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L`ACCOMPAGNEMENT POUR LES ASSOCIATIONS

1. 37 Annuaire du mouvement associatif deuxi me dition 2007 dit par la CPCA 38 http www uniopss asso fr cgi index plx union nationale et interf d rale des uvres et organismes priv s sanitaires et sociaux _ http www animafac net r seau des associations tudiantes 4 http www celavar org comit d tude et de liaison des associations vocation agricole et rurale 4 http www cnajep asso fr comit pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d ducation populaire 2 http www cnosf fr comit national olympique et sportif fran ais http www cofac asso fr coordination des f d rations et associations de culture et de communication 4 http www coordinationsud org solidarit urgence d veloppement http www laligue org ligue index html 6 http www unat asso fr union nationale des associations de tourisme 27 2 3 2 Une expertise transversale un secteur un soutien collectif Les regroupements associatifs r pondent par le collectif un besoin important et premier des associations se regrouper changer se donner des lignes d actions communes malgr la diversit des projets La vie collective et la rencontre de projets au sein de r seaux est donc en soi g n rateur de soutien et d aide la structuration d un projet d abord de mani re informelle travers le partage de savoir faire En t moigne la moindre
2. Les solutions de financement R pertoire CNAR financement France Active r pertorie les financements court terme moyen terme les garanties mobilisables et les outils fonds propres 26 Bilan d activit consolid des DLA ann e 2006 document Avise 27 Bilan d activit consolid des DLA ann es 2002 05 document Avise 24 25 21 constituent une probl matique r elle et certains acteurs d plorent le manque de culture de gestion au sein du secteur associatif qui aboutissent parfois des situations conomiques tr s difficiles La question se pose ainsi de l adaptation de cette culture de gestion la sp cificit des projets associatifs et donc de la construction d une approche financi re adapt e aux projets qui prennent en compte leur dimension associative 2 2 2 Les maisons des associations Les maisons des associations et les points d appui la vie associative sont donc des acteurs importants de l accompagnement Ils sont souvent le relais de dispositifs publics Guso ch que emploi associatif impact emploi etc Les maisons des associations existent depuis longtemps certaines depuis plus de quarante ans mais se sont surtout d velopp es depuis la fin des ann es 1980 Beaucoup se cr ent encore aujourd hui Elles peuvent tre de nature municipale ou associative et ont un rayonnement communal ou local Leur objectif est d appuyer le d veloppement des associations loc
3. 1 Accord cadre national Etat CDC sign le 20 novembre 2001 dans la perspective de la consolidation des activit s NS EJ L article 4 y expose le principe des DLA la consolidation des activit s associatives passe par un accompagnement de proximit 18 Les comit s d appui sont constitu s par des acteurs des services d concentr s de l Etat et autres organismes publics acteurs de l conomie sociale acteurs conomiques et financiers sollicit s par le DLA en fonction de la nature des dossiers 1 Le comit de pilotage est compos des repr sentants de l Etat de la CDC des collectivit s territoriales ainsi que des repr sentants de r seaux associatifs Au niveau national les CNAR Centres Nationaux d Appui et de Ressources install s depuis 2005 sont port s par des r seaux associatifs sectoriels et ont pour mission d appuyer les DLA qui interviennent aupr s d associations de leurs secteurs et de les qualifier en lien avec les C2RA Il existe aujourd hui quatre CNAR sectoriels culture sport sanitaire et social environnement et un CNAR sur le financement Enfin l Avise ma tre d uvre du dispositif assure son animation et sa coh rence d ensemble l outillage l appui technique et la qualification des op rateurs et met en r seau les DLA C2RA et CNAR L Avise appuie le comit de pilotage national compos de l Etat de la CDC et de la CPCA En mars 2007 le dispositif compte 109 DLA 18 C2RA e
4. conf rence permanente des coordinations associatives L ACCOMPAGNEMENT POUR LES ASSOCIATIONS RAPPORT D ETUDE AVRIL 2008 ETUDES ET DOCUMENTS N5 Une tude de la CPCA en collaboration avec Une tude soutenue par EX Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE ae MINIST RE DE L CONOMIE DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI SOMMAIRE INTRODUCTION 4 Ch 1 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ACTION 5 1 1 M thodologie 5 1 1 1 1 phase mai juillet 2007 5 1 1 2 Seconde phase ao t octobre 2007 7 1 1 3 Sch ma r sumant la d marche de l ensemble de la recherche action 8 1 2 Qu est ce que l accompagnement 9 1 2 1 Les dimensions de la notion 9 1 2 2 L accompagnement comme d marche l accompagnement comme processus 9 1 2 3 Une premi re d finition de l accompagnement pour les associations 10 Ch 2 LES ACTEURS DE L ACCOMPAGNEMENT 11 2 1 Les initiatives publiques 11 2 1 1 Dispositifs d Etat 12 Le GIP RIG 12 Le dispositif DDVA MAIA 13 Les CRIB 14 Le dispositif DLA C2RA CNAR 15 2 1 2 Dispositifs d centralis s et collectivit s territoriales 16 2 1 3 El ments d analyse 18 Les acteurs publics de l accompagnement 18 Modalit s d implication de l Etat 18 Une difficile lisibilit des pratiques 19 Quelle coh rence des interventions publiques 20 2 2 Des acteurs et r seaux dont les objets principaux sont le soutien et l accompagnement 2
5. Annexe 4 Extraits des entretiens QUELLES SPECIFICITES DE L ACCOMPAGNEMENT ASSOCIATIF Quels types d accompagnement 1 Il ne faut pas confondre ce qu on attend du dla de ce qu on attend de l accompagnement associatif de mani re g n rale Le dla ne remplace pas d autres formes d accompagnement Je crois plus une compl mentarit entre les choses Aucun n est dans LA bonne position pour accompagner chacun intervient sur des champs diff rents le tout est de d finir sa place 2 L accompagnement peut vouloir dire beaucoup de choses On emploie souvent ce terme pour parler de conseil Mais a peut tre des choses tr s diff rentes la formation ou l change d information par exemple 3 Les changes de pratiques la mutualisation d exp riences dans un m me secteur ou sur une m me probl matique sont une dimension fondamentale de l accompagnement 4 Il faut distinguer ce qui rel ve de l accompagnement ponctuel quand un probl me ou un besoin appara t et l accompagnement sur le long terme le suivi d une structure et de son volution Quelles m thodes 5 Il est important de prendre appui sur les comp tences existantes les conna tre et de construire son accompagnement en pr tant attention justement aux manques de celles ci et aux articulations possibles 6 Accompagner un milieu en transformation constante est difficile il faut tre capable de s adapter don
6. des pouvoirs publics minist res notamment celui en charge des sports les associations de collectivit s locales et des instances de concertation conseil national de la vie associative conf rence permanente des coordinations associatives Entreprend au nom des f d rations ou avec elles et dans le respect de leurs pr rogatives toutes activit s d int r t commun dans des domaines vari es l am nagement du territoire et le d veloppement durable la vie associative la professionnalisation la formation la sant lll LES SPECIFICITES DE L ACCOMPAGNEMENT DES ASSOCIATIONS SPORTIVES ENJEUX BESOINS ET ACTEURS CLES gt CONTEXTE ET ENJEUX de l accompagnement des associations sportives Le sport en France s appuie tr s largement sur la vivacit des associations Ces derni res s inscrivent dans un environnement r glementaire juridique conomique sociod mographique de plus en plus complexe Cette volution de l environnement des associations vers plus de complexit conduit lacc l ration du processus de professionnalisation dans lequel le secteur est entr depuis une dizaine d ann es s interroger sur la capacit des associations sportives s adapter et se structurer La professionnalisation doit tre appr hend e dans son sens le plus large en int grant les probl matiques li es au d veloppement et la diversification de l activit sportive la structur
7. les associations ont jou un r le important Il est d s lors demand la CDC de construire et de diffuser une culture de gestion conomique adapt e aux projets associatifs de mobiliser et qualifier les acteurs locaux de concevoir diffuser et tester une m thodologie d accompagnement des projets associatifs Le dispositif DLA appara t comme le point d orgue de cette mission l accompagnement des associations devient ainsi un axe d action important du minist re de l emploi Objectifs et publics b n ficiaires L objectif est de constituer un r seau national d accompagnement de proximit des structures porteuses d activit s ou services d utilit sociale cr atrices d emplois associations coop ratives structures d insertion comme il en existe pour l accompagnement la cr ation d entreprises Les cibles du dispositif sont donc au d part les structures ayant b n fici d emplois jeunes puis toute structure employeur ou susceptible de l tre Il se centre donc sur la fonction employeur du monde associatif environ 80 des structures b n ficiaires sont des associations L accompagnement propos par le DLA consiste en un accueil des structures un diagnostic de leur situation et un plan d accompagnement compos de prestations individuelles ou collectives pour les associations dans des domaines d expertise vari s Organisation du dispositif Localement le DLA est port par une structu
8. Les transformations acc l r es de l environnement associatif et de l engagement citoyen rigent la question de l accompagnement en enjeu central La vie associative et plus largement le fait associatif y compris dans ses nouvelles formes et modalit s ne se d velopperont lavenir qu l aide de dispositifs d accompagnement diversifi s efficaces et r actifs Dispositifs qui devront faire le lien entre l organisation des mouvements associatifs au niveau national et les attentes et besoins des initiatives associatives territorialis es De plus l interaction entre les projets associatifs et leur environnement est fondamentale A ce titre l inscription de ces projets associatifs au c ur de dynamiques territoriales et collectives notamment travers les r seaux associatifs est essentielle Objectif Affirmer l accompagnement par et pour les associations comme enjeu majeur du renforcement et du d veloppement de la vie associative Moyen Un positionnement de fond La libert d association est un fait majeur de notre d mocratie en ce sens qu elle permet aux citoyens d exercer leurs droits De fait la vie associative est la premi re force citoyenne du pays en termes de cr ation de projets de ressources humaines mobilis es et de mesure de la confiance de la population Elle est galement devenue la premi re conomie priv e non lucrative du pays Autrement dit une force conomique et citoyenne
9. acteurs associatifs l am lioration de la qualit des partenariats pouvoir public association et le d veloppement de l emploi Et du c t de la demande manant des associations les enjeux concernent le renforcement de la capacit d initiatives des citoyen ne s le d veloppement de l engagement b n vole et volontaire et le renforcement des diff rentes initiatives utiles socialement CPCA Fonda Emmanuel Gagnerot Isabelle Foucher Charg de mission d veloppement Charg e de mission 28 place Saint Georges 18 rue de Varenne 75009 Paris 75 007 Paris 01 40 36 80 10 emmanuel gagnerot cpca asso fr 01 45 49 06 58 ifoucher fonda yahoo fr Recherche action CPCA l accompagnement pour les associations Mai 2007 Annexe 2 Personnes interview es Premi re phase d enqu te DDVA MAIA Scarlett Wilson Courvoisier DIES conseill re technique CRIB Chantal Bruneau MSJS conseill re technique RNMA Alain Detolle La P niche r dacteur en chef du magazine Associations mode d emploi CRPV B n dicte Madelin Profession Banlieue CRPV Seine St Denis directrice DLA CNAR Jacqueline Mengin Fonda vice pr sidente __ Thierry Veclin Avise responsable du p le Activit s d utilit sociale Denis Dementhon France active CNAR financement charg de mission Gr goire Delforge Ecole et nature CNAR environnement coordinateur Soutien l organisation d
10. aux d marche d appui Soisick RETAILLEAU CPCA Centre CROS Centre au motif qu ils manquent le c ur de ce qui fait la sp cificit associative Gr goire DELFORGE CNAR environnement Dans la m me logique Renaud COLOMBIER Coordination Sud insiste sur le fait qu une des raisons qui a pouss Coordination Sud a d velopp une d marche d assurance qualit en direction des ONG humanitaires tait de pallier le risque de perte de ma trise des aspects politiques de l accompagnement lorsqu on fait appel des prestataires techniques ou des d veloppeurs d outils tr s sp cialis s guide synergie qualit La sp cificit de l accompagnement du mouvement associatif r side donc dans l interd pendance entre les aspects techniques et politiques Ainsi un axe de travail du CNAR environnement est il de d velopper les pratiques d valuation au sein des r seaux bas e sur des outils techniques communs tout en int grant la dimension politique de l utilit sociale des associations De m me Francis BAHANS Coordination Citoyens et Justice parle de l enjeu de l valuation de l action associative et du d veloppement d indicateurs qui participent clarifier le projet pour d velopper les partenariats Ces accompagnements sur des probl matiques politiques associ es au d veloppement d outils techniques appropri s sont ceux que la coordination valorise le plus Il est noter que l orientation la mise en relation ent
11. charg de mission DLA Brigitte Thomas MJC directrice Salvatore La Rocca COJEP pr sident Pierre Charles CPCA pr sident R gion Picardie Yann Joseau CPCA charg de mission Claire Bizet C2RA charg de mission Thibaut d Am court URIOPSS pr sident R gion PACA Emilie Taberly C2RA charg de mission __ Virginie Limousin FSPVA charg de mission Alain Arrivets Aprova 84 Avignon directeur Marcelle Gay CPCA pr sidente 2 Elaboration des fiches secteur Secteur sport Dobrina Perrody CNAR sport charg de mission Myriam Antoine CNAR sport charg de mission Secteur culture Luc de Larminat Opale CNAR culture charg de mission tudes Patricia Coler UFISC coordinatrice Fran ois Moreau COFAC coordinateur Secteur ducation populaire Christian Taillandier Ligue de l enseignement directeur du d veloppement r gional et f d ral Beno t Mychak CNAJEP d l gu g n ral 65 Annexe 3 Guide d entretien g n ral Dispositifs et pratiques d accompagnement Origines du dispositif Dans quel contexte le dispositif a t il t cr Quels sont ses objectifs Quels sont les publics cibl s Objectifs g n raux Quelles priorit s sont d finies Evolutions du dispositif depuis sa cr ation Quelles sont les principales volutions du dispositif depuis sa mise en place Pourquoi Publics cibl s et b n ficiaires Qui sont les b n ficia
12. cifique vers les pouvoirs publics et partenaires du mouvement associatif organis Janvier 2008 1 2 Qu est ce que l accompagnement 1 2 1 Les dimensions de la notion La racine latine du verbe accompagner est ad aller vers cum avec panis le pain c est dire litt ralement celui qui mange le pain avec et induit donc l id e de mouvement et de partage aller avec pour aller vers Lorsqu on se penche sur d autres secteurs domaine ducatif scolaire et universitaire formation professionnelle sport domaine clinique et m dical solidarit s entreprises on constate une diversit des usages de la notion d accompagnement N anmoins on peut relever trois dimensions que recouvre le terme et ce quel que soit le secteur o il est utilis gt Une dimension relationnelle l accompagnement est envisag comme une relation impliquant un accompagnateur et un accompagn aller avec gt Une dimension temporelle l accompagnement est une d marche dans le temps dans un but donn aller vers gt Une dimension individualis e l accompagnement implique une adaptation des besoins ou trajectoires particuli res 1 2 2 L accompagnement comme d marche l accompagnement comme processus Une difficult dans la d finition de la notion r side dans le fait que le terme d signe la fois une d marche particuli re un ensemble de d marches et un processus global Pour le secteur associatif c est avec l appariti
13. comptabilit etc ou sp cialis s par secteurs d activit s et r alise chaque ann e le document conjoncturel chaque rentr e sociale en soutien aux organismes priv s sanitaires et sociaux Ses d clinaisons r gionales les URIOPSS afin de garantir une relation de proximit d veloppent des actions de conseil aupr s de leurs adh rents des cycles de formation de l accueil personnalis par des conseillers techniques dans divers domaines de comp tences gestion organisation interne informatique droit aide au montage de dossiers etc Parmi les URIOPSS sept forment le r seau des p les de coop ration dont les URIOPSS Picardie et Lorraine qui proposent un accompagnement technique et professionnel aux structures afin de soutenir le d veloppement le maintien ou la reprise d institutions de sant sociales et m dico sociales but non lucratif Il s agit d laborer des outils d accompagnement d aider la recherche de financement d organiser le partage d exp riences Les p les de coop rations interviennent par exemple dans le cadre de restructurations de maisons de retraites d organisation de travail en r seau entre des associations dun m me territoire reprise d tablissements par une association fusion d associations etc L UNAT assure l information des acteurs du tourisme associatif par la publication d un annuaire et d une lettre mensuelle de rapports d tude met en place d
14. la Fonda animera un groupe de travail inter associatif sur le sujet de l accompagnement Le travail du groupe portera sur trois axes 1 Recenser les dispositifs de soutien la vie associative afin de positionner dans cet ensemble l offre sp cifique du mouvement associatif organis 2 Formuler les enjeux et les sp cificit s de l accompagnement associatif 3 Elaborer des propositions d adaptations des dispositifs Ce projet associera galement d autres coordinations membres de la CPCA Il s agit de permettre aux acteurs associatifs issus du mouvement associatif organis d changer et de renforcer leurs comp tences sur un sujet essentiel pour l avenir des associations Un groupe de travail inter associatif expert et un s minaire r unissant les diff rents acteurs de l accompagnement devront permettre d changer de construire une parole collective et de rendre visible des dispositifs et des pratiques souvent m connus M thode et calendrier PHASE OBJECTIFS ACTIVITES Identifier les acteurs les 1 Recenser les es d int n les dispositifs et publics cibles gt Recherche pratiques Identifier les dispositifs mis a rers entare PR d accompagnement en place par le mouvement avec des acteurs identitet les sp cificit s de dspos fs y A 3 er les sp cii Mai Juillet 2007 associaives en mati re d accompagnement d accompagnement 5 EA 2 Pr ciser les enjeux besoins des associations sr ma Animation de de
15. m me l ouverture des CRIB l ensemble de la vie associative se fait des degr s et vitesses diff rentes sur le territoire Enfin les DLA d veloppent une diversit d approches de l accompagnement malgr un cadre et une m thodologie commune A cela s ajoutent les initiatives des collectivit s locales sp cifiques aux territoires qui rendent difficile toute tentative de clarification du processus d accompagnement au niveau national C est donc des niveaux d centralis s que le processus d accompagnement pourra davantage tre clarifi en prenant en compte les sp cificit s territoriales besoins des associations et type d acteurs impliqu s dans le processus d accompagnement ainsi que les fonctions pr cises d accompagnement de 19 ces acteurs modalit s d intervention comp tences apport es etc La troisi me partie de ce rapport permettra d illustrer ce genre d approche gt Quelle coh rence des interventions publiques La plupart des dispositifs publics affichent lors de leur mise en place des intentions de mise en coh rence avec les initiatives d j pr sentes sur le territoire Le lien entre les DDVA MAIA et les points d appui du GIP RIG ont t recherch s notamment en pr conisant des proc dures de conventionnement et d implication de ces derniers dans la MAIA De m me la MAIA doit tre le centre d un r seau de lieux ressources de l ensemble des partenaires intervenant dans le cadre de la
16. tre g r s en troite concertation avec le milieu associatif LES CENTRES DE RESSOURCES ET D INFORMATION DES BENEVOLES CRIB Les acteurs du d veloppement du sport et en particulier les b n voles associatifs qui constituent l un des piliers de l organisation du sport en France ont fait part l occasion des Etats g n raux du sport EGS courant 2002 de besoins importants en mati re d information et de conseils dans les domaines qui concernent la vie quotidienne de l association pour laquelle ils ont choisi de s engager Ils souhaitent en effet pouvoir lib rer du temps pour mieux se consacrer l animation de leur association Pour r pondre ces attentes le minist re en charge de la vie associative a initi une d marche visant cr er terme un centre de ressources et d information des b n voles CRIB dans chaque d partement afin de permettre aux dirigeants es b n voles de se recentrer sur l animation de leur association Initialement d di au secteur sportif les CRIB s adressent aujourd hui l ensemble du champ associatif Au 1er janvier 2007 100 CRIB ont t labellis s Les CRIB s appuient sur des associations d j existantes et peuvent constituer une structure d partementale simple ou une structure t te de r seau comportant une ou plusieurs antennes ou permanences lieux sp cifiques et identifi s permettant de r aliser des entretiens individualis s Les services d concentr s o
17. A LA VIE ASSOCIATIVE DDVA La circulaire du 22 d cembre 1999 relative aux relations de l Etat avec les associations dans le d partement a affirm les missions des services d concentr s du minist re charg de la vie associative les DDVA et incit la mise en place des Missions d accueil et d information des associations MAIA L extension des comp tences du ministre de la jeunesse et des sports la vie associative op r e par le d cret 2004 323 du 8 avril 2004 a permis de renforcer le r le clef des DDVA en mati re de vie associative Leurs priorit s portent sur la formation des b n voles des dirigeants associatifs et des correspondants associations des services d concentr s de l Etat la connaissance du tissu associatif l engagement et la participation des jeunes les questions li es l emploi associatif l largissement des r seaux MAIA LES MISSIONS D ACCUEIL ET D INFORMATION DES ASSOCIATIONS MAIA Les MAIA ont pour mission d informer et d apporter un appui de proximit aux associations Plac e sous l autorit du pr fet de d partement elle est pilot e et anim e par le d l gu d partemental la vie associative Les MAIA sont compos es de repr sentants des services de l Etat qui sont les correspondants privil gi s des associations Elles sont le centre d un r seau de lieux ressources la disposition de l ensemble des partenaires intervenant dans le cadre du d veloppement de la vie
18. Annexe 7 Origines et applications du mot accompagnement La racine latine du verbe accompagner est ad mouvement cum panis avec pain c est dire celui qui mange le pain avec Cette tymologie induit l id e de partage de quelque chose d essentiel qu on retrouvera galement avec la notion de partenaire Ce terme peut tre utilis dans plusieurs domaines gt Musique l accompagnement compl te les chants et les m lodies de solistes ou de groupes et les met ainsi en valeur en contrastant avec Relation eux notamment par le rythme qu il soutient Ces arrangements interactive orchestraux supposent tout un jeu vivant interactif dynamique de dynamique relations entre des interpr tes partenaires gt Domaine ducatif scolaire universitaire il existe des relations plus adapt es et personnalis es entre ma tres et l ves professeurs et tudiants formateurs et form s Plus les syst mes et les appareils sociaux s av rent lourds et bureaucratiques plus ces relations s amenuisent et se r tr cissent au profit de rapports voulus plus neutres plus objectifs et plus distants Il en r sulte que les mesures d accompagnement scolaire requ rant l vidence une approche particuli re sinon singuli re comme une p dagogie sp ciale ne ndividualisation constituent pas la norme du plus grand nombre mais s adressent du suivi des enfants r put s plus difficiles De l peut d couler une nu
19. CDOS ont par ailleurs mis en place des sessions d information l attention de leurs ligues comit s d partementaux et clubs Le soutien des CROS et CDOS sur le montage de dossiers sur des actions men es dans le milieu carc ral A titre d exemple depuis le d but de l ann e 2007 le CDOS Finist re a sollicit ses comit s d partementaux dans le but de permettre des personnes plac es sous main de justice de pratiquer des activit s physiques et sportives Le comit d partemental de Tennis de Table a d ores et d j sign une convention avec le CDOS et les diff rents partenaires Cette convention a pour r le de formaliser les engagements r ciproques de chacun ainsi que les moyens financiers apport s Le CDOS apporte un appui technique Il est notamment charg d assurer le portage du projet de son suivi et de son valuation D autres structures plus particuli rement le Football et le Tir l arc sont galement int ress es pour mener ce type d actions la Maison d Arr t de Brest 95 EXEMPLE D UNE DEMARCHE FEDERALE TERRITORIALISEE la d marche D veloppement Formation Emploi DFE de la F d ration Fran aise de Handball La FF Handball engag e depuis plusieurs ann es dans une r flexion sur la probl matique d accompagnement la d clinaison territoriale de son projet f d ral a mis en place la d marche DFE afin de soutenir les clubs de Handball dans la construction de leur projet d
20. accompagnement telles que formalis es par le sch ma demande diagnostic intervention il nous faut consid rer un ensemble d acteurs intervenant en r ponse aux besoins des associations selon des d marches sp cifiques et dans des dispositifs particuliers ce qui permet de penser les articulations entre ces composantes du processus d accompagnement face la diversit des besoins de la vie associative 1 2 3 Une premi re d finition de l accompagnement pour les associations A laune de ces l ments et partir des trois dimensions de la notion d accompagnement relationnelle individualis e temporelle on peut donner une premi re d finition de l accompagnement pour les associations L accompagnement pour les associations est un processus global impliquant l intervention d un ensemble d acteurs dimension relationnelle apportant des comp tences en r ponse aux besoins des associations dimension d adaptation permettant le d veloppement ou la consolidation de leurs projets dimension temporelle objectif Cette d finition pose ainsi les points cl de la notion d accompagnement pour les associations savoir La nature des acteurs de l accompagnement La nature des comp tences apport es et des relations institu es La nature et le mode de connaissance des besoins Les modalit s d adaptation ces besoins Le suivi dans le temps Ces points ont fait l objet d une attention particuli re lors de l
21. associative Elles tablissent des partenariats avec les autres acteurs impliqu s dans l information l accueil et l appui aux associations tels que les f d rations associatives les collectivit s locales les points d appui la vie associative Les MAIA assurent la coordination du r seau d appui la vie associative constitu la centralisation et la diffusion de toutes les informations relatives la vie associative l observation de la vie associative locale En 2007 85 MAIA sont officiellement install es Dans certains d partements les pr fets ont pr f r la formule p le de comp tence p le vie associative ou cellule inter services LES MAISONS D ASSOCIATIONS POUR UNE MISE EN SYNERGIE DES ASSOCIATIONS LOCALES Source association mode d emploi n 64 d cembre 2 004 Le 15 octobre 2004 le R seau national des Maisons d associations organisaient dans les locaux de la Caisse National des Caisses d Epargne une journ e de formation sur le montage des maisons d associations Une occasion de revenir sur le r le et les fonctions de ce type d quipement et de mieux conna tre leur regroupement national Rompre l isolement des petites associations Le rythme soutenu de cr ations d associations t moigne d un fort dynamisme associatif sur l ensemble de la France comme en t moigne la derni re enqu te r alis e par le Cerphi dont les r sultats sont disponibles dans le livre publi aux ditions Territorial Mais le
22. ce constat Si une multitude de pratiques existent depuis longtemps afin de soutenir les associations et de leur apporter les ressources n cessaires la r alisation de leur projet ces pratiques rev tent aujourd hui bien souvent les habits de l accompagnement comme pour t moigner de l volution d une fonction ancienne mais d sormais indispensable la vie associative de son d veloppement et de sa formalisation L accompagnement est aujourd hui l objet de d bats de d veloppement de pratiques de n gociations entre associations et pouvoir publics et merge comme un enjeu important pour le d veloppement et le r le de la vie associative dans la soci t Depuis les ann es 1980 Etat et collectivit s locales ont multipli les initiatives visant apporter un soutien la vie associative guichet d accueil dans les pr fectures et services d concentr s de l Etat labellisation ou conventionnement de structures d appui d information ou de conseil la vie associative centres de ressources maisons d associations municipales mise disposition de cr dits d ing nierie accord s des prestataires sont autant de m thodes utilis es par les pouvoirs publics pour soutenir la vie associative au del de leur apport de financements En dehors de ces initiatives publiques d autres acteurs d veloppent parfois de longue date des pratiques d accueil de conseil d apport de comp tences ou ressources diverses
23. comme centrale Ces d marches demandent des moyens consid rables et doivent tre d velopp es de m me que les moyens pour appr hender les impacts des accompagnements de la coordination et la satisfaction des b n ficiaires Dans cette d marche la position des r seaux associatifs semble privil gi e la mise en r seau les changes de pratiques la mutualisation des exp riences et outils sont autant d occasion d tre en contact avec les acteurs de terrain et de faire remonter les besoins en mati re d accompagnement La sp cificit du mouvement associatif organis serait ainsi le rep rage des besoins par impr gnation gr ce la densit et la fluidit des relations au sein des r seaux Christophe BOYER Fonda Plus g n ralement la question du passage du besoin une demande puis la mise en relation entre cette demande et une offre d accompagnement est centrale L enjeu est en effet de ne pas inverser la logique de l accompagnement sens r pondre aux besoins de la vie associative et d viter que l offre sugg re la demande en ignorant le besoin r el Christophe BOYER Fonda Jean Pierre WORMS va galement dans ce sens la question de l accompagnement est difficile aborder sans partir de l offre de ce qui existe et de ce qu on sait faire alors qu il faudrait partir des besoins Un autre pi ge est donc de construire la demande partir de l offre voire partir de son financement L attent
