Home

Enquête québécoise sur le tabac, l`alcool, la drogue et le jeu chez

Contents

1. Tableau 3 12 Statut de fumeur selon l auto valuation de la performance scolaire des l ves du secondaire Qu bec 2008 Au dessus de la moyenne Dans la moyenne Sous la moyenne Fumeurs actuels 4 0 7 4 13 5 Fumeurs d butants 5 9 8 0 9 0 Non fumeurs 90 2 84 6 77 5 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 3 4 2 La famille source d influence La litt rature a abondamment document la relation entre la structure familiale et le d veloppement du tabagisme Selon Pederson et autres 1997 l encadrement parental est un facteur qui prot ge les adolescents du tabagisme Ce constat a favoris pour les analyses faites dans cette enqu te le regroupement des l ves vivant avec leurs deux parents au quotidien ou en garde partag e soit la moiti du temps avec chacun de leurs parents dans une m me cat gorie soit la structure familiale biparentale tandis que ceux habitant avec un seul de leurs parents que ce dernier ait ou non un conjoint famille reconstitu e appartiennent la structure familiale monoparentale Il existe une troisi me cat gorie la structure familiale autres qui nest pas tudi e dans le pr sent rapport Cette cat gorie comprend les l ves vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil ou en appartement avec des amis ainsi que toutes les autres situations o aucun parent n est pr
2. Fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare au cours d une p riode de 30 jours par les l ves ayant fum le cigarillo ou le petit cigare Qu bec 2008 ssssssssssrssrssrerrsrsrsrsrstnsnsrnsnsneen Quantit moyenne de cigarillos ou petits cigares consomm s les jours o les l ves en ont fum au cours d une p riode de 30 jours selon le sexe et le statut de fumeur l ves ayant fum le cigarillo ou le petit cigare Qu bec 2008 ie Perception du risque de d velopper une d pendance l usage du cigarillo ou du petit cigare selon la fr quence de consommation de ce produit par les l ves du secondaire Qu bec 2008 Principales sources d approvisionnement selon le sexe et le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 ssssssessinstnsstnsttnsttnsttnrttnntnnrtnnttnnnnntnnntennnnn nren e nnt Nombre de sources d approvisionnement selon le sexe et le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 s ssesssnssknsstnsttnsttnsttntttnrttnntnnntnnrtnntnnatnnntnnntn nenene ennt Mode habituel d approvisionnement selon le sexe des l ves mineurs du secondaire qui ont fum licigarette Qu bec 2008n attentes nant aa nie nee anne en dir aiment Mode habituel d approvisionnement selon l ann e d tudes des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 iii Mode habitue
3. 15 et entre celles de 2002 et de 2008 de 20 15 Une hausse est enregistr e dans la participation occasionnelle des l ves de 4 secondaire entre 2006 et 2008 de 25 29 Enfin le taux de participation habituelle aux jeux priv s des l ves de 1 secondaire a progress depuis la derni re enqu te passant de 2 3 en 2006 3 9 en 2008 donn es non pr sent es Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 167 e Participation aux jeux priv s selon les facteurs associ s la participation au jeu En 2008 la participation des l ves aux jeux priv s au cours de la p riode de r f rence est moins lev e chez les l ves qui n ont pas d emploi r mun r l ext rieur de la maison comparativement ceux qui en ont un 26 c 34 tableau 5 9 Le montant d allocation hebdomadaire est aussi li la participation aux jeux priv s les l ves qui disposent de 10 et moins 21 y participent significativement moins que ceux dont l allocation varie entre 11 et 30 32 tandis que ces derniers sont proportionnellement moins nombreux prendre part aux jeux priv s que les l ves qui jouissent d une somme de 51 et plus 41 Enfin les l ves qui estiment leur performance scolaire sup rieure la moyenne sont galement moins nombreux toutes proportions gard es participer aux jeux priv s comparativement ceux qui estiment leur performance inf rieure
4. Introductions nn nt E nn nn nan nn ee ne neneen ar rent een enr ni eee ten e 19 Chapitre 1 M thodologie E rent rdi ete enregistrement radis en teens 21 Introductions E E E E E E E E A E 21 1 1 Proc dure d enqu te seen 21 1 2 Plande sondage 8 te8ter st nt en E trente ere nn tente Ten Eten rene nn 22 1 2 1 POpUlATIONVISSE Eee rat DE a Re At te ns ne Mann tn DES et ne gun es a a ut 22 1 2 2 pases de Songo nononono E nt are Eee nn Une 22 1 2 3 Plan d chantillonnage et stratification s eeeeeeeeeeeeeneeneeeeersttetretnstnetnstnntnnntuntnntnntnntnntnntuntnnnn nna 23 1 3 Taille et r partition de l chantillon ss 24 1 4 Taux der pons Haine unie nn ee are seen ste fe ds ne as en en 26 1 4 1 Taux de r ponse des classes es 26 1 4 2 Taux de r ponse des l ves sise 27 14 3 Taux de r ponse de l enqu te taux combin 27 1 5 Traitement et analyse des donn es sisi 28 1 5 1 Pond rationi s festin nt ns de nn ne ne Re A nt 28 1 5 2 Estimations sde E ane E ATE dant neue 30 1 5 3 Tests StaliStiQues frs sm TS TR nr ner Ss AM RU rs ee nl ut nat 30 1 6 valuation m thodologique de l enqu te iii 31 1 6 1 Non r ponse partielle sise 31 1 6 2 Erreur d chantllonnage z 2 22 8 8808 a eme nn nn An 32 1 6 3 Port e et limites des donn es tait atreetien tree 32 BIDIOGrAP IE a EA E E E E E 34 Chapitre 2 Caract ristiques de la population siens 35 INFOdUCUON RL EA AAE
5. 2 2 R partition des l ves selon l ge Le tableau 2 2 pr sente la distribution de la population selon l ge des l ves dans chacune des ann es du secondaire Au moment de l enqu te soit entre le 3 novembre et le 19 d cembre 2008 plus de 69 des l ves de la 1 secondaire avaient 12 ans ou moins et environ 25 taient g s de 13 ans Ces deux groupes d ge repr sentent la quasi totalit 94 des l ves de la 1 secondaire En fait chaque ann e d tudes est repr sent e plus de 67 par un groupe d ge Le groupe d ge en importance des l ves en 2 secondaire est 13 ans en 3 secondaire 14 ans en 4 secondaire 15 ans et la 5 secondaire est domin e par les l ves qui ont 16 ans Une tr s faible proportion d l ves du secondaire avait 11 ans ou moins 0 1 ou 18 ans et plus 0 8 donn es non pr sent es Le niveau d tudes plut t que l ge a t consid r comme sous groupe pour l analyse des indicateurs mesur s dans l enqu te Ce choix repose sur l hypoth se qu un niveau d tudes repr sente un groupe d appartenance et que les membres de ce groupe donc les pairs de l l ve ont de ce fait une influence plus importante que l ge de l l ve en soi sur l acquisition de comportements tels que l usage de la cigarette la consommation d alcool la consommation de drogues et la participation des jeux de hasard et d argent L l ve de 12 ans qui fr quente la 2 s
6. Sous la direction de Ont r alis la v rification la r vision linguistique et l dition Collaborateurs externes Enqu te subventionn e par Ga tane Dub Monique Bordeleau Linda Cazale Claire Fournier Issouf Traor Nathalie Plante Robert Courtemanche et Jocelyne Camirand Institut de la statistique du Qu bec Isabelle Martin Rina Gupta et Jeffrey Derevensky Centre international d tude sur le jeu et les comportements risque chez les jeunes Universit McGill Daniel Tremblay Institut de la statistique du Qu bec Maude Dumont Nicole Descroisselles et Andr e Roy Institut de la statistique du Qu bec Lise Tremblay Service de la lutte contre le tabagisme Direction g n rale de la sant publique Minist re de la Sant et des Services sociaux Marie Claude Paquette et Paul Andr Aubin Service des toxicomanies et des d pendances Minist re de la Sant et des Services sociaux Mich le Tremblay Direction du d veloppement des individus et des communaut s Institut national de sant publique Marie Th r se Payre Agence de d veloppement de r seaux locaux de services de sant et de services sociaux de l Estrie Ann Royer Agence de d veloppement de r seaux locaux de services de sant et de services sociaux Capitale Nationale Andr Secours Agence de d veloppement de r seaux locaux de services de sant et de services sociaux Chaudi re Appalaches Le minist re de la Sant
7. l occasion un portrait de l volution globale des ph nom nes depuis 2000 est dress 33 Puisque les donn es sont repr sentatives de la population vis e de l enqu te il est possible d estimer le nombre d l ves du secondaire pr sentant une caract ristique ou un comportement donn s par exemple la participation aux jeux de hasard et d argent Ainsi partir des donn es de l enqu te de 2008 on peut dire que pr s de 167 100 l ves du secondaire au Qu bec ont particip des jeux de hasard et d argent au moins une fois au cours d une p riode de douze mois pour plus de d tails consulter le chapitre 1 Aspects m thodologiques Page 154 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Figure 5 1 volution de la participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 60 50 40 30 20 10 Total Gar ons Filles m 2002 m 2004 5 2006 o 2008 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 Tableau 5 1 volution de la participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2002
8. Tableau 3 3 volution du statut de fumeur selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Fumeurs quotidiens Total 12 0 12 4 10 3 7 8 5 7 4 6 Gar ons 10 6 9 9 8 7 6 0 4 7 4 1 Filles 13 5 14 9 12 0 9 6 6 7 5 1 Fumeurs occasionnels Total 7 9 6 2 4 6 3 4 2 7 2 7 Gar ons 6 7 5 7 4 3 3 1 2 5 2 6 Filles 9 1 6 8 4 8 3 6 2 8 2 8 Fumeurs d butants Total 10 5 10 4 8 2 7 6 6 5 7 5 Gar ons 9 5 9 1 7 0 5 6 5 8 6 4 Filles 11 6 11 7 9 4 9 7 7 2 8 6 Anciens fumeurs Total 3 0 2 5 1 9 1 5 1 3 1 1 Gar ons 3 2 2 3 1 7 1 6 1 3 0 8 Filles 2 9 2 6 2 2 1 4 1 4 1 4 Anciens exp rimentateurs Total 18 6 14 6 14 6 11 6 10 0 9 5 Gar ons 19 3 14 7 13 5 11 0 8 6 9 2 Filles 17 9 14 6 15 7 12 3 11 4 9 9 Non fumeurs depuis toujours Total 48 0 54 0 60 4 68 1 73 8 74 6 Gar ons 50 8 58 4 64 8 72 7 77 0 77 0 Filles 45 1 49 4 55 9 63 4 70 4 72 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Chez les filles volution du statut de fumeur depuis 1998 suit le m me mod le que chez les gar ons c est dire que la proportion de fumeurs quotidiens a diminu de mani re significative de 2004 10 2008
9. des formes de jeux non sp cifi es dans la pr sente enqu te Par exemple la question 65 un l ve pourrait pr ciser qu il a jou au Keno ou fait des paris sur des courses de chevaux mais la participation ces formes de jeux n est pas prise en compte directement dans l enqu te Il importe de signaler que le plan de sondage ne prend pas en compte la participation des jeunes qu b cois qui ne fr quentent pas un tablissement d enseignement secondaire Ces jeunes tant consid r s comme une population grandement vuln rable aux comportements risque la proportion d l ves du secondaire qui s adonnent aux jeux de hasard et d argent et celle des joueurs probl matiques seraient elles sous estim es en raison de l absence des d crocheurs dans le plan de sondage de l enqu te On ne peut v rifier cette information aucune tude n ayant t faite aupr s de cette population plus difficile joindre La port e des donn es de l enqu te n en est pas pour autant r duite puisque le plan de sondage a pour objectif principal de repr senter fid lement les l ves de chacune des ann es d tudes du secondaire qui fr quentent les tablissements publics et priv s francophones et anglophones de la province au moment de l enqu te et cet objectif est pleinement atteint Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 153 R sultats 5 3 Participation aux jeux de hasard et d argent au cours d un
10. un enqu teur professionnel non rattach l cole distribuait et r cup rait les questionnaires les enseignants ne pouvaient circuler dans la classe pendant que les l ves remplissaient le questionnaire Tout a donc t mis en uvre pour rassurer les l ves favoriser leur concentration et les convaincre de l impossibilit pour leurs parents ou l enseignant de conna tre leurs r ponses minimisant ainsi les biais potentiels de sous d claration Il est cependant plus difficile d viter une surd claration qui serait li e la pr sence des pairs au moment de remplir le questionnaire En terminant il importe de pr ciser que le devis transversal de l enqu te permet d tudier les carts entre des sous groupes de la population vis e Toutefois ce devis ne permet pas la d termination de relations causales entre les variables Il est galement noter que les analyses pr sent es dans ce rapport s appuient essentiellement sur des m thodes bivari es La prudence est donc de mise dans l interpr tation de certains r sultats pour lesquels le contr le de certains facteurs exog nes aurait t n cessaire et rendu possible par le recours la standardisation ou l analyse multivari e L approche retenue a n anmoins l avantage de permettre une bonne description fort utile en soi et qui constitue par ailleurs une excellente exploration des donn es recueillies en plus de sugg rer des pistes de recherche ult rieures B
11. 40 20 Ire sec 2e sec 3e sec 4e sec 5e sec E Jamais E 1 fois O 2 4 fois DO 5 fois ou plus Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 kk L analyse de l volution du boire excessif r p titif r v le que cet indicateur na pas chang de mani re significative depuis la premi re fois o il a t mesur soit en an 2000 chaque ann e d enqu te c est toujours environ un l ve sur cinq qui a consomm de l alcool de mani re excessive et r p t e au cours d une p riode de douze mois figure 4 10 Depuis l an 2000 galement aucun changement n a t d tect chez les filles et chez les gar ons l gard de la consommation excessive r p titive d alcool donn es non pr sent es e Consommation excessive r p titive d alcool selon les facteurs sociod mographiques Comme pour la consommation excessive l examen du boire excessif r p titif chez les l ves qui ont consomm de l alcool au cours d une p riode de douze mois indique une association entre ce comportement et certains des facteurs sociod mographiques retenus dans l enqu te en 2008 Tout d abord nous observons la figure 4 11 que la
12. En ligne www msss gouv qc ca Le chapitre deux d crit les caract ristiques des l ves qui ont eu l amabilit de r pondre au questionnaire On y d crit la population tudi e selon l ge la structure familiale la langue parl e la maison l emploi l allocation hebdomadaire et l auto valuation de la performance scolaire en fran ais ou en anglais selon la langue dans laquelle le questionnaire a t compl t Les trois chapitres suivants pr sentent les r sultats relatifs l usage du tabac chapitre trois la consommation d alcool et de drogues chapitre quatre et la participation aux jeux de hasard et d argent chapitre cinq Chacun de ces chapitres d crit d abord les indicateurs utilis s pour mesurer le comportement dont il fait l objet puis pr cise la port e et les limites des donn es pr sent es Chacun des indicateurs principaux est analys en fonction du sexe des l ves de l ann e d tudes et des cinq facteurs associ s l initiation ou au maintien des comportements risque examin s soit la langue parl e la maison la structure familiale le fait d occuper ou non un emploi le montant de l allocation hebdomadaire et l auto valuation de la performance scolaire Une discussion g n rale r sumant les r sultats concernant les grands indicateurs et analysant les liens entre les comportements risque cl t le rapport Page 20 Introduction Chapitre 1 M thodologie Nathalie Plante
13. approvisionnement n impliquant pas d achat dans un commerce 29 des l ves mineurs qui fument se procurent des cigarettes exclusivement aupr s de leurs amis 31 les font acheter par un tiers et utilisent des strat gies multiples ex fratrie parents amis etc alors que 7 en obtiennent par le biais de strat gies autres que celles propos es dans le questionnaire Le mode habituel d approvisionnement n est pas le m me chez les gar ons et chez les filles Toutefois l enqu te ne permet pas d identifier pour quels modes en particulier les diff rences de genre sont significatives Page 70 Chapitre 3 Usage du tabac Tableau 3 28 Mode habituel d approvisionnement selon le sexe des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 Total Gar ons Filles Ach te dans un commerce Commerce exclusivement 13 5 16 9 10 7 Commerce et autres strat gies 19 5 20 2 18 9 N ach te pas dans un commerce Par les amis exclusivement 29 0 30 0 28 1 Achat par un tiers et strat gies multiples 30 9 27 4 33 8 Autres strat gies 7 2 5 5 8 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Le mode habituel d approvisionnement en cigarettes des fumeurs mineurs varie selon leur ann e d tudes l instar de ce qui a t
14. ge moyen d initiation la cigarette entre les gar ons 12 6 ans et les filles 12 8 ans Page 52 Chapitre 3 Usage du tabac Tableau 3 7 volution de l ge moyen d initiation la cigarette selon l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec de 1998 2008 1998 2000 2002 2004 2006 2008 ge moyen Tous 12 1 12 2 12 1 12 3 12 5 12 7 Sexe Gar ons 12 0 12 1 12 1 12 3 12 4 12 6 Filles 12 1 12 2 12 1 12 3 12 6 12 8 Ann e d tudes 1 secondaire 10 9 11 1 10 9 11 0 11 2 11 1 2 secondaire 11 4 11 6 11 6 11 8 11 7 12 0 3 secondaire 12 0 12 2 12 1 12 3 12 4 12 7 4 secondaire 12 6 12 7 12 5 12 7 12 8 13 0 5 secondaire 12 8 12 9 12 9 13 1 13 4 13 6 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Le tableau 3 7 pr sente l volution temporelle de l ge moyen d initiation la cigarette en fonction de l ann e d tudes L enqu te de 2008 montre une volution significative de cet ge comparativement certaines des enqu tes pr c dentes chez les l ves de la 2 la 5 secondaire Plus pr cis ment chez les l ves de 2 secondaire on observe une hausse significative de l ge d initiation la cigarette en 2008 ge moyen de 12 ans en comparaison des
15. l ves des petites coles et aux l ves des classes allophones ou pr sentant des troubles d apprentissage s v res pour lesquels une exclusion volontaire est faite bien qu ils soient vis s et qu ils puissent diff rer des autres l ves ils sont trop peu nombreux pour entra ner un biais dans les estimations Finalement la poststratification rehausse in vitablement les poids pour tenir compte de l exclusion des l ves qui ne sont plus inscrits au secondaire alors que ce n est pas souhaitable encore une fois l impact est jug n gligeable tant donn le peu d l ves en cause 1 5 2 Estimations Toutes les estimations pr sent es dans ce rapport ont t pond r es ce qui permet d inf rer ad quatement les r sultats la population vis e de l enqu te Les estimations de variance et les autres mesures de pr cision coefficient de variation et intervalle de confiance tiennent compte du plan de sondage et ont t calcul es l aide du logiciel SUDAAN Research Triangle Institute 2004 Les estimations de tailles de population ont galement t produites l aide des donn es pond r es mais contrairement aux estimations de proportions un ajustement pour la non r ponse partielle par ann e d tudes et par sexe a t r alis I n y a donc pas de correspondance parfaite entre la proportion et la taille de population estim e qui lui est associ e Cette m thode d estimation est la m me depuis l enqu t
16. l ves habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint ont t class s dans la structure familiale monoparentale Enfin les l ves vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil en appartement avec des amis ou d autres personnes ont t class s dans la structure familiale autres Cet indicateur de la structure familiale trois cat gories a t utilis pour toutes les analyses En ce qui a trait la langue parl e la maison le fran ais est utilis par plus de 84 des l ves du secondaire tandis que l anglais l est par environ 10 des l ves tableau 2 4 Environ 5 des l ves du secondaire communiquent dans une langue autre que l anglais ou le fran ais lorsqu ils sont la maison Cette r partition des l ves selon la langue parl e la maison est semblable tant chez les gar ons que chez les filles Chapitre 2 Caract ristiques de la population Page 37 2 4 R partition des l ves selon l allocation hebdomadaire et le fait d occuper ou non un emploi La question portant sur l allocation dont les l ves disposent en moyenne chaque semaine pour leurs d penses personnelles permet de cr er un indicateur d allocation hebdomadaire incluant largent de poche l argent provenant d un emploi ou d une autre source Toutefois cet indicateur ne constitue pas une v ritable mesure du statut socio conomique il permet simplement de v rifier une relation possible en
17. regroupe les l ves qui n ont jamais consomm ou qui ne l ont pas fait au cours d une p riode de douze mois Cette cat gorie correspond donc aux abstinents de la typologie cinq cat gories e consommation faible fr quence regroupe les l ves qui au cours d une p riode de douze mois ont consomm a juste une fois pour essayer b moins d une fois par mois l occasion ou c environ une fois par mois Cette cat gorie regroupe donc les exp rimentateurs et les consommateurs occasionnels de la typologie cinq cat gories e consommation fr quence lev e regroupe les l ves qui au cours d une p riode de douze mois ont consomm a la fin de semaine ou une ou deux fois par semaine b trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours ou c tous les jours Cette cat gorie regroupe donc les consommateurs r guliers et les consommateurs quotidiens de la typologie cinq cat gories 4 1 2 Consommation excessive et r p titive d alcool Depuis l enqu te de 2000 la mesure retenue pour d terminer le boire excessif d alcool est la suivante le fait d avoir pris cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins une fois au cours d une p riode de douze mois Q48a Nous parlons de boire excessif r p titif d alcool lorsque cette mesure d intoxication est survenue cinq fois ou plus au cours de la p riode de r f rence Page 92 Chapitre 4 Consommation d alcool et de d
18. respectivement les jeux de d s 9 l achat de billets de loterie ordinaire 8 les jeux sur des appareils de loterie vid o 5 les paris sur Internet 4 9 la loterie Mise O Jeu 2 9 et les jeux de casino 1 5 Environ 8 des l ves s adonnent d autres formes de jeux que celles recens es On ne note pas de diff rence dans le taux de participation des l ves aux diverses formes de jeux r pertori es dans l enqu te entre 2006 et 2008 l exception de la participation aux paris sur Internet laquelle est pass e de 3 4 4 9 figure 5 3 Depuis 2002 cette proportion fluctue d ailleurs de mani re significative d une enqu te l autre passant de 3 7 en 2002 4 7 en 2004 pour ensuite revenir 3 4 en 2006 puis augmenter nouveau en 2008 pour se fixer 4 9 La participation plusieurs formes de jeux a toutefois r gress comparativement 2004 II s agit des formes de jeux suivantes lachat de billets de loterie instantan e 26 en 2004 les paris sur des jeux d habilet s 19 les paris sportifs priv s 14 le bingo 13 les jeux de d s 13 les appareils de loterie vid o 7 et la loterie Mise O Jeu 3 8 tableau 5 7 Par ailleurs la plupart des formes de jeux recens es dans l enqu te ont connu une baisse de participation depuis la premi re fois o elles ont t mesur es 2002 l exception de la participation aux jeux de cartes pour laqu
19. secondaire 48 4 39 3 33 3 35 0 5 secondaire 52 3 46 0 42 8 41 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 Page 158 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Tableau 5 5 volution de la pr valence des joueurs habituels selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Sexe Gar ons 10 3 11 9 9 4 7 2 Filles 5 9 6 1 2 5 4 2 Ann e d tudes 1 secondaire 7 9 7 4 3 2 5 9 2 secondaire 8 7 8 4 6 3 6 0 3 secondaire 7 8 8 3 6 4 5 0 4 secondaire 7 0 11 6 6 7 5 7 5 secondaire 9 2 10 4 7 8 6 2 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 En 2006 et en 2008 des proportions similaires d l ves de sexe f minin s adonnent aux jeux de hasard et d argent sur une base occasionnelle tandis qu une baisse est not e entre les enqu tes de 2004 et de 2008 de 36 28 et entre ce
20. tatis s l instar de la participation aux jeux priv s est en lien avec l ann e d tudes En 2008 la pr valence passe de 17 en 1 secondaire 32 en 5 secondaire avec un premier bond significatif entre la 1 et la 2 secondaire de 17 25 et un deuxi me entre la 2 et la 5 secondaire de 25 32 tableau 5 8 On ne d tecte pas de diff rence significative dans le taux de participation entre 2006 et 2008 et ce pour tous les niveaux d tudes Une baisse est cependant not e pour toutes les ann es d tudes entre 2002 et 2008 1 secondaire de 34 17 2 secondaire de 44 25 3 secondaire de 45 26 4 secondaire de 47 26 5 secondaire de 54 32 donn es non pr sent es Page 168 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Figure 5 4 volution de la participation aux jeux tatis s au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2002 2008 50 40 30 20 10 Total Gar ons Filles 2002 2004 m 2006 o 2008 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 Tableau 5 11 Participation aux jeux priv s et aux jeux tatis s au cours d une p rio
21. 10 2 6 2 5 8 Autre langue Aucun comportement 30 2 39 3 46 8 42 1 Un comportement 25 7 23 9 18 3 27 5 Deux comportements 25 0 21 2 19 1 17 8 Trois comportements 12 4 10 7 14 0 7 8 Quatre comportements 6 7 4 8 1 7 4 8 x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement kk Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 L analyse de l volution montre des r sultats encourageants en ce qui concerne les l ves parlant le fran ais la maison depuis 2002 les proportions d l ves qui cumulent deux trois ou quatre comportements ont r gress de mani re significative au profit dune augmentation des proportions d l ves qui se limitent un seul des comportements ou qui n en adoptent aucun Quant aux l ves qui parlent l anglais la maison on observe que la proportion d l ves qui cumulent deux comportements a chut depuis 2002 Cette baisse s est faite au profit d une augmentation de la proportion des l ves qui n adoptent aucun des comportements risque e Cumul des comportements selon l auto valuation de la performance scolaire En ce qui concerne la perception de la pe
22. 14 ans augmentation qui volue de fa on graduelle jusqu l ge de 17 ans et plus On constate aussi une augmentation significative de la proportion de fumeurs d butants entre les ges de 12 ans et plus et de 14 ans Quant l ge moyen d initiation la cigarette il est de 12 7 ans en 2008 et ne diff re pas selon le sexe Les l ves du secondaire sont pour la plupart de petits consommateurs de cigarettes puisque 55 des fumeurs en 2008 fument deux cigarettes ou moins par jour Toutefois un l ve qui fume sur dix consomme 11 cigarettes ou plus chaque jour Les gar ons et les filles ne sont pas diff rents sur ce plan C est sans surprise qu on constate que les fumeurs quotidiens fument davantage de cigarettes sur une base quotidienne que les fumeurs d butants ou occasionnels Ils sont d ailleurs 29 consommer 11 cigarettes ou plus chaque jour L enqu te documente diff rents contextes au cours desquels les l ves sont susceptibles de consommer des cigarettes Ainsi en 2008 un peu plus de la moiti des l ves qui fument font usage de la cigarette souvent ou toujours les fins de semaine tandis qu ils sont environ 41 fumer pendant la journ e d cole L enqu te ne d tecte pas de diff rence entre le comportement des gar ons et celui des filles sur ce plan mais d montre clairement que les fumeurs quotidiens sont proportionnellement plus nombreux que les autres fumer souvent ou to
23. 2008 2002 2004 2006 2008 1 secondaire 39 0 33 4 22 6 24 4 2 secondaire 52 1 43 5 34 5 35 3 3 secondaire 52 7 46 9 35 6 37 2 4 secondaire 55 4 51 0 40 0 40 6 5 secondaire 61 5 56 4 50 6 47 5 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 155 Entre 2006 et 2008 quelle que soit l ann e d tudes examin e on ne d tecte pas de diff rence dans le taux de participation des l ves tableau 5 1 Cependant les proportions d l ves ayant jou ont toutes diminu depuis l enqu te de 2004 Ainsi entre 2004 et 2008 la participation est pass e de 33 24 chez les l ves de la 1 secondaire et de 43 35 chez ceux de la 2 secondaire En 3 secondaire la participation est pass e de 47 37 Enfin le portrait est similaire celui des l ves de 3 chez les l ves de la 4 de 51 41 et de la 5 secondaire de 56 47 e ge moyen d initiation aux jeux de hasard et d argent En moyenne les l ves ont t initi s aux jeux de hasard et d argent vers l ge de 11 6 ans les gar ons et les filles ayant d but au m me ge donn es non pr sent es galement il semble que l ge moyen d initiation de l
24. 6 5 24 3 72 6 17 ans et plus 0 9 4 2 26 0 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement N ant ou z ro kk Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Tableau 2 3 R partition des l ves du secondaire selon le type de famille d clar Qu bec 2008 Tableau 2 4 R partition des l ves du secondaire selon la langue parl e la maison Qu bec 2008 Pe k Pe k Famille biparentale 63 3 288 7 Fran ais 84 2 384 0 Famille reconstitu e 10 4 47 5 Anglais 10 4 47 3 Famille monoparentale 12 7 58 1 Autres 5 4 24 7 Garde partag e 11 5 52 5 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise Autres 2 0 9 2 sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Dans l intention de mettre en lumi re l influence des parents biologiques que ces derniers vivent ensemble ou non sur le comportement de leurs enfants les l ves vivant avec leurs deux parents au quotidien ou en garde partag e ont t regroup s dans la structure familiale biparentale Les
25. 80 60 40 20 o Au dessus de la Dans la moyenne Au dessous de la moyenne moyenne B consomm o N a pas consomm Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 103 4 4 Consommation de drogues 4 4 1 Pr valence et volution de la consommation de drogues selon le sexe et l ann e d tudes En 2008 environ 28 des l ves du secondaire soit 126 700 l ves ont consomm de la drogue au moins une fois au cours d une p riode de douze mois figure 4 7 L enqu te ne d c le pas de diff rence entre les gar ons et les filles sur cette question Par contre la proportion d l ves qui ont consomm de la drogue augmente avec l ann e d tudes Cette hausse est d abord significative de la 1 la 3 secondaire 8 en 1 secondaire c 19 en 2 secondaire c 30 en 3 secondaire puis la proportion passe 39 en 4 secondaire et 47 en 5 secondaire Cette derni re proportion se distingue de celle not e pour les l ves de 3 secondaire sur le plan statistique figure 4 8 Figure 4 7 volution de la consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 50 44 7 42 9 412 4107 407 40 30 20 10 2000 2002 2004 2006 2008 BH
26. Cependant il ne faut pas oublier les gains enregistr s sur le plan social depuis 2002 En effet quel que soit le facteur sociod mographique examin on constate que les proportions d l ves qui cumulent deux trois ou quatre comportements r gressent au profit d une augmentation des proportions d l ves qui n adoptent aucun des comportements risque ou qui pr f rent en adopter un seul Les mesures de protection proclam es l gard des jeunes doivent correspondre une bonne compr hension du contexte dans lequel les comportements risque tudi s sont adopt s et des facteurs qui contribuent les maintenir Le contexte entourant l initiation certains comportements masque peut tre des difficult s sous jacentes Enfin outre les intervenants qui travaillent conscientiser les jeunes l un des l ments cl s de tout programme de lutte contre le tabagisme la consommation d alcool la consommation de drogues et la participation aux jeux de hasard et d argent est l valuation r guli re de la pr valence de ces comportements L Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire permet justement de combler ce besoin d information Page 196 Conclusion g n rale Questionnaire Institut de la statistique Qu bec ra Langue Enqu te qu b coise sur le et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 1200 AVENUE McGILL COLLEGE BUREAU 500 MONTR AL QU BE
27. En somme l analyse des donn es de 2008 permet de d gager trois profils g n raux de consommation selon les ann es d tudes Les l ves de la 1 et de la 2 secondaire sont majoritairement abstinents 73 et 53 respectivement Ceux de 3 secondaire voient leur part d abstinents d cliner et comptent surtout des consommateurs occasionnels 42 et des consommateurs r guliers ou quotidiens environ 13 Enfin les l ves de 4 et de 5 secondaire se caract risent davantage par la consommation occasionnelle d alcool qui touche pr s de la moiti d entre eux de m me que par une consommation r guli re ou quotidienne assez r pandue surtout en 5 secondaire 31 Depuis l enqu te de 2006 les proportions d abstinents d exp rimentateurs de consommateurs occasionnels r guliers et quotidiens parmi l ensemble des l ves n ont pas vari sur le plan statistique donn es non pr sent es Entre 2004 et 2008 cependant on observe une diminution significative de la part des consommateurs r guliers 16 c 14 en particulier chez les l ves de la 1 secondaire 7 c 3 3 et de la 2 secondaire 12 c 7 Pour la m me p riode on note galement une baisse de la proportion des exp rimentateurs 10 c 8 principalement chez les filles 11 c 9 et chez les l ves de la 2 secondaire 12 c 9 En contrepartie une augmentation de la proportion des abstinents est d tect e entre 2004 et 200
28. International Journal of Mental Health and Addictions 5 2 p 93 101 FIELDING R L 2008 Female Players Reign Supreme in Casual Online Games http wvww articlesbase com art and entertainment articles female players reign supreme in casual online games 670901 html GRIFFITHS M D 1996 Gambling and the Internet A brief note Journal of Gambling Studies 12 p 471 473 GRIFFITHS M D 2003 Internet gambling Issues concerns and recommendations CyberPsychology and Behavior 6 p 557 568 GRIFFITHS M D et Woo R T A 2000 Risk Factors in Adolescence The Case of Gambling Videogame Playing and the Internet Journal of Gambling Studies 16 2 p 199 225 JACOBS D F 2000 Juvenile gambling in North America An analysis of long term trends and future prospects Journal of Gambling Studies 16 2 p 119 152 JACOBS D F 2004 Youth Gambling in North America Long term trends and future prospects In DEREVENSKY Jeffrey and GUPTA Rina 2004 Gambling problems in youth and applied perspectives New York Kluwer Plenum Publishers p 1 24 MATTHEWS D H 2008 School for Women Poker Players to Debut in Florida http www onlinepokerwebsite net articles 74 1 1124 School for Women Poker Players to Debut in Florida html MESSERLIAN C et DEREVEBSKY J L 2005 Youth gambling A public health perspective Journal of Gambling Issues 14 p 97 116 RAINONO G et GALLATI R J 2007 Gambling Beh
29. Mais si on ne s en tient qu aux l ves qui fument c est plut t plus de la moiti d entre eux 56 qui a tent de renoncer au tabac on observe donc une r elle pr occupation chez ces l ves On note cependant que la majorit des tentatives se soldent par un chec puisque 58 des l ves qui ont essay de cesser de fumer au cours d une p riode de douze mois avaient recommenc fumer au moment de l enqu te Ces r sultats illustrent l importance d am liorer et d intensifier les interventions visant aider les jeunes cesser de fumer Des pistes cet gard sont propos es par les l ves eux m mes En effet ces derniers ont t invit s se prononcer sur les m thodes qu ils privil gieraient pour arr ter de fumer 80 des l ves manifestent le souhait d arr ter seuls sans aide mais 73 sont d avis que faire une entente avec un ami est une m thode qui semble prometteuse L exposition la fum e de tabac dans l environnement FTE est une autre dimension de la sant qui est valu e dans cette enqu te En 2008 on observe que pr s d un l ve sur quatre d clare tre expos quotidiennement la FTE des autres personnes dans son domicile Une question introduite en 2008 documente l exposition la FTE dans un v hicule automobile Ce sont 13 des l ves qu b cois qui sont expos s de fa on quotidienne ou presque la FTE dans une voiture alors que 57 n y sont jamais expos s Les l v
30. b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Bien que les l ves qui fument soient conscients de leur d pendance la cigarette la grande majorit 86 indique qu elle se sent capable de cesser de fumer tableau 3 36 Les gar ons et les filles ne diff rent pas quant cette opinion Par contre celle ci varie selon le statut de fumeur Ainsi 70 des fumeurs quotidiens croient en leur capacit de cesser de fumer une proportion moindre que celle observ e chez les fumeurs occasionnels 88 ou d butants 98 La figure 3 5 illustre le r sultat l indice de d pendance NDSA des l ves qui fument en fonction de leur statut de fumeur l automne 2008 les fumeurs quotidiens obtiennent un score moyen de 9 0 16 5 cet indice alors que le score moyen des fumeurs occasionnels est de 4 4 16 5 et celui des fumeurs d butants de 1 8 16 5 Cela confirme que la d pendance augmente avec la fr quence de consommation de la cigarette Toutefois faute d indications de la part des auteurs de l indice NDSA quant des seuils associ s divers degr s de d pendance nous ne pouvons qualifier le degr de d pendance des l ves qui fument On constate de plus que le score moyen des l ves qui fument l indice NDSA s accro t mesure qu augmente le nombre de cigarettes consomm es en moyenne les jours o ils fument La figure 3 6 montre que les l ves qui fument deux cigarettes o
31. coises publiques et priv es l automne 2008 Les jeunes inscrits au sein des tablissements suivants sont exclus de la population vis e les centres de formation professionnelle les tablissements hors r seau relevant du gouvernement f d ral ou d autres minist res provinciaux les coles de langue d enseignement autochtone __ les coles situ es dans des villes de r gions loign es Parent Beaucanton Natashquan Baie Johan Beetz la r gion C te Nord du Golfe Saint Laurent l le d Anticosti et les les de la Madeleine les coles compos es d au moins 30 d l ves handicap s ou en difficult d adaptation ou d apprentissage EHDAA ces l ves comptent pour moins de 1 des l ves du secondaire au Qu bec les coles de la r gion administrative Nord du Qu bec La population vis e couvre environ 97 de la population des l ves qu b cois inscrits au secondaire secteur des jeunes Toutefois en raison de facteurs logistique et financier les l ves des coles comptant moins de 25 l ves par ann e d tudes sont galement exclus de la population enqu t e de sorte que la population de l enqu te repr sente 99 de la population vis e Ces l ves peuvent pr senter des comportements de consommation de tabac d alcool de drogues et de jeux diff rents de ceux de la population enqu t e mais leur petit nombre laisse supposer que ces comportements auraient peu d influence sur les est
32. dont une analyse de la non r ponse partielle des d tails sur l erreur d chantillonnage des estimations et un aper u de la port e et des limites des donn es 1 1 Proc dure d enqu te L enqu te en milieu scolaire a la particularit d exiger l approbation de nombreux paliers d cisionnels soit les commissions scolaires les directions d coles les parents lorsque exig par l tablissement scolaire et les l ves En avril 2008 les d marches usuelles ont t entreprises aupr s des commissions scolaires afin de les informer que l Institut contacterait certaines coles sous leur juridiction ayant t s lectionn es pour participer l enqu te En octobre 2008 les directions de ces coles ont t jointes par lettre et ensuite par t l phone afin de s assurer de leur participation et de convenir des modalit s de r alisation de la collecte des donn es Il a surtout t convenu que l ensemble des l ves des classes s lectionn es au hasard seraient sollicit s pour l enqu te La d cision relative la n cessit de demander l approbation parentale rel ve de la direction de l cole En 2008 six coles ont utilis un formulaire de consentement pour un total de huit classes Une personne autoris e se charge de recueillir les consentements parentaux Le formulaire de consentement utilis par l Institut est accompagn d une lettre expliquant la nature du projet et sp cifiant le caract re anonyme de l enqu
33. en 4 secondaire pour atteindre 64 en 5 secondaire donn es non pr sent es 4 3 2 Typologie des consommateurs d alcool e Types de consommateurs selon le sexe et l ann e d tudes En 2008 au cours d une p riode de douze mois environ 8 des l ves soit 38 500 l ves ont consomm de l alcool juste une fois pour essayer exp rimentateurs pr s de 37 soit 167 900 l ves en ont consomm une fois par mois ou moins consommateurs occasionnels et environ 14 soit 65 300 l ves ont consomm de l alcool la fin de semaine ou plusieurs fois dans la semaine sans pour autant en consommer tous les jours consommateurs r guliers tableau 4 1 Une proportion infime des l ves 0 2 soit environ 7 000 l ves a consomm de l alcool tous les jours au cours de la p riode de r f rence consommateurs quotidiens En somme environ 45 des l ves du secondaire ont consomm de l alcool une faible fr quence exp rimentateurs et consommateurs occasionnels tandis que 15 ont consomm cette substance une fr quence lev e consommateurs r guliers et consommateurs quotidiens Page 98 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 1 volution du type de consommateurs d alcool selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels R guliers Quotidiens 2000 Total 28 7 11 1 39 9 20 0 0 4 Gar ons 28 2 10 2 39 2 21 8
34. et 3 secondaire Pourtant un processus avait t mis en place lors de l enqu te de 2006 afin de s assurer que le recruteur puisse valider la donn e fournie par la personne ressource En pr sence d une incoh rence il est recommand d interroger cette personne sur la possibilit qu elle ait omis des l ves fr quentant un autre pavillon 6 cette tape ci l ann e d tudes consid r e est l ann e r elle de l l ve inscrit en 2008 2009 telle que recueillie par le questionnaire d enqu te Chapitre 1 M thodologie Page 29 oubli par m garde ou encore des l ves qui suivent un cheminement scolaire particulier par exemple Quoi qu il en soit cette mesure de pr vention ne semble pas avoir r gl le probl me de sous couverture En effet tant donn les recommandations formul es et l ampleur des carts observ s pour plusieurs coles client le nombreuse plusieurs classes omises les deux types d l ves cit s titre d exemple ne sont vraisemblablement pas les seuls manquants En ce sens s il est raisonnable de croire que les l ves manquants ne sont pas trop caract ris s quant leurs comportements en mati re de consommation de tabac d alcool de drogues et de jeux alors l impact de la sous couverture sur les estimations peut tre consid r n gligeable La poststratification est n anmoins essentielle pour r duire cet impact sur les estimations de tailles de population Quant aux
35. l ves aux jeux de hasard et d argent une moins grande proportion de joueurs occasionnels et habituels une participation moindre aux jeux priv s et tatis s et une plus faible pr valence du jeu probl matique En 2008 pour l ensemble des l ves du secondaire la langue parl e la maison est li e au type de joueurs Ainsi la proportion de joueurs occasionnels est plus grande chez les l ves qui parlent le fran ais la maison comparativement ceux qui parlent une langue autre que le fran ais et l anglais galement on note une proportion plus faible de joueurs habituels chez les l ves qui parlent le fran ais la maison comparativement aux l ves qui parlent l anglais et ceux qui parlent une autre langue que le fran ais et l anglais La langue parl e la maison est aussi li e au jeu probl matique mais chez les joueurs seulement En effet les joueurs qui parlent le fran ais la maison sont moins nombreux tre jug s joueurs pathologiques probables comparativement aux l ves qui parlent l anglais et ceux qui parlent une autre langue L analyse faite partir de l indice trois cat gories fran ais anglais et autre langue que le fran ais et l anglais a tendance confirmer le fait suivant les joueurs qui parlent une autre langue que le fran ais adoptent un comportement face au jeu qui les expose davantage de risques Ce constat est en lien avec les r sultats observ s lors de l di
36. l ves qui b n ficient d une allocation hebdomadaire de 51 ou plus sont plus nombreux en proportion obtenir un feu jaune en comparaison des l ves qui ont une allocation de 30 ou moins 10 c 6 c 2 6 Quant la cat gorie feu rouge les l ves dont l allocation est de 31 ou plus sont plus nombreux en proportion s y classer comparativement aux l ves qui disposent d un montant de 30 ou moins par semaine 13 et 10 c 4 8 c 1 9 Enfin les l ves recevant une allocation de 10 ou moins par semaine sont les moins touch s en proportion par les cat gories feu jaune et feu rouge L indice DEP ADO est galement associ la structure familiale Ainsi les l ves qui vivent dans une structure biparentale sont toutes proportions gard es plus nombreux se retrouver dans la cat gorie feu vert que ceux vivant dans une structure monoparentale ou dans une structure dite autres 91 c 82 et 74 et moins nombreux se classer dans la cat gorie feu rouge 4 7 c 9 et 15 Des diff rences en ce qui concerne l obtention d un feu jaune sont not es entre les l ves dont la famille est biparentale et ceux qui vivent dans un contexte de monoparentalit 4 8 c 9 Tableau 4 24 Indice de consommation probl matique d alcool et de drogues DEP APO selon les facteurs associ s la consommation d alcool et de drogues par les l ves
37. la moyenne 28 c 36 5 4 3 Participation aux jeux tatis s e Pr valence et volution de la participation aux jeux tatis s En 2008 environ 25 des l ves ont particip au moins une forme de jeux tatis s au cours d une p riode de douze mois une proportion similaire celle obtenue en 2006 Une diff rence significative est toutefois not e dans la participation des l ves aux jeux tatis s entre 2004 et 2008 34 c 25 Le taux de participation aux jeux tatis s est aussi la baisse entre l dition de 2002 44 et celle de 2008 25 figure 5 4 e Pr valence et volution de la participation aux jeux tatis s selon le sexe Les filles sont plus nombreuses toutes proportions gard es participer aux jeux tatis s comparativement aux gar ons 26 c 23 figure 5 6 Chez les gar ons une diminution de la pr valence est not e entre 2004 et 2008 de 33 23 de m me qu entre 2002 42 et 2008 23 Chez les filles tout comme chez les gar ons on ne note pas de diff rence significative dans la participation aux jeux tatis s entre 2006 et 2008 Il faut remonter jusqu l dition de 2004 pour noter une volution de la participation de 36 26 De m me la participation des filles aux jeux tatis s a diminu depuis l enqu te de 2002 45 e Pr valence et volution de la participation aux jeux tatis s selon l ann e d tudes La participation aux jeux
38. la proportion des exp rimentateurs est plus lev e chez les d tenteurs d un emploi que chez les l ves sans emploi 3 9 c 2 3 La proportion des consommateurs d amph tamines cro t en fonction du montant d allocation hebdomadaire des l ves tableau 4 13 Toutes proportions gard es on retrouve plus de consommateurs d amph tamines chez les l ves qui b n ficient d une allocation de 51 ou plus 16 ou de 31 50 9 que chez les l ves qui disposent d un montant de 10 ou moins 2 7 Ce profil est galement observ chez les exp rimentateurs 6 et 4 5 c 1 4 Pour ce qui est de la consommation occasionnelle d amph tamines elle trouve plus d adeptes chez les l ves recevant 51 ou plus comme allocation 7 que chez ceux dont le montant est de 10 ou moins 0 8 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 121 e Types de consommateurs d amph tamines selon la langue parl e la maison et la structure familiale Les donn es de 2008 montrent que la consommation d amph tamines est plus r pandue chez les l ves dont la langue parl e la maison est le fran ais que chez ceux dont la langue est l anglais 8 c 3 5 tableau 4 13 Par ailleurs il y a proportionnellement plus de consommateurs d amph tamines chez les l ves qui vivent dans une structure familiale monoparentale ou autres que chez ceux qui vivent dans une structure familiale b
39. les r sultats de l enqu te appuient une fois de plus la n cessit de sensibiliser les l ves aux dangers du boire excessif et du boire excessif r p titif Aussi des interventions visant de fa on particuli re les l ves de la 2 et de la 3 secondaire ann es charni res c est dire ann es o plusieurs des comportements de consommation s amorcent ou s installent et ceux de la 4 et de la 5 secondaire qui sont souvent les plus concern s par la consommation de m me que les familles de ces jeunes seraient souhaitables Sont finalement recommand es des actions ciblant particuli rement les consommateurs occasionnels d alcool ou de cannabis afin d viter le passage une consommation plus fr quente ou m me d encourager le retour une consommation moindre ou nulle Les donn es de l TADJES ont permis de pr senter un portrait d taill de la consommation de substances psychoactives chez les l ves du secondaire au Qu bec et de son volution depuis 2000 Dans l ensemble l enqu te fournit une information extr mement utile pour la planification des programmes de pr vention et d intervention dans ce domaine De plus plusieurs r sultats rendent compte de changements significatifs survenus l int rieur de laps de temps relativement courts parfois tr s courts 2 ans ce qui confirme l utilit de disposer des donn es sur la consommation des substances psychoactives sur une base r guli re chez la populat
40. observ en 2006 les donn es de 2008 pr sent es au tableau 3 29 montrent que les l ves de 4 et 5 secondaire sont en proportion plus enclins acheter leurs cigarettes exclusivement dans un commerce que ceux de 1 et de 2 secondaire 20 c environ 4 4 La m me relation est observ e concernant l achat dans un commerce combin d autres strat gies en effet pr s de 28 des l ves mineurs qui fument de 4 et 5 secondaire adoptent ce mode comparativement une proportion faible et impr cise chez ceux de 1 et 2 secondaire environ 9 Enfin lorsqu il n y a pas d achat dans un commerce les plus jeunes 1 et 2 sec sont davantage port s que les l ves de 4 et 5 secondaire obtenir des cigarettes uniquement aupr s de leurs amis 42 c 21 Tableau 3 29 Mode habituel d approvisionnement selon l ann e d tudes des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 1 et 2 sec 3 sec 4 et 5 sec Ach te dans un commerce Commerce exclusivement 4 4 12 0 19 9 Commerce et autres strat gies 8 7 16 8 27 5 N ach te pas dans un commerce Par les amis exclusivement 42 0 28 0 21 3 Achat par un tiers et strat gies multiples 31 3 35 6 28 2 Autres strat gies 13 5 7 5 3 0 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indi
41. pond des normes thiques rigoureuses sur le plan de la recherche dans un milieu scolaire L impossibilit d identifier un l ve un groupe classe ou une cole participant l enqu te fait en sorte que la collecte des donn es ne peut servir implanter des mesures disciplinaires ou mener l identification d individus ou de sous groupes d individus qui autrement risqueraient d tre tiquet s ou ostracis s dans leur milieu scolaire parce qu ils r pondent aux questions de la DEP ADO sans la supervision d un intervenant professionnel Toutefois un l ve qui est boulevers par les questions de la DEP ADO au moment o il remplit le questionnaire est r f r par l intervieweur aux autorit s comp tentes de son milieu scolaire afin qu une aide professionnelle appropri e lui soit prodigu e Les questions de la DEP ADO touchent la consommation d alcool et de drogues au cours d une p riode de douze mois Q47 et Q54 et au cours d une p riode de trente jours Q49 et Q55 la consommation r guli re d alcoo et de drogues Q50 et Q56 l ge du d but de la consommation r guli re d alcool ou de drogues Q51 et Q57 la consommation excessive d alcool Q48 l injection de substances psychoactives Q58 ainsi qu un certain nombre de m faits associ s la consommation des substances psychoactives au cours d une p riode de douze mois Q61a g La pr sence de deux conditions ne faisant pas partie de la DEP ADO a t
42. re tentative d arr t 98 que les fumeurs occasionnels 83 et les fumeurs d butants 64 Les l ves qui fument ont t invit s indiquer les m thodes qu ils souhaiteraient utiliser pour cesser de fumer Les m thodes qui obtiennent la faveur des fumeurs sont arr ter seul sans aide 80 faire une entente avec un ami 73 et utiliser des timbres patch ou de la gomme la nicotine 37 tableau 3 37 Tableau 3 37 M thodes consid r es pour arr ter de fumer selon le sexe des l ves qui ont fum et qui n ont pas essay d arr ter au cours des douze mois pr c dant l enqu te Qu bec 2008 Lire sur les fa ons d arr ter de fumer 24 7 Participer un forum sur l abandon du tabac sur Internet 5 5 Faire une entente avec un ami 72 9 Demander conseil un professionnel de la sant 21 0 Participer un concours l cole 14 4 Participer un programme avec d autres jeunes de l cole 8 5 Appeler une ligne t l phonique pour les jeunes qui veulent arr ter de fumer 7 9 Utiliser des patchs ou de la gomme la nicotine 37 4 Arr ter seul sans aide 80 5 Visiter des sites internet 17 0 Autres m thodes 4 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Page 78 Chapitre 3 Usage du tabac 3 7 Exposition
43. s notables ont t accomplis par les l ves du secondaire quant leurs habitudes de vie Les r sultats de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 en t moignent Ce rapport s appuie sur des donn es recueillies aupr s de 4 736 l ves joints automne 2008 dans 176 classes r parties dans 144 coles Pour la pr sente dition le rapport s est enrichi de plusieurs tableaux illustrant l volution des comportements risque tudi s L Institut consid re que ces donn es contribuent une meilleure connaissance des sujets trait s et il est souhaitable une plus juste appr ciation des efforts d ploy s lors de l application des diff rents programmes d intervention destin s au mieux tre des l ves qu b cois du secondaire L Institut d sire remercier ses partenaires du minist re de la Sant et des Services sociaux et les chercheurs du r seau qu b cois de la sant publique pour leur longue et troite collaboration Le directeur g n ral LE St phane Mercier Produire une information statistique pertinente fiable et objective comparable actuelle intelligible et accessible c est l l engagement qualit de l Institut de la statistique du Qu bec 1 L organisme Sant Qu bec a t int gr au sein de l Institut de la statistique du Qu bec en 1999 Cette publication a t r alis e par Avec la collaboration de
44. soir es de poker clandestines ill gales d dans un Casino ou dans un Ludoplex ETADJES2008023 Heure de la fin de ton questionnaire Exemple BE Lol Commentaires Si tu as des commentaires ou des suggestions concernant ce questionnaire s il te pla t inscris les dans l espace ci dessous Merci de t a collaboration ETADJES2008024 ES ga a e RS O S N PNY CA ON N S eO S Le Q E g gt Oo Q Les r sultats de la 6 dition de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire men e l automne 2008 aupr s de 4 736 l ves de la 1 la 5 secondaire r partis travers le Qu bec montrent qu au cours d une p riode de 30 jours pr c dant l enqu te 15 ont fait usage de la cigarette particuli rement des filles Ils montrent galement qu au cours d une p riode de 12 mois pr c dant l enqu te 60 des l ves ont consomm de l alcool au moins une fois 28 ont consomm de la drogue 27 d entre eux ont consomm du cannabis et 37 ont particip des jeux de hasard et d argent La pr valence de chacun de ces comportements est significativement moindre que celle observ e en 2004 L indice de consommation probl matique d alcool et de drogues r v le que 6 des l ves ont un probl me de consommation en mergence et 6 ont un probl me de c
45. sultats d taill s concernant le statut de fumeur la typologie suivante trois cat gories est utilis e la cat gorie fumeurs actuels regroupe les fumeurs quotidiens et les fumeurs occasionnels de la typologie six cat gories la cat gorie fumeurs d butants correspond celle du m me nom de la typologie six cat gories la cat gorie non fumeurs regroupe les cat gories des anciens fumeurs des anciens exp rimentateurs et des non fumeurs depuis toujours de la typologie six cat gories En r sum l usage de la cigarette est tabli comme suit a fait usage de la cigarette un l ve qui a fum la cigarette tous les jours presque tous les jours ou quelques jours au cours d une p riode de trente jours pr c dant l enqu te L usage de la cigarette d signe les l ves du secondaire qui ont fum la cigarette soit les fumeurs quotidiens les fumeurs occasionnels ou les fumeurs actuels lorsque ces deux cat gories sont regroup es et les fumeurs d butants Le lecteur d sireux de conna tre les d tails concernant le choix de ces indicateurs peut consulter le chapitre 4 du rapport de l Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1 998 7 Le lecteur est invit consulter le questionnaire en annexe du rapport 8 Disponible sur le site Web de l Institut l adresse suivante www stat gouv qc ca publications sante rapport_tabagisme html Page 42 Chapitre 3 Usage du
46. suscite beaucoup d inqui tudes chez les chercheurs et les intervenants Griffiths et Woods 2000 Jacobs 2004 ces pr occupations ont d ailleurs t soulign es d s le milieu des ann es 1990 bien avant la multiplication des sites de jeux sur Internet Griffiths 1996 Aussi la dangerosit et les risques associ s aux jeux d argent sur Internet font l objet d tudes depuis quelques ann es Byrne 2004 Derevensky et Gupta 2007 Griffiths 2003 Messerlian et Derevensky 2005 Wood et Williams 2007a Il est donc imp ratif de poursuivre la surveillance de la participation des l ves du secondaire aux jeux de hasard et d argent sur Internet en raison des risques qui y sont associ s et des nombreuses pr occupations identifi es notamment sur le plan de la sant publique Messerlian et Derevensky 2005 Bien que la pr sente enqu te ne permette pas de d terminer les raisons de ces augmentations marqu es de la participation des l ves qu b cois aux jeux d argent sur Internet certaines hypoth ses sont avanc es Leur grande accessibilit la promotion qui les entoure et la croyance populaire qui veut qu un jeune soit davantage l abri des risques assis pr s d un ordinateur plut t qu l ext rieur du cadre rassurant du nid familial peuvent elles expliquer l attrait des l ves pour cette forme de jeu l instar de la participation aux jeux sur Internet la participation aux paris sportifs priv s et aux jeux
47. te La proc dure mise sur pied pour obtenir le consentement parental est valu e et autoris e par le comit d thique de l Institut En 2008 peu de parents ont signifi un refus La collecte s est d roul e entre le 3 novembre et le 18 d cembre 2008 Les donn es ont t recueillies partir d un questionnaire autoadministr distribu aux l ves en d but de p riode d un cours de sciences humaines Le questionnaire ne comportait aucun code permettant d identifier l l ve Un intervieweur form par l Institut se pr sentait en classe pour expliquer les objectifs de l enqu te distribuer et faire remplir le questionnaire aux l ves Le temps allou tait de quarante minutes et le temps requis pour r pondre au questionnaire avait t valu environ trente minutes La participation des l ves tait libre et volontaire Les enseignants taient convi s demeurer en classe pour maintenir la discipline sans toutefois pouvoir circuler parmi les l ves Cette mesure visait garantir la confidentialit des r ponses et minimiser un biais potentiel de sous d claration Une fois les questionnaires remplis l intervieweur les ins rait dans une enveloppe qu il scellait devant les l ves 1 2 Plan de sondage 1 2 1 Population vis e La population vis e par l enqu te est constitu e de tous les l ves de la 1 la 5 ann e du secondaire qui sont inscrits au secteur des jeunes dans les coles qu b
48. te de 2006 c est entre la 1re et la 3e secondaire que l on d tecte une augmentation significative sur le plan statistique la proportion de fumeurs passant de 8 environ 16 Les fumeurs quotidiens pr sentent la hausse la plus marqu e puisque tr s peu d l ves de 1re secondaire fument tous les jours environ 1 7 alors que c est le cas de 8 des l ves de 5e secondaire Tout comme en 2006 la proportion de fumeurs quotidiens augmente de fa on significative entre la 1re et la 3e secondaire environ 4 6 En corollaire la proportion de non fumeurs d cro ft mesure que l ann e d tudes augmente passant de pr s de 92 en re secondaire 79 en 5e secondaire La proportion d anciens exp rimentateurs pour sa part cro t avec l ann e d tudes tandis que celle des non fumeurs depuis toujours prend la direction inverse Comme chez les fumeurs des diff rences significatives s observent partir de la 3e secondaire pour ces deux statuts tabagiques 3 3 2 volution de l usage de la cigarette depuis 1998 La figure 3 1 permet d appr cier l volution de l usage de la cigarette depuis 1998 ann e au cours de laquelle la premi re enqu te sur le sujet repr sentative des l ves du secondaire a t r alis e Elle indique une diminution significative sur le plan statistique de l usage de la cigarette entre 2004 et 2008 19 c 15 Cette diminution est en partie attribuable une baisse significa
49. ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 70 60 50 40 30 20 10 2000 2002 2004 2006 2008 E re sec E 2e sec 3e sec Ode sec D 5e sec s Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 En 2008 pr s de 16 des l ves soit 70 800 l ves ont consomm de la drogue au cours d une p riode de trente jours Q55 donn es non pr sent es En proportion les gar ons sont plus nombreux que les filles avoir eu ce comportement 17 c 14 La consommation de drogues au cours d une p riode de trente jours varie aussi selon l ann e d tudes la part des l ves concern s passe de 3 9 en 1re secondaire 11 en 2e secondaire et fait un autre bond significatif 21 en 4e secondaire En 5e secondaire c est un l ve sur quatre 26 qui a consomm au cours d une p riode de trente jours 4 4 2 Facteurs associ s la consommation de drogues e Consommation de drogues selon l ge En compl ment des donn es pr sent es sur la consommation de drogues selon l ann e d tudes en 2008 la figure 4 9 illustre une hausse significative de la proportion des consommateurs de drogues au cours d
50. 0 6 Filles 29 2 12 0 40 6 18 1 2002 Total 31 1 12 3 38 3 18 1 0 3 Gar ons 31 3 11 9 36 2 20 2 0 4 Filles 30 8 12 6 40 5 15 9 2004 Total 36 5 10 1 36 6 16 5 0 3 Gar ons 37 3 9 5 34 4 18 4 0 5 Filles 35 8 10 7 38 8 14 6 2006 Total 39 6 8 1 37 6 14 5 0 2 Gar ons 40 3 8 4 35 4 15 6 0 4 Filles 39 0 7 7 39 8 13 5 2008 Total 40 3 8 4 36 8 14 3 0 2 Gar ons 41 6 8 1 34 1 16 0 0 2 Filles 38 9 8 8 39 6 12 6 0 1 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Donn e infime Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 L enqu te permet de d tecter des diff rences significatives pour les types de consommateurs d alcool selon le sexe et l ann e d tudes En proportion les filles comptent davantage de consommateurs occasionnels que les gar ons 40 c 34 D tableau 4 1 Cela dit les l ves ne se d marquent pas significativement selon le sexe pour les autres types de consommation La proportion des consommateurs occasionnels augmente significativement avec l ann e d tudes entre la 1 la 2 et la 3 secondaire elle passe de 15 30
51. 25 c 21 D Le boire excessif r p titif est li galement l auto valuation de la performance scolaire En effet les buveurs qui ont consomm de l alcool de mani re excessive et r p titive sont plus nombreux toutes proportions gard es parmi les l ves qui situent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe que parmi ceux qui valuent leur performance au dessus de la moyenne 27 c 22 4 5 4 Consommation r guli re de drogues et ge moyen d initiation L enqu te de 2008 r v le que parmi les l ves qui ont consomm de la drogue au cours de leur vie 42 lont d j fait sur une base r guli re Q56 c est dire au moins une fois par semaine pendant au moins un mois donn es non pr sent es Elle ne permet pas de d tecter de diff rence selon le sexe pour ce type de consommation L ge moyen du d but de la consommation de drogues de fa on r guli re est de 13 9 ans chez ces l ves On ne note pas de diff rence selon le sexe sur le plan statistique L analyse comparative dans le temps r v le que l ge moyen d initiation la consommation de drogues de fa on r guli re tait similaire en 2006 13 8 ans mais significativement plus pr coce en 2004 13 6 ans Les filles et les gar ons se d marquent sur ce plan Alors que ge moyen d initiation la consommation r guli re de drogues chez les filles suit l volution g n rale on note un report significatif de l ge auquel le
