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lettre mensuelle de la direction des affaires juridiques du ministère

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1. LETTRE MENSUELLE DE LA DIRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES DU MINIST RE DE L DUCATION NATIONALE DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE JURISPRUDENCE CHRONIQUES ACTUALIT il est un domaine du droit dont les m canismes et les contraintes sont difficiles faire passer aupr s des praticiens de l acte ducatif c est bien le droit de la propri t intellectuelle En effet ces praticiens sont souvent partag s entre l id al qui les anime de transmettre les acquis de la science et de la culture et leur souci de ne pas porter atteinte aux droits des auteurs ce qui peut restreindre leurs yeux l acc s aux uvres de l esprit C est la raison pour laquelle depuis son num ro de f vrier la Lettre publie une suite de chroniques sur la propri t intellectuelle Celle de ce mois ci est consa cr e aux logiciels outils fort r pandus dans nos services et tablissements Elle para tra en deux parties la premi re tant consacr e aux principes essentiels de la protection du logiciel par le droit d au teur Dans un autre domaine la Lettre a men une r flexion sur les implications juridiques des nouvelles structures familiales qui s loignent du mod le traditionnel de la famille On y trouvera d utiles renseignements sur les aspects juridiques des rapports entre les adultes et les enfants mineurs au sein de ces structures gage A ossi CHRONIQUES LE R GIME JURIDIQUE D UNE C
2. Absence T A PARIS 25 11 1998 CATSIAPIS n 9801808 7 2 Un assistant titulaire de droit public exer ant ses fonctions dans une UFR de sciences juridiques ne dispose pas d un int r t suffisant agir contre une d cision admettant une tudiante en licence de sociologie d livr e par l UFR de sciences sociales de l ta blissement quand bien m me il pour IX PROC DURE rait exceptionnellement intervenir CONTENTIEUSE ns celle ci La circonstance que le requ rant a obtenu l annulation d une d cision concernant cette tudiante ne saurait lui conf rer au motif d assurer 10 L I J 34 99 l ex cution de la chose jug e telle qu il la con oit un int r t agir contre toute d cision visant la m me personne gt NB A rapprocher de l arr t de la cour administrative de Paris du 17 septembre 1998 PHYTILIS LIJ n 29 novembre 1996 qui CONSULTATIONS Le r gime juridique des baux de location pass s par les GRETA Lettre DAJ AI n 99 045 en date du 11 f vrier 1999 adress e un recteur d acad mie Un recteur d acad mie a saisi la DAJ pour avis sur un projet de bail de location entre un GRETA et une soci t d inves tissement de b timents industriels Il a t pr cis qu un tel bail ne pouvait tre qualifi de bail commercial en ce qu il a pour objet de faire directement participer la soci t priv e contractante l ex
3. Demande de r emploi non Allocation pour perte involontaire d emploi non T A RENNES 26 01 1999 M ONFROY n 9500285 Un agent non titulaire en l esp ce un ma tre d internat doit pr senter l issue de son service national une demande de r emploi conform ment l article 26 du d cret n 86 83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions g n rales applicables aux agents non titulaires de l tat d faut d une telle demande l int ress n tant pas consid r comme ayant t priv involontairement d em ploi ne pourra b n ficier de l alloca tion pour perte involontaire d emploi pr vue l article L 351 1 du Code du travail 6 L I J 34 99 V 2 QUESTIONS PROPRES AUX PERSONNELS DE L ENSEIGNEMENT SCOLAIRE Aide de laboratoire Nettoyage des classes et locaux scientifiques C A A NANTES 30 12 1998 MENRT n 96NT00126 Le ministre de l ducation nationale demandait la cour d annuler un juge ment du tribunal administratif de Rennes qui avait annul la d cision du proviseur d un lyc e de Dinan rejetant la demande d un aide de laboratoire d tre d charg du nettoyage des classes et locaux sp cialis s d enseignement scientifique Selon l agent en cause cette t che n en trait plus dans les attributions pr vues par les dispositions statutaires r gissant son emploi Pour prendre sa d cision le proviseur s tait appuy sur
4. un titre ou un autre mais le plus souvent titre de concubin de la m re dans un milieu familial o vivent des enfants qui ne sont pas les leurs sont susceptibles de relever d un r gime p nal pr voyant des sanctions plus lourdes que celles qui s appliquent des tiers quel conques Mais ainsi que nous allons le voir la ques tion des peines frappant les auteurs de crimes et d lits commis sur la personne d enfants dans un cadre familial n est pas puis e par ce simple constat 2 Crimes et d lits sp cifiquement commis dans un cadre familial Le Code p nal contient un certain nombre de dispositions qui punissent des crimes ou des d lits qui sont commis dans un cadre familial et dont sont victimes les enfants qui y vivent Parmi ces dispositions figurent les articles 2271 1 et 227 2 qui frappent de lourdes peines les personnes qui se sont rendues coupables de d laissement de mineur Nous ne nous tendrons pas dans cette chronique tout au moins sur cette notion nous nous contenterons de pr ciser qu elle inclut les actes consistant ne pas assurer l enfant le confort physique et moral qu il est en droit d attendre de la part des adultes qui l entourent Les termes de ces articles sont les suivants Article 227 1 Le d laissement d un mineur de quinze ans en un lieu quel conque est puni de sept ans d emprisonne ment et de 700 000 F d amende sau
5. 25 02 1999 M DUCRETET PAJOT c agent judiciaire du Tr sor n 97 02562 Lors d un stage en entreprise un l ve de l enseignement technique avait t bless la main alors qu il travaillait sur un tour Par jugement du 26 juin 1997 le tribunal des affaires de s curit sociale de la Savoie avait retenu la faute inexcusable de l tat raison de la faute commise par un substitu de l entreprise au sein de laquelle l l ve effectuait le stage Le tribunal avait toutefois limit la majora tion de la rente allou e l l ve 50 compte tenu de la faute de celui ci qui avaitenfreint les consignes de s curit en intervenant sur une machine en marche alors qu il avait re u des instructions pr cises lui interdisant toute intervention de ce type Statuant sur l appel interjet par l l ve la cour d appel a confirm l existence de la faute inexcusable de l tat et a jug que la majoration de la rente devait tre effectu e au taux maximum au motif que les d clarations faites par la victime aux services de gendarmerie font ressortir une banalisation de la man uvre effec tu e tant au sein de la soci t qu au lyc e sans que l int ress ait t compl tement inform du danger tr s grand que repr sentait une telle op ration VIII CONSTRUCTION ET MARCH S L I J 34 99 9 JURISPRUDENCE Opposition titre de perception Recours pr alab
6. article 1384 alin a ler alors que tel n est pas le cas pour les grands parents et autres membres de la famille Le fondement du refus de faire application de cet ali na ler en ce qui concerne ce que nous pouvons appeler les membres tiers du foyer repose sur le refus de principe de la part de la Haute juridiction d ouvrir la voie la d l gation de fait de l autorit parentale des personnes gravitant autour L I J 34 99 19 ACTUALIT de la sph re familiale Hors l hypoth se d un mandat une institution ainsi que nous l avons fait observer la respon sabilit normalement encourue par les parents ne peut pas tre transf r e sur autrui par application du principe nonc l alin a ler On doit toutefois relever qu il est th ori quement possible pour un parent dont la responsabilit serait mise en cause sur le fondement de l article 1384 alin a 3 de s exon rer en invoquant les dispositions de l alin a 7 la force majeure ou le fait d un tiers sont en effet des circonstances qui permettent l exon ration de la respon sabilit parentale Or si le tiers en question est le partenaire du p re ou de la m re ce dernier pourra voir sa responsabilit mise en cause Mais il s agira alors de sa respon sabilit personnelle article 1382 du Code civil et non de la responsabilit fond e sur l alin a ler de l article 13
7. cution du service public en fournis sant un EPLE les moyens immobiliers lui permettant d accomplir sa mission de formation continue L introduction de clauses exorbitantes du droit commun permet de lever toute incertitude sur la qualification juridique de ce contrat administratif Si le bail de location peut tre conclu pour plusieurs ann es le paiement du loyer est n cessairement subordonn pour chaque ann e l inscription des cr dits au budget de l EPLE support du GRETA conform ment au principe de l annualit budg taire tir du d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 portant r glement g n ral de la comptabilit publique En vertu de la r gle du paiement apr s service fait issu de ces m mes dispositions il convient d obtenir l accord des bailleurs sur un r glement des loyers terme chu De ce fait et eu gard la nature des b ti ments concern s des locaux industriels le d p t de garantie n est pas exigible Le principe de continuit du service public qui s applique galement en avait confirm des jugements du tribunal administratif de Paris des 25 juin et 27 novembre 1997 ayant annul la demande de cet enseignant la d livrance l int ress e de la licence en droit et son admission en ma trise dans cette discipline mati recontractuelle Cf C E 30 03 1916 Compagnie g n rale d clairage de Bordeaux Rec page 125 exclut toute stipulat
8. gles qui r gissent les relations entre parents et enfants est b ti sur cette conception traditionnelle de la famille et que par cons quent il n a pas express ment accord une place aux struc tures familiales concurrentes Celles ci se multiplient depuis quelques ann es tel point m me que les liens biologiques qui pendant un grand nombre de g n rations ont constitu l architecture de la cellule familiale sont pr sent de plus en plus t nus Il n est pas rare en effet que sous un m me toit cohabitent des enfants et des adultes dont les liens de sang qui les unis sent sont d une grande complexit Les familles recompos es peuvent par exemple rassembler dans un m me foyer des enfants qui ne sont ni fr res ni s urs et dont un seul adulte peut se pr valoir leur gard du titre de p re ou m re biologique 16 L I J 34 99 Certes notre droit a m nag une place aux liens familiaux ne reposant pas sur des crit res biologiques les dispositions en mati re d adoption en t moignent Mais il ne s agit pas l de dispositions bien nouvelles puisque le Droit romain les connaissaient d j au moins dans leurs grandes lignes En revanche s agissant des familles recompos es il n y a en l tat actuel de notre syst me juridique aucune reconnaissance formelle des liens non biologiques le second mari de la m re ne jouit d aucune pr rogative paternelle sur les enfants de
9. une telle uvre pouvait tre qualifi e de logiciel La qualification des produits multim dias s av re en effet indispen sable afin de conna tre les r gles juri diques qui leur sont applicables Cependant la doctrine majoritaire estime que la qualification de logiciel ne convenait pas aux uvres multim dias car m me si le logiciel est n cessaire pour permettre la navigation et l interac tivit entre les diff rents m dias son images anim es ou fixes texte 1l ne constitue qu une composante un acces soire du produit multim dia compos g n ralement d autres uvres de l es prit d Le d p t facultatif du logiciel Un logiciel original est prot g par le CPI sans formalit de d p t du seul fait de sa cr ation Les auteurs ont toutefois la possibilit mais non l obligation de d poser leurs logiciels aupr s de l Agence pour la protection des programmes l APP ou de l Institut national de la propri t industrielle l INPT Ces d p ts pr sentent l avan tage de permettre l auteur de disposer en cas de litige d une preuve de sa pater nit sur l uvre et de sa date de cr ation On rel vera par ailleurs que l article 11 du d cret 93 1429 du 31 d cembre 1993 relatif au d p t l gal pr voit le d p t la Biblioth que nationale des progiciels et syst mes experts d s lors qu ils sont consid r s comme repr sentatifs des rl 2 L article
