003 CHAIB BAGHDAD
Contents
1. nerg tique la question cruciale sur les changes des produits agricoles les alg riens insistent sur une r vision de ce volet et les questions politiques r gionales Ainsi si les europ ens insistent sur les probables retomb s positives et avantageuses pour ce pays soit en termes de valeur ajout e o de croissance conomique par le biais de la zone de libre change de l autre c t alg rien on pr f re le Wait and See et surtout le pr alable r glement des questions en suspens au moment o les risques s av rent lev es avec la mondialisation et les autres concurrents europ ens issus du P E C O A notre sens il semble compr hensif et clair que la politique europ enne de voisinage n a pas pour vocation de remplacer le partenariat euro m dit rran en mais insiste sur les rapprochements politiques et une parfaite compr hension et acceptation de l int gration conomique r gionale De ce point de vue l Alg rie pr f re les strat gies qui permettent d abord de combler les br ches h rit es du cadre de partenariat euro m dit rran en de cibler les appuis essentiels et conformes aux programmes engag s entreprises justice emploi services publics de base et enfin de mettre sur la table de discussion et n gociation les propositions manant des partenaires l exemple de la politique europ enne de voisinage On peut aussi comprendre que la politique de voisinage s appuie sur2. les deux parties a constitu une plateforme favorable dans le d clenchement des m canismes de la relance conomique pour l conomie alg rienne Ceci ne peut aussi nous loigner de l id e que m me avec l apport consid rable des europ ens dans le cadre de cet accord les bons r sultats macro conomiques n ont pas parvenus d clencher la sph re r elle et une croissance conomique qui soit ind pendante des hydrocarbures La volont politique existe au m me titre que des engagements et les initiatives mais les perspectives des autorit s alg riennes pour une adh sion l O M C o les march s mondiaux transitent par une utilisation extr mement efficace des aides et appuis que le partenaire europ en peut en fournir et d en faire un bon usage cela constituera une opportunit l heure des d bats sur les difficult s de la mondialisation L Union europ enne a affich clairement ses ambitions et ses objectifs concernant cet accord ce qui signifie que les enjeux doivent tre clairs pour une soutenabilit de la croissance de l conomie alg rienne 4 La Politique Europ enne de Voisinage De quoi s agit il Le partenariat euro m dit rran en issu du processus de Barcelone 1995 et ent rin par une s rie d accords comme celui avec l Alg rie en 2002 semble se diluer dans la mouvance de l conomie mondiale et une mergence des ph nom nes plus mena ants que pr sentant des
3. n de cette extraordinaire campagne m diatique autour du processus de Barcelone et remettre en cause les synergies tant voulues par les partenaires du sud du bassin m diterran en D autres auteurs et chercheurs Ould aoudia et Talahite entres autres 2003 pensent que les raisons du blocage de ce processus sont attribu es aux l ments suivants Une politique de privatisation qui souffre dans certains pays d ambiguit s et manque de coh rence et vision globale Une r forme fiscale mal adapt e au contexte r el et qui se veut plus lib rale que d autres Une inad quation entre le cadre l gislatif qui est mis en place et la nature des politiques mises en uvre Une r forme bancaire malgr les r p titives promesses d acc l rer les changements qui s imposent d pass e par les innovations bancaires internationales Revue des Sciences conomiques et de Gestion 31 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD Il faut noter que la place des pays tiers m diterran ens demeure toujours faible dans les changes europ ens 6 5 et ne progresse que tr s lentement de 1 8 en 1995 2 1 en 2003 D une mani re plus objective le bilan mitig de ce processus nous indique que ces param tres de blocage et d chec se situent des deux c t s par le fait que les m mes
4. Est M dit rran e sont pour l instant contraint une simple d marche r active et d adaptation individuelle Pour r sumer cette volution on peut reprendre quelques donn es depuis l an 2000 Revue des Sciences conomiques et de Gestion 34 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ess sesssosssssossssee Dr CHAIB BAGHDAD 2000 2001 2002 2003 2004 2005 PIB milliards 4 123 5 4 227 4 521 8 5 247 6 135 9 7 544 DA PIB H H 2 507 22 2 783 1 3 044 7 3 378 6 3 816 1 milliards 4 191 1 DA PIB par 1 800 1 772 1 810 2 130 2 631 3 125 habitant en Croissance du 2 2 2 7 4 7 6 9 5 2 5 1 PIB Croissance du 1 2 5 4 5 3 6 6 2 4 7 PIB H H Source Minist re des Finances Alger 2006 N B PIB HH PIB Hors Hydrocarbures La nature et les sp cificit s de l conomie alg rienne durant ces phases de l accord qui n oublions le pas n est rentr effectivement en vigueur qu en Septembre 2005 nous confirme que les performances macro conomiques r alis es jusqu ici rel vent plus d une bonne conjoncture externe que d une int gration r gionale Ainsi R LEVEAU Leveau 2002 affirme que le projet d int gration euro m dit rran en est encore essentiellement Nord Sud et ne parvient pas susciter un d cloisement Sud Sud n cessaire pour l attractivit de
