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Avis de l`Anses relatif aux preuves d`innocuité et d`efficacité du

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1. eau qui passe entre l enveloppe du r acteur et la lampe Dans cette deuxi me hypoth se aucune indication n est fournie concernant cette fraction du flux d eau La puissance lectrique consomm e par chaque lampe est corr l e la dose de rayonnements UV d livr e un moment donn Anses 2010 Toutefois le suivi continu de la puissance lectrique consomm e ne prend en compte ni l encrassement ni le vieillissement de la lampe qui peuvent 3 6 Avis de l Anses Saisine n 2011 SA 0026 Saisine s li e s n 2010 SA 0055 notamment provoquer une baisse de la dose de rayonnements UV d livr e par une lampe au cours du temps sans que la puissance lectrique consomm e et mesur e varie pour autant Ce ph nom ne de vieillissement est reconnu notamment par la norme am ricaine UV DGM 2006 qui recommande que lors du remplacement partiel des lampes d un r acteur UV le radiom tre soit plac au niveau de l une des lampes les plus g es du r acteur Le p titionnaire ne fournit pas dans son dossier de demande d autorisation la documentation technique destin e l utilisateur du r acteur BX 1000 qui pourrait permettre de v rifier que toutes les conditions de mise en uvre n cessaires sont mentionn es Aussi en l absence d informations pr cises et d taill es la r ponse du p titionnaire est jug e insuffisante sur ce point Concernant les conditions et la fr quence d talonnage du radiom
2. r acteur BX 1000 doit tre conforme la norme NF EN 974 Pour lever le sursis statuer du 5 octobre 2010 le p titionnaire a fourni la DGS un compl ment de dossier dat du 9 d cembre 2010 re u par l Anses le 9 f vrier 2011 et discut dans l argumentaire ci apr s 3 ORGANISATION DE L EXPERTISE L expertise a t r alis e dans le respect de la norme NF X 50 110 Qualit en expertise Prescriptions g n rales de comp tence pour une expertise Mai 2003 L expertise collective a t r alis e par le CES Eaux r uni les 7 juin et 5 juillet 2011 3 Rapport 2009 SA 0002 du 15 septembre 2010 valuation de linnocuit des r acteurs quip s de lampes rayonnements ultraviolets et de l efficacit de ces proc d s pour la d sinfection des eaux destin es la consommation humaine Arr t du 17 ao t 2007 modifi relatif la constitution du dossier de demande de mise sur le march d un produit ou d un proc d de traitement d eau destin e la consommation humaine mentionn l article R 1321 50 IV du code de la sant publique 2 6 Avis de l Anses Saisine n 2011 SA 0026 Saisine s li e s n 2010 SA 0055 4 ANALYSE ET CONCLUSION DU CES 4 1 Argumentaire Caract ristiques et des conditions d utilisation du r acteur BX 1000 Tableau Caract ristiques principales du r acteur BX 1000 Mat riau Acier inoxydable 316L Volume 315 litres
3. 2 compliance html Norme NF EN 974 janvier 2004 Produits chimiques utilis s pour le traitement de l eau destin e la consommation humaine Acide phosphorique
4. Avis de l Anses Saisine n 2011 SA 0026 a nN S S Saisine s li e s n 2010 SA 0055 alimentation environnement travail a Maisons Alfort le 4 ao t 2011 Le directeur g n ral AVIS de l Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail relatif aux preuves d innocuit et d efficacit du r acteur BX 1000 anciennement d nomm BX 400 XL mettant en uvre des lampes rayonnements ultra violets vapeur de mercure basse pression pour la d sinfection d eaux destin es la consommation humaine notamment vis vis de Cryptosporidium et Giardia L Agence nationale de la s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail Anses met en uvre une expertise scientifique ind pendante et pluraliste L Anses contribue principalement assurer la s curit sanitaire dans les domaines de l environnement du travail et de l alimentation et valuer les risques sanitaires qu ils peuvent comporter Elle contribue galement assurer d une part la protection de la sant et du bien tre des animaux et de la sant des v g taux et d autre part l valuation des propri t s nutritionnelles des aliments Elle fournit aux autorit s comp tentes toutes les informations sur ces risques ainsi que l expertise et l appui scientifique technique n cessaires l laboration des dispositions l gislatives et r glementaires et la mise e
