ENTREPRISES GÉNÉRALES DE FRANCE . BTP
Contents
1. une vibration plus soutenue au voisinage de la reprise qu en partie courante Pour un panneau de radier le b tonnage est conduit depuis le centre vers les bords du panneau lorsque le pied de talus du b ton frais atteint une surface de reprise contre un panneau voisin de b ton durci un cordon de coulis est d vers que l on s attache faire remonter r guli rement vers la surface au fur et mesure de l apport de b ton que l on fait prioritairement progresser en point bas o le cordon de coulis tend s accumuler Le coulis ne remplace pour l essentiel que des vides d air et ne compromet nullement la r sistance m canique bien au contraire Une solution pr conis e dans certains cas est d utiliser au voisinage de la surface de reprise un b ton enrichi en mortier Elle est d emploi malais pour les voiles minces dans ce cas elle n est susceptible d tre efficace que pour les reprises horizontales d un panneau de voile tandis qu elle ne permet pas de traiter les reprises verticales d about Par contre cette solution convient bien pour les reprises horizontales de pi ces massives barrages 26 ANNALES DU B TIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS TS TS2 TS3 TS4 TS5 TS MF MD DR EL CC Cas et rep re du texte ORDINAIRES 3 2 1 3 2 2 RUGOSIT AM LIOR E 3 3 1 3 3 2 3 3 3 D MOLITION 3 4 TR S FORTE RUGOSIT 3 5 TANCH IT 3 6 F VRIER 2001 TABLEAU SYNOPT2. d un confinement d vents d un choix judicieux des points et lignes d injection successivement utilis s etc Il faut veiller ne pas colmater un ventuel dispositif de drainage voisin Il faut aussi s assurer que les efforts m caniques g n r s par les pressions d injection sont sans cons quence d favorable sans perdre de vue que la pression exerc e par la pompe d injection n est g n ralement pas repr sentative de la pression en tout point de l interface trait e et que le crit re de limitation du volume de coulis de collage post rieur au remplissage sous faible pression est souvent plus pertinent que celui de la pression maximale dans certains cas on recherche la pr contrainte qui d coule de cette application de pression 4 4 Produits d am lioration du collage Le respect des conditions de mise en uvre d j cit es doit permettre d obtenir un bon collage naturel du b ton frais sur le b ton durci Les conditions optimales correspondent un traitement de la surface de reprise par sablage et un re b tonnage sur une surface s che avec ventuellement l utilisation d un coulis de ciment La condition de surface s che tant souvent difficile obtenir sur chantier l obtention d un bon collage sur un b ton humide peut faire appel l utilisation de produits d am lioration sp cifiques L atteinte des r sultats esp r s passe toujours par un respect scrupuleux des conditions de
3. ou sain Lorsqu il y a lieu de proc der une d molition avant reprise et que l on souhaite faire appel des moyens m ca niques en raison du volume important liminer une finition par eau sous pression voire sous tr s forte pression est indispensable sur une paisseur d autant plus importante que l engin m canique est puissant profondeur des fissures du support F VRIER 2001 25 On notera que l hydrod molition permet de d gager les armatures existantes en respectant leur int grit 3 5 Obtention d une tr s forte rugosit sur des reprises coffr es Une tr s forte rugosit correspond des indentations de plusieurs centim tres dont les facettes doivent de plus res pecter une g om trie d termin e lors de la conception Elle concerne g n ralement des joints de pr fabrication soumis des cisaillements importants Elle est obtenue au moyen de l organisation de reliefs indentations cl s crans sur le panneau de cof frage correspondant reliefs prolong s ou non jusqu au parement en fonction des exigences d aspect Un nettoyage visant enlever les traces d agent de d moulage est pr voir 3 6 Am lioration de l tanch it des surfaces de reprise Lorsqu il y a lieu d obtenir une excellente tanch it de la surface de reprise r servoir ambiance agressive vis vis du ferraillage etc la mise en uvre d un certain volume de coulis de ciment refoul
4. au contact de la surface de reprise par la progression du b ton frais est g n ralement appropri e Sa mise en uvre doit s effectuer selon une proc dure parfaitement d finie PAQ assortie ventuellement d un essai de convenance Par contre la mise en uvre d une barbotine en couche mince appliqu e au pinceau ou la brosse est interdite Lors du b tonnage d un panneau de voile long un coulis est fabriqu au moyen du m me ciment que celui qui entre dans la composition du b ton frais avec 20 22 1 d eau pour 50 kg de ciment Un brassage nergique est n cessaire turbo malaxeur conseill il est galement possible d avoir recours un superplastifiant d flocu lant Un volume de coulis de l ordre de la surface de reprise multipli e par une pais seur de 3 5 mm est d vers au centre juste avant le d but du b tonnage le b ton est ensuite d vers au milieu du panneau et chasse le coulis en exc s qui remonte le long des ventuelles reprises verticales d about Dans le cas d un poteau ou d un voile court on ne peut pas toujours compter sur l effet de chasse par le b ton pour r partir le coulis relativement visqueux sur l en semble de la surface de reprise il faut alors augmenter la quantit relative de coulis par rapport au cas d un voile long de mani re recouvrir la quasi totalit de la sur face de reprise sans chercher atteindre les angles Le b ton frais doit tre soumis
