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1. 20 0 D D D D D A D A CS C r S r S S 3 D S S CS Ca C D S O E D N o E E LE A K O EP EE E LE Sn E E LS amp oy L T wA roog Ieg dI O T A a y C Pression ambroisie pl m2 T2 5 puis Racer 2 T2 5 puis Racer 3 T2 5 puis Nikeyl 3 5 E T2 5 puis Nikeyl 4 Nikeyl 4 x T2 5 puis Racer 2 Nikeyl 2 Figure 8 Illustration des efficacit s herbicides compar es sur ambroisie en culture de tournesol en exp rimentation L humidit du sol l application est le premier facteur de r gulation T trifluraline non inscrite l annexe 1 D lai d utilisation annonc au 31 12 2008 Binage un compl ment r aliser au stade 4 5 feuilles si n cessaire Compl mentaire du d sherbage chimique le binage est essentiel dans les situations suivantes conditions s ches apr s l application du d sherbage de postsemis pr lev e limitant l efficacit des produits choix d un programme chimique insuffisant pour la flore adventices pr sente tr s forte infestation d ambroisie A remarquer que le binage seul ne constitue pas un moyen de contr le suffisant dans les parcelles significativement infest es car les ambroisies pr sentes sur le rang de semis demeurent tr s concurrentielles 34 Gestion environnementale ambroisie Par contre on peut combiner condition d tre quip d sherbage sur le rang r
2. Derri re colza les repousses de colza remplacent le semis d un couvert Pr sence Sol nu D sherbage des vivaces apr s red marrage 15 30 cm mais avant floraison des ambroisies puis d chaumage tardif faux semis de vivaces 44 Gestion environnementale ambroisie Un 4 crit re est souvent retenu par les agriculteurs le co t d intervention et le temps d intervention Si on ne s int resse qu au co t des interventions mat riel et main d uvre la pulv risation est plus rapide et moins co teuse ce qui explique en partie qu elle a souvent la faveur des agriculteurs L augmentation du co t des carburants accentue cette sup riorit Mais la donne a chang en ce qui concerne le glyphosate Son co t a augment de 3 par litre glyphosate banalis il y a peu de temps il est pass 8 du fait d une demande soutenue et de la TGAP A 3 litres par hectare le co t entre d chaumage et d sherbage se r duit en faveur du d chaumage En conclusion 1l est important de rappeler le r le primordial des interventions m caniques ou chimiques en interculture dans la lutte contre l ambroisie en insistant sur le fait qu elles doivent tre r alis es avant la date buttoir qu est le d but floraison C est cette condition que les missions de pollen seront limit es voire supprim es 4 La r colte Les moissonneuses batteuses sont un vecteur de diss mination des graines d ambroisie au
3. Suivant le nombre de communes COncem g it 2007 a a 99 Gestion environnementale ambroisie L information est g r e diff remment dans les communes et dans les autres structures L objectif est de r pondre aux questions pos es cf b1 amp b2 Les r ponses suivent la logique suivante Communes r pondre suivant le nombre 7 ou 8 communes favorable gt vert 5 ou 6 communes interm diaire gt orange lt 5 communes d favorable gt rougeAutres structures OUl favorable gt vert NON d favorable gt rouge b1 information interne En mati re d information interne aux structures deux questions sont pos es y a t il un correspondant ambroisie dans la structure y a t il un plan de formation et d information du personnel Correspondant une personne responsable et r f rente ambroisie par structure Formation amp information du personnel plan permettant d assurer la reconnaissance de la plante et mise au point d un syst me d alerte interne Objectif l valuation de la situation doit tre assur e et un plan de lutte doit tre tabli b2 communication externe En mati re de communication externe aux structures deux questions sont pos es y a t il un plan de communication externe labor dans chaque structure y a t il une diffusion des supports existants Plan de communication externe r alisation d un plan et utilisation de moyens bulletins affic
4. A Pas DCILU ES Figure 18 Sortie cartographique en 2005 pour la commune de Bourgoin Jallieu Le pourcentage de surface infest correspond aux classes 1 5 de la cartographie L absence d information sur les populations d ambroisie l chelle de la parcelle r pond un souci de confidentialit Le tableau de bord 2005 figure 19 interpr te les r sultats de la cartographie et les met en relation avec les pratiques et actions de communications engag es Les pratiques sont jug es insuffisantes pour ce qui est de la gestion des intercultures le programme minimal consistant intervenir au moins une fois pour d truire l ambroisie avant floraison n est r alis que dans 46 des cas ce qui est bien inf rieur la valeur v to de 85 Les pratiques sur cultures de printemps sont quand elles jug es interm diaires La cause en revient principalement aux choix des programmes de d sherbage ma s devenu plus complexes depuis le retrait de l atrazine Avec 87 des surfaces b n ficiant d un programme efficace contre l ambroisie l objectif de 90 n est pas atteint et l importante superficie en jeu tire la note globale des cultures de printemps vers le bas 70 Gestion environnementale ambroisie L indicateur pour les actions de communication tant bas sur la progression des actions 1l est logiquement satisfaisant Ce diagnostic du milieu agricole identifie la gestion de l interculture comme point cl Le probl me
5. Surface r f rence Surface infest e OK Objectif Veto Indicateur 125 Gestion environnementale ambroisie Tableau de bord 2005 agr gation des indicateurs cultures de printemps limiter la lev e et le d veloppement limiter la floraison limiter la grenaison indicateur agr g limiter la lev e et le d veloppement limiter la floraison limiter la grenaison Indicateur agr g jach res bandes enherb es et prairies limiter la lev e et le d veloppement limiter la floraison limiter la grenaison indicateur agr g R gles de d cision alors le cadran du niveau sup rieur est Si Nr gt 1 rouge Si Nr 1 et No21 et Nv 0 rouge Si Nr 1 et No21 et Nvz1 orange Si Nr 1 et No 0 et Nzv1 orange Si Nr 0 et NozNv orange Dans les autres cas le cadran du niveau sup rieur est vert Nr No et Nv sont le nombre de cadran du niveau inf rieur avec respectivement un signal d alerte rouge orange et vert 126 Gestion environnementale ambroisie Tableau de bord 2007 indicateurs de base Indicateurs de pression Ip 1 des surfaces d sherb es avec un programme de d sherbage efficace contre l ambroisie surface totale surface d sherb e 2007 objectif CE E ewoo 1 LA Ip 2 des surfaces d sherb es dans des conditions d hygrom trie satisfaisantes tournesol et Poe CE LE C a Ip 3 des surfaces bin es en tournesol ma s sorgho tournesol ae CS A Ip 4 des s
6. Efficacit globale en Figure 7 Impact du stock semencier sur la satisfaction du d sherbage exemples de parcelles d agriculteurs suivies en 2004 dans l Is re D sherbage chimique Privil gier Cline ou NikeyIL deux sp cialit s commerciales associant flurtamone et aclonifen Ces produits peuvent s utiliser soit Seuls 4 l ha de Cline ou Nikeyl en postsemis pr lev e 33 Gestion environnementale ambroisie En association avec du Racer ME contenant de la flurochoridone raison de 2 l ha de Cline ou Nikeyl m lang s avec 2 l ha de Racer ME en postsemis pr lev e Dans un programme visant mieux contr ler galement les gramin es 1 4 l ha de Mercantor Gold appliqu en pr semis incorpor suivi de 3 5 l ha CLINE NIKEYL appliqu en postsemis pr lev e Le Mercantor Gold peut tre appliqu galement en post semis pr lev e mais son efficacit est plus r guli re lorsqu il est incorpor notamment en conditions d emploi non optimales D une mani re g n rale 1l faut porter une attention particuli re aux conditions d application du Cline Nikeyl ou de l association Cline ou Nikeyl Racer ME pour obtenir la meilleure efficacit sur ambroisie On observe dans les essai que celle ci peut varier de moins de 30 plus de 95 selon l humidit du sol 100 90 60 50 40 efficacit A 17 4 A 30
7. appara t pas de liaison entre le r seau hydrographique et l aquif re Le suivi des captages AEP de la Bourdre concerne la zone en amont de Bourgoin Jallieu et celle en aval de Satolas Il est donc difficile d extrapoler ces r sultats notre zone d tude Pourtant on peut noter que 40 des captages ont pr sent des concentrations sup rieures 0 05 ug L en atrazine ou en d s thylatrazine compte rendu 2002 Parmi ces captages 75 soit un tiers du total des captages ont pr sent une ou des concentrations sup rieures 0 lug L La fr quence des pr l vements et des analyses n tant pas pr cis e 1l est difficile de conclure Rappelons qu entre Bourgoin Jallieu et St Quentin Fallavier la vall e de la Bourdre est constitu e d alluvions fluviatiles de diff rentes natures avec des faci s de 3 9 m d paisseur L o la couverture est constitu e de limons de limons argileux ou de tourbe les risques de contamination des eaux souterraines paraissent faibles L o la couverture est constitu e de sable et de graviers les risques de contamination sont importants La Fontaine de la Ronta situ e proximit de Ch zeneuve a fait l objet d un suivi de sa qualit des eaux de 2001 2004 La fr quence de pr l vement d chantillon a t de 2 3 mois Au total 20 campagnes d chantillonnage ont eu lieu Au total 314 substances actives ont t recherch es Les r sultats sont pr sent s d
8. des distances exc dant le p rim tre d une op ration pilote Les chelles des actions de lutte et de l impact final ne sont pas identiques A ce propos des travaux de recherche sont actuellement men s pour am liorer nos connaissances sur la production de pollen et sa 14 Gestion environnementale ambroisie dispersion Calleja et al 2007 Mais sans attendre leur aboutissement la strat gie de gestion concert e l chelle d un petit territoire ne prend son sens que si elle est vou e tre tendue une chelle plus large Cet objectif de changement d chelle soul ve la question de l efficience de la m thode de suivi valuation Nous avons identifier des pistes pour l am liorer dans le cadre d une op ration pilote A plus long terme il conviendra de choisir entre la duplication de l op ration pilote d autres zones ou son utilisation pour identifier des strat gies de gestion collectives performantes exportables ailleurs sans l arsenal complet du tableau de bord et selon des conditions d terminer Dans la mesure o une demande r gionale voir nationale se fait sentir plusieurs options sont envisageables utiliser les outils mis au point l chelle locale directement pour des actions r gionales Cela semble difficilement r alisable et ne permet pas de prendre en compte des ph nom nes s exprimant large chelle par exemple l impact du pollen sur la sant la dispersion des
9. CREAS Centre R gional d Exp rimentation Agricole DEA m tabolite de l atrazine DFF difluf nicanil DT50 temps de demi vie EPIDA Etablissement Public d Am nagement de la ville Nouvelle de l Isle d Abeau ETA tablissement de travaux agricoles HBN famille d herbicides incluant bromoxynil ph nol et bromoxynil ester octano que ISARA Lyon Institut Sup rieur Agricole Rh ne Alpes KoC coefficient d adsorption PAC Politique Agricole Commune PEP P le d Exp rimentation et de Progr s RU R serve Utile SAGE Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux SCE Surface en Couvert Environnemental TGAP Taxe g n rale sur les activit s polluantes ZNA zone non agricole 10 Gestion environnementale ambroisie INTRODUCTION L ambroisie Ambrosia artemisiifolia L est une esp ce invasive d j fortement implant e en r gions Rh ne Alpes et qui conna t une expansion croissante ailleurs en France notamment en Midi Pyr n es Poitou Charente Auvergne et Bourgogne Du fait du caract re tr s allerg nisant de son pollen elle est devenue un probl me de sant publique majeur l allergie au pollen d ambroisie qui affecte en Rh ne Alpes 6 12 de la population en ao t et septembre chaque ann e rhinite conjonctivite urticaire ecz ma et parfois asthme Face cette situation partir de l an 2000 les pouvoirs publics ont t amen s prendre des mesures r glementaires
10. Ip 19 des surfaces d intercultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie baux pr caires surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 20 des surfaces d intercultures avec la mise en place d au moins 2 interventions chimique et ou m canique visant puiser le stock semencier et d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 22 de surfaces d intercultures implant es avec une CIPAN surface totale surface CIPAN 2007 objectif pese 5 Ip 25 des surfaces en tournesol avec un nettoyage des moissonneuses batteuses apr s r colte 1 cas de nettoyage mais la population enqu t e agri ne correspond pas celle concern e par la pratique agri entrepreneurs Ip 28 des surfaces en tournesol r colt es de la zone la moins infest e la plus infest e 0 mais la population enqu t e agri ne correspond pas celle concern e par la pratique agri entrepreneurs 128 Gestion environnementale ambroisie Indicateurs d tat le 1 des cultures de printemps infest es par l ambroisie a a a a a p o e C 7 4 le 2 des surfaces en intercultures infest es par l ambroisie c r ales 306 FU Si EP le 3 des sur
11. Woo Los Los LeTo Woo S N N gt Cultures de printemps Intercultures Bandes enherb es Prairies 4 AIN A PLIN ZI 2ee ee Figure 21 Tableau de bord 2007 volet agricole Il appara t un d calage entre les am liorations constat es sur les pratiques et les actions de communication entreprises L indicateur rouge en 2007 signifie que ces actions sur la p riode 2006 2007 n taient pas au niveau de celles entreprises sur la p riode 2004 2005 On peut cependant estimer que l effet du travail de communication se concr tise sur le long terme et de mani re cumulative ce qui expliquerait ce d calage temporel 3 3 4 Bilan et adaptation Le plan d action et le tableau ne prennent leur sens que dans le cadre d une op ration de d veloppement et ne peuvent tre d finis qu au regard des moyens que les acteurs sont pr ts engager En ce sens l utilisation du tableau de bord dans le projet ACTA a eu tendance en faire un outil d investigation scientifique et de diagnostic ce qui n tait pas son but l origine 13 Gestion environnementale ambroisie Toutefois dans le cadre d une utilisation future le plan d action propos dans le cadre du projet et le tableau de bord correspondant peuvent tre vu comme un ensemble de possibilit s relativement exhaustives et pertinentes pour am liorer la lutte contre de l ambroisie Ils pourront servir de base l laboration de programmes adapt s aux moyens que les a
12. ambroisie sont principalement dispers s localement ou grandes distances par les activit s humaines transport de sol machines agricoles semences pour l oisellerie Toutefois les ak nes pourraient dans une certaine mesure tre dispers es r gionalement par l eau hydrochorie car certains ak nes ont la capacit de flotter Nous avons pu montrer que la proportion de semences flottantes variait suivant les populations Cette aptitude tre dispers e par les eaux naturelles rivi res et d irrigation explique en partie la colonisation de l esp ce vers le sud de la France qi T 7 ii o i mp i T l j LL Lu Lt Ch Populations Figure 6 Proportions de semences flottantes en gris et non flottantes en blanc suivant les populations tudi es 2 3 Conclusion cologie g n rale de esp ce L ambroisie est une plante opportuniste et pionni re qui colonise tous types d habitats perturb s Cependant elle ne r siste pas la comp tition lors de la fermeture des milieux dans les successions v g tales secondaires C est une adventice qui colonise les cultures de printemps pois f verole tournesol soja ma s etc les intercultures ainsi que les jach res et les friches agricoles C est galement une esp ce rud rale qui se d veloppe sur les bords de route dans les friches urbaines et p riurbaines chantiers de construction zone de stockage de sol d combres et les gravi
13. cipitations d avril septembre Cette m thode est utilis e dans les d marches de diagnostic propos es par le CORPEN pour croiser les p riodes d coulement des eaux exc dentaires hors des parcelles agricoles avec les dates d utilisation des herbicides agricoles ou des herbicides utilis s en zone non agricole ZNA Pour les parcelles agricoles on part du principe que dans les parcelles drain es les parcelles coulement hypodermique rapide les parcelles hydromorphes ruissellement par saturation et les parcelles infiltration rapide le transfert de r sidus phytosanitaires est tr s probable quand la R serve Utile RU est pleine Les parcelles infiltration lente avec des niveaux de RU sup rieurs 120 mm pr sentent tr s peu de risque de transfert Quant au ruissellement hortonien ruissellement d la battance du sol c est l intensit des pluies ou la dur e des pr cipitations qui sont prises en compte Quatre niveaux de RU ont t pris en compte pour les analyses fr quentielles de saturation en eau des sols 100 120 140 et 160 mm Les donn es pluviom triques utilis es sont celles de la station 56 Gestion environnementale ambroisie m t orologique de Lyon Saint Exup ry sur la p riode 1970 2005 Les r sultats des analyses fr quentielles sont pr sent s dans les graphiques en Annexe 2 Les analyses montrent que pour le d cile 8 8 ann es sur 10 que pour les diff rentes classes de
14. compl t par des tudiants de l ISARA en 2006 les donn es cartographiques de la pr sence d ambroisie acquises dans le cadre du projet ont permis de valider des donn es de t l d tection collaboration CESBIO Toulouse avec le soutien de la r gion Rh ne Alpes et d orienter des dispositifs locaux de capture de pollen collaboration AgroSup Montpellier Bayer Enfin des contacts ont pu tre pris avec le minist re de la sant notamment en vue de l organisation d un colloque en novembre 2008 et une valorisation du tableau de bord pourra tre envisag e dans le cadre de Contrats de D veloppement l chelle de communaut s de communes en r gion Rh ne Alpes Gestion environnementale ambroisie SOMMAIRE R SUM S nn nat a a 2 INTRODUCTION dr enr aa dan ne den en ie ts 11 D SCRIPHONDOUPEROIETNE ER SR dd de 12 PATES AIO ES nn da dre tn de a oo 12 Objectifs du projet appel projet 2004 12 Motivations appel projet 200 nn aliens ent 13 Calendrier de r alisation iii 15 Organisation et modalit s de travail en commun 16 AVES Le 1 SE LORS 16 BIOLOGIE DE L ESPECE ET IMPLICATIONS POUR LES STRATEGIES ET PRATIQUES DE GES TION a ananas ea Ont 18 1 Rep res bibliographiques biologie et cologie de l ambroisie 18 15 T Presentato Genera Enee ns tm indie 18 Ie 2 0 016 PR 19 2 Caract ristiques biologiques de l esp ce tudi es lors de ce programme de F CHO TCNENES RER SR
15. concerne les syst mes de cultures en sec que l on retrouve principalement sur les plateaux de la zone pilote Etat de l ambroisie dans le milieu Evolution des pratiques Jach res Cultures de printemps Intercultures Bandes enherb es Prairies Figure 19 Tableau de bord 2005 volet agricole Diagnostic 2007 Les r sultats obtenus en 2007 ont t pour la plupart similaires ceux que nous avions collect s lors de la campagne 2005 Concernant l occupation des sols figure 20 on constate une certaine stabilit avec une petite r gression des prairies au profit des c r ales paille 3 et 3 Les tournesols sont stables par rapport 2005 le pois d j peu pr sent l poque r gresse fortement jusqu quasi disparition moins de 1 des surfaces en 2007 Par rapport 2005 on note une moindre infestation des chaumes de c r ales paille Les d chaumages ont pu tre r alis s dans des conditions plus favorables les interventions tant favoris es 11 Gestion environnementale ambroisie par l humidit estivale permanente Par contre les intercultures de colza restent tr s infest es sans doute en raison d une moindre persistance des herbicides employ s Les surfaces en herbe sont toujours tr s peu infest es Par contre les ma s sont globalement un peu plus touch s par l ambroisie en 2007 c r ale paille jach re i prairie pomme dedens ol culture C
16. es sont en diminution et passent sous les 10 des ma s bin s et sous les 5 en tournesol Le binage est de moins en moins pratiqu car trop gourmand en temps il a par ailleurs t rendu parfois impossible par les abondantes pr cipitations lorsque sa r alisation aurait t souhaitable L indicateur Ip3 est orange Avec deux objectifs partiellement atteints voyant orange et un objectif atteint Voyant vert le tableau indique que globalement les objectifs de lutte contre l ambroisie dans les cultures de printemps sont atteints en 2007 ce qui donne un cadran de synth se o l aiguille est au vert Ce r sultat s explique par le poids pr pond rant donn l indicateur Ipl gr ce la r gle de d cision incorporant la prise en compte des surfaces dans le calcul des seuils 3 3 2 R sultats Les r sultats qui suivent concernent la partie du tableau de bord relative aux espaces g r s par les agriculteurs Les indicateurs relatifs la gestion des intercultures sur les parcelles en baux pr caires indicateurs Ip19 20 22 n ont pas t int gr s pour soucis de simplification les agriculteurs ont 68 Gestion environnementale ambroisie d clar ne pas g rer ces espaces d une mani re diff rentes des autres parcelles De m me n ont pas t int gr es les donn es relatives aux ET A faute d une base de sondage Diagnostic initial 2005 La figure 17 montre les infestations par type d espace en 2005 Cette
17. glyphosate ou sulfosate Il sera souvent n cessaire d effectuer une seconde intervention car 1l est impossible de g rer la fois le cours terme production de pollen et le long terme renforcement du stock semencier Par la suite l installation d un couvert v g tal dans de bonnes conditions permettra d assurer la concurrence d sir e L automne est plus favorables cette installation car 1l laisse un grand laps de temps pour que le couvert s tablisse correctement au printemps nous sommes au plus pr s des conditions de lev e de l ambroisie et avec des conditions souvent plus s ches qui provoquent un mauvais d marrage du couvert et peut aboutir un chec Nous avons vu qu une des difficult s en mati re de lutte tait la circulation de l information Il existe encore dans les zones fortement contamin es des personnes qui ne connaissent pas l ambroisie et ses m faits et la consid rent comme une plante ayant des qualit s ornementales beau feuillage vert en t alors que le reste de la v g tation dess che Une autre difficult vient de la faible disponibilit des personnels lors des p riodes d intervention durant les deux mois d t Cela oblige les gestionnaire b tir des plans de lutte o l on d finit les axes prioritaires c est notamment le cas pour la gestion des voies 1l s y rajoute dans ce contexte les probl mes de s curit qui interdisent souvent les interventions nota
18. interculture contre les ambroisies pr sentes dans les chaumes de colza en privil giant la piste du d chaumage qui permet apr s colza l installation d un couvert pi ge nitrates 1 8 Le pois de printemps Levant fin mars d but avril l ambroisie peut concurrencer fortement la culture de pois de printemps Mais elle est aussi l origine de difficult s lors de la r colte les pois se tassent au sol et les ambroisies se d veloppent rapidement au dessus de la culture notamment dans les passages de roues Retard e la r colte est rendue plus difficile et la qualit technologique d pr ci e Le contr le de l ambroisie en pr lev e Le d sherbage de pr lev e apporte une garantie d efficacit contre un certain nombre de mauvaises herbes et une s curit vis vis des probl mes de portance du sol Contre l ambroisie la meilleure efficacit est obtenue avec NIKEYL ou CLINE aclonifen 350 g l flurtamone 94 g l Elle est n anmoins variable entre 80 et 100 selon les conditions d humidit du sol Le contr le de l ambroisie en post lev e Apr s un traitement de pr lev e insuffisamment efficace 1l est possible de compl ter le d sherbage de pr lev e par une intervention avec BASAGRAN SG ou ADAGIO SG bentazone 87 1 4 kg ha appliqu en 1 fois ou en 2 fois demie dose en cas de crainte de lev es chelonn es L adjonction d huile permet de r duire la dose de BASAGRAN SG ou ADAGIO SG d
19. le 10 juillet les 1ers boutons floraux appara tront 8 ann es sur 10 sur 10 des plantes apr s le 25 juillet et la pollinisation d marrera le 9 ao t soit environ 15 jours plus tard 3 5 Et le couvert v g tal en interculture L ambroisie est tr s sensible la concurrence Aussi cette piste de semis d un couvert a t elle t travaill e en 2005 et 2006 Des couverts v g taux colza ont t implant s apr s la r colte des 43 Gestion environnementale ambroisie c r ales Le semis a t r alis apr s un d chaumage et suivi d un roulage en conditions s ches Mais il n y a eu aucune lev e d ambroisie alors que les lev es d autres adventices taient denses Cette observation a t faite dans d autres exp rimentations de d chaumage en particulier en 2004 et 2005 et lors de conditions climatiques tr s diff rentes Comme pr cis plus haut les lev es d ambroisie derri re un travail superficiel du sol apr s la r colte ne sont pas syst matiques L int r t de semer un couvert dans cet objectif n est donc pas vident N anmoins le semis d un couvert pr sente l int r t de n cessiter un travail superficiel du sol qui a pour r sultat de d truire les ambroisies pr sentes la r colte 3 6 D chaumage et ou d sherbage Pour l agriculteur qui doit prendre la d cision sur son exploitation quels sont les crit res de choix et les contraintes Les principaux crit res ont
20. on a d cid de mettre en uvre strat gie raisonn e en fonction de la pr sence ou non de gramin es et de dicotyl dones nouvelles Les doses d application des herbicides efficaces contre l ambroisie seront modul es en fonction du type de sol pour les herbicides de pr lev e en fonction du stade de l adventice pour la post lev e La ma trise de l ambroisie en pr lev e Dans cette strat gie la mati re active la plus performante est l isoxaflutole L isoxaflutole seul ou associ d autres mati res actives entre dans la composition des herbicides Merlin Emerode Lagon Acajou ou Bor al La dose d utilisation de ces herbicides d pend de la nature des sols notamment de leur teneur en sables Ces herbicides sont fr quemment associ s un antigramin e Camix Calibra sp cialit base de s m tolachlore et de m sotrione appliqu e en pr lev e a une certaine efficacit sur l ambroisie On am liore la r gularit de son action sur cette adventice en associant 0 3 0 4 1 de Lagon Acajou L ac tochlore Troph e Harness MT est la mati re active antigramin e la plus performante vis vis de l ambroisie M me si elle n est pas suffisante utilis e seule elle limite tout de m me le d veloppement des ambroisies Ainsi dans la strat gie de pr lev e post lev e elle sera choisie comme herbicide de pr lev e d s lors que l on soup onne le risque de pr sence d ambroisies dans la
21. pa o Figure 20 R sultats de la cartographie 2007 Le tableau de bord 2007 figure 21 ne montre globalement pas d am lioration significative par rapport 2005 La comparaison entre 2005 et 2007 de la situation concernant les cultures de printemps montre une am lioration des pratiques mais pas de l tat de l ambroisie Ainsi les programmes plus adapt s sur ma s n ont pas permis d atteindre les objectifs fix s pour cette culture Au final l indicateur global de pression est rest d favorable Par contre l indicateur global concernant les pratiques ne s est pas am lior La faute en incombe la gestion des intercultures qui reste m diocre Nous avons toutefois constat que si les objectifs de gestion n taient toujours pas atteints les pratiques ont tendance s am liorer les surfaces d intercultures avec mise en place d une intervention chimique ou m canique avant la floraison concernent 74 des parcelles contre moins de 46 en 2005 Malgr ces r sultats encourageants le seuil v to restant 85 l indicateur n est pas sensible cette am lioration est reste au rouge De m me on note une am lioration concernant la gestion des jach res mais malgr la progression des broyages avant la floraison l indicateur reste au niveau interm diaire comme c tait le cas en 2005 12 Gestion environnementale ambroisie Etat de AR l ambroisie RES dans le milieu Evolution D us 2
22. res abandonn es Enfin elle colonise galement des habitats semi naturels perturb s comme les gr ves des cours d eau L ambroisie se d veloppe sur des sols texture sablonneuse ou limoneuse voire argilo limoneuse Le pH optimum du sol pour son d veloppement semble situ entre 6 et 7 L ambroisie se caract rise par une amplitude cologique tr s large lui permettant de coloniser des substrats extr mement vari s en terme de texture de pH de teneur en l ments nutritifs Ceci explique par ailleurs que l ambroisie ne soit pas associ e un groupement phytosociologique particulier 23 Gestion environnementale ambroisie Tableau 1 Caract ristiques des milieux dans lesquels des populations d ambroisies ont t tudi es Environmental factor Minimum Ist Quartile Median 3rd Quartile Maximum CV Clay lt 2 um 1 8 742 14 7 25 4 42 8 65 7 Silt 2 50 um 0 8 12 6 23 8 37 4 64 0 62 7 Sand 50 2000 um 11 5 32 6 62 4 80 0 97 4 45 5 N g kg 0 1 0 7 1 4 1 9 5 4 75 9 C N 0 7 9 2 10 7 14 3 38 7 54 4 pH KCI 4 1 122 Tel 7 9 8 6 14 8 Organic matter g kg 0 6 15 1 26 8 46 6 209 0 100 1 CaCO3 g kg 0 2 9 5 94 1 309 0 761 0 119 0 Globalement l ambroisie semble donc apte se d velopper sur tous les types de milieu du milieu cultiv sol profond et forte teneur en azote jusqu une fissure d un parapet d autoroute En conlusion l expansion de l ambroisie feuilles d armoise en France semb
23. tre tr s importants Cas 3 Agriculteurs dont le revenu principal ne provient pas des grandes cultures et qui suppriment le tournesol leveurs et doubles actifs 11 cas Pour les leveurs et les doubles actifs le principal revenu ne provient pas des cultures et par ailleurs le temps consacr aux cultures est tr s inf rieur celui allou l activit principale levage ou activit salari e Les itin raires techniques sont simplifi s la gestion de l ambroisie sur le long terme stock semencier n est pas une priorit Comme dans le cas 2 si la culture de tournesol ne donne plus satisfaction ou que la conduite devient trop technique cause de l Ambroisie on lui substitue une autre culture ma s colza c r ale l exploitant n a pas de temps suppl mentaire consacrer une culture et une activit qui n est pas sa principale source de revenus S1 la substitution n est pas envisageable ou qu elle ne donne pas satisfaction le retour du tournesol est possible mais avec une simplification des pratiques de d sherbage visant assurer un rendement correct la question de l infestation de la pollinisation ou du stock semencier n est que secondaire Sur intercultures une seule intervention est g n ralement r alis e chimique ou m canique en fonction de l infestation et du climat elle n est pas toujours suffisante et efficace repousses mauvais d chaumage Cas 4 Agriculteurs
24. 0 0 0 2 4 8 Depth cm Figure 4 Profondeurs de germination Cette aptitude germer diff rentes profondeurs constitue un nouvel avantage s lectif la colonisation des milieux tr s vari s 2 2 D veloppement et croissance Les feuilles de l ambroisie sont dans un premier temps oppos es puis partir du 6 8 me niveau de feuilles se mettent en position alterne spiral e Les ramifications secondaires apparaissent peu de temps avant le changement phyllotaxique soit 70 jours ou 880 degr s jours base 0 C apr s la lev e Reproduction Les plantes maturit produisent en moyenne entre 300 et 6000 ak nes en fonction de la taille des plantes avec dans des situations exceptionnelles plante isol e des productions de plus de 10 000 semences Il existe une corr lation positive entre la taille des plantes et la quantit de semences produites ou de pollen qui varie en fonction des conditions environnementales r v lant ainsi un certain degr de plasticit adaptative 1 Lt Et E UT LE Hamar CI pren Hik kel amp k I gl f re z H E m y ra T 1 Paii Figure 5 Nombre de grains de pollen et de semences produits par plante 22 Gestion environnementale ambroisie Les ak nes ne semblent pas poss der de m canismes de dispersion Les seuls modes de dispersion de l ambroisie semblent donc tre la barochorie et l anthropochorie Mais les ak nes d