5. R f rence de la lampe WEDECO Spektrotherm XLR30 ou SLR 32143 HP Nombre de lampes 12 r parties sur 2 couronnes Dur e de vie estim e 12 000 heures QSC 3612242 fournisseur Squall International BV Pays Bas T capteur d intensit 1 capteur de type SO 13599 Dispositif et solution de nettoyage en place C500 nettoyage acide phosphorique D bits minimum et maximum 174 2 362 5 m h pour une dose de 400 J m Type de gaine Concernant l utilisation d un seul radiom tre pour mesurer en continu les doses de rayonnement UV d livr es par les 12 lampes du r acteur Le p titionnaire cite deux normes pour justifier la mise en uvre d un seul radiom tre pour mesurer en continu les doses de rayonnement UV d livr es au sein du r acteur BX 1000 La norme allemande DVGW W 294 1 qui indique que dans un syst me multi lampes il n est pas faisable de contr ler chaque lampe avec son propre radiom tre Par cons quent le fonctionnement de chaque lampe doit tre contr l par sa consommation lectrique et par le temps des cycles marche arr t Pour un m me vieillissement des lampes et pour une m me consommation d nergie les lampes mettront quasiment la m me intensit UV La norme am ricaine UV DGM 2006 qui indique qu au minimum 1 radiom tre doit tre install par r acteur Si toutes les lampes contr l es par un seul radiom tre UV vieillissent en m me
6. a consommation humaine CE E E E CEE LR O Agence nationale de s curit sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail 27 31 av du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex T l phone 33 0 1 49 77 13 50 T l copie 33 0 1 46 77 26 26 www anses fr 1 6 Avis de l Anses Saisine n 2011 SA 0026 Saisine s li e s n 2010 SA 0055 Comit d experts sp cialis CES Eaux a produit des lignes directrices pour l valuation des r acteurs UV en 2010 ce jour les dispositifs de traitement rayonnements UV peuvent tre mis sur le march pour le traitement d EDCH d s lors que les lampes rayonnements UV mises en uvre sont de type basse pression et que la dose d irradiation est d au moins 250 J m2 Dans de telles conditions l utilisation vaut pour un traitement de d sinfection bact ricide et ne permet pas de mettre en avant de facto une activit suffisante d inactivation vis vis des protozoaires Cryptosporidium et Giardia notamment et des virus Ainsi un r acteur UV destin inactiver des protozoaires est consid r comme un dispositif innovant au regard des dispositions r glementaires Sa mise sur le march rel ve donc des dispositions de l article R 1321 50 IV du Code de la sant publique CSP qui pr cise que La personne responsable de la mise sur le march d un produit ou d un proc d de traitement ne correspondant pas un groupe ou u
7. cons quence un sursis statuer la demande d avis relatif au r acteur BX 1000 en l tat actuel du dossier 5 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS DE L AGENCE L Anses adopte les conclusions et recommandations du CES Eaux Le directeur g n ral Marc MORTUREUX MOTS CLES Mots cl s Eau de consommation humaine Traitement de d sinfection Proc d rayonnements ultra violets basse pression 5 6 Avis de l Anses Saisine n 2011 SA 0026 Saisine s li e s n 2010 SA 0055 BIBLIOGRAPHIE Anses septembre 2010 Lignes directrices relatives l valuation de l innocuit des r acteurs quip s de lampes rayonnements ultraviolets et de l efficacit de ces proc d s pour la d sinfection des eaux destin es la consommation humaine Norme allemande DVGW juin 2006 Technical Standard W 294 1 3 intitul e appareil de d sinfection par rayonnements UV dans l approvisionnement en eau Partie 1 exigences relatives la qualit au fonctionnement et l exploitation Partie 2 examen de la qualit du fonctionnement et de l efficacit de d sinfection Partie 3 fen tres de mesure et capteurs pour la surveillance radiom trique d appareils de d sinfection par rayonnements UV exigences examen et talonnage US EPA novembre 2006 Ultraviolet Disinfection Guidance Manual for the final long Term 2 enhanced surface water treatment rule UVDGMI www epa gov safewater disinfection t
