VALIDATION-CNIR DES 16 et 17 septembre 2006 UNE
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1. II Le d veloppement du volet social un v ritable potentiel de cr ation d emploi et d insertion d une politique des d chets privil giant les services les r parations le tri pour recyclages IV De la d mocratie enfin et une v ritable ma trise publique de la gestion des d chets En faisant jouer entre autres pleinement et en enrichissant les outils d information et de concertation d j existants La commission nationale d chets des Verts demande au CNIR D ent riner les travaux de la commission nationale et de les diffuser dans l ensemble des r gions Le CNIR demande au CE l D impliquer les lus verts qui ont des responsabilit s d chets et dans la n gative ceux en poste dans la constitution d un bilan d actions r alis es pendant leur mandat disponible pour les lus verts de 2008 2 De demander aux r gions d appuyer et d accompagner la commission nationale d chets pour la constitution de l tat des lieux national des d chets vus par les Verts et du r seau de r f rents objets d une pr c dente motion en septembre 2004 et d j en cours de constitution 3 De charger la commission nationale d chets des Verts en lui donnant les moyens financiers n cessaires De constituer des groupes de travail avec les Commissions d chets locales et r gionales existantes pour accompagner le changement par la cr ation de cahiers des charges format s2. d veloppement durable Ces outils permettront aux verts d orienter les propositions d installation d quipements vers des solutions alternatives qui r pondent aux besoins d un territoire et qui permettront d obtenir des sc narii cologiques de la gestion des d chets non nucl aires De reconna tre l int r t politique de travailler avec des associations environnementales telles que les Amis de la terre ou FNE au titre de la co laboration dans la r daction des cahiers des charges De r aliser un recueil guide mode d emploi des actions r alis es par les verts et des cahiers des charges dotation chiffrer ult rieurement pour une aide lors des interventions dans le cadre des campagnes lectorales 4 De planifier ces travaux 1 ch ance des journ es d t 2007 pour une validation nationale Premiers signataires Commission nationale d chets Marie Jeanne Vernageau Bazin PDL Lydia morlot Lan Roussillon Francis Chalot IDF Eric Morgen Franche Comt Michel Roulet Savoie Claudy Aubert Dass Claudy Auvergne Fr d ric Faverjon IDF Maryse Ruban Lan Roussillon Alain Malet Poitou Charentes PhilippeVachette Savoie Yves Reverseau Auvergne Bernard Loup IDF Patrick Bourque Franche Comt Michel Charaud franche Comt Jean Jacques Mercier IDF Odile Vignal Auvergne Cniriens Helder De oliveira IDF Djamila Sonzogni Alsace Andr e Buchmann Alsace
3. dans ce domaine La pr vention doit tre tout autant qualitative Supprimer les substances toxiques la conception des produits mais aussi faciliter d s le d part leur recyclage ult rieur en les concevant moins h t rog nes plus ais ment d montables en identifiant leurs composants m que quantitative R duire les quantit s de d chets finalement produits par la suppression pure et simple de produits inutiles l all gement optimal des autres la substitution de services des produits d mat rialisation le partage et la mise en commun de certains outils fout le monde doit il poss der son karcher mais aussi d velopper les possibilit s de traitement autonome comme le compostage individuel ainsi que toutes les pratiques de r utilisation change don r paration reprise qui permettent d viter que des produits en fin de vie apparente comme des meubles des jouets des v tements des appareils ne deviennent des d chets qu ils soient d tourn s d une simple limination et qu ils retrouvent un usage Nous pr conisons cet gard le d veloppement de recycleries ressourceries dans chaque d partement comme une seconde tape compl tant l essor b n fique des d ch teries Cet vitement en amont des d chets et des probl mes qu ils suscitent peut donc se traduire de fa on compl mentaire par m un vitement jusqu l achat qui n cessite que soi