25. 16 exemple d agr gation d indicateurs 68 Figure 17 R sultats de la cartographie 2005 69 Figure 18 exemple de sortie cartographique en 2005 70 Figure 19 Tableau de bord 2005 volet agricole 71 Figure 20 R sultats de la cartographie 2007 72 Figure 21 Tableau de bord 2007 volet agricole 73 Liste des tableaux Tableau 1 Caract ristiques des milieux dans lesquels des populations d ambroisies ont t tudi es 24 Tableau 2 Mati res actives et mode d emploi des herbicides efficaces contre l ambroisie sur la culture du ma s 29 Tableau 3 Intervention possibles en postlev e du ma s et des ambroisies 30 Tableau 4 Intervention possibles contre l ambroisie sur pois de printemps 37 Tableau 5 D termination du stade de l ambroisie en fonction de la date de r colte 43 Tableau 6 R gles de d cision pour la gestion de l interculture 44 Tableau 7 Qualit des eaux de la Fontaine de la Ronta 2001 2004 55 Tableau 8 Suivi de la qualit des eaux de la Fontaine de la Ronta 2005 56 Tableau 9 Nombre de jours avec des pluies d passant un certain seuil 57 Gestion environnementale ambroisie Abr viations utilis es AEP Alimentation en Eau Potable AFEDA Association Fran aise d Etudes des Ambroisies AMPA m tabolite du glyphosate CETIOM Centre Technique Interprofessionnel des Ol agineux M tropolitains CORPEN Comit d ORientation pour des Pratiques agricoles respectueuses de l ENvironnement
26. Le tableau suivant fait la synth se de l ensemble des acteurs et de leur activit de gestion dans chacun des milieux sur les lin aires Conseil cast RFF TER RFF SNCF g n ral TGV Espaces am nag s Milieux naturels SE A PE a vos D ors EE Remarque il est noter que dans certains cas il est fait appel des entreprises prestataires de service pour l entretien des espaces communaux ou priv s mais on peut estimer que ceux ci travaillent sous la responsabilit des propri taires ou gestionnaires d espace et ainsi les inclure en terme de communication et information 4 Base de l architecture En mati re d indicateurs de pression l architecture du tableau de bord est bas e sur la lutte contre l adventice et plus particuli rement le suivi des modes op ratoires en fonction des quatre objectifs d pendants de son cycle v g tatif non d veloppement floraison grenaison non diss mination Comme nous l avons dit on distingue pour cela 2 types de milieu milieux temporaires les chantiers o on effectue un suivi des 4 modes op ratoires milieux stables les autres milieux espaces am nag s friches espaces naturels voies de communication communales o on effectue le suivi des 3 premiers modes op ratoires Remarque en ce qui concerne les milieux stables on peut affiner le suivi des modes op ratoires par milieu ou bien par souci de simplification avoir une esti
27. Nettoyer les moissonneuses batteuses apr s la r colte des parcelles infest es en ambroisie tournesol 4 1 2 R colter les parcelles du moins infest au plus infest tournesol 120 Gestion environnementale ambroisie 3 1 2 2 Promouvoir l implantation de CIPAN pendant les intercultures qui suivent les c r ales paille 3 1 2 3 Mettre en place une concertation et une n gociation avec les collectivit s territoriales 4 1 1 1 Promouvoir le nettoyage des moissonneuses batteuses apr s la r colte 4 1 2 1 Promouvoir la r colte des parcelles de tournesol du moins infest au plus infest Ip 20 des surfaces d intercultures avec la mise en place d au moins 2 interventions chimique et ou m canique visant puiser le stock semencier et d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique Ir 21 de MAE aide l entretien des intercultures contractualis es par les agriculteurs Ip 22 de surfaces d intercultures implant es avec une CIPAN Ir 23 de r unions de concertation avec les collectivit s territoriales surfaces d intercultures avec la mise en place d au moins 2 interventions chimique et ou m canique visant puiser le stock semencier et d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie baux pr caires surface totale d interculture x 100 Nombre de M
28. V v g tatif L G graine L F en fleurs L M fleurs et graines gt Etat des plants CT I intacts CT D d truits par d chaumage CT B d truits par binage CT C d truits par traitement chimique CT F d truits par fauchage broyage 111 Gestion environnementale ambroisie ANNEXE 6 Enqu tes sur les pratiques de gestion 2007 QUESTIONNAIRE ZONE PILOTE 2007 Nom de l agriculteur Commune Responsabilit professionnelle civile de l agriculteur Syst me d exploitation GC mixte sp cialis Surface totale de l exploitation ha SAU ha l amp SCOP ha Jach re ha amp STH ha amp Autres cultures ha iSurface des parcelles en baux pr caires ha Principales rotations types de sol PROGRAMME DE DESHERBAGE BINAGE DESHERBINAGE D sherbage du tournesol et du pois Tournesol Surface Pr sence ambroisie oui non Produit commercial utilis Cline Nikeyl autres dose l ha Date d application Conditions d application Sol humide sec Pluie avant ou apr s l application G chapitre 11 Binage oui non nombre de passage surface G chapitre Ill D sherbinage oui non surface Surface Pr sence ambroisie oui non Produit commercial utilis Cline Nikeyl autres dose l ha Date d application Conditions d application Sol humide sec Pluie avant ou apr s l application Gestion environneme
29. agir d s que l on rep re de l ambroisie dans une parcelle en adaptant le programme de d sherbage l implantation du tournesol mais aussi en luttant durant les intercultures Les enqu tes r alis es en 2004 et 2005 dans le cadre de cette tude montrent que les agriculteurs qui ma trisent l ambroisie dans leurs cultures de tournesol sont ceux qui luttent aussi durant les intercultures estivales apr s c r ales colza ou pois pour viter que ne s accroissent le potentiel semencier dans leurs parcelles Moyen de lutte trois outils compl mentaires combiner selon les situations Actuellement 2 substances actives autoris es sur tournesol montrent une certaine efficacit sur ambroisie la flurochloridone et la flurtamone Mais attention le niveau de satisfaction du d sherbage est aussi li au potentiel semencier de la parcelle En cas de lev es importantes d ambroisie une bonne efficacit peut laisser un nombre d ambroisie cons quent Il n est par exemple par rare de retrouver des parcelles en Rh ne Alpes o cette adventice a t historiquement mal g r e sur lesquelles on constate plus de 100 plantules au m Dans ces conditions m me une efficacit de 90 95 peut para tre insuffisante et n cessiter le recours au binage compl mentaire Parcelle infestation Parcelle tr s forte moyenne infestation 89 77 98 88 74 92 Efficacit globale en
30. d conseill de semer un colza la campagne suivante Les solutions techniques existent donc Par contre 1l faut aller observer les c r ales fin mars d but avril surtout si aucun produit persistant n a t utilis auparavant si les ambroisies sont pr sentes et si c est le cas pratiquer une intervention compl mentaire Celle ci peut d ailleurs tre justifi e pour d autres adventices chardons par exemple Si ce compl ment n est pas r alis 1l faut pratiquer la lutte en interculture 1 5 Le tournesol L ambroisie est une adventice tr s concurrentielle du tournesol La concordance des cycles et la proximit botanique des deux plantes sont deux facteurs aggravants du risque la pr paration du lit de semence du tournesol optimise de fait aussi les conditions de lev e de l adventice le contr le herbicide est possible mais demeure ce jour d licat car peu de solutions s av rent la fois efficaces contre l adventice et s lectives de la culture 32 Gestion environnementale ambroisie Ces particularit s font que le tournesol est souvent r v lateur de la pr sence d ambroisie dans de nouvelles parcelles de culture Elles militent aussi pour tre particuli rement vigilant en faisant preuve d une r activit imm diate d s que cette plante est rep r e dans une parcelle car l exp rience montre qu une fois install e son contr le devient vite difficile Il est n cessaire de r
31. d j t cit s dans le texte Pr sence ou absence d ambroisie la r colte de la culture en d but d t la pr sence n cessite une intervention pr coce Pr sence de vivaces sur la parcelle contr ler par un d sherbant syst mique Projet de semis d un couvert pour le r ussir il est n cessaire de travailler le sol pour cr er un lit de semences et semer sur un sol propre Ces 3 crit res une fois crois s aboutissent aux pr conisations suivantes Tableau 6 R gles de d cision pour la gestion de l interculture Absence d ambroisie la r colte Absence D chaumage tardif faux semis et m lange terre r sidus de vivaces Couvert D chaumage en bonnes conditions de sol semis couvert et roulage Pr sence D sherbage des vivaces apr s red marrage 15 30 cm puis Jeni d chaumage tardif faux semis et m lange terre r sidus e vivaces Couvert D sherbage des vivaces apr s red marrage 15 30 cm puis apr s 7 jours minimum d chaumage semis couvert et roulage Pr sence d ambroisie la r colte Absence Sol nu D chaumage avant floraison des ambroisies puis 2 d chaumage ventuel si relev es d adventices de vivaces Couvert D chaumage avant floraison des ambroisies semis couvert et roulage et m lange terre r sidus Couvert D sherbage des vivaces apr s red marrage 15 30 cm mais avant floraison des ambroisies puis d chaumage semis couvert et roulage
32. d j disponibles 3 3 Suivi r alis s sur le volet agricole 3 3 1 Mat riels et m thodes Recueil des informations Le tableau de bord a t test en 2005 puis 2007 Une cartographie de l ensemble de la zone pilote n tait pas envisageable en raison des moyens engager L valuation de la pression d ambroisie a donc t r alis e par une prospection sur la moiti de la superficie totale de la zone pilote soit trois des huit communes impliqu es Bourgoin Jallieu Saint Quentin Fallavier et Bonnefamille Ces trois communes ont t choisies pour leur compl mentarit et la diversit des situations et paysages qu elles comportent p ri urbain zones industrielles petite agriculture grandes cultures et levage La prospection a t r alis e en deux temps d but juin pour les cultures de printemps et les prairies partir mi juillet pour les cultures d hiver En 2005 chaque parcelle prospect e a fait l objet du traitement suivant attribution d un identifiant relev de contours sur carte papier partir d orthophotos fournies par l EPIDA 66 Gestion environnementale ambroisie notation fiche en annexe 5 l occupation de la parcelle 1e type de culture ou d interculture et densit d ambroisie estim e suivant une r partition en cinq classes pas de plante rare moins de 5 plantes m de 6 20 plantes m de 21 50 plantes m et plus de 50 plantes m En 2007 la base car
33. dont le revenu principal provient des cultures et l exploitation durable gestion du stock semencier c r alier jeune agriculteur 11 cas Pour les c r aliers stricts l ambroisie est un probl me s rieux pour leurs syst mes de culture D une part l ambroisie doit tre maintenue une niveau raisonnable en culture pour ne pas p naliser le rendement et particulier sur tournesol des interventions parfois nombreuses et techniques combinant quelquefois chimique et m canique binage dans un temps limit sont n cessaires La combinaison de traitements de pr semis et de postlev e aux doses maximales pr conis e est souvent de mise Certains exploitants peuvent d cider de supprimer le tournesol ou d allonger la rotation pour r duire la pression ambroisie D autre part la gestion des intercultures vise avant tout viter la grenaison et l augmentation du stock semencier Les objectifs de non pollinisation sont rarement atteints les exploitants repoussent au maximum la date de destruction pour viter la grenaison et toucher par la m me occasion des adventices vivaces dont le d veloppement est plus lent liserons chardons Une ou plusieurs interventions chimiques ou m caniques sont pratiqu es selon la pression adventice et le climat L objectif principal est bien la gestion long terme du stock semencier des parcelles qui ne doit en aucun cas progresser 48 Gestion environnementale ambroisie C
34. e surface totale en tournesol r colt e par les ETA Gestion environnementale ambroisie Tableau de bord 2005 indicateurs de base Indicateurs de pression Ip 1 des surfaces d sherb es avec un programme de d sherbage efficace contre l ambroisie surface totale surface d sherb e 2007 objectif faune ms CE LS 95 CE o a o Ip 2 des surfaces d sherb es dans des conditions d hygrom trie satisfaisantes tournesol et pois S E 5 sorgho Ip 3 des surfaces bin es en tournesol ma s sorgho C 7 5 mai D EE a o C 5 56 5 mi mi Ip 4 des surfaces de bordures en tournesol ma s sorgho bin es 0 ha mais pas de seuil d fini Ip 5 des surfaces d sherbin es en tournesol ma s sorgho 0 ha mais pas de seuil d fini Ip 6 de CUMA quip es en bineuses et kits de d sherbinage nb de CUMA inconnu sur la zone pilote NR Ip 7 d agriculteurs utilisant en commun une bineuse et ou un kit de d sherbinage dans une CUMA pas de seuil NR Ip 10 des surfaces de bordures en tournesol ma s sorgho broy es avant floraison 01 08 0 ha mais pas de seuil d fini NR Ip 12 des surfaces broy es en jach res et bandes enherb es avant la floraison de l ambroisie 01 08 jach re JER 9 messem 186 6 amp amp ss note NR non renseign 121 Gestion environnementale ambroisie Ip 14 des surfaces d inter
35. ensemble de la population allergique des zones touch es 6 12 de la population sont fortement int ress s par les r sultats de l action de recherche dans ces deux r gions de Rh ne Alpes et Bourgogne Mise part une meilleure ma trise de cette adventice dans les syst mes de cultures le b n fice attendu pour les agriculteurs est double collectivement une am lioration de l image de l agriculture une reconnaissance sociale de l agriculteur et de sa capacit contribuer la r solution d un probl me de sant publique et plus g n ralement contribuer au d veloppement durable en adaptant ses strat gies de contr le des adventices aux enjeux environnementaux majeurs la reconnaissance du r le multifonctionnel de l agriculture par des mesures incitatives finan ant les surco ts et les manques gagner engendr s par le contr le de l ambroisie dans les parcelles les jach res les bordures et les chemins agricoles 14 Gestion environnementale ambroisie Calendrier de r alisation Le programme de travail a t globalement r alis m me si des adaptations du planning ont t r alis es en cours de projet X pr vision en jaune r alisation Ooo oo 2 3 4 5 6 7 8 olio 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 Outils connaissances et MMS Outils inventaire XIXIX IXIXIXIX Outils indicateurs de risques de po
36. figure synth tise les informations issues de la cartographie dont la figure 18 donne un exemple pour la seule commune de Bourgoin Jallieu La sole agricole du secteur prospect tait occup e au printemps 2005 par 641 ha de prairie 625 ha de ma s 309 ha de bl d hiver 94 ha de colza 32 ha de pois et 33 ha de tournesol Globalement en milieu agricole l esp ce est pr sente sur la moiti de la surface agricole utile de ce secteur Totalement absente des prairies o elle subit la fermeture du milieu on la retrouve dans toutes les autres cultures des densit s variables s1 elle reste peu fr quente dans la plupart des champs de ma s elle est toujours pr sente moins de 20 plantes m dans le tournesol mais elle d passe fr quemment cette densit dans la phase d interculture apr s le pois le colza et le bl Ces derni res cultures se retrouvent principalement dans les syst mes de culture en sec que l on retrouve sur les plateaux alors que le ma s est plut t cultiv en fond de vall e figure 18 c r ale paille jach re i prairie pomme dedens ol infestation 2 3 4 5 Ambroisies m lt 5 par m Entre6et Entre 21 et Plus de 50 20 par m 50 par m par m Figure 17 R sultats de la cartographie 2005 69 Gestion environnementale ambroisie m pm F AET D surtace en herba CE cos 4 Chain piiki T our D pomme de terre _ togh B I toues EE mg
37. la fois des acteurs agricoles et non agricoles dans le cadre d une op ration pilote une contribution l aide la d cision publique gr ce des outils de pilotage d actions territoriales pour faciliter la concertation et la n gociation indicateurs environnementaux tableau de bord cartographie l acquisition de connaissances plus fondamentales sur l ambroisie capables d am liorer la compr hension les diagnostics et les pronostics sur le d veloppement de l ambroisie et la lutte afin de r duire la pollution de l air Motivations L acquisition de r f rences sur une adventice r put e difficile g rer fait partie des missions traditionnelles des instituts Mais d autres aspects plus novateurs ont motiv le projet la gestion de l environnement l chelle du territoire la prise en compte de l organisation spatiale et de la diversit des pratiques des activit s agricoles et non agricoles l aide au pilotage d action concert e constituent de nouveaux centres d int r t en ad quation avec les probl matiques actuelles de l agriculture et les avanc es de la recherche agronomique Plus directement le projet s est attach apporter des solutions concr tes au probl me de l ambroisie la fois sur la zone pilote mais aussi de mani re plus large sur l ensemble des zones touch es en France Rh ne Alpes mais aussi Auvergne Bourgogne Languedoc Roussillon et de nouvelles zones en Poitou Charente Centre
38. la m thode se heurte cependant certaines contraintes pratiques et reste par la m me perfectible En particulier les co ts de mise en oeuvre du tableau de bord rel vent surtout de l acquisition des donn es et sur ce point des pistes d am lioration ont t identifi es En tout tat de cause le tableau de bord n est qu un outil de pilotage qui refl te un programme d action d cid sur un territoire d termin Ce qui a t mis au point dans le cadre de ce projet peut tre vu comme une version maximaliste et tendue susceptible d tre adapt e en fonction des moyens disponibles localement 16 Gestion environnementale ambroisie L extension d autres zones soul ve un probl me de changement d chelle Le pollen et les graines d ambroisie ne s arr tent pas aux fronti res d une ou plusieurs communes et la lutte r gionale ne peut se r sumer une multiplication d op rations pilotes La strat gie r gionale la plus appropri e repose probablement dans des actions locales pilot es gr ce des versions adapt es du tableau de bord et coordonn es par un programme cadre r gional prenant en compte les interactions entre zones pollen et graines et des indicateurs globaux comme par exemple des concentrations polliniques dans l air 7 Gestion environnementale ambroisie BIBLIOGRAPHIE 1 Listes de publications cit es Allard HA 1943 The north american ragweeds and their occurence in other parts of the
39. le contr le de l ambroisie A partir de l quatre objectifs ont t d finis et d clin s en actions A court terme 1l convient d viter la production de pollen en 1 limitant les lev es et le d veloppement de l ambroisie 2 R duisant la quantit d inflorescences m les avant leur floraison A moyen terme 1l convient de s int resser la dynamique des populations d ambroisie 3 R duisant le stock semencier en limitant la grenaison 4 Evitant la diss mination lors des chantiers agricoles ou de travaux publics Les programmes d action des espaces agricoles et non agricoles ont t b tis autour des ces objectifs Ils sont pr sent s en annexes 4 et 7 3 2 3 Construction du tableau de bord Les variables correspondant aux actions et l tat du milieu sont transform es en indicateurs apr s comparaison un ou plusieurs seuils Dans le cas pr sent nous avons opt pour trois tats possibles 61 Gestion environnementale ambroisie par indicateur d favorable la variable est inf rieure ou gale un seuil v to interm diaire la variable est comprise entre le seuil v to et le seuil objectif favorable la variable est sup rieure ou gale au seuil objectif Les trois tats sont d crits par des signaux rouge orange ou vert Le passage de la variable aux cadrans de pilotage est d crit par la figure 14 Le passage d un niveau inf rieur un niveau sup rieur du tableau de bord se fait travers des
40. ne Soci t s du B timent et Travaux Publics Communes et collectivit s locales Agriculteurs des deux r gions notamment au travers de leurs coop ratives Particuliers 13 Gestion environnementale ambroisie Nombre estim et nature des exploitations int ress es principales r gions concern es L op ration pilote touchera directement 80 agriculteurs environ Dans la mesure o les r sultats devraient tre utilisables sur les deux r gions programme ce sont plus de 30 000 exploitations qui sont concern es pour le moment En effet l ambroisie est actuellement en progression sur le territoire fran ais Si elle semble tre apparue en r gion Rh ne Alpes elle s tend actuellement au nord jusqu en Bourgogne au sud en Languedoc Roussillon comme vers l est en Auvergne de r centes prospections effectu es par l INRA montrent des infestations importantes et inattendues vers Chalons sur Sa ne par exemple Le CETIOM fait tat de la pr sence d ambroisie dans certaines parcelles agricoles en r gions Poitou Charente Midi Pyr n es et Centre Au niveau Europ en l ambroisie est pr sente surtout en Italie dans les pays de l Est notamment la Hongrie et en Yougoslavie o elle constitue un probl me majeur Estimation de l impact socio conomique de la mise en oeuvre des r sultats par l agriculteur nature du gain S agissant d un probl me de sant publique les services de la DRASS et l
41. ne dune dite 20 21 Cyce DIDIOOIQUE See enr mecs Ses 20 2 2 D veloppement et croissance 22 2 3 Conclusion cologie g n rale de l esp ce snssnonneonenonnninoronnnrnnenn 23 3 Implications pour les strat gies et pratiques de gestion 25 31 Gestion IMM ALS AS dir ele T entiere 25 3 2 Contr le de la production de semences ssessrsrsersrrrrsrerrersrrrrerererreren 25 3 3 Eviter les facteurs favorisant le d veloppement de la plante 25 INVENTAIRE DES PRATIQUES DE GESTION a 27 T LUCERN CUITS nes sense ce mn ensure tenue 27 1 1 IN FOQUCLIONMES nn late sale ps natale bains laiton daim tient 27 be C MAIS ESS SR RG Ce dite te cn 28 MMM ES SONO de an E 30 t4 HeS C r ales DA nie 31 RO L CHOUNN SOS Sa en her ere ee 32 NO MMS SO N E Sc de ces cri na Cen de N 35 la IL CO AE ne en E dE A AA ER 35 1 86 L POIS CE DIINEMPS ren lou 36 1 9 Feverole et Lupin de printemps n0noanannanannnnnnnnsnnnnnnonrnrnnsnrernrrnrnrnenn 37 2 Les jach res et couverts environnementaux 37 amp 1 JACNOrT S ClASSIQU S dr NS 37 22 Jacheres TOrAl S isrragera ns aere dns enen nt eheteniages needs ones te 38 2 9 Bandes eNNelD SS ner a a nette tii te 38 3 La lutte en interculture iii 39 3 1 Commencer par valuer le risque ambroisie sur les parcelles 39 3 2 Le d chaumage pour g rer le stock semencier nnnnnnnnenenonnnnennnnnnn A0 3 3 Le d sherbage indispensable s il y
42. plus des structures priv es particuliers entreprises entretiennent directement un grand nombre d espaces situ s sur les espaces communaux il est tr s difficile d obtenir une information pr cise de ce qui se passe sur l ensemble de ces espaces aussi nous nous focaliserons sur l information d livr e par les structures communales aupr s des gestionnaires de ces espaces Le tableau suivant fait la synth se du rapport entre les espaces les milieux et les objectifs g rer Zones am nag es Objectifs 1 3 Espaces naturels Objectifs 1 3 D STABLES Objectifs 1 3 Objectifs 1 3 TEMPORAIRES Objectifs 1 4 Objectifs 1 4 Rappel les chantiers ont pour vocation d tre temporaires et de devenir terme un des 4 espaces stables chacun de ces espaces stables peuvent devenir tout moment pour un certain laps de temps un chantier 92 Gestion environnementale ambroisie Par rapport aux objectifs pr c demment num r s seuls les chantiers sont concern s par l objectif 4 viter la diss mination Par contre l ensemble des milieux sont concern s par les 3 premiers objectifs emp cher le d veloppement par la concurrence emp cher la floraison emp cher la grenaison 3 Acteurs Espaces communaux Sur la zone pilote concern e nous avons 8 communes Bonnefamille Bourgoin Jallieu Ch zeneuve Four L Isle d Abeau St Quentin Fallavier Vaulx Milieu Villefontaine
43. prairies objectif 5 v to 15 intercultures colza et c r ales objectif 20 v to 35 ma s objectif 10 v to 20 pois tournesol objectif 50 v to 65 La distinction entre ma s et intercultures se justifie par des objectifs et modes de gestion de l ambroisie diff rents La s v rit sur la gestion des intercultures a t accrue car elle s est r v l e tre un point cl dans la lutte contre l ambroisie R gles de d cision La version initiale du tableau de bord pr sentait les r gles g n rales suivantes pour agr ger les cadrans d un niveau inf rieur vers un niveau sup rieur Si Neel alors le cadran du niveau sup rieur est rouge Si Nr 1 et No 1 et Nv 0 alors rouge Si Nr 1 et No gt l et Nv gt 1 alors orange Si Nr 1 et No 0 et N gt v1 alors orange 64 Gestion environnementale ambroisie Si Nr 0 et No gt Nv alors orange Dans les autres cas le cadran du niveau sup rieur est vert Nr No et Nv sont le nombre de cadran du niveau inf rieur avec respectivement un signal d alerte rouge orange et vert Suite au diagnostic 2005 et 2007 ces r gles ont t adapt es pour les indicateurs concernant des superficies bien d finies cultures jach res type de culture d hiver ou de printemps ceci de mani re prendre en compte leurs contributions relatives En effet une am lioration sur une culture marginale en superficie pouvait conduire juger d une am lioration globale non
44. qui s accordent sur un consensus concernant les menaces et pourra donc appr cier les valeurs des donn es de base Suivi des modes op ratoires o par structure o par milieu chantiers autres organisation de l information o par structure La m thode est fond e sur la d marche d crite dans Margoluis Richard and Salafsky Nick 2001 s our project succeeding A guide to threat reduction assessment for conservation Biodiversity support program Washington DC 55p Margoluis R and Salafsky N 1998 Measures of success Designing managing and monitoring conservation and development projects Washington D C Island Press 6 Extrapolation r gionale Concernant l extrapolation r gionale deux propositions peuvent tre faites 1 le travail est la somme de tableau de bord locaux partir de donn es de terrain 2 un tableau de bord r gional plus global est mis en place afin de prendre en compte l int gralit des acteurs celui ci doit comprendre o pour les espaces communaux la prise en compte des diff rentes communes 97 Gestion environnementale ambroisie la prise en compte des acteurs locaux particuliers syndicats d agglom ration communaut s de commune o pour les espaces lin aires une adaptation voies ferr es un ajout voies navigables C REGLES DE DECISION UTILIS ES Pour chacun des niveaux une r gle de d cision doit tre prise afin q
45. r ales ou colza ma s Le stock semencier des parcelles est nul et l infestation est quasi inexistante Cas 2 Agriculteurs qui simplifient au maximum leurs pratiques de d sherbage car leur exploitation est peu durable retraite sans repreneurs baux pr caires 3 cas Sur ce type d exploitation la gestion des adventices et de l ambroisie se fait sur le court terme le plus souvent sur la saison en cours Le principal objectif est d obtenir une parcelle peu pr s propre pour la 47 Gestion environnementale ambroisie culture en place qui produira un rendement correct l ann e n Si cette s curisation du rendement est impossible notamment en tournesol la culture est abandonn e au profit de cultures moins sensibles ma s c r ales d hiver ou les parcelles sont laiss es l abandon dans les cas extr mes baux pr caires dans les zones industrielles Les pratiques de lutte dans ce type d exploitations sont r duites aux interventions en cours de cultures et l exploitant choisit les m thodes les moins co teuses limitation du nombre de passage Aucune pratique sp cifique li e l Ambroisie n est r alis e sauf parfois en cas de plaintes ou lorsque l infestation atteint des niveaux trop importants en particulier en intercultures L entretien des intercultures est vraiment r duit sa plus simple expression voire parfois inexistant avec des niveaux d infestation en ambroisie qui peuvent
46. raux La d marche choisie s inspire du concept de management environnemental et des d marches qualit s Le tableau de bord est con u sur le principe de la boucle de progr s avec une r valuation ponctuelle des objectifs en fonction des r sultats constat s et des actions mises en uvre dans le but d am liorer la situation pas pas avec des objectifs r alistes atteindre figure 11 La d marche consiste adapter la strat gie de lutte partir d un premier diagnostic prenant en compte les pratiques des diff rents acteurs et le degr d infestation en ambroisie La concentration de pollen dans l air bon descripteur de l exposition l allergie n a pas t retenue comme indicateur Compte tenu du manque de connaissances sur la contribution des populations locales d ambroisie la concentration locale de pollen dont la dispersion tr s grande distance est av r e par exemple entre la r gion Lyonnaise et la Suisse selon Clot 2002 nous avons pr f r nous int resser aux populations elle m mes pour attester des progr s des pratiques de lutte Toutefois un programme hors cadre ACTA a t men bien avec M Calleja d AgroSup Montpellier pour mettre en relation concentration de pollen et caract risation locale des populations d ambroisie partir des donn es cartographiques Le but est de pouvoir estimer la contribution du pollen local et lointain au probl me de sant public 59 Gestion envi
47. relev s 2007 111 ANNEXE 6 Enqu tes sur les pratiques de gestion 2007 112 ANNEXE 7 Tableau de bord agricole 116 ANNEXE 8 Bilan des actions de communication annnnnnnnnnnensnnnnnnnnnrrnrnrnnnn 133 Gestion environnementale ambroisie Liste des figures Figure 1 r partition actuelle d Ambrosia artemisiifolia en France 19 Figure 2 Cycle de d veloppement de l ambroisie 21 Figure 3 Distribution du poids moyen de 100 ak nes 30 plantes par population 21 Figure 4 Profondeurs de germination 22 Figure 5 Nombre de grains de pollen et de semences produits par plante 22 Figure 6 Proportions de semences flottantes en gris et non flottantes en blanc suivant les populations tudi es 23 Figure 7 Impact du stock semencier sur la satisfaction du d sherbage exemples de parcelles d agriculteurs suivies en 2004 dans l Is re 33 Figure 8 Illustration des efficacit s herbicides compar es sur ambroisie en culture de tournesol en exp rimentation 34 Figure 9 R sultats d essais glyphosate en lutte contre l ambroisie 42 Figure 10 Versants en pentes fortes des collines conglom ratiques 50 Figure 11 Le principe de la boucle de progr s appliqu e cas de la gestion de l ambroisie 60 Figure 12 Constitution du tableau de bord 61 Figure 13 Tableau de bord de l op ration pilote 62 Figure 14 Les tapes du passage de la variable aux cadrans de pilotage 63 Figure 15 Tableau de bord non agricole 66 Figure
48. rendant son contr le obligatoire par exemple limination des plants d ambroisie avant le ler ao t pour les exploitants agricoles jusqu en limites des parcelles les gestionnaires des domaines publics de l Etat et des collectivit s territoriales les ma tres d ouvrages des chantiers de travaux et les exploitants des voies de communication Mais ces mesures contraignantes n ont pas permis d enrayer la prolif ration de l ambroisie Outre l absence d une d marche de gestion environnementale l efficacit des actions actuelles reste limit e faute d une concertation suffisante entre les diff rents acteurs En r ponse ces probl mes 1l appara t n cessaire de d velopper des actions de gestion concert es une chelle pertinente L exp rience agricole de la pollution par les nitrates a montr le besoin d une v ritable gestion de territoire pour traiter des probl mes de pollution diffuse comme celui de l ambroisie L objectif n est plus de traiter le probl me environnemental de mani re uniforme mais de prendre en compte l h t rog n it des conditions pour adapter la lutte et orienter les moyens de mani re efficiente L objectif poursuivi par ce projet a consist proposer une m thode op rationnelle de gestion de l ambroisie cette chelle du territoire Pour ce faire nous nous sommes appuy s sur une op ration pilote regroupant 8 communes volontaires en Is re La d marche a int gr 3 ta