5. Dumez GTM M CUSSIGH EDF CEMETE M CONTI EGF BTP ex SNBATI M DEVILLEBICHOT FNTP Fougerolle M GU RINET LCPC M LE ROY SETRA MM HAIUN JAFFR SIKA M DIEZ SNCF DOA M MARTIN SOCOTEC M PAILL UNM M GROSJEAN M Roger LACROIX Ceci n implique aucun engagement de leur part sur le contenu du document 18 Ces recommandations sont par ailleurs cit es en commentaire de l article 74 3 Reprise de b ton nage de la mise jour du Fascicule 65 A Ex cution des ouvrages en b ton arm ou pr contraint du CCTG interminist riel applicable aux march s publics de travaux Un document justificatif des pr sentes recommandations rapport de recherche peut tre obtenu sur demande au CEBTP ANNALES DU B TIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS 1 G N RALIT S 1 1 1 2 2 RECOMMANDATIONS G N RALES 2 1 2 2 2 3 24 2 5 2 6 2 7 2 8 3 DISPOSITIONS RELATIVES AUX REPRISES DE B TONNAGE COURANTES 3 1 3 2 3 3 3 4 3 5 3 6 Tableau synoptique 4 REPRISES DE B TONNAGE PARTICULI RES 4 1 4 2 4 3 4 4 4 5 4 6 F VRIER 2001 INTRODUCTION TABLE DES MATI RES Domaine d application ss Structure du document ss Emplacements des reprises de b tonnage Autres recommandations g n rales Effet de paroi Cas des pi ces massives Cas des couches minces PPT TETE TITI TITI LITTLE ILE CE EEE EEE EECELEEELECEECEC EEE EC ECEECEECTECEEES DROITE TT IT TETE PTIT IE
6. le b ton frais a un d but de prise plus tardif qu un b ton courant le gonflement du joint est susceptible de pr c der le dur cissement du b ton 4 6 Reprise sous l eau La pr paration des surfaces de reprise est beaucoup plus difficile qu l air libre il convient donc d viter tous les cas autres que celui de la transmission d un effort principal de compression Pour limiter l emprisonnement de larges m nisques d eau une solution passe par l envoi pr alable d un coulis de ciment au moyen d un tube atteignant la surface de reprise suivi d une mise en place du b ton au moyen d un tube plongeur descendu au contact de la surface de reprise Il va sans dire que le b tonnage est ensuite conduit au tube plongeant effectivement dans le b ton F VRIER 2001 29
7. recherch e on utilise l eau sous tr s forte pression A d faut si l on fait appel des moyens de repiquage m canique ils doivent tre suivis d une attaque l eau sous pression pour liminer les par ties alt r es par le repiquage 4 2 Surface de reprise horizontale soumise des contraintes de cisaillement notables De telles surfaces de reprise sont g n ralement travers es par une densit suffisante d armatures de couture pour qu il soit suffisant de prescrire une rugosit am lior e 3 2 Cependant des indentations plus importantes de l ordre du centim tre ou plus peuvent tre obtenues si c est indispensable par l enfoncement d l ments de coffrage dans le b ton frais Ces l ments doivent rester en place jusqu au d coffrage sauf si le b ton est de consistance tr s ferme Dans un b ton de consistance courante leur enfoncement est susceptible de compromettre le serrage du b ton alors m me que les reliefs peuvent tre des zones de faiblesse relative une vibration compl mentaire apr s enfoncement est n cessaire 4 3 Reprises de b tonnage par dessous Si la surface de reprise en surplomb suit une pente d au moins 50 sur l horizontale moyennant une organisation de la mise en oeuvre d un b ton fluide permettant une vibration soigneuse et en faisant appel un coulis de ciment on peut liminer tout emprisonnement d air Pour les surfaces plus proches de l horizont
8. ton contre un l ment coffrant en bois non rabot ou en acier gaufr Les surfaces de reprise courantes selon des plans verticaux n cessitent un nettoyage syst matique en vue d limi ner toute trace d agent de d moulage et autres salissures Ce nettoyage rel ve g n ralement d un soufflage soutenu d air plus eau 24 ANNALES DU B TIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS Lors de la mise en place de b ton frais contre le b ton durci le b ton est d vers quelque distance et la vibration doit tre intensifi e localement pour viter un emprisonnement de bulles d air et ma triser les effets de paroi 3 3 Obtention d une rugosit am lior e La n cessit de la rugosit peut r sulter des r gles de calcul des ouvrages Le projeteur doit en mentionner lexi gence sur les plans Une surface rugueuse est g n ralement caract ris e par des creux ou des reliefs de l ordre de 5 mm distants de moins de quatre fois leur profondeur R gles BAEL 91 ou des valeurs du m me ordre de grandeur Cette condi tion peut avec certains b tons tre satisfaite par la g om trie de la surface brute de mise en place du b ton Sinon un traitement de la surface est n cessaire Les b tons fermes utilis s en pr fabrication donnent g n ralement une surface rugueuse Par contre ce n est pas le cas des b tons fluides en particulier beaucoup de ceux des classes B40 B60 3 3 1 Pr paration d une surface horizon
