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La Vie Extraterrestre

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1. Le premier syst me multi plan taire tre d couvert pr s d un ensemble d toiles Il se compose de 3 plan tes du type de Jupiter dont les d couvertes ont t annonc es en 1996 pour la premi re et 1999 pour les deux suivantes Ce syst me poss de des orbites non coplanaires 2 4 3 2 Mu Arae c 2004 Mu Arae c est la premi re plan te tre caract ris comme super terre D tect e l aide du calcul de vitesse radiale elle poss de une masse de 10 5 Terre 2 4 3 3 HD 149026 b 2005 Cette exoplan te d couverte en juillet 2005 poss de le plus gros coeur connu d une masse estim e a 70 fois la masse de la Terre Ce coeur compte d ailleurs pour les deux tiers de la masse totale de la plan te 2 4 3 4 TrES 4 2006 D tect e l aide de la m thode des transits cette exoplan te tait lors de sa d couverte la plus grande jamais observ e mais galement la moins dense avec 0 84 fois la masse de Jupiter pour 1 674 fois sa taille Sa densit est de 0 24 grammes par centim tres cubes ce qui est comparable au balsa 27 2 4 3 5 Gliese 581 c 2007 D couverte annonc e le 24 avril 2007 gr ce la technique des vitesses radiales cette exoplan te est une des candidates les plus favorable concernant la pr sence d eau liquide et par extension de vie En effet sa position relative son toile permettrait la pr sence d eau l tat liquide biens que les tudes suivantes tendent
2. On constate donc que de par son fonctionnement cette m thode de d tection est particuli rement adapt e au rep rage de plan tes massives et proches de leur toile Ainsi elle a entre autres permis de d tecter un nouveau type de plan te appel les Jupiter chauds en raison de leurs masses proches de celle de Jupiter mais galement de leur proximit de l toile r duisant l amplitude de leur orbite et augmentant la temp rature de la plan te Enfin bien qu ind pendante de la distance de l toile cette m thode n cessite des mesures faiblement bruit es ce qui rend son utilisation essentiellement possible dans des distances inf rieures 160 A L Premi res plan tes d couvertes gr ce cette m thode Nom Ann e M thode Note 51 Pegasi b 1995 Vitesses Radiales 2 4 2 1 3 Chronom trage Pulsar timing La m thode de d tection par pulsar est un cas a part dans la recherche d exoplan te En effet elle permit en 1992 de d couvrir la premi re exoplan te confirm e Wolszczan amp Frail 1992 exoplan te en orbite autour non pas d une toile mais d un pulsar De ce fait cette d couverte est singuli re car la pr sence de la plan te fut r v l e a l aide de mesures concernant le pulsar et non d une technique d velopp e pour la d tection de plan tes Un pulsar tant un reste d toile hyper dense en rotation et mettant des ondes radios d une tr s grande r gularit
3. L existence de telles plan tes bien que th oriquement pr vue depuis longtemps n a pu tre observ e que depuis quelques ann es avec en 1988 la premi re d couverte publi e par Campbell amp al 1988 Cependant les limites technologiques de l poque n ont permis la confirmation de cette d couverte qu en 2003 De ce fait la d couverte dite fondatrice est consid r e comme tant celle de Wolszczan amp Frail 1992 publi e dans Nature 4 ans plus tard en 1992 Depuis de nombreuses exoplan tes sont d couvertes chaque ann e et le rythme tend s acc l rer de par l am lioration des moyens techniques d une part et la cr ation de nouvelles m thodes de d tection d autre part Une pr sentation des caract ristiques des exoplan tes sera effectu e dans la partie suivante avant de d tailler les m thodes de d tections utilis es ainsi que leurs fonctionnements pour finalement d crire quelques exoplan tes importantes de par leurs caract ristiques physiques ou historiques 2 4 1 2 Int r t de l tude des Exoplan tes Parmi ces diverses plan tes certaines regroupant des conditions particuli res pr sent es dans le chapitre 2 1 2 pourraient abriter une vie extra terrestre D autres cependant poss dent des caract ristiques qui bien que rendant impossible la pr sence d une vie leur surface ont fait avancer les connaissances sur les diff rents types de plan tes eux m me 2 4 1 3 Classification 2
4. l tude des perturbations de ce signal permet de fournir des indications relativement pr cises sur la pr sence de plan tes autour de celui ci 23 Malheureusement l int r t de cette m thode est fortement limit de part la raret des pulsars mais galement du fait que leur voisinage est n faste la pr sence de la vie sur la plan te en orbite cause des radiations de haute nergie d gag es Malgr tout cette technique reste utilis e de par son extr me pr cision permettant de d tecter des plan tes d une masse quivalente au dixi me de celle de la Terre pr cision d passant largement celle des autres m thodes Premi res plan tes d couvertes gr ce cette m thode Nom Ann e M thode Note PSR B1257 12 B 1992 Pulsar Timing Tr s pr cise PSR B1257 12 C 2 4 2 1 4 Transit plan taire Transit method La m thode de d tection par transit se base sur une observation relativement simple quand l inclinaison de l orbite d une plan te par rapport l utilisateur est proche de 90degr s Figure 31 alors lorsqu elle passera devant son toile la luminosit mesur e de cette derni re sera diminu e Cette m thode requiert une grande quantit d observations concernant l toile tudi e et permet de fournir des informations relatives la taille et au rayon de la plan te responsable du transit Cependant en plus des contraintes li es aux positions des orbites n cessaires po
5. la g ologie active de notre plan te qui assure le renouvellement de l corce terrestre le ruissellement des eaux qui rode les sols et la vie elle m me en particulier par la production d oxyg ne qui alt re de nombreuses mol cules organiques Les plus anciennes traces de vie probables dont nous disposons sont des s diments ag s de 3 75 milliards d ann es d couverts dans le sud ouest du Groenland mais ils ne consistent qu en des traces de mati re organique modifi e et ne permettent pas de d finir quel tre vivant en est l origine Leur pr sence sugg re n anmoins que la vie tait d j bien d velopp e sur Terre a cette p riode Les scientifiques supposent qu elle serait apparue il y a environ 4 milliards d ann es soit un peu plus d un demi milliard d ann es apr s la formation de la Terre A cette p riode la Terre subissait un bombardement m t oritique intense susceptible de faire s vaporer les oc ans primitifs suite quelques impacts particuli rement violents Les pr mices de la vie devait donc probablement tre assez robustes pour r sister a ces impacts voire red marrer apr s les plus violents Le temps court d apparition et la robustesse sugg rent une certaine simplicit qui permet de supposer que ces pr mices auraient pu appara tre ailleurs dans notre syst me solaire 16 Ces maigres indications ne permettent aucune certitude sur les processus qui ont men la vie mais ils permettent
6. res Edwards et al 2007 2 1 1 2 Des eaux fortement alcalines Certains lacs dits lacs sod s ou lacs de soude naturellement tr s riches en soude ont un pH basique alcalin qui peut tre tr s lev La vie s y d veloppe pourtant 2 1 1 2 1 Un ressort vert dans un lac sod en Egypte Le lac El Hamra dans le d sert Libyen au Nord Est de l Egypte a un pH de 10 et une salinit de 16 Dans cette eau se multiplient de nombreux micro organismes Parmi ceux ci a t isol en 2006 une bact rie la morphologie surprenante Heliorestis convoluta se pr sente sous la forme de ressorts de quelques microns de diam tre et quelques dizaines de microns de long figures 14 et 15 Ces ressorts sont en fait des cha nes de bact ries chaque bact rie individuelle ne formant pas beaucoup plus d une spire du ressort Pour utiliser au maximum les ressources carbon es cette bact rie utilise l nergie solaire gr ce une chlorophylle bact rienne qui donne une couleur verte aux cultures H convoluta pr sente aussi la particularit de ne se d velopper qu des pH de 8 5 10 et ne supporte m me pas des pH neutres Asao et al 2006 21122 Des pierres microbiennes g antes dans un lac alcalin en turquie Les microbialites pierres microbiennes sont des structures form es par la pr cipitation et ou l accr tion de particules min rales ou s dimentaires provoqu e par des tapis bact riens Le Lac Van Turq
7. 4 1 3 1 Exoplan te de type Tellurique Les exoplan tes de type tellurique sont logiquement recherch es lorsque l on parle de vie extra terrestre En effet contrairement aux plan tes gazeuses une plan te tellurique poss de une surface solide qui permettrait la vie de s y d velopper Cependant de par sa faible masse ce type de plan te demeure difficile d tecter 2 4 1 3 2 Les Super Terre Les super terres sont un sous type des plan tes telluriques dont la masse bien que sup rieure celle de la Terre est inf rieure celle des g antes gazeuses Cette appellation peut sembler trompeuse dans le sens ou une super terre n implique pas forc ment les conditions de temp ratures d atmosph re ou de pression n cessaire au d veloppement de la vie mais ne fait r f rence qu une plage de masse sp cifique Celle ci est d ailleurs source de d bats Valencia et al 2007 d finissant une super terre comme une plan te tellurique d une masse de 1 10 fois celle de la terre tandis que Fortney et al 2007 place cette fourchette de masse entre 5 et 10 Tout comme la famille g n rale des plan tes telluriques les super terres sont les exoplan te les plus m me de fournir les conditions n cessaire l apparition d une vie extra terrestre 2 4 1 3 3 Autres types d exoplan tes Dans l univers les g antes gazeuses sont le type de plan te le plus r pandu devant les plan tes telluriques Selon leu
8. Drake et son quipe fut envoy vers l amas globulaire Messier 13 voir figure 44 en 169 secondes Il fut mis avec une puissance de 450 kW 12 6 cm de longueur d onde 2380 MHz dans une bande passante de 10 Hz similaire celle utilis e par les modems analogiques M13 contient uniquement des toiles g es autour desquelles peut tre nous trouverons aussi des civilisations avanc es Situ dans la constellation d Hercule il contient 1 million d toiles dont certaines ne sont s par es que de 0 5 a l l une de l autre Notre chance y est donc plus lev e que notre message soit capt par l un ou l autre soleil Mais cet amas se situe environ 25 000 a l ce qui signifie que si nous recevons une r ponse nous ne devons pas l attendre avant 50 000 ans cinq fois le temps que prit l volution de l homme depuis notre anc tre de Cro Magnon Source http www astrosurf com luxorion seti messages htm D codage du message Ce message d Arecibo transmis le 16 novembre 1974 consiste en 1679 impulsions de code binaire 0 et 1 Sa transmission prend un peu moins de 3 minutes une fr quence de 2380MH2 La raison pour laquelle ont t choisies 1679 impulsions est math matique En effet 1679 correspond un produit unique de deux nombres premiers 23 et 73 Ainsi il n y a que tr s peu de possibilit s pour arranger le signal sous la forme d une matrice qui aura donc une taille de 23x73 La figure 45 montre le signal transm
9. La notion de chiralit est assez facile comprendre si les visiteurs peuvent manipuler des maquettes de mol cules droites et gauches devant un miroir Avec seulement un support texte m me avec des sch mas le concept est beaucoup plus ardu 2 3 O chercher la vie dans le syst me solaire Quel que soit le corps du syst me solaire sur lequel la vie est recherch e il parait clair aujourd hui qu elle ne pourrait tre que microscopique Une vie plus volu e intelligente ne semble pas cr dible hors de la Terre dans les limites du syst me solaire Pour trouver ce type de vie si elle existe il faudra aller plus loin vers les exoplan tes 2 3 1 Mars Bien qu on sache aujourd hui qu aucune vie intelligente ni m me v g tale n habite Mars la plan te reste le premier endroit explorer hors de notre plan te pour rechercher la vie ou tout au moins des traces de vie Par le pass Il y a probablement eu de l eau liquide sur Mars qui a laiss sa trace sur la surface ravines d coulement roches s dimentaires typiques d une formation en pr sence d eau De plus l atmosph re tait probablement plus paisse et plus protectrice Si ces conditions sont rest es stables assez longtemps la vie a peut tre pu y appara tre Mais aujourd hui l atmosph re t nue et compos e a 95 de CO ne prot ge plus des rayons UV et les temp ratures varient de 100 C O C Dans ces conditions la vie aurait du mal subsister e
10. Perez F R et Hargreaves M D 2007 The Rio Tinto Mars Analogue site An extremophilic Raman spectroscopic study Spectrochimica Acta Part A Molecular and Biomolecular Spectroscopy 68 1133 1137 Hetzer A Morgan H McDonald I et Daughney C 2007 Microbial life in Champagne Pool a geothermal spring in Waiotapu New Zealand Extremophiles 11 605 614 L pez Garcia P Kazmierczak J Benzerara K Kempe S Guyot F et Moreira D 2005 Bacterial diversity and carbonate precipitation in the giant microbialites from the highly alkaline Lake Van Turkey Extremophiles 9 263 274 Rothschild L J et Mancinelli R L 2001 Life in extreme environments Nature 409 1092 1101 voir annexe Roussel E G Actualit gt Une vie inconnue grouille 1 5 kilom tre de profondeur Futura science Available at http www futura sciences com fr news t biologie 1 d une vie inconnue grouille a 15 kilometre de profondeur 15817 Roussel E G Actualit s de l institut D couverte d une biosph re profonde et chaude CNRS Institut cologie et environnement Available at http www cnrs fr inee communication breves erwanroussel htm Roussel E G Bonavita M C Querellou J Cragg B A Webster G Prieur D et Parkes R J 2008 Extending the Sub Sea Floor Biosphere Science 320 1046 Stetter K 2006 History of discovery of the first hyperthermophiles Extremophiles 10 357 362 voir annexe S
11. Qu estce que la Vie Avant de se mettre la recherche d une vie extraterrestre il faut savoir ce qu on entend par Vie Qu est ce qui fait que quelque chose est vivant Ses sentiments Sa capacit bouger Mais les plantes ne bougent pas ne pensent pas et pourtant elles sont vivantes personne n en doute Et les bact ries Ces organismes microscopiques constitu s d une seule cellule sont vivants aussi Alors comment d finir la vie Les biologistes ne donnent pas tous exactement la m me d finition de la Vie mais ils s accordent sur deux propri t s fondamentales du vivant l auto reproduction et l volution L auto reproduction c est la capacit produire une copie de soi m me L volution vient de l imperfection de la copie la copie est l g rement diff rente de l original cette diff rence pouvant parfois permettre une meilleure adaptation l environnement et donc un meilleur d veloppement pour la copie que pour l original Ainsi un organisme vivant est un syst me chimique capable de multiplier ses l ments pour produire une copie imparfaite de lui m me 1 2 La Vie sur Terre Serait il possible de trouver une vie ailleurs que sur notre plan te Pour r pondre cette question il faut trouver des bases solides sur lesquelles laborer une r flexion Quelles bases Le seul exemple de vie que nous connaissons aujourd hui la vie sur Terre Cette vie en plus des capacit s d auto reproduction e
12. au del des capacit s des super calculateurs de l poque et marqua aussi un v ritable renouveau d int r t de la part du public en r unissant pr s de 5 2 millions de participants SETI HOME apporta galement une norme contribution au monde du calcul distribu marquant la viabilit d un tel projet et son efficacit En aout 2008 la puissance de calcul allou e par des ordinateurs personnels au projet correspond la puissance du second plus rapide des super calculateurs au monde De plus l tat de ses observations peut tre consult l adresse suivante http setiathome berkeley edu sci status html avec une carte de la zone actuellement surveill e Au cours des ann es qui suivirent la m thode d coute demeura identique seules les volutions technologiques am liorant la qualit des r ceptions et leur quantit en arrivant comme ce fut le cas avec le projet META suivi par le projet BETA distinguer les mesures d origine terrestre et celles venant de l espace Le d but des ann es 90 marque un tournant dans les projets SETI avec le financement du gouvernement am ricain par le biais de la NASA du projet Microwave Observing Program MOP cens tudier sur le long terme d une part de mani re pr cise 800 toiles d finies et d autres part de maintenir une surveillance globale sur l espace Cependant ce projet fut annul par le congr s am ricain un an apr s son lancement En 1995 le SETI Instit
13. certaines conditions sur les orbites des toiles savoir qu elles se croisent provoquant ainsi des clipses durant lesquelles la lumi re mise par le syst me est minimale En mesurant les p riodes des diff rentes clipses ont pourrait pr voir la pr sence de plan tes dans le syst me ce qui modifierait la trajectoire des orbites des toiles et d calerait l g rement le moment l clipse par rapport aux pr visions 2 4 2 3 Conclusion Pour r sumer nous remarquons que la position d observation en particulier l orientation des orbites joue un r le majeur afin de d terminer quelles m thodes appliquer De plus les m thodes ne subissant pas cette contrainte comme par exemple les microlentilles gravitationnelles reposent sur des ph nom nes physiques complexes pr cis et relativement rares Un autre des crit res discriminant est la taille de la plan te rechercher certaines m thodes tant particuli rement sensible cette contrainte ne rep rent que les plus immenses d entre elles Enfin concernant les missions en cours ou venir pour la recherche d exoplan tes le site suivant poss de une liste compl te et jour annot e des statuts de chacune et de leurs ventuels succ s http exoplanet eu searches php R sum des diff rentes approches M thode de Fonctionnement Particularit s Date de 1 d tection d couverte Astrom trie Mesures de position 2002 Vitesses radiales Mesur