5. Le libre change euro m dit rran en Un atout pour le d veloppement Revue Probl mes Economiques N 2688 2689 Novembre 2000 2 J OULD AOUDIA et F TALAHITE Le partenariat euro m dit rran en entre libre change et r formes structurelles revue Economie et Management Universit de Tlemcen Alg rie N 4 Mars 2005 3 M B TLEMCANTI Nouvelles dynamiques territoriales et int gration des pays du Maghreb l Union Europ enne revue Economie et Management Universit de Tlemcen N 4 Mars 2005 4 P PELLETIER Int gration conomique et accords de libre change revue Probl mes Economiques N 2688 2689 Novembre 2000 5 P HUGON Accords de libre change avec les pays du sud et de l est de la M diterran e au regard du nouveau r gionalisme revue Economie et Management Universit de Tlemcen N 4 Mars 2005 C COMMUNICATIONS 1 H BOULARES La nouvelle politique europ enne de voisinage vue du Maghreb communication l Institut des Relations Internationales Tunis Septembre 2004 2 R LEVEAU Le partenariat euro m dit rran en Papier pr sent pour un rapport du Commissariat g n ral du Plan 2000 3 Z BARKA et C BAGHDAD L Euro et le partenariat euro m dit rran en Quelles incidences pour l conomie alg rienne communication dans le cadre du colloque international intitul L espace conomique de la M diterran e occidentale Enjeux et pers
6. cours de la p riode 1996 2000 engag dans les trois axes jug s essentiels et fondamentaux savoir A Appui aux r formes conomiques B D veloppement du secteur priv C Equilibres socio conomiques et environnementaux Les r sultats obtenus au niveau de l conomie alg rienne ne doivent pas cacher h las le forte concentration exerc e sur les hydrocarbures et l absence d int gration d autres param tres pour se permettre une politique de longue haleine qui pourra ventuellement combattre la pauvret et le ch mage et on pense notamment la n cessit d am liorer les productivit s des facteurs de production Ainsi les progr s dans la stabilit macro conomique renforc e par une conjoncture favorable du march p trolier contrastent avec les faibles dynamiques dans les autres secteurs conomiques et ce qui contrarie fortement les chances d une croissance conomique soutenable si l on croit les avis europ ens commission europ enne 2006 Pour le partenaire europ en les d fis sont r sum s en trois domaines I Manque de perspectives s rieuses sur la question sociale IL Vaincre le cercle vicieux Faible dynamique conomique D pendance des hydrocarbures Augmentation du ch mage HI Mise en place d un climat favorable des affaires Cette situation est d ailleurs argument e par les propos de R BISTOLFI Bistolfi 1995 qui pense que face l Europe les pays du Sud
7. la zone En l absence d une mod lisation sur les impacts des appuis financiers accord s par les europ ens sur les r sultats obtenus il est difficile de savoir les retomb es r elles de cet accord mais il n en demeure que les partenaires ont eu leur mot dans cette dynamique et les performances de cette conomie Cela tant consid r nul ne peut emp cher de reconna tre le r le oh combien important de l Union europ enne dans cette euphorie gr ce ses contributions Appui aux r formes conomiques y Renforcement des institutions de l conomie de march y Insistance sur la mise en place des concepts tels le d veloppement durable D veloppement des infrastructures conomiques D veloppement des ressources humaines Consolidation de la bonne gouvernance D veloppement d une soci t pluraliste Consolidation de l Etat de droit Promotion de l investissement et l environnement des entreprises Modernisation des syst mes financiers Appui aux recherches sur l eau et l agriculture KKKKKKK SK Revue des Sciences conomiques et de Gestion 35 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sus ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD y Assistance sur la question du d veloppement humain travers la formation et la vulgarisation Tout cela nous renseigne que le projet tel que discut et labor par
8. opportunit s Ainsi la nouvelle politique europ enne de voisinage rentre dans le cadre de renforcement de coop ration largie non seulement aux Pays du Sud Est de la M diterran e P S E M mais aussi d autres partenaires europ ens de l ex PECO Lanc en grandes pompes en 2003 la P E V se voulait un lien d changes et de coop ration avec ces partenaires et fixait les objectifs suivants gt Cr er un nouvel lan de coop ration apr s la phase de l largissement gt Renforcer la pr sence de l Union dans les principaux domaines cibl s par la coop ration gt Meilleure contribution europ enne dans la r alisation des objectifs conomiques comme labor s et discut s pr alablement Revue des Sciences conomiques et de Gestion 36 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sus ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD gt Sensibiliser les diff rents partenaires engag s du sud comme du nord sur des th mes f d rateurs l instar de la stabilit la coop ration et int r t r ciproque gt Promouvoir les relations et interconnexions pour un ancrage une politique d int gration conomique r gionale gt Mettre en valeur les bienfaits de cette politique non seulement pour une seule r gion mais pour tous ceux qui d sirent se joindre et approuver cette id e Il faut savoir que le parte