9. verticale de reprise sur b ton jeune La m thode pr conis e est une attaque superficielle l eau sous pression Comme pour les surfaces horizontales on peut utiliser un d sactivant ou un retardateur de prise r pandu sur le coffrage dans les m mes conditions qu en 3 3 1 Le film de produit ne doit pas tre ruisselant pour viter une accu mulation en fond de coffrage La solution du grillage ou du m tal d ploy contre lequel est coul le premier b ton est utiliser avec pr caution que cet l ment soit ou non d pos apr s d but de prise du b ton Il convient en particulier d adapter la maille du grillage la consistance du b ton utilis Si l l ment est arrach apr s le d but de la prise du b ton il faut traiter la surface pour liminer les granulats d chauss s par soufflage d air plus eau ou l eau sous pression En effet le mortier du premier b ton peut traverser les mailles et former des polo chons si la maille est trop grande et ou si la consistance du b ton est trop fluide leurs contacts avec le grillage forment des angles tr s aigus et de l air est in vitable ment emprisonn lors de la reprise affectant aussi bien l tanch it que la r sistance Si l on arrache cet l ment apr s d but de prise du b ton on provoque des d chausse ments de granulats donc des d fauts de r sistance et d tanch it 3 4 D molition d une couche de b ton ancien alt r
10. IL ET EET LEE TEL ELLES EECEET EEE CECCEELEEEECECEECEEE EEE EEE EECEEEEEEEE B tonnage sur un b ton durci chaud ou froid DUREE PTE TETE ET TITI TI TT ET R IEEE T EE EEE TEE EC EEEELEEEEEEEE EEE ELEC EEECECCCCECECEEEEECECEEECEEE EEE CCECEEEECEERR DEL Dispositions g n rales Cas ordinaires PDP P EEE TEE TITI TITI III TILL ELLE ETTI EEE E ET EC EETE EEE EE EEE EEEECEECEE EEE CEE EEE EEE EEE EEE EEE EEE EEE 3 2 1 Surfaces de reprise horizontales courantes seeseseeeereerrerirererrererrerenrinenee 3 2 2 Surfaces de reprise verticales courantes susssseesseererreerrereerererrerreerreeneree Obtention d une rugosit am lior e ss 3 3 1 Pr paration d une surface horizontale de reprise sur b ton jeune 3 3 2 Pr paration d une surface horizontale de reprise sur b ton ancien sain CERPECELELEELECEEE EEE CEES 3 3 3 Pr paration d une surface verticale de reprise sur b ton jeune nossen D molition d une couche de b ton ancien alt r ou sain Obtention d une tr s forte rugosit sur des reprises coffr es Am lioration de l tanch it des surfaces de reprise sseeeseereesreerereeesrreressesesereeseseerere Cas des pieux barrettes parois moul es eeeeeeetsreressesreretteeereeerttteeresteroeneeenrererreneett 4 1 1 Rec page 4 1 2 Reprises de b tonnage dans un plan vertical contre un l ment moul dans le sol Surface de reprise horizontale soumise des contraintes de cisaillem
11. IQUE Codes des op rations et moyens de traitement mis en uvre soufflage l air soufflage l air plus eau eau sous pression eau sous tr s forte pression sablage sec ou grenaillage sablage humide moyens m caniques sur b ton frais brosses r teaux rouleaux moyens m caniques sur b ton durci burin boucharde d sactivant ou retardateur grillage coffrage indentations limination de l eau libre coulis de ciment Reprises de b tonnages courantes Orientation EXIGENCES Etat TYPE DE de la reprise du premier TRAITEMENT et absence d eau libre b ton selon codes Rugosit Etanch it horizontale non non durci surface propre aucun sinon TS1 ou TS2 EL verticale coffr e non non durci TS2 EL horizontale OUI non frais TS2 ou MF TS2 EL durci jeune TS3 EL ou DR TS3 EL horizontale OUI non durci vieux TS4 ou TS5 ou TS6 EL fermel durci TS1 ou TS2 EL verticale coffr e OUI non durci jeune TS3 EL ou DR TS3 EL durci G TS2 ou TS3 EL quelconque oui ou non non durci vieux TS4 El ou MD TS3 EL quelconque OUI non durci K TS2 EL coffr e quelconque non OUI durci TS2 EL CC l tat frais 27 4 REPRISES DE B TONNAGE PARTICULI RES 4 1 Cas des pieux barrettes parois moul es Ce sont des cas qu on rencontre de fa on courante mais dans des conditions d ex cution particuli res 4 1 1 Rec page Dans le cas d l ments moul s dans le sol l objecti
12. Le paragraphe 4 fournit au concepteur quelques indications relatives des reprises de b tonnage particuli res 2 RECOMMANDATIONS GENERALES 2 1 Emplacements des reprises de b tonnage Ils sont normalement pr vus l avance et indiqu s sur les plans d ex cution En effet une reprise de b tonnage peut affaiblir la r sistance favoriser la corrosion des armatures compromettre l tanch it ou poser des probl mes d aspect Elle ne peut donc tre ex cut e n importe quel emplacement Lorsque des al as obligent des reprises impr vus il est n cessaire soit d appliquer des dispositions particuli res du PAQ soit de soumettre les dispositions envisag es l accord pr alable du concepteur Un arr t momentan du b tonnage ne constitue pas une reprise si au moment du cou lage aussit t apr s l arr t intempestif l aiguille vibrante p n tre dans le b ton d j en place sans laisser une empreinte profonde lors de son extraction il convient si le b ton en place a d j acquis une certaine fermet de ne mettre en oeuvre dans un premier temps qu une paisseur modeste de b ton frais et de renforcer la vibration en faisant effectivement p n trer l aiguille vibrante dans le b ton pr c dent et en rapprochant les points de vibration Dans la plupart des cas une reprise de b tonnage impr vue est trait e de la m me mani re qu une reprise courante Mais comme elle constitue une singularit structu rell
