faciès épidémiologiques des paludismes en Afrique
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1. PID MIOLOGIE G N RALE FACI S PID MIOLOGIQUES DES PALUDISMES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE P CARNEVALE V ROBERT J F MOLEZ D BAUDON Le paludisme n est pas une entit homog ne travers toute son aire de distribution En Asie en Afrique en Am rique du sud les situations palustres rev tent des modalit s particuli res dues aux diff rences de biotopes de vecteurs de parasites et d h tes vert br s et la dynamique de leurs interrelations En Asie les vecteurs principaux sont Anopheles culicifacies Indes An balabacensis Malaisie An minimus Vietnam An sinensis Chine Bruce Chwatt 1980 En Afrique subsaharienne la transmission est essentiellement due Anopheles gambiae s l An funestus 8 1 tandis que temporairement ou localement interviennent An moucheti An nili et secondaire ment interviennent An coustani An hancocki Hamon et Mouchet 1961 En Am rique du sud et centrale le paludisme est transmis principalement par An quadrimaculatus sud Am rique du nord An darlingi Am rique du sud An albimanus Cara bes zone c ti re Am rique du sud En Europe la transmission tait assur e par les repr sentants du complexe An maculipennis An saccharovi An messae An atro parvus An labranchiae Bruce Chwatt et de Zulueta 1980 En outre la plupart de ces vecteurs constitue des complexes d es p ces jumelles ayant des potentialit s vectorielles diff2. mes li es l importance des g tes larvaires qui eux d pendent de la pluviom trie et de l action de l homme Le d boisement modifierait les microclimats et favorise rait un comportement endophile d A gambiae qui serait alors plus agressif pour l homme la nuit dans les maisons En fait les densit s sont extr mement variables 811 piq res d A gambiae en vingt nuits de capture Biyian en octobre Oveng un seul anoph le captur en trois mois or ces deux villages sont distants de 3 km Dans ces biotopes forestiers les densit s ano ph liennes sont sous l influence directe des facteurs locaux mais en g n ral les densit s sont plus faibles que celles rapport es de zones de savanes soudaniennes Dans cette r gion foresti re du sud Cameroun les auteurs distin guent deux types pid miologiques a un type m soend mique grave avec des indices spl niques variant entre 25 et 50 r gion Sanaga b un type hyperend mique avec des indices spl niques et h ma tologiques gt 80 autres r gions Dans l ensemble le paludisme est consid r comme holoend mi que avec une transmission permanente essentiellement due 4 gambiae mais avec une variation saisonni re et surtout une importante variation d un village l autre Ces observations confirment les propos d Hamon et Coz 1966 Il semble n exister qu une relation extr mement discr te entre l inten sit r elle de la tran
3. rentes Le complexe Anopheles gambiae cf supra est un des mieux tudi s actuellement avec des diff renciations cytotypiques r v lant l exis tence de relations cologie g n tique tendant mettre en vidence des relations g n tique du vecteur pid miologie du paludisme Ces tudes rev tent une importance certaine pour la compr hen sion des modalit s et particularit s pid miologiques g n rales et locales et donc pour l laboration de strat gies de lutte adapt es aux vecteurs consid r s La constitution g n tique des h tes vert br s participe galement la distribution des diff rentes esp ces plasmodiales En effet si P falciparum est pr sent partout son importance relative varie d un continent l autre P vivax est effectivement pr sent en Asie du sud est et en Am rique centrale et m ridionale c tait l esp ce VECTEURS PARASITES 13 MAI 587 2 3 0 8 Fonds Documentaire 123 N AS AP exl Cote B pr pond rante en Europe Il s av re que les sujets de race noire sont essentiellement de groupe sanguin Duffy n gatif et de ce fait natu rellement r sistants P vivax Cette esp ce plasmodiale est donc absente d Afrique de l ouest et centrale o elle est remplac e par P ovale La distribution tr s irr guli re de la quatri me esp ce P malariae n a pas encore trouv d explications d finitives la dur e de son cycle extrins que sup
