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Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l`usage du

1. Relecteur Yannick Tomasi Secr taire g n ral adjoint CGEDD Nombre de pages du rapport 61 1 Guide m thodologique s appliquant aux missions confi es au CGEDD Les rapporteurs attestent que l impartialit d aucun d entre eux n a t mise en cause par des int r ts particuliers ou par des l ments de ses activit s pass es ou pr sentes Sommaire o A aes 4 Liste des recoMmMandati0NS ccoonccconncccnnacocanaconnnncconanonanaronanaronanrnnnrnnnrnnrrnarcnarenaros 6 DRCOG UG Misa 8 La CcOMM AM nenne 8 Le OD A E o o oo o A A 8 La Medea 8 1 Le dispositif national ein 10 1 1 La politique interminist rielle nn 10 1 1 1 Le coordonnateur interminist riel 10 1 1 2 Les mesures T CeNleS cooccccocccnccccoccononononcnnaninonncnancnnanononconanononannanenonanananananos 10 1 1 3 Les politiques impact es 41 1 2 La politique g n rale le dispositif et les instructions en vigueur au MEDDE 12 2 L tat des lieux en 20 14 2 1 Les r sultats de l enqu te des MIGT ennnnnn nennen 14 2 4 De L A 14 2 1 2 Approche quantitative de la pratique du v lo 14 2 1 3 Les types de mesures prises dans les services 16 2 2 Les difficult s les attentes et les demandes rencontr es 17 2 2 1 Les obstacles les plus souvent voqu s 17 2
2. mise disposition des agents de v los ou v los assistance lectrique de service autres incitations 2 5 Manifestations Le service a t il organis ou particip des manifestations locales ou nationales visant d velopper l usage du v lo 2 6 Autres D autres dispositions ont elles t prises pour favoriser l usage du v lo et plus g n ralement l usage de modes de d placement alternatifs l automobile par les agents du service Les dispositions prises ont elles t pour la plupart mises en oeuvre l initiative du service seul dans le cadre d une action inter administrative dans le cadre d une initiative de l agglom ration Autres partenariat Commentaire Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 49 56 dans les services du minist re 3 Enseignements projets et perspectives 3 1 Enqu te Y a t il eu enqu te plus ou moins formalis e aupr s des usagers si oui quels en sont les principaux r sultats Joindre ventuellement copie de l essentiel 3 2 Les enseignements Quels enseignements ont ils t tir s des actions ou mesures mises en place par le service 3 3 Les freins Quels sont de l avis du service les freins l usage du v lo par les agents tant pour leurs d placements domicile travail que dans le cadre professionnel 3 4 Les projets Quels projets ventue
3. entre les agents La mission n a pas la na vet de croire qu on puisse facilement et dans la paix sociale revenir sur ces droits acquis Pourtant ces facilit s excessives dissuadent de l utilisation des modes doux comme l ont fait remarquer de nombreux services l occasion de l enqu te Il ne para t ni juste ni cologique de fournir gratuitement une place de stationnement un agent en bonne sant qui habite moins de 2 km de son lieu de travail ou dans un endroit desservi par un transport en commun commode Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 35 56 dans les services du minist re 9 Il y a lieu d envisager d abord l ou les circonstances s y pr tent des plans de r duction des capacit s de stationnement automobile en discutant de compensations profitant tous les agents 4 1 7 La communication et l change d exp rience La propagation de la culture des modes doux est essentiellement une affaire de bouche oreille de compagnonnage de mise en confiance Les convaincus entra nent les autres dans un mouvement de boule de neige La vitalit des r seaux est une cl du succ s Les services sont demandeurs de plus de relations et d changes d exp riences entre les relais v los l enqu te montre qu eux tous les services ont toutes les solutions mais que chacun peut se sentir isol et souhaite tre confort
4. t men es avec les associations de cyclistes notamment la FUBicy Par exemple le CETE Nord Pas de Calais organise sur un mode convivial une demi journ e en salle de sensibilisation principes pour bien circuler en ville Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 25 56 dans les services du minist re trucs et astuces de cyclistes pour faciliter cette pratique comment s habiller comment attacher son v lo lorsqu il reste dans la rue etc suivie d une session pratique 1h encadr s par une association de promotion du v lo par petits groupes de 5 6 agents les agents participants font un circuit en ville afin de mettre en pratique les conseils vus en salle les groupes d agents se font en fonction des lieux de domicile afin que chacun se rende en direction de son quartier et ainsi d j se familiarise avec les itin raires et am nagements qu il pourra utiliser par la suite de mani re autonome Dans le m me esprit la DREAL Alsace et l Autorit de s ret nucl aire ASN ou la DEAL de la R union organisent des ballades comment es travers la ville avec une reconnaissance des trajets entre les sites administratifs Chaque halte sur les sites est l occasion de passer prendre les participants et de faire une petite pause rafra chissements Le compagnonnage entre cyclistes r guliers et n ophytes appara t de nombreux services co
5. voquent le relief l effet semblant renforc du fait que les villes au relief accident sont moins avanc es dans les am nagements de voirie pour cyclistes que les autres ni les petits d veloppements des v los modernes ni les VAE ne sont voqu s comme r pondant cette question 6 voquent les dossiers ou les affaires diverses transporter 4 voquent la fatigue et les capacit s physiques limitantes La peur du vol de v lo est souvent mentionn e 18 voquent le manque de stationnement s curis Enfin sont mentionn s des facteurs appelant sensibilisation et information 8 voquent tout simplement le poids des habitudes 6 voquent le manque de pratique 5 voquent le manque d information notamment sur les itin raires s curis s La question de l usage multimodal v lo et transports en commun soit en utilisant le v lo comme moyen de rabattement vers une gare soit en embarquant un v lo pliable dans un TC ne ressort pas spontan ment 2 2 2 Les attentes des usagers Les attentes des pratiquants portent essentiellement sur l am lioration des quipements existants qualit et s curit des stationnements notamment Les attentes des non usagers du v lo pour sauter le pas m ritent r flexion la demande de vestiaire et de douches correspond semble t il un imaginaire loign de la r alit qui confond la pratique sportive du v lo l effort la transpiratio
6. l abonnement ce qui est le cas en g n ral Recommandation n 8 Les services donnent le choix aux agents entre une participation aux abonnements aux transports en commun et une participation un abonnement un service public de v los La mission serait favorable au cumul des deux en particulier pour favoriser les solutions multimodales v los transports en commun TC Recommandation N 9 Il y a lieu d envisager d abord l o les circonstances s y pr tent des plans de r duction des capacit s de stationnement automobile en discutant de compensations profitant tous les agents Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re 34 35 35 36 Page 7 56 Introduction La commande Le programme de travail 2012 du Conseil g n ral de l environnement durable CGEDD pr voit une mission d audit sur les mesures mises en uvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Le pr sent rapport conform ment la lettre de mission dresse un tat des lieux de ces mesures recense un certain nombre de bonnes pratiques et formule des recommandations L objet La n cessaire diminution des missions de gaz effet de serre le souci d conomiser l nergie et de r duire la facture nerg tique des m nages la volont de r duire les pollutions a riennes
7. l effet b n fique pour la sant de l exercice physique autant de facteurs qui poussent d velopper les modes de transports doux la marche et le cyclisme notamment pour les trajets domicile travail et les d placements professionnels de courte distance Dans les services du minist re depuis quelques ann es des directives ont t donn es et des initiatives ont t prises pour d velopper ces pratiques Il est opportun d en faire le point et de proposer des mesures propres engager une seconde tape de cette transition C est l objet de la pr sente mission La m thode La mission a rencontr les responsables en charge du d veloppement de cette politique au secr tariat g n ral du minist re ainsi que le coordonnateur interminist riel pour le d veloppement de l usage du v lo Elle a labor un questionnaire annexe 3 que les missions d inspections g n rales territoriales MIGT ont diffus dans les services d concentr s le r seau scientifique et technique et les coles et dont elles ont tabli des synth ses locales Un questionnaire analogue a t diffus dans les services centraux et les services comp tence nationale La mission a tir de ces questionnaires un constat de la pratique actuelle et des mesures en vigueur ainsi qu un recueil des exp riences remarquables Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 8 56 les services
8. 8000 employ s que les utilisateurs peuvent utiliser pour le domicile travail ainsi que des am nagements de tr s bonne qualit notamment de stationnement La part modale du v lo dans les d placements domicile travail de la CUS approche les 20 ce qui donne une id e du potentiel de d veloppement de ce mode dans une ville il est vrai optimale et plate mais dont le climat ne para t pas optimum Les sujets de progr s actuels portent sur le d veloppement de la multimodalit o le v lo est utilis comme moyen de rabattement vers les transports collectifs stationnement aux points nodaux embarquement des v los dans les v hicules ON WN ES Ss vi al ACTE e Sis U z S g Aw Garage a v lo au si ge de la CUS ext rieur photo JRB Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 28 56 les services du minist re 3 2 3 Dans d autres pays europ ens Les politiques d velopp es par les pays du nord de l Europe pays scandinaves Pays Bas et dans une mesure un peu moindre Allemagne ou Belgique sont d une toute autre chelle que celles qu on rencontre en France en ltalie ou en Espagne Le v lo y est un moyen de transport part enti re drainant le plus souvent plus de 20 des trajets domicile travail avec des distances moyennes plus grandes que celles que nous pratiquons en France La multimodalit et le rabattement station d autob
9. autre Les services l ont bien compris qui ont pour la plupart engag des plans de d placement d administration abordant tous ces aspects La diminution du recours au combustible fossile peut tre consid r comme l indicateur de synth se de ces politiques Disponible l adresse http www ors idf org index php component content article 642 les benefices et les risques de la pratique du velo evaluation en ile de france Les r sultats montrent Des b n fices sur la sant de la pratique du v lo largement sup rieurs aux risques avec un doublement de la pratique du v lo en le de France en 2020 soit 4 de l ensemble des d placements les b n fices en termes de mortalit d une augmentation de la pratique du v lo en le de France seraient 20 fois plus lev s que les risques Un ratio b n fices risques particuli rement lev gr ce aux b n fices de l activit physique li e la pratique du v lo et qui s av re plus important au fur et mesure que l on s loigne du c ur de l agglom ration parisienne Une hausse de la pratique qui n implique pas une hausse de l accidentologie dans les m mes proportions et qui avec un fort report d automobilistes vers le v lo peut m me s accompagner d une baisse de l accidentologie globale Un impact sur la pollution de l air et sur le bruit positif mais relativement faible toutefois potentiellement plus important si la hausse de la prati
