cole s Jamais 43 un peu 40 souvent 17 155 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Ces r sultats permettent de constater que les TICE sont un sujet de conversations professionnelles pour plus de la moiti des stagiaires interrog s Ce chiffre est peu pr s quivalent celui des r ponses positives la question sur l observation d une utilisation des TICE avec des l ves p 3 Ce qui est dit dans la remarque li e cette observation est peut tre alors mettre en relation avec les r sultats ci contre Il est cependant important de relativiser ces r sultats en les mettant en regard des difficult s pour les stagiaires bien diff rencier technologies et TICE
234. formation qui sont susceptibles d intervenir sur ces gen ses Notre hypoth se g n rale ici est que les pratiques de l enseignant se d veloppent et s organisent en un syst me coh rent qui s tablit d s les premiers mois d exercice et se fige lors de l ann e de stage Lenfant 2002 a montr que cette coh rence s installe sous l effet de repr sentations ant rieures et de celles qui se forment dans la pratique Mais dans certains cas les pratiques professionnelles des stagiaires peuvent voluer notamment sous l influence des conditions de travail de leurs repr sentations m tacognitives relativement la discipline enseign e et son enseignement de certains incidents critiques ou de leur propension s interroger sur leurs propres pratiques Selon Lenfant sous l influence des r alit s du terrain et de la formation l IUFM certaines comp tences se d veloppent plus rapidement que d autres mais la mise en place de dispositifs de formation sp cifiques peut contribuer faire na tre des questionnements qui ne se construisent pas facilement a priori CADRE THEORIQUE DES SPECIFICITES Dans notre travail sur le m moire professionnel en IUFM nous nous int ressons aussi bien au texte crit du m moire comme trace d une pratique en classe qu au dispositif accompagnant l laboration de ce texte direction directeur du m moire s minaires m moire dispositifs TICE 45 GUPTENn Rapport final Septemb
235. fragmenter la r alit observ e en diff rents p les puis tudier syst matiquement chacun des p les ainsi que leurs interconnexions Les r sultats portent sur des r gularit s et des variabilit s observ es dans les gen ses d usages des bases d exercices expliqu es en termes de tensions entre les diff rents p les du syst me d Engestr m mais aussi en termes de singularit s enseignantes Bibliographie Abboud Blanchard M Lagrange J B 2006 Uses of ICT by pre service teachers towards a professional instrumentation International Journal for Technology in Mathematics Education 13 4 183 190 Artigue M 2006 L utilisation de ressources en ligne pour l enseignement des math matiques au lyc e du suivi d une exp rimentation r gionale un objet de recherche Actes du Colloque EMF 2006 Sherbrooke Canada Cazes C Gueudet G Hersant M Vandebrouck F 2006 Using E Exercise Bases in mathematics case studies at university International Journal of Computers for Mathematical Learning Engestr m Y 2003 Developmental studies of work as a test bench of activity theory The case of primary care medical practice In Understanding practice Perspectives on activity and context Cha klin amp Lave eds Cambridge University press 64 103 L ACTIVITE D ENSEIGNANTS DE MATHEMATIQUES ENGAGES DANS UN PROJET D UTILISATION DE LA BASE D EXERCICES MATHENPOCHE Laetitia Bueno Ravel Ghislaine Gueudet CREAD Unive
236. futurs enseignants 106 Travaux L ENQUETE QUANTITATIVE NATIONALE AEP Nous donnons notre interpr tation des r sultats de l enqu te selon trois dimensions l innovation la mobilisation des acteurs et les usages L innovation L innovation que repr sentent les TICE dans les processus p dagogiques et administratifs des formateurs est per ue au travers de l enqu te par la connaissance de certains enjeux globaux le maniement de certains outils la reconnaissance de l enjeu par les formateurs et l impact de leur environnement organisationnel L enqu te montre la possession d outils informatiques est g n rale chez les formateurs et donc qu elle n est pas un facteur d terminant de l innovation Le principe m me de l int gration de l innovation au sein de IUFM est connu reconnu comme une dimension soutenue par la hi rarchie plut t qu une contrainte L innovation est galement appr hend e partir de l impact du C212e celui ci est globalement connu et per u de fa on relativement correcte Cependant une position personnelle ou institutionnelle plus assur e MCF hommes semble favoriser un jugement plus relativiste de cette port e de l innovation TICE Dans l ensemble les TICE n cessitent une adaptation des formations dispens es L adaptation est vue comme mineure par les litt raire et l inverse importante par les scientifiques et tr s importantes par les arts et les T
237. ganisation des s quences La question des comp tences en informatique n est pas selon lui un probl me Il envisage davantage de travailler la recherche documentaire en collaboration avec le documentaliste du coll ge que de recommencer un travail de ce type Il conclut je pense qu on insiste beaucoup sur l utilisation des TICE en classe mais je crois que ce n est pas vident mettre en place Peut tre que moi j ai ce regard l parce que je ne maitrise pas tout Et en terme de co t temporel c est vrai que a prend du temps malgr tout de r aliser des s quences de ce genre PROLONGEMENTS Les travaux men s dans le cadre de cette enqu te ont dans un premier temps permis d affiner le champ de prospection en limitant l usage des technologies en classe au domaine de la recherche d information activit qui semblait tre de loin la plus utilis e notamment dans les disciplines non scientifiques S il y a eu quelque difficult trouver des volontaires parmi les stagiaires et si les entretiens men s aupr s de ces derniers ont pu laisser penser une r sistance l usage des TICE en classe nous ne pouvons cependant pas g n raliser En effet les quatre entretiens que nous avons fait passer bien que riches d enseignements constituent plus des tudes de cas qu un chantillon repr sentatif Un compl ment d enqu te une plus large chelle en une p riode o les volutions en ce domai
238. ge bien s r il y a toujours la n cessit de ma triser un minimum de technique mais surtout on doit s attacher ne pas s en tenir ce stade et toujours rattacher l outil une r flexion et une action didactique et p dagogique en quoi tel ou tel logiciel ou site ou plate forme permet il une plus value par rapport d autres moyens comme le manuel ou un usuel papier ou un transparent et dans quelles conditions et avec quels pr requis L importance accord e au sens par les participants est conforme ce qu ont observ Mallein et Toussaint 1994 pour qui l insertion sociale des technologies d pend moins des qualit s techniques ou des performances de l objet que des significations d usage que les usagers projettent et construisent sur le dispositif technique Mais il est dit aussi les stagiaires apprennent aussi par observation i me semble n cessaire que les stagiaires puissent observer plusieurs s ances utilisant les technologies qu ils puissent ainsi tre capables d identifier des situations d apprentissage propices l utilisation des technologies donc les PE par petits groupes vont dans une classe pour observer mon avis dans la formation il faut que les PE au moins une fois et une fois ce n Jest rien mais si tous nos PE au moins une fois avaient particip une s quence donc c est observer une s ance avec les TICE deux c est je m engage en tant qu enseignant animer une s ance et apr s on
239. i s il s agit de la recherche d informations en ligne un domaine qui concerne beaucoup de disciplines sous des aspects vari s Le C212e semble jouer un r le dans la d cision de franchir le pas et la formation associ e disciplinaire ou TICE selon les cas constitue une aide la pr paration de l activit N anmoins dans l ensemble les r alisations effectives sont plut t d cevantes et ainsi ne t moignent pas de comp tences de mise en uvre des TICE r ellement coh rentes avec le r f rentiel C212e Concernant les effets du C212e apr s la formation l tude men e sur les n o titulaires sortant de la formation au C212e est loin de montrer une g n ralisation des usages et ce bien que l quipement des coles ne soit g n ralement pas un obstacle La domination des usages bureautiques est galement d cevante apr s une formation mettant l accent sur la contribution des technologies aux apprentissages Cependant les usages d clar s chez les n o titulaires semblent plut t plus d velopp s que ceux qu ils ont pu observer chez leurs coll gues d j en poste alors que objectivement il est plus difficile de d velopper des usages dans le cas d une arriv e r cente dans l cole et qu ils ont peu de pratiques observer chez leur a n s M me si les n o titulaires peinent d velopper des usages r ellement au service des apprentissages ils semblent avoir n anmoins une certaine conscience d
240. i trois fili res sont actuellement concern es par les C21 niveau 2 les m tiers du Droit les m tiers de la Sant et les enseignants Les C21 niveau 2 ont donc une sp cificit de secteur que n ont ni le B21 ni le C2i niveau 1 comme l adaptation au m tier concern et l adoption de l thique professionnelle Nous remarquons que les d nominations des C21 niveau 2 utilisent le terme m tier pour d signer les carri res de la sant et du droit mais que rien n est sp cifi pour les enseignants nous utilisons le terme profession pour parler de l enseignement et nous expliquerons plus loin notre choix Les enseignants doivent se montrer capables d utiliser les TICE dans leurs pratiques professionnelles et le C212e vise ainsi attester les comp tences TICE n cessaires pour l exercice de la profession enseignante dans ses dimensions formative ducative et citoyenne Cependant nous consid rons que dans cette profession la discontinuit est double En effet les enseignants ne doivent pas seulement ma triser les comp tences professionnelles en l absence d l ves par exemple savoir utiliser l Intranet de leur tablissement pour r server du mat riel ou une salle mais galement les comp tences li es la conduite de la classe c est dire qu ils doivent leur tour transmettre ces savoirs leurs l ves et eux m mes devenir valuateurs Qu elles soient en absence ou en pr sence d
241. i de fournir une conclusion la recherche GUPTEn Les synth ses qui pr c dent sont en effet des produits r cents de l activit de l quipe et demandent tre travaill s pour tre davantage articul es aux donn es et point important elles demandent tre articul es entre elles pour fournir de v ritables r ponses aux questions qui motivent la recherche Ce sera le r le du symposium pr vu la fin du mois d octobre partie VII USAGES ET DISPOSITIFS Il s agit ici de pr parer ce travail en faisant le bilan des travaux r alis s et des r sultats obtenus Tout d abord les travaux se traduisent par un nombre important d tudes de cas dans des domaines d usages tr s vari s L axe 1 concentre logiquement les tudes impliquant les enseignants dans leurs usages en classe bases d exercices tableur et autre logiciels en math matiques pratiques de professeurs stagiaires int grant les TICE en math matiques et sciences exp rimentales Ce rapport partie III et le rapport interm diaire pr sentent les cas de professeurs dans des situations vari es logiciels niveaux d enseignement situations d usages en poste en en formation et avec des m thodologies elles aussi diverses Cette richesse d usage n est sans doute pas totalement rendue pas la synth se la diversit et la complexit des usages n tant sans doute pas r ductible une synth se courte Les dispositifs sont au centre
242. i le m me cheminement qu elle C est une s ance de r vision labor e comme une s ance classique papier crayon en suivant la progression du chapitre qui avait d j faite pour qu ils se rem morent bien ce qu on avait fait Lors de l entretien Bruno souligne que le choix de l utilisation de MathEnPoche provient de la lecture d un article de l APMEP en fait je connaissais d j le nom parce que c est un logiciel qui est d velopp par S samath il s agit d une association assez connue et j ai lu un article dans un bulletin de l APMEP ou les profs relataient une exp rience avec ce logiciel H cite assez 71 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 souvent lors de l entretien les ressources IREM et aussi un rapport de l inspection de l acad mie de Cr teil ou avait eu lieu l exp rimentation de math en poche Il pr cise s tre autant servi de ressources papier article manuels que de ressources obtenues sur Internet Document l ve En ce qui concerne la pr paration des s ances la t che des l ves est souvent pr cis e sous la forme d un document l ve crit distribu en d but de s ance Pour trois des stagiaires Brice Yann et Sylvain ce document comporte en g n ral un nombre important d aides la manipulation qui peuvent d ailleurs prendre des formes diff rentes et des questions relatives au th me disciplinaire Bruno change de point de vue entre la premi re
243. iaire que l on pourrait qualifier d expert dans le domaine de l utilisation des outils TICE Notons que Brice a assur en PLCI une formation aux calculatrices graphiques quip e des logiciels de g om trie dynamique et tableur Les raisons d ordre social et institutionnelles passent en second plan m me si elles sont rappel es au d but du m moire en tant qu enseignant et encore plus en tant que jeune professeur il est au combien important de s int resser ces volutions et de s y adapter La circulaire n 2005 135 du 09 09 2005 pr cise que Tout enseignant est donc d sormais plus que jamais concern par l usage des outils propres ces technologies et leur int gration dans les pratiques p dagogiques Et plus loin Aussi l objet de ce m moire est non seulement de chercher les diff rents usages de l ordinateur qui s offrent nous mais galement de les mettre en oeuvre et ainsi de tester ces m thodes en pratique La probl matique est donc d embl e port e sur une question li e sa pratique de professeur d butant ce qui renvoie une dimension de formation professionnelle Dans une premi re partie du m moire Brice fait la liste des diff rents outils utilis s et pour chacun donnent quelques raisons d utiliser cet outil acc s des conjectures au raisonnement la d monstration approche individualis e outil de pr sentation Pour lui l objectif de l enseignement des
244. ie des l ves sous la responsabilit de MEP 39 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Jeffrey appr cie particuli rement les exercices de calcul mental de MEP et il en propose souvent dans le cadre de l organisation didactique habituelle d crite ci dessus la classe est dans la biblioth que un travail de groupe est propos sur papier et les l ves tournent sur MEP Ce choix de Jeffrey est la fois une cons quence des conditions et contraintes qui sont les siennes et le r sultat d une gen se instrumentale Jeffrey s est appropri les possibilit s offertes par MEP effet d instrumentalisation en calcul mental MEP propose des exercices qui sont a priori destin s au niveau sixi me mais qui sont param trables par l utilisateur l ve pour contr ler la difficult des calculs propos s Jeffrey a initialement expliqu aux l ves le param trage des exercices ce qui n a pas pos de difficult s Ceci est particuli rement adapt au double niveau CM1 CM2 chaque l ves choisit les op rations qu il conna t ma trise la taille des nombres le nombre de termes le temps pour r pondre De plus le feed back de MEP permet aux l ves qui sont sur les postes de travailler en autonomie Le calcul mental est un contenu institutionnellement important qui est mis en avant dans les programmes depuis 2002 L entra nement syst matique que peut proposer MEP est bien adapt son enseignement notamment gr
245. iel l ENS o on voit une montagne qu on fait tourner qu on crase et on voit appara tre les courbes de niveaux l on comprend le sens des courbes de niveaux et comment a a t construit parce qu on peut le travailler dans les deux sens c est l que ces outils vont m apporter un plus parce que celui qui a du mal comprendre sur le papier parce qu il n a pas la repr sentation en 3D on va la lui donner L usage de l informatique permet aussi de surmonter certaines difficult s de la discipline comme le montrent les exemples donn s par plusieurs participants sur l utilisation des logiciels de traitement de texte dans les projets d criture longue en Lettres ou l exemple donn sur la dissertation en Philosophie moi je suis enseignant de Philosophie je prenais les STT Et je me suis rendu compte qu un certain nombre d l ves rencontraient des difficult s sur un probl me bien particulier qui tait la dissertation lls avaient du mal crire et ayant du mal crire videmment construire une dissertation comme on le souhaite au bac c tait pour eux un travail tr s difficile alors j ai dit aux l ves on va faire un cours en amphith tre o je vous passerai les connaissances n cessaires pour votre travail puis on va faire du travail en tous petits groupes et on va essayer de trouver des solutions vos probl mes d criture pour cela je vais fabriquer une base de donn es en Philo Dans un premier
246. ifficult face un exercice l cran elle lui conseille d utiliser le un support papier crayon Prends moi une feuille de papier et dessine la courbe x Alors sur ton cahier tu feras une courbe qui ressemble celle qui est l cran et tu essayes de r soudre g x 3 5 Durant la s ance Diane alterne le d placement de type zapping la demande des l ves pour les aider individuellement et le type balayage syst matique pour v rifier l avancement du travail Elle donne pendant cette s ance l impression d tre imm diatement disponible d s qu un l ve la sollicitait La s ance semble avoir t tr s soigneusement pr par e et l enseignante connaissait parfaitement les exercices qu elle avait inclus dans le plan de travail pr vu Sa gestion et ses interventions taient de ce fait g n ralement efficaces Les interventions et les aides de l enseignant Les interventions collectives sont tr s rares et ne concernent pas les math matiques mais plut t l utilisation des supports logiciel et papier crayon Les interventions individuelles quant elles repr sentent d une fa on importante des aides math matiques et dans une moindre mesure des aides de type instrumental relatives au maniement de l outil informatique Les aides math matiques sont en premier lieu proc durales pour accompagner la r solution comme dans l exemple suivant P Tu t en sors Tu as fait tous les calcu
247. ification aux TICE 13 PARTIE HRAN AUDE nn een Eee RE 15 Travaux de la composante Exerciseurs Seconde tiennent 16 Travaux de la composante Enseignement des Math matiques et Usage en Ligne d Exercices EMUL EJren pan nn a a REA e A R A E A E 35 Travaux de la composante M moires Professionnels s ssssssseseesesseseesseseestssesesresesseesessesee 45 Travaux de la composante TICE et formateurs IUFM ssssssssssssssseesessesesssssessssseseesessesersssseeees 87 Analyse complementaire relative a l impact des TICE sur LES formateurs en IUFM 106 Travaux de la composante Instrumentation et professionnalisation autour du C212E 114 Travaux de la composante Recherche d information en ligne et C212e sssssessseesesseserseesee 141 Travaux de la composante neo titulaires et C212e gt 151 PARTIE IV SYNTHESES ET RIEAN Essen ee ne ee ep 167 Synth se de l axe 1 Gen ses Instrumentales Relatives aux Apprentissages et la Formation chez leS Enseignant Sea e a A ee ed 167 Synth se de l axe 2 les dispositifs de formation et de certification aux TICE 170 Blaier e MO E a r a a r 173 PARTIE V BIBLIOGRAPHIE rennes dt eines 177 PARTIE VI PUBLICATIONS DE L EQUIPE GUPTEN ses 183 1 Chapitres d ouvrages comit SCIRNTIPIQUE 444588 en nat teore niet rdeanes 183 2 Articles Publi s dans des revues comit scientifi
248. ig s mettre en place une p dagogie du projet et cette p dagogie du projet ils lont int gr e pour eux pour la remettre en place dans leurs classes en clair si on veut que les futurs enseignants soient capables de faire ce type de projet il faut qu ils l aient d j pratiqu eux m mes pour eux m mes Il est question d autonomie des l ves et de transformation des rapports entre enseignants et l ves Quand on va visiter nos stagiaires ou des coll gues qui travaillent avec les nouvelles technologies ils travaillent souvent en petits groupes dans les classes et les l ves sont autonomes relativement ils se baladent du petit groupe de r flexion jusqu aux ordinateurs pour prendre des informations revenir corriger un texte l aide du traitement de texte et 135 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 je crois que c est la bonne mani re de travailler alors effectivement les notions classiques d autorit d organisation de la classe en frontal tout a vole en clat a veut dire que c est une nouvelle mani re de travailler moi je dirais qu on est dans une esp ce de continuit avec des p dagogies la Freinet je crois que c est l avenir de l ducation elles vont avoir des cons quences ces introductions des nouvelles technologies c est une remise en cause de ce qui tait le pouvoir r galien du prof qui poss dait un savoir et qui acceptait volontiers d en partager un petit peu L autonomie
249. il est n cessaire de tenir compte par exemple en interpr tant en termes de tendances et de r sultats relatifs 17 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Dans ce paragraphe nous d crivons sp cifiquement les pr parations de s ances de Maurice et d Odile Articulant ces analyses avec les observations recueillies par les biais d observations l ves chez d autres enseignants nous tirons ensuite des r sultats plus g n raux en termes de r gularit s et de variabilit s de l activit des enseignants 1 L exemple des s ances de Maurice A l occasion des observations l ves nous avons observ le travail de Maurice deux reprises en avril 2006 Il s agissait de deux s ances cons cutives avec deux demi classes de Seconde BEP Nous avons galement obtenu des donn es sur son activit travers le compte rendu d une observation d l ve qui a eu lieu en avril 2005 ainsi qu une vid o r alis e en mai 2006 Cela nous a permis de rep rer des caract ristiques de l activit de Maurice dans ses s ances d utilisation des bases d exercices en ligne El ment sur l enseignant L enseignant Maurice est un enseignant qui conna t bien les TICE et qui utilise d j des logiciels type g om trie dynamique tableur dans ses classes de Seconde BEP En outre il accorde beaucoup d importance aux exercices d entra nement pour ses l ves L introduction de la base d exercices dans ses classes est pour lui
250. imaire 1 4 13 81 Autre 0 0 20 80 TOTAL 1 2 14 80 En revanche dans l appropriation des logiciels des diff rences importantes existent Si tous utilisent le traitement de texte les litt raires ont plus que les scientifiques eu recours une personne de leur entourage pour apprendre l utiliser Et lorsqu il s agit du tableur les litt raires les artistes et les enseignants du primaire sont beaucoup plus nombreux que les scientifiques ne pas l utiliser Il en va de m me pour les logiciels de Pr AO et les logiciels disciplinaires Internet et le courriel sont utilis s par la presque totalit de notre chantillon y compris ceux qui ont r pondu sur questionnaire papier On peut donc affirmer que l appartenance disciplinaire n a que peu d influence sur les usages personnels l mentaires des outils de bureautique et de communication Poids de l appartenance disciplinaire dans les usages professionnels Contrairement ce qui pr c de des diff rences sensibles apparaissent dans les usages professionnels selon l appartenance disciplinaire D une mani re g n rale ce sont logiquement les formateurs TICE qui se distinguent dans tous les domaines par une utilisation intensive des technologies l oppos les enseignants du primaire pr sentent un moindre taux d usage Cependant il pourrait y avoir un biais car des t moignages soulignent qu ils ont plus fr quemment r pondu en fonction de l
251. imit s car ils n ont pas r alis de production avec l ordinateur Le principal point positif rapport par Yann lors de l analyse de cette s ance porte sur l autonomie des l ves a a volu dans le sens ou je me dis que c est utile pour les enfants car ils sont autonomes devant cet outil Alors que devant un outil papier en classe il y en a qui ne sont pas du tout autonomes on est toujours l les aider alors que l ils se sont bien d brouill s tous seul Donc je pense que l ordinateur c est un tr s bon outil justement pour qu ils travaillent tout seuls et qui progressent tout seul Apr s lui avoir pos la question de la motivation il indique que deux l ments lui paraissent importants pour avoir motiv les l ves dans cette s ance 1 le travail en bin me qui est selon lui relativement rare dans ce coll ge ii et la r ussite des l ves dans l activit Pour ces deux stagiaires les phases de bilan collectif sont des phases classiques de bilan de TP Il en est tout autrement pour les stagiaires PLC2 de math matiques Bien s r l activit de Brice d pend du type de s ance qu il r alise C est en g n ral Brice qui manipule l ordinateur dans les s ances collectives vid oprojection c tait un travail collectif mais c tait moi qui guidait c tait moi qui tait responsable de l ordinateur je me mettais face eux je leur disais souvent qu ils regardent ce qui se
252. ims consacre un temps cons quent aux aides instrumentales Ce constat est aussi interpr ter en prenant en compte le profil de l enseignant comme nous l avons expliqu plus haut propos de l activit de Gilles en comparaison avec celle de Cathy Ainsi le type de logiciel semble lib rer l enseignant de la fonction d enr lement des l ves tandis que le type d interventions li es l instrument s av re davantage co d termin par l outil et le profil de l enseignant L importance des aides math matiques et individuelles est donc une r gularit vidente dans les s ances avec une BEL Elles sont le plus souvent proc durales et couvrent une large palette d effets souhait s par l enseignant comme nous l avons vu notamment chez Gilles et Diane En effet les 27 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 l ves avancent des rythmes diff rents ce qui oblige l enseignant chaque nouvelle intervention prendre rapidement des informations sur ce que fait pr cis ment l l ve et sur ses difficult s et proposer l aide la plus appropri e Cependant il semble ici que le travail sur machine o l l ve est plus en activit autonome et o l enseignant apporte plus souvent des aides adapt es cette activit autonome favorise dans certains cas et selon les enseignants l mergence plus ou moins forte d aides constructives pour l apprentissage math matique des l ves A nouveau l importance rel
253. informatique en cours d ann e ce qui a permis cette volution Cependant on n assiste pas encore de leur part une v ritable r flexion sur les apprentissages des l ves dans les environnements technologiques Pour Florence nous observons une volution conjointe de la ma trise des outils technologiques et de leur mise en oeuvre dans le cadre de l enseignement et de la prise en compte des aspects didactiques li s leur utilisation L impact de la formation aux TICE a t variable selon les stagiaires Pour Gilles Sylvain et Kathy c est surtout l aspect informatif qui les a le plus int ress s mais de fa on diff rente Gilles a d couvert de nouveaux logiciels qu il a test s avec sa classe alors que Kathy et Sylvain se sont cantonn s la prise en main des divers logiciels pr sent s au cours de la formation Quant Florence et Brice ils ont appr ci la fois l initiation ces logiciels et les apports didactiques li s leur utilisation Pour Florence son volontarisme y a certainement particip d une fa on non n gligeable Bruno a choisi de travailler avec un logiciel qui n a pas t pr sent au cours de la formation de ce fait il a d s autoformer Yann quant lui consid re que la formation n a eu que peu d impact sur ses pratiques A la lumi re de ces l ments il nous appara t que la formation aux TICE gagnerait sans nul doute tre diff renci e A l entr e l IU
254. interm diaire de l ACI GUPTEn http gupten free fr 188 Annonce du symposium de synth se Teresa Assude IUFM Universit Aix Marseille Gilles Ba llat IUFM Universit de Reims Maha Abboud Blanchard IUFM Universit d Artois Ghislaine Gueudet IUFM Universit Bretagne Occidentale Catherine Loisy INRP Luc Trouche INRP Andr e Tiberghien Universit Lyon2 PROGRAMME MARDI 27 OCTOBRE 12h30 14h Accueil repas 14h 14h15 Ouverture et pr sentation de la recherche GUPTEn 14h15 17h30 Gen ses Instrumentales chez les Enseignants Apprentissages et Formation Pr sentation du th me et de son volution entr es th oriques adopt es Maha Abboud Blanchard Activit d enseignants de math matiques int grant des bases d exercices en ligne Maha Abboud Blanchard Claire Cazes Fabrice Vandebrouck L activit d enseignants de math matiques engag s dans un projet d utilisation de MathEnPoche Laetitia Bueno Ravel Ghislaine Gueudet Rapports professionnels aux TICE de professeurs stagiaires et l impact de la formation IUFM Agn s Lenfant Jean Paul Fallot Philippe Leborgne Bernard Parzysz Maha Abboud Blanchard Gen ses et volutions des usages des technologies chez les enseignants d butants Analyse partir de questionnaires Philippe Leborgne et Jean Paul Fallot D une analyse des pratiques de formation aux TICE la construction d une ing nierie didactique de formation Fabien Emprin
255. ints des deux bateaux J ai donc d cid de fabriquer cette figure sous G oplan et de cr er des commandes afin de faire bouger les bateaux et de faire afficher en couleur les parall logrammes en question Ainsi en bougeant les bateaux on pourrait voir que l on garde toujours des parall logrammes Un questionnement sur les effets de sa pratique Question apparaissant dans le m moire quoi je m attendais ce que mes l ves soient int ress s Quelles questions je me posais les nouvelles technologie donc je me suis dit qu ils allaient tre plut t attentifs et int ress s qu ils poseraient des questions allaient ils r ussir copier un cours et le comprendre en m me temps iraient ils tous au m me rythme L autonomie des l ves On s aper oit lors de la s ance utilisant le tableur que Brice met en place tout un tayage de la situation brute en posant des questions interm diaires en donnant des aides logicielles int gr es dans le fiche de t che en laissant de plus en plus d autonomie aux l ves l aide de petites questions j esp re que les l ves r aliseront que deux graphiques sur trois sont parlants mais que le diagramme circulaire concernant les effectifs cumul s ne rime rien Nous en parlerons tous ensemble si la conclusion ne vient pas dans chaque groupe J essaierai de faire fabriquer un diagramme circulaire qui signifie quelque chose celui des effectifs Une interpr tation lib
256. ion avec le CDI Il a constat que les l ves de seconde n taient pas efficaces dans la recherche sur Internet contrairement ce qu il avait pens Il a donc pr sent aux l ves des m ta moteurs de recherche avec pour objectif de les rendre autonomes dans leurs investigations 2 Le second porte sur l utilisation des outils TICE comme m dia lors des cours e g utilisation du tableau blanc interactif du vid o projecteur 3 Le dernier mode d utilisation consiste mettre disposition des ressources en ligne Le travail sur Internet avec des l ves ne semble pas poser de probl me particulier au stagiaire B La recherche se fait g n ralement individuellement sur les postes de la salle informatique 20 postes de travail disponibles et est suivie par un travail par groupe de trois l ves autour d un th me le rapport est fait par le groupe Les objectifs sont clairs et les consignes concernant la recherche sont pr sent es sous forme de pages HTML comportant les liens utiles Le stagiaire souligne que le regroupement des l ves par trois se fait sans difficult ils sont habitu s au travail par groupe depuis le coll ge Il n a pas de crainte particuli re concernant la navigation sur Internet les acc s sont filtr s au niveau de l tablissement les postes de travail sont tous visibles du fond de la classe et les l ves indiquent leur identifiant la connexion Sa seule crainte est que les enf
257. ion de la probl matique et la centration sur des th mes pr cis au plan du travail conseiller des r f rences bibliographiques et webographiques prendre en charge la relecture et la correction de la mise en forme Il n est pas toujours certain que ce r le ait t toujours pleinement exploit par les stagiaires et il ne semble pas que le directeur de m moire ait jou un r le vraiment d terminant dans l volution du stagiaire vis vis de la probl matique de son m moire Brice n a rencontr son directeur de m moire que 3 fois mais a eu un assez grand nombre d change par mail avec lui je l ai vu on avait un plan assez bien je savais d j ce qu on voulait faire donc finalement on a modifi des choses directement au d but et puis apr s il suffisait en gros d ajouter les pr parations les exp riences je faisais des morceaux de m moire je lui envoyais par mail il corrigeait il me disait ce qui n allait pas ce qu il fallait modifier je lui redonnais une version modifi e et puis voil en gros c tait on a plus travaill comme a par mail Le r le du directeur de m moire a t relativement limit dans la construction du m moire de Sylvain pour plusieurs raisons i il a eu un accident de voiture qui a perturb son travail pendant plus d un mois ii son directeur pr parait un concours et de se fait tait relativement peu disponible certaines p riodes de l ann e Ils se s
258. ion des enseignants et l analyse de leurs pratiques Abboud Blanchard Cazes et Vandebrouck 2008 Pour cette derni re entr e qui fait l objet de la pr sentation actuelle nous poss dons en plus des observations de classes aussi bien des entretiens que des questionnaires remplis par les enseignants au d but et en fin de l exp rimentation Nous adoptons pour cette tude le cadre de la th orie de l activit explicit dans la premi re partie L int gration des BEL dans l activit de l enseignant ne peut en effet se comprendre qu en prenant en compte l ensemble du contexte aussi bien institutionnel que social dans lequel l enseignant exerce sa fonction Nous pr sentons successivement les donn es et la m thodologie section 1 puis l tude de l activit d enseignants en lien avec la pr paration des s ances observ es et de leurs d roulements section 2 Dans cette partie nous essayons galement de souligner les d terminants de l activit en mettant en avant les r gularit s qui apparaissent dans l activit de l ensemble des enseignants Enfin section 3 nous nous int resserons aux gen ses d usage des BEL travers l volution de l activit des sujets et de sujets eux m mes 1 DONNEES RECUEILLIES ET METHODOLOGIE Les donn es utilis es proviennent de deux chantillons Le premier l chantillon large est constitu d une trentaine de professeurs impliqu s dans le projet
259. iques de son coll ge qui n utilisent pas du tout l informatique Yann a travaill avec son conseiller p dagogique d accueil pour la pr paration des cours et leur mise en place par contre il ne l a pas du tout aid ni sur l utilisation des outils informatiques ni sur l utilisation des TICE dans la classe concernant les TICE comme je vous ai dit c est plut t l inverse c est moi qui lui est appris faire des Power Point mais autrement on travaill ensemble La tutrice de stage de Sylvain lui a relativement aux TICE montr d une part comment elle fonctionnait et d autre part comment elle utilisait l outil informatique dans son enseignement Ils ont galement chang s des fiches techniques Elle a par ailleurs pu r pondre ses questions techniques au moment o elles se posaient Sylvain ayant achet un ordinateur en cours d ann e apr s que les formations l IUFM aient eu lieu Pour Bruno Ma CPA n est pas vraiment disons habitu e l utilisation des TICE donc en fait je n ai pas vraiment fait appel elle pour les TICE R le d autres acteurs Le tuteur du stage de pratique accompagn e de Brice utilisait beaucoup l outil informatique ce qui a permis Brice d largir sa pratique Dans son coll ge les aides techniques lui ont t apport es par un enseignant de technologie Il a galement beaucoup travaill en collaboration avec un autre 81 GUPTENn Rapport fi
260. irement leur pertinence L enfant dessinait une lettre et la machine dessinait la lettre c t c est techniquement bien fait mais a sert rien et la stagiaire tait tr s d ue parce que quand elle l a test en classe a n a pas march du tout les enfants n ont pas compris comment a fonctionnait et ils ont dit a nous aide pas Pour la graphie un papier et un crayon c est peut tre largement suffisant Le rapport entre l int gration de la formation distance et le temps est voqu plusieurs reprises lors des entretiens Si parfois la formation distance est consid r e comme faisant gagner du temps pour les formateurs c est surtout pour les changes professionnels on a ouvert une plate forme justement et donc on travaille ensemble avec le p le et on va se faire des rencontres sur Centra pour gagner du temps en revanche pour les formations elle est plut t chronophage temps qui n est pas toujours reconnu par l institution lan prochain on a demand aux gens de travailler sur les plates formes de formation distance et on a l ternel probl me pour combien de temps pour combien d heures en quivalent La formation distance est aussi chronophage pour les stagiaires m me si elle peut tre consid r e comme faisant gagner du temps sur la formation j ai des tas de bonnes raisons de diminuer les volumes de formation qui sont beaucoup plus lev s que la moyenne des IUFM qui ne l
261. is leur disposition plate forme Dokeos courrier lectronique recherche documentaire traitement de texte ce qui montre une volution par rapport aux ann es ant rieures si l on se r f re aux recherches par questionnaire 170 Synth ses et bilan sur les comp tences des professeurs stagiaires pr sent es dans le rapport interm diaire Nul doute que ces outils sont maintenant suffisamment int gr s la formation pour que les professeurs stagiaires ne puissent plus passer c t des comp tences n cessaires Ceci est coh rent avec notre hypoth se exprim e dans le rapport interm diaire selon laquelle de telles comp tences se d veloppent essentiellement sous la pression des usages Les usages en classe n cessaires pour la validation du C212e se d veloppent quant eux de fa on diff renci e Une premi re tendance est de retarder dans l ann e leur mise en place les raisons invoqu es sont mat rielles le temps n cessaire pour acc der aux ressources TICE de l tablissement de stage mais aussi didactiques les professeurs stagiaires voulant se doter d une premi re ma trise de la classe dans l environnement traditionnel avant d aborder l usage des TICE qu ils ressentent comme une difficult suppl mentaire g rer Il existe cependant des professeurs stagiaires qui d veloppent une utilisation en classe plus ou moins r guli re mais r elle Dans le cas des professeurs stagiaires tud
262. is on n a pas t vraiment trop profond dans le logiciel C est vrai que j aurais bien aim qu on manipule plus essayer de manipuler plus et c est vrai qu on a beaucoup d couvert et apr s on a essay d appliquer Mais apr s c est vrai que la formation je pense qu elle pourrait tre plus plus consistante extrait de l entretien Donc contrairement Florence qui avait re u la m me formation et avait appr ci l initiation l utilisation des logiciels et les aspects didactiques de cette utilisation Kathy en retient essentiellement le c t d couverte et manipulation de logiciels Kathy revient souvent dans son m moire et dans l entretien sur le fait que la formation re ue n est pas suffisante et qu elle a t oblig e de se former soit seule soit en faisant appel d autres acteurs comme nous le verrons plus loin Gilles qui est rappelons le un habitu des environnements technologiques a comme Kathy retenu le caract re informatif de la formation qui lui a permis de disposer de nouveaux logiciels mais il souligne aussi qu il a t galement acteur dans cette formation puisqu il fournissait aux formateurs des exemples d utilisation faites avec sa classe Moi a m a donn beaucoup de logiciels en apportant de fa on technique l utilisation des logiciels Sachant que au moment o ils disaient qu on avait a bon je l avais d j fait deux jours avant Donc il y a des fois je venais trois heure
263. is stagiaires de l IUFM de Champagne Ardenne ayant effectu leur stage en 2005 2006 ont t concern s par notre recherche Kathy a effectu son stage en responsabilit dans une classe de sixi me Dans son m moire intitul Pourquoi nous encourage t on ce point utiliser les TICE elle tudie les avantages et les inconv nients de l utilisation des TICE et s interroge sur la formation initiale des enseignants l usage de ces technologies Les s ances mises en place et tudi es dans son m moire sont essentiellement des s ances de g om trie avec deux types d organisation p dagogique l enseignant manipule un ordinateur en vid o projection pour illustrer le cours par exemple la notion de patron les l ves utilisent un logiciel en salle informatique pour d couvrir une notion par exemple la bissectrice d un angle et faire des exercices d application Kathy n a jamais utilis les technologies except la calculatrice notamment durant la pr paration du Capes Elle d cide de faire un m moire relatif aux TICE d une part car cause du C21 passer et d autre part pour surmonter sa peur des TICE En fait c est parce donc c est un truc qui me faisait peur parce qu on en a jamais fait du tout donc je me suis dis si je ne m y mets pas cette ann e je ne m y mettrai jamais donc je me suis dis autant le faire d autant qu il y a le C2I passer extrait de l entretien Elle d clare que
264. isation du m tier Revue des sciences de l ducation vol XIX n 1 Montr al p 59 76 WITTORSKI R 2005 Formation travail et professionnalisation ditions l Harmattan Collection Action et Savoir RECHERCHES SUR LES CALCULATRICES A L ECOLE PRIMAIRE REPRESENTATIONS DES ENSEIGNANTS ET POTENTIEL D UN PARCOURS DE FORMATION Teresa Assude UMR ADEF Universit de Provence Dans le cadre du projet GUPTEN Gen ses d usages professionnels des technologies par les enseignants nous avons mis en vidence par l analyse des discours des professeurs stagiaires ou n o titulaires qu il existe un certain nombre de r sistances aux usages des calculatrices l cole primaire Cependant il existe un certain nombre de r pondants qui insistent sur l importance de mettre en vidence la plus value des calculatrices comme condition leur engagement dans les changements voulus par l institution Dans un premier temps nous pr ciserons la notion de plus value didactique partir de la notion de valeur didactique des calculatrices Dans un deuxi me temps nous utiliserons ces notions pour montrer les principes sous jacents la conception d un parcours de formation Pairform nce intitul MPC2 Math matiques au primaire calcul et calculatrices Nous pr senterons rapidement le parcours MPC2 et quelques l ments d analyse de son potentiel de transformation issus de la participation collaborative d enseignants formateurs
265. isons que ma 3 me partie est quand m me un peu un peu faible enfin pas faible mais ma r flexion aurait pu tre pouss e beaucoup plus loin Bruno est un stagiaire familiaris avec les TIC de par sa formation mais tr s peu au fait a priori de leur utilisation dans le cadre de l enseignement c est un projet personnel li l h t rog n it de sa classe qui le conduit mener une exp rience avec le logiciel Mathenpoche je disais que pour moi a a t des exp riences quand m me assez limit es en nombre j ai fait dans l ann e en r alit peut tre 5 s ances Mathenpoche je ne peux pas vraiment porter un jugement d finitif mais ce qui est s re c est qu il faut quand m me acqu rir une certaine exp rience de l utilisation de ces outils Pouvoir savoir quels l ves quels difficult s vont rencontrer les l ves Oui il faut vraiment quand m me une r flexion approfondie par rapport au contenu de la s ance par rapport au mode de d roulement de la s ance aussi L identification d une gen se professionnelle naissante chez Bruno Chez Bruno il appara t un glissement du questionnement centr au d but du projet sur l utilisation des bases d exercices en ligne pour g rer l h t rog n it des l ves de sa classe le bilan de l exp rimentation d laisse le couple outil l ves pour prend en compte le r le de l enseignant 82 Travaux durant la s ance TICE m me si no
