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RAPPORT - farines BON

1. Il convient avant tout de souligner que la diff rence entre les Prot ines Animales Transform es PAT et les farines animales d autrefois est peu pr s comparable celle qui distingue l eau de source des eaux us es selon une formule imag e utilis e dans les d lib rations de scientifiques de renom Votre rapporteur estime fondamental pour viter de s garer dans de fausses croyances de pr ciser en d tail les caract ristiques des PAT en s appuyant sur les constatations du CNA qui a synth tis l ensemble des analyses disponibles les PAT sont issues de sous produits d animaux sains qui ne sont pas destin s la consommation humaine pour des raisons commerciales culturelles ou technologiques parties osseuses visc res gras sang et collect s notamment dans les abattoirs et les ateliers de d coupe elles proviennent de porcs volailles et poissons esp ces monogastriques c est dire non ruminants chez lesquelles aucune EST n a t mise en vidence dans des conditions naturelles elles sont destin es l alimentation des poissons puis selon le sch ma qui est envisag au niveau europ en aux porcs et volailles qui sont des esp ces naturellement omnivores ou carnivores tout en excluant le recyclage intra esp ce Il ne s agit donc en aucun cas ni de farines animales utilis es avant 1994 lesquelles taient issues en particulier de l activit
2. Allemagne Le CNA note de fa on incidente que le tourteau de soja d Am rique du Sud est souvent issu de vari t s g n tiquement modifi es dont la culture n est pas autoris e en Europe mais dont l usage en alimentation animale est admis Les fabricants d aliments entendus par votre rapporteur ont galement soulign la valeur alimentaire des PAT leur concentration en prot ines n est pas spectaculairement plus lev e que celle des tourteaux de soja mais elles se caract risent par un meilleur quilibre des acides amin s qui sont les briques de construction des prot ines Les PAT constituent galement un apport important en phosphore assimilable pour les animaux phosphore dont les r serves mondiales sont limit es Outre leur valeur intrins que la r int gration de PAT dans les aliments destin s certains animaux d levage permettrait du fait de leur teneur en prot ines en nergie et en min raux phosphore une substituabilit plus importante des autres mati res premi res entre elles notamment les coproduits c r aliers A l heure o le prix des mati res premi res est soumis des fluctuations rapides et importantes sur le march mondial cette marge de man uvre permettrait aux fabricants d aliments d amortir en partie l impact financier pour les leveurs et de r duire leur niveau de d pendance certaines mati res premi res import es 30 III LE SENS DE LA PROPOSI
3. d quarrissage et taient labor es notamment partir d animaux morts avant l abattoir de mat riels risque sp cifi s MRS3 de saisies sanitaires ni de ruminants que ce soit comme esp ces d origine des prot ines ou comme esp ces destinataires des aliments incorporant des PAT Certes dans les ann es 1990 les choses taient moins claires D une part farines et PAT taient g n ralement m lang es dans les fili res de valorisation des sous produits d autre part l ESB tait une maladie mergente totalement inconnue Des mesures de gestion drastiques et larges 00 ont donc t prises notamment dans le domaine des aliments pour animaux qui s av raient la principale voie de diffusion du prion Mais depuis lors les fili res de traitement des sous produits et de l alimentation animale se sont r organis es et peuvent assurer la s paration des produits PAT d chets et des esp ces ruminants porcs volailles C est pr cis ment cette tanch it que la Feuille de route europ enne pose comme socle d une nouvelle volution r glementaire la fili re de transformation des sous produits animaux s tant d ores et d j organis e en productions d di es En second lieu les EST ont fait l objet de nombreuses recherches au niveau mondial et sont beaucoup mieux connues Enfin des mesures de gestion co teuses appliqu es avec rigueur depuis plus de 15 ans dans l Unio
4. Com 2 propose de remplacer le mot s curit sanitaire par celui de tra abilit M G rard C sar C est plus fort L amendement n Com 2 est adopt Alin a 12 M Daniel Raoul pr sident L amendement n Com 3 supprime une r p tition inutile qui risque de cr er une confusion L amendement n Com 3 est adopt Ali na 13 M Jean Jacques Lasserre rapporteur L amendement n Com 4 s explique par le fait que nous ne sommes pas face un probl me de contr le mais de tra abilit M G rard C sar Heureusement toutefois qu il y aussi les contr les L amendement n Com 4 est adopt Alin a 15 M Daniel Raoul pr sident L amendement n Com 5 modifie la r daction de l alin a 15 qui l o le texte initial pr voyait que la Commission rende un rapport pour septembre lui demande de le faire dans les meilleurs d lais L amendement n Com 5 est adopt Alin a 18 54 M Daniel Raoul pr sident L amendement n Com 6 concerne la responsabilit des entreprises de trading et demande le renforcement de leurs obligations en mati re de transparence et de tra abilit M Alain Fauconnier Le terme de courtage ne serait il pas plus fran ais M Jean Jacques Lasserre rapporteur Ce serait trop noble Cela dit j accepte cette modification L amendement n Com 6 ainsi rectifi est adopt Alin a 19 M Alain Fauconnier L amen
5. article 73 quinquies du R glement du S nat ce texte a fait l objet d un examen pr alable par la commission des affaires europ ennes qui a conclu l unanimit l adoption de la proposition amend e L un des principaux enjeux sous jacent cette initiative est l avenir de l levage fran ais et de l ensemble de la fili re viande Une mission commune d information MCI a t cr e sur ce th me la demande du groupe Union centriste UDI UC du S nat constitu e le 27 mars 2013 elle a d but ses travaux par une s rie d audition qui se r sument un cri d alarme sur la situation des leveurs et la n cessit de soutenir l ensemble des fili res Au del de l aspect techniquement et conomiquement complexe de la question soulev e par cette proposition de r solution il convient d en rappeler les principales donn es sous jacentes qui se r sument un rejet soci tal de l utilisation des prot ines animales aiguillonn par des r ticences exprim es au plus haut niveau de 1 Etat et un manque d information du grand public sur les r alit s agricoles scientifiques conomiques commerciales et environnementales Parfaitement compr hensibles ces appr hensions se manifestent toutefois une p riode o l alimentation n a jamais t aussi s re les t moignages de terrain recueillis par votre rapporteur confirment d ailleurs que l ensemble des acteu
6. construction de l opinion publique les consommateurs exprimant une forte d fiance vis vis des journalistes et de leurs liens suppos s avec les sph res financi res ou politiques il est particuli rement difficile pour un journaliste d tre cr dible en expliquant qu il n y a pas de situation alarmante l o les autres crient au feu En second lieu comme cela a t soulign maintes reprises l annonce de la lev e de l interdiction des PAT dans l alimentation des poissons qui repose sur l tanch it des fili res de production est intervenue au moment pr cis de l pisode de la fraude impliquant la viande de cheval et de b uf Les plus hautes autorit s de l tat ayant galement marqu leur distance l gard de la d cision europ enne il est parfaitement logique que les acteurs de la fili re agricole et agro alimentaire aient massivement pris position dans le m me sens afin de pr server l image des produits fran ais aupr s de nos concitoyens conomiquement l agriculture et la distribution de produits alimentaires sont en effet soumises au ph nom ne de r flexivit par lequel un jugement n gatif m me infond peut faire plonger les ventes avec autant de vigueur que s il tait justifi par des raisons objectives B LES DOUTES SUR L AMPLEUR ET LA REPARTITION DES GAINS AU CAS OU LA FRANCE UTILISERAIT LES PAT 1 La r partition des ventuels gains entre les maill
7. exigences nationales pertinentes Lorsque les denr es alimentaires sont pr emball es les informations obligatoires doivent appara tre sur le pr emballage ou sur une tiquette attach e celui ci Lorsque les denr es alimentaires ne sont pas pr emball es les informations alimentaires doivent tre transmises l exploitant recevant ces denr es afin que ce dernier soit en mesure de les fournir au consommateur final si n cessaire Mentions obligatoires Les mentions obligatoires doivent tre facilement compr hensibles et visibles clairement lisibles et le cas ch ant ind l biles La hauteur des caract res doit tre de 1 2 mm au moins sauf pour des emballages ou des r cipients de petite dimension Les mentions obligatoires concernent la d nomination la liste des ingr dients siie les substances provoquant des allergies ou des intol rances arachides lait moutarde poisson c r ales contenant du gluten etc la quantit de certains ingr dients ou cat gories d ingr dients la quantit nette de denr e alimentaire la date de durabilit minimale ou la date limite de consommation les conditions particuli res de conservation et ou d utilisation le nom ou la raison sociale et l adresse de l exploitant ou de l importateur le pays d origine ou le lieu de provenance pour certains types de viandes le lait ou lorsqu
8. g tales contenant souvent des OGM mais l on peut esp rer que d autres solutions seront trouv es dans la cadre de la loi sur l avenir de l agriculture telles que la nouvelle agronomie ou la rotation des cultures En Europe comme en Am rique du Sud nous devrons en effet tous faire face au d fi de la souverainet alimentaire Je partage les plus grandes r serves d j exprim es sur les PAT car nous ne sommes jamais l abri d un scandale Quant aux antibiotiques administr s dans les levages titre pr ventif ils pr sentent eux aussi des dangers pour la sant humaine M G rard C sar Dommage que la MCI n ai pas termin ses travaux car ils se t lescopent avec les n tres Il faudra revenir sur le r le des traders ils font n importe quoi et dans l affaire Spanghero j esp re qu ils seront lourdement sanctionn s 52 Nous demandons que la Commission europ enne m ne des tudes qui permettront un r examen complet de la question des prot ines animales donn es au poisson M Daniel Raoul pr sident Un amendement a t d pos leur sujet M G rard Le Cam La crise de la vache folle a co t tr s cher notamment aux leveurs et nous n avons aucune envie de la revivre Il serait bon de faire un point sur notre d pendance prot inique et les accords pass s avec Am rique du Nord et du Sud en la mati re Le refus par la Commission europ enne des rejets sur les b
9. retour des farines animales propos des PAT une desin or MGT ON AIO SCM Ga heats Re a avenue R E taetharotances C UN RAPPEL LA PRODUCTION ET LA CIRCULATION DES PRODUITS D ALIMENTATION S EST MONDIALIS E cczissssicscssscstscastanutdtucdsnsssved cesses veedsvenavtelaswetenns 1 85 du poisson consomm en France est import ss 2 En revanche la France reste aujourd hui globalement autosuffisante en viande 3 Le r gime applicables aux importations en provenance des pays tiers l Union CUVOPEENNE ii ER O E E E E sagtia ns ds danisheacastionsasdatishon A E E 17 D LES M CANISMES ET LES ENJEUX DE LA NUTRITION ANIMALE LES INCONV NIENTS DU STATU QUO sine antenne 1 L levage est devenu techniquement d pendant des produits d alimentation animale 2 Le d ficit commercial en aliments forte densit prot ique ss II LE SENS DE LA PROPOSITION DE R SOLUTION ADOPT E PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES EUROPEENNES A LA SOCI T FRAN AISE NE SEMBLE PAS PR TE ACCEPTER LA REINTRODUCTION DES PROT INES ANIMALES een 1 Les nouvelles attentes des consommateurs et la probl matique de l identit alimentaire dans un contexte de mondialisation 2 Le rejet m diatique et soci tal comporte des risques de r percussion conomiques LADA E A A ARR SO RE EE RE EE EA ES ET EN EE B LES DOUTES SUR L AMPLEUR ET LA R PARTITION DES GAINS AU CAS O
10. s le 31 d cembre 1997 ou destin s apr s cette date aux changes intra europ ens sont identifi s par une marque appos e chaque oreille dans les vingt jours suivant la naissance de l animal et en tout cas avant qu il ne quitte l exploitation o il est n En ce qui concerne les bovins en provenance des pays tiers tout bovin import et ayant pass les contr les v t rinaires doit galement tre identifi par une marque auriculaire appos e dans les vingt jours ou avant son d part de l exploitation Cette obligation n est pas requise lorsque l exploitation de destination est un abattoir de l tat o les contr les ont t r alis s ni lorsque l animal est abattu dans les vingt jours suivant ces contr les Tout d tenteur d animaux l exception des transporteurs tient jour manuellement ou sous forme informatique un registre individuel sur les animaux de l exploitation Les informations relatives l origine l identification et la destination des animaux sont accessibles sur demande l autorit comp tente pendant une p riode minimale de trois ans 2 L tiquetage de la viande bovine et des produits d riv s Le syst me d tiquetage obligatoire les op rateurs ou organisations qui commercialisent de la viande bovine europ enne ou import e tant tenus d tiqueter la viande tous les stades de la commercialisation Lorsque le produit n est pas pr emball il
11. voit que l Union contribue la r alisation d un niveau lev de protection des consommateurs par des mesures qu elle adopte en application de l article 114 dudit trait Plus sp cifiquement le droit europ en rattache cette pr occupation la fourniture d informations appropri es sur les denr es alimentaires en rappelant que les choix des consommateurs peuvent tre influenc s entre autres par des consid rations d ordre sanitaire conomique environnemental social ou thique 1 L information du consommateur par l tiquetage des produits alimentaires en particulier des viandes Depuis la crise de la vache folle elle r sulte de deux principaux r glements europ ens a Le r glement CE n 1760 2000 du 17 juillet 2000 tablissant un syst me d identification et d enregistrement des bovins et concernant l tiquetage de la viande bovine et des produits a base de viande bovine Ce texte comporte deux volets 1 L identification et l enregistrement des bovins Tout d abord il oblige tout tat membre tablir un syst me d identification et d enregistrement des bovins qui comprend des marques auriculaires pour l identification individuelle des animaux des bases de donn es informatis es des passeports pour les animaux et des registres individuels tenus dans chaque exploitation Pour les bovins en provenance de l Union europ enne tous les animaux d une exploitation n s apr
12. alimentaire constitue par exemple 60 du prix de revient d un porc charcutier et 65 de celui d un poulet Dans ce contexte l int r t des PAT dans l alimentation animale tient leur teneur lev e en prot ines qui oscille entre 50 et 60 Ce rapport atteint m me 65 70 pour les farines de poisson contre 45 50 pour le tourteau de soja c est dire le plus riche en mati re azot e totale MAT des tourteaux utilis s mais aussi le plus largement import 2 Le d ficit commercial en aliments forte densit prot ique En l absence de prot ines animales les apports prot iques des animaux d levage sont aujourd hui essentiellement couverts par l incorporation de tourteaux dans les formulations Mais comme l ont soulign plusieurs reprises l expos des motifs et les travaux pr paratoires du r glement UE 56 2013 l Union europ enne est largement d ficitaire en tourteaux en 2008 2009 le d ficit de l Union en prot ines v g tales tait de 73 et celui de la France de 53 La France importe ainsi chaque ann e entre 3 7 et 4 5 millions de tonnes de tourteau de soja pour nourrir ses animaux Derri re les Pays Bas notre pays est le second plus gros importateur de l Union europ enne de tourteau principalement en provenance du Br sil 17 du tourteau de soja export par le Br sil lui sont destin s et le second consommateur europ en de l ensemble des tourteaux apr s l