4. produits inutiles par exemple par la substitution de services des produits L vitement en amont se traduit de fa on compl mentaire par un vitement jusqu l achat avec la proposition d alternatives de consommation et un vitement avant l abandon qui n cessite que soient propos es des alternatives de rejet L action des verts ne doit pas attendre un changement de majorit nationale mais s articuler entre lus et associations pour faire pression sur les industriels la grande distribution et les publicitaires 2 Le tri des d chets malgr tout engendr s doit tre optimis Nous pr nons le non m lange au moment du rejet quelque soit le producteur Notre objectif est de tendre au plan national vers un niveau de tri de 50 puis 70 Le tri des mat riaux recyclables doit tre encore accru et optimis notamment sur une gamme plus large de plastiques et au del des seuls emballages les fractions fermentescibles des d chets doivent tre recycl es le plus et le mieux possible en tant que mati re organique destin e retourner vers les sols agricoles gravement d ficitaires 3 L objectif des Verts est la sortie de l incin ration des ordures Dans l tat actuel des choses et vu les errements qui perdurent encore les Verts exigent un moratoire sur toutes extensions de capacit ou nouvelles unit s d incin ration des ordures 4 Les Centres de Stockage des D chets Ultimes o se
5. soient doivent d ailleurs b n ficier de contr les beaucoup plus r guliers voire en continu de leurs rejets et d un suivi cotoxicologique et pid miologique s rieux NOS PRIORITES 1 Priorit absolue la pr vention et maximisation des recyclages notamment organique 2 Moratoire sur les incin rateurs et r versibilit du stockage 3 D veloppement du financement int gr au prix des produits responsabilit des producteurs et de la redevance incitative 4 Transparence et contr le d mocratique
6. MOTION DE LA COMMISSION NATIONALE DECHETS NON NUCLEAIRES VALIDATION CNIR DES 16 et 17 septembre 2006 UNE PERSPECTIVE ECOLOGISTE POUR UNE GESTION DURABLE DES DECHETS La majeure partie des propositions de la Commission nationale ont t int gr es dans le programme global des Verts pour les lections 2007 2008 Ces propositions sortent la th matique d chets du pi ge de la technicit o elle tait depuis trop longtemps enferm e pour lui donner sa v ritable place en tant que politique territoriale Les positions que seuls les Verts affichent l gard du productivisme ou de la croissance trouvent ici mati re application concr te Dans cet esprit la gestion des produits et des d chets qu ils risquent de devenir doit int grer de fa on concomitante une large gamme de pr occupations environnementales sociales et conomiques Afin de nous donner les moyens de poursuivre et de mettre en place notre programme mais aussi d offrir des pistes d action tous ceux qui sont confront s au probl me d chet la Commission nationale propose la motion suivante Les Verts r unis en CNIR les 16 et 17 septembre 2006 affirment D La n cessit d une hi rarchie claire entre les options de gestion des d chets 1 La pr vention des d chets est la priorit absolue qualitative et quantitative Par la suppression des substances toxiques dans la conception mais galement par la suppression pure et simple de
7. Mich le Gaspalou IDF Bernard Crozel PDL Petit Beloin Marie Christine Auvergne Jocelyne Le Boulicaut Bretagne Soutiens Michel VIAL 93 IDF Bertrand CARON 44 PDL Antoine BIARDEAU 78 IDF ANNEXE UNE PERSPECTIVE ECOLOGISTE POUR UNE GESTION DURABLE DES DECHETS Commission nationale d chets non nucl aires des Verts Contacts Marie Jeanne Vernageau Bazin mjvbazin wanadoo fr Bernard Crozel crozelb wanadoo fr Francis Chalot maire janville wanadoo fr Il est question ici de tous les d chets solides l exclusion de ceux de l industrie lectronucl aire dont les sp cificit s m ritent une prise en compte particuli re Tous les d chets qu ils soient pr tendus inertes banals ou dits sp ciaux et quelque soit leur producteur entreprise agricole industrielle artisanale ou commerciale collectivit administration ou le particulier dans ses activit s domestiques et autres Deux raisons essentielles cette approche non cloisonn e contraire celle g n ralement retenue jusqu pr sent par les politiques publiques dans ce domaine m ces diff rents d chets tant tous issus d un m me processus de production distribution consommation une gestion coordonn e d un bout l autre du cycle de vie des produits est n cessaire une gestion coordonn e dans l espace est galement profitable en termes de synergie et d optimisation Il ne s agit
8. activit s De la d mocratie enfin et une v ritable ma trise publique de la gestion des d chets Il n est pas possible de requ rir une participation active des citoyens la gestion de leurs d chets tri la source apport aux recycleries consommation raisonn e sans les faire aussi participer plus troitement aux d cisions ainsi qu au suivi de celles ci La concertation et les d bats doivent donc tre engag s plus en amont au travers par exemple de d marches de conf rences citoyennes Si on veut d passer l cueil du syndrome NIMBY il faut faire enfin jouer pleinement et enrichir les outils d information et de concertation th oriquement d j existants m des Plans territoriaux d battus et vraiment suivis et ajust s dans le temps l aire g ographique d application des Plans devrait par ailleurs progressivement privil gier le bassin de vie plut t qu un d coupage administratif m des rapports annuels sur la gestion du service digne de ce nom port s la connaissance des administr s ais ment compr hensibles m des Commissions Locales des Usagers des Services Publics syst matiques et v ritablement op rantes m des Commissions Locales d Information et de Surveillance disposant elles aussi de moyens suffisants pour permettre un fonctionnement r gulier et dynamique des contr les ind pendants Les unit s de traitements et de stockage des d chets quelles qu elles
