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1. qu elles produisent sur leur cuticule mais aussi en entravant le rejet des abeilles mortes en masse l int rieur de la ruche Lorsque ce facteur de risque est limin les sympt mes disparaissent et la charges virale chez les abeilles de pas de vol rapidement 15 jours environ Cette tude apporte un clairage sur l tiologie et les facteurs de risque de certaines mortalit s importantes d abeilles visibles devant les colonies gt Page 21 IDENTIFICATION ET CARACT RISATION DE SIGNATURES CHIMIQUES ET VIRALES ET IMPLICATIONS DANS LE D CLENCHEMENT DU COMPORTEMENT HYGI NIQUE SP CIFIQUE AU VARROA MONDET 1 S 2 J R DE MIRANDA 3 MERCER 2 Y LE CONTE 1 1 INRA UR 406 Abeilles et Environnement 84914 Avignon France 2 Department of Zoology University of Otago Dunedin 9054 New Zealand 3 Department of Ecology Swedish University of Agricultural Sciences 750 07 Uppsala Sweden Le parasite Varroa destructor est la cause de pertes importantes de colonies travers le monde en d pit des traitements saisonniers appliqu s contre l acarien Le d veloppement de nouvelles m thodes de contr le de Varroa est recherch Dans ce contexte la s lection de colonies montrant une capacit de survie aux infestations par Varroa repr sente une solution potentiellement durable pour lutter contre le parasite La survie de colonies Varroa d pend au moins en partie de la capac2. 3 JOURN ES ES FranceAgriMer R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE 7 ET DE LA FOR T 5 2 INSTITUT DE L ABEILLE 3 JOURN ES DE LA RECHERCHE APICOLE Paris les 4 et 5 f vrier 2015 R sum s des interventions Ce colloque est organis par l ITSAP Institut de l abeille sous le haut patronage du minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t et en partenariat avec FranceAgriMer gt Page 1 JOURN ES DE LA RECHERCHE APICOLE est de la mission d un institut technique d organiser des journ es d information technique L objectif de l ITSAP Institut de l abeille est de mettre en place des journ es scientifiques et techniques apicoles Manifestation organis e sous le haut patronage de Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE L ITSAP Institut de l abeille organise donc les 3 Journ es de la recherche apicole les 4 et 5 f vrier 2015 Il s agit d un colloque de deux jours permettant de faire intervenir des chercheurs pour pr senter l avanc e de leurs travaux de faire le point sur des questions d actualit et d changer avec les apiculteurs et les agriculteurs sur les probl matiques qu ils rencontrent dans la gestion de leurs colonies MINIST RE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIR
3. pour une approche interdisciplinaire de la gestion de la population d abeilles corses Anne LAUVIE INRA Corte UR LRDE CSI Pollen mesurons tous ensemble la biodiversit des pollens ramen e la ruche Jean Fran ois ODOUX INRA du Magneraud Combiner les suivis de terrain et les mod les th oriques pour am liorer la surveillance des risques d affaiblissement de colonies d abeilles Fabrice REQUIER INRA Avignon UMT PrADE Le transfert des r sidus d Amitraz dans le miel provenant des colonies d Apis mellifera trait es avec Apivar Benoit SIEFERT V to pharma gt Page 24 ITS AP INSTITUT DE L ABEILLE S A P 2 Si ge 149 rue de Bercy 15595 Paris Cedex 12 D T l 33 0 1 40 04 50 29 T l copie 33 0 1 40 04 51 48 T A 22 INSTITUT DE L ABEILLE Adoss I Www itsap asso fr L ITSAP Institut de l abeille b n ficie du soutien financier de FranceAgriMer du FEAGA du CASDAR et du Minist re de l Agriculture de l Agroalimentaire et de la For t
4. 5 Chambre d agriculture d Eure et Loir 10 rue Dieudonn Costes 28000 Chartres 6 Coop de France Centre 1 avenue de Vend me BP 1306 41013 Blois Cedex 7 Chambre r gionale d agriculture du Centre Cit de l agriculture 13 avenue des droits de l Homme 45921 Orl ans cedex 9 8 ACTA Site Agroparc Domaine Saint Paul CS 40509 84914 Avignon cedex 9 9 Association de d veloppement de l apiculture du Centre Cit de l agriculture 13 avenue des droits de l Homme 45921 Orl ans cedex 9 10 INRA UR406 Abeilles amp Environnement 84914 Avignon cedex 9 11 INRA SAD Ecodev 84914 Avignon Cedex 9 12 Jouffray Drillaud La Cour d H non 4 avenue de la CEE 86170 CISSE 13 ARVALIS Institut du v g tal 3 rue Joseph et Marie Hackin 75116 Paris 14 ACTA Informatique 149 rue de Bercy 75595 Paris Cedex 12 15 12 avenue George V 75008 Paris 16 INRA le Magneraud UE Entomologie Le Magneraud BP52 17700 Surg res 17 EPL La Saussaye CFPPA La Saussaye 28630 Sours Saint Paul Site Agroparc 228 route de l A rodrome CS 40 509 84914 Avignon Cedex 9 Des taux de pertes hivernales de colonies d abeilles domestiques anormalement lev s des paysages d ficitaires tant une chelle spatiale que temporelle en ressources mellif res et de vives tensions entre apiculteurs et agriculteurs sur le terrain rendent difficile la pratique de l apiculture dans les territoires de production de grandes cult
5. volets Le premier s int resse au rapport co ts et b n fices des CIM pour le d veloppement et la vitalit des colonies des abeilles domestiques l chelle de de butinage rayon de 1 5 2 1 est bas sur la cr ation de 4 r seaux d agriculteurs et apiculteurs mettant disposition parcelles ou colonies d abeilles domestiques et anim localement par chambre d agriculture ou une coop rative agricole Des donn es relatives l implantation d un m lange multi esp ces mellif res au suivi ph nologique de ces esp ces sem es l acceptabilit par les acteurs au suivi d mographique des colonies d abeilles domestiques ont t collect es Un second volet exploratoire visait tudier l influence des ph nologies de et des itin raires techniques sur le butinage des abeilles l chelle de microparcelles Pour cela des essais de semis d esp ces mellif res existantes nouvelles et prometteuses ont t effectu s diverses dates Le suivi ph nologique de ces esp ces a t r alis les donn es propres aux caract ristiques des CIPAN ont t relev es ainsi que des observations de la fr quentation des esp ces par les pollinisateurs ont pu tre men s Enfin le travail men dans le cadre du dernier volet tait orient sur la valorisation des r sultats l change entre les acteurs agissant sur un m me territoire et la diffusion de pr conisations techniques aupr s des conseillers a
6. Identification et caract risation de signatures chimiques et virales et implications dans le d clenchement du comportement hygi nique sp cifique au Varroa VSH 22 Bilan de PrADE 2009 2014 23 POSTERS SCIENTIFIQUES 24 gt Page RESSOURCES DES POLLINISATEURS La session est anim e par Olivier LE GALL Directeur G n ral D l gu aux affaires scientifiques INRA RENFORCER LA RESSOURCE ALIMENTAIRE POUR LES ABEILLES MELLIF RES EXEMPLE DE L INT R T DES CULTURES INTERM DIAIRES MELLIF RES CIM EN P RIODE DE PR HIVERNAGE DES COLONIES EN ZONE DE GRANDES CULTURES FABRICE ALLIER12 C DRIC ALAUX2 10 FRANCK S BASTIEN BARON MICHEL BEZINES VINCENT BOONES C LINE CERVEK FLORENT DECUGIS10 AXEL DECOURTYEZ2 8 ESTELLE DELESTRA MICHEL PHILIPPE GRATADOU 22 MARINE GOURRAT1 MICKA L HENRY2 10 J R ME LABREUCHEZ3 PIERRE LE BIVIC1 YVES LECONTE2 10 EMMANUEL LEMEURT4 JEAN LIEVENITS JULIE MAILLET MEZERAYT JEAN FRAN OIS 00 16 PATRICIA REMOND1 THIERRY TAMICTS V RONIQUE TOSSER 1 ITSAP Institut de l abeille Site Agroparc Domaine Saint Paul CS 40509 84914 Avignon cedex 9 2 UMT PrADE Site Agroparc Domaine Saint Paul CS 40509 84914 Avignon cedex 9 3 Chambre d agriculture du Loir et Cher CS 1808 11 rue Louis Joseph Philippe Zone de l Erigny 41018 Blois 4 Chambre d agriculture du Loiret 13 avenue des droits de l Homme 45921 Orl ans Cedex
7. Page 19 SANT DE L ABEILLE La session est anim e par Axel DECOURTYE Directeur technique et scientifique de l ITSAP Institut de l abeille ACTA PrADE LE COMPORTEMENT DE D RIVE CHEZ DES ABEILLES SAINES ET MALADES CAPTUR PAR COMPTEUR OPTIQUE C LIA BORDIER DIDIER CRAUSER Yves LE CONTE C DRIC ALAUX INRA UR 406 Abeilles et Environnement Domaine Saint Paul CS 40509 84914 Avignon France Les abeilles mellif res Apis mellifera sont soumises des stress de diff rentes natures biotiques et abiotiques pouvant impacter aussi bien leur physiologie que leur comportement l chelle de la ruche diff rent stress peuvent jouer sur la dynamique de population et ainsi mettre en p ril le fonctionnement et le maintien de celle ci Le champignon intestinal Nosema ceranae a t d crit comme pouvant modifier les capacit s cognitives et donc l apprentissage des abeilles indispensable la m morisation de l environnement lors des vols Ces pertes d orientation peuvent avoir une double cons quence affecter la survie des abeilles infect es mais aussi favoriser la propagation du parasite d autres C est pourquoi nous nous sommes int ress s l effet du stress biologique provoqu par la pr sence de Nosema sur la d rive Pour cela nous avons utilis 3 ruches quip es de compteurs optiques capables de d tecter en continu l entr e et la sortie des abeilles marqu es Cet outil repr sente une op