49. sont devenues le point cl de la gestion de la pollinisation et donc de la grenaison de l ambroisie 49 Gestion environnementale ambroisie 2 Volet lutte contre l ambroisie et qualit des eaux B Real Arvalis Institut du V g tal Le projet initial pr voyait d int grer des indicateurs de pollution de l eau int grer dans le tableau de bord Cette t che n a pas t men e bien mais nous avons par contre r alis un diagnostic de fa on v rifier si les techniques chimiques de lutte contre l ambroisie en zone agricole et en zone non agricole pouvaient pr senter des risques de contamination des eaux superficielles et souterraines Pour cela un programme de travail bas sur les d marches de diagnostic du CORPEN a t mis en uvre CORPEN 2003 2 1 Mat riel et m thodes Dans un premier temps le recueil de donn es g ologiques et p dologiques a t r alis de mani re valuer un premier niveau de risque de transfert des herbicides et pr parer la phase de diagnostic terrain Dans un deuxi me temps des reconnaissances de terrain ont permis d affiner les analyses cartographiques Ces reconnaissances de terrain ont t r alis es avec des sondages la tari re et une observation attentive des topos quences et des l ments du paysage L analyse des r sultats disponibles des suivis de la qualit des eaux a galement t r alis e de mani re confirmer ou infirmer l valuation des ri
50. t il des probl mes d allergie l ambroisie dans votre famille Avez vous des contraintes locales particuli res par rapport ce probl me de sant publique si pas d j r pondu 87 Gestion environnementale ambroisie ANNEXE 14 Tableau de bord non agricole P Delval ACTA 88 Gestion environnementale ambroisie AMBROISIE ELABORATION DU TABLEAU DE BORD ZNA Philippe DELVAL ACTA AI LE CONTEXTE DES ZONES NON AGRICOLES 1 Les zones non agricoles diversit de milieu Il est possible de les classer en 5 cat gories regroupant elles m mes souvent plusieurs types de contexte Tout d abord les zones am nag es qui comprennent souvent une partie construite et une partie v g talis e Dans cette cat gorie nous allons donc retrouver les espaces verts les p rim tres de captage les lagunages Mais aussi les habitations les gares les p rim tres industriels les cimeti res Ces milieux sont donc vari s mais sont la plupart du temps stables d o le terme am nag ils n cessitent un entretien notamment dans la partie v g talis e parfois un chantier doit avoir lieu dans ces milieux L arriv e de l ambroisie dans de tels milieux r sulte d apport de terre contamin e lors de l am nagement initial du terrain ou ult rieurement lors de travaux effectu s Les espaces naturels sont galement des milieux stables Ils peuvent tre d finis comme des milieux pratiquement ja
51. tent la diversit des syst mes de cultures de la zone grandes cultures mixtes levage bovins lait ou viande La m thode d enqu te tait semi directive s appuyant sur un guide d entretien o taient r pertori es les questions directes permettant de relancer l entretien annexe 3 Diff rents types de comportements ont pu tre identifi s parmi les exploitants comportements desquels d coulent des pratiques vari es vis vis de l ambroisie Cinq cas ont pu tre identifi s Il s agit ici d une enqu te qualitative sans estimation de la repr sentativit de ces diff rents types au sein de la zone pilote Nous indiquons cependant le nombre de cas pour chaque comportement L addition de ces chiffres ne correspond pas au nombre d agriculteurs enqu t s car plusieurs comportements peuvent tre identifi s chez le m me exploitant en particulier s il est titulaire de baux pr caires Cas 1 Agriculteurs ne prenant pas en compte l Ambroisie dans leur strat gie de d sherbage 2 cas Les exploitations qui ne cultivent pas et n ont pas cultiv de tournesol n ont pas de probl me avec l ambroisie ou tr s peu d ambroisies localis es dans les bordures des parcelles La lutte contre l ambroisie n est pas prise en compte dans les strat gies de d sherbage qui sont ax es sur d autres adventices Les rotations pratiqu es sont d ailleurs peu favorables l ambroisie ma s en monoculture ou successions ma s c
52. vers les foss s de drainage naturels qui peuvent tre en liaison avec la nappe alluviale e dans les zones de plateau et les zones de plaine des infiltrations lentes travers des sols plut t profonds La pr sence de nombreux tangs d un nombre de source important de zones humides montrent que les risques de contamination des eaux concerneraient plut t les eaux superficielles que les eaux souterraines Une analyse plus d taill e du Sage de la Bourdre confirme ce constat Analyse du SAGE de la Bourdre Deux aquif res du SAGE de la Bourdre sont pr sents sur la zone d tude e l aquif re des calcaires de l Isle Cr mieu qui se situe autour de l Isle d Abeau qui fait partie du complexe morainique wurmien Il est possible que la couverture du sol au dessus de cet aquif re soit h t rog ne mais la pr sence nombreuse de marais d tangs de cours d eau permanents et temporaires montre que ce sont les eaux superficielles qui pourraient tre plus vuln rable que l aquif re 54 Gestion environnementale ambroisie e le r servoir molassique qui s tend toute la zone au Sud de la Bourdre et qui correspond au complexe morainique wurmien Son paisseur est d environ 300 m C est un aquif re de substitution tant en quantit qu en qualit Sa vuln rabilit para t faible Les nombreuses sources de coteaux ainsi que les tangs et les ruisseaux sont aliment s par des nappes superficielles Il n
53. world Science 98 292 294 Auda Y D champ C Dedieu G Blasco F Duisit D Pontier JL 2008 D tection des plantes envahissantes par t l d tection un cas d tude l ambroisie en r gion Rh ne Alpes France International Journal of Remote Sensing vol 29 issue 4 pp 1109 1124 Bassett IJ Crompton CW 1975 The biology of Canadian weeds 11 Ambrosia artemisiifolia L and A psilostachya DC Canadian Journal of Plant Science 55 463 476 Bazzaz FA 1974 Ecophysiology of Ambrosia artemisiifolia a successional dominant Ecology 55 112 119 Bernard F Bignon P Chavalard P Chapuis A Dury J Flandin M Landure J Ravenel C Sala n P Wang C 2006 L agriculture et l ambroisie perception et adaptation Memoire ISARA 87 p Calleja M Chollet D Farrera I Lebrat M Masson L 2007 Evaluation de la production pollinique d ambroisie dans le cadre d un projet de gestion environnementale de territoire 19 me Colloque pluridisciplinaire AFEDA Ambroisie 2007 Chikoye D Weise SF Swanton CJ 1995 Influence of common ragweed Ambrosia artemisiifolia time of emergence and density on white bean Phaseolus vulgaris Weed Science 43 375 380 Clot B Schneitter D Tercier P Gehrig R Annie G Thibaudon M 2002 Pollen d ambroisie en Suisse production locale ou transport Revue allergologie et immunologie vol 34 n 4 pp 126 128 CORPEN 2003 El ments m thodologiques pour un diagnostic r gional et un
54. zone pilote dans la gestion des espaces agricoles et non agricoles se retrouvent tr s probablement dans d autres zones et leur connaissance permettrait d y orienter la r flexion et de mobiliser les acteurs sans attendre qu un diagnostic approfondi soit r alis localement La m thode propos e sur la zone pilote permet toutefois une ad quation fine des moyens au contexte local et t moigne de mani re concr te des progr s r alis s Elle peut cependant tre encore am lior e En particulier les co ts de mise en oeuvre du tableau de bord rel vent surtout de l acquisition des donn es et sur ce point des pistes d am lioration ont t identifi es En tout tat de cause le tableau de bord n est qu un outil de pilotage qui refl te un programme d action d cid sur un territoire d termin Ce qui a t mis au point dans le cadre de ce projet peut tre vu comme une version maximaliste et tendue susceptible d tre adapt e en fonction des moyens disponibles localement L extension d autres zones soul ve un probl me de changement d chelle Le pollen et les graines d ambroisie ne s arr tent pas aux fronti res d une ou plusieurs communes et la lutte r gionale ne peut se r sumer une multiplication d op rations pilotes La strat gie r gionale la plus appropri e repose probablement dans des actions locales pilot es gr ce des versions adapt es du tableau de bord et coordonn es par un programme cadre r gion
55. 1 440 g le stade stade v g tatif 5 30 cm et stade reproductif d but floraison avec un cart moyen entre les 2 dates de 10 jours les adjuvants G namin T 200 BM 0 5 1 100 1 LI 700 0 5 1 100 1 H liosol 0 5 1 100 D Silwet L 77 0 1 1 100 1 Temp ra 1 l ha huile V g lux 1 l ha Surf 2000 0 1 1 100 1 huile Actirob B 1 l ha la formulation glyphosate banalis Glyphonet 360 Pratiko Glyfos Roundup Bioforce Roundup Flash Roundup Energy Touchdown Syst me 4 41 Gestion environnementale ambroisie LUTTE CONTRE L AMBROISIE Dose et date d application du glyphosate 4 essais Rh ne Alpes 2005 et 2006 glyphosate 1440 g date 2 B Moyenne E Etoile 06 glyphosate 1440 g date 1 A Lyon St Ex 06 glyphosate 1080 g date 2 SL dE 05 glyphosate 1080 g date 1 glyphosate 720 g date 2 glyphosate 720 g date 1 glyphosate 540 g date 2 glyphosate 540 g date 1 glyphosate 360 g date 2 glyphosate 360 g date 1 20 30 40 50 60 70 Efficacit Figure 9 R sultats d essais glyphosate en lutte contre l ambroisie Les principales conclusions sont les suivantes Effet stade pas de diff rence notations effectu es d lai identique apr s traitement L effet condition d application au moment des interventions appara t plus important Effet dose dans 4 essais sur 5 on obtient 95 d efficacit 720 g h
56. 1 Rep res bibliographiques biologie et cologie de l ambroisie 1 1 Pr sentation g n rale Ambrosia artemisiifolia syn elatior L fait partie de la famille des Asteraceae tribu des Heliantheae sous tribu des Ambrosunae La plupart des tudes sur l ambroisie montre qu il s agit d une esp ce diplo de 2n 2x36 Toutes les esp ces du genre Ambrosia environ 40 esp ces sont natives du continent am ricain l exception d Ambrosia maritima L qui est originaire de la r gion m diterran enne Le genre Ambrosia est pr sent depuis de nombreuses d cennies sur tous les continents et plus particuli rement entre les latitudes 45 et 30 nord et sud Allard 1943 Ambrosia artemisiifolia est native d Am rique du Nord comme l indiquent des pollens fossiles retrouv s dans des d p ts interglaciaires canadiens datant de 60 000 ans Basset et Crompton 1975 Elle semble tre devenue plus particuli rement abondante depuis deux si cles suite aux activit s des am rindiens et des colons L ambroisie a t introduite la fin du 19 me si cle et au cours du 20 me si cle dans de nombreuses r gions du monde Cette esp ce a t introduite pour la premi re fois en 1863 en Allemagne dans le Brandebourg et en France dans le d partement de l Allier Par la suite des introductions multiples ont eu lieu tout au long du 20 me si cle dans de nombreuses r gions de France Heckel 1906 L homme est
57. AE aide l entretien des intercultures contractualis es par les agriculteurs baux pr caires nombre d agriculteurs de la zone pilote x 100 surfaces d intercultures implant es avec une CIPAN surface totale d interculture x 100 Nombre de r unions de concertation avec les collectivit s territoriales mises en place nombre de r unions de concertation pr vues x 100 Ir 24 de chartes de bonnes pratiques mises en place Ip 25 des surfaces en tournesol avec un nettoyage des moissonneuses batteuses apr s r colte Ir 26 de r unions d information et de concertation avec les ETA Ir 27 de MAE indemnisation du temps de r colte et de nettoyage des parcelles de tournesol infest es Ip 28 des surfaces en tournesol r colt es de la zone la moins infest e la plus infest e nombre de chartes de bonnes pratiques mises en place nombre d ETA sur la zone pilote x 100 Surfaces en tournesol avec un nettoyage des moissonneuses batteuses apr s r colte surface totale en tournesol r colt e par les ETA x 100 Nombre de r unions de concertation avec les collectivit s territoriales mises en place nombre de r unions de concertation pr vues x 100 Nombre de MAE indemnisation du temps de r colte et de nettoyage des parcelles de tournesol infest es nombre d agriculteur de la zone pilote x 100 Surfaces en tournesol r colt es de la zone la moins infest e la plus infest
58. France de par son fort niveau d infestation et sa proximit avec l agglom ration lyonnaise le pollen produit en grandes quantit s lors de la floraison touche un tr s grand nombre d habitants son niveau de nuisibilit est maximal en plus d un probl me agronomique non n gligeable il s agit d un r el probl me de sant publique C est dans ce contexte qu une action concert e de lutte contre l ambroisie a t lanc e en 2004 dans le cadre du contrat global de d veloppement Is re Porte des Alpes proximit de Lyon Cette op ration pilote vise coordonner les efforts de tous les intervenants et b n ficie du soutien financier de 8 communes du Conseil G n ral de l Is re et du minist re de la Sant Afin de contribuer au pilotage de l action concert e les partenaires du projet ACTA ambroisie ont mis au point un tableau de bord s appuyant sur un suivi cartographique de l ambroisie et des pratiques des acteurs afin de faciliter le suivi valuation Il permet de r aliser un diagnostic environnemental l chelle du territoire et d valuer les actions mises en uvre Une premi re version labor e en 2005 a t test e la m me ann e Jupont 2005 L valuation a t reconduite en 2007 et certains points du tableau de bord ont t remani s Nous pr sentons 1c1 la version d finitive 3 2 Conception du programme d actions et du tableau de bord 3 2 1 Principes g n
59. GESTION ENVIRONNEMENTALE D UN TERRITOIRE POUR L AMELIORATION DE LA QUALITE DE L AIR PAR LE CONTROLE DE L AMBROISIE Projet financ par l enveloppe recherche ACTA Dossier n 05 05 3 Gestion environnementale ambroisie Rapport final version remani e novembre 2008 ICTA Pilote CETIOM ICTA associ s ACTA Arvalis Institut du V g tal Institut de l Elevage Collaborations INRA Dijon INRA Colmar Chambre D partementale d Agriculture de l Is re Chambre R gionale d Agriculture de Rh ne Alpes CREAS Responsable de l tude Christophe SAUSSE la suite de Raymond REAU Centre de Grignon BP 4 78850 Thiverval Grignon tel 01 30 79 95 67 fax 01 30 79 95 90 m l sausse dcetiom fr Mots cl s territoire gestion environnementale indicateurs qualit de lair ambroisie Gestion environnementale ambroisie R sum Objectifs L ambroisie Ambrosia artemisiifolia L est une esp ce invasive d j fortement implant e en r gion Rh ne Alpes et qui conna t une expansion croissante ailleurs en France Du fait du caract re tr s allerg nisant de son pollen elle est devenue un probl me de sant publique majeur L objectif principal du projet tait de contribuer r duire les allergies en am liorant la qualit de lair via le contr le de l ambroisie par la mise au point et le test en conditions r elles d une strat gie de ma trise de l ambroisie dans un paysage impliquant
60. GT Etnos Bizon Foxtar D Carat Dolmen Laur at Zodiac Des applications de postlev e d hiver ont une persistance suffisante pour contr ler la lev e de cette adventice R aliser un traitement compl mentaire si le d sherbage qui a t r alis n est pas efficace sur l ambroisie et a donc laiss celle ci lever On a dans ce cas des plantules dans un premier temps 4 feuilles maximum qui peuvent tre d truites avec des produits de contact base de bromoxymil ioxynil bif nox pyrafluf ne picolinafen parfois associ s une hormone type MCPP Andiamo Image Mextra Biotril MS Charade Kalao D Exel D Peso Fizz Foxpro D Avec ces produits 1l y a un risque de ne pas contr ler les lev es ult rieures Le bif nox et le picolinafen ont une petite persistance Sur les ambroisies plus d velopp es on peut utiliser des produits base d hormones condition de traiter avant 2 n uds de la c r ale Chardex Effigo Ariane Bofix Boston Lonpar Le clopyralid est tr s efficace sur ambroisie Pour des interventions plus tardives jusqu au gonflement les sulfonylur es antidicotyl dones sont conseill es Alli Nicanor Alli Duo Alli Express Cam o L Alli est tr s efficace sur ambroisie Les sulfonylur es antigramin es telles que Archipel Aloes et Hussar OF sont efficaces mais limit es au stade 1 2 n uds Derri re des applications tardives de sulfonylur es 1l est
61. RU de 100 120 140 et 160 mm les sols sont respectivement satur s en eau le 15 octobre le 25 octobre le 6 novembre et le 16 novembre Pour les sols avec des RU sup rieures 120 mm le mode d coulement de l eau est de l infiltration lente qui est peu susceptible d entra ner des r sidus d herbicide Pour des niveaux de RU inf rieurs 120 mm 1l faudra s abstenir d utiliser des ur es et du DFF l exception du First demi ou quart de dose en automne Les autres herbicides restent utilisables Quant aux utilisations de glyphosate dans ces types de sol il faut qu elles soit imp rativement achev es fin septembre La forme des courbes d volution des RU au mois d ao t est int ressante On constate que les r serves utiles pr sentent un pic de remplissage situ au milieu du mois d ao t Cela signifie que des pr cipitations tr s importantes surviennent cette p riode et que dans les sols faible niveau de RU les applications de glyphosate sont d conseiller Le nombre de jours o les pr cipitations sont sup rieures 15 mm entre d but avril et fin septembre est de 38 huit ann es sur dix Cf tableau 9 Nombre de jours avec des pluies d passant un certain seuil Le nombre de jours avec des pr cipitations sup rieures 20 mm est de 18 et est caract ris par des pluies d orage qui correspondent vraisemblablement la p riode du mois d ao t pendant laquelle les RU se remplissent temporaire
62. a des vivaces 41 Gestion environnementale ambroisie 3 4 Quel d lai pour intervenir 7 43 3 5 Et le couvert v g tal en interculture 7 43 3 6 D chaumage et ou d sherbage 7 44 A A 7 RTE O LS 45 5 Principaux l ments de lutte dans les zones non agricoles 45 DIAGNOSTIC ET SUIVI EVALUATION iii 47 1 Gestion de l Ambroisie dans les exploitations agricoles 47 2 Volet lutte contre l ambroisie et qualit des eaux 50 2 1 Mat riel et m thodes nnnnnnennnnennnnnnnnnnonnnnennnrnnrnrnrnnrrrnrsrrnrnrnrrnrnrenrnree 50 2 2 Diagnostic de la zone d tude 52 AO CONCITS ICONS Re a nie 57 3 Tableau de bord pour une gestion environnementale de l ambroisie dans le NONA ISET Sa es bein nil ee oi 59 DL COMEET E ne en A Sauna 59 3 2 Conception du programme d actions et du tableau de bord 59 3 3 ouivi r alis s sur le volet agricole 66 3 4 G n ralisation et changement d chelle 14 CONCLUSIONS RS RS ue hab D ai D ts 16 BIBLIOSRAPENE dinar dercanece E 18 ANNEXES cad an a ea ee ne neue 82 ANNEXE 1 Cycle de l ambroisie et pratiques de lutte Metge 2005 83 ANNEXE 2 Analyses fr quentielles de remplissage des R serves Utiles 84 ANNEXE 3 Guide d entretien pour le diagnostic en exploitation Metge 2005 86 ANNEXE 4 Tableau de bord non agricole P Delval ACTA 88 ANNEXE 5 Fiche de renseignement des
63. a mais il faut monter 4 1 dans l essai d Etoile sur Rh ne 2006 Effet adjuvant aucun effet Effet formulation pas d effet dans 3 essais sur 4 un effet du Roundup Flash et du Roundup Energy dans l essai d Etoile sur Rh ne 2006 Voici quelques conseils pour r ussir le d sherbage En pr sence de vivaces laisser celles ci red marrer apr s la moisson pour avoir suffisamment de surface foliaire Essayer de profiter de conditions climatiques favorables temp ratures inf rieures 25 C et hygrom trie de lair sup rieure 60 Ces conditions sont rarement r unies en t 1l faudra donc souvent intervenir assez t t fin juillet d but ao t quelles que soient les conditions avant la date buttoir qu est la floraison Il a t remarqu dans les exp rimentations que le traitement dans ce cas bloque la croissance et le d veloppement de la plante jaunissement des apex et emp che la pollinisation L intervention semble inefficace jusqu ce qu une modification des conditions climatiques pluie rafra chissement permette la syst mie du produit et la destruction de la plante Utiliser un produit base de glyphosate la dose conseill e pour la vivace la plus difficile d truire sachant qu avec 720 g la dose est suffisante pour l ambroisie Ne pas d passer 200 I de bouillie l hectare La formulation SL des produits base de glyphosate tant sensible la d rive 1
64. age s lectif 14 Non diss mination OBJECTIF emp cher la colonisation de nouveaux espaces Avant apport Analyse des terres observation l an pass Positif interdiction d exportation d capage sur 40cm N gatif possibilit d exportation Apr s apport Positif Lavage et nettoyage des engins de chantiers Adaptation du calendrier des travaux N gatif rien 106 Gestion environnementale ambroisie 21 exemple La valeur des indicateurs est ici donn e titre d illustration 21 Donn es de base a Lutte contre l ambroisie gt a1 Suivi des modes op ratoires sur les chantiers Grenaison Diss minatio Non Pollen LUTTE n d veloppeme CHANTIER cr Ce nr Damn AREA RFF TER RFF TGV a CU CAPI RFF TER RFF TGV SNCF 107 Gestion environnementale ambroisie gt Bilan lutte CCR O SATE CHANTIER MILIEUX gt b Information ma Correspondan Diffusion des t information supports Communes i CAPI 108 Gestion environnementale ambroisie 22 Calcul des diff rents indicateurs gt INDICATEUR STRUCTURE LUTTE x INFO CL LE es ELLE L gt INDICATEUR ESPACE proe Trans gt INDICATEURS ZNA Lin aires 23 Evolution de l indicateur LUTTE ZNA Cas 1 valuation galitaire un seul des indicateurs espace doit devenir favorable e indicateur espace lin aire favorable gt indicateur CG 38 dev
65. agriculteurs GESTION DES BORDURES Binage de rattrapage dans les bordures des cultures pouvant tre sarcl es Tournesol 113 Gestion environnementale ambroisie Binage oui non nombre de passage date Nombre de parcelle Ma s Binage oui non nombre de passage date Nombre de parcelle Sorgho Binage oui non nombre de passage date Nombre de parcelle GESTION DES INTERCULTURES Parcelles classiques repousses Interculture qui suit une c r ale paille Surface Pratiques d chaumage d sherbage date CIPAN repousses Interculture qui suit un pois Surface Pratiques d chaumage d sherbage date CIPAN Interculture qui suit un colza Surface Pratiques d chaumage d sherbage date CIPAN repousses Parcelles baux pr caires ou repousses Interculture qui suit une c r ale paille Surface Pr sence ambroisie oui non Pratiques d chaumage d sherbage date Pratiques visant d truire l ambroisie graines date CIPAN repousses Interculture qui suit un pois Surface o Pr sence ambroisie oui non i Pratiques d chaumage d sherbage date Pratiques visant d truire lambroisie en graines date 114 OEL TET CODCN ST SC CCC TE NI LI LL 1 EPPPPPPPPPPPEPPPEPEPEETEN TEE TESTEEET TE Gestion environnementale ambroisie CIPAN Interculture qui suit un colza Surface Pr sence amb
66. ain its invasive success in France Weed Research 48 349 359 19 Gestion environnementale ambroisie Fumanal B Plenchette C Chauvel B Bretagnolle F 2006 Which role can arbuscular mycorrhizal fungi play in the facilitation of ambroisia artemisiifolia L invasion in France Mycorrhiza Vol 17 n 1 pp 25 35 Gauvrit C Grangeot M Chauvel B 2006 Les paradoxes du glufosinate et du pglyphosate Comportement de l ambroisie feuille d armoise Phytoma n 591 mars 2006 pp 8 11 Lombard A Gauvrit C Chauvel B 2005 Chemical control of Ambrosia artemisiifolia in non crop area are there alternatives to glyphosate Communications in Agricultural and Applied Biological Sciences 70 3 pp 447 458 INVENTAIRE DES PRATIQUES DE GESTION Chollet D 2006 Tous ensemble contre l ambroisie Ol oscope Bulletin du CETIOM n 87 novembre 2006 pp 7 10 Chollet D Drieu Y Robert C Reau R 2005 Les possibilit s de lutte contre l ambroisie en grandes cultures 17 me Colloque Pluridisciplinaire de l AFEDA Ambroisie 2005 Chollet D Drieur Y Robert C Reau R 2005 Les possibilit s de lutte contre l ambroisie en grandes cultures Communication orale 17 me Colloque Pluridisciplinaire de l AFEDA Ambroisie 2005 Delval P 2007 Zones non agricoles une lutte sem e de multiples emb ches Perspectives Agricoles n 332 suppl ment mars 2007 pp 9 10 Drieu Y 2007 Incontournable la lutte en interculture Perspec
67. al prenant en compte les interactions entre zones pollen et graines et des indicateurs globaux comme par exemple des concentrations polliniques dans l air Gestion environnementale ambroisie Valorisation des r sultats articles publications colloques et suite envisag e Outre les publications et communications dont la liste est donn e en bibliographie le projet a t marqu par deux temps forts l organisation de journ es d information Ensemble contre l ambroisie au Centre R gional d Exp rimentation Agricole Saint Exup ry les 21 et 22 septembre 2005 la publication d un num ro sp cial de Perspectives Agricoles en mars 2007 Ambroisie lutter sur tous les fronts Par ailleurs les acquis du projet ont t valoris s dans l organisation d une formation commune CETIOM Arvalis destination des techniciens et charg s de mission des organismes publics intitul e ambroisie lutter sur tous les fronts dont les premi res sessions sont programm es en 2008 Le projet a permis d largir le groupe de travail initial de nouveaux acteurs du d veloppement agricole ou du monde de la recherche La SRPV Rh ne Alpes la Chambre D partementale de la Dr me le cabinet Pollen l ISARA le laboratoire CESBIO de Toulouse et AgroSup Montpellier ont t amen s participer aux comit s techniques du projet et des collaborations sur des points pr cis ont t engag s le diagnostic en exploitation a t
68. alis en m me temps que le semis et binage dans l inter rang Faux semis Dans le cas de parcelles fortement infest es o l ambroisie n a pas t correctement ma tris e avant grenaison par le pass chaque fois que les caract ristiques du sol l autorisent et que la m t o de d but d ann e s y pr te effectuer un faux semis avant le tournesol courant mars pour r duire le stock semencier 1 6 Lesoja L ambroisie est une adventice tr s concurrentielle du soja dans lequel son contr le est imp ratif D sherber technique en post lev e Une seule substance active parmi les produits actuellement autoris s pr sente une efficacit int ressante sur ambroisie la bentazone Le Basagran SG ou Adagio SG sp cialit s commerciales base de bentazone sont appliquer 1 6 kg ha de produit formul associ 0 5 de la bouillie de LI 700 La principale difficult r side dans le fait que les plantes doivent tre trait es Jeunes pour obtenir la meilleure efficacit alors que les lev es pr sentent g n ralement un certain chelonnement Compte tenu du mode d action de contact de ce produit la meilleure efficacit est g n ralement obtenue sur jeunes plantules par une double application demi dose espac e de 3 7 jours c est dire deux fois 0 8 kg ha de produit formul associ LI 700 La peine dose en une seule application est privil gier seulement en cas d application plut t tardi
69. alisation d un plan de communication avec des outils adapt s bulletins affichage site la diffusion de documents L objectif est de v rifier la mise en uvre d une information aupr s des personnes non r f renc es dans le tableau de bord car trop nombreuses et tr s diversifi es 95 Gestion environnementale ambroisie INDICATEURS LUTTE iir GESTION GESTION SURI EE PEPATE enr LES MENRES C ORAMALIN AL SUR LES LINEARES a I SNCF F UAA F TE Ehi Ee ER r f Pa 1 T Indicateur structure GW COMMUNICATIO H EXTERHE AC TA En mati re d indicateurs d tat l alimentation du tableau de bord est bas e sur l estimation de la pr sence de l ambroisie sur les espaces g r s par chacune des structures cette estimation est la note moyenne obtenue selon le bar me suivant nulle ou faible note 0 ou 1 moyenne note 2 lev e note gt 2 Note _ Surfaces Lin aires o 0 CO Ceci peut tre valu comme pour le milieu agricole pour le peuplement de l ambroisie par espace la production de pollen par espace la production de graines par espace 96 Gestion environnementale ambroisie INDICATEURS f infestation AM AROTSIE Ao t 2007 3 aes ACTE TABLEAU DE BORD ZMA 5 Utilisation de l indice de r duction des menaces IdeReM Afin de faciliter l analyse un panel de personnes connaissant bien le milieu et
70. ambre d Agriculture de l Is re et par Armand BONNAMY Vice Pr sident du contrat global de d veloppement Is re Portes des Alpes Ce courrier cf Annexe 8 envoy d but juillet l ensemble des agriculteurs du site pilote rappelait les mesures de l arr t pr fectoral du 7 Mars 2000 et l importance d viter que l ambroisie fleurisse et monte graines Participation la r alisation d un article dans la presse agricole cf Annexe 9 R ussir Grandes Cultures N 179 Mars 2005 pp 24 25 Parution nationale Participation et intervention au colloque ensemble contre l ambroisie organis par les instituts techniques les 21 et 22 septembre 2005 EN 2006 Organisation de r unions techniques Le 7 mars 2006 nous avons r uni quelques entrepreneurs de travaux agricoles du secteur pour changer sur les actions mener pour tenter de diminuer la diss mination des graines d ambroisie par les moissonneuses batteuses Il en est ressorti qu il existait des techniques assez simples mettre en oeuvre pour diminuer ce risque techniques qui entrent dans le domaine d acceptabilit des contraintes pour les entrepreneurs pr sents Les principales sont les suivantes utilisation d un souffleur thermique apr s r colte d une parcelle avant de commencer dans une parcelle pousser les vents en avan ant un peu pour liminer un maximum de graines avant de commencer une parcelle si les bordures son
71. ans le tableau 7 Qualit des eaux de la Fontaine de la Ronta 2001 2004 On observe que 7 substances actives ont t quantifi es dont l atrazine et son m tabolite la DEA le glyphosate et son m tabolite l AMPA un m tabolite de la terbuthylazine la simazine et un herbicide des zones non cultiv es l aminotriazole Ce sont l atrazine la DEA et la simazine qui ont t d tect es le plus souvent Pour les autres substances le nombre de d tection est tr s faible Le concentration la plus faible mesur e pour le glyphosate d passent la norme de qualit 0 1 ug L Quant aux concentrations maximales d passant la norme de la qualit de l eau elles concernent le glyphosate et son m tabolite L utilisation des triazines tant interdite depuis fin 2003 on peut s attendre une diminution de la contamination de l eau de la Fontaine de la Ronta plus ou moins court terme En effet 1l a t montr dans certains milieux que les transferts de ces substances pouvaient perdurer longtemps Plus inqui tante est la contamination par le glyphosate Une fois dans un milieu aqueux la persistance de cette substance peut tre tr s longue Un diagnostic plus pr cis des causes de contamination des eaux de la Fontaine serait r aliser Les donn es du suivi 2005 non valid es permettent une autre hypoth se Tableau 7 Qualit des eaux de la Fontaine de la Ronta 2001 2004 F de la Ronta 2001 2004 Nb d tec
72. as 5 Agriculteurs sensibles au probl me de sant publiques pos par le pollen et qui essaient d viter la floraison 6 cas Cette cat gorie d agriculteurs se doit d viter la pollinisation de l ambroisie sur leurs parcelles pour des raisons pouvant tre l allergie dans le cadre familial de l exploitant une implication au niveau agricole ou politique local la proximit des habitations et les plaintes qui en manent Cet objectif s ajoute aux exigences de non grenaison auxquelles elles sont li es et aux objectifs de non p nalisation du rendement Cet objectif affich est souvent sous r alis en raison des co ts prohibitifs de lutte contre l ambroisie avant pollinisation multiplication des passages de d chaumage ou de d sherbants sur intercultures Ces diff rents modes de gestion de l ambroisie dans les exploitations mettent jour des comportements diff rents des exploitants en fonction des objectifs technico conomiques qu ils cherchent atteindre Les principaux crit res qui d terminent ces comportement sont la part des grandes cultures et la pr sence d une autre activit agricole ou non la situation de l exploitant et de l exploitation vers une cessation d activit ou dans une logique de continuit et le statut des terres agricoles de l exploitation baux pr caires et zones en risques et p rils Une piste qui n a pas t explor e et qui le m riterait serait d enqu ter
