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1. 38 contre 18 en conventionnel et l tat de surface a t am lior La dynamisation de l activit bio logique a galement permis une augmentation du PH qui est pass de 6 6 7 En termes de fertilisation Konrad Schreiber estime 50 la r organisation des reliquats d azote min ral S il n a observ aucun probl me de faim d azote apr s colza ou lin l apport de BRF sur cannes de ma s broy es peut cr er des probl mes la richesse en carbone des r sidus de ma s ne n cessite sans doute pas un apport aussi massif Les r sultats les plus int ressants de l tude concernent la phytoprotection du bl Un iti n raire technique classique a t compar un itin raire sur BRF sans fongicide avec des vari t s productives et sensibles Charger et Orventis Le niveau de mala die est le m me pour les deux itin raires et l on ne trouve pas trace de mycotoxines dans l itin raire sur BRE En termes de rendements l itin raire classique n apporte que 5 ce qui ne rembourse pas la protection fongicide La limitation des maladies fongiques peut s ex pliquer par plusieurs facteurs En premier lieu le d veloppement massif de champignons d composeurs cr e une comp tition pour l es pace l eau et les nutriments limitant le d ve loppement des champignons pathog nes Ensuite la dynamisation de l ensemble de l ac tivit biologique peut favoriser les consom mateurs ou les parasites des pathog nes2. tremisreeent compti TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFI ES N 37 MARS AVRIL MAI 2006 l 3
3. cependant n cessaire de rappeler qu en France les pan dages de biomasse sont soumis r glemen tation Premi rement ils ne sont autoris s qu apr s hygi nisation cet gard une mise en tas pendant une dizaine de jours est n ces saire NDLR apr s quatre jours un tas de BRF atteint 0 C et provoque une mont e en temp rature suffisante 65 C 70 C D autre part le compostage en bout de champ est uniquement autoris pour des quantit s n exc dant pas 0 tonnes par jour et par exploi tation de produits finis NDLR 3650 t de BRF par exploitation et par an soit la possibilit gt sur 90 cm l azote est fourni aux plantes par des canaux biologiques Rappelons que les 7 5 t ha d hu mus form s gr ce un apport de 100 m de BRF contiennent environ 300 unit s d azote dont 180 unit s proviennent directement du BRF L azote organique contenu dans l humus n est pas lessi vable ce qui diminue grandement les pertes et les pollutions En ce qui concerne les 120 unit s restantes elles sont issues de la pr emption d une partie de l azote du sol Ce pr l vement d azote est calculable On peut donc b n ficier des multiples avantages du BRF sans compromettre ses rendements En effet dans le cadre des exp riences r alis es en Belgique a t tablie une loi qui permet de pr voir de fa on pr cise l immobilisation de l azote Au cours de la premi re ann e apr s incorporation les
4. du BRE induisant par cons quent une forte immobilisation d azote Avec la simplification du travail du sol l in corporation est moins profonde voire absente ce qui retarde ou diminue l activation biologique mais r duit la faim d azote dans les m mes proportions TechniquesiCulturalesISimplifi es C est pourquoi dans les situations de transition o l activit biologique est faible et le sol pas encore r organis il est pr f rable de proc der une incor poration profonde 10 cm la premi re ann e avant de r duire ou de supprimer le travail du sol Pour ceux qui d sirent uniquement r duire les reli quats d azote un itin raire particuli rement efficace et simple consiste pandre le BRF la dose de 1 m unit de reliquat On profitera alors des d chau mages pour l incorporation du BRF sans op rations suppl mentaires Le BRF permettra ensuite de fixer dans l humus les grandes quantit s d azote qui se min ralisent suite au travail du sol et aux conditions climatiques en fin d t Cette m thode limite les pertes d azote qui se retrouvent s questr es dans l humus Semis Le semis apr s une incorporation correcte du BRF ne pose aucun probl me particulier y compris le jour m me et peut tre r alis avec un semoir ordi naire D autre part aucune phytotoxicit n a t consta t e pour aucune culture Dans les situations de semis direct si l activit biologique est dynami