13. ann es 1990 des travaux ont t men s dans l Union europ enne pour comprendre et contr ler l infectivit des farines de viandes et d os FVO L interdiction en 2001 d utiliser des farines animales dans l alimentation des animaux d levage a constitu l une des mesures de police sanitaire les plus contraignantes et efficaces pour ma triser l pizootie d enc phalopathie spongiforme bovine ESB en interrompant le circuit de transmission entre bovins Calendrier des mesures FVO dans l alimentation des animaux d interdiction progressive des Bovins Tous ruminants Tous animaux Royaume Uni juillet 1988 juillet 1990 1996 France juillet 1990 d cembre 1994 novembre 2000 Union europ enne Juin 1994 Juin 1994 d cembre 2000 R f rences des mesures Royaume Uni The bovine Spongiform Encephalopathy Order 1988 SI 1988 1039 14 et 21 juin 1988 prolong par The Bovin Encephalopathy n 2 Amendment Order SI 1989 2326 The Bovine Spongiform Encephalopathy Amemdment Order 1996 SI 1996 962 France 24 07 1990 Arr t 20 12 94 Arr t extension de l interdiction de l emploi des FVO y compris les farines de sang tous les ruminants les seules prot ines animales pouvant tre incorpor es l alimentation des ruminants sont celles du lait et des produits laitiers 8 07 96 interdiction des prot ines animales dans l alimentation des ruminants r
14. de tous les aliments en particulier s agissant de la viande entrant dans la composition des plats pr par s soit rendue obligatoire par le biais d un tiquetage Estime que la l gislation europ enne doit privil gier les circuits courts entre les producteurs de denr es alimentaires et le consommateur final Souhaite que les r gles actuelles relatives a la tra abilit telles qu elles sont pr vues notamment par l article 18 du r glement n 178 2002 soient compl t es afin que les op rateurs soient tenus de mettre en place une proc dure de tra abilit interne permettant de garantir la v racit des informations qu ils communiquent Demande que les obligations impos es aux entreprises de courtage de viande soient renforc es notamment s agissant de la tra abilit compl te des produits qu elles ach tent et revendent Demande que les autorit s europ ennes puissent mobiliser les moyens n cessaires une coordination des contr les et une harmonisation des mesures lorsqu une fraude alimentaire ou un probl me de s curit sanitaire sur les aliments survient simultan ment dans plusieurs tats membres Souligne la n cessit d uvrer pour une r elle harmonisation des politiques europ ennes de s curit alimentaire 45 D plore le r glement UE n 56 2013 de la Commission du 16 janvier 2013 visant autoriser l utilisation d s juin 2013 de prot ines animales transform es pour
15. des textes pour appliquer des d cisions politiques en l occurrence il s agit bien d une d cision prise par des Etats politiquement responsables avec seuls deux refus celui de l Allemagne et de la France M Alain Chatillon A Bruxelles il faut quatre refus pour qu un texte ne soit pas adopt Dans l affaire Spanghero qui constitue une fraude et non un scandale les pertes se sont lev es 200 000 euros par mois au point d en arriver la liquidation de biens de cette entreprise de 384 salari s les m dias y ont leur part de responsabilit Le poids des mots le choc des id es Pr s de 90 des 1 5 million de tonnes de prot ines v g tales utilis es en France sont import s du Br sil d Argentine et d Am rique du Nord et contiennent des OGM interdits en France il y a l quelque chose d hypocrite Quant aux 51 saumons d levage cossais ou norv giens ils ont souvent t nourris avec des mati res animales incontr l es d o l int r t de veiller la mention saumon sauvage Un effort devrait tre fait pour que les fonctionnaires qui d fendent nos positions Bruxelles soient plus au fait des r alit s de l industrie agroalimentaire comme c est le cas en Allemagne ou en Italie o les services sont en relation permanente avec les syndicats professionnels Ce texte europ en est un ukase que l on ne peut accepter Il faut monter au feu en informant les
16. nourries avec des farines de viandes et d os FVO dans des zoos ont t atteints d ESB Au d but des ann es 1990 au Royaume Uni des f lid s sauvages gu pard ou domestiques chats ont galement t infect s Cependant des travaux exp rimentaux ont montr l impossibilit d infection du porc par voie orale D autres vert br s comme les oiseaux ou les poissons se montrent galement non r ceptifs 19 S agissant de la nature des tissus contaminants c est dire capables de transmettre 17ESB la suite de leur ingestion chez les bovins infect s les recherches ont permis d identifier l agent de l ESB dans un nombre tr s limit d organes et de tissus comprenant d une part le syst me nerveux central cerveau ceil moelle pini re et ganglions nerveux associ s d autre part certains organes riches en tissus lympho des comme les amygdales une partie m diale de l intestin parois de l il on et de la valvule il o caecale et la rate L agent de l ESB ne se retrouve ni dans le muscle viande ni dans la plupart des organes internes foie rein thymus poumons ou la graisse La diffusion de l agent de l ESB dans l organisme d un bovin infect est donc limit e beaucoup plus que celle de l agent de la tremblante dans celui d un ovin b L interdiction des farines animales a favoris l radication de l ESB en Europe Tout au long des
17. quence en est une d pendance aux importations de soja parfois transg nique ainsi que le renforcement de la sp culation sur les mati res premi res alimentaires En outre l interdiction des farines animales se limite aux seuls pays de l Union europ enne alors que 85 du poisson consomm en France est import et que presque la moiti de la production mondiale proviendra bient t de l aquaculture qui hors d Europe utilise les farines animales Aujourd hui notre principale protection n est que la possibilit d exiger un certificat sanitaire justifiant qu un bovin import n a pas t nourri avec des prot ines animales de bovins La crise de la vache folle tant rest grav e dans toutes les m moires la presse qui titre sur le retour des farines animales a toutes les chances d inqui ter les populations surtout si les plus hautes autorit s de l Etat expriment simultan ment et unanimement des r ticences l gard de la r introduction des prot ines animales Une d mystification est absolument n cessaire l assimilation des prot ines animales transform es PAT actuelles aux farines animales du pass relevant de la d sinformation du consommateur En effet les premi res sont aux secondes ce que l eau de source est aux eaux us es Elles proviennent exclusivement d animaux sains et destin s la consommation humaine porcs volailles et poissons c est dire issues d esp ce
18. r glementation devrait tre acc l r e par rapport au calendrier initial La proposition de r solution avant tout soucieuse de transparence vise acc l rer la mise en uvre du r glement relatif l tiquetage des produits alimentaires Le r glement INCO n 1169 2011 concernant l information du consommateur sur les denr es alimentaires doit entrer progressivement en vigueur et l essentiel de ses dispositions devrait tre applicable la fin de 37 l ann e 2014 Ce r glement pr voit qu un certain nombre de rapports soient tablis par la commission en particulier pour pr ciser les modalit s d tiquetage de l ingr dient viande dans les produits transform s Un tel tiquetage peut en effet se r v ler tr s complexe et tr s co teux mettre en uvre notamment lorsque les ingr dients ont des origines diff rentes Dans le contexte d une exigence tr s forte de transparence de la part des consommateurs les ministres se sont montr s tr s exigeants vis vis de la commission et ont demand que la publication de ce rapport pr vue pour d cembre 2013 soit avanc e au mois de septembre de mani re ce qu un texte puisse ensuite tre adopt et soit applicable rapidement 3 Trouver un quilibre entre l insuffisance et le trop plein d informations sur les tiquetages Votre rapporteur a recueilli le point de vue des praticiens de l tiquetage qui attendent des r ponses op r
19. radication de certaines enc phalopathies spongiformes transmissibles Ce nouveau texte remplace l int gralit de l annexe IV du r glement n 999 2001 Il largit la d rogation pr vue l article 7 1 de ce dernier et autorise l utilisation de PAT de non ruminants autre que les farines de sang pour l alimentation des animaux en aquaculture Le chapitre IV du r glement n 56 2013 d finit les conditions strictes de collecte de transport et de transformation des PAT qui doivent s appliquer de mani re viter tout risque de contamination crois e avec des prot ines provenant de ruminants L une de ces conditions est que les farines doivent exclusivement provenir d abattoirs qui n abattent pas de ruminants Une d rogation est pr vue dans le cas o une inspection prouve que les conditions minimales de pr vention de tout risque de contamination sont respect es par l abattoir Il en va ainsi lorsque l abattage des non ruminants et des ruminants est effectu sur des lignes physiquement s par es B LE CHEMINEMENT DE LA PROPOSITION DE R SOLUTION 1 Le texte initial clairer les choix du consommateur M Fran ois Zocchetto et les membres du groupe Union des D mocrates et Ind pendants Union Centriste ont pr sent le 28 f vrier 2013 une proposition de r solution europ enne tendant la cr ation d un droit europ en pour le consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son
20. soci tales sur la demande de produits On peut se demander si l annonce de la r introduction de la partie noble des farines animales aurait suscit les m mes r serves si elle n tait pas intervenue au moment de la d couverte de la fraude relative la viande de cheval Cette affaire a directement concern 700 tonnes de viande de cheval de France On estime cependant que cette fraude a port sur environ 50 000 tonnes de viande depuis le d but de l ann e 2012 et que les produits ne provenaient pas seulement d Europe de l Est mais galement du Canada En tout tat de cause on d plore souvent le manque d information du consommateur et la confusion qui peut en r sulter Le pr sent rapport s efforce d apporter une r ponse concr te cette lacune en rappelant les principales donn es objectives relatives l alimentation animale et en faisant ressortir le lien entre l volution de la r glementation et celle des volutions techniques scientifiques commerciales et culturelles dans le domaine alimentaire I LA PROPOSITION DE R SOLUTION DANS SON CONTEXTE JURIDIQUE A LES NORMES EUROP ENNES APPLICABLES A L ETIQUETAGE ET L UTILISATION DES PROT INES ANIMALES Ces normes sont domin es par un principe de base de la construction europ enne la circulation de denr es alimentaires s res et saines De fa on g n rale l article 169 du trait sur le fonctionnement de l Union europ enne pr
21. Etat d laboration et le pays d abattage Les op rateurs peuvent compl ter ces informations avec des informations plus pr cises relatives au lieu d abattage ou de d coupage la date de hachage au pays de naissance et au pays d levage Le dispositif d tiquetage facultatif les op rateurs commercialisant de la viande bovine peuvent inclure dans l tiquetage des mentions compl mentaires cette fin ils adressent un cahier de charges lautorit comp tente de l tat membre o la viande est produite ou commercialis e pour agr ment Le cahier de charges comprend les informations mentionner sur l tiquette les mesures prendre pour garantir la v racit des informations ainsi que les contr les et les sanctions appliquer aux membres qui ne respecteraient pas le cahier des charges Sont rejet s les cahiers des charges qui ne garantissent pas la relation entre l identification du produit et le bovin ainsi que ceux qui pr voient des tiquettes contenant des informations trompeuses ou insuffisamment claires Pour l tiquetage facultatif de la viande bovine import e le cahier des charges doit obtenir au pr alable l agr ment de l autorit comp tente du pays tiers de production Par la suite ce pays notifie la Commission l identit de l autorit comp tente charg e de l agr ment les crit res et proc dures utilis s pour l examen du cahier des charges et la liste
22. N 534 S NAT SESSION ORDINAIRE DE 2012 2013 Enregistr la Pr sidence du S nat le 23 avril 2013 RAPPORT FAIT au nom de la commission des affaires conomiques 1 sur la proposition de r solution europ enne pr sent e par M Fran ois ZOCCHETTO et plusieurs de ses coll gues en application de l article 73 quinquies du R glement tendant la cr ation d un droit europ en pour le consommateur a ma trise ef la parfaite connaissance de son alimentation Par M Jean Jacques LASSERRE S nateur et TEXTE DE LA COMMISSION 1 Cette commission est compos e de M Daniel Raoul pr sident MM Martial Bourquin Claude B rit D bat G rard C sar Alain Chatillon Daniel Dubois Pierre H risson Jo l Labb Mme lisabeth Lamure M G rard Le Cam Mme Ren e Nicoux M Robert Tropeano vice pr sidents MM Jean Jacques Mirassou Bruno Retailleau Bruno Sido secr taires M G rard Bailly Mme Delphine Bataille MM Michel B cot Alain Bertrand Mme Bernadette Bourzai MM Fran ois Calvet Roland Courteau Marc Daunis Claude Dilain Alain Fauconnier Didier Guillaume Michel Houel Serge Larcher Jean Jacques Lasserre Jean Claude Lenoir Philippe Leroy Mmes Val rie L tard Marie No lle Lienemann MM Michel Magras Jean Claude Merceron Jackie Pierre Ladislas Poniatowski Mme Mireille Schurch M Yannick Vaugrenard Voir le s num ro s S nat 413 461 2012 2013 SOMMAIRE INTRODUCTI
23. ON mornes a en line ten E I LA PROPOSITION DE R SOLUTION DANS SON CONTEXTE JURIDIQUE A LES NORMES EUROP ENNES APPLICABLES L TIQUETAGE ET L UTILISATION DES PROT INES ANIMALES intermittente 1 L information du consommateur par l tiquetage des produits alimentaires en POTLI CULLEN As Viandes issoria aE E ER E RE led cnrs terne faceted matt nc east a Le r glement CE n 1760 2000 du 17 juillet 2000 tablissant un syst me d identification et d enregistrement des bovins et concernant l tiquetage de la viande bovine et des produits base de viande bovine 0 0 ee eeeeeeeeeeeeeeeeeetenteeeeeeerens 1 L identification et enregistrement des bovins sure sanniessenentssedierssnetieievterestatte 2 L tiquetage de la viande bovine et des produits d riv s sisirin euiar enei orias b Le r glement UE n 1169 2011 dit INCO du 25 octobre 2011 concernant l information des consommateurs sur les denr es alimentaires 2 L autorisation d utiliser des prot ines animales transform es PAT dans l alimentation des POISSONS essursneantenaned emmener re AEE E tre EAS aaia TaSi a Les principes pos s par le r glement 1069 2009 du 21 octobre 2009 tablissant des r gles sanitaires applicables aux sous produits animaux et produits d riv s non destin s la consommation humaine e ee eeeeecceeeeeesneneeeeeeeeeeeenneeeeeeeeeeesneaeeeeeeeesseenaees b La r in
24. TION DE R SOLUTION ADOPT E PAR LA COMMISSION DES AFFAIRES EUROPEENNES Du point de vue conomique et soci tal l initiative du groupe UDI UC en faveur d un moratoire sur la r introduction des PAT dans l alimentation animale et le texte adopt par la commission europ enne qui en est issu se justifient pour trois raisons principales Tout d abord la soci t fran aise ne semble pas pr te l accepter Ensuite des doutes se sont manifest s sur l effectivit et la r partition des gains entre les maillons des fili res au cas o la France utiliserait les PAT Enfin les op rateurs ont soulign le risque d accentuation d un diff rentiel de comp titivit dans l hypoth se o notre pays ne les utiliserait pas tandis que nos concurrents directs s lanceraient dans ce nouveau cr neau Le second volet de la proposition de r solution qui vise acc l rer la mise en uvre d un tiquetage plus complet des produits alimentaires est pour sa part consensuel l analyse de sa n cessit et de son impact rel ve galement de consid rations la fois sociologiques et conomiques A LA SOCI T FRAN AISE NE SEMBLE PAS PR TE ACCEPTER LA R INTRODUCTION DES PROT INES ANIMALES L acceptabilit soci tale des prot ines animales tant l une des composantes essentielles du d bat il semble utile de faire bri vement tat des analyses de l volution de notre culture alimentaire et des id
25. U LA FRANCE UTILISERAIT LES PAT sin eneet demi a oae iaaa 1 La r partition des ventuels gains entre les maillons des fili res 2 La tendance fran aise suppos e laver plus blanc que blanc les risques de surench re normative et de surco t dans l application du droit europ en C LE RISQUE D ACCENTUATION DU DIFF RENTIEL DE COMP TITIVIT SI LA FRANCE NE LES UTILISE PAS sisia hanaseasatseatasitasaesgatesdvagndasaesnatensbaneesuavatdvanapsatnsnas D L ETIQUETAGE ET LA VOLONT DE SAVOIR CE QU ON MANGE hu 1 Une attente deS CONS OMMALCUPS nine tentera ennemi EEE a NE nel 2 L application de la nouvelle r glementation devrait tre acc l r e par rapport au calendrier ILIA session rneneeles dates lt desert tien E ER 3 Trouver un quilibre entre l insuffisance et le trop plein d informations sur les El GULAT ES RE aye duishod oa O E IV LA POSITION DE VOTRE COMMISSION PROPOSITION DE RESOLUTION oc c c cccccesiesedcnivnscudeetesstanennsnucns tena dnetnscscbasanecsbancsdacbasanecsies EXAMEN EN COMMISSION nan a a E AE E EE i LISTE DES PERSONNES AUDITIONNEES ee TABLEAU COMPARATIF reinen stats E E E R E E RER 30 31 32 32 34 34 35 35 Mesdames Messieurs La proposition de r solution dont est saisie votre commission des affaires conomiques est issue d une initiative lanc e par M Fran ois Zocchetto et les membres du groupe UDI UC Conform ment l
