Les entreprises sénégalaises face aux nouvelles
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1. T43 Bilan des recherches par Internet Satisfaction recherches Industrie Services Commerce T44 Correspondants contact s par e mail Clients Commerce Fournisseurs Total Banquiers Autres S n gal Services Commerce UEMOA Reste de l Afrique France Reste de l Union Asie tats Unis Canada Autres T46 Fonction du web Fonction du web D velopper notori t entreprise Industrie 33 1 Services _ 80 12 Accro tre relations d affaires avec clients 67 2 13 2 Accro tre relations d affaires avec fournisseurs 0 0 0 0 Faire du commerce lectronique 0 0 0 0 Autres 0 0 l 7 1 Industrie 100 16 Services Commerce T48 changes Internet et Extranet selon les secteurs d activit s 100 38 100 12 Type de r seau Internet Extranet d change Industrie 0 0 Services m22 2 Commerce 0 0 T49 R partition des services t l matiques consomm s Services re us via t l matique Industrie Services Commerce Total Z 28 T50 Utilisation des r seaux d changes R seau utilis Internet Extranet Autres Industrie 83 5 0 0 M17 1 Services 4 B5 4 __83 5 Commerce 0 0 D l2. T30 Ouverture de courriels par les cadres sup rieurs adres sup rieurs avec Industri Service Commerc TOTAL emails moins de 50 6 28 9 Bo 4 35 19 de2 5 D 25 3 1 10 30 3 B0 16 gt E 17 2 E 16 5 E DATES M 15 E 8 DM 25 8 E 20 EM 100 12 100 32 100 10 100 54 Agents connect s Industrie Services Commerce Commerciale BE 21 31 Personnel M 9 14 Production M 14 21 Administration 52 47 Autres M 10 15 Finance M 14 21 Industrie EH 10 2 Services 5 13 Commerce EE 21 3 T33 Projets de cr ation de sites web Secteur d activit s Cette ann e Dans un an Dans 3 ans Jamais Industrie Services E36 5 B36 5 P 4 0 o E 11 B2 8 E 8 B16 4 Commerce 5 5 E 9 1 Total E 21 B28 14 7 B8 2 BE 3 Ehe 8 MEAG T34 Formation du personnel Formation du personnel Internet E 32 6 NSP 21 EX 6 Industrie Services Commerce T35 Cr ation d emploi avec les NTIC Emplois cr s Oui Industrie M 16 3 Services 732 12 Commerce EN 25 3 EI 26 18 Services Secteur d activit s Industrie Nbre Emplois NTIC cr s moins de 2 14 2 de2 5 EMI 29 4 de 5 20 5 EM 25 1 20 et plus E 14 2 E 25
3. e on pourrait r partir ces opportunit s de la mani re suivante e les t l services faible valeur ajout e r alis s par une main d uvre de faible qualification Ils regroupent les t ches de routine comme la saisie de documents les centres d appels enregistrer des commandes ou recueillir des informations simples les r servations d h tels ou de voitures etc Ce type de t l services n cessite une main d uvre tr s abondante Une seule soci t de t l services peut cr er des centaines d emplois Une formation de quelques jours suffit e Les t l services valeur ajout e moyenne qui n cessitent une qualification et une technicit plus lev es Les prestations de services portent sur la v rification et la correction de documents scann s la mise jour de bases de donn es le traitement des r clamations le secr tariat les centres d appels fournissant un support apr s vente etc Ces activit s mobilisent une main d uvre assez importante La plupart des ch meurs qui n ont pas acc d l enseignement sup rieur peuvent les exercer apr s quelques semaines de formation e Les t l services haute valeur ajout e n cessitant une expertise sp cifique Rentrent dans cette cat gorie les traitements comptables la conception et la gestion des sites web les transcriptions techniques m dicales l gales les supports techniques en ligne la traduction le d veloppement de logiciels etc Le nombre d em
4. 16 Tapha DIARRA couture n 17 NBA Nouvelles Brasseries africaines n 18 SOGRES n 19 Groupe CODI7 n 20 SARL Sene carreaux n 21 Hotel Nina n 22 RTI n 23 SCP M Papa Isma la KA et Alioune KA n 24 Matforce Compagnie d Applications m caniques n 25 CGE Compagnie g n rale d nergie n 26 Chaka systems n 27 AFRITEL Communications n 28 SOCOPLAST n 29 SIGNARE n 30 PRODISEN n 31 ELECTROSEN n 32 MAXIFER SARL n 33 STUDIO 2000 n 34 PRESTIGE CNI n 35 SAHEL GAZ n 36 FIBRO MAC n 37 Bourse r gionale des Valeurs mobili res de l Afrique de l Ouest n 38 Microdoses Technologies n 39 Afrique Mines amp Industries n 40 EQUANT n 41 S n galaise de l Automobile n 42 Eurafricaine D industries n 43 Alliance d Assurances n 44 Teleservices S A WAIT n 45 africatel avs n 46 MKR Menuiserie Khadimou Rassoul n 47 ABES o o o o o o o 3 239 3 2 2 3 2 o a na OON O O1 BR ND 22 n 48 EGA Confection n 49 MTI Multi Technique Industrie n 50 GERIA n 51 La Vivri re n 52 SENEGAL Broderie Moderne n 53 ETABLISSEMENT KEBE n 54 SETIM AFRIQUE n 55 SOSACHIM n 56 FTM Fabrique de tuiles m caniques n 57 Nafigraphie n 58 DHL n 59 Equip Plus n 60 SBI Syst me Bureautique et Informatique n 61 CFAO S n gal n
5. abord la complexit des technologies utilis es C est ce qui explique le recours r p t aux r seaux priv s virtuels en passant par l op rateur national Ensuite le co t actuel du d ploiement des technologies intranet et extranet est hors de port e de la plupart des PME surtout lorsque s y ajoutent les co ts de possession qui incluent la prise en charge du personnel technique charg de l administration du syst me et de la s curit Enfin la s curit peut tre un frein majeur si les PME ne sont pas convaincues de la fiabilit des technologies de s curit disponibles L tude de la grappe NTIC a montr que les partenaires des r seaux extranet sont en g n ral des clients des fournisseurs ou des banquiers Consultants associ s 2001 28 Les autres partenaires sont souvent des maisons m res situ es dans les pays du Nord L usage des technologies de l information de la communication TIC dans ces pays a n cessairement un impact sur leurs filiales ou soci t s apparent es install es au S n gal Au niveau national l usage du r seau SENPAC X 25 a donn l occasion certaines entreprises de se familiariser avec le fonctionnement de l extranet On peut en dire autant avec le syst me Ga nde utilis par le transitaires Les PME PMI semblent bien sensibilis es sur l importance d Internet en g n ral car 65 des dirigeants ont une connexion personnelle tandis que 78 des entreprises enqu t es sont connect