52. 25 9 Statut de fumeur Fumeurs quotidiens 67 8 Fumeurs occasionnels 83 4 Fumeurs d butants 73 2 Anciens fumeurs 31 8 Anciens exp rimentateurs 19 4 Non fumeurs depuis toujours 6 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Tableau 3 22 Usage du tabac cigarette et ou cigarillo selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Tableau 3 23 Fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare au cours d une p riode de 30 jours par les Total Gar ons Filles l ves ayant fum le cigarillo ou le petit cigare Qu bec 2008 Cigarette seulement 3 9 3 0 4 9 ve Tous les jours 5 2 Cigarillo seulement 6 8 6 9 6 6 Der Presque tous les jours 7 4 Cigarette et cigarillo 10 8 10 1 11 6 Quelques jours 30 1 Aucun produit du tabac 78 5 80 0 76 9 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise Un ou deux jours 57 2 sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise du secondaire 2008 sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Quant la fr quence de consommation du cigarillo les r sultats pr sent s au tableau 3 23 indiquent qu en 2008 la majorit des l ves qui ont fu
53. 30 26 Lorsque l on examine l volution de la proportion de polyconsommateurs selon l ann e d tudes on observe des diminutions notables depuis l enqu te de 2000 pour chacune d entre elles figure 4 15 En ce qui concerne les l ves de 1 secondaire on note ce qui suit la proportion de polyconsommateurs est pass e de 16 en 2000 7 en 2006 et n a pas boug depuis 7 en 2008 En ce qui concerne les l ves de 2 secondaire on note une premi re chute significative de 2000 2004 de 36 28 puis une seconde de 2004 2006 de 28 19 Bien que la proportion observ e ait diminu 16 en 2008 aucune diff rence sur le plan statistique n est constat e par rapport la derni re enqu te 2006 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 133 Figure 4 14 volution de la proportion de polyconsommateurs selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool et de la drogue Qu bec de 2000 2008 35 9 34 8 338 28 9 29 8 28 0 ENN i i 2000 2002 2004 2006 2008 45 40 8 420 40 39 5 38 6 38 5 38 6 35 30 25 20 m Total m Gar ons O Filles Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Figure 4 15 volution de la proportion de polyconsommateurs selon l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont conso
54. 4 2 secondaire 1 3 0 6 2 4 0 9 0 2 2 5 1 1 0 5 2 1 0 5 0 1 1 6 0 2 0 0 1 3 0 4 0 0 1 3 3 secondaire 2 8 1 0 6 1 1 6 0 6 3 1 2 2 1 1 3 8 2 1 0 9 4 2 3 2 1 7 5 3 2 6 1 7 4 0 4 secondaire 3 2 1 6 5 7 4 2 2 7 6 3 3 8 2 6 5 3 1 2 0 5 2 6 3 2 1 7 5 5 2 3 1 4 3 5 5 secondaire Anciens 11 0 9 4 12 5 12 3 10 8 13 8 11 6 10 5 12 7 9 2 7 9 10 55 9 9 8 5 11 2 9 5 8 7 10 4 exp rimentateurs 7 2 5 2 9 7 6 7 4 4 9 7 7 0 5 2 9 2 6 3 4 2 9 0 3 38 1 7 5 7 4 8 3 6 6 4 1 secondaire 9 8 7 0 13 3 9 8 6 3 14 3 9 8 7 3 12 8 9 2 6 3 12 8 7 5 5 2 10 5 8 4 6 2 10 9 2 secondaire 9 7 7 1 12 8 13 1 9 9 16 8 11 3 9 0 13 7 10 3 7 3 14 1 12 8 10 1 16 0 11 5 9 4 13 7 3 secondaire 15 5 10 9 21 1 16 4 12 7 20 6 15 9 12 8 19 5 9 9 7 3 13 1 13 9 9 9 18 7 11 9 9 7 14 1 4 secondaire 15 6 10 9 21 4 18 2 15 2 21 2 17 0 14 3 19 7 10 5 8 0 13 5 12 0 9 2 15 4 11 3 9 3 13 3 5 secondaire Non fumeurs 72 7 70 2 75 2 63 4 60 4 66 4 68 1 65 9 70 3 77 0 74 8 79 3 72 2 69 4 74 9 74 6 72 6 76 6 depuis toujours 83 9 78 9 88 2 77 8 71 3 83 5 81 1 77 3 84 5 86 5 80 9 91 0 86 8 80 1 91 8 86 6 81 9 90 5 1 secondaire 75 7 70 0 81 4 65 6 58 5 72 7 70 8 65 4 76 1 82 0 77 0 86 3 77 2 70 4 83 2 79 7 75 1 84 2 2 secondaire 76 5 71 3 81 7 65 7 58 5 72 8 71 1 65 5 76 8 74 5 69 7 79 4 68 5 63 0 74 0 71 7 67 8 75 5 3 secondaire 62 6 57 1 68 0 56 7 50 9 62 5 59 6 55 5 63 7 70 9 65 2 7
55. 42 tableau 4 2 Puis elle fait un autre bond significatif en 5 secondaire 50 Quant la proportion des consommateurs r guliers et quotidiens regroup s en une seule cat gorie tant donn la taille des effectifs concern s elle augmente de mani re significative entre la 1 et la 2 secondaire 3 3 c 8 puis entre la 3 la 4 et la 5 secondaire 13 c 21 c 31 Parall lement la proportion des exp rimentateurs diminue significativement entre la 4 secondaire et la 5 secondaire 9 c 5 Enfin l abstinence touche une proportion d croissante d l ves d une ann e d tudes l autre l cart n tant pas significatif entre les deux derni res ann es 73 en 1 secondaire c 53 en 2 secondaire c 35 en 3 secondaire c 21 en 4 secondaire et 14 en 5 secondaire Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 99 Tableau 4 2 Type de consommateurs d alcool selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 1 sec 2 sec 3 sec 4 sec 5 sec Abstinents 73 2 53 2 34 6 20 6 14 4 Exp rimentateurs 8 1 8 7 10 4 9 3 5 0 Occasionnels 15 3 30 5 42 3 48 8 49 8 R guliers et quotidiens 3 3 7 6 12 7 21 4 30 8 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008
56. 5 6 6 5 2 3 2 7 9 4 3 2 8 6 3 2 2 1 1 4 1 2 4 1 3 4 0 2 3 1 4 3 5 2 secondaire 5 5 3 3 8 5 9 1 6 7 11 9 7 2 5 8 8 9 3 5 1 6 6 4 3 4 1 9 5 5 3 4 2 3 4 9 3 secondaire 777 51311 0 9 0 6 4 12 2 8 3 6 3 10 8 4 0 2 4 6 1 5 5 35 84 4 7 3 3 6 5 4 secondaire 5 9 3 8 8 8 10 0 7 3 13 3 7 9 5 7 10 5 6 3 3 9 9 6 6 4 42 9 3 6 4 4 6 8 6 5 secondaire 11 9 8 1 16 6 12 5 8 3 17 9 12 2 9 2 15 8 7 1 4 9 9 9 7 6 4 8 11 2 7 3 5 5 9 6 Fumeurs d butants 9 5 7 9 11 2 11 6 10 1 13 1 10 5 9 4 11 6 7 0 5 9 8 1 9 4 8 1 10 6 8 2 7 3 9 0 1 secondaire 9 1 6 3 12 7 15 1 11 8 19 0 12 0 9 9 14 1 7 0 5 3 9 1 9 5 6 8 12 9 8 2 6 5 10 3 2 secondaire 10 8 7 9 14 2 13 3 10 4 16 6 12 0 9 4 145 6 7 4 0 10 5 11 2 82 14 8 8 9 6 7 11 6 3 secondaire 9 2 5 9 13 4 13 2 10 3 16 6 11 1 8 6 13 7 7 3 5 2 9 9 9 0 6 7 11 7 8 1 6 6 9 8 4 secondaire 10 1 7 4 13 4 8 1 5 1 12 2 9 1 7 6 10 9 7 5 4 8 11 0 7 8 5 3 11 0 7 6 5 5 10 3 5 secondaire 8 1 43 13 6 7 5 4 7 11 3 7 8 5 5 10 8 6 6 4 9 8 7 8 8 6 7 11 3 7 7 6 4 9 0 Anciens fumeurs 3 2 2 4 4 1 2 9 2 2 3 8 3 0 2 6 3 6 1 7 1 2 2 3 2 2 1 6 3 0 1 9 1 5 2 4 1 secondaire 0 6 0 1 1 7 0 4 0 0 1 3 0 5 0 2 1 1 0 0 0 5 0 1 1 6 0 2 0 0 0 7 2 secondaire 1 9 0 6 4 7 1 4 0 3 4 2 1 7 0 8 3 0 1 6 0 4 4 1 0 9 0 3 1 9 1 3 0 6 2 4 3 secondaire 4 8 3 4 6 5 3 4 1 9 5 5 41 3 0 5 5 2 1 1 0537 3 3 1 5 6 3 2 7 1 5 4 3 4 secondaire 3 8 1 4 8 3 4 4 2 6 6 8 4 1 26 61 2 2 1 0 4 3 3
57. 8 12 du questionnaire Une typologie de consommateurs six cat gories d termine le statut de fumeur d un l ve Elle est construite en fonction de la quantit de cigarettes fum es au cours de la vie et de la fr quence de la consommation au cours des trente jours pr c dant l enqu te Ainsi les fumeurs quotidiens sont des l ves qui ont fum 100 cigarettes au cours de leur vie et qui ont fum la cigarette tous les jours au cours des trente jours pr c dant l enqu te les fumeurs occasionnels sont des l ves qui ont fum 100 cigarettes au cours de leur vie et qui ont fum moins qu tous les jours au cours des trente jours pr c dant l enqu te les fumeurs d butants sont des l ves qui ont fum entre 1 et 99 cigarettes au cours de leur vie et qui ont fum au cours des trente jours pr c dant l enqu te les anciens fumeurs sont des l ves qui ont fum 100 cigarettes au cours de leur vie mais qui n ont pas fum au cours des trente jours pr c dant l enqu te les anciens exp rimentateurs sont des l ves qui ont fum entre 1 et 99 cigarettes au cours de leur vie mais qui n ont pas fum au cours des trente jours pr c dant l enqu te les non fumeurs depuis toujours sont des l ves qui n ont jamais fum ou qui ont fum moins d une cigarette compl te au cours de leur vie Lorsque la taille de l chantillon le nombre des r pondants ou le th me trait ne permettent pas de pr senter des r
58. 8 13 9 12 4 Fumeurs d butants 10 5 10 4 8 2 7 6 6 5 7 5 1 secondaire 12 0 12 4 8 2 6 5 5 1 5 2 2 secondaire 12 0 12 2 8 9 10 0 5 9 7 1 3 secondaire 11 1 10 1 8 1 7 6 8 0 8 9 4 secondaire 9 1 8 8 7 7 6 1 5 9 7 6 5 secondaire 7 8 7 6 7 7 7 8 8 0 8 8 Non fumeurs 69 6 71 1 76 9 81 2 85 1 85 3 1 secondaire 78 4 82 3 86 1 88 3 93 2 91 6 2 secondaire 70 8 71 2 78 4 81 6 89 2 88 4 3 secondaire 65 2 66 1 75 3 83 6 82 5 83 6 4 secondaire 68 8 68 7 71 9 77 7 80 3 82 6 5 secondaire 63 5 64 6 68 7 70 5 78 2 78 9 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Page 50 Chapitre 3 Usage du tabac En revanche la proportion de non fumeurs augmente depuis 1998 pour toutes les ann es d tudes En 1 secondaire on constate une diff rence entre 2002 et 2008 de 86 92 en 2 secondaire de 2004 2008 de 82 88 L en 4 secondaire entre 2004 et 2008 et en 5 secondaire de 2004 2008 galement de 71 79 Globalement la proportion de non fumeurs chez les l ves du secondaire est pass e de 70 en 1998 8
59. Aucune 5 consommations d alcool ou o plus dans une m me occasion 8 consommations d alcool ou o plus dans une m me occasion AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS as tu consomm de l alcool O Oui O Non As tu d j consomm de l alcool de fa on R GULI RE c est dire AU MOINS UNE FOIS PAR SEMAINE PENDANT AU MOINS UN MOIS O Oui O Non Passe la question 52 quel ge as tu commenc consommer de l alcool R GULI REMENT c est dire AU MOINS UNE FOIS PAR SEMAINE PENDANT AU MOINS UN MOIS J avais AU COURS DE TA VIE as tu d j consomm de la drogue O Oui O Non Passe la question 60 ETADJES2008016 quel ge as tu consomm de la drogue POUR LA PREMI RE FOIS J avais AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS quelle fr quence as tu consomm chacune des drogues suivantes gt R ponds chaque question l f La fin de 3 fois et plus Juste une Moins d une Environ P Je n ai pas Me semaine OU 1 par semaine Tous les A fois pour fois par mois une fois z consomm i ou 2 fois par MAIS pas jours essayer l occasion par mois 3 j semaine tous les jours a Cannabis mari pot m o o o o o oO hachisch etc b Coca ne coke snow crack free base 0 poudre etc c Colle ou solvant d Hallucinog nes LSD PCP MESS champignons acide mescaline ecstasy buvard etc e H ro
60. Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Les r sultats de l enqu te montrent que les l ves qui n occupent pas un emploi r mun r l ext rieur de la maison sont toutes proportions gard es moins nombreux avoir particip des jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois comparativement aux l ves qui occupent un emploi 31 c 42 Le taux de participation est aussi moins lev chez les l ves qui disposent de 10 et moins d allocation hebdomadaire 27 en comparaison de ceux qui gagnent davantage 37 11 30 c 44 31 50 c 49 51 et plus De m me le taux de participation est moins lev chez les l ves qui gagnent entre 11 et 30 comparativement ceux qui disposent de plus d argent Enfin les l ves qui valuent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe 43 sont proportionnellement plus nombreux jouer que ceux qui situent leur performance au dessus de la moyenne 34 de m me que les l ves qui vivent dans une structure familiale monoparentale 40 comparativement ceux qui appartiennent une structure biparentale 36 Il ny a pas d cart statistiquement significatif entre les taux de participation selon la langue parl e la maison 5 3 3 Participation aux jeux de hasard et d argent selon le type de joueurs e Pr valence et volution des types de joueurs En 2008 approximativement 31 des l ves soit 1
61. Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 La proportion de polyconsommateurs observ e en 2008 26 ne se distingue pas sur le plan statistique de celle constat e en 2006 29 figure 4 14 Toutefois cette proportion est significativement moindre que celle observ e en 2004 35 On remarque finalement que la situation a grandement volu depuis l enqu te de 2000 alors que la proportion de polyconsommateurs repr sentait 41 de la population tudi e Les courbes d volution des gar ons et des filles se ressemblent beaucoup figure 4 14 On observe chez les gar ons la m me courbe d volution que pour l ensemble de la population tudi e de 42 en 2000 la proportion de polyconsommateurs masculins a chut 34 en 2004 puis 28 en 2006 On ne d tecte pas de diff rence significative depuis la derni re enqu te soit de 2006 2008 Les modifications dans les habitudes de consommation des filles surviennent un peu plus lentement La premi re baisse significative est observ e en 2006 de 40 en 2000 la proportion de polyconsommateurs f minins chute 30 en 2006 Une deuxi me diminution est enregistr e de 2006 2008 soit de
62. Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Le statut de fumeur est galement associ l usage du cigarillo L enqu te r v le que les trois quarts des fumeurs de cigarettes 74 des fumeurs actuels et 73 des fumeurs d butants ont fum le cigarillo comparativement 8 des non fumeurs donn es non pr sent es Une analyse d taill e en fonction des six cat gories du statut de fumeur utilis es dans cette enqu te tableau 3 21 montre que davantage de fumeurs occasionnels que de fumeurs quotidiens et d butants 83 c 68 et 73 fument aussi le cigarillo Chez les non fumeurs de cigarettes environ 32 des anciens fumeurs ont fait l usage du cigarillo alors que c est le cas de 19 des anciens exp rimentateurs en raison du petit nombre d anciens fumeurs l enqu te ne permet pas de d tecter de diff rence significative entre ces deux proportions Enfin autour de 6 des l ves qui n ont jamais fum de cigarettes ont consomm le cigarillo au cours de la p riode de r f rence de trente jours Puisqu au cours des enqu tes men es de 1998 2006 on a constat une diminution de l usage de la cigarette au profit de celui du cigarillo il semblait int ressant de faire une analyse de l usage du tabac qui tiendrait compte de ces deux produits Les r sulta
63. Figure 3 7 volution de la fr quence d exposition la fum e de tabac dans l environnement familial des l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 70 60 50 40 30 20 10 1998 2000 2002 2004 2006 2008 6 Chaque jour ou presque Une fois par semaine ou moins Jamais Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Enfin automne 2008 les deux tiers des l ves du secondaire sont d avis qu il devrait tre interdit de fumer dans un v hicule automobile en leur pr sence donn es non pr sent es Gar ons et filles ne diff rent pas d opinion sur ce point Les l ves non fumeurs indiquent qu on devrait interdire l usage du tabac en voiture en leur pr sence dans une proportion de 76 48 des fumeurs d butants et 13 des fumeurs actuels partagent cet avis Page 80 Chapitre 3 Usage du tabac Tableau 3 39 Fr quence d exposition la fum e de tabac dans un v hicule automobile selon le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu bec 2008 Total Fumeurs Fumeurs Non actuels d butants fumeurs Chaque jour 4 3 17 2 5 8 3 1 Presque chaque jour 8 2 23 7 10 0 6 7 1 fois par semaine 11 7 24 7 17 6 10 1 1 fois par mois 6 6 9 8 7 4 6 3 M
64. Fumeurs 3 1 2 4 3 9 3 6 2 8 4 5 3 4 2 8 3 9 2 5 1 9 3 3 2 8 2 1 3 8 2 7 2 2 3 2 occasionnels 1 3 0 5 2 8 1 6 0 3 4 8 1 4 0 6 2 8 0 9 0 2 2 6 2 3 0 8 5 0 1 6 0 7 2 9 1 secondaire 2 6 1 2 4 9 2 7 1 7 4 1 2 7 1 8 3 8 1 6 0 8 2 8 1 5 0 4 3 6 1 5 0 9 2 5 2 secondaire 2 9 1 6 4 7 3 1 1 5 5 4 3 0 1 9 4 5 3 2 1 7 55 2 7 1 0 5 7 3 0 1 8 4 5 3 secondaire 4 3 2 6 6 7 4 5 3 0 6 4 4 4 3 2 5 9 3 2 1 6 5 5 4 2 2 5 6 7 3 7 2 5 5 2 4 secondaire 5 9 4 2 8 1 7 2 5 0 10 0 6 6 5 1 8 4 4 3 3 0 5 9 3 6 2 1 5 9 3 9 2 9 5 3 5 secondaire 5 6 4 5 6 6 9 7 8 3 11 1 7 6 6 7 8 6 6 4 5 3 7 5 8 6 7 4 9 8 7 5 6 6 8 4 Fumeurs d butants 3 9 2 2 6 4 9 4 6 3 13 4 6 5 4 6 8 8 4 0 1 9 7 3 6 4 3 9 9 8 5 2 3 4 7 4 1 secondaire 7 3 5 0 10 4 12 8 9 9 16 2 10 0 7 8 12 2 5 9 4 2 8 2 8 4 5 5 12 2 7 1 5 0 9 7 2 secondaire 4 6 2 7 7 3 10 6 7 6 14 3 7 6 5 5 10 1 7 2 5 0 10 1 10 6 8 1 13 6 8 9 7 0 11 0 3 secondaire 3 7 2 0 6 2 8 5 6 1 11 4 6 1 4 5 8 1 7 4 5 0 10 4 7 8 5 7 10 5 7 6 5 7 9 9 4 secondaire 9 4 6 8 12 6 6 2 4 3 8 8 7 8 5 9 10 0 7 6 5 0 11 1 9 8 7 3 12 7 8 8 7 0 10 8 5 secondaire 1 6 1 1 2 3 1 4 1 0 2 0 1 5 1 1 1 9 0 8 0 4 1 2 1 4 0 9 2 1 1 1 0 8 1 4 Anciens fumeurs 0 6 0 1 1 9 0 0 0 3 0 07 1 0 0 3 0 0 1 5 0 0 0 1 0 0 0 8 1 secondaire 1 0 0 4 2 3 1 2 0 4 2 8 1 12 0 5 2 1 0 0 0 7 0 0 2 9 0 3 0 0 1
65. J ai parfois une telle envie de fumer que j ai la sensation d tre sous l emprise d une force incontr lable A bilit 20 Comment te procures tu tes cigarettes HABITUELLEMENT gt Coche la ou les mani res que tu utilises LE PLUS SOUVENT Je les ach te moi m me dans un commerce d panneur station service etc Je les ach te d un ami ou de quelqu un d autre l cole Je les ach te d un ami ou de quelqu un d autre ailleurs qu l cole Je les fais acheter par quelqu un Mon p re ou ma m re me les donne Mon fr re ou ma s ur me les donne Un ami ou une amie me les donne 0 E 0 E 0 0 E 0 Je fais autre chose S il te pla t pr cise 21 Si tu fais acheter tes cigarettes par quelqu un d autre qui les ach te pour toi gt Coche toutes les r ponses qui s appliquent Je ne fais pas acheter mes cigarettes par quelqu un d autre Je demande un tranger d acheter des cigarettes pour moi Mon p re ou ma m re ach te des cigarettes pour moi Mon fr re ou ma s ur ach te des cigarettes pour moi Quelqu un d autre de ma famille oncle tante cousin cousine etc ach te des cigarettes pour moi ETADJES2008008 AU COURS DES 4 DERNI RES SEMAINES quelle fr quence as tu achet ou essay d acheter des cigarettes dans un commerce d panneur station service etc O Je mai pas achet ou essay d acheter des cigarettes dans un commerce au cours des 4 dern
66. Les caract ristiques individuelles L ge est un facteur d terminant de l usage du tabac dans une population telle que celle qui est vis e par la pr sente enqu te Rappelons toutefois que le plan de sondage de l TADJES garantit une repr sentativit par ann e du secondaire et non par ge Les estimations bas es sur l ge sont donc moins pr cises parce que la distribution des l ves selon leur ge exc de l tendue normale de l ge des l ves du secondaire soit de 12 17 ans Ainsi au Qu bec en raison d un parcours exceptionnel au primaire un l ve peut tre admis au secondaire m me s il est g de moins de 12 ans l inverse un l ve qui a un parcours scolaire difficile au secondaire le terminera pass l ge de 17 ans La repr sentation des l ves g s de moins de 12 ans et de ceux g s de plus de 17 ans est de ce fait plus faible que celle des l ves g s de 12 17 ans consulter le chapitre 2 sur les caract ristiques de la population pour plus de pr cisions De plus la population vis e ne couvre pas l ensemble des jeunes d un certain groupe d ge Les groupes d ge extr mes de l chantillon des r pondants soit ceux de 12 ans et moins et de 17 ans et plus sont les moins bien repr sent s Par exemple une part importante des adolescents qu b cois g s de 17 ans l automne n est pas inscrite au secondaire On peut donc croire que l ensemble des l ves vis s par l enqu te
67. Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 3 4 3 Les pairs source d influence Tout comme la famille les amis sont une source d influence importante quant l adoption des habitudes tabagiques l automne 2008 on observe qu environ 36 de l ensemble des l ves du secondaire n a aucun ami qui fume que pr s de la moiti des l ves 49 en ont quelques uns alors que chez 16 des l ves la plupart ou tous les amis fument la cigarette tableau 3 19 Contrairement ce qui a t observ en 2006 la pr sente enqu te ne d c le pas de diff rence entre les gar ons et les filles sur ce plan Cependant on note que cette distribution est modifi e lorsqu une analyse en fonction du statut de fumeur des l ves est faite Ainsi 84 des fumeurs actuels d clarent que la plupart ou tous leurs amis sont fumeurs comparativement 40 chez les fumeurs d butants et 8 chez les non fumeurs l inverse ces derniers sont significativement plus nombreux n avoir aucun ami qui fume 42 que les fumeurs d butants ou actuels Tableau 3 19 Nombre d amis qui fument selon le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu bec 2008 Total Fumeurs actuels Fumeurs d butants Non fumeurs Aucun 35 7 0 2 2 4 41 7 Quelques uns 48 6 15 5 57 3 50 6 La plupart ou tous 15 7 84 3 40 3 7 7 Coefficient de variation sup rieur 25 estimation imp
68. Quant la consommation d alcool et de drogues bien que la situation s am liore depuis quelques ann es des efforts de sensibilisation sont encore n cessaires aupr s des l ves qui consomment de l alcool de mani re excessive ou de mani re excessive r p tition et de ceux qui consomment du cannabis des amph tamines ou des hallucinog nes En ce qui concerne la participation aux jeux de hasard et d argent des efforts visant pr venir une augmentation de la proportion de joueurs risque ou de celle des joueurs pathologiques probables doivent tre faits aupr s des l ves qui jouent au poker particuli rement les filles ces derni res tant la cible des promoteurs de ce genre d v nements Conclusion g n rale Page 195 Relativement aux combinaisons comportementales exp riment es par les l ves nous retiendrons que quel que soit le nombre de comportements cumul s ou la fa on de combiner ceux ci des gains importants sont enregistr s depuis 2002 On remarque plus particuli rement que les proportions d l ves qui s adonnent trois ou quatre comportements risque ont diminu de mani re relativement constante au profit d une augmentation de celles qui n adoptent aucun comportement ou qui se limitent un seul Ces r sultats mettent en vidence qu une surveillance assidue l ducation et les programmes d intervention ad quats portent leurs fruits ce sujet la consommation d alcool et la participat
69. a pas consomm Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Page 106 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 3 Consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon le fait d occuper ou Tableau 4 4 Consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon la langue parl e la non un emploi et l allocation hebdomadaire des maison et la structure familiale des l ves du l ves du secondaire qui ont consomm Qu bec secondaire qui ont consomm Qu bec 2008 2008 EE Langue parl e la maison Emploi Fran ais 29 1 Avec emploi 32 6 Anglais 23 9 Sans emploi 22 6 Autres langues 15 4 Allocation hebdomadaire Structure familiale 10 ou moins 14 3 Biparentale 24 1 a R Monoparentale 38 5 Autres 42 0 51 ou plus 47 3 EF Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te prudence qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 e Consommation de drogues selon la langue parl e la ma
70. alcool et jeu ou drogue et jeu semble pr senter un probl me de consommation en mergence feu jaune pour lequel une intervention primaire est souhaitable information discussion sur les r sultats intervention br ve etc Cette proportion s l ve 20 chez ceux qui cumulent trois comportements puis grimpe 28 chez ceux qui multiplient les risques en adoptant les quatre comportements On retiendra toutefois que 43 des l ves qui combinent les quatre comportements se classent dans la cat gorie feu rouge Ces l ves sont susceptibles de pr senter des probl mes importants de consommation requ rant une intervention sp cialis e ou faite en compl mentarit avec une telle ressource Lorsqu un adolescent obtient un feu rouge on sugg re de faire une valuation de la gravit de la toxicomanie laide d un instrument plus complet par exemple l indice de gravit d une toxicomanie pour les adolescents IGT ADOJ Par ailleurs quel que soit le nombre de comportements examin on ne d tecte pas d cart significatif entre les gar ons et les filles Conclusion g n rale Page 191 e Cumul des comportements selon l allocation hebdomadaire Sur le plan de l allocation hebdomadaire on note en 2008 que la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements risque passe de pr s d un l ve sur deux 49 chez les l ves dont l allocation est de 10 et moins un l ve sur quatre 28 che
71. analyse selon le sexe r v le une baisse significative de la proportion des l ves qui obtiennent un feu jaune entre 2006 et 2008 chez les filles 7 c 5 L combin e une tendance la hausse quoique non significative de la cat gorie feu vert donn es non pr sent es Par ailleurs la r partition des l ves des diff rentes ann es d tudes selon l indice demeure tr s similaire entre 2006 et 2008 e Indice DEP ADO selon les facteurs sociod mographiques Le tableau 4 24 pr sente l indice DEP ADO selon les facteurs sociod mographiques retenus dans l enqu te de 2008 Tout d abord on remarque que l emploi et l allocation hebdomadaire sont deux facteurs associ s l indice DEP ADO Par rapport aux l ves sans emploi ceux qui en ont un sont en proportion moins nombreux se retrouver dans la cat gorie feu vert 90 chez les sans emploi c 86 chez ceux ayant un emploi mais plus nombreux obtenir un feu jaune 4 6 c 7 ou un feu rouge 5 c 7 Page 138 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues En ce qui concerne l allocation hebdomadaire la proportion des l ves qui se classent dans la cat gorie feu vert d cro t mesure que le montant de l allocation augmente 95 lorsque le montant est de 10 ou moins c 89 lorsqu il est de 11 30 c 83 lorsqu il est de 31 50 et 77 lorsqu il atteint 51 ou plus tableau 4 24 Par ailleurs les
72. ann e d tudes des l ves du Secondaire QUE bee OOO a ed a rentes de rsnied ren drone anne dada ser ed a ea dE dant sd 2 volution du nombre de comportements risque adopt s selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 ii a a a R a a aaa 3 volution du nombre de comportements risque adopt s selon l ann e d tudes des l ves du Secondaire Qu bec de 2002 3 2008 nru tutti etat ete fre Pat at at aai 4 R partition des l ves du secondaire selon le nombre et les types de comportements risque adopt s Qu bec 2008 micen a ae a a E A eee E te ion TT 5 Indice de consommation probl matique DEP APO selon le nombre de comportements risque adopt s par les l ves du secondaire ayant consomm Qu bec 2008 s ssssessssissnssensrensrrnsrnsrrnsrensenne 6 volution du nombre de comportements risque adopt s selon le montant de l allocation hebdomadaire des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 7 volution du nombre de comportements risque adopt s par les l ves du secondaire selon la structure familiale biparentale ou monoparentale dans laquelle ils vivent Qu bec de 2002 D 8 volution du nombre de comportements risque adopt s par les l ves du secondaire selon la langue parl e la maison Qu bec de 2002 2008 ssssnssesssenstenstnsttnsttnsttnsttnntnnntnnntnntnnnnnnnntenn ennnen 9 volution du nombre de comportements risque adop
73. as tu d pens l argent pr vu pour ton d ner l cole ou celui pr vu pour tes billets d autobus ou de m tro pour participer des jeux h as tu pris de l argent des personnes avec qui tu habites sans leur permission pour pouvoir participer des jeux i as tu vol de largent des personnes autres que des membres de ta famille ou fait du vol l talage pour pouvoir participer des jeux j as tu eu des disputes avec un membre de ta famille ou avec des amis proches cause de tes activit s de jeu k t es tu absent de l cole pour participer des jeux l as tu demand de l aide quelqu un pour faire face de s rieux soucis financiers caus s par ta participation des jeux m as tu d j emprunt de l argent un pr teur ou un pr teur sur gages ETADJES2008022 67 propos des jeux de cartes AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS quelle fr quence as tu pari de l argent des parties de poker gt R ponds chaque question Jamais Juste une fois pour essayer Moins d une fois par mois l occasion Environ une fois par mois La fin de semaine OU 1 ou 2 fois par semaine 3 fois et plus par semaine MAIS pas tous les jours a sur Internet 0 0 0 0 0 b avec des ami e s 0 0 0 0 0 c organis es par une personne autre qu un ami salles de jeu priv es
74. au cours d une p riode de douze mois Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Nous observons d abord qu environ 21 de ces l ves ont eu l impression au cours de la p riode de douze mois que les m mes quantit s d alcool ou de drogues ont maintenant moins d effet sur eux tableau 4 20 Pour pr s de 13 des l ves ayant consomm de l alcool ou de la drogue un geste d linquant a t commis en raison de leur consommation et une proportion relativement quivalente environ 12 a fait une d pense excessive d argent ou en a perdu beaucoup Pour 10 des l ves qui ont consomm leur consommation d alcool ou de drogues a nui Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 135 leur sant physique au cours de la m me p riode On note aussi des difficult s psychologiques occasionn es par la consommation de ces substances pour 9 des l ves et des difficult s l cole pour 8 d entre eux La pr sence d effets nuisibles sur les relations interpersonnelles touche 9 des l ves qui ont consomm lorsqu il s agit des rapports avec la famille et 10 s il est question des relations avec les amis ou un amoureux Enfin environ 4 6 des l ves ont parl de leur consommation d alcool ou de drogues un intervenant De mani re g n rale gar ons et filles qui consomment se ressemblent quant
75. bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 De mani re g n rale les filles et les gar ons se distinguent quant la plupart des raisons de commencer consommer des amph tamines Toutes proportions gard es les filles sont plus nombreuses que les gar ons croire que les jeunes de leur ge commencent consommer cette substance pour les raisons suivantes leurs amis en consomment 75 c 67 par curiosit 73 c 59 parce que c est cool 65 c 61 pour tre high 63 c 58 pour oublier leurs probl mes 63 c 46 pour contr ler leur poids 20 c 8 pour augmenter leur vigilance 15 c 12 o parce que ce n est pas autoris 15 c 13 l inverse proportionnellement plus de gar ons que de filles ne savent pas pourquoi les jeunes commencent consommer des amph tamines 16 c 9 4 5 Consommation probl matique d alcool et de drogues 4 5 1 Consommation r guli re d alcool D apr s l enqu te de 2008 parmi les l ves qui ont consomm de l alcool au cours de leur vie environ 20 ont d j eu ce comportement d une fa on r guli re c est dire au moins une fois par semaine pendant au moins un mois Q50 donn es non pr sent es Cet indicateur examin cette fois au sein des l ves ayant bu de l alcool au cours d une p riode de douze mois r v le une proportion similaire soit 21 On observe u
76. bingo 27 e Jeux de cartes parties de poker propos des jeux de cartes nous constatons qu environ 5 des l ves ont jou au poker sur Internet 21 ont jou ce jeu avec des amis et 3 6 ont pris part des parties de poker organis es par d autres personnes que des amis et ce au moins une fois au cours d une p riode de douze mois donn es non pr sent es Pour la premi re fois en 2008 la participation des l ves au poker dans un Ludoplex ou un casino est mesur e celle ci s l ve environ 0 9 Entre 2006 et 2008 la proportion des l ves ayant particip des parties de poker sur Internet est pass e de 2 5 5 celle des l ves ayant jou au poker avec des amis de 15 21 et celle des l ves ayant jou dans le cadre d v nements organis s est pass e de 4 7 3 6 donn es non pr sent es Les proportions de gar ons qui jouent au poker en 2008 sont significativement plus grandes que celles not es chez les filles poker sur Internet 7 c 2 9 poker avec des amis 27 c 15 et poker dans des v nements organis s 4 7 c 2 5 donn es non pr sent es La pr valence de la participation aux parties de poker avec les amis passe de 13 en 1 secondaire 29 en 5 secondaire avec des augmentations significatives entre la 1 et la 2 secondaire de 13 19 et entre la 2 et la 4 secondaire de 19 24 Dans le cas des parties de poker org
77. chez les gar ons d environ 93 en 1 secondaire pr s de 81 en 5 secondaire que chez les filles 90 et 77 3 3 4 volution du statut de fumeur des l ves entre 1998 et 2008 L analyse de l volution du statut de fumeur des l ves du secondaire depuis 1998 tableau 3 3 r v le que toutes les formes de consommation de cigarettes sont en baisse qu il s agisse de fumeurs actuels d anciens fumeurs ou d anciens exp rimentateurs L enqu te ne d tecte pas de diff rence significative entre 2006 et 2008 chez les fumeurs quotidiens mais leur proportion a chut entre 2004 et 2008 passant de 8 4 6 Rappelons de plus qu en 1998 environ 12 des l ves du secondaire consommaient des cigarettes sur une base quotidienne Chez les fumeurs occasionnels une diminution significative est not e entre 2002 et 2008 4 6 et 2 7 alors que la proportion de ces fumeurs atteignait 8 en 1998 Pour les fumeurs d butants et les anciens fumeurs la diminution est peu prononc e de 1998 2008 mais une diff rence significative est observ e par rapport 2000 10 c 7 en 2008 pour les premiers et relativement 2002 1 9 c environ 1 1 en 2008 pour les seconds La proportion chez les anciens exp rimentateurs passe de pr s de 19 en 1998 10 en 2008 proportion significativement plus faible que celle de 2004 qui tait de l ordre de 12 En revanche on note une augmentation de la proportion de non fumeurs depuis
78. coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire portant sur la consommation de substances psychoactives fournissent aux intervenants aux d cideurs et au public des r sultats pertinents partir desquels des constats pourront tre d gag s pour amener planifier les actions en vue de pr server et d am liorer la sant des jeunes R sultats 4 3 Consommation d alcool 4 3 1 Pr valence et volution de la consommation d alcool selon le sexe et l ann e d tudes En 2008 pr s de 60 des l ves du secondaire soit 272 400 l ves ont consomm de l alcool au moins une fois au cours d une p riode de douze mois figure 4 1 L enqu te ne d tecte pas de diff rence statistiquement significative entre les gar ons et les filles sur cette question Par ailleurs la proportion des l ves qui consomment de l alcool augmente avec l ann e d tudes elle passe de 27 en 1re secondaire 47 en 2 secondaire 65 en 3 secondaire 79 en 4 secondaire et 86 en 5 secondaire l cart n tant toutefois pas significatif entre les l ves de 4 et ceux de 5 secondaire figure 4 2 25 Dans le texte les tableaux et les figures les r sultats suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de variation de l estimation pr sent e se situe entre 15 et 25 par cons quent il faut interpr ter ceux ci avec prudence Les r sultats suivis de deux ast r
79. d un nombre appr ciable d l ves de s en tenir qu un seul comportement au lieu de multiplier les risques Toutefois les victoires les plus marquantes concernent les proportions d l ves qui cumulent deux trois ou quatre comportements Ces proportions ont toutes diminu depuis 2002 de 26 22 dans le cas des l ves qui cumulent deux comportements de 21 14 dans le cas de ceux qui s adonnent trois comportements et de 12 6 chez ceux qui combinent les quatre comportements risque Cette diminution graduelle des proportions s est faite au profit d une augmentation de la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements tudi s ou de celle des l ves qui ne sont concern s que par un seul comportement Conclusion g n rale Page 187 Les variations observ es de 2002 2008 sont en partie attribuables un changement dans les comportements tant chez les gar ons que chez les filles Comme on peut le voir au tableau 2 au cours de cette p riode quel que soit le sexe de l l ve on note une diminution notable des proportions d l ves qui cumulent deux trois ou quatre comportements ainsi qu une nette augmentation des proportions d l ves qui n adoptent aucun comportement ou un seul Tableau 2 volution du nombre de comportements risque adopt s selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Aucun comportement Gar ons 1
80. d pendance face la cigarette le temps coul entre le r veil matinal et la consommation de la premi re cigarette les jours de semaine ou au cours de la fin de semaine Q15 Q16 fumer quand on est malade Q18 l envie irr pressible de fumer Q19a Q19b et l impression que l on peut arr ter de fumer au moment o on le d sire Q28 La somme des points accumul s par un fumeur permet de situer son niveau de d pendance sur une chelle gradu e de 0 16 5 la plus petite valeur correspond au niveau le plus faible de la d pendance au tabac et la valeur la plus lev e au niveau le plus fort 9 La grille de cotation utilis e pour calculer l indice NDSA est d taill e l annexe 3 1 la fin du pr sent chapitre Chapitre 3 Usage du tabac Page 43 3 2 Port e et limites des donn es sur le tabagisme Les donn es pr sent es dans ce chapitre r pondent un besoin de surveillance et d analyse des changements dans le profil de consommation du tabac chez les jeunes du secondaire g s de 12 17 ans inscrits au secteur des jeunes Parmi les limites que comportent les donn es figurent celles li es l utilisation d un questionnaire autoadministr Les donn es sont fond es sur la sinc rit des r ponses des l ves des questions qui pourraient tre per ues comme d licates dans un questionnaire autoadministr On peut supposer par exemple que les l ves qui fument sous estiment la quantit
81. d alcool 5 consommations ou plus en une m me occasion selon le sexe et l ann e d tudes La pr valence du boire excessif soit avoir bu cinq consommations d alcool ou plus en une m me occasion au moins une fois au cours d une p riode de douze mois est d environ 40 chez l ensemble des l ves en 2008 soit 182 600 l ves Les gar ons et les filles ne diff rent pas significativement sur ce plan Lorsque l on se r f re aux buveurs seulement c est dire les l ves ayant consomm de l alcool au cours d une p riode de douze mois la proportion de ceux ayant eu une consommation excessive d alcool s l ve 67 tableau 4 17 La popularit de ce comportement est plus grande chez les gar ons que chez les filles 69 c 65 et elle augmente avec l ann e d tudes entre la 1 et la 3 secondaire la proportion des buveurs concern s par ce type de consommation conna t une hausse de 48 60 puis fait un deuxi me bond significatif en 4 secondaire 74 En 5 secondaire pr s de quatre l ves sur cinq 80 ont eu une telle consommation chez les buveurs Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 125 Tableau 4 17 Pr valence du boire excessif et du boire excessif r p titif selon le sexe et l ann e d tudes chez les l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 Boire excessif Boire excessif Boire excessif r p titif 5 consommations 8 conso
82. de d s n est pas li e l ann e d tudes Ces deux formes de jeux sont aussi facilement accessibles aux l ves m me les plus jeunes Et de surcro t ces jeux peuvent tre pratiqu s tant l cole qu la maison Le fait que les plus jeunes l ves jouent autant que les l ves les plus g s est peu rassurant les l ves s y initient tr s jeunes Cependant le fait que la proportion d l ves qui s y adonnent demeure dans un m me ordre de grandeur de la 1 la 5 secondaire est encourageant aucune diff rence significative dans les taux de participation n tant not e Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 177 Bien que les taux de participation occasionnelle et habituelle aux jeux ne pr sentent aucune diff rence entre 2006 et 2008 et que ces taux soient moindres que ceux enregistr s en 2002 les r sultats r v lent clairement une augmentation de la proportion de filles qui jouent sur une base habituelle en 2008 La diminution enregistr e ce chapitre entre les enqu tes de 2004 et de 2006 ne s est donc pas maintenue l oppos la participation habituelle des gar ons a diminu entre 2006 et 2008 galement la participation habituelle des l ves de la 1 secondaire aux jeux de hasard et d argent est pass e de 3 2 en 2006 6 en 2008 un taux similaire celui de 2002 Cette hausse importante de la participation habituelle n est observ e que chez les l ves de ce
83. de d s pour de l argent I mis ou gag d autres jeux d argent que ceux mentionn s ci dessus m re u des billets de loterie comme le 6 49 ou le Banco ou des gratteux en 0 0o ia 65n Quita donn ces billets de loterie comme le 6 49 ou le Banco ou ces gratteux en cadeau gt Coche toutes les r ponses qui s appliquent O a Quelqu un de ma parent p re m re oncle tante etc O b Un ami ou une amie O c Autre S il te pla t pr cise ETADJES2008021 ATTENTION Partout dans la question 66 ci dessous le mot jeu concerne les jeux o tu as gag de l argent 66 AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS quelle fr quence gt R ponds chaque question Quelques Jamais 1 ou 2 fois fois Souvent a as tu pens des jeux ou planifi la prochaine fois que tu tais pour jouer o a a 0 b as tu senti le besoin de d penser de plus en plus d argent quand tu participes des jeux pour ressentir le 0o m me niveau d excitation c es tu devenu frustr ou de mauvaise humeur quand tu essayes de jouer moins souvent ou d arr ter de jouer d t est il arriv de jouer pour fuir tes probl mes e apr s avoir perdu de l argent au jeu as tu jou les jours suivants pour tenter de regagner l argent perdu f as tu menti ta famille et tes amis pour cacher la fr quence laquelle tu participes des jeux g
84. de leur classe Ces r sultats mettent en lumi re l influence potentielle de ces facteurs notamment le cadre familial et le montant d argent dont dispose un l ve sur le d veloppement et le maintien de ces comportements Ils soulignent aussi la n cessit d offrir un soutien professionnel aux l ves issus de familles monoparentales Une attention particuli re devrait galement tre accord e aux l ves qui valuent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe L enqu te met galement en vidence les impacts de la consommation d alcool ou de drogues sur divers domaines de la vie des l ves qui ont consomm au cours de la p riode de r f rence de douze mois On retient d abord qu environ 21 de ces l ves ont eu l impression que les m mes quantit s d alcool ou de drogues ont maintenant moins d effet sur eux Aussi 13 d entre eux ont commis un geste d linquant en raison de leur consommation d alcool ou de drogues et pr s de 12 ont fait une d pense excessive d argent ou en ont perdu beaucoup pour la m me raison Les l ves pensent que leur consommation d alcool ou de drogues a nui leur sant physique dans une proportion de 10 alors que 9 d entre eux ont des difficult s psychologiques Les difficult s l cole sont soulev es par 8 des l ves qui ont consomm Le fait que la consommation d alcool ou de drogues a pu nuire aux relations avec des proches est partag par 9 des l ves q
85. de leurs fr res ou s urs alors que pr s de 47 des l ves mineurs qui fument se sont approvisionn s gratuitement aupr s de leurs amis Finalement pour 7 des l ves d autres sources que celles propos es dans le questionnaire ont t utilis es En 2008 une nouvelle question a t ajout e pour inviter les l ves qui font acheter leurs cigarettes par un tiers indiquer quelles sont les personnes qui ach tent des cigarettes pour eux Environ un l ve mineur qui fume sur trois 34 demande r guli rement un tranger de proc der l achat donn es non pr sent es les gar ons davantage que les filles 43 c 28 Le quart des l ves les font acheter par leurs parents gar ons et filles ne diff rant pas sur ce plan tandis qu environ 19 ont recours la fratrie pour leurs achats 13 chez les gar ons et 24 chez les filles L enqu te de 2008 d tecte des diff rences significatives entre les sexes pour deux sources d approvisionnement tableau 3 26 soit l achat par soi m me dans un commerce strat gie laquelle les gar ons sont proportionnellement plus nombreux recourir que les filles 37 c 30 et le fait d obtenir gratuitement des cigarettes aupr s des fr res et s urs strat gie davantage adopt e par les filles environ 10 c environ 5 L analyse des sources d approvisionnement habituelles selon le statut de fumeur r v le des diff rences pour quatre d entre elles ta
86. des deux autres ann es plus avanc es de 30 en 3 secondaire jusqu 22 en 5 secondaire Tableau 3 20 Nombre d amis qui fument selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 1 secondaire 2 secondaire 3 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Aucun 55 7 41 9 29 9 26 2 22 4 Quelques uns 35 4 44 3 51 7 56 6 56 6 La plupart ou tous 8 9 13 8 18 4 17 2 21 0 ij Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 3 5 Accessibilit aux produits du tabac 3 5 1 Consommation du cigarillo ou du petit cigare chaque dition de l enqu te depuis 2002 une hausse de la consommation du cigarillo ou du petit cigare est constat e en m me temps qu une diminution de l usage de la cigarette Toutefois l automne 2008 pour la premi re fois en dix ans de suivi un recul de la consommation du cigarillo ou petit cigare est observ En 2008 la proportion d l ves ayant consomm le cigarillo ou le petit cigare aromatis est de 18 comparativement 22 en 2006 figure 3 4 II importe de consid rer ici que la question utilis e en 2008 n est pas identique celle utilis e dans les enqu tes pr c dentes En 2008 la question 5 il tait demand aux l ves si au cours des trente derniers jours ils avaient fum le cigari
87. documenter la participation des l ves cette forme de jeux dans ces endroits en raison de l ouverture d un Ludoplex dans deux centres urbains qu b cois Qu bec et Trois Rivi res et de l accessibilit de ce type d endroit L examen de cette variable par l interm diaire des l ves du secondaire permettra d valuer encore plus ad quatement la popularit des parties de poker jou es pour de l argent chez cette client le Puis une question portant sur l emprunt d argent des pr teurs sur gages Q66m a t ajout e galement Il nous appara t pertinent de d terminer l ampleur de cette pratique au sein de la population tudi e en raison de sa vuln rabilit Bien que cette nouvelle question soit incluse la suite des questions servant au calcul de l indice du jeu probl matique DSM IV J elle ne fait pas partie du calcul de cet indice 5 1 2 Mesure de la participation aux jeux tatis s ou priv s Les formes de jeux de hasard et d argent examin es dans la pr sente enqu te l instar des enqu tes pass es peuvent tre regroup es en deux cat gories les jeux tatis s et les jeux priv s voir encadr 5 1 Les jeux tatis s sont ceux que l tat g re lui m me ou encadre par l mission de permis et par le biais d organismes de contr le ce sont les loteries les bingos les appareils de loterie vid o ainsi que les jeux de casino offerts par Loto Qu bec De mani re g n rale il est l gale
88. drogue de 13 2 ans en 2006 13 4 ans en 2008 Ce report de 0 2 an est not chez les l ves des deux sexes Toujours en ce qui concerne la p riode allant de 2006 2008 soulignons aussi la baisse significative de la polyconsommation alcool et drogues au cours d une p riode de douze mois chez les filles 30 c 26 Outre ces progr s plusieurs gains notables r alis s au chapitre de la consommation d alcool et de drogues sont mis en lumi re par les donn es des diff rentes ditions de l TADJES Mentionnons d abord que la proportion des l ves ayant consomm de l alcool au cours d une p riode de douze mois a baiss de mani re significative entre 2004 et 2008 63 c 60 en particulier chez les gar ons 63 c 58 et chez les l ves de la 1 et de la 2 secondaire Cette volution est associ e principalement au recul significatif de la consommation exp rimentale et de la consommation r guli re d alcool chez les l ves au cours de la p riode De plus le boire excessif a perdu de la popularit parmi l ensemble des l ves entre 2002 et 2008 la part des l ves qui s y sont adonn s passant de 44 40 Cette baisse du boire excessif sur le plan statistique est observ e en particulier chez les gar ons 45 c 40 et chez les l ves de la 1 de la 2 et de la 3 secondaire Cette volution positive doit cependant tre nuanc e en effet lorsqu on examine la consommation excessive d alco
89. du secondaire Qu bec 2008 Feu vert Feu jaune Feu rouge Total 88 2 5 9 5 9 Emploi Avec emploi 86 4 6 9 6 7 Sans emploi 90 2 4 6 5 1 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 95 5 2 6 1 9 11 30 89 0 6 2 4 8 31 50 82 7 7 6 9 7 51 ou plus 77 3 9 9 12 7 Langue parl e la maison Fran ais 87 9 5 8 6 2 Anglais 88 5 6 3 5 2 Autres langues 91 4 5 2 3 3 Structure familiale Biparentale 90 6 4 8 4 7 Monoparentale 81 7 9 0 9 3 Autres 74 4 111 14 5 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 90 2 5 4 4 4 Dans la moyenne 89 2 5 5 5 3 Sous la moyenne 80 1 8 2 11 7 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 139 Au chapitre de leur performance scolaire les l ves qui valuent celle ci au dessus de la moyenne de leur classe sont plus nombreux en proportion se retrouver dans la cat gorie feu vert que les l ves qui situent leur performance sous la moyenne 90 c 80 tableau 4 24 Par ailleurs les premiers sont moins nombreux que les seconds se retrouver dans la cat gorie feu rouge 4 4 c 12 ou dans la ca
90. ensemble des l ves ait connu une l g re hausse chaque dition de l enqu te depuis 2004 passant de 10 6 ans en 2004 11 1 ans en 2006 pour s tablir 11 6 ans en 2008 donn es non pr sent es 5 3 2 Facteurs associ s la participation au jeu l exemple des enqu tes pr c dentes la pr valence de la participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois a t analys e selon cinq facteurs le fait d occuper un emploi l allocation hebdomadaire la langue parl e la maison la structure familiale et l auto valuation de la performance scolaire en fran ais ou en anglais selon la langue dans laquelle le questionnaire a t rempli Tableau 5 2 Participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon les facteurs associ s la participation au jeu chez les l ves du secondaire Qu bec 2008 Emploi Avec emploi 41 6 Sans emploi 31 2 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 27 0 11 30 37 0 31 50 43 9 51 ou plus 49 1 Langue parl e la maison Fran ais 37 2 Anglais 34 1 Autre 33 2 Structure familiale Biparentale 35 5 Monoparentale 40 2 Autres 40 9 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 33 6 Dans la moyenne 36 6 Sous la moyenne 43 2 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Page 156
91. et Robert Courtemanche Institut de la statistique du Qu bec Direction de la m thodologie et de la qualit Introduction Ce chapitre pr sente la m thodologie employ e afin de r aliser l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 L enqu te est demeur e sensiblement la m me depuis la premi re dition en 1998 afin de conserver la comparabilit d une ann e l autre Le lecteur est invit se r f rer au chapitre m thodologique des ditions pr c dentes pour plus de d tails sur les particularit s propres chacune Le pr sent chapitre comprend six sections La premi re constitue une description de la proc dure d enqu te 1 1 La section 1 2 d crit le plan de sondage de l enqu te des d tails concernant la population vis e les bases de sondage employ es et le plan d chantillonnage y sont pr sent s Par la suite la taille et la r partition de l chantillon sont expos es la section 1 3 tandis que la section 1 4 traite des taux de r ponse obtenus dans l enqu te La section 1 5 quant elle porte sur le traitement et l analyse des donn es on y retrouve une pr sentation de la pond ration r alis e afin que les r sultats puissent tre inf r s la population vis e ainsi que des renseignements relatifs aux estimations produites et aux tests statistiques effectu s Le chapitre se termine par une valuation m thodologique de l enqu te
92. et de drogues chez les l ves du secondaire est mesur e l aide de questions adapt es de la version 3 1 octobre 2005 de la Grille de d pistage de consommation probl matique d alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes la DEP ADO Dans les ditions pr c dentes la version d octobre 2000 de la DEP ADO avait t utilis e sauf pour l enqu te de 2006 o on avait eu recours la version 3 1 d octobre 2005 En raison d ajustements apport s aux items et leur 19 Le lecteur est invit consulter la version fran aise du questionnaire en annexe du rapport Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 93 cotation les donn es de 2006 de l indice DEP ADO ne peuvent tre compar es avec celles des ann es ant rieures L volution de l indice DEP ADO entre 2006 et 2008 peut quant elle tre analys e La DEP ADO est reconnue comme tant un outil fiable et valide qui permet de d pister la consommation probl matique ou risque d alcool et de drogues chez les jeunes Con ue en 1999 par un groupe de chercheurs du RISQ pour les intervenants de premi re ligne elle peut se pr ter une administration collective pour des enqu tes locales ou des tudes pid miologiques plus vastes telles que la pr sente enqu te si l on en fait un usage ad quat Guyon et Desjardins 2002 Landry et autres 2004 et 2005 L utilisation de la DEP ADO dans le cadre de la pr sente enqu te r
93. et des Services sociaux Pour tout renseignement concernant le contenu de cette publication Direction Sant Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 1200 avenue McGill College bureau 500 Montr al Qu bec H3B 4J8 T l phone 514 873 4749 T l copieur 514 864 9919 ou T l phone 1 800 463 4090 aucuns frais d appel au Canada et aux tats Unis Site Web www stat gqouv qc ca Citation sugg r e pour le rapport DUB Ga tane et autres 2009 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 222 p Citation sugg r e pour un chapitre Bordeleau Monique 2009 Usage du tabac dans DUB Ga tane et autres 2009 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2009 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 3 p 41 91 Avertissement En raison de l arrondissement des donn es le total ne correspond pas n cessairement la somme des parties Signes conventionnels N ant ou z ro Donn e infime a Donn e non disponible i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence si Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Abr viations Pe Population estim e k Population en milliers Page 6 Table des mati res
94. familiale des l ves du secondaire Qu bec 2008 ssssssssresnsrinernernn Statut de fumeur selon le statut de fumeur des parents et le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 riria n eneen a e oa aa a oaa Faaa bonnement e e iaeia Statut de fumeur selon le statut de fumeur de la fratrie et le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 seos Ea TT R gles en vigueur relativement au tabagisme la maison selon le statut de fumeur des l ves du Secondaire QU D c 2008222 S E PEE E P I E S A E E E E E E A I E S Permission de fumer la maison selon le statut de fumeur des parents des l ves du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 ire Approbation des parents de fumer selon le statut de fumeur des parents des l ves du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 ssssesssessreesrensstrettnerrterrttrnttnnnttnntensttnsttnntnnst Ennn nne nnne anena Nombre d amis qui fument selon le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu bec 2008 Nombre d amis qui fument selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 nsnnnnnn0n1000 Consommation du cigarillo ou du petit cigare au cours d une p riode de 30 jours selon le sexe l ann e d tudes et le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu bec 2008 Usage du tabac cigarette et ou cigarillo selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008
95. fumeurs Chaque jour ou presque chaque jour 23 5 47 4 29 2 21 0 Entre une fois par semaine et moins d une fois par mois 16 5 13 5 18 7 16 6 Jamais 59 9 39 1 52 1 62 4 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 La figure 3 7 pr sente l volution de la fr quence d exposition la fum e de tabac dans la maison depuis 1998 On y constate une diminution significative de la proportion d l ves qui sont expos s chaque jour ou presque entre 2006 29 et 2008 24 D ailleurs l exposition la fum e dans l environnement familial est en diminution graduelle depuis 1998 poque laquelle pr s de 40 des l ves y taient expos s chaque jour ou presque Quant l exposition la fum e de tabac dans la maison une fr quence d une fois par semaine ou moins l enqu te d tecte galement une baisse de la proportion d l ves dans cette situation entre 2006 26 et 2008 17 Notons que pour cette fr quence d exposition les donn es compil es depuis 1998 montrent une tendance la baisse de 1998 2004 de 19 17 tandis qu en 2006 un bond 26 tait observ puis nouveau un recul en 2008 17 En corollaire de la diminution de l exposition la fum e de tabac au domicile depuis 1998 la proportion d l ves qui n y sont jamais expos s augmente et l cart entre 2006 et 2008 est relati
96. hebdomadaire plus lev e sont toutes proportions gard es plus nombreux boire de l alcool de fa on excessive que ceux dont l allocation est inf rieure 81 lorsque le montant de l allocation est de 51 ou plus c 72 ou moins pour les autres cat gories En proportion les buveurs qui re oivent une allocation de 10 ou moins par semaine sont ceux qui comptent le moins de buveurs excessifs 51 Page 128 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 18 Pr valence du boire excessif et du boire excessif r p titif selon les facteurs associ s la consommation d alcool chez les l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 Boire excessif Boire excessif r p titif Total 67 2 21 9 Emploi Avec emploi 70 5 23 8 Sans emploi 62 3 19 1 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 50 9 10 8 11 30 65 9 17 6 31 50 71 7 26 2 51 ou plus 80 7 34 7 Langue parl e la maison Fran ais 67 8 22 6 Anglais 63 8 19 6 Autres langues 61 7 13 1 Structure familiale Biparentale 66 0 20 6 Monoparentale 70 8 25 1 Autres 66 5 24 5 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 64 2 21 8 Dans la moyenne 67 0 20 4 Sous la moyenne 73 6 27 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondai
97. humaines et financi res permettant d intervenir efficacement et amener un changement durable des comportements individuels On peut notamment partir des r sultats de l enqu te tablir des constats sur la contribution du Programme national de sant publique 2003 2012 et entrevoir le travail qui reste faire L approche cole en sant est l une des actions intersectorielles mise en uvre pour mieux r pondre aux besoins des jeunes identifi s dans la pr sente enqu te MSSS 2008 C est donc dans l ensemble des activit s de surveillance des d terminants de la sant relatifs aux habitudes de vie et aux probl mes li s au d veloppement l adaptation et l int gration sociale des jeunes que s inscrit la sixi me dition de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire Le pr sent rapport rend compte des r sultats obtenus l automne 2008 et de l volution des principaux indicateurs depuis la mesure d origine Il est compos de six chapitres Le premier chapitre traite de l ensemble des aspects m thodologiques de l enqu te Ces aspects d crivent le plan d chantillonnage et les modalit s de la collecte des donn es rapportent les taux de r ponse et pr cisent les tests statistiques utilis s ainsi que la port e et les limites des donn es de l enqu te 2 Minist re de la Sant et des Services sociaux 2008 Programme national de sant publique 2003 2012
98. importe de tenir compte du fait que la d pendance au tabac s installe rapidement d s les premi res cigarettes Gervais et coll 2006 d o l importance de promouvoir des interventions qui ciblent les fumeurs d butants O Loughlin et coll 2009 De plus il est maintenant reconnu que la majorit des fumeurs d veloppe cette habitude avant m me d avoir atteint l ge de 18 ans Lalonde et Heneman 2004 Des programmes de cessation con us sp cifiquement pour les jeunes devraient tre mis en place car ces derniers n adoptent pas les m mes strat gies que les adultes lorsqu ils tentent de cesser de fumer Tremblay et coll 2009 La pr sente enqu te qui a suivi depuis 1998 l volution de la consommation des produits du tabac chez les l ves du secondaire a permis de d crire les changements ayant eu cours sur une p riode de dix ans de d gager des conclusions quant aux avanc es r alis es dans la lutte contre le tabagisme et d mettre des signaux d alarme sur les aspects qui restent am liorer Ses r sultats d montrent l int r t de mesurer l usage du tabac chez les l ves du secondaire qu b cois de documenter le r le jou par certains facteurs d influence et de suivre leur volution Certaines informations tir es de l enqu te permettent galement d appr cier l volution des normes sociales en mati re de tabagisme et d exposition la fum e secondaire De plus les donn es issues de l enqu te peuvent
99. l ves du secondaire 2008 La fratrie est un autre facteur associ au statut de fumeur des l ves cet gard au tableau 3 15 on observe que la proportion de fumeurs actuels est plus lev e dans les familles o un fr re ou une s ur fume 18 qu au sein de celles o la fratrie ne consomme pas de cigarettes 5 Les fumeurs d butants sont galement plus nombreux en proportion lorsque au moins un membre de leur fratrie fume que lorsque aucun ne le fait 12 c 6 l oppos la proportion d l ves qui sont non fumeurs est plus lev e dans les familles o la fratrie ne fume pas que dans celles o au moins un membre de la fratrie fume 89 c 70 Ici encore le sens des observations est maintenu lorsque les r sultats sont contr l s pour le sexe Tableau 3 15 Statut de fumeur selon le statut de fumeur de la fratrie et le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Fr re s ur fume Aucun fr re s ur ne fume Total Fumeurs actuels 17 6 5 0 Fumeurs d butants 12 5 5 9 Non fumeurs 69 9 89 1 Gar ons Fumeurs actuels 15 2 4 9 Fumeurs d butants 9 4 5 5 Non fumeurs 75 4 89 6 Filles Fumeurs actuels 19 8 5 2 Fumeurs d butants 15 2 6 3 Non fumeurs 65 0 88 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Chapitre 3 Usage d
100. l ves qui cumulent les quatre comportements risque a chut de 19 12 de 2002 2008 alors que celle des l ves qui ne pr sentent qu un seul comportement a augment en passant de 16 24 Quant la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements chez ce groupe elle est pass e de 6 11 e Les combinaisons comportementales Le tableau 4 pr sente la proportion d l ves dans chacune des combinaisons possibles de comportements risque Rappelons que les cat gories sont mutuellement exclusives un l ve ne peut donc se classer que dans une seule cat gorie la fois l exemple des ditions ant rieures de l ETADJES on note qu une portion infime de la population tudi e consomme la cigarette uniquement ou de la drogue uniquement Il y a galement tr s peu d l ves qui combinent la cigarette et la drogue la cigarette et le jeu la drogue et le jeu et la cigarette la drogue et le jeu Tableau 4 R partition des l ves du secondaire selon le nombre et les types de comportements risque adopt s Qu bec 2008 Aucun comportement 30 7 Un comportement Cigarette 0 4 Alcool 17 7 Drogue 0 6 Jeu 7 8 Deux comportements Cigarette et alcool 1 2 Cigarette et drogue 0 4 Cigarette et jeu 0 1 Alcool et drogue 7 2 Alcool et jeu 13 0 Drogue et jeu 0 4 Trois comportements Cigarette alcool et drogue 5 2 Cigarette alcool et jeu 1 2 Cigarette drog
101. l ann e d tudes En 2008 environ 21 des buveurs ont consomm de mani re excessive une seule occasion au cours d une p riode de douze mois 24 l ont fait de deux quatre fois et 22 l ont fait de mani re r p titive soit cinq occasions ou plus figure 4 12 Les gar ons sont plus nombreux que les filles en proportion avoir consomm de l alcool de fa on excessive et r p titive 25 c 19 Figure 4 12 Fr quence du boire excessif au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 40 30 20 10 Jamais 1 fois 2 4 fois 5 fois ou plus E Total O Gar ons D Filles Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 La figure 4 13 montre que la proportion des buveurs qui ont consomm de mani re excessive cinq occasions ou plus cro t avec l ann e d tudes Si la hausse observ e entre la 1 et la 2 secondaire ne s av re pas significative elle le devient en 3 secondaire puis en 4 et 5 secondaire 6 4 et 11 c 15 c 26 c 39 Page 130 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Figure 4 13 Fr quence du boire excessif au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 60
102. nn nn ee nt meme es een me tac ese 106 4 10 volution du boire excessif et du boire excessif r p titif chez les l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec de 2000 2008 iii 127 4 11 Boire excessif et du boire excessif r p titif selon l ge des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 iii 128 4 12 Fr quence du boire excessif au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 130 413 Fr quence du boire excessif au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 s nsnnnnnsnnnnsennnnnnnnnnnennnsnnnnseennne 131 4 14 volution de la proportion de polyconsommateurs selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool et de la drogue Qu bec de 2000 2008 ssssssnssnnsssrrssrnsrnnsrtnsrensrenstrnsrennrenne 134 4 15 volution de la proportion de polyconsommateurs selon l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool et de la drogue Qu bec de 2000 2008 134 Chapitre 5 5 1 volution de la participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 155 5 2 volution de la participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon le ty