10. de I Etat for ts for ts Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 41 56 dans les services du minist re Annexes Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 42 56 dans les services du minist re 1 Lettre de mission EX y Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L COLOGIE DU D VELOPPEMENT DURABLE ET DE L NERGIE Conseil g n ral de l Environnement et du D veloppement durable LaD fense le 4 JUIN 2012 Le Vice President Note l attention de Monsieur Jean Ren BRUNETIERE ing nieur g n ral des ponts des eaux et des for ts Monsieur Jacques NADEAU ing nieur en chef des travaux publics de l Etat R f rence CGEDD n 008348 01 PE Monsieur Jean Pierre BESSON ing nieur g n ral des ponts des eaux et des for ts t Le programme de travail 2012 du Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable CGEDD pr voit une mission d audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re Vous trouverez en annexe la note de commande Je vous confie cette mission dont le Pr sident de la 6 me section est charg du suivi M Francis OZIOL ing nieur g n ral des ponts des eaux et des for ts en est le superviseur Sa coordination sera assur e par M Jean Ren BRUNETIERE ing nieur g n ral des po
11. en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 10 56 les services du minist re le lancement de l association France V lo Tourisme FVT par les acteurs priv s et publics concern s dans le but de promouvoir le tourisme v lo l tat l accompagne maintenant y compris financi rement l int gration du v lo dans les d marches coquartiers et Ecocit s la prise en compte du v lo dans les fili res et projets d innovation par les minist res concern s et leurs partenaires Le v lo acquiert ainsi progressivement en France un droit de cit dans les politiques de l tat avec quelque retard sur les pays d Europe du nord comparables la France mais aussi avec une ind niable acc l ration li e la prise de conscience cologique notamment l occasion du Grenelle Environnement Garage v lo public Bruges photo JRB 1 1 3 Les politiques impact es Le d veloppement de la pratique du v lo marge simultan ment plusieurs registres de politiques publiques les transports bien entendu o le v lo couvre des cr neaux particuliers courtes et moyennes distances rabattement vers les transports en commun d placement d agr ment on ne con oit plus aujourd hui de plan de transport sans prise en compte du v lo l am nagement urbain prend de plus en plus en compte les n cessit s de la pratique confortable et s re du v lo On verra dans la suite de ce rapport que l R
12. et transports en commun et ont donn syst matiquement une information aux nouveaux arrivants lors des journ es d accueil 3 1 5 2 Contributions l am lioration du r seau Des services r unissent les agents utilisant le v lo pour se rendre au travail pour cibler avec eux les itin raires qui ont besoin d tre am nag s Ils font remonter aupr s des services municipaux les dysfonctionnements en termes d am nagements cyclables DDT Puy de D me La capitalisation des points s curiser identifi s la DREAL de Lorraine consiste en la mise en place d un dispositif de capitalisation des points s curiser identifi s par les agents de la DREAL sur leurs trajets v lo Il est fond sur le couplage d une fiche D claration de probl mes de d placement avec une couche SIG syst me d information g ographique Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 24 56 les services du minist re 3 1 6 L organisation Certains services permettent l utilisation des v los de services en dehors du cadre professionnel d s lors qu il ny a pas conflit avec l utilisation des v los pendant les heures de services et dans des cas suivants pour aller d jeuner entre 11h30 et 14h objectif gain de temps pour l agent diminution de l usage de la voiture pour rentrer son domicile en fin de journ e si l agent avait pr vu d utiliser les transports
13. eux en p dalant quelle que soit la m t o Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 39 56 dans les services du minist re Il y a lieu de d mystifier progressivement la pratique du v lo comme s y sont attel s certains services avec quelque succ s grace un minimum d apprentissage des bonnes pratiques grace des formules de compagnonnage organis s Les actions de journ es v los o les plus exp riment s accompagnent leurs coll gues moins avanc s dans la d couverte des bons itin raires et des bonnes pratiques de s curit sont de bons moyens de surmonter les r ticences Bien entendu dans ces politiques visant mettre en avant la normalit du v lo il est tr s important que les cadres dirigeants soient en premi re ligne Les effets b n fiques du v lo dans les d placements domicile travail sur la sant sur la vie urbaine et sur le budget familial sont certains En revanche limit s aux trajets courts les d placements en v lo conomiseront peu d nergie et d missions de CO2 tant que le v lo n aura pas un r le significatif dans les rabattements vers les transports en commun En effet plus de la moiti des agents des services habitent des distances trop grandes de leur lieu de travail pour pouvoir raisonnablement utiliser le v lo Une partie d entre eux sont contraints l usage de la voiture individuelle faute de transports
14. las 33 414 LOS mat riels id 34 4 1 5 Les aspects financiers 34 4 1 6 Les facilit s excessives donn es aux automobiles 35 4 1 7 La communication et l change d exp rience 35 4 2 Un point des aspects juridiques 37 4 2 1 Les r gles g n rales concernant les responsabilit s 37 4 2 2 Les options lOCAICS iii ss Mania a af A ee ee sae ery ree ee 39 O A Dee ce 42 1 Lettre de mission ia 43 2 Liste des personnes rencontr es ss 44 3 Questionnaire AUX ServiceS unnennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnen 47 1 Etat d s Ia EE een 47 1 1 Nombres constat s ii nana na conan aca ncnnanacnnanns 47 1 2 v los de service s il y en A Li in 48 1 3 volution pass e o cccccccncccccnnnonononcnnnnonononocnnnnononononnnnononnnnnnnonnnnnronnnannnnnnnnnnannnnos 48 1 4 St llonneMment a u naar nie 48 1 9 AUTOS INStANATION Soi arnee Ad 48 2 Mesures prises par le service pour favoriser l usage du v lo dans les d placements 8 28 2 0 gt 16 11 AROBBANSPERNEEEELPEHRENRENBENEPEEERERESTUEREEERSELELTLUESEOERTEFTRLTINEELENTEEREREIEIIEELURPEINEPLERBELDENEHRERELEAR 48 2 1 Actions volontaires 48 2 2 Plan de d placement 49 EE re nee ee en en eat E 49 2 4 AOS DartlieullereS an nnnnn Ah ea Vode Ava aii 49 2 5 MINE AMIA ias 49 2 0 AUTOS ide Dead 49 3 Enseignements projets et perspectives nennen 50 3 1 ENQU TO ici a ad ananas 50 3 2 Les enseignements
15. mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 12 56 les services du minist re Garage v lo de la DREAL d Alsace Photo JRB Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 13 56 dans les services du minist re 2 L tat des lieux en 2012 2 1 Les r sultats de l enqu te des MIGT 2 1 1 L enqu te La mission a diligent une enqu te aupr s des services centraux et d concentr s du minist re ainsi qu aupr s des directions d partementales des territoires DDT ou DDTM On trouvera copie du questionnaire en annexe Les MIGT ont administr cette enqu te dans leur circonscription et ont chacune produit une synth se Pour chaque service par souci de simplification on ne demandait que les chiffres correspondant au site principal Lorsque le service tait log dans un site partag une cit administrative par exemple certains services ont fourni les chiffres pour l ensemble du site d autres ont fait une estimation sommaire au pro rata de l importance des services Lors de l exploitation la mission s est permis des interpolations ou des approximations aux fins d agr gation 8 10 devenant par exemple 9 dans le tableur de synth se Ces arrondis n affectent que tr s marginalement les r sultats Le Secr tariat g n ral a produit une r ponse pour le site parisien de La D fense 110 sites hors Paris ont fait l objet d une r ponse accueillant a
16. par les autres La formalisation d un kit documentaire du v lo dans les services rassemblant des recommandations l usage des services conduite d une politique dispositions techniques d am nagements stationnements r gles juridiques et financi res etc des recommandations l usage du cycliste sur l quipement sur le comportement v lo et des donn es utiles juridiques techniques pratiques de toutes sortes pourrait tre confi e au r seau des relais v lo assist par le CERTU En effet tous ces l ments existent tant le CERTU que les associations ont publi des documents de qualit mais restent approprier au sein des services tre enrichis des exp riences vivantes dont l enqu te a montr combien elles taient riches tre tenus jour et popularis s Ce type de mission serait de nature animer le r seau en compl ment des r unions d information Le r le du CERTU est primordial de par ses connaissances internationales europ ennes en particulier La mission a particuli rement appr ci les l ments fournis en termes de s curit routi re et de sant publique Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 36 56 les services du minist re 4 2 Un point des aspects juridiques 4 2 1 Les r gles g n rales concernant les responsabilit s Les r gles qui r gissent la responsa
17. par rapport l itin raire prescrit ou au p rim tre de circulation sans autorisation Sur le plan de la responsabilit civile la mise en uvre de celle ci induit en application des articles 1382 et suivants du code civil l obligation de r parer les dommages caus s autrui Il Le r gime juridique applicable l usage d un v lo par un agent de l administration 2 1 L usage d un v lo personnel 2 1 1 Les trajets domicile travail Au cours du trajet domicile travail il n y a pas de lien hi rarchique donc pas de lien de subordination entre l agent et l Etat employeur D s lors ce sont les r gles de droit commun de la responsabilit civile qui s appliquent Une assurance peut dans ce cadre tre souscrite mais il s agit d une sim ple facult l assureur se substituant alors l auteur du dommage pour indemniser la victime Par ailleurs en cas de dommage subi par le cycliste lui m me et ou par son v lo durant le trajet domicile travail la prise en charge des dommages d pendra du contrat que l int ress aura ventuellement souscrit On peut notamment pr ciser cet gard qu il existe des contrats d assurance multirisques habitation ou d assurance responsabilit civile vie priv e qui peuvent couvrir les dommages aux tiers comme ceux subis par le cycliste 2 1 2 Les trajets professionnels Il s agit ici d une hypoth se de responsabilit administrative classique Compte tenu des risques encourus p
18. r glementations nationales est a priori n cessaire et suffisant sauf circonstances particuli res 10 Rappelons que le port du gilet auto r fl chissant n est obligatoire que de nuit hors agglom ration Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 37 56 dans les services du minist re Conclusion L usage du v lo dans le cadre professionnel progresse r guli rement des rythmes tr s diff rents selon les sites Sa part modale dans les services du minist re varie selon les endroits de presque rien pr s de 20 la moyenne s tablissant environ 7 hors intemp ries La plupart des services a fait des efforts visibles pour favoriser cet usage nomination de relais v los charg s d impulser la d marche infrastructures mat rielles stationnements plus rarement garages couverts vestiaires douches mise disposition de v los de services dont VAE et parfois de mat riel de s curit ou de r parations organisation d v nements de sensibilisation et de p dagogie etc Au plan mat riel le paysage volue et des l ments favorables se d veloppent Le v lo est en passe de retrouver son statut de moyen de locomotion ordinaire qu il avait avant les d cennies du tout voiture Le rythme et l ampleur de cette volution sont largement tributaires des efforts d ploy s par les villes pour am nager leur espace public Cer
