Les enjeux du collège
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1. Comme je vais essayer de le montrer on ne peut pas fonctionner en permanence en P dagogie Diff renci e l id e c est d int grer des traces de p dagogie diff renci e dans les activit s de classe lorsque c est possible Leviers possibles le cadre spatial les situations d apprentissage les contenus proposes les modes de pens e et les strategies d appropriation les differents supports et outils d apprentissage les modes de differenciation et leur alternance organisation temporelle les attitudes pedagogiques de l enseignant 1 L organisation de l espace Organisation en p dagogie diff renci e groupes de 4 tablis selon un objectif ou un besoin L intervention du professeur est centr e sur quelques l ves en aide individualis e Situations d apprentissage a situatio nposi ollec cest la pratique la plus courante et pourtant c est celle qui r pond le moins a l h t rog n it des l ves a Sit dividualis e l l ve travaille de agon autonome II est guid vers l objectif a atteindre grace par exemple a une fiche de travail personnel a Situatic rai en travaillant en groupes les l ves confrontent leurs representations et construisent leurs savoirs C est une situation tr s directive dans la mesure ou l enseignant a la responsabilit du choix et de la r partition des documents ainsi que la t che e r gulation des groupes2. Bref historique 1832 1875 1833 loi Guizot creation d une structure interm diaire entre le primaire et le lyc e destin e aux classes moyennes EPS enseignement Primaire Sup rieur mais dont le but n tait surtout pas d amener les l ves vers un plus haut niveau de formation gt organisation en ordres primaire pour le peuple EPS pour les classes moyennes lyc e pour les privil gi s Rappel scolarit obligatoire Jules FERRY 1882 Bref historique 1875 2013 La notion d cole unique appara t au lendemain de la 1 guerre mondiale coh sion sociale 50 ans pour en observer les 1ers signes 1956 suppression de l examen d entr e en 6 m 1963 cr ation d 1 tablissement unique college mais fili res conserv es EPS gt cours compl mentaire devient CEG en parall le cr ation des CES avec 3 voies classique moderne transition certifies PEGC instituteurs specialises 1975 Loi Haby creation du coll ge unique La definition et l acquisition au college d une m me culture pour tous les Francais qui iront tous d sormais dans une m me cole et un college identique sont un l ment essentiel d unit de la soci t francaise V Giscard d Estaing Remarque Ce coll ge unique n a pas pour autant supprim r ellement toutes les fili res d orientation pr coce Milieu des ann es 80 suppression de l orientation en s me vers CAP
3. se centrer sur une seule chose la fois et clarifier compl tement un point avant de passer au suivant Travail dominante intensive ACCENTUATION Tendance rechercher les diff ren ces les oppositions les contradic tions quitte en accentuer le ca ract re Insistance sur l cart avec le d j connu Plaisir la nouveaut PRODUCTION Tendance s approprier le savoir par une attitude engag s Apprentissage par l action Comportement d mission Primat des sorties output BALAYAGE Tendance consid rer plusieurs choses simultan ment en n exami nant chacune que partiellement quitte y revenir ult rieurement Travail dominante extensive GALISATION Tendance rechercher des r gula rit s des l ments connus des habitudes de pens e quitte ne pas apercevoir les d tails originaux Tendance ramener le nouveau au connu notamment par l analogie Plaisir la pr visibilit CONSOMMATION Tendance s approprier le savoir par une attitude neutre r serv e Apprentissage par l observation Comportement de r ception Primat des entr es input l organisation temporelle d roulement de la s quence alternance des diff rents temps regulation en cours d activit degr de guidage rythme d apprentissage organisation tenant compte des plus rapides et des moins rapides L apparition des tablettes peut tre une piste int