10. 3 de la convention universelle sur le droit d auteur du 6 septembre 1952 dispose que tout tat contractant qui d apr s sa l gislation interne exige titre de condition de protection des droits des auteurs l accomplissement de formalit s telles que le d p t l enregistrement mention certificats notari s paiement de taxes fabrication ou publication sur le territoire national doit consid rer ces exigences comme satisfaites pour toute uvre prot g e aux termes de la pr sente Convention publi e pour la premi re fois hors du territoire de cet tat et dont l au teur n est pas un de ses ressortissants si d s la premi re publication de cette uvre tous les exemplaires de l uvre publi e avec l autorisation de l auteur ou de tout autre titulaire de ses droits portent le symbole accompagn du nom du titulaire du droit d auteur et de l indication de l ann e de premi re publication le symbole le nom et l ann e doivent tre appos s d une mani re et une place montrant de fa on nette que le droit d auteur est r serv TTT CH OMQUES cat gories de progiciels et syst mes experts existants sur proposition de la commission consultative pr vue au 4 de l article de la loi du 20 juin 1992 L APP soci t d auteurs d uvres num riques cr e en 1982 a notamment pour mission la protection des auteurs d uvres num riques telles que les logi ciels jeux vi
11. au juge admi nistratif de contr ler l appr ciation port e par le jury d un concours sur la valeur des preuves subies par un candidat dans la mesure o il ne ressort pas des pi ces du dossier que le jury aurait fond son appr ciation sur une partie seulement de la prestation du candidat ou qu il aurait tenu compte d l ments autres que la valeur de cette prestation amp L I J 34 99 Par ailleurs en l absence de toute dispo sition l gislative ou r glementaire impo sant au jury d op rerune p r quation des notes attribu es aux candidats aux diff rentes preuves optionnelles il juge irre cevable le moyen tir de ce que la nota tion de l une de ces preuves aurait t plus s v re que celle des autres preuves optionnelles et qu ainsi l galit de nota tion des candidats aurait t m connue gt NB Il ne faut pas confondre la correction des preuves optionnelles par nature diff rentes les unes des autres de la correction d une preuve commune l ensemble des candidats par des groupes d examinateurs constitu s au sein du jury de concours lorsque le nombre de candidats est trop important pour qu ils puissent tre examin s par les m mes personnes pour laquelle la loi dernier alin a de l article 20 de la loi n 84 16 du 26 janvier 1984 modifi e pour les concours de recrutement de fonctionnaires de l tat pr voit la p r quation des note
12. celle ci Il ne pourrait en b n ficier qu en adoptant les enfants de son conjoint selon des conditions d ailleurs tr s restrictives Le caract re fractionnaire des liens de sang au sein de la famille recompos e n est d ailleurs pas le trait unique qui la caract rise il en existe un autre celui de l insta bilit En effet bien qu il existe des foyers recompos s qui r sistent l preuve du temps il en est d autres qui ne sont en fait que des zones de turbulences dans lesquelles les individus adultes mais parfois aussi les enfants ne s journent jamais bien longtemps Une question se pose alors quelles sont les obligations qui p sent sur ces adultes dont l existence interf re avec celles d enfants sur lesquels aucune autorit parentale ne leur est reconnue Sont ils consid r s par le l gislateur ou par le juge comme des tiers sans responsabilit s sp cifiques ou sont ils au contraire soumis des r gles sp cifiques qui am nagent cette cohabitation entre majeurs et mineurs La r ponse cette question constituera l objet de la pr sente chronique Nous pouvons d ores et d j soutenir que le droit n est pas d muni face l mergence de ces formes nouvelles de relations familiales Certaines notions telle que celle de personne ayant autorit peuvent par exemple tre mises profit pour faire peser un r gime de responsabilit p nale particulier et ag
13. cher le fait qui donne lieu cette responsabilit Ces alin as de l article 1384 ne font donc pas la moindre allusion aux responsabi lit s pesant sur le partenaire de la m re au sein d une famille recompos e S il est bien certain que la responsabilit de la m re pourvu que ses enfants vivent avec elle demeure pleine et enti re son concubin para t devoir tre exon r de toute responsabilit alors que bien souvent il exerce de fait l autorit d un p re et qu il lui est reconnu au moins sur le plan p nal la qualit de personne ayant autorit Il peut para tre choquant que les membres d un couple exer ant dans la vie quoti dienne les r les de parent l gitime et de parent de fait aient un statut dissemblable Telle est pourtant la r alit de notre droit civil Il convient d ailleurs de faire observer que le p re naturel d un enfant CHRO UEa dans la mesure o il n a pas reconnu ce dernier ne peut voir sa responsabilit engag e au titre des alin as 4 et 7 de l ar ticle 1384 tout comme leconcubin qui n a aucun lien de sang avec cet enfant Cass Crim 5 novembre 1986 Recueil Dalloz Informations rapides 476 Mais le constat de cette disparit se double d un autre constat celui de l impossibilit de mettre en cause la responsabilit du partenaire de la m re ou du p re sur le fondement de l article 1384 alin a ler du Code civil Ce dernier disp
14. cule pris en location tait conforme la r glementation pour les transports envi sag s et si le chauffeur pr sentait les capacit s pour le conduire et de ne pas avoir pris les mesures d interdiction de tout travail qu impliquait la mesure de suspension dont avait t l objet ledit chauffeur Il s est born lui demander de pr venir de son indisponibilit les directeurs d cole qui avaient projet des sorties sans m me prendre la pr caution de lui retirer le v hicule que celui ci garait chez lui Le pr sident de l OMASA pour sa part s est vu reprocher d avoir impos comme chauffeur un agent qui n avait pas les comp tences requises de n avoir jamais contr l son activit et surtout de n avoir pas pris les mesures imm diates que n cessitait son comportement que le directeur lui avait demand es savoir lui retirer ses fonctions de conduite En ce qui concerne le directeur d cole le juge rel ve qu au moment des faits il n existait qu une circulaire minist rielle du 20 ao t 1976 relative aux sorties et voyages collectifs d l ves qui mention nait qu il appartient au chef d tablisse ment d valuer le nombre d accompa gnateurs n cessaires compte tenu de l importance du groupe de la dur e du d placement des difficult s ou des risques que peut comporter le parcours suivi par les l ves Le tribunal souligne que s il est vrai que le texte mentionn
15. elle avait d j travaill au sein de l tablissement scolaire et galement de l entreprise dans le cadre d un pr c dent stage que la r affectation de la victime sur le m me lieu de stage montrait l vidence que les enseignants n avaient pas constat de faille dans l organisation du travail qu en outre la circonstance que la victime avait d j accompli un stage au sein de cette entreprise expli quait sans doute qu au jour de l accident elle se trouvait seule sur ce poste de travail que d autre part les conclusions du rapport de l inspection du travail mettaient en exergue les carences presque in vitables dans la surveillance des stagiaires s agissant d entreprises d accueil de petite dimension compor tant un ou deux salari s et que cet tat de fait tait relier l absence dans le d partement de l Allier de grandes entre prises sp cialis es en menuiserie offrant des conditions de prise en charge d une meilleure qualit aux stagiaires que le lyc e ne saurait tre tenu pour respon sable des particularit s du tissu cono mique local Statuant sur l appel interjet par la victime la cour d appel de Riom a infirm la d cision du TASS de l Allieret reconnu la faute inexcusable de l em ployeur au motif que l existence d une pratique fut elle relativement tendue sur les plans g ographique et profes sionnel d inobservation des prescrip tio
16. imprudence inattention n gligence ou manquement une obligation de s curit ou de prudence impos e par la loi ou les r glements la mort d autrui ou des bles sures involontaires articles 221 6 et 222 1 du Code p nal ainsi que les att nuations qu apportent l article 121 3 du m me code aux termes duquel il n y a pas d lit si l auteur a accompli les dili gences normales compte tenu le cas ch ant de la nature de ses missions ou de ses fonctions de ses comp tences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait et s agissant d un fonction naire ou d un lu local compte tenu des difficult s propres aux missions que la loi leur confie Il pr cise toutefois que cette directive g n rale invite une appr ciation concr te et non plus abstraite par rapport un individu d sincarn et parfait mais elle n invite pas bien videmment une analyse tol rante ou laxiste Le juge doit seulement prendre en compte les possibilit s effectives d action du pr venu compte tenu de la place qu il occupe et de sa fonction Le directeur de l OMASA attach terri torial a t reconnu coupable de plusieurs n gligences et notamment alors qu il avait en accord avec le pr si dent organis un service de transports scolaires de ne pas s tre enquis des conditions r glementaires et administra tives auxquelles les transports sont soumis de ne pas avoir v rifi si le v hi
17. propri t commune des coauteurs Si le logiciel cr par des tudiants ou des l ves peut se rattacher leur tablisse ment d enseignement il est important de savoir dans quelles conditions d encadre ment et de direction cet tablissement est intervenu Si c est le cas le logiciel pour rait tre qualifi d uvre collective dont les droits moraux et patrimoniaux sont d tenus par l tablissement d enseigne ment ayant encadr le processus de r ali sation de ce logiciel L auteur identifi le CPI lui reconna t des droits dont l tendue s av re un peu diff rente de celle des uvres de l esprit plus classiques suivre L Mosli QUELQUES REMARQUES SUR LA FAMILLE RECOMPOS E AU REGARD DU DROIT CIVIL ET DU DROIT PENAL Uncertain nombre de chroniques publi es ces derni res ann es dans la Lettre d Information Juridique ont abord le th me de l autorit parentale Les r gles essentielles du droit en la mati re y ont t expos es et leurs implications ont t analys es tant dans le domaine civil que dans le domaine p nal Mais la lecture de ces crits on ne peut aujourd hui que constater que ceux ci n ont pris en consi d ration que le seul mod le traditionnel de la famille fond sur la c xistence id ale dans un m me foyer des parents et des enfants qui sont n s de leurunion sa d charge il faut conc der que le Code civil fondement des r
18. seconde tient au fait que l un des prin cipes majeurs de notre droit r side dans la protection des personnes faibles et sans d fense qu il s agisse d enfants de personnes g es ou de malades C est donc pour assurer la protection d enfants qui partagent la vie d adultes qui ne sont pas leurs parents que la qualit de personne ayant autorit a t conf r e sur le plan p nal au partenaire du p re ou de la m re ce qui implique pour ce dernier l applica tion de sanctions aggrav es En tout tat de cause on retiendra que le sujet que nous avons abord dans cette chronique va selon toutes vraisem blances conna tre bien des volutions dans les ann es venir Les colonnes de la Lettre d Information Juridique ne manqueront de s en faire l cho D Dumont Personnels enseignants et hospitaliers des centres hospitaliers et universitaires D cret n 99 183 du 11 mars 1999 modifiant le d cret n 84 135 du 24 f vrier 1984 portant statut des personnels enseignants et hospitaliers des centres hospitaliers et universitaires Les mesures les plus significatives de ce d cret concernent l institution d un NOTES DE LECTURE rapport quadriennal des personnels titu laires une obligation de mobilit pour le recrutement des professeurs des univer sit s praticiens hospitaliers et le d tache ment des directeurs de recherche dans le corps des professeurs
