Synthèse de la journée d`échanges du 27 septembre 2012
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1. L Etat les collectivit s territoriales et les tablissements publics d Etat ou locaux Le marche public met en concurrence les structures associatives Le march public ignore l objet social et le projet associatif Le marche public n est pas adapt aux sp cificit s des associations qui exercent en principe hors du champ concurrentiel Le marche public tire les prix vers le bas au d triment de la qualit technique La r ponse un appel d offre est techniquement tr s lourde pour aune association Le paiement finance l ensemble de la prestation L appel projets une subvention sur commande Associations ou autres op rateurs ances d intervention p Projet d action formalis Appel a projets qui ne fixe que des orientations qui financera tout ou partie de l action r ponse proposition candidature aux orientations de la collectivit ou au projet associatif Subvention Notification on au regard Realisation rientations lonn es ur gt de l action March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif 27 09 2012 Des associations pour agir Pour le Corif tudier et prot ger sensibiliser e Buts d finis par les adh rents fondateurs fondements de l association e Les adh rents fournissent des donn es pa2. action formalis Les associations relevant de la loi du 1er juillet 1901 ne sont pas soumises aux imp ts commerciaux imp ts sur les soci t s contribution conomique territoriale TVA Ce principe figure en pr ambule de l instruction de la Direction g n rale des imp ts 4 H 5 09 du 18 d cembre 2006 R alisation de l action Les financements publics 27 09 2012 Les financements associatifs en un coup d il Projet associatif amp Les fonds propres ce qui appartient l association cotisations cumul des r sultats placements Projet d action formalis amp Les ressources externes Dons manuels et legs aides priv es de particuliers sans contrepartie Partenariats d entreprises sponsoring notori t ou m c nat d entreprise Ventes de produits et de prestations imp t sur les soci t s taxe professionnelle TVA amp Les activites commerciales amp Les financements publics Subventions financements d une initiative associative Commandes publiques contrats on reux r pondant une commande R alisation de l action M canisme de la subvention l association l initiative du projet Projet associatif LI Projet d action formalis Presentation du projet d action et demande de financement changes et volution possible du projet Subvention Notification Convention ob
3. EEDD RAPPEL DES OBJECTIFS DE L ATELIER Questionner l volution des partenariats et des relations entre les collectivit s publiques et les associations d environnement Comprendre et connaitre les diff rents r gimes juridiques de partenariats existants Saisir les cons quences et les enjeux des march s publics pour les associations CONTEXTE Depuis quelques ann es sous couvert de transparence l application du code des march s publics aux associations se substitue aux partenariats et modifie consid rablement les relations entre associations et pouvoirs publics En 2010 dans le contexte de la sortie d une nouvelle circulaire relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations le Graine dF avait co organis avec le Centre R gional de Ressources et d Animation CRRA le Centre National d Appui et de Ressources Environnement CNARE et le R seau Ecole et Nature REN une journ e d information portant sur Le partenariat et les relations contractuelles entre associations d environnement et pouvoirs publics Afin de poursuivre le d bat entam lors de cette journ e relanc l occasion de son AG de Juin 2012 le Graine le de France a souhait proposer une demi journ e d changes qui puisse r pondre aux pr occupations actuelles des acteurs de l EEDD Quels partenariats Quelles volutions Quels modes de financements associatifs Autant de questions auxquelles cet atelier
4. nature et l environnement 27 Septembre 2018 12 12 NOM Barnola Bernadet Bourquard Boux Bressaud Cassard Lafon Constant Corvez Desille Duquenois Fouquet Frossard Hollande Jugue Lamy Lasserre Lautrou Lejeune Le Qu r Leininger Frezal Leleu PRENOM Margot Pierre Claude Catherine Herv Antoine St phanie M lanie Floriane Olivier Sandie Nathalie b atrice Loic Marie Fran ois Anne David Marion Caroline Agn s 9 a T 1 1 aai 1 2013 3 ASSISES K ei AON ie A GAAINC CR of oN I Ile France a Sen NE am es Ei ANNEXE 1 LES PARTICIPANTS STRUCTURE COURRIEL DRIEE IdF PikPik Environnement FRMJ IDF Syctom G D LE Mairie de paris Syctom MNLE Graine IdF Ariena Sympathisant Natureparif CG94 Pixiflore CPCA Graine IdF Explorad me La Bouilloire PNR Gatinais fran ais individuel Etudes et chantiers IdF margot barnola developpement durable gouv Fr scv pierre bernadet pikpik org chourquard free fr boux syctom paris fr gdie contact gmail com antoine cassard paris fr constant syctom paris fr communication mnle fr floriane desille graine idf org olivier duquenois ariena org sandie fouquet agroparistech fr nathalie frossard natureparif fr beatrice hollande cg94 fr ljugue bpixiflore com marie lamy cpca asso fr anne ex