14. compartiments sp cialis s Les procaryotes sont divis s en deux domaines les bact ries comme celles que l on limine avec des antibiotiques et les arch es prononcer ark dont on ne s est aper u que r cemment qu elles taient aussi diff rentes des bact ries que des eucaryotes figure 5 Les diff rents exemples pr sent s ci dessous montrent que la vie s accommode tr s bien de conditions extr mes pourvu qu elle trouve de l eau liquide m me en tr s faible quantit quelques nutriments qui peuvent tre d origine min rale ou gazeuse et une source d nergie solaire ou chimique Dans l univers la condition la plus difficile remplir parmi les trois est la pr sence d eau liquide la gamme de temp rature et de pression laquelle l eau peut rester liquide est peu fr quente C est pourquoi on consid re g n ralement que la principale condition pour la pr sence de vie est l eau liquide Des valeurs rep res pour le pH la temp rature et la salinit sont pr sent es figures 6 9 Pour pr senter les diff rents exemples il pourrait y avoir un planisph re ou un globe sur lequel serait report es par des rep res les positions des diff rents exemples Le visiteur cliquerait sur les rep res pour afficher l exemple correspondant 2 1 1 1 Des eaux acides dans des r gions volcaniques Les eaux naturellement acides sur Terre sont assez rares et sont le plus souvent situ es dans des r gions volcaniques ac
15. des ph nom nes tectoniques Les mod les de la structure interne proposent un oc an d eau liquide sal e sous 10 kilom tres d paisseur de glace La proximit du satellite avec sa plan te engendre un ph nom ne de mar e dans le c ur rocheux d Europe qui produit de la chaleur Cette chaleur est peut tre suffisante pour induire une activit hydrothermale dans l oc an sous glaciaire cr ant des conditions propices l apparition de la vie Si c est le cas le cryovolcanisme peut peut tre faire remonter la surface des traces de cette vie sous la glace 2 3 3 Titan L atmosph re de Titan le plus grand satellite de Saturne est tr s riche en m thane CHA et comporte de nombreux compos s organiques en a rosols qui masquent la surface Cette composition singuli re rend Titan tr s attractif pour la recherche de vie ou de ses pr curseurs La temp rature qui y r gne 180 C la surface rend impossible la pr sence d eau liquide mais permet 19 un cycle du m thane similaire au cycle de l eau sur la Terre nuages pluies rivi res lacs L eau est pr sente sous forme de glace et constitue probablement la surface de la plan te recouverte par des hydrocarbures d riv s du m thane Ces derniers se forment dans la haute atmosph re les rayons UV fournissant l nergie d une chimie organique tr s riche Outre les hydrocarbures les produits de cette chimie comprennent de nombreux compos s susceptibles de conduire des
16. des r actions de fixation du carbone min ral en carbone organique par les organismes vivants le C plus l ger est favoris par rapport au C plus lourd Ce ph nom ne a pour cons quence une plus grande proportion de JC dans la mati re organique des organismes qui sont capables de ces r actions de fixation ainsi que dans les organismes qui se nourrissent de ces derniers La mesure des rapports isotopiques du carbone permet donc d indiquer si des mol cules organiques ont une origine biologique ou chimique 2 5 1 5 Chiralit Comme nous l avons vu dans la partie 2 2 4 certaines mol cules organiques sont asym triques et la vie n utilise alors qu une seule des deux formes possibles L utilisation des deux formes qui sont pr sentes en quantit s quivalentes dans l environnement ne permet pas de structures tridimensionnelles stables Ceci sugg re que quel que soit l endroit ot la vie apparaitrait elle n utiliserait qu une seule des deux formes mais pas forc ment la m me que sur Terre Dans des 29 terrains froids cette caract ristique est conserv e longtemps par les restes des organismes morts La mesure de la chiralit permettrait donc de d tecter des traces de vie pr sente et pass e 2 5 2 Les missions envoy es La plupart des missions envoy es jusqu aujourd hui avaient davantage pour but de rechercher des traces de mati re organique ou des conditions dans lesquelles la vie ou ses traces o
17. deux fonctions de base qui sont Explorer et tudier un environnement plus ou moins connu la Terre d autres plan tes des satellites naturels l espace sid ral Repr senter la pr sence humaine dans l Univers 3 4 1 1 La plaque d Apollo 11 1969 Apollo 11 est la premi re mission spatiale avoir conduit des humains sur la Lune C est la troisi me mission avoir approch la Lune apr s Apollo 8 et Apollo 10 et la cinqui me habit e du programme Apollo Lanc e le 16 juillet 1969 Apollo 11 emporte le commandant Neil Armstrong le pilote du module de commande Michael Collins et le pilote du module lunaire Edwin Buzz Aldrin Apollo 11 accomplit la promesse du pr sident John F Kennedy prononc e dans un discours en 1961 qui tait de se poser sur la Lune avant la fin des ann es 1960 Je crois que cette nation devrait se fixer comme objectif de r ussir avant la fin de cette d cennie poser un homme sur la Lune et le ramener sain et sauf sur Terre Les astronautes d Apollo 11 ont laiss une plaque d acier inoxydable sur la lune en comm moration de l alunissage historique 102h45min apr s le d part du 16 juillet 1969 Bien que n tant pas sp cialement destination d ventuels extraterrestres cette plaque voir Figure 36 constitue tout de m me le premier message de l homme laiss dans l espace Il y est grav C est ici que des tres humains de la plan te Terre pos rent pour la premi re
18. es de la coronographie font de ce type d observation une approche prometteuse en particulier gr ce l utilisation de futur t lescopes spatiaux En juillet 2004 l utilisation du VLT a permis de produire une image de la plan te 2M1207b Premi res plan tes d couvertes gr ce cette m thode Nom Ann e M thode Note 2M1207 b 2004 Imagerie directe Orbite autour d une infrarouge naine brune 1RXS J160929 1 210524 2008 Imagerie directe Orbite autour d une infrarouge toile semblable au soleil confirmer Fomalhaut b 2008 Imagerie directe visible 25 2 4 2 2 Autres m thodes Au del de ces m thodes prouv es certaines approches sont mentionner bien que moins utilis es en pratique Tout d abord la polarim trie qui est une m thode consistant tudiant la polarisation de la lumi re combin e issue de l toile et de la plan te Une lumi re est dites polaris e lorsqu elle interagit avec des mol cules pr sentes dans l atmosph re d une plan te L tude de cette polarisation permettrait de d couvrir des exoplan tes bien qu l heure actuelle les groupes utilisant cette approche ZIMPOL CHEOPS 2004 amp PLANETPOL 2006 n ont obtenus aucuns r sultats pr cis Ensuite vient l observation des syst mes binaires poss dant 2 toiles et plus pr cis ment des clipses apparaissant dans de tels syst mes La configuration tudier n cessite ici encore
19. instruments d di s mais majoritairement d riv e de mesures effectu es dans des projets diff rents Par exemple SERENDIP utilise les donn es de radio t lescopes fournies lors de leurs utilisations par d autres projets comme le t lescope d Arecibo ou le VLBI Very Long Baseline Interferometry de Medicina en Italie auxquels un instrument particulier li au projet SERENDIP est ajout s De mani re similaire le projet Optical SETI du groupe Harvard Smithsonian utilise les donn es r colt es par le t lescope optique situ Harvard auquel a t adjoint un d tecteur de laser Les projets Optical Seti offrent galement un autre type de coop ration les t lescopes du groupe Harvard Smithsonian et ceux de l universit de Princeton sont dirig s sur les m mes toiles et traitent les r sultats obtenus de mani re limiter le bruit issu des mesures effectu es Ainsi la qualit des observations est augment e comparativement celles effectu es par un seul des t lescopes Le projet Argus est galement int ressant de par la mise en commun de moyens relativement limit afin de former un r seau capable de performance honorable la mani re dont SETI HOME utilise des ordinateurs personnels pour atteindre la puissance d un super calculateur bien que dans une chelle moindre tout en conservant un co t raisonnable Enfin citons l Allen Telescope Array un radiot lescope interf rom tre issu d un projet co
20. lui contraint dans une certaine direction et soumis aux blocages repr sent s par les divers objets c lestes pr sent entre la source du laser et sa cible rendant ainsi la r ception d un message laser provenant d une longue distance relativement improbable Cependant la facilit de d tection d une telle tentative de communication 35 compense ce d faut un laser apparaissant la d tection comme un signal bien plus lumineux qu une toile Parmi les tudes de ce type nous pouvons citer le groupe Harvard Smithsonian et l universit de Princeton qui collaborent dans cette d tection de laser ainsi que Berkeley poss dant 2 quipes sur ce th me l une dirig e par Dan Werthimer et poursuivant le m me objectif que les quipes pr c demment cit es et l autre dirig e par Geoffrey Marcy qui pour sa part se focalise sur la d tection d un laser continu Tout comme les autres projets SETI pr c demment d crits aucun r sultat significatif concernant l existence d une vie extra terrestre intelligente n a pour l instant t obtenu 3 3 2 Les outils de d tection Nous avons vu que ces diff rentes approches n cessitent Une quantit de donn es impressionnante Et si leur traitement peut tre distribu de mani re ing nieuse l image de SETI HOME la collecte des donn es traiter implique l utilisation de mat riel sp cialis De ce fait les donn es sur lesquelles les projets SETI travaillent ne sont pas issues d
21. prouver que cette plan te souffrirait du m me ph nom ne que V nus Cependant dans le m me syst me la plan te Gliese 581 d est galement un candidat prometteur pour la d tection d eau liquide Than 2007 2 4 3 6 HD 189733 b 2008 En 2007 de la vapeur d eau et du m thane ont t d couverts dans l atmosph re de cette exoplan te suite l tude de son spectre Bien que les conditions la surface de HD 189733 b soient inhospitali res et ne permettent pas la pr sence vie cette plan te est une g ante gazeuse du type des Jupiter chauds l tude de cette exoplan te est la premi re ayant men e la d couverte de mol cules essentielles l existence d une vie organique Swain 2008 2 4 3 7 Fomalhaut b 2008 Formalhaut b est la premi re exoplan te avoir t observ e directement en 2008 bien que son existence tait suppos e d s 2005 l aide de l observation de ses interactions avec un disque de d bris Quillen 2005 2 4 3 8 COROT Exo 7b 2009 Cette exoplan te est en orbite proche de COROT Exo 7 a savoir moins de 0 02 UA De plus son diam tre quivalent a 1 7 fois celui de la Terre en fait la plus petite exoplan te mesur e pour le moment Sa temp rature a la surface est estim e aux environs de 1000 1500 C de par sa proximit avec son toile 2 5 A la recherche de la vie 2 5 1 Techniques de d tection L tude de la vie sur Terre a permis de d finir quels taient les indi
22. r partition sur l ensemble du territoire ce recueillement permet d obtenir assez facilement des t moignages fiables et viter les plaisanteries il existe des exceptions comme nous allons pouvoir le voir Les t moins sont de toutes origines sociales professionnelles ethniques etc De ce fait l id e re ue des PAN observ s uniquement par des gens simples s en trouve vite balay e tout comme il faut se d barrasser de tout pr jug psychopathologiques sur ces t moins Pour aborder ces t moignages de mani re rigoureuse le GEPAN a d velopp une m thode d analyse se basant sur tous les 33 observables t moin environnement psychosocial et physique qualit du t moignage Ces domaines ne peuvent pas tre consid r s ind pendamment les uns aux autres non s parabilit des domaines d analyse La Figure 33 repr sente bien les domaines d analyse et leurs interactions La situation du stimulus inatteignable et non reproductible se trouve bien repr sent e par ce sch ma Lors de l analyse chaque sommet de ce t tra dre est explor afin de recueillir le maximum de donn es ce qui permettra de d duire ce qui a provoqu le stimulus et le rapprocher d un des sommets du t tra dre par exemple l analyse de l environnement pourrait identifier une confusion avec un astre Les questionnaires types suivant la profession du t moin astronomes pilote autres sont pr sents en annexe Au del des simples t moignage
23. tre de l antenne Note suivant les documents le message pr sent peut correspondre l image dans un miroir de celui ci dessus n alt rant en rien son code binaire et sa signification Sources http www cropcircleresearch com articles arecibo html http www astrosurf com univers Arecibo htm http www omegalima com ET arecibo index html 3 4 2 2 1er message d Evpatoria projet Cosmic Call 1999 En 1999 deux physiciens canadiens Yvan Dutil et St phane Dumas ont labor un nouveau message qu ils ont int gr dans le projet Cosmic Call La premi re partie du message contenait des informations g n rales sur la Terre et sur l humanit message de Braastad la deuxi me partie comportait le message d Arecibo de 1974 tandis que la troisi me partie reprenait les noms de toutes les personnes ayant particip au projet chacune pouvant envoy des dessins des photos et m me des signatures biologiques cheveux etc 41 L int gralit du message fut transmise trois reprises le 24 mai le 31 juin et le 1er juillet 1999 partir de l antenne de 70 m de diam tre du Evpatoria Deep Space Center situ en Ukraine voir figure 48 avec une puissance de 148 puis de 152 kW Il fut mis destination de quatre toiles similaires au Soleil HD 186408 HD 178428 HD 190406 et HD 190360 situ es dans des directions o la poussi re interstellaire alt rera peu le message au cours de sa propagation Un extrait du me
24. 08 Des formes de vie alternatives Pour la science 365 32 39 ESA Exobiology Team Study 1999 Exobiology in the Solar System amp the Search for Life on Mars European Space Agency rapport SP 1231 Available at http www esa int esapub sp sp1231 sp1231 pdf Gold T 1992 The deep hot biosphere Proc Natl Acad Sci U S A 89 6045 6049 Henarejos P 2009 Mars l eau le m thane la vie Ciel amp Espace 466 34 37 O est n e la vie 2008 Pour la science Dossier 60 Porco C 2009 Le monde tumultueux d Encelade Pour la science 376 26 33 Extr mophiles Document riche en iconographie Document de vulgarisation en fran ais Asao M Jung D Achenbach L et Madigan M 2006 Heliorestis convoluta sp nov a coiled alkaliphilic heliobacterium from the Wadi El Natroun Egypt Extremophiles 10 403 410 Baffico G D Diaz M M Wenzel M T Koschorreck M Schimmele M Neu T R et Pedrozo F 2004 Community structure and photosynthetic activity of epilithon from a highly acidic pH 2 mountain stream in Patagonia Argentina Extremophiles 8 463 473 Battista J R 1997 Against all odds the survival strategies of Deinococcus radiodurans Annu Rev Microbiol 51 203 24 Bl chl E Rachel R Burggraf S Hafenbradl D Jannasch H W et Stetter K O 1997 Pyrolobus fumarii gen and sp nov represents a novel group of archaea extending the upper temperature limit fo
25. 60666022265 0500603504 a ai a 12 2 1 1 4 Des terrains glas sce disc cscs ccd ee REESEN 12 2 1 1 4 1 Une biomasse importante dans les sols des Vall es S ches en Antarctique 12 2 1 1 4 2 Le permafrost un lieu de diversit microbienne 12 2 1 1 4 3 La glace marine antarctique un lieu de vie 13 2 1 1 4 4 Un lac sous les glaciers antarctiques ss 13 2 1 1 5 Des chemin es hydrothermales au fond des oc ans 13 2 1 1 6 Une source g othermale effervescente s s nnsssenssesrnssreessernnsnrerssernnssrrenssernnse 14 2 1 1 7 Des roches dans les profondeurs de la terre ceci 14 2 1 1 7 1 Loin sous le fond de l oc an ss 14 2 1 1 7 2 Des sources g othermales 200m dans le sol 14 2 1 1 8 Une bact rie digne d un sc nario de science fiction 14 2 1 2 Les conditions de l apparition de la vie 15 2 1 2 1 Les pr curseurs de la Vieiiccicccseetisusedeetiesesetistesentdsseventcshedescdtveestcaaeeseisavdeseassavdestes 15 2 1 2 1 1 Latmosph re tertestte 2 csdeccsccseedeassadesisdesesscassesecsaandoricavsondcaassevecdiveesccsteweetes 15 2 1 2 1 2 Les sources hydrothermales sous marines 16 2 1 2 1 3 Les m t orites et les com tes sise 16 2 1 2 2 eler giele Be HEET 16 2 2 D autres formes de vie possibles soseee ideea Eke eiae ata cead anuet 17 2 2 1 Des atomes diff rents 2 issus sde nn ann dinde 17 2 2 1 1 Du silicium la place du carbone ccccescscceesssseceessssececseasece