26. a et du colza d passent le quart des utilisations M me si les mati res premi res utilis es par l industrie de la nutrition animale proviennent 77 du territoire fran ais les importations en provenance de l Union Europ enne 6 des importations et des pays tiers 17 demeurent n cessaires Tel est le cas par exemple des tourteaux de soja qui proviennent essentiellement d Am rique du Sud le Br sil et l Argentine repr sentent respectivement 68 et 10 des importations fran aises des tourteaux Il convient de rappeler que dans l alimentation animale les prot ines viennent principalement de l utilisation de tourteaux issus de soja m me si l utilisation des tourteaux de colza et de tournesol progresse En France 40 30 des mati res premi res riches en prot ines utilis es en alimentation animale sont import s essentiellement des pays tiers l Union europ enne Dans ce contexte l utilisation des PAT par les concurrents europ ens de l agriculture fran aise leur procurerait un double avantage en termes de prix et de qualit nutritionnelle de l alimentation animale En effet d une part le prix de la tonne de tourteaux de soja avoisine 440 euros et celui des PAT peut tre estim 250 euros d autre part alors m me que la concentration en prot ines des deux aliments est assez proche 48 pour les tourteaux de soja contre 52 pour les PAT l quilibre des acides ami
27. a fois productrice transformatrice et consommatrice d aliments pour animaux Jusqu au milieu du 20 si cle l agriculture produisait ses propres intrants et en particulier les aliments pour animaux Progressivement une mutation s est op r e et elle est devenue de plus en plus d pendante d autres secteurs d activit en amont et en aval de l exploitation agricole La nutrition animale externalis e de la sph re agricole stricto sensu est aujourd hui soumise des syst mes d changes d sormais largement mondialis s Sur le terrain votre rapporteur constate ainsi que la survie conomique de l leveur d pend parfois aujourd hui tout autant de sa comp tence technique que de sa capacit g rer la volatilit des prix internationaux de l alimentation animale Or comme le rappelle le CNA la s lection g n tique des animaux d levage implique pour exprimer son potentiel et permettre des dur es d levage tr s courtes des formulations alimentaires tr s exigeantes en termes de densit prot ique sans quoi les capacit s d ingestion de l animal sont d pass es D o l int r t des v g taux graines tourteaux a forte densit prot ique soja prot agineux ou des PAT En France la production d aliments compos s pour animaux d levage qui atteignait 21 millions de tonnes en 2010 a baiss de 10 depuis le d but des ann es 2000 Globalement les volailles absorbent 40 des alime
28. adie ne peut s effectuer qu apr s la mort de l animal par un examen histo pathologique ou un test de type Western Blot effectu partir d un pr l vement de tronc c r bral base du cerveau Cette maladie animale transmissible par l alimentation a pris une tournure dramatique lorsque la possibilit de transmission de la maladie l homme a t mise en vidence en liaison avec la consommation de produits carn s contamin s A ce jour il n existe aucun traitement curatif de ESB Seules des mesures de pr vention constamment renforc es de 1989 2001 ont permis d enrayer l extension de la maladie puis de la contr ler Prion PRoteinaceous Infectious Only particle particule prot ique infectieuse agent pathog ne vecteur des enc phalopathies spongiformes transmissibles EST qui provoque une d g n rescence de la cellule h te La prot ine concern e existe sous une forme non pathologique dite PrC dont le r le dans le fonctionnement des cellules reste mal connu La forme pathologique le prion ou PrSC r sulte d une conformation ou d un repliement anormal e de la prot ine initiale Source avis n 70 du Conseil national de l alimentation du 1 d cembre 2011 Pour m moire et comme le rappelle le Conseil national de l alimentation en ce qui concerne les esp ces contamin es il convient de signaler que d s la fin des ann es 1980 des bovid s sauvages Nyala grand Kudu gazelle Oryx
29. ais ceux contenus dans la viande ing r e par le patient Ce n est pas une mince affaire M Jean Claude Lenoir Nos avons tous en m moire les v nements de 1995 1996 Pour le consommateur les farines animales sont un poison La proposition europ enne m me limit e au poisson serait tr s difficile comprendre chez nous mais n oublions pas que certains pays n ont pas connu l ESB Je comprends bien l argument li l quilibre de nos changes voire au fait que les animaux nourris avec ces farines ont une chair plus abondante ou plus tendre La d cision de r introduire les farines animales n en serait pas moins lourde de cons quences Je suis surpris que l on puisse comparer la viande et le poisson car pour ce dernier l origine des produits me semble ne pas tre toujours clairement indiqu e M Daniel Raoul pr sident Vous faites sans doute assez peu le march Chers coll gues n assimilez pas les PAT aux farines animales L ESB est survenue car l on n avait pas respect toutes les tapes notamment le r chauffement dans la fabrication de ces produits M Yannick Vaugrenard Si le consommateur est bien mieux inform qu il ne l tait il y a 10 ou 15 ans les pr cisions utiles qui nous on t apport es aujourd hui m riteraient de lui tre communiqu es On attribue la d cision la Commission de Bruxelles mais c est faux Elle est charg e de proposer
30. alimentation 14 Dans son expos des motifs cette proposition de r solution souligne deux v nements susceptibles de provoquer l inqui tude des consommateurs d une part le r cent scandale autour de la viande de cheval retrouv e dans des produits alimentaires surgel s en lieu et place de la viande de b uf qui soul ve le probl me de l tiquetage et de la tra abilit de la cha ne de fabrication des produits alimentaires et d autre part l autorisation par la Commission europ enne des farines animales ou prot ines animales transform es pour les poissons d levage et autres animaux d aquaculture qui pourrait raviver le spectre du scandale de la vache folle Face l internationalisation du march des produits alimentaires et la multiplication des interm diaires dans le processus de fabrication des plats cuisin s la proposition de r solution estime indispensable de fixer un cadre normatif europ en strict afin d assurer la pleine information des consommateurs sur le contenu et la provenance de l ensemble des aliments qu ils consomment et de r former les missions des autorit s en charge de la s curit sanitaire des denr es alimentaires au niveau europ en pour que ces derni res puissent mener des contr les renforc s et harmonis s Ce texte place donc au centre de ses pr occupations l information et le bien tre du consommateur pour lui permettre d effe
31. alimentation Le S nat Vu l article 88 4 de la Constitution Vu les articles 168 169 et 191 du Trait sur le fonctionnement de l Union europ enne Vu le R glement UE n 1169 2011 du Parlement europ en et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l information des consommateurs sur les denr es alimentaires Vu le R glement CE n 178 2002 du Parlement europ en et du Conseil du 28 janvier 2002 tablissant les principes g n raux et les prescriptions g n rales de la l gislation alimentaire instituant l Autorit europ enne de s curit des aliments et fixant des proc dures relatives la s curit des denr es alimentaires Vu la Directive 2000 13 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 mars 2000 relative au rapprochement des l gislations des tats membres concernant l tiquetage et la pr sentation des denr es alimentaires ainsi que la publicit faite leur gard Vu le r glement UE n 56 2013 de la Commission du 16 janvier 2013 modifiant les annexes I et IV du r glement CE n 999 2001 du Parlement europ en et du Conseil fixant les r gles pour la pr vention le contr le et l radication de certaines enc phalopathies spongiformes transmissibles 59 TABLEAU COMPARATIF Texte de la commission des affaires europ ennes Proposition de r solution europ enne tendant la cr ation d un droit europ en pour le consommateur la ma trise et la parfaite connaissanc
32. animales dans l alimentation des poissons 15 2 Le texte adopt par la commission des affaires europ ennes La commission des affaires europ ennes a statu sur cette proposition de r solution le 28 mars dernier Notre coll gue Catherine Morin Desailly y a consacr un rapport qui fait le point de fa on tr s pr cise en particulier sur le plan juridique A l unanimit des membres pr sents la commission des affaires europ ennes a adopt un texte qui apporte plusieurs pr cisions r dactionnelles et une modification plus substantielle Cette derni re se r sume de la fa on suivante alors que la proposition de r solution initiale insiste de fagon assez g n rale sur la n cessit de cr er un nouveau droit europ en de la parfaite connaissance par le consommateur de son alimentation le texte adopt par la commission des affaires europ ennes est plus cibl Il sugg re d acc l rer la mise en uvre des nouvelles r gles d tiquetage et galement d articuler cette avanc e avec une g n ralisation des exigences de tra abilit aujourd hui limit es pour l essentiel la viande bovine Conform ment la suggestion de votre rapporteur la commission des affaires conomique s est ralli e cette modification de bon sens En ce qui concerne le volet relatif aux prot ines animales la commission des affaires europ ennes a maintenu l id e de r probation de l initiative europ enne et la su
33. ans Valimentation des poissons elle a cart l id e de demander au Gouvernement d instaurer un moratoire tout en pr servant sur la proposition de votre rapporteur la possibilit de solliciter un r examen au niveau europ en de cette autorisation sur la base de rapports d tudes Neuf amendements cosign s par M Alain Fauconnier et le Pr sident Daniel Raoul ont t adopt s par votre commission dont huit de nature principalement r dactionnelle Le premier amendement l alin a 10 pr cise que la confiance des consommateurs n est pas rompue mais simplement entam e par la r introduction des PAT dans l alimentation animale et qu il en r sulte un climat de suspicion l gard non pas de l ensemble des leveurs mais de la seule fili re aquacole Le deuxi me amendement l alin a 11 affirme que les circuits courts entre les producteurs et le consommateur final permettent de limiter les risques li s la tra abilit et non pas la s curit sanitaire des aliments 40 Le troisi me amendement l alin a 12 supprime parmi les causes du climat de d fiance l gard de l ensemble des acteurs de l agro alimentaire l autorisation des prot ines animales transform es pour l alimentation des poissons d levage compter de 2013 mais maintient la mention des r cents scandales autour de la viande de cheval retrouv e dans des aliments cen
34. ant la moiti de l offre totale de poisson destin l alimentation Source FAO 2 En revanche la France reste aujourd hui globalement autosuffisante en viande Les productions animales constituent une activit conomique majeure dans notre pays avec en 2010 un cheptel valu 19 3 millions de bovins 1 3 million de caprins 7 5 millions d ovins 14 1 millions de porcs et 251 millions de volailles A ce cheptel correspond une production de 1 6 million de tonnes de viandes bovine ovine et caprine 2 3 millions de tonnes de viande de porc 1 8 million de tonnes de viande de volailles 22 8 milliards de litres de lait et 14 milliards d ufs Globalement pour 2010 d apr s les chiffres de l INSEE les productions animales ont repr sent 34 9 de la valeur de la production agricole fran aise soit 22 9 milliards d euros Le degr de d pendance commerciale fran aise pour les productions qui pourraient faire l objet d une utilisation de PAT porcs volailles et poissons peut tre valu sur la base des chiffres suivants pour le porc en 2010 le bilan tait positif en volume mais n gatif en valeur 70 millions d euros La France importe en effet les morceaux de premier choix jambons filets tandis qu elle exporte les bas morceaux et les carcasses enti res Les importations sont issues pour la quasi totalit des pays de l Union europ enne et pour moiti de l Espagne Quant a
35. ateaux va nous laisser des milliers voire des millions de tonnes de poissons qui pourraient peut tre tre utilis s dans la fabrication de farines puisqu il est en tous cas certain que les poissons mangent des poissons Ce sujet est li l volution de la PAC dont on peut attendre la mise en ceuvre de nouvelles techniques agronomiques venant r duire notre d pendance aux importations M Jean Jacques Lasserre rapporteur Tout ne se r glera pas coup de r glements et de directives Ce que nous pouvons c est initier un double mouvement de p dagogie en direction des consommateurs et d orientation de l agriculture Il est commode de faire des amalgames et de jouer sur les frayeurs mais nous avons tout de m me le devoir de rappeler la diff rence qui existe entre les PAT et les farines animales ainsi qu entre un moratoire et le fait de dire que tel produit est sans prot ine animale ce qui peut effectivement tre un bon argument commercial Qui d autre le fera si ce n est le S nat La France ne peut s imposer seule une discipline au sein d un march europ en concurrentiel Je suis agriculteur nous caressons depuis 30 ou 40 ans le r ve fou de produire de la mati re azot e mais la recherche ne s en est jamais occup M me si l on d cidait enfin de s y mettre cela prendra 15 ans et entre temps il faudra bien que nos producteurs et l industrie vivent et pour cela qu elles importent Un amend
36. ateur de son alimentation par un appel a une acc l ration de la mise en uvre des nouvelles r gles d tiquetage s accompagnant d une g n ralisation des exigences de tra abilit aujourd hui limit es pour l essentiel la viande bovine Je vous sugg re de vous rallier cette modification de bon sens En outre la commission des affaires europ ennes a confirm dans le texte sa r probation de l initiative europ enne en mati re de prot ines animales et sugg r un moratoire Ce travail d expertise ayant t remarquablement conduit je me propose de vous soumettre une approche compl mentaire conform ment aux traditions de notre commission centr e sur les questions techniques et conomiques et empreinte de pragmatisme La r glementation europ enne pr voit la lev e de l interdiction de certaines prot ines animales pour l alimentation des poissons premi re tape vers une r introduction plus g n rale qui ne concernerait pas les ruminants mais les porcs et volailles esp ces naturellement omnivores ou carnivores et exclurait tout recyclage intra esp ce 48 Alors que certains voient l interdiction des farines animales comme une r gle intangible et universelle rappelons avec l Acad mie d agriculture de France que ces farines ont t donn es pendant 180 ans toutes les esp ces avant que dix ann es de v g tarisme ne soient impos es en Europe y compris aux omnivores La cons
37. ationnelles leurs interrogations Coop de France a fait conna tre lors de son audition ses hypoth ses sur l interpr tation des dispositions essentielles du nouveau r glement europ en INCO L article 26 2 de ce texte pr voit que l indication du pays d origine ou du lieu de provenance d une denr e alimentaire est obligatoire pour les viandes fra ches r frig r es ou congel es non seulement des esp ces bovines comme l exige le droit en vigueur mais aussi porcines ovines caprines et de volailles et dans les cas o son omission serait susceptible d induire en erreur les consommateurs sur le pays d origine ou le lieu de provenance r el de la denr e alimentaire en particulier si les informations jointes la denr e ou l tiquette dans son ensemble peuvent laisser penser que la denr e a un pays d origine ou un lieu de provenance diff rent En ce qui concerne les viandes fraiches r frig r es ou congel es cette organisation professionnelle estime essentiel que la notion de pays d origine ou de lieu de provenance int gre avant tout la notion de lieu de production agricole Ainsi pour toutes les esp ces concern es par la mesure bovines porcines ovines caprines et de volailles elle est d avis que information doit tre obligatoirement d finie au niveau du pays y compris pour les importations Il serait possible de fournir galement des informations concernant la r gion pr