19. re En revanche l entretien des v los de service pose parfois probl me on trouve d j des v los lectriques d laiss s faute de savoir les r parer 3 1 5 Les am nagements urbains Les am nagements urbains ne d pendent pas des services enqu t s mais ils apparaissent essentiels pour le d veloppement de la pratique quotidienne 3 1 5 1 Rep rage des itin raires Les itin raires les plus judicieux pour les cyclistes ne sont pas les m mes que pour les automobilistes Certains services ont d ploy des initiatives int ressantes pour faire conna tre aux agents int ress s par le d placement en v lo les cheminements les plus adapt s et les plus s rs pour les d placements les plus courants du domicile au travail ou d un site administratif un autre Certains DDT 74 ont tabli un plan d acc s aux sites les plus fr quent s identifiant les itin raires cyclables et pi tons piste bande et double sens cyclables voie verte zone 30 rues pi tonnes localisant les p les g n rateurs gare ferroviaire routi re mairie pr fecture et sous pr fecture cit administrative communaut d agglo et indiquant des temps de parcours v lo et pied Ces cartes pr sentant les itin raires privil gi s par l exp rience des utilisateurs sont mises jour par ceux ci CETE Rouen Certains ont inclus dans le livret d accueil et sur le site intranet une page de pr sentation des diff rents trajets v lo
20. 2 2 Les attentes des usagers 18 2 2 3 Les attentes des services envers l administration centrale 19 3 Les bonnes pratiques observ es 20 3 1 Les bonnes pratiques observ es dans les services du minist re 20 3 1 1 La planification les plans de d placement 20 3 1 2 LES VOOS nr dre a 20 3 1 3 Les quipements le mat riel 21 3 1 4 Les am nagements de locaux 22 3 1 9 Les am nagements UDI ii an 24 IO LOANS MON iii ii 25 TATI AMS taa 25 3 1 8 L initiation et la familiarisation ii 25 3 1 9 Le relai v lo couramment appel s Mme ou M v lo 26 3 1 10 La promotion la communication 27 3 1 11 La r duction du stationnement automobile 27 3 2 Les bonnes pratiques observ es l ext rieur des services 27 3 2 1 Au sein des administrations issues 27 Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re Page 1 56 3 2 2 Au sein d autres organisations en France 27 3 2 3 Dans d autres pays europ ens 29 4 Recommandations de la MISSION 30 4 1 Les d terminants d une politique locale nennen 32 4 1 1 L image du v lo ss 32 4 1 2 La s curit r elle et reSSentie ooococnccconccconcconncnonicoonononcnncnncncnnnanrnnnanannnano 32 4 1 3 Les am nagements NITO ii a
21. 50 DS LOS IIS aos as eee D tee eotes 50 334 LOS DOS ia Noa 50 Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du Page 2 56 v lo dans les services du minist re 3 9 L u ee dans era tme me rens aan ana annees nan anne en aedS sienne ace 50 3 6 Quelles sont les mesures que le service attendrait du niveau central pour favoriser ces pratiques 50 A Exp riences lOCA es cccocnnnncnnccccccocnnononononnncnncnonanannnnnnnnnnnnnnnnnnonannnnnnnnnanannnnnnnnnnaninn 50 5 Autres observations et libres commentaires ss 50 4 Glossaire des sigles et acronymes 51 5 Note de la DAJ sur les aspects juridiques 52 Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du Page 3 56 v lo dans les services du minist re R sum La pratique du v lo pour les d placements domicile travail se d veloppe dans les services administratifs Dans les services du minist re en charge du d veloppement durable elle a doubl en 10 ans Les efforts des municipalit s pour l am nagement de l espace public ou la mise disposition de v los usage partag y a beaucoup contribu Les services eux m mes ont d velopp des politiques d accompagnement et de soutien de ce mouvement dont l enqu te lanc e par la mission et laquelle 110 services ont r pondu p
22. Au sein des administrations La plupart des administrations de l tat a d velopp des encouragements la pratique du v lo dans le cadre professionnel La mission n a pas particuli rement enqu t dans les autres minist res Elle a constat que sur le terrain des initiatives interminist rielles mergeaient parfois quand les services taient regroup s dans des cit s administratives cf ci dessus 3 2 2 Au sein d autres organisations en France Certaines collectivit s locales ont d velopp dans leurs services des politiques actives d encouragement de la pratique du v lo en m me temps qu elles mettaient en place une politique de d placements favorisant les modes doux La mission a notamment t impressionn e par l action de la Communaut urbaine et de la ville de Strasbourg Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 27 56 dans les services du minist re La politique en faveur du v lo se d veloppe depuis longtemps Strasbourg et la pratique g n rale y est largement r pandue La voirie a fait l objet d am nagements g n ralis s pistes cyclables espaces banalis s contre sens am nag s et des stationnements v lo sont progressivement am nag s aux points nodaux des transports en commun La communaut urbaine de Strasbourg CUS d veloppe un programme impressionnant mettant la disposition du personnel 1300 v los de service pour environ
23. RAPPORTS Conseil g n ral de l Environnement et du D veloppement durable n 008348 01 juillet 2013 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie www cgedd developpement durable gouv fr CONSEIL G N RAL DE L ENVIRONNEMENT ET DU D VELOPPEMENT DURABLE Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re tabli par Jean Ren Bruneti re coordonnateur et Jean Pierre Besson Ing nieurs g n raux des ponts des eaux et des for ts Jacques Nadeau Ing nieur en chef des travaux publics de l tat juillet 2013 Fiche qualit La mission du CGEDD qui a donn lieu la r daction du pr sent rapport a t conduite conform ment au dispositif qualit du Conseil Rapport CGEDD n 008348 01 Date du rapport juillet 2013 Titre Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re Sous titre du rapport Commanditaire s Vice pr sident du CGEDD Date de la commande 4 juin 2012 Auteur e s du rapport CGEDD Jean Ren Bruneti re Jean Pierre Besson Jacques Nadeau Coordonnateur trice Jean Ren Bruneti re Superviseur euse Francis Oziol CGEDD 6 me section puis Lionel Rimoux CGEDD 6 me section
24. SENCIO Serge CUS Chef mission V los 26 11 12 THENOZ Philippe DREAL Alsace SAGE Responsable du 26 11 12 Service d Administration G n rale GENEVAUX Jean Jacques DREAL Responsable du P le 26 11 12 Alsace TRAN TDSR Transport durable et s curit routi re SCHMITT R gis DREAL Responsable de la 26 11 12 Alsace TRAN TDSR P s curit routi re et SRUR usages de la route COROLLER Patrick ADEME Sophia 14 12 12 Antipolis Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re Page 46 56 3 Questionnaire aux services Minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable Audit des mesures mises en uvre pour faciliter l usage du v lo dans les services du minist re Questionnaire l intention des services Le pr sent questionnaire a pour objet d tablir un tat des lieux des mesures prises ou envisag es pour faciliter l usage du v lo et des modes doux modes de d placement alternatifs l automobile moteur thermique par les agents du minist re Il s adresse aux directions d administration centrale et services techniques centraux DREAL DIRM DIR Services de navigation CETE coles et centres de formation ainsi qu aux DDT M D signation du service r pondant Courriel de la personne r dactrice de la r ponse Site de r f r
25. accueillants contribuent donner droit de cit au v lo Garage v los de la Communaut urbaine de Strasbourg int rieur photo JRB En nombre les places sont globalement suffisantes et les services en ajoutent en tant que de besoin L effort doit porter sur la qualit notamment au regard du risque de vol qualit du syst me d attache arceaux en U renvers ou quivalent plut t que pince roues endroit ferm ou au moins prot g des intrusions externes facilit d acc s aspect et propret Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 33 56 dans les services du minist re 4 Dans un d lai de 5 ans chaque usager de v lo doit trouver sur son lieu de travail une place de stationnement conforme aux recommandations du Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques CERTU L administration centrale doit tudier le mode de financement le plus appropri En revanche la mission ne recommande pas au titre de la pratique du v lo urbain des investissements suppl mentaires dans des douches et vestiaires tr s peu utilis s 4 1 4 Les mat riels 5 La mission recommande un moratoire sur l acquisition de v los de service suppl mentaires ces quipements tant aujourd hui quasiment inutilis s Ce gel des acquisitions pourra tre r valu dans quelques ann es notamment qu
26. agents 84 sites sur 110 se sont dot s de v los de service en moyenne 4 v los par site quip Ils sont peu utilis s dans la plupart des cas 60 sites sur 110 se sont dot s de v los de service assistance lectrique en moyenne 3 v los par site quip Ces v los ne sont pas utilis s ou presque pas Une partie des VAE est hors d usage Les raisons invoqu es sont que les distances des trajets professionnels sont soit trop longs interurbains soit trop courts on va la pr fecture pied que ceux qui utilisent le v lo pour leurs d placements professionnels sont ceux qui viennent au travail en v lo ils utilisent alors leur v lo personnel Le v lo assistance lectrique con u pour faciliter l usage en conomisant des efforts et en facilitant la mont e des c tes semble paradoxalement tre appr hend comme un objet peu familier sur lequel on se risquera avec plus d appr hension que sur un v lo normal 2 1 3 Les types de mesures prises dans les services Tous les services r pondant ou presque ont pris ou se sont associ s des initiatives visant promouvoir l usage des modes doux de d placement Les PDA Si l on inclut les services qui sont en train d laborer un PDA ce sont pr s de 4 services sur 5 qui ont ainsi programm des actions pour conomiser l nergie et les missions de GES dans les transports On trouvera ci dessous un panorama des mesures concernant
27. am nagement et de d veloppement du territoire CUS Communaut urbaine de Strasbourg DDT M Direction d partementale des territoires et de la mer DEAL Direction de l environnement de l am nagement et du logement DIR Direction interd partementale des routes DREAL Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement DVD Direction de la voirie d partementale ENTE cole nationale des techniciens de l quipement FUBicy F d ration des usagers de la bicyclette FVT France V lo Tourisme MEDDE Minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie MIGT Mission d inspection g n rale territoriale OMS Organisation mondiale de la sant PDA Plan de d placement d administration PDE Plan de d placement d entreprise SIG Syst me d information g ographique SN3V Sch ma National des V loroutes et Voies Vertes TC Transport en commun TCSP Transport en commun en site propre VAE V lo assistance lectrique Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re Page 51 56 5 Note de la DAJ sur les aspects juridiques E Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L GALIT DES TERRITOIRES MINIST RE DE L COLOGIE ET DU LOGEMENT DU D VELOPPEMENT DURABLE ET DE L NERGIE Secr tariat g n ral Paris le 0 8 JUIL 2013 Direction des affaires juridiques Le sous directe