5. riode de r alisation La dur e de la convention et l engagement r ciproque des parties r aliser l objet sont forc ment fix s au pr alable L association doit galement rendre compte de l emploi qui a t fait de la subvention au regard de l objet de la convention Ainsi si l ensemble de la subvention n est pas utilis e alors l association pourra tre amen e en rendre une partie Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 5 12 e La collectivit est elle oblig e de passer seulement des march s publics Pour son action publique la Collectivit est libre de choisir le r gime juridique contractuel de la subvention ou de la commande publique Mais la l gislation europ enne sur les aides d tat a instaur un climat d incompr hension Elle n interdit pas la subvention mais l encadre un peu plus et oblige un certain formalisme Les collectivit s locales prennent parfois peur et mettent en place davantage de march s publics e Etle projet associatif dans tout ca Un march public ou une d l gation de service public n interdit pas dans la r ponse que l on y fait d y inclure des param tres qui ne figure pas dans la commande publique L association a donc le droit de mettre des l ments qui sont propres son projet associatif Mais elle reste prestataire de la Collectivit e Seules les associations peuvent b n ficier d
6. une subvention Non les collectivit s et m me les entreprises dans certains cadres peuvent tre subventionn es DEVELOPPEMENT DES MARCHES PUBLICS CONSEQUENCES ET ENJEUX La substitution d un soutien aux associations par la commande publique menace plusieurs fondements de la vie associative et revient transformer le r le des associations de partenaires elles deviennent prestataires 1 Les cons quences et les enjeux sur l esprit associatif Intervention de Jean Francois Magne Des questions Pour le secteur associatif le march public soul ve des questions lourdes de sens sur son identit et sur son r le dans l espace public quelle place et confiance pour le projet et l initiative associative Quelle place l innovation Des cons quences e Le march r pond des logiques de court et moyen terme alors que le projet port par l association r pond lui son projet social et donc des logiques de long terme e Le march ignore le projet associatif et l identit associative on s loigne de l esprit associatif e Lacommande publique transforme l association en prestataire e Le recours g n ralis la commande publique met en tension le dialogue entre les associations et les collectivit s e On observe une diminution des subventions de fonctionnement qui oblige les associations diversifier les sources de financement e _ L association doit r guli rement s assurer de la l galit du r
7. a tent de r pondre Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 2 12 INTRODUCTION Pr sentation de la Maison des Acteurs du Paris Durable Par Antoine Cassard charg de projets environnementaux la Ville de Paris La Ville de Paris avec son Agence d Ecologie Urbaine Direction des espaces verts et de l environnement coordonne l animation de l ensemble du dispositif des Acteurs du Paris Durable Le dispositif incite les parisiens essayer de mettre en place des actions qui permettent d all gser l empreinte cologique de la ville de Paris Chaque personne qui le souhaite peut devenir acteur et visiter le site afin de d couvrir les activit s et les actions propos es www acteursduparisdurable fr A l heure actuelle on recense environ 600 acteurs qui f d rent eux m me environ 50 000 personnes sur le territoire francilien La Maison des Acteurs du Paris Durable accueille des rencontres conf rences d bats ateliers et permet ainsi aux acteurs de venir changer sur leurs pratiques et exp riences et du sujet Par Fran ois Lasserre co pr sident du Graine le de France en charge des partenariats et de la communication La th matique des partenariats entre les collectivit s publiques et les associations est un sujet r current pour les associations d EEDD On voit les partenariats voluer les financements se transformer La question