26. Atelier Projet CIES Cit de l Espace La Vie Extraterrestre Note d intention pour exposition ECHES Olivier Doctorant et Moniteur en traitement du signal GUILLERM Romaric Doctorant en ing nierie syst me Moniteur en informatique PASSOT Fanny Doctorante en g n tique mol culaire bact rienne Monitrice en g n tique VIDEAU Sylvain Doctorant et Moniteur en intelligence artificielle et syst mes multi agents _ p E F ett or h l eee EIE Toen Z SE es Sommaire 1 2 ILO DUCTION EE 8 eT SOU SSE Ce QUE VIE nan nan een etant ete ei en seit ee 8 1 2 La Vi sur Terres Nada nee ainsi 8 Ee SEENEN 9 2 1 Que nous apprend la vie sur Terre 9 2 1 1 La vie dans des conditions inhospitali res cccccccccsssscceessseceesssseeeessseeeeesseaeess 9 2 1 1 1 Des eaux acides dans des r gions volcaniques ssssenssesensseensseensserensseennsserenso 10 2 1 1 1 1 Des biofilms dans un torrent de montagne hyper acide cccccccccesssssseeeeeees 10 2 1 1 1 2 Une communaut microbienne dans des eaux hydrothermales acides 10 2 1 1 1 3 Une rivi re rouge analogue de Mars 11 2 1 1 2 Des eaux fortement alcalines ssss sister 11 2 1 1 2 1 Un ressort vert dans un lac sod en Egypte 11 2 1 1 2 2 Des pierres microbiennes g antes dans un lac alcalin en turquie 11 2 1 1 3 Des sources hyp rsallnes 2 4402222026052
27. Jupiter sur son atmosph re et sa constitution Ces donn es furent d un int r t capital pour la conception des missions Voyager et Galileo qui suivirent dans les ann es 1990 37 Pioneer 10 prit ensuite une trajectoire vers l ext rieur du syst me solaire le long de laquelle elle tudia le vent solaire et les rayonnements cosmiques La sonde a utilis l assistance gravitationnelle de la plan te Jupiter pour accroitre sa vitesse et lui permettre de sortir rapidement du syst me solaire voyage durant lequel elle tudia le vent solaire et les rayonnements cosmiques tout se dirigeant vers l toile Ald baran qu elle devrait atteindre dans environ 2 millions d ann es La mission de la sonde arriva officiellement son terme le 31 mars 1997 principalement pour des raisons financi res Des contacts occasionnels avec la sonde continuent n anmoins se produire C est ainsi qu en 2002 pour le 30 anniversaire de son lancement Pioneer 10 malgr son ge et les conditions qu elle avait rencontr es fonctionnait encore m me si de nombreux syst mes avaient t arr t s faute d nergie notamment Le dernier contact avec la sonde tr s faible eut lieu le 22 janvier 2003 La tentative de contact du 7 f vrier 2003 tait rest e sans r ponse comme celle du 4 mars 2006 Actuellement Pioneer 10 quitte progressivement le syst me solaire dans la direction contraire au mouvement du Soleil dans la galaxie Elle se trouverait aujourd h
28. Nom de la mol cule Formule Image D soxyribose CsOH7 E a Phosphate PO m E Ad nine CsH4N5 a Thymine CsH5N30 Cytosine CsHsN202 em Guanine CsH4N50 4 Une repr sentation de la double structure h lico dale de la mol cule d ADN et la partie centrale donne le nombre approximatif de nucl otides dans le g nome humain 5 Trois l ments forment la STT section a au milieu dessin d un tre humain peut tre le dessin le plus difficile reconnaitre car il n a aucun lien math matique b droite la hauteur moyenne de la population mondiale 14 x 126 1764 mm La colonne est de la m me dimension que le dessin nous parlons donc de la hauteur puis est cod 14 en binaire horizontalement il suffit maintenant de multiplier le 14 par la longueur d onde de r ception du message 126 mm pour avoir la hauteur c gauche la population mondiale cod e sur 32 bits haut en bas puis de gauche droite 4 292 591 583 tres 6 Un sch ma du syst me plan taire repr sentant notre toile le soleil et les plan tes qui le composent ceci en mettant un niveau diff rent sup rieur la Terre puisque c est l metteur du signal et aussi la seule plan te habit e La taille relative des plan tes est symboliquement indiqu e 7 Le dernier dessin repr sente le t lescope d Arecibo En dessous figure le nombre 2430 cod en binaire qui multipli par 126 la longueur d onde du signal donne 306 18 m le diam
29. Non identifi s Du coup des avions volants a basse altitude de nuit et h lice de surcroit faisant ainsi peu de bruit peuvent tre difficilement identifiables et par cons quent tre consid r par des PAN par la personne les ayant vu De m me il existe dans la nature des nuages qui peuvent avoir des formes bien particuli res les nuages lenticulaires La figure 32 montre un de ces fameux nuages dont la confusion avec une soucoupe volante est facile faire Ces contre exemples d montrent que les OVNIS ne signifient pas automatiquement que l on a affaire des engins venus d ailleurs mais qu il peut surtout s agir de ph nom nes terrestres d origine humaine ou naturelle 3 2 1 Les organismes d tudes Ces ph nom nes sont tudi s par divers organismes de nombreux pays publics ou relatifs la d fense a rienne Ainsi en Belgique c est le COBEPS Comit Belge d Etude des Ph nom nes Spatiaux anciennement SOBEPS qui tudie ces ph nom nes alors qu en Grande Bretagne c est une cellule du minist re de la d fense qui se chargeait des enqu tes Norlain et al 1999 Sillard et al 2007 En Am rique Latine les observations sont rapport es par des bureaux sp ciaux de l Arm e de l Air comme au P rou ou en Argentine de Mazery 2008 Seul le Chili a un organisme ne d pendant pas de l arm e le CEFAA Comit d Etude des Ph nom nes A riens Anormaux cr en 1997 l initiative de la Direction G n rale de
30. a et al 2008 Seule T est une parfaite inconnue Ainsi avec un bilan optimiste le projet SETI cf paragraphe 3 3 s en est trouv grandement motiv Par cons quent malgr son apparente rigueur math matique cette quation peut donner des r sultats allant de valeurs proches de z ro quelques milliers suivant les hypoth ses et les marges pour les diff rents param tres prises Nous pouvons n anmoins affirmer avec certitude que Nay 1 puisque l Humanit existe mais cela impliquerait que nous soyons seuls Des recherches pour estimer ces param tres sont en cours un article proposant une m thode d estimation est donn en annexe 3 1 2 Le paradoxe de Fermi Le physicien Enrico Fermi s est galement pench sur la question de l existence de civilisations extraterrestres Zarka et al 2008 Sillard et al 2007 Mais plut t que de r pondre avec une quation Fermi tablit un raisonnement partir de la supposition de l existence d une seule civilisation extraterrestre ayant d velopp un moyen de voyage intersid ral Cette civilisation serait 31 int ress par la conqu te de notre galaxie dont la colonisation de mondes durerait de cent quelques milliers d ann es proc derait tapes par tapes et enverrait apr s colonisation de nouveaux des dizaines d appareils Le probl me est alors le suivant sachant que la galaxie serait apr s quelques centaines de milliers d ann es sous l emprise de cette derni re
31. a question Existe t il d autres civilisations intelligentes technologiquement avanc es dans l Univers En plus d avoir d velopp quelques th ories et d mystifi certains mythes de grands projets ont vu le jour dans le but de r pondre cette question 3 1 Probabilit de rencontre et ou d existence 3 1 1 Equation de Drake Cette quation tablie en 1961 par le math maticien Frank Drake permet de donner une estimation du nombre de civilisations en dehors du Syst me Solaire avec lesquelles nous pourrions communiquer Nev Zarka et al 2008 Sillard et al 2007 N F ax P pla N pla P sie P 1 P T inte com x ou e F est le nombre d toiles en formation par ann e dans notre galaxie e Pia estla probabilit donc comprise entre O et 1 qu une toile poss de des plan tes e Nu est le nombre moyen de plan tes ou la vie peut se d velopper par toile e PA est la probabilit que la vie apparaisse sur ces derni res e Pine est la probabilit qu une intelligence se d veloppe e Pon est la probabilit que ces derni res formes de vie d veloppent une technologie et d sirent communiquer e T est la dur e de vie moyenne d une civilisation ou la dur e moyenne pendant laquelle une ventuelle communication peut tre d tect e En effectuant un bilan de nos connaissances actuelles sur l Univers nous pouvons donner des estimations plus ou moins optimiste des termes de l quation Zark
32. ac et intitul Cosmic la recherche des mondes habit s publi s en marge de l mission L mission a t rediffus e dans la nuit du 28 octobre 2007 et a galement t projet e lors d un colloque du SETI l UNESCO de Paris le 24 septembre 2008 Source Wikipedia Site http www cosmicconnexion com static home html Brochure http www artepro com fr_fichiers fichiers 02258218 pdf 43 Remerciements Nous remercions Andr Brack pour nous avoir fournis des documents et pour avoir accept de v rifier les textes finalis s de l exposition brack cnrs orleans fr Nous remercions galement Monsieur Yvan Blanc yvan blanc cnes fr directeur du GEIPAN pour sa contribution ce document 44 45 Bibliographie Exobiologie Document riche en iconographie Document de vulgarisation en fran ais Brack A 2008 Futura Sciences gt L exobiologie de l origine de la vie la vie dans l Univers Futura Sciences Available at http www futura sciences com fr doc t astronomie 1 d lexobiologie de lorigine de la vie a la vie dans lunivers 766 c3 221 p1 Brack A 2007 L mergence de la vie terrestre Science et avenir hors s rie juillet ao t 2007 24 28 CNES 2006 Vie terrestre Vie extraterrestre Cit des sciences Available at http www cite sciences fr francais ala_cite expositions vie extraterrestre dossier cnes exobiologie accueil dossier cnes php Davies P 20
33. aeeeesceseeseaeaeeeeess 29 2 5 1 5 L ll 29 2 5 2 Les missions ENVOY ES nier 30 2 5 2 1 Vers MEMS enan arenie AEEA AATE EREE E EE E ea nee E E EAR e 30 2 5 2 2 Vers les satellites des g antes gazeuses 30 2 5 2 3 Vers leS COMETES 46220 ACER LC Detten 30 3 Une vie extraterrestre intelligente d 31 3 1 Probabilit de rencontre et ou d existence us 31 3 1 1 Equation d Drake at dat tar tele de tete lie 31 3 1 2 Le p radoxe d Fermii 2 2 4204 2222024642802060 cave ld dE sit est rat e de 31 3 2 Ph nom nes a rospatiaux expliqu s et inexpliqu s cccescecsscesseceesseeeeeeeesseessaeesseeeess 32 3 2 1 L s organismes d tudes ssccsvctack idee Seege use deeg ne Aste ee 32 3 2 2 L tude du GEIPAN m thodologie et exemples de t moignages 33 3 3 Recherche de signaux envoy s par des extraterrestres 34 3 3 1 SET G n ralit s iris eek esate ee Inn 34 3 3 1 1 Radio SET eisiaa beled Ad E Gh de ee eee See eee 34 3 3 1 2 Optical SET te nine a adi caves estesa nue 35 3 3 2 Les outils de d tection Eed Ee deen een anes 36 3 4 Envoi de messages dans l espace 36 3 4 1 Objets Ee UTC 37 3 4 1 1 La plaque d Apollo 11 1969 37 3 4 1 2 Sonde Pioneer 10 1972 37 3 4 1 3 Voyager Let 2 1977 NEE 38 3 4 1 4 DVD Vision of Mars de la sonde Phoenix lander sur mars le 25 mai 2008 39 3 4 2 Messages radiot lescopg s 40 3 4 2 1 Message d Arecibo 16 novem
34. ble bas sur le m me principe mais utilisant une cl de d chiffrage diff rente 2 2 4 Une vie dans un miroir Une grande partie des mol cules organiques ne sont pas sym triques par rapport elles m mes leur image dans un miroir ne leur est pas superposable Un peu comme nos mains le reflet de notre main droite dans un miroir n est pas superposable notre main droite mais notre main gauche Les mol cules qui ont cette propri t sont dites chirales du grec kheir la main La chiralit des mol cules organiques provient du carbone cet atome peut former des liaisons avec quatre autres atomes Lorsque ces quatre atomes ou groupes d atomes sont diff rents l assemblage est asym trique La mol cule form e peut exister sous deux formes qui sont chacune l image de l autre dans un miroir un peu comme nos mains figure 26 on appelle donc ces deux formes la forme droite et la forme gauche Les acides amin s les briques des prot ines sont des mol cules chirales Les acides amin s utilis s par la vie que nous connaissons sont tous de forme gauche Des tudes ont montr que des prot ines construites avec un m lange d acides amin s droits et gauches ne peuvent pas former de structure tridimensionnelle stable Mais il parait possible qu une vie se d veloppe qui utiliserait exclusivement des acides amin s droits et dont les mol cules seraient l image dans un miroir des mol cules utilis es par notre vie 18
35. bre 1974 40 3 4 2 2 1 message d Evpatoria projet Cosmic Call 1999 41 3 4 2 3 204 message d Evpatoria Interstellar Rosetta Stone 6 juillet 2003 42 3 4 2 4 Message Cosmic connexion 30 septembre 2006 42 Remerciements tonne EEN 44 lee e E 46 ele TE 46 EXEPEIMO PMILES 355064 a este Te el ne ae Stee te See 46 LL EE 47 ANNEXES arcs Macrae totter hes ee seat eet dia Se Con ahd Ge CNIG R TAL tes Et eats paths ets 50 Liste de documents incontournables sisi 50 OU EStNES ER 50 L exobiologie de l origine de la vie la vie dans l Univers 50 CNES La Vie ailleurs sea ccc ae gege nn era enter E state RAR P 4 GN lets Ra 50 Vie terrestre Vie extraterrestre ged ete dee deed eege eene 50 Groupement de recherche Exobiologie Origine de la vie 50 Exobiology in the Solar System and the Search for Life on Mars 50 NASA Astrobiolog iii nee Re Fak oi in ten ten ae ceinture een Siet 50 The Astrobiology Webi ist es A eR A Ak inde 50 DOCUMENTS TOONIS 1442452026004900 00 dee atcha nah a 51 La Vie Extraterrestre 1 Introduction Depuis l Antiquit l Homme se demande s il existe une vie ailleurs dans l Univers ou si notre plan te est seule abriter la vie Avec l essor de la biologie mol culaire au si cle dernier et la d couverte de la complexit inou e du vivant l id e s est renforc e d une vie miraculeuse issue d une suite de hasards improbables Mais les progr s en chimie et bioc
36. ces fiables du vivant et comment les d tecter La plupart des donn es prises isol ment ne pourraient pas constituer une preuve C est en les rassemblant que l existence d une vie pr sente ou pass e pourra tre av r e 2 5 1 1 Structures macroscopiques et microscopiques Avant d envisager des m thodes de d tection chimiques il est possible d utiliser nos yeux Bien s r l Homme n envoie pour le moment que des missions robotis es mais celles ci disposent de tout un quipement photographique qui en font les yeux de l Homme dans l espace diff rentes chelles Commen ons par l chelle macroscopique si une sonde se retrouve face un arbre o face un tre mobile ses cam ras le d tecteront rapidement Mais ce genre de rencontre n est pas dans les probabilit s envisageables pour le moment il faudra attendre d avoir trouv des exoplan tes viables et de pouvoir y envoyer des sondes Cependant m me une vie microscopique peut laisser des traces macroscopiques microbialites voir 2 1 1 2 2 de quelques dizaines de centim tres quelques m tres de haut tapis microbiens de quelques millim tres quelques centim tres d paisseur Ces structures restent observables apr s la mort des micro organismes qui les ont form es permettant de d tecter autant une vie pass e que pr sente A l chelle microscopique se r v lent les micro organismes eux m mes ou leurs ventuels fossiles Des col
37. cette profondeur est estim e entre 60 C et 100 C et les seules sources de carbone sont des gaz pi g s dans les roches le m thane CH y est tr s pr sent Dans ce milieu vivent des arch es qui utilisent le m thane et l hydrog ne pour leur croissance et supportent tr s bien les hautes temp ratures figure 25 Roussel et al 2008 2Z 1 1 7 2 Des sources g othermales 200m dans le sol Les sources chaudes de Lidy dans l Idaho sont une s rie de sources dont l eau provient d un r seau de failles profondes o la temp rature atteint 58 C Les roches du sous sol de cette r gion d origine volcanique sont priv es d apport ext rieur en carbone organique Dans les profondeurs de ces sources des micro organismes ont t trouv s principalement des arch es Les analyses ont r v l s que les arch es de ces sources chaudes sont capables de produire du m thane partir de dioxyde de carbone et d hydrog ne produit dans le sous sol par g othermie Ce m thane est ensuite utilis dans les r actions de synth se des mol cules organiques Ce type d organisme ressemble ce qui pourrait exister dans le sous sol de certaines plan tes voir 2 3 Chapelle et al 2002 2 1 1 8 Une bact rie digne d un sc nario de science fiction Contrairement une croyance populaire les cafards ne survivraient pas beaucoup mieux que les Hommes une guerre nucl aire Par contre Deinococcus radiodurans une bact rie de 1 5 3 5 micro
38. cles chimiques tant plus simples et donc plus r sistantes que les chaines des r plicateurs Dans les deux cas la vie est apparue dans l eau mol cule qui peut la fois servir de r actif chimique et permettre la diffusion des mol cules et donc leur rencontre Les min raux ont probablement aussi jou un grand r le Ainsi certaines roches microporeuses forment des compartiments confin s dans lesquels peuvent se mettre en place des r actions chimiques Certains min raux ont aussi la propri t de capter des mol cules organiques les rapprochant ainsi et facilitant les r actions entre elles Par ailleurs les ions m talliques peuvent servir de catalyseurs de r actions chimiques et sont encore aujourd hui utilis s pour cela par de nombreuses enzymes 2 2 D autres formes de vie possibles Au vu de la diversit des morphologies et des organisations des tres vivants sur Terre il apparait clairement que la Nature a bien plus d imagination que les Hommes L aspect d ventuels extra terrestres ne ressemblerait donc s rement pas ceux des organismes terriens ni m me quoi que ce soit que nous ayons pu imaginer quoi qu aient invent les nombreux crivains et r alisateurs de science fiction Mais ces diff rences d apparences ne sont pas les seules envisageables Des diff rences plus fondamentales pourraient se situer au niveau mol culaire et la chimie d une vie extraterrestre pourrait ainsi tre diff rente de la n tr