6. les tarifs de t l communication font partie des plus faibles en Afrique commence jouer le r le de hub pour le continent Cette tendance est une voie de passage oblig e pour tous les op rateurs de t l communication S n gal dans le domaine des t l services car son cadre juridique et fiscal est tr s attrayant pour les investisseurs nationaux et trangers Ensuite le projet de Cyberpark va offrir aux investisseurs 4 La bande passante sur Internet peut tre assimil e une route Une petite bande passante serait un sentier qui oblige les v hicules rouler lentement et une large bande passante serait comparable une autoroute avec plusieurs voies et qui assure une plus grande fluidit de la circulation Le r le de hub consiste faire transiter une bonne partie des appels t l phoniques en direction ou en provenance de l Afrique via le S n gal cause de ses tarifs moins chers D j dans certains pays africains o les tarifs de t l communication sont tr s lev s on utilise le Call Back en passant par le S n gal 10 des services de qualit de classe mondiale allant des infrastructures modernes une main d uvre tr s qualifi e et bien form e Il donnera au S n gal la visibilit internationale n cessaire pour inciter les entreprises trang res y d localiser leurs activit s de services Entre 1996 et 2000 certains entrepreneurs se sont lanc s dans le secteur des t l services E
7. re de respect des d lais des r gles de qualit d adopter des styles de gestion plus rigoureux Le besoin de r pondre aux injonctions d un march international tr s concurrentiel les am nera rendre leur main d uvre polyvalente et plus flexible en investissant beaucoup plus sur la formation Le S n gal a per u d s 1996 les opportunit s qu offrent les t l services Plusieurs Start Up ont ainsi vu le jour en proposant diverses activit s de t l services Mais ces Start Up sont de taille modeste la plus grande compte peine 50 employ s Le S n gal a encore un long chemin parcourir avant de cr er les milliers d emplois qui sont cependant sa port e et que d autres pays en d veloppement ont pu r aliser Les entreprises s n galaises pourraient aussi se positionner dans le d veloppement de contenus en se sp cialisant dans la vente des produits d art africain En effet l exposition des entreprises sous traitantes des donneurs d ordre impliqu s dans le d ploiement de cette activit conomique obligera ces entreprises se familiariser avec les proc dures technologies et normes de qualit propos es par ces derniers partir d un tel ajustement l entreprise locale sous traitante deviendra plus forte et mieux arm e pour affronter son march Cependant si les entreprises restent inertes et ne suivent pas les tendances induites par les NTIC les co ts pour l conomie du S n gal pourraient tre t
8. tudes en vue d en faciliter l exploitation future a conduit cibler les PME PMI de diff rents secteurs plut t que les grandes entreprises industrielles Les formes juridiques les plus r pandues sont les Soci t s responsabilit s limit es SARL suivies des Soci t s anonymes SA IL y a eu tr s peu d entreprises individuelles ou de groupements d int r t conomique GIE Aucun tablissement ne se pr sente sous la forme de l entreprise unipersonnelle responsabilit s limit es EURL qui est une nouvelle disposition de l Organisation pour l Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique OHADA L enqu te a surtout concern les petites et moyennes entreprises PME 72 des de l chantillon ont moins de 50 employ s 69 moins de cinq cadres sup rieurs 68 des entreprises r alisent un chiffre d affaires inf rieur un milliard de francs CFA En analysant le chiffre d affaires par secteur d activit s voir tableau n 3 en annexe on constate que les unit s de production industrielles sont de taille plut t petite 83 r alisent moins d un milliard de francs CFA de chiffre d affaires dont 44 font moins de 100 millions de francs CFA que les entreprises de services sont plut t de taille moyenne 42 font entre 100 millions et un milliard de chiffre d affaires et que les soci t s commerciales sont de grande taille 57 font plus d un milliard de chiffre d affaires La plupart des dirigea
9. 62 Bernabe S n gal n 63 Massata S n gal n 64 Groupe Wal fadjri n 65 Soci t D impression en Continu n 66 Groupe SONAM n 67 Ecobanque S n gal n 68 RTS n 69 DAMETAL S n gal n 70 SDIH IMSEN n 71 SENTEL GSM n 72 Mboup Voyage n 73 Comptoir Commercial du S n gal n 74 NDAAGOU SENPREMAGE n 75 SENGAMER n 76 Thiaroye Automobile n 77 ditions des Trois Fleuves n 78 Espace Bureautique Informatique n 79 C te West Informatique R f rences Burrington William W 1999 Politique g n rale mondiale S minaire sur le commerce lectronique et le d veloppement OMC 19 f vrier CEA 1999 The African Development Forum ADF 99 octobre GRCC 2001 Etude diagnostique et plan d action de la grappe NTIC Abdoulaye Ndiaye 1999 Le commerce lectronique en Afrique le cas du S n gal octobre Rapport de recherche Ndiaye Abdoulaye 2001 Le Plan d Action de la grappe NTIV Etude pr par e pour le sommet Post ADF de la CEA mars Ndiaye Abdoulaye Abdulai Mohammed Sani Rostenne Jacques 2001 The ECA IRDC Pan African Initiative on ecommerce Regional Report on West Africa Petrazzini Ben 1999 Politique des T l communication UIT Communication au s minaire sur Le commerce lectronique et le d veloppement OMC 19 f vrier Union internationale des T l communication 1998 Indicateurs des t l c