8. ciation va alors pouvoir cr er elle m me son projet pour r pondre la collectivit Dans ce cas l l association reste propri taire du projet propos mais il faut faire attention aux termes utilis s car il peut tre requalifi en commande publique ke Convention Pluriannuelle d Objectifs et l gislation europ enne Par Marie Lamy Conseill re Technique Mut asso Un nouveau cadre juridique Depuis janvier 2010 le cadre juridique qui r glemente les subventions des pouvoirs publics aux associations t renforc notamment sur l usage de la CPO propos e par l Etat depuis une circulaire du 1er d cembre R000 qui faisait suite la loi d avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec l administration En effet pour tout montant de subvention sup rieur 253 OOO la loi fran aise impose le recours une CPO entre les deux parties qui int gre les obligations europ ennes D apr s la r glementation europ enne pour qu une subvention soit l gale e Taide doit tre inf rieure 200 OOOE sur 8 ans seuil en discussion e l aide doit tre consid r e comme une compensation d un Service d Int r t Economique G n ral SIEG Les obligations e Respect de l initiative associative et mandatement e Une dur e pluriannuelle maximum 4 ans les conventions annuelles doivent tre une exception e Des modalit s de calcul pr cise Groupement r gional d animation et d informati
9. des charges et mise en consultation Au final la collectivit s approprie le travail de l association en question qui elle ne remportera pas forc ment la consultation e Est ce que d autres outils et supports ne sont pas plus adapt s que la plaquette du Corif pour am liorer le dialogue entre collectivit et association Il est important d j d avoir des temps de rencontre entre associations et collectivit s Il faut r ussir montrer que les partenariats et dispositifs de subvention existent e Ne faut il pas sortir de cette opposition march public subvention et imaginer des nouveaux modes de financement Le dialogue association collectivit doit permettre du choix d un outil juridique par rapport un autre mais il convient de ne pas n gliger les port es juridiques de tel ou tel mode contractuel afin de maintenir les conditions de ce dialogue Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 9 12 POUR ALLER PLUS LOIN Les ressources documentaires e L tude argumentaire CNARE Partenariat associations pouvoirs publics r alis par l Ariena et le REN octobre 2008 http WwWww cnarenvironnement org l etude ar sumentaire partenariat associations e Instruction du 88 aout 2001 pour l application du code des march s publics d cret no 2001 210 du 7 mars 8001 http www legifrance souv fr atfichTexte do cidTexte JORFTEXTOOUO000022410686 amp d a
10. des financements associatifs est un enjeu important pour la mise en oeuvre et la consolidation des projets associatifs des activit s et des emplois Elle interroge la l gitimit du projet associatif le sens des actions port es et l engagement b n vole alors que les associations se retrouvent dans des logiques d quilibre budg taire ou m me de survie financi re FINANCEMENTS ASSOCIATIFS ET PARTENARIATS PUBLICS Il existe deux grands r gimes juridiques contractuels encadrant les liens financiers entre les associations et les pouvoirs publics La subvention est une aide forfaitaire accord e l association par la personne publique qui peut prendre diverses formes sur pr sentation d un projet associatif A l inverse la commande publique vise la satisfaction d un besoin propre la collectivit et doit respecter les proc dures du code des march s publics 1 Les diff rents modes de financement qui existent et les financements publics Par Jean Fran ois Magne directeur adjoint du CORIF Quelques particularit s du domaine associatif e L association dite d int r t g n ral a un objet non lucratif et est g r e de fa on d sint ress e e Elle est fond e sur un objet social d int r t g n ral e Ses actions vont s inscrire dans son projet associatif e L association a besoin le plus souvent de financement pour faire progresser son projet d action e En principe les associations relevant de la loi 1901 ne son