5. pr sente un C N de 500 Sch matiquement on pourrait dire que le BRF est dix fois plus riche en azote que le bois de tronc et cette propri t le rend tr s accessible pour les micro organismes d composeurs Cela explique l augmentation rapide de la temp rature jusqu 70 C 80 C quelques jours apr s la mise en tas des copeaux Si cet azote n est pas directement dis ponible pour les cultures il repr sente tout de m me 180 unit s pour un apport de 100 m qui seront capitalis es dans le sol et remises disposition des cultures au fil des ann es G rer la fertilisation azot e suite aux pandages de BRF L pandage de mati re riche en carbone peut faire craindre une faim d azote p nalisant durablement les cultures En effet malgr un C N mod r de 50 le BRF immobilise puissamment l azote en raison du d veloppement tr s intense de l activit biolo gique Ce ph nom ne d immobilisation dure envi ron un an apr s l incorporation du BRE Ensuite malgr des reliquats r duits au minimum 10 30 UN gt Broyage de d chets forestiers Mati res organiques Booster les sols Pour booster les sols en humus stable il faut apporter de grandes quantit s de car bone c est dire des mat riaux fort C N La conservation des r sidus de culture est int ressante ce titre mais pas suffisante Par exemple les pailles de bl C N de 10 repr sentent rarement plus de 3 4
6. ECHERCHE ET EXPERIMENTATION Le bois ram al fragment Un outil pour doper les sols en mati res organiques tabilit structurale des sols r tention en eau stockage de nutriments activation biologique Les mati res organiques et tout particuli re ment l humus sont un pilier majeur des syst mes de production durables Le manque de mati res organiques stables dans les sols ou plut t leur disparition progressive est au c ur de la probl matique conomique et environnementale de l agriculture mais galement l un des prin cipaux freins la r ussite des techniques de conservation des sols Bien s r la simplification en r duisant la fragmentation et l oxyg nation de la couche arable est un moyen direct d viter une consommation excessive de mati res organiques Cependant r duire leur consommation n est pas synonyme de croissance De plus m me si la pratique des couverts v g taux en interculture ou encore la diversification des rotations permet d augmenter et de diversifier la biomasse produite sur l ann e les taux de mati res organiques progressent parfois trop peu ou trop lentement En r ponse cette probl matique une technique canadienne faisant appel aux ressources foresti res et bocag res pourrait apporter des solutions Au Canada l abondance des d chets issus de l in dustrie foresti re a suscit des recherches sur leur utilisation en agriculture comme amendement orga nique et a d
7. Enfin il a t montr que les apports de mati res ligneuses peuvent activer des g nes de r sis tance chez la plante Avec le semis direct et les BRF Konrad Schreiber estime que l on peut se diriger tr s rapidement vers une agriculture organique dans laquelle les m canismes natu rels pourraient remplacer une parte des intrants Pour plus de renseignements ou si vous sou haitez participer aux essais r gion de Vitr Foug res contactez Konrad Schreiber au 06 77 96 05 26 Le BRF une ouverture vers la lutte int gr e Au del de la simple structuration et de la nutrition des cultures de nouveaux r sultats semblent par ticuli rement int ressants pour les syst mes en agri culture durable notamment en ce qui concerne la Calcul La compensation azot e pour la premi re ann e Pour calculer la dose d azote apporter pour compenser la r organisation on fait le bilan de l offre et de la demande sur lequel on retire les 33 immobilis s par le BRF La quantit obtenue est le compl ment d azote apporter sous forme organique Offre ou min rale Dans l exemple ci contre on part sur une culture qui demande 220 unit s d azote avec un reliquat de 100 unit s En l absence de BRR la dose apporter est donc de 120 unit s Avec 100 n de BRF on provoque l immobilsation de Demande 33 du reliquat mais galement 33 de la dose n cessaire la culture La dose compl mentaire d azote est d en
8. cham pignons immobilisent une part de l azote min ral disponible engrais reliquats min ralisation des mati res organiques et des effluents d levage Cette proportion quivaut 25 de base 8 par dose de 100 m ha de BRF si l on incorpore 100 m ha de BRE on doit donc s attendre une immobilisation de 33 de l azote min ral pr sent ou apport et de 41 pour 200 m ha de BRE De mani re plus simple et pour de faibles apports en interculture on peut calculer lim mobilisation en fonction de humus form 1 unit d azote est pr lev e par l humification de 1 m de BRE de traiter environ 000 ha Au del les mati res organiques doivent n cessairement passer par une plate forme de compostage agr e Au del de l aspect r glementaire les apports de carbone dans les sols soul vent galement la probl matique de la concurrence avec la fili re nergie Avec le d veloppement des ner gies renouvelables la fili re bois et d chets risque fort d tre r orient e dans les ann es venir vers la production d nergie augmentant ainsi le prix des ressources foresti res sinon les quantit s disponibles Denis BOUGOIN agriculteur responsable secteur ouest de la fili re biomasse et compost chez V olia Propret BRF et l gumineuses le tandem gagnant Afin d viter la surfertilisation de la premi re ann e un itin raire prometteur est l incor poration de BRF avan