266. it s pour faire en sorte que les l ves apprennent et surmontent les obstacles mais il convient galement de ne pas s enfermer dans sa discipline on a demand nos r f rents de bien veiller a en particulier on leur a dit essayez de d velopper du travail de groupe voire de croiser les disciplines d une part parce que certaines comp tences sont transversales a pourrait montrer aux stagiaires qu un travail de recherche documentaire quand a se fait dans une discipline a concerne plusieurs disciplines on leur a donn des petits exemples quand vous travaillez sur l histoire vous pouvez aussi travailler sur la musique quelle musique accompagne cette partie de l histoire quel th tre quelle litt rature c est ais avec un ordinateur d autre part parce qu un projet pluridisciplinaire est l occasion de d velopper la culture des l ves Tant que la dimension essentiellement technique des technologies de l information et de la communication tait privil gi e dans la formation les modules technologies pouvaient fonctionner part et l int gration de l informatique n aurait pas eu un impact important sur la professionnalit enseignante Loisy 2006a En revanche une formation int grant l usage des technologies en classe pourrait modifier la professionnalit et devrait l oppos s inscrire pleinement dans les dispositifs de formation par alternance 140 Travaux TRAVAUX DE LA COMPOSA
267. it pas encore eu la formation et le lendemain je l utilisais avec des l ves comme un rien Donc quand je ne connais pas quelque chose sur l informatique je touche pour voir ce que a donne Gilles entretien L attitude de Florence change en cours de formation Suite aux premi res s ances qu on a faites l IUFM sur Geoplan Geospace j avais t assez impressionn e de tout ce qu on pouvait faire je veux dire intuitivement avec le logiciel Je trouvais que c tait un logiciel avec lequel on pouvait faire plein de choses sans forcement tre un crack en informatique ce qui tait mon cas au d part Florence m moire Mais Kathy reste r ticente et si elle choisit d incorporer les TICE dans son m moire professionnel c est en quelque sorte contrainte et forc e d une part cause du C2I et d autre part dans l intention de surmonter sa peur des technologies je me suis dit autant le faire d autant qu il y a le C21 passer Kathy entretien Les motivations de Gilles et de Florence ce sujet sont tout autres Tous deux prennent en compte en priorit l int r t pour les l ves Les l ves sont plus motiv s plus rapides et alternent plus ais ment vision dans l espace et vision dans le plan Florence m moire Les TICE donnent acc s une autre voie de connaissance que le cours traditionnel et cela se ressent dans leur motivation leur participation et surtout dans
268. iter les apprentissages puis son int r t pour l informatique proche du profil dilettante aquaboniste dou de notre nomenclature dans l tude 2006 2007 Il fait partie des stagiaires ayant r pondu de fa on satisfaisante aux questions sur technologies et TICE Il fait galement partie de ceux qui ont mis en avant la dimension valuative au d triment de la dimension formatrice dans leurs r ponses aux questions sur l int r t du C212e Questions larges sur le C212e p 2 Il indique aussi que les formations C21 ne lui ont servi rien en raison de sa formation informatique On pourrait croire donc qu il fait galement la confusion voqu e en 5 sur les types d utilisation mais ce n est pas le cas car il indique utiliser surtout des logiciels de lecture et de math matique plut t que des logiciels bureautiques Autre hypoth se compl mentaire sur le comportement de ce stagiaire il a une licence pluridisciplinaire et dans cette licence on parle sans doute d j de TICE Nous pouvons enfin esquisser son sujet l id e d j exprim e ci dessus qui relativise quelque peu au vu des r ponses la solidit du lien entre la certification C212e et la mise en oeuvre effective des TICE J ai rencontr des difficult s D ordre mat riel ordinateurs locaux logiciels 12 D ordre organisationnel emploi du temps gestion de la classe 12 Les deux 19 L encore la question du mat riel et de l org
269. itions de d roulement d une s ance en salle informatique rendent souvent probl matique l existence de moments de bilan collectif Enfin au del des injonctions institutionnelles tous se sont r ellement aper us des potentialit s que pouvaient pr senter certains outils technologiques pour la gestion de la classe Nous retenons en particulier que pour les stagiaires ces outils favorisent l autonomie des l ves et l individualisation de l enseignement 86 Travaux TRAVAUX DE LA COMPOSANTE TICE ET FORMATEURS IUFM Delphine Combrouze Pierre Yves Connan Beno t Verdier et Jean Vincent LERP Universit de Reims Ce travail est pr sent dans un premier temps par quatre membres du laboratoire LERP ex AEP Un cinqui me membre Dominique Bessi res a particip une premi re phase de la recherche avant de poursuivre ses travaux s par ment Il n est pas auteur de cette section du rapport mais livre une analyse compl mentaire la suite de la pr sentation de ce travail Ce travail porte sur l impact des dispositifs instrument s sur la modification des modes de travail des formateurs en IUFM Il tire parti d un travail similaire aupr s de formateurs des GRETA Verdier 2005 Dans une premi re section la probl matique g n rale dans laquelle cette recherche s inscrit ainsi que les hypoth ses qui guident l ensemble des travaux sont rappel es Dans une deuxi me section les choix m thodologiques
270. ituer une pr figuration le niveau de l valuation des comp tences Au cours des trois ann es qu a dur la recherche la prise en compte de ces niveaux a volu par exemple au cours de l ann e d exp rimentation du dispositif les questions ont port sur les technologies et se sont progressivement largies Nous situant dans le paradigme constructiviste nous consid rons que les cadres de connaissances du sujet assimilent les objets et se transforment en retour sous l influence des objets C est dire que les objets du monde environnant sont soumis aux programmes d action concepts structures mentales existants mais que les objets r sistent et am nent de ce fait une modification des 115 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 cadres intellectuels A tous les niveaux la connaissance repose sur les fonctions d assimilation d accommodation et d quilibration cette derni re fonction favorisant les modifications susceptibles d am liorer les cadres de connaissances L informatique et l Internet introduits dans la formation mettent en jeu ces m mes fonctions mentales impliqu es dans l exploration et la construction de nouvelles conduites et de nouveaux savoirs Cette approche constructiviste en opposition l approche kantienne du Sujet pr existant doit cependant tre compl t e par une pr cision sur le r le que nous accordons aux interactions avec le milieu humain Nous rattachant au point de v
271. ivent tre r dig s par des professeurs d universit ou au moins des gens qui se sont vraiment int ress s au sujet Des questions subsistent quand la validation du B21 Le stagiaire A explique qu il n a pas valid la partie recherche d information dans le coll ge un autre professeur le professeur d espagnol devait la valider dans le cadre de la r alisation d un diaporama et on ne m a pas demand Concernant 1 valuation l int r t soulign par le stagiaire est que les l ves ont t confront s de l anglais pour de vrai Mais il ne sait pas si les l ves ont fait le lien entre le travail fait en classe et le fait d utiliser leurs connaissances pour comprendre Par contre le fait de travailler en salle informatique est jug comme une perte de temps on travaille moins En ce qui concerne la recherche d information elle est galement jug e comme un chec La sp cificit de l outil informatique n a pas t prise en compte Le stagiaire A se demande d ailleurs s il y a une sp cificit de la recherche documentaire sur l Internet et s interroge sur les strat gies qu on met en place quand on est sur le net Les questions sont orient es vers l utilisation d un site audio Cette dimension n a pas t exp riment e et le stagiaire A ne se sent pas pr t en utiliser Un des probl mes rencontr et non li sp cifiquement aux technologies est d
272. jecteur pour projeter les fiches mais ne s en sert pas pendant le reste de la s ance L utilisation du papier crayon pour noter pendant les phases de recherche semble importante pour Gilles En effet d s le d but de la s ance Gilles demande aux l ves d utiliser le papier crayon prenez une feuille et un crayon vous ne pouvez pas vous en sortir sans De fait pour les deux fiches notamment la deuxi me o il s agit d un g n rateur de syst mes lin aires de deux quations deux inconnues le support papier est indispensable pour conduire la recherche et le calcul Nous avons galement remarqu le m me type d incitation l utilisation des supports papier dans la deuxi me s ance observ e Dans les deux s ances observ es la circulation de Gilles dans la classe est du type que nous avons qualifi de balayage syst matique En effet il passe voir avec une certaine r gularit tous les l ves et m me quand il se d place parfois la demande d un l ve il contr le rapidement le travail des autres l ves sur son passage Quant la gestion du temps nous pouvons constater que les l ves mettent beaucoup plus de temps que ce que Gilles avait pr vu une demi heure par fiche Ce d calage entre le temps pr vu et le temps effectif de r solution pendant la s ance am ne la 35 min Gilles demander aux l ves de passer la deuxi me fiche m me si certains ont alors encore quelques diffic
273. jugements parfois h tifs ou id ologiques que les acteurs portent les uns sur les autres e Tous les publics ont t impliqu s dans la mise en place du C2i et de nombreuses disciplines repr sent es Concernant les questions d ge et de discipline les arguments et contre arguments am nent penser qu il n y a pas de r gles g n rales mais plut t des questions d individus et de contexte De plus en consid rant l ensemble des IUFM lors de l exp rimentation aucun public n a t laiss de c t faute de formateurs e Lorsqu il y a eu abandon de la part des formateurs cela semble s expliquer principalement par les difficult s de mise en uvre e Jl semble que lorsque les formateurs disciplinaires ont t impliqu s dans le pilotage du dispositif ils sont plus souvent cit s comme facilitant la mise en uvre du C212e et leur d sint r t est moins souvent voqu On peut toutefois se demander si les formateurs freinent r ellement davantage dans le cas o ils ne sont pas impliqu s dans le pilotage ou si le manque d interactions entre les acteurs de la formation peut conduire une m connaissance des points de vue des uns et des autres Les travaux effectu s sur les professeurs stagiaires pendant l ann e de g n ralisation du C212e semblent montrer un certain effet de ce dispositif sur les comp tences et pratiques Les stagiaires manipulent avec une certaine aisance et assez naturellement les outils m
274. kech 2 6 juin 2008 Actes ISBN 9981 916 25 0 Assude T et Loisy C 2008 La dialectique acculturation d culturation au coeur des syst mes de formation des enseignants aux TIC Colloque Tice M dit rran e 2008 TICEMEDO08 Sfax Tunisie 21 23 04 2008 Trouche L 2008 ICT new insights on old problems Groupe de travail n 4 Resources and technology throughout the history of ICMI http www unige ch math EnsMath Rome2008 partWG4 html Symposium du 100 anniversaire d ICMI International Commission on Mathematical Instruction Rome 5 Mars 2008 Loisy C 2008 L auto valuation dans le cadre de la certification des comp tences C212e Colloque Entre la r gulation des apprentissages et le pilotage des syst mes L valuation en tensions 20 Colloque de l ADMEE Gen ve 9 11 janvier 2008 Bueno Ravel L et Gueudet G 2008 Online resources in mathematics teachers genesis of use In Pitta Pantazi D and Philippou G Proceedings of the fifth congress of the European Society for Research in Mathematics Education Colloque CERME 5 Larnaca Chypre Bueno Ravel L et Gueudet G 2007 Gen se instrumentale pour l enseignant t ches et techniques didactiques instrument es par une base d exercices en ligne Congr s international sur la Th orie Anthropologique du Didactique TAD Uz s 31 octobre 3 novembre 2007 Loisy C 2007 Le C212e dans une formation professionnelle et universitaire
275. l emploi en classe de ces exercices en particulier dans le cas de la s quence de trigonom trie voqu e en section 4 Nous exposons maintenant les r sultats issus de l analyse de ces diff rents types de donn es 3 USAGES TECHNIQUES DIDACTIQUES INSTRUMENTEES ET ORGANISATION DIDACTIQUES Lors de sa premi re ann e de travail EMULE a interrog la pertinence du recours l approche instrumentale pour analyser l int gration en classe de BEL Est ce que les pratiques des enseignants voluaient vers des formes stabilis es En coh rence avec l approche d velopp e dans GUPTEn nous nous sommes alors pench s sur la notion de sc nario d usage et avons labor au sein du groupe des grilles de description de sc narios annexe 1 L analyse de ces grilles remplies nous a montr que nous pouvions bien parler d volution vers des pratiques stabilis es Nous n exposons pas dans ce rapport cet aspect de notre travail qui est pr sent en d tail dans Gueudet 2006 et Bueno Ravel et Gueudet 2007 Nous nous int ressons plut t ici une mise en regard des usages c est dire des choix stables des enseignants ce qui nous permet d clairer les cons quences des syst mes de conditions et contraintes diff rents sur les pratiques des enseignants d velopp es au coll ge et au primaire Dans le cas des deux enseignantes de coll ge que nous avons observ es les conditions et contraintes institutionnelles taien
276. l encontre sur le plan des t ches de ce qu il dit esp rer d un travail sur une base d exercices avec ses l ves Il semble donc y avoir des d terminants importants li s l appartenance de ces enseignants des lyc es professionnels Dans les lyc es d enseignement g n ral les choix ont par contre t diff rents Les enseignants de l acad mie de Versailles ont pour beaucoup choisi de travailler avec le logiciel Euler logiciel institutionnel d velopp par le rectorat de l acad mie et ses inspecteurs Il y a donc l une contrainte d un autre type mais qui agit galement Dans les autres acad mies les choix sont plus divers Olivia a choisi de travailler avec Wims mais beaucoup d enseignants ont choisi de travailler avec MathEnPoche Les s ances retenues pour faire travailler les l ves sur machine sont toujours des s ances en demi classe avec les l ves en autonomie sur leurs machines Cela semble d termin par la contrainte de place quand les classes sont trop charg es et la limitation du nombre des postes informatiques dans les salles une quinzaine en g n ral Cependant les choix pourraient tre diff rents Les enseignants pourraient choisir de faire travailler leurs l ves en bin mes ce qui n a jamais t observ Notons que de fait les l ves travaillant sur bases d exercices s aident mutuellement m me s ils ne sont pas sur le m me poste et l mulation li e au travai
277. l ensemble tr s satisfaisantes m me si des carts existent entre les diff rents tablissements Majoritairement les formateurs se sont form s seuls aux outils et leur utilisation professionnelle repose principalement sur la motivation personnelle et les besoins tant p dagogiques que didactiques La mobilisation se traduit galement par le temps d utilisation des fins professionnelles pr paration et formation plus de la moiti des formateurs d clarant utiliser ces outils technologies au moins deux heures par jour Dans une autre perspective la mobilisation et le d veloppement des usages r sultent des diff rentes pressions qui peuvent intervenir dans le cadre de l exercice du m tier Paradoxalement alors que de nombreux l ments au sein des tablissements plans de formation d cisions et priorit s issues des CA et CSP exercent finalement une r elle contrainte en faveur de l usage des technologies la hi rarchie est per ue seulement comme soutien l innovation L importance du milieu professionnel est accentu e galement par la place des diff rents acteurs dont certains sont consid r s comme des moteurs au d veloppement des usages formateurs TICE en particulier Par 107 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 ailleurs les demandes manant des tudiants et des stagiaires pression sociale sont un des l ments incitateurs l utilisation des technologies La mobilisation est galement percep
278. l en bin me est supplant e par un travail deux trois voire plus des l ves qui s aident entre eux mais doivent cependant toujours revenir traiter leur exercice particulier sur leur propre poste un moment donn au moins Les connaissances travaill es dans les exercices des plans de travail sont toujours des connaissances en cours d acquisitions ou des connaissances anciennes Par exemple il s agit de travailler le rapport en cours fonctions affines dans la classe de Maurice et de r viser les identit s remarquables dans celle d Odile L outil BEL semble d terminer une utilisation qui exclut de faire aborder aux l ves des connaissances totalement nouvelles En effet les BEL sont actuellement pr vues pour un usage d entra nement uniquement En outre les objectifs des enseignants pour les s ances sont toujours limit s il s agit de travailler un th me pr cis ou de r viser des notions pr cises Il ne semble pas y avoir de m langes sauf parfois sur quelques exercices la fin des plans de travail pour de bons l ves Ces plans de travail sont d ailleurs assez pr cis afin que les l ves soient bien cadr s comme le dit Maurice dans son entretien et ils sont g n ralement trop longs pour un travail des l ves sur une seule s ance Activit li e aux d roulements Dans ce paragraphe nous analysons l activit des professeurs durant les s ances Comme au paragraphe pr c dent ces analyses s
279. l n h site pas r aliser rapidement une figure sous g oplan pour donner des contre exemple et donc montrer la n cessit de la d monstration il retourne ainsi au mode collectif lorsqu il le juge n cessaire Dans le TP de statistiques s ance 6 on utilise un tableur Il n y a pas de fiche sp cifique d aide technique les notions l mentaires d utilisation d un tableur ayant t vues en technologie Les l ves doivent t l charger un tableau mod le qu ils auront compl ter un professeur de technologie m a assur qu ils savaient tr s bien le faire donc normalement pas de soucis de ce c t l note Brice dans l entretien mais des aides seront int gr es dans le document l ve lorsque des notions informatiques devront tre utilis es La fiche TP statistiques guide l l ve d abord pour un travail de pr paration sur papier Brice a le souci de mettre en uvre les TICE comme outil au service de l activit math matiques et des apprentissages qui en d coulent pour viter des erreurs et pour tre s r qu ils comprennent bien le lien entre le tableau et le groupement par classe Voir quoi correspond le tableau est essentiel pour comprendre la suite du TP et en particulier l interpr tation des graphiques C est seulement lorsque ce travail est effectu que l l ve pourra acc der un ordinateur une fois ce texte rempli montre le moi et seulement apr s tu iras sur ordinateur
280. l usage devient social d s qu il est possible d en saisir parce qu il est stabilis les conditions sociales d mergence et en retour d tablir les modalit s selon lesquelles il participe de la d finition des identit s sociales des sujets En regard de la d finition de Lacroix nous poserons la question des usages de l informatique et de l Internet dans la formation des enseignants en cernant les conditions sociales qui pr sident leur construction et en nous interrogeant galement sur d ventuelles transformations identitaires des sujets 16 L id alisme transcendantal est la doctrine d velopp e par Kant selon laquelle tout objet de connaissance est d termin a priori par la nature m me de notre facult de conna tre 116 Travaux Comment les usages se d veloppent ils Sans reprendre toute l pist mologie de la question des usages nous rappelons bri vement que les premiers travaux sur les usages ont analys l insertion des objets techniques en termes d impact Le paradigme diffusionniste posant les questions d adoption des innovations au moment de leur diffusion en terme de caract ristiques de l objet favorisant son adoption est un paradigme d terministe L approche de l appropriation qui s inscrit dans le paradigme constructiviste est centr e sur l analyse de la mise en uvre des objets techniques leur r ception dans la vie sociale en d autres termes sur leurs usages S appuya
281. la complexit de l activit des sujets Trois p les y sont donc rajout s la communaut les r gles et la division du travail que nous rattachons l ensemble des d terminants externes de l activit des sujets La communaut concerne les individus ou groupe d individus qui partagent le m me objet par exemple la communaut des utilisateurs d une base d exercices en ligne ou celle d enseignants d un m me tablissement travaillant en quipe Il conviendra donc dans les analyses de pr ciser la communaut concern e La division du travail fait r f rence l organisation hi rarchique comme au partage horizontal des t ches entre individus d une communaut En g n ral l enseignant prend en charge l ensemble des t ches r aliser pour sa classe si bien qu il est rare d observer des traces de division du travail Enfin les r gles sont toutes les r gulations contraintes normes implicites ou explicites qui organisent le syst me d activit Elles peuvent tre par exemple dans notre cas des r gles institutionnelles concernant les programmes Elles peuvent galement concerner les conventions explicites ou implicites qui r gissent la communaut Robert et Rogalski 2002 ont sp cifiquement d velopp et tudi ce syst me de d terminants dans leur double approche didactique et ergonomique des pratiques enseignantes Les r sultats du syst me d activit outcomes sont des transformations
282. la d fense du d terminisme technologique s est rar fi e les positions des sociologues des usages tant assez nuanc es sur la place relative de la sph re technique et de la sph re sociale ce point de vue peut prendre des formes larv es plus difficiles identifier chez les sp cialistes et de toutes fa ons reste pr sent dans le discours ambiant Une notion merge celle d usages sociaux Nous reprenons la d finition de Lacroix 1994 p 147 pour qui les usages sociaux sont des modes d utilisation se manifestant avec suffisamment de r currence et sous la forme d habitudes suffisamment int gr es dans la quotidiennet pour s ins rer et s imposer dans l ventail des pratiques culturelles pr existantes se reproduire et ventuellement r sister en tant que pratiques sp cifiques d autres pratiques concurrentes ou connexes On peut donc parler d usage lorsque l outil est employ de mani re stable et g n rale point de vue largement partag mais la d finition de Lacroix introduit une perspective compl mentaire particuli re en soulignant que les habitudes d utilisation s ins rent dans les pratiques culturelles pr existantes Cette d finition chappe au d terminisme technologique par le fait m me qu elle ne postule pas une simple appropriation d outils comme si l outil pouvait s imposer au sujet mais une int gration dans des pratiques ant rieurement construites Millerand 1998 p 4 affirme que
283. lacer afin d avoir beaucoup de plans diff rents de sections diff rentes leur rappeler les d finitions des figures usuelles pentagone hexagone Quand les l ves ont eu des probl mes avec la vision des figures de l espace Florence leur a donn alors l indication suivante Passez dans le plan vous verrez si vos points sont coplanaires Elle note que cela ne change pas par rapport aux aides en P C Dans son bilan de cette s ance elle souligne qu il y a eu beaucoup de probl mes li s aux math matiques et qu elle aurait aim revenir en salle informatique pour faire la correction avec les l ves en ayant ainsi une meilleure visualisation des figures La correction en environnement papier crayon qu elle a r alis e ne l a pas satisfaite Concernant la troisi me s ance Florence n utilise pas de ressources sp cifiques aux TICE Elle fait une recherche dans les manuels et choisit des exercices qu elle adapte l utilisation avec Geospace Elle note qu elle n a pas rencontr de difficult s particuli res li es l usage des TICE les seules difficult s de manipulation relat es dans l entretien sont li es des difficult s pour revenir en arri re lorsque des l ves se sont tromp s dans leur construction A l issue de ces trois s ances Florence souligne que son souci tait de ne pas transformer une s ance math matique en une s ance d informatique et pour cela qu il faut se pr parer aux diff
284. le Nous citons en particulier ici l introduction de la notion d orchestration instrumentale Trouche 2005 Il s est agi alors de prendre en compte la gestion par l enseignant des artefacts pr sents dans l environnement et les gen ses instrumentales des l ves D autres travaux se sont int ress s l volution des rapports des enseignants la technologie et s est ainsi d velopp e l approche instrumentale pour des sujets enseignants notamment travers les travaux de Abboud Blanchard et Lagrange 2006 Haspekian 2008 Artigue 2008 et l int rieur du projet GUPTEn ceux de Bueno Ravel et Gueudet 2008 Par ailleurs analyser ce qui instrumente l activit du professeur lors d une s quence ou d une s ance de classe demande de prendre en compte non seulement les ventuels artefacts technologiques mais aussi une multitude de ressources manuel scolaire site Internet Ruthven 2008 C est pourquoi nous nous r f rons galement l approche documentaire Gueudet et Trouche 2009 qui largit le champ de l approche instrumentale en consid rant que des professeurs d veloppent un document partir d un ensemble de ressources au cours d un processus de gen se documentaire Ces diff rentes gen ses concernent l ensemble de l activit du professeur qui se d veloppe dans deux cadres d usages en classe et en diff r Abboud Blanchard et Lagrange 2006 AXE 2 LES DISPOSITIFS DE
285. le n avait pas anticip cette difficult car en s ance d exercices classique elle ne l avait jamais rencontr e En effet si un l ve dit je divise par 3 et crit le bon r sultat elle r pond tr s bien et elle ne demande pas alors tu multiplies par combien Elle envisage donc de refaire cette s ance mais elle mettra dans le plan de travail un rappel du type souvenez vous diviser par 3 c est multiplier par 1 3 En effet on voit bien dans les dialogues que les l ves s en souviennent lorsqu on le leur demande sinon ils sont bloqu s et se disent ah il manque une op ration dans ce logiciel De plus elle affirme qu elle sera davantage vigilante cette difficult lors des s ances classiques La seconde s ance concerne les fonctions lin aires et affines Flore y a rencontr la difficult suivante les l ves ont t surpris par le fait que parfois des fonctions lin aires apparaissent dans des fiches d exercices titr es fonctions affines Pendant la s ance Flore a d leur expliquer que les fonctions lin aires sont des cas particuliers de fonctions affines Elle pense avoir pr sent en cours ces notions de mani re trop cloisonn e et envisage de modifier en cons quence le cours de l ann e prochaine Dans le second pisode de cette m me s ance le graphe d une fonction est trac et on demande l quation r duite de la droite Il n y a pas de r troaction
286. le des enseignants a permis de rep rer un certain nombre de r gularit s et de disparit s dans cette population d enseignants utilisateurs de bases d exercices en ligne Ces sp cificit s ont t interpr t es comme relevant de d terminants externes institutionnelles li es au choix du logiciel ou internes li s aux profils des enseignants Se r f rant au sch ma de l activit d Engestr m notre but dans cette partie est de rechercher des r sultats de l activit des enseignants outcomes qui devraient nous renseigner sur les gen ses d usage des BEL chez les enseignants Ces r sultats sont tr s difficiles rep rer en particulier parce qu ils concernent directement le profil des enseignants parce qu ils s observent sur un temps long et que les observations dont nous disposons sont le plus souvent ponctuelles C est pourquoi nous reprenons d abord trois enseignants Maurice Flore et Diane dont nous connaissons une partie de l histoire professionnelle et cherchons syst matiquement rep rer des volutions dans leur activit Nous g n ralisons ensuite aux r gularit s et disparit s dans les gen ses d usage en relisant nos propos de la partie pr c dente 1 Le cas de Maurice Maurice a t pr sent d s le d but de ce rapport nous disposons son sujet d l ments sur une s ance en 2005 et trois s ances en 2006 Evolutions observ es Une volution dans la pr paration des s
287. le et puis leur faire d couvrir qu il y a un aspect num rique on peut faire calculer tr s rapidement l ordinateur des valeurs Une premi re particularit du document l ve est son aspect tr s guid avec de nombreuses aides la manipulation des logiciels Cette particularit s explique par le fait que le plus souvent les s ances propos es aux l ves incluent dans le cadre d un apprentissage disciplinaire l utilisation d un logiciel peu ou pas connu des l ves L tude des trois m moires nous am ne galement formuler l hypoth se que cette caract ristique des documents l ve peut aussi s expliquer par le fait que certains stagiaires peu familiaris s avec les logiciels utilis s consid rent comme n cessaire un tel guidage des l ves dans l usage du logiciel En effet le document produit par Gilles est diff rent de ceux produits par Kathy et Florence la premi re partie est constitu e d une sorte de sommaire d crivant les manipulations mener pour obtenir diff rentes constructions par contre dans la deuxi me partie consacr e l activit propos e la classe les l ves doivent tre autonomes et utiliser le sommaire initial D une mani re assez g n rale nous constatons que le degr d autonomie des l ves volue au fur et mesure des s ances propos es au d part ils sont souvent guid s de bout en bout puis l enseignant leur conc de davantage d auton
288. le plus souvent cette avance Lorsque les probl mes se posent ils sont trop proches de la r alisation effective de la s ance souvent doivent ils se poser d ailleurs en plein d roulement et la r ponse imm diate qui est demand e ne peut l tre quelqu un trop loign et peut tre encore inconnu de plus Quels apports du C2i2e vous ont t utiles pour votre utilisation des TICE 158 Travaux Non r ponse 75 Montage de s ances et utilisation de logiciels 25 Charte informatique et r glementation 19 Bureautique 6 Cr ation d un site 6 Le taux ne non r ponse est ici sans doute le point le plus int ressant et le plus questionnant S il y a eu des apports ils ont t naturalis s au point d tre oubli s Il s agit peut tre d une lassitude de la part des stagiaires dans le remplissage du questionnaire puisque cette question vient vers la fin Dans la mesure o d autres remarques ont t faites apr s cette question il est cependant possible de penser que cette explication n est pas la plus cr dible Il est aussi possible que les stagiaires ne soient tout simplement pas en mesure de citer les comp tences que la formation C212e leur a permis d acqu rir Le manque de recul est une explication possible Le croisement de ce constat avec les difficult s qui ont t exprim es bien se repr senter les notions de technologies et de TICE Questions larges sur le
289. le risque que l aspect ludique ou l vidence de la figure ne viennent occulter chez les l ves l apprentissage math matique Il devient plus difficile de convaincre les l ves de la n cessit de prouver une propri t lorsque le logiciel leur a r pondu qu elle tait vraie Florence m moire Pour eux les TICs s assimilent plus des jeux qu des outils p dagogiques Gilles entretien Le seul pi ge c est que finalement comme ils l ont un peu pris comme un jeu parce que c est nouveau c est bien c est rigolo ils font peut tre moins attention la construction de la figure et aux propri t s qu ils mettent en place dans la figure pour r soudre Florence entretien La question du degr d autonomie souhaitable pour les l ves est galement voqu e par les trois stagiaires Notamment Gilles volue d un document l ve tr s contraignant dans les premi res s ances vers une plus grande souplesse et une plus grande libert laiss es aux l ves et Kathy envisage elle aussi une volution dans ce sens Enfin travers les m moires l volution des stagiaires en fin d ann e est sensible Gilles est confort dans sa volont d utiliser les TICE en classe Florence a pris davantage confiance dans ses capacit s g rer une classe TICE et m me Kathy est plus consciente de ses possibilit s et appr hende moins de mettre en uvre une s ance TICE Tous trois ont de t
290. lent solidifi s comme l usage du progiciel de traitement de texte mais la conduite d activit s instrument es en classe reste encore sporadique Pratiques personnelles et professionnelles Tous les formateurs que nous avons rencontr s sans distinction de discipline de domaines d intervention ni de publics de formation ont une pratique personnelle et professionnelle des technologies de l information et de la communication et ce qu ils soient ou non impliqu s dans le C212e comme par exemple ce formateur non impliqu dans le C2i2e qui d clare d s le d but de l entretien ma journ e commence avec l ouverture de mon courrier lectronique On peut donc affirmer de fa on g n rale que le fait de ne pas s impliquer dans le C212e n est pas du une absence de connaissances des outils Il semble galement que la plupart ont d velopp des pratiques professionnelles qui semble naturelles dans certains discours comme je suis photographe a m a permis de r cup rer norm ment de photos que j avais avant le format num rique de les r cup rer de num riser des diapositives je dois en avoir plus de_ je ne sais plus j ai compt l autre jour on en tait 20 25 000 c est assez plaisant donc a me pla t sur le plan priv aussi mais qui forc ment d bouche apr s sur le plan professionnel 20 RE EA PR Nous tenons remercier Jean Luc Rinaudo qui a particip l analyse des entretiens lors de l
291. les calculs avant de saisir la r ponse mais galement r crire les formules du cours qui vont permettre d avancer dans la r solution Souvent ces formules font l objet durant la s ance d un rappel par Cathy qui demande alors l l ve de les crire Vas y fais le calcul cris d abord le type d quation y tu prends les coordonn es de et tu remplaces Durant la s ance les d placements de Cathy sont du type que nous avons qualifi de zapping s effectuant la demande des l ves Cathy avait pr vu et annonc aux l ves qu il faudrait faire deux fiches pendant la s ance Elle avait galement pr vu une troisi me fiche si le travail sur les deux premi res tait termin Seuls deux l ves arrivent au bout de 26 minutes passer la deuxi me fiche et ils ont alors des difficult s 22 Travaux pour comprendre et d marrer le travail Les autres continuent travailler sur la premi re fiche jusqu la fin de la s ance Les interventions et les aides de l enseignant Nous ne relevons que deux interventions collectives une en d but de s ance pour expliquer la consigne et une autre durant la s ance pour rappeler une manipulation du logiciel Les interventions essentiellement individuelles et relatives la r solution math matique aupr s de chaque l ve ont consist de fa on syst matique lors d une premi re intervention rappeler le cours par
292. les professeurs stagiaires Un questionnaire a t mis en ligne et renseign en f vrier mars 2007 par 68 professeurs stagiaires volontaires de lyc e et coll ge PLC2 l issue de s ances de formation sur les TICE Le renseignement du questionnaire tait individuel La dur e de passation n exc dait pas 25 minutes Les disciplines repr sent es taient documentation conomie et gestion histoire et g ographie lettres langues ducation physique et sportive sciences technologie A la suite de ces enqu tes il a t d cid de faire passer des entretiens individuels aux stagiaires qui avaient mentionn dans leurs r ponses avoir r alis au moins une s ance p dagogique int grant les technologies Ces stagiaires taient cat goris s par leurs comp tences en technologies 1 se consid rant plut t l aise avec les technologies 2 se d clarant plut t novices et 3 r pondant de mani re contradictoire aux questions Afin d tudier une population des interview s la plus homog ne possible 20 stagiaires parmi les 68 ayant r pondu l enqu te ont t s lectionn s Il convenait de choisir un quota quilibr d individus correspondant aux crit res d finis ci dessus Pour r v ler ces trois cat gories les r ponses aux questions suivantes ont t examin es e la connaissance de textes portant sur la propri t intellectuelle q3 e les aspects juridiques de l utilisation d images dans
293. leurs r sultats Gilles m moire Au d but de l laboration de leur m moire Gilles et Florence mais pas Kathy sans doute par manque de fr quentation de ce type d environnement posent tous deux la question de la comparaison de l environnement TICE avec l environnement papier crayon Quand je voyais les TICE au d part je ne voyais pas leur utilit au sens o pour moi on fait l exercice par ordinateur au lieu de le faire sur papier crayon Pour moi c tait ni plus ni moins qu un changement de support sans apport autre Florence entretien L exp rimentation n cessit e pour la r alisation du m moire am ne Gilles et Florence prendre plus nettement conscience de certaines potentialit s des technologies Du point de vue visualisation et construction l ordinateur est clairement utile Gilles m moire Pour une grande majorit les TICs apportent un soutien dans la compr hension du cours une facilit de visualisation des notions tudi es Gilles m moire C est m me le cas pour Kathy Quand on a l habitude vraiment de s en servir c est vrai que c est un avantage norme Kathy entretien 64 Travaux La question de la gestion du temps est galement une d couverte qui les pr occupe tous qu il s agisse d en passer dans la pr paration des cours ou d en gagner en classe J aurais voulu faire exactement la m me chose en papier crayon rien que
294. li es la classe sont de plus en plus informatis es Il reste voir dans quelles dimensions cette informatisation est probl matique et dans quelles autres elle est seulement dans la continuit des ressources habituelles telles que les manuels A l issue de la recherche Gupten nous avons galement approch de fa on beaucoup plus significative diff rents dispositifs et leur impact potentiel sur les repr sentations les usages et les gen ses des enseignants Il s agit particuli rement du C212e qui s est impos dans la seconde partie de la recherche comme un l ment central autour duquel se structurent les volutions Les recherches men es sur ce dispositif dans GUPTEn sont originales en ce sens que nous sommes les seuls avoir interrog ce dispositif et ses effets et que nous l avons fait dans sa globalit consid rant tous les acteurs impliqu s encadrement formateurs professeurs stagiaires et n o titulaires Structurant l analyse autour de trois couples nous montrons comment ce dispositif est embl matique de la logique d innovation dans l Education et du comportement des acteurs confront s cette logique LA DIFFUSION DES TRAVAUX Ce bilan ne serait pas complet sans un relev des publications effectu es par l quipe pendant la dur e de la recherche On trouvera une liste en partie VI Les articles publi s dans les actes de colloques sont logiquement les plus nombreux ce stade de la rech
295. linaire incluant le C21 niveau 2 et de la formation m moires professionnels des IUFM consid r s ainsi que leur volution Nous souhaitons conna tre l architecture r elle du dispositif m moire r le et nombre de s minaires m moire diff rentes p riodes importantes dans l laboration des m moires etc ETUDES DE CAS Parmi tous les m moires produit par cette promotion de professeurs stagiaires en math matiques et en SVT uniquement sept portaient explicitement sur l int gration des technologies dans l enseignement Reims 3 en math matiques Besan on 2 en math matiques et 2 en SVT L analyse des questionnaires stagiaires nous a permis de situer les stagiaires auteurs des m moires parmi la population constitu e de l ensemble des promotions math matiques de Reims et de Besan on et SVT de Besan on Les r sultats d taill s de ces questionnaires figurent en annexe 6 ceux concernant les sept stagiaires retenus ont t int gr s dans les tudes de cas que nous pr sentons ci apr s En effet tant donn le nombre restreint de m moires relatifs aux TICE dans les deux promotions nous nous sommes dirig s naturellement vers une analyse par tude de cas La trame de ces tudes de cas s articule autour des trois axes de lecture de r sultats d finis au sein du cadre g n ral de l axe 1 l activit de l enseignant les d terminants de l activit l volution de l ac
296. lit de la discipline enseign e ou lorsqu il doit faire face des difficult s li es la ma trise disciplinaire ou de la gestion de classe Discipline Les quatre stagiaires enseignent dans des disciplines diff rentes certaines ouvertes aux nouvelles technologies et donc assez fortement investies par les stagiaires d autres n utilisant qu exceptionnellement les pratiques instrument es L id e qui sous tendait ces choix tait que la place des TICE diff rait selon les disciplines Les entretiens ont confirm que l utilisation des TICE diff rait selon les cultures de chaque discipline d enseignement Nous analysons les entretiens sous ce point de vue Nous pr sentons les stagiaires D et B respectivement documentaliste et enseignant en SVT puis nous aborderons les entretiens des stagiaires litt raires C et A enseignant respectivement en lettres et en langue Le stagiaire D a r alis ses actions de recherche documentaire dans sa discipline mais s est gard de ne se r f rer qu aux TICE le support utilis tant essentiellement li au type de travail r aliser Il a situ ses interventions dans la transversalit mais a pr cis qu il en laborait peu en concertation avec d autres enseignants N anmoins certaines conduites avec des classes fran ais ont t jug es int ressantes on a fait de petits expos s sur deux ou trois s ances avec restitution orale a se d roulait au
297. lles s ances Sc narios et d roulements diverses chelles nous permettent d tudier l activit des enseignants Pour mieux comprendre cette activit il semble n cessaire d identifier les conditions et les contraintes qui la d terminent Enfin des gen ses d usage sont mises en vidence travers l tude de l volution de cette activit Deux cadres th oriques essentiels sont la base du travail des composantes la th orie de l activit d une part Engestr m 99 et la th orie anthropologique du didactique d autre part Chevallard 92 Ces deux cadres permettent d tudier l activit d enseignants mais ne sont pas sp cifiques aux environnements TICE L approche instrumentale d velopp e en ergonomie cognitive Rabardel 99 est convoqu e en compl ment de chacun des deux cadres pr c dents pour rendre compte des sp cificit s li es ces environnements Les r sultats pr sent s par chaque composante sont organis s autour de trois axes la description de l activit des enseignants les d terminants de cette activit et enfin ses volutions L activit de l enseignant tudi e travers des sc narios et des d roulements est analys e travers son impact potentiel sur l apprentissage des l ves Les d terminants de l activit se d clinent en d terminants externes c est dire institutionnels sociaux ou encore li s l outil TICE utilis et en d terminant
