Formation par la Recherche n°16, septembre 1986
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1. i et des recherches de pointe Une Ecole des Mines sans recherche en g ologie cela n existe pas Faisant partie de l unit associ e au CNRS M tallog nie et p trologie le d partement de g ologie de l cole est extr mement sp cialis En met tant contribution les chimistes il travaille essentiellement sur la min ralogie la p trolo gie et la g ochimie des g tes min raux en France et l tranger Portugal Italie Chine Japon Hormis la g ologie nous citerons essentiel lement trois domaines de recherche l Ecole des Mines de Saint Etienne la chimie l infor matique et la m tallurgie La chimie physique des processus indus triels est l un des points forts de la recherche en chimie En particulier les chercheurs de l Ecole sont tr s actifs dans l tude des r ac tions chimiques faisant intervenir des solides en poudre ou en grains Ces travaux englo bent galement les aspects thermodynami ques et cin tiques des m canismes r action nels Notons aussi les projets de capteurs gaz conduits par l quipe de chimie physique des semi conducteurs En lectrochimie ce sont surtout l lec trolyse et le comportement des mulsions qui sont l honneur Ce dernier th me s oriente notamment vers la mise au point de m tho des d assainissement de nappes phr atiques pollu es accidentellement par du fuel Quant au laboratoire de biotechnologie il s attache principalement2. Formation par la Recherche n 16 septembre 1986 ENQUETE Les femmes universitaires et l emploi en entreprise d boires et d sillusions La part du secteur industriel dans les d bouch s des jeunes docteurs inscrits l Association Bernard Gregory est remarqua blement stable Les chiffres trimestriels publi s dans ces colonnes montrent qu au pourcent pr s 47 des candidats sortants vont travailler en entreprise Si l on ne tient compte que des emplois r els trouv s par ces candidats sortants n ce pourcentage se stabi lise environ 60 Une tude effectu e sur 410 candidats sor tants entre octobre 1985 et juin 1986 parmi lesquels 315 ont effectivement trouv un emploi confirme tout fait ces chiffres de 47 et de 60 Le tableau 1 fait cependant appara tre une in galit d acc s ce march industriel de l emploi au profit des ing nieurs et des candi dats de sexe masculin Tableau 1 L insertion professionnelle en entreprise selon la formation initiale et le sexe Hommes Total en entreprise Ing nieurs 14 69 Universitaires 173 43 7 Femmes Total b en entreprise Ing nieurs 36 55 Universitaires ur 4 L influence des diff rents secteurs de for mation n att nue gu re cette hi rarchie de la formation initiale et du sexe Seul le secteur de la physique et chimie des mat riaux per met aux femmes universitaires d acc der en plus grand nombre de
3. Etre chercheur dans l industrie pharmaceu tique cela signifie encore que l on doit travail ler sur des projets longue ch ance ce qui est rare dans l industrie mais dans des domaines hautement concurrentiels Sch matiquement on peut classer les grands projets actuels de recherche en quatre groupes l tude pid miologique et tiologique de diverses maladies la compr hension des m canismes de r gu lation de la cellule et de l organisme l isolement et l identification mol culaire des cepleurs canaux enzymes modulateurs etc la protection cellulaire contre des maladies ou ph nom nes comme le cancer l ath ros cl rose le vieillissement Comp tence scientifique encadrement animation Etre comp tent apte encadrer et animer une ou plusieurs quipes telle pourrait tre une premi re d finition sommaire du cadre de recherche quel que soit le secteur indus triel dans lequel il travaille La comp tence scientifique est videm ment la pierre de touche du cadre de recher che d veloppement C est ce crit re qui pr side avant tout son embauche dans l entre prise Au del de cette comp tence scientifique le cadre de recherche doit pouvoir mener de concert deux fonctions n cessaires la bonne marche d une entreprise La premi re lenca drement consiste diriger une cellule une quipe un groupe La seconde beaucoup moins d fin
4. recru t s dont 59 en entreprises 13 en organismes publics de recherche 10 dans l enseignement sup rieur 12 dans divers secteurs h pitaux collectivi t s locales 10 candidats poursuivent une formation post doctorale et 22 autres n ont pas renou vel leur inscription Le tableau ci dessous indique sp cialit par sp cialit l volution des flux de nouveaux candidats et de candidats sortants avec pour ces derniers la proportion de candidats recru t s en entreprises Evolution des flux de candidats inscrits l Association Bernard Gregory 7 Sp cialit Candai entrants sortants Sont pandldats au 01 03 86 entreprise au 31 05 86 Biologie Biochimie 196 30 40 00 186 Chimie 117 28 31 15 48 114 Mat riaux 52 33 11 803 74 M canique 48 6 u 6 55 48 ique 66 14 6 43 76 Maths informatique 17 8 7 87 14 Electronique 17 8 645 20 Sciences de la Terre 37 8 3 1 83 42 TOTAL 550 145 126 59447 569 suite de la page 7 genou Ce travail se fait en collaboration avec T quipe de chirurgie orthop dique et trauma tique du centre hospitalier r gional de Saint Etienne L quipe communications visuelles r a lise quant elle des logiciels de synth se d images en deux ou trois dimensions allant de la repr sentation de b timents la visuali sation de paysages L Ecole des Mines de