38. cteurs et le consommateur final permettent de limiter les risques li s la tra abilit des aliments Constate que les r cents scandales autour de la viande de cheval retrouv e dans des aliments cens s contenir du b uf font peser un climat de d fiance l gard de l ensemble des acteurs de l agro alimentaire Constate que ces pisodes ont mis en exergue l insuffisance de la l gislation europ enne dans le domaine de la tra abilit et de l information des consommateurs Sans modification Texte de la proposition de r solution initiale Demande que l indication de la provenance de tous les aliments en particulier s agissant de la viande entrant dans la composition des plats pr par s soit rendue obligatoire par le biais d un tiquetage Estime que la l gislation europ enne doit privil gier les circuits courts entre les producteurs de denr es alimentaires et le consommateur final Demande qu uner forme des autorit s europ ennes en lt charge de fa s curit sanitaire des denr es alimentaires 41 forc s 61s Texte de la commission des affaires europ ennes Sevhaite quete Gouvernement fasse pression_sur la Commission afin g eHe pr sente au plus vite au Parlement europ en et au Conseil les deux rapports pr vus aux articles 26 5 et 26 6 du r glement 1169 2011 relatifs Vindication des pays d origine de la viande utilis e en tant qu ingr dient ainsi qu
39. ctuer un choix clair d aliments bien identifi s dans leur provenance exacte et leurs l ments constitutifs Il sugg re cette fin un tiquetage obligatoire qui indiquerait en outre si la viande ou le poisson contenu dans l aliment a t nourri avec ou sans farines animales Cette obligation nouvelle b n ficierait aux leveurs qui pourraient ainsi garantir aux consommateurs que les aliments qu ils proposent ne contiennent pas de farines animales En second lieu les auteurs de la proposition rappellent l opposition exprim e par la France lors du vote favorable du comit permanent de la chaine alimentaire et de la sant animale du 18 juillet 2012 d autoriser l utilisation d s juin 2013 de prot ines animales transform es pour l alimentation des poissons d levage Ils souhaitent qu un moratoire soit d cr t sur l application de cette d cision afin que la France porte au niveau europ en un nouveau d bat sur l opportunit d une telle autorisation Enfin ils estiment que l ventuelle r introduction des farines de porcs afin de nourrir les volailles et inversement doit tre absolument proscrite par les autorit s europ ennes R duite l essentiel cette initiative vise donc d une part acc l rer la mise en uvre de la nouvelle r glementation europ enne sur l tiquetage et de l autre ralentir ou interrompre le processus de r introduction des prot ines
40. d levage sauf quelques exceptions pr sent es dans le tableau 2 elles peuvent entrer dans la composition des aliments pour animaux de compagnie chiens chats Ce sont bien les PAT qui font l objet de la pr sente r flexion Rappel l herbivore se nourrit de v g taux herbes feuilles le carnivore se nourrit de chair le carnassier se nourrit de proies animales vivantes ou dans un sens plus large de chair crue L omnivore lui mange de tout et se nourrit d aliments d origine animale et v g tale l homme est omnivore Le porc les volailles et de nombreux poissons le sont galement Source Conseil national de l alimentation C UN RAPPEL LA PRODUCTION ET LA CIRCULATION DES PRODUITS D ALIMENTATION S EST MONDIALISEE Au plan g ographique l interdiction des farines animales se limite aux seuls pays de l Union Europ enne Or les changes de produits agricoles se sont mondialis s 1 85 du poisson consomm en France est import En ce qui concerne la production de poisson qui entre seule dans le champ de la nouvelle r glementation europ enne il convient de rappeler que selon les indications de l Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture FAO plus de la moiti du poisson consomm dans le monde proviendra en 2015 de l levage L Asie assure pr s de 90 de la production mondiale de poisson La situation mondiale des p ches et de l aquacultu
41. dement n Com 7 demande que les autorit s europ ennes puissent mobiliser les moyens n cessaires une coordination des contr les et une harmonisation des mesures en cas de fraude Cette r criture de l alin a 19 s inscrit dans le sens des pr conisations du rapporteur et les rend plus explicites M Daniel Raoul pr sident Le gouvernement pourra s appuyer sur cette r daction pour r clamer la mise en place de ces mesures M G rard C sar En adoptant au fond cette r solution d j approuv e par la Commission des affaires europ ennes nous renforcerons la position du gouvernement fran ais dans les n gociations Bruxelles L amendement n Com 7 est adopt Alin a 22 M Daniel Raoul pr sident L instauration d un moratoire se heurtant des obstacles juridiques l amendement n Com 8 pr voit la r alisation d tudes afin d valuer l utilisation des prot ines animales pour les poissons d levage M Jean Jacques Lasserre rapporteur Le sous amendement n Com 10 que je propose compl te ce dispositif et invite le gouvernement demander la Commission de r examiner au vu des ces tudes sa position M Martial Bourquin N oublions pas le manque de prot ines Des levages piscicoles de qualit le surmontent gr ce l levage d insectes comme des mouches noires ou des vers de farines M G rard C sar Le terme est invit est trop faible pr voyo
42. des op rateurs concern s par celui ci Les tats membres communiquent la Commission les mentions d tiquetage facultatif qu elles approuvent afin que celle ci puisse en informer les autres Etats membres L ex cution et le contr le des syst mes d identification d enregistrement et d tiquetage les experts de la Commission conjointement avec les autorit s comp tentes v rifient sur place si les contr les r alis s par les tats membres sont conformes au r glement Les r sultats des contr les des experts sont examin s avec l autorit comp tente et font l objet d un rapport Sur cette base la Commission peut d cider d examiner la situation au sein du comit v t rinaire permanent et d arr ter les d cisions n cessaires selon la proc dure de r glementation 10 b Le r glement UE n 1169 2011 dit INCO du 25 octobre 2011 concernant l information des consommateurs sur les denr es alimentaires Ce texte fusionne les directives 2000 13 CE relative l tiquetage des denr es alimentaires et 90 496 CEE relative l tiquetage nutritionnel afin d am liorer les niveaux d information et de protection des consommateurs europ ens SYNTH SE DU R GLEMENT UE N 1169 2011 DIT INCO Champ d application Le pr sent r glement s applique aux exploitants du secteur alimentaire tous les stades de la cha ne alimentaire Il s applique toutes les denr es alimentai
43. e de son alimentation Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Texte de la commission des affaires conomiques Proposition de r solution europ enne tendant la cr ation d un droit europ en pour le consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son alimentation Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Texte de la proposition de r solution initiale Vu la communication de la Commission europ enne du 22 mai 2012 COM 2012 225 final Un agenda du consommateur europ en Favoriser la confiance et la croissance Consid rant information du indispensable a la alimentation que la parfaite consommateur est ma trise de son Consid rant que la r introduction de prot ines animales transform es pour l alimentation d animaux destin s eux m mes l alimentation humaine va rompre la confiance des consommateurs et cr er un climat de suspicion l gard de l ensemble des leveurs Consid rant que les circuits courts entre les producteurs et le consommateur final permettent de limiter les risques li s la s curit sanitaire des aliments Constate que les r cents scandales autour de la viande de cheval retrouv e dans des aliments cens s contenir du b uf et lautorisation des pro
44. e l indication d origine de tous les types de viande Sans modification Sans modification Souhaite que les r gles actuelles relatives la tra abilit telles qu elles sont pr vues notamment par l article 18 du r glement n 178 2002 soient compl t es afin que les op rateurs soient tenus de mettre en place une proc dure de tra abilit interne permettant de garantir la v racit des informations qu ils communiquent Sans modification Texte de la commission des affaires conomiques Soutient l action du Gouvernement en direction de la Commission europ enne afin que celle ci pr sente dans les meilleurs d lais comme elle s y est engag e au Parlement europ en et au Conseil les deux rapports pr vus aux articles 26 5 et 26 6 du r glement 1169 2011 relatifs l indication des pays d origine de la viande utilis e en tant qu ingr dient ainsi que l indication d origine de tous les types de viande Sans modification Sans modification Sans modification Demande que les obligations impos es aux entreprises de courtage de viande soient renforc es notamment s agissant de la tra abilit compl te des produits qu elles ach tent et revendent Demande que les autorit s europ ennes puissent mobiliser les moyens n cessaires une coordination des contr les et une harmonisation des mesures lorsqu une fraude alimentaire ou un probl me de s curit sani
45. e son omission est susceptible d induire le consommateur en erreur un mode d emploi lorsque son absence rendrait difficile un usage appropri de la denr e alimentaire pour les boissons titrant plus de 1 2 d alcool en volume le titre alcoom trique volumique acquis une d claration nutritionnelle Les mentions obligatoires concernant la d nomination la quantit nette et le titre alcoom trique volumique acquis apparaissent dans le m me champ visuel Elles doivent apparaitre dans une langue facilement compr hensible par le consommateur et au besoin dans plusieurs langues Omission de certaines mentions obligatoires Des dispositions particuli res sont pr vues pour les bouteilles en verre r utilisables les emballages de petite dimension l tiquetage nutritionnel des denr es alimentaires num r es l annexe V les boissons titrant plus de 1 2 d alcool en volume Informations facultatives Les informations fournies a titre volontaire doivent satisfaire aux exigences suivantes elles n induisent pas le consommateur en erreur elles ne sont pas ambigu s ou d routantes elles se fondent le cas ch ant sur des donn es scientifiques pertinentes Par ailleurs les mentions facultatives ne doivent pas par leur pr sentation prendre le pas sur les informations dont la mention est obligatoire La Commission devra adopter ult rieure
46. egard de l utilisation d autres sources de prot ines notamment v g tales Il pr cise qu au vu des r sultats de ces tudes et en tant que de besoin le Gouvernement est invit demander le r examen par la Commission europ enne de l autorisation des prot ines animales transform es Votre rapporteur observe que cette formulation pr serve partiellement l intention de la proposition de r solution initiale et du texte adopt par la commission des affaires europ ennes Le neuvi me amendement apr s l alin a 22 invite le Gouvernement cr er un label 100 v g tal et poisson et promouvoir ce label au niveau europ en 4 R unie le mardi 23 avril 2013 la commission des affaires conomiques a examin le rapport de M Jean Jacques Lasserre sur la proposition de r solution europ enne tendant la cr ation d un droit europ en pour le consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son alimentation Apr s avoir adopt les neuf amendements co sign s par M Alain Fauconnier et le pr sident Daniel Raoul ainsi qu un sous amendement du rapporteur elle a adopt l unanimit la proposition de r solution dans la r daction issue de ses travaux et dont le texte figure ci apr s 000 43 PROPOSITION DE RESOLUTION Le S nat Vu l article 88 4 de la Constitution Vu les articles 168 169 et 191 du Trait sur le fonctionnement de l Union eur
47. ement a effectivement t d pos sur les traders ces sp cialistes du trafic et du commerce que l on retrouve dans tous les secteurs EXAMEN DES AMENDEMENTS Alin a 10 L amendement n Com 1 r dactionnel et de pr cision est adopt Alin a 11 M Jean Jacques Lasserre rapporteur Lorsqu on sait que 35 40 des acheteurs de produits Spanghero ont t retrouv s on prend la mesure des d g ts d une surinformation et de l exploitation des frayeurs 53 M Jean Jacques Mirassou Cela ne se ma trise pas d o la n cessit de faire de la prophylaxie Il tait question de 500 tonnes de minerai de cheval ce n est pas une paille M Martial Bourquin Les m dias ne sont pas responsables de l affaire Spanghero Si ce scandale a pris une dimension internationale c est du fait des incertitudes existant en mati re d alimentation et de tra abilit La France et l Allemagne qui se sont oppos es au texte avaient des raisons pour le faire et faute de moratoire l on doit se contenter d un label indiquant l absence de prot ines animales M Jean Jacques Lasserre rapporteur C est la libert M Martial Bourquin Oui c est la libert M Daniel Raoul pr sident La panique a cr des d g ts consid rables dans la fili re viande mais il faut veiller ne pas alimenter des frayeurs infond es Il n a y pas eu de scandale sanitaire il y a eu une faute L alin a n
48. ension transversale la fois juridique technique scientifique agricole ma s aussi m diatique et soci tal Il a paru utile et souhaitable d y apporter un clairage conforme aux traditions de notre commission c est dire en insistant sur langle pragmatique et r aliste Au moment o les appels une meilleure information des citoyens et les d nonciations m diatiques du retour des farines animales se multiplient il convient de r introduire dans le d bat des l ments objectifs en particulier sur l essentiel c est dire la nature des prot ines animales la technique d alimentation animale et la mondialisation des changes de produits ou de mati res premi res agricoles Votre rapporteur souligne que combattre les mystifications alimentaires correspond aussi une exigence sociale en effet la libert de choix des m nages ayant peu de ressources est avant tout contrainte par leur pouvoir d achat Dans ce contexte la mise en doute infond e de la qualit et de la s curit des produits qui leur sont propos s un prix abordable suscite l anxi t des plus modestes A MISE EN PERSPECTIVE DE L INTERDICTION DES FARINES ANIMALES Les constatations de l Acad mie d Agriculture de France permettent de mieux situer dans son contexte historique g ographique et scientifique l interdiction des farines animales qui est intervenue en d cembre 2000 pour toutes les esp ces d levage de l Un
49. entit s alimentaires qui se manifestent dans notre pays Votre rapporteur souligne cependant que l acceptabilit sociale n est pas seulement un concept sociologique elle a aussi un impact d cisif et parfois d vastateur sur la demande de produits alimentaires et la sant conomique de nos fili res agricole 1 Les nouvelles attentes des consommateurs et la probl matique de l identit alimentaire dans un contexte de mondialisation En France l volution des modes de vie et de pens e est l origine de nouvelles attentes des consommateurs Au plan alimentaire une des transformations les plus significatives est la multiplication par plus de cinq depuis les ann es 1990 de la consommation de produits labor s dits traiteurs Cette croissance s explique par des facteurs convergents comme la contrainte de temps disponible qui r duit celle des activit s alimentaires domestiques et l augmentation du nombre de personnes vivant seules li e notamment au vieillissement de la population et la r duction de la taille des familles On constate en m me temps que les jeunes des centres urbains sont 31 de plus en plus nombreux a prendre leur repas non plus a domicile ou au restaurant mais d ambuler en mangeant Ceux qui analysent ces volutions soulignent en parall le le d veloppement de la m fiance et de la m diatisation alimentaires li es l loignement des consommateurs du syst me de pr