13. a pr fabrication et l assemblage d l ments pr fabriqu s avec un b ton coul en place Elles ne concernent pas le collage d l ments conjugu s Pour les travaux de r paration des recommandations compl mentaires limination de volumes importants de b ton d grad etc peuvent tre l objet de documents sp ci fiques normes de la s rie NF P 95 100 et publications du STRESS par exemple Elles s appliquent la r alisation des l ments structuraux des b timents des ouvrages de g nie civil et des ouvrages d art En sont exclus les chapes rev tements renformis 1 2 Structure du document Le paragraphe 2 pr sente des recommandations g n rales Le paragraphe 3 traite des dispositions relatives aux reprises de b tonnage courantes Il s adresse aussi bien aux ex cutants qu aux concepteurs Les indications du 3 2 cas ordinaires s appliquent d faut d indication contraire des documents d ex cution 20 ANNALES DU B TIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS Lorsque le concepteur estime qu il est n cessaire de faire appel des dispositions particuli res autres il lui appar tient de le pr ciser sur les plans d ex cution des ouvrages Le plus souvent il se r f re des dispositions d crites elles aussi dans le paragraphe 3 Dans certains cas particuliers il sp cifie d autres dispositions qu il doit alors d finir de mani re d taill e sur les plans et documents d ex cution
14. ale un contact continu ne peut pas tre obtenu sans faire appel des dispositions particuli res objet d un accord entre concepteur et ex cutant sp cifi es sur les plans d ex cution La mise en place du b ton frais sous pression au moyen d une lance noy e avec des vents judicieusement plac s et obtur s apr s coulement de b ton permet souvent un bon remplissage mais des bulles d air de grandes dimensions peuvent rester emprisonn es Il ne faut pas perdre de vue que le b tonnage la lance noy e est susceptible de soumettre les coffrages des pressions tr s lev es En fonction des exigences satisfaire plusieurs proc d s peuvent tre envisag s e laisser d lib r ment un vide de l ordre de 5 cm cas d un mur en sous uvre qui sera rempli ult rieurement de mortier en consistance de terre humide soigneusement mat Des mortiers courants conviennent le plus souvent des performances lev es peuvent tre obtenues au moyen de mortiers sp ciaux L utilisation de mortiers sp ciaux exige un respect scrupuleux du mode d emploi r dig par le fournisseur 28 ANNALES DU B TIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS e mettre en place avant b tonnage un quipement d injection destin e remplir les vides ventuels Ce proc d d injection peut s appliquer aussi tout type de reprise L injection de collage est une op ration d licate qui doit tre rigoureusement organi s e n cessit
15. cure humide d un b ton conditionne le d veloppement de l hydratation des grains de ciment un d faut de cure au jeune ge affecte la r sistance m canique du b ton et sa porosit donc la protection des armatures et la durabilit des ouvrages Le d faut de cure affecte la peau du b ton sur quelques centim tres d paisseur sous la surface expos e l vaporation Les cons quences d un d faut de cure d une surface de reprise sont directement d pen dantes de l environnement auquel sera ult rieurement expos l ouvrage par exemple les cons quences sont g n ralement n gligeables dans le cas d une reprise horizontale le long d un voile int rieur d un b timent d habitation tandis qu elles peuvent com promettre la durabilit d un mur de sout nement Le plus souvent les cons quences d un d faut de cure restent n anmoins de moindre importance que celles de l empri sonnement de salissures et bulles d air le long de la surface de reprise La dur e de cure est d terminer en accord avec les crit res retenus pour la cure des parements cf Fascicule 65A article 74 6 1 dans des conditions d vaporation intense elle est d au moins 24 heures Dans le cas d un parement la cure pratique est appliqu e au jeune ge pendant une dur e limit e de quelques heures quelques jours Dans le cas d une reprise la 22 ANNALES DU B TIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS p riode o le b ton reste exp
