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partie 2 (format pdf - 4.7 Mo)

1. 3 4 Sie a ta lo 5 oe v a Doe T t A o 5 2 0 2 3 2 un oe o vi BE a o o e 0 a 2 2 5 n gt E x 3 ce S U c 0 5 gears 2 SIS v 65 n 8 E DE Ole B 2 DN ac 20 La 2o 3 2 Un sg weet x 2 x E o VA Suv u 2 55 we DEN U uw T oo Pe 2 oS St 20 3 QE en gt 5 AS ou G oo S 0 Qs De or v 5 n 5 03 2 So O oe m a NES Hy NS 9 2 na s US au 22 0 53 2 25 1 u S S WU EE U S Es 253 5 os 0U sn T v 3 gt v a 5 2 a 5 elo Slo e Be s Z s 2 RE 5 7 elt Il zlo 2 g o lt lo H o 2 a lo FR cueillies et qui seront donc potentiellement les plus suivies Dans le detail ces mesures sont diff rentes d un site a autre a exception du plan urgence cependant les criteres qui sont apparus pr pond rants sont le co t de mise en uvre absence de leviers ou blocages importants toutes les donn es sont d j r unies pour d cider de am nage ment les contraintes impos es au fonctionnement habituel la rapidit du retour sur investissement Comme il s agit d un concept recent et de d marche nouvelle il appara t tr s important de favoriser toutes les mesures potentiellement instigatrices groupe de travail pistes de 79 Fig 7 3 Exemple de c
2. 14 4 Ing nierie d assurance et mitigation assureur peut certes jouer au cas par cas un r le compl mentaire celui des pouvoirs publics dans la prescription de dispositifs techniques de mitigation Mais le caract re priv de la relation assureur assur et l importance relative des sommes en jeu rendent cette possibilit plus significative en grands risques industriels au cas par cas qu en assurance de masse c t de cette interaction de premier degr les g ographes seront davantage int ress s par deux autres interactions entre assurance et strat gie de mitigation fort potentiel Voir notamment le Memento pratique du particulier sur www mrn gpsa org et les nombreux guides de Association of British Insurers tels que notamment Safe as Houses flood risk and sustainable commu nities ou Modern methods of Construction Insurance Considerations sur www abi org uk 137 138 La reduction de la vuln rabilit de l existant face aux menaces naturelles s N w l utilisation de l information g ographique et la contractuali sation de la mitigation 14 4 1 Utilisation de information g ographigue sur les al as les enjeux et la vuln rabilit S il y avait pour l ensemble des bassins acc s des cartes num riques des enveloppes de zones inond es d marche r trospective tout comme des sc narios d marche pros pective les assureurs pourraient effectivement contribuer
3. La dur e de certaines inondations plusieurs semaines peut d grader des ouvrages de second effets destructeurs li s au courant et compl ter uvre dans des proportions qui att nuent Privil gier les dispositions destin es limiter les par des mesures adapt es de la situation I fortement l effet des mesures 12 5 Les principes d actions Le d placement du b timent tant une solution exclue compte tenu des modes de construction des b timents en France le principe de protection repose sur trois types ac tions organiser l activit dans le b timent de mani re limiter la vuln rabilit des personnes ouvrages biens et qui pements dans les parties situ es en dessous du niveau d eau correspondant al a de r f rence retenu remplacer l o il est possible de le faire les mat riaux sensibles l eau par d autres qui le sont moins limiter autant que faire se peut la p n tration de l eau l int rieur du b timent sans mettre en p ril sa structure La mise en uvre de ces principes suppose une implication forte des sinistr s potentiels La m thode est guid e par la distinction introduite pr c demment suivant que le b timent se trouve en situation I ou en situation II Cette distinction repose sur la difference des modes pr do minants d agression des ouvrages dans chacune des deux situations hauteur et dur e en situation I vitesse
4. e en 1945 avec pour objectif la d fense imm diate et la pr vention contre les inondations dans les basses plaines de Aude le secteur comprend dix sept communes Son champ ac tion s est largi depuis la fin des ann es 1970 la ges tion de ensemble des processus relatifs a la protection des terres agricoles et des lieux habit s Cette association ap parait comme gestionnaire privilegie du risgue inondation avec comme principales interventions la mise en uvre de methodes structurelles Des am nagements ont t r alis s comme des endiguements d autres travaux taient program mes tels des am nagements hydrauliques am lioration du ressuyage des terres ou la protection des lieux habit s en diguement de Cuxac d Aude mais tous ces projets restent actuellement en attente figure 13 2 p 129 En effet les limites de ces mesures structurelles sont apparues videntes apres des evenements catastrophiques Si elles semblent effi caces pour des crues moyennes elles peuvent tre l origine de cons quences aggravantes lors de crues exceptionnelles notamment en cas de rupture d ouvrage comme ce fut le cas en 1999 dans Aude Aussi peu peu les gestionnaires du risque prennent conscience de int r t de coupler ces me sures aux r glementations et autres m thodes de mitigation Huet amp Martin 2002 2 Association Interd partementale des Basses Plaines de l Aude 3 L AIBPA a t rempla
5. d r s en risque aggrav c est a dire ceux situ s en zone rouge ou ventuellement bleue du PPR Les tablissements publics exerceraient alors plus completement leur fonc tion de gestionnaires de la mitigation Ils mettraient no tamment en ceuvre des comp tences fonci res et finan cieres par exemple d achat amiable avant ou apr s si nistre abond le cas ch ant par le Fonds Barnier de gestion contractuelle d indemnisations pour servitudes de sur inondation et d autres ventuelles compensations ac cord es par la collectivit en raison de pr judices caus s par la mise en ceuvre de ces strat gies collectives de mitiga tion Sans entrer ici dans des sp culations sur am lioration n cessaire des systemes indemnisation des catastrophes na turelles dans des pays europ ens parmi les plus expos s ni a fortiori dans autres parties du monde on peut donc raisonnablement penser que ce n cessaire PPP soit amen a s affiner envers et contre les r sistances de toute nature Ainsi pour ne prendre gue cet exemple embl matigue les tablissements publics territoriaux communaut s de com munes ou agglom rations deviendront ils probablement leurs territoires ce que les gestionnaires de risques sont aux groupes industriels et commerciaux en assumant la gestion directe des dommages les plus fr quents des cap tives ou mutuelles d assurance particuli rement efficientes C est ce qu on pe
6. plus rapidement par rapport celles qui ne font rien D Er cole et al 2004 9 1 1 Territoire d tude Les crues sont un ph nom ne courant qui s inscrit dans la logique des cours d eau Le bassin de la Loire moyenne de Nevers Nantes n chappe pas cette dynamique g n rale de tr s nombreuses reprises en moyenne 3 4 fois par si cle des crues fortes tr s fortes s y sont produites provoquant pour certaines des inondations catastrophiques M me si exceptionnellement le xx si cle n a t marqu que par une seule crue importante en 1907 cinquanten nale le retour de telles inondations est r el et certain Le risque en sera autant plus important que exception m t orologique de ces 100 derni res ann es a confort les d ci deurs et les am nageurs dans leur ma trise des l ments na turels Barrages lev es et surtout nouveaux ph nom nes m t orologiques ont t les artifices mis en avant pour continuer d velopper les villes lig riennes en zones inon dables 9 1 2 Type d inondation et co t des dommages Toutes les communes des vals de Loire sont concern es de puis le bec d Allier jusqu au bec de Maine Le territoire de 50 des 253 communes riveraines de la Loire moyenne sera tota lement inond par une crue similaire celles de 1707 1711 1733 1790 1846 1856 1866 quipe Pluridisciplinaire Plan Loire Grandeur Nature 2000 Ces crues furent carac
7. Fournier Grenoble I 274 p MATE 8 METL Minist re de Am nagement du Territoire et de l Environnement 8 Minist re de l quipement des Paul MENGUAL et Franck GUARNIERI Transports et du Logement 1999 Plans de pr vention des risques naturels PPR Risques d inondation Guide m thodologique ditions La Documentation fran aise Paris 124 p HATEM F ROUBELAT F CAZES B 1993 La prospective Pratiques et m thodes coll Gestion dition Economica chapitre 8 pp 251 264 TORTEROTOT J P 1993 Le co t des dommages dus aux inondations estimation et analyse des incertitudes Th se de doctorat de PENPC 283 p 95 10 De toile et de t le vuln rabilit et protection des campings de montagne face aux inondations Anne PELTIER D partement de g ographie Universit de Toulouse le Mirail 5 all es Machado 31058 Toulouse CEDEX 9 peltierGuniv tlse2 fr R sum Face aux crues torrentielles en montagne les campings repr sentent un enjeu tout fait particulier du fait de leur localisation fr quente dans des zones inon dables et de la fragilit de leurs infrastructures C est pour quoi la l gislation en vigueur privil gie l information des campeurs et leur vacuation en cas d urgence Dans la pra tique si l affichage du risque est globalement quoique in galement effectu des zones d ombre subsistent quant l organisation de l alerte tous les campings ne sont pas
8. Le principe de la m thode est valuer un co t annuel du risque en partant de valuation globale des pertes po tentielles et en multipliant le montant correspondant par esp rance de voir se r aliser venement attendu dans un d lai donn Ainsi si l on estime que venement devrait se produire dans les cinq ans venir et que les pertes attendues sont de 100 on estime le risque annuel 20 Les choses ne sont jamais aussi simples car toute une s rie de facteurs peuvent compliquer le jeu Ainsi par exemple si Pon craint un v nement pouvant se manifester en plusieurs phases successives chacune assorti d un d lai occurrence donn on devra op rer des combinaisons sur les estima tions On est ainsi amen s r fl chir sur une arborescence d v nements 11 5 2 L arbre des v nements Cet exemple est tir du cas de S chilienne o les experts envisagent quatre sc narios principaux de gravit croissante mais avec des esp rances de manifestation tr s diff rentes si le premier peut tre attendu dans les cinq ans le second ma qu une chance sur dix de se produire la m me ann e et la m me r gle est retenue successivement pour le troisi me et le quatri me figure 11 9 p 114 Jean Pierre AST Poerenetrege des divers lacteurs pris en comote dens ume TARA Dar APTO wod Parametres applicables f evaluation des prepa de Fangen ame tow de heme 1 xx a ee me raa a
9. This paper presents a flood risk analysis based on a post crisis survey on the conseguences of a thirty year return event for the Ivry la Bataille inhabitants Eure valley France The results obtained are an assess ment of consequences for the houses located in the flooded zone and an estimation of flood risk knowledge exposure and vulnerability and representations of origines natural or anthropic and responsibilities institutional or individ ual related to the lived risk This research also led to the constitution of a flood risk GIS memory specifying the rela tionship between risk and vulnerability at an operational scale The results obtained thus constitute an essential data base in order to improve a local floodrisk management which integrates experience return and an actors dialogue in the objective to carry out urban and prevention plans and develop mitigation and first relief optimization in Ivry la Bataille Key words floodrisk GIS Survey Ivry la Bataille Eure 8 1 Introduction La commune d Ivry la Bataille est situ e dans la vall e de Eure affluent de la Seine en rive gauche en amont de Rouen Ce cours d eau de domaine sedimentaire draine une surface environ 6000 km pour une productivit hydro logique inf rieure 4 1 s km2 Cependant derri re cette apparente indigence hydrologique le risque hydrologique n est pas absent E Masson 2002 En janvier 1995 une crue de type trentennale aff
10. autodiagnostic il semble gue la taille de entreprise soit un facteur d terminant Il faudra compter environ 3 heures pour un petit commerce 1 ou 2 emplov s et une journ e et demie pour une entreprise plus complexe d sireuse de mettre en place un plan urgence d taill et un plan ac tions pr cis Ainsi cette premiere s rie exp rimentation nous a permis de conforter id e de la construction un pr diagnostic Un tel outil permettrait orienter les entreprises vers un diagnostic ou un autodiagnostic Ce tri renverrait les en treprises plus rapidement sur les points importants de leur vuln rabilit Le probleme reste pos au sujet du temps n cessaire pour mener bien autodiagnostic Certaines des entreprises jugent qu elles n ont pas le temps n cessaire une telle op ration d autres comprennent que m me si le temps manque il faut le faire 9 2 4 6 Autodiagnostic ou diagnostic C est un des principaux enseignements de ces exp rimen tations les dirigeants sont ils pr ts faire ce travail seul Seul trois dirigeants ont affirm qu ils taient suffisamment motiv s pour r aliser cet autodiagnostic Trois autres sont persuad s quaucun chef d entreprise aura la motivation n cessaire un tel travail Les autres pr sentent des r ac tions plus floues 9 3 Conclusion et perspectives La recherche sur les crit res de vuln rabilit nous a per mis d en identifier deux cat gories
11. d occurrence de l v nement et autre part l intensit ou la magnitude de celui ci Sur une telle base il est difficile d chapper une totale subjecti vit et corr lativement il est impossible expliciter et plus encore de relativiser les niveaux d al a affich s Le terme de vuln rabilit est aussi source de confusion la base il peut tre compris comme le degr endomma gement pour des biens de dysfonctionnement pour des activit s ou fonctions sociales ou de pr judice pour des personnes subi par l l ment sous effet de la manifesta tion locale du ph nom ne l o il se trouve L encore faute de m thodes et de moyens on traite souvent de l impor tance de l ment consid r ou de sa fonction plus que de sa v ritable vuln rabilit Le risque encouru est naturellement fonction de la menace et de l endommagement Ce n est pas le produit de al a par la vuln rabilit Compte tenu du flou d nonc plus haut dans appr ciation de ses composantes il ne faut pas s at tendre beaucoup d efficacit dans l valuation du risque Tout au plus peut on dire que le risque encouru est plus 108 Une m thodologie pour l valuation conomique des risques grand si l on consid re un l ment important situ dans une zone de menace lev e Cela permet heureusement d identifier les zones les plus dangereuses d un territoire et d orienter les d veloppements possibles ma
12. dans les zones fr guemment inon d es certains sinistr s adoptent des comportements qui sont autant d exemples d aboutissement d une d marche conduite par rapport a une vision personnelle des objectifs nonc s En un m me lieu les uns pourront choisir de limiter la p n tration de eau alors que autres auront opt pour la laisser entrer Chacune de ces postures s accompagne d un 120 ensemble de dispositions relatives occupation au choix des mat riaux dans les zones concern es des b timents Un d terminant essentiel est le niveau d al a endroit o se trouve le b timent Le processus qui conduit la mise en uvre de ces mesures n est pas formalis M me si des tendances peuvent tre d gag es quant aux principes de protection retenus il appara t qu il n y a pas de v rit absolue Le tableau 12 1 p 121 illustre ces principes d actions en r ponse aux trois objectifs nonc s Plusieurs documents sont ores et d j disponibles qui listent les points sensibles des b timents et d crivent des interventions possibles Ils sont g n ralement pr sent s sous la forme d un corch de b timent facilitant la visualisation des zones d intervention Ces documents constituent un pre mier niveau d information mais p chent en g n ral par l ab sence de hi rarchie permettant tablir un plan raisonn de priorit s et par le manque d indication sur la coordination de
13. eau est un facteur d implantation pour les campings figure 10 1 p 98 En effet les rives des cours d eau sont souvent les seules zones qui restent libres de constructions D autre part du fait de l humidit et du risque ce sont des terrains peu co teux Enfin la pr sence d un ruisseau repr sente un agr ment pour des touristes en mal de nature nombre de campings portent d ailleurs le nom du ruisseau au bord duquel ils sont install s signe que le cours d eau re pr sente une valeur ajout e Cons quence de ce qui pr c de en 2001 46 campings sont class s risque parmi les 165 que comptent les Hautes Pyr n es dont quatre cinqui mes des classements suite un risque d inondation ou de crue torrentielle MEDD 2001 10 1 Un risque sp cifique Le risque mena ant les campings soumis aux inondations est tout fait particulier La nature de l al a y joue un r le La pr sente contribution propose des r sultats provisoires issus de l tude d une partie des campings class s risque 98 De toile et de t le vuln rabilit et protection des campings de montagne Gave au von GAZOST g I LUZ SAINT _ SAUVEUR A GAVARNIE gt Ad A y J LANNEMEZAN Camping situ en bordure de rivi re Camping situ sur un c ne de d jection A En ZA A Autre camping O Camping class risque Y 3 Nombre de cam
14. enrochement qui conforte les berges des rivi res et des torrents contre rosion Les digues ou les murs digues lorsqu ils existent sont de faible importance aussi bien en longueur qu en paisseur Enfin certains campings situ s sur des c nes de d jection sont pro t g s comme l ensemble du c ne par des dispositifs du type barrage filtrant avec plage de d p t C est le cas du c ne de Vignec en Vall e Aure dont les torrents ont connu de nombreuses reprises des crues d vastatrices ANTOINE 1995 De mani re g n rale les terrains sont cependant peu et mal prot g s et certains ne le sont pas du tout 10 3 2 L application contrast e de la l gislation Les contraintes qui p sent sur les exploitants de campings rel vent avant tout du d cret de 1994 Cependant les au torit s locales ont la possibilit d dicter des r gles plus pr cises et le cas ch ant plus s v res Ainsi la Direction r gionale de l environnement DIREN Midi Pyr n es et la pr fecture des Hautes Pyr n es ont elles des exigences par ticuli res Certains exploitants de campings class s risques sont ainsi incit s habiter sur place Par ailleurs dans cer tains campings une bande de terrain de 5 10 m tres au bord de l eau est interdite aux caravanes voire galement aux tentes Formant un corpus consid r comme relative ment contraignant ces r gles ne font pas l unanimit parmi les exploitants 10 3 2
15. goce et service Un arr t partiel de la fonction auquel il appartient Un arr t complet de la fonction Un arr t complet de plusieurs fonctions Un arr t total de l activit Ces approches sont compl mentaires et confrontent un ju gement qualitatif des donn es quantitatives qui vont per mettre au dirigeant de d finir plus pr cis ment ses priorit s d actions e Identification des vuln rabilit s dites organisation nelles permettant ensuite d appr cier plus pr cis ment la dur e d interruption de l activit e Bilan de l identification des vuln rabilit s s lection des vuln rabilit s majeures e Choix et hi rarchisation des mesures de r duction des vuln rabilit s e Suivi des mesures et valuation du progr s nouvelle es timation des dommages et de la dur e d arr t activit Concr tement autodiagnostic est un document papier en trois volets Lautodiagnostic lui m me s rie de fiches et de tableaux de correspondances liant les probl mes identifiables avec les mesures contenues dans un recueil Un guide d utilisation mode emploi de 40 pages Un recueil de mesures de r duction de la vuln rabilit de l entreprise 9 2 4 Principaux enseignements de ces exp rimentations Aujourd hui la premi re s rie exp rimentations a t r a lis e Cinq entreprises du Loiret ont d j particip aux exp rimentations de autodia
16. in vestissement K en co ts annuels Kg comme suit Ka Kpa Ku K K Ly n K Ln x p 2 x 100 Ka Co ts annuels ans Kpa frais exploitation ans K co ts entretien annuels en de K ans K co ts de r paration annuels en de K par ans an co ts investissements L valeur r siduelle apr s la dur e de fonctionnement N dur e de fonctionnement en ann es ans P taux d int r t 3 On a donc valu pour chaque sc nario un risque ou es timateur conomique du montant des pertes pr visibles Ro Apr s la r alisation des mesures techniques il faut d terminer le risque r siduel R La diff rence correspond la r duction du risque R qui correspond la prestation de protection 11 5 5 L efficacit des parades La rentabilit ou efficacit de investissement est alors exprim e par E AR Ka La proc dure dans son ensemble doit tre adapt e ann e apr s ann e en fonction de l volution de la situation avec r vision ventuelle des divers param tres pris en compte aussi bien en mati re de valeur des l ments expos s que de probabilit des v nements pressentis C est l un des avantages du syst me EVARISK que de permettre ais ment cette r vision pour accompagner la prise de d cisions impor tantes 11 6 Application au cas de S chilienne L ensemble des m thodes et outils pr sent ici a t utilis part
17. le prescripteur sou cieux d appliquer cette recommandation ne dispose pas ce jour en France de document pr sentant une liste de tels mat riaux Il y aurait n cessit cr er une base de connais sance en ce domaine afin de mieux anticiper les d g ts et asseoir les recommandations de r duction de vuln rabilit sur des bases rigoureuses La vitesse du courant peut r sulter de sp cificit s tr s lo calis es au voisinage imm diat du b timent Un fort cou rant peut tre un facteur aggravant m me pour un faible niveau et une faible dur e Un tel courant peut induire la destruction de certains ouvrages du fait de l action dyna mique de l coulement et ou des chocs ventuels avec des objets lourds entra n s par le courant La pr diction du com portement d pend de nombreux facteurs parmi lesquels les qualit s m caniques de ouvrage et la pr sence ou non d ou vertures Rappelons par ailleurs que m me en l absence de d bit d eau important un mur ma onn de facture courante est fragilis d s qu il est soumis une difference de hauteur de un m tre entre l int rieur et l ext rieur du b timent Cet l ment est retenir pour dimensionner les dispositifs destin s emp cher l eau de p n trer dans les b timents Une trop grande efficacit de ces dispositifs sur une hauteur impor tante cr erait un risque important de ruine des b timents L importance relative des ces trois param tres
18. mentaires doivent tre prises en compte portant notamment sur les coupures de trafic routier le d bit de la Romanche au moment de l v nement la formation ou non d un lac plus ou moins important amont du bar rage ou encore l importance et la dur e des vacuations pr ventives EVARISK a permis de dresser le bilan des pertes potentielles pour chaque hypoth se 11 6 2 L ventail des parades envisag es Les experts et les services de l quipement ont tudi en semble des parades possibles qui se r partissent en trois cat gories principales ouvrages d cr tage de onde de submersion pour hy poth se de rupture la moins grave et la plus vraisem blable d viations routi res plus ou moins importantes Jean Pierre AST galeries hydrauliques pour diverses capacit s vacua tion des eaux amont Ils ont valu les co ts modalit s et d lais de r alisation de ces parades Cela conduit nouveau une s rie hy poth ses plus ou moins complexes d pendant des caract ristiques des solutions propos es de leur terme et de leur rythme de mise en uvre de leurs possibles combinaisons ensemble a t pris en compte dans une arborescence d v nements qui permet de distinguer finalement une cen taine de cas La m thodologie utilis e en Suisse propose quelques r gles d valuation de amortissement annuel de ces co ts On a utilis e pour calculer dans
19. ou ANAH Agence Nationale pour Am liora tion de l Habitat proposent des conseils ou des aides finan ci res afin d assurer une diminution des dommages ou de compenser une indemnisation trop faible Le CSTB pr sente des actions caract re informatif Cet organisme publie des guides de conseils aux sinistr s comme le Guide de remise en tat des b timents ou le Guide de r duction de la vuln rabilit face au risque L objectif r side dans la pro position de mesures d adaptation ou de r habilitation des habitations sinistr es ou expos es aux inondations entrant dans le champ d action du particulier ANAH apporte un soutien financier aux sinistr s L agence subventionne des travaux en mettant en place lors de si tuations exceptionnelles inondation des Projets d Int r t G n raux dont les fonds sont destin s am liorer la s cu rit la salubrit des b timents Les subventions repr sentent habituellement 25 du montant des travaux mais peuvent tre major es dans les situations de r habilitation urgente Dans l H rault lors des inondations de septembre 2002 la prime accord e tait d environ 2 500 euros par habitation sinistree Cette aide intervient apr s l indemnisation des as surances et doit tre utilis e pour les travaux de r novation Des entretiens avec la population de Cuxac d Aude nous ont montr que cette aide avait t utilis e pour la cr ation 129 130 R flexio
20. par exemple une machine sp cifique peut demander des mois de r paration ou de fabrication si elle a besoin d tre r par e ou chang e tudier les sp cificit s de l entreprise en terme d orga nisation de productions de personnel etc qui condi tionnent en partie sa vuln rabilit identifier les types de personnel de l entreprise qualifi cations flexibilit localisation etc d terminer les conditions de gestion de la crise en moyens humains et mat riels valuer la couverture assurantielle par rapport aux risques L analyse du fonctionnement de l entreprise suivant les sc 77 78 Realisation de 13 diagnostics de vuln rabilit entreprises de la Nievre narios inondation tablis ainsi que analyse historigue des sinistres v cus par entreprise permettent de recenser les cons guences une inondation pour entreprise en terme de dommages directs pertes des produits finis des stocks des quipements dommages aux mat riaux de structure exemple fr quent infiltration de l eau dans les isolants des murs ou destruction par impact d un l ment charri par l eau arbre dans une vitre nettoyage etc pertes d exploitation et les effets associ s p nalit s d pendant du nombre de jours d arr t avant remise en tat cons quences pour le personnel impact psychologique ch mage technique etc effets induits per
21. qui lui a permis de se familiariser avec la methode suisse vogu e sommairement ici Partie 5 Prise en compte et reduction de la vulnerabilite 12 Reduire la vuln rabilit des b timents en zone inondable KK Jean Luc SALAGNAC et Bruno Bess s Centre scientifique et technique du b timent 4 avenue du Recteur Poincar 75782 Paris CEDEX 16 salagnac cstb fr Direction g n rale de l Urbanisme de UHabitat et de la Construction Bureau QC 2 Arche de la D fense 92055 La D fense CEDEX 4 bruno bessis equipement gouv fr Resume Linondation est un risque naturel qui concerne un grand nombre de communes et touche annuel lement plusieurs milliers de sinistr s Nous nous attachons a d finir de mani re m thodique des mesures de r duction de la vuln rabilit des b timents existants quelle que soit leur destination logement industriel tertiaire scolaire Ces mesures ont pour objectif de limiter i les risques pour les personnes ii les dommages aux biens dans la perspective de minimiser les travaux de remise en tat iii le d lai de reprise de possession des lieux dans des condi tions sanitaires satisfaisantes La d finition et l valuation de ces mesures se heurtent au manque de retours d exp rience organis s vers ces objectifs Une meilleure connaissance du comportement des mat riaux et ouvrages aiderait aussi a prescrire des mesures perti nentes Un guide a destination des sinistr s potentiel