50. erch e dans les aliments import s qu il s agisse d aliments compos s finis ou de mati res premi res de carcasses et de pi ces de viande de porcs et de volailles il n y a pas de contr les sur la nature des aliments ayant servi nourrir les animaux sachant que l utilisation de prot ines animales hormis celles issues de ruminants n est pas interdite Seule exception pour les viandes de b uf selon les normes internationales de l Organisation Mondiale de la Sant Animale OIE un pays importateur est en droit d exiger un certificat sanitaire justifiant que le bovin n a pas t nourri avec des PAT de bovins C est l une des rares r gles certes port e limit e qui existe L importation de sous produits de cat gorie 1 est interdite par r glementation sur les sous produits eux m mes D LES M CANISMES ET LES ENJEUX DE LA NUTRITION ANIMALE LES INCONVENIENTS DU STATU QUO 1 L levage est devenu techniquement d pendant des produits d alimentation animale Comme la plupart des activit s agricoles l levage constitue une technologie multi produits c est ainsi que la viande peut tre co produite 28 avec le lait ou la laine Des sous produits sont galement issus des fili res viandes gras os pattes sang visc res coquilles qui repr sentent un volume annuel global d environ 3 millions de tonnes L agriculture prise dans son ensemble est ainsi l
51. es affaires conomiques Sans modification Sans modification Demande que des tudes soient men es au plan national et europ en en Vue d valuer les pratiques effectives de la fili re de production des prot ines et graisses animales dans l ensemble des pays europ ens d valuer les impacts conomiques et environnementaux de l utilisation des prot ines animales pour les poissons d levage au regard de l utilisation d autres sources de prot ines notamment v g tales Au vu des r sultats de ces tudes et en tant que de besoin invite le x Gouvernement a demander le r examen par__la_ Commission europ enne de l autorisation des prot ines animales transform es Invite le Gouvernement cr er un label 100 v g tal et poisson et promouvoir ce label au niveau europ en Sans modification
52. et mettre en place des proc dures garantissant l tanch it des fili res depuis le stade de la production des aliments jusqu celui des levages Les pouvoirs publics devront de leur c t diligenter des contr les pour s assurer que la s paration entre PAT de diverses origines est effective Ici encore la tendance fran aise laver plus blanc que blanc voqu e de fa on r currente et g n rale par une grande majorit des acteurs des fili res alimentaires risque selon ces derniers de se traduire par des exigences disproportionn es susceptibles d annuler en grande partie le b n fice potentiellement apport par l utilisation des PAT C LE RISQUE D ACCENTUATION DU DIFF RENTIEL DE COMP TITIVIT SI LA FRANCE NE LES UTILISE PAS D apr s les indications recueillies par votre rapporteur l utilisation des PAT dans d autres pays de l Union Europ enne mais pas en France se traduirait par un cart de comp titivit qui pourrait s av rer particuli rement dommageable pour certaines fili res fran aises d ores et d j en grande difficult LES MATI RES PREMI RES UTILIS ES POUR LA NUTRITION ANIMALE EN FRANCE L industrie de l alimentation animale utilise une grande vari t de mati res premi res Les c r ales bl et ma s principalement repr sentent un peu plus de la moiti des ingr dients des aliments compos s Les tourteaux coproduits issus principalement du soj
53. etrait de la d rogation relative aux ovoproduits et poissons Union europ enne 27 06 94 D cision 94 381 CE de la Commission du 27 juin 1994 abrog e par le R glement CE 1326 2001 de la Commission du 29 juin 2001 d cisions 2000 766 CE et 2001 9 CE extension de la suspension des farines animales pour l ensemble des esp ces non ruminantes 20 L apparition des tests rapides a permis de mettre en uvre une surveillance pid miologique exhaustive d s 2001 dont on a tir des donn es particuli rement fiables sur l volution de l ESB en France et dans l Union europ enne Aujourd hui la pr valence de la maladie a consid rablement diminu de 36 000 cas identifi s en 1992 au Royaume Uni au pic de l pid mie le chiffre est descendu moins de 30 en 2011 dans toute l Union europ enne NOMBRE DE CAS D ESB IDENTIFI S EN FRANCE ET DANS L UNION EUROP ENNE France Union europ enne 2001 274 2 167 2002 239 2 124 2003 137 1 376 2004 54 865 2005 31 561 2006 8 320 2007 9 175 2008 8 125 2009 10 67 2010 5 43 2011 3 28 2012 1 n c En ce qui concerne la contamination humaine on a recens au 1 septembre 2011 quelques 222 cas de variante de la maladie de Creutzfeldt Jakob V MCJ dans le monde dont 175 au Royaume Uni et 25 en France le dernier cas ayant t constat en 2009 Le nombre de personnes infect es au Royaume Uni d croit r guli rement depuis 2000 ce qui apparait comme u
54. ggestion d un moratoire Elle a cependant soulign les obstacles juridiques auxquels peuvent se heurter une telle d marche En effet l adoption de dispositions plus rigoureuses que la r glementation europ enne comporte un risque de contentieux L interdiction de la consommation de thymus de jeunes bovins ris de veau d cid e unilat ralement en 2000 fut sanctionn e par le juge administratif qui condamna la France indemniser les soci t s sp cialis es dans ce commerce hauteur de 450 000 euros De plus la suspension temporaire de l application d un r glement europ en doit tre fond e sur des motifs d ordre public ou de sant publique Tant la Commission europ enne que le juge europ en veillent strictement ce que ces conditions soient r unies Ce fut le cas deux reprises lors de la crise de la vache folle en 1987 et 2000 II POUR UNE ANALYSE LUCIDE DE LA REINTRODUCTION DES FARINES ANIMALES Le travail d expertise de la proposition de r solution initiale ayant t remarquablement conduit par la commission europ enne votre rapporteur a d cid de soumettre la commission des affaires conomiques une approche Rapport n 461 2012 2013 de Mme Catherine MORIN DESAILLY fait au nom de la commission des affaires europ ennes d pos le 28 mars 2013 16 compl mentaire celle de l excellent rapport de Mme Catherine Morin Desailly Le probl me pos se caract rise par sa dim
55. imaux destin s eux m mes l alimentation humaine peut entamer la confiance des consommateurs et cr er un climat de suspicion l gard de l ensemble de la fili re aquacole Consid rant que les circuits courts entre les producteurs et le consommateur final permettent de limiter les risques li s la tra abilit des aliments 44 Constate que les r cents scandales autour de la viande de cheval retrouv e dans des aliments cens s contenir du b uf font peser un climat de d fiance l gard de l ensemble des acteurs de l agro alimentaire Constate que ces pisodes ont mis en exergue l insuffisance de la l gislation europ enne dans le domaine de la tra abilit et de information des consommateurs Demande que le droit relatif l information des consommateurs pr vu dans le r glement 1169 2011 soit am lior afin de cr er un droit europ en du consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son alimentation Soutient l action du Gouvernement en direction de la Commission europ enne afin que celle ci pr sente dans les meilleurs d lais comme elle s y est engag e au Parlement europ en et au Conseil les deux rapports pr vus aux articles 26 5 et 26 6 du r glement 1169 2011 relatifs Vindication des pays d origine de la viande utilis e en tant qu ingr dient ainsi que l indication d origine de tous les types de viande Demande que l indication de la provenance
56. ion Europ enne 1 Une parenth se dans l histoire agricole D s 1830 Anselme PAYEN chimiste agricole fran ais dans un ouvrage couronn par la Soci t Royale d Agriculture a pr sent un plaidoyer pour l animalisation de la nourriture des animaux en soulignant son int r t conomique En provoquant l emploi des mati res premi res d laiss es on peut accro tre la richesse nationale Cette id e a t prolong e de 1880 1910 par l essor en Allemagne des sciences de la Nutrition qui pr conisent l utilisation des FFV pour l alimentation raisonn e des animaux en fonction de leurs besoins A partir de 1945 l expansion de l industrie des aliments pour Des Farines Animales aux Prot ines Animales Transform es Les capacit s adaptatives des fili res utilisatrices S ance du 9 mars 2011 Notice sur les moyens d utiliser toutes les parties des animaux morts dans les campagnes 17 animaux repose sur les m mes concepts et int gre syst matique des farines animales L Acad mie d Agriculture de France r sume l volution jusqu nos jours par un raccourci saisissant 7 80 ans d utilisation des farines animales dans toutes les esp ces et dix ans de v g tarisme impos y compris aux omnivores avec comme cons quences une d pendance aux importations de soja parfois transg nique et un renforcement de la sp culation sur les cours des mati res premi res a
57. isse des prix n en r sulte Dans la pratique le gain r sultant de l utilisation des PAT risque de faire l objet de conflits de r partition entre l ensemble des maillons de la fili re alimentaire et les leveurs craignent que cette plus value ne soit captur e par les industriels ou la grande distribution Les fabricants d alimentation animale ont galement indiqu votre rapporteur qu il convenait de retenir les le on de l application par la France de l autorisation intervenue en 2006 de r introduire les produits d riv s du sang et des prot ines hydrolys es de plumes dans l alimentation animale Plusieurs ann es apr s la d cision europ enne ces mati res premi res sont tr s peu utilis es 15 seulement des formules d aliments produits en France en contiennent du fait des restrictions impos es par les cahiers des charges des enseignes de la grande distribution ce qui d montre les r ticences bien r elles qui existent sur ce sujet en d pit des garanties totales qui ont t apport es pr alablement la r introduction de ces mati res premi res dans la r glementation Jusqu a l t 2006 le seul d bouch des graisses animales multi esp ces c est dire contenant du ruminant de cat gorie 3 tait l ol o chimie Ces graisses peuvent maintenant tre utilis es en pet food mais galement pour la fabrication de biocarburants Les graisses de bovins pr lev es avant la fen
58. it dans le sans PAT est s duisante mais elle ne tient peut tre pas assez compte des r alit s commencer par la baisse de pouvoir d achat des m nages En tout tat de cause il semble opportun de tenter de retarder la r introduction des PAT en s engageant dans la voie du moratoire m me si elle est sem e d emb ches juridiques Neuf amendements ont t s d pos s co sign s par notre coll gue Alain Fauconnier et par le Pr sident Daniel Raoul Le principal remplace la demande de moratoire de la d cision europ enne par celle de rapports ou d tudes mais comme je le regrette cet amendement ne pr voit nulle possibilit d inviter le gouvernement demander un r examen de l autorisation des PAT Comme en t moigne la croissance vertigineuse des ventes de plats transform s les habitudes alimentaires ont chang et il faut mieux renseigner le consommateur sur l origine de l ingr dient principal en insistant sur la lisibilit de l emballage Pour sa part le r glement europ en sur l information du consommateur Inco pr voit de porter la taille des caract res de un 1 2 millim tre M G rard C sar Ca change tout M Jean Jacques Lasserre rapporteur Toutefois trop d informations tue l information les praticiens mettent en avant non seulement un risque de surco t des produits mais aussi une s rie de difficult s techniques et d incertitudes auxquelles il convient de r p
59. journalistes ce qui ne sera pas sans effet sur l attitude des consommateurs vis vis des produits import s Des moyens sont notre disposition nous de les employer M Daniel Raoul pr sident On trouve aussi des levages de saumon au sud de l Irlande M G rard Bailly Afin d assurer affectivement la transparence de l tiquetage ne pourrait on pas disposer d un document de la Commission indiquant ce qui peut et ce qui ne peut pas figurer sur les tiquettes Nous avons appris dans le cadre de la MCI que 90 des poulets de nos cantines scolaires taient import s et avaient sans doute t nourris eux OGM Ne peut on pas mettre en place un tiquetage lisible M Alain Fauconnier Merci au rapporteur de ses pr cisions bien utiles dans la p riode actuelle Il me semble pr f rable d employer le mot d aquaculture plut t que celui d levage qui est g n rique Rappelons enfin que la France dispose d j du label Aquaculture de nos r gions qui concerne 75 des produits et interdit l utilisation de farines animales M Jo l Labb Peut tre pourrait on aboutir des produits acceptables du point de vue sanitaire si l ensemble des tapes de la cha ne de transformation taient respect es mais tel n est pas toujours le cas et quoiqu il en soit le doute a t sem dans l opinion publique Il est vrai que renoncer aux PTA aboutit aujourd hui importer des prot ines v
60. l alimentation des poissons d levage et salue l opposition de la France lors du vote en comit de r glementation de cette d cision Demande que des tudes soient men es au plan national et europ en en vue d valuer les pratiques effectives de la fili re de production des prot ines et graisses animales dans l ensemble des pays europ ens d valuer les impacts conomiques et environnementaux de l utilisation des prot ines animales pour les poissons d levage au regard de l utilisation d autres sources de prot ines notamment v g tales Au vu des r sultats de ces tudes et en tant que de besoin invite le Gouvernement demander le r examen par la Commission europ enne de l autorisation des prot ines animales transform es Invite le Gouvernement cr er un label 100 v g tal et poisson et promouvoir ce label au niveau europ en Demande aux autorit s europ ennes de ne prendre aucune nouvelle d cision d autorisation d utilisation de prot ines animales transform es dans l alimentation des animaux d levage 47 EXAMEN EN COMMISSION Mardi 23 avril 2013 R unie le mardi 23 avril 2013 la commission sous la pr sidence de M Daniel Raoul pr sident a proc d l examen du rapport et du texte de la commission sur la proposition de r solution europ enne contenue dans le rapport n 461 2012 2013 adopt e par la commission des affaires europ enne
61. la Commission europ enne a confirm que l origine de la viande semble tre la pr occupation premi re des consommateurs D autres viandes tant largement consomm es dans l Union comme la viande porcine ovine caprine et la viande de volaille il a donc sembl appropri l Union europ enne d imposer une obligation de d claration d origine pour ces produits tout en prenant en consid ration que les exigences particuli res relatives l origine pourraient diff rer d un type de viande un autre en fonction des caract ristiques de l esp ce animale Les associations de consommateurs entendues par la mission commune d information sur la fili re viande en France et en Europe ont pr sent des exemples concrets d tiquetage qui font apparaitre le contraste saisissant entre les multiples informations port es sur l emballage d un produit brut de viande bovine et l inverse le d nuement de l tiquetage d un produit compos de tranches de viande agr ment de quelques olives Votre rapporteur estime n cessaire pour ces produits transform s souvent consomm s par des personnes isol es ou contraintes par le manque de temps d apporter des indications relatives l ingr dient principal Bien entendu il semble en pratique impossible de consigner sur l emballage toutes les informations relatives aux plats compos s d une vingtaine d ingr dients 2 L application de la nouvelle
62. limentaires Elle ajoute rejoignant ainsi les observations formul es au cours de l examen en commission des affaires conomiques de la pr sente proposition de r solution que parmi les b n ficiaires des co produits de l levage on peut citer 2 l industrie cimenti re qui tire avantage a la fois de subventions pour la destruction des poudres C1 et C2 et d un combustible gratuit fort pouvoir calorique ainsi que la fili re des co produits animaux les graisses de cat gorie C3 tant utilis es dans les lactoremplaceurs et en ol ochimie 2 Une singularit europ enne De mani re g n rale l interdiction de l utilisation de certaines substances dans l Union europ enne produits phyto pharmaceutiques ou m dicaments v t rinaires par exemple m me scientifiquement fond e ne fait pas toujours partie des exigences de production pour les produits import s Il en va de m me aujourd hui pour l utilisation des PAT dans l alimentation des animaux d levage en particulier des porcs volailles et poissons interdite pour les producteurs europ ens mais autoris e dans l ensemble des pays tiers Le Conseil national de l alimentation rappelle qu en cons quence les consommateurs peuvent trouver sur un m me tal de la viande ou du poisson d origine Union europ enne nourris sans addition de PAT et a fortiori de farines et des produits comparables originaires de pays tiers pour le