10. conditions d acc s aux NTIC quivalent de v ritables obstacles pour la grande majorit des populations D s 1996 le S n gal adopta une tarification de l acc s Internet qui se comparait favorablement celle des pays d velopp s Bien entendu ramen au PNB par t te d habitant le S n gal est encore loin du ratio des pays d velopp s mais il a continuellement fait des efforts pour baisser les co ts d acc s Internet En 2001 le co t mensuel d acc s Internet se situe entre 11 et 13 dollars am ricains soit une baisse de plus de 50 en cinq ans Les tarifs pratiqu s au S n gal sont actuellement parmi les plus faibles en Afrique L tat a un r le primordial jouer dans la mise en place d un environnement propice au d veloppement des NTIC dans le secteur priv Il devra promouvoir un cadre juridique et r glementaire n cessaire l closion du commerce lectronique signatures et contrats et de le business Il aura aussi comme obligation de permettre l organe de r gulation de jouer le r le d arbitre dans le secteur des NTIC en veillant l applicabilit de la r glementation et ce que les PME et micro entreprises ne soient pas l s es par les grandes entreprises nationales et internationales Prendre des mesures incitatives en particulier l exon ration douani re des quipements NTIC d multiplier les parcs industriels en les dotant d quipements NTIC ad quats fournir aux PME PMI surto
11. gestion etc Les unit s de production industrielle ont le plus exprim ce type de besoin L initiation l informatique est cependant un besoin pour beaucoup d tablissements L administration de r seaux constitue aussi un besoin pour le d veloppement et la gestion de bases de donn es pour les soci t s de prestation de services Tableau n 1 Besoins en formation des entreprises Besoins Industrie Services Commerce Types de besoins en formation Initiation l Internet 36 4 25 17 Logiciels sp cifiques 9 1 19 13 Initiation l informatique 36 4 15 10 Webmaster 9 1 10 7 Administration de r seaux 9 1 10 7 Bases de donn es 0 0 6 4 Maintenance informatique 0 0 4 3 Bureautique 0 0 4 3 Programmation 0 0 4 3 Syst mes d information 0 0 1 1 100 11 100 68 L utilisation des NTIC dans les entreprises Une forte majorit de dirigeants d entreprises 66 estiment qu Internet est tr s important pour leurs activit s Seuls 11 d entre affirment le contraire tableau T37 Le tableau n 2 donne les principales raisons voqu es par les entreprises sur l importance d Internet La premi re est l ouverture sur l ext rieur Cet indicateur concerne aussi bien les tablissements d j en relation avec le monde ext rieur que ceux qui tentent de le faire notamment en recherchant des parten
12. le personnel des entreprises utilisent Internet pour la messagerie lectronique 46 et la qu te d informations 43 cf T40 et T41 Les types d informations recherch es sont les produits et services les fournisseurs les partenaires les clients et les quipements Mais l analyse sectorielle fait ressortir que les industries mettent l accent sur la recherche de fournisseurs 27 de partenaires 24 et de clients 21 En revanche les prestataires de services et les soci t s commerciales privil gient la recherche de produits et services puis celle de fournisseurs Les entreprises se trouvent ainsi au stade primaire du commerce lectronique o Internet est utilis pour acc der l information Elles ne r alisent pas encore de v ritables transactions commerciales sur le web Par ailleurs 90 d entre elles sont g n ralement satisfaites de leurs recherches sur Internet tableau T43 ce qui peut les encourager passer aux tapes sup rieures de l e business Les fournisseurs et les clients sont les principaux correspondants avec lesquels les entreprises changent des e mails tableaux T44 et T45 Les soci t s industrielles changent prioritairement avec l Union europ enne moins la France et les correspondants locaux Les entreprises de services changent plus avec la France les correspondants locaux et les tats Unis alors que les tablissements de commerce changent avec la France le S n gal et l Asie Ces
13. porte sur le co t de la mise en place et de la gestion d un site web Les prestataires locaux n auraient pas suivi la baisse tendancielle observ e sur la sc ne internationale des co ts de d veloppement et d h bergement des sites Par ailleurs le manque d informations constitue un autre obstacle Beaucoup d entreprises ignorent les normes possibilit s de s y faire h berger des co ts tr s bas Toutefois cette derni re option porte pr judice au plan local aux fournisseurs d acc s Internet FAI Ces derniers ne pourront jamais s aligner sur les tarifs internationaux si l op rateur national disposant du monopole de connexion sur la dorsale Internet n abaisse pas ses tarifs deux cinq fois plus lev s que ceux du march international L effort d ploy par les entreprises pour former leur personnel sur Internet est assez notable tableau T34 46 d entre elles ont effectivement pris ce type d initiatives L organisation depuis 1996 de campagnes de sensibilisation soutenues par les organismes d appui au d veloppement a produit des effets aupr s des PME et du public Environ le quart des tablissements d clare avoir cr des emplois li s aux NTIC tableaux T35 et T36 Le secteur des services se montre encore le plus dynamique dans ce domaine 32 Le nombre de postes de travail cr s permet d accueillir entre deux et vingt personnes par entreprise Les emplois cr s sont log s dans l informatique les servi