28. and les VAE seront devenus plus familiers En revanche garder la disposition des cyclistes un mat riel de premier entretien facilement accessible pompe bombe anticrevaison trousse outils de base peut tre appr ci La mise disposition de mat riel de s curit casques gilets r tro r fl chissants ou de confort pinces v lo capes de pluie gants doit tre envisag e pour les v los de service existants et peut d panner l occasion 6 Dans la mesure o cela ne g ne pas le service la mission ne voit pas d inconv nients autoriser les agents utiliser les v los de service pour des trajets domicile travail occasionnels 4 1 5 Les aspects financiers Ce ne sont pas aujourd hui les aspects financiers qui retiennent les agents d utiliser des v los Toutefois il est important que ce mode de transport b n ficie d aides parit avec les autres aides au transport L aide financi re l acquisition de v los personnels ne para t gu re praticable Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 34 56 les services du minist re 7 Certaines villes ont des syst mes de location de v los longue dur e ou de v los en libre service et dans ce cas il est normal que le service participe financi rement l abonnement ce qui est le cas en g n ral 8 Les services donnent l
29. apport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 11 56 dans les services du minist re r side probablement le point cl majeur du d veloppement de ce mode de d placement Certaines villes notamment Paris ont entrepris des transformations de fond de leur voirie pistes et bandes cyclables contresens am nag s stationnement qui les rapprochent des meilleurs standards europ ens Ces am nagements induisent progressivement une transformation profonde de l usage de l espace public vers des pratiques de plus en plus civilis es ralentissement des vitesses meilleur respect de l autre etc L aussi il devient de plus en plus difficile d ignorer les cyclistes dans les projets d am nagement de l espace la sant la pratique r guli re du v lo selon l organisation mondiale de la sant OMS engendre des bienfaits pour la sant et des conomies corr latives de d penses 5 6 milliards d en France selon l OMS largement sup rieures aux cons quences de l accidentologie sp cifique l co esponsabilit des organisations et notamment de l administration publique s exprime entre autres dans des plans de d placement d entreprise PDE et des plans de d placement d administration PDA Ces plans se g n ralisent et tous font une place au v lo Ainsi c est d un ensemble de politiques convergentes accompagn par une volution favorable de la l gisl
30. ar les agents utilisant leur v lo personnel pour les besoins du service et partant du principe suivant lequel l Etat est son propre assureur il serait en toute circonstance de l int r t de l employeur public de souscrire aupr s d une compagnie d assurance priv e un contrat sp cifique multirisque bicyclette garantissant dans ce cas les dommages caus s au v lo de l agent suite un accident ou un vol ainsi que les dommages subis par les tiers 2 2 L usage d un v lo de service 2 2 1 Les trajets domicile travail A titre liminaire il convient de souligner que l utilisation d un v lo de service pour les trajets domicile travail n est qu une possibilit accord e le cas ch ant l agent par l administration Partant si le service a souscrit un contrat d assurance sp cifique multirisques bicyclette l assurance couvrira les dommages assur s dans le cadre du contrat Mais en l absence de souscription d un contrat d assurance ce sont les r gles de droit commun de la responsabilit administrative qui s appliquent 2 3 www developpement durable gouv fr Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 53 56 dans les services du minist re Nous sommes alors dans la m me hypoth se que lorsque l agent utilise une voiture de service pour faire les trajets entre son lieu de travail et son domicile le v hicule de service tant dans cette circonstance affect u
31. ation que l on peut attendre le d veloppement de la pratique du v lo dans le cadre de l activit professionnelle 1 2 La politique g n rale le dispositif et les instructions en vigueur au MEDDE Au sein des services qui composent aujourd hui le minist re du d veloppement durable des initiatives ont t prises pour d velopper la pratique du v lo dans le cadre professionnel notamment pour les trajets domicile travail Outre une impulsion particuli re s inscrire dans les d marches d co responsabilit notamment au travers de plans de d placement d administration deux types d initiatives ont inscrit leurs traces sur le terrain la nomination de relais v lo ou monsieur ou madame v lo dans les services les aides financi res donn es pour l achat de v los de service m caniques ou assistance lectrique et pour l am nagement des lieux garages v lo douches vestiaires parfois pour l achat de mat riel de s curit notamment L enqu te dont il sera rendu compte dans la suite de ce rapport montre que ces mesures ont t assez largement suivies d effet 2 Quelques tudes laissent m me penser que la pr sence de nombreux cyclistes dans la circulation avec les am nagements corollaires diminue globalement le niveau de l accidentologie g n rale notamment du fait de la diminution des vitesses de circulation des v hicules automobiles Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures
32. ation centrale et 32 n attendent rien d elle Des attentes financi res s expriment 30 attendent des moyens pour financer les quipements n cessaires stationnement ou v los de service 16 attendent une am lioration des aides aux utilisateurs aide l achat d un v lo prise en charge de frais kilom triques cumul d abonnements TC et aide aux v los des attentes techniques 16 attendent de l information sur des retours d exp riences r ussies 12 des documents m thodologiques guides ou vade mecum 9 des supports de formation 3 une assistance technique notamment des centres d tudes techniques de l quipement CETE 2 une clarification des aspects juridiques responsabilit s des attentes de communication 11 une communication centrale de promotion du v lo 11 des moyens d change plus d velopp s animation du r seau de relais v lo bulletin site Internet cr dits de communication enfin 12 attendent que l tat incite les collectivit s locales am nager leurs r seaux pour les cyclistes Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 19 56 dans les services du minist re 3 Les bonnes pratiques observ es 3 1 Les bonnes pratiques observ es dans les services du minist re Les services interrog s ont transmis la mission un ensemble de documents t moignant de leurs initiatives qui de
33. bilit de l employeur et de l employ lors des d placements v lo ne sont autres que les r gles g n rales r gissant la circulation code de la route les accidents de travail et de trajet la responsabilit civile et ses conditions d assurance l usage des objets appartenant l administration tels les v hicules de service etc La pratique du v lo dans le contexte professionnel ne d roge en aucune mani re ces r gles g n rales Une note technique tablie par la Direction des affaires juridiques SG DAJ AJAG donn e en annexe 5 rappelle les principaux points conna tre 4 2 2 Les options locales Des services se posent la question de l obligation de porter un casque et un gilet r fl chissant lors de l utilisation de v los de service ou personnel dans le cadre professionnel DREAL Franche Comt Ces pr cautions sont de la responsabilit personnelle du cycliste Bien entendu il est souhaitable que les services encouragent leur pratique notamment en mettant les mat riels n cessaires en bon tat la disposition du personnel La direction du service dicte les r gles d usage des biens de l administration et notamment des v los de service Dans ce cadre elle peut promulguer des r gles d usage ventuellement plus restrictives que la r glementation nationale La mission sugg re de faire un usage tr s mod r de ces restrictions partant du point de vue que le respect des
34. du minist re La mission a effectu une recherche documentaire notamment sur les exp riences et les projets fran ais ou trangers avec l aide du service de la documentation du CGEDD La mission a rencontr les services techniques comp tents notamment le CERTU Elle s est d plac e Lyon et Strasbourg pour prendre connaissance des exp riences et des r flexions locales Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 9 56 dans les services du minist re 1 Le dispositif national 1 1 La politique interminist rielle La politique nationale a t r cemment r capitul e l occasion du plan national v lo tabli par le groupe de travail pour le d veloppement de l usage du v lo sous la pr sidence de M Philippe GOUJON d put de Paris et remis au ministre des transports en janvier 2012 1 1 1 Le coordonnateur interminist riel Une fonction de Coordonnateur Interminist riel pour le d veloppement de l usage du v lo a t cr e en avril 2006 Ses actions s appuient sur un r seau constitu d une quipe d appui interminist rielle de relais locaux et de partenaires associ s aux actions S ajoute ce r seau l appui constitu par la Mission Nationale des V loroutes et Voies verte 1 1 2 Les mesures r centes La liste rappel e par le groupe de travail pr cit est relativement fournie m me si de nombreuses dispositions sont encore mal conn
35. e non conducteur L article 3 de ce texte pr voit que les victimes non conducteurs peuvent se voir opposer leur propre faute si elle est inexcusable cause exclusive de l accident ou volontaire c est dire une faute d une exceptionnelle gravit exposant sans raison valable son auteur un danger dont il aurait d avoir conscience Les atteintes la personne non conducteur victime seront int gralement indemnis es mais les dommages mat riels le seront en fonction du comportement fautif ou non de la victime 1 3 ee eh Tour Pascal B 92055 La D fense cedex T l 33 0 1 40 81 21 22 Fax 33 0 1 40 81 37 00 Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 52 56 les services du minist re 1 2 Les principes applicables en mati re de responsabilit civile et administrative Sur le plan de la responsabilit administrative la responsabilit de l agent sera engag e s il y a faute personnelle La jurisprudence a cet gard d fini deux cat gories de faute personnelle la faute personnelle commise dans l exercice des fonctions non respect du code de la route exc s de boisson d passement des limitations de vitesse d faut de ma trise du v lo notamment la faute personnelle commise en dehors de l exercice des fonctions utilisation du v lo administratif des fins personnelles en dehors du service et en l absence d autorisation ou cart
36. e choix aux agents entre une participation aux abonnements aux transports en commun et une participation un abonnement un service public de v los La mission serait favorable au cumul des deux en particulier pour favoriser les solutions multimodales v los transports en commun TC L enjeu financier est faible les abonnements aux services de v los tant peu on reux Le co t lev des VAE de l ordre de 2000 pour les mod les courants a t cit plusieurs reprises comme un obstacle la pratique La mission y voit essentiellement une m connaissance des services rendus par ce type d engin dont on compare spontan ment le prix au v lo sans assistance alors qu il rend en milieu urbain des services analogues l automobile Il permet notamment de d velopper l usage des 2 roues non motoris es en milieu plus accident et d allonger les distances de d placement 4 1 6 Les facilit s excessives donn es aux automobiles Dans la plupart des services une partie minoritaire des agents habite loin de son lieu de travail dans des endroits mal desservis par les transports en commun sans possibilit de covoiturage facile Il est normal que dans la limite de ses espaces disponibles les services facilitent le stationnement de leur automobile Aujourd hui les facilit s de stationnement vont bien au del de ces n cessit s et offrant aux automobilistes un avantage en nature substantiel cr ent une in galit
