PRIX DE THÈSE DE LA SOCIÉTÉ DE PHARMACIE DE BORDEAUX
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1. benthine la plus appropri e pour les soins thermaux est actuellement celle de Pin maritime obtenue par distillation et pr sente les caract ristiques n cessaires un emploi m dical malgr quelques d fauts comme sa tendance l oxydation L tude de ses constituants a permis de tirer quelques l ments significatifs qu on pourrait inclure dans une essence formul e exclusivement employ e pour les soins thermaux Elle allierait une r elle efficacit li e aux propri t s m dicamenteuses de ses constituants une bonne innocuit pour le patient Les constituants garder ou carter devront tre pr cis s Parmi les facteurs susceptibles d am liorer l efficacit des soins le dosage de l essence de t r benthine les modalit s de son emploi ainsi que la dur e des p riodes de traitement sont autant de points qui m riteraient d tre affin s Cela permettrait de renforcer l int r t et la l gitimit de l utilisation des douches t r benthin es dans les tablissements thermaux Directeur de th se Dr Jean Claude LABADIE2. brin de l ADN la r paration post r plicative et la r paration d agents pontant l ADN La prot ine RadS1 est essentielle la RRH chez les Eucaryotes sup rieurs elle catalyse l change de brins entre s quences homologues d ADN gr ce des co facteurs encore mal connus Des prot ines impliqu es dans la surveillance de l int grit du g nome participent ce m canisme Nous nous sommes donc int ress s au complexe qui pourrait tre form autour de Rad51 au cours de la RRH Dans ce but nous avons tout d abord v rifi la localisation de RadS1 dans le cytoplasme et le noyau de cellules humaines puis r alis des immunopr cipitations avec des anticorps dress s contre Rad51 et analys le complexe pr cipit Nous n avons pas pu confirmer la pr sence dans le complexe de certaines prot ines dont l interaction avec RadSi tait connue in vitro En couplant les immunopr cipitations une analyse en spectrom trie de masse nous avons identifi deux prot ines dont les interactions avec RadS1 sont induites par les UV et le MMS M thyl M thane Sulfonate l piplakine et IFP35 qui restent confirmer Nous avons tent d tudier le complexe de recombinaison par lectrophor se bi dimensionnelle qui n cessite encore une mise au point L am lioration de cette technique devrait fournir des renseignements sur l volution du complexe au cours du temps ou en fonction de l agent toxique Directeur de th
3. il faut tenir compte du fait que les patients trait s dans le cadre de ces essais cliniques peuvent pr senter un terrain particulier de vessie neurologique susceptible de modifier l tanch it de la barri re v sicale La n cessit de pouvoir atteindre des seuils tr s bas de d tection et de quantification de la mol cule a motiv le choix du couplage chromatographie liquide haute performance d tection lectrochimique Une fois la m thode de dosage mise au point et valid e plusieurs dosages ont t r alis s sur des plasmas de patients pr lev s 45 minutes apr s la fin de la vidange v sicale Sans toutefois conclure l absence totale de passage syst mique il semblerait que l action de la capsa cine reste localis e au niveau de la muqueuse v sicale Afin de compl ter ces r sultats pr liminaires le dosage syst matique de la mol cule dans le plasma des sujets trait s diff rents temps apr s instillation devrait tre envisag D autre part l utilisation de m thodes de d tection encore plus sensibles comme la fluorescence ou la spectrom trie de masse ainsi que l largissement des indications pourraient apporter des arguments suppl mentaires qui permettraient peut tre de confirmer l absence de passage syst mique et d liminer ainsi tout risque de toxicit g n rale li la pr sence de m tabolites mutag nes et ou canc rog nes ventuels de la capsa cine M me si la consommation o
4. que l application de soins de sant primaire int gr s va bien au del d une technicit sinon que c est une philosophie qui doit concilier les inconciliables Directeur de th se Dr Isabelle BAUDRIMONT 179 e Sandra DOURTHE IBANEZ L essence de t r benthine et son utilisation dans les cures de rhumatologie de la station thermale de Dax Ce sujet met en avant l essence de t r benthine compos issu de l exploitation des for ts de Pins des Landes et son association avec les cures thermales qui sont des activit s m dicales et conomiques majeures de la ville de Dax Dans un premier temps est pr sent e l essence de t r benthine produit r sineux isol par distillation de la r sine du Pin Le gemmage permet d obtenir l essence de t r benthine officinale qui est la seule utilis e pour les soins thermaux et d sign e par la Pharmacop e Fran aise De plus l essence de t r benthine officinale est r pertori e par AFNOR Association Fran aise de Normalisation partir de cette norme et de l tude chromatographique que nous avons faite on peut remarquer que les constituants principaux de l essence de t r benthine sont des carbures terp niques de formule brute CH De l tude des propri t s chimiques et physico chimiques de ces constituants nous avons d gag certaines caract ristiques qui nous ont permis de mieux cerner les propri t s de l essence de t r benthine Elle es