63. limentent les saumons de Norv ge sont essentiellement constitu es selon le premier fabricant de ce pays de 54 de farines de poisson dont un quart provient de restes non commercialis s de 30 d huile v g tale non transg nique 11 de pigment naturel et notamment d astaxanthine un antioxydant riche en vitamine A disponible l tat sauvage via la consommation de crustac s qui donne leur couleur ros e aux saumons LES DONNEES DE BASE SUR L OFFRE ET LA DEMANDE MONDIALE DE PRODUCTIONS HALIEUTIQUES La production mondiale totale de poissons de crustac s et de mollusques atteint 148 5 millions de tonnes en 2010 Si la production issue des captures est demeur e a un niveau d environ 90 millions de tonnes depuis 2001 la production de aquaculture a continu cro tre fortement a un taux annuel moyen de 6 3 pour cent passant de 34 6 millions de tonnes en 2001 a 59 9 millions de tonnes en 2010 La valeur de la production aquacole tait estim e a 119 4 milliards de dollars en 2010 La production mondiale de l aquaculture en 2010 consistait en 56 4 de poissons d eau douce 33 7 millions de tonnes 23 6 de mollusques 14 2 millions de tonnes 9 6 de crustac s 5 7 millions de tonnes 6 de poissons diadromes 3 6 millions de tonnes 3 1 de poissons marins 1 8 million de tonnes et 1 4 d animaux aquatiques divers 814 300 tonnes Les carpes repr sentent 40 5 de la production totale en termes de q
64. ment des mesures pour s assurer que les informations facultatives servant a indiquer a la pr sence accidentelle de substances provoquant des allergies ou des intol rances b l acceptabilit d une denr e pour les v g tariens ou les v g taliens c l apport de r f rence pour des cat gories particuli res de population etc r pondent aux exigences susmentionn es Date d application Le pr sent r glement est applicable a partir du 13 d cembre 2014 l exception des dispositions concernant l obligation de faire une d claration nutritionnelle qui seront applicables partir du 13 d cembre 2016 La date d application de l annexe VI concernant la d nomination de la denr e alimentaire et les mentions particuli res dont elle est assortie est fix es au 1 janvier 2014 21 Votre rapporteur qui a centr une partie de ses investigations sur l application concr te de ce texte en retient trois mesures phares En mati re de lisibilit de l tiquetage qui est un imp ratif essentiel la taille minimale des caract res est fix e 1 2 mm alors qu elle se limitait 1 mm jusqu pr sent La pr sence de produits allerg nes doit tre mise en relief Une exception est pr vue pour les petits emballages y compris nutritionnels S agissant de l indication d origine les obligations existantes pour le b uf d taill es ci dessus sont tendues aux autres types de viande P
65. n bon indicateur de l efficacit des mesures mises en place Le CNA estime cependant probable qu un petit nombre de cas pourra y tre constat pendant encore quelques ann es et qu il sera peut tre possible d observer quelques cas sporadiques dans les autres tats membres de l Union europ enne Cette d croissance asymptotique est une caract ristique des maladies longue incubation elle ne fait que traduire l existence de cas incubation tr s sup rieure la moyenne infect s avant la mise en uvre d un contr le efficace 2 L vocation du retour des farines animales propos des PAT une d sinformation anxiog ne Partant du constat que l interdiction des farines animales a permis l radication de l ESB la perspective de leur r introduction voqu e de 21 mani re simplificatrice par la presse soul ve des craintes parfaitement compr hensibles Or le devoir d objectivit l gard du consommateur exige avant tout de ne pas escamoter la diff rence de nature entre les prot ines animales transform es et les farines animales du pass S agissant de ces derni res qui ne sont pas concern es par le r glement europ en le Conseil de l alimentation animale fait observer que la consid rable diminution du taux d infection des bovins r duit n cessairement celui des mat riels risque sp cifi s MRS associ es aux anciennes farines de viandes et d os FVO
66. n s certains animaux d levage permettrait une substituabilit plus importante entre les autres mati res premi res notamment les coproduits c r aliers Ma position initiale eut t d adopter conforme la proposition de r solution qui nous est transmise apr s avoir t tr s substantiellement modifi e par la commission des affaires europ ennes A la diff rence des pays du nord de l Europe qui ont une conception beaucoup plus utilitariste de leur alimentation la 49 soci t fran aise ne semble en effet pas pr te accepter la r introduction des prot ines animales En cons quence si nos producteurs venaient utiliser les PAT les invendus s accumuleraient dans les rayons et nous irions tout droit dans le mur Les v nements r cents ne font que conforter cette th se et il n est pas tonnant que les fili res aquacole et viande se soient pour l essentiel d clar es oppos es l utilisation de ces prot ines animales Une telle r introduction affecterait un appareil de production d j fragilis les travaux de la MCI sur la viande r v lant par exemple que dans la fili re porcine le diff rentiel de co t d abattage d une carcasse avec P Allemagne atteint d j dix euros du fait de l emploi de main d uvre trang re et de plus grandes exploitations Qu en serait il si l utilisation des farines animales venait s y ajouter L id e selon laquelle la France se sp cialisera
67. n s est jug incontestablement meilleur pour les secondes Pour quantifier ce risque de distorsion les repr sentants du Syndicat national de l industrie de la nutrition animale SNIA ont indiqu votre rapporteur que l utilisation de PAT dans la fili re porcine fran aise permettrait de r duire d un tiers l cart existant avec la concurrence allemande ce qui correspond pr s de 10 euros par porc et par exemple l cart de traitement social de la main d uvre entre les deux pays l Allemagne faisant appel de la main d uvre trang re r mun r e selon les conditions de son pays d origine Les repr sentants du SNIA ont insist sur ce risque en rappelant que le pr c dent mentionn ci dessus de la r introduction des graisses d origine animale peut tre consid r comme instructif de ce risque d accentuation du diff rentiel de comp titivit En outre soulignant la priorit accorder au renforcement de la comp titivit de nos fili res pour enrayer le d clin de l levage fran ais et la primaut du crit re des prix pour les consommateurs ils ont jug illusoire de s en remettre exclusivement l id e qu un nouvel tiquetage des produits pourrait entra ner une r orientation massive vers des achats de produits alimentaires fran ais les achats citoyens Dans le m me sens l id e du moratoire et du r examen de l autorisation des PAT con
68. n europ enne permettent de consid rer ESB classique comme quasi radiqu e chez les bovins en Europe et donc de garantir la s curit sanitaire des PAT issues de cette esp ce en cas de croisement fortuit entre les PAT de ruminants qui sont valoris es dans la fabrication d aliments pour animaux de compagnie et celles issues d autres esp ces R CAPITULATIF SOUS PRODUITS FARINES PROT INES ANIMALES TRANSFORM ES DE QUOI PARLE T ON Les sous produits animaux sont des mati res animales ou d origine animale qui ne sont pas destin es la consommation humaine Les sous produits animaux recouvrent des mati res qui sont cart es de l alimentation humaine de par leur nature intrins que cadavres d animaux viandes saisies en abattoir cuirs plumes ou du fait du choix d un op rateur orientation d abats propres a la consommation humaine vers la production d aliments pour animaux de compagnie par exemple Les sous produits animaux sont class s en trois cat gories d finies aux articles 8 9 et 10 du r glement europ en n 1069 2009 selon le niveau de risque sanitaire qui leur est attribu La cat gorie 1 dite C1 est la cat gorie plus haut risque risque prion risque li des contaminants de I environnement La cat gorie 2 C2 repr sente un risque moindre souvent d ordre microbiologique La cat gorie 3 C3 ne pr sente aucun risque sp cifique elle
69. n moyenne les march s fran ais et europ en de poissons pour la consommation sont approvisionn s plus de 80 par des produits de la p che et moins de 20 par des produits d levage Or le CNA signale qu au niveau mondial la grande majorit des poissons et crevettes d levage consomme des aliments contenant des PAT ou des farines de plumes de viande et de sang qui sont autoris es et utilis es en dehors de l Europe En ce qui concerne les crevettes les chiffres publi s par FranceAgrimer indiquent que la quasi totalit de la consommation fran aise est import e et que pr s des deux tiers de cette derni re provient de l levage CREVETTES BILAN D APPROVISIONNEMENT EN EQUIVALENT POIDS VIF ESA CERTA EEE TE Consommation q en tonnes Production Importations Exportations apparente E Moyenne 2009 2011 549 144527 18 443 126 632 63 estimation pour 2011 FranceAgriMer La France est aussi l un des principaux importateurs de saumon environ 130 000 tonnes et repr sente le premier march pour le saumon norv gien 7 saumons sur 10 consomm s en France proviennent de l aquaculture norv gienne Dans ce pays trois ans sont n cessaires pour lever un saumon dans une ferme et contrairement aux id es re ues la production d un kg de saumon d levage ne n cessite qu environ 1 5 kg d aliments alors 25 qu il en faut dix fois plus en milieu sauvage Les farines qui a
70. ns que le gouvernement devra demander la Commission de r examiner sa position M Daniel Raoul pr sident Le parlement ne peut adresser d injonctions au Gouvernement 55 Le sous amendement n Com 10 est adopt L amendement n Com 8 ainsi amend est adopt Alin a additionnel apr s l alin a 22 M Daniel Raoul pr sident L amendement n Com 9 qui satisfera tous les groupes politiques invite le gouvernement cr er un label 100 v g tal et poisson et le promouvoir au niveau europ en L amendement n Com 9 est adopt M G rard Bailly Le droit europ en encadre l tiquetage et interdit de faire figurer certaines informations Pr cisons l alin a 16 que la parfaite information du consommateur est indispensable la ma trise de son alimentation notamment par son tiquetage Les professionnels que nous auditionnons dans le cadre de la mission commune d information sur la fili re viande en France et en Europe s en plaignent M Jean Jacques Lasserre rapporteur Le rapport propose d indiquer pour les viandes fra ches r frig r es et congel es la date et le lieu de naissance de l animal le lieu d levage le lieu d abattage et le pays d origine M G rard Bailly Quid de la nourriture Un animal nourri l ensilage n est pas un animal nourri l herbe M Jackie Pierre La l gislation pr voit certaines mentions minimale
71. nt 1069 2009 Ce dernier classe les sous produits d origine animale en fonction du risque partir de cette classification on d termine si les sous produits peuvent tre utilis s comme aliments pour animaux dans la fabrication de produits techniques ou s ils doivent tre d truits La cat gorie 1 regroupe les mati res d animaux consid r es comme risque La cat gorie 3 regroupe les sous produits d animaux sains non destin s la consommation humaine pour des raisons commerciales sije morceaux non nobles ainsi que les sous produits non consommables plumes cornes Les mati res de cat gorie 2 sont celles qui chappent aux deux autres cat gories lisier L article 11 du chapitre II de ce r glement consacr l limination et de l utilisation des sous produits animaux pose le principe de l interdiction de r utilisation au sein de l esp ce Cette mesure a pour but d viter une forme de cannibalisme comme cela avait t le cas pour certains ruminants lors de la crise ESB Ce m me article tend cette interdiction la nourriture de poissons d levage qui ne peut comporter de PAT issues de la m me esp ce b La r introduction partielle des PAT pour l aquaculture partir du l juin 2013 le r glement n 56 2013 du 16 janvier 2013 modifiant les annexes I et IV du r glement n 999 2001 fixant les r gles pour la pr vention le contr le et l
72. nts compos s produits les porcins 27 et les bovins 21 En 2011 on d nombrait 289 sites de production et 198 entreprises fabricants d aliments compos s pour animaux d gageant un chiffre d affaires de pr s de 7 milliards d euros par an Tous aliments confondus les c r ales et co produits c r aliers constituent 60 des mati res premi res utilis es les tourteaux 24 dont plus de la moiti sont import s sous forme de tourteau de soja les graines ol o prot agineuses 4 et enfin d autres mati res premi res pour la plupart sous produits d autres industries agro alimentaires 12 La formulation des aliments doit permettre de couvrir au mieux les besoins nutritionnels des animaux en fonction des mati res premi res disponibles Pour ce faire les fabricants utilisent le fait que les mati res premi res sont plus ou moins substituables et compl mentaires les unes des autres en fonction de leurs profils respectifs prot ique tourteau de soja PAT nerg tique ma s bl ou mixtes prot agineux Cependant comme le soulignent les fabricants entendus par votre rapporteur le choix des mati res premi res int gre d autres param tres d terminants la disponibilit sur le march mondial la gestion de risques d approvisionnement la r glementation environnementale ainsi que l optimisation conomique de la formulation qui s av re d autant plus 29 d cisive que le poste
73. oduction et de distribution De plus incontestablement la mondialisation des changes conomiques a tendu le r pertoire des aliments disponibles Mais les cultures alimentaires qui se constituent en grande partie lors des apprentissages premiers de l enfance voluent moins vite que le syst me de production L alimentation tant un marqueur culturel aussi important que la langue cette internationalisation croissante des gastronomies est devenue une source d interrogation culturelle Aujourd hui les individus et les groupes sociaux ont tendance d fendre de plus en plus fermement leur identit et les mod les alimentaires associ s Ils sont alors parfois tent s de rejeter les symboles des autres cultures alimentaires et s attacher aux produits de terroir ou aux prescriptions religieuses cet gard l introduction de prot ines issues de porcs dans l alimentation des poissons soul ve un certain nombre d interrogations et de difficult s qui ne sont pas encore clairement r solues Ces volutions concomitantes au d veloppement de l urbanisation 85 des fran ais vivent en zone urbaine ont entra n un accroissement de la distance entre la cha ne alimentaire et les consommateurs La majorit de ces derniers ne per oivent plus que la partie finale de la cha ne dans les lieux de distribution le reste devenant une bo te noire La r duction de la production domestique entra ne galement
74. ondre au plus vite en attendant les tiquettes intelligentes qui d livreront beaucoup d informations sans qu on soit oblig de les lire programm cette fin le t l phone portable scannera les emballages de mani re privil gier certains produits ou en viter d autres M Martial Bourquin Ce dossier semble technique alors qu il est extr mement politique Les farines animales ont donn lieu au plus grand scandale sanitaire de la fin du si cle dernier Elles ont caus des morts et l on apprend que la Commission europ enne s appr te les r introduire en catimini et sans aucune tude d impact Elle a impos la fin de leur interdiction pour les poissons dont on sait pourtant que tous ne sont pas carnivores et ce malgr l opposition de Allemagne et de la France Le rapporteur nous dit que nous n avons pas le choix Face a cette 50 situation il nous faut mettre en place un label produit sans farines animales faute de quoi si une nouvelle pid mie li e ces farines survenait dans quelques ann es ceux qui nous accuseraient auraient raison Il semble que la ministre de l environnement travaille l instauration d un tel label il faudrait qu il entre en vigueur en m me temps que la d cision europ enne relative aux PAT soit le 1 juin Il n y a plus de listeria mais on nous dit que certaines infections nosocomiales ne sont pas li es aux antibiotiques administr s m