298. ls de l image E Non je n y arrive pas P Alors on y va 10 x 6 a fait combien E 60 P Pourquoi moins 5 noter que la s ance observ e est avec MathEnPoche qu elle utilise pour la premi re fois avec les l ves P d signe le professeur et E d signe un l ve pas toujours le m me selon les changes 24 Travaux Nous avons not quelques aides constructives notamment lorsque Diane revient sur certaines notions math matiques consid r es comme des pr requis pour entrer dans la r solution Les notions d images et d ant c dents ont par exemple pos es des probl mes plusieurs l ves qui les confondaient ou qui ne comprenaient pas la liaison avec l appartenance d un point la courbe Nous relevons ainsi l intervention suivante aupr s d un l ve P Quand tu traces une courbe le point M appartenant la courbe aura quoi comme coordonn es E M P Non quand tu as une courbe pour placer M tu fais quoi Je te demande de tracer la courbe x tu fais quoi d abord Tu fais le tableau de valeur et apr s Tu as les x tu vas trouver les y c est dire les x et alors quand tu as le tableau de valeurs comment tu passes la courbe Commentaires analyses Nous pouvons tout d abord constat que la place que Diane accorde au logiciel dans la s ance est cons quente En effet elle semble s effacer davantage que d autres enseignants devant le logiciel en accord avec son
299. ls expriment aussi des degr s divers et pour des raisons diff rentes le sentiment que l institution ne leur a pas donn les moyens de r ellement s approprier les TICE Durant l ann e de formation PE2 pour certains le manque de mat riel dans l cole a d embl e cr barrage entre la demande institutionnelle et l utilisation des TICE pour d autres ce sont les intitul s trop peu explicites de certaines comp tences C21 qui les ont mis dans l embarras pour d autres encore c est la charge de travail imagin e ou ressentie qui a fait obstacle L aspect course aux croix parvenir dans un temps imparti assez court se faire cocher les cases du carnet C21 informatique par les valuateurs est souvent cit L incitation n est plus per ue de la m me fa on en premi re ann e d exercice Le C21 ne fait plus pression Cependant les n o titulaires se sont professionnalis s et se sentent charg s d un devoir d utilisation non plus en r ponse une demande de l IUFM mais une incitation plus int rioris e de ne pas passer c t d un outil qui pourrait se r v ler performant l usage au niveau des apprentissages ou de la consolidation et de plus pr sentant un potentiel de motivation de leurs l ves Le dispositif de certification B2i semble jouer un r le important dans les coles Si on parle des TICE l cole entre coll gues nouveaux et anciens c est propo
300. lui quand il nous voyait faire nos TICE il trouvait a bien mais d un autre c t il se sentait pas capable de g rer sa classe en TICE parce qu il se sentait pas suffisamment capable de g rer les logiciels extrait de l entretien R le d autres acteurs A travers les d clarations au cours des entretiens nous nous sommes rendu compte que d autres acteurs sur le terrain savoir les responsables informatiques des tablissements avaient eu un impact sur l activit de Kathy et de Florence mais pas sur celle de Gilles En effet ils ont aid les deux premi res se sentir plus l aise dans les environnements technologiques tandis que pour Gilles habitu de ces environnements ce besoin tait absent Pour Kathy un coll gue responsable TICE de l tablissement l a aid e pour certains probl mes techniques et surtout l a form e l utilisation de quelques logiciels ce qui lui a facilit la mise en place de ses s ances Donc il m a fait une formation c est vrai qu il connaissait pas mal de choses Donc il m a pas mal conseill e pareil sur le logiciel sur m me un truc tout b te donc en maths pour tout ce qui est symbole sur le traitement de texte Donc il m a conseill pas mal de logiciels comme a C est vrai que j ai eu de la chance extrait de l entretien Il semble bien que le r le jou par cet acteur ait t d terminant dans la gen se de pratiques TICE chez Kathy On retrouve le m me r
301. lus important Envie d int resser les l ves 75 Faciliter un apprentissage 69 Demande de l institution 56 Int r t pour l informatique 44 Demande des l ves 31 Envie d exp rimenter 12 Demande des familles 0 C est d abord la gestion de la classe int resser les l ves faciliter les apprentissages qui motive les stagiaires interrog s d velopper les TICE On notera que le souci de satisfaire la demande institutionnelle reste une motivation importante pour plus de la moiti Dans le bas du tableau si la demande des l ves est une faible motivation elle n est cependant pas nulle Remarquons enfin que la demande des familles n est jamais cit e Il est possible de relier cette remarque au fait qu aucun stagiaire ne cite les parents d l ves comme aide possible lors de difficult s rencontr es question suivante 157 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Analyse a posteriori de ces utilisations ressentis d roulement effets constat s etc Je n ai rencontr aucune difficult dans mon utilisation des TICE 44 6 de ces 7 stagiaires sont titulaires du C212e Le dernier stagiaire semble tre un cas atypique qui demande qu on s y attarde quelque peu En effet non titulaire du C212e il a d velopp les TICE dit ne pas avoir rencontr de difficult et place comme priorit s ses motivations d abord l envie d exp rimenter puis celle de facil
302. m nes l uvre dans la mise en place du C212e qui constitue le dispositif le plus largement pr sent dans les travaux de l axe 2 depuis le rapport interm diaire Notons aussi que l id e d injonction paradoxale s est aussi impos e comme une interpr tation possible de ces ph nom nes CHEMIN PARCOURU DEPUIS LES TRAVAUX DE L EQUIPE EN PROJET Les travaux de l quipe en projet portaient seulement sur les professeurs stagiaires d IUFM Lagrange Lecas amp Parzysz 2006 pr sentaient ainsi les r sultats obtenus Les professeurs stagiaires se situent dans la frange de la population la mieux quip e et la mieux connect e mais en d pit des efforts des universit s les comp tences en d but d ann e semblent faites de savoirs d action suivant directement l quipement et les usages les plus courants La propension g n rale est l utilisation de l ordinateur comme un outil d dition de textes courts et de recherche d information Les am liorations les plus sensibles au cours de l ann e de stage d coulent d usages plus exigeants conduisant des d marches d autodidaxie soutenues par des formations d accompagnement et par le compagnonnage Dans le premier cadre celui des activit s professionnelles non directement li es la classe cette instrumentation faible fait que les professeurs d butants ne sont pas pr ts dans leur ensemble d passer les usages directement analogues leur pratiques priv es p
303. mais cibl les maternelles or on s aper oit qu on fait beaucoup de choses en maternelle parce que c est un outil qui est parfaitement adapt or B2i a concerne pas les maternelle je trouvais que c tait int ressant pour de jeunes enfants de pouvoir acc der ces outils donc j ai r cup r un TO7 que j ai mis dans ma classe maternelle et j ai beaucoup travaill avec la tortue avec des enfants de petits moyens grands donc tous les niveaux de la classe C est une approche un peu je dirais un peu os e l poque et elles visent bien les apprentissages moi quand je travaillais avec la tortue Logo seul avec des enfants d cole maternelle il y avait une vis e tr s pr cise du point de vue des apprentissages soit sur le plan des math matiques puisqu on travaillait sur des formes du plan de l espace des repr sentations spatiales mais aussi du point de vue de la mise en place de la lecture puisqu on fonctionnait avec un syst me de cartes un syst me de codage Les participants consid rent cependant quela place des technologies dans la classe doit rester modeste a demeure toujours modeste parce que quand on en fait trop on en fait mal un 133 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 outil parmi d autres ne pas employer syst matiquement ni mettre au placard syst matiquement ni sanctifier ni diaboliser la part des TICE ce n Jest pas plus que la part du gymnase ou de la sortie qu on va faire au mus
304. mateurs 3 Appartenance disciplinaire et conception de la discipline tr s souvent et particuli rement dans le second degr et au del une enseignant se d finit par l appartenance une sp cialit disciplinaire Math matiques Lettres ou bi ou tri disciplinaire Sciences Physiques Histoire G ographie et partage avec ses coll gues de m me appartenances certaines conceptions de la ou des disciplines Ici aussi il s agit de rep rer avec pr cision comment cette appartenance et ces conceptions influencent les usages dans la perception des formateurs Les concepts utilis s pour l analyse Les concepts utilis s par l quipe AEP sont comme pour les autres composantes de l axe 2 ceux de repr sentation sociale et d identit professionnelle Comme indiqu plus haut la notion de repr sentation sociale fonde la m thodologie de recueil de donn es d claratives L identit professionnelle peut tre d finie dans un premier temps comme les diff rentes modalit s du sentiment et de la repr sentation de soi qui d coulent des formes d interaction soi autrui dans un contexte social donn et qui d terminent qui nous sommes Fischer G N 1987 Mais une approche statique ou tat de l identit se substitue une conception plus dynamique ou identit processus comme l envisage la d finition de Demazi re et Dubar 1997 elle est un processus de construction et de reconnaissance d
305. math matiques est de d velopper conjointement et progressivement les capacit s d exp rimentation et de raisonnement d imagination et d analyse critique travers la r solution de probl mes la mod lisation de quelques situations et l apprentissage progressif de la d monstration les l ves peuvent prendre conscience petit petit de ce qu est une v ritable activit math matique identifier un probl me exp rimenter sur des exemples conjecturer un r sultat b tir une argumentation mettre en forme une solution contr ler les r sultats obtenus et valuer leur pertinence en fonction du probl me tudi On sent galement que expertise la fois technique et didactique se veut contr l e par l objectif d enseigner les math matiques l outil informatique compl te les moyens disposition des enseignants et des l ves pour mettre en uvre ces diff rents aspects d une v ritable activit math matique Ces consid rations g n rales de justification de l utilisation de l informatique sont compl t es dans le descriptif des 5 s ances La s ance 4 une s ance d aide et de soutien r alis e au d but de l ann e et avant le choix du th me du m moire lui permet de pouvoir s int resser au cas par cas afin de d terminer le niveau de chacun Il pr cise galement que le fait d utiliser des exerciseurs permet aux l ves de travailler vraiment et que cela ne soit pas une s ance d tente sous pr
306. me de formation d valuation et de validation des acquis ne se fait pas sans une forte remise en cause 12 Bulletin Officiel n 1 du 4 janvier 2007 97 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 des sch mas traditionnels de formation Ces ePortfolios souvent impos s par l institution n cessitent de la part des formateurs une certaine ma trise de l usage des technologies et constituent donc une premi re tape importante vers la banalisation de l usage des outils Cette classe met en valeur le ePortfolio comme un sujet important dans les discours des formateurs et des responsables dans les IUFM o il a t mis en place non du point de vue technique mais en relation avec les questions de fond li es son utilisation mod le p dagogique difficult s de l valuation accessibilit au parcours du stagiaire articulation et adaptation aux attentes institutionnelles Il semble que les formateurs n prouvent pas de difficult technique majeure pour cet outil les discours se centrant plut t sur son insertion dans le m tier Il existe des diff rences d appr ciation entre les responsables les formateurs TICE et les professeurs d IUFM charg s de formations disciplinaires PIUFM Ainsi un charg de mission TICE tient ce discours alors plus pr cis ment on demande nos stagiaires des travaux que ce soit crit ou sous forme d tude de cas de mani re collaborative et autour de ces activit s quand ces acti
307. me de 2 autonomes plateforme Pratiques transformer 3 Incertitude sur avenir I manque d exemples IUFM Incertitude sur avenir gt Plan de formation non l IUFM adapt Plan de formation non l Formateurs de terrain fl adapt non form s Formateurs de terrain l Retard g n ralisation l non form s B2i Retard g n ralisation fl TA p umplioues l B21 IA peu impliqu s 1 Suivi des stagiaires 1 Supp oron aiee 1 Formation aux outils l formations Tice 99 citations sur les l ments qui peuvent freiner la g n ralisation du C212e Les r sistances des formateurs Les r sistances exprim es dans les questionnaires 124 Travaux Concernant la nature des difficult s rencontr es au niveau des formateurs et des stagiaires les difficult s les plus souvent exprim es lors de la phase d exp rimentation rel vent essentiellement de questions de connaissances et de comp tences puis de motivation enfin de charge de travail Tableau 2 Pourcentages de r ponses pour chacune des classes de freins au niveau des formateurs Connaissances Motivation Charge de Divers et comp tences travail Pourcentage de r ponses pour chaque type de difficult 45 36 15 4 Lors de la g n ralisation nous avons relev que le manque d implication tait le plus souvent cit propos des freins manant des formateurs Une premi re interpr tation consisterait dire que les formateurs font d
308. me de formation ainsi que le contenu du r f rentiel ne sont pas contest s N anmoins comme l tude sur les n o titulaires le montre le dispositif C21 niveau 2 ne semble pas avoir eu un effet d entra nement vraiment d cisif Le sc nario de progression des usages est possible tout comme le sc nario inverse d enlisement Les usages bureautiques s implantent sans grande difficult dans les usages en classe Le point d achoppement semble bien les usages pour les apprentissages disciplinaires Le r f rentiel C212e fait une large place aux comp tences relatives ces usages Formateurs stagiaires et n o titulaires 171 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 sont sensibles aux apports possibles des technologies pour les apprentissages et donc la n cessit de ces comp tences Cependant ils peinent faire passer ces usages dans la r alit de la formation et de la classe C t formateurs il y a certainement une difficult abandonner des strat gies didactiques v cues comme efficaces pour introduire de nouvelles situations qui peuvent tre plus risqu es ou jug es non totalement convaincantes C t professeurs stagiaires la tendance est de retarder dans l ann e la mise en place de s quences utilisant les TICE et les r alisations sont d cevantes C t n o titulaires les usages au service d apprentissages disciplinaires sont v cus comme difficiles mettre en place et d une r ussite al atoi
309. mme pr visionnel du colloque de synth se se situe en partie VII PARTIE Il CADRES THEORIQUES ET METHODOLOGIES Dans chacun des axes l laboration d un cadre th orique commun a t un souci constant tout au long de la recherche pour deux raisons La premi re est que la recherche porte sur des probl matiques nouvelles et sur des objets qui n ont pas t tudi s jusqv alors Il fallait donc cr er des cadres adapt s La seconde raison est que les diff rentes composantes appartiennent des quipes de recherche diff rentes et travaillent sur des objets diff rents Elles ont voulu d passer la simple juxtaposition de r sultats et pour cela ont ressenti la n cessit de cadres communs AXE 1 GENESES INSTRUMENTALES RELATIVES AUX APPRENTISSAGES ET A LA FORMATION CHEZ LES ENSEIGNANTS L objectif commun de l ensemble des composantes de l axe 1 est de mettre en vidence et d analyser des gen ses d usage chez des enseignants utilisant les TICE m me si chaque composante poss de sa sp cificit th orique Un constat appara t ainsi tr s vite quant la n cessit de cr er un cadre th orique int gratif multi approches chaque composante y consid rant certaines approches de fa on diff renci e en fonction de son objet d tude Les objets communs de recherche des diff rentes composantes sont des sc narios de s ances TICE organis es par des enseignants et des observations ou des r cits de d roulements de te
310. n l utilisation Si on croise avec l utilisation quotidienne ceux qui l utilisent peu trouvent galement que le recours aux outils traditionnels est suffisant Ceux qui ont une forte utilisation pensent que ceux qui ne les utilisent pas ne savent pas comment les int grer leur formation mais que l acc s au mat riel est facile Si on croise avec le recours aux TICE dans la pr paration ceux qui utilisent le moins souvent les technologies en pr paration d clarent que le recours aux outils traditionnels est suffisant et ne font pas forc ment mention des difficult s techniques Ceux qui les utilisent seulement de temps en temps sont ceux qui soulignent que l acc s au mat riel est difficile alors que paradoxalement la pr paration peut se faire domicile et qu ils ont un ordinateur Si on croise avec utilisation technologies outils traditionnels ceux qui utilisent les technologies de fa on marginale sont ceux qui consid rent les outils traditionnels comme suffisants mais ils ne font pas forc ment mention de probl mes techniques 100 Travaux En revanche ceux qui utilisent de fa on majoritaire les technologies pensent que leur non utilisation serait li e une difficult int grer les technologies dans les formations Les formateurs TICE sont particuli rement repr sent s dans ce croisement 60 70 d entre eux Si on croise avec l utilit dans la formation seuls les formateurs qui pensent que l
311. n cessit de la d monstration il r alise une figure sous g oplan J ai donc r alis rapidement une figure sous G oplan dans laquelle j ai fabriqu un triangle inscrit dans un cercle mais dont un c t n tait pas un diam tre du cercle mais tr s proche d un diam tre A premi re vue les l ves ont tous cru que le triangle tait rectangle j esp rais cette r action puis j ai fait mesurer les angles G oplan et l ils ont vu que l angle n tait pas droit Certains m ont dit mais monsieur 89 9 c est presque 90 donc a marche quand m me Heureusement la r action des autres a t positive il lui ont dit que 89 99 c tait pas comme 90 Ils ont donc senti que la d monstration tait n cessaire Dans la s ance 6 TP de statistiques Brice m ne une phase collective par rapport l interpr tation des graphiques mais il met en commentaire dans son m moire l id al aurait t que l ont retourne en salle de cours afin de les commenter car ici les l ves sont toujours attir s par leur cran Bruno d crit son activit en classe comme souffrant d une non prise en compte des caract ristiques du logiciel Il note la suite de la premi re s ance ma deuxi me erreur tient au peu d exp rience que j ai de mathenpoche Je ne me suis pas servi de l interface permettant de visualiser la progression de l ensemble des l ves je me suis d plac toute la s ance pour r pondre a
312. n entre repr sentation graphique d une fonction lin aire ou affine avec l expression alg brique Cette interruption dure 5 minutes mais l explication fournie par le professeur ne concerne pas du tout le travail de l l ve observ Celui ci est plus avanc dans son plan de travail et dans ses apprentissages On peut consid rer que ces 5 minutes sont perdues pour lui comme certainement pour plusieurs autres l ves de la classe A partir de 2006 l enseignant n utilise plus cette fonctionnalit Il n interrompt plus ses l ves en pleine activit Cependant Maurice continue donner des explications math matiques sur le tableau Au moment o elle est d livr e cette explication n est destin e qu un ou quelques l ves et Maurice accepte qu une majorit d l ves continuent de travailler sans couter ce qu il dit Mais plus tard quand d autres l ves se heurtent la m me difficult Maurice dans son dialogue avec l l ve le renvoie la lecture du tableau Bien s r toutes les interventions de Maurice ne sont pas de ce type il agit ainsi lorsqu il veut donner une port e g n rique son explication Interpr tation de ces volutions Dans cet exemple les volutions sont claires Maurice largit le stock de ses exercices et l ouvre vers des niveaux connexes afin d am nager une transition 3 2 professionnelle Nous interpr tons cette volution plut t comme une r gulation f
313. n es dans un environnement informatique que nous appelons les interventions de type instrumental les interventions relatives l utilisation du papier crayon les autres interventions relatives au contr le l enr lement et la structuration du temps Notons qu une m me intervention peut relever la fois de plusieurs types Enfin parmi les interventions math matiques nous distinguons les aides proc durales qui permettent seulement aux l ves de r aliser les exercices sur lesquels ils travaillent et les aides constructives qui peuvent aider les l ves comprendre plus que ce qui est en jeu dans l exercice Nous nous basons dans cette typologie des aides sur les travaux d Aline Robert Vandebrouck 2008 qui d finit les deux types d aide suivants Les aides proc durales jouent sur les t ches prescrites en modifiant les activit s par rapport celles pr vues partir de l nonc par exemple en d coupant les t ches Les aides constructives ajoutent quelque chose entre l action de l l ve et la construction esp r e de la connaissance qui pourrait en r sulter par exemple par des rappels et des bilans Il ACTIVITE DES ENSEIGNANTS ET DETERMINANTS Activit des enseignants li s aux sc narios Comme dans toute typologie les classes ne sont pas totalement tanches il se peut qu une m me intervention appartienne plusieurs classes Ceci introduit un biais dans les r sultats dont
314. n fice les ann es suivantes La ma trise de l outil est excellente Il semble cependant que certains aspects juridiques ex li s l utilisation d images soient connus mais peu pris en compte Les deux stagiaires litt raires se sont montr s moins engag s dans la pratique instrument e de leur discipline Pour ces deux personnes l implication est essentiellement disciplinaire m me si l une d elle prend en compte les objectifs du B2I et en fait le sujet de son m moire professionnel Le stagiaire propose un travail de recherche documentaire en langue anglais sur un aspect de la civilisation anglaise Le travail pr vu porte sur des documents non didactis s Un des objectifs est la validation d une comp tence du B2I La s quence p dagogique a t construite avec l aide des formateurs TICE et non des formateurs langue La s quence relat e s est d roul e assez tard dans l ann e apr s les vacances de p ques C tait une webquest portant sur un aspect de la civilisation anglaise le travail de recherche a t r alis en une heure en salle informatique La correction a t faite en commun et ce travail a donn lieu une trace crite La s quence a dur en tout 3 4 heures Les l ves ont t plac s en bin me afin que chacun puisse participer la t che 146 Travaux Le stagiaire A pr cise le r le de chaque l ve n tant pas clairement d fini au d part il est ar
315. n activit de pr paration de cette s ance Ici nous regardons en particulier quelques l ments relatifs au d roulement de la s ance En d but de s ance Olivia distribue un document afin d expliquer aux l ves la marche suivre pour se connecter au r seau de l tablissement et acc der en ligne Wims Elle g re ensuite 25 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 collectivement l acc s la feuille de travail Elle explique le travail attendu en insistant sur l activation des notes Elle g re ensuite quelque cas individuels de connexion Les probl mes li s l outil durent une dizaine de minutes ce qui est relativement long sur une s ance d une heure Ensuite pendant la s ance Olivia est souvent amen e r expliquer aux l ves la fonctionnalit d activation de l enregistrement des notes car cela pose des difficult s de compr hension aux l ves Enfin il y a de nombreuses autres interventions de l enseignante li e au maniement difficile du logiciel Par exemple Wims ne tol re pas d s que l enregistrement des notes est activ que l l ve utilise la touche de retour en arri re du navigateur internet ceci est compr hensible puisque tout exercice commenc doit alors absolument tre achev Mais les l ves sont trop habitu s utiliser g n ralement cette touche de navigation et cela provoque ici certains bugs Nous constatons donc que les aides de type instrumental ont occup une b
316. n est bien la figure plane annonc e T ches math matiques attendues Utiliser la d finition d un plan les r gles d incidence de coplan it et de parall lisme pour trouver les bons plans et justifier Incidents envisag s R ponses pr vues par l enseignant Les points qu ils utiliseront ne seront pas gt 1 Quand ils demandent tracer le toujours coplanaires polygone le logiciel les avertit que les points ne sont pas coplanaires 2 Ils peuvent aussi v rifier gr ce au plan isol Ils ne sauront pas faire correctement la gt 1 Ils peuvent retourner leur cours o nous section qui correspond au plan qu ils avons vu une m thode pour construire des utilisent plan triangle sections 2 Revoir la d finition d un plan Ils ne trouveront pas les plans 1 Cr er un maximum de points les d placer et se placer dans les diff rents plans 2 Cr er des intersections gr ce au logiciel 55 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Les activit s des stagiaires en classe De fa on g n rale l tude des m moires apporte peu d informations quant l activit effective des stagiaires pendant les s ances men es en classe Les br ves descriptions des d roulements effectifs produits par les trois stagiaires montrent que leur r le en d but de s ance consiste essentiellement mettre leurs l ves en situation d utiliser le logiciel et le documen
317. n indique que son r le lors de la r alisation de la s ance a principalement t aider les l ves quand ils taient perdus parce que soit ils n avaient pas suivi le protocole soit ils ne comprenaient pas une chose Certains groupes ayant travaill en totale autonomie environ la moiti Le stagiaire qualifie son r le de technique plut t que scientifique L analyse qu il fait de sa s ance est positive par rapport i aux objectifs disciplinaires a c est bien pass m me mieux ce que j avais pens car certains l ves qui n taient pas tr s forts et qui n avaient pas bien compris certaines choses en classe m ont donn l impression qu ils avaient beaucoup mieux compris pendant la s ance C est dire que je ne les ai quasiment pas aid s et ils ont rendu des choses correctes pour leur niveau La s ance en elle m me c est tr s bien pass sans probl me L analyse de l entretien montre toutefois que cette s ance a t l occasion pour le stagiaire de rep rer certains obstacles chez les l ves par exemple la notion d all le qui ont t retravaill s dans une s ance ult rieure ii au d roulement de la s ance Je n ai pas couru de groupe en groupe Tout s est bien pass Nous notons l une des craintes de Yann se laisser d border par les demandes des l ves avec le risque de voir s tablir du chahut dans la classe Le stagiaire estime les objectifs TICE de cette s ance tr s l
318. nal Septembre 2009 stagiaire de math matiques qui avait comme lui des classes de coll ge Ils se rencontraient lors des formations IUFM ils faisaient des pr paration ensemble et discutaient entre eux de la mise en oeuvre Cet autre stagiaire est galement venu assister un cours men par Brice On revenait plus sur les choses on d battait plus en fait nous dit Brice lors de l entretien Une comp tition s est install entre eux pour le C2ienseignant celui qui validait le plus vite Sylvain a travaill avec une coll gue PLC2 en poste dans le m me tablissement que lui Cette collaboration s est mise en place lorsqu il a achet son ordinateur tant au niveau technique qu au niveau didactique conception et r alisation de s ances TICE Il y a eu peu d changes avec les autres coll gues PLC2 et lorsqu il y en avait ils ne portaient pas sur l utilisation des TICE Ce serait selon lui en grande partie li l loignement g ographique des stagiaires entre eux Un stagiaire lui a donn un logiciel sur la respiration pulmonaire et lui a montr comment il faisait mais sans plus Yann d clare ne pas avoir travaill avec les autres stagiaires SVT mais j aidais quand je pouvais L volution du stagiaire gen se personnelle et gen se professionnelle Les profils technologiques contrast s des trois stagiaires montrent l vidence que leur gen se personnelle dans ce
319. nception a une importance relativement son activit pendant les s ances TICE durant lesquelles Bruno reste assez en retrait sauf lorsqu un l ve est en difficult l enseignant peut visualiser sur son poste la progression en temps r el de l ensemble des l ves connect s Il peut par cons quent d tecter rapidement les difficult s d un l ve et proposer une aide individualis e Pour Brice la probl matique du m moire est de d terminer le logiciel et la forme d utilisation de celui ci pour l int grer sa pratique professionnelle Il exp rimente l utilisation de diff rents outil pour enseigner sous diff rentes formes en cours collectif en TP en TD en dispositif d aide et de 78 Travaux soutien Cependant son activit professionnelle est bien entendue adapt e suivant les cas Il distingue d ailleurs plusieurs types de s ances dans son entretien s ances qu il a r alis es mais qui ne sont pas forc ment d crites dans le m moire Ainsi par exemple dans le cas d un cours collectif on voit qu il attache beaucoup d importance aux enjeux didactiques comme il les d crit dans une s ance collective o il utilise g oplan travers un cours justement par exemple sur les droites remarquables du triangle ce qu on a fait on a fait avec G oplan et triangles on a trac nos droites remarquables on a regard ce qui se passait quand on bougeait les points donc l c tait un travail colle
320. nception et l usage de ressources pour l enseignement des sciences Ce projet s int resse toutes les formes de ressources pour l enseignement des sciences en particulier les ressources num riques ce en quoi il s inscrit naturellement dans le prolongement du projet GUPTENn tout en adoptant une perspective largie Les r sultats de l appel d offre seront connus au mois de septembre 2009 Si le projet est retenu la pr sentation sera consacr e l examen des diff rentes t ches et de leurs articulations Dans le cas contraire il s agira d identifier au sein de ce qui tait pr vu des actions qui seront maintenues et de proposer un travail commun notamment en vue d ventuels appels d offres ult rieurs ATELIER ALCESTE JEUDI 29 OCTOBRE 9H 12H Cet atelier pour but de faire d couvrir le logiciel d analyse textuel Alceste ALCESTE est un logiciel d Analyse de Donn es Textuelles issu du CNRS avec le soutien de l ANVAR Il a t adapt au MACINTOSH et au PC par la Soci t IMAGE C est un logiciel qui a pour originalit de ne pas tre centr sur le lexique mais sur les cooccurrences de mots dans le texte divis en petites unit s textuelles Ses principales applications en recherche se trouvent dans les domaines des entretiens semi directifs les enqu tes avec r ponses ouvertes texte mais aussi l analyse de discours et de textes litt raires L analyse Alceste g n re des classes d unit s de texte
321. ncerne plus sp cifiquement la recherche sur le C212e je l ai conduite seule pendant la premi re ann e qui correspondait l ann e d exp rimentation du dispositif dans les IUFM volontaires J ai ensuite t rejointe pour cette recherche par Jean Luc Rinaudo membre de l axe Tice du CREAD Cependant en raison de graves probl mes de sant j ai d interrompre partiellement la recherche deux reprises de ce fait l quipe IPE Instrumentation et Professionnalisation en ducation ne s est pas d velopp e comme cela avait t initialement pr vu Comme il a t dit en introduction e travail a pu tre coordonn avec des travaux sur l appropriation des calculatrices par les enseignants du primaire men s par une chercheuse de l Universit d Aix Marseille galement membre de l quipe GUPTENn Teresa Assude Ces travaux d j pr sent s dans le rapport interm diaire ne sont pas repris dans ce rapport Le travail conjoint s est traduit par une publication Assude et Loisy 2008 CONTEXTE Dans le cadre de l Action Concert e Incitative GUPTEn dont l objectif est d tudier la professionnalit enseignante en situation instrument e la recherche Instrumentation et Professionnalisation autour du C2i2e se situe dans l axe 2 Gen ses d Usages et Certifications des Comp tences en Informatique consacr aux usages et aux dispositifs Cette recherche a un statut particulier puisqu elle na t d une demande de l
322. nditions d utilisation des technologies la maison qui sont l un des vecteurs importants de leur utilisation et de leur d veloppement en TICE en classe sont quasi optimales Equipement informatique l cole Ordinateur en salle des ma tres 7 Ordinateur dans la classe 43 Salle informatique dans l cole 70 Imprimante l cole 83 Connexion Internet l cole 83 Appareil photo num rique l cole 14 Autre mat riel l cole scanners 23 Le taux de salles informatiques dans les coles du moins en ce qui concerne l chantillon interrog est important Il est galement lev pour les quipements en connexion Internet et en imprimantes Pr s de la moiti des personnes interrog es b n ficie enfin d un ordinateur au moins dans leur propre classe Nous constatons encore une fois que les conditions mat rielles pour le d veloppement des TICE sont bonnes ou tr s bonnes Un l ment de relativisation de ces interpr tations est cependant envisager qui reste galement v rifier La connexion Internet est souvent dans le bureau de direction et peu ou pas accessible aux l ves d autre part la v tust du mat riel est fr quente et non relev e dans notre questionnaire Partie B positionnement vis vis des TICE Explicitation des termes technologies TICE diff rence entre technologies et TICE Les bonnes r ponses sont plut t celles de stagiaires ayan
323. ne aide individualis e De m me apr s l utilisation du logiciel Le professeur peut analyser a posteriori le bilan de sa s ance Les r sultats de chaque l ve et le temps pass sur chaque exercice sont d taill s dans le bilan de la s ance qu il peut consulter tout moment en se connectant au serveur Il dispose d une valuation diagnostic exploitable pour la suite du d roulement de la s quence programmation d une nouvelle s ance rem diation L entretien r v le que cette prise de conscience avec effet s est situ apr s la premi re s ance j ai t tr s sollicit sans arr t par les l ves qui avaient des probl mes ou qui comprenaient pas une chose Donc j ai navigu dans la salle multim dia d l ves en l ves Donc c est ce que j explique aussi normalement j aurai aim rester devant mon ordinateur pour voir un peu la progression de l ensemble des l ves mais c est pas ce que j ai fait en fait parce que j tais oblig d aller naviguer parce qu il y avait des probl mes inattendue enfin des trucs que j avais pas pr vu Bruno analyse les difficult s li es d une part sa mauvaise appr hension de l interface de travail du logiciel d autre part celles li es la prise en main du logiciel par les l ves Plusieurs volutions sont visibles au cours des s ances il adapte tout d abord sa fa on de pr senter le logiciel aux l ves en leur fournissant les principales
324. ne sont rapides pourrait permettre de r actualiser le point de vue et de l enrichir 148 Travaux Des sondages effectu s dans le cadre des formations actuellement dispens es IUFM liant le disciplinaire et les TICE nous laissent entrevoir de profondes volutions en d but d ann e universitaire 2008 2009 Ils nous donnent quelques pistes de r flexion qu il conviendra de confirmer par des recherches plus pr cises Par exemple avec des PLC2 lettres nous avons pu observer les points suivants Pour les plus r ticents il ne s agit pas n cessairement de manque de comp tences personnelles en technologies En situation de formation dans notre institution ces stagiaires manipulent avec une certaine aisance et assez naturellement les outils mis leur disposition plate forme Dokeos courrier lectronique recherche documentaire traitement de texte Mais on note qu ils ont une approche en g n ral intuitive davantage li e la pr paration mat rielle du cours support d enseignement par exemple qu la mise en uvre des technologies en situation d enseignement Ils sont en quelque sorte les victimes d un conflit instrumental qui ajoute aux difficult s didactiques et p dagogiques celles de la technique Ils chappent cette situation en recourant leur culture ducative ils choisissent alors de reproduire le sch ma des cours traditionnels qu ils ont re us eux m mes en tant qu l ves
325. nelle La pr sence du pronom personnel r fl chi ainsi que le choix d utiliser des adjectifs possessifs personnalisent l enseignant et soutiennent son engagement professionnel Concernant les transformations identitaires nous faisons r f rence la dimension collective de la profession enseignante Le domaine B1 Travail en r seau avec l utilisation des outils de travail collaboratif d finit les comp tences collectives autour des TICE il est galement question d changes dans les items d autres domaines du r f rentiel Communiquer avec les acteurs et usagers A14 r seaux d changes A23 diff rents destinataires A31 S int grer dans une d marche collective B42 Enfin le r f rentiel C212e fait allusion un territoire d passant celui de la classe ou de l tablissement circonscription bassin acad mie niveau national A11 espaces de diffusion A31 Les deux domaines A et B et de nombreux champs font r f rence la dimension collective de la profession et en sugg rant ainsi d largir le milieu de travail d autres espaces et d autres acteurs nous consid rons que le C212e contribue renforcer le caract re professionnel de l enseignement Nous avons class ces l ments dans les transformations et ceci peut sembler paradoxal alors que la dimension collective de la profession tait d j valoris e dans la loi d orientation de 1989 l cole
326. nnaire et correcteur orthographique n ont pas t utilis s puisque le travail avait t pr par au brouillon au domicile Les comp tences informatiques n ont pas t valu es Le stagiaire pr cise ces comp tences devaient tre valu es par le professeur de technologie et je n ai pas pens que je pouvais les valuer une fois de plus Il reconna t s tre trouv confront plusieurs probl mes j ai eu des probl mes de mise en page la mise en page de la lettre ne s est pas retrouv e dans le m l J ai d l adresser en fichier joint Certains l ves avaient des probl mes avec leur bo te de messagerie ils ont utilis la messagerie d autres l ves Le travail r alis a t adress par les l ves sur la messagerie du professeur mais les corrections n ont pas t transmises en retour dans la mesure o moi m me je ne savais pas faire les corrections pr cise t elle Le r sultat de ce travail a t tr s d s quilibr Le stagiaire pr cise que l aide a t apport e aux l ves les plus faibles ce qui n a pas permis de contr ler ceux qui taient en autonomie Les difficult s rencontr es sont analys es la n cessit de recommencer une s ance TICE est voqu e mais des contraintes mat rielles sont avanc es pour expliquer que ce travail n a pas t fait n cessit de r emprunter la salle perte de temps pour la r alisation de la s quence L app
327. nnelle les formateurs interrog s utilisent leur quipement informatique entre 72 heure et 2 heures par jour 40 d entre eux 27 l utilisent entre 2 heures et 4 heures quotidiennement Les outils en ligne Outils Fr q non r ponse 18 des listes de diffusion 68 des forums 23 des espaces collaboratifs 39 des plates formes de formation 29 autres dispositifs 7 Les personnes interrog es utilisent majoritairement des listes de diffusion pour 68 Si on croise avec la discipline les formateurs TICE utilisent davantage l ensemble des outils en ligne et ils utilisent plus que les autres les espaces collaboratifs Si on croise avec l tablissement les r ponses sont tr s li es aux quipements propos s dans les diff rents tablissements par exemple les plates formes et les espaces collaboratifs Majoritairement les formateurs utilisent toujours les technologies dans la pr paration de leur cours 50 d entre eux pour 82 d entre eux c est souvent ou toujours Ils ne sont que 2 ne jamais utiliser les technologies dans la pr paration de cours 94 Travaux profs pr paration Non r ponse jamais de temps en souvent toujours temps Les formateurs utilisent en premier lieu le traitement de texte 69 pour la pr paration de leurs cours 4 des personnes n utilisent pas le traitement de texte Au rang 2 et rang 3 avec ce traitement de texte ils utilisent les ressources en ligne 30 et 26 en
328. ns l crit professionnel rendu Pour y acc der il faudrait passer d une part par des indicateurs souvent implicites pr sents en g n ral dans la conclusion du m moire d autre part par un entretien avec le stagiaire l amenant faire un pas de c t par rapport au travail accompli Amigues Azoulay et Loigerot 2002 voquent ce type de r flexion en parlant du m moire On y rep re des traces r flexives m me si parfois elles sont tr s peu pr sentes on constate un travail clandestin qui permet aux stagiaires de se d marquer du caract re normatif du m moire professionnel et d engager une r flexion autour du m moire et d attribuer un sens leur action Le m moire professionnel serait ainsi le t moin de ce travail de r flexion ou plus pr cis ment il contiendrait les r sidus d un tel travail qui n est pas seulement celui du stagiaire mais aussi celui de la formation L analyse de la direction du m moire professionnel Le m moire est un document produit par le stagiaire lui m me il s agit d un texte r flexif r dig avec l aide voire parfois sous le contr le d un directeur de m moire conditions qui garantissent en principe une plus grande objectivit et permettent galement un acc s au rapport entretenu par le stagiaire avec les TICE ainsi qu l ventuelle volution de ce rapport au cours de l laboration du document Comiti ef al 1999 Gomez 2
329. ns un second temps nous nous int ressons aux l ments de la formation qui ont eu un impact direct sur l activit TICE du stagiaire et sur son volution D terminants du choix du th me du m moire li s au profil du stagiaire et des raisons d ordre social et institutionnel Dans les cas de Yann et Sylvain les raisons premi res invoqu es pour entreprendre un m moire sur les TICE sont li es aux effets directs sur les l ves en termes de motivation ou en termes d apprentissage La formation du stagiaire en tant que professeur d butant utilisant les TICE est peu ou pas voqu e Yann s est d une part naturellement interrog sur l int r t d utiliser les TICE dans la classe comme facteur de motivation des l ves parmi tout un ensemble de solutions possibles et d autre part ses premi res observations de classe l ont confort dans l id e l utilisation de l ordinateur tait quelque chose de tr s motivant pour les l ves Ca leur permettaient d tre autonome et ils aimaient g n ralement bien a En toile de fond on doit noter que le th me central du m moire renvoie une dimension sociologique particuli re du coll ge issu de la fusion de deux tablissements dont l un est class en ZEP Les raisons invoqu es par Sylvain lors de 76 Travaux l entretien pour justifier l utilisation des TICE sont multiples mais renvoient galement aux m mes dimensions motivation int r t et appre
330. nseignants gen ses collectifs communaut s Le cas des math matiques Education et Didactique vol 2 3 7 33 Lagrange J B Lecas J F Parzysz B 2006 Les professeurs stagiaires d IUFM et les technologies Quelle instrumentation Recherche et Formation n 52 Le Borgne P Fallot J P Lecas J F Lenfant A 2006 Usages des technologies par les l ves professeurs analyse partir de questionnaires Revue internationale des technologies en p dagogie universitaire Canada Vol 2005 2 n 3 pp 7 14 183 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 3 COLLOQUES JOURNEES D ETUDES ET SEMINAIRES 3 1 COLLOQUES A DIMENSION NATIONALE Gueudet G Trouche L 2009 Vers de nouveaux syst mes documentaires des professeurs de math matiques in I Bloch F Conne eds Nouvelles perspectives en didactique des math matiques La Pens e Sauvage ditions pp 109 133 Bueno Ravel L 2008 Gen ses instrumentales pour l enseignant une proposition d analyse en terme de t ches et techniques didactiques instrument es Actes du s minaire national de didactique des math matiques Bessi res D 2008 TICE en IUFM des gen ses d usage professionnels entre m diation tatique et formateurs existe t il un ajustement mutuel Colloque Laboratoire 13M Universit de Nice Sophia Antipolis Soci t Fran aise des Sciences de l Information et de la Communication Les dispositifs de m diation organisationnelle