22. quip s de dispositifs d alerte aux crues et Les exploitants se plaignent de la multiplication des alertes m t orolo giques inutiles Les entretiens men s avec les exploitants d montrent par ailleurs qu ils n ont pas toujours conscience du risque et qu ils craignent l impact de l information sur les touristes L application de la loi tient donc plus la contrainte li e la surveillance des services de l tat qu la conviction des exploitants Mots cl s inondation camping montagne Hautes Pyr n es l gislation perception Title Floods in mountainous areas vulnerability and protection of camp sites Abstract Camping sites are risk sensitive facilities as far as torrential floods in mountainous areas are concerned They are indeed frequently located in hazardous places and their equipment is especially fragile Existing legisla tion privileges consequently camper s information in case of emergency In practice if most but not all operators re ally inform their customers the organisation of alert is still to be improved some camp sites do not have a flood alarm system and many operators complain about freguent and unnecessary meteorological alerts The interviewed opera tors are not always aware of the risk and are afraid of the impact of information on tourist activity It brings out that the enforcement of the law more relies on the constraint of State than on the conviction of the operators Key wo
23. t s lectionn es en fonction de leur secteur d activit et de leur taille repr sentatives du tissu cono mique local Les effectifs de ces entreprises varient entre 30 et plus de 700 personnes 7 2 3 2 Perspective d extension des diagnostics Ces entreprises ont t s lectionn es dans une logique d tendre les diagnostics au plus grand nombre entreprises expos es au risque d inondation La r alisation de ces diag nostics dans des situations aussi vari es permet appr hen der un grand nombre de cas de figure les entreprises choi sies seront m me de t moigner pour les autres entreprises qui se retrouveront dans les cas tudi s 7 3 Mise en uvre des diagnostics de vuln rabilit L quipe Pluridisciplinaire du Plan Loire Grandeur Nature a r alis un guide pour la conduite des diagnostics de vul n rabilit aux inondations pour les entreprises industrielles Bruno Ledoux Consultants SAGERIS 2001 Ce guide est par ailleurs en cours de remise jour avec l assistance d AR MINES La m thodologie suivie s appuie sur cet outil et comporte les trois tapes pr sent es en figure 7 2 Analyse connaissances des al as Visite du site amp Pr sentation de la d marche Analyse fonctionnelle globale unit unit interactions ext rieures description et identification des points critiques sensibilit 4 la submersion Evaluation des cons quences pour chaque sc nario dommages Desc
24. une meilleure connaissance des dommages historiques comme des dommages potentiels et servir de catalyseurs aux d cisions C est d ailleurs sur ce th me de l information n cessaire des actions concr tes de gestion du risque que l Association fran aise des catastrophes naturelles AFPCN et l Association fran aise de information g o graphique AFIGEO ont conjointement dit cette an n e un Livre blanc au terme d un processus de trois ann es de consultations associant l ensemble des parties int ress es publiques et priv es que la Commission europ enne a pr sent une commu nication et Sachemine en concertation avec un groupe r unissant experts des tats membres et repr sentants des autres parties prenantes ONG secteurs profession nels concern s vers une proposition de directive en aval de la directive cadre sur la gestion des ressources en eau qui avait totalement ignor la dimension inondation En lumi re figure la cartographie informative des inonda tions avec l objectif de pr voir au moins trois sc narios occurrence de crue fr quente peu fr quente excep tionnelle objectif a priori tr s ducatif du point de vue des assureurs que le Comit Europ en des Assurances CEA vient adopter un rapport sur ce th me r sultant de trois an n es de partage d exp riences entre march s nationaux assurances voir l exemple application en France illustr en annexe
25. 1 L affichage du risque La majorit des exploitants de campings risque respectent les consignes d affichage Sur le fond l information four nie est assez homog ne Elle pr cise la nature du risque les consignes suivre en cas d vacuation et parfois les mesures prises pour limiter le risque En revanche la forme est assez h t rog ne Certains plans d vacuation se contentent de repr senter le cheminement d vacuation ainsi que le point de ralliement sur un plan plus ou moins lisible d autres pr sentent un v ritable zonage des risques avec les parcelles vacuer en priorit Le ton des affiches cherche rassurer les campeurs que le risque d inondation aurait pu effrayer Il se veut chaleureux voire protecteur Nous avons pris toutes les mesures pour vous prot ger l vation des berges rive gauche zone de d sensablage rive droite enrochements dis positif alerte des crues sondes radio contr le et sirenes Les exploitants gui affichent le risgue respectent galement obligation de fl chage des voies vacuation Cependant certains exploitants dont les campings sont clas ses a risgue n affichent pas le risgue La proportion est re lativement faible moins un guart des campings a risgue visit s mais elle n est pas nulle Ces oublis concernent g n ralement des campings dans lesquels le risque est mo d r Les campings les plus menac s respectent quant eux obligatio
26. 14 4 2 Contractualisation de la mitigation des risgues d inondation fr quence Les tablissements publics territoriaux de bassin EPTB consacr s par la loi du 30 juillet 2003 sont des ma tres d ouvrage d l gu s des communes d partements et r gions pour la r duction de la vuln rabilit des territoires aux inon dations la contractualisation de l indemnisation des servi tudes de sur inondation et la prise en compte des solidarit s Livre Blanc s informer pour mieux pr venir le risque 2005 Dispo nible aupr s de AFPCN s c ENGREF 19 avenue du Maine 75015 PARIS mail afpcn engref fr Communication de la Commission au Conseil au Parlement europ en etc du 12 juillet 2004 COM 2004 472 sur la gestion des risques li s aux inondations pr vention protection et mitigation des inon dations Rapport partage d exp riences entre march s europ ens de l assurance sur la cartographie et le zonage des risques d inondations t l chargeable sur www cea assur org amont aval entre espaces ruraux et espaces urbains sur les risques a fr quence En se projetant quelques ann es pour ne pas dire quelques l gislatures de la on pourrait imaginer que les pr fets le pr sident de la Caisse Centrale de R assurance voire les assureurs comme le pr voit la loi saisissent le Bu reau Central de Tarification BCT Celui ci fixerait les majorations de franchise autoris es sur les biens consi
27. 2 Avant 1950 4 4 Mat riaux des gros murs Pierre B ton Meuli re Briques Agglom r Bois ojo r r H N WN Autre tat entretien Bon Assez bon Passable M diocre ojojo rjr Mauvais 0 Somme des indices S 2 5 4 3 2 1 0 Les valeurs possibles pour cette somme sont les valeurs enti res de 0 5 La vuln rabilit des locaux concern s est inversement proportionnelle ces valeurs On propose de l exprimer en valeurs relatives par V 0 5 Vuln rabilit 0 6 0 7 0 8 0 9 1 tr s faible faible moyenne forte tr s forte totale Tableau 11 3 Taux endommagement retenus Vs Loy de la parcelle 0 5 0 6 0 7 0 8 0 9 1 1 20 25 30 35 40 45 2 40 45 50 55 60 70 3 60 65 70 75 80 85 4 80 85 90 95 100 100 5 100 100 100 100 100 100 positionner dans des classes de production et d emploi Enfin estimation conomigue des prejudices corporels pose de nombreuses questions On propose de se r f rer a des donnees fournies par les compagnies assurances 11 4 Le logiciel EVARISK Le logiciel EVARISK a t concu et d velopp par GIPEA pour faciliter l accomplissement des diverses t ches voqu es ci dessus Il est interfa able avec les autres modules de la gamme GIPEA 3D PENT 3D BLOC EVINOND d j cit s Mais il est galement et surtout compatible avec les divers formats des syst mes d i
28. Chauss es n 105 pp 14 23 RODE S 2001 Des inondations et des hommes Repr sen tation et gestion territoriale du risque d inondation dans St phanie DEFOSSEZ trois communes du Val de Loire 2001 14 Collection m moires et documents de l UMR PRODIG Paris 141 p SCARWELL H J amp LECLERQ E 2004 De l enqu te au terrain les repr sentations du risque d inondation comme relation en tension in Contraintes environnementales et gouvernance des territoires d l Aube Nord pp 426 434 VINET F 2003 Crues et inondations dans la France m di terran enne Les crues torrentielles des 12 et 13 novembre 1999 Aude Tarn Pyrenees Orientales et H rault di tions du temps Nantes 224 p 131 14 La r duction de la vuln rabilit de existant face aux menaces naturelles N cessaires synergies entre systemes indemnisations et strat gies de mitigation KK Roland NussBAUM et J r me CHEMITTE Pr sident du groupe de travail v nements naturels du Co mit europ en des assurances CEA et directeur de la mis sion Risgues naturels MRN roland nussbaum mrn gpsa fr Ingenieur d tudes la MRN et doctorant de l cole des mines de Paris p le cindyniques jerome chemitte mrn gpsa fr R sum Dans les soci t s d velopp es le service as surance r pond a une demande forte de protection des pa trimoines et des activit s contre les cons quences cono miques d
29. DGUHC 2002 12 7 Bibliographie MELT MATE minist re de l quipement des transports et du logement amp minist re de l am nagement du ter ritoire et de l environnement 1999 Plans de pr vention des risques naturels PPR Risques d inondation Guide m thodologique ditions La Documentation Fran aise Paris 124 p RENAUD VI LE SAGE Directeur du Commissariat aux Risques Majeurs de 1981 1987 au cours d un entretien accord en 1993 au magazine 50 millions de consom mateurs propos cit s dans le tome 1 du rapport de la Commission d enqu te parlementaire Causes des inon dations et les moyens y rem dier Les cons quences de la d centralisation une application d faillante de la r glementation www assembleenationale fr rap enq r10 1641 1 asp D G U H C direction g n rale de l urbanisme de habitat et de la construction 2002 Les outils Inondations Guide de remise en tat des b timents En particulier ne pas cr er de lieu de s jour de personnes vuln rables dans les espaces concern s par inondation de r f rence Remerciements Cette r flexion est soutenue par la Direction G n rale de l Urbanisme de l Habitat et de la Construction Tableau 12 4 Mesures destin es risques pour les personnes en situation Mesure la d crue Mesures lors de l annonce de crue Mesures constructives H cm Evacuer vers la zone refuge les personnes et
30. L assurabilit et les n cessaires partenariats public priv 14 3 1 Assurabilit et dommages inassurables Il n est pas simple notamment en mati re de dommages caus s par des v nements naturels de d finir une fronti re entre assurable et non assurable Deux prismes permettent cependant d clairer utilement la question gt L approche technique au sens de sp cifique au m tier de l analyse des risques et de assurance qui consiste ne retenir comme assurables que les v nements al a toires mod lisables et dont le prix de la couverture reste abordable gt La consid ration du statut juridique des objets ou activi t s garantis Ainsi les patrimoines publics sont le plus sou vent exclus du champ de l assurance ouvrant d ailleurs pour certaines infrastructures la possibilit dans cer taines conditions financement partiel des d penses de remise en tat par le fonds de solidarit europ en N w Que les dommages soient reconnus assurables ne veut pas dire guils sont pour autant toujours gt assur s que ce soit pour des raisons volontaires libert contractuelle et consentement payer une telle presta tion de service foi en les solidarit s qui s improvisent en cas de crise ou involontaires insolvabilit du preneur ou manque d information sur existence ou l utilit du service notamment en raison du flou sur le comporte ment ventuel des pouvoirs publics dans
31. La mission Risgues naturels et ses missions La Mission des soci t s assurance pour la connaissance et la pr vention des risgues naturels en abr g Mission Risgues naturels ou MRN est une association cr e en 2000 entre la F d ration francaise des soci t s assurance FFSA et le Groupement des entreprises mutuelles assu rances GEMA suite a une d cennie de dommages caus s par des v nements naturels qui a culmin en 1999 Son ob jectif est de promouvoir la connaissance des risques naturels et leur pr vention en tant que contribution du secteur de assurance aux politigues de gestion des risques Ses trois collaborateurs avec le concours de groupes de travail com pos s de repr sentants des soci t s assurance et le cas ch ant de partenaires publics laborent et diffusent des m thodes et outils de connaissance des al as et de la vuln rabilit a commencer par le d veloppement de Pacces information g ographique num rique sur les al as naturels en provenance des pouvoirs publics et de son utilisation par la profession des assurances des supports de sensibilisation des assur s la pr ven tion par type d al a etc des brochures et outils de communication pour l infor mation des assur s sur le r gime d indemnisation des catastrophes naturelles et les liens entre assu rance et pr vention en s appuyant sur un r seau de correspondants d partementaux qui p
32. TEMA N vo a 1 Pais ros x Paramstres appicaties Tevakuation des feel en O rom ine n ans rn rr vee Fig 11 7 Le r glage des param tres dans EVINOND p Het Lien o Foe Aue Buxszuns Caoga Seta Pen de poir Pants Nopeene t to acres DIE Popidon uhren core wurde bunte de pop bite Mes hassen mu Fes de ais e 775 Mes de chambers en tage Pesas murales Aum habit Aus x aa percent TIT Date braco en Ges princes bynes Cr dat ve E Din Gi nic os pig Cr 602 600 Dhan des parice corce Pgn duinn tester dan u Tao ae ende rue Etabdesemet BNSEE CIRE NE Wontre dencloy s concem s Montar dns Cratisenerts rres CA 400 10 3 Portes fonctonneten hox CA 106 oset Sam CA TE EU mene ALT Peceto touch es Nombre ea Nomber 2 1 Montes Hunter 7 an Mentos 4 nn Herten E TA Bidan pad nl che pestes M Emea 0 1 53 ME Fig 11 8 Le bilan des pertes structurelles et pr judices as soci s pour les propri t s b ties A et pour les tablisse ments industriels et commerciaux B 113 114 Une m thodologie pour l valuation conomique des Eboulement Eboulement Eboulement Sc nario Scenario Scenario 338 350 360 eboulement sc nario 338 3 mio m ni boulement 10 sc nario 350 5 6 mio m boulement 10 scenario 360 9 mio m3 risques Eboulement Scenario Scenario de dommage 370 108 E Se narie 338 9 Sc nario 3
33. activit s conomiques du territoire concern 9 2 R alisation d une m thode autodiagnostic et processus de validation 9 2 1 Le mod le de Vuln rabilit La vuln rabilit se caract rise par toutes les cons quences d un ph nom ne sur les enjeux pr sents figure 9 1 L entre prise repr sente donc les enjeux et sa vuln rabilit est donc caract ris e par toutes les cons quences qu aura une inon dation sur cet enjeu sp cifique En d autres termes la vuln rabilit se mesure en inventoriant toutes les cons quences engendr es sur l entreprise par une inondation Dans un sens le plus large elle exprime le niveau de cons quences pr visibles d une inondation sur l entreprise Leone 1996 Ainsi par anticipation l tude de la vuln rabilit d une PME doit permettre de conna tre sa susceptibilit tre endom mag e Dommages Dommages Physiques fonctionnels Probabine occurrence Ler eg 1 R silience mitigation nfluence Fig 9 1 rapport au risque naturel Sch matisation du concept de vuln rabilit par Les guelgues retours exp riences gue nous avons pu tu dier ont permis de construire une typologie des dommages potentiels tendant vers l exhaustivit et comprenant trois grandes cat gories dommages directs dommages indirects effets induits Cette typologie nous a permis de d duire une cinquantaine de crit res caract risant
34. as surer une meilleure vigilance des exploitants dans les si tuations critiques Il appara t galement n cessaire am liorer information des exploitants afin de les convaincre de la r alit du risque En 1998 Philippe Schoeneich et Mary Claude Busset Henchoz s interrogeaient sur oppor tunit d informer tout prix les populations vivant dans des zones dangereuses lorsqu elles ont d velopp des stra t gies mentales d adaptation au risque et qu une meilleure connaissance du risque ne leur apporterait qu un inconfort suppl mentaire sans am lioration de leur s curit Dans le cas des campings de montagne la situation est diff rente l information des exploitants appara t comme un point clef d une meilleure compr hension du risque permettant une meilleure transmission de cette information aupr s des cam peurs ainsi que l acceptation de mesures contraignantes en termes d affichage d alerte voire de restrictions d utilisa tion 10 5 R f rences bibliographiques ANTOINE J M 1995 Enqu te de programmation des actions RTM dans les bassins Aure Louron Barousse et Nistos Risques naturels et catastrophes dans les bassins des Nestes du Nistos et de l Ourse depuis le Xv11 si cle Service de Restauration des Terrains en Montagne Conseil G n ral des Hautes Pyr n es Direction D par tementale de l Agriculture et de la For t des Hautes Pyr n es 102 p non publi ANTOINE J M
35. campeurs Le 14 juillet 1987 au Grand Bornand en Haute Savoie deux orages violents provoquent la crue des torrents du Chinaillon et du Borne Un emb cle se forme sur le Borne au niveau du pont surplombant le camping Le torrent sort de son lit et ravage le camping situ dans son lit majeur On compte 23 victimes COMBY 1991 BESSON 1996 Le 7 ao t 1996 Biescas en Aragon un violent orage pro voque des abats d eau tr s importants 200 mm en trois heures Un emb cle se forme sur le rio Ara sa rupture d vaste un grand terrain de camping situ en aval Des milliers de m tres cubes de boue emportent voitures et caravanes sur plusieurs kilom tres faisant 87 morts et 200 bless s graves Eu gard aux bilans tr s lourds nonc s ci dessus les enjeux mat riels et plus largement conomiques restent tr s mo destes Les biens menac s voitures tentes camping cars caravanes ou b timents type sanitaires ont une valeur co nomique relativement faible Cette structure tr s particuli re des enjeux justifie que les campings ne soient que faiblement prot g s contre les crues Elle explique que le l gislateur pri vil gie la gestion de l urgence au d triment d une protection dont le co t d mesur constituerait un frein excessif ex ploitation 10 2 Le cadre l gislatif r duire la vuln rabilit par l organisation de l urgence En mati re de gestion des risques la politique fran aise depuis plu
36. ces combinaisons d actions et Activites Fabrication de composants Laboratoire pharmaceutique Fabrication d clairage Fabrication de syst me antivol voiture Recyclage de mati res plastiques Grande distribution Aci rio tr filerie Grande distribution Agro alimentaire Pi ces automobiles Fig 7 1 Activit s des entreprises diagnostiqu es valuer leur efficacit La vuln rabilit peut tre d finie comme la gravit des dommages potentiels en cas de r a lisation d un al a ou pour int grer des aspects autres qu conomiques social psychologique etc comme la capacit a subir un v nement 7 1 3 Les entreprises des acteurs de la gestion globale du risque d inondation Cette gestion globale du risque et la mesure de la vuln ra bilit des enjeux et des territoires reposent aussi sur le fait que tous les acteurs de la soci t soient partie prenante de la gestion du risque chacun son niveau De m me que par exemple les services de l tat se doivent notamment de porter a connaissance le risque que les citoyens doivent int grer la culture du risque et que les agriculteurs ont un r le majeur a jouer dans la pr servation des champs d ex pansion de crue les entreprises peuvent elles aussi contri buer a diminuer la vuln rabilit du territoire en agissant sur leur propre vuln rabilit Il convient cependant de noter qu aucune obligation r glementaire ne contraint les en
37. champ de d formations et on r unit des arguments pour tablir un pronostic d volution plus ou moins long terme 11 2 3 Vers de nouvelles sp cifications pour l tablissement de cartes al as On a voulu montrer ci dessus qu une utilisation raisonn e des outils et m thodes de la g omatique pouvait contri buer efficacement la validation et la structuration de la connaissance des facteurs de pr disposition la manifes tation d un certain nombre de ph nom nes naturels al as On ne sous estime nullement l importance du travail de terrain de sp cialistes On pr tend au contraire faciliter et optimiser leur travail par cette structuration pr alable de la connaissance On pourrait donc liminer une partie du flou d nonc ci dessus dans les sp cifications en organisant l agencement et la production des donn es de base n ces saires sur l ensemble du territoire national On pense en particulier une meilleure vulgarisation et une am liora tion des mod les num riques de terrain et un programme moderne et bien structur de m morisation de donn es his toriques 11 3 La Vuln rabilit identification et localisation des l ments expos s de leur endommagement pr visible et de leur valeur 11 3 1 L identification et la localisation des l ments expos s Une fois d termin e extension potentielle des zones de manifestation du phenomene redout il faut identifier lo caliser
38. chaque cas le ratio co t annuel de la parade r duction de pertes annuelles On dispose ainsi finalement non seulement de toutes les valuations d taill es des pertes potentielles pour chaque sc nario mais aussi un classement tr s int ressant des diverses solutions en termes d efficacit 11 7 Bilan et perspectives On a essay de montrer ci dessus un certain nombre de progr s possibles en mati re de pr vention des risques On souhaite pour terminer remettre en ordre et en perspective les principaux points autour desquels ces progr s pourraient se concr tiser 11 8 Les processus d laboration et d expression des PPR On a investi depuis plus de 20 ans en France comme dans le monde beaucoup efforts et dargent dans laboration de plans de pr vention des risques On continue de le faire sur la base de sp cifications impr cises et qui g n rent trop de subjectivit et de confusion dans expression de ce qu il est convenu appeler al a On pourrait acc der plus de rigueur en s effor ant de recueillir de valider et de structurer les donn es indispensables topographiques g ologiques hydrauliques historiques pour les mettre disposition des sp cialistes Ceux ci pourraient alors consacrer plus efforts l exploitation de leur exp rience pour tablissement de diagnostics et pronostics De plus dans le processus information puis de n gocia tion avec les collectivit s concern es
39. choix de ces sc narios est r alis par l entreprise en fonction de la sensibilit et du niveau de risque qu elle souhaite g rer par exemple fr quent important rare etc Les informations concernant la gestion de la crise sont galement collect es afin d tablir les proc dures existantes ext rieures au site concernant annonce des crues les moyens pr vus en terme de mat riel et d information l organisation de la gestion de la crise les m thodes et les d lais d intervention etc 7 3 2 valuation de la vuln rabilit du site La deuxieme tape se d roule pendant et apres la visite de site et consiste a valuer la vuln rabilit proprement dite La phase essentielle de cette tape est la visite du site il s agit une visite d taill e du site de ses infrastructures de ses unit s Au cours de cette visite des changes avec les personnes cl s de entreprise ont lieu ces changes visent a appr hender le fonctionnement global quelles sont les productions avec quels moyens quels intrants quels clients finaux quelles contraintes g n rales etc estimer la sensibilit de chaque entit constitutive du site par rapport inondation valuer l importance de la d pendance des entit s les unes par rapport aux autres le dysfonctionnement d une entit peut g n rer un blocage g n ral identifier les points critiques dans le fonctionnement de l entreprise
40. d Ivry la Bataille il est apparu que l importance des dommages d pendait des cotes de submersions obser v es dans les rez de chauss e caves et d pendances E Mas son 1996 Une BDG a donc t constitu e partir d un lev de terrain sur la vuln rabilit structurelle du b ti dans les zones inondables de la commune figure 8 7 p 87 Les donn es attributaires de la BDG ont t compl t es par les r sultats de l enqu te post crise et par l exploitation des ar chives des services institutionnels DDE SDIS La BDG permet ainsi d estimer la vuln rabilit individuelle de chaque b timent Cependant la mobilit des biens des activit s et des personnes dans le temps et l espace commu nal impose une r actualisation de la base Elle doit ainsi int grer les mutations des enjeux augmentation r duction l volution de leur vuln rabilit pr vention mitigation et l occurrence d un nouvel al a dommageable de p riode de retour significative dont les cons quences seront n cessai rement diff rentes dans le d tail Les outils g omatiques permettent de g rer efficacement les connaissances de la vul n rabilit chelle fine compl tant ainsi d autres m thodes g rant le risque chelle parcellaire O Gilard 1998 En fin les capacit s d int gration des donn es SIG offre la possi bilit d une gestion multiscalaire depuis l chelle op ration nelle par l identification individuali
41. de Lille ave nue Paul Langevin 59655 Villeneuve Ascg CEDEX Eric masson univ lillei fr Resume Cet article pr sente une analyse du risque inondation men e partir d une enqu te post crise r ali s e aupr s des habitants victimes d une crue trentennale sur la commune lvry la Bataille vall e de l Eure France Les r sultats obtenus sont un bilan des cons quences de la submersion pour les logements situ s en zone inond e et une estimation de la connaissance du risgue inondation exposition et vuln rabilit chez les victimes et leurs re pr sentations des causes naturelles ou anthropigues et des responsabilit s institutionnelles ou individuelles re latives au risgue v cu Cette recherche a galement abouti a la constitution une m moire SIG du risgue inonda tion pr cisant la relation al a vuln rabilit a un niveau operationnel infra communal Les r sultats obtenus consti tuent ainsi une base de donn es indispensable la mise en place d une gestion du risque inondation qui int gre retour sur exp rience et concertation dans l objectif de r aliser les documents r glementaires de pr vention am nage ment et d optimisation des secours sur la commune lvry la Bataille Mots cl s risque inondation SIG Enqu te Ivry la Bataille Eure Title Post crisis survey and GIS for a flooded zone vulnerability management a local scale application Ivry la Bataille Eure Abstract
42. en terme de cause pr pond rante de d g t d pend du type d inondation Le classement propos dans le tableau 12 2 p 121 est tabli du point de vue des impacts sur le b timent Dans chacune de ces deux situations le triple objectif assi gn aux mesures de pr vention se d cline de mani re diff rente notamment du fait de la rapidit du ph nom ne Le temps dont disposent les occupants pour intervenir condi tionne en effet la nature et la port e de ces interventions comme pr sent dans le tableau 12 3 p 122 L valuation des trois param tres hauteur d eau dur e im mersion vitesse du courant est plus ou moins ais e Il n existe pas de carte ou de document qui fournit ces in formations pour un b timent particulier Il faut cependant s efforcer d approcher les valeurs de ces param tres pour d finir des mesures pertinentes de pr vention d faut de les valuer pr cis ment la d marche pourra consister op rer par hypoth ses d al a croissant en exami nant l aide des outils propos s les implications notam ment financi res de la mise en uvre des mesures pr coni s es 12 4 Modes de p n tration de l eau 12 4 1 Ouvrages en sous sol M me avant que l eau n affleure le sol elle peut remplir les espaces en sous sol par percolation travers les parois enterr es notamment en cas de remont e de nappe D s que l eau affleure le sol le ph nom ne pr c dent est compl t