39. d laborer des hypoth ses Deux types de th orie ont principalement t labor es celle du r plicateur primordial et celle du m tabolisme primordial Dans la premi re th orie certaines mol cules pr biotiques s assemblent en une cha ne capable de s auto r pliquer Il se produit parfois des erreurs de r plication conduisant des r plicateurs l g rement diff rents dont certains sont mieux adapt s au milieu environnant que leur pr d cesseur Puis il se d veloppe autour de ces r plicateurs un m tabolisme ensemble des r actions chimiques au sein d un organisme et des compartiments c est la proto cellule Le point faible de cette th orie est l apparition du r plicateur initial aucune exp rience n a jamais permis d obtenir de mol cule capable de produire des copies d elle m me sur plus de quelques g n rations Dans la deuxi me th orie un cycle de r actions chimiques se met en place dans un compartiment L abondance des compos s chimiques ainsi produits leur permet de d border de leur compartiment et d envahir les compartiments voisins Au fil du temps les cycles se complexifient formant un m tabolisme primordial jusqu ce que le stockage d information sur des chaines mol culaires soit invent Cette deuxi me th orie suppose une transition graduelle de la mati re chimique inerte la vie et permet probablement des arr ts et re d marrages du processus les mol cules impliqu es dans les cy
40. de ces organismes Pyrolobus fumarii le lobe de feu de la chemin e Il a t d couvert sur les flancs d un fumeur noir de la dorsale atlantique 26 N 45 W par 3650m de fond De forme sph rique irr guli re figure 23 cette arch e se multiplie a des temp ratures allant de 90 C a 113 C sa temp rature pr f r e tant 106 C Elle supporte des pH de 4 a 6 5 et se porte aussi bien a une pression normale 300kPa qu a 25000kPa Tout ce dont cet organisme aurait besoin pour vivre sur une autre plan te c est de l eau et un volcanisme actif Bl chl et al 1997 13 2 1 1 6 Une source g othermale effervescente La r gion g othermale de Waiotapu s tale sur 18 km sur l ile Nord de Nouvelle Z lande Elle abrite une source chaude de 65m de diam tre et 150m de fond le bassin de Champagne figure 24 Il doit son nom son effervescence caus e par de grandes quantit s de gaz dioxyde de carbone CO azote N m thane CH hydrog ne H sulfure d hydrog ne H2S qui assurent ainsi le brassage de l eau et maintiennent une temp rature homog ne de 75 C et un pH de 5 5 En plus de ces gaz l eau contient de grandes quantit s de silices et de complexes metalloides sulfides sulfure d arsenic As S sulfure d antimoine Sb S3 et sulfure de thallium Tel qui forment des d p ts sur les bords du bassin Dans ces eaux regorgeant de compos s toxiques on trouve de nombreux micro organismes bien que moins que dans d aut
41. e une ventuelle intelligence extra terrestre qui la trouverait lors de son voyage En 1986 Pioneer 10 devint le premier vaisseau que l homme ait construit quitter le syst me solaire affranchi de l attraction du Soleil II fut suivi de pr s par Pioneer 11 sur lequel tait fix e la m me plaque Source Wikipedia 3 4 1 3 Voyager 1 et 2 1977 Voyager 1 et 2 sont des sondes spatiales fonctionnant l nergie nucl aire ayant r alis depuis 1977 une moisson d observations astronomiques qui ont plus d une fois remis en question les th ories plan tologiques au cours d une pop e spatiale d une dur e exceptionnelle et qui se poursuit vers l espace interstellaire elles deux ces sondes lanc es dans une relative discr tion l poque o la NASA peaufinait encore la premi re version de sa navette spatiale pr sentent un palmar s unique l exploration du voisinage de Jupiter Saturne Uranus Neptune et 48 de leurs lunes 38 Au travers des sondes Voyager l humanit tout enti re est en route vers les toiles Ambassadeurs interstellaires ces deux engins ont leur bord un message destination d autres tres dou s d intelligence La NASA avait d but l exp rience avec les sondes Pioneer 10 et 11 parties respectivement en 1972 et 1973 qui emportaient une simple plaque grav e repr sentant un homme et une femme nus le syst me solaire et la position de celui ci Cinq ans plus tard le concept toujou
42. e tout en ob issant aux m mes lois physico chimiques 2 2 1 Des atomes diff rents Certains atomes ont des propri t s proches d atomes utilis s par le vivant Ainsi le silicium et l arsenic ont une structure semblable respectivement au carbone et au phosphate 2 2 1 1 Du silicium la place du carbone L atome de carbone est capable d tablir des liaisons stables avec quatre atomes et de former ainsi le squelette de mol cules complexes Le silicium poss de aussi cette propri t g om trique II semble donc possible d obtenir des mol cules dont le squelette serait form d atomes de silicium mais dont la structure serait similaire celle de mol cules squelette carbon De telles mol cules seraient stables de plus hautes temp ratures que les mol cules carbon es et pourraient ainsi permettre de coloniser des milieux plus chauds le sous sol tr s profond par exemple De plus le 17 silicium tant abondant dans les roches il repr sente un quart de la masse de la cro te terrestre sa quantit n est pas limitante Cependant alors que la chimie du carbone semble quasiment universelle de nombreuses mol cules organiques carbon es ayant t trouv es dans les espaces interstellaires ce n est pas le cas de la chimie du silicium Et bien que le silicium soit tr s abondant il n a pas donn lieu une chimie aussi riche que le carbone 2 2 1 2 De l arsenic la place du phosphate Si l arsenic est aussi tox
43. e de 30 a 40 ann es lumi re de la Terre dont la Grande Ourse et le Cancer Son envoi pr vu initialement la mi f vrier a d tre retard en raison de probl mes techniques Ce message cod est analogue a celui labor par deux physiciens canadiens Yvan Dutil et St phane Dumas qui avait t lanc en 1999 partir de l antenne de 70 m tres du Centre d Evpatoria D codage du message message_Evpatoria_2 pdf Source http www3 sympatico ca stephane dumas CETI evpatoria html 3 4 2 4 Message Cosmic connexion 30 septembre 2006 Cosmic Connexion sous titr Le premier message de t l vision adress aux extraterrestres est une mission de t l vision coproduite par Arte France et Jean Jacques Beineix via la soci t Cargo Films avec le soutien du CNES d EADS et du Conseil r gional Midi Pyr n es Elle a t concue et r alis e par Marie Cuisset et Anne Jaffrennou L mission fut transmise le 30 septembre 2006 d s 20h40 20H43 pr cise sur le r seau t l vis mais aussi vers l toile Errai ou Gamma Cephei y Cephei de la constellation de C ph e via l antenne du CNES d Issus Aussaguel pr s de Toulouse L id e L id e de l mission est d envoyer un message aux hypoth tiques habitants de la plan te orbitant autour d Errai Gamma Cephei b L interactivit tait de mise puisque les t l spectateurs pouvaient envoyer un message Errai en le d posant sur le site web cr c
44. e de l v nement De plus la v rification que l artefact visuel observ est bien li un ph nom ne de microlentille gravitationnelle et non une cons quence d un autre ph nom ne astronomique est une t che complexe Notons galement que cette approche n est pas r serv e la d tection des exoplan tes son efficacit tant galement prouv e pour la recherche de corps sombres et massifs tels que les naines brunes rouges ou encore les trous noirs Premi res plan tes d couvertes gr ce cette m thode Nom Ann e M thode Note OGLE 2003 BLG 235L b 2003 Microlentilles gravitationnelles 2 4 2 1 6 Imagerie Directe Direct imaging Finalement la derni re des techniques est celle pouvant tre consid r e comme la plus triviale de toutes l imagerie directe Sa difficult de mise en uvre provient de plusieurs points et en particulier du fait que les plan tes sont de tr s faibles sources de lumi res elles n en n mettent pas se contentant de diffuser celle de son ses toile s tr s souvent masqu es par leurs toiles Une autre limite provient galement de la puissance des quipements utilis s les t lescopes terrestres d une puissance suffisante pour visualiser une exoplan te dans certaines conditions que sa taille soit importante et son orbite lointaine tant actuellement en construction Cependant l volution rapide des techniques de traitement d images li es aux avanc
45. e des mouvements en Importance de l orientation des 1995 tudiant le spectre de l toile orbites Pulsar Timing Chronom trage D couverte d exoplan te par 1992 hasard Transit plan taire Evolution de la luminosit de Importance de l orientation des 2002 l toile orbites Microlentilles Etude de la d formation de Ph nom ne non reproductible 2004 Gravitationnelles l image d une zone d espace connue 26 Imagerie directe Visualisation des plan tes 2004 Du point de vue quantitatif la r partition des d couvertes par m thodes est la suivante M thodes syst mes plan tes syst mes plan taires plan taires multiples Exoplan tes d tect es par vitesses radiales ou 214 260 33 par astrom trie mise jour 23 Mars 2009 Plan tes en transit 58 58 0 mise jour 17 Mars 2009 Exoplan tes d tect es par microlentille 7 8 1 mise jour 19 Septembre 2008 Exoplan tes d tect es par imagerie 9 11 1 mise jour 24 Novembre 2008 Exoplan tes d tect es par chronom trage 4 7 2 mise jour 25 Novembre 2008 Nombre Total d exoplan tes d couvertes 344 2 4 3 Quelques exoplan tes remarquables Cette partie recense quelques plan tes remarquables de par leur symbolique pour avoir t les premi res d couvertes par certaines m thodes mais galement celles poss dant des caract ristiques physiques extr mes ou tranges 2 4 3 1 Upsilon Andromedae 1999
46. e par le champ gravitationnel d une seconde toile plus proche de l observateur L int r t majeur de cette m thode de d tection est sa capacit rep rer des objets de tailles tr s variables de la plan te a l toile et ce ind pendamment de la lumi re qu ils mettent La dur e de ce ph nom ne d pend de nombreux param tres et peut selon les circonstances s taler de quelques jours a de nombreuses semaines 24 La d tection d exoplan te se d roule de la mani re suivante En premier lieu il est n cessaire de poss der une grande quantit d informations concernant l image de l toile ou de la zone d espace d form e par l effet de lentille afin de d tecter la dites d formation Celle ci peut tre de diff rentes natures telles qu une distorsion multiple ou encore une image magnifi e Lorsqu un ph nom ne de microlentille gravitationnelle est observ alors il est possible qu une plan te en orbite autour de l toile jouant le r le de lentille ait une influence mesurable dans la d formation observ e et ce m me si la masse de la plan te est faible Ainsi tant que le ph nom ne est en cours de nombreuses observations sont effectu es avant d tre confront es un mod le th orique permettant de d terminer la pr sence ou non d une exoplan te autour de l toile Cependant de par la nature m me du ph nom ne observ une des limites noter est le caract re non reproductibl
47. ection ont permis de montrer qu il existe une vie active abondante dans ces zones 2 1 1 4 1 Une biomasse importante dans les sols des Vall es S ches en Antarctique Les Vall es S ches en Antarctique terrains de simulation pour les exp ditions vers la Lune et Mars sont consid r es comme l environnement aride le plus difficile sur Terre figure 20 Ces terrains d nud s balay s par de forts vents secs sont particuli rement inhospitaliers pour la vie aridit extr me moins de 0 3 de masse d eau dans le sol forte salinit des sols radiations solaires importantes le trou de la couche d ozone est au dessus et de grandes variations de temp ratures bien que restant tr s basses Jusqu en 2002 ces r gions taient consid r es tr s pauvres en population microbienne Mais une tude men e avec des moyens plus performants a d montr que les sols des Vall es S ches antarctiques ne pr sentaient que dix fois moins de micro organismes que des sols plus humides et ou enrichis par les d jections d oiseaux Cowan et al 2002 2 1 1 4 2 Le permafrost un lieu de diversit microbienne Le permafrost d fini comme un sol qui reste sous 0 C pendant au moins deux ans repr sente 26 des cosyst mes du sol et peut s tendre jusqu 1km d paisseur La temp rature peut y atteindre quasiment 30 C L eau y est pr sente principalement sous forme de glace mais pas uniquement Localement la pr sence de particules min rale
48. es sources hydrothermales sous marines L eau qui s chappe des sources hydrothermales dans les dorsales oc aniques est charg e en gaz hydrog ne H2 azote N2 oxydes de carbone CO CO2 m thane CH dioxyde de souffre SO sulfure d hydrog ne H2S Tous ces gaz chauff s par l eau jusqu 350 C et sous la pression qui r gne ces profondeurs peuvent r agir entre eux pour former des mol cules pr biotiques De plus les chemin es hydrothermales sont prot g es par l paisse couche d eau oc anique des radiations UV et des bombardements m t oritiques intenses aux d buts de l histoire de la plan te Pour que de tels pr curseurs se forment sur une autre plan te il faut que celle ci comporte un oc an et un volcanisme actif comme c est peut tre le cas sous une paisse couche de glace sur Europe le plus petit satellite de Jupiter ou sur Encelade un satellite de Saturne 21 21 53 Les m t orites et les com tes Des mol cules organiques se forment dans les milieux interplan taires et interstellaires Ces mol cules ont pu chouer sur notre plan te gr ce aux nombreuses m t orites et peut tre com tes qui ont bombard la Terre L analyse des m t orites carbon es montre qu elles contiennent de nombreux acides amin s dont certains des 20 acides amin s prot iques des bases azot es des acides carboxyliques dont certains sont des constituants membranaires et d autres mol cules organique
49. et effet ou encore par voie postale 42 Arte Ces messages taient ensuite envoy s certains faisaient m me partie int grante de l mission en m me temps que le programme vers Errai Au del d une r elle communication il semble plut t que l mission ait eu pour but de voir les r actions des t l spectateurs et plus g n ralement des humains face aux petits hommes verts En effet outre les messages de nombreuses s quences montr rent l volution de l image de l extraterrestre dans le temps les mythes l entourant les questions de l ventuelle communication ainsi qu une classification m thodique des extraterrestres de fiction L mission L mission d buta 20h40 sur l antenne d Arte et la transmission par Aussaguel commen a quelques minutes apr s Elle a dur 160 minutes L originalit de l mission est qu elle fut pr sent e par deux personnages appel s M amp F pour m le et femelle en r alit Marc Larnaudie et milie Rochefort repr sent s nus sous la forme de dessins en noir et blanc comme les personnages de la plaque de Pioneer l taient Entre les s quences consacr es aux extraterrestres ou la vie ailleurs en g n ral des pauses taient marqu es pour montrer des chantillons des nombreux messages re us tant audio et vid o que photographiques Elle a t d clin e en un DVD contenant des morceaux choisis de l mission vendu accompagn d un livre sign Jean Demerli
50. exoplan tes se 21 2 4 2 D t ctiOn sr enr Mn rire ma tn chads fie oi Re tet dat cac 22 2 4 2 1 M thodes actuelles uge Hic fe ace te thie autres he ada ata 22 2 4 2 1 1 Astrom trie AStroMetry iii 22 2 4 2 1 2 M thode des vitesses radiales Radial velocity 22 2 4 2 1 3 Chronom trage Pulsar timing ccccccccsssscceesscececsssseceessseceesseseceesssseceessaees 23 2 4 2 1 4 Transit plan taire Transit method 24 2 4 2 1 5 Microlentilles gravitationnelles Gravitational microlensing 24 2 4 2 1 6 Imagerie Directe Direct imaging 25 2 4 2 2 Uber Oderen dee tege Ge ei 26 2 4 2 3 CONCIUSION similitude nn tn enr 26 2 4 3 Quelques exoplan tes remarquables ss 27 2 4 3 1 Upsilon Andromedae 1999 27 2 4 3 2 MEAE C ZOOI r ele EE eene 27 2 4 3 3 HD 149026 b 2005 EE 27 2 4 3 4 TRES LEE Eeselen a a ee 27 2 4 3 5 Gliese 581 e2007 ee EES 28 2 4 3 6 el KEE EE EE 28 2 4 3 7 Fomalhaut b 2008 28 2 4 3 8 COROT EX0 7b 2009 237432472 3202128456046927 sisi tienne Babe ane 28 2 5 Ala recherche de la vies mine inside ner hrie dE 28 2 5 1 Technigues de d tection Ee Seed e Ee annee etes ae elite 28 2 5 1 1 Structures macroscopiques et mlcroscoplgues 28 2 5 1 2 Mise en CulEUre nr en tente Re ler rt RENE 29 2 5 1 3 Mol cules organiques iii 29 2 5 1 4 Rapports isotopiques du carbone ccecssscceccececessessaececeeecessae
51. fabriqu en verre et est pr vu pour survivre des centaines sinon des milliers d ann es dans l environnement martien jusqu au jour ou sa v ritable mission commencera transmettre ses informations au visiteur qui le trouvera En effet ce disque imagin par la Planetary Society contient un message adress par l Humanit aux g n rations futures qui viendront fouler le sol martien d ici un si cle ou davantage Ce mini DVD contient les noms de 250 000 personnes qui ont accept de participer ce projet Il contient galement Visions of Mars des messages adress s aux futurs explorateurs de Mars des r cits et des 39 illustrations de science fiction inspir es par la plan te Rouge Il contient enfin les messages de personnalit s visionnaires telles que Carl Sagan Arthur Clarke Louis Friedman directeur ex cutif de la Planetary Society ou encore de Peter Smith responsable de la mission de la sonde Phoenix aupr s de la NASA qui proposa le message a greeting to the future Source http www astrosurf com luxorion seti messages htm 3 4 2 Messages radiot lescop s 3 4 2 1 Message d Arecibo 16 novembre 1974 La premi re mission radio lectrique visant ouvertement une civilisation extraterrestre fut effectu e le 16 novembre 1974 avec l antenne fixe de 300 m de diam tre de l observatoire radioastronomique d Arecibo install e Puerto Rico voir figure 42 Le message binaire voir figure 43 mis au point par Frank