37. e r clame pas de gros moyens financiers les enjeux financiers restent modestes et tr s inf rieurs en tout tat de cause ce qui est commun ment consenti pour l automobile Elle fait appel au compagnonnage entre ceux qui sont familiers de ce moyen de transport et ceux qui souhaitent s y initier Les associations apportent une aide pr cieuse Peu exigeante en termes de moyens elle l est plus en termes d engagement des dirigeants L image de l automobile de service comme signe de standing hi rarchique doit tre combattue comme archa que et contradictoire avec les missions du d veloppement durable et il faut inviter les dirigeants donner le la par leur pratique personnelle Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 4 56 les services du minist re Photo Weelz fr 1 Photos du rapport Weelz fr Jacques Saint Marc JSM Jean Ren Bruneti re JRB Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 5 56 dans les services du minist re Liste des recommandations Recommandation n 1 Sauf impossibilit clairement identifi e les cadres dirigeants doivent tre invit s privil gier la marche et le v lo ou le VAE pour leurs d placements professionnels Recommandation n 2 Les services doivent participer l am lioration du r seau en capitalisant les observations sur les difficult s et les am liorat
38. e s curit gilet r fl chissant 6 Ce qui se fait dans d autres organisations notamment des collectivit s territoriales la Communaut urbaine de Strasbourg g re ainsi environ 1300 v los la disposition de ses 8000 agents Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 21 56 dans les services du minist re casque de confort v tements de pluie cape cycliste gants pinces v lo ou utilitaires paniers ou sacoches de transports adapt s aux objets transport s par les agents dossiers ordinateurs portables quipements pour le v lo notamment documents plan des itin raires cyclistes constats amiables outillage de secours trousse bombe anti crevaison 3 1 4 Les am nagements de locaux 3 1 4 1 Le stationnement des v los La plupart des services offrent des places de stationnement pour les v los Il y a une gradation dans la qualit de ces places selon qu elles sont a l ext rieur abrit es ou non dans un lieu d entr e libre ou filtr e ou en int rieur s curis es ou non dot es de dispositifs d attache sommaires pinces roues p ex ou d arceaux de bonne qualit d acc s plus ou moins ais Les al as du pince roue photo JRB Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 22 56 les services du minist re Certains service
39. en commun proximit Le v lo peut prendre terme une part importante de la fonction de rabattement pourvu que les choses s organisent en ce sens stationnement s curis pr s des stations possibilit s d embarquer le v lo ventuellement pliant dans le TC v los en libre service etc Le gisement d conomies d une telle politique qui n cessite la coop ration de nombreux acteurs agglom rations transporteurs employeurs et agents eux m mes est probablement tr s significatif comme le montre l exemple de pays proches Pays Bas Allemagne pays scandinaves En France le d veloppement du v lo comme moyen de locomotion ordinaire en est le plus souvent ses d buts Rien ne s oppose ce que nous rejoignions nos voisins qui nous servent aujourd hui de mod le C est une belle perspective pour l administration du d veloppement durable que de se porter en t te de ce mouvement Il n y a rien d autre faire que de d velopper et g n raliser les meilleures initiatives que nous avons rep r es au sein m me de ses services Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 40 56 les services du minist re Jean Ren Bruneti re Jean Pierre Besson Jacques Nadeau coordonnateur Z ae 2 e A cis l A A LS PRL Fr MR es Ing nieur g n ral Ing nieur g n ral Ing nieur en chef des travaux des ponts des eaux et des des ponts des eaux et des publics
40. en commun et qu il ny en a plus ou si l agent avait pr vu de covoiturer en tant que passager et qu il n a plus de solution de covoiturage Pour parer la crainte de voir des v nements impr vus emp cher le cycliste de revenir son point de d part dans de bonnes conditions la DDT 74 a mis en place une organisation de garantie de retour pour les cyclistes en cas de panne ou de vol de v lo personnel ou de service ou bien en cas d intemp ries forte pluie neige vent violent remise d un ticket de transports collectifs urbains en change de celui pris en charge par l agent pour le retour au service ou au domicile et uniquement en cas de panne prise en charge du rapatriement du v lo de service jusqu au si ge 3 1 7 Les aides Des services participent financi rement aux abonnements aux services de v los urbains en libre service la DDT 42 par exemple prend en charge de 50 de l abonnement V liVert La Ville de La Roche sur Yon propose aux habitants de sa commune l achat d un VAE une subvention hauteur de 20 du prix TTC dans la limite de 200 maximum et uniquement chez des commer ants partenaires 3 1 8 L initiation et la familiarisation Les services ont d velopp de nombreuses initiatives ces derni res ann es pour favoriser la familiarisation des agents avec les itin raires cyclables et avec les bonnes pratiques de la circulation cycliste en ville Ces actions ont le plus souvent
41. ence si les r ponses ne concernent qu un site dans un service ayan plusieurs localisations 1 Etat des lieux 1 1 Nombres constat s Au si ge du service ou dans son implantation la plus importante combien compte t on d usagers du v lo personnel pour les d placements domicile travail nombre d agents total sur le site nombre approximatif de v los en stationnement un jour de beau temps nombre approximatif de v los en stationnement un jour de mauvais temps dont nombre de v los assistance lectrique dits v los lectriques commentaire 11 Si le site comporte plusieurs services cit administrative P ex le pr ciser Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 47 56 dans les services du minist re 1 2 v los de service s il y en a nombre de v los de service dont v los assistance lectrique 1 3 volution pass e a t on une appr ciation de l volution de la pratique du v lo domicile travail depuis dix ans coefficient multiplicateur approximatif 2012 2002 commentaire 1 4 Stationnement Des emplacements de stationnement d di s sont ils mis disposition des agents arceaux v lo non couverts nombre arceaux couverts nombre parkings s curis s nombre de places commentaire sur les am nagements existants 1 5 Autres installations Des locaux ou installati
42. ermet de dresser un panorama encourageant Certes les efforts et les r sultats sont in gaux suivant les endroits mais le mouvement est engag et les initiatives se sont multipli es L image du d placement v lo est en train de changer quittant la r putation d originalit suscitant le sourire ou la condescendance pour entrer dans la normalit d un mode de transport commode conomique sain et cologique qui est de mise depuis longtemps en Allemagne au Benelux ou dans l Europe du nord Cette mutation ne se fait pas de mani re homog ne sur le territoire et on constate de grandes disparit s entre des villes o le mouvement n a gu re d marr et d autres o il est d j tr s avanc les parts modales du v lo dans les d placements domicile travail allant de 0 15 ou 20 Rien n emp che de penser que de tels taux de 20 et plus ne puissent devenir la norme dans la d cennie qui vient condition que le minist re marque sa volont r solue et d veloppe une politique d encouragement C est sur l initiative locale que doit se fonder une politique deux volets principaux l accueil physique des v los et le d ploiement d installations de qualit pour l acc s et le stationnement la p dagogie de proximit pour surmonter les r ticences psychologiques fond es souvent sur des images inexactes de la pratique du v lo urbain et fournir les cl s d une pratique s re et agr able Une telle politique n
43. es affaires juridiques de l administration g n rale im St phane SCHTAHAUPS 3 3 www developpement durable gouv fr Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 54 56 les services du minist re Minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie Conseil g n ral de l Environnement et du D veloppement durable 7 section secr tariat g n ral bureau Rapports et Documentation Tour Pascal B 92055 La D fense cedex T l 33 01 40 81 68 73 www cgedd developpement durable gouv fr
44. fois jug s dissuasifs par les utilisateurs soit l extension aux v los du syst me en vigueur pour les voitures de service soit un acc s sans r servation directement avec la carte de badgeage DDT 74 Il va de soi que la facilit d acc s est un facteur favorisant l utilisation Les services ont souvent introduit des v los assistance lectrique parmi les v los de service Ces v los ont ce jour globalement tr s peu de succ s pour des raisons qu on analysera ci dessous Certains services acceptent que les v los de service soient utilis s pour le trajet domicile travail lorsque les circonstances le justifient horaires tardifs ou matinaux raccourcissement de trajets Aucun ne va jusqu mettre la disposition d agents pour l ensemble de leurs trajets professionnels et domicile travail des v los acquis par l administration L cole nationale des techniciens de l quipement ENTE tablissement de Valenciennes a souscrit une assurance responsabilit civile pour l usage du v lo dans le cadre professionnel Sur l ensemble des questions de s curit et de responsabilit de l employeur et du cycliste un certain nombre de services font tat d interrogations auxquelles le pr sent rapport s efforce d apporter des l ments de r ponse v 4 2 3 1 3 Les quipements le mat riel De nombreux services mettent la disposition des agents utilisant les v los de service des quipements e d
45. ions possibles Recommandation n 3 Les actions destin es initier les agents int ress s la pratique concr te du v lo doivent tre soutenues ventuellement dans le cadre de la formation professionnelle Recommandation n 4 Dans un d lai de 5 ans chaque usager de v lo doit trouver sur son lieu de travail une place de stationnement conforme aux recommandations du Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques CERTU L administration centrale doit tudier le mode de financement le plus appropri Recommandation n 5 La mission recommande un moratoire sur l acquisition de v los de service suppl mentaires ces quipements tant aujourd hui quasiment inutilis s Ce gel des acquisitions pourra tre r valu dans quelques ann es notamment quand les VAE seront devenus plus familiers Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans les services du minist re Pages 32 32 33 34 34 Page 6 56 Recommandation n 6 Dans la mesure o cela ne g ne pas le service la mission ne voit pas d inconv nients autoriser les agents utiliser les v los de service pour des trajets domicile travail occasionnels Recommandation n 7 Certaines villes ont des syst mes de location de v los longue dur e ou de v los en libre service et dans ce cas il est normal que le service participe financi rement