19. 20 Notes de lecture Faute des agents publics t comp tence administrative sssssnisssnsnesmnresneonneeeensenrensereesresrereemenestenvessseonee p 21 I ENSEIGNEMENT ments admir so o lusivement QUESTIONS Du i one G N RALES e 0 o a Ems de idee de la loi du 17 juillet 1978 modifi e 2 L I J 34 99 II ENSEIGNEMENT SCOLAIRE II 1 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE QUESTIONS G N RALES II 1 1 Organisation de l enseignement scolaire III ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET RECHERCHE SURISPRUREMCE Annulation d une d lib ration du conseil d administration sur recours rectoral T A NANCY 12 01 1999 recteur de l acad mie de NANCY METZ n 981284 Sur requ te du recteur de l acad mie de Nancy Metz le tribunal adminis tratif a annul une d lib ration d un conseil d UFR ayant proc d l lec tion du directeur de l UFR alors que l ordre du jour de la r union adress aux membres du conseil ne la mentionnait pas Le tribunal a jug que les membres du conseil n avaient pas t en mesure d exercer normalement leur mandat gt NB Nous avions signal dans le num ro de juin 1998 un pr c dent jugement intervenu la demande du recteur de l acad mie de Besan on en application de l article 46 de la loi n 84 52 du 26 janvier 1984 sur l enseignement sup rieur Article 28 de la loi du 26 janvier 1984 sur l enseignemen
20. 84 Nous pouvons pr sent conclure cette POINTS DE REP RES Assistants de l enseignement sup rieur D cret n 99 170 du 8 mars 1999 portant statut particulier du corps des assistants de l enseignement sup rieur Ce d cret regroupe dans un corps unique d assistants comportant un seul grade les diff rents corps d assistants de l enseigne ment sup rieur dont les conditions d avance ment avaient t unifi es en 1993 et dont la plupart taientd j enextinction depuis 1985 Toutefois les fonctionnaires des corps enseignants qui occupent au 10 mars 1999 date de la publication du d cret un emploi d assistant des disciplines juridiques poli tiques conomiques et de gestion et des disciplines litt raires et de sciences humaines demeurent r gis par les dispo sitions des 2 me et 3 me alin as de l ar ticle 10 du d cret n 83 287 du 8 avril 1983 maintien de la r mun ration et de l avan cement dans le corps d origine et assimila tion aux assistants notamment en ce qui concerne les obligations de service et la participation aux organes d lib rants de l tablissement Cette refonte statutaire s accompagne d unerevalorisation indiciaire qui portera 20 L I J 34 99 br ve tude sur la famille recompos e au regard du droit p nal et du droit civil sur un constat d inach vement de notre droit civil en ce qui concerne la responsabilit civile du partenaire
21. AT GORIE PARTICULI RE D UVRE DE L ESPRIT LES LOGICIELS L enseignement scolaire ou sup rieur doit user des ressources qu apporte l informatique Ainsi le bon usage de l informa tique dans l enseignement passe par l utilisation de logiciels de qualit correspondant aux besoins des l ves des tudiants et des enseignants Le choix et l acquisition des logiciels usage ducatif relevant pour l essentiel de l initiative des tablissements d enseignement il nous a sembl souhaitable de rappeler le r gime juridique attach aux logiciels Cette tude peut illustrer certains l ments de la circulaire du Premier ministre du 17 octobre 1990 en mettant l accent notamment sur l obligation pour les services de l tat de respecter les droits des cr ateurs de logiciel Suite page 13 SOMMAIRE D JURISPRUDENCE ananas p 2 DONS ODA DIONS onen anassen p 11 CHRONIQUES Le r gime juridique d une cat gorie particuli re d uvre de l esprit les logiciels 1 re partie sssessssuunesnenn p 13 Quelques remarques sur la famille recompos e au regard du droit civil ei OOIEOE POIA oaao ATEREA AN p 16 ACTUALIT MOINES GO TEPETOS anar a E OEE p 20 A NOOS OC SCIE nana RE AEA p 21 JURISPRUDENCE JURISPRUDENCE I ENSEIGNEMENT QUESTIONS GENERATES me auraient p 2 H ENSEIGNEMENT SCOLAIRE ae ane E entente p 3 UT ENSEIGNEMENT SUP RIEUR ET RECHERC
22. Ce r le de cour constitutionnelle suprana tionale qui merge aliment par un courant doctrinal sensible aux charmes de la constitutionnalit conceptuelle du droit europ en fait na tre trois interrogations auxquelles l auteur s attache r pondre par une analyse aussi contradictoire que possible La Cour europ enne assure t elle les missions d une cour constitutionnelle La Cour europ enne exerce t elle les pr rogatives d une cour constitutionnelle La Cour europ enne dispose t elle de la l gitimit politique d une cour constitu tionnelle Revue fran aise de Droit constitutionnel n 36 1996 p 711 728 Droits de l homme et jurisprudence europ enne 1998 Fr d ric Sudre professeur l universit de Montpellier I chaire Jean Monnet directeur de l Institut de droiteurop en des droits de l homme IDEDH UMR CNRS 5815 analyse dans cette chro nique publi e au JCP La semaine Juridique dition g n rale les arr ts les plus marquants pris par la Cour euro p enne des droits de l homme en 1998 et qui d veloppent chacun des articles de la convention Cet clairage jurisprudentiel des articles et protocoles de la convention marque si besoin en tait combien le droit interne est sous contr le JCP La semaine juridique dition g n rale n 3 20 janvier 1999 pp 137 144 Internet et droit de la presse Dans un article publi dans La Semaine Juridique Patric
23. HE f l I p 3 VA E SONNERIE Ro Dinar cat ns AA O p 4 VE TABLISSEMENTS D ENSFIGNEMENT PRIV S a nu p 7 VA ES PONSADILIR sassamresce Lente nee ee A An Ce ln E A p 7 VIIL CONSTRUCTION ET MARCH S 58m name ee a a TA E p 9 X PROC DURE CONTENTIEUSE E REEE BTS RTE NN p 10 D cisions signal es nos lecteurs commentaires encadr s Acc s aux documents administratifs l ments nominatifs dissociables du document Non cnrs p 2 CANONS COR ATOS ON annees sanmesaeeanes lacune p 3 Validation des acquis professionnels et dur e d obtention des titres requis pour l acc s certaines fonctions Article 17 de la loi n 84 52 du 26 janvier 1984 sur l enseignement sup rieur sens p 4 Faux en coriture ot faute personne orere aeee a entiers entends E NU ea lance nnana p 6 Coll ge priv sous contrat d association Ma tre contractuel Litige n du contrat de travail R duction des horaires de travail Comp tence du conseil des prud hommes s s ssssessssessossesessnossssosoressosesesnosonanasuesnnnnsnonoonosonenas p 7 R clamations portant sur le d compte g n ral Diff rend entre l entrepreneur et la personne responsable du marne Proc dure de l article SOJU CCAG naserie sr Anine erTi H9 Consultations Sanctions disciplinaires MZESS AUX CIOVES iiir Eneasi ea V AAS rer her EAaeA EAAS eera re ONO RERAN PAPANE T OEREN ONNEAAN enit pli Points de rep res D ACATA AS A ET TER RE a a ee p
24. Il est courant d entendre le terme de progiciel L arr t du 22 d cembre 1981 relatif l enrichissement du vocabulaire informatique d finit le progiciel comme un ensemble complet et document de programmes con us pour tre fourni plusieurs utilisateurs en vue d une m me application ou d une m me fonc tion Les progiciels sont destin s tre utilis s par des professionnels tels que des entreprises ou des administrations b Les conditions de la protection Il est acquis en droit de la propri t litt raire et artistique que seuls sont prot g es les uvres de l esprit originales La loi reconna t que les logiciels sont des uvres de l esprit article L 112 2 13 du CPI En effet la conception d un logiciel relevant toujours d une personne physique le logiciel est donc le r sultat la concr tisation de l esprit humain La jurisprudence entend g n ralement par uvres originales des uvres conte nant l empreinte de la personnalit de l auteur En raison du caract re tech nique des logiciels la jurisprudence a souhait d finir plus pr cis ment la notion d originalit pour les logiciels Le c l bre arr t Pachot de l assembl e pl ni re de la Cour de cassation du 7 mars 1986 a donn l une des d fini tions les plus fiables de la notion d origi nalit Selon cet arr t l originalit d un logiciel consiste dans un effort person nalis allant
25. Le r gime de ces sanctions est nonc dans les articles 226 10 226 11 et 226 12 du Code p nal qui feront l objet d un commentaire d taill dans cette prochaine chronique L I J 34 99 23 EE BULLETIN D ABONNEMENT L I J retourner CNDP Abonnement BP 750 60732 Sainte Genevi ve cedex Relations abonn s 03 44 03 32 37 T l copie 03 44 03 30 13 votre abonnement sera pris en compte dater de la reception de votre paiement CODE QUANTIT PRIX Lettre d Information Juridique 1 abonnement 2 3 abonnements 25 4 abonnements et plus 40 TITRE R GLEMENT LA COMMANDE Tarifs valables jusqu au 31 juillet 1999 Q Par ch que bancaire ou postal tabli l ordre de l agent comptable du CNDP D Par mandat administratif l ordre de l agent comptable du CNDP CCP Paris code tablissement 30041 code guichet 00001 n de compte 9 137 23H 020 cl 14 Nom de l organisme PAU aA a arerrorerrrer eorr oann ar Merci de nous indiquer le num ro de RNE de votre tablissement i CODE POSTAL La L I J est vendue au num ro au prix de 25 F dans les points de vente des CRDP et CDDP la librairie du CNDP 13 rue du Four 75006 Paris et par correspondance CNDP 77568 Lieusaint cedex T l 01 64 88 46 29 Fax 01 60 60 00 80 BON DE COMMANDE RELIURE L I J retourner au centre r gional ou d partemental de votre acad mie joindre un ch que libell l o
26. Mais c t du d laissement le Code p nal a galement pr vu des sanctions pour d autres faits dramatiques survenant dans l immense majorit des cas dans un foyer Nous pouvons citer par exemple les articles 227 19 provocation habituelle la consommation d alcool par des mineurs 227 20 provocation la mendi cit et 227 21 provocation commettre des crimes ou des d lits Les provocateurs ne sont pas n cessairement les parents des mineurs mais tout comme nous l avons signal en ce qui concerne le d laisse ment ils sont souvent proches des enfants ne serait ce que parce qu ils vivent sous le m me toit La simple pr sence d enfants dans un foyer modifie donc l environnement p nal du foyer et g n re un r gime de responsa bilit sp cifique pour les adultes qui y vivent Nous allons maintenant constater qu il n en va pas de m me dans le domaine de la responsabilit civile III LA RESPONSABILIT CIVILE DES ADULTES AU SEIN DE LA FAMILLE RECOMPOS E Dans une pr c dente chronique LJ n 18 octobre 1997 intitul e la responsabilit des parents pour les actes commis par leurs enfants nous avons longuement comment les termes des alin as 4 et 7 du Code civil qui disposent en substance que le p reet la m re sontsolidairementrespon sables du dommage caus par leurs enfants mineurs vivant avec eux moins qu ils ne prouvent qu ils n ont pu emp
27. ait cependant que doivent tre compris dans cette notion les instruc tions prototypes et tr s certainement les maquettes des logiciels n cessaires la mise en forme lectronique d un logi ciel Par ailleurs le manuel d utilisation du logiciel est galement prot g sa reproduction doit tre autoris e par le producteur du logiciel D une mani re g n rale la protection par le droit d au teur porte ainsi sur tous les l ments internes ou externes du logiciel ob is sant la condition d originalit Elle concerne aussi bien les versions sources que les versions ex cutables Cette protection est aussi susceptible de s tendre aux sp cifications externes d un logiciel pr sentation des crans disposition et intitul des zones de saisie arborescence de menus etc Les logi ciels sont prot g s par le CPI quels que soient leur finalit qualit volume et support Sont donc prot g s les utili taires techniques logiciels de gestion les applications industrielles logiciels de jeu et les compilateurs traitements de texte En outre la protection du logiciel existe ind pendamment de son support un programme stock sur bande magn tique disque dur ou sur disquette pourra donc donner prise aux droits d auteur aussi bien que la version r dig e sur papier S agissant des uvres multim dias la doctrine juridique s est pendant long temps interrog e sur le fait de savoir si
28. ar ceux de la g n ration pr c dente il n y a gu re de place pour d autres liens tels que ceux existant entre membres de branches collat rales Tout au plus y a t il une reconnaissance de lexis tence de ces liens au niveau des r gles de la d volution successorale ou des emp che ments au mariage Les mod les familiaux concurrents qui sont tr s nombreux ainsi que nous allons le mettre en vidence ont pour caract re commun d ouvrir des br ches dans cette citadelle reposant sur les liens du sang De mani re tr s sch matique on peut consid rer que ces mod les concurrents se divisent en deux grandes cat gories ceux qui ont pour vocation d instaurer une stabilit nouvelle entre les individus et ceux qui n ont aucune pr tention p ren niser les liens qui se sont cr s de mani re purement circonstancielle 1 Les nouveaux mod les de stabilit Nous incluons dans cette cat gorie les foyers qui associent des parents qui apr s avoir chacun de leur c t connu une exp rience malheureuse ont cr un nouveau foyer dans lequel leurs enfants respectifs sont lev s Une telle situation d s lors qu il n y a pas mariage entre les parents constitue un tat de concubinage Celui ci contrairement une id e largement r pandue n est pas sans effet juridique notamment sur le plan des rapports p cuniaires entre les indi vidus Tr s prochainement sous une forme proc