5. Saint Etienne dispose d un centre de calcul ordinateur Bull DPS 6 notamment reli au centre national universitaire sud de calcul de Montpellier Formation 3 cycle l Ecole des Mines de Saint Etienne Nombre de th ses en pr paration 98 dont doctorats 3 cycle 2 dipl mes de docteur ing nieur 12 DEA 18 th ses d Etat 12 Doctor 54 La recherche en m tallurgie se poursuit activement Malgr la stagnation de la produc tion les besoins en fer et en acier ne sont pas pr ts de dispara tre Cependant la concur rence des nouveaux mat riaux oblige les m tallurgistes mieux conna tre et ma triser davantage les propri t s et les comportements de ces m taux Ils ont aussi de nombreux alliages explorer et d couvrir En ce qui les concerne les chercheurs de l Ecole des Mines ont une solide exp rience des probl mes de d formation plastique et de corrosion Sch matiquement leurs travaux portent sur la cor rosion localis e relations entre les microstruc tures et les propri t s du mat riau la d for mation chaud la fatigue la plasticit et les joints de grains L Ecole des Mines de Saint Etienne qui poss de un quipement tr s important dans ce domaine produit elle m me des m taux purs comme le fer le nickel ou le chrome Ren Luc B nichou Si vous souhaitez recevoir r guli rement Formation par la Recherche il vous suffit de nous retourner
6. tudier les lectrodes enzy matiques et l apport nerg tique du bois tor r fi C t informatique les activit s sont aussi importantes que vari es algorithmique et programmation synth se d images intelli gence artificielle langages interactifs LISP APL ou encore messagerie lectronique Les applications ne manquent pas d autant que le d partement d informatique appliqu e entre tient des liens tr s troits avec de nombreuses soci t s informatiques Parmi elles certaines ont d ailleurs t fond es par d anciens cher cheurs de l Ecole En intelligence artificielle un contrat de recherche a t sign avec la Soci t lyonnaise de banque pour concevoir un syst me expert d aide aux placements financiers des particu liers Un autre syst me expert m dical cette fois aura pour vocation de diagnostiquer les l sions des articulations et des ligaments du suite page 8 1 Formation par la Recherche n 16 septembre 1986 NOUVELLES 15 pou eaux candidats Au cours du second trimestre 1986 mars avril et mai l Association Bernard Gregory a inscrit 145 jeunes scientifiques de niveau doc toral la recherche d un emploi dont 43 fem mes 99 de ces nouveaux candidats sont de formation universitaire et 46 sont titulaires d un dipl me d ing nieur ot candidats Au 1 juin 1986 126 candidats ne sont plus la recherche d un emploi 94 ont t
7. Claude Muller Parce qu elle touche directement la vie et la sant l industrie pharmaceutique est tr s souvent consid r e comme une industrie de prestige Ceci est renforc par le fait qu elle r unit dans son organisation des membre tr s haute thique professionnelle De pl c est un secteur qui travaille en permanence la pointe de la technologie et qui conna t une progression moyenne certes mais constante En 1985 le chiffre d affaires du m dicament sur ordonnance dans le monde occidental s est lev 80 milliards de dollars Pour toutes ces raisons nombreux sont les jeunes dipl m s scientifiques qui d sirent venir travailler dans la recherche pharmaceutique On peut relever trois particularit s du march pharmaceutique En premier lieu c est probablement l une des rares industries fabriquer et commercialiser des produits les m dicaments que la majorit des consommateurs pr f reraient viter d acheter Seconde particularit n est pas le consom mateur qui prend la d cision d achat mais un m decin Ce dernier n a pas les moyens par ailleurs de contr ler l utilisation r elle des m dicaments prescrits Enfin dans la majorit des pays des syst mes d assurance volontaire ou obligatoire per mettent aux consommateurs de ne payer qu une partie du co t de ces produits Une interd pendance troite entre la chimie et la biologie 10 du chiffre d affaires
8. Neurophysiologie pharmacologique Jean Marie Besson Centre Paul Broca 2 rue d Al sia 75014 Paris T l 1 45 89 36 62 Unit 55 Diab tologie et tudes radio immunologiques des hormones prot iques William Rost ne H pital Saint Antoine 184 rue du Faubourg Saint Antoine 75571 Paris Cedex 12 T l 1 43 46 60 32 Par d finition un chef d entreprise doit ma tri ser toutes les dimensions Dans mon cas il est certain que cela apporte une exp rience profi table car un chercheur n est pas tenu un tel largissement de ses comp tences et de ses potentialit s Si l entreprise r ussit car le risque d chec est pr sent avec toutes les meurtrissures qui peuvent en d couler ce sera pour moi avant tout une r ussite humaine Animer un groupe de personnes tr s diverses une p te humaine fantastique comme je le dis souvent est passionnant I faut parvenir les convaincre les mobiliser sur la cr ation d un produit Et la naissance d un produit est tout fait comparable la naissance d une d couverte ou une publication scientifique Je ne ferai peut tre pas cela toute ma vie Je suis la t te de cette entreprise pour quatre ans de temps de la lancer Mais actuellement ces fonctions me passionnent Etre confront la r alit conomique parait parfois difficile pour les chercheurs En fait nous pouvons le faire nous en avons probablement les capacit s s
