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Étude visant le développement économique des secteurs québécois

1. Cet environnement l gal allourdit le travail des employ s municipaux qui sont souvent en effectifs r duits Ces derniers ont donc peu de temps consacrer la recherche d information et se sentent souvent pas assez saisis des r centes tendances et des possibilit s qui s offrent De plus la relation contractuelle oblig e avec les fournisseurs peut nuire au d veloppement de nouvelles solutions Les appels d offres aux fournisseurs externes sont souvent standardis s au maximum Pour ce qui est des fournisseurs de produits et services les proc dures contraignantes ont pour effet de refroidir les plus petits qui n ont pas les ressources pour se plier l ensemble des exigences et qui n ont pas la masse critique pour tre admissibles aux projets En r sum le march municipal a ses particularit s propres et il faut en tenir compte dans la strat gie de d veloppement de l industrie de l horticulture ornementale Les enjeux suivants sont consid rer e L gal les contraintes l gales allourdissent le travail des ressources municipales et limitent l acc s des fournisseurs surtout les plus petits e Technique les ressources municipales n ont pas la disponibilit pour acqu rir toute l information compte tenu des changements au niveau des vari t s elc e Qualit des v g taux bien qu elle soit bonne en g n ral elle occasionne certains probl mes nottamment au niveau des arbres e Qualit des services
2. gr avec une entreprise inscrite au fichier fournisseur de la municipalit R gle g n rale le fichier fournisseur est un formulaire relativement simple qui comprend la d signation de l entreprise son adresse et le nom de la personne contacter De plus le statut corporatif les num ros de TPS et de TVQ sont g n ralement demand s Enfin le fournisseur doit pr ciser le ou les produits et services qu il est en mesure d offrir Appels d offres sur invitation Dans le cas d appels d offres dont la valeur est estim e entre 25 000 et 99 999 on communiquera avec deux entreprises ou plus inscrites au fichier fournisseur de la municipalit afin de les inviter soumissionner Appels d offres publics SEAO Depuis le lier avril 2011 la Loi 102 oblige de rendre l appel d offres accessible aux entreprises du Qu bec de l Ontario et du Nouveau Brunswick dans le cas de contrats de 100 000 249 999 et l ensemble des provinces et territoires au Canada ayant adh r au syst me SEAO dans le cas de contrats de 250 000 et plus 20 MARGON Selon la Loi les appels l appel d offres publics doivent suivre la s quence des tapes suivantes Sch ma 7 Le processus d appel d offres public tape 1 tape 2 tape 3 tape 4 tape 5 tape 6 Lancement R ception Ouverture Evaluation Garanties L adjudication d un appel des des des financi res du contrat d offres
3. MARGON Etude visant le d veloppement conomique des secteurs qu b cois de la production et des services en horticulture ornementale par le truchement des municipalit s Rapport TABLE FILI RE DE L HORTICULTURE ORNEMENTALE F vrier 2012 555 boul Ren L vesque Ouest Bureau 750 Montr al Qu bec H27 1B T l 514 393 1378 Fax 514 284 1385 Www marcon qc ca TABLE DES MATI RES 1 INTRODUCTION 2 M THODOLOGIE MARGON 3 5 3 PORTRAIT DE L HORTICULTURE ORNEMENTALE AUPR S DES MUNICIPALIT S DU QU BEC 3 1 L VALUATION DE LA TAILLE DU MARCH MUNICIPAL 3 2 LA CULTURE DES V G TAUX PAR LES MUNICIPALIT S 3 3 LES TENDANCES RELATIVES L ACHAT 3 4 LES TENDANCES SP CIFIQUES L ACHAT D ANNUELLES 4 L ATTRIBUTION DE CONTRATS PAR LES MUNICIPALIT S 4 1 LE CONTEXTE L GAL 4 2 LA TAILLE DES CONTRATS D HORTICULTURE ORNEMENTALE 4 3 LE PROCESSUS D ACHAT DES MUNICIPALIT S 4 4 LA P RIODE D ACHAT 5 LES D FIS ET LES AM LIORATIONS SOUHAIT ES 5 1 LES D FIS L ENDROIT DES FOURNISSEURS 5 2 LES D FIS L INTERNE 5 3 L VALUATION DES FOURNISSEURS ET AM LIORATIONS SOUHAIT ES 6 L ATTRAIT D INITIATIVES DESTIN ES AUX MUNICIPALIT S 7 CONCLUSIONS 8 RECOMMANDATIONS Annexe l R sum des principales dispositions de la Loi 102 Annexe 2 Les tapes du processus d appel d offres public 8 8 9 11 15 17 17 21 23 25 27 27 29 29 31 34 36 MARGON 1 INTRODUCTION O
4. et les maisons de vile gagnent cet effet la faveur au d triment du bungalow traditionnel et des monster houses Dans ce contexte les municipalit s sont motiv es cr er de nouveaux parcs de proximit Comme le montre le sch ma 3 les municipalit s de 5 000 habitants et plus recourrent davantage l article 117 14 de la Loi sur l am nagement et l Ubanisme pour exiger du promoteur qu il c de 10 4 des terrains vis s par un d veloppement ou la valeur quivalente en argent La plupart des municipalit s interrog es privil gient le transfert de terrains moins que le site propos soit inad quat ou que le quartier soit d j bien pourvu en espaces verts 12 RN L Association des achitectes paysagistes du Qu bec 2011 Jia Revue de C ur et d Action V ronick Talbot Des arbres par milliers 20 juillet 2011 p A 11 wwWw ville terrebonne ac ca Dans l ensemble la proportion c d e est de 10 Toutefois certaines municipalit s interrog es exigent moins ou davantage soit aussi peu que 5 et jusqu 15 12 MARGON Sch ma 3 Le recours la l article 117 14 de la Loi sur l am nagement et l urbanisme par les municipalit s Population des municipalit s Total 100 000 et plus Municipalit s qui s en pr valent 50 000 99 999 10 000 49 999 E Municipalit s qui ne s en pr valent pas 5 000 9 999 4 999 et moins 07 20 40 60 80 100 La tr s grande majorit des
5. Elles viennent modifier le Code municipal du Qu bec et la Loi sur les cit s et villes dans un but de transparence accru La Loi 76 oblige les municipalit s se doter d une politique de gestion contractuelle applicable tous les contrats peu importe leur valeur et maintenir jour la liste des contrats d une valeur de 25 000 et plus octoy s au cours des trois derni res ann es L information doit tre accessible sur le site WEB Dans le cas des contrats octroy s on doit fournir l information suivante la nature du contrat le prix estim par la ville les noms des soumissionnaires les montants des soumissions l identification des soumissions conformes le nom du fournisseur retenu le prix du contrat au moment de son attribution la valeur des options de renouvellement O O O O O O O O La Loi 76 a pour objet de e Veiller ce que tout soumissionnaire ou l un de ses repr sentants n a pas communiqu ou tent de communiquer avec un des membres du comit de s lection dans le but de l influencer relativement un document d appel d offres e interdire aux lus et au personnel municipal de divulger avant l attribution d un contrat le nombre et l identit des entreprises ayant re u l appel d offres ou ayant transmis une soumission e Favoriser le respect des lois applicables qui visent lutter contre le trucage des soumissions e S assurer du respect de la Loi sur la transparenc
6. chantiers suivent e Revoir les normes de qualit des services et veiller leur application e Au niveau des municipalit s O O O Investiguer sur les besoins des municipalit s et traduire ces crit res en normes Promouvoir l excellence des entreprises qui suivent les normes Proposer des s minaires sur les normes et sur les approches innovantes e Au niveau des entreprises de service O Revoir comment les normes sont suivies et d velopper du mat riel visuel pour promouvoir les entreprises qui suivent rigoureusement celles Ci Impliquer les entrepreneurs g n raux dans la d marche de qualit des services en horticulture ornementale et les inciter souscrire aux normes de qualit Former sur les proc dures pour devenir un fournisseur des municipalit s incluant l inscription aux fichiers le processus de soumission et les modes de promotion pour augmenter le taux de succ s des entreprises Mettre en place des programmes de formation du personnel en lien avec les exigences particuli res du march municipal En collaboration avec la production d velopper des approches innovantes identifier des projets novateurs et les diffuser 37 MARGON Le monde municipal est un mod le pour ses citoyens plus les municipalit s vont se valoriser avec les applications en horticulture ornementale plus elles motiveront leurs habitants faire de m me C est d ailleurs en partie ce r le que remplit les Fleurons
7. du Qu bec mais il faudra faire plus 38 MARGON ANNEXE 1 Description du programme des Fleurons texte tir du site web 37 MARSON MARGON Information tir e du site WEB des Fleurons du Qu bec D finition Les Fleurons du Qu bec ont pour objet de reconna tre les municipalit s qui am liorent leur environnement par l embellissement horticole des lieux la vue du public La classification horticole consiste attribuer aux municipalit s participantes un nombre de Fleurons de z ro cinq correspondant au label Les Fleurons du Qu bec Le label et les Fleurons sont la propri t de la Corporation des Fleurons du Qu bec qui en d termine les conditions d utilisation Ces Fleurons pourront tre affich s selon les conditions d termin es par la Corporation lls pourront tre int gr s dans les outils de promotion touristique et r sidentielle Historique Des municipalit s et des citoyens de partout au Qu bec ont d montr depuis longtemps leur int r t pour am liorer leur cadre de vie notamment en participant activement au fleurissement de leur environnement Dans nombre de municipalit s des soci t s d horticulture et des comit s d embellissement t moignent de cette prise en charge par les citoyens Le concours Fleurir le Qu bec auparavant Villes vilages et campagnes fleuris a contribu pendant plus de 20 ans d velopper cette passion collective pour l horticulture ornemen
8. ans et tr s exceptionnement jusqu sept ans 52 MARGON Dans le cas des contrats avec des fournisseurs de v g taux seulement deux municipalit s ont exp riment des contrats de plus d un an surtout pour les arbres On justifie cette approche par le besoin d orienter la production de son fournisseur en fonction de besoins futurs Dans l ensemble on ne veut pas s engager avec des fournisseurs de v g taux sur plus d un an car il est difficile de pr voir le choix l avance En commandant annuellement on se garde la possibilit d ajuster le choix de v g taux d une ann e l autre De plus les d penses annuelles en horticulture ornementale des municipalit s varient Lors de coupures impos es par le conseil municipal les budgets d horticulture ornementale sont souvent risque 33 MARGON 7 CONCLUSIONS Le pr sent rapport visant identifier les opportunit s de d veloppement pour les secteurs qu b cois des produits et services de l horticulture ornementale est riche en constats de toutes sortes et ouvre la porte des actions strat giques int ressantes et Utiles favoriser le d veloppement des affaires pour les secteurs des produits et services Tout d abord les municipalit s interrog es ont majoritairement d clar avoir enregistr une croissance de leur volume d achat de produits et services au cours des trois ann es pass es Elles pr voient une relative augmentation au cours des trois