8. et pr occupations prioritaires du terrain Le minist re de l Agriculture de l Agro FranceAgriMer tablissement national des alimentaire et de la For t MAAF d finit les politiques d une part en mati re de recherche et d autre part de d veloppement agricole rural financ par le Compte d affectation sp ciale d veloppement agricole et rural CASDAR ainsi que leur suivi et leur valuation en coop ration avec le minist re charg de la Recherche et la profession agricole produits de l agriculture et de la mer est un tablissement public administratif plac sous la tutelle de l tat C est un lieu d changes et d arbitrage entre les fili res fran aises de l agriculture et de la p che rassembl es au sein d un m me tablissement Concernant FranceAgriMer g re le R glement apicole europ en et anime le Comit apicole gt Page 2 SOMMAIRE RESSOURCES DES POLLINISATEURS 4 Renforcer la ressource alimentaire pour les abeilles mellif res Exemple de l int r t des cultures interm diaires mellif res CIM en p riode de pr hivernage des colonies en zone de grandes cultures tude de l offre alimentaire pour les pollinisateurs sur 33 exploitations agricoles de France m tropolitaine 6 tude de la fr quentation de diff rentes vari t s de tournesol par l abeille mellif re 7 R le de la cognition dans les strat gies spatiales des pollinisateurs 8 Les a
9. les r sultats obtenus indiquent que la charge parasitaire naturelle des abeilles test es est faible moins de 190 000 spores et n a pas eu d effet sur la fonction mn sique Pour les abeilles expos es 10 pg ab de thymol une tendance la g n ralisation de la r ponse apprise se traduisant par une diminution de sp cificit 80 vs 40 a t retrouv e Des profils lectrophor tiques diff rents ont t obtenus partir des chantillons de cerveaux d h molymphe de cha ne nerveuse variant selon les traitements effectu s et le profil comportemental de l abeille test e L analyse fine de ces profils avec l identification des prot ines affect es par le traitement au thymol et ou la capacit de m morisation est encore faire Conclusions Les exp riences faites avec le traitement isol constitu soit de thymol soit de Nosema ceranae constituent une premi re tape n cessaire pour comprendre les interactions entre l exposition cette mol cule et ce pathog ne gt Page 14 EFFET D UNE EXPOSITION AU THYMOL SUR L EXPRESSION DE G NES IMPLIQU S DANS L OLFACTION ET LA VISION DANS LE CERVEAU DE L ABEILLE 5 MELLIFERA ELSA BONNAF JEAN LUC NATHAN 1 MA LIS BERGOUGNOUX2 LUCIE 2 CATHERINE ARMENGAUD 2 MICHEL TREILHOU 1 Equipe VAcBio 4357 Universit de Toulouse CUFR Champollion place de Verdun 81012 Albi 2 CNRS UMR 5169 Universit Paul Sabati
10. 020 gt Page 23 4et5 3 JOURN ES APICOLE 2015 POSTERS SCIENTIFIQUES Modifications du comportement de phototaxie de l abeille Apis mellifera apr s exposition au thymol Catherine ARMENGAUD Univ de Toulouse CRCA CNRS UMR 5169 Comparaison de m thodes de mesures du comportement hygi nique et pr sentation de la station de testage de l ITSAP Institut de l abeille Benjamin BASSO et Maxime B GUIN ITSAP Institut de l abeille PolEval mise en place d une m thode d valuation des colonies d abeilles mellif res pour les prestations de service pollinisation Stan CHABERT INRA UR 406 Abeilles et Environnement Alimentation pollinique de l abeille domestique Apis mellifera en p riode de floraison du ma s dans les zones de culture intensive Julien CHAGU R seau biodiversit pour les abeilles RBA Quel lien entre la densit d insectes pollinisateurs et le rendement grainier en culture de carotte porte graine Benjamin COUSSY F d ration nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences FNAMS Nosema ceranae influence t elle les capacit s d apprentissage et de m morisation de l abeille domestique Iris EOUZAN Laboratoire Microorganismes g nome et environnement CNRS UMR 6023 Mus um national d Histoire naturelle Univ Blaise Pascal Validation d une m thode mesurant les effets d un pesticide sur le vol de retour la ruche des butineus
11. 8 route de l A rodrome CS 40509 Site Agroparc 84914 AVIGNON Cedex 9 2 149 rue de Bercy 75595 Paris Cedex 12 ITSAP Institut de l abeille 149 de Bercy 75595 Paris Cedex 12 INRA 406 Abeilles et Environnement Laboratoire toxicologie environnemental 228 route de l A rodrome CS 40509 Site Agroparc 84914 Avignon Cedex 9 PrADE Protection des Abeilles dans l Environnement localis e Avignon f d re depuis 5 ans des instituts techniques de d veloppement ACTA ITSAP Institut de l abeille et les quipes de recherche de l INRA d Avignon pour construire partager et diffuser des outils et un savoir en apidologie Les moyens les quipements et les expertises ont t mutualis s afin de mieux comprendre le d clin des abeilles et de participer son enrayement D s lors nous repr sentons un p le de recherche appliqu e en apidologie reconnu au niveau national et international Par la mise en commun des comp tences des savoir faire et des moyens des diff rents partenaires UMT a permis d assurer une coh rence d ensemble dans la construction la conduite de programmes communs Elle a ainsi uvr pour favoriser l mergence d une culture commune entre les agents des instituts techniques et les chercheurs de r f rences nouvelles connaissances savoir faire outils et technologies La pluri disciplinarit et la compl mentarit des partenaires en recherche et e
12. E ET DE LA FOR T Ces journ es porteront sur les th matiques suivantes ressources des pollinisateurs pid miologie et surveillance des colonies impact de l environnement du climat sur l abeille sant de l abeille cette occasion la fili re apicole a pu d couvrir les projets de recherche et rencontrer les quipes de recherches issues d institutions de renom ANSES INRA CNRS universit s instituts techniques Autour du colloque e 19 posters scientifiques seront pr sent s dont huit feront l objet d une conf rence lors du colloque et deux pr senteront des animations interactives avec les congressistes Caf des sciences aura lieu le 4 f vrier moment convivial d changes sous forme de table ronde anim e par le journaliste Vincent TARDIEU cette occasion apiculteurs et chercheurs changeront sur des besoins perceptions et traitements scientifiques de la probl matique du d clin de cheptel apicole ORGANISATEURS ET PARTENAIRES L Institut technique et scientifique de l apiculture et de la pollinisation Institut de l abeille pour objectif de concourir au d veloppement de l apiculture travers la recherche appliqu e l assistance technique et conomique l animation la diffusion et la valorisation des r sultats de la recherche ou encore la formation Il conduit les actions d cid es par les professionnels de la fili re apicole Ses travaux traduisent les attentes
13. EONT PASCAL HENDRIKX2 ET MARIE PIERRE CHAUZAT2 1 ANSES Unit de pathologie de l abeille Sophia Antipolis 2 ANSES Unit de surveillance pid miologique Direction scientifique des laboratoires Maisons Alfort Pour la premi re fois un programme de surveillance active de la mortalit des colonies d abeilles EPILOBEE a t mis en uvre en Europe dans 17 tats membres de 2012 2013 Belgique Danemark Allemagne Estonie Finlande France Gr ce Hongrie Italie Lettonie Lituanie Pologne Portugal Slovaquie Espagne Su de et Royaume Uni Il t reconduit de 2013 2014 dans 16 tats membres Les principales donn es de la 1 ann e sont pr sent es Afin d harmoniser les proc dures de surveillance chaque tat membre a labor un protocole de surveillance bas sur les lignes directrices produites par le laboratoire europ en de r f rence pour la sant des abeilles LRUE Anses Sophia Antipolis Pour estimer les taux de mortalit des colonies d abeilles hivernale et pendant la saison apicole trois visites ont t effectu es par des acteurs de terrain avant l hiver 2012 apr s l hiver printemps 2013 et au cours de la saison apicole 2013 Des informations sur les exploitations apicoles les pratiques et le renouvellement du cheptel ainsi que les manifestations cliniques des principales maladies infectieuses et parasitaires ont t enregistr es au moyen d un questionnaire d taill En c