46. itions 1 pour 300 agents 40 sites sur 110 offrent aux agents des places de stationnement s curis es en int rieur en nombre suffisant pour tous les pratiquants Tous les services offrent des arceaux abrit s a d faut de places s curis es L exposition au risque de vol est plus ou moins grande selon le dispositif de filtrage des entr es sur le site 1 5 des sites disposent de vestiaires Les 2 3 des sites disposent de douches 3 Autres lieux autres m urs Beijing tous les deux roues moteur sont lectriques et le moteur thermique est interdit pour les deux roues On estime a 300 millions le nombre de deux roues a moteur lectrique mis en circulation en Chine depuis l origine Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 15 56 dans les services du minist re Ces installations ne sont utilis es que dans un site sur dix dans le cadre des d placements domicile travail en v lo Les douches sont plut t utilis es par les personnes qui profitent de la pause m ridienne pour faire du sport Les 2 3 des sites sont dot s d un plan de d placement d administration ou quivalent Quelques sites font l objet d un PDA en projet Ces plans ont toujours un volet v lo 56 des sites ont un r f rent v lo une Mme v lo ou un M v lo tr s souvent consacrant 10 de son temps cette mission sur les sites de taille moyenne de l ordre de 200
47. ivent participer l am lioration du r seau en capitalisant les observations sur les difficult s et les am liorations possibles Mais le facteur primordial de la s curit du cycliste tient sa pratique ll ressort des exp riences analys es et des entretiens que la mission a conduits que l introduction une bonne pratique du v lo est le point cl du d veloppement Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 32 56 les services du minist re connaissances de base sur le comportement v lo en ville acquisition des r flexes essentiels rep rage des itin raires et des points singuliers avec la mani re de les aborder en s curit 3 Les actions destin es initier les agents int ress s la pratique concr te du v lo doivent tre soutenues ventuellement dans le cadre de la formation professionnelle Des coles de conduite v lo ont t cr es par les associations affili es la FUBicy et il y a lieu d utiliser leurs comp tences le cas ch ant en n gociant une convention cadre entre le minist re et la FUBicy donnant des droits de tirage aux services 4 1 3 Les am nagements internes La nature des stationnements que le service propose aux cyclistes appara t comme un test du s rieux qu on accorde aux objectifs de verdissement des transports Des parkings s curis s fonctionnels et
48. le v lo qu on y trouve Les am nagements Les services n ont pas la ma trise de l am nagement urbain autour de leur site Ils n gocient parfois avec les autorit s municipales pour obtenir des am liorations aux environs de leurs b timents Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 16 56 les services du minist re Les actions de promotion et de sensibilisation Les services organisent souvent l occasion de la semaine de l environnement des manifestations visant promouvoir l usage du v lo 2 2 Les difficult s les attentes et les demandes rencontr es 2 2 1 Les obstacles les plus souvent voqu s L enqu te posait la question des obstacles rencontr s par le d veloppement de la pratique du v lo Les r sultats n ont pas la valeur d un sondage direct aupr s des agents mais taient donn s par l interm diaire du responsable du traitement du questionnaire Cela n entache gu re les grandes lignes des r sultats Ce sont les conditions de circulation des cyclistes en ville qui sont de loin voqu es en premier Sur l ensemble des r ponses 53 voquent les d ficiences de l am nagement de la voirie 25 voquent le danger les risques l ins curit 24 voquent le sentiment du danger Si ces trois expressions se recoupent on peut remarquer que le risque pour les cyclistes n est pas consid r comme une fatalit et que les agents a
49. ls le service a t il en vue pour d velopper l usage du v lo pour les trajets domicile travail le cas ch ant joindre copie de documents 3 5 L information Le service s estime t il correctement inform sur les possibilit s et les conditions de d veloppement de ces pratiques au plan technique au plan administratif 3 6 Quelles sont les mesures que le service attendrait du niveau central pour favoriser ces pratiques 4 Exp riences locales Le service a t il connaissance de mesures d incitation de toutes natures y compris incitations financi res prises au niveau local par d autres administrations ou collectivit s territoriales pour favoriser l usage du v lo par leurs agents Des partenariats sur ce th me sont ils envisag s 5 Autres observations et libres commentaires Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 50 56 les services du minist re 4 Glossaire des sigles et acronymes Acronyme Signification ADEME Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie AOT Autorit s Organisatrices de Transport ASN Autorit de s ret nucl aire CERTU Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques CETE Centre d tudes techniques de l quipement CGEDD Conseil g n ral de l environnement durable CIADT Comit interminist riel d
50. mme un moyen privil gier pour la fois rassurer et aguerrir les candidats la pratique Certains ont mis en place un conseil personnalis la conduite urbaine du v lo aux itin raires l achat d un v lo l quipement et au mat riel prodigu aux cyclistes n ophytes par M V lo Les services profitent des coles de conduite organis es par la FUBicy dans un certain nombre de villes de France C est dans ce cadre que prend place l initiation au demeurant extr mement simple aux v los assistance lectrique VAE 3 1 9 Le relai v lo couramment appel s Mme ou M v lo Leur mission est d abord tourn e vers l int rieur du service tre l interlocuteur des usagers des deux roues non motoris s au sein de la DDT mais certains se voient confier dans le cadre de la promotion de l co responsabilit une mission de propagande et d expertise technique externe au service effectuer du conseil de l assistance et de l information aupr s des services gestionnaires des voiries Direction de la voirie d partementale DVD DIR ainsi qu aux collectivit s locales en mati re d quipements sp cifiques de r glementations et de responsabilit s DDT Aisne Le temps consacr la mission de correspondant v lo est le plus souvent estim 10 du temps de travail d un agent entre 5 et 20 Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l u
51. n et la pratique urbaine effort d intensit comparable la marche vitesse r duite quipements de confort la r ticence de fond s exprime plus en termes de mode d emploi de ce moyen de transport m me si le v lo est un engin simple il suppose chez son utilisateur un bagage minimum en termes de mat riel de connaissances 4 cf la distinction op r e par Roland Barthes dans mythologiques 1954 entre le v lo instrument de sport et la bicyclette instrument de d placement Depuis le terme de bicyclette a vu son usage quasiment dispara tre du langage courant mais il y a place pour deux concepts diff rents Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 18 56 les services du minist re de comportements et de r flexes Une initiation et un apprentissage minimum sont n cessaires Enfin le v lo ne gagne que progressivement son image de moyen de transport aussi s rieux qu un autre L poque o on regardait avec le sourire l original qui venait au bureau en v lo ne se dissipe que progressivement enti rement d pass e dans certaines villes comme Strasbourg La Rochelle ou Paris encore vivace dans d autres en mutation un peu partout L aspect psychologique n est pas n gliger 2 2 3 Les attentes des services envers l administration centrale Les services n adressent pas des attentes d mesur es l administr
52. n service pr cis et utilis sous r serve de l autorisation du sup rieur hi rarchique par les agents de ce service pour les besoins de celui ci pendant les heures et les jours de travail La responsabilit de l agent pourra tre engag e s il y a faute personnelle 2 2 2 Les trajets professionnels II y aura dans cette hypoth se application du r gime classique de responsabilit administrative responsabilit de l administration employeur sauf faute personnelle de l agent enti rement d tachable du service ce dernier cas tant cependant tr s rare L administration pourra plus pr cis ment tre d clar e responsable dans les deux hypoth ses suivantes si l agent qui assurait la conduite ou la surveillance du v lo ou de tout autre mode de transport alternatif l automobile tait au moment du dommage dans l exercice de ses fonctions Ou sile comportement de l agent n tait pas d pourvu de tout lien avec ses fonctions Compte tenu des l ments d velopp s ci dessus et dans une optique de d veloppement de l utilisation du v lo et des modes de transport doux dans le cadre professionnel il nous para t souhaitable de pr voir des actions de sensibilisation l utilisation de ces modes de transport alternatifs l automobile ainsi qu aux risques juridiques inh rents cet usage Mes services demeurent votre disposition pour tout compl ment d information que vous jugerez utile Le sous directeur d
53. nts des eaux et des for ts Cette mission est enregistr e sous le n 008348 01 dans le syst me de gestion des affaires du CGEDD J attire votre attention sur mon souhait que vous me remettiez cet audit au cours du 4 me trimestre 2012 Conform ment la proc dure en vigueur je vous demande de m adresser votre rapport de fin de mission aux fins de transmission au ministre de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Christian LEYRIT Copies M Francis OZIOL superviseur de la mission M le Pr sident et Mme la Secr taire de la 6 me section M le Pr sident et M le Secr taire de la 2 me section M le Pr sident et Mme la Secr taire de la 3 me section M le Coordonnateur de la MIGT 4 Sud Ouest M le Coordonnateur de la MIGT 5 M diterran e Pr sent pour l avenir www developpement durable gouv fr Tour Pascal B 92055 La D fense cedex Tel 33 0 1 40 81 21 22 Fax 33 0 1 40 81 23 24 Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 43 56 dans les services du minist re 2 Liste des personnes rencontr es Nom Pr nom Organisme Fonction Date de rencontre GAUTIER Alexis MEDDE DAJ Chef du bureau du 22 01 13 droit p nal du droit priv et de la d ontologie GAU Jo lle FNASCE Pr sidente 22 01 13 DELIOT C cile DREAL Rh ne Charg e de mission 07 12 12 Alpes DDGP GEE Grenelle ta
54. ons particuli res sont ils mis disposition par le service vestiaires douches lieu d entretien et de r paration autres Pr ciser Sont ils couramment utilis s Commentaire 2 Mesures prises par le service pour favoriser l usage du v lo dans les d placements des agents 2 1 Actions volontaires Quelles sont les actions d ja conduites par le service en terme de connaissance des modes de d placement de ses agents de communication ou de formation pour favoriser l usage du v lo dans les d placements domicile travail 12 dans le cas d une implantation multi site pr ciser si possible site par site Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 48 56 les services du minist re 2 2 Plan de d placement Y a t il un plan de d placements d administration ou quivalent si oui l usage du v lo fait il l objet de dispositions particuli res Merci de joindre copie de l essentiel du plan 2 3 R f rent v lo Un relais v lo ou correspondant v lo ou monsieur madame v lol a t il elle t identifi e au sein du service Nom et coordonn es Ses missions joindre lettre de mission s il y a lieu Ses moyens temps autres moyens ses actions 2 4 Aides particulieres Des dispositions sp cifiques ont elles t prises pour inciter l usage du v lo pour les d placements professionnels
55. oublient pas de prendre en compte la trottinette parmi les modes doux DREAL Franche Comt D autres concernent les v los en libre service dans les villes qui se sont dot es d un tel service certains services ont sign une convention avec le concessionnaire du service par exemple la direction interd partementale des routes DIR Centre Est a 5 Le marquage sert retrouver le propri taire du v lo emprunt puis abandonn et retrouv La FUBicy tient un registre associant les num ros et les coordonn es des propri taires et organise des s ances de marquage dans toute la France Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 20 56 les services du minist re souscrit des abonnements annuels au prix unitaire de 49 euros pour les 9 premiers et 39 pour les suivants on trouve Angers un service V loCit de pr t gratuit d un v lo propos tous ceux qui habitent ou travaillent dans l agglom ration angevine D autres conventions sont en cours de n gociation certaines demandes des services se sont cependant heurt es des refus des concessionnaires Des v los de service ont t acquis par une majorit de services pour les d placements professionnels Le syst me de r servation peut diff rer d un endroit l autre et sa lourdeur pose parfois probl me On trouve soit des syst mes sui generis par
