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ECODIAG DIALECTE

1. On value le nombre d hectares o le fractionne ment est jug faible c est dire des parcelles rece vant au moins 1 apport d azote d passant 100 kg ha Note e Si le nombre d hectares o le fractionnement est faible gt 20 ha la note est nulle e Si l indicateur est compris entre o et 20 ha la note est lin aire entre 0 5 et o Phosphore 3 points 2 La bonne gestion du phosphore passe par une mai trise quelle que soit son origine organique mi n ral L objectif principal d une bonne gestion est l quilibre des bilans l chelle des diff rentes cultures comme l chelle de l exploitation De plus le fractionnement des apports limite les risques de fuites L valuation du crit re gestion du phosphore comprend 2 indicateurs Indicateur de pression de phosphore ma trisable 1 5 point e Indicateur de bilan CORPEN 1 5 point Pression de phosphore maitrisable 1 5 point Mode de calcul La totalit du phosphore pandu dans l ann e sur chacune des parcelles est comptabilis e il s agit du phosphore min ral des engrais ainsi que du phos phore des mati res organiques maitrisables c est dire pandues avec un mat riel d pandage fu miers composts lisiers boues Note e Si l indicateur gt 80 kg ha SAU la note est nulle e Si l indicateur est compris entre 25 et 80 kg ha SAU la note est lin aire entre 1 5 o e Si l indicateur lt 25 kg ha SA
2. Note L laboration des pistes de travail n est pas prise en compte dans ce temps La r alisation d une carte par exemple partir d une r duction des plans du cadastre apporte g n ralement un plus dans le diagnostic mais peut tre gourmande en temps 1 2 journ e Des donn es facilement accessibles Cette m thode ayant pour but de r aliser un audit environnemental global et rapide l chelle de lex ploitation les donn es n cessaires sa r alisation doivent tre facilement accessibles e d clarations des agriculteurs e observations directes e documents consultables sur place comptabilit carte d clarations carnet d enregistrement etc Les comp tences n cessaires En plus d une bonne connaissance de tous les types de cultures et d levages il est n cessaire gale ment d avoir un bon esprit de synthese et une vision globale de tous les flux entrants et sortants d un sys teme donn Lobjectivit dans l analyse et la connaissance d agrosyst mes respectueux de l environnement sont n cessaires l interpr tation et l laboration des pistes d am liorations DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT 17 3 APPROCHE GLOBALE DU SYSTEME 20 ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON DIALECTE Description Les relations entre l agriculture et l environnement sont complexes et multi
3. GALVANEK D 2007 Final report for the study on HNV indicators for evaluation Institute for Euro pean Environmental Policy 190 p http ec europa eu agriculture analysis external evaluation report pdf e DECEUNINCK B 2010 Enqu te nationale de de nombrement des m les chanteurs de R le des ge n ts LPO minist re de l cologie 50 p e DOXA A BAS Y PARACCHINI M L POINTE REAU P TERRES J M JIGUET F 2010 Low inten sity agriculture increases farmland bird abundances in France Journal of applied Ecology in press e EUROPEAN ENVIRONMENT AGENCY UNEP 2004 High Nature Value Farmland Characteristics Trends and Policy Challenges EEA Report n 1 2004 Copenhagen 31 p http www eea europa eu pu blications report_2004_1 e EUROPEAN ENVIRONMENT AGENCY 2005 Agriculture and Environment in EU 15 The IRE NA indicator report EEA Report n 6 2005 Copen hagen 128 p http www eea europa eu publica tions eea_report_2005_6 at_download file e EUROPEAN ENVIRONMENT AGENCY EURO PEAN TOPIC CENTER BIODIVERSITY 2008 Habi tats Directive Article 17 Report 2001 2006 Intro duction to biogeographical assessments Overview of conservation status and some specific analysis on conservation status http biodiversity eionet europa eu article17 chapter4 e EUROPEAN ENVIRONMENT AGENCY 2009 Progress towards the European 2010 biodiversity target 52 p e EUROPEAN COMMUNITIES 2009 Guidance do cu
4. La pr sence de deux troupeaux ou de deux levages au del des seuils permet la note maximale 3 points en raison des compl mentarit s possibles fourrag res gestion de l espace valorisation de sous produits titre d exemple on peut citer la pr sence d un troupeau de vaches allaitantes pour valoriser les refus du troupeau de brebis laiti res ou l utilisation du petit lactos rum ou du petit lait en alimentation porcine Note e Une production animale significative 2 points e Deux productions animales 1 troupeau principal 1 troupeau secondaire 3 points Autonomie en fourrages grossiers amp Autonomie en concentr s Une bonne mixit optimise les flux internes lex ploitation et en particulier l alimentation des ani maux On cherche travers ce crit re mesurer l ad quation du ou des troupeaux avec les po tentialites pedoclimatiques locales Cela peut se tra duire par le chargement mais il est souvent sp ci fique aux herbivores et son interpretation est tr s va riable selon le territoire Les herbivores consomment des fourrages gros siers et des compl ments concentr s nergie et prot ines Les granivores consomment principale ment des concentr s On mesure donc les flux internes pour l alimenta tion des animaux par l autonomie alimentaire en fourrages et en concentr s ce qui permet le m me mode de calcul quel que soit le type d animal et de prendre global
5. La recherche d indicateurs pour mesurer cette no tion complexe de biodiversit n est donc pas facile si l on veut des indicateurs adapt s tous types de syst me et de r gion Si les inventaires naturalistes permettent une ap proche fine de la biodiversit leur mise en uvre est relativement lourde et ne peut tre r serv e dans l tat actuel des choses qu aux zones les plus remar quables Cependant toutes les informations d j existantes par exemple enjeux territoriaux d j connus inventaires existants proximit d une zone naturelle doivent tre prises en compte au niveau de l analyse qualitative Il ressort des diff rentes analyses que la connais sance des l ments naturels surface localisa tion dans l espace mode de gestion constitue l in dicateur le plus pertinent pour r aliser de tels dia gnostics agri environnementaux Plusieurs pays utilisent d j cet indicateur dans le cadre des programmes agri environnementaux la Suisse dans le cadre de ses prestations cologiques requises notion de surface de compensation co logique et l Autriche dans le cadre de son pro gramme copoints notion d l ments consti tutifs du paysage Ces l ments fixes du paysage comprennent l en semble des l ments arbor s hors for t haies arbres pars bosquets pr s vergers les milieux humides mares tangs prairies naturelles hu mides ou inondables les
6. la fertilit des sols e de maintenir en bon tat les facteurs de produc tion indispensables au bon fonctionnement d un agrosyst me pollinisation naturelle des plantes cultiv es par les insectes drainage naturel confort des animaux fertilit du sol etc e de limiter ou d viter les pertes dans le syst me se traduisant g n ralement par des pollutions rosion des sols lessivage de l azote etc e d viter la disparition d esp ces animales et v g tales pr sentes dans l espace agricole e de maintenir en bon tat les ressources en eau Les principes m thodologiques Approche quantitative et qualitative La m thode nous permettant d aboutir un dia gnostic repose sur quatre principes favoriser et privil gier l approche globale du sys t me qui permet une meilleure int gration des inter relations la bo te noire du syst me entre les diff rents facteurs e donner plus de valeur aux actions pr ventives plu t t que curatives e s int resser l ensemble des probl matiques envi ronnementales e avoir la fois une approche quantitative et qua litative Le qualitatif est trait d une fa on litt raire et vient compl ter relativiser les donn es quantita tives L analyse qualitative permet de situer l exploi tation dans son contexte historique g ographique conomique social et ainsi de relativiser les r sul tats et les informations Elle permet galemen
7. se litt raire l inverse la fixation symbio tique peut tre sous estim e et conduire des bi lans azot s n gatifs sur certaines fermes bio 4 5 points Indicateur Bilan CORPEN de l exploitation Mode de calcul On r alise d une part un bilan global moyen sur len semble des surfaces On ne tient pas compte de la min ralisation de mus du sol ni de la disponibilit de l azote orga nique apport dans l ann e on comptabilise l azote total apport m me si la totalit de cet azote n est pas utilisable par la culture en cours On consid re que la ferme est en vitesse de croisi re On prend en compte les l gumineuses les apports par la fixation symbiotique corrrespondent au conte nu azot de la biomasse recolt e graines foin p ture ou p tur e Dans les cas d associations on es time la part des l gumineuses dans la composition floristique Note e Si le bilan gt 50 kg N ha SAU la note est nulle e Si l indicateur est compris entre o et 50 kg N ha SAU la note est lin aire entre 4 5 et o DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT 27 28 DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT Fractionnement faible 0 5 point Des apports unitaires sup rieurs 80 100 kg N ha accroissent les risques de lessivage et de pollution en cas de fortes pluies ou d orages Mode de calcul
8. CIRAD IDRI IFB INRA e POINTEREAU P 2004 L art du bocage entre tra dition et modernit Le d fi du paysage un projet pour l agriculture les Cahiers de la Compagnie du paysage 3 Editions Champ vallon sous la res ponsabilit d Odile Marcel e RAVIER S 2003 Vers une meilleure prise en compte de l environnement en grandes cultures Mi di Pyr n es Couplage entre un diagnostic environ nemental Dialogue et un modele conomique SOLAGRO 92 p e SCHUTYSER F CONDE S 2009a Progress to wards the European 2010 biodiversity target Eu ropean Environment Agency Report n 4 2009 Co penhagen 52 p http www eea europa eu publi cations progress towards the european 2010 bio diversity target at_download file e SCHUTYSER F CONDE S 2009b Progress to wards the European 2010 biodiversity target indi cator fact sheets e SOLAGRO 1998 Analyse et evaluation des pro blemes d environnement en agriculture 133 p e SOLAGRO 1999 Le diagnostic agro environne mental pour une agriculture respectueuse de l envi ronnement Trois m thodes pass es la loupe Tra vaux et innovation 165 p e SOLAGRO 2001 Dialogue Diagnostic agri envi ronnemental global d exploitation agricole 75 p e SOLAGRO 2002 Quels diagnostics pour quelles actions agro environnementales Actes du colloque national 261 p e SOLAGRO 2007 Diagnostics agro environne mentaux sur 37 fermes laitieres biologi
9. d eau sur lex ploitation Si cette consommation est sup rieure 50 000 m3 la note obtenue est nulle Entre o et 50 000 m la note volue entre 4 et o IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES DIALECTE 37 5 SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES MANUELS DIALECTE e SOLAGRO 2000 Manuel d utilisation Dialecte Version 1 100 p e SOLAGRO 2006 Manuel d utilisation Dialecte Version 2 54 p AUTRES PUBLICATIONS e BALINT J BASILE S BASILE R CORREIA H CORREIA P DIVERKY ERTSEY A DOUBLET S GAL I GOUVEIA J P PEREIRA J P POINTEREAU P 2006 Organic farming course book for post se condary education 263 p e BIALA K TERRES J M POINTEREAU P et PA RACCHINI M L 2007 Low input farming systems an opportunity to develop sustainable agriculture 115 p e Bio de Provence Alpes C tes d Azur 2007 DAE r f rences et analyses Un outil au service du d veloppement agricole durable e BOCHU J L Synth se 2006 des bilans PLANETE Consommation d nergie et mission de GES des exploitations agricoles ayant r alis un bilan PLA NETE e BROWN M A Elaboration et tests d un outil d valuation agro cologique de l exploitation agri cole M moire de fin d tudes SOLAGRO 80 p e Centre d analyse strat gique 2009 Approche co nomique de la biodiversit et des services li s aux cosyst mes Rapport du CAS au Premier ministre CAS P