9. elle n appara t pas uniforme malgr la pr sence des normes BNQ les normes sont en place mais le respect de celles ci laisse d sirer e D veloppement et innovation il existe un lien parfaire entre les fournisseurs potentiels et les acheteurs peu d initiatives de d veloppement sont faites en ce sens et les exigences l gales des municipalit s n encouragent pas un lien direct entre un fournisseur non s lectionn et une municipalit le d veloppement serait plus facile via le monde associatif et les rencontres r gionales sont pr voir plut t qu un seul v nement provincial 39 MARGON 8 RECOMMANDATIONS Le monde municipal doit tre consid r comme une unit d affaires distincte du march des particuliers de par ses modes de fonctionnement et ses contraintes Le potentiel d affaires actuel et futur et les diff rents enjeux soulev s motivent la mise en place d un lieu de d veloppement et d change pour r pondre ad quatement aux besoins des Clients municipalit s D autre part il faut aussi aider les fournisseurs de produits et de services mieux performer dans cet environnement complexe Les organisations qui peuvent avoir Un impact sur le d veloppement de l horticulture ornementale aupr s des municipalit s sont nombreuses et ce sont elles qui doivent occuper le r le de d veloppement en fonction de leurs mandats respectifs puisque les fournisseurs sont limit s par le contexte l gal d obtention d
10. habitants Granby Blainville Drummondville Repentigny Saint Hyacinthe Saint J r me Saint Jean sur Richelieu Shawinigan Brossard Sainte Julie Victoriaville Aima Mascouche Rimouski Sept les Rouyn Noranda 78 5 000 9 999 habitants 75 Lac M gantic Sainte Agathe des Monts 1 000 4 999 habitants Deschambault Grondines TE Moins de 1 000 habitants 627 Est rel AIM Total 1 Institut de la statistique du Qu bec Coup d il sociod mographique Num ro 2 f vrier 2010 2 MAMROT Population par municipalit 2011 En compl ment des v rifications ont t men es aupr s du minist re des Affaires municipales des R gions et de l Occupation du territoire MAMROT de Statistique Loi modifiant diverses dispositions l gislatives concernant principalement le processus d attribution des contrats des organismes municipaux mars 2010 Loi modifiant diverses dispositions l gislatives en mati re municipale mai 2010 Loi sur l thique et la d ontologie en mati re municipale septembre 2010 i tudes m moires presse crite MARGON Canada et de l Institut de la Statistique du Qu bec afin de confirmer les donn es disponibles relatives aux d penses municipales de produits et de services d horticulfure ornementale La collecte de donn es primaires Cinq 5 entrevues ont t compl t es aupr s d experts soit des directeurs g n raux d associations incluant deux 2
11. habituellement un nombre restreint de cat gories de v g taux pour lesquelles elles seront habituellement autosuffisantes Diff rentes raisons sont avanc es par les municipalit s qui favorisent l autoculture et celles ci diff rent selon la cat gorie de v g taux e Arbres de rue meilleure flexibilit d approvisionnement co t comp titif compte tenu du volume produit meilleure qualit et uniformit que l offre du secteur priv e Arbres pour bandes riveraines disponibilit d arbres faible co t destin s aux bandes riveraines en partenariat avec une fondation e Arbustes disponibilit d arbustes faible co t destin s aux bandes riveraines impliquant un financement de la MRC locale e Annuelles pour mosaicultures et autres infrastructure et personnel de production en place depuis longue date dans certains cas l offre du secteur priv ne rencontre pas les besoins et on produit l interne des annuelles plus grosses plus fournies et plus uniformes un co t comp titif e Plantes en g n ral plus grosses l infrastructure et le personnel de production est en place depuis longtemps l autoproduction permet d avoir d s le d but de l ann e des plants plus gros et un co t inf rieur ceux de faille comparable du secteur priv e Vivaces meilleure flexibilit d approvisionnement et co t comp titif car on se consacre produire en grands volumes un nombre restreint de vari t
12. juridique et la greffe De plus le Service des travaux publics consulte habituellement le Service des parcs et espaces verts pour la portion du devis relative l horticulture ornementale Le nombre de services impliqu s variera selon la taile et la structure organisationnelle Dans le cas de tr s petites municipalit s les effectifs l interne tiennent souvent quelques personnes Le directeur g n ral coordonne alors l ensemble du processus d achat avec le greffier Dans de telles situations le 22 f EE E E Aussi appel Service de l ing nierie ou services techniques 23 MARGON personnel en place est souvent d bord et le temps disponible pour planifier des nouveaux projets et s int resser de nouveaux fournisseurs potentiels vient souvent manquer II revient toujours au conseil municipal d ent riner par r solution le choix des fournisseurs dans les cas o l achat implique un processus d appel d offres ou si le montant en cause implique un r glement d emprunt Les acteurs externes I y a peu d acteurs externes impliqu s dans les achats municipaux d horticulture ornementale soit principalement le comit d embellissement et les consultants externes Le comit d embellissement constitu de citoyens et d lus a pour r le de recommander les am nagements et le choix des v g taux privil gier Parmi les petites municipalit s son influence est plus importante car il permet de pallier l a
13. la collecte ou l limination des mati res r siduelles par une municipalit ou une r gie intermunicipale e Permettre aux organismes municipaux de tenir des concours de design et d octroyer un contrat au laur at Selon la valeur estim e du contrat la Loi 102 pr cise le mode d attribution utiliser Dans le cas des appels publics SEAO il pr cise galement les entreprises admissibles soumissionner Le sch ma suivant r sume les diff rents sc narios d attribution de contrats 19 PEEN Ces dispositions sont pr sent es un peu plus en d tail l annexe 1 20 N moins d une autorisation pr alable de ce dernier 17 MARGON Sch ma 6 Les exigences l gales relatives au mode d attribution des contrats municipaux selon sa valeur estim e Valeur estim e Mode d attribution Entreprises admissibles du contrat de contrat soumissionner Moins N gociation de 25 000 de gr gr P E Entreprises inscrites au e o fichier fournisseur de pi x la municipalit re d offres sur invitation Entreprises du Qu bec de l Ontario et du Nouveau Brunswick 100 000 a 24929292 Appels d offres publics SEAO 250 000 Entreprises de partout et plus au Canada N gociation de gr gr En vertu d une exemption la Loi des cit s et villes les contrats d une valeur de moins de 25 000 ne n cessitent pas d appels d offres et peuvent tre n goci s de gr
14. le cas d appels d offres de plus de 100 000 il est encore tr s rare que les soumissions puissent tre envoy es lectroniquement Il faut donc que les municipalit s pr voient un d lai suffisant aux entreprises pour la pr paration et la livraison de leur offre Le d lai prescrit par la Loi 102 est d au moins huit 8 jours ouvrables sauf en ce qui concerne les contrats de mat riel ou de mat riaux o un d lai minimum de quinze 15 jours ouvrables s applique art 573 tape 3 Ouverture des soumissions On ouvre les soumissions afin de pr ciser la date et l heure de r ception et ne retenir que celles re ues l int rieur des d lais prescrits En vertu de la Loi 76 les soumissionnaires ne pourront communiquer qu avec cette personne sous peine de rejet potentiel de leur offre 48 MARGON tape 4 valuation des soumissions Chaque soumission est analys e afin de s assurer que tous les documents demand s soient fournis et on disqualifiera les dossiers incomplets On proc de ensuite une valuation technique des crit res satisfaire l aide d un syst me de pointage Dans le cas des services professionnels des facteurs de pond ration peuvent s appliquer On comparera ensuite le prix des entreprises restantes Dans le cas de contrats de services professionnels des facteurs de pond ration peuvent s appliquer et le cas ch ant seront pr cis s dans le document d appel d offres tape 5 G
15. prochaines Pour les plus grosses municipalit s la croissance passera par la r fection d infrastructures existantes et le d veloppement de nouvelles Pour les plus petites on parle principalement d embellissement et on pressent un march potentiel de d veloppement pour les annuelles II faut toutefois faire attention aux choix qui seront faits par les municipalit s en ce qui a trait aux v g taux En effet beaucoup d entre elles pr voient r duire leurs achats d annuelles et m me de vivaces au profit des arbres et des arbustes pour ainsi diminuer les frais d entretien incluant les arrosages Certains m me vont jusqu faire voluer les surfaces gazonn es vers des concepts n cessitant moins d entretien Le march municipal est suivre de pr s car les changements qui s op rent risquent d influencer de fa on importante l industrie des produits ef services en horticulture ornementale Les am nagements qui suivent Une plus grande densification r sidentielle les bassins de r tention les art res v g taliser entrainent des investissements qui incluent l achat de produits et services Les municipalit s n ont toutefois pas toujours acc s aux ressources leur permettant de d velopper ce genre de projets et recherchent des solutions pratiques qui pourraient tre calqu es sur des projets r alis s ailleurs Les municipalit s on recours majoritairement des fournisseurs externes pour l achat de v g taux Certaines o
16. s Dans certains cas peu nombreux les probl mes de qualit et d uniformit g n rent une insatisfaction telle qu on opte pour la culture de v g taux l interne De cette fa on on cherche atteindre le plus grand niveau d autosuffisance possible compte tenu des contraintes de capacit s de production disponibles Un autre constat est ressorti Le recours au secteur priv ne permet pas de parler d innovation ou d envisager la r alisation de projets pilotes ni la production sur mesure Certaines municipalit s sont donc limit es par l offre de leurs fournisseurs quand elles font appel aux entreprises priv es La production de v g taux par la municipalit cr e pour l instant Un contexte plus propice l exp rimentation et au d veloppement de nouveaux produits 11 Des petits arbres sont fournis par la Fondation Le Jour de la Terre moyennant un don de 2 l unti Ceux ci sont mis en terre dans un champs et apr s 3 4 ans soit lorsqu ils auront atteint une taille ad quate on les transplantera aux fins d am nagements de bandes riveraines 10 MARGON 3 3 LES TENDANCES RELATIVES L ACHAT Depuis les trois 3 derni res ann es les municipalit s ont globalement augment leurs achats de biens ef services d horticulfure ormementale comme le montre le sch ma 2 suivant qui ventile les r sultats par strates de population De fa on informelle certains intervenants nous ont signal que le programme d