56. que du v lo s accompagne de politiques ambitieuses de r duction de la vitesse et de la circulation en ville Enfin un risque d exposition la pollution atmosph rique des cyclistes plus lev que le risque d accidentologie Ces r sultats sont dus un niveau de pollution particuli rement important en le de France Cependant l exposition du cycliste diminue mesure que la place du v lo dans la ville s carte de la circulation Cette tude qui montre que les b n fices sur la sant de la pratique du v lo sont largement sous estim s par rapport aux risques en particulier d accidentologie va permettre ainsi de guider les politiques de promotion du v lo et plus largement des mobilit s actives nationales ou locales extrait de la synth se Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 30 56 les services du minist re Force est d avouer qu aujourd hui le v lo y contribue peu si on retient un chiffre de l ordre de 7 pour sa part modale on doit rappeler que le trajet moyen domicile travail v lo est valu selon les services entre 1 8 et 2 8 km alors que le trajet moyen en voiture est plut t de l ordre de 15 25 km Le v lo repr sente entre 1 et 2 des km parcourus dont une partie seulement est substitu e la voiture Cependant deux constats sont de nature mettre en perspective l enjeu la pratique augmente manifestement un ry
57. reux agents laissent leur v lo personnel galement tous les vents devant chez eux ou la gare En ce qui concerne la s curit des cyclistes le d veloppement de l infrastructure aux Pays Bas r duit consid rablement les risques pour une circulation urbaine Le respect des r gles de circulation s imposant toujours Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 29 56 dans les services du minist re 4 Recommandations de la mission Les b n fices pour la sant de la pratique ordinaire du v lo d passent largement les risques inh rents C est ce que d montre une tude r cente de l Observatoire r gional de sant d lle de France les b n fices et les risques de la pratique du v lo valuation en le de France Corinne Praznoczy septembre 20128 Outre ces effets b n fiques sur la sant le d veloppement de l usage du v lo dans les d placements professionnels r pond un ensemble d objectifs conomiques et cologiques la diminution des consommations d nergie et des missions de gaz a effet de serre la d pollution des zones habit es et notamment des centres villes L enjeu principal terme demeure la substitution de kilom tres d carbon s des km effectu s en v hicules thermiques La promotion de la marche du v lo des transports en commun du co voiturage bient t du v hicule lectrique doit donc aller de pair et se renforcer l un l
58. s am nagements de confort qui civilisent le trajet en v lo paniers et sacoches pour les objets et dossiers cape cycliste etc il peut rester chez certains d entre eux quelques r ticences li es au s rieux de ce mode de transport L usage du v lo par les plus haut responsables des services est de nature changer cette image enfin le v lo assistance lectrique qui objectivement a des atouts pour pallier un certain nombre d objections relief distance reste encore plus pour longtemps esp rons le dans l imaginaire collectif un objet exotique Il est donc de premi re importance que la hi rarchie marque son engagement par tous moyens notamment la pratique personnelle C est un test de l engagement pour le d veloppement durable 1 Sauf impossibilit clairement identifi e les cadres dirigeants doivent tre invit s privil gier la marche et le v lo ou le VAE pour leurs d placements professionnels 4 1 2 La s curit r elle et ressentie Incontestablement la qualit des am nagements urbains et la continuit des itin raires cyclistes joue un r le dans le d veloppement de la pratique Si les services n en sont pas ma tres ils peuvent comme tout usager revendiquer des am nagements et pour certains d entre eux au titre de leurs missions jouer un r le d influence et de conseil technique aupr s des collectivit s territoriales 2 Les services do
59. s distinguent un stationnement pour les visiteurs pr s de l entr e et un pour le personnel M me dans les services offrant des places de stationnement certains agents pr f rent garder leur v lo dans leur bureau Si cela ne cr e pas de difficult s r elle au service cette pratique est admise V lo au bureau photo JRB 3 1 4 2 Vestiaire et douches sur lieu de travail Les 2 3 des services mettent des douches la disposition de leurs agents souvent du fait de la pr sence sur place d activit s n cessitant cet quipement Les vestiaires sont plus rares Comme on l a vu au 2 1 3 les douches servent essentiellement aux agents qui font du sport notamment lors de la pause m ridienne mais tr s peu dans le cadre du domicile travail v lo 3 1 4 3 Mat riel d entretien Quelques services mettent disposition des agents dans un local ferm DREAL Alsace ou l accueil DDT Puy de D me un outillage de premi re n cessit pour l entretien de premi re intention un kit r paration des v los personnels Les pompes pied par exemple sont appr ci es et utilis es Les ateliers o l agent peut effectuer sur son v lo du gros entretien ou des r parations cons quentes sont rares Sauf cas particulier le lieu de travail n est pas l endroit id al pour bricoler son v lo Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 23 56 dans les services du minist
60. sage du v lo dans Page 26 56 les services du minist re 3 1 10 La promotion la communication Un logo VELI DrEAL a t concu la DREAL d Alsace pour identifier de mani re sympathique les v los et leurs accessoires brassards et des gilets Des affiches de promotion des v los de services ont t r alis es CETE N PdC Les services organisent des v nements conviviaux F te du v lo ou autres souvent lors de la semaine de la mobilit L Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEME diffuse une calculette co d placements sur le site http www agissons developpement durable gouv fr A vos calculettes et un comparateur Eco d placements http www ademe fr ecocomparateur 3 1 11 La r duction du stationnement automobile La facilit de stationnement automobile sur le lieu de travail est reconnue comme un facteur d favorable au d veloppement des modes doux de transports Aucun service r pondant n a volontairement rendu plus difficile le stationnement pour ce seul motif En revanche lorsque la suite de d m nagements ces facilit s ont diminu la pratique de la voiture solo a diminu sensiblement Sur le site de la DREAL Auvergne et de la DDT du Puy de D me 130 places pour le personnel doivent tre supprim es avant mi 2013 sur les 167 disponibles en 2011 3 2 Les bonnes pratiques observ es l ext rieur des services 3 2 1
61. service des 26 10 12 politiques support et des syst mes d information LAFERRERE Genevi ve FUBICY Pr sidente 07 12 12 ESTINGOY Anne CERTU VOI Chef du d partement 07 12 12 Voirie espace public HIRON Beno t CERTU VOI SUD Chef de groupe 07 12 12 JOUANNOT Thomas CERTU VOI SUD Charg d tudes pour 07 12 12 le d veloppement de l usage du v lo LONGVERT Gilles Agence de l eau 07 12 12 Rh ne M diterran e Corse RMC GRAVIER Mireille Agence de l eau RMC 07 12 12 BARDET BOUVIER Laurent Agence de l eau RMC 07 12 12 COPY Mathias ADEME Lyon 07 12 12 Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 45 56 dans les services du minist re Nom Pr nom Organisme Fonction Date de rencontre MONET Jean Louis DDT 69 AUT Chef de service 07 12 12 VARNAISON Patricia CERTU DD Chef de d partement 07 12 12 REVOLLE DUPREZ Fabien CETELyon DMOB DIR Directeur du 07 12 12 d partement TOMASI Yannick CGEDD MIGT7 Est Inspecteur de 07 12 12 l Administration du D veloppement Durable CHAFFANJON Claire DREAL Adjoint au chef de 26 11 12 Alsace TRAN RTQV _ service Responsable du P le HOELZEL Marc DREAL Alsace Directeur R gional 26 11 12 Direction M CEREZA Xavier DDT 67 Direction Directeur 26 11 12 d partemental WERNERT Eric DDT 67 SG Secr taire g n ral 26 11 12 GOLIAS Ronan CUS Responsable du 26 11 12 service Transports et D placements A
62. ssinent un paysage actif et souvent imaginatif 3 1 1 La planification les plans de d placement Plus des trois quarts des services ont labor et mettent en ceuvre un Plan de d placement Ce plan peut correspondre un site ou un service administratif particulier Plan de d placement d administration PDA tre inter administratif Plan de d placement inter administratif ou inter organismes publics et priv s Plan de d placement d entreprise C tes d Armor Tous ces plans ont un chapitre modes doux de d placements traitant de la marche et du v lo En amont du PDA le plus souvent une enqu te est faite aupr s des agents elle est parfois renouvel e tous les 3 ou 5 ans pour suivre les progr s Parfois le d clencheur est l tude du bilan des missions de gaz effet de serre bilan carbone ou quivalent du service DDT 74 qui d bouche sur des objectifs de r duction moyen terme DDT 74 Ces bilans imputent en g n ral de l ordre de 40 des missions aux transports domicile travail et aux trajets professionnels 3 1 2 Les v los Certaines initiatives touchent aux v los usage personnel On peut citer des actions d entretien et de marquage gratuits p ex la DREAL Alsace la prise en charge 50 des frais de location d un v lo a assistance lectrique le pr t de v lo par une structure associative du personnel Certains services n
63. st re mais en revanche un v lo peut rester en stationnement sans avoir servi le jour du constat Sous ces r serves on constate sur l chantillon un taux moyen de pr sence de v lo nombre de v los stationn s nombre d agents sur le site de 6 70 les jours de beau temps 3 24 les jours de mauvais temps Lorsque les services ont effectu des enqu tes aupr s des agents sur l usage du v lo la part modale du v lo ressortant de l enqu te tait souvent l g rement sup rieure au taux de pr sence de v los par beau temps La dispersion des r sultats est tr s grande la part beau temps va de 0 32 9 sites 1090 agents d passent 15 la part mauvais temps va de 0 12 5 6 sites d passant 10 La pratique du v lo a en moyenne doubl en 10 ans selon des approximations peu document es mais convergentes Aucune corr lation vidente n appara t avec le climat on trouve dans les 10 premiers des sites du nord d Alsace de l ouest du sud est et du sud ouest En revanche on n y trouve pas de sites escarp s le relief semble avoir un effet dissuasif Ces r sultats laissent penser que le gisement de progr s est consid rable et que des objectifs de taux de pratique d passant 15 ne sont pas utopiques dans la d cennie qui vient hors sans doute quelques sites particuli rement escarp s Le v lo assistance lectrique personnel ne fait encore que de rares appar