11. dl ET HA 1 I ASSISES ILE DE FRANC i 2013 3 Assises i ISES EN LE DE FRANCE ge A ea QW 6 D CEMBRE 2012 ONA NC ir m Bianan CL U JON RASSEMBLEMENT LYON Ile France ni gt DU 5 AU 7 MARS 2013 bs A P I Synth se de la journ e d changes du 27 septembre 2012 organis e par le Graine Ile de France Les partenariats entre les collectivit s publiques et les associations JOURN E D CHANGES Structuration des actions d EEDD en le de France 4 D Avec le soutien de _ MAIRIE DE PARIS Cette journ e t r alis e avec le soutien de x iledFrance PETITE Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 1 12 Le Graine le de France est un r seau associatif d ducation l environnement n en 1985 et dont la mission est de permettre la mutualisation des outils et l change de pratiques entre acteurs de l ducation l environnement Il compte actuellement 95 structures collectivit s services de l tat associations entreprises et une cinquantaine d individuels Ce temps d changes a permis d approfondir les partenariats entre les collectivit s publiques et les associations en s interrogeant sur leurs volutions et sur les financements existants Ce jeudi la carte a t propos dans le cadre des 3 mes Assises franciliennes de l Education l Environnement et au D veloppement Durable
12. ements publics 27 09 2012 D finition de la subvention texte de reference 2 La subvention caract rise la situation dans laquelle la collectivit apporte un concours financier a une action initi e et men e par une personne publique ou priv e poursuivant des objectifs propres auxquels ladministration y trouvant un int r t apporte aide et soutien gt Circulaire Fillon du 18 01 2010 JO du 20 janvier L association qui re oit une subvention est l initiative du projet et est libre de son contenu Une subvention n appelle pas de mise en concurrence Une subvention se demande La subvention est favorable l change et au partenariat L association reste propri taire de son projet Les subventions sont pr caires et facultatives L attribution des subventions rel ve du pouvoir discr tionnaire de l administration et elle ne finance pas la totalit d un projet M canisme du march public la collectivit passe commande ances d intervention a Associations ou autres op rateurs Lettre de commande Appel d offres consultation r ponse offre candidature Quid du projet associatif Paiement d un prix contenu i de prestation P as modalit s p 7al Realisation x cution O rt la mission de l action Les financements publics 27 09 2012 D finition du march public texte de r f rence Un march
13. et e L association doit s assurer de la l galit du r gime juridique et leprit du contour fiscal de ses contrats de financements associatif 27 09 2012 March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif 27 09 2012 Des logiques de march des cons quences lourdes de sens Des associations cantonn es un r le de prestataire e R le de structure d expression n glig e R le de moteur social ni e Ind pendance mise en cause La marchandisation de l action des associations e L appel d offre pousse l association vers le secteur concurrentiel qui lui est habituellement tranger e Survie des associations li e au nombre d appels d offres qu elles peuvent remporter e _Boucler le budget prend de plus en plus d importance e Rapport direct entre les actions et largent rapporte e On tablit une valeur conomique l action des associations March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif 27 09 2012 Des logiques de march des cons quences lourdes de sens Des associations divis es e La mise en concurrence dresse les associations les unes contre les autres Des associations d sid alis es e R duites au r le de prestataires les associations mobilisent plus difficilement e Certains adh rents s estiment assimil s une main d uvre gratuite aux d pens de leur engagement La recherche de fi
14. ges avec les participants e Existe t il des structures pouvant accompagner les associations Le CICOS est une structure francilienne qui renseigne les associations sur les statuts les aspects juridiques les contrats mais elle est encore peu connue et peu utilis e e Est il possible de faire un groupement de structures dans un appel d offre Oui il n est pas l gal d interdire le groupement de structures PISTES ET PERSPECTIVES Pour d velopper d autres modes de contractualisation il est indispensable de convaincre les lus que la question des march s publics est minemment politique et non technique ou juridique comme l avancent souvent les services Dans ce contexte de mise en concurrence et de d veloppement des logiques de march se regrouper pour peser devient une n cessit 1 Les march s publics c est pas automatique Intervention de Jean Francois Magne Depuis quelques ann es sous couvert de transparence l application du code des march s publics aux associations modifie consid rablement les relations entre associations et pouvoirs publics Souvent cette volution ne correspond pas l esprit dans lequel les adh rents s impliquent dans une association Cette volution repr sente aussi une vue tr s r ductrice du r le des associations dans la soci t Et cette volution cr e une concurrence entre les associations pour l acc s aux financements Le Corif comme de nombreuses autres structu