5. sant mais aussi les facteurs influen ant la sant d une communaut anthropologiques sociologiques et donc poser un diagnostic L attention primaire de sant depuis 1978 s est r sum e dans la majorit des projets la formation d agents de sant Sont d finis la place et le r le des agents de sant communautaire dans les syst mes nationaux de sant les faiblesses des programmes existants les strat gies en vue d action Pimplication de la communaut les collaborations intra et inter institutionnelles et comment surveiller valuer le projet et donc constituer un syst me d information pilier pour la recherche pour faire voluer les soins de sant primaire La strat gie des soins de sant primaire est d une pertinence universelle travers la description de soins de sant communautaire viables et les fondements de celle ci avec la contribution des services de sant de base En conclusion sur les agents de sant communautaire nous avons retenu treize points respecter comme mode d emploi d ontologique pour minimiser les risques d chec L quit la pr vention une technologie appropri e l action multi sectorielle et la participation communautaire sont les fondements des soins de sant primaire L attention primaire de sant est un processus li au contexte fond sur une bonne qualit de service et d engagement bas e sur le dialogue et l information Cela nous montre
6. se Dr Martine DEFAIS 173 o C cile BOUTELOUP MARCU Douleur du cancer environnement et th rapeutique En France plus de 200 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqu s chaque ann e et plus de la moiti de ces malades souffrent de douleur un moment ou un autre de la maladie Pour un patient canc reux algique la douleur est ressentie comme une seconde maladie combattre La douleur chronique du cancer a des retentissements psychologiques profonds pour le malade mais aussi pour son entourage Le patient pense que souffrir fait partie du processus normal du cancer et souffre souvent en silence Le m decin ne se pr occupe pas syst matiquement de la plainte de son patient De ce fait le soulagement de la douleur a longtemps t incomplet voire ignor et n a pas constitu une priorit pour les professionnels de sant Par ailleurs la perception de la douleur est subjective et individuelle En 1998 Monsieur Bernard Kouchner alors secr taire d tat la Sant met en place un plan gouvernemental de lutte contre la douleur sur trois ans avec pour slogan La douleur ne doit plus tre une fatalit refusons la Ce plan sollicite l ensemble des acteurs de sant professionnels associations de patients public Il s articule autour de quatre axes La prise en compte de la demande du malade Afin que le patient exprime plus facilement l intensit de sa douleur des r glettes d
7. 167 Bull Soc Pharm Bordeaux 2002 141 167 180 PRIX DE TH SE DE LA SOCI T DE PHARMACIE DE BORDEAUX Le jeudi 3 octobre 2002 a eu lieu l audition orale des candidats au Prix de Th se de la Soci t de Pharmacie de Bordeaux Parmi les th ses de Doctorat d tat en Pharmacie soutenues l Universit Victor Segalen Bordeaux 2 six m moires ont t retenus par le jury Les pr sentations orales ont toutes t brillantes Apr s d lib ration la r compense a t attribu e Monsieur Christophe GAUTIER pour son travail intitul Nouvelles exigences li es la d sinfection des endoscopes souples non autoclavables th se dirig e par le Dr Jean Claude LABADIE et pr sid e par le Professeur Marie Claude SAUX Un ch que d un montant de 750 euros a t remis Monsieur GAUTIER par le Professeur tienne JOUZIER Pr sident de la Soci t de Pharmacie de Bordeaux et Catherine CH ZE secr taire g n rale Nous adressons au laur at nos plus vives f licitations On trouvera ci apr s les r sum s des th ses des diff rents candidats e Christophe GAUTIER Nouvelles exigences li es la d sinfection des endoscopes souples non autoclavables L endoscopie utilis e aussi bien des fins diagnostiques que th rapeutiques est en constant essor L incidence des cas de transmission d infection nosocomiale lors de cette activit est faible mais imparfaitement valu e La bonne pratique des protoco