24. consacr son engagement d avoir des arguments pour inciter d autres s engager dans le b n volat objectif 11 de l Agenda 21 du sport promouvoir l engagement b n vole de valoriser son exp rience b n vole dans le cadre de d marches de recherche d emploi de promotion sociale d obtention de dipl mes par validation d acquis de l exp rience VAE V ARTICULATIONS DES PRATIQUES COMPLEMENTARITES ET COOPERATIONS ENTRE ACTEURS DE L ACCOMPAGNEMENT gt MISE EN PLACE D UN PLAN SECTORIEL D ACCOMPAGNEMENT EN REGION CENTRE Cette exp rimentation laquelle le CNAR Sport a contribu a permis de r unir l ensemble des acteurs locaux intervenant dans ce domaine DLA C2RA CROS DRDJS afin de construire une r ponse coh rente et compl mentaire en mati re d accompagnement des associations sportives En fonction des comp tences et des champs d intervention de chacun un plan sectoriel d accompagnement a vu le jour et est actuellement en phase de mise en uvre aupr s de 10 ligues sportives Cette exp rimentation permet ainsi de mettre en vidence les coordinations et articulations des compl mentarit s entre les diff rentes formes d accompagnement associatif reconna tre la l gitimit des acteurs de l accompagnement provenant des r seaux associatifs 7 L Agenda 21du sport regroupe les 21 propositions du mouvement sportif en faveur du d veloppement durable il a t pr
25. d accompagnement sp cificit s du dispositif liens avec les autres acteurs et dispositifs d accompagnement liens avec le mouvement associatif organis Evaluation et suivi suivi de l impact de l accompagnement sur la structure valuation globale du dispositif crit res retenus pour mesurer l efficacit El ments de bilan points fort et faibles du dispositif 70 Annexe 6 Fiches synth se et articles sur des dispositifs d accompagnement de la vie associative LES CENTRES RESSOURCES DES POLITIQUES DE LA VILLE Source i ville gouv Le Comit interminist riel des villes du 9 mars 2006 a d cid de conforter le r seau des centres de ressources existants et d appuyer la cr ation de cinq nouveaux centres r gionaux La d l gation interminist rielle la ville soutient au plan technique et financier la cr ation de nouvelles structures s appuyant sur des principes communs repris dans un cahier des charges national qui pr cise les missions des centres de ressources et les modalit s de soutien et de financement par l Etat septembre 2006 Ces structures d partementales en r gion parisienne r gionales ou interr gionales doivent avoir un v ritable ancrage local r pondre en priorit aux acteurs de terrain tre adoss s des p les universitaires ou de recherche locaux s appuyer sur un partenariat solide et diversifi avoir une structure juridique viable et un financement pluriannuel provenant pri
26. dans le financement des travaux du GIP mais pas directement dans le financement des structures porteuses N anmoins les structures 38 habilit es ont t soutenues par des collectivit s locales Les l ments recueillis lors de l enqu te ne nous permettent pas d identifier par qui et combien Les DDVA MAIA font partie des missions des services d concentr s de l Etat les DDJS et entrent donc dans les cr dits allou s ces services par l Etat Les CRIB sont labellis s mais le label ne s accompagne pas d un conventionnement avec l Etat En revanche l Etat attribue un poste FONJEP par structure porteuse d un CRIB Ici aussi les collectivit s interviennent parfois dans le financement de cette fonction Pour le mouvement associatif organis la question du financement des accompagnements pose galement probl me En effet sauf lorsque les r seaux disposent de financements publics fl ch s sur la mise en place d un dispositif sp cifique d accompagnement les fonctions globales d accompagnement qu ils d veloppent sont quasi impossible chiffrer Ainsi on dispose d l ments pr cis sur le co t de l accompagnement associatif qu travers les chiffres sur le dispositif DLAS Concernant la prise en charge du co t des accompagnements pour les associations demandeuses la situation est opaque galement La plupart des prestations sont dites gratuites ceci tant l acc s aux ressources est parfois conditionn par l a
27. de l emploi et de la formation professionnelle DLA dispositif local d accompagnement DDVA d l gu d partemental la vie associative DEVUSE d marche d valuation et de valorisation de l utilit sociale des projets et structures de l environnement DIES d l gation interminist rielle l conomie sociale F3E fonds pour la promotion des tudes pr alables des tudes transversales et des valuations FASILD fonds d action et de soutien pour l int gration et la lutte contre les discriminations FOL f d ration des uvres la ques FONJEP fonds de coop ration de la jeunesse et de l ducation populaire FRIO fonds de renforcement institutionnel et organisationnel FSE fonds social europ en FSPVA fonds de solidarit et de promotion de la vie associative GAP groupe associatif de Pays GIP RIG groupement d int r t public r seau information gestion IAE insertion par l activit conomique 103 MAIA mission d accueil et d information aux associations MSJS minist re de la sant de la jeunesse et des sports MISVA minist re de la jeunesse des sports et de la vie associative NS EJ nouveaux services emplois jeunes ONG organisation non gouvernementale PACA Provence Alpes C te d Azur PAVA points d appui la vie associative PLUS p le lorrain d utilit sociale PROGRESS programme r gional de d veloppement de l conomie sociale et solidaire PRVA p le r
28. de mieux en comprendre les enjeux et les particularit s de mani re promouvoir au sein du mouvement associatif et aupr s de ses partenaires la fonction cl du d veloppement de la vie associative que constitue l accompagnement Pourquoi une recherche action sur laure 21121104 A partir des conclusions de ce travail la CPCA souhaite d finir les bases d une position collective l ensemble des coordinations pour Identifier les grandes caract ristiques et sp cificit s de l accompagnement associatif Donner une r elle lisibilit et visibilit aux pratiques d accompagnement d livr es par le mouvement associatif organis Animer un d bat au sein du mouvement associatif organis sur l accompagnement par et pour les associations Disposer de pr conisations qui permettront de mobiliser les pouvoirs publics afin de renforcer les capacit s d accompagnement propres au mouvement associatif organis Recherche action CPCA l accompagnement pour les associations Mai 2007 Envisager des pistes d action pour faire conna tre aupr s des professionnels du soutien la vie associative les r flexions du mouvement associatif organis sur son organisation et ses capacit s en mati re d accompagnement Une d marche partenariale Pour mener bien ce projet la CPCA a sollicit l appui d un de ses membres la Fonda En tant que laboratoire d id es conduisant des r flexions sur le monde associatif
29. de mission la Fonda expose les premiers constats de l tude Le mot accompagnement peut recouvrir des pratiques tr s diff rentes allant de l accueil l orientation le support mat riel et logistique le conseil la formation la prestation de services techniques etc Il concerne tous les domaines de la vie associative ses objectifs sa m thode la gestion des ressources humaines le d veloppement d activit s les financements etc et questionne ainsi des probl matiques centrales de la vie associative contemporaine ses relations avec les pouvoirs publics la s paration entre public et priv le r le conomique des associations la question de l emploi etc Le d veloppement associatif et le contexte de plus en plus difficile cr ent des besoins d accompagnement tr s importants et de toutes natures en fonction de la taille de l association de son secteur du contexte institutionnel et territorial etc Les pratiques d accompagnement se d veloppent donc et impliquent une diversit d acteurs tous les niveaux du territoire ayant chacun sa vision des objectifs et m thodes de l accompagnement Y compris parfois au sein d un m me dispositif public les pratiques sont tr s diff rentes selon le territoire ou la motivation des acteurs qui le portent L offre du mouvement associatif organis est galement tr s diversifi e Les coordinations de la CPCA allient des pratiques informelles mise en r seau relais
30. des structures dans des dynamiques collectives les atouts des r seaux pour l appr hension des besoins et le suivi des structures la plus value de la participation des regroupements la mise en place des dispositifs publics 5 L articulation des offres comme question centrale Au niveau territorial Au sein des secteurs Notre position globale entend servir de base la sensibilisation des pouvoirs publics Elle apporte un clairage sur des enjeux tel que le renforcement de l animation des dispositifs publics et l importance des liens entre ces dispositifs et les acteurs du mouvement associatif Notre position souligne galement la n cessit de renforcer les capacit s d accompagnement des r seaux de la CPCA par exemple travers un partenariat autour d un programme de travail tel que pr sent ci dessous Proposition n2 Animer une r flexion interne aux coordinations et t tes de r seaux Motifs L accompagnement constitue un instrument politique au service du renforcement et du d veloppement des diff rents secteurs A l heure o les financements reposent moins sur le fonctionnement que sur l activit l accompagnement repr sente galement un enjeu majeur du partenariat des t tes de r seaux et de leurs membres avec les pouvoirs publics Objectif Formaliser rendre visible et qualifier l offre du mouvement associatif organis Moyen Des pratiques et outils communs 1 Impulser des pratiques Ces prat
31. es CROS CDOC CTOS qui assurent un service d information jouent le r le de relais de dispositifs publics aident les associations au montage de projets et d veloppent des formations en direction des b n voles et salari s du mouvement sportif Le CNOSF a galement cr un service de formations sp cialis es en direction des acteurs du mouvement sportif IFoMoS et constitue un op rateur du dispositif DLA travers sa mission de CNAR sports e L exemple d une f d ration L UNHAJ poss de une base de donn es statistiques nationale afin de disposer d indicateurs de description de l activit des associations et d veloppe des dispositifs sp cifiques correspondant des enjeux particuliers au secteur du logement en faveur des jeunes Le diagnostic de territoire analyser les besoins couverts ou non par une offre UNHAJ La refondation des associations en difficult reconstruire le projet conomique et socio ducatif d une association en difficult financi re et ou de fonctionnement Les tudes pr op rationnelles d finir la faisabilit de projets de r habilitation d extension ou de cr ation d une offre UNHAJ 2 3 4 l ments d analyse Au del de ces br ves descriptions qui sont loin de repr senter la diversit des pratiques d accompagnement des organisations du mouvement associatif organis les entretiens r alis s et les rencontres interassociatives ont permis d
32. est pos avec une acuit particuli re France active a labor un outil qui a ensuite t diffus via le dispositif DLA L accompagnement pr voyait la compl mentarit entre l intervention d une t te de r seau et de prestataires ext rieurs dans une dimension la fois individuelle et collective Le probl me est venu du fait que cette proposition d accompagnement a t mise en concurrence avec d autres qui ne pr voyaient pas cette compl mentarit France active a ainsi t contrainte de faire valoir la meilleure adaptation de son offre aux besoins des structures afin que le DLA la retienne Ainsi la sensibilisation des DLA aux propositions d accompagnement int grant un travail avec des t tes de r seaux ainsi que l intervention d acteurs aux comp tences plus techniques appara t comme un enjeu fondamental de l int gration de l offre du mouvement associatif organis au sein d un dispositif public tel que le DLA Plus g n ralement il peut appara tre dangereux selon Denis DEMENTHON de se placer en tant que t te se r seau en concurrence avec les autres prestataires priv s de l accompagnement car le risque est de perdre la sp cificit de l accompagnement d velopp par le mouvement associatif organis Il faut donc rechercher les approches mixtes d marche o des structures comme les CNAR occupent une place strat gique 85 De plus un probl me appara t lorsque les r seaux se positionnent comme prestat
33. et qualification conseil et services financement repr sentation et animation Les publics b n ficiaires secteur d activit ou structures g n ralistes Il est pr sent sous forme d annuaire accessible sur le site de la CPCA compos de fiches structures et de fiches actions Un travail d actualisation et de valorisation est actuellement en cours sur cet outil 19 WwWw cpca picardie fr 45 Le p le lorrain d utilit sociale PLUS Contexte Dans le cadre des r flexions suscit es par la mise en place du C2RA en Lorraine la CPCA la CRESL le Conseil R gional l Etat et la CDC s accordent sur l opportunit de cr er une structure qui au del de cette mission C2RA participera la structuration d un service d int r t g n ral au b n fice de l accompagnement du secteur de l utilit sociale C est ainsi que na t fin 2005 le PLUS op rationnel depuis mai 2006 soutenu par une convention triennale avec l Etat et une convention d objectifs avec le Conseil R gional Missions du PLUS Favoriser la qualification des acteurs du champ de l utilit sociale Organiser la coh rence des interventions Conduire des r flexions partag es afin d am liorer les actions d accompagnement Permettre une bonne connaissance de l conomie sociale et solidaire de l IAE et des ressources mobilisables Son objectif est de constituer avec l ensemble des ressources associatives
34. ficiaires et comp tences apport es on peut identifier trois grandes logiques d accompagnement e L accompagnement transversal et g n raliste Un accompagnement pour les associations quel que soit leur secteur d activit apportant des comp tences g n ralistes amp Les maisons des associations au rayonnement communal ou local Les points d appui au rayonnement plus souvent d partemental voire r gional dans le cas des r seaux de points d appui Les CRIB depuis leur largissement e L accompagnement transversal et sp cialis Un accompagnement pour les associations quel que soit leur secteur d activit apportant des comp tences sp cialis es amp France active ing nierie financi re Les MAIA comp tences des services de lEtat et collectivit s DLA fonction employeur des associations e L accompagnement sectoriel et mixte Un accompagnement ouvert aux associations d un secteur particulier alliant comp tences sur le projet associatif de mani re g n rale et comp tences sp cialis es dans un secteur amp Coordinations et f d rations associatives Les r seaux associatifs ont ainsi la particularit de se situer la crois e de ces deux logiques puisqu ils d veloppent un accompagnement g n raliste la vie associative et sont sp cialis s dans un secteur d activit particulier 37 2 4 2 La n cessit d une approche territoriale et sectorielle de l accompagnement Vu du niv
35. insondable du centre de renseignement l aide la r daction d un plan d action en passant par le centre de ressources ou le suivi personnalis ou les appuis en cas de difficult ou de crise Donc aussi bien un accompagnement strat gique que technique autonome ou reli un dispositif public g n raliste ou personnalis Le secteur non f d r comme le secteur f d r tire g n ralement profit d quipements de proximit comme les maisons d associations qu il convient d associer notre r flexion Il conviendrait dans le secteur culture et communication e de bien sonder les besoins et la demande e de d finir et clarifier les p rim tres de chacun des acteurs de l accompagnement e de d battre des ventuelles tensions e de r fl chir enfin sur les compl mentarit s et les outils de partage la mutualisation accompagnements collectifs par exemple S verine DEMOUSTIER UNIOPSS fait la diff rence entre les accompagnements en direction des associations professionnalis es et celles qui ne le sont pas En effet le DLA concerne la consolidation des emplois Il est donc important pour les autres besoins que la coordination travaille l laboration de solutions communes pour toutes les associations du secteur Les p les de coop ration r gionaux incarnent cette strat gie les URIOPSS forment les acteurs essaient d identifier ceux qui sont les plus m me d intervenir tout en rep rant qu
36. l accompagnement en mati re expertise associatif ii a en anasa EA ras hrs 5 accompagn Entretiens cibl s en EUR est elle compatible avec gions Ao t Novembre 2007 les besoins associatfs reg Seminare 50 3 100 personnes pr sentation des r sultats et mi 3 Elaboration de inir les pr conisati d bat Mu propositions H Paas mike paara Adoption de d adaptations des entre dispositi ppe dispositifs et d un Identifier les l ments ek m r f rentiel m tier m tier de d l accompagnement des Publication Vie associatons D cembre 2007 associative sp cial 5000 exemplaires Recherche action CPCA l accompagnement pour les associations Mai 2007 Pour aller plus loin La question de l accompagnement des associations est un enjeu complexe renvoyant de multiples approches pratiques professionnelles et th matiques gestion m tiers recherche de b n voles Une grande diversit d acteurs pouvoirs publics professionnels de l accompagnement r seaux et f d rations associatifs s en est saisie Depuis plus de trente ans de nombreux dispositifs ont ainsi t mis en place et se sont d velopp s notamment sous l impulsion des pouvoirs publics soucieux d accompagner les associations dans la mise en uvre des politiques publiques cr dits d ing nierie accord s des prestataires pouvant tre mobilis s de diff rentes fa ons DLA dispositif emp
37. la qualit des relations au sein d un r seau et donc De la clart des pratiques de soutien aux membres d un r seau des services et de leur visibilit en interne Des responsables associatifs nous ont en effet fait part d une pr occupation les t tes de r seaux ne communiquent parfois pas suffisamment sur leurs pratiques et leur c ur de m tier tant per u comme principalement politique ne sont parfois pas identifi es par leurs membres comme des ressources potentielles en accompagnement Ensuite la densit des liens entre les membres d un r seau la connaissance des membres et de leurs besoins garantit l adaptation des accompagnements collectifs ainsi que des accompagnements individualis s aux besoins r els d un secteur Enfin une d marche d accompagnement notamment lors de probl mes internes des associations n cessite une distance une impartialit des accompagnateurs La qualit des relations entre une t te de r seau et ses membres est un gage de confiance pour les pratiques d accompagnement gt La probl matique du partenariat regroupements associatifs pouvoirs publics dans l accompagnement Certains r seaux taient impliqu s dans le programme d valuation du dispositif NS EJ et avaient nou des partenariats avec la CDC afin d valuer ses impacts sur les 33 structures Des acteurs associatifs nous ont fait part des difficult s qu ils ont rencontr es la fin de ces partenaria
38. les associations l accompagnement des acteurs associatifs et la mise disposition de ressources Consid rant la vie associative comme moyen privil gi de d veloppement de l expression des personnes et de la participation la vie de la cit les Maisons des associations accueillent les associations locales dans leur diversit et leur pluralisme Elles impulsent un civisme associatif et s engagent promouvoir l autonomie du secteur associatif dans ses rapports avec les partenaires publics et priv s 75 En r f rence aux valeurs r publicaines elles pr nent la la cit le respect de l autre et l ouverture elles agissent dans un but d sint ress et favorisent les compl mentarit s et les solidarit s inter associatives elles promeuvent le fonctionnement d mocratique et paritaire des associations caract ris par la transparence l acc s de tous l information au d bat et la d cision 76 LE DISPOSITIF DLA Source Www avise org Avise Union europ enne Fonds social europ en Le dispositif d appui aux activit s et services d utilit sociale Proximit Dans chaque d partement des pilotes locaux Etat CDC collectivit s r seaux cibient les structures qui d veloppent des projets d utilit sociale association structure de l insertion par l activit conomique structure coop rative telle une SCIC et qui pourront faire appel au DLA Port par une association locale sp cialis
39. les r actions syst matiquement contestataires et que l interaction entre les offres externes et les capacit s du secteur commencent produire une red finition de l action publique nous souhaitons engager maintenant une deuxi me tape de l action publique relative l accompagnement par et pour les associations La nouvelle tape de l action publique doit commencer par une concertation nationale sur le sujet du d veloppement durable de la vie associative Cette concertation devra prendre connaissance de l existant de la richesse et de la vari t des offres sur les territoires tout en cherchant d finir les l ments de r f rence de l accompagnement En effet la territorialisation de l accompagnement ne peut pas se r sumer une logique du laisser faire Elle s organise nationalement et territorialement avec tous les acteurs concern s en premier avec les acteurs associatifs organis s L enjeu de la concertation revient galement mesurer combien l accompagnement dans la dur e des projets associatifs est d terminant pour leur d veloppement De fait les offres des mouvements associatifs doivent repr senter une capacit globale d accompagnement dans le long terme pour les associations Ce point constitue leur principale plus value la diff rence des offres externes qui demeurent souvent ponctuelles ou li es au d marrage des projets L enjeu de la concertation touche galement la question cl de la su
40. locales ou d partementales de tous secteurs d activit s Notons que les points d appui s adressent plus particuli rement aux associations de taille modeste et certains destinent leur action plus particuli rement aux associations non f d r es Des r seaux de points d appui existent dans certaines r gions qui visent coordonner cette fonction sur les territoires comme le SARIF en Ile de France le r seau SARA en Alsace la coordination SAVARA en Rh ne Alpes ViAsso en Languedoc Roussillon etc Leurs membres sont tr s diversifi s selon les territoires il s agit de maisons des associations d associations profession sport de centres de ressources g n ralistes ou th matiques de centres d information jeunesse de f d rations associatives etc et certains sont porteurs de dispositifs publics d appui DLA CRIB etc On rel ve ici une difficult li e l emploi de la notion de point d appui En effet si leur caract re g n raliste est soulign par certaines structures certains r seaux coordonnent des pratiques d un ensemble d acteurs qui interviennent dans le soutien aux associations parfois sp cialis s sur un public particulier ou sur un secteur d activit Au total si toutes les structures ne sont pas g n ralistes leur mise en r seau en revanche cr e des dispositifs plus g n ralistes de soutien aux associations G n ralement ces r seaux visent promouvoir la fonction de point d appu
41. mais il est plus d licat de saisir avec pr cision leurs fonctions d accompagnement notamment Les modalit s des interventions formation nature du suivi etc La nature des comp tences apport es comptabilit gestion recherche de financements etc En effet malgr un cadre commun au sein de ces diff rents dispositifs charte cahier des charges recommandations par circulaires suivi par les minist res etc les praiiquse locales varient parfois consid rablement en fonction Des sp cificit s du territoire et des besoins associatifs De la sensibilit des acteurs sur la question de l accompagnement De la nature et de la diversit des acteurs associatifs choisis pour leur mise en place notamment les orientations de leur projet associatif et leurs comp tences sp cifiques L inscription de ces acteurs dans un dispositif public correspond ainsi souvent un ajustement entre les objectifs du dispositif et les objectifs de leur projet Cette caract ristique est la fois facteur de richesse des dispositifs mais facteur de difficult s dans la recherche de coh rence entre les pratiques Ainsi par exemple les DDVA sont plus ou moins actifs et les MAIA plus ou moins ouvertes et vivantes selon l investissement des fonctionnaires dans la mission certaines associent seulement les interlocuteurs publics d autres comprennent des acteurs priv s et ou associatifs de l accompagnement et des r seaux associatifs De
42. mission de contribuer au renforcement d une politique r gionale coh rente d accompagnement aux activit s et services d utilit sociale est l initiative d une tude action visant la construction d une base de donn es des dispositifs d appui aux associations dans la r gion Cette tude a t confi e deux cabinets de consultants dans le but de Constituer un annuaire d taill des initiatives r gionales existantes pour recenser l offre de services aux associations D cloisonner les interventions des acteurs de l accompagnement Rendre plus efficace et plus visible le dispositif d appui aux associations et ventuellement les carences dans le r seau r gional Contribuer renforcer la l gitimit de l ensemble des acteurs dans leurs missions M thode Les op rateurs avaient pour objectifs de rep rer les principaux acteurs du financement et de l accompagnement des associations sur la r gion collectivit s Etat f d rations associatives fondations etc de les mobiliser autour de l outil propos d approfondir la question des structures et dispositifs d accompagnement en r gion Picardie notamment le type de prestations propos s par les r seaux associatifs et enfin de proposer un rendu p dagogique au service des associations de la r gion L outil construit recense les structures d appui notamment autour de deux axes La nature de leur appui accueil et orientation formation
43. mortalit des associations lorsqu elles sont rattach es un r seau Les actions de soutien collectif des r seaux leurs membres peuvent prendre la forme de Diffusion d information et de documentation Production d outils guides pratiques outils de gestion chartes de qualit etc Rencontre mutualisation change de pratiques Publications revues ouvrages tudes etc R flexion commune journ es d tude colloques etc Programmes de formation des b n voles des dirigeants et salari s Services assurances fonds de garantie aide aux employeurs etc L ensemble de ces actions est la fois le fruit de la mise en r seau mais aussi un outil de soutien aux membres les regroupements associatifs permettent le d veloppement d une intelligence collective d une vision transversale d un secteur d activit de ses enjeux et sp cificit s r glementations par exemple sans laquelle les projets associatifs seraient isol s dans leur d veloppement Les regroupements d veloppent ainsi une expertise et vision prospective d un secteur Ils assurent en outre un r le de relais de dispositifs publics et d interm diaire avec les pouvoirs publics Dans ces fonctions les AG ou Congr s organis s par les mouvements apparaissent comme des moments cl ils sont les lieux o cette vision transversale du secteur est mise au service d un temps fort de la vie du mouvement o les membres changent entre eu
44. n raux et volutions Publics cibl s Organisation territoriale Financements et mod le conomique Nature de l accompagnement Acteurs et modes de qualification Sp cificit s positionnement dans l offre d accompagnement Modalit s d valuation et de suivi l ments de bilan Une analyse du contenu de ces entretiens a servi de base une premi re r union interassociative au sein de la CPCA le 4 juillet 2007 dont l objectif tait d identifier au sein de cette offre d accompagnement les sp cificit s du mouvement associatif organis Un rendu de cette premi re phase d enqu te a galement t effectu aupr s de son comit de pilotage compos de la Fonda de la CPCA de la Caisse des D p ts et Consignations et du Minist re de l Emploi le 12 juillet 2007 La liste des personnes interview es lors de l enqu te se situe en annexe 2 pO f Guide d entretien complet disponible en annexe 3 Une compilation d extraits d entretiens est disponible en annexe 4 ainsi que le compte rendu de cette r union en annexe 8 1 1 2 Seconde phase ao t octobre 2007 gt Objectifs Pr ciser les enjeux de l accompagnement pour les associations l aide d une approche territoriale et sectorielle en se centrant sur les caract ristiques les acteurs cl les pratiques et les recherches de compl mentarit s entre acteurs gt M thode Analyse de trois secteurs associatifs ducation populaire cu
45. n emp che pas d avoir recours des consultants ou des professionnels mais pas en premier recours Le contact avec les pairs est important pour mieux r pondre leurs besoins 12 Entre pairs on se conna t donc c est important pour la confiance dans une d marche d accompagnement mais par contre pour tre vraiment efficace il faut aussi ensuite de la distance de l ext riorit afin d tre objectif dans la mani re dont on r pond aux besoins QUELLES SPECIFICITES DE L OFFRE DU MOUVEMENT ASSOCIATIF ORGANISE Quels freins au d veloppement de l accompagnement 13 Dans notre secteur c est toujours une bagarre on est sans cesse oblig s de se battre pour faire reconna tre la n cessit de l accompagnement associatif et sa l gitimit il faut sans cesse justifier les moyens demand s pour cette fonction 14 L accompagnement d pend de beaucoup de param tres d abord des moyens c est s r en temps aussi mais ensuite c est beaucoup une histoire de personnes de sensibilit s de r seaux et de la mani re dont ils sont organis s c est ce qui explique que souvent l accompagnement n est pas formalis Quels types d accompagnement 15 Les f d rations ou coordinations ne sont pas forc ment identifi es y compris par leurs propres membres comme tant en mesure d accompagner les associations c est un vrai probl me Je ne suis pas s r qu une association qui rencontre un pro
46. parer des comp titions et des performances Les modes de relations institu es par les entra neurs peuvent laisser plus ou moins de place au sportif La m me distinction pourrait tre faite propos de la direction d acteurs ou d artistes On peut retrouver ici la Un processus 78 probl matique de l asym trie entre accompagnateur et accompagn dans la dur e gt Domaine clinique des soins m dicaux et hospitaliers de la psychoth rapie et de la psychanalyse la souffrance humaine ne peut faire l conomie de l accompagnement autant dans la perspective d une gu rison d un r tablissement d une r habilitation que dans celle de rechercher des ressources pour la supporter et la comprendre l assumer en vue de mieux la combattre En ce sens la pr vention le d pistage le diagnostic le pronostic et la th rapeutique les soins eux m mes supposent bien des d marches d accompagnement se r f rant toujours une dur e La coop ration Echanges et des malades avec les soignants en vue de leur gu rison de communication l am lioration de leur tat appara t ainsi fondamentale d o la n cessit du dialogue de la communication de la compassion travers des changes qui ont aussi des effets psychoth rapeutiques gt Domaine des solidarit s et de la coop ration internationale les divisions de la plan te entre Nord et Sud pays d velopp s et pays en voie de d veloppement entretiennent des besoins d ai
47. pr voient les diff rentes tapes de l accompagnement et sp cifient pour chaque tape la forme information formation accompagnement individuel ou collectif et le type d acteur et ou le dispositif devant tre mobilis s CRIB CROS CDOS MSJS DLA Travailler sur le sens et rechercher les compl mentarit s du niveau national au niveau local entre les acteurs DLA C2RA CNAR pouvoirs publics mouvement associatif sportif permet ainsi au CNAR Sport de promouvoir l utilit du dispositif DLA dans les op rations concourant la structuration du secteur sportif gt Favoriser l implication des acteurs du mouvement associatif sportif tous les chelons du dispositif d accompagnement DLA Les actions du CNAR Sport visent favoriser et syst matiser le positionnement des acteurs du mouvement associatif sportif notamment les CROS CDOS CTOS en tant que membres experts sectoriels des comit s de pilotage et d appuis pour favoriser la prise en compte des sp cificit s du secteur sportif en tant que prestataires sur les ing nieries n cessitant une expertise sectorielle forte et pour lesquelles le mouvement sportif a d velopp des comp tences et des savoir faire adapt s IV ILLUSTRATIONS DE L ACCOMPAGNEMENT DANS LE SECTEUR gt AU NIVEAU LOCAL Plusieurs formes de soutiens peuvent tre mises en vidence au plan local dont LES CENTRES DE RESSOURCES ET D INFORMATIONS DES BENEVOLES CRIB Parmi