15. gime juridique et du contour fiscal de ses contrats de financements e _ Le march entraine la marchandisation de l action des associations Plus d informations dans l Annexe 8 Diaporama Les cons quences et les enjeux sur l esprit associatif Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 6 12 2 Une enqu te sur le financement des associations Intervention de Marie Lamy La CPCA a men en 2011 une enqu te sur le financement des associations et a pu mesurer que le passage la commande publique tait tr s r pandu dans les communes et intercommunalit s beaucoup plus que dans les conseils g n raux et r gionaux et encore plus qu aupr s de l Etat Aujourd hui nous sommes dans une logique d augmentation du passage la commande publique car le financement de la vie associative est de plus en plus pris en charge par les collectivit s locales L Etat se retire du financement de la vie associative depuis les ann es 2000 en 1999 le volume de son financement dans le total de la vie associative tait de 15 en 2005 c tait 18 et aujourd hui 10 selon les chiffres de Viviane Tchernonog Ainsi jusqu en R2010 ce sont les collectivit s locales qui ont pris le relais de l Etat il s av re que la commande publique est une pratique g n ralis e dans les collectivit s locales car elles ont l impression de mieux maitriser leur politique publique Echan
16. les activit s associatives une note de la CPCA parue en juin 2012 expose les cons quences de ce recours massif des pouvoirs publics aux appels d offres et met des pistes de solutions htitp cpca asso fr actualite developpement des marches publics quels impacts et solutions pour les associations amp Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2012 8 12 Les pouvoirs publics recourent de plus en plus aux march s publics pour financer les activit s associatives d laissant les modes de contractualisation sous forme de subvention Convention Pluriannuelles d objectifs Selon l enqu te CPCA France Active r alis e en janvier 2012 une association employeuse sur cinq 81 a conclu un march public avec au moins l un de ses financeurs L importance du recours au march publics augmente avec la taille de l association 35 des associations ayant plus de 500 OO euros de budget ont conclu au moins un march public et en fonction du secteur d activit environnement 55 d veloppement conomique 39 action sociale 26 Echanges avec les participants e L appropriation par la collectivit d un patrimoine immobilier de l association est ce courant Cette question renvoie celle de la propri t des biens immobiliers De mani re plus g n rale parfois l activit d une association est reprise par la collectivit int gr e dans un cahier
17. ligatoire gt 23 000 Finance une partie de l action Realisation A de l action Les financements publics 27 09 2012 D finition de la subvention texte de reference 1 il y a subvention lorsqu il s agit pour une collectivit d apporter un concours financier aux activit s d une association qui a b ti un projet sp cifique On ne se trouve alors pas dans le cadre d une relation de march public En effet chaque fois qu une collectivit d cide de participer financi rement dans une proportion qui peut fortement varier d un cas a l autre un projet labor par une association et qui r pond aux besoins de cette derni re on se trouve alors dans le domaine de la subvention qui n appelle pas de mise en concurrence pr alable Cela reste vrai m me si le projet associatif se trouve tre un projet d int r t g n ral dans un domaine o ladministration pourrait aussi intervenir De m me l octroi d une subvention peut s accompagner d un contrat afin que la personne publique convienne avec l association des objectifs qui justifient une participation financi re pr voie des moyens de contr le et des ch anciers de versement sans pour autant donner au contrat pass cet effet le caract re d un march public ou d une d l gation de service public gt Instruction abrog e du 28 ao t 2001 JO du 8 septembre obligatoire partir de 23 000 euros Les financ