73. bien pr sente avec des foyers principaux d infestation situ s en Europe Centrale Croatie Hongrie Slovaquie et en France En France l ambroisie est aujourd hui fortement implant e en r gions Rh ne Alpes et conna t une expansion croissante ailleurs notamment en Midi Pyr n es Poitou Charente Auvergne et Bourgogne Conna tre exactement l extension de l ambroisie sur le territoire national soul ve la question des dispositifs d observation La figure 1 confronte deux cartographies l une r alis e dans le cadre de ce projet l autre issue d une synth se du mus um d histoire naturelle Les donn es concordent globalement et la superposition des deux cartes laisse appara tre 12 d partements totalement vierges d ambroisie en 2004 05 1 2 Biologie L ambroisie est une plante annuelle estivale qui germe en France principalement de fin mars fin avril partir du stock de semences contenues dans le sol Les semences d ambroisie sont des ak nes ovo des durs chaque ak ne renferme une graine constitu e d un embryon unique Les ak nes d ambroisie sont dormants d s leur dispersion en automne Cette dormance est ensuite lev e par les basses temp ratures de l hiver et les ak nes qui n ont pas germ au printemps entrent en dormance secondaire Bazzaz 1974 Les ak nes sont ainsi capables de survivre lorsque les conditions du milieu ne sont pas favorables Si des ak nes d ambroisie ont t capables de germer au bou
74. cier Par la suite l installation d un couvert v g tal dans de bonnes conditions permettra d assurer la concurrence d sir e L automne est plus favorables cette installation car il laisse un grand laps de temps pour que le couvert s tablisse correctement au printemps nous sommes au plus pr s des conditions de lev e de l ambroisie et avec des conditions souvent plus s ches qui provoquent un mauvais d marrage du couvert et peut aboutir un chec Nous avons vu qu une des difficult s en mati re de lutte tait la circulation de l information Il existe encore dans les zones fortement contamin es des personnes qui ne connaissent pas l ambroisie et ses m faits et la consid rent comme une plante ayant des qualit s ornementales beau feuillage vert en t alors que le reste de la v g tation dess che Une autre difficult vient de la faible disponibilit des personnels lors des p riodes d intervention durant les deux mois d t Cela oblige les gestionnaire b tir des plans de lutte o l on d finit les axes prioritaires c est notamment le cas pour la gestion des voies il S y rajoute dans ce contexte les probl mes de s curit qui interdisent souvent les interventions notamment sur les axes autoroutiers des p riodes de fortes fr quentations B CARACTERISTIQUES DE LA CONSTRUCTION DU TABLEAU DE BORD 1 Objectifs 91 Gestion environnementale ambroisie Compte tenu du contexte voqu pr c demme
75. cteurs sont pr ts engager Les objectifs l architecture du tableau de bord et les r gles de d cisions resteront toujours valables dans le contexte d op rations plus simplifi es Suite aux valuations 2005 et 2007 diverses pistes d am lioration du tableau de bord ont t propos es lors du comit technique du 3 d cembre 2007 mais restent int grer Architecture proposer une version alternative prenant en compte l valuation d itin raire technique par rapport aux trois objectifs lev e floraison grenaison plut t que l valuation de pratiques ind pendantes sur le mod le de ce qui se fait avec le tableau de bord non agricole Cela viterait d alourdir le tableau et permettrait de mieux cibler les tapes d faillantes lev e floraison Toutefois une telle strat gie d valuation est conditionn e par la possibilit d obtenir des informations sur les itin raires techniques ce qui n est pas le cas actuellement Les sondages devraient ainsi concerner des parcelles bien identifi es et non des agriculteurs donnant des informations sur des pratiques standard pr voir l int gration d action sur le d sherbage des c r ales sur la base des exp rimentations r alis es par Arvalis L objectif serait 1c1 d viter la lev e et le d veloppement de l ambroisie avant r colte r aliser une analyse de sensibilit afin de simplifier l outil en ne gardant que ce qui est r ellement utile am liorer l ergon
76. culture Comme toute intervention de pr lev e l efficacit de ces applications va d pendre du niveau d humidit du sol au moment de l application ou de la pluviom trie intervenant dans les 10 jours qui suivent l application Le contr le de l ambroisie en post lev e De nombreuses mati res actives applicables en postlev e ont une bonne efficacit sur l ambroisie tableau 2 Elles font partie de plusieurs familles d herbicides les tric tones sulcotrione et m sotrione les HBN bromoxynil ph nol et bromoxynil ester octano que et les benzothiadiazoles bentazone Les sulfonylur es n ont pas une efficacit tr s lev e sur l ambroisie La dose des herbicides sera fonction du stade de l ambroisie sachant que l efficacit est meilleure sur adventice jeune de 4 6 feuilles maximum Dans la recherche d une efficacit maximale ces mati res actives seront le plus fr quemment associ es Dans ce cas les doses de chaque herbicide associ sont ajust es tableau 3 L efficacit des interventions de post lev e d pend des conditions d applications Pour une efficacit maximale 1l faut intervenir de pr f rence le matin alors que l hygrom trie de l air est d au moins 60 28 Gestion environnementale ambroisie Tableau 2 Mati res actives et mode d emploi des herbicides efficaces contre l ambroisie sur la culture du ma s Famille Substance Produit Dose ha Efficacit ZNT Remarq
77. culture aux organismes conomiques pour retransmission aux agriculteurs des communes concern es R daction d un article dans le journal agricole d partemental Terre Dauphinoise 135
78. cultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 15 des surfaces d intercultures avec la mise en place d au moins 2 interventions chimiques et ou m caniques visant puiser le stock semencier et d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 17 de surfaces d intercultures implant es avec une CIPAN surface totale surface CIPAN 2007 objectif Ip 19 des surfaces d intercultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie baux pr caires surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 20 des surfaces d intercultures avec la mise en place d au moins 2 interventions chimique et ou m canique visant puiser le stock semencier et d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 22 de surfaces d intercultures implant es avec une CIPAN surface totale surface CIPAN 2007 objectif pese 5 Ip 25 des surfaces en
79. de lutte sans attendre les r sultats du premier diagnostic r alis en 2005 Les aspects agricoles ont ainsi t trait s par le groupe d j mobilis pour l inventaire des pratiques de gestion tandis que les aspects non agricoles ont t abord s par l ACTA et le cabinet Pollen auparavant engag s dans un diagnostic aupr s des repr sentant des collectivit s et des gestionnaires des voies de communication Valorisation Outre les publications et communications dont la liste est donn e en bibliographie le projet a t marqu par deux temps forts l organisation de journ es d information Ensemble contre l ambroisie au Centre R gional d Exp rimentation Agricole Saint Exup ry les 21 22 septembre 2005 la publication d un num ro sp cial de Perspectives Agricoles en mars 2007 Ambroisie lutter sur tous les fronts Par ailleurs les acquis du projet ont t valoris s dans l organisation d une formation commune CETIOM Arvalis destination des techniciens et charg s de mission des organismes publics intitul e ambroisie lutter sur tous les fronts dont les premi res sessions sont programm es en 2008 Le projet a permis d largir le groupe de travail initial de nouveaux acteurs du d veloppement agricole et du monde de la recherche La SRPV Rh ne Alpes la Chambre D partementale de la Dr me le cabinet Pollen l ISARA le laboratoire CESBIO de Toulouse et AgroSup Montpellier ont t amen s par
80. diagnostic une analyse du suivi de la qualit des eaux a t pratiqu e Les donn es provenant du SAGE de la Bourdre ont servi cette analyse 2 2 Diagnostic de la zone d tude Caract risation g ologique et p dologique de la zone A St Quentin Fallavier se trouve la zone g ologique t moin de la limite orientale de formation du Massif Central Il s agit de formations secondaires complexes bajocien inf rieur et moyen qui en font une curiosit touristique affleurements de calcaires grains de Quartz et Gryph es A l Est de l Isle d Abeau et Vaulx les formations g ologiques sont du secondaire bajocien inf rieur calcaires argilo silicieux et moyen calcaires Polypiers et calcaires petites Hu tres On trouve galement des formations du bajocien sup rieur calcaires oolithiques Vaulx et Bourgoin Jallieu Des formations tertiaires du tortonien Bourgoin Jallieu qui constitue la fronti re Ouest de ce type de formation Cette couche g ologique correspond aux collines abruptes situ es au Nord et au Sud de l agglom ration Cette formation g ologique se trouve galement mais avec un faci s sableux en fond de vall e entre Bonnefamille et Four Mais l essentiel de la zone est constitu de formations sup rieures et quaternaires Il s agit du complexe morainique wurmien au Sud de la zone et de la nappe fluvioglaciaire de la vall e de la Bourdre de la zone au Sud et l Ouest de Bonnefami
81. e Nombre de r unions d information sur Ir 18 de r unions d information l implantation de CIPAN mises en place sur l implantation de CIPAN nombre de r unions d information pr vues x 100 3 1 2 D velopper les pratiques de lutte contre l ambroisie 3 1 2 1 Promouvoir le d sherbage dans les chimique et m canique pendant les intercultures en baux intercultures qui suivent les c r ales paille pr caires et en et le pois pertes et profits par une 3 1 Limiter la grenaison de l ambroisie pr sentes dans les intercultures qui suit les c r ales paille et le pois Ip 19 des surfaces d intercultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie baux pr caires surfaces d intercultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie baux pr caires surface totale d intercultures x 100 119 4 Diss mination ambroisie Diminuer moyen terme l mission de pollen d ambroisie en r duisant la diss mination des graines intra et inter parcellaire 4 1 Am liorer les pratiques de r coltes des parcelles de tournesol responsabilisation des acteurs et en fonction du salissement la nature des adventices et les conditions climatiques 4 1 1
82. e 0 7 kg ha 0 5 kg ha Attention Le d lai avant r colte DAR des produits base de bentazone BASAGRAN SG ou ADAGIO SG est d sormais de 90 jours Certaines ann es la strat gie de post lev e avec fractionnement de la dose de bentazone ne pourra pas tre mise en uvre Dans les situations fort risque d ambroisies un d sherbage de pr lev e s impose suivi d un seul passage en post lev e pr coce dose pleine 2 3 feuilles du pois Contre des infestations combin es ambroisies et renou es des oiseaux il sera n cessaire d intervenir avec le m lange BASAGRAN SG ou ADAGIO SG 0 55 kg ha PROWL ou BAROUD SC pendim thaline 400 g l 1 Iha 36 Gestion environnementale ambroisie Tableau 4 Intervention possibles contre l ambroisie sur pois de printemps Risques de lev es Ambroisies Ambroi isies renou es des oiseaux Intervention Nikeyl ou Cline Nikeyl ou Cline en pr lev e partir de 3 l ha partir de 3 l ha Basagran SG Basagran SG ou Adagio SG 1 4 ou Adagio SG 0 6 kg ha Intervention kg ha en post lev e ou Prowl 400 2 fois 0 7 kg ha ou Baroud SC 1 l ha ou 2 fois 0 5 kg ha 1 l huile 1 9 Feverole et Lupin de printemps Il n existe aucune solution efficace sur ambroisie en pr lev e et en post lev e Si le semis a t r alis au semoir monograine avec des cartements entre rang de 40 cm le binage est possible et peut permettre de limit
83. e est contre pente Les Combes ont des pentes assez accentu es Les coteaux tr s escarp s qui ceinturent le plateau sont bois s Dans la combe de l Asport on note de nombreuses sources diffuses dont certaines provoquent des petits coulements sur la route en hiver en provenance du massif du bois des Charbonni res Le ruisseau de l Asport est aliment par de nombreuses sources diffuses le long de son cours Il traverse essentiellement des prairies humides Le ruisseau de Loudon qui prend sa source sur le plateau bien que bord d arbres son arriv e dans Bourgoin Jallieu ne semble pas tre prot g Il est ensuite bus avant de rejoindre la Bourdre A l Est de Bourgoin Jallieu les rives du ruisseau en provenance de l Etang Chartan ne sont prot g es par aucune zone tampon Au Sud de Bourgoin Jallieu se trouve le Plan Bourgoin qui pr sente de grandes similitudes avec le plateau Nord Les sols sont plut t profonds infiltration lente Les rus sont prot g s dans les combes boisements et prairies Les tangs de Ch zeneuve au lieu dit La P rouse sont galement prot g s Au Nord et l Ouest de Bourgoin les marais sont cultiv s en ma s De nombreux foss s de drainage naturels des eaux s parent les parcelles ou les lots de parcelle La plupart de ces foss s sont prot g s par des bandes enherb es Les sondages la tari re ont fait appara tre deux types de situations des sols noirs de marais
84. e solution pour emp cher l installation de la premi re g n ration et ralentir ainsi le d veloppement du stock semencier N anmoins si la terre est contamin e la vigilance sera de mise et une radication des pieds avant floraison sera galement une possibilit de limiter l expansion de cette adventice Ne pas la laisser s installer ne pas la laisser se d velopper seule et surtout l emp cher d arriver grenaison doivent tre un leitmotiv dans les zones risque 45 Gestion environnementale ambroisie Si la pr vention n a pas fonctionn ce qui est le cas fr quent dans un grand nombre de zones rh ne alpines mais ce qui n est pas forc ment le cas dans d autres r gions fran aises les solutions curatives seront de mises Celles ci n cessitent une grande rigueur et une organisation de la part des gestionnaires La grande difficult par rapport au monde agricole est que cela peut concerner l ensemble de la population Ainsi l information est primordiale que ce soit pour le particulier l entrepreneur l industriel le responsable des espaces verts d une commune les responsables dans les diff rentes structures ayant la gestion des lin aires etc Cette lutte doit suivre le cycle v g tatif de la mauvaise herbe et ne doit en aucun cas lui laisser l opportunit d augmenter son installation son volution et son expansion L encore le recours la concurrence la v g talisation dans les zo
85. e terminer mi septembre 20 Gestion environnementale ambroisie Jam F v Mars Avr Ma Jun foil Adut Sep Geven nl ot D veloppement v g tant Ella t de Fruttil talon Lhspernen des semences Figure 2 Cycle de d veloppement de l ambroisie Les mesures r alis es sur nos diff rents essais ont montr que les ak nes mesurent 3 4 mm de long et 2 2 5 mm de large pour un poids moyen de 3 5 mg Les travaux r alis s ont montr une tr s grande variation de la masse de ces ak nes au niveau des populations environnement acc s aux ressources mais aussi au niveau des individus Cette grande variabilit du poids des ak nes peut constituer un avantage s lectif la colonisation des milieux tr s vari s qu elles occupent cultures zones rud rales berges voies de communication UNE Figure 3 Distribution du poids moyen de 100 ak nes 30 plantes par population En conditions naturelles la grande majorit des ak nes germent en surface l vent jusqu 2 4 cm de profondeur les plus gros peuvent lever jusqu 8 cm Nous avons pu montrer des donn es similaires avec des lev es jusqu 8 cm de profondeur qui sont li es la taille des semences 21 Gestion environnementale ambroisie 100 0 A RS lt 80 0 i ON a nc 7 he 5 E 60 0 m S z 40 0 D l A heavy 200 intermediate re 4 6 light Seea Te Saa
86. ent toutefois tre ponctuellement observ es en altitude jusqu 1000 m et plus L expansion de la plante semble tre principalement limit e dans les latitudes lev es au del de 50 nord par les temp ratures moyennes basses et la p riode de froid plus grande gel au moment de la production de semences Dans un contexte de r chauffement climatique l ambroisie pourrait galement devenir un probl me dans les pays europ ens situ s dans des latitudes lev es comme la Grande Bretagne ou la Su de o l esp ce ne peut actuellement qu exceptionnellement boucler son cycle La mod lisation de son cycle de d veloppement bas e sur des donn es pr cises obtenues sur diff rents sites pourrait permettre d valuer les risques de d veloppement de l esp ce dans de nouvelles zones 24 Gestion environnementale ambroisie 3 Implications pour les strat gies et pratiques de gestion L ambroisie feuilles d armoise ne poss de pas priori des aptitudes biologiques qui en font une plante envahissante redoutable pas de m canismes de dispersion des semences production de semences tr s tardive pas de tol rance naturelle ou de r sistance aux herbicides connues en Europe Le succ s de l extension de cette esp ce s explique en partie par une addition de facteurs plus ou moins ind pendants que par des caract ristiques inh rentes l esp ce 3 1 Gestion imm diate La capacit des semences surv
87. er la concurrence de l ambroisie vis vis de ces deux prot agineuses qui disposent n anmoins d une certaine capacit de r sistance la comp tition des mauvaises herbes Sur des parcelles risque d infestation lev e l association semis au monograine puis binage reste la meilleure solution actuelle envisager d s l implantation de la culture 2 Les jach res et couverts environnementaux 2 1 Jach res classiques Dans les jach res le risque ambroisie peut tre r el en ann e d implantation surtout et parfois dans les ann es ult rieures en particulier dans les parcelles qui taient fortement infest es et qui b n ficient de ce fait d un stock semencier important En ann e d implantation il y a peu de risque si la jach re est implant e en automne car le couvert en fin d hiver limitera les lev es d ambroisie En semis de printemps par contre l ambroisie l ve en m me temps que la jach re qui ne la concurrence pas Au cours des ann es ult rieures le risque peut appara tre dans certains cas d gradation du couvert en cas de s cheresse broyage ou fauche trop ras favorisant les lev es Deux solutions pour lutter contre l ambroisie en jach re le d sherbage surtout en 1 ann e avec les produits autoris s sur les esp ces implant es 37 Gestion environnementale ambroisie le broyage ou la fauche avant floraison de l ambroisie en respectant la r glementati
88. es Les semis d automne paraissent les plus adapt s pour avoir une couverture du sol rapide une p riode o le cycle de l ambroisie ne permet pas sa lev e Dans les espaces artificialis s bord de route parking trottoir friche industrielle ou urbaine etc l o les interventions m caniques sont difficiles ou impossibles 1l semble particuli rement important de r aliser des interventions chimiques avec du glyphosate et de l aminotriazole avec ou sans hormones fin juillet et non pas en ao t pour les m mes raisons qu en interculture On vitera l utilisation d herbicides contenant du diclob nil et du DFF dont les Koc sont lev s mais dont les DT 50 sont tr s importantes Pour des raisons de DT 50 lev e on s abstiendra d utiliser des herbicides contenant de l isoxaben M me appliqu s en juillet il est probable que des quantit s importantes de r sidus soient entra n es vers les eaux au mois d ao t 58 Gestion environnementale ambroisie 3 Tableau de bord pour une gestion environnementale de l ambroisie dans le Nord Is re C Sausse et N Schmitt CETIOM 3 1 Contexte Le secteur Nord Is re situ au sud de l agglom ration lyonnaise est une zone tr s infest e par l ambroisie Il s agirait d une des zones historiques de l implantation de l ambroisie en France qui s est tr s fortement tendue depuis les ann es 70 Ce secteur constitue un point noir pour l ambroisie en
89. es bordures en tournesol ma s sorgho contractualis es par les agriculteurs nombre d agriculteurs de la zone pilote x 100 Surfaces broy es en jach res et bandes enherb es avant la floraison de l ambroisie surface totale en jach res et bandes enherb es x 100 Ir 13 de MAE aide l entretien des jach res contractualis es par les agriculteurs Nombre de MAE aide l entretien des jach res contractualis es par les agriculteurs nombre d agriculteurs de la zone pilote x 100 Gestion environnementale ambroisie 3 Grenaison le 2 des surfaces en intercultures infest es par l ambroisie ambroisie Diminuer moyen terme l mission de pollen d ambroisie par la r duction du stock semenciers en limitant la grenaison Ip 14 des surfaces d intercultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surfaces d intercultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale d intercultures x 100 Ip 15 des surfaces 3 1 1 1 Promouvoir le d sherbage chimique d intercultures avec la mise en 3 1 1 D velopper les et m canique pendant les intercultures qui place d a
90. et Midi Pyr n es S agissant d un probl me de sant publique les services de la DRASS et l ensemble de la population allergique des zones touch es 6 12 de la population en Rh ne Alpes sont fortement int ress s par les r sultats de l action de recherche Mise part une meilleure ma trise de l ambroisie dans les syst mes de cultures le b n fice attendu pour les agriculteurs est double collectivement une am lioration de l image de l agriculture une reconnaissance sociale de l agriculteur et de sa capacit contribuer la r solution d un probl me de sant publique et Gestion environnementale ambroisie plus g n ralement contribuer au d veloppement durable en adaptant ses strat gies de contr le des adventices aux enjeux environnementaux majeurs a reconnaissance du r le multifonctionnel de l agriculture par des mesures incitatives finan ant les surco ts et les manques gagner engendr s par le contr le de l ambroisie dans les parcelles les jach res les bordures et les chemins agricoles R sultats obtenus Biologie de l esp ce et implication pour les strat gies et pratiques de lutte Au cours du d roulement du programme l tude de la biologie de l esp ce a fait la fois l objet d une tude bibliographique compl te et d exp rimentations compl mentaires L ambroisie feuilles d armoise ne poss de pas priori des aptitudes biologiques q
91. et de sensibiliser les ETA Elles assurent en effet environ 80 des r coltes chez l chantillon d exploitants enqu t s Leur r le dans la diss mination de l ambroisie est peu connu les actions de pr vention par nettoyage et r colte diff renci e selon niveau d infestation ne sont peu ou pas pratiqu es Le tournesol est toujours point du doigt et la plupart des exploitants disent vouloir r gler le probl me de l ambroisie en supprimant peu peu cette culture de leurs assolements ou le r duire en allongeant les rotations L argument de l Ambroisie vient surtout en compl ment d un manque d int r t pour la culture du tournesol qui est videmment plus difficile depuis l augmentation de la pression ambroisie mais surtout de moins en moins rentable car mal pay et peu soutenu Les r centes augmentations du prix pay au producteur et l excellente ann e 2007 pourraient inverser cette tendance la baisse Le probl me ambroisie qui tait au d but de l tude ax principalement sur le tournesol s est peu peu d plac sur les intercultures de c r ales d hiver et de colza La r manence des produits utilis s ne permet qu une protection en culture l infestation explose apr s r colte d autant plus que celle ci a lieu t t en particulier sur chaumes de colza La culture du tournesol a quasiment disparu de la zone d tude mais les niveaux d infestation ne diminuent pas les intercultures
92. faces en prairie bandes enherb es et jach res infest es prairies jach res BE surface totale 2007 objectif es CE A a Ce 5 5 note une culture est consid r e comme infest e si la note carto est strictement sup rieure 1 soit plus de 1 plant m 129 Gestion environnementale ambroisie Indicateurs de r ponses Ir1 communication globale communications nombre de communications en nombre de communication en nombre de communication veto objectif 2006 2007 2007 2006 publications dans la presse locale publication dans les bulletins municipaux courrier aux agriculteurs des 8 communes visites d essais 85 de d monstration Ir 8 MAE aide l quipement contractualis e bineuse kit d sherbinage Ir 9 de r unions d information sur le binage et le d sherbinage mis en place Ir 11 de MAE aide la gestion des bordures en tournesol ma s sorgho contractualis es par les agriculteurs Ir 13 de MAE aide l entretien des jach res contractualis es par les agriculteurs Ir 21 de MAE aide l entretien des intercultures contractualis es par les agriculteurs Ir 23 de r unions de concertation avec les collectivit s territoriales Ir 24 de chartes de bonnes pratiques mises en place Ir 26 de r unions d information et de concertation avec les ETA Ir 27 de MAE indemnisation du temps de r colte et de nettoyage des parcelles de tournesol infest e
93. ficacit contre l ambroisie En effet le diagnostic de risque de pollution des eaux par les produits phytosanitaires a soulign que l utilisation pr coce de glyphosate en juillet est pr f rable une utilisation en ao t conclusion galement valable pour la gestion des zones non agricoles Les investigations sur les espaces non agricoles indiquent que leur gestion est fortement contrainte par la disponibilit en main d uvre une p riode peu favorable pendant les vacances scolaires De plus la date de la derni re intervention contre l ambroisie sur les voies de communication est d terminante afin d viter la grenaison et s av re souvent tardive Les transports de terre sont aussi responsables de la diss mination des graines sur de longues distances Certaines connaissances acquises dans le cadre de ce projet gr ce la m thode du tableau de bord ont une port e g n rale Les points critiques identifi s dans la gestion des espaces agricoles et non agricoles se retrouvent tr s probablement dans d autres zones et leur connaissance permettrait d y orienter la r flexion et de mobiliser les acteurs sans attendre qu un diagnostic approfondi soit r alis localement La m thode propos e sur la zone pilote permet toutefois une ad quation fine des moyens au contexte local et t moigne de mani re concr te des progr s r alis s En ce sens Elle offre une alternative aux approches purement r glementaires L ensemble de
94. graines cr er de nouveaux outils ad hoc adapt s aux nouvelles chelles Cette approche n cessite de nouvelles recherches et ne saurait tre d duite simplement de ce qui a t fait dans le cadre du projet ACTA Le secteur de la sant pourrait montrer un int r t pour des tableaux de bord r gionaux et nationaux dupliquer des op rations pilotes avec les outils mis au point dans le cadre du projet ACTA indicateurs et tableau de bord tout en veillant ce que soit mise en place une coordination l chelle sup rieure par exemple un programme cadre r gional Une telle strat gie pourrait n cessiter une simplification du tableau de bord via une analyse pr alable de sensibilit r aliser un diagnostic r gional de mani re identifier des points chauds o pourraient tre mises en oeuvre des MAE cibl es 15 Gestion environnementale ambroisie CONCLUSION Les travaux men s dans le cadre de ce projet ont permis plusieurs avanc es Les connaissances acquises sur la biologie de l ambroisie ont mis en vidence que de nombreux facteurs contribuent la remarquable facult d envahissement de cette esp ce Ses caract ristiques d mographiques font que les objectifs de long terme c est dire la limitation de la production de semences et la gestion du stock semenciers sont prioritaires Le suivi valuation sur la zone pilote organis selon un tableau de bord a permis d identifier des points critiq
95. hes signaux Diffusion des supports mise disposition des moyens existants r alis s par la r gion le d partement Objectif un plan de communication et d ducation doit tre tabli la documentation disponible doit tre diffus e renseignement sur les sites Doc Permis de construire Doc travaux publics Doc reconnaissance Information au niveau des communes Il a t jug que la communication externe avait un poids plus important que l information interne En effet les communes ont la charge principale d informer les entreprises et les particuliers sur leur territoire m me si pour cela elles peuvent faire appel des moyens ext rieurs r gion d partement associations 100 Gestion environnementale ambroisie INFO COMMUNES INFO INTERNE COMMUNES COM EXTERNE COM EXTERNE COMMUNES INFO INTERNE Par contre le m me poids a t attribu dans chacune des rubriques Information interne correspondant formation interne Communication externe plan de communication mise disposition des documents Information au niveau des autres structures TABLEAU DE BORD ZNA INFO AUTRES ESPACES Ao t 2007 De m me dans ce cas le m me poids est attribu dans la rubrique information interne Correspondant formation interne c indicateurs structures La premi re op ration d agr gation concerne l laboration d un indicateur par structure ge
96. i Nr gt 1 rouge Si Nr 1 et No21 et Nv 0 rouge Si Nr 1 et No21 et Nvz1 orange Si Nr 1 et No 0 et Nzv1 orange Si Nr 0 et NozNv orange Dans les autres cas le cadran du niveau sup rieur est vert Nr No et Nv sont le nombre de cadran du niveau inf rieur avec respectivement un signal d alerte rouge orange et vert 132 Gestion environnementale ambroisie ANNEXE 8 Bilan des actions de communication EN 2004 ORGANISATION D UNE VISITE D ESSAI ET PRESENTATION DES RESULTATS AUX AGRICULTEURS Fin juin le 30 06 une visite d une demi journ e de 2 parcelles d essai a t organis e pour montrer aux agriculteurs et aux lus de fa on concr te les r sultats des diff rentes techniques de lutte existantes et informer des perspectives d actions pour am liorer ces r sultats COMMUNICATION Envoi d un courrier cosign par Jean Paul PRUDHOMME Pr sident de la Commission technique Grandes Cultures la Chambre d Agriculture de l Is re et par Armand BONNAMY Vice Pr sident du Contrat Global de D veloppement Is re Porte des Alpes l ensemble des agriculteurs des 8 communes concern es annexe Envoi d un courrier aux Pr sidents de Syndicats FDSEA des 8 communes pour qu ils sensibilisent les agriculteurs de leur commune une bonne conduite de l interculture d chaumage ou d sherbage si pr sence d ambroisie R daction ou participation la r daction d articles dans la presse agricole Terroir Magazine de jui
97. ice De plus le couvert doit tre r sistant la s cheresse de l t qui pourrait permettre le d veloppement des ambroisies en absence de concurrence Lorsque le couvert v g tal existe il ne faut pas le perturber et faciliter le d veloppement de l ambroisie la pr conisation va vers une lutte m canique avec une tonte ou un broyage haut 15 cm ou vers une lutte chimique avec des herbicides s lectifs pour maintenir la concurrence Peu sont autoris s pour cet usage et les plus efficaces sont base d hormones contenant du fluroxypyr ou du triclopyr Enfin la lutte curative dans les divers milieux d pend beaucoup du type d infestation l ambroisie est elle dominante ou non dans ce milieu Si elle n est pas dominante on devra privil gier les m thodes qui vont favoriser l expansion des autres plantes au d triment des ambroisies et en quelque sorte provoquer une v g talisation naturelle Si elle est dominante le d veloppement du couvert sera difficile et il faudra agir la plupart du temps de mani re plus radicale par un arrachage pour des surfaces limit es comme chez un particulier une tonte basse 5 cm pour emp cher le red marrage de l ambroisie ou un herbicide non s lectif base de glufosinate glyphosate ou sulfosate Il sera souvent n cessaire d effectuer une seconde intervention car il est impossible de g rer la fois le cours terme production de pollen et le long terme renforcement du stock semen