9. par les europ ens on est logiquement en droit de se poser la question suivante Qu est ce qu il diff re cette P E V du classique partenariat euro m dit rran en labor depuis les accords de Barcelone o est ce juste une politique plus accessible d autres pays notamment les pays cit s pr c demment Les principaux l ments discut s dans le cadre du partenariat se retrouvent pratiquement identiques et similaires dans le contenu de la politique de voisinage savoir la cr ation des zones de libre change l adh sion aux organismes internationaux l O M C l int gration Revue des Sciences conomiques et de Gestion 37 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sus ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD conomique r gionale la mise en place d un environnement propice et conforme aux m canismes de l conomie lib rale bonne gouvernance ce qui soul ve a juste titre des questionnements et interrogations sur la P E V Dans un souci d claircissement les domaines concern s par cette nouvelle politique se regroupent autour de e L Energie s curit de l approvisionnement acc s aux march s nergie intelligente e Transport mise en place de cadres r glementaires plus adapt s efficacit des diff rents moyens de transport e Environnement La question du d veloppement du
10. r ts communs entre Etats adh rents ce processus D un c t des pays qui s efforcent mettre en place tout un arsenal et panoplie de r formes pour se conformer aux pr requis de partenariat et d un autre une union qui pousse plus d ouverture et lib ralisation pour se conformer aux exigences de la mondialisation voil en gros l valuation primaire au del des r sultats techniques r alis s qu on peut dresser sur ce processus pour pouvoir envisager d autres formes de coop ration Revue des Sciences conomiques et de Gestion 32 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD 3 Evolution de l Economie alg rienne depuis l accord d association Les efforts consentis par les d cideurs conomiques durant cette tape de partenariat se sont concentr s sur la remise en uvre des r formes n cessaires et exig es pour la relance conomique et pr cis ment travers cette d marche que l on peut analyser la travers e de cette conomie en relation avec les accords alg ro europ ens Il faut savoir que cette phase de lancement du partenariat europ en s est co ncid avec aussi la mise en place des m canismes de l ajustement structurel qui s est notamment distingu par un processus de lib ralisation qui a touch tous les param tres prix revenus et sal
11. son coop ration avec l Alg rie sous une nouvelle appellation de politique de voisinage trouve son explication notre sens dans le diagnostic effectu durant la p riode 2000 2006 concernant l conomie alg rienne et qui a montr 1 Un taux assez acceptable de l utilisation des fonds des MEDA 2 Un autre regard assez objectif et r aliste sur les besoins r els des entreprises pour la mise niveau 3 Une assez faible compl mentarit entre les diff rents appuis financiers engag s En tenant compte des sp cificit s et caract ristiques de ce type d conomie cette nouvelle politique europ enne de voisinage a trac certains objectifs concernant la p riode 2007 2013 et qu on peut r sumer comme suit a R forme politique et bonne gouvernance b R forme de l administration p nitentiaire c D veloppement des entreprises les mieux comp titives d Diversification des industries hors hydrocarbures e D veloppement du capital humain f Mise en place des programmes sociaux g Am lioration des circuits commerciaux h Mise en application d un sch ma moderne des transports Pour accompagner la r alisation de des objectifs toujours dans le cadre de la P E V l Union Europ enne a d gag quelques enveloppes financi res d un montant de 220 millions d Euros selon certains domaines comme suit I Pour l ann e 2007 il a t consacr 40 millions d Euros pour am liorer la comp titi
12. AGHDAD des P S E M ne sont trangers cela Hugon 2005 Partant de l hypoth se des avantages statistiques il est clair que les P S E M se sont montr s moins comp titifs et concurrentiels sur les march s que les europ ens et que les p les d attractivit tant attendues et esp r es du c t de ceux ci se sont r v l es en fin de compte incapables de mettre en place une politique d int gration Cela a conduit aussi l absence des interd pendances des syst mes productifs et une sp cialisation qui n a pas entra n une redynamisation des entreprises afin de cr er un lan et stimulant vers la comp titivit internationale Cette situation de blocage et d essoufflement de ce processus trouve aussi son explication dans d autres facteurs Une faible flexibilit dans l allocation des ressources Une faible int gration r gionale type Sud Sud Une mauvaise exploitation des aides au d veloppement Un climat des affaires peu favorable pour l attractivit des investisseurs La propagation de la fausse id e que l atteinte des objectifs d quilibre macro conomiques est un solide argument pour assurer une stabilit conomique RSS S Le retard accumul dans certains domaines essentiels pour promouvoir la coop ration m diterran enne l instar de la formation ducation technologie le savoir et les connaissances n a fait que ralentir cet enthousiasme de coop ration
13. AIB BAGHDAD Pour l conomie alg rienne m me s il est un peu t t d en arriver des conclusions h tives le bilan demeure quand m me mitig et loin des attentes et esp rances escompt es malgr tous les efforts d ploy s par ses d cideurs travers les interminables r formes et les d marches de restructuration de l conomie selon le sch ma lib ral Faut il pour ainsi conclure que la nouvelle politique de voisinage remodel e et sch matis e selon les visions europ ennes est per ue juste titre peut tre comme une autre menace pour ce pays dans un moment o les progr s en termes conomiques et d ouverture conomique sont plus faibles et moins performants La proposition europ enne semble irr futable et bien r fl chie et sans mesure avec le processus de Barcelone ce qui les r conforte dans leur choix mais qu en est il de la position alg rienne qui semble priori r sign accepter une nouvelle offre de partenariat et d association Les arguments des uns europ ens face aux questionnements et interrogations des autres alg riens entre autres devient une confrontation all chante et int ressante car les assurances et garanties se confrontent avec les r ticences ce qui conduit une valuation objective sur les r alisations positives o n gatives du partenariat euro m diterran en 2 Bilan sommaire du processus de Barcelone On retient de cette id e de partenariat que l