16. cution of concrete construction joints in several codes or recommendations None of these documents deal thoroughly with the subject and sometimes they are contradictory Some rules remain established only due to the force of habit though they are questionned by recent studies This document deals with the problem as thoroughly as possible taking as a basis the more recent knowledge It applies as well to the building site as to the technical office to the contractor as to the promoter or consultant First it gives general recommendations then it deals with the more usual cases of construction joints distinguishing between the ordinary cases without special requirement and other cases where for example a great surface roughness or a very good tightness is required Lastly it deals with the construction joints in specific works or with special treatment of the joint AVANT PROPOS Ces recommandations ont t labor es dans le cadre des recherches r alis es au CEBTP sur financement conjoint de la FFB et du SETRA Le groupe de travail et de r daction tait constitu par B FOUR CEBTP D POINEAU SETRA N TAKORABET Consultant CEBTP P V ZOLE EIFFAGE et EGF BTP Un certain nombre d organismes et de personnes dont la liste suit ont t consult s pour avis APAVE M TRINH ATILH M LOQUIN Campenon Bernard SGE MM LINGER MONACHON CERIB M DE CHEFDEBIEN CGPC M MOREAU DE SAINT MARTIN CSTB M MERLET
17. e sa position dans l ouvrage peut exiger des pr cautions sup rieures celles qu on prend pour des reprises pr vues voisines voire conduire dans des cas exceptionnels enlever le b ton que l on vient de couler op ration beaucoup plus ais e au tr s jeune ge Il est vivement recommand de d tecter au stade de l tablissement du PAQ pro gramme de b tonnage les cas o un arr t prolong du b tonnage impose une d moli tion quel mat riel devra tre utilis o devra se faire la reprise et avec quelles pr cautions 2 2 Autres recommandations g n rales Les pr cautions usuelles pour viter la s gr gation et l emprisonnement des bulles d air hauteur de chute r duite prennent une importance particuli re pour les reprises de b tonnage Lorsque la reprise a lieu sur du b ton frais avant le temps de fin de prise le b ton rapport doit tre fabriqu avec le m me ciment ou avec un ciment chimiquement compatible avec celui du b ton en place Les incompatibilit s entre ciments sont rares c est le cas entre un ciment alumineux et un ciment base de clinker lorsque le premier b ton n a pas encore atteint sa fin de prise L tanch it entre les l ments de coffrage et le b ton durci appelle des soins attentifs On se trouve en effet dans une zone effets de parois multiples coffrage surface de reprise armatures voir 2 3 pour laquelle existe une tendance un d ficit relati
18. e et de dessiccation notamment du fait de l l vation de temp rature qui accompagne la prise du b ton La ma trise de ces ph nom nes rel ve de dispositions qui vont bien au del des seules surfaces de reprise de b tonnage 2 5 Cas des couches minces Lorsque le b ton de reprise est mis en uvre en couche mince des dispositions particuli res doivent tre envisa g es en particulier en ce qui concerne l humidification du b ton durci et la cure apr s le nouveau b tonnage 2 6 B tonnage sur un b ton durci chaud ou froid La r alisation des ouvrages dans ces conditions demande des pr cautions sp cifiques voir DTU 21 et Fascicule 65A Un b ton chaud peut r sulter de la chaleur d hydratation s il est encore jeune et ou des conditions climatiques de temps chaud Il convient en particulier de prot ger la surface de reprise de l ensoleillement L humidification peut tre n cessaire mais il faut viter un arrosage soudain et intense qui cr erait un choc thermique dommageable la qualit du b ton de surface 2 7 Cure Dans les cas courants il n y a pas lieu de pratiquer une cure sp cifique des surfaces de reprise de b tonnage Toutefois lorsque les surfaces sont soumises des conditions ambiantes temp rature vent et hygrom trie sus ceptibles d entra ner une dessiccation anormale du b ton des dispositions sont prendre pour r aliser une cure s opposant cette dessiccation La
19. ent notables Reprises de b tonnage par dessous Produits d am lioration du collage Dispositifs DER ne Mn E ere Reprise sous l eau DRE T PETITE T TITI III TITI IT ETES EEE TE EEEEEE EEE CECEEETEE CEE EEE EEE ELLE EEE EEE EEE EEE EE EEE EEE EEE EEE gt gt Ion A D M VD V o D 00 O0 00 00 id et bi 12 12 12 12 12 13 13 13 19 0 INTRODUCTION L ex cution des reprises de b tonnage a fait l objet depuis tr s longtemps de diverses recommandations r gles et normes qui fr quemment ne faisaient que reproduire des textes ant rieurs Dans quelques textes assez r cents on remarque une volution sur certains points qui r sulte des retours d exp rience ainsi que d tudes de laboratoire Il s ensuit que divers textes actuellement en vigueur peuvent tre en contradiction entre eux Sur ces points Par ailleurs aucun texte ne traite de l ensemble des probl mes pos s par les reprises de b tonnage Le pr sent document propose des recommandations appuy es sur l tat actuel des connaissances et de l exp rience pratique et qui traitent de l ensemble des probl mes Elles r sultent de recherches soutenues par la Profession et l Administration et d une tude bibliographique justifiant les dispositions propos es La prise en compte de nombreux r sultats d tudes et d essais conduit ne plus pr coniser voire d con seiller certaines pratiques ant rieures courantes moi