43. enjeux du territoire par des actions prioritaires de r duction adap t es puisqu on sait ce qu il faut prot ger Ces priorit s se raient fond es sur des prises de d cisions justifi es par l analyse de tous les moyens fournis par un tel instru ment d analyse Ainsi ces actions sont susceptibles d in fluencer les strat gies d am liorations de l am nagement du territoire dans un souci de d veloppement durable C est en cela qu un tel instrument devient un v ritable outil aide la d cision La gestion de la s curit des biens et des personnes ne peut se faire sans prendre en compte les menaces repr sent es par les al as naturels Pour conclure sur la vuln rabilit territoriale ce type de m thodologie permet de s interroger sur les m canismes de transmission de la vuln rabilit des lieux aux enjeux et des enjeux au territoire Ces m canismes sont une piste de recherche int ressante et n cessaire pour optimiser les connaissances produites afin de r duire la vuln rabilit des soci t s Le d veloppement d une m thode d analyse de la vuln ra bilit des entreprises de multiples al as naturels corres pondrait plus globalement un regard sur les atteintes ex ternes potentiellement dommageables pour l entreprise plus long terme il serait int ressant de rechercher les rela tions entre tous ces al as pour concevoir un outil capable de fournir une aide la gestion et la r duction de ces
44. es aux crues de plaine Colbeau Justin L et De Vanssay B 2001 Deux questions taient ainsi pos es aux victimes concernant les impacts des inondations sur leur v cu quotidien et aussi plus sp cialement sur leurs d placements fig 8 5 la premi re question c est majoritairement le th me de la perte de confort coupures d lectricit chauffage t l phone eau potable qui appara t en principale citation 29 apr s analyse du contenu s mantique des r ponses Deux autres th mes s en rapprochent galement en nombre de citations Ils concernent les cons quences psycholo gigues et les difficult s li es la mobilit chacun 21 Ce dernier th me justifie par ailleurs la pertinence de la seconde question pos e quant elle sur les effets indirects de l inondation dans les d placements des victimes lors de la crue de janvier 1995 Les r ponses obtenues cette seconde question ouverte pr sentent des redondances avec la premi re renvoyant ainsi les probl mes de mobilit leurs cons quences dans le v cu quotidien de inondation Cependant les r pondants guali fient mieux l impact sur leurs d placements avec un th me pr pond rant 38 relatif la difficult qu impose la submersion des moyens de locomotion et du r seau routier sur la mobilit professionnelle et celle li e au fonctionne ment des m nages courses sant loisirs Pour estimer les repr senta
45. fet est charg d iden tifier les campings risque D apr s l ex g se du texte r ali s e par la DIREN Midi Pyr n es DIREN MIDI PYR N ES 2001 un camping peut tre consid r comme risque s il se trouve dans la zone des plus hautes eaux connues Le classement du camping d pend du rapport entre le d lai n cessaire l alerte temps coul entre les pr cipitations et l arriv e de la crue et le d lai d vacuation des campeurs dans les conditions les plus d favorables c est dire de nuit par pluie battante et sol d tremp Pour chaque terrain class risque l autorit tablit un cahier de prescriptions qui pr cise les directives suivre en mati re d information alerte et d vacuation L information chaque exploitant doit afficher les consignes de s curit selon un mod le pr tabli Un document sur les risques encourus et les consignes de s curit doit tre remis aux nouveaux arrivants Le cahier des prescriptions doit tre tenu la disposition des campeurs alerte le cahier de prescriptions fixe les conditions et les modalit s de d clenchement de alerte par l exploitant Celui ci doit notamment pr venir le pr fet et le maire en cas alerte Le cahier pr voit galement les mesures mettre en uvre en cas d alerte ou de menace imminente et peut prescrire des conditions sp cifiques d exploitation du terrain Des dispositifs d alerte doivent tre insta
46. la compensa tion des dommages aux patrimoines priv s en cas de grande catastrophe gt ou suffisamment assur s cas notamment de pertes indirectes telles que les frais de relogement pertes de jouissance pour les particuliers et de pertes exploitation et dommages non cons cutifs pour les entreprises Plusieurs crit res sont n cessaires pour qualifier et strati fier Passurabilite gt la nature des p rils selon le caract re spatialis ou non par exemple gt la fr quence des al as et donc l amplitude des dommages les al as les plus fr quents n tant pas ceux de bonne efficacit conomique et sociale de assurance gt la nature et le degr de vuln rabilit des enjeux pre nant en consid ration le cas ch ant la conformit des normes de construction la qualit de la gestion des risques ainsi que le degr de d pendance des mati res premi res nergies ou des clients uniques en garan tie des pertes d exploitation et ou carences amont aval pour les enjeux professionnels gt le degr de mutualisation des risques en fonction des cumuls d expositions pour un march donn 14 3 2 Les composantes du partenariat public priv PPP Le partage d exp riences accumul es entre march s euro p ens permet de discerner trois composantes essentielles pour lesquelles doivent tre tablis au cas par cas les do sages et conditions optimales d interventions respectives
47. la gestion du risque inondation Elles permettent d une part de cibler les actions de pr vention et d information sur les themes qui sont mal compris ou mal g r s par les populations fonctionnement de l hydrosyst me en crise recours aux mesures structurelles et cons quences en terme d aggrava tion du risque et autre part elles participent a la boration du diagnostic de vuln rabilit en apportant des pistes de r flexion pour la conduite de la concertation dans l laboration des documents communaux de pr vention et d am nagement du territoire PPR DCS DICRIM PPI PLU 86 Engu te post crise et SIG pour une gestion de la vuln rabilit dans les zones inond es 8 4 La reduction de la vuln rabilit de l existant l apport des outils g omatiques La reduction potentielle de la vuln rabilit pour l existant peut s appuyer sur les technologies actuelles de la g o matique Les syst mes SIG sont aujourd hui ultramobiles PAD DGPS logiciels et largement diffus s parmi les ac teurs en charge de l am nagement du territoire des services de secours et de protection civile Il est donc possible de tenir jour une base de donn es g or f renc es BDG qui tienne compte de la complexit de la vuln rabilit du b ti et des enjeux socio conomiques qui y sont associ s Cette connaissance fine des enjeux est indispensable au diagnostic du risque inondation donc sa gestion Dans le cas
48. lancer syst matiquement sur une grille de scrutation pr tablie des calculs tridimen sionnels plus complexes avec les m thodes fondamentales de la m canique des sols 3D PENT de GIPEA 11 2 1 2 Le cas des ruptures et des propagation de masses rocheuses Pour ces probl mes on d finit en g n ral des zones de d part et des zones de propagation sur un versant On n vo quera pas ici le probl me des zones d part pour la d termina tion desquelles des moyens sp cifiques et performants sont en cours de d veloppement 3D BLOC En ce qui concerne la propagation il existe aujourd hui des mod les tridimen sionnels de calcul sur un versant d crit par un mod le nu m rique de terrain Pour plusieurs centaines de milliers de simulations et en fonction de conditions de d part d finies par des m thodes d terministes 3D BLOC ou semi probabi listes on calcule en chaque pixel la hauteur et la vitesse de toutes les trajectoires qui le survolent et on en prend les va leurs maximales On calcule aussi les points d arr t On tient compte galement de la variation locale des coefficients de rebond en fonction de la nature et de l occupation du sol Toutes ces donn es sont export es et l on peut ainsi tra cer des cartes de hauteur ou vitesse ou encore de nombre impacts figure 11 2 p 109 On peut relancer les m mes calculs en modifiant la morphologie du terrain travers le mod le num rique de terrain pour si
49. les crit res dimension mat rielle et fonctionnelle et ceux ayant une dimension plut t organisationnelle Les crit res fortement influenc s par l intensit de al a sont les crit res mat riels et fonc tionnels contrairement aux crit res organisationnels En ef fet les crit res dimension organisationnelle expriment une vuln rabilit moins d pendante des caract ristiques de al a Cependant partir un certain niveau de per turbations certaines cons quences li es l organisation de l entreprise apparaissent On peut en tirer les observations suivantes gt 1 niveau de cons quences dommages mat riel arr t d activit li la dur e de submersion gt 2 niveau de cons quences arr t d activit engen dr par le nettoyage des locaux et la remise en tat Ce niveau d pend de l ampleur des dommages mat riels gt 3 niveau de cons quences aggravation de la dur e d arr t d activit et ou nouvelle perturbation de Pac tivit due des facteurs organisationnels et humains propres l organisation de l entreprise une vuln ra bilit intrins que qui ne d pend pas d un al a parti culier Ce sont les dommages indirects et les effets in duits Une des priorit s pour la suite sera d enrichir la base de mesures actions et recommandations Pour ce faire dans un premier temps il s agira d enrichir les mesures existantes en pr cisant leur co t les fourniss
50. me de conomie de march pour le secteur priv de se passer ou de limiter au maximum intervention de l tat le profil assurabilit des risques de nombreux pays et ou les options politiques des tats se traduisent effecti vement par une intervention publique dans la composante financi re dans des formes de PPP originales Alors seule une troite collaboration entre le gouvernement et le secteur de l assurance a pu permettre de voir merger une solution stable et durable 14 3 2 1 Composante politique Elle est de comp tence interminist rielle avec arbitrage au niveau du chef du gouvernement M me si elle met en jeu des principes du domaine de la souverainet nationale et de l int r t g n ral le secteur de assurance peut apporter son assistance pour clairer la d cision gouvernementale dans la d termination de principes de libert d assurance des patrimoines et des activit s de solidarit entre assur s et de limitation de antis lection d quit de traitement des citoyens et des activit s au regard des politiques publiques comme au regard des situations d exclusion par le march de recherche d une coordination internationale au niveau de l Union d objectifs en mati re de seuils de prise en charge par l tat des exc dents de dommages cumul s par cat gories et par sc narios prospectifs de d veloppement programm d un systeme national d indemnisation de politiques e
51. n cessaire pour conforter et d velopper ces premi res conclusions Mots cl s vuln rabilit diagnostic risque inondation mitigation r silience Title vulnerability assessment of company exposed to flood risk Abstract The vulnerability assessment of company ex posed to flood risk reflects the recent evolution of the flood risk management policies Firstly because it is based on the concept of vulnerability and do not focus on resistance strategies which aim at preventing floods entirely Then because it is a way to transmit the culture of risk to com panies and to convince them that they are also responsible for their vulnerability and thus actors of its reduction The realization of these vulnerability assessments on 13 com panies located in the Nievre department and exposed to floods from the river Loire and its tributaries draws the first conclusions on the sensitivity of the companies to flood risk management the mitigation measures which seem to inter est them and the skills which revealed to be necessary to achieve vulnerability assessment Long term follow up will be necessary to consolidate and develop these first conclu sions Key words vulnerability assessment risk flood miti gation resilience 7 1 Des politiques publiques en volution vers une gestion globale du risque 7 1 1 Les entreprises des enjeux tr s concern es par le risque d inondation Sur 36000 communes fran aises le
52. par des ph nom nes naturels dangereux Les m thodes pr sent es rev tent un int r t particulier pour les cas majeurs tels que celui de S chilienne mais elles peuvent tr s bien tre mises en uvre sur des cas locaux ou encore chelon communal des PPR en permettant notamment un certain nombre de choix de priorit s que l on n a pratiquement aucun moyen de faire aujourd hui 11 10 Les possibles am liorations en termes de r partition des risques d veloppement territorial et assurances La r partition des risques est un l ment essentiel de la politique de pr vention C est un des principes de base de l action des assureurs On vient de voir que les m thodes voqu es permettent de se donner des nouvelles cl s pour estimer la relativit des diverses situations d exposition aux risques On n utilise gu re jusqu aujourd hui que des approches macro conomiques des risques et singuli rement des risques dits naturels Les m thodes propos es permettent beaucoup plus de finesse et la mise en uvre d estimations micro conomiques locales beaucoup plus pertinentes pour optimiser une strat gie de r partition Elles le sont aussi pour l optimisation du d veloppement territorial C est dans le cas particulier des inondations que l on estime pouvoir obtenir les r sultats les plus probants court terme notamment parce que les ph nom nes sont relativement faciles caract riser et que pa
53. ph nom nes complexes On dispose de m thodes assez vari es et qui devraient se compl ter pour d celer les zones les plus instables Mais il faut pour cela se r f rer des v nements d j connus et dont les caract ris tiques peuvent tre fort diff rentes d une zone g ographique une autre Dans la plupart des cas cependant la pente la nature et l paisseur des formations superficielles et le mode de ruissellement et d infiltration de l eau sont d terminants Avec la vulgarisation des syst mes d information g ogra phique on a t tent de croiser la pente et la nature des formations g ologiques pour d terminer al a Cela a conduit beaucoup abus regrettables alors m me qu avec un peu plus de discernement et la mise en uvre d algo rithmes plus pertinents que de simples croisements on peut partir de donn es r gionalis es bien structur es d velop per des outils puissants d aide la d termination des zones suspectes La figure 11 1 p 109 montre ce qui a t fait au Salvador avec le logiciel IRIS Indice R gionalis d InStabi lit pour tablir des cartes dynamiques d al a prenant en compte l influence des pluies et de la s ismicit Il est m me possible sur des zones restreintes ou le long itin raires par exemple sous r serve d avoir d fini r gionalement les conditions g otechniques et les conditions g om triques aux limites de
54. risque inondation concerne une commune sur trois parmi lesquelles trois cents grandes agglom rations Ce risque touche non seule ment les populations environ 2 millions de personnes en France mais aussi m me si cela est moins m diatis les activit s conomiques Lors des inondations catastrophiques qwa connu la France durant la derni re d cennie les cons quences pour les entreprises ont repr sent plus de la moiti du co t global des dommages imputables aux inondations Les inondations provoquent non seulement un arr t tempo raire des activit s au sein des entreprises et des d gradations des biens mais galement des dommages indirects tels que des pertes d exploitation des pertes de march des pollu tions etc Le poids de toutes ces cons quences peut s av rer si lourd qu il conduit parfois la disparition de l entreprise 7 1 2 Gestion globale du risque et concept de vuln rabilit L volution actuelle des politiques publiques de gestion du risque s oriente vers une gestion globale du risque Cela se traduit par des actions non plus seulement focalis es sur la gestion du flux pour r duire al a digues barrages mais par la mise en uvre de combinaisons d actions de protection de pr vention et d am lioration de la r silience capacit r agir et poursuivre l activit Le concept de vuln rabilit et son valuation l chelle d un enjeu ou d un territoire permet de cibler
55. risques pris par les entreprises 9 6 Bibliographie D ERCOLER 1994 Les vuln rabilit s des soci t s et des espaces urbanis s concepts typologie modes d analyse in Croissance urbaine et risques naturels dans les montagnes des pays en d veloppement Revue de G ogra phie Alpine N 4 Tome LXXXII Pp 87 96 D ERCOLE R amp METZGER P 2004 Vulnerabilidad del distrito Metropolitano de Quito Coleccion Quito Metro politano MDMQ IRD Quito Ecuador 496 p DEVAUX Ros C 2002 Reduction de la vulnerabilite des entreprises au risque inondation In Actes du collogue Entretiens de la pr vention CNPP Paris 9 et 10 d cembre guipe Pluridisciplinaire Plan Loire Grandeur Nature 2000 tude de la propagation des crues et des risgues inondation en Loire moyenne Atlas des enjeux socio conomigues expos s au risgue inondation en Loire moyenne 240 p GREPME 1997 Les PME bilan et perspectives 2 di tion Economica Coll Connaissance de la Gestion Ca nada 364 p KEURINCK P Equipe Plan Loire 2001 Les inondations en Bretagne entre 1995 et 2001 retour exp rience sur la vuln rabilit des artisans commercants et PME 2 vo lumes vol 1 45 p vol 2 99 p LEONE F 1996 Concept de vuln rabilit appliqu a va luation des risques g n r s par les ph nom nes de mouve ments de terrain These de doctorat Universit Joseph
56. versant de l Eure 9 Conception r alisation et exp rimentations un outil autodiagnostic des vuln rabilit s des PME PMI aux inondations Paul MENGUAL et Franck GUARNIERI P le Cindynigues cole des mines de Paris UNSA B P 207 06904 Sophia Antipolis Cedex Paul MengualGensmp fr Resume L objectif de ce travail est de d velopper un outil de gestion du risgue inondation pour les entre prises Cet instrument doit donner au chef entreprise les moyens de red marrer son activit le plus rapidement possible apr s une inondation IL doit garantir une cer taine conscience du risque conna tre Les cons quences sur l activit sur l organisation de l entreprise sur les relations clients et fournisseurs le co t des dommages la gestion de la crise Nous voulons montrer que la prise en compte de al a inondation permet au moins de rester comp titif en cas de survenance du ph nom ne La mise en place de me sures de pr vention permet de limiter les dommages et la perte d exploitation Une telle attitude permet l entreprise d entrer dans une d marche de r duction de ses vuln rabili t s Cette d marche garantit aussi la promotion d un esprit de responsabilit dans un contexte de d veloppement co nomique Mots cl s vuln rabilit PME PMI inondation diag nostic risques naturels Title Floods and Small and Medium Sized Companies toward a self diagnosis tool for vulnerability r
57. 5 L analyse des sous th mes r v le Repercussions J pallies rire Fig 8 5 source Masson E 2002 modifi La responsabilit Ges cons quences de Finondation 1258 avis exprim s ric MASSON K TA tt jr r mr d Annan da bra de porn NE Impacts des inondations sur la gualit de vie et la mobilit des populations situ es dans les zones inond es Les solutions adopter face aux cons quences de l inondation 1201 avis exprim s Fig 8 6 Repr sentation du syst me responsabilit solutions vis vis du risque inondation chez les victimes de la crue de janvier 1995 importance pr pond rante de la demande en mati re in formation pr vention destination des populations 17 et une augmentation des capacit s d coulement volumes et vitesses dans le r seau hydrographique 14 L urba nisation des zones inondables n est que faiblement mise en cause 17 urbanisme ce qui tend indiquer que les victimes des inondations attach es leur lieu d habitation souhaitent d abord une meilleure information et si possible une gestion hydraulique des d bits de crue M me si la pr vention l emporte dans les solutions envisag es le r flexe de l utilisation des mesures structurelles lourdes type g nie civil est encore bien pr sent au sein de la population enqu t e Les repr sentations post crise des cons quences des crues rev tent une importance non n gligeable dans
58. 50 fi Sc nario 338 r c Sc nario 350 Sc nario 360 Sc nario 338 eboulement D Sc nario 360 10 sc nario 370 Sc nario 360 20 mio m3 Sc nario 370 Fig 11 9 Exemple arbre venements sc narios boulements sur S chilienne 11 5 3 Le risque annuel prendre en compte Si le bilan pr visionnel des pertes risque est respective ment de P1 P2 P3 P4 pour les quatre sc narios envisag s le risque annuel retenir sera ainsi de Ra 0 18 x P1 0 018 x P2 0 0018 x P3 0 00018 x P4 et la part de ce risque relative chaque cat gorie de pertes structurelles fonctionnelles personnelles peut tre valu e EVARISK permet de refaire ais ment cette valuation pour chaque sc nario et l int rieur de chacun pour les diverses conditions propres chaque hypoth se voir en 5 1 p 115 pour les hypoth ses de r duction propres chacune des parades envisag es On obtient alors le risque r siduel correspondant et on peut valuer la r duction de risque g n r e par la parade AR Ravant Rapr s 11 5 4 Le co t des parades Les co ts Kp des diverses parades P ont t estim s par le ma tre d ouvrage Ces investissements se font en une fois quelques adaptation de programme pr s mais qui ne sont pas prises en compte ici pour les grands travaux de longue dur e au d but des travaux La m thode suisse pr conise de transformer les co ts d
59. Exemple de repr sentation cartographique de l al a Zone 3 crue exceptionnelle Zone 1 bleu clair crue tr s fr quente crue fr quel 139 140 La r duction de la vuln rabilit de existant face aux menaces naturelles Tableau 14 1 Tableau de r sultats en terme de nombre de logements touch s et de montant estim des dommages par sc nario pour tout le bassin versant tudi sources id theme habitat de la BD IRIS de l INSEE donn es mises disposition par la FFSA Zone Sc nario crue Nbre logts sinistr s logts bassin co t moyen associ Estimation des dommage 1 Tr s fr quente 420 0 1 2 5 5 k 12M 2 Fr quente 9222 3 10 20 k 90 180 M 3 Exceptionnelle 27 962 8 50 100 k 1400 2 800 M Annexe 4 Comit europ en des assurances CEA Le Comit europ en des assurances CEA est la f d ration europ enne des associations nationales d assurance site www cea assur org Sa mission est de r soudre les probl mes strat giques communs tous les assureurs europ ens en commen ant par le cadre r glementaire ce titre il repr sente les march s de assurance europ enne au pr s des institutions europ ennes et internationales OCDE Son groupe de travail v nements naturels r unit des re pr sentants du march de l assurance de la plupart des pays membres de l Union ainsi que de certains pays candidats l
60. Partie 3 Diagnostics 7 Realisation de 13 diagnostics de vuln rabilit entreprises de la Ni vre expos es au risque d inondation de la Loire et de ses affluents Emmanuelle BERTHELIER Arielle MASSON et Antoine BILLAUDET Division LHF SOGREAH Consultants SA BP 172 38042 Grenoble CEDEX 9 France emmanuelle berthelierOsogreah fr arielle masson sogreah fr Chambre de commerce et industrie de la Ni vre place Carnot 58000 Nevers France a billaudet nievre cci fr R sum La r alisation de diagnostics de vuln rabi lit entreprises expos es au risque d inondation refl te volution des politiques de gestion du risque d inondation Premi rement car ces diagnostics font appel au concept plus global de vuln rabilit et ne cherchent pas de solu tion uniquement dans la protection contre les crues Ensuite parce qu ils permettent de transmettre aux chefs entre prise la culture du risque et de les convaincre qu ils sont aussi responsables de leur vuln rabilit et donc acteurs de sa diminution La mise en ceuvre de ces diagnostics aupr s de 13 entreprises de la Ni vre expos es aux inondations de la Loire et de ses affluents a permis de tirer des premieres conclusions sur la sensibilit des entreprises vis a vis de cette d marche sur les mesures de mitigation gui semblent les int resser et les ressources a mobiliser pour r ussir le diagnostic de vuln rabilit Un suivi plus long terme sera
61. Vall e des Ormonts Pr alpes vau rit des campings en zone inondable Club Risques Midi doises Rapport final PNR 31 vdf Z rich 230 p Pyr n es juin 2002 en ligne disponible sur www SCHOENEICH P amp BUSSET HENCHOZ M C 1998b La midi pyrenees environnement gouv fr dissonance cognitive facteur explicatif de accoutu GAZELLE F 2001 Crue de la Neste du 5 juillet 2001 mance au risque Revue de G ographie Alpine n 2 Rapport technique et photographique DIREN Midi pp 53 62 Partie 4 Scenarios et outils valuation 11 Une m thodologie pour l valuation conomique des risques et de l efficacit des parades EVARISK Jean Pierre AST GIPEA Consultants R sum L valuation pr alable des pertes potentielles risque encouru qui pourraient r sulter d un v nement ou enchatnement d v nements d origine naturelle ou anthro pique n est quasiment jamais r alis e et ce d autant que faute de certitude sur Le mode et Le d lai de manifestation de l v nement cette valuation doit tre faite pour une s rie de sc narios correspondant aux diverses hypoth ses envisageables Elle est pourtant un l ment indispensable de la prise de d cision en mati re investissements en ac tions de pr vention ces actions ont un co t que l on devrait chaque fois comparer l conomie de pertes attendue On montre ici comment partir d une r gionalisation de al a et d un
62. a est particuli rement difficile la pr vision est l heure actuelle impossible dans la mesure o la crue d un torrent peut r sulter d un ph nom ne ora geux extr mement localis autre part le d lai alerte est 1 dangereusement court compte tenu de la concentration tr s rapide des eaux dans ces petits bassins versants Plus en aval et sur les rivi res principales les crues inon dantes se caract risent par une mont e des eaux plus lente une charge solide moins importante et une capacit de sub mersion plus importante En montagne ces crues conservent une composante torrentielle marqu e par des vitesses as sez importantes et une capacit rosive non n gligeable Les campings menac s sont donc ceux qui sont implant s dans le lit majeur des rivi res Malgr la mont e rapide des eaux il est possible de mettre en place un syst me d alerte pourvu qu il permette une r action rapide La crue de la Neste d Aure les 4 et 5 juillet 2001 a donn un exemple des risques li s ce type de crue le camping de Sarranco lin a t submerg pendant quelques heures par une crue violente survenue apr s des pluies orageuses tomb es sur amont du bassin versant 195 mm en 24 h l Hospice de Rioumajou l essentiel en une douzaine heures GAZELLE 2001 Le temps de retour de la crue varie de 30 80 ans selon les cours d eau concern s GAZELLE 2001 10 1 2 La vuln rabilit La sp cificit de
63. accession L objet est d changer et mettre en commun de l information sur les pratiques assurance et de pr vention dans chaque march sur les couvertures offertes la r as surance et les r gles de provisionnement technique mais aussi la cartographie et le zonage du risque la gestion des sinistres catastrophiques Les services de la Commission europ enne entreprenant ac tuellement une tude approfondie des syst mes nationaux de r paration des dommages la volont du CEA est de mettre son exp rience et sa repr sentativit des march s nationaux d assurance leur disposition et celle des Etats membres travers les associations nationales pour contri buer expliciter les sp cificit s de chaque syst me de cou verture dans la recherche de r ponses ces questions de soci t Cet ouvrage a t r alis par le service des PUBLICATIONS DE MONTPELLIER III universit Paul Val ry publications univ montp3 fr http publications univ montp3 fr Dep t legal 4 trimestre 2006