48. s de l accompagnement sectoriel appara t clairement avec l action des CNAR Il joue un r le d cisif dans l ing nierie des f d rations et groupements associatifs pour des outils et m thodes d accompagnement ensuite d clin s territorialement Pouvons nous imaginer que cette architecture centre d appui nationaux coordinations associative centres d appuis r gionaux mouvement associatif r gional puisse tre pertinente pour penser les futurs enjeux de l accompagnement par et pour les associations Certains enjeux apparaissent en effet incontournables les fusions d associations gestionnaires les besoins de financement des associations et leur meilleure bank risation la mutualisation des moyens au niveau local ou r gional pour pouvoir par exemple utiliser les fonds europ ens la gouvernance et la gestion responsable des associations cf labels gouvernance l valuation syst matique des politiques publiques cf politique de la ville Tous ces enjeux sont amen s par les pouvoirs publics et ne circonscrivent pas l ensemble des besoins associatifs Demain c est dire d ici la fin de l ann e il faudra n anmoins se positionner politiquement sur les nouvelles orientations des dispositifs d Etat DLA et Vie associative 89 Annexe 9 L ACCOMPAGNEMENT DES ASSOCIATIONS SPORTIVES E CNOSF CNAR SPORT l LES ASSOCIATIONS SPORTIVES Avec 207 000 associations sportives dont 175 000 affili es une f d rat
49. ses fonds territoriaux font partie des principaux porteurs de DLA est l op rateur du CNAR financement dans le cadre de ce dispositif Ainsi originellement tourn vers l ing nierie financi re en direction des entreprises notamment de l IAE insertion par l activit conomique l enjeu de leur implication dans le dispositif est l largissement de leur accompagnement au secteur associatif et la construction d une offre de financements adapt s en direction du secteur L accompagnement financier merge ainsi comme un maillon particulier de l accompagnement des associations Ainsi par exemple 21 des ing nieries financ es par le DLA en direction des associations en 2006 le sont sur des th matiques financi res recherche de financements fiscalit comptabilit gestion financi re contre 15 en 20057 Sur cet aspect des acteurs associatifs s interrogent sur l mergence de cette th matique de l accompagnement financier et ses cons quences sur le soutien apport la vie associative et mettent en avant les risques de perte de sens du projet associatif s il se trouve noy dans les probl matiques financi res sans prendre en compte son sens et sa dimension associative Certains s interrogent m me sur la pertinence de l intervention d op rateurs financiers dans l accompagnement des associations N anmoins les probl mes de gestion financi re des projets associatifs 23 www franceactive org www solfia org
50. sports est de longue date initiateur de dispositifs d accompagnement transversaux la vie associative et compte parmi ses missions la clarification des relations entre services d concentr s de l Etat dispositif DDVA MAIA et plus particuli rement le soutien aux associations sans salari s CRIB GIP RIG A cette action s ajoute celle du minist re de l emploi avec le dispositif DLA transversale la vie associative elle aussi mais sp cialis e sur la fonction employeur et la dimension conomique du secteur associatif Enfin les collectivit s territoriales ont un r le croissant dans le soutien l accompagnement des associations soit par leurs apports financiers soit par la mise en place de dispositifs comme nous le verrons dans les approches r gionales gt Modalit s d implication de l tat Le dispositif DDVA MAIA constitue la prise en charge d une fonction d accompagnement par les fonctionnaires des services d concentr s de l Etat parfois m me de la recherche d articulation entre les pratiques de l ensemble des acteurs de l accompagnement sur les territoires lors de la construction des tats des lieux d partements des lieux d information d accueil et d appui aux associations par les DDVA Dans le cadre du GIiP RIG l intervention de l Etat se traduisait par une proc dure de labellisation mais la mise en place op rationnelle est confi e d autres acteurs Dans ce cas ils sont priv s associati
51. un r seau r gional d accompagnement coordonn et optimis et l association a pour mission de f d rer les op rateurs intervenant en accompagnement Son action est donc au service des DLA des porteurs de projets associatifs et cr ateurs d emplois des t tes de r seaux et des partenaires institutionnels des politiques de d veloppement conomique et de d veloppement local animation du r seau des DLA pilotage de plans d tude sur l utilit sociale organisation de forums th matiques r alisation et promotion d outils de communications et d outils techniques etc Premiers travaux Les premiers travaux du PLUS ont consist en La r alisation d une cartographie des prestataires DLA Une tude sur les r seaux associatifs et leurs relations aux DLA notamment sur les accompagnements propos s par les r seaux et les modalit s d articulation souhait es avec le DLA L objectif est de participer la construction d une charte de bonnes pratiques entre r seaux associatifs et DLA sur la r gion 7 Chambre R gionale de l Economie Sociale de Lorraine http www cres lorraine org 46 3 1 4 El ments d analyse Ces d marches ont en commun la volont de clarifier et d am liorer le processus d accompagnement sur les territoires et d organiser la compl mentarit entre acteurs e El ments de m thode Choisir une chelle pertinente Pour l Ain c est au niveau d partemental que l exp rimen
52. 1 2 2 1 L accompagnement financier un maillon de l accompagnement 21 2 22 Les maisons des associations 22 2 2 3 Les points d appui la vie associative 23 Illustration l APROVA 84 25 2 3 L offre du mouvement associatif organis l accompagnement de secteurs de la vie associative 26 2 3 1 La double mission des regroupements associatifs 26 2 3 2 Une expertise transversale un secteur un soutien collectif 28 2 3 3 L expertise sectorielle au service d un soutien individualis aux projets 29 2 3 4 El ments d analyse 31 La pr sence de pratiques de soutien non valoris es 32 La particularit des accompagnements sectoriels 32 L ouverture des pratiques d accompagnement 33 Densit et fluidit des r seaux 33 La probl matique du partenariat regroupements associatifs pouvoirs publics dans l accompagnement 33 2 4 Conclusion 36 2 4 1 Essai de typologie de l offre 36 2 4 2 La n cessit d une approche territoriale et sectorielle de l accompagnement 38 2 4 3 Les zones d ombres du processus d accompagnement l appr hension des besoins le suivi et l valuation des pratiques 38 La question des besoins 39 La question du suivi des structures et de l valuation 40 Ch 3 LA RECHERCHE DE COMPLEMENT ARITES UNE QUESTION CENTRALE 41 3 1 L articulation au niveau territorial 42 3 1 1 Au sein d une m me structure et au niveau d partemental exemple de l Ain 42 3 1 2 Au niveau bi d partemental
53. Il est galement l aboutissement de r flexions de travaux internes et du travail interassociatif anim au sein de la CPCA AVERTISSEMENT La CPCA s est appuy e sur ce travail d enqu te pour laborer des propositions chapitre 4 Celles ci sont le r sultat de d bats et d une validation des instances de la CPCA En cons quence elles n engagent que la CPCA Pour illustration la fiche r alis e par le CNOSF CNAR sport est disponible en annexe 9 1 1 3 Sch ma r sumant la d marche de la recherche action La recherche action repose sur la m thodologie suivante Premi re phase Premier groupe de Deuxi me phase Deuxi me groupe de d enqu te men e par la travail inter associatif d enqu te men e par travail inter associatif Fonda tat des lieux g n ral et la Fonda D bat sur des solutions entretiens synth se constats tude sectorielle et d am lioration de documentaire 4 juiliet 2007 r gionale l accompagnement Mai juin 2007 Ao t Septembre 2007 20 septembre 2007 Rapport d tude de la Fonda 23 octobre 2007 y S minaire sur le soutien la vie associative 29 novembre 2007 Mise en d bat largi 60 90 personnes de positions et de propositions pour consolider l accompagnement pour les associations L Adoption par le Conseil d administration de la CPCA des positions et propositions D cembre 2007 Publication sp ciale de la CPCA communication sp
54. LES DE L ACCOMPAGNEMENT Diff rentes types d acteurs interviennent dans le soutien aux associations du secteur A CNOSF et ses structures d concentr es CROS CDOS CTOS pour l organisation d actions de formations qualifiantes ou non gt formations de dirigeants la mise en place d un service d information notamment dans le cadre des CRIB accompagnement au montage de projet A Minist re en charge des Sports et ses services d concentr s DRJS DDJS CREPS pour l organisation d actions de formations qualifiantes d informations la mise en place de politiques de pr vention de politiques ducatives de politiques d emploi F d rations sportives et leurs structures d concentr es Comit s r gionaux ou ligues Comit s d partementaux pour les d clinaisons des priorit s f d rales la gestion technique et administrative des disciplines actions de formations techniques formations de dirigeant organisation de l activit le relais d information Collectivit s territoriales Conseils r gionaux Conseils g n raux Structures Intercommunales Communes pour la mise en uvre selon leurs comp tences de politiques de formation professionnelle le soutien la vie associative le d veloppement de politiques ducatives et d insertion Associations Profession Sport CROS Comit R gional Olympique et Sportif CDOS Comit D partemental Olympique et Sp
55. MOUVEMENT SPORTIF Le secteur est structur selon e une logique pyramidale avec la base les associations sportives et au sommet les f d rations nationales les ligues et comit s sportifs assurant le r le de relais r gionaux et d partementaux e une logique transversale avec le Comit National Olympique et Sportif Fran ais CNOSF regroupant l ensemble des f d rations les Comit s R gionaux et D partementaux Olympiques et Sportifs CROS CDOS et CTOS dans les TOM et collectivit s d Outre mer regroupant au niveau r gional et d partemental les ligues et comit s sportifs Le r le du CNOSF est double 88 Fiche r alis e par le CNOSF et le CNAR sport 8 Sources cnar sport franceolympique com 90 e Tout d abord et en vertu de la Charte Olympique il constitue l unique repr sentant du CIO sur le territoire fran ais et m ne un certain nombre de missions ce titre s lection des athl tes en vue des Jeux Olympiques promotion des principes fondamentaux et des valeurs de l Olympisme organisation de la Journ e Olympique le 23 juin chaque ann e e Ensuite en vertu de la loi fran aise et de ses statuts il a vocation unir en son sein les f d rations sportives fran aises et donc indirectement les clubs affili s ces derni res et l ensemble des licenci s Il est le repr sentant de l ensemble du mouvement sportif fran ais A ce titre le CNOSF Est l interlocuteur privil gi
56. RIT S UNE QUESTION CENTRALE Cet aspect a tr s vite merg lors des entretiens avec les acteurs de l accompagnement La diversit des pratiques des acteurs leurs sp cificit s et diff rents objectifs constitue une richesse de l accompagnement et l uniformisation des pratiques que ce soit au sein d un m me dispositif au sein du mouvement associatif organis ou pour l ensemble des acteurs intervenant dans l accompagnement n appara t pas souhaitable C est ainsi que la question de l articulation des pratiques d accompagnement est apparue comme un enjeu fondamental permettant une harmonisation des pratiques sur les territoires ou dans des secteurs particuliers Cette optique permet ainsi de pr server les sp cificit s de chaque acteur de mutualiser les pratiques d am liorer la fluidit entre besoins et ressources sans appauvrir le processus d accompagnement L un des objectifs de la seconde phase d enqu te fut ainsi de pr ciser les enjeux de l accompagnement au sein de trois secteurs sport ducation populaire culture et dans trois r gions Lorraine PACA Picardie et de se pencher plus avant sur des pratiques de collaboration entre acteurs de l accompagnement afin de voir comment se construisent les compl mentarit s Nous avons ainsi analys cet aspect amp Au sein d une m me structure L articulation des fonctions de maison des associations de point d appui et DLA au sein de l AGLCA Bourg
57. S du 25 f vrier 2003 5 Voir ce sujet le cahier des charges des CRIB sur le site du minist re de la jeunesse et des sports A leur mise en place ils agissent aupr s des b n voles sportifs principalement les associations ne disposant pas de salari s puis leurs missions sont largies l ensemble des associations suite la Conf rence nationale de la vie associative organis e en 2006 Organisation du dispositif Des associations principalement des associations profession sport des CROS et CDOS sont labellis es par un comit de s lection et encadr es par un cahier des charges et des postes FONJEP leur sont attribu s afin d appuyer leur mission Ils sont pr sents dans chaque d partement et suivis par le minist re de la jeunesse et des sports au niveau national En avril 2007 134 CRIB sont pr sents sur l ensemble du territoire 4 Comit s R gionaux et D partementaux Olympiques et Sportifs d clinaisons territoriales du Comit National Olympique et Sportif Fran ais le CNOSF gt Le dispositif DLA C2RA CNAR Origines Dans la perspective du soutien la consolidation des activit s nouveaux services emplois jeunes et dans la continuit d un pr c dent partenariat entre la Caisse des D p ts et Consignations CDC et l Etat un accord cadre de 2001 fait de la CDC un op rateur majeur de la consolidation et de l accompagnement des activit s vis es par le dispositif NS EJ o
58. a prise en compte des limites et obstacles la r alisation de ces objectifs L objectif de valorisation de l accompagnement par et pour les associations est un objectif de long terme compte tenu d un certain nombre de limites et d obstacles que le mouvement associatif organis doit analyser et d passer le probl me de lisibilit des pratiques l importance de la demande et la diversit des besoins la question de la qualification des acteurs la question de la p rennit de l offre la question du suivi le manque de concertation entre acteurs et les logiques de concurrence les ph nom nes d interaction entre l offre interne et les dispositifs externes la diversit et la faiblesse des mod les conomiques 4 La valorisation du mouvement associatif organis et ses sp cificit s Consid rant que l accompagnement ne peut tre envisag seulement travers des d marches dispers es aupr s d associations particuli res le r le des regroupements associatifs comme ressources et outils de capitalisation au sein du processus d accompagnement est essentiel la double mission des regroupements animation et soutien le soutien collectif comme dimension fondamentale de l accompagnement l expertise des r seaux au service de pratiques individualis es le sens au service de la technique la technique au service du sens _ l interd pendance des dimensions qualitatives et quantitatives 57 __ l inscription
59. agnement dans la proximit et apportent un appui principalement aux associations locales Une autre mani re de faire des distinctions consiste identifier des dimensions de l accompagnement Paul MUMBACH CPCA Alsace voque les travaux du r seau SARA en Alsace r seau issu de l ancien GIP RIG qui a identifi trois niveaux d accompagnement Le premier niveau consiste accueillir informer du conseil simple ou g n raliste et orienter des demandes vers les acteurs pertinents Le second niveau comprend des prestations telles que des formations ou du conseil plus sp cialis Enfin un troisi me niveau concerne les pratiques d accompagnement des organismes de soutien la vie associative Il s agit de pratiques bien sp cifiques puisqu elles ne s adressent pas directement aux associations mais aux structures qui accompagnent les associations Des outils de travail une m thodologie des bases de donn es les changes internet et la documentation commune servent de support ce type d accompagnement De la m me mani re Henri FAURE voque son exp rience avec le centre de ressources de la Fonda Rh ne Alpes ayant travaill sur la notion d accompagnement La Fonda Rh ne Alpes a identifi trois niveaux d accompagnement en fonction de la nature de la pr sence de l accompagnateur et des objectifs vis s Quand celle ci est de courte dur e et discontinue il s agit d une action d interface travail d orientation d informa
60. agnement des acteurs associatifs et la mise disposition de ressources 2 2 3 Les points d appui la vie associative Les structures points d appui existaient d j avant la mise en place du dispositif GIP RIG qui a entra n la labellisation de la plupart d entre eux d autres se sont formalis s l occasion de ce dispositif puis suite la fin du GIP certaines ont poursuivi leur action et se sont parfois regroup es avec d autres structures d appui Les points d appui ont le plus souvent un rayonnement d partemental Malgr leur diversit on peut d gager des grandes logiques dans leur action ils sont des acteurs de l accompagnement g n raliste de proximit concernant la forme de leur action puisqu elle comprend aussi bien de l accueil de l information du conseil personnalis de la construction d outils de la formation et comporte donc des accompagnements individuels et collectifs leurs domaines de comp tence ils accompagnent le fait associatif et son d veloppement diff rentes tapes cl formalisation ou volution du projet aide la cr ation du premier emploi ou la fonction employeur d veloppement d activit s recherche de financements etc ou de mani re ponctuelle dans la r solution d un probl me et d veloppent donc des comp tences dans des domaines vari s organisation interne ressources humaines gestion communication etc ils peuvent s adresser des associations
61. aires des accompagnements DLA Cela induit un changement de regard des pouvoirs publics sur les mouvements associatifs qui ne peuvent continuer la collaboration strat gique par exemple dans les comit s de pilotage avec les r seaux en raison de la probl matique du juge et parti Soisick RETAILLEAU CPCA Centre CROS Centre Pourtant l int gration de repr sentants du mouvement associatif organis appara t comme n cessaire afin d apporter la sp cificit associative de sa vision de l accompagnement dans un dispositif public Christophe BOYER Fonda voque en effet une ligne force de l accompagnement qui repose sur la pr sence des acteurs associatifs lors de l laboration des dispositifs publics d accompagnement mais galement dans leur fonctionnement au sein des comit s de pilotages Cette distinction faite par les pouvoirs publics n cessaire mais p rilleuse entre aspects techniques et politiques de l accompagnement appara t probl matique D autres exp riences o se croisent les dimensions territoriales et sectorielles de l accompagnement sont int ressantes En r gion PACA une exp rimentation visant travailler sur la connaissance et la reconnaissance entre acteurs et compl mentarit s entre dispositifs a t initi e par la CRESS et le FSPVA Virginie LIMOUSIN FSPVA explique qu il est important d identifier les pratiques des diff rents acteurs de l accompagnement de les faire dialoguer afin de cla
62. ales quel que soit leurs secteurs d activit ce qui passe d abord par l accueil information et le soutien logistique mise disposition de bureau ou de salles de r union domiciliation besoins en mat riel gestion de la paye etc mais aussi souvent par du conseil et des formations destination des acteurs associatifs Elles soutiennent donc les associations sur l ensemble des aspects de la vie des structures formalisation et volution du projet aide la cr ation du premier emploi ou la fonction employeur d veloppement d activit s recherche de financements probl mes divers rencontr s et peuvent d ployer des comp tences tr s vari es organisation interne ressources humaines gestion etc Les maisons des associations au del du soutien au projet des structures r pondent galement au besoin des associations locales d entrer en contact les unes avec les autres par la rencontre et l change de se faire conna tre et de promouvoir leurs actions aupr s du public Elles sont donc galement des maillons de l accompagnement au dynamisme de la vie associative locale C est ce r le majeur pour le d veloppement de la vie associative que souhaite promouvoir le RNMA R seau National des Maisons d Associations n en 1994 compos de professionnels de maisons d associations d lus de ces maisons de responsables administratifs et d experts Son objectif est de conseiller les collectivit s territoriales dan
63. analyse des pratiques et acteurs de l accompagnement 10 CHAPITRE 2 LES ACTEURS DE L ACCOMPAGNEMENT Plus que de dresser un panorama d ensemble exercice difficile en raison de la multiplicit des acteurs et de la diversit des pratiques plus ou moins formalis es une partie des soutiens rel ve de relations interpersonnelles et coordonn es il s agit ici de consid rer les principales pratiques d accompagnement en direction des associations On peut globalement distinguer trois grandes logiques d une part des pratiques et dispositifs encadr s ou coordonn s par les pouvoirs publics d autre part des pratiques d acteurs ou de r seaux dont la mission principale est le soutien aux associations enfin des pratiques qui s inscrivent parmi les missions de regroupements associatifs notamment les coordinations et f d rations de la CPCA 2 1 Les initiatives publiques Les initiatives publiques sont une composante importante de l accompagnement pour les associations aujourd hui l Etat et les collectivit s locales s investissent en effet particuli rement depuis une vingtaine d ann es dans l objectif de soutien et d apport d expertise aux associations au del de leurs apports financiers Il existe d abord des dispositifs de soutien ou centres de ressources dans des secteurs particuliers comme les centres de ressources des politiques de la ville ou les centres ressources handicap les points d appui envie d a
64. ance p jorative qui reposerai sur le caract re anormal ou pathologique de l accompagn Ainsi s av rera durant des si cles le primat de l instruction de l enseignement et des apprentissages mod lis s de l information privil giant les trajectoires sur l ducation proprement dite reconnaissant mieux les cheminements et laissant leurs places la communication et la relation gt Domaine de la formation professionnelle et de l ducation continue des adultes la formation professionnelle des ouvriers de qualit s effectuait jadis travers les rites du compagnonnage La modernisation et l organisation scientifique du travail ont abouti des formations plus standardis es La formation continue incarne une forme p dagogique de formation ou l exp rience acquise par les apprenants est davantage prise en compte Ceux ci se retrouvent Adaptation aux plus facilement associ s ce type de d marche et c est en ce sens trajectoires qu il est possible de parler d accompagnement Les probl matiques de reconversion d orientation ou de recrutement n cessitent en effet des solutions qui peuvent varier d une trajectoire l autre gt Domaine sportif les fonctions et les r les de l entra neur sportif qu il s agisse de sports individuels ou collectifs aboutissent une d marche d accompagnement La relation avec les sportifs s y trouve explicitement inscrite dans une dur e Il s agit de les pr
65. appui technique aux ONG notamment Appui pour l acc s aux financements fran ais europ ens internationaux Appui au renforcement institutionnel et organisationnel cr ation en 2007 d un fonds le FRIO qui finance de la formation du conseil ou de l accompagnement individuel des ONG la r alisation d tudes l organisation d ateliers de partage etc Appui au renforcement des capacit s op rationnelles notamment en partenariat avec le F3E qui promeut le d veloppement de l valuation externe Le F3E est une association qui se positionne comme un tiers exigeant entre ONG et collectivit s d une part et entre ONG et prestataires d autre part Il joue ainsi le r le d interface diagnostique les besoins des ONG cahier des charges questions valuatives et les met en relation avec des experts La coordination d veloppe ainsi des outils et m thodes de travail collectif information conseil etc et des d marches individualis es d accompagnement sur des th matiques particuli res Une attention particuli re est donn e la capitalisation de ces accompagnements individuels et ses b n fices collectifs pour l ensemble du r seau 48 F3E Fonds pour la promotion des Etudes pr alables des Etudes transversales et des Evaluations http f3e asso fr 29 L UNIOPSS dispose d un service documentaire labore diff rentes publications dite des ouvrages techniques gestion droit management
66. associatif et de mener une r flexion sur leurs significations et cons quences La question de l accompagnement est donc au c ur de ses r flexions car elle est li e aux besoins d une vie associative en perp tuelle volution et concerne non seulement les associations fortement structur es mais aussi les dynamiques associatives nouvelles Emmanuel GAGNEROT charg de mission la CPCA voque le contexte de la recherche action A l origine de l tude se trouve la volont d ouvrir le dispositif DLA au mouvement associatif organis On constate en effet que peu de coordinations ou f d rations sont prestataires d ing nieries alors que l accompagnement fait bien souvent partie de leurs missions Pour quelles raisons Comment am liorer les collaborations entre les prestataires priv s classiques et le mouvement associatif organis Plus g n ralement une poque o les dispositifs publics d accompagnement de la vie associative se multiplient comment le mouvement associatif organis peut il valoriser ses comp tences et apporter son expertise dans le cadre d un dispositif public Ces questionnements conduisent donc interroger plus largement la notion d accompagnement associatif la sp cificit de 81 l accompagnement d velopp par le mouvement associatif organis et la question de l articulation entre les diff rentes pratiques d accompagnement CONSTATS ET EXPERTISES DES PARTICIPANTS Isabelle FOUCHER charg
67. associations gt accueil et conseil personnalis L association est entour e d un r seau de professionnels aux comp tences compl mentaires qui peuvent intervenir VV YV si besoin dans le cadre d un accompagnement plus sp cialis De plus l APROVA 84 est partie prenante de la d marche initi e dans le cadre du r seau national des maisons d associations la mise en place d observatoires permanents de la vie associative 3 3 www aprova84 org 25 Cette fonction est op rationnelle APROVA 84 depuis 2006 l observatoire est constitu de trois coll ges rassemblant lus du mouvement associatif professionnels et universitaires Son objectif est de mieux conna tre le tissu associatif vauclusien de pouvoir valuer les probl matiques et besoins des associations afin d am liorer l efficacit des r ponses apport es Cette initiative vient enrichir l tude r alis e par la structure sur Les cr ations d associations en Vaucluse entre 1997 et 2005 et vient consolider la connaissance des probl mes et besoins que permet la fonction de point d appui gr ce une approche plus globale sur l ensemble du d partement pour une connaissance plus fine de la diversit des associations qui y agissent Au del la fonction d observatoire est un outil pour la connaissance la valorisation et le d veloppement de la vie associative dans le d partement Actuellement un premier travail de traitement de
68. associative dans les 16 Pays de la r gion picarde Ainsi l inscription dans des dynamiques plus g n rales autour de l accompagnement et du soutien la vie associative o s impliquent une diversit d acteurs favorise la mise en uvre de ces d marches 48 e Une r flexion sur l offre pour se rapprocher des besoins Cette r flexion sur les processus d accompagnement sur les territoires permet de s interroger sur la question des besoins associatifs dont nous avons vu qu elle tait importante pour l adaptation des offres d accompagnement Dans l Ain l tude sur le projet de PRVA s interroge ainsi sur les modalit s selon lesquelles ont peut faire descendre les informations sur l offre d accompagnement aux associations ainsi que faire remonter leurs difficult s et besoins L tude a ainsi choisi les CDRA comme chelle pertinente comme chelon relais entre l chelon d partemental et les associations locales Le PRVA aurait ainsi un r le de plateforme de r orientation vers les ressources pertinentes Mais l tude constate que l chelle de r f rence pour les associations est le plus souvent la commune Ainsi l id e de tenir des permanences des CDRA dans les communes ou intercommunalit s du d partement est voqu e En Picardie un travail est organis l chelle des 16 Pays composant la r gion et un projet de la CPCA vise former des GAP groupes associatifs de Pays qui seraient des
69. associative et f d rative le COJEP a t l initiative de la cr ation d associations au service de la vie associative un centre de formation des cadres de la vie associative lADEPPA en 1963 la maison des associations de Metz le centre de renseignement et d information jeunesse famille le CRI BIJ le groupement d employeurs GEVA La cr ation prochaine d un portail de services la vie associative en Moselle se situe dans le prolongement de cette mission M thode Le DLA est port par le COJEP travers un comit ex cutif r unissant le pr sident du COJEP les deux salari s du COJEP chef de projet et assistante de direction ainsi qu au moins quatre accompagnateurs de projets issus des r seaux du COJEP responsables associatifs b n voles et cadres associatifs salari s choisis en fonction de leur comp tence et des dossiers trait s Au total le travail est r parti entre les salari s du COJEP et les accompagnateurs de projets de son r seau en 2 5 emplois en quivalent temps plein ETP dont une partie est r alis e par les f d rations Le comit ex cutif intervient lors de l laboration du diagnostic et du plan d accompagnement ainsi que lors du suivi des ing nieries Le DLA est entour par un comit de pilotage associant la DDTEFP la DDJS le Conseil R gional le Conseil G n ral la CRESL la CPCA la CDC et la CAF Son comit d appui est compos de personnes ressources des servi
70. ation et au fonctionnement de l association elle m me au capital humain qui la compose b n voles et salari s Elle doit amener les associations assurer leur ancrage territorial par la formalisation d un projet associatif sportif s inscrivant dans un contexte tant national que local tout en se positionnant comme de v ritables acteurs de la soci t civile Si au sein du mouvement sportif le recours massif aux dispositifs d aide l emploi a contribu d velopper l activit sportive la prise en compte du processus de professionnalisation dans sa 91 globalit tel que d fini ci dessus n a que tr s faiblement t effectu e et l tendue des enjeux inh rents la fonction employeur peu ou mal valu e par les associations BESOINS des associations sportives Face ces constats plusieurs besoins en mati re d accompagnement du secteur sont identifi s e Pour les associations locales consolidation du projet associatif d veloppement des activit s et ancrage territorial des actions accompagnement la fonction employeur structuration interne de l association structuration financi re et diversification des ressources de financements e Pour les associations relais qualification des acteurs Afin de r pondre ces besoins diff rentes formes d intervention sont identifi es information formation conseil suivi personnalis et diff rents acteurs mobilis s ACTEURS C