103. occasionnel Aucun risque 2 7 10 9 Risque faible 6 0 49 5 Risque moyen 29 0 32 5 Risque lev 62 4 7 2 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 3 5 2 Sources et mode habituel d approvisionnement des cigarettes L information pr sent e dans cette section vise documenter l accessibilit aux cigarettes par les l ves mineurs Les analyses sont donc limit es aux l ves g s de 17 ans et moins qui r pondent aux crit res d finissant les fumeurs cet gard rappelons qu au Qu bec il est interdit l exploitant d un point de vente de tabac de Vendre du tabac un mineur Vendre du tabac une personne majeure s il sait que celle ci en ach te pour un mineur Donner du tabac un mineur Vendre des cigarettes l unit ou tout autre produit du tabac Le tableau 3 26 rapporte les sources d approvisionnement habituelles en cigarettes telles que document es dans l enqu te On y constate que certaines d entre elles sont davantage pris es par les l ves mineurs qui fument que d autres Soulignons que les l ves pouvaient cocher plus d un choix de r ponse Tableau 3 26 Principales sources d approvisionnement selon le sexe et le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 Fumeurs Fumeurs Fumeurs Total Gar ons Fil
104. occasionnelle galement aucune diff rence significative n est observ e dans le taux de participation occasionnelle aux jeux tatis s entre 2006 et 2008 tant chez les filles que chez les gar ons ce taux a toutefois connu une baisse entre les ditions de 2004 et de 2008 gar ons de 27 21 filles de 32 24 Aussi il y a une diminution de la pr valence depuis 2002 tant chez les gar ons de 37 21 que chez les filles de 41 24 donn es non pr sent es En 2008 tout comme en 2006 environ 2 6 des l ves du secondaire ont particip des jeux tatis s sur une base habituelle un taux inf rieur celui de 2004 4 6 et de 2002 4 9 Comme dans le cas de la participation occasionnelle aux jeux tatis s les gar ons et les filles participent dans des proportions similaires aux jeux tatis s sur une base habituelle Chez les gar ons cette participation a diminu de mani re significative entre 2006 3 5 et 2008 2 4 Le taux de 2008 est galement inf rieur celui de 2002 5 Depuis la derni re enqu te la proportion de filles qui ont particip aux jeux tatis s sur une base habituelle est la hausse passant de 1 3 en 2006 2 8 en 2008 Toutefois le taux de participation des filles sur une base habituelle en 2008 demeure inf rieur celui de 2002 4 6 donn es non pr sent es Comme dans le cas des jeux priv s la participation occasionnelle aux jeux tat
105. ou moins par semaine consomment cette substance cette proportion passe 7 chez ceux dont le montant est de 11 30 puis 16 lorsque l allocation est de 51 ou plus Une variation similaire est observ e chez les exp rimentateurs 1 3 c 3 0 c 7 tableau 4 10 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 117 e Types de consommateurs d hallucinog nes selon la langue parl e la maison et la structure familiale Toutes proportions gard es la consommation d hallucinog nes est plus courante en 2008 chez les l ves dont la langue parl e la maison est le fran ais que chez ceux dont la langue est l anglais 8 c 4 5 L enqu te ne permet pas de d tecter de diff rence sur le plan statistique selon les types de consommateurs exp rimentateur occasionnel r gulier et quotidien Par ailleurs les consommateurs d hallucinog nes sont proportionnellement plus nombreux chez les l ves vivant dans une structure familiale monoparentale ou dans une structure dite autres que chez ceux qui vivent dans une famille biparentale 12 et 20 c 6 La situation est similaire si l on s attarde plus particuli rement aux exp rimentateurs 4 8 des l ves lorsque la structure familiale est monoparentale c 3 0 lorsqu elle est biparentale et aux consommateurs occasionnels 4 1 c 2 1 tableau 4 10 Pr cisons que la faiblesse des effectifs concern s par la cat gorie autres de cett
106. r mun r 30 pour ceux qui ont entre 31 et 50 et 13 pour ceux qui ont 51 ou plus Ces deux variables peuvent avoir une influence notable sur le comportement des l ves dans la mesure o le pouvoir d achat a un impact sur l acc s aux produits du tabac la consommation d alcool et de drogues et la participation des jeux de hasard et d argent Elles seront mises en relation avec chacun des quatre comportements risque dans les chapitres ult rieurs 25 R partition des l ves selon l auto valuation de la performance scolaire Le tableau 2 7 montre que plus de la moiti 54 des l ves de l enqu te de 2008 situent leur performance scolaire en fran ais ou en anglais selon la langue dans laquelle le questionnaire a t rempli dans la moyenne de leur classe Environ 31 estiment que leur performance scolaire se situe au dessus de la moyenne tandis que pr s de 15 l valuent plut t sous la moyenne Si les filles 36 c 26 chez les gar ons sont proportionnellement plus nombreuses situer leur performance au dessus de la moyenne les gar ons 18 c 11 chez les filles pour leur part sont davantage enclins valuer la leur sous la moyenne Chapitre 2 Caract ristiques de la population Page 39 Tableau 2 7 R partition des l ves du secondaire selon l auto valuation de la performance scolaire le sexe et l ann e d tudes Qu bec 2008 Au dessus de la moyenne Dans la moyenne S
107. r sultats obtenus puissent lui tre inf r s Pour le m me motif on doit viter les mati res soumises des programmes de performance telles que les math matiques ou l anglais langue seconde Le bloc des sciences humaines r pond ces deux crit res Dans les rares coles o une autre mati re doit tre consid r e pour constituer la base de sondage on s assure que tous les l ves de l ann e d tudes en question sont inscrits un cours de la nouvelle mati re retenue afin de respecter les crit res de repr sentativit de l chantillon Les classes appel es participer sont choisies de fa on al atoire partir de la seconde base de sondage en excluant au pr alable les classes pour lesquelles les l ves sont selon toute vraisemblance incapables de r pondre au questionnaire autoadministr Il s agit des classes d immersion compos es d l ves allophones ou encore des classes o les l ves pr sentent des troubles d apprentissage s v res Afin de s assurer autant que possible que toutes les classes vis es et seulement celles ci ont une chance d tre s lectionn es le nombre d l ves inscrits en formation g n rale au secteur des jeunes au secondaire l automne 2007 est fourni aux recruteurs par ann e d tudes Ces donn es proviennent de la premi re base de sondage et sont utilis es pour valider les renseignements fournis par la personne ressource de l cole quant au nombre de classes adm
108. rente lorsque aucun parent ne fume une proportion de 12 est not e et elle se distingue significativement de celle observ e dans les foyers o au moins un des parents fume 37 Par ailleurs l analyse de la permission de fumer la maison en fonction du statut de fumeur des l ves montre que 57 des fumeurs quotidiens ont cette permission comparativement 10 des fumeurs occasionnels et 6 des fumeurs d butants donn es non pr sent es Cela peut laisser croire que plus l habitude de fumer est ancr e chez les l ves plus les r gles relatives l usage de la cigarette la maison s assouplissent Tableau 3 16 R gles en vigueur relativement au tabagisme la maison selon le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu bec 2008 Total Fumeurs actuels Fumeurs d butants Non fumeurs Personne ne peut fumer 52 5 35 2 45 2 54 6 Certaines personnes peuvent fumer 17 6 12 5 16 0 18 1 On peut fumer dans certaines zones 15 3 24 1 18 4 14 2 On peut fumer partout 14 7 28 2 20 3 13 1 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Tableau 3 17 Permission de fumer la maison selon le statut de fumeur des parents des l ves du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 Au moins un des Aucun des parents Total parents fume ne fume Oui 24 1 37 2 11 7 Non 75 9 62 8 88 3 Source Insti
109. s chez les filles 89 c 92 et chez les l ves de la 4 secondaire 85 c 90 Page 122 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 15 volution du type de consommateurs d amph tamines chez les l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 2000 2002 2004 2006 2008 Abstinents 93 0 92 4 89 8 90 7 92 7 Exp rimentateurs 3 3 3 7 4 1 3 4 3 1 Occasionnels 2 7 3 0 4 3 4 2 2 6 R guliers 0 7 0 8 1 7 1 6 1 3 Quotidiens 0 4 0 2 0 2 0 1 0 2 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire Qu bec 2004 2006 et 2008 kk e Raisons de commencer consommer des amph tamines Contrairement la consommation de cannabis et d hallucinog nes en diminution entre 2000 et 2006 la consommation d amph tamines avait augment Cette hausse de l usage des amph tamines touchait en particulier les filles ainsi que les l ves de la 3 de la 4 et de la 5 secondaire Cardin et Dub 2008 Dub et autres 2007 Afin de comprendre un peu plus ce ph nom ne l dit
110. secondaire selon l ge et l ann e d tudes Qu bec 2008 37 2 3 R partition des l ves du secondaire selon le type de famille d clar Qu bec 2008 37 2 4 R partition des l ves du secondaire selon la langue parl e la maison Qu bec 2008 nsssssssesreesrenenen 37 2 5 R partition des l ves du secondaire selon l allocation hebdomadaire le sexe et l ann e d tudes Qu bec 2008 sas sucre srannteetemancranetaatnnesetcen sta tanenc red eniaetaens aneceattesi a a a add as d ta ana eus cd 38 2 6 R partition des l ves du secondaire selon le fait d occuper ou non un emploi le sexe l ann e d tudes et l allocation hebdomadaire Qu bec 2008 39 2 7 R partition des l ves du secondaire selon l auto valuation de la performance scolaire le sexe et l ann e d tudes Qu bec 2008 nunai hinian naaa n aaa aaa aa daadaa diaaa 40 Chapitre 3 3 1 Usage de la cigarette selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 46 3 2 Statut de fumeur selon l ann e d tudes et le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 a se 47 3 3 volution du statut de fumeur selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 49 3 4 volution du statut de fumeur selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 1998 N EEE E E E E E E messes see EEE A E etienne rent nn al as 50 3 5 Fr quence de l usage de la cigarette au cours d une
111. sent chapitre reprend essentiellement les variables retenues dans les ditions pr c dentes de cette enqu te Loiselle 1999 Loiselle 2001 Perron et Loiselle 2003 Dub et autres 2005 et 2006 l automne 2008 4 736 l ves du secondaire qu b cois ont accept de r pondre au questionnaire de la pr sente enqu te La population vis e par cet chantillon repr sente 456 053 l ves de la 1 la 5 secondaire inscrits dans une cole secondaire francophone ou anglophone publique ou priv e de la province de Qu bec Les caract ristiques de la population sont pr sent es selon le sexe l ann e d tudes l ge la structure familiale la langue parl e la maison l allocation hebdomadaire le fait d occuper ou non un emploi r mun r et lauto valuation de la performance scolaire en fran ais ou en anglais selon la langue dans laquelle le questionnaire a t rempli Rappelons que les estimations suivies d un ast risque indiquent un coefficient de variation de celles ci se situant entre 15 et 25 par cons quent il faut interpr ter ces r sultats avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation de l estimation pr sent e est sup rieur 25 dans ce cas les r sultats sont impr cis et fournis titre indicatif seulement 2 1 R partition des l ves selon le sexe et l ann e d tudes Les gar ons repr sentent pr s de 51 des l ves
112. sur le plan statistique de celles observ es l automne 2006 Cependant toutes ces proportions sont significativement moindres que celles not es lors de l enqu te de 2004 et elles ont toutes consid rablement diminu depuis la premi re fois o elles ont t mesur es 36 Dans le texte les r sultats suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de variation de l estimation pr sent e se situe entre 15 et 25 D par cons quent il faut interpr ter ceux ci avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation est sup rieur 25 dans ces cas l estimation est impr cise et fournie titre indicatif seulement Page 184 Conclusion g n rale Cumul des comportements risque Un indice compos de cat gories mutuellement exclusives repr sentant toutes les situations possibles a t con u en 2002 pour rendre compte de la fa on dont les l ves du secondaire combinent les comportements risque tudi s dans l enqu te Les pr valences obtenues pour chacune des combinaisons possibles permettent d observer les variations dans le cumul des comportements Ces r sultats sont r v lateurs du fait d avoir exp riment les quatre comportements trois de ceux ci deux un seul ou aucun Par exemple un l ve qui a consomm de l alcool et de la drogue au cours d une p riode de douze mois sans avoir consomm de cigarettes au cours d une p riode de tren
113. sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Toutefois il existe une relation positive entre le statut de fumeur des l ves et celui de leurs parents Ce fait s observe d ailleurs depuis le d but de l enqu te en 1998 Le tableau 3 14 montre une plus grande proportion de fumeurs actuels dans les familles o au moins un des parents fume que dans celles o aucun des parents ne fume 13 c 4 3 en 2008 l inverse la proportion d l ves qui sont non fumeurs est plus lev e 89 au sein des familles o aucun des parents ne fume que dans celles qui comprennent un parent qui fume 78 noter que le sens de ces observations se maintient apr s une analyse diff renci e selon le sexe des l ves Page 60 Chapitre 3 Usage du tabac Tableau 3 14 Statut de fumeur selon le statut de fumeur des parents et le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Au moins un des parent fume Aucun des parents ne fume Total Fumeurs actuels 12 7 4 3 Fumeurs d butants 9 1 6 7 Non fumeurs 78 2 89 0 Gar ons Fumeurs actuels 10 6 4 4 Fumeurs d butants 7 0 6 0 Non fumeurs 82 3 89 6 Filles Fumeurs actuels 15 1 4 2 Fumeurs d butants 11 4 7 3 Non fumeurs 73 5 88 5 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les
114. tableau 5 11 Le taux de participation est aussi inf rieur chez les l ves qui disposent de 10 et moins d allocation hebdomadaire 17 en comparaison de ceux qui b n ficient d allocations plus fortes 25 11 30 c 36 31 50 c 33 51 et plus galement les l ves dont l allocation varie de 11 30 25 sont toutes proportions gard es moins nombreux prendre part aux jeux tatis s que les l ves qui jouissent d allocations de 31 ou plus Enfin les l ves issus d une structure familiale biparentale sont moins nombreux toutes proportions gard es participer aux jeux tatis s comparativement ceux appartenant une structure monoparentale 24 c 29 Page 170 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent 5 5 Jeu probl matique 5 5 1 Pr valence et volution des probl mes de jeu selon le sexe et l ann e d tudes Cette partie du chapitre examine la participation probl matique des l ves aux jeux de hasard et d argent Les l ves aux prises avec des probl mes de comportement face au jeu sont regroup s en deux cat gories les joueurs risque de d velopper une d pendance au jeu J R et les joueurs pathologiques probables qui sont aux prises avec une d pendance au jeu JPP voir section 5 1 4 En 2008 31 de l ensemble des l ves sont des joueurs sans probl me La proportion de joueurs probl matiques s l ve donc 6 4 1 soit 18 880 l
115. tamines selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Aucune Faible lev e Total 92 7 5 8 1 5 Sexe Gar ons 93 2 5 4 1 3 Filles 92 2 6 1 1 7 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 e Types de consommateurs d amph tamines selon le sexe et l ann e d tudes Selon la typologie des consommateurs environ 3 1 soit 14 200 l ves ont consomm des amph tamines de fa on exp rimentale et 2 6 soit 12 100 l ves en ont consomm l occasion Une faible proportion soit 1 5 soit 7 000 l ves en a consomm r guli rement ou quotidiennement tableau 4 13 Il n y a pas de diff rence significative entre les gar ons et les filles l gard des types de consommateurs d amph tamines Enfin les effectifs restreints des consommateurs concern s limitent les possibilit s d analyse des types de consommateurs d amph tamines selon l ann e d tudes e Types de consommateurs d amph tamines selon le fait d occuper ou non un emploi et l allocation hebdomadaire Comme en fait foi le tableau 4 13 la proportion des consommateurs d amph tamines en 2008 est plus lev e chez les l ves qui ont un emploi que chez ceux qui nen ont pas 8 c 6 En particulier
116. tre compar es avec celles d autres enqu tes canadiennes Elles peuvent enfin tre mises en relation avec la consommation d alcool et de drogues et la participation des jeux de hasard et d argent afin d valuer l effet combin de ces comportements auxquels les l ves s initient au cours de leurs tudes secondaires Cet aspect sera d ailleurs abord dans la conclusion g n rale du pr sent rapport Bibliographie ADLAF Eward M Angela PAGLIA BOAK 2007 Drug use among Ontario students 1977 2007 OSDUHS highlights Centre for addiction and mental health research document 33 p DUB Ga tane Lucille Pica Isabelle MARTIN et R becca TREMBLAY 2005 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 Quoi de neuf depuis 20027 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 186 p Page 86 Chapitre 3 Usage du tabac GERVAIS Andr et autres 2006 Milestones in the natural course of onset of cigarette use among adolescents Canadian Medical Association Journal vol 175 n 3 p 255 261 LALONDE m et B HENEMAN 2004 La pr vention du tabagisme chez les jeunes Avis scientifique Montr al Institut national de sant publique 187 p O LOUGHLIN Jennifer et autres 2002a Assessment of nicotine dependence symptoms in adolescents a comparison of five indicators Tobacco Control vol 11 p 354 360 O LOUGHLIN Jennifer et autres 20
117. 0 en particulier chez les gar ons 63 c 58 figure 4 1 Chez les filles il faut remonter jusqu en 2002 pour d tecter une baisse de la proportion d entre elles qui ont consomm de l alcool au moins une fois au cours d une p riode de douze mois 69 c 61 en 2008 L examen de l volution selon l ann e d tudes r v le que la baisse de la proportion de consommateurs d alcool not e entre 2004 et 2008 est attribuable principalement aux l ves de 1re et de 2 secondaire pour qui les diff rences sont significatives entre ces ann es soit 37 c 27 et 57 c 47 respectivement figure 4 2 Chez les l ves de 3 secondaire une diminution significative de la proportion de ceux qui ont consomm de l alcool est observ e entre 2002 et 2008 76 c 65 Les proportions sont demeur es sensiblement les m mes chez les l ves de 4 et de 5 secondaire tout au long de la p riode analys e En 2008 plus du tiers des l ves 37 soit 167 300 l ves ont consomm de l alcool au cours d une p riode de trente jours donn es non pr sent es On ne d tecte pas de diff rence significative entre les gar ons et les filles sur cette question Cependant la proportion d l ves qui ont consomm de l alcool au cours d une p riode de trente jours augmente de mani re significative avec l ann e d tudes elle passe de 11 en 1 secondaire 24 en 2 secondaire 37 en 3 secondaire 53
118. 0 0 34 96 3 36 100 0 35 94 1 4 secondaire 27 974 35 100 0 35 98 5 36 100 0 34 92 8 35 90 2 5 secondaire 22 87 7 35 97 1 36 100 0 35 100 0 35 97 6 36 94 7 Total 154 95 4 175 97 1 176 99 1 175 98 9 173 96 4 176 91 2 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Page 26 Chapitre 1 M thodologie 1 4 2 Taux de r ponse des l ves Au sein des classes visit es 4 736 l ves ont r pondu au questionnaire ce qui porte leur taux de r ponse 93 5 tableau 1 3 La principale raison expliquant la non r ponse est l absent isme il y a aussi quelques cas de refus et d l ves en retard En 2008 les taux de r ponse varient tr s peu d une ann e d tudes l autre le plus faible taux est obtenu pour la 4 secondaire Le nombre d l ves r pondants qui tait un peu plus faible en 2006 a t ramen en 2008 au niveau des ann es 2000 2002 et 2004 en d pit d un taux de r ponse plus bas tant du c t des classes que du c t des l ves Cela r sulte de l addition de classes chantillonn es en cours de collecte pour pallier le probl me de non r ponse sa PPS r pondants et taux de r ponse des l ves selon l ann e d tudes Qu bec de 1998 2008 Ann e d tudes 1998 2000 2002 2004 2006
119. 0 8 69 2 60 40 20 A consomm Gar ons Filles m2000 m2002 2004 m2006 2008 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Figure 4 2 volution de la consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 100 90 9 88 6 88 8 87 9 85 6 Ire sec 2e sec 3e sec 4e sec 5e sec m2000 m2002 02004 m2006 o 2008 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 97 Les figures 4 1 et 4 2 tracent galement l volution de la consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois chez les l ves du secondaire selon le sexe et l ann e d tudes de 2000 2008 Notons d abord que la proportion d l ves qui ont consomm de l alcool n a pas connu de changement sur le plan statistique entre 2006 et 2008 On constate cependant une diminution significative de cette proportion entre 2004 et 2008 63 c 6
120. 006 Au cours de cette p riode la proportion de consommateurs est pass e de 14 22 En 2008 toutefois on note un recul de l usage du cigarillo lequel touche 18 des l ves du secondaire Malgr ce recul la situation reste pr occupante En effet l usage du cigarillo demeure plus lev que celui de la cigarette et repr sente souvent un moyen pour les l ves de s initier au tabac Cela confirme l importance de poursuivre les actions destin es d courager les l ves de consommer des cigarillos cet gard comme indiqu pr c demment dans le rapport le gouvernement du Qu bec a d ploy des mesures visant pr venir et r duire l usage du tabac chez les jeunes Les mesures l gislatives concernent principalement l talage des produits l affichage dans les points de vente l entr e en vigueur d un prix plancher relativement aux cigarillos de m me que l interdiction de fumer sur les terrains des coles et celle de fournir du tabac un mineur En outre il sera int ressant d observer l impact que cr eront l adoption et la mise en vigueur du projet de loi f d ral sur les saveurs et la promotion du tabac d pos le 26 mai 2009 et visant 1 interdire l ajout de saveurs dans les cigarettes les cigarillos et les tubes de tabac l exception du menthol 2 imposer un minimum de 20 cigarillos ou tubes de tabac par emballage et 3 interdire de faire de la publicit dans les imprim s projet de loi C 32 L
121. 008 Cette volution est not e chez les deux sexes 4 4 5 Consommation de cannabis sur une p riode de douze mois M me si la proportion de consommateurs de drogues parmi l ensemble des l ves est en baisse depuis 2000 nous avons vu la section 4 4 3 qu en 2008 le cannabis reste de loin la substance illicite pr f r e des l ves En effet environ le quart d entre eux 27 en ont consomm au moins une fois au cours d une p riode de douze mois tableau 4 7 L enqu te ne d tecte pas de diff rence entre les gar ons et les filles sur cette question Toutefois le fait de consommer du cannabis est associ l ann e d tudes Comme le montre le tableau 4 7 cette substance est consomm e par une part croissante d l ves entre la 1 et la 3 secondaire 8 en 1 secondaire c 19 en 2 secondaire c 29 en 3 secondaire tandis que ce sont 38 des l ves qui sont concern s en 4 secondaire En 5 secondaire pr s de la moiti des l ves 47 ont fait usage de cannabis au cours d une p riode de douze mois ce qui les distingue significativement de ceux des trois premi res ann es d tudes Soulignons que d s la 3 secondaire c est plus du quart des l ves qui consomment du cannabis Page 110 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 7 Consommation de cannabis selon le sexe l ann e d tudes et les facteurs associ s la consommation de drogues par les l ves du sec
122. 008 ils taient 4 6 le faire En contrepartie la proportion de non fumeurs depuis toujours n a cess d augmenter depuis 1998 passant de 48 cette poque 75 en 2008 Ces variations dans le temps sont galement observ es en fonction de l ann e d tudes puisqu il y a proportionnellement moins de fumeurs dans chacune des cinq ann es du secondaire en 2008 qu en 1998 Page 84 Chapitre 3 Usage du tabac L ge d initiation moyen la cigarette a pour sa part augment depuis 1998 tant chez les gar ons que chez les filles et est assez semblable pour les deux sexes Il a galement augment pour chacune des ann es d tudes l exception de la 1 secondaire Par ailleurs l enqu te permet d tablir l volution temporelle du statut de fumeur des l ves selon leur ge Ainsi en 1998 5 des l ves de 12 ans et moins taient des fumeurs actuels cette proportion s tablit environ 1 2 en 2008 Chez leurs a n s g s de 17 ans et plus on a assist une baisse de 17 points de pourcentage de 36 19 Il est encourageant de constater qu cet ge o les habitudes tabagiques sont davantage install es qu au d but de l adolescence qui est en soi une p riode d exp rimentation la diminution de la proportion de fumeurs actuels soit de cette ampleur Cela n exclut pas le d veloppement de strat gies cibl es pour encourager l abandon du tabagisme chez les l ves plus g s d auta
123. 02 et de 2008 passant de 49 33 chez les filles et de 53 41 chez les gar ons e Pr valence et volution de la participation selon l ann e d tudes Les r sultats montrent que la proportion d l ves ayant particip des jeux de hasard et d argent augmente avec l ann e d tudes passant d environ 24 en 1 secondaire 47 en 5 secondaire tableau 5 1 On note une premi re augmentation significative entre la 1 et la 2 secondaire de 24 35 et une deuxi me entre la 2 et la 5 secondaire de 35 47 31 Dans le texte les tableaux et les figures les r sultats suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de variation de l estimation pr sent e se situe entre 15 et 25 par cons quent il faut interpr ter ceux ci avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation de l estimation pr sent e est sup rieur 25 dans ces cas l estimation est impr cise et fournie titre indicatif seulement 32 L angle d analyse retenu pour commenter l volution entre 1998 et 2008 des ph nom nes mesur s dans l ETADJES consiste dans un premier temps comparer la donn e de 2008 avec celle de 2006 afin de voir si des changements significatifs se sont produits S il n y a pas de diff rence entre ces deux ann es on remonte dans le temps jusqu l ann e o des changements sont observ s et ceux ci sont alors comment s
124. 02b The hardest thing is the habit a qualitative investigation of adolescent smokers experience of nicotine dependence Nicotine and Tobacco Research vol 4 p 201 209 O LOUGHLIN Jennifer et autres 2009 Milestones in the process of cessation among novice adolescents smokers American Journal of Public Health vol 99 n 3 p 499 504 NONNEMAKER James M et autres 2004 Measurement properties of a nicotine dependence scale for adolescents Nicotine and Tobacco Research vol 6 n 2 p 295 301 PATRICK D L et autres 1994 The validity of self reported smoking A review and meta analysis American Journal of Public Health vol 84 p 1086 1093 PEDERSON L L et autres 1997 Are psychosocial factors related to smoking in grade 6 students Addictive Behaviors l vol 22 n 2 p 169 181 PERRON Bertrand et Jacynthe LOISELLE dir 2003 Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 O en sont les jeunes face au tabac l alcool aux drogues et au jeu Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 240 p SANT CANADA Enqu te de surveillance de l usage du tabac au Canada ESUTC R sultats pour l ann e 2008 donn es tir es du site internet de Sant Canada En ligne http www hc sc gc ca hc ps tobac tabac research recherche stat ctums esutc_2008 fra php TREMBLAY Mich le et autres 2009 Rehaussement des comp tences par l interdiscipli
125. 04 Quoi de neuf depuis 20027 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 186 p PERRON Bertrand et Jacynthe LOISELLE dir 2003 Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 O en sont les jeunes face au tabac l alcoo aux drogues et au jeu Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 240 p LOISELLE Jacynthe 2001 Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec volume 1 123 p LOISELLE Jacynthe 1999 Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 105 p Page 40 Chapitre 2 Caract ristiques de la population Chapitre 3 Usage du tabac Monique Bordeleau et Ga tane Dub Institut de la statistique du Qu bec Direction des statistiques de la sant Introduction Depuis 1998 la pr sente enqu te vise documenter et suivre l volution de l usage du tabac et des facteurs qui y sont associ s chez les l ves du secondaire Elle examine en particulier l usage de la cigarette l accessibilit aux produits du tabac la d pendance et le renoncement la cigarette et l exposition la fum e de tabac dans l environnement Soulignons que l acquisition de cigarettes de sources ill gales n est pas abord e dans la pr sente dition ni les m canismes du d veloppement de la d pendance la cigarette De nouve
126. 08 fournit des renseignements sur les impacts de la consommation d alcool ou de drogues sur divers domaines de la vie des l ves au cours d une p riode de douze mois Q61 Pr cisons qu une telle consommation peut entra ner un ou plusieurs impacts dans la vie d un l ve Les donn es sont pr sent es au tableau 4 20 l ordre de pr sentation des impacts ne supposant pas qu il y a une diff rence significative entre les proportions Les analyses portent uniquement sur les l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool ou de la drogue au cours d une p riode de douze mois 61 de l ensemble des l ves Tableau 4 20 Impacts de la consommation d alcool ou de drogues sur divers domaines de la vie selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool ou de la drogue Qu bec 2008 Total Gar ons Filles Difficult s psychologiques 9 0 8 2 9 7 Effets n gatifs sur les relations avec la famille 8 5 7 9 9 1 Effets n gatifs sur les relations avec les amis ou un amoureux se 10 4 9 2 11 5 Difficult s l cole 7 5 7 6 7 5 Geste d linquant commis 12 7 16 2 9 1 M mes quantit s d alcool ou de drogue ont maintenant moins d effet sur lui elle 20 9 22 8 19 1 Discussion avec un intervenant 4 6 5 5 3 8 Effets n gatifs sur la sant physique 10 4 11 6 9 3 D pense excessive ou perte d argent 12 1 12 1 12 1 1 Un l ve peut avoir plus d un impact sur divers domaines de la vie 2 Consommation
127. 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 En 2008 environ 27 des l ves du secondaire ont consomm du cannabis au moins une fois au cours d une p riode de douze mois tableau 4 5 Pr s de 8 des l ves ont fait usage de drogues hallucinog nes LSD PCP MESS champignons acide mescaline ecstasy buvard etc et une proportion similaire 7 a consomm des amph tamines Speed Upper De plus 3 4 des l ves ont consomm de la coca ne une tr s faible proportion des l ves a consomm des solvants 0 8 ou de l h ro ne 0 9 et 2 2 des l ves ont consomm d autres types de drogues incluant les m dicaments sans ordonnance La consommation de ces drogues ne varie pas significativement selon le sexe des l ves Page 108 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Parmi l ensemble des drogues tudi es seule la consommation d amph tamines a vu sa pr valence baisser de mani re significative chez les l ves du secondaire entre 2006 et 2008 elle pa
128. 1F J ai l impression que les m mes quantit s d alcool ou de drogues ont maintenant moins d effet sur moi Q61G J ai parl de ma consommation d alcool ou de drogues un intervenant FAIRE LE TOTAL DES POINTS 13 et moins Feu vert e pas de probl me vident aucune intervention n cessaire Entre 14 et 19 Feu jaune e probl me en mergence intervention souhaitable 20 et plus Feu rouge e probl me vident intervention sp cialis e n cessaire Toute reproduction ou utilisation de cette grille doit porter la mention RISQ Germain M Guyon L Landry M Tremblay J Brunelle N Bergeron J RISQ 2003 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 147 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Isabelle Martin Rina Gupta Jeffrey Derevensky Universit McGill Centre international d tudes sur le jeu et les comportements risque chez les jeunes Introduction Le pr sent chapitre aborde la participation des l ves du secondaire diverses formes de jeux de hasard et d argent tant priv s qu tatis s disponibles au Qu bec La pr valence de la participation sur une base occasionnelle ou habituelle au cours des douze mois pr c dant l enqu te est analys e selon le sexe le niveau d tudes et cinq facteurs associ s la participation le fait d occuper un emploi ou non l allocation hebdomadaire la langue parl e la maison la structure familiale et l au
129. 2 5 4 7 0 11 7 Feu rouge 6 0 1 4 4 1 6 2 8 7 10 1 T Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Le tableau 4 23 pr sente l indice DEP ADO selon les substances consomm es alcool et drogues illicites par les l ves d apr s l enqu te de 2008 l gard de la consommation d alcool nous remarquons qu environ 81 des l ves qui ont consomm une telle substance au cours d une p riode de douze mois se voient attribuer un feu vert Les autres consommateurs d alcool se r partissent galement entre les cat gories feu jaune 10 et feu rouge 10 de l indice Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 137 Tableau 4 23 Indice de consommation probl matique d alcool et de drogues DEP APO selon le type de substances consomm es par les l ves du secondaire Qu bec 2008 Total Feu vert Feu jaune Feu rouge Alcool 59 7 80 6 9 6 9 8 Drogues Cannabis 27 2 58 1 20 4 21 6 Hallucinog nes 7 6 22 3 22 5 55 2 Amph tamines 7 3 22 4 21 5 56 1 Coca ne 3 4 21 3 16 7 62 0 Solvants 0 8 75 1 H ro ne 0 9 18 0 19 1 62 9 Autres drogues ou m dicaments pris sans ordonnance 2 2 2
130. 2 1 14 6 63 3 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Donn e infime Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire Le tableau 4 23 montre aussi qu environ 58 des l ves du secondaire qui ont consomm du cannabis au cours d une p riode de douze mois re oivent un feu vert Toujours parmi les l ves ayant consomm du cannabis c est environ un l ve sur cinq qui obtient un feu jaune soit 20 alors qu une proportion relativement similaire soit 22 se voit attribuer un feu rouge Enfin les l ves qui ont consomm les substances suivantes se classent majoritairement dans la cat gorie feu rouge hallucinog nes 55 amph tamines 56 coca ne 62 solvants 75 h ro ne 63 et autres drogues ou m dicaments pris sans ordonnance 63 e volution de l indice DEP ADO En 2006 les l ves du secondaire se r partissaient comme suit entre les diff rentes cat gories de l indice DEP ADO pr s de 87 obtenaient un feu vert 7 recevaient un feu jaune et pr s de 7 un feu rouge Ce portrait ne diff re pas significativement de celui observ en 2008 Toutefois l
131. 2008 n n n n n n 1 secondaire 944 95 5 1000 95 2 980 95 9 893 95 1 928 94 8 903 93 8 2 secondaire 984 94 5 949 99 1 955 95 6 992 96 0 880 93 1 923 93 3 3 secondaire 965 94 8 928 95 6 1010 94 4 941 94 4 993 93 1 961 94 7 4 secondaire 763 92 5 948 97 2 908 94 4 998 93 5 897 93 1 962 92 3 5 secondaire 582 93 0 905 87 8 918 90 0 902 93 8 873 91 2 987 93 2 Total 4238 94 1 4730 95 2 4771 94 3 4726 94 7 4571 93 2 4736 93 5 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 1 4 3 Taux de r ponse de l enqu te taux combin Le taux de r ponse combin tableau 1 4 correspond au produit du taux de r ponse des classes et de celui des l ves Il s l ve 85 2 ce taux m me s il est inf rieur aux taux des trois derni res ditions est bon tant donn le contexte de collecte qui existait en 2008 Les plus faibles taux de r ponse touchent la 2 et la 4 secondaire refl tant principalement l impact de la non r ponse du c t des classes Notons que le fait d enqu ter les l ves dans leur milieu permet de minimiser la non r ponse individuelle qui dans une certaine mesure serait davantage pr occupante que la non r ponse provenant des classes En effet s il s av rait que les l ves choisissent de
132. 2008 et abordent aussi l volution des indicateurs Une discussion vient d gager les faits saillants du chapitre et propose quelques l ments de r flexion Dans la premi re section des r sultats 3 3 un portrait de la consommation de cigarettes des l ves du secondaire au cours d une p riode de trente jours pr c dant l enqu te est dress La section suivante 3 4 pr sente diff rents facteurs associ s leur usage du tabac l ge le fait d occuper un emploi ou non le montant d allocation hebdomadaire et l auto valuation de la performance scolaire Cette section explore galement deux sources d influence importantes sur la consommation de cigarettes la famille et les pairs La troisi me section des r sultats 3 5 pour sa part traite de l accessibilit aux produits du tabac elle aborde notamment la consommation du cigare le mode habituel d approvisionnement et lachat de cigarettes dans un commerce La quatri me section des r sultats 3 6 examine les facteurs responsables de la d pendance la cigarette et les efforts d ploy s pour s en d faire La derni re section 3 7 quant elle traite de l exposition la fum e de tabac dans l environnement familial et dans un v hicule automobile 3 1 Les principaux indicateurs 3 1 1 Statut de fumeur Depuis 1998 l usage de la cigarette au cours d une p riode de trente jours et le statut de fumeur des l ves sont tablis l aide des questions
133. 4 1 7 6 2 2 8 1 8 4 2 5 secondaire 5 3 3 7 7 4 5 5 3 2 8 6 54 4 2 6 8 3 2 1 9 5 1 3 9 2 2 6 3 3 6 2 4 5 1 Anciens exp rimentateurs 19 3 17 2 21 3 17 9 16 0 19 8 18 6 17 2 20 0 13 5 11 9 15 0 15 7 14 0 17 5 14 6 13 3 15 8 1 secondaire 13 3 10 2 17 0 11 4 86 14 8 12 4 10 2 146 7 7 5 3 10 8 9 0 6 3 12 5 8 4 6 4 10 7 2 secondaire 17 9 14 4 21 8 14 3 10 7 18 6 16 2 13 6 18 7 13 1 10 1 16 6 14 5 9 8 20 3 13 8 10 9 17 1 3 secondaire 18 8 156 224 19 6 16 5 23 0 19 2 16 9 21 4 16 0 12 2 20 4 19 1 15 4 23 2 17 5 14 6 20 5 4 secondaire 24 2 17 9 31 3 20 7 15 4 26 1 22 5 18 2 26 8 15 7 11 7 20 4 17 8 14 2 21 9 16 8 13 8 19 7 5 secondaire 24 3 18 5 30 1 24 2 18 7 29 7 24 2 20 0 28 5 17 4 14 1 21 2 20 5 16 4 24 5 19 0 16 0 22 0 Non fumeurs depuis toujours 50 8 48 0 53 5 45 1 42 3 47 8 48 0 45 9 50 0 64 8 62 1 67 5 55 9 52 8 58 9 60 4 58 2 62 6 1 secondaire 67 4 61 9 72 8 63 5 594 67 7 65 5 62 0 69 0 799 75 6 84 1 75 0 70 0 79 9 77 5 73 9 81 2 2 secondaire 56 2 51 1 61 3 49 5 419 57 1 52 9 48 0 57 8 66 7 60 8 72 7 59 9 51 2 68 7 63 4 58 2 68 6 3 secondaire 45 6 38 8 52 4 38 1 329 432 41 9 37 3 46 5 62 2 56 7 67 7 47 8 42 4 53 1 55 1 50 9 59 4 4 secondaire 42 9 36 1 49 8 41 4 348 479 42 2 37 4 47 0 56 4 496 63 2 48 0 39 8 56 2 52 3 45 8 58 7 5 secondaire 36 9 29 6 44 1 31 0 25 2 36 8 33 8 29 1 38 5 50 6 44 5 56 8 42 0 36 0 47 9 46 1 41 9 50 4 t Le test du khi deux entre les variables statut de fumeur et ann e d tudes est
134. 4 Trois comportements 28 9 26 1 26 5 21 9 Quatre comportements 20 7 17 0 10 3 11 2 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 e Cumul des comportements selon la structure familiale Sur le plan familial l exemple des enqu tes ant rieures on note en 2008 que la proportion d l ves qui n adoptent aucun des quatre comportements risque est plus lev e parmi les l ves provenant d une structure familiale biparentale que parmi ceux appartenant une structure familiale monoparentale 33 c 23 tableau 7 La proportion d l ves qui multiplient les risques en adoptant trois ou quatre comportements est au contraire plus lev e parmi les l ves qui vivent dans une structure familiale monoparentale que dans une structure familiale biparentale trois comportements 20 c 12 quatre comportements 10 c 4 9 37 Une analyse de l argent de poche dont les l ves du secondaire profitent en fonction du fait d avoir ou non un emploi est pr sent e au chapitre 2 Page 192 Conclusion g n rale Tableau 7 volution du nombre de comportements risque adopt s par les l ves du secondaire selon la structure familiale biparentale ou mo
135. 40 900 l ves sont des joueurs occasionnels et 6 soit 26 100 l ves sont des joueurs habituels figure 5 2 voir section 5 1 3 Les proportions de joueurs occasionnels et habituels n ont pas volu entre les enqu tes de 2006 et de 2008 On note cependant que la proportion de joueurs occasionnels est pass e de 36 en 2004 31 en 2008 Il en est de m me pour la pr valence du jeu habituel qui est pass e de 9 en 2004 6 en 2008 Entre les ditions 2002 et 2008 de l enqu te une diminution est observ e tant dans la proportion de joueurs occasionnels de 43 31 que dans celle des joueurs habituels de 8 6 Figure 5 2 volution de la participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon le type de joueurs chez les l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 70 64 0 63 4 60 50 40 30 Non joueurs Joueurs occasionnels Joueurs habituels m 2002 m 2004 E 2006 o 2008 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 157 e Pr valence et volution des types de joueurs selon le sexe Il y a un plus grand nombre de joueurs occasionnels et habituels chez les gar ons 33 e
136. 48 3 3 5 Fr quence de l usage de la cigarette 51 3 3 6 Quantit de cigarettes consomm es s seesseseesietettsttttttttttt ttt utt untuak Ent EAE AAtEntEnEEntnntuntnntnaena ennnen 51 3 3 7 ge moyen d initiation la cigarette saine NS nn urine 52 3 3 8 Contextes de consommation de la cigarette sseeeeeseeeeeeeeeeeeenstretrettetnstnttnstnstnntnntnntnntnntnntnntnnt 53 3 4 Facteurs associ s l sage du tabac 55 3 4 1 Les caract ristiques individuelles 55 3 4 2 La famill sourc d inflt nce san nas nds rl tee He a a rat 58 3 4 3 Les pa irs sourced influence 112488 a He fr ner ele et eee 63 3 5 Accessibilit aux produits du tabac essseeneesneseneenettnsttnsttnttttnettnsttnsttnsttnsttnsttnntEnntEnnEnnEnnennn Enaren E 64 3 5 1 Consommation du cigarillo ou du petit cigare 64 3 5 2 Sources et mode habituel d approvisionnement des cigarettes snensnessnseeneenrerererensrtnsrenere nee 68 3 5 3 Achat de cigarettes dans un commerce ss 72 3 6 D pendance et renoncement la cigarette 73 3 6 2 Renoncement a la cigarette in inner est A EA 77 3 7 Exposition la fum e de tabac dans l environnement sssssssssrsserstnsttnsttnsttnstrnttnertnnrrnerennnnnnnnte 79 3 7 1 Exposition la fum e de tabac dans la maison s ssssssnssnestnstnsttnettnsttnsttnsttnsttnntrnntnnntnnne nenna 79 3 7 2 Exposition la fum e de tabac dans un v hicule automobile sssssssnssnnssnns
137. 5 tandis qu elle s levait 13 en 1998 tableau 3 3 Une diminution de la proportion de fumeurs occasionnels de sexe f minin est enregistr e entre 2008 2 8 et 2002 4 8 alors qu en 1998 environ 9 des filles faisaient un usage occasionnel de la cigarette La proportion de filles se retrouvant dans la cat gorie fumeurs d butants a galement diminu depuis 1998 tout comme celle des anciens fumeurs et celle des anciens exp rimentateurs la baisse est significative en 2008 comparativement aux ann es 1998 2004 pour ces trois statuts Enfin tout comme chez les gar ons la proportion de non fumeurs depuis toujours augmente de mani re graduelle chez les filles passant de 45 en 1998 environ 72 en 2008 l cart est significatif entre 2008 et 2004 63 Chapitre 3 Usage du tabac Page 49 L analyse de l volution du statut de fumeur selon l ann e d tudes l aide de la typologie trois cat gories tableau 3 4 confirme elle aussi le d clin de l usage de la cigarette depuis 1998 m me si aucune diff rence significative n est observ e entre les donn es de 2006 et celles de 2008 On note que la proportion de fumeurs actuels en 1 secondaire a diminu globalement entre 1998 10 et 2008 environ 3 2 mais non entre les autres ann es d enqu te et 2008 En 2 secondaire la diminution de cette proportion est significative entre 2004 et 2008 de 8 4 5 alors qu une proportio
138. 5 en 2008 ce qui repr sente un gain consid rable 3 3 5 Fr quence de l usage de la cigarette l automne 2008 chez les l ves du secondaire se classant parmi les fumeurs le tiers 32 consommaient des cigarettes sur une base quotidienne au cours de la p riode de r f rence de trente jours tableau 3 5 II s agit d un recul significatif sur le plan statistique par rapport la proportion observ e en 2006 40 De plus pr s de 13 des l ves en faisaient l usage presque tous les jours alors que 55 n ont fum que quelques jours au cours de la p riode de r f rence Comme en 2006 les r sultats r v lent que pr s de la moiti 49 des fumeurs occasionnels ont fait usage de la cigarette presque tous les jours pendant la p riode de r f rence chez les fumeurs d butants cette proportion est estim e 7 Tr s peu de ces derniers ont fait un usage quotidien de la cigarette environ 2 3 la grande majorit 90 n ayant fum que quelques jours au cours de la p riode Tableau 3 5 Fr quence de l usage de la cigarette au cours d une p riode de 30 jours selon le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 Fumeurs Fumeurs Fumeurs Total iye 7 quotidiens occasionnels d butants Tous les jours 32 3 100 0 2 3 Presque tous les jours 12 6 48 7 7 4 Quelques jours 55 1 51 3 90 4 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec pruden
139. 5 8 Participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon la forme de jeux et le sexe des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2002 2008 snssssssessressrerrrsrrrsren Page 14 59 volution de la participation aux jeux priv s et tatis s au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2002 2008 ussssssesssssrsersrrerrserseees 5 10 Participation aux jeux priv s et aux jeux tatis s selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec 2008 iii 5 11 Participation aux jeux priv s et aux jeux tatis s au cours d une p riode de douze mois selon les facteurs associ s la participation au jeu chez les l ves du secondaire qui ont jou Qu bec 5 12 volution de la pr valence des joueurs risque J R et des joueurs pathologiques JPP selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 5 13 Pr valence des joueurs risque J R et des joueurs pathologiques probables JPP selon les facteurs associ s la participation chez les l ves du secondaire Qu bec 2008 5 14 volution des probl mes de jeu selon le sexe des l ves du secondaire qui ont jou au cours d une p riode de douze mois Qu bec de 2002 2008 Conclusion g n rale 1 Nombre de comportements risque adopt s selon le sexe et l
140. 51 QUEL GE AS TU COMMENC CONSOMMER R GULI REMENT DE L ALCOOL 11 ans ou moins 3 12 15 ans 2 16 ans ou plus 1 Q57 QUEL GE AS TU COMMENC CONSOMMER R GULI REMENT DE LA DROGUE 13 ans ou moins 3 14 15 ans 2 16 ans et plus 1 Page 146 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Q58 T ES TU D J INJECT DES DROGUES Oui 8 Non 0 Q49 AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS AS TU CONSOMM DE L ALCOOL Oui 2 Non 0 Q55 AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS AS TU CONSOMM DE LA DROGUE Oui 2 Non 0 Q48A AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS COMBIEN DE FOIS AS TU BU 5 CONSOMMATIONS O PLUS D ALCOOL DANS UNE M ME OCCASION AUCUNE FOIS 0 1 2Fos 1 3 FOISET 2 Q61 AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS LES SITUATIONS SUIVANTES TE SONT ELLES ARRIV ES Pour chacun des items A G Oui 2 Non 0 Items de la Q61 utilis s dans le calcul de l indice DEP ADO Q61A J ai eu des difficult s psychologiques cause de ma consommation d alcool ou de drogues Q61B Ma consommation d alcool ou de drogues a nui mes relations avec ma famille Q61C Ma consommation d alcool ou de drogues a nui une de mes amiti s ou ma relation amoureuse Q61D J ai eu des difficult s l cole cause de ma consommation d alcool ou de drogues Q61E J ai commis un geste d linquant m me si je mai pas t arr t par la police alors que j avais consomm de l alcool ou de la drogue Q6
141. 6 5 2 0 0 8 Autres langues 3 3 96 7 Structure familiale Biparentale 5 0 95 0 2 3 1 9 0 8 Monoparentale 13 7 86 3 5 4 4 6 37 Autres 19 6 80 4 9 1 7 7 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 5 0 95 0 2 5 1 6 0 9 Dans la moyenne 7 0 93 0 3 0 2 5 1 4 Sous la moyenne 13 5 86 5 4 8 5 4 3 2 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Donn e infime Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Page 120 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues e Fr quence de la consommation d amph tamines En 2008 pr s de 6 des l ves du secondaire ont consomm des amph tamines selon une faible fr quence au cours d une p riode de douze mois consommations exp rimentale et occasionnelle r unies tandis qu une tr s faible proportion des l ves 1 5 en a consomm une fr quence lev e consommations r guli re et quotidienne r unies tableau 4 14 II ny a pas de diff rence significative entre les filles et les gar ons l gard de la fr quence de la consommation d amph tamines Tableau 4 14 Fr quence de la consommation d amph
142. 6 7 65 2 58 8 71 99 68 0 63 0 73 1 4 secondaire 55 4 50 1 60 8 44 5 38 5 50 5 49 7 45 0 544 68 8 63 7 74 0 62 1 56 0 68 2 65 3 60 7 69 9 5 secondaire Chapitre 3 Usage du tabac Page 89 Annexe 3 1 Grille de cotation des scores de l indice NDSA pour l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 1 D nominateur fumeurs uniquement 2 Questions utilis es Q15 Q16 Q18 Q19a Q19b Q28 3 Pointage No Question Points 15 Les jours de la semaine du lundi au vendredi combien de temps apr s ton r veil fumes tu habituellement ta premi re cigarette 16 Au cours de la fin de semaine samedi et dimanche combien de temps apr s ton r veil fumes tu habituellement ta premi re cigarette Moins de 15 minutes 6 De 15 30 minutes 5 Plus de 30 minutes mais moins de 60 minutes 4 De 1 2 heures 3 Plus de 2 heures mais moins d une demi journ e 2 Plus d une demi journ e 1 Je ne fume pas pendant la fin de semaine 0 18 Fumes tu des cigarettes quand tu es enrhum e ou quand tu souffres d un mal de gorge Non j arr te de fumer quand je suis malade 0 Oui mais je fume moins de cigarettes 1 Oui je fume le m me nombre de cigarettes que lorsque je ne suis pas malade 2 19 Dans quelle mesure cette affirmation est vraie pour toi A Si je ne fume pas pendant quelques heures j ai une tr s grande envie de fumer B J ai parfois une telle envie de fum
143. 7 3 82 9 86 2 84 6 15 ans 67 1 66 7 72 2 79 0 81 5 82 1 16 ans 64 0 65 2 68 6 72 0 78 2 80 6 17 ans ou plus 58 5 55 3 61 0 60 7 65 1 70 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Page 56 Chapitre 3 Usage du tabac Quant aux fumeurs d butants leur proportion chez les l ves g s de 12 ans et moins est significativement plus lev e en 2000 10 qu en 2008 environ 4 2 tableau 3 10 Chez les l ves de 13 ans c est en 2002 qu elle est sup rieure par rapport l ann e 2008 11 c environ 6 14 ans la proportion de fumeurs d butants en 2000 13 diff re de celle de 2008 10 Les donn es sugg rent que la situation est stable dans le temps pour les l ves de 15 et 16 ans aucune diff rence significative n tant d tect e entre l ann e 2008 et les autres ann es d enqu te Pour leur part les l ves de 17 ans ou plus comptent proportionnellement plus de fumeurs d butants en 2008 environ 11 qu en 2002 environ 6 et dans les ann es ant rieures cela va dans le sens des r sultats pr sent s p
144. 8 37 c 40 Cette hausse significative de l abstinence est remarqu e chez les gar ons 37 c 42 et chez les l ves de la 1 secondaire 63 c 73 et de la 2 secondaire 43 c 53 donn es non pr sent es Quant la consommation occasionnelle d alcool il faut remonter jusqu en 2000 pour constater une diminution significative de ce type de consommation chez les l ves 40 en 2000 c 37 en 2008 Cette volution de la proportion des consommateurs occasionnels concerne plus particuli rement les gar ons 39 c 34 ainsi que les l ves de la 1 secondaire 23 c 15 et de la 2 secondaire 39 c 31 donn es non pr sent es 4 3 3 ge moyen d initiation la consommation d alcool L analyse qui suit porte sur les l ves ayant d j consomm de l alcool au cours de leur vie 63 des l ves ce qui exclut le fait dy avoir seulement go t Selon l enqu te de 2008 la premi re consommation d alcool est survenue l ge de 12 6 ans en moyenne chez ces l ves Q46 L ge moyen d initiation est l g rement plus pr coce chez les gar ons que chez les filles l cart selon le sexe tant significatif 12 5 ans c 12 8 ans Depuis l enqu te de 2006 l ge moyen d initiation l alcool n a pas vari Cependant en moyenne les l ves taient un peu plus pr coces sur ce plan lors de l enqu te de 2004 comparativement celle de 2008 12 4 ans c 12 6 ans principalement
145. 8 8 25 4 29 7 30 7 Filles 20 1 26 4 31 0 30 8 Un comportement Gar ons 22 0 23 7 25 2 25 0 Filles 21 0 21 6 26 1 28 0 Deux comportements Gar ons 27 4 25 3 23 9 23 2 Filles 24 7 22 9 21 0 21 3 Trois comportements Gar ons 20 2 17 6 15 8 15 2 Filles 21 3 18 2 15 8 13 4 Quatre comportements Gar ons 11 6 8 0 5 4 5 9 Filles 12 9 10 9 6 1 6 6 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Les variations not es de 2002 2008 sont galement attribuables un changement d attitude qui se veut positif chez les l ves de la 1 la 5 secondaire relativement aux comportements risque tableau 3 Chez les l ves qui entreprennent le secondaire toutes les proportions de consommateurs ont diminu l exception de la proportion d l ves qui adoptent un seul comportement qui n a pas boug de mani re significative depuis 2002 et qui repr sente toujours pr s d un l ve sur quatre de ce groupe Cela constitue un gain remarquable De fait la proportion d l ves de 1 secondaire n ayant adopt aucun des comportements tudi s est pass e de 39 60 de 2002 2008 Page 188 Conclusion g n rale Tableau 3 volution du nombre de comportements risque adopt s selon l ann e d tudes des l ves du secondair
146. 8 Fr quence d exposition la fum e de tabac dans l environnement familial selon le statut de fumeur des l ves l ves du secondaire Qu bec 2008 3 39 Fr quence d exposition la fum e de tabac dans un v hicule automobile selon le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu bec 2008 sssossnnnnnssserinrrnnsssrrrserrrrrnnsssrrrrrrnnssserrrrrnnnrsserrrrnnnessernt Chapitre 4 4 1 volution du type de consommateurs d alcool selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 200020085544 anse nes ae nn nn ne tn ne M al dre A en 42 Type de consommateurs d alcool selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 43 Consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon le fait d occuper ou non un emploi et l allocation hebdomadaire des l ves du secondaire qui ont consomm Qu bec 4 4 Consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon la langue parl e la maison et la structure familiale des l ves du secondaire qui ont consomm Qu bec 2008 4 5 volution de la consommation de chacun des types de drogues tudi s selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm Qu bec de 2000 2008 4 6 volution de la consommation de PCP de LSD et d ectasy selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm Qu bec de 2002 2008 4 7 Consommation de cannabis selon le sexe l ann e d tudes et les facteurs associ s la co
147. 9 9 51 ou plus 50 9 39 4 9 6 Langue parl e la maison Fran ais 62 8 31 9 5 3 Anglais 65 9 26 4 7 7 Autre 66 8 24 3 9 0 Structure familiale Biparentale 64 5 30 8 4 7 Monoparentale 59 8 31 8 8 3 Autres 59 1 28 0 12 9 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 66 4 28 2 5 4 Dans la moyenne 63 4 31 4 5 2 Sous la moyenne 56 8 35 2 8 1 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Page 160 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent l exemple du jeu occasionnel la pr valence du jeu habituel varie selon que l l ve occupe ou non un emploi 4 6 sans emploi c 7 avec emploi et elle cro t avec le montant d allocation hebdomadaire dont les l ves b n ficient la proportion de joueurs habituels est plus faible chez les l ves qui gagnent 10 et moins 2 3 comparativement ceux qui disposent d une allocation se situant entre 11 et 30 5 et chez ces derniers par rapport aux l ves dont le montant est de 31 ou plus 10 respectivement pour les allocations de 31 50 et de 51 et plus tableau 5 6 On note une proportion moindre de joueurs habituels chez les l ves qui parl
148. Aconsomm o Gar ons O Filles Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Entre 2006 et 2008 la proportion d l ves qui ont consomm de la drogue au cours d une p riode de douze mois est pass e de 30 28 cet cart n tant toutefois pas significatif figure 4 7 Par contre comparativement l enqu te de 2004 la baisse est significative la proportion s levant 36 cette ann e l Cette diminution entre 2004 et 2008 touche les l ves des deux sexes 36 c 29 pour les gar ons 37 c 27 pour les filles et les l ves de toutes les ann es d tudes l exception de ceux de 3 secondaire chez qui une tendance seulement est observ e 16 c 8 pour la 1 secondaire 30 c 19 pour la 2 secondaire 38 et 30 pour la 3 secondaire 50 c 39 pour la 4 secondaire 59 c 47 pour la 5 secondaire figure 4 8 Chez les l ves de 3 secondaire il faut remonter jusqu en 2002 pour d celer une baisse significative de la consommation de drogues dans le temps 49 c 30 en 2008 Page 104 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Figure 4 8 volution de la consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l
149. C H3B 4J8 ETADJES2008001 Instructions pour remplir ce questionnaire Partout au Qu bec des milliers d l ves du secondaire participeront cette importante enqu te sur la consommation de tabac d alcool de drogues et la participation aux jeux de hasard et d argent Tes r ponses nous aideront mieux comprendre ce que les personnes de ton ge pensent et comment elles agissent propos du tabac de l alcool de la drogue et du jeu Tes r ponses influenceront ceux qui d cident quel sera le contenu des programmes d aide offerts aux personnes de ton ge IL N Y A NI BONNES NI MAUVAISES R PONSES CE QUESTIONNAIRE N EST PAS UN EXAMEN N CRIS PAS TON NOM SUR LE QUESTIONNAIRE Personne de ton cole ne pourra voir les r ponses que tu as donn es L Institut de la statistique garantit que tes r ponses resteront confidentielles Lis attentivement les questions Donne une seule r ponse chaque question moins d indication contraire Pour r pondre tu noircis O tu coches O tumetsun x dansle petit carr O O tu cris ta r ponse sur la ligne ou dans les cases pr vues cet effet l o on te le demande Exemple J avais ans Suis bien les fl ches Certaines demandent de pr ciser une r ponse tandis que d autres indiquent qu il faut sauter une ou plusieurs questions Es tuwpr t Esy twpr te On commence ETADJES2008002 Heure du d but de ton questionnaire Exemple BEBE E
150. Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 109 Tableau 4 6 volution de la consommation de PCP de LSD et d ectasy selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 PCP Total 3 7 2 4 1 3 1 3 Gar ons 4 4 2 5 1 4 1 3 Filles 3 0 2 2 1 3 1 3 LSD Total 4 4 2 5 2 0 1 7 Gar ons 5 2 2 4 2 3 1 6 Filles 3 5 2 6 1 7 1 8 Ecstasy Total 6 0 6 0 5 7 Gar ons ji 5 4 5 1 5 2 Filles 6 6 6 8 6 2 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Non disponible Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 4 4 4 ge moyen de la premi re consommation d une drogue vie En 2008 les l ves ayant d j consomm de la drogue au cours de leur vie 30 des l ves s y sont initi s l ge de 13 4 ans en moyenne Q53 donn es non pr sent es Gar ons et filles ne se d marquent pas significativement cet gard Par rapport aux donn es des enqu tes pr c dentes on constate que l ge auquel les l ves concern s d butent ce type de consommation augmente significativement chaque enqu te depuis 2004 13 0 ans en 2004 c 13 2 ans en 2006 c 13 4 ans en 2
151. Chez les buveurs seulement la part des adeptes de la consommation excessive d alcool observ e en 2008 ne se distingue pas de celle de 2006 67 et 66 figure 4 10 Toutefois entre 2002 et 2008 on constate une augmentation significative de la popularit de ce type de consommation chez les buveurs 63 c 67 Ce r sultat premi re vue contradictoire avec l volution d crite au paragraphe pr c dent s explique par la diminution de la proportion des buveurs entre 2002 et 2008 Figure 4 10 volution du boire excessif et du boire excessif r p titif chez les l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec de 2000 2008 80 67 8 67 2 60 40 21 7 22 5 24 3 22 8 21 9 20 0 2000 2002 2004 2006 2008 Boire excessif Boire excessif r p titif Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 127 e Consommation excessive d alcool 5 consommations ou plus en une m me occasion selon les facteurs sociod mographiques L analyse de la consommation excessive d alcool chez les l ves qui ont bu de l alcool au cours d une p riode de douze mois selon les facteurs sociod mographiques se base en 2008 sur la mesure de cinq con
152. INSTITUT F DE LA STATISTIQUE a ca cag S7 DUQU BEC VON gS aX VY e N NS SANT Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue g et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Pour tout renseignement concernant l ISQ et les donn es statistiques qui y sont disponibles s adresser Institut de la statistique du Qu bec 200 chemin Sainte Foy Qu bec Qu bec G1R 5T4 T l phone 418 691 2401 ou T l phone 1 800 463 4090 aucuns frais d appel au Canada et aux tats Unis Site Web www stat gouv qc ca Cette publication a t r alis e et produite par l Institut de la statistique du Qu bec Les Publications du Qu bec en assurent la distribution Les Publications du Qu bec 1500 D boul Charest Ouest Sainte Foy Qu bec G1N 2E5 D p t l gal Biblioth que et Archives Canada Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Quatri me trimestre 2009 ISBN 978 2 551 23851 4 version imprim e ISBN 978 2 550 57055 4 version PDF Gouvernement du Qu bec Institut de la statistique du Qu bec Toute reproduction est interdite sans l autorisation du gouvernement du Qu bec www stat gouv qc ca droits_auteur htm Novembre 2009 Avant propos L Institut de la statistique du Qu bec a comme mission de produire d analyser et de diffuser des informations statistiques officielles objectives et de qualit sur tous les aspects de la soci t qu b coise C
153. LER et Joseph C GFROERER dir 1992 Survey Measurement of Drug Use Methodological Studies Washington DC Government Printing Office Department of Health and Human Services Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 145 Annexe 4 1 Grille de cotation des scores de l indice DEP ADO version 3 1 octobre 2005 pour l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS QUELLE FR QUENCE AS TU CONSOMM DE L ALCOOL OU CONSOMM CHACUNE DES DROGUES SUIVANTES Jerain Juste une La fin de semaine 3 fois et plus par eee fois pour essayer Environ une fois OU une deux semaine MAIS Tous les 0 1 par mois 3 fois par semaine pas tous les jours jours 6 l occasion 2 4 5 Alcool Q47 0 1 2 3 4 5 D Juste une fois pour La fin de semaine 3 fois et plus par Da essayer Environ une fois OU une deux semaine MAIS Tous les 1 2 par mois 4 fois par semaine pas tous les jours jours 7 l occasion 3 5 6 Cannabis Q54A 0 1 2 3 4 5 Coca ne Q54B 0 1 2 3 4 5 Colle Solvants Q54C 0 1 3 4 5 Hallucinog nes 0 1 2 3 4 5 Q54D H ro ne Q54E 0 1 2 3 4 5 Amph tamines Speed Q54F 2 1 2 3 4 5 Autres Q54G 0 1 2 3 4 5 m dicaments pris sans prescription pour avoir un effet valium librium dalmane Halcion ativan ritalin Q
154. MSE de 6 10 au sein de laquelle la non r ponse tait plus lev e a fait l objet d une s lection additionnelle d coles en cours de collecte Quelques coles suppl mentaires ont galement t s lectionn es pour pallier le probl me de non r ponse dans les autres strates 3 Les personnes chantillonn es sont regroup es par classe cr ant ainsi un effet d agglom ration d o l appellation grappe Chapitre 1 M thodologie Page 23 2 Ensuite une liste des classes admissibles est tablie dans chacune des coles s lectionn es Une seule classe est par la suite s lectionn e al atoirement parmi les classes ainsi r pertori es avec probabilit s gales Enfin tous les l ves de la classe choisie sont invit s participer l enqu te Pour chaque ann e d tudes une cole est d abord s lectionn e puis une classe de cette cole Puisque les chantillons par ann e d tudes sont construits de fa on ind pendante certaines coles sont s lectionn es pour des ann es d tudes diff rentes on retrouve donc ces coles plusieurs fois dans l chantillon de l enqu te Figure 1 1 Stratification initiale des coles pour chaque ann e d tudes Qu bec 2008 Ensemble des coles admissibles du Qu bec pour chacune des 5 ann es d tudes coles de langue anglaise coles de langue fran aise R seau
155. Media amp Society 9 3 p 169 191 WYNNE H J SMITH G J et JACOBS D F 1996 Adolescent gambling and problem gambling in Alberta Report prepared for the Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission Edmonton Wynne Resources LTD Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 181 Conclusion g n rale Synth se des r sultats et analyse du cumul des comportements risque Ga tane Dub Institut de la statistique du Qu bec Direction des statistiques de sant L Enqu te sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire ETADJES documente de fa on fiable et objective l ampleur et l volution de l usage du tabac depuis 1998 de la consommation d alcool depuis 2000 de la consommation de drogues depuis 2000 et de la participation aux jeux de hasard et d argent gambling depuis 2002 Par contre la r alit des l ves est complexe compte tenu de leur tendance consommer ou exp rimenter plus d un produit au cours d une m me p riode cette p riode correspond aux douze mois pr c dant l ETADJES Cependant l ETADJES a l avantage de pouvoir tablir des liens entre les comportements risque L analyse du cumul des comportements et de son volution constitue donc une fa on enrichissante de conclure ce rapport d enqu te Cette analyse se veut un rappel succinct des r sultats portant sur les quatre principaux indicateurs comportementaux pr sent s dans