9. de pr paration Ce sont les BIO 200 qui comprennent des cam ras CCD Ces machines dont le prix oscillera entre 200 000 et 250 000 francs sont destin es l analyse des autoradiogrammes Les premiers exem plaires devraient tre livr s au mois de septembre cinq unit s de recherche de l INSERM Ce programme fait l objet d un soutien de l Agence Nationale de Valori sation de la Recherche ANVAR D autres appareils viendront ensuite B10 300 et B1O 400 qui auront eux aussi des applications sp cifiques Les produits de la famille des BIO 500 pour leur part seront des analyseurs polyvalents et qui plus d intelligence artificielle et de synth ges A c t de ces activit s de d veloppement Biocom offre aussi des prestations de service li es l imagerie cellulaire Elle est ainsi en mesure de fournir une entreprise ou un laboratoire une application qui lui soit sp cifi que Biocom doit donc pour cela ma triser la fois les probl mes de capteurs d informatique et d lectronique pour proposer ses clients des solutions compl tes et adapt es d ima Rapprocher les chercheurs et les industriels Filiale de l INSERM Biocom assure en plus une mission de service public elle accueille les universitaires et les chercheurs qui souhai tent entreprendre une collaboration avec elle pour d velopper un programme Ceux ci ont alors s aux moyens de l entreprise parmi lesqu
10. le bulletin ci dessous l adresse suivante Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris Nom Pr nom Soci t S Fonction Adresse g T l phone Je d sire recevoir exemplaires de Formation par la Recherche Indiqu e nombre d exemplaires souhait s Formation par la Recherche Lettre trimestrielle de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris 1 42 74 27 40 ratty Directeur de la Publication Jos R dacteur en chef Ren Lue B nichou Comit d Orientation Michel Delamarre CISI pr sident Christine Afriat Centre de Prospective et d valuation Isabelle F lix Minist re de la Recherche et de la Technologie Alain Carette Bourse de l Emploi de L Fran ois Lannette CISI Paul Wagner Industrie Claude Wolff Bourse de l Emploi de Mulhouse Production Atelier Paul Bertrand 1 bis passage des Patriarches 75005 Paris T l 1 45 35 28 60 Siret 71201085900023 D p t l gal 3 trimestre 1986 Toute reproduction d article ou d informations contenus dans ce journal est autoris e avec mention de leur origine Techniques
11. me d livr par l une des grandes coles figurant sur la liste grandes coles et tablissements ou encore devant tre dipl m s avant le mois de septembre de l ann e en cours Le dossier de candidature Celui ci n est pas transmis directement par le candidat C est le directeur du labo ratoire d accueil qui s en charge Ce dos sier doit comporter une notice individuelle sur laquelle sont port s les renseignements personnels le sujet des recherches qui seraient entre prises l appr ciation du responsable scientifique du DEA ou du directeur de l cole ainsi que celle du directeur du laboratoire d accueil une fiche d tat civil la copie du DEA ou du dipl me d ing nieur la liste des publications scientifiques Attention l envoi du dossier de candida ture doit tre effe mars dernier d lai tu avant le mois de Les modalit s d attribution Les d cisions d attribution des bourses de doctorat sont prises apr avis de scientifiques sp cialis s Les candidats sont bien entendu tenus au courant de la suite donn e leur demande Les nominations prennent effet au 1 septembre Les bourses sontattribu es pourunanet reconduites tacitement pour une 2 ann e Elles peuvent tre ensuite renou vel es pour une troisi me ann e si le comit scientifique sp cialis donne son accord Le taux mensuel brut de la bourse est
12. permanents et une vingtaine de techniciens et agents administratifs Actuellement 80 jeunes chercheurs en formation compl tent cet effec tif En 1985 l Ecole a cr un poste de direc teur d l gu pour la recherche Cette nou velle fonction a t confi e Monsieur Michel Darrieulat ancien d l gu r gional de l ANVAR en Ile de France Par ailleurs il existe un Conseil d valuation scientifique des aci de recherche commun quatre coles des mines o si gent des personnalit s fran aises mondialement connues Une pratique du transfert de technologies La recherche de l Ecole est plut t orient e vers l industrie Mais cela ne veut pas dire que nous travaillons comme le fait par exemple un centre technique pr cise Michel Darrieulat Plusieurs de nos travaux ont un caract re fon damental et se placent au niveau international C est le cas par exemple de la fabrication de m taux purs et de mono et bi cristaux qui a permis notamment l tude des joints de grains et une mod lisation math matique de leur structure L Ecole est bien plac e galement dans l tude des domaines des solutions solides du carbure de bore qui laisse entrevoir nombre d applications lectro nucl aires Signalons enfin les travaux sur les protoco les de messagerie lectronique et les recher ches men es en synth se d images Tl est naturel cependant qu au sein d une
13. sept 86 Diviser par 3 le prix des mat riels d imagerie cellulaire En imagerie cellulaire Biocom s attache d velopper des mat riels et des logiciels desti n s des micro stations d imagerie C est l originalit de la soci t explique Jean Claude Bisconte n collaboration avec la soci t Num lec nous avons d j con u une machine tr s performante mais galement tr s co teuse Or le march des laboratoires et des entreprises est plut t tourn l vidence vers des produits de faible co t Biocom utilise donc des micro ordinateurs auxquels elle ajoute des cartes d imagerie et des logiciels adapt s de sa conception Le prix de ces micro stations peut ainsi tre divis par trois par rapport aux anciens mat riels fabriqu s Toutefois ces micro stations n at teignent pas les performances de rapidit des mat riels classiques Actuellement sont en train de sortir les pre mi res micro stations nomm es BIO 100 Elles devraient tre disponibles avant la fin de l ann e Leur prix environ 60 000 francs Destin es l analyse bact riologique ces micro stations ont t d velopp es en troite collaboration avec le laboratoire du professeur Jean Jacques Pocidalo 4 suite page 2 Formation par la Recherche n 16 septembre 1986 ENTREPRISES suite de la page 1 Imagerie Instrumentation biotechnologique Une seconde famille de micro stations est en cours
