Ciment phosphocalcique ou greffe? L`augmentation osseuse
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1. le besoin d un apport m canique se fait sentir avec le plus souvent la n cessit d une ost osynth se compl mentaire Leur int r t majeur se trouve dans leur qualit d injectabilit et leur plasticit permettant de les utiliser dans des situations o celle des c ramiques phosphocalciques en granul s ou autres formats est techniquement plus difficile Dans des conditions d utilisation respect es ces produits ne sont l origine d aucune jatrog nie et les rares complications rapport es l ont toujours t suite un d lai d attente trop court ou trop long avant la mise en place Leurs caract ristiques physico chimiques associ es leur excellente biocompatibilit ont permis de d terminer progressivement les indications Enfin leur co t plus que raisonnable et fix par les autorit s de tutelle est nettement moindre que celui de allogreffes et leur absence de iatrog nie propre les fera pr f rer aux autogreffes Les auteurs les ont utilis s d s le d but des ann es 2000 en traumatologie et rapportent leur exp rience dans diverses fractures essentiellement m taphysaire o l on trouve r guli rement une perte de substance osseuse par tassement du spongieux et o le ciment phosphocalcique vient compl ter une ost osynth se sinon plus instable Leur utilisation dans le fractures par compression extension du poignet des fractures des plateaux tibiaux de celles du calcaneus objet d une communication du service dans la table2. Ciment phosphocalcique ou greffe L augmentation osseuse en question M Ladhari C Schwartz Colmar Les premi res mentions bas es sur des travaux en laboratoire de l utilisation possible des ciments phosphocalciques comme substitut de l os se trouvent dans la litt rature au d but des ann es 1990 C Rey JL Lacout Driessens en fait l inventaire en 1994 Leur utilisation en clinique humaine d marre apr s la publication princeps de Constanz dans Science en 1995 Quatre groupes de ciments sont potentiellement utilisables seuls les ciments au dicalcium phosphate dihydrat ou ciments brushitiques et les ciments apatitiques sont en fait commercialis s au fil des ann es Ces derniers sont le r sultat d une r action chimique non stoechiom trique alors que les premiers sont celui d une r action acide avec base tr s pr cise ce qui explique que la pr paration se fait de fa on extemporan en salle d op ration et n cessite le respect scrupuleux du mode d emploi Des modifications de composition en font des produits vari s avec des r sorptions de vitesse variable mais toujours tr s lente apr s un temps de pr paration d environ 10 minutes avant leur mise en place et un temps de durcissement total de 24 heures en moyenne ce qui permet leur mise en charge d s le lendemain de l intervention r sistance la compression au moins gale celle du tissu osseux spongieux Il s agit de produits de remplissage de d fauts osseux l ou
3. ronde Talus de certaines fractures de l hum rus proximal est rapport e Enfin une tude dans les fractures intertrochant riennes est en cours Les r sultats sont r guli rement bons avec une absence de iatrog nie et une possibilit de mobilisation donc de r cup ration plus rapide gr ce cette stabilisation compl mentaire le taux de d montage est n gligeable et l volution radiologique celle pr vue avec une tr s lente r sorption du ciment remplac par de l os comme des tudes histologiques faites lors d ablation de mat riel ont permis de le montrer Ces bons r sultats leur ont largir les indications certaines interventions de chirurgie orthop dique objet d une communication dans la table ronde Futura
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