29. at au g ne et non la culture 2 Les mod les ph m res Les mod les familiaux que nous quali fions d ph m res poss dent para doxalement au moins un l ment de permanence le fait que le foyer est compos de deux personnes et d un ou quelques enfants dont l un des adultes est le p re ou la m re Mais ces personnes et ces enfants ne restent jamais bien long temps ensemble Ce type d union a t qualifi de partenariat sexuel par certains sociologues qui ont pu constater qu il ne reposait sur aucun projet familial ou ducatif v ritable Le point qui doit retenir notre attention r side dans le fait que bien qu ph m res les relations de partenariat qu entretien nent des adultes n en sont pas moins CHRONIQUES lourdes d implications juridiques En effet la simple pr sence d enfants aux c t s d adultes m me pendant une p riode limit e dans le temps donne nais sance pour ces derniers des obligations voire m me un r gime de responsabilit sp cifique Ceci est d une certaine mani re tout fait logique en ce qui concerne le mod le familial reposant sur des fondements stables puisqu il n est en fin de compte qu une r plique quelque peu divergente du mod le traditionnel mais cela l est beaucoup moins en ce qui concerne les mod les ph m res o le caract re en quelque sorte fugitif des rela tions entre les parents repose
30. au del de la simple mise en uvre d une logique automatique et contraignante et la mat rialisation de cet effort r side alors dans une structure individualis e Cette arr t ram ne la notion d originalit une marque d un apport intellectuel Par cons quent dans le droit fran ais contrairement certaines l gislations USA Japon etc o l existence du droit est subordonn e la formalit d un d p t aucune formalit n est exig e le droit na t du seul acte de cr ation Il n est pas non plus n cessaire de lui apposer un quelconque signe ou sigle symbolisant l existence de ce droit de propri t En effet on s aper oit souvent dans la pratique de l apposition sur certaines uvres d un petit Ce sigle n a en France aucune valeur juridique il 14 L I J 34 99 signifie copyright terme emprunt la l gislation am ricaine Cependant l article 3 de la convention universell sur le droit d auteur du 6 septembre 1952 se r f re ce sigle Selon cet article ce sigle s av re avoir une signification juri dique l gard des tats membres qui subordonnent la protection d une uvre par le droit d auteur l accomplissement de formalit s c L objet de la protection Si un logiciel original est prot g son mat riel de conception pr paratoire l est aussi Le l gislateur n a pas d fini la notion de mat riel pr paratoire il sembler
31. c tionnaires et agents publics num r s en annexe ces deux d crets b Le logiciel en tant qu uvre de commande S agissant des uvres de commande qui peuvent par exemple tre des L I J 34 99 15 CHRONIQUES logiciels command s une entreprise sp cialis e dans la conception de logi ciels par un centre de formation le CPI la loi du 10 mai 1994 ne contient aucune disposition particuli re enca drant les transferts des droits d auteur attach s aux logiciels Il faut alors se r f rer aux r gles fix es par le droit commun Le contrat de commande doit pr voir express ment une clause de cession des droits d auteur au comman ditaire Si cela n a pas t pr vu l auteur restera titulaire des droits patrimoniaux et le client c est dire le commandi taire ne d tiendra qu un droit d utilisa tion et la propri t du support mat riel de l uvre c Les logiciels cr s par des tudiants ou des l ves Les l ves ou les tudiants qui cr ent des logiciels de mani re ind pendante l gard de leur tablissement d enseigne ment sont seuls titulaires des droits d au teur sur ces logiciels Par ailleurs si cette uvre a t r alis e dans les m mes condi tions mais par plusieurs tudiants ou l ves ayant travaill ensemble et dont chacun a fait un apportidentifiable le logi ciel constitue une uvre de collaboration
32. ce public de Coll ge public Accident survenu au l enseignement n impose l tat d as cours d une s ance d EPS surer la pr sence temps complet de L I J 34 99 7 JURISPRUDENCE personnel m dical ou param dical dans chaque tablissement scolaire Elle a ainsi confirm le jugement rendu le 25 octobre 1994 par lequel le tribunal administratif avait rejet la requ te tendant ce que l tat f t d clar respon sable de l accident et condamn en r parer les cons quences domma geables Sorties scolaires Accident de trajet Responsabilit du directeur d cole T G I AIX EN PROVENCE 17 12 1998 M C et autres n 98 3985 Au lieu dit La Calade le 8 avril 1993 au retour d une sortie scolaire d une classe de CM 2 le bus qui tentait de franchir le passage niveau dont la fermeture tait en cours s est immobilis sur la voie ferr e alors qu un train arrivait Ce dernier a percut le v hicule causant la mort de trois enfants et du chauffeur et en en blessant sept autres ainsi qu une passag re du train Les treize autres enfants et l institutrice ont subi des inca pacit s temporaires totales du fait du traumatisme psychologique cons cutif au drame L instruction avait d termin plusieurs causalit s l origine imm diate de l acci dent incombait au chauffeur du bus qui ne s est pas arr t devant la demi barri re du passage niveau et plus
33. ces arr t s le juge administratif a r pondu que l article 4 de la loi du 11 juillet 1979 sur la moti vation des actes administratifs s oppo DOS RU ERCE sant la divulgation ou la publication de faits couverts par le secret les arr t s rectoraux en cause ne pouvaient tre motiv s sans porter atteinte au secret m dical Reversement en l absence d autorisation de cumul d emplois T A PARIS 25 11 1998 Roland HATTAB n 9313647 7 L article 12 du d cret du 29 octobre 1936 modifi portant r glementation des cumuls exige que toutes les r mun ra tions publiques doivent tre notifi es l ordonnateur du traitement principal de l agent qui est charg d en tablir chaque ann e un relev qui sera certifi exact et compl t par l int ress Ce relev vaut titre de perception pour le reversement la collectivit servant le traitement principal des sommes per ues en d passement de la limite du cumul dans les conditions fix es par le d cret n 58 430 du 1 1 avril 1958 modifi Ces dispositions ne sont applicables que dans l hypoth se o le cumul d em plois a fait l objet d une autorisation permettant que ce relev de compte soit tabli d faut d autorisation et comme en l esp ce de demande d autorisation de cumul le recteur tait fond mettre un ordre de reversement sans que l int ress puisse se pr valoir du non respect des disposi
34. d os et bases de donn es Elle permet de prot ger ces uvres par l interm diaire de la proc dure du d p t proc dure ouverte uniquement ses adh rents Cette proc dure consiste principalement d poser les sources du logiciel dans sa version non destin e tre diffus e au public donnant ainsi une garantie d acc s permanent ces sources Deux exemplaires du logiciel sont plac s chacun dans une logibox constituant le scell lectronique de l uvre Une logibox est conserv e par l APPet l autre retourn e au titulaire des droits Ce type de d p t est qualifi de d p t de sources et permet l acc s aux sources sous r serve d une autorisation explicite concr tis e dans un crit Il existe une autre forme de d p t qualifi de d p t contr l modalit particu li re du d p t de sources ce d p t se caract risant par le fait que son contenu a fait l objet d une v rification par un tiers Il s agit d une proc dure contradic toire conduite par un expert agr par l APP qui permet un utilisateur de s as surer que les programmes sources d pos s correspondent la version ex cutable qu il utilise S agissant de l INPI l enveloppe SOLEAU constitue un moyen de preuve pratique et peu co teux C est une enve loppe double contenant dans chaque compartiment un exemplaire des repro ductions de documents enregistrer ces enveloppes permettent de d pos
35. des universit s praticiens hospitaliers compter du ler mai 2003 avec une possibilit d int gration dans ce corps un an apr s Le d cret comporte par ailleurs de nombreuses dispositions d actualisation du d cret du 24 f vrier 1984 nouvelles d nominations rappel de l obligation de formation m dicale continue et de l int ressement institu par deux d crets du 2 octobre 1996 d tachement aupr s des agences r gionales d hospitalisation ouverture des recrutements aux ressortis sants des tats parties l accord sur l Espace conomique europ en qui ne sont pas membres des Communaut s europ ennes etc et de simplification de proc dure changement de service hospi talier au sein d un m me centre hospitalier et universitaire promotion la premi re classe et la hors classe des ma tres de conf rences praticiens hospitaliers D concentration Dispositions concernant les commissions administratives paritaires ACTUALITE D cret n 99 184 du 11 mars 1999 modifiant le d cret n 84 914 du 10 octobre 1984 relatif aux commissions administratives paritaires de certains personnels enseignants relevant du ministre de l ducation nationale et le d cret n 87 496 du 3 juillet 1987 relatif aux commissions administratives paritaires des corps des conseillers principaux et conseillers d ducation J O du 13 mars 1999 pp 3745 3747 F isant suite aux mesures de d concent
36. du p re ou de la m re Ce dernier ne peut que tr s difficile ment tre mis en cause par les victimes des agissements sur les enfants qui vivent dans son foyer et ceci est d autant plus para doxal que le juge p nal lui reconna t le statut de personne ayant autorit sur ces enfants notre sens deux raisons essen tielles peuvent expliquer cet tat de fait La premi re r side dans le souci du juge civil de ne pas introduire au sein des familles naturelles un l ment tiers en l occurrence le partenaire du p re ou de la m re qui se verraitreconna tre au moins une partie des droits et obligations norma lement d volus aux parents v ritables une telle reconnaissance contribuerait en effet cr er par voie jurisprudentielle une l zarde juridique dans le mod le fami lial traditionnel Sans doute le juge terme conform ment aux mesures pr vues par le protocole Durafour l indice brut 801 le traitement de l chelon terminal La cr ation de ce nouveau corps permet enfin la titularisation par int gration sur leur demande de lecteurs de langues trang res et de r p titeurs et ma tres de langues trang res de l INALCO ainsi que d enseignants contractuels des insti tuts nationaux de sciences appliqu es qui justifient de dix ans de services en cette qualit au ler janvier 1999 pr f re t il laisser au l gislateur le soin de l zarder lui m me ce mod le La
37. e nettoyage des locaux sp cialis s sans m conna tre pour autant son statut d s lors que ce faisant il agissait dans le cadre des pouvoirs que lui reconnais saient les dispositions de l article 8 du d cret n 85 924 du 30 ao t 1985 en sa qualit de repr sentant de l tat au sein de l tablissement et qu en tant que chef de service 1l lui appartenait de prendre les mesures n cessaires au bon fonction nement de l administration plac e sous son autorit VI TABLISSEMENTS D ENSEIGNEMENT PRIV S VI3 PERSONNELS JURISPRUDENCE C A A NANTES 30 12 1998 M et Mme PREVOST n 95 NT 00036 Un jeune l ve est d c d la suite d un malaise cardio respiratoire survenu le 14 novembre 1988 alors qu il participait une course d endurance dans le cadre d une s ance d ducation physique et sportive au coll ge Andr Maurois La Saussaye Eure La cour administrative d appel de Nantes a consid r que la responsabilit de l tat ne saurait tre en gag e devant la juridiction administrative l gard d un l ve d un tablissement public d ensei gnement du seul fait d un dommage dont cet l ve peut tre victime l int rieur de l tablissement ou l occasion d acti vit s organis es par celui ci que cette responsabilit est subordonn e ce que le dommage trouve sa cause directe et certaine dans une mauvaise organisation ou un fonctionnement d f