52. fois le pied sur la Lune en l an 1969 apr s J sus Christ Nous sommes venus en paix pour toute l Humanit Neil A Armstrong astronaute Edwin E Aldrin astronaute Michael Collins astronaute Richard Nixon Pr sident des tats Unis d Am rique La plan te terre est galement repr sent e sur cette plaque sous la forme de 2 h misph res Source Wikipedia 3 4 1 2 Sonde Pioneer 10 1972 La sonde Pioneer 10 ne pas confondre avec la sonde lunaire Pioneer X lanc e le 3 mars 1972 fut le premier objet fabriqu par des humains quitter l h liosph re La mission La premi re partie de sa mission comme pour sa s ur Pioneer 11 consistait survoler et photographier la plan te Jupiter ce qu elle r alisa en 1973 Aucune sonde ne s tait jusqu cette date aventur e au del de la ceinture d ast ro des s tendant entre les orbites de Mars et de Jupiter Le lanceur Atlas Centaur trois tages jamais utilis auparavant accomplit convenablement sa t che et propulsa Pioneer 10 de Cap Kennedy vers Jupiter la vitesse record de 51 810 km h Apr s avoir pass sans encombre cette ceinture d ast ro des la sonde se dirigea vers Jupiter dont l attraction l acc l ra jusqu 132 000 km h Le 3 d cembre 1973 Pioneer 10 passa 130 354 km du sommet des nuages de la plan te g ante prenant des photos de celle ci ainsi que de ses satellites Elle transmit aussi des informations sur les radiations mises par
53. himie ont depuis permis de supposer que l apparition de la vie ne s est peut tre pas limit e la Terre Pourrait on alors trouver un jour une vie extraterrestre Citations utilisables tir es de Brack 2008 et CNES 2006 Epicure 300av JC Les mondes sont en nombre infini On ne saurait d montrer que dans tel monde des germes tels que d eux se forment les animaux les plantes et tout le reste de ce qu on voit pourraient n tre pas contenus Lucr ce ler si cle o JC Sila m me force la m me nature subsistent pour pouvoir rassembler en tous lieux ces l ments dans le m me ordre qu ils ont t rassembl s sur notre monde il y a dans d autres r gions de l espace d autres terres que la n tre et des races d hommes diff rentes et d autres esp ces sauvages Antoine de Saint Exup ry Terre des Hommes 1959 D une lave en fusion d une p te d toile d une cellule vivante germ e par miracle nous sommes issus et peu peu nous nous sommes lev s jusqu crire des cantates et peser des voies lact es Jacques Monod Le Hasard et la n cessit 1970 La vie est apparue sur la Terre quelle tait avant l v nement la probabilit qu il en fut ainsi L hypoth se n est pas exclue au contraire par la structure actuelle de la biosph re que l v nement d cisif ne se soit produit qu une seule fois Ce qui signifierait que sa probabilit a priori tait quasi nulle 1 1
54. hydrog ne H l oxyg ne O et l azote N par ordre d importance Dans quelles conditions cette vie est elle capable de se d velopper Comment est elle apparue C est en r pondant ces questions que l on pourra avoir des l ments de r ponse quant la possibilit d existence d une vie ailleurs 2 Des traces de vie 2 1 Que nous apprend la vie sur Terre La seule vie que nous connaissons c est celle qui s est d velopp e sur notre plan te A partir de l tude de cet exemple que peut on connaitre d une ventuelle vie ailleurs Principalement deux choses les conditions extr mes dans lesquelles une vie est capable de se multiplier et les conditions n cessaires son apparition 2 1 1 La vie dans des conditions inhospitali res Pour la plupart d entre nous nous sommes habitu s une vie dans des conditions que l on consid re cl mentes et qui sont les conditions dans lesquelles nous vivons facilement ni trop chaud ni trop froid pas ou peu de compos s toxiques de la lumi re solaire de l oxyg ne Dans ces conditions peut se mettre en place une cha ne alimentaire dont la base est occup e par les plantes Par le ph nom ne de photosynth se ces plantes synth tisent la mati re organique partir des l ments min raux et atmosph riques gr ce l nergie fournie par la lumi re du soleil C est ce m me ph nom ne de photosynth se qui produit oxyg ne atmosph rique dioxyg ne O2 qui nous
55. iction des enqu teurs sans que des preuves formelles puissent appuyer l hypoth se privil gi e e PAN C le ph nom ne est inexpliqu par manque de donn es il s agit de cas inexploitables e PAN D le ph nom ne reste inexpliqu dans l tat actuel de nos connaissances scientifiques malgr la qualit de l enqu te et l exhaustivit des donn es recueillies Cette derni re cat gorie refl te bel et bien la mission du GEIPAN qui se limite apr s enqu te a l explication scientifique du t moignage mais exclut la formulation d hypoth ses difficilement d montrables ni a faire des recherches scientifiques quel que soit le domaine En 2007 le GEIPAN recensait 6000 observations depuis les ann es 50 Cependant a ce jour tous les r sultats ne sont pas encore utilisables d au long travail de regroupement Ainsi compte tenu de cette contrainte et en faisant abstraction des PAN C donc inexploitables 3630 observations restent exploitables dont m me si 77 des cas ont pu tre expliqu s PAN A et B il reste 23 de ces derniers inexpliqu s Sillard et al 2007 Le GEIPAN travaillant sur les t moignages une proc dure est mise en uvre Tout d abord les t moignages sont recueillis par la Gendarmerie Nationale De par une proc dure suivie rigoureusement enqu te syst matique proc s verbaux aucune d formation par transmission de par le s rieux de la profession et leur facilit d intervention sur les lieux de par leur
56. ifiques ont alors eu la surprise de d couvrir que les bact ries contenues dans la glace de regel du lac Vostok taient similaires a des bact ries d couvertes dans des sources chaudes comme le geyser de Yellowstone USA Comment ces bact ries qui vivent normalement 50 95 C peuvent elles se trouver dans un lac glac d pourvu de sources hydrothermales Leur habitat ne serait en fait pas le lac lui m me mais des failles actives au fond du lac profondes de plusieurs kilom tres au fond desquelles la temp rature augmente grace a la chaleur interne de la Terre Lors de s ismes les failles actives jectent dans le lac l eau qu elles contiennent et les bact ries qui y vivent Les bact ries se retrouvent ensuite pi g es dans la glace de regel a la surface du lac Bulat et a 2004 2 1 1 5 Des chemin es hydrothermales au fond des oc ans Au fond des oc ans se trouvent des sources chaudes qui expulsent dans les eaux oc aniques des panaches d eau surchauff e et charg e de gaz La forte pression due a la profondeur permet a l eau de rester liquide a des temp ratures d passant amplement les 100 C C est l dans un milieu totalement coup du soleil que l on trouve les organismes vivant aux plus hautes temp ratures Ils utilisent une nergie chimique et se nourrissent de compos s form s dans les fluides hydrothermaux sous l effet de la temp rature et de la pression Le champion de la vie haute temp rature fait partie
57. ique pour la vie c est parce qu il se comporte de mani re similaire au phosphate Ainsi il entre dans les r actions faisant normalement intervenir le phosphate et les bloque Cette proximit laisse supposer qu une vie utilisant l arsenic la place du phosphore est plausible d autant plus que le phosphore est un l ment rare 2 2 2 Des briques diff rentes Si on se situe non plus au niveau des atomes mais au niveau des briques du vivant des diff rences apparaissent possibles sans alt rer l organisation g n rale du vivant 2 2 2 1 Des bases azot es diff rentes L information g n tique de la vie que nous connaissons est cod e par les bases azot es de l ADN Nous n utilisons que quatre bases Ad nine Thymine Guanine Cytosine pour notre ADN mais ce ne sont pas les seules existantes Une autre vie aurait donc pu opter pour un assortiment diff rent de bases azot es ou pour des bases plus nombreuses 2 2 2 2 Des acides amin s diff rents De mani re similaire ce que l on observe pour l ADN avec les bases azot es nos prot ines n utilisent pas tous les acides amin s existants On peut donc penser qu une autre vie pourrait utiliser d autres acides amin s que les vingt que contiennent nos prot ines 2 2 3 Un code diff rent Le code g n tique qui indique quels acides amin s utiliser pour chaque prot ine est le m me pour toute la vie que nous connaissons Mais un autre code serait tout fait possi
58. is 1679 nombres binaires O ou 1 En consid rant l organisation sous une forme matricielle en choisissant la bonne forme et en rempla ant les O par des carr s blancs et les 1 par des carr s noirs nous obtenons le message de la figure 46 Il reste encore le d chiffrer et en comprendre sa signification Le message originel est compos de plusieurs sections dont chacune traite d un aspect particulier de notre civilisation Il comporte en commen ant par le haut voir la figure 47 1 Les nombres de 1 10 cod s en binaire Sans tenir compte de la ligne du bas qui est la base en lisant de haut en bas et en prenant les carr s pleins pour 1 et les vides pour 0 nous obtenons exactement les nombres 1 10 Les chiffres 8 9 et 10 sont sur 2 colonnes car il n est utilis que 3 lignes alors qu il en faudrait 4 2 Les num ros atomiques des atomes qui constituent la mol cule d ADN L hydrog ne a un num ro atomique de 1 le carbone de 6 l azote de 7 l oxyg ne de 8 et le phosphore de 15 3 Les l ments mol cules dont l ADN se compose Chaque base est constitu e de 5 colonnes diff rentes ce sont les 5 l ments cit s pr c demment dans le m me ordre Par exemple la d composition de l l ment ci dessous donne 7 5 0 1 0 H7 C5 NO O1 PO ce qui donne H7C50 ou C5OH7 qui est la formule du d soxyribose 40 Les formules pr sentes sont r pertori es dans le tableau suivant
59. isme ce qui sugg re un sous sol liquide Titan pr sente une atmosph re dense compos e d azote N2 et de m thane CH Galileo 1989 Syst me de Jupiter Sous la surface glac e d Europe 10km de glace un oc an reposerait sur le sol rocheux Cassini Hyugens 2004 Syst me de Saturne Sur Titan le m thane forme un cycle comme l eau sur Terre l atmosph re est le si ge d une chimie organique complexe la couche de glace de surface se d place sugg rant un oc an sous glaciaire Encelade met des panaches d eau et de mol cules organiques par les rayures du tigre au p le sud de grandes zones d nu es de crat res t moignent d un renouvellement partiel de la surface Europa explorer 2015 Laplace en d veloppement Titan Saturn System Mission 2017 2 5 2 3 Vers les com tes VEGA et Giotto 1986 Com te de Halley Les grains de com te contiennent des compos s organiques complexes 30 Deep Impact 2005 Com te Tempel 1 Le noyau contient de grandes quantit s d eau Stardust 2006 Com te Wild 2 Les com tes ont volu chimiquement depuis leur formation contrairement ce que l on pensait Rosetta 2014 Com te Churyumov Gerasimenko Un module effectuera un forage du noyau et analysera la surface et la sous surface 3 Une vie extraterrestre intelligente En plus de la recherche d une trace de vie au sens biologique du terme d autres scientifiques ont tent de r pondre l
60. it un corps glac sur lequel l eau liquide ne peut subsister 2 3 5 2 Venus Venus a peut tre ressembl la Terre dans son pass permettant peut tre l mergence de la vie Mais aujourd hui les conditions sur la plan te sont trop hostiles pour supporter la vie la temp rature de surface est de 460 C et l atmosph re est parcourue d pais nuages d acide sulfurique qui emp chent toute recherche de traces d une vie primitive et les ont peut tre m me effac es si elles existent 2 3 5 3 Les g antes gazeuses Bien que l atmosph re des plan tes g antes gazeuses soit le si ge de r actions de chimie organique l absence de surface limite l apparition de la vie 2 3 5 4 Les com tes Bien que l apparition de la vie sur les com tes soit tout fait improbable l tude de leur composition pourrait aider comprendre l nigme de l apparition de la vie sur Terre en permettant d avoir acc s la chimie carbon e interplan taire 20 2 4 O chercher la vie ailleurs dans l univers Les exoplan tes 2 4 1 D finition 2 4 1 1 G n rale une exoplan te qu est ce que c est Une plan te est dite exoplan te ou plan te extrasolaire si elle orbite autour d une toile autre que le soleil Cette d finition englobe donc une large vari t de plan tes aux caract ristiques diff rentes tant au niveau de leurs masses que de leurs compositions par exemple Au 23 mars 2009 344 exoplan tes ont t d couvertes
61. l Aviation Civile chilienne Sillard et al 2007 Peu de choses sont connues quant la Chine ou la Russie Sillard et al 2007 si ce n est que le KGB notait les observations et les tudiait en collaboration avec l acad mie des sciences de l URSS Norlain et al 1999 Concernant les Etats Unis les archives sont tr s difficiles obtenir En effet les OVNIS sont tudi s par l Arm e de l Air en collaboration avec les organismes d espionnages et de contre espionnages CIA et NSA Cette politique du secret a conduit de nombreuses attaques en justice de la part de simples particuliers contre l Etat Am ricain de Mazery 2008 Cependant le Dr Richard F Haines 32 ancien responsable du bureau des Space Human Factors de la NASA a cr e le NARCAP National Aviation Reporting Center on Anomalous Phenomena en 2000 qui collecte les observations des pilotes civils ou militaires de ph nom nes a riens inhabituels Sillard et al 2007 de Mazery 2008 En France c est en 1977 qu un organisme public charg de l tude des OVNI que nous appellerons galement PAN Ph nom nes A rospatiaux Non identifi s d finition plus propre a t cr l initiative de la direction g n rale du CNES le GEPAN Groupement pour l Etude des PAN Ayant chang de nom une premi re fois en 1988 pour le SEPRA Service d Etude des Ph nom nes de Rentr e Atmosph rique sans toutefois changer sa mission initiale cet organisme a
62. la d tection de plan te gr ce a l astrom trie peut n cessiter des observations sur des ann es voir des d cennies dur e li e a la p riode d une orbite d une plan te tr s loign e de son toile Premi res plan tes d couvertes gr ce a cette m thode Nom Ann e M thode Note Gleise 876 b 2002 Astrom trie Mesure confirmant la pr sence de la plan te pas une d couverte nouvelle 2 4 2 1 2 M thode des vitesses radiales Radial velocity La m thode des vitesses radiales galement appel e Doppler spectroscopy est parmi toutes les m thodes de d tection d exoplan tes celle qui a fournie le plus grand nombre de r sultats Elle se base sur l utilisation de l effet Doppler Fizeau qui est un ph nom ne physique bien connu 22 responsable par exemple de la perception chez un observateur du changement du son produit par la sir ne d un v hicule selon que celui ci s approche s loigne ou ne se d place pas Utiliser ce ph nom ne en astronomie et l tudier l aide de spectrographes a t propos en 1952 par Otto Struve Struve 1952 bien que la technologie de l poque en particulier la sensibilit des quipements ne permettait pas d envisager la d tection d exoplan tes Aujourd hui des variations de vitesses de l ordre du m s peuvent tre d tect es En pratique le ph nom ne ici tudi appliqu l astronomie permet de mesurer la vitesse radia
63. le d un corps c leste partir des d calages des longueurs d ondes apparaissant sur leurs spectres Vers le rouge l toile s loigne vers le bleu elle se rapproche Une fois ces mesures effectu es nous pouvons observer leurs variations Si celles ci sont p riodiques il est possible que ce soit du la pr sence d une plan te orbitant autour de l toile Une fois la s rie de donn es analys e son tude permet galement d estimer la masse de la plan te gr ce l amplitude des variations des vitesses radiales Cependant ce point est a nuancer par une des limites de cette m thode en effet elle est d pendante de la position spatiale entre l toile et la plan te Dans la figure 29 le cas est id al savoir que les mouvements de l toile et de la plan te en rouge sont enti rement observ s dans la ligne de vue de l observateur Ici la m thode des vitesses radiales sera capable de d tecter la pr sence de la plan te en orbite et galement d estimer de mani re pr cise sa masse Lorsque les orbites se retrouvent un peu plus pench es la d tection de la plan te reste possible mais la masse de la plan te sera sous valu e Enfin le pire des cas est repr sent sur la figure 30 Ici la m thode des vitesses radiales sera incapable de d tecter la plan te en orbite autour de l toile les modifications de spectre de l toile ne pouvant tre tudi e celle ci ne s approchant et ne s loignant pas
64. mmun de l institut SETI et de l universit de Berkeley Pr vu pour tre compos d un total de 350 antennes son lancement se fait en plusieurs phases la premi re comportant 42 antennes op rationnelle tant en fonctionnement depuis le 11 octobre 2007 On constate donc que les id es principales afin de maintenir des co ts raisonnable et de multiplier la qualit des observations sont d une part la mise en parall le de nombreux quipement de taille modeste dont les r sultats sont combin s et d autre part l ajout d outils sp cialis s des t lescopes puissant en profitant des observations effectu es pour d autres projets Ces deux points restent valables que l on parle de d tection de signaux radio ou optiques et peuvent bien videmment tre utilis s de mani res conjointes 3 4 Envoi de messages dans l espace Diff rents messages de plusieurs natures ont t envoy s par l homme dans l espace dans l espoir qu une hypoth tique civilisation dot e d un minimum d intelligence les d couvre un jour 36 Ces messages sont pr sent s ci dessous par ordre chronologique et selon 2 cat gories qui correspondent pour la premi re aux messages transport s par des objets physiques essentiellement des sondes et pour la deuxi me cat gorie aux messages transmis par onde radio 3 4 1 Objets physiques Un certain nombre de sondes ou modules a t envoy dans l espace Nous pouvons consid rer que ces appareils ont