17. soumissions soumissions soumissions et autres conditions En r sum apr s avoir lanc le processus d appel d offres on re oit les soumissions et on les ouvre afin de confirmer celles re ues l int rieur du d lai prescrit On v rifiera que tous les documents exig s soient joints et les dossiers incomplets seront disqualifi s On proc de ensuite une valuation technique des crit res satisfaire l aide d un syst me de pointage Dans le cas des services professionnels des facteurs de pond ration peuvent s appliquer On comparera ensuite le prix des fournisseurs qui satisfont aux exigences techniques On s assurera du respect des garanties financi res et autres conditions demand es L adjudication du contrat se fera aupr s du fournisseur offrant le plus bas prix 4 2 LA TAILLE DES CONTRATS D HORTICULTURE ORNEMENTALE L analyse des sites WEB des municipalit s et les entrevues avec celles ci confirment que les exigences des lois 76 109 et 102 d crites la section pr c dente sont prises en compte par la politique de gestion contractuelle et le code d thique et de d ontologie Dans la forme de ces documents on constate bien entendu diff rentes variantes sans grandes diff rences toutefois au niveau du contenu De fa on g n rale les municipalit s interrog es sont plus restrictives que ce qu exige la loi dans le cas du montant permis pour les achats de gr gr Le montant maximal de ces achats e
18. BJECTIFS Le march municipal de l horticulture ornementale suscite un int r t grandissant de la part des fournisseurs de v g taux d inertes et de services d horticulture ornementales int ress s trouver des d bouch s pour alimenter leur croissance AU moment de r aliser ce mandat les acteurs de l industrie percevaient d j que le march municipal pourrait repr senter Un potentiel non encore exploit pour les produits et les services en horticulture ornementale Avec les nouvelles tendances et les applications multiples des plantes et de leurs produits connexes il tait possible de croire que les municipalit s pourraient devenir Un moteur de d veloppement conomique du secteur de l horticulture ornementale en autant que les bonnes strat gies soient mises en place en temps et lieux pour ainsi saisir les opportunit s Dans ce contexte cette premi re tude du march municipal r alis e pour la Table fili re de l horticulture ornementale du Qu bec LA TABLE vise fournir une compr hension du processus d achat et d attribution de contrats identifier les opportunit s de d veloppement les pistes strat giques envisager et les actions mettre de l avant en priorit Les objectifs vis s par la r alisation de cette tude sont les suivants e Analyser les mod les de structures de fonctionnement des municipalit s en ce qui a trait au d veloppement des projets en horticulture ornementale o Structures
19. a consensus l effet qu une formule pond r e n est pas facile g rer De plus on estime que a am ne conserver les fournisseurs en place depuis plusieurs ann es Dans le cas des v g taux ceci n est pas possible car il faudrait voir au pr alable le produit fini pour valuer les soumissionnaires Il est galement tr s difficile de vendre l id e au citoyen qu on ne devrait pas retenir le soumissionnaire ayant le plus bas prix Initiative 4 Mettre en place une p pini re de transition en vue d am liorer l acc s et la disponibilit des v g taux diff rents stades de croissance Cette initiative se destine sp cifiquement aux municipalit s des r gions p riph riques Le choix des v g taux entrepos s serait bas sur les besoins exprim s dans les plans triennaux des municipalit s environnantes Une p pini re de transition servirait alors d entrep t et assurerait un acc s rapide une offre diversifi e adapt e leurs besoins Cette id e suscite tr s peu d int r t m me en r gion loign e o on avance que les fournisseurs sont en mesure de livrer la vari t de v g taux requise correspondante leurs besoins Initiative 5 D velopper des relations long terme avec les fournisseurs en tendant la p riode des contrats sur plus d une ann e Parmi les municipalit s interrog es on constate que les contrats de paysagement d entretien et de tonte sont souvent d une dur e de deux ou trois
20. a vue du public de l ensemble de la municipalit Sur 1050 points e 310 points sont r serv s au secteur municipal entr es de municipalit parcs et espaces verts h tel de ville et autres difices municipaux e 180 points sont r serv s au secteur institutionnel glises coles autres difices e 270 points sont r serv s au secteur r sidentiel et rural fa ade des habitations unifamiliales multifamiliales et rurales e 140 points sont r serv s au secteur commercial et industriel entreprises commerces industries et voies publiques e 150 points sont r serv s aux politiques et programmes en place dans la municipalit D 5 fleurons de 875 1050 points Le 4 fleurons de 700 874 points 3 fleurons de 525 699 points 2 fleurons de 350 524 points 1 fleuron de 175 349 points 0 feuron de 0 174 points Lei Le Lei RARRAR RARR Source Fleurons du Qu bec Guide officiel de la classification 2010 42 MARGON ANNEXE 2 R sum des principales dispositions de la Loi 102 43 MARGON R sum des principales dispositions de la Loi 102 Utilisation obligatoire du Syst me lectronique d appel d offres SEAO art 28 50 58 67 et 87 Afin de faciliter le travail des organismes municipaux la Loi les oblige utiliser le syst me lectronique d appel d offres SEAO approuv par le gouvernement pour l application de la Loi sur les contrats des organismes pub
21. activit s La tenue de s minaires en r gion devrait tre envisag e selon plusieurs Dans le mileu municipal il est important que l offre de s ances d information et de s minaires soit propos e par des associations et non des entreprises priv es On pr serve ainsi une neutralit et on vite les partis pris en faveur d un fournisseur Plusieurs associations professionnelles alimentent d j leurs membres en information pointue tels l Association des architectes paysagistes l Association des responsables d espaces verts du Qu bec AREVQ et la Soci t qu b coise de phytotechnologie cet effet on recommande fortement d emprunter les canaux tablis 31 MARGON Initiative 2 Proposer une prestation cl en main comprenant une expertise conseil l offre de v g taux la plantation et le mobilier urbain Ce type d initiative soul ve peu d int r t Seule quelques municipalit s s y sont montr es int ress es Pour la tr s grande majorit on estime ne pas avoir de besoins en ce sens Initiative 3 Assoupir les exigences quant l obligation de retenir le plus bas soumissionnaire afin de la remplacer par une formule pond r e qui tient galement compte d autres crit res d int r t pour les municipalit s Ce type d initiative soul ve galement peu d int r t Si d embl e plusieurs reconnaissent le besoin d introduire des crit res permettant de qualifier les comp tences des firmes soumissionnaires il y
22. appels d offres m me si son prix est plus lev En moyenne on tol rera un cart de 5 10 plus lev par rapport au prix d un fournisseur de l ext rieur de la municipalit Cette prime varie selon les municipalit s interrog es de de 3 25 22 MARGON Sch ma 8 Profil des municipalit s dispos es payer une prime l achat local Population des municipalit s Total 100 000 et plus 50 000 99 999 s 7 o o E Pas de prime 1 accord e n Ne sait pas 10 000 49 999 5 000 9 999 4999 et moins 2 RS RS RS 0 20 40 607 80 100 Dans le cas de contrats d coulant d appels d offres sur invitation il est courant de n inviter que des fournisseurs ayant une place d affaires dans la municipalit afin de favoriser l achat local On cherche galement minimiser les frais de d placement dans le cas des producteurs d annuelles notamment o des suivis en serre sont courants 4 3 LE PROCESSUS D ACHAT DES MUNICIPALIT S Les acteurs internes Le Service des parcs et espaces verts est habituellement charg de pr parer les devis relatifs aux achats de biens et services d horticulfure ornementale Les grands projets d immobilisation avec un volet d horticulfture ornementale rel vent habituellement du Service des travaux publics Dans tous les cas on est susceptible de collaborer avec plusieurs autres services internes les approvisionnements l urbanisme les finances le
23. aranties financi res et autres conditions Plusieurs appels d offres comportent des exigences de garanties financi res qu il faut s assurer d tre en mesure de fournir au moment du d p t de la soumission Par ailleurs le soumissionnaire ne doit pas avoir t d clar coupable dans les cina 5 derni res ann es de collusion de man uvres frauduleuses ou d autres actes de m me nature On s assurera que les entreprises soumissionnaires puissent satisfaire ces exigences tape 6 L adijudication du contrat se fera sur la base du fournisseurs offrant le plus bas prix par le conseil municipal ou le comit ex cutif 49
24. atiques divergent selon la faille de la municipalit et la cat gorie de v g taux achet s Tableau 11 La p riode de communication des besoins aux fournisseurs potentiels en fonction de la cat gorie de v g taux Taille de la municipalit selon le nombre d habitants CAT GORIES Taille de la municipalit selon le nombre d habitants lt lt DE V G TAUX 4 999 et moins 5000 9999 10 000 49 000 50 000 99 999 100 000 et plus gt Jan f v pourla f gt Nov d c pourlal gt Nov d c pour lal gt D c jan pour la gt En jan pour la plupart des plupart des plupart des majorit des majorit des municipalit s et municipalit s mais municipalit s et municipalit s et municipalit s et plus rarement peut aller jusqu en d s le mois d ao t peut aller jusqu en d s le mois de nov jusqu mars voir f v pour les autres ou entre jan et f v pour les autres OU jusqu en mars m me mai pour mars pour les pour les autres les autres autres Vivaces gt Varie selon les gt AU besoin gt Varie selon les gt AU besoin gt Varie selon les municipalit s municipalit s municipalit s gt Varie selon les gt AU printemps pour gt Jan mai dans la gt F v mars pour laf gt Oct f v pour la municipalit s plantation plupart des plantation au plantation au imm diate et municipalit s et printemps et printemps et en l t pour entre ao t et oct achats ponctuels juin pou