38. e que cette obligation incombe aux chefs d tablissement et si le directeur d cole n est pas juridiquement un chef d ta blissement ayant autorit p dagogique sur les autres instituteurs iln enreste pas moins que cette circulaire avait pour destinataires les chefs d tablissements et les directeurs d coles qui ne sauraient se d clarer trangers aux probl mes de s curit pour les enfants qui leur sont confi s m me en dehors de l cole En revanche il ne saurait tre fait obli gation au directeur d cole de v rifier l tat du v hicule alors qu il n a pas comp tence ce titre ni d exiger du chauffeur lorsqu il est mis la disposi tion avec son v hicule par un transpor teur public ou priv la pr sentation de son permis de conduire ou la carte violette du v hicule sous r serve d anomalies videntes Le tribunal a reproch au directeur d avoir autoris le d part de 23 l ves alors qu il avait command un transport pour 20 places Coll ge d enseignement secondaire Stage en entreprise Juridiction administrative incomp tente pour conna tre des litiges relatifs l indemnisation des accidents du travail des l ves de l enseignement technique T A AMIENS 16 02 1999 M THOMAS c tat fran ais n 9969 Un l ve de l enseignement technique avait t victime d un accident lors d un stage en entreprise Rappelant les d
39. e de l tude consacr e au r gime juridique des logiciels La deuxi me partie de cette tude aura notamment pour objet de d finir le contenu des droits de propri t intellectuelle dont sont titulaires les auteurs de logiciels ainsi que leurs limitations pr vues express ment par le Code de la propri t intellectuelle CPI cet gard il est important de relever d ores et d j que le CPI ne pr voit aucune exception l gard des utilisations de logiciels des fins p dagogiques Dans ces conditions les reproductions p dagogiques de logiciels faites sans l autorisation des titulaires des droits constituent des actes de contrefa on s v rement sanctionn s par la loi Les modalit s de d fense de ces droits ainsi que les responsables des actes de pira terie seront d taill s dans la prochaine chronique de la LJJ LE R GIME P NAL DE LA D NONCIATION CALOMMNIEUSE Parmi les multiples mani res de nuire autrui il en est une dont la fr quence a tendance s accro tre ces derniers temps il s agit de la d nonciation de faits imaginaires ou inexacts devant les autorit s judi claires ou administratives Ces d nonciations calomnieuses peuvent tre lourdes de cons quences notamment morales et psycho logiques pour les personnes souvent des enseignants qui en sont victimes Telle est la raison pour laquelle le l gislateur a pr vu des sanctions tr s lourdes pour les auteurs de telles d nonciations
40. e insuffisante par le candidat C E 03 10 1979 MEN c Soul Lebon p 360 L Blaudeau P Dhennin S Ferro M Lopez Crouzet M V Samama Patte CHRONIQUES re partie suite de la page 1 La loi n 85 660 du 3 juillet 1985 relative au droit d auteur et aux droits des artistes interpr tes des producteurs de phonogrammes et de vid ogrammes et des entreprises de communication audiovisuelle ins re dans le champ d application de la loi n 57 298 du 11 mars 1957 sur la propri t litt raire et artistique la protection des logiciels en tant qu uvre de l esprit Auparavant les logiciels n taient pas prot g s et ne pouvaient donc constituer une uvre de l esprit au sens de la loi La doctrine et le l gislateur s taient toutefois inter rog s sur le fait de savoir si les logiciels en raison de leur particularit technique devaient tre prot g s par les r gles de la propri t industrielle brevets marques dessins et mod les Apr s avoir h sit le l gislateur fran ais a tranch cette question en 1968 en excluant express ment la possibilit de breveter les programmes d ordinateur cette solution tant transcrite dans le Code de la propri t intellectuelle CPI l article L 611 10 du CPP La protection des logiciels par le CPI se justifie donc par l importance cono mique du logiciel afin de lutter contre la piraterie et le paras
41. e la loi du 3 juillet 1985 l employeur devenait titulaire de l int gralit des droits moraux et patrimo niaux L article L 113 9 du CPI dispo sait dans son ancienne r daction que sauf stipulation contraire le logiciel cr par un ou plusieurs employ s dans l exercice de leurs fonctions appartient l employeur auquel sont d volus tous les droits reconnus aux auteurs Depuis la loi du 10 mais 1994 l article L 113 9 du CPI pr cise que Sauf dispositions statutaires ou stipulations contraires les droits patrimoniaux sur les logiciels et leur documentation cr s par un ou plusieurs employ s dans l exercice de leurs fonctions ou d apr s les instructions de leur employeur sont d volus l employeur qui est seul habi lit les exercer Toute contestation sur l application du pr sent article estsoumise au tribunal de grande instance du si ge social de l em ployeur Les dispositions du premier alin a du pr sent article sont galement appli cables aux agents de l tat des collecti vit s publiques et des tablissements publics caract re administratif Par cons quent seuls les droits patrimo niaux sont transmis l employeur l em ploy pr servant ses droits moraux Cependant les droits moraux restant aux cr ateurs personnes physiques sont en fait de nature symbolique ces droits constituant essentiellement un droit au nom les employ s pouvant faire figurer leur pat
42. ectueux de ce service public La circonstance que la jeune victime ait dans les semaines pr c dant l accident manifest quelque essoufflement dans la pratique du chant choral et de la fl te en cours de musique ou dans les courses d endurance lors des s ances d duca tion physique ne pouvait en l absence d l ments dans son dossier scolaire ou de tout autre document mentionnant un ant c dent cardiaque m dicalement constat ou une contre indication de quelque nature que ce soit la pratique du sport entra ner une concertation entre les professeurs au sujet de l tat de sant du jeune gar on La Cour a retenu galement qu apr s la survenance de son malaise le jeune l ve a t imm diatement transport par des agents du coll ge sur une civi re dans un local de l tablissement qu un m decin retrait voisin lui a prodigu les premiers soins sous forme de massages VII RESPONSABILITE cardiaques et de bouche bouche avant que n arrive le service m dical d ur gence et de r animation quelques VII 2 ACCIDENTS minutes apr s avoir t appel par le chef SURVENUS AUX ELEV ES d tablissement qu eu gard la rapi ET AUX ETUDIANTS dit de l appel et de l intervention des secours ces circonstances ne r v lent aucune faute dans l organisation du service qu aucune disposition l gisla tive ou r glementaire ni aucun principe d organisation du servi
43. elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualit d auteur ou de complice 5 lorsqu elle est commise avec usage ou menace d une arme La premi re remarque qui doit venir l es prit de la personne qui vient de parcourir ces lignes est celle de l existence d une distinction entre les ascendants les personnes exer ant une autorit conf r e par des fonctions et les autres personnes ayant autorit sur la victime Certes le Code p nal classe dans le m me paragraphe 2 les ascendants et les autres personnes ayant autorit sur la victime il individualise dans le paragraphe suivant les personnes ayant une autorit sur les mineurs en raison de leurs fonctions ce qui concerne les personnels enseignants 18 L L J 34 99 Mais nous estimons que ces notions sont en fait tr s voisines car elles se caract ri sent par le fait que les personnes vis es sont toutes et quelque titre que ce soit appel es dicter leur volont au mineur soit en raison de leur autorit parentale soit en raison de l autorit que leur conf rent des t ches d encadrement soit enfin etc est l le point le plus important compte tenu du sujet ici abord en raison de leur qualit d adulte vivant dans l entourage du mineur Le Code p nal ne nous apporte aucune lumi re sur la d finition de la personne ayant autorit sur le mineur Pour appr hender cette notion il nous faut donc no
44. er environ sept pages de feuilles papier format Ad Cette enveloppe est adress e en pli recommand l INPI qui l enre gistre et la date par perforation simul tan e des deux compartiments dont un est retourn au d posant et l autre conserv comme t moin il sera conserv pendant une dur e maximale de 10 ans l INPI En cas de litige les deux exemplaires sont remis au juge qui peut v rifier la co ncidence des perfora tions et en d duire l authenticit des documents Il existe d autres moyens de preuve plus classiques permettant de garantir la qualit d auteur et la date de cr ation d un logiciel il s agit du d p t chez un notaire qui prend acte du d p t et de son contenu par un acte notari ayant une tr s grande force probante du pli scell d huissier Le logiciel cr et r put original conf re son auteur des droits de propri t litt raire et artistique sur son uvre L identification du titulaire de ces droits s av re donc primordiale B La titularit des droits d auteur Le principe temp r de certaines d ro gations est que la titularit des droits moraux et patrimoniaux appartient l auteur du logiciel du seul fait de sa cr a tion a Les logiciels cr s par des employ s Le CPI nonce des dispositions particu li res l gard des uvres cr es par des employ s de structures priv es ou publiques Sous l empire d
45. er par un ordinateur Le terme de logiciel est la traduction fran aise du terme sofware qu il ne faut pas confondre avec la notion de hardware qui d signe le mat riel cet gard la loi fran aise est une des seules utiliser le terme de logiciel les autres l gislations employant la notion de programme d ordinateur Un logiciel est donc compos de codes Le terme de code source d finit le langage de programmation employ par l auteur au moment de l laboration du logiciel Rel vent du code source les mat riaux pr paratoires les dossiers d analyse et de conception le sc nario du logiciel etc Par code objet on entend le langage employ par la machine pour ex cuter le programme L analyste programmeur partant du code source pour arriver au code objet ce processus est qualifi de processus de compilation qui permet donc de trans former les instructions r dig es par l analyste programmeur en instructions ex cutables par l ordinateur ces instruc tions peuvant tre lues que par une machine et non par l homme PE SR RS RE EE QC 1 L article L 611 10 du CPI dispose que ne sont pas consid r s comme des inventions breve tables les plans principes et m thodes dans l exercice d activit s intellectuelles en mati re de jeu ou dans le domaine des activit s conomiques ainsi que les programmes d ordinateurs L IL J 34 99 13 CHRONIQUES mm
46. f si les circonstances du d laissement ont permis d assurer la sant et la s curit de celui ci Article 227 2 Le d laissement d un mineur de quinze ans qui a entra n une mutilation ou une infirmit permanente de celui ci est puni de vingt ans de r clusion criminelle Le d laissement d un mineur de quinze ans suivi de la mort de celui ci est puni de trente ans de r clusion criminelle Ce qui doit appeler l attention la lecture de ces deux articles c est le fait qu il n est pas exig que l auteur du d lit ou du crime ait un lien de parent avec l enfant ou qu il ait la qualit de personne ayant autorit Il suffit que l enfant ait t d laiss en fait abandonn pour que s appliquent les sanctions p nales On pourrait objecter qu il n est pas pr vu non plus que les actes constitutifs du d laissement soit commis dans le milieu familial Ceci est vrai mais chacun admettra sans peine au vu de la jurispru dence se rapportant cette mati re que dans l immense majorit des cas le crime ou le d lit est commis dans un foyer o vivent les victimes et leurs bourreaux De ce fait tout membre adulte d une famille recompos e ou tout partenaire de l un ou l autre parent est susceptible d tre pour suivi s il a d laiss un enfant c est dire s il a manqu aux devoirs l mentaires de protection qu un adulte doit un enfant