75. ons des fili res Le Centre d Etude et de Recherche sur l conomie et l Organisation des Productions Animales CEREOPA a r alis des simulations pour tenter d valuer l impact conomique d une ventuelle utilisation des PAT en France avec toutes les r serves d usage li es ce type d exercice Par exemple dans la fili re volaille en supposant la baisse des co ts de l alimentation animale int gralement r percut e au niveau des leveurs la marge brute de ces derniers pourrait augmenter de pr s de 25 ce qui pourrait permettre dans un contexte mondial de plus en plus concurrentiel de rester comp titif et d viter la d localisation des productions Comme le fait observer le CNA une grande prudence s impose dans l utilisation de ces simulations en raison de la volatilit r currente du prix des mati res premi res toujours m me d inverser les tendances escompt es 539 Si l inverse la baisse du co t de production tait int gralement r percut e aux consommateurs le prix moyen de vente des poulets entiers ne baisserait que de quelques centimes avec une diminution de moins de 1 du prix de vente du poulet standard entier Cet exemple montre que le rejet soci tal des PAT correspond galement ce que la th orie conomique qualifie d attitude rationnelle du consommateur refuser l utilisation des PAT et le risque associ m me minime si aucune ba
76. op enne Vu le r glement UE n 1169 2011 du Parlement europ en et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant Jl information des consommateurs sur les denr es alimentaires Vu le r glement CE n 178 2002 du Parlement europ en et du Conseil du 28 janvier 2002 tablissant les principes g n raux et les prescriptions g n rales de la l gislation alimentaire instituant Autorit europ enne de s curit des aliments et fixant des proc dures relatives la s curit des denr es alimentaires Vu la directive 2000 13 CE du Parlement europ en et du Conseil du 20 mars 2000 relative au rapprochement des l gislations des tats membres concernant l tiquetage et la pr sentation des denr es alimentaires ainsi que la publicit faite leur gard Vu le r glement UE n 56 2013 de la Commission du 16 janvier 2013 modifiant les annexes I et IV du r glement CE n 999 2001 du Parlement europ en et du Conseil fixant les r gles pour la pr vention le contr le et l radication de certaines enc phalopathies spongiformes transmissibles Vu la communication de la Commission europ enne du 22 mai 2012 COM 2012 225 final Un agenda du consommateur europ en Favoriser la confiance et la croissance Consid rant que la parfaite information du consommateur est indispensable la ma trise de son alimentation Consid rant que la r introduction de prot ines animales transform es pour l alimentation d an
77. our les indications compl mentaires le droit existant qui se r sume la lutte contre les risques de tromperie est maintenu L tiquetage nutritionnel qui va devenir obligatoire constitue pour les op rateurs l avanc e la plus importante et celle qui suscite les questions sont les plus nombreuses La commission travaille des actes d ex cution pour pr ciser les modalit s d application du r glement INCO La pr sente proposition de r solution a pour objet d avancer la date de publication de ces actes initialement pr vue vers le mois de d cembre 2013 Enfin il convient de souligner que le champ d application du r glement INCO se limite aux seules denr es emball es avant leur pr sentation la vente et non pas celles qui sont emball es sur le lieu de vente ou pr emball es pour une vente imm diate 2 L autorisation d utiliser des prot ines animales transform es PAT dans l alimentation des poissons a Les principes pos s par le r glement 1069 2009 du 21 octobre 2009 tablissant des r gles sanitaires applicables aux sous produits animaux et produits d riv s non destin s la consommation humaine Le r le suspect des sous produits animaux dans la transmission de la maladie de la vache folle a conduit les autorit s europ ennes encadrer strictement les normes sanitaires relatives ces produits par le r glement n 1774 2002 lequel a t abrog et remplac par le r gleme
78. ovince zone et ce sur base volontaire en tant qu information compl mentaire Les trois tapes de vie de l animal naissance levage ou engraissement abattage devraient tre tiquet es si elles sont diff rentes Si au contraire il n y a pas de diff rence le pays d origine devrait suffire 38 En pratique l information devrait appara tre comme suit n en au nom de l tat membre du pays tiers lev engraiss en au nom de l tat membre du pays tiers abattu en au nom de l tat membre du pays tiers ou origine nom de l tat membre du pays tiers Par ailleurs selon l article 26 3 du r glement INCO lorsque le pays d origine ou le lieu de provenance de la denr e alimentaire est indiqu et qu il n est pas celui de son ingr dient primaire le pays d origine ou le lieu de provenance de l ingr dient primaire en question est galement indiqu ou le pays d origine ou le lieu de provenance de l ingr dient primaire est indiqu comme tant autre que celui de la denr e alimentaire Interrog sur son interpr tation de la notion d origine de l ingr dient primaire Coop de France a d abord rappel que l ingr dient primaire d une denr e alimentaire tel que d fini dans le r glement europ en est celui qui constitue plus de 50 de la denr e alimentaire ou qui est habituellement associ la d nomination de vente de cette den
79. r e par les consommateurs L organisation estime que le pays d origine ou lieu de provenance de cet ingr dient doit correspondre dans la mesure du possible au lieu de production agricole En effet cette notion correspond la repr sentation que se fait le consommateur de l origine d une denr e alimentaire le lieu de transformation associ au lieu de production des mati res premi res agricoles Enfin Coop de France fait observer que le r glement INCO ne tranche pas sur le niveau g ographique mentionner sur l tiquetage et sugg re de se baser en priorit sur le niveau national tout en assurant une certaine coh rence avec l information port e sur la denr e Cette position conduirait par exemple mentionner Fromage fabriqu en France avec du lait de pays X si le lait n est pas fran ais ou lait d origine UE s ils sont issus de diff rents pays de PUE Fromage fabriqu dans l UE avec du lait de pays X si le lait n est pas originaire de PUE Votre rapporteur observe cependant qu il conviendra de concilier des points de vue et des exigences contradictoires Ainsi par exemple la F d ration des entreprises du commerce et de la distribution FDC a apport par voie de contribution crite trois s ries d indications 39 Elle estime d abord que l application concr te de la nouvelle r glementation europ enne sur l tiquetage de l origine de la
80. re Rapport 2012 du d partement des p ches et de l aquaculture de la FAO Organisation des Nations unies pour l alimentation et l agriculture 24 De fa on g n rale selon la FAO la France a produit en 2010 environ 651 000 tonnes de poissons crustac s et mollusques dont 224000 en aquaculture soit un peu moins de cinq milli mes de la production mondiale Pour m moire la Chine en assure plus de 35 contre 7 en 1961 avec environ 50 millions de tonnes dont pr s de 70 proviennent de l aquaculture En se limitant aux seuls poissons d levage le CNA rappelle que la production fran aise repr sentait en 2010 un volume de 48 000 tonnes pour un chiffre d affaires d environ 250 millions d euros la salmoniculture repr sente 34 000 tonnes la pisciculture d tang 8 000 tonnes la pisciculture d tang n utilisant pas d aliment compos et la pisciculture marine 6 000 tonnes La production fran aise est donc tr s limit e et on estime que 85 du poisson consomm en France est import Dans notre pays la fili re des produits aquatiques est ainsi fortement d pendante de l approvisionnement ext rieur et enregistre un d ficit commercial de l ordre de 3 2 milliards d euros Ces importations sont issues pour 40 de l Union europ enne 15 de l Association Europ enne de Libre change AELE Norv ge Islande Suisse et 45 des autres pays tiers E
81. regroupe des mati res issues d animaux sains Les sous produits animaux sont sauf cas particulier collect s l tat cru sur les sites o ils sont g n r s exploitations d levage abattoirs industries agro alimentaires au sens large atelier de d coupe laiterie points de vente au d tail grande et moyenne distribution petits commerces 93 Ils sont achemin s vers des tablissements de transformation sp cialis s et agr s ou ils sont soumis a des traitements sp cifiques tr s encadr s La transformation des sous produits g n re deux grandes familles de produits les prot ines farines de viandes et d os C1 et C2 et PAT C3 et les graisses issues de la cuisson CI et C2 C3 ou de la fonte des sous produits animaux C3 ou alimentaires Les farines de viandes et d os FVO commun ment appel es farines animales proviennent de la transformation de sous produits animaux des cat gories C1 et C2 Elles sont r glementairement interdites d usage en alimentation animale comme le sont les graisses issues de ces m mes cat gories de sous produits Les prot ines animales transform es PAT sont produites exclusivement partir de sous produits de cat gorie C3 Elles peuvent aussi incorporer de fa on marginale des produits alimentaires issus de l alimentation humaine mais non utilis s par celle ci Elles sont actuellement interdites pour les animaux
82. res destin es au consommateur final y compris celles servies par les collectivit s ou destin es tre livr es des collectivit s Le pr sent r glement s applique sans pr judice des exigences d tiquetage pr vues par des dispositions particuli res de l Union europ enne UE applicables certaines denr es alimentaires Exigences g n rales Ni l tiquetage ni la pr sentation des denr es alimentaires ni la publicit faite leur gard n est de nature induire l acheteur en erreur sur les caract ristiques les propri t s ou les effets attribuer une denr e alimentaire des propri t s de pr vention de traitement et de gu rison d une maladie humaine l exception des eaux min rales naturelles et des denr es alimentaires destin es une alimentation particuli re pour lesquelles existent des dispositions sp cifiques Les informations sur les denr es alimentaires doivent tre pr cises claires et facilement compr hensibles par le consommateur Responsabilit s de l exploitant L exploitant sous le nom ou la raison sociale duquel la denr e alimentaire est commercialis e ou l importateur si ledit exploitant n est pas tabli dans PUE est responsable des informations relatives aux denr es alimentaires Il doit veiller ce que ces informations soient fournies et exactes conform ment la l gislation europ enne concernant les denr es alimentaires et aux
83. rincipaux pays exportateurs la Chine est de loin le plus grand pays exportateur suivie par la Norv ge la Tha lande et le Viet Nam La part des pays en d veloppement dans les exportations mondiales est consid rable les dix premiers pays exportateurs repr sentant 75 du total des exportations des pays en d veloppement en valeur 26 La crevette reste en valeur le produit le plus demand avec environ 15 de la valeur totale des produits de la p che chang s au niveau international en 2010 Les autres principaux groupes d esp ces export s taient le saumon et la truite avec environ 14 du total suivis des poissons de fond 10 merlu morue glefin et lieu de l Alaska par exemple et le thon 8 En 2010 la farine de poisson repr sentait environ 4 de la valeur des exportations et l huile de poisson 1 En 2009 la consommation mondiale de poisson par habitant tait estim e 18 4 kg le poisson repr sentant 16 5 des apports en prot ines animales de la population mondiale et 6 4 de l ensemble des prot ines consomm es l chelle mondiale le poisson fournit environ 2 9 milliards de personnes pr s de 20 des apports moyens de prot ines animales et pour 4 2 milliards d entre elles 15 de ces apports Selon les estimations il faut s attendre une nouvelle augmentation qui portera la consommation jusqu 18 6 kg avec des produits obtenus de l aquaculture repr sent
84. rs est focalis sur la garantie sanitaire des produits alimentaires qui d termine leur r putation et leur survie conomique En m me temps un certain nombre de nations europ ennes tout particuli rement celles du Nord ne partagent ni la d fiance ni la culture alimentaire sp cifique de la France Leur appareil de production et de consommation est en cons quence pr t b n ficier de techniques d alimentation animale susceptibles de leur assurer un avantage de comp titivit Il s agit de la proposition de r solution n 413 2012 2013 de M Fran ois Zocchetto et les membres du groupe UDI UC d pos e au S nat le 28 f vrier 2013 Son dispositif est identique celui de la proposition de r solution europ enne de M Jean Louis BORLOO et plusieurs de ses coll gues n 769 AN d pos e le m me jour l Assembl e nationale Parce que le pass enseigne que les experts ne sont pas infaillibles les craintes de la soci t fran aise doivent tre entendues et prises en compte dans toutes leurs implications pratiques Cela appelle de la part des pouvoirs publics deux s ries d actions diffuser une information objective au moment o on constate un d calage entre le discours sur l information du consommateur et le niveau de prise de conscience des r alit s objectives pr server la viabilit de notre appareil productif du secteur agricole et alimentaire en anticipant l impact des r actions
85. s en application de l article 73 quinquies du R glement tendant la cr ation d un droit europ en pour le consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son alimentation M Daniel Raoul pr sident Cette proposition de r solution se t lescope un peu avec les travaux de la mission commune d information MCD sur la viande Elle donnera toutefois lieu un d bat en s ance publique M Jean Jacques Lasserre rapporteur le 15 mai La proposition de r solution n 461 tendant a la cr ation d un droit europ en pour le consommateur a la maitrise et a la parfaite connaissance de son alimentation a pour objectif vise a clairer ce dernier sur la nature des produits alimentaire qui lui sont propos s A cette fin elle pr voit d acc l rer la mise en uvre de la nouvelle r glementation europ enne sur l tiquetage et de ralentir ou d interrompre le processus de r introduction des prot ines toujours d nomm es a tort farines animales dans l alimentation des poissons Adopt e par la commission des affaires europ ennes l unanimit des membres pr sents sur le rapport de Catherine Morin Desailly cette proposition de r solution tend a apporter plusieurs pr cisions r dactionnelles au texte initial et une modification plus substantielle consistant a remplacer la mention assez g n rale de la n cessit de cr er un nouveau droit europ en de la parfaite connaissance par le consomm
86. s s contenir du b uf Le quatri me amendement l alin a 13 supprime la mention du contr le dans l num ration des insuffisances de la l gislation europ enne Le cinqui me amendement l alin a 15 de nature r dactionnelle concerne l acc l ration de la mise en uvre de l tiquetage il met en exergue l action du Gouvernement dans ce domaine Le sixi me amendement apr s l alin a 18 vise demander le renforcement des obligations impos es aux entreprises de courtage de viande s agissant en particulier de la tra abilit compl te des produits qu ils ach tent et revendent Le septi me amendement l alin a 19 remplace la suggestion de r forme des autorit s europ ennes en charge de la s curit sanitaire des denr es alimentaires par une demande de mobilisation des moyens n cessaires une coordination des contr les et une harmonisation des mesures lorsqu une fraude alimentaire ou un probl me de s curit sanitaire est d tect simultan ment dans plusieurs tats membres Le huiti me amendement l alin a 22 substitue la demande de moratoire une demande d tudes d valuation l une sur les pratiques effectives de la fili re de production des prot ines et graisses animales dans l ensemble des pays europ ens et l autre sur les impacts conomiques et environnementaux de l utilisation des prot ines animales pour les poissons d levage au r
87. s sur les tiquettes mais elle n interdit pas de faire figurer d autres informations La libert d informer existe M Jean Jacques Lasserre rapporteur Certains professionnels portent d j d autres mentions sur leurs tiquettes notamment des fins promotionnelles M Daniel Raoul pr sident Les travaux de la MCI sur la fili re viande seront l occasion d approfondir cette question de l tiquetage La proposition de r solution est adopt e dans la r daction issue des travaux de la commission M Daniel Raoul pr sident A l unanimit Le texte sera examin en s ance le 15 mai 57 LISTE DES PERSONNES AUDITIONNEES Mardi 16 avril 2013 Syndicat national de l industrie de la nutrition animale SNIA MM Alain Guillaume pr sident et St phane Radet directeur Coop de France MM Bruno Colin pr sident de la fili re bovine au pole animal Jacques Poulet directeur du pdle animal et Mme Ir ne de Bretteville responsable des relations avec le Parlement Secr tariat g n ral des affaires europ ennes SGAE MM Sylvain Maestracci chef du secteur agriculture alimentation et p che et Florian Simonneau adjoint en charge des sujets alimentaires Texte de la proposition de r solution initiale Proposition de r solution europ enne tendant la cr ation d un droit europ en pour le consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son