14. ONSTANCE BERI Z35 MARIANNE COUSIN ANDR KRETZSCHMAR s 1 UMT Prade 228 route de l A rodrome CS 40509 Site Agroparc 84914 AVIGNON Cedex 9 2 Maison des Agriculteurs 22 avenue Henri Pontier 13626 Aix en Provence cedex 1 ITSAP Institut de l abeille 149 de Bercy 75595 Paris Cedex 12 INRA 406 Abeilles et Environnement Laboratoire toxicologie environnemental 228 route de l A rodrome CS 40509 Site Agroparc 84914 Avignon Cedex 9 5 INRA UR BioSP 228 route de l A rodrome CS 40509 Site Agroparc 84914 Avignon Cedex 9 Contexte Pour comprendre les pertes et les affaiblissements des colonies de nombreux observatoires de ruchers ont t mis en place en France ResApi Apimodel pour suivre le d veloppement des colonies dans des conditions sp cifiques est donc n cessaire de caract riser l tat d une colonie plusieurs instants de son d veloppement mais peu de m thodes exactes sont disponibles sont assez contraignantes autant pour les utilisateurs que pour les abeilles Une nouvelle m thode d estimation a t mise au point exp riment e et am lior e sur l observatoire de la miell e de lavande Apimodel ColEval Cette m thode d estimation ColEval Colony Evaluation de l tat des colonies est bas e sur une valuation du pourcentage d occupation du couvain opercul ouvert des r serves de miel de pollen et des abeilles sur chaque face de tous
15. PR HENSION DE LA DYNAMIQUE DU G NOME Dave WRAGG BENJAMIN BASSOZ2 YVES LE CONTES JEAN PIERRE 4 ALAIN VIGNALT 1 UMR 1388 GenPhySE INRA Centre INRA de Toulouse 24 Chemin de Borde Rouge 31326 CASTANET TOLOSAN 2 ITSAP Institut de l abeille UR 406 Abeilles et Environnement INRA centre INRA PACA Domaine Saint Paul 84914 AVIGNON 3 UMR 1313 GABI INRA Domaine de Vilvert Bat 211 78352 JOUY EN JOSAS 4 UMT PrADE 0 0406 Abeilles et Environnement INRA centre INRA PACA Avignon Domaine Saint Paul 84914 AVIGNON L objectif du s quencage de populations d abeilles est de conna tre la r ponse du g nome aux pressions de s lection qui se sont exerc es au cours des g n rations Des g nes des r gions chromosomiques importants pour l adaptation l environnement pourront tre mis en vidence permettant d obtenir d une part une meilleure connaissance de m canismes biologiques et d autre part de fournir des marqueurs de s lection La s quence d un individu de l esp ce Apis mellifera t publi e en 2006 ce qui la positionne parmi les premi res des esp ces domestiques s quenc es et a permis de comprendre quelques particularit s de son g nome Plus r cemment gr ce aux baisses du co t des technologies de s quen age des premiers r sultats de re s quen age d un total de plus de 150 ouvri res ont t publi s Harpur et al 2014 Wallberg et al 2014 permettant maintenant de comm
16. as de suspicion de la maladie des chantillons appropri s ont t pr lev s dans les colonies Chaque tat membre a organis la formation des acteurs de terrain et tait en charge de la mise en uvre des visites dans les p riodes de temps compatibles des fins de comparaison Pour chaque tat membre la mortalit des colonies et la pr valence des maladies ont t calcul s gr ce un calcul harmonis Entre l automne 2012 et l t 2013 31 832 colonies provenant de 3 284 ruchers ont t enti rement visit es trois fois par 1 354 inspecteurs apicoles dans 17 tats membres Pour la 1 re ann e 109 622 analyses de laboratoire ont t enregistr es dans la base de donn es Le taux de mortalit hivernale variait entre les pays de 3 5 33 6 avec une r partition g ographique sud nord Les taux de mortalit des colonies pendant la saison apicole taient compris entre 0 3 et 13 6 et taient plus faibles que les taux de mortalit hivernale La pr valence des maladies rapport es se fonde sur l observation des signes cliniques par les inspecteurs apicoles La pr valence des loques am ricaine et europ enne tait faible dans tous les tats membres La varroase a t observ e dans presque tous les tats membres La pr valence clinique de la Nos mose a d pass 10 dans quatre tats membres Seuls quelques cas cliniques de paralysie due au virus de la paralysie chronique ont t observ s dans c
17. au chevreuil Mots cl s exploitations agricoles pollinisateurs nectar pollen ruche gt Page 6 TUDE DE LA FR QUENTATION DE DIFF RENTES VARI T S DE TOURNESOL PAR L ABEILLE MELLIF RE NICOLAS CERRUTTI C LIA PONTET CETIOM centre de Grignon Avenue Lucien Br tigni res 78850 Thiverval Grignon Le tournesol est une plante mellif re et pollinif re qui peut apporter une contribution majeure au d veloppement des colonies d abeilles mellif res en permettant la constitution de r serves de nourriture avant l hivernage Avec des r coltes de miel pouvant exceptionnellement atteindre cinquante kilogrammes par ruche le tournesol a constitu une manne pour l apiculture professionnelle dans les ann es 1980 o les surfaces emblav es ont t multipli es par vingt cinq en l espace de sept ans Cependant les apiculteurs professionnels de diff rentes r gions notamment les Pays de la Loire ou encore Midi Pyr n es sont aujourd hui inquiets du caract re al atoire des miell es et nous rapportent des difficult s pour produire du miel dans certains secteurs g ographiques Nombreux sont ceux qui pensent que la s lection vari tale est responsable de ces difficult s en ayant contribu la mise en march de cultivars moins attractifs Avant d aborder la question du d terminisme g n tique de la production de nectar le s est int ress l valuation du niveau de fr quentation par l abeil
18. beilles sauvages face aux modifications de leurs ressources 9 PID MIOLOGIE ET SURVEILLANCE DES COLONIES 10 EPILOBEE une tude pid miologique pan europ enne sur les mortalit s de colonies d abeilles principaux r sultats 2012 2013 10 Observatoire de l exposition des colonies d abeilles aux r sidus de pesticides 12 Synth se des travaux conduits par les Associations de D veloppement de l Apiculture de la cognition dans les strat gies spatiales des pollinisateurs 12 IMPACT DE L ENVIRONNEMENT DU CLIMAT SUR L ABEILLE 13 Influence du changement climatique sur l hivernage des abeilles 13 Impact de l interaction Thymol Nosema ceranae sur les capacit s d apprentissage et de m morisation des abeilles domestiques 14 Effet d une exposition au thymol sur l expression de g nes impliqu s dans l olfaction et la vision dans le cerveau de l abeille Apis mellifera 15 Effet d une exposition larvaire un analogue de l hormone juv nile sur l acceptation et le comportement social des adultes au sein d une colonie 16 ColEval un outil pour l valuation des colonies d abeilles 17 Le s quen age de populations d abeilles vers la compr hension de la dynamique du g nome 19 SANT DE L ABEILLE 20 Le comportement de d rive chez des abeilles saines et malades captur par compteur optique 20 Caract risation de l effet des trappes pollen sur la r plication du virus de paralysie chronique chez l abeille Apis mellifera 21
19. colonie de bourdons Le d veloppement de ces derni res est estim par des mesures de param tres zootechniques comme la production larvaire ou la vitesse de d veloppement R sultats Il est aujourd hui vident que toutes les ressources florales sont pas de m me qualit pour les abeilles sauvages Des colonies de bourdons lev es en pr sence de pollens riches en polypeptides et en acides amin s ont un meilleur d veloppement que celles lev es en pr sence de pollen pauvre en ces compos s chimiques Certains st rols semblent galement jouer un r le cl dans le d veloppement des colonies De m me certaines ressources priori consid r es comme n fastes e g les plantes invasives peuvent s av rer utiles Conclusion Nos tudes nous permettent de mesurer les cons quences de la modification des habitats et plus particuli rement l alt ration des ressources florales sur les abeilles sauvages Dans un cadre plus appliqu nos r sultats permettent de cibler des ressources de haute qualit nutritive favoriser lors d am nagement du territoire gt Page 9 PID MIOLOGIE ET SURVEILLANCE DES COLONIES La session est anim e par Gilles SALVAT Directeur de la sant animale et du bien tre des animaux ANSES EPILOBEE UNE TUDE PID MIOLOGIQUE PAN EUROP ENNE SUR LES MORTALIT S DE COLONIES D ABEILLES PRINCIPAUX R SULTATS 2012 2013 MARION LAURENT RIBIERE CHABERT1 C CILE SAUG