8. atiques au sein des services impliqu s Directeur de th se Dr Jean Claude LABADIE 169 e Cassandrine SOULARD Mise au point du dosage plasmatique de la capsa cine par chromatographie liquide haute performance d tection lectrochimique apr s instillation intra v sicale chez l Homme La capsa cine principe piquant des piments du genre Capsicum est une mol cule en plein d veloppement au c ur des recherches actuelles en pharmacologie Son action au niveau des neurones sensoriels primaires se manifeste en fonction de la concentration tout d abord par une phase d excitation suivie d une d sensibilisation puis d un effet neurotoxique Ces effets sont m di s par la pr sence d un r cepteur dit vanillo de pr sent tout le long du n vraxe et au niveau de divers tissus p riph riques Les propri t s pharmacologiques de la capsa cine sont l origine d applications th rapeutiques diverses connues pour certaines depuis bien longtemps comme l analg sie ou d couvertes plus r cemment et c est le cas de l utilisation en urologie Si les travaux ax s sur le traitement de la douleur ne sont pas encore matures au niveau de l investigation clinique l utilisation th rapeutique de la capsa cine pour le traitement des troubles v sico sphinct riens semble bien avanc e Les traitements actuels bas s sur l utilisation des atropiniques ne sont en effet pas toujours efficaces En cas d c
9. des Achuars a t d crite au travers d une tude pid miologique succincte La situation du m dicament en quateur la structure du Minist re de la Sant Publique Equatorien et ses actions pour appliquer une politique de soins de sant primaire sur cette zone ont t expos es Au travers des activit s du Minist re de la Sant Publique quatorien le concept des soins de sant primaire SSP vu par le Minist re de la Sant Publique quatorien est expliqu avec la description de la formation des agents de sant qu elle entra ne Ces derniers se r partissent en promoteurs de sant et auxiliaires d infirmerie Leur n cessit leur formation et leurs attributions sont expos es et les r gions qu ils doivent couvrir sont pr cis es avec un d s quilibre quant la couverture des diff rentes zones g ographiques Les Organisations Non Gouvernementales ONG missionnaires ou non en profitent aussi pour faire leur propre projet de mise en place d un soin de sant primaire par la formation de promoteurs de sant d une fa on peu adapt e et totalement ind pendante pour avoir un syst me int gr au syst me formel du Minist re de la Sant Publique quatorien Nous avons constat un grave probl me au niveau de la mise en place des soins de sant primaire d une carence de la formation des agents de sant l absence de m dicaments et aussi l idiosyncrasie quatorienne De 1993 1998 au t
10. e la Sant Publique quatorien Par ses actions sur le terrain et avec la reconnaissance et l appui de la coop ration belge l am lioration des soins de sant basiques montre comment notre projet a pu s ins rer dans le syst me formel garant de continuit d quilibre et de surveillance La mise en place d un syst me de distribution de m dicaments g n riques essentiels de l achat la logistique est un des facteurs ayant 178 permis notre projet une bonne acceptation et cr dibilit aupr s des f d rations indiennes mais aussi du Minist re et des coop rants au vu de la politique nationale du m dicament La mise en place du r seau et son mode de financement partir de dotations impliquant un fond rotatif ont t d crits Les r sultats sont la fois quantitatifs nombre de formations taux de recouvrement et qualitatifs comportement des agents de sant int gration du projet par la population Les r sultats viennent des valuations r alis es au travers des supervisions faites dans les communaut s unique outil pour ins rer un projet l valuer et en rectifier les erreurs Enfin la discussion porte sur l argumentation bibliographique des actions r alis es Elle porte sur les fondements intellectuels de la sant publique pour pouvoir mettre en place un projet Nous avons pr cis qui n cessite un recours aux soins et pour quoi comment conna tre non seulement l tat de