9. e des Ordures M nag res F F O M correctement tri e L objectif des Verts est la sortie de l incin ration des ordures Dans l tat actuel des choses et vu les errements qui perdurent encore les Verts exigent un moratoire sur toutes extensions de capacit ou nouvelles unit s d incin ration des ordures La poursuite du fonctionnement des installations d incin ration d j existantes ne peut tre tol r e qu condition d un strict respect des normes europ ennes faut il le pr ciser h las oui un contr le technique renforc mesures en continue et une transparence permettant le contr le d mocratique des citoyens Une v ritable valorisation nerg tique des d chets ne sera envisageable que sur des fractions effectivement combustibles et non contamin es des r sidus de bois non trait par exemple et condition qu une vraie politique de r duction la source et de pr vention ait t au pr alable concr tement mise en uvre Enfin les Centres de Stockage des D chets Ultimes o sera d pos ce qui reste r duit son tonnage minimum doivent pr senter la r versibilit initialement pr vue par le l gislateur le terme stockage n a pas d autre sens et les d chets dits ultimes d aujourd hui ne le seront pas demain L aussi la configuration pr cise de cette derni re tape sera variable selon les conditions et circonstances locales et particuli rement selon l importanc
10. e qui aura pu tre donn e aux maillons pr c dents recyclages mati re et organique plus ou moins exhaustifs En cons quence le centre de stockage peut tre con u et accompagn de diff rentes mani res avec notamment un centre de tri compl mentaire sur place et un stockage en alv oles sp cialis es une stabilisation a robie avant enfouissement des derniers l ments organiques de la poubelle grise Ou au contraire une exploitation comme un r acteur ana robie avec une r cup ration et une valorisation compl te du m thane produit Un financement et des modes de gestion adapt s une perspective cologiste Le co t d une gestion optimale des d chets doit tre accept la hauteur des attentes sociales exprim es notamment en mati re de pr vention des risques pour la sant et l environnement Le financement de la gestion des d chets doit donc obligatoirement passer par des m canismes qui soient la fois m les plus quitables possible notamment certains producteurs de d chets ne doivent pas payer pour ceux des autres les citoyens payant l limination des d chets d entreprises par exemple m incitatifs en faveur d une r duction la source du tri et du recyclage m transparents et lisibles pour tous En cons quence le financement du service public local de gestion des d chets doit reposer sur deux piliers compl mentaires les m canismes de redevance inc
11. ent propos es des alternatives de consommation et fait jouer l interaction partenariale et ou conflictuelle entre les choix et demandes exprim s par un consommateur averti privil giant les coproduits et les efforts des producteurs distributeurs pour devancer ou r pondre ces attentes m un vitement avant l abandon qui n cessite que soient propos es des alternatives de rejet Les collectivit s ont un r le essentiel jouer en la mati re Elle doivent concevoir et mettre en uvre de v ritables programmes locaux de pr vention orchestrant ces diff rentes alternatives Mais l Etat lui m me doit non seulement donner l exemple mais aussi favoriser des campagnes d information en faveur d une consommation raisonn e notamment aupr s des jeunes afin de contrecarrer le matraquage publicitaire La pr vention des d chets m rite d tre une v ritable cause nationale comme la pr vention routi re ou sanitaire 2 le tri des d chets malgr tout engendr s doit tre optimis en privil giant toutes solutions reposant sur le non m lange au moment du rejet dans les entreprises et les foyers ce tri doit viser s parer au mieux les produits toxiques extraire imp rativement des autres flux traiter qu il s agisse de recyclage mati re organique ou de l incin ration d j en place ainsi que du stockage final les mat riaux destin s un recyclage mati re les