10. et les plantes sauvages en particulier gr ce aux rotations et aux techniques de travail du sol et plus r cemment par l usage des produits phytosanitaires La prairie naturelle environ 10 millions d hectares en France qui comprend g n ralement entre 50 et 80 esp ces de plantes en est un des meilleurs exemples Le maintien de milieux naturels non cultiv s mais le plus souvent g r s et valoris s dans les agrosys t mes permet de conserver de nombreuses esp ces et ainsi contribuer maintenir un quilibre entre les esp ces concurrentes ou ravageuses des cultures insectes campagnols limaces lapins sangliers mauvaises herbes et les esp ces utiles telles que les esp ces auxiliaires syrphes coccinelles carabes rapaces oiseaux insectivores les esp ces pollini satrices abeilles bourdons et l ensemble de la mi crofaune et microflore du sol qui permet le recyclage de la mati re organique le stockage temporaire des l ments min raux ou la fixation de l azote de l air Les milieux naturels contribuent aussi d autres objectifs fonctionnels cf les th mes eau sol Ils jouent aussi un r le majeur dans la diversit de nos paysages La simplification des paysages agraires agrandis sement des parcelles diminution des l ments fixes du paysage rotations moins longues qui engendre la diminution du nombre d esp ces sau vages pr sentes tend g n ralement augmenter les risques d
11. l autre indicateur Les irrigants qui utilisent plus de 1200 m exploi tation an ont une note nulle e La note est lin aire entre 1000 et 1200 m exploi tation an Pour le calcul des consommations nerg tiques de l irrigation lors de la saisie Soit il faut saisir seulement le volume d eau gt la consommation nerg tique est calcul e sur la moyenne des kWh consomm s par mi Soit il faut saisir un volume d eau m et une consommation nerg tique kWh Dans ce cas le logiciel DIALECTE prend en compte le chiffre indi que en kWh Cas particulier Pour les syst mes de culture de riz camarguais l irrigation fonctionne par submersion ne faut donc pas prendre en compte le volume d eau en m3 consomme car le logiciel DIALECTE calculerait une consommation nerg tique excessive et non repr sentative des consommations r elles Dans ce cas pr cis il est conseill de saisir une consommation lectrique tr s faible en kWh Gestion de la ressource 2 points Mode de calcul et note Ce crit re permet de tenir compte du contexte dans lequel se pratique les pr l vements L exploitation est elle situ e dans une zone deficitaire Existe t il un systeme de gestion global des prelevements La ressource en eau b n ficie t elle d une r alimen tation Tout prelevement aura un impact contr l sur les cours d eau ou les nappes si une r alimentation est pr vue Les zones d ficita
12. n existe peut tre pas Au del de la valeur absolue des notes les concepteurs ont surtout voulu illustrer partir d une situation initiale de l exploitation dia gnostiqu e les marges de progr s possibles dans le champ de l agri environnement Ce document pr sente l ensemble des indicateurs utilis s dans DIALECTE leurs objectifs et leur mode de calcul IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES DIALECTE 15 DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT Diagnostic agri environnemental d exploitation agricole Structure de l outil une double approche Analyse du syst me d exploitation et des pratiques Mixit du systeme 70 points e Diversit des P V productions v g tales 3 indicateurs e Autonomie des P A et mati res organiques 5 indicateurs Infrastructures naturelles 2 indicateurs Gestion des intrants 30 points N P Eau Phyto nergies 10 indicateurs Indicateurs de pression 4 e Indicateurs de r sultats 4 e Indicateurs de moyens 2 1 note sur 100 Impact de l activit agricole sur les differents compartiments de l environnement e Eau 9 indicateurs e Sol 5 indicateurs e Biodiversit 4 indicateurs e Consommation de ressources 5 indicateurs 1 note sur 20 pour chaque th me Les moyens Tous les outils relatifs a DIALECTE d crits ci apres sont accessibles via le si
13. valorisation des ressources naturelles de l ex ploitation et ainsi un recours plus limit aux in trants chimiques Ainsi en agriculture biologique il appara t tr s d licat de conduire des syst mes de productions v g tales en absence d levage Par ailleurs certaines zones du territoire ne peuvent tre entretenues et valoris es que par la pr sence de troupeaux herbivores gestion des prairies humides ou des pelouses s ches ou des terres en pente Cette pr sence d animaux n est toutefois b n fique que si le nombre d animaux ou la taille de l le vage est en ad quation avec les potentialit s natu relles autrement dit si l alimentation des animaux et des troupeaux provient de l exploitation ou d faut d exploitations voisines Dans le cas contraire les effluents produits sont en trop grande quantit pour tre recycl s dans les sols de l exploitation sans g n rer de risques de pollution l exploitation a une autonomie alimen taire r duite n cessitant lachat d aliments du b tail qui doivent alors souvent tre import s d autres r gions en particulier des r gions c r ali res pour les concentr s impact environnemental n gatif du transport IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES DIALECTE 23 24 ENVIRONNEMENT IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON MANUEL D VALUATION DES DIALECTE La faible autonomie alimentaire des levages a pour corol
14. zones rocheuses murs de pierre tas de pierre les talus et bandes her beuses les prairies permanentes faiblement fertili s es et non trait es les parcours 4 indicateurs principaux sont pris en compte pour l valuation de l impact de l activit agricole sur la biodiversit e les surfaces de compensation cologique e les prairies productives peu fertilis es e les zones reconnues d int r t biologique e l absence ou la faible utilisation de pesticides Note noter que les bois m me s ils pr sentent un grand int r t pour la conservation de la biodi versit ne sont pas pris en compte dans le calcul pour pouvoir assurer une meilleure comparaison avec des fermes qui ne poss dent pas de bois Lindicateur zones reconnues d int r t biologique permet de prendre en compte la pr sence dans lex ploitation agricole d un milieu remarquable L indicateur absence ou faible utilisation de pesti cides permet de prendre en compte le risque de diminution de la biodiversit au travers de la dispari tion ou de la r duction des populations d esp ces v g tales comme les plantes messicoles herbicides d insectes insecticides et de la simplification dimi nution et contamination des cha nes trophiques Surfaces de compensation cologique 7 points Mode de calcul reprise de la note Surface de compensation co logique de l approche globale exprim e en de la note maximale so
15. 5 2 5 5 o Consommation de ressources non ou peu renouvelable 5 20 points La consommation des ressources non ou peu re nouvelables est un enjeu fondamental pour les an n es venir Les stocks d nergies fossiles ou fis siles ne sont pas renouvelables l chelle humaine et toute consommation contribue 8 les amenuiser Lutilisation des intrants engendre une consomma tion d nergie indirecte d origine fossile ou fissile le plus souvent pour la fabrication de ces intrants leur conditionnement et leur transport jusqu l ex ploitation Il en est de m me pour les ressources mini res de phosphore ou de potasse L utilisation d eau pour l irrigation n cessite bien souvent la cr ation de r serves en eau barrages lacs collinaires soit pour assurer cet usage soit pour maintenir des d bits d etiages suffisants en p riode estivale La cr ation de r serves et la distri bution d eau consomment de l nergie En revanche l agriculture avec la sylviculture et la p che est la seule activit conomique capable de produire de l nergie sous forme principalement de biomasse v g tale L valuation de la consommation de ressources non peu renouvelables peut tre valu e par des ratios trois chelles par exploitation mais effet de la taille de l exploitation par hectare SAU et par UTH Nous avons retenu l chelle par exploitation Energies directes 4 points L nergie d
16. ECODIAG DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE LEXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT BERR Solagro DIALECTE MANUEL D EVALUATION DES IMPACTS DE LEXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT Education et culture S ducation et formation tout au CD ei 8 g long de la vie _ Solagro m DE TABLE DES MATIERES 1 POURQUOI ELABORER UNE METHODE DE DIAGNOSTIC AGRI ENVIRONNEMENT D EXPLOITATION AGRICOLE eee 7 2 DESCRIPTION DE LCOUTILET DES INDICATEURS 2020 essen 11 Introduction ur tddi aaa 12 Objectifs fondement init A A 12 Cahier A ovasness 12 Les fondements de DIALECTE uneuuen enden 12 Les principes m thodologiques ss 13 Approche quantitative et qualitative nen annee naar 13 l valuation environnementale 99 aan india 14 LIMON Sodi AAA A 17 Faire Un DIALECTE ee ee en a en en 17 Comparer Trier Analyser a a en ei 17 Le temps dex cUtO iii ta 17 Des donn es facilement accessibles nininini orreri rirse erar ron rra rra nro narra nan rra ranas 17 LES COMPETENCES n cessalle ci oia 17 3 APPROCHE GLOBALE DU SYST ME eee 19 DCS CIDE OM sarees Tort rer en reger rin 20 Donn es g n rales sur l exploitation agricole sn 20 Theme imixite de l exploit tion sisi ii tent 20 Th me utilisation rationnelle des intrants 27 4 APPROCHE TH MATIQUE DE L ENVIRONNEMENT ss 31 el BIBUGGRAPHIQ UE ER 39 1 POURQU
17. OI ELABORER UNE M THODE DE DIAGNOSTIC AGRI ENVIRONNEMENT D EXPLOITATION AGRICOLE L laboration d un outil de diagnostic agri environnement de l exploitation agricole s inscrit dans le contexte g n ral de la prise en compte de l impact environnemental des activit s humaines et du concept de d veloppement durable consacr la Conf rence de Rio en 1992 Au niveau international une d marche de certification environnementale des entreprises a t labor e international organization for standardization ISO 14000 et commence a se mettre en place concr tement La mise en oeuvre d un d veloppement durable en agriculture se situe a diff rents che lons de la fili re agricole mais l exploitation agricole en tant qu unit de base de la production agricole occupant l espace rural est un maillon essentiel La prise en compte de l environnement l chelle de l exploitation agricole passe par la r alisation d un diagnostic des interactions entre l activit agri cole et l environnement autrement dit d un diagnostic des impacts n gatifs et positifs de l activit de l exploitation agricole sur l environnement La mise au point d une methode de diagnostic environnemental de l exploi tation agricole est opportune dans le contexte actuel e L environnement est une composante forte des politiques agricoles et il y a un besoin de diagnostic pour orienter les actions mettre en uvre Ex mesures agro environnementa