25. au suivant confirme les am liorations souhait es de la part des fournisseurs de services et de v g taux 27 MARGON Tableau 14 Les am liorations souhait es des fournisseurs de v g taux et de services d horticulture ornementale Fournisseurs Fournisseurs Am liorations souhait es i De de services de v get aux APPROCHE CLIENT Meilleure communication X Plus de flexibilit X tre l coute des besoins sp cifiques au secteur municipal X FORMATION Comp tences accr es du personnel X X QUALIT Corriger les probl mes de qualit X Am liorer la prestation X S CURIT Respect de r gles de s curit adapt es au contexte municipal X En somme on invite les fournisseurs de services et de v g taux moins performants corriger leurs probl mes de qualit et de comp tences du personnel Ce ne sont pas tous les fournisseurs qui sont dans cette situation mais les probl mes rencontr s aupr s de certains affectent l image globale de l industrie De m me les fournisseurs de v g taux gagneraient am liorer leur approche client On reproche certains fournisseurs paysagistes d ignorer les exigences sp cifiques au secteur municipal tels la signalisation routi re temporaire installer en bordure de travaux et le port de v tements r flecteurs des fins de s curit Le recours des arboriculteurs externes est courant parmi les municipalit s et aucun probl me de disponibilit n a t s
26. bsence de ressources internes en horticulture ornementale Dans certains cas le comit d embellissement est galement impliqu dans la mise en uvre et l entretien des am nagements sur Une base b n vole ou r mun r e En raison d une absence de personnel comp tent on embauche r guli rement des architectes paysagers titre de consultants externes pour aider pr parer les devis d horticulifure ornementale relatifs aux grands projets d immobilisation Pour les m mes motifs et dans Une moindre mesure on a parfois galement recours aux ing nieurs forestiers titre de consultants externes AU besoin les municipalit s peuvent galement consulter diff rents fournisseurs priv s aux fins de la pr paration d un devis surtout pour comprendre au pr alable les technologies disponibles ex surfaces de gazon artificiel pour terrains sportifs Dans ces cas on devra consulter plusieurs fournisseurs concurrents ef leurs noms sera pr cis dans l appel d offres Dans une moindre mesure des groupes de citoyens peuvent parfois influencer le choix des lus au niveau des projets d am nagements horticoles surtout parmi les plus petites municipalit s Ils influencent de fa on non n gligeable la mise en place de certains projets La pr paration des appels d offres et les crit res d achat Les appels d offres pr par s par les municipalit s sont r dig s avec le plus de d tails possible de fa on viter les situation
27. de fonctionnement o D veloppement des projets o M canismes de planification des achats produits et services facilit Ou non trouver ce qui est recherch e Comprendre le processus d achat des v g taux et des services o Crit res de choix et d achat des v g taux et des services o Niveau de satisfaction des municipalit s face l approvisionnement actuel o Crit res de s lection des fournisseurs importance du contenu qu b cois o Processus d achat o Fac ons dont l industrie pourrait faciliter le processus d achat de v g taux o Implication potentielle dans des activit s aupr s des client les affaires et r sidentielles o Perception g n rale de la production priv e de la part des municipalit s 1 N Fr Arbres arbustes vivaces annuelles jardini res pot es fleuries gazon en rouleau bulbes et semences 2 LT LA jo Fertilisants terre compost paillis pav uni mobilier urbain etc 3 z Architecture du paysage am nagement et entretien paysager tonte et arboriculture 3 O MARGON Niveau de satisfaction des municipalit s face l approvisionnement priv et public e Proposer des moyens pour augmenter les parts de march O Identification de grands chantiers ou de niches de march pour les ann es venir Recommandations sur la strat gie pour am liorer le maillage entre les entreprises priv es et les municipalit s initier l innovation pour p
28. des municipalit s n ont ni le d sir ni le temps de rencontrer individuellement les fournisseurs potentiels Cette pratique est d ailleurs peu courante pour les v g taux N anmoins certains y sont ouverts condition qu un appel d offres sp cifique aux produits ou services propos s ne soit pas en cours Il faut donc v rifier au cas par cas les pratiques des municipalit s cibl es Dans le cas d appels d offres publics partir du Service lectronique d appel d offres SEAO les r gles d crites la section 4 1 s appliquent telles quelles En somme il faut s inscrire au fichier fournisseur surveiller les appels d offres en vigueur applicables son secteur partir du site WEB de la municipalit ou de SEAO et pr senter une proposition l int rieur des d lais pr vus Les municipalit s confirment bien conna tre les entreprises locales mais beaucoup moins celles de l ext rieur de leur r gion Certaines grandes municipalit s confirment envoyer un repr sentant aux salons de l industrie pour nouer des nouveaux contacts avec des exposants pouvant pr senter un int r t fitre de fournisseur potentiel 26 MARGON 5 LES D FIS ET LES AM LIORATIONS SOUHAIT ES 5 1 LES D FIS L ENDROIT DES FOURNISSEURS Dans la majorit des cas les d fis l endroit des fournisseurs se situent au niveau de la qualit des produits et l in galit de l expertise fournie par certaines entreprises de service Des probl
29. e Ticouap une OBNL Normandin a pour but de concerter les utilisateurs l importance de la conservation de cette rivi re et met en uvre des projets de plantation 14 MARGON 3 4 LES TENDANCES SP CIFIQUES L ACHAT D ANNUELLES Les municipalit s interrog es ont t invit es confirmer la superficie de leurs am nagements d horticulfture ornementale occup e par des annuelles incluant les bo tes fleurs les pot es fleuries et les jardini res Tel que pr cis au tableau suivant en moyenne les annuelles occupent environ le tier des superficies Toutefois ceci varie grandement entre municipalit s m me parmi celles de failles comparables Tableau 9 La place accord e aux annuelles selon la taile des municipalit s interrog es Population des Minimum Maximum Moyenne municipalit s 100 000 et plus AR 35 17 50 000 99 999 5 80 44 10 000 49 999 3 80 34 5 000 9 999 1 60 30 4 999 et moins 15 80 45 Total 1 80 34 En marge des donn es pr sent es au tableau 9 il importe de pr ciser que d importants carts existent entre les municipalit s de 100 000 habitants et les plus petites en ce qui concerne la superficie des parcs et espaces verts Ainsi les grandes municipalit s ont des infrastructures de parcs et d espaces verts plus importantes que les petites Une municipalit qui poss de plusieurs parcs son actif aura donc une proportion plus petite de sa superficie consacr e a
30. e et l thique en mati re de lobbyisme chapitre T 11 011 Loi 80 et du Code de d ontologie des lobbyistes adopt en vertu de cette loi e Pr venir les gestes d intimidation de trafic d influence ou de corruption 17 MARGON e _ viter les situations de conflits d int r ts e Se pr munir de toute autre situation susceptible de compromettre limpoartialit et l objectivit des processus d appels d offres et la gestion du contrat qui en r sulte e Encadrer le processus de modification de contrats afin d viter qu on puisse en changer la nature une fois octroy La Loi 76 pr voit des recours dans le cas o un membre d un conseil municipal sciemment par son vote ou autrement autorise un contrat l encontre d une des mesures pr vues dans la politique de gestion contractuelle de sa municipalit Il pourra tre tenu personnellement responsable de toute perte ou pr judice subi par la municipalit et d clar inhabile exercer pendant deux ans Un employ municipal ou un tiers impliqu dans le processus d appel d offres peut pour les m mes motifs tre tenu personnellement responsable envers la municipalit Concernant le fractionnement des contrats celui ci est interdit en vertu de la Loi 76 sauf lorsqu il est justifi de le faire pour des motifs de saine administration art 573 3 0 3 Ces motifs devront tre consign s dans les proc s verbaux du conseil municipal La Loi 109 En compl ment
31. e toute r mun ration allocation ou autre somme re ue sa suspension pour un maximum de 90 jours du conseil des comit s ou des commissions municipales Un individu qui communique avec un membre du conseil un fonctionnaire ou un employ en vue d influencer une d cision pour l acquisition d un bien ou l octroi d un contrat doit se conformer aux dispositions de la Loi sur la transparence et l thique en mati re de lobbyisme et dans le cas o cette personne est un lobbyiste au Code de d ontologie qui s y rapporte La Loi 102 La Loi modifiant diverses dispositions l gislatives en mati re municipale Loi 102 oblige l utilisation du Syst me lectronique d appels d offres SEAO pour les contrats dont la valeur est estim e 100 000 ou plus Cette loi comprend galement des dispositions visant e Obliger la vente des documents d appel d offres par SEAO e Interdire l exploitant de SEAO et ses employ s de divulguer l identit d un demandeur de document d appels d offres2 e Interdire un fonctionnaire ou un employ d un organisme municipal de divulguer avant l ouverture des soumissions l identit d un demandeur de documents d appel d offres SEAO e Encadrer la prise de toute d cision qui a pour effet d autoriser la modification d un contrat e Permettre l application de l accord entre les gouvernements du Canada et des tats Unis en mati re de march public e Modifier Un contrat relatif
32. en face face et trois 3 par t l phone De m me cinquante trois personnes au sein de 49 municipalit s ont t interrog s soit principalement des responsables des espaces verts des travaux publics et des directeurs g n raux Le tableau 2 suivant pr cise les municipalit s interrog es Il offre galement un comparatif entre le nombre de municipalit s sond es par strate de population versus la population totale De m me il pr cise les municipalit s ayant adh r au programme des Fleurons du Qu bec et leur nombre de Fleurons Tableau 2 Profil des municipalit s interrog es Population des Nombre total Nombre Municipalit s interrog es municipalit s au Qu bec 1 interrog par strate de population 2 3 100 000 habitants et plus Laval F Montr al arr NDG CDN F Qu becf F Saguenay arr Chicoutimi F Sherbrooke F Gatineau 50 000 99 999 Granby F Drummondbille F Saint J r mef F Repentigny habitants F Kirkland F Rosem re F Saint Bruno de Montarville F Saint Eustache F Victoriaville F Beloeil F Blainville F Boucherville F Ch teauguay F Dollard Des Ormeaux F Joliette F Roberval F Sainte Marie F Sainte Th r se F Sept les F Thetford Mines F Val d Or F Vaudreuil Dorion F Rouyn Noranda Magog 10 000 49 999 habitants Sainte Aga he des Monts F La Malbaie F La Sarre F Lorraine F Marievil