11. er II ou en substitution d un morphinique lib ration prolong e Le port d un seul dispositif permet une d livrance continue de principe actif pendant 72 heures En comparaison avec la morphine on observe une diminution des effets ind sirables digestifs notamment la constipation les naus es et les vomissements et une am lioration de la vigilance diurne Les cas de d pendance et de tol rance sont tr s rares chez les patients algiques Les tudes cliniques ont montr une am lioration de la qualit de vie des patients et de leur entourage Du fait du renouvellement du patch tous les 3 jours la t che du personnel soignant est facilit e Sur le march des antalgiques de palier III Durogesic occupe environ 30 le leader tant Sk nan avec plus de 50 de part de march Depuis son lancement en 1998 les ventes de Durogesic sont en progression constante Aujourd hui les chiffres de ventes des antalgiques et le bilan officiel du plan anti douleur montrent que la r ticence des m decins la prescription d antalgiques morphiniques diminue Le dialogue entre professionnels de sant laboratoires pharmaceutiques patients et gouvernement est d sormais ouvert et la peur de l utilisation de morphiniques diminue progressivement De plus l acc s aux soins antalgiques est d sormais concr tis par voie l gislative Mais des efforts sont encore fournir la prise en charge de la douleur reste encore in
12. g es par le syst me de r paration par excision de base BER ou base excision repair Des l sions plus encombrantes cr es par des adduits volumineux sont prises en charge de fa on assez similaire par le syst me de r paration par excision de nucl otides NER ou nucleotide excision repair On peut sch matiser le mode d action de ces trois m canismes de la fa on suivante la l sion est reconnue le brin d ADN est excis de part et d autre de la l sion et une synth se d un nouveau fragment d ADN correct est r alis e partir du mod le du brin non l s 172 Certains agents chimiques et d autres physiques sont capables de cr er des cassures double brin de l ADN Cette l sion tr s dangereuse pour la cellule est r par e par deux syst mes la jonction non homologue des extr mit s NHEJ ou non homologous end joining et la r paration par recombinaison homologue RRH qui permet de reconstituer la s quence correcte partir de la chromatide s ur Des d fauts dans certains de ces m canismes de r paration sont associ s des pathologies pr disposant au cancer D autres sont moins bien d crits et font l objet de recherches importantes C est au dernier des m canismes cit s que nous nous sommes int ress s et en particulier la prot ine centrale de ce syst me Rad51 Ce m canisme est tr s conserv de la bact rie l homme jouant un r le dans la r paration des cassures double
13. gale C est dans cet objectif que le plan anti douleur a t renouvel pour une p riode de 5 ans avec pour priorit la douleur de l enfant la migraine les soins et la chirurgie En 2005 nous tirerons les conclusions d une politique anti douleur active et ambitieuse avec l espoir que la France ait rattrap son retard au sein de l Union Europ enne Directeur de th se Pr Catherine MAURAIN 176 o Christophe MARTINEZ Notion de soin de sant primaire par la mise en place des soins de sant communautaires et des soins de sant basiques travers l exp rience du programme Pharmaciens sans Fronti res et de la C E E D velopper un programmation sanitaire int gr pour les Indiens Shuars et Achuars du Bassin Amazonien de l quateur L quateur conform ment la politique d une sant pour tous pour Pan 2000 signe en 1978 la d claration d Ama Alta Celle ci s engage appliquer une politique de soins de sant primaire Les peuples indig nes Shuars et Achuars pacifi s il n y a pas plus de 30 ans vivent dans une zone difficile d acc s Une certaine partie des Shuars sont en contact direct avec le front de colonisation L change entre la for t et la ville occasionne pour ces peuples de nouvelles maladies contre lesquelles le savoir ancestral ne peut rien Apr s tude de leur culture et de leur organisation avant et apr s pacification la probl matique sanitaire des Shuars et
14. happement ils ne diminuent que faiblement le handicap social des malades imp riosit s mictionnelles et fuites urinaires jusqu plus de vingt fois par jour Ils g n rent de plus des effets secondaires entra nant l interruption du traitement dans 20 40 des cas La capsa cine s est r v l e pour sa part efficace en instillation intra v sicale directe dans le traitement de l hyperactivit v sicale d origine neurologique Les maladies susceptibles de b n ficier de la th rapeutique d instillation v sicale de capsa cine peuvent tre class es dans plusieurs cadres nosologiques scl roses en plaques parapl gies traumatiques my lopathies m dicales Leur population n est donc pas n gligeable et repr sente plusieurs dizaines de milliers d individus en Europe Cependant cette th rapeutique est encore en phase d essai et n cessiterait une valuation de l efficacit et de la tol rance plus long terme Parall lement aux tudes cliniques sur la capsa cine men es au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux dans le service de R ducation Fonctionnelle du Professeur Barat la mise au point d un dosage plasmatique tr s sensible a t r alis la Pharmacie de l H pital afin de mettre en vidence un ventuel passage syst mique de la mol cule apr s instillation 170 v sicale En effet si la muqueuse v sicale saine constitue a priori une barri re imperm able la plupart des mol cules