20. d attractivit diff rents pour l abeille mellif re De plus cet insecte la capacit de discriminer les vari t s y compris au sein de dispositifs exp rimentaux complexes et d ajuster les effectifs de butineuses recrut es en fonction de crit res de choix En 2014 un essai sp cifique a t mis en place pour essayer de d terminer les facteurs responsables de ce comportement s lectif Ainsi pour quatre cultivars repr sentatifs de la variabilit de fr quentation observ e des donn es concernant la ressource en nectar produite volumes s cr t s et composition en sucres mais galement des donn es destin es caract riser l accessibilit de la ressource via la mesure de la profondeur des fleurons ont t collect es Les donn es de fr quentation obtenues pour les quatre cultivars ont t analys es en fonction de ces caract ristiques suppl mentaires gt Page 7 R LE DE LA COGNITION DANS LES STRAT GIES SPATIALES DES POLLINISATEURS MATHIEU LIHOREAU Centre de Recherches sur la Cognition Animale UMR 5169 CNRS Universit de Toulouse Les insectes assurent pr s de 80 de la pollinisation animale Malgr ce r le critique pour la reproduction des plantes et la production de nos ressources alimentaires leurs strat gies spatiales restent tr s mal connues en raison des difficult s li es au suivi du comportement d animaux en vol libre en milieux naturels Par exemple un bourdon peut visiter jusqu pl
21. dividus et des populations Enfin je discuterai les applications potentielles de nos recherches pour la conservation des bourdons et autres pollinisateurs la pollinisation et l cologie des communaut s Publications Lihoreau M Chittka L amp Raine 2010 Travel optimization by foraging bumblebees through re adjustments of traplines after discovery of new feeding locations Am Nat 176 744 757 Lihoreau M Chittka L Le Comber S amp Raine 2012 Bees do not use nearest neighbour rules for optimization of multi location routes Biol Lett 8 13 16 Lihoreau M Raine E Reynolds M Stelzer J Lim S Smith D Osborne J L amp Chittka L 2012 Radar tracking and motion sensitive cameras on flowers reveal the development of pollinator multi destination routes over large spatial scales PLoS Biol 10 81001392 Lihoreau M Chittka L amp Raine N E 2011 Trade off between travel distance and prioritization of high reward sites in traplining bumblebees Funct Ecol 25 1284 1292 Reynolds M Lihoreau M amp Chittka L 2013 simple iterative model accurately captures trapline formation bumblebees across spatial scales and flower arrangements PLoS Comp Biol 9 e1002938 gt Page 8 LES ABEILLES SAUVAGES FACE AUX MODIFICATIONS DE LEURS RESSOURCES R D FOURNIER D 2 1 Universit Libre de Bruxelles Avenue F D Roosevel
22. e Apis mellifera in laboratory conditions Apidologie 44 1 82 Carayon J L N Bonnaf E Alayrangues J Hotier L Armengaud C Treilhou M 2013 Thymol as alternative to pesticides persistence and effects of Apilife Var the phototactic behavior of the honeybee Apis mellifera Environ Sci Pollut Res DOI 10 1007 511356 013 2143 6 Bonnaf Drouard F Hotier L Carayon Marty P Armengaud C Treilhou M 2014 Effect of a thymol application on olfactory memory and gene expression levels the brain of the honeybee Apis mellifera Environ Sci Pollut Res DOI 10 1007 511356 014 2616 2 gt Page 15 EFFET D UNE EXPOSITION LARVAIRE UN ANALOGUE DE L HORMONE JUV NILE SUR L ACCEPTATION ET LE COMPORTEMENT SOCIAL DES ADULTES AU SEIN D UNE COLONIE JULIE FOURRIER MATTHIEU DESCHAMPS L A DROINT DOMINIQUE FORTINI2 DOMINIQUE BESLAY34 C DRIC ALAUX3 4 YVES LE CONTE3 4 JAMES DEVILLERSS PIERRICK AUPINEL2 AXEL DECOURTYEZ46 1 ICB VetAgoSup 1 Avenue Bourgelat 69280 INRA UR 406 Abeilles et Environnement MARCY L ETOILE 4 UMT PrADE 2 INRA Unit exp rimentale d entomologie Le 5 CTIS Magneraud 6 ITSAP Institut de l Abeille Objectifs L hormone juv nile joue un r le important chez l abeille en r gulant le d veloppement larvaire mais aussi d autres fonctions importantes comme la r partition des t ches li e l ge au sein de la colonie Sur le terrain les abei
23. e entra nerait des pisodes cliniques principalement dans les colonies populeuses Bailey et al 1983 Exp rimentalement l application du CBPV sur la cuticule d nud e d abeilles permet de reproduire la maladie Ribi re et al 2004 Cette tude a pour objectif d valuer si la pr sence de trappes pollen constitue un facteur d apparition de la paralysie chronique et d augmentation de la charge virale chez les diff rentes cat gories d abeilles d une ruche M thodes AU printemps 2014 cinq ruches asymptomatiques mais ayant pr sent un pisode r cent de paralysie chronique un mois avant l tude ont t s par es en deux groupes Trois ruches ont t quip es de trappes pollen et deux autres en taient d pourvues Des pr l vements d abeilles ont t r alis s p riodiquement hors des ruches abeilles mortes devant la ruche abeilles de pas de vol et l int rieur des ruches abeilles internes sur cadres de couvains et abeilles mergentes ainsi que des pr l vements de larves La charge en CBPV a t mesur e sur ces pr l vements par PCR en temps r el Blanchard et al 2007 R sultats Avant la pose des trappes pollen une charge virale importante tait trouv e chez les quelques abeilles mortes et chez les abeilles externes asymptomatiques de toutes les ruches Les abeilles internes pr sentaient une charge virale faible lt 104 copies de g nome viral par abeille Au cours de l exp
24. encer analyser les pressions de s lection subies par des g nes exprim s chez les ouvri res les reines Ces premiers r sultats concernent des chantillons des quatre haplotypes mitochondriaux majeurs connus au niveau mondial Le programme SeqApiPop vise mieux conna tre le g nome des populations Fran aises d abeilles par l approche du s quen cage de g nomes de drones avec un objectif terme d un millier d individus analys s Actuellement une soixantaine d individus provenant de deux populations diff rentes ont t s quenc s Ces r sultats pr liminaires permettent de positionner ces populations en regard des populations s quenc es par Harpur et al 2014 et de rep rer quelques r gions subissant une pression de s lection La poursuite du programme en augmentant le nombre de populations tudi es permettra de mieux comprendre la g n tique des populations d abeilles Fran aises Publications Harpur BA Kent CF Molodtsova D Lebon JMD Alqarni AS AA Zayed Population genomics of the honey bee reveals strong signatures of positive selection on worker traits Proc Natl Acad Sci USA 2014 111 2614 2619 Wallberg Han Wellhagen G Dahle Kawata M Haddad Sim es 41 Allsopp Kandemir I la R a De P Pirk CW Webster MT worldwide survey of genome sequence variation provides insight into the evolutionary history of the honeybee Apis mellifera Nat Genet 2014 gt
25. er 118 route de Narbonne F 31062 Toulouse De mani re lutter contre l ectoparasite Varroa destructor des m thodes alternatives bas es sur l utilisation de mol cules d origine v g tale ont t d velopp es en substitut des acaracides synth tiques Ainsi la profession apicole a t conduite utiliser des produits base d huiles essentielles aux propri t s acaracides contenant majoritairement du thymol compos ph nolique issu de Thymus vulgaris l issue de travaux analytiques pr alables conduit en 2008 2009 nous avions constat la persistance de quantit s importantes de thymol dans des cires d abeille Posant la question de de ce compos ph nolique sur la sant de la ruche nous nous sommes int ress s aux effets subl thaux d une exposition au thymol en laboratoire Ce projet collaboratif baptis Beethym et financ par la r gion Midi Pyr n es comprend 2 volets un volet comportemental et un volet mol culaire Afin de pr senter le projet dans sa globalit nous rappellerons rapidement les r sultats de l tude comportementale d montrant une perturbation de la phototaxie des abeilles en fonction des doses de thymol appliqu es Les travaux qui ont suivi ont montr galement une perturbation de l olfaction et de la m moire Pour terminer cette premi re phase d tude tude en laboratoire et afin de tenter de comprendre le m canisme d action du thymol sur les fonction