47. faire opposait un c l bre manne quin un fournisseur d h bergement sur Internet qui avait mis la disposition des internautes un site Web reproduisant des photographies la pr sentant nue S agissant d une instance en r f r le tribunal ne s est videmment pas prononc sur le fond mais il a ordonn sous astreinte la fermeture du site liti gieux au motif que le fournisseur d h bergement a comme tout utilisateur de r seau la possibilit d aller v rifier le contenu du site qu il h berge et en cons quence de prendre le cas ch ant les mesures de nature faire cesser le trouble qui aurait pu tre caus un tiers Le Courrier Juridique des Finances n 95 f vrier 1999 Note sur jugement TGI Paris 9 juin 1996 L c L et autres D Dumont Y Duvelleroy P Girard F S val NOTA BENE ERRATUM Dans la rubrique Points de rep res du num ro 33 de la Lettre mars 1999 une erreur s est gliss e dans le titre d un texte cit la page 28 2 me colonne au lieu de La prescription des infractions contre les mineurs lire D concentration de la proc dure disciplinaire Au sommaire du prochain num ro de la Lettre d Information Juridique mai 1999 LE R GIME JURIDIQUE D UNE CAT GORIE PARTICULIERE D UVRE DE L ESPRIT LES LOGICIELS 2 me partie Le prochain num ro de la Lettre d Information Juridique exposera la suit
48. grav sur les adultes composant un foyer non conventionnel Mais avant de mettre en vidence les ressources offertes parnotre droit pourimpli quer les adultes qui n ont aucun lien biolo gique avec les enfants dont ils partagent l existence au sein d une famille recom pos e il nous faut dresser un inventaire qui ne saurait tre exhaustif malgr nos efforts des multiples structures qui peuvent se rencontrer dans le monde complexe de la sociologie familiale contemporaine I INVENTAIRE DES STRUCTURES FAMILIALES NON CONVENTIONNELLES Le mod le familial traditionnel qui est celui que connaissent la majorit des a l foyers fran ais est constitu comme nous l avons pr cis plus haut par le p re la m reetlesenfantsissus de leurunion Font galement partie de ce cercle familial traditionnel les grands parents auxquels le Code civil reconna t des droits privil gi s article 371 4 Si l on fait abstraction de la parent adop tive force est de constater que ce mod le ne reconna t que la seule validit des liens de sang directs Il n est pas question comme tel est le cas dans certains mod les familiaux africains de reconna tre une place sp cifique en fait une v ritable autorit parentale au fr re de l un des parents le plus souvent l oncle maternel En dehors des liens biologiques r sultant de laconception des membres d une g n ration donn e p
49. he d un contrat le PACS permettra de rendre ces rapports oppo sable aux tiers Mais s il est un point sur lequel nous devons d ores et d j attirer l attention du lecteur c estcelui del absence demiseen commun de l autorit parentale En effet chaque parent qui est reconnue l autorit parentale sur ses propresenfants n est pas susceptible de l exercer sur ceux de la personne avec laquelle il partage son existence Enfin ce type de foyer recompos nous permet de v rifier partir de situations concr tes le fait que le droit fran ais de la famille repose avant toute autre consid ration sur un fondement biologique En effet alors que le mariage entre fr res et s urs est consid r depuis des temps imm moriaux comme une monstruosit notre droit admet que des enfants qui n ont aucune relation de parent et qui ont pass une grande partie de leur enfance dans le m me foyer cas typique des familles recompos es puissent s unir par les liens du mariage Aux yeux du l gislateur la communaut de sang constitue donc le crit re exclusif du droit du mariage la communaut d ducation de traditions et d itin raires personnels autrement dit l ensemble des liens sociaux que l on peut regrouper sous le terme de culture fami liale n importent aucunement On peut r sumer ce constat d une mani re lapi daire en disant que le droit de la famille donne le prim
50. ieurs origines m diates l emploi en qualit de chauffeur pour des transports d enfants d un agent qui n tait pas un profes sionnel et dont le comportement avait suscit des r serves telles qu il avait t suspendu de fonctions au moment des faits l entretien d fectueux du v hicule pris en location le contr le d faillant exerc par l OMASA Office municipal d action sociale charg notamment des sorties scolaires sur l organisation des activit s du chauffeur enfin le manque de pr cautions prises par les fonction naires de l ducation nationale dans les conditions du transport des enfants Sept personnes ont t renvoy es devant le tribunal correctionnel du chef de bles sures et homicides involontaires infrac tion r prim e par les articles 221 6 et 222 1 du code p nal l adjoint au maire 8 L I J 34 99 pr sident de l OMASA et le directeur de cet office la directrice du centre communal d action sociale en charge de la gestion des personnels de l office trois agents de la soci t de location du bus le directeur de l cole Trois d entre elles ont t reconnues coupables et galement condamn es une peine de dix mois d emprisonne ment avec sursis et 15 000 F d amende les responsables de l OMASA et le directeur de l cole En droit le tribunal prend soin de rappeler la qualification du d lit qui est le fait de causer autrui par maladresse
51. ion pr voyant la r solution imm diate du bail et de plein droit d faut de paiement du loyer Ce type de bail requiert l avis du conseil r gional en qualit de collectivit de rattachement et de ses comp tences dans le domaine de la formation continue tir es de la loi du 7 janvier 1983 compl t e par la loi du 22 juillet 1983 En outre le projet de bail doit recueillir l avis en ce qui concerne le co t de la location du Service des domaines de la direction g n rale des imp ts CONSULTATIONS L Blaudeau F Contin J Crain J N David D Josserand N Monier F S val E Testas L I J 34 99 11 OSEO a Convention de recrutement aides ducateurs contr le de l galit du pr fet Lettre DAJ A2 n 99 190 en date du 12 mars 1999 adress e un recteur d acad mie Un recteur d acad mie a sollicit l avis de la Direction des affaires juridiques sur la question de savoir si les conventions pass es par les tablissements avec le recteur d acad mie en vertu de l article 6 al 1 du d cret n 97 954 du 17 octobre 1997 relatif au d veloppement d activit s pour l emploi des jeunes doivent tre soumises au contr le de l galit du pr fet Ilconvient de r pondre cette question par la n gative Eneffet en vertu de l article 15 12 dela loi modifi e n 83 663 du 22 juillet 1983 rela tive la r partition des comp te
52. ispositions des articles L 412 8 L 142 1 et L 142 2 du Code de la s curit sociale relatifs l indemnisa tion des victimes d accidents du travail le tribunal administratif a confirm que le contentieux relatif au b n fice de la l gislation sur les accidents du travail ou sur l tendue des droits de la victime de tels accidents rel ve du contentieux de la s curit sociale qu il en va ainsi notam ment pour les accidents du travail dont sont victimes les l ves des tablisse ments d enseignement l occasion de stages entrant dans leur scolarit que par suite la juridiction administrative n est pas comp tente pour conna tre des litiges relatifs l indemnisation des acci dents du travail dont sont victimes les l ves des tablissements d enseigne ment Lyc e professionnel Stage en entreprise Faute inexcusable reconnue C A RIOM 23 02 1999 M DAUY c agent judiciaire du Tr sor n 98 01716 Alors qu il travaillait sur une scie circu laire un l ve avait eu les doigts de la main happ s par la lame de la scie une partie de son index avait t sectionn e Par jugement en date du 29 mai 1998 le tribunal des affaires de s curit sociale de l Allier n avait pas reconnu la faute inexcusable l appui de sa d cision le tribunal faisait valoir que la victime n tait pas n ophyte en ce qui concernait les modalit s d utilisation de la scie sur laquelle
53. itisme sous toutes ses formes dans un secteur o les investisse ments sont normes et la copie tr s facile La directive du conseil des commu naut s europ ennes du 14 mai 1991 pr cise en effet que la cr ation de programmes d ordinateur logiciels exige une mise en uvre de ressources humaines techniques et financi res consid rables alors qu il est possible de les copier un co t tr s inf rieur celui qui entra ne une conception autonome Cette directive europ enne ayant pour objet l harmonisation des l gislations des tats membres afin d viter ainsi tout risque de distorsion de concurrence a t transpos e en droit fran ais par la loi du 10 mai 1994 qui apporte de nombreux compl ments la loi du 3 juillet 1985 La pr sente chronique expose le r gime juridique des logiciels qui ob it d une part aux r gles de droit commun de la propri t intellectuelle que nous avions expos es dans le n 32 de la Lettre d Information Juridique LIJ et d autre part des r gles sp cifiquement adap t es aux logiciels I LA PROTECTION DU LOGICIEL PAR LE DROIT D AUTEUR Les logiciels sont des uvres de l esprit prot g es par le droit de la propri t litt raire et artistique la condition d tre originales Bien que les uvres de l es prit soient prot g es d s leur cr ation il est toutefois recommand aux auteurs de logiciels de proc der un d p t de leurs uvres per
54. k Auvret professeur l universit de Toulon et du Var abordeun sujet peu voqu jusqu ici celui de l ad quation des normes qui sont appel es r gir le r seau Internet et la loi du 29 juillet 1881 sur le droit de la presse L auteur s attache faire observer que les informations publi es sur Internet ne peuvent se r duire sans risque d une assi milation abusive tout autre type d infor mation diffus e travers les m dias tradi tionnels Outre des probl mes sp cifiques en mati re de protection de la propri t intellectuelle Internet conna t une sp cifi cit quant ses acteurs etquant aux respon sabilit s des internautes des fournis seurs d acc s et des fournisseurs d h ber gement Toutefois face la complexit juridique mergente et dans le souci d carter toute cr ation d un droit propre Internet cet article conclut sur la n cessit d adapter le droit de la presse ce nouveau m dia L application du droit de la presse au r seau Internet article de Patrick Auvret professeur l universit de Toulon et du Var La Semaine Juridique n 5 3 f vrier 1999 pp 257 263 La responsabilit du fournisseur d h bergement sur Internet La revue Le Courrier Juridique des Finances n 95 f vrier 1999 commente l ordonnance de r f r rendue par le tribunal de grande instance de Paris le 9 juin 1999 L c L et autres Cette af
55. le obligatoire aupr s du comptable en charge de la recette Irrecevabilit de la requ te pour d faut de recours pr alable T A MELUN 17 11 1998 d partement du Val de Marne n 965785 Le ministre de l ducation nationale avait mis l encontre du d partement du Val de Marne deux titres de recettes pour le recouvrement d une part de sa contribution aux d penses r sultant du maintien temporaire des enseignements sp ciaux dans les classes autres que les classes l mentaires au titre de l ann e 1995 et d autre part de la participation de cette collectivit aux charges communes au titre de la m me ann e Le d partement avait demand au tribunal administratif de Melun l annu lation des deux titres de recettes Sa demande a t jug e irrecevable dans la mesure o la collectivit requ rante n avait pas respect les dispositions de l article 7 du d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 modifi portant r glement g n ral sur la comptabilit g n publique qui dispose que avant de saisir la juridiction comp tente le redevable doit dans les d lais fix s l article 8 ci apr s adresser sa r cla mation appuy e de toutes justifications au comptable qui a pris en charge l ordre de recette Int r t agir d un enseignant d une universit contre une d cision d admission d une tudiante dans une autre unit de formation et de recherche UFR que la sienne
56. lles toute sanction prononc e dans le cas de fraudeou detenta tive de fraude commise l occasion d une preuve de contr le continu d un examen oud unconcoursentra ne pour l int ress la nullit de cet examen ou de ce concours Selon l ancienne r daction de cet article la sanction entrafnait la nullit des preuves ayant donn lieu fraude ou tentative de fraude Les dispositions actuelles doivent donc tre interpr t es comme visant la nullit de l examen dans son ensemble et non pas seulement de l preuve ayant fait l objet d une fraude ou tentative de fraude dans le cadre soit de la premi re soit de la deuxi me session annuelle L organisation en modules des examens pour l obtention d un dipl me ou le passage en ann e sup rieure d tudes ne saurait faire obstacle l application stricte de ces dispositions Double correction ou recorrection des copies d examen de BTS Lettre DAJ B2 n 209 en date du 18 f vrier 1999 adress e un recteur d acad mie La direction tait interrog e sur le point de savoir s il pouvait tre proc d une recorrection ou une double correction des copies de BTS Il lui a t r pondu de la mani re suivante La question pos e soul ve par sa formulation deux probl mes distincts la double correction syst matique de toutes les copies d un examen et une ventuelle nouvelle correction d une ou de plusieurs copies e