18. nancement e ne doit pas devenir l essentiel e ne doit pas monopoliser toute l nergie de nos structures e n est pas la finalit du mouvement associatif La question devient un enjeu de soci t March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif 27 09 2012 Une volont commune Le financement des actions associatives est indispensable mais l int r t g n ral et la sp cificit sociale des associations doivent tre pr serv s Les associations sont de plus en plus nombreuses a exprimer leurs craintes vis a vis de cette volution Les pouvoirs publics et les associations doivent rechercher un juste quilibre en partenaires
19. nt des id es et construisent le projet ensemble Il arrive ainsi parfois que les propositions associatives plus ou moins formalis es fassent na tre les besoins formalis s de la collectivit par une inspiration plus ou moins directe et qu elles transforment cela en commande publique La capacit d initiative de l association Il est ainsi paru n cessaire aux associations de s interroger sur leur capacit tre force de proposition Cette question rejoint la dimension politique de l association et le r le qu elle souhaite assumer sur son territoire prestataire parmi d autres prestataires commerciaux d un march ou association porteur d initiatives sociales et de projets en coop ration et avec le soutien de ses partenaires publics Son Conseil d Administration doit se positionner r guli rement sur cette question de fond qui touche ses statuts son objet son projet associatif Il faut aujourd hui ainsi regarder comment l association fonctionne r ellement quelle est son activit voir si l association n est pas un simple d membrement de la collectivit transparence juridique si elle est capable d avoir des initiatives et des les porter si elle valorise son b n volat si travers ses projets elle joue bien son r le de levier aupr s de divers partenaires publics et priv s etc 4 Echanges avec les participants e Une subvention est elle forc ment dat e Doit elle avoir une p
20. nt gagnant Brigitte Clavagnier e La consolidation des relations contractuelles entre les pouvoirs publics et les associations rapport du CNVA mai 2005 Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 10 12 Les sites Internet d organismes de r f rence e Associations gouv Portail minist riel d information sur les associations et la politique associative de l tat www associations gouv fr e AVISE http www avise org e CICOS Centre Inter associatif de Conseils et de Services http cicos fr e CNARE Centre National d Appui et de Ressources en Environnement www cnarenvironnement org e CORIF Centre Ornithologique Ile de France http www corif net site e CPCA Conf rence Permanente des Coordinations Associatives WWW CDCA aSsO ir e France Active http www franceactive org e FNE France Nature Environnement http www fne asso fr e L gifrance http www legifrance gouv tr Merci aux intervenants pour leur contribution RA LA VOLK OU MOUVEMENT ASSOCIATIF Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2012 11 12 ANNEXES Annexe 1 Liste des Participants Annexe 2 Diaporama Les financements publics Annexe Diaporama Les cons quences et les enjeux sur l esprit associatif Groupement r gional d animation et d information sur la
21. on sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 4 12 e Une pr sentation du budget pr visionnel obligatoire et des modifications limit es e Des modalit s de paiement particuli res e Des crit res d valuation int grer la convention L initiative associative Par Olivier Duqu nois directeur adjoint de l Ariena Les forces et limites du crit re de l initiative du projet Les associations et les juristes travaillent ensemble sur ce sujet depuis plusieurs ann es cf pour exemple Etude Argumentaire CNARE REN Ariena 2008 http Wwww cnarenvironnement org l etude arsumentaire partenariat associations L initiative associative est par d finition le socle du r gime juridique de la subvention permettant la mise en uvre de relations de partenariats entre associations et pouvoirs publics Il s agit galement d un indicateur de la sant et de la dynamique de l association sur son territoire qui pour r le pour objet d tre force de proposition Il donc t tr s t t n cessaire de proposer des rep res pour permettre aux associations et collectivit s de s curiser leur relation et d tre dans un r gime juridique clairement assum subvention initiative de l association commande publique besoin formalis de la collectivit Le plus souvent ces relations s inscrivent dans une logique de partenariat de dialogue et de proposition conjointe Les associations et collectivit s o