4. 20 des eleves 1991 fin des voies de relegation style CPPN Et il reste toujours des voies d orientation oU affich es 3 mes techno DP 6Hoo SEGPA DIMA me aide et soutien 1983 Bilan de la reforme Haby Le coll ge unique qui est un objectif explicite depuis 1936 est encore a faire car la France n a pas r ussi a faire la synthese de ce que furent les cours compl mentaires et le primaire sup rieur d une part et le 1 cycle des lyc es de l autre Alain Savary Ministre de l Education Nationale NB Le probl me qui se pose alors est celui de l mergence des eleves en difficult 3 en raison de l incapacit g rer Ihet rogeneite du clg Unique L id e de culture commune reprise sous l appellation de socle commun apparait au moment de la reforme HABY mais mettra 30 ans a s imposer 2005 Loi Fillon 2010 rapport du HCE Il est temps que notre pays prenne conscience qu il a besoin d lever significativement le niveau moyen des performances de ses l ves s il veut largir la base de la s lection de son lite et r pondre aux d fis mondiaux Cet objectif constitue pour la scolarit obligatoire du XXI me siecle une ambition equivalente a celle que Jules Ferry nourrissait pour l cole primaire du XX me siecle lorsqu il rendit l instruction gratuite et obligatoire Constats du HCE Un coll ge aux performances mediocres Performanc
5. le de l enseignant de l organisation de la classe une telle pratique demande du temps de l organisation d avoir d pass les premi res difficult s de l enseignant d butant concernant la planification des s quences la gestion du groupe classe Cela demande aussi de maitriser les contenus enseign s et des connaissances en didactiques des disciplines Fran oise Campanale 2005 P dagogie diff renci e diff renciation p dagogique luxe ou n cessit 2 Bibliographie Philippe Meirieu EsF L ecole mode d emploi Des m thodes actives a la p dagogie diff renci e 1985 Philippe Perrenoud Esr L organisation du travail cl de toute p dagogie diff renci e 2012 La p dagogie l cole de la diff rence 2005 3 edition Sabine Kahn De Boek P dagogie diff renci e 2010 Halina Przesmycki Hachette ducation La p dagogie diff renci e 2004
6. les modes de pensee et les strategies d appropria tion Astolfi J P 1992 L ecole pour apprendre ANTOINE DE LA GARANDERIE 2 HERMAN WITKIN ET MICHEL HUTEAU J R ME KAGAN AUDITIFS Tendance restituer le savoir en reconstituant sa dynamique en s en racontant le d roulement M morisation utilisant la chronolo gie les encha nements entre les l ments D PENDANTS DU CHAMP Tendance faire confiance aux in formations d origine externe envi ronnementale Importance du contexte social et affectif de l apprentissage Tendance restituer les donn es telles qu elles ont t propos es Besoins de buts externes R FLEXIVIT Tendance diff rer la r ponse pour s assurer au mieux d une solution exacte Ind cision pr f r e au risque d er reur 3 VISUELS Tendance restituer le savoir en reconstruisant des images en s en figurant les l ments M morisation utilisant les relations spatiales entre des l ments vi suels IND PENDANTS DU CHAMP Tendance faire confiance aux re p res personnels d origine interne Apprentissage impersonnel peu li au contexte social et affectif Tendance restructurer personnel lement les donn es Auto d finition des buts IMPULSIVIT Tendance r pondre rapidement quitte commettre des erreurs intol rance l incertitude J R ME BRUNER DAVID AUSUBEL JEAN LOUIS GOUZIEN CENTRATION Tendance
7. ressante suivre Travail pour tous t ches suppl mentaires Taches en moins Vari t des supports Vari t des approches p dagogiques Vari t des activit s langagi res travaill es Vari t des activit s propos es Differenciation simultanee Faire travailler en meme temps des l ves sur des activit s diverses en fonction de leurs besoins gt Impossible si l on n a pas diagnostiqu les besoins au prealable Exemple l issue d une evaluation correction en groupes en fonction des besoins gt cr ation de groupes de besoins les attitudes pedagogiques de l enseignant S appuyer sur les erreurs des eleves pour progresser exclut toute stigmatisation Discuter avec eux pour qu ils comprennent le sens des aides apport es Les crit res de la constitution de certains groupes Leur faire reformuler ce qu ils ont compris les amener a reflechir a leur fa on d apprendre pour qu ils en prennent conscience m tacognition Exemple de seance en P dagogie diff renci e Objectif professeur Mettre chacun au travail en fonction de ses possibilit s lors des activit s de reperage Permettre chacun de prendre la parole grace aux rep rages effectu es Amener tous les l ves de la classe tre capables de reformuler une histoire compl te gr ce a la collaboration de chacun Repose sur un diagnostic pr alable Etre capable a