65. n exobiologie ainsi que des dossiers de fond http www astrobiology com 50 Documents fournis Exobiology in the Solar System and the Search for Life on Mars Rapport sp cial de l ESA SP 1231 publi en octobre 1999 Rothschild L J et Mancinelli R L 2001 Life in extreme environments Nature 409 1092 1101 Stetter K 2006 History of discovery of the first hyperthermophiles Extremophiles 10 357 362 Forgan D 2009 A Numerical Testbed for Hypotheses of Extraterrestrial Life and Intelligence International Journal of Astrobiology Forthcoming 1 11 Questionnaires du GEIPAN CR_aero club doc Formulaire_astronomes doc questionnaire_complet doc Cosmic_connexion pdf message_Evpatoria pdf message_Evpatoria_2 pdf 51
66. n surface Si une vie existe encore sur Mars il faudra la chercher dans le sous sol l abri des rayonnements solaires et des compos s oxydants trouv s en abondance sur le sol de Mars Dans les profondeurs de la plan te la chaleur interne pourrait permettre une population microscopique de survivre de mani re similaire ce que l on trouve dans les profondeurs de la Terre M me si la vie n a pas surv cu si elle a exist un jour la faible activit volcanique et tectonique de Mars en auront moins effac les traces que sur Terre Ces derni res ann es la d couverte de la pr sence de m thane un gaz peu stable dans l atmosph re a encore augment l int r t pour la plan te rouge Deux hypoth ses sont possibles pour son renouvellement hydrog ochimique ou biologique figure 27 Dans la premi re hypoth se des sources hydrothermales dans des roches du sous sol riches en eau pourraient produire du m thane partir de l eau et des roches ce m thane remonterait ensuite par des fissures jusqu la surface Dans la deuxi me hypoth se des micro organismes m thanog nes similaires ceux que l on trouve dans le sous sol de notre plan te produiraient du m thane dans les m mes roches riches en eau que pour la premi re hypoth se 2 3 2 Europe Europe est le plus petit des quatre satellites galil ens de Jupiter Sa surface est recouverte par une paisse couche de glace remodel e en continu par du cryovolcanisme et ou
67. nes et les bases azot es constituants de l ADN Ces mol cules se forment spontan ment dans certaines conditions partir de mol cules encore plus simples monoxyde et dioxyde de carbone CO et CO m thane CH hydrog ne H2 et ammoniac NH3 Plusieurs sources de mol cules pr biotiques sont possibles l atmosph re terrestre les chemin es hydrothermales dans les oc ans et les m t orites ZAZA L atmosph re terrestre Les mol cules tr s simples a la base des mol cules pr biotiques sont gazeuses et taient pr sentes dans l atmosph re primitive Dans cette atmosph re les rayonnements UV non filtr s par la couche d ozone alors absente et les clairs ont pu d clencher des r actions menant a des pr curseurs de vie En 1953 Miller r alisa une exp rience dans laquelle un m lange gazeux CH Hz NH3 H20 est soumis a des d charges lectriques Il obtint ainsi quelques acides amin s et des mol cules permettant la synth se d autres pr curseurs de vie Cependant les scientifiques pensent aujourd hui que l atmosph re primitive n tait pas domin e par le m thane comme le pensait Miller mais par le CO Dans ces conditions la formation de mol cules pr biotiques est beaucoup plus difficile Cette source de pr curseurs de vie a pu cependant tre pr sente sur d autres corps c lestes tel Titan le plus gros satellite de Saturne dont l atmosph re comporte de grandes quantit s de m thane 15 EN CN A L
68. ns de diam tre ne serait probablement pas affect e Cette star de la r sistance aux radiations s est faite remarquer d s sa d couverte en 1956 elle prosp rait dans des boites de conserves irradi es aux rayons gamma pour leur st rilisation 14 Depuis les nombreuses tudes qui ont t faites ont d montr que cette bact rie supporte sans aucun probl me des doses d irradiation de 5 000 Gray Gy et peut se remettre de doses allant jusqu 20000Gy une dose de 10Gy est mortelle pour l homme Sachant que les niveaux d irradiation sur Terre d passent rarement 0 2Gy par an certains ont mis l hypoth se que D radiodurans viendrait de Mars o les taux de radiations sont bien plus lev s via une m t orite Cependant d un point de vue g n tique et biochimique cette bact rie est tout fait similaire aux autres bact ries terriennes Son incroyable r sistance aux radiations semble en fait tre un effet secondaire d une autre propri t de cette bact rie sa r sistance la dessiccation d shydratation totale En effet D radiodurans survit sans encombre plusieurs semaines de dessiccation en laboratoire l o d autres bact ries ne r sistent m me pas quelques jours En quoi les r sistances la dessiccation et aux radiations sont elles li es La dessiccation comme les radiations induit des dommages l ADN qui sont de m me type dans les deux cas de sorte que les m canismes de r paration de l ADN utilis
69. ns les alentours des sources se sont form s des bancs de sel cristallis s t moins de la forte salinit de la zone figure 18 L eau des sources elle m me contient 6 de sel La terre met une odeur de sulfure d hydrog ne odeur d uf pourri caract ristique Dans les sources et dans les ruisseaux qui s en chappent on peut observer des tapis microbiens de quelques centim tres d paisseur flottant la surface et de quelques millim tres d paisseur sur le fond L tude de ces communaut s compos es en grande partie d algues unicellulaires eucaryotes r v le une grande diversit d organismes procaryotes de morphologies diff rentes figure 19 Parmi ces procaryotes se trouvent de nombreuses bact ries capables d utiliser l nergie solaire gr ce des chlorophylles bact riennes Une analyse plus pouss e montre que ces bact ries supportent des gammes de pH assez larges 7 12 pour les plus tendues ainsi que des taux de salinit bien plus lev s que ceux des sources jusqu 26 de sel Csotonyi et al 2008 2 1 1 4 Des terrains glac s Sur Terre l eau n est pas toujours liquide banquise glaciers glaces polaires permafrost Dans ces endroits o la glace pr domine on pensait encore r cemment que rien ne se d veloppait et que les organismes qu on y trouvait taient endormis conserv s par la glace mais totalement inactifs Depuis quelques ann es cependant les progr s des techniques de d t
70. nt pu subsister que la recherche de la vie elle m me C est aussi dans ce contexte que les sondes de survol sont des outils pr cieux pour d finir des lieux pr cis o envoyer des atterrisseurs plut t que de larguer ces derniers au hasard sur la plan te tudi e 2 5 2 1 Vers Mars Mariner 1 1965 Mariner 9 1971 La plan te se r v le un d sert aride alors que jusque l les variations saisonni res de couleurs taient interpr t es comme de la v g tation Viking 1976 Le sol de Mars est pauvre en mati res organiques probablement cause de la pr sence de puissants oxydants comme l eau oxyg n e H 0 La surface de la plan te pr sente des traces d coulement d eau dans le pass Mars Global Surveyor 1997 D couverte de ruissellements d eau r cents Cartographie satellite de la plan te Mars Odyssey 2001 Mise en vidence de glace d eau enfouie aux p les de la plan te Mars Express 2003 Confirmation de la pr sence d eau dans le pass d couverte d argiles qui se forment en pr sence d eau Mars Exploration Rover 2004 D couverte de min raux caract ristiques d une formation en pr sence d eau h matite Phoenix 2008 doit tudier l histoire de l eau au p le Nord martien Mars Science Laboratory 2010 Exomars 2013 2 5 2 2 Vers les satellites des g antes gazeuses Voyager 1979 Europe est couverte de glace et sa surface est renouvel e probablement par cryovolcan
71. on figure 21 La vie dans ces canaux de glace bien que prot g e des pr dateurs est loin d tre facile La temp rature atteint facilement 20 C et la concentration en sel est trois fois plus importante que dans l eau de mer De plus l activit de tous les organismes concentr s dans ces canaux provoque rapidement un manque de nutriments et une augmentation du pH jusqu 11 La pr sence d organismes photosynth tiques fait aussi augmenter les quantit s d oxyg ne induisant alors la formation de compos s hyper r actifs qui d t riorent les mol cules organiques Et pourtant la multiplication de tous ces organismes est telle que de nombreux animaux marins viennent profiter de l abondance de nourriture lib r e lors de la fonte des glaces figure 22 Thomas et Dieckmann 2002 2 1 1 4 4 Un lac sous les glaciers antarctiques Le lac Vostok en Antarctique 77 S 105 E profond de plus de 1200m couvre environ 15 700km II est recouvert par 4km d paisseur de glacier ce qui cr e une pression importante permettant a l eau de rester liquide a 2 5 C Cette situation le rend similaire a ce qu on suppose de la structure d Europe satellite de Jupiter En 2004 un forage de 3600m dans le glacier qui recouvre le lac a permis d acc der a la glace form e par le regel du lac Une analyse critique des micro organismes trouv s dans ce forage a permis d liminer des r sultats les in vitables contaminations lors du forage Les scient
72. orants sp cifiques permettent de mettre en vidence les micro organismes vivants ou 28 certains de leurs composants ADN membranes lipidiques Diff rents types de microscopes optiques permettent d avoir acc s cette chelle de mani re large ou en trois dimensions L chelle nanom trique permet d avoir acc s aux structures des l ments de la cellule et aux nano fossiles d ventuels organismes particuli rement petits Les instruments utilis s sont le microscope lectronique transmission deux dimensions tr s fort grossissement ou balayage trois dimensions grossissement moins important ainsi que le microscope force atomique trois dimensions tr s fort grossissement 2 5 1 2 Mise en culture Si un organisme extraterrestre pouvait tre mis en culture nous aurions alors la certitude qu il est vivant De plus sa mise en culture permettrait d tudier son m tabolisme ses composants Il faut cependant garder en m moire que nous ne savons pas cultiver tous les micro organismes terriens M me si un milieu de culture est con u partir de ce que l on sait de l environnement tudi il n est donc pas certain que des micro organismes vivant dans cet environnement pousseraient sur le milieu synth tique 2 5 1 3 Mol cules organiques Certaines mol cules sont caract ristiques du vivant Elles peuvent tre des produits du m tabolisme ou des constituants de structure des organismes Parmi les produits d
73. para t essentiel la vie parce qu il l est pour nous Mais de nombreux organismes se passent de dioxyg ne qui est m me un poison pour eux il oxyde les mol cules organiques qui se d gradent alors A l origine l oxyg ne atmosph rique tait quasiment absent sur Terre ce n est qu apr s l apparition d organismes photosynth tiques que la quantit de l oxyg ne dans l atmosph re est devenue aussi importante qu aujourd hui figure 4 C est gr ce cette abondance qu une couche d ozone O3 s est form e dans la haute atmosph re prot geant la surface de la plan te des rayons ultraviolets L oxyg ne n est pas le seul param tre pour lequel la vie se d veloppe dans des conditions qui nous paraissent bien inhospitali res On trouve sur notre plan te des organismes vivants plus de 100 C ou au contraire dans la glace des organismes capables d utiliser des mol cules toxiques ou de r sister aux radiations Des cosyst mes entiers sont bas s sur des producteurs primaires de mati re organique qui utilisent l nergie chimique au lieu de l nergie solaire On trouve m me des organismes vivants dans les roches Chaque ann e sont d couverts des tres vivants dans des conditions toujours plus extraordinaires La plupart de ces survivants de l impossible font partie de la grande famille des procaryotes des organismes unicellulaires non compartiment s l inverse des eucaryotes comme nous dont les cellules contiennent des
74. pourquoi nous n en voyons aucune trace Il est ais d en d duire automatiquement que l hypoth se de d part est fausse Ce paradoxe fait d ailleurs l objet de nombreuses objections et contre objections Zarka et al 2008 Parmi elles citons notamment le fait que toutes les civilisations ne sont pas expansionnistes et par cons quent peuvent choisir de ne pas coloniser d autres syst mes objection laquelle il est r pondu qu il suffirait d une seule esp ce nous le sommes Notons aussi que dans D Hedencourt 2006 l auteur critique le programme SETI en se servant notamment du paradoxe de Fermi Les d bats restent ouverts dans la communaut scientifique concernant ce paradoxe M me si ces th ories sont encore aujourd hui objet de d bat elles restent incontournables dans l histoire de la recherche de civilisations extraterrestres 3 2 Ph nom nes a rospatiaux expliqu s et inexpliqu s Ce paragraphe traitera des ph nom nes inexpliqu s plus commun ment appel s OVNIS Objets Volants Non Identifi s Commen ons tout d abord par r futer l amalgame qu un OVNI est forc ment un engin spatial d une civilisation extraterrestre qui a servi d argument de nombreuses fois aux d tracteurs de l tude des OVNIS Une autre d finition a t propos e par le GEIPAN Groupement pour l Etude et l Information sur les Ph nom nes A rospatiaux Non identifi s consistant remplacer le terme OVNI par PAN pour Ph nom nes A rospatiaux
75. pr curseurs de vie L origine du m thane reste nigmatique Cette mol cule n est normalement pas stable dans l atmosph re il faut donc qu elle soit produite en continu Deux hypoth ses sont possibles des sources hydrothermales produiraient du m thane partir d eau et de roches dans l oc an sous glaciaire probable du satellite ou bien des micro organismes producteurs de m thane similaires ceux que l on trouve dans le sous sol terrien produiraient du m thane partir d eau et de mol cules carbon es Mais les quantit s produites sont peu compatibles avec une origine biologique 2 3 4 Encelade La mission Cassini Hyugens a r v l sur ce petit satellite de Saturne 500km de diam tre un ph nom ne surprenant La couche de glace qui le recouvre est marqu e au p le Sud de grande failles dites rayures du tigre d ou s chappent de gigantesques geysers de glace d eau et de mol cules organiques Ces geysers sugg rent que sous la couche de glace se cache de l eau liquide sous pression en contact avec le c ur rocheux du satellite Comme pour Europe la proximit de Saturne engendre un ph nom ne de mar e dans le c ur rocheux qui pourrait assurer une chaleur suffisante pour une activit hydrothermale 2 3 5 Pourquoi carter les autres plan tes et satellites 2 3 5 1 La Lune Bien que la Lune contienne probablement de la glace d eau ses p les l absence totale de chaleur interne et d atmosph re en fa
76. r composition interne plusieurs sous types sont distingu s 21 Bien que leur surface ne soit pas clairement d finie et donc inhospitali re concernant le d veloppement de la vie la d tection de telles plan tes peut fournir des informations sur d ventuelles formes de vie non pas la surface de la g ante gazeuse mais sur celle de ses ventuels satellites la surface desquels la vie pourrait s tre d velopp e A l heure actuelle cependant les observations de tels satellites sont encore hors de port e Il est noter que parmi les g antes gazeuses les Jupiter chaud sont un nouveau sous type ayant t d couvert lors des recherches d exoplan te Il est compos de plan tes d une masse proche ou sup rieure celle de Jupiter mais poss dant une orbite tr s proche de leur toile Ce type de plan te est particuli rement bien d tect par la m thode des vitesses radiales d crite dans le chapitre suivant 2 4 2 D tection 2 4 2 1 M thodes actuelles La figure 28 repr sente les diff rentes m thodes de d tections d exoplan tes selon leurs principes g n raux ainsi que leurs ventuelles volutions pouvant tre envisag es dans les prochaines ann es Les branches principales de ces approches sont les suivantes 2 4 2 1 1 Astrom trie Astrometry L astrom trie est la plus ancienne des m thodes utilis es pour la recherche d exoplan tes bien que son utilit et son tude soient apparue
77. r life to 113 C Extremophiles 1 14 21 Bulat S A 2004 Des bact ries de sources chaudes dans le lac sous glaciaire de Vostok INSU CNRS Available at http www insu cnrs fr a1027 bacteries sources chaudes lac sous glaciaire vostok html Bulat S A Alekhina I A Blot M Petit J de Angelis M Wagenbach D Lipenkov V Y Vasilyeva L P Wloch D M Raynaud D et coll 2004 DNA Signature of Thermophilic Bacteria from the Aged Accretion Ice of Lake Vostok Antarctica Implications for Searching for Life in Extreme Icy Environments International Journal of Astrobiology 3 1 12 Chapelle F H O Neill K Bradley P M Methe B A Ciufo S A Knobel L L et Lovley D R 2002 A hydrogen based subsurface microbial community dominated by methanogens Nature 415 312 315 46 Cowan D Russell N Mamais A et Sheppard D 2002 Antarctic Dry Valley mineral soils contain unexpectedly high levels of microbial biomass Extremophiles 6 431 436 Csotonyi J Swiderski J Stackebrandt E et Yurkov V 2008 Novel halophilic aerobic anoxygenic phototrophs from a Canadian hypersaline spring system Extremophiles 12 529 539 Donachie S Christenson B Kunkel D Malahoff A et Alam M 2002 Microbial community in acidic hydrothermal waters of volcanically active White Island New Zealand Extremophiles 6 419 425 Edwards H G Vandenabeele P Jorge Villar S E Carter E A