57. mettant de lever toute ambi gu t quant la titularit de leurs droits A Le logiciel en tant qu uvre de l esprit l poque des uvres multim dias il est important de d finir pr cis ment ce que l on entend par logiciel a D finition du logiciel Faute de d finition l gale par le CPI du terme de logiciel il convient de se r f rer l arr t du 22 d cembre 1981 sur l enri chissement du vocabulaire de l informa tique qui d finit le logiciel comme l ensemble des programmes proc d s et r gles et ventuellement de la documen tation relatifs au fonctionnement d un ensemble de traitement de donn es Le Livre Vert de la Commission des communaut s europ ennes sur le droit CHRONIQUES LE R GIME JURIDIQUE D UNE CAT GORIE PARTICULI RE D UVRE DE L ESPRIT LES LOGICIELS d auteur et le technologique pr sente le logiciel comme un ensemble d instruc tions qui a pour but de faire accomplir des fonctions par un syst me de traitement de l information appel ordinateur Les dispositions types de l OMPI Organisation mondiale de la propri t intellectuelle sur la protection du logi ciel de 1997 d finissent le programme comme un ensemble d instructions exprim es sous forme verbale cod e sch matique ou autre et pouvant une fois transpos sur un support d chif frable par machine faire accomplir ou faire obtenir une t che ou un r sultat particuli
58. n cas de contesta tion de note 1 S agissant de la double correction des copies d examen la juridiction administrative a eu l occasion de pr ciser que cette r gle ne r sulte d au cune disposition l gislative ou r gle mentaire ni d aucun principe g n ral applicable au droit des examens T A Fort de France 09 03 1993 M Flambard n 9058 et T A Strasbourg 21 04 1994 Mlle Manani n 932639 En cons quence si cette r gle n est pas pr vue par le texte instituant l examen elle n est pas obligatoire T A Versailles 21 02 1972 Loubbardi Lebon p 857 Tel est le cas du BTS pour lequel aucune disposition du d cret n 95 665 du 9 mai 1995 modifi portant r glement g n ral de cet examen ne pr voit la double correction des copies La double correction si elle n est pas impos e par le texte institutif de l examen n est cependant pas interdite Dans le cadre de son pouvoir g n ral d organisation un jury d examen pour rait d cider d instaurer une double correction des copies condition que tous les candidats au m me examen soient trait s de mani re identique afin qu il n y ait pas de rupture d galit 2 S agissant de la recorrection d une copie elle rel ve de la comp tence du jury Enfin il convient de pr ciser que le recteur n est pas l autorit comp tente pour demander au jury de proc der une nouvelle correction d une copie dont la note est jug
59. nces entre les collectivit s territoriales et l tat les actes relatifs au fonctionnement de l tablissement et qui n ont pas trait au contenu ou l organisation de l action ducatrice sont soumis l obligation de transmission au repr sentant de l tat la collectivit de rattachement et l auto rit acad mique Or aux termes m mes de l article 6 du d cret pr cit les conventions conclues 12 L I J 34 99 en application de l article L 322 4 18 du Code du travail avec les tablissements d enseignement publics ou sous contrat sont ex cut es sous le contr le des autorit s acad miques lorsque les activit s envisag es participent directe ment l action ducatrice Cons quence d une fraude lors d une preuve Lettre DAJ B1 n 76 en date du 18 f vrier 1999 adress e l avocat d un tudiant L avocat d un tudiant poursuivi pour fraude au cours d une preuve de contr le continu souhaitait conna tre les cons quences de la sanction disciplinaire inflig e son client sur les r sultats acquis par celui ci dans d autres preuves organi s es pour l obtention de modules diff rents en vue de la d livrance du m me dipl me Il lui a t fait la r ponse suivante Vous m avez demand de vous pr ciser la port e des dispositions de l article 40 du d cretn 92 657 du 13 juillet 1992 modifi aux termes desque
60. ndamnation de l tat l indemniser du pr judice subi du fait de la d cision du recteur de surseoir son recrutement Le juge administratif a rejet sa demande aux motifs que la d cision du recteur tait r guli re et n tait pas constitutive d une faute de l administration que l tat de sant de la requ rante couvert par le secret m dical n avait fait l objet d aucune divulgation de la part de l administration que c tait la requ rante elle m me qui avait rompu ledit secret l occasion de d clarations la presse crite et t l visuelle en faisant tat de surcharge pond rale qui aurait t l origine de la d cision d ajourne ment et qu en cons quence elle ne pouvait soutenir que la m diatisation de ce dossier qui tait de son fait consti tuait un l ment du pr judice moral dont elle demandait r paration V 1 5 Cong s Professeur certifi Cong de longue maladie Motivation T A TOULOUSE 10 12 1996 M D n 95 3000 Suite un accident avec ses l ves et la plainte crite des parents d une l ve le requ rant avait t dans un premier temps plac en cong d office puis en cong de longue maladie renouvel plusieurs fois Celui ci a demand au tribunal admi nistratif d annuler les arr t s du recteur le pla ant en cong de longue maladie Sur le grief invoqu par le requ rant de l absence de motivation de
61. ns d ordre public ne saurait constituer un fait justificatif pour ses auteurs que la r f rence faite par les premiers juges aux particularit s du tissu conomique local est par cons quent d pourvue de perti nence La cour apr s avoir rappel les dispositions de l article R 234 12 du Code du travail qui pr voient que les jeunes travailleurs de moins de 18 ans ne peuvent tre employ s au travail d ali mentation en marche des scies machines cylindres broyeurs malaxeurs mus m caniquement et celles de l article R 234 22 du m me Code pr cisant qu ils ne peuvent l tre que sur autori sation de l inspecteur du travail apr s avis favorable du m decin du travail ou du m decin charg de la surveillance des l ves ainsi que sur autorisation du professeur ou du moniteur d atelier a consid r que ces prescriptions n avaient pas t observ es et que la victime avait par cons quent t ill galement affect e son poste La cour a enfin estim qu en laissant l l ve travailler seul sur une machine particuli rement dangereuse la soci t qui l accueillait substitu e l tablissement scolaire avait manqu son obligation de surveillance que cette abstention fautive constituait une faute inexcusable au sens de l article L 452 1 du Code de la s curit sociale FURESPRUEENECE Lyc e professionnel Stage en entreprise Faute inexcusable reconnue C A CHAMBERY
62. ose en effet qu on est responsable non seulement du dommage que l on cause par son propre fait mais encore de celui caus par le fait des personnes dont on doit r pondre ou des choses que l on a sous sa garde De fait il est tentant de rechercher dans cet alin a un principe permettant de mettre en cause la responsabilit de toutes les personnes autres que celles vis es par les alin as 3 4 5 6 et 7 de l article 1384 qui concernent les parents mais aussi les employeurs et les instituteurs On pourrait donc imaginer que le partenaire de la m re pourrait voir sa responsabilit recherch e sur le fondement de cet alin a premier Tel n est pourtant pas le cas La Cour de cassation estime en effet que cet alin a n est applicable que dans des conditions tr s limitatives S agissant d actes commis par des mineurs elle admet cette applica tion en ce qui concerne les personnes moralestellesquelesinstitutions ayant pour objectif l aide aux mineurs par exemple un centre d aide par le travail Cass civ Pl ni re 29 mars 1991 Blieck Mais elle la refuse en ce qui concerne des grands parents desoncles des tantes chez lesquels un enfant passe ses vacances Cass Civ 2 me 18 septembre 1996 Nous n avons trouv aucune d cision visant le partenaire du p re ou de la m re mais il serait pour le moins paradoxal que ce dernier voit sa responsabilit mise en cause sur le fonde ment de l
63. r t d une chambre d accusation qui avait retenu que le fr re a n d une fillette qui avait abus de celle ci pendant plusieurs ann es tait suscep RE tible de se voir appliquer une peine aggrav e en qualit de personne ayant autorit Dans le second cas Cass Crim 14 janvier 1998 la Haute juridiction arefus de faire droit aux arguments avanc s par un oncle qui entendait faire valoir qu il n avait jamais re u de la part des parents une d l gation de pouvoirs lui ayant conf r une autorit sur ses jeunes victimes Ces deux d cisions pourraient appara tre quelque peu loign es de l objet principal de notre analyse savoir celui de la qualit du concubin de la m re Mais en fait elles nous permettent de mettre l ac centsurun l mentessentiel de lanotion de personne ayant autorit l intervalle des g n rations Les sanctions aggrav es qui frappent des personnes ayant abus de mineurs au sein du milieu familial sont applicables d s lors que les auteurs des faits appartiennent une g n ration ant rieure celle des victimes Ceci explique qu un fr re de m me g n ration que ses s urs ne soit pas reconnu comme personne ayant autorit ce qui n est pas le cas pour un oncle fr re du p re ou de la m re Cette analyse succincte de la notion de personne ayant autorit nous permet donc de prendreconscience que les adultes qui gravitent
64. ra tion en mati re de gestion des personnels enseignants et d ducation de l enseigne ment secondaire d cid es par deux d crets du 13 octobre 1998 Cf LIJ 29 98 pp 36 et 37 ce texte fixe les comp tences et la composition des formations paritaires mixtes nationales et acad miques appe l es donner un avis sur les tableaux de mutations interacad miques ou intra acad miques des personnels enseignants du second degr et des conseillers princi paux et conseillers d ducation J N David D Dumont J P Ronel E S val BCTUALIT Droit administratif et convention europ enne des droits de l homme La RDF administratif fait para tre dans son n 6 denovembre d cembre 1998 dans la rubrique droits et libert s dirig e par Jean Morange professeur l universit PARIS II deux chroniques sur l actualit du droit administratif li la convention europ enne des droits de l homme Dans la premi re d entre elles r dig e par les professeurs Labayle et Sudre on lira avec le plus grand int r t l analyse des arr ts les plus r cents de la Cour euro p enne des droits de l homme montrant l volution de la jurisprudence dans le domaine des articles de la convention les plus fr quemment invoqu s savoir l interdiction de traitements inhumainset d gradants article 3 le droit un proc s quitable article 6 le droit au respect de la vie pri
65. rdre de l agent comptable du CRDP de votre acad mie ou CNDP 77568 Lieusaint cedex joindre un ch que libell l ordre de l agent comptable du CNDP DOM TOM Commandez exclusivement votre CRDP ou CDDP Vanssssdissserabonmnnndanmunaatussssss RE Re R F RENCE QUANTIT PRIXUNITAIRE TOTAL RELIURE Lettre d information Juridique ooruosoo se Participation aux frais d envoi 20 F tranger 40 F Date limite de validit 31 juillet 1999 Total de la commande c LEMENT PS UENO i eaaa A la commande par ch que bancaire ou postal tabli l ordre de l agent comptable du gt CNDP ou du CRDP Total PAYER seau C1 Sur facture si vous poss dez un compte client ouvert au CNDP Date et signature N de compte client SRE LELELE ELCECECEPEE PEER SELLLLLE EEE EEE RERERER CRE En Lettre d Information J uridique R daction LIJ minist re de l ducation nationale de la Recherche et de la Technologie Direction des Affaires juridiques 142 rue du Bac 75007 PARIS 07 SP T l phone 01 55 55 05 39 Fax 01 45 48 96 27 Directeur de la publication Martine DENIS LINTON R dacteurs en chef et adjoint G Motsch V Sueur L Jouve Ont particip ce num ro Lionel Blaudeau Sophie Champeyrache Francis Contin Jacques Crain Jean No l David Philippe Dhennin Dominique Dumont Yvonne Duvelleroy Sylvie Ferro Pierre Girard Dani le Josserand Mireille Lopez Crouzet Na