64. actions ap paraissent comme positives et la reconnaissance du risque tout comme la n cessit de le r duire semblent acquises Cependant un suivi r gulier sur le long terme des r sultas serait n cessaire pour aller plus loin dans cette d marche de pr vention 7 6 Bibliographie quipe Pluridisciplinaire du Plan Loire Grandeur Bruno Le doux Consultants SAGERIS 2001 Guide pour la conduite des diagnostics de vuln rabilit aux inondations pour les entreprises industrielles HUBERT G LEDOUX B 1999 Le co t du risque L va luation des impacts socio conomiques des inondations Presses de l cole Nationale des Ponts et Chauss es Paris 232 p Minist re de l quipement des Transports et du Logement Centre Scientifique et Technique du B timent 2002 Inondations Guide de remise en tat des b timents Remerciements Nous remercions Antoine Billaudet de la Chambre de Com merce et d Industrie de la Ni vre Claire Devaux Ros de P quipe Pluridisciplinaire Plan Loire Interr gional Grandeur Nature et Pascal Vivier de la DIREN Bourgogne pour leur collaboration et leur contribution la bonne r alisation de cette tude 8 Engu te post crise et SIU pour une gestion de la vuln rabilit dans les zones inond es application l chelle communale lvry la Bataille Eure Eric Masson Laboratoire Gestion des milieux anthropis s UMR 8141 CNRS Universit des sciences et technologies
65. amp DESAILLY B 2001 Habitat terroirs et c nes de d jection torrentiels dans les Pyr n es commin geoises in BERTHE M CURSENTE B d Villages pyreneens Morphogen se d un habitat de montagne Universit Toulouse Le Mirail Toulouse pp 27 44 BESSON L 1996 Les risques naturels en montagne Trai tement Pr vention Surveillance Art s Publialp Grenoble 437 p COMBY J 1991 Le Grand Bornand valuation du ca ract re exceptionnel et impr visible de la catastrophe Bulletin de l Association de G ographes Fran ais n 3 pp 195 204 103 DECROP G amp CHARLIER C 1998 De expertise scienti Pyr n es Service Hydrologie et pr vention des risgues figue au risgue n goci Le cas du risgue en montagne naturels np Cemagref ditions 102 p MEDD 2001 Enqu te nationale 2001 sur les campings am DIREN MIDI PYR N ES 2001 Campings en zone inon nag s en ligne disponible sur www environnement dable Principaux textes r glementaires Club Risgues na gouv fr turels Midi Pyr n es Journ e th matigue du 23 octobre SCHOENEICH P amp BUSSET HENCHOZ M C 19984 Les 2001 en ligne disponible sur www midi pyrenees Ormonans et les Leysenouds face aux risgues naturels Re environnement gouv fr pr sentation des risques naturels et strat gies occupation DIREN MIDI PYR N ES 2002 Note r gionale sur la s cu du territoire dans la
66. an ennes Ces espaces sont soumis une augmentation du risque qui d pend la fois d un al a tr s contraignant et d une pres sion anthropique croissante Pour pallier ces menaces Les services de l tat ont renforc la mise en place des Plans de Pr vention des Risques et de nombreuses initiatives ap paraissent en mati re de gestion des risques dont l objectif est la r duction de la vuln rabilit des dommages et des victimes dans les zones expos es au risque Quelles prescriptions inclure dans les Plans de Pr vention des Risques apparaissant comme seul outil de r glemen tation de fa on r duire significativement la vuln rabilit en zone inondable La conciliation avec d autres m thodes adaptation au risque pourrait elle pallier Les lacunes actuelles Ces m thodes sont elles applicables Peuvent elles tre respect es Quelles sont les conditions de leur efficacit Mots cl s M diterran e inondation mitigation connaissance du risque vuln rabilit Title Reflection for a reduction of the vulnerability fa cing to floods The Example of Aude s low plains basses plaines de l Aude Abstract The recent disasters came to recall the impor tant stake that the risk flooding represents in France and especially in Mediterranean regions These spaces are sub mitted to an increasing risk that depends both on a very coercive hazard and an increasing human pressure To palli ate to these t
67. ar ordre d croissant de priorit de gauche droite Chaque intervention est accompagn e d une indication sur sa port e et ses limites droite des mesures d accompagnement des mesures constructives qui se d clinent en mesures lors de l annonce de crue pendant la crue et la d crue L utilisation de ces grilles d coule de leur structure Une fois rep r le niveau al a sur l chelle les mesures pr conis es sont celles situ es en dessous de ce niveau Chaque cas est particulier La lecture de la grille ne donne pas directement le programme de travaux mais indique une hi rarchie de possibilit s d actions et les coh rences assurer entre ces actions titre d exemple le tableau 12 2 p 121 pr sente la grille relative aux mesures destin es limiter les risques pour les personnes en situation I 12 6 Conclusion L laboration de outil pr sent r pond une r elle de mande des sinistr s potentiels et des administrations en charge de la diffusion d information relatives la pr vention des inondations Sa diffusion devrait tre accompagn e d un dispositif de recueil des avis d utilisateurs afin de am liorer Une des attentes de ces retours concerne les domaines o des connaissances devraient tre d velopp es afin augmen ter la pertinence des mesures propos es Ce guide viendra compl ter un premier ouvrage consacr la remise en tat des b timents apr s inondation
68. asson E 2003 Retour sur experience a chelle du bassin versant le cas de la crue de janvier 1995 dans le bassin versant de l Eure Actes du colloque Inondations en France pr vention responsabilites gestion Mont pellier 2002 7 p SOGREAH 2000 tude hydraulique des ecoulements dans l agglomeration de Louviers Rapport de phase 1 pp 13 17 TORTEROTOT J P 1993 Le co t des dommages dus aux inondations Estimation et analyse des incertitudes These de doctorat ENPC CERGRENE 283 p ric Masson 87 L gende rez de chauss e sous sol en rdc cave semi ent r cave enterr e b ti sur remblai PHEC 1966 1995 0 250 500 eee M tres Fig 8 7 Diagnostic architectural de la vuln rabilit du b ti dans les zones inond es d lvry la Bataille Fond BD Ortho IGN Relev s terrain E Masson Remerciements Je tiens remercier l ensemble des acteurs M Bricaud maire d Ivry la bataille Service Am nagement du territoire et Environnement DDE 27 Service Urbanisme et Environ nement DDE 28 Service Interminist riel de D fense et de Protection Civile et Service D partemental d Incendie et de Secours de l Eure et plus particuli rement la population d Ivry la Bataille victime de la crue de 1995 Pr fecture 27 sans qui il n aurait pas t possible de reconstituer une m moire du risque inondation du niveau communal celui du bassin
69. atiques g or f renc es zones inond es r glementation de am nagement et de l urbanisme et attributaires cotes de submersion cons guences des crues Son d veloppement est envisag pour la commune d Ivry la Bataille 8 5 Bibliographie CONDEMINE J P 2000 Le retour d exp rience et la s curit civile r flexions et perspectives La Houille Blanche vol 1 pp 73 74 GILARD O 1998 Les bases techniques de la m thode Inondabilit CEMAGREF 207 p COLBEAU JUSTIN L et de VANSSAY B 2001 Analyse psychosociologigue aupres des sinistr s des inondations de la Somme Rapport tude 150 p HUBERT G et LEDOUX B 1999 Le co t du risque L va luation des impacts socio conomigues des inondations Presses de TENPC 232 p LEDOUX B 2000 La pratique du retour sur experience pour clairer les strat gies de mitigation La Houille Blanche vol 1 pp 79 83 MASSON E 1996 Les cons guences de la crue de janvier f vrier 1995 dans les communes de Saint Georges Motel Marcilly sur Eure Croth Ezy sur Eure Ivry la Bataille et de Garennes sur Eure Rapport tude CREGEPE Direction D partementale de l Equipement de l Eure 121 p MASSON E 2002 Les cons guences des crues dans le bassin versant de Eure Le risque inondation dans un hydrosysteme anthropis These de doctorat Universit de Caen Basse Normandie 2 vol 700 p M
70. atteint 7 57 m d passant ais ment la c te d alerte fix e 2 m 126 ja R flexion pour une r duction de la vuln rabilit face au risque inondation ann es absence de catastrophes Dans les basses plaines de TAude la derni re crue comparable 1999 datait de 1940 Mais ces zones subissant fr quemment des crues dites clas siques les autorit s publiques se devaient de prot ger les lieux habit s La politique de gestion des risques tait fon d e principalement sur utilisation de mesures dites struc turelles digues recalibrage dont les limites sont aujour dhui connues pour les crues exceptionnelles Lam nage ment des cours eau et absence inondations catastro phiques ont fait merger un sentiment de s curit chez les populations et les d cideurs Ainsi les autorit s locales qui ont acquis une autonomie quant la gestion de occupation du sol ont multipli les autorisations de constructions dont les demandes sont arriv es en masse par des acqu reurs fonciers ou des particuliers plus soucieux des avan tages financiers que des risques encourus En cons quence la rapidit de expansion urbaine et absence de prise en compte de la menace dans occupation du sol a donn lieu une urbanisation non ma tris e et surtout expos e au risque inondation Les basses plaines de Aude figure 13 1 p 128 constituent un exemple probant de lurbanisation anarchique en zones inondab
71. baignoires cuvettes de WC lavabo vier La mise en place d un clapet anti retour permet de limiter ces refoulements L adoption de cette mesure n cessite un examen du r seau et la connaissance de l existence ven tuelle de dispositifs d j install s 122 Tableau 12 3 Incidence des situations sur la nature et la port e des mesures de pr vention Situation I Situation II Limiter les risgues pour les personnes La mont e des eaux est g n ralement rapide ce gui plaide pour une bonne anticipation des mesures de pr vention arriv e g n ralement brutale de eau peut g n rer un choc initial destructeur effet de vague gui limite la port e Limiter les dommages aux biens dans la perspective de minimiser les travaux de remise en tat La mont e des eaux s effectue sur un ou plusieurs jours permettant ainsi de r aliser sans Par ailleurs un fort courant peut provoguer des pr cipitation la pr servation des mobiliers et de mesures de pr vention affouillements des fondations pr judiciables la guipements ainsi qu une eventuelle vacuation stabilit du b timent Ces vuln rabilit s particulieres des b timents doivent amp tre identifi es au cas par cas Dans certaines situations extr mes abandon pr alable du b timent peut tre la solution la plus pertinente Limiter le d lai de reprise de possession des lieux dans des conditions sanitaires satisfaisantes
72. c e au 1 janvier 2006 par le syndicat du delta de l Aude 19 communes de l H rault et de Aude y adh rent 13 2 La connaissance du risgue et des r glementations comme moyen de pr vention 13 2 1 Facteurs de perception et valuation du risgue La perception de al a apparait primordiale dans la conscience du risgue en effet valuation a sa juste mesure de al a favoriserait de meilleurs r flexes en cas inonda tion D une mani re g n rale les interrog s pr sentent une perception de al a plut t conforme aux v rit s scientifiques Mais il faut pr ciser que la description de l al a par la popu lation de Cuxac d Aude caract rise en fait les inondations de 1999 derni re inondation de grande ampleur qui s est pro duite dans les basses plaines de l Aude La perception et la connaissance du risque par les populations s effectuent par rapport un v nement de r f rence tr s souvent v ne ment de plus grande ampleur et r cent En novembre 1999 80 des interrog s ont subi inondation Cet v nement a raviv les m moires et les consciences quant la nature du danger La majeure partie des personnes interrog es 90 se sent concern par le risque et estime comme assez et tr s important Mais le v cu n est pas le seul facteur dont d pend la prise en compte du risque par les populations L hypoth se que la proximit du cours d eau influe sur la conscience du risque est s
73. c remplir des fiches r pondre des questions faire des calculs de temps et de co ts etc e Evaluation du niveau de sensibilisation du chef entre prise au regard du risque d inondation Prise de connais sance du sc nario d inondation param tres de Pinon dation hauteur d eau vitesses turbidit d bordement remont e de nappe etc e Estimation des dommages mat riels et de leurs cons quences sur le fonctionnement de l entreprise Pour va luer la gravit des cons quences d une inondation sur une entreprise nous avons choisi d aborder ce probleme sous trois angles diff rents l ampleur des dommages mat riels leurs co ts et l incidence de ces dommages sur le fonctionnement de l entreprise en faisant appel l analyse fonctionnelle il s agit de construire le sch ma fonctionnel de son entreprise en mettant en interrela tion des fonctions telles que la production la gestion commerce etc Pour mesurer cette incidence sur le fonctionnement de l entreprise nous avons choisi d in terroger le dirigeant sur les grandes fonctions de son entreprise en lui proposant quatre niveaux de gravit fonctionnelle Quelle serait incidence de la perte de ce bien sur le fonctionnement de l entreprise Paul MENGUAL et Franck GUARNIERI a y Menor 4 gt Y 4 honain de t route vanme A Ba has u v x ns mei ap mad x v a Fig 9 2 Mod le fonctionnel d une entreprise production n
74. cette analyse Il conviendra de trouver un moyen plus efficace pour la faire appliquer aux dirigeants plus d exemples peut tre faudra t il orienter cette vision sous forme de t ches cl s 9 2 4 3 Les vuln rabilit s dites organisationnelles Dans la plupart des cas la fiche d identification des vuln ra bilit s organisationnelles est apparue tr s pertinente mais difficile aborder lourdeur dans certaines questions Il conviendra d claircir et de r duire la longueur de certaines d entre elles 9 2 4 4 Les impacts d une inondation sur le comportement du personnel apr s la catastrophe Trois chefs d entreprise nous ont sugg r d ins rer une ques tion sur les cons quences du traumatisme psychologique sur le rendement du personnel Une fois la catastrophe pas see le personnel retrouvera t il la m me efficacit qu avant le sinistre Ces trois dirigeants ont affirm que le person nel serait suffisamment choqu pour ne travailler qu 60 de ses possibilit s en dehors du temps pass s il subit des dommages corporels Le sentiment d ins curit par rapport au site peut tre l origine de d gradations des conditions de travail et de entente entre les employ s des informa tions ce sujet devront tre ins r es dans les fiches ou le guide 9 2 4 5 Temps n cessaire la mise en place de autodiagnostic En ce qui concerne le temps n cessaire la r alisation de
75. chausste Fig 8 4 R partition des hauteurs de submersion dans les habitations des zones inond es lvry la Bataille source enqu te E Masson 1995 8 3 Repr sentation post crise du risque chez les victimes de la crue de 1995 Pendant la p riode 1962 1999 l accroissement de la popula tion est de 55 3 sur la commune source PSDC INSEE R G P 1962 1999 Cette population s installe et construit principalement dans les zones inondables sans pour autant b n ficier d une m moire de al a Ainsi linondation de janvier 1995 est percue par les habitants comme un v ne ment d ampleur exceptionnelle anormal car jamais observ dans une telle combinaison intensit de al a densit des enjeux De fait plus de 70 des habitants d Ivry la Bataille estiment ne pas avoir connu v nement comparable et avoir subi des perturbations importantes dans leur vie et leur mobilit quotidiennes au cours des dix derni res an n es Masson E 1996 Malgr un niveau enjeu humain quasi nul les populations du bassin versant de Eure ont t tres affect es par les cons quences directes mais aussi indirectes de inondation Cet impact peut para tre d un pre mier abord d mesur car les crues de l Eure ne g n rent pas de phenomenes hydrologigues violents en comparaison des tristement c l bres crues c venoles N anmoins la mont e des eaux lente et in luctable d stabilise profond ment les populations expos
76. cipal type d enjeu ex 82 Enqu te post crise et SIG pour une gestion de la vuln rabilit dans les zones inond es v az ea r K v pc 4 fs be bore ET ER f Ma i SN Ji volution de la construction en fond de vall e dans la commune d Ivry la Bataille p riode 1953 1995 pos avec guelgues guipements collectifs cole terrain de sport parking dont certains de premiere importance centre de secours et incendie gendarmerie et guelgues entreprises A chelle du d partement de l Eure Ivry la Bataille est gravement sinistr e et la situation n cessite envoi de nom breux renforts pour aider les secours locaux faire face au nombre d interventions n cessaires la r duction des cons quences de la crue sauvetage de biens et de personnes mise en s curit des sources de pollution durant la p riode de crise figure 8 3 p 83 En effet 43 de la population communale soit pr s de 1 100 habitants sont directement concern s par les inondations Masson E 2002 Parmi les 400 logements concern s par les inondations 46 foyers ont t vacu s et une quarantaine de famille a t provisoirement h berg e dans une salle municipale Les 161 protections de biens relevage de meubles mise en s curit de mat riel lectrique et les 32 puisements pompage dans les sous sols et caves constituent essentiel des missions r alis es par les Services d Incendie et de Se cours I
77. dation tablie en fonction de son impact sur le b timent Type Plaine Remont e Torrentielle Ruissellement d inondation de nappe phr atique Ordre 1 Hauteur Hauteur Vitesse Vitesse d importance 2 Dur e Dur e Hauteur Hauteur des facteurs 3 Vitesse Vitesse Dur e Dur e Situation I Situation II La r ponse cette question passe par une tude au cas par cas La g om trie des murs leur composition leur qualit m canique entrent en ligne de compte dans cette appr cia tion Pr voir le remplissage de cet espace est une solution qui pr sente moins de risques du point de vue de la stabilit dans la mesure o l quilibre des pressions de chaque c t du mur est assur pendant toute la dur e de inondation at tention toutefois au moment de l vacuation de l eau apr s inondation La mise en uvre d une telle solution demande tre anticip e notamment par le choix de l usage qui est affect cet espace et par le choix de mat riaux min raux qui seront peu d grad s par l eau b ton brut ma onnerie apparente 12 4 2 Ouvrages situ s au dessus du sol Intuitivement il existe des seuils de d clenchement de me sures de protection qui correspondent apparition de voies d eau au fur et mesure que l eau monte La d marche qui consisterait vouloir rendre tanche les murs ext rieurs et le plancher bas du b timent est vou e l chec pour plusieurs raisons Premi reme
78. de la cr ation tage refuge ou encore le rehaussement du plancher au dessus des plus hautes eaux connues ce qui n cessite une connaissance de base de l al a figure 13 3 p 130 Les mesures sur le long terme pr dominent et sont effectu es la plupart du temps au moment de la construction 60 S ensuivent les mesures post rieures une inonda tion telles l acquisition de mat riel de nettoyage ou de mat riaux r sistants l eau relevant plus de mesures temporaires post catastrophe Ces mesures sont prises pour r duire les dommages en pr vision d une nouvelle inondation 50 et tr s peu pour D versoirs Projets am nagements Zone inond e en 1999 Sens coulement Ruptures de digues gt gt Commune Stephanie DEFOSSEZ Extrait F Vinet 2003 modifications S Defossez sce AIBPA Fig 13 2 Les basses plaines de Aude al a et am nagement r pondre aux contraintes r glementaires il s agit surtout d assurer sa protection individuelle et ainsi de diminuer les futurs dommages L analyse des permis de construire confirme que le v cu de catastrophes fait merger une recrudescence des me sures de protection individuelles Les registres des permis de construire de Cuxac Aude montrent une augmentation soudaine des demandes de sur l vations ou de cr ations d tage refuge apr s les inondations de novembre 1999 Ceci semble tre la preuve d une adaptation au risque le ph no
79. de chauss e inond s ne concernent qu un petit quart des habitations les dommages y sont pourtant tr s importants car les dur es de submersion d passent localement plus d une semaine en raison de la lente mont e des eaux et de la d crue Ce ph nom ne typique des crues de plaines s dimentaires en domaine oc anique entra ne de s v res atteintes la salubrit du b ti Les co ts directs estim s par les habitants atteignent pr s de 9000 KF en 1995 soit approximativement 1370 K Ce pendant au moment de l enqu te les assurances n avaient pas encore rembours les sinistres limitant ainsi les possibi lit s d estimation de pertes directes par les r pondants Ce retour sur exp rience r alis chelle du foyer et g n ralis sur l ensemble de la commune a donc permis de constituer une base de donn es al a vuln rabilit qui pour des raisons anonymat est rest e g or f renc e au niveau de la rue Ce principe de retour sur exp rience est large ment reconnu Condemine J P 2000 Ledoux B 2000 pour son utilit dans estimation de la vuln rabilit socio conomique des territoires dont la complexit impose des incertitudes non n gligeables dans les outils de mod lisation Torterotot J P 1993 Hubert G et Ledoux B 1999 83 Dependant s A li 0 Cave 84 Enqu te post crise et SIG pour une gestion de la vuln rabilit dans les zones inond es UT e7 de
80. du public et du priv gt Politique ce sont les principes objectifs et politiques de gestion conomique sociale et financi re au regard de crit res nationaux qui maximisent la p n tration de l assurance tout en minimisant les exclusions gt Financi re il s agit de structurer des capacit s de finan cement ex ante des risques par r gions par pays et ou ventuellement avec un p rim tre de mutualisation plus large d finir jusqu celui de l Union le cas ch ant gt Organisationnelle et technique notamment par orga On parle bien ici dessein d assurabilit et non de tarification fortiori ces crit res peuvent ils tre tarifaire dans le cas d une offre d assurance de march al a temp te d pend moins de la localisation g ographique que linon dation par exemple D o la n cessaire compl mentarit avec les institutions territoriales de proximit telles que communes EPCI syndicats de bassin et EPTB dont la strat gie de mitigation doit avoir pour premier objectif de r duire au maximum la sinistralit de fr quence cf 8 4 nisation de incitation conomigue r glementaire et ou normative a la pr vention et de la gouvernance de ges tion des risgues Une analyse approfondie des exp riences existantes de PPP montre que si la troisieme composante semble la plus fami li re elle ne suffit souvent pas Si pour la composante financiere il est dans la logigue m
81. e finance ment cigale se suffirait de relais m diatigues opportuns et d ONG vecteurs pour transporter la g n rosit spontan e vers les sinistr s Mais l conomie du d veloppement n a pas dit le fin mot de Phistoire Au titre des financements ex post on inclut gt des sources publiques telles que des ressources budg taires exceptionnelles de l tat lev es par l imp t ou par voie d emprunts des financements internationaux tels que les fonds structurels de l Union europ enne les pr ts et cautionnements aide la reconstruction aux tats et collectivit s des institutions de finance ment international gt des sources priv es telles que toutes les formes de solidarit s que ce soit sous forme de dons ou d aide en nature mobilis s et mis en uvre par les ONG la Croix Rouge etc les cr dits bancaires en dernier ressort Au titre des financements ex ante on trouve galement gt des sources publiques Etat telles que fonds d indemnisation en notant que le Fonds Barnier s il est ligible aux seuls assur s pour tre financ par un pr l vement sur la surprime catnat n est pas un fonds d indemnisation mais de subventionnement d actions de pr vention inter Etats tel que le fonds de solidarit de l Union europ enne dot de 1 milliard d euros par an pour la remise en tat infrastructures de sant ducation et de r seau
82. e grands ph nom nes dommageables d origine naturelle ou anthropique il est beaucoup plus rare de disposer d un bilan pr visionnel pour un ph nom ne pressenti Ce sont pourtant de tels bilans qui permettraient de quantifier conomique ment le risque encouru et qui fourniraient des arguments pertinents pour les prises de d cision Dans la quasi totalit des cas ce risque n est valu que qua litativement sur la base de r gles empiriques qui demeurent extr mement floues et discutables Elles s appuient sur les concepts al a et de vuln rabilit Al a comme son quivalent anglais de hazard est un mot moins significatif que celui de menace utilis en Am rique latine La menace ne rel ve que de l imagination des gens et quand on la traque on aimerait en d finir le contenu pour mieux l identifier Ainsi faudrait il par exemple dans un contexte donn pr ciser les caract ristiques du ph no m ne instabilit redout de inondation attendue ou de l encha nement d v nements ou de dysfonctionnements qui peuvent conduire d une simple panne une catastrophe in dustrielle Mais cela n cessite de l exp rience et des moyens et l on se contente le plus souvent notamment pour la boration des PPR d une valuation de al a qui reste tr s sommaire On pr conise dans certaines recommandations minist rielles de consid rer d une part ce que l on appelle abusivement la probabilit
83. e identification pr cise des l ments expos s on peut tablir un bilan clair des pertes pour chaque sc nario On applique ensuite une m thode couramment utilis e en Suisse de choix des solutions les plus efficaces Mots cl s conomie dommages risques inondation co t b n fice Title Methodology for risks economic assessment and protection efficiency evaluation Abstract The primary evaluation of potential losses incurred risk resulting from one or successive natural or anthropic events is quite never realised Indeed for lack of certainty on the events modes and delays these evaluations have to be established for series of scenarios corresponding to different conceivable hypotheses Yet it is a really important element to come to decision as regards to preventive actions investments these actions have a cost that should be compared expected losses saving The present note expose how to make a clear looses tool or balance for each scenario using a regionalisation of haz ard and a precise identification of the exposed elements A methodology commonly used in Switzerland must be then applied in order to choose the most efficient solutions Key words economy losses risks floods Cost benefit 11 1 Introduction Si on tablit notamment au niveau des compagnies assu rances et surtout de r assurances des bilans relativement fiables des pertes conomiques enregistr es la faveur d
84. e se termine par quelques pistes en faveur de synergies renforc es entre syst mes d indemnisation et strat gies de mitigation 14 1 M trologie des dommages caus s par les catastrophes naturelles La question du combien a co te recouvre un aspect particulier de l conomie des catastrophes qu est leur m trologie Si leur vocation utilitaire mest plus d montrer on ne saurait trop insister sur le professionnalisme que requiert la mise en uvre de ces outils auxquels on peut facilement faire dire n importe quoi Pour la mesure du co t des dommages deux approches se compl tent Au niveau micro conomigue les parties au contrat ont besoin d expertiser les dommages caus s aux personnes On se limite ici aux outils mis en uvre ex post par rapport la surve nance de v nement mais la d monstration vaut aussi pour les outils de mod lisation et de simulation c est dire de quantification ex ante 134 N La reduction de la vuln rabilit de l existant face aux animaux habitats terroirs objets ou activites sinistres Au niveau macro conomigue il s agit de comptabiliser les dommages cumul s pour un v nement un agregat geographique un bassin versant ou temporel les crues de ann e 1994 et une combinaison d agregats 14 1 1 L expertise des dommages Il s agit d une operation d autant plus codifiee qu elle se situe dans le cadre d une p