26. es Julie FOURRIER ITSAP Institut de l abeille PrADE Utilisation d un compteur d abeille pour surveillance de la mortalit des colonies d abeilles en temps r el Benjamin POIROT APINOV D tection du petit col opt re de la ruche Aethina tumida en Italie Marie Pierre CHAUZAT Anses Promouvoir la collaboration et l mergence d innovations entre apiculteurs et exploitants de grandes cultures via des ateliers originaux reposant sur un jeu de r les Marine GOURRAT ITSAP Institut de l abeille Augmentation des populations d abeilles avec l utilisation continue de Hive Alive Ludovic DE FERAUDY V to pharma Hemato Bee Test Identification de biomarqueurs et mise au point d un test h matologique pouvant t moigner du degr d infection des colonies Philippe BULET Univ Joseph Fourier de Grenoble IAB tude de la r partition de n onicotino des pyr thrino des et du boscalide dans trois matrices apicoles la cire l abeille et le pain d abeille Ga lle DANIELE Institut des Sciences Analytiques ISA UR 5280 Mise au point d un outil mol culaire permettant l identification des quatre esp ces de l acarien Tropilaelaps parasitant l abeille domestique Apis mellifera V ronique DUQUESNE Anses tude sur l adult ration des miels aux de sucre pratiques m thodes de d tection et perspectives C cile FERRUS ITSAP Institut de l abeille L abeille qui convient
27. font l objet de nombreuses recherches et sont aujourd hui largement document s il n existe que tr s peu d informations concernant l exposition des colonies ces substances Pour pallier ce manque et contribuer mieux objectiver le stress chimique subi par les colonies les associations de d veloppement de l apiculture de plusieurs r gions fran aises ont mis en place des Observatoires de l Exposition des Colonies d Abeilles aux Pesticides Dans le cadre de ces travaux deux dispositifs d observation ont t mis en place durant l ann e 2014 Le premier dispositif avait pour objectif de caract riser au cours de la saison apicole mars septembre l exposition des colonies appartenant des ruchers s dentaires situ s sur des territoires jug s risque par les apiculteurs Le second dispositif tait quant lui destin pr ciser l exposition des colonies pendant la miell e de tournesol juillet ao t L exposition des colonies t caract ris e la contamination des pollens et ou du nectar collect s par les abeilles ainsi que par l accumulation des r sidus dans les cires Gr ce aux observations g n r es par ces travaux nous d taillerons l exposition des colonies en apportant les r ponses quatre questions quels pesticides les colonies sont elles expos es Quelle est la temporalit de l exposition Quelle est la variabilit de l exposition Comment traduire l exposition en ri
28. gricoles des cultivateurs et des apiculteurs Plusieurs r sultats sont mis particuli rement en avant e unsiteinternet http www interapi itsap asso fr constitu d une quarantaine de fiches techniques par esp ces mellif res int ressantes pour l abeille domestique en particulier et utilis es principalement en interculture ou en jach re mellif re Celui ci int gre les principaux r sultats issus des exp rimentations du projet InterAPI e une documentation destination des producteurs cultivateurs apiculteurs et conseillers agricoles pr sentant des pr conisations techniques pour l implantation de cultures interm diaires mellif res aborde donc les leviers techniques agronomiques en termes d organisation et de gestion du parcellaire une chelle territoriale pour favoriser l agrifaune e une documentation destination du corps enseignant des lyc es agricoles permettant de sensibiliser et faciliter l organisation de cours autour des abeilles et de leurs interactions avec les agrosyst mes e l application d une m thode mod lis e d accompagnement d acteurs diff rents agissant sur un m me territoire De mani re simplifi e l implantation d intercultures r pond deux approches une premi re approche qui tend satisfaire les obligations r glementaires et selon laquelle l agriculteur implantera des couverts en y investissant le minimum d argent de temps Une seconde approche o
29. ifi es Malgr cette ressource annuelle cons quente la production de nectar et pollen sur ces territoires permet finalement de nourrir en moyenne 1 5 quivalent ruches par hectare si on se r f re au mois de l ann e limitant Pour la totalit de ces exploitations la production de nectar est limitante par rapport au pollen et sur 80 des territoires cela est d une insuffisance de ressource en nectar aux mois de mars avril p riode correspondant la sortie d hivernation des pollinisateurs Pour rem dier cela trois actions ont t mod lis es sur les 33 exploitations agricoles pour permettre d estimer l impact effectif potentiel de ces actions sur les ressources alimentaires en p riode limitante Implantation de haies avec des arbres et arbustes floraison pr coce et tardive Le maintien des cultures mellif res et l implantation de jach res mellif res floraison pr coce et tardive L implantation de cultures interm diaires Le cumul de ces trois actions permettrait d am liorer l offre alimentaire pour les pollinisateurs en termes de nectar de 10 sur une ann e ce qui correspond une augmentation d environ 3 au mois de mars et 0 6 au mois d avril mais une augmentation de 69 en octobre Par ailleurs ces am nagements paysagers b n fiques pour les abeilles pourront galement assurer un r le d abri et de garde manger pour un grand nombre d esp ces animales sauvages en passant de l araign e
30. inq des 17 tats membres Bien que 15 arthropodes suspects aient t r colt s dans sept tats membres au cours de la premi re ann e d EPILOBEE les analyses n ont pour aucun ces cas confirm la pr sence de tumida petit col opt re de la ruche ni des acariens Tropilaelaps gt Page 10 La production des taux de mortalit des colonies et de la pr valence des maladies a d montr que la m thode tait parfaitement applicable EPILOBEE est un syst me robuste rendant possible la collecte d informations cruciales sur la sant des colonies d abeilles Les futures analyses permettront d explorer les liens statistiques entre la mortalit des colonies et d autres param tres l environnement des ruchers utilisation de produits v t rinaires De nombreux stresseurs sont connus pour affecter la reproduction mais deux sont particuli rement pr judiciables les pesticides et les agents pathog nes gt Page 11 OBSERVATOIRE DE L EXPOSITION DES COLONIES D ABEILLES AUX R SIDUS DE PESTICIDES SYNTH SE DES TRAVAUX CONDUITS PAR LES ASSOCIATIONS DE D VELOPPEMENT DE L APICULTURE DE LA COGNITION DANS LES STRAT GIES SPATIALES DES POLLINISATEURS CYRIL VIDAU ITSAP Institut de l abeille Site Agroparc Domaine Saint Paul CS 40509 84914 Avignon cedex 9 UMT PrADE Site Agroparc Domaine Saint Paul CS 40509 84914 Avignon cedex 9 Alors que les dangers des pesticides sur la vitalit ou les performances des abeilles
31. it d abeilles adultes de d tecter d soperculer et nettoyer les cellules de couvain qui sont parasites par Varroa Ce comportement est connu sous le nom de Varroa sensitive hygiene VSH ou comportement hygi nique Varroa sp cifique Dans cette tude un test comportemental a t d velopp afin de mesurer les performances de colonies d abeilles domestiques pour le comportement VSH identifiant les cellules de couvain cibl es par le comportement VSH et en comparant les signatures chimiques et la charge virales des jeunes abeilles de cellules cibl es ou non des signatures sp cifiques de cellules cibl es par le VSH ont t identifi es Des patterns uniques d expression du virus du Cachemire KBV et de la ph romone de couvain ont t observ s De nouvelles propri t s permettant d expliquer la s lectivit du comportement VSH sont ainsi mises en avant Les r sultats sugg rent galement que le comportement VSH semble limit au nettoyage des cellules contenant du couvain parasit par Varroa physiologiquement tr s affect ce qui pourrait permettre de limiter la dispersion de l pid mie de varroase au sein de la colonie Enfin les potentielles applications de ces r sultats pour la mise au point de nouveaux tests du comportement VSH dans des programmes d levage de colonies survivant Varroa sont abord es gt Page 22 BILAN DE L UMT PRADE 2009 2014 AXEL DECOURTYEZL23 YVES LE CONTES1 1 UMT Prade 22