8. au d passement de la contradiction suivante prendre en charge la diversit sans perdre la coh rence n cessaire tenir compte des diff rences pour ne pas les transformer en in galit s 22 Cest une qui reconna t l l ve comme une personne ayant de la situation de formation Cest une qui propose faussement d mocratique selon lequel tous doivent travailler La pratique de la diff renciation p dagogique consiste a Diff rencier la p dagogie c est donc mettre en place dans une classe pe des eleves pour faciliter l atteinte des objectifs d enseignement La diff renciation se situe r solument dans la perspective d une d un Elle porte sur pas sur les objectifs de formation Ce n est ni une m thode ni un dispositif particulier mais pr occupation La diff renciation ne peut ni ne doit aboutir a un enseignement entierement individualise Elle passe par scolaire n y a pas de diff renciation sans observation formative criteriee Allonger le temps des etudes n est pas la solution il ne s agit pas d apprendre a son rythme mais a un rythme relativement standard La p dagogie diff renci e s appuie donc sur des principes de sur des principes Pour mettre en uvre une p dagogie diff renci e il faudra agir a partir des leviers suivants Quelques variables permettant la mise en place de s quences d apprentissage differenciees
9. dyslexique 17 T f ex E Tr x N w INT a Ae ah PEN NA MES Til A T h Sf VE ATEN oF pr DN 4 AU LA Y Py lt xa S A Y 4 Sl NY 7 gt s a sai PT in a e i cad PASSE ere Eres TA A _ 5 ANNO cms A vd j A P AAA At BATAN ASY V ASY V L i B r 4 k 2 ir rh i A YA PAR Paul quand DRAVA Ral eme J ai fait sa EEE A 4 n a ot aie gt en a connaissance novembre EE Ee 2010 HER y 7 sr de L A py n dra AE Ns o ay J W ATA JF si Ei IA A gt TA NX GF q DN r TA am lt iY qe dE a Cj LAW NS MA iy CAP rd 3 AK 5 A ms EA y Res E Y 3 LA s VY Yo a V i 7 4 lt tof f p r Y L e A LA an ALS gt t ri A j a Fai a NF y E 4 ps rA Z x ALG i Mes P Let y gt g ie 7 A ol Y UE M X 4 WAL pa y r lt f la Las AS e y 3 A va a 3 f E FTV A E 2 2 AR Tec P2 PB mL ANE at jan 7 Yy pra ALA de y 7 NYS SAP La E L YN cali all co y PA ae use N50 cent HA Ont Nu A omy A ve 4 ps e ne P 4 P Que Mate NEAU AES ND PAN At lt Li ES L i AE ka i a LAY vi lt de N dar Jn Compte rendu Element d appreciation les notes de Paul Comment aider un eleve dyslexique mes adaptati
10. la fin de l entra nement CE EOI EOC de raconter la l gende de los amantes de Teruel du debut a la fin en respectant Une utilisation correcte des temps du passe Sp cificit s Diagnostic pr alable Activit individuelle d anticipation Supports diff rents 1 2 Activit s rep rages differents 1 2 3 4 5 Aides diff rentes R capitulatif fiche de mise en commun Exploitation de ce travail avec un exercice individuel CE EE Sur l evaluation Evaluation differenciee evaluation par contrat Partons de la definition de Sabine Laurent Il ne s agit donc pas de diff rencier les objectifs mais de permettre a tous les l ves d atteindre les m mes objectifs par des voies diff rentes On ne peut donc pas proposer des valuations diff rentes facile moyenne difficile sauf si l on passe par le contrat afin de ne pas leurrer les l ves Le but c est de leur faire comprendre qu ils ont des comp tences et que ces competences peuvent evoluer Exemple d valuation par contrat Sur 10 points Sur 14 points Sur 20 points Eres espectador de la escena Goya denuncia en su Capricho presentada por Goya en su Describe el Capricho n 14 de n 14 las bodas por inter s Capricho n 14 Utilizando las Goya utilizando el vocabulario Justifica esta afirmaci n estructuras y el vocabulario estudiado en clase vali ndote de lo que hemos vistos en clase comenta con ap