18. U la note est maxi male 1 5 point Bilan CORPEN de l exploitation 1 5 point Mode de calcul On r alise d une part un bilan global moyen sur l en semble des surfaces On ne tient pas compte de la min ralisation de mus du sol ni de la disponibilit du phosphore or ganique apport dans l ann e on comptabilise le phosphore total apport m me si la totalit de ce phosphore n est pas utilisable par la culture en cours Note e Si le bilan gt 30 kg P O ha SAU la note est nulle e Si l indicateur est compris entre o et 30 kg P O ha SAU la note est lin aire entre 1 5 et o Eau 8 points 2 Deux indicateurs sont analys s pour faire un dia gnostic de la gestion de l eau e le volume consomm en m3 ha an le contexte du pr l vement et de la gestion globale de la ressource Volume consomm 6 points Les principaux impacts de l irrigation sur le milieu naturel portent sur la mobilisation de la ressource en eau infrastructures notamment et les risques pour le milieu aquatique en p riode d etiage Mode de calcul et note Le volume consomm est exprim en m3 ha SAU an C est donc un indicateur combinant le taux de surfaces irrigu es sur l exploitation et l intensit d arrosage sur les surfaces irrigu es On distingue e Les irrigants qui utilisent moins de 1 000 exploitation an obtiennent la note maximale 6 points et ne sont pas valu s sur
19. anismes nationaux ou internationaux DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT 29 30 DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT Pour des raisons d appropriation des unit s nerg tiques en milieu agricole l nergie est exprim e en quivalent litre de fioul les unit s officielles et usuelles joules ou kWh tant converties partir du PCI du fioul domestique 9 8 kWh litre faut essayer de ne pas prendre en compte l ner gie utilis e pour la transformation des produits de l exploitation fromagerie d coupe de la viande ni celle de la commercialisation des produits ga zole routier pour se rendre sur les march s La r partition de la consommation d nergie est ef fectu e par poste e fioul domestique e gaz naturel ou propane e lectricit e nergie pour l irrigation e engrais NPK e achats d aliments e traitements phytosanitaires et v t rinaires e m canisation e b timents Les produits de l exploitation sont aussi convertis en valeur nerg tique partir de leur composition chimique Des coefficients nerg tiques unitaires sont utilis s par type de produits On regroupe les nergies produites qui sortent de la bo te exploitation agricole en 3 postes e le lait e la viande les ufs e les productions v g tales On calcule alors l efficacit nerg tique de l explo
20. aris 376 p e COMMISSION EUROPEENNE 1998 Communi cation du 4 f vrier 1998 concernant une strat gie communautaire en faveur de la diversit biologique COM 1998 42 final non publi au Journal Officiel e COMMISSION EUROP ENNE 2001 Plan d ac tion en faveur de la diversit biologique dans le do maine de la coop ration conomique et de laide au d veloppement vol V COM 2001 162 final non publi au Journal offi ciel COMMISSION OF THE EUROPEAN COMMUNITIES 2006a Handbook on common monitoring and evaluation framework http ec europa eu agriculture rurdev eval in dex_en htm e COMMISSION EUROP ENNE 2010 Options possibles pour l apr s 2010 en mati re de biodiver site Com 2010 4 final http www eurosfaire prd fr 7pc doc 1264004009_com_2010_4_fr pdf e CONVENTION SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE 2006 Perspectives mondiales de la diversit biolo gique 80 p e COULON F et al 2000 Etude des pratiques agro foresti res associant des arbres fruitiers de haute tige a des cultures et p tures Rapport au minist re de l environnement Solagro e COUNCIL OF THE PAN EUROPEAN BIOLOGI CAL AND LANDSCAPE STRATEGY 2003 Kyiv re solution on Biodiversity Vth Ministerial Conference environment for Europe 21 23 May 2003 e COOPER T ARBLASTER K BALDOCK D FAR MER M BEAUFOY G JONES G POUX X MC CRACKEN D BIGNAL E ELBERSEN B WASCHER D ANGELSTAM e P ROBERGE J P POINTEREAU P SEFFER J
21. de traction le labour a dilu la mati re organique des sols localis e dans les vingt premiers centim tres il y a trois d cennies Ainsi la teneur en mati res organiques en surface et l interface avec les agents climatiques est devenue notoirement in suffisante pour maintenir une structure stable et des conditions physiques propices la croissance racinaire La battance et les ph nom nes d rosion ont t accentu s par la g n ralisation des labours profonds Ainsi en cultures annuelles un objectif de gestion durable des sols serait d am liorer les taux d humus en surface en localisant les r sidus de r colte et les amendements organiques dans les 10 15 premiers centim tres Pour ce faire les techniques de travail du sol sans retournement et ou de faible profon deur sont pr conis es Mode de calcul Pourcentage de surface sem e sans labour profond dans la SAU multipli par 8 Biodiversit animale et v g tale 4 20 points L agriculture a toujours su tirer partie de la biodiver site en particulier grace aux esp ces tant v g tales qu animales que des g n rations d agriculteurs ont domestiqu puis s lectionn Si les esp amp ces domestiqu es ne repr sentent qu une infime partie des esp ces sauvages existantes cela ne veut pas dire que les autres ne pr sentent pas d int r t pour l agriculture Les agriculteurs ont toujours recherch cet quilibre entre les plantes cultiv es
22. donn es au point effluents li s l levage ou la transforma tion Si l exploitation n est pas concern e par cette th matique si elle n a pas d effluent elle re oit la note maximale 3 points Dans les autres cas on obtient la note finale en faisant dans un premier temps la moyenne des notes obtenues o 0 5 ou 1 dans les cat gories suivantes e capacit de stockage d jection liquide e eaux pluviales susceptibles d tre souill es e eaux de lavage et de nettoyage e aires d exercices e aires de parcours des animaux Par la suite cette moyenne traduite en pourcentage est multipliee par 3 Capacit de stockage des effluents o 1 La note est donn e selon la cat gorie r glementaire de laquelle d pend l exploitation lt 2 mois lt 4 mois lt 6 mois o 2 4 mois 4a6mois 6 8 mois 0 5 S 4 mois S 6 mois S 8 mois 1 Niveau de collecte des d jections liquides o 1 e 100 des d jections liquides collectees 1 e Plus de 80 des d jections liquides collect es 0 5 e Moins de 80 des d jections liquides collect es o Devenir des eaux de toiture susceptibles de tomber sur les aires d exercices non couvertes o 1 e Collect es int gralement 4 0 1 e Collect es plus de 809 0 5 e Collect es moins de 80 ou absence de g uftieres isa dada Devenir des eaux de lavage et de
23. du carbone sous des formes plus ou moins volu es mais aussi des l ments min raux Plus la mati re organique est volu e C N haut plus elle contribue l am lioration des caract ris tiques physiques chimiques et biologiques du sol Les fourrages grossiers et les concentr s produits sur une parcelle sont susceptibles d tre recycl s au travers des d jections animales sur d autres par celles de l exploitation Ce flux de biomasse contri bue au d veloppement de la fertilit des sols Les diff rents types de mati res organiques n as surent pas tous les m mes qualit s de transfert Les mati res les plus volu es composts pr sentent de nombreux avantages par rapport des mati res moins volu es telles que les lisiers et les boues qui ont plus un r le fertilisant qu un r le sur le bilan hu mique du sol Les restitutions de paille de tiges de ma s de sarments de vigne sont consid r s comme un apport de mati re organique MO de m me que le p turage des animaux Mode de calcul Indicateur Surface recevant de la mati re orga nique y compris p ture et restitution des r sidus SAU Note Entre 0 et 100 la note est lin aire entre o et 4 Mixit de l exploitation Infrastructures naturelles Surface en infrastructure cologique IAE La pr sence d l ments naturels r partis de fa on homog ne sur l ensemble de l espace de l exploita tion agricole es
24. e JAUZEIN P 2001 Biodiversit des champs culti v s l enrichissement floristique in Agriculture et biodiversit des plantes Dossier de l environne ment de l INRA n 21 43 64 e JOLIVET C BRETAGNOLLE V 2002 L Outarde canepeti re en France amp volution r cente des popu lations bilan des mesures de sauvegarde et pers pectives d avenir Alauda 70 1 93 96 e KOSIOR A CELARY W OLEJNICZAK P FIJAL J KR L W SOLARZ W PLONKA P 2007 The de cline of the bumble bees and cuckoo bees Hyme noptera Apidae Bombini of Western and central Europe Oryx 41 1 79 88 e LE ROUX X BARBAULT R BAUDRY J BUREL F DOUSSAN l GARNIER E HERZOG F LAVOREL S LIFRAN R ROGER ESTRADE J SARTHOU J P TROMMETTER M 2008 Agriculture et biodiversit Valoriser les synergies Expertise scientifique collec tive synth se du rapport INRA Paris http www inra fr l_institut expertise expertises_realisees agriculture_et_biodiversite_rapport_d_expertise e LIGUE POUR LES OISEAUX 2008 Le R le des ge nets plan de restauration 2005 2009 http www rale genet lpo fr e MAC J C 1999 Diagnostic agro environnemental des exploitations agricoles en Aquitaine sur la base d indicateurs agro cologiques Cemagref 50 p e Minist re de l agriculture de la p che et de l ali mentation et ADEME 1997 Interactions entre agri culture et environnement Quels outils de diagnos tic Actes du colloqu
25. e du 2 avril 1997 e Minist re de l cologie de l nergie du d velop pement durable et de l am nagement du territoire 2009 Plan d action agriculture 2 me p riode de programmation 2008 2010 Strat gie nationale pour la biodiversit e PARACCHINI M L PETERSEN J E HOOGEVEEN Y BAMPS C BURFIELD I VAN SWAAY C 2008 High Nature Value Farmland in Europe An esti mate of the distribution patterns on the basis of land cover and biodiversity data Office for Official Publications of the European Communities Luxem bourg Report EUR 23480 EN 87 p http agrienv jrc ec europa eu publications pdfs HVN_Final_Re port pdf e POINTEREAU et al 2007 Characterization and elements for a definition and analysis of low input farming systems 28 32 e POINTEREAU P COULON F GIRARD P LAM BOTTE M STUCZYNSKI T S NCHEZ ORTEGA V DEL RIO A 2008 Analysis of farmland aban donment and the extent and location of agricultu ral areas that are actually abandoned or are in risk to be abandoned Office for Official Publications of the European Communities Luxembourg Report EUR 23411EN 208 p http agrienv jrc ec europa eu publications pdfs JRC46185_Final_Version pdf e POINTEREAU P PARACCHINI M L TERRES J M JIGUET F BAS Y BIALA K 2007 Identification of high nature value farmland in France through statis tical information and farm practice surveys Office for Official Publications of the European Com
26. e leurs concentr s R gles de combinaisons e Si les fourrages grossiers FG et les concentr s consomm s d passent chacun 5T l autonomie en FG est not e de o 3 5 autonomie en concentr s est not e de o 10 5 e S il n y a pas de FG dans l alimentation soit FG lt 5T et si les concentr s sont sup rieurs 5T lauto nomie en concentr s est not e de o 14 e S il n y a pas d utilisation de concentr s concen tr s lt 5T l autonomie en FG est not e deo 1 point Indicateur4 Proximit de l approvisionnement Mode de calcul et note Afin de tenir compte pour partie de l int r t socio territorial de la pratique pr c dente les achats d ali ments fourrages et concentr s produits dans une exploitation situ e moins de 50 km de l exploita tion sont pris en compte e Si plus de 50 des concentr s achet s proviennent de plus de 50 km 06 5 ao point e Si plus de 50 des fourrages achet s proviennent de plus de 50 km 4 o point e Si moins de 50 des fourrages et des concentr s proviennent de plus 50 km 1 point Entretien organique des sols 4 points Les mati res organiques transf r es et ou resti tu es permettent e le transfert de fertilit vers le sol et entre les par celles de l exploitation e l entretien de l tat organique des sols Elles apportent