98. ient favorable gt am lioration forte la fois de la lutte et de l information Cas 2 valuation maximaliste les 2 indicateurs espace doivent devenir favorables 109 Gestion environnementale ambroisie indicateur espace lin aire favorable gt indicateur CG 38 devient favorable gt am lioration forte la fois de la lutte et de l information indicateur espaces communaux favorable gt indicateur communes devient favorable et indicateur Epida devient interm diaire gt am lioration forte de l information et de la lutte dans les communes amp am lioration forte de la lutte chez ou am lioration moyenne de lutte et info Epida I l espace INFESTATION 24 Evolution de l indicateur INFESTATION ZNA Cas 1 valuation galitaire un seul des indicateurs espace doit devenir favorable indicateur espaces communaux favorable gt indicateur communes devient favorable baisse du niveau d infestation sur les communes Cas 2 valuation maximaliste gt les 2 indicateurs espace doivent devenir favorables indicateur espaces communaux favorable gt indicateur communes devient favorable baisse du niveau d infestation sur les communes indicateur lin aires favorable gt indicateur AREA devient favorable et indicateur CG 38 devient interm diaire gt baisse d un niveau dans chacun des milieux g r s par les structures 110 Ge
99. insi compl ter la lutte en culture pas toujours parfaite en emp chant pollinisation et grenaison 3 1 Commencer par valuer le risque ambroisie sur les parcelles Les niveaux d infestation peuvent tre tr s diff rents d une parcelle l autre Le niveau de pr sence de l ambroisie avant la r colte dans la culture va d terminer l urgence d une intervention en interculture En effet la r colte les plantes en tat de vie ralentie vont pour les plus grandes tre fauch es et pour toutes tre aussit t mises la lumi re en l absence de toute concurrence Celles qui auront t coup es vont r g n rer des tiges et toutes vont se mettre cro tre rapidement La pr sence d ambroisie la r colte peut avoir plusieurs origines L ambroisie l ve en culture d hiver d s mars avril en absence de contr le par d sherbage elle reste l tat latent sous la v g tation Un peuplement pis clairci lors d un pisode de s cheresse en montaison en favorise la lev e et la croissance surtout si ce dernier est suivi de pluies Il n est pas rare de trouver des ambroisies dans les passages de roues de pulv risateur ou en bordure de champ Si la culture est d j colonis e par l ambroisie il y a urgence intervenir car la pollinisation aura lieu quelques semaines apr s la r colte Si la culture n est pas colonis e par cette adventice l agriculteur dispose de plus de latitude
100. is combin es de mani re ascendante selon des r gles de d cision pour aboutir la partie haute du tableau facile d acc s et directement exploitable par les gestionnaires figure 12 Contribuer r duire les allergies en am liorant la qualit de l air via le contr le de l ambroisie Tableau de Etat ambroisie Pratiques Figure 11 Le principe de la boucle de progr s appliqu e cas de la gestion de l ambroisie 60 Gestion environnementale ambroisie LE a LE TABLEAU PROGRAMME ACTIONS DEBORD R gles de Te ou aA E L a a k F i fi Pi E F a c qe OU i F Erp a F F LA LT Ls F pirre ban Ie bar F a1 l kg n i j irirrt z me a o e i i E E j E E A E EEE Varlabies Figure 12 Constitution du tableau de bord source Girardin 2005 3 2 2 Elaboration du programme d action Le programme d action t labor en mobilisant des experts venant d horizons vari s Instituts Techniques INRA Chambres d Agriculture collectivit s territoriales Cabinet Pollen pour les espaces non agricoles et par l exploitation des diagnostics r alis s par P Metge en 2004 pour l espace agricole Metge 2005 Ainsi les pratiques les plus adapt es et applicables ont t recens es et les contours du programme d action d finis L enjeu global peut tre d crit comme suit am liorer la qualit de l air en r duisant la pression pollinique par
101. isques sont bas s sur une succession de cultures de printemps conduites sans irrigation telles que le tournesol et le sorgho pour lesquelles les strat gies de d sherbage ont une efficacit limit e associ es des c r ales paille exemple du plateau de Bourgoin Jallieu et de Bonnefamille A l oppos les syst mes avec irrigation et dominante de ma s grain dans lesquels l ambroisie se d sherbe bien pr sentent un risque faible exemple du secteur du marais de Bourgoin Jallieu Le syst me interm diaire risque moyen est base principalement de cultures d hiver c r ales colza pois sans irrigation suivies d une interculture estivale Dans les lignes qui suivent la lutte contre l ambroisie est pr sent e culture par culture en focalisant sur les grandes cultures dominantes de Rh ne Alpes La lutte n est pas uniquement chimique Pour certaines cultures la lutte m canique peut tre un compl ment particuli rement utile 27 Gestion environnementale ambroisie 1 2 Le mais Adventice de lumi re l ambroisie est le plus souvent pr sente dans le ma s sur les rangs de bordure o elle exerce son pouvoir de nuisibilit C est l qu il faudra exercer la plus grande vigilance Sur la culture de ma s de nombreuses mati res actives sont efficaces contre l ambroisie Elles appartiennent diff rentes familles d herbicides Elles seront choisies en fonction de la strat gie de d sherbage que l
102. it de nouvelles implantations de l ambroisie en emp chant l apport de graines par des supports contamin s lutte pr ventive 11 non d veloppement 105 Gestion environnementale ambroisie OBJECTIF concurrencer l ambroisie Pr sence d un couvert v g tal naturel ou non Conservation broyage ou tonte coupe haute Non pr sence d un couvert v g tal Chantiers de courte dur e ou autres espaces t Mise en place d un couvert artificiel membranes paillis Chantiers de longue dur e ou autres espaces automne hiver printemps Implantation en fonction des conditions climatiques d un couvert v g tal concurrentiel p renniser 12 pollen OBJECTIF emp cher la floraison observation avant floraison Ambroisie dominante Faible surface arrachage Surface importante broyage tonte coupe basse d sherbage total intervention plus pr coce Ambroisie non dominante Faible surface arrachage ou rien Surface importante broyage tonte coupe haute d sherbage s lectif intervention plus pr coce 13 Grenaison OBJECTIF emp cher la production de graines observation apr s floraison Action avant floraison v rification de l efficacit Pas de repousse ou red marrage rien Pr sence d ambroisie idem pas d action Pas d action avant floraison ou repousses Ambroisie dominante Broyage tonte coupe basse d sherbage total Ambroisie non dominante Broyage tonte coupe haute d sherb
103. ites De plus l ambroisie une fois install e on ne peut la d truire qu en d truisant le couvert seul un couvert permanent et entretenu peut parvenir le contr ler 2 3 Bandes enherb es Les contraintes d entretien d une surface en couvert environnemental SCE varient selon sa proximit avec un cours d eau sa localisation et son statut r glementaire Les SCE peuvent tre d clar es en gel ou en prairie Si les SCE sont le long d un cours d eau Qu elles soient d clar es en gel ou en prairie l entretien chimique est interdit et le broyage ou la fauche est obligatoire Il peut exister une liste sp cifique d adventices dont l ambroisie fait partie au cas par cas d finie au niveau d partemental contre lesquelles la lutte est obligatoire Si les SCE ne sont pas situ es le long d un cours d eau L entretien chimique est souvent autoris par exception d partementale avec une liste de mati res actives parfois pr cis e Il peut galement exister une liste sp cifique d adventices dont l ambroisie fait partie au cas par cas d finie au niveau d partemental contre lesquelles la lutte est obligatoire L entretien m canique d pend de la d claration en gel ou en prairie Si la SCE est d clar e en gel le broyage ou la fauche est obligatoire mais soumis au respect des 40 jours d interdiction de broyage entre le 1 mai et le 15 juin p riode d finie au niveau d partemental 38 Gestio
104. ivant Indicateur voies ferr es Nb d indicateur 3 2 0 ou 1 vert Sur les autres espaces la couleur de l indicateur sera celui de la note globale moyenne attribu e b indicateur espaces Comme pr c demment nous avons estim que chacune des structures avaient le m me poids Deux cas restent en suspens proposition plus ou moins s v re _ V R R OouR _ O O R OouR 104 Gestion environnementale ambroisie ESPACES COMMUNAUX ou ESPACES LINEAIRES INDICATEURS Structures R sultat Ao t 2007 c indicateur zna De m me chaque groupe d espace repr sente le m me poids Infestation communes infestation lin aires TABLEAU DE BORD ZNA BILAN INFESTATION SUR LES DIFFERENTS MILIEUX Ao t 2007 D MODES OPERATOIRES SIMPLIFIES 1 Ecriture des modes op ratoires L criture des modes op ratoires suit la logique des quatre objectifs fix s dans la construction du tableau de bord soit 1 diminuer la possibilit d implantation de l ambroisie en exer ant une concurrence lutte pr ventive 2 diminuer court terme l mission de pollen d ambroisie par une r duction de la quantit d inflorescences m les avant leur floraison lutte curative stade pr coce 3 diminuer moyen terme l mission de pollen d ambroisie par la r duction du stock semencier en limitant la grenaison lutte curative stade tardif 4 diminuer la possibil
105. ivre longtemps dans le sol conf re cette esp ce une certaine stabilit dans le temps Aussi des mesures de gestion amenant une radication de la plante ne sont possibles que si elles sont r alis es au d but de son d veloppement dans une zone donn e Une fois install e l ambroisie ne peut tre radiqu e qu une fois le stock de semences puis ce qui peut repr senter plusieurs ann es d effort 3 2 Contr le de la production de semences Le probl me li aux allergies a amen les gestionnaires des milieux non cultiv es intervenir relativement t t pour limiter la production de pollen fauche ou arrachage Dans le cas de la fauche une intervention pr coce permet la plante de red marrer un nouveau cycle et de produire des semences Ainsi le maintien et l extension de la plante ne sont pas ou peu limit s par les interventions pourtant co teuses des quipes de gestion En milieu agricole la gestion de l ambroisie en interculture d pend des pratiques habituelles des agriculteurs La tol rance de l esp ce au stress hydrique et aux pratiques superficielles a certainement surpris des agriculteurs dans la gestion de leur interculures qui se sont laiss s d passer dans le temps par la dynamique de la plante Les campagnes d information r alis es par le CETIOM et ARVALIS devraient permettre un rattrapage progressif des situations La limitation de l usage des herbicides doit renforcer l approche agro
106. l Mat riel de r colte personnel ou collectif h s Travail du sol apr s r partition verticale infestation _ Nombre de graines Diss mination et 83 Gestion environnementale ambroisie ANNEXE 2 Analyses fr quentielles de remplissage des R serves Utiles 8 ann es sur 10 la RU est pleine vers Evolution du remplissage de la r serve utile le 20 octobre Station m t rologique de Lyon St Ex 120 tile en mm O A Etat de la r serve u N SLLLS S SSSSSS Date Etude fr quentielle 1970 2005 _ D cile 2 M diane D cile 8 0 oO 9 NS 8 ann es sur 10 la RU est pleine vers Evolution du remplissage de la r serve utile le 25 octobre Station m t rologique de Lyon St Ex 140 120 tile en mm S O A Etat de la r serve u 20 0 9 N Date Etude fr quentielle 1970 2005 D cile 2 M diane D cile 8 Gestion environnementale ambroisie 8 ann es sur 10 la RU est pleine vers Evolution du remplissage de la r serve utile le 6 novembre Station m t rologique de Lyon St Ex 160 140 en mm O0 ez Etat de la r serve utile N Date Etude fr quentielle 1970 2005 Legem METEO D cile 2 M diane D cile 8 8 ann es sur 10 la RU est pleine vers Evolu
107. l s Travail grossier ne facilitant pas la lev e des adventices Intervention trop tardive sur plantes trop d velopp es Voici quelques conseils pour mieux r ussir ce d chaumage Reprendre pr alablement les passages de roues de pulv risateur avec un outil dents cette technique est mise en uvre sur le CREAS Centre r gional d exp rimentation agricole de St Exup ry avec efficacit Sur le reste de la parcelle ne pas chercher descendre mais travailler superficiellement environ 5 cm la totalit de la surface de fa on homog ne ce qui peut n cessiter 2 passages et des quipements sp cifiques dents rigides combin es des disques de nivellement socs larges et plats disques plus serr s angles d entrure plus lev s Faciliter les lev es d adventices en quipant l outil de d chaumage d un rouleau Intervenir juste apr s la r colte car le sol reste un peu plus humide du fait du couvert sauf si une contrainte l emp che ramassage de la paille par exemple dans ce cas profiter d une p riode de pluie ventuelle sinon intervenir de toute fa on avant la date buttoir qu est la floraison en faisant plusieurs passages ou en d sherbant 40 Gestion environnementale ambroisie 3 3 Le d sherbage indispensable s il y a des vivaces Ce choix doit tre privil gi en pr sence de vivaces sur la parcelle ou pour d autres raisons telles que le risque d
108. l eau Le rapport est organis selon ces trois points En pr ambule une premi re partie rappelle l organisation du projet et les principales tapes de sa r alisation 11 Gestion environnementale ambroisie DESCRIPTION DU PROJET Partenariat ICTA Pilote CETIOM Didier Chollet Philippe Jupont Pauline Metge apprentie Raymond Reau Christophe Sausse Nicolas Schmitt apprenti Dominique Wagner ICTA associ s ACTA Philippe Delval Arvalis Institut du V g tal Yves Drieu Beno t R al Julie Maillet M zeray Institut de l Elevage Michel Capitain Collaborations INRA Dijon Bruno Chauvel Fran ois Bretagnolle Boris Fumanal doctorant INRA Colmar Philippe Girardin Chambre D partementale Agriculture de l Is re Laetitia Masson Christine Bosch Chambre R gionale d Agriculture Rh ne Alpes Jean Marie Vinatier Jean Fran ois Dejoux Centre R gional d Exp rimentation Agricole de Satolas Yves Lebrat Responsable de l tude Christophe Sausse en remplacement de Raymond Reau Centre de Grignon BP 4 78850 Thiverval Grignon tel 01 30 79 95 67 fax 01 30 79 95 90 m l sausse cetiom fr Objectifs du projet appel projet 2004 Le projet a pour objectif principal de contribuer r duire les allergies en am liorant la qualit de lair via le contr le de l ambroisie par la mise au point et le test en conditions r elles d une strat gie de ma trise de la pression d ambr
109. l est conseill d quiper les pulv risateurs de buses antid rive 42 Gestion environnementale ambroisie 3 4 Quel d lai pour intervenir En l absence de donn es physiologiques disponibles sur l ambroisie un suivi a t mis en place en 2007 sur chaumes de bl envahi d ambroisies pour d terminer la somme de temp ratures n cessaire pour atteindre le d but floraison en prenant comme point de d part la r colte du bl date laquelle les ambroisies les plus d velopp es sont fauch es Ce suivi a permis de calculer le cumul n cessaire pour qu un pourcentage des plantes 0 100 atteigne le stade 17 bouton floral le stade 1 fleur et le stade 1 fleur pollinisante Il est possible ensuite pour une station m t o une date de r colte et un niveau de risque climatique d obtenir des dates cf tableau ci dessous Tableau 5 D termination du stade de l ambroisie en fonction de la date de r colte Date des stades et dates de r colte Decirle 2 Date de r colte Taux de stade plantes au stade ti Boutons 0 floraux Pollmisation 10 juin 15 juil 17 juil 26 juil 28 juil 31 juil 2 a0o t 10 juil 25 juil 26 juil ao t G aou t 09 ao t 1l ao t 20 juil 03 ao t 03 ao t 15 aout 17 ao t 20 ao t 22 a0 t CETIOME Donn es meteo Lyon St Ex mais 8 svon mhralgo Dlan mas HS En plaine de Lyon pour une r colte du bl
110. le CAPI Comit d Agglom ration Porte de l Is re anciennement SAN Syndicat d Agglom ration Nouvelle de l Isle d Abeau qui comprend 7 des 8 communes pr cit es except Bonnefamille _ l EPIDA Etablissement Public d Am nagement de la ville nouvelle de l Isle d Abeau les priv s particuliers industriels Le tableau suivant fait la synth se de l ensemble des acteurs et de leur activit de gestion dans chacun des milieux sur les espaces communaux 2 Communes Loan En Ps Espaces am nag s mt NN Friches Voies os ome Lin aires Sur la zone pilote concern e on peut d nombrer cinq principaux acteurs le conseil g n ral Direction D partementale de l Equipement en ce qui concerne l entretien des routes d partementales noter qu en 2007 la nationale 6 Lyon Chamb ry et la nationale 85 Bourgoin Grenoble sont devenues des d partementales AREA pour la gestion des voies autorouti res sur la zone uniquement A 43 p ages de Bourgoin sortie n 8 de l Isle d Abeau est sortie n 7 de l Isle d Abeau centre sortie n 6 et des Chesnes sortie n 5 trois acteurs en ce qui concerne les voies ferr es o R seau Fran ais Ferr TER pour la voie Lyon Chamb ry Grenoble o R seau Fran ais Ferr TGV pour la voie St Exup ry Marseille o SNCF pour la gestion des b timents gares hangars 93 Gestion environnementale ambroisie
111. le vecteur principal de l introduction de l ambroisie et de son expansion et les premi res introductions d ambroisie se seraient produites travers l importation de semences de l gumineuses Trifolium pratense L L augmentation du nombre et de la densit des populations d ambroisie semble plus marqu e depuis les ann es 1960 Plus r cemment l expansion de l esp ce s expliquerait par l augmentation des surfaces mises en jach re dues la politique agricole commune PAC depuis 1992 ainsi que par la culture de tournesol 18 Gestion environnementale ambroisie g Ts bie p ri DT Pre gui al Peric pictete Localit s connti es dans le d partement re CETIOM AINRAITS Eire AFPP AOL Goutte us Figure 1 r partition actuelle d Ambrosia artemisiifolia en France Gauche enqu te CETIOM INRA droite d apr s Muller 2004 En dehors de son aire native l ambroisie est maintenant introduite dans de nombreuses r gions du monde en Europe Occidentale Allemagne Autriche Belgique Danemark France Italie Pays Bas Grande Bretagne Su de Suisse en Europe Centrale Bulgarie Croatie Hongrie Pologne Russie Ukraine etc en Asie Chine Japon Cor e et en Oc anie Australie Cependant l ambroisie n est pas syst matiquement naturalis e en particulier dans les pays situ s des latitudes lev es comme la Grande Bretagne ou encore la Su de En Europe l esp ce est maintenant
112. lent la fois li sa grande plasticit cologique et une addition de facteurs favorables autour des activit s humaines qui compensent ainsi la tr s faible dispersion naturelle de ces semences Dans son aire d origine l ambroisie se d veloppe dans les m mes types d habitat Avant la conqu te du continent nord am ricain par les europ ens l esp ce tait cantonn e aux gr ves de rivi res aux plaines alluviales aux deltas et aux glissements de terrain Elle a envahi par la suite les zones agricoles et les habitats perturb s par l homme L esp ce s adapte tr s bien aux sols fertiles esp ce nitrophile Elle poss de galement une importante capacit de r sistance au stress hydrique ainsi qu la pr sence de sel sur le bord des routes L ambroisie poss de un syst me racinaire parfaitement adapt la recherche et l exploitation rapide des nutriments distribu s de mani re h t rog ne dans le sol Elle est galement capable de d velopper des symbioses avec des mycorhizes arbuscules lui permettant ainsi en th orie une meilleure r sistance au stress hydrique et une meilleure exploitation des l ments nutritifs du sol comme le phosphore L ambroisie se d veloppe principalement sous des climats continentaux mais peut galement tre observ e sous des climats m diterran ens et steppiques Elle se d veloppe la plupart du temps de faibles altitudes mais certaines populations viables peuv
113. les questions V OetO R Solution maximaliste le vert est obtenu uniquement si la gestion est verte dans les 2 groupes de milieux Solution galitaire solution pr f r e la r partition du score V favorable O interm diaire et R d favorable est homog ne 1 3 chacun 98 Gestion environnementale ambroisie a1 sur les chantiers Le tableau suivant respecte la hi rarchie en mati re de suivi des quatre modes op ratoires Ce tableau se pr sente quatre entr es On peut proposer une solution plus s v re en prenant en compte les propositions suivies d un point d interrogation TABLEAU DE BORD ZNA LUTTE CHANTIERS Grenaison Non diss mi nation Non d veloppement a2 sur les autres milieux Le tableau suivant respecte la hi rarchie en mati re de suivi des trois modes op ratoires Ce tableau se pr sente trois entr es TABLEAU DE BORD ZNA LUTTE AUTRES MILIEUX Grenaison Non d veloppement pollen Ao t 2007 b suivi des mesures d information dans les espaces communaux et sur les lin aires GESTION DE L INFORMATION DANS LES AUTRES STRUCTURES GESTION DE L INFORMATION DANS LES COMMUNES PLANDE CORRESPONDANT COMMUNICATION FORMATION CAERA R CORRESPONDANT INFORMATION FORMATION DIFFUSION DU PERSONNEL INFORMATION DU PERSONNEL DES SUPPORTS
114. lle ainsi que celle situ e au Nord de St Quentin Fallavier Une grande partie des sols de la zone d tude sont constitu s d alluvions fluviatiles post wurmiennes moraines wurmiennes textures quilibr es au Nord de la nappe alluviale fluvio glaciaire Nord et Ouest de Bourgoin Isle d Abeau avec des zones de tourbes de graviers de sables et de limons plus ou moins argileux L paisseur de leur faci s varie de 3 9 m Mais les sols dominants sont n anmoins les moraines wurmiennes argileuses Localement Ouest de Bourgoin se trouvent des alluvions calcaires hydromorphes des alluvions calcaires non hydromorphes au Nord Est de la Zone des alluvions calcaires saines au Nord des placages limoneux diff renci s au Sud6ouest et des basses terrasses au Sud Ouest et l Ouest Reconnaissances de terrain Commune de Bourgoin Jallieu Au Nord de Bourgoin Jallieu le plateau cultiv est constitu de limons plus ou moins argileux et d argilo calcaires profonds dans lesquels la circulation de l eau exc dentaire est de l infiltration lente 92 Gestion environnementale ambroisie Dans le talweg de plateau se trouve un foss g n ralement sec prot g par des bandes enherb es Quelques l g res traces de ruissellement sur les colluvions en amont des bandes enherb es ont t remarqu es Le foss emprunte une combe et est aliment en eau par des sources diffuses qui sortent des bancs de molasse dont le pendag
115. llet ao t 2004 R daction d un article pour un dossier sp cial ambroisie dans les bulletins municipaux des communes R alisation de panneaux pour mettre sur les parcelles d essais afin d informer le grand public des actions r alis es par la profession agricole EN 2005 Organisation d une visite des essais et pr sentation des r sultats aux agriculteurs Le 30 ao t 2005 une visite d une demi journ e de 2 parcelles d essai a t organis e pour montrer aux agriculteurs et aux lus de fa on concr te les r sultats des diff rentes techniques de lutte existantes et informer des perspectives d actions pour am liorer ces r sultats Cette visite a t men e sur une parcelle d essai sur chaumes et une parcelle d essai de gestion des bordures en tournesol 8 personnes se sont d plac s dont 4 agriculteurs 133 Gestion environnementale ambroisie Communication R union d information sur les strat gies de d sherbage du ma s sans atrazine avec un point sp cifique sur le d sherbage de l ambroisie et les techniques alternatives de d sherbage Intervention de M MOLINES Arvalis Institut du v g tal le 2 Mars 2005 Bourgoin Cf annexe 7 et envoi par courriers des documents pr sent s aux agriculteurs en ayant fait la demande 14 agriculteurs ont particip cette intervention Envoi d un courrier co sign par Jean Paul PRUDHOMME Pr sident de la Commission technique Grandes cultures la Ch
116. llutions Outils tableau de bord et syst mes de gestion E Diagnostic sensibilit des XIXIXIXIXIX X sols herbicides F Choix des objectifs et de esmga o G S lection des Bonnes S aique een 1111111 eee I Suivi indicateurs de r ponse apii Suivi indicateurs de X IX IX pression K Evaluation globale de la strat gie test e et bilan 15 Gestion environnementale ambroisie Organisation et modalit s de travail en commun Un comit technique s est r uni deux fois par an pour restituer les travaux r alis s et programmer ceux venir Ce comit regroupait les partenaires du projet ainsi que d autres intervenants invit s titre d expert le Cabinet Pollen pour les aspects non agricoles ainsi que la SRPV ou avec lesquels nous avons entrepris des programmes annexes Les donn es cartographiques de pr sence d ambroisie ont ainsi pu tre valoris es pour tablir un lien avec des captures de pollen travail avec M Calleja d AgroSup Montpellier et valider des donn es de t l d tection Y Auda du CNRS Toulouse Certaines t ches ont t men es par des groupes de travail ad hoc L inventaire des pratiques de gestion est le fruit d un travail commun Arvalis CETIOM ACTA Chambre 38 INRA qui s est concr tis par des communications communes La mise au point du tableau de bord coordonn e par le CETIOM et l INRA Colmar a mobilis deux groupes d experts pour l tablissement de programmes
117. mais entretenus ou avec un entretien mod r comme une fauche dans les endroits herbac s Dans cette cat gorie nous trouvons les bords de cours ou plans d eau les espaces dits sensibles Ces milieux sont rarement pourvus d ambroisie car aucun v nement n a pu provoquer l apport par de graines par des sols contamin s D autre part la v g talisation abondante et constante ne permet pas l installation durable de l ambroisie dans ces milieux Encore une fois ce sont uniquement les travaux qui peuvent tre l origine d apports ext rieurs Les friches sont aussi des milieux peu ou pas entretenus Cependant a contrario des deux milieux pr c dents ces milieux sont peu ou pas v g talis s ou ont une couverture v g tale partielle dans l espace ou et dans le temps Ils servent parfois de zones de stockage de terres ou supports et peuvent par l m me tre l objet de contaminations Les voies ou espaces lin aires peuvent tre d ordre tr s vari s puisque nous rencontrons aussi bien des espaces routiers ou autoroutiers des espaces ferr s des voies navigables La plupart de ces milieux ont une zone v g talis e mais aussi des zones interm diaires en terre relativement peu paisse ex entre la chauss e et le bas c t d une route Il n est pas rare d observer des lignes compl tes d ambroisie se d veloppant pendant des m tres 89 Gestion environnementale ambroisie voire des hectom t
118. mation globale du suivi Sur l ensemble de ces milieux La distinction chantier autres milieux reste tout de m me une obligation de base et ceci pour deux raisons le mode op ratoire non diss mination est essentiel dans les chantiers les actions men es dans les autres modes op ratoires sont souvent distinctes entre chantier milieu vocation temporaire et autres milieux stables Pour finir le suivi des modes op ratoires a t hi rarchis en fonction de notre propre objectif qui est d obtenir des r sultats plus sur le long terme que sur le court terme C est pourquoi il est pr f rable d agir de mani re pr ventive en vitant l installation de l ambroisie 94 Gestion environnementale ambroisie sur de nouveaux territoires et d emp cher l augmentation du stock de graines dans les sols que de limiter uniquement la production de pollen m me si c est souvent cet objectif qui est class comme pr dominant par les diff rents acteurs Aussi le classement suivant est propos 1 Grenaison emp cher la production de graines par une lutte active chimique ou m canique 2 Non diss mination emp cher l apport de graines sur des zones en travaux en connaissant les caract ristiques des supports terre terreau apport s 3 Non d veloppement emp cher la progression de la plante par des dispositifs cr ant des barri res v g taux ou non 4 Pollen emp cher la floraison par une lutte ac
119. ment Cela ne fait que renforcer le conseil de s abstenir de d sherber les ambroisies cette p riode que ce soit dans les parcelles agricoles ou dans les zones non agricoles ZNA Tableau 9 Nombre de jours avec des pluies d passant un certain seuil Nombre de jours avec des pluies sup rieures X mm de d but avril fin septembre M diane D cile 8 Station climatique de Lyon Saint Exup ry La zone de marais cultiv e en ma s pr sente des risques importants de transfert vers la nappe alluviale L ambroisie n est pas pr sente dans cette zone N anmoins l utilisation de certains herbicides ma s pr sente des risques de contamination de la nappe Il faut viter d utiliser des chloroac tanitlides en pr lev e du ma s et de la bentazone en post lev e L utilisation de tric tones de sulfonylure s et de diph nil thers r duit les risques de pollution Dans les parcelles du marais l utilisation de glyphosate est proscrire 2 5 Conclusion Les parcelles agricoles cultiv es pr sentent des risques de transfert d herbicide vers les eaux assez att nu s l exception de celles dont les r serves utiles sont inf rieures 120 mm quand elles sont en c r ales d hiver et que des Ur es ou du DFF dose lev e sont appliqu es Le DFF appliqu dose lev e est n anmoins possible dans les parcelles dont les niveaux de RU sont sup rieurs 120 mm Les applications de sulfonylur es a
120. mes de d sherbages par une meilleure adaptation de ceux ci vis vis de la lutte contre l ambroisie 1 1 R duire les lev es d ambroisie durant sa phase v g tative dans les cultures de printemps 1 1 2 D velopper le binage et le d sherbinage dans les cultures de printemps pouvant tre sarcl es tournesol ma s sorgho 117 1 1 1 1 Evaluer l utilisation des programmes de d sherbages efficaces sur ambroisie dans les cultures de printemps employ s dans des conditions d hygrom trie satisfaisantes pour les cultures de tournesol et pois Ip 1 des surfaces d sherb es avec un programme de d sherbage efficace contre l ambroisie Surfaces de tournesol ma s sorgho pois d sherb es avec un programme de d sherbage efficace contre l ambroisie surface totale de tournesol ma s sorgho pois x 100 1 1 1 2 Evaluer les conditions d utilisation hygrom trie satisfaisante des programmes de d sherbages efficaces sur l ambroisie dans le tournesol et le pois 1 1 2 1 Promouvoir le binage dans les parcelles de tournesol ma s sorgho et dans les bordures de ces parcelles 1 1 2 2 Promouvoir le d sherbinage dans les parcelles de tournesol ma s sorgho 1 1 2 3 D velopper l utilisation de mat riels en commun dans les CUMA bineuses kits de d sherbinage Ip 2 des surfaces d sherb es dans des conditions d hygrom trie satisfaisantes tournesol et pois Ip 3 des s
121. mment sur les axes autoroutiers des p riodes de fortes fr quentations 46 Gestion environnementale ambroisie DIAGNOSTIC ET SUIVI EVALUATION 1 Gestion de l Ambroisie dans les exploitations agricoles C Sausse et N Schmitt CETIOM Au cours de l t 2005 un tat des lieux partiel de l infestation a t r alis sur la zone d tude pilote du Nord Is re Ce travail de cartographie et d estimation des degr s d infestation en fonction de l occupation des sols et des syst mes de culture a permis de d gager des hypoth ses concernant la r partition des syst mes de culture sur le territoire pilote de caract riser les risques d infestation associ s ces diff rentes zones mais surtout de disposer d une carte instantan e de l infestation en ambroisie sur un territoire donn voir partie tableau de bord En compl ment de ces travaux de relev terrain un travail d enqu tes approfondies aupr s d agriculteurs de la zone a permis d laborer et de valider des types de gestion de l ambroisie au sein des exploitations agricoles Metge 2005 Au cours des ann es 2004 et 2005 un chantillon de 26 agriculteurs des 8 communes de la zone d tude a t enqu t soit 31 des agriculteurs de la zone Il s agissait en d agriculteurs partenaires essais et d agriculteurs choisis au hasard partir de listes fournies par la Chambre d Agriculture de l Is re Les exploitations enqu t es refl