71. ations employeur l accompagnement des associations d un secteur particulier etc 7 Voir la fiche origines et applications du terme accompagnement r alis e dans le cadre de l tude en annexe 7 Il implique galement un ensemble d acteurs qui se mobilisent pour le d veloppement de la vie associative sur un aspect particulier emploi la vie quotidienne etc Dans ces ensembles de d marches l accompagnement comporte deux niveaux l accompagnement des structures le soutien l accompagnement l intervention d acteurs qui qualifient et appuient les intervenants directs tels que les r seaux des points d appui le r seau national des maisons d associations les t tes de r seaux associatives les C2RA CNAR et Avise dans le cadre du DLA etc Enfin l accompagnement d signe un processus global l ensemble des d marches et des acteurs qui interviennent en r ponse aux besoins associatifs afin de soutenir les projets par l apport de comp tences On parle ici de l accompagnement pour les associations C est dans cette optique que se situe cette recherche action on s interroge sur les modalit s selon lesquelles les besoins et demandes des associations rencontrent une offre de comp tences adapt es pour y r pondre assurer le suivi des structures associatives dans le temps dans le but de d velopper ou de renforcer leurs projets On ne peut donc restreindre ce processus aux d marches particuli res d
72. bl me ou qui a besoin se tourne naturellement vers sa t te de r seau 16 le cadre du dispositif dla ne permet pas aux associations d exprimer leur savoir faire en mati re d accompagnement En m me temps je ne sais pas si beaucoup de t tes de r seaux sont en mesure de l exprimer clairement afin de se positionner 17 On n emploie pas forc ment le terme d accompagnement mais il y a les services rendus aux adh rents a peut tre de l information des interventions en assembl es g n rales sur un th me particulier un site internet un cadre d changes de pratiques Cela peut aussi consister jouer le r le de relais de dispositifs publics ou de mesures gouvernementales ou l gislatives 18 Les coordinations font des choses en direction de leur membre qui ne sont pas assimil es de l accompagnement alors qu elles en ont les caract ristiques Les fonctions de facilitateur de mutualisateur de coordinateur d initiatives etc Tout ceci concerne aussi l accompagnement 19 Les r seaux vont droit dans le mur selon moi s ils se placent en concurrence avec des cabinets de consultants sur certains aspects on le voit dans certaines r ponses des appels d offres des dla Je crois cependant qu il est possible pour les r seaux de revendiquer la place de maillons particuliers et indispensables de l accompagnement 20 Il y a plusieurs maillons dans l accompagnement Une t te de r seau par ex
73. bsidiarit c est dire la mutualisation tous les niveaux de l organisation associative des offres d accompagnement par et pour les associations L encore la mutualisation ne se d cr te pas elle s organise en responsabilisant les acteurs associatifs Par exemple en leur donnant les moyens de valoriser leur r flexions et programmes sur le sujet Force est de constater aujourd hui quelques rares exceptions pr s que les f d rations coordinations ou regroupements associatifs ne peuvent pas faire financer le volet accompagnement dans le cadre de leurs conventions d objectifs avec l Etat La valorisation de ce service aux membres est consid r e comme du fonctionnement interne A partir de cette logique le financement des activit s d accompagnement rel verait des ressources propres de l association Il faut en finir avec cette hypocrisie et r habiliter sous conditions d objectifs et d valuation des processus et des r sultats un financement de la fonction d accompagnement par et pour les associations 56 Cette concertation nationale est un pr alable la d finition d objectifs partag s concernant l action publique d accompagnement par et pour les associations Elle devrait amener la formalisation d engagements r ciproques sur le sujet dans la logique de la Charte des engagements de 2001 Elle pourrait en constituer une d clinaison th matique Cette formalisation g n rale permettrait ensuite d engag
74. c d accro tre la connaissance du terrain l observation du tissu associatif auquel on appartient et ses besoins 7 Au d part l accompagnement c est d abord de l coute puis de la distance et la n cessit de sortir de l urgence de prendre le temps pour avoir du recul redonner son temps au projet associatif 8 Ce que les associations disent souvent c est qu elles ont besoin de financements Or justement l accompagnement consiste aller au del de a questionner le projet et sa pertinence dans le contexte actuel Bien souvent les probl mes des associations sont internes Quels acteurs 9 Il y aurait un probl me si l accompagnement tait seulement d livr par les coordinations ou les f d rations qui sont affinitaires L offre globale d accompagnement doit permettre le d veloppement de la vie associative dans toute sa diversit 10 Dans l accompagnement associatif il est important de diversifier les expertises auxquelles on fait appel y compris de s ouvrir aux comp tences du secteur marchand traditionnel condition de voir comment cette culture peut s adapter aux exigences du secteur associatif et ses projets 67 11 Pour les formations il est important de faire appel des comp tences expertes mais je crois qu il faut d abord chercher en interne dans le r seau les personnes qui on pourrait faire appel pour qu ils viennent parler de leur exp rience a
75. ce de la LOLF Loi Organique des Lois de Finance ou le lancement de la RGPP R vision G n rale des Politiques Publiques se pose la question des modalit s d articulation entre les nouvelles exigences de rationalisation de l action publique et les modalit s d valuation de la participation des r seaux associatifs cette action Il s agit en effet de r fl chir la mani re de formaliser la plus value des r seaux associatifs dans ce contexte Plus largement dans les relations financi res entre pouvoirs publics et associations il semble que l volution des financements vers des activit s et des projets ponctuels et de moins en moins vers le fonctionnement des structures fragilise les initiatives existantes et freine la naissance de nouvelles En effet certaines fonctions d accompagnement des coordinations tiennent leurs missions traditionnelles formation information conseil mutualisation change de pratiques etc donc leur fonctionnement et sont moins valoris es dans le cadre de programmes d activit s limit s dans le temps et aux objectifs circonscrits En outre les difficult s financi res et la diversification des sources de financements ont conduit certains r seaux d velopper leurs activit s parfois dans des directions multiples et parfois privil gier leurs missions de revendications aupr s des pouvoirs publics au d triment du soutien leurs secteurs comme l ont voqu des responsables
76. ces de l Etat dont la MAIA avec laquelle le COJEP a d velopp une collaboration de personnes ressources de l conomie sociale le CDOS et l UDAF tant membres permanents des collectivit s Conseil R gional Conseil G n ral structures intercommunales et de personnes expertes r seau des missions locales banques mutualistes et mutuelles Lorraine Active La question de l articulation L une des vocations du COJEP est de constituer une force de proposition pour la cr ation d outils et de structures de soutien au service du d veloppement de la vie associative et c est dans cette perspective que lors de la mise en place du DLA il a souhait s impliquer dans le dispositif Le portage du DLA par le COJEP correspond ainsi au croisement des possibilit s offertes par un dispositif public avec les orientations d un mouvement associatif Il a choisi un mode de fonctionnement collectif adapt sa nature de regroupement associatif et souhaite affirmer sa sp cificit au sein d approches non seulement techniques et conomiques mais aussi qualitative des projets associatifs et de leur dimension ducative La vocation d une telle d marche est ainsi de se situer la crois e entre les valeurs d fendues par un regroupement associatif ses capacit s techniques et les dispositifs de soutien initi s par l Etat 7 Le regroupement s appelle alors le COJM Carrefour des Organisations de Jeunesse de Moselle puis pren
77. ciations provenant d une revendication ancienne des acteurs du mouvement associatif la n cessit d avoir des interlocuteurs identifi s au sein des minist res et des administrations centrales ainsi qu au sein des services d concentr s de l Etat La d signation des D l gu s D partementaux la Vie Associative DDVA date d une circulaire de 1995 mais c est apr s les Assises Nationales de la Vie Associatives organis es en 1999 que leur r le est renforc et approfondi et que les MAIA Mission d Accueil et d informations des Associations sont cr es Objectifs et publics b n ficiaires L objectif est de clarifier les relations entre Etat et associations dans les d partements faciliter la r ponse aux besoins associatifs en information et conseil et de communiquer sur les ressources disponibles et interlocuteurs r f rents au sein des services d concentr s de l Etat C est donc l ensemble de la vie associative qui est concern e par cette mesure 13 Organisation du dispositif Les DDVA principalement des fonctionnaires des directions d partementales de la jeunesse et des sports sont mis en place en 1995 dans chaque d partement puis une circulaire de 1999 dans la perspective d un renforcement du r le et de la mission des associations dans la vie sociale conomique culturelle ou sportive de notre pays souhaite renforcer leur r le et approfondir leur mission Is s entou
78. comme des points d appui la vie associative des maisons des associations des r seaux d veloppant des outils financiers ou de gestion etc Enfin des regroupements d associations f d rations unions coordinations etc se cr ent souvent dans un but de renforcement par le collectif et comptent parmi leurs principales missions des pratiques de soutien Au total un rapide tour d horizon montre une grande diversit des pratiques et des acteurs qui interviennent dans le soutien aux associations ce qui contribue cr er un sentiment de manque de lisibilit de stratification des dispositifs voire de concurrence entre eux Le point de d part de cette recherche action entreprise par la CPCA en collaboration avec la Fonda se situe dans cette pr occupation En effet les acteurs du mouvement associatif organis s interrogent sur leur faible implication dans le dernier dispositif public mis en place le DLA alors qu ils d veloppent de nombreuses pratiques en mati re de soutien la vie associative 1 a 15 2 r es Ma la Paul Quelles sont les ressources mobilis es pour accompagner in Les cahier de l accompagnement dition CARIF Poitou Charentes n 42 Dispositif Local d Accompagnement D s lors qu est ce que l accompagnement Qui en sont les acteurs et quelles sp cificit s peut on identifier dans leurs interventions Quel est le r le des pouvoirs publics Quel est le r le du mouvement associatif o
79. consid rable Avec environ 30 000 nouvelles cr ations nettes annuelles et 2 5 de croissance conomique par an la vitalit du ph nom ne associatif ne se d ment pas depuis une dizaine d ann es Ce renouvellement et ce rajeunissement des projets et des ressources humaines associatives t moignent du d sir d engagement de la population dans l action collective de proximit Une tendance qui s accompagne d une volution des motivations autour de logiques de sociabilit plus restreintes plus volatiles En ce sens l volution de la soci t r sulte de la vie associative comme celle ci agit sur le secteur associatif lui m me C est pourquoi la question de l accompagnement des associations est devenue une question centrale pour l avenir du monde associatif Les attendus sont cependant complexes et n cessitent une vision globale du sujet Il s agit en effet de penser l accompagnement selon plusieurs angles l volution structurelle de l organisation des mouvements associatifs l volution de l organisation territorialis e de la vie associative et de ses activit s l volution des mod les conomiques associatifs Par ailleurs la question de l accompagnement est aujourd hui largement trait e par une vari t d offres publiques et priv es nationales et locales Celles ci d terminent une vari t de contextes avec lesquels il faut pouvoir composer Si les interactions subies ou choisies entre les offres
80. d information services aux membres de mani re g n rale etc souvent non valoris es comme de l accompagnement en tant que tel et parfois des pratiques plus formalis es d appui leurs secteurs voire des dispositifs de soutien A noter que l accompagnement d velopp par les mouvements associatifs est plus souvent de nature collective formations alors que les dispositifs publics tels que le DLA sont dans une approche individuelle des besoins de chaque association Ainsi au del des caract ristiques tr s diverses et vari es de l accompagnement le but de la r union est de faire merger des questionnements communs aux acteurs du mouvement associatif organis 82 1 les dimensions de l accompagnement associatif Tout d abord il faut consid rer les strat gies des acteurs de l accompagnement Les dispositifs fondent leur action sur des priorit s d finies concernant les publics b n ficiaires et d veloppent ainsi des sp cificit s Julien Adda CPCA De plus chaque dispositif d veloppe une sp cificit selon son territoire ou secteur d action Ainsi par exemple les DLA se centrent sur les associations employeurs et visent au d veloppement ou la consolidation des emplois les CRIB sont orient s principalement vers les associations sportives et de petite taille malgr l largissement de leurs missions l ensemble des associations d cid e d but 2006 les maisons des associations ancrent leur accomp
81. d marches Ces structures interviennent dans trois domaines Le droit du travail et l emploi Le conseil juridique La recherche et la mobilisation de financements Et trois niveaux _ L information diffusion d un texte l gislatif par exemple L orientation vers une structure disposant d une certaine expertise comme par exemple l administration fiscale ou encore l URSSAF Le conseil et l expertise A ce jour 100 structures sont labellis es CRIB et contribuent largement au d veloppement des associations sportives sur l ensemble du territoire LES ACTIONS DE FORMATIONS ET DE CONSEIL DES CROS ET CDOS L information et les formations des CROS CDOS sur la Convention Collective Nationale du Sport CCNS Suite la signature de la CCNS le 25 novembre 2006 de nombreux CROS et CDOS ont suivi les sessions de formations du Conseil Social du Mouvement Sportif CoSMoS qui leur ont permis de faire de l information d une part et de former les associations sportives locales sur les enjeux de la CCNS et sur les modalit s de sa mise en uvre d autre part L objectif est de cr er des relais locaux qui peuvent par la suite transmettre l information l chelon local C est l exemple du CROS Provence Alpes http provencealpes franceolympique com rubrique formation et du CDOS Is re tous deux adh rents au CoSMosS qui ont form les dirigeants et les salari s de leur territoire la CCNS Beaucoup de CROS et
82. d utilit sociale cr atrices d emplois guide m thodologique Avise DLA Bilan d activit consolid ann e 2006 DLA bilan 2002 05 La lettre de l Avise sp ciale DLA n7 janvier 2 006 Article paru dans Association mode d emploi n54 sur le DLA Accord cadre entre l Etat la CDC et la CPCA relatif au d veloppement et au pilotage du r seau d accompagnement des emplois et activit s d utilit sociale Maisons des associations Article Association Mode d emploi d cembre 2004 Maison des associations au del de l outil Les fonctions techniques d une MDA h berger outiller accompagner document RNMA Outils de connaissance des associations document RNMA COFAC Rapport L impact sur la soci t des associations culturelles et de communication de la Cofac UNHAJ Programme de d veloppement 2007 09 102 Annexe 11 Sigles ADDIM association d partementale pour la danse et l initiative musicale AGLCA agence pour la gestion la liaison et le conseil aux associations AICAR association intercommunale d animation rurale ARDEVA association r gionale pour le d veloppement de la vie associative AVISE agence de valorisation des initiatives socio conomiques APROVA 84 association de promotion de la vie associative en Vaucluse CAF caisse d allocations familiales C2RA centre r gional de ressources et d animation CDC caisse des d p ts et consig
83. de et d assistance en mati re d urgence humanitaire de sant publique de d veloppement conomique et d ducation Des actions de coop ration mettent contribution des ONG et font appel des experts ou des consultants Une bonne partie de ces actions les plus s rieuses s appuyant sur des ONG mobilisant des consultants Partenariat et des coop rants de terrain peuvent galement tre consid r es comme des accompagnements de partenaires et d homologues nationaux gt Domaine de l entreprise l objectif ici consiste apporter un appui technique et ou strat gique aux acteurs du monde de l entreprise Cet accompagnement peut tre propos par des entreprises cabinets de consultants par des associations ou par des administrations publiques Les chambres de commerce et d industrie par exemple informent les acteurs et proposent leur expertise et des outils dans diff rents domaines et diff rentes tapes de la vie de Objectif de l entreprise cr ation reprise implantation diagnostic formation et d veloppement information recherche de financement qualit s curit environnement management communication intelligence conomique etc NB Une ambigu t est souvent relev e quant au statut r el de l accompagnateur Dans certains cas celui ci jouira d une plus grande autorit ou comp tence notamment dans les usages scolaires ou m dicaux Dans d autres cas ceux qui accompagnent des leaders
84. des pratiques d accompagnement o l on distingue e Les offres transversales ouvertes aux associations quel que soit leur secteur d activit amp Maisons des associations Certains points d appui et les r seaux de points d appui CRIB depuis l largissement de leurs missions Dispositif DDVA MAIA France active Dispositif DLA Au sein de ce groupe une autre distinction doit tre faite pour les dispositifs visant exclusivement la fonction employeur des associations amp DLA France Active e Les offres sectorielles propres un secteur de la vie associative CRIB avant leur largissement Centres de ressources des politiques de la ville et autres centres ressources sectoriels Certains points d appui Coordinations et f d rations associatives gt Une seconde distinction peut tre faite en fonction du champ de comp tences apport es entre e Les comp tences g n ralistes touchant l ensemble des aspects de la vie quotidienne des associations 36 amp Maisons des associations Points d appui DLA CRIB e Les comp tences sp cialis es dans un domaine particulier amp Les MAIA comp tences des services de l Etat et collectivit s France Active comp tences en ing nierie financi re e Les comp tences mixtes amp Coordinations et f d rations associatives comp tences sur le fait associatif mais aussi sp cialis es par secteur gt A partir d un croisement de ces deux axes publics b n
85. des pratiques ne peut se faire qu en mariant des indicateurs quantitatifs et qualitatifs dont le choix est hautement strat gique Cette question de l valuation est actuellement l objet de nombreux d bats Aussi pour beaucoup l appr ciation des besoins et l valuation des pratiques d accompagnement se passent de mani re informelle Le contact avec le terrain pour les accompagnateurs permet ainsi un mode de recueil des besoins par impr gnation gr ce une coute du secteur associatif et l observation de son volution De m me le suivi d un projet et son volution dans le temps peuvent ils tre permis par la territorialisation la proximit et l existence de lieux o se croisent les acteurs de la vie associative permettent d avoir des informations sur les volutions d un projet ainsi que par l inscription au sein de r seaux qui permettent un suivi des structures qui en sont membres Ceci tant la question devient celle des conditions d acc s ces lieux ou du cas des associations qui ne sont pas regroup es en collectifs ou f d r es On constate donc plusieurs manques dans les pratiques d accompagnement aujourd hui La connaissance des besoins associatifs et le mode de recueil sur les territoires ou au sein des secteurs permettant la construction d une offre adapt e Le suivi des structures dans le temps L valuation des pratiques 40 CHAPITRE 3 LA RECHERCHE DE COMPL MENTA
86. dh sion des associations la structure porteuse En outre certaines prestations particuli res sont payantes Lesquelles Combien La diversit des cas de figure ne nous permet pas d apporter des r ponses probantes ces questions Au total le manque de donn es ne nous permet pas une analyse comparative des mod les conomiques et des co ts de l accompagnement pour les associations Ce constat pose question Alors que laccompagnement appara t comme une probl matique centrale la question des co ts directs et indirects et la question de la nature et du degr d investissement des financeurs a merg lors de l enqu te comme un point sombre claircir gt La question des besoins L un des axes du guide d entretien concernait les modalit s selon lesquelles les offres d accompagnement se construisent notamment le mode de recueil des besoins des associations En effet la connaissance des besoins associatifs appara t comme une condition essentielle de l efficacit des accompagnements propos s Comment conna tre les besoins des associations Sur cette question les acteurs de l accompagnement mettent en avant une difficult une connaissance fine des besoins associatifs n cessite des proc dures de recueil complexes longues et co teuses donc difficiles mettre en uvre Ainsi les proc dures formalis es de recueil des besoins sont rares et les l ments de connaissance que nous avons des besoins associatifs provi
87. donn es issues d un questionnaire adress aux associations locales est en cours Ce questionnaire traite d l ments tels que la composition de l association ses activit s son environnement institutionnel ses financements etc 2 3 L offre du mouvement associatif organis l accompagnement de secteurs de la vie associative On se situe ici dans une entr e de la notion d accompagnement diff rente des dispositifs publics ainsi que des pratiques que nous avons d crites pr c demment En effet il s agit ici de pratiques qui s inscrivent parmi les missions de regroupements associatifs De nombreux r seaux et regroupements associatifs d veloppent des comp tences en mati re d accompagnement En dresser un panorama complet n tait pas l objectif de cette enqu te il s agissait de les situer au sein de l offre d accompagnement ainsi que d en identifier des sp cificit s travers l tude de pratiques au sein du mouvement associatif organis Pour cela nous avons choisi de consid rer des coordinations et f d rations de la CPCA Une r union interassociative au sein de la CPCA organis e le 4 juillet 2007 a enrichi les analyses effectu es partir du contenu des entretiens effectu s et permis de d gager les grandes logiques de l accompagnement d livr par le mouvement associatif organis 2 3 1 La double mission des regroupements associatifs On peut globalement distinguer deux missions compl men
88. dra le nom de COJEP 7 CRI BIJ Centre de Renseignement et d Information Bureau Information Jeunesse cr en 1972 7 GEVA Groupement d Employeurs de la Vie Associative cr e en 1972 78 www assosconseils org 51 3 2 3 R seaux associatifs et dispositif DLA la mission de CNAR e Contexte La place des r seaux associatifs dans les dispositifs publics d accompagnement s est pos e avec une acuit particuli re dans le cadre du dispositif DLA Mis en place par le minist re de l emploi les porteurs de DLA ont souvent t choisis sur la base des partenariats de ce minist re laissant peu de place au d part aux r seaux de la CPCA En 2004 un accord cadre relatif au d veloppement et au pilotage du r seau d accompagnement des emplois et activit s d utilit sociale a t sign pour trois ans entre l Etat la CDC et la CPCA Il reconna t le r le cl des r seaux d associations et de leur implication pour la r ussite du dispositif consid rant qu un tel r seau n atteindra l objectif de fournir un accompagnement de qualit ses destinataires que si ceux ci leurs repr sentants les lieux et institutions ressources qui leur apportent d j des appuis sont r guli rement et de mani re formalis e associ s la construction au pilotage et l animation du r seau La mallette des pilotes r gionaux contient ainsi l id e de faire en sorte que les r seaux s approprient le dispo
89. e NOUHAUT J r me CPCA Rh ne Alpes PAYET Ga lle CPCA Centre PERRODY Dobrina CNOSF Cnar Sport RAB Sylvie Ardeva RETAILLEAU Soisick CPCA Centre CROS Centre WORMS Jean Pierre Fonda PROPOS INTRODUCTIFS Julien ADDA d l gu g n ral de la CPCA rappelle en premier lieu les enjeux de l tude et les objectifs du groupe de travail L accompagnement est consid r comme une bo te noire avec des acteurs nombreux des visions et objectifs parfois tr s diff rents I est donc important que le mouvement associatif organis se resitue dans cette probl matique d une fa on offensive et non plus d fensive en connaissance de cause de ses sp cificit s et de ses limites Le groupe de travail initie donc un travail collectif qui posera les bases d un positionnement du mouvement associatif organis sur les questions relatives l accompagnement Il se r unira de nouveau une ou deux fois avant fin octobre afin de poursuivre la r flexion jusqu un s minaire du 29 novembre qui sera ouvert l ensemble des acteurs de l accompagnement associatif Jean Pierre WORMS Pr sident de la Fonda situe ensuite le r le de la Fonda dans cette tude qui consiste apporter une r flexion prospective sur la question de l accompagnement tout en participant l animation de cette m me r flexion La vocation de la Fonda est en effet de travailler sur les dynamiques et probl matiques mergentes au sein du monde
90. e d veloppement A travers une formation des acteurs du Handball local cette d marche vise accompagner chaque structure et ses ressources humaines Concevoir formaliser et conduire son projet Optimiser son fonctionnement Manager ses ressources humaines Diversifier et valoriser ses activit s G n rer des financements P renniser ou cr er des emplois Afin de maximiser son d ploiement la F d ration Fran aise de Handball incite les ligues r gionales se rapprocher des Centres R gionaux de Ressources et d Animation C2RA afin de mutualiser les comp tences et d velopper les collaborations gt AU NIVEAU NATIONAL L ACCOMPAGNEMENT DE 10 FEDERATIONS SPORTIVES la structuration de leur strat gie de d veloppement territorial men par le CNOSF de novembre 2006 mai 2007 LE DEVELOPPEMENT DES CENTRES DE RESSOURCES AU SEIN DE BON NOMBRE D INSTANCES FEDERALES afin d informer et de conseiller les structures affili es chaque f d ration exemples F d ration Fran aise de Natation F d ration Fran aise de Badminton LA CREATION D INSTITUTS DE FORMATIONS e Au niveau du Mouvement Sportif dans son ensemble l Institut de Formation du Mouvement Sportif IFoMoS propose des formations r pondant aux attentes du mouvement sportif http ifomos franceolympique com e Au niveau f d ral l exemple de l Institut de Formation de la F d ration Fran aise de Tennis d
91. e Table met la disposition de ses licenci s de nombreuses offres de formations tant techniques que li es au d veloppement et mobilise diff rentes formes d apprentissage dont une plate forme d e learning LE CARNET DE VIE DU BENEVOLE L exp rience de chacun des b n voles est source d enrichissement personnel mais aussi d accumulation de savoirs de savoir faire et de savoir tre 96 Afin de valoriser la richesse humaine que repr sentent les 1 5 millions de b n voles engag s dans les 175 000 associations sportive le CNOSF s est dot d un outil sp cifique performant le carnet de vie du b n vole Son objectif est de favoriser la reconnaissance du b n volat sportif de contribuer la m moire collective et d accompagner l engagement b n vole Ce carnet de vie outil lectronique disponible pour tous les b n voles sportifs permet chaque b n vole de saisir mettre jour et diter des informations concernant son identit ses titres sportifs et honorifiques son parcours associatif y compris formations suivies ainsi que ses savoir faire au CNOSF de capitaliser l ensemble des carnets de vie sous forme d une base de donn es Le CNOSF accompagne donc le b n vole dans sa d marche de capitalisation et de valorisation de son parcours b n vole en lui proposant de garder la m moire de ses exp riences b n voles d auto valuer les savoir faire et le temps
92. e formaliser des constats et de d gager des grandes tendances et caract ristiques communes gt La pr sence de pratiques de soutien non valoris es en tant que tel Pour plus d informations sur l accompagnement dans le secteur sportif voir la fiche sur le secteur qui a t r alis e en collaboration avec le CNOSF et le CNAR sport annexe 9 5 CROS CDOS et CTOS Comit s R gionaux D partementaux ou Territoriaux Olympique et Sportif ST http ifomos franceolympique com 58 http cnar sport franceolympique com Union nationale pour l habitat des jeunes ancienne UFIT www ufjt org 31 Les missions traditionnelles des regroupements comprennent nous l avons vu des services et soutiens leurs membres qui sont parfois diffus et non valoris s en tant que fonctions d accompagnement De plus le caract re parfois informel des conseils et appuis apport s r le de l interconnaissance personnelle rend difficile une formalisation en termes de fonctions d accompagnement et donc leur visibilit en interne et vers l ext rieur gt La particularit des accompagnements sectoriels L ensemble des r seaux d veloppe un accompagnement qui peut tre qualifi d accompagnement d un secteur puisqu ayant avant tout une dimension collective Le d veloppement de pratiques plus individualis es parfois formalis es dans le cadre d un dispositif sp cifique permet d articuler cette fonction d accompagnement collec
93. e les Maisons des associations du territoire national tout en valorisant les comp tences de chacune information des responsables transferts de savoirs faire organisation de sessions de formation diffusion d outils p dagogiques Ce type de fonctionnement favorise l exp rimentation de r ponses innovantes l essaimage de bonnes pratiques dynamiques collectives changes de comp tences subventions aux associations et suscite la r flexion des acteurs associatifs alors que se posent de nouveaux enjeux Le RNMA peut enfin tre une force de proposition pour les politiques d aide au secteur associatif Un r seau de valeur et d engagement Comme le souligne son pr sident Ren Constans Les maisons d associations membres de ce r seau font le pari que le d veloppement d une vie associative autonome diversifi e respectueuse des valeurs de chacun est un des facteurs de d veloppement de la citoyennet A la condition bien s r que les lus locaux et nationaux acceptent de reconna tre les associations et leurs adh rents comme des partenaires responsables Pour assurer le respect de ses valeurs les Maisons d associations qui souhaitent rejoindre le RNMA doivent signer une Charte qui stipule notamment Le R seau national des maisons des associations regroupe des organismes ayant pour mission premi re le d veloppement de la vie associative locale notamment travers la cr ation de lieux d changes et de rencontres pour
94. e territoire de Points d Appui la Vie Associative PAVA Objectifs et publics b n ficiaires Les points d appui sont des lieux ressources de proximit charg s d apporter un soutien technique aux petites associations et porteurs de projets Ils sont des lieux d accueil et de conseils g n ralistes gestion suivi comptable tenue de la paye administration formations etc 12 Organisation du dispositif Le r seau qui comprendra jusqu plus de 120 structures publiques ou priv es labellis es maisons d associations boutiques de gestion associations profession sport centres sociaux etc tait chapeaut par un groupement d int r t public cr en 1993 regroupant des minist res des partenaires priv s des associations des collectivit s locales charg s de labelliser les structures de mettre en commun des moyens techniques et financiers afin de permettre l change d outils la mise en r seau des points d appui et leur qualification Fin du dispositif En 2002 le Gouvernement dissout le groupement d int r t public et met fin au dispositif de mise en r seau de ces points d appui D s lors certains poursuivent leurs missions de soutien certains se regroupent en r seaux r gionaux mais l Etat ne s investit plus dans un dispositif national coordonn de ce type gt Le dispositif des DDVA MAIA Origine C est la seconde grande initiative publique en mati re de soutien aux asso