9. chets verts mais on profite avec le BRF d une stimulation plus forte de l activit biologique dans le sol Nutrition des plantes Du point de vue de la nutrition du sol et des plantes le BRF poss de des atouts et peut s associer d autres types de fertilisations En compl ment des pandages d effluents animaux le BRF est un moyen int res sant pour compenser le faible C N de certains pro duits En outre l une des principales qualit s du BRE dans un contexte de carences av r es de beaucoup de sols en l ments min raux dits mineurs est d apporter un compl ment alimentaire conomique Les arbres dont ils sont issus sont all s chercher dans 5 E RS pl LR l E El Gamme compl te de 2 70 8 m tres EJ Broyeur 3 Lamier 4 D compacteur sur la gamme d brousailleuse EE 7 E mi n Tim de 1mbeweies Li n b U k w F les couches profondes du sol l ensemble des l ments qui sont remis disposition des plantes et de l activit biologique On estime que 75 des nutri ments de l arbre se trouvent dans les branches de moins de 7 cm de diam tre D autre part si ce mat riau est tr s riche en car bone c est principalement de mol cule facilement d gradable de lignine relativement peu polym ris e cellulose et h micellulose Avec 75 kg de car bone par m ou 225 kg t le BRF pr sente un C N de 50 alors que le bois de tronc
10. et l infiltration de l eau La synth se d humus Dans un deuxi me temps la digestion du BRF par la vie du sol engendre la formation d humus en grandes quantit s Le r le de l humus dans la for mation d agr gats stables est bien connu il est un facteur essentiel de la stabilit des sols long terme de leur fertilit et de leur capacit stocker l eau et les nutriments Les essais r alis s en grandes cul tures en Belgique ont montr que 1 m de BRF pro duisait 75 kg d humus soit 7 5 t ha d humus pour TechniquesiCulturalesISimplifi es BRF mati res organiques et gestion de l eau Suite au changement climatique la gestion de l eau devient une pr occupation majeure en Europe ce titre le BRF est un outil Int ressant qui agit deux niveaux Dans un premier temps il absorbe et stocke physiquement des grandes quantit s d eau raison de 350 par m de BRF la r serve utile est augment e de 3 5 mm pour un apport classique de 100 m Cette capa cit de stockage reste constante pendant un an avant de diminuer au rythme de la d gradation des copeaux Elle est peu peu remplac e par la capacit de stockage d eau de l humus un apport de 100 m qui se formera dans un d lai de deux ans apr s incorporation On estime qu un tel volume correspond dix ans d apport de fumier Cette croissance d humus peut galement tre r a lis e par un apport de compost de d
11. ion Comme pour toute intervention avec du mat riel lourd il est pr f rable d pandre sur sol portant QUI SUIS JE B murim so ss ilie bhh lei rE lon moea a a aa a crus MELELUILES QUI amp Hee CE FINE de LS monaka 2er ram pren Bras co co eu out polrrakrs PEE E COUDRE FT PIE moan dc chomenmes ci dt ec afin de limiter le tassement soit apr s r colte direc tement sur les chaumes soit en hiver sur sol gel L pandage doit tre r gulier pour viter un cumul de copeaux qui immobiliserait localement l azote ce titre un pandeur fumier avec r partiteur plateaux convient tr s bien Une astuce lorsque l on tourne en bout de champ arr ter le tapis en laissant les disques tourner permet d viter de casser le boulon de s curit si un morceau de bois est coinc L incorporation peut se faire juste apr s l pandage ou lors des pr parations de surface classiques avant implantation Parmi les outils test s le rotalabour combin un d compacteur pattes d oies fonc tionne bien Avec une intervention perpendiculaire l pandage un tel combin permet de d compacter les traces de l pandeur et d incorporer parfaitement en un seul passage Avec un outil dents il faut g n ralement plusieurs passages pour achever le travail L incorporation 10 cm est recommand e dans les itin raires classiques et permet de booster la vie du sol et d acc l rer l humification