4. rieure celle de P falciparum sugg re sa transmission par des vecteurs ayant une grande long vit La r cente mise au point de techniques isoenzymologiques a par ailleurs permis de d celer des diff rences intrasp cifiques au niveau des principales esp ces plasmodiales Ces diff rences taient suspect es de par les variations constat es au niveau de la pathog nicit et du degr de chloroquino r sistance des souches de P faiciparum Ce polymorphisme se confirme par la variabilit antig nique r v l e au sein de chaque souche Mac Bride et al 1984 Enfin la variabilit des sujets humains des zones actuellement impa lud es se v rifie au niveau des constantes biologiques des carac t res h matologiques et h moglobiniques des statuts immunitaires et nutritionnels autant d l ments intervenant dans la r sistance naturelle ou acquise au paludisme En Papouasie Nouvelle Guin e par exemple Spencer et Spencer 1983 l indice spl nique des adultes est lev tandis qu en zone d end mie palustre stable subsaharienne la r gression des indices spl niques selon les classes d ge est une des particularit s carac t risant le d veloppement de l immunit antipalustre La potentialit d acqu rir et de d velopper une immunit de type pr munition permet par exemple aux sujets africains de suppor ter des parasit mies lev es 10 000 parasites par millim tre cube sans tre malades
5. transmission pisodique d une ann e l autre on peut constater de grandes variations des indices plasmodiques et spl niques qui augmentent chez les enfants et chez les adultes en p riode de transmission Dans ce groupe on peut noter une aug mentation des indices spl niques selon l ge signant la sensibi lit des adolescents et adultes aux acc s cliniques L arr t de la transmission pendant dix mois s accompagne effecti vement d une chute des anticorps antipalustres qui peut tre tr s importante cf travaux de Monjour en Mauritanie de sorte que la prolif ration anoph lienne occasionn e par l arriv e des pluies peut tre l origine d une transmission intense du paludisme int ressant des organismes peu ou prou immuns Le paludisme clinique pourra alors prendre des allures d pid mies saisonni res et pourra concerner toutes les classes d ge Ce type de paludisme instable transmission pisodique se rencontre dans les zones sah liennes et de moyenne altitude 9 Groupe IV paludisme transmission sporadique intervenant la suite de circonstances particuli res crues dans les zones o il ne s vit g n ralement pas plateaux de haute altitude Le paludisme rev t alors un aspect pid mique sous forme d explo sion ou exacerbation sporadique celles ci bien que limit es dans le temps et dans l espace peuvent rev tir des caract res de gravit extr me avec un taux de mor
6. Admis aux Coll Calcitar 50 1 flacon de Calcitonine 50 U MRC g latine officinale 50 mg Solvant g latine officinale 0 32 g ph nol officinal 0 010 g eau pour pr paration injectable q s p 2 ml Tableau C AMM 314208 3 Prix 36 30 F SHP Remb S S 90 C M Admis aux Coll phone 755 62 43 127 que cherchez vous or acing 6 raions sirop cine anyi p ymi pheno une r ponse actuelle aux infections strepiococciques oracilline ph noxym thylp nicilline ou p nicilline V Pour traiter les angines les infections O R L et pulmonaires un antibiotique actif et bien tol r par voie orale et peu co teux Dracilline et antibioth rapie curative angines streptococciques affections germes p nicillino sensibles Adulte 3 000 000 Usjour en moyenne CTJ 5 88 F Enfant 2 000 000 GTJ de 1 96 3 92 Fe Oracilline et antibioth rapie dissuasive pr vention des surinfections streptococciques en particulier en cardiologie stomatologie chirurgie dentaire pr vention de la gangr ne gazeuse post traumatique Adulte 3 000 000 Ufjour CTI 5 88 F Enfant 1 2 000 000 CTI de 1 96 3 92 F e Oracilline et antibioth rapie prophylactique pr vention des rechutes de RAA 200 000 500 000 Ujour CTJ 0 52 1 31 F de la scarlatine 1 3 000 000 U jour pendant toute la dur e du contage de la m ningite c r bro spinale prop