11. Afin de pouvoir donner des conseils eclair s aux el ves a leur parents et au moment des d cisions Pr parer a l examen Fin de 3 e DNB dipl me national du brevet des coll ges Partie Contr le continu Partie Controle continu Partie examen Note chiffr e Evaluation par comp tences Histoire des Arts Moyenne sur l ann e des Les valuations doivent Pr paration et valuation en notes obtenues dans les 5 fonctionner sur un double interdisciplinarit ACL syst me D finir les comp tences gt oral devant jury de 2 gt Coefficient 1 valu es personnes gt niveau A2 Jean Paul Delahaye Le college unique pour quoi faire Les l ves en difficult au coeur de la question Retz 2007 Antoine Prost Du changement dans l cole Seuil 2013 Marie Duru Bellat Alain Mingat La constitution de classes de niveau dans les coll ges les effets pervers d une pratique a vis e egalisatrice In Revue fran aise de sociologie 1997 38 4 Nathalie Mons Les Nouvelles Politiques ducatives PUF 2007 http www lemonde fr idees article 2010 11 15 de la reforme haby a la loi fillon une histoire longue 1440207 3232 html 1 Ce que disent les chercheurs Au total a l chelle de l cole la p dagogie differenci e est un objet tres r cent Nee de la n cessit de scolariser un nouveau public renforc e par des courants p dagogiques progressistes mise sous le projecteur des texte
12. Intellect et l Emotion http eduscol education fr cid precoces html Generalites les EIP ont des points communs mais Un essentiel ils ont tous un potentiel intellectuel hors norme C est ce potentiel intellectuel qui les rend diff rent dans leur envie leur d couverte leur interaction sociale Et non pas le fait qu un enfant sache lire avant son entr e en CP Le retard de diagnostic est fr quent chez les EIP Les consequences sont alors desastreuses chec scolaire perte de confiance en soi perte de l estime de soi degout de l cole sans que personne ne comprenne r ellement pourquoi cet enfant doue se retrouve dans une telle situation S il etait surdoue il serait premier de la classe Avoir un enfant surdoue c est un effet de mode a Les parents veulent tous avoir un enfant surdou a Les tablettes L ENT gt ce qui est important c est de nourrir leur curiosit Conclusions Bien souvent pour aider nos el ves en difficult nous inventons des dispositifs OU des strategies qui a l usage se revelent b n fiques pour tous les l ves Remarque 2 le poids du vecu des routines on a toujours fait comme a le manque de formation et d information la difficult croissante du metier qui n incite pas a alourdir davantage son travail de preparation des r sistances psychologiques voire id ologiques cela bouleverse les representations du r
13. amille Que la dyslexie soit d origine g n tique des travaux recents en imagerie m dicale montre qu il n y aurait pas activation de certaines zones c r brales lors de la lecture chez les dyslexiques N anmoins il a ete galement constat que chez les personnes dyslexiques adultes qui ont pu reeduquer leurs troubles ces aires ne s activent toujours pas mais qu en revanche d autres aires cerebrales s activent pour compenser Cela constituerait des arguments concernant le r le de la p dagogie et de sa diff renciation en fonction des strat gies cognitives des personnes concern es On peut galement interpr ter ces resultats comme des elements contre un fatalisme biologique Le fait qu il y ait une origine biologique ne signifie pas que cela soit une fatalit II est possible d agir par une action p dagogique appropri e gr ce a la plasticit du cerveau Police de caracteres utile aide a la lecture Certaines polices de caract res facilitent la lecture aux dyslexiques G n ralement elles leur permettent de mieux faire la diff rence entre les lettres comme b d p q et u n qui sont les plus confondues Mise part les recommandations classiques comme Pr f rer les documents tap s aux manuscrits viter aussi de m langer dans un m me document criture manuscrite et typographi e Utiliser une taille de police plus grosse 14 voir 16 Pour les lecteurs d butants il est m me possible d utiliser une