14. 1 100 3 100 14 TAS 100 21 Les diff rentes formes d utilisation des NTIC par les entreprises T37 Perception d Internet Industrie Importance Internet Sans importance Peu importante Assez importante Tr s importante Bureautique Comptabilit Marketing Gestion du personnel Stocks Communication Autres T39 Typologie des logiciels utilis s Logiciels utilis s Industrie Traitement de textes P58 18 Services 35 40 Commerce E35 14 E56 72 Tableur Excel P56 17 82 36 MS 14 SSP 67 F 11 5 Base de Donn es Fk 8 20 F15 6 Fh 5 31 0 0 Gestion Electronique de Documents 3 3 3 1 2 4 B15 7 Autres E13 15 F 13 5 M13 27 100 47 Total 00 114 100 40 100 201 17 T40 Mode d emploi d Internet par le chef d entreprise Usage d Internet Industrie Services Commerce Email Recherche infos Site web Autres Usage d Internet Commerce Email EE 11 Recherche infos 225 9 ES 47 Autres 0 0 100 20 100 104 T42 Recherches par Internet Informations recherch es Industrie Services Commerce Clients Fournisseurs produits ou services financement quipement F10 13 partenaire Ehe 21 Autres F13 18
15. Les entreprises s n galaises face aux nouvelles technologies de l information et de la communication Abdoulaye Ndiaye Document pr par pour le projet de l UNRISD Les nouvelles technologies de l information et de la communication et le d veloppement social au S n gal mai 2002 L Institut de Recherche des Nations Unies pour le D veloppement Social UNRISD est une institution autonome qui entreprend des recherches multidisciplinaires sur les dimensions sociales de probl mes contemporains du d veloppement L Institut est guid dans son travail par la conviction qu il est indispensable pour d finir des politiques efficaces de d veloppement de bien comprendre le contexte social et politique L Institut tente donc de donner aux gouvernements aux organismes de d veloppement aux organisations de base et aux universitaires les moyens de mieux comprendre comment les processus et les politiques de d veloppement que modifient la situation conomique et sociale et l environnement affectent divers groupes sociaux Travaillant par l interm diaire d un vaste r seau de centres nationaux de recherche l UNRISD vise encourager une recherche originale et renforcer la capacit de recherche des pays en d veloppement Le programme de recherche de l UNRISD s organise autour de cinq domaines Politique sociale et d veloppement D mocratie gouvernance et droits de l homme Identit s conflit et coh sion Soci t civi
16. a mondialisation ils ont compris que des compagnies trang res viendront bient t les concurrencer sur leur propre march L inertie des entreprises s n galaises est leur dernier nonc Certains tablissements sont conscients des lourdes cons quences que ne manquera pas de produire la non utilisation des NTIC D o la n cessit de r agir rapidement en les int grant dans les strat gies de d veloppement Le potentiel de d veloppement des t l services S il existe un secteur o le S n gal dispose d avantages comparatifs lui permettant de cr er des milliers d emplois cest bien celui des t l services Les tablissements de ce secteur utilisent massivement les NTIC Ils emploient aussi des logiciels tr s sp cialis s pour leurs prestations en particulier des logiciels de DAO Entre 1995 et 2000 une dizaine de soci t s de t l services ont t install es Les services de Back Office repr sentent une part de plus en plus importante de la structure du prix de revient d un bien industriel C est pourquoi ces services sont de plus en plus externalis s en recourant la sous traitance Pour illustrer cette situation on pourrait imaginer la SENELEC d cidant de se recentrer sur son m tier de base production et distribution de l nergie lectrique en sous traitant par exemple les paiements de factures des entreprises sp cialis es selon un cahier des charges pr cis Dans une telle hypoth se la proportion de pers
17. aires Il englobe galement le besoin de notori t des entreprises C est dans le secteur industriel que ce besoin est surtout ressenti La recherche d informations sp cifiques vari es et d actualit est la deuxi me raison voqu e La recherche de clients et fournisseurs vient en troisi me position Internet est ainsi per u comme un outil capable d am liorer les approvisionnements et de favoriser la p n tration des march s trangers de faire gagner beaucoup de temps de r duire les co ts d acc s aux informations et donc d augmenter la productivit Tableau n 2 Raisons de l utilisation d Internet selon les secteurs d activit s Raisons Industrie Services Commerce Total Ouverture sur l ext rieur Recherche d informations echerche de clients et fournisseurs Gain de temps Transmission de donn es Total Les tableaux T38 et T39 indiquent que les domaines dans lesquels les entreprises utilisent le plus leurs ordinateurs sont la bureautique et la comptabilit Viennent ensuite la gestion du personnel celle des stocks et la communication Tr s peu de soci t s utilisent leur outil informatique pour le marketing Les logiciels les plus r pandus sont le traitement de textes et les tableurs 36 et 33 respectivement Les bases de donn es suivent en troisi me position Seuls 2 des r pondants utilisent des logiciels de gestion lectronique des documents GED Les dirigeants tout comme
18. aisons voqu es par les dirigeants d entreprises Ces derniers sont conscients qu internet aide trouver plus facilement des partenaires financiers techniques et commerciaux et promouvoir l image de leur soci t sur la sc ne internationale Le tableau montre que seules les entreprises de services 24 mettent profit ces avantages La possibilit de prendre part au commerce lectronique est l argument le moins mentionn Les entreprises s n galaises qui s approvisionnent par le biais de ce commerce restent tr s minoritaires En dehors des soci t s de t l services aucun tablissement n a encore effectu de vente par Internet Les rares sites de commerce lectronique d marrent peine leurs activit s en faisant de la publicit sur leur site web malgr les efforts du Trade Point qui encadre les PME travers son programme Web Incubator Certaines PME b n ficient d un h bergement de leur site web o leurs produits sont expos s Mais il existe encore de nombreux obstacles franchir notamment en mati re de paiement lectronique Quelles strat gies ont t d ploy es par les entreprises face aux opportunit s que leur offre Internet Certaines 39 ont d j pris des initiatives telles que la mise en place d un site web en vue d assurer une pr sence sur le r seau des r seaux Ce site est en effet une tape incontournable pour entrer dans la nouvelle conomie D autres 33 des tablissemen