14. L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sense raies AT Dr CHAIB BAGHDAD L ACCORD D ASSOCIATION ALGERO EUROPEEN A L HEURE DE LA POLITIQUE EUROPEENNE DE VOISINAGE Dr CHAIB BAGHDAD UNIVERSITE DE TLEMCEN RESUME Cette recherche porte sur l accord de partenariat entre l Alg rie et l Union europ enne depuis 2002 et les n gociations qui ont commenc en 1995 Barcelone de renforcer les liens entre l Europe occidentale et les pays du sud et orientale de la M diterran e ce m canisme vise tablir des relations de coop ration sous la forme d accords de partenariat avec les pays qui le gail ia padll ASI pili ita hadi aa Ji 62002 Lis ii easa AN el Cu 1995 iiu call Qi Ali cils glia g ons ihal spi oe GED ji jai cine ca hi gidi ipi sin Aill gall JS caj gyi Ce idil d YI o a Ab A iel ONU ga AS cl Abuls Ala pla ay o ant ele JO All g AUS g souhaitent Inclure les aspects commerciaux de ces conventions politiques culturels et conomiques 1 INTRODUCTION La r flexion et la mise en place d une nouvelle politique signifie pour les parfaits connaisseurs que l on veut ajuster les quelques d s quilibres et d r glements signal s au cours de la mise en uvre des politiques ant rieures afin de mieux reconsid rer les objectifs trac s selon le nouveau contexte Il s agit donc de s adapter aux c
15. a dette ext rieure entre le montant du service de la dette et celui des exportations est pass de 20 en 2000 moins de 5 en 2006 e De m me pour l encours de la dette dans le PIB qui est pass de 45 en 2000 5 en 2006 e Le taux de ch mage selon les chiffres officiels a baiss de 29 en 1998 12 en 2006 Revue des Sciences conomiques et de Gestion 33 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sus ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD e Les r serves internationales profitant de la flamb e des prix de p trole enregistrent chaque ann e des augmentations sensibles pour atteindre le montant record fin 2007 plus de 100 milliards de e Le PIB par habitant PPA en est pass de 5000 en 2000 7200 en 2006 Il faut aussi savoir qu en concertation avec les bailleurs europ ens et trangers les d cideurs alg riens se sont montr s d termin s prendre en charge le contexte social travers des actions sociales qui se situent entre 5 5 et 7 7 entre 2000 et 2005 le programme d un million de logements et la part des transferts publiques qui est pass e de 16 2 en 1996 23 en 2004 Il faudra aussi mettre en relief l appui de l Union Europ enne dans ces r sultats par le biais de la coop ration financi re sous forme des programmes MEDA puisqu on a valu un montant de 194 millions Euros au
16. aires taux d int r t ce qui fait dire certains que cela se r percutera directement sur le processus des r formes conomiques engag es par ce pays depuis 1990 Barka et Cha b 2000 Prenant le cas des investissements directs trangers la part de l Alg rie hors hydocarbures ne s est gu re am lior e et ne d passe parfois m me pas la barre du milliard ce qui montre et rel ve que l attractivit europ enne ne s est fait pas encore sentir et d sirer pour diff rentes raisons administratives bancaires fonci res commerciales Hamel 2000 L volution conomique de l Alg rie repose sur principalement une politique d assainissement et de d r glementation ce qui a cr e une certaine fragilit sur le plan conomique et financier Certes la flamb e des prix de p trole a masqu certains d s quilibres sur le plan social et a jou grandement en faveur de certains redressements macro conomiques comme e Un exc dent budg taire qui est pass de 7 en 2003 14 en 2006 e Stabilit du taux d inflation autour de 3 4 entre 2002 et 2006 e Augmentation des avoirs ext rieurs nets de 3 200 milliards de DA en 2004 4 200 milliards de DA en 2005 e L exc dent courant est pass de 13 en 2004 21 21 en 2006 du PIB e L exc dent commercial entre les importations et exportations est pass en du PIB de 3 1 en 1998 26 1 en 2006 e Le ratio de service de l
17. asym tries du d but existent toujours et n ont pas pu tre r duites comme les diff rences de comp titivit de sp cialisation la concentration des entreprises la formation les revenus les esp rances de vie la prise en charge sociale Selon un rapport sur la question la part des investissements trangers des europ ens vers les P S E M s est av r e relativement insuffisante et qui n a pas cibl les secteurs productifs et cr ateurs des emplois et cela est du principalement d apr s les europ ens I La limitation du march local IL Absence d int gration r gionale et frontali re IMI Une conception de la restructuration des entreprises bas e beaucoup plus sur des injections financi res et des plans de sauvetage r p tition IV Incompatibilit entre les normes internationales d int gration et celles obtenues l chelle domestique A titre d exemple les flux europ ens d investissement trangers se sont distingu s par un cycle fluctuant et parfois instable passant de 80 millions d Euros en 1996 2312 millions d Euros en 2000 et 1252 millions en 2003 Le d bat sur le bilan de cette coop ration peut prendre facilement d interminables discussions mais il nous semble que la pi ce ma tresse de tout cela r side dans le d bat entre le multilat ralisme universel et plan taire et le multilat ralisme coop ratif et sur la n cessit d une compatibilit d int