14. 5139 Paris Cedex 03 T l 1 48 04 99 99 Recherche et d veloppement dans les entreprises Quelle est la place des entreprises dans l effort national de recherche d veloppement Comment cette place a t elle volu depuis les ann es 70 et quelle est la position de la France par rapport ses principaux concurrents Quel est le poids des PME PMI dans l effort des entreprises Quels sont les secteurs d activit forte densit de RD Toutes ces questions parmi d autres trou vent leurs r ponses dans le rapport du Minis t re de la recherche et des enseignements sup rieurs qui analyse les r sultats d finitifs pour 1984 de la derni re enqu te annuelle effectu e aupr s des entreprises Illustr de graphiques et tableaux ce rap port est compl t par les donn es de longue p riode 1970 1984 pour les principaux agr gats statistiques de la RD des entreprises Diffusion La Documentation Fran aise 29 31 quai Voltaire 75340 Paris Cedex 07 T l 1 42 61 50 10 Prix 50 francs Les universit s les coles et les m dias e L Association des responsables de commu nication des tablissements d enseignement sup rieur l ARCES organise les 4 et 5 d cembre prochain Toulouse un colloque sur les rapports entre les tablissements de formation et de recherche et les m dias Les universitaires journalistes et industriels qui participeront au colloque plancheront sur les th mes suiv
15. FORMATION PAR LA RECHERCHE ISSN otsaan Sommaire Entreprises portes ouvertes Les micro stations d imagerie cellulaire ont leur entreprise Biocom 1 Mode d emploi Les bourses de doctorat de la DRET 3 Point de vue Etre cadre dans la recherche pharmaceutique 4 Enqu te Les femmes et l emploi 5 Actualit s 6 Du c t des laboratoires La recherche l Ecole des Mines de Saint Etienne 7 Nouvelles Appareillage station de traitement d image microscope gt Les micro stations d imagerie cellulaire ont leur entreprise Biocom com est la premi re filiale industrielle cr e par l INSERM en 1985 pour d velop per et industrialiser des micro stations d ima gerie cellulaire Cette petite entreprise s at tache aussi mettre au point des syst mes automatis s pour cultiver les cellules Biocom emploie 15 personnes dont 6 sta giaires en formation par la recherche Son pr sident Jean Claude Bisconte est lui m me issu de l Universit Biocom pour biologie et communication est sp cialis e dans le traitement d images num riques de cellules vivantes ou non Filiale de l INSERM elle offre ainsi un cadre juridique et financier une collaboration qui existait de longue date entre des quipes de recherche de l INSERM de l Unive des entreprises industrielles L INSERM d tient 80 du capital de la soci t Les autres partenaires sont la Soci t Europ enne de Propu
16. ants La formation comment les tablissements d enseignement sup rieur informent ils sur leur dipl mes et leurs innovations p dagogiques Qu atten dent les journalistes en ce domaine Com ment les chefs du personnel des entreprises ont ils connaissance des diff rentes fili res de formation L innovation le d veloppement et le transfert des technologies les crit res d int r t des journalistes pour l ac tivit des chercheurs l attente des industriels en mati re d information scientifique techni que et conomique la r ponse des tablisse ments d enseignement sup rieur La politique de communication des tablisse ments d enseignement sup rieur et la politi que d information des m dias sur ces tablis sements Au cours de ce colloque seront pr sent s les r sultats d un sondage sur la perception par l opinion publique du terme enseigne ment sup rieur Enfin une tude sur la mani re dont un certain nombre de supports de presse nationale et r gionale rendent compte de l activit des tablissements d en seignement sup rieur sera communiqu e aux participants Renseignements et inscriptions Gilles Fa sse vice pr sident de l ARCES Universit Paul Sabatier Service des Relations Publiques 118 route de Narbonne 31062 Toulouse Cedex T l 61 55 66 27 INSERM mode d emploi Quels que soient ses efforts d ouverture un organisme de recherche reste toujours un peu
17. cole dont la vocation est de fournir des ing nieurs l industrie il y ait une pratique du transfert de technologie et de la recherche appliqu e Concr tement ceci se traduit par la signature de nombreux contrats de recherche et pas seulement avec des grandes entreprises L Ecole s attache aussi proposer aux PMI r gionales tout un ensemble de prestations de service analyse chimique conseil m tallurgi que tude d endommagement de mat riaux service informatique gestion de production etc Vues au microscope balayage d un joint de grain dans une pastille de bicristal de molybd ne Grossissement 900 Grossissement 9000 w Un ing nieur a d ailleurs t recrut tout sp cialement par l Ecole des Mines pour conseiller les entreprises r gionales sur l utili sation de mat riaux nouveaux tels les polym res ou les mat riaux composites Dans un autre domaine l Ecole participe activement l op ration Le Lanceur d entre prises qui associe cinq tablissements d en seignement sup rieur de Saint Etienne Cette nouvelle initiative permet d accueillir dans les laboratoires de ces tablissements des candi dats ayant un projet de cr ation d entreprise partir d un produit ou d un proc d innovant Depuis le d but de l ann e trois projets sont ainsi suivis par Le Lanceur d entreprises dont deux l Ecole des Mines