12. fermentescibles destin s un recyclage organique Pour ces recyclages notre objectif est de tendre tant au plan national que pour chaque entit de gestion des d chets vers un niveau de tri de 50 puis 70 des d chets m nagers et d entreprises Dans ce cadre le tri des mat riaux recyclables doit tre encore accru et optimis notamment sur une gamme plus large de plastiques et au del des seuls emballages les fractions fermentescibles des d chets doivent tre recycl es le plus et le mieux possible en tant que mati re organique destin e retourner vers les sols agricoles gravement d ficitaires La qualit sanitaire et agronomique de l amendement organique produit est alors un crit re prioritaire Deux voies peuvent tre mises en troite compl mentarit pour cela B un compostage autonome de proximit individuel ou l chelle d immeubles de quartiers doit tre privil gi et promu partout o c est possible vitons l enl vement syst matique et exclusif des d chets d espaces verts v ritable aspirateurs d chets au d triment des pratiques de compostage in situ le compostage ou la m thanisation industriels dans le temps et selon les conditions locales le gisement exploit devra gagner en exhaustivit des fermentescibles de restauration collective d chets d espaces verts avec la r serve ci dessus pour aller vers l ensemble de la Fraction Fermentescibl
13. itative sont privil gier payez selon ce que vous jetez au d triment de la T E O M A fortiori le recours indiff renci au seul budget de la collectivit n est plus du tout acceptable Un budget sp cifique d chets doit tre identifi Si la fiscalit locale doit tre un outil de redistribution sociale on peut trouver pour cela d autres supports taxe d habitation exon rations que ceux li s l environnement et la consommation de ses ressources Sans attendre la redevance sp ciale pour les entreprises doit tre enfin syst matis e en cas de prise en charge de leurs d chets par la collectivit obligation l gale depuis 1992 quasi inappliqu e ce qui n emp che pas au contraire de proposer l aussi des alternatives pr ventives aux entreprises locales de v ritables m canismes d internalisation des co ts de gestion des d chets dans le prix des produits initiaux doivent progressivement se substituer en grande partie au financement par l usager du service Ce paiement l achat est en effet le meilleur levier pour des changements de production et de consommation pour autant que le niveau de contribution soit visible la fois par son ampleur et par sa transparence aux yeux du consommateur et clairement diff renci au d triment des produits les moins favorables l environnement Si elle ne peut tre syst matiquement affich e sur le produit commercialis lorsq
14. me ou de la croissance trouvent ici mati re prendre corps Dans le m me esprit la gestion de ces produits et des d chets qu ils risquent de devenir doit int grer de fa on concomitante une large gamme de pr occupations environnementales sociales et conomiques comme m la protection de l environnement imm diat bien sur la sant voir ci apr s la gestion des ressources et de l nergie les transports l effet de serre et le r chauffement plan taire l emploi la convivialit l autonomie le lien social la d mocratie et la gouvernance m ainsi que la question conomique forc ment transversale La dimension sanitaire jusqu pr sent n glig e est sans aucun doute une de celles qu il convient d sormais de prendre en compte de fa on prioritaire en appliquant chaque fois que c est n cessaire le principe de pr caution Notre position sur l incin ration notamment rel ve notamment de cette approche Une n cessaire hi rarchie entre les options de gestion des d chets S il faut n anmoins avancer un programme technique de ce que devrait tre une gestion cologique des d chets durable pour notre plan te les Verts affirment qu une hi rarchie claire doit tre affich e entre les diff rentes options selon l ordre suivant 1 La pr vention des d chets est la priorit absolue ses possibilit s doivent donc tre syst matiquement envisag es avant tout choix ou d cision
15. pas d entretenir de confusion quant aux responsabilit s et la prise en charge des co ts mais de faire en sorte que les collectivit s publiques assurent cette coordination et garantissent une coh rence territoriale Les d chets un choix de soci t La question des d chets ne peut se limiter c est souvent un pi ge une discussion exclusivement technicienne opposant au gr des modes ou de l mergence de pseudo solutions miracles tel mode de traitement tel autre le tout recyclage ou le tout m thanisation apr s le tout incin ration qui succ da au sens large par diff rence avec les missions et rejets liquides ou gazeux par contre un bidon d huile avec de l huile est un d chet solide et cela inclus les boues et autres sous produits de l assainissement l instar des id es d cologie industrielle au tout d charge La gestion des d chets ne dispose pas de solution unique et universelle elle passe par la compl mentarit et l adaptation au contexte local deux principes somme toute assez cologiques Par ailleurs il n est plus possible de consid rer la probl matique des d chets vers l aval uniquement sous l angle de leur traitement La question des produits g n rateurs de ces d chets est d sormais incontournable C est plus un probl me de mode de vie et de choix de consommation Les positions que seuls les Verts affichent l gard du productivis