33. en vertu de la Loi sur l thique et la d ontologie en mati re municipale Loi 109 les municipalit s doivent se doter d un Code d thique et de d ontologie pour les lus et un autre pour les employ s Le premier doit entrer en vigueur au plus tard le 2 d cembre 2011 et le second exactement un an plus tard En mati re d thique le Code doit obligatoirement comprendre des dispositions relatives aux valeurs suivantes art 4 e l int grit des membres de tout conseil de la municipalit e L honneur dans la poursuite de l int r t public e Le respect envers les autres membres d un conseil de la municipalit les employ s de celle ci et les citoyens e La loyaut envers la municipalit e _Larecherche de l quit AU plan d ontologique le Code doit galement dicter des r gles ayant pour objectif de pr venir art 5 e Toute situation o l int r t personnel du membre du conseil peut influencer son ind pendance de jugement dans l exercice de ses fonctions e Le favoritisme la malversation les abus de confiance ou autres inconduites En vertu de ces r gles tout don marque d hospitalit ou tout autre avantage re u d une valeur de 200 ou plus qui n est pas de nature priv e doit faire l objet d une d claration aupr s du greffier ou du secr taire tr sorier MARGON Un manquement au Code par un membre d un conseil municipal peut entrainer des sanctions alant de la r primande au remboursement d
34. es Fleurons avait contribu favoriser un d veloppement de diff rents projets au sein de leur municipalit Sch ma 2 volution des d penses des municipalit s en biens et services d horticulture ornementale au cours des trois derni res ann es par strate de population Population des municipalit s Total ES 100 000 et plus EU 50 000 99 999 a E Augmentation 10 000 49 999 o E Stabilit B Ne sait pas 5000 99 WE 4 999 et moins 3 o 20 40 60 80 100 On reconna t de plus en plus l int r t d un milieu de vie plus vert pour attirer et retenir les r sidents La croissance des derni res ann es a t principalement aliment e par le renouvellement et le d veloppement de parcs de proximit ainsi que des projets d am nagement d ilots de verdure d arbres les long des rues de pistes cyclables v g talis es et de plates bandes d annuelles Dans le cas des municipalit s de moins de 5 000 habitants plusieurs confirment avoir investi ces derni res ann es pour rattraper leur retard au chapitre de l horticulture ornementale On mise sur des initiatives peu co teuses mais visibles tels l ajout de jardini res accroch es aux lampadaires et l am nagement de plate bandes devant les b timents municipaux L adh sion aux Fleurons du Qu bec et la volont de maintenir voire d augmenter le nombre de Fleurons sert de stimulant et a amen accro tre les budgets m me chez certaines petites mun
35. es conseils pour l achat de v g taux o Faire la promotion d applications des v g taux en tenant compte des contraintes op rationnelles et budg taires o Promouvoir l utilisation de vari t s bien adapt es aux besoins o Structurer des pr sentations sur des projets novateurs et inspirants de municipalit s d ici ou d ailleurs 36 O MARGON Mousser les avantages de pr voir les projets sur une p riode plus longue qu un an afin de planifier les inventaires e D veloppement de formations l intention des producteurs O Former sur la gestion des produits afin de mieux r pondre aux exigences du monde municipal D veloppement de la strat gie pour la commercialisation des annuelles des vivaces des arbres et arbustes de la pelouse Former sur les proc dures pour devenir un fournisseur des municipalit s incluant l inscription aux fichiers le processus de soumission et les modes de promotion pour augmenter le taux de succ s des entreprises Mettre en place des programmes de formation du personnel en lien avec les exigences particuli res du march municipal D velopper la strat gie de fili re pour proposer des projets innovateurs aux municipalit s Recommandation 2 Au niveau des services Apr s le plan strat gique au niveau associatif mettre l emphase sur la strat gie de positionnement des services en horticulture ornementale par le biais des normes de qualit et la diffusion de contenu Les
36. es contrats Elles doivent travailler ensemble et partager une vision commune du d veloppement du march municipal Les conclusions l tude du march des municipalit s au Qu bec conduisent recommander les l ments suivants Recommandation 1 AU niveau associatif Coordonner le travail de la fil re en vue de cr er une approche sp cifique pour le monde municipal en tenant compte des forces vives Cette recommandation entraine les chantiers suivants e Identification d une organisation qui prendra en charge la coordination des activit s visant le march municipal e R alisation d un plan strat gique pour d veloppement du march municipal qui tiendra compte de l ensemble des organisations existantes e Coordination des activit s de visibilit et de promotion des produits et des services pour ainsi cr er des lieux d change et de d veloppement Recommandation 2 AU niveau production de v g taux Suite au plan strat gique au niveau associatif mettre en place le d veloppement d une offre sp cifiquement adapt e aux municipalit s Ainsi on pourra laborer des solutions pour le march municipal qui faciliteront les processus de soumission d achat et de gestion Les chantiers suivent e Mise jour des normes de qualit visant le march municipal promotion de celles ci aupr s des municipalit s e D veloppement de s minaires l intention des municipalit s portant notamment sur o Fournir d
37. fices municipaux ainsi que les jardini res suspendues Cette tendance se poursuivra surtout parmi les municipalit s de 50 000 habitants et plus la faveur de v g taux qui requi rent moins d entretien Ceci vise minimiser les besoins de ressources humaines pour la plantation et l arrosage Parmi les municipalit s de moins de 5 000 habitants on constate un int r t r duire les surfaces d annuelles au sol au profit de superficies quivalentes en jardini res suspendues Les tendances mergeantes relatives aux autres cat gories de v g taux Certaines municipalit s confirment m me r duire la superficie consacr e aux vivaces au profit d arbustes et d arbres ou substituer des superficies gazonn es par un autre couvert v g tal pr sauvage Dans les deux cas on cherche ainsi r duire les co ts d entretien MARGON 4 L ATTRIBUTION DE CONTRATS PAR LES MUNICIPALIT S 4 1 LE CONTEXTE L GAL La Loi 76 Le processus d attribution de contrats par les municipalit s est encadr par le Code municipal du Qu bec la Loi sur les cit s et villes la Loi modifiant diverses dispositions concernant principalement le processus d attribution des contrats des organismes municipaux Loi 76 et la Loi modifiant diverses dispositions l gislatives en mati re municipale Loi 102 Ces deux derni res des lois omnibus adopt es en 2010 comprennent des clauses sp cifiques au processus d attribution de contrats municipaux
38. habitants et plus Dans le cas des projets d immobilisation comportant un volet d horticulture ornementale les appels d offres couvrent l ensemble du projet ce qui favorise les contrats de 100 000 et plus Les municipalit s plus populeuses sont davantage susceptibles de se doter d infrastruciures de plus grande envergure et donc plus co teuses Dans ces cas le soumissionnaire retenu sera Un entrepreneur en construction et ce dernier devra proposer une offre cl en main Il pourra s adijoindre des sous traitants qui il confiera la portion horticulture ornementale Les contrats de tonte font aussi souvent l objet d un appel d offres public et la valeur est d termin e par la dur e souvent de deux ou trois ans La superficie entretenir est videmment plus importante parmi les plus grandes municipalit s et les contrats peuvent tre de 100 000 et plus En parcourant le site de SEAO on constate que les municipalit s accordent de nombreux contrats de plus de 100 000 reli s l horticulture ornementale La plupart cependant concerne la location d quipement le service de contracteurs pour des travaux de r fection et l achat de mat riel inerte Les entrevues ont montr une sensibilit des municipalit s surtout parmi celles de moins de 50 000 habitants favoriser l achat local Comme le montre le sch ma 8 pr s du tiers des municipalit s interrog es accorderont une pr f rence au fournisseur local lors d achat sans
39. icipalit s MARGON Parmi celles de plus de 5 000 habitants on constate des efforts importants dans le r am nagement de parcs matures surtout les plus grandes municipalit s la plantation d arbres le long des rues et la v g talisation de terre pleins N anmoins selon l Association des architectes paysagistes du Qu bec tout au plus une vingtaine de municipalit s incluant Montr al Sherbrooke Trois Rivi res Blainville et Terrebonne se sont dot es d une politique de l arbre Une telle politique propose une vision d avenir et un ensemble de mesures et de pratiques pour assurer la protection du patrimoine existant et favoriser la plantation de nouveaux arbres Le cas de la vile de Terrebonne se distingue En compl ment au programme de plantation d arbres mis en place un fonds a t cr pour diminuer le co t des arbres vendus aux citoyens et aux organismes de la ville Ce fonds est aliment gr ce une taxe de 0 10 sur chaque pied carr d velopp par les promoteurs immobiliers Depuis 2007 29 000 arbres ont ainsi pu tre plant s Ceux ci sont achet s aupr s de fournisseurs priv s Chez les municipalit s de 5 000 habitants et plus l urbanisation s accompagne de la cr ation de parcs de proximit en marge des nouveaux d veloppements domiciliaires Le co t lev des terrains et des infrastructures d gouts d aqueduc et de voirie favorisent la densification urbaine Les immeubles en copropri t
40. ignifi en ce qui concerne l acc s aux services ni dans la qualit de ceux ci 30 MARGON 6 L ATTRAIT D INITIATIVES DESTIN ES AUX MUNICIPALIT S L attrait de diff rentes initiatives susceptibles d am liorer la prestation des fournisseurs d horticulture ornementale a aussi t v rifi Ces initiatives et les commentaires recueillis sont d crits ci dessous Initiative 1 Organiser des s ances d information et des s minaires mettant de l avant une expertise pointue tel sur les enjeux reli s au d veloppement durable Le quart des municipalit s interrog es montre un int r t vis vis d une offre de s minaires adapt s leurs besoins L int r t est manifeste parmi les municipalit s de plus de 100 000 habitants et dans une moindre mesure parmi celles de 5 000 49 999 habitants Celles de moins de 5 000 habitants ne se sentent pas autant concern es compte tenu des volumes achet s Parmi les plus grandes municipalit s certaines confirment un int r t comparer avec leurs pairs les meilleures pratiques relatives au choix des v g taux et mieux connaitre les contraintes relatives la production afin de revoir au besoin leurs exigences Parmi les autres municipalit s quelques unes sugg rent des s minaires sur les tendances relatives aux am nagements r alis es partir de nouvelles vari t s Le manque de temps et les budgets restreints sont des freins importants la participation de telles