19. ces Internet d veloppement de sites web Internet multim dia et les t l communications Tr s peu d entreprises avaient un site web et un quart offre des services t l matiques services distance empruntant les voies de t l communication Celles ci entreprises utilisent essentiellement Internet pour offrir leurs services t l matiques T47 et T48 l exception des soci t s prestataires de services l int r t accord l intranet est encore faible Par contre 44 des entreprises re oivent des services t l matiques de leurs banques de leurs fournisseurs de leur maison m re etc tableau T49 et T50 L encore Internet est le moyen privil gi de communication distance Le faible recours aux extranets et aux intranets par les entreprises qui disposent de plusieurs sites distants peut s expliquer par la m connaissance des avantages que procurent de tels r seaux de communication T51 et T52 Pourtant si 30 d entre elles poss dent un r seau t l matique interne la moiti ne comptait pas en mettre en place T53 S agissant des besoins en formation exprim s par les entreprises tableau 1 l initiation Internet figure au premier plan Il s agit d une gamme de connaissances de base comprenant l envoi et la r ception d e mail la navigation sur Internet la recherche d informations sur le web La formation dans des logiciels sp cifiques concerne la comptabilit le dessin assist par ordinateur DAO la
20. changes refl tent l intensit des relations d affaires que ces entreprises entretiennent avec leur environnement national et international Pour 61 des entreprises le co t d acc s Internet ne semble pas tre un frein majeur sa g n ralisation Pour 39 de leurs homologues qui pensent le contraire la principale raison voqu e est relative aux co ts lev s des liaisons t l phoniques En effet si les tarifs d acc s Internet au S n gal sont faibles compar s ce qui se fait en Afrique ceux des communications locales restent n anmoins lev s On y a m me connu une hausse de 50 entre 1999 et 2000 alors que les prix fix s pour les communications internationales connaissaient une baisse tendancielle Mais partir de an 2000 l op rateur national a mis en place des formules visant fixer des forfaits Internet selon la dur e ou les plages horaires Strat gies des entreprises en mati re de NTIC La plupart des entreprises n ont pas de strat gie clairement d finie en mati re de NTIC 95 d entre elles sont conscientes des opportunit s qu Internet peut leur procurer T57 En outre elles ont une perception plus ou moins claire de la nature de ces opportunit s Tableau n 3 Raisons voqu es par les entreprises Raisons Industrie Services Commerce Total Ouverture Informations Comp titivit D veloppement de l entreprise Commerce lectronique Le tableau n 3 recense les principales r
21. e parfaite De nombreuses entreprises int grent ces technologies dans les diff rents maillons de la cha ne de la valeur ajout e En cons quence les gains de productivit r alis s ont sensiblement modifi les r gles classiques de comp titivit adoss es auparavant sur les co ts du facteur travail et sur des aspects techniques comme l nergie et les t l communications Aussi peut on mieux comprendre les fusions les absorptions ou les alliances men es par les grandes entreprises Nous assistons une course effr n e vers la ma trise ou le contr le des autoroutes de l information les points de passage oblig s des acteurs de la nouvelle conomie Il r sulte de ces constats l urgente n cessit pour le S n gal de disposer d informations pr cises relatives la place des nouvelles technologies de l Information et de la communication NTIC dans les entreprises C est pour r pondre un tel besoin que cette contribution a t labor e Elle propose les r sultats d une tude conduite pendant le second semestre de l an 2000 aupr s des petites et moyennes entreprises Elle exploite galement les r sultats d un travail similaire effectu sur la grappe des NTIC qui a t fait aupr s de 275 entreprises de tous les secteurs d activit s Des sources secondaires ont tay cette tude qui propose en annexe une s rie de tableaux sur lesquels les commentaires qui suivent prennent appui Pendant la pr paration de l enq
22. es tableaux T28 et T29 De m me la plupart des cadres sup rieurs ont une adresse e mail C est bien entendu le secteur des services qui est le plus dynamique dans ce domaine pour les raisons voqu es pr c demment Ces entreprises se connectent plusieurs fois par jour Il en est de m me pour 77 des soci t s commerciales Dans le secteur industriel tableau T31 ce sont les agents de l administration qui se connectent le plus 38 suivis du personnel charg de la production 23 Dans les entreprises de services et de commerce les agents se connectent le plus suivis de ceux du service commercial Tr s peu d entreprises ont un site web environ le quart et ce sont celles offrant des prestations de services qui ont la plus forte pr sence dans Internet tableau T32 N anmoins 70 des tablissements qui ne disposaient pas de site au moment de l enqu te avaient l intention d en cr er avant fin 2001 tableau T33 Le tableau T46 indique que les principales raisons pour lesquelles les entreprises ont cr leur site web sont la notori t 70 et le besoin d augmenter les relations d affaires 25 Deux raisons principales sont voqu es par les entreprises qui n ont pas de site web La premi re est que sa mise en place n est pas encore une priorit Pour justifier cette position elles insistent sur l inutilit d un pareil site qui conviendrait sied plut t aux soci t s importatrices ou exportatrices La deuxi me