27. e pr dation sur les cultures Cette notion d quilibre biologique a t tr s bien tudi e reprise par l Organisation Internationale de Lutte Biologique OILB et int gr e contre les ani maux et les plantes nuisibles dans le cadre de son concept de production int gr e A cette relation fonctionnelle et productive agri culture et nature o l agriculteur cherchait tirer partie durablement de toutes les ressources du mi lieu est venue se rajouter r cemment la notion de conservation de la biodiversit convention de Rio 1992 sur la conservation de la biodiversit avec sa traduction europ enne directive Natura 2000 qui vise entre autres a maintenir les esp amp ces menac es par la protection de leur milieu de vie Les differentes pressions anthropiques dont l agri culture menacent en effet certaines especes de dis parition r le des genets outarde canepetierre gui fette noire plantes des prairies humides De nombreuses esp ces sont aussi directement li es au maintien de pratiques fauche tardive en tretien du bocage maintien de vieux arbres site de nidification dans les b timents agricoles non usage de produits phytosanitaires organisation d un char nier pour les vautours non drainage des prairies hu mides et de syst mes agricoles transhumance maintien de milieux ouverts par le p turage main tien d un maillage de haies et de bois mares rota tions diversifi es
28. elle par poste est r partie au pro rata de la surface destin e aux productions ani males ou v g tales except pour les achats d ali ments Des r gles de choix de la production animale principale et secondaire ont t tablies au prorata de leur production nerg tique est toutefois dif ficile d interpr ter l efficacit nerg tique d un sys teme agricole mixte lt 0 8 lt 0 2 ZOA o 0 25 0 75 50 1 5 75 2 25 100 3 4 APPROCHE THEMATIQUE DE L ENVIRONNEMENT 32 ENVIRONNEMENT IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON MANUEL D VALUATION DES DIALECTE L approche th matique de l environnement a pour but de mettre en vidence les points forts et les points faibles de l exploitation dans chaque do maine Limpact d une exploitation sur un domaine est la r sultante d une s rie d interactions qui re levent chacune de la structure de l exploitation et des pratiques mises en ceuvre L valuation de chaque th me note sur 20 est r a 566 par une s rie d indicateurs sp cifiques Th me l eau qualit et quantit 9 indicateurs rejets azot s rejets phosphore gestion de l eau r sidus phytosanitaires rejets d effluents agricoles couverture du sol en hiver taille des parcelles de lin aire prot g pro tection par les l ments naturels Th me le sol fertilit rosion qualit 5 indicateurs de surface toujours en herbe de prairies plu
29. elles grandes cultures et l gumes e les cultures p rennes arboriculture viticulture horticulture e les prairies temporaires 2 6 ans la STH prairies naturelles prairies sem es depuis 6 ans IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES DIALECTE 21 22 IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT DIALECTE MANUEL D VALUATION DES Mode de calcul quivalent nombre d especes Surface de l esp ce en SAU 10 Plafond de 1 point par esp ce 1 esp ce bl tendre bl dur choux ma s grain ensilage Surface de l esp ce en SAU 10 Plafond de 1 10 point par esp ce 1 esp ce pommier poirier vigne Surfaces par type de prairies temporaires en SAU 10 Plafond 1 point par type 10 1 type 1 gramin e seule 1 l gumineuse seule un type de m lange dans ce cas on multiplie la note par le nombre des esp ces Surface en STH en SAU 5 1 19 Plafond global pour les prairies temporaires STH 8 points Note e Elle est maximale au dessus de 10 quivalents es p ces soit 13 points e Elle est lin aire de o 13 entre o et 10 quivalents esp ces e Si la surface en monoculture d passe le tiers de la SAU 1 point est enlev Cas particuliers L enherbement en viticulture et arboriculture compte comme une prairie naturelle ou temporaire selon les cas On prend en compte la per
30. elopp s a grande chelle sur des territoires Aujourd hui la sp cia lisation des systemes de cultures a engendr la concentration g ographique des productions avec des r gions sp cialis es en productions animales et d autres en productions v g tales Cette organi sation spatiale des productions montre ses limites non seulement sur le plan des impacts environne 1 Par ailleurs les systemes de productions trop sp cialis s sont fragiles conomiquement al as climatiques fluctuations conomiques s curit du revenu mentaux mais galement sur le plan social voire m me sur le plan conomique En termes d impacts sur l environnement il s agit d un c t des pollu tions li es aux effluents d levage en exces par rap port aux capacit s d absorption des sols de l autre des pollutions des eaux par les nitrates des engrais ou par les r sidus phytosanitaires signalons aus si que cette organisation spatiale engendre d im portants flux de transport entre r gions sp ciali s es paille aliments du b tail animaux avec un impact environnemental important et reconnu du transport De ce fait cette valuation environnementale a pour fondements les principes suivants e La simple analyse des pratiques agricoles n est pas suffisante e ll est n cessaire de r aliser aussi une analyse plus globale celle du syst me de productions e La pr servation de l environnement par les acti vit s agric
31. ement l ensemble des cheptels pr sents Nous n avons pas volontairement choisi l valuation partir de l conomie probl mes de la variabilit des prix unitaires des intrants Ce mode de calcul permet de prendre en compte les cas suivants relativement fr quents et de faire des nuances par rapport aux modes d alimentation des animaux Bovin Ovin Caprin lait ou viande e Syst me habituel mais ensilage tourteau soja ou concentr riche en prot ines autonomie sur les FG mais tr s forte d pendance en concentr s avec chargement lev en g n ral inad quation avec les potentialit s locales faible autonomie alimentaire e Syst me l herbe les herbivores consomment une herbe vari e avec une part en prot ines forte qui peut permettre une autonomie alimentaire en FG concentr e S il y a trop d animaux chargement lev l exploi tation ne sera pas autonome et en ad quation avec les capacit s du milieu naturel probl mes de d jections intensification des surfaces fourrageres e Si le chargement est adapt autonomie et maxi misation des flux internes y compris pour les d jections il n y aura pas de probl mes moins de risques de pollution Porc ou volaille e Les exploitations peuvent autoproduire leur ali mentation et atteindre une certaine autonomie Le lien au sol est ainsi pr sent m me si les surfaces en jeu sont plus faibles que pour les fourrages gros
32. helicide r gulateur compte pour X trai tements Note e Si la surface trait e repr sente 10 fois ou plus la SAU la note est gale o point e Si la surface trait e repr sente entre o et 10 fois la SAU la note est lin aire de 7 5 o points nergies 6 0 points 2 L nergie est un intrant au m me titre que les en grais les traitements phytosanitaires les achats d aliments C est un moyen de production indis pensable dans l agriculture fran aise aujourd hui Les nergies prises en compte sont e Les nergies directes consomm es directe ment sur l exploitation il s agit du fioul domes tique de l lectricit du gaz des lubrifiants en ne prenant en compte que l nergie usage profes sionnel on d compte l nergie utilis e pour la maison d habitation de l exploitant et de sa famille Lirrigation est aussi comptabilis e Les nergies re nouvelables ne sont pas comptabilis es e Les nergies indirectes de l exploitation il s agit des intrants habituels de lexploitation engrais achats d aliments pour le b tail traitements phyto sanitaires et v t rinaires plastiques et de lamor tissement nerg tique de la m canisation et des b timents On value la consommation d nergie n cessaire la fabrication au conditionnement et au transport des intrants partir de coefficients ner g tiques unitaires qui ont t tablis par diff rents org
33. hes e les parcours p tur s ou pr s vergers e les autres l ments jach res florales bandes en herb es mares sources tourbieres La pr sence de ces l ments est estim e par leurs surfaces respectives Mode de calcul Surface de compensation cologique Somme surface du type d l ment naturel SAU Note e Si l indicateur gt 10 la note est maximale 11 points e Si l indicateur est compris entre o et 10 la note est lin aire entre o et 11 Indicateur Taille moyenne des parcelles 7 points Des parcelles trop grandes e aggravent les probl mes parasitaires propagation des maladies et des ravageurs e augmentent le recours aux intrants e favorisent le ruissellement et l rosion e favorisent l entra nement dans les eaux d intrants nitrates phosphates phytosanitaires e accroissent l h t rog n it intraparcellaire plus la parcelle est grande plus elle risque d tre h t ro gene et plus il est difficile d ajuster les intrants Philippe VIAUX ITCF situe une taille raisonnable en grandes cultures autour de 10 ha Gabriel GUET Memento d Agriculture Biologique situe cette taille entre 5 et 10 ha maximum pour b n ficier dans le champ de l quilibre entre insectes existant dans la haie Pierre FERON CBGP pr conise une taille maxi male de 5 ha compte tenu de la n cessit du respect de la ressource en eau et de la diversit biologique Mode de ca
34. i tation qui est le rapport des produits divis par les entr es Consommation totale par ha de SAU Mode de calcul et note 3 points C est le cumul des diff rents intrants de l exploita tion exprim en quivalent litres de fioul et ramen la SAU de l exploitation On tablit 5 classes de consommation d nergie lt 250 3 250 a 400 2 25 400 a 600 1 5 600 8 1000 0 75 gt 1000 O 3 points Efficacit nerg tique sp cifique au sys t me Mode de calcul et note On s int resse ici la per formance en termes d efficacit nerg tique Lex ploitation est compar e des exploitations de m me type productions v g tales productions animales ou m langes des deux Dans un syst me donn plus le rapport est lev meilleure est la per formance nerg tique de l exploitation Les nergies sont alors utilis es au mieux de leur efficacit C est l utilisation rationnelle de l nergie Les donn es de r f rence sont issus de la base de donn es Plan te Des classes sont d finies pour chaque syst me sp cialis vente unique de tels produits sauf en pro duction laiti re de bovin ou d ovin o la viande existe aussi naturellement vente des jeunes des r formes 5 5a lt 6 0 8 0 9 0 3 0 5 0 3 0 5 6a lt 7 0 9 1 0 0 5 0 75 6 5 0 75 738 1 041 1 0 7541 0 7541 8 21 1 21 gt 1 Pour les exploitations mixtes la consommation nerg tique annu
35. in aires de cours d eau prot g s 1 point Les cours d eau circulant sur le parcellaire de lex ploitation doivent tre prot g s a minima par des bandes enherb es et au mieux par des structures ar bor es p rennes haies ripisylves Mode de calcul de lin aires de cours d eau pro t g s x note maxi 1 point Protection par les l ments naturels 2 points Mode de calcul reprise de la note Infrastructures naturelles exprim e en de la note maximale soit note Infrastructures naturelles x 2 Sol fertilit rosion et pollution des sols 5 20 points Le sol est l outil de production de l agriculteur Le prot ger maintenir sa fertilit et viter l accumula tion de polluants divers sont le gage pour un agri culteur d une gestion durable de ce patrimoine 5 indicateurs principaux sont pris en compte pour l valuation de l impact de l activit agricole sur le sol e de surface toujours en herbe STH de prairies pluriannuelles e de surfaces amend es en mati re organique e de sol couvert en hiver e de surface sem e avec non labour de surface toujours en herbe STH 10 points Les surfaces avec un couvert herbac permanent ou temporaire sont favorables au statut organique des sols par le maintien ou l enrichissement en mati res organiques Par ailleurs le couvert herbac favorise l activit biologique des sols vers de terre d arthro p