15. imentation Des d fauts g n tiques associ s au cancer sont de mieux en mieux compris Un large champ de la recherche s int resse l identification des bases mol culaires de l apparition du cancer Certains g nes d ficients dans des cellules canc reuses sont porteurs de mutations Ces mutations modifications de la s quence de l ADN proviennent d erreurs de r plication ou de l sions non r par es Les l sions peuvent survenir spontan ment dans la cellule ce sont des oxydations des d saminations elles modifient des groupements chimiques des bases de l ADN Elles peuvent tre la cons quence de l sions non r par es de l ADN dues des agents physiques les UV et chimiques tr s nombreux comme le benz ne ou les HAP hydrocarbures aromatiques polycycliques De nombreux m dicaments anticanc reux ont galement pour cible l ADN Les l sions sont normalement prises en charge dans la cellule par plusieurs syst mes de r paration des l sions adapt s diff rentes l sions Un m sapparariement concerne une paire de bases qui ne respecte pas l appariement normal entre A et T C et G il peut y avoir aussi une insertion ou une d l tion de plusieurs bases dans la s quence Ces erreurs sont vit es par le syst me de r paration des m sappariements MMR ou mismatch repair Les modifications d une base comme les oxydations certaines alkylations les sites apuriques apyrimidiques sont corri
16. les de d sinfection est un l ment essentiel de la pr vention du risque infectieux en endoscopie Cf les proc s verbaux des r unions de la Soci t de Pharmacie de Bordeaux dans ce m me Bulletin p 197 CCLIN Sud Ouest Centre Hospitalier Pellegrin B timent de dermatologie Place Am lie Raba L on 33076 Bordeaux 168 Ces protocoles s appuyaient jusqu alors sur les recommandations expos es dans la circulaire DGS DH n 236 du 2 avril 1996 qui r glemente la proc dure de d sinfection des endoscopes souples ou rigides non st rilisables En mars 2001 l interpr tation de la circulaire DGS DH n 138 relative aux pr cautions observer lors des soins en vue de r duire les risques de transmission d agents transmissibles non conventionnels ATNC impose de reconsid rer les d finitions de patients de tissus et d actes risque vis vis du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt Jakob nvMCJ Il en r sulte que l endoscopie haute et basse qu elle soit interventionnelle ou uniquement diagnostique est d sormais consid r e comme une activit risque vis vis du nvMCT Les proc dures de traitement vont donc d sormais devoir tre renforc es Dans un premier temps l accent devra tre port sur l tape de pr d sinfection avec l instauration d un double nettoyage Dans un second temps il faudra reconsid rer le choix des produits d sinfectants utilis s En effet le glutarald hyde 2 q
17. llaboration avec les m decins et les tablissements thermaux une valuation de leur efficacit sur l arthrose digitale 180 Pour effectuer notre valuation nous avons choisi des patients suivant une cure dans les conditions normales de prescription Les douches t r benthin es sont administr es sur la main douloureuse journali rement pendant 3 5 minutes durant 18 jours L arthrose digitale a t choisie car la m thodologie d observation est simple gr ce l indice de Dreiser Nous nous sommes directement inspir s de cet indice pour tablir une fiche patient comportant 10 questions correspondant 10 gestes courants effectu s par la main Les r ponses sont cot es de 0 3 de possible sans difficult impossible Le r sultat final varie de 0 30 L indice fonctionnel de chacun tabli en d but et en fin de cure permet d valuer l efficacit des soins Les r sultats des soins se sont av r s probants avec 61 de bonne tr s bonne am lioration Ces r sultats ne sont qu une valuation mais sont encourageants et pourraient tre poursuivis de mani re plus rigoureuse et plus pouss e par les tablissements thermaux sur une p riode plus longue partir de notre travail et afin d esp rer obtenir une labellisation du soin thermal des douches t r benthin es il appara t essentiel d en d finir les modalit s actuelles et les am liorations futures L essence de t r