156. Na APENN mn tr Met AEEA D at MT en at A nn rat Te 35 2 1 R partition des l ves selon le sexe et l ann e d tudes 35 2 2 R partition des l ves selon l ge sen 36 2 3 R partition des l ves selon la structure familiale et la langue parl e la MAISONE Rent Us dt ere tr RAR Er Ur rte TRI ns tetni ist is 36 2 4 R partition des l ves selon l allocation hebdomadaire et le fait d occuper ou non n emplois itin rant set re D ni mire Lt ne tem dd es St re 38 2 5 R partition des l ves selon l auto valuation de la performance scolaire 39 BiDIIO graphie 552 SE UE Re Re Re Re De nn ns 40 Chapitre 3 Usage du tabac 2 18 feenecieetedecie tte cerene tenter ete tee nr anni 41 Hrogu ton or a A A E E A 41 3 1 Les principaux indicateurs 22548884 et iii ieie aei a eaei aa e aae aaaea aaae ea aeai 42 3 1 1 Statut ge TUMEUT airen a n A E I AA N 42 3 1 2 Mesure de la d pendance face la cigarette 43 3 2 Port e et limites des donn es sur le tabagisme 44 RCE RTE LE LEE EATE TE EEE 45 3 3 L uSag de la cigarette ssh nantes nn cr tint cri tn 45 3 3 1 Pr valence et volution de l usage de la cigarette selon le sexe et l ann e d tudes 0 45 3 3 2 volution de l usage de la cigarette depuis 1998 46 3 3 3 Statut de fumeur des l ves selon le sexe et l ann e d tudes 48 3 3 4 volution du statut de fumeur des l ves entre 1998 et 2008
157. Usage du tabac Page 45 Tableau 3 1 Usage de la cigarette selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 Fumeurs actuels Fumeurs Usage Non fumeurs d butants Non Fumeurs Anciens Fumeurs Anciens Za fumeurs a occa Total Total Total exp rimen Total quotidiens fumeurs depuis sionnels tateurs toujours Total 4 6 2 7 7 3 7 5 14 7 1 1 9 5 74 6 85 3 Sexe Gar ons 4 1 2 5 6 6 6 4 13 0 0 8 9 2 77 0 87 0 Filles 5 1 2 8 7 9 8 6 16 5 1 4 9 9 72 2 83 5 Ann e d tudes 1 secondaire 1 7 1 6 3 2 5 2 8 4 0 1 4 8 86 6 91 6 2 secondaire 3 0 1 5 4 5 7 1 11 6 0 3 8 4 79 7 88 4 3 secondaire 4 6 3 0 7 6 8 9 16 4 0 4 11 5 71 7 83 6 4 secondaire 6 1 3 7 9 8 7 6 17 4 2 6 11 9 68 0 82 6 5 secondaire 8 4 3 9 12 4 8 7 21 1 2 3 11 3 65 3 78 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Comme par le pass le statut de fumeur est galement li l ann e d tudes On remarque de fait une progression de l usage de la cigarette avec l ann e d tudes la proportion de fumeurs passant de 8 en re secondaire 21 en 5e secondaire tableau 3 1 l instar de l enqu
158. a 1 secondaire aux jeux priv s Les parties de poker avec les amis sont d ailleurs une forme de jeux populaire aupr s des filles et des l ves de tous les niveaux Tout comme en 2006 les filles sont plus nombreuses toutes proportions gard es jouer des jeux tatis s comparativement aux gar ons Leur participation habituelle ce type de jeux montre aussi une progression passant de 1 3 en 2006 2 8 en 2008 Bien que ces proportions soient petites il nen demeure pas moins qu elles d montrent une plus grande implication des filles dans ces activit s Cet tat de fait est potentiellement attribuable leur participation plus lev e aux loteries instantan es compte tenu qu il y a des proportions semblables de filles et de gar ons qui jouent aux autres formes de jeux tatis s le bingo les loteries ordinaires les jeux de casino les appareils de loterie vid o et les parties de poker organis es dans un Ludoplex ou un casino notamment Cet acc s aux billets de loterie est aussi rapport par une tude de Martin et St Pierre 2009 qui montre que pr s de 40 des revendeurs de produits de loteries ne respectent pas les r gles qu b coises en mati re de limitation d acc s des mineurs ce type de produits Cette participation des l ves notamment des filles aux diverses formes de loteries et plus particuli rement aux loteries instantan es met en vidence le besoin de poursuivre les efforts de sensibilisat
159. a baisse n est pas significative tableau 5 4 Entre 2006 et 2008 on ne note pas de diff rence significative dans la participation habituelle aux jeux de hasard et d argent chez les l ves de la 2 la 5 secondaire En effet au cours de cette p riode seule la proportion de joueurs habituels chez les l ves de 1 secondaire a boug passant de 3 2 6 un taux similaire celui des enqu tes de 2004 et de 2002 Chez les l ves de 2 4 et 5 secondaire les proportions observ es en 2008 sont moindres que celles constat es en 2004 Les l ves de 3 secondaire pr sentent une m me tendance bien que non significative et il faut remonter jusqu en 2002 pour observer une diminution significative de la proportion de joueurs habituels Entre 2002 et 2008 on note que la proportion des joueurs habituels a diminu chez les l ves de 2 3 et 5 secondaire tableau 5 5 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 159 e Pr valence des types de joueurs selon les facteurs associ s la participation au jeu Une relation est observ e entre le type de joueurs et certaines caract ristiques sociod mographiques tudi es dans l enqu te Ainsi le nombre de joueurs occasionnels est plus faible toutes proportions gard es chez les l ves qui n ont pas d emploi r mun r l ext rieur de la maison comparativement ceux qui en ont un 27 c 35 tableau 5 6 La proportion de joueurs occasi
160. alyser la participation globale des l ves au cours des douze mois pr c dant l enqu te leur participation toutes les formes de jeux prises individuellement de m me que leur participation aux jeux tatis s et aux jeux priv s Les cat gories de joueurs sont les suivantes e la cat gorie non joueurs regroupe les l ves qui n ont jou aucune forme de jeux de hasard et d argent au cours de la p riode de r f rence e la cat gorie joueurs occasionnels regroupe les l ves qui ont jou une fois pour essayer ou se sont adonn s au moins une forme de jeux de hasard et d argent moins d une fois par semaine environ une fois par mois ou moins au cours de la p riode de r f rence e la cat gorie joueurs habituels regroupe les l ves qui ont jou au moins une forme de jeux de hasard et d argent sur une base hebdomadaire ou quotidienne au cours de la p riode de r f rence 5 1 4 Mesure de la pr valence des probl mes de jeu La pr sence chez les l ves de probl mes de jeu est mesur e l aide du DSM IV J un outil de d pistage fr quemment utilis aupr s des adolescents et des adolescentes Cette version adapt e du questionnaire DSM IV convient davantage aux r alit s que vivent les adolescents American Psychiatric Association 1994 Cet instrument comprend 12 questions regroup es au sein de 9 domaines relatifs au jeu probl matique crit res diagnostiques 1 la pr occupation avec le jeu et son fina
161. andissante trois drogues faisant partie de la cat gorie des hallucinog nes font galement l objet d un suivi particulier le LSD et le PCP depuis 2002 et lecstasy depuis 2004 Une typologie des consommateurs comportant cinq cat gories est utilis e pour analyser autant la consommation d alcool que celle du cannabis des hallucinog nes et des amph tamines Cette typologie est construite en fonction de la fr quence de consommation d clar e par les l ves au cours de la p riode de r f rence Les cat gories sont les suivantes e abstinents regroupe les l ves qui n ont jamais consomm ou qui n ont pas consomm au cours de la p riode de r f rence e _exp rimentateurs regroupe les l ves qui ont consomm juste une fois pour essayer au cours de la p riode de r f rence e occasionnels regroupe les l ves qui ont consomm a moins d une fois par mois l occasion ou b environ une fois par mois au cours de la p riode de r f rence e r guliers regroupe les l ves qui ont consomm a la fin de semaine ou une ou deux fois par semaine ou b trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours au cours de la p riode de r f rence quotidiens regroupe les l ves qui ont consomm tous les jours au cours de la p riode de r f rence En regroupant les types de consommateurs on obtient une typologie de la fr quence de consommation trois cat gories e aucune consommation
162. anis es par une personne autre qu un ami la participation conna t une hausse significative entre la 1 et la 4 secondaire d environ 1 9 environ 4 6 L donn es non pr sent es e Billets de loterie offerts en cadeau propos des billets de loterie ordinaire ou instantan e offerts aux l ves on note qu en 2008 environ 19 ont re u un tel cadeau Dans ce groupe 86 ont re u ce cadeau d un membre de leur famille 12 lont eu d un ami et 5 l ont re u d une autre personne donn es non pr sent es Toutes proportions gard es les filles sont significativement plus nombreuses que les gar ons avoir re u ce type de cadeau 21 c 17 La proportion d l ves qui re oivent des billets de loterie en cadeau n a pas volu depuis l enqu te de 2006 Toutefois une diminution significative est not e entre les enqu tes de 2004 et de 2008 de 30 19 5 4 1 Participation aux jeux priv s et aux jeux tatis s e Pr valence et volution de la participation aux jeux priv s et tatis s Comme nous l avons mentionn plus haut 37 des l ves ont particip au moins une fois au moins une forme de jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois Dans la section pr c dente une analyse de la participation de ces l ves aux diff rentes formes de jeux a t pr sent e Dans les deux sections qui suivent nous examinons la pr valence de la participation ces diff rentes
163. ans toutefois tre significative 1 6 et 1 3 Il faut remonter jusqu en 2002 pour d tecter un changement sur le plan statistique pour ce type de consommation cette ann e l la proportion de consommateurs d amph tamines tait inf rieure celle de 2008 0 8 c 1 3 Si l on porte un regard sur toute la p riode il ressort de mani re g n rale que le profil des l ves selon les divers types de consommation enregistr en 2008 montre un retour la situation qui existait en 2000 et 2002 quant la consommation d amph tamines De leur c t les abstinents ont vu leur part augmenter entre 2006 et 2008 91 c 93 cela va ainsi dans le sens de la tendance observ e depuis 2004 tableau 4 15 Un coup d il sur l ensemble de la p riode r v le que les gains r alis s sur le plan de l abstinence entre 2004 et 2008 viennent contrebalancer le recul qui avait caract ris la p riode de 2000 2004 L analyse d taill e de l volution des types de consommateurs d amph tamines r v le quelques diff rences selon le sexe et l ann e d tudes des l ves Entre 2006 et 2008 la diminution de la proportion des consommateurs occasionnels est constat e particuli rement chez les filles 4 6 c 2 6 et chez les l ves de la 4 secondaire 7 c 3 9 donn es non pr sent es Par ailleurs au cours de la m me p riode les gains significatifs not s sur le plan de l abstinence sont aussi constat
164. ans un commerce Commerce exclusivement 16 8 19 4 9 4 Commerce et autres strat gies 30 5 16 8 13 8 N ach te pas dans un commerce Par les amis exclusivement 7 8 23 3 43 7 Achat par un tiers et strat gies multiples 39 4 34 3 24 7 Autres strat gies 5 6 6 3 8 4 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 3 5 3 Achat de cigarettes dans un commerce l automne 2008 pr s de 58 des l ves mineurs qui fument n ont pas achet ni essay d acheter de cigarettes dans un commerce au cours de la p riode de r f rence de quatre semaines indiqu e dans le questionnaire Il s agit d une hausse par rapport aux r sultats obtenus dans les enqu tes pr c dentes y compris l enqu te de 2006 o une proportion de 51 tait observ e donn e non pr sent e En ce qui concerne la fr quence de ces tentatives r ussies ou non on observe que pr s de 19 des l ves mineurs qui fument tentent cette exp rience moins d une fois par semaine 11 une fois par semaine et 13 deux fois ou plus tableau 3 31 Les filles sont proportionnellement plus nombreuses que les gar ons ne pas avoir achet de cigarettes dans un commerce 63 c 52 De pl
165. arqu e de l abstinence not e entre la 1 la 2 et la 3 secondaire tant pour la consommation d alcool 73 1 secondaire c 53 2 secondaire c 35 3 secondaire que pour la consommation de drogues 92 1 secondaire c 81 2 secondaire c 70 3 secondaire De plus on observe que d s la 3 secondaire la consommation au cours d une p riode de douze mois est assez r pandue chez les l ves En effet partir de cette ann e d tudes pr s de deux l ves sur trois sont concern s par la consommation d alcool 65 et environ un sur trois l est par la consommation de drogues 30 Si l on s en tient aux consommateurs r guliers ou quotidiens c est plus d un l ve sur 10 qui est concern d s la 3 secondaire tant pour la consommation d alcool que pour celle du cannabis l exemple des enqu tes pr c dentes les r sultats de l enqu te de 2008 indiquent que le comportement des filles l gard de l alcool ou des drogues se distingue peu de celui des gar ons Fait noter alors qu en 2006 les filles taient plus sujettes consommer des amph tamines en 2008 elles ne se diff rencient plus significativement des gar ons Toutefois lorsqu il s agit de fournir des raisons pour lesquelles les l ves de leur ge commencent consommer des amph tamines les filles se d marquent en 2008 Ainsi en proportion elles sont plus nombreuses penser que c est parce que leurs amis en c
166. asard et d argent Page 175 Par ailleurs il semble que l ge moyen d initiation de l ensemble des l ves aux jeux de hasard et d argent ait connu une l g re hausse entre 2006 et 2008 Plusieurs r sultats de recherche tablissent un lien entre une initiation pr coce aux jeux de hasard et d argent et la manifestation ult rieure de probl mes de jeu chez les joueurs Wynne 1996 Jacobs 2000 Volberg 1994 Winters et autres 1993 Vitaro et autres 2005 Les r sultats rapport s dans le pr sent chapitre montrent l importance de retarder l initiation des jeunes qu b cois aux jeux de hasard et d argent afin de diminuer la pr valence du jeu probl matique Il para t opportun de sensibiliser les l ves l influence des m dias la pression des pairs la gestion du stress des strat gies de gestion de probl mes l importance du r seau social des mod les positifs et l estime de soi En 2008 comme dans les enqu tes ant rieures certains facteurs outre le sexe et l ann e d tudes sont li s la participation des l ves aux jeux de hasard et d argent Le fait d avoir un emploi est associ une participation plus lev e des l ves une proportion plus grande de joueurs occasionnels et une part plus forte d l ves s adonnant aux jeux priv s et aux jeux tatis s Le fait de n avoir que 10 ou moins titre d allocation hebdomadaire est associ une plus faible participation globale des
167. asionnels Une proportion infime d l ves 1 4 soit 6 300 l ves consomme des hallucinog nes sur une base r guli re ou quotidienne tableau 4 10 Le type de consommateurs d hallucinog nes ne varie pas selon le sexe mais il est associ l ann e d tudes De mani re g n rale on observe que la proportion des exp rimentateurs et des consommateurs occasionnels augmente avec l ann e d tudes Plus pr cis ment une hausse significative est not e quant la consommation exp rimentale entre la 2 et la 5 secondaire 2 7 c 6 et quant la consommation occasionnelle entre la 3 et la 5 secondaire 2 9 c 6 e Types de consommateurs d hallucinog nes selon le fait d occuper ou non un emploi et l allocation hebdomadaire Le tableau 4 10 montre qu en 2008 la proportion de consommateurs d hallucinog nes sur une p riode de douze mois est plus lev e chez les l ves qui occupent un emploi que chez ceux qui n en ont pas 9 c 6 Notons plus pr cis ment que la proportion d exp rimentateurs est plus lev e chez les l ves qui ont un emploi que chez les autres 4 4 c 2 6 l inverse l abstinence est plus r pandue parmi les l ves n ayant pas d emploi comparativement aux autres 94 c 91 La consommation d hallucinog nes est associ e au montant d allocation hebdomadaire dont disposent les l ves Environ 2 8 des l ves recevant une allocation de 10
168. atut de fumeur est galement li au nombre de tentatives pour arr ter de fumer Les anciens exp rimentateurs sont plus nombreux en proportion avoir fait une seule tentative 65 que les fumeurs occasionnels 28 et les fumeurs quotidiens 36 Chapitre 3 Usage du tabac Page 77 La dur e du dernier arr t de la consommation de cigarettes a t de plus d un mois pour pr s de la moiti 49 des l ves qui ont tent d arr ter de fumer donn es non pr sent es Pour un l ve sur cinq 20 cette dur e a t d une semaine un mois alors que pour le quart 25 L l arr t s est chelonn sur une p riode d un sept jours Enfin pour 6 des l ves ayant tent de cesser de fumer la pause a dur vingt quatre heures Ce comportement n est pas associ au sexe mais au statut de fumeur Les anciens fumeurs 85 et les anciens exp rimentateurs 76 sont proportionnellement plus nombreux que les fumeurs fumeurs d butants 50 fumeurs occasionnels 26 fumeurs quotidiens 19 avoir cess de fumer pour une p riode de plus d un mois Parmi les l ves qui ont essay de cesser de fumer au cours de la p riode de douze mois 58 avaient recommenc fumer au moment de l enqu te donn es non pr sent es Tout comme en 2006 c est davantage le cas des filles 65 c 49 Les fumeurs quotidiens sont plus nombreux en proportion avoir recommenc fumer depuis leur derni
169. augmente de mani re significative entre 2006 et 2008 de 20 24 le taux de 2008 est le m me que celui de 2002 24 La baisse constat e entre 2004 27 et 2006 ne s est donc pas poursuivie Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 165 Figure 5 3 volution de la participation aux jeux priv s au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2000 2008 45 40 3 40 7 40 34 1 35 5 302 35 32 3 i 30 0 30 28 0 27 4 24 2 23 6 20 3 25 20 15 10 Total Gar ons Filles m 2002 m 2004 5 2006 o 2008 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 e Pr valence et volution de la participation aux jeux priv s selon l ann e d tudes La participation des l ves aux jeux priv s est en lien avec l ann e d tudes En effet la participation cro t d une ann e l autre passant de 19 en 1 secondaire 38 en 5 secondaire avec une augmentation significative entre la 1 et la 2 secondaire de 19 30 tableau 5 10 On ne d tecte pas de diff rence dans le taux de participation aux jeux priv s entre 2006 et 2008 et ce quelle que soit l ann e d tudes examin e Un portrait similaire e
170. aux aspects sont abord s dans l enqu te de 2008 Comme celles de 2004 et de 2006 r v laient une augmentation pr occupante de la consommation du cigare cigarillo petit cigare des questions ont t ajout es en 2008 pour mesurer la fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare nature ou parfum et la quantit consomm e Vu l ampleur du ph nom ne nous tentons galement de conna tre la perception des l ves du risque de d velopper une d pendance quant au fait de fumer le cigarillo tous les jours ou l occasion comme lors de f tes ou de soir es entre amis De plus le d clin de l usage de la cigarette par les l ves pouvant possiblement tre attribu la consommation de produits du tabac autres que la cigarette le cigarillo ou le petit cigare une nouvelle question a t introduite afin de v rifier cette hypoth se Finalement l exposition la fum e secondaire tant un probl me de sant publique toujours d actualit une question sonde l opinion des l ves quant l interdiction de fumer en leur pr sence dans un v hicule automobile Ce chapitre comprend sept sections La premi re d finit les indicateurs principaux utilis s pour mesurer l usage du tabac et la d pendance la cigarette Puis nous pr sentons dans la deuxi me section la port e et les limites des donn es analys es Les cinq sections suivantes sont consacr es la pr sentation des r sultats des donn es recueillies automne
171. aux impacts de leur consommation d alcool ou de drogues sur les divers domaines de la vie On observe cependant quelques exceptions Toutes proportions gard es les gar ons sont plus nombreux que les filles avoir l impression que les m mes quantit s d alcool ou de drogues ont maintenant moins d effet sur eux 23 c 19 ainsi qu avoir commis un geste d linquant alors qu ils avaient consomm de l alcool ou de la drogue 16 c 9 galement les gar ons sont un peu plus nombreux que les filles avoir parl de leur consommation d alcool ou de drogues un intervenant 5 c 3 8 4 5 7 Indice DEP ADO Rappelons que l indice DEP ADO permet d valuer la polyconsommation de substances psychoactives soit la consommation d alcool de six types de drogues et de m dicaments pris sans prescription juste pour avoir un effet chez les jeunes en fonction de crit res tenant compte la fois de l ge de l usage et de l impact du comportement sur diff rentes sph res de la vie Guyon et Desjardins 2002 Cet indice r partit les l ves du secondaire selon l importance du probl me de consommation voir la section 4 1 4 En r sum les l ves qui ne pr sentent aucun probl me vident de consommation se classent dans la cat gorie feu vert Les l ves se classant dans la cat gorie feu jaune sont les l ves qui ont un probl me de consommation en mergence alors que ceux se retrouvant dans la cat gorie fe
172. avantage d adeptes chez les gar ons que chez les filles 48 c 38 Ce comportement du boire excessif varie galement selon l ann e d tudes Toujours chez les buveurs ce type de consommation attire une part croissante d l ves entre la 1 et la 3 secondaire de 24 37 puis un deuxi me bond significatif est observ en 4 secondaire 50 Soulignons que chez les buveurs de la 4 et de la 5 secondaire environ un l ve sur deux a bu huit consommations d alcool ou plus en une m me occasion au moins une fois au cours d une p riode de douze mois Page 126 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues e volution de la consommation excessive d alcool 5 consommations ou plus en une m me occasion selon le sexe et l ann e d tudes L analyse de l volution de la consommation excessive d alcool s appuie sur la mesure de cinq consommations ou plus en une m me occasion au moins une fois au cours d une p riode de douze mois La pr valence du boire excessif chez l ensemble des l ves n a pas vari depuis l enqu te de 2006 On note cependant une baisse de la popularit de ce comportement chez les l ves entre 2002 et 2008 44 c 40 Cette baisse est particuli rement attribuable aux gar ons 45 c 40 et aux l ves de la 1 de la 2 et de la 3 secondaire 20 c 13 en 1 secondaire 35 c 27 en 2 secondaire 49 c 39 en 3 secondaire donn es non pr sent es
173. aviors and Problem Gambling Among Adolescents in New York State Initial Findings from the 2006 OASAS School Survey NYS Office of Alcoholism and Substances Abuse Services SMITH G J et WYNNE H J 2002 Measuring Gambling and Problem Gambling in Alberta Using the Canadian Problem Gambling Index CPGI Report prepared for the Alberta Gaming Research Institute 88 p STINCHFIELD R 2000 Gambling and Correlates of Gambling Among Minnesota Public School Students Journal of Gambling Studies 16 2 p 153 173 Page 180 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent VITARO F VACHON J WANNER B LADOUCEUR R Roy N PAR R et PAR L 2005 Le jeu chez les jeunes ant c dents corr lats et subs quents Rapport pr par pour le Fonds qu b cois de la recherche sur la soci t et la culture 114 p VOLBERG R A 1994 The prevalence and demographics of pathological gamblers Implications for public health American Journal of Public Health 84 2 p 237 241 VOLBERG R A 1996 Prevalence of studies of problem gambling in the United States Journal of Gambling Studies 12 2 p 118 128 VOLBERG R A ABBOT M W RONNBERG S et MUNCK I M E 2001 Prevalence and risks of pathological gambling in Sweden Acta Psychiatrica Scandinavica 104 4 p 250 256 Woop R T et WILLIAMS R J 2007a Problem gambling on the Internet Implications for Internet gambling policy in North America New
174. bdomadaire et le statut de fumeur pourrait tre due en partie un effet de l ge Chapitre 3 Usage du tabac Page 57 Tableau 3 11 Statut de fumeur selon l allocation hebdomadaire des l ves du secondaire Qu bec 2008 10 ou moins 11 305 31 50 51 ou plus Fumeurs actuels 2 8 7 1 9 7 13 7 Fumeurs d butants 5 2 7 8 9 3 9 9 Non fumeurs 92 0 85 1 81 0 76 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Dans la pr sente enqu te la performance scolaire en fran ais ou en anglais selon la langue dans laquelle le questionnaire a t rempli est bas e sur l auto valuation de l l ve Les r sultats obtenus en 2008 tableau 3 12 montrent que la proportion de fumeurs actuels est plus lev e parmi les l ves qui situent leur performance sous la moyenne 13 que parmi ceux qui la situent au dessus de la moyenne 4 0 Du c t des fumeurs d butants contrairement l enqu te de 2006 la pr sente dition ne d tecte pas de diff rence en lien avec l auto valuation de la performance scolaire Les non fumeurs pour leur part sont plus nombreux en proportion chez les l ves qui consid rent leur performance scolaire au dessus de la moyenne de leur classe 90 que chez ceux situant leur performance sous la moyenne 77
175. bleau 3 26 Ainsi 47 des fumeurs quotidiens mineurs font l achat de cigarettes eux m mes dans un commerce comparativement 23 des fumeurs d butants galement les fumeurs quotidiens sont en proportion plus nombreux que les fumeurs occasionnels et d butants faire acheter des cigarettes par un tiers 63 c 43 et 33 On observe des diff rences importantes entre ces m mes cat gories de fumeurs concernant l obtention gratuite de cigarettes aupr s des parents 30 des fumeurs quotidiens ont recours ce moyen comparativement des proportions faibles et impr cises chez les fumeurs occasionnels et d butants environ 4 8 et environ 2 7 Enfin les fumeurs quotidiens sont proportionnellement moins nombreux que les fumeurs occasionnels qui pour leur part le sont moins que les fumeurs d butants obtenir gratuitement des cigarettes de leurs amis dans des proportions de 25 43 et 60 L La l gislation qu b coise en mati re de tabagisme limitant consid rablement l acc s des cigarettes aux mineurs ceux ci peuvent avoir recourir plus d une strat gie pour obtenir des cigarettes En 2008 pr s de la moiti des l ves de moins de 18 ans qui fument ont utilis une seule source d approvisionnement habituelle pr s de 30 ont utilis deux sources tandis que 21 ont eu recours trois sources pour obtenir des cigarettes tableau 3 27 Les gar ons mineurs sont en proportion plus nombreux n utili
176. c 26 c 37 c 47 Selon le montant de l allocation tableau 4 7 Une variation allant dans le m me sens est observ e pour certains types de consommateurs Ainsi on retrouve proportionnellement plus d exp rimentateurs de cannabis chez les l ves qui b n ficient d une allocation de 51 ou plus 11 que chez les l ves qui ont entre 11 et 30 6 tandis que les l ves ayant 10 ou moins sont ceux qui comptent le moins d exp rimentateurs 3 8 Quant aux consommations occasionnelle et r guli re les l ves les plus touch s sont ceux disposant d une allocation de 51 ou plus suivis des l ves dont le montant va de 11 30 et de ceux recevant 10 ou moins 17 c 11 c 6 pour la consommation occasionnelle 12 c 7 c 3 0 pour la consommation r guli re Enfin la proportion de consommateurs quotidiens est plus lev e parmi les l ves dont le montant d allocation atteint 51 ou plus 6 que parmi ceux qui disposent de 11 30 1 9 ou de 10 ou moins 0 9 d allocation l inverse l abstinence touche de moins en moins d l ves en proportion mesure que l allocation hebdomadaire augmente Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 113 e Types de consommateurs de cannabis selon la langue parl e la maison et la structure familiale La consommation de cannabis est li e la langue parl e la maison et la structure familiale tableau 4 7 En propor
177. catif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Chapitre 3 Usage du tabac Page 71 Le tableau 3 30 pr sente le mode habituel d approvisionnement en fonction du statut de fumeur des l ves mineurs qui fument Les r sultats r v lent que ce mode diff re selon cette variable Ainsi environ 17 des fumeurs quotidiens obtiennent leurs cigarettes exclusivement en les achetant dans un commerce alors que la proportion est d environ 9 chez les fumeurs d butants galement les fumeurs quotidiens sont plus enclins que les fumeurs occasionnels et d butants opter pour des commerces en plus d utiliser d autres strat gies 30 environ 17 et 14 Dans la cat gorie des l ves qui n ach tent pas de cigarettes dans un commerce c est davantage chez les fumeurs d butants que les amis sont l unique pourvoyeur de cigarettes 44 c environ 23 chez les fumeurs occasionnels et environ 8 chez les fumeurs quotidiens Finalement pour la cat gorie achat par un tiers et strat gies multiples davantage de fumeurs quotidiens que de fumeurs d butants s y classent 39 c 25 Tableau 3 30 Mode habituel d approvisionnement selon le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 Fumeurs Fumeurs Fumeurs quotidiens occasionnels d butants Ach te d
178. ce Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement N ant ou z ro Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 3 3 6 Quantit de cigarettes consomm es Plus de la moiti 55 des l ves faisant usage de la cigarette en 2008 ont une consommation de deux cigarettes ou moins par jour alors que le cinqui me d entre eux 19 fume quotidiennement entre trois et cinq cigarettes une proportion avoisinant les 16 est observ e pour la consommation de 6 10 cigarettes Enfin un l ve qui fume sur dix consomme 11 cigarettes ou plus chaque jour tableau 3 6 Chapitre 3 Usage du tabac Page 51 Tableau 3 6 Nombre de cigarettes consomm es par jour selon le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 Fumeurs Fumeurs Fumeurs Total jo F quotidiens occasionnels d butants 2 ou moins 55 1 3 8 49 7 88 8 3 5 18 9 23 8 35 6 9 8 6 10 16 2 43 8 10 0 1 4 11 ou plus 9 8 28 7 4 7 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement kk N ant ou z ro Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ve
179. comportement 13 6 18 1 16 5 21 5 Un comportement 16 7 19 3 21 4 22 1 Deux comportements 24 9 26 9 30 2 27 9 Trois comportements 26 4 22 6 22 3 17 0 Quatre comportements 18 4 13 1 9 6 11 6 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 propos des l ves qui situent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe deux am liorations encourageantes sont survenues depuis 2002 La premi re concerne les l ves qui cumulent trois comportements risque la proportion de ceux ci a chut de fa on notable en passant de 26 en 2002 17 en 2008 La deuxi me am lioration touche les l ves qui cumulent les quatre comportements m me si de moindre importance la proportion de ces l ves a diminu de mani re significative en passant de 18 12 durant la m me p riode Ces progr s se traduisent par des gains chez les l ves qui n adoptent aucun des comportements risque de 14 22 ou qui en choisissent un seul de 17 22 parmi les l ves situant leur performance scolaire sous la moyenne En conclusion Du portrait dress en 2008 nous retiendrons sur le plan de l usage du tabac qu une proportion relativement lev e d l ves fume la cigarette le cigarillo le petit cigare ou le cigare
180. condaire 2008 Fumeurs 12 6 2 3 85 1 d butants Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Lorsqu ils sont interrog s directement sur la perception qu ils ont de leur d pendance la cigarette 27 des l ves qui fument tableau 3 35 reconnaissent qu ils sont assez ou tr s d pendants En 2008 l enqu te ne d tecte pas de diff rence entre les gar ons et les filles sur cette question mais elle montre que les fumeurs quotidiens se disent davantage d pendants que les autres cat gories de fumeurs En effet 71 se disent assez ou tr s d pendants de la cigarette comparativement environ 16 des fumeurs occasionnels et un tr s faible pourcentage de fumeurs d butants environ 2 8 Concernant l envie irr pressible de fumer 27 des l ves qui fument consid rent assez ou tr s vrai le fait d prouver une tr s grande envie de fumer s ils ne fument pas pendant quelques heures les fumeurs quotidiens se retrouvent davantage dans cette situation 69 comparativement aux fumeurs occasionnels 21 et d butants 3 0 donn es non pr sent es De plus 17 des l ves qui fument estiment assez ou t
181. consid rant les aspects m thodologiques suivants les changements survenus dans la population des coles vis es entre l ann e scolaire 2007 2008 base de sondage des coles et l ann e scolaire 2008 2009 surtout en ce qui concerne l exclusion des coles compos es d au moins 30 d EHDAA lexclusion volontaire lors de la s lection des coles qui comptent moins de 25 l ves pour l ann e d tudes consid r e bien que les l ves de ces coles soient vis s la sous couverture de la base de sondage des classes _ l exclusion volontaire lors de la s lection des classes d immersion compos es d l ves allophones ou des classes o les l ves pr sentent des troubles d apprentissage s v res bien que ces l ves soient vis s la non r ponse potentiellement diff renci e entre les gar ons et les filles dont on n a pu tenir compte aux tapes pr c dentes de la pond ration l exclusion lors de la s lection des l ves n tant plus inscrits au secondaire La poststratification a entra n un rehaussement de pr s de 14 de la somme totale des poids l cart observ tant vraisemblablement attribuable pour une large part soit environ 11 la sous couverture de la base de sondage des classes En effet selon les donn es du MELS pour l ann e 2008 2009 il semble y avoir eu sous d claration des classes admissibles par les personnes ressources dans certaines coles notamment en 1 2
182. cool au cours d une p riode de douze mois pr c dant l enqu te de 2008 La section suivante 4 4 pour sa part traite de la consommation de drogues au cours de la p riode de r f rence Enfin la troisi me section des r sultats 4 5 pr sente la consommation probl matique d alcool et de drogues 41 Les principaux indicateurs 4 1 1 Type de consommateurs et fr quence de consommation Depuis 2000 la pr valence de la consommation de substances psychoactives est mesur e l aide des questions portant sur la consommation au cours d une p riode de douze mois Q47 et Q54 En 2004 pour des raisons thiques deux questions filtres Q45 et Q52 ont t ajout es et maintenues lors des ditions suivantes de l ETADJES cela a pour but d viter aux l ves qui n ont jamais consomm d alcool ou de drogues de r pondre toutes les questions de cette section du questionnaire Ces questions portent sur la consommation vie d alcool ou de drogues selon le cas Chacune est suivie d une question sur l ge du d but de cette consommation 18 Le lecteur est invit consulter le questionnaire en annexe du rapport De plus sept types de drogues ont fait l objet d un suivi r gulier depuis 2000 le cannabis la coca ne les solvants les hallucinog nes l h ro ne les amph tamines et toute autre drogue ou m dicament pris sans prescription Notons qu en raison de leur dangerosit ou d une popularit qui semblait gr
183. d une p riode de douze mois selon l allocation hebdomadaire des l ves du secondaire Qu bec 2008 100 83 4 80 71 7 59 6 62 1 60 40 4 40 37 9 28 3 20 16 6 o 10 ou moins 11 30 31 50 51 ou plus m consomm O N a pas consomm Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 e Consommation d alcool selon la langue parl e la maison et la structure familiale La consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois est plus r pandue en 2008 chez les l ves dont la langue parl e la maison est le fran ais comparativement aux l ves parlant l anglais ou une autre langue que le fran ais ou l anglais 62 c 49 et 47 donn es non pr sent es Rappelons que dans la pr sente enqu te les l ves en contact avec leurs deux parents au quotidien ou en garde partag e ont t regroup s dans la structure familiale biparentale Les l ves vivant avec un seul de leurs parents biologiques que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint ont t regroup s dans la structure familiale monoparentale Pour sa part la cat gorie autres de cette variable regroupe les l ves vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil en appartement avec des amis ou seul En 2008 la proportion des consommateurs d alcool au cours d une p riode de douze mois est moins lev e chez
184. daire 2008 e Consommation d alcool selon le fait d occuper ou non un emploi et l allocation hebdomadaire En 2008 la proportion des consommateurs d alcool au cours d une p riode de douze mois est plus lev e chez les l ves qui ont un emploi que chez ceux qui n en ont pas 69 c 49 donn es non pr sent es La figure 4 4 illustre de fa on loquente les retomb es de ce fait plus l allocation hebdomadaire est lev e plus la proportion des buveurs d alcool l est galement En effet d environ 40 chez les l ves dont l allocation hebdomadaire est de 10 ou moins la proportion passe 62 chez ceux qui disposent de 11 30 puis elle s l ve 72 chez les l ves qui b n ficient d une allocation se situant entre 31 et 50 pour finalement atteindre environ 83 chez les l ves dont l allocation est de 51 et plus Dans la pr sente enqu te rappelons que l allocation hebdomadaire inclut non seulement largent de poche mais galement l argent provenant d un emploi Rappelons galement que le fait d avoir un emploi et celui de disposer d une allocation hebdomadaire sont associ s l ge pour plus de d tails consulter le chapitre 2 En cons quence l association observ e entre ces deux facteurs et la consommation d alcool pourrait tre due en partie un effet de ge Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 101 Figure 4 4 Consommation d alcoo l au cours
185. de cigarettes fum es ou encore que ceux qui ne prennent que des bouff es de cigarettes nient leur statut de fumeur Dans un m me ordre d id es on peut supposer que l absence de questions concernant les bouff es prises sur les cigarettes de l entourage sans jamais fumer une cigarette enti re alt re la justesse de la d finition du statut de fumeur Comme pour toutes les enqu tes similaires portant sur le tabagisme il est impossible de d terminer s il existe une sous d claration syst matique de l usage du tabac au sein de l chantillon Cependant les conclusions auxquelles sont parvenus Patrick et ses collaborateurs 1994 la suite de l analyse d une s rie d enqu tes sur le tabagisme donnent penser que cette sous d claration est faible Les l ves sont bien inform s de l action d l t re du tabac Perron et Loiselle 2003 Dub et autres 2005 Les messages transmis dans les m dias l cole ou dans leur communaut et les nouvelles dispositions de la Loi sur le tabac les conscientisent du peu de popularit dont jouit le tabagisme dans la soci t l heure actuelle Les fumeurs sont donc susceptibles de r pondre aux questions en tentant de se conformer ce qui est socialement souhaitable La pr sence d un tel biais de d sirabilit sociale n est pas document e dans l enqu te Des mesures sont cependant prises pour encourager l honn tet des l ves Une des principales mesures consiste convaincre l
186. de de douze mois selon les facteurs associ s la participation au jeu chez les l ves du secondaire qui ont jou Qu bec 2008 Jeux priv s Jeux tatis s Emploi Avec emploi 33 6 29 9 Sans emploi 26 0 19 3 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 21 0 16 7 11 30 31 6 24 8 31 50 34 1 35 7 51 ou plus 41 1 33 0 Langue parl e la maison Fran ais 29 9 25 1 Anglais 31 1 24 2 Autre 29 3 23 4 Structure familiale Biparentale 28 9 23 5 Monoparentale 33 0 28 8 Autres 36 4 33 1 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 27 6 23 2 Dans la moyenne 29 8 25 1 Sous la moyenne 35 6 28 3 k Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 169 e Fr quence de la participation aux jeux tatis s selon le sexe et l ann e d tudes Un peu plus d un l ve sur cinq 22 a particip des jeux tatis s sur une base occasionnelle en 2008 un taux semblable celui de 2006 Il faut remonter jusqu l dition de 2004 pour noter un cart dans la participation occasionnelle aux jeux tatis s 30 en 2004 c 22 en 2008 En 2008 on ne note pas de diff rence dans les proportions de gar ons et de filles qui s adonnent aux jeux tatis s sur une base
187. demand s L impact est important lorsqu un groupe de personnes poss dant certaines caract ristiques communes refusent de fournir une r ponse une question donn e et lorsque ces caract ristiques sont li es directement aux th mes mesur s dans l enqu te Ce ph nom ne se mesure l aide du taux de non r ponse partielle qui est d fini comme le rapport entre le nombre de personnes ne fournissant pas de r ponse une question et le nombre de celles devant y r pondre Ces quantit s sont par ailleurs pond r es afin de refl ter l impact possible de la non r ponse sur l estimation De fa on g n rale on porte une attention particuli re aux questions et indices pour lesquels le taux de non r ponse partielle est sup rieur 5 et le nombre d unit s admissibles pour y r pondre non n gligeable On proc de dans ces cas une analyse comparative des caract ristiques des r pondants et des non r pondants partiels admissibles En pr sence d un r sultat significatif on v rifie alors s il existe un lien significatif entre les caract ristiques ainsi identifi es et la variable d analyse Le cas ch ant il est recommand de tenir compte de ces caract ristiques dans l analyse et l interpr tation de la variable en cause Dans l enqu te de 2008 la majorit des questions et des indices ont un taux de non r ponse partielle inf rieur 5 Une analyse de caract risation de la non r ponse partielle a t effectu e pour les qu
188. des autres gt Si tu fumes n inclus pas la fum e de ta cigarette inclus seulement celle des autres gt R ponds chaque question Moins Presque chaque jour Environ 1 fois par semaine Environ 1 fois par mois d une fois par mois Jamais dans la maison 0 0 0 0 dans un v hicule automobile 0 32 D apr s toi devrait il tre interdit de fumer dans un v hicule automobile en ta pr sence O Oui O Non ETADJES2008011 Tovet ta famille Par rapport aux autres l ves de ta classe tes r sultats scolaires en fran ais sont ils O au dessus de la moyenne O dans la moyenne O au dessous de la moyenne Avec qui vis tu Coche une seule r ponse Avec mon p re et ma m re La moiti du temps avec mon p re lautre moiti du temps avec ma m re Avec ma m re seulement Avec mon p re seulement Avec mon p re et son amie conjointe blonde gt O O O O Avec ma m re et son ami conjoint chum O O O Autre S il te pla t pr cise Est ce que ton p re fume la cigarette Je ne vois jamais mon p re gt Passe la question 37 Non il na jamais fum oO oO O Non il a arr t de fumer O Oui il fume la cigarette oO Je ne sais pas Est ce que ton p re est d accord ou serait d accord que tu fumes la cigarette Non et il me d fend ou d fendrait de fumer Non mais il accepte ou accep
189. diminu chez les filles 16 c 12 chez les gar ons 13 c 10 ainsi que chez les l ves de la 1 de la 2 et de la 3 secondaire 6 c 2 5 pour la 1 secondaire 11 c 7 pour la 2 secondaire 16 c 9 pour la 3 secondaire donn es non pr sent es La diminution de la proportion des consommateurs r guliers est constat e chez les l ves des deux sexes 11 c 8 chez les gar ons 10 c 6 chez les filles ainsi que chez les l ves des diff rentes ann es d tudes l exception de ceux de 3 secondaire 3 8 c 1 7 pour la 1 secondaire 11 c 5 pour la 2 secondaire 17 c 10 pour la 4 secondaire 15 c 11 pour la 5 secondaire Quant la proportion des consommateurs quotidiens de cannabis elle a diminu chez les filles 3 0 c 1 7 chez les gar ons 5 c 3 6 ainsi que chez les l ves de 4 secondaire 6 c 3 5 En parall le l augmentation significative de l abstinence entre 2004 et 2008 est remarqu e chez tous les l ves quel que soit leur sexe ou leur ann e d tudes 65 c 72 chez les gar ons 64 c 74 chez les filles 85 c 92 pour la 1 secondaire 71 c 81 pour la 2 secondaire 63 c 71 pour la 3 secondaire 50 c 62 pour la 4 secondaire 42 c 53 pour la 5 secondaire donn es non pr sent es 4 4 6 Consommation d hallucinog nes sur une p riode de douze mois Les amph tamines auxquel
190. e Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 1 secondaire Aucun comportement 39 4 47 5 60 7 59 7 Un comportement 25 8 25 9 22 6 23 1 Deux comportements 20 7 14 0 11 3 9 4 Trois comportements 9 1 9 3 3 8 5 4 Quatre comportements 5 0 3 3 15 2 3 2 secondaire Aucun comportement 21 1 30 5 38 4 38 4 Un comportement 23 9 23 8 28 6 28 8 Deux comportements 24 5 21 4 19 3 18 9 Trois comportements 19 0 16 3 9 0 9 8 Quatre comportements 11 6 8 1 4 7 4 1 3 secondaire Aucun comportement 13 5 22 9 22 4 24 8 Un comportement 21 3 23 8 28 8 28 6 Deux comportements 27 7 27 2 24 6 25 0 Trois comportements 25 0 16 6 18 9 16 1 Quatre comportements 12 5 9 5 5 3 5 5 4 secondaire Aucun comportement 9 7 11 8 15 7 16 3 Un comportement 18 0 20 8 25 9 26 8 Deux comportements 28 9 30 8 28 6 29 7 Trois comportements 27 1 24 5 22 0 18 4 Quatre comportements 16 3 12 2 7 8 8 7 5 secondaire Aucun comportement 5 7 6 3 8 5 10 6 Un comportement 16 2 16 7 21 3 24 3 Deux comportements 30 9 31 9 30 8 29 8 Trois comportements 28 3 27 6 28 9 23 5 Quatre comportements 18 9 17 5 10 5 11 8 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement kk Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alc
191. e de 48 en 2004 40 en 2008 alors que l usage la fin de semaine passe de 64 54 pour ces m mes ann es Page 54 Chapitre 3 Usage du tabac Tableau 3 9 volution de la fr quence laquelle les l ves du secondaire qui ont fum font Souvent ou Toujours usage de la cigarette dans certains contextes Qu bec de 1998 2008 2000 2002 2004 2006 2008 Le matin avant l cole 44 5 45 5 38 8 35 8 31 7 Pendant la journ e d cole 60 6 58 5 51 9 48 8 40 6 Apr s l cole 51 9 50 4 49 8 43 0 41 6 Les soirs de semaine 50 2 48 4 45 5 43 1 39 6 Les fins de semaine 67 4 64 2 64 4 57 4 54 1 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 3 4 Facteurs associ s l usage du tabac La litt rature scientifique a permis de cibler divers facteurs qui sont associ s l usage du tabac chez les l ves De plus au cours des dix ann es de suivi de l usage du tabac chez les l ves du secondaire dans le cadre de la pr sente enqu te plusieurs facteurs associ s au tabagisme ressortent clairement Ces facteurs sont analys s dans les pages qui suivent et ont t regroup s selon trois th mes soit les caract ristiques des l ves eux m mes l influence familiale et celle des pairs 3 4 1
192. e tenu surtout de l augmentation de la participation habituelle des filles et des plus jeunes l ves aux jeux priv s et de la hausse de la participation des l ves aux jeux d argent sur Internet Les changements pr occupants observ s particuli rement chez les filles et chez les plus jeunes l ves nous incitent poursuivre les efforts de pr vention aupr s des l ves qu b cois du secondaire Bibliographie Amercian Psychiatric Association 1994 Diagnostic Statistical Manual of Mental Disorders 4 dition Washington DC 856 p BYRNE 2W An exploratory study of Internet gambling among youth Unpublished Master s thesis Montr al McGill University CARTER S 2009 Poker market to be one third women by 2011 operators gearing up report shows E Gaming Review http www egrmagazine com news industry 252627 poker market to be one third women by 2011 operators gearing up report shows thtml Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 179 CARTER S 2009 Woman and Online Gambling E Gaming Review http www egrmagazine com news industry features 144851 feature women and online gambling thtml DEREVENSKY J L et GUPTA R 2000a Prevalence estimates of adolescent gambling A comparison of the SOGS RA DSM IV J and the GA 20 questions Journal of gambling studies 16 2 p 227 251 DEREVENSKY J L et GUPTA R 2007 Internet gambling amongst adolescents growing concern
193. e d tudes On y d tecte peu de diff rences significatives entre les enqu tes de 2006 et de 2008 Cependant on observe une diminution de la proportion de fumeurs actuels entre 1998 et 2008 et ce pour tous les ges Ainsi en 1998 environ 5 des jeunes de 12 ans et moins taient des fumeurs actuels comparativement environ 1 2 en 2008 Des diff rences significatives sont observ es en 2008 par rapport l ann e 2004 et aux ann es ant rieures pour les proportions de fumeurs actuels de 13 ans de 15 ans et de 16 ans Chez les 17 ans ou plus l cart ce chapitre est not entre l ann e 2008 et chacune des ann es ant rieures 36 en 1998 27 en 2006 19 en 2008 Tableau 3 10 volution du statut de fumeur selon l ge des l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Fumeurs actuels 12 ans ou moins 5 0 2 7 2 8 i DE Aiia 1 2 1 2 13 ans 11 9 9 8 8 6 6 1 2 7 3 3 14 ans 22 0 20 0 13 7 7 1 6 3 5 7 15 ans 23 5 23 5 19 2 13 8 11 2 9 9 16 ans 27 5 27 0 24 2 20 2 14 2 11 6 17 ans ou plus 36 2 37 8 33 3 32 2 27 1 18 9 Fumeurs d butants 12 ans ou moins 11 4 10 2 5 7 4 4 2 8 4 2 13 ans 12 3 11 5 10 5 8 1 6 1 5 7 14 ans 13 5 13 3 9 0 10 0 7 4 9 7 15 ans 9 4 9 7 8 6 7 3 7 3 8 0 16 ans 8 6 7 8 7 3 7 9 7 5 7 8 17 ans ou plus 5 4 7 0 5 7 7 1 7 9 10 6 Non fumeurs 12 ans ou moins 83 6 87 2 91 5 93 9 96 0 94 6 13 ans 75 9 78 7 80 9 85 8 91 2 91 0 14 ans 64 5 66 7 7
194. e de 2002 et elle permet l obtention de totaux ad quats et coh rents de la population vis e par ann e d tudes et par sexe de m me que pour l ensemble de la population En 1998 et 2000 la m thode ne tenait pas compte de la non r ponse partielle 1 5 3 Tests statistiques La r partition des variables d analyse a t compar e entre diff rents sous groupes l aide du test du khi deux avec ajustement de Satterthwaite Ce test a galement t utilis pour comparer la r partition des variables d une ann e l autre En pr sence d un r sultat significatif et lorsque les ph nom nes observ s demandaient un examen plus approfondi des tests d galit entre deux proportions ou deux moyennes ont t r alis s Quant aux tests de comparaison de moyennes ils sont bas s sur la statistique de Wald F de Fellegi Tous les tests statistiques ont t effectu s l aide du logiciel SUDAAN qui permet de tenir compte ad quatement du plan de sondage Les diff rences qui sont mentionn es dans le rapport sont significatives un seuil de 5 moins d avis contraire Page 30 Chapitre 1 M thodologie 1 6 valuation m thodologique de l enqu te 1 6 1 Non r ponse partielle La non r ponse partielle est un ph nom ne que l on rencontre dans toute enqu te Elle survient lorsque le r pondant ne comprend pas une question ou l interpr te mal refuse d y r pondre ou n arrive pas se souvenir des renseignements
195. e de l enqu te pour inciter les l ves fournir l information la plus exacte possible Celles ci visaient notamment leur garantir que leurs r ponses ne seraient pas examin es par leur enseignant par d autres l ves ni par leurs parents Ces mesures comprennent aussi une collecte des donn es faite par des intervieweurs exp riment s des instructions claires sur la fa on de remplir le questionnaire de mani re confidentielle et l engagement de l Institut ne r v ler les r ponses fournies quiconque Aux limites d j mentionn es s ajoute le fait que l enqu te ne permet pas de d terminer dans quel ordre les jeunes commencent prendre les diverses substances psychoactives examin es ni de poser un diagnostic de d pendance De plus parce que l on ne prend pas en consid ration l ge le poids de la personne et l intervalle de temps pris pour consommer la quantit d alcool tablie comme param tre il est difficile de consid rer la mesure du boire excessif comme une v ritable mesure d intoxication celle ci ne nous renseigne donc que partiellement sur alt ration des facult s et par ricochet sur la gravit du geste commis Enfin le caract re peu d fini de la cat gorie autres drogues soit les m dicaments ordinairement prescrits pris sans ordonnance uniquement pour avoir l effet psychotrope est aussi une limite li e la mesure de la consommation Malgr ces limites les donn es de l Enqu te qu b
196. e des deux produits combin s au cours d une p riode de r f rence de trente jours concerne 22 des l ves du secondaire Il serait int ressant de suivre l volution de l usage de ces deux produits du tabac au cours des prochaines enqu tes lorsqu on documente le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu est ce qui a chang entre 2006 et 2008 Entre 2006 et 2008 des gains appr ciables ont t faits et sont retenir Il importe de signaler dans un premier temps la forte diminution de la proportion d l ves ayant consomm le cigarillo soit un recul de 4 points de pourcentage depuis 2006 Une explication possible de ce recul pourrait tre l entr e en vigueur du r glement d application de la Loi sur le tabac le 24 juillet 2008 interdisant de vendre des cigarillos l unit et fixant un montant minimal de 5 pour l achat de ces produits Soulignons que ce montant a t augment 10 depuis le 1 juin 2009 Concernant l usage de la cigarette on observe un recul de la proportion d l ves qui s y adonnent sur une base quotidienne au cours d une p riode de trente jours laquelle est pass e de 40 en 2006 32 en 2008 Autre progr s l ge moyen d initiation la cigarette chez les l ves de 3 secondaire ann e critique quant l adoption de comportements risque est pass de 12 4 ans en 2006 12 7 ans en 2008 Toujours en lien avec l ge on note un recul significatif de la proport
197. e est plus lev e dans un sous groupe strate ou classe Il est noter que ces ajustements pour la non r ponse sont bas s sur des donn es pond r es contrairement aux premi res ditions de l enqu te Soulignons que les poids sont calcul s comme si l ensemble des 197 classes avait t s lectionn avant le d but de la p riode de collecte et suivant un plan d chantillonnage incluant une sous stratification des coles publiques francophones de la RMR de Montr al selon leur milieu socio conomique Qui plus est les taux de r ponse calcul s tiennent galement compte de cette sous stratification c est dire que les ajustements pour la non r ponse sont faits selon l hypoth se que les r pondants des deux sous strates repr sentent respectivement l ensemble des l ves des sous strates en question L ajustement final apport au poids la poststratification permet d ajuster la pond ration afin de s assurer que la somme des poids des r pondants concorde avec la taille de la population vis e selon l ann e d tudes et le sexe Les donn es utilis es pour proc der cet ajustement proviennent du fichier des client les scolaires du MELS pour l ann e 2008 2009 En plus de ramener les poids aux tailles de la population vis e pour chacun des sous groupes cette tape finale a pour but de r tablir l importance de chacun d eux relativement au nombre total d l ves de la population Un tel ajustement doit tre fait en
198. e familiale Biparentale 3 8 1 7 Monoparentale 4 9 2 8 Autres 6 7 2 2 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 3 5 1 5 Dans la moyenne 4 2 1 6 Sous la moyenne 5 3 4 0 g Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 5 5 2 Pr valence et volution des probl mes de jeu chez les joueurs seulement selon le sexe et l ann e d tudes Les r sultats pr sent s dans cette derni re section traitent de la pr valence du jeu probl matique chez les l ves qui ont jou au moins une des formes de jeux de hasard et d argent examin es dans l enqu te au cours d une p riode de douze mois Tous les r sultats qui suivent portent donc exclusivement sur les joueurs plut t que sur l ensemble des l ves du secondaire En 2008 environ 11 des joueurs sont consid r s comme des joueurs risque et 5 sont des joueurs pathologiques probables La proportion de joueurs risque ne varie pas de mani re significative entre les enqu tes de 2006 et de 2008 pas plus qu entre celles de 2002 et de 2008 La pr valence du jeu pathologique pour sa part ne pr sente aucune diff rence depuis l enqu te de 2002 tableau 5 12 Il n y a
199. e filles qui ont jou exclusivement des jeux priv s 17 c 6 tandis qu une proportion plus grande de filles que de gar ons ont jou exclusivement des jeux tatis s 9 c 4 3 Aucune diff rence significative n est observ e dans le taux de participation des l ves du secondaire aux jeux priv s et tatis s entre les enqu tes de 2006 et de 2008 tableau 5 7 Toutefois la participation exclusive aux jeux priv s passe de 7 en 2002 11 en 2008 tandis que la participation exclusive aux jeux tatis s passe de 19 en 2002 7 en 2008 5 4 2 Participation aux jeux priv s e Pr valence et volution de la participation aux jeux priv s Parmi l ensemble des l ves du secondaire 3 l ves sur 10 30 ont particip au moins une forme de jeux priv s au cours d une p riode de douze mois une proportion similaire aux proportions obtenues en 2002 et en 2006 Cependant une baisse significative ce chapitre est observ e entre les ditions 2004 et 2008 34 c 30 figure 5 3 e Pr valence et volution de la participation aux jeux priv s selon le sexe Il y a en 2008 davantage de gar ons que de filles toutes proportions gard es qui jouent exclusivement des jeux priv s 36 c 24 figure 5 3 Chez les gar ons le taux de participation diminue entre 2004 et 2008 de 41 36 de m me qu entre 2002 et 2008 de 40 36 Chez les filles la participation aux jeux priv s
200. e la consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 iii 4 2 volution de la consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 4 3 Consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon l ge des l ves du secondaire Qu bec 200855 nie en Mn ete cn ra mn A nee 44 Consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon lallocation hebdomadaire des l ves du secondaire Qu bec 2008 ssssssnnnnsssessserrrrrnnssserrrrrnnssserrrrrnnessnerrrnnnnssserne 45 Consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon la structure familiale des l ves du secondaire Qu bec 2008 a a a a aaa ian 4 6 Consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon l auto valuation de la performance scolaire des l ves du secondaire Qu bec 2008 A 4 7 volution de la consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 4 8 volution de la consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 Page 16 49 Consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon l ge des l ves du secondaire Qu b c 2008 mienne in ne Ro
201. e ont particip des jeux priv s sur une base habituelle en 2008 une proportion similaire celle enregistr e en 2006 Il faut remonter jusqu l dition de 2004 pour noter une progression dans la participation habituelle aux jeux priv s 6 en 2004 c 4 2 en 2008 La pr valence observ e en 2008 est similaire celle de 2002 En 2008 toutes proportions gard es les gar ons sont plus nombreux participer aux jeux priv s sur une base habituelle comparativement aux filles 6 pour les gar ons c 2 pour les filles Chez les gar ons la participation habituelle aux jeux priv s conna t une baisse significative passant de 8 en 2006 6 en 2008 un taux qui rejoint celui enregistr en 2002 En 2008 la proportion de filles ayant particip aux jeux priv s sur une base habituelle n est pas diff rente sur le plan statistique des proportions not es en 2002 et en 2006 tandis qu une baisse est constat e entre 2004 et 2008 de 3 3 2 donn es non pr sent es La participation occasionnelle aux jeux priv s est en lien avec l ann e d tudes des l ves En 2008 des augmentations significatives sont enregistr es deux reprises une premi re fois entre la 1 et la 2 secondaire de 15 25 L et une seconde fois entre la 2 et la 5 secondaire de 25 33 Il y a une diminution de la participation occasionnelle chez les l ves de 1 secondaire entre les enqu tes de 2004 et de 2008 de 21
202. e p riode de douze mois 5 3 1 Pr valence et volution de la participation En 2008 plus du tiers des l ves du secondaire 37 soit 167 100 l ves ont particip au moins une fois lune ou l autre des formes de jeux tudi s dans les douze mois pr c dant l enqu te figure 5 1 L enqu te ne d tecte pas de diff rence dans le taux de participation des l ves entre les enqu tes de 2006 36 et de 2008 Cependant on note une diminution entre celles de 2004 45 et de 2008 Enfin la pr valence de participation conna t une importante baisse entre les enqu tes de 2002 et de 2008 51 c 37 e Pr valence et volution de la participation selon le sexe En 2008 les gar ons sont significativement plus nombreux 41 soit 93 700 l ves toutes proportions gard es participer des jeux de hasard et d argent comparativement aux filles 33 soit 73 300 l ves figure 5 1 Entre 2006 et 2008 on ne d tecte pas de diff rence significative dans le taux de participation des filles aux jeux de hasard et d argent Cependant on note une diminution entre les enqu tes de 2004 et 2008 43 c 33 Un portrait similaire est observ chez les gar ons l enqu te ne d tecte pas de diff rence dans le taux de participation des gar ons entre 2006 et 2008 tandis qu il y a une baisse de la participation entre 2004 et 2008 48 c 41 Enfin la proportion de joueurs est la baisse entre les enqu tes de 20
203. e variable limite consid rablement les possibilit s d analyse selon les types de consommateurs e Types de consommateurs d hallucinog nes selon l auto valuation de la performance scolaire Finalement environ 13 des l ves qui situent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe ont consomm des hallucinog nes au cours d une p riode de douze mois ce qui les distingue significativement de ceux qui situent leur performance au dessus de la moyenne 6 tableau 4 10 Une variation similaire est observ e pour les consommateurs occasionnels 5 c 2 3 e volution des types de consommateurs d hallucinog nes Depuis l enqu te de 2006 seule la proportion de consommateurs occasionnels d hallucinog nes a diminu de fa on significative en passant de 3 9 2 8 en 2008 tableau 4 12 en particulier chez les gar ons 4 3 c 2 9 donn es non pr sent es selon le sexe Il faut remonter jusqu en 2002 pour d tecter une diminution de la proportion des exp rimentateurs 5 c 3 5 en 2008 cette baisse touche les l ves des deux sexes 5 c 3 9 D chez les filles 5 c 3 1 chez les gar ons Quant la proportion des consommateurs r guliers elle est comparable entre l enqu te de 2008 et les enqu tes pr c dentes de l ordre de 1 Du c t des abstinents l volution suit une courbe inverse C est entre 2004 et 2008 que la proportion d l ves qui n ont jamais consomm d hallucinog ne
204. econdaire de 2004 2008 Tableau 5 8 Participation au jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon la forme de jeux et le sexe des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec 2008 Gar ons Filles Jeux de cartes 27 4 17 1 Loteries instantan es 15 1 19 5 Jeux d habilet s 20 1 10 9 Paris sportifs priv s 16 3 6 5 Bingo 10 4 11 6 Jeux de d s 11 3 6 1 Loteries ordinaires 7 4 9 4 Autres jeux 9 9 5 8 Appareils de loterie vid o 5 8 4 2 Mise O Jeux 4 2 1 6 Paris sur Internet 6 5 3 3 Jeux de casino 1 6 1 3 1 L ordre de pr sentation des types de jeux n implique pas un ordre de grandeur ni qu il y a une diff rence statistiquement significative entre les pr valences Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Page 162 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent e Pr valence de la participation aux diff rentes formes de jeux selon le sexe La participation aux diverses formes de jeux varie en fonction du sexe des l ves Les gar ons sont plus nombreux toutes proportions gard es que les filles prendre part aux activit s suivantes jeux de cartes 27 c 17 jeux d habilet s 20 c 11 paris sportifs priv s 16 c 7 jeux de d s 11 c 6 jeux sur Intern
205. econdaire est vraisemblablement davantage soumis l influence des jeunes qu il c toie quotidiennement qu celle des autres jeunes de son ge qui sont en 1 secondaire par exemple 2 3 R partition des l ves selon la structure familiale et la langue parl e la maison Le tableau 2 3 pr sente la r partition de la population vis e selon le type de famille d clar par les l ves La majorit des l ves du secondaire vivent avec leurs deux parents biologiques 63 Quant aux l ves appartenant une famille monoparentale c est dire ceux qui vivent avec un seul parent sans la pr sence d un nouveau conjoint 13 ils se d marquent des l ves qui vivent avec un de leurs parents et un nouveau conjoint soit dans une famille reconstitu e 10 Pr s de 12 des l ves d clarent habiter en alternance avec leur m re et leur p re selon un principe de garde partag e et environ 2 0 des l ves n habitent pas avec leurs parents Ces derniers vivent avec un autre membre de leur famille en foyer d accueil en pension partagent un appartement ou vivent seuls Page 36 Chapitre 2 Caract ristiques de la population Tableau 2 2 R partition des l ves du secondaire selon l ge et l ann e d tudes Qu bec 2008 1 sec 2 sec 3 sec 4 sec 5 sec 12 ans et moins 69 1 0 5 13 ans 25 0 70 1 1 0 14 ans 5 3 22 6 67 4 0 6 15 ans 0 7 6 0 24 2 70 9 1 4 16 ans 0 8