36. intensit des attaques de ravageurs et maladies et aussi abri de biodiversit v g tale et animale Ainsi trois crit res compl mentaires sont pris en compte pour l valuation de la mixit de l exploita tion e Un crit re concernant les productions v g tales in titul diversit des productions v g tales et cou verture du sol valu sur 30 points soit 43 de la mixite e Un crit re concernant les productions animales in titul diversit des productions animales autono mie et transferts de fertilit valu sur 22 points soit 31 de la mixit e Un crit re concernant les infrastructures natu relles valu sur 18 points soit 26 de la mixit Mixit de l exploitation Diversit des productions v g tales et couverture du sol Diversit des productions v g tales 13 points La diversit des productions v g tales traduit la di versit de l occupation de l espace ou du sol de lex ploitation agricole La diversit des productions v g tales joue un double r le positif dans les relations agriculture en vironnement un r le de r gulation biologique elle r duit la pro pagation des maladies et des ravageurs dans l es pace e un r le de r gulation hydraulique elle r duit le ruissellement et l rosion Pour appr hender la diversit de l occupation de l espace on distingue 4 cat gories de productions v g tales e les cultures annu
37. ion des eaux par l organisa tion de l espace et ont un r le de protection des eaux L organisation de l espace cultiv et les l ments na turels ont un r le important dans la pr vention et la protection des eaux lls permettent de limiter forte ment les impacts n gatifs de l activit agricole sur la ressource en eaux Rejets azot s 3 points Mode de calcul reprise de la note Azote ex prim e en de la note maximale soit note azote X 3 Rejets phosphore 2 points Mode de calcul reprise de la note phosphore exprim e en de la note maximale soit note phosphore x 2 Rejets phytosanitaires 3 points Mode de calcul reprise de la note Produits phy tosanitaires exprim e en de la note maximale soit note phytosanitaires x 3 Rejets d effluents li s l levage 3 points Les effluents d levage sont une source importante de pollution essentiellement en azote et phos phore Il est cependant possible de minimiser les pertes sur les zones o les animaux sont concen tr s b timents d levage aires d exercices salle de traite etc faut avant tout tre conscient de cette pollution et ensuite g rer ses effluents stockage r cup ration imperm abilit des aires d exercices etc De m me pour les effluents li s la transfor mation des produits sur la ferme Mode de calcul et note La note finale est fonction des r ponses
38. irecte consomm e par l exploitation comprend le fioul y compris en CUMA et ETA le gaz l lectricit et l nergie utilis e pour l irrigation Mode de calcul On calcule la consommation d nergie directe to tale exprim e en quivalent litre de fioul Si la consommation de l exploitation est sup rieure 25 000 quivalents litres de fioul an la note obte nue est nulle Entre o et 25 000 quivalents litres de fioul la note varie entre o et 4 points Remarque Les consommations nerg tiques dues la m canisation taient auparavant proportion nelles la surface en SAU de l exploitation agricole Ainsi l exploitation agricole poss dant de nombreux parcours voyait sa consommation nerg tique su restim e Cette erreur a t corrig e les surfaces saisies en PN humides PN s ches parcours et pr s vergers renvoient des valeurs nulles concernant l nergie consomm e par la m canisation 4 points indieateur2 Energies indirectes Les nergies indirectes sont celles qu il a fallu mettre en ceuvre lors de la fabrication des intrants azote min ral phosphate achats d aliments pour les animaux de leur conditionnement et de leur transport Mode de calcul On calcule la consommation d nergie indirecte to tale exprim e en quivalent litre de fioul Si la consommation est sup rieure 25 000 qui valents litres de fioul an la note obtenue est nulle Entre o et 25 000 qui
39. ires sont les zones de r partition des eaux fix es par d cret du minist re de Environ nement ainsi que les rivi res d bit d tiage critique O point 1 point 1 point 2 points 0 5 point 1 point Produits phytosanitaires 7 5 points 1 Pression phytosanitaire 7 5 points On trouve des r sidus phytosanitaires dans les eaux dans les denr es mais aussi dans l air Les r sidus phytosanitaires ont un impact aussi sur la bio diversit et la faune On utilisera ici un indicateur de pression nombre de traitements appliqu s un in dicateur prenant en compte les caract ristiques des mati res actives utilis es et enfin 3 indicateurs de pratiques incluant aussi l quipement mat riel Mode de calcul Cet indicateur se base sur la surface d velopp e ayant re u des produits phytosanitaires exprim en nombre de fois la SAU Cf indicateur surface trai t e en pesticide Chaque surface est comptabili s e au prorata des traitements re us une surface ayant re u 2 insecticides et un herbicide sera comp t e 3 fois Indicateur Surfaces trait es Nombre de traite ments dose homologu e SAU e 1 ha trait fois la dose homologu e n ha e 1 ha trait a moins de 1 2 dose 1 2 ha e 1 traitement de semences 1 2 ha ea par type de produits Le m lange de X types de produits dans une m me operation ou application herbicide fongicide in secticide
40. it note Surface de compen sation cologique x 7 Prairies productives peu fertilis es 7 points Les prairies permanentes sont susceptibles de contenir une tr s forte biodiversit v g tale et ani male d s lors que leur niveau de fertilisation est faible Mode de calcul On comptabilise les surfaces des parcelles en STH dont l apport azot min ral est inf rieur kg ha an Surfaces concern es SAU x 7 Zones d int r t biologique 4 points Les zones d int r t biologique prises en compte sont ZNIEFF Natura 2000 R serves Naturelles R serves Naturelles Volontaires Agr es Parc Na tional Conservatoire Littoral et Espaces Naturels de France De plus les bois et les for ts des exploitations ne sont pas pris en compte dans le calcul de la surface Mode de calcul si au moins un de ces l ments est pr sent la note obtenue est gale 4 sinon o IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES DIALECTE 35 IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT DIALECTE MANUEL D VALUATION DES Absence ou faible utilisation de pesticides 5 points Mode de calcul On tient compte dans ce cas de la surface trait e d velopp e exprim e en nombre de fois la SAU Cf indicateur pression phytosanitaire gestion des intrants pour les modalit s de calcul de la surface d velopp e Trois cas de figure lt 0 1 0 1 lt lt 0
41. laire la sp cialisation des systemes de produc tion et plus largement des r gions et ses cons quences connues sur l environnement Ce syst me de notation d favorise les exploitations ne poss dant pas d levage pour les raisons d ja voqu es et en particulier parce qu elles participent tout comme les levages non autonomes la sp cialisation des exploitations et des r gions en pro duisant des aliments du b tail pour les exploitations d levage avec toutes les cons quences environne mentales induites Les exploitations ayant de l le vage b n ficient d un potentiel de points suppl mentaires attribu s selon leur niveau d autonomie alimentaire Mode de calcul La diversit des productions ani males est appr hend e a partir des effectifs par ca t gorie de cheptel et en tenant compte d un seuil minimal par cat gorie Cf tableau ci dessous Bovin lait gt 15 UGB at soit 10 m res 6 000 Bovin viande et gt 10 UGB at soit 10 m res quins Caprin lait gt 15 UGB at soit 50 meres Ovin lait gt 10 UGB at soit 50 m res Ovin viande gt 10 UGB at soit 60 m res Porc gt 5 UGB at soit 10 m res Volaille gt 2 UGB at soit 200 animaux Note UGB at UGB alimentation totale Seul le troupeau principal est compt dans un pre mier temps cat gorie de cheptel qui a les UGB maximum La note de 2 points est attribu e si l un des cheptels d passe le seuil minimal
42. lcul Indicateur taille moyenne des parcelles La limite entre parcelles est une culture diff rente ou un l ment naturel tels qu une haie un bois Les cl tures y compris les haies basses ne sont pas consid r es comme limite entre parcelles sauf si les cultures sont diff rentes Note e Si l indicateur gt 10 ha la note est nulle e Si l indicateur est compris entre 5 et 10 ha la note est lin aire entre 7 0 e Si l indicateur lt 5 ha la note est maximale 7 points Th me utilisation rationnelle des intrants vi 5 gt un wn o 2 2 lt u M wn Importance de l intrant 25 10 20 25 20 100 Pour chacun de ces cinq intrants nous utiliserons des criteres de consommation ou de pression et pour certains des crit res de gestion bas s sur des bilans pour N et P ou sur l efficacit pour l nergie Azote 7 5 points 3 La bonne gestion de l azote passe par une ma trise de l azote quelle que soit son origine organique min ral ou fixation symbiotique par les l gumi neuses Lobjectif principal d une bonne gestion de l azote est l quilibre des bilans l chelle des diff rentes cultures comme l chelle de l exploitation De plus le fractionnement des apports limite les risques de fuites L valuation du crit re gestion de l azote com Indicateur Pression d azote maitrisable 2 5 points Mode de calcul La
43. les conditionalit des aides PAC mise en place de la certification haute valeur environnementale HVE reconnais sance des syst mes agricoles haute valeur naturelle conversion l agricul ture biologique e L impact des techniques de production sur l environnement devient de plus en plus indissociable des d marches ou des fili res de produits de qualit label AOC appellation d origine control e etc 2 DESCRIPTION DE LOUTIL ET DES INDICATEURS 12 ENVIRONNEMENT DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON Introduction Une premi re m thode d valuation agri environ nementale DAE SOLAGRO 1 a t labor e par SOLAGRO en 1995 et utilis e dans le cadre du re pertoire des unit s de production agricole res pectueuses de l environnement en Midi Pyr n es GDAB MP SOLAGRO 1995 et dans le plan de d veloppement durable PDD du Tarn Pour am lio rer cette premiere version SOLAGRO s est rappro ch e de la Chambre R gionale d Agriculture Midi Pyr n es et de la Chambre d Agriculture ADVA de la Haute Garonne Cette coop ration a d bouch sur la cr ation de deux outils de diagnostics DIA LOGUE et DIALECTE Le premier est une m thode exhaustive avec grande pr cision chelle parcel laire DIALECTE litt ralement DlAgnostic Liant Environnement et Contrat Territoriaux d Exploita tion est une m thode plus synth tique et dont la mise en uvre es
44. manence du cou vert v g tal absence de d sherbage chimique et le taux de couverture r el par le couvert herbac Les estives 2 cas e Elles font partie de l exploitation de la SAU car ce sont les seuls animaux de l exploitation qui y s journent sur des surfaces identifi es de l exploita tion elles sont alors compt es dans la STH e Ce sont des estives collectives les animaux partent avec d autres sur des surfaces importantes plu sieurs milliers d hectares parfois pendant plusieurs mois Ces estives ne peuvent pas tre compt es dans la SAU probleme d affectation de surface Les animaux sont alors consideres comme sor tis de l exploitation Les jacheres 2 cas e La jach re de moins 5 ans est compt e comme une culture annuelle e La jach re de plus de 5 ans ou fixe est compt e comme une prairietemporaire m lang e le nombre d especes sem es est pris en compte Cf mode de calcul ci apr s Les prairies temporaires m lang es Chaque esp ce est comptabilis e le mode de calcul est alors le suivant Nombre d esp ces sem s Surfaces concern es SAU 10 Exemple une prairie dactyle luzerne couvrant 10 ha sur les 120 ha de la SAU donne le nombre de point suivant 2 10 120 10 1 67 points Les cultures mixtes c r ales l gumineuses se mis sous couvert m me principe 7 points Indicateur2 Part des l gumineuses La presence de l gumi