88. s doivent fournir les informations pertinentes au consommateur sous forme crite et visible sur le lieu de vente L tiquetage obligatoire comporte les mentions suivantes le num ro ou code de r f rence assurant la relation entre la viande et l animal ou le groupe d animaux dont la viande est issue le Lieu d abattage pays d abattage et num ro d agr ment de l abattoir le Lieu de d coupage pays de d coupage et num ro d agr ment de l atelier de d coupage En outre depuis le premier janvier 2002 les op rateurs doivent galement indiquer le pays de naissance le pays d engraissement levage et le pays d abattage des animaux Lorsque la viande bovine provient d un animal n lev et abattu dans un m me pays ces informations peuvent tre regroup es sous la mention Origine suivie du nom du pays concern Par d rogation la viande import e pour laquelle toutes les informations obligatoires ne sont pas disponibles est tiquet e avec la mention Origine non UE suivie du nom du pays tiers d abattage L tiquetage de la viande hach e doit mentionner le num ro ou code de r f rence assurant la relation entre la viande et l animal ou le groupe d animaux dont la viande est issue la mention labor suivie du nom du pays d laboration et Origine lorsque le ou les Etats concern s ne sont pas les m mes que l
89. s monogastriques chez lesquelles aucune contamination n a t mise en vidence en conditions naturelles Alors que jusqu au milieu du XX si cle l agriculture produisait ses propres intrants la nutrition animale d pend d sormais de syst mes d changes d sormais largement mondialis s La survie conomique de l leveur d pend parfois tout autant de sa comp tence technique que de sa capacit g rer la volatilit des prix internationaux de l alimentation animale La s lection g n tique des animaux d levage implique pour r pondre leurs besoins en nourriture des formulations alimentaires tr s exigeantes en termes de densit prot ique sans quoi les capacit s d ingestion de l animal sont d pass es or l int r t des PAT tient pr cis ment leur teneur lev e en prot ines entre 50 et 60 voire de 65 70 pour les farines de poisons contre 45 50 pour le tourteau de soja L Union europ enne importe ce dernier pour plus de 70 et de 53 pour la France Deuxi me importateur apr s les Pays Bas nous en achetons chaque ann e entre 3 7 et 4 5 millions de tonnes principalement en provenance du Br sil o il est souvent issu de vari t s g n tiquement modifi es dont la culture n est pas autoris e en Europe Selon le Conseil national de l alimentation du fait de leur teneur en prot ines en nergie et en phosphore la r int gration de PAT dans les aliments desti
90. squels ces interdictions ne s appliquent pas Dans la mesure o il n existe pas de r glementation obligeant d livrer une information sp cifique sur l utilisation de ces mati res premi res les consommateurs ignorent ces diff rences Conseil national de l alimentation Quelle place pour les prot ines animales transform es PAT dans l alimentation des porcs des volailles et des poissons Avis n 70 adopt le 1 d cembre 2011 18 B DISSIPER LA CONFUSION ENTRE LES PROT INES ANIMALES TRANSFORMEES PAT VIS ES PAR LA NOUVELLE R GLEMENTATION EUROP ENNE ET LES FARINES ANIMALES DU PASSE 1 La m moire des farines animales et de la maladie de la vache folle a Les farines animales britanniques sont soup onn es d tre l origine de la maladie de la vache folle en Europe Avant son identification au Royaume Uni RU au cours des ann es 1985 1986 l Enc phalopathie Spongiforme Bovine ESB n avait jamais t d crite dans aucun pays ENCEPHALOPATHIE SPONGIFORME BOVINE ESB OU MALADIE DE LA VACHE FOLLE L ESB est une infection d g n rative du syst me nerveux central des bovins li e a la propagation ou multiplication de prions Le d lai d incubation de cette maladie mortelle est d environ cinq ans chez l animal Les premiers sympt mes de l ESB consistent en une modification du comportement avec apparition de troubles locomoteurs Le diagnostic de certitude de la mal
91. t ines des_potssons _d levace seamprerde 203 font peser un climat de d fiance l gard de l ensemble des acteurs de l agro alimentaire Constate que ces pisodes ont mis en exergue l insuffisance de la l gislation europ enne dans le domaine du coentr le de la tra abilit et de l information des consommateurs Demande que soit cr un droit europ en du consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son alimentation la France s engage mettre en uvre une l gislation adapt e sur le territoire national afin d tre au niveau europ en l avant garde 60 Texte de la commission des affaires europ ennes Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Sans modification Demande que le droit relatif l information des consommateurs pr vu dans le r glement 1169 2011 soit am lior afin de cr er un droit europ en du consommateur la ma trise et la parfaite connaissance de son alimentation Texte de la commission des affaires conomiques Sans modification Sans modification Consid rant que la r introduction de prot ines animales transform es pour l alimentation d animaux destin s eux m mes l alimentation humaine peut entamer la confiance des consommateurs et cr er un climat de suspicion l gard de l ensemble de la fili re aquacole Consid rant que les circuits courts entre les produ
92. taire sur les aliments survient simultan ment dans plusieurs tats membres Texte de la proposition de r solution initiale Souligne la n cessit d uvrer pour une r elle harmonisation des politiques europ ennes de s curit alimentaire Resrette d esse Ceresio europ enne dau ts ter 2042 i Hutiisatien d s juin 2013 de prot ines animales transform es pour l alimentation des poissons d levage et salue l opposition de la France lors du vote de cette d cision Demande qu un moratoire soit d cr t sur l application de cette d cision afin que la France porte au niveau europ en un nouveau d bat sur l opportunit d une telle autorisation Demande aux autorit s europ ennes de ne prendre aucune nouvelle d cision d autorisation de prot ines animales transform es G2 Texte de la commission des affaires europ ennes Sans modification D plore le r glement UE n 56 2013 de la Commission du 16 janvier 2013 visant autoriser l utilisation d s juin 2013 de prot ines animales transform es pour l alimentation des poissons d levage et salue l opposition de la France lors du vote en comit de r glementation de cette d cision Demande aux autorit s europ ennes de ne prendre aucune nouvelle d cision d autorisation d utilisation de prot ines animales transform es dans l alimentation des animaux d levage Texte de la commission d
93. te de la carcasse peuvent tre valoris es en alimentation humaine et animale Les graisses d apr s fente de bovins de plus de 24 mois ne peuvent tre valoris es en alimentation humaine ou animale en France alors qu elles le sont dans tous les autres tats du monde y compris de l Union europ enne En absence de d bouch les entreprises de transformation peuvent tre amen es utiliser ces graisses multi esp ces comme combustible dans leurs propres chaudi res Aujourd hui bien que toutes les graisses de porcs et de volailles qu elles soient de fonte ou de cuisson soient autoris es dans l alimentation de toutes les esp ces animales sans contrainte r glementaire de purification l immense majorit des cahiers des charges continue d exclure ou de restreindre fortement les graisses animales 34 2 La tendance fran aise suppos e laver plus blanc que blanc les risques de surench re normative et de surco t dans l application du droit europ en Les simulations disponibles r alis es toutes choses gales par ailleurs autres que les prix des PAT ne prennent pas en compte les ventuels surco ts li s au fait que cette utilisation n cessiterait une segmentation accrue des circuits de production pour des raisons sanitaires mais aussi pour certains march s confessionnels Dans l hypoth se d une autorisation des PAT pour les porcs et les volailles les professionnels devront en eff
94. tenue dans la proposition de r solution visait aussi conomiquement viter de cr er de nouvelles distorsions de comp titivit au sein de l Union Europ enne D L ETIQUETAGE ET LA VOLONTE DE SAVOIR CE QU ON MANGE 1 Une attente des consommateurs Des sociologues comme M Claude Fischler CNRS entendu au S nat par l Office parlementaire d valuation des choix technologiques et scientifiques indiquent que les citoyens s inqui tent le probl me de 36 l alimentation moderne est qu on ne sait plus ce que l on mange et font observer que sur un plan symbolique et culturel savoir ce que l on mange est tr s important car c est un peu savoir ce que l on est Peu inform s des techniques d alimentation animale un certain nombre de consommateurs semblent penser que pour minimiser les risques la solution est de se tourner vers des produits de qualit plus co teux labellis s Cependant seule une minorit peut se le permettre occasionnellement les autres se sentent enferm s dans une esp ce de ghetto d o une v h mence qui est comme vous l imaginez encore plus forte L indication de l origine n est actuellement obligatoire que pour la viande bovine et les produits base de viande bovine dans l Union europ enne et comme le soulignent les consid rants du r glement INCO cela a cr une attente de la part des consommateurs L analyse d impact effectu e par
95. troduction partielle des PAT pour l aquaculture partir du 1 juin 2013 le r glement n 56 2013 du 16 janvier 2013 modifiant les annexes I et IV du r glement n 999 2001 fixant les r gles pour la pr vention le contr le et l radication de certaines enc phalopathies spongiformes transmissibles B LE CHEMINEMENT DE LA PROPOSITION DE R SOLUTION sr 1 Le texte initial clairer les choix du consommateur 2 Le texte adopt par la commission des affaires europ ennes ss II POUR UNE ANALYSE LUCIDE DE LA REINTRODUCTION DES FARINES ANIMALES 22e cestctisnsens dea vesdncasvndos a aa Sr e liens tes idensevavet seduces sev NEES A MISE EN PERSPECTIVE DE L INTERDICTION DES FARINES ANIMALES 1 Une parenth ese dans l histoire agricole esiaeg iraan seitenna aden snes niet ena tete est ES 2 Une SINSULAFIL europ enne 3333221 can inant dia sets en des en E ere See des NU One te rs dre inner cesse assise fied B DISSIPER LA CONFUSION ENTRE LES PROT INES ANIMALES TRANSFORM ES PAT VIS ES PAR LA NOUVELLE R GLEMENTATION EUROP ENNE ET LES FARINES ANIMALES DU PASSE eee 1 La m moire des farines animales et de la maladie de la vache folle a Les farines animales britanniques sont soup onn es d tre l origine de la maladie d la Vache folle en Europe i s icissascqenagts n neea aa E RER a b L interdiction des farines animales a favoris l radication de PESB en Europe 2 L vocation du
96. uantit tandis que la crevette pattes blanches a g n r la plus forte valeur 11 3 milliards de dollars en 2010 Cette production aquacole a connu un taux moyen d accroissement annuel lev pendant les ann es 1980 et 1990 respectivement 10 8 et 9 5 qui s est ralenti dans les ann es 2000 atteignant une moyenne de 6 3 La Norv ge est devenue le septi me pays producteur avec plus d un million de tonnes en 2010 Environ 86 de la production totale du secteur des p ches 128 3 millions de tonnes en 2010 ont t utilis s pour la consommation humaine directe Les 14 restants soit 20 2 millions de tonnes ont t destin s des produits non alimentaires principalement farine et huile de poisson 38 de la production halieutique mondiale ont aliment les circuits de commercialisation internationaux en 2010 Au cours de la m me ann e l ensemble des 111 3 milliards de dollars en progression de 11 7 par rapport 2009 apr s une baisse d environ 8 depuis 2008 Principaux pays importateurs En 2010 les pays d velopp s ont absorb en valeur environ 76 du volume total des importations mondiales de poisson Les tats Unis et le Japon repr sentent eux seuls 27 des importations mondiales et l Union europ enne 40 Toutefois si l on exclut le commerce intracommunautaire cette proportion s tablit 26 de la valeur des importations mondiales PUE est donc le principal march du monde P
97. une r duction des transmissions du savoir faire culinaires et plus g n ralement d ducation alimentaire m me si cette volution est contrecarr e par un r cent engouement pour les publications consacr es aux recettes de cuisine Votre rapporteur fait observer que m me si une certaine m fiance alimentaire est largement perceptible les consommateurs restent cependant parfaitement r ceptifs aux informations de bon sens L augmentation toute r cente des ventes de viande de cheval dont t moignent les repr sentants de la grande distribution cons cutive l pisode de fraude d montre l importance et l efficacit d un effort de p dagogie et d information fond sur des donn es objectives 2 Le rejet m diatique et soci tal comporte des risques de r percussion conomiques bien r els Tout d abord un certain emballement m diatique sur un sujet tel que la r introduction de mati res premi res ant rieurement interdites dans 1 Cf les interventions au Colloque tenu Nantes en d cembre 2007 sur La gouvernance de l alimentation pour c l brer le vingti me anniversaire du Conseil national de l alimentation 599 l alimentation humaine est quasiment in luctable En effet la forte concurrence entre les m dias implique une rapidit et surtout une dramatisation qui peuvent nuire l analyse objective En m me temps il convient de tenir compte du paradoxe de l importance des m dias dans la
98. ux exportations 81 sont destination de l Union europ enne et 19 des pays tiers la fili re volailles demeure dynamique et exc dentaire avec un solde positif de 269 millions d euros en 2010 mais cet exc dent est fortement 597 d pendant des restitutions europ ennes c est dire des subventions l exportation vers les pays tiers dont la disparition est envisag e 3 Le r gime applicables aux importations en provenance des pays tiers l Union europ enne Sans entrer dans le d tail du dispositif europ en de contr le des importations alimentaires en provenance des pays tiers il convient de rappeler en ce qui concerne l objet du pr sent rapport que la principale protection est la possibilit d exiger un certificat sanitaire justifiant que le bovin import n a pas t nourri avec des PAT de bovins IMPORTATIONS ET PROT INES ANIMALES QUELQUES RAPPELS R GLEMENTAIRES Lors de l importation dans l Union europ enne en provenance de pays tiers d animaux vivants il n y a pas de restriction quant l alimentation que ces animaux ont re ue avant leur entr e sur le territoire de l Union ce cas est assez virtuel pour la France qui en importe peu d aliments pour animaux il y a des restrictions l aliment devant tre conforme aux exigences europ ennes aux points d entr e sur le territoire de l Union europ enne la pr sence de PAT va tre rech
99. viande est de nature engendrer des co ts suppl mentaires Elle pr cise que des obligations trop strictes pourraient notamment avoir comme cons quence une refonte des m thodes de production et d approvisionnement Elle signale que toute contrainte suppl mentaire par rapport celles qui sont d j d finies dans le r glement 1169 2011 serait de nature r duire la lisibilit de l tiquetage dont la surface reste limit e et entrainer une certaine confusion pour le consommateur La FDC fait galement observer que la majorit des consommateurs ne lit qu une infime partie de l tiquetage Ce dernier ainsi que le packaging ne repr sentent qu une surface d information physiquement limit e y apposer de nombreuses informations complexes telles que l indication des trois pays d origine de la viande bovine naissance levage abattage et les codes sanitaires ne lui parait pas lisible pour le consommateur S agissant des produits import s la FDC pr cise que ses adh rents vendent en grande majorit de la viande brute fran aise et presque exclusivement de la viande d origine europ enne pour lesquelles les prot ines animales sont pour l instant interdites IV LA POSITION DE VOTRE COMMISSION Votre commission en accord avec l esprit de la proposition de r solution europ enne en a adopt le volet tiquetage Cependant en ce qui concerne l autorisation de r introduire les prot ines animales d

RAPPORT - farines BON

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