18. nt de la douleur La formation des tudiants au cours des 2 et 3 cycle d tude de m decine est valoris e Les professionnels de sant sp cialistes de la douleur infirmiers m decins g n ralistes confortent leur connaissance de la douleur dans le cadre de la formation m dicale continue L information du public Des campagnes publicitaires et d information sont pr vues par le plan anti douleur La liste des centres anti douleur est diffus e sur Minitel et Internet Plusieurs sites Internet ouverts au public ont t mis en place L am lioration de la prise en charge m dicamenteuse de la douleur passe aussi par le progr s scientifique la d couverte de nouvelles mol cules de nouveaux traitements moins invasifs avec moins d effets secondaires La morphine est reconnue comme l antalgique majeur de r f rence dans le traitement des douleurs mod r es tr s s v res En 1997 le laboratoire Janssen Cilag obtient AMM pour une voie originale d administration de fentanyl un dispositif transdermique Durogesic premier antalgique majeur pr sent sous forme de dispositif transdermique Quatre dosages sont actuellement commercialis s 25 50 75 et 100 ug h 175 Durogesic indiqu dans le traitement des douleurs chroniques stables d origine canc reuse constitue une alternative th rapeutique majeure l utilisation de morphine Il se prescrit d embl e en relais d un antalgique de pali
19. rale r guli re de piment a t suspect e d augmenter l incidence du cancer de l estomac les r sultats divergent et ce risque n a pu tre affirm avec certitude Dans le cadre de l utilisation intra v sicale de la caspsa cine le risque semble limit par le fait que l administration a lieu de mani re ponctuelle l intervalle entre deux instillations tant souvent de plusieurs mois De plus les dosages plasmatiques pr liminaires par CLHP d tection lectrochimique n ont pas mis en vidence de capsa cine dans le sang et les tudes histologiques sur la muqueuse v sicale avant et apr s instillation ne montrent aucune alt ration sp cifiquement li e la capsa cine Son indication semble donc justifi e du moins dans les cas d hyperactivit s v sicales d origine neurologique les effets secondaires observ s tant relativement n gligeables par rapport au b n fice obtenu Directeur de th se Dr Jean Pierre DOSQUE 171 e Clarisse BAVOUX Cancer et m canismes de r paration de l ADN Approche exp rimentale par l tude de partenaires prot iques de Rad 51 prot ine de la r paration par recombinaison homologue Les cancers ont des origines multifactorielles Leur d veloppement est influenc par des facteurs la fois environnementaux et g n tiques Les facteurs environnementaux augmentant le risque de cancer sont tr s divers On les retrouve dans le milieu professionnel dans l atmosph re dans l al
20. ravers de trois projets dont celui de Pharmaciens Sans Fronti res PSF D velopper un programme m dico sanitaire int gr pour les Indiens Shuars et Achuars de l quateur nous avons tent de mettre en place un syst me de sant primaire adapt aux peuples Shuar et Achuar ayant la reconnaissance du Minist re de la Sant et son int gration 177 Dans un premier temps une valuation des soins de sant primaire a t r alis e au travers d un diagnostic fait sur les auxiliaires d infirmerie en les supervisant leur poste dans leur communaut Le parcours de la supervision et les crit res d valuation du travail des agents de sant ont t d finis de m me que l acceptation des soins de sant primaire par la population Pour analyser le travail fait par rapport la population et comment int grer ces soins un questionnaire a t pr sent pendant l Assembl e G n rale Extraordinaire d Ipiak de la f d ration Achuar Ce questionnaire montre comment le peuple Achuar appr hende le futur la sant l environnement et leur rapport avec le syst me formel repr sent par les actions men es par le Minist re de la Sant et informel que sont les actions men es par les missions Les soins de sant primaire sont compos s par les soins de sant communautaire et les soins de sant de base Apr s d finition de ces deux syst mes nous avons pr cis comment ils sont constitu s et articul s No
21. t principalement employ e pour ses propri t s antiseptiques et fluidifiantes des voies pulmonaires mais surtout pour son activit rub fiante antalgique et anti inflammatoire en usage externe propri t s utilis es lors de son emploi en cure thermale L utilisation des propri t s antalgiques et anti inflammatoires de l essence de t r benthine est illustr e par son emploi sp cifique Dax par les douches t r benthin es Parmi les soins thermaux d livr s dans la station thermale de Dax les douches t r benthin es sont une sp cificit Ces soins sont indiqu s pour les patients souffrant d affections rhumatismales Ils consistent en une douche par pulv risation d un m lange d eau thermale 39 40 C et d essence de t r benthine 8 prodigu e pendant 3 4 minutes au niveau des douleurs locales du patient Le choix de l essence est important On utilise exclusivement l essence de t r benthine de Pin maritime Elle s oxyde tr s facilement et tr s rapidement l air libre avec la formation de peroxydes ce qui peut occasionner des risques de r actions allergiques chez les patients mais aussi chez le personnel soignant Pour retarder et minimiser la formation des peroxydes il suffit de suivre quelques r gles de stockage et de conservation Ne disposant d aucune tude scientifique sur les qualit s antalgiques et anti inflammatoires des douches t r benthin es nous avons effectu en co