206. elle aucune diff rence significative n est observ e et des paris sur Internet qui connaissent une hausse significative entre 2002 et 2008 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 161 Tableau 5 7 volution de la participation aux diff rentes formes de jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois chez les l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Jeux de cartes 21 0 23 2 20 8 22 3 Loteries instantan es 37 3 26 4 16 9 17 3 Jeux d habilet s 17 7 19 5 14 2 15 6 Paris sportifs priv s 12 6 13 9 12 6 11 5 Bingo 14 0 13 2 9 7 11 0 Jeux de d s 13 3 8 3 8 7 Loteries ordinaires 14 2 9 8 8 5 8 4 Autres jeux 10 5 10 8 7 0 7 9 Appareils de loterie vid o 8 1 7 1 4 6 5 0 Mise O Jeux 5 4 3 8 3 6 2 9 Paris sur Internet 3 7 4 7 3 4 4 9 Jeux de casino 2 2 2 2 1 6 1 5 1 L ordre de pr sentation des types de jeux n implique pas qu il y a une diff rence statistiquement significative entre les pr valences 2 En 2002 les jeux de d s taient class s dans la cat gorie autres jeux Cette cat gorie n est donc pas exactement la m me qu en 2002 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du s
207. elon la langue parl e la maison Sur le plan de la langue on note qu en 2008 la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements risque est plus lev e parmi les l ves qui parlent une autre langue que le fran ais ou l anglais la maison 42 que parmi les l ves parlant le plus souvent le fran ais 29 tableau 8 On note galement que les l ves qui parlent le plus souvent l anglais la maison sont eux aussi proportionnellement plus nombreux ne pr senter aucun des comportements risque comparativement aux l ves parlant le fran ais la maison 39 c 29 Corollaire oblig on observe que les l ves parlant le fran ais la maison sont en proportion plus nombreux cumuler trois comportements que ceux qui parlent une autre langue que le fran ais ou l anglais 15 c 8 Conclusion g n rale Page 193 Tableau 8 volution du nombre de comportements risque adopt s par les l ves du secondaire selon la langue parl e la maison Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Fran ais Aucun comportement 18 3 25 0 28 9 29 0 Un comportement 20 7 22 5 26 1 26 5 Deux comportements 25 6 24 7 22 6 23 1 Trois comportements 22 6 18 3 16 5 15 0 Quatre comportements 12 9 9 5 5 9 6 4 Anglais Aucun comportement 23 3 26 6 34 0 38 7 Un comportement 25 7 23 1 25 6 25 8 Deux comportements 30 3 22 3 22 7 17 6 Trois comportements 11 1 17 8 11 6 12 1 Quatre comportements 9 6
208. elques taux qui d passaient cette borne On a ainsi d termin que les non r pondants partiels pour les variables suivantes poss daient des caract ristiques particuli res les diff renciant des r pondants FQ29A FQ29C FQ29H et FQ291 m thodes que le fumeur utiliserait ou non s il essayait d arr ter de fumer FQ36 p re d accord ou non que l enfant fume FQ38 m re d accord ou non que l enfant fume FQ39 fr re ou s ur qui fume la cigarette FQ54G fr quence de consommation d autres drogues ou m dicaments sans prescription au cours d une p riode de 12 mois FQ65M a re u ou non des billets de loterie ou des gratteux en cadeau au cours d une p riode de 12 mois FRATRIEF fr re ou s ur qui fume la cigarette variables FQ39 regroup es et PERMIS DE FUMER au moins un des parents vivant avec l enfant permet qu il fume Parmi les variables identifi es on a ensuite tent d valuer l ordre de grandeur du biais induit par la non r ponse partielle dans les estimations produites dans le rapport pour l ann e 2008 variables FQ36 FQ38 et PERMIS _DE_ FUMER en postulant que les non r pondants partiels auraient r pondu de fa on similaire aux r pondants ces questions pour chaque sous groupe d fini selon les caract ristiques li es la non r ponse Le biais pour ces variables a t estim environ 1 ou moins ce qui est faible relativement la pr cision estim e pour ces variables Pour ces derni res
209. emble les r sultats sur l ge moyen d initiation la consommation r guli re d alcool sont tr s similaires lorsque l analyse porte seulement sur les l ves qui ont d j eu une consommation r guli re au cours de leur vie et qui ont bu de l alcool au cours d une p riode de douze mois En effet en moyenne c est l ge de 14 2 ans que ceux ci ont eu une telle consommation la premi re fois Ainsi que l on tienne compte ou non de leur consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois l ge moyen d initiation la consommation de fa on r guli re chez les l ves reste le m me L ge d initiation la consommation d alcool sur une base r guli re est un ph nom ne en volution Chez les l ves ayant d j consomm de l alcool r guli rement au cours de leur vie on ne d tecte pas de diff rence significative entre 2006 et 2008 en ce qui concerne l ge moyen du d but de cette consommation Cependant si lon remonte jusqu l enqu te de 2002 les l ves s taient alors initi s un ge plus pr coce en moyenne qu en 2008 13 4 ans c 14 1 ans Un report significatif de l ge moyen la premi re consommation r guli re d alcool d une ampleur semblable environ 0 7 an est observ chez les filles comme chez les gar ons entre 2002 et 2008 donn es non pr sent es 4 5 2 Consommation excessive d alcool au cours d une p riode de douze mois e Pr valence de la consommation excessive
210. en pourcentage de l erreur type de la proportion estim e sur la proportion estim e elle m me Plus le CV est lev moins l estimation est pr cise et inversement Notons que pour une population ou une sous population donn e le CV d une petite proportion aura tendance tre plus faible que celui d une proportion lev e tant donn le caract re relatif de cette mesure Un intervalle de confiance 95 a galement t calcul pour chacune des estimations et permet entre autres d appr cier la port e des petites proportions estim es dont le CV est lev Les estimations dont le CV est inf rieur ou gal 15 sont pr sent es dans ce rapport sans commentaire parce qu elles sont suffisamment pr cises Celles dont le CV est sup rieur 15 mais d au plus 25 sont marqu es d un ast risque et doivent tre interpr t es avec prudence Finalement les estimations dont le CV est sup rieur 25 sont marqu es d un double ast risque pour en signaler l impr cision et ne sont fournies qu titre indicatif 1 6 3 Port e et limites des donn es Tout a t mis en place afin d optimiser la qualit de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 D abord l enqu te a eu recours un chantillon de taille consid rable soit d au moins 38 classes par ann e d tudes pour un total de 197 classes Ce nombre comprend certaines classes chantillo
211. ent le fran ais la maison 5 comparativement aux l ves qui parlent l anglais 8 et ceux qui parlent une autre langue que le fran ais et l anglais 9 galement la proportion de joueurs habituels est plus faible chez les l ves vivant dans une structure familiale biparentale 4 7 en comparaison des l ves appartenant une structure monoparentale 8 Enfin toutes proportions gard es la proportion de joueurs habituels est plus faible chez les l ves qui situent leur performance scolaire au dessus de la moyenne de leur classe 5 comparativement ceux qui situent leur performance sous la moyenne 8 5 4 Participation aux diff rentes formes de jeux au cours d une p riode de douze mois e Pr valence et volution de la participation aux diff rentes formes de jeux Les r sultats de l enqu te montrent que certaines formes de jeux obtiennent davantage la faveur des l ves que d autres L ordre de pr sentation des diverses formes de jeux n implique ni un ordre de grandeur ni la pr sence d une diff rence statistiquement significative entre les pr valences de participation chacune d entre elles En 2008 la participation aux jeux de cartes est l activit la plus fr quemment rapport e par les l ves du secondaire 22 figure 5 3 Viennent ensuite l achat de billets de loterie instantan e 17 les paris sur des jeux d habilet s 16 les paris sportifs priv s et le bingo 11
212. er que j ai la sensation d tre sous l emprise d une force incontr lable Pas vraie du tout 0 Pas tellement vraie 1 Assez vraie 2 Tr s vraie 3 28 Penses tu que tu serais capable d arr ter de fumer si tu le d sirais Oui sans aucun doute 0 Oui probablement 1 Non probablement pas 2 Non absolument pas 3 4 Calculer la moyenne des questions 15 et 16 Faire le total des points Puis retrancher 0 5 au score obtenu Tableau des scores possibles l indice NDSA Questions Min Max Q15 Q16 2 0 5 6 Q18 0 2 Q19A 0 3 Q19B 0 3 Q28 0 3 Total 0 5 17 Valeurs de l chelle NDSA 0 16 5 o la plus petite valeur correspond au niveau le plus faible de la d pendance au tabac et la valeur la plus lev e au niveau le plus fort de la d pendance Source NONNEMAKER James M et autres 2004 Measurement properties of a nicotine dependence scale for adolescents Nicotine and Tobacco Research vol 6 n 2 p 295 301 Page 90 Chapitre 3 Usage du tabac Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Linda Cazale Claire Fournier et Ga tane Dub Institut de la statistique du Qu bec Direction des statistiques de la sant Introduction Dans le prolongement des enqu tes ant rieures la pr sente enqu te permet de documenter le comportement des l ves du secondaire en mati re de consommation d alcool et de drogues selon trois aspects le type de consommateurs la fr quence de consommation e
213. es l ves que leurs r ponses ne seraient pas examin es par leur enseignant d autres l ves ou leurs parents entre autres cela s ajoute l engagement de l Institut de la statistique du Qu bec selon lequel il ne r v lera les r ponses fournies quiconque De plus une collecte de donn es faite par des intervieweurs exp riment s et inconnus des l ves de m me que des instructions claires sur la fa on de remplir le questionnaire de mani re confidentielle viennent appuyer ces mesures Toutes ces pr cautions ont t mises en application lors de chacune des ditions de l enqu te depuis 1998 galement bien que l ge auquel un l ve a pu s initier la cigarette l alcool la drogue ou aux jeux de hasard et d argent puisse tre rapproch de son ge actuel un biais de m moire peut affecter les donn es concernant l ge d initiation ces comportements La pr sence d un tel biais n est pas mesur e non plus dans l enqu te Finalement il est important de noter que le statut de fumeur est limit l usage de la cigarette Ce statut ne tient donc pas compte de la consommation d autres produits du tabac tels que le cigare le cigarillo le petit cigare le tabac priser ou chiquer le snus et le narghil 10 Le lecteur est invit consulter le chapitre 1 Aspects m thodologiques pour avoir plus de d tails concernant la population vis e par l enqu te Page 44 Chapitre 3 Usage d
214. es joueurs ont emprunt de largent un pr teur ou un pr teur sur gages 4 6 des joueurs de sexe masculin ont agi ainsi comparativement 2 1 des joueurs de sexe f minin donn es non pr sent es Synth se et discussion L examen du comportement des l ves du secondaire face au jeu souligne la stabilit de la participation de ensemble des l ves aux jeux de hasard et d argent entre 2006 et 2008 Cette stabilit est aussi not e au regard de la fr quence de participation des l ves aux diverses formes de jeux occasionnelle ou habituelle de leur participation aux jeux tatis s et de la pr valence du jeu probl matique pour cette population d l ves Globalement ces m mes mesures ont connu des baisses entre les enqu tes de 2002 et de 2008 un constat somme toute positif et rassurant En 2008 plus du tiers des l ves 37 ont particip au moins une forme de jeux de hasard et d argent au cours des douze mois pr c dant l enqu te Ce taux est nettement inf rieur celui enregistr en 2002 51 Cette absence de diff rence significative entre 2006 et 2008 tant pour la participation occasionnelle qu habituelle au jeu est observ e chez les filles et chez les gar ons De m me la participation des filles et des gar ons aux jeux tatis s a r gress depuis 2002 et ce pour les l ves de tous les niveaux d tudes La forme de jeux la plus pris e des l ves du secondaire demeure les jeux de ca
215. es et les hallucinog nes Pr s de 27 des l ves consomment du cannabis Quant aux amph tamines et aux hallucinog nes on note des proportions respectives de 7 La grande majorit des l ves ne pr sente aucun probl me vident de consommation d alcool et de drogues 88 feu vert de l indice DEP ADO Une proportion non n gligeable d l ves pr sente soit des probl mes de consommation en mergence 6 feu jaune de l indice DEP ADO soit des probl mes importants de consommation pour lesquels une intervention sp cialis e est sugg r e 6 feu rouge de l indice DEP ADO Finalement en ce qui concerne la participation aux jeux de hasard et d argent on retient que 37 de l ensemble des l ves du secondaire jouent des jeux priv s exemples paris sur Internet jeux de cartes etc ou tatis s exemples loteries ordinaires ou instantan es appareils de loterie vid o etc pour de l argent Sur l ensemble de la population vis e 31 sont des joueurs sans probl me 4 1 sont des joueurs susceptibles de d velopper une d pendance au jeu s ils ne corrigent pas d s pr sent leur attitude et leurs croyances quant ce dernier et 2 0 r pondent d j certains crit res propres au jeu pathologique Comme on peut le voir en consultant l ensemble des r sultats pr sent s dans le rapport quel que soit le comportement risque tudi les proportions observ es l automne 2008 ne sont pas diff rentes
216. es ont t invit s commenter cette probl matique les deux tiers des l ves du secondaire ont affirm qu il devrait tre interdit de fumer dans un v hicule automobile en leur pr sence En conclusion de cette synth se il importe de commenter les r sultats r v l s par l enqu te en 2008 concernant l usage du petit cigare ou cigarillo d autant plus que les constats sont encourageants par rapport l enqu te pr c dente Ainsi la proportion d l ves ayant fait l usage du cigarillo affiche un recul par rapport l enqu te de 2006 passant de 22 18 Aucune diff rence n est d tect e entre les gar ons et les filles sur cette question Toutefois il est int ressant de souligner que les trois quarts des fumeurs de cigarettes consomment galement des cigarillos ainsi que 8 des non fumeurs de cigarettes Et si on s int resse sp cifiquement aux non fumeurs depuis toujours l enqu te r v le que 6 d entre eux ont consomm des cigarillos en 2008 et s initient donc au tabagisme avec ce produit De plus la proportion d l ves qui consomment uniquement des cigarillos 7 est sup rieure Chapitre 3 Usage du tabac Page 83 celle des l ves qui consomment des cigarettes seulement 3 9 ce qui confirme l attrait du cigarillo chez les l ves du secondaire comme soulev dans le rapport de l enqu te de 2006 Mentionnons finalement que l usage du tabac soit l usage de la cigarette ou du cigarillo ou encor
217. es statistiques sont accessibles pour les minist res et les organismes du gouvernement ainsi que pour tous ceux qui d sirent en conna tre davantage sur le Qu bec D sireux de se doter d un m canisme permettant de suivre l ampleur du tabagisme chez les jeunes le minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS mandatait l t 1997 l organisme Sant Qu bec pour planifier un syst me de surveillance du tabagisme bas sur des donn es d enqu tes L objectif d un tel syst me est de produire sur une base r guli re un portrait fiable du comportement de la population l gard du tabac sur lequel le l gislateur et les autres intervenants peuvent s appuyer pour orienter les politiques guider les actions et en v rifier l efficacit Inspir des travaux canadiens et am ricains le plan de surveillance proposait la r alisation d une enqu te biennale en milieu scolaire pour suivre l volution de l usage de la cigarette chez les adolescents qu b cois groupe consid r prioritaire dans le programme national de sant publique et dans le plan de lutte contre le tabagisme l automne 1998 l organisme Sant Qu bec a donc r alis cette premi re enqu te pour le MSSS En 2000 trois th mes jug s prioritaires dans le milieu de la sant publique soit la consommation d alcool la consommation de drogues illicites et la participation aux jeux de hasard et d argent se sont greff s l enqu te Depuis 1998 des progr
218. et g s de 17 ans sont caract ris s relativement l ensemble des adolescents de cet ge consulter le chapitre 1 sur la m thodologie pour plus de d tails l instar des enqu tes pr c dentes on observe une relation positive entre l ge et le statut de fumeur En se rapportant au tableau 3 10 on note qu l automne 2008 la proportion de fumeurs actuels augmente avec l ge passant d environ 1 2 chez les l ves de 12 ans et moins ils sont tr s peu nombreux fumer cet ge pr s de 19 chez ceux de 17 ans ou plus C est l ge de 14 ans que les l ves se distinguent significativement de leurs cadets de 12 ans et moins quant au fait d tre un fumeur actuel 6 ou un fumeur d butant 10 c environ Chapitre 3 Usage du tabac Page 55 4 2 Apr s 14 ans la proportion de fumeurs actuels continue cro tre de fa on significative avec l ge 10 15 ans 12 16 ans et 19 17 ans et plus mais non celle des fumeurs d butants En corollaire la proportion d l ves qui ne fument pas diminue avec l ge passant de 95 chez les l ves de 12 ans et moins 70 chez ceux de 17 ans ou plus Ici encore cest l ge de 14 ans qu on observe une diff rence significative avec la proportion des l ves de 12 ans et moins Le tableau 3 10 illustre l volution temporelle du statut de fumeur selon l ge des l ves qui suit la m me tendance que celle relative l ann
219. et 7 c 3 3 et loterie Mise O Jeu 4 2 c 1 6 tableau 5 8 Une plus grande proportion de gar ons que de filles s adonnent galement d autres formes de jeux que celles recens es 10 c 6 l inverse le taux de participation aux loteries instantan es est sup rieur chez les filles comparativement aux gar ons 20 c 15 Enfin on ne d tecte pas d carts statistiquement significatifs entre les proportions de filles et de gar ons qui s adonnent au bingo aux loteries ordinaires aux appareils de loterie vid o et aux jeux de casino e Pr valence de la participation aux diff rentes formes de jeux selon l ann e d tudes Contrairement ce qui a t observ en 2006 en 2008 les proportions d l ves qui participent aux diverses formes de jeux ne varient pas toutes significativement en fonction de l ann e d tudes donn es non pr sent es En effet aucune variation n est constat e pour la loterie Mise O Jeu les paris sur Internet les paris sportifs priv s et les jeux de d s D autre part on note que la participation aux formes de jeux suivantes varie selon l ann e d tudes les loteries ordinaires les loteries instantan es le bingo les loteries vid o les jeux de cartes les jeux d habilet s et les autres formes de jeux non r pertori es dans l enqu te Les donn es non pr sent es montrent galement que la participation aux loteries ordinaires augmente de mani re
220. et la hausse de la proportion d l ves de 1 secondaire qui prennent part des jeux sur une base habituelle Entre 2006 et 2008 la participation des l ves aux jeux et au poker sur Internet a connu une hausse de 3 4 4 9 et de 2 5 5 tandis qu aucune diff rence significative n est not e dans le taux de participation aux autres formes de jeux Les r sultats soulignent galement l absence de lien entre la participation aux jeux sur Internet et l ann e d tudes des l ves Ce qui veut dire qu il y a possiblement des proportions similaires de jeunes l ves et d l ves plus g s qui y prennent part un constat peu rassurant La participation des l ves qu b cois aux jeux sur Internet s apparente celle des l ves de l tat de New York Rainone et Gallati 2007 Une tude men e aupr s de plus de 5 000 l ves de la 7 la 12 ann e de cette r gion a examin la participation de ces derniers 14 formes de jeux de hasard et d argent dont les jeux sur Internet Approximativement 6 des l ves de l tat de New York ont jou des jeux sur Internet et pr s de 75 ont particip au moins une forme de jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois En raison de la popularit croissante des sites de jeux d argent sur Internet de leur grande accessibilit et de la familiarit des adolescents avec l Internet la participation de ces derniers sur cette nouvelle plateforme de jeu
221. et les l ments surveiller d un point de vue de sant publique 5 1 Les principaux indicateurs 5 1 1 Mesure de la participation aux jeux de hasard et d argent Dans la pr sente enqu te l exemple des pr c dentes de 2002 2006 les jeux de hasard et d argent comprennent l ensemble des jeux et des activit s bas s sur le hasard ou n cessitant certaines habilet s et sur lesquels des paris sont plac s Les loteries comme la loterie 6 49 figurent dans le groupe des jeux de hasard tandis que les activit s sportives ou les jeux de billard sont consid r s comme des jeux d habilet s 29 Rappelons que dans l intention de mettre en lumi re l influence des parents que ces derniers vivent ensemble ou non sur le comportement de leurs enfants les l ves vivant avec leurs deux parents au quotidien ou en garde partag e ont t regroup s dans la structure familiale biparentale Les l ves habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint famille reconstitu e ont t class s dans la structure familiale monoparentale Enfin les l ves vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil ou en appartement avec des amis ou d autres personnes ont t class s dans la structure familiale autres Le taux de participation aux jeux de hasard et d argent et le type de joueurs sont valu s l aide des questions 65a 65m du questionnaire Ces questions portent sur la par
222. eux privil gi es et de la proportion d l ves aux prises avec un comportement probl matique L Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire constitue donc un outil de documentation et de r f rence int ressant pour tout intervenant qui travaille directement ou indirectement aupr s des l ves notamment les enseignants les directeurs et les directrices d cole les travailleurs sociaux et les intervenants en sant mentale qui souvent l exemple des parents sont les premiers t moins des manifestations et des cons quences d un comportement probl matique face au jeu Ces donn es aideront par cons quent les d cideurs gouvernementaux les organismes provinciaux et les intervenants engag s dans la lutte contre les probl mes de jeu pathologiques dans la population tudi e l gif rer cr er des programmes d intervention utiles et affecter les ressources humaines et financi res l o elles sont n cessaires Pour pouvoir laborer des programmes de lutte efficaces il est de ce fait essentiel de continuer valuer la participation des l ves aux jeux de hasard et d argent et d en suivre l volution Il nous para t pertinent de bien comprendre l attitude Page 152 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent des l ves face aux jeux de hasard et d argent d valuer leurs connaissances de conna tre leur opinion propos des cons quence
223. fiables c est dire dont le coefficient de variation est inf rieur 15 pour une proportion estim e de 15 et plus selon le sexe et l ann e d tudes Par ailleurs puisque le plan d chantillonnage par grappes entra ne une diminution de la pr cision des estimations obtenues par rapport un plan d chantillonnage al atoire simple de m me taille la taille de l chantillon devait tre augment e pour tenir compte de cette perte d efficacit Cette derni re s explique par le fait que les l ves s lectionn s appartiennent tous une m me classe et qu ils peuvent donc pr senter une certaine homog n it sur le plan des comportements La perte d efficacit se mesure l aide de l effet de plan qui avait t valu ant rieurement 1 8 Finalement l enqu te tant volontaire le taux de r ponse attendu avait alors t estim 85 titre indicatif la taille d chantillon des l ves de 2002 et de 2000 permettait d obtenir un coefficient de variation inf rieur 15 pour des proportions minimales estim es de 15 10 4 et 3 valu es respectivement par ann e d tudes et par sexe par ann e d tudes par sexe et de fa on globale Dans l enqu te de 2008 la taille d chantillon attendue a t fix e initialement 1 036 l ves par ann e d tudes soit environ 5 178 l ves du secondaire Cette taille a t d termin e partir du nombre de classes initialement s lectio
224. fil des consommateurs de chacune de ces drogues Dans ces profils les donn es sont analys es selon les variables sociod mographiques habituelles lorsque les effectifs le permettent Finalement l enqu te a comme objectif additionnel de surveiller l volution de la consommation de PCP de LSD et d ecstasy chez les l ves du secondaire en raison de la dangerosit de ces drogues ou d une popularit qui semble grandissante Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 107 Tableau 4 5 volution de la consommation de chacun des types de drogues tudi s selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm Qu bec de 2000 2008 2000 2002 2004 2006 2008 Cannabis Total 40 6 39 1 35 5 29 4 27 2 Gar ons 42 6 40 0 35 0 28 9 28 4 Filles 38 4 38 2 36 1 29 9 25 9 Hallucinog nes Total 15 6 12 5 11 2 8 8 7 6 Gar ons 15 8 13 8 11 1 8 5 7 3 Filles 15 4 11 2 11 3 9 0 8 0 Amph tamines Total 7 0 7 6 10 3 9 4 7 3 Gar ons 6 9 8 3 9 5 7 6 6 8 Filles 7 2 7 0 11 0 11 1 7 8 Coca ne Total 5 2 5 2 5 0 3 3 3 4 Gar ons 5 0 5 8 5 1 3 0 3 1 Filles 5 4 4 5 4 9 3 5 3 7 Solvants colle Total 2 9 2 2 1 9 0 9 0 8 Gar ons 3 1 2 2 2 3 1 3 0 6 Filles 2 6 2 3 1 5 0 6 1 0 H ro ne Total 1 2 1 2 1 3 0 6 0 9 Gar ons 1 4 1 3 1 5 0 8 0 7 Filles 1 0 1 2 11 0 5 1 0 Autres drogues Total 2 3 2 4 2 9 1 9 2 2 Gar ons 2 5 2 9 2 9 1 6 2 3 Filles 2 41 1 9 2 9 2 2 2 2
225. formes de jeux en regroupant celles ci en deux grandes cat gories les jeux priv s et les jeux tatis s voir encadr 5 1 cet gard on note ce qui suit 11 des l ves ont jou des jeux priv s sans avoir jou des jeux tatis s 7 des l ves ont jou des jeux tatis s sans avoir jou des jeux priv s et 18 ont jou des jeux priv s et des jeux tatis s tableau 5 9 Page 164 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Tableau 5 9 volution de la participation aux jeux priv s et tatis s au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Jeux priv s exclusivement 7 4 11 0 11 0 11 4 Gar ons 10 5 15 0 16 0 16 7 Filles 4 3 6 9 7 0 6 0 Jeux tatis s exclusivement 18 7 10 9 7 7 6 5 Gar ons 12 3 6 8 4 9 4 3 Filles 25 1 15 1 11 0 8 8 Jeux priv s et tatis s 24 8 23 1 16 5 18 2 Gar ons 29 7 25 6 20 0 19 0 Filles 19 8 20 5 14 0 17 5 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 Des proportions similaires de gar ons et de filles ont particip la fois des jeux priv s et des jeux tatis s en 2008 tableau 5 7 On note cependant qu il y a davantage de gar ons que d
226. fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 La fr quence de consommation du cannabis varie aussi selon l ann e d tudes En effet la proportion de consommateurs de cannabis selon une faible fr quence augmente de mani re significative chez les l ves chacune des ann es d tudes 5 c 12 c 18 c 25 c 30 Quant la consommation de cannabis selon une fr quence lev e elle touche elle aussi une part croissante d l ves mesure que l ann e d tudes augmente La proportion des l ves concern s conna t trois hausses significatives une premi re entre la 1 et la 2 secondaire une autre entre la 2 et la 3 secondaire puis une derni re entre la 3 et la 5 secondaire 2 3 c 7 c 11 c 17 tableau 4 8 e Types de consommateurs de cannabis selon le sexe et l ann e d tudes D apr s la typologie des consommateurs de cannabis en 2008 la majorit des l ves 73 soit 332 200 l ves n a jamais consomm de cannabis ou n en avait pas consomm au cours de la p riode de douze mois tableau 4 7 Cependant si l on tient compte de la consommation au cours d une p riode de douze mois environ 7 des l ves soit 30 300 l ves en sont au stade de l exp rimentation 11 soit 49 500 l ves sont des consommateurs occasio
227. fr quemment rapport s sont les suivants 21 des joueurs ont pens des jeux ou planifi la prochaine fois qu ils allaient jouer 15 ont jou dans les jours qui ont suivi une perte d argent pour tenter de regagner l argent perdu et 9 ont senti le besoin de d penser de plus en plus d argent pour retrouver le m me niveau d excitation Page 174 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Pour 4 des 12 crit res diagnostiques des diff rences significatives ont t relev es entre les gar ons et les filles environ 25 des gar ons contre 15 des filles ont pens des jeux ou planifi la prochaine fois qu ils allaient jouer 11 des gar ons contre 7 des filles ont senti le besoin de d penser de plus en plus d argent lorsqu ils participaient des jeux afin de retrouver le m me niveau d excitation un plus grand nombre de gar ons que de filles toutes proportions gard es ont d j jou pour tenter de regagner largent perdu dans les jours pr c dents 17 c 12 puis une plus grande proportion de gar ons que de filles ont menti leur famille et leurs amis pour cacher la fr quence laquelle ils participaient des jeux 7 c 3 8 donn es non pr sent es Une question mesurant l ampleur du ph nom ne suivant a t ajout e la suite des crit res diagnostiques rapport s ci dessus l emprunt d argent un pr teur ou un pr teur sur gages Q66m En 2008 environ 3 5 d
228. gues et d alcool ainsi que des probl mes de jeux de hasard et d argent MSSS 2008 Afin de disposer de donn es fiables permettant de documenter les habitudes de consommation de la cigarette des jeunes qu b cois et de suivre l volution de ce comportement risque le MSSS instaurait en 1998 la premi re enqu te d envergure provinciale con ue dans une optique de suivi des habitudes de consommation du tabac par les l ves fr quentant un tablissement d enseignement secondaire Cette enqu te intitul e Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 est la premi re d une s rie d enqu tes biennales utilisant la m me m thodologie et les m mes indicateurs qui permettent de tracer une courbe volutive du ph nom ne En 2000 s est ajout l objectif de documenter et de surveiller l volution de la consommation d alcool et de drogues La surveillance de la participation aux jeux de hasard et d argent a t introduite d s le troisi me cycle de l enqu te en 2002 En 2004 l enqu te est devenue l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire ETADJES afin de mieux refl ter les objectifs poursuivis Le suivi des indicateurs de l ETADJES fournit une pr cieuse information pour la prise de d cision quant aux orientations politiques aux activit s d ployer pour modifier les habitudes de vie des jeunes et quant l allocation des ressources
229. heures mais moins d une demi journ e Plus d une demi journ e O0 O0 000 Je ne fume pas pendant la semaine ETADJES2008006 Au cours de la fin de semaine samedi et dimanche combien de temps apr s ton r veil fumes tu habituellement ta premi re cigarette gt omi0oio0 0 00 0 Coche une seule r ponse Moins de 15 minutes 15 30 minutes Plus de 30 minutes mais moins de 60 minutes De 1 2 heures Plus de 2 heures mais moins d une demi journ e Plus d une demi journ e Je ne fume pas pendant la fin de semaine Fumes tu la cigarette dans les moments suivants gt R ponds chaque question Jamais Parfois Souvent Toujours Le matin avant l cole 0 0 0 0 Pendant la journ e d cole ex la r cr ation le midi Apr s l cole Les soirs de semaine Les fins de semaine Fumes tu des cigarettes quand tu es enrhum e ou que tu souffres d un mal de gorge O Non j arr te de fumer quand je suis malade O Oui mais je fume moins de cigarettes O Oui je fume le m me nombre de cigarettes que lorsque je ne suis pas malade ETADJES2008007 19 Dans quelle mesure cette affirmation est elle vraie pour toi gt R ponds chaque question Pas vrai du tout Pas tellement vrai Assez vrai Tr s vrai Si je ne fume pas pendant quelques heures j ai une tr s grande envie de 0 0 0 0 fumer
230. i O Non Passe la question 12 Quel ge avais tu lorsque tu as fum une cigarette AU COMPLET pour la premi re fois J avais As tu fum 100 cigarettes ou plus AU COURS DE TA VIE 100 cigarettes correspondent 4 paquets de 25 cigarettes O Oui O Non O Jene sais pas ATTENTION Les deux prochaines questions 12 et 13 concernent ta consommation de cigarettes DANS LES 30 DERNIERS JOURS AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS as tu fum la cigarette m me si c est juste quelques puffs O Non je n ai pas fum la cigarette au cours des 30 derniers jours gt Passe la question 24 Oui tous les jours 0 O Oui presque tous les jours Oo Oui quelques jours ETADJES2008005 LES JOURS O TU AS FUM combien de cigarettes as tu fum es en moyenne Moins d une cigarette par jour quelques puffs par jour 1 2 cigarettes par jour 3 5 cigarettes par jour 6 10 cigarettes par jour 11 20 cigarettes par jour Plus de 20 cigarettes par jour Jusqu quel point penses tu tre d pendant e accro addic de la cigarette Pas du tout d pendant e Un peu d pendant e Assez d pendant e Tr s d pendant e Les jours de la semaine du lundi au vendredi combien de temps apr s ton r veil fumes tu habituellement ta premi re cigarette gt Coche une seule r ponse Moins de 15 minutes 15 30 minutes Plus de 30 minutes mais moins de 60 minutes De 1 2 heures Plus de 2
231. i n ont aucun probl me vident feu vert ceux qui ont un probl me en mergence feu jaune et ceux qui ont un probl me important feu rouge Les r sultats de cette analyse apparaissent au tableau 5 Tableau 5 Indice de consommation probl matique DEP APO selon le nombre de comportements risque adopt s par les l ves du secondaire ayant consomm Qu bec 2008 Un Deux Trois Quatre Ensemble comportement comportements comportements comportements Feu vert 88 1 99 6 91 5 62 6 28 4 Feu jaune 5 9 0 4 5 1 19 7 28 5 Feu rouge 6 0 3 3 17 6 43 1 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement kk Donn es infimes Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Comme on peut s y attendre plus le nombre de comportements risque adopt s augmente plus la proportion d l ves pouvant avoir un probl me important de consommation augmente l automne 2008 on observe que la grande majorit des l ves qui se limitent un comportement par exemple l alcool exclusivement ou la drogue exclusivement entre dans la cat gorie feu vert On note galement qu une faible proportion 5 des l ves qui adoptent deux comportements risque par exemple alcool et drogue
232. i res semaines gt Passe la question 24 Moins d une fois par semaine Environ 1 fois par semaine 2 5 fois par semaine Tous les jours ou presque tous les jours DANS LES 4 DERNI RES SEMAINES quand tu es all e acheter des cigarettes dans un commerce quelle fr quence gt R ponds chaque question Moins de la Environ la Plus de la Toujours moiti du moiti du moiti du ou temps temps temps presque t es tu fait demander ton o o o o ge le vendeur a t il refus de te vendre des cigarettes cause de ton ge Arr ter de fumer As tu essay d arr ter de fumer AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS O Je n ai jamais fum ou je nai pas vraiment fum au cours des 12 derniers mois gt Passe la question 30 O Oui gt Passe la question 25 O Non Passe la question 28 As tu recommenc fumer la cigarette depuis la derni re fois o tu as essay d arr ter O Oui O Non ETADJES2008009 Combien de fois as tu essay d arr ter de fumer AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS J ai essay fois La derni re fois que tu as arr t de fumer combien de temps cela a t il dur Moins de 24 heures 1 2 jours 3 7 jours Entre 1 semaine et 1 mois Entre 1 et 3 mois Plus de 3 mois Penses tu que tu serais capable d arr ter de fumer si tu le d sirais O Oui sans aucun doute Oui probablement O Non probablement pas O Non absolu
233. i les comportements ont eu lieu lors d une m me occasion Ces donn es ne permettent pas non plus de d terminer lequel de ces comportements est le pr curseur des autres Cependant leur port e est grande ces donn es contribuent tablir l importance des ph nom nes tudi s sur l ensemble du territoire qu b cois et d finir les groupes aupr s desquels on devrait intervenir Les conclusions de ce rapport ont pour but de guider les orientations futures en mati re de lutte contre le tabagisme et de pr vention des toxicomanies et des probl mes de jeu gambling dans le plus grand int r t des jeunes 35 Rappelons que dans l intention de mettre en lumi re l influence des parents que ces derniers vivent ensemble ou non sur le comportement de leurs enfants les l ves vivant avec leurs deux parents au quotidien ou en garde partag e ont t regroup s dans la structure familiale biparentale Les l ves habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint famille reconstitu e ont t class s dans la structure familiale monoparentale Enfin les l ves vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil ou en appartement avec des amis ou d autres personnes ont t class s dans la structure familiale autres Synth se des r sultats concernant les principaux indicateurs Que nous apprennent les donn es recueillies l automne 2008 sur l usage du tabac la consommation d alco
234. ibliographie GAUDREAULT M M GAGNON et N ARBOUR avec la collaboration de J AUCLAIR L PARENT J THIVIERGE L LABERGE M BLACKBURN et M PERRON 2009 tre jeune aujourd hui habitudes de vie et aspirations des jeunes des r gions de la Capitale Nationale du Saguenay Lac Saint Jean et des Laurentides Jonqui re COBES C gep de Jonqui re S rie Enqu te interr gionale 2008 108 p RESEARCH TRIANGLE INSTITUTE 2004 SUDAAN Language Manual Release 9 0 Research Triangle Park NC Research Triangle Institute STATISTIQUE CANADA 2003 M thodes et pratiques d enqu te Ottawa n 12 587 XPF au catalogue 422 p TREMBLAY R becca 2007 M thodologie dans Ga tane DUB et autres 2007 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2006 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 1 p 23 32 Page 34 Chapitre 1 M thodologie Chapitre 2 Caract ristiques de la population Issouf Traor Institut de la statistique du Qu bec Direction des statistiques de la sant Introduction Ce chapitre d crit la population de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 selon certaines caract ristiques sociod mographiques Ces r sultats portent sur des donn es pond r es afin que l chantillon soit repr sentatif de la population dont il est issu Aux fins de comparaison le pr
235. icient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Depuis 2000 ann e o les contextes de consommation de la cigarette ont t ajout s dans enqu te la proportion d l ves qui fument et d clarent le faire souvent ou toujours a diminu pour tous les contextes document s tableau 3 9 La proportion d l ves qui fument cette fr quence le matin avant d aller l cole s tablissait pr s de 44 en 2000 45 en 2002 et 40 en 2004 chacune de ces proportions est sup rieure la proportion not e en 2008 de l ordre de 32 En ce qui concerne le fait de fumer souvent ou toujours pendant la journ e d cole la proportion qui s tablit 41 en 2008 est significativement plus faible que les proportions observ es pour toutes les autres ann es d enqu te la proportion en question passe de 61 en 2000 49 en 2006 Les l ves sont proportionnellement moins nombreux faire un usage fr quent de la cigarette apr s l cole 42 en 2008 comparativement l ann e 2004 50 ou aux ann es ant rieures Un cart significatif est galement pr sent entre 2004 et 2008 pour l usage fr quent les soirs de semain
236. if seulement Donn e infime Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 111 e Fr quence de la consommation de cannabis En 2008 environ 18 des l ves du secondaire ont consomm du cannabis selon une faible fr quence pour plus de d tails consulter la section 4 1 1 au cours d une p riode de douze mois consommations exp rimentale et occasionnelle r unies alors que pr s de 10 des l ves montrent une fr quence de consommation lev e consommations r guli re et quotidienne r unies tableau 4 8 En proportion les gar ons sont significativement plus nombreux que les filles consommer du cannabis selon une fr quence lev e 11 c 8 Tableau 4 8 Fr quence de la consommation de cannabis selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 Aucune Faible lev e Total 72 8 17 5 9 6 Sexe Gar ons 71 6 17 0 11 3 Filles 74 1 18 0 7 9 Ann e d tudes 1 secondaire 92 4 5 3 2 3 2 secondaire 81 5 12 0 6 6 3 secondaire 71 1 17 9 10 9 4 secondaire 61 8 25 1 13 1 5 secondaire 53 4 29 9 16 6 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise
237. igarettes par les l ves mineurs qui fument soit demander l ge du client et refuser la vente de cigarettes un mineur L analyse des r sultats indique qu l automne 2008 pr s de la moiti des l ves mineurs qui fument soit 47 ne se sont jamais fait demander leur ge alors que pour 20 d entre eux l ge a t v rifi plus de la moiti du temps donn es non pr sent es Les r sultats sont semblables en ce qui concerne le refus de la part du commer ant de vendre des cigarettes Environ 49 des l ves mineurs qui fument n ont jamais essuy de refus lors de lachat de cigarettes dans un commerce alors que pour 17 d entre eux le commer ant a refus de vendre des cigarettes plus de la moiti du temps ou chaque tentative 3 6 D pendance et renoncement la cigarette 3 6 1 D pendance la cigarette Plusieurs mesures de la d pendance la cigarette sont prises en compte dans l E TADJES contrairement d autres tudes qui n utilisent que le temps coul entre le r veil et la premi re cigarette comme indice de la d pendance Or comme on l a vu pr c demment une bonne proportion des l ves qui fument ne peuvent fumer leur premi re cigarette dans les trente premi res minutes suivant leur r veil puisqu ils n ont pas la permission de fumer de leurs parents En tenant compte d autres facteurs associ s la d pendance comme le craving ou forte envie de fumer notamment on obtient u
238. imations produites 1 2 2 Bases de sondage Deux bases de sondage ont t utilis es pour tirer l chantillon de l enqu te La premi re a servi faire une s lection al atoire des coles par ann e d tudes c est le fichier des client les scolaires du minist re de l ducation du Loisir et du Sport du Qu bec MELS pour l ann e scolaire 2007 2008 Pour chaque tablissement ce fichier comprend entre autres ses coordonn es le nombre d tudiants inscrits chacune des ann es du secondaire le r seau d enseignement ainsi que la langue d enseignement Pour des raisons de confidentialit les renseignements sur les inscriptions chacune des ann es du secondaire y sont regroup s pour l ensemble des coles comptant 30 ou plus d EHDAA Page 22 Chapitre 1 M thodologie La seconde base de sondage est form e par la liste des classes de sciences humaines cours d histoire pour les quatre premi res ann es du secondaire et cours d ducation conomique pour la cinqui me pour chacune des ann es d tudes dans les coles s lectionn es la demande de l Institut cette liste est labor e par la personne ressource de la direction de l cole Deux raisons justifient le choix de cette discipline Le cours doit tre obligatoire pour donner chaque l ve une probabilit non nulle d tre s lectionn de telle sorte que l chantillon soit repr sentatif de l ensemble de la population vis e et que les
239. ion des jeux de hasard et d argent prises s par ment ou jumel es sont surveiller Les liens entre la consommation d alcool et de drogues l adolescence et labus de ces substances psychoactives l ge adulte ne sont plus d montrer Il serait toutefois int ressant de v rifier si exp rimentation de ces substances un ge plus tardif au cours de l adolescence a un impact positif sur le comportement du consommateur une fois adulte De plus l exp rimentation tardive de l alcool ou de la drogue diminue elle le risque de rencontrer les difficult s psychosociales li es ces comportements l ge adulte Les r sultats confirment galement l association entre le montant de l allocation hebdomadaire ou la structure familiale et le nombre de comportements cumul s Aussi le lien entre cette derni re variable et diff rentes sph res de la vie comme l auto valuation de la performance scolaire est mis en vidence De plus la langue parl e la maison en tant qu indicateur indirect des normes culturelles auxquelles se soumet l l ve constitue un facteur important quant au nombre de comportements cumul s Ainsi les l ves qui b n ficient d un montant relativement lev d allocation chaque semaine soit de 31 et plus qui voluent dans un milieu francophone ou qui vivent dans une structure familiale monoparentale devraient toujours tre consid r s comme prioritaires sur le plan de l intervention
240. ion l tude Bibliographie ADLAF Edward M Patricia B GIN et Edward SAwKA 2005 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres drogues par les Canadiens La pr valence de l usage et les m faits Rapport d taill Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies 101 p ADLAF Edward M et Angela Paglia BoAK 2007 Drug Use Among Ontario Students 1977 2007 Detailed OSDUS findings Toronto Centre for Addiction and Mental Health CARDIN Jean Fran ois et Ga tane DUB 2008 Consommation de cannabis d hallucinog nes et d amph tamines chez les l ves qu b cois de 3 4 et 5 secondaire portrait et tendances Zoom Sant Qu bec Institut de la statistique du Qu bec novembre 4 p DUB Ga tane et Claire FOURNIER 2007 Consommation d alcool et de drogues dans Ga tane DUB et autres dir Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2006 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec p 84 123 GUYON Louise et Lyne DESJARDINS 2002 La consommation d alcool et de drogues dans Bertrand PERRON et Jacynthe LOISELLE dir L alcool les drogues le jeu les jeunes sont ils preneurs Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 volume 2 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec p 35 64 GUYON Lo
241. ion 2008 de l ETADJES traite pour la premi re fois des raisons pour lesquelles les l ves du secondaire croient que les personnes de leur ge commencent consommer des amph tamines Q60 Les donn es sont pr sent es au tableau 4 16 l ordre de pr sentation des raisons ne supposant pas qu il y a une diff rence significative entre leur fr quence Notons galement qu un l ve peut entrevoir plus d une raison faisant en sorte que les personnes de son ge commencent consommer des amph tamines Selon l enqu te environ 7 l ves du secondaire sur 10 pensent que les personnes de leur ge commencent consommer des amph tamines en r ponse la pression sociale c est dire parce que leurs amis consomment 71 environ deux l ves sur trois estiment que c est par curiosit juste pour essayer 66 un peu plus de 6 l ves sur 10 croient que c est parce que c est cool ce qui signifie dans leur langage que c est une activit plut t agr able excellente et sympathique 63 ou encore pour tre high pour provoquer une sensation de bien tre 61 Environ un l ve sur deux invoque que c est pour oublier leurs probl mes 54 et un peu moins d un sur quatre sugg re la popularit des jeunes qui consomment des amph tamines comme raison de commencer en prendre 24 Enfin les l ves qui pensent que les jeunes de leur ge cherchent par ce moyen supprimer la fatigue augmenter leur
242. ion de fumeurs actuels de 17 ans et plus qui a chut de 27 en 2006 19 en 2008 Cette baisse refl te en quelque sorte les diminutions successives de la proportion d l ves ayant fait l usage du tabac observ es dans le cadre des diff rentes ditions de l ETADJES De plus en 2008 l enqu te r v le des progr s quant la fr quence d exposition la fum e de tabac dans l environnement domiciliaire On constate entre autres une diminution significative de la proportion d l ves du secondaire qui y sont expos s quotidiennement ou presque de 29 en 2006 24 en 2008 et en corollaire une augmentation de la proportion d l ves qui n y sont jamais expos s soit un bond de 15 points de pourcentage de 45 en 2006 pr s de 60 en 2008 Que nous apprennent dix ann es de suivi de l usage du tabac chez les l ves du secondaire Depuis 1998 l usage du tabac chez les l ves du secondaire est valu gr ce l ETADJES D importants progr s sont observ s preuve entre 1998 et 2008 l usage de la cigarette a chut de 15 points de pourcentage chez les l ves passant de 30 15 Bien que les gar ons soient moins enclins fumer la cigarette que les filles on observe une diminution graduelle au fil des ans pour les deux sexes La fr quence de consommation de la cigarette a aussi nettement chut 12 des l ves du secondaire fumaient des cigarettes sur une base quotidienne en 1998 alors qu en 2
243. ion entrepris aupr s des d taillants et revendeurs de produits de loteries Bien que fr quemment per ue comme une activit de jeu inoffensive et menant peu de cons quences la participation aux loteries a t associ e un risque accru de jeu probl matique surtout en raison du fait qu elle constitue une voie de passage vers des formes de jeux pr sentant un niveau plus lev de risque et de d pendance Griffiths et Woods 2000 Page 178 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Malgr une diminution g n rale de la participation des l ves aux jeux de hasard et d argent la baisse attendue chez les joueurs probl matiques parmi les l ves du secondaire n est pas observ e Les r sultats soulignent plut t le fait que les joueurs adoptent des pratiques risqu es pouvant mener au d veloppement de probl mes face au jeu Enfin la proportion de joueurs risque chez les filles pr sente une hausse significative en 2008 cette proportion est plus grande que celle enregistr e en 2002 Ce r sultat montre la n cessit de cibler la population f minine lors des activit s de pr vention du jeu risque cet gard un nombre grandissant de sites de jeux d argent sur Internet tentent d attirer les joueurs de sexe f minin tandis que d autres sont vou s cette client le d une part et de plus en plus fr quemment des joueurs de poker de sexe f minin participent des v nements de poker t l vis
244. iparentale 14 et 20 c 5 Une variation allant dans le m me sens est aussi remarqu e pour ce qui est de la consommation exp rimentale 5 des l ves lorsque la structure familiale est monoparentale c 2 3 lorsqu elle est biparentale et de la consommation occasionnelle 4 6 c 1 9 tableau 4 13 En raison des petits effectifs il n est pas possible de faire des analyses tenant compte des types de consommateurs pour la cat gorie autres de cette variable e Types de consommateurs d amph tamines selon l auto valuation de la performance scolaire Enfin environ 13 des l ves qui situent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe ont consomm des amph tamines contre 5 chez ceux qui valuent leur performance au dessus de la moyenne tableau 4 13 Une variation similaire est observ e chez les exp rimentateurs et les consommateurs occasionnels 4 8 c 2 5 chez les exp rimentateurs 5 4 c 1 6 chez les occasionnels e volution des types de consommateurs d amph tamines Depuis l enqu te de 2006 la proportion des consommateurs occasionnels a connu une baisse significative en passant de 4 2 2 6 en 2008 tableau 4 15 Du c t de la consommation exp rimentale d amph tamines il faut remonter jusqu en 2004 pour noter un d clin significatif 4 1 c 3 1 en 2008 Quant la consommation r guli re d amph tamines une l g re baisse est constat e entre 2006 et 2008 s
245. is s est en lien avec l ann e d tudes des l ves Le taux de participation passe de 13 en 1 secondaire 29 en 5 secondaire avec une premi re hausse significative entre la 1 et la 2 secondaire de 13 22 et une seconde entre la 2 et la 5 secondaire de 22 29 Aucune diff rence dans les taux de participation occasionnelle et habituelle des l ves des cinq ann es d tudes n est observ e entre 2006 et 2008 Une diminution de la participation occasionnelle aux jeux tatis s est not e chez les l ves de toutes les ann es d tudes entre les enqu tes de 2002 et de 2008 1 secondaire de 29 13 2 secondaire de 39 22 3 secondaire de 40 24 4 secondaire de 43 23 et 5 secondaire de 47 29 La participation habituelle enregistre aussi une baisse entre 2002 et 2008 cette baisse concerne les l ves de la 3 secondaire de 5 1 5 de la 4 secondaire de 4 3 2 3 et de la 5 secondaire de 6 3 1 donn es non pr sent es e Pr valence de la participation aux jeux tatis s selon les facteurs associ s la participation au jeu La participation aux jeux tatis s au cours des douze mois pr c dant l enqu te est li e au fait d occuper un emploi ou non les l ves sans emploi r mun r l ext rieur de la maison participent significativement moins aux jeux tatis s comparativement ceux qui en ont un 19 c 30
246. ison et la structure familiale L enqu te de 2008 montre que ce type de consommation est significativement plus r pandu chez les l ves parlant le fran ais la maison que chez ceux parlant une autre langue que le fran ais ou l anglais 29 c 15 tableau 44 Les r sultats indiquent galement que la proportion d l ves qui ont consomm de la drogue au cours d une p riode de douze mois est plus lev e parmi les l ves qui vivent dans une structure familiale monoparentale ou autre que parmi ceux vivant dans une structure familiale biparentale 38 et 42 c 24 tableau 4 4 e Consommation de drogues selon l auto valuation de la performance scolaire Toutes proportions gard es la consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois est plus r pandue parmi les l ves qui valuent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe 41 que chez les l ves qui la situent au dessus de la moyenne 23 donn es non pr sent es 4 4 3 Pr valence et volution des drogues consomm es Le tableau 4 5 offre un portrait de la consommation de chacune des drogues ill gales entrant dans le calcul de l indice de consommation probl matique d alcool et de drogues l indice DEP ADO est pr sent plus loin dans le chapitre galement depuis l enqu te de 2000 trois types de drogues font l objet d un suivi particulier le cannabis les hallucinog nes et les amph tamines Nous tablissons le pro
247. isques indiquent que le coefficient de variation est sup rieur 25 dans ces cas l estimation est impr cise et fournie titre indicatif seulement 26 L angle d analyse retenu pour commenter l volution entre 1998 et 2008 des ph nom nes mesur s dans l ETADJES consiste dans un premier temps comparer la donn e de 2008 avec celle de 2006 afin de voir si des changements significatifs se sont produits S il n y a pas de diff rence entre ces deux ann es on remonte dans le temps jusqu l ann e o des changements sont observ s et ceux ci sont alors comment s l occasion un portrait de l volution globale des ph nom nes depuis 2000 est dress 27 Puisque les donn es sont repr sentatives de la population vis e de l enqu te il est possible d estimer le nombre d l ves du secondaire pr sentant une caract ristique ou un comportement donn s par exemple la consommation d alcool Ainsi partir des donn es de l enqu te de 2008 on peut dire que pr s de 272 400 l ves du secondaire au Qu bec ont consomm de l alcool au moins une fois au cours d une p riode de douze mois pour plus de d tails consulter le chapitre 1 Aspects m thodologiques Page 96 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Figure 4 1 volution de la consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 80 718 713 69 0 68 7 7
248. issibles l enqu te On s assure galement que les coles s lectionn es comptent toujours des l ves inscrits pour l ann e d tudes consid r e Autrement les classes s lectionn es pour ces coles sont consid r es inadmissibles 1 2 3 Plan d chantillonnage et stratification L chantillon est construit selon un plan d chantillonnage par grappes stratifi deux degr s Statistique Canada 2003 La s lection des coles est faite de fa on ind pendante pour chacune des ann es d tudes selon la m thode suivante 1 La population des coles est stratifi e selon la langue d enseignement anglaise ou fran aise le r seau d enseignement priv ou public et un d coupage g ographique en r gions m tropolitaines de recensement RMR de 2006 lorsque la taille de la population le permet ainsi que pr sent la figure 1 1 l int rieur de chacune des strates les coles sont s lectionn es de fa on al atoire avec une probabilit proportionnelle leur taille la probabilit pour une cole d tre choisie augmente avec le nombre d l ves inscrits dans l ann e d tudes consid r e Par ailleurs en raison d une non r ponse plus lev e que pr vu au sein des coles publiques francophones de la RMR de Montr al les coles de cette strate ont t divis es a posteriori en deux sous strates selon leur indice de milieu socio conomique IMSE La sous strate la plus d favoris e I
249. l matique d alcool et de drogues DEP APO selon les facteurs associ s la consommation d alcool et de drogues par les l ves du secondaire Qu bec 2008 Chapitre 5 5 1 volution de la participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 5 2 Participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon les facteurs associ s la participation au jeu chez les l ves du secondaire Qu bec 2008 5 3 Type de joueurs selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 ss sssnss11 5 4 volution de la pr valence des joueurs occasionnels selon le sexe et l ann e d tudes des l ves d uSecondaire Qu bec d 2002 2008 minima tt dre rene cl dr de ur 5 5 volution de la pr valence des joueurs habituels selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du s cond ire Qu bec de 2002 2008 zu cauntt nee ha ten ne eme teen teen te ete fade hate dc 5 6 Type de joueurs selon les facteurs associ s la participation au jeu chez les l ves du s condaire Qu bec 2008 sistema mriianitte hat armee te t den nine Dan date dan etat st eat Le 5 7 volution de la participation aux diff rentes formes de jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois chez les l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2002 2008
250. l analyse et l interpr tation des r sultats tient tout de m me compte des caract ristiques identifi es lorsque cela est pertinent de le faire Pour quelques questions l admissibilitt de certains non r pondants n tait pas connue puisque les questions de passage pour les variables pr c dentes comptaient galement de la non r ponse partielle ex non r ponse partielle la question sur les tentatives pour arr ter de fumer Dans ces cas le taux de non r ponse partielle a t valu selon l hypoth se que la proportion d l ves admissibles tait la m me pour les l ves dont le statut d admissibilit tait connu ou inconnu Chapitre 1 M thodologie Page 31 1 6 2 Erreur d chantillonnage Les estimations bas es sur un chantillon comportent toujours un certain degr d erreur li au fait que l enqu te n est pas men e aupr s de l ensemble de la population vis e L ampleur de cette erreur d chantillonnage est en partie attribuable au nombre de r pondants La pr cision des estimations est donc fonction du nombre de r pondants partir duquel celles ci sont tablies Dans une enqu te comme celle ci il est important de mettre en vidence la qualit des estimations produites Dans ce rapport la mesure principale utilis e pour valuer la pr cision des estimations est le coefficient de variation CV Ce dernier permet de mesurer la pr cision relative des estimations Il s exprime comme le rapport
251. l d approvisionnement selon le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 ie Fr quence d achat de cigarettes dans un commerce selon le sexe et le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 ssssssssssnsssnsennreernerrnnrnnsrnnsrrnsrnnsr enen Temps coul entre le r veil et le moment de la premi re cigarette en semaine selon le sexe et le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 Page 12 3 33 Temps coul entre le r veil et le moment de la premi re cigarette la fin de semaine selon le sexe et le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 s ssssessnessresrrerrerresren 3 34 Capacit d arr ter de fumer lors d un mal de gorge selon le sexe et le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 iii 3 35 Perception de la d pendance la cigarette selon le sexe et le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 iii iinrserienreeesnnressnrs 3 36 Perception de la capacit d arr ter de fumer selon le sexe et le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 indiennes 3 37 M thodes consid r es pour arr ter de fumer selon le sexe des l ves qui ont fum et qui n ont pas essay d arr ter au cours des douze mois pr c dant l enqu te Qu bec 2008 3 3
252. la fum e de tabac dans l environnement 3 7 1 Exposition la fum e de tabac dans la maison En 2008 pr s du quart 24 des l ves du secondaire sont expos s quotidiennement ou presque la fum e de tabac des autres personnes dans leur domicile tableau 3 38 alors qu environ 17 le sont une fr quence variant d une fois par semaine moins d une fois par mois C est donc 60 des l ves qui n y sont jamais expos s Comme en 2006 la pr sente enqu te ne d tecte pas de diff rence entre les gar ons et les filles sur ce plan Toutefois le statut de fumeur des l ves est associ l exposition la fum e de tabac Proportionnellement plus de fumeurs actuels 47 que de fumeurs d butants 29 et de non fumeurs 21 sont expos s chaque jour ou presque la fum e dans leur domicile l oppos les non fumeurs sont plus nombreux 62 toutes proportions gard es habiter dans un foyer o ils ne sont jamais expos s la fum e de tabac en comparaison des fumeurs d butants 52 et actuels 39 Aucune diff rence n est d tect e pour la situation d exposition interm diaire la fum e soit entre une fois par semaine et moins d une fois par mois selon le statut de fumeur Tableau 3 38 Fr quence d exposition la fum e de tabac dans l environnement familial selon le statut de fumeur des l ves l ves du secondaire Qu bec 2008 Total Fumeurs Fumeurs Non actuels d butants
253. laire Au dessus de la moyenne 6 0 94 0 2 6 2 3 1 2 Dans la moyenne 7 2 92 8 3 9 2 3 0 9 Sous la moyenne 12 9 87 1 4 2 5 3 3 4 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Donn e infime Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Page 116 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 11 Fr quence de la consommation d hallucinog nes selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Aucune Faible lev e Total 92 4 6 3 1 4 Sexe Gar ons 92 7 6 1 1 2 Filles 92 0 6 5 1 5 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 e Types de consommateurs d hallucinog nes selon le sexe et l ann e d tudes Des proportions relativement semblables d l ves ont consomm des hallucinog nes de fa on exp rimentale ou occasionnelle en 2008 3 5 soit 16 100 l ves de type exp rimentateurs 2 8 soit 12 600 l ves de type consommateurs occ
254. lation vis e Cette pond ration permet d inf rer toute la population les r sultats obtenus partir de l chantillon Globalement pour une ann e d tudes donn e le calcul du poids d un l ve r pondant prend en compte la probabilit de s lection de son cole et de sa classe en plus de la non r ponse observ e du c t des coles et des classes de sa strate et de la non r ponse des l ves de sa classe cela s ajoute un ajustement final la taille de la population vis e De fa on plus d taill e la d marche consiste dans un premier temps attribuer un poids chaque l ve ayant r pondu au questionnaire afin de tenir compte de la non proportionnalit de l chantillon s lectionn par rapport la population vis e Pour une ann e d tudes donn e le poids initial d un r pondant est d fini par l inverse de la probabilit de s lection de son cole multipli par l inverse de la probabilit de s lection de sa classe au sein de cette cole La probabilit de s lection de l cole est proportionnelle au nombre d l ves y tant inscrits pour cette ann e d tudes alors que toutes les classes admissibles de cette cole pour l ann e d tudes en cause avaient la m me probabilit d tre s lectionn es Tous les l ves des classes s lectionn es ayant t sollicit s pour l enqu te des poids initiaux peu variables sont obtenus ce qui est souhaitable du point de vue de la pr cision s
255. les l ves qui vivent dans une structure familiale biparentale que chez ceux vivant dans une structure familiale monoparentale ou ceux appartenant la cat gorie autres 57 c 68 et 73 figure 4 5 e Consommation d alcool selon l auto valuation de la performance scolaire Toujours en 2008 et en conservant la p riode de r f rence de douze mois il y a proportionnellement plus de consommateurs d alcool chez les l ves qui situent leur performance scolaire en fran ais ou en anglais selon la langue dans laquelle le questionnaire a t rempli sous la moyenne de leur classe que chez ceux qui l valuent au dessus de la moyenne 69 c 56 figure 4 6 Page 102 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Figure 4 5 Consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon la structure familiale des l ves du secondaire Qu bec 2008 80 72 8 67 7 60 56 9 43 1 40 32 3 27 2 20 0 Biparentale Monoparentale Autres m consomm O N a pas consomm R Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Figure 4 6 Consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon l auto valuation de la performance scolaire des l ves du secondaire Qu bec 2008