331. nt des TICE en formation et la perception qu ils ont de celui ci lorsque leurs stagiaires sont face leurs l ves Cette nouvelle investigation devrait aider construire des comp tences professionnelles communes et n cessaires tous les enseignants pour int grer les technologies dans le m tier dans ses dimensions p dagogique ducative et citoyenne Il s agit en effet d accompagner le stagiaire de mani re plus pr cise dans la conception la mise en uvre et l valuation de situations d apprentissage mobilisant les technologies dans la classe 150 Travaux TRAVAUX DE LA COMPOSANTE NEO TITULAIRES ET C212E JC Fenice M Kluba H Thibon IUFM de Champagne Ardenne PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE La mise en place du C212e et les probl mes qu elle soul ve dans les IUFM ont t abord s par la composante Instrumentation et professionnalisation autour du C2i2E La composante Recherche d information en ligne et c2i2e a tudi certains usages des technologies par les professeurs stagiaires dans le cadre de cette certification Une valuation des effets de cette mise en place suppose d autres tudes de terrain en aval pendant les premi res ann es d exercice c est dire aupr s de ce que l institution d signe par des n o titulaires Cette partie du rapport constitue une premi re tude aupr s de trente n o titulaires en premi re ann e d exercice Il a t choisi d tudier
332. nt en ayant la r ponse correcte aux exercices Interpr tation de ces volutions Ainsi comme dans le cas de Maurice Flore utilise le tableau comme pense b te collectif mais la diff rence de Maurice elle essaie d obtenir l attention g n rale Nous interpr tons cette utilisation du tableau comme une r gulation plut t fonctionnelle En effet elle envisage pour l ann e suivante d inclure sa remarque en haut du plan de travail et non pas d utiliser le tableau la mani re de Maurice En revanche le cas de Flore semble caract ris par le souci d int gration de la BEL dans le dispositif g n ral ce qui se traduit par une forte connexion entre s ance classique et s ance BEL Par exemple les deux s ances observ es ont fourni Flore des l ments pour ajuster les s ances classiques plus grande vigilance sur diviser par 3 c est comme multiplier par 1 3 pr sentation des fonctions affines comme un cas plus g n ral que les fonctions lin aires Enfin dans ses projets Flore int gre l outil BEL dans son arsenal d outils d enseignement Pour l ann e suivante elle envisage une utilisation harmonieuse de cet outil pour que ces s ances ne soient pas marginalis es On peut faire l hypoth se qu il y a dans le cas de Flore des boucles de r gulations structurantes une chelle de temps long celle de l ann e scolaire Ces r gulations sont conscientes recherch es par Flore et en a
333. nt la s ance de nombreuses interventions font r f rence aux traces crites et apr s la s ance le contr le reprend un exercice similaire Les l ves s ils sont consciencieux titre de r visions referont les exercices et ventuellement s aideront de leurs notes En outre un point fort de sa composante personnelle mis en vidence lors de la pr sentation de Diane est la recherche du d veloppement de l autonomie des l ves Par sa connaissance tr s approfondie du logiciel elle accompagne le plus possible les l ves dans ce d veloppement de leur autonomie Nous pouvons donc plut t parler d apprentissage incident de Diane elle apprend tout ce qui concerne l usage des BEL parce que c est la meilleure mani re de pouvoir servir ses objectifs p dagogiques 4 R gularit s et disparit s dans les gen ses d usage Nous voudrions ici la lumi re des trois exemples pr c dents r examiner les r gularit s et les disparit s mises en vidence dans les deux parties pr c dentes Les r gularit s qui sont apparues tr s t t telles que la n cessit de pr parer un plan de travail assez contraignant pour les l ves le fait de faire travailler les l ves en demi groupe sur des connaissances anciennes ou en cours d acquisition le quasi abandon de la parole collective ou encore l absence d institutionnalisation pendant ces s ances nous semblent relever de d terminants externes li s directement la
334. nt sur l observation de disparit s d usage et de diff rences entre les usagers le courant de l appropriation postule la construction sociale des usages Les premi res tudes concernant l appropriation se sont centr es sur le d calage entre les prescriptions des constructeurs et les usages r els des usagers ceux ci op rant un d tournement intentionnel par rapport ce qui tait pr vu e g Perriault 1989 L usager a donc un r le productif et fait preuve d autonomie A contrario l aspect social de l appropriation des objets techniques ne doit pas tre n glig mergence de nouveaux usages s effectue non pas par rupture mais par int gration dans des activit s pr existantes caract re social e g Chambat 1994 Les sociologues des usages ont d ailleurs montr le r le que peut jouer le quotidien comme lieu de constitution des usages Mallein et Toussaint 1994 Mallein et Toussaint 1994 d finissent les dimensions qui sous tendent les dynamiques d appropriation comme le regard port sur les technologies le r le attribu aux caract ristiques des objets le type de transformation sociale ou le mod le de l usager Les usages se construisent dans des interactions sociales sans qu il ne faille toutefois perdre de vue les qualit s intrins ques des objets comme le souligne Tricot e g 2001 avec le concept d utilisabilit qui renvoie au caract re utilisable par les usagers d un disposi
335. ntissage familiarisation avec les outils informatiques l ordinateur est plus pratique on peut utiliser les animations c est beaucoup plus p dagogique pour atteindre une notion plut t que d crire au tableau participation accrue des l ves aux s ances TICE car elles sont plus int ressantes plus on avance plus on a besoin des TICE pour travailler et pour motiver les l ves les TICE constituent une aide permettant de favoriser l apprentissage des l ves ces derniers m morisant d autant mieux qu ils ont manipul r f rence au mod le socioconstructiviste d velopp en SVT l usage de l informatique offre selon Sylvain une garantie de r sultats ce qui n est pas obligatoirement le cas lors d une dissection par exemple Le stagiaire pr cise que selon lui l utilisation des outils informatiques est maintenant courante chez les l ves essentiellement avec le d veloppement d Internet mais qu avec l utilisation du web ils n apprennent pas grand chose il n y a plus d orthographe r f rence au tchat Par contre le d veloppement des TICE en biologie permet d apporter quelque chose aux l ves en utilisant un mat riel qu ils utilisent pour leurs loisirs dans un cadre p dagogique Le choix du th me du m moire pour Brice est essentiellement li son profil Marqu fortement par l utilisation de l informatique Brice est galement un stag
336. ntrer dans leurs coles Cette probl matique est tudi e partir de trois grandes questions La premi re porte sur la perception des TICE par les n o titulaires Con oivent ils l apport possible des technologies aux apprentissages et l enseignement Ou distinguent ils mal les utilisations des technologies pour l enseignement TICE d usages plus g n raux par exemple bureautiques des technologies La seconde grande question porte sur la perception de la formation C212e re ue l ann e pr c dente alors que les n o titulaires taient professeurs stagiaires en IUFM les a t elle pr par r pondre aux besoins apparus sur le terrain La troisi me grande question porte sur les usages des technologies observ s ou r alis s par les n o titulaires au cours de leur premi re ann e d exercice Il s agit de caract riser ces diff rentes pratiques qualitativement et quantitativement de fa on voir dans quelle mesure le C21 a conduit une volution dans ce domaine La m thodologie consiste en un questionnaire r ponses ouvertes pass par 30 n o titulaires participant trois formations diff rentes Le questionnaire comporte 4 parties num rot es de A E La partie A vise situer la population situation personnelle et professionnelle et ressources informatiques disposition La partie B vise rep rer le positionnement vis vis des TICE Explicitation des termes technologies et TICE et questions g
337. obl me qu il semble ressentir assez vivement dans sa classe D s les premi res semaines la gestion de la classe et la conduite des cours m ont paru probl matiques en raison des multiples disparit s de ce groupe et c est par le mot h t rog n it que j ai pu d signer les causes de mes premi res difficult s C est donc assez naturellement que ce th me s est impos pour le m moire professionnel puisqu il tait r ellement li un sujet de pr occupations et d interrogations quotidiennes dans ma pratique d enseignant Le choix effectu par Bruno de travailler l aide des TICE n est pas formul dans le m moire comme un passage oblig dans l volution de sa r flexion Il annonce simplement la piste des TICE int ressante pour apporter une r ponse son probl me et souligne d embl e lors de l entretien son attention port e d s le d but de l ann e aux travaux de S samath et l exerciseur MathenPoche Les trois s ances mises en place et tudi es dans son m moire concernent la notion de multiple de divisibilit 1 s ance l tude des crit res de divisibilit et les angles La premi re s ance a pour objectif la prise en main du logiciel par les l ves et de r investir leurs connaissances es multiples et de la division Toutes se d roulent en salle informatique Les s ances suivantes donnent l occasion Bruno de proc der des adaptations du point de vue des t ches ins
338. oche m tier vs approche vang liste Nous nous proposons d aborder cette rupture du point de vue de la prescription et de l accompagnement institutionnel Apr s avoir situ le C212e dans la politique de certification du minist re nous tracerons l historique de sa mise en place et de sa g n ralisation dans la formation initiale d enseignants et nous analyserons quelques unes des difficult s rencontr es ainsi que les effets engendr s Nous pr senterons le travail entrepris pour l largissement d autres publics enseignants en poste de l enseignement scolaire enseignants du sup rieur ou personnels d encadrement Nous conclurons sur la question de la place et de l volution du C212e dans le cadre de la mast risation DEVELOPPEMENT DES ENVIRONNEMENTS ET DES USAGES TIC CHEZ LES FORMATEURS DE L IMPACT SUR L INNOVATION LA PROFESSIONNALISATION ET L ESSOR DES PRATIQUES INSTRUMENTEES A LA STRUCTURATION D USAGES SOCIAUX Delphine COMBROUZE Pierre Yves CONNAN Beno t VERDIER Jean VINCENT LERP Universit de Reims Le d veloppement g n ralis des TIC dans tous les domaines de la vie sociale et professionnelle caract rise notre soci t de l information et est l origine de changements profonds sur nos modes d organisation et d interaction sur nos pratiques ducatives et communicationnelles Des enjeux technologiques manag riaux mais galement p dagogiques favorisent leur extension d
339. ogies chez les formateurs qui ne participent pas au C212e Notre choix s est port sur des entretiens semi directifs Des grilles d entretien ont t constitu es pour les deux grandes cat gories de personnes interrog es les participants et les non participants la g n ralisation Tous les participants quelque soit leur statut taient interrog s sur les connaissances pour former et valider et leur rapport aux Tice De plus les non participants taient interrog s sur leurs pratiques personnelles et professionnelles autour des technologies et leurs stagiaires et les Tice dans les formations Le recueil des donn es par entretiens s est d roul de mars 2006 juin 2006 Les personnes ayant accept de participer aux entretiens ont galement accept de r pondre toutes les questions qui leur ont t pos es Les entretiens ont t enregistr s puis transcrits La participation g n rale aux questionnaires Dans le faits au moment du lancement de l exp rimentation 23 IUFM ont renseign la premi re fiche d pos e sur la plateforme soit 74 Au mois de mai le nombre d IUFM impliqu s dans l exp rimentation tait de 27 sur les 31 IUFM de France soit 87 des IUFM Lors de la premi re phase de la g n ralisation alors que nous attendions un retour complet des questionnaires nous avons re u seulement 26 questionnaires renseign s sur les 31 possibles et ce malgr une prolongation du d lai de r ponse
340. ogies par les formateurs la fa on dont ils se constituent et se diffusent et dont ils t moignent d une adh sion plus ou moins grande des repr sentations institutionnelles et sociales de ce que doit tre aujourd hui la dimension technologique dans une profession Dimensions Nous avons d termin a priori quatre dimensions pour mener cette analyse en adaptant celles que nous avions propos au d part de l tude 1 Usages il s agit tout d abord de faire un constat des usages des technologies par les formateurs ou plut t comme il a t dit plus haut de la fa on dont ils se les repr sentent Il s agit aussi de faire un premier rep rage de ce qui pour les formateurs constitue des facilitateurs ou des freins ces usages 2 R le du milieu professionnel et du statut les formateurs sont des fonctionnaires assujettis aux r gles et valeurs d un institut de formation et plus g n ralement aux r gles et valeurs des fonctionnaires de l Education Nationale Au del de ce statut commun ils appartiennent des corps diff rents enseignant de tel ou tel niveau enseignant 87 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 chercheur et peuvent tre ou non titulaires d un poste l IUFM ce qui souvent correspond un moment sp cifique d un itin raire d acc s une position de formateur Il s agit de rep rer avec pr cision comment ces l ments influencent les usages dans la perception des for
341. omie lorsque cela lui semble profitable Ainsi Kathy explique lors de l entretien que si elle avait pu continuer faire de telles s ances avec ses l ves elle leur aurait donn moins d indications sur l utilisation de Geoplan En ce qui concerne les pr visions de gestion de classe notons tout d abord qu il semble que les trois stagiaires ne se soient que tr s peu interrog s a priori sur le r le de l enseignant lors d une s ance int grant les TICE Nous trouvons dans les m moires de Kathy et de Florence quelques germes de r flexion quant l autonomie des l ves pendant les s ances en salle informatique et le peu d interventions du professeur que n cessiterait cette forme de travail Kathy ainsi que sur les biais auxquels peut conduire l utilisation d un logiciel de g om trie Florence Ce n est pas parce qu on installe un l ve devant un logiciel de g om trie qu il fait de la g om trie et il devient plus difficile de convaincre les l ves de la n cessit de prouver une propri t lorsque le logiciel leur a r pondu qu elle tait vraie Des trois Gilles est celui qui semble s tre le plus interrog sur les changements de pratiques professionnelles occasionn s par l int gration des TICE en classe Pour pouvoir int grer cet outil l int rieur de son cours le professeur doit faire face plusieurs obstacles Il doit tout d abord comprendre son utilit pourquoi p
342. on avec la situation des universit s D autre part des logiques organisationnelles internes aux IUFM peuvent amener ne pas avoir une politique tr s stricte d valuation des comp tences technologies des stagiaires de fa on conserver un bon taux d entr e dans la carri re d enseignant On peut dire au travers des entretiens que la g n ralisation impliqu e par la mise en place du C2i2e a des effets mesurables qui interviennent dans la gen se des usages des technologies Les effets d entra nement que le certificat induit apparaissent r els mais on pointe le risque qu ils soient superficiels Pour les personnes interrog es la banalisation s acc l re ce qui n est pas n cessairement une cons quence positive puisqu elle peut entra ner un nivellement par le bas autour d usages peu performants et peu mobilisateurs Des logiques organisationnelles et tatiques complexes La complexit administrative publique recouvre deux versants en France celui li la structure minist rielle dispensatrice de politique publique et de normes imp ratives d une part celui de la mise en uvre sur le terrain au moyen de l appareil administratif d concentr l instar des IUFM d autre part Cette complexit peut se superposer c est le cas sp cifiquement en mati re de technologies La politique publique incitative de l Etat d pend de plus d une application particuli re r serv e chaque tablissement sui
343. on de la formation aucune question pr cise n tait pos e mais les personnes participant aux entretiens avaient la possibilit de s exprimer librement sur ces deux points Le champ rapport aux technologies permettait de recueillir le point de vue des personnes interview es sur la juste place des technologies dans l enseignement en g n ral et dans la formation des enseignants en particulier et de conna tre leur sentiment g n ral sur l exp rimentation Les charg s d exp rimentation et les formateurs interview s devaient d crire pr cis ment des pratiques de formation et des exemples de situations de validation alors que ces questions en lien avec les pratiques n taient pas pr vues pour les repr sentants des directions C est dans ces demandes de descriptions pr cises que se situent les principales diff rences entre les groupes de personnes interrog es Les entretiens ont t conduits dans quatre IUFM aupr s d une population d finie selon deux types de crit res le premier type de crit res a servi d terminer les IUFM dans lesquels il semblait souhaitable de recueillir des donn es et le second type de crit res a servi d terminer les personnes dont il semblait n cessaire de recueillir le point de vue Concernant les IUFM retenus pour les entretiens nous avons tout d abord souhait qu il y ait une r partition g ographique Il nous a paru ensuite important que les IUFM dans lesquels auraient lieu
344. on des espaces professionnels des enseignants Paris INRP Robert A et Rogalski J 2002 Le syst me complexe et coh rent des pratiques des enseignants de math matiques une double approche Revue canadienne de l enseignement des sciences des math matiques et des technologies vol2 n 4 pp505 528 Roditi E 2001 L enseignement de la multiplication des d cimaux en sixi me Etude de pratiques ordinaires Th se de doctorat Universit Paris 7 Ruthven K 2008 Teachers technologies and the structures of schooling in Pitta Pantazi D and Philippou G Proceedings of the fith congress of the European Society for Research in Mathematics Education CERME 5 Larnaca Chypre Sch n D 1983 The Reflective Practitioner New York Basic Books Sch n D 1987 Educating the Reflective Practitioner San Francisco Jossey Bass Sensevy G Mercier A amp Schubauer Leoni M L 2000 Vers un mod le de l action didactique du professeur propos de la Course 20 Recherche en Didactique des Math matiques 20 3 263 304 Tricot A 2001 Interpr ter les liens entre utilisabilit et utilit des documents lectroniques Jn M Mojahid amp J Virbel Eds Les documents lectroniques m thodes d marches et techniques cognitives Paris Europia Trouche L Guin D 2006 Des sc narios pour et par les usages in H Godinet J P Pernin dir Sc nariser l enseignement et l apprentissage une nouvelle comp tenc
345. onctionnelle en ce sens qu elle ne semble pas affecter en profondeur la pratique de Maurice En effet il a sans doute simplement pris conscience des difficult s anciennes de ses l ves et essaie d y rem dier en proposant des exercices de troisi me qu il a eu le temps de consulter lors de cette seconde ann e d exp rimentation Les deux autres volutions nous semblent relever davantage de r gulations structurantes En effet il y a sans doute un apprentissage de Maurice sur la mani re d engager le dialogue avec l l ve qu il vient voir Aussi il g re de fa on originale non pas la parole collective laquelle il a renonc e mais l aide disponible au moment o il faut En quelque sorte Maurice compl te le logiciel par une aide appropri e et d une certaine mani re rompt le contrat classique es l ves doivent couter le professeur lorsqu il parle et crit au tableau au profit d une contrat de type BEL les l ves peuvent ne pas couter l explication collective mais consulter le tableau lorsqu ils en ont besoin On peut se demander alors si cette rupture est consciente ou bien si elle r sulte d un apprentissage incident 2 Le cas de Flore El ments sur l enseignant Flore est une enseignante qui s est associ e au projet en 2005 Elle travaille dans un lyc e classique et nous avons observ deux de ses s ances de module groupe de 15 l ves en classe de seconde Dans cette cl
346. onne partie du d but de la s ance Nous jugeons l importance donn e cette phase de d marrage tout fait normale puisque rappelons le c est la premi re fois que les l ves travaillent en salle informatique et avec une base d exercice en ligne Les d placements d Olivia pendant la s ance sont au gr s zapping des questions math matiques ou des probl mes informatiques des l ves Nous relevons tr s peu d interventions collectives pendant la s ance Elles ont toutes pour but la gestion du travail des l ves utiliser du papier pour faire le calcul rep rer l avanc du temps ou bien l apport d aides relatives l utilisation du logiciel Par exemple nous notons une intervention collective de l enseignante au moment o elle rencontre le premier l ve en difficult elle comprend alors que les l ves vont minorer le travail de r daction alors elle insiste sur le fait que les l ves doivent crire La justification est ax e sur la difficult mener les calculs de t te Les interventions de l enseignante sont donc majoritairement individuelles c est dire dans cette s ance dirig es vers un seul l ve Les interventions se r partissent de fa on quilibr e entre des aides purement math matiques comme l enseignant pourrait les faire dans une s ance classique et des aides li es au logiciel et la gestion du travail sur machine La proportion des autres aides comme par exemple les encouragements
347. ons dans des situations don nous venons de souligner la diversit Rappelons que pour l axe 1 les gen ses sont rep r es en prenant en compte l activit de l enseignant et son volution tudi e travers des sc narios et des d roulements et analys e travers son impact potentiel sur l apprentissage des l ves Le cadre distingue d abord des d terminants de l activit se d clinant en d terminants externes c est dire institutionnels sociaux ou encore li s l outil TICE utilis et en d terminants internes li s au profil personnel de l enseignant De m me les volutions de l activit sont lues suivant un versant externe relatifs des volutions de sc narios de d roulements et de syst mes de ressources et un versant interne relatif aux apprentissages des enseignants Dans l axe 2 les gen ses sont tudi es en consid rant des dispositifs et des questions portant sur leur conception et mise en uvre ainsi que leur impact sur les usages professionnels des technologies par les enseignants travers les discours qui les accompagnent et les repr sentations qu en ont les diff rents acteurs Cela a conduit distinguer trois couples m me de rendre compte des gen ses d usage le couple comp tences usages le couple changements r sistances et le couple incitation appropriation Comme la synth se qui pr c de partie IV le montre ce cadre permet de bien rendre compte des ph no
348. ons mat rielles dans l tablissement et l organisation p dagogique propre au niveau de la classe sont des d terminants externes qui influent sur l organisation que les enseignants retiennent pour les s ances TICE et donc sur leur activit Par exemple dans les observations de la composante exerciseurs seconde avec les usages privil gient toujours les 167 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 s ances effectif r duit en salle informatique en tirant parti de l organisation p dagogique propre ce niveau cours en classe enti re modules en demi classe aide individualis e avec une partie de la classe Dans l utilisation de MeP au primaire composante EMULE les enseignants ne disposent en g n ral que de quelques postes et doivent organiser des roulements d l ves sur les postes pendant leurs s ances Cela n cessite de coordonner des t ches sur et hors machine et rend ainsi plus complexe la gestion de ces s ances Au coll ge d une fa on g n rale les s ances peuvent varier entre une utilisation en classe avec vid oprojecteur ou en salle informatique parfois en demi groupe parfois en groupes de niveaux Les utilisations en groupes restreints d l ves semblent dans tous les cas tre mises profit par l enseignant pour la gestion de l h t rog n it des l ves Au primaire par exemple l organisation en roulement permet aux l ves de passer plus ou moins de temps sur un exercice de
349. ont mises en regard avec les observations de d roulements du c t l ves obtenus lors d autres visites afin de tirer des r sultats port e plus g n rale Nous pr sentons dans ce qui suit des aspects de d roulements observ s chez quatre enseignants en soulignant en particulier les diff rents types d aides fournies aux l ves Ces analyses nous permettent d avancer des l ments relatifs aux interactions enseignants l ves dans une s ance d utilisation de BEL Certains de ces l ments apparaissent travers les cas singuliers et d autres communs aux enseignants s interpr tent en terme de d terminants 1 Les cas Gilles et Cathy Gilles et Cathy sont deux enseignants d un m me lyc e g n ral Nous les avons observ s dans des s ances d utilisation du site Euler de l acad mie de Versailles A travers les questionnaires qu ils ont remplis individuellement au d but de l exp rimentation nous avons tent de relever leurs profils d utilisateur des TICE leurs motivations pour l utilisation des bases d exercices ainsi que leurs pr visions propos de l impact de ces derni res sur leurs pratiques Gilles Gilles est un utilisateur r gulier des TICE aussi bien dans ses activit s personnelles que professionnelles et avec ses l ves Il voit dans l usage des bases d exercices en classe un aspect facilitateur sans pour autant que cela induise pour lui une modification des approches des contenus 20 Travaux math
350. ont rencontr s deux reprises tard dans l ann e Bruno n a pas souhait rencontrer son directeur de m moire voici l extrait de l entretien conduit avec Bruno Quel a t le r le du directeur de m moire dans le suivi du travail J ai pas rencontr le directeur de m moire Est ce qu il y a eu des rencontres part hors pr sence par mail par t l phone Internet 80 Travaux Non m me pas Des fichiers envoy s m me pas Est ce que le directeur t a envoy des documents Non non non Le directeur de m moire semble ne pas avoir jou un r le important dans la construction et le suivi du m moire de Yann Yann a travaill de fa on tr s autonome pour la r alisation de son m moire professionnel Les extraits suivants sont explicites on a eu 2 ou 3 rendez vous pour voir la progression mais chaque fois elle m a dit que c tait bien qu elle n avait pas trop de commentaires faire J ai t autonome pour ce m moire Elle m a juste conseill de filmer mes l ves en classe pour montrer leur travail Avec cette classe de 3 j avais fait un travail en demi classe et donc je les ai film s pour faire la diff rence entre la classe enti re et la demi classe Donc c est le seul conseil qu elle m a donn sur le m moire Elle m a donn quelques conseils sur la r daction mais pas tant que a Finalement elle n avait pas grand chose me dire chaque fois qu on s est
351. orce illustratives de gen ses d usages Les enqu tes conduisent donc les acteurs interrog s s exprimer sur leurs pratiques professionnelles dans leur contexte de travail tout en prenant de la distance L axe est ainsi caract ris par une approche des gen ses d usage au travers des repr sentations que peuvent en avoir les diff rents acteurs tudi s Ces repr sentations incluent les visions que les acteurs ont des usages professionnels des technologies qu ils mettent en place mais galement des implications actuelles et futures de ces usages dans leur profession 14 PARTIE III TRAVAUX GUPTENn Rapport final Septembre 2009 TRAVAUX DE LA COMPOSANTE EXERCISEURS SECONDE Maha Abboud Blanchard Claire Cazes et Fabrice Vandebrouck Equipe Didirem Universit Paris 7 Denis Diderot Dans ce rapport nous tudions l activit d enseignants utilisant des bases d exercices en ligne BEL dans leurs classes de seconde Les donn es sont issues du projet de suivi de l exp rimentation de ressources en ligne pour la R gion Ile De France Ce projet visait proposer aux trois acad mies de la r gion une exp rimentation de l usage de BEL afin d en valuer l impact et l efficacit en tant que soutien l action p dagogique en math matiques Artigue 2006 Ce suivi a concern la fois l tude des produits l observation des l ves et l analyse de leurs apprentissages ainsi que l observat
352. ormateurs et ceux que l encadrement TICE voudrait promouvoir Alors que des formateur disciplinaires consid rent par exemple leur usage du courrier lectronique comme innovant les responsables et formateurs TICE restent sceptiques sur l volution r elle des pratiques Concernant les usages pour les apprentissages que leurs form s pourraient d velopper les formateurs y sont plut t favorables mais la position majoritaire vis vis du C21 2e est qu il ne doit pas conduire forcer la g n ralisation des usages Les formateurs per oivent la hi rarchie comme favorable et pr te soutenir les initiatives sans toutefois lui reconna tre un r le moteur L incitation que souhaiterait avoir l encadrement TICE est limit e par sa difficult prendre en compte la dimension disciplinaire des formations Ainsi les travaux sur les formateurs montrent que ceux ci sont sensibles aux possibilit s offertes par les technologies et donc globalement favorables la mise en place du C212e Ils sont cependant g n ralement r ticents forcer les usages et donc ce que le C212e constitue un outil pour cela Ils reconnaissent l institution IUFM un r le incitateur plut t que directeur Les travaux sur la mise en place du C212e dans les IUFM permettent de conna tre le parti que les IUFM tirent du potentiel que constituent les formateurs et les difficult s qui se pr sentent ces instituts Ils corrigent les
353. orme inint ressante de l activit gestion des salles des r seaux Une reconnaissance globale des technologies insuffisante La reconnaissance du plan de formation de l IUFM est r v lateur du caract re secondaire des technologies par rapport d autres champs disciplinaires jug s importants et donc mieux trait s au travers de ce support Au point que l aspect strat gique de formation proprement dit semble dispara tre au profit d une rel gation comme simple fonction d outil Cette faible reconnaissance s associe galement une logique de compartimentation disciplinaire que les enjeux li s aux TICE et les politiques publiques devraient permettre de d passer On mesure que les technologies s ins rent dans des habitudes culturelles et organisationnelles qui leur pr existent sans n cessairement que les moyens de les transformer soient donn s 109 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 La g n ralisation du C2i2e facteur de banalisation La g n ralisation op r e par le passage l obligation C212e a des cons quences fortes av r es ou futures sur l exploitation des technologies en particulier par le caract re d obligation qu elle introduit r cemment en application de la circulaire publi e au B O n 33 14 9 2006 Les logiques d organisation des IUFM sont tr s concern es par le C212e D une part les effets sont puissants en raison de l impact sur les recrutements au moins par comparais
354. ormel et graphiques dont il ma trise parfaitement l utilisation Ces calculatrices utilis es essentiellement lors des concours de recrutement sont aujourd hui quip es des logiciels pr conis s pour l enseignement des math matiques dans le secondaire tableur grapheur logiciel de g om trie dynamique de mise en r seau et de gestion de p riph rique de r tro projection L activit du stagiaire et les documents l ves Cette section est consacr e la pr sentation et l analyse des activit s des trois stagiaires lors de l usage des TICE avec leurs l ves Nous allons y distinguer les activit s en diff r de ces enseignants ici les activit s en relation avec la pr paration des s ances et les activit s en classe 69 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Les activit s des stagiaires en diff r L tude des quatre m moires nous renseigne quant la pr paration des s ances Nous organisons nos r sultats autour des p les suivants le choix des logiciels les ressources utilis es pour la pr paration des s ances la pr paration des documents destination des l ves et la pr vision de gestion de classe Nous distinguerons le plus souvent les stagiaires de math matiques et ceux de SVT le type des logiciels utilis s et celle des situations d enseignement apprentissage exp riment es n tant pas de m me nature En ce qui concerne les logiciels mis en uvre dans les s ances le
355. ormes de reconnaissances financi res La reconnaissance financi re des usages p dagogiques appara t insuffisante et pas la hauteur des investissements des formateurs Elle semble de nature symbolique ce qui est relier la jeunesse de ce champ disciplinaire Les formateurs investis dans les technologies pointent une certaine in galit avec la reconnaissance des formations traditionnelles bas e sur le nombre d heures assur es devant les stagiaires et non sur l efficacit de l apprentissage Certaines d clarations font tat d une reconnaissance financi re variable suivant les cat gories de formateurs ce qui traduit probablement des rapports de force volutifs dans les instituts Des avantages de carriere qui ne perdurent pas a la banalisation Les technologies ont pu repr senter un avantage en terme de carri re pour les formateurs que nous avons interview s Elles ont permis leur recrutement et ont pu ensuite constituer un acc l rateur devant la raret des comp tences technologies De sorte qu elles ont jou le r le d un avantage distinctif bas sur des reconnaissances d une ressource professionnelle rare Toutefois il semble que cet atout puisse finalement perdre de sa capacit booster une carri re en proportion de sa g n ralisation dans la professionnalisation Le risque venir est celui de la banalisation Celle ci peut m me conduire faire d une sp cialisation en technologie une f
356. ortance des d terminants institutionnels sur le choix des ressources et les types de s ances ce qui est coh rent avec le cadre th orie anthropologique du didactique La notion de techniques didactiques instrument es d velopp e dans ce cadre a aussi montr son utilit pour interpr ter les gen ses des enseignants comme un ensemble de choix stables l int rieur des possibles institutionnels composante Emule notamment 169 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 SYNTHESE DE L AXE 2 LES DISPOSITIFS DE FORMATION ET DE CERTIFICATION AUX TICE Le C2i niveau 2 enseignant C212e appara t comme l l ment central qui structure les diff rents travaux de l axe 2 autour de questions concernant la demande institutionnelle que constitue ce dispositif pour les IUFM et ses effets sur dispositifs de formation les formateurs les form s et in fine les usages d velopp s en classe Concernant les formateurs l impression globale qui se d gage des r ponses au questionnaire de l analyse quantitative est celle d un public acquis aux technologies dans leur utilisation personnelle sensibles aux possibilit s offertes par les technologies pour leur activit de formateur notamment le courrier lectronique et le vid o projecteur mais dans l ensemble ne se pr cipitant pas sur les outils les plus avanc s logiciels sp cifiques travail en collaboration Il existe ainsi une tension entre les usages dominants chez les f
357. ortantes et il peut s av rer n cessaire de trouver des lieux de coop ration tout d pend aussi de la place que l institution a choisi de donner au CRI dans l conomie g n rale de la formation dans notre IUFM parce que partout on sait bien qu il y a des tensions entre les techniciens et les p dagogues depuis 8 ans nous avons cr ce qu on appelle une commission thique qui rassemble les p dagogues et les techniciens et qui est un lieu d interlocution et un lieu de d cision sur toutes les questions qui concernent les uns et les autres Les comp tences de chacun doivent tre identifi es et les r les doivent tre clarifi s il y a beaucoup d enseignants notamment ceux qui ont re u des formations lourdes il y a 22 25 ans qui se sont d s le d part transform s en techniciens et qui ont fait beaucoup qui ont largement empi t sur le m tier des ing nieurs et des techniciens et avec des effets positifs parfois pour les tablissements mais aussi des effets n gatifs y compris en terme de r partition des r les puisque lorsqu on ne sait plus quelle est la sp cificit du m tier des uns et des autres il y a des bagarres de fronti res et tout ce qui va avec APPROCHES DE LA CONSTRUCTION DES COMPETENCES Les discours des participants valorisent ind niablement l approche constructiviste dans lesquels la p dagogie r nov e transpara t On retrouve par exemple la notion de projet p dagogique pour les l ves et pour les
358. osons de le montrer travers des l ments cl s qui diff rencient les professions des m tiers l tendue des savoirs l thique professionnelle l autonomie Par ailleurs nous interrogeons galement le texte des comp tences C212e sur l existence d l ments qui pourraient conduire des renforcements ou des transformations de l identit des enseignants Le domaine A2 D veloppement des comp tences pour la formation tout au long de la vie est d di l actualisation des savoirs nous relevons la veille p dagogique et institutionnelle A23 Dans le r f rentiel il est aussi fait trois fois r f rence la communication et les occurrences sont dans trois domaines diff rents Al A3 et B2 21 Circulaire n 2005 222 du 19 12 2005 137 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 L thique professionnelle est directement pr sente dans le domaine A3 Responsabilit professionnelle dans le cadre du syst me ducatif les aspects juridiques sont soulign s avec les r gles lois et charte d usage concernant cette derni re l enseignant doit la Respecter et faire respecter se comportant alors lui m me comme un mod le Concernant l autonomie de l enseignant il lui est demand de choisir les ressources les outils les supports les m dias L informatique et l Internet ouvrent de nouvelles possibilit s d action mais le choix qui doit tre op r constitue
359. ou le recours au papier crayon est tr s faible Cette r partition va aussi dans le sens d une plus grande prise en compte du travail des l ves par l enseignant En effet Olivia para t tre moins dans l anticipation et plus en attente de questions de la part des l ves partir de leur activit propre Nous notons que cela n cessite de l enseignant qu il fasse un diagnostic rapide des difficult s des chacun des l ves qui l interpellent Dans l exemple suivant cette phase de diagnostic se d roule sans probl mes et Olivia permet l l ve de continuer son activit en lui apportant l aide appropri e P Alors qu est ce que tu veux faire pr cis ment E Factoriser en fait P oui factoriser Mais par quelle m thode Tu as quoi comme m thode possible pour factoriser Le fait que l enseignant soit pr sent ce moment pour aider l l ve se poser la question des m thodes possibles pour factoriser suffit ce que l l ve soit d bloqu et puisse continuer son exercice Dans un autre cas cette phase semble poser des difficult s comme dans l exemple P Bon de ce c t l tu as 12 et de l autre x Alors ta question c tait est ce que c est gal 12 c est a E Non ce que je voulais savoir c tait si on pouvait utiliser une identit remarquable Souvent on retrouvera des moments o l enseignante n explique pas v ritablement ce dont l l ve a manifestem
360. ouche 2008 Nous retenons galement des volutions th oriques Le travail de EMULE nous a amen s proposer l extension de l approche instrumentale un sujet enseignant Les bases d exercices sont des artefacts partir desquels les professeurs d veloppent des instruments pour enseigner au cours de gen ses instrumentales Dans l approche instrumentale telle qu elle est utilis e en didactique des math matiques la question de l articulation entre les concepts issus de l ergonomie cognitive et ceux de la th orie anthropologique est d licate Drijvers Kieran amp Mariotti para tre c est galement le cas lorsque l int r t se porte sur un sujet enseignant Nous avons propos d associer dans l analyse des interpr tations en termes de ph nom nes d instrumentation pour d crire l influence des BEL sur les pratiques d instrumentalisation pour d crire l appropriation d une BEL par l enseignant et des interpr tations en termes de techniques didactiques instrument es pour d crire des choix stables l int rieur des possibles institutionnels Cette articulation doit encore tre travaill e De plus nous avons pu constater que la BEL tait toujours utilis e en association avec d autres ressources manuel de la classe fiche papier etc Un nouvel largissement de perspective nous semble donc n cessaire pour prendre en compte toutes les ressources du professeur et les ph nom nes
361. our 35 des formateurs interrog s cela reste mod r Si on croise avec disciplines les formateurs de Fran ais pensent que seuls les crit res li s la discipline sont importants En SHS la prise en compte de comp tences TICE dans le recrutement n est pas n cessaire si le profil de poste ne le mentionne pas A l inverse il appara t n cessaire pour am liorer la qualit d un dossier en Sciences Physiques et il reste un crit re important pour le recrutement pour les professeurs de technologie et les formateurs TICE dimension 3 L appartenance disciplinaire R partition disciplinaire de la population Dans l enqu te quantitative notre chantillon pr sente un large ventail de disciplines et la classification en grands groupes disciplinaires fait appara tre environ un tiers de litt raires un tiers de scientifiques et le dernier tiers r parti entre les arts l EPS les TICE class part compte tenu du contexte de l tude et les enseignants polyvalents du primaire Quelles repr sentations des formateurs vis vis de l usage des TICE dans les disciplines Les repr sentations courantes de l usage de technologies pour l enseignement associent volontiers cet usage certaines disciplines notamment scientifiques Il tait donc n cessaire de questionner les formateurs sur l int r t de recourir aux technologies dans un chantillon de disciplines nous en avons propos neuf donc le Fran ais e
362. our se saisir des possibilit s de la technologie dans les pratiques collaboratives Dans le second cadre celui de la pr paration des cours l instrumentation moyenne est la suivante le la professeur stagiaire utilise l Internet pour chercher des id es et des ressources et le traitement de texte pour laborer sa fiche de pr paration Dans un peu plus d un cas sur deux il produit aussi le document l ve Il change peu avec des coll gues et n utilise g n ralement pas de logiciel pour produire les l ments sp cifiques la discipline ni pour pr parer un travail en classe avec ces logiciels Le cadre des usages en classe est le plus contraint La manipulation avec ou devant les l ves n autorise pas les essais erreur ni la perte de temps Un professeur stagiaire est par nature beaucoup plus d pendant qu un enseignant confirm de sa pr paration et tend par s curit se conformer aux normes dominantes Face ces difficult s les d clarations des professeurs stagiaires concernant l utilisation des technologies en classe nous semblent marqu es d une grande na vet Ils sont plus de la moiti d clarer avoir utilis l ordinateur en classe mais les tudes les 174 Synth ses et bilan plus pr cises montrent que les usages r ellement significatifs sont peu nombreux et se cantonnent des domaines particuliers Les usages en classe rapport s dans les m moires sont plus significatifs Ils se centrent g