66. re familial et le plus fr quemment il faut le reconna tre L I J 34 99 17 a O a a CHRONIQUES dans le cadre de foyers recompos s d laissement d enfant par exemple 1 La notion de personne ayant autorit sur un mineur Nombre d articles du Code p nal pr voient des sanctions aggrav es pour les auteurs de crimes ou de d lits dont ont t victimes des mineurs sur lesquels ils exer cent un autorit C est ainsi par exemple que l expression personne ayant autorit sur le mineur se rencontre notamment dans les articles 222 23 viol 222 27 agressions sexuelles autres que le viol 222 30 agressions sexuelles autres que le viol commises sur des mineurs avec circonstances aggravantes et 227 15 mise en p rils de mineurs titre d exemple nous reproduirons l ar ticle 222 30 qui suffira monter au lecteur quelle est l architecture des autres articles que nous venons de mentionner L infraction d finie l article 222 29 agression sexuelle autre que le viol est punie de dix ans d emprisonnement et de 1 000 000 F d amende 1 lorsqu elle a entra n une blessure ou une l sion 2 lorsqu elle est commise par un ascen dant l gitime naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayantautorit sur la victime 3 lorsqu elle est commise par une personne qui abuse de l autorit que lui conf rent ses fonctions 4 lorsqu
67. ronyme dans l uvre par exemple sur l cran d accueil de l uvre ou sur les premi res pages de la docu mentation L article L 113 9 du CPI pr voit par ailleurs que la d volution l employeur des droits patrimoniaux intervient sauf dispositions statutaires ou stipulations contraires et concerne les droits aff rents au logiciel mais aussi ceux relatifs sa documentation Ainsi un contrat de travail ou le statut d un tablissement public peut pr voir des clauses ne trans mettant pas les droits patrimoniaux l employeur Les fonctionnaires de l tat tant dans une situation statutaire et r glementaire l expression sauf dispositions ou stipu lations contraires de l article L 113 9 du CPI ne peut tre comprise pour eux que comme un renvoi la publication d un d cret pr cisant les modalit s selon lesquelles un fonctionnaire cr ateur de logiciel pourrait tre r mun r sp cifi quement pour sa cr ation Tel est le cas des d crets n 96 857 et n 96 858 du 2 octobre 1996 ce dernier compl t par le d cret n 97 844 du 10 septembre 1997 relatifs l int ressement des cher cheurs Dans un souci de dynamiser la recherche et la cr ation intellectuelle les deux textes ont institu une prime d int ressement li e l exploitation cono mique des inventions des logiciels des obtentions v g tales et des travaux valo ris s pour certaines cat gories de fon
68. s attribu es par chaque groupe d examinateurs afin d assurer l galit de notation des candidats Il est cependant permis de s interroger sur la possibilit que le pouvoir r glementaire aurait selon cet arr t d instituer une p r quation des notes obtenues par les candidats des preuves options diff rentes au regard des principes d galit des candidats et surtout d gal acc s aux emplois publics en fonction des m rites de chacun Ma tre auxiliaire Recrutement Aptitude physique T A LILLE 04 02 1999 Mme X n 95 3116 La requ rante candidate un emploi de ma tre auxiliaire avait subi un examen m dical par un m decin g n raliste agr afin d obtenir le certificat m dical constatant son aptitude physique aux fonctions auxquelles elle postulait certi ficat exig par l article 20 du d cret n 86 442 du 14 mars 1986 relatif notamment aux conditions d aptitude physique pour l admission aux emplois publics Ce m decin ayant conclu l opportunit d un examen compl mentaire par un m decin sp cialiste agr et n ayant pas de ce fait d livr le certificat m dical attestant l aptitude physique de l int ress e aux fonctions d enseignement le recteur avait donc pris la d cision de surseoir au recrutement de l int ress e dans l attente des conclusions du m decin sp cialiste sollicit La requ rante a demand au tribunal administratif la co
69. sur le souci de ne rien construire de durable Notre droitesten mesure de faire face aux cons quences n fastes de cette pr carit fami liale volontairement recherch e et ceci en raison du caract re attractif de la mino rit la pr sence d un enfant modifie l environnement juridique qui existe autour de lui de la m me fa on qu une importante quantit de mati re modifie un champde gravit Ceci se v rifie tout parti culi rement dans le domaine du droit p nal un peu moins facilement dans celui du droit civil II LA RESPONSABILIT P NALE DES ADULTES AU SEIN DE LA FAMILLE RECOMPOS E Dans le cadre restreint d une chronique de la Lettre d Information Juridique nous ne pouvons nous tendre que sur quelques points du Code p nal qui sont susceptibles d tayer notre argumentation sur l exis tence de responsabilit s particuli res pesant sur les adultes vivant au sein d une famille recompos e En premier lieu nous voquerons lanotion de personne ayant autorit sur le mineur expression dont il est fait usage dans de nombreux articles du Code et qui peut fort bien s appliquer au cas d adultes ayant commis des actes p nalement r pr hensibles dontont t victimes des enfants qui ne sont pas les leurs et qui vivent sous leur toit En second lieu nous aborderons tr s succinctement quelques crimes ou d lits qui de par leur nature sont n cessaire ment commis dans un cad
70. t sup rieur T A PARIS 22 02 1999 C n 9827454 7 9827456 7 9828031 7 et 9828032 7 Aux termes de l article 28 de la loi n 84 52 du 26 janvier 1984 sur l enseignement sup rieur le conseil d administration des tablissements publics caract re scientifique et culturel approuve les accords et les conventions sign s par le pr sident Il r sulte de ces dispositions qu une telle approbation qui ne doit pas tre confondue avec une autorisation de signer est n cessairement post rieure la signature de la convention par le chef d tablissement En revanche m me r guli rement sign e par le chef d tablissement une convention ne peut l galement tre ex cut e avant d avoir t approuv e par le conseil d adminis tration L I J 34 99 3 JURISPRUDENCE V PERSONNELS V 1 QUESTIONS COMMUNES AUX PERSONNELS Motivation Absence de contr le du juge administratif sur l appr ciation port e par le jury preuves optionnelles des concours C E 30 12 1998 CHAPPUIS n 193421 Dans cet arr t le Conseil d tat rappelle que ni les dispositions de la loi du 11 juillet 1979 relative la motivation des actes administratifs et lam lioration des relations entre l ad ministration et le public ni aucune autre disposition l gislative ou r gle mentaire n obligent un jury de concours motiver ses d lib rations et qu il n appartient pas
71. thalie Monier Laure Mosli Jean Prat Jean Pierre Ronel Marie V ronique Samama Patte Fr d ric S val Evelyne Testas Josiane Teuriau Maquette mise en page HEXA Graphic g phi 99034 Edition et diffusion Centre national de documentation p dagogique Imprimeur INSTAPRINT 1 2 3 Lev e de la Loire La Riche BP 5927 37059 TOURS CEDEX 01 N de commission paritaire n 0503 B 05108 N ISSN 1265 6739 9 771254 713008 Les articles figurant dans ce num ro ne peuvent tre reproduits m me partiellement sans autorisation pr alable En cas de reproduction autoris e ladite reproduction devra comporter mention de la source et de l auteur
72. tions pr cit es V 1 11 Traitement r mun rations et avantages en nature Indemnit d loignement Dur e de s jour effective dans les TOM Interruption du service Cong administratif T A MAMOUDZOU MAYOTTE 15 12 1998 Mme BAERT n 50 97 La requ rante affect e dans un coll ge de Mayotte b n ficiait de l indemnit sp ciale d loignement Le versement de cette indemnit ayant t interrompu L I J 34 99 5 JURISPRUDENCE pendant une p riode au cours de laquelle l int ress e tait en position de cong administratif celle ci a demand au tribunal d annuler la d cision du recteur lui refusant le versement de la fraction de ladite indemnit laquelle elle estimait avoir droit Le juge a rejet sa demande au motif qu un fonctionnaire en position de cong administratif ne peut tre regard comme demeurant en activit de service au sens des dispositions du d cret n 78 1159 du 12 d cembre 1978 et qu il ressort clairement de ces dispositions que l interruption du s jour quels qu en soient les motifs sous r serve des exceptions pr vues par le d cret pr cit interrompt l acquisi tion des droits l indemnit sp ciale d loignement V 1 16 Questions propres aux agents non titulaires Ma tre auxiliaire Recrutement Aptitude physique T A LILLE 04 02 1999 Mme X n 95 3116 CLV 125 V 1 16 4 Protection sociale Service national
73. une circulaire minist rielle du 12 f vrier 1993 qui pr voyait la participation des aides de laboratoire au nettoyage des classes concern es La cour a fait droit la demande du ministre Elle constate en premier lieu que selon les dispositions statutaires qui leur sont applicables les deux corps des agents techniques de laboratoire et des aides de laboratoire partagent les fonc tions d assistance aux enseignants des disciplines scientifiques et sont hi rar chiquement tr s proches En deuxi me lieu elle estime que la circulaire minist rielle du 12 f vrier 1993 qui rappelle que le nettoyage des classes et locaux sp cia lis s incombe au personnel du corps des agents techniques de laboratoire mais pr voit de mani re subsidiaire la parti cipation des aides de laboratoire ces travaux en cas d insuffisance du nombre d agents techniques au regard de l im portance des locaux ne cr e aucune obli gation nouvelle de nature statutaire I l gard des aides de laboratoire qu elle s est born e rappeler aux recteurs les mesures qu il convenait de prendre pour assurer l ex cution du service par les personnels techniques de laboratoire lorsqu un tablissement ne se trouvait pas dot de tous les emplois en principe n cessaires pour y pouvoir Enfin en dernier lieu elle a consid r que le chef d tablissement pouvait l ga lement imposer l int ress d assurer l
74. us tourner vers la jurisprudence Il faut avouer que la lecture des quelques arr ts que nous allons citer inspire un profond sentiment de d go t car les faits voqu s se rapportent tous des agres sions sexuelles commises sur des enfants En tout tat de cause on retiendra essen tiellement que la Cour de cassation consi d re que le concubin de la m re d enfants sexuellement agress s est une personne ayant autorit et comme telle punie de sanctions aggrav es Les deux d cisions les plus r centes que nous puissions citer sont en date des 8 juillet 1998 et 3 juin 1997 Dans les deux cas la Haute juridic tion ne s est pas pench e sur la question de savoir si le concubin tait ou non une personne ayant autorit Le simple fait de cohabiter avec la m re suffit emporter la qualit de concubin et par cons quent celle de personne ayant autorit Nous pourrions nous satisfaire de ce constat mais il nous para t toutefois utile de pr ciser cette notion de personne ayant autorit en voquant deux autres affaires tout aussi sordides mais qui cette fois ne mettent pas en cause un concubin mais des membres de la famille fr re et oncle Dans la premi re affaire Cass Crim 17 septembre 1997 la Cour de cassation a t amen e consid rer que la qualit de membre de la famille n impliquait pas celle de personne ayant autorit de ce fait elle a r form l ar
75. v e et fami liale du domicile et de la correspondance article 8 le droit la libert d expression article 10 le droit de propri t article 1 du proto cole additionnel la non discrimination article 14 La seconde chronique intitul e jurispru dence administrative et convention euro p enne des droits de l homme analyse la place de la convention dans la fonction juridictionnelle et dans la conduite de la politique jurisprudentielle du Conseil d tat Les auteurs les professeurs Andriantsimbazovina Labayle et Sermet montrent en s appuyant sur une actualit jurisprudentielle particuli rement riche et diversifi e comment le conseil d tat s efforce de rester dans la ligne de la juris prudence de la Cour europ enne des droits de l homme tout en sauvegardant une certaine marge d appr ciation en fonction des esp ces et des domaines concern s Droits et libert s RFD administratif 14 6 nov d c 1998 pp 1 192 1 222 La Cour europ enne des droits de l homme est elle une cour constitutionnelle Dans cet article largement document paru dans la Revue fran aise de Droit constitutionnel Jean Fran ois Flauss professeur de droit chaire J Monnet 22 L I J 34 99 examine le r le exerc par la Cour euro p enne des droits de l homme dans le cadre du contr le de conventionnalit d s lois sur les normes et pratiques constitu tionnelles des tats membres

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