8. doit tre effectu e au minimum 2 fois par an et tous les mois si le d bit de l installation est sup rieur 100 m h Compte tenu des compl ments d information fournis par le p titionnaire le CES estime que celui ci a r pondu ses interrogations sur ce point Il regrette cependant que le p titionnaire n ait pas fourni le manuel d utilisation complet du r acteur pour lui permettre d valuer la pertinence des diff rents conseils donn s aux utilisateurs Concernant la conformit la norme NF EN 974 de l acide phosphorique utilis pour le nettoyage des r acteurs Le r acteur BX 1000 propose dans sa version commerciale un syst me de nettoyage en place Type C500 permettant le nettoyage des surfaces externes des gaines de quartz et de l int rieur du r acteur Le nettoyant est de l acide phosphorique figurant dans la circulaire DGS VS4 n 2000 166 du 28 mars 2000 relative aux produits et proc d s de traitement des EDCH et dans l arr t du 8 septembre 1999 relatif aux proc d s et produits utilis s pour le nettoyage des mat riaux et objets destin s entrer en contact avec des denr es produits et boissons pour l alimentation de l Homme et des animaux Le CES consid re que les r ponses apport es par le p titionnaire sur ce point sont satisfaisantes et demande que le p titionnaire pr cise dans son manuel d utilisation que l acide phosphorique utilis pour le nettoyage des r acteurs doit tre conforme l a
9. n uvre des mesures de gestion du risque article L 1313 1 du code de la sant publique Ses avis sont rendus publics 1 RAPPEL DE LA SAISINE L Anses a t saisie le 4 f vrier 2011 par la Direction g n rale de la sant DGS d une demande d avis relatif aux preuves d innocuit et d efficacit du r acteur BX 1000 anciennement d nomm BX 400 XL mettant en uvre des lampes rayonnements ultra violets vapeur de mercure basse pression pour la d sinfection d eaux destin es la consommation humaine EDCH notamment vis vis de Cryptosporidium et Giardia 2 CONTEXTE ET OBJET DE LA SAISINE Le terme r acteur UV est utilis pour d finir un syst me de traitement d eau mettant en uvre des lampes vapeur de mercure mettant des rayonnements ultra violets Dans la circulaire du 28 mars 2000 les r acteurs UV figurent parmi les groupes de produits et proc d s de traitement pouvant tre mis sur le march pour le traitement d EDCH Ce texte renvoie la circulaire DGS PGE 1 D du 19 janvier 1987 en ce qui concerne les conditions d emploi pr conis es L application de cette circulaire se r v lant difficile un groupe de travail GT du L Circulaire DGS VS 4 n 2000 166 du 28 mars 2000 relative aux produits de proc d s de traitement des eaux destin es la consommation humaine 2 Circulaire DGS PGE 1D n 52 du 19 janvier 1987 relative la d sinfection des eaux destin es l
10. n usage pr vu l article R 1321 50 I doit avant la premi re mise sur le march adresser une demande au minist re charg de la sant Les preuves de l innocuit et de l efficacit du produit ou du proc d de traitement fournies par le responsable de la premi re mise sur le march sont jointes au dossier de la demande dont la composition est fix e par arr t du ministre charg de la sant apr s avis de l Anses Le ministre soumet la demande l avis de l Anses En l absence d avis favorable la mise sur le march de ces produits et proc d s de traitement pour l eau destin e la consommation humaine est interdite L arr t du 17 ao t 2007 modifi fixe la composition du dossier de demande de mise sur le march d un produit ou d un proc d de traitement d EDCH Dans l avis du 23 juillet 2010 avis n 2010 SA 0055 sur l innocuit et l efficacit du r acteur BX 400 XL mettant en uvre des lampes rayonnements ultra violets vapeur de mercure basse pression pour la d sinfection d EDCH notamment vis vis de Cryptosporidium et Giardia l Anses sursoit statuer dans l attente que le p titionnaire 1 apporte la preuve qu un seul radiom tre permet de suivre les doses d livr es par les 12 lampes UV 2 pr cise dans le document technique a les conditions et la fr quence d talonnage du radiom tre de travail b que l acide phosphorique utilis comme solution de nettoyage du