363. oute vidence une vision plus nette de ce que peut apporter l environnement informatique dans la classe de math matiques ainsi que des cueils qu il faut s efforcer d viter RESULTATS DES ETUDES DE CAS DE L IUFM DE FRANCHE COMTE Dans ce qui suit nous allons commencer par pr senter les dispositifs de formation qui ont un lien direct avec l laboration d un m moire professionnel sur les TICE Nous pr senterons ensuite les quatre stagiaires sujets de nos tudes de cas ainsi que leurs profils vis vis des technologies Pour pr senter nos r sultats nous les organiserons en trois parties qui dans une certaine mesure d pendent les unes des autres savoir l activit du stagiaire les d terminants de cette activit et l volution du stagiaire Nous terminerons par une conclusion dans laquelle nous reprendrons ce qui 65 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 nous semble ressortir le plus des r sultats quant la gen se de pratiques TICE chez les PLC2 tudi s Pr sentation des dispositifs de formation La formation l usage des TICE en math matiques ou en SVT compl te la formation TICE g n rale de dix heures obligatoires auxquelles s ajoute 2 5 heures optionnelles La formation l usage des TICE en math matiques La formation disciplinaire comprend 24 heures de formation en pr senciel r parties sur 4 journ es Elle doit s articuler avec le stage en responsabilit des stagiaires
364. p rimentation Un panel tr s large de disciplines est repr sent ce qui est satisfaisant puisque l on ne peut pas dire que seules les disciplines qui utilisent traditionnellement les technologies 1 e les professeurs de documentation ont t impliqu es Concernant les disciplines les plus repr sent es trois disciplines sont repr sent es dans environ la moiti des 19 IUFM ayant impliqu des stagiaires PLC2 dans l exp rimentation il s agit des stagiaires de documentation 10 sur 19 d Histoire G ographie 8 sur 19 et math matiques 8 sur 19 deux disciplines sont repr sent es dans environ la moiti des 9 IUFM ayant impliqu des stagiaires PLP2 dans l exp rimentation il s agit des stagiaires de Lettres Histoireet Math Sciences disciplines dans lesquelles il faut noter tout de m me que les stagiaires PLP en formation sont les plus nombreux alors que les autres disciplines sont plus rares Les publics et disciplines des stagiaires impliqu s dans l exp rimentation C212e sont pr sent s dans le tableau suivant Tableau 3 Disciplines des stagiaires du second degr impliqu s dans l exp rimentation C2i2e Public du second Disciplines Nombre d IUFM degr PLC2 Documentation 10 Histoire G ographie Math matiques Sciences Physiques SVT 8 8 7 6 Anglais 5 STI Technologie 5 4 4 4 4 Allemand Education musicale Lettres SES
365. parer de futures recherches DISPOSITIONS PRATIQUES Le symposium aura lieu Reims dans les locaux de l IUFM rue Ader La participation est libre mais il est demand de s inscrire Les repas seront pris en commun Une liste de propositions d h tels sera fournie Voyage par train Pour arriv e gare de Reims le 27 12h12 D part Londres 7h27 Montpellier 7h20 Marseille 7h28 Besan on 7h06 Dijon 8h Paris 11h27 Rennes 8h05 Lyon 8h D part gare de Reims le 28 17h15 Arriv e Londres 19h56 Marseille 21h58 Besan on 22h05 Dijon 20h40 Paris 18h Rennes 21h15 Lyon 20h51 Montpellier 22h38 D part gare de Champagne Ardenne le 28 18h19 ou 18h32 ou 18h58 Arriv e Londres 21h12 Marseille 23h26 Besan on 22h32 Dijon 20h40 Paris 19h Rennes 22h34 Lyon 22h09 Montpellier 23h55 Atelier associ au Symposium Sensibilisation au traitement de donn es textuelles Alceste En compl ment du symposium GUPTEN une sensibilisation est propos e au traitement de donn es textuelles par exemple obtenues l aide d entretiens semi directifs avec le logiciel Alceste Elle sera assur e par Jean Vincent le 29 matin Comit d organisation Delphine Combrouze Fabien Emprin Agnes Lenfant Jean Vincent Universit de Reims Comit Scientifique Lagrange J B Bessi res D Blanchard M Loisy C Vandebrouck F dir 2007 Gen ses d usages professionnels des technologies chez les enseignants rapport
366. particip des exp rimentations sur l utilisation du tableur et de logiciels de g om trie dynamique au coll ge Elle a t pr sent e dans la section pr c dente de ce rapport Evolutions observ es La premi re volution observ e chez Diane sur le long terme concerne l utilisation du papier crayon Lors des premi res exp rimentations avec le tableur elle distribuait aux l ves un document papier remplir et coller dans leur cahier Dans les observations de cette exp rimentation les l ves ont un cahier d informatique et Diane donne des instructions tr s pr cises sur ce que les l ves doivent y noter par exemple la r solution compl te d un exercice tape par tape Enfin nous avons vu que de nombreuses interventions de Diane durant les s ances observ es concernent l utilisation du papier crayon Ceci rejoint son id e exprim e dans le 7 Master de didactique des math matiques 31 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 questionnaire de garder des traces de l activit sur ordinateur pour y avoir recours lors du travail en autonomie La seconde volution observ e chez Diane comme dans le cas de Flore r side dans le souci d int grer les BEL dans le dispositif global d enseignement Chez Diane cela s observe particuli rement nettement dans les sujets de contr le Au d but de l exp rimentation elle mettait syst matiquement dans les contr les un exercice travaill avec la B
367. pas toujours leurs disciplines initiales Un formateur TICE est bien conscient du probl me a m riterait qu il y ait un groupe de travail Le probl me norme c est qu on s en rend bien compte j ai essay comme tout le monde de 13 PEGC professeur d enseignement g n ral de coll ge 98 Travaux b tir des tests des quizz sur Dok os et autres quand on sait qu on peut faire la m me chose en 10 minutes en pr sentiel et que a va tre 6h pour b tir un truc peu pr s moins ou aussi bien que ce que tu sais faire autrement bon tu te dis Il voque ici la difficult de constituer des ressources pour la formation distance des doutes sont exprim s quant l efficacit et surtout la rentabilit de la constitution de telles ressources On retrouve ici l argument du manque de temps qui constitue un frein suppl mentaire la mobilisation des formateurs Classe 4 la pression institutionnelle et soci tale Cette classe regroupe des discours autour des incitations aux usages des TICE ressenties par les formateurs Ce charg de mission r sume bien dans cette citation ce que beaucoup d autres ont exprim Alors je sens bien les pressions institutionnelles et sociales celles l je le sens tr s bien elles sont l gitimes je sens un peu moins les pressions de la part de la communaut enseignante qui au contraire seraient plut t des freins que des pressions pour l instant par contre dans la comm
368. per oivent comme eux les contraintes de l outil ma triser demandant un investissement personnel important et pour lequel peu de solutions de secours existent en cas de probl me On peut donc imaginer deux sc narios une progression des usages au fur et mesure de l arriv e sur le terrain de nouveaux enseignants titulaires du C2i favoris e par l observation des quelques pratiques existantes qui peuvent servir de r f rence ou au contraire une banalisation de la r sistance l effet d entra nement du C21 se trouvant contrecarr par le scepticisme majoritaire incitation et appropriation Les personnes interrog es expriment leur conviction que l outil informatique peut tre un auxiliaire pertinent pour les apprentissages et de plus semblent convaincus que la ma trise de cet outil par les l ves et les adultes qui les encadrent est un enjeu d avenir La demande faite par l institution de ma triser les TICE ne leur para t donc pas ill gitime et n est pas remise en question sauf dans un groupe o l Institution se voit accus e de pr ner les TICE dans des buts moins nobles soit pour faire moderne obliger les stagiaires pratiquer les TICE La position de ce groupe peut tre relativis e par le fait qu il tait majoritairement orient cycle 1 o l exp rience concr te sensible est prioritaire sur le virtuel et donc peut tre moins convaincu par l utilisation des TICE I
369. ponse la plus souvent mise en avant pour la question avec le recul que vous a apport la formation C212e les autres r ponses revenant souvent sont Une bonne compr hension de l efficacit de l outil informatique et Une sensibilisation l importance des TICE mais tout reste encore faire ce qui confirme cette hypoth se D ailleurs tr s peu de stagiaires se sentent performants En tout cas le C212e ne les a pas d go t de l informatique Un frein la mise en place de pratique la peur des probl mes techniques un manque de formation Il convient donc de noter que si le C2i2e semble globalement atteindre son objectif de mise en avant des TICE dans les pratiques qu il donne envie de faire des TICE quasiment tous ne se sentent pas suffisamment form s Le manque de formation voqu par les stagiaires fait surtout r f rence des probl mes techniques Cette id e vient de la contradiction apparente et assez pr sente dans les r ponses aux questionnaires certains indiquent le manque de mat riel comme excuse pour ne pas mettre en place de pratiques TICE alors qu en m me temps ils indiquent des conditions mat rielles correctes voire tr s correctes salle informatique un seul stagiaire n ayant pas du tout de mat riel informatique L aide assez souvent sollicit e conforte cette id e Le B2i une difficult inattendue Invit inattendu apparu dans certains questionnaires le B
370. pour elle de continuer soit avec la seconde partie de la question 5 donner un encadrement de l galit de rapport soit avec la d finition de sinus L encha nement d organisations math matiques et d organisations didactiques que Carmen propose est donc diff rent de celui de MEP Cela l a conduit guider tr s rapidement l observation des l ves pendant la question 5 pendant qu elle manipule les points la souris elle indique aux l ves de regarder la valeur des rapports lignes 9 11 Elle acc l re clairement le rythme de la s ance au cours de cette premi re partie de la question 5 Nous pouvons constater ici que le contenu math matique et didactique de MEP influence Carmen car elle est contrainte de traiter la question 5 sans que cela soit coh rent avec le choix qu elle a fait d apporter des l ments technologiques lors de la question 4 Cela peut tre interpr t comme un ph nom ne d instrumentation D un autre c t Carmen acc l re le rythme de la s ance dans la question 5 contrairement aux intentions pr vues par les concepteurs de l exercice MEP ph nom ne d instrumentalisation Cela est possible car Carmen a choisi de manipuler la souris de l ordinateur dans cette s ance Cela signifie que c est elle qui a en charge la d cision d appuyer sur le bouton valider la fin des questions MEP ainsi que la manipulation des segments pendant la question 5 Elle est ainsi libre d ajouter des info
371. pourrait pr senter les biais qu aurait pu introduire le caract re volontaire des r ponses sur les r ponses dans la population globale Age et type d intervention en tant que formateur IUFM AGE temps plein Non r ponse plein temps temps partag comme vacataire TOTAL Non r ponse 8 0 0 0 0 Moins de 30 ans 13 0 2 0 1 De 30 34 ans 8 5 8 14 7 De 35 39 ans 8 10 12 14 11 De 40 44 ans 13 11 26 14 16 De 45 49 ans 21 23 20 23 22 De 50 54 ans 21 23 18 17 21 De 55 59 ans 4 22 10 14 18 60 ans et plus 0 1 1 0 1 TOTAL 100 100 100 100 100 L ge moyen des r pondants se situe vers 47 ans 90 Travaux 60 sont des temps pleins 30 interviennent en temps partag et 4 sont des vacataires La d pendance entre les deux caract res est tr s significative Plus on est g plus on est dans la cat gorie des temps pleins ce qui confirme ce que l on sait des itin raires qui permettent de devenir formateurs en g n ral on devient formateur en intervenant d abord comme formateur de terrain tout en gardant une activit dans un tablissement scolaire Genre discipline et exp rience professionnelle dans la formation A l image de l ensemble de la population enseignante les disciplines litt raires et les enseignants du primaire sont des secteurs tr s f minis s et l inverse on trouve surtout des hommes en TICE Discipline enseign
372. pport les travaux r alis s lors de la deuxi me ann e de la g n ralisation Au cours de chacune des ann es de la recherche deux types d instruments ont t construits pour recueillir les repr sentations des acteurs des questionnaires d pos s sur une plateforme collaborative et des grilles d entretiens Nous pr sentons dans la figure ci dessous l organisation des diff rents recueils de donn es au cours de la phase d exp rimentation en 2004 2005 et de la premi re phase de la g n ralisation en 2005 2006 Objectif recueillir des donn es objectives sur la port e de la g n ralisation Objectif avoir une image du processus de g n ralisation en cours de r alisation Objectif faire le bilan de la g n ralisation Objectif avoir une image initiale avant le lancement de l exp rimentation O Fiches QO descriptives du A r i 3 Entretien Fiches bide Fiches Entretiens Les d exp rimen l exp rimen descriptives comp tences tation r ellement tation valid es C gt Objectif analyser en profondeur la g n ralisation Objectif approfondir certaines questions en vue de pr parer la g n ralisation 2004 2005 Exp rimentation 2005 2006 1 ann e de la g n ralisation Figure 1 D roulement de l tude de l exp rimentation et de la phase 1 de la g n ralisation Premi re ann e ou phase
373. pre activit dans ces environnements technologiques La deuxi me partie concerne la pr paration de la t che de l l ve et les l ments qui y interviennent La troisi me partie permet de d crire les pr visions de gestion de la classe Enfin la derni re partie vise relever les 48 Travaux points essentiels du d roulement effectif de la s ance aussi bien travers la description qu en fait le stagiaire que de son analyse a posteriori laboration du m moire professionnel et parcours de formation Le m moire professionnel est le produit d un processus long qui comprend notamment laboration d une probl matique issue d une question personnelle et professionnelle l laboration d un plan d exp rimentation permettant l lucidation de celle ci l utilisation de ressources notamment bibliographiques permettant de situer la r flexion dans un champ th orique Nous nous int ressons au r le essentiel que semble jouer le directeur de m moire dans l ensemble des phases de r alisation du m moire Nous avons soumis un questionnaire annexe 5 aux formateurs en d but d ann e et r alis des entretiens avec les directeurs des m moires concern s Ces entretiens permettent de mieux identifier leur r le dans tout le travail d laboration du m moire professionnel Nous avons recueilli des donn es nous permettant de d crire les dispositifs de la formation TICE y compris sa dimension discip
374. pre service teachers to the use of ICT in Proceedings of the 9 International Conference on Technology in Mathematics Teaching University of Metz France Abboud Blanchard M 2009 Le d veloppement professionnel relatif l utilisation des technologies chez les enseignants en formation initiale in Actes du 7 colloque international Recherche s en ducation et en formation Universit de Rouen Fallot J P Le Borgne P 2009 Gen ses et volutions des usages des technologies chez les enseignants fran ais d butants Analyse partir de questionnaires Symposium Le r le des TICE en formation initiale et continue dans un contexte de mutation de la profession enseignante lle rencontre du R seau REF 2009 Pratiques et m tiers en ducation et formation apports de la recherche Universit de Nantes 17 18 juin 2009 Lagrange J B 2009 La mise en place du C212e dans les IUFM demande institutionnelle potentiel humain difficult s et impact sur les form s Symposium Le r le des TICE en formation initiale et continue dans un contexte de mutation de la profession enseignant Onzi me rencontre du R seau REF 2009 Pratiques et m tiers en ducation et formation apports de la recherche Universit de Nantes 17 18 juin 2009 Connan P Y Verdier B et Vincent J 2009 Innovation et professionnalisation de la formation des enseignants de l essor des pratiques instrument es la structuration d usages so
375. que dimension internationale 183 3 Colloques journ es d tudes et s minaires s8tssnrentassnsaen montent teen ltlarts 184 PARTIE VII ANNONCE DU SYMPOSIUM DE SYNTHESE 187 PARTIE I INTRODUCTION La recherche GUPTEN s est situ e dans le cadre de l tude de la professionnalit enseignante particuli rement en situation instrument e Elle a consid r des usages mergents des technologies dans deux directions principales e La conception l utilisation et la mutualisation de ressources p dagogiques informatis es ainsi que la constitution de communaut s autour de ces ressources chez les enseignants en poste e les premiers usages en situation professionnelle par les stagiaires d IUFM et neo titulaires Elle est partie du constat que peu d usages r els existent aujourd hui L hypoth se est que dans les deux directions 1l existe des facteurs favorables au d veloppement des pratiques permettant de pr voir une plus grande g n ralisation mais que certains facteurs faisant obstacle aux usages vont r sister Il s agissait de comprendre comment partir de pr curseurs favorables et d obstacles pr visibles des usages durables des technologies marquant une certaine rupture avec les pratiques dominantes dans le m tier peuvent se d velopper Ces usages vont tre au centre des volutions dans les ann es qui viennent et l tude de leurs gen ses nous para t une priorit Les dispositif
376. ques de formation impliquant une utilisation des outils par les stagiaires En revanche les formateurs qui disent mettre en uvre des formations dans lesquelles les stagiaires eux m mes utilisent les technologies sont moins nombreux Pourtant les exemples cit s montrent une vari t d activit s possibles au niveau des r alisations du document multim dia aux sites Internet de lieu de mise en uvre P IUFM ou dans les classes Les pratiques TICE telles qu elles sont exprim es dans les discours des participants aux entretiens ne permettent pas de distinguer les formateurs impliqu s dans le C212e de ceux qui ne le sont pas au point que les cat gories de formateurs pourraient n tre qu au nombre de deux les formateurs Tice et les autres N anmoins le fait que les entretiens aient t r alis s aupr s de formateurs volontaires limite la port e de notre propos On peut penser que ceux qui sont les plus r ticents l usage des Tice dans leur pratique professionnelle avec les stagiaires n auraient pas souhait nous rencontrer D une pratique existante une pratique int gr e dans le C2i2e Pour ceux qui utilisent et font utiliser les technologies dans leur pratique professionnelle de formateur on peut rep rer dans le discours que la mise en place du C212e n est jamais pr sent e comme le d clencheur de ces pratiques Les formateurs n ont pas attendu le C212e pour mettre en place des pratiques avec usage des TICE l
377. r le plan professionnel Dubar Tripier 2005 C est la d finition de son m tier principal et l ensemble des l ments stables et permanents traversant les diff rentes fonctions remplies par cette personne ou ce groupe Elle varie dans le temps et dans l espace en fonction de multiples facteurs volution des m tiers changements organisationnels avec travail en quipe am lioration de la qualit transformation des modes de production flexibilit automatisation et informatisation des proc d s des processus de qualification ajout de responsabilit s suppl mentaires changement des environnements institutionnel technique humain Toutes choses qui sont en jeu dans les processus de gen se d usages des technologies au sein des IUFM Une injonction paradoxale int gr e au secteur public Je ne l aurai pas dit il y a encore 12 13 mois Avec le C2i2e enseignant il y a une prise de conscience d un mouvement qui a une prise sur l exercice professionnel avec des comp tences qui ne sont pas faciles qui appellent de nouveaux gestes professionnels qui ne sont pas simples et pas stabilis s On tait moins port s sur ces enjeux y compris dans le minist re On arrive cette injonction de massification Les technologies doivent se d velopper m mes si leur usage en est encore au stade de la gen se sans vraiment de mod les disponibles Or la grande majorit de la population s est form e en premier par autodida
378. r n importe quoi il va faire craquer l valuateur La question du temps consacrer l valuation en ligne est ainsi bien mise en relation avec la n cessit d tablir un contrat relatif l valuation Les formateurs pensent qu ils avaient ant rieurement au ePortfolio des strat gies efficaces qu ils ne peuvent plus mettre en uvre Classe 3 formateurs et formation distance Cette classe regroupe surtout des discours de directeurs adjoints et de charg s de mission TICE qui s expriment sur les pratiques des formateurs pour la mise en uvre de formations distance leur organisation p dagogique et leur accompagnement Les discours de responsables sur les formateurs ont comme contrepoint les discours de formateurs qui expriment leurs difficult s avec les outils Un charg de mission TICE mais ils ne se sont jamais rencontr s Le probl me c est a ils ne travaillent pas ensemble Il y a les TICE dans les disciplines on essaie de plus en plus de dire qu on ne prendra plus du tout de formateurs TICE qui ne sont que formateurs TICE faut qu ils soient dans une discipline si possible ce qui n est pas le cas on a un PE si on a un formateur qui est PEGC mais qui dit qu il ne veut plus travailler dans sa discipline L absence de travail collaboratif de la part des formateurs est point e ici mais aussi la grande difficult de mobiliser les formateurs TICE sur des disciplines qui ne sont
379. r une telle approche des diff rentes notions peut permettre certes un plus grand nombre de mieux comprendre les notions tudi es mais elle n cessite du temps En ce qui concerne les s ances sp cifiquement tudi es dans les m moires nous relevons tr s peu d informations sur les pr visions de gestion de la classe Kathy exprime uniquement le souci de v rifier avant la s ance que les machines fonctionnent correctement Gilles pr voit de mettre en place dans certaines s ances un embryon d enseignement diff renci Seule Florence produit des analyses a priori de ses s ances et ses pr visions de gestion de classe sont relatives aux modalit s de travail par exemple en bin me et aux aides qu elle pourra apporter aux l ves l occasion de difficult s informatiques ou math matiques Nous reproduisons ci dessous un extrait de son analyse pour une partie de la deuxi me s ance analys e dans le m moire Consignes envisag es Trouver des plans dont les sections avec le cube sont les figures planes suivantes carr triangle parall logramme non rectangle pentagone et hexagone Mode de travail des l ves en bin me Aides envisag es Il est sugg r de cr er de nombreux points mobiles afin d avoir beaucoup de plans diff rents et donc beaucoup de sections diff rentes Production attendue Trouver les plans les dessiner sur le polycopi pr vu cet effet et justifier que la sectio
380. rain sur l usage des TICE par les professeurs stagiaires et d mettre des hypoth ses sur la fr quence des divers usages ainsi que sur les rapports de ceux ci avec la formation Le Borgne et al 2006 La deuxi me tude que nous pr sentons ici permet de r pondre des questions beaucoup plus fines que celles qui peuvent tre tudi es travers l analyse de questionnaires purement d claratifs Elle vise principalement tudier les m moires professionnels relatifs aux TICE du point de vue des usages qui y sont rapport s et analys s OBJECTIFS ET HYPOTHESE DE TRAVAIL Un premier objectif de notre recherche est d approcher les pratiques professionnelles des professeurs stagiaires dans le domaine de l int gration des TICE travers l tude de traces de ces pratiques rapport es dans les m moires professionnels Un premier temps de travail nous a permis de relever le fait que les stagiaires prennent peu en compte les sp cificit s des TICE lors des leur pr parations de s ances les int grant Les difficult s rencontr es lors de leur d roulement les conduisent alors mais seulement a posteriori prendre conscience du r le particulier de l enseignant et des sp cificit s de l int gration des TICE Abboud Blanchard et al 2008 Un deuxi me objectif est de rep rer travers des crits professionnels des m moires des indicateurs de gen ses de pratiques TICE chez les stagiaires et des l ments de la
381. rcices Nous pouvons faire une hypoth se sur les raisons du d veloppement de cette gen se professionnelle Les situations de travail en ligne se d marquent des situations habituelles de la classe hors TICE par la nature des supports par la gestion sp cifique dont le professeur doit faire preuve par la connexion ventuelle des l ves hors temps scolaire par la plus grande individualisation des t ches propos es aux l ves Elles permettent au professeur stagiaire de passer au cours de son ann e de stage de constats et d explications r pandues l utilisation de l ordinateur pour g rer l h t rog n it la construction d un questionnement plus labor sur les gestes professionnels que le professeur doit acqu rir Ces situations sont galement peu tudi es en formation Nous pouvons penser que les contraintes d adaptation celles ci sollicitent davantage chez les professeurs stagiaires qui les exp rimente le d veloppement de nouveaux sch mes d usages professionnels des TICE notamment lorsqu elles sont analys es dans le cadre d un crit r flexif Ceci peut caract riser pour nous un point crucial dans la construction des sch mes d usages associ s aux technologies dans l activit des enseignants d butants Elles constitueraient ainsi des l ments d terminant les usages des technologies La gen se d j avanc e chez Brice La question de la gestion du temps est une d couverte qui pr oc
382. re Revenons pour terminer sur les trois couples qui dans la partie II axe 2 nous ont paru susceptibles de rendre compte des volutions possibles e Le couple comp tences usages Nous disions dans la partie II que des usages coh rents ne peuvent se d velopper sans un minimum de comp tences et r ciproquement le d veloppement de comp tences professionnelles relatives aux technologies particuli rement dans le domaine professionnel suppose l existence de ces usages Nous rappelions que le travail men dans l quipe en projet montrait que sur un plan global les professeurs stagiaires des IUFM sortaient difficilement d un cercle vicieux associant faiblesse des comp tences et usages peu experts en d pit de leur sensibilisation croissante aux technologies Les travaux men s dans l axe 2 montrent que en ce qui concerne les outils pour la formation formateurs et form s sont sortis de ce cercle du fait de la g n ralisation des outils de production de texte et des dispositifs en ligne Le C212e particuli rement le volet A a t compris comme un message fort En revanche en ce qui concerne la contribution des TICE aux apprentissages et malgr l incitation que constitue le C212e volet B comp tences et usages restent un niveau faible e Le couple changements r sistances Nous disions dans la partie II que ce couple prend en compte la fois la capacit des institutions d enseignement et de formation
383. re 2009 D un point de vue th orique nous nous appuyons sur le cadre g n ral pr sent dans la premi re partie du rapport axe 1 que nous consid rons plut t comme r ceptacle pour nos analyses En effet dans ce cadre il s agit dans un premier temps d tudier l activit de l enseignant travers l analyse de d roulements de s ances Dans notre travail nous avons acc s aux d roulements d une fa on indirecte travers l tude des comptes rendus du sujet enseignant stagiaire lui m me Dans un deuxi me temps il est question d tudier les d terminants de cette activit Dans notre cas ce deuxi me axe de travail est fondamental puisqu il repr sente un des deux pendants de notre probl matique savoir l tude des effets de la formation sur l activit du stagiaire et sur son d veloppement Nous y tudions en particulier le r le du dispositif de direction du m moire qui n cessite certains emprunts th oriques comme nous le d velopperons plus loin Nous adoptons le troisi me temps d tude d fini dans le cadre de l axe 1 o il s agit d tudier l volution de l activit de l enseignant en y int grant une approche plus sp cifique notre travail En effet la conception du m moire est un travail en lui m me d clencheur d une r flexion clandestine c est dire d une r flexion qui accompagne la r alisation du m moire mais dont on ne trouvera pas de traces explicites da
384. re raison 1 0 0 1 3 Sur l ensemble ils ont peur des difficult s techniques 70 et ils ne savent pas les utiliser 61 ils n ont pas eu de formation adapt e 53 ils ne savent pas comment les int grer en formation 46 Les trois r ponses ils ne savent pas les utiliser ils ont peur des difficult s techniques pas de formation adapt e arrivent toujours de mani re significative en t te dans les 3 premiers rangs Ces trois r ponses sont donc cit es en rang 1 2 ou 3 par la grande majorit des r pondants Ainsi d abord les probl mes techniques ensuite l aspect formation et ensuite ils ne savent pas les int grer aspect didactique En rang 1 pour 32 des formateurs interrog s si les formateurs n utilisent pas les technologies c est parce qu ils ne savent pas les utiliser qu ils ont peur des difficult s techniques 15 qu ils n ont pas eu de formation adapt e 12 ou que cela ne les int resse pas 10 La r ponse l institution ne reconna t pas suffisamment leur usage 7 arrive tr s largement en p p queue Un sentiment de non reconnaissance par l institution de l usage des technologies qui pourrait constituer un frein dans les pratiques est donc tr s peu pr sent La r ponse les outils traditionnels sont suffisants arrive en avant derni re position des citations L encore pour la grande majorit des formateurs interrog s ce n est pas un frei
385. re sera laiss e aux l ves CONCLUSION Dans cette section nous envisagerons successivement les volutions des stagiaires en liaison avec leurs profils TIC et leurs pr occupations didactiques l impact de la formation TICE sur ces volutions et le r le du dispositif m moires professionnels dans ces volutions Nous terminerons en mettant en vidence les similitudes dans les gen ses d usage des TICE par del les diff rences constat es Nos tudes de cas ont port sur sept stagiaires 5 en math matiques et 2 en SVT qui apparaissent finalement comme prototypiques en ce sens que ces stagiaires ont des profils vari s vis vis des TICE et que leur volution au cours de l ann e de stage a suivi des voies diff rentes L tude que nous avons men e a permis de mettre en vidence plusieurs facettes de gen se d usage professionnelle des TICE des stagiaires au cours de leur ann e de formation Kathy et Sylvain d une part Gilles et Yann d autre part apparaissent comme deux extr mes du point de vue des gen ses d usages personnelles des technologies alors que Florence Brice et Bruno se situent un niveau interm diaire En effet l entr e l IUFM Yann et surtout Gilles taient d j en quelque sorte des sp cialistes des technologies tandis que Kathy et Sylvain taient totalement novices dans ce domaine Florence en avait seulement une exp rience r cente Brice 84 Travaux tait famili
386. relatifs la gestion de la classe que les types des interventions et des aides semblent influenc s par des l ments li s aux profils de chacun des deux enseignants tels que relev s travers l tude des r ponses aux questionnaires Ainsi pour Gilles l utilisation des bases d exercices est une occasion de revenir sur des notions de base en math matiques de les revisiter et les consolider alors que pour Cathy il s agit avant tout d aider les l ves en difficult et de les assister pour surmonter ces difficult s Le statut diff rent des deux s ances Module et AI renforce sans doute ici l expression de ces diff rences 23 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 2 Le d roulement dans la s ance de Diane Diane utilise rarement des logiciels autres que les bases d exercices avec ses l ves Depuis qu elle a rejoint l exp rimentation elle utilise r guli rement Paraschool Quant son utilisation personnelle des TICE elle se limite l utilisation r guli re du traitement de texte et de l Internet l utilisation de logiciels sp cifiques aux maths reste pisodique Elle insiste dans ses r ponses au questionnaire sur le fait que l essentiel est d amener les l ves avoir une bonne m thode de r solution savoir r pondre correctement des QCM n est pas une garantie d apprentissage Dans cette optique l elle demande ses l ves d utiliser un cahier informatique o ils ont noter les tapes d
387. rendre un ordinateur alors qu avec une feuille a marche aussi bien Il doit aussi passer du temps sur la conception d une telle utilisation en cours On me pousse d un c t avancer finir le programme mais de l autre faire des TICE Mais je trouve le temps o moi Il pense aussi mais de fa on tr s g n rale que l int gration de ces outils dans son enseignement permet au professeur de 54 Travaux l am liorer cette technologie permet aussi l enseignant de progresser dans sa mani re d enseigner Gilles se pose galement a priori des questions g n rales sur la conduite de la classe en environnement informatique et plus particuli rement sur la conduite tenir en cas d incident Comment g rer quinze l ves voire une classe compl te devant des ordinateurs Que faire en cas de panne Quelle attitude adopter quand on n a pas de r ponse aux questions sur le logiciel Ma crainte venait surtout de la gestion du groupe et de mon attitude face un l ve bloqu effray face aux ordinateurs ou une utilisation autre que divertissante Enfin en ce qui concerne la conscience d une sp cificit de la gestion de classe en environnement informatique Gilles la signale en citant un texte de didacticien H Chaachoua trouv en ligne L outil informatique incite proposer aux l ves une d marche quasi exp rimentale en math matiques O
388. res de Conf rences qui semblent moins attach s la formation de formateurs que les autres cat gories de formateurs Ce contraste entre deux corps d enseignants chercheurs est probablement un effet de la th se qui pour les professeurs a pu tre r dig e avant la g n ralisation du traitement de texte et qui ainsi n a pas provoqu la m me entr e dans le num rique que pour les ma tres de conf rence La connaissance du contexte institutionnel Qu voque pour vous le C2i niveau 2 enseignant 92 Travaux Opinion C2i Fr q non r ponse 0 une certification validant des comp tences informatiques 68 un nouveau dispositif sans lien avec la didactique et la p dagogie 2 un nouveau dispositif qui int gre la didactique et la p dagogie 31 un r f rentiel de comp tences professionnelles 45 je n ai pas ou peu d informations ce sujet 6 Deux tiers des formateurs interrog s pensent que le C21 niveau 2 enseignant est une certification validant des comp tences informatiques ce qui est faux alors que moins de la moiti savent qu il s agit d un r f rentiel de comp tences professionnelles Les r pondants ont toutefois globalement entendu parler du C2i niveau 2 enseignant Seuls une petite frange n ont pas ou peu d information ce sujet Il s agit principalement de formateurs intervenant en Primaire et en Fran ais 12 des formateurs en Primaire et 12 des formateurs en Fran ais L quipem
389. riv qu il n y ait qu un l ve sur les deux qui tait r ellement actif Les l ves disposaient d une fiche de travail qui comportait des liens fiche papier et fiche virtuelle Ces liens les renvoyaient sur la page cible et ils revenaient ensuite sur la page papier pour r pondre aux questions A la question ce n tait donc pas une recherche libre la r ponse tait cat gorique non Cette r action tait justifi e par 1 le risque de dispersion consulter les m ls les forums et 2 les risques li s aux dangers d Internet c est tellement dangereux Le stagiaire sait toutefois qu il existe des filtres emp chant d avoir acc s ces sites mais d clare ne pas les avoir test s Il situe ses r ticences dans le fait qu il a du mal donner des consignes claires pr cises sur les t ches r aliser Tant en salle de classe qu en salle informatique Il pr cise que si la consigne n est pas suivie correctement sur un support didactis les probl mes restent minimes mais sur Internet a peut aller dans toutes les directions Il ajoute que l utilisation de l outil Internet par les l ves demande encore plus de pr paration et d encadrement Le probl me de la gestion de la classe a t point les l ves taient particuli rement enthousiastes un peu fous Ils ont t bruyants moins productifs Le stagiaire A a identifi une difficult li e au fait que les doc
390. rmation TICE et didactique La formation disciplinaire et notamment la formation disciplinaire en TICE est en g n ral appr ci e de la part de tous les stagiaires PLC2 et il en est de m me pour les stagiaires dont nous avons tudi les m moires Son impact sur le m moire est tr s d pendant du type de logiciel utilis ainsi que du cadre dans lequel le stagiaire fait appel aux technologies Pour Bruno qui utilise le logiciel mathenpoche et alors qu aucun exerciseur n tait l poque pr sent et tudi en formation la formation semble ne pas avoir eu d impact sur le travail conduit dans son m moire Par contre il d clare avoir profit des s ances concernant les logiciels de g om trie dynamique De ce point de vue les choix effectu par Bruno semblent assez singuliers Il ne va pas vers la formation mais semble se contenter des ressources propres qu il peut acqu rir par ses propres moyens il ne demande pas conseil en formation aupr s de ses formateurs il ne sollicite pas son directeur de m moire il n utilise pas l exerciseur disponible dans son tablissement Le quatri me stagiaire Yann ne se prononce pas sur la formation mais d clare que celle ci de fa on g n rale n a eu que peu d influence sur sa pratique en classe Concernant l utilisation des TICE il ne se souvient plus avoir re u une formation sur l utilisation de logiciels disciplinaires comme celui qu il a utilis lors de la s an
391. rmations aux questions pos es par MEP comme la 43 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 question 4 alors qu un l ve aurait tr s certainement valid sa r ponse apr s avoir r pondu la question pos e Cela lui permet galement d acc l rer le rythme de la s ance quand cela est n cessaire pour elle comme la ligne 11 Ce choix peut tre interpr t comme une technique instrument e par MEP de gestion du temps CONCLUSION Le travail du groupe EMULE a mis en lumi re des caract ristiques des usages possibles des bases d exercices en ligne au premier comme au second degr Il a montr que les sp cificit s de ces bases d exercices influen aient les pratiques des enseignants et identifi des ph nom nes t moignant de l appropriation des bases d exercices par les enseignants Nous retenons ainsi de ce travail des r sultats directement utilisables pour la formation des enseignants tous les usages de bases d exercices en ligne ne sont pas galement productifs pour les apprentissages des l ves Artigue et Gueudet 2008 Il est donc n cessaire de mettre en uvre des formations relatives ces usages Cette r flexion est en particulier exploit e dans le projet INRP Pairform nce au sein duquel un parcours de formation continue intitul Individualiser son enseignement en utilisant une base d exercices en ligne exploitant le travail fait dans EMULE a t r alis Gueudet Soury Lavergne et Tr
392. robl mes g om triques chez ses l ves Ainsi en ce qui concerne la premi re s ance d crite et analys e dans le m moire elle justifie le choix du logiciel de la mani re suivante Nous choisissons d utiliser le logiciel Geoplan d abord pour sa fonction de modification dynamique nous pensons que la construction g om trique de la figure et sa modification permettront d appr hender plus ais ment et plus rapidement la situation de l exercice D autre part l utilisation de Geoplan nous semble int ressante car elle fournit aux l ves un moyen de conjecture par l utilisation de la fonction affichage de valeurs num riques Au cours du m moire elle fait galement bien ressortir que pour elle les logiciels de g om trie peuvent tre une aide la construction des figures l mission de conjectures la visualisation dans l espace De m me Gilles per oit un int r t des logiciels de g om trie dynamique pour l apprentissage math matique L outil informatique est un ustensile qui permet de mieux visualiser une sc ne g om trique par exemple la construction d un prisme en cinqui me ou encore la question d une propri t g n ralisable cercle circonscrit sym trie Pythagore En effet quoi de mieux pour un l ve que de pouvoir modifier dynamiquement un triangle et voir que le cercle circonscrit a toujours pour centre l intersection des trois m diatrices Gilles choisit galement d
393. roche transversale et la pr paration de la s ance sont cart es sous le pr texte qu il a une certaine ma trise personnelle des technologies Je n ai pas jug la pr paration difficile dans la mesure o je c toie r guli rement l ordinateur Il reconna t pourtant la suite de l entretien ne pas avoir toutes les comp tences requises et s est aper u a posteriori que son valuation n a pas pris en compte les comp tences informatiques La gestion de la classe a pos quelques probl mes certainement amplifi s par la temp te de neige les l ves ont commenc ouvrir tout et n importe quoi sur Internet sans attendre vraiment les consignes a partait dans tous les sens Les l ves ont rencontr des probl mes de charge cognitive faisant attention aux questions li es l utilisation de l outil plus qu au travail de fond une l ve faisait r guli rement des confusions entre imparfait et pass simple Tout est ressorti dans ce m l alors qu elle progressait l crit Cette question aurait d tre rep r e rapidement puisque les l ves ne faisaient que recopier leur travail fait au brouillon La conclusion port e par le stagiaire C sur son travail tait c tait tr s bancal enfin je me suis dit apr s coup que ce n tait pas bien organis la question et si c tait refaire le stagiaire r pond je le referai mais je devrai bien ma triser le temps au niveau de l or
394. rog n it des l ves de sa classe de seconde et sur le d calage entre la non r ussite de certains de ceux ci l crit alors que leur participation en classe est tr s active et qu ils semblent comprendre le cours puis il propose des moyens pour tenter de g rer au mieux cette h t rog n it Au cours de l entretien et dans son m moire il pr sente plusieurs s ances TICE Une premi re sur la circulation sanguine effectu e en seconde au cours de laquelle l activit du stagiaire a consist d une part en une aide individuelle aux groupes pr sentant des difficult s 25 des l ves et d autre part en proposant des synth ses ponctuelles de quelques minutes en fonctionnement collectif 67 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 l aide du vid o projecteur Pour les autres s ances il a utilis des logiciels de simulation des logiciels d ExAO Exp rimentation Assist e par Ordinateur sur la respiration humaine et la photosynth se et labor des s ances de recherches d informations sur Internet Les raisons invoqu es pour utiliser les TICE sont principalement didactiques la manipulation facilite les apprentissages l ordinateur garantit les r sultats par exemple avec la simulation d une dissection ou s appuient sur l attrait des l ves pour l ordinateur Sylvain est un stagiaire de 27 ans titulaire d une ma trise BGSTU Biologie G n rale et Sciences de la Terre et d
395. rouve le r le facilitateur de l environnement institutionnel de mani re plus ou moins marqu e selon les 4 entretiens r alis s C est ainsi que pour le professeur stagiaire D et le professeur stagiaire B SVT l utilisation des technologies fait partie de la mission confi e l enseignant En effet pour le premier le c ur du m tier est la recherche documentaire et les technologies vont faciliter la recherche d information Il souligne que dans sa discipline on fait une formation la recherche documentaire qui passe par un logiciel de recherche documentaire cela s ajoute pour le stagiaire D la pression des enseignants des autres disciplines de l tablissement qui donnent des recherches effectuer en autonomie leurs l ves pour lesquels le documentaliste repr sente une personne ressource Pour le stagiaire B de grandes parties du programme de la discipline int grent l utilisation des Nouvelles Technologies Si pour les deux autres stagiaires A et C la pression institutionnelle est galement forte elle appara t plus comme tant subie Le travail r alis appara t comme une obligation dans le cadre des activit s impos es par IUFM m moire professionnel crits professionnels pour la validation de l ann e de stage et ou la validation d une des comp tences du r f rentiel de comp tence savoir le C212e Le stagiaire C Lettres explique que ce qui l a incit r aliser une s quence p d