78. randes parties sont pr sent es Sur la Terre Ailleurs En laboratoire L exobiologie de l origine de la vie la vie dans l Univers Dossier r dig par Andr Brack pour Futura science janvier 2008 http www futura sciences com fr doc t astronomie 1 d lexobiologie de lorigine de la vie a la vie dans lunivers 766 c3 221 p1 CNES La vie ailleurs Dossier th matique du Centre National d Etudes Spatiales sur l exobiologie http www cnes fr web CNES fr 4641 la vie ailleurs ph Vie terrestre Vie extraterrestre Dossier sur l exobiologie r alis par le CNES pour la Cit des Sciences l occasion de l exposition Seuls dans l Univers de la fiction a la r alit http www cite sciences fr francais ala_cite expositions vie extraterrestre dossier cnes exobiologie accueil dossier cnes php Groupement de recherche Exobiologie Origine de la vie Le GDR exobiologie regroupe les quipes qui travaillent dans ce domaine au CNRS et au CNES Le site pr sente les recherches en cours et affiche les actualit s fran aises http www exobio cnrs fr Exobiology in the Solar System and the Search for Life on Mars Rapport special de l ESA SP 1231 publi en octobre 1999 http www esa int esapub sp sp1231 sp1231 pdf NASA Astrobiology Site officiel de la NASA d di a l exobiologie pr sentant les actualit s http astrobiology nasa gov The Astrobiology Web Site Internet pr sentant les actualit s e
79. res sources chaudes de Nouvelle Z lande Une tude a ainsi mis en vidence en 2007 une vingtaine d esp ces diff rentes de bact ries et autant d arch es de morphologies plus ou moins habituelles Toutes ces esp ces en plus de leur capacit vivre haute temp rature sont capables de supporter voire d utiliser les compos s souffr s sur abondants et r sistent des quantit s importantes de compos s d riv s de l arsenic ou de l antimoine Hetzer et al 2007 2 1 1 7 Des roches dans les profondeurs de la terre Avec les progr s des techniques de forage l Homme a explor les profondeurs de la Terre Et il est rapidement devenu vident que les bact ries et arch es nous y avait pr c d depuis longtemps Des cosyst mes entiers sont enfouis dans les roches du sous sol terrestre dans des zones o la chaleur interne de la Terre se fait sentir Cette vie dans le sous sol profond de notre plan te totalement ind pendante des conditions de la surface pourrait tout fait avoir des cousines dans le sous sol profond d autres plan tes coeur chaud Z1 1 7 1 Loin sous le fond de l oc an Ainsi en 2008 une quipe a analys un forage oc anique profond R alis au large de Terre Neuve 45 24 N 44 47 W par 2900m de fond le forage s est enfonc jusqu 1600m sous le plancher oc anique soit un total de 4 5km sous la surface de la mer jusqu des s diments de 111 millions d ann es La temp rature
80. rique et hydrochlorique en fer et en aluminium L analyse d un chantillon d eau a r v l la pr sence de divers micro organismes figure 11 tous capables de se multiplier des pH inf rieurs 10 2 Parmi ces organismes se trouvent non seulement des bact ries mais aussi des algues unicellulaires figure 12 dont une esp ce en particulier s est montr e capable de cro tre pH 0 2 Donachie et al 2002 Cinq mois apr s les pr levements une ruption a fait exploser le crat re et recouvert la moiti de l ile de 30cm de cendres prouvant le caract re instable de cet environnement Z 1 1 1 3 Une rivi re rouge analogue de Mars Le Rio Tinto en Andalousie est situ dans une zone riche en jarosite un min ral form partir de sulfure de fer compos qui a t trouv sur Mars par le rover Opportunity dans la r gion El Capitan Meridiani Planum Cette similarit a amen utiliser la r gion le syst me hydrothermal de Jaroso comme analogue terrestre de ces terrains martiens Le Rio Tinto pollu par des mill naires d exploitation du fer par l homme a pris une teinte rouge qui lui donne son nom figure 13 Ses eaux ont un pH qui varie entre 1 5 et 3 0 et sont charg es en fer et en souffre Des micro organismes se d veloppent dans cet environnement et contribuent la production de compos s color s La rivi re sert de zone de tests pour les instruments de d tection de la vie dans ces conditions particuli
81. rs tr s optimiste tant donn la faible probabilit que les sondes soient un jour intercept es par une autre civilisation tait nettement am lior et le contenu du message plus ambitieux et riche Chaque Voyager renferme un disque de cuivre plaqu or ainsi qu une cellule et une aiguille pour le lire Le mode d emploi se trouve sur la jaquette en aluminium du disque voir figures 38 et 39 Celui ci contient une s rie de 116 images La liste commence par un cercle la position de notre toile la d finition des chiffres et des unit s employ es en physique et quelques param tres sur le syst me solaire Reflet des ignorances de l poque Pluton y appara t comme plus grosse que la Terre alors que l on sait d sormais qu elle est plus petite et n est plus consid r e comme tant une plan te mais une plan te naine Suivent plusieurs planches anatomiques dont une tentative d explication de la reproduction humaine enfin plusieurs dizaines de photographies d hommes d animaux de v g taux de paysages et de constructions humaines o se c toient p le m le une femme allaitant son enfant des dauphins une classe d cole l immeuble de l Organisation des Nations unies New York de jour et de nuit un astronaute flottant dans l espace ressemblant trangement avec son cordon ombilical la silhouette de f tus figurant elle aussi sur la liste Le tout s ach ve par la photographie d un violon surmontant la partition d un qua
82. s alors que le second repose sur la captation de messages transmis par le biais de lasers 3 3 1 1 Radio SETI La recherche d une vie extra terrestre intelligente passe par la d tection des signaux qu ils peuvent mettre volontairement ou non L approche la plus utilis e ici est d couter le ciel et d analyser les r sultats obtenus dans l espoir de discerner un motif r p t et singulier pouvant indiquer une tentative de communication Les premi res exp rimentations de cette m thode remontent a 1960 ann e ou Frank Drake mena le projet Ozma consistant a tudier une zone pr cise de l espace a l aide d un radiot lescope scannant une bande de fr quence pr cise autour d une fr quence dite marqueur Cette tentative fut un chec dans le sens o elle n offrit aucun r sultat concluant mais elle marqua un pr c dent dans l histoire des projets SETI et fut la premi re d une longue s rie En 1971 la NASA finan a une tude qui produisit un rapport concernant la cr ation d un ensemble de radiot lescopes terrestres connu sous le nom de projet Cyclope Bien que ce projet n ait pas abouti le rapport a servi de base a de nombreux projets SETI qui suivirent Une des dates cl s des projets SETI est le 15 Aout 1977 correspondant a la r ception de ce qui sera appel le Wow signal Ce jour la le Dr Jerry R Enman d tecta un signal singulier qu il entoura de rouge et annota du mot Wo
83. s le GEIPAN peut faire appel des organismes ext rieurs laboratoires entreprises etc pour certaines analyses comme par exemple l analyse du sol dans le cas de traces ou l analyse d un objet Enfin afin d am liorer le nombre et la qualit des enqu tes le GEIPAN a mis en place un r seau d Intervenants de Premier Niveau IPN r seau d enqu teurs b n voles ayant d montr une certaine exp rience l enqu te de terrain Leur r partition se voulant tre sur l ensemble du territoire fran ais leur r le est d assurer une veille sur leur secteur g ographique afin de faire remonter au GEIPAN des informations pertinentes De plus ils doivent effectuer des enqu tes de proximit sur des cas fournis par le GEIPAN Il leur est d ailleurs distribu des questionnaires sp cifiques la profession interrog e astronomes aviateurs d a ro club autres qui sont disponibles sur le site du GEIPAN et fourni en Annexe du pr sent document 3 3 Recherche de signaux envoy s par des extraterrestres 3 3 1 SETI G n ralit s Les diff rentes activit s consistant rechercher une vie extra terrestre intelligentes sont regroup es sous le nom SETI signifiant Search for Extra Terrestrial Intelligence Ainsi lorsque l on parle de projet SETI c est l objectif final qui est indiqu et non le nom du projet en lui m me Il existe deux grandes cat gories de projets SETI Le plus connu est celui consistant d tecter les signaux radio
84. s bien avant la recherche de telles plan tes Elle consiste a mesurer la position absolue d une toile et peut galement mesurer son mouvement lorsque celui ci est vu de dessus dessous Dans le cas typique ou la m thode des vitesses radiales ne peut pas fournir d information Ainsi lorsque le mouvement observ effectu par l toile est une ellipse r guli re ceci est probablement du a la pr sence d une exoplan te autour de cette m me toile d apr s le probl me des 2 corps et la mesure du barycentre d finissant le centre commun de Torbite de l toile et de sa plan te Bien que tr s ancienne les premiers crits sur le sujet datant de 190 avant J C cette m thode n a t utilis e avec succ s dans l tude des exoplan tes qu partir de 2002 lorsque Hubble a confirm la pr c dente d couverte de Gliese 876 b gr ce l astrom trie Pour l instant les quipements terrestres n offrent pas une sensibilit suffisante afin de produire des mesures d une pr cision convenable r duisant l int r t de cette approche dans la d tection pure d exoplan tes Cependant l astrom trie est particuli rement adapt e la d tection de plan tes poss dant des orbites importantes ce qui la rend compl mentaire avec les autres approches beaucoup plus sensible a des orbites plus proches de leur toile L inconv nient de cette sp cificit est qu elle requiert des temps d observations d autant plus long En effet
85. s geipan fr documents Cometa pdf 47 de Mazery 2008 P de Mazery M Despratx OVNIS quand l arm e enqu te 2008 TV Presse CANAL Beau 2008 J Beau R R O http www rr0 org Ridpath 2008 lan Ridpath The Rendlesham Forest UFO case http www ianridpath com ufo rendlesham htm de Mazery 2007 P de Mazery M Despratx OVNIS quand l arm e enqu te 2007 TV Presse CANAL Adamski et al 1953 George Adamski Desmond Leslie Les soucoupes volantes ont aterri 1953 Campbell amp al 1988 Campbell B Walker G A H Yang S 1988 A search for substellar companions to solar type stars Astrophysical Journal Part 1 331 902 921 doi 10 1086 166608 http adsbit harvard edu cgi bin nph iarticle_query bibcode 1988ApJ 331 902C Valencia amp al 2007 Valencia Diana Dimitar D Sasselov Richard J O Connell 2007 Radius and structure models of the first super earth planet The Astrophysical Journal 656 545 551 doi 10 1086 509800 Fortney amp al 2007 Jonathan J Fortney and Mark S Marley and Jason W Barnes 2007 Planetary Radii across Five Orders of Magnitude in Mass and Stellar Insolation Application to Transits Wolszczan amp Frail 1992 Wolszczan A Frail D A 1992 A planetary system around the millisecond pulsar PSR1257 12 Nature 355 145 147 doi 10 1038 355145a0 http www nature com nature journal v355 n6356 abs 355145a0 html S
86. s perturbe la structure cristalline de la glace et permet a de minces pellicules d eau de quelques nanom tres d paisseur de se former l paisseur diminuant avec la temp rature Des poches d eau sal e restes d un ancien oc an permettent a de l eau liquide de subsister a des temp ratures n gatives En effet la pr sence de sel dans l eau permet d abaisser la temp rature de solidification de l eau mais ces poches sont tr s concentr es en sels 14 30 Malgr ces contraintes on trouve dans le permafrost une grande diversit de micro organismes levures champignons bact ries vari es Steven et al 2006 R cemment l int r t des recherches sur la vie dans ces conditions a t renforc par la pr sence probable de permafrost sur Mars 12 2 1 1 4 3 La glace marine antarctique un lieu de vie La glace marine se forme en hiver principalement dans les r gions polaires et peut recouvrir jusqu 13 de la surface terrestre La plus grande surface de glace marine se forme dans l oc an Antarctique sur 20 millions de km Lorsque l eau de mer g le des cristaux d eau pure se forment et excluent le sel et les particules solides La glace d eau de mer ainsi form e est constitu e de glace d eau pure parcourue d un r seau de canaux d eau hyper sal e tout le sel se retrouve concentr dans un faible volume d eau dans lesquels sont pr sents un grand nombre de micro organismes vari s pris au pi ge lors de la solidificati
87. s pour la r sistance la dessiccation conf rent aussi la r sistance aux radiations Ce sont aussi ces m mes m canismes qui permettent la bact rie de supporter la pr sence d eau oxyg n e et les rayons UV D radiodurans capable de se multiplier des temp ratures allant de 4 C a 45 C et survivant aux temp ratures n gatives se retrouve sur toute la plan te environnements riches sols d jections animales viandes cuisin es comme pauvres granit d une Vall e S che antarctique poussi res instruments m dicaux irradi s Ses incroyables capacit s de survie qui l ont fait rentrer dans le livre Guiness des records lui permettraient m me probablement de survivre sur Mars Battista 1997 White et al 1999 2 1 2 Les conditions de l apparition de la vie S il appara t aujourd hui qu une vie existante peut s adapter des conditions extr mes il n en est pas de m me pour son apparition Le passage de la mati re inerte la vie reste encore totalement myst rieux mais les travaux des scientifiques au cours des derni res d cennies permettent d mettre des hypoth ses sur les conditions de ce passage 2 1 2 1 Les pr curseurs de la vie Pour que la vie puisse appara tre des mol cules organiques simples dites mol cules pr biotiques sont n cessaires Ce sont les m mes mol cules qui sont la base du vivant aujourd hui les acides amin s constituants des prot ines les lipides constituants des membra
88. s utiles la vie La cat gorie de m t orites la plus abondante en masse est celle des microm t orites ces particules de 50 500 microns repr sentent 99 de la mati re spatiale qui arrive sur Terre Encore aujourd hui 50 100 tonnes en arrivent sur Terre chaque jour et lors du bombardement m t oritique intense qu a connu notre plan te il y a 4 1 3 9 milliards d ann e il en arrivait 1 000 fois plus La quantit de carbone ainsi apport e la Terre repr sente 25 000 fois la quantit de carbone actuellement contenue dans les tres vivants Cette source de mol cules pr biotiques a probablement ensemenc tous les corps du syst me solaire sans distinction 2 1 2 2 L organisation de la vie Si la formation de mol cules pr biotiques semble simple et tr s r pandue dans l univers on en trouve m me dans les nuages interstellaires il n en est pas de m me pour l apparition de la vie elle m me Comment a partir de mol cules pr biotiques parvenir a la vie telle que nous la connaissons Il est hautement improbable qu une cellule se soit auto organis e directement partir de ces mol cules Quelles tapes interm diaires ont elles t n cessaires et dans quelles conditions Faute de pouvoir voyager dans le temps ou d avoir r ussi a recr er la vie en laboratoire il nous faut chercher des indices dans les traces qu a pu laisser la vie primitive Mais de nombreux facteurs contribuent a effacer ces traces
89. ssage est donn en figure 49 Un nouveau message fut envoy le 14 f vrier 2003 dans le cadre du projet Team Encounter D codage du message message_Evpatoria pdf et message_Evpatoria_2 pdf Source http www astrosurf com luxorion seti messages htm 3 4 2 3 2nd message d Evpatoria Interstellar Rosetta Stone 6 juillet 2003 Le 6 juillet 2003 16 h GMT le centre spatial ukrainien d Evpatoria en Crim e a envoy un message voir figure 50 aux extraterrestres comportant outre des informations scientifiques des lettres pr par es par des habitants de la Terre qui souhaitent faire connaissance avec d autres civilisations Les gens de tous les continents parlent de choses qui les touchent ils veulent trouver des tres fr res dans l univers a r sum Richard Braaspad un responsable du projet Cosmic Call qui r unit les Etats Unis la Russie et l Ukraine Les personnes d sireuses d envoyer un communiqu intersid ral ont pay de 15 a 20 dollars ce quia permis aux savants de financer une petite partie du projet spatial selon un collaborateur de Cosmic call Alexandre Zaitsev Exp di par radiot lescope le message aux extraterrestres comprend la repr sentation d un planisph re et d un tre humain ainsi que des notions math matiques g ologiques et biologiques Il a t mis dimanche 6 juillet vers cing constellations contenant des toiles similaires au soleil et situ es en moyenne a une distanc