18. d environ 8 400 francs 1985 Les bourses de doctorat ne peuvent en aucun cas tre consid r es comme don nant droit l entr e au CNRS ou INSERM en tant que chercheur ni en tant qu ing nieur du Minist re de la D fense Renseignements compl mentaires Madame Couesnon Direction des recherches tudes et tech niques DRET Direction scientifique section Soutien la recherche 5 bis nue de la Porte de S vres 75015 Paris T l 1 45 52 46 53 D ENSTA Ecole Nationale Sup rieure des Techniques Avanc e ENSAE Ecole Nationale Sup rieure de l A ronautique et de l Espace Formation par la Recherche n 16 septembre 1986 LUCE POINT DE VUE Etre cadre dans la recherche pharmaceutique Au cours du premier semestre de cette ann e l ALCANES association des tudiants et anciens tudiants de l Institut de Chimie de l Universit Louis Pasteur de Strasbourg a organis un cycle de conf rences d bats avec des industriels L une d entre elles avait pour th me le r le du cadre de recherche d velop pement dans la recherche pharmaceutique et tait anim e par Monsieur Jean Claude Mul ler chef du service de Chimie cardiovascu laire du Laboratoire d tudes et de recherches de Synth labo LERS Ce sont les caract ri la recherche pharmaceutique ainsi que les diff rentes fonctions du cadre de recherche d veloppement que nous expose ici M Jean
19. els un ordinateur VAX 780 plusieurs analyseurs d images des microscopes de tou tes natures et un laboratoire de biologie On retrouve d ailleurs cette mission de ser vice public da pport important de Biocom la formation par la recherche de jeunes ing nieurs et universitaires L entreprise est tr s impliqu e dans la formation du DEA d ima gerie de l Universit de Cr teil 3 Comme toute filiale industrielle d orga nisme public de recherche Biocom devrait favoriser notablement les transferts de techno logie des laboratoires vers les entreprises estime Jean Claude Bisconte Les organismes comme l INSERM ont dans leurs statuts inscrite une mission de valorisation laquelle peut se concr tiser entre autres par la cr ation de filia les industrielles L id e est que dans des domai nes strat giques comme par exemple l imagerie et la communication la cr ation d entit s fina lit industrielle permet lorsque les terrains sont relativement vierges d atteindre rapidement des objectifs bien fix s Dans le cas pr cis de l au toradiographie Biocom r pond aux demandes 2 des laboratoires qui ayant d velopp une id e ne trouvent pas de partenaires indus triels pour la mener jusqu la r alisation Gr ce sa connaissance et sa pratique de la recherche et de l industrie Biocom peut faire office de passerelle o chercheurs et indus triels parviennent communiquer et
20. global soit 8 mil liards de dollars en 1985 sont consacr s aux d penses de recherche et de d veloppement dans l industrie pharmaceutique Cette recherche r pond une demande des patients des m decins et des pouvoirs publics pour des m dicaments de meilleure qualit Cette notion de qualit repose sur trois exi gences fondamentales qui sont toujours plus d efficacit une s curit accrue et une meil leure tol rance de l organisme au m dicament absorb 4 Le but de la recherche d veloppement est donc de d couvrir ou d am liorer des entit s chimiques bien d finies qui en agissant sur un syst me biologique plus ou moins d fail lant en alt rent favorablement le fonctionne ment Pour cela l approche scientifique se fait essentiellement travers deux grandes disci l int rieur desquelles interviennent de nombreuses sp cialit s Celles ci vont de la chimie physique riologie en passant par la chimie orga nique et analytique la biochimie la biotech nologie la pharmacologie l immunologie etc La sp cificit de la recherche pharmaceuti que r side dans le fait qu elle a absolument besoin pour progresser d une interd pen dance compl te entre la chimie et la biologie Ainsi pour tout projet les chercheurs sont jug s par des coll gues d une autre discipline qui mesurent les r sultats des travaux en jugent la qualit et l acceptabilit
21. he n 16 septembre 1986 ACTUALITES es Tout l enseignement sup rieur sur Minitel Le Minist re de l Education Nationale et le Minist re des Enseignements Sup rieurs et de la Recherche ont d velopp trois services t l matiques consacr s l enseignement sup rieur regoup s sous le titre g n rique ESUP Ces services sont destin s aux lyc ens tudiants sp cialistes de l information et aux chercheurs qui n ont qu composer le num ro de t l phone 36 15 et taper ensuite le code ESUP sur le clavier de leur Minitel Le sommaire principal permet d acc der deux types d informations des renseigne ments sur les tudes sup rieures ou bien l ac tualit de l enseignement sup rieur Le premier choix permet de tout savoir sur les diff rents tablissements d enseignement sup rieur les fili res de formation et les dipl mes les formalit s d inscription etc Question laquelle ce service apporte une r ponse Ve voudrais faire des tudes en infor matique quels tablissements pr parent des formations longues ou courtes quelles sont les diff rentes fili res quels dipl mes sont d livr s qui dois je m adresser pour avoir de plus amples renseignements dans ma r gion L actualit de l enseignement sup rieur pr sente des textes officiels r cemment parus des dossiers d actualit annonce les salons et conf rences Sont galement pr sent es les nouve