22. ploradome com david labouilloire yahoo fr m lequere parc gatinais francais fr carolinefrezal wanadoo fr aleleu ecidf orange fr 1 2 Magne Perrin Poulin Raulin R mond Richard Sanchez Thomas Vesic Beguier Bernard Briole Curtet Guyot Martineau Plantard Sbai Jean Fran ois Thibaut Claire Florent Michelle Coralie H l ne Vanessa Kam ra manuel No mie V ra Fran oise Sandrine C line Eric SIHAME CORIF Agence des Espaces Verts R gion IDF Ecophylle Graine IdF NaturEssonne Mairie de nanterre Arene Etudiante PikPik Environnement Les personnes excus es CRIF CG93 ECObox Les ateliers de la Nature DIAMBARS Unis Cit Ile de France PEC IDF via CRAJEP CG93 jean francois magne corif net tperrin aev iledefrance fr cpoulin ecophylle org florent raulin graine idf org remond jacques orange fr Coralie richard mairie nanterre fr h sanchez areneidf org vanessathomas free fr kamera vesic pikpik org manuel beguier iledefrance fr nbernard cg93 fr vera chapelle yahoo fr francoise curtet ateliersdelanature org sandrine guyot diambars org cmartineau uniscite fr japl1110 aol com ssbai cg93 fr 2 2 Financements publics Subvention et commande publique Les financements publics 27 09 2012 Les financements associatifs en un coup d il Projet associatif Projet d
23. public est un contrat conclu a titre on reux entre les pouvoirs adjudicateurs d finis l article 2 du code des march s publics et des op rateurs conomiques publics ou priv s pour repondre a leurs besoins en mati re de travaux de fournitures ou de services Code des march s publics 2010 art l Etat les collectivit s territoriales et les tablissements publics d Etat ou locaux Il y a march public lorsque la personne publique cherche acqu rir des biens des travaux ou des services dont elle a besoin en contrepartie d un prix ou d une r mun ration Il doit se conformer au code des march s publics La commande publique est un terme g n rique relatif l ensemble des contrats pass s par les personnes publiques pour satisfaire leurs besoins On dit qu il y a d l gation de service public lorsque le service concerne est de la responsabilit de la personne publique ou si la personne publique l a cr avant de le conc der l excluant ainsi du champ de la subvention Les financements publics 27 09 2012 D finition du march public texte de r f rence Un march public est un contrat conclu a titre on reux entre les pouvoirs adjudicateurs d finis l article 2 du code des march s publics et des op rateurs conomiques publics ou priv s pour repondre a leurs besoins en mati re de travaux de fournitures ou de services Code des march s publics 2010 art
24. res a entrepris une r flexion pour refuser les d rives de l application de plus en plus syst matique du code des march s publics aux associations Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 71 12 Dans de nombreux ee il existe une meilleure solu ile TS SUBV EN TION Pp es aussi transparente stendu p assure Un contr le plus ten p est moins co teus p respecte le projet associatif mitibtr e i artenariale j une relation p4 ociations gt pani oivik s publiques et ass entre ssociative syite la mise En concu e rch a a ta logique conquete _de france Centre Ornithologique e la eidean sjo r i uiser e Pr tes say DEN E rare 7 Ainsi le Corif a mis en place une plaquette qui a t valid e pas Brigitte Clavagnier directrice scientifique de Juris Associations Ce document regroupe tous les arguments qu une association peut utiliser pour convaincre un lu de choisir la subvention plut t que la commande publique http www corifnet site marchespublics tl htm Chaque structure francilienne est invit e l utiliser et reprendre l argumentaire pour son propre compte 2 Le D veloppement des march s publics quels impacts et solutions pour les associations Intervention de Marie Lamy Alors que les march s publics se g n ralisent pour financer
25. rticipent des enqu tes s impliquent dans les actions ducatives e Aujourd hui leurs actions sont soutenues compl t es valorisees par les permanents qui en assurent la continuite March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif 27 09 2012 Les partenariats Collectivit s et les associations ont en commun la recherche de l int r t g n ral au travers d actions non lucratives Les associations recherchent l tablissement de partenariats avec les collectivit s pour e Soutenir le projet et l action d finie par les associations e Mettre disposition des collectivit s publiques leur comp tence leur capacit d action e Servir de relais entre pouvoirs publics et societe Avec la g n ralisation des march s publics ces notions semblent oubli es March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif 27 09 2012 Le code des march s publics e l origine une volont de transparence sur l utilisation des fonds publics e Une l gislation et une r glementation qui encadrent les relations collectivit s publiques associations e R glementation d pass e par les pratiques Avis d appel public concurrence obligatoire partir du seuil de 15 000 euro J 0 du 11 d cembre 2011 e _Identique pour les secteurs marchand et ou non marchant amp Pourquoi cette g n ralisation des march s publics amp O est l in