85. e une interface conviviale Plus r cemment il a t d cid de d velopper ce logiciel sur une interface web afin de capitaliser les r sultats de chaque diagnostic l int rieur d une base de donn es et de construire un v ritable retour d exp rience sur toutes les op rations men es avec cet outil De nouvelles exp rimentations permettront de consolider les m thodes de diagnostic grandes entreprises et d auto diagnostic PME PMI Cette nouvelle tude sera galement l occasion de s interroger sur la conception d un pr diagnos tic destin orienter les entrepreneurs sur le diagnostic ou autodiagnostic Plus globalement cette tude sera consa cr e la recherche et l identification des acteurs capables de participer au d ploiement de ces outils de r duction de la vuln rabilit des activit s conomiques aux inondations Qui sont les promoteurs potentiels Qui sont les prescripteurs potentiels Ya t il d autres utilisateurs potentiels Le mod le de vuln rabilit qui a t con u dans le cadre de ce travail permet de d velopper des applications prenant en compte d autres al as naturels Le paragraphe suivant aborde cette perspective 9 5 Vers la conception d une m thode de gestion de la vuln rabilit d un territoire aux al as naturels Ce nouvel axe de perspectives correspond au d veloppe ment d un outil permettant l identification et la r duction de la vuln rabilit de tous le
86. ecte l ensemble du bassin ver sant de l Eure Aucun v nement hydrologique d une telle ampleur n avait t observ depuis la crue de 1966 dont la p riode de retour a quant elle t estim e 44 ans SO GREA 2000 Dans l intervalle 1966 95 le b ti habitation s est d velopp en fond de vall e dans le bassin de TEure sui vant ainsi la dynamique nationale relative aux ph nom nes de p riurbanisation et de rurbanisation Dans la vall e de l Eure la quasi absence de documents r glementaires de pr vention int grant le risque inondation et la cartographie confidentielle des zones inond es r alis e par la DDE ont concouru une augmentation massive des enjeux en zone inondable L analyse des cons quences de la crue de janvier 1995 E Masson 1996 2002 identifie Ivry la Bataille comme la commune la plus sinistr e du bassin versant de l Eure Une enqu te post crise y a t men e E Masson 1996 sur le th me de la vuln rabilit des habitations expos es et des repr sentations individuelles des causes naturelles ou anthropiques et des responsabilit s institutionnelles ou individuelles relatives au risque v cu dans 141 communes du bassin versant de Eure E Masson 2003 incluant celle d Ivry la Bataille La base de donn es r sultant du d pouillement de l enqu te coupl e un lev de terrain du Fig 8 1 style architectural du b ti habitation a permis de rensei gn
87. eduction Abstract The objective of this work is to provide a flood hazard management tool and an assistance to companies This instrument must give to the head of the company the means of starting again the activity as fast as possi ble after a flood It must guarantee a certain awakening of the risk effects on the activity the company organi sation clients relationships and or suppliers the cost of damage the crisis management We want to show that the taking into account of hazard at least makes it possi ble to remain competitive in case of the unexpected arrival of the flood The use of preventive actions makes it pos sible to limit the damage and the trading loss and con seguently companies enter a process of vulnerability re duction Such a process must also guarantee a responsi bility spirit promotion in an economic development con text Key words vulnerability SME flood diagnosis natural hazard 9 1 Contexte de tude Les cons guences une inondation pour une entreprise peuvent tre lourdes en particulier pour tout ce que Par ret d activit qui peut durer plusieurs semaines entra ne comme perturbations Des retours d exp riences aupr s d en treprises inond es plusieurs reprises ont montr que celles qui avaient spontan ment adopt des mesures pour r duire leur vuln rabilit subissent nettement moins de dommages lors d une inondation ult rieure et reprennent leur activit
88. en situa tion II Afin de faciliter utilisation des grilles supports de la m thode nous avons adopt une pr sentation commune pour les deux situations Trois grilles sont propos es pour chacune des deux situa tions Elles correspondent chacune des trois questions expos es en introduction Cette s paration en trois grilles est destin e faire ressortir les mesures qui rel vent plus particuli rement du traitement de telle ou telle question Le programme d finitif d intervention est construire par tir des r ponses issues de chacune des trois grilles Chaque grille est compos e de trois parties gauche une chelle de hauteur d eau dont le niveau z ro est celui du plancher bas Ce n est pas le cas par exemple aux Etats Unis o la l g ret des construc tions en bois permet leur transport d montage sur l vation gt en situation I cette chelle de hauteur est chelle d al a gt en situation II al a devrait tre fix partir d une in dication de vitesse Or il est assez illusoire de vouloir acc der cette information au niveau d un b timent particulier Pour cette raison et afin de conserver la li sibilit de la pr sentation des mesures de pr vention nous avons conserv la m me forme de grille qu en si tuation I V chelle de hauteur permet alors de situer les interventions par rapport au b timent Au centre des indications de mesures constructives class es p
89. er un SIG Celui ci constitue de ce fait une m moire du risque inondation chelle infra communale Il pr cise la relation al a vuln rabilit un niveau op rationnel in dispensable la mise en place d une gestion durable du risque inondation int grant retour sur exp rience et concer tation L objectif est ainsi de proposer une aide d cisionnelle dans la r alisation des documents r glementaires de pr vention d am nagement et optimisation des secours partir d une m thodologie test e sur la commune d Ivry la Bataille 8 2 Les cons quences de la crue sur la commune d Ivry la Bataille Dans la commune d Ivry la bataille l occupation du sol en fond de vall e est majoritairement compos e par des sur faces urbaines 64 principalement d di es l habitat individuel et au r seau routier Les zones naturelles prai ries 32 et hydrographie 4 ne totalisent donc qu un peu plus du tiers de la surface situ e en zone sensible La construction en zone inondable figure 8 1 a r guli re ment progress dans la commune au d triment des anciens terrains communaux dont la vocation tait traditionnelle ment celle de p tures d di es un levage de type exten sif Lors de la submersion cons cutive la crue de janvier 1995 la quasi totalit de ces anciennes prairies humides 160 ha s est retrouv e inond e photo 8 2 p 83 Les logements individuels constituent alors le prin
90. es d crites g ographiquement figure 11 4 p 111 Liste d informations sur les b timents touches Id bat 2003 Nom Num_rue Adresse Nbr_chambre gt 58 Chalet Castor 24 Chemin du pe 4 59 Chalet Castor 30 Chemin dupe 8 60 Chalet Mousti 60 Chemin dupe 4 61 Hotel la Geln 100 Chemin dupe 32 63 Chalet Caribo 229 Chemin dupe 4 64 Chalet Grizzly 235 Chemin dupe 3 65 Chalet Otari T 257 Chemin du pe 4 66 Chalet Blanch 263 Chemin dupe 5 67 Chalet Elan D 265 Chemin dupe 4 68 Chalet Raton 267 Chemin du pe 11 69 Chalet Coyott 298 Chemin dupe 6 Fig 11 4 dition d informations pertinentes issues de la base de donn es de la DCI Direction g n rale des Imp ts pour organisation de la pr vention EMMA GIPEA On n a pas jug n cessaire insister a propos al as sur importance de l utilisation de photographies a riennes en conditions st r oscopiques Le traitement orthophotogra phique de ces m mes photographies se g n ralise sur l en semble du territoire Il permet d identifier et de localiser ais ment donc de v rifier actualiser et de compl ter in formation sur occupation et l utilisation des sols et en par ticulier sur la nature et la situation des l ments expos s Il constitue galement un excellent moyen de communication pour l appropriation du risque par les soci t s concern es figure 11 5 p 111 11 3 2 L valuation de leur vuln rabilit et de leur valeur 11 3 2 1 Vuln rabilit s
91. es contraintes Contrairement la m connaissance du risque dont on peut supposer quelle est le r sultat d une r elle confusion la mi nimisation du risque est en revanche tr s vraisemblablement le r sultat d une strat gie mentale destin e exorciser la peur d un accident Cette distorsion entre la connaissance du risque et le comportement des individus rel ve d un proces sus de dissonance cognitive processus appliqu aux risques naturels par Philippe Schoeneich et Mary Claude Busset Henchoz propos des avalanches dans les Alpes vaudoises SCHOENEICH BUSSET HENCHOZ 1998a et 1998b Sur leur terrain tude ils distinguent plusieurs strat gies pour r duire cette dissonance la minimisation du risque la justifi cation du comportement la minimisation de la dissonance par humour le fatalisme ou l impression de ma triser le risque En l tat actuel de nos recherches la r duction de la dissonance passe par la minimisation du risque ainsi que par le sentiment de ma trise du risque Des entretiens plus fouill s seraient cependant n cessaires pour confirmer cette hypoth se Concr tement la minimisation du risque se traduit par une vision tr s critique des mesures impos es par l tat des me sures presque toujours consid r es comme des contraintes hors de proportion avec intensit du risque Il serait n ces saire d valuer dans quelle mesure cette critique de l tat est galement le signe d u
92. es diff rents fasci cules Puis il sera n cessaire de dresser un bilan de la seconde s rie exp rimentations Ce bilan pourra conduire des modifications et corrections du contenu de la m thode Il permettra de valider finalement l outil afin que sa mise en forme soit r alis e Enfin cette tude se terminera par la mise en forme finale d une maquette des livrets Cette t che permettra de r aliser les diff rents livrets fiches guide et catalogue de mesures de la m thode d autodiagnostic au format papier Paul MENGUAL et Franck GUARNIERI 9 4 Vers la validation de l outil par son appropriation par les dirigeants d entreprises Le nouveau programme de recherche tabli entre P quipe Plan Loire Grandeur Nature et le P le Cindynigues de l cole des Mines de Paris aura pour objectif de chercher les moyens n cessaires une bonne appropriation de l instrument de r duction des vuln rabilit s par les PME PMI Lors des exp rimentations certains des chefs d entreprises ont fait remarquer que cet outil serait beaucoup plus convi vial s il prenait la forme d un logiciel Cette id e a aujour hui m rie et une version logicielle sera produite dans le courant de l ann e 2005 Le support logiciel permettra d au tomatiser certains bilans et certains r sultats afin d optimi ser le temps pass sur l autodiagnostic Cet outil permettra galement d ins rer des illustrations suppl mentaires et de construir
93. es dommageables principales du ph nom ne hauteur et dur e de submersion vitesse de l eau Il en est presque de m me pour les ph nom nes de pro pagation de masses rocheuses puisque le mod le pr sent permet de d terminer la hauteur et la vitesse de vol et les 110 Une m thodologie pour l valuation conomique des risques Tableau 11 1 tude de l impact local d une inondation Exemple de r gle d valuation de la magni Valeurs propos s de Ig Dur e Hauteur Quelques 1 7 jours Plus de 7 jours heures 1 jour 0 50 cm 1 2 3 50 cm 3 m 3 Plus de 3 m 5 5 5 Pour tenir compte de la vitesse on propose de majorer cet indice Ig de la fa on suivante en le transformant en lav I6 A Vitesse m s lt 0 5 05 lt V lt 1 1 lt V lt 3 A 0 1 2 nergies d impact en chaque point du territoire C est plus difficile pour les mouvements de terrain puisque l on caract rise plus leur potentiel de d clenchement que leur forme ou rythme de manifestation comme par exemple l amplitude des d formations ou propagations au moins tant que l on consid re des territoires assez vastes Mais les perspectives sont beaucoup plus int ressantes lorsque notamment avec des techniques de surveillance affaisse ments miniers par exemple de traitement diff rentiel de mod les num riques de terrain sur des zones d instabi lit r currente et sur des territoires restreints on d finit un
94. es dommages caus s par les catastrophes natu relles Parmi les qualit s d thique sociale appr ci es dans ce service pour une gouvernance de la gestion des risques figure sa vocation a stimuler assur dans une prise ini tiatives de r duction de la vuln rabilit Les diff rents outils de m trologie des dommages sont d abord pr sent s comme contribuant aussi bien la mateu tique qu la d cision d agir Puis il est propos appr hender les diff rents modes de financement de ces dom mages existants et int grer les contraintes assurabilit pour pr ciser les composantes n cessaires ces syner gies entre syst mes d indemnisation et mitigation Enfin quelques situations de partenariat public priv PPP sont illustr es dans quelques domaines d application Mots cl s catastrophes naturelles conomie finance ment assurance mitigation partenariats public priv Title Natural hazards mitigation for existing dwellings and activities the necessary combinations between insu rance compensation systems and mitigation strategies Abstract In developed societies insurance services re spond to an intensive demand for protection of assets and activities against economic consequences of losses caused par natural catastrophes Among social ethics gualities appreciated for risk management governance from these ser vices is their ability to stimulate the insured in mitigation initiative deci
95. es organismes sp cialistes des travaux d adap tation La culture et la conscientisation du risque par l en semble des acteurs du risque doivent participer une r duction efficace de la vuln rabilit dans les zones inon dables 13 5 R f rences bibliographiques BOURRELIER P H DENEUFBOURG G DE VANSSAY B 2000 Les catastrophes naturelles Le grand cafouillage di tions OEM Paris 262 p COUSTEAU E 2004 Perception du risque d inondation par les habitants de Cuxac d Aude M moire de ma trise Universit Paul Val ry Montpellier 134 p HUET P amp MARTIN X 2002 Retour d exp rience des crues de septembre 2002 dans les d partements du Gard de l H rault du Vaucluse des Bouches du Rh ne de l Ard che et de la Dr me Rapport de VIGE 3 tomes LONGU P E J 2003 Les dynamiques territoriales l preuve des risques naturels L exemple du risque inon dation en basse vall e de la Canche Th se de doctorat en sciences conomiques Dunkerque 414 p MEDD Minist re de l Environnement et du D veloppe ment Durable 2000 Les crues des 12 13 et 14 no vembre 1999 dans les d partements de l Aude de l H rault des Pyr n es Orientales et du Tarn Sous la direction de Claude Lefrou Rapport au Ministre de l Am nagement du Territoire et de Environnement 99 p annexes POTTIER N 1998 L utilisation des outils juridiques de pr vention du risque d inonda
96. et caract riser tous les l ments pr sents dans ces zones Cela est d autant plus difficile que les territoires tou ches sont vastes et qu il faut s efforcer de prendre en compte aussi bien les l ments directement affect s que ceux dont endommagement ou le dysfonctionnement r sulteraient de la ruine des pr c dents Il faut aussi consid rer s par ment les l ments existants et les d veloppements envisag s dans guipement du territoire On distingue g n ralement les biens les activit s et les personnes 11 3 1 1 Les typologies et leur r solution Faute de moyens et de m thodes on se contente trop sou vent d une identification trop sommaire de ces l ments Ainsi par exemple on utilise le niveau de d finition du Plan d Occupation des Sols POS et PLU avec une r solution mal adapt e l objectif poursuivi ici Dans beaucoup de PPR d faut de la r solution souhaitable on se contente d iden tifier les l ments les plus importants h pitaux coles centres de secours et de d clarer un risque qui est davantage fonction de cette importance relative que de la v ritable vuln rabilit de l ment consid r 11 3 1 2 Les sources d information des plans d urbanisme et des photographies a riennes aux fichiers cadastraux et bases de donn es de la DCI et de l INSEE Pourtant sous r serve de s en donner les moyens de nombreuses sources d informations beaucoup plus pr cises existen
97. eurs potentiels et leur efficacit Dans un second temps il serait int ressant tu dier les possibilit s de mise en place d un partenariat avec des experts afin de recenser toutes les mesures techniques envisageables pour mettre en protection une entreprise si tu e en zone inondable Ce partenariat permettra de b n ficier de l avis de professionnels de la s curit sur ce sujet Cette d marche pourrait faire merger des mesures issues d autres domaines potentiellement applicables notre pro bl matique Ensuite il s agira effectuer la seconde s rie exp rimen tations Cette seconde exp rimentation sera conduite de mani re diff rente de la premi re sur un groupe d entre prises diff rentes des premiers groupes soit d un secteur donn soit de secteurs vari s Dans un premier temps il est pr vu de rencontrer les chefs entreprise en groupe ou individuellement selon les possibilit s pour faire une pr sentation rapide de la m thode et expliquer les sc narii retenus Dans un second temps ils devront r aliser l auto diagnostic seul et r pondre un questionnaire d valuation fourni avec le document d autodiagnostic L objectif est de r cup rer les r sultats de autodiagnos tic ainsi que le questionnaire d valuation afin appr cier plus pr cis ment accueil de ce type d approche dans le monde de la petite et moyenne entreprise et ainsi de pr ciser d finitivement la m thode et s
98. euvent apporter leur concours aux services de l tat et aux communes dans leurs obligations nouvelles d information des ad ministr s sur les liens entre information et pr vention d coulant de la loi du 30 juillet 2003 Son quipe assume en outre des fonctions d int r t g n ral de repr sentation technique de la profession tant vis vis des administrations nationales et territoriales en tant par exemple associ e aux instances de pilotage de projets que de la soci t civile en participant notamment au travaux d associations telles que l AFIG O l AFPCN etc Son direc teur anime le groupe de travail v nements naturels du Comit europ en des assurances CEA Le site portail internet www mrn gpsa org et la Lettre d information de la MRN constituent l infrastructure de liaison avec les soci t s d assurance et les partenaires Roland NUSSBAUM et J r me CHEMITTE NUSSBAUM Roland 2002 La place des assurances dans la gestion des risques naturels in Risques naturels et am nagement en Europe sous la Direction Yvette Vey ret d Armand Colin O E C D 2002 Flood insurance DAFFE AS WD 29 R publigue Francaise Ministere de cologie et du D veloppement Durable Direction de la Pr vention des Pollutions et des Risgues Les v nements naturels dommageables en France et dans le monde en 2002 resp 2003 retour exp rience Swiss Re 2003 Natural catast
99. frastructure ex ouvrage art voirie r seaux eau nergie transport t l communications contenu tel que quipement priv centrale de g n ration distribution d utilit s et r seaux marchandises objets d art patri moine culturel media information donn es r coltes ou bois sur pied gt pertes indirectes pertes de loyers frais de relogement etc gt pertes immat rielles pertes p cuniaires exploitation etc gt pertes non cons cutives exemples pertes mat rielles marchandises en chambre froide suite interrup tion d alimentation en lectricit pertes immat rielles ch mage technique suite interruption de r seaux de transport carence de fourniture amont Un rapport intitul Estimation des d g ts apr s grands v nements commandit par le Minist re de l Am nagement du Territoire et de l Envi ronnement DPPR SDPRM EDATER octobre 2001 avait pour objectif de fournir un cadre m thodologique et pratique pour am liorer le travail des missions de retour exp rience apr s de grandes catastrophes sur le th me du recensement et de l valuation des dommages subis par les biens priv s et publics et par les activit s conomiques Y apparaissent la confusion des pratiques visant tablir les demandes de financement public aupr s des diff rents minist res ainsi que les biais d coulant de d clarations des parties directement
100. gale ment une repr sentation chelle globale par les populations des m thodes de protection contre l al a et de r duction des enjeux et des vuln rabilit s La perception par les interrog s des mesures efficaces pour lutter contre les inondations porte encore sur la ma trise de l al a L entretien St phanie DEFOSSEZ des berges des canaux et des digues sans modifier le cours d eau appara t comme une solution efficace pour plus de deux tiers des personnes sond es S ensuit la proposition des zones d expansion des crues en gardant des terrains libres pour que l eau s y tale Cette derni re solution fait le lien direct avec les actions sur les enjeux En effet garder ces terrains libres co ncide avec le fait de limiter les construc tions dans les zones risque Aussi il semble pr pond rant de r glementer et de r guler les constructions en agissant directement sur l attribution des permis de construire par les autorit s locales Les futures installations sont r glement es par les Plans de Pr vention des Risques mais il faut gale ment agir sur l existant Sur ce dernier point les outils de r glementation restent largement lacunaires 13 2 2 Quelle connaissance des outils de r glementation Depuis 1995 les Plans de Pr vention des Risques se sont impos s comme unique outil r glementaire de gestion du risque rempla ant tous ceux existants jusqu alors PSS ar ticle R111 3 PER et on
101. gnostic cinq autres entreprises ont t audit es dans le d partement des Alpes Maritimes dont une est un site Seveso II seuil haut L objectif principal de cette premi re s rie exp rimentations a t de tester le mode op ratoire de l autodiagnostic aupr s d un panel d en treprises pr tes jouer le jeu pendant une demi journ e Au d part il tait pr vu de consacrer une demi journ e la r a lisation de chaque interview autodiagnostic entre trois et quatre heures or cette dur e fut le plus souvent court e vu la faible disponibilit de la majeure partie des entreprises 3 heures en moyenne Les entreprises ont t choisies en privil giant des r seaux d acteurs La Chambre de Commerce et d Industrie du Loiret nous a permis par exemple d obtenir des rendez vous avec cinq entreprises de son d partement Nous retiendrons dans un premier temps qu il a t tr s difficile de trouver des entreprises motiv es pour tester outil La partie qui suit reprend les principaux enseignements tir s de toutes les exp rimentations l int r t d une d composi tion fonctionnelle de l activit de l entreprise les probl mes pos s par la lourdeur de certaines questions sur identifica tion des vuln rabilit s organisationnelles importance de la configuration des locaux de l entreprise l insertion de la composante psychologie du personnel et le probl me du temps n cessaire la r a
102. hreats the services of the state reinforced the setting up of the land use planning Plans de Prevention des Risques and numerous initiatives appear concerning management of the risks whose objective is the reduction of the vulnerability the damages and victims in the zones exposed to the risk What prescriptions to include in the PPR appearing like only tool of regulation in order to reduce the vulnerability meaningfully to flood prone zone The conciliation with other methods adaptation to the risk could mitigate the current gaps Are these methods applicable They can be respected What are the conditions of their efficiency Key words Mediterranean basin flood risk mitigation knowledge of the risk vulnerability Cette derniere d cennie a t margu e par la r currence de phenomenes hydrologigues dommageables L Europe de l Ouest et la France ont t maintes reprises le th tre inondations spectaculaires aux cons guences d sastreuses La facade m diterran enne subit son lot de catastrophes novembre 1999 septembre 2002 d cembre 2003 Ces v nements touchant le sud de la France pr sentent des ca ract ristiques communes tant par la nature de l al a que par l occupation des espaces risque L al a repr sente une sp cificit du territoire m diterran en li aux conditions m t orologiques particuli res Plusieurs crit res d finissent cet al a dont des fortes pr cipitation
103. iculi rement en 2004 pour le compte de la Direction D partementale de l quipement de l Is re et sous contr le de l Inspection G n rale du Minist re de l cologie et du D veloppement Durable pour l tude conomique des risques r sultant de l boulement de S chilienne et des mesures de r duction de ces risques On ne pr sente pas ici les r sultats d taill s de cette tude puisqu ils ne sont pas encore rendus publics mais on rap pelle bri vement le cadre de la r flexion 11 6 1 Les hypoth ses sur les conditions de manifestation du ph nom ne boulement de S chilienne a t identifi depuis plusieurs dizaines d ann es et il est sous surveillance permanente par les services techniques de l quipement Un comit experts a d fini un certain nombre de sc narios ou combinaisons de sc narios d volution de cet boulement avec chaque fois pour cons quence un barrage plus ou moins important de la vall e de la Romanche une accumulation d eau derri re ce barrage et la lib ration d une onde de submersion lors de sa rupture Quatre hypoth ses de gravit croissante volume mais correspondant des termes d occurrence de plus en plus lointains ont ainsi t formul es Les simulations hydrauliques correspondantes ont t ta blies par SOGREAH et elles ont t prises comme hypoth ses pour l application de EVARISK Mais pour chacune de ces hypoth ses un certain nombre de conditions compl
104. int ress es agriculteurs sinistr s du commerce et de l industrie menaces naturelles Economic and insured losses with trends E Economic losses U sured losses Trend of economic losses Trend of insured losses m US 2004 Geo Risks Research Dept Munich Re Fig 14 1 Evolution des dommages dus aux catastrophes naturelles dans le monde 1950 2003 crise se poursuit dans celui de la gestion de post crise et dans les ventuels retours d exp rience pour s achever dans une forme de consolidation au niveau de bases de donn es r gionales ou mondiales Au niveau mondial avec des diff rences non n gligeables de seuils d int gration dans la base en nombre de victimes et ou montant des dommages gt la base de donn es EM DAT du Centre de Recherches sur pid miologie des Catastrophes CRED de l Universit Catholique de Louvain Belgique est accr dit e par les Nations Unies et la Croix Rouge internationale gt les bases de donn es des r assureurs Munich Re MRCat Nat Service et Suisse Re SIGMA disposent des s ries historiques sur les dommages conomiques totaux et dommages assur s de grands sinistres Synth tisant les donn es collationn es par la Munich R de puis un demi si cle la figure 14 1 p 134 retrace l volution a chelle mondiale du montant cumul des dommages conomiques totaux et des dommages assur s caus s par des catastro