95. eau d accompagnement existant e La question de l articulation Les CNAR vont ainsi d velopper leur action dans le sens d un partenariat entre r seaux associatifs et dispositifs DLA visant agir au service du dispositif en le renfor ant d expertises sectorielles et sp cialis es et inversement int grer le dispositif DLA dans les ressources en accompagnement mobilisables par un secteur Il s agit plus g n ralement d organiser les compl mentarit s entre les offres de soutien ou d accompagnement pr sentes au sein des r seaux ou f d rations et le dispositif d accompagnement DLA Cette articulation se traduit par des actions sp cifiques dont voici quelques exemples Identification de prestataires potentiels issus de l conomie sociale et solidaire fichier prestataires du CNAR environnement Montage d accompagnements collectifs de r seaux en lien avec les DLA et C2RA ou d outils en direction des associations du secteur Exemple du projet utilit sociale gt du CNAR environnement visant l laboration du DEVUSE d marche d valuation et de valorisation de l utilit sociale des projets et structures uvrant dans le secteur de l environnement Accompagnement collectif des ligues r gionales en Picardie en mati re de structuration interne et d optimisation des services rendus aux adh rents mise en place d un plan sectoriel d accompagnement en r gion centre en exp rimentation aupr s de 10 lig
96. eau national avec les difficult s que cela comporte pour appr hender plus pr cis ment les fonctions d accompagnement de chacun des acteurs nous n avons pas pu aller plus loin dans la construction d une typologie pr cise de l offre d accompagnement pour les associations En effet au del de ces distinctions faites qui m riteraient d j d tre nuanc es la diversit des acteurs les sp cificit s de leurs pratiques la multiplicit des chelons de l accompagnement qui rend difficile la distinction entre la nature du soutien apport par une structure et celle des dispositifs au c ur desquels elles s inscrivent r seaux de points d appui r seau des maisons des associations C2RA CNAR r partition des fonctions d accompagnement au sein des coordinations et f d rations associatives etc rendent difficile toute tentative de g n ralisation et ne permettent pas de classifier l offre en fonction de crit res pr cis par exemple une structure point d appui peut tre sectorielle mais les r seaux de points d appui d veloppent un accompagnement transversal le DLA est appuy d acteurs sectoriels les CNAR des acteurs g n ralistes d veloppent galement des comp tences sp cialis es voire s entourent de comp tences compl mentaires r seau de sp cialistes experts consultants qui permettent d apporter une expertise sp cialis e aux associations etc Plus g n ralement la territorialisation de
97. ec les acteurs de l accompagnement sur son d partement notamment dans le cadre du RAIA L initiative est de plus soutenue par le Conseil R gional Rh ne Alpes En Lorraine le PLUS est le fruit d un partenariat entre les pilotes du dispositif DLA le Conseil R gional et les repr sentants politiques de l conomie sociale la CRESL et la CPCA La CPCA travaille par ailleurs la cr ation de ponts entre les acteurs de l accompagnement et l information des associations sur les ressources disponibles r unions d information Le Conseil R gional a galement une tradition de soutien la vie associative Soutenir la vie associative constitue l une des orientations strat giques 2006 2010 programme lrelis ILE initiative lorraine pour l emploi dans le cadre duquel des contrats de projets ont t sign s avec des t tes de r seaux associatives sur des objectifs partag s etc En Picardie la compl mentarit est recherch e entre les vocations de la CPCA et ses missions en tant que C2RA l annuaire construit regroupe ainsi l ensemble des acteurs de l accompagnement et du financement de la r gion acteurs institutionnels associatifs f d rations et regroupements etc La CPCA participe par ailleurs l organisation des Assises R gionales de la vie associative du Conseil R gional qui se traduit notamment par la consultation des associations picardes par questionnaire et l organisation de forums de la vie
98. el dispositif est le plus pertinent pour r pondre aux besoins des associations Dans le cadre des actions autour de la mesure 10B d aide aux micro projets associatifs l Ardeva en Ile de France a r alis un travail avec l ensemble des r seaux dans l objectif de construire un r seau d accompagnateurs r gional Une charte de l accompagnement et des outils communs ont t labor s ainsi qu une valuation men e sur ces pratiques Cette d marche a permis le maillage entre les r seaux du mouvement associatif organis et les autres associations pour d velopper un sch ma d accompagnement totalement interne au mouvement associatif Sylvie RAB ARDEVA Le rep rage de l expertise est une question qui merge lors des d marches de recherche de compl mentarit s entre les offres d accompagnement Le rep rage des comp tences au sein des r seaux est galement un ressort de la valorisation des pratiques Le CNAR environnement a men une d marche visant recenser les prestataires potentiels au sein des r seaux pour les DLA Les r sultats ont t en de des attentes puisque peu d acteurs environ vingt cinq ont t identifi s comme m me d intervenir En effet l une des limites de l intervention des r seaux tient leur objet social leurs interventions sont contingentes des disponibilit s et des limites fix es par leur projet associatif Ainsi des cabinets priv s ont t retenus dont les intervenants on
99. ement L analyse des donn es recueillies devrait permettre de formuler des enjeux et pr conisations pour la construction du PRVA pr vue en 2008 7 DDJS Antenne r gionale de l Ain ADDIM AGLCA profession sports et culture CDOS Centre universitaire de Bourg et de l Ain Ligue de l enseignement 43 3 1 2 Au niveau bi d partemental La co construction d un plan d accompagnement pour les structures de l conomie sociale et solidaire dans les Alpes du Sud Contexte Au sein du FSPVA dont l une des missions est l animation d un r seau de p les d appui en r gion PACA merge une r flexion sur le positionnement des p les par rapport aux autres acteurs de l accompagnement et les axes de compl mentarit s trouver entre eux Le C2RA dont l une des missions est de favoriser les compl mentarit s entre dispositif DLA et r seaux associatifs est associ la d marche l objectif est de co construire un plan d accompagnement pour les structures de l ESS sur deux d partements les Hautes Alpes et les Alpes de Haute Provence M thode R alisation d un outil questionnaire permettant de sp cifier l accompagnement apport par chaque acteur des deux d partements Ce questionnaire tr s d taill comporte plusieurs rubriques Le type de b n ficiaires Le secteur d intervention Les modalit s d intervention information formation suivi etc Le type d appui projet de la
100. emple conna t son secteur Celle ci va donc tre mieux plac e pour apporter un accompagnement strat gique Le c ur de m tier du dla ne consiste pas assurer une r elle mobilisation du secteur associatif et de ses ressources internes Celles ci sont parfois mieux appropri es 68 que les expertises externes des cabinets de consultants Par contre les t tes de r seaux sont peut tre moins aptes accompagner sur des aspects plus techniques ou financiers Quelle m thode 21 Peut tre que dans le monde associatif on a int r t ne pas tre trop institutionnel dans notre mani re d accompagner D s que l accompagnement passe par des proc dures compliqu es les associations fuient L change y compris de pratiques l implication des acteurs dans la coordination par des forums de discussion le lien fort avec les membres en dehors de toute hi rarchie etc Tous ces l ments sont les garants d une remont e des besoins et d une bonne adaptation pour y r pondre 22 On manque d outils d observation syst matique du milieu et de ses besoins donc c est important d tre bien en lien avec nos membres et de les impliquer dans la vie de la coordination Mais il est vrai que m me avec a a se fait surtout au feeling on sent les besoins qui remontent et on s adapte en fonction 23 les questions pos es par l intervenant sont importantes elles ne sont pas forc ment celles que l association s tai
101. en Bresse amp Sur un d partement Le projet de p le ressources d partemental la vie associative dans l Ain amp Au niveau r gional Le p le d utilit sociale PLUS en Lorraine Le recensement des points d appui la vie associative en Picardie par le C2RA La co construction d un plan d accompagnement pour les structures de l conomie sociale et solidaire en PACA en partenariat entre le FSPVA et le C2RA amp Entre dispositifs publics et regroupements associatifs Le portage collectif du DLA par le COJEP Metz Les pratiques de l Ardeva Ile de France dans le cadre de la mise en uvre de la mesure 10b L action de r seaux associatifs dans le cadre de la mission de CNAR 64 ne Voir ce sujet les extraits d entretiens en annexe 4 41 3 1 L articulation au niveau territorial 3 1 1 Au sein d une m me structure et au niveau d partemental l exemple de l Ain L AGLCA maison de la vie associative point d appui et DLA Bourg en Bresse Cette association n e en 1966 a pour but de favoriser le d veloppement de la vie associative et articule de nombreuses fonctions de soutien Maison de la vie associative location de salles et bureaux domiciliation fichier des associations locales parutions locales documentation et affichage acc s internet etc Point d appui aux associations locales information orientation conseil individualis formations collectives fiches et
102. en PACA 44 3 1 3 Au niveau r gional en Lorraine et Picardie 45 3 1 4 El ments d analyse 47 El ments de m thode 47 L importance des partenariats 48 Une r flexion sur l offre pour se rapprocher des besoins 49 3 2 R seaux associatifs et dispositifs publics 50 3 2 4 L action de l ARDEVA Ile de France dans le cadre de la sous mesure 10B 50 3 2 2 Le portage collectif du DLA par le COJEP Metz 51 3 2 3 R seaux associatifs et dispositif DLA la mission de CNAR 52 Ch 4 LES PROPOSITIONS DE LA CPCA 55 4 1 Se positionner nationalement sur les enjeux de l accompagnement 55 4 2 Animer une r flexion interne aux coordinations et t tes de r seaux 58 4 3 Impulser ou participer des d marches de collaboration avec l ensemble des acteurs de l accompagnement 59 ANNEXES 60 La CPCA et la Fonda remercient l ensemble des personnes qui ont permis la r alisation de cette enqu te pour leur disponibilit et la richesse de leurs t moignages INTRODUCTION L mergence du th me de l accompagnement un enjeu pour la vie associative Voici maintenant une dizaine d ann es que l accompagnement comme mot et comme chose a envahi les pratiques professionnelles tous secteurs confondus Le terme accompagnement se r v le donc faire partie de ces termes dont la fortune d passe le langage et qui s en trouvent cependant modifier des politiques des usages des pratiques Le secteur associatif n chappe pas
103. ence cumul e de toutes les autres de favoriser l change proposer des services accompagner les tudiants dans la r alisation de leurs initiatives La coordination se d finit ainsi comme un centre de ressources producteur d outils Le CELAVAR se d finit comme une plateforme d information d change et de concertation Le CNAJEP vise l information r ciproque la concertation la r flexion et l action commune Le CNOSF compte parmi ses objectifs de d velopper le sport de haut niveau notamment en participant la formation initiale et continue des dirigeants cadres et techniciens et la recherche prospective documentation et communication La COFAC agit dans la r alisation et la promotion d tudes sur l impact social conomique ducatif des associations de son secteur COORDINATION SUD c t de sa mission d appui au plaidoyer est un centre de ressources pour ses membres et d veloppe des services d information d appui et de formations La LIGUE de l ENSEIGNEMENT comporte dans ses missions l accompagnement au d veloppement f d ral et r gional le centre conf d ral assurant un suivi et un travail d accompagnement fortement personnalis des f d rations d partementales et des unions r gionales L UNAT vise tre au service et l coute de ses adh rents par la mise en place d outils performants
104. ennent souvent des bilans dress s des diff rents dispositifs et pratiques Or Ces besoins identifi s sont ceux qui ont fait l objet d une demande Cette demande a t trait e par un mode d accompagnement particulier qui ne passe pas toujours par un diagnostic consistant identifier les besoins r els qui se cachent parfois derri re une demande particuli re La connaissance des besoins r els en accompagnement des porteurs de projets est donc doublement biais e dans les modes de connaissance actuels amp Voir les bilans de l Avise sur ce sujet 39 Cet aspect appara t comme un enjeu important pour l am lioration du processus d accompagnement et sa meilleure ad quation aux besoins associatifs gt La question du suivi des structures et de l valuation La question du suivi des structures est galement apparue probl matique dans les pratiques d accompagnement Pour les d marches ponctuelles o le porteur de projet est en contact momentan ment avec l accompagnateur ce dernier ne pouvant avoir une vue sur l volution du projet et sur l impact de son intervention Pour les d marches d accompagnement plus formalis es o le suivi appara t comme l une des tapes le manque de temps et la complexit des m thodologies de mesure d impact rendent cette tape parfois difficile Plus g n ralement l valuation des pratiques d accompagnement est un sujet complexe En effet mesurer l impact
105. ents d livr s Gr goire DELFORGE voque galement le r le charni re du CNAR environnement qui place au centre de son action la mutualisation des exp riences d accompagnement dans son secteur afin que les fruits du DLA b n ficient galement aux regroupements associatifs Ainsi pour r sumer on pourrait dire que l accompagnement du mouvement associatif organis a la particularit de placer le projet associatif au c ur de sa d marche en l inscrivant dans les dynamiques transversales territoriales ou sectorielles Il facilite ainsi le lien entre dimensions techniques et politiques de l accompagnement Enfin il cr e des ponts entre les besoins particuliers des associations et les dynamiques collectives au sein d un regroupement associatif 3 Articuler les offres d accompagnement L affirmation de sp cificit s de l offre du mouvement associatif pose directement la question de l articulation de cet accompagnement avec les pratiques des autres acteurs Sur cet aspect en effet peuvent appara tre des ph nom nes de concurrence entre les accompagnements d livr s par des r seaux associatifs et ceux propos s par des prestataires priv s cabinets de consultants notamment lors de l appel d offre des DLA o la mise en concurrence fait partie du cahier des charges Denis D MENTHON CNAR financement fait part d une exp rience d accompagnement d un r seau d insertion par l activit conomique o le probl me s
106. enue de la GIP 1990 Spelaux associations prives co lectivites o aes Petites associations habilit es la date 34 0eve oppement paye profession sport et associations Aide gratuite k des projets Te RIG jusqu en f et porteurs de projets de dissolution du administration boutiques de gestion Charte Lieux ressources de i 2002 ns GIP nes financements etc maisons d associations Label PAVA proximit ormations etc Financement par les collectivit s locales Services de l Etat Inventorier les lieux DDJS ressources pour les 1 DDVA par D partementale associations et Information el A Coordination i orientation vers les d partement salonai orienter les C il DDVA fonctionnaire jeunesse Associations de Ro demandes Se 1999 Etat MSJS Aide gratuite pr fets nationale eee de premier niveau MAIA et sport toutes natures Simplifier les relations SES 80 MAIA par la DIES puis le Etat associations et sp cialis MSJS depuis formations outils correspondants Informer et apporter Le 2004 techniques associatifs au sein des un appui de proximit services de l Etat aux associations Vie quotidienne Associations de l association MRE Le principalement non information Ee E Ah le plus employeurs D partementale Soulager les orientation conseils rofession sport restations Missionis de d parer halo b n voles montage de CRIB 2003 p pore Etat poste
107. er des d clinaisons au niveau des territoires et des secteurs associatifs Sans exclusive avec la participation de tous les acteurs concern s orient e principalement par et pour les mouvements associatifs cette concertation nationale et territoriale ouvrirait la voie une nouvelle tape du d veloppement associatif dans notre pays Cette position pr alable aboutit aux premi res pr cisions suivantes 1 Une d finition de la notion d accompagnement par et pour les associations L accompagnement par et pour les associations implique l intervention des comp tences associatives en r ponse aux besoins des associations permettant le d veloppement ou la consolidation de leurs projets Cette d finition est une contribution la d finition plus large de l accompagnement pour les associations qui implique d autres acteurs Elle ne donne pas une vision exclusive des r ponses par rapport des logiques d affiliation Elle ne donne pas non plue une vision pr d finie du mod le conomique de la comp tence et de la r ponse associative Sa finalit reste centr e sur le projet associatif ind pendamment de toute autre logique financi re prestataire employeur 2 Une d finition des objectifs fondamentaux du processus d accompagnement par et pour les associations L articulation de deux dimensions ins parables le d veloppement et la consolidation du projet associatif la professionnalisation des acteurs 3 L
108. ervention du minist re charg de la jeunesse et de l ducation populaire prend essentiellement la forme de postes FONJEP c est dire d un financement annuel de 7320 attribu une association pour la r mun ration d un emploi permanent Le poste FONJEP est un soutien la structuration du projet associatif par une aide l emploi Il se diff rencie d un emploi aid Ce n est pas la personne qui fait l objet de l aide mais le projet de l association Aide au fonctionnement de la structure associative le poste FONJEP se distingue par ailleurs des subventions de droit commun dans la mesure o sans pr tendre la p rennit il constitue une aide qui s inscrit dans la dur e 3 ans renouvelables et est per ue comme telle par l association b n ficiaire Le FONJEP est compos de deux cat gories de membres membres de droit financeurs minist res tablissement public collectivit s territoriales membres actifs associations b n ficiaires de postes FONJEP En 2007 le FONJEP est intervenu pour les minist res charg s des affaires trang res 23 postes de l agriculture 107 postes de la culture 34 postes de la coh sion sociale 1690 postes de la justice 7 postes de la jeunesse 3615 postes des sports et de la vie associative 130 postes ainsi que pour la d l gation interminist rielle l innovation sociale 72 et l conomie sociale 11postes la d l gation interminis
109. es D p ts et Consignations l Agence Nationale pour la cr ation d entreprises le Cr dit Coop ratif la Fondation MACIF et des organisations caritatives Le r seau France active est compos par des fonds territoriaux une quarantaine l heure actuelle soutenus par une t te de r seau nationale qui appuie techniquement le r seau et l anime France active agit dans le but d apporter un soutien financier aux entreprises par une pratique thique et solidaire de la finance alliant les ressources publiques les contributions des partenaires priv s et les produits d pargne Trois dimensions sont prises en compte pour le soutien aux projets La logique conomique des structures La cr ation ou consolidation de l emploi Les impacts en termes d utilit sociale sur des territoires en difficult s Ce sont donc les associations employeuses qui sont dans le champ d accompagnement du r seau France Active est un r seau de professionnels de l ing nierie financi re Leur c ur de m tier est le financement mais pas dans une logique de guichet les aspects financiers sont int gr s dans une d marche d accompagnement plus g n rale par l expertise le suivi et le parrainage des porteurs de projets Les fonds territoriaux instruisent les demandes de financement proposent un diagnostic et du conseil ainsi que diff rentes solutions et outils de gestion et financiers pour le soutien aux projets France Active dont certains de
110. es acteurs Luc de Larminat Opale CNAR culture charg de mission tudes Myriam Antoine CNOSF CNAR sport charg de mission Dobrina Perrody CNOSF CNAR sport charg de mission AGLCA Bourg en Bresse __ Bruno H rail directeur _ Delphine Courty charg de mission Marie Rouxel directrice adjointe Marie Pierre Berut charg de mission Tony Bureau charg de mission Celavar Christophe Jamet charg de mission La ligue de l enseignement Christian Hamonic directeur vie statutaire Christian Taillandier directeur du d veloppement f d ral et r gional Coordination SUD F3E Renaud Colombier coordination SUD directeur ex cutif Fran ois Fiard coordination SUD charg de mission Appui pour l acc s aux financements fran ais et europ ens Laurent Denis F3E directeur Animafac Ahmed El Khadiri charg de mission accompagnement de projets Cedric Mazi re directeur technique centre de ressources COFAC 64 Franck Fumoleau vice pr sident Fran ois Moreau coordinateur UNHAYJ Florent Vigui charg de mission UNIOPSS Romain Guerry charg de mission CNAR Louise Wiart charg de mission URIOPSS Picardie Seconde phase d enqu te 1 Approche r gionale R gion Lorraine Corinne Feltz URIOPSS conseill re technique Sylvie Mathieu CPCA pr sidente Isabelle Ballay PLUS directrice Jean Marie Kirchmeyer COJEP
111. essource la vie associative RAIA r seau d accueil et d information aux associations RIG r seau information gestion RNMA r seau national des maisons d associations SARA structures de soutien aux associations en r gion Alsace SARIF soutien aux associations en r gion Ile de France SAVARA structures d aide la vie associative en Rh ne Alpes UDAF union d partementale des associations familiales UFISC union f d rale d intervention des structures culturelles UFOLEP union fran aise des uvres la ques d ducation physique UNAT union nationale des associations de tourisme UNCPIE union nationale des centres permanents d initiatives pour l environnement UNHAY union nationale pour l habitat des jeunes UNIOPSS union nationale interf d rale des uvres et organismes priv s sanitaires et sociaux URIOPSS union r gionale et interf d rale des uvres et organismes priv s sanitaires et sociaux USEP union sportive de l enseignement du premier degr 104
112. et ventuellement de constater des carences dans les services Organiser la collaboration Les entretiens avec les acteurs ont montr la n cessit d avoir des dispositifs dynamiques donc r actualis s souvent comp tences par exemple changements d interlocuteurs au sein des r seaux Pour cela l implication des acteurs de l accompagnement et l appropriation de l outil construit sont importantes L mergence d un consensus sur la d marche son utilit la valorisation des pratiques de chacun et des b n fices pour le d veloppement de la vie associative du territoire apparaissent comme des conditions importantes de la r alisation des exp rimentations De m me se fixer des objectifs pr cis organisation de r unions d information construction d outils etc permet l implication des acteurs Les initiateurs de d marches ont ainsi parfois insist sur l atout que constituent des habitudes de travail en commun pour permettre ce genre d initiative et la capacit des structures porteuses mobiliser les acteurs associatifs sur le territoire Plus g n ralement la concertation autour de la d marche est importante afin de n gocier les compl mentarit s si n cessaire Informer les associations Enfin le but de ces d marches est d organiser l information en direction des associations afin qu elles trouvent plus facilement les ressources adapt es leurs besoins La p dagogie du rendu de la d marche est ainsi un at
113. eux objectifs Offrir aux acteurs associatifs de l Ain une r ponse ad quate coh rente et la plus compl te possible leurs besoins en formation accompagnement et d ventuels besoins non rep r s actuellement Chercher des r ponses et modalit s d organisation adaptables pour tout ou partie sur d autres territoires de la r gion Cette initiative est soutenue par le Conseil R gional Rh ne Alpes qui participe au comit de pilotage r unissant diff rents acteurs publics des r seaux associatifs et un centre universitaire M thode L tude doit conduire des pr conisations sur les strat gies d action possibles en mati re d accompagnement pour le d partement partir d une analyse portant sur La connaissance du territoire d tude dresser une situation du territoire tat des lieux du tissu associatif des offres de formations existantes des dispositifs d appui et d accompagnement des acteurs intervenants dans la vie associative locale Dans l tat des lieux des offres existantes des aspects tels que le type d accompagnement accueil info conseil accompagnement programmes de formations conditions d acc s aux ressources sont abord s L identification des besoins faire merger les besoins ressentis par les associations en particulier pour identifier les besoins non couverts entretiens collectifs avec des associations et questionnaires Cette phase est actuellement en cours de trait
114. externes et les capacit s du mouvement associatif organis ont produit et produisent des r ponses aux diff rents contextes territoriaux la CPCA veut rappeler le sens politique qu elle donne la probl matique de l accompagnement Ceci dans la perspective d une concertation nationale sur le sujet Notre pays conna t la particularit d un fort pourcentage de regroupement et ou d affiliation des associations Selon le laboratoire Matisse CNRS 56 des associations fran aises 55 appartiendraient des r seaux Cette organisation du monde associatif si elle reste un acte volontaire et libre est une des conditions de la p rennit et du d veloppement des projets associatifs Les associations f d r es ou regroup es disparaissent moins que les autres et se d veloppent mieux Il ne s agit pas du r sultat d une quelconque logique corporatiste ou protectionniste mais bien du constat qu ensemble on est plus fort et on va plus loin Ce qui se joue l ce sont des m canismes de capitalisation des bonnes pratiques et de mutualisation de moyens Les logiques militantes de partage et de confrontation des id es favorisent galement une mont e en g n ralit des projets individuels et collectifs C est dans ce cadre que l association peut contribuer la d finition de l int r t g n ral dans la sph re publique et dans le champ politique Tout en ayant conscience des limites et des faiblesses de l organisation du mouve
115. fait que la barre du million d associations en France ait t franchie ne doit pas masquer une relative fragilit des structures associatives isolement faiblesse des moyens dur e de vie parfois tr s br ve et le morcellement des initiatives On constate galement une m connaissance des dispositifs d aide existants C est pour pallier ces difficult s que des municipalit s ou des groupements associatifs ont cr des Maisons d associations avec pour objectif d appuyer le d veloppement des associations locales 74 Pour le R seau National des Maisons d Associations une maison des associations doit tre un lieu de conseil et de formation pour les associations dans tous les aspects de la vie de leur structure cr ation choix d un statut juridique d veloppement difficult s rencontr es Elle doit mettre leur disposition les moyens et ressources information documentation accompagnement de projets n cessaires leur panouissement et leur d veloppement Elle doit contribuer aider les associations entrer en relations avec d autres en les aidant se faire conna tre et valoriser leurs actions aupr s du public Bien videmment l action des Maisons des associations est locale Elles s adressent aux associations de tous secteurs d activit sans condition d appartenance id ologique ou f d rative dans le respect de leurs sp cificit s Elles sont de statut associatif ou municipal Un r seau national
116. ge sur les pratiques professionnelles organisation de rencontres et de s minaires th matiques r daction de fiches d exp riences expertise et appui m thodologique aux acteurs publications Source http i ville gouv fr Data carreg html LE SOUTIEN A L EMPLOI ASSOCIATIF ET LA FORMATION DES BENEVOLES DU MINISTERE DE LA SANTE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS source www jeunesse sports gouv fr Le minist re de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative d veloppe une politique de soutien l emploi associatif et la formation des b n voles en s appuyant notamment sur le Fonds de coop ration de la jeunesse et de l ducation populaire FONJEP le Conseil de d veloppement de la vie associative CDVA les centres de ressource et d information des b n voles CRIB les d l gu s d partementaux la vie associative DDVA les missions d accueil et d information des associations MAIA LE FONDS DE COOPERATION DE LA JEUNESSE ET DE L EDUCATION POPULAIRE FONJEP Le Fonds de coop ration de la jeunesse et de l ducation populaire FONJEP a t cr en 1964 sous la forme d une association de la loi de 1901 dans une optique de cogestion art 1 des statuts Ce fonds qui r unit des financeurs publics et des associations a pour but principal de faciliter la r tribution de personnels employ s par les associations remplissant des fonctions d animation et de gestion L int
117. gique gestion et organisation financi re gestion des ressources humaines etc permet la mutualisation de comp tences associatives et d veloppe des cycles de formation des responsables associatifs b n voles http www uriopss picardie asso fr cgi index plx http www uriopss lorraine asso fr cgi index plx l FOL f d ration des uvres la ques UFOLEP union fran aise des uvres la ques d ducation physique http www infrep org 54 http www fol83 laligue org fol83 index html 30 Animafac a vocation tre un centre de ressources pour les associations tudiantes en proposant des services aide l organisation d v nements assurance le packAsso outil d autoformation sur internet un annuaire des partenaires etc des formations la vie associative et la conduite de projets des chantiers th matiques permettant la rencontre et le partage d exp riences des m dias site internet collection de guides pratiques etc Il s agit de mutualiser les ressources afin d am liorer l efficacit et de permettre la p rennit des associations tudiantes Sur le terrain ses relais associatifs des volontaires ont pour mission d identifier les associations tudiantes de les inscrire dans un r seau d change de pratiques et de mutualisation des savoir faire Le CNOSF participe l accompagnement des associations sportives travers ses structures d concentr
118. gir pour les jeunes les offices municipaux des sports les agences pour la gestion des entreprises culturelles et bien d autres encore dont b n ficient les associations parmi d autres acteurs Nous avons choisi ici de nous centrer essentiellement sur les dispositifs coordonn s nationalement et transversaux la vie associative afin d avoir une id e des logiques l uvre dans les politiques publiques d accompagnement pour les associations Apr s un d tour par le GIP RIG dispositif qui n existe plus l heure actuelle nous aborderons successivement les trois grandes initiatives de l Etat ces quinze derni res ann es le dispositif DDVA MAIA les CRIB et le dispositif DLA C2RA CNAR 3 Voir la fiche de pr sentation des centres ressources politique de la ville en annexe 6 La grille d analyse des dispositifs est disponible en annexe 5 11 2 1 1 Dispositifs d tat gt Le GIP RIG Groupement d Int r t Public R seau Information Gestion Contexte de mise en place Depuis les ann es 1980 des points d appui centre de ressources ou autres Centres d Information la Vie Associative CIVA se d veloppent sur le territoire A l initiative du FASILD de la DIV du minist re jeunesse et sport et de la Fondation de France la cr ation d un r seau au d but des ann es 1990 le RIG R seau Information Gestion vise harmoniser ces d marches et en impulser de nouvelles afin de mailler l