396. rsit de Bretagne Occidentale La recherche que nous allons pr senter porte sur l int gration de ressources en ligne en cours de math matiques L emploi de telles ressources s tant largement r pandu depuis quelques ann es nous nous sommes attach es tudier la question de l existence d une gen se instrumentale pour l enseignant dans le cas o l artefact consid r est une base d exercices en ligne Nous proposons au cours de ce symposium de montrer l existence de telles gen ses et de pr senter l approche th orique et m thodologique que nous avons d velopp e pour tudier ces ph nom nes Cette approche combine une perspective instrumentale et anthropologique pour une t che didactique donn e nous observons et analysons les gen ses instrumentales et les techniques didactiques utilis es par l enseignant Cette pr sentation s appuie sur le travail du groupe de recherche EMULE Enseignement des Math matiques et Usages en Ligne d Exercices Nous mettrons en uvre notre approche th orique et m thodologique pour analyser un enseignement de trigonom trie en classe de 3 int grant la base d exercices en ligne Mathenpoche Bibliographie Chevallard Y 2001 Ecologie et r gulation in J L Dorier ed Actes de la XTi me Ecole d t de didactique des math matiques Corps Is re 191 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Gueudet G Trouche L 2009 Towards new documentary systems
397. rtout une discussion en permanence une veille de ce qu il faut faire et ne pas faire en fonction des comp tences des formateurs Ou cet autre directeur adjoint qui ajoute personnellement j ai toujours t en accord total intellectuellement avec ce que proposait la sous direction des technologies du minist re Il appara t clairement que les formateurs sont comme le disent Allouche Benayoun et Pariat 1993 des acteurs du changement qu ils ont int gr le discours normatif de la hi rarchie et qu ils le retranscrivent Dans les entretiens les positions sont cependant partag es quant l obligation pour les professeurs stagiaires de valider le C21 niveau 2 Les uns d clarent que c est un pan incontournable aujourd hui il faut vivre avec son temps les gamins ont tous un ordinateur chez eux la ma trise de l outil informatique fait partie de ce qu on pourrait appeler un socle commun Alors que d autres pensent qu il est crit dans le texte que le C21 est requis pour la comp tence 8 or le grand jury peut dire c est qu une comp tence parmi d autres alors sur les 10 globalement a va on l embauche Le r le des diff rents acteurs Le charg de mission TICE est avant tout consid r comme une personne ressource pour 63 de la population interrog e 10 des formateurs ne connaissent pas le charg de mission 25 l identifient comme un l ment moteur Les formateurs
398. rumentale ou documentaire appliqu e un sujet enseignant Une deuxi me dimension n cessaire consiste identifier une structure dans l activit du professeur Cette activit est complexe l approche anthropologique propose de l aborder en termes de types de t ches didactiques Selon Chevallard 2002a la t che principale qui incombe au professeur de math matiques est du type Tr mettre en place une organisation de savoir math matique OM Ce type de t che Tr se retrouve diff rents niveaux de d termination didactique du niveau de la discipline au niveau du sujet d tude OM ponctuelle Plus pr cis ment encore Tr se d ploie en plusieurs sous types de t ches didactiques chacun des niveaux La d termination des types de t ches permet dans une troisi me dimension d analyse d observer la fa on dont ces types de t ches sont accomplis par le professeur dans diff rents contextes en ayant recours au m me ensemble de ressources Gueudet et Trouche 2009 Ce sont les r gularit s dans la fa on d accomplir les t ches que nous retenons pour l analyse Elles sont d crites en termes de techniques didactiques Dans les environnements TICE nous parlons de technique didactique instrument e en particulier pour l analyse du travail du professeur en classe Nous prenons appui sur les travaux de Sensevy et al 2000 qui tudient les techniques didactiques d velopp es par les enseignants Nous consid rons celles de ce
399. s expliquer l organisation du travail et faire acc l rer les l ves En effet cette s ance est l une des premi res avec ce logiciel et Flore insiste aupr s des l ves sur les trois points suivants avoir son cahier d informatique sur lequel il faut noter un exercice de chaque type prendre l habitude de se r f rer au plan de travail sur lequel toutes les consignes sont crites c est dire non seulement la liste des fiches travailler mais aussi le nombre d exercices de chaque type faire comprendre que les exercices sont param tr s et qu en cons quence ils sont diff rents d un poste l autre et que leur difficult peut tre variable Les l ves ont bien r ussi les exercices de cet pisode cependant Flore a dit dans l interview qui a suivi la s ance qu ils avaient mis beaucoup plus de temps qu elle n avait estim d o dit elle la n cessit de les faire acc l rer Elle ne d clare pas de modifications envisag es sur ce point dans une ventuelle autre s ance Lors du d roulement de la suite de la s ance sur les activit s num riques Flore se heurte la difficult suivante il n est pas clair pour plusieurs de ses l ves que diviser par 3 c est pareil que de multiplier par 1 3 Pendant la s ance elle explique plusieurs fois puis crit au tableau diviser par un nombre a c est multiplier par son inverse l a Dans l interview Flore pr cise qu el
400. s 2 5 en moyenne qui ont une distribution de vocabulaire assez proche vecteur suppos du sens dans la classe Organisation 1h30 pr sentation d Alceste que fait Alceste sur un exemple les r sultats obtenus questions r ponses 1h30 manipulation sur texte personnel apport ou sur texte fourni 196
401. s a men une importante enqu te avec une m thodologie quantitative et qualitative aupr s de formateurs e Une composante du laboratoire CREAD CREAD est le Centre de Recherche sur l Education les Apprentissages et la Didactique n a pu vraiment se d velopper au del de la chercheuse initiatrice suite un grave probl me de sant de cette personne Elle a n anmoins produit un tr s important et original travail sur le dispositif de certification que constitue le Certificat Informatique et Internet niveau 2 enseignant C21 2e Ce travail a pu tre coordonn avec des travaux sur l appropriation des calculatrices par les enseignants du primaire men s par une chercheuse de l Universit d A x Marseille galement membre de l quipe GUPTEn Deux composantes principalement compos es de personnels non enseignants chercheurs d IUFM membres de l quipe associ e l INRP ont men des travaux partir de leur propre terrain d exercice prolongeant les travaux pr c dents e Une composante de l IUFM de Dijon Elle a tudi la mise en uvre de s ances p dagogiques int grant les technologies par les professeurs stagiaires servant de support la certification C2i2e e Une composante de l IUFM de Reims Elle pr sente ici un travail sur l impact du dispositif C212e sur les usages des n o titulaires Le tableau suivant r capitule les composantes et les objets tudi s dans ce rapport GUPTENn Rappor
402. s instrument s de formation ont fait l objet d une attention particuli re en raison de leur contribution potentielle aux gen ses et parce qu ils pr figurent les Espaces Num riques de Travail sur lesquels de nombreux espoirs sont fond s USAGES ET DISPOSITIFS La recherche GUPTEN s est int ress e une vari t d usages et de dispositifs de l enseignement primaire au premier cycle universitaire et la formation des enseignants Elle a rassembl une quinzaine de composantes qui chacune ont tudi des usages et dispositifs sp cifiques Ce rapport fait suite un premier rapport interm diaire Lagrange Bessi res Abboud Blanchard Loisy Vandebrouck 2007 Lors de l laboration de ce rapport interm diaire les composantes suivantes avaient fourni une contribution e Usages d Exerciseurs de Math matiques en seconde laboratoire Didirem e Dispositif de Suivi de Formation Distance pour les Enseignants de Math matiques SFODEM Montpellier e Usages de ressources en ligne de type bases d exercices de math matiques IUFM Bretagne Emule e Le m moire professionnel comme dispositif de formation aux TICE P le Nord Est des IUFM e Les formateurs en IUFM laboratoire AEP GUPTENn Rapport final Septembre 2009 e Conception d un dispositif de type Environnement Interactif d Apprentissage pour la formation en Sciences de futurs enseignants Modales e Evolution des usages du tableur dans la
403. s internes li s au profil personnel de l enseignant Enfin les volutions de l activit sont lues suivants deux versants imbriqu s un versant externe relatifs des volutions de sc narios de GUPTENn Rapport final Septembre 2009 d roulements et de syst mes de ressources et un versant interne relatif aux apprentissages des enseignants Dans une premi re partie nous pr sentons les construits th oriques dans lesquels s inscrivent les travaux des composantes Outre des r f rences ces construits chacune des composantes de l axe 1 fait appel des l ments th oriques plus ponctuels qui sont d taill s dans la partie consacr e aux travaux de chaque composante Il est noter que malgr l ancrage th orique dans l une ou l autre de ces construits chaque composante conserve l expression de sa probl matique propre ainsi que sa m thodologie originale de recherche Les travaux de ces composantes font l objet des parties suivantes En conclusion nous reprenons le cadre int gratif commun pour une lecture plus globale des r sultats apport s par chaque composante D Cadres et approches th oriques pour l tude des gen ses d usage 1 La th orie de l activit L int gration des outils TICE dans l activit de l enseignant ne peut s tudier qu en prenant en compte le contexte institutionnel mais aussi social dans lequel l enseignant exerce sa fonction C est pourquoi le premier cadre th
404. s pionniers consid rent que les technologies engendrent de nouveaux apprentissages et que l utilisation des technologies est li e un besoin didactique ou p dagogique Les durs qui n utilisent pas les technologies Les l galistes qui utilisent les technologies par obligation de l institution On constate que ce sont les suiveurs qui sont les plus nombreux suivis de pr s par les ent hous iaste sS les l g alist es et F les du TS Typologie 50 40 Y 30 20 7 10 0 T t t DURS LEGALISTES SUIVEURS ENTHOUSIASTES PIONNIERS TECHNOPHILES tant les moins nombreux Classes de discours Les 20 entretiens semi directifs analys s au moyen du logiciel Alceste nous ont permis d identifier cinq classes de discours tenus par les formateurs interrog s Parmi ces cinq classes quatre touchent la mobilisation des formateurs la derni re relevant essentiellement de la description du cursus des personnes interrog es Nous reprenons ici les quatre premi res classes Classe 1 changes mutualisation avec les technologies Les formateurs qui se sont beaucoup exprim s dans cette classe sont des professeurs d IUFM qui parlent de leur pratique avec les tudiants on peut ainsi relever cette citation par exemple mes tudiants en PE font leur travail sous format num rique ils me l envoient sous mon adresse mail pour que je les corrige je rajoute
405. s son enseignement de math matiques Son int gration de MEP ne l a pas amen modifier cet aspect de sa pratique Il d bute toujours l introduction d une nouvelle notion par une situation ERMEL Les l ves vont ensuite sur MEP faire des exercices relatifs la notion puis Jeffrey fait une s ance d institutionnalisation pour tous les l ves concern s CM1 ou CM2 En termes de gen se instrumentale on rel ve le fait que Jeffrey propose maintenant aux l ves de faire des exercices avant la s ance d institutionnalisation alors que celle ci suivait auparavant imm diatement la situation ERMEL Ceci est une cons quence du feed back offert par MEP celui ci permet aux l ves de travailler sur les exercices MEP sans intervention de Jeffrey et donc d appliquer dans un autre contexte et avant l institutionnalisation ce qu ils ont rencontr dans la situation ERMEL Jeffrey a d velopp une technique instrument e par MEP qui diff re de celle de Carmen cause d une part des diff rences de conditions et contraintes institutionnelles au sein desquelles il fait ses choix et d autre part de ses pratiques hors MEP 4 USAGES TECHNIQUES DIDACTIQUES INSTRUMENTEES ET ORGANISATIONS MATHEMATIQUES Nous allons maintenant donner des exemples de techniques didactiques instrument es et d usages li s des contenus math matiques sp cifiques Jeffrey l enseignement du calcul mental en CMI CM2 ou un travail en autonom
406. s de ce B2i sinon de la prochaine installation de la salle info qui permettra entre autres de le faire passer dans de meilleures conditions alors qu il tait minor dans les comp tences acqu rir pour le C212e Mais dans l ensemble les n o titulaires semblent peiner d passer des usages de type bureautique qui semblent dominants dans les coles L injonction paradoxale Ce constat rejoint l hypoth se d j mise que les acteurs du syst me ducatif notamment les enseignants sont soumis de l injonction paradoxale telle que d crite par Linhart 1991 Les entreprises fran aises donnent l impression de se livrer des contorsions inimaginables pour concilier des choix inconciliables Pour s adapter un environnement nouveau sans changer vraiment Pour transformer leur fonctionnement interne l aide des ex cutants sans conc der quoi que ce soit sur le plan de leur activit quotidienne de travail L institution demande aux enseignants d tre inventifs en mati re d introduction des TICE tout en modifiant tr s peu les conditions d exercice du m tier C est particuli rement le cas dans le premier degr o les programmes et valuations donnent peu de place ces technologies se conformant ainsi aux pratiques et attentes dominantes 165 PARTIE IV SYNTHESES ET BILAN SYNTHESE DE L AXE 1 GENESES INSTRUMENTALES RELATIVES AUX APPRENTISSAGES ET A LA FORMATION CHEZ
407. s de l ann e chez des coll gues non n o titulaires Alors que les coles sont globalement bien dot es mat riellement cf questions de la partie A seuls 47 des n o titulaires interrog s ont observ une utilisation des TICE avec des l ves Ce taux proche de 50 montre que des pratiques de r f rence peuvent exister pour ces enseignants d butants sans que toutefois l on puisse pr juger de la qualit de ces pratiques notamment en termes d apprentissages 153 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Les questions suivantes donnent cependant quelques l ments sur ces pratiques Si oui l encadrement de l activit d utilisation des TICE tait assur par Un enseignant titulaire avec sa classe 43 Un enseignant titulaire en d cloisonnement 14 Un enseignant sp cialis TICE dans l cole 21 Non r ponse 20 Le d cloisonnement ne semble pas tre une modalit dominante d usage des TICE Ceci est assez tonnant puisque au contraire cette modalit pourrait permettre aux enseignants non familiers des TICE d changer leur service avec des enseignants plus sp cialis s Cette r ponse s accorde galement avec le peu d enseignants sp cialis s TICE dans les r ponses Nous n mettrons en fait pas d hypoth se d interpr tation de ces chiffres qui sont trop faibles pour permettre une analyse L activit concernait 1 L apprentissage de l usage l ordinateur e
408. s des tablissements diff rents quant leur situation g ographique leur taille et la nature des quipements dont ils sont dot s Les conditions de stage sont identiques dans la mesure o ils sont tous stagiaires IUFM et doivent participer aux formations inscrites dans un plan formation Ils doivent valider le domaine de comp tence C212e Nous analyserons l environnement des stagiaires au travers des injonctions issues du Minist re de l IUFM de Bourgogne et des formateurs de l IUFM et de terrain d une part et de l tablissement dans lequel le stagiaire a r alis ses stages en responsabilit et de pratique accompagn e d autre part 143 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Le minist re par les programmes les r f rentiels destination des l ves ou des stagiaires incite fortement les jeunes coll gues int grer les technologies dans leurs activit s p dagogiques L IUFM les formateurs disciplinaires et TICE ainsi que les conseillers p dagogiques jouent galement un r le non n gligeable Le stagiaire A Anglais met l accent sur le r le jou par les formateurs TICE les formateurs d anglais nous ont incit s le faire et au sein des modules TICE on a travaill sur des s quences C est avec les formateurs qu on a fabriqu les s quences Le stagiaire D Documentaliste explique que les formateurs IUFM se sont faits les vecteurs de ce qui pouvait tre la mission du documentaliste On ret
409. s explications officielles de l tablissement Il semble donc que la question mat rielle soit v cue comme un frein Or nous constatons par ailleurs p 1 que les conditions mat rielles pour le d veloppement des TICE sont bonnes ou tr s bonnes sauf 154 Travaux envisager la relativisation d crite ci dessus remarque aff rant au paragraphe Equipement informatique l cole p 1 dans les coles des stagiaires interrog s Il y a l semble t il une contradiction Une premi re hypoth se est peut tre que le mat riel est pr sent mais obsol te ou en d rangement Une autre est que les enseignants observ s par les stagiaires interrog s ne ma trisent peut tre pas ce mat riel d o la r ponse Probl mes mat riels Une troisi me est que l organisation de l cole vis vis de l utilisation de ce mat riel n est pas suffisamment efficace pour qu il soit utilis de fa on int ressante Il existe donc des pratiques de r f rence assez souvent par le ma tre de la classe et des fins d apprentissage disciplinaire mais aussi bureautiques Les n o titulaires sont aussi confront s des enseignants d veloppant une r sistance plus ou moins passive Notons que ces enseignants qu ils d veloppent ou non ces pratiques ne sont pas pass s par la formation et la certification C21 Partie D usages des TICE par les n o titulaires en relation avec le C2i2e et la formation
410. s f condations partir de gam tes diff rents Donc il y avait les deux une partie tr s dirig e et une plus libre sur la fin La seconde s ance consistait en une recherche d informations sur Internet Avec ses classes de 4 il a utilis des logiciels de type clefs de d termination Yann est un stagiaire plus g que la moyenne 33 ans Il est titulaire d un doctorat en Sciences de la Terre et a effectu un post doctorat en Angleterre Il utilise les outils informatiques depuis 6 ans Six ou sept activit s TICE ont t r alis es sur l ann e scolaire avec l ensemble de ses classes Yann utilise des logiciels de traitement de texte et de dessin vectoriel et bitmap dans les cadres d usages 1 et 2 et de Pr AO les cadres 2 et 3 Il utilise par exemple en cours la Pr AO pour annoter un sch ma proposer des animations simples qu il cr e notamment pour expliciter un ph nom ne Yann estime que la formation TICE n a eu que peu d impact sur sa pratique Il regrette de ne pas avoir appris grand chose par in quation entre la formation et ses attentes je connaissais d j des 68 Travaux choses beaucoup de choses Justement les choses o j aurais voulu tre form logiciels d valuation utilisation d ENT Espaces Num riques de Travail on n a pas eu de formation ce sujet l Le stagiaire indique ne pas avoir re u d aide au cours de l ann e mais avoir aid ses coll gues lor
411. s impossibilit s mat rielles Dans ce cas soit les r ponses ont t directement prises en copie l aide d un logiciel de traitement de texte soit les participants ont r pondu dans un fichier texte Nous soulignons que le choix des participants notamment celui des formateurs par les charg s d exp rimentation a pu produire un biais ce choix n tant pas ind pendant de l image qu ils 120 Travaux voulaient donner de l exp rimentation dans leur IUFM Aussi pour la seconde ann e nous avons proc d diff remment pour le choix des participants aux entretiens Deuxi me ann e ou premi re phase de g n ralisation du C2i2e Au cours de cette seconde ann e tous les IUFM taient concern s nous attendions donc une participation massive l enqu te par questionnaire Deux questionnaires ont t diffus s l un avec des rubriques renseigner similaires celles de l ann e pr c dente l autre portant sur les items du r f rentiel r ellement valid s Les rubriques du premier questionnaire concernaient le p rim tre de la g n ralisation puisque rappelons le le C212e n tait pas obligatoire pour tous les stagiaires le pilotage de la g n ralisation le dispositif mis en place pour les formateurs le dispositif mis en place pour les stagiaires le dispositif de suivi et de validation mis en place pour les stagiaires la certification la formation continue et une rubrique de remarques libres Les en
412. s ont en projet des travaux alliant le cours de fran ais et celui d anglais dans le traitement d une th matique attach e la recherche documentaire l esclavage Les exigences institutionnelles les poussent g rer informatiquement les notes de leurs classes voire les absences pratiquer des plates formes comme Liberscol L environnement que les stagiaires trouvent dans leur coll ge ou leur lyc e est une condition d terminante mais non suffisante tre l aise en technologies reste la condition sine qua non Les r flexions mentionn es ci dessus nous permettent d envisager des perspectives de travail ult rieures Des entretiens compl mentaires combleraient nos lacunes comment les enseignants s y prennent ils pour introduire les TICE dans les travaux de classe comment organisent ils les groupes il semble qu ils recourent essentiellement aux coll gues documentalistes quels sont les feed back les bilans pr vus avec les l ves Pr vus et r alis s avec les formateurs Face ces publics qui ont aliment notre r flexion il nous est apparu qu il nous manquait le regard et les pratiques des formateurs de l IUFM de Bourgogne qui ont en charge ces stagiaires L tape suivante de notre recherche pourrait donc consister tablir un questionnement destination des 149 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 enseignants formateurs de notre institut pour mieux conna tre l usage qu ils fo
413. s pour que le formateur me prenne mes dessins que j avais faits moi sur Geoplan Donc surtout pour les exemples sites g om triques apprenti g om tre parce que je n en avais jamais entendu parler Mais c est bien a a permis de motiver d autres faire des TICE donc c est bon extrait de l entretien R le du directeur de m moire 61 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Nous nous basons ici aussi bien sur l entretien avec le stagiaire que sur l entretien avec son directeur de m moire Dans les trois cas le directeur de m moire a jou son r le pour aider l orientation de la probl matique et la centration sur des th mes pr cis conseiller des r f rences bibliographiques et webographiques prendre en charge la relecture et la correction de la mise en forme Dans le cas de Kathy et de Gilles le r le de leurs directeurs respectifs s est arr t ces trois points ils n ont eu aucune intervention dans la conception l analyse ou la r alisation des s ances TICE Donc en fait nous on r digeait et puis il v rifiait au fur et mesure ce qu on faisait Il nous disait si on sortait du sujet si a allait Il nous a aussi pas mal conseill de la bibliographie donc des sites mais c est vrai que d s le d but on avait d j tri donc au d but on comprenait pas ce qu il nous disait Il ne va pas l couter a Non Parce que en fait partir du moment ou ce n
414. s pratiques des formateurs 8 Biennale internationale de l ducation et de la formation D bats sur les recherches et les innovations APRIEF INRP Lyon 11 14 avril 2006 186 PARTIE VII ANNONCE DU SYMPOSIUM DE SYNTHESE d UPTEn Gen ses d usages professionnels des technologies chez les enseignants GUPTEN http gupten free fr SYMPOSIUM MARDI 27 ET MERCREDI 28 OCTOBRE 2009 IUFM Universit de Reims Secr tariat Didier Chauveau didier chauveau univ reims fr Responsable Jean Baptiste Lagrange jean baptiste lagrange univ reims fr La recherche GUPTEn s int resse aux usages des technologies num riques par les enseignants sp cialement les usages qui mettent la technologie au service des apprentissages GUPTEn est partie du constat que les usages significatifs sont peu r pandus L hypoth se tait qu il existe des facteurs favorables au d veloppement de ces usages permettant de pr voir une plus grande g n ralisation mais que certains facteurs faisant obstacle aux usages vont r sister Il s agissait de comprendre comment partir de pr curseurs favorables et d obstacles pr visibles des usages durables des technologies marquant une certaine rupture avec les pratiques dominantes dans le m tier peuvent se d velopper Nous avons aussi mis au centre de notre probl matique les dispositifs c est dire toutes les structures organisationnelles informatis es ou non qui visent supporter les usag
415. s quatre stagiaires de l IUFM de Franche Comt dont nous avons tudi les m moires r alisent des choix r pondant des probl matiques diff rentes Pour Bruno et Brice les technologies interviennent de mani re centrale comme r ponse une question initiale Ainsi pour Bruno la probl matique de la gestion de l h t rog n it est d embl e associ e l utilisation du logiciel exerciseur Mathenpoche l analyse de s ances en classes constitue le fil rouge de la partie pratique du m moire Il semble que sa motivation provienne vraiment d une difficult r currente g rer les diff rents niveaux des l ves de sa classe ce qu il pr cise d s les premiers moments de l entretien j ai eu beaucoup de probl mes avec les nombres d cimaux pour essayer de m adresser l ensemble de la classe Donc j ai commenc avec la division qu ils sont d j cens s avoir vu en primaire mais qui est quand m me une tape probl matique de faire en fait une sorte d valuation diagnostic partir de MathEnPoche pour obtenir un bilan d taill de la s ance pour chaque l ve en tant qu valuation diagnostic Bruno consid re donc a priori que MathEnPoche va pouvoir lui fournir un aide l valuation individuelle des l ves ainsi qu un cadre facilitant pour les faire travailler tous ensemble sur un m me th me C est un r el outil d valuation c est vident dans le sens ou chaque l ve peu
416. s sur l int gration des TIC pour l enseignement des SVT comportent une construction de s quences TICE l aide de logiciels g n raux traitement d images bitmap et vectorielles Pr AO constructeurs de sites Internet et de cd rom traitement de son traitement de vid o qui sont seulement abord s quatre s ances de trois heures Les s ances construites doivent dans la mesure du possible tre mise en uvre au cours de l ann e Une pr sentation et une analyse des productions tant effectu e en fin d ann e une s ance Un accompagnement au C212eest galement effectu durant ces s ances la pr sentation et utilisation de dispositifs d Exp rimentation Assist e par Ordinateur ExAO en coll ge et en lyc e deux s ances de trois heures la pr sentation et utilisation de dispositifs d Enseignement Assist par Ordinateur EAO en coll ge et en lyc e deux s ances de trois heures Ces s ances portent principalement sur la d couverte et l utilisation en classe de logiciels de SVT simulation mod lisation La formation m moire professionnel Cette formation est principalement organis e autour de deux dispositifs trois s minaires en groupe disciplinaire r partis entre le mois de septembre et le mois de janvier et un suivi individuel par un directeur de m moire L objectif du premier s minaire septembre est d amener les stagiaires d finir un questionnement et
417. s techniques qui font intervenir un outil informatique comme des techniques instrument es Nous relevons les finalit s de ces techniques en portant une attention particuli re aux techniques finalit s topog n tiques Il s agit d observer la production des topos de l l ve et du professeur leurs responsabilit s respectives vis vis du savoir et plus pr cis ment ici le r le de l outil informatique dans cette production Nous retenons ces cat gories pour l analyse des pratiques des enseignants de leurs choix et des l ments qui fondent ces choix et ces pratiques tant l chelle d une s ance qu celle d une s quence compl te Bueno Ravel et Gueudet 2008 3 L approche instrumentale en didactique des math matiques L approche instrumentale en didactique des math matiques Guin et Trouche 2002 s est construite en tentant d articuler des concepts issus de l ergonomie cognitive d une part Rabardel 1999 et de la TAD d autre part Chevallard 1992 Elle am ne ainsi distinguer l artefact outil qui va s ins rer dans une activit humaine et l instrument compos d un artefact et de sch mes d utilisation de cet artefact construits par le sujet Le processus conduisant la construction de l instrument est la gen se instrumentale m me s il est d licat d identifier et de d crire le construit psychologique qu est le sch me Vergnaud 1996 Rappelons que les gen ses comporten
418. s technologies on note par ordre d croissant la motivation personnelle les besoins li s la p dagogie et la didactique qui apparaissent comme des l ments facilitateurs L enqu te aupr s des formateurs montre un certain nombre de freins qui peuvent limiter l utilisation des technologies Le facteur principal est li aux difficult s techniques et logistiques mais aussi l absence de formation adapt e et la m connaissance de l int gration en situation apparaissent galement de fa on significative Les r sistances sont plus difficiles anticiper Loin d tre des manifestations de conservatisme elles font souvent appara tre des contraintes du syst me d enseignement ou de formation Les formateurs peuvent ne pas vouloir abandonner des strat gies de formation ou d enseignement qui ont fait leur preuve et que l usage d une technologie rend obsol te et ce d autant plus qu ils pensent ne pas disposer de strat gies aussi assur es avec les technologies Dans ce contexte sp cifique d organisation ducative les pratiques qui se mettent en place participent d un changement du rapport aux dispositifs en termes d identit et de professionnalisation En effet l usage devient social d s qu il est possible d une part d en saisir les conditions sociales d mergence parce qu il est stabilis Ainsi l identit professionnelle est ce qui d finit une personne ou un groupe de personnes su
419. sciences de la vie et de la terre SVT Nous nous limiterons aux m moires des ann es universitaires 2005 2006 de deux IUFM celui de Champagne Ardenne et celui de Franche Comt Les m moires s lectionn s sont ceux pour lesquels la probl matique met en vidence l usage des TICE ou bien met en uvre une s ance utilisant les TICE Ces m moires sont rep r s partir d un questionnaire stagiaire et d une premi re consultation de l ensemble des m moires produits dans les disciplines concern es Le corpus de donn es Pour acc der au maximum d indicateurs utiles la compr hension aussi bien des gen ses des pratiques TICE qu aux l ments de formation influant sur ces pratiques nous avons recueilli plusieurs types de donn es e La description des dispositifs de formation e Des questionnaires stagiaires permettant de conna tre leur utilisation professionnelle des TICE e Les m moires qui rapportent une exp rimentation TICE e Des entretiens des stagiaires auteurs des m moires tudi s e Des questionnaires et entretiens des formateurs directeurs des m moires tudi s Le sch ma ci dessous permet de r capituler et d avoir une vue d ensemble sur nos objets d tude et sur les donn es recueillies 47 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Rep rage des profils et travail r el des stagiaires auteurs des m moires Nous avons labor et fait passer un questionnaire annexe 1 l ensembl
420. seiller p dagogique a jou un r le essentiel comme mod le d enseignant r ussissant dans l usage des TICE Kathy s est inspir e de sa pratique Sa pr sence ses c t s pour l pauler l a aid e se rassurer et s aventurer dans ce domaine qui lui faisait peur Parlant de lui elle d clare lors de l entretien En fait c tait un de mes anciens professeur et donc c tait un des premiers dans le coin vraiment avoir son vid o projecteur donc je me rappelle quand j ai t le voir quand j tais en DEUG en formation en stage j avais t le voir il utilisait d j le vid o projecteur Donc c est vrai que a m a toujours pouss e Et puis il m avait dit d s le d but de l ann e si tu as besoin Il s y conna t il a fait des formations donc il pouvait vraiment me conseiller Donc vraiment je pense qu il m a quand m me pas mal soutenue on va dire parce que je savais qu il savait s en servir Le vid o projecteur la premi re fois que je l ai utilis il tait avec moi Donc je pense que a aide d avoir quelqu un c t qui sait s en servir qui peut te conseiller au fond de la classe si j avais un probl me me dire quoi faire Pour Gilles son conseiller p dagogique a eu un r le d terminant pour lui montrer comment mettre en place des s ances TICE et comment les g rer avec les l ves Ce qu il m a apport tous les exemples et fa ons de faire la fa on de pr senter un TICE
421. sfaisant ou plut t satisfaisant Nous avons pu faire un relev par IUFM et constat que seuls cinq IUFM ont t point s par leurs formateurs comme offrant un quipement pas ou peu satisfaisant ANALYSE PAR DIMENSION dimension 1 Les usages des technologies par les formateurs facilitateurs et freins La premi re dimension concerne les usages des technologies par les formateurs ou plus pr cis ment la fa on dont ils se les repr sentent ainsi qu un premier rep rage ce qui pour les formateurs constitue des facilitateurs ou des freins ces usages Les usages personnels 93 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 La population dans sa grande majorit utilise l ordinateur des fins personnelles 80 des personnes qui ont r pondu l utilisent quotidiennement On peut en d duire que tous les formateurs qui ont un ordinateur et un acc s Internet les utilisent des fins personnelles et ceci de fa on quotidienne Parmi les formateurs qui utilisent leur ordinateur 94 d entre eux l utilisent au moins une fois par semaine Peu d entre eux ne l utilise que mensuellement 2 Le fait de r pondre sur papier est en lien avec le fait qu ils utilisent moins leur ordinateur s ils en poss dent un Ils l utilisent de mani re plus pisodique Les formateurs consid rent que le recours aux TICE est n cessaire voire indispensable pour la formation Les usages professionnels Dans une perspective professio
422. squ il le pouvait Brice stagiaire de Math matiques a effectu son stage en responsabilit dans une classe de 4eme et dans une classe de 6eme Dans son m moire intitul Comment peut on utiliser en math matiques les ordinateurs disponibles dans les coll ges il tudie les diff rentes possibilit s d utilisation de l ordinateur dans son cours de math matique d couverte des usages mais galement mises en uvre effectives et il souhaite examiner plus g n ralement comment l ordinateur peut s inscrire dans le fonctionnement de l enseignement au coll ge Il n approfondit pas une s ance bien particuli re mais d crit 4 5 s ances qu il a men es dans sa classe et dans lesquelles diff rents outils TICE seront utilis s L objet de ce m moire est non seulement de chercher les diff rents usages de l ordinateur qui s offrent nous mais galement de les mettre en oeuvre et ainsi de tester ces m thodes en pratique la pr paration d un tel m moire est un formidable moyen de se familiariser avec ces nouvelles pratiques Il pr sente des s ances dans lesquelles l enseignant utilise lui m me l ordinateur pour pr senter ou illustrer son cours th mes trait s th or me de Pythagore et r ciproque du th or me de Pythagore puis des s ances dans lesquelles l l ve travaille avec l ordinateur th mes trait s table de multiplication aide et soutien avec mathenpoche triangles re
423. st susceptible de favoriser la r ussite de l int gration des nouvelles technologies e Concernant le dernier axe du mod le de Mallein et Toussaint 1994 celui de la transformation sociale les repr sentations des r pondants vont dans un sens diff rent Ils voient plut t l innovation et en particulier celle qui est g n r e par les syst mes de communication comme une r volution des mod les de sociabilit en place avec notamment le d veloppement massif des changes contraire la culture enseignante Ils font donc r f rence au concept de r volution sociale et non simplement l volution Il n est sans doute pas tonnant que la dimension transformations sociales constitue la pierre d achoppement de l int gration des technologies moins que pour reprendre le point de vue des auteurs 1l ne s agisse d une volution sociale d ensemble qui traverserait le milieu enseignant comme l ensemble de la soci t 132 Travaux DISCOURS SUR LES TECHNOLOGIES Les qualit s intrins ques des objets jouent un r le facilitateur en particulier leur utilisabilit Les formateurs ont des attentes vis vis des services informatiques en terme d outils simples utiliser ce que je voulais c est utiliser une plate forme sans que a me pose aucun souci pour que les formateurs qui n y connaissent rien puissent l utiliser de mani re la plus transparente possible la plate forme qu on a choisie on la
424. suivie en PE2 Il tait d abord demand de ranger cinq assertions relatives au C212e de celle avec laquelle la personne interrog e tait le plus en accord rang 1 celle avec laquelle elle tait le plus en d saccord rang 5 On attribue la moyenne des rangs chaque assertion Question noter de 1 convient le plus 6 convient le moins Score moyen A t l occasion de se former aux TICE 2 4 Vous a oblig faire des TICE lors de l ann e de stage vous n en auriez sans doute 2 6 pas fait sans cette obligation Vous a convaincu de l apport des TICE dans votre profession 2 8 A t l occasion d acqu rir des comp tences professionnelles au del de la stricte utilisation des TICE 2 8 A t une charge inutile 28 Avec des scores moyens dans une fourchette restreinte ces assertions pourtant tr s diff rentes les unes des autres sont peu d partag es La r ponse qui arrive en t te est li e la formation mais c est celle qui y fait allusion de la fa on la moins pr cise On notera la tr s grande proximit de la r ponse qui vient en seconde position et qui montre que l utilisation des TICE n est pas du tout naturelle Les trois derni res questions arrivent ex quo On notera que cette position au dernier rang a t r serv e aux deux seules phrases faisant pr cis ment allusion la conviction de l utilisation des TICE et leurs potentialit s formatrices On notera en
425. t l ve Ceci est notamment exprim par Kathy je pense qu il faut quand m me au tout d but de l heure leur expliquer comment a se passe et puis apr s normalement ils sont bien guid s ils comprennent bien Chez Florence nous notons par ailleurs le souci de montrer aux l ves l int r t de travailler avec un logiciel de g om trie comme elle l explique lors de l entretien Mon r le a a d j t de bien leur expliquer la nouvelle activit enfin la nouvelle m thode de travailler Qu est ce que tu entends derri re la nouvelle m thode C est dire on allait utiliser un logiciel de g om trie o ils auraient une certaine mobilit des points Enfin je voulais vraiment qu ils comprennent bien que la figure n tait pas fig e C tait pas on d place ce qu on fait sur le papier Non il y a un attrait vraiment particulier qui fait qu on utilise a Et toi tu traites un exemple Non simplement ils construisent tous les trois points en m me temps et je leur dis vous vous placez sur un point et vous v rifiez bien que vos points sont mobiles Pour la suite du d roulement il semble que les l ves travaillent essentiellement en autonomie en suivant le document l ve con u avec cet objectif Sur ce point Kathy rapporte dans son m moire Pendant cette activit les l ves taient compl tement autonomes et devaient trouver par eux m mes un r sultat du cours D
426. t d veloppe l id e d un continuum entre la sph re priv e et l utilisation didactique passant par la communication professionnelle en dehors de la classe Je dis toujours l informatique il y a trois niveaux il y a l informatique pour soi il y a l informatique avec ses pairs et l informatique avec ses l ves et que il ne faut pas br ler les tapes Une fois qu il aura pass cette tape il verra j esp re rapidement que c est int ressant d utiliser l informatique avec ses coll gues avec ses pairs donc de dialoguer avec des pairs d changer des mails des documents d aller sur des listes de diffusion s informer trouver de l information avec d autres qu on ne trouve pas forc ment quand on tape des mots cl s dans Google Et puis ensuite leur montrer gr ce aux environnements de type Campus ou QuickPlace que a peut valoir le coup de travailler avec ses coll gues d changer des docs de d battre de leur donner un environnement Rejoignant le point de vue d velopp par Chambat 1994 on peut donc dire que l informatique et l Internet s int greront dans la formation gr ce des activit s pr existantes caract re social Jacques Perriault 1989 a montr que l appropriation passait par un d tournement des objets Nous retrouvons ces questions dans les points de vue d velopp s par les participants a ne fait pas dispara tre la pertinence des activit s de formation a les d place vers
427. t qu ils ont une didactique efficace Les r fractaires disent On a une didactique tablie qui ne tient pas compte des TICE et il n y a pas de raison qu on en change K soit parce que certaines disciplines n ont pas ou ont peu commenc l int gration des technologies Les formateurs d EPS ne se sentent pas concern s 1 l oppos un participant affirme 125 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 EPS les coll gues on les conna t a va fonctionner aussi F Les formateurs de Lettres sont parfois consid r s comme r fractaires mais l oppos un exemple d int gration r ussie des technologies dans l enseignement des Lettres est donn Alors sur l atelier d criture ce qu on a vu la coll gue essaie d identifier les difficult s des enfants18 au travers de l exp rience de l criture F et un des participants aux entretiens est une formatrice de Lettres qui dit En Lettres si je regarde la formation TICE je trouve qu on est en phase ascendante J Il en va de m me pour les formateurs de Philosophie qui sont pr sent s comme majoritairement r ticents alors qu il se trouve que l un des formateurs ayant particip aux entretiens a t avant de devenir formateur TICE professeur de Philosophie en zone sensible et que c est l qu il a commenc introduire les nouvelles technologies dans son enseignement Concernant les CPE la question est complexe parce que
428. t avoir en fait une s ance personnalis e puisqu il est face son ordinateur le prof peut pr voir une s ance pour chaque l ve des corrig s ou des aides par rapport aux erreurs qu on fait en temps r el en fait c est une individualisation du travail Brice centre sa r flexion sur l am lioration de sa pratique professionnelle par l utilisation coh rente mais fr quente des technologies M me s il d bute le m moire en citant le cadre institutionnel dans lequel se d veloppe l utilisation des TICE il note qu en tant qu enseignant et encore plus en tant que jeune professeur il est oh combien important de s int resser ces volutions et de s y adapter Son m moire s int resse donc essentiellement au d veloppement des comp tences de l enseignant dans l utilisation des TICE dans tous les secteurs de son activit professionnelle Pour Sylvain et Yann l utilisation des technologies n intervient que comme un facteur parmi d autre pour r pondre aux questions centrales du m moire celles de la motivation et de l h t rog n it La probl matique de l int gration des technologies dans leur pratique professionnelle y occupe donc un espace beaucoup plus restreint Alors que Bruno d taille dans son m moire trois s ances d utilisation du logiciel MathEnPoche toutes selon la m me organisation p dagogique un l ve devant un ordinateur Brice quant a lui exp rimente de nombreuses s