20. f de mortier que toute fuite de laitance ne peut qu aggraver F VRIER 2001 21 2 3 Effet de paroi La pr sence d une paroi s oppose lors du b tonnage l imbrication des plus gros granulats du b ton au voisi nage imm diat d une paroi il est donc n cessaire que le b ton comporte une plus grande proportion de mortier qu en partie courante Comme les coffrages et les surfaces de reprise les armatures g n rent un effet de paroi Lors de la formulation du b ton sauf sp cification particuli re le laboratoire tient compte d une incidence cou rante de l effet de paroi N anmoins dans les zones de reprise de b tonnage il peut y avoir accumulation q effets de paroi surface de reprise ferraillage avec recouvrements d armatures parois de coffrage et une formulation courante peut tendre tre localement d ficitaire en mortier Dans les cas tels que les tables de compression tr s minces des planchers corps creux les dalles minces sur pr dalles les potelets et cha nages de liaison entre l ments pr fabriqu s les effets de paroi sont tellement impor tants que le b ton mis en oeuvre en partie courante de la structure peut ne pas convenir du tout Il est n cessaire de mettre en oeuvre dans ces cas un b ton formul en tenant compte de la sp cificit de sa destination 2 4 Cas des pi ces massives Les pi ces massives posent des probl mes relatifs aux effets des retraits thermique endog n
21. f du rec page est g n ralement l limination d un volume de b ton pollu Dans le cas d l ments battus il s agit d une rectification de l arase Pour les l ments moul s il est pr f rable d viter le rec page en enlevant le survolume de b ton pollu d s ach vement du b tonnage et en prot geant la surface du b ton frais contre les salissures Si le b ton est fluide la rugo sit ainsi obtenue correspond aux conditions d un cas ordinaire 83 2 Lorsqu un rec page du b ton durci est n cessaire pieux pr fabriqu s battus l ments moul s d arase plus basse que la plate forme de travail si l on fait appel des moyens m caniques ceux ci doivent tre d autant moins puis sants que l on s approche de l arase finale un frettage du b ton situ juste au dessous de larase finale limite les alt rations provoqu es par l agression m canique mais si la fissuration est consid r e comme pr judiciable ou tr s pr judiciable une finition l eau sous pression est n cessaire Ces surfaces de reprise sont tr s expos es aux salissures et il faut donc les nettoyer avant le b tonnage des l ments structurels qui les couronnent Toute trace d eau libre doit tre limin e 4 1 2 Reprises de b tonnage dans un plan vertical contre un l ment moul dans le sol Il faut au moins proc der un nettoyage soutenu l eau sous pression Si une rugosit am lior e est
22. lus loin on se ram ne une surface de reprise sur un b ton durci sain 2 8 Vocabulaire relatif aux moyens de traitement des surfaces Le texte utilise les termes suivants soufflage l air d shuil la source est typiquement un compresseur 0 7 MPa e soufflage d air plus eau le jet d air fourni par le compresseur se voit ajouter la lance un d bit d eau qui est ainsi pulv ris e e eau sous pression correspond typiquement l utilisation d un nettoyeur fournissant une pression de l ordre de 10 15 MPa e eau sous tr s forte pression il s agit alors de lances d hydrod molition de pression beaucoup plus lev e sablage et grenaillage projection de granulats abrasifs par voie s che sablage humide Certains de ces proc d s exigent le respect de dispositions particuli res d hygi ne de s curit et de protec tion de l environnement hautes et tr s hautes pressions cause de la puissance du jet des projections et du bruit granulats de sablage cause du risque de silicose il faut utiliser des granulats sans silice agr s projection par voie s che cause de la poussi re etc F VRIER 2001 23 3 DISPOSITIONS RELATIVES AUX REPRISES DE B TONNAGE COURANTES 3 1 Dispositions g n rales Lorsque des exigences particuli res doivent tre satisfaites pour une reprise de b tonnage les plans d ex cution sp cifient les dispositions prendre Certaines de ces dispositions so
23. maintenance diagnostic r paration cs A DU BATIMENT ENTREPRISES G N RALES DE FRANCE BTP RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES POUR L EX CUTION DES REPRISES DE B TONNAGE F VRIER 2001 17 Recommandations professionnelles pour l ex cution des reprises de b tonnage FFB EGF BTP p 17 Des prescriptions concernant l ex cution des reprises de b tonnage existent dans divers r glements et recommandations Aucun de ces documents n en traite de fa on compl te il existe parfois des contradictions entre documents Certaines prescriptions se perp tuent par tradition alors que des tudes r centes les remettent en question Le pr sent document traite du probl me de fa on la plus compl te possible en se basant sur les connaissances les plus r centes l usage tant du chantier que du bureau d tudes de l entreprise et des ma tres d ouvrages et ma tres d uvres Il pr sente d abord des recommandations g n rales puis traite des reprises de b tonnage courantes en distinguant les cas ordinaires sans exigences particuli res de ceux o l on veut obtenir par exemple une forte rugosit ou une tr s bonne tanch it de la reprise Enfin il traite des reprises particuli res quant l ouvrage concern ou la technique de reprise mise en uvre Professional recommendations for the execution of concrete construction joints FFB EGF BTP p 17 There exist prescriptions about the exe