45. ment The Application of the High Nature Value Impact Indicator 2007 2013 European Communi ties Brussels 38 p http ec europa eu agricul ture rurdev eval HVN guidance_en pdf e EUROPEAN ENVIRONMENT AGENCY Report n 5 2009 Compendium to EEA report n 4 2009 Co penhagen 78 p http www eea europa eu publica tions progress towards the european 2010 biodiver sity target indicator fact sheets at_download f le e EYCHENNE D 1997 Agriculture paysanne et du rable dans le Tarn 182 p e FLEUTIAUX C 2006 L outil de diagnostic agri en vironnemental Dialecte Finalit et volution SOLA GRO 117 p e FNAB 2006 Mise en place et analyse d une col lecte de donn es agro environnementales sur les pratiques de l agriculture biologique 50 p e France nature environnement 2001 Expertise as sociative sur les bonnes pratiques agricoles 70 p e FRIED G 2007 Variations spatiales et tempo relles des communaut s adventices des cultures annuelles en France These de l universit de Bour gogne 357 P e GDAB MP SOLAGRO ADEART 2000 Etude pros pective en vue d une agriculture durable et respec tueuse de l environnement en Midi Pyr n es 138 p e HERZOG F et WALTER T 2005 Evaluation des mesures cologiques domaine biodiversit Les ca hiers de la FAL 56 Agroscope 208 p e HICKIE D MIGUEL E POINTEREAU P et STEI NER 2000 Arbres et eaux r le des arbres cham p tres SOLAGRO
46. mu nities Luxembourg Report EUR 22786 EN 62 p http agrienv jrc ec europa eu publications pdfs JRC_HVN_France pdf e POINTEREAU P COULON F DOXA A JIGUET F PARACCHINI M L 2010 Location of HVN far mland area in France and links between changes in High nature value farmland areas and changes in birds population JRC SOLAGRO 2010 http agrienv jrc ec europa eu e POINTEREAU P COULON F 2010 Les syst mes agricoles haute valeur naturelle en France m tro politaine Courrier de l environnement de l INRA N 59 e POINTEREAU P et BAZILE D 1995 L arbre des champs haies alignements et pr s vergers ou l art du bocage Editions Solagro e POINTEREAU P 2001 Les poiriers de haute tige dans les Alpes et les Pyr n es fran aises Evolu tion situation et initiatives Possibilit s et id es de financement par l Union Europ enne colloque eu rop en de Stockach du 28 30 septembre 2001 42 DIALECTE MANUEL D VALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT e POINTEREAU P HERZOG F et STEINER C 2002 Arbres et biodiversite le r le des arbres champ tres Editions Solagro 32 p e POINTEREAU P HERZOG F et STEINER C 2006 Arbres et paysage le r le des arbres cham p tres Editions Solagro 32 p e POINTEREAU P 2005 Conservation des sys t mes agroforestiers et bocagers savoirs locaux et biodiversit in Biodiversit et savoirs naturalistes locaux en France
47. ndicateur consommation d nergie totale o des classes de consommation ont t effectu es 3 La pond ration des crit res et des indicateurs Le regroupement des indicateurs n cessite l ela boration d une codification en points afin qu ils puissent tre cumul s l int rieur d un crit re puis d un th me La coh rence de l ensemble des indica teurs dans un th me est tablie par la pond ration des indicateurs Quelques exemples e Un pourcentage d importance est attribu chaque intrant dans le th me Utilisation ration nelle des intrants L azote re oit le pourcentage de 25 alors que le phosphore est seulement 10 e Un indicateur qualitatif est associ une valeur quantitative Exemple Le pr l vement individuel en nappe ou pr l vement au fil de l eau sur rivi re non r alimen t e en zone d ficitaire quivaut o point e Un coefficient multiplicateur est appliqu un pourcentage obtenu Exemple La reprise de la note de couverture des sols en hiver est exprim e en de la note maximale soit note couverture des sols en hiver 8 Le r sultat du diagnostic agri environnemental s ex prime par plusieurs notes e Une note sur 100 points pour l approche globale de l exploitation e Une note sur 20 points pour chacune des th ma tiques environnementales La situation id ale note 100 pour l approche glo bale ou 20 pour l approche th matique
48. nettoyage o 1 e Collect es int gralement 4 1 e Collect es plus de 809 0 5 e Collect es moins de 80 Imperm abilit des sols des b timents et des aires d exercices couvertes O 1 100 de la surface imperm abilis e 1 e Plus de 80 de surface imperm abilis e 0 5 e Moins de 80 de surface imperm abilis e Note une surface imperm abilis e est une sur face betonnee en totalite et sans fissures ou une sur face abondamment paill e de 4 kg de paille par jour et par vache Aire de parcours des animaux 0 1 e Plus de 90 de la surface enherb e 1 e D grad es enherbement de 50 90 0 5 e Enherbement lt 50 ou sol nu Gestion de l eau 3 points Mode de calcul reprise de la note eau exprim e en de la note maximale soit note eau x 3 Couverture des sols en hiver 1 5 point Mode de calcul reprise de la note couverture des sols en hiver exprim e en de la note maximale soit note couverture des sols en hiver x 3 Tailles des parcelles de cultures diff rentes 1 5 point Mode de calcul reprise de la note Taille moyenne des parcelles exprim e en de la note maximale soit note Taille moyenne des parcelles x 1 5 de l
49. neuses dans la rotation per met e Un transfert de fertilit de l air vers le sol par la fixation symbiotique de l azote de l air r alis e par les l gumineuses e Un transfert de fertilit vers les cultures associ es ou suivantes e La r duction de l utilisation d engrais min raux de synth se il n y a pas d apport d engrais min ral sur la legumineuse il y a r duction de la dose sur la culture suivante exemple sur un ma s suivant un soja il est pr conis de r duire la dose d engrais mi n ral de 30 50 unit s Les cons quences de la pr sence de l gumineuses dans la rotation pour l exploitation est e l am lioration du bilan nerg tique dans lequel l achat d engrais azot p se lourdement e l am lioration de l autonomie de l exploita tion moins d achats d engrais mais aussi moins d achats de concentr s proteiques pour l alimenta tion animale Il convient cependant de noter que e la conduite des cultures de l gumineuses telles que le pois est difficile ma triser et peut g n rer des fuites de nitrates en particulier apr s la culture e le retournement de surfaces fourrag res en l gu mineuses conduit une forte min ralisation d azote souvent difficile g rer N anmoins il est consid r que l optimum agrono mique se situerait 33 d occupation de la SAU Mode de calcul Indicateur Surface en l gumineuses SAU e en culture pure la surface de la
50. nte pour la mobilit de la faune r le de corridor gt R duction des flux polluants de l agricul ture nitrates phosphore mati res en sus pension r sidus phytosanitaires Les l ments naturels jouent un r le tampon ou de filtre vis a vis de la protection des eaux Les proces sus d puration sont l absorption racinaire des ni trates et du phosphore par la v g tation la d nitri fication microbienne ana robie en p riode de satu ration la d composition microbienne des r sidus phytosanitaires la s dimentation des mati res en suspension gt R gulation hydraulique Les l ments naturels permettent une r duction du ruissellement par infiltration des eaux donc un stockage des eaux dans le sol et une r duction des phenomenes d rosion Les elements naturels per mettent une r gulation des crues des ruisseaux par la r duction du ruissellement par le stockage de l eau dans des mares tampons et dans les zones humides de fond de vall es Afin de tenir compte de la diversit et de l impor tance des l ments naturels selon les territoires agricoles l valuation environnementale est bas e sur la pr sence de trois types d l ments naturels e les l ments comprenant des arbres haies li sieres bosquets arbres isol s Remarque La largeur des haies est mesur e au houppier Pour des haies arbor es cette largeur est souvent proche de 7 m e les prairies naturelles humides et s c
51. odes et autres insectes et donc leur fertilit biolo gique Ainsi les surfaces en herbe sont not es favora blement avec un avantage pour les prairies naturelles IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT DIALECTE MANUEL D VALUATION DES 33 34 ENVIRONNEMENT IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON MANUEL D VALUATION DES DIALECTE Mode de calcul Pourcentage de STH prairies naturelles et par cours dans la SAU multipli par 10 de prairies pluriannuelles 8 points Mode de calcul Pourcentage de prairies pluriannuelles sem es pour une dur e comprise entre 2 et 6 ans dans la SAU multipli par 8 de surfaces amend es en mati re or ganique 4 points L apport ou la restitution aux sols de carbone ou de mati res organiques est not favorablement et de fa on globale quelle que soit la teneur des sols Mode de calcul Pourcentage de surface ayant re u au moins un ap port organique p ture et restitution des pailles in cluses dans la SAU multipli par 4 Couverture des sols en hiver 8 points L rosion est le principal ph nom ne de d grada tion des sols sur les zones en pente m me l g re Mode de calcul reprise de la note couverture des sols en hiver exprim e en de la note maximale soit note couverture des sols en hiver x 8 de surfaces sem es avec non labour 8 points En s approfondissant avec l augmentation des puissances
52. oles passe par la diversit et la compl mentarit des productions dans l espace et dans le temps l chelle de l exploitation agricole ou sinon l chelle locale e Les exploitations diversifi es de polyculture le vage sont celles qui offrent les conditions les plus favorables au respect de l environnement et la ges tion des ressources naturelles condition toutefois qu il y ait une bonne gestion des intrants Par cons quent une bonne mixit se d finit par e Une certaine diversit de l occupation du sol ainsi qu une compl mentarit des productions v g tales dans l espace assolement et le temps rotation e La pr sence d ateliers d levage en quilibre avec les potentialit s du milieu naturel c est dire ali ment s essentiellement avec les productions de l exploitation et permettant un recyclage de sous produits et des mati res organiques sur l exploita tion de fa on interne et quilibr e e La pr sence d infrastructures naturelles r parties de fa on homog ne sur toutes les bordures des par celles agricoles Ces l ments naturels ont 4 fonc tions principales zone tampon et filtre des flux pol luants de parcelles agricoles nitrates phosphates mati res en suspension r sidus phytosanitaires zone de r gulation hydraulique r duction du ruis sellement de l rosion stockage de l eau r gula tion des crues zone de r gulation biologique r duction de l
53. on Globale ment l efficacit nerg tique mesure le degr d au tonomie de l exploitation L outil DIALECTE repose sur trois niveaux d valua tion 1 Le choix des crit res et des indicateurs Les risques d impacts sur l environnement sont va lu s partir d indicateurs agro environnementaux Chaque th me comprend plusieurs crit res qui comprennent des indicateurs regroup s en sous cri t res Le diagnostic est bas sur l analyse de 8 cri t res et 20 indicateurs Chaque indicateur est d fini par un mode de calcul utilisant des variables quanti tatives ou qualitatives 2 L chelle de notation Pour certains indicateurs il est n cessaire de d finir une chelle de notation comprenant une valeur mini et une valeur maxi et la fa on de noter l int rieur de cette chelle mode lin aire ou non Exemple C est le cas de la pression phytosanitaire o l indicateur est gal a Indicateur surfaces trait es nombre de traite ments dose homologu e SAU e Valeur maximal O traitement correspond la note maximale e Valeur minimal 10 traitements pleine dose cor respondent la note minimale Cela veut dire qu au dessus de 10 traitements la note reste z ro quelque soit le nombre de traite ments e Notation lin aire entre le seuil maximal et le seuil minimal La notation n est pas forc ment lin aire elle peut tre discontinue selon les cas C est notamment le cas pour l i