429. t des logiciels de bureautique 50 Dans ce cas cela se passait En salle informatique 36 Par petits groupe sur les ordinateurs de la classe 0 Sur un poste isol dans la classe 14 2 Une utilisation de l ordinateur des fins de structuration d apprentissages disciplinaires 57 Dans ce cas cela se passait En salle informatique 36 Par petits groupe sur les ordinateurs de la classe 7 Sur un poste isol dans la classe 14 Les utilisations sont donc quitablement r parties entre l usage bureautique de l ordinateur et l int gration des technologies dans les disciplines Comme plus haut cependant le faible nombre de r ponses ne nous permet pas de tirer de conclusion Si non quelles sont les raisons Manque de temps 19 Probl mes d organisation et d accessibilit 25 Probl mes mat riels 37 R fractaire aux TICE 12 Pas d explication 12 Un peu plus du tiers des r ponses expliquant la non observation des TICE font r f rence des probl mes li s l quipement de l cole et son utilisation Probl mes d organisation impossibilit observer un coll gue quand soi m me on travaille aux m mes heures et d accessibilit 4 14 Probl mes mat riels 6 20 Il est important de constater que tous les stagiaires qui ont r pondu ont pr cis car la question leur tait pos e qu ils d duisaient leur r ponse de leur observation qu ils ne citaient pas de
430. t deux processus imbriqu s les processus d instrumentation constitution des sch mes d utilisation des artefacts et les processus d instrumentalisation par lesquels le sujet s approprie les artefacts L instrumentalisation correspond donc au versant externe des volutions de l activit tandis que l instrumentation se traduit de mani re interne L approche instrumentale en didactique des math matiques a essay de transposer cette th orie du d veloppement professionnel un cadre scolaire o il est question d apprentissage des math matiques en l articulant avec des th ories d j existantes en didactique notamment la TAD de Chevallard Cette derni re met l accent sur la dimension institutionnelle des processus d enseignement et d apprentissage les syst mes de normes et valeurs institutionnelles qui en conditionnent la l gitimit Elle nous conduit ainsi situer les gen ses instrumentales individuelles au sein de gen ses institutionnelles et interroger les artefacts 12 Cadres th oriques et m thodologies introduits dans le syst me ducatif quant leur compatibilit avec les environnements usuels de l enseignement et les syst mes d artefacts associ s Depuis quelques ann es la didactique s est int ress e l enseignant dans les environnements technologiques ce qui a donn lieu des travaux sur son activit en classe d velopp s dans le cadre de l approche instrumenta
431. t exactement semblables puisqu elles enseignaient dans le m me tablissement Nous retenons l exemple de l une des deux enseignantes Carmen mais des descriptions similaires pourraient tre faites pour l autre Pour le premier degr nous avons rencontr des conditions mat rielles diverses allant de 4 postes disponibles dans une salle loign e une salle informatique compl te contigu la salle de classe Nous allons nous centrer pour les exemples d velopp s ici sur le cas d un enseignant Jeffrey disposant de 9 postes dans une salle loign e de sa classe afin d viter les situations extr mes Nous r capitulons ci dessous tableau 1 diff rents types de conditions et contraintes pour chacune de ces deux institutions Jeffrey premier degr Carmen coll ge El ves El ves motiv s cat gories El ves difficiles cat gories socioprofessionnelles favoris es socioprofessionnelles d favoris es Double niveau CMI CM2 24 l ves H t rog n it importante environ Mat riel 9 postes connect s Internet dans la Deux salles informatiques de 15 biblioth que de l cole tage en dessous de postes chacune Un vid o la salle de classe Pas de vid o projecteur projecteur Acc s Internet hors classe pour la plupart Acc s Internet hors classe possible des l ves leur domicile pour tous la au CDI le midi m diath que municipale 37 GUPTENn Rapport
432. t final Septembre 2009 Composantes GUPTEN Axe Usages et dispositifs tudi s Exerciseurs seconde 1 Usages d Exerciseurs de Math matiques en seconde Laboratoire Didirem Usage en Ligne d Exercices 1 Usages de ressources en ligne de type bases IUFM Bretagne d exercices de math matiques M moires Professionnels 1 Le m moire professionnel comme dispositif de Inter IUFM formation aux TICE Les TICE et les formateurs 2 Impact des dispositifs instrument s sur la IUFM Universit de modification des modes de travail des formateurs en Reims IUFM Instrumentation et 2 La mise en place du C2i2e dans les IUFM de professionnalisation autour l exp rimentation la g n ralisation du C2i2e Laboratoire CREAD Recherche d information en 2 Activit s de professeurs stagiaires du second degre ligne et C2i2e IUFM li es la recherche d information en ligne dans le Bourgogne cadre du C212e Les n o titulaires et le 2 Pratiques et repr sentations des TICE par les n o C212e IUFM Reims titulaires professeurs des coles l issue de la formation au C2i 2 PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE ET RAPPORTS AVEC L INRP La recherche a t financ e par le Minist re de l Education National de l Enseignement sup rieur et de la recherche FNS dans le cadre de l ACT Education et Formation 2 me appel d offre 2004 Elle a b n fici galement du soutien
433. t inspir s par les diff rents scores la question ci dessus SYNTHESE Question 1 la perception des TICE par les n o titulaires D une mani re g n rale les stagiaires situent mieux les TICE que dans une enqu te faite l ann e pr c dente aupr s de professeurs stagiaires L id e selon laquelle les TICE sont un moyen d enseignement avant tout pr sentant ses sp cificit s ses avantages et ses inconv nients en termes de structuration des apprentissages semble donc faire son chemin et tre de mieux en mieux per ue On remarque cependant que l un des trois groupes se d marque des deux autres ce sujet Les r ponses peu satisfaisantes y sont nettement plus nombreuses Ce groupe ne pr sente a priori aucune diff rence de nature avec les deux autres si ce n est qu il est issu d un stage n o titulaire en arts visuels et en cycle 1 Nous avons voqu l hypoth se qu il y ait un lien entre ces choix arts et cycle 1 et l int r t des TICE en maternelle les activit s sont avant tout sensorielles et donc moins videmment num riques Il se trouve aussi que c est dans ce groupe qu a t enregistr e le moins fort taux de stagiaires mettent en oeuvre les TICE dans leur classe Une hypoth se confirmer sur une enqu te quantitative pourrait donc tre la suivante c est parmi ceux qui approfondissent leur formation sur des arts la maternelle que se trouve le plus fort taux de personnes qui n
434. t jouer un r le pour faire voluer les pratiques en insistant surle caract re collectif des formations au niveau des formations l attention des stagiaires ann e derni re sur un groupe de stagiaires le probl me tait l absence de collaboration entre les stagiaires le travail est collaboratif ils sont par bin mes par trin mes voire parfois par quatre dans le groupe sur les trois seule une personne a fait vraiment le travail demand c tait l exemple type d une non collaboration entre les stagiaires du groupe ses coll gues n avaient rien apport au niveau situation de classe leur seule participation tait technique je sais a parce que le travail de discussion se fait aussi en partie en ligne travers un d bat sur forum donc j ai la possibilit de voir le travail de chacun mais aussi au niveau des formations de formateurs ce qui est assez rigolo a fait partie des mentalit s qu il faudra peut tre essayer de changer c est que les plasticiens sont venus me voir individuellement pour que je les forme Je leur ai dit non on va se regrouper on va monter une formation de formateurs parce que ce qu ils voulaient c est une formation personnelle c est assez particulier aussi a refl te quand m me une fa on de penser la formation Travailler entre enseignants d une m me discipline pour avancer dans sa r flexion didactique est certainement une source non n gligeable de d veloppement de potential
435. t la phrase Je ne crois pas l int r t des TICE dans les apprentissages des l ves qui arrive largement en fin de liste Elle confirme ce qui avait d j t remarqu lors de l analyse de l ann e pr c dente les difficult s d int gration du C212e comme composante part enti re de la formation et des TICE comme modalit pertinente d apprentissage tiennent autre chose qu un d ni global de la part des stagiaires du domaine que nous tudions ici bien au contraire Partie E Avec le recul que vous a apport la formation C2i2e Question noter de 1 convient le plus 6 convient le moins Score moyen 160 Travaux Une sensibilisation l importance des TICE et l envie de parfaire ma formation pour devenir vraiment performant 2 4 Une bonne compr hension de l efficacit de l outil informatique pour construire les comp tences et structurer les apprentissages des l ves 2 6 Une sensibilisation l importance des TICE mais tout reste encore faire pour que j ose me lancer vraiment 21 Une meilleure ma trise personnelle de l ordinateur pour pr parer mes cours criture des fiches de pr paration cr ation de fiches remplir par les l ves etc 2 8 Rien ou si peu 3 1 Une vraie formation aux TICE et d sormais je me sens performant 4 5 Un d go t d finitif de l informatique 5 4 Repla ons les phrases dans l ordre d croissant de leur convenance aux 30
436. t les Math matiques A la question Que pensez vous de l int r t de recourir aux technologies dans les disciplines suivantes les formateurs des deux disciplines fondamentales Fran ais et math matiques sont ceux qui de mani re significative se prononcent le moins au sujet des autres disciplines alors que les formateurs TICE sont ceux qui se prononcent massivement sur toutes les disciplines Ces derniers d clarent g n ralement que le recours aux TICE est indispensable pour l ensemble des disciplines propos es Non r ponse pas n cessaire peu n cessaire n cessaire indispensable TOTAL SVT 22 0 3 39 34 100 Histoire G o 20 0 3 42 33 100 arts visuels 24 0 6 36 32 100 Physique Chimie 26 0 5 36 31 100 Maths 19 0 8 40 31 100 Fran ais 18 1 12 48 19 100 Musique 25 3 14 38 18 100 SHS 30 4 19 32 13 100 EPS 27 8 28 26 9 100 Ensemble 23 2 11 37 24 100 Certains r pondants ont ajout une discipline et dans leur majorit estiment que le recours aux TICE dans cette discipline est indispensable Discipline autre non r ponse peu n cessaire n cessaire indispensable TOTAL TOTAL 7 1 24 67 100 103 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Le tableau ci dessus laisse clairement appara tre que les formateurs consid rent majoritairement comme n cessaire voire indispensable de recourir l usage des technologies dans l ensemble des dis
437. t r ussi le C212e et les mauvaises ou tr s mauvaises r ponses sont plut t donn es par des stagiaires ayant chou au C212e cependant il n y a pas corr lation totale entre la qualit des r ponses ces questions et la r ussite du C212e Consid rant ces r sultats nous demeurons perplexes Avant de tirer d ventuelles conclusions sur les liens entre le C2i2e et la compr hension des termes et des notions qui structurent le concept de TICE ces r sultats nous am nent en fait nous demander si le terme TICE est si pr cis ment d fini au regard de chacun et si l instar de nos stagiaires il n est pas en r alit tr s difficile cerner avec pr cision Une remarque de stagiaire lors d un des entretiens de l an dernier peut alors 152 Travaux permettre de mieux se repr senter la difficult de d finir pr cis ment les termes et les notions qui nous int ressent ici Si je fais du traitement de texte avec mes l ves pour mettre en forme et am liorer leur production d crit et qu en fait j ai pass toute la s ance leur faire d couvrir le clavier les majuscules les retours la ligne etc on pourrait penser a priori que je n ai jamais fait de fran ais puisque je n ai jamais abord le texte lui m me En fait je n en suis pas si s r Car dans l apprentissage du clavier certaines notions disciplinaires comme la place de la majuscule ou la ponctuation ont t quand m m
438. t se trouver sur le m me site il doit comporter des difficult s sans tre trop difficile et permettre de faire tenir tout le travail de recherche y compris la restitution dans le temps imparti Le travail de pr paration est jug long lorsque l id e de d part est fix e trouver les informations souhait es sur un seul site A la question portant sur le niveau de langage du site il semble que le stagiaire D ne se soit pas trop pos la question bien qu il voque le niveau des l ves comme un probl me 145 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Le stagiaire B SVT voque une culture TICE importante dans sa discipline nous en SVT avec l histoire g ographie on a vraiment une grosse culture des TICE Lorsqu on a du mat riel notre disposition on essaie de l utiliser Il ajoute que l approche est principalement disciplinaire mais que les objectifs transversaux restent transparents Il s appuie sur des comp tences ind niables en technologies Sa d marche repose sur trois types d utilisation diff rents 1 Le premier concerne des activit s de recherche documentaire instrument es le stagiaire B cite un travail r alis avec des l ves de seconde correspondant au point du programme th me au choix qui n cessite une recherche d informations sur Internet en vue de r aliser un micro TPE de deux ou trois pages qui sera suivi d une pr sentation orale Ce travail s est fait apr s discuss
439. tan e avec ses l ves J ai fait de l auto formation sur Geoplan au moment o on l a vu cette ann e parce qu avant on ne l avait pas utilis et je ne connaissais pas En deux jours je faisais ce que je voulais alors qu on n avait pas encore eu la formation et le lendemain je l utilisais avec des l ves comme un rien Donc quand je ne connais pas quelque chose sur l informatique je touche pour voir ce que a donne extrait de l entretien Les questions qu il se pose concernent essentiellement les l ves tant au sujet de leur apprentissage que pour leur rapport personnel l informatique Il met en avant le caract re ludique li l ordinateur ainsi que le changement qui s op re dans le rapport de l l ve au savoir et l enseignant Pour ce qui est du professeur il se pose la question laquelle il souhaiterait obtenir au moins des l ments de r ponse l issue de son travail de m moire de la gestion de la classe dans cet environnement et en particulier celle du co t en temps D terminants de l activit du stagiaire pendant les s ances li s au choix des logiciels utilis s Dans le cas de Kathy les s ances mises en place et tudi es sont comme on l a vu essentiellement des s ances de g om trie dynamique avec deux types de mise en place en vid o projection manipul e par l enseignant en classe et en salle informatique o les l ves ex cutent une s rie de
440. tant con ue comme un lieu social o s exerce une activit collective Si nous consid rons qu il s agit encore en 2007 de transformation c est parce que les pratiques collectives restent rares chez les enseignants qui con oivent leur profession comme plut t solitaire Un r pondant dit dans un entretien c est une profession lib rale statut public c est dire qu il g re il est dans un m tier quand m me extr mement solitaire dans la fabrication de ses cours et nous pourrions donner de nombreux exemples extraits des entretiens que nous avons conduits qui montrent que le travail des enseignants reste individuel Ces comp tences doivent tre travaill es en formation mais le travail collaboratif peine rentrer dans les m urs m me chez les formateurs il y a peu de travail d quipe on pr ne le travail d quipe mais on n en est pas un mod le on pr ne les plates formes le travail collaboratif mais pour tre sur un travail collaboratif il faut avoir un projet un projet d quipe c est peut tre pour a que a ne fonctionne pas comme il faut Le r f rentiel C212e est donc un r f rentiel m tier et non un simple r f rentiel de comp tences li es aux technologies 138 Travaux Discours sur la professionnalit Les discours de certains participants laissent entendre que la professionnalit enseignante est en voie de mutation et que l informatique et surtout les outils de communica
441. te de l activit Donnons ici une pr cision de vocabulaire importante dans le travail de EMULE ce que nous nommons usage est la partie observable de cette organisation invariante Cette d finition est en coh rence avec le terme usage tel qu il est employ dans de nombreux travaux relatifs aux TICE en sciences de l ducation notamment De Certeau 1990 Proulx 2005 Elle propose une conceptualisation particuli re des usages comme l ments observables de sch mes d utilisation ici de l artefact bases d exercices Nous ne poursuivons pas l analyse des sch me au del de la description des usages en particulier nous ne chercherons pas inf rer des invariants op ratoires Diff rentes raisons motivent ce choix 35 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Il s agit d abord d un positionnement th orique qui nous fait accorder une importance particuli re aux d terminants institutionnels d clin s en termes de conditions et ou contraintes qui p sent sur les choix des enseignants C est dans cette direction que nous recherchons les d terminants des pratiques plut t que dans les connaissances professionnelles des professeurs Nous reconnaissons qu il serait certainement enrichissant de mener les deux types d analyses qui pourraient s clairer mutuellement Cependant il nous semble qu une analyse en termes de sch mes n cessite une prise en compte plus globale des ressources intervenant dans l
442. tement l aide de Sphinx figure en annexe Les scripts des entretiens de l enqu te qualitative ainsi que des donn es sur les r pondants ont t trait s l aide du logiciel Alceste les derni res donn es tant report es en variables de contexte de fa on r aliser une typologie des discours Parce qu il repose sur des univers de discours non d termin s par le chercheur Alceste constitue un moyen d isoler des profils explicatifs ind pendants de la subjectivit du chercheur impr gn de sa probl matique PORTRAIT DE LA POPULATION ISSU DE L ENQUETE QUANTITATIVE Nous dressons ici un tat des lieux relatif aux formateurs ayant r pondu au questionnaire et un portrait g n ral de leur rapport la technologie L enqu te comporte 699 r ponses utilisables provenant de formateurs r partis dans 29 IUFM dont 85 de r ponses en ligne contre 14 sur papier Les formateurs d un centre IUFM Laon en Picardie ont t sollicit s individuellement pour r pondre au questionnaire et ont pratiquement tous r pondu 36 r pondants et beaucoup 83 l ont fait sur le questionnaire papier ce qui marque une particularit certaine Ils ont pu tre identifi s ce qui donne une population quasi exhaustive sur un centre Nous n avons pas pour l heure exploit cette sous population particuli re mais c est une possibilit que nous nous r servons pour estimer partir d autres caract ristiques qu elle
443. terrog e sur la construction de parcours de validation sur la place de l auto valuation sur le statut des valuateurs formateurs Premi re ann e de la g n ralisation Les donn es recueillies par questionnaire lors de la seconde ann e de la recherche taient plus pr cises et nous ont permis une approche plus fine DO BR 010 JO ES S X a Sx Pa s S EE Po Fa KaG E g ET e C K Re lt L1 G Les feins la g n ralisation Figure 3 Les l ments freinant la g n ralisation group s par th mes Nous pr sentons toutes les occurrences par publics cette s paration par public se justifie par le fait que si les r ponses sont similaires leur fr quence n est pas tout fait la m me entre le premier et le second degr bien que les quatre th mes les plus cit s savoir les outils l implication de la direction et des instances l app tence et les comp tences des stagiaires et l existence de formation de formateurs se retrouvent dans le m me ordre pour les PE2 et les PLC2 Notons que la r ponse comp tences des stagiaires peut surprendre dans une formation o pr cis ment il s agit de les former sur ces comp tences Nous faisons l hypoth se qu il est fait r f rence ici aux comp tences techniques qui devraient tre acquises l universit et valid es par la d livrance du certificat C2i de niveau 1 et qui n tait pas obliga
444. texte que l on utilise l ordinateur En outre cette s ance lui permet d observer leur r action face l ordinateur et voir comment ils se d brouillaient avec En ce qui concerne Bruno il est difficile de se prononcer sur les d terminants li s son profil Bruno souligne d s le d but du m moire qu il tudiera l apport possible des technologies de 77 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 l information et de la communication pour r pondre ce probl me en rapportant notamment les contenus des d bats actuels autour des volutions possibles de l enseignement par les TICE D terminants de l activit du stagiaire li s au mat riel Le probl me du mat riel disponible dans les tablissements constitue une contrainte importante qui semble pouvoir mod rer les usages Ceci est s rement davantage vrai pour les enseignants d butants qui ne connaissent pas encore bien le fonctionnement d un tablissement scolaire selon Brice les probl mes logistiques r servation des salles codes d acc s peuvent s av rer tre de v ritables casse t te de fa on g n rale il faut tre au courant de tout ce qui existe d j je me suis renseign et j ai d couvert qu il y avait d autres vid o projecteurs cach s un peu partout Brice est all jusqu s quiper lui m me en vid o projecteur l achat d un ordinateur portable la place ou en plus d un ordinateur fixe semble tre une
445. tible dans l image professionnelle positive que donne le formateur qui utilise les TICE et dans le jugement positif port sur l impact des technologies sur la pratique professionnelle des formateurs Bien videmment un certain nombre de freins peuvent limiter cette utilisation des outils technologies Le facteur principal est li aux difficult s techniques et logistiques mais l absence de formation adapt e et la m connaissance de l int gration en situation apparaissent galement de fa on significative Les usages L appr hension des usages repose sur plusieurs axes qui ont pu tre vis s au sein de l enqu te AEP l innovation l appartenance disciplinaire l influence de la hi rarchie Tout l enjeu est d valuer la place de l usage constitutif d une forme de g n ralisation parce qu il est social par rapport des exp rimentations des pratiques caract re plus individuel Au total les diff rences les plus marquantes dans les usages professionnels en fonction de l appartenance disciplinaire ne sont pas aussi marqu es que l on aurait pu le penser Les scientifiques utilisent plus volontiers les logiciels disciplinaires et le tableur pour pr parer leurs cours Mais dans l ensemble il y a peu de diff rences en ce qui concerne la fr quence d utilisation professionnelle des technologies entre litt raires et scientifiques ni m me dans la pr paration des cours Le contexte d action est reconn
446. tiel pour l exp rimentation et on s tait dit ouf rire c est bien on est dedans on peut y aller on continue Nous avons rencontr galement des formateurs qui utilisent largement les TICE et qui s opposent au C2i2e la fois parce que l outil de validation est complexe ils ont cr un outil ils ont cr cette grille que je trouve moi mais d une complexit pouvantable je ne sais pas comment les stagiaires ont rempli a et qu ils restent dubitatifs sur l int r t du C2i2e je comprends cette n cessit du c2i a c est vident euh c est un outil comme vous dites qui aide la communication aux apprentissages mais a peut tre aussi comme je disais tout l heure un outil qui peut loigner de par l isolement qu il peut provoquer et ce n est pas une rem diation une mauvaise gestion de classe par exemple Le C2i2e pr sente des caract ristiques telles qu il ne peut tre r duit aux TICE et s il peut permettre leur d veloppement il apporte de nouvelles contraintes sur la formation Les comp tences qui y sont d velopp es sont avant tout des comp tences professionnelles Loisy 2007a mergence d usages Mallein et Toussaint 1994 ont montr que le quotidien joue un r le dans la construction des usages Cette construction priv e pourrait tre une condition une int gration professionnelle Par exemple concernant la communication professionnelle un participan
447. tiens s est d roul du mardi 17 mai 2005 au jeudi 2 juin 2005 Chacun des charg s d exp rimentation a t contact afin qu il organise les entretiens aupr s des participants de son IUFM savoir lui m me le repr sentant de la direction charg des technologies de son IUFM et un formateur impliqu dans l exp rimentation Il y a eu quelques exceptions dont nous rendons compte Les charg s d exp rimentation des quatre IUFM retenus ont particip ces entretiens Pour ce qui concerne les repr sentants de la direction l h t rog n it a t plus importante Nous avons conduit deux entretiens avec des directeurs adjoints charg s des technologies comme il tait initialement pr vu et un entretien aupr s du Directeur de l un des IUFM Enfin dans l un des IUFM il n y avait pas de directeur adjoint charg des technologies le charg d exp rimentation par sa mission technologies remplissait cette fonction De ce fait il n y a eu qu un seul entretien aupr s de cette personne qui a t questionn e en premier lieu partir de la grille d entretien des repr sentants de la direction et qui a accept ensuite de r pondre aux questions compl mentaires pr vues dans la grille d entretien des charg s d exp rimentation Toutes les personnes sollicit es ont accept de r pondre aux questions pos es Les entretiens ont t enregistr s puis transcrits int gralement sauf cas exceptionnels li s de
448. tif La mise en uvre du C212e a permis que l informatique et l Internet se d veloppent intens ment dans les IUFM Cette amplification de l importance des technologies a t elle une influence sur les rapports sociaux au sein des IUFM Implique t elle des transformations organisationnelles Comment les formateurs s approprient ils les outils mis leur disposition Quels sont les discours tenus sur les objets technologiques Un lien entre les pratiques pr existantes et l mergence de pratiques nouvelles permettant de r pondre aux nouvelles exigences est il exprim La professionnalisation des enseignants Avant de d finir la professionnalisation des enseignants nous commen ons par d finir pourquoi enseigner est une profession L emploi du terme profession pour les enseignants renvoie la diff rence entre m tier et profession une profession se d finit par l existence d une sorte de contrat entre les professionnels la soci t et l Etat afin que soient garantie la protection contre l incomp tence et la h blerie Ceux qui exercent la profession ont une part tendue d autonomie et de contr le sur leurs pratiques ce sont des experts qui exercent un jugement clair par les savoirs qu ils ma trisent et qu ils doivent mettre jour en continu ils n appliquent pas des programmes pr tablis ils mettent en uvre des strat gies qui sont orient es par l thique et les objectifs Perrenoud 1993 Lessard 2
449. tion des technologies dans les pratiques professionnelles impliquent d tudier les dispositifs et les formateurs d IUFM puisque c est aupr s d eux que les stagiaires pourront rencontrer la nouvelle professionnalit que supposent des usages significatifs des technologies En raison de leur contribution potentielle aux gen ses d usages et parce qu ils pr figurent les Espaces Num riques de Travail sur lesquels de nombreux espoirs sont fond s les dispositifs instrument s de formation doivent tre analys s au regard des gen ses professionnels des technologies num riques parmi les formateurs en IUFM Nous voulons tudier les usages communicationnels qui voluent et se transforment avec les technologies Aussi nous nous int ressons aux rapports identifiables entre formations certifications et repr sentations des acteurs pour l int gration des technologies dans les pratiques professionnelles des enseignants Quelles sont les repr sentations du formateur par rapport aux usages des technologies dans les pratiques professionnelles Quel est le r le des certifications dans l volution de ces repr sentations Quelles volutions par rapport aux organisations ducatives entre incitations et pressions 14 La d nomination de formateur est appliqu e toutes les cat gories d enseignants du primaire du secondaire de l enseignement sup rieur intervenants dans les enseignements destin s aux stagiaires
450. tion pourraient conduire des transformations identitaires Dans les discours des participants qui sont tous de fervents d fenseurs des technologies l id e n est jamais mise que les technologies pourraient remplacer les enseignants bien que cette id e est attribu e d autres dans les discours d un participant ils ont l impression que d s qu on leur parle TICE on va imm diatement remplacer tout ce qu on faisait par des ordinateurs voire m me l enseignant On peut donc dire qu ils ne sont plus dans l illusion technologique attribuant des effets intrins ques aux outils Linard 1996 Sans faire dispara tre la profession d enseignant l introduction des technologies dans le milieu ducatif produit et produira des effets sur la professionnalisation nous savons qu il y a des enjeux en termes de professionnalisation du c t des TICE Des effets peuvent tre attendus au niveau de la professionnalisation des usages des professionnels et du syst me ducatif Repenser sa mani re d enseigner n a rien d anodin et va jusqu questionner l identit professionnelle des enseignants Bon alors la p riode d adaptation aux techniques et aux technologies je crois qu elle est facile et rapide par contre repenser sa p dagogie et sa structure p dagogique en utilisant les technologies a c est un travail en profondeur et c est un travail d abord d analyse et de r flexion sur soi et sur ses pratiques et puis sur les statuts
451. tivit Nous donnons ci apr s s par ment les r sultats des tudes de cas de l IUFM de Champagne Ardennes et de l IUFM de Franche Comt RESULTATS DES ETUDES DE CAS DE L IUFM DE CHAMPAGNE ARDENNES Dans ce qui suit nous allons commencer par pr senter les dispositifs de formation qui ont un lien direct avec l laboration d un m moire professionnel sur les TICE Nous pr senterons ensuite les trois stagiaires sujets de nos tudes de cas ainsi que leurs profils vis vis des technologies Pour pr senter nos r sultats nous les organiserons en trois parties qui dans une certaine mesure d pendent les unes des autres savoir l activit du stagiaire les d terminants de cette activit et l volution du stagiaire Nous terminerons par une conclusion dans laquelle nous reprendrons ce qui nous semble ressortir le plus des r sultats quant la gen se de pratiques TICE chez les PLC2 tudi s 49 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Pr sentation des dispositifs de formation La formation l usage des TICE en math matiques La formation didactique plus sp cifiquement consacr e aux TICE est constitu e de quatre s ances de trois heures Les objectifs de cette formation sont d amener les professeurs stagiaires d couvrir des logiciels disciplinaires essentiellement en g om trie et leur int r t p dagogique l usage du tableur en math matiques notamment en statistique et de ressources en ligne
452. toire pour passer les concours d enseignants Tableau 10 Les l ments freinant la g n ralisation exprim s lors de la g n ralisation Freins PE2 Occurrences Freins PLC2 et CPE2 Occurrences Faible implication des 9 Tape Surcharse 7 formateurs non Tice quipements terrain Faible implication des 8 6 insuffisant formateurs non Tice Temps surcharge 7 Suivi valuation et 6 125 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Il y a 25 r pondants cette question En groupant les r ponses par IUFM nous obtenons en tout Freins PE2 Occurrences Freins PLC2 et CPE2 Occurrences validation complexes A A Circulaire tardive pas Suivi valuation et 3 NA 6 de cahier des charges 6 validation complexes flou Circulaire tardive pas omata de de cahier des charges 5 6 formateurs insuffisante flou Formation de 4 Pas d obligation pour 4 formateurs insuffisante la titularisation Pas d obligation pour la quipements terrain SE 4 3 titularisation insuffisant Pas de C2I N1 3 Pas de C2I N1 3 Non r mun ration des 3 Non r mun ration des 3 formateurs formateurs Complexit du Foandues a al transformer posture 3 r f rentiel du dispositif manque d exemples Outils pas d ENT Complexit du probl me de 2 r f rentiel du 2 plateforme dispositif Stagiaires pas Outils pas d ENT impliqu s pas 2 probl
453. tretiens ont t conduits aupr s d une population que nous avons d finie selon deux types de crit res le premier crit re pour d terminer les IUFM dans lesquels recueillir des donn es l autre pour d terminer les personnes dont il semblait n cessaire de recueillir le point de vue Nous avons fait le choix d aller conduire les entretiens dans des IUFM o les formateurs n avaient pas particip aux entretiens lors de la phase d exp rimentation et nous avons voulu rencontrer des personnes la fois dans des IUFM ayant particip l exp rimentation de l ann e pr c dente et dans des IUFM n y ayant pas particip De plus concernant l organisation des entretiens nous avons autant que faire se peut vit de demander au correspondant C212e d organiser les rencontres afin de ne pas introduire de biais par le choix des personnes Concernant les participants nous nous sommes centr s uniquement sur les formateurs pour lesquels nous avons d finis trois statuts formateur technologies ou Tice impliqu dans la g n ralisation du C212e formateur impliqu dans la g n ralisation du C212e qui ne soit ni formateur technologies ni formateur Tice et formateur ne participant pas la g n ralisation du C212e Le recueil de points de vue par entretiens visait d une part approfondir notre approche de la formation et de l valuation des technologies dans la formation d autre part avoir un aper u des usages des technol
454. trumentales r aliser par les l ves ainsi qu au niveau de la gestion du logiciel par le professeur Notons que la probl matique s est construite d s le d but de l ann e avant le mois de novembre notamment dans le cadre des s minaires m moires avant que des directeurs de m moires soient attribu s chaque stagiaire Bruno a 30 ans il est titulaire d un master de calcul scientifique et dispose d un ordinateur depuis plus de 10 ans Il se d clare habitu habitu l utilisation de l informatique j ai fait un DESS en math appliqu et il y a quand m me un p le informatique qui est assez important j ai fait un stage en traitement du signal ou j ai fait du d veloppement d algorithme Bruno poss de une exp rience d enseignement puisqu il a effectu des vacations en coll ge et en lyc e Bruno est un stagiaire assez solitaire dans sa formation au m moire professionnel il n a pas souhait faire appel son directeur de m moire Notons que durant l entretien il signalera plusieurs reprise utiliser des ressources en ligne provenant des IREM des sites institutionnels ou de l APMEP Sylvain stagiaire de SVT a effectu son stage dans un lyc e ou il avait la responsabilit d une classe de seconde et d une classe de premi re Dans son m moire intitul G rer l h t rog n it dans une classe de seconde pour favoriser la r ussite il s interroge d abord sur l h t
455. ts peuvent tre li s un environnement institutionnel poins marqu hi rarchiquement Pour les enseignants tudi s par la composante EMULE les interactions qu ils ont eu avec les concepteurs de MeP a entra n le choix de cette base d exercices pour faire travailler leurs l ves Enfin pour les stagiaires PLC2 en math matiques composante M moires professionnels les choix se sont port s majoritairement sur des environnements de g om trie dynamique auxquels une place importante est donn e dans la formation Notons que en coh rence avec le discours tenu pendant leur formation les PLC2 soulignent la richesse potentielle de ces environnements pour l activit de l l ve notamment pour la visualisation de ph nom nes math matiques mais aussi que ce discours ne se traduit pas n cessairement dans les usages Par exemple lorsqu un stagiaire PLC2 utilise un logiciel de g om trie dynamique en consid rant que visualiser des objets g om triques est un apport principal des TICE nous constatons qu il se situe en retrait pendant les s ances mises en place en laissant les l ves interagir directement avec ce logiciel sans sa m diation Ainsi si les d terminants institutionnels conduisent au choix d un logiciel leur influence ne s tend pas n cessairement aux usages qui en sont faits Comme nous le verrons plus loin des d terminants plus personnels internes s exercent dans l activit effective Les conditi
456. ture sin dans son cours et elle en interdisait son emploi aux l ves allant m me jusqu les sanctionner s ils l utilisaient en valuation Elle d fend cette position en expliquant que cette criture ne fait que rendre encore plus difficile aux l ves la distinction entre ce qui repr sente la mesure d un angle et ce qui repr sente son sinus Mais en d cidant d utiliser MEP Carmen s est retrouv e en porte faux par rapport sa position sur cette criture En effet dans MEP l criture sin est accept e sans tre encadr e pour signifier une touche de calculatrice tout en tant toujours pr c d e de la phrase on effectue la calculatrice figure 1 Exercice n 5 Calcul de l angle Question N 1 Compl te Le triangle UPX est rectangle en X tel que UP 29 et UX 21 Alors LS XU 5 sin UPX A Trouve la mesure de l angle UPX PU A N 21 Z SE sin UPX SK 29 A 2 U On effectue la calculatrice sin 1 21 29 y P 29 r Une calculatrice UPX z arrondir au degr pr s est ta disposition Fig 1 copie d cran d un exercice MEP de trigonom trie de 3 Quand elle d cide de faire son cours de trigonom trie avec MEP Carmen fait le choix de ne toujours pas l employer en cours mais elle ne pr cise plus l ensemble de la classe que cette notation est interdite Elle choisit de faire des remarques individuelles aux l ves
457. u potentiel des TICE On peut donc imaginer un sc nario optimiste une progression des usages au fur et mesure de l arriv e sur le terrain de nouveaux enseignants titulaires du C212e favoris e par l observation des quelques pratiques existantes qui peuvent servir de r f rence Bien entendu un sc nario pessimiste o l effet d entra nement du C212e d j faible se trouve dilu dans le scepticisme majoritaire est aussi possible Notons aussi que le dispositif de certification B21 semble jouer un r le important dans les tablissements scolaires alors qu il n occupe pas une grande place dans les comp tences acqu rir pour le C212e et qu il ne semble pas faire l objet de beaucoup d attention dans la formation en IUFM Ce r le est d j visible dans les pr occupations des professeurs stagiaires m me si ceux qui ont t interrog s n ont pas pu r ellement participer cette certification Nous dirons pour conclure cette synth se que par le dispositif C212e l institution exprime une demande forte en faveur du d veloppement des usages des technologies dans toutes les dimensions du m tier d enseignant Cette demande est per ue comme telle par les formateurs des instituts charg s de la mise en uvre Les IUFM elles m mes r pondent tr s majoritairement l appel exp rimentation puis s engagent dans la g n ralisation L approche par r f rentiels de comp tences plut t que par program
458. u comme facteur influen ant la conception de nouveaux usages Concernant l int gration en situation c est dire la cr ation d usages l enqu te montre que les aspects didactiques et p dagogiques sont des facteurs tr s peu cit s comme posant des difficult s au d veloppement des pratiques technologies ENTRETIENS Trois entretiens compl mentaires ont t r alis s entre f vrier et juin 2008 aupr s de formateurs TICE ayant des responsabilit s dans leurs IUFM ou au minist re Les usages des dispositifs de formation distance et le travail collaboratif Les usages des dispositifs de formation distance par les formateurs sont comme nous l avons vu pour l heure tr s modestes Les entretiens permettent d approcher de plus pr s cette r alit La formation distance appara t peu utilis e car elle est peu reconnue par la hi rarchie Le travail effectu par les formateurs en mati re de technologies semble difficile appr hender et valuer dans une organisation du processus de travail fond e sur une comptabilisation en pr sentiel Cette non reconnaissance a des cons quences organisationnelles mais galement elle r v le l empirisme qui pr side aux d veloppement des technologies dans sa g n ralisation Le d part d un membre des formateurs technologies peut entra ner la fin du pan de formation qu il op rait Le travail collaboratif l aide des nouveaux outils semble aujourd hui lui a
459. u dispositif les formateurs sont plus souvent cit s comme facilitant la mise en uvre du C212e et leur d sint r t est moins souvent voqu A l oppos c est lorsque seuls les formateurs TICE pilotent le dispositif sans membre de la direction ni formateurs disciplinaires que les formateurs sont le moins souvent cit s comme facilitant la mise en uvre du dispositif et montrant le plus de d sint r t On peut toutefois se demander si les formateurs s impliquent r ellement moins dans ce cas ou si le manque d interactions entre les acteurs de la formation peut conduire une m connaissance des points de vue des uns et des autres e Enfin des r sistances au C2i2e et non aux TICE peuvent appara tre je comprends cette n cessit du c2i a c est vident euh c est un outil comme vous dites qui aide la communication aux apprentissages mais a peut tre aussi comme je disais tout l heure un outil qui peut loigner de par l isolement qu il peut provoquer et ce n est pas une rem diation une mauvaise gestion de classe par exemple PRATIQUES DES FORMATEURS ET EMERGENCE D USAGES Comme nous l avons d velopp au Congr s international Actualit de la Recherche en ducation et en Formation Loisy 2007c l activit personnelle des enseignants est instrument e Leur activit professionnelle l est aussi pour ce qui concerne la pr paration de la classe dans la classe certains usages semb
460. u m moire D autre part il voit dans cette utilisation une fa on d am liorer la compr hension des notions math matiques Pour une grande majorit les TICs apportent un soutien dans la compr hension du cours une facilit de visualisation des notions tudi es Ils donnent acc s une autre voie de connaissance que le cours traditionnel et cela se ressent dans leur motivation leur participation et surtout dans leurs r sultats extrait du m moire Quant au r le de l enseignant Gilles consid re que le recours aux outils technologiques n cessite un investissement personnel relativement important en ce qui concerne le temps y consacrer Il doit aussi passer du temps sur la conception d une telle utilisation en cours On me pousse d un cot avancer finir le programme mais de l autre faire des TICE mais je trouve le temps o moi extrait de l entretien Parlant de son activit pendant les s ances TICE Gilles se pose a priori des questions g n rales sur la gestion de la classe et plus particuli rement sur la conduite tenir en cas d incident Que faire en cas de panne Quelle attitude adopter quand on n a pas de r ponse aux questions sur le logiciel extrait du m moire Malgr sa familiarit avec les environnements informatiques nous nous rendons compte ici que Gilles tout comme ses coll gues novices dans l utilisation des TICE se pose la question des
461. u moins de temps sur un exercice de mani re souple En effet il programme les m mes contenus pour tous les l ves mais il impose ceux ci d obtenir un score minimal 4 sur 5 ou 8 sur 10 un exercice avant de passer au suivant Si les l ves n atteignent pas ce score ils doivent relancer l exercice Ainsi chaque l ve prend le temps n cessaire pour atteindre cet objectif de score Ici on observe donc une cons quence la fois des conditions institutionnelles la souplesse de la gestion du temps au premier degr permet chaque l ve de passer le temps n cessaire sur un exercice donn et d une gen se instrumentale relative MEP le feed back offert par MEP et le score affich permettent Jeffrey de laisser ces l ves travailler sur MEP et d tre disponible pour le reste de la classe Dans les classes de Carmen la gestion de l h t rog n it trouve sa place dans l organisation en demi classes Carmen constitue des demi classes de niveau en faisant parfois une valuation diagnostique sur MEP et programme des contenus diff rents sur MEP pour chaque demi classe Cela lui permet d tre plus pr sente aupr s des l ves en difficult En particulier lorsque les l ves les plus l aise en math matiques travaillent sur MEP elle les laisse en totale autonomie pour se consacrer enti rement aux l ves en difficult qui travaillent sur papier Ici encore il s agit de l effet d une gen s