90. sssaeceesssaeeeesesaeeeeesaes 17 2 2 1 2 De l arsenic la place du phosphate irisrassisirussiisesisniseussi vetes i siiin 18 2 2 2 Des briques diff rentes sn sentir isnteitee 18 2 2 2 1 Des bases azot es diff rentes furent tnt 18 2 2 2 2 Des acides amin s diff rents 5 ensdssine diner tte eirterseitese 18 2 2 3 ncode diff rent ssi ss eege ee NEEN Ae 18 2 2 4 Une vie dans un MION irid cee ententes ADONG rte nn en en ere te a ete ENNEN 18 2 3 O chercher la vie dans le syst me solaire incens 19 2 3 1 D E Te E 19 2 3 2 Bloe EE 19 2 3 3 Bd In E 19 2 3 4 GET TEE 20 2 3 5 Pourquoi carter les autres plan tes et satellites 20 2 3 5 1 anenee ee en E R da serial e EE 20 2 3 5 2 VC 20 2 3 5 3 L s g antes gaz US S7 2 404002552020 71022 6205 di eat te te e KENE 20 2 3 5 4 LESICOMETOS 12227005 rL e SNE lee ar OE et ani nee 20 2 4 O chercher la vie ailleurs dans l univers Les exoplan tes ssesssssssssssessssrssseressseresssses 21 2 4 1 D finitions totic en APR en A API ered Re AA QA cut tet pr ALAS A A 21 2 4 1 1 G n rale une exoplan te qu est ce que Cestd 21 2 4 1 2 Int r t de l tude des Exoplan tes rnes 21 2 4 1 3 Classi CATION sa oi r EEREN EE AEE CN ese Ee CERA ta couse 21 2 4 1 3 1 Exoplan te de type Tellurique a 21 2 4 1 3 2 Les S per Terre H cs ceci een lee ves sieves acts stellen alee eee 21 2 4 1 3 3 Autres types d
91. t d volution poss de au niveau mol culaire des caract ristiques communes tous les tres vivants de la plan te figure 1 Commen ons par le plan de montage et de fonctionnement de chaque tre vivant l information g n tique Cette information est port e par des mol cule d ADN Acide D soxyriboNucl ique qui utilisent toujours le m me code form partir de quatre lettres les bases azot es A Ad nine T Thymine G Guanine et C Cytosine Cet ADN ainsi que les autres composants de la cellule est prot g l int rieur d une membrane constitu e de lipides qui s pare l int rieur de l ext rieur de la cellule Une cellule vivante abrite toutes sortes de processus effectu s par des ouvriers les prot ines Ces prot ines sont toutes construites partir des m me briques les acides amin s Vingt acides amin s diff rents seulement sont utilis s dans les prot ines C est la s quence de l ADN la suite des lettres qui indique quels acides amin s utiliser pour chaque prot ine Le code utilis est le m me pour tous les tres vivants des bact ries l Homme figure 2 Toutes ces mol cules ADN lipides prot ines ont un point commun elles ont toutes un squelette d atomes de carbone figure 3 La vie sur Terre est bas e sur ce qu on appelle la chimie organique la chimie des mol cules carbon es En dehors du carbone C les principaux l ments entrant en jeu sont l
92. teven B L veill R Pollard W et Whyte L 2006 Microbial ecology and biodiversity in permafrost Extremophiles 10 259 267 Thomas D N et Dieckmann G S 2002 Antarctic Sea Ice a Habitat for Extremophiles Science 295 641 644 White O Eisen J A Heidelberg J F Hickey E K Peterson J D Dodson R J Haft D H Gwinn M L Nelson W C Richardson D L et coll 1999 Genome Sequence of the Radioresistant Bacterium Deinococcus radiodurans R1 Science 286 1571 1577 Whitman W B 2009 The Modern Concept of the Procaryote J Bacteriol 191 2000 2005 Woese C R Kandler O et Wheelis M L 1990 Towards a natural system of organisms proposal for the domains Archaea Bacteria and Eucarya Proc Natl Acad Sci U S A 87 4576 4579 Autres Zarka et al 2008 P Zarka D Guillaume La vie dans l Univers http media4 obspm fr exoplanetes pages_theme vie index html Sillard et al 2007 Y Sillard J Patenet D Weinstein J C Ribes F Parmentier J Arnould P Marx Ph nom nes a rospatiaux non identifi s un d fi la science 2007 Le Cherche Midi D Hedencourt 2006 Louis D Hedencourt Un ciel d sesp r ment vide Faut il d j tirer un bilan de SETI http www exobio cnrs fr spip php rarticle73 amp var_recherche fermi Norlain et al 1999 B Norlain J J Velasco F Louange Les OVNI et la d fense a quoi doit on se pr parer 1999 www cne
93. tives Les autres cas d eaux acides sont dus l activit humaine rejets de drainage de mines pluies acides ZLA Des biofilms dans un torrent de montagne hyper acide La rivi re Agrio en Argentine prend sa source sur les flancs du volcan Copahue 37 53 S 71 02 W L eau y a un pH entre 1 6 et 1 8 et on y trouve des concentrations importantes de m taux Aluminium Fer Silicium et Mangan se principalement De fortes concentrations de chlore et de souffre ach vent de rendre cette rivi re inhospitali re Et pourtant sur les roches du lit de ce torrent on trouve des biofilms des cellules vivantes incrust es dans un mastic qu elles produisent Ces biofilms sont form s par une association d algues unicellulaires et de champignons filamenteux et abritent quelques bact ries figure 10 Leur association leur permet de se prot ger mutuellement et de profiter au mieux des ressources en nutriments De plus leur mastic tr s dense et renforc par des particules min rales leur permet de r sister au fort courant de ce torrent de montagne Baffico et al 2004 SEL Une communaut microbienne dans des eaux hydrothermales acides White Island Nouvelle Z lande 37 31 26 S 177 11 6 E est une le volcanique de 3 5km parcourue par un syst me hydrothermal Des fumeroles et des sources pars ment le crat re Les gaz volcaniques dissous dans l eau des sources les rendent tr s acides pH 2 5 et charg es en acides sulfu
94. truve 1952 Struve Otto Proposal for a project of high precision stellar radial velocity work The Observatory Vol 72 1952 199 200 Than 2007 Ker Than 2007 04 24 Major Discovery New Planet Could Harbor Water and Life http www space com scienceastronomy 070424_hab_exoplanet html Swain 2008 Swain Mark R Vasisht Gautam Tinetti Giovanna 2008 03 20 The presence of methane _in the atmosphere of an _extrasolar _ planet Nature 452 329 331 doi 10 1038 nature06823 http www nature com nature journal v452 n7185 abs nature06823 html arXiv org link Quillen 2005 Predictions for a planet just inside Fomalhaut s eccentric ring Alice C Quillen Monthly Notices of the Royal Astronomical Society 372 1 October 2006 pp L14 L18 doi 10 1111 j 1745 3933 2006 00216 x Bibcode 2006MNRAS 372L 140Q Exers 2003 Exers Ronald D Cullers J Billingham L Scheffer editors 2003 SETI 2020 A Roadmap for the Search for Extraterrestrial Intelligence SETI Press ISBN 0 9666335 3 9 Donovan amp al 2006 O Donovan et al Rejecting Astrophysical False Positives from the TrES Transiting Planet Survey The Example of GSC 03885 00829 The Astrophysical Journal 644 2 1237 1245 doi 10 1086 503740 http www journals uchicago edu doi full 10 1086 503740 48 49 Annexes Liste de documents incontournables O est n e la vie Pour la science Dossier n 60 juillet septembre 2008 Trois g
95. tuor cordes de Beethoven Ce m me quatuor conclut la liste des vingt sept morceaux musicaux enregistr s sur le disque Trois extraits de Bach et un de Mozart un chant initiatique pour les jeunes filles pygm es des choeurs g orgiens et Johnny B Goode de Chuck Berry M me si la lecture de ce catalogue peut parfois pr ter sourire on imagine que le comit de s lection pr sid par l astrophysicien Carl Sagan a eu bien du mal faire son choix Le disque comporte aussi les salutations des Terriens en cinquante cinq langues un message du pr sident am ricain Jimmy Carter un autre du secr taire g n ral des Nations unies Kurt Waldheim ainsi que les murmures et grondements de notre plan te pluie vent tonnerre feu grenouilles oiseaux tracteur d collage d une fus e bruits de pas battements de c ur rires vagissements de b b etc Source Wikipedia Des l ments du message images et sons http very re lab net voyagers html 3 4 1 4 DVD Vision of Mars de la sonde Phoenix lander sur mars le 25 mai 2008 Le 25 mai 2008 la sonde Phoenix lander s est pos e avec succ s pr s du P le sud de Mars et commen a sa mission consistant rechercher des traces d eau et des l ments pr biotiques voire organiques dans le sol Perdu parmi les instruments de bord se trouve un mini DVD tr s particulier qui attendra sans doute tr s longtemps avant d tre lu voir figure 40 et 41 Ce mini DVD a t
96. u m tabolisme se trouvent certains compos s gazeux qui peuvent tre d tect s si l chantillon tudi est enferm dans un caisson tanche et que l air est analys Les compos s non gazeux peuvent tre analys s directement partir de l chantillon ventuellement apr s une tape d extraction par des solvants organiques pour isoler certaines classes de compos s Les techniques utilis es pour ces analyses sont la spectrom trie et la chromatographie technique de s paration bas e sur les diff rences d affinit s des compos s pour une phase mobile et un support fixe La d tection de compos s du m tabolisme indiquerait une vie pr sente alors que certains compos s de structure assez stables permettent de d tecter aussi une vie pass e 2 5 1 4 Rapports isotopiques du carbone Tous les atomes existent sous plusieurs formes dits isotopes plus ou moins lourds Certains de ces isotopes sont stables alors que d autres sont instables et se d sint grent en lib rant de l nergie c est la radioactivit Pour le carbone il existe principalement deux isotopes le C prononcer carbone 12 et le C tous deux stables L isotope radioactif du carbone est le C peu abondant qui est utilis pour la datation Les deux isotopes int ressants pour la d tection de traces de vie sont les isotopes stables Les proportions naturelles des quantit s de ces deux isotopes sont constantes du fait de leur stabilit Mais lors
97. ui plus de 80 unit s astronomiques du Soleil soit plus de 12 milliards de kilom tres de celui ci Pioneer 10 continue s loigner du Soleil plus de 44 000 km h toujours en direction de l toile Ald baran Malgr cela elle ne d tient pas le record de distance la Terre celui ci appartenant Voyager 1 pourtant partie plus tard Malgr tout Pioneer 10 demeure utile la communaut scientifique et continue lui fournir des donn es susceptibles de d couvertes Comme celle concernant sa d c l ration que les lois de la physique n expliquent pas pour l instant Cette d c l ration tr s faible de l ordre de 8x10 m s affecte galement Pioneer 11 Ce ph nom ne a t nomm l anomalie Pioneer La plaque voir Figure 37 Pioneer 10 est galement c l bre pour porter une plaque d or grav sur laquelle apparaissent des repr sentations d un couple nu sans marquer de type racial pr cis symbolisant l humanit ainsi qu une repr sentation de l atome d hydrog ne le syst me solaire avec la place de la Terre la trajectoire de la sonde ses dimensions par rapport notre stature ainsi que le rythme d mission des 14 principaux pulsars qui permettront peut tre nos contacts de situer avec pr cision son metteur dans le temps et l espace Le dessin fut labor par Carl Sagan et Frank Drake et dessin par Linda Sagan Cette plaque est explicitement destin e communiquer des informations sur son origin
98. uie le plus grand lac sod sur Terre abrite les plus grands microbialites connus qui peuvent atteindre 40m de haut Ils se forment au fond du lac au dessus de points de sortie d une eau souterraine riche en calcium et de pH neutre qui rencontre l eau du lac pauvre en calcium et fortement basique pH 9 7 Le m lange de ces deux masses d eau provoque localement une forte pr cipitation de carbonate de calcium qui trouble l eau C est l que des microbialites en forme de tours se forment A l ext rieur de ces tours se trouvent des bact ries photosynth tiques tandis que l int rieur est recouvert de globules de carbonates incrust s dans un mat riau riche en silice et en carbone organique figures 16 et 17 La morphologie de ces globules rappelle trangement des structures observ es dans la m t orite martienne ALH84001 Lopez Garcia et al 2005 L origine de ces globules n est toujours pas bien comprise Sont ils form s par des processus chimiques non biologiques Ou sont ils form s par la pr sence des bact ries directement sur celles ci ou sur des compos s qu elles produisent Si cette derni re hypoth se est la bonne cela voudrait dire que la m t orite ALH84001 est peut tre porteuse des traces d une vie martienne 11 2 1 1 3 Des sources hypersalines Le syst me des sources de East German Creek 52 45 N 100 53 W au Canada lib re une eau charg e en sel provenant de d p ts souterrains d une ancienne mer Da
99. ur appliquer cette m thode un d faut majeur de cette approche demeure l importante quantit de fausse d tection qu elle engendre et de ce fait sa n cessit d tre coupl e une autre m thode de d tection habituellement la mesure de la vitesse radiale Donovan amp al 2006 Un des int r ts du couplage de ces deux m thodes provient galement des informations fournies sur la plan te trouv e se r v lant au final compl mentaires En effet la m thode du transit nous fournit des indications sur la taille de la plan te observ e tandis que la mesure des vitesses radiales nous informe sur sa masse Ces deux donn es combin es permettent donc d obtenir des pr cisions sur la densit de la plan te et ainsi sur sa composition interne Enfin des informations relatives la temp rature de la plan te ou la composition de son atmosph re peuvent tre extraites partir d observations r alis es par la m thode des transits Premi res plan tes d couvertes gr ce cette m thode Nom Ann e M thode Note OGLE TR 56 b 2002 Transit HD 209458 b a t d couverte en transit en 1999 mais celle ci t d j d couverte l aide d une autre m thode spectrom trie 2 4 2 1 5 Microlentilles gravitationnelles Gravitational microlensing Les microlentilles gravitationnelles sont un ph nom ne astronomique rare apparaissant lorsque la lumi re issue d une toile lointaine est d vi
100. ute relan a ce projet sous le nom Projet Phoenix en s appuyant sur un fond de financement priv En r ponse cette annulation la SETI league a galement t fond e Cette organisation but non lucratif se compose de 1500 membres et se concentre essentiellement sur le projet Argus projet consistant coordonner un r seau global de radio t lescopes amateurs afin d tre capable de couvrir en temps r el l int gralit du ciel En guise de comparaison chacun des 143 t lescopes actuellement dans le projet offrent une sensibilit quivalente celle de Big Ear le t lescope ayant capt le Wow signal en 1977 3 3 1 2 Optical SETI La recherche d une communication extra terrestre peut galement se baser sur des signaux visuels tels que la r ception de laser Cette id e fut lanc e en 1961 dans Nature et d taill e en 1983 par le prix Nobel Charles Townes La viabilit d une telle approche bien que discut e en particulier dans le rapport Cyclope a t confirm e par la suite avec des tudes telles que Exers 2003 Le principe de ces projets est de joindre aux t lescopes optiques un d tecteur de laser en vue de rep rer d ventuelles communications sous forme de pulse laser L une des critiques fr quemment oppos e cette approche provient de l aspect fortement dirig du laser l ou les ondes radios peuvent tre diffus es de mani res multidirectionnelle le laser est
101. vu ses moyens tr s largement diminu s et son effectif se r duisit a son seul directeur Jean Jacques Velasco En 2001 cette situation devint intol rable pour le directeur g n ral du CNES de l poque G rard Brachet qui fit ex cuter un audit sur la l gitimit de cet organisme au sein du CNES et les orientations a lui donner C est a la suite du rapport d audit qu en 2005 le GEIPAN fut cr En plus de rendre compte de ses travaux a un comit de pilotage compos d experts en diff rents domaines m t orologistes membres de la DGAC etc cet organisme a pour nouvelle mission de rendre public ses travaux ainsi que toutes leurs m thodologies disponibles sur leur site internet http www cnes geipan fr dans un souci principal de transparence De plus avec la mise a disposition du public les diff rentes enqu tes il y a de plus grandes chances que des cas autrefois inexpliqu s soient expliqu s par l apport d un fait nouveau par un particulier Il est noter que ce travail d information est encore loin d tre achev Dans la suite du document suivant la date du t moignage relat nous utiliserons l un ou l autre de ces trois termes 3 2 2 L tude du GEIPAN m thodologie et exemples de t moignages Les PAN ont t classifi en quatre cat gories par le GEIPAN Norlain et al 1999 e PANA le ph nom ne peut tre parfaitement expliqu avec preuves l appui e PAN B le ph nom ne peut tre expliqu par la conv
102. w ce qui lui donna le nom de Wow signal Ce signal est consid r comme le meilleur candidat recu susceptible d avoir t mis par une intelligence extra terrestre bien que les nombreuses recherches ult rieures n aient pu le d tecter a nouveau De ce 34 fait le manque de r currence du signal tend faire passer ce message comme un artefact du des conditions particuli res bien qu l heure actuelle aucune explication pr cise n ait t d montr e Au del de projets ponctuels un des acteurs majeurs des projets SETI est l universit de Californie Berkeley qui lan a d s 1979 un projet intitul SERENDIP pour Search for Extraterrestrial Radio Emissions from Nearby Developed Intelligent Populations Une seconde version de ce projet vu le jour en 1986 et le projet se poursuit jusqu aujourd hui dans sa version SERENDIP IV Une des particularit s de ce projet r side dans son mode d acquisition de donn es qui sera d taill e dans la partie relative aux outils de d tection Le traitement des donn es issues de SERENDIP IV est lui aussi int ressant car passant par le c l bre SETI HOME En effet d s 1999 l universit de Berkeley lan a ce logiciel permettant aux personnes d sirant participer ce projet de fournir du temps de calcul de leur machine personnelle pour traiter les donn es issues du projet SERENDIP IV Ce choix permit de faire face l norme masse de calcul effectuer largement

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