32. l agriculteur valorisera son couvert travers les services agro cologiques action mellif re comprise que ce dernier peut lui apporter tout en conservant les r ponses r glementaires et qui n cessitera un investissement plus important co t des semences plus lev semis Cette deuxi me approche encore avant gardiste et innovante devrait prendre plus d importance dans les ann es venir en r ponse aux attentes formul es autour de l agro cologie Pour cette intervention les principaux r sultats et leviers possibles issus des exp rimentations multi sites en r gion Centre seront pr sent s Nous voquerons la faisabilit technique co t acceptabilit gains de proposer une conduite d interculture mellif re pr coce afin d obtenir une floraison des esp ces sem es entre d but septembre et fin octobre Ils seront galement compl t s la synth se des d bats eus lors du colloque de restitution du projet d InterAPl qui s est d roul le 25 novembre 2014 Mots cl s paysages de grandes cultures apiculture taux de pertes hivernales culture interm diaire mellif re dynamique spatio temporelle des ressources mellif res changement de pratiques agricoles InterAPl est int gr dans le programme de R amp D de l Unit mixte technologique Protection de l abeille dans l environnement PrADE qui f d re les trois partenaires suivants ACTA INRA UR 406 Abeilles et envir
33. le mellif re de diff rents cultivars actuellement pr sents dans le paysage fran ais Nous avons souhait v rifier si en situation de choix les abeilles avaient des pr f rences vari tales en faisant l hypoth se que de faibles niveaux d attractivit pourraient tre la cons quence d un faible potentiel nectarif re ou encore d un nectar difficilement accessible Ainsi depuis 2011 des essais sont conduits en condition de plein champ sur les stations exp rimentales d En Crambade 31 Magneraud 17 115 sont destin s valuer le niveau de fr quentation de treize cultivars par l abeille mellif re en prenant en compte la dynamique de floraison du tournesol Sur chaque essai des d nombrements quotidiens d abeilles sont r alis s manuellement pendant toute la dur e de floraison soit environ un mois Nos tudes montrent que le niveau de fr quentation global d un essai d pend de l ann e et du site exp rimental Les treize cultivars valu s pr sentent des niveaux de fr quentation significativement diff rents dont les carts maximum peuvent varier d un facteur deux un facteur dix selon les essais Les classements vari taux bas s sur les niveaux de fr quentation sont relativement stables d un essai l autre Aucune influence du caract re ol ique sur le niveau de fr quentation n a t d montr e Les vari t s de tournesol actuellement cultiv es en France pr sentent donc des niveaux
34. les cadres L utilisateur de la m thode se doit d tre form et entrain pour appliquer cette m thode avec une connaissance de son erreur Application d auto formation Une application informatique t cr e gr ce au package du logiciel version 3 0 2 bas e sur des donn es photographiques de r f rences o le pourcentage vrai d occupation du couvain ferm ou des abeilles est connu Gr ce cette application l utilisateur peut confronter ses estimations des valeurs r elles L application sert la formation des nouveaux utilisateurs mais aussi d outil de perfectionnement et de r f rence au cours des exp rimentations auto valuation Ce logiciel permet de donner un diagnostic de l erreur et un suivi des performances de l utilisateur dans le temps contr le de la tendance et niveau d erreur et est accompagn e d un manuel d utilisation de ColEval de la th orie la pratique Le couvain ouvert et les r serves reposent sur le m me principe d valuation mais n ont pas t int gr s l application pour des raisons de lisibilit de ces matrices sur photos Au rucher Pour une ruche l observateur value chaque face de cadre de la colonie d abeilles par la m thode ColEval et une personne note les pourcentages valu s sur une feuille type Ces pourcentages sont ensuite retranscrits sur une feuille Excel type puis convertis en surface de r serves miel et pollen d
35. lles peuvent tre expos es des analogues de l hormone juv nile appartenant aux insecticides r gulateurs de croissance utilis s en agriculture et dans le cadre de la lutte anti vectorielle Cette derni re prend notamment de l importance dans le contexte actuel de changement climatique avec recrudescence des populations de moustiques la r mergence de maladies Si diff rents travaux ont tudi les effets de ces insecticides sur l abeille les effets d une exposition subl tale au stade larvaire sur les adultes r sultants restent peu connus Nous avons tudi l impact du pyriproxyf ne tout au long du cycle de vie des ouvri res en combinant l levage des larves en laboratoire des analyses chimiques et des observations comportementales au sein d une colonie M thodes Nous avons tudi les effets d une exposition orale et chronique aux doses cumul es subl tales de 18 et 54 ng par larve Pour cela nous avons lev des larves 5 76 produites au laboratoire en tuve ventil e 35 C Aupinel et al 2005 2007 et les avons expos s un aliment contamin la mol cule ou non chez le t moin durant 6 jours partir du stade L1 J 1 l mergence les adultes ont t marqu s l aide d une tiquette color e et num rot e puis rel ch s 24 heures plus tard dans une ruchette d observation plac e en conditions semi naturelles La mortalit larvaire et adulte l acceptation des adultes merge
36. m2 en nombre de cellules de couvain ouvert et ferm et enfin en nombre d abeilles selon le type de ruche gt Page 17 Perspectives Le travail r alis sur ColEval depuis 2012 offre des r sultats satisfaisants en termes de pertinence de l valuation des diff rents crit res cibl s l exception de celui du nombre d abeilles dont l erreur doit tre r duite De mani re g n rale l application d auto formation ColEval encore l tat de prototype a t con ue pour suivre l volution de la part d erreur li e l op rateur l avenir sa large diffusion peut permettre la r cup ration des donn es d entra nement de d terminer l am lioration effective de la capacit d valuation des op rateurs et le seuil d erreur minimum admissible Un autre objectif est de cr er une banque de donn es contextualis e c est dire liant chaque description de colonie une date dans la saison apicole et un lieu g ographique Cette banque de donn es donnera lieu un outil en ligne permettant un utilisateur de la m thode ColEval de positionner l tat de ses colonies par rapport aux r f rences acquises dans le contexte apicole correspondant Les propri t s de ColEval d j utilis e en routine sur plusieurs projets devrait lui permettre de devenir une m thode de r f rence pour le b n fice de tous les utilisateurs gt Page 18 LE S QUEN AGE DE POPULATIONS D ABEILLES VERS LA COM
37. n d veloppement a constitu un atout pour avancer plus rapidement et plus efficacement dans la production de connaissances et d outils Notre premier objectif tait de mieux d crire les facteurs de pression s exer ant sur les abeilles dans les agrosyst mes leurs interactions et leurs effets en particulier pour certains facteurs biotiques comme les ressources alimentaires et les parasites Varroa sp ou Nosema sp et des facteurs abiotiques que sont les pesticides Le second objectif tait d int grer les connaissances scientifiques dans des mesures de protection des abeilles Ainsi notre conception de solutions techniques a t orient e vers la construction de m thodes d valuation et d outils de pilotage pour fiabiliser les connaissances sur le d clin des abeilles et plus g n ralement sur l volution de leurs populations Ces moyens sont aujourd hui mobilisables pour d tecter les affaiblissements et les pertes des colonies en saison Les retomb es de ces travaux sont le d veloppement d outils et de m thodes utiles pour les gestionnaires Minist res charg s de l agriculture de l environnement ANSES EFSA et pour les diff rents acteurs de la fili re agents techniques apiculteurs cultivateurs Certains exemples concrets de nos travaux seront pr sent s Un nouveau programme de recherche et de d veloppement de UMT associant le aux partenaires actuels a t soumis pour l exercice 2015 2