119. guides pratiques traitement informatis de la paye DLA accompagnement la cr ation ou la p rennisation d emplois d utilit sociale Autres services reprographie et maquette service audiovisuel La fonction de maison de la vie associative est avant tout bas e sur les services la fonction de point d appui permet un soutien plus individualis et approfondi conseil orientation formations etc lorsque les besoins le n cessitent et peut se faire de mani re ponctuelle ou plus long terme selon les cas et enfin la fonction DLA s adresse aux associations employeuses et aux besoins en ing nieries techniques plus pouss es L entretien avec les acteurs de cette structure montre la compl mentarit des diff rentes fonctions d accompagnement et la richesse des pratiques d velopp es gr ce l articulation entre elles facilit es par la collaboration et la concertation des acteurs au sein de la m me structure Le dispositif MAIA RAIA L AGLCA est partie prenante du RAIA R seau d Accueil et d Information aux Associations qui c t de la MAIA du d partement interlocuteurs au sein des services d concentr s de l Etat et des collectivit s territoriales regroupe une dizaine d associations volontaires qui participent l accompagnement des associations sur le d partement ADDIM association d partementale pour la danse et l initiative musicale l AICAR association intercommunale d animation rurale
120. i harmoniser les pratiques coordonner les actions et en garantir la qualit changer sur les pratiques rep rer les lieux de ressources existants et susciter la cr ation de nouveaux sur les territoires qui en sont d pourvus 3 http www sarif fr http www reseau sara org 23 Les acteurs rencontr s voquent la diversit des initiatives des points d appui sur les territoires et les apports de leur mise en r seau pour les acteurs interconnaissance entre acteurs clarification des fonctions d accompagnement meilleure connaissance des besoins associatifs etc mais aussi pour am liorer l efficacit des r ponses apport es aux besoins associatifs 24 Illustration P APROVA 84 L APROVA 84 association de promotion de la vie associative en Vaucluse est n e la fin des ann es 1970 Ses missions originelles taient la gestion de la maison de la vie associative d Avignon l information des associations et la mise disposition d un service d imprimerie Elle a par la suite diversifi ses fonctions d accompagnement et constitue aujourd hui une plate forme de soutien et de d veloppement de la vie associative dans le Vaucluse Elle d veloppe de nombreux services gt information r unions collectives lettre lectronique fiches techniques dition du Guide pratique de l association de Vaucluse formations programme impact emploi gestion de locaux domiciliation des
121. i re Les orientations et les actions d velopp es r pondent aux besoins exprim s par les professionnels et les institutions partenaires du centre de ressources Les centres de ressources r gionaux ou d partementaux en Ile de France pour la politique de la ville constituent des lieux d changes et de qualification pour l ensemble des acteurs pour les chefs de projet et plus largement pour l ensemble des professionnels du d veloppement social urbain et de l intervention sociale pour les institutions fonctionnaires de l Etat agents des communes d partements r gions et pour les organismes qui mettent en uvre la politique de la ville ANRU ACSE organismes HLM entreprises publiques Caisse des d p ts etc pour les r seaux associatifs et les habitants porteurs de projets d action collective pour les lus 71 Fond s sur des principes d action communs ancrage territorial construction du r seau d acteurs approche transversale des enjeux synergie avec la recherche les centres de ressources ont vocation constituer un lieu de confrontation des pratiques et de production d une culture commune entre les acteurs de la politique de la ville et du d veloppement Cette mission se concr tise travers un certain nombre d outils d finis par chaque centre de ressources en fonction des besoins locaux service d information documentaire et service de questions r ponses cycles de qualification et d chan
122. ie Sociale et Solidaire PROGRESS Annuaire r gional des structures d appui dit par la CRESS Charte r gionale de la vie associative R gion Picardie Insee Picardie Analyses n3 2006 L conomie sociale et solidaire un secteur m connu au service des personnes Annuaire des dispositifs d appui aux associations et leurs dirigeants en r gion Picardie Cahier des charges tude C2RA CRIB Cahier des charges Instructions DVAEF n06 126JS 05 146JS 03 074JS 03 098JS 03 061JS DDVA MAIA Circulaire 30 d cembre 1999 relative aux relations de l Etat avec les associations dans les d partements DLA _ DLA et territoires n4 et 2 Position de la CPCA sur la mise en uvre de la phase de reconventionnement des DLA 21 f vrier 2007 Les op rateurs du dispositif DLA profils activit s et enjeux Avise Circulaire DGEFP n 2003 04 relative au pilotage du programme nouveaux services emplois jeunes Circulaire DGEFP du 11 juin 2004 relative au pilotage des DLA 2004 05 et C2RA CDC bilan de l intervention de la CDC au titre de la convention 1998 00 au profit du programme NSEJ Convention Etat CDC pour la consolidation du programme NSEJ du 20 novembre 2001 Circulaire DGEFP du 29 avril 2005 relative aux orientations du r seau des DLA en 2005 Cahier des charges C2RA 101 Les comit s d appui Pour une fonction d appui partag e en faveur des structures
123. ien survivent On constate l importance de la territorialisation des accompagnements et du niveau communal voir infra communal niveau o le mouvement associatif organis n est pas ou peu pr sent Il y a l une piste creuser dans la perspective des lections municipales de 2008 d un d bat entre la CPCA et l AMF d un dialogue entre la CPCA les CPCA r gionales et le R seau national des maisons d associations au moment o se d veloppe des observatoires locaux de la vie associative Cette valorisation des expertises associatives existantes au niveau territorial doit d boucher sur des dialogues civils r gionaux entre mouvement associatif organis CPCA r gionales et Conseils r gionaux C est ce que nous demandons depuis le d but du dispositif DLA pour un pilotage politique r gional qui mette en perspective l ensemble des dispositifs et probl matiques d accompagnement Le travail que m nent certains C2RA avec les CPCA r gionales est un support objectif d une telle politique r gionalis e y aurait il des cr dits sp cifiques du C2RA pour aller plus loin en r gion sur cette logique de recensement valorisation articulation des accompagnements associatifs Nous devrions mettre ce point l ordre du jour de nos d bats avec l ARF qui devraient s engager dans le cadre du protocole sign le 20 janvier La dimension nationale compl te cette approche territoriale en ce sens que la formalisation des besoins et des sp cificit
124. iff rents outils en direction de ses adh rents chartes de qualit valuation statistique et conomique fonds mutuel de solidarit etc et assure un suivi conomique patrimonial et statistique du secteur inventaire du patrimoine banque de donn e des agr ments etc Ses unions r gionales sont ses relais sur le territoire et animent un r seau de b n voles et professionnels au service des adh rents contribuent la mise en uvre des d marches qualit organisent des formations des acteurs du tourisme associatif diff rents v nements de promotion du secteur diffusent l information etc CUNAT Lorraine par exemple dans le cadre d un programme soutenu par le Conseil R gional de r novation des centres de vacances accompagne les structures dans la formalisation de leur demande et participe l instruction des dossiers La Ligue de l enseignement d veloppe l accompagnement travers son secteur d veloppement f d ral et r gional le centre conf d ral assure le suivi de ses f d rations d partementales FOL UFOLEP etc qui d veloppent l accompagnement de leurs membres travers divers services assurances etc de la formation par exemple travers l INFREP l animation de centres de ressources le conseil technique etc Le CRDVA Toulon est ainsi un centre de ressources et de documentation d livre un accompagnement technique juridique fiscal statutaire m thodolo
125. ion le sport est le secteur associatif le plus important par le nombre de structures de b n voles et de licenci s Il permet 26 millions de fran ais d acc der une pratique sportive r guli re plus de 14 7 millions de licenci s d une f d ration sportive organis e par plus de 3 5 millions de b n voles dont 1 5 millions de dirigeants Le volume des emplois dans le secteur des m tiers du sport ne cesse d augmenter depuis 20 ans passant de moins de 30 000 emplois en 1982 105 500 en 2002 dont 77 sont exerc s dans les 37 000 associations employeurs estim es dans le secteur ce qui repr sente 31 des associations sportives 80 d entre elles sont des petites structures moins de 10 salari s en quivalent temps plein dont une part non n gligeable emploie moins d un salari Le montant du budget cumul des associations sportives est estim 6 2 milliards d euros en 2003 avec des r alit s conomiques tr s diff rentes le budget moyen est valu 31 000 euros mais la moiti des associations ont un budget inf rieur 10 000 euros et 10 des associations ayant les plus gros budgets d passent les 73 000 euros Les financements priv s sont la principales ressource du secteur 68 des budgets mais l implication publique est importante 32 des budgets notamment les communes qui financent hauteur de 20 les budgets des associations sportives Il STRUCTURATION ET REPRESENTATION DU
126. ion aux besoins mergents est fondamentale II voque le r le possible des r seaux associatifs dans cette d marche l accompagnement peut en effet tre un moyen de faire le lien entre les grands r seaux associatifs et les initiatives locales souvent port es par des petites associations non f d r es Cette question est en effet un enjeu de la cr dibilit future du mouvement associatif organis aupr s des pouvoirs publics dans ses positionnements sur l accompagnement CONCLUSION DES DEBATS Pour conclure Julien Adda voque les enjeux politiques de la recherche action La richesse des d bats des exemples montrent la complexit du sujet Interdit elle de r fl chir d j des pistes de pr conisations La dynamique du groupe de travail nous fait clairement sortir des st r otypes et fantasmes sur les r seaux associatifs et leur pr tendue faillite ou omnipotence en mati re d accompagnement On peut travailler maintenant sur la r alit des faits et des pratiques Le tour de table r v le justement la n cessit de valoriser ces pratiques existantes des organisations associatives pour valoriser dans le m me temps le principe d adh sion aupr s des associations isol es 88 On a pu ainsi parler d un mouvement associatif porte d entr e organis e pour l exercice de la vie associative de d veloppement du projet associatif contre le risque d individualisation 63000 cr ations en moyenne par an depuis 5 ans comb
127. iques seraient notamment la formalisation de la fonction d accompagnement ou de soutien dans le rapport d activit des structures la formalisation de la part de la cotisation des membres d di e aux actions d animation et de soutien l organisation de rencontres collectives au sein des r seaux afin d informer et de faire remonter les besoins la cr ation d outils de communication interne avec les membres sur le th me de l accompagnement forums internet 2 Se doter d outils communs Un outil de recensement des comp tences au sein des r seaux Cet outil pourrait s inspirer des travaux voqu s dans le rapport en partenariat avec les acteurs qui les ont construits Un outil de promotion de l offre du mouvement associatif organis labor partir du recensement des comp tences plaquettes de pr sentation avec trame commune ou fiches secteurs ou fiches structures Cet outil pourrait s inspirer des fiches sectorielles construites dans le cadre de l tude et viserait pr ciser les enjeux de l accompagnement dans le secteur identifier les comp tences internes et personnes ressources identifier les interlocuteurs r f rents sur les questions d accompagnement relais accompagnement 58 identifier les fonctions d accompagnement collectif information formations etc identifier les dispositifs plus sp cifiques d accompagnement individualis s mis en place s
128. ires des accompagnements Couverture territoriale Sur quel s territoire s le dispositif op re t il Quelle articulation entre les niveaux d intervention Nature de l accompagnement Quel type d accompagnement le dispositif propose t il Quels sont les besoins auxquels il r pond Pour quels besoins les associations sont elles r orient es vers d autres dispositifs Acteurs de l accompagnement Sur quels crit res les intervenants sont ils choisis et comment sont ils form s Modalit s de construction de l offre Un diagnostic des besoins a t il t r alis avant ou la mise en place du dispositif Un diagnostic de la demande est il effectu Positionnement dans l offre d accompagnement Quelle est la sp cificit de ce dispositif Comment se positionne t il dans l offre d accompagnement Quels liens existent avec les autres acteurs de l accompagnement et autres dispositifs Evaluation et suivi Quel suivi des actions est r alis Quelle valuation est faite du dispositif existant Sur quels crit res El ments de bilan Quels sont les points forts et points faibles de ce dispositif Qu est ce qui pourrait tre am lior Quels sont les besoins associatifs qui ne sont pas couverts par ce dispositif Par l ensemble des dispositifs existants Comment pourrait on am liorer les compl mentarit s et l articulation avec les autres offres et acteurs de l accompagnement associatif 66
129. l association profession sports et culture le Centre du b n volat le CDOS la F d ration des centres sociaux les Foyers ruraux la FOL et l UDAF L accompagnement des associations de l Ain fait donc l objet d un partenariat entre les services d concentr s de l Etat des structures d appui la vie associative et des r seaux du mouvement associatif organis Ce r seau se coordonne chaque ann e pour l laboration d un programme de formation des b n voles du d partement Un recensement des comp tences du r seau RAIA a galement permis de construire un tableau de r f rence pour les associations qui recherchent un accompagnement selon Le secteur d intervention des structures Les tapes de la vie d un projet o elles interviennent avant cr ation cr ation ou d veloppement amp AGLCA Agence pour la Gestion la Liaison et le Conseil aux Associations http aglca asso fr 6 L AGLCA a t membre du GIP R seau Information Gestion dans les ann es 1990 42 Les comp tences qu elles apportent aide l emploi gestion communication services divers etc Le projet PRVA p le de ressources vie associative dans l Ain Contexte Cette initiative de concertation entre acteurs de l accompagnement est actuellement l objet d une tude visant l approfondir et la d velopper le projet de P le Ressource la Vie Associative sur le d partement de l Ain PRVA ayant d
130. le il est apparu difficile lors de cette enqu te de saisir les fronti res existantes entre ces cas de figure au sein des diff rents mouvements cet aspect n cessitant une analyse plus approfondie du fonctionnement de chacun et des modalit s d adh sion de leurs membres que nous n avons pas pu aborder plus avant gt Densit et fluidit des r seaux On voit ici que l accompagnement d velopp au sein d un r seau d pend de la qualit de la vie collective qui s y d veloppe notamment de la nature de la relation entre ses membres et plus pr cis ment entre la t te de r seau territoriale ou nationale et les associations locales Lors des entretiens des responsables associatifs nous ont fait part de difficult s dans ce domaine En effet certaines pratiques d accompagnement peuvent engendrer des relations consum ristes entre des membres et leur t te de r seau et parfois la relation avec les membres se limite l utilisation des diff rents services mis la disposition par une t te de r seau Ainsi des t tes de r seau peuvent se trouver instrumentalis es ou d connect es de leurs membres et manquer d l ments de connaissance de leurs besoins Or au vu des dimensions de l accompagnement des regroupements associatifs d crits ci dessus il appara t que l accompagnement collectif d un secteur de m me que les accompagnements individualis s qu une t te de r seau d veloppe d pendent en grande partie de
131. les conclusions des Etats G n raux du Sport le 8 d cembre 2002 figurait la cr ation des CRIB afin d aider les dirigeants des associations sportives se recentrer sur l animation de leur association notamment locale en facilitant la gestion et l administration de ces associations La mise en place des CRIB a fait l objet d une instruction minist rielle 03 045 JS du 25 f vrier 2003 accompagn e d un cahier des charges pr cisant les modalit s d organisation et de fonctionnement des centres ressources Ce cahier des charges pr voyait que les CRIB devaient s appuyer sur des structures existantes CROS CDOS associations Profession sport associations sportives ligues comit s clubs ou des structures pluri associative Le CNOSF s est troitement associ cette mise en uvre du dispositif les structures porteuses d un CRIB sont ainsi dans les faits essentiellement les CDOS et les associations Profession sport Les missions d volues au CRIB sont donc assur es selon les d partements par une structure t te de r seau CROS CDOS ou association Profession sport deux structures qui se partagent les missions Centre R gional de Ressource et d Animation 94 Ces centres ressources ont deux missions principales Conseiller les associations sportives dans les domaines administratif juridique et fiscal Faciliter les d marches administratives et comptables pour les associations voire les aider dans ces
132. liser les repr sentants nationaux r gionaux d partementaux et locaux du secteur associatif afin qu ils se rapprochent des DLA et C2RA en vue de participer la d finition des objectifs et des accompagnements devant tre r alis s dans le secteur 79 80 Centres Nationaux d appui et de ressources Informations extraites de la pr sentation g n rale des CNAR document Avise d cembre 2005 UNCPIE Union Nationale des Centres Permanents d Initiatives pour l Environnement www cpie fr WWwW uniopss asso fr www culture proximit org http cnar sport franceolympique com http solfia org 8 82 83 8 8 E 52 D assurer un soutien en direction des DLA et C2RA De mettre disposition ou de cr er des outils m thodologiques permettant une meilleure compr hension des enjeux et modes de fonctionnement du secteur L observation l analyse et l valuation de l action des DLA et C2RA dans le secteur De construire des partenariats afin de d velopper les activit s du CNAR La mission du CNAR financement est particuli re en raison de sa mission transversale sur le financement informer les associations sur les outils de financements existants laborer des r ponses adapt es la structuration financi re des projets associatifs qualifier le r seau sur les aspects financiers etc Plus g n ralement il doit jeter les bases d un r seau de financement compl mentaire au r s
133. local comit s d expansion agences de d veloppement local et des structures d di es l apport de financement fonds territoriaux de France Active 18 Au total sauf pour le dispositif DDVA MAIA o ce sont les agents de l Etat qui interviennent directement aupr s des associations la d marche de l Etat en mati re d accompagnement peut tre globalement caract ris e par _ L impulsion mise en place Sur ce sujet il appara t que les logiques qui donnent naissance aux dispositifs rel vent souvent d un croisement entre initiatives associatives et publiques d une conjonction entre objectifs de l Etat et demandes associatives Le r le de l Etat est ainsi parfois la formalisation de d marches existantes leur largissement g ographique ou l impulsion d une nouvelle pratique Le cadrage labellisation cahier des charges suivi etc La d l gation des missions op rationnelles des acteurs locaux Les pouvoirs publics prennent en effet souvent appui sur des initiatives locales volont de proximit dans les soutiens apport s aux associations ou des comp tences en accompagnement d velopp es par des acteurs et r seaux associatifs sur le territoire gt Une difficile lisibilit des pratiques Il appara t difficile de cerner concr tement les pratiques des acteurs des diff rents dispositifs On peut en effet cibler des logiques d intervention des sp cificit s en termes de publics b n ficiaires
134. loi jeune fonds europ ens centre de ressources GIP RIG CRIB maisons des associations centres de ressources de la politique de la ville etc De nombreuses f d rations associatives ont galement d velopp des comp tences en la mati re proposant aux associations membres de leurs r seaux voire au del des services d accompagnement L offre globale est donc particuli rement diversifi e se structurant autour de plusieurs axes g n raliste th matique ou territorial ce qui contribue complexifier toute interrogation sur la notion m me d accompagnement par nature polys mique Un examen rapide de l ensemble de ces pratiques montre ainsi la fragilit de ces initiatives leur morcellement des effets de stratifications des diff rents dispositifs les fr quents ph nom nes de concurrence et de tensions entre les acteurs et un manque de visibilit Tout ceci est d autant plus pr judiciable que les volutions acc l r es de l environnement associatif n cessitent des ressources d accompagnement professionnelles ais ment accessibles Mais la demande et les besoins restent pour l essentiel mal appr hend s et souvent pr suppos s par les diff rents offreurs en fonction de leurs moyens techniques et financiers ou de leur appr ciation a priori des besoins associatifs Les enjeux en la mati re sont donc importants parmi lesquels nous pouvons retenir du c t de l offre la professionnalisation des
135. lture sport et de l accompagnement dans trois r gions PACA Lorraine Picardie Les approches sectorielles se sont centr es sur l laboration d une fiche synth tique contenant des aspects tels que Description de la vie associative du secteur Modes de structuration et de repr sentation des associations Acteurs cl de l accompagnement et sp cificit s de l accompagnement Cas pratiques Prospective Les approches r gionales se sont attach es identifier les caract ristiques de la vie associative dans la r gion les acteurs cl de l accompagnement et se sont centr es sur l analyse de d marches de recherche de compl mentarit s entre acteurs de l accompagnement Le r le de la Fonda dans cette tude a t de mener le travail d enqu te ainsi que de participer partir du mat riau recueilli l animation d une r flexion interassociative au sein de la CPCA C est dans cette optique que le travail a t men en collaboration avec la CPCA et que deux r unions interassociatives ont t organis es les 4 juillet et 20 septembre 2007 la seconde visant partir des premiers r sultats de l enqu te construire le positionnement ult rieur de la CPCA Le pr sent rapport s inscrit dans le cadre de cette recherche action Il est le fruit du travail d enqu te men par la Fonda et vise rendre compte autant que possible de l ensemble du mat riau recueilli et des t moignages des acteurs
136. mation d une sp cificit d intervention fonctionnement coll gial appui sur une organisation en r seau mobilisation de comp tences au sein du r seau change de pratiques affirmation de valeurs etc La charte de l accompagnement vise ainsi favoriser la mise en place le d veloppement et le renforcement de micro projets associatifs ainsi qu instaurer une dynamique partenariale et coop rative entre l Ardeva et les membres de son r seau C est ainsi que l Ardeva articule les objectifs d un dispositif public avec les siens ces actions d accompagnement participent ainsi largement au d veloppement de la vie associative en Ile de France ce qui est l objet m me de l Ardeva et sa sp cificit fonctionnement en r seau 7 Association R gionale pour le D veloppement de la Vie Associative l ARDEVA est un regroupement de r seaux d ducation populaire de l insertion sociale et par l conomique du d veloppement social et culturel de l environnement et du cadre de vie n en 1990 74 L Europe 10B des associations lettre du r seau des porteurs de projets de l Ardeva mai juin 2005 50 3 2 2 Le portage collectif du DLA par le COJEP Carrefour des Organisations de Jeunesse et d Education Populaire Metz Contexte Le COJEP est un regroupement de f d rations et mouvements d ducation populaire en Moselle n en 1961 Instance de promotion de la vie
137. ment associatif nous pensons que celle ci reste une contribution premi re la r solution des probl matiques de l accompagnement Premi re et m me principale au point qu une politique publique d accompagnement doit tre d abord pens e comme une action d accompagnement PAR ET POUR les associations Le temps des contournements et des externalisations doit cesser si l on veut que l action publique soit efficace dans le temps et dans l allocation des moyens Ceci exige une grande responsabilit des mouvements associatifs au regard de deux param tres la satisfaction des besoins de l ensemble de la vie associative les logiques sp cifiques des bailleurs publics et priv s Premi re et principale ne veut pas dire exclusive Nous prenons acte de la diversit des acteurs de l accompagnement et du fait qu aucun d entre eux ne peut pr tendre d tenir seul les cl s de l accompagnement des associations Nous prenons acte des r sultats de la premi re tape de l action publique d Etat ou d centralis e qui a cherch objectiver des logiques d accompagnement au niveau national et dans les territoires Ces dispositifs se superposent et croisent la sp cificit des offres et demandes des mouvements associatifs Ces derniers ont d eux m mes objectiver leurs capacit s d accompagnement pour exister en tant qu acteur prestataire ou valoriser ce qu ils faisaient d j aupr s de leurs membres Alors que nous avons d pass
138. nations CDOS comit d partemental olympique et sportif CDRA contrats de d veloppement Rh ne Alpes CDVA conseil de d veloppement de la vie associative CELAVAR comit d tude et de liaison des associations vocation agricole et rurale CIVA centres d information la vie associative CNAJEP comit pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d ducation populaire CNAR centre national d appui et de ressources CNOSF comit national olympique et sportif fran ais COFAC coordination des f d rations et associations de culture et de communication COJEP carrefour des organisations de jeunesse et d ducation populaire Coordination SUD solidarit urgence d veloppement CPCA conf rence permanente des coordinations associatives CRDVA centre de ressources d partemental la vie associative CRES chambre r gionale de l conomie sociale CRESL chambre r gionale de l conomie sociale de Lorraine CRESS chambre r gionale de l conomie sociale et solidaire CRIB centres de ressources et d information pour les b n voles CROS comit r gional olympique et sportif CRPV centre de ressources pour les politiques de la ville CTOS comit territorial olympique et sportif fran ais DDJS direction d partementale de la jeunesse et des sports DDTEFP direction d partementale du travail de l emploi et de la formation professionnelle DGEFP direction g n rale
139. ncipalement de l Etat et des collectivit s territoriales Les premiers centres de ressources r gionaux ont t cr s d abord en Rh ne Alpes CR DSU 1993 dans le d partement de la Seine Saint Denis Profession Banlieue 1993 puis en Alsace ORIV 1996 et dans le d partement du Val d Oise P le de ressources Ville et D veloppement Social 1998 Ils se sont depuis diversifi s cr ation de centres de ressources sous forme de GIP IREV Nord Pas de Calais en 1999 Ressources et territoires Midi Pyr n es en 2001 Centre de ressources PACA en 2002 cr ation de centres de ressources communs la ville et au d veloppement local Pays et Quartiers d Aquitaine en 2002 cr ation d un centre de ressources interr gional sous forme associative R sOvilles Bretagne Pays de Loire 2001 D autres structures ont t cr es en Ile de France et dans les DOM CDR Guyane ou ont volu Espace Picard pour l Int gration Picardie d autres sont en projet Un r seau national s est constitu depuis septembre 1999 Anim par le CR DIV il permet de mutualiser les informations et les d marches d action de construire des outils de travail commun th saurus DSU plateforme d changes documentaires acc s au SIG etc et de faciliter le lien entre les actions territoriales et les dispositifs de niveau national Chaque centre de ressources politique de la ville est le produit d un projet collectif et d une histoire locale particul
140. ns quelles associations sont vis es Dans quel but mais aussi de leur rencontre avec les objectifs et m thodes que se fixent les acteurs locaux porteurs de ces dispositifs selon leur objet social et leur vision de ce qu est l accompagnement Ainsi les pratiques d accompagnement d velopp es dans le cadre des dispositifs publics incarnent elles l articulation entre les objectifs tatiques et les objectifs des acteurs locaux ce qui rend parfois difficile la lecture des objectifs poursuivis par ces dispositifs Plus g n ralement ce ph nom ne semble tenir au fait que l Etat doive g rer une contradiction inh rente toute tentative de dispositif coordonn qui plus est nationalement d accompagnement pour les associations la n cessit de cadrage des actions afin de coordonner et d assurer une coh rence aux dispositifs laquelle s ajoute la n cessit d autonomie des acteurs dans leur mise en place afin d adapter leurs pratiques aux sp cificit s des territoires sur lesquels ils agissent Cette contradiction explique en partie la difficult appr hender de mani re globale les dispositifs publics ainsi qu identifier pr cis ment leurs vis es 20 2 2 Des acteurs et r seaux dont les objets principaux sont le soutien et l accompagnement 2 2 1 L accompagnement financier un maillon de l accompagnement L association France active a t cr e en 1988 sous l gide de la Fondation de France par la Caisse d
141. ns sportives d j existantes au sein des f d rations sportives et du r seau CROS CDOS et le dispositif d accompagnement DLA Le positionnement du CNAR Sport au centre des diff rentes actions de soutien avait pour objectifs notamment e d amoindrir les chevauchements doublons entre les diff rents dispositifs formes de soutiens propos s e d optimiser l offre du dispositif DLA par rapport aux besoins et aux sp cificit s des associations sportives tout en les faisant co ncider avec les orientations strat giques d finies par le mouvement sportif Ainsi le CNAR Sport a fortement ax ses actions sur un travail d ancrage territorial du dispositif en faisant merger et en participant la mise en place d exp rimentations favorisant la mise en r seau des diff rents acteurs locaux pour la co construction de plans d accompagnement pouvant s inscrire dans la dur e Ce travail d ancrage territorial est ax notamment sur deux objectifs gt Pr server et favoriser des accompagnements porteurs de sens autour du projet associatif Ce que l on entend par accompagnement ne doit pas se limiter un apport d outils ou de conseils purement techniques notamment en faisant appel des prestataires priv s mais doit bien favoriser des d marches d accompagnements structurants apportant du sens et ax es autour du projet associatif dans son ensemble 93 Les plans parcours d accompagnement labor s