7. de 1 000 piq res infect es par homme et par an toute une s rie de situations peuvent tre obser v es dans ces r gions climatiques foresti res Dans la r gion foresti re de Man C te d Ivoire Hamon et al 1962 ont montr que la transmission assur e par gambiae s l et A funestus est permanente avec une intensification pendant les pluies et de grandes variations d un village l autre Les anoph les sont g n ralement tr s abondants dans les villages de savane et rares dans ceux situ s en for t ou sur les pentes des collines et montagnes 129 Biotope Savane For t Village Type Bac Semien Lagoulal Densit quotidienne d A gambiae septembre octobre 89 259 H N 39 H N Taux annuel d inoculation Int rieur 247 2 8 1 9 Ext rieur 168 9 1 9 Indices parasitaires enfants 2 9 ans 9 Saison s che 56 6 33 37 9 Saison des pluies 78 3 60 5 Dans la r gion foresti re du sud Cameroun il y a galement discordance entre les r sultats entomologiques et pid miologi ques Par exemple sur la piste d Oveng Sangmelina nous n avons pas trouv d anoph les le jour alors que l indice h matologique est de 77 Languillon et al 1956 La transmission est assur e par gambiae s l toute l ann e avec des fluctuations li es aux variations saisonni res de densit elles m
8. de la cha ne pid miologique h te parasite vecteur et au niveau de leurs interrelations dans chaque faci s pid miologi que Ces interrelations apparaissent directement influenc es par les facteurs abiotiques et biotiques du biotope et par l cologie du vecteur avec des ph nom nes de polys lection adaptative interve nant au niveau de l homme des plasmodiums et des anoph les Cette reconnaissance du polymorphisme pid miologique du palu disme repose le probl me de la validit des classifications habi tuelles paludisme hypo m so hyper holoend mique qui sont bas es sur la prise en consid ration d un seul param tre indice plasmodique ou indice spl nique et qui s av rent donc d sormais parfaitement inad quates pour caract riser une situation dynami que plurifactorielle comme les paludismes dans le monde BARBER M A and OLINGER M T 1931 Studies on malaria in Southern Nigeria Ann Trop Med Parasit 25 461 BAUDON D BRANDICOURT O ROUX VAUGELADE CARNEVALE P BOU DIN C ZANDER N CHAIZE et OVAZZA L 1983 valuation de deux types de strat gie de contr le du paludisme en zone de savane arbustive et en zone rizicole la chimioprophylaxie et la chimioth rapie des acc s f briles XXII Conf techn O C C G E Ouagadougou 11 15 avril 1983 BLACKLOCK D B and WILSON C 1941 Notes on Anopheles gambiae and A gam biae var melas in Freetown and its vici
9. et donc de vivre dans des zones o la transmission du paludisme est intense et permanente ce sujet la situation du paludisme en Afrique subsaharienne n est pas elle non plus homog ne elle varie selon les principaux faci s phytog o graphiques de la for t primaire d Afrique centrale aux confins sah lo d sertiques en passant par la for t d grad e et les diff rents types de savane Mouchet et Carnevale 1981 Dans ces conditions on peut consid rer quatre principales modalit s pid miologiques du paludisme 9 Groupe I paludisme end mique transmission permanente du paludisme avec une variation saisonni re uniquement au niveau de l intensit et un taux d inoculation largement sup rieur 30 piq res infect es par homme et par an Par exemple Djoumouna R P Congo la moyenne est de 3 piq res d A gambiae s s infect es par homme et par nuit Carnevale 1979 avec un minimum de 0 5 piq re infect e par homme et par nuit et un maximum de 6 3 mais surtout sans interruption m me temporaire de la transmission En r ponse aux constantes r infestations tous les sujets sont para sit s et ils d veloppent plus ou moins rapidement selon la situation 124 H TE VERT BR FACI S PID MIO LOGIQUES pid miologique une forte immunit de pr munition Carnevale et Mouchet 1980 De sorte que les adultes voire les adolescents si ce n est les coliers ne pr sentent pl