12. n demi si cle pour augmenter le taux d humus d une terre de Peut on se permettre d attendre si longtemps avant de r soudre un pro bl me d rosion Restera t il encore du sol apr s cinquante ans En utilisant des doses de BRF plus fables que dans les exp riences canadiennes 100 m au lieu de 200 300 m il semble possible d at teindre ce r sultat en moins de dix ans l O TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFI ES N 37 MARS AVRIL MAI 2006 Cas pins nn i Aer T A L FE HEE HEFE chars la vie du sol et stimule ainsi tous les r seaux ali mentaires depuis les bact ries jusqu aux plantes en passant par les vers de terre et les insectes accroissement de l activit biologique permet une structuration active du sol On estime que 80 90 de l effet des mati res organiques sur la structure des sols est li la biostimulation et cet effet est d autant plus fort que l on apporte des mati res orga niques fra ches telles que les BRE Outre les champignons dont l action est effective sur plusieurs ann es au cours des six premiers mois les bact ries et actinomyc tes champignons pri mitifs produisent des substances collantes qui am liorent la structure du sol La p dofaune joue ensuite un r le important en broutant les champignons et en triturant le sol et la mati re organique Parmi ces organismes les lombrics participent grande ment la cr ation d une macroporosit dans le sol
13. nts qu ils s cr tent dans la solu tion du sol ils sont les seuls capables de d grader la lignine Le r sultat est une structuration rapide et efficace de l horizon de surface par les champi onons tissage du sol par les hyphes filaments blancs qui constituent le corps des champignons et peu vent repr senter 50 60 de la biomasse vivante dans le sol hors racines mais galement produc tion de substances collantes telles que la glomaline Au del d une simple activit fongique le processus de d composition des BRF profite l ensemble de rosion Lutter en amont et non en aval Dans le cadre de la lutte contre l rosion une part des mesures qui sont aujourd hui propos es aux agnculteurs sont en fait des dispositifs ant boues bandes enherb es et haies dispos es en bout de parcelles Si les mesures curatives peuvent tre utiles une mesure pr vente telle que l pandage de BRF permet d agir sur le probl me la base tout en tant conomique et en ayant des retomb es posi tives en termes de conduite des cultures En aug menant sienticatvement et rapidement le taux dhu mus d une terre on agit pr ventivement sur l rosion C est en tout cas ce qu a montr une exp rience r alis e en Belgique Court Saint Ftenne sur 7 ans une augmentation de du taux d humus a permis de ramener l rosion 25 de son niveau initial Avec les doses maximales de fumier autoris es il faudrait u
14. onn des r sultats int ressants tant en termes de structure des sols que de fertilisation et plus r cemment encore en termes de lutte int gr e Le principe est simple un broyat de branches d arbres de faible diam tre bois ram al fragment ou BRF est pandu frais puis incorpor aux premiers cen tim tres de sol Depuis 2002 en Belgique des essais sont r alis s au Centre des technologies agronomiques de Str e et concernent sept hectares Dans ce cadre le BRF a montr un int r t tant agronomique qu en vironnemental Il appara t comme un outil essen tiel dans la gestion des probl matiques actuelles que sont la lutte contre l rosion la r tention des nitrates la biodiversit et la fertilit biologique des sols Cette solution simple a galement l avantage d tre co nomique puisque la mati re premi re peut tre pro duite sur l exploitation ou r cup r e dans l envi ronnement proche 1 Essais soutenus par la Direction g n rale de l agri culture minist re de la r gion wallonne Stimuler la vie du sol En stimulant fortement la vie du sol le BRF joue un r le essentiel dans son am lioration et la lutte contre son rosion Apr s incorporation le BRF est rapi Stimulation des micro organimes par le BRF dement colonis par les micro organismes du sol Les pionniers sont les champignons qui se nour rissent de la cellulose et de l h micellulose Gr ce aux enzymes puissa
15. que et le sol organis le BRF pourrait sans doute tre apport en surface sans incorporation Face la rar faction des mati res organiques et la diminution de l activit biologique l pan dage de BRE ou autres broyats de d chets verts ligneux est une piste int ressante et conomique de valorisation du carbone organique de proxi mit L outil est d autant plus int ressant que l in vitable faim d azote li e au carbone est mesu rable et pr visible et n est plus un obstacle la r ussite La rapidit d action est galement un aspect tr s positif pour r organiser rapidement les sols au niveau physique chimique et bio logique afin de passer sereinement aux TCS et au semis direct Le seul b mol que l on puisse apporter cette technique est qu elle arrive aujour d hui presque trop tard dans les ann es venir avec la rar faction du p trole et la recherche d autres sources d nergie il pourrait exister une concurrence entre le carbone amende ment et le carbone nergie Un seul conseil dopez vos sols maintenant et plantez des haies Matthieu ARCHAMBEAUD et Beno t NO L ing nieur agronome fondateur de l organisation AGGRA www aggra org et responsable du Projet BRF au CIA www ctastree be ECO STAR IlI Le OOS Wmivelie pCMNTALi i ieie plis pier Encore plus complet Possibilit d vobulion wers l pidage HEHA TANGIH Du mai nel professionnel un prix c