54. on haute valeur environnementale SOLAGRO Philippe Pointereau 75 voie du TOEC CS 27608 31076 Toulouse cedex 3 France Tel 33 0 5 67 69 69 69 philippe pointereau solagro asso fr dialecte solagro org m Education et culture S ducation et formation tout au a aciag o je le Ice long de la vie cc OO LEONARDO DA VINCI BY SA Illustration de couverture Mikel Jaso www mikeljaso com Conception graphique elsa lescure gmail com
55. parcelle est comp t e en totalit e pour les surfaces en prairies naturelles le stan dard est 20 de la surface mais une estimation r elle peut tre r alis e pour les prairies temporaires en m lange grami n es et l gumineuses le standard est de 50 de la surface mais une estimation r elle peut tre r a lisee Note e Elle est maximale au dessus de 33 soit 7 points Elle est lin aire de o 7 entre o et 33 de l gumi neuses indieateurg Couverture du sol en hiver 10 points La presence d une couverture du sol en p riode hi vernale permet e de r duire le risque de lessivage ou d entra nement des nitrates et des r sidus phytosanitaires vers les eaux souterraines ou superficielles de r duire le ruissellement rugosit infiltration et les ph nom nes d rosion Si le sol est couvert par une culture d hiver jusqu en t la protection contre les orages rosifs d avril mai juin est qua si totale Si le sol est couvert par une culture inter mediaire avant une culture de printemps la protec tion est moindre mais existe par l enracinement r siduel de la culture interm diaire qui fixe le sol La couverture du sol est valu e pendant la p riode hivernale entre le 1 d cembre et le 1 mars La surface couverte l hiver est compos e d un cou vert v g tal pluriannuel ou d une culture sem e avant le 1 d cembre Les cultures interm diaires entre deux cul
56. ples Le systeme exploita tion agricole est en interaction permanente avec le milieu environnant dans lequel il puise ses res sources par lequel il est conditionn en grande par tie et sur lequel son activit pr sente des impacts la fois positifs et n gatifs Seule une approche globale de l exploitation per met une analyse des relations r ciproques entre les diff rents facteurs du syst me et met ainsi en vi dence la coh rence agri environnementale de lex ploitation vis vis de son milieu naturel La prise en compte de la globalit de l exploitation au lieu d analyses sectorielles d ateliers ou de certaines pratiques permet de mettre a jour les interactions entre parcelles entre cultures entre ateliers entre pratiques et de les hi rarchiser vis vis de leur incidence sur l environnement Cette approche globale de l exploitation est divis e en deux themes e la mixit de l exploitation 70 points qui value les facteurs structurels de l exploitation les choix des syst mes de productions et des modes de conduites ainsi que l organisation de l espace e l utilisation rationnelle des intrants de l exploita tion 30 points qui value pour chacun d eux le veau de consommation et pour certains la qualit de leur gestion Theme Mixit de l exploitation agricole 70 points 10 indicateurs e Crit re Diversit des productions v g tales rotation et couverture du sol 30 poin
57. pratiques agricole CBPA Directive Ni trates b timents d levages Loi Paysage Confe rences de Rio certification biologique haute valeur environnementale HVE etc Les fondements de DIALECTE DIALECTE prend a son compte les principes deve lopp s dans l agro cologie dans la production in t gr e selon l organisation internationale de lutte biologique OILB et l agriculture biologique Ses fondements sont e favoriser la mixit sous toutes ses formes comme base de la productivit et de la multifonctionnalit de l agriculture e d velopper une agriculture li e au sol et adapt e aux conditions locales e conserver la biodiversit tant animale que v g tale moteur du fonctionnement des agrosyst mes re cyclage des l ments min raux processus d vite ment des pertes optimisation du stock d l ments min raux disponibles r gulation des ravageurs e valoriser les ressources abondantes et conomiser les ressources rares Ses principes doivent permettre e d assurer une durabilit de l agriculture en limitant au minimum la consommation des ressources non renouvelables en n puisant pas les ressources re nouvelables e de trouver un certain quilibre avec la nature et de profiter de cette nature pour limiter en particulier le contr le chimique des ravageurs et des plantes concurrentes des plantes cultiv es services colo giques e de maintenir voire d accro tre
58. ques des Pays de la Loire e Vincent B 2000 DAE 2 premiers r sultats et enseignements Test et analyse des r sultats obte nus par un outil de diagnostic agri environnemental d exploitations agricoles Projet de fin d tude SO LAGRO 43 p ECODIAG DIALECTE Dialecte est un outil de diagnostic qui permet de d crire le fonctionnement agro nomique d une ferme tout en analysant sa pertinence cologique Il se r alise sur une journ e un premier temps avec l agriculteur permet de col lecter les informations et de connaitre les parcelles Les donn es sont ensuite sai sies permettant une premiere synth se Adapt aux projets collectifs ou territorialis s ce logiciel est particulierement utile au travail de terrain des techniciens agricoles mais aussi aux cycles de formation Le questionnaire initial permet d aborder 34 indicateurs avec l agriculteur et de comprendre la logique de gestion de son exploitation A partir de l une note globale de durabilit cologique ainsi que des notes inter m diaires concernant les diff rents themes eau sol biodiversit et gestion des ressources sont extraites Ces r sultats peuvent ensuite tre compar s gr ce la base de donn es qui com prend actuellement 1200 fermes Plusieurs modules optionnels peuvent tre propos s l agriculteur selon les en jeux environnementaux de son territoire comme une meilleur analyse de la biodi versit en vue d une certificati
59. rants e Une approche th matique de l environnement qui mesure l impact de l activit de l exploitation agri cole sur les diff rents compartiments de l environ nement l eau le sol la biodiversit la consomma tion de ressources Note une partie sp cifique a t accord e l ana lyse nerg tique de l exploitation agricole L ner gie est en effet un moyen n cessaire dans tout pro cessus de production L agriculture contrairement aux autres secteurs de l conomie a la sp cificit de valoriser l nergie solaire photosynth se et de la transformer en produits alimentaires v g taux et animaux et non alimentaires amidon etc Elle peut aussi produire des nergies renouvelables pour la soci t ou pour son propre syst me biocar burant bois nergie etc Depuis les ann es cin quante dans les pays industriels elle consomme de mani re cons quente des nergies non renou velables directement sur l exploitation ou indirec tement pour l laboration des intrants dont elle a besoin pour les cultures ou les animaux L analyse nerg tique vise valuer la consommation des dif f rentes nergies utilis es sur l exploitation agricole niveau de consommation r partition entre postes etc ce qui permet de les conna tre et d envisager les conomies d nergie entreprendre et cal culer l efficacit nerg tique de l exploitation qui est interpr t e selon le type de producti
60. riannuelles de surface rece vant de la mati re organique de sol couvert en hiver de surface sem e avec non labour Th me la biodiversit v g tale et animale 5 indicateurs surface en l ments naturels sur faces en prairies permanentes peu fertilis es espaces haute valeur naturelle zones d int r t biologique absence ou faible utilisation de pes ticides Th me la consommation de ressources 5 indicateurs nergie directe nergie indi recte phosphates achet s potasse achet e eau consomm e Les indicateurs de chacun des th mes sont d tail l s ci dessous Eau qualit et quantit 9 20 points Les impacts d une exploitation agricole sur leau constituent un des premiers th mes environnemen taux tudi s cf cr ation du CORPEN au d but des ann es 80 Ils restent un des principaux enjeux dans toutes les r gions de France Les impacts sur l eau sont appr hend s travers 9 indicateurs e les rejets azot s e les rejets de phosphore e les r sidus phytosanitaires e les rejets d effluents li s aux activit s agricoles e la gestion de l eau pour l irrigation e la couverture des sols en hiver e la taille des parcelles de cultures diff rentes e le de lin aire prot g la protection par les l ments naturels Si les 4 premiers indicateurs visent valuer les risques de pollution de l eau les 4 derniers indica teurs valuent la protect
61. siers possibilit s de nourrir beaucoup d animaux avec un hectare de c r ales par exemple e Ces animaux peuvent aussi tre nourris en partie partir de sous produits d autres productions de l ex ploitation petit lait ce qui est une mani re de li miter la production de d chets ou d effluents Modes de calcul Autonomie alimentaire en Fourrages grossiers FG FG autoproduits t MS Autonomie FG en Conso totale en FG t MS La note est lin aire de 60 d autonomie 100 valeur maximale 3 5 points En dessous de 60 d autonomie pas de point faut bien s r qu il y ait au moins un troupeau sur l exploitation La luzerne d shydrat e les sous produits des IAA pulpes dr ches sont compt s dans les FG ache t s La paille de la liti re n est pas comptabilis e e Autonomie alimentaire en concentr s Concentr s autoproduits Autonomie concentr en Concentr s totaux La note est lin aire de 60 d autonomie 100 valeur maximale 10 5 points En dessous de 60 d autonomie pas de point faut bien s r qu il y ait au moins un troupeau sur l exploitation Les concentr s autoproduits sont calcul s partir des rendements des surfaces Les concentr s exo g nes l exploitation sont obtenus par les achats Les c r ales vendues puis rachet es en aliments du b tail sont compt es dans les achats afin d inci ter les agriculteurs autoproduir
62. t de compl ter les aspects non pris en compte dans l ap proche quantitative toutes les informations envi ronnementales ne peuvent en effet s analyser par tir de donn es facilement mesurables IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES DIALECTE 13 14 DIALECTE MANUEL D EVALUATION DES IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT Approche quantitative Questionnaire Recueil des donn es quantitatives Solde N P K Analyse CORPEN nerg tique simplifi e Approche Approche globale de th matique de 2 exploitation l environnement mixit et eau sol gestion des biodiversit et intrants consommation de ressources Approche qualitative Informations techniques Pratiques m thodes de raisonnement Cahier des charges Informations compl mentaires historique objectifs social conomique territoire Comparaison avec les Diagnostic de l exploitation r f rences existantes BD DIALECTE Formulation de pistes de travail dialogue et amelioration du systeme vis vis de l environnement Figure 1 Sch ma g n ral de la m thodologie Dialecte L valuation environnementale La m thode d valuation est bas e sur une double approche e Une approche globale qui analyse le fonctionne ment de l exploitation agricole et qui comprend deux th mes la mixit de l exploitation et l utilisa tion rationnelle des int