10. MRC par kg et par jour Exemple 160 MRC par jour en cas de Paget volutif injection quotidienne Traitement d entretien r duire et la fr quence des injections et la posologie ampoule de 50 U MRC par paliers de 3 4 semaines l adaptation des doses se faisant sur la clinique essentiellement les dosages d hydroxyproline urinaire et des phosphatases alcalines s riques l volution thermographique Algodystrophies stade pseudo inflammatoire et dystrophique 160 MRC par jour pendant 10 jours puis 160 U MRC 3 fois par semaine pendant 3 semaines Hypercalc mies 4 Unit s MRC par kg et par four en 2 4 injections r guli rement r parties au cours du nycth m re Laboratoire Armour Montagu 183 rue de Courcelles 75017 Paris DYSTROPHIES Mode d emploi Injection intra musculaire de la solution pr par e extemporan ment Pr cautions Ne pas utiliser chez la femme enceinte ou susceptible de l tre Chez les sujets pr sentant des ant c dents de manifestations allergiques une intradermo r action au solvant seul et au m lange solvant Calcitonine doit tre pratiqu e avant traitement Pr sentation Calcitar 160 1 flacon de Calcitonine 160 UAMRC g latine officinale 50 mg Solvant g latine officinale 0 80 g ph nol officinal 0 025 g eau pour pr paration injectable q s p 5 ml Tableau C AMM 314431 4 Prix 89 75 F SHP Remb S S 90 C M
11. alement un biotope particu lier Ramsdale et de Zulueta 1983 An labranchiae An multicolor An sergenti An dthali An hispanola An rhodesensis rupicolus An rufipes broussei sont pr sents dans les oasis alg riens les trois premi res esp ces tant reconnues vecteurs naturels de paludisme An labranchiae est le plus important vecteur de la r gion m diter ran enne occidentale et responsable de la transmission de P vivax dans certaines r gions c ti res alg riennes La construction de la route transaharienne va modifier l entomo faune de ces oasis avec l introduction envisageable d An gambiae et An arabiensis et provoquer l arriv e de souches de P falciparum qui pourraient tre localement reprises et transmises par sergenti s l et concerner alors des organismes humains peu ou prou immuns Ces modifications entomo parasitologiques pourraient alors tre la source de flamb es pid miques jalonnant le d veloppement de la circulation transaharienne facilit e par la route et des mesures pr ventives sp cifiques doivent tre envisag es e Enfin le milieu urbain et suburba n repr sente lui aussi un faci s pid miologique particulier Des tudes r centes Vercruysse et Jancloes 1981 ont montr qu Pikine S n gal un faubourg de Dakar le paludisme est instable il est transmis de septembre f vrier par arabiensis qui g te dans les puits et une densit agressive de 1 100 piq
12. hara Southeast Asian J Trop Med Pub Hith 12 3 439 440 MOUCHET et collaborateurs 1982 Le paludisme en milieu rural au Congo Table ronde Tropiques et Sant de pid miologie la g ographie humaine Travaux et Doc G ogr M d 48 109 121 PARENT G VERCRUYSSE BLANCHOT M SLAVOV R GAZIN CARNE VALE P NAUDIN 3 DELGADO G et ROFFI 1983 Etude longitudinale et pluridisciplinaire du paludisme en zone sah lienne Ie Conf Int Paludisme et Babesioses Annecy 19 22 septembre 1983 RAMSDALE C D and de ZUELETA 01 1983 Anophelism in the Algerian Sahara and some implications of the construction of a trans saharian highway J Trop Med Hyg 86 51 68 SPENCER T et SPENCER M 1983 Malaria epidemiology in the d Entrecasteaux Islands Papua New Guinea Conf Int Paludisme et Babesioses Annecy 19 22 sep _ tembre 1983 VERCRUYSSE et JANCLOES M 1981 Etude entomologique sur la transmission du paludisme humain dans la zone urbaine de Pikine S n gal Cah O R S T O M s r ent m d parasitol XIX 3 165 178 133 TUDES M DICALES ISA gt 45 480 ex 4 5 4 SEPTEMBRE 1984 N 3