22. ui tait jusqu pr sent le produit de r f rence pr sente des probl mes de tol rance vis vis du personnel m dical qui le manipule est susceptible de fixer les prot ines prions et devra tre remplac par un produit d sinfectant du groupe IT selon la circulaire n 138 La premi re partie de ce travail pr sente donc le cadre r glementaire actuel de la d sinfection des endoscopes souples non autoclavables Une deuxi me partie traite des modifications attendues au niveau des proc dures de d sinfection au regard des derni res recommandations concernant la prise en charge des agents transmissibles non conventionnels La derni re partie d taille une tude bact riologique quantitative et qualitative conduite en 2000 conjointement par les services d hygi ne hospitali re et de gastro ent rologie du CHU de Bordeaux Celle ci a permis d valuer l efficacit des produits utilis s au cours de la d sinfection des endoscopes et notamment l activit d un d sinfectant base d acide perac tique r pondant aux exigences des nouvelles recommandations La r vision des protocoles existants constitue une tape suppl mentaire dans la ma trise de la qualit des soins et la pr vention des infections nosocomiales li es aux bact ries virus voire ATNC Cette d marche n cessitera une formation sp cifique du personnel une tra abilit des actes r alis s ainsi qu une valuation et un contr le r gulier des pr
23. us avons d fini une interface et l avons recherch e parmi les structures et autorit s r pondant la fois au syst me de sant et la culture des peuples Shuar et Achuar pour une meilleure int gration synonyme de p rennit L action de PSF pour am liorer le syst me de sant primaire concerne le renforcement des structures des soins de sant communautaire et des soins de sant basiques les formations pour responsabiliser les ressources humaines constituant les soins de sant communautaire agents de sant responsables de la communaut et de la f d ration habitants de la communaut shaman et la mise en place d un syst me de m dicaments g n riques Ces actions impliquent diff rentes notions culture des Achuars organisation des F d rations Indiennes et des communaut s formation et remise niveau des agents de sant actions inter institutionnelles coop ration belge Minist re de la Sant Publique quatorien Une m thode pour la formation ou le recyclage des promoteurs de sant b n voles dans leur communaut a t d crite et il est d montr que des entit s structurelles pour le bon fonctionnement des soins de sant communautaire peuvent tre th oriquement substitu es par l organisation d j pr sente condition de la d finir et de la former pour que ses attributions soient correctement appliqu es De l il est possible d influer sur les d cisions et actions du Minist re d
24. valuation de la douleur dites EVA chelle de Visualisation Analogique ont t largement distribu es L utilisation d chelles ou de tests permettant de qualifier la douleur et son impact sur la qualit de vie s est davantage syst matis e son entr e l h pital un carnet douleur est remis au patient pour une meilleure information sur l valuation et les moyens mis sa disposition pour soulager sa douleur La satisfaction du malade est demand e sa sortie de l tablissement 174 Afin de r pondre aux besoins du malade les modalit s de prescription des antalgiques morphiniques dits de palier III ont t simplifi es en rempla ant le carnet souche par une ordonnance s curis e Concernant la dur e de prescription la r gle des 7 14 et 28 jours a t invers e l exception est pass e de 28 jours 7 et 14 jours Le d veloppement de structures et de r seaux de soins Un guide m thodologique est diffus dans les tablissements de sant permettant d appr hender la prise en charge de la douleur sous ses diff rents aspects Les contrats objectifs moyens pass s entre les tablissements et les ARH Agences R gionales d Hospitalisation comportent des indicateurs de qualit de prise en charge de la douleur valuer et traiter la douleur ne pourra que s am liorer Le d veloppement de la formation et de l information des professionnels de sant sur l valuation et le traiteme
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