14. ces l cole a irrigue les politiques scolaires sur plusieurs d cennies en Finlande en Suede ou encore au Japon et en Cor e jusqu au d but des ann es 2000 et s est accompagn de r sultats tangibles Caracteristiques communes d organisation scolaire dans ces pays Refus des classes de niveau qui entrainent le plus souvent une forme de s gregation scolaire Une certaine forme d autonomie peut tre donn e aux etablissements scolaires Pour qu elle ne se retourne pas contre l objectif de r ussite de tous cette libert dolt s exercer dans un cadre national prescriptif Mise en lien des enseignements avec l orientation professionnelle le syst me de notation n est pas la pour sanctionner et tablir un classement qui n a pas lieu d tre d s le d but de la scolarit mais pour contribuer a orienter la formation Les pratiques de notes sous forme numerique d s le primaire comme en France ne sont pas le lot de tous les pays de l OCDE 2013 OU en sommes nous Refonte des programmes pour y int grer de fa on forte le Socle Commun De plus en plus de travail par comp tences R forme de la formation des enseignants ESPE De plus en plus d experimentations autour de la classe sans notes Le socle commun au coeur de la reforme Simplification pour l ann e 2012 2013 NOR MENE1235160N note de service n 2012 154 du 24 9 2012 MEN DGESCO A1 La future loi d orientation comportera une redefinition
15. du socle commun de connaissances et de comp tences et de son evaluation conform ment aux engagements du ministre de l ducation nationale et aux premieres conclusions de la concertation sur la refondation de l cole Cette renovation permettra de mieux articuler le socle commun avec les programmes et favorisera une meilleure appropriation par les enseignants les familles et les l ves Les 3 Cycles du College Les classes du coll ge pr parent l orientation scolaire et professionnel qui se fera en Troisi me Le cycle d adaptation la 6 me Le cycle central la 5eme et la 4 me Le cycle d orientation la 3eme Enseigner programmes Evaluer Participer a l orientation des leves Pr parer a l examen DNB Rappel 1 a Evaluation formative Evaluation sommative Rappel 2 valuation des 5 ACL obligatoire CE CO EOC EOI EE Participer a l orientation des eleves Professeur Evaluer pour donner des indications aux instances d cisionnaires Diagnostiquer Informer bulletins Informer r unions parents professeurs Informer rendez vous individuels avec les parents Participer aux instances d cisionnaires conseils de classe Professeur Principal M mes missions que dans la colonne de gauche Collaborer avec le COP S informer et conna tre les diff rentes voies propos es particuli rement nombreuses en 3 ainsi que les tablissements de la region les flux etc
16. emarque Ces enfants dys sont souvent consideres comme paresseux et refusant tout effort Ce n est bien souvent pas la r alit leurs difficult s ayant ete detectees depuis leur plus jeune age ils sont tres suivis accumulent s ances d orthophonie et heures de suivi des devoirs de rem diations de toutes sortes Ils font beaucoup d efforts pour compenser La reflexion doit donc porter sur les outils a leur donner sans tomber sans tomber dans un sch ma compatissant qui ne lui permettra pas d avancer Trouble Deficit d Attention avec Hyperactivite Le TDAH est un trouble neuropsychiatrique http www tdah france fr Neuro parce que l on parle bien d un dysfonctionnement cerebral m me minimes il est quand m me bien la trouble attentionnel probl mes cognitifs et donc appartient bien au domaine de la neuropsychologie Psychiatrique parce que ce que l on observe trouble du comportement instabilite rel ve bien du domaine de la psychopathologie Dans la majorit des cas un TDAH s accompagne de troubles cognitifs dyslexie dyspraxie dysorthographie dys On ne peut savoir de premier abord lors de la pose du diagnostic si ces troubles sont associ s au TDA ou s ils doivent tre consideres comme primaires existant en plus du TDA et donc induisant un TDA Les EIP Enfant Intellectuellement Precoce les HP Haut Potentiel les APIE Atypique Personne dans l