24. mise en oeuvre sp cifi es par le fournisseur et les normes en vigueur Des essais comparatifs ont montr que dans les conditions optimales le collage naturel permet de reconstituer le monolithisme l gal de certains produits d am lio ration Si le b ton durci est humide un traitement plus intense que celui utilis pour liminer l eau libre 83 1 est g n ralement n cessaire pour atteindre la condition de surface s che 4 5 Dispositifs d tanch it Des profil s en caoutchouc PVC ou autre extrud ou des feuillards permettent de r aliser un pontage entre les b tons de part et d autre d une reprise de b tonnage Deux familles principales de profil s sont propos es dans le commerce plac s soit en parement soit dans l paisseur du b ton le choix doit tenir compte des incidences sur l organisation correspondante du ferraillage et la plus ou moins grande facilit d obtention d un b tonnage irr prochable Les cordons hydrogonflants sont susceptibles de conduire des d boires si l on ne respecte pas la condition de mise en place au dernier moment condition parfois malais e respecter acc s au travers du ferraillage d lai de fermeture du coffrage En effet ils sont recouverts d une pellicule passivante destin e pr venir leur gonfle ment au contact du b ton frais cette pellicule ne joue plus son r le si le cordon est mouill trop t t avant b tonnage De m me si
25. ns de les accompagner de pr cautions sp cifiques C est notamment le cas de certains traitements pr alables des surfaces de b ton durci bouchardage repiquage de l humidification pr alable et de certaines dispositions d am lioration de l tanch it Le pr sent texte peut ainsi tre en contradiction avec des textes existants 1 G N RALIT S 1 1 Domaine d application Ces recommandations s appliquent tous les ouvrages r alis s avec des b tons ordinaires coul s au contact d un b ton durci lorsqu une continuit doit tre assur e entre les deux b tons pour des raisons de bon aspect de sur face de comportement m canique ou d tanch it Il s agit de b tons constitu s de granulats naturels normaux dont la r sistance 28 jours ne d passe pas 60 MPa domaine des r gles BAEL91 et BPEL91 Ces recommandations ne s appliquent pas aux b tons de granulats l gers aux b tons compact s au rouleau Les b tons autopla ants ne sont pas concern s compte tenu du manque de recul d une part du fait qu ils pr sentent des surfaces brutes de mise en place relativement lisses contrairement aux b tons ordinaires d autre part Le cas des reprises de b tonnage par projection de b ton frais contre un b ton durci n est pas trait dans les pr sentes recommandations Elles s appliquent l ex cution d ouvrages neufs la r paration et le renforcement de structures existantes en b ton l
26. nt d crites et comment es dans la suite 3 3 3 6 En l absence d exigences particuli res les conditions minimales respecter pour toutes les surfaces de reprise sont e la propret de la surface de reprise e l absence d eau libre sur la surface de reprise L absence d eau libre signifie l limination des flaques films ou gouttes d eau en surface Elle sera g n ralement r alis e par soufflage d air d shuil Une humidification pr alable du b ton durci n est pas n cessaire La porosit d un b ton durci humide mais non satur conduit l absorption d une tr s faible quantit d eau du b ton frais coul son contact les grains de ciment de la lai tance sont filtr s au contact des deux b tons d o une tendance un enrichissement en ciment de l interface am liorant le collage entre les b tons si le b ton durci est sec cette am lioration du collage est sensible La r alisation d une reprise sur un b ton humide est videmment possible et souvent in vitable par exemple si l on a effectu un nettoyage l eau condition de respecter la condition d absence d eau libre Pour nettoyer une surface de reprise limination de poussi res graisses hydrocarbures agents de d moulage pro duits de cure etc on utilise l air comprim d shuil un soufflage d air plus eau ou l eau sous pression Les acides sont proscrits Un simple rin age l eau ne pe