18. ateurs ne semble pas emballer la partie alg rienne qui a publiquement manifest son rejet provisoire pour les raisons qu on pense videntes suivantes a Le fait que les s quelles n gatives et r siduelles du partenariat conform ment au processus de Barcelone n ont pas t lucid es b Pas de grandes diff rences entre les principes du partenariat et ceux de la politique de voisinage c Besoin de clarification de certains l ments dans le contenu de la P E V principalement le sens de l appropriation d Un autre regard sur le march alg rien non pas juste un march d coulement des marchandises et services mais un march qui profite des savoirs et connaissances Toujours est il que le dernier rapport de l U E insiste pour une rapide adh sion de l Alg rie ce processus car il existe une parfaite coh rence et conformit avec les fondamentales priorit s de ce pays conform ment au programme du gouvernement de 2004 Programme Compl mentaire de Soutien la Croissance Economique 2005 2009 et le Plan d Action de Mise en uvre de l accord d association avec l U E Un d bat fort int ressant s est install sur les avantages de cette politique et les pr requis de base pour s int grer et aussi pour inciter les partenaires ligibles cette adh sion et l une des contributions note que la P E V doit viter la cr ation de nouveaux clivages entre l Union largie et ses voisins
19. ble ligne conductrice un d veloppement conomique durable et soutenable Pour les prochaines ann es moyen terme les principaux d fis de ce pays sont Maintien d une stabilit politique et sociale Mise en place d un climat favorable des affaires R duction de la d pendance sur les hydrocarbures et les prix de ces derniers Mise en place d un environnement propice pour l attractivit des investissements Am lioration des services publics L assistance financi re europ enne MEDAI entre 1995 1999 et MEDA2 entre 2000 2006 ainsi que les pr ts de la Banque Europ enne d Investissement s est concentr e dans les branches suivantes Energie Transport Environnement et Infrastructures publiques comme on peut le constater travers ce tableau Unit de mesure Millions Euros 95 96 97 98 99 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Aides 41 60 50 51 40 sous 95 28 30 2 41 6 forme des MEDA Pr ts 0 143 225 227 30 0 10 de la 100 115 335 30 BEI Source Commission Europ enne Bruxelles 2006 Revue des Sciences conomiques et de Gestion 41 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD L appel de l Union europ enne une nouvelle reconfiguration et reconsid ration de
20. e la politique de voisinage affichent des ambitions optimistes et porteurs plus d avantages que de pertes et pr f rent parler d int gration conomique et coop ration largie qui ne favorisera ni un camp contre un autre mais simplement de cr er un large tissu d changes et entraides nonobstant les diff rences historiques linguistiques o conomiques Revue des Sciences conomiques et de Gestion 39 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sus ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD La mise en place de la politique de voisinage bute en r alit sur deux contraintes majeures I Le bilan mitig du processus de Barcelone 1995 rend difficile les tentatives des europ ens d impliquer tous les partenaires sud m dit rran ens IL Les positions des pays du P E C O concernant leur participation et implication cette politique tenant compte des avanc es sur les autres partenaires Il nous semble que la nouvelle politique de voisinage telle que d fendue et d finie par les pays de l Union puisse arriver une explication qui doit satisfaire tout le monde et qui consiste admettre que certaines divergences peuvent ventuellement merger mais une int gration macro conomique et financi re peut bien dissiper ces tensions en mettant en exergue que les exp riences d int grations ont abouti plut t des r sulta
21. es liens tiss s entre la communaut europ enne et les partenaires m diterran ens se situent plut t dans des perspectives r gionales en tenant compte les ventuelles asym tries existantes Ainsi le processus de Barcelone apr s son lancement en 1995 a montr visiblement quelques limites et cela de l avis m me de ses pr coniseurs pour les raisons suivantes 1 Le contexte g o politique 2 L mergence des accords de libre change initi s globalement travers des d marches individuelles 3 Absence de strat gie g o politique europ enne 4 Elargissement de l Union europ enne 5 Chevauchement des accords r gionaux 6 La multiplication des repositionnements l chelle internationale Exemple L Alg rie c toie d un c t le NEPAD et d un autre le bassin m diterran en 7 Absence des conditions permettant une relance conomique effective au niveau des pays de l Est m diterran ens On peut tablir avec conviction et arguments que le bilan de cette exp rience de coop ration et association est bien mitig pour ne pas dire un chec du moment que le volet conomique s est largement vid de sa substance de m me que la faible diversification et sous industrialisation Revue des Sciences conomiques et de Gestion 30 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss sssssssssssssrssee Dr CHAIB B