462. uation avec les objectifs p dagogiques nous ce qu on voudrait c est que nos stagiaires soient mieux pr par s l id e pour tel type de partie du programme je dois je peux avoir recours aux TICE et pour telle partie finalement les TICE je n en ai pas besoin e leur efficacit pour moi l utilisation des techniques de l information et de la communication ce n Jest pas une fin en soi ce qui m int resse c est le travail p dagogique et si besoin est et si je pense qu avec des ordinateurs ou d autres technologies je peux gagner du temps et tre beaucoup plus efficace avec les l ves alors a m int resse INTERACTION AVEC LES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES Les technologies affectent les structures organisationnelles la distribution des pouvoirs Les services informatiques ont une influence sur la direction des IUFM Les services informatiques sont des lieux de pouvoir partant la direction ne peut prendre de d cision sans qu il y ait une coop ration entre direction et services informatiques on a vu par exemple sur le C2i l int r t d avoir des dossiers num riques tenus par les stagiaires et sur lesquels ils puissent avoir des interventions des commentaires un l ment comme a si le CRI ne peut pas a n existe pas Mais c est surtout les jeux de pouvoir entre services informatique et formateurs qui sont voqu s Les services informatique exercent un pouvoir sur les formateurs c est des lieux de pouvoir qui
463. ue 56 Petits groupes 6 Poste isol 12 Disciplinaire 56 Salle informatique 37 Petits groupes 12 Poste isol 12 La salle informatique est la plus largement utilis e avec une assez importante pr f rence pour la bureautique Trois interpr tations de ce r sultat sont au moins possibles 1 Ce r sultat tend tout d abord confirmer notre hypoth se selon laquelle il y a un degr relativement important de confusion entre TICE utilisation disciplinaire et technologie utilisation bureautique comp tences B21 Un nombre important de n o titulaires confond TICE comme fin et TICE comme moyen cf questions pr c dentes ce sujet 2 Les logiciels de bureautique sont g n ralement ce que nos stagiaires connaissent le mieux Un logiciel disciplinaire demande souvent une longue exploration de son fonctionnement avant de se l approprier et d en faire une utilisation en classe Cette appropriation est largement faite chez nos stagiaires pour les logiciels de bureautique 3 Le fait de disposer d une salle informatique semble enfin tre un l ment g n ralement plut t facilitant La salle informatique n effraie finalement pas autant que certains dires de stagiaires ou de constatations de terrain pourraient le faire penser Ceci tant dit les non utilisateurs de salle informatique mettent souvent en avant leur manque de formation Motivations a priori d compte des nombres de fois cit s en p
464. ue d velopp par Vygotsky 1931 1985 et Wallon 1942 nous consid rons que la formation du sujet individuel ne peut tre s par e de son histoire et de sa culture La premi re phase de tout processus psychologique est inter psychologique c est dire qu elle se d veloppe dans les interactions tripolaires du sujet de l objet et d autrui La phase intra psychologique vient ensuite quand le processus s int riorise Concernant les comp tences informatique et Internet nous consid rons donc que les interactions sociales devraient jouer un r le primordial dans la construction des nouvelles conduites et savoirs partant avoir un r le facilitant pour son int gration L informatique et l Internet dans la formation professionnelle des enseignants sont donc selon nous un objet susceptible d apprentissage dans les interactions sociales introduisant une certaine discontinuit dans le processus d appropriation des outils amorc l universit et ou dans la sph re priv e Par ailleurs le C2i2e introduit d autres dimensions qui elles m mes sont susceptibles de faire l objet d apprentissage introjection des comp tences professionnelles nouvellement d finies identification de nouvelles modalit s d valuation Le d veloppement des usages La notion d usage recouvre des sens diff rents selon la place relative qu occupent la technique et les aspects sociaux Millerand 1998 affirme que si dans la litt rature
465. uels 30 G ographie 25 Sciences 25 Maths 25 Histoire 13 Le r sultat lev en Fran ais est sans doute li un amalgame entre bureautique traitement de texte et TICE en fran ais Concernant les arts visuels il s agit sans doute de l utilisation de 159 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 l appareil num rique et des logiciels de traitement d image au sens large l int gration d image dans un fichier de traitement de texte ou la cr ation de gifs anim s est int grer dans ce domaine On notera que l Education Musicale et EPS ne sont cit s par aucun stagiaire Si les difficult s de PEPS int grer les technologies sont connues il est plus tonnant de ne pas voir figurer l Education Musicale qui offre de tr s nombreuses possibilit s technologiques Partie D2 concerne les personnes n ayant pas utilis les TICE Quelles sont les raisons qui ont fait que vous n avez pas utilis les TICE Question noter de 1 convient le plus 6 convient le moins moyen Je n ai pas pu b n ficier d un environnement informatique suffisant dans ma mes classe s cette ann e 1 3 Je ne me sens pas assez form e Le calvaire de la course aux croix de la validation C212e de l IUFM m a d go t vie des TICE 2 5 Je ne suis pas int ress par l informatique J ai pass le C212e parce que j y tais oblig au moins en partie pas pour continuer ensuite
466. ui est importante Ce r sultat est probablement li l histoire de la discipline auparavant rattach e jeunesse et sport qui a d velopp une forte coh sion chez ces formateurs Les formateurs du primaire se distinguent des autres puisque l usage des technologies est pour eux li e une incitation institutionnelle forte ils sont plus soumis une pression institutionnelle du fait de l organisation structurelle de l cole Le croisement avec le genre est l g rement significatif une demande venant des stagiaires et la formation de formateurs sont davantage privil gi s par les femmes que par les hommes comme moyen d inciter l utilisation des technologies Les freins Freins Fr q Fr q Fr q Fr q Fr q rang 1 rang 2 rang 3 rang 4 Ensemble Cela ne les int resse pas 10 4 3 4 24 Les outils traditionnels sont 8 3 3 4 19 suffisants 99 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 lls ne savent pas les utiliser 32 13 10 5 61 Ils n ont pas eu de formation 12 22 11 6 53 adapt e Iis ont peur des difficult s 15 24 23 7 70 techniques L acc s au mat riel est difficile disponibilit des lieux des 4 7 10 7 29 machines Ils manquent de temps 4 7 10 8 30 Les programmes ne lesg 0 0 0 2 mentionnent pas ls ne savent pas comment les O O int grer en formation og 8 18 17e 46 L institution ne reconnait pas 1 1 1 3 7 suffisamment leur usage Pour une aut
467. ui est une novice dans l utilisation des technologies et d clare que faire un m moire sur les TICE est pour elle un moyen de surmonter sa peur I Pourquoi as tu d cid de faire intervenir les TICE dans ton m moire K En fait c est parce que donc c est un truc qui me faisait peur parce qu on n en a jamais fait du tout Donc je me suis dit si je ne m y mets pas cette ann e je ne m y mettrai jamais Donc je me suis dit autant le faire d autant qu il y a le C21 passer extrait de l entretien Florence quant elle est convaincue des potentialit s des outils informatiques pour l enseignement des math matiques mais elle estime que la mise en place de s ances TICE lui demandera encore un gros investissement personnel Elle d cide donc de profiter de l laboration de son m moire professionnel pour se former davantage et s obliger mettre en place des s ances TICE dans sa classe Le choix de r fl chir sur l utilisation des TICE dans l enseignement est pour ces deux stagiaires li galement au contexte institutionnel et social Pour Kathy une des questions qui ont guid sa probl matique est Pourquoi l institution encourage les professeurs stagiaires utiliser les TICE Ce qui l am ne se poser des questions sur les avantages et les inconv nients des TICE Florence elle part de justifications d ordre social Dans l introduction de son m moire elle commence par pointer que les technologies
468. ult s au niveau du mat riel Le tableau suivant pr sente les pourcentages de r pondants et de difficult s rep r es pour chaque niche de difficult Tableau 1 Pourcentage de r pondants et de difficult s rep r es lors de l exp rimentation Les niches des difficult s Organisation Formateurs Stagiaires de laMat riel Divers formation 81 72 19 14 14 Pourcentage de r pondants par 17 Lecture du tableau Pour la premi re ligne pourcentage de r pondants par niche 81 dans la colonne formateurs signifie que 81 des IUFM ont soulev la pr sence de difficult s en lien avec la niche formateurs Pour la seconde ligne pourcentage de difficult s rep r es dans chaque niche par rapport l ensemble des difficult s rep r es 50 dans la colonne formateurs signifie que sur le total des r ponses fournies 50 des difficult s rep r es concernent les formateurs 122 Travaux niche sur les 21 IUFM Pourcentage de difficult s rep r es dans chaque niche par rapport 50 31 7 5 7 l ensemble des difficult s rep r es Les difficult s diverses ont t regroup es la plupart concernent la formation et l valuation il est soulign qu il faut mettre en place de v ritables dispositifs de formation et ne pas se contenter de valider des acquis point qui nous para t fondamental L valuation est in
469. ult s avec les exercices de la premi re Les interventions et les aides de l enseignant Nous relevons uniquement quatre interventions collectives qui concernent tout particuli rement la gestion annonce du mode de travail et structuration du temps Les aides instrumentales aupr s des l ves ne sont pas nombreuses Elles consistent essentiellement expliquer comment passer d un exercice un autre ou bien r gler un probl me technique Elles sont en g n ral br ves locales et permettent la remise au travail rapide de l l ve Les interventions individuelles concernent en fait majoritairement la r solution math matique Elles sont de natures diverses et sont souvent du type proc dural pour contr ler la r solution et les calculs pour valider une r ponse ou aider trouver l erreur souvent la demande de l l ve pour structurer la r solution ou demander de le faire pour organiser le travail de l l ve 21 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Certaines des aides individuelles rev tent un caract re constructif comme par exemple lorsque Gilles r explique l occasion d une erreur persistante une notion du cours l l ve la notion de coordonn es d un point ou l quation r duite d une droite et l accompagne dans la r solution en utilisant cette notion pour montrer son utilit dans la r solution La fr quence et la vari t de ces aides math matiques nous montrent que
470. um Si elle est bien organis e bien faite on va apprendre quelque chose c est tout je pense que la r flexion didactique c est ce qu il y a de plus important au niveau d un enseignant Aucun des participants n attend un effet magique de l informatique et de l Internet Selon Pouts Lajus amp Ti vant 1999 cette approche raisonn e est compatible avec l attitude d adh sion totale caract ristique des enseignants qui int grent r ellement et efficacement les TICE leurs pratiques dans le cadre de s quences ou de projets l outil n tant sollicit que lorsque son usage est utile l atteinte d un objectif ou la r alisation d un projet La question d un usage raisonn des technologies renvoie e un usage cibl on est pass du discours une meilleure pr sence plus forte pr sence et maintenant il faut passer d une plus forte pr sence une utilisation plus cibl e de leurs usages e leur pertinence on peut faire court car la juste place c est la place de la pertinence Il y a une pression sociale une injonction minist rielle mais en m me temps je suis partisan de ne pas l utiliser si ce n est pas pertinent c est dire que ce n est qu un outil parmi d autres et qu il ne faut pas tomber dans le travers du tout informatique par contre le but du jeu justement c est de trouver dans chaque discipline les moments o cette technologie est plus pertinente qu une autre e leur ad q
471. uments non didactis s taient trop difficiles pour le niveau de la classe niveau 4 Son objectif tait de confronter ses l ves la langue naturelle mais ils n avaient pas t pr par s ce travail A la question portant sur l existence de sites didactiques le stagiaire conna t des sites d exercices de ressources grammaticales de vocabulaire mais pas de sites li s aux aspects de la civilisation anglaise Les objectifs propos s semblaient peu clairs travail sur la biographie m lant travail grammatical et aspects civilisationnel La s ance sur la biographie tait analys e par le stagiaire comme tombant un peu comme un cheveu sur la soupe mais comme devant tre faite parce que son m moire professionnel portait sur le B21 Le site sur lequel les l ves avaient travailler tait Wikip dia en version anglaise La pr paration a t jug e longue Un auteur qui devait tre tudi par les l ves O Wilde a t retir parce que parmi les liens auxquels il renvoyait il y avait homosexualit Les questions pos es portaient sur les dates et lieu de naissance pourquoi ils taient c l bres et citer trois faits marquant de leur vie La stagiaire a relev des probl mes de compr hension ils n taient pas capable de reformuler ce qu ils avaient lu Concernant Wikip dia la question de l origine de la source des documents n est pas l objet d une r flexion approfondie les textes do
472. un environnement num rique q4 e le recours la recherche d informations en ligne pour la pr paration des cours q18 e le fait d tre ou non abonn une liste de diffusion q21 e le r le que repr sente l outil Internet pour les l ves dans le cadre scolaire q27 Les stagiaires PLC2 s lectionn s ont t contact s par messagerie lectronique L objet du courriel tait de les informer du travail de recherche men par les formateurs de l IUFM de Bourgogne et de leur sugg rer de se porter volontaires pour passer un entretien avant la fin du mois de juin 2007 au centre d partemental de Dijon Cette p riode butoir nous tait impos e par la proximit des vacances et le calendrier des affectations nationales des stagiaires Finalement seuls cinq stagiaires ont accept de venir sur Dijon et quatre ont pu participer aux entretiens Les disciplines repr sent es ont t sciences de la vie et de la terre SVT documentation lettres et anglais Malgr ce nombre r duit de participants l ensemble des crit res et disciplines tait conforme ce que nous avions 141 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 souhait Une grille avait t labor e Plusieurs formateurs de 3 4 participaient chaque entretien qui tait enregistr simultan ment sur ordinateur et dictaphone La confidentialit des entretiens a t respect e en anonymant les documents de compte rendu Ces entretiens ont t int gr
473. unaut enseignante ou des formateurs on a des coll gues qui sont des points d appui importants et qui veulent impulser et qui sont persuad s que ces outils sont importants et que leur d veloppement doit tre favoris au maximum Il exprime clairement que certains formateurs sont tr s mobilis s autour des TICE et constituent des piliers sur lesquels le charg de mission va s appuyer pour mobiliser les autres formateurs On peut ici faire le rapprochement avec les types de profils identifi s et d crits pr c demment Facilitateurs et freins l utilisation des technologies Les facilitateurs Les formateurs pensent que la formation de formateurs en TICE 70 une demande manant des tudiants ou des stagiaires 57 peuvent inciter l utilisation des technologies L incitation institutionnelle est forte pour 50 d entre les formateurs qui ont t interrog s Dans une question demandant de ranger les motivations la motivation personnelle 34 puis les besoins li s la didactique 26 et la p dagogie 20 sont class s en rang 1 Nous trouvons le m me classement en rang 2 avec des pourcentages diff rents Au rang 3 la formation personnelle 11 appara t galement comme un l ment facilitateur Au rang 4 nous trouvons l quipement de l tablissement pour 8 Le croisement avec la discipline enseign e montre que pour les formateurs EPS c est l incitation li e aux r seaux disciplinaires q
474. une difficult suppl mentaire et nous consid rons que le C212e augmente la complexit autour de la pr paration de la classe Par ailleurs l enseignant est responsable de sa propre formation il doit se constituer des ressources produire des documents concevoir ce qui permettra aux l ves d apprendre Ainsi le r f rentiel C212e d finit des comp tences qui renforcent la professionnalit tant au niveau de ses propres savoirs que l enseignant se doit d actualiser tout au long de sa carri re de son thique largie la connaissance de la l gislation que de son autonomie Nous avons remarqu que d autres l ments du r f rentiel C2i2e pourraient donner une impulsion pour des renforcements ou des transformations identitaires Concernant les renforcements nous avons relev des l ments verbaux comme le pronom personnel r fl chi se ou s et les adjectifs possessifs son et sa Ces l ments sont au nombre de dix dans le seul texte de d finition des comp tences sans entrer dans le d tail des connaissances capacit s et attitudes Cela se retrouve propos de l autoformation Utiliser des ressources pour sa formation A21 et propos des enseignements prodiguer Pratiquer une veille concernant son domaine sa discipline son niveau d enseignement A23 insistances sur l autoformation et sur la veille p dagogique qui renforcent galement selon nous l thique profession
475. une fiche d activit TP pour la partie SVT Ces deux documents comportant des renvois de l un vers l autre En ce qui concerne les pr visions de gestion de classe notons tout d abord qu il semble que les quatre stagiaires ne se soient que tr s peu interrog s a priori sur le r le de l enseignant lors d une s ance int grant les TICE Sans que cela ne soit r ellement formul on trouve dans le m moire de Brice quelques germes de r flexion concernant l autonomie des l ves en salle informatique Dans le premier chapitre du m moire de Brice rien n est mentionn sur le r le de l enseignant qui fait un cours traditionnel tout en s appuyant sur des documents num riques dans l entretien Brice nous dit que par rapport une s ance traditionnelle sans ordinateur il faut donner des consignes tr s strictes ils doivent tous regarder en m me temps il faut g rer galement les demandes de prises de parole qui sont nombreuses Quelques sp cificit s apparaissent lors des s ances exerciseur dans la salle 73 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 informatique utilisation par les l ves Brice pr cise qu alors il souhaite observer individuellement le travail des l ves c est un des buts non avou pour la s ance tables de multiplication Dans les s ances de TP Brice passe vers les l ves pour les guider et les aider Les s ances de TP de g om trie
476. ur Seconde que dans ceux de la composante M moires professionnels Les enseignants de la composante Exerciseurs Seconde proposent des plans de travail pr cis pour bien cadrer les l ves Ces plans de travail sont g n ralement trop longs pour une seule s ance Dans la composante M moires professionnels la t che des l ves est souvent pr cis e sous la forme d un document l ve crit distribu en d but de s ance qui guide fortement les l ves Ce document comporte en g n ral un nombre important d aides la manipulation ainsi que des questions relatives aux th mes disciplinaires Comme nous l avons dit ceci contraint les gen ses en ce sens que les enseignants s installent dans un type de fonctionnement qui pour voluer vers une forme d activit moins contrainte pour les l ves supposerait une meilleure instrumentation chez ces derniers que pr cis ment le guidage de favorise pas D autres l ments de l activit s organisent dans une relation moins univoque Ainsi le type de connaissances faire travailler par les l ves anciennes nouvelles peu r sulter du choix du logiciel mais tre aussi sous l influence des conditions mat rielles et des choix personnels de l enseignant Dans le cas des stagiaires PLC2 l emploi majoritaire de logiciels de g om trie dynamique semble amener des s ances d introduction de nouvelles notions g om triques mais rarement d entra nement En r
477. ur l introduction des rationnels dans sa classe de CM1 L utilisation de MEP pr vue tait classique pour Paola programmation d un menu commun la classe passage des l ves en autonomie par groupe de 4 4 postes dans une salle contigu la salle de classe avec priorit ceux qui ne disposent pas de connexion chez eux et aux l ves les plus en difficult le reste de la classe en papier crayon avec Paola Cette organisation didactique habituelle pour Paola a soulev des difficult s pour la s quence sur l introduction des rationnels En effet lorsqu elle laissait les l ves en autonomie sur MEP sur des exercices de 6 sur les fractions ceux ci rencontraient de nombreuses difficult s et appelaient Paola pour qu elle vienne les aider Il faut noter que parmi tous les exercices sur les fractions pr sents dans MEP 6 seuls 4 sur 31 apr s analyse des programmes de CM1 nous semblent accessibles des l ves de CM1 Par ailleurs parmi ces quatre exercices programm s par Paola les aides MEP ne peuvent gu re tre utilis es par des l ves de cycle 3 probl me de vocabulaire sens donn aux fractions technique m canis e alors que les l ves d couvrent les fractions Les l ves sur MEP ont essay de lire les aides pour corriger leurs erreurs et ont appel Paola pour qu elle leur fournisse des explications Paola a choisi de leur dire de ne pas lire les aides MEP pour les exercices sur les fractions
478. ur que les l ves puissent s aider les uns les autres mais a renonc car d une part c est beaucoup plus difficile mettre en place r ticence des l ves et perte de temps et d autre part il consid re que des l ves de seconde sont suffisamment adultes pour ne pas les placer comme des b b s Sylvain indique lors de l entretien un d roulement de s ance pr vu avec une demi classe dans une salle quip e de 8 9 ordinateurs Le contexte est diff rent dans le m moire de Bruno qui envisage l utilisation du logiciel Mathenpoche comme un outil qu il peut galement faire voluer en fonction de sa propre pratique le professeur peut s il le d sire constituer des groupes et proposer un menu diff rent chaque groupe Il a aussi la possibilit de cr er une s ance personnalis e pour chaque l ve Une fois le contenu de la s ance tabli le professeur peut d terminer son d roulement ordre impos des exercices score minimum obtenir avant de passer l exercice suivant insertion de commentaires De plus un des l ment central dans ce m moire semble tre la prise de conscience chez Bruno des geste professionnels sp cifique la gestion de l interface du logiciel pendant la s ance de class L enseignant peut visualiser sur son poste la progression en temps r el de l ensemble des l ves connect s Il peut par cons quent d tecter rapidement les difficult s d un l ve et proposer u
479. us actifs Gilles crit ainsi dans son m moire En ce qui concerne leur motivation au d but du secondaire qu ils aient d j ou non utilis un ordinateur un logiciel de GD g om trie dynamique ou un exerciseur les l ves nous font ressentir cette envie de TICs Ils se lancent tous tr s vite vers l inconnu Lors d une utilisation en cours pour expliciter ou visualiser une notion les l ves sont plus captiv s et concentr s Tous deux pensent galement que l utilisation de tels logiciels peut favoriser la compr hension des l ves ainsi Gilles estime que les TICs apportent un soutien dans la compr hension du cours une visualisation des notions tudi es et Kathy consid re que dans le cas de la g om trie dans l espace l informatique repr sente un v ritable atout pour l enseignant mais aussi pour la compr hension des l ves Mais le discours de Kathy reste assez vague et rien dans son m moire ou lors de l entretien ne nous permet d affirmer que cette stagiaire a approfondi sa r flexion sur les apports math matiques de ces logiciels Florence quant elle semble avoir davantage r fl chi sur de tels apports En effet m me si comme ses deux coll gues elle voque la possibilit de remotiver ses l ves par l utilisation des TICE son m moire fait bien ressortir qu elle a souhait utiliser des logiciels de g om trie dans le but d am liorer et de favoriser la r solution de p
480. us poss dons encore peu d information sur la r elle int gration de l utilisation de Mathenpoche dans le projet d enseignement du stagiaire bilan collectif suivi des l ves Certains gestes professionnels sont ainsi identifi s l intervention en direct partir du suivi global de la classe partir de l interface professeur l utilisation des bilans en classe et hors temps scolaire A noter que le m moire professionnel qui demeure un exercice acad mique soumis une valuation Amigue et al 02 contraint parfois les professeurs stagiaires r pondre de fa on norm e au questionnement initial et n incite pas aux modifications de trajectoires dans le questionnement comme on a pu le constater chez Bruno De plus les th mes comme la gestion de l h t rog n it ou la motivation rencontr s fr quemment dans les m moires professionnels limitent par leur choix la description des observables et la prise d informations utiles l analyse de situations Cependant les entretiens ont pu nous permettre d claircir le rapport du stagiaire sa pratique professionnelle en allant au del du questionnement initial pos dans la probl matique du m moire Pour Bruno l utilisation de la base d exercices semble accompagner le d veloppement de sch mes instrumentaux sp cifiques utilisation de l interface logicielle de gestion globale de la classe prise en compte des volutions de la base d exe
481. ussi tr s modeste en d pit des v ux de la politique publique Les formateurs interrog s reconnaissent que en interne l usage des outils de communication est faible mais d clarent que en revanche les r seaux externes auxquels ils contribuent sont une source d enrichissement pour leur travail Tout se passe comme si le travail collaboratif se heurtait des r sistances culturelles dans les organisations des IUFM mais que hors du cadre organisationnel il prenne un caract re plus communautaire dans le droit fil du d veloppement des usages Internet de nature favoriser un travail collaboratif mais sur la base d un change entre pairs La libert enseignante et les technologies Nous avons vu aussi que les formateurs dans leur ensemble ne ressentent pas leurs usages de technologies comme r sultant de pressions externes Les personnes interview es pointent elles aussi que les technologies loin de repr senter une contrainte une obligation seraient un facteur de libert 108 Travaux p dagogique Toutefois une pression globale de l air du temps est ressentie elle est diffuse et r cente Elle traduit les volutions technologiques qui permettent un d veloppement des usages professionnels Le contexte global est prescripteur des technologies Pour autant cette pression globale ne se traduit pas par une pression exerc e en retour par des demandes de technologies sp cifiques des stagiaires en formation de l
482. utissent une pression constante avec une multiplication des exigences D s lors l ensemble des personnels salari s et enseignants subit une pression li e l exigence de performance qui est devenue un crit re commun du fonctionnement des organisations d abord au sein du secteur concurrentiel et maintenant l ensemble des organisations est touch Les organisations d IUFM sont leur tour concern es par la g n ralisation des technologies dans les processus de travail pour des soucis d efficacit de d cloisonnement voire de productivit l instar des administrations centrales Les technologies sont en ce sens r v latrices des mutations de la soci t qui se g n ralisent dans les organisations Elles sont un d nominateur commun des nouvelles formes de professionnalisation et de normes d efficacit et ce titre incontournables Le milieu professionnel joue un r le primordial dans la diffusion de l information autour des dispositifs nouveaux et en particulier la hi rarchie Cette derni re est per ue comme essentielle dans l incitation au d veloppement des usages parce qu elle appuie l utilisation des technologies aupr s de nos r pondants Enfin la politique publique est importante vis vis de l mergence de l id e d injonction dans le cadre professionnel des formateurs Ainsi l obligation de valider le C212e est r gie par une circulaire du Bulletin Officiel n 33 du 14 septembre 2006
483. ux diff rentes sollicitations Je n ai pas pu d tecter que certains l ves qui restaient muets et semblaient concentr s sur leur travail r p taient les m mes erreurs de manipulation et restaient bloqu s un stade peu avanc de la s ance Sans vraiment r ussi prendre le r le id al du professeur pendant une s ance utilisant un exerciseur il pr cise que Le professeur quant lui doit d avantage concentrer son attention sur les l ves en difficult les bons l ves travaillant en autonomie La possibilit de suivre la s ance en direct en visualisant la progression de tous les l ves lui permet d identifier rapidement des difficult s qu il n aurait pas forc ment d tect en classe normal et de r agir pendant le d roulement de la s ance Les bilans produits par le logiciel lui donnent une connaissance d taill e des difficult s et des lacunes de chaque l ve de la classe et ce d s les premi res s ances d entra nement avant la sanction de la premi re valuation Il peut adapter son enseignement en cons quence et organiser les s ances de consolidation en effectif r duit Les d terminants Dans cette section nous nous int ressons dans un premier temps aux facteurs qui d terminent dans les quatre cas tudi s d une part le choix de faire un m moire sur les TICE ce n est pas le cas pour les SVT et d autre part la nature de l activit de l enseignant pendant les s ances TICE men es Da
484. ux obtenus l aide des technologies Identifier ces r sistances permet de mieux comprendre les contraintes des syst mes d enseignement et les volutions possibles e Le couple incitation appropriation est en quelque sorte la traduction du couple pr c dent dans les rapports entre les acteurs L incitation institutionnelle traduit la volont de sociale de changement en faveur des technologies Il s agit de mieux la caract riser avec ses possibles ambigu t s et limites Nous faisons aussi l hypoth se que en dehors d une frange motiv e enseignants et formateurs font plut t preuve de r ticences qui sont les manifestations visibles des r sistances Ainsi au del des r sistances des changements ne peuvent se produire que comme r sultats de processus d appropriation prenant en compte les contraintes des syst mes d enseignement dans les usages des technologies S int ressant ses propres objets et terrains dans le cadre global de ACI GUPTEn l axe 2 a aussi d velopp des m thodologies sp cifiques privil giant des enqu tes quantitatives et qualitatives plut t que l observation des pratiques Les r pondants s expriment dans le contexte de leur lieu de travail et nous ne nous contentons pas d un simple recueil de positionnements Notre choix m thodologique vise plut t caract riser des discours r flexifs sur les usages ce qui nous a sembl une condition pour pouvoir d gager des lignes de f
485. uz Nous consid rons les premiers usages des TICE par les professeurs stagiaires en formation initiale L acc s aux technologies dans les tablissements scolaires semble aujourd hui relativement ais et il existe de nombreuses incitations minist rielles l utilisation des technologies dans la classe toutefois de nombreuses tudes notent une faible utilisation des TICE en classe Nous cherchons rep rer les obstacles susceptibles de s opposer des conditions favorables au d veloppement d usages professionnels Les r sultats expos s sont bas s sur une m thodologie par questionnaires Ils pr sentent une analyse de questionnaires soumis aux professeurs stagiaires PE et PLC de l IUFM de Franche Comt de 2003 2009 Elle a permis d tablir des hypoth ses sur l impact des repr sentations et des contraintes du terrain sur les usages des technologies par ces enseignants sur la fr quence des divers usages et sur les rapports existants entre ces derniers la formation et l instrumentation 192 Annonce du symposium de synth se LE C21 NIVEAU 2 ENSEIGNANT MISE EN UVRE ET PERSPECTIVES Claude Bertrand Responsable du programme Formation aux TICE et accompagnement SDTICE Le C2i niveau 2 enseignant C21i2e marque une rupture dans la probl matique du d veloppement des usages p dagogiques des TICE et plus particuli rement l instrumentation des pratiques professionnelles des enseignants appr
486. vant le principe de la subsidiarit Les IUFM sont alors plac s dans une situation de d cideur aussi bien que de relais Un exemple de cons quence nous est donn par le th me du portfolio ce m me vocable recevant des contenus variables suivant les diff rents tablissements Derri re les remarques des interview s on mesure tr s directement les volutions qui sont l uvre Il s agit de passer d une logique hi rarchique et bureaucratique une logique de souplesse et d adaptation Il est souligner que les r f rences avanc es sont issues du monde de l entreprise Elles concernent progressivement l ensemble des champs sociaux y compris celui de l ducation nationale sur le terrain aujourd hui Cette d marche organisationnelle implique davantage de souplesse de travail en quipe Elle l objet d une nouvelle organisation du travail et de politique publique Elle permet de confirmer une de nos hypoth ses institutionnelles de d veloppement des technologies en ce qu elle implique une pratique professionnelle de nature proche de celle qui a cours dans les organisations priv es et publiques maintenant clairement pr sentes dans les tablissements d enseignements sup rieurs Un formateur en technologies au d tour de la description des ressources technologies qu il mobilise se plaint cependant du caract re autoritaire et d sincarn des d cisions en mati re d quipement en mat riels technologies d
487. vec les technologies mais selon ses dires la formation suivie ne m a pas apport d autres connaissances que celles que j avais avant le d but Il dispose de tout le mat riel n cessaire la recherche documentaire titre personnel N anmoins c est une incitation institutionnelle qui l a d cid mettre en uvre une s ance p dagogique avec les technologies C est parce qu l IUFM on nous y a fortement encourag sinon je ne m y serais certainement pas attaqu tout de suite Globalement c est une volont des formateurs de nous faire int grer les TICE dans notre pratique notamment pour valider le C2i2e La notion de temps semble tre un l ment prendre en consid ration dans l apprentissage du m tier d enseignant Disposer de temps est n cessaire au sein des modules TICE on a travaill sur des s quences C est avec les formateurs TICE qu on a fabriqu les s quences Pour lui les difficult s de mises en uvre viennent plus des conditions mat rielles dans l tablissement que des capacit s des stagiaires avec les technologies m me si on est tous assez laise avec l informatique on a entre 25 et 30 ans certains le sont moins et surtout cela d pend de l tablissement dans lequel on enseigne Est ce qu on a la possibilit mat rielle de le faire Il s int resse aux TICE puisque son m moire professionnel porte sur le B21 Il n a pas lui m me t
488. vit s sont men es conduites avec un formateur tuteur lorsque des s quences tirant profit des TICE se sont conduites dans les classes quand ces s quences sont con ues on valide un certain nombre de groupes de comp tences Ce discours typique d un responsable d crit un fonctionnement mobilisant le formateur tuteur qui pilotera des activit s o des technologies labor es sont utilis es travail collaboratif alors que les discours typiques des PIUFM sont moins th oris s Dans ces derniers on peut percevoir une certaine adh sion mais aussi que le travail semble trop lourd ils font un d p t de dossier et nous on doit valuer ce d p t en fonction d une grille et donc dans chaque grille Alors c est pas une croix mettre c est 0 1 2 ou 3 et heu il faut que leur valuation soit enfin le niveau d valuation se situe 2 s il n est pas situ 2 il y a des allers retours avec le stagiaire pour qu il puisse compl ter La contribution une valuation formative est bien assimil e mais des limites sont aussi soulign es relativement la fa on dont les professeurs stagiaires peuvent instrumentaliser la plate forme et du coup le premier d p t va pas forc ment tre le bon parce que a va demander un travail qui va tre cons quent pour les valuateurs avec un stagiaire qui peut doser un petit peu son valuateur qui peut essayer de d poser n importe quoi et puis force de d pose
489. vity theory The case of primary care medical practice In Understanding practice Perspectives on activity and context Cha klin amp Lave eds Cambridge University press 64 103 Fischer G N 1987 Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale Paris Dunod Flichy P 2001 L imaginaire d Internet La D couverte col Sciences de la soci t Gomez F 2001 Le m moire professionnel objet de recherche et outil de formation De Boeck Universit Bruxelles Gueudet G 2006 Sc narios d usage de base d exercices en ligne in H Godinet J P Pernin dir Sc nariser l enseignement et l apprentissage une nouvelle comp tence pour le praticien pp 39 44 Lyon INRP En ligne http www inrp fr publications edition electronique consult le 15 octobre 2008 Gueudet G Trouche L 2009 Vers de nouveaux syst mes documentaires des professeurs de math matiques in I Bloch F Conne eds Nouvelles perspectives en didactique des math matiques La Pens e Sauvage ditions pp 109 133 Gueudet G Soury Lavergne S Trouche L 2008 Soutenir l int gration des TICE quels assistants m thodologiques pour le d veloppement de la documentation collective des professeurs Exemples du SFoDEM et du dispositif Pairform nce Colloque DIDIREM Universit Paris 7 Gueudet G Trouche L 2008 Du travail documentaire des enseignants gen ses collectifs communaut s Le cas des math matiques Education
490. vril 2008 Lien Bueno Ravel L Gueudet G et Poisard C 2008 Teachers resources and documents a case study about primary school geometry The European Conference on Educational Research ECER Goteborg septembre 2008 Lagrange J B 2008 Ordinary teachers using technology concerns theoretical approaches and case studies 771 International Congress on Mathematic Education ICME Monterey juillet 2008 icmel L org approved rl Le Borgne P et Fallot J P 2008 Quels usages des technologies et des ressources de l Internet chez les enseignants fran ais d butants Analyse partir de questionnaires et d crits professionnels 15 congr s AMSE AMCE WAER Le rapport aux ressources de l Internet dans le Processus d enseignement et d apprentissage Qu en est il apr s une d cennie d accessibilit large Marrakech 2 6 juin2008 Actes ISBN 9981 916 25 0 185 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 Connan P Y et Vincent J 2008 ePortofolio et dossier de comp tences dans le processus de formation des enseignants en France R flexion autour de l articulation entre valuation formative valorisation du parcours et validation institutionnelle des comp tences professionnelles 15 congr s AMSE AMCE WAER Mondialisation et ducation vers une soci t de la connaissance Colloque C26 Mondialisation et standardisation Le portfolio lectronique entre discours global et cultures locales Marra
491. xie ou bien avec l entourage professionnel dans notre enqu te Des r gularit s similaires sont notables pour les usages d Internet des logiciels disciplinaires des courriels de m me pour le tableur PowerPoint la r serve d une non utilisation plus importante pour ces deux derniers outils On mesure qu une dimension collaborative peut intervenir de fa on secondaire dans le processus d int gration des technologies 5 Entretien de l auteur 111 GUPTENn Rapport final Septembre 2009 D s lors l int gration des technologies nous semble correspondre une injonction paradoxale Celle ci consiste formuler des attentes ou des ordres contradictoires et ou impossibles r aliser ce qui g n re une nocivit psychologique mise en lumi re par Bateson cole de Palo Alto L injonction est paradoxale quand les demandes ordres sont contradictoires ou si leur r alisation ne d pend pas de la volont de la personne Suivant de Coninck 2005 les nouveaux mots d ordre manag riaux entrepreneuriaux l exemple des technologies fonctionnent comme des injonctions qui am nent mettre les individus sous pression parce que le management ne d livre pas de mod le suivre d organisation du travail Les personnels peuvent ainsi tre soumis une double injonction c est dire des mots d ordre contradictoires ex utiliser les technologies et garantie de la libert d enseignement Ces mots d ordre abo
492. ys e en termes de connaissances p dagogiques d pendant du contenu PCK DES TECHNOLOGIES AUX RESSOURCES GUPTEN ET RES DOC APPEL D OFFRES 2009 DE L ANR Luc Trouche INRP et Ghislaine Gueudet CREAD initiateurs du projet RES DOC Le projet Ressources pour l Enseignement des Sciences Design mise en uvre Collaboration RES DOC a t labor en r ponse l appel d offre ANR intitul Sciences technologies savoirs en soci t Enjeux actuels questions historiques Il concerne l tude des mutations de la diffusion des savoirs scientifiques l cole il porte un int r t sp cifique aux ph nom nes collectifs dans la conception comme dans les usages de ressources poursuivant notamment un objectif de mise en relation de communaut s de chercheurs et de communaut s d enseignants Le questionnement sur les probl mes de qualit pist mologique didactique ergonomique des ressources et des usages de ces ressources est central Comment attester de cette qualit quels crit res quelles d marches Quels processus de conception de ressources peuvent tre mis en uvre dans cet objectif de qualit Le projet RES DOC vise tudier ces questions et prendre part dans le m me temps aux mutations en cours en d gageant des m thodes et outils g n riques ou sp cifiques du point de vue des disciplines scolaires impliqu es susceptibles d assister une d marche qualit pour la co
493. zes C Gueudet G Hersant M Vandebrouck F 2007 Using e Exercise Bases in mathematics case studies at university International Journal of Computers for Mathematical Learning 11 3 327 350 Chambat P 1994 Usages des technologies de l information et de la communication Technologies et Soci t 6 3 pp 249 270 Chevallard Y 1992 Concepts fondamentaux de la didactique perspectives apport es par une approche anthropologique Recherches en Didactique des Math matiques 12 1 77 111 La Pens e Sauvage Grenoble Chevallard Y 2002a Structures et fonctions in J L Dorier M Artaud M Artigue R Berthelot R Floris dir Actes de la XI me Ecole d t de didactique des math matiques Corps pp 41 56 Grenoble La Pens e Sauvage Chevallard Y 2002b Ecologie et r gulation in J L Dorier M Artaud M Artigue R Berthelot R Floris dir Actes de la XI me Ecole d t de didactique des math matiques Corps pp 41 56 Grenoble La Pens e Sauvage Comiti C Nadot S Saltiel E 1999 Le m moire professionnel enqu te sur un outil de formation des enseignants IUFM de Grenoble Connan PY D Falcoz M Potocki Malicet D 2008 Etre chercheur au XXie si cle Une identit en volution Coll Sciences sociales Presses Universitaires Septentrion Crinon 2003 Le m moire professionnel des enseignants observatoire des pratiques et levier pour la formation L Harmattan Paris de Certeau

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