11. rr t du 8 septembre 1999 4 6 Avis de l Anses Saisine n 2011 SA 0026 Saisine s li e s n 2010 SA 0055 4 2 Conclusion Le CES Eaux 1 estime que le p titionnaire a fourni dans le dossier du 9 d cembre 2010 a des pr cisions suffisantes quant aux conditions et la fr quence d talonnage du radiom tre b des r ponses satisfaisantes quant aux caract ristiques de l acide phosphorique utilis pour le nettoyage du r acteur BX 1000 c des r ponses non satisfaisantes la demande relative la pertinence technique de la pr sence d un seul radiom tre et de son positionnement pour surveiller en permanence la dose totale de rayonnements UV d livr e par les 12 lampes basse pression quipant le r acteur BX 1000 2 remarque que la recommandation du p titionnaire dans le manuel d utilisation de l appareil que le remplacement du radiom tre doit se faire au minimum toutes les 10 000 heures porte confusion et estime qu elle devrait tre remplac e par que le radiom tre doit au minimum tre remplac toutes les 10 000 heures 3 demande que le p titionnaire fournisse dans son dossier l ensemble de la documentation technique d livr e aux utilisateurs du r acteur BX 1000 pr cisant notamment les conditions et mises en uvre de remplacement du radiom tre les proc dures de nettoyage du r acteur et les exigences de qualit applicables au produit de nettoyage 4 met en
12. temps ou si leur temps de fonctionnement diff re de moins de 20 il n est pas n cessaire de v rifier l intensit UV mise par chaque lampe Le p titionnaire conclut son argumentaire par nous mesurons l intensit UV et nous associons la valeur mesur e une valeur seuil mini tout en contr lant en permanence le fonctionnement individuel de chacune des lampes Une faible intensit UV et ou un d faut de lampe s affichera imm diatement sur le panneau op rateur avec un report distance par un contact d alarme Une telle gestion permet l arr t automatique du d bit d eau ou le d marrage automatique d une d sinfection compl mentaire chloration par exemple La norme allemande DVGW W 294 1 n impose effectivement pas la pr sence d un radiom tre de contr le de l intensit de rayonnements UV par lampe dans le cas des r acteurs mettant en uvre des lampes rayonnements UV vapeur de mercure basse pression Le seul moyen jug fiable par le CES pour mesurer en continu la dose d livr e par une lampe rayonnements UV repose sur l utilisation d un radiom tre correctement talonn et correctement positionn par lampe Dans le cas du r acteur UV BX 1000 un seul radiom tre est utilis et les sch mas de son positionnement fournis par le p titionnaire ne permettent pas de savoir s il mesure la dose de rayonnements UV directement d livr e par la lampe la plus proche ou celle re ue par une fraction du flux d
13. tre Le p titionnaire indique que les radiom tres install s sur les r acteurs et les radiom tres de rechange sont fournis avec un certificat d talonnage d livr selon les crit res de la norme allemande DVGW W 294 3 Selon le p titionnaire le manuel d utilisation fourni avec le r acteur BX 1000 pr cise que le remplacement du radiom tre doit se faire au minimum toutes les 10 000 heures conseille l exploitant de comparer r guli rement la valeur donn e par le radiom tre en place avec celle donn e par le radiom tre de rechange Si une diff rence de plus de 10 est observ e entre les deux valeurs il conseille de remplacer le radiom tre install dans le r acteur par un nouveau avec un certificat d talonnage Le p titionnaire estime que cette proc dure est plus contraignante donc plus s curisante pour l exploitant que la norme DVGW W 294 1 sur ce point Cette derni re indique qu apr s 2 ann es de fonctionnement ou si la v rification avec un radiom tre de r f rence met en vidence une d rive de plus de 20 le radiom tre en place doit tre remplac Le CES remarque n anmoins que le radiom tre que le p titionnaire pr conise d utiliser comme r f rence est le radiom tre de rechange m me si rien ne l oblige fournir un radiom tre de r f rence distinct Le p titionnaire pr cise enfin que selon la norme DVGW W 294 1 la v rification avec un radiom tre de r f rence

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