41. illon Comme le montre le tableau pr c dent parmi les strates de population de 10 000 habitants et plus le nombre interrog est significatif et permet de d gager des tendances significatives par rapport aux volumes de ce secteur Un peu moins des trois quarts des entrevues men es l ont t aupr s de municipalit s qui comptent 3 ou 4 Fleurons on a donc un petit nombre de municipalit s qui n ont pas de Fleurons ce qui rend difficile toute comparaison Lors des entrevues on a relev des commentaires spontan s de quelques municipalit s qui confirment avoir augment leur budget en horticulture ornementale afin de maintenir leur nombre de Fleurons voir en acqu rir un autre MARGON 3 PORTRAIT DE L HORTICULTURE ORNEMENTALE AUPR S DES MUNICIPALIT S DU QU BEC 3 1 L VALUATION DE LA TAILLE DU MARCH MUNICIPAL Une v rification men e aupr s du minist re des Affaires municipales des R gions et de l Occupation du territoire du Qu bec MAMROT confirme qu aucun poste budg taire utilis par les municipalit s se rapporte l horticulture ornementale tant pour les d penses courantes en am nagement et en entretien que les projets qd immobilisations De m me ni Statistique Canada ni l Institut de la Statistique du Qu bec ne disposent de donn es permettant de chiffrer la valeur des d penses municipales d horticulture ornementale Les donn es r colt es lors des entrevues avec les acheteurs ne divulguent qu u
42. ins verbalement aux fournisseurs cibl s qu un appel d offres sur invitation s en vient On les informe des quantit s et des vari t s qu on souhaite acheter et de la date de tomb e pressentie pour l appel d offres Bien entendu ceci n est pas une promesse qu on leur attribuera le contrat On est conscient qu en lan ant un appel d offres d annuelles apr s le mois de janvier on s expose ne pas obtenir exactement ce qu on a command La recherche de nouveaux fournisseurs pr sente un d fi pour certains On parvient difficilement int resser les petits fournisseurs en raison d exigences lev es en mati re de cahier des charges de garanties et d assurances De m me on ne conna t pas toujours les fournisseurs de l ext rieur de la r gion et certains ont de la difficult les identifer La pr paration d appels d offres complets est un autre d fi rencontr On doit documenter les routines d entretien que les fournisseurs doivent suivre et int grer des crit res permettant de rehausser la qualit des produits ou services fournis 5 3 L VALUATION DES FOURNISSEURS ET AM LIORATIONS SOUHAIT ES Les municipalit s ont t invit es fournir une valuation de leurs fournisseurs d horticulture ornementale Dans l ensemble malgr les d fis et les points d am lioration souhait s par certains la majorit exprime une satisfaction l endroit des fournisseurs de biens et services d horticulfure ornementale Le table
43. ins ronds il y a Une grande pr sence de mauvaises herbes ef on attend trop longtemps avant de couper le gazon Certaines municipalit s confirment qu en attribuant le contrat au plus bas soumissionnaire on assiste l introduction sur le march de petites entreprises de tonte et d entretien qui proposent des prix nettement inf rieurs parfois jusqu 400 plus bas AU final ces entreprises entra nent le retrait du march de plusieurs joueurs tablis et faute d une organisation structur e avec du personnel comp tent ils ont de la difficult honorer leurs engagements Dans ces cas la municipalit doit affecter un membre du personnel faire Un suivi serr avec les fournisseurs probl matiques ce qui augmente le co t r el du contrat Concernant les architectes paysagistes priv s plusieurs reprochent la conception d am nagements manquant de sens pratique et trop exigeants entretenir On cite des probl mes d am nagements qui ne tiennent pas suffisamment compte du volume des plantes maturit de leur caract re envahissant ou de l utilisation de v g taux mal adapt s la zone de rusticit Dans un cas on rapporte que le projet pr sent avait omis de consid rer l entretien des plantes compte tenu de lachalandage du site La disponibilit des v g taux Dans le cas des fournisseurs de v g taux on les s lectionne en fonction de leur capacit livrer les vari t s demand es dans les calibres et le
44. lacer les producteurs aux premi res loges MARGON 2 M THODOLOGIE La pr sente tude a n cessit la collecte de donn es secondaires et des entrevues aupr s d experts et de municipalit s qu b coises La collecte de donn es secondaires Une collecte de donn es secondaires a t men e partir d internet en vue d analyser le contexte l gal applicable l achat de biens et services d horticulture ornementale par les municipalit s cette fin les lois 764 1025 et 1096 ont t analys es de m me que les documents pertinents s y rapportant En compl ment les sites WEB de 30 municipalit s qu b coises ont t analys s Le tableau 1 suivant pr cise les municipalit s et permet d tablir une correspondance entre l chantillon de l tude et la population totale Tous les sites WEB des municipalit s de 50 000 habitants et plus ont t tudi s Ce choix a t motiv par le souci de concentrer les efforts sur des sites plus informatifs et sur les municipalit s o l on retrouve les plus grands volumes d achat Tableau l Sites WEB municipaux analys s par strate de population Population des municipalit s Nombre toial au Qu bec 1 Nombre analys Municipalit s analys es par strate de population 2 100 000 habitants et plus Laval L vis Montr al Qu bec Saguenay Sherbrooke Trois Rivi res Gatineau Longueuil Terrebonne 50 000 99 999 habitants 10 000 49 999
45. le F Sainte J lienne F Val des Monts F Chandler La P che Lac Brome Pointe Calumet 5 000 9 999 habitants 1 000 4 999 habitants Eastman F Kingsey Falls F Normandin F Saint Esprit F Trois Pistoles F N N Moins de 1 000 habitants 1 Institut de la statistique du Qu bec Coup d il sociod mographique Num ro 2 f vrier 2010 2 MAMROT Population par municipalit 2011 3 Les municipalit s suivies d un F sont celles qui ont adh r au programme des Fleurons Saint Jean de l le d Orl ans F Saint Cl ment F Saint Adrien d irlande o N N LAA e L Association des architectes paysagistes du Qu bec et l Association des responsables d espaces verts du Qu bec 9 LA 7 E LA L Association qu b coise du loisir municipal l Association des urbanistes et am nagistes municipaux du Qu bec et le Regroupement des organismes de bassins versants du Qu bec Les municipalit s ayant 0 fleurons indique qu ils n ont pas adh r au programme des Fleurons du Qu bec Voir les d tails sur le programme des Fleurons en annexe 6 MARGON Le choix des municipalit s interrog es a t fait dans le souci d assurer un quilibre entre les milieux ruraux et urbains et d avoir un chantilonage des diff rentes r gions du Qu bec L information recueillie est de nature qualitative pour les plus petites municipalit s en raison de la taille de l chant
46. lics pour la publication de la liste des contrats qu ils concluent ef qui comportent Une d pense d au moins 25 000 D lai pour la publication des renseignements dans le SEAO art 105 La Loi pr voit que l obligation relative la publication de la liste des contrats conclus par les organismes municipaux dans le SEAO s appliquera l gard de tout contrat conclu d s le ler avril 2011 Cr ation d un hyperlien permettant d acc der la liste des contrats contenue dans le SEAO art 28 50 58 67 et 87 Pour faciliter l acc s des citoyens la liste des contrats des organismes municipaux publi e dans le SEAO la Loi oblige les organismes municipaux de publier sur leur site Web Une mention concernant la publication de leur liste de contrats sur le SEAO et un hyperlien permettant d acc der celle ci ou d faut d un tel site sur celui de leur municipalit r gionale de comt ou si la municipalit r gionale de comt n en poss de pas sur un autre site dont ils donnent un avis public Publication sur Internet de l information relative la conformit des soumissions art 27 49 57 66 et 86 Dans le contexte o plusieurs nouvelles dispositions l gislatives assurent une meilleure transparence ainsi qu une information plus compl te la population et pour viter des efforts disproportionn s par rapport aux b n fices qu en retireraient les citoyens la Loi remplace l obligation d identifier les soumissions confor
47. mes dans la liste des contrats publi e sur Internet par une obligation d identifier toute soumission plus basse que celle retenue qui a t jug e non conforme Paiements et publication art 29 51 59 68 et 88 Compte tenu des conclusions du Groupe conseil et des nouvelles mesures propos es en mati re de transparence et de gestion contractuelle la Loi abroge la disposition qui interdit un organisme municipal d effectuer un paiement li un contrat avant que ne soient publi s des renseignements relatifs ce contrat et qui doivent tre compris dans la liste Publication des listes de contrats conclus en 2008 et 2009 art 107 Puisque les municipalit s doivent effectuer la publication des renseignements relatifs aux contrats sur le site du SEAO et que ce syst me ne se pr te pas la publication des listes jointes aux rapports du maire pour les ann es pr c dentes la Loi abroge la disposition qui oblige une municipalit publier les listes des contrats jointes aux rapports sur la situation financi re de la municipalit que le maire a d pos es au conseil municipal en 2008 et en 2009 De plus il importe de souligner que ces 44 MARGON rapports ont d j t rendus publics lorsqu ils ont t d pos s aux s ances du conseil municipal Vente des documents d appel d offres par le SEAO art 32 par 1 44 par 1 60 par 1 69 par 1 89 par 1 et 117 Afin de faciliter l acc s aux documen
48. mes de disponibilit des v g taux promis par les fournisseurs ont aussi t mentionn s mais soul vent nettement moins de critiques Le tableau 12 offre une synth se des difficult s en lien avec ces diff rents d fis Tableau 12 Les d fis rencontr s par les municipalit s l endroit des fournisseurs LA QUALITE PERFECTIBLE DES FOURNISSEURS ET DE LEURS PRODUITS ET SERVICES gt G rerles dates de plantation d arbres re us en fleurs alors que localement les arbres sont encore en bourgeons gt Devoir fertiliser les v g taux re us mal conditionn s gt Composer avec un travail de d sherbage accru lorsque la terre des v g taux livr s est contamin e par les mauvaises herbes gt Contr ler la provenance des v g taux livr s surtout les arbres pour s assurer qu on ach te un produit bien acclimat gt Devoir contr ler et s lectionner les v g taux chez le fournisseur afin de s assurer de recevoir des produits de qualit et uniformes LA FORMATION INADEQUATE DU PERSONNEL DES FOURNISSEURS gt Revoir les am nagements de plusieurs architectes paysagistes qui manquent de sens pratique en ne tenant pas suffisamment compte de l entretien subs quent gt Consacrer des ressources importantes pour encadrer des fournisseurs en raison d une formation d ficiente de leur personnel plantation entretien tonte LA NON DISPONIBILIT DES VEGETAUX PROMIS PAR LES FOURNISSEURS gt Devoir revoir les plans en l absence des q