22. i toutefois nous acceptons de nous y engager vraiment Apphication segmentation et reconstruction de neurones Unit 182 Physiologie et physiopathologie c r bro vasculaires Jacques Seylaz UER Lariboisi re Saint Louis 10 rue de Verdun 75010 Paris T l 1 42 41 79 69 3 DEA de G nie biologique et m dical option Bio imagerie et imagerie m dicale Professeur Maurice Gaudaire Formation commune aux universit s de Paris Val de Marne et Paris Nord et l Ecole nationale sup rieure des arts et m tiers Universit de Paris Val de Marne UFR Sciences er technologie avenue du G n ral de Gaulle 94010 Cr teil Cedex T l 1 48 98 91 44 poste 2411 Formation par la Recherche n 16 septembre 1986 MODE DEMPLOI Les bourses de doctorat de la DRET La Direction des recherches tudes et tech niques DRET du Minist re de la D fense octroie chaque ann e quelques dizaines de bourses de recherches Les l ves de l Ecole Polytechnique et d au tres coles d armement comme l ENSTA ou l ENSAE 1 peuvent ainsi b n ficier d une vingtaine de ces bourses pour pr parer un doctorat La DRET permet galement des ing nieurs civils ou militaires ainsi qu des uni versitaires d aller faire des stages de longue dur e dans des laboratoires trangers gr ce des indemnit s de d placement vers es par le Minist re de la D fense Depuis peu il exis
23. ie mais tout aussi importante est la fonction d animation Il s agit du r le que le cadre est amen remplir aupr s de ses pairs de ses coll gues d autres disciplines et de ses sup rieurs Autant la fonction d encadrement fait appel des notions de d cision d organi sation d autorit et de contr le autant l ani mation n a pas de r gles bien pr cises Ce sont en fait la personnalit m me du cadre son sens des relations humaines notamment qui en font un bon animateur ou pas Partant de l on peut d crire le r le du cadre de recherche d veloppement en s attar dant un peu sur trois aspects de ses diff ren tes fonctions au sein d une entreprise Au plan scientifique le cadre a la responsa bilit de la transformation d une id e en un projet de recherche d veloppement pi e la r alisation effective de ce projet Qui dit r ali sation dit bien entendu auparavant estima tion des moyens n cessaires pour la mise en uvre et le d roulement du projet Ici le cadre doit savoir convaincre convaincre d ventuels sceptiques du bien fond de son projet et des options envisag es pour le r ali ser Convaincre encore des sup rieurs qui ont is choisir entre plusieurs projets voir n gocier est un atout pr cieux Un projet de recherche d veloppement c est aussi beaucoup d organisation Il faut oir r partir les t ches donner aux cher cheurs et aux techniciens
24. it g n ralement en plusieurs tapes impliquant la coop ration de plusieurs oncog nes activ s chaque association intervenant dans la canc risation de tissus d finis Les r sultats des recherches men es par Dominique St helin et son quipe permettent de mieux comprendre les m canismes mol culaires qui interviennent dans la g n se des cancers et constituent une approche promet teuse pour envisager de nouvelles th rapeuti ntes des tumeurs canc reuses La r volution de l intelligence eoon aloo a a L dition 1986 du rapport sur l tat de la technique intitul La r volution de l intelli gence est parue Par rapport l dition de 1985 dont les 50 000 exemplaires ont t puis s en l espace de quelques mois ce nou vel tat de la technique est enrichi de plu sieurs points de vue sur les r percussions des mutations technologiques mises en vidence dans l ouvrage On trouve ainsi des textes in quip d c d cet t Philippe Demaegdt pr sident du mouvement ETHIC Bernard Doublet pr sident de Essor PMI Thierry Gaudin directeur du Centre de Prospective et d Evaluation Ricardo Petrella responsable du programme europ en FAST Le rapport sur l tat de la technique La r volution de l intelligence est disponible en kiosque au prix de 50 francs ou par corres pondance 20 francs de port aupr s de Sciences et Techniques 2 rue B ranger 7
25. les moyens de tra vailler efficacement tablir un calendrier Sans compter le suivi du travail Il ne s pas seulement d analyser les performanct individuelles de chaque membre d une quipe mais aussi celles du groupe dans son ensemble En g n ral le rendement global d un groupe tant directement li au rende ment personnel de son responsable le cadre doit toujours avoir conscience qu il est l l ment moteur principal de son quipe C est lui en particulier de motiver ses collabora teurs sur un projet Un cadre a pour missi le meilleur possible de chacun rateurs pour que l quipe elle m me soit per formante Il est jug sur cette performance commune et en assume les succ s comme les checs Pour toutes ces fonctions l importance de la communication et des relations humaines est vidente Que ce soit l int rieur ou en dehors de l entreprise un cadre est toujours amen dialoguer expliquer motiver n go cier convaincre En tant honn te il faut tout de m me pr ciser que ce portrait du cadre mod le subit quelques accrocs dans la r alit En fait les aptitudes les inclinaisons et les ambitions per sonnelles d terminent pour chacun le ou les points forts entre la comp tence scientifique l encadrement et l animation Conna tre ses propres atouts et donc ses limites permet de ma triser davantage et de mieux piloter sa carri re Jean Claude Muller