27. os est limit e l intervalle de temps qui s pare la fin de la cure de la surface de reprise du b tonnage de la deuxi me partie de l ouvrage le deuxi me b ton r tablissant des conditions de c ur Selon les dimensions et la configuration de la surface de reprise et en fonction de la g ne apport e par les arma tures en attente plusieurs solutions peuvent tre envisag es e surface horizontale de reprise un niveau inf rieur celui de l arase des coffrages apr s prise du b ton soit typiquement 2 heures apr s b tonnage avec un b ton ordinaire recouvrement de la surface par quelques centi m tres d eau si l tanch it des coffrages n est pas suffisante pour maintenir cette lame d eau de recouvrement on la renouvelle p riodiquement en vitant de proc der une circulation rapide d eau susceptible d roder le b ton e surface horizontale que l on ne sait pas recouvrir d une lame d eau si la surface est de grandes dimensions et d pourvue d attentes ou quip e d attentes peu mergeantes comme dans le cas d une pr dalle on peut recou rir une couverture imperm able ou une toile de jute mouill e p riodiquement dans le cas d un voile ou d un poteau une toile de jute plus ou moins roul e et chiffonn e est d pos e sur la surface de reprise et mouill e p riodiquement surface coffr e maintien du coffrage en place Ces techniques peuvent tre compl
28. t es par la mise en place d crans prot geant les surfaces de l ensoleillement et du vent Le recours un produit de cure pulv ris est conditionn par un nettoyage rigoureux de la surface et des arma tures en attente avant b tonnage de la deuxi me partie d ouvrage L application d un film de produit de cure pulv ris conduit un d p t du produit sur tout ou partie des armatures produit qui ne doit en aucun cas subsister lors du b ton nage de la deuxi me partie ni sur la surface de reprise ni sur les armatures pour vi ter des cons quences dommageables sur la r sistance du b ton et sur l adh rence des armatures Le nettoyage des armatures est beaucoup plus difficile r aliser que celui de la surface de reprise Dans les cas o la cure a t r alis e avec une lame d eau et o de bonnes performances de r sistance et ou d tan ch it sont n cessaires il faut s assurer que la qualit de la couche superficielle du b ton n a pas t affect e par un exc s d eau On peut par exemple r aliser des mesures scl rom triques comparatives entre la surface de reprise et une surface de parement coffr e voisine Dans les cas o le b ton a subi une dessiccation anormale en l absence de cure susceptible d avoir des cons quences dommageables il faut d poser les deux ou trois centim tres de b ton superficiel affect s par le d faut En les d posant l aide des moyens cit s p
29. tale de reprise sur b ton jeune La m thode pr conis e est l utilisation d un soufflage d air plus eau apr s le d but de prise ou l attaque superfi cielle l eau sous pression sur le b ton durci un passage rapide enl ve la laitance superficielle une part du mor tier et ventuellement quelques granulats L utilisation de moyens m caniques brosses balais r teaux rouleaux empreintes etc un moment o la consistance du b ton est appropri e permet d obtenir des reliefs marqu s Si la m thode conduit d chausser des granulats elle doit tre suivie selon le d lai apr s prise d un traitement lair plus eau ou l eau sous pression en vue d liminer les granulats pas ou peu adh rents Il est aussi possible d utiliser un d sactivant ou un retardateur de prise r pandu en surface permettant une inter vention par simple lavage Ces produits exigent des soins attentifs quant la r gularit de leur pandage et le main tien de leur efficacit en fonction des conditions de temp rature Leur usage est ainsi plus ais en usine que sur chantier 3 3 2 Pr paration d une surface horizontale de reprise sur b ton ancien sain La m thode conseill e est le sablage ou l eau sous tr s forte pression proc d s pr servant l int grit du support Dans certains cas la surface brute de vibration d un b ton ferme peut donner une rugosit satisfaisante 3 3 3 Pr paration d une surface
30. ut pas tre assimil un nettoyage Lorsqu il est fait appel des solvants ou des d tergents pour liminer certaines salis sures un lavage post rieur l eau sous pression doit liminer toute trace de solvant ou de d tergent Un nettoyage l eau sous pression ou par soufflage air plus eau rel ve le degr de satu ration du b ton support et n est donc pas favorable au collage ce qui n est pas g nant dans les cas courants pour lesquels on ne recherche pas un collage Un repiquage ou un bouchardage vif ont pour effets n fastes de d chausser des granulats non limin s et de microfissurer le b ton durci ils doivent donc tre proscrits sauf s ils sont suivis d un d capage l eau sous pres sion pour liminer la couche d sorganis e 3 2 Cas ordinaires 3 2 1 Surfaces de reprise horizontales courantes Il s agit de reprises de b tonnage selon une surface libre horizontale de b ton d j en place et durci sans exigence particuli re Aucune pr paration de la surface de reprise n est exig e si les conditions de propret et d absence d eau libre sont respect es cf 3 1 Le b ton frais plac au voisinage imm diat de la surface de reprise est l objet d une vibration soign e On s at tache limiter l importance des bulles d air qui peuvent tre emprisonn es 3 2 2 Surfaces de reprise verticales courantes La rugosit r sulte typiquement du coulage du premier b
Download Pdf Manuals
Related Search