49. municipalit s interrog es prennent leur charge les frais d am nagement et d entretien des terrains c d s Dans certains cas plus exceptionnels on peut exiger que le promoteur participe l am nagement du terrain tel en le livrant d j gazonn Les perspectives venir sont plut t encourageantes Comme le montre le sch ma 4 la page suivante pr s des deux tiers des municipalit s interrog es pr voient augmenter leurs achats de biens et services d horticulture ornementale au cours des trois prochaines ann es MARGON Sch ma 4 Perspectives venir des d penses des municipalit s en biens et services d horticulture ornementale au cours des trois prochaines ann es par strate de population Population des municipalit s Tota o 100 000 et plus 2 M 50 000 99 999 D Augmentation B Stabilit 10 000 49 999 E Diminution 5 000 999 E Ne sait pas 4999 etmoins oO RE o 20 40 60 80 100 Les chantiers susceptibles d alimenter la croissance des prochaines ann es s inscrivent en continuit avec les priorit s pass es La tendance en faveur de la r novation des parcs existants se poursuivra mais le travail accomplir est possiblement moins important que ce qui a d j t compl t Plusieurs municipalit s envisagent le remplacement de terre pleins en b ton par des surfaces v g talis es L am nagement du couvert v g tal des bassins de r tentio
50. n existants et venir figure galement au chapitre des projets des trois prochaines ann es Dans une moindre mesure des efforts sont pr voir au chapitre du verdissement de terrains de stationnement municipaux et de cours d cole Dans ce dernier cas il s agit d une responsabilit des commissions scolaires mais o certaines municipalit s s impliquent L am nagement de toits verts est encore tr s peu courant et il ne semble pas que ce type de projet figure parmi les priorit s des prochaines ann es mais davantage plus long terme s La stabilisation des berges par la plantation de v g taux est souvent cit en tant que pr occupation mais la r alisation de ce type de projet est surtout conditionn par la disponibilit de fonds publics ou le recours des fondations De m me il est courrant de confier un OBNL la coordination et la mise en uvre de ce genre de projet 8 15 Il y a toutefois des exceptions Certains arrondissments de Montr al ont des projets de tofts verts sur leur table dessin et ceci pourrait devenir un laboratoire int ressant pour des applications dans d autres municipalit s Autres que la contribution de la municipalit ex Conf rence r gionale des lus municipalit r gionale de comt MRC Des petits arbres sont fournis par la Fondation Le Jour de la Terre moyennant un don de 2 l arbre A titre d exemple le Comit de bassin versant de la rivi r
51. ne partie des budgets qui sont investis en horticulture ornementale soit les achats de v g taux et les contrats les services donn s l externe ex am nagement et entretien paysag Elles ne tiennent pas compte des autres postes notamment les achats de mati res inertes les d penses en achat et en location d quipements les budgets internes reli s aux activit s qui concernent directement ou indirectement l horticulture ornementale Il s agit donc d une estimation partielle et non repr sentative de l importance du secteur et les personnes interrog es n taient en mesure de fournir l ensemble des donn es Par contre une information issue de nos entrevues m rite qu on s y attarde Sur la base des donn es recueillies on constate des carts importants entre les municipalit s quant au budget consacr l achat de v g taux Cet cart surtout pour les municipalit s qui ont plus de 10 000 habitants d montre que celles ci ont des comportements diff rents face aux achats de v g taux l horticulture ornementale Les v g taux e Moins de 1 000 habitants O 4 500 e 1 000 4 999 habitants 3 600 13 000 e 5 000 9 999 habitants 500 30 000 e 10 000 49 999 habitants 10 000 250 000 e 50 000 99 999 habitants 60 000 100 000 e 100 000 habitants et plus 100 000 7 505 000 Ainsi les municipalit s qui ont un budget d achat de v g taux inf rieur pourraient
52. ne peut tre modifi que si la modification constitue un accessoire au contrat et n en change pas la nature la liste des six mesures que doit comprendre la politique de gestion contractuelle que doivent adopter les organismes municipaux la Loi ajoute galement la mesure visant encadrer la prise de toute d cision qui a pour effet d autoriser la modification d un contrat D lai additionnel pour l adoption de la politique de gestion contractuelle art 106 Afin de tenir compte des particularit s de chaque municipalit la Loi fait passer le d lai ultime pr vu pour proc der l adoption de la politique de gestion contractuelle du ler septembre 2010 au ler janvier 2011 Modification visant permettre l application de l accord entre les gouvernements du Canada et des tats Unis en mati re de march s publics art 32 par 2 et 3 33 44 par 2 et 3 45 60 par 2 et 3 62 69 par 2 et 3 71 89 par 2 et 3 90 94 95 97 et 98 la suite de l entente conclue entre le gouvernement du Canada et le gouvernement des tats Unis afin que le Canada soit exempt des mesures Buy American du plan de relance conomique am ricain la Loi apporte les modifications n cessaires la Loi sur les cit s et villes pour tenir compte de cet accord auquel le gouvernement du Qu bec a accept d tre li par le d cret n 132 2010 des fins d harmonisation la Loi apporte les m mes modifications dans les aut
53. nt des infrastructures en place et d autres pr f rent cultiver eux m mes certaines vari t s mais il s agit d un volume minime par rapport aux achats globaux Malgr une satisfaction globale face la prestation des entreprises fournisseurs en horticulture ornementale certaines mentionnent des probl mes de qualit des produits souvent les arbres et de flexibilit des fournisseurs pour justifier leur activit s de culture On a toutefois clairement senti que le niveau d insatisfaction le plus grand concernait les services I appert que les proc dures de travail et les habilit s techniques du personnel employ sur les contrats sont tr s variables et demandent Une supervision suppl mentaire de la part du personnel des municipalit s Le march municipal doit composer avec un environnement contraignant avec des r gles pr cises en ce qui concerne l attibution des contrats avec les lois suivantes la Loi 76 la Loi 109 ef la Loi 102 Ceci entraine les situations suivantes 34 MARGON e Une politique de gestion contractuele applicable tous les contrats peu importe leur valeur e Un Code d thique et de d ontologie pour les lus et un autre pour les employ s e Une obligation proc der sur SEAO pour les contrats sup rieurs 100 000 Les contrats de moins de 25 000 sont donc n goci s de gr gr ceux qui sont entre 25 000 mais moins de 100 000 sont octroy s suite un appel d offre sur invitation
54. r la plantation pour les autres pour les plantation l automne remplacements l automne S ajoute cela des achats ponctuels pour les remplacements entre ces p riodes a gt Au besoin gt Au besoin gt Au besoin gt Au besoin gt Oct f v ou mars mai si NQ 0605 100 2001 Am nagement paysager l aide de v g taux NQ 0605 200 2001 Entretien arboricole et horticole 29 MARGON Alors que dans le cas des annuelles on souhaite signer un contrat d s janvier pour s assurer d avoir les vari t s command es l achat de vivaces d arbres et d arbustes tend se faire sur une base plus ponctuelle au gr des projets Dans le cas des services paysagers et d entretien confi s des fournisseurs priv s on tend informer les fournisseurs potentiels entre octobre et f vrier avec une ch ance attendue pour conclure le contrat vers mars ou avril Le mode d emploi pour se faire conna tre en tant que fournisseur Les municipalit s interrog es ont t invit es confirmer comment un fournisseur potentiel peut se faire conna tre et se positionner dans le respect des limites permises par les diff rentes lois encadrant les processus d appels d offres On propose aux fournisseurs potentiels d acheminer un document de pr sentation de leur entreprise ainsi que leur catalogue ou plus simplement d envoyer une lettre stipulant les biens et services pour lesquels on souhaite tre consid r s La plupart
55. repr senter un potentiel de d veloppement du march comparativement d autres de dimension similaire qui investissent plus dans l achat de v g taux MARSON Les entrevues confirment galement un r le important d volu aux employ s municipaux dans le paysagement et l entretien d am nagements Les services de paysagement e Toutes tailles confondues la moiti des municipalit s interrog es ne confient pas de contrat l externe de paysagement le travail tant fait par des ressources l interne Les services d entretien e De m me toutes tailles confondues le tiers des municipalit s interrog es ne confient pas de contrats l externe pour l entretien le travail tant fait par des ressources internes 3 2 LA CULTURE DES V G TAUX PAR LES MUNICIPALIT S La grande majorit des municipalit s interrog es ne cultive aucun v g taux destin s aux am nagements horticoles l interne Celles qui le font sont de tailles tr s diff rentes comme le montre le sch ma 1 Sch ma l Le nombre de municipalit s interrog es o on cultive des v g taux destin s aux am nagements horticoles 45 40 35 30 29 20 15 10 J Population des Nombre de municipalit s municipalit s 100 000 et plus L 10 000 50 000 5 000 10 000 50 000 99 999 Ne cultive pas de v g taux Cultive des v g taux O MARGON Les municipalit s qui cultivent pour leurs besoins se consacrent
56. res lois qui concernent des organismes municipaux assujettis des r gles 45 MARGON d adjudication des contrats analogues celles pr vues dans la Loi sur les cit s et villes Modification par une municipalit ou une r gie intermunicipale d un contrat relatif la collecte et ou l limination des mati res r siduelles art 121 En vue d appuyer la nouvelle politique du minist re du D veloppement durable de l Environnement et des Parcs la Loi permet toute municipalit ou r gie intermunicipale dans la mesure o le principe d galit de traitement entre les soumissionnaires est respect de s entendre avec un fournisseur pour modifier un contrat conclu pour la collecte et ou l limination des mati res r siduelles afin d y pr voir que les nouvelles redevances exig es en vertu de la premi re modification au R glement sur les redevances exigibles pour l limination des mati res r siduelles sont la charge de la municipalit ou de la r gie selon le cas Permission aux organismes municipaux de tenir des concours de design et d octroyer un contrat au laur at d un tel concours art 35 47 63 72 92 96 et 99 46 MARGON ANNEXE 3 Processus d appel d offres 47 MARGON Processus d appel d offres tape 1 Lancement d un appel d offre L appel d offres public doit tre approuv par l autorit concern e et d sign e par la municipalit I peut s agir du service des approvi