13. hylaxie limit e aux sujets contact 1 3 000 000 Ufour pendant 5 jours CTJ 1 96 5 88 F Propri t s P niciline du groupe V antibiotique bact ricide n induisant pas de r sistances transf rables chez les bacilles Gram particuli rement actif sur le streptocoque b ta h molytique A sur le pneumocoque le m ningocoque certains bacilles Gram certains germes ana robies Gram Contre indica tions allergie aux lactamines Pr cautions d emploi r actions d hypersensibilit Effets ind sirables les manifestations allergiques semblent plus rares et moins graves qu avec les p nicillines injectables Comprim s 1 000 000 Bo te de 12 comprim s s cables dos s 1 000 000 de p nicilline V acide Visa 287 18566 Tab C S S 70 Coll A P Prix 23 20 F 0 40 F SHP Comprim s 100 000 Bo te de 50 comprim s dos s 100 000 U de p nicilline V acide Visa 387 15956 Tab S S 70 Coll A P Prix 12 70 F 0 40 F SHP Sirop 6 000 000 Flacon de 120 ml de sirop suspension contenant 6 000 000 U de benzathine p nicilline V soit 24 cuill res doseuses ET DD Trea Visa NL 3505 Tab 8 5 70 Coll AP fh raPliX 4 52 rue en 75640 Paris codex 18 CE 128 JX 515 2 81 Visa PM 193 N 183 Dans les zones de savane d Afrique de l ouest par exemple o la transmission est essentiellement saisonni re la cr ation de zones rizicoles est l or
14. igine d enclaves pid miologiques o la dyna mique de la transmission du paludisme diff re tr s nettement de celle des villages de savane avoisinants Hervy et al 1981 Carne vale et al 1983 Dans la r gion de Bobo Dioulasso par exemple l am nagement de la vall e du Kou en zone de rizi res a entra n une augmentation tr s nette de la densit anoph lienne essentiel lement gambiae s l mais elle n est pas suivie d une augmentation de la pr valence ou de l incidence du paludisme parasitologique Baudon et al 1983 i Une analyse cytog n tique fine du vecteur majeur a montr V Robert obs non pub qu en zone de rizi res s tait d velopp le cytotype Mopti de l esp ce gambiae s s tandis qu en zone de savane pr dominait le cytotype Savanna de cette m me esp ce Coluzzi obs non pub Le pouvoir vecteur de ces diff rents cyto types demeure pr ciser mais il est possible que les diff rences paludologiques enregistr es dans les deux biotopes savane rizi re aient pour composante une diff rence au niveau entomologique qui s associerait divers autres facteurs thologie humaine pour expliquer l apparent paradoxe pid miologique plus d anoph les et moins de transmission de paludisme enregistr en zone rizicole par rapport la zon de savane environnante Par ailleurs il ne faut pas non plus relier de fa on d finitive un faci s phyto g ographique une modalit
15. nity Ann Trop Med Parasit 35 37 BRANDICOURT O 1982 Contribution l tude du paludisme et de sa relation avec la dr panocytose dans la r gion de Brazzaville Paris universit Paris VII th se _m decine Paris VIT BRANDLING BENNETT amp D DOBERSTYN and PINICHPONGSE S 1981 Current epidemiology of malaria in southeast Asia Southeast Asian J Trop Med Pub Hlth 12 3 289 297 BRUCE CHWATT L 1980 Essential Malariology W Heinemann Med Kooks Ltd London 354 p BRUCE CHWATT L and de ZULUETA J 1980 The rise and fall of malaria in Europe Oxford University Press 240 p 132 BIBLIOGRAPHIE CARNEVALE et MOUCHET 1980 Le paludisme en zone de transmission continue en r gion afrotropicale Cah O R S T O M s r ent m d parasitol 18 2 162 171 CARNEVALE 3 HERVY J P ROBERT V HURPIN C BAUDON D BRANDI COURT 0 3 GAZIN P BOUDIN C OVAZZA L MOLEZ 3 et BOSSENO M F 1983 ha transmission du paludisme dans un p rim tre rizicole et en zone de savance de HauteVolta IIe Conf Int Paludisme et Babesioses Annecy 19 22 septembre 1983 CARNEVALE P 1979 Le paludisme dans un village des environs de Brazzaville _ r publique populaire du Congo Th se Doct Etat Univ Paris Sud Centre d Orsay 7 CHARMOT 6 et ROZE 0343 1978 Paludisme de for t et de savane dans l Afrique de l Ouest Bull Sect G og