256. les a 2 quotidiens occasionnels d butants Achat par soi m me dans un commerce 32 9 37 0 29 6 47 3 36 2 23 2 Achat un ami ou quelqu un d autre l cole 20 5 19 8 21 1 17 1 24 6 21 2 Achat un ami ou quelqu un d autre ailleurs qu l cole 15 6 14 6 16 3 17 8 21 2 12 2 Achat par un tiers 44 1 40 1 47 5 62 9 43 4 33 1 Gratuitement des parents 11 6 9 9 13 0 30 4 4 8 2 7 Gratuitement des fr res soeurs 8 1 5 2 10 4 10 2 6 0 7 6 Gratuitement des amis 46 5 43 8 48 7 25 3 43 2 60 5 Autres sources 6 7 6 2 7 1 5 5 6 2 7 6 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 kk Page 68 Chapitre 3 Usage du tabac l automne 2008 pr s de 33 des l ves mineurs qui fument ont habituellement achet leurs cigarettes eux m mes dans un commerce tableau 3 26 Ils sont 21 en avoir achet un ami ou une autre personne l cole et 16 un ami ou une autre personne ailleurs qu l cole Une proportion lev e 44 d l ves mineurs qui fument a demand un tiers d acheter des cigarettes Par ailleurs ils sont 12 avoir obtenu des cigarettes gratuitement de leurs parents et 8
257. les chapitres pr c dents L E TADIJES sur la base des textes scientifiques portant sur ces sujets et des analyses men es depuis 2002 sur le cumul des comportements confirme l hypoth se selon laquelle le nombre de comportements risque adopt s serait associ certains facteurs conomiques comme le montant d argent dont un l ve jouit par semaine allocation hebdomadaire Les analyses montrent galement un lien constant entre cet indice et certains facteurs sociaux et culturels que sont notamment la structure familiale biparentale ou monoparentale dans laquelle l l ve volue et la langue parl e le plus souvent la maison par l l ve fran ais anglais ou une autre langue Finalement elles soulignent de mani re constante l association entre l accumulation des comportements et la perception que l l ve a de son rendement scolaire auto valuation de la performance en fran ais ou en anglais selon la langue du questionnaire par rapport la moyenne de la classe au dessus de la moyenne de la classe dans la moyenne ou sous la moyenne Les donn es de l enqu te de 2008 n chappent pas ces constantes Toutefois nous verrons que l examen de l volution des liens unissant l indice du cumul et les facteurs sociod mographiques de 2002 2008 nuance fortement le bilan biennal que nous faisons des constats Il est noter que les donn es de l ETADJES pr sent es dans cette conclusion ne permettent pas de savoir s
258. les gar ons 12 2 ans c 12 5 ans donn es non pr sent es Page 100 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues 4 3 4 Facteurs associ s la consommation d alcool e Consommation d alcool selon l ge En compl ment des donn es pr sent es sur la consommation d alcool selon l ann e d tudes en 2008 la figure 4 3 montre que parmi l ensemble des l ves du secondaire la proportion des consommateurs d alcool au cours d une p riode de douze mois augmente de mani re significative avec l ge Elle passe de 22 chez les l ves de 12 ans et moins 40 chez les 13 ans puis 60 chez les 14 ans et 76 chez les l ves de 15 ans pour finalement atteindre 83 chez les l ves de 16 ans et 85 chez ceux de 17 ans et plus Pr cisons qu il n y a pas de diff rence sur le plan statistique entre les proportions se rapportant aux l ves de 16 ans et de 17 ans et plus Figure 4 3 Consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois selon l ge des l ves du secondaire Qu bec 2008 100 829 84 9 80 TRR 76 1 59 7 60 5 60 40 3 39 5 40 22 4 23 9 20 el 15 1 o 12 ans ou 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans ou moins plus m Aconsomm O N a pas consomm Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secon
259. les la prochaine section est consacr e section 4 4 7 et les hallucinog nes constituent les substances les plus populaires chez les l ves apr s le cannabis Cependant le fait que la consommation d hallucinog nes touche de faibles effectifs limite consid rablement la production de r sultats concernant cette sous population En cons quence plusieurs donn es de la pr sente section sont empreintes d un degr d impr cision appelant la prudence au moment de leur interpr tation En 2008 m me si une vaste majorit d l ves n ont jamais consomm d hallucinog nes ou n en ont pas consomm au cours d une p riode de douze mois soit 421 100 l ves il reste qu une proportion de 8 environ a consomm ce type de produit au cours de la p riode de r f rence Les gar ons et les filles ne se d marquent pas significativement sur ce plan tableau 4 10 Le tableau 4 10 montre que de la 1 la 5 secondaire la pr valence de la consommation d hallucinog nes passe de 2 0 14 un bond significatif est not entre la 1 et la 2 secondaire 2 0 c 5 et un autre entre la 2 et la 4 secondaire 5 c 11 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 115 e Fr quence de la consommation d hallucinog nes En 2008 environ 6 des l ves du secondaire ont consomm des hallucinog nes selon une faible fr quence au cours d une p riode de douze mois consommations exp rimentale e
260. les r sultats suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de variation de l estimation pr sent e se situe entre 15 et 25 par cons quent il faut interpr ter ceux ci avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation de l estimation pr sent e est sup rieur 25 dans ces cas l estimation est impr cise et fournie titre indicatif seulement 12 Langle d analyse retenu pour commenter l volution entre 1998 et 2008 des ph nom nes mesur s dans l TADJES consiste dans un premier temps comparer la donn e de 2008 avec celle de 2006 afin de voir si des changements significatifs se sont produits S il n y a pas de diff rence entre ces deux ann es on remonte dans le temps jusqu l ann e o des changements sont observ s et ceux ci sont alors comment s Enfin un portrait de l volution globale des ph nom nes depuis 1998 est dress 13 Puisque les donn es sont repr sentatives de la population vis e de l enqu te il est possible d estimer le nombre d l ves du secondaire pr sentant une caract ristique ou un comportement donn s par exemple l usage de la cigarette Ainsi partir des donn es de l enqu te de 2008 on peut dire que pr s de 21 000 l ves du secondaire au Qu bec ont consomm des cigarettes au cours d une p riode de trente jours pour plus de d tails consulter le chapitre 1 Aspects m thodologiques Chapitre 3
261. lles de 2002 et de 2008 44 c 28 tableau 5 4 La proportion de joueurs habituels chez les filles est quant elle pass e de 2 5 en 2006 4 2 en 2008 ce dernier taux tant tout de m me inf rieur celui de 6 enregistr en 2004 et en 2002 tableau 5 5 La diminution amorc e entre 2004 et 2006 ne s est donc pas poursuivie e Pr valence et volution des types de joueurs selon l ann e d tudes On note une hausse de la proportion de joueurs occasionnels avec l ann e d tudes Cette proportion passe d environ 19 en 1 secondaire 41 en 5 secondaire tableau 5 3 une premi re hausse significative s observe entre la 1 et la 2 secondaire de 19 29 une seconde entre la 2 et la 4 secondaire de 29 35 et une troisi me entre la 4 et la 5 secondaire de 35 41 Pour sa part la proportion de joueurs habituels ne varie pas en fonction de l ann e d tudes Malgr l absence de diff rence significative dans le taux de participation occasionnelle aux jeux de hasard et d argent chez les l ves de la 1 la 5 secondaire entre 2006 et 2008 nous observons tout de m me une baisse de celui ci entre 2002 et 2008 Chez les l ves de la 1 la 3 secondaire la proportion de joueurs occasionnels a diminu de mani re significative entre 2004 et 2008 poursuivant ainsi sa baisse amorc e en 2002 Chez ceux de 4 et 5 secondaire une m me tendance est observ e mais l
262. llo ou le petit cigare nature ou parfum m me si cela ne se limitait qu la prise de quelques puffs au cours des enqu tes pr c dentes la question incluait le cigare D autre part une analyse des r sultats de la question 7 concernant l usage des autres produits du tabac excluant la cigarette le cigarillo ou le petit cigare montre que 1 4 des l ves ont consomm d autres produits La diminution de l usage du cigarillo ne semble donc pas attribuable aux modifications apport es la question en 2008 Tout comme en 2006 la pr sente enqu te ne d tecte pas de diff rence entre les gar ons et les filles pour l usage du cigarillo 17 et 18 respectivement Toutefois il existe une relation avec l ann e d tudes Le tableau 3 21 montre que l exemple de l usage de la cigarette l usage du cigarillo cro t avec l ann e d tudes En 1 secondaire environ 8 des l ves en ont fait usage au cours de la p riode de r f rence de trente jours ce qui est inf rieur aux proportions observ es en 3 secondaire 19 4 secondaire 22 et 5 secondaire 26 Page 64 Chapitre 3 Usage du tabac Figure 3 4 volution de l usage de la cigarette et du cigarillo ou petit cigare chez les l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 35 30 25 20 15 10 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Cigarette E Cigare Sources Institut de la statistique du Qu bec
263. lus t t dans ce chapitre quant l augmentation de l ge d initiation la cigarette depuis 1998 section 3 3 7 Enfin l enqu te r v le que la proportion de non fumeurs augmente consid rablement de 1998 2008 pour chacun des ges tudi s Des diff rences significatives entre l enqu te de 2008 et les enqu tes pr c dentes sont d tect es pour les l ves de 12 ans et moins de 84 en 1998 95 en 2008 Chez les l ves de 13 ans un cart est observ entre les ann es 2004 86 et 2008 91 alors qu 14 ans et 15 ans il l est entre 2002 et 2008 14 ans de 77 85 15 ans de 72 82 L Finalement chez les l ves de 16 ans et de 17 ans et plus les proportions de non fumeurs varient entre les ann es 2002 et 2008 de 69 81 chez les premiers et de 61 70 chez les seconds Outre l ge d autres caract ristiques des l ves ont t tudi es dont le fait d occuper un emploi r mun r On peut en effet supposer que le fait d occuper un emploi peut tre reli au statut de fumeur des l ves puisqu il leur procure de largent leur permettant d acheter des cigarettes De fait dans toutes les ditions ant rieures de l TADJES une association significative a t effectivement d tect e entre ces deux variables faisant ressortir une proportion de fumeurs actuels plus lev e parmi les l ves d clarant occuper un emploi l ext rieur de la maison que parmi ceux sans em
264. m ce produit soit environ 57 l ont fait pendant un ou deux jours sur une p riode de trente jours alors que 30 ont fait l usage du cigarillo pendant quelques jours Environ 7 et 5 des l ves ont fum le cigarillo presque tous les jours ou tous les jours Une analyse compl mentaire entre cette fr quence de consommation et le statut de fumeur r v le un lien entre ces variables Les fumeurs quotidiens de cigarettes sont proportionnellement plus nombreux consommer le cigarillo tous les jours 18 comparativement aux autres fumeurs de cigarettes donn es non pr sent es Page 66 Chapitre 3 Usage du tabac Concernant la quantit moyenne de cigarillos consomm s au cours d une p riode de r f rence de trente jours le tableau 3 24 montre que pr s des trois quarts des l ves 74 ont consomm deux cigarillos ou moins en moyenne les jours o ils en ont fait l usage 16 d entre eux en ont fum entre trois et cinq tandis que pour 10 ce sont six cigarillos ou plus qui sont consomm s L enqu te ne permet pas de conclure une diff rence entre les sexes cet gard Toutefois le statut de fumeur bas sur l usage de la cigarette est associ la quantit de cigarillos consomm s Ainsi l automne 2008 la proportion des l ves qui fument deux cigarillos ou moins par jour est plus lev e chez les fumeurs d butants 80 que chez les anciens fumeurs et les fumeurs quotidiens 50 dans les deux groupe
265. mateurs d hallucinog nes montre des diff rences selon l ann e d tudes des l ves Ainsi c est uniquement chez les l ves de la 4 secondaire qu a t d tect le d clin significatif de la consommation occasionnelle observ entre 2006 et 2008 8 c 3 9 Pour ce qui est de la diminution de la proportion des exp rimentateurs constat e entre 2002 et 2008 elle se retrouve uniquement chez les l ves de la 3 secondaire 7 c 3 1 et de la 4 secondaire 8 c 4 4 donn es non pr sent es En parall le l augmentation de l abstinence not e entre 2004 et 2008 concerne les l ves de la 2 de la 4 et de la 5 secondaire 92 c 95 pour la 2 secondaire 83 c 89 pour la 4 secondaire 79 c 86 pour la 5 secondaire 4 4 7 Consommation d amph tamines au cours d une p riode de douze mois l instar des consommateurs d hallucinog nes le petit nombre de consommateurs d amph tamines limite consid rablement la production de r sultats les concernant Par cons quent plusieurs donn es de la pr sente section sont touch es par un degr d impr cision appelant la prudence au moment de leur interpr tation Nous avons vu pr c demment qu en 2008 environ 93 des l ves du secondaire soit 422 800 l ves n ont jamais consomm d amph tamines ou se sont abstenus de le faire au cours d une p riode de douze mois ce qui fait en sorte qu une proportion de 7 consom
266. me cette substance au sein des l ves du secondaire tableau 4 5 Les filles et les gar ons ne diff rent pas sur ce plan Le tableau 4 13 montre que de la 1 la 5 secondaire la proportion de consommateurs d amph tamines augmente Deux hausses significatives sont constat es la proportion de consommateurs augmente une premi re fois entre la 1 et la 3 secondaire et une seconde fois entre la 3 et la 5 secondaire 2 6 c 7 c 13 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 119 Tableau 4 13 Consommation d amph tamines selon le sexe l ann e d tudes et les facteurs associ s la consommation de drogues par les l ves du secondaire Qu bec 2008 A N a pas Exp ri Occasionnels R guliers consomm consomm mentateurs et quotidiens Abstinents Total 7 3 92 7 3 1 2 6 1 5 Sexe Gar ons 6 8 93 2 2 7 2 7 1 3 Filles 7 8 92 2 3 5 2 6 1 7 Ann e d tudes 1 secondaire 2 6 97 4 1 7 0 9 2 secondaire 4 5 95 5 2 5 0 9 1 1 3 secondaire 7 4 92 6 3 0 2 7 1 7 4 secondaire 10 4 89 6 3 7 3 9 2 8 5 secondaire 12 8 87 2 5 2 5 4 2 2 Emploi Avec emploi 8 5 91 5 3 9 2 8 1 7 Sans emploi 6 0 94 0 2 3 2 5 1 2 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 2 7 97 3 1 4 0 8 0 5 11 30 6 7 93 3 3 0 2 4 1 37 31 50 8 6 91 4 4 5 2 2 1 9 51 ou plus 15 8 84 2 5 6 6 6 3 6 Langue parl e la maison Fran ais 8 0 92 0 3 4 2 9 1 7 Anglais 3 5 9
267. ment interdit de laisser participer les personnes mineures ces formes de jeux Aussi selon la Loi qu b coise il est nomm ment interdit aux moins de 18 ans de jouer aux appareils de loterie vid o Toutes les autres formes de jeux dont l organisation et la participation sont dict es par le Code criminel canadien sont consid r es comme des jeux priv s Les jeux d habilet s les jeux de d s les paris sportifs priv s les paris sur Internet les jeux de cartes le poker l exception des variantes offertes dans les casinos et les Ludoplex et toute autre forme de jeux entrent dans cette cat gorie 30 Le lecteur est invit consulter le questionnaire en annexe du rapport Page 150 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Encadr 5 1 Nomenclature des jeux priv s et des jeux tatis s Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Paris sur Internet Jeux de cartes _ Paris sportifs priv s Jeux priv s Jeux d habilet s Jeux de d s Autres jeux Loteries ordinaires telles que 6 49 Loteries instantan es gratteux Jeux tatis s Mise O Jeu Bingo Appareils de loteries vid o Jeux de casino Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 5 1 3 Typologie des joueurs Une typologie des joueurs trois cat gories est utilis e pour an
268. ment pas Parmi les m thodes suivantes laquelle ou lesquelles voudrais tu utiliser si tu essayais d arr ter de fumer gt R ponds chaque question O S Z 5 Lire sur les fa ons d arr ter de fumer Participer un Forum sur l abandon du tabac sur Internet Faire une entente avec un ami ou une amie pour arr ter de fumer O0 O0 O0 0 O0 O0 O0 0 Demander conseil un professionnel de la sant m decin dentiste psychologue infirmi re pharmacien etc Participer un concours l cole pour arr ter de fumer Participer un programme de groupe avec d autres jeunes l cole Appeler une ligne t l phonique d aide pour les jeunes qui veulent arr ter de fumer Utiliser des patchs ou de la gomme la nicotine Arr ter seul e sans aide Visiter des sites Internet pour arr ter de fumer O0 OO 00 00 O0 OO 00 00 Autre m thode S il te pla t pr cise ETADJES2008010 Qu en penses tu 30 D apr s toi quel est le risque pour un jeune de ton ge de devenir d pendant accro addic lorsqu il gt R ponds chaque question Aucun Risque Risque Risque risque faible moyen lev fume le cigarillo ou le petit cigare tous les o o o o jours ou presque tous les jours fume le cigarillo ou le petit cigare de temps en temps comme lors de party ou avec des ami e s 31 quelle fr quence es tu expos e la fum e de cigarette
269. mer malgr la maladie Les gar ons et les filles ne sont pas diff rents sur ce point Cependant l enqu te montre clairement que les fumeurs quotidiens sont proportionnellement plus nombreux 91 que les fumeurs occasionnels 57 fumer lorsqu ils sont souffrants Les fumeurs d butants quant eux sont beaucoup moins enclins 24 fumer quand ils sont malades 17 Consulter l annexe 1 pour conna tre toutes les questions qui le composent Page 74 Chapitre 3 Usage du tabac Tableau 3 33 Tableau 3 34 Temps coul entre le r veil et le moment de la premi re Capacit d arr ter de fumer lors d un mal de cigarette la fin de semaine selon le sexe et le statut de gorge selon le sexe et le statut de fumeur fumeur des l ves du secondaire qui ont fum des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 ________ Qu bec 2008 30 minutes Entre 31 et 60 minutes A ou moins moins de ou plus 60 minutes Total 48 8 Sexe Total 26 3 8 7 65 0 Gar ons 47 8 Filles 49 6 Sexe Gar ons 24 1 9 8 66 2 Statut de fumeur Filles 28 2 77 64 1 Fumeurs quotidiens 8 7 Fumeurs occasionnels 43 2 Statut de Fumeurs d butants 75 7 fumeur m S Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter Fumeurs 49 6 16 0 34 5 avec prudence quotidiens FA e Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te Fumeurs 13 9 9 8 76 3 qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le occasionnels jeu chez les l ves du se
270. mesur e la consommation d alcool ou de drogues qui nuit la sant physique Q61h et la d pense excessive ou la perte d argent en raison de la consommation d alcool ou de drogues Q61j La consommation r guli re d alcool ou de drogues est d finie comme suit avoir consomm au moins une fois par semaine pendant au moins un mois Q50 et Q56 L ge du d but de la consommation r guli re tant d alcool que de drogues Q51 et Q57 est consid r comme une variable continue Toutefois pour la cr ation de l indice DEP ADO l ge est regroup en cat gories selon la substance consomm e et une cote est attribu e en fonction de la pr cocit de la consommation r guli re 20 Recherche et Intervention sur les Substances Psychoactives Qu bec 21 Une question de la grille DEP ADO n a pas t utilis e telle quelle pour la construction de l indice DEP ADO dans le cadre de la pr sente enqu te la question 48 du questionnaire aurait pu s adresser de mani re distincte aux gar ons et aux filles puisque les seuils de consommation excessive d alcool varient selon le sexe dans la grille DEP ADO Elle aurait aussi pu offrir les choix de r ponse suivants aucune fois une 2 fois 3 25 fois et 26 fois et plus Page 94 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Un score total nomm Feu et calcul partir d une grille de cotation permet d tablir le degr de gravit des probl mes li s la con
271. mm de l alcool et de la drogue Qu bec de 2000 2008 70 58 4 60 50 40 30 20 10 2000 2002 2004 2006 2008 E lersec E 2e sec 8e sec g 4e sec o 5e sec Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Page 134 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues propos de la 3 secondaire on observe une seule chute significative de 2000 2004 la proportion de polyconsommateurs de ce groupe est pass e de 49 36 Bien que la proportion estim e s tablisse maintenant 28 l cart observ de 2004 2008 n est pas suffisant pour tre significatif sur le plan statistique Chez les l ves de 4 et de 5 secondaire les courbes d volution sont similaires pour chacune de ces ann es d tudes on note que la proportion de polyconsommateurs a diminu de mani re significative de 2000 2006 4 secondaire de 48 40 5 secondaire de 60 50 les proportions de 2006 ne sont toutefois pas diff rentes sur le plan statistique de celles constat es lors de l enqu te de 2008 4 5 6 Cons quences de la consommation d alcool ou de drogues L enqu te de 20
272. mmations 5 consommations Total 67 2 42 7 21 9 Sexe Gar ons 69 2 48 1 24 7 Filles 65 3 37 5 19 2 Ann e d tudes 1 secondaire 48 3 24 1 6 4 2 secondaire 58 3 28 1 10 7 3 secondaire 60 4 36 7 14 6 4 secondaire 74 2 50 2 25 7 5 secondaire 79 8 57 4 38 6 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 e Pr valence de la consommation excessive d alcool 8 consommations ou plus en une m me occasion selon le sexe et l ann e d tudes Une deuxi me mesure du boire excessif soit avoir bu huit consommations d alcool ou plus en une m me occasion au moins une fois au cours d une p riode de douze mois a t introduite dans l enqu te de 2008 voir la section 4 1 2 La pr valence du boire excessif selon cette seconde mesure est d environ 25 pour l ensemble des l ves donn es non pr sent es La proportion des gar ons qui font un tel usage de l alcool est plus lev e que celle not e chez les filles 28 c 23 Parmi les buveurs la consommation excessive d alcool huit consommations ou plus au moins une fois au cours d une p riode de douze mois touche pr s de 43 des l ves tableau 4 17 L encore un tel comportement trouve d
273. moins Entre 31 et moins de 60 minutes 60 minutes ou plus Total 24 8 15 2 60 0 Sexe Gar ons 25 5 14 7 59 9 Filles 24 3 15 6 60 1 Statut de fumeur Fumeurs quotidiens 41 4 25 2 33 4 Fumeurs occasionnels 14 9 13 3 71 8 Fumeurs d butants 10 8 4 3 84 9 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 propos du d lai entre le r veil et la premi re cigarette consomm e la fin de semaine on observe une situation semblable celle d crite au paragraphe pr c dent tableau 3 33 Environ 26 des l ves qui fument prennent leur premi re cigarette trente minutes ou moins apr s leur r veil le comportement des gar ons n tant pas diff rent de celui des filles Le statut de fumeur est associ au d lai entre le r veil et la premi re cigarette consomm e la fin de semaine Ainsi la moiti des fumeurs quotidiens fument cette cigarette trente minutes ou moins apr s leur r veil ce qui les distingue nettement des fumeurs occasionnels environ 14 et des fumeurs d butants environ 13 Est ce qu un mal de gorge emp che les l ves de fumer La r ponse est oui pour la moiti d entre eux tableau 3 34 l autre moiti continuant fu
274. n d environ 17 tait not e en 1998 En 3 secondaire toujours chez les fumeurs actuels l ann e 2008 8 se distingue de l ann e 2002 17 tandis qu en 4 et 5 secondaire c est l ann e 2004 qui affiche des proportions significativement sup rieures l ann e 2008 Il est noter qu en 5 secondaire presque 3 l ves sur 10 29 taient des fumeurs actuels en 1998 alors qu en 2008 c est le cas d un peu plus d un l ve sur 10 12 Quant aux fumeurs d butants bien que la tendance soit la baisse ce changement n est pas significatif sur le plan statistique de 1998 2008 pour les l ves de 3 et 4 secondaire tableau 3 4 Cependant en 1 secondaire les proportions de fumeurs d butants observ es en 1998 en 2000 12 respectivement et en 2002 8 sont significativement sup rieures la proportion not e en 2008 environ 5 En ce qui concerne la 2 secondaire des diff rences sont observ es pour 1998 et 2000 12 ces deux ann es en comparaison de l ann e 2008 7 Tableau 3 4 volution du statut de fumeur selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Fumeurs actuels 19 9 18 6 14 9 11 1 8 4 7 3 1 secondaire 9 6 5 3 5 7 5 2 1 8 3 2 2 secondaire 17 2 16 6 12 6 8 3 4 9 4 5 3 secondaire 23 7 23 8 16 6 8 9 9 5 7 6 4 secondaire 22 1 22 5 20 5 16 2 13 8 9 8 5 secondaire 28 7 27 8 23 6 21
275. n quelle ann e es tu O 1 secondaire 2 secondaire 3 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Quel ge as tu O 11 ans ou moins O 12ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans ou plus Es tu O Un gar on O Une fille ETADJES2008003 Quelle langue parles tu LE PLUS SOUVENT la maison gt 0 0 m Coche une seule r ponse Fran ais Anglais Autre langue S il te pla t pr cise AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS as tu fum le cigarillo ou le petit cigare nature ou parfum m me si c est jusque quelques puffs m 0 0 0 o Non je mai pas fum le cigarillo ou le petit cigare au cours des 30 derniers jours gt Passe la question 7 Oui tous les jours Oui presque tous les jours Oui quelques jours Oui un ou deux jours Les jours o tu as fum combien de cigarillos ou de petits cigares as tu fum en moyenne 0 0 E E 0 E Moins de un par jour quelques bouff es ou puffs par jour 1 2 3 5 6 10 11 20 Plus de 20 AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS as tu consomm un produit du tabac autre que la cigarette le cigarillo ou le petit cigare 0 Oui Li S il te pla t pr cise quel s produit s ETADJES2008004 Ton exp rience avec la cigarette As tu d j essay de fumer la cigarette m me si c est juste quelques puffs O Oui O Non Passe la question 30 As tu d j fum une cigarette AU COMPLET O Ou
276. narit faire progresser la science pour r duire l usage du tabac Un atelier sur l abandon du tabac chez les jeunes au Qu bec 6 p TYAS S L et L L PEDERSON 1998 Psychosocial factors related to adolescent smoking a critical review of the litterature Tobacco Control vol 7 p 409 420 Chapitre 3 Usage du tabac Page 87 Tableau C 3 1 Statut tabagique selon l ann e d tudes et le sexe l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 1998 2002 Gar ons Filles Total Gar ons Filles Total Intervalle Intervalle Intervalle Intervalle Intervalle Intervalle de de de de de de confiance confiance confiance confiance confiance confiance 95 95 95 95 95 95 Fumeurs quotidiens 10 6 8 9 12 3 13 4 11 2 15 7 12 0 10 5 13 5 8 7 7 3 10 3 12 0 10 5 13 5 10 3 9 2 11 4 1 secondaire 6 2 3 8 9 4 4 3 2 4 6 9 5 3 3 9 7 0 3 1 1 6 5 5 3 6 2 1 5 6 3 3 2 1 5 0 2 secondaire 7 7 4 7 11 7 12 4 8 2 17 8 10 0 7 8 12 6 8 4 5 4 12 3 10 1 7 1 13 8 9 2 7 1 11 7 3 secondaire 14 0 10 1 18 6 16 8 12 3 22 0 15 3 116 19 7 8 5 5 6 12 3 15 4 12 0 19 2 11 9 9 4 14 8 4 secondaire 13 1 8 4 19 1 15 4 9 7 22 7 14 2 9 8 20 5 11 8 8 0 16 5 16 5 12 6 20 9 14 1 11 1 17 6 5 secondaire 13 5 9 2 18 9 19 2 13 2 26 5 16 5 13 1 20 3 15 0 11 3 19 4 17 3 13 1 22 2 16 2 13 8 18 6 Fumeurs occasionnels 6 7 5 5 7 9 9 4 7 7 10 5 7 9 6 9 8 9 4 3 3 4 5 4 4 8 3 9 5 8 4 6 3 9 5 3 1 secondaire 3 4 1
277. ncement 2 la tol rance besoin de miser de plus en plus d argent pour atteindre l tat d excitation souhait 3 le sevrage irritabilit ou agitation lors des tentatives de diminution ou d arr t du jeu 4 la fuite des probl mes 5 jouer pour se refaire r cup rer ses pertes 6 les mensonges propos de ses activit s de jeu 7 les comportements ill gaux pour financer le jeu 8 les difficult s relationnelles et scolaires puis 9 les difficult s financi res Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 151 Cet instrument est favoris en raison de son contenu plus conservateur par rapport l ensemble des outils de d pistage disponibles ce jour notamment le SOGS RA et le Gamblers Anonymous 20 questions Derevensky et Gupta 2000a Il y a ainsi moins de chances d identifier des l ves comme tant des joueurs probl matiques alors qu ils n en seraient pas faux positifs Cet outil diagnostique reconnu par l Organisation mondiale de la sant OMS repose sur le mod le m dical classique qui vise l identification d un probl me ou d une pathologie partir de l observation de sympt mes bien d finis au cours d une p riode de douze mois Compte tenu de leurs r ponses aux 12 questions Q66a Q66I les l ves sont identifi s comme suit e les joueurs sans probl me de jeu lesquels rencontrent un crit re diagnostique ou moins e les joueurs risque J R de d velopper u
278. ndaire 59 7 23 1 9 4 5 4 2 3 2 secondaire 38 4 28 8 18 9 9 8 4 1 3 secondaire 24 8 28 6 25 0 16 1 5 5 4 secondaire 16 3 26 8 29 7 18 4 8 7 5 secondaire 10 6 24 3 29 8 23 5 11 8 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Les r sultats montrent galement que peu importe le nombre de comportements examin 0 1 2 3 ou 4 on ne d tecte pas d cart significatif entre les gar ons et les filles Cependant comme on peut s y attendre une variation selon l ann e d tudes est observ e De la 1 la 5 secondaire la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements risque diminue de mani re statistiquement significative en passant de 3 l ves sur 5 60 un l ve sur 10 11 l inverse la proportion d l ves qui combinent deux comportements grimpe rapidement au cours des trois premi res ann es du secondaire en passant de 9 1 secondaire 19 2 secondaire puis 25 3 secondaire Quant la proportion d l ves qui cumulent trois comportements elle augmente de mani re statistiquement significative entre la 1 la 3 et la 5 secondaire passant de 5 16 pour finalement at
279. ne smack etc f Amph tamines speed upper etc g Autre drogue ou m dicament pris sans prescription pour avoir un effet Valium Librium Dalmane Halcion Ativan Ritalin etc 54 h indique le nom de la drogue ou du m dicament que tu prends sans prescription 55 AU COURS DES 30 DERNIERS JOURS as tu consomm une de ces drogues O Oui O Non ETADJES2008017 As tu d j consomm de la drogue de fa on R GULI RE c est dire AU MOINS UNE FOIS PAR SEMAINE PENDANT AU MOINS UN MOIS O Oui O Non Passe la question 58 quel ge as tu commenc consommer de la drogue R GULI REMENT c est dire AU MOINS UNE FOIS PAR SEMAINE PENDANT AU MOINS UN MOIS J avais T es tu d j inject e des drogues avec une seringue O Oui O Non propos de certains hallucinog nes AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS as tu pris du PCP du LSD ou acide de l ECSTASY ETADJES2008018 60 Pourquoi penses tu que les personnes de ton ge commencent consommer des amph tamines gt Coche toutes les r ponses qui s appliquent Leurs ami e s en consomment pression des camarades Les jeunes qui sont populaires en consomment Par curiosit juste pour essayer Parce que ce n est pas autoris Ils pensent que c est cool Pour supprimer leur fatigue Pour augmenter leur vigilance pour se stimuler se concentre
280. ne concerne qu environ 80 des fumeurs quotidiens Chez les fumeurs occasionnels les proportions observ es avoisinent les 30 dans les diff rents contextes sauf les fins de semaine o ils sont peu pr s 63 fumer souvent ou toujours Les fins de semaine constituent galement le moment privil gi par les fumeurs d butants pour fumer souvent ou toujours et ceux ci le font dans une proportion de pr s de 26 Chapitre 3 Usage du tabac Page 53 Tableau 3 8 Fr quence laquelle les l ves du secondaire qui ont fum font Souvent ou Toujours usage de la cigarette dans certains contextes selon le sexe et le statut de fumeur Qu bec 2008 Total Gar ons Filles Le matin avant l cole 31 7 34 8 29 2 Fumeurs quotidiens 79 9 82 5 77 8 Fumeurs occasionnels 29 5 33 7 25 5 Fumeurs d butants 217 4 2 0 6 Pendant la journ e d cole 40 6 39 3 41 6 Fumeurs quotidiens 91 3 86 8 94 9 Fumeurs occasionnels 32 9 39 2 39 1 Fumeurs d butants 9 0 7 8 9 9 Apr s l cole 41 6 43 1 40 4 Fumeurs quotidiens 90 8 91 1 90 6 Fumeurs occasionnels 37 7 39 0 36 5 Fumeurs d butants 12 0 13 3 11 1 Les soirs de semaine 39 6 40 5 38 8 Fumeurs quotidiens 90 2 91 3 89 2 Fumeurs occasionnels 32 4 33 8 31 0 Fumeurs d butants 10 0 10 1 9 9 Les fins de semaine 54 1 54 2 54 1 Fumeurs quotidiens 94 8 94 5 95 1 Fumeurs occasionnels 63 3 63 0 63 7 Fumeurs d butants 25 7 24 9 26 2 S Coeff
281. ne d pendance au jeu lesquels rencontrent deux ou trois crit res diagnostiques et e les joueurs pathologiques probables JPP lesquels rencontrent 4 crit res diagnostiques ou plus sur un maximum de 9 crit res r partis sur 12 questions Dans le cadre de la pr sente enqu te les l ves qui ont des probl mes de jeu ou joueurs probl matiques incluent l ensemble des joueurs risque J R et des joueurs pathologiques probables JPP 5 2 Port e et limites des donn es sur la participation aux jeux de hasard et d argent Les donn es de l enqu te pr sent es dans ce chapitre sont aussi uniques qu utiles Dans un premier temps dans une perspective de sant publique elles r pondent un besoin de surveillance et d analyse des comportements des jeunes qu b cois face au jeu comportements qui pour certains peuvent entra ner des cons quences graves plus ou moins long terme De plus la r currence de l enqu te permet de suivre l volution de ce comportement risque dans une population vuln rable afin de d terminer si d autres mesures devraient tre implant es et quels sous groupes de la population tudi e devraient tre cibl s en priorit Dans un deuxi me temps la rigueur m thodologique de cette enqu te permet de dresser un portrait la fois fiable et repr sentatif du comportement des l ves du secondaire face au jeu de la fr quence laquelle ces derniers s y adonnent des formes de j
282. ne fois au cours d une p riode de douze mois tableau 4 6 L enqu te ne permet pas de d tecter de diff rence entre les gar ons et les filles sur ce plan La proportion de consommateurs de PCP est stable entre 2006 et 2008 mais elle a diminu depuis 2004 2 4 c 1 3 en 2008 chez les l ves des deux sexes 2 5 c 1 3 pour les gar ons 2 2 c 1 3 pour les filles La proportion des l ves ayant consomm du LSD au moins une fois au cours d une p riode de douze mois est de 1 7 en 2008 tableau 4 6 Les filles et les gar ons ne diff rent pas sur ce plan L enqu te ne permet pas de d celer de changement significatif entre la consommation de LSD en 2008 et celle observ e en 2006 Par contre la proportion de consommateurs de cette drogue a diminu depuis 2004 en passant de 2 5 1 7 en 2008 Environ 6 des l ves ont consomm de l ecstasy au moins une fois au cours d une p riode de douze mois en 2008 tableau 4 6 L enqu te ne permet pas de d celer de diff rence selon le sexe sur cette question ni quant la consommation de cette drogue depuis 2004 e Pr valence de l injection de drogues Une tr s faible proportion d l ves du secondaire s est inject de la drogue en 2008 soit 0 4 donn es non pr sent es Notons qu en raison des petits effectifs il n est pas possible d analyser ce comportement selon le sexe ni l ann e d tudes ni m me d tudier son volution
283. ne mesure de la d pendance la cigarette se rapprochant davantage de la r alit C est pourquoi depuis 2006 nous utilisons l indice Nicotine Dependence Scale for Adolescents NDSA mis au point par Nonnemaker et ses collaborateurs 2004 Chapitre 3 Usage du tabac Page 73 Bien que l indice NDSA ait t retenu dans l enqu te cette section pr sente dans un premier temps des analyses sur certaines questions qui le composent Concernant le temps coul entre le r veil et la consommation de la premi re cigarette les jours de semaine on observe que le quart des l ves qui fument 25 en 2008 consomment cette cigarette dans un d lai de trente minutes ou moins suivant le r veil tableau 3 32 Contrairement ce qui a t observ en 2006 alors que les gar ons taient plus nombreux en proportion fumer dans les trente minutes suivant leur r veil en 2008 aucune diff rence n est d cel e Par contre le statut de fumeur est reli au temps coul entre le r veil et la premi re cigarette consomm e les jours de semaine Ainsi les fumeurs quotidiens se distinguent des autres fumeurs puisqu ils sont environ 41 fumer leur premi re cigarette de la journ e dans les trente minutes suivant leur r veil Tableau 3 32 Temps coul entre le r veil et le moment de la premi re cigarette en semaine selon le sexe et le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 30 minutes ou
284. ne variation selon le sexe en proportion les gar ons sont plus nombreux que les filles avoir consomm de l alcool sur une base r guli re 24 c 19 chez les buveurs au cours d une p riode de douze mois donn es non pr sent es 28 Il importe de souligner qu une consommation r guli re d alcool n quivaut pas n cessairement au type de consommateurs r guliers d alcool En effet un l ve qui a eu une consommation r guli re d alcool au cours de sa vie ne se retrouve pas n cessairement dans le type de consommateurs r guliers pour la p riode de r f rence puisque cet l ve peut avoir modifi ses habitudes l gard de la consommation d alcool Page 124 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues L analyse de la consommation d alcool sur une base r guli re selon l ann e d tudes montre que les proportions sont plus lev es chez les buveurs de la 4 et de la 5 secondaire 23 et 29 respectivement que chez ceux de la 1 de la 2 et de la 3 secondaire entre 16 et 17 selon l ann e d tudes donn es non pr sent es ge moyen d initiation la consommation r guli re d alcool Chez les l ves ayant d j consomm de l alcool de fa on r guli re au cours de leur vie l ge moyen du d but de ce type de consommation est de 14 1 ans donn es non pr sent es Il ny a pas de diff rence statistique entre les filles et les gar ons sur cette question Dans l ens
285. nelles gt 0 0 E 0 0 E 0 0 Inclus ton argent de poche et l argent provenant d un emploi ou d une autre source o De1 10 De 11 20 De 21 30 De 31 40 De 41 50 De 51 100 Plus de 100 ETADJES2008014 Jon exp rience de L alcool et des drogues Pour les questions 45 51 1 CONSOMMATION D ALCOOL C EST B Wl Un verre de vin une petite bi re un verre de un shooter 120 150 mi ou 341 mi ou boisson forte 30 40 ml ou 30 40 ml ou 4 5 onces 10 onces 1 1 onces 1 172 onces Ne compte pas la bi re 0 5 comme une consommation d alcool AU COURS DE TA VIE as tu d j consomm bu de l alcool gt Ne compte pas les fois o tu y as seulement go t O Oui O Non Passe la question 52 quel ge as tu consomm bu de l alcool POUR LA PREMI RE FOIS gt Ne compte pas les fois o tu y as seulement go t J avais AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS quelle fr quence as tu consomm bu de l alcool Je n ai pas consomm d alcool au cours des 12 derniers mois gt Passe la question 50 Juste une fois pour essayer Moins d une fois par mois l occasion Environ 1 fois par mois La fin de semaine O 1 ou 2 fois par semaine 3 fois et plus par semaine MAIS pas tous les jours O0 O0 0 000 Tous les jours ETADJES2008015 48 AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS combien de fois as tu pris gt R ponds chaque question
286. nes chez les l ves du secondaire Qu bec d 20004 2008 52 85 528 e dm Mi in n A in AR An nn A Mise LM Ar ii 416 Raisons invoqu es pour commencer consommer des amph tamines selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 iiiiiienseeesessssceneeeeeeesseeennee 4 17 Pr valence du boire excessif et du boire excessif r p titif selon le sexe et l ann e d tudes chez les l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 418 Pr valence du boire excessif et du boire excessif r p titif selon les facteurs associ s la consommation d alcool chez les l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 4 19 R partition des l ves du secondaire selon leur consommation d alcool et de drogues Qu bec 4 20 Impacts de la consommation d alcool ou de drogues sur divers domaines de la vie selon le sexe des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool ou de la drogue Qu bec 2008 i e 421 Indice de consommation probl matique d alcool et de drogues DEP ADO selon le sexe des l ves du S condair Qu bec 20082 items ain a aa a ei eanan 422 Indice de consommation probl matique d alcool et de drogues DEP APO selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 iii 423 Indice de consommation probl matique d alcool et de drogues DEP APO selon le type de substances consomm es par les l ves du secondaire Qu bec 2008 424 Indice de consommation prob
287. niers sont plus enclins 39 utiliser deux sources et plus pour l obtention de cigarettes que les fumeurs d butants 23 En ce qui concerne l utilisation de trois sources et plus ces proportions sont respectivement de 30 et 16 Quant l volution du nombre de sources d approvisionnement en cigarettes depuis 2000 donn es non pr sent es on note qu en 2008 plus de fumeurs ont eu recours deux sources qu en 2006 30 c 21 alors qu une proportion moindre en 2008 21 qu en 2006 28 a utilis trois sources et plus L enqu te ne d tecte pas de diff rence dans le temps pour les fumeurs ayant eu recours une seule source d approvisionnement en cigarettes Afin d tablir le mode habituel d approvisionnement en cigarettes des l ves mineurs qui fument une analyse des principales sources d approvisionnement a t r alis e de fa on obtenir des cat gories mutuellement exclusives Cette analyse permet en outre de d terminer quelle proportion d l ves ach te des cigarettes dans un commerce Les r sultats pr sent s au tableau 3 28 indiquent que pour environ 13 des l ves mineurs qui fument lachat dans un commerce repr sente l unique fa on d obtenir des cigarettes sur une base habituelle Environ un l ve sur cinq ach te ses cigarettes dans un commerce mais utilise galement d autres strat gies telles que lachat aupr s des amis ou d une autre personne l cole Quant aux modes d
288. niveau soit les plus jeunes participants de l enqu te Dans la documentation l augmentation de la fr quence de participation est souvent li e une augmentation du risque de d velopper un comportement probl matique face au jeu Stinchfield 2000 Volberg 1996 Smith et Wynne 2002 Aussi cette augmentation de la participation habituelle des filles et des l ves de premi re ann e du secondaire rappelle l importance de poursuivre le suivi de l volution de la participation aux jeux de hasard et d argent galement sur le plan de la pr vention et de l intervention ces deux r sultats soulignent le besoin d accorder une attention particuli re ces deux groupes d l ves qui de toute vidence manifestent un int r t pour les jeux En 2008 les filles sont plus nombreuses toutes proportions gard es jouer des jeux priv s par rapport 2006 galement la participation occasionnelle des filles aux jeux priv s pr sente une tendance la hausse bien que non significative ce qui pourrait expliquer l augmentation de la proportion de l ensemble des l ves qui s adonnent aux jeux priv s sur une base occasionnelle Tout comme la participation habituelle aux jeux d argent la participation habituelle des l ves de 1 secondaire est la hausse entre les enqu tes de 2006 et de 2008 L engouement pour le poker pourrait tre l origine de l augmentation de la participation habituelle des filles et des l ves de l
289. nn es en 2008 ainsi qu partir du nombre moyen d l ves par classe obtenu en 2006 lequel tait de 29 pour les coles francophones et de 27 pour les coles anglophones De plus en appliquant le taux de r ponse combin des classes et des l ves de 2006 soit de 89 8 on pouvait esp rer obtenir environ 4 650 l ves r pondants 4 La notion de coefficient de variation est d finie la section 1 6 2 Chapitre 1 M thodologie Page 25 1 4 Taux de r ponse Le taux de r ponse est d fini comme le rapport entre le nombre d unit s r pondantes et le nombre d unit s admissibles l enqu te Dans la pr sente enqu te trois taux de r ponse ont t calcul s celui des classes celui des l ves et le taux de r ponse combin des classes et des l ves Ces taux sont calcul s partir des donn es pond r es permettant entre autres la comparaison avec les enqu tes pr c dentes 1 4 1 Taux de r ponse des classes L admissibilit des classes est discut e lors du contact avec la direction de l cole avant la s lection al atoire Des 197 classes s lectionn es pour l dition 2008 180 classes initiales plus 17 classes suppl mentaires aucune n tait inadmissible l enqu te 176 classes ont accept de participer et il y a eu refus de collaborer pour 21 classes refus d une commission scolaire comptant deux classes refus de 16 directeurs correspondant 18 classes et refus d un professeur Le
290. nn es en cours de collecte pour pallier le probl me de la non r ponse des directions d coles en effet cette non r ponse est sensiblement plus lev e en 2008 particuli rement chez les coles francophones plus d favoris es de la RMR de Montr al Cette strat gie combin e des efforts de relance aupr s des directions d coles ayant initialement signifi un refus a permis d obtenir un taux de r ponse global de 85 2 4 736 l ves r pondants Bien que le taux soit l g rement plus faible en 2008 que dans les ditions pr c dentes il se compare avantageusement celui d autres enqu tes l enqu te COBES Gaudreault Gagnon et Arbour 2009 effectu e aupr s d un chantillon d l ves du secondaire de trois r gions du Qu bec pr sentait un taux de r ponse variant de 45 67 selon les r gions Afin de minimiser les biais dus la non participation importante des coles la pond ration utilis e pour produire toutes les estimations a t ajust e en fonction du taux de r ponse des coles de chaque strate ou sous strate selon l hypoth se que les coles non participantes sont repr sent es par les coles r pondantes d une m me strate Le plan de sondage complexe a quant lui t pris en compte tant du c t des estimations ponctuelles que du c t des mesures de pr cision qui les accompagnent et des tests statistiques En d pit des ajustements effectu s il reste que la non r ponse plus impo
291. nnels 7 soit 32000 l ves sont des consommateurs r guliers et 2 6 soit 12000 l ves consomment du cannabis sur une base quotidienne Page 112 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Le type de consommateurs de cannabis varie selon le sexe et l ann e d tudes D une part une diff rence significative selon le sexe est not e pour ce qui concerne la consommation quotidienne toutes proportions gard es les gar ons plus que les filles consomment du cannabis cette fr quence 3 6 c 1 7 D autre part l analyse selon l ann e d tudes r v le des proportions d exp rimentateurs significativement plus faibles en 1 et en 2 secondaire soit 2 8 et 5 respectivement comparativement 8 partir de la 3 secondaire La proportion des consommateurs occasionnels quant elle augmente entre la 1 et la 5 secondaire elle passe de 2 5 en 1 secondaire 7 en 2 secondaire 9 en 3 secondaire 17 en 4 secondaire puis 21 en 5 secondaire les bonds significatifs se situent entre la 1 et la 2 secondaire et entre la 3 et la 4 secondaire tableau 4 7 De leur c t s ils repr sentent une tr s faible proportion en 1 secondaire 1 7 les consommateurs r guliers de cannabis comptent pour une part significativement plus lev e d s la 2 secondaire 5 Leur part augmente environ 10 en 4 secondaire puis 12 en 5 secondaire ces deux pr
292. nnels alors qu environ 7 sont des fumeurs d butants environ 34 100 l ves Aussi on constate que 85 des l ves soit 388 900 personnes n ont pas fum au cours de la p riode de r f rence Trois l ves sur quatre 75 soit environ 340 400 l ves n ont jamais fum une cigarette compl te au cours de leur vie alors que 10 soit environ 43 500 l ves sont d anciens exp rimentateurs et que 1 1 soit environ 4 900 l ves sont d anciens fumeurs Cela dit 41 des l ves du secondaire ont d j essay de fumer au cours de leur vie ne serait ce que pour prendre quelques bouff es donn e non pr sent e Tout comme les enqu tes pr c dentes celle ci r v le une association entre le sexe des l ves et le statut de fumeur les filles tant proportionnellement plus nombreuses faire usage de la cigarette que les gar ons 17 soit environ 37 100 l ves de sexe f minin contre 13 soit environ 30 100 l ves de sexe masculin tableau 3 1 Lorsqu on regarde le statut de fumeur en contr lant les donn es pour le sexe on observe une diff rence uniquement chez les fumeurs d butants les filles sont en effet proportionnellement plus nombreuses se classer dans cette cat gorie 9 c 6 Par ailleurs comme en 2006 l enqu te en 2008 fait ressortir que les gar ons sont plus nombreux que les filles en proportion n avoir jamais fum 77 c 72 11 Dans le texte les tableaux et les figures
293. nnsrrnstnsrrnenerrreene 80 SYNN s GrdisCUsSiO renar aE E Ea EA E ET a EE E 81 BDGAP E aa aA N EA T E A S 86 Tableau compl mentaire sise 88 ANNEXE D Re TE IE E a ne E an a ed en en E TE RS 90 Page 8 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues ss snnnnnnnnnnnnnnnnnnenes 91 Introduction ssssisaianunianuastnt E E E nee 91 4 1 Les principaux indicateurs sise 91 4 1 1 Type de consommateurs et fr quence de consommation 91 4 1 2 Consommation excessive et r p titive d alcool 92 4 1 3 Polyconsommation de substances psychoactives es eeeseeerserserstretrerrstrstrstnstnstnstnstnstnstnnnnnn 93 4 1 4 Consommation probl matique d alcool et de drogues indice DEP ADO 93 4 2 Port e et limites des donn es sur la consommation d alcool et de drogues 95 R SONANS a AEAEE nn A AE E EN A G Min O 96 4 3 Gonsommatonr d a OO ura A E RG 96 4 3 1 Pr valence et volution de la consommation d alcool selon le sexe et l ann e d tudes 96 4 3 2 Typologie des consommateurs d alcool 98 4 3 3 ge moyen d initiation la consommation d alcool 100 4 3 4 Facteurs associ s la consommation d alcool 101 44 Consommation de drogues satin ea E EAE an EAN train etre nat 104 4 4 1 Pr valence et volution de la consommation de drogues selon le sexe et l ann e d tudes 104 4 4 2 Facteurs associ s la consommation de drogues sseeseesseesrssrserstrersttrstrstrstnstrstnstrst
294. noparentale dans laquelle ils vivent Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Biparentale Aucun comportement 21 5 29 0 33 1 33 2 Un comportement 22 5 23 1 26 4 27 4 Deux comportements 26 6 24 1 22 0 22 0 Trois comportements 19 4 15 7 13 9 12 5 Quatre comportements 10 1 8 1 4 6 4 9 Monoparentale Aucun comportement 13 1 16 4 20 9 23 5 Un comportement 18 3 21 5 23 4 23 7 Deux comportements 25 3 24 6 24 3 23 2 Trois comportements 25 2 24 6 22 5 20 0 Quatre comportements 18 2 12 9 8 9 9 7 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Par ailleurs le portrait de l volution de cette relation met un baume sur les r sultats plut t n gatifs concernant les l ves qui vivent dans une structure familiale monoparentale en effet quel que soit le nombre de comportements examin la situation s appliquant aux l ves vivant dans une telle structure s est am lior e Ainsi parmi les l ves vivant dans une structure monoparentale la proportion de ceux cumulant quatre comportements risque a subi une diminution notable en passant de 18 en 2002 10 en 2008 Au cours de cette m me p riode celle des l ves qui n adoptent aucun des quatre comportements est pass e de 13 23 e Cumul des comportements s
295. nque de concentration l irritabilit et l anxi t Le d lai entre le r veil et la premi re cigarette le nombre de cigarettes fum es par jour la teneur en nicotine des cigarettes qui sont fum es fumer lorsque l on est malade respirer la fum e et la meilleure cigarette de la journ e sont d autres crit res aussi utilis s dans les tudes mesurant le niveau de d pendance d un fumeur Fagerstr m op cit Pour toutes ces raisons le choix d un nouvel indice pour mesurer la d pendance la cigarette s imposait L indice Nicotine Dependence Scale for Adolescents NDSA dont les qualit s psychom triques pour mesurer la d pendance la nicotine chez les adolescents avaient t d montr es par Nonnemaker et ses collaborateurs 2004 a t retenu pour la premi re fois dans l enqu te de 2006 Cet indice prend entre autres choses en consid ration le moment de la journ e o un fumeur consomme sa premi re cigarette ce qui assure une certaine continuit de la mesure de la d pendance la cigarette utilis e jusqu en 2004 Les questions utilis es dans le questionnaire pour constituer l indice NDSA sont des questions adapt es de l Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes ETJ 2004 2005 Ces questions sont identiques celles utilis es par Nonnemaker et elles ont l avantage d avoir t valid es aupr s d une population de jeunes qu b cois Quatre facteurs sont utilis s dans l indice NDSA pour d terminer la
296. nsommation de drogues par les l ves du secondaire Qu bec 2008 ssssssssnssinsrinsrrnsrrnsrnnsrnnnrnenenennn 4 8 Fr quence de la consommation de cannabis selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 2 urmmirautire Minnie Mira Mit Ain ia niet 49 volution du type de consommateurs de cannabis chez les l ves du secondaire Qu bec de 2000 42008 nom ne e en nt UE PT D A dd Ten Prune due AD one Me rat de Te ai 410 Consommation d hallucinog nes selon le sexe l ann e d tudes et les facteurs associ s la consommation de drogues par les l ves du secondaire Qu bec 2008 ss nssssnssnnsrinsrrnsrrnsrrnsrrnsrnnnrnnnnn 411 Fr quence de la consommation d hallucinog nes selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 at hs tnt tte a a trie nan te tirs het 4 12 volution du type de consommateurs d hallucinog nes chez les l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 4 initcnmienatinminuentininhennionnnen tentent en tin tie Page 13 413 Consommation d amph tamines selon le sexe l ann e d tudes et les facteurs associ s la consommation de drogues par les l ves du secondaire Qu bec 2008 ss sssssnssnnsinsrnnsrrnsrnnsrnnerneerneenn 4 14 Fr quence de la consommation d amph tamines selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 LU TR A REEE AE E An EU AE A A RU A RE tt a 4 15 volution du type de consommateurs d amph tami
297. nstnnens 105 4 4 3 Pr valence et volution des drogues consomm es 107 444 ge moyen de la premi re consommation d une drogue Vie 110 4 4 5 Consommation de cannabis sur une p riode de douze mois 110 4 4 6 Consommation d hallucinog nes sur une p riode de douze mois 115 4 4 7 Consommation d amph tamines au cours d une p riode de douze mois 119 4 5 Consommation probl matique d alcool et de drogues ss ssssessressreereetrsrttrettrertntrnnnrtnsttnnttnstnnne enne 124 4 5 1 Consommation r guli re d alcool sen 124 4 5 2 Consommation excessive d alcool au cours d une p riode de douze mois 125 4 5 3 Consommation excessive r p titive d alcool au cours d une p riode de douze mois 129 4 5 4 Consommation r guli re de drogues et ge moyen d initiation 132 4 5 5 Polyconsommation de substances psychoactives sssseeesereersererrsrsrsrrstrstrstretnstnsnsrrsrnnnns 132 4 5 6 Cons quences de la consommation d alcool ou de drogues ssessesesesissrserrerrsrrsrrsrsrnsrrsnsns 135 45 7 Indice DEPADO 22288020 ten en en ee ne marne ee D na ne er ne 136 Synth se et diSCUSSION A A E E E TE E A I E IE E EE AE E derniere 140 Bibliographie secesii E E te E E E E der fe ist tte 144 Annexe 4 rirani a EE e a EA rente Mid E E e E a E E 146 Page 9 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent seen 149 INtrOduCtiOn 5 iirin anmbin int
298. nt plus que la proportion de fumeurs d butants de cet ge a augment entre 1998 et 2008 de 5 11 Concernant l volution du statut de fumeur en relation avec la structure familiale on observe une diminution de la proportion de fumeurs actuels tant dans les structures familiales biparentale que monoparentale depuis 1998 Toutefois la proportion de fumeurs actuels demeure plus lev e chez les l ves vivant dans une structure familiale monoparentale Les donn es concernant l exposition la fum e de tabac dans l environnement sont galement encourageantes puisque depuis 1998 la proportion d l ves expos s chaque jour ou presque la fum e de cigarettes des autres la maison a d cru de fa on importante passant de 40 en 1998 24 en 2008 La proportion d l ves expos s une fr quence d une fois par semaine ou moins est plus fluctuante dans le temps Enfin la proportion d l ves qui ne sont jamais expos s la fum e a augment entre 1998 41 et 2004 51 pour fl chir en 2006 45 puis faire un bond significatif en 2008 60 Ces derniers r sultats sont fort encourageants et confirment les avanc es quant la d normalisation de l usage de la cigarette ainsi que le maintien de campagnes d non ant les effets n fastes de la fum e de tabac dans l environnement Finalement on ne peut passer sous silence l augmentation de l usage du petit cigare ou du cigarillo observ e de 1998 2
299. obl mes de jeu selon le sexe et l ann e d tudes 00 0010 171 5 5 2 Pr valence et volution des probl mes de jeu chez les joueurs seulement selon le sexe et l ann e d tudes iunite iiit iei ernier kre eitean eite laedret etai ieiet ied eaea que 173 5 5 3 Cons quences de la participation aux jeux de hasard et d argent sur divers domaines de la LE ERATE E AE A E E A ATT 174 Synthese et AISCUSSION 22 55 44 Perte are men RENNE AN EANA ERAN Perte ERNE KAALA NEENA FENNE EAA ARAE ENA Pen 1 Peter 175 Bibliographie a nn E den dettes et eine fast ere te etat afes 179 ConcluSion g n ral 5 22 ses en te nn ares nsrnsen Aa E ann nee nent een nest O en sens 183 Questionnaire ensani A Seeonee AEAT EET ATI EE e un reun ro nee ne den ioun ATIAN 197 Page 10 Liste des tableaux et figures TABLEAUX Chapitre 1 1 1 Tailles d chantillon initiales Qu bec de 1998 2008 ire 25 12 Nombre de classes r pondantes et taux de r ponse des classes selon l ann e d tudes Qu bec de 19984 2008 eea eae MR AT mn EEEN EEEE E E re etes lente ee AEREE 26 1 3 Nombre d l ves r pondants et taux de r ponse des l ves selon l ann e d tudes Qu bec de 1998 20088 late def hea a aaia aaa aa a 27 1 4 Taux de r ponse selon l ann e d tudes Qu bec de 1998 2008 4 28 Chapitre 2 2 1 R partition des l ves du secondaire selon le sexe et l ann e d tudes Qu bec 2008 36 2 2 R partition des l ves du
300. oi modifiant la Loi sur le tabac Chapitre 3 Usage du tabac Page 85 L am lioration de la situation relative au tabagisme chez les l ves du secondaire est probablement attribuable en partie aux l gislations de plus en plus restrictives lesquelles sont jumel es des actions en sant publique telles que les campagnes m diatiques ainsi que la mise en place pour l ensemble de la population de services gratuits d aide l abandon du tabagisme Ces mesures semblent avoir eu un effet dissuasif sur l utilisation des produits du tabac de m me qu une influence sur les normes sociales favorables l usage du tabac qui pr dominaient encore il y a quelques ann es Tremblay et coll 2009 Parmi ces mesures il ne faut pas n gliger de rappeler celles visant particuli rement les jeunes telles que l interdiction de fumer sur les terrains d cole le retrait des produits du tabac des talages dans les points de vente et l interdiction de vendre des cigarillos l unit depuis le 24 juillet 2008 qui ont un impact probable sur les r sultats de l enqu te Bien que des progr s notables aient t accomplis depuis 1998 d autres efforts doivent tre fournis afin de diminuer encore davantage l utilisation des produits du tabac par les l ves du secondaire Tout en continuant pr venir l usage des produits du tabac il conviendra galement de favoriser des interventions visant le soutien l abandon du tabac cet gard il
301. oins d une fois par mois 12 4 7 4 14 8 12 6 Jamais 56 7 17 2 44 3 61 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Synth se et discussion Les faits saillants de l enqu te men e en 2008 En 2008 l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire indique qu une proportion de 15 d l ves de la 1 la 5 secondaire a fait usage de la cigarette au cours d une p riode de trente jours Ce r sultat est identique celui obtenu lors de l enqu te pr c dente 2006 et se rapproche de la cible identifi e par le minist re de la Sant et des Services sociaux du Qu bec qui est d atteindre un taux de tabagisme de 13 chez les jeunes qu b cois en 2012 La proportion d l ves qu b cois qui fument semble diff rer sensiblement de celle des l ves ontariens de la 7 la 12 ann e observ e en 2007 cette derni re proportion est estim e 12 selon le Sondage sur la consommation de drogues parmi les l ves de l Ontario SCDEO qui note une diminution de l usage de la cigarette entre 2005 et 2007 Mentionnons que les ann es sur lesquelles portent ces comparaisons ne sont pas les m mes dans les deux enqu tes L enqu te de surveillance de l usage du tabac au Canada ESUTC rapporte quant elle
302. ol la consommation de drogues et la participation aux jeux de hasard et d argent par les l ves du secondaire Sur le plan de l usage du tabac les r sultats r v lent que 15 des l ves du secondaire fument la cigarette et que 18 fument le cigarillo ou le petit cigare C est une proportion de 11 qui combine la cigarette le cigarillo ou le petit cigare tandis qu environ 3 9 fument la cigarette seulement et 7 fument uniquement le cigarillo ou le petit cigare Si l on tient compte la fois de la consommation de la cigarette et de celle du cigarillo on constate que c est 22 de l ensemble des l ves qui fait usage du tabac Les donn es nous apprennent galement que le renoncement la cigarette par les l ves n est pas un ph nom ne marginal en effet environ un l ve sur deux qui a fum au cours d une p riode de douze mois pr c dant l enqu te a tent au moins une fois de cesser de fumer et un l ve sur quatre a fait plus d une tentative Au sujet de la consommation d alcool et de drogues les donn es montrent qu environ 60 de l ensemble des l ves ont consomm de l alcool au cours d une p riode de douze mois et que 28 ont consomm de la drogue Pr s de 40 de la population tudi e consomme de l alcool de mani re excessive et une proportion de 13 consomme d une mani re excessive r p tition Trois drogues sont populaires aupr s des l ves du secondaire le cannabis les amph tamin
303. ol chez les buveurs seulement la courbe est la hausse soit 63 des buveurs en 2002 comparativement 67 en 2008 Quant la consommation excessive r p titive chez les buveurs elle n a pas chang significativement entre ces ann es de l ordre de 22 Page 140 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Concernant la consommation de drogues la proportion d l ves qui en ont consomm au cours d une p riode de douze mois a aussi chut de mani re significative entre 2004 et 2008 en passant de 36 28 Cette volution favorable touche tous les l ves qu ils soient gar ons ou filles et quelle que soit leur ann e d tudes exception faite des l ves de 3 secondaire chez qui on note une tendance la baisse entre ces ann es En concordance avec ces r sultats plus globaux l examen d taill selon le type de drogues tudi es dans l enqu te montre que la plupart d entre elles ont perdu des adeptes parmi les l ves du secondaire dans les derni res ann es Ainsi en plus de la diminution de la consommation d amph tamines d j soulign e entre 2006 et 2008 on note que la proportion des consommateurs pour les drogues suivantes a connu une baisse significative entre 2004 et 2008 le cannabis 36 c 27 les hallucinog nes 11 c 8 la coca ne 5 c 3 4 les solvants 1 9 c 0 8 le PCP 2 4 c 1 3 et le LSD 2 5 c 1 7 Quant la polyconsommation au cours d une
304. ondaire Qu bec 2008 N a pas A E Exp ri Occa pars ne consomm consomme mentateurs sionnels Reguliers Quotidiens Abstinents Total 27 2 72 8 6 6 10 9 7 0 2 6 Sexe Gar ons 28 4 71 6 6 9 10 1 7 7 3 6 Filles 25 9 74 1 6 4 11 6 6 3 DT Ann e d tudes 1 secondaire 7 6 92 4 2 8 2 5 1 77 0 7 2 secondaire 18 5 81 5 5 1 6 9 5 1 1 4 3 secondaire 28 9 71 1 8 5 9 5 8 0 2 9 4 secondaire 38 2 61 8 8 5 16 6 9 6 3 5 5 secondaire 46 6 53 4 8 8 21 1 11 5 5 1 Emploi Avec emploi 31 9 68 1 8 4 13 3 7 3 2 9 Sans emploi 22 0 78 0 4 8 8 3 6 7 2 3 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 13 7 86 3 3 8 5 9 3 0 0 9 11 30 26 1 73 9 6 2 10 9 7 1 1 9 31 50 37 1 62 9 8 8 14 7 10 2 3 4 51 ou plus 46 7 53 3 11 1 17 2 12 0 6 4 Langue parl e la maison Fran ais 28 3 71 7 7 0 11 4 7 2 2 8 Anglais 23 9 76 1 5 2 9 3 7 0 2 5 Autres langues 15 0 85 0 3 3 6 2 4 9 0 7 Structure familiale Biparentale 23 6 76 4 6 1 10 2 5 5 1 8 Monoparentale 37 6 62 4 8 5 12 8 11 2 5 1 Autres 40 9 59 1 14 2 14 8 4 9 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne 23 4 76 6 6 3 9 7 5 9 1 5 Dans la moyenne 26 0 74 0 6 4 10 4 6 5 2 6 Sous la moyenne 39 9 60 1 8 3 15 2 11 4 5 0 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicat
305. onnels cro t avec le montant d allocation dont disposent les l ves elle passe de 25 chez les l ves qui ont une allocation hebdomadaire de 10 et moins 32 chez ceux qui b n ficient d une allocation de 11 30 pour finalement atteindre 39 chez les l ves qui gagnent 51 et plus Aussi la proportion de joueurs occasionnels est plus lev e chez les l ves dont la langue parl e la maison est le fran ais 32 comparativement ceux dont la langue est l anglais 26 et ceux parlant une autre langue que le fran ais et l anglais 24 Il n y a pas d cart significatif sur le plan statistique entre les l ves dont la langue parl e la maison est le fran ais et ceux dont la langue est l anglais 32 et 26 Enfin la proportion de joueurs occasionnels est plus forte chez les l ves qui situent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe en comparaison de ceux qui situent leur performance au dessus de la moyenne 35 c 28 Il n y a pas d cart statistiquement significatif entre les taux de participation selon la structure familiale Tableau 5 6 Type de joueurs selon les facteurs associ s la participation au jeu chez les l ves du secondaire Qu bec 2008 Non joueurs Joueurs Joueurs occasionnels habituels Emploi Avec emploi 58 4 34 8 6 8 Sans emploi 68 8 26 6 4 6 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 73 0 24 6 2 3 11 30 63 0 31 5 5 4 31 50 56 1 34 1
306. onsommation pour lequel une intervention sp cialis e est souhaitable L indice des probl mes de jeu pour sa part r v le que 4 des l ves risquent de d velopper des probl mes face au jeu et 2 sont probablement d j des joueurs pathologiques ISBN 978 2 551 23851 4 Institut de la statistique p Qu bec 9 782551 238514 27 95 Imprim au Qu bec Canada
307. onsomment par curiosit parce que c est cool pour tre high pour oublier leurs probl mes pour contr ler leur poids pour augmenter leur vigilance ou pour transgresser l interdit De leur c t les gar ons sont plus nombreux ne pas savoir pourquoi les personnes de leur ge commencent consommer ce type de substance De plus des diff rences selon le sexe sont constat es quant certains indicateurs de consommation probl matique d alcool Entre autres on retient de l enqu te de 2008 que les gar ons qui boivent sont plus enclins que les filles le faire de mani re excessive et r p t e 25 c 19 Aussi les gar ons rapportent dans une plus forte proportion que les filles avoir commis un geste d linquant alors qu ils avaient consomm de l alcool ou de la drogue 16 c 9 Ils sont galement plus nombreux que les filles avoir discut avec un intervenant de leur consommation d alcool ou de drogues 5 c 3 8 et avoir eu l impression que les m mes quantit s d alcool ou de drogues ont maintenant moins d effet sur eux 23 c 19 D apr s l indice DEP ADO la grande majorit des l ves du secondaire soit pr s de 9 l ves sur 10 88 n a pas de probl me vident de consommation d alcool et de drogues feu vert Cependant une proportion non n gligeable d l ves se retrouve soit dans la cat gorie feu jaune de l indice 6 l ves susceptibles de pr sente
308. ool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Un tel changement est galement observ chez les plus g s En effet la courbe d volution de 2002 2008 est sensiblement la m me quelle que soit l ann e d tudes les proportions d l ves qui cumulent deux trois ou quatre comportements risque ont diminu au profit d une augmentation relativement importante de celles des l ves qui n adoptent aucun comportement ou un seul Ainsi chez les l ves de 2 secondaire la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements risque est pass e de 21 38 tandis que celle des l ves qui ne sont concern s que par un comportement a grimp de 24 29 Chez les l ves de 3 secondaire une ann e charni re en ce qui concerne l adoption des comportements risque la proportion d l ves qui n adoptent aucun comportement ne prend de lenvergure en passant de 14 25 Chez les l ves plus vieux soit ceux de Conclusion g n rale Page 189 4 secondaire on observe une diminution notable des proportions d l ves qui cumulent trois o quatre comportements au profit d une augmentation de la proportion d l ves qui se limitent un seul comportement 18 en 2002 c 27 en 2008 ou de celle des l ves qui n en adoptent aucun 10 en 2002 c 16 en 2008 Finalement chez les l ves qui sont presque des adultes 5 secondaire on retient que la proportion d
309. ool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 La somme d argent dont les l ves disposent pour leurs d penses personnelles augmente avec l ann e d tudes et donc in vitablement avec l ge En 1 secondaire environ 55 des l ves b n ficient d un maximum de 10 par semaine pour leurs d penses personnelles alors qu en 5 secondaire cette proportion n est que d environ 16 tableau 2 5 Par contre les l ves des derni res ann es 4 et 5 sont proportionnellement plus nombreux disposer de 51 ou plus par semaine comparativement ceux des premi res ann es du secondaire 29 et 43 c 7 11 et 16 Ce sont surtout les gar ons qui d clarent avoir 51 ou plus comme allocation hebdomadaire 22 c 18 chez les filles Ce constat est observ depuis l enqu te de 2000 donn es non pr sent es Ces r sultats semblent contradictoires avec le fait que les filles sont proportionnellement plus nombreuses d clarer avoir un emploi r mun r comme en fait foi le tableau 2 6 59 c 45 On peut penser que les filles occupent des emplois moins bien r mun r s ou qu elles travaillent un moins grand nombre d heures que les gar ons les donn es ne nous permettent pas de v rifier ces hypoth ses D autre part la proportion d l ves ayant un emploi r mun r augmente avec l ann e d tudes 38 en 1 secondaire c 65 en 5 secondaire Page 38 Chapitre 2 Caract
310. oportions n tant pas diff rentes entre elles sur le plan statistique Enfin on note que le fait de consommer du cannabis sur une base quotidienne caract rise davantage les l ves de la 3 de la 4 et de la 5 secondaire 2 9 ou plus selon le cas que ceux des deux premi res ann es environ 1 dans les deux cas tableau 4 7 En r sum un profil g n ral semble se d gager de ces r sultats une hausse significative des proportions de consommateurs d s les premi res ann es d tudes au secondaire qu il s agisse de consommation exp rimentale occasionnelle r guli re ou quotidienne e Types de consommateurs de cannabis selon le fait d occuper ou non un emploi et l allocation hebdomadaire Toujours en 2008 la consommation de cannabis est li e au fait d occuper un emploi tableau 4 7 Ainsi en proportion il y a plus de consommateurs de cannabis chez les l ves qui occupent un emploi que chez ceux qui n en ont pas 32 c 22 L analyse d taill e selon le type de consommateurs montre que la proportion d exp rimentateurs est plus lev e chez ceux qui occupent un emploi comparativement aux autres 8 c 4 8 il en est de m me pour la proportion des consommateurs occasionnels 13 c 8 Comme on peut s y attendre la proportion de consommateurs de cannabis varie en fonction du montant d allocation hebdomadaire dont les l ves disposent elle s accro t significativement mesure que le montant augmente 14
311. oque com ou www dependances qouv qc ca O Oui O Non Ton exp rience des jeux de hasard et d argent Loch AU COURS DE TA VIE as tu d j jou des jeux d argent exemple loterie gratteux appareils de loterie vid o ou vid o poker casino cartes d s bingo paris sportifs jeux d argent sur Internet etc O Oui O Non Passe la page 22 et indique l heure quel ge as tu jou des jeux d argent POUR LA PREMI RE FOIS J avais ETADJES2008020 65 AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS as tu gt R ponds chaque question z 3 fois et Juste Moins Fa tinige plus par A Environ semaine une fois d une fois semaine DAOA une fois O 1 ou2 pour par mois en MAIS pas par mois fois par essayer l occasion tous les semaine jours Jamais a achet des billets de loterie comme le 6 49 ou le Banco z o 0 0 0 b jou Mise O Jeu c achet des gratteux d jou au bingo pour de l argent e mis ou gag des jeux sur Internet f jou sur des appareils de loterie vid o en dehors d un casino g jou des jeux de cartes pour de l argent h pari sur des v nements sportifs autrement qu avec Mise O Jeu i t jouer dans un casino j mis ou gag sur des jeux d habilet comme lorsque tu joues au billard au basket ball etc k jou des jeux
312. ous la moyenne Pe k Pe k Pe k Total 30 8 140 2 54 3 247 9 14 9 68 0 Sexe Gar ons 25 6 59 1 56 0 129 5 18 4 42 6 Filles 36 1 81 1 52 7 118 4 11 3 25 3 Ann e d tudes 1 secondaire 29 5 27 3 56 5 52 1 14 0 12 9 2 secondaire 30 4 29 7 57 8 56 6 11 8 11 6 3 secondaire 29 0 29 3 57 0 57 7 14 0 14 2 4 secondaire 32 7 28 2 51 0 44 1 16 3 14 1 5 secondaire 32 8 25 7 47 8 37 4 19 4 15 2 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 L auto valuation de la performance scolaire varie selon l ann e d tudes En effet toutes proportions gard es les l ves des ann es d tudes inf rieures 1 2 et 3 sont plus nombreux situer leur performance dans la moyenne de leur classe 57 58 et 57 respectivement que ceux de la 5 secondaire 48 Ces derniers sont cependant plus nombreux se consid rer sous la moyenne 19 comparativement aux l ves de la 2 secondaire 12 Bibliographie DUB Ga tane Isabelle MARTIN R becca TREMBLAY et Issouf TRAOR 2007 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2006 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 188 p DUB Ga tane Lucille Pica Isabelle MARTIN et R becca TREMBLAY 2005 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 20
313. p riode de 30 jours selon le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 51 3 6 Nombre de cigarettes consomm es par jour selon le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 ini inrseienreessnneceesnneesereneeeseenenns 52 3 7 volution de l ge moyen d initiation la cigarette selon l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont fum Qu bec de 1998 2008 ini 53 3 8 Fr quence laquelle les l ves du secondaire qui ont fum font Souvent ou Toujours usage de la cigarette dans certains contextes selon le sexe et le statut de fumeur Qu bec 2008 54 3 9 3 10 3 11 3 12 3 13 3 14 3 15 3 16 3 17 3 18 3 19 3 20 3 21 3 22 3 23 3 24 3 25 3 26 3 27 3 28 3 29 3 30 3 31 3 32 volution de la fr quence laquelle les l ves du secondaire qui ont fum font Souvent ou Toujours usage de la cigarette dans certains contextes Qu bec de 1998 2008 volution du statut de fumeur selon l ge des l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 Statut de fumeur selon l allocation hebdomadaire des l ves du secondaire Qu bec 2008 a snnnnsss0nsnnne Statut de fumeur selon lauto valuation de la performance scolaire des l ves du secondaire Qu bec 20081 man lisse nie Mar ne nt ai Me te tn Miami tartine titre tes tt Statut de fumeur selon la structure
314. p riode de douze mois elle est aussi en baisse chez les l ves Plus particuli rement soulignons le recul significatif de ce comportement entre 2004 et 2008 ce dernier touchait un tiers des l ves en 2004 contre le quart environ en 2008 De fa on g n rale l volution la baisse des indicateurs de consommation d alcool et de drogues not e dans l enqu te qu b coise s inscrit dans une tendance observ e aussi ailleurs au pays comme l illustre le Sondage sur la consommation de drogues parmi les l ves de l Ontario SCDEO 1977 2007 La pr valence de la consommation d alcool au cours d une p riode de douze mois des l ves de la 7 la 12 ann e de l Ontario est d abord pass e de 66 en 2003 62 en 2005 pour ensuite demeurer stable 61 en 2007 L volution de l usage de drogues incluant la consommation de cannabis par les l ves ontariens trace un sc nario semblable ainsi la pr valence de la consommation de drogues a diminu de fa on significative entre 2003 et 2005 32 c 29 puis est demeur e inchang e en 2007 alors qu environ 29 des l ves de l Ontario consomment de la drogue Selon l ETADIJES l ge moyen auquel les l ves s initient la consommation d alcool ou de drogues a connu un report de quelques mois dans les derni res ann es Du c t de l alcool les l ves ayant consomm cette substance au cours de leur vie ont d but en moyenne ce comportement un ge un pe
315. participer ou non l enqu te suivant leur int r t pour les th mes abord s par exemple la non r ponse individuelle ainsi caract ris e pourrait induire un biais dans les estimations Le processus de collecte utilis dans toutes les ditions favorise l obtention de taux de r ponse individuels lev s Ainsi malgr la difficult grandissante d obtenir la participation des coles interroger les l ves en classe demeure l avenue privil gi e pour l obtention d estimations de qualit Chapitre 1 M thodologie Page 27 Tableau 1 4 Taux de r ponse selon l ann e d tudes Qu bec de 1998 2008 Ann e d tudes 1998 2000 2002 2004 2006 2008 1 secondaire 89 8 92 7 95 9 93 1 92 1 86 7 2 secondaire 94 5 96 5 93 1 96 0 87 9 79 2 3 secondaire 92 8 89 7 94 4 90 8 93 1 89 2 4 secondaire 90 1 97 2 93 0 93 5 86 4 83 4 5 secondaire 81 6 85 3 90 0 93 8 89 0 88 3 Total 89 8 92 4 93 4 93 7 89 8 85 2 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 1 5 Traitement et analyse des donn es 1 5 1 Pond ration La pond ration consiste attribuer chaque r pondant de l enqu te une valeur appel e poids correspondant au nombre d individus qu il repr sente au sein de la popu
316. pas de diff rence significative entre les sexes quant la pr valence du jeu risque mais les joueurs pathologiques probables sont davantage repr sent s toutes proportions gard es chez les gar ons comparativement aux filles 7 c 3 2 tableau 5 14 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 173 Tableau 5 14 volution des probl mes de jeu selon le sexe des l ves du secondaire qui ont jou au cours d une p riode de douze mois Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons Filles Gar ons Filles Joueurs sans probl me 82 0 90 6 77 0 86 6 80 0 90 0 80 7 86 8 Joueurs risque 11 9 6 6 15 6 10 3 13 0 6 6 12 3 10 0 Joueurs pathologiques probables 6 1 2 9 7 5 3 1 7 0 3 4 7 0 3 2 x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire de 2004 2008 Chez les gar ons qui jouent l indice du jeu probl matique jeu risque et jeu pathologique n est pas li aux ann es d enqu te Chez les filles il y a une augmentation significative de la pr valence du jeu risque entre 2006 et 2008 7 c 10 tableau 5 12 Une m me hausse appara t entre l dition 2002 de l enqu te 7 e
317. pe de joueurs chez les l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 157 5 3 volution de la participation aux diff rentes formes de jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois chez les l ves du secondaire qui ont jou Qu bec de 2002 P D AEEA A E PE SA E A TE nt ne E E ne ner EA E nt nn 162 5 4 Participation au jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois selon la forme de jeux et le sexe des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec 2008 162 Conclusion g n rale 1 volution de la proportion des l ves du secondaire qui ne pratiquent aucun des comportements risque ou qui en adoptent 1 2 3 ou 4 Qu bec de 2002 2008 189 Page 17 Introduction En 1994 la pr valence tr s lev e de l usage de la cigarette conjugu e l ampleur des cons quences sur la sant des populations plac rent la lutte au tabagisme au premier plan des priorit s nationales de sant D s lors un plan d action de lutte au tabagisme bas sur la pr vention la protection des non fumeurs et la cessation fut mis en place Cette priorit est r it r e dans la mise jour de 2008 du Programme national de sant publique 2003 2072 qui vise r duire la proportion de fumeurs chez les jeunes du secondaire 13 et la proportion de fumeurs de 15 ans et plus 16 et r duire la proportion d adolescents et d adultes qui pr sentent des probl mes de consommation de dro
318. ploi Toutefois en 2008 cette relation n est pas significative au seuil de 5 Par contre l association ant rieurement observ e dans cette enqu te entre l allocation ou le revenu hebdomadaire disponible et le statut de fumeur est maintenue en 2008 Le tableau 3 11 montre que la proportion de fumeurs actuels est plus lev e chez les l ves dont l allocation hebdomadaire est de 31 50 10 ou de 51 et plus 14 par rapport ceux qui disposent de 10 et moins 2 8 Une relation semblable se dessine pour les fumeurs d butants avec des proportions respectives d environ 9 et 10 pour les deux cat gories de revenu sup rieur comparativement 5 chez les l ves ayant 10 et moins d argent de poche chaque semaine En contrepartie la proportion de non fumeurs diminue au fur et mesure que l allocation augmente passant de 92 chez les l ves ayant un revenu de 10 et moins 81 et 76 chez ceux b n ficiant d allocations plus lev es Rappelons cependant que dans la pr sente enqu te l allocation hebdomadaire inclut non seulement l argent de poche ou allocation familiale mais galement largent provenant d un emploi ou d une autre source De plus ainsi que pr sent au chapitre 2 le montant dont les l ves disposent pour leurs d penses personnelles augmente avec l ann e d tudes Puisque la proportion de fumeurs augmente aussi avec l ann e d tudes l association entre l allocation he
319. port s d clarer ce risque lev 67 que ceux qui consomment seulement des cigarettes 53 seulement des cigarillos 50 et ceux qui combinent cigarettes et cigarillos 42 donn es non pr sent es Tableau 3 24 Quantit moyenne de cigarillos ou petits cigares consomm s les jours o les l ves en ont fum au cours d une p riode de 30 jours selon le sexe et le statut de fumeur l ves ayant fum le cigarillo ou le petit cigare Qu bec 2008 2 ou moins 3 5 6 et plus Total 74 1 15 9 9 9 Sexe Gar ons 70 9 18 0 11 1 Filles 77 3 13 9 8 8 Statut de fumeur Fumeurs quotidiens 50 1 21 2 28 7 Fumeurs occasionnels 60 3 28 3 11 5 Fumeurs d butants 80 3 15 4 4 3 Anciens fumeurs 50 4 20 7 28 9 Anciens exp rimentateurs 81 3 13 5 5 2 Non fumeurs depuis toujours 88 6 7 17 3 7 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement kk Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Chapitre 3 Usage du tabac Page 67 Tableau 3 25 Perception du risque de d velopper une d pendance l usage du cigarillo ou du petit cigare selon la fr quence de consommation de ce produit par les l ves du secondaire Qu bec 2008 Usage quotidien Usage
320. portion plus petite de joueurs risque 3 0 parmi les l ves qui disposent de 10 ou moins d allocation hebdomadaire en comparaison de ceux qui ont leur disposition 31 et plus 6 31 50 c 5 51 et plus tableau 5 13 Aussi la proportion de joueurs pathologiques probables semble plus lev e chez les l ves qui b n ficient d une allocation de 31 et plus 3 2 31 50 et 3 4 51 et plus comparativement ceux dont le montant disponible est de 10 et moins 0 9 Cependant vu la faible proportion de joueurs pathologiques probables 2 L les donn es fournies sont impr cises et doivent tre interpr t es avec prudence Enfin la proportion de joueurs pathologiques probables est moins grande chez les l ves qui situent leur performance scolaire au dessus de la moyenne de leur classe par rapport ceux qui situent cette performance sous la moyenne 1 5 c 4 0 Page 172 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Tableau 5 13 Pr valence des joueurs risque J R et des joueurs pathologiques probables JPP selon les facteurs associ s la participation chez les l ves du secondaire Qu bec 2008 J R JPP Emploi Avec emploi 4 5 2 2 Sans emploi 3 7 1 7 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 3 0 0 9 11 30 4 0 1 7 31 50 6 4 3 2 51 ou plus 5 2 3 4 Langue parl e la maison Fran ais 4 0 1 7 Anglais 4 0 3 2 Autre 5 8 4 1 Structur
321. priv R seau public RMR de Montr al RMR de Montr al Autres r gions RMR de Qu bec R gions p riph riques R gions excentriques 1 3 Taille et r partition de l chantillon De 2000 2006 la taille de l chantillon des classes est demeur e la m me le nombre de classes par ann e d tudes a t tabli 36 soit 180 classes pour l ensemble du secondaire En 2008 elle a aussi t initialement fix e 180 classes mais a finalement t port e 197 classes en cours de collecte pour tenir compte des refus plus nombreux du c t des classes En effet bien que la planification de l enqu te du point de vue m thodologique soit demeur e pratiquement inchang e une strat gie a d tre mise en place en cours de collecte pour pallier le probl me cr par les nombreux refus Dix nouvelles classes ont t s lectionn es dans la sous strate la plus d favoris e de la strate des coles publiques francophones de la RMR de Montr al et sept autres au sein des strates restantes avec l objectif de limiter les pertes dues la non r ponse une classe par strate et deux classes par ann e d tudes au maximum La taille d chantillon initiale a t tablie en fonction de la pr cision statistique d sir e tout en tenant compte du nombre moyen d l ves par classe francophone et par classe anglophone de l effet de plan et du taux de r ponse attendus Les hypoth ses sous jacentes sont p
322. proportion de buveurs ayant eu une consommation excessive et r p titive d alcool au cours d une p riode de douze mois augmente avec l ge Cette proportion passe de 9 chez les buveurs de 13 ans 23 chez les buveurs de 15 ans pour finalement atteindre 35 et 39 chez les buveurs plus g s 16 ans et 17 ans et plus respectivement Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 131 La pr sence du boire excessif r p titif chez les buveurs est associ e leur statut d emploi 24 chez ceux avec emploi c 19 chez ceux sans emploi tableau 4 18 L attrait pour ce type de consommation augmente aussi avec chaque cat gorie d allocation hebdomadaire ainsi la proportion des buveurs ayant eu ce comportement passe de 11 chez ceux qui re oivent 10 ou moins par semaine 18 chez ceux disposant d un montant entre 11 et 30 26 chez ceux qui ont une allocation variant entre 31 et 50 et 35 chez ceux qui ont une allocation de 51 ou plus par semaine tableau 4 18 En 2008 le boire excessif r p titif est plus r pandu chez les buveurs dont la langue parl e la maison est le fran ais que chez ceux parlant une autre langue que le fran ais ou l anglais 23 c 13 Par ailleurs la proportion des buveurs qui ont eu un tel comportement est plus lev e chez ceux qui vivent dans une structure familiale monoparentale que chez ceux qui appartiennent une structure familiale biparentale
323. qu b cois inscrits dans les classes de la 1 la 5 secondaire tableau 2 1 La r partition des l ves selon l ann e d tudes est semblable pour les deux sexes Le tableau 2 1 montre que la proportion d l ves inscrits dans les premi res ann es varie entre 20 et 22 alors que les l ves inscrits en 4 et 5 secondaire repr sentent 19 et 17 respectivement Dans la mesure o l influence des pairs est consid r e comme un facteur important dans l adoption et le maintien des comportements face l usage de la cigarette la consommation d alcool ou de drogue ou la participation des jeux de hasard et d argent il a t convenu de privil gier l ann e d tudes telle qu elle est d clar e par l l ve dans le questionnaire Q1 Le lecteur est invit consulter le questionnaire en annexe du rapport Tableau 2 1 R partition des l ves du secondaire selon le sexe et l ann e d tudes Qu bec 2008 Gar ons Filles Total Pe k Pe k Pe k Total 50 7 231 2 49 3 224 8 100 0 456 1 Ann e d tudes 1 secondaire 20 6 47 6 19 9 44 7 20 2 92 3 2 secondaire 21 8 50 5 21 1 47 3 21 5 97 9 3 secondaire 22 8 52 8 21 6 48 5 22 2 101 3 4 secondaire 18 6 42 9 19 3 43 5 18 9 86 4 5 secondaire 16 2 37 4 18 2 40 9 17 2 78 3 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008
324. que 10 des Canadiens g s de 15 17 ans taient des fumeurs au cours du premier semestre de 2008 et que cette proportion est identique celle observ e une ann e plus t t dans le cadre de la m me enqu te Soulignons que cette enqu te rapporte g n ralement des proportions de fumeurs inf rieures ce que d autres enqu tes canadiennes obtiennent et que la m thodologie utilis e diff re de celle adopt e pour l ETADJES Les filles demeurent en 2008 plus enclines que les gar ons consommer des cigarettes 17 c 13 ces derniers tant l inverse des non fumeurs depuis toujours en plus grande proportion 77 c 72 Ainsi que rapport dans les ditions ant rieures de l ETADJES une hausse de la proportion de fumeurs est observ e mesure que l ann e d tudes augmente de 8 en 1 secondaire 21 en 5 secondaire De plus tout comme en 2006 on observe en 2008 une diff rence entre les proportions d l ves qui fument en 1 secondaire et celles des l ves de 3 secondaire Cela est vrai pour l ensemble des fumeurs mais plus particuli rement pour les fumeurs quotidiens la proportion atteint environ 4 6 en 3 secondaire Chapitre 3 Usage du tabac Page 81 Le statut de fumeur est galement li l ge car la proportion de fumeurs cro t mesure que l ge augmente On constate une augmentation de la proportion de fumeurs actuels chez les l ves entre l ge de 12 ans et moins et de
325. que monoparentales au profit d une augmentation des non fumeurs figures 3 2 et 3 3 Au sein de la structure familiale biparentale la proportion de fumeurs actuels a significativement diminu entre 2004 et 2008 passant de 9 5 D ailleurs depuis 1998 la proportion de fumeurs actuels est la baisse dans cette structure Concernant les fumeurs d butants vivant dans une famille biparentale on observe pour la premi re fois depuis 1998 une augmentation de leur proportion entre deux ditions de l enqu te d environ 5 en 2006 pr s de 7 en 2008 En ce qui a trait aux non fumeurs leur nombre toutes proportions gard es a augment entre 2004 84 et 2008 88 dans la structure biparentale En 1998 leur proportion tait d environ 72 Figure 3 2 volution du statut de fumeur chez les l ves du secondaire vivant dans une structure familiale biparentale Qu bec de 1998 2008 100 80 ES 60 40 20 0 a Fumeurs actuels O Fumeurs d butants 0O Non fumeurs Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Chapitre 3 Usage du tabac Page 59 l instar de ce qui est observ dans la structure familiale biparentale la proportion de fumeurs actuels bien qu elle
326. r Pour provoquer une sensation de bien tre pour tre high Pour oublier leurs probl mes Pour contr ler leur poids Je ne sais pas E E 0 E 0 0 0 0 E 0 E 0 Pour une autre raison S il te pla t pr cise 61 AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS les situations suivantes te sont elles arriv es gt R ponds chaque question J ai eu des difficult s psychologiques cause de ma consommation d alcool ou de drogue Ma consommation d alcool ou de drogue a nui mes relations avec ma famille Ma consommation d alcool ou de drogue a nui une de mes amiti s ou ma relation amoureuse J ai eu des difficult s l cole cause de ma consommation d alcool ou de drogue J ai commis un geste d linquant m me si je mai pas t arr t par la police alors que j avais consomm de l alcool ou de la drogue J ai l impression que les m mes quantit s d alcool ou de drogues ont maintenant moins d effet sur moi J ai parl de ma consommation d alcool ou de drogue un intervenant Ma consommation d alcool ou de drogue nui ma sant physique J ai d pens trop d argent ou j en ai perdu beaucoup cause de ma consommation d alcool ou de drogue ETADJES2008019 62 AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS as tu consult un ou des sites Internet portant sur la pr vention des probl mes d alcool et de drogue tels que www tasjusteivie com www parlonsdr
327. r caution instaur e depuis 2006 n ait pas enti rement r gl le probl me de sous couverture des classes on peut supposer qu elle a contribu en minimiser l effet sur les estimations La comparabilit des donn es de l enqu te de 2008 avec celles des enqu tes r alis es depuis 1998 a galement t pr serv e en conservant une m thodologie d enqu te semblable et en mesurant les m mes principaux indicateurs du tabagisme Le questionnaire n a subi que des changements mineurs depuis 2000 ann e o les volets alcool drogue et jeu ont t ajout s l exception du remaniement des volets tabac et jeu La non r ponse partielle a t analys e pour chaque variable tudi e dans la pr sente enqu te les taux sont en g n ral faibles et ceux qui sont plus lev s ont t examin s de plus pr s afin d valuer l impact de cette non r ponse sur l estimation Il importe de rappeler que la pr sente enqu te vise l ensemble des l ves qu b cois inscrits au secteur des jeunes dans un tablissement d enseignement secondaire l exception de quelques cas num r s la section 1 2 1 Cette enqu te ne permet pas de d crire la population des jeunes qu b cois en g n ral puisque tous les ges ne sont pas d ment repr sent s dans la population du secondaire La majorit des l ves d butent la 1 secondaire l ge de 12 ans prennent en g n ral un an pour compl ter chacune des cinq ann es et terminent leu
328. r cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 16 Tout comme pour l indicateur pr c dent la non r ponse partielle est relativement lev e pour cette variable environ 12 L cart entre les taux de non r ponse partielle chez les fumeurs actuels et les fumeurs d butants entra ne une surestimation de la proportion de fumeurs qui ont l approbation de leurs parents Chapitre 3 Usage du tabac Page 63 Le tableau 3 20 pr sente quant lui la relation entre le nombre d amis qui fument et l ann e d tudes des l ves On y observe que les deux variables voluent dans le m me sens le nombre d amis qui fument augmentant avec l ann e d tudes Ainsi en 1 secondaire 35 des l ves ont quelques amis qui fument proportion significativement inf rieure celle observ e chez les l ves de 3 secondaire 52 de 4 secondaire et de 5 secondaire 57 pour les deux ann es Un constat similaire est fait chez les l ves qui d clarent que la majorit ou tous leurs amis fument en effet 9 des l ves de 1 secondaire sont dans cette situation comparativement 18 en 3 secondaire et 21 en 5 secondaire l oppos en 1 secondaire pr s de 56 des l ves n ont aucun ami qui fume Cette proportion est diff rente chez les l ves de 3 secondaire et
329. r s vrai le fait d avoir parfois une telle envie de fumer qu ils ont la sensation d tre sous l emprise d une force incontr lable Encore une fois ce sont davantage les fumeurs quotidiens qui se trouvent dans cette situation 38 que les fumeurs occasionnels et d butants environ 11 et 6 donn es non pr sent es Chapitre 3 Usage du tabac Page 75 Tableau 3 35 Tableau 3 36 Perception de la d pendance la cigarette selon le sexe et le Perception de la capacit d arr ter de statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum fumer selon le sexe et le statut de Qu bec 2008 fumeur des l ves du secondaire qui Peu ou pas du Assez ou tr s ont fum Qu bec 2008 tout d pendant d pendant 0 h Total 85 8 Total 73 5 26 5 Sexe Sexe Gar ons 87 0 Gar ons 75 1 24 9 Filles 84 8 Filles 72 1 27 9 Statut de fumeur Statut de fumeur Fumeurs quotidiens 70 4 Fumeurs quotidiens 28 8 71 2 Fumeurs occasionnels 88 1 Fumeurs occasionnels 83 8 16 2 Fumeurs d butants 97 6 Fumeurs d butants 97 2 2 8 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence __ Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu
330. r sent es bri vement ci dessous Le tableau 1 1 pr sente les tailles d chantillon initiales des enqu tes de 1998 2008 Page 24 Chapitre 1 M thodologie Tableau 1 1 Tailles d chantillon initiales Qu bec de 1998 2008 1998 2000 2002 2004 2006 2008 36 1 3 sec Nombre de classes par ann e d tudes 36 36 36 36 36 28 4 et 5 sec Nombre total de classes 164 180 180 180 180 180 Nombre d coles diff rentes 137 159 153 159 156 151 Nombre attendu d l ves chantillonn s 4 920 5 340 5 340 5 160 5 180 5 178 Nombre attendu d l ves r pondants 3 980 4 540 4 540 4 820 4 850 4 650 1 En raison d une non r ponse plus lev e que pr vu le nombre de classes s lectionn es a t augment en cours de collecte Le tableau 1 2 pr sente les nombres finaux 2 Certaines coles ont t s lectionn es pour plusieurs ann es d tudes diff rentes de fa on ind pendante 3 Les hypoth ses formul es pour estimer ce nombre ont chang entre 2002 et 2004 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Pour ce qui est de la pr cision statistique d sir e la taille de l chantillon pour chacune des ann es d tudes doit tre suffisamment grande pour produire des estimations
331. r sultats obtenus en 2000 et 2002 11 6 ans pour ces deux enqu tes En 3 secondaire l ge d initiation est plus lev en 2008 12 7 ans par rapport toutes les autres ann es au cours desquelles des donn es ont t recueillies il passe de 12 ans en 1998 12 4 ans en 2006 Enfin chez les l ves de 4 et 5 secondaire la diff rence s observe entre les ann es 2008 et 2004 3 3 8 Contextes de consommation de la cigarette Interrog s en 2008 sur les diff rents contextes dans lesquels ils font usage de la cigarette les l ves qui fument ont indiqu le faire souvent ou toujours le matin avant d aller l cole 32 pendant la journ e d cole 41 apr s l cole 42 les soirs de semaine 40 et enfin les fins de semaine 54 tableau 3 8 Les donn es ne permettent pas de conclure qu il y a une diff rence entre les gar ons et les filles quant au fait de fumer souvent ou toujours dans ces contextes particuliers Toutefois il y a un lien troit entre le statut de fumeur et la fr quence de consommation de cigarettes tableau 3 8 dans ces contextes Ainsi peu importe le contexte les fumeurs quotidiens sont nettement plus nombreux en proportion que les autres fumeurs fumer souvent ou toujours les proportions avoisinent les 90 pour chacun des contextes tudi s l exception du fait de fumer souvent ou toujours le matin avant d aller l cole qui
332. r des probl mes de consommation en mergence pour lesquels une intervention de premi re ligne est souhaitable soit dans la cat gorie feu rouge 6 l ves pouvant avoir des probl mes importants de consommation pour lesquels une intervention professionnelle sp cialis e est sugg r e Page 142 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Ce portrait ne diff re pas significativement selon le sexe Mentionnons toutefois que les probl mes en mergence ou importants de consommation de substances psychoactives feu jaune et feu rouge r unis touchent plus d un l ve sur 10 d s la 3 secondaire et un l ve sur 5 en 5 secondaire Par ailleurs l exception des filles chez qui on note une baisse significative de la proportion d entre elles qui se classent dans la cat gorie feu jaune entre 2006 et 2008 7 c 5 on ne d tecte pas de changement dans les proportions d l ves qui se classent dans les cat gories feu vert feu jaune et feu rouge depuis l enqu te de 2006 Les l ves qui consomment de l alcool ou de la drogue ou qui en abusent sont proportionnellement plus nombreux parmi ceux ayant l une ou l autre des caract ristiques suivantes occuper un emploi disposer d une allocation hebdomadaire sup rieure 30 parler g n ralement le fran ais la maison vivre dans une structure familiale monoparentale situer leur performance scolaire sous la moyenne
333. r secondaire 16 ou 17 ans selon leur date de naissance Cependant une part appr ciable des l ves de 12 ans ou de 17 ans n est pas inscrite au secondaire Par exemple selon le fichier des client les scolaires du MELS parmi les l ves de 12 ans inscrits aux r seaux publics et priv s en septembre 2005 environ 12 sont au primaire 86 en 1 secondaire et 2 en 2 secondaire Par ailleurs selon le recensement juillet 2005 ces l ves comptent pour 96 de la population des enfants de 12 ans Les l ves de 17 ans inscrits en formation g n rale au secteur des jeunes repr sentent quant eux moins du quart de la population estim e par le recensement pour ce groupe d ge Ainsi la population d enqu te ne couvre pas l ensemble des jeunes de certains groupes d ge Les groupes d ge extr mes de l chantillon des r pondants soit ceux de 12 ans et moins et de 17 ans et plus sont les moins bien repr sent s Chapitre 1 M thodologie Page 33 Comme dans toute enqu te s appuyant sur le principe de l autod claration il est impossible de garantir l exactitude des r ponses fournies par les r pondants Toutefois tous les l ments susceptibles d entra ner un biais de sous d claration ont t examin s afin de r duire les risques au minimum Ainsi les pr cautions suivantes ont t prises pour assurer la qualit des donn es le questionnaire tait anonyme le questionnaire tait rempli en classe
334. rd port sur l ensemble de la p riode permet de constater que l abstinence l gard du cannabis a gagn du terrain depuis 2000 ann e o elle concernait 59 des l ves du secondaire Quant aux exp rimentateurs leur nombre est demeur plut t stable au fil du temps toutes proportions gard es de 6 7 selon les ann es d enqu te Page 114 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 9 volution du type de consommateurs de cannabis chez les l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 2000 2002 2004 2006 2008 Abstinents 59 4 60 9 64 5 70 6 72 8 Exp rimentateurs 6 8 7 0 6 4 6 5 6 6 Occasionnels 14 1 14 6 14 4 12 0 10 9 R guliers 14 8 13 1 10 7 8 4 7 0 Quotidiens 4 8 4 4 4 0 2 5 2 6 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Entre 2004 et 2008 l analyse d taill e de l volution des types de consommateurs chez les l ves du secondaire montre que les changements significatifs d j d crits entre ces deux ann es sont aussi not s au sein des populations masculine et f minine On observe galement des changements parmi les l ves de certaines ann es d tudes Ainsi la consommation occasionnelle de cannabis a
335. re 2008 Le boire excessif est galement li l auto valuation de la performance scolaire Ainsi les buveurs qui ont consomm de l alcool de mani re excessive sont plus nombreux en proportion parmi les l ves qui situent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe que parmi ceux qui valuent leur performance au dessus de la moyenne 74 c 64 tableau 4 18 D apr s les donn es de l enqu te le boire excessif ne varie pas significativement selon la langue parl e la maison ni selon la structure familiale 4 5 3 Consommation excessive r p titive d alcool au cours d une p riode de douze mois L enqu te nous renseigne aussi sur la fr quence du boire excessif r p titif chez les buveurs d alcool au cours d une p riode de douze mois Tout d abord il importe de noter que l ensemble des r sultats pr sent s dans cette section s appuient sur la mesure de cinq consommations ou plus en une m me occasion Nous parlons de boire excessif r p titif d alcool lorsque ce comportement est survenu cinq fois ou plus au cours de la p riode de r f rence Mentionnons galement que les r sultats pour l ensemble des l ves ne sont pas pr sent s ce sont uniquement ceux se rapportant aux l ves ayant consomm de l alcool au cours d une p riode de douze mois buveurs seulement Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 129 e Consommation excessive r p titive d alcool selon le sexe et
336. rformance scolaire on note qu en 2008 la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements risque est plus lev e parmi les l ves qui situent leur performance scolaire au dessus de la moyenne de leur classe que parmi ceux qui la situent sous la moyenne 35 c 22 tableau 9 l exemple des enqu tes ant rieures on observe en 2008 que les proportions d l ves qui combinent deux ou quatre comportements risque sont plus lev es parmi les l ves qui situent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe que parmi ceux qui la situent au dessus de la moyenne deux comportements 28 c 22 quatre comportements 12 c 4 0 On ne d tecte pas de diff rence significative chez ceux qui cumulent trois comportements Page 194 Conclusion g n rale Tableau 9 volution du nombre de comportements risque adopt s par les l ves du secondaire selon l auto valuation de la performance scolaire Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Au dessus de la moyenne Aucun comportement 22 8 32 6 34 4 35 0 Un comportement 23 9 23 9 26 0 26 9 Deux comportements 27 5 23 7 22 6 22 0 Trois comportements 18 2 13 2 12 7 12 1 Quatre comportements 7 5 6 7 4 3 4 0 Dans la moyenne Aucun comportement 19 2 23 9 31 5 30 7 Un comportement 21 5 23 0 26 6 27 3 Deux comportements 25 7 23 6 20 5 21 1 Trois comportements 20 5 19 4 15 9 14 8 Quatre comportements 13 0 10 2 5 5 6 1 Sous la moyenne Aucun
337. ristiques de la population Tableau 2 6 R partition des l ves du secondaire selon le fait d occuper ou non un emploi le sexe l ann e d tudes et l allocation hebdomadaire Qu bec 2008 Avec emploi Sans emploi Pe k Pe k Total 52 1 237 5 47 9 218 6 Sexe Gar ons 45 1 104 2 54 9 127 1 Filles 59 3 133 3 40 7 91 5 Ann e d tudes 1 secondaire 38 2 35 3 61 8 57 0 2 secondaire 50 4 49 3 49 6 48 5 3 secondaire 50 0 50 6 50 0 50 6 4 secondaire 59 3 51 2 40 7 35 2 5 secondaire 65 3 51 1 34 7 27 2 Allocation hebdomadaire 10 et moins 25 2 40 9 74 8 121 2 11 30 53 5 77 6 46 5 67 5 31 50 69 8 39 8 30 2 17 3 51 et plus 87 4 80 0 12 6 11 6 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Le tableau 2 6 met galement en vidence la relation entre le montant d argent disponible chaque semaine pour les d penses personnelles l allocation hebdomadaire et le fait d occuper ou non un emploi r mun r Il appert que les l ves disposant d une allocation de plus de 10 occupent majoritairement un emploi r mun r de 54 87 Quant aux l ves qui disposent de 10 ou moins ils sont moins nombreux avoir un emploi 25 c 75 Il demeure tout de m me qu une proportion non n gligeable d l ves b n ficiant d une allocation importante plus de 30 n occupe pas d emploi
338. rogues Certaines tudes tablissent une diff rence selon le sexe quant au nombre de consommations reli au boire excessif L Enqu te sur les toxicomanies au Canada de 2004 par exemple value le boire excessif chez les 15 19 ans cinq consommations ou plus en une m me occasion chez les hommes et quatre consommations ou plus chez les femmes On peut observer que la mesure de cinq consommations ou plus en une m me occasion est largement utilis e en Am rique du Nord voir par exemple le Sondage sur la consommation de drogues parmi les l ves de l Ontario 1977 2007 ou Monitoring the Future 2006 Cependant parce que la version 3 1 octobre 2005 de la Grille de d pistage de consommation probl matique d alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes la DEP ADO RISQ 2005 dont s inspire la pr sente enqu te value la consommation excessive huit consommations chez les hommes et cinq consommations chez les femmes la mesure de huit consommations ou plus en une m me occasion a t ajout e au questionnaire Q48b Ce faisant nous pr servons la comparabilit des r sultats concernant le boire excessif et le boire excessif r p titif avec ceux des enqu tes ant rieures tout en ouvrant la voie de nouvelles analyses 4 1 3 Polyconsommation de substances psychoactives La consommation de substances psychoactives telles que l alcool et la drogue est un d terminant du d veloppement de probl mes a
339. rtante obtenue pour la RMR de Montr al demeure pr occupante tant donn la sp cificit des l ves qui en font partie celle ci s exprime tant du point de vue de la diversit Page 32 Chapitre 1 M thodologie ethnique que de celui de la d favorisation du milieu Ce probl me pourrait affecter quelque peu la repr sentativit de l chantillon des r pondants dans la population vis e et entra ner certains biais dans les estimations s il s av rait que les caract ristiques des l ves des coles r pondantes diff rent de celles des l ves des coles r pondantes au sein de cette RMR Malgr la difficult grandissante d obtenir la participation des coles le taux de r ponse global observ chacune des ditions permet d affirmer que la classe demeure l avenue privil gi e pour une enqu te aupr s des l ves du secondaire Cette approche favorise des taux de r ponse individuels lev s au sein des classes participantes l ment jug essentiel l obtention d estimations de qualit Il est en effet primordial de s assurer que le fait de participer ou non une enqu te ne rel ve pas directement de l int r t manifest par l l ve pour les th mes tudi s sans quoi la non r ponse serait caract ris e Des efforts ont t d ploy s pour limiter l impact non n gligeable de la sous couverture de la seconde base de sondage soit celle utilis e pour la s lection al atoire des classes Bien que cette p
340. rtes suivis des loteries instantan es des jeux d habilet s des paris sportifs priv s et du bingo les taux de participation varient de 11 pour le bingo et les paris sportifs priv s 22 pour les jeux de cartes En 2008 plus d un l ve de 2 secondaire sur cinq joue aux cartes pour de l argent tandis qu un l ve sur trois le fait en 5 secondaire La popularit croissante des variantes du poker a probablement un r le jouer dans le choix des l ves Comme par les ann es pass es la participation aux diverses formes de jeux progresse g n ralement en fonction du niveau d tudes des l ves avec des hausses marqu es entre la 1 et la 2 secondaire et entre la 2 et la 5 secondaire Ce constat souligne l importance de faire de la pr vention d s le d but du secondaire o pr s d un l ve sur quatre a jou au moins une fois une forme de jeux d argent et de poursuivre les interventions jusqu la fin du secondaire alors que pr s d un l ve sur deux a jou pour de largent Ces r sultats soulignent la participation probable des l ves aux jeux d argent d s le primaire compte tenu que 24 de ceux inscrits en 1 secondaire ont jou au cours des douze mois pr c dant l enqu te En cons quence il semble opportun de sensibiliser les jeunes l ves aux risques associ s aux jeux d argent et ce avant m me que le comportement de jeu s installe Chapitre 5 Participation aux jeux de h
341. rtion de joueuses pathologiques probables elle n a pas volu depuis 2002 e Pr valence et volution des probl mes de jeu selon l ann e d tudes En 2008 la proportion d l ves risque de d velopper un probl me de jeu est significativement plus petite chez les l ves de la 1 secondaire 2 5 comparativement aux l ves de 2 5 et de 5 secondaire 4 9 tableau 5 10 La proportion d l ves consid r s comme des joueurs pathologiques probables est significativement plus petite chez les l ves de la 4 secondaire 1 2 comparativement aux l ves de 3 secondaire 2 5 Ni la pr valence du jeu risque ni celle du jeu pathologique n ont volu entre 2006 et 2008 pas plus qu elles ne l ont fait entre 2002 et 2008 pour les l ves de la 2 la 5 secondaire En ce qui concerne les l ves de la 1 secondaire une baisse de la pr valence du jeu risque est not e entre 2002 et 2008 de 4 5 2 5 e Pr valence des probl mes de jeu selon le type de joueurs Environ 9 des joueurs occasionnels et 26 des joueurs habituels sont consid r s comme des joueurs risque tandis que 2 5 des joueurs occasionnels et 21 des joueurs habituels sont des joueurs pathologiques probables Il ny a pas de lien entre ces taux et les ann es d enqu te donn es non pr sent es e Pr valence des probl mes de jeu selon les facteurs associ s la participation au jeu On retrouve une pro
342. s ainsi que chez les fumeurs occasionnels 60 Les donn es concernant la consommation de trois cinq cigarillos et de six cigarillos et plus peu pr cises en bonne partie sont pr sent es titre indicatif tableau 3 24 elles ne sont donc pas discut es La question 30 libell e comme suit d apr s toi quel est le risque pour un jeune de ton ge de devenir d pendant lorsqu il a fume le cigarillo tous les jours ou presque b fume le cigarillo de temps en temps comme lors de party ou avec des amis vise documenter la perception des l ves quant au risque de d pendance associ l usage du cigarillo Les r sultats tableau 3 25 indiquent que la majorit des l ves connaissent ce risque puisque 62 le consid rent lev en cas de consommation quotidienne 29 situent ce risque au niveau mod r alors que 9 le consid rent comme faible ou nul Il est int ressant de constater que les filles sont proportionnellement plus nombreuses que les gar ons consid rer que ce risque est lev 66 c 58 donn es non pr sent es En situation de consommation occasionnelle le risque est per u comme moins important 49 et 32 des l ves respectivement croient que ce risque est faible ou moyen Enfin une analyse du risque de d velopper une d pendance au cigarillo s il est consomm quotidiennement selon l usage du tabac r v le que les l ves qui ne consomment aucun produit du tabac sont davantage
343. s d autre part Carter 2009 Fielding 2008 Matthews 2008 La pr valence du jeu probl matique chez les l ves qu b cois du secondaire est similaire celle not e chez les l ves de l tat de New York 2007 Cette tude comme l tude qu b coise utilise le questionnaire DSM IV J pour mesurer l ampleur du jeu probl matique Chez les l ves de l tat de New York 7 sont des joueurs risque alors que 3 sont des joueurs pathologiques probables Dans cette tude 75 des l ves ont particip au moins une forme de jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois Au Qu bec ce sont 37 des l ves qui s adonnent ces jeux 4 1 sont des joueurs risque et 2 0 des joueurs pathologiques probables Cela signifie que le ratio participation jeu probl matique des l ves de l tat de New York est plus faible que le ratio qu b cois Aussi l tude am ricaine montre un lien entre le niveau d tudes des l ves et la proportion de joueurs probl matiques avec les l ves de 10 ann e qui sont toutes proportions gard es plus nombreux tre aux prises avec un probl me de jeu Cet tat de fait ne s observe pas chez les l ves qu b cois vu l absence de diff rence significative entre les divers niveaux d tudes quant la proportion de joueurs probl matiques En conclusion il importe de suivre l volution du comportement l gard du jeu des l ves du secondaire compt
344. s dans les familles o au moins un des parents fume que dans celles o aucun parent ne fume De plus les r sultats de l enqu te de 2008 r v lent que la fratrie peut galement tre un facteur d influence de l usage du tabac les l ves tant plus sujets tre des fumeurs actuels lorsqu ils ont un fr re ou une s ur qui fume Enfin l enqu te d montre clairement que le statut de fumeur des amis est li celui des l ves puisque 84 des fumeurs actuels d clarent que la plupart ou tous leurs amis fument et qu l inverse seulement 8 des non fumeurs comptent plusieurs fumeurs la plupart ou tous les amis dans leur r seau d amis En ce qui a trait aux divers indicateurs reli s l accessibilit des produits du tabac on constate que la moiti des l ves mineurs qui fument ont utilis une seule source d approvisionnement en cigarettes en 2008 tandis que 21 ont d recourir trois sources ou plus Les fumeurs quotidiens sont proportionnellement plus nombreux que les fumeurs occasionnels ou d butants recourir trois sources ou plus Relativement peu d l ves mineurs qui Page 82 Chapitre 3 Usage du tabac fument soit 13 n ont comme seul moyen l achat dans un commerce pour obtenir des cigarettes D ailleurs aucun mineur ne devrait pouvoir acheter des cigarettes dans un commerce puisque la Loi sur le tabac interdit quiconque de vendre du tabac un mineur Soulignons par contre que pr s de la moi
345. s classes r pondantes se r partissent dans 144 coles Le taux de r ponse global des classes s l ve 91 2 Ce taux bien qu lev est le plus bas obtenu depuis 1998 et pourrait s expliquer en partie par la sollicitation intensive des coles de la part des organismes de recherche notamment dans les grands centres Les taux de r ponse pond r s des classes selon l ann e d tudes sont pr sent s au tableau 1 2 pour chacune des enqu tes de 1998 2008 En 2008 la 2 secondaire pr sente le taux de r ponse le plus faible Par ailleurs au sein de la strate des coles publiques francophones de la RMR de Montr al les mesures prises en cours de collecte pour rehausser le nombre de classes r pondantes ont permis d obtenir un taux de r ponse de 69 2 pour cette seule strate Bien que satisfaisant en raison de l ampleur du probl me de participation du c t des coles de cette strate ce taux demeure pr occupant tant donn les deux aspects propres la population des l ves qui la composent la diversit ethnique et la d favorisation du milieu Tableau 1 2 Nombre de classes r pondantes et taux de r ponse des classes selon l ann e d tudes Qu bec de 1998 2008 Ann e d tudes 1998 2000 2002 2004 2006 2008 n n n n n n 1 secondaire 34 94 0 36 97 4 35 100 0 34 97 9 35 97 1 35 92 5 2 secondaire 36 100 0 34 97 4 34 97 4 36 100 0 33 94 4 35 84 9 3 secondaire 35 97 9 35 93 8 36 10
346. s de consommateurs de cannabis selon l auto valuation de la performance scolaire Les consommateurs de cannabis repr sentent environ 23 des l ves qui valuent leur performance scolaire au dessus de la moyenne alors qu ils comptent pour 40 parmi les l ves situant leur performance au dessous de la moyenne tableau 4 7 Exception faite des exp rimentateurs l analyse selon le type de consommateurs de cannabis r v le des proportions plus lev es chez les l ves qui situent leur performance scolaire en fran ais ou en anglais sous la moyenne de leur classe comparativement aux l ves qui valuent leur performance au dessus de la moyenne 15 c 10 pour les consommateurs occasionnels 11 c 6 pour les consommateurs r guliers 5 c 1 5 pour les consommateurs quotidiens e volution des types de consommateurs de cannabis Entre l enqu te de 2006 et celle de 2008 tous les types de consommateurs de cannabis incluant les abstinents ne pr sentent pas de variation de leur proportion sur le plan statistique tableau 4 9 Entre 2004 et 2008 cependant la proportion des consommateurs occasionnels de cannabis a diminu 14 c 11 de m me que celle des consommateurs r guliers 11 c 7 et celle des consommateurs quotidiens 4 0 c 2 6 Ce d clin de la consommation signifie un gain sur le plan de l abstinence laquelle est choisie par une proportion croissante d l ves entre 2004 et 2008 64 c 73 Un rega
347. s de leur participation et d une participation excessive ce type d activit s et finalement de surveiller l mergence l ampleur l acc s et l impact de nouveaux ph nom nes comme le poker et les jeux sur Internet En contrepartie l autod claration des comportements peut comporter certains biais qui ont un impact sur la mesure de la participation aux jeux de hasard et d argent chez les l ves du secondaire Un de ces biais est celui de la d sirabilit sociale c est dire le d sir de fournir la r ponse souhait e ou la r ponse per ue comme tant acceptable par la soci t ou les pairs Il n est donc pas exclu que les l ves transmettent des renseignements qui ne sont pas tout fait v ridiques soit par crainte de r v ler leur participation r elle soit pour faire comme les autres Cependant comme la participation aux jeux de hasard et d argent est socialement accept e tant pour les adultes que pour les jeunes d ge mineur il est permis de croire que les l ves ont r pondu avec franchise aux questions et qu ils n ont pas senti le besoin d amplifier ou de cacher leur participation aux jeux ainsi que la fr quence laquelle ils s y adonnent De plus la garantie de confidentialit et l anonymat complet font en sorte que les besoins de mentir de se comparer ou de rapporter de faux comportements pour faire comme les autres sont fortement att nu s Il est galement probable que des l ves aient particip
348. s du secondaire 2008 L enqu te ne montre pas de diff rence entre les gar ons et les filles quant la quantit de cigarettes fum es chaque jour donn es non pr sent es Toutefois celle ci est fortement associ e au statut de fumeur En effet 89 des fumeurs d butants consomment deux cigarettes ou moins en moyenne par jour comparativement 50 chez les fumeurs occasionnels et une proportion tr s faible environ 3 8 chez les fumeurs quotidiens tableau 3 6 Ces derniers sont par contre proportionnellement plus nombreux consommer entre 6 et 10 cigarettes en moyenne quotidiennement 44 que les fumeurs occasionnels et les fumeurs d butants Enfin environ 29 des fumeurs quotidiens consomment 11 cigarettes ou plus chaque jour Une analyse plus d taill e de la consommation quotidienne de cigarettes chez les fumeurs quotidiens donn es non pr sent es montre que 20 consomment entre 11 et 20 cigarettes par jour en moyenne 3 3 7 ge moyen d initiation la cigarette Depuis la premi re enqu te en 1998 on observe une augmentation de l ge moyen d initiation la cigarette celui ci est pass de 12 1 ans en 1998 12 7 ans l automne 2008 tableau 3 7 En 2008 l ge d initiation la cigarette est significativement plus lev comparativement chacune des autres ann es au cours desquelles des donn es ont t collect es l exception de 2006 L enqu te ne d tecte pas de diff rence quant l
349. s gar ons d butent ce type de consommation entre 2006 et 2008 13 7 ans c 14 0 ans L ge d initiation la consommation r guli re de drogues chez les gar ons est demeur inchang entre 2004 et 2006 13 7 ans donn es non pr sent es 4 5 5 Polyconsommation de substances psychoactives Les proportions de polyconsommateurs voir la section 4 1 3 selon le sexe et l ann e d tudes apparaissent au tableau 4 19 Les r sultats de cette analyse montrent qu en 2008 un l ve sur quatre 26 est un polyconsommateur Comme dans l enqu te de 2006 on ne d tecte pas de diff rence statistiquement significative entre les gar ons et les filles Par contre on note que de la 1 la 5 secondaire la proportion de polyconsommateurs augmente de mani re fulgurante de 7 16 2 secondaire 28 3 secondaire 38 4 secondaire et 46 5 secondaire Page 132 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 19 R partition des l ves du secondaire selon leur consommation d alcool et de drogues Qu bec 2008 5 Alcool Drogue Alcool et drogue ARENIS exclusivement exclusivement polyconsommateurs Total 38 9 33 3 1 4 26 4 Sexe Gar ons 39 8 31 4 1 9 26 9 Filles 38 0 35 2 0 9 25 8 Ann e d tudes 1 secondaire 72 5 19 2 0 8 7 4 2 secondaire 50 5 30 7 2 7 16 1 3 secondaire 32 8 37 4 1 8 27 9 4 secondaire 20 0 41 2 0 6 38 2 5e secondaire 13 6 39 1 0 8 46 5 ia
350. s ou qui n en ont pas consomm au cours de la p riode de r f rence a augment significativement passant de 89 92 tableau 4 12 Cet accroissement de l abstinence touche les filles 89 c 92 et les gar ons 89 c 93 donn es non pr sent es l exemple du cannabis l ensemble de la p riode de 2000 2008 est caract ris par une augmentation de l abstinence concernant les hallucinog nes chez les l ves du secondaire de 84 92 Page 118 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 12 volution du type de consommateurs d hallucinog nes chez les l ves du secondaire Qu bec de 2000 2008 2000 2002 2004 2006 2008 Abstinents 84 4 87 5 88 8 91 2 92 4 Exp rimentateurs 6 1 5 4 4 4 3 9 3 5 Occasionnels 7 7 5 6 5 2 3 9 2 8 R guliers 1 4 1 4 1 5 0 9 1 2 Quotidiens 0 4 0 1 0 1 0 2 1 Consommation au cours d une p riode de douze mois Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Donn e infime Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire Qu bec 2004 2006 et 2008 L examen d taill de l volution des types de consom
351. secondaire Fumeurs actuels 2 9 6 1 Fumeurs d butants 5 9 8 3 Non fumeurs 91 1 85 6 3 secondaire Fumeurs actuels 7 4 7 8 Fumeurs d butants 7 2 10 6 Non fumeurs 85 4 81 6 4 secondaire Fumeurs actuels 9 7 9 9 Fumeurs d butants 7 3 7 8 Non fumeurs 83 0 82 3 5 secondaire Fumeurs actuels 11 8 12 9 Fumeurs d butants 7 6 9 8 Non fumeurs 80 6 77 4 ok Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 kk Chapitre 3 Usage du tabac Page 47 3 3 3 Statut de fumeur des l ves selon le sexe et l ann e d tudes L analyse diff renci e selon le sexe tableau 3 2 montre que l usage de la cigarette cro t avec l ann e d tudes tant chez les gar ons que chez les filles en 2008 Chez les gar ons c est entre la 1 et la 4 secondaire environ 2 9 et 10 de fumeurs actuels que l enqu te d tecte une diff rence significative Chez les filles c est plut t entre la 1 et la 5 secondaire qu une telle diff rence est observ e la proportion de fumeurs actuels passant d environ 3 5 13 Par ailleurs la proportion de non fumeurs suit une direction inverse et diminue mesure que le niveau d tudes augmente tant
352. sent Ainsi seules les diff rences entre les structures familiales biparentale et monoparentale sont examin es ici Page 58 Chapitre 3 Usage du tabac Le tableau 3 13 illustre la relation entre la structure familiale et le statut de fumeur des l ves La proportion de fumeurs actuels est plus faible chez les l ves vivant dans une structure familiale biparentale que chez ceux vivant dans une structure monoparentale 5 c 13 Aucune diff rence significative n est toutefois d tect e pour les fumeurs d butants alors que la proportion de non fumeurs est plus lev e dans la structure familiale biparentale que dans la structure familiale monoparentale 88 c 78 Tableau 3 13 Statut de fumeur selon la structure familiale des l ves du secondaire Qu bec 2008 Biparentale Monoparentale Autres Fumeurs actuels 5 2 13 0 17 0 Fumeurs d butants 6 8 9 4 11 9 Non fumeurs 88 1 77 6 71 0 i Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Lorsqu on tudie l volution du statut de fumeur en fonction de la structure familiale on constate une diminution de la proportion de fumeurs actuels depuis 1998 tant dans les familles biparentales
353. ser qu une seule source d approvisionnement 54 c 45 pour les filles Toutefois comme en 2006 la pr sente enqu te ne d tecte pas de diff rence selon le genre quant l utilisation de deux ou trois sources Chapitre 3 Usage du tabac Page 69 Tableau 3 27 Nombre de sources d approvisionnement selon le sexe et le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 Fumeurs Fumeurs Fumeurs Total Gar ons Filles sa i quotidiens occasionnels d butants Une source 49 2 54 2 45 1 31 7 47 5 60 3 Deux sources 29 7 27 3 31 7 38 6 32 3 23 4 Trois sources ou plus 21 1 18 5 23 3 29 7 20 2 16 3 d Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Il est int ressant de constater la relation entre le statut de fumeur des l ves mineurs qui fument et le nombre de sources d approvisionnement habituelles En ce qui a trait l utilisation d une seule source les r sultats pr sent s au tableau 3 27 montrent que chaque statut se distingue des autres Ainsi on constate que davantage de fumeurs d butants en proportion ont recours une seule source 60 comparativement aux fumeurs occasionnels 47 qui sont leur tour plus nombreux que les fumeurs quotidiens 32 l oppos ces der
354. significatif au seuil de 0 05 chez les gar ons les filles et les sexes r unis pour chacune des ann es d enqu te pr sent es Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 et 2008 Page 88 Chapitre 3 Usage du tabac 2004 2008 Gar ons Filles Total Gar ons Filles Total Intervalle Intervalle Intervalle Intervalle Intervalle Intervalle de de de de de de confiance confiance confiance confiance confiance confiance 95 95 95 95 95 95 6 0 4 8 7 5 9 6 8 0 11 3 7 8 6 6 9 0 4 1 3 2 5 1 5 1 4 0 6 3 4 6 3 8 5 5 Fumeurs quotidiens 3 1 1 4 5 9 4 4 2 5 7 2 3 7 2 4 5 5 2 0 0 8 4 3 1 3 0 2 4 2 1 7 0 7 3 2 1 secondaire 3 6 2 0 5 9 7 9 5 1 11 6 5 7 4 0 7 8 1 4 0 6 2 6 4 7 2 8 7 4 3 0 1 9 4 4 2 secondaire 5 1 2 8 8 3 6 7 3 7 11 0 5 9 3 6 9 0 4 2 2 3 6 9 5 1 2 8 8 5 4 6 3 0 6 8 3 secondaire 11 1 7 4 15 9 12 4 8 6 17 1 11 7 8 7 15 5 6 5 3 8 10 3 5 8 3 5 9 0 6 1 4 0 89 4 secondaire 10 3 6 5 15 4 19 6 14 7 25 2 15 2 11 4 19 6 7 5 5 4 10 2 9 2 6 2 13 1 8 4 6 3 11 0 5 secondaire
355. significative entre la 1 et la 2 secondaire passant de 4 4 8 Une seconde hausse est not e entre la 2 et la 5 secondaire de 8 13 La participation aux loteries instantan es quant elle passe de 11 16 entre la 1 et la 2 secondaire et elle conna t une deuxi me augmentation significative entre la 2 et la 5 secondaire de 16 24 Un portrait similaire est observ pour la participation aux autres formes de jeux non r pertori es les l ves de la 1 secondaire sont significativement moins nombreux jouer des formes de jeux non recens es toutes proportions gard es que ceux de la 2 secondaire 4 4 c 9 Il y a aussi davantage d l ves de 2 secondaire qui parient sur des jeux d habilet s et qui jouent au bingo toutes proportions gard es comparativement aux l ves de 1 secondaire jeux d habilet s 16 c 11 bingo 12 c 8 Quant la participation aux jeux de cartes on note une premi re augmentation significative entre la 1 et la 2 secondaire de 13 21 une seconde entre la 2 et la 4 secondaire de 21 26 et une troisi me entre la 4 et la 5 secondaire de 26 32 En ce qui concerne la participation aux appareils de loterie vid o on remarque que les l ves de la 1 secondaire sont significativement moins nombreux 3 6 toutes proportions gard es que ceux de la 2 secondaire 6 s adonner ce type d activit tou
356. soit plus lev e parmi les l ves vivant au sein de familles monoparentales est galement la baisse depuis 1998 o elle atteignait environ 29 figure 3 3 On observe cet gard une diminution significative entre 2004 17 et 2008 13 L enqu te ne d tecte cependant pas de diff rence quant aux fumeurs d butants entre l ann e 2008 et chacune des autres ann es o des donn es ont t recueillies En revanche la proportion de non fumeurs vivant dans une structure familiale monoparentale a augment significativement en 2008 78 par rapport 2002 66 Elle s tablissait 60 en 1998 Parmi les autres caract ristiques de la famille tudi es figure la langue d usage la maison cette fin la variable utilis e est regroup e en trois cat gories aux fins d analyse le fran ais l anglais et les autres langues L analyse de la relation entre le statut de fumeur et la langue parl e la maison en 2008 l exemple de celle en 2006 ne permet pas de conclure qu il existe un lien significatif du point de vue statistique entre ces deux variables Figure 3 3 volution du statut de fumeur chez les l ves du secondaire vivant dans une structure familiale monoparentale Qu bec de 1998 2008 100 80 60 40 20 0 1998 2000 2002 2004 2006 2008 o Fumeurs actuels O Fumeurs d butants 0 Non fumeurs Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise
357. sommation Landry et autres 2004 e feu vert 0 13 points regroupe les l ves qui ne pr sentent sous toutes r serves aucun probl me vident de consommation probl matique et qui ne n cessitent donc aucune intervention si ce nest de nature pr ventive information sensibilisation e feu jaune 14 19 points regroupe les l ves qui pr sentent sous toutes r serves des probl mes en mergence et pour qui une intervention de premi re ligne est jug e souhaitable information discussion sur les r sultats intervention br ve etc e feu rouge 20 points et plus regroupe les l ves qui pr sentent sous toutes r serves des probl mes importants de consommation et pour qui une intervention sp cialis e est sugg r e ou une intervention faite en compl mentarit avec une telle ressource Lorsqu un adolescent obtient un feu rouge on sugg re de faire une valuation de la gravit de la toxicomanie l aide d un instrument plus complet par exemple l indice de gravit d une toxicomanie pour les adolescents IGT ADO Une tude approfondie des qualit s psychom triques de la DEP ADO montre que peu de jeunes sont classifi s incorrectement soit dans une cat gorie sup rieure la leur par exemple des feux jaunes class s feux rouges faux positifs ou dans une cat gorie inf rieure la leur par exemple des feux rouges qui seraient class s feux jaunes ou feux verts faux n gatifs Landry e
358. sommations ou plus en une m me occasion Cette analyse montre une association entre la consommation excessive d alcool et certains de ces facteurs En compl ment des r sultats d j pr sent s selon l ann e d tudes les donn es r v lent que le boire excessif gagne en popularit mesure que l ge des buveurs augmente figure 4 11 Ainsi au sein de cette population la proportion des l ves qui adoptent un tel comportement subit une hausse significative entre 12 ans et moins 14 ans 15 ans et 16 ans 39 c 59 c 72 c 79 L De leur c t les buveurs les plus g s 17 ans et plus se d marquent significativement de ceux de 15 ans ou moins avec une proportion de 82 ayant bu de l alcool d une mani re excessive Figure 4 11 Boire excessif et du boire excessif r p titif selon l ge des l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool Qu bec 2008 90 80 70 60 50 40 30 22 7 20 12 7 8 6 10 12 ans et moins 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans et plus Boire excessif Boire excessif r p titif Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 En 2008 le boire excessif est plus r pandu chez les buveurs qui ont un emploi que chez ceux qui n en ont pas 71 c 62 tableau 4 18 On remarque galement que les buveurs disposant d une allocation
359. sse de 9 7 au cours de cette p riode tableau 4 5 Cette diminution de la consommation d amph tamines touche principalement les filles 11 c 8 D En comparant avec l enqu te de 2004 on note d autres changements significatifs Ainsi entre 2004 et 2008 la proportion des consommateurs de cannabis a connu une baisse en passant de 36 27 Cette diminution de la popularit du cannabis concerne les deux sexes 36 c 26 pour les filles 35 c 28 pour les gar ons Une diminution est galement observ e du c t de la proportion des consommateurs d hallucinog nes laquelle est pass e de 11 8 au cours de la m me p riode tableau 4 5 Cette baisse est not e chez les filles 11 c 8 et chez les gar ons 11 c 7 Toujours en comparaison avec l ann e 2004 la proportion des consommateurs de coca ne diminue significativement en 2008 de 5 3 4 ce recul touche surtout les gar ons 5 c 3 1 Enfin l usage de solvants est lui aussi en baisse chez les l ves entre 2004 et 2008 1 9 c 0 8 surtout chez les gar ons 2 3 c 0 6 Quant la consommation d h roine et celle des autres types de drogues l enqu te ne permet pas de d celer d carts significatifs entre les donn es de 2008 et celles des enqu tes pr c dentes tant donn la taille des effectifs concern s e PCP LSD et ecstasy En 2008 environ 1 3 des l ves du secondaire ont consomm du PCP au moins u
360. ssoci s la surconsommation Guyon et Landry 1996 C est pourquoi depuis l enqu te men e en 2000 l analyse de la polyconsommation de substances psychoactives constitue dans lETADJES un pr lude l tude des probl mes comportementaux chez les l ves du secondaire Dans l enqu te la polyconsommation est mesur e partir de la consommation concomitante d alcool et de drogues au cours d une p riode de douze mois En regroupant les r ponses aux questions 47 et 54 du questionnaire on obtient un indicateur de la consommation comprenant les quatre cat gories mutuellement exclusives suivantes e abstinents regroupe les l ves qui n ont pas consomm d alcool et de drogues au cours d une p riode de douze mois e alcool regroupe les l ves qui ont consomm de l alcool au moins une fois au cours d une p riode de douze mois sans avoir consomm de la drogue au cours de la p riode de r f rence e drogue regroupe les l ves qui ont consomm de la drogue au moins une fois au cours d une p riode de douze mois sans avoir consomm d alcool au cours de la p riode de r f rence e alcool et drogue regroupe les polyconsommateurs soit les l ves qui ont consomm de l alcool et de la drogue au moins une fois au cours d une p riode de douze mois 4 1 4 Consommation probl matique d alcool et de drogues indice DEP ADO Dans la pr sente dition de l enqu te la consommation probl matique d alcool
361. st not entre les enqu tes de 2002 et de 2008 pour les l ves de la 2 la 5 secondaire Chez les l ves de 1 secondaire le taux de participation est pass de 24 en 2002 19 en 2008 donn es non pr sent es Page 166 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Tableau 5 10 Participation aux jeux priv s et aux jeux tatis s selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire qui ont jou Qu bec 2008 Jeux priv s Jeux tatis s Total 30 0 24 9 Sexe Gar ons 36 2 23 4 Filles 23 6 26 4 Ann e d tudes 1 secondaire 19 1 16 5 2 secondaire 29 7 25 2 3 secondaire 31 1 25 9 4 secondaire 33 6 25 6 5 secondaire 37 6 32 4 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 e Fr quence de la participation aux jeux priv s selon le sexe et l ann e d tudes En 2008 environ 26 des l ves ont particip des jeux priv s sur une base occasionnelle une proportion sup rieure celle de 2006 23 et similaire celle de 2002 Une plus grande proportion de gar ons que de filles ont particip aux jeux priv s sur une base occasionnelle en 2008 30 c 22 Tant chez les gar ons que chez les filles la baisse not e entre l dition de 2004 et celle de 2006 ne s est pas maintenue donn es non pr sent es Environ 4 2 des l ves du secondair
362. stimations sur la consommation d alcool et de drogues reposent sur l autod claration M me si dans le cadre d une enqu te anonyme l autod claration peut sembler le meilleur moyen de recueillir des donn es pour tablir la pr valence de la consommation de substances psychoactives socialement accept es ou ill gales il faut tenir compte du fait que les l ves peuvent avoir des raisons de donner des renseignements inexacts quant leur consommation Nous devons par cons quent 22 Voir la grille de cotation annex e au pr sent chapitre 23 Le d sir de fournir la r ponse souhait e ou la r ponse per ue comme tant socialement acceptable par les parents les professeurs ou les pairs de l l ve 24 Le lecteur est invit consulter le chapitre 1 Aspects m thodologiques pour avoir plus de d tails concernant la population vis e par l enqu te Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 95 reconna tre la possibilit d un biais de sous d claration ou au contraire de surd claration par bravade l gard de la consommation d alcool et de drogues dont l ampleur est inconnue Toutefois la recherche r v le que les estimations sur la consommation de substances psychoactives fond es sur des r ponses donn es des questionnaires autoadministr s en milieu scolaire fournissent des donn es valides Sudman 2001 Turner et autres 1992 De plus diff rentes mesures ont t prises dans le cadr
363. t gorie feu jaune 5 c 8 Enfin l indice DEP ADO ne varie pas de fa on significative selon la langue parl e la maison Synth se et discussion Des progr s L Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire men e en 2008 vient confirmer que des progr s continuent tre r alis s quant la plupart des indicateurs de consommation d alcool et de drogues En g n ral on note une baisse significative de la consommation chez les l ves notamment entre 2004 et 2008 Soulignons que pour certains indicateurs des changements significatifs sont aussi enregistr s entre 2006 et 2008 Parmi les am liorations not es entre ces deux ann es d enqu te la principale est la diminution significative de la proportion de consommateurs d amph tamines de 9 7 Cette volution est principalement remarqu e chez les filles 11 c 8 et chez les l ves de la 4 secondaire Elle est aussi not e chez ceux de 5 secondaire mais sous forme de tendance Alors que les enqu tes pr c dentes avaient permis de d celer une augmentation pr occupante de la consommation d amph tamines entre 2000 et 2004 chez les l ves du secondaire la baisse significative de l usage de cette drogue enregistr e depuis lors est particuli rement encourageante galement l ge moyen de la premi re consommation d une drogue vie est pass parmi les l ves ayant d j consomm de la
364. t s par les l ves du secondaire selon l auto valuation de la performance scolaire Qu bec de 2002 2008 Page 15 FIGURES Chapitre 1 1 1 Stratification initiale des coles pour chaque ann e d tudes Qu bec 2008 nnnnnsonnnnsennnesennnsnesrnnnsennnee Chapitre 3 3 1 volution de l usage de la cigarette par les l ves du secondaire selon le sexe Qu bec de 1998 2008 cn tn innn a a n inn innove ue 3 2 volution du statut de fumeur chez les l ves du secondaire vivant dans une structure familiale biparentale Qu bec de 1998 2008 3 3 volution du statut de fumeur chez les l ves du secondaire vivant dans une structure familiale monoparentale Qu bec de 1998 2008 nnnnnnnnnnnsnnnnnsnnnninsnrnnnsnnnnsrnrnssrnnnsnrnnnsnnnnssennnssrnnnsernnnnne 34 volution de l usage de la cigarette et du cigarillo ou petit cigare chez les l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 nn a a a a 3 5 Score moyen l chelle NDSA selon le statut de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 issues 3 6 Score moyen l chelle NDSA selon la quantit de cigarettes consomm es chaque jour par les l ves du secondaire qui ont fum Qu bec 2008 3 7 volution de la fr quence d exposition la fum e de tabac dans l environnement familial des l ves du secondaire Qu bec de 1998 2008 iii Chapitre 4 4 1 volution d
365. t 7 toutes proportions gard es que chez les filles 28 et 4 2 tableau 5 3 Chez les gar ons la proportion de joueurs occasionnels est demeur e inchang e entre 2006 et 2008 tandis qu une baisse est enregistr e entre les enqu tes de 2002 et de 2008 43 c 33 tableau 5 4 La proportion de joueurs habituels de sexe masculin a diminu depuis 2006 passant de 9 7 un taux significativement inf rieur celui de 2002 10 tableau 5 5 Tableau 5 3 Type de joueurs selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 Non joueurs Joueurs occasionnels Joueurs habituels Sexe Gar ons 59 5 33 3 7 2 Filles 67 4 28 4 4 2 Ann e d tudes 1 secondaire 75 6 18 5 5 9 2 secondaire 64 7 29 3 6 0 3 secondaire 62 8 32 2 5 0 4 secondaire 59 4 35 0 5 7 5 secondaire 52 5 41 2 6 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Tableau 5 4 volution de la pr valence des joueurs occasionnels selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 Sexe Gar ons 42 5 35 7 31 3 33 3 Filles 43 6 36 5 28 6 28 4 Ann e d tudes 1 secondaire 31 1 26 0 19 4 18 5 2 secondaire 43 4 35 1 28 2 29 3 3 secondaire 44 8 38 6 29 2 32 2 4
366. t autres 2005 De fa on g n rale 80 des jeunes sont classifi s correctement selon la DEP ADO Toutefois une vigilance s impose pour les 20 qui peuvent faire l objet d une mauvaise classification Un biais de d sirabilit sociale des r ponses fournies par bravade de m me qu un refus de r pondre toutes les questions de la grille peuvent entra ner une classification incorrecte limitant ainsi la port e des donn es de la pr sente enqu te en lien avec l indice DEP ADO 42 Port e et limites des donn es sur la consommation d alcool et de drogues La port e des donn es pr sent es dans ce chapitre est grande puisque celles ci tentent de combler un besoin de connaissances et de surveillance de la consommation d alcool et de drogues chez les l ves du secondaire inscrits au secteur des jeunes Ces donn es peuvent aider les d cideurs gouvernementaux ainsi que les organismes provinciaux qui s occupent de toxicomanie l gif rer en la mati re d velopper des programmes d intervention utiles et affecter les ressources humaines et financi res l o elles sont le plus n cessaires Les r sultats pr sent s dans ce chapitre font de la pr sente enqu te une source d information riche et unique pouvant tre utilis e par les intervenants en milieu scolaire et par les chercheurs tudiant les probl matiques li es aux l ves du secondaire Parmi les limites associ es aux donn es il importe de noter que les e
367. t celle de 2008 La pr valence du jeu pathologique n a connu aucune progression au fil des ans chez les filles en se maintenant 3 Enfin quelque soit l ann e d tudes examin e l indice du jeu probl matique ne varie pas en fonction de l ann e d enqu te e Pr valence des probl mes de jeu chez les joueurs seulement selon les facteurs associ s la participation au jeu La langue parl e la maison et l auto valuation de la performance scolaire sont les seuls facteurs li s au jeu probl matique chez les joueurs Les l ves qui parlent le fran ais la maison sont moins nombreux 4 5 toutes proportions gard es pr senter une d pendance au jeu comparativement aux l ves qui parlent l anglais 10 et ceux qui parlent une autre langue 12 galement la pr valence du jeu pathologique est moins grande chez les l ves qui valuent leur performance scolaire au dessus de la moyenne en comparaison de ceux qui situent cette performance sous la moyenne 4 4 c 9 donn es non pr sent es 5 5 3 Cons quences de la participation aux jeux de hasard et d argent sur divers domaines de la vie Pour la premi re fois dans la pr sente dition les 12 questions servant de crit res diagnostiques sont analys es Q66a Q66 voir section 5 1 4 Les r sultats sont pr sent s en fonction des joueurs uniquement soit 37 des l ves et en fonction du sexe des l ves Les trois crit res les plus
368. t comme le sont les l ves de la 3 secondaire 4 en comparaison des l ves de la 5 secondaire 7 Enfin la proportion d l ves qui re oivent en cadeau des billets de loterie ordinaire ou instantan e augmente de mani re significative entre la 1 secondaire 13 et la 2 17 L entre la 2 et la 3 22 et entre la 4 20 et la 5 secondaire 25 Finalement comme on peut s y attendre les donn es non pr sent es indiquent qu il y a un cart significatif entre les types de joueurs quelle que soit la forme de jeux examin e la proportion d l ves qui ont jou parmi les joueurs occasionnels est inf rieure celle observ e chez les joueurs habituels Les formes de jeux les plus fr quemment rapport es auxquelles s adonnent pr s de la moiti des joueurs habituels sont les suivantes les 34 L ordre de pr sentation des formes de jeux n implique pas un ordre de grandeur ni qu il y a une diff rence statistiquement significative entre les pr valences Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 163 jeux de cartes 78 les jeux d habilet s 63 les loteries instantan es 61 les paris sportifs priv s 48 le bingo 47 et les jeux de d s 45 Ces formes de jeux sont aussi tr s appr ci es par les joueurs occasionnels les jeux de cartes 58 les loteries instantan es 45 les jeux d habilet s 39 les paris sportifs priv s 29 et le
369. t la consommation probl matique d alcool et de drogues Les substances psychoactives examin es dans l enqu te sont l alcool et les drogues ill gales comme le cannabis la coca ne les solvants les hallucinog nes l h ro ne les amph tamines et toute autre drogue ou m dicament pris sans ordonnance Valium Librium Dalmane Halcion Ativan par exemple et uniquement pour la recherche de l effet La d pendance aux substances psychoactives n est pas abord e dans l enqu te Les r sultats des enqu tes de 2004 et de 2006 montrent une augmentation inqui tante de la consommation d amph tamines chez les filles une question portant sur les raisons de consommer ce type de drogue a donc t ajout e au questionnaire Tous les indicateurs principaux sont analys s selon le sexe et l ann e d tudes et sont compar s avec ceux obtenus dans les ditions pr c dentes de l enqu te Ce chapitre comprend cinq sections La premi re d finit les indicateurs principaux utilis s pour mesurer la consommation des substances psychoactives La deuxi me pr cise la port e et les limites des donn es portant sur la consommation d alcool et de drogues Les trois sections suivantes sont consacr es la pr sentation des r sultats Une discussion vient d gager les faits saillants du chapitre et propose quelques l ments de r flexion et des pistes d action La premi re section des r sultats 4 3 dresse un portrait de la consommation d al
370. t occasionnelle r unies tandis qu une petite proportion soit 1 4 des l ves a consomm une telle drogue une fr quence lev e consommations r guli re et quotidienne r unies tableau 4 11 Il n y a pas de diff rence significative entre les filles et les gar ons cet gard Tableau 4 10 Consommation d hallucinog nes selon le sexe l ann e d tudes et les facteurs associ s la consommation de drogues par les l ves du secondaire Qu bec 2008 A N a pas Exp ri Occasionnels R guliers consomm consomm mentateurs et quotidiens Abstinents Total 7 6 92 4 3 5 2 8 1 4 Sexe Gar ons 7 3 92 7 3 1 2 9 1 27 Filles 8 0 92 0 3 9 2 6 1 5 Ann e d tudes 1 secondaire 2 0 98 0 1 6 0 3 2 secondaire 5 0 95 0 2 7 Ton 0 8 3 secondaire 7 4 92 6 3 1 2 9 1 4 4 secondaire 11 3 88 7 4 4 3 9 3 0 5 secondaire 13 9 86 1 6 5 5 7 1 7 Emploi Avec emploi 8 9 91 1 4 4 3 1 1 5 Sans emploi 6 2 93 8 2 6 2 4 1 2 Allocation hebdomadaire 10 ou moins 2 8 97 2 1 3 0 8 0 7 11 30 7 0 93 0 3 0 3 1 0 9 31 50 10 8 89 2 6 3 2 8 1 7 51 ou plus 15 6 84 4 6 7 5 7 3 1 Langue parl e la maison Fran ais 8 2 91 8 3 7 3 1 1 4 Anglais 4 5 95 5 2 0 1 3 1 2 Autres langues 4 8 95 2 3 3 Structure familiale Biparentale 6 0 94 0 3 0 2 1 0 9 Monoparentale 11 9 88 1 4 8 4 1 3 0 Autres 19 6 80 4 8 2 9 5 Auto valuation de la performance sco
371. tabac 3 1 2 Mesure de la d pendance face la cigarette Dans les enqu tes de 1998 2004 un l ve tait consid r comme un fumeur d pendant face la cigarette ou plut t la nicotine s il fumait dans un d lai de moins de trente minutes apr s son r veil Toutefois les r sultats des enqu tes ant rieures ont montr qu une grande proportion des l ves qui fument n a pas la permission de fumer la maison La proportion d l ves d pendants de la cigarette tait par cons quent sous estim e puisque les l ves qui fumaient l insu de leurs parents pouvaient chapper cette mesure de la d pendance Par ailleurs des tudes fond es sur des instruments servant d finir ou mesurer la d pendance tabagique tels que le Fagerstr m test of nicotine dependence le DSM IV et le CIM 10 men es au Qu bec par O Loughlin et ses collaborateurs Gervais et autres 2006 O Loughlin et autres 2002a O Loughlin et autres 2002b ont r v l que la d pendance la cigarette est un ph nom ne complexe d fini par un ensemble de sympt mes D apr s ces auteurs les principaux sympt mes de la d pendance face la cigarette sont la difficult d arr ter l envie irr pressible de fumer l impression d tre d pendant accro addict la difficult de s abstenir de fumer dans les endroits o il est interdit de le faire l cole par exemple et la manifestation de certains tats psychophysiologiques comme le ma
372. tatistique Les poids initiaux des r pondants sont ajust s en fonction de la non r ponse des coles pour une ann e d tudes puis selon celle des classes et celle des l ves En effet la non r ponse pourrait induire des biais dans les estimations s il s av rait que les caract ristiques des l ves r pondants diff rent de celles des l ves non r pondants Quoi qu il en soit les renseignements disponibles sur ces derniers tant limit s la pond ration pr suppose que les l ves d une m me classe ont des comportements plus similaires Ainsi pour chaque ann e d tudes et chaque strate du plan d chantillonnage ou regroupement de strates le poids initial est multipli par 5 Telle que d finie dans la base de sondage l ann e d tudes repr sente ici une classe dans son ensemble pour certains l ves elle ne correspond pas l ann e d tudes r elle Page 28 Chapitre 1 M thodologie l inverse du taux de r ponse des coles puis par l inverse du taux de r ponse des classes et finalement par l inverse du taux de r ponse des l ves par classe Notons que ce dernier ajustement permet de r tablir l importance d une classe s lectionn e relativement aux autres classes Les divers ajustements pour la non r ponse consistent donc augmenter les poids initiaux des r pondants afin que ces derniers repr sentent aussi les non r pondants l ajustement tant plus important lorsque la non r pons
373. te jours ni jou des jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois se classera dans la cat gorie des l ves qui cumulent deux comportements et plus pr cis ment dans la cat gorie de ceux qui combinent alcool et drogue L analyse du cumul des comportements est faite en quatre tapes Les donn es portant sur le cumul des comportements risque sont d abord analys es selon le nombre de comportements adopt s par les l ves 0 1 2 3 ou 4 comportements puis en d tail en fonction des combinaisons possibles L indice DEP ADO utilis dans la pr sente enqu te permet de classer les l ves qui cumulent un deux trois ou quatre comportements selon trois degr s de gravit des probl mes li s la consommation ceux qui n ont aucun probl me vident feu vert ceux qui ont un probl me en mergence feu jaune et ceux qui ont un probl me important feu rouge L analyse du cumul des comportements se termine par la pr sentation des r sultats selon les facteurs sociod mographiques li s au cumul des comportements allocation structure familiale langue parl e la maison auto valuation de la performance scolaire e Vue d ensemble Il est noter que les r sultats pr sent s sont bas s sur le fait d avoir d clar au moins une fois ledit comportement au cours de la p riode de r f rence en question Les proportions de consommateurs obtenues par la voie de l indice du cumul des compor
374. teindre 23 Il en va de m me pour les l ves qui cumulent les quatre comportements la proportion de ceux ci va de 2 3 en 1 secondaire 5 en 3 secondaire pour finalement se fixer 12 en 5 secondaire La figure 1 illustre l volution du cumul des comportements de 2002 2008 On remarquera que chacune des situations examin es s est am lior e durant cette p riode Page 186 Conclusion g n rale Figure 1 volution de la proportion des l ves du secondaire qui ne pratiquent aucun des comportements risque ou qui en adoptent 1 2 3 ou 4 Qu bec de 2002 2008 Aucun comportement 30 3 30 7 Un comportement 25 7 26 5 Deux comportements Trois comportements 12 2 Quatre comportements 0 5 10 15 20 25 30 35 M 2002 M 2004 2006 LT 2008 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Entre 2002 et 2008 la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements tudi s pr sente un gain remarquable de 12 points de pourcentage en passant de 19 31 La proportion d l ves qui adoptent un seul des quatre comportements en n augmentant que de 4 points de pourcentage en six ans de 22 26 L repr sente elle aussi un gain en soi en effet elle souligne le choix
375. tements pour chacun des comportements tudi s consid r de mani re exclusive sont inf rieures aux proportions obtenues en passant par les indicateurs portant sur l usage du tabac la consommation d alcool la consommation de drogues et la participation aux jeux de hasard et d argent pr sent es dans les chapitres 3 4 et 5 Cela s explique par le fait que les proportions obtenues pour chacun des indicateurs ne prennent pas en consid ration la pr sence des autres comportements comme le fait l indice du cumul Sauf exception les r sultats pr sent s s appliquent l ensemble de la population vis e par l enqu te Les donn es pr sent es au tableau 1 montrent qu en 2008 pr s de 3 l ves sur 10 31 n adoptent aucun des quatre comportements tudi s Pr s d un l ve sur quatre 26 adopte un seul des quatre comportements Un peu plus de 2 l ves sur 10 22 en cumulent deux plus d un sur 10 14 en adopte trois et moins d un l ve sur 10 6 multiplie les risques en cumulant les quatre comportements Conclusion g n rale Page 185 Tableau 1 Nombre de comportements risque adopt s selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 Aucun Un Deux Trois Quatre comportement comportement comportements comportements comportements Total 30 7 26 5 22 3 14 3 6 2 Sexe Gar ons 30 7 25 0 23 2 15 1 5 9 Filles 30 8 27 9 21 3 13 4 6 6 Ann e d tudes 1 seco
376. terait Oui il est ou serait d accord Je ne sais pas ETADJES2008012 Est ce que ta m re fume la cigarette Je ne vois jamais ma m re gt Passe la question 39 Non elle n a jamais fum Oui elle fume la cigarette oO m O Non elle a arr t de fumer oO oO Je ne sais pas Est ce que ta m re est d accord ou serait d accord que tu fumes la cigarette O Non et elle me d fend ou d fendrait de fumer O Non mais elle accepte ou accepterait O Oui elle est ou serait d accord O Je ne sais pas As tu un fr re ou une s ur qui fume la cigarette O Je n ai pas de fr re ou de s ur O Oui O Non O Je ne sais pas As tu la permission de fumer la maison O Je suis un non fumeur Oui O Non O Je ne sais pas Parmi tes amis gar ons et filles combien d entre eux fument la cigarette O Aucun O Quelques uns O La plupart oO Tous ETADJES2008013 Quelles sont les r gles concernant le tabagisme chez toi 0 E 0 0 Personne n a le droit de fumer l int rieur de la maison Seuls certains invit s peuvent fumer dans la maison On peut fumer uniquement dans certaines zones de la maison On peut fumer partout chez moi As tu un emploi l ext rieur de la maison pour lequel tu es pay e Exemple garder des enfants livrer des journaux travailler dans un d panneur etc 0 0 Oui Non Combien d argent as tu en moyenne par semaine pour tes d penses person
377. ti des l ves mineurs qui fument ne se sont jamais fait demander leur ge lors de lachat de cigarettes et qu une proportion similaire n a jamais essuy de refus lors d un tel achat Ces donn es confirment l importance de continuer les efforts d information et de conscientisation aupr s des d taillants et employ s des commerces qui font la vente de cigarettes Un autre point qui se doit d attirer l attention des personnes int ress es par la lutte contre le tabagisme chez les l ves du secondaire et les jeunes en g n ral est la d pendance la cigarette L enqu te de 2008 indique que pr s du quart des l ves qui fument se disent assez ou tr s d pendants de la cigarette alors qu une proportion semblable consomme sa premi re cigarette de la journ e dans un d lai de trente minutes suivant le r veil De plus la moiti des l ves continuent fumer m me s ils sont incommod s par un mal de gorge Ce sont autant d indicateurs de la d pendance Par ailleurs un indice de la d pendance Nicotine Dependence Scale for Adolescents NDSA valid aupr s de cette population a t utilis dans l enqu te et confirme que les fumeurs quotidiens ont un niveau plus lev de d pendance la cigarette que les fumeurs occasionnels qui eux ont un niveau plus lev que les fumeurs d butants Ce sont 11 de l ensemble des l ves du secondaire qui ont fait au moins une tentative pour arr ter de fumer la cigarette
378. ticipation des l ves dans les douze mois pr c dant l enqu te diverses formes de jeux Tous les l ves qui ont particip au moins une fois l une ou l autre des formes de jeux au cours de cette p riode sont consid r s joueurs Les termes taux de participation et proportion de joueurs sont par cons quent synonymes et d signent la proportion d l ves qui a jou au moins une fois lune ou l autre des formes de jeux r pertori es au cours de la p riode de r f rence Ces termes sont utilis s indiff remment dans ce chapitre Comme en 2006 le taux de participation vie na pas t examin Q63 Cependant pour des raisons thiques la question est conserv e dans le questionnaire en effet elle permet d viter aux l ves qui n ont jamais particip des jeux de hasard et d argent de r pondre aux questions portant sur le jeu En 2006 des questions ont t ajout es dans le questionnaire Q67a Q67c Elles portent sur la participation des parties de poker avec des amis au poker sur Internet et des parties de poker organis es par une personne autre qu un ami La surveillance de la participation ces formes de jeux est maintenue en 2008 en raison de la popularit toujours croissante du poker En 2008 une question concernant la participation des parties de poker dans un casino ou dans un Ludoplex a t ajout e dans le questionnaire Q67d Il nous appara t essentiel de
379. tion la consommation de cannabis est plus r pandue chez les l ves dont la langue parl e la maison est le fran ais que chez ceux qui parlent une autre langue que le fran ais ou l anglais 28 c 15 L analyse d taill e selon le type de consommateurs r v le que la proportion de consommateurs occasionnels est plus lev e chez les l ves qui parlent le fran ais la maison que chez ceux dont la langue parl e est autre que le fran ais ou l anglais 11 c 6 Par ailleurs la proportion des l ves qui consomment du cannabis est plus forte chez ceux qui vivent dans une structure familiale monoparentale ou dans une structure dite autres que chez ceux appartenant une structure familiale biparentale 38 et 41 c 24 tableau 4 7 Un cart significatif entre les l ves vivant dans une structure monoparentale et ceux vivant dans une structure biparentale est galement pr sent pour les types de consommateurs suivants exp rimentateurs 9 c 6 r guliers 11 c 6 et quotidiens 5 c 1 8 l oppos la part des abstinents qui d passe les trois quarts 76 lorsqu on consid re les l ves faisant partie d une famille biparentale d cline chez ceux vivant dans un contexte de monoparentalit et atteint environ 62 Notons qu en raison des petits effectifs il n est pas possible de faire des analyses tenant compte des types de consommateurs pour la structure familiale autres e Type
380. tion 2006 de l enqu te La structure familiale est associ e la participation aux jeux D une part les r sultats indiquent une plus faible proportion de joueurs habituels chez les l ves vivant dans une structure familiale biparentale que chez ceux appartenant une structure monoparentale D autre part la participation aux jeux tatis s est moindre chez les l ves vivant dans une structure biparentale Enfin les joueurs enclins situer leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe sont proportionnellement plus nombreux se classer dans la cat gorie des joueurs occasionnels participer des jeux priv s et tre aux prises avec une d pendance au jeu comparativement aux l ves qui situent leur performance au dessus de la moyenne Page 176 Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Au del de la stabilit de certains aspects du comportement de jeu des l ves du secondaire observ e entre 2006 et 2008 certains r sultats retiennent notre attention suscitent une certaine inqui tude et rappellent la n cessit de poursuivre l tude de l volution de ce comportement chez cette population Trois l ments sont particuli rement pr occupants quant leur volution de 2006 2008 l augmentation de la participation des l ves aux jeux d argent sur Internet l augmentation de la fr quence de jeu chez les filles et de la proportion de celles ci qui s adonnent aux jeux priv s
381. tique d alcool et de drogues DEP ADO selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Total Gar ons Filles Feu vert 88 2 87 3 89 1 Feu jaune 5 9 6 5 5 2 Feu rouge 6 0 6 2 5 7 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 L indice DEP ADO diff re cependant selon l ann e d tudes Ainsi entre la 1 et la 5 secondaire la proportion d l ves qui se classent dans la cat gorie feu jaune augmente significativement passant de 2 0 en 1 secondaire 4 2 en 2 secondaire 7 en 4 secondaire puis 12 en 5 secondaire tableau 4 22 La proportion d l ves qui obtiennent un feu rouge pour sa part cro t de cette fa on 1 4 en 1 secondaire c 4 1 en 2 secondaire c 9 en 4 secondaire l inverse la proportion des l ves qui re oivent un feu vert diminue avec l ann e d tudes cette proportion passe de 97 92 entre la 1 et la 2 secondaire conna t une deuxi me baisse significative en 4 secondaire 84 et enfin une troisi me en 5 secondaire 78 Tableau 4 22 Indice de consommation probl matique d alcool et de drogues DEP APO selon l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec 2008 Total 1 sec 2 sec 3 sec 4 sec 5 sec Feu vert 88 2 96 5 91 7 88 4 84 2 78 2 Feu jaune 5 9 2 0 4
382. tive chez les filles de 23 en 2004 17 en 2008 Chez les gar ons la proportion d l ves faisant usage de la cigarette n a pas vari statistiquement entre 2004 et 2008 Toutefois elle a d cru depuis 2002 20 c 13 en 2008 Globalement on constate une diminution graduelle et importante de l usage de la cigarette depuis 1998 alors que la proportion de fumeurs chez les l ves du secondaire s levait 30 des taux stables sont cependant observ s entre 2006 et 2008 14 Pour plus de d tails concernant le statut de fumeur selon l ann e d tudes et le sexe consulter le tableau compl mentaire 3 1 en annexe de ce chapitre Page 46 Chapitre 3 Usage du tabac Figure 3 1 volution de l usage de la cigarette par les l ves du secondaire selon le sexe Qu bec de 1998 2008 40 34 1 33 4 30 20 16 5 14 7 10 13 0 13 0 o 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Total Gar ons Filles Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 2000 et 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 et 2008 Tableau 3 2 Statut de fumeur selon l ann e d tudes et le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Gar ons Filles 1 secondaire Fumeurs actuels 2 9 3 5 Fumeurs d butants 4 0 6 4 Non fumeurs 93 1 90 1 2
383. to valuation de la performance scolaire en fran ais ou en anglais selon la langue dans laquelle le questionnaire a t rempli Afin de v rifier si les l ves parlant une autre langue que le fran ais ou l anglais la maison sont davantage repr sent s chez les joueurs habituels ou les joueurs probl matiques les r sultats de la pr sente dition ont t analys s selon les trois cat gories suivantes le fran ais l anglais et une autre langue Ce chapitre traitera galement de l volution de 2002 2008 de la participation des l ves aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze mois et des probl mes face au jeu Les mesures de la participation de m me que la comparabilit des r sultats avec ceux des enqu tes ant rieures sont pr sent es dans la premi re partie du chapitre tandis que les r sultats de la pr sente dition apparaissent dans la deuxi me partie Cette derni re est divis e en trois sections la premi re section porte sur la pr valence et l volution de la participation des l ves selon les sept variables sociod mographiques usuelles et selon le type de joueurs la deuxi me aborde la pr valence et l volution de la participation aux diverses formes de jeux et la troisi me concerne la pr valence et l volution des probl mes de jeu pour l ensemble des l ves et parmi les joueurs seulement Pour clore le chapitre sont pr sent s les faits saillants leurs r percussions
384. toujours cette proportion qui s tablissait 48 en 1998 atteint 75 en 2008 Cette derni re proportion n est toutefois pas diff rente de celle observ e en 2006 mais elle l est par rapport celle obtenue en 2004 68 L analyse d taill e en fonction du sexe des l ves donne des r sultats globaux assez semblables chez les gar ons soit une diminution significative de la proportion de fumeurs quotidiens depuis 2004 celle ci passant de 6 4 1 en 2008 tableau 3 3 Soulignons qu en 1998 pr s de 11 des l ves de sexe masculin taient des fumeurs quotidiens Une d croissance de la proportion de gar ons dits fumeurs occasionnels est observ e depuis 2002 Chez les fumeurs d butants de sexe masculin la diminution est moins forte bien qu ils soient proportionnellement moins nombreux en 2008 qu en 2000 et en 1998 6 c 9 pour ces deux ann es Chez les anciens fumeurs et les anciens exp rimentateurs la baisse observ e est graduelle de 3 en 1998 environ 1 7 en 2002 et diminuant environ 0 8 en 2008 pour les premiers et de 19 13 puis 9 pour ces m mes ann es chez les seconds Quant la proportion de non fumeurs depuis toujours elle a augment significativement depuis 1998 mais semble s tre stabilis e en 2006 51 en 1998 58 en 2000 65 en 2002 et 73 en 2004 en effet la proportion not e en 2006 ne diff re pas de celle de 2008 77 Page 48 Chapitre 3 Usage du tabac
385. tr en at nm indie aber ne ET tend OU den Ee ua 149 5 1 Les principaux indicateurs sise 149 5 1 1 Mesure de la participation aux jeux de hasard et d argent 149 5 1 2 Mesure de la participation aux jeux tatis s ou priv s 150 5 1 3 Typologie des joueurs ue de nn ar ar are raies 151 5 1 4 Mesure de la pr valence des probl mes de jeu 151 5 2 Port e et limites des donn es sur la participation aux jeux de hasard et d Argent inter nn a AA EAA A st tnt i sale Dee 152 Resultats 2225502 a da Me ntm ae er de Le hs ce M 154 5 3 Participation aux jeux de hasard et d argent au cours d une p riode de douze MOIS ET a ne nt el a A aS 154 5 3 1 Pr valence et volution de la participation sssessnesseeeenaesteesrtnettnsttnsttnrtnnrtnnnnntenntnnstenstennn ennt 154 5 3 2 Facteurs associ s la participation au jeu 156 5 3 3 Participation aux jeux de hasard et d argent selon le type de joueurs 157 5 4 Participation aux diff rentes formes de jeux au cours d une p riode de douze MOIS rs ta nt et TE E a Re nn den 161 5 4 1 Participation aux jeux priv s et aux jeux tatis s eeeeeeeeeeeeereeretrstrstrstrstnttrstnstnsrsrrsrnnrns 164 5 4 2 Participation aux jeux priv s issues 165 5 4 3 Participation aux jeux tatis s s iiieieieeacaeinnnedteenedreneus 168 5 5 J u pr bl matiqu 2 2 58m cn reae en nt nt ns then 171 5 5 1 Pr valence et volution des pr
386. tre le montant d allocation hebdomadaire disponible et le statut de fumeur par exemple Aux fins d analyse les r ponses ont t regroup es en quatre cat gories a 10 ou moins par semaine b entre 11 et 30 c entre 31 et 50 et d 51 ou plus Un peu plus du tiers des l ves 36 ont leur disposition un maximum de 10 par semaine pour leurs d penses personnelles tableau 2 5 Cette proportion inclut environ 13 d l ves qui d clarent n avoir aucune allocation donn e non pr sent e Pr s du tiers des l ves 32 b n ficient d une allocation hebdomadaire s tablissant entre 11 et 30 13 obtiennent entre 31 et 50 et 20 disposent de 51 ou plus Tableau 2 5 R partition des l ves du secondaire selon l allocation hebdomadaire le sexe et l ann e d tudes Qu bec 2008 10 et moins 11 30 31 50 51 et plus Pe k Pe k Pe k Pek Total 35 5 162 2 31 8 145 2 12 5 57 1 20 1 91 6 Sexe Gar ons 37 5 86 8 29 4 68 1 10 6 24 6 22 4 51 8 Filles 33 5 75 4 34 3 77 1 14 5 32 5 17 7 39 8 Ann e d tudes 1 secondaire 55 5 51 2 29 3 27 1 8 5 7 9 6 7 6 2 2 secondaire 42 9 42 0 34 7 33 9 11 8 11 6 10 6 10 4 3 secondaire 36 1 36 5 35 6 36 0 12 0 12 1 16 3 16 5 4 secondaire 22 7 19 6 34 0 29 4 14 3 12 3 29 1 25 1 5 secondaire 16 4 12 9 24 0 18 8 16 9 13 2 42 7 33 4 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alc
387. ts de cette analyse apparaissent au tableau 3 22 On y constate qu l automne 2008 3 9 des l ves du secondaire consommaient uniquement des cigarettes et qu ils sont moins nombreux que ceux qui ne consomment que des cigarillos environ 7 des l ves tandis que pr s de 11 des l ves consommaient ces deux produits tabagiques La majorit des l ves 78 ne consomme aucun des deux produits Des diff rences entre les gar ons et les filles sont pr sentes les filles tant en proportion plus nombreuses tre des consommatrices de cigarettes exclusivement 4 9 c 3 pour les gar ons L usage exclusif du tabac est galement li l ann e d tudes des l ves en effet ceux ci sont plus nombreux en proportion fumer exclusivement la cigarette en 5 secondaire 7 qu en 1 et en 2 secondaire 2 3 et 2 7 respectivement donn es non pr sent es De plus la proportion d l ves qui consomment des cigarettes et des cigarillos passe de 6 en 1 secondaire 13 en 3 secondaire donn es non pr sent es Chapitre 3 Usage du tabac Page 65 Tableau 3 21 Consommation du cigarillo ou du petit cigare au cours d une p riode de 30 jours selon le sexe l ann e d tudes et le statut de fumeur des l ves du secondaire Qu bec 2008 Sexe Gar ons 17 0 Filles 18 2 Ann e d tudes 1 secondaire 8 1 2 secondaire 14 2 3 secondaire 19 4 4 secondaire 22 0 5 secondaire
388. tut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 15 Une analyse de la non r ponse partielle cette question de l ordre de 9 indique que le taux de non r ponse partielle chez les fumeurs actuels est plus faible que celui observ chez les fumeurs d butants ce qui entra ne une l g re surestimation de la proportion d l ves qui fument et ont la permission de fumer Page 62 Chapitre 3 Usage du tabac L enqu te permet aussi d tablir si les l ves ont l approbation de leurs parents quant au fait de fumer tout simplement l ves se classant parmi les fumeurs au moins un des parents est d accord avec le fait que son enfant fume Cette cet gard les r sultats pr sent s au tableau 3 18 indiquent que pour environ la moiti 55 des proportion augmente environ 66 lorsque au moins un des parents est fumeur comparativement 45 lorsque aucun des parents ne fume Ces r sultats soutiennent l influence des parents sur le statut de fumeur de leurs enfants Tableau 3 18 Approbation des parents de fumer selon le statut de fumeur des parents des l ves du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 Au moins un des Aucun des parents Total parents fume ne fume Au moins un des parents est d accord 55 0 66 1 44 7 Aucun des parents n est d accord 45 0 33 9 55 3 Source Institut de la statistique du
389. u moins par jour obtiennent un score moyen de 1 9 16 5 l indice ce qui les situe tout en bas de l chelle de d pendance Les l ves qui fument de 3 5 cigarettes ont un score moyen de 5 2 16 5 alors que ceux qui consomment de 6 10 cigarettes pr sentent un score moyen de 8 4 16 5 ces deux cat gories d l ves se situent au milieu de l chelle NDSA Enfin les l ves qui fument 11 cigarettes ou plus quotidiennement obtiennent le score le plus lev l chelle soit 11 3 16 5 ce qui les situe plus pr s du sommet de l chelle de d pendance Page 76 Chapitre 3 Usage du tabac 3 6 2 Renoncement la cigarette En 2008 c est 11 de l ensemble des l ves qui a indiqu avoir tent de cesser de fumer au cours des douze mois pr c dant l enqu te l oppos 9 des l ves n ont fait aucune tentative dans ce sens Soulignons que les l ves qui ont d clar n avoir jamais fum la cigarette ou n avoir pas vraiment fum au cours de la p riode de r f rence comptent pour environ 81 de l ensemble des l ves du secondaire et ont t exclus des analyses qui suivent Figure 3 5 Figure 3 6 Score moyen l chelle NDSA selon le statut de Score moyen l chelle NDSA selon la quantit de fumeur des l ves du secondaire qui ont fum la cigarettes consomm es chaque jour par les l ves du cigarette Qu bec 2008 secondaire qui ont fum Qu bec 2008 Fumeurs a 2 cigarettes ou moins p 1 9 q
390. u moins pr coce selon l enqu te de 2008 comparativement celle de 2004 12 6 ans c 12 4 ans L ge moyen de la premi re consommation d une drogue vie est aussi l g rement plus tardif deux reports significatifs sur le plan statistique ont t observ s entre 2004 et 2008 13 0 ans en 2004 c 13 2 ans en 2006 c 13 4 ans en 2008 Ces r sultats permettent ils de croire que les l ves passent moins rapidement une consommation r guli re d alcool ou de drogues c est dire au moins une fois par semaine pendant au moins un mois cet gard l enqu te affiche des r sultats positifs puisqu elle montre que les l ves concern s sont devenus moins pr coces en 2008 comparativement l ann e 2002 lorsqu il s agit de la consommation r guli re d alcool 14 1 ans c 13 4 ans et comparativement l ann e 2004 lorsqu il s agit de la consommation r guli re de drogues 13 9 ans c 13 6 ans Autrement dit des gains d environ 0 7 an et 0 3 an selon le type de substance ont t enregistr s au cours des derni res ann es pour ce qui est de l ge d initiation la consommation sur une base r guli re Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 141 surveiller Les r sultats de l enqu te de 2008 nous d montrent par ailleurs que l apprentissage de la consommation d alcool ou de drogues se fait d s les premi res ann es d tudes chez les l ves du secondaire en fait foi la chute m
391. u rouge pr sentent sous toutes r serves un probl me important de consommation Les modifications apport es au calcul de l indice DEP ADO lors de l enqu te de 2006 emp chent toute comparaison des donn es de 2008 avec les donn es des enqu tes ant rieures 2006 voir la section 4 1 4 Les r sultats pr sent s dans cette section se rapportent l ensemble des l ves du secondaire par cons quent ils sont repr sentatifs de la population tudi e e Indice DEP ADO selon le sexe et l ann e d tudes En 2008 pr s de 9 l ves sur 10 88 se classent dans la cat gorie feu vert ce qui r v le que la grande majorit des l ves du secondaire n a pas de probl me vident de consommation d alcool et de drogues tableau 421 Environ 6 des l ves se voient attribuer un feu jaune ce qui indique la pr sence d un probl me en mergence pour lequel une intervention de premi re ligne est jug e souhaitable information discussion etc Une proportion similaire des l ves 6 re oit un feu rouge cela sugg re la pr sence d un probl me important de consommation qui n cessite une intervention sp cialis e ou une intervention faite en compl mentarit avec une telle ressource L enqu te ne permet pas de d tecter d cart significatif selon le sexe pour les cat gories de l indice DEP ADO Page 136 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Tableau 4 21 Indice de consommation probl ma
392. u tabac Les donn es recueillies aideront les d cideurs gouvernementaux les organismes provinciaux et les intervenants engag s dans la lutte contre le tabagisme aupr s des adolescents collaborer l laboration de mesures l gislatives en plus de cr er des programmes d intervention utiles et affecter les ressources humaines et financi res l o elles sont n cessaires Pour pouvoir laborer des programmes de lutte efficaces il est de ce fait essentiel de continuer suivre avec vigilance l attitude des l ves face au tabagisme et aux diff rents produits du tabac de conna tre leur opinion quant aux cons quences de l usage du tabac sur la sant de poursuivre la surveillance des sources d influence et des modes d approvisionnement et puis de surveiller la pr valence de la consommation de nouveaux produits du tabac R sultats 3 3 L usage de la cigarette 3 3 1 Pr valence et volution de l usage de la cigarette selon le sexe et l ann e d tudes Au Qu bec l automne 2008 environ 15 des l ves du secondaire ont fait usage de la cigarette au cours de la p riode de r f rence de trente jours sp cifi e dans l enqu te tableau 3 1 Il s agit de la m me proportion que celle observ e lors de la pr c dente enqu te soit en 2006 Parmi l ensemble des l ves 4 6 soit environ 21 000 l ves font un usage quotidien de la cigarette et 2 7 soit environ 12 200 l ves sont des fumeurs occasio
393. u tabac Page 61 Le tableau 3 16 pr sente les r gles en vigueur au domicile des l ves concernant le tabagisme Selon ce tableau dans la population vis e par l enqu te il est interdit toute personne de fumer dans un peu plus de la moiti des foyers 52 en 2008 Dans pr s d un foyer sur cinq 18 certaines personnes peuvent fumer alors que dans 15 des foyers o r sident les l ves du secondaire il est possible de fumer dans certaines zones Enfin dans une proportion similaire de foyers il est permis de fumer partout L enqu te d montre que ces r gles varient en fonction du statut de fumeur fumeurs versus non fumeurs des l ves Ainsi chez les non fumeurs une interdiction totale de fumer est en vigueur dans 55 des foyers comparativement une proportion de 45 chez les fumeurs d butants et de 35 chez les fumeurs actuels l oppos on observe que les non fumeurs sont moins nombreux en proportion vivre dans un foyer o aucune restriction n est mise quant l usage de la cigarette que les fumeurs d butants et actuels les proportions tant de 12 20 et 28 Dans l enqu te on demande aux l ves qui fument s ils ont la permission de fumer la maison Comme le montre le tableau 3 17 environ le quart des l ves qui sont fumeurs ont cette permission de la part de leurs parents Toutefois lorsque cet indicateur est mis en relation avec le statut de fumeur des parents la situation est diff
394. uand il s agit des relations avec leur famille et par 10 des l ves quand il est question des relations d amiti ou amoureuses Enfin seulement 4 6 des l ves ont parl de leur consommation d alcool ou de drogues un intervenant En r sum En somme les r sultats de l ETADJES concernant la consommation d alcool et de drogues sont positifs et encourageants Les programmes de pr vention aupr s des l ves ainsi que d autres facteurs sont sans doute l origine de la baisse de la proportion des consommateurs d alcool et de drogues chez les l ves du secondaire de la baisse de la part des adeptes du boire excessif ainsi que du report de l ge d initiation la consommation d alcool ou de drogues Soulignons que si certains progr s significatifs sont enregistr s au cours de la p riode 2006 2008 il faut toutefois remonter jusqu en 2004 pour d celer des changements pour plusieurs indicateurs Cette volution traduit peut tre un certain ralentissement dans le changement des comportements des jeunes et sugg re que des efforts additionnels soient consacr s afin que de nouveaux gains puissent tre observ s dans les prochaines ann es Notamment toute action visant retarder l ge d initiation la consommation d alcool et de drogues et l ge du d but de la consommation r guli re de ces substances est poursuivre et encourager Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 143 Par ailleurs
395. ue et jeu 0 1 Alcool drogue et jeu 7 8 Quatre comportements 6 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 kk Page 190 Conclusion g n rale Avec une proportion de 18 la consommation exclusive d alcool est de loin le comportement risque le plus populaire chez les l ves du secondaire La participation exclusive aux jeux de hasard et d argent est le deuxi me comportement qui touche le plus d l ves 8 C est donc sans surprise que l on constate que l alcool et le jeu constituent la combinaison comportementale laquelle le plus grand nombre proportionnellement d l ves adh re 13 Parmi les l ves qui multiplient les risques on trouve quatre groupes quivalents ceux qui combinent alcool et drogue 7 ceux qui combinent cigarette alcool et drogue 5 ceux qui combinent alcool drogue et jeu 8 et ceux qui combinent cigarette alcool drogue et jeu 6 e Probl me de consommation Rappelons que l indice DEP ADO utilis dans la pr sente enqu te permet de classer les l ves qui cumulent un deux trois ou quatre comportements selon trois degr s de gravit des probl mes li s la consommation ceux qu
396. uise et Michel LANDRY 1996 L abus de substances psychoactives un probl me parmi d autres Portrait d une population en traitement Psychotropes vol 1 n 2 p 61 79 Page 144 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues JOHNSTON Lloyd D Patrick M O MALEEY Jerald G BACHMAN et John E SCHULENBERG 2007 Monitoring the Future National results on adolescent drug use Overview of key findings 2006 NIH Publication N 07 6202 Bethesda MD National Institute on Drug Abuse 71 p LANDRY Michel et autres 2005 L utilisation de la DEP ADO dans l intervention et les enqu tes questions thiques et m thodologiques RIS INFO vol 13 n 1 p 3 5 LANDRY Michel et autres 2004 La grille de d pistage de la consommation probl matique d alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes DEP ADO d veloppement et qualit s psychom triques Drogues sant et soci t vol 3 n 1 p 20 37 RECHERCHE ET INTERVENTION SUR LES SUBSTANCES PSYCHOACTIVES RISQ 2005 DEP ADO Grille de d pistage et de consommation probl matique d alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes version 3 1 octobre 2005 Notes explicatives et mode d emploi Montr al Universit de Montr al 17 p SUDMAN Seymour 2001 Examining substance abuse data collection methodologies Journal of Drug Issues vol 31 n 3 p 695 716 TURNER Charles F Judith Y LESS
397. ujours dans tous les contextes document s dans l enqu te alors que les fumeurs d butants et occasionnels sont plus enclins fumer cette fr quence les fins de semaine que dans les autres contextes Contrairement ce qui a t constat au cours des enqu tes ant rieures aucune association significative n a t d tect e en 2008 entre le fait d occuper un emploi et le statut de fumeur des l ves Par contre l association ant rieurement observ e entre le revenu hebdomadaire disponible et le statut de fumeur est maintenue en 2008 La proportion de fumeurs actuels est plus lev e chez les l ves qui disposent d un revenu sup rieur Il importe ici de nuancer cette information en rappelant que le montant de l allocation hebdomadaire augmente galement avec l ann e d tudes et cela sous entend que l ge a aussi un r le jouer dans cette association Concernant l influence de l entourage des l ves sur leurs habitudes relatives l usage de la cigarette la pr sente enqu te a d montr un lien entre la structure familiale et le statut de fumeur en faisant ressortir que les l ves vivant dans une structure familiale biparentale sont moins susceptibles d tre des fumeurs actuels que ceux voluant au sein d une structure familiale monoparentale Une autre relation est galement d montr e soit celle entre le statut de fumeur des l ves et celui de leurs parents on retrouve en effet davantage de fumeurs actuel
398. une p riode de douze mois chaque ge cette proportion passe de 4 9 chez les l ves de 12 ans et moins 13 chez les 13 ans 28 chez les 14 ans 37 chez les 15 ans 44 chez les 16 ans et pour finir 52 chez les 17 ans et plus Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 105 e Consommation de drogues selon le fait d occuper ou non un emploi et l allocation hebdomadaire En 2008 la proportion des l ves qui ont consomm de la drogue au cours d une p riode de douze mois est plus lev e chez les l ves qui ont un emploi que chez ceux qui n en ont pas 33 c 23 tableau 4 3 La consommation de drogues est aussi associ e au montant d allocation hebdomadaire dont disposent les l ves Ainsi la part des l ves qui ont consomm de la drogue s accro t de mani re significative mesure que l allocation augmente passant de 14 chez les l ves dont l allocation est la plus faible 10 ou moins 47 chez ceux b n ficiant d une allocation gale ou sup rieure 51 tableau 4 3 Mentionnons que ces associations sont possiblement attribuables un effet de l ge l exemple de ce qui a t observ pour la consommation d alcool Figure 4 9 Consommation de drogues au cours d une p riode de douze mois selon l ge des l ves du secondaire Qu bec 2008 100 95 1 12 ans ou moins 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans ou plus HAconsomm 0 N
399. uotidiens 3 5 cigarettes Fumeurs ia occasionnels i Fumeurs 5 1 8 d butants 11 cigarettes ou plus o 4 8 12 16 0 4 8 12 16 l N Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu secondaire 2008 chez les l ves du secondaire 2008 Parmi les l ves qui ont fum au cours des douze mois pr c dant l enqu te de 2008 56 ont tent au moins une fois de cesser de fumer Contrairement l enqu te men e en 2006 la pr sente enqu te ne rel ve pas de diff rence entre les gar ons et les filles quant au fait d avoir tent de cesser de fumer Cependant les anciens fumeurs sont proportionnellement plus nombreux 82 que les fumeurs fumeurs d butants 53 fumeurs occasionnels 56 fumeurs quotidiens 57 avoir essay d arr ter de fumer donn es non pr sent es La moiti des l ves 48 qui ont fum au cours de la p riode de r f rence et qui ont essay d arr ter ont fait une seule tentative 29 en ont fait deux et 23 ont tent trois fois ou plus d arr ter de fumer donn es non pr sent es Les gar ons sont plus enclins avoir fait une seule tentative que les filles 59 c 40 celles ci rapportant d ailleurs plus souvent avoir fait trois tentatives ou plus 29 c 16 Le st
400. us la fr quence d achat varie selon le statut de fumeur Les fumeurs d butants sont plus enclins ne pas acheter de cigarettes dans un commerce 78 que les fumeurs occasionnels 50 et les fumeurs quotidiens 29 Ces derniers sont de leur c t plus port s acheter des cigarettes dans un tel lieu une fr quence de deux fois ou plus par semaine 33 que les autres l ves mineurs qui fument Page 72 Chapitre 3 Usage du tabac Tableau 3 31 Fr quence d achat de cigarettes dans un commerce selon le sexe et le statut de fumeur des l ves mineurs du secondaire qui ont fum la cigarette Qu bec 2008 Fumeurs Fumeurs Fumeurs Total Gar ons Filles SS quotidiens occasionnels d butants N a pas achet dans un commerce 57 9 51 5 63 0 29 4 50 2 77 8 A achet ou essay d acheter dans un commerce Moins d une fois par semaine 18 6 23 0 15 1 18 8 24 2 16 6 Une fois par semaine 10 8 12 2 9 6 18 3 13 2 5 3 Deux fois par semaine ou plus 12 8 13 3 12 3 33 4 12 4 0 3 z Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 L enqu te fournit de l information au sujet du comportement des commer ants lors de lachat de c
401. vement important 45 c 60 Tout comme pour la fr quence d exposition une fois par semaine ou moins une exception la tendance observ e depuis 1998 tait constat e en 2006 pour la proportion d l ves n tant jamais expos s la fum e la maison en effet cette proportion de 45 en 2006 tait pass e de 41 en 1998 51 en 2004 Chapitre 3 Usage du tabac Page 79 3 7 2 Exposition la fum e de tabac dans un v hicule automobile Une nouvelle question visant mesurer l exposition la fum e de tabac dans un v hicule automobile a t introduite dans l enqu te de 2008 Les r sultats pr sent s au tableau 3 39 montrent que pr s de 13 des l ves du secondaire sont expos s quotidiennement ou presque la fum e de tabac dans une voiture Une proportion semblable 12 est expos e une fois par semaine l oppos pr s de 57 des l ves ne sont jamais expos s la fum e de tabac lors de leurs d placements en v hicule automobile Les gar ons et les filles ne diff rent pas sur ce plan Par contre cette exposition varie selon le statut de fumeur des l ves cet gard on observe que 41 des fumeurs actuels sont expos s chaque jour ou presque comparativement 16 des fumeurs d butants et 10 des non fumeurs l inverse 17 des fumeurs actuels ne sont jamais expos s la fum e de tabac en voiture comparativement 44 des fumeurs d butants et 61 des non fumeurs
402. ves sont des joueurs risque et 2 0 soit 8 900 l ves sont des joueurs pathologiques probables tableau 5 10 Ces proportions ne diff rent pas de mani re significative de celles observ es en 2006 Entre 2004 et 2008 la proportion de joueurs risque est pass e de 6 4 1 Aucun progr s n a t constat quant la proportion de joueurs pathologiques probables Tableau 5 12 volution de la pr valence des joueurs risque J R et des joueurs pathologiques JPP selon le sexe et l ann e d tudes des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 J R JPP J R JPP J R JPP J R JPP Total 4 8 2 3 6 0 2 5 3 8 2 0 4 1 2 0 Sexe Gar ons 6 4 3 2 7 5 3 6 5 3 2 9 5 0 2 8 Filles 3 3 1 4 4 4 1 4 2 1 MAT 3 3 1 0 Ann e d tudes 1 secondaire 4 5 2 7 5 2 3 0 2 0 1 4 2 5 2 0 2e secondaire 5 8 2 9 6 6 2 4 3 9 2 1 5 1 1 8 3e secondaire 4 4 2 2 5 4 1 9 4 4 21 4 2 2 5 4 secondaire 4 5 1 6 6 6 2 9 2 6 25 4 0 1 2 5 secondaire 4 9 2 1 6 2 2 0 6 3 2 17 4 9 2 4 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l
403. ves du secondaire de 2004 2008 Sources e Pr valence et volution des probl mes de jeu selon le sexe L indice de jeu probl matique est li au sexe des l ves cet gard on note une plus grande proportion de joueurs risque chez les gar ons que chez les filles 5 c 3 2 De m me la proportion de joueurs pathologiques probables est plus lev e chez les gar ons que chez les filles 2 8 c 1 0 tableau 5 10 Chez les gar ons la proportion de joueurs risque ne diff re pas de mani re significative entre 2006 et 2008 tandis qu une baisse est not e entre 2004 et 2008 7 c 5 tableau 5 10 Toutefois la proportion de joueurs risque observ e en 2008 est similaire celle enregistr e en 2002 Quant aux proportions de joueurs pathologiques de sexe masculin observ es depuis l dition de 2002 aucune diff rence sur le plan statistique n a t d tect e entre elles Chapitre 5 Participation aux jeux de hasard et d argent Page 171 Bien que l on note une tendance la hausse de la proportion des joueuses risque chez les filles entre 2006 et 2008 l cart observ n est pas significatif sur le plan statistique tableau 5 10 Une tendance la baisse est n anmoins constat e entre 2004 et 2008 mais contrairement aux gar ons elle n est pas significative D autre part il ny a pas de diff rence significative pour la proportion de joueuses risque entre 2002 et 2008 Quant la propo
404. vigilance transgresser l interdit car ce n est pas autoris ou encore contr ler leur poids sont dans des proportions semblables de l ordre de 15 sur l ensemble des l ves pour chacune de ces raisons Mentionnons finalement que pr s de 13 des l ves ignorent pourquoi les personnes de leur ge commencent consommer des amph tamines tableau 4 16 Chapitre 4 Consommation d alcool et de drogues Page 123 Tableau 4 16 Raisons invoqu es pour commencer consommer des amph tamines selon le sexe des l ves du secondaire Qu bec 2008 Total Gar ons Filles Leurs ami e s en consomment pression des camarades 71 0 66 8 75 2 Les jeunes qui sont populaires en consomment 23 8 23 3 24 3 Par curiosit juste pour essayer 66 0 59 0 73 2 Parce que ce n est pas autoris 14 0 12 7 15 2 Ils pensent que c est cool 63 1 60 9 65 5 Pour supprimer leur fatigue 15 1 14 2 16 0 Pour augmenter leur vigilance pour se stimuler se concentrer 13 8 12 4 15 2 Pour provoquer une sensation de bien tre pour tre high 60 7 58 1 63 4 Pour oublier leurs probl mes 54 2 45 6 63 0 Pour contr ler leur poids 13 9 8 1 19 8 Je ne sais pas 12 8 16 0 9 4 Pour une autre raison 1 2 1 2 1 3 1 Un l ve peut invoquer plus d une raison pour commencer consommer des amph tamines Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu
405. z ceux qui re oivent de 11 30 pour finalement tre seulement de plus d un l ve sur 10 14 chez les l ves disposant de 31 et plus par semaine tableau 6 l oppos les l ves qui s adonnent deux trois ou quatre comportements sont proportionnellement plus nombreux parmi les l ves qui b n ficient de 31 et plus par semaine que parmi ceux qui re oivent 10 et moins ou de 11 30 Quel que soit le montant de l allocation hebdomadaire dont les l ves b n ficient on note depuis 2002 une diminution continue des proportions d l ves qui cumulent trois ou quatre comportements risque au profit d une augmentation de celles qui n adoptent aucun des comportements ou un seul tableau 6 Tableau 6 volution du nombre de comportements risque adopt s selon le montant de l allocation hebdomadaire des l ves du secondaire Qu bec de 2002 2008 2002 2004 2006 2008 10 et moins Aucun comportement 30 6 39 6 45 6 48 6 Un comportement 25 5 27 1 28 0 25 7 Deux comportements 24 2 18 6 16 6 16 3 Trois comportements 13 3 10 5 7 6 7 0 Quatre comportements 6 4 4 3 2 3 2 4 11 30 Aucun comportement 16 5 23 1 27 4 27 7 Un comportement 21 4 21 5 25 9 29 4 Deux comportements 27 9 26 8 25 1 22 7 Trois comportements 22 4 19 7 15 9 14 8 Quatre comportements 11 7 8 9 5 7 5 5 31 et plus Aucun comportement 8 4 10 1 13 9 14 1 Un comportement 15 6 18 1 22 3 24 4 Deux comportements 26 4 28 7 27 0 28

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

SOPs - MSU Extension Water Quality  "Triathlon Training" No 38 April  HP LaserJet 5200, 5200L Parts, Service Manual  Samsung NP870Z5E User Manual (Windows 8)  User`s Manual    Xerox WorkCentre 5325/5330/5335 User's Manual  Horno electrico  Public/ Mode d`emploi PUBLIC II  Definity Addendum 1 for DS1-DMI-ISDN-PRI Reference  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file