22. et leur offrir la possibilit de participer diverses activit s de l U E dans la cadre d une coop ration politique s curitaire conomique et culturelle renforc e On peut comprendre les r ticences de la partie alg rienne qui estime que malgr tous les efforts consentis depuis le lancement des r formes conomiques la mise en place du programme d ajustement structurel et l ob issance pratiquement aux diff rentes directives et orientations des institutions internationales sans oublier les cons quences f cheuses sur Revue des Sciences conomiques et de Gestion 43 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss sssssssssssssrssee Dr CHAIB BAGHDAD le plan social fermeture des entreprises d gradation du pouvoir d achat pauvret pr carit exclusion sociale tout cela ne fut pas r compens o valoris sa juste valeur et comme il le fallait Pour les autorit s alg riennes certaines questions restent toujours en suspens et qui sont primordiales si l on veut discuter d une quelconque adh sion o acceptation d une politique comme la question de l adh sion de l Alg rie l O M C les alg riens pensent que l Union Europ enne ne fait pas assez d efforts pour assister ce pays dans cette d marche la probl matique de l immigration clandestine la finalisation de l accord strat gique
23. hangements structurels qui se sont manifest s l chelle mondiale et qui se r v lent extr ment pointilleuses et s rieuses plus pr cis ment pour ceux qui tra nent dans leur croissance conomique La mont e en puissance des th mes forts comme le multilat ralisme le plurilat ralisme et le lib ralisme constitue un argument de force pour recentrer les objectifs dans un optique d int r t r ciproque et mutuel Dans ce contexte l accord d association sign entre l Alg rie et l Union Europ enne depuis 2002 et issu du processus de Barcelone 1995 sur le partenariat euro m diterran n figure en premi re place dans cette discussion et nouvelle reconfiguration de l conomie mondiale Pour les europ ens les pays sud m diterran ens P S E M se distinguent par une faible croissance conomique et une attractivit limit e des investissements trangers ce qui constitue une contrainte pour aboutir une cr ation de la zone de libre change seule alternative pour un partenariat fructueux pour les deux parties Pour les pays tiers m diterran ens les promesses europ ennes sont rest es limit es tant en mati re de d ploiement des investissements productifs que dans les r gles commerciales et tarifaires 29 Revue des Sciences conomiques et de Gestion N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss ssssssssssssssssee Dr CH
24. isation inter branche semble aussi mieux adapt et appropri pour b n ficier des apports technologiques et des appuis dans le domaine de Recherche D veloppement comme est le cas pour les pays du PECO qui se distinguent par des changes inter branche qui d passent les 80 entre 85 et 95 Tout cela confirme les m fiances justifi es des P S E M par rapport cette politique de voisinage vu que les pays engag s de l Europe de l Est Russie et autres apparaissent pour l ensemble des indicateurs relev s et approuv s nettement mieux plac s que les P S E M et parmi ceux ci les plus avanc s et d velopp s rejoignent peine le niveau des P E C O les moins avanc s et d velopp s Dupuch Mouhoud et Talahite 2005 Afin d viter toute d rive vers une pol mique un peu h tive notre sens VU que ce processus est encore un stade exp rimentale il est essentiel de recentrer le vrai d bat sur cette question de voisinage En se basant exclusivement sur les principes de la coordination on peut comprendre que les pays de l Union placent les instruments de politiques conomiques comme les alternatives privil gi es pour esp rer des gains substantiels de la P E V car la coordination revient ainsi mat rialiser de mani re positive des effets externes alors que la non coordination expose des situations plus al atoires de pertes comme de b n fices X greffe 1991 Les promoteurs et pr curseurs d
25. les exp riences pr c dentes de coop ration en essayant le d veloppement durable soutenable l instauration de la bonne gouvernance la s curit frontali re et transfrontali re d veloppement de nouveaux m canismes de financement et soutiens ce qui semble priori peut convaincre les d cideurs alg riens mais la dissipation des craintes de ceux ci devient une tape essentielle pour la P E V Il est encore trop t t de quantifier et mod liser les effets positifs o n gatifs de cette politique sur l conomie alg rienne mais une chose est s r c est Revue des Sciences conomiques et de Gestion 44 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD qu il existe une appr hension affich e et manifest e d une partie contrairement aux voisins marocains et tunisiens qui ne se sont pas fait attendre pour manifester leur d sir d int grer cette d marche et une autre qui essaye de convaincre tout le bien fond de celle ci et d taler les avantages qu on peut en tirer au fort moment de l embellie financi re pour le cas alg rien 6 CONCLUSION Il parait premi re vue que le d bat sur la politique europ enne de voisinage et le cas alg rien ne devrait susciter pour le moment une grande importance du moment que ce pays s est d clar e non int ress par cela au vu de