38. nts au sein de la colonie ainsi que leurs comportements sociaux soins aux larves aux cong n res non sociaux auto nettoyage immobilit ont t observ s R sultats Les abeilles expos es ont merg plus pr cocement que les abeilles t moins et la plus forte dose entra n un taux de malformations ailes atrophi es plus lev Les jeunes ouvri res expos es ont t plus fortement rejet es de la colonie par leurs cong n res Ce r sultat pourrait tre li aux diff rences de profils d hydrocarbures cuticulaires mesur es entre les abeilles t moins et celles expos es la mol cule Enfin les abeilles expos es ont exprim es des comportements sociaux un ge m dian plus pr coce que les abeilles t moins et un taux significativement plus faible Conclusion L exposition larvaire des doses subl tales d un analogue de l hormone juvenile pyriproxif ne a modifi l acceptation par les cong n res ainsi que les traits d histoire de vie des ouvri res Nos r sultats ont montr notamment un changement dans le profil comportemental des abeilles pouvant affecter la division du travail Remerciements Ce travail a b n fici d un financement du Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens gt Page 16 COLEVAL UN OUTIL POUR L VALUATION DES COLONIES D ABEILLES ALBAN MAISONNASSEZ 2 ALEXANDRE DANGL ANT 5 JULIE HERNANDEZ1 2 CORENTIN LE QUINTREC12 C
39. onnement ITSAP Institut de l abeille et gt Page 5 TUDE DE L OFFRE ALIMENTAIRE POUR LES POLLINISATEURS SUR 33 EXPLOITATIONS AGRICOLES DE FRANCE M TROPOLITAINE C CENIER1 PASQUET M LEMOING M PERRO F BERNARDIN F 52 1 InVivo AgroSolutions 83 av de la Grande Arm e 75782 Paris Cedex 16 France 2 Semences de France 1 rue de la Mar baudi re 35760 Montgermont Sur 33 exploitations de France engag es avec leur coop rative dans une d marche d am lioration de l impact des pratiques agricoles sur l environnement au sein FERMEcophyto r seau des Coop ratives des relev s floristiques ont t r alis s pour mieux conna tre la biodiversit en milieu agricole partir de ces relev s InVivo AgroSolutions a d velopp une m thode d estimation quantitative et cartographi e de la ressource en nectar et pollen sur ces territoires Sur cet chantillon en moyenne 122 Kg de Nectar et 77 Kg de Pollen sont produits chaque ann e par hectare en milieu agricole Sur l ensemble de l ann e la ressource en nectar et pollen est produite par les for ts avoisinantes 29 les haies et bandes enherb es 32 les prairies et jach res 24 et les terres labourables 15 Les besoins des pollinisateurs tant variables au cours de l ann e la diversit de ces sources est n cessaire pour maintenir une production entre mars et octobre gr ce des p riodes de floraison divers
40. portunit unique pour d terminer de mani re pr cise et en continue le comportement assez mal connu de d rive des abeilles saines ou infect es Pour chaque colonie 50 abeilles contr les et 50 abeilles test es ont t suivies par le biais de marquage individuel num rot et color Durant la saison 3 reliquats ont t r alis s et sur l ensemble des abeilles 10 9 des contr les ont fait de la d rive contre 7 8 de celles infect es par Nosema Les r sultats pr liminaires montrent une diff rence significative pour ce qui est de l ge du premier et du dernier enregistrement avec des abeilles contr les plus g es dans les 2 cas En revanche l ge de la premi re d rive tout comme la dur e des d rives ne semblent pas tre modifi s Les r sultats sur le comportement de d rive seront d taill s mais ils semblent encourageants quant l impact r el l chelle de la colonie de la pr sence de Nosema gt Page 20 CARACT RISATION DE L EFFET DES TRAPPES POLLEN SUR LA R PLICATION DU VIRUS DE LA PARALYSIE CHRONIQUE CHEZ L ABEILLE 5 MELLIFERA RIC DUBOIS CAROLINE REIS FRANK SCHURR NicoLas COUGOULE ET MAGALI RIBI RE CHABERT ANSES Sophia Antipolis Laboratoire national de r f rence pour la sant de l abeille 105 route des Chappes 06902 Sophia Antipolis Objectif L une des voies de diss mination du virus de la paralysie chronique CBPV est le contact entre individus Cette voi
41. ques base de thymol qui sont utilis s en apiculture ont des cibles communes avec ce pesticide Les interactions entre Nosema ceranae et le thymol sont peu connues Nous rechercherons d ventuels effets de ces 2 facteurs sur l apprentissage et la m morisation d odeurs des abeilles domestiques et sur les prot ines r gissant cette fonction M thodes Cette tude inclut une analyse comportementale et une analyse prot omique pour les trois protocoles suivants i application thoracique de thymol ii infection par Nosema ceranae iii combinaison ceranae puis thymol Ces abeilles suivent ensuite un conditionnement olfactif du r flexe d extension du proboscis et leur m moire est test e au moins un jour apr s le conditionnement Des abeilles t moins re oivent les stimulations olfactives et gustatives dans un ordre al atoire qui ne permet pas l apprentissage de la valeur app titive de l odeur Les abeilles sont sacrifi es afin d extraire les prot ines du cerveau de l h molymphe de l intestin et de la cha ne nerveuse ventrale Ces analyses ont d abord t effectu es par lectrophor se 1D Les intestins ont servi au comptage des spores de Nosema ceranae pour valuer la charge parasitaire pr sente au pr alable R sultats Compte tenu du nombre important de conditions mettre en uvre peu d abeilles ont pu tre test es jusqu pr sent les r sultats pr sent s sont donc pr liminaires N anmoins
42. rimentation la charge virale a diminue chez les abeilles externes des ruches non quip es de trappes En revanche elle est rest e lev e gt 1010 copies de g nome viral par abeille chez les abeilles externes symptomatiques et dans les chantillons de centaines d abeilles mortes devant les ruches quip es de trappes pollen Ces trappes en plus de r duire les acc s ont entrav le rejet des abeilles mortes s accumulant alors vers la sortie et au fond des ruches Trois semaines durant ces sympt mes ont persist Les signes cliniques de la maladie ont disparu avec le retrait des trappes ce qui s est accompagn galement d une diminution de la charge virale chez les abeilles externes Lors de cette tude nous avons pu observer une augmentation transitoire de la charge virale des abeilles de pas de vol des ruches t moins Ceci pouvait tre la cons quence de d rives d abeilles issues des ruches quip es de trappes pollen distantes d une dizaine de m tres des ruches t moins Conclusion Ces r sultats montrent une relation entre l obstruction de l entr e des ruches par une trappe pollen et l apparition des sympt mes de la paralysie chronique Ces ruches pr sentaient galement une importante et constante r plication du CBPV chez les abeilles externes La charge virale restait toutefois mod r e chez les abeilles internes Les trappes pollen favoriseraient la contamination des abeilles par
43. s biologiques perturb es nous nous sommes int ress s l impact du thymol sur l expression de g nes impliqu s dans la phototaxie l olfaction et la m moire Nous avons s lectionn le g ne codant le trpl transient receptor potential like impliqu dans la phototaxie le g ne rdl resistant to dieldrin impliqu dans l olfaction et le g ne OA codant le r cepteur l octopamine impliqu dans la m morisation Les abeilles ont t expos es une seule fois 10 ng ou 100 ng de thymol en laboratoire Des pr l vements ont t r alis s diff rents temps apr s exposition La quantification de l expression des g nes a t r alis e par PCR quantitative Nous avons d montr qu aux doses de 10 et 100 ng abeille le thymol entra nait une augmentation de l expression du g ne 1h et 24h apr s exposition une diminution de l expression du g ne 1 3h apr s exposition dans le cerveau L ensemble de ces travaux conduits en conditions contr l es laboratoire fait l objet de trois articles dont nous proposons d exposer les principaux r sultats Cet expos s attardera en particulier sur la derni re tude concernant l expression des g nes des trois r cepteurs tudi s Mots cl s thymol abeille trpl Octopamine pothotaxie olfaction m morisation Publications Bergougnoux Treilhou M Armengaud C 2013 Exposure to thymol decreased phototactic behaviour in the honeybe