16. t ha en mati res s ches soit seulement 5 t ha de carbone Une telle quantit ne permet d augmenter le taux d humus que de quelques centaines de kilogrammes par hectares et par an De plus les pailles sont bien souvent export es pour leur valeur marchande ou encore se d composent mal en raison de la pr sence de fongicides sur les r sidus Si les pailles pas sent par l levage et que le fumier est com post il y a perte de carbone au cours de la mise en tas I en subsiste suffisamment pour maintenir le capital humus mais pas assez pour l accro tre l apport de carbone sous forme d pandages de composts industriels est une autre solu tion Cependant les volumes produits dis ponibles sont et resteront insuffisants pour satisfaire l ensemble des producteurs tandis que les co ts de transports et de produc tion peuvent tre lev s Encore une fois le compostage entra ne des pertes estim es deux tiers du carbone pr sent T l 01 60 58 53 36 LORIE TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFI ES N 37 MARS AVRIL MAI 2006 I Luzerne t moin envahie d adventices Luzerne sans herbicides prot g e par BRF Les rendements sont quivalents 170 du t moin R glementation et concurrence nerg tique Les apports de carbone organique qu il s agisse de broyats ou de composts sont un l ment cl pour la restauration de la structure et de la fertilit des sols agricoles Il est
17. t l gumineuse sans ajout d azote Des essais r alis s en Belgique ont montr qu en une seule ann e un tr fle avait apport suffisamment d azote pour compl ter l apport du BRF et profiter la culture suivante Le syst me est d autant plus efficace que les l gu mineuses n apportent de l azote gratuitement que si elles y sont contraintes soit par les pr l vements azot s d une culture associ e soit par un apport de carbone dans le sol cas du BRF De plus un autre essai belge sur luzerne a montr que le BRF d favorisait les adventices nitrophiles ch nopodes camomilles tout en augmentant les rendements et les pr l ve ments en azote de la culture Nutriments pr sents dans le BRF El ments En kg m3 de BRF N 1 8 P205 1 8 K20 1 Ca0 7 0 MgO i7 1 2 TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFI ES N 37 MARS AVRIL MAI 2006 Du BRF contre les maladies fongiques Konrad Schreiber de l association Base Bretagne agriculture sol et environnement et Camille Gillard tudiante l universit Bordeaux m nent depuis deux ans des essais de BRF dans le centre de la Bretagne Les six hectares de l essai sont situ s chez un agri culteur en semis sous mulch depuis dix ans avec une rotation dassique mais bl colza lin Avec un apport annuel de 100 m par hec tare et par an il a mesur l volution de divers param tres Au niveau structural la porosit utile est pass e en deux ans de 35
18. viron 00 unit s qui ne sont pas perdues mais mises en banque en atten dant le retour sur Investissement d s l ann e suivante Apport n cessaire Itin raire classique Apport de 100 m ha de BRF limmobilisation 33 Ann e d pan dage du BRF Le calcul exact pour un apport de 100 m ha est le suivant N engrais apporter N culture 1 0 33 N reliquat gestion des maladies fongiques et des adventices Pour les maladies il semble que le d veloppement massif de champignons d composeurs assure un meilleur quilibre des esp ces pr sentes et permet une r gu lation naturelle des champignons pathog nes BRF mode d emploi Suite aux recherches canadiennes on sait que le BRF id al est issu de branches de moins de 7 cm de diam tre d essences de feuillus broy es fin et pandues directement Toutefois dans le contexte des grandes cultures les essais r alis s en Belgique montrent que les m canismes demeurent identiques pour diff rents m langes d essences broy es plus ou moins grossi rement et comprenant des branches de calibre plus important Ce mat riau moyen qui est celui dont les fermiers peuvent dis poser peut tre stock en tas de quelques jours quelques mois Ces r sultats montrent qu il y a bien une continuit entre BRF et composts de d chets verts De plus cette phase de pr compostage permet l ensemencement en organismes d composeurs pandage et incorporat
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