63. t facile Sa vocation premi re est de permettre une valua tion de l impact de l exploitation agricole sur l en vironnement tablit l tat des lieux de l environ nement un moment donn et doit permettre de mettre en avant les syst mes respectueux de l en vironnement de rep rer les pratiques risques et ainsi de sugg rer l agriculteur les voies d ame lioration Ce diagnostic doit aussi pouvoir valuer la plus value environnementale apport e par la mise en place d une haie d une meilleure gestion de l azote ou des effluents d elevage tout comme celle d une conversion en agriculture biologique ou d une modification de l assolement ou de la rotation Les diagnostics r alis s dans les exploitations agri coles montrent qu il existe une grande diversit de positionnement des exploitations par rapport l en vironnement Certaines exploitations optimisent mieux que d autres l utilisation de leurs propres ressources naturelles sol climat biodiversite limitent la pression sur les ressources eau ner gie et les impacts n gatifs sur les cosyst mes locaux Cet outil a pour vocation de mettre en vi dence les marges de progr s des exploitations sur la base r aliste de situations d j existantes Cette m thode peut tre utilis e dans tout type d ex ploitation agricole de France ou d Europe qu elle soit une exploitation d levage extensif base d herbe ou une e
64. t importante car ces l ments na turels positionn s le plus souvent en bordure des parcelles agricoles remplissent plusieurs fonctions agronomiques et environnementales 11 points Les surfaces de compensation cologique jouent un r le dans e la r gulation biologique et la biodiversit la r duction des flux polluants de l agriculture la r gulation hydraulique IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON ENVIRONNEMENT MANUEL D VALUATION DES DIALECTE 25 26 ENVIRONNEMENT IMPACTS DE L EXPLOITATION SUR SON MANUEL D VALUATION DES DIALECTE R gulation biologique Les l ments naturels favorisent le d veloppement d organismes auxiliaires pr dateurs des organismes phytophages nuisibles aux cultures De ce fait les l ments naturels r duisent les prolif rations mas sives et brutales des parasites des cultures Ces au xiliaires sont par exemple des carabid s des mi crohymenopteres des arthropodes aphidiphages gt Contribution a la biodiversit Les espaces de transition entre milieu ouvert les champs et les milieux bois s ont une grande bio diversit car ils abritent des esp amp ces communes aux deux milieux Les l ments naturels sont des abris de biodiversit v g tale et par chaine trophique des abris de biodiversit animale Ils sont une ressource alimentaire et un abri pour les oiseaux et la faune sauvage La continuit des l ments naturels dans l espace est importa
65. te internet de DIALECTE Faire un DIALECTE DIALECTE comporte e un questionnaire d enqu te permettant le recueil des informations essentiellement quantitatives as solement cheptel conduite des cultures et des ani maux produits etc e un site Internet permettant la saisie des informa tions le calcul des indicateurs et l impression des r sultats sous forme pdf e un manuel d utilisation du site DIALECTE Comparer Trier Analyser Une base de donn es regroupant l ensemble des diagnostics r alis s est accessible sur le site Inter net Elle permet notamment e de comparer les r sultats obtenus d autres ex ploitations e d laborer des r f rences agri environnementales pour un type d exploitation et ou pour un territoire donne Ces analyses peuvent se faire sur les r sultats glo baux valuation de la mixit du risque d impact sur l eau etc mais galement sur un indicateur en particulier Le temps d ex cution Un bilan DIALECTE est r alis pour la plupart des exploitations avec un peu d habitude en une jour n e Cela comprend le temps de d placements la visite de la ferme le temps pass avec l agriculteur pour renseigner le questionnaire 2h la saisie des donn es sur Internet et la r daction de la synthese litt raire 2h30 Limpression des r sultats est au tomatique et peut se faire en couleur Le document imprim peut tre pr sent tel quel a l agriculteur
66. totalit de l azote pandu dans l ann e sur cha cune des parcelles est comptabilis e il s agit de l azote mineral des engrais ainsi que de l azote des mati res organiques maitrisables c est dire pan dues avec un mat riel d pandage fumiers com posts lisiers boues Note e Si l indicateur gt 200 kg ha SAU la note est nulle e Si l indicateur est compris entre 50 et 200 kg ha SAU la note est lin aire entre 2 5 0 e Si l indicateur lt 50 kg ha SAU la note est maxi male 2 5 points titre d exemple e 120 kg d azote organique par ha correspond un apport de 24 tonnes ha de fumier de bovin ou de 30 m3 ha de lisier de porc e 200 kg d azote organique par ha correspond un apport de 40 tonnes ha de fumier de bovin ou de 50 m3 ha de lisier de porc Remarques e Cas o l azote organique ou min ral est apport en quantit satisfaisante les l gumineuses fixent prio ritairement l azote atmosph rique Cas contraire surfertilisation en azote les l gu mineuses fixent prioritairement 32016 du sol Ce ph nom ne n est pas pris en compte par DIA LECTE Ainsi plus la part de l gumineuses aug mente sur une parcelle plus l azote apport par la fixation symbiotique augmente Cette constatation n est pas v rifi e dans un cas de surfertilisation Ce mode de calcul peut conduire surestimer certains bilans azot s qui doivent ainsi tres relativis s dans la synth
67. ts 3 indicateurs Crit re Diversit des productions animales autonomie et transfert de fertilit 22 points 5 indicateurs e Crit re Infrastructures naturelles 18 points 2 indicateurs Th me Utilisation rationnelle des intrants 30 points 10 indicateurs Crit re Azote 7 5 points 3 indicateurs Crit re Phosphore 3 0 points 2 indica teurs e Crit re Eau 6 0 points 2 indicateurs Crit re Phytosanitaires 7 5 points 1 indica teurs e Crit re Energies 6 0 points 2 indicateurs Les indicateurs de chacun de ces crit res et th mes sont pr cis s dans les pages suivantes Donn es g n rales sur l exploitation agricole Cette introduction concerne les donn es g n rales relatives l exploitation agricole enqu t e notam ment le nom et la raison sociale de l exploitation l ann e de r f rence le type de production princi pale et secondaire les contrats souscrits les signes de qualit l altitude et la pluviom trie De plus la pr sence d une base de donn es communale est disponible dans DIALECTE en ligne Elle r f rence la superficie de la commune le nombre d hectare en for t en SAU en STH l altitude moyenne l OTEX dominante la part des zones en Natura 2000 dans la commune les zones vuln rables Natura 2000 le score syst mes agricoles haute valeur natu relle en 1970 et 2000 et leur stat
68. tures prin cipales pi ges nitrates engrais organiques sont aussi compt es dans cet indicateur condition qu elles soient sem es avant le 1 d cembre et d truites apr s le 1 mars Les repousses naturelles du pr c dent cultural sont comptabilis es condition qu ils n aient pas fait l objet avant le 1 mars d enfouissement par travail du sol ni de destruction chimique Venherbement en arboriculture ou viticulture est comptabilis au prorata de la surface reelle enher bee entre le d cembre et le 1 mars Mode de calcul Indicateur Surface couverte en hiver SAU Note e Si l indicateur lt 30 la note est nulle e Si l indicateur est compris entre 30 et 100 la note est lin aire entre o et 10 Mixit de l exploitation Diversit des productions animales flux internes pour l alimentation et transferts de fertilit par la mati re organique Diversit des productions animales 3 points La pr sence de troupeaux ou d ateliers de produc tions animales sur l exploitation est consid r e fa vorable l environnement partir d un certain seuil pour ses cons quences sur la diversit des cultures les rotations la couverture et la protection des sols l organisation de l espace les transferts de fertilit entre les parcelles la qualit des sols etc La pr sence ou l introduction d levage permet certains quilibres avec les cosyst mes une meil leure
69. ut D autres don n es sont galement disponibles la densit du bo cage les tangs piscicoles le classement en PNR en PN ou en zone vuln rable le bilan azot le risque d rosion l abandon des terres agricoles l volu tion de la population et de la SAU Ces donn es per mettent la construction du paysage agricole et na turel de l exploitation et pr cisent le contexte envi ronnemental dans lequel elle volue Cette base de donn es a pour but d enrichir l approche qualitative et de faciliter le travail du diagnostiqueur Cette base de donn es n est disponible que pour la France Theme mixit de l exploitation Les syst mes de production trop sp cialis s qu ils soient v g taux ou animaux generent des impacts n gatifs sur l environnement parce qu ils simpli fient de fagon excessive les relations complexes et riches entre l agriculture et le milieu naturel sim plification de l occupation du sol perte de diversit domestique et naturelle perte de compl mentarit entre esp ces et entre productions remplacement de ph nom nes naturels ou biologiques par l utili sation d intrants Les impacts environnementaux portent sur l eau qualit quantit sur les sols sur l air sur la biodiversit sur la consommation de res sources et la production de d chets Limpact n gatif des syst mes de productions trop sp cialis s sur l environnement est d autant plus fort que ces syst mes sont d v
70. valents litres de fioul la note varie entre 4 et o points Indicateur3 Phosphore achet 4 points Le phosphore est une ressource non renouvelable dont la consommation en exces puise rapidement les ressources naturelles Mode de calcul On calcule la consommation totale de phosphore min ral P O apport sur les parcelles de l ex ploitation Si cette consommation est sup rieure a 3 400 kg P O an la note obtenue est nulle Entre o et 3 400 kg la note volue entre 4 et o Ce plafond correspond a un apport de 34 kg P O moyenne na tionale 1996 sur 100 ha de SAU Potasse achet e 4 points La potasse est consid r e comme une ressource non renouvelable dont la consommation en exc s puise rapidement les ressources naturelles Mode de calcul On calcule la consommation totale de potasse K O sur les parcelles de l exploitation Si cette consom mation est sup rieure 8 4 800 kg K O an la note obtenue est nulle Entre o et 4 800 kg la note vo lue entre 4 et o Ce plafond correspond a un apport de 48 kg de K O moyenne nationale de 1996 sur 100 ha de SAU 4 points L eau reste une ressource rare de par sa mobilisa tion beaucoup de zones g ographiques sont d fici taires Les prelevements agricoles concernent prin cipalement l irrigation Cet indicateur met en valeur les exploitations utilisant moins de 50 000 m d eau par an Mode de calcul On calcule la consommation totale
71. xploitation de mara chage p riurbain Cet outil r alise une valuation environnementale en dehors de toute consid ration conomique Ce pendant un module conomique sera disponible en mars 2011 Objectifs fondements Cahier des charges DIALECTE doit permettre e d utiliser des donn es significatives crit res et in dicateurs facilement r cup rables et exploitables e de comprendre le fonctionnement du syst me de production avec ses pratiques e de mener une analyse quantitative permettant de comprendre rapidement l environnement par un en semble d indicateurs d valuer de suivre une vo lution et ventuellement de comparer deux exploi tations Cela n cessite un nombre restreint d indi cateurs utilis s individuellement ou par croisement entre eux pour exprimer un tat ou une tendance de l exploitation vis a vis de l environnement ou d une de ses composantes Ces crit res pouvent ventuel lement tre compar s des moyennes d partemen tales r gionales nationales ou europ ennes e de sensibiliser l agriculteur produire dans le sou ci et le respect de l environnement e d tre int gr dans un diagnostic complet de l ex ploitation diagnostic technico conomique et hu main et se positionner dans une logique de durabilit de prendre en compte les indicateurs en cours dans les r glementations Installations class es mesures agro environnementales MAE code de bonne

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