44. sque 2 gt Page 12 IMPACT DE L ENVIRONNEMENT ET DU CLIMAT SUR L ABEILLE La session est anim e par ric THYBAUD Pr sident du Conseil scientifique de l ITSAP Institut de l abeille INERIS INFLUENCE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR L HIVERNAGE DES ABEILLES C DRIC ALAUX INRA AVIGNON UR406 ABEILLES ET ENVIRONNEMENT UMT PRADE Domaine Saint Paul Site Agroparc 228 route de l A rodrome CS 40 509 84914 Avignon Cedex 9 D apr s le 5 rapport IPCC Intergovernmental Panel on Climate Change publi en 2014 le changement climatique se traduit par une augmentation de la temp rature sur terre ce qui a pour cons quence de modifier la survie la ph nologie et la distribution des esp ces v g tales et animales Puisque l tat des plantes cultiv es et les organismes nuisibles affectent directement la production des syst mes agricoles de nombreux travaux se sont logiquement int ress s l impact du changement climatique sur ces derniers Cependant presque aucune tude ne s est int ress e l impact potentiel du changement de temp ratures sur les auxiliaires des cultures comme les abeilles Pourtant ces changements peuvent directement affecter les traits de vie des abeilles mais aussi cr er une d synchronisation de leur cycle vie avec l environnement changement de ph nologie des plantes Ce type de travaux est d autant plus important que les abeilles sont en d clin un peu partout travers le monde L objec
45. t 50 160 12 B 1050 Brussels Belgique 2 Universit de Mons Objectifs Bien qu il existe plus 200 000 esp ces de plantes fleurs travers le monde toutes ne sont pas exploitables ou exploit es par toutes les esp ces d abeilles sauvages Certaines abeilles ne sont adapt es la prise de nourriture que sur certaines esp ces de plantes voir une seule en particulier Les abeilles sauvages capables d exploiter une multitude de ressources doivent elles faire face des pollens des nectars de qualit nutritive variable Alors que la diversit des plantes fleurs est menac e et que les monocultures sont monnaie courante il est urgent de favoriser des esp ces v g tales de qualit afin d apporter un soutien aux pollinisateurs menac s de nos r gions Notre objectif est d valuer l influence de la modification de ressources florales sur les abeilles sauvages afin de cibler les esp ces cl s et d en tablir leurs caract ristiques nutritives M thodes Dans le cadre de nos recherches nous d veloppons des tudes visant caract riser la valeur nutritive de diff rentes ressources polliniques exploit es par les abeilles sauvages et plus particuli rement les bourdons Nous valuons la qualit chimique d un pollen en r alisant des analyses de la composition en polypeptides acides amin s et st rols Une fois caract ris e la valeur nutritionnelle de ce profil chimique est test e lors d levages de
46. tes Les r ponses cophysiologiques des abeilles aux diff rentes conditions d hivernage ont t d termin es en mesurant le m tabolisme nerg tique l immunocomp tence la production d antioxidants et de mol cules antigels Les r sultats seront pr sent s et discut s dans le contexte du changement climatique gt Page 13 IMPACT DE L INTERACTION THYMOL NOSEMA CERANAE SUR LES CAPACIT S D APPRENTISSAGE DE M MORISATION DES ABEILLES DOMESTIQUES PIERRE 2 2 DAVID G 2 IRIS EOUZAN1 23 Lucie HOTIER CATHERINE 12 SAMUEL GUYOT2 CATHERINE 1 Clermont Universit Universit Blaise Pascal Laboratoire Microorganismes G nome et Environnement BP 10448 F 63000 Clermont Ferrand France 2 CNRS UMR 6023 LMGE F 63177 Aubi re France 3 Mus um national d Histoire naturelle 36 rue Geoffroy Saint Hilaire Maison Buffon CP 41 75231 PARIS Cedex 05 France 4 Centre de Recherches sur la Cognition Animale CNRS Universit Paul Sabatier Toulouse III UMR 5169 118 Route de Narbonne 31062 Toulouse cedex 9 France Objectif De nombreuses tudes ont mis en avant diff rents facteurs impliqu s dans le d clin des abeilles domestiques Ces facteurs peuvent interagir entre eux avec des effets parfois cumulatifs comme c est le cas entre le parasite Nosema ceranae microsporidie parasite et un pesticide le fipronil Les traitements acaricides biologi
47. tif de ce programme est donc d tudier l impact du changement climatique sur la survie des abeilles Nous nous focalisons ici sur la p riode hivernale car c est au cours de l hiver qu ont lieu la majorit des pertes annuelles de colonies d abeilles domestiques Comme tout insecte les abeilles domestiques accumulent des r serves nerg tiques avant l hivernage et r duisent leur m tabolisme durant cette p riode afin de les conserver et survivre pendant l hiver Ainsi la gestion des ressources nerg tiques avant et pendant l hiver est critique pour les abeilles survie et reprise post hivernage L hypoth se logique est qu une augmentation de la temp rature ou un hiver plus doux augmenterait la survie pendant l hivernage Cependant les insectes se basent sur les basses temp ratures hivernales pour diminuer leur m tabolisme et conserver leur r serve nerg tique Ainsi un hiver plus doux pourrait induire chez un insecte avec un budget nerg tique tr s serr une r duction des r serves trop pr coce et compromettre survie Nous avons donc test comment des diff rences climatiques peuvent affecter la physiologie des abeilles mais aussi les populations de pathog nes microsporidie Nosema et virus Pour cela un pool de colonies d abeilles ayant suivie la pr paration l hivernage a t divis en deux juste avant l hiver puis chaque lot de colonies a t plac sous des conditions hivernales diff ren
48. ures Pour r pondre ces enjeux l ITSAP Institut de conduit un projet multi partenarial InterAPI pour valuer l int r t des cultures interm diaires mellif res sur des colonies d abeilles en p riode de pr hivernage dans des zones de grandes cultures en r gion Centre Le projet vise pr ciser le rapport co ts b n fices des CIM chez l abeille domestique pour mieux identifier et diffuser les solutions techniques li es cette mesure choix des couverts et des itin raires techniques Les impacts positifs attendus reposent sur la collecte d une alimentation strat gique pour le d veloppement des colonies lors de leur pr paration l hiver Les impacts n gatifs possibles peuvent tre li s aux conditions climatiques si la m t orologie est inappropri e au butinage basses temp ratures ou la pr sence de r sidus d insecticides issus des traitements des cultures pr c dentes Plus globalement le projet produit un outil d aide la gestion de la ressource mellif re et teste une m thode de concertation entre acteurs des secteurs apicoles et agricoles Les livrables d interAPI doivent permettre d aborder l enjeu de la ressource mellif re dans les paysages de grandes cultures dans une approche globale mettant en avant l importance de la dynamique spatio temporelle des ressources florales l chelle du territoire gt Page 4 Le projet est structur autour de
49. usieurs centaines de fleurs dispers es sur plusieurs hectares et ceci plus d une vingtaine de fois par jour afin d approvisionner sa colonie en nectar et en pollen Comment choisit il les fleurs qu il visite et le chemin qu il emprunte Comment plusieurs individus interagissent ils entre eux Quelles sont les cons quences sur la pollinisation Je vais adresser ces questions partir de nos travaux r cents sur le r le de l apprentissage et la m moire dans l utilisation des ressources spatiales chez le bourdon Bombus terrestris Premi rement je vais illustrer comment les bourdons d veloppent des routes de fourragement stables au cours du temps minimisant les co ts du trajet et maximisant les quantit s nectar r colt es diff rentes chelles spatiales au laboratoire et en milieu semi naturel Cette approche repose sur combinaison d observations comportementales dans des champs de fleurs artificielles pilot es par ordinateur et quip es de syst mes de suivi automatis de mouvements ex cam ra d tection de mouvements radar harmonique et de simulations num riques de mod les d apprentissage Deuxi mement je vais d crire comment les interactions entre bourdons modifient leurs routes et fa onnent leur r partition spatio temporelle J introduirai notamment l int r t des analyses de r seaux qui permettent de caract riser de comparer les s quences de fourragement complexes l chelle des in
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