26. nariat euro m dit rran en reste et demeure la pierre angulaire de l interaction de l U E vis vis de ses voisins m ridionaux Commission Europ enne D cembre 2007 Cette nouvelle politique est adress e aux partenaires traditionnels de l Union dans le cadre du partenariat en plus des pays voisins issus de l ex bloc socialiste plus pr cis ment la Russie l Ukraine La Bi lorussie et la Moldavie avec une ventuelle proposition d inclure l Arm nie l Azerba djan et la G orgie Partant d un point de vue europ en la P E V est per ue comme une strat gie et d marche mieux arm e et structur e pour affronter les multiples d fis qu entravent la bonne marche des r formes pour les partenaires et qu elle permettra de d gager une valeur ajout e plus consistante et all chante degr lev d int gration plus d efficacit de la coop ration stimulation des investissements mise en place des plans d action plus appropri s acquisition d autres formes d appuis Ainsi et pour bien concr tiser cette politique il a t d cid la mise sur pied d une Facilit d Investissement dans le cadre de la politique de voisinage pour un premier montant de 250 millions d euros pour 2006 2010 et un autre de 450 millions d euros pour la p riode 2011 2013 Au del de ce sentiment d euphorie et d optimisme comme c est d j le cas lors d un lancement de coop ration
27. pectives Universit de Bejaia Alg rie Juin 2000 4 DOCUMENTS 1 Documents d orientation politique europ enne de voisinage Mai 2004 2 La politique europ enne de voisinage mode d emploi Document de travail Civil Forum Octobre 2006 3 Une politique europ enne de voisinage vigoureuse Commission europ enne d cembre 2007 i Rapport FEMISE F vrier 2005 Analyse cit e dans perspectives conomiques en Afrique BAID OCDE 2007 Rapport mis lors de la visite de Benita Ferrero Waldner en Alg rie au mois de Mars 2008 Y H Boular s la nouvelle politique europ enne de voisinage vue du Maghreb Communication l LR I Tunis Septembre 2004 Revue des Sciences conomiques et de Gestion 46 N 09 2009
28. rable rationalit dans l pineuse gestion de l eau une bonne gouvernance environnementale e Technologie mise en place des soci t s de l information promotion de nouvelles technologies les T I C e Recherche la mise en place des soci t s de la connaissance le renforcement des capacit s institutionnelles des sciences Pour bien r sumer le contenu de cette politique il nous semble que le souci majeur des europ ens r side dans la mise en place d une politique de protection et paravent que ce soit du Nord les zones transfrontali res et les risques encourus o au Sud instabilit politique avec risque imminent d explosions sociales On ne peut nier les retomb es positives et salutaires de ce voisinage concernant les conomies europ ennes de l union comme Acc s aux march s disponibilit de l nergie approvisionnement en mati res premi res d localisation resserrement des liens politiques diffusion d une bonne image de l U E mais cela implique aussi des doutes s rieux sur les desseins des europ ens derri re cette d marche notamment depuis la consommation d chec du processus de Barcelone comme reconnu par tous L objectif de l int gration conomique r gionale plus profonde comme imagin e et pr conis e par les europ ens cr e in vitablement un souci majeur pour les P S E M dans le sens o la proposition d largir le partenariat des pays europ en
29. s il est surtout de l avenir et perspectives du d veloppement durable et soutenable qu il faut prendre en consid ration Forte de ses r serves internationales plus de 100 milliards fin Janvier 2008 et ses prouesses macro conomiques l Alg rie peut se targuer de demander plus de temps pour examiner profond ment cette offre tout en interpellant et sensibilisant les partenaires europ ens sur les dossiers d licats tels que l nergie o l assistance l adh sion l O M C Le dialogue et les concertations sont mieux recommand s pour mettre les deux parties dans une trajectoire satisfaisante et s av rent les outils souhait s pour l aboutissement aux objectifs trac s et c est dans ce sens que l Union et l Alg rie doivent travailler le plus Revue des Sciences conomiques et de Gestion 45 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sus ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD BIBLIOGRAPHIE A OUVRAGES 1 F OUALALOU Apr s Barcelone le Maghreb est n cessaire Editions Toukbal L Harmattan 1998 2 IBENSIDOUN et A CHEVALIER Europe M dit rran e Le pari de P ouverture Collection CEP 2 Economica Paris 1996 3 R BISTOLFI Europe M dit rran e Pour un projet r gional Publisud Paris 1995 4 X GREFFE Economie politique Economica Paris 1991 B ARTICLES 1 HREGNAULT
30. s raisons et arguments qu on a voqu pr c demment Il n emp che et c est l objet de notre intervention que les questions relatives sur ce th me m ritent une attention particuli re tenant compte des revirements de dernier moment que nous ont habitu les d cideurs alg riens rappelez vous la mise en place tardive du P A S par rapport aux voisins marocains et tunisiens ainsi que la signature aussi tardive de l accord d association avec l Union La lecture du contenu et fondement de la P E V nous a relev que les initiateurs des accords de partenariat et d association reconnaissent eux m mes les tares et carences du processus de Barcelone et cherchent des approches plus coh rentes et concr tes tous les niveaux politiques conomiques sociales culturelles environnementales Les principes de mise en uvre de cette politique savoir la diff renciation la conditionnalit et la contractualisation prouvent que l Union uvre pour une compr hension collective et sa juste valeur du concept de voisinage m me tendu d autres pays qui ne faisaient pas partie du projet m diterran en au del des clivages qui peuvent occurer Les raisons invoqu es des d cideurs alg riens pour reporter l adh sion cette d marche nous semblent loin de tout biaisement justes et r fl chies comme d ailleurs est le cas pour les autres adh rents et ce que l Union comprend parfaitement mai