64. t exemplaire CHEYNEL Thierry DREAL Rh ne Chef de service 07 12 12 Alpes DDGP GEE SCHULTZ Denis CETE Lyon Directeur adjoint 07 12 12 animation du PDE du site BETIN Christophe CETE Lyon Directeur adjoint du 07 12 12 d partement Mobilit s CHAPRON Ga lle CETE Lyon 07 12 12 RICHARD Olivier CETE Lyon Correspondant v lo 07 12 12 du PDE PITRE Rodolphe CETE Lyon Correspondant v lo 07 12 12 du PDE LEFEBVRE G rard DGITM DIT GRN GRA Correspondant v lo 07 12 12 du PDE MANUGUERRA Thierry CETU Correspondant v lo 07 12 12 du PDE PILLOT Didier IFSTTAR Correspondant v lo 07 12 12 du PDE Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 44 56 les services du minist re Nom Pr nom Organisme Fonction Date de rencontre BOILLON Pierre CERTU D partement Mission Voirie pour 07 12 12 Voirie Espace public une ville durable MARREL Joris CERTU DD PST Charg de projets 07 12 12 Management de la Mobilit OZIOL Francis CGEDD IGPEF 15 05 12 LEBRUN Dominique Coordonnateur Inspecteur g n ral 15 05 12 interminist riel pour le de l administration du d veloppement de d veloppement l usage du v lo durable MENRATH Marie Jeanne SG SPSSI PMFAD1 26 10 12 GLANOWSKI Alain SG SPSSI PMFAD1 Chef de bureau 26 10 12 HEBERT Bruno SG SPSSI PMFAD Chef de d partement 26 10 12 TALON Michel R gis SG SPSSI Chef du
65. taines agglom rations Paris Strasbourg La Rochelle et d autres ont montr qu on pouvait repenser la voirie et l espace public en g n ral dans le sens d une cohabitation harmonieuse de tous Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 38 56 les services du minist re L accidentologie des cyclistes n est pas lev e et ne d passe pas celle des pi tons Les accidents mortels en ville sont tr s rares les statistiques d accidents du travail en France pour l ann e 2011 ne rel vent aucun accident mortel de trajet Au sein des services l l ment favorisant le plus l usage des modes doux est la p nurie de stationnement pour les v hicules individuels De nombreux agents reconnaissent eux m mes qu ils utiliseraient les transports en commun le v lo et la marche si ce n tait pas si facile de trouver une place de stationnement aux deux extr mit s de leurs trajets Diminuer les surfaces consacr es au stationnement au profit d autres usages plus utiles ou plus agr ables la collectivit serait une tendance d velopper dans toute la mesure o l volution des mentalit s le permettra Le stationnement des v los en lieu s r commode et abrit est un l ment essentiel pour le d veloppement de la pratique En revanche les autres efforts mat riels des services connaissent moins de succ s les vestiaires et les douches ne sont pas utilis s pour le domicile
66. thme que les mesures d accompagnement peuvent contribuer acc l rer le v lo change de statut et devient rapidement un moyen de d placement normal ville apr s ville Les sites les plus actifs enregistrent des parts modales de 15 20 ce qui montre que la marge de progr s qui s ouvre devant nous est tr s large Le gisement de transport combin v lo transport en commun encore peu exploit ouvre des possibilit s d conomies consid rables Les r ponses l enqu te nous ont convaincus d une corr lation nette entre le niveau de pratique et l activit du service pour la promotion du v lo Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 31 56 dans les services du minist re 4 1 Les d terminants d une politique locale 4 1 1 L image du v lo La composante psychologique est d terminante ceux qui se sont lanc s dans l usage ordinaire du v lo s en disent heureux Les r ticences de ceux qui n ont pas ou pas encore franchi le pas tiennent beaucoup la repr sentation qu ils s en font ls assimilent souvent le v lo au sport l effort intensif la transpiration alors que le v lo urbain correspond un effort comparable celui de la marche et qu on peut doser soi m me En cela le pros lytisme des champions qu on peut rencontrer dans les services peut tre paradoxalement contre productif ils sous estiment le
67. travail mais plus souvent par les sportifs de la pause d jeuner les v los de service servent peu dans la plupart des services et parmi eux les VAE encore moins Il y a donc lieu de r solument concentrer l effort mat riel sur la qualit du stationnement Mais le d veloppement de la pratique du v lo ne d pend pas que de conditions mat rielles et les obstacles ergonomiques et psychologiques ne sont pas les moindres En effet la r ticence essentielle l usage du v lo pour les non pratiquants tient au sentiment d ins curit ressenti sur les trajets domicile travail La s curit du cycliste au milieu du trafic automobile n est obtenue sans doute qu au prix d une attention soutenue et d une tension permanente Le second champ de r ticence tient la crainte pour sa tenue crainte de la transpiration et de l essoufflement crainte des intemp ries etc On peut remarquer que la demande de douches est forte chez ceux qui ne pratiquent pas inexistante chez ceux qui pratiquent il y a probablement l sous jacent un malentendu sur l image du v lo et du cycliste assimil s au sport de comp tition l effort prononc alors que la r alit du v lo urbain est beaucoup plus ordinaire et ne demande sauf dans les endroits escarp s gu re plus d effort que la marche Les pays nordiques nous montrent l exemple o les foules de cadres en costume soign dignes et droits sur leurs bicyclettes rentrent chez
68. ttendent des municipalit s les am nagements n cessaires on peut penser que de plus en plus la norme sera la ville cyclable Enfin les r pondants qui voquent le sentiment de danger estiment souvent que la p dagogie et l apprentissage de la conduite du v lo en ville est de nature la surmonter Les questions de distance de trajet et de concurrence des autres modes viennent tout de suite apr s 38 voquent les distances domicile travail trop longues et mettent en cause souvent l talement urbain le v lo tant jug raisonnable pour les trajets de moins de 5 km l inverse 9 voquent la concurrence de la marche pour les trajets courts 8 voquent la concurrence des transports en commun et 17 voquent les trop grandes facilit s accord es la voiture individuelle notamment en termes de stationnement sur le site Viennent ensuite les questions de l ordre du confort 34 voquent les al as du climat ce qui corrobore la pratique deux fois moindre les jours de mauvais temps on voque parfois dans les commentaires la crainte de partir par temps sec et de trouver la pluie au retour Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo Page 17 56 dans les services du minist re 10 voquent la transpiration et les probl mes vestimentaires 6 voquent le manque de douches sur le site dans le m me ordre de pr occupation 29
69. u total 23 686 agents L chantillon a paru suffisant la mission pour l objet de l enqu te et il a r v l un panorama qu on peut consid rer comme quasi exhaustif des pratiques des initiatives des r flexions et des attentes en cours dans les services De nombreuses r ponses taient tr s d velopp es souvent accompagn es de documents illustrant les initiatives prises et leur d roulement t moignant d un int r t global r el pour le sujet Il est probable que les services les plus motiv s ont eu un taux de r ponse sup rieur aux autres de sorte que les chiffres peuvent tre consid r s comme l g rement optimistes Le taux de r ponse lev de l ordre de 40 limite toutefois ce risque de surestimation 2 1 2 Approche quantitative de la pratique du v lo La mission a proc d un d pouillement exhaustif des r ponses re ues Pour recueillir une approche homog ne et concr te de la pratique la mission avait choisi de demander combien de v los taient en stationnement au maximum un jour de beau temps et au minimum un jour de mauvais temps Ces indications ne refl tent sans doute pas parfaitement la pratique par exemple les v los abrit s dans les bureaux ne sont pas compt s les trajets de rabattement du domicile vers des transports en commun chappent galement Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l usage du v lo dans Page 14 56 les services du mini
70. ues de leurs b n ficiaires potentiels On peut rappeler notamment la prise en charge par l employeur de 50 de l abonnement un service public de location de v los d cret du 30 d cembre 2008 la comp tence donn e aux Autorit s Organisatrices de Transport AOT d offrir un service de location de v lo article 13 de la Loi Grenelle 1 les d crets de 2008 et de 2010 du Code de la Rue qui d finissent le principe de prudence cr ent les zones de rencontre g n ralisent les doubles sens cyclables dans les zones 30 permettent aux maires d autoriser le tourne droite des cyclistes aux feux rouges etc l obligation de cr er des capacit s de stationnement des v los dans les immeubles usage d habitation neufs et dans les immeubles usage tertiaire neufs et r nov s article 57 de la Loi Grenelle 2 l int gration du v lo dans le programme d aide de l tat aux projets de transport en commun en site propre TCSP tramway bus haut niveau de service de province lanc sous la forme de l appel projet de 2010 pour environ 10 M sur un apport total de l tat de 590 ME l adoption le 11 mai 2010 en Comit interminist riel d am nagement et de d veloppement du territoire CIADT du Sch ma National des V loroutes et Voies Vertes SN3V r vis ainsi que d un cadre de co financement s lectif de l tat pour sa r alisation Rapport n 008348 01 Audit sur les mesures mises
71. ur des affaires juridiques de l administration g n rale Monsieur Dominique LEBRUN coordonnateur interminist riel pour le d veloppement de l usage du Vos r f note du 28 mars 2013 v lo Affaire suivie par Laurence Gibrat SG DAJ AJAG1 2 CGEDD S3 laurence gibrat developpement durable gouv fr T l 01 40 81 70 61 Fax 01 4081 8439 Objet questions juridiques relatives l usage du v lo dans le cadre du travail Par note du 28 mars 2013 vous avez sollicit mon avis aux fins de r aliser un tat des lieux des mesures prises ou envisag es pour d velopper l usage du v lo et des modes de transport alternatifs l automobile dans le cadre des trajets domicile travail et des d placements professionnels Vos interrogations portent plus pr cis ment sur le r gime de responsabilit applicable dans ce domaine la fois pour l utilisation d un v lo appartenant l employ v lo personnel ou d un v lo de service mis disposition de son salari par l employeur Je vous prie de trouver ci dessous mes observations L Rappels liminaires 1 1 Les principes applicables en mati re d accident de la circulation Quand l agent cycliste est victime d un accident de la circulation il est consid r au regard de la loi n 85 677 du 5 juillet 1985 tendant l am lioration de la situation des victimes de la circulation et l acc l ration des proc dures d indemnisation dite loi Badinter comme une victim
72. us accompagn e d un stationnement v lo am nag Belgique pr s de Gand photo JRB 7 Extrait d un courriel de M Jean Fran ois Gaillaud de l ambassade de France aux Pays Bas A l ambassade de France les v los de service sont au nombre de 3 2 pour la chancellerie et 1 pour le service conomique Pour l utilisation des v los de service il n y a pas de r gles pr cises d utilisation Le premier a en avoir besoin l utilise N anmoins peu d agents sont appel s se d placer L usage du v lo est pr dominant dans les transports domicile ambassade Une vingtaine d anneaux de parking sont d ailleurs disposition des cyclistes devant l ambassade Les agents laissent leur v lo personnel l ext rieur de l ambassade Le personnel utilise dans sa grande majorit le v lo la raret des places de stationnement r serv l ambassade mais galement les restrictions de circulation dans la ville n incite pas le personnel prendre son v hicule personnel En moyenne les agents qui utilisent leur v lo font 2 4 km maximum 15 min On observe que les agents qui prennent le train tant donn un lieu de r sidence loign utilisent galement le v lo pour le trajet gare ambassade Les facteurs qui pourraient tre une limitation l usage du v lo seraient le manque d anneaux pour s curiser le stationnement des v los La pr sence d un abri v lo ne s av re pas un facteur limitatif tant donn que de nomb

Audit sur les mesures mises en oeuvre pour favoriser l`usage du

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