122. n France from herbarium records Journal of Biogeography 33 665 673 Chauvel B amp al 2005 Variabilit morphologique des semences d Ambrosia artemisiifolia L Invasions Biologiques et Traits d histoire de Vie De l approche descriptive l approche pr dictive 30 Juin amp ler Juillet 2005 Campus De Beaulieu Rennes Poster Chauvel B Blard S Fumanal B amp Guillemin J P 2006 Effect of seed size of common ragweed Ambrosia artemisiifolia L on seedling emergence nternational Symposium Intractable Weeds amp Plant Invaders July 2006 Ponta Delgada Azores Portugal Communication orale Summary p19 Chauvel B Reau R Lombard A Metge P Jupont P Chollet D amp Gauvrit C 2007 Gestions agronomique et sanitaire d 4mbrosia artemisiifolia acquisition de connaissances et test d une strat gie de lutte l chelle d un territoire in Pesticides impacts environnementaux gestion et traitements Oturan M et Mouchel J M Eds Presses de l Ecole Nationale des Ponts et Chauss es 307 316 Drevon A amp al 2005 Study of the growth of different populations of Ambrosia artemisiifolia L International workshop on Invasive Plants in the Mediterranean Type Regions of the World 25 May 2005 27 May 2005 Montpellier France pp 44 Drevon A amp Chauvel B 2005 Utilisation de l azote lors des premiers stades de d veloppement chez Ambrosia artemisiifolia L Invasions Biologiques et Traits d d histoi
123. n de l ambroisie l chelle de communes ou de territoires gestion des bordures Jach res florales La mise en place de jach res florales sur des parcelles avec un stock semencier important d ambroisie doit tre proscrit La r glementation de ces jach res est tr s favorable au d veloppement des adventices estivales dont l ambroisie Gestion des stocks des terres v g tales ou de mat riaux de remblaiement La grenaison de l ambroisie sur des mat riaux destin s tre transport s longue distance devrait constituer un imp ratif des entrepreneurs Globalement les strat gies de gestion de l ambroisie doivent absolument viser une limitation de la production de semences Dans certaines r gions C te d Or Yonne l radication de l esp ce reste possible alors que dans des d partements tels que la Dr me l Is re seul un contr le des populations semble r alisable court et moyen terme 26 Gestion environnementale ambroisie INVENTAIRE DES PRATIQUES DE GESTION Y Drieu Arvalis D Chollet CETIOM et P Delval ACTA L inventaire des pratiques de gestion a t r alis partir d une expertise collective inter institut incluant l analyse des possibilit s de lutte durant les phases cl du cycle de la plante synth se en annexe 1 ainsi que l exploitation de r sultats d essais men s notamment dans le cadre du PEP grandes cultures avec le soutien de la r gion Rh ne Alpes Les c
124. n environnementale ambroisie S1 la SCE est d clar e en prairie le broyage ou la fauche est autoris toute l ann e Le cas du p turage Le p turage peut tre un moyen de lutte contre l ambroisie Que les SCE soient en bord ou hors bord de cours d eau il est interdit si la SCE est d clar e en gel sauf exception d partementale en cas de s cheresse et autoris si la SCE est d clar e en prairie 3 La lutte en interculture L ambroisie envahit chaque ann e les espaces laiss s ou mis nu et non entretenus des zones agricoles et non agricoles Une cartographie r alis e en 2004 et 2005 Metge 2005 dans la zone pilote du contrat global de d veloppement agricole Is re Porte des Alpes a montr que dans le domaine agricole c est derri re les r coltes de c r ales paille de colza ou de pois prot agineux qu elle couvre le plus de surface Ces intercultures d t repr sentent en effet 80 de la totalit des surfaces envahies Sa destruction dans ces intercultures d t devrait diminuer consid rablement les missions de pollen dans le domaine agricole tout en vitant d accro tre son potentiel semencier L interculture d t est une p riode tr s propice au d veloppement de cette adventice il n y a plus de couvert et donc plus de concurrence et elle peut cro tre aid e par sa bonne r sistance la s cheresse Heureusement cette p riode est aussi id ale pour la combattre et a
125. nage et le d sherbinage mis en place Ir 11 de MAE aide la gestion des bordures en tournesol ma s sorgho contractualis es par les agriculteurs Ir 13 de MAE aide l entretien des jach res contractualis es par les agriculteurs Ir 21 de MAE aide l entretien des intercultures contractualis es par les agriculteurs Ir 23 de r unions de concertation avec les collectivit s territoriales Ir 24 de chartes de bonnes pratiques mises en place Ir 26 de r unions d information et de concertation avec les ETA Ir 27 de MAE indemnisation du temps de r colte et de nettoyage des parcelles de tournesol infest es 124 Gestion environnementale ambroisie Tableau de bord 2005 agr gation des indicateurs Indicateurs de pratiques Objectif limiter le d veloppement indicateur pour les cultures de printemps Surface r f rence Surface OK OK Objectif Veto Indicateur e 165 ea 5697 80 65 CO 94 p3 591 surfaces et seuils globaux 1392 Objectif limiter la floraison indicateur pour les cultures de printemps cf supra indicateur jach res et bandes enherb es Ip12 Er indicateur pour les c r ales Surface r f rence Surface OK OK Objectif Veto Indicateur Ip14 Objectif limiter la grenaison indicateur pour les cultures de printemps cf supra indicateur jach res et bandes enherb es cf supra al indicateur pour les c r ales cf supra Indicateurs d tat
126. nes susceptibles d tre contamin es est primordial Mais attention dans un sol contamin le fait de remuer la terre pourra tre source de lev e de dormance et d apparition de pieds de cette adventice De plus le couvert doit tre r sistant la s cheresse de l t qui pourrait permettre le d veloppement des ambroisies en absence de concurrence Lorsque le couvert v g tal existe 1l ne faut pas le perturber et faciliter le d veloppement de l ambroisie la pr conisation va vers une lutte m canique avec une tonte ou un broyage haut 15 cm ou vers une lutte chimique avec des herbicides s lectifs pour maintenir la concurrence Peu sont autoris s pour cet usage et les plus efficaces sont base d hormones contenant du fluroxypyr ou du triclopyr Enfin la lutte curative dans les divers milieux d pend beaucoup du type d infestation l ambroisie est elle dominante ou non dans ce milieu Si elle n est pas dominante on devra privil gier les m thodes qui vont favoriser l expansion des autres plantes au d triment des ambroisies et en quelque sorte provoquer une v g talisation naturelle Si elle est dominante le d veloppement du couvert sera difficile et il faudra agir la plupart du temps de mani re plus radicale par un arrachage pour des surfaces limit es comme chez un particulier une tonte basse 5 cm pour emp cher le red marrage de l ambroisie ou un herbicide non s lectif base de glufosinate
127. nomique du probl me 3 3 Eviter les facteurs favorisant le d veloppement de la plante Plusieurs mesures videntes devraient permettre de limiter le d veloppement de la plante Toutefois soit pour des raisons techniques pour des raisons de co ts pour des raisons de temps de travail ces mesures se r v lent tr s difficilement applicables malgr leur efficacit apparente Culture de tournesol La mise en place de culture de tournesol sur des parcelles avec un stock semencier important d ambroisie devrait tre proscrite L efficacit actuelle des herbicides ne permet pas un contr le suffisant pour g rer durablement la mauvaise herbe L arriv e prochaine de vari t s de tournesol tol rantes aux herbicides permettra de solutionner un certain nombre de cas 25 Gestion environnementale ambroisie faible ou moyenne infestation mais devra aussi tre raisonn e sous peine de s lectionner rapidement des populations d ambroisies r sistantes aux herbicides Limitation de la dispersion des semences par les engins de travaux agricoles Cette probl matique n est pas sp cifique l ambroisie et concerne la plupart des mauvaises herbes des cultures dites envahissantes Le nettoyage des outils de travail du sol et des moissonneuses batteuses n cessitent un temps de travail souvent difficilement compatibles avec les imp ratifs de travaux N anmoins des mesures pourraient tre mise en place dans le cadre de gestio
128. nque au semis par exemple Ces ambroisies lev es dans les c r ales seront pr sentes la r colte Selon leur taille elles seront fauch es ou passeront sous la barre de coupe Dans les 2 cas elles repartiront en v g tation Lib r es de la concurrence du couvert elles se d veloppent rapidement apr s la r colte La contrainte est alors 31 Gestion environnementale ambroisie de les d truire en interculture par d chaumage ou d sherbage avant floraison Dans la pratique on constate que cette destruction de l ambroisie est souvent r alis e apr s le d but floraison Pour viter ce risque de pollinisation de l ambroisie en interculture le contr le de celle ci en culture peut tre une bonne solution pr ventive L ambroisie se d sherbe dans les c r ales Beaucoup de d sherbants homologu s sur c r ales ont une efficacit sur l ambroisie La difficult li e cette adventice est sa lev e tardive et chelonn e en fin de tallage des c r ales De ce fait deux solutions sont possibles Anticiper la lev e des ambroisies en appliquant un produit qui poss de une persistance d activit C est le cas de tous les produits contenant du difluf nicanil Ces produits peuvent tre des d sherbants antidicotyl dones First Par o Di ze Traviata Chamois Lazeril Artemis ou des d sherbants antigramin es antidicotyl dones Quartz GT Legacy Duo Quetzal Tr zor Puzzle Ioniz
129. ns ainsi que les l ments du paysage susceptibles d acc l rer ou de concentrer la circulation des eaux Les modes de circulation peuvent en effet tre de l infiltration rapide ou lente du ruissellement de surface hortonien ou par saturation du ruissellement de subsurface de l assainissement par r seaux de drainage des remont es de nappe alluviale des crues ou des inondations Cette d marche de diagnostic permet d identifier dans un premier temps la vuln rabilit du milieu aux contaminations par les herbicides Dans un deuxi me temps le croisement de cette vuln rabilit avec les pratiques de d sherbage permet d valuer des risques de contamination des eaux superficielles et souterraines Analyses climatiques fr quentielles Pour compl ter l valuation des risques de contamination des eaux des analyses fr quentielles des dates de remplissage et de vidange des R serves Utiles RU ont t r alis es Ces analyses Cf Annexe 2 indiquent que les transferts d eau hors des parcelles agricoles infiltration rapide ruissellement etc sont possibles 8 ann es sur dix Des analyses du nombre de jours pendant 51 Gestion environnementale ambroisie lesquels des pr cipitations sup rieures certains seuils ont galement t r alis es pour valuer les risques d orage pendant la p riode d but Avril fin Septembre Cf Annexe 2 Analyse des suivis de qualit des eaux Afin de corroborer le
130. nt t identifi s Les parcelles agricoles cultiv es dont la r serve utile est inf rieure 120 mm peuvent pr senter des risques de transfert d herbicide quand elles sont en c r ales d hiver et que des Ur es ou du difluf nicanil DFF dose lev e sont appliqu es L utilisation du glyphosate en interculture doit prendre en compte les risques de fortes pr cipitations Cela conduit proposer des interventions chimiques quand la destruction m canique est difficile ou impossible d s la fin juillet plut t que des interventions au cours du mois d ao t Cette recommandation est galement valable pour les espaces non agricoles Pour ces derniers on vitera galement l utilisation d herbicides contenant du diclob nil et du DFF dont les Koc sont lev s mais dont les DT 50 sont tr s importantes Tableau de bord pour une gestion environnementale de l ambroisie dans le Nord Is re En appui une action concert e de lutte contre l ambroisie sur huit communes proximit de Lyon une op ration de suivi valuation a t mise en uvre partir de 2005 Inspir e du Gestion environnementale ambroisie mod le pression tat r ponse de l OCDE elle suit le principe de boucle de progr s Apr s d finition des objectifs des actions prioritaires sont identifi es Chaque action est associ e des indicateurs permettant de v rifier sa mise en oeuvre et d appr cier l volution des pratiques de lu
131. nt nous nous sommes fix s quatre objectifs de base 1 diminuer la possibilit d implantation de l ambroisie en exer ant une concurrence lutte pr ventive 2 diminuer court terme l mission de pollen d ambroisie par une r duction de la quantit d inflorescences m les avant leur floraison lutte curative stade pr coce 3 diminuer moyen terme l mission de pollen d ambroisie par la r duction du stock semencier en limitant la grenaison lutte curative stade tardif 4 diminuer la possibilit de nouvelles implantations de l ambroisie en emp chant l apport de graines par des supports contamin s lutte pr ventive La d finition de ces quatre objectifs permet de couvrir l ensemble des op rations assurant luttes pr ventive et lutte curative Pour chacun des objectifs est d fini un ensemble de sous objectifs et d objectifs de base permettant de d cliner l action r aliser sur le terrain 2 Milieux et objectifs Dans le contexte nous avons d fini 5 milieux de base en fait les zones non agricoles se divisent clairement en deux espaces les espaces communaux surfaces les voies de communication lin aires Nous verrons dans le paragraphe suivant que nos d finitions s appuient galement sur les acteurs concern s c est pourquoi les espaces communaux couvrent galement une partie des lin aires dont la gestion incombe aux structures communales communes et inter communes De
132. nt dans le cadre du PEP grandes cultures avec le soutien de la r gion Rh ne Alpes Les conclusions pr sent es ici ont t diffus es dans un num ro sp cial de Perspectives Agricoles consacr l ambroisie L ambroisie l ve partir de mars et dispara t aux premi res gel es Cette concordance de cycle avec les cultures de printemps expose tout particuli rement ces derni res des chutes de rendement La lutte sur tournesol est d licate l ambroisie appartenant la m me famille botanique La plus grande attention doit tre accord e aux conditions d application des produits et le binage peut s av rer un compl ment utile En culture d hiver le risque est plus faible l ambroisie l ve alors qu elles sont bien install es et ne se d veloppent qu une fois la culture r colt e Sans concurrence apr s r colte elle peut cro tre aid e par une bonne Gestion environnementale ambroisie r sistance la s cheresse Heureusement cette p riode est id ale pour la combattre Suivant la flore pr sente sur la parcelle et la couverture du sol des r gles de d cisions ont t propos es pour choisir entre diff rentes m thodes de lutte incluant d chaumage et ou d sherbage chimique Enfin des pr cautions la r colte sont indispensables pour viter une diss mination par les moissonneuses batteuses La lutte contre l ambroisie dans les zones non agricoles doit donner la priorit la pr vention afin d viter les a
133. ntale ambroisie Pois rattrapage Surface Pr sence ambroisie oui non Produit commercial utilis dose l ha date Conditions d application humidit sol l Pois postlev e Basagran SG ou Adagio ou Adagio Prowl I D sherbage du ma s Surface Pr sence ambroisie oui non Produit commercial utilis dose l ha date Conditions d application humidit sol Binage oui non nombre de passage surface D sherbinage oui non surface Ma s pr lev e Troph e Harness MT Lagon Acajou pr puis postlev e Mikado ou Mikado Emblem ou Mikado Eclat ou l Callisto Eclat tout postlev e Mikado Equip ou Mikado Milagro ou Callisto Milagro Eclat D sherbage du sorgho Sorgho l Surface Pr sence ambroisie oui non Produit commercial utilis dose l ha date Binage oui non nombre de passage Conditions d application humidit sol E Sorgho postlev e Basama s ou Emblem ou Basama s Emblem BINAGE quipement utilisation de mat riel en commun Equipement bineuse propri t copropri t D Bineuse utilisation de mat riel en commun CUMA Entraide mat riel mis en commun entre agriculteurs DESHERBINAGE quipement utilisation de mat riel en commun Equipement kit d sherbinage l propri t copropri t Kit d sherbinage utilisation de mat riel en commun CUMA Entraide mat riel mis en commun entre
134. oduit qui n a pas d action sur l ambroisie En post 3 feuilles sur une base s m tolachlore Mercantor Gold ou dmta p Isard Spectrum sans effet notable sur l ambroisie aux doses autoris es La lutte contre l ambroisie repose donc sur la bentazone Basama s Benther Fighter ou Basagran SG Adagio SG ou le bromoxynil Emblem Imp rial employ s seuls pleine dose ou en association 11 1 51 sur des ambroisies jeunes Les difficult s globales de d sherbage du sorgho conduisent souvent un passage compl mentaire de bineuse qui peut remplacer le d sherbage en post lev e D autres strat gies sont l tude le fractionnement de l antigramin e Le fractionnement d Isard Spectrum en 2 applications 1 3 de la dose en post semis pr lev e et 2 3 au stade 3 4 feuilles am liore sensiblement l efficacit la note d efficacit passe de 0 5 sur 10 trente jours apr s la 2 application Mais la s lectivit est parfois insuffisante notamment en sols tr s sableux Avec une application compl mentaire base de bentazone ce programme permet d atteimdre des niveaux d efficacit proches du programme de r f rence sur ambroisie tout en am liorant l efficacit sur gramin es les produits en attente d autorisation sur sorgho Mikado sera conseill si AMM est obtenue en double application 0 5 1 soit une dose totale de 1 l ha dose pour laquelle la phytotoxicit blanchiment parf
135. ois tr s prononc ne porte pas cons quence sur le rendement Troph e Harness MT sont galement attendus avec une action secondaire non n gligeable sur ambroisie Camix est l tude et permettra si le dossier va son terme de compl ter la gamme ci dessus 1 4 Les c r ales paille En t les chaumes de c r ales colza et pois repr sentent la majorit des surfaces occup es par l ambroisie Une lutte contre cette adventice dans les cultures de c r ales paille dominantes en terme de surfaces de chaumes permettrait de diminuer le risque ambroisie la r colte L ambroisie l ve dans les c r ales L ambroisie est une esp ce printani re qui l ve dans les c r ales d s le mois de mars en Rh ne Alpes Ses lev es peuvent se poursuivre au cours du printemps en particulier si le couvert n est pas dense Cependant comme le couvert c r alier est d j install lors de sa lev e sa croissance est limit e et elle ne concurrence pas les c r ales Mais parfois elle peut avoir une croissance plus importante C est le cas des ann es s ches en particulier lorsque la densit d pis est limit e La lumi re p n tre plus dans les couverts de c r ales et leur concurrence est moins vive C est le cas aussi dans les passages de roues des pulv risateurs les c r ales n y sont pas concurrentielles et l ambroisie s y d veloppe bien comme sur tout autre zone peu v g talis e ma
136. oisie dans un paysage impliquant la fois des acteurs agricoles et non agricoles dans le cadre d une op ration pilote une contribution l aide la d cision publique gr ce des outils de pilotage d actions territoriales pour faciliter la concertation et la n gociation indicateurs environnementaux tableau de bord cartographie l acquisition de connaissances plus fondamentales sur l ambroisie capables d am liorer la compr hension les diagnostics et les pronostics sur le d veloppement de l ambroisie et la lutte afin de r duire la pollution de l air 12 Gestion environnementale ambroisie Motivations appel projet 2004 1 Int r t scientifique Sur le probl me particulier de l ambroisie le projet permettra de recenser et d am liorer les connaissances utiles pour une gestion efficace biologie strat gie adaptative facteurs capables de r guler les populations m thode de lutte dans les diff rents secteurs du territoire moyens pour limiter l mission de pollen Cela passera galement par l explicitation des relations existant entre gestion des syst mes de culture comme des espaces non cultiv s et populations d ambroisie d une part entre populations d ambroisie production de pollen et impact sur la sant publique d autre part La mise en relation de ces diff rents l ments dans un mod le permettra de faciliter le diagnostic et de trier a priori les diff rentes options techniques
137. omie via une interface Acquisition des donn es la cartographie exhaustive peut se justifier dans le cadre d un projet de recherche mais risque de se r v ler trop co teuse en routine Une strat gie d chantillonnage pourrait tre mise au point partir de la variabilit mesur e en 2005 et 2007 de mani re pouvoir all ger les relev s L utilisation de la t l d tection en cours d valuation par le CESBIO de Toulouse est galement une piste possible Auda et al 2008 des am liorations pratiques sont envisageables pour accro tre l efficacit de la cartographie saisie informatique sur le terrain r vision des infos relever obtention de couches cartographiques aupr s des services sp cialis s 3 4 G n ralisation et changement d chelle La pertinence d op rations locales pour lutter contre l ambroisie soul ve une objection Il peut en effet exister un d calage entre l chelle laquelle sont attendus des r sultats sur les populations d ambroisie et celle laquelle est attendue un impact sur l am lioration de la qualit de l air et la sant publique En effet le pollen d ambroisie peut se disperser longue distance tout comme les habitants de la zone pilote sont susceptibles de se d placer et le succ s de l op ration pilote en terme de contr le de l ambroisie ne pr juge pas d une r duction des allergies des populations locales De m me le transport de graines peut op rer
138. on pr fectorale 2 2 Jach res florales D velopp es l initiative de l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage elles font partie des jach res environnementales Elles doivent tre sem es avant le 1 mai et d truites apr s le 1 novembre et la lutte chimique y est possible Les surfaces en jach res florales sont actuellement en expansion en r gion lyonnaise Elles y sont d velopp es pour leur aspect paysager et cologique mais on leur pr te tort l aptitude limiter le d veloppement de l ambroisie Lorsqu on parcourt ces jach res on trouve en effet facilement des ambroisies d velopp es qui fleurissent et produisent des graines au milieu des autres fleurs Celles ci sont en fait incapables d emp cher la croissance de l ambroisie En effet le cycle annuel de l ambroisie correspond celui du couvert sem les ambroisies l vent en m me temps que le couvert croissent et entrent en s nescence avec lui De plus la concurrence du couvert n est pas suffisante car la tol rance la s cheresse de l ambroisie est sup rieure Les esp ces ont avant tout t choisies pour la qualit de leurs fleurs et leur attractivit pour les abeilles Ces l ments expliquent l inefficacit voire m me le caract re aggravant de ces jach res florales pour lutter contre l ambroisie elles sont en effet susceptibles d augmenter la contamination des parcelles partir des semences et des graines produ
139. onclusions pr sent es 1c1 ont t diffus es dans un num ro sp cial de Perspectives Agricoles consacr l ambroisie Le diagnostic de la situation initiale r alis en 2005 p 68 a permis de voir dans quelle mesure ces bonnes pratiques de gestion sont mises en oeuvre dans le domaine agricole 1 Lutte en culture 1 1 Introduction En r gion Rh ne Alpes l ambroisie est une plante bien identifi e par tous les agriculteurs des plaines vall es et plateaux entre Lyon et Mont limar Elle est potentiellement pr sente partout mais le risque qu elle occupe une culture et qu elle la concurrence au point de la p naliser est variable L ambroisie a un cycle cal sur les cultures de printemps elle l ve partir de mars et dispara t aux premi res gel es Cette concordance de cycles aboutit un risque lev de d veloppement et de concurrence de l ambroisie sur ces cultures qui seront potentiellement les plus p nalis es et c est l efficacit des moyens phytosanitaires qui fera la diff rence En cultures d hiver le risque est plus faible l ambroisie l ve alors qu elles sont d j bien install es Le couvert est ferm et l ambroisie ne se d veloppe pas sous la culture mais une fois la culture r colt e La lutte est alors du ressort de la gestion de l interculture Cette variabilit du risque li e au type de culture se retrouve au niveau des syst mes de cultures Ceux qui pr sentent le plus de r
140. ossibilit de limiter l expansion de cette adventice Ne pas la laisser s installer ne pas la laisser se d velopper seule et surtout l emp cher d arriver grenaison doivent tre un leitmotiv dans les zones risque 3 Dans les zones d j infest es d faut de pr vention la lutte curative Si la pr vention n a pas fonctionn ce qui est le cas fr quent dans un grand nombre de zones rh ne alpines mais ce qui nest pas forc ment le cas dans d autres r gions fran aises les solutions curatives seront de mises 90 Gestion environnementale ambroisie Celles ci n cessitent une grande rigueur et une organisation de la part des gestionnaires La grande difficult par rapport au monde agricole est que cela peut concerner l ensemble de la population Ainsi l information est primordiale que ce soit pour le particulier l entrepreneur l industriel le responsable des espaces verts dune commune les responsables dans les diff rentes structures ayant la gestion des lin aires etc Cette lutte doit suivre le cycle v g tatif de la mauvaise herbe et ne doit en aucun cas lui laisser l opportunit d augmenter son installation son volution et son expansion L encore le recours la concurrence la v g talisation dans les zones susceptibles d tre contamin es est primordial Mais attention dans un sol contamin le fait de remuer la terre pourra tre source de lev e de dormance et d apparition de pieds de cette advent
141. p es en capitules formant l inflorescence Les fleurs femelles apparaissent plus tard et sont regroup es l aisselle des feuilles sup rieures Les ambroisies peuvent produire plusieurs centaines de millions de grains de pollen par saison et par plante Le pollen de l ambroisie est tr s allergisant pour l homme et parmi les 22 allerg nes pr sents dans le pollen d ambroisie six sont consid r s comme des facteurs majeurs dans la r action allerg nique L mission du pollen est conditionn e par des facteurs m t orologiques humidit temp rature Son mission maximale se produit du matin jusqu au milieu de la journ e Le d but de la pollinisation peut tre pr vu avec pr cision par des mod les utilisant soit des cumuls de temp ratures journali res environ 2240 C jours apr s la lev e des plantules 2 Caract ristiques biologiques de l esp ce tudi es lors de ce programme de recherche 2 1 Cycle biologique Les suivis de terrain r alis s dans les diff rentes zones d tude ont permis d observer des lev es jusque la m1 ao t suivant les conditions m t orologiques et le travail du sol r alis par l agriculteur Le pic principal de germination dans les zones de cultures co ncide donc avec la mise en place des cultures de printemps et estivales En g n ral le d veloppement v g tatif de l esp ce se poursuit jusqu au d but du mois d ao t date laquelle la pollinisation d bute pour s
142. permettant d am liorer la situation D un point de vue du d veloppement durable ce projet vise tester dans le cas de la pollution diffuse de l air une d marche int grant un ensemble de propositions issues de diff rents acquis scientifiques plus ou moins r cents conception de strat gie de gestion et d outil d aide la d cision l aide de mod les test d une strat gie de gestion l chelle d un territoire utilisable dans des politiques de gestion environnementale mise au point progressive de strat gie de gestion de territoire dans le cadre d une boucle de progr s construction d un tableau de bord int grant les indicateurs et utilisation dans l aide la d cision des instances de pilotage locales prise en compte de l organisation spatiale et de la diversit des pratiques des activit s agricoles et non agricoles 2 Int r t socio conomique Nombre et nature des organismes et entreprises int ress s par la recherche amont et ou aval Le monde de la Sant qui traite des allergies est particuli rement int ress DRASS de deux r gions association AFEDA sp cifique cette question de l ambroisie Les organismes et entreprises qui dans leurs activit s ont g rer l ambroisie sur les territoires dont 1ls ont la responsabilit Soci t s des autoroutes AREA SAPRR ASF Directions D partementales de l Equipement SNCF EDF Compagnie nationale du Rh
143. pes la conception de sc narios adapt s au territoire partir des connaissances des relations entre les pratiques et les impacts environnementaux estim s avec des indicateurs le test d un sc nario le plus prometteur dans les conditions r elles de l ensemble du territoire et l am lioration progressive de cette strat gie de gestion par son adaptation dans le cadre d une boucle de progr s Les travaux r alis s dans le cadre de ce projet ont permis de d velopper cette d marche en recensant ou acqu rant des connaissances n cessaires et en mettant au point des outils de gestion ad hoc Trois points ont t particuli rement d velopp s Les connaissances de la biologie de l ambroisie ont t approfondies pour d velopper et am liorer les m thodes de lutte comme pour mieux comprendre la dynamique de ses populations L ensemble des pratiques de gestion a t inventori et valu permettant ainsi d tablir une base solide pour la diffusion de conseil Enfin pour faciliter la concertation locale le projet a produit un syst me de gestion de territoire bas sur des outils comme la cartographie et des indicateurs organis s dans un tableau de bord apte permettant Ce tableau a t test en 2005 et 2007 En compl ment des diagnostics plus approfondis ont t conduits relatif la gestion de l ambroisie dans les exploitations et l impact potentiel des strat gies de lutte chimique sur la qualit de
144. pour g rer son interculture 39 Gestion environnementale ambroisie Le contr le en culture s av re donc tre important Cependant il est dans la pratique parfois insuffisant et la lutte pr coce en interculture m canique ou chimique est bien un compl ment indispensable 3 2 Le d chaumage pour g rer le stock semencier Le choix du d chaumage seul suppose qu il n y ait pas de vivaces sur la parcelle Son action aboutirait en effet multiplier les vivaces par bouturage Le d chaumage peut remplir deux fonctions D truire avant la floraison fin juillet d but ao t les ambroisies pr sentes et les emp cher d mettre du pollen et de produire des graines Faire lever les graines d adventices ou de cultures pertes la r colte pour les d truire ult rieurement et diminuer ainsi le stock semencier cette fonction peut certaines ann es particuli rement pluvieuses concerner l ambroisie en 2007 par exemple et elle concerne de toutes fa ons d autres esp ces ch nopodes amarantes morelles renou es Mais dans la pratique on observe que les d chaumages n ont pas une efficacit parfaite pour diverses raisons Travail trop profond repiquage de plantes d ambroisies qui repartent en v g tation s il pleut ensuite Travail avec des outils non adapt s cartement trop important entre dents provoquant des alignements d ambroisie passages de roues surcreus s non travail
145. pports de graines et d emp cher l installation de l ambroisie b chage v g talisation Si la lutte curative est possible sa mise en oeuvre se heurte plusieurs difficult s la diversit des situations le nombre d intervenants et les p riodes estivales d interventions co ncidant avec une faible disponibilit du personnel Diagnostic et suivi valuation Gestion de l Ambroisie dans les exploitations agricoles Diff rents types de comportements ont pu tre identifi s parmi les exploitants comportements desquels d coulent des pratiques vari es vis vis de l ambroisie Cinq cas ont pu tre identifi s selon les objectifs d exploitation et les syst mes de production qui y sont associ s Dans la majorit des cas les exploitants ne se consacrent qu la gestion du probl me agronomique pos par cette adventice Seuls les exploitants sensibles au probl me de sant publique mettent en oeuvre des pratiques particuli res afin d emp cher la floraison de l ambroisie Volet lutte contre l ambroisie et qualit des eaux L action entreprise dans ce volet avait pour objectif de v rifier s1 les techniques chimiques de lutte contre l ambroisie en zone agricole et en zone non agricole pouvaient pr senter des risques de contamination des eaux superficielles et souterraines Pour cela un programme de travail bas sur les d marches de diagnostic du CORPEN a t mis en uvre Quelques situations ou sc narios risque o