31. s va entra ner un favoritisme et part pris un biaisement de l Union vers les pays du P E C O ce qui semble priori l gitime et compr hensif du moment que ces derniers font historiquement parlant partie du continent europ en avant le d ferlement communiste et la s paration de cette r gion entre r gimes lib raux et centralis s Revue des Sciences conomiques et de Gestion 38 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage sus sssssssssssssrssee Dr CHAIB BAGHDAD On signale de passage que les pays du P E C O repr sentent pr s de 5 des changes europ ens contre 0 25 pour l Alg rie o 0 29 pour le Maroc et que le degr de sp cialisation est plus lev pour les premiers que les autres partenaires m diterran ens Le flux total des investissements directs trangers se manifeste par une nette pr f rence des pays de l Union vers l Europe de l Est et donc les pays concern s par la P E V puisqu ils totalisent pr s de 20 milliards de entre 1998 et 2000 contre 3 milliards de pour les PSEM Dans ce sens on peut lire que la proximit des pays de l Est avec le centre de l U E favorise les pays de la premi re vague et les perspectives d acc s au march en font des localisations particuli rement attractives pour les investissements trangers Dupuch et Milan 2003 Le choix de la sp cial
32. t largement distanc dans d autres domaines comme l conomie du savoir et les connaissances l innovation Revue des Sciences conomiques et de Gestion 40 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD Recherche D veloppement conomie num rique et demeure tributaire aux coop rations trang res profondes Le Processus de Barcelone a certes montr ses limites et ses difficult s de provoquer l lan attendu de relance conomique principalement pour les partenaires m diterran ens et a relev un recul de la p n tration du Maghreb dans le march europ en Benlahcen 2005 Cette P E V se veut comme compl ment et soutien la politique de relance conomique telle que d finie et affich e par les d cideurs alg riens le plan de consolidation de croissance et d veloppement 2005 2009 pour un montant de pr s de 50 milliards r parti comme suit 25 consacr pour l habitat 23 pour les infrastructures 21 pour les services publics 16 pour le d veloppement du capital humain et enfin 15 pour les activit s conomiques L Union Europ enne reconna t que beaucoup d efforts ont t consentis par les alg riens que ce soit dans le domaine fiscal l gislatif r glementaire environnemental mais cela demeure leurs yeux insuffisant et limit pour pouvoir entamer une v rita
33. ts probants Cela r sume notre sens le bien fond de cette politique sans pour autant lui cerner une quelconque distinction du moins pour le court terme 5 Retomb es et perspectives de la P E V sur l conomie alg rienne Les r centes performances macro conomiques baisse du taux d inflation r duction du d ficit budg taire importantes r serves internationales baisse du taux de ch mage de celui du ratio de la dette ext rieure plaident pour une confirmation de resserrement des liens de coop ration et d change avec le reste du monde au moment o le spectre de la mondialisation ne cesse de planer et exige une reconstruction des espaces conomiques fiables et capables d affronter les chocs externes D autant plus que la question sociale est loin d tre r solue ainsi que la probl matique de la d pendance sur le secteur des hydrocarbures comme soulev par l conomiste A MEBTOUL Mebtoul 2008 Une r cente analyse de la Banque Mondiale a class L Alg rie entre la 9 et 10 rang sur un ensemble de 14 pays appartenant au M E N A P E C O et exportateurs de p trole Il faut juste rappeler que cette tude s est bas e sur six crit res et indicateurs La responsabilit la qualit de la r gularit le r le de la loi la stabilit politique la gouvernance et enfin la corruption Ceci prouve si l on est besoin que l conomie alg rienne souffre d un handicap institutionnel et es
34. vit des entreprises et 17 millions d Euros pour la modernisation de la justice II Pour l ann e 2008 il est question de 25 millions d Euros pour la diversification de l conomie et 30 millions d Euros pour la question de la sant II Pour l ann e 2009 l Union Europ enne a pens consacrer un montant de 24 millions d Euros pour reformer le march de l emploi et 30 millions d Euros pour le secteur de l enseignement sup rieur IV Pour l ann e 2010 il est pr vu un montant de 24 millions d Euros pour la modernisation de l administration et 30 millions d Euros pour l pineux probl me de la gestion de l eau Revue des Sciences conomiques et de Gestion 42 N 09 2009 L accord d association Alg ro Europ en l heure de la Politique Europ enne de Voisinage ss ssssssssssssssssee Dr CHAIB BAGHDAD A la lecture du fondement et contenu de cette d marche europ enne concernant le cas alg rien on peut r sumer la situation selon les l ments suivants e La n cessit de mettre en uvre le concept de l int gration e Comprendre que la P E V est une initiative de partenariat et coop ration e Mettre l esprit que cette politique est une d marche concr te et constructive e Une meilleure exploitation des ressources financi res disponibles Pour le moment cet appel de faire partie de cette politique de voisinage telle que d finie et labor e par les initi
Download Pdf Manuals
Related Search