105. ion fonctionnelle des entreprises qui permet d identifier les points n vralgigues de l entreprise L ap proche m thodologique d velopp par D ercole et Metz ger se rapproche de la notre d s lors que l on consid re l objet d tude territoire ou entreprise comme un sys t me Les recherches d velopp es au travers de la vuln rabilit territoriale offrent des possibilit s concr tes de r duction des risques dans la mesure o les connaissances produites sur ce type de vuln rabilit permettent de mettre en place une v ritable strat gie de mitigation de l al a et des vuln ra bilit s du territoire Que veut on prot ger Quelles sont les cons quences que l on veut viter Ces m thodologies nou velles proposent un renversement du probl me il ne s agit plus de r duire le risque sur tout le territoire mais de mi tiger apr s avoir analys le fonctionnement du syst me les effets d un al a sur un enjeu susceptible de transmettre des perturbations d autres enjeux et par cons quent au territoire titre exemple une crue de la seine de type 1910 aurait des r percussions nationales en terme de trans mission de vuln rabilit puisque Paris assume des fonctions politico administratives qui s appliquent au territoire natio nal Ces connaissances permettraient de d velopper une poli tique de gestion pr ventive des enjeux vuln rables Une politique capable de r pondre aux attentes des
106. ion scientifique mal comprise En revanche d autres arguments font appa ra tre une tentative de minimisation du risque qui ne peut pas relever uniquement de l ignorance 10 4 2 2 La minimisation du risque La plupart des exploitants interrog s tentent de minimiser le risque Ils emploient pour cela des arguments laissant supposer que le risque est ma tris ce qui sugg re que leur perception du risque est partiellement biais e par leur vo lont de se rassurer L illusion de ma trise du risque passe d abord par la r alisa tion de travaux Les exploitants pensent que depuis qu ils ont fait r aliser des terrassements ou des enrochements il n y a plus de risque Il est vrai que le rehaussement du terrain par des terrassements peut mettre le camping abri de la submersion Cependant les cas voqu s par les exploitants ne sont pas toujours aussi favorables la plupart du temps les travaux s ils r duisent al a ne le suppriment pas Va riante de cette approche les barrages EDF suppriment le risque en retenant l eau Le recours des v nements r cents au lieu attirer at tention des exploitants sur l importance du risque leur sert plut t de contre exemple Ainsi si la catastrophe du Grand Bornand assez ancienne et loign e n a jamais t cit e les Pyr n ens ont en revanche t marqu s par celle de Bies cas Plusieurs exploitants y font r f rence pour mettre en vidence sa sp cific
107. is c est totale ment insuffisant dans la conduite d une situation de crise dans l aide la prise d une d cision importante Il y a pourtant moyen de faire mieux des co ts et dans des d lais acceptables condition de faire un effort d ac quisition et de validation de donn es l mentaires de refor mulation de r gles tr s discutables et de redistribution de moyens financiers On ne va s int resser dans ce qui suit qu aux ph nom nes naturels mais les m thodes voqu es s appliquent parfaitement aux risques technologiques 11 2 Al a La caract risation du ph nom ne et la r gionalisation de ses effets 11 2 1 Des m thodes de caract risation adapt es la nature du ph nom ne Les moyens disponibles pour identifier localiser et caract ri ser al a d pendent beaucoup de la nature du ph nom ne concern On distingue des facteurs de pr disposition to pographie nature et paisseur des formation superficielles couvert v g tal l ments g ologiques et structuraux et des facteurs d aggravation ou de d clenchement pluie rup tures ouvrage pour les inondations sollicitations anthro piques eaux qui ruissellent ou qui s infiltrent pour les mou vements de terrain On peut retrouver cette distinction entre facteurs de pr disposition et facteurs d clenchants ou aggra vants en mati re de ph nom nes volcaniques ou sismiques 11 2 1 1 Le cas des pentes instables Ce sont des
108. it et montrer qu une catastrophe iden tique ne peut pas se produire dans leur camping Ceux qui voquent Biescas rappellent que le bassin versant du rio Ara est d nud qu il est plus grand expliquent que c est un versant entier gui a gliss En revanche autour de leur terrain les versants sont bois s en tout cas v g talis s les lacs altitude retiennent eau etc 10 4 2 3 La ma trise du risque Une autre facette de la distorsion de l image du risque passe par l id e que l exploitant par sa connaissance du ph no m ne peut le ma triser Plusieurs exploitants expliquent ainsi qu ils savent au bruit ou l allure du cours d eau quand la menace se rapproche Ils disent avoir des rep res tel rocher tel niveau en dessous du pont qui leur per mettent de savoir quand ils devront vacuer on a nos rep res on conna t le bruit du Gave lors des crues on a un rep re sur l autre rive un rocher Quand il est submerg il reste environ un m tre cinquante avant le d bordement On assiste donc bien des tentatives r p t es de r duction de l image du risque Ce processus peut aller jusqu la n ga tion pure et simple Certains nient le classement du camping ainsi que le risque parfois contre l vidence D autres nient le classement mais au cours de la discussion reconnaissent l existence du risque ou de mesures de mitigation et ad mettent que l administration leur impose d
109. l ment tr s important pour am liorer la gestion de la crise et la capacit r agir en cas d inondation car il comporte les num ros utiles les diff rents v nements auxquels on peut s attendre la fa on de r agir etc Un certain nombre d l ments sont donc d j r unis et les prises de d cisions en sont grandement facilit es Comme il s agit d un document n cessitant princi palement du temps de collaboration entre les intervenants pas d investissement financier propre au d part il est pr f rablement mis en uvre par les entreprises Mais c est aussi un document qui oblige l entreprise se projeter dans un sc nario d inondation pour lister toutes les mesures prendre les r flexes acqu rir etc Il permet donc d ap puyer d autres mesures du plan d actions par exemple si le plan pr voit la mise en place de batardeaux il faudra que ces batardeaux puissent tre install s cela ne peut pas rester une simple recommandation si c est inscrit au plan Emmanuelle BERTHELIER Arielle MASSON et Antoine BILLAUDET Tableau 7 1 2 3 ES ES x x O x n z E T 5 n x y c 2 z 2 gt gt x N L z Os n o g E v a n s o 5 Tu n v N o E o a Cons quences les r seaux routiers etc desservant le site ne sont pas perturb s les r seaux routiers etc desservant le site ne sont
110. la vuln rabilit une PME PMI Ainsi comme nous avons crit plus haut utilisation de analyse structurelle a abouti au classement des crit res de vuln rabilit selon deux dimensions Une dimension mat rielle et fonctionnelle Les guestions relatives la production Les guestions relatives aux stocks Une dimension plut t immat rielle et organisationnelle Les questions relatives aux hommes Les questions relatives aux finances propres Les questions relatives a indemnisation 9 2 2 Le modele de la TPE Trois modeles generiques ont t retenus en fonction de trois grandes categories d activites le modele d une societe de production le mod le d une soci t ax e sur la vente le modele d un bureau d etudes figure 9 2 p 91 9 2 3 Methodologie d autodiagnostic Le chef d entreprise apparait le mieux plac pour tudier la vulnerabilite de son entreprise car il dispose d une vision globale et peut prendre le recul n cessaire pour mettre en place un tel outil dans int r t de l entreprise quipe Plu ridisciplinaire Plan Loire Grandeur Nature 2000 En effet les tr s petites entreprises sont souvent port es par un seul dirigeant qui assume plusieurs fonctions Cet autodiagnostic est compos de six parties Elles d fi nissent le mode op ratoire suivre Pour chaque tape un ensemble d actions est r aliser afin de mener bien l au todiagnosti
111. lai d vacuation est trop important par rapport l alerte Un camping du Lavedan situ sur un c ne de d jection a ainsi t ferm plusieurs mois le temps que soient r alis s des travaux de protection permettant de le mettre en s curit encadrement l gislatif des campings risque est donc as sez complet l tat assumant de fa on particuli rement claire le fait de privil gier alerte et l vacuation plut t qu une pro tection trop co teuse Cependant il ne suffit pas d dicter des r gles les lois p chent g n ralement moins par leur nombre que par leur manque d application Une tude de terrain peut permettre valuer les modalit s de r duction de la vuln rabilit 10 3 La r duction du risque d inondation dans les campings des Hautes Pyr n es L enqu te de terrain devait permettre de r pondre deux questions quelles sont les modes de r duction du risque ef fectivement mis en uvre sur le terrain Quelle est l attitude des exploitants face au risque et face aux contraintes qui leur sont impos es La m thodologie adopt e a t la plus souple possible de fa on permettre une prise de contact en douceur avec les exploitants La d marche a donc t de visiter les campings afin d valuer si l affichage est ou non r alis puis lorsque c tait possible d engager une discussion informelle avec l exploitant en prenant soin de mener cette discussion sans t moin afin de ne pas
112. le garantie de l tat et ou de l Union si n ces saire en compl ment FSUE On reviendra en 4 sur la franchise collective susceptible d tre g r e par la collectivit territoriale pertinente pour la planification urbaine alerte etc en mati re inondations notamment 14 3 2 3 Composante organisationnelle et technique de l incitation conomique la gouvernance de gestion des risques D une comp tence variable selon les pays entre minis t res en charge de la s curit civile et en charge de Pen vironnement cette composante doit imp rativement faire l objet d une coordination entre ces derniers et le minist re de tutelle du secteur des assurances pour expliciter par voie r glementaire si n cessaire en fonc tion du profil assurabilit de certains risques sur le pays les liens entre conditions de assurance et degr exposition prise en compte de urbanisme degr de vuln rabilit conformit des prescriptions techniques et de construction responsabiliser les chelons territoriaux dans la mise en uvre des dispositifs juridiques et conomiques adapt s la gestion des risques de fr quence organiser le partage de l information sur les al as et la vuln rabilit par bassins de risques ce qui implique no tamment pour de faciliter acc s aux sources informa tion d origine publique donn es physiques et de zonage de al a par sc nario
113. les quipements n cessaires l attente des secours 7 Disposer une zone refuge tage combles sur l vation dans un autre b timent non expos gt 100 Jean Luc SALAGNAC et Bruno BESSIS Cr er 1 m environ au dessus de la cote de r f rence Anticiper la mise en uvre de organisation des espaces un anneau d amarrage pour embarcation de secours Organiser activit des espaces Nota Pr de la proc dure vacuation des personnes Couper lectricit et le gaz dure vacuation des personnes voir une proc z 0 100 riode tition de cette proc dure hors p z p Planifier la r de crue limiter Ne retirer la protection lorsque eau z y acces que Prot ger les acces la cave Pr voir protection de l acc s la cave lt 0 Les de la cave Los e evacuee t z ae 123 13 R flexion pour une r duction de la vuln rabilit face aux inondations L exemple des basses plaines de Aude St phanie DEFOSSEZ E A 3766 GESTER Gestion des soci t s des territoires et des risques Universit Paul Val ry Montpellier III BRED 203 Route de Mende 34199 Montpellier CEDEX 5 stephanie defossez univ montp3 fr Resume Les sinistres r cents sont venus rappeler en jeu important gue repr sente le risgue inondation en France et plus particulierement dans les regions m diterr
114. les o seules des mesures structurelles taient propo s es et utilis es pour se prot ger du risque Les politiques de pr vention semblent s orienter vers des mesures r glemen taires et psychosociales notamment vers une acquisition une culture du risque par les populations Pour illustrer ce propos nous prendrons exemple de Cuxac Aude com mune des basses plaines de Aude durement touch e par les inondations de novembre 1999 Nous avons sollicit les ha bitants afin qu ils s expriment sur leur relation avec le risque inondation par le biais de questionnaires dont objecti r side dans valuation de la perception et de la connaissance du risque et des r glementations par les habitants des zones inondables Au total nous avons recueilli 188 questionnaires habitants situ s en zone inondable r partis galement sur les diff rents quartiers de la commune et en majorit inon d s 80 lors des v nements de novembre 1999 13 1 Les basses plaines de l Aude une gestion du territoire inadapt e au risque 13 1 1 L urbanisation au m pris du risque Dans les ann es 1970 une d prise viticole dans les basses plaines de l Aude entra ne une chute des prix des terrains ce qui pr cipite urbanisation en offrant un large poten tiel foncier Parall lement l volution d mographique af fiche une croissance de la population de 20 70 selon les communes de 1975 1999 Ces facteurs ont engendr une p
115. lisation de cet autodiagnostic D un point de vue g n ral outil a tr s bien t accueilli par les dirigeants d entreprises et malgr une mise en uvre quelquefois jug e complexe leurs avis furent posi tifs Concr tement ils se sont tous sentis concern s issu des tests chaque dirigeant a affirm que l outil r pondait totalement aux objectifs pr tablis avec une nuance sur l exhaustivit et la pr cision des mesures de r duction Avant tout il a t n cessaire de mettre en vidence les difficult s rencontr es lors de la construction des sc narii incertitude sur la hauteur d eau due aux incertitudes mul tiples des mod les de crue et du positionnement x y et z des entreprises Dans un deuxi me temps nous avons fait ana lyse des r actions de chaque entreprise au mode op ratoire de autodiagnostic Nous proposons de faire la synth se de ces apports dans les paragraphes suivants 9 2 4 1 Int r ts et b n fices pour l entreprise L information la plus importante pour les entreprises reste les param tres du sc nario d inondation conna tre le d lai d alerte la hauteur d eau et la dur e de submersion consti tue un b n fice important on sait maintenant ce quoi on est confront D autre part plus globalement il ressort de ces entre vues des consid rations concr tes En effet les probl mes identifi s ont t jug s par les dirigeants comme une r alit qu il fallai
116. ll s sur le terrain et Les tapes interm diaires de la mise en place de cette l gislation ainsi que l encadrement pr cis sont rappel s dans DIREN MIDI PYR N ES 2001 et 2002 D cret d application de la loi du 22 juillet 1987 sur la s curit civile la protection de la for t contre incendie et la pr vention des risques ma jeurs 99 100 De toile et de t le vuln rabilit et protection des campings de montagne correctement entretenus vacuation les prescriptions d terminent les conditions dans lesguelles exploitant peut prendre un ordre vacua tion ainsi que la maniere dont il doit avertir les campeurs de cette vacuation L exploitant est tenu de mettre en place des cheminements balises normalises pour permettre le re groupement des occupants en lieu s r Le cahier de prescriptions est r alis par les services de l tat apr s consultation de la Commission consultative d partementale de s curit et d accessibilit manation de la pr fecture regroupant diff rents services d concentr s de l tat ainsi que les services charg s de la s curit de la com mission d partementale de l action touristique du pr fet et de exploitant En cas de non respect des prescriptions dans les d lais impartis le camping peut tre ferm provisoire ment ou d finitivement C est galement le cas si analyse du risque est d favorable c est dire s il appara t que le d
117. luation dans les bases de donn es litt rales de la DGI sous r serve naturellement de traiter information globalement en contr lant tout probl mes de confidentialit On peut ainsi estimer partir de la valeur locative cumul e de Pen semble des locaux une ou plusieurs parcelles une valeur fonci re globale On peut le faire de fa on peut tre plus r a liste en se r f rant aux superficies des locaux et aux valeurs fonci res associ es dans une commune donn e L essentiel est de se donner des moyens de r aliser automatiquement toutes ces op rations fastidieuses En ce qui concerne les activit s et services les bases de donn es de la DGI sont moins int ressantes Il vaut mieux utiliser celles de l INSEE qui permettent en principe ap pr cier le type activit de chaque tablissement et de le En fait les donn es de l INSEE ne sont r f renc es g ographiquement que par lots et pas la parcelle De plus l INSEE ne fournit pas la r f rencia tion g ographique des lots Il faut donc d velopper un syst me particulier de rep rage Enfin PINSEE proc de par chantillonnage ce qui signifie que beaucoup tablissements ne sont pas renseign s 111 112 Une m thodologie pour l valuation conomique des risques Tableau 11 2 R gles relatives l valuation de la vuln rabilit structurelle Indice Cas 1 Cas2 Cas3 Cas 4 Cas5 Cas6 Ann e de construction 1950 aujourd hui
118. m ne ne S tant pas tendu aux communes alentours moins touch es par les inondations de 1999 M me si les mesures d adaptation individuelles au risque semblent se g n raliser il appara t primordial de d velopper la communication l information concernant des recomman dations voire des prescriptions obligatoires sur le type de mesures prendre En effet de nombreux interrog s sou haiteraient tre individuellement prot g s mais ne sont pas inform s sur la nature des travaux r aliser D s lors ils apparaissent involontairement p nalis s De plus rappelons que ces zones ont t investies du fait des prix abordables des terrains Le co t des travaux repr sente une contrainte de solvabilit laquelle de nombreux occupants ne peuvent r pondre 13 3 2 Outils et acteurs d aide la d cision L volution des politiques de pr vention am ne de nou velles m thodes dites psychosociologigues Celles ci pr conisent l acceptation et la conscience du risque pour aboutir par exemple la mise en place de mesures d adaptation et participer ainsi directement la r duction de la vuln rabilit Cependant la volont des habitants souhaitant effectuer des travaux se heurte des difficult s li es l absence de recom mandations dans le type de mesures prendre ou des probl mes ordre financier Pour pallier ces lacunes des or ganismes comme le CSTB Centre Scientifique et Technique du B timent
119. muler la construc tion d ouvrages interception En relancant les m mes tra jectoires on juge facilement de l efficacit de ouvrage fi gure 11 3 p 109 11 2 1 3 Le cas des inondations Comme pour les ph nom nes pr c dents il est n cessaire pour la d termination de al a inondation de conjuguer pour la prise en compte des facteurs permanents de pr disposition les d marches naturalistes d appr ciation de la morphologie des zones inondables et les d marches d terministes de mod lisation des coulements hydrau liques Le recours aux laisses inondations constitue une aide tr s int ressante et pour celle des facteurs aggravants ou d clenchants une d marche probabiliste de pr visions de l volution des conditions m t orologiques Pour une p riode de retour d termin e de ces conditions dangereuses c est dire pour un d bit donn on mod lise avec des syst mes plus ou moins complexes la r partition des hauteurs et des vitesses de l eau ainsi que des dur es de submersion Mais pour mettre en uvre ces mod les il faut pr alablement analyser finement la morphologie et la r partition des principaux obstacles digues ponts r tr cissements du lit pour optimiser le positionnement des n uds de calcul Sous r serve de beaucoup d exp rience et d une n cessaire prudence on peut ensuite interpoler les r sultats obtenus en chaque n ud et si l on di
120. n et ses caract ristiques Imaginer les situations de crise qui d couleraient de la r alisation de ces sc narios permet de prendre conscience de la n cessit d anticiper ces situations 7 2 2 2 L analyse de la vuln rabilit du site aux inondations et la mise en vidence de points critiques Le diagnostic permet de mettre en vidence les points cri tiques leur hi rarchisation et leur importance variable en fonction des moments de la crise ou des p riodes pendant lesquelles l v nement survient Ceci permet l entreprise d avoir une vision plus analytique et de distinguer les points sur lesquels elle peut agir en fonction des contraintes mat rielles et organisationnelles de l activit 7 2 2 3 La connaissance des mesures les plus adapt es pour r duire sa vuln rabilit Des moyens et des mesures de mitigation r duction de la vuln rabilit sont galement propos s en fonction des Emmanuelle BERTHELIER Arielle MASSON et Antoine BILLAUDET atteintes port es l entreprise par inondation Le diagnos tic permet laborer un plan actions avec entreprise en s lectionnant les meilleures actions de protection entre prendre face aux inondations chelle du site 7 2 3 Des entreprises repr sentatives du tissu conomigue local et de sa diversit 7 2 3 1 Des entreprises de taille et de secteur vari s Les entreprises qui ont particip cette d marche taient vo lontaires et ont
121. n ce qui t moigne d une pression assez marqu e des services pr fectoraux En juillet 2002 la derni re visite de la commission de s curit dans les campings risque des Hautes Pyr n es datait pourtant en moyenne de pr s de quatre ans Selon la pr fecture la commission de s cu rit cherche visiter tous les campings risque en trois ans Un camping class risque peut donc rester trois an n es sans contr le et certains dans le pass le sont rest s plus longtemps ce qui explique peut tre certains oublis exploitants particuli rement tourdis Un deuxi me l ment laisse supposer que le respect des consignes est li la pression de la pr fecture plus qu une r elle conviction des exploitants le document sur les consignes de s curit destin aux campeurs ne leur est de aveu m me des exploitants jamais remis Lors des entre tiens ce document ne nous a jamais t distribu sponta n ment en d but de discussion Surtout les exploitants ont admis ne jamais le remettre aux campeurs Le document est pr t au cas o passerait la commission de s curit 10 3 2 2 L alerte Elle prend deux formes alerte m t orologigue signa lant qu un phenomene dangereux est susceptible de se pro duire et alerte hydrologique indiguant la mont e des eaux alerte m t orologique suit un parcours assez complexe En cas de survenue possible d un phenomene dangereux pr cipitation
122. n en France m tropolitaine et DOM ce que le Bu reau analyse des risques et des pollutions industrielles BARPI est aux risques industriels avec une base de donn es l adresse http aria environnement gouv fr Site www ccr fr Temp te gr le neige 8000 7000 8000 5000 4000 3000 2000 1000 Fig 14 2 Evolution des indemnites versees en France en millions d Euros par regime d indemnisation CAT NAT T G N temp te gr le neige Roland NUSSBAUM et J r me CHEMITTE l tat sur un certain nombre de param tres essentiels pour la garantie CATNAT Les dommages assur s au titre des inondations repr sentent un peu plus de la moiti du montant total des indemnit s vers es au titre de ce r gime suivis de peu par ceux li s aux effets des pisodes de s cheresses g otechniques 14 2 Financement des dommages caus s par les catastrophes naturelles En r f rence la c l bre fable des financements cigale peuvent tre mobilis s apr s la catastrophe ou ex post avec les difficult s inh rentes l exercice alors que les finance ments fourmi sont organis s par anticipation sur ven tualit de catastrophe ou ex ante Si la culture de pr voyance gui a accompagn le d veloppement conomigue de nos pays durant plus un siecle a donn un avantage thigue aux seconds de r cents grands v nements au Nord comme au Sud sembleraient laisser croire gue l
123. n pour une r duction de la vuln rabilit face au risgue inondation espace refuge cependant il wy a aucun suivi pour va luer l utilisation de ces fonds Un l ment d clencheur peut donc faire merger une meilleure protection contre le risque d autant plus que les conseils prodigu s sur les mesures prendre semblent accessibles aux particuliers Construire un tage ou utiliser des mat riaux r sistants l eau est tech niquement la port e de tous Le d veloppement de ces m thodes individuelles repr sente un int r t certain dans la r duction des vuln rabilit s 13 4 Conclusion La situation des basses plaines de l Aude et des basses plaines m diterran ennes en g n ral montre la n cessit de la prise en compte du risque dans l occupation du sol En effet l urbanisation anarchique dans les lits majeurs a fait augmenter les enjeux nombre d habitations et les vuln rabilit s mode habitat non adapt au risque et a par cons quent accentu les dommages lors des crues dites exceptionnelles Des prescriptions obligatoires ou des re commandations semblent indispensables la r duction des vuln rabilit s Il faut donc une ducation une conscienti sation du risque mais qui ne doit pas seulement intervenir au niveau des citoyens mais aussi des acteurs institution nels responsables des mesures de pr vention L accent de vrait tre mis sur la concertation entre les politiques les citoyens et l
124. nalyse des enjeux majeurs du territoire sont des informations gui permettent une lecture de or ganisation territoriale un espace urbanis ceci pourrait tre assimil au sch ma fonctionnel de nos entreprises Les tudes de vuln rabilit de ces enjeux sont des connaissances indispensables pour appr cier la vuln rabilit territoriale Sch matiquement ce travail permet de mettre en lumi re les d pendances des diff rentes fonctions du territoire as sum es par de nombreux enjeux Par cons quent en cas de crise cette repr sentation assure une lecture claire des processus de transmission de la vuln rabilit sur un ter ritoire D s lors il est possible de comprendre pourquoi certains espaces qui ne sont pas expos s des al as par ticuliers peuvent tre galement vuln rables Par exemple une entreprise situ e dans un espace tr s faiblement ex pos aux al as est toujours d pendante de son accessibilit ou de certaines utilit s lectricit ou eau potable Ainsi si les acc s l entreprise sont interrompus ou si la fourni ture en nergie l est galement en raison d un al a quel conque les cons quences pour l entreprise peuvent tre importante et pourtant celle ci n est pas directement ex pos e Pour revenir sur les aspects m thodologiques d une telle approche on peut imaginer que l identification des es paces strat giques d un territoire pourrait tre assimil e la descript
125. ne opposition centre p riph rie soit la fois ici ville campagne et plaine montagne Utiliser la dissonance cognitive comme grille de lecture permet en tout cas d expliquer pourquoi certains exploitants qui pourtant affichent le risque affirment que leur camping n est pas me nac Au del de cette remarque il appara t que obligation d information n est pas suffisante pour convaincre les exploi tants qui se persuadent que le risque est faible voire nul On ne peut donc pas attendre que les exploitants r ussissent Anne PELTIER sensibiliser les campeurs leur discours tendant toujours d une fa on ou d une autre minimiser le risque La politique de r duction de la vuln rabilit par infor mation et la gestion de crise ne fonctionne donc sur le terrain que gr ce une implication tr s volontariste des pouvoirs publics et non gr ce la conviction des exploi tants Ce manque de conviction se traduit par une appli cation contrast e de la loi si l affichage du risque est glo balement quoique in galement r alis de r elles difficul t s restent encore r gler dans ce domaine Surtout on peut s interroger devant les r ticences des exploitants sur les cons quences d une ventuelle d mobilisation des pou voirs publics l heure actuelle l am lioration de la s cu rit dans les campings passe par une alerte m t orologique mieux con ue et plus efficace permettant par exemple d