23. isent plus de dix postes de travail Ces derni res sont g n ralement de grandes utilisatrices de l informatique cause du nombre et de la diversit des informations qu elles traitent quotidiennement Beaucoup d entre elles voluent dans le secteur des NTIC Enfin 85 de leurs dirigeants ont une formation de niveau universitaire ce qui facilite les d cisions d informatisation tableau T20 Les tableaux T22 et T23 en annexe confirment le faible degr d informatisation des PMI seules 19 des entreprises ont des ordinateurs connect s en r seau Le contraire est observ dans les entreprises de services 72 et les soci t s commerciales 79 La taille des r seaux est en g n ral modeste moins de 10 postes Les r seaux de type extranet pr ominent avec une ouverture vers des partenaires ext rieurs de l entreprise clients fournisseurs banquiers Il existe tr s peu de r seaux intranet distants reliant plusieurs sites d une m me entreprise tableaux T24 et T25 Cependant le faible nombre de r ponses obtenues dans cette enqu te ne permet pas de tirer des conclusions statistiquement significatives en mati re d extranet Par contre l tude de la grappe NTIC qui a port sur un chantillon beaucoup plus important 275 entreprises a confirm que le quart des entreprises avait un extranet et que 13 des intranets taient distants Il existe trois types de freins au d veloppement des r seaux distants On note d
24. le et mouvements sociaux et Technologie entreprise et soci t Pour obtenir des publications de l Institut veuillez prendre contact avec le Centre de r f rence UNRISD Centre de r f rence Palais des Nations CH 1211 Gen ve 10 Suisse T l phone 41 0 22 917 3020 Fax 41 0 22 917 0650 E mail info unrisd org Internet http www unrisd org Copyright Institut de Recherche des Nations Unies pour le D veloppement Social UNRISD Le pr sent document ne constitue pas une publication officielle de l UNRISD La responsabilit des opinions exprim es dans les tudes sign es n engagent que leurs auteurs et la disponibilit de telles tudes sur le site Internet de l UNRISD http www unrisd org ne signifie en aucun cas qu il existe un soutien quelquonque de l UNRISD aux opinions qui y sont exprim es Aucune publication ou distribution de tels documents ne peut tre permise sans l autorisation pr alable de leurs auteurs l exception d un usage personnel L acc l ration des mutations technologiques et conomiques a entra n la convergence de secteurs traditionnellement cloisonn s comme l informatique l audiovisuel et les t l communications jetant ainsi les bases d une nouvelle conomie Parall lement cette volution on observe une num risation de plus en plus pouss e du son de la voix et de l image permettant l ordinateur de les lire de les stocker et de les restituer avec une fid lit presqu
25. n d pit de leur manque de r ussite ils ont acquis une exp rience non n gligeable et surtout particip renforcer la bonne une image du S n gal celle de premier pays en Afrique au sud du Sahara se lancer dans les t l services o plusieurs promoteurs ont des projets qui n attendent qu un petit coup de pouce pour d marrer La main d uvre s n galaise qui affiche un niveau d instruction moyen ou sup rieur tend tre bilingue C est un atout suppl mentaire qui est tr s important car il largit le march des t l services en dehors de la sph re francophone Pour saisir les opportunit s de la nouvelle conomie le S n gal devra avoir une plus grande visibilit sur la sc ne internationale cr er une masse critique de comp tences dans les domaines cibl s s assurer que les prestations r alis es par les entreprises se conformeront aux exigences internationales Enfin il lui faudra mettre en place un syst me de promotion des entrepreneurs de la nouvelle conomie favoriser le d veloppement de t l services en initiant des projets pilotes Conclusion Le S n gal peut tirer avantages du commerce lectronique Ainsi les PME peuvent facilement vendre leurs produits sur le march international en y acc dant directement sans interm diation et donc des prix tr s comp titifs Pour r ussir dans ce nouveau type de commerce elles seront oblig es de se conformer aux normes et exigences internationales en mati
26. nts 82 sont de nationalit s n galaise les autres tant de nationalit fran aise et libanaise Ces leaders sont relativement g s 78 ont plus de 40 ans dont 35 ont plus de 50 ans Les jeunes de moins 30 ans ne repr sentent que 4 Les dirigeants des entreprises enqu t es ont dans leur grande majorit 85 atteint un niveau d instruction sup rieur lls sont surtout pr sents dans le secteur des services Plus de la moiti des tablissements de l chantillon sont tourn s vers l exportation voir tableau n 1 en annexe particuli rement les entreprises de services 67 et du commerce 53 Le premier march d exportation est la zone UEMOA pour 64 des entreprises et le second la France 23 La grande majorit des entreprises 78 importent des produits finis ou des intrants tableau n 2 en annexe ce qui donne une id e du degr d ouverture de l conomie s n galaise et de sa forte d pendance vis vis de l ext rieur Les importations proviennent essentiellement de la France 57 de la zone UEMOA 20 des tats Unis 8 Impact des NTIC dans les entreprises La petite et moyenne industrie est g n ralement sous quip e 79 ont moins de cinq micro ordinateurs les entreprises de commerce moyennement quip es la moiti a moins de cinq postes et l autre a plus de dix postes de travail et les entreprises de services relativement mieux quip es 77 ont plus de cinq postes dont 48 total