17. es des l ves mediocres et en baisse In galit s de r ussite d origine sociale accrues malaise enseignant probl mes de vie scolaire qui se multiplient 4 Disparites importantes entre les tablissements fracture sociale qui conduit a la constitution de quasi ghettos dans certains coll ges Ce n est plus l h t rog n it qui pose probleme mais bien plut t l homog n it sociale et ou ethnique de la population scolairex Constitution de v ritables fili res de rel gation dans l ducation nationale o l e individualisation des parcours consiste en fait a cr er des dispositifs part destin s prendre en charge la grande difficult scolaire quatri me technologique module de d couverte professionnelle de 6 heures CPA CLIPA DIMA quatriemes des Maisons familiales rurales Des responsables designes Si on en est arriv la c est que des acteurs ont refuse l id e du socle commun Le coll ge a t financi rement d favoris face au lyc e L administration centrale a fait de la resistance passive Les inspections g n rales ne se sont pas souciees d encourager l interdisciplinarit dans les programmes de nombreux enseignants defavorables au college Unique des syndicats eux aussi defavorables au coll ge unique des parents peu convaincus qui demandent des derogations a la carte scolaire Preconisations du HCE des reformes institutionnelles Que l institution et ses
18. n d tablissements de r insertion scolaire Regard sur ces reponses Justification puisque le coll ge unique n est pas performant la solution serait Un retour en arri re vers un age d or qui n a Jamais existe Toutefois cette intuition est battue en breche par les chercheurs Le coll ge unique ne permet pas de faire reussir tous les l ves mais les tudes montrent que les r sultats sont pires encore quand On cr e des tablissements diversifi s On cree des fili res plus ou moins avou es au sein des etablissements Le coll ge diff renci est associ a Un niveau scolaire bas Des in galit s Les pays de l OCDE qui ont adopte cette organisation sont en train de la remettre en cause Allemagne Belgique Suisse Que nous enseignent les observations internationales Certains mod les scolaires d cole unique d velopp s dans les pays scandinaves ou jusque dans les ann es 2000 au Japon et en Cor e semblent a la fois plus efficaces et plus galitaires que le syst me fran ais Ces pays pr sentent une caract ristique commune qui s incarne dans une valeur fondatrice de leur institution scolaire s appuyant sur le principe de l ducabilite et combattant l id ologie du don selon laquelle certains eleves peuvent r ussir et d autres pas ils exigent de l cole dite obligatoire qu elle fasse r ussir tous les l ves Ainsi le principe d une r elle galit des chan
19. ons a En classe Mise en confiance gt oral Possibilit de travail en bin me confiance a A la maison Blog avec trace crite ivona com Lors des valuations Alleger la charge gt aide sur les t ches de bas niveau Contourner la difficult gt exemple d valuation de CE O o 2 no VUE gi EL xY A Li GR O Y n B Tr LAI lt s 6 N ca M oCL DO Dyspraxie https sites qoogle com site aadrado2 ce que nous vivons petit manuel de survie du dyspraxique en milieu scolaire a l usade des ensel Description Les dyspraxiques ont des difficult s avec les gestes des difficult s de la programmation et de la planification des gestes dans le temps et dans l espace C est un peu comme si a chaque fois il faisait un geste pour la premi re fois Le dyspraxique n arrive pas a automatiser les gestes des gestes simples pour les autres enfants Leur cerveau n int gre pas la sequence motrice qui introduit l automatisation du geste La difficult est donc pour eux de composer un programme qui leur permettra de r aliser Un geste intentionnel tout en prenant en compte les informations de leur propre corps et de leur environnement ils ont beaucoup de difficult s a faire 2 choses a la fois par exemple couter et copier Les gestes complexes leur sont donc tr s peu accessibles exemple de geste complexe criture Cons quence ce sont de