126. nformation g ographique commer ciaux classiques 11 41 Les donn es d entr e Pour lancer le syst me on pr pare un fichier X Y hauteur vitesse dur e sur l ensemble du territoire concern avec les logiciels cit s pr c demment o leurs quivalents et sous quelque forme de SIG que ce soit On charge ensuite le fi chier des parcelles cadastrales et la base de donn es associ e au format fourni par la DGI et le fichier SIRENE de l INSEE figure 11 6 p 113 Le syst me d nombre alors les parcelles touch es et les lo calise sur un cran cartographique accessible par un bouton sur cran de contr le 11 42 Les param tres ajustables Un autre bouton permet acc der au param trage d un certain nombre de valeurs au gr de l utilisateur figure 11 7 p 113 Ehe Edon Allehage Feito dede Comnen Bsesuonnf alogaotve Sudan Blan des certes Porometes Ecten des p tral Foc Date Lam ICH Dol anes Found OC Pin OS Y Haing Viets Duel F voca Bor cem Lagi rante F essen Daria Fiber parcelles IOV Fuero see Call des corremar s louchdes Colo des paceles ch Potente Fendormmme gement du oh nomene Fig 11 6 L cran d entr e dans EVINOND 11 4 3 Les crans de r sultats Ils apparaissent sur la figure 11 8 et permettent de visualiser le bilan des pertes structurelles et fonctionnelles simul es 11 5 La m thode suisse d valuation de efficacit des parades 11 5 1 Le principe de la m thode
127. niveau de l eau en p riode de crue MAISON DU GARDIEN Bo tier d alarme Sir ne d clenchement manuel ou automatique N 1 Buzzer pel t l phonique Mate ra esa TU Cable de liaison enterr Contacteurs de niveau Pr alerte Source DIREN Midi Pyr n es 2002 Fig 10 2 Systeme d alerte locale aux crues 10 3 2 3 L evacuation Dans la mesure o le renouvellement constant du public rend les exercices d vacuation difficilement envisageables la seule v rification possible de efficacit des mesures va cuation se produit lors de la crue De ce point de vue la crue de juillet 2001 dans le bassin de la Neste a constitu un test grandeur nature Le 5 juillet a4 heures du matin 43 per sonnes ont t vacu es au camping d Aragnouet puis 40 au camping du Rioumajou enfin 10 caravanes a Sarrancolin La Nouvelle R publique des Pyr n es 5 juillet 2001 Malgr la crue la nuit et la pluie on n a compt aucune victime En absence autre v nement du m me ordre on peut donc supposer que les mesures d vacuation telles qu elles sont con ues fonctionnent de fa on assez satisfaisante Pour 101 102 De toile et de t le vuln rabilit et protection des campings de montagne autant ce succes ne doit pas faire oublier les facteurs de blo cage a application de la l gislation et notamment attitude ambigu des ex
128. nt ces ouvrages sont con us et r alis s suivant des r gles d finies pour li miter les risques de contact des ouvrages avec l eau de pluie et l eau de condensation et pour vacuer facilement cette eau le cas ch ant immersion n est pas une situa tion prise en compte par ces r gles Deuxi mement un b timent est ancr au sol et ne pourrait r sister aux efforts dus la pouss e d Archimede sans entra ner la ruine to tale ou partielle des ouvrages Enfin les dimensions des murs ma onn s technique largement dominante ne per mettent pas ces ouvrages de r sister la pression hydro statique Concernant ce dernier point le seuil d un m tre diff rence de hauteur entre l int rieur et l ext rieur correspond la zone de fragilit des murs ma onn s voqu e pr c dem ment La hauteur de un m tre a t retenue par le minist re de l environnement et du d veloppement durable comme cote de s curit dans le cas d utilisation de barri res anti inondation 12 43 P n tration par les r seaux d vacuation Les eaux us es domestiques sont vacu es par des r seaux sp cialis s vers l ext rieur o elles sont trait es D s lors que ces installations de traitement collectives ou individuelles sont inond es la pression de l eau peut refou ler les eaux us es vers le b timent Ces effluents peuvent alors ressortir par les vacuations de tous les quipements sanitaires douches
129. nt sils admettent que des clients viennent parfois leur demander des pr cisions les exploitants qui affichent largement le risque affirment que cet affichage n a pas d im pact n gatif Selon leurs estimations seul un pourcentage tr s faible de campeurs repart apr s avoir vu les panneaux de l ordre de quelques personnes seulement par saison De multiples crit res interviennent dans le choix d un lieu de vill giature Les touristes tiennent compte de crit res de confort de localisation de qualit des infrastructures qui releguent le risque au rang d une donn e parmi d autres d autant plus que dans certaines vall es la quasi totalit des campings est class e risque et que l affluence estivale ne permet pas toujours de choisir figure 10 1 p 98 10 4 2 Un discours quivoque sur le risque La discussion avec les exploitants fait appara tre un discours assez ambigu relevant de plusieurs types de m canismes entre lesquels il n est pas toujours facile de faire une distinc tion nette 10 4 2 1 La m connaissance de al a De mani re g n rale al a est mal connu et mal compris Le discours des exploitants t moigne d un certain nombre de confusions dont la premi re tient la surestimation du r le des for ts Pour certains exploitants un bassin versant bois est synonyme d absence de risque La for t si elle joue un r le au demeurant encore mal compris dans hy drologie d un bassin ver
130. nt est estim a 80 000 Les batiments concern s sont des constructions existantes dont les choix de la localisation et de parti constructif n ont pas toujours anticip occurrence d inondation En France 80 des permis de construire en zone inon dable ont t d livr s durant ces quarante derni res ann es On estime que deux millions de personnes vivent aujour hui dans ces zones qui repr sentent une superficie de 22000 km r parties sur 8500 communes Renaud Vie Le Sage 1993 Par ailleurs des batiments qui n ont jamais connu d inonda tion peuvent se retrouver inond s du fait de modifications de coulement des eaux induites par des travaux divers modifiant les r gimes coulement ou a occasion de pr ci pitations exceptionnelles La question se pose alors de d finir des mesures d interven tion sur ces b timents avec un triple objectif limiter les risques pour les personnes limiter les dommages aux biens dans la perspective de minimiser les travaux de remise en tat limiter le d lai de reprise de possession des lieux dans des conditions sanitaires satisfaisantes La d finition pr cise des interventions d pend de chaque cas La situation du b timent sa construction al a caract risant inondation le type activit effectu e dans ce b timent sont autant de parametres a prendre en compte 12 2 Objectifs des interventions exp rience montre que
131. oirs publics fran ais appliquent un facteur empi rique de l ordre de un pour un pour obtenir un premier chiffrage pertes au patrimoine public prendre en charge sur budget public Le minist re de l cologie et du d ve loppement durable a toutefois mis en chantier un outil de gestion de donn es sur les v nements d origine naturelle qui viendrait utilement compl ter les fonctions de retour d exp rience sur le r gime d indemnisation des catastrophes naturelles d volues la Caisse Centrale de R assurance CCR La figure 14 2 montre la part annuelle dans les sinistres pay s respectivement par chacun des deux r gimes indem nisation gt En bleu le r gime assurance de march pour les garan ties TGN gt En mauve le r gime assurance avec intervention de Cf tableau p 140 Ce n est pas le moindre des paradoxes alors que nous avons un des sys temes indemnisation des dommages parmi les plus anciens au monde On rel vera toutefois le caract re un peu d risoire que constitue cette in formation r trospective sur une aussi courte p riode d observation pour des v nements temps de retour inversement proportionnel la gravit Soit un facteur deux entre dommages assur s et dommages conomiques un excellent ratio Projet GEDEON qui serait l information de retour exp rience sur les catastrophes naturelles de toute nature on en d nombrer environ 400 en moyenne par a
132. on arriverait ainsi beaucoup plus de clart dans l expression des arguments qui permettent de d finir d expliciter et de communiquer aux populations pour qu elles se approprient la connaissance de al a identification des l ments expos s et de leur vuln rabilit et donc du risque condition toutefois de contr ler les positions abusives en mati re de prix et de droits d utilisation de certains fournisseurs ou gestionnaires de donn es 115 11 9 L valuation conomique pr cises des pertes encourues On a vu aussi comment on pouvait ouvrir des voies pour une analyse conomique d taill e des pertes potentielles sur un territoire donn sous r serve l encore que l on dispose de donn es structur es sur les l ments en jeu Le cadastre et les bases de donn es litt rales associ es sont de ce point de vue d un int r t essentiel m me s ils de meurent difficiles d acc s et s il faut veiller dans leur utili sation ne pas enfreindre les lois relatives la propri t priv e Il serait du plus haut int r t qu une collaboration interminist rielle permette un terme aussi court que pos sible de lib rer et de simplifier l acc s un certain nombre de donn es essentielles De la m me fa on dans le cadre des travaux de l INSEE il se rait fort utile de recueillir sp cifiquement un certain nombre de donn es int ressantes pour l valuation des pertes g n r es
133. otations de la vuln rabilit de deux entreprises selon trois sc narios r flexion afin instaurer cette prise en compte du risgue inondation avenir 744 Les ressources mobiliser reflet des aspects multiples du concept de vuln rabilit La r alisation du diagnostic n cessite la mobilisation de res sources diff rentes hydraulicien g ometre sp cialiste des process des r seaux en g nie civil acteurs locaux du risgue inondation financiers expert en assurances etc Disposer des ces ressources m me ponctuellement permet d affiner les r sultats du diagnostic de vuln rabilit et de le rendre encore plus cr dible aux yeux de l entreprise Ceci refl te les domaines vari s auxquels fait appel l valuation de la vuln rabilit telle qu elle a t abord e dans introduction 7 5 Des r sultats r cents et des perspectives plus long terme Les enjeux de ces diagnostics taient pour les entreprises concern es d appr hender le risque d inondation auquel 80 R alisation de 13 diagnostics de vuln rabilit d entreprises de la Ni vre elles sont expos es et les inciter diminuer leur vuln ra bilit Un autre enjeu de ces diagnostics tait d inciter les autres entreprises expos es entreprendre des d marches similaires Pour l instant on ne dispose en termes de r sul tats que des r actions observ es au cours des diagnostics et notamment lors des r unions de bilan Ces r
134. ourts pour permettre vacuation des campeurs Des systemes alerte locale aux crues sont donc mis en place Le syst me de flotteur a contact pr conis par la DI REN Midi Pyr n es est simple lorsgue eau monte le flot teur ouvre ou ferme un circuit lectrigue figure 10 2 d clenchant ainsi une alerte distance chez exploitant Celui ci se charge ensuite de r percuter l alerte aupr s des cam peurs Le syst me doit tre ind pendant des ph nom nes li s la crue alimentation lectrique autonome c bles de transmission souterrains bo tier du flotteur abrit des ma t riaux transport s par la crue etc La limite essentielle du syst me tient au fait qu il ne peut tre install que sur une rivi re torrentielle dont la vitesse de mont e des eaux laisse un d lai d alerte suffisant ce qui exclut office les torrents Ce syst me est install ou en cours d installation dans cer tains campings des Hautes Pyr n es et plus g n ralement de Midi Pyr n es Il n est d ailleurs pas n cessaire d en im planter un dans chaque camping le bo tier install sur les rives de la Neste d Aure au camping de Bourisp sert ainsi d alerte pour le camping d Arreau et pour l cole maternelle de Vignec Reste ternel probl me li ce type approche la machine tant faillible elle ne remplace pas l homme et les exploitants ne doivent pas se sentir exon r s d une surveillance attentive du
135. ouvent avanc e Longu p e 2003 Cette repr sentation est remise en cause par les r sultats obtenus Cuxac d Aude En effet quasiment 90 des interrog s d clarent ne pas tenir compte de la proxi mit du cours d eau dans leur choix d installation dans la commune Aussi sil n appara t pas comme un crit re po sitif le cours d eau n est pas non plus consid r comme un facteur contraignant Des facteurs plus fonctionnels comme le paysage l aspect financier ou la proximit des services de la ville d terminent le choix de l installation Il appara t par cons quent essentiel que les acteurs in term diaires de la vente par exemple les notaires effec tuent un travail rigoureux d information du risque Encore faut il que ces acteurs privil gient r ellement informa tion et non pas les retomb es financi res d une installation La n cessit de l information pr ventive a t renforc e par la loi du 30 juillet 2003 avec des mesures comme la pose de rep res de crues l organisation de r unions pu bliques ou l obligation pour les professionnels de la vente notaire informer le citoyen sur sa situation en zone inondable Cette notion d information tend se g n ra liser mais pr sente des lacunes quant aux d cennies pr c dentes Cuxac Aude une personne sur trois igno rait le risque au moment de son installation dans la com mune L valuation et la perception du risque impliquent
136. par le d versement de l eau par une ouverture voie d eau soupirail grille a ration occultation de ces voies d eau difficile garantir sauf disposer de dispositifs occultation parfaitement adapt s et imperm abilisation des parois enterr es difficile r ali ser pour un b timent existant ne sont pas obligatoirement la panac e Une tanch it trop parfaite aboutissant ne pas avoir d eau dans l espace en sous sol pourrait mettre en p ril la stabilit du b timent du fait de la pouss e hydrosta tique sur les murs enterr s et de la pouss e d Archimede sur l ensemble du b timent Tableau 12 1 Jean Luc SALAGNAC et Bruno BESSIS Principes actions en r ponse aux trois objectifs Objectifs Principes d actions a examiner Limiter les risques pour les personnes Cr er une zone refuge Faciliter P vacuation des personnes Emp cher la flottaison Y Limiter les dommages aux biens dans la perspective de minimiser les travaux de remise en tat Limiter la p n tration d eau dans le logement Limiter la p n tration d eau pollu e Limiter la p n tration de fines Y Limiter le d lai de reprise de possession des lieux dans des conditions sanitaires satisfaisantes Faciliter la remise en route des quipements Faciliter le nettoyage Faciliter le s chage Tableau 12 2 Caract risation de al a en fonction du type d inon
137. pas perturb s information tardive de la non potabilit de rupture de alimentation en eau potable 1 eau le site n est pas atteint directement semaine eau peut s averer difficile a purifier le site n est pas atteint directement Scenario d inondation Crue decennale Crue vicennale TOTAL 1 TOTAL 4 d urgence Enfin il repr sente souvent une mesure que les entreprises souhaitent adopter car il est transposable d autres risques auxquels les entreprises sont culturellement plus sensibles incendie Il est parfois un l ment qui justi fie une limitation de l augmentation de polices assurances 7 4 3 Les l ments d terminants dans les mesures de mitigation Les diagnostics tant relativement r cents il n existe pas de donn es disponibles sur les actions r ellement mises en uvre ou non Toutefois de par les r actions ou les com mentaires manant des r actions bilans il est possible de pr ciser les mesures qui ont t les plus favorablement ac Exemple de tableau des cons quences pour une entreprise en fonction des sc narios tablis n 5 o x x x 8 n z 3 3 S n a Lu z S 2 z 2 a x 5 m AN N kz n 2 E a n 2 5 n 0 N N D E E E a s v E E o S 2 5 c TZ o a v KY z ar c o ZE g S 2 0 m 2 E a a gt n a 5 GE 25 8 d E 2 Con S u v 2
138. phes naturelles L cart entre les deux courbes traduit notamment le fait que dans un certain nombre de pays l assurance est encore insuffisamment d velopp e Pour les seules inondations rapport es l ensemble des catastrophes naturelles gt la Munich Re a chiffr pour l ann e 2002 que les pertes conomiques repr sentaient 27 milliards de sur 55 soit 50 et les dommages assur s 5 sur 13 milliards de soit 36 gt EM DAT a observ que sur la p riode 1994 2003 les inondations repr sentent en pourcentage rapport a en semble des catastrophes gt En nombre 32 chelle mondiale contre 40 a chelle europ enne gt En montant de pertes conomiques enregistr es 76 l chelle europ enne 3 T l chargeables sur le site www unisdr org 4 Toutes origines confondues hydrom t orologique g ologique biolo gique et technologique chelle fran aise exception des quelques v nements majeurs qui ont donn lieu enqu te sp cifique on ne dispose pas de donn es sur les montants de dommages par v nement et a fortiori par commune impact e par un m me v nement Cette situation peut handicaper les acteurs pu blics dans leur prise en consid ration de la dimension co nomique des dommages du r cent pass pour la d cision en faveur de strat gies de r duction de la vuln rabilit Partant de l information sur le montant des dommages indemnis s les pouv
139. pings A Peltier 2005 cartes topographiques IGN au 1 25 000 pr fecture des Hautes Pyr n es la carte ne repr sente que la proximit avec un cours d eau valu e partir de cartes Sources Attention topographiques Elle ne signifie donc pas obligatoirement que le camping est directement menac par un al a Fig 10 1 La proximit des cours d eau facteur d implantation des campings r gion montagneuse des Hautes Pyr n es important mais ce sont les enjeux menac s qui en font toute la sp cificit 10 1 1 Les al as inondation mena ant un camping en montagne peut prendre essentiellement deux formes la crue inondante des rivi res et la crue torrentielle des torrents et de certaines rivi res tr s en amont des bassins versants Les crues torrentielles affectent les torrents et certaines ri vi res forte pente et petits bassins versants Le d bit solide est important la mont e des eaux rapide et le cours d eau a une forte capacit rosive Si la charge solide est par ticuli rement forte l coulement se fait sous la forme d une lave torrentielle Outre les berges des rivi res les c nes de d jection sont particuli rement menac s par les crues et les laves torrentielles avec une intensit variable en fonction de la situation des enjeux par rapport au torrent et l apex du c ne ANTOINE DESAILLY 2001 La gestion d urgence dans le cadre de ce type d al
140. placer l exploitant en position d licate devant ses clients 10 3 1 Protection et d localisation Parmi les m thodes de r duction de la vuln rabilit suscep tibles d tre employ es figure la d localisation L g res les infrastructures des campings peuvent facilement tre recons Son contenu est pr cis par l arr t du 6 f vrier 1995 fixant le mod le du cahier de prescriptions de s curit destin aux gestionnaires de terrains de camping et de stationnement de caravanes soumis un risque naturel ou technologique pr visible truites ailleurs sur un site moins expos Cependant cette m thode n est que tr s rarement employ e notre connais sance elle n a jamais t utilis e dans les Hautes Pyr n es Il faut dire que les zones s res sont rares en montagne et qu elles sont souvent d j am nag es D autre part il est vrai semblable que les collectivit s locales ne sont gu re press es de d placer des campings qui leur apportent une fr quenta tion touristique importante et donc des revenus financiers Plus usit es les mesures de protection demeurent modestes Les terrassements font partie des am nagements les plus r pandus Lorsque l exploitant nivelle son terrain il en profite pour rehausser les berges du cours d eau et ainsi limiter le risque Peu co teuses ces mesures sont facilement ex cu t es et on les rencontre dans d assez nombreux campings L autre am nagement type est
141. ploitants face au risgue 10 4 Les exploitants face au risgue Le dialogue avec les exploitants montre guils sont rarement convaincus par les mesures qu ils sont charges appliguer ingui tude la mieux partag e est celle d effrayer les tou ristes Mais plus largement le discours sur le risgue est assez confus 10 4 1 La crainte de impact de information Beaucoup exploitants craignent effrayer les touristes Ils h sitent donc a les informer et s efforcent de cacher le risgue par exemple en ne distribuant pas les documents sur les consignes de s curit et ou de minimiser son importance en rassurant les campeurs C est le sens des informations s curisantes sur les mesures de protection affich es dans les campings Tel exploitant dont le camping se trouve dans le lit majeur du Gave de Cauterets expligue ainsi gue lorsgue des gens inguiets viennent s informer on les rassure ca n arrive gue lors de gros orages autres avouent leur crainte un impact n gatif de information on a voulu emp cher les clients installer les caravanes au bord de eau Mais je ne peux pas dire aux gens qu ils peuvent mettre leur tente mais pas leur caravane ca les ferait fuir Plus surprenant cette crainte s tend galement aux services de l tat obtenir de la pr fecture la liste des campings risque n a pas t simple de crainte explicitement d une contre publicit pour les exploitants Pourta
142. points et suffisamment globales pour s adapter aux particularit s de chacun Ces exp rimentations ont permis aux dirigeants de prendre r ellement conscience du probleme auguel ils sont confron tes Lorsgue vous dites a certains dirigeants qu ils ont plus de chance d tre inonde par la Loire que de subir un incendie ce type argument qui est une r alit locale est efficace 9 2 4 2 Le sch ma fonctionnel Il fait appel un niveau abstraction que les personnes in terviewees ont du mal atteindre Seul un entrepreneur a r alis le sien et avec une orientation clairement appuy e sur le client ce qui n a pas permis d approcher le fonctionne ment de son entreprise Tous les autres ont en fait dessin un plan de leurs b timents Ainsi l utilisation de analyse des impacts des dommages directs sur les diff rentes fonctions de l entreprise ne semble pas tre efficace Dans tous les cas tudi s le dirigeant a fait la remarque suivante quoi a sert Toutes les fonctions de mon en treprise seront interrompues Or ce param tre participe l valuation de la gravit du sinistre il est donc indis pensable de s interroger sur les cons quences r elles des dommages aux biens sur l activit En d autres termes cette analyse permet de hi rarchiser les dommages directs et par cons quent de donner un ordre de priorit dans les mesures choisies Quoiqu il en soit nous sugg rons de conserver
143. r ailleurs on commence disposer d une large exp rience sur les modes endomma gement de dysfonctionnement et de pr judice 11 11 Les r sultats envisageables pour des programmes de consolidation de l exp rience internationale et des acquis de diverses quipes Enfin il est tr s encourageant de constater que le travail pr sent sur S chilienne r sulte de la coordination des efforts de deux instances priv es de nationalit s diff rentes et qui de surcro t sont des P M E On esp re pouvoir trouver un soutien la consolidation des diverses m thodes pr sent es ci dessus Il reste suffisamment faire pour que de nom breux acteurs scientifiques techniques administratifs mais aussi politiques concourent cette consolidation 11 12 Bibliographie WILHELM C 1999 Kosten Wirksamkeit von Lawinen schutzmassnahmen an Verkehrsachsen Praxishilfe OFEFP Schriftenreihe Umwelt Bern 1999 ASTE J P BADJI N HAJJI H HACID S 2002 Nouvelles perspectives pour la gestion du sol du sous sol et des risgues en site urbain Journ es Nationales de G ologie G otechnigue Nancy AST J P 2001 G omatigue et gestion des risgues urbains in Gestion spatiale des risgues S rie In formation G ographigue et Am nagement du Territoire Editions Hermes Remerciements L auteur remercie particulierement son partenaire suisse Andre Burkard du bureau Wasser Schnee Lawinen
144. rds flood camp site mountain Hautes Pyrenees legislation perception La catastrophe du Grand Bornand responsable de la mort de 23 campeurs en juillet 1987 a attir attention des pouvoirs publics sur la vuln rabilit des campings de montagne face aux crues torrentielles Le l gislateur s est alors interrog sur la vuln rabilit de ces infrastructures La r glementa tion dict e en 1990 et 1994 a pris le parti de la gestion de urgence en privil giant information des campeurs et vacuation en cas de mont e des eaux En 2001 4 768 cam pings sont ainsi class s risgue en France dont 60 en raison un risgue inondation ou de crue torrentielle Plus de dix ans apres la mise en place de cette l gislation on peut s interroger sur les modalites et les limites de son ap plication ce qui n cessite tout d abord de pr ciser la nature des risques menacant les campings ainsi que les contraintes impos es par la loi La th orie sera ensuite confront e la pratique par le biais d une analyse de terrain permettant de mettre en vidence l application de la loi et ses freins ventuels Une enqu te a t men e dans une partie des campings des Hautes Pyr n es d partement la fois particuli rement touristique stations thermales stations de ski tourisme vert tourisme religieux etc et soumis des risques d inon dation importants et vari s En montagne la proximit d un cours d
145. ression fonci re dans un contexte immobilier favo rable Mais la majorit des parcelles offertes se situe en zone Ces enqu tes sont int gr es une recherche multi sites l Aude Orge et la Semoy coordonn e par le CNRS inondable aussi l arriv e massive de nouveaux occupants a t elle augment consid rablement les enjeux et les vuln ra bilit s Cette situation concerne de nombreuses communes des basses plaines de l Aude dont Cuxac d Aude Cette com mune regroupant 4272 INSEE 1999 habitants a vu son urbanisation d coller dans les ann es 1980 avec un accrois sement des quartiers nord les Garrigots les Olivettes Mais la commune s est construite et d velopp e dans le lit majeur de Aude identifi d s 1949 par le Plan de Sur faces Submersibles Les inondations de novembre 1999 ont submerg quasi int gralement la commune notamment les guartiers nord construits guelgues ann es plus t t Les d g ts furent lourds de cons guences totalisant cing morts et trente millions euros de dommages Dans un tel contexte on peut se demander guelles mesures de gestion du risgue et de mitigation sont ou seront efficaces et appliqu es dans les basses plaines de Aude 13 1 2 am nagement des cours eau comme politigue de gestion du risgue Les inondations catastrophigues de 1930 et 1940 dans l Aude avaient d j soulev le probleme de la gestion du risque Pour tenter y rem dier AIBPA fut cr
146. restation p riph rique ap plication de contrats d assurance mise en uvre soit par expertise contradictoire entre expert mandat par la so ci t d assurance et celui de assur ou le plus souvent par expertise unique En mati re de dommages aux biens par exemple la mission de expert consiste tablir un tat de pertes pour l instruction du dossier de sinistre qui permet tra le versement par l assureur de l indemnit assurance sous d duction ventuelle d une franchise selon les garan ties acquises A contrario pour les dommages non assur s cette prestation fait le plus souvent d faut sur le fond ou sur la forme ce qui peut entra ner certains biais lorsqu il s agit de cumuler l chelle de l v nement des informations non norm es 14 1 2 La comptabilit des catastrophes Les principaux indicateurs sont les pertes humaines les po pulations bless es ou d plac es les dommages conomiques les dommages assur s et les pertes rapport es au PIB du pays Ce suivi du quantum de catastrophe commence dans accompagnement des besoins op rationnels de gestion de Plusieurs cat gories de dommages sont distingu es gt pertes mat rielles directes sur contenant tel que b timent usage d habitation industriel ou commercial quipement collectif tablissement administratif de secours de soins d enseignement lieu de culte patrimoine archi tectural in