26. lles formations universitaires et notam ment les DEA et les D Il existe enfin une messagerie qui est r ser v e aux divers services d information des lyc ens et des tudiants Inutile de pianoter sur le clavier pour tenter d acc der ce ser vice prot g par un mot de passe confiden tiel Pour tout renseignement compl mentaire s adresser au Minist re de l Education Nationale Direction des Enseignements Sup rieurs Bureau de l Information et de l Orientation DESUP 1 61 65 rue Dutot 75015 Paris T l 1 45 39 25 75 postes 3270 et 3747 Remise de l OSCARREP 86 Dominique St helin L Association r gionale des relations publi ques du Nord Pas de Calais a d cern l OSCARREP 86 au Professeur Dominique St helin qui dirige l Unit mixte INSERM CNRS d oncologie mol culaire Cette distinc tion r compense chaque ann e la personne o l organisme dont l action r percute l image du dynamisme du Nord Pas de Calais Dominique St helin en d couvrant le pre mier oncog ne ou g ne du cancer a d mon tr que les cellules normales des esp ces ani males contiennent toutes des g nes du can cer sous une forme normalement contr l e par la cellule Depuis dix ans au sein de l Ins titut Pasteur de Lille l quipe d oncologie mol culaire a mis en vidence cinq autres 6 oncog nes sur les quelque vingt d couverts de par le monde L apparition des cancers naturels se fa
27. lsion SEP Num lec Lhesa et l Uni versit de Paris Nord Cr e en septembre 1985 op rationnelle depuis f vrier 1986 Biocom emploie aujour d hui une quinzaine de personnes dont 6 per manents r tribu s par la soci t Les autres sont mis disposition par leur organisme ou bien sont ing nieurs ou chercheurs stagiaires En particulier Biocom accueille un th sard deux stagiaires de DEA deux l ves de l Ecole nationale sup rieure des arts et m tiers et un professeur mexicain Deux des ing nieurs b n ficient d une convention CIFRE La premi re ann e le chiffre d affaires devrait atteindre 1 5 million de francs En 1987 Biocom compte embaucher 5 ou 6 per sonnes ce qui porterait le nombre de salari s une douzaine environ Le travail ne manque pas en effet dans cette jeune entreprise Les syst mes d image rie cellulaire int ressent les quipes de recherche en biotechnologie anatomo patho logie bact riologie Ils facilitent l analyse de documents scientifiques comme les lectro phor ses ou les autoradiogrammes En outre Biocom est tr s en pointe dans le domaine de l instrumentation biotechnologique Elle tra vaille notamment la mise au point de mat riels complets et complexes pour la culture automatique de cellules dans des conditions de grande fiabilit et de grande s curit Lettre de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris 16
28. myst rieux INSERM mode d emploi a pour objet de rendre l Institut plus accessible tous ceux qui m decins administrateurs industriels tudiants et bien entendu professionnels de la recherche souhaitent s informer sur les possibilit s de recours aux services de l organisme D une fa on plus g n rale cet ouvrage devrait permettre tous ceux qui s int ressent la recherche m dicale et sanitaire de mieux comprendre concr tement comment fonc tionne l INSERM INSERM Mission de l information et de la communication 101 rue de Tolbiac 75654 Paris Cedex 13 T l 1 45 84 1441 poste 4004 ou 4005 Formation par la Recherche n 16 septembre 1986 DU COTE DES LABORATOIRES La recherche l Ecole des Mines de Saint Etienne L Ecole des Mines de Saint Etienne a un effectif de 65 chercheurs et de 80 jeunes en formation par la recherche En plus des tra vaux fondamentaux l Ecole m ne des recher ches plus appliqu es orient es vers les besoins de l industrie Les grands axes de la recherche sont la chi l informatique la m tallurgie et la g ologie Pour une cole d ing nieurs la recherche permet en maintenant un contact constant avec la science de procurer un environne ment favorable aux l ves ing nieurs qui re oivent ainsi des enseignements de qualit et toujours remis jour A l Ecole des Mines de Saint Etienne les activit s de recherche occupent 65 chercheurs
29. s emplois industriels 79 des candidates sortantes de ce secteur ont ainsi t recrut es en entreprises la majorit d entre elles ayant une formation universitaire Mais dans l ensemble on s aper oit que loin de r tablir l quilibre entre les femmes et les hommes d une part les ing nieurs et les universitaires d autre part l influence du sec teur de formation creuse lourdement des carts d j tr s importants Ainsi ing nieurs docteurs chimistes ma selon notre tude vont travailler en entre prise A l autre extr me le secteur industriel accueille seulement 20 des femmes universi taires docteurs en sciences de la vie Un d coupage plus fin de ce dernier et vaste sec teur qui isolerait la biologie ou la biochimie par exemple ne ferait qu alourdir ce bilan En amont de cette situation de l emploi tr s contrast e on trouve une r partition des flux de formation exactement invers e savoir que les femmes de formation universitaire se concentrent dans les sp cialit s qui leur sont les moins favorables au plan des d bouch s La moiti des candidates inscrites l Associa tion Bernard Gregory en juin 1986 appartien nent au secteur des sciences de la vie D autres secteurs de formation pourtant plus prometteurs d emplois l issue de la th se n accueillent que 20 des candidates Les candidats masculins en revanche se r partissent de fa on tr s quilibr e dan