20. police encore plus grosse Au fur et mesure des progr s il suffit de diminuer la taille de la police Utiliser un interlignage de 1 2 voir de 2 viter l italique pr f rer le gras le changement de couleur ou le grossissement pour mettre en vidence viter les pr sentations en colonne A rerle document viter de tasser les textes pour les faire entrer dans une seule page qui sont bien videmment a adapter suivant les besoins de l enfant il n existe toujours pas de recommandations type il n existe que des suggestions qui sont comme d habitude essayer avec l enfant lui m me pour savoir r ellement celles qui lui conviennent le mieux Un petit rappel tout de m me concernant l empan visuel L empan visuel est le nombre de lettres que l il voit en une fixation Lorsque les caract res sont trop gros notre empan visuel diminue Nous ne voyons plus en moyenne 12 lettres mais bien moins II est alors important de penser a r duire la taille des caract res progressive quand l enfant a progress Les polices de caract re pour les dyslexiques Les polices de caract res qui conviennent le mieux aux dyslexiques sont g n ralement sans empattement appel s g n ralement en informatique sans s rif comme ARIAL TAHOMA VERDANA Polices difficiles lire pour les dyslexiques Times New Roman Courier New Cambria et de mani re g n rale toutes les polices fantaisie Experimentation Paul
21. rendido en clase otro espectador la escena a la cual asist s DECRIRE ANALYSER AIN Expression personnelle Corriger une evaluation en p dagogie differenciee Retour sur la correction des evaluations Le professeur avec les copies a la maison Entoure souligne les fautes et donne des indications de correction Met une note a l aide d un bareme Reprend toutes les copies et elabore une fiche generale de correction En classe Distribue la fiche g n rale et s assure que tout le monde a compris a quoi elle va servir Organise la correction individuelle Corriger individuellement sa copie corriger les fautes r crire Un paragraphe Outils tablettes ordinateurs rien Dispositifs fonctionnement pl ni re gt individuel Groupes tutorat T che corriger avec aide ou sans aide Consignes de travail a la maison differenci es Peut porter sur la quantite Une strophe 2 strophes Peut porter sur le mode de restitution En bin mes nomm s au pr alable En bin mes tir s au sort En bin mes avec souffleur Peut porter sur la t che effectuer T che de repetition T che de transfert Mise en garde Les tableaux qui suivent n ont pas pour objectif de vous rendre capable de diagnostiquer un trouble ces troubles sont d ailleurs g n ralement diagnostiqu s bien plus t t dans la scolarit mais de vous pe
22. repr sentants a tous les niveaux notamment les corps d inspection tiennent un discours coh rent et mobilisateur sur le socle commun Que les programmes soient modifi s pour que les exigences du socle soient prises en charge Que soit introduit un enseignement de culture manuelle et technologique ce qui suppose une refonte des programmes de technologie Que la loi de finances regroupe les financements de l enseignement scolaire du socle commun aujourd hui clat entre primaire et secondaire En effet l cole primaire et le coll ge ont logiquement vocation a constituer un ensemble l Ecole du socle commun d une dur e de neuf ans Cette cole aura coeur de supprimer les redoublements A d faut un syst me qui subordonnerait le maintien des moyens a la mise en place de projets pedagogiques alternatifs au redoublement est tout a fait envisageable Quelles propositions de la majorite de l poque a la suite de ce rapport Retablissement de l examen d entr e en 6 qui avait t supprime en 1956 cr ation de fili res pr pa pro d s la 4 ce qui reviendrait a r tablir un palier d orientation a la fin de la 5 Introduire au sein du coll ge une plus forte differenciation cr ation de fili res groupes de niveaux Classer les l ves dans des cases diff rentes suivant leur niveau scolaire leur comportement leur lieu de r sidence Cr ation des c internats d excellence Cr atio