27. ocalisation Oui Industrie EE 26 5 Services B8 15 Commerce 5 5 BG 25 T52 L internalisation de la t l matique R seau T l matique interne Industrie Services Commerce T53 Projet de mise en place d un r seau Intranet Projet ntranet 20 Non Total Industrie EN 25 1 100 4 Services EGP 6 100 10 Commerce ES 2 100 4 50 9 100 18 D ici un an Deux ans Trois ans Au del de 3 ans T55 Co t d Internet Secteurs d activit s 100 17 100 39 100 16 Industrie Services Commerce Secteurs d activit s Industrie Services Commerce 17 2 0 0 EN 25 4 Strat gie des entreprises en mati re de NTIC T57 Avantages d Internet Secteurs d activit s Industrie Services Commerce T58 Dangers des NTIC 21 Industrie Services Commerce Les entreprises enqu t es o SODIPHARM Qualit Net Capillon Assurances PICTOON CINCO SOGEDIM ATS Associated Trade Service Biss Canon Meteo Sofi Ware 0 GIES G n rale d Informatique et d lectronique du S n gal 1 AFID Consultance Africaine d Ing niering pour le D veloppement n 12 MGP Afrique n 13 AXA n 14 Assurances g n rales S n galaises AGS n 15 Alliance tchnologie informatique ATI n
28. ommunications africaines
29. onnel technique par rapport au personnel administratif serait beaucoup plus importante qu elle ne l est aujourd hui et la direction g n rale consacrerait plus de temps la production d nergie lectrique et moins de temps au recouvrement des factures Ce raisonnement reste valable pour toutes les grandes soci t s C est notamment le cas de la boutique virtuelle de Oumou Sy dont le site est h berg par Metissacana le premier cybercaf tre cr en Afrique industrielles ou de services publiques ou priv es SONATEL Industries chimiques du S n gal Port Autonome de Dakar h pitaux et cliniques banques et assurances etc Des dizaines voire des centaines de PME sous traitantes pourraient tre ainsi cr es Le S n gal fait partie des pionniers dans le domaine des t l services en Afrique D j des entreprises de la place font pour leur client le trang re de la t l saisie de documents de la publication assist e par ordinateur PAO du DAO des bandes dessin es sur ordinateur de la t l transcription de documents juridiques etc D autres offrent un portail Internet aux entreprises de communication presse radios t l vision ce qui permet la diaspora de suivre les actualit s nationales sur Internet L conomie peut mettre profit de nombreuses opportunit s offertes dans le domaine des t l services En tenant compte d une classification des t l services selon la valeur ajout e cr
30. plois susceptibles d tre cr s dans ce type de t l services d pend de l importance des ressources humaines d un pays donn Les atouts du S n gal dans la nouvelle conomie Le S n gal a une main d uvre qualifi e une jeunesse qui ne cherche qu utiliser sa force de travail des entrepreneurs pr ts investir dans de nouveaux secteurs un tat appel satisfaire les dol ances des sans emplois En fait tous les ingr dients sont r unis pour que l on entre de plain pied dans la nouvelle conomie mondiale celle de e business L infrastructure de t l communication du S n gal fait partie des meilleures en Afrique avec son r seau num ris et son c blage en fibre optique Celui ci situ sur laxe Dakar Saint Louis Matam sera tendu aux autres r gions du pays et facilitera les transferts de donn es haut d bit Le projet qui consiste augmenter de mani re significative la largeur de la bande passante de la connexion la dorsale d Internet participe de la tendance observ e travers le monde En effet les pays dits riches comme ceux nouvellement industrialis s d veloppent leurs r seaux de communication large bande en vue de tirer profit des opportunit s de la nouvelle conomie La politique de tarification pratiqu e par la SONATEL en 1999 2000 rapproche de plus en plus le S n gal des standards internationaux M me si des efforts importants restent encore faire dans ce domaine ce pays dont
31. r s lev s En effet il faudra s attendre plusieurs cons quences La premi re porte sur le foss comp titif Les NTIC aident obtenir des gains de productivit dans tous les maillons de la cha ne de la valeur ajout e Les entreprises s n galaises qui se confineront aux m thodes classiques de gestion seront distanc es par celles qui utiliseront ces technologies comme facteur de comp titivit La seconde est relative la menace de faillite des secteurs plus perm ables la concurrence trang re On se rappelle que vers la fin des ann es 1980 l industrie s n galaise n avait pas r sist l ouverture des fronti res qui faisait suite la Nouvelle Politique industrielle NPI De nombreuses entreprises taient alors tomb es en faillite face la concurrence trang re du fait de leur manque de comp titivit Les n gociations de l OMC qui visent lever les barri res tarifaires et non tarifaires et acc l rer les investissements directs trangers IDE vont n cessairement augmenter la concurrence dans l conomie s n galaise La fuite des cerveaux et le frein au retour de cerveaux figurent aussi au nombre des cons quences Le d ficit de professionnels en mati re de NTIC dans les pays d velopp s est bien connu Certains interm diaires europ ens viennent recruter des d veloppeurs au S n gal pour des contrats dur e d termin e De plus en plus de dipl m s seront tent s d aller travailler dan