147. ription organis e des vuln rabilit s de l entreprise 1 Validation par l entreprise Plan d actions mitigation N par l entreprise Fig 7 2 Organigramme m thodologique du diagnostic 7 3 1 Al as et conditions de gestion de crise La premi re tape pr alable la visite du site concerne al a et les conditions de gestion de crise en cas de survenue de al a Lors de cette tape les informations disponibles sur al a sont recens es et collect es puis analys es au re gard de la situation g ographique du site La d finition des sc narios inondation est r alis e partir de la synth se des connaissances disponibles sur les al as inondation au pr s des acteurs locaux DIREN DDE op rateurs de r seaux eau etc Les sc narios sont ensuite affin s en fonction des caract ris tiques du site identifi es lors de la visite L am nagement et la topographie des sites tay s si besoin par des lev s to pographiques compl mentaires permettent l interpr tation des connaissances g n rales au niveau de chaque site caract risation des alentours du site occupations des sols pente caract risation du site points bas et hors d eau obs tacles axes d coulement pr f rentiel digues routes integration des l ments d pendants r seaux Parmi les sc narios d finis un petit nombre de sc narios de gravit s diff rentes est retenu pour le diagnostic le
148. rophes and man made dis asters in 2002 high flood loss burden Sigma 2 2003 Annexe 2 Une m thode de reconstitution du montant des dommages par bassin versant Cette m thode a pour origine une volont de pallier ab sence de chronigues historigues des montants indemnit s vers es par v nement inondation pour r pondre aux de mandes manant tant des services de l tat que des EPTB et autres collectivit s territoriales Les soci t s et mutuelles assurance n ayant pas conserv informations sur ces v nements il s agit de produire une information par une m thode que on qualifiera de synthetique par opposition a des m thodes analytiques qui auraient proc d par agr gation des donn es sur les sinistres Pour simplifier il est n cessaire associer chague commune un seul bassin versant Un syst me d information g ographique permet alors de d terminer le nombre de logements situ s dans l enveloppe de crue du bassin auquel est appliqu le co t moyen des dommages caus s par les inondations aux particuliers pour obtenir le montant de l indemnit vers e pour le bassin ou le secteur administratif tudi Le tableau 14 1 et la figure ci dessous illustrent les r sultats obtenus dans la d termination du co t des inondations selon trois sc narios occurrence pour le bassin du Tarn et de Avey ron sur le secteur de Castres sources id produit G ofla de l IGN Annexe 3
149. s des d bits lev s et des hauteurs d eau consid rables Les dommages cons cutifs ce type d inondation entra nent des co ts de reconstruction lev s et des victimes humaines sont d plorer Lors des inondations des 12 et 13 novembre 1999 dans Aude et ses d partements limitrophes le mon tant global des d g ts s est lev plus de 600 millions euros et 35 victimes ont t d nombr es Vinet 2003 alourdissement de ces cons quences dommageables est souvent attribu anthropisation croissante des zones inon dables En effet les ann es 1980 1990 se sont r v l es comme une p riode faste de urbanisation en France Mais en de nom breux lieux et notamment en M diterran e cet essor urbain s est effectu avec un choix de sites particuliers savoir les sites de vall e ou de plaine L implantation humaine a donc gagn les lits majeurs pourtant connus par les Plans de Sur faces Submersibles des cours d eau soumis des crues fr quentes mais b n ficiant d une phase de repos hydrologique des crues de grande ampleur En Languedoc Roussillon les inondations de N mes en 1988 sont intervenues apr s trente L zignan Corbi res Aude en 1999 les pr cipitations cumul es en 24 h ont atteint 551 2 mm Les d bits moyens annuels du Rh ne Beaucaire d environ 1 500 m3 se conde ont d pass les 11 000 m3 seconde en d cembre 2003 Moussoulens Aude en 1999 la lame d eau a
150. s e des enjeux majeurs d une commune et de leur vuln rabilit jusqu l chelle d cisionnelle communale pour l optimisation des actions de secours ou d partementale pour la gestion de crise SIDPC CODIS Conclusion L ensemble des r sultats obtenus permet d envisager une reduction de la vuln rabilit de l existant dans les zones inondables d Ivry la Bataille en appliquant des mesures de mitigation adapt es aux sp cificit s individuelles de chaque type de b ti d habitation Cette base de travail ais ment actualisable doit permettre d laborer moyen terme une gestion du risque une r gle mentation de l urbanisation et une optimisation des secours l chelle op rationnelle De plus un SIG aliment et en richi par une pratique r p t e du retour d exp rience chaque crue permettrait de tenir jour la base de donn es attributaires concernant les facteurs participant la vuln ra bilit du b ti d habitation et a son niveau de protection Par ailleurs la r cente g n ralisation au niveau national de r f rentiels g ographiques l chelle op rationnelle BD Ortho Topo Parcellaire Adresse et leur int gration au R f rentiel Grande chelle RGE augure d une meilleure gestion de l information n cessaire la r alisation des do cuments de pr vention du risque inondation PLU PPR DCS DICRIM Une telle BDG doit tre enrichie localement par la production de donn es th m
151. s de vingt ans passe par la r glementation de oc N Anne PELTIER cupation du sol Il sagit empecher la construction dans les zones risgue Pour ce gui est des campings interdire exploitation dans les zones risgue reviendrait a fermer un grand nombre de structures dans des zones o bien souvent le tourisme repr sente un outil majeur de d veloppement conomique Face ce dilemme et compte tenu de la na ture sp cifique des enjeux le l gislateur a fait le choix du pragmatisme en d cidant de favoriser la gestion de crise au d triment de la s curit des biens Le cadre l gislatif a t mis en place en deux tapes suivant la m me logique 10 2 1 Le d cret du 11 octobre 1990 Le premier jalon a t pos avec le d cret 90 918 du 11 oc tobre 1990 relatif au droit l information sur les risques majeurs Il y est pr cis que l affichage du risque sous la responsabilit du maire peut tre impos dans les campings dont la capacit exc de cinquante campeurs sous tente soit quinze tentes ou caravanes la fois raison d une affiche par tranche de 5 000 m de terrain 10 2 2 Le d cret du 13 juillet 1994 L essentiel de la r glementation est pr cis dans le d cret 94 614 du 13 juillet 1994 relatif aux prescriptions permettant d assurer la s curit des occupants des terrains de camping et de stationnement des caravanes soumis un risque natu rel ou technologique pr visible Le pr
152. s enjeux qui composent un ter ritoire vuln rable aux al as naturels Cet outil fournirait une cartographie qui aurait pour objectif final de d crire la vuln rabilit des enjeux qui composent le territoire Ces valuations permettraient de faire tat de la vuln rabilit du territoire D Ercole et Metzger 2004 de l Institut de Re cherche pour le D veloppement tudient depuis plusieurs ann es la vuln rabilit territoriale de la ville de Quito en quateur Cette recherche est fond e dans un premier temps sur l analyse de la vuln rabilit spatiale d un territoire qui est caract ris e par l accessibilit et l exposition de cet espace 94 Conception r alisation et exp rimentations un outil autodiagnostic des vuln rabilit s aux al as Ces deux dimensions peuvent amp tre compl t es par d autres criteres comme le contr le politico administratif de ces espaces La combinaison cartographique de ces cri teres met en vidence diff rentes faiblesses a priori des es paces L id e novatrice de leurs travaux r side dans la suite de analyse En effet cette vuln rabilit spatiale qui est identifi a ce stade de la m thodologie valuation de la vuln rabilit ne permet pas de voir si cette forme de vul n rabilit est susceptible de se transmettre au territoire La phase suivante consiste donc valuer les enjeux majeurs gui composent ce territoire et gui le font fonctionner La d termination et a
153. s intenses par exemple M t o France informe la pr fecture qui alerte les gendarmeries des zones menac es qui informent les exploitants de campings qui informent les campeurs Le d lai d alerte est donc relativement long La mise en place d automates d alerte est en projet dans le d partement pr fecture des Hautes Pyr n es comm pers Le d faut de alerte m t orologique tient surtout son manque de cr dibilit Les exploitants sont unanimes pour se plaindre de la multiplication des fausses alertes Tous donnent des exemples d informations alarmistes transmises par la pr fecture ou la gendarmerie et non suivies d effets Tous aussi voquent tel orage telle crue qui n avait pas t pr vu Le reproche g n ral est que les services de tat veulent ouvrir le parapluie On discerne souvent une cer taine animosit vis a vis de cette entit abstraite qu est TAd ministration accus e de se cacher dans les bureaux et de ne pas connaitre le terrain Quoi qu il en soit alerte m t orologique trop impr cise dans le domaine montagnard est largement insuffisante pour assurer la sauvegarde des campeurs C est pourquoi elle se double dans les Hautes Pyr n es d une politique Anne PELTIER volontariste en mati re d alerte hydrologique L alerte aux crues peut reposer sur le service d annonce des crues g r par l tat Mais en montagne les d lais alerte sont beau coup trop c
154. s interventions afin de tirer le meilleur parti des mesures mentionn es Par ailleurs au del de la description du prin cipe de chaque type d intervention peu d information est disponible sur leur port e et leurs limites Le pr sent article d crit une d marche qui a pour objectif de procurer aux sinistr s potentiels une m thode d approche pour les aider organiser un programme raisonn inter ventions Il est propos de construire ce plan partir d une lecture du b timent adapt e au type d inondation 12 3 Les situations al a al a inondation est caract ris par trois param tres hau teur dur e vitesse La hauteur d eau est celui parmi ces trois param tres qui peut tre valu de la mani re la plus fiable dans le cas d inondation de plaine et de remont e de nappe Les docu ments PPR Atlas des Zones Inondables et rep res de m moire histoire m moire locale t moins de niveaux d eve nements ant rieurs s y r f rent explicitement La pr cision de cette valuation peut cependant tre m diocre pour un b timent particulier La dur e immersion peut galement avoir t enregistr e mais ce n est pas la r gle Ce param tre joue un r le essentiel dans le processus de d gradation des performances des ma t riaux et des ouvrages Une des recommandations parfois formul e consiste utiliser des mat riaux moins sensibles l eau Pass e l vidence du propos
155. s risgues menacant les campings de mon tagne tient avant tout la nature des enjeux menac s avec une surrepr sentation des enjeux humains par rapport aux enjeux conomigues Cette pr pond rance des enjeux hu mains tient d abord la tr s grande fragilit des infrastruc tures Celle des tentes est vidente mais les caravanes et autres camping cars ne valent gu re mieux L g re la cara vane flotte dans une faible quantit d eau et est rapidement emport e par le courant Par ailleurs ses parois ne sont pas tr s rigides et sont facilement enfonc es par les mat riaux charri s par la crue Inconscients de cette fragilit les cam peurs ont tendance se r fugier dans ces v hicules en se croyant abri Ils y sont presque aussi vuln rables que sous les tentes qui au moins ne pr sentent pas ambiguit quant leur solidit La l g ret des v hicules peut par ailleurs jouer un r le aggravant sur l al a en favorisant la formation d emb cles La vuln rabilit des personnes est accentu e par le renouvel lement constant du public les occupants du terrain n ont aucune connaissance du risque a priori et n ont aucun des rep res dur e ou intensit des pr cipitations niveau d eau bruit du torrent changement de couleur de l eau qui veille raient ailleurs leur vigilance Deux catastrophes r centes survenues hors de notre terrain d tude ont d montr la grande vuln rabilit des
156. s sera issu en 2005 de cette r flexion Mots cl s vuln rabilit inondation b timents exis tants Title Reducing vulnerability of buildings in flood prone areas Abstract About one third of the French towns are con cerned by flood risk We focus our work on a methodical definition of prevention and protection measures in order to reduce the vulnerability of buildings dwellings industrial offices schools The objectives of these measures are to limit i risks for occupants ti damages to buildings in order to minimise repair works tii the delay before reoccupation under satis factory sanitary conditions The definition and the evaluation of these measures are made difficult because of the insufficient return of experi ence and the lack of knowledge concerning the behaviour of flooded materials and building parts Improvements in these two directions will help in the future A guide is planed in 2005 to be distributed to potential flood victims Key words vulnerability flood existing buildings 12 1 Introduction Parmi les risques naturels susceptibles d affecter le territoire francais inondation concerne en partie ou en totalit une commune sur trois environ Les zones sensibles sont car tographi es Les risques d inondation repr sentent environ 80 du co t des dommages imputables aux catastrophes naturelles MELT MELAT 1999 Le nombre de personnes concern es annuelleme
157. s un plan d actions Ce plan d actions et la d marche qui a permis d y aboutir sont pr sent s au cours d une r union bilan qui r unit les personnes cl s des entreprises autour des chefs d entreprise 7 4 R sultats 7 4 1 Des entreprises sensibilis es et r actives Les entreprises qui ont fait l objet de ce diagnostic se sont toutes montr es int ress es et convaincues par ce travail Les indicateurs suivants not s entre parenth ses sont les l ments qui tayent les diff rents axes d int r ts Int r t pour le diagnostic de vuln rabilit pr sence des personnes responsabilit s et notamment du chef d en treprise toutes les r unions et surtout la r union bilan Prise de conscience de la r alit du risque int gration des sc narios comme des v nements potentiels Prise de conscience de la possibilit n cessit de r agir abandon de la posture d sempar e face une inonda tion adopt e en d but de diagnostic pour une posture plus active R le de l entreprise face au risque pouvoirs publics moins de r clamations d actions de la part des pouvoirs publics et plus de r flexions sur les actions possibles engager en fin de diagnostic 7 4 2 Le plan d urgence un l ment cl Le plan urgence de l entreprise est apparu comme un l ment cl parmi les diff rentes mesures identifi es dans les plans d action C est tout d abord un
158. sant n est pourtant pas un gage de s curit absolue La confusion passe galement par la sous estimation du danger repr sent par le cours d eau La petite taille du bassin versant la faible largeur ou profondeur du cours d eau apparaissent comme des facteurs de s curit La brutalit potentielle du ph nom ne n est pas toujours per ue Or le propre de la crue grave est justement qu elle d passe les normes d duites de observation quotidienne Le discours des exploitants fait galement appara tre une m connaissance des rythmes catastrophiques Plusieurs s ap puient sur la tradition locale pour affirmer que le cours d eau n a jamais connu de crue grave on est l depuis longtemps et il ne s est jamais rien pass Pourtant l absence d activit r cente n est pas un crit re suffisant d valuation du risque En fait et malgr une histoire charg e les Hautes Pyr n es n ont pas connu d v nement majeur durant les derni res d cennies ce qui contribue l oubli du risque Il est tr s d licat d valuer dans quelle mesure cette m connaissance de l al a r sulte d une r elle confusion sur les caract ristiques du ph nom ne et dans quelle mesure il s agit plut t pour les exploitants de se rassurer comme ils rassurent leurs clients Compte tenu de la nature des ar guments avanc s on peut supposer que la connaissance de al a est en partie le r sultat d une informat
159. sant de connaissance et ainsi assurer la r duction de la vuln rabilit il faut compter avec la concertation et l implication de tous les acteurs du risque toutes les chelles Scarwell Leclercq 2004 127 13 3 Les mesures de r duction de la vuln rabilit la n cessit de concertation de tous les acteurs 13 3 1 Les m thodes individuelles Les r ponses individuelles au risque apparaissent de plus 128 Reflexion pour une reduction de la vuln rabilit face au risgue inondation AT Sources DIREN DDE 11 Fig 13 1 en plus fr quentes notamment apr s une catastrophe mar quante ou dans les territoires pr sentant une culture du risque forte L objectif des pouvoirs publics est de g n rali ser ces mesures de protection qui peuvent se r v ler d une grande efficacit et qui tendraient diminuer les vuln rabi lit s et les co ts des dommages Agir sur l existant en r dui sant la vuln rabilit en ayant conscience du risque revient s adapter vivre avec le risque Dans la commune de Cuxac Aude la moiti des foyers sond s pr sentent des travaux de protection contre le risque La majorit des travaux r alis s sont les vides sanitaires Mor M diterran en Limite communale Cours d eau Limite d partementale Communes adh rentes L au syndicat mixte du Kulometres delta de l Aude S Defossez 2005 Localisation du site d tu
160. sion taking Various tools of damage metering are first presented as contributing both to risk awareness raising and improve ment of decision making Then the different existing loss financing sources are identified and insurability constraints are integrated in order to elaborate on the necessary com ponents for synergistic effects between indemnification sys tems and mitigation Some typical situations of public pri vate partnerships PPP are finally illustrated Key words natural catastrophes economy financing insurance mitigation public private partnerships Ayant pour objectif d apporter des r ponses op rationnelles aux soucis de p rennit des acteurs conomiques le sec teur de l assurance partage avec les autres parties prenantes publiques et priv es la pr occupation de r duction de la vuln rabilit de existant tous les niveaux d agregation g ographique ou administrative les syst mes indemnisa tion lorsqu ils existent exercent des fonctions incitation conomique et ou contractuelle aux actions individuelles et collectives de mitigation La premiere partie introduit quelques outils de l conomie appliqu e la mesure des dommages caus s par les catas trophes naturelles Puis de brefs panoramas des outils de financement des dommages et des syst mes d indemnisation existants 2 ainsi que des formes de partenariats public priv mobilisables 8 3 sont dress s L articl
161. spose d un mod le num rique de g 4 7 Z Fig 11 1 ALN i A ALL L Fig 11 2 blocs issus une falaise rocheuse Iso hauteurs de vol pour des terrain avec une r solution suffisante il est facile valuer la hauteur eau au niveau de chague pixel La r gionali sation des vitesses et des dur es de submersion est un peu plus delicate mais il est toutefois possible a condition de raisonner en classes plut t qu en valeurs absolues affecter des valeurs a chaque pixel tableau 11 1 p 110 Le logiciel EVINOND d velopp par GIPEA permet ces trai tements Il permet aussi de mettre en uvre les principes de acceptabilit de l inondabilit d finis par le Cemagref 11 2 2 L utilisation des ressources de la g or f renciation On a voulu montrer travers les trois cas voqu s ci dessus que moyennant certaines r serves il tait possible sur des Jean Pierre AST 109 Al a en conditions de pluie intense A et en conditions de pluie intense et de s ismes B Salvador Fig 11 3 Simulation de l dification d ou vrages dans la m me zone territoires relativement importants de caract riser r gionale ment les modes possibles de manifestation d un ph nom ne naturel pressenti C est le cas des inondations qui sera utilis pour illustrer les potentialit s du logiciel EVARISK car c est dans ce cas que Yon d crit et r gionalise le plus facilement les caracteris tiqu
162. sures les plus efficaces concerneront le sc nario 2 au del le gain obtenu sera moindre Cette analyse a pour but d identifier les pistes actions de r duction de vuln rabilit D autre part cette tude met en vidence les points critiques sur lesquels l entreprise doit axer ses priorit s 7 3 3 Plan d actions de mitigation La derni re tape est l laboration de recommandations vi sant r duire la vuln rabilit Il s agit dans cette partie d identifier les mesures de mitigation les plus adapt es pour les entreprises parmi la palette d actions possibles sur le plan technique ex batardeau obturation des r seaux re haussement des l ments lectroniques des machines ou organisationnel ex plan d urgence gestion des approvi sionnements en p riode de crue L analyse d efficacit de ces mesures met en vidence le gain attendu de la mesure en mati re de r duction des vuln rabilit s et ventuellement le montant des dommages vit s ainsi que le co t et les contraintes de mise en uvre de la mesure Le processus d cisionnel appartient l entreprise qui doit s impliquer afin de cerner au mieux ses volont s et ses possibilit s pour p renni ser les mesures de r duction de la vuln rabilit L efficacit des mesures mises en place d pend galement du suivi qui sera adopt par l entreprise Les priorit s et les objectifs des mesures conseill es sont synth tis s dan
163. t t mis en place non sans mal suite aux v nements catastrophiques de ces derni res ann es La connaissance du risque et des r glementations re pr sente un facteur essentiel dans la conscience et la culture du risque Cette culture du risque sera favorable la mise en place de mesures de protection individuelles ou collectives indispensables la r duction des vuln rabilit s Pour activer ce processus il semble primordial de d velopper informa tion pr ventive confi e aux collectivit s locales qui ont de plus en plus de responsabilit s en la mati re Dans les basses plaines de l Aude un quart des personnes interrog es d clare savoir qu il existe des lois ou r glemen tations con ues sp cialement pour prot ger les biens et les personnes Mais peu de personnes citent spontan ment le PPR pourtant appliqu par anticipation depuis juin 2003 et donc soumis enqu te publique Cependant l outil r glemen taire a une notori t non n gligeable son vocation 70 d clarent conna tre l existence des PPR mais seulement la moiti affirme savoir qu il est appliqu dans la commune M me si ces r sultats paraissent positifs il reste des efforts fournir quant l information sur les r glementations En effet m me si la notion de P P R semble merger dans les esprits tr s peu d interrog s sont capables d voquer les principes de cet outil de r glementation Pour aboutir un niveau satisfai
164. t notamment avec les photographies a riennes et le cadastre Celui ci est tabli des fins purement fiscales et comporte deux parties le parcellaire g ographique et une importante base de donn es litt rales Le parcellaire g ographique est aujourd hui g or f renc dans la plupart des communes fran aises Il est donc faci lement int grable dans un processus de traitement de in formation territoriale L utilisation de la base de donn es litt rale est plus d licate puisque d une part elle est prot g e par la loi informatique et libert et que d autre part sa structure est tr s complexe car elle a t con ue pour les besoins des services fiscaux Il serait naturellement souhaitable compte tenu de l int r t qu elle pr sente dans la gestion du territoire et de son d veloppement que cette base soit red ploy e et compl t e Endommagement pour les biens dysfonctionnement pour les activit s pr judice pour les personnes pour gue toutes les informations int ressantes et dont la divulgation ne porte pas atteinte la propri t puissent tre utilis es efficacement par les acteurs du d veloppement En attendant la r alisation de ce v u pieu il est heureuse ment possible avec les autorisations n cessaires et moyen nant un important travail de programmation d aller cher cher dans la base de donn es litt rales un certain nombre d informations pertinentes et de les associer aux parcell
165. t ris es par la conjonction de deux ph nom nes une crue de type oc anique issue de perturbation venues de Ouest et un orage c venol sur la haute Loire Ce type de crue concer nerait aujourd hui 115 000 logements 14000 entreprises 2500 km de routes M me si contrairement ce que nous apprend l histoire les lev es tiendraient dans tous les en droits strat giques la facture resterait encore lev e plus 90 Conception r alisation et exp rimentations un outil autodiagnostic des vuln rabilit s de 4 milliards euros de dommages avec en plus guelgues remont es de nappe Tours et Orl ans 150 millions euros unit 9 1 3 La Tr s Petite Entreprise un enjeu majeur Cet outil s adresse aux entreprises exer ant leur activit en zone inondable Il est plus particuli rement destin aux Tr s Petites Entreprises TPE de 1 50 employ s car ce sont celles les moins sensibilis es au risque d inondation Cet outil a pour ambition de couvrir tous les types d activit s commerce service production Il est galement possible d utiliser cet outil pour les entreprises situ es hors des zones inondables mais susceptibles de subir des dysfonctionne ments engendr s par des probl mes ext rieurs habitations inond es acc s l entreprise perturb e utilit s externes interrompues Aujourd hui plus de 40 des dommages potentiels engendr s par une inondation seraient imputables aux
166. t corriger titre d exemple la perte d une partie ou de la totalit de la m moire de en treprise documentation fichiers clients archives sauve garde informatique etc peut tre la cons quence de plu 92 Conception r alisation et exp rimentations un outil autodiagnostic des vuln rabilit s sieurs perturbations incendie d g ts des eaux inonda tion etc D une part autodiagnostic a permis iden tifier une vuln rabilit forte pour entreprise effets d sastreux sur le fonctionnement moyen et long terme autre part il permet de r fl chir une mesure efficace sur les multiples al as susceptibles de g n rer de telles cons quences Le calcul de la dur e d interruption de l activit est une tape qui permet de sensibiliser rapidement les chefs d entreprise Par exemple un dirigeant qui inscrit un total approximatif de plus de 150 jours d inactivit suite une inondation re oit une sorte lectrochoc car bien souvent une telle dur e d inactivit sera lourde de cons quences pour l entreprise Dans la plupart des cas autodiagnostic met en avant cer taines m connaissances du dirigeant sur son niveau de cou verture par les assurances de nombreuses informations ce sujet sont fournies dans le fascicule des mesures En ce gui concerne les mesures les dirigeants gui ont eu le temps de les consulter ont t satisfaits car elles sont la fois efficaces sur certains
167. t de moyens incitations fiscales la r duction de la vuln rabilit des enjeux aide sociale pour les insolvables avec assurance prestataire de ser vices de gestion des sinistres pour le compte de l tat 14 3 2 2 Composante financi re Comme voqu cette composante peut se r guler naturelle ment par les forces du march lorsque les conditions d assu rabilit sont r unies de mani re satisfaisante En revanche elle requiert un PPP dans tous les autres cas