146. pratiques particuli res de gestion du mat riel de r colte et de transport pour viter la diss mination Cas de l ambroisie m mes questions si pas d j r pondu pourquoi probl me objectifs de d sherbage gestion pratiques Quelles ont t vos pratiques en 2004 par parcelle culture type de sol Sont elles conformes aux pratiques habituelles ou diff rentes pourquoi Et en 2005 qu avez vous fait ou que pr voyez vous de faire Comment percevez vous le changement d l interdiction de l atrazine Et aux autres interdictions grip sur Sorgho Quelle est votre strat gie face la nouvelle PAC Comment allez vous placer vos bandes enherb es Troisi me partie Evaluation du risque de floraison de l ambroisie identification des solutions envisager et acceptabilit R sumer les points faibles et forts de la gestion de la plante et identifier le risque de floraison de la plante Pr senter les ventuelles transformations mettre en place pour faire diminuer ce risque Mettez vous certaines de ces pratiques en oeuvre Synth se par l enqu teur relier ce qui a t dit pr c demment Lesquelles seriez vous pr t mettre en oeuvre Pourquoi Quelles sont celles qui vous rendent le plus r ticent pourquoi raisons conomiques gestion du temps de travail manque de mat riel Avez vous des id es suppl mentaires par rapport ces pr conisations Existe
147. proportionnelle sur l ensemble des espaces agricoles et vice versa par exemple les pratiques sur pois d gradaient les r sultats 2005 de mani re injuste en raison de la faible superficie de cette culture Pour viter cet cueil et permettre d am liorer l efficience des actions une pond ration selon la surface a t int gr e aux r gles de d cision selon le principe suivant les seuils sont recalcul s pour le territoire dans son ensemble partir des seuils d finis pour chaque culture selon la formule X Pi Si _ Si avec Pi proportion de la surface de la culture 1 devant atteindre le seuil Si superficie couverte par la culture 1 La formule donne la proportion du territoire infest ou trait par une pratique particuli re obtenu si l on atteint l objectif d infestation traitement pour chaque culture Volet non agricole Plusieurs points distinguent les espaces non agricoles et agricoles Si les principes du tableau de bord restent les m mes des sp cificit s sont prise en compte le haut du tableau est scind en deux types d espace surfaces ou lin aires Pour chaque type d espace un ou plusieurs gestionnaires contribuent aux r sultats finaux Les principaux gestionnaires institutionnels sont au nombre de 15 auxquels il faut ajouter les particuliers La figure 15 montre la structuration du tableau de bord non agricole la relative complexit de la gestion en zone non agricole rend difficile l acquisi
148. r gles de d cision indiquant comment combiner des signaux diff rents en un signal synth tique point 5 de la figure 14 Les indicateurs sont class s au sein du tableau de bord selon le mod le PER pression tat r ponse propos par l OCDE OECD 1997 Plusieurs architectures de tableau de bord sont possibles c est dire des mani res d agr ger les indicateurs depuis les cadrans de base jusqu aux cadrans de pilotage Nous avons choisi de le structurer par type d espace agricole surfaces non agricoles lin aires non agricole puis pour chaque type d espace par gestionnaire figure 13 TABLEAU DE BORD DE L OPERATION PILOTE DANS LE N RD ISERE R duire la population d ambroisie i h floraison dans la zone pilote R duire l e la population R duire la population d ambroisie population a flotalsor es espaces des floraison dans les espaces des d ambroisie collectivit Horiales vol es d Communication floraison dans l espace agricole Espaces ROUTES VOIES FEREES Voies de communication Gares intercultures Milieux naturels D partementales Ligne TER7 sRordures Priv s Ligne TEY Cultures de printemps E friches Nationales AUTOROUTES Jach res AGRICULTEURS COLLECTI CONSEIL GENERAL 36 Entreprises de Travaux Agicoles Figure 13 Tableau de bord de l op ration pilote Jupont 2005 62 Gestion environnementale ambroisie MA a un Co Caractensauon de ac
149. re de Vie De l approche descriptive l approche pr dictive 30 Juin amp 1er Juillet 2005 Campus De Beaulieu Rennes Poster Fumanal B 2007 Caract risation des traits biologiques et des processus volutifs d une esp ce envahissante en France Ambrosia artemisiifolia L Th se Universit de Bourgogne INRA Fumanal B amp al 2005 Demography of an allergenic European invasive plant Ambrosia artemisiifolia L International workshop on Invasive Plants in the Mediterranean Type Regions of the World 27 May 2005 Montpellier France p 248 Fumanal B amp al 2005 Estimation de la production de pollens et de semences d une plante envahissante en France Ambrosia artemisiifolia L 17 me Colloque Pluridisciplinaire de l AFEDA Villars les Dombes pp 12 Fumanal B Chauvel B 2007 Biologie et cologie pourquoi un tel succ s Perspectives Agricoles n 332 suppl ment mars 2007 pp 6 7 Fumanal B Chauvel B Bretagnolle F 2007 Estimation of pollen and seed production of common ragweed in France Ann Agric Environ Med 14 233 236 Fumanal B Chauvel B Sabatier A amp Bretagnolle F 2007 Variability and cryptic heteromorphism of Ambrosia artemisiifolia L seeds what consequences for its invasion in France Annals of Botany 100 305 313 do1 10 1093 aob mceml08 Fumanal B Girod C Fried G Bretagnolle F amp Chauvel B 2008 Can the large ecological amplitude of Ambrosia artemisiifolia expl
150. res de lin aire De plus ces lieux sont souvent mouvement s par de nombreux chantiers qui peuvent tre sources multiples d introduction d ambroisie Pour finir cette pr sentation Il faut aussi citer les chantiers b timents ou voies en construction ouvrages d art qui sont communs tous les milieux pr c demment voqu s mais qui par l aspect mouvement non v g talis sont des milieux haut risque de contamination d ambroisies L apport de terre le travail d outils pouvant contenir ou transporter des graines eux m mes en sont les causes majeures La pr sentation des divers espaces pr sents dans les zones non agricoles tait importante pour voquer les causes d introduction de l ambroisie et donc envisager des m thodes de lutte voire de pr vention Il est cependant n cessaire d ajouter que limbrication de ces divers espaces les gestionnaires divers et vari s les zones de jonction entre les milieux entre eux et avec les zones agricoles complexifient cet tat En effet il en subsiste des zones interm diaires non ou mal entretenues car jug es non la charge de tel ou tel gestionnaire Dans le tableau de bord deux groupes de milieux seront d finis les milieux dits stables c est dire dans lesquels les interventions repr sentent l entretien ils comprennent les zones am nag es milieux naturels friches t VOIES les milieux dits temporaires c est dire des milieux o leur tat es
151. roisie le 3 des surfaces en prairie bandes enherb es et jach res infest es 2 1 Diminuer les quantit s d inflorescences m les dans les bordures des cultures de printemps tournesol ma s sorgho 2 Floraison ambroisie Diminuer court terme l mission de pollen d ambroisie par une r duction de la quantit d inflo rescences m les vant floraison Ne avant Toral 2 2 Diminuer les quantit s d inflores cences m les dans les jach res et les bandes enherb es 2 1 1 R aliser un broyage des bordures la fin juillet avant la floraison de l ambroisie 2 1 1 1 Promouvoir le broyage des bordures en tournesol ma s sorgho infest es par l ambroisie avant floraison 2 2 1 R aliser un broyage des jach res et des bandes enherb es la fin 2 2 1 1 Promouvoir le broyage des jach res et des bandes enherb es avant floraison juillet avant la floraison de l ambroisie 118 Ip 10 des surfaces de bordures en tournesol ma s sorgho broy es avant floraison 01 08 Ir 11 de MAE aide la gestion des bordures en tournesol ma s sorgho contractualis es par les agriculteurs Ip 12 des surfaces broy es en jach res et bandes enherb es avant la floraison de l ambroisie 01 08 Surfaces des bordures en tournesol ma s sorgho broy es avant floraison surface total en tournesol ma s sorgho x 100 Nombre de MAE aide l entretien d
152. roisie oui non Pratiques d chaumage d sherbage date Pratiques visant d truire l ambroisie graines date CIPAN repousses GESTION DES JACHERES BANDES ENHERBEES Pratiques r alis es sur les jach res l Surface Pr sence ambroisie oui non D sherbage chimique 1 ann e Broyage date nombre Pratiques r alis es sur les bandes enherb es Surface Pr sence ambroisie oui non Broyage date nombre RECOLTE battage diff renci et nettoyage tournesol sorgho R colte agriculteur R colte par ETA Nom R colte suivant la variabilit intra parcellaire de l enherbement en ambroisie Culture Surface Nettoyage de la moissonneuse batteuse apr s r colte d une parcelle infest e d ambroisie Culture Surface 115 Gestion environnementale ambroisie ANNEXE 7 Tableau de bord agricole Plan d action complet et indicateurs correspondants Calculs des indicateurs 2005 Calculs des indicateurs 2007 116 Gestion environnementale ambroisie Plan d action Jupont 2005 SOUS OBJECTIFS DE OBJECTIFS OBJECTIFS BASE ACTIONS INDICATEURS CALCUL DE L INDICATEUR le 1 des cultures de printemps infest es par l ambroisie 1 Densit ambroisie Diminuer court terme l mission de pollen d ambroisie par une r duction de ses populations au cours de sa phase v g tative 1 1 1 Am liorer l efficacit des program
153. roisie 2005 80 Gestion environnementale ambroisie Sausse C Auda Y Chollet D Gendrot 2007 M Evaluation de la t l d tection de l ambroisie de quatre communes de l Is re 19 me Colloque pluridisciplinaire AFEDA Ambroisie 2007 Sausse C Chollet D Delval P Drieu Y Jupont P Masson L Real B Reau R Schmitt N en pr paration Monitoring Ragweed at a local scale lessons from a program carried out in the Rhone Alpes region France First International Ragweed Conference Budapest sept 2008 Sausse C Delval P Real B Drieu Y Masson L Chollet D 2006 Suivi valuation d une action concert e de lutte contre l ambroisie Poster pr sent au colloque AFEDA 2006 81 Gestion environnementale ambroisie ANNEXES 82 Gestion environnementale ambroisie ANNEXE 1 Cycle de l ambroisie et pratiques de lutte Metge 2005 Bilan g n ral des D sherbage chimique pratiques agricoles D sherbage m canique binage tonte cl s dans le cycle ES es S r lage dirig feu et eau de l ambroisie Gestion des jach res des chaumes couvert v g tal continu et des bordures Juillet D veloppement Travail du sol Avril Juin r Ed Rotation Nombre Faux semis Nombre d pis D sherbage chimique de plants _ Gestion bordures et R colte l i ar ge chemins d exploitation Septembre Novembre P 0 l l i n i S a t i 0 n Transport r colte trajet mat rie
154. ron HBN bromoxynil ph nol 3 60 Gestion environnementale ambroisie Tableau 3 Intervention possibles en postlev e du ma s et des ambroisies Stade de l ambroisie Exemple d herbicides possibles Cotyl dons Emblem 2 Basama s 1 Relev es possibles ou et Mikado 0 3 2 intervention souvent n cessaire Emblem 2 Basama s 1 Relev es possibles ou et Mikado 0 3 2 intervention souvent n cessaire 4 feuilles d velopp es Mikado 0 75 I M 4 ou Mikado 0 5 I Emblem 0 75 kg ou Mikado 0 5 Eclat 0 10 kg Spectre antidicotyl dones ou Callisto 0 5 Eclat 0 10 kg large Si ambroisie et gramin es Mikado 0 5 Milagro Pampa 0 5 ou Callisto 0 5 Milagro Pampa 0 5 Eclat 0 1 kg 6 feuilles d velopp es Mikado 0 75 Emblem 1 2 kg EP F ou Mikado 0 75 Eclat 0 15 kg Spectre antidicotyl dones ou Callisto 0 75 Eclat 0 15 kg large Si Ambroisie gramin es Mikado 0 75 Milagro Pampa 0 75 Eclat 0 15 kg ou Callisto 0 75 I Milagro Pampa 0 75 Eclat 0 15 kg 1 3 Le sorgho Le sorgho est une esp ce dans laquelle l ambroisie se d veloppe bien quand le programme de d sherbage n a pas t assez efficace et surtout en l absence d irrigation en raison de sa taille limit e Le d sherbage de base qui vise principalement les gramin es se fait deux p riodes 30 Gestion environnementale ambroisie En post semis pr lev e avec Ramrod L pr
155. ronnementale ambroisie Suite au diagnostic initial les actions entreprises l objet d un suivi valuation r gulier en terme de moyens mis en uvre d volution des pratiques et de l tat de l ambroisie Avec ce dispositif d am lioration continue il s agit de mettre au point progressivement une strat gie de lutte tout en permettant aux diff rents gestionnaires engag s dans l op ration d informer le public sur les moyens mis en uvre et de communiquer sur les progr s r alis s Le suivi valuation est facilit par un tableau de bord labor en plusieurs tapes 1 Les programmes de lutte contre l ambroisie r alis s par les diff rents acteurs du site pilote sont d crits en d tail agglom rations communes agriculteurs gestionnaires des voiries etc 2 Un ensemble d indicateurs d valuation est s lectionn relatifs aux moyens mis en uvre l volution des pratiques de lutte et la pression de l ambroisie dans le paysage 3 Ces informations pl thoriques sont structur es dans un figur synth tique et visuel agr geant les diff rents indicateurs et facilitant le suivi par des d cideurs et des gestionnaires Cette structuration se fait selon un double mouvement les objectifs de l op ration sont d compos s en sous objectifs puis en actions directement mesurables par des variables Ces variables sont ensuite transform es en indicateurs via la comparaison des valeurs seuils pu
156. rosion dans le cas de parcelles en pente ou de difficult travailler un sol trop sec Le d sherbage a comme fonction principale de d truire les adventices vivaces et autres adventices annuelles dont l ambroisie En pr sence de vivaces seuls les produits syst miques sont efficaces Il s agit du glyphosate majoritairement utilis et du sulfosate Ce sont des d sherbants totaux et non persistants En absence de vivaces on pourrait opter pour le glufosinate Basta F1 produit de contact non s lectif non persistant et autoris en interculture mais qui est plus cher et tr s peu utilis Le glyphosate et son m tabolite l ampa sont d tect s dans les eaux souterraines et superficielles Cette mati re active a donc fait l objet en octobre 2004 d une r glementation qui en a limit les doses maximales d utilisation et red fin1 les usages Ainsi les doses maximales homologu es en interculture sont d sormais de 1 080 g sur gramin es 2 160 g sur dicotyl dones annuelles et biannuelles et 2 520 g sur adventices vivaces Aux r ductions de doses s ajoute une incitation aux bonnes pratiques par le biais de l utilisation de buses d rive limit e et d adjuvants limitateurs de d rive L utilisation du glyphosate sur ambroisie a fait l objet de 5 exp rimentations sur les sites du CREAS 69 Lyon St Exup ry et d Etoile sur Rh ne 26 de 2004 2006 Quatre th mes ont t tudi s Ja dose 360 g
157. s 130 Gestion environnementale ambroisie Tableau de bord 2007 agr gation des indicateurs Indicateurs de pratiques Objectif limiter le d veloppement indicateur pour les cultures de printemps Surface r f rence Surface OK OK Objectif Veto Indicateur Ip3 surfaces et seuils globaux Objectif limiter la floraison indicateur pour les cultures de printemps cf supra L indicateur jach res et bandes enherb es Ip12 indicateur pour les c r ales Surface r f rence Surface OK OK Objectif Veto Indicateur Ip14 Objectif limiter la grenaison indicateur pour les cultures de printemps cf supra indicateur jach res et bandes enherb es cf supra indicateur pour les c r ales cf supra Indicateurs d tat Surface r f rence Surface infest e OK Objectif Veto Indicateur cultures de printemps prairies jach res et bandes enherb es 131 Gestion environnementale ambroisie Tableau de bord 2007 agr gation des indicateurs cultures de printemps limiter la lev e et le d veloppement limiter la floraison limiter la grenaison indicateur agr g limiter la lev e et le d veloppement limiter la floraison limiter la grenaison Indicateur agr g jach res bandes enherb es et prairies limiter la lev e et le d veloppement limiter la floraison limiter la grenaison indicateur agr g R gles de d cision alors le cadran du niveau sup rieur est S
158. sein d une m me parcelle ou entre parcelles Il convient d tre particuli rement vigilant notamment dans le cas des ET A au nettoyage des machines apr s r colte sur une parcelle infest e Dans le cas d une parcelle au salissement h t rog ne le battage de la partie vers la moins infest e vers la partie la plus infest e peut contribuer r duire la diss mination intra parcellaire 5 Principaux l ments de lutte dans les zones non agricoles P Delval ACTA En mati re de lutte la priorit sera de pr venir l introduction de semences d ambroisie lors des travaux d am nagements dans les diff rents milieux Ceci n est pas souvent pris en compte De ce fait les apports de terre dont l origine n est pas contr l e ainsi que l utilisation de mat riel qui n a pas subi un lavage et un nettoyage sont souvent l origine de l histoire de l ambroisie dans un site donn Il n est pas rare de voir briller durant l t qui suit un chantier une nouvelle infestation dont le nombre de pieds peut se compter par dizaines voire centaines C est le cas dans de nouveaux lotissements zones industrielles voies et ronds points Ainsi les zones non agricoles sont souvent le point de d part de nouvelles infestations par le fait qu aucune pr vention ne soit r alis e S1 la gestion des terres et mat riels n est que tr s rarement effectu la v g talisation ou le b chage de ces nouvelles zones peuvent tre un
159. sques de contamination des eaux Analyses cartographiques La premi re difficult a t de trouver des cartes num ris es permettant une superposition d informations g ologiques et p dologiques en liaison avec le r seau hydrographique et la position des nappes de la zone d tude Quand certaines donn es taient accessibles elles se sont cependant r v l es inutilisables Cela a t le cas pour les donn es fournies par Sol Info Rh ne Alpes Cf Figure 10 Versants en pentes fortes des collines conglom ratiques dont l chelle et la pr cision taient insuffisantes Figure 10 Versants en pentes fortes des collines conglom ratiques Source Sol Info Rh ne Alpes 50 Gestion environnementale ambroisie En revanche les documents du SAGE de la Bourdre se sont r v l s int ressants pour pr ciser la g ologie de la zone d tude La carte g ologique N 723 du BRGM au 1 50 000 me 1986 de la zone de Bourgoin Jallieu a t galement utilis e La carte des sols de la Chambre d agriculture de l Is re au 1 470 O00 me a permis de confirmer les observations de terrain Les cartes IGN au 1 25 000 me N 3132 O et 3132 E des secteurs de La Verpilli re et de Bourgoin Jallieu version r vis es en 2005 d apr s des photographies a riennes de 2003 ont permis de rep rer le r seau hydrographique ainsi que les sources captages r servoirs Les ortho photoplans de l ensemble de la zone d
160. stion environnementale ambroisie ANNEXE 5 Fiche de renseignement des relev s 2007 4 Date N parcelle gt Commune gt Indicatif du relev position GPS gt gt Nature de la zone CT CP champ parcelle culture ou CT PR prairie interculture O JA jach re CT CB champ bordure 1 AU autre pr ciser L BE bande enherb e gt Type de couvert v g tal L CUL culture en place CT INS interculture sol nu chaumes et aucune intervention post r colte L MCR interculture CIPAN ou repousses CT IND interculture d chaum e ou travaill e labour p ex gt Culture de l ann e L TO tournesol LO CO colza O MA ma s CT SJ soja LI PO pois CT VI vignes L SR sorgho CT PT pommes de terres L CP c r ale paille T AU autres pr ciser gt Type majoritaire des esp ces concurrentes O G gramin es LO M les 2 O D dicotyl dones L O aucunes gt Infestation de la zone en ambroisie niveau majoritaire 1 0 niveau 0 aucune ambroisie CT 1 niveau 1 une ambroisie tous les 10m environ 1 2 miveau 2 lt 5 ambroisies m T1 3 niveau 3 entre 6 et 20 ambroisies m T1 4 niveau 4 entre 21 et 50 ambroisies m O S niveau 5 plus de 50 ambroisies m gt Type d infestation dans la zone identifi e O O Homog ne un seul niveau sur toute la zone L E H t rog ne plusieurs niveaux sur la zone ex 2 3 4 gt Stade de d veloppement de l ambroisie O
161. stionnaire des espaces sur le territoire La r gle de d cision pour chacun des indicateurs structure prend en compte diff remment les deux indicateurs information lutte suivant l espace commune autres Chaque structure a son indicateur global en croisant l indicateur information avec l indicateur lutte l agr gation sera diff rente entre les communes et les autres structures pour plusieurs raisons l information pr sente un caract re prioritaire pour les communes tant donn e leur r le important au niveau communication externe notamment en vers les priv s la lutte pr sente un caract re prioritaire pour les autres structures ayant uniquement g rer de la communication interne et devant aboutir des r sultats sur le terrain et ayant un r le mineur en mati re de communication externe 101 Gestion environnementale ambroisie INDICATEURS LUTTE CS a a TABLEAU DE BORD ZNA ia GESTION SUR LES ZNA mi GESTION GESTION INDICATEURS Structu re SUR LES ESPACES SUR LES LINEAIRES COMMUNAUX COMMUNES INFO INTERNE se AUTRES LUTTE capi epida linl ires wro INTERNE do a commuNIcATION L aurres MILIEUX w EXTERNE t 2007 Ao 2007 ri F Le cas particulier des voies ferr es est consid rer on optera pour 3 indicateurs concernant chacune des structures aboutissant un indicateur global gestionnaires des
162. stionnaire employ en 2007 est en annexe 6 Enfin les l ments de r alisation du programme d action ont t transmis par la Chambre d partementale annexe 8 Parmi les donn es recueillies seules celles relatives aux populations d ambroisie sont spatialis es Les pratiques issues d enqu tes ne peuvent tre reli es des parcelles pr cises L impossibilit de relier les pratiques aux population d ambroisie l chelle de la parcelle n est toutefois pas r dhibitoire ce lien la parcelle av r par les essais men s dans le cadre du PEP Grandes Cultures n a pas besoin d tre confirm par le suivi valuation l chelle du territoire C est par contre cette chelle que les indicateurs sont calcul s et que l impact des pratiques peut tre v rifi Il convient galement de noter que la spatialisation des populations d ambroisie n est pas valoris e dans le tableau de bord La cartographie a d abord servi effectuer des relev s de terrain permettant de calculer des proportions de surface infest es Le traitement des informations spatialis es n a pas t envisag e dans le cadre de ce projet mais pourra faire l objet de traitements ult rieurs Int gration des informations dans le tableau de bord Le calcul des indicateurs de base et agr g s dans les cadrans interm diaires est pr sent int gralement en annexe 7 Afin d illustrer le mode de calcul nous donnerons ici l exemple de l valuation des pratiques
163. suivi de la contamination des eaux li es l utilisation des produits phytosanitaires CORPEN groupe Phytoprat 84 p Girardin P Guichard L Bockstaller C 2005 Indicateurs et tableaux de bord Guide pratique pour l valuation environnementale Edit Lavoisier Tec et Doc 39 p Heckel E 1906 Sur l 4mbrosia artemisiifolia L et sa naturalisation en France Bulletin de la Societ Botanique de France 53 600 620 Jupont P 2005 Un tableau pour une gestion environnementale dans le nord Is re Un suivi et une valuation d un programme d actions pour l am lioration de la qualit de l air par le contr le de l ambroisie M moire ITIA APCA CNAM INAPG 75 p Metge P 2005 Programme de gestion de l ambroisie sur un territoire diagnostic de la gestion de l ambroisie dans les exploitations tat des lieux de l infestation et perspectives M moire de fin d tudes INA P G CETIOM Grignon 66 p Muller S 2004 Plantes invasives en France Mus um national d Histoire naturelle Paris OECD 1997 OECD Environmental Performance Reviews A Practical Introduction OCDE GD 97 35 Paris 60p 18 Gestion environnementale ambroisie 2 Liste des publications et communications produites dans le contexte du projet BIOLOGIE DE L ESPECE ET IMPLICATIONS POUR LES STRATEGIES ET PRATIQUES DE GESTION Chauvel B Dessaint F Cardinal Legrand C Bretagnolle F 2006 The historical spread of Ambrosia artemisiifolia L i
164. sur cultures de printemps en 2007 figure 16 Ces pratiques interviennent t t dans le cycle contribuent l atteinte des objectifs viter la lev e et le d veloppement ainsi que la floraison et la grenaison 67 Gestion environnementale ambroisie Ip 1 des surfaces d sherb es avec un programme de d sherbage efficace contre l ambroisie surface totale surface d sherb4 2007 objectif oumes E 51 5 SE PE surfaces et seus globaux pos 0 T E Ip 2 des surfaces d sherb es dans des conditions d hygrom trie satisfaisantes culture surface OK 2007 ssw oo o o a S ES E A E Ip 3 des surfaces bin es en tournesol ma s sorgho cue eurac totale _ surface bin es_ 02007 freo Jonecin CE E e E E E E surfaces et seuils globaux indicateur global pour les cultures de printemps Surface r f rence Surface OK OK Objectif Veto 4 4 1 T eo e e e a o 5 surfaces et seuils globaux T GS 2 5 1 Figure 16 exemple d agr gation d indicateurs En 2007 nous avons pu constater que toutes les surfaces de cultures de printemps ont t d sherb es avec un programme de d sherbage jug efficace contre l ambroisie L indicateur Ip1 est au vert Par contre les conditions d hygrom trie lors de l application ne sont pas satisfaisantes en raison de la s cheresse persistante du d but de printemps d sherbage post semis des tournesols L indicateur p2 est orange Les surfaces bin
165. sur une profondeur de 30 cm qui reposent sur une couche d argile jusqu 60 cm de profondeur Sous cette couche d argile se trouve du sable blanc Le fond des foss s de drainage naturel est une profondeur correspondant l horizon argileux La circulation de l eau apr s les semis de ma s en cas de pluie importante est du drainage naturel par ruissellement hypodermique vers les foss s Des sols de terre noire de marais sur une profondeur de 20 cm qui reposent directement sur du sable blanc En cas de pluie apr s application d herbicides sur ma s 1l existe un risque de transfert rapide de r sidus vers la nappe alluviale dont le toit est environ 60 cm de profondeur Le canal de dess chement de Catelan est prot g par des ripisylves paisses tout comme la Bourbre ripisylves et zones enherb es St Quentin Fallavier Les sondages la tari re r alis s au Nord de l Etang de Fallavier ont permis de constater que les sols taient profonds infiltration lente Quand des traces de ruissellement ont pu tre mises en vidence la destination de ces coulements tait les zones de colluvionnement basses des parcelles qui les infiltraient lentement 53 Gestion environnementale ambroisie Bonnefamille Sur toutes les zones de plateau les sols sont galement profonds et la circulation de l eau est de l infiltration lente Ce type de circulation des eaux exc dentaires a t constat sur les sols de pla
166. t de 40 ans 90 des ak nes 19 Gestion environnementale ambroisie d ambroisie en conditions naturelles survivent au premier hiver et que 60 taient encore viables l ann e suivante Par la suite seulement 15 des ak nes restent encore viables au bout de 5 ann es pass es dans le sol La germination des ak nes d ambroisie d pend de diff rents facteurs temp rature du sol alternance des temp ratures lumi re hygrom trie et concentration en CO2 En conditions contr l es la germination des ak nes est optimale entre 20 C et 25 C L ambroisie a un port buissonnant avec des ramifications partant de la base de la plante et poss de une racine principale pivotante La hauteur de la plante est tr s variable en fonction des habitats colonis s de 20 cm plus de 2 00 m L esp ce montre une plasticit morphologique tr s importante d pendant des conditions dans lesquelles elle se d veloppe L ambroisie est une plante qui se d veloppe en jour court et qui est capable de se d velopper dans une large gamme de temp rature de 0 9 C temp rature de base 40 C pour une temp rature optimale de 31 7 C Chikoye et al 1995 L ambroisie est une esp ce mono que an mophile reproduction essentiellement allogame Cependant certaines plantes environ 5 des individus peuvent tre enti rement femelles Les fleurs m les apparaissent en premier se trouvent aux extr mit s apicales de la plante regrou
167. t infest es d ambroisie se poser la question du sens de r colte Le 9 mars 2006 nous avons organis une r union visant pr senter et faire valider les cartes pr sentant les niveaux d infestation par l ambroisie des parcelles agricoles r alis es en 2005 Cette r union avait galement pour objectif de discuter avec les agriculteurs des mesures et indemnit s pouvant tre propos es dans un projet de Mesure Agri Environnementale de lutte contre l ambroisie Il a t difficile d atteindre les objectifs fix s puisque seuls 4 agriculteurs se sont d plac s 134 Gestion environnementale ambroisie Communication R alisation d un tract cf annexe n 7 par les instituts techniques et la Chambre d Agriculture sur la lutte contre l ambroisie en interculture avec des conseils d intervention avant le stade floraison Il a t envoy courant juillet par les organismes conomiques l ensemble des agriculteurs des communes concern es Participation la r alisation d un article paru le 01 07 06 dans le Mag Cultures magazine envoy aux c r aliers cf annexe n 8 l ambroisie ennemie public Participation la r daction d un article paru en ao t 2006 dans la revue Agir sp cial cultures de la Dauphinoise cf annexe n 9 lutte contre l ambroisie en interculture une p riode cruciale dans la ma trise de l adventice EN 2007 Envoi du tract sur la lutte en inter
168. t limit dans le temps ce sont les chantiers ils sont destin s devenir ou redevenir en cas de travaux un milieu stable plus ou moins long terme selon la dur e des travaux 2 La lutte priorit la pr vention En mati re de lutte la priorit sera de pr venir l introduction de semences d ambroisie lors des travaux d am nagements dans les diff rents milieux Ceci n est pas souvent pris en compte De ce fait les apports de terre dont l origine n est pas contr l e ainsi que l utilisation de mat riel qui n a pas subi un lavage et un nettoyage sont souvent l origine de l histoire de l ambroisie dans un site donn Il n est pas rare de voir briller durant l t qui suit un chantier une nouvelle infestation dont le nombre de pieds peut se compter par dizaines voire centaines C est le cas dans de nouveaux lotissements zones industrielles voies et ronds points Ainsi les zones non agricoles sont souvent le point de d part de nouvelles infestations par le fait qu aucune pr vention ne soit r alis e Si la gestion des terres et mat riels n est que tr s rarement effectu la v g talisation ou le b chage de ces nouvelles zones peuvent tre une solution pour emp cher l installation de la premi re g n ration et ralentir ainsi le d veloppement du stock semencier N anmoins si la terre est contamin e la vigilance sera de mise et une radication des pieds avant floraison sera galement une p
169. teau des autres communes Les r cents am nagements routiers la sortie de la commune ont entra n la r alisation d un nouveau foss d vacuation des eaux le long de la d partementale 26 Dans ce foss non v g talis en gramin es des ambroisies commen aient se d velopper Autres constatations Les coteaux situ s sur les communes de St Quentin Fallavier l Isle d Abeau Ch zeneuve Four Vaulx Milieu Bonnefamile Villefontaine sont tous bois s et ne sont pas cultiv s La plupart des fonds de vall e sont des zones humides prot g es A l exception du ruisseau intermittent des Moulins Four qui pr sente une absence de protection le long d une parcelle du Bivet Bonnefamille qui est non prot g entre amont entre la D 124 et le point 335 de l Allal Villefontaine qui n est pas prot g le long de 3 parcelles et du canal de dess chement qui a une ripisylve d grad e le long de 3 parcelles tous les cours d eau ou rus ne sont pas proximit de parcelles cultiv es Tous les tangs sont galement prot g s Un certain nombre de sources au pied des coteaux sont capt es Les autres alimentent les ruisseaux tout au long de leur cours Conclusion des reconnaissances de terrain On note deux modes de circulation des eaux exc dentaires sur la zone d tude e dans les zones de marais une infiltration rapide directement vers la nappe alluviale et des coulements de subsurface superficiel