57. s impr vues Majoritairement les plus grandes municipalit s font r f rence aux normes du Bureau de la normalisation du Qu bec B N Q relatives l horticulture ornementale titre de standards de qualit attendus des fournisseurs tant pour les v g taux ex calibres que les services de paysagement et d entretien techniques de plantation employer consignes Ce comit peut porter d autres noms tels Comit vert ou Soci t d horticulture 24 MARGON suivre pour la tonte Dans le cas d appels d offres on souhaite laisser aucune place la diff rentiation et le prix le plus bas devient le seul crit re d achat Dans les faits toutefois on le verra plus loin les normes ne sont pas toujours respect es et ceci entraine des probl mes de qualit principalement en ce qui a trait aux services 4 4 LA P RIODE D ACHAT Dans le cas des plus petites municipalit s les achats se font souvent l aide de bons de commande aupr s de la jardinerie ou de la grande surface la plus proche Pour les autres on ach te partir d appels d offres sur invitation Dans ces cas les municipalit s ne peuvent pas engager des d penses l automne pour l ann e suivante Pour cette raison d s que le budget est confirm on proc de l appel d offres g n ralement en novembre ou en d cembre et d s janvier suivant on peut conclure un contrat avec le fournisseur retenu Comme le montre le tableau 11 suivant les pr
58. s quantit s stipul s Ceci se passe sans anicroche dans la grande majorit des cas Quand Un probl me de disponibilit se pose les municipalit s s attendent tre inform es sans d lais pour toute situation susceptible de compromettre la livraison promise On demande ce que le fournisseur fasse le n cessaire pour v rifier la disponibilit des volumes manquants aupr s de producteurs ou d interm diaires Dans la pratique plusieurs reprochent aux fournisseurs de manquer de proactivit en ce sens et d tre mis devant un fait accompli le jour de la livraison ou peu de temps avant On constate galement que les fournisseurs sont davantage enclins proposer des produits alternatifs qu mettre les efforts attendus pour obtenir les v g taux manquants aupr s d autres entreprises 20 MARGON Les municipalit s encouragent les soumissionnaires rechercher d autres solutions aupr s d autres fournisseurs On reconna t que des impr vus peuvent survenir avec un produit vivant 5 2 LES D FIS L INTERNE En compl ment le manque d effectifs des municipalit s l identification de fournisseurs et la pr paration d appels d offres sont des d fis pour plusieurs municipalit s Le manque d effectifs cr e un contexte favorable au d passement des ch anciers fix s Quelques municipalit s confirment lancer leur appel d offre pour l achat d annuelles assez tardivement jusqu en mars Dans ces cas on signifie au mo
59. sionnements de l acquisition du gestionnaire du service concern ou de la direction g n rale voire m me du conseil municipal tel dans les cas o un r glement d emprunt est n cessaire Le lancement public et la vente des documents d appel d offres doit se faire sur SEAO L avis doit galement tre publi dans au moins un journal dans chacune des provinces vis es par l appel d offres L appel d offres doit sp cifier les modalit s les livrables attendus l ch ancier les autres conditions respecter la valeur estim e du contrat les crit res d valuation des offres et leur pond ration ainsi que le nom et les coordonn es d une personne ressource contacter pour r pondre aux questions techniques ou administratives On peut exiger une d claration sign e affirmant qu il n y a pas eu de collusion ni de tentative d influencer quiconque pour convenir d un prix ni m me de communications avec un lu Un fonctionnaire ou un membre du comit de s lection De m me les soumissionnaires doivent pr senter leur offre de prix dans une enveloppe distincte Un comit de s lection sera mis en place tout moment apr s le lancement de l appel d affres pour proc der leur analyse L identit des personnes composant le comit sera tenue confidentielle jusqu l adjudication et la signature du contrat Ces personnes ne pourront communiquer avec aucun des soumissionnaires tape 2 R ception des soumissions Dans
60. st souvent limit 5 000 ou moins alors que la loi permet jusqu 25 000 Dans ces cas c est dire lors d achats d une valeur de 5 000 25 000 on proc dera souvent avec un bon de commande apr s avoir obtenu pr alablement des prix aupr s de deux ou trois fournisseurs afin de d terminer le plus comp titif De m me pour des achats de cette valeur plusieurs municipalit s vont proc der par appel d offres sur invitation tel qu applicable pour les contrats de 25 000 99 999 Le tableau 10 offre Un comparatif de la valeur des contrats applicables aux achats municipaux de biens ef services d horticuliure ornementale selon la faille des municipalit s 21 p oaa E Ces tapes sont d crites plus en d tail l annexe 2 2 MARGON Tableau 10 La r partition des contrats d achats de biens et services de v g taux des municipalit s selon leur valeur les cases fonc es montrent l importance relative Population des Moins de 25 000 25 000 99 999 100 000 et plus municipalites HT 100 000 et plus EEREN III ERRRE EHH 50 000 99 999 10 000 49 999 5 000 9 999 E E E 4 999 et moins UULILILIIIIIIIIIIIIII Peu importe la taile des municipalit s l importance des contrats de moins de 25 000 se confirme Toutefois l attribution de contrats d une valeur de 100 000 et plus s observe seulement aupr s des municipalit s de plus grande faille surtout celles de 100 000
61. tale si bien qu elle est aujourd hui ancr e dans les habitudes En 2004 le minist re de l Agriculture des P cheries et de l Alimentation du Qu bec MAPAQ confiait un comit de travail le mandat de moderniser le concours Fleurir le Qu bec L objectif tait de d velopper une formule qui r pond mieux aux int r ts actuels des municipalit s et des citoyens La classification horticole propos e par Les Fleurons du Qu bec reconna tra sur une base durable les efforts d embellissement horticole de chaque municipalit participante L acquisition de Fleurons sera donc une motivation permanente pour toute la collectivit d am liorer chaque ann e l am nagement floral et paysager de leur milieu de vie et de se donner des outils de planification n cessaires pour y parvenir 4 MARGON Crit res de classification L valuation de chaque municipalit participante est effectu e par un classificateur certifi l aide d une grile de crit res objectifs et clairs La classification est r valu e aux trois ans et elle peut voluer la hausse comme la baisse en fonction de l volution de lembellissement horticole La grile d valuation permet la municipalit valu e d atteindre une note maximale de 1 050 points Selon le pointage obtenu elle aura une classification de O 5 Fleurons en regard de son embellissement horticole paysager et environnemental La grille tient compte de l embellissement dans les lieux l
62. ts d appel d offres et la vente des documents au plus grand nombre de soumissionnaires potentiels et pour augmenter la possibilit d obtenir de meilleurs prix tout en assurant l anonymat des soumissionnaires potentiel la Loi oblige l organisme municipal vendre ses documents d appel d offres par l interm diaire du SEAO et ce l gard de toute demande de soumissions publiques publi e dans ce syst me compter du ler avril 2011 Divulgation de l identit d un soumissionnaire potentiel par le SEAO art 32 par 5 44 par 5 60 par 5 69 par 5 89 par 5 et 122 par 3 compter du ler avril 2011 il est interdit l exploitant du SEAO et ses employ s de divulguer l identit d un demandeur de documents d appel d offres moins d une autorisation de ce dernier IIl est noter que la loi interdit compter du ler septembre 2010 un membre d un conseil un fonctionnaire ou un employ d un organisme municipal de divulguer avant l ouverture des soumissions l identit d un demandeur de documents d appel d offres Ajouts au contenu de la Politique de gestion contractuelle art 34 36 par 1 46 48 par 1 61 64 70 73 91 et 93 Afin de clarifier la port e des modifications qui peuvent tre effectu es des contrats adjug s la suite d un appel d offres la Loi int gre d sormais la r gle jurisprudentielle selon laquelle un contrat accord la suite d une demande de soumissions
63. uantit s ou des calibres attendus La qualit perfectible des services rendus et la formation inad quate Les t moignages recueillis confirment une probl matique de comp tence de la main d oeuvre pour certaines entreprises de paysagement ef d entretien d horticulture ornementale Ceci se traduit par le non respect des r gles de base en terme de manipulation de plantation de terreau utilis et d arrosage des v g taux On confirme exiger un profil de comp tence du fournisseur de services On exige aussi habituellement l application des normes BNQ Les municipalit s vont s lectionner un fournisseur sur la base du profil des comp tences des curriculum vitae pr sent s dans la soumission 27 MARGON Dans la pratique toutefois les employ s qui ex cutent le travail sur le chantier ne sont pas uniquement ceux qui ont t sugg r s dans la soumission et n ont pas n cessairement la formation et ou l exp rience requises Cons quemment les normes BNQ ne sont pas non plus toujours respect es L insatisfaction la plus grande est l endroit des sous traitants d entrepreneurs embauch s pour r aliser le volet d horticulfture ornementale des grands projets d immobilisation On n a pas de contact avec ces sous traitants et il est plus difficile d assurer le suivi de la qualit dans ces cas De m me la situation l endroit de certaines entreprises de tonte r guli re serait galement souvent critique On tourne les co
64. ux annuelles ce qui ne veut pas dire qu elle en ach te moins Peu importe la taile des municipalit s on observe une tendance restreindre l utilisation d annuelles aux plate bandes et aux jardini res offrant une plus grande visibilit soit devant les difices municipaux sur les principales art res commerciales l entr e des villes et proximit de lieux touristiques Comme le montre le sch ma 5 au cours des trois prochaines ann es on doit s attendre une certaine stabilit peut tre m me une diminution de la superficie consacr e aux annuelles dans les am nagements des municipalit s des bandes riveraines et d ouvrages hydroagricoles en collaboration avec plusieurs partenaires municipalit MRC clubs conseils en agroenvironnement MAPAQ MDDPEQ AAC UPA producteurs agricoles l9 MARSON Sch ma 5 volution attendue de la superficie des am nagements horticoles consacr e aux annuelles au cours des trois prochaines ann es par strate de population Population des municipalit s Total 100 000 et plus 1 D Augmentation 50 000 99 999 B Stabilit 10 000 49 999 E Diminution 5 000 9 999 2 Ne sait pas 4 999 et moins o 20 40 607 80 100 Plusieurs des municipalit s interrog es confirment avoir r duit la superficie des annuelles au cours des derni res ann es On les r serve aux plates bandes hautement visibles telles celles devant la mairie et les autres di

Étude visant le développement économique des secteurs québécois

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