26. t r t g n ral On s loigne de l esprit associatif March s publics Cons quences et enjeux sur l esprit associatif 27 09 2012 Des logiques de march des cons quences lourdes de sens Le crit re de distinction entre la Subvention et le March public l initiative de l activite L association l initiative du projet Subvention La collectivit publique l initiative du projet Commande publique La g n ralisation des march s publics ne rel ve pas uniquement de consid rations techniques La doxa dominante renvoie le principe de soutien au projet associatif une poque r volue incompatible avec le triptyque efficacit performance rentabilit Des logiques de march des cons quences lourdes de sens Devant l incapacit penser la subvention comme un investissement social une politique de syst matisation de la commande publique s impose aux associations e Quelle place et confiance accord e aux associations e Quelle place pour le projet associatif et l identit associative e Quelle place pour l innovation et l exp rimentation e Le march r pond des logiques de court terme e La commande transforme l association en prestataire e La diminution des subventions obligation de diversifier les sources e La diversification des financements enjeu dans la consolidation des activit s associatives March s publics Cons quences
27. t pas soumises aux imp ts commerciaux Groupement r gional d animation et d information sur la nature et l environnement 27 Septembre 2018 3 12 Les financements de l association e Les fonds propres e Les ressources externes cotisations dons emprunts etc e Les activit s de prestations e Les financements publics Les deux r gimes juridiques l gaux encadrant les liens financiers entre associations et pouvoirs publics e Subvention C est le projet associatif d int r t g n ral social et soci tal et la pertinence des actions de l association qui rend l gitime le soutien financier par des deniers publics dans le cadre de la subvention e Commande publique c est la collectivit qui a identifi un besoin non satisfait qui r pond sa politique et sur pr sentation d un devis d une offre d un prestataire la collectivit passe commande avec un bon de commande L association et la collectivit ne sont pas partenaires mais prestataire et commanditaire Les m canismes et les d finitions juridiques de ces r gimes qui encadrent les liens financiers entre associations et collectivit s Ils sont d taill s dans l Annexe 2 Diaporama Les financements publics L appel projets Il s inscrit dans un cadre juridique de subvention attention ne pas confondre avec appel d offre L appel projets ne fixe que des grandes orientations et en aucun cas il ne doit fixer un cahier des charges L asso
28. teTexte amp categorieLien id e Circulaire du 18 janvier 8010 relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations http www legifrance souv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXTOOO0O0R1718R amp 66 e Mode d emploi de la Convention Pluriannuelle d Objectifs CPO publi par la CPCA Mars 2011 http cpca asso fr IMG pdf CPO_mode_emploi_orange pdf e Associations de solidarit et mise en concurrence Fiche pratique du CNAR avec l UNIOPSS Mars 2010 http wWww uniopss asso ir section unio_stru_ paco_cnar html e Cahier pratique suppl ment Economie Sociale et Solidaire Quel r le pour les collectivit s publi par Le Courrier des Maires et France Active septembre 2012 http www franceactive org default asp id 1 6 amp element 479 e Le D veloppement des march s publics quels impacts et solutions pour les associations publi par le CPCA Juin 8018 http Ccpca asso fr actualite developpement des marches publics quels impacts et solutions pour les associations amp e Plaquette Les march s publics c est pas automatique publi par le CORIF Septembre 2012 http www corifnet site marchespublics tl htm e Le code des march s publics et les associations de protection de la nature et de l environnement publi par France Nature Environnement mars 2007 e Article de Jurisassociations n 430 du 15 d cembre 8010 Convention d objectifs pour des relations gagna
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