16. ra d pos ce qui reste r duit son tonnage minimum doivent pr senter la r versibilit initialement pr vue par le l gislateur ID Un financement et des modes de gestion adapt s une perspective cologiste Le financement de la gestion des d chets doit obligatoirement passer par des m canismes qui soient la fois m les plus quitables possible notamment certains producteurs de d chets ne doivent pas payer pour ceux des autres les citoyens payant l limination des d chets d entreprises par exemple m incitatifs en faveur d une r duction la source du tri et du recyclage m transparents et lisibles pour tous En cons quence le financement du service public local de gestion des d chets doit reposer sur deux piliers compl mentaires les m canismes de redevance incitative sont privil gier Un budget sp cifique d chets doit tre identifi la redevance sp ciale pour les entreprises doit tre enfin syst matis e de v ritables m canismes d internalisation des co ts de gestion des d chets dans le prix des produits Cela passe par une application g n ralis e et approfondie du principe de Responsabilit Elargie des Producteurs R E P En compl ment une discrimination fiscale positive doit tre op r e par l Etat en faveur des produits les plus favorables l environnement par une TVA r duite sur les coproduits les outils de pr vention comme les composteurs etc
17. reils m nagers soit remise en cause au nom de la rentabilit l occasion d une prise en main par les producteurs qui privil gieraient l option d incin ration des composants plastiques Pour compl ter ces outils conomiques une discrimination fiscale positive doit tre op r e par l Etat en faveur des produits les plus favorables l environnement par une TVA r duite sur les coproduits certifi s produits recycl s outils de pr vention comme les composteurs etc Le potentiel de cr ation d emploi et d insertion d une politique des d chets privil giant les services les r parations le tri pour recyclages est un aussi un atout de nos propositions Le secteur de l conomie sociale et solidaire pr figure d j de nombreuses pistes et on a d j voqu plus haut la n cessit d outils nouveaux comme les recycleries ressourceries Il faudra davantage d ambassadeurs du tri que les 3000 envisag s pour 2008 De nouveaux m tiers sont d velopper autour de la pr vention des d chets ma tres composteurs conseil en conomie familiale qui favoriseront par ailleurs le lien social et l autonomie de nos concitoyens De v ritables fili res d ducation et de formation continue doivent tre mont es en cons quence Le d veloppement du march du recyclage avec un souci de rechercher des solutions locales de gestion de la ressource doit tre pens comme un facteur de re localisation des
18. u il est trop petit par exemple la contribution internalis e devra tre n anmoins port e la connaissance du consommateur celui ci doit pouvoir ais ment acc der une information objective sur ce que co te par exemple le pot de son yaourt par rapport au yaourt lui m me Cela passe par une application g n ralis e et approfondie du principe de Responsabilit Elargie des Producteurs R E P le producteur et le distributeur doivent se donner les moyens d assumer le devenir en fin de vie de leurs produits A cet gard le dispositif co emballages est loin d tre achev et satisfaisant internalisation insignifiante part trop importante laiss e aux collectivit s dans la couverture des co ts manque de signification du point vert et ma trise insuffisante des missions d int r t public confi es cet co organisme Idem pour les autres dispositifs piles et accumulateurs ou plus r cemment d chets lectriques et lectroniques D3E La France ne doit pas transposer au rabais les Directives communautaires c est d ailleurs absurde terme pour nos industries d un point de vue concurrentiel L agr ment par les pouvoirs publics d organismes priv s prenant en charge la R E P ne doit pas se faire au d triment de l int r t g n ral par exemple il ne serait pas acceptable que la place des entreprises d insertion dans la fili re de d montage et de revalorisation des appa
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