142. nt t charg s de proposer les associations les plus m me de remplir ces fonctions et de r pondre aux exigences de l appel d offre lanc cet effet ils ont associ les comit s d partementaux olympiques et sportifs CDOS ainsi que les conseils g n raux et les villes chefs lieux de d partement cette mise en place Une grande souplesse a t laiss e aux acteurs locaux afin de d terminer la structure la plus appropri e leur d partement 43 CDOS et 5 CROS ont t retenus Les autres structures sont des associations profession sport qui uvrent d j pour beaucoup d entre elles en mati re d aide et de conseils aux associations employeurs Des postes FONJEP ont t attribu s afin de professionnaliser structurer et animer les CRIB Les CRIB participent la mise en r seau des partenaires uvrant dans le domaine de l information du conseil et de l expertise Le dispositif a t mis en place en lien troit avec le d l gu d partemental la vie associative DDVA et en coh rence avec le r seau de la mission d aide et d information des associations MAIA Les b n voles doivent pouvoir 73 trouver aupr s des CRIB des informations concr tes un accompagnement de conseils sur l administration la vie statutaire la gestion comptable la fiscalit et les questions relatives l emploi Ils sont orient s si n cessaire vers d autres sources d informations reconnues LES DELEGUES D PARTEMENTAUX
143. ole et Rurale UNCPIE Union Nationale des Centres Permanents d initiatives pour l environnement CELAVAR Comit d Etude et de Liaison des Associations Vocation Agricole et Rurale CPCA Bretagne FCSF F d ration des Centres Sociaux de France pr figuration du CNAR animation FSPVA Fonds de Solidarit et de Promotion de la Vie Associative de Provence Alpes C tes d Azur Fonda CPCA Conf rence Permanente des coordinations associatives Cofac Coordination des F d rations et Associations de Culture et de Communication CPCA Alsace CPCA Rh ne Alpes CPCA Centre CNOSF Comit National Olympique et Sportif Fran ais CNAR Sport ARDEVA Association R gionale pour le D veloppement de la Vie Associative CPCA Centre CROS Centre Fonda Compte rendu de la r union du 4 juillet 2007 80 organis e par la CPCA nationale Personnes pr sentes ADDA Julien CPCA BAHANS Francis Citoyens et Justice BOYER Christophe Fonda CHAUVELIER Philippe CPCA Pays de la Loire COLOMBIER Renaud Coordination Sud DELFORGE Gr goire Cnar Environnement DEMENTHON Denis France Active Cnar Financement DEMOUSTIER S verine UNIOPSS GAGNEROT Emmanuel CPCA GAILLARD Christophe CPCA Bourgogne GIRAUD Brigitte CELAVAR UNCPIE JAMET Christophe Celavar LAURENT Jean Marie FCSF pr figuration CNAR animation LIMOUSIN Virginie FSPVA MENGIN Jacqueline Fonda MOREAUX Fran ois COFAC MUMBACH Paul CPCA Alsac
144. on du dispositif DLA Dispositif Local d Accompagnement que la question de l accompagnement est rig e en enjeu important pour le d veloppement de la vie associative Selon les acteurs rencontr s le terme est en effet peu employ ou de mani re diffuse avant la mise en place de ce dispositif et l on parle plus souvent de soutien de services d appui d aide de r ponse un besoin etc Comme d marche l accompagnement est consid r comme impliquant un ou plusieurs accompagnateurs et une structure o un porteur de projet et peut se formaliser ainsi Manifestation d une demande Identification des besoins diagnostic plus ou moins formalis Construction d une r ponse adapt e niveau d intervention nature des ressources mobilis es dur e de l intervention etc Suivi de l impact sur la structure On parle ici de l accompagnement d une association ou d un porteur de projet appel parfois plan d accompagnement On parle galement d accompagnement pour d signer un ensemble de d marches particuli res par exemple dans le cadre d un dispositif I s agit selon les pratiques de l accompagnement de besoins particuliers l accompagnement l accompagnement la cr ation au premier emploi la refondation de projet au d veloppement d activit s etc de l accompagnement de structures particuli res l accompagnement de laccompagnement des associ
145. onctions permettent de cr er des conditions favorables au d veloppement de l activit des membres comme par exemple lorsqu un r seau n gocie avec les pouvoirs publics un financement global pour des emplois aid s N anmoins si ces d marches b n ficient aux associations d un secteur elles 3 Compte rendu de cette r union disponible en annexe 8 26 ne constituent pas en tant que telles des apports de comp tences au service du d veloppement des projets associatifs dimension constitutive d une fonction d accompagnement selon la d finition labor e lors de cette tude Il s agit d un soutien indirect aux projets Ceci tant c est dans l articulation de ces fonctions avec la mission d animation que nous trouvons l essentiel de l activit des coordinations et f d rations en mati re d accompagnement et sa sp cificit Un tour d horizon de l Annuaire du mouvement associatif nous montre comment les coordinations envisagent cette mission L UNIOPSS souhaite ainsi constituer un terrain de rencontre de recherche et de r flexion faciliter la formation le perfectionnement et l information de ses personnels mettre disposition les services techniques et documentation susceptibles de les aider notamment sur les plans l gislatifs et r glementaires juridique financier fiscal ANIMAFAC s est constitu e dans la volont que ses associations profitent chacune de l exp ri
146. ons ou publics selon les pratiques d accompagnement d velopp es sur les territoires Le pilotage de l Etat est galement effectu en collaboration avec d autres acteurs au sein du GIP Les CRIB sont encadr s par un processus de labellisation et un cahier des charges tout comme les points d appui et leur op rationnalisation est confi e des structures ici les associations profession sport et les d clinaisons territoriales du CNOSF CROS et CDOS Le dispositif DLA encadr par un pilotage national Etat CDC CPCA d clin sur le territoire en associant les collectivit s locales est port localement travers des cahiers des charges par des structures de diff rentes natures et anim r gionalement et nationalement par des acteurs associatifs galement notamment des r seaux dans le cadre des CNAR 21 Voir en annexe 6 la pr sentation par le minist re de ses fonctions de soutien l emploi associatif et la formation des b n voles FONJEP CDVA CRIB DDVA MAIA 72 On peut distinguer au moins cinq grands types d acteurs des structures d accompagnement la cr ation d entreprise plateformes FIR boutiques de gestion des structures d accompagnement l emploi comit s de bassin d emploi plans locaux pour l insertion et l emploi des structures d accompagnement du secteur associatif points d appui r seaux associatifs des structures d accompagnement au d veloppement
147. ortif CTOS Comit Territorial Olympique et Sportif DRJS Direction R gionale Jeunesse et Sport DDJS Direction D partementale Jeunesse et Sport 5 CREPS Centre R gional d Education Populaire et de Sport 92 pour la mutualisation des emplois au sein du secteur sportif l information le conseil en gestion administrative notamment via les Centres de Ressources et d Information des B n voles Cf page 6 et l aide au recrutement Par ailleurs il convient de souligner que le secteur mobilise galement les dispositifs d accompagnements transversaux tels que le Dispositif Local d Accompagnement DLA LE POSITIONNEMENT DU CNOSF L accompagnement des associations sportives constitue pour le CNOSF un enjeu strat gique essentiel Ainsi en tant que coordination nationale du mouvement sportif il d finit son positionnement autour de plusieurs orientations e Structuration et d veloppement harmonieux des associations sportives production du Livre Blanc e Adaptation des formes de soutien au contexte et aux enjeux du secteur e Coordination de l ensemble des acteurs intervenant dans le champ de l accompagnement pour favoriser les collaborations et la mise en uvre d une offre coh rente et concert e de soutien LE ROLE DU CNAR SPORT L int gration du CNAR Sport au sein du CNOSF permet notamment d organiser les compl mentarit s entre les offres d accompagnement ou de soutien aux associatio
148. out pour son efficience aupr s des b n ficiaires potentiels des accompagnements 47 e L importance des partenariats Les d marches d harmonisation de l offre tant complexes et longues la qualit des partenariats apparait d terminante pour leur efficacit Ils sont la fois techniques financiers et politiques En r gion PACA par exemple la d marche associe les r seaux associatifs regroup s au sein du FSPVA et la CRESS dans le cadre de ses missions de C2RA La CRESS avait par ailleurs publi un annuaire des structures d appui la cr ation d activit s d utilit sociale qui sera actualis gr ce l exp rimentation men e et le FSPVA a une tradition de relations suivies avec l ensemble des p les d appui de la r gion En outre le Conseil R gional dans le cadre de son PROGRESS Programme R gional de D veloppement de l Economie Sociale et Solidaire vise favoriser la mise en place d un dispositif r gional d accompagnement des structures de l ESS afin d appuyer davantage les structures du secteur Il s agirait de mettre en place un dispositif r gional d accompagnement compos de relais locaux d accompagnement RLA pour consolider ou d velopper les activit s des structures de l ESS p renniser leurs emplois trouver des r ponses aux difficult s rencontr es etc Dans l Ain l AGLCA en plus de son exp rience longue en accompagnement de projets a une tradition de partenariats av
149. p cifier louverture des pratiques r serv es aux membres participation financi re etc Un r f rentiel m thodologique ou l identification d l ments m tier des pratiques d accompagnement visant qualifier l offre des r seaux Tels que l coute la centralit du projet la fonction de diagnostic la neutralit la fonction d orientation l valuation de la dur e de l intervention la communication le suivi l valuation de la d marche etc Ces outils devraient permettre un positionnement des membres de la CPCA aux diff rents chelons territoriaux et faciliter la construction de collaboration avec d autres acteurs de l accompagnement telles que d crites ci dessous Compte tenu de la dynamique collective institu e lors de cette recherche action au sein de la CPCA cette derni re pourrait constituer une plateforme d change de capitalisation de ressources et d impulsion vers ses r seaux pour l ensemble de la d marche pr sent e ici Proposition n3 Impulser ou participer des d marches de collaboration avec l ensemble des acteurs de l accompagnement Motifs Compte tenu de la n cessit d une approche territoriale de l accompagnement afin d organiser les compl mentarit s entre acteurs et de la n cessit d am liorer la qualit des soutiens aux associations et compte tenu de la plus value des accompagnements d livr s par les r seaux les partenariats avec l ensemble des acte
150. pour promouvoir le dialogue associations collectivit s locales Cr en 1994 le R seau des Maisons des associations fonde sa cr dibilit sur les comp tences des professionnels qui animent ces structures locales Le RNMA est constitu de professionnels de Maisons des associations d une trentaine de villes d lus repr sentatifs de ces Maisons de responsables administratifs et d experts cabinets juridiques de conseils etc Observateurs attentifs des pratiques associatives et des questions li es au d veloppement local ils sont sp cialis s dans le conseil aux associations et le d veloppement de projets partenariaux Ces praticiens des relations entre secteur associatif et collectivit s territoriales sont aussi des acteurs impliqu s dans les r seaux de l conomie sociale et solidaire Leurs comp tences permettent au R seau national des Maisons des associations de conseiller les collectivit s territoriales dans la conception et la cr ation de Maisons d associations diagnostic tude de besoins montage de dossiers La journ e de formation du 15 octobre dernier s inscrivait d ailleurs dans cette d marche Le RNMA propose galement d accompagner les lus et les cadres associatifs salari s et b n voles dans la mise en place et le d veloppement de telles structures assistance technique et juridique recrutement et formation de professionnels Le r seau est aussi un moyen d largir la mutualisation des ressources entr
151. ppement d un secteur long terme Des acteurs rencontr s ont identifi cette particularit une dimension politique des accompagnements qu ils d livrent comme en fait part le compte rendu r alis suite la premi re r union du groupe de travail interassociatif du 4 juillet 2007 Si la technique et l expertise sont importantes leur inscription dans un cadre politique plus global est indispensable afin de donner du sens aux pratiques d accompagnement Il ne s agit pas seulement d accompagner les associations en tant qu acteurs conomiques mais en tant que porteuses d initiatives citoyennes Dans cette optique un r seau peut placer le projet associatif dans son environnement et l inscrire dans des dynamiques sectorielles ou territoriales Extrait du compte rendu de la r union interassociative du 4 juillet 2007 p 4 disponible en annexes 32 gt L ouverture des pratiques d accompagnement Globalement on peut distinguer plusieurs cas selon le degr d ouverture des fonctions d accompagnement Les services r serv s aux membres et compris dans leur adh sion Les services r serv s aux membres mais requ rant une participation financi re de leur part Les services ouverts l ensemble des associations d un secteur mais avec priorit donn e aux membres Les services ouverts l ensemble des associations d un secteur sans distinction De mani re g n ra
152. que nous avons rencontr s l Entre autres le CELAVAR dans le cadre d un partenariat avec la CDC entre 1998 et 2002 avait mis au point un programme national d accompagnement et de capitalisation gr ce notamment l intervention de conseillers valuateurs issus de ses r seaux dans 88 associations du secteur concern es par le dispositif NS EJ Ce partenariat avait notamment conduit l laboration d un classeur guide NS EJ La p rennisation des activit s dans les associations de d veloppement local http www rgpp modernisation gouv fr 34 La particularit des accompagnements d livr s par le mouvement associatif r side donc dans l inscription qu ils permettent des projets particuliers au c ur de dynamiques collectives sectorielles et territoriales Cette particularit implique le caract re indissociable entre les aspects techniques et les aspects politiques ou strat giques des accompagnements la technique tant au service de la strat gie des structures et du d veloppement leur secteur d activit et inversement la strat gie de d veloppement et la connaissance d un secteur d activit tant au service de la cr ation d outils techniques adapt s aux structures la pr sence d un pont entre les initiatives particuli res d associations et les dynamiques collectives au sein d un secteur d activit l accompagnement est envisag comme celui d une s
153. qui les suivent et en deviennent les compagnons apparaissent comme des disciples ou des pigones Les questions de pouvoir et d autorit ne peuvent donc tre compl tement vacu es de ce type de relation De mani re plus g n rale l id e d un accompagnement authentique supposerait donc la reconnaissance d un partenariat quilibr 79 Annexe 8 LISTE DES PARTICIPANTS AU 1er GROUPE DE TRAVAIL CPCA L accompagnement pour les associations Julien ADDA Francis BAHANS Christophe BOYER Philippe CHAUVELIER Renaud COLOMBIER Gr goire DELFORGE Denis D MENTHON S verine DEMOUSTIER Henri FAURE Isabelle FOUCHER Emmanuel GAGNEROT Christophe GAILLARD Brigitte GIRAUD Christophe JAMET Ren JOUQUAND Jean Marie LAURENT Virginie LIMOUSIN Jacqueline MENGIN Fran ois MOREAU Paul MUMBACH J r me NOUHAUX Ga lle PAYET Dobrina PERRODY Sylvie RAB Soisich RETAILLEAU Jean Pierre WORMS CPCA Conf rence Permanente des Coordinations Associatives Citoyens et Justice Fonda CPCA Pays de la Loire Coordination Sud R seau Ecole et Nature CNARE Centre National d Appui et de Ressources Environnement France active CNAR financement UNIOPSS Union Nationale Interf d rale des Organismes Priv s Sanitaires et Sociaux Fonda Rh ne Alpes Fonda CPCA Conf rence Permanente des coordinations Associatives CPCA Bourgogne CELAVAR Comit d Etude et de Liaison des Associations Vocation Agric
154. r la Pr fecture de R gion pour assurer l animation et l information du dispositif aider au montage des projets et en assurer le suivi et l valuation et enfin assurer l instruction des demandes et la gestion des fonds allou s aux projets M thode L Ardeva a ainsi mis en place un comit d accompagnement compos des accompagnateurs de son r seau permettant de les former d changer sur leurs pratiques et difficult s rencontr es de mettre en place des outils et proc dures adapt s et de pr parer les comit s de s lection au cours desquels sont choisis les micro projets qui seront accompagn s dans le cadre du dispositif La signature d une Charte de l accompagnement des porteurs de micro projets 10B a formalis leur collaboration en fixant la fois les principes et valeurs partag es qui constituent la toile de fond de leurs interventions conformit aux principes de l ducation populaire et aux r gles de fonctionnement de la mesure du FSE adaptation des accompagnements aux besoins respect du projet de l association libre choix du r seau accompagnateur par l association etc ainsi que les modalit s pratiques de l accompagnement accompagnements en amont et en aval des comit s de s lection choix des intervenants proc dure pratique suivi La question de l articulation Cette initiative est un exemple de participation d un r seau associatif la mise en place d un dispositif public et l affir
155. re ayant d velopp des comp tences en mati re d accompagnement qui accueille les structures r alise un diagnostic partag finance les actions et assure le suivi de l intervention Il est soutenu par un comit d appui multi partenarial 8 instance consultative dont le but est d enrichir l analyse du DLA et d mettre un avis technique sur les diagnostics effectu s Au niveau d partemental un comit de pilotage d finit les orientations strat giques et suit le programme d activit s Le dispositif est coordonn au niveau r gional par les C2RA Centre R gional d Appui et de Ressources port s principalement par les Chambres R gionales de l Economie Sociale et les CPCA qui sont des lieux d information d changes et de production de capitalisation pour qualifier les acteurs du dispositif et favoriser la coh rence r gionale des interventions Le C2RA assure le suivi du dispositif et appuie le pilotage r gional 15 Voir en annexe 6 le sch ma global d organisation du dispositif 16 A la suite de la loi vot e par le Parlement le 16 octobre 1997 qui faisait le choix de promouvoir le d veloppement d activit s cr atrices d emplois pour les jeunes et r pondant des besoins mergents ou non satisfaits et pr sentant un caract re d utilit sociale l Etat et la Caisse des D p ts avaient sign un accord cadre visant au soutien au d veloppement de nouveaux services vocation marchande ou semi marchande
156. re les demandes et les expertises m me de leur r pondre est une comp tence part enti re les r seaux associatifs peuvent galement avoir en ce sens un r le m thodologique important d animateur de tiers ext rieur de l accompagnement Henri FAURE Fonda Rh ne Alpes 7 A A 8 Pour de plus amples informations sur ce guide Cf http www coordinationsud org spip php rubrique278 84 Il appara t donc important d une part de d velopper l expertise et de savoir se positionner sur les pratiques techniques et outils il faut entrer dans ce jeu l pour trouver notre place sur le territoire Soisick RETAILLEAU CPCA Centre CROS Centre D autre part il est n cessaire d aller au del afin de valoriser cet aspect plus informel de l accompagnement qu est la dimension du projet associatif Enfin Renaud COLOMBIER Coordination Sud voque l utilit des accompagnements individuels pour les r seaux Le mouvement associatif organis d veloppe en effet principalement des accompagnements collectifs Or il semble opportun si le r seau d veloppe des pratiques plus individualis es de faire le lien avec la dimension collective du mouvement Coordination Sud attache ainsi de l importance la valorisation collective des r sultats de ces accompagnements individuels Le r seau fait donc ici le lien entre les besoins particuliers des associations et le mouvement en s assurant du b n fice collectif des accompagnem
157. relais afin de faire remonter les besoins des associations Cette d marche s inscrit dans le cadre des Assises R gionales de la vie associative organis es en partenariat avec le Conseil R gional pendant lesquelles sont organis s des forums de la vie associative dans les Pays de la r gion Ainsi l mergence des questions concernant l articulation des offres semble permettre de se rapprocher des besoins et de r fl chir aux moyens de les appr hender notamment par l instauration de relais et le choix d chelles territoriales pertinentes La connaissance du tissu associatif et des besoins semble en effet au del de l articulation des offres l une des conditions essentielles de l efficacit des pratiques d accompagnement sur les territoires 7 Depuis 1993 la R gion Rh ne Alpes a mis en place un dispositif d aide au d veloppement des territoires sur des th mes pr cis tels que l conomie le tourisme l agriculture la culture les Contrats de D veloppement Rh ne Alpes CDRA Sur le d partement de l Ain il y a 7 CDRA Ils sont t pris comme chelle de r f rence pour l tude sur la vie associative dans le d partement 49 3 2 R seaux associatifs et dispositifs publics 3 2 1 L action de l ARDEVA Ile de France dans le cadre de la sous mesure 10B de l objectif 3 du Fonds Social Europ en Contexte L Ardeva est conventionn e depuis 2002 dans le cadre de cette mesure pa
158. rent donc d une MAIA g n ralement compos e des correspondants associatifs des services de l Etat charg s d tre les interlocuteurs des responsables associatifs Le dispositif est suivi au niveau national par la D l gation Interminist rielle l conomie Sociale DIES puis par le MJSVA partir de 2004 date laquelle 80 MAIA sont r parties sur l ensemble du territoire 1 Circulaire du 22 d cembre 1999 relative aux relations de l Etat avec les associations dans les d partements 1 Minist re de la jeunesse des sports et de la vie associative gt Les CRIB Centres de Ressources et d informations pour les B n voles Origines En 2002 durant les Etats G n raux du Sport les acteurs du d veloppement du sport font part de leurs besoins importants en mati re d information et de conseils pour la gestion de la vie quotidienne de leurs associations Les premiers CRIB sont cr s en 2003 par le minist re de la jeunesse et des sports Objectif et publics b n ficiaires Is ont pour mission de soulager les responsables associatifs des t ches administratives afin de leur permettre de se recentrer sur l animation de leur association Leur accompagnement consiste en de l accueil de l information des formations de l orientation vers les ressources adapt es du conseil des domaines vari s emploi conseil juridique conseil pour la recherche de financements etc 12 Instruction 03 045 J
159. repr sente la recherche de compl mentarit s sur un territoire La mise en r seau et l change sont des conditions de la r ussite de ce type de d marches afin d laborer un plan d action commun aux acteurs Ensuite viennent les d marches du positionnement des acteurs sur le territoire qui peuvent diverger quelque peu partir du plan d action commun Un autre l ment est donc prendre en compte dans la recherche d articulations les ventuelles n gociations strat giques entre les acteurs de l accompagnement sur les territoires ou dans les secteurs Christophe BOYER Fonda Dans le secteur de la culture Fran ois MOREAUX COFAC explique qu une r flexion r cente sur les compl mentarit s a permis d viter certaines tensions et concurrences entre f d rations et op rateurs techniques de l accompagnement des associations De plus le principal dispositif institutionnel CNAR C2RA DLA est co pilot par la COFAC son op rateur Opale est reconnu pour sa comp tence Son action d accompagnement est 86 par ailleurs centr e sur le th me de l emploi la structuration du secteur ne d borde donc pas sur l action des f d rations La coordination traite de th mes transversaux exemple valuation impacts et aborde l accompagnement par le biais de formations d changes d exp riences et de mises en contact Les F d rations fournissent une offre dense h t rog ne particuli rement cr atrice et pratiquement
160. rganis Comment am liorer l accompagnement pour les associations Les volutions acc l r es de l environnement associatif cr ations associatives professionnalisation volution des partenariats avec les pouvoirs publics transformations de l engagement citoyen etc n cessitent en effet des ressources en accompagnement diversifi es et ais ment accessibles afin de favoriser l engagement b n vole le d veloppement d activit s utiles socialement et le renforcement des structures qui les portent CHAPITRE 1 M THODOLOGIE DE LA RECHERCHE ACTION 1 1 M thodologie 1 1 1 1 phase mai juillet 2007 gt Objectifs Recenser les principaux dispositifs et pratiques d accompagnement en identifiant les acteurs leurs modes d intervention les publics cibl s afin de d gager les enjeux et grandes logiques l uvre dans l accompagnement et de situer dans cet ensemble les pratiques d velopp es par le mouvement associatif organis gt M thode Recherche documentaire et s rie d entretiens qualitatifs aupr s d acteurs divers de l accompagnement dispositifs publics coordinations et f d rations associatives maisons d associations points d appui etc Nous avons essay de diversifier les t moignages afin d enrichir les analyses et d avoir une image la plus large possible des enjeux Le guide d entretien tournait principalement autour des th mes suivants Origines du dispositif objectifs g
161. rifier les types d accompagnement existants et trouver les compl mentarit s n cessaires L objectif de cette enqu te est la construction d un parcours d une fili re de l accompagnement sur la r gion avec plusieurs phases et les acteurs y intervenant Dobrina PERRODY CNOSF voque le cadre de travail du CNAR sport Le CNOSF consid re le portage du CNAR comme un outil au service du mouvement sportif dans son ensemble L un des objectifs est ainsi d organiser les compl mentarit s entre les offres de soutien d velopp par le CNOSF f d rations CROS et CDOS et le DLA Le but est d amoindrir les chevauchements entre pratiques et d optimiser l offre du DLA par rapport aux besoins et sp cificit s du secteur tout en les faisant co ncider avec les orientations strat giques d finies par le CNOSF Au moyen d un ancrage territorial la construction d un plan d accompagnement sectoriel en r gion Centre est une exp rimentation qui va dans ce sens Son objectif est de d finir diff rentes tapes avec la forme d accompagnement qui lui est propre information formation accompagnement individuel ou collectif et les acteurs ou dispositifs qu il est pertinent de mobiliser chaque fois CRIB CROS et CDOS services du MSJS DLA etc en valorisant l expertise des r seaux associatifs Concernant derni re cette exp rimentation Soisick RETAILLEAU CPCA Centre CROS Centre insiste sur la longueur du travail que
162. rtant des relations interpersonnelles ils peuvent tre sollicit s pour intervenir ponctuellement en soutien d un de leurs membres en difficult s ou une tape charni re du d veloppement de son projet coute conseil mise en relation avec des ressources etc Dans le cadre d un conseil formalis des conseillers techniques ou r f rents sont l coute et r pondent aux besoins par t l phone ou en accueillant les membres Dans le cadre de dispositifs formalis s d accompagnement pour des besoins sp cifiques rep r s comme r currents ou porteurs d enjeux pour le secteur Ainsi on rel ve cette articulation entre des pratiques individualis es d accompagnement et le soutien collectif un secteur au sein des coordinations et f d rations En voici quelques illustrations e Parmi les coordinations Le CELAVAR met la disposition de ses membres un service d information des guides m thodologiques des r sultats d tudes etc Dans le cadre de ses actions Europe il a galement mis en place des services techniques de soutien aide au montage de projets formations sp cifiques recherche de partenariats europ ens etc int gr s dans une d marche plus globale de partage de savoir faire sur la mise en uvre de programmes communautaires et la coop ration europ enne au sein de la coordination Coordination SUD c t de ses missions de lobbying et de plaidoyer d veloppe un
163. s fonjep p i direction des d associations des projets gestion CROS CDOS payantes parfois iati nationale par le t ch tabilit 134 crib depuis 2004 mor MJS ee SOMAS S avril 2007 formations sportives puis largie administratives emploi toutes les financements associations fiscalit etc formation etc Accueil diagnostic Siroct res suivi prestation de Prestations A services de toutes Las d veloppant des rt R Associations gratuites actions d utilit D partementale Consolidation et natures gestion 109 dla D marches pour sociale associations D a d veloppement des financi re 18 C2RA Etat DGEFP CDC FSE participation a PR activit s et services comptabilit DLA 2002 Mare LS structures d insertion r gionale C2RA Se 5 CNAR Collectivit s locales financi re des coop ratives 83 At nationale d utilit sociale ressources TEP o 3 mars 2007 ue SUr des b n ficiaires sont CNAR Avise Fe RL ner refonte p des associations en pp projet territoires communication etc 2006 individuelles ou collectives 17 2 1 3 l ments d analyse A partir de l analyse de ces initiatives publiques en mati re d accompagnement depuis une vingtaine d ann es on peut dresser une s rie de constats concernant l intervention des pouvoirs publics notamment de l Etat gt Les acteurs publics de l accompagnement Le minist re de la jeunesse et des
164. s la conception et la cr ation de maisons diagnostic tude de besoins montage de dossiers d accompagner les professionnels et b n voles de ces structures pour leur d veloppement de mutualiser les comp tences des acteurs et de les qualifier sessions de formation La charte du RNMA met en valeur la sp cificit de l action de ces structures ayant pour mission premi re le d veloppement de la vie associative locale notamment 28 Le GUSO est un service de simplification administrative www guso com fr Le ch que emploi associatif est un service pour accomplir les formalit s d embauche et acquitter les cotisations en une d claration simplifi e http www cea urssaf fr cea home jsp 30 Impact emploi est un programme visant aider les associations pour accomplir les formalit s li es la gestion des salari s 31 Ou maison de la vie associative maison des citoyens et de la vie associative selon les territoires Voir l article d Association Mode d Emploi Les maisons d associations Pour une mise en synergie des associations locales n 64 d cembre 2004 disponible en annexe 6 Sur la ville de Paris par exemple le d veloppement des maisons des associations une maison par arrondissement pr vu pour 2008 fait partie des axes forts du programme de la municipalit ces derni res ann es 22 travers la cr ation de lieux d changes et de rencontres pour les associations l accomp
165. s ou territoriales Pour un secteur tr s professionnalis et int gr tel que le sanitaire et social o de nombreuses associations g rent des tablissements l enjeu consiste viter la banalisation des acteurs en mettant en avant l essence du projet associatif S verine DEMOUSTIER UNIOPSS A ce sujet galement Jean Marie LAURENT FCSF voque les travaux de la pr figuration du CNAR animation Ceux ci ont port sur le d calage qui existe parfois entre les attentes des associations et la nature de l expertise mise en uvre dans les plans d accompagnement des DLA Il affirme ainsi qu il existe une diff rence entre les accompagnements du mouvement associatif organis et les autres sur les deux aspects D une part la d marche du r seau vise r affirmer les fondamentaux du secteur sp cificit du management des ressources humaines de la dimension conomique etc D autre part les outils techniques doivent tre adapt s au projet associatif Sur ce dernier point S verine DEMOUSTIER UNIOPSS insiste sur la diff rence existante entre un outil construit par des techniciens ext rieurs au mouvement associatif et un outil dont une association a particip l laboration au sein de son r seau donc qu elle s est appropri peu peu Certains regrettent en effet que parfois les dispositifs publics ou certains prestataires de services trop centr s sur des aspects technico techniques fassent perdre leur sens