23. rmettre de comprendre un peu mieux les difficult s des l ves que vous avez en charge Et de vous donner quelques pistes modestes pour les aider dans le cadre de la classe Dyslexie d finition de l OMS la dyslexie est un trouble sp cifique de la lecture II s agit galement d un trouble persistant de l acquisition du langage crit caract ris par de grandes difficult s dans l acquisition et dans l automatisation des m canismes n cessaires a la maitrise de l crit lecture ecriture orthographe La dyslexie touchera entre 8 a 10 des enfants selon l OMS et touche 3 fois plus les gar ons que les filles Generalement la dyslexie designe un trouble durable du langage crit affectant la lecture l orthographe et aussi l criture On parle de dyslexie troubles de la lecture et de dysorthographie troubles de l orthographe Ces troubles se distinguent d un simple retard d acquisition d un retard mental d un probleme auditif d un probleme visuel d un probleme affectif d un probl me d elocution du bilinguisme Les troubles persistent dans le temps c est pour cela que l on parle de trouble durable C est un trouble neurologique Dyslexiques http www apedys org dyslexie article php sid 35 strat gies cognitives de compensation Certaines tudes r centes semblent indiquer que la dyslexie pourrait avoir une origine g n tique car on trouve souvent plusieurs dyslexiques dans la m me f
24. s l ves maladroits lents qui ont beaucoup de difficult s pour crire Observation d un seul l ve Ce n est bien s r pas une observation generalisable Intelligent Maladroit Avec une ecriture illisible Souvent en col re contre les autres qui se moquent mais surtout contre lui qui sait ce qu il veut faire mais n arrive pas a le faire Parfois violent Aides possibles Si la dyspraxie est l g re l enfant va pouvoir compenser avec des reeducations Si la dyspraxie est moyenne l enfant ne pourra pas compenser il va falloir l aider en adaptant les choses Exemple adapter les colonnes pour qu il puisse poser son addition correctement Si la dyspraxie est importante les adaptations ne suffisent pas II faut contourner le probl me Exemple calculatrice s il n arrive pas a poser les operations ordinateur criture Une notion importante a prendre en consideration Type de taches DE BAS NIVEAU DE HAUT NIVEAU Rep rer des informations Comprendre le sens du document gr ce la mise en lien des informations reperees Presenter une copie criture de Realiser l exercice Remarque Si l on puise l l ve sur les t ches de bas niveau il n aura plus d nergie pour accomplir les t ches de haut niveau La reflexion mener est donc la suivante comment viter l puisement et donc permettre l l ve d arriver la t che de haut niveau R
25. s officiels elle est un objet non encore stabilis On peut des lors comprendre que les documents programmatiques officient dans le flou et qu une grande majorit des enseignants ne s y essaient pas Sabine Kahn P dagogie diff renci e 2010 Question Comment traiter les diff rences entre l ves Comment ne pas transformer les diff rences individuelles en in galit s de r ussite scolaire reproduisant des in galit s sociales telles sont les questions auxquelles la p dagogie diff renci e s attache apporter des r ponses Sabine Kahn P dagogie diff renci e 2010 Tentatives de definitions Definition generique La p dagogie diff renci e d signe l ensemble des actions et des m thodes diverses susceptibles de r pondre aux besoins des apprenants Louis Legrand Les diff renciations de la p dagogie Paris 1995 PUF NB il est int ressant de noter que p dagogie diff renci e se traduit en espagnol par Atencion a la diversidad Diff rencier tre en qu te dune mediation toujours plus efficace entre l l ve et le savoir C est pourquoi il ne faut pas parler de la pedagogie diff renci e comme d un nouveau syst me p dagogique mais bien plut t comme un moment n cessaire dans tout enseignement celui oU s insinue la personne dans le syst me 2 Philippe Meirieu 1996 la p dagogie diff renci e s efforce de travailler
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