30. s les diff rentes disciplines scientifiques comme le montre le tableau num ro 2 Tableau Au vu de ces quelques chiffres l insertion professionnelle des jeunes scientifiques du sexe f minin para t donc s rieusement hypo th qu e Face certains types de contraintes dont on pourrait penser qu elles seraient all g es par l volution de la soci t les femmes ont une marge de man uvre tr s limit e court terme pr minence de la situation pro fessionnelle masculine au sein du couple maternit pr jug s des entreprises En revanche m me s il ne d pend pas enti rement d elles un choix plus judicieux de fili res et de secteurs de formation leur viterait certainement bien des d boires et des d sillu sions au terme de leurs tudes doctorales Alain Valette La moiti des candidates inscrites l Association Bernard Gregory sont biologistes ou biochimistes re To Hommes Femmes Biologie Biochimie _226 ___86 140 Chimie 145 82 63 Mat riaux 85 n 6 18 M canique 54 46 E 8 Physique 90 10 20 Maths informatique 2 o v 5 ctronique 28 2 2 Sciences de la Terre 45 25 i 2 1 sont donc exclus les candidats qui poursuivent une formation post doctorale ceux qui ne renouvellent pas leur inscription l Association Bernard Gregory et les trangers retourn s dans leur pays d origine Formation par la Recherc
31. s termes qu il rel ve du CNRS de l Education Nationale ou de tout autre orga nisme public de recherche le laboratoire d ac cueil doit imp rativement avoir pass un con trat avec la DRET Les b n ficiaires de ces bourses sont moiti ing nieurs moiti universitaires En 1986 la r partition des boursiers en fonction des sujets de th se tait la suivante Calculateurs Informatique Physique g n rale Physique du solide Physique des mat riaux Lasers Hydrody Chimie lectrochimie Biologie sciences de la vie 7 1 amique a rodynamique 3 2 6 Fiche technique Les bourses de doctorat de la DRET sont r serv es des jeunes gens de nationalit fran aise titulaires d un DEA ou d un dipl me d in g nieur qui d sirent acqu rir une formation compl men taire par la recherche dans un domaine int ressant le Minist re de la D fense Les b n ficiaires de ces bourses sont ueillis dans l une des formations de recherche du CNRS ou associ es de l Education Nationale ou d autres orga nismes de recherche INSERM ou In tut Pasteur par exemple b n ficiant ntrat de recherche financ par la Les conditions d acc Peuvent faire acte de candidature les jeu nes gens de nationalit fran aise g s de moins de 27 ans au 1 octobre de l ann e consid r e titulaires d un DEA ou d un dipl
32. se comprendre Biocom doit beaucoup l Universit de Paris Nord qui lui pr te du mat riel et met disposition un de ses enseignants afin qu il pr side aux destin es de l entreprise L atti tude de l Universit a t remarquable tient souligner Jean Claude Bisconte Cela montre que dans ce pays beaucoup de choses ont chang On commence enfin savoir s ouvrir des formules tout fait originales m me si elles pr sentent des risques Une exp rience humaine fantastique De cette exp rience Jean Claude Bisconte compte bien d ailleurs en retirer lui m me un enrichissement appr ciable La direction d une soci t pose des probl mes d adaptation pour un universitaire I faut se former la ges tion au marketing il y a des attitudes des r flexes nouveaux acqu rir et des inqui tudes dominer 1 Unit 13 de l INSERM Maladies pulmonaires et car diaques d origine infectieuse H pital Claude Bernard Universit de Paris VI 75944 Paris Cedex 19 T l 1 42 03 36 44 Q Unit Neuroendocrinologie Claude Kordon Cenure Paul Broca 2 ter rue d Al sia 75014 Paris T l 1 45 89 89 07 poste 132 Unit 266 Pharmacochimie mol culaire Bemard Roques Universit de Paris V UER de Sciences pharmaceutiques et biologiques 4 avenue de l Observa toire 75270 Paris Cedex 06 T l 1 43 29 12 08 postes 186 187 et 188 Unit 161
33. te une nouvelle forme d aide la pr paration de th ses ouverte tant aux ing nieurs qu aux universitaires c est le syst me des bourses de doctorat de la DRE baptis es aussi bourses d fense Les r gles de fonctionnement de ces bour ses sont d finies par un protocole d accord sign entre le Minist re de la D fense le CNRS et le Minist re de l Education Natio nale Une commission de s lection compos e des repr sentants de ces trois organismes et de repr sentants de l INSERM et de l Institut Pasteur attribue 24 bourses par an financ es par la DRET et g r es par le CNRS Il est pr vu qu partir de 1987 la Direction des Constructions Navales DCN octroie aussi de telles bourses entre 12 et 15 Les bourses de doctorat de la DRET sont destin es assurer la formation de chercheurs de haut niveau dans les domaines scientifi ques qui int ressent la D fense Nationale Ceux ci sont on s en doute particuli rement nombreux et vari s De fait seules les tudes sur le milieu marin et les recherches en scien ces sociales et humaines apparaissent ici quel que peu d laiss es D un montant mensuel brut d environ 8 400 francs align sur le montant des bour ses de docteur ing nieur du CNRS les bourses d fense permettent la pr paration d un doctorat en deux ou trois ans condi tion que le th sard participe l ex cution d u contrat de recherche financ par la DRET En d autre
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