32. s les pays d velopp s s ils 11 sont sous utilis s ou si on ne leur offre pas des possibilit s d exercer leur savoir faire Cette tendance ne va pas non plus favoriser le retour des cerveaux cadres de haut niveau travaillant dans la plupart des grandes entreprises qui sont des leaders mondiaux dans les NTIC Enfin la perte d opportunit s est une autre cons quence non moins importante Elle se fera en faveur d autres pays de la sous r gion si le S n gal n assure pas la lev e de certaines contraintes constat es dans le domaine des NTIC Le flou qui pr vaut dans la transmission des donn es o ni le monopole ni la lib ralisation totale ne sont clairement d finis dans les textes en vigueur peut engendrer la r ticence ou le retrait des investisseurs De m me l inexistence de syst mes de paiement lectronique fait partie des principaux obstacles au d veloppement du commerce lectronique Le vide juridique sur les contrats et signatures lectroniques peut bloquer ce type de commerce ainsi que les nombreuses opportunit s g n r es par le Gouvernement La fracture num rique qui s pare l Afrique du reste du monde risque d tre un handicap pour le S n gal malgr la qualit de son r seau de t l communications qui est l g rement sup rieur la moyenne observ e en Afrique Mais la strat gie du S n gal en mati re de connectivit et de co ts d acc s repr sente un atout majeur dans un contexte africain o les
33. s s n galaises T21 quipement en ordinateurs Nbre de postes PC Industrie Services Moins de 5 De 5 10 De 10 20 De 20 50 Plus de 50 Total T22 Installation de r seaux informatique R seau Industrie Services Commerce Total D 19 3 DE ON GMA 42 em MN 28 11 E 21 3 SO 27 100 16 100 39 100 14 100 69 T23 Niveau de connexion des quipements informatiques Nbre Postes connect s Industrie i Commerce Total Le Moins de 5 De 5 10 De 10 20 De 20 50 Plus de 50 T24 Typologie des r seaux Type de r seau Industrie Services Commerce Intranet Extranet ET 3 ET 11 ETEN Total 100 100 a 100 100 4 T25 Typologie des r seaux Intranet Commerce Total local 100 2 83 20 100 8 distant 0 0 M 17 4 0 EE 100 100 24 100 es Services Commerce Total Clients Fournisseurs Autres 100 100 7 100 100 12 1 1 Banquiers 0 0 2 Secteurs d activit s Industrie 10 HO 10 100 20 Services D 27 11 100 41 Commerce Beo 7 100 18 55 28 100 79 T28 Connexion Internet des d entreprises Secteur d activit s Industrie Services Commerce Secteur d activit s Industrie 7 HSE 3 100 15 Services EN 26 10 100 39 Commerce EE 23 3 100 13 BR 21 100 67
34. ts enqu t s cherchent des solutions idoines pour saisir ces opportunit s Elles auront besoin pour r ussir leurs d marches d une assistance technique Enfin une troisi me cat gorie d entreprises n a initi aucune action Une plus grande sensibilisation et une bonne formation aux NTIC doivent tre envisag es pour modifier ce dernier type de rapport Internet Tableau n 4 Prise en compte des opportunit s offertes par Internet Opportunit s Industrie Services Commerce Oui actions en cours 42 38 13 36 8 6 29 10 43 1 Recherche de solutions 32 Non pas encore 26 Total 100 19 100 34 100 14 T 67 5 6 5 32 11 21 3 17 des entreprises per oivent les NTIC comme une menace tableau T 58 Leurs dirigeants noncent cependant des arguments pertinents sur les raisons de cette menace lls voquent surtout la pr sence de hackers qui acc dent aux syst mes informatiques travers Internet malgr des syst mes de s curit de plus en plus s rs et consistant en des techniques de cryptage lls nomment aussi les virus informatiques qui causent des d g ts irr parables de donn es effacement neutralisation de syst mes d information Les chefs d entreprise citent la comp titivit internationale comme une menace non moins importante Avec la possibilit d une plus grande ouverture des fronti res gr ce aux effets combin s des NTIC et de l
35. u te une recherche documentaire a permis de dresser une liste d entreprises petites moyennes et grandes des secteurs du commerce de l industrie et des services Plusieurs sources d informations ont t utilis es en particulier les listes des membres des organisations patronales telles que l Union des Entreprises du Domaine industriel de Dakar UEDID la Conf d ration des Entreprises du S n gal CNES et la Chambre de Commerce d Industrie et d Agriculture de Dakar CCIAD Apr s l laboration du questionnaire plusieurs enqu teurs ont t s lectionn s et form s Les donn es ont t collect es aupr s de 79 entreprises Les questionnaires ont t administr s sous forme d entretiens semi directifs Les informations ont t trait es gr ce au logiciel Sphinx Tous les tableaux sont d riv s de ce logiciel Profil des entreprises tudi es La distribution des entreprises par secteur s est effectu e de la mani re suivante industrie 25 services 53 commerce 21 Compte tenu du fait que la m me enqu te a t men e aupr s des grandes unit s industrielles un accent particulier a t mis sur le secteur des services dont beaucoup d entreprises font des prestations dans le domaine des NTIC La contribution de Barry et Diop a t men e aupr s des entreprises industrielles dont la plupart sont membres du Syndicat professionnel des Industries du S n gal SPIDS Le besoin d harmoniser les deux
36. ut les entreprises de services et celles tourn es vers l exportation des outils et services les familiarisant avec les NTIC qu elles auront int grer dans leur strat gie de d veloppement tels sont d autres aspects concernant l intervention de l tat II devra enfin mettre en place en faveur des entreprises un syst me d incitation fonds de formation professionnelle en NTIC ou syst mes de cr dit d imp ts Annexes Les entreprises enqu t es T1 Export Oui Non TOTAL Secteur d activit s Industrie EN 52 6 EE 13 100 19 Services BEN 26 3 13 100 39 Commerce 53 9 D 3 100 BE 34 100 17 6 Ce fut le cas en 1998 d un investisseur canadien qui voulait implanter le premier centre d appel sur Internet en Afrique et qui s est heurt au monopole de la SONATEL Il s est finalement install au Togo o il a trouv une l gislation plus flexible 7 Depuis 1998 l op rateur national proc de deux fois par an une baisse de ses tarifs Import Secteur d activit s Industrie M 25 5 Services BI 28 11 Commerce l 6 1 BE 22 17 Moins de 100 millions FCFA A 8 9 11 Po 21 Entre 100 millions et 1 milliard 9 7 B 16 EME 28 Entre 1 et 5 milliards M 17 3 M 18 7 ES 22 16 plus de 5 milliards 0 0 M 11 4 EH 10 1 7 TOTAL 100 18 100 38 100 72 Impact des NTIC dans les entreprise
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