16. pid miologique du paludisme travers son aire mondiale de r partition La for t en est un bel exemple En Birmanie et au Vietnam la transmission du paludisme est la plus intense et la plus s v re dans les zones montagneuses foresti res et les hauts plateaux o les vecteurs majeurs sont A balabacensis qui g te dans les mares foresti res et A minimus qui g te dans les rivi res de collines Brandling Bennett et al 1981 En Afrique dans la grande for t primaire ombrophile il n y a pas de transmission de paludisme par A gambiae de par l cologie lar vaire de cette esp ce qui se d veloppe dans les flaques d eau tem poraires ensole ll es La transmission se fait proximit des fleu ves et rivi res permanentes qui repr sentent des g tes larvaires pour moucheti et nili Mais la transmission devient importante lorsque la for t est coup e et que les hommes s installent dans les clairi res o se d veloppe alors rapidement A gambiae s l Dans la r gion foresti re du Mayumbe R P Congo par exemple il a t estim Mouchet et al 1982 quelque 500 piq res infect es par homme et par an le taux moyen d inoculation dans les villages de for t d grad e Et dans les r gions de for t tr s d grad e des environs de Brazzaville o des tangs de pisciculture ont t d ve lopp s le nombre de piq res infect es par homme et par an est de l ordre de 880 Entre ces extr mes de 0 pr s
17. r 83 75 80 CHOUMARA HAMON RICOSSE BAILLY H et ADAM D 1959 Le palu disme dans la zone pilote de Bobo Dioulasso Haute Volta Cah O R S T O M n 1 _123 p ESCUDIE A et HAMON 1961 Le paludisme en Afrique occidentale d expression fran aise M d Trop 21 661 687 FONTAINE R E NAAJAR A E and PRINCE 6 1961 The 1958 Malaria epidemic in Ethiopia Am J Trop Med Hyg 10 6 795 803 GAZIN OVAZZA L BRANDICOURT O OUARI B et LEGROS F 1983 Etudes transversales sur le paludisme dans plusieurs villages de la r gion de Bobo Dioulasso XXIII Conf techn O C C G E Ouagadougou 11 18 avril 1983 GUILLO du BODAN H 1982 Contribution l tude de la morbidit et de la mortalit chez l enfant de moins de cinq ans en milieu tropical Paris universit Paris XI THAMON et MOUCHET 1961 Les vecteurs secondaires du paludisme humain en Afrique M d Trop 21 643 660 HAMON 1 et COZ 1 1966 Epid miologie g n rale du paludisme humain en Afrique occidentale r partition et fr quence des parasites et des vecteurs et observations r centes sur quelques uns des facteurs gouvernant la transmission de cette maladie Bull Soc Path Exot 59 4 466 483 HAMON COZ J SALES et OUEDRAOGO C S 1965 Etudes entomologiques sur la transmission du paludisme dans une zone de steppe bois e la r gion de Do
18. res par homme et par nuit Le taux d ino culation varie de 0 0 55 piq res infect es par homme et par nuit avec une moyenne de 0 11 soit 43 piq res infect es par homme par an c est dire le double de la valeur enregistr e Dori en zone de steppe bois e de la Haute Volta Hamon et al 1965 Une diff renciation for t savane sahel ou du moins r gion trans mission permanente zone transmission saisonni re transmis sion pisodique peut tre faite sur le vu de ces conditions pid miologiques et notamment entomologiques Ces conditions ont d ailleurs des cons quences cliniques et parasitologiques diff ren tes aussi bien en Afrique de l ouest Escudi et Hamon 1961 qu en Afrique centrale Charmot et Roze 1978 Les pr valences et les charges parasitaires sont effectivement apparues g n ralement deux fois plus lev es en savane qu en for t et ces diff rences se retrouvent au niveau de la morbidit infantile 131 CONCLUSION attribuable au paludisme qui s vit de fa on plus intense en savane lors des pouss es saisonni res qu en for t o il est p renne Toutes ces particularit s et ces diff rences des paludis mes m me au sein du m me groupe pid miologique ou du m me climat phytog ographique comme la for t ou la savane confirment l extraordinaire polymorphisme du paludis me Ce polymorphisme se rencontre au niveau de chacun des mail lons