170. teur zna INDICATEURS LUTTE TABLEAU DE BORD ZNA Boo FA GESTION SUR LES ZNA SESTION SURLES ZNA A LUTTE COMMUNES LUTTES LINEAIRES SUR LES ESPACES SUR LES LINEAIRES COMMUNAUX Indicateur structure CHANTIERS AUTRES MILIEUX e COMMUNICATION AUTRES MILIEUX t 2007 Ao t 2007 INFO INTERNE EXTERNE ur La Nous avons estim que chacun des groupes d acteurs communes lin aires avait le m me poids Nous optons encore pour la voie galitaire 2 Indicateurs d tat 103 Gestion environnementale ambroisie 1 l estimation de la pr sence de l ambroisie sur les espaces g r s par chacune des structures favorable gt vert nulle ou faible note O ou 1 interm diaire gt orange moyenne note 2 d favorable gt rouge lev e note gt 2 INDICATEURS infestation AMBROISIE CS AMBROISIE SUR LES ZNA KN AMBROISE H AMBROISIE SUR LES ESPACES SUR LES LINEAIRES COMMUNAUX COMM ICG 38 TARE Ao t 2007 a indicateur structures Sur les communes le nombre d indicateurs favorables vert va impliquer l indicateur communes selon le tableau suivant communes vert Sur les voies ferr es le nombre d indicateurs favorables vert va impliquer l indicateur voies ferr es selon le tableau su
171. ticiper aux comit s techniques du projet et des collaborations sur des points pr cis ont t engag es le diagnostic en exploitation a t compl t par des tudiants de l ISARA en 2006 Bernard et al 2006 les donn es cartographiques de la pr sence d ambroisie acquises dans le cadre du projet ont permis de valider des donn es de t l d tection collaboration CESBIO Toulouse avec le soutien de la r gion Rh ne Alpes Auda et al 2008 et d orienter des dispositifs locaux de capture de pollen collaboration AgroSup Montpellier Bayer 16 Gestion environnementale ambroisie Enfin des contacts ont pu tre pris avec le minist re de la sant notamment en vue de l organisation d un colloque en novembre 2008 et une valorisation du tableau de bord pourra tre envisag e dans le cadre de Contrats de D veloppement l chelle de communaut s de communes en r gion Rh ne Alpes 17 Gestion environnementale ambroisie BIOLOGIE DE L ESPECE ET IMPLICATIONS POUR LES STRATEGIES ET PRATIQUES DE GESTION B Chauvel UMR BGA INRA Dijon Au cours du d roulement du programme l tude de la biologie de l esp ce a fait la fois l objet d une tude bibliographique compl te et l objet d exp rimentations compl mentaires La biologie de l ambroisie feuilles a fait l objet de nombreux travaux aux USA et au Canada Peu de travaux europ ens sont venus corrobor s les donn es nord am ricaines
172. tion d information destin e alimenter le tableau de bord En cons quence il est envisag de travailler avec un panel personnes connaissant bien le milieu et qui s accordent sur un consensus concernant les menaces et pourra donc appr cier les valeurs des donn es de base le plan d action accorde un soin particulier l information interne aux structures via notamment la pr sence d un correspondant et la communication externe les pratiques de lutte ne se d clinent plus selon les tapes du calendrier agricole semis d sherbage r colte mais sur l ensemble du cycle de d veloppement de l ambroisie des mode op ratoires qui sont valu s par rapport aux quatre objectifs Cette valuation simultan e prend en compte une hi rarchie entre objectif le long terme c est dire la gestion du stock semencier tant privil gi Les r gles de d cision correspondantes d pendent du milieu 65 Gestion environnementale ambroisie INDICATEURS LUTTE GESTION SUR LES ESPACES COMMUNAJK F y My w i f ra Indicateur amp structure s r EXTERNE OET ACIE BLEAU DE BORD f ZMA Figure 15 Tableau de bord non agricole valeur des cadrans sans signification pour illustration L annexe 4 pr sente en d tail la conception du tableau de bord non agricole Ce dernier n a pas encore t test sur le site pilote m me si des l ments de diagnostic de la gestion des espaces non agricoles sont d ores et
173. tion du remplissage de la r serve utile le16 novembre Station m t rologique de Lyon St Ex 180 O tile E mm O0 Etat de la r serve u 20 Etude fr quentielle 1970 2005 D cile 2 M diane D cile 8 89 Gestion environnementale ambroisie ANNEXE 3 Guide d entretien pour le diagnostic en exploitation Metge 2005 Pr sentation des enqu teurs et des objectifs de l enqu te l exploitant Premi re partie Pr sentation g n rale de l exploitant et de l exploitation Pouvez vous vous pr senter Quel est votre age Quelle est votre formation Depuis quand tes vous agriculteur Histoire de l exploitation Etes vous double ou simple actif Main d oeuvre sur l exploitation Pouvez vous nous pr senter rapidement votre exploitation Localisation surface Quel type d exploitation Individuel GAEC Quel est votre syst me de production grandes cultures mixte sp cialis Quels sont vos objectifs d exploitation Quel est l avenir proche de l exploitation retraite sans reprise agrandissement Quelles cultures pratiquez vous sur l exploitation Dans quels syst mes de culture A quot qui sont elles destin es Quelles sont vos principales rotations Visualisation du parcellaire et valuation par l exploitant Quels types de sol rencontrez vous sur l e
174. tions C mini ug l C maxi ug l aminotriazole AMPA atrazine DEA _ DEA Donn es valid es Gestion environnementale ambroisie En 2005 le suivi de la qualit des eaux s est poursuivi mais les donn es n ont pas encore t valid es Cf Tableau 8 Qualit des eaux de la Fontaine de la Ronta 2005 Les concentrations mesur es concernent 2 herbicides qui ne sont plus utilis s et un de leur m tabolite ainsi qu un herbicide non agricole Aux dates d chantillonnage le glyphosate et AMPA n apparaissent plus Il serait n cessaire de poursuivre le suivi de ces substances pour v rifier si au cours des ann es pr c dentes la pr sence de ces substances aurait pu tre due une pollution ponctuelle proximit de la Fontaine En effet il est surprenant de ne pas d tecter au moins l AMPA en 2005 Tableau 8 Suivi de la qualit des eaux de la Fontaine de la Ronta 2005 F de la Ronta 2005 08 02 2005 28 06 2005 0 02 Donn es non valid es Le suivi des eaux superficielles est tr s restreint Il y a tr s peu de points de mesure L atrazine et son m tabolite la DEA sont d tect s avec une importante variabilit saisonni re Analyse climatique des risques de transfert des herbicides Afin de pr ciser les risques de contamination des eaux des analyses fr quentielles ont t r alis es pour d terminer les p riodes de saturation en eau des sols et les risques de fortes pr
175. tive chimique ou m canique En mati re d indicateurs de r ponse l architecture du tableau de bord est bas e sur la r alisation d actions en mati re d information diff renci e suivant les structures Communes information interne amp communication externe vis vis des entreprises priv es et des particuliers en effet il est tr s difficile de conna tre l tat des lieux sur des territoires priv s et l action contre l ambroisie pourra tre mesur e par la communication g r e ou relay e par les communes envers les structures ou les personnes g rantes de ces espaces autres Structures information et organisation interne leur r le en mati re de communication externe reste souvent limit affichage et ne semble pas avoir un impact fort sur les r sultats L information interne comprend la pr sence physique d un correspondant ambroisie celui ci a pour r le de r aliser la coordination des actions de r colter les informations du terrain notations ambroisie et d ventuellement d assurer la r alisation ou l organisation des informations et formations en interne la r alisation de formation information sur la reconnaissance de la plante aupr s du personnel charg d effectuer la lutte sur le terrain L objectif est de v rifier dans chacune des structures la bonne organisation mise en place afin d assurer une lutte efficiente sur le terrain La communication externe comprend la r
176. tives Agricoles n 332 suppl ment mars 2007 pp 13 14 Molines J Mangin M Pauget J Drieu Y Chollet D 2007 D sherbage la lutte en culture Perspectives Agricoles n 332 suppl ment mars 2007 pp 11 12 DIAGNOSTIC ET SUIVI EVALUATION Auda Y Dechamp C M on H Duisit D Pontier J L Faton J M Masson L Delval P Champailler C Laroche O Mourgeaud Y Roux R Sausse C 2007 Une troisi me campagne de terrain dans la r gion Rh ne Alpes Bilan de l usage de la t l d tection 19 me Colloque pluridisciplinaire AFEDA Ambroisie 2007 Jupont P 2005 Un tableau pour une gestion environnementale dans le nord Is re Un suivi et une valuation d un programme d actions pour l am lioration de la qualit de l air par le contr le de l ambroisie M moire ITIA APCA CNAM INAPG 75 p Masson L Chollet D 2007 Zone pilote sur 8 communes du nord Is re un exemple d action concert e Perspectives Agricoles n 332 suppl ment mars 2007 pp 8 Metge P 2005 Programme de gestion de l ambroisie sur un territoire diagnostic de la gestion de l ambroisie dans les exploitations tat des lieux de l infestation et perspectives M moire de fin d tudes INA P G CETIOM Grignon 66 p Reau R Jupont P Metge P Chollet D Delval P 2005 Pilotage d une op ration concert e de lutte grande chelle contre l ambroisie Communication orale 17 me Colloque Pluridisciplinaire de l AFEDA Amb
177. tographique 2005 a t r utilis e pour les notations mais quelques red coupages de parcelles ont du tre effectu Les relev s de terrain ont t saisis dans un syst me d information g ographique sous ArcGis de ESRI ce qui a permis d estimer la distribution des densit s d ambroisie pour la sole de chaque culture du p rim tre Pour suivre les pratiques agricoles en 2005 un chantillon de 20 agriculteurs a t choisi al atoirement parmi les 86 agriculteurs des 8 communes partir d une liste fournie par la Chambre d Agriculture de l Is re Chacun a t interview par t l phone sur la gestion de ses cultures et de l ambroisie dans son exploitation Le questionnaire portait sur les pratiques de d sherbage ou de binage sur les cultures de l exploitation la gestion des zones en jJach res et des prairies la variation des pratiques entre les parcelles en propri t et les parcelles en baux pr caires et enfin les modalit s de r colte Les enqu tes 2007 ont t men es de mani re identique sur un chantillon de 23 agriculteurs issus de la m me population La m thode d chantillonnage a toutefois t am lior e tirant parti des enqu tes r alis es en 2005 montrant des comportements diff renci s vis vis de l ambroisie selon les structures d exploitation Metge 2005 nous avons choisi de r aliser en 2007 un chantillonnage stratifi selon la SAU afin d am liorer l estimation des variables Le que
178. tournesol avec un nettoyage des moissonneuses batteuses apr s r colte 1 cas de nettoyage mais la population enqu t e agri ne correspond pas celle concern e par la pratique agri entrepreneurs Ip 28 des surfaces en tournesol r colt es de la zone la moins infest e la plus infest e 0 mais la population enqu t e agri ne correspond pas celle concern e par la pratique agri entrepreneurs 122 Gestion environnementale ambroisie Indicateurs d tat le 1 des cultures de printemps infest es par l ambroisie le 2 des surfaces en intercultures infest es par l ambroisie moo Te a a D le 3 des surfaces en prairie bandes enherb es et jach res infest es prairies jach res BE surface totale 2007 objectif a CE a a a a note une culture est consid r e comme infest e si la note carto est strictement sup rieure 1 soit plus de 1 plant m 123 Gestion environnementale ambroisie Indicateurs de r ponses Ir1 communication globale communications nombre de communications en nombre de communication en nombre de communication veto objectif 2006 2007 2007 2006 publications dans la presse locale publication dans les bulletins municipaux de d monstration courrier aux agriculteurs des 8 communes es RS RS r Ir 8 MAE aide l quipement contractualis e bineuse kit d sherbinage Ir 9 de r unions d information sur le bi
179. tte L impact de ces pratiques est estim par la r alisation d une cartographie de la pr sence d ambroisie Ces informations nombreuses et de nature h t rog ne sont assembl es dans un tableau de bord destination des d cideurs permettant des les informer tant des r alisations du projet que des r sultats et des impacts associ s Cette pr sentation synth tique permet une r valuation et le cas ch ant une modification du plan d action Les valuations r alis es en 2005 et 2007 ont ainsi permis de mettre en lumi re certains points critiques comme la gestion des intercultures dans le domaine agricole l importation de terres contamin es par des graines et la disponibilit des moyens humains pour lutter efficacement au moment opportun dans le domaine non agricole L ensemble de la m thode se heurte certaines contraintes pratiques et reste par la m me perfectible Elle pr sente toutefois plusieurs avantages bas e sur une adaptation aux conditions locales elle peut compl ter ou bien offrir une alternative aux approches purement r glementaires Les le ons tir es l chelle locale permettent en outre de proposer une am lioration globale des m thodes de lutte Conclusion Certaines connaissances acquises dans le cadre de ce projet ont une port e g n rale C est videmment le cas en ce qui concerne la biologie de l ambroisie et l inventaire des m thodes de lutte Les points critiques identifi s au niveau de la
180. tude fournis par Kamel Elias Association Pollen se sont r v l s des outils pr cieux qui ont permis de compl ter les observations r alis es partir des cartes IGN notamment pour rep rer les secteurs et les zones o le r seau hydrographique pouvait tre sensible des contaminations par les herbicides Reconnaissances de terrain Des reconnaissances de terrain ont t r alis es les 19 et 20 juin B R al D Chollet P Delval Y Drieu L Masson le 19 janvier 2007 B R al D Chollet P Delval Y Drieu et le 6 mars 2007 B R al D Chollet P Delval Y Drieu et S Blanchard animateur du Syndicat Inter Communal des marais de Bourgoin La m thode de travail appliqu e est issue des d marches de diagnostic propos es par le CORPEN Il s agit apr s une pr paration du diagnostic l aide d analyses cartographiques de caract riser la circulation de l eau exc dentaire des parcelles agricoles et des zones non agricoles vers les ressources en eaux superficielles et souterraines Pour cela des sondages la tari re sont pratiqu s pour v rifier la texture des sols et valuer leur niveau de R serve Utile RU Cela permet de caract riser les diff rents modes de circulation des eaux l chelle de la zone d tude Une attention particuli re est port e la lecture du paysage et des topos quences pour identifier les obstacles la circulation de l eau la pr sence ou l absence de zones tampo
181. u moins 2 interventions pratiques de lutte suivent les c r ales paille et le pois chimiques et ou m caniques contre l ambroisie en visant puiser le stock semencier fonction du et d truire l ambroisie avant salissement la nature floraison et au plus tard avant des adventices et les grenaison de l ambroisie mode de conditions climatiques faire valoir classique dans les intercultures en mode de faire valoir classique Ir 16 de MAE aide l entretien des intercultures contractualis es par les agriculteurs mode de faire valoir classique surfaces d intercultures avec la mise en place d au moins 2 interventions chimiques et ou m caniques visant puiser le stock semencier et d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale d intercultures x 100 3 1 Limiter la grenaison de l ambroisie pr sente dans les intercultures qui suivent les c r ales pailles et le pois Nombre de MAE aide l entretien des intercultures contractualis es par les agriculteurs mode de faire valoir classique nombre d agriculteurs de la zone pilote x 100 Ip 17 de surfaces surfaces d intercultures implant es avec d intercultures implant es avec une une CIPAN surface totale d intercultures CIPAN x 100 3 1 1 2 Promouvoir l implantation de CIPAN pendant les intercultures qui suivent les c r ales paill
182. u stade fin tallage sont pr f rer l utilisation de clopyralid Dans les parcelles de ma s l poque de d sherbage n est pas favorable aux transferts et les herbicides 57 Gestion environnementale ambroisie conseill s dans la lutte contre l ambroisie ne pr sentent pas de risque important Il en est de m me dans la culture de pois de printemps En interculture il para t utile de suivre les pr conisations base de d chaumage avant floraison des ambroisies suivi d un ventuel deuxi me passage L utilisation du glyphosate reste possible si on choisit bien la p riode de d sherbage Nous avons vu que vers le milieu du mois d ao t tait caract ris par des pr cipitations importantes susceptibles de provoquer des transferts de r sidus vers les eaux D autre part les essais r alis s Lyon Saint Exup ry que les applications r alis es fin juillet ou d but ao t pr sentaient d excellentes efficacit s Enfin le cycle de l ambroisie permet des d buts de pollinisation d s la fin juillet en sol nu Cela conduit proposer des interventions chimiques quand la destruction m canique est difficile ou impossible d s la fin juillet plut t que des interventions au cours du mois d ao t En zone non agricole ZNA deux cas de figure se pr sentent Le sol n est pas artificialis terre naturelle foss s talus etc la meilleure solution est de v g taliser l espace avec des gramin es touffant
183. ucn a Dar une variable Ex L indicateurs prend une valeur gale U 1 ou E Enega m Eo pim j Be En E Er akma ls S m FEAP i ll Er EE 1w a Fo i LEA FE Z Posionn ement d la valeur de la vanable Ex par rapport mux seuls veto et objectif 4 La valeur d l indscat ur eit transform e en ttal d alerte de couleur verte orange ronge ant gr dans tn DOG 5 Les cadrans de base sont regroup s en niveaux term cdiares juiqu aux cadrans de pilotage La couleur du TFE DE ZIAL ENTTRRENTATIONS DEE CDE NE COMLEUE G signal d alerte des CULRECT IF ATTEINTS rs iles mate omie m du pee pl iire escale cadrans de base t de pilotage est CABLE TS PUR TIELLEMERET AT ECIS sj Lei p AEk ie LETE T A A a 0 E Li p z GINECTIFE NON ATTEINTS le irean d attente Lette PES NS CPC e yT uni PR CE EP des obec tn ls Figure 14 Les tapes du passage de la variable aux cadrans de pilotage Jupont 2005 63 Gestion environnementale ambroisie Volet agricole Le version originale du tableau de bord int grait 17 indicateurs de pressions partir de variables du type pourcentage de surface o une pratique de lutte adapt e est mise en oeuvre 4 indicateurs d tat partir du pourcentage de surface infest e par type d espace 11 indicateurs de r ponse partir du pourcentage d atteinte des objectifs de communication ou de mesures mises en oeuvre Tous ces indicate
184. ue d herbicide active et commercial ambroisie m concentration En pr lev e Isoxasole ift isoxaflutole Merlin Au moins 0 080 Correcte 5 Dose maximale de 75 Emerode kg 0 4 kg en sables et limons battants ift aclonifen Lagon Acajou Au moins 0 8 Correcte Dose maximale de PR T De limons battants 10 48 kg Ac tamide ac tochlore Troph e De 3 5l1 51 Moyenne ial I E aa diclormide Harness MT sans radiquer 400 g l 66 7 g l Association s m tolachlore Camix Calibra 3 5 3 751 Irr gulier N cessite une ac tamide mesotrione compl mentation tric tone benoxacor avec Lagon Acajou 400 g l 40 g l 0 3 pour r gulariser 20 g l l efficacit sur ambroisie En post lev e traitement au stade 4 6 feuilles maximum des ambroisies 300 4 l 100 g l et double application n cessaires Benzothiadiazol bentazone Basamais Bonne Benter Fighter HBN bromoxynil Emblem 2 25 kg octanoate Saxo des ambroisies 0 75 20 kg ou 1 bromoxynil Nombreux si en association avec ph nol Merit Litarol une tric tone 250 g l Tramplin Traitement avant 6 feuilles des ambroisies 1 5 en association avec une tric tone A 4 feuilles maximum bromoxynil Bromotril 225 2 25 Bonne ester Cadeli octanoique 225 g l 0 4 0 5 kg Tr s bonne rajouter un mouillant non ionique 29 De 0 1 0 15 kg en association avec une tric tone Sulfonylur e prosulfu
185. ue l information remonte jusqu aux cadrans de pilotage Dans tous les tableaux suivants la signification des couleurs suit la logique suivante vert favorable orange interm diaire rouge d favorable Pour passer d un niveau l autre les seuils suivants sont d finis seuil objectif pour passe de favorable interm diaire seuil v to pour passer d interm diaire d favorable 1 Indicateurs de pression et r ponse a suivi des modes op ratoires de lutte dans les espaces communaux et sur les lin aires Le suivi des modes op ratoires est une donn e de base qui suit la logique suivante Suivi complet favorable gt vert Suivi incomplet interm diaire gt orange suivi tr s partiel ou nul d favorable gt rouge INDICATEURS LUTTE CS TABLEAU DE BORD ZNA Cu La oo hi GESTION SUR LES ZNA Fe u es GESTION BILAN LUTTE SUR LES DIFFERENTS MILIEUX SUR LES LINEAIRES COMMUNAUX INFO INTERNE COMMUNICATION EXTERNE o S Ao t 2007 Ar TE Nous avons estim que le poids des r sultats obtenus dans chacun des milieux espaces communaux ou lin aires devait tre trait galit En effet l influence de la gestion des chantiers surtout en mati re d installation de nouveaux foyers d ambroisie est situer au m me niveau que le maintien de la lutte sur l ensemble des milieux stables Restent en suspens
186. ues dans la gestion de l ambroisie dans les parcelles agricoles Le diagnostic couramment admis avant nos investigations mettait l accent sur la contribution des cultures de printemps et des jach res dans l expansion de l ambroisie d ou un questionnement sur la responsabilit directe de certaines politiques agricoles Les relev s de terrain ont certes montr que les infestations de cultures comme le pois et le tournesol sont loin d tre n gligeables ce qui souligne l insuffisance d efficacit des herbicides actuellement disponibles Mais ces cultures tendent aujourd hui devenir marginales dans la zone pilote C est avant tout par le maintien des parcelles en chaumes propres que r side les progr s pour limiter la production de pollen d ambroisie dans les parcelles agricoles et surtout pour contenir le stock semencier dans les sols de cette r gion tr s infest e Il semble ainsi qu une meilleure ma trise de la production de pollen et de la production de semences passe par une intensification de la lutte en interculture d t Or les valuations ont montr que les pratiques des agriculteurs sont aujourd hui insuffisantes pour assurer cet objectif Les m thodes de lutte existent mais la variabilit des conditions climatiques et de l tat des parcelles a justifi la mise au point de r gles de d cision permettant de les combiner de mani re efficace Ces r gles ne sauraient tre valu es uniquement en fonction de leur ef
187. ui en font une plante envahissante redoutable pas de m canismes de dispersion des semences production de semences tr s tardive pas de tol rance naturelle ou de r sistance aux herbicides connues en Europe Le succ s de l extension de cette esp ce s explique plus par une addition de facteurs plus ou moins ind pendants que par des caract ristiques inh rentes l esp ce La capacit des semences survivre longtemps dans le sol conf re l ambroisie une certaine stabilit dans le temps Aussi des mesures de gestion amenant une radication de la plante ne sont possibles que s1 elles sont r alis es au d but de son d veloppement dans une zone donn e Une fois install e l ambroisie ne peut tre radiqu e qu une fois le stock de semences puis ce qui peut repr senter de tr s nombreuses ann es d effort Globalement les strat gies de gestion de l ambroisie doivent absolument viser une limitation de la production de semences ainsi qu viter leur diss mination Dans certaines r gions C te d Or Yonne l radication de l esp ce reste possible alors que dans des d partements tels que la Dr me l Is re le Rh ne seul un contr le des populations semble r alisable court et moyen terme Inventaire des pratiques de gestion L inventaire des pratiques de gestion a t r alis partir d une expertise collective inter instituts incluant l exploitation de r sultats d essais men s notamme
188. urfaces bin es en tournesol ma s sorgho Ip 4 des surfaces de bordures en tournesol ma s sorgho bin es Ip 5 des surfaces d sherbin es en tournesol ma s sorgho Ip 6 de CUMA quip es en bineuses et kits de d sherbinage Ip 7 d agriculteurs utilisant en commun une bineuse et ou un kit de d sherbinage dans une CUMA Ir 8 MAE aide l quipement contractualis e bineuse kit d sherbinage Ir 9 de r unions d information sur le binage et le d sherbinage mis en place surfaces d sherb es dans des conditions d hygrom trie satisfaisantes tournesol et pois surface totale de tournesol et pois x 100 Surfaces bin es en tournesol ma s sorgho surface totale en tournesol ma s Sorgho x 100 surfaces de bordures en tournesol ma s Sorgho bin es surface totale en tournesol ma s sorgho x 100 Surfaces d sherbin es en tournesol ma s sorgho surface totale en tournesol ma s sorgho x 100 Nombre de CUMA quip es en bineuse et kit de d sherbinage nombre de CUMA total x 100 Nombre d agriculteurs utilisant en commun une bineuse un kit de d sherbinage dans une CUMA nombre de CUMA total x 100 Nombre de MAE aide l quipement contractualis e bineuse kit d sherbinage nombre d agriculteurs de la zone pilote x 100 Nombre de r unions r alis es nombre de r unions pr vues x 100 Gestion environnementale amb
189. urfaces de bordures en tournesol ma s sorgho bin es 0 ha mais pas de seuil d fini Ip 5 des surfaces d sherbin es en tournesol ma s sorgho 0 ha mais pas de seuil d fini Ip 6 de CUMA quip es en bineuses et kits de d sherbinage nb de CUMA inconnu sur la zone pilote Ip 7 d agriculteurs utilisant en commun une bineuse et ou un kit de d sherbinage dans une CUMA pas de seuil Ip 10 des surfaces de bordures en tournesol ma s sorgho broy es avant floraison 01 08 0 ha mais pas de seuil d fini Ip 12 des surfaces broy es en jach res et bandes enherb es avant la floraison de l ambroisie 01 08 mem y o C a 5 127 Gestion environnementale ambroisie Ip 14 des surfaces d intercultures avec la mise en place d un d sherbage chimique et ou m canique visant d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 15 des surfaces d intercultures avec la mise en place d au moins 2 interventions chimiques et ou m caniques visant puiser le stock semencier et d truire l ambroisie avant floraison et au plus tard avant grenaison de l ambroisie mode de faire valoir classique surface totale surface d sherb e 2007 objectif Ip 17 de surfaces d intercultures implant es avec une CIPAN surface totale surface CIPAN 2007 objectif
190. urs n ont pas t mobilis s dans le cadre des tests r alis s en 2005 et 2007 ceci pour plusieurs raisons La principale est que le programme d action pr vu en 2005 n a pas t que partiellement r alis notamment en ce qui concerne les incitations l achat d quipement de d sherbage m canique et la mise en oeuvre d une MAE ambroisie Par ailleurs l acquisition d information sur certaines variables s est r v l e difficile voire impossible dans le contexte actuel notamment celles concernant les actions engag es par les ETA faute de recensement de ces derni res En cons quence la prise en en compte de certaines actions est devenue sans objet et quelques indicateurs n taient tout simplement pas calculables En cons quence la version utilis e dans les tests et pr sent e ci apr s est simplifi e par rapport la version originale En outre la proposition initiale de structuration du tableau de bord a t remani e en cours de projet de mani re juger chaque type d espace agricole vis vis de l atteinte des objectifs D finition des seuils Faute de connaissances pr alables certaines valeurs de seuils ont t propos es par d faut et l acquisition de nouvelles connaissances suite aux enqu tes effectu es dans le cadre du projet a permis de mieux les talonner Apr s valuation sur la base des r sultats 2005 et 2007 1l a t propos de diff rencier les seuils d infestations en quatre cat gories
191. ve ou retard e sur ambroisies plus d velopp es Pour allier efficacit et s lectivit les applications sont effectuer le soir en dehors des heures les plus chaudes de la journ e A noter enfin que pour maintenir un co t acceptable du d sherbage l application du du Basagran SG en post lev e doit tre anticip e et int gr e dans la strat gie de d sherbage et non consid r e comme un rattrapage si la pr sence d ambroisie est attendue La strat gie que l on peut conseiller alors et qui donne g n ralement satisfaction est l application en pr semis incorpor ou en postsemis pr lev e de 1 4 l ha de Mercantor Gold S metolachlore cette premi re application tant suivie du Basagran en post lev e 1 7 Le colza L ambroisie ne pose aucun probl me la culture du colza Le maintien g n ralement important du couvert jusqu l approche de la r colte ne favorise pas non plus les lev es sous culture au printemps Toutefois dans les parcelles o le stock semencier ambroisie est important et lorsque la v g tation du colza est ch tive mauvaise implantation probl me parasitaire de jeunes ambroisies peuvent s installer sous la culture pour ce d velopper apr s r colte notamment l occasion des pluies 39 Gestion environnementale ambroisie estivales Compte tenu des risques tant de diss mination du pollen que d accroissement du potentiel semencier 1l est imp ratif de lutter durant l
192. voies ferr es nr TABLEAU DE BORD ZNA Boo FR GESTION SUR LES ZNA K E VOIES FERREES GESTION GESTION SUR LES ESPACES SUR LES LINEAIRES COMMUNAUX Ee a INDICATEURS Structures R sultat MUN CG 38 TAREA A Indicateur structure x A aa CHANTIERS INFO INTERNE CHANTIERS Le Re MILIEUX COMMUNICATION AUTRES MILIEUX t 2007 10 Ao t 2007 EXTERNE 102 Gestion environnementale ambroisie Deux cas restent en suspens proposition plus ou moins s v re _ V R R OoUuR O O R OouR d indicateur espaces Nous avons estim que les diff rentes structures agissant sur chacun des espaces avaient le m me poids espaces communaux communes Capi Epida les espaces priv s sont g r s par la communication externe des communes espaces lin aires routes autoroutes voies ferr es un quatri me pourrait tre les voies fluviales et le tableau comprendrait alors 15 lignes Z a GESTION ms ESPACES COMMUNAUX SUR LES ESPACES ou ESPACES LINEAIRES COMMUNAUX INDICATEURS Structures R sultat Indicateur structure CR n CHANTIERS INFO INTERNE CHANTIERS aurres MILIEUX e COMMUNICATION e AUTRES MILIEUX A EXTERNE 6 Ao t 2007 al Fu Deux cas restent en suspens proposition plus ou moins s v re _ V R R OouUR O O R OouR e indica
193. xploitation O sont plac es les rotations Quel travail du sol pratiquez vous pourquoi o De quel mat riel disposez vous 9 Faites vous r aliser des travaux sur votre exploitation semis r colte Etes vous entrepreneur de travaux dans d autres exploitations Si oui lesquels Deuxi me partie Gestion des mauvaises herbes sur l exploitation Quelles mauvaises herbes posent probl me dans votre exploitation Lesquelles O syst mes de culture cultures parcelles bordures Pourquoi Quels sont vos objectifs de propret par syst me de culture Quel est votre id al que consid rez vous tre une parcelle propre Quel type de salissement rencontrez vous nombre de plantes au m2 taches partout quel potentiel semencier estimez vous vos parcelles par mauvaise herbe Comment les g rez vous Par syst me de culture pour chaque culture quels programmes de d sherbage chimique et m canique appliquez vous Quel type de r sultats obtenez vous En tes vous satisfait 9 Comment g rez vous l interculture Quelles sont vos pratiques de d sherbage chimique et m canique Avez vous des pratiques de lutte dans la succession culturale l assolement Comment g rez vous vos bordures ext rieures Appliquez vous des m thodes de lutte alternative date densit et cartement du semis faux semis 86 Gestion environnementale ambroisie Avez vous des

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