166. s politiques publiques la pr sence de besoins associatifs sp cifiques en raison des particularit s r gionales les jeux d acteurs inscrits sur ces territoires et la d centralisation suscitant l intervention croissante des collectivit s territoriales dans le soutien aux associations cr ent des contextes de l accompagnement associatif particuliers des territoires et complexes d crypter vu du national Les pratiques d accompagnement sont ainsi l image de la vie associative par nature diversifi es et en transformation constante la clarification ne peut d s lors s envisager qu partir d une approche territorialis e ou sectorialis e Nous verrons ainsi que sur des territoires pertinents et au sein de secteurs les fonctions d accompagnement des acteurs ont pu tre clarifi es gr ce la mise en place de collaborations autour de la question et la construction d outils adapt s 2 4 3 Les zones d ombre du processus d accompagnement le mod le conomique et les financements l appr hension des besoins le suivi et l valuation des pratiques gt Mod le conomique et financement de l accompagnement Lors de cette enqu te est apparue une grande difficult clarifier les dimensions financi res des pratiques d accompagnement Qui finance l accompagnement des associations Combien cela co te Pour r pondre ces questions nous disposons de peu d l ments Pour le GIP RIG l Etat intervenait
167. sager ou renforcer afin de rendre plus efficient l accompagnement des associations sportives gt Mieux identifier les besoins en accompagnement par la r alisation d tudes gt Renforcer la qualit des accompagnements par Le d veloppement des collaborations et concertations notamment aux diff rents chelons territoriaux et la mutualisation des comp tences entre les acteurs de l accompagnement hors et dans le champ sportif Le d veloppement de la qualification des t tes de r seau afin qu elles assurent information et sensibilisation des associations sportives locales et qu elles soient actrices de leur accompagnement dans le cadre des dispositifs existants ou en compl ment L laboration d outils et de d marches m thodologiques sectoriels permettant la mise en uvre d accompagnement en phase avec les enjeux et sp cificit s du secteur Le CNAR Sport dans le cadre de ses missions s inscrit dans cette dynamique et s associe l ensemble des acteurs intervenant dans le m me champ d action 99 Annexe 10 Ressources documentaires titre indicatif Sur la notion d accompagnement Ma la Paul Qu est ce qu accompagner veut dire et Quelles sont les ressources mobilis es pour accompagner Les cahiers de l accompagnement dition CARIF Poitou Charentes n 42 47 et 52 ANIMAFAC Dossier de pr sentation 2007 AGCLA et Ain Bilan interm diaire du projet de PRVA Doc
168. se g n rale des dispositifs Annexe 6 Fiches de synth se et articles sur des dispositifs d accompagnement des associations pp 61 63 pp 64 65 p 66 pp 67 69 p 70 pp 71 77 Annexe 7 Origines et applications du terme accompagnement pp 78 79 Annexe 8 Liste des participants et compte rendu de la r union du 4 07 07 pp 80 89 Annexe 9 Fiche l accompagnement des associations sportives Annexe 10 Ressources documentaires Annexe 11 Sigles utilis s 60 pp 90 99 pp 100 103 p 104 fonda conf rence permanente des coordinations associatives L accompagnement pour les associations Une recherche action de la CPCA en collaboration avec la Fonda La CPCA est l instance repr sentative du mouvement associatif organis Dans le cadre de sa mission de repr sentation et de propositions elle a nou un partenariat avec le Minist re de l Emploi D l gation g n rale l emploi et la formation professionnelle relatif au suivi et au pilotage du dispositif local d accompagnement DLA La r alisation d une recherche action sur les activit s d accompagnement et de soutien d livr es par le secteur associatif lui m me est un des principaux objectifs de ce partenariat Plus g n ralement cette recherche action vise pallier l insuffisante r flexion de fond et le manque de visibilit et de lisibilit des pratiques en mati re d accompagnement associatif Il s agit ainsi
169. sent au CNOSF le 18 d cembre 2003 97 gt EXEMPLE DU DISPOSITIF REACTISS EN POITOU CHARENTES Depuis quelques ann es le CROS Poitou Charentes est investi dans le dispositif REACTISS R seau des Acteurs de l insertion Sociale par le Sport dont les objectifs sont de faire une photographie d ensemble des acteurs de l insertion sociale par le sport d tecter des pistes de d veloppement communes pour un travail en r seau de ces acteurs REACTISS est port par le CROS les CDOS de la r gion Charente Charente Maritime Deux S vres et Vienne et le CFOSEP Marcel Pierre Centre de formation omnisports et professionnel La mise en place de ce r seau r gional a b n fici d s le d part du soutien de la R gion Poitou Charentes du minist re des Sports de la Jeunesse et de la Vie Associative de la Caisse d Epargne Poitou Charentes et des Conseils G n raux selon les d partements En cr ant ce r seau les responsables de REACTISS souhaitent pallier les insuffisances en mati re de coordination et de soutien aux dispositifs associatifs mais galement entre les acteurs et apporter des r ponses adapt es Le site internet du CROS http poitoucharentes franceolympique com pr sente cette action o sont impliqu s de nombreux acteurs du milieu du sport 98 Vl PROSPECTIVE EVOLUTIONS SOUHAITABLES DE L ACCOMPAGNEMENT DES ASSOCIATIONS SPORTIVES Plusieurs axes d intervention sont envi
170. sitif pour qu ils lint grent dans leurs fonctions d animation et d appui leurs membres mais aussi pour leurs strat gies de d veloppement La CPCA nationale devient ainsi membre du comit de pilotage du dispositif Lors de l installation des C2RA certaines CPCA r gionales ont t conventionn es de m me certaines ont t associ es aux comit s de pilotages r gionaux La cr ation des CNAR correspond galement la volont de participation des r seaux dans le dispositif e Nature et mission Les acteurs sectoriels qui apportaient d j leur secteur un appui se sont regroup s pour porter autour d un chef de file la fonction de CNAR C est ainsi que Le CNAR environnement dont la coordination g n rale est confi e l UNCPIE est anim par un collectif national de sept r seaux comit technique Le CNAR action sociale m dico sociale et sant est anim par l UNIOPSS Le CNAR culture est compos de f d rations professionnelles nationales du secteur associatif de lart et de la culture signataires d un contrat d association pr cisant les conditions de ce regroupement Il est coordonn par un op rateur d l gu l association Opale qui travaille depuis 1988 sur la valorisation et l accompagnement d associations culturelles Le CNAR sport est anim par le CNOSF Le CNAR financement est anim par France Active Leurs cinq principales missions sont De mobi
171. structure organisation interne ressources humaines gestion recherche de financements etc Le territoire g ographique d intervention Les coop rations existantes avec d autres acteurs de l accompagnement Suite la r alisation de cet outil un rep rage des acteurs de l accompagnement dans les d partements a t effectu f d rations r seaux et collectifs associatifs f d rations et r seaux de l IAE p les d appui DLA CRIB comit s de bassin d emploi et comit s d expansion plateformes d initiatives locales boutiques de gestion etc Le questionnaire leur a t envoy L objectif est ainsi la fois de formaliser l accompagnement dans ces deux d partements de favoriser les coop rations entre acteurs et de construire un outil de communication en direction des porteurs de projets Cet outil est aujourd hui en cours de r alisation L largissement de cette m thode au niveau r gional est galement un objectif de cette d marche 3 1 3 Au niveau r gional 6 Le FSPVA Fonds de Solidarit et de Promotion de la Vie Associative n en 1984 est un r seau de f d rations unions et associations au plan r gional en r gion PACA Le C2RA en PACA est port par la Chambre R gionale de l Economie Sociale et Solidaire CRESS www crespaca org 44 Le recensement des dispositifs d appui aux associations en Picardie Contexte Le C2RA Picardie port par la CPCA dans le cadre de sa
172. t bien souvent une exp rience associative ou une bonne connaissance du secteur Une autre question merge des discussions R fl chir sur l accompagnement associatif les sp cificit s du mouvement associatif organis et les articulations entre les diff rentes offres n cessite de s interroger sur le lien entre besoins demande et offre d accompagnement Cet aspect est en effet important pour que les dispositifs publics soient construits pour r pondre aux besoins r els des associations Pour le mouvement associatif la r flexion sur les besoins associatifs des diff rents secteurs doit permettre d am liorer la pertinence 87 de l offre L identification des besoins est galement importante pour l effort d articulation entre les offres d accompagnement afin de savoir ce qui rel ve des comp tences de chacun Jean Marie Laurent FCSF La question se pose en premier lieu pour les besoins des 85 d associations qui n ont pas de salari s Le dispositif DLA se dirige ainsi seulement vers 15 des associations I peut donc appara tre strat gique pour le mouvement associatif organis de r fl chir son lien avec des petites associations notamment non f d r es en raison de l enjeu du nombre La l gitimit de son ouverture l ensemble de la vie associative en serait grandie aupr s des pouvoirs publics Paul MUMBACH CPCA Alsace Renaud COLOMBIER Coordination Sud consid re la question de l identification des besoins
173. t rielle la ville et l Agence nationale pour la coh sion sociale et l galit des chances 780 postes A ce titre il participe au soutien de plus de 6 000 emplois dans les associations nationales et locales Plus de la moiti des postes FONJEP 3521 DJEP et 130 DVAEF sont attribu s par le minist re charg de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative Les d cisions d attribution de postes au titre de ce minist re sont prises au niveau national par le ministre et au niveau local par les pr fets de d partement Les postes locaux d concentr s repr sentent pr s de 80 de l ensemble des postes LE CONSEIL ET LE DEVELOPPEMENT DE LA VIE ASSOCIATIVE CDVA En vue de la mise en uvre de la loi organique relative aux lois de finances LOLF le compte d affectation sp ciale Fonds national de d veloppement de la vie associative a t cl tur au 31 d cembre 2003 L int gralit des op rations en compte au titre du FNDVA ont t reprises au sein du budget g n ral Cette reprise traduit bien la volont du minist re de la jeunesse des sports et de la vie associative de p renniser cet outil important pour le d veloppement de la vie associative En outre un Conseil du D veloppement de la Vie Associative a t cr le 2 juillet 2004 par d cret n2004 657 afin de proposer au ministre des orientations pour l utilisation de ce fonds Ces cr dits continueront au travers de cette instance
174. t 5 CNAR 2 1 2 Dispositifs d centralis s et collectivit s territoriales D autres acteurs publics interviennent aupr s des associations et leur apportent des informations mettent disposition des centres ressources animent des guichets d accueil d aide la r daction de dossiers de demandes de subventions de formation des b n voles etc Il s agit de pr fectures de conseils g n raux ou r gionaux ou de communes maisons des associations municipales La mise en place de telles pratiques semble souvent le fruit d une tradition de relations avec la vie associative de la sensibilit particuli re d lus la vie associative et son soutien ou la r ponse des demandes associatives Nous voquons ici ces acteurs m me si nous ne d taillons par leurs pratiques car si le nombre la diversit et la dispersion des initiatives rendent difficiles une description d taill e ils nen sont pas moins des acteurs fondamentaux l heure de la d centralisation 20 Fi EEN nap i Agence pour la valorisation des initiatives socio conomiques http www avise org 16 Mise en Mod le z Couverture TOET Nature place Structures porteuses Financements conomique Publics cibl s territoriale Objectifs accompagnement Labellisation des Structure publiques ou structures par le GIP Fournir une aide i E KERA f j gestion suivi Ann es priv es centres ne eee 120 structures Pa n cessaire compta t
175. t op rateurs les r seaux associatifs cr atrices d emploi un lieu d information les collectivit s locales etles d changes et de production en institutions il contribue au capitalisant m thodes et exp riences renforcement d une politique pour favoriser une coh rence r gionale r gionale d appui aux activit s des m thodes d intervention d utilit sociale Qualit Afin de conforter la qualit de l accompagnement et garantir le professionnalisme des intervenants une mission d appui technique et de qualification des acteurs a t confi e l AVISE Outil d animation nationale l AVISE favorise la production eties changes d outils la capitalisation de bonnes pratiques et la mise en uvre de formations Animation nationale R seaux associatifs sur leur secteur d activit diffuse des outils sp cifiques leur secteur d activit apporte un appui technique aux DLA et C2RA value l impact du dispositif dans sa fili re d activit Expertise Pour compl ter leur comp tence g n raliste DLA et C2RA s entourent d experts sectoriels organis s au niveau national au sein des CNAR Le CNAR r unit les professionnels de son secteur t tes de r seaux associatives et minist res comp tents Constitu s dans la culture le sport l environnement et le m dico social les CNAR relaient l action fili re du dispositif I existe galement un CNAR transversal sur le th me du financement 77
176. t pos e Il y a tout un travail d identification du besoin r el derri re une demande cela n cessite du recul 24 L accompagnement individuel peut permettre de s adapter au plus pr s des besoins d une association mais je crois que les r seaux ont int r t mutualiser les r sultats de ces accompagnements individuels Il s agit de pouvoir en faire profiter l ensemble du secteur 69 Annexe 5 Grille d analyse g n rale des dispositifs Origines du dispositif contexte de mise en place textes de r f rence enjeux Objectifs g n raux Financements et mod le conomique acteurs financeurs et degr de participation de chacun co t global du dispositif co t des accompagnements Evolutions du dispositif depuis sa cr ation vitesse de d veloppement bilans et valuations effectu s dates cl s Publics cibl s et b n ficiaires caract ristiques des structures taille emploi f d r es ou non etc Couverture territoriale niveaux d intervention et articulation entre les niveaux Nature de l accompagnement individuel ou collectif besoins pris en charge domaines d expertise etc Acteurs de l accompagnement nature crit res et modalit s de choix des intervenants processus de qualification mis en place Modalit s de construction de l offre modalit s d coute de la demande associative et de construction de la r ponse apport e Positionnement dans l offre
177. taires que se donnent les r seaux associatifs de la CPCA La valorisation du secteur et sa repr sentation aupr s des pouvoirs publics L animation d un r seau et le soutien aux membres Certains regroupements d veloppent de mani re gale ces deux axes d action mais on constate galement des diff rences entre les regroupements certains mettant plut t l accent sur leur r le de repr sentation d autres sur leur r le d animation Ainsi ces deux axes peuvent tre plus ou moins d velopp s et les fonctions d accompagnement sont plus ou moins formalis es On constate que la r partition de l action entre ces deux missions d pend de facteurs tels que L histoire du secteur et de sa repr sentation L anciennet des structures repr sentatives Les difficult s rencontr es dans le secteur Les partenariats avec les pouvoirs publics Les modes de structuration plut t pyramidal plut t horizontal etc La vision du r le d une t te de r seau envisag e plut t comme un outil ou comme un chelon hi rarchique etc Etc N anmoins l une ne va jamais sans l autre les collectifs de la CPCA articulent des actions en interne soutien et services aux membres et vers l ext rieur promotion et repr sentation Lors de cette enqu te la question s est pos e de savoir si la fonction de promotion d un secteur et sa repr sentation constituaient en soi des fonctions d accompagnement En effet ces f
178. tation a lieu au niveau bi d partemental pour PACA et au niveau r gional pour la Picardie et la Lorraine La question de la transposabilit des d marches sur d autres territoires est une pr occupation commune quelle que soit l chelle choisie Identifier les acteurs de l accompagnement d un territoire En fonction du territoire certains acteurs sont tr s investis d autres n existent qu au niveau local ou r gional de m me des r seaux et regroupements associatifs sont propres aux territoires L approche territoriale permet donc d identifier les acteurs qui apportent un soutien aux associations de mani re plus pouss e et r gle en partie la question du manque de visibilit Ainsi cela permet la prise en compte des f d rations unions et comit s r gionaux des r seaux du mouvement associatif organis mais aussi des associations d partementales ou intercommunales Clarifier leurs fonctions d accompagnement Partant de cette identification il s agit de savoir plus pr cis ment quel type de soutien les acteurs apportent aux associations Pour cela d finir les dimensions de l accompagnement est une tape indispensable On voit que celles ci sont un peu diff rentes selon les initiatives que nous avons pr sent es Cette action permet en outre de r fl chir la r partition des ressources sur le territoire en fonction de l implantation de la vie associative et donc la mani re de les rendre plus accessibles
179. te de l accompagnement le DLA r alise avec elles un diagnostic de leur capacit de consolidation conomique et de leurs besoins d appui puis finance l intervention d un professionnel droit fiscalit gestion de projet comptabilit communication secteur d activit Les pilotes locaux d terminent ainsi les objectifs d activit du DLA Coordination Pour assurer la professionnalisation de leur m tier et la valorisation du dispositif aupr s de leurs partenaires les DLA s appuient sur le centre r gional de Pilotage r Accompagnement local Outil de d veloppement conomique local le DLA associe les pilotes du dispositif DDTEFF DR CDC collectivit s locales au sein d une instance strat gique des acteurs locaux et des experts fili res issus des r seaux associatifs des collectivit s locales des services d concentr s de l Etat des banques des consulaires au sein d une instance technique Ce comit qui poss de une connaissance concr te des associations de son territoire apporte son expertise et enrichit le diagnostic et le plan de consolidation Piac l interface entre le local et le national le C2RA favorise l articulation des diff rents niveaux d intervention et assure la mise en ressources et d animation r seau des DA a sa r gion Le C2RA fournit aux acteurs r gionaux En permettant l change entre les soutenant les activit s d utilit sociale e
180. tif d un secteur l accompagnement des projets particuliers des structures qui en font partie On voit ici qu on se situe dans une entr e diff rente pour chacune des trois dimensions de la notion d accompagnement il ne s agit pas seulement d une d marche d accompagnement d une association particuli re mais galement de l accompagnement d un secteur de la vie associative La dimension relationnelle un r seau cr e de l appartenance entre une association et un collectif et engendre des relations avec l ensemble des acteurs d un m me secteur d activit les accompagnements plus individualis es cr ant des relations plus sp cifiques entre une t te de r seau et ses membres La dimension individualis e la mise en r seau r pond au besoin fondamental des associations de se regrouper d changer La comp tence transversale et l expertise permet de r pondre de mani re adapt e aux besoins sp cifiques des associations uvrant dans un secteur particulier De plus ils mettent en uvre des pratiques d accompagnement adapt es des besoins plus particuliers rep r s dans le secteur Une dimension temporelle l inscription d une structure dans un collectif se fait dans le temps et les associations dun m me collectif portent ensemble un projet de d veloppement pour le secteur d activit et les structures qui en font partie Les projets individuels sont donc inscrits dans une dynamique collective de d velo
181. tion de mise en relation avec l expertise Lorsqu elle devient plus suivie l accompagnement porte davantage sur l valuation du projet associatif Enfin plus long terme l accompagnement permet le d veloppement de capacit s durables d expression et de m diation 2 Les sp cificit s de l accompagnement d velopp par le mouvement associatif organis L un des objectifs de la r union est de questionner les sp cificit s de l accompagnement du mouvement associatif organis afin de rendre visibles les pratiques et de valoriser les savoir faire Jacqueline MENGIN Fonda Il appara t que l accompagnement du mouvement associatif organis pr sente des sp cificit s par rapport aux dispositifs publics En effet le projet associatif et son d veloppement sont au c ur des pratiques la fois le projet de l association qui est accompagn e mais galement le projet plus global du r seau dont elle fait partie Si la technique et l expertise sont importantes leur inscription dans un cadre politique plus global est indispensable afin de donner du sens aux pratiques d accompagnement ne s agit pas en effet seulement Fe Cf Www reseau sara org 83 d accompagner les associations en tant qu acteurs conomiques mais en tant que porteuses d initiatives citoyennes Dans cette optique un r seau peut par sa position transversale placer le projet associatif dans son environnement et l inscrire dans des logiques sectorielle
182. tructure inscrite au sein d un collectif 35 2 4 Conclusion L ensemble des acteurs voque une demande croissante de la part des associations en mati re de soutien et d accompagnement Certains ont voqu la saturation de l offre et des probl mes de gestion des flux de demandes manant des associations De plus les acteurs que nous avons rencontr s nous ont fait part des ph nom nes de m connaissance des associations locales des diff rents dispositifs et pratiques et d un manque de lisibilit des diff rentes pratiques Les acteurs sont en effet souvent amen s diversifier leur offre de mani re r pondre aux besoins La clarification des pratiques et de leurs logiques est donc un enjeu pour l am lioration des r ponses apport es cette demande croissante manant des associations mais aussi pour amoindrir le sentiment de concurrence que les acteurs de l accompagnement ressentent parfois entre eux 2 4 1 Essai de typologie de l offre Dans le but de clarifier les logiques l uvre dans l offre d accompagnement pour les associations la premi re phase de l tude devait aboutir l laboration d une typologie de l offre selon diff rents crit res statut juridique des acteurs couverture territoriale accompagnement collectif ou individuel niveau d accompagnement suivi effectu domaines des comp tences etc gt Une premi re distinction peut tre effectu e en fonction des publics b n ficiaires
183. ts Ainsi au d part des r seaux associatifs ont interpr t la naissance du dispositif DLA initialement con u pour la p rennisation des emplois et activit s cr es dans le cadre du dispositif NS EJ comme un changement de strat gie de l Etat et lont ressenti comme la volont de passer d une consolidation des emplois en partenariat avec les repr sentants du monde associatif une consolidation par l intervention de prestataires priv s sur les projets associatifs Ce constat a contribu faire de l accompagnement et de la mise en place du dispositif DLA l occasion de d bats quant la politique associative de l tat En effet travers les politiques d accompagnement mises en uvre par l Etat peut se lire une volont de consolider tel ou tel type d associations donc tel ou tel partenaire pour sa mise en place Ceci pose la question de la reconnaissance du mouvement associatif organis dans sa capacit relayer les dispositifs publics mettre l expertise de ses t tes de r seaux au service de l accompagnement de leurs membres Or cette tude montre la sp cificit de l approche de l accompagnement des r seaux associatifs de la CPCA qui peine se formaliser selon les crit res retenus pour valuer l efficacit des dispositifs publics par exemple dans le DLA Plus g n ralement dans le contexte actuel de transformation des modalit s de l action publique et de son valuation comme en t moigne la mise en pla
184. ues sportives auxquels participe le CNAR sports Fiches pratiques de gestion du CNAR action sociale g n ralit s et secteurs comptabilit fiscalit gestion financi re r gulation tarification modes de coop ration R alisation d tudes sur un secteur Enqu te du CNAR action sociale sur l acc s des associations sanitaires et sociales aux aides la viabilit conomique Etude sur des organisations de l aide domicile par le CNAR financement 53 laboration d outils et pratiques permettant une qualification des acteurs du dispositif DLA aux sp cificit s des secteurs d activit s Carnets de pratiques en accompagnement du CNAR environnement valuation du DLA dans le secteur culturel r alis par le CNAR culture grille d analyse d une association culturelle fiches rep res sur des fili res sp cifiques du secteur rencontre avec des prestataires DLA dans le secteur culturel organis e par la CNAR culture Plus g n ralement les CNAR traduisent ainsi dans leur action la recherche d optimisation d un dispositif public en organisant la collaboration avec les r seaux associatifs des diff rents secteurs en organisant sa compl mentarit avec les orientations strat giques des r seaux 54 CHAPITRE 4 LES PROPOSITIONS DE LA CPCA Valid es par le conseil d administration de la CPCA du 13 mars 2008 Proposition n4 Se positionner nationalement sur les enjeux de l accompagnement Motifs
185. ument L accompagnement de projets r alis par Marie Rouxel Rapport moral et d activit 2006 APROVA 84 Rapport d activit 2006 Les cr ations d associations en Vaucluse 1997 2005 ARDEVA L Europe 10b des associations lettre de l Ardeva mai juin 2005 La charte de l accompagnement des porteurs de micro projets 10b R glement int rieur de l accompagnement des porteurs de micro projets 10b CELAVAR Document de pr sentation une coordination d associations nationales NS EJ R sultats et effets du dispositif CDC Celavar 1998 2002 Synth se finale 2003 COJEP Lettre du DLA Moselle Actions et initiatives n __ Brochure responsabiliser transmettre proposer r unir partager COORDINATION SUD Rapport annuel 2006 Rapport de synth se identification et analyse des besoins des OSI en mati re de renforcement institutionnel Argent et organisations de solidarit internationale 2002 03 commission coop ration d veloppement UNIOPSS URIOPSS 100 Cahier des charges d une enqu te sur l acc s des associations sanitaires et sociales aux aides la viabilit conomique R gion Lorraine La lettre de l INSEE Lorraine n55 L conomie sociale et solidaire progresse en Lorraine Brochure vie associative et coh sion sociale du Conseil R gional R gion PACA Programme R gional de D veloppement de l Econom
186. urs de l accompagnement sont rechercher et impulser Objectif Am liorer l accompagnement des associations clarifier les pratiques et positionner les r seaux associatifs sur les territoires Moyen Des plateformes territoriales Dans un premier temps des rencontres r unissant les acteurs de l accompagnement d un territoire visant S informer mutuellement sur les pratiques construire et n gocier des compl mentarit s cr er des outils ou v nements visant informer les associations sur les ressources disponibles Ces rencontres pourraient aboutir dans un second temps des programmes de travail commun r unissant les acteurs dans le but de construire des plans d accompagnement formalis s et adapt s sur les territoires des partenariats plus cibl s notamment avec des acteurs de l accompagnement g n raliste de proximit maisons des associations points d appui etc afin de renforcer la qualit des accompagnements propos s Par ailleurs valoriser la plus value des regroupements associatifs en mati re de soutien serait envisag dans ces lieux Sur ce point les exp riences men es dans certaines r gions peuvent servir de base de m thode et de r flexion 59 Annexes Annexe 1 Plaquette de pr sentation de la recherche action Annexe 2 Liste des personnes interview es Annexe 3 Guide d entretien Annexe 4 Extraits d entretiens Annexe 5 Grille d analy
187. vie associative et doit tablir des partenariats pertinents avec les autres acteurs impliqu s dans l accueil l information et l appui aux associations A leur installation ainsi que dans le suivi effectu par le minist re la coh rence de l action des CRIB avec les dispositifs existants est recherch e mise en place en lien avec les DDVA coh rence avec le r seau de la MAIA liens avec des prestataires priv s avec les acteurs du mouvement associatif sportif etc De m me le cahier des charges des C2RA comporte t il le souci de rapprochement avec les autres dispositifs d appui aux associations d velopp s dans la r gion CRIB centres de ressources sur le handicap MAIA etc Il est difficile d appr hender l application de ces intentions dans les faits travers des coop rations concr tes entre acteurs et il semble qu elle soit variable selon les territoires En effet en l absence de m thodologie ou de directives plus pr cises sur les moyens de travailler cette coh rence entre les interventions l application de ces mesures est plus ou moins suivie d effets puisqu elles reposent souvent sur le degr d investissement des acteurs et leur sensibilisation au sujet De la m me mani re l Etat faisant appel des acteurs locaux pour la mise en uvre op rationnelle des dispositifs leur efficacit d pend non seulement des objectifs poursuivis par l Etat quel type soutien est apport aux associatio
188. x confrontent leurs exp riences voquent les bonnes pratiques identifi es Ce sont galement des temps d information de mutualisation et de construction d une intelligence collective gt notamment dans sa dimension prospective Ainsi s ils interviennent au soutien la cr ation d associations c est lorsqu une association souhaite d velopper plus avant son activit que les comp tences des r seaux expriment leur sp cificit Leur expertise propre leur secteur d intervention apporte aux associations un soutien indispensable l inscription au sein d un r seau permet l acc s un ensemble de ressources collectives qui participent l accompagnement de leurs projets De plus leur maillage territorial lorsqu il est d velopp permet de situer les projets associatifs dans des logiques territoriales locales d partementales r gionales le plus souvent en plus de leur inscription sectorielle 41 Notons ici l importance des fonds du CDVA Conseil de D veloppement de la Vie Associative ex FNDVA organisme qui a pour mission de g rer les cr dits de financement de la formation des b n voles et finance aussi des tudes et exp rimentations Voir sa pr sentation en annexe 6 28 2 3 3 L expertise sectorielle au service d un soutien individualis aux projets Les r seaux de la CPCA d veloppent galement des soutiens plus individualis s leurs membres De mani re plut t informelle r le impo

L`ACCOMPAGNEMENT POUR LES ASSOCIATIONS

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