19. ri r publique de Haute Volta Bull LF A N s r A 27 1115 1160 HAMON DEDEWANOU B et EYRAUD M 1962 Etudes entomologiques sur la transmission du paludisme humain dans une zone foresti re africaine la r gion de Man r publique de C te d Ivoire Bull LF A N XXIV A 3 854 879 7 HERVY 0 LEGROS F et HURPIN C 1981 Evaluation entomologique de deux th rapeutiques antipaludiques la chloroquine prophylaxie chez les enfants de moins de 14 ans Traitement syst matique de tous les acc s f briles mise en place dans les villages de la r gion de Bobo Dioulasso HI R sultats des enqu tes men es en 1981 Rapp n 7 849 Doc tech O C C G E n O9 RAP ENT CM 81 LANGUILLON MOUCHET J RIVOLA E et RATEAU 1956 Contribution l tude de l pid miologie du paludisme dans la r gion foresti re du Cameroun M d Trop 16 3 347 378 MAC BRIDE 1 WELSBY P D and WALLIKER D 1984 Serotyping of Plasmodium falciparum from acute human infectious using monoclonal antibodies Trans Roy Soc Trop Med Hyg 18 32 34 MOLINEAUX L and GRAMICCIA G 1980 The Garki Project Wid Hlth Org 1980 MORAULT 9 1982 Aspects du paludisme chez l enfant congolais Paris universit de Paris ouest th se m decine Paris ouest MOUCHET and CARNEVALE 1981 Malaria endemicity in the various phyto geographic and climatic areas of Africa South of Sa
20. sion malgr ses fluctuations saisonni res fait que le palu disme est end mique avec peu de signes d pid mie sauf en cas de modifications drastiques du biotope qu elles soient naturelles avec par exemple une succession de plusieurs ann es de s che resse o artificielles avec la cr ation de barrages et ses impli cations humaines transfert de populations Des travaux r cents Baudon et al obs non pub montrent que la 125 morbidit palustre est variable selon la saison elle repr sente 10 des hyperthermies enregistr es en dispensaires en milieu rural pendant la saison s che et 50 pendant les pluies Ce paludisme end mique stable transmission annuelle r guli re et fluctuations saisonni res de l incidence et de la pr valence suivant le rythme des pluies s vit avec des degr s vari s selon les r gions Escudi et Hamon 1961 dans les zones de savane ouest africaine Hamon et Coz 1966 Molinaux et Gramiccia 1980 9 Groupe III paludisme transmission annuelle pisodique tr s courte deux mois La transmission peut effectivement avoir lieu chaque ann e mais elle est concentr e pendant la courte p riode des pluies et elle est pratiquement interrompue pendant quelque dix mois Le taux moyen annuel d inoculation anoph lien est tr s faible 1 il est par exemple de 3 4 piq res infect es par homme et par an Podor N S n gal Parent et al 1983 Dans ce faci s
21. smission et les niveaux d end micit Des indi ces spl niques et parasitaires tr s voisins correspondant en un point quelques piq res infectantes par habitant et par an et en un autre point ou r gion quelques centaines D autres types de situations pid miologiques peuvent tre re marqu es r gion c ti re lagunaire Oasis milieu urbain 130 AUTRES FACI S EPIDEMIO LOGIQUES 9 En r gion c ti re dans la zone lagunaire d Afrique occidentale l esp ce A melas du complexe An gambiae est pr pond rante C est en effet une esp ce d eau saum tre pouvant se d velopper dans les zones de mangrove et piquant intens ment les hommes vivant dans ces biotopes Depuis longtemps Barber et Olinger 1931 Blacklock et Wilson 1941 A melas est reconnu pour tre localement un important vecteur de paludisme humain mais son importance relative par rapport An gambiae est encore pr ciser dans la mesure o son infectivit indice sporozoitique est plus faible que celle de gambiae mais elle pourrait tre temporaire ment compens e par une grande densit Des tudes se poursuivent sur ce sujet actuellement au B nin Akog beto com pers pour mieux caract riser ce milieu lagunaire qui doit tre consid r comme un faci s pid miologique particulier eto la lutte antipaludique devra donc adopter des mesures sp cifiques Les oasis sahariens repr sentent g
22. talit lev et n cessite la mise en route d importantes op rations de lutte antivectorielles et th rapeutiques cas de l pid mie d thiopie en 1958 Fontaine et al 1961 Entre ces pouss es pid miques il ny a pas de preuve objective du maintien bas bruit d un paludisme end mique De telles pid mies peuvent survenir dans des r gions o le palu disme tait cens avoir t radiqu ou du moins bien contenu cas des pid mies de Turquie ou du Sri Lanka et montrent qu une surveillance active et passive au niveau anoph lien et plasmodial sont indispensables apr s des op rations de contr le grande envergure Au sein de ces quatre groupes principaux de modalit s de trans mission du paludisme permanente saisonni re pisodique spo radique il existe certaines variations dues des particularit s locales naturelles ou occasionn es par l action de l homme 126 REMARQUES CALCTIAR calcitonine armour 160 unit s MRC 50 unit s MRC MALADIE DE PAGET ALGO HYPERCALC MIES Propri t s Le Calcitar bloque la destruction osseuse en agissant sur le nombre et l activit des ost oclastes Le Calcitar diminue l hypervascularisation locale Indications Maladie de Paget Algodystrophies au stade aigu Hypercalc mies quelle qu en soit l tiologie Posologies Maladie de Paget Traitement d attaque 3 4 semaines posologie forte d embl e 1 4 U
23. tant une interrup tion pendant la saison s che pouvant atteindre six mois Le taux annuel d inoculation peut alors tre relativement faible 30 piq res infect es par homme et par an mais avec de grandes variations selon les situations locales La transmission est assur e par gam biae 8 1 pendant 18 saison des pluies avec un relais par An funestus 5 1 au d but de la saison s che La pr munition est atteinte plus tardivement ge scolaire que dans les zones transmission permanente o les jeunes coliers 5 9 ans sont pr munis Les sujets adultes de ces zones pr sentent une grande r sistance au paludisme mais ne sont pas exempts d acc s cliniques au contact des souches plasmodiales exog nes d placements de popula tions Les indices paludom triques habituels indice plasmodique et indice spl nique montrent des variations saisonni res assez bien marqu es en rapport avec la dynamique de la transmission Ces indices sont minimaux 50 pour la classe 2 9 ans en saison s che et maximaux en saison des pluies o les enqu tes classiques r v lent une parasit mie P falciparum patente chez 80 90 de la population d ge pr scolaire et scolaire Choumara et al 1959 Gazin et al 1983 Ces indices varient galement selon l ge avec une r gression des indices spl niques chez les adultes signant bien l acquisition de la pr munition En effet la r gularit annuelle de la transmis
24. us d acc s cliniques bien que les parasites soient toujours pr sents dans le sang et ceci avec une densit de l ordre de plusieurs milliers de parasites par millim tre cube porteurs asymptomatiques Dans ces conditions pid miologiques il faut bien s parer le palu disme parasitose du paludisme maladie L valuation de la morbi dit palustre devient donc difficile et pour diverses raisons la mortalit appara t nettement inf rieure celle envisag e sur le vu uniquement des indices entomologiques Le d veloppement de la pr munition est galement visible au niveau de l volution en fonction de l ge des indices paludom triques classiques indice plasmodique et indice spl nique qui montrent une volution parall le avec un maximum chez les enfants puis une diminution concomitante bien marqu e dans les classes d ge adolescents et adultes De plus on rel ve une nette diminution de la densit parasitaire moyenne chez les adultes par rapport aux enfants Des travaux r cents Brandicourt 1982 Morault 1982 Guillo du Bodan 1982 Richard 1983 montrent que le paludisme peut tre consid r comme cause probable de consultations m dicales dans 30 53 des cas d hyperthermies enregistr es en dispensaires en milieu rural et que ce pourcentage est pratiquement constant toute l ann e e Groupe II paludisme end mique avec une transmission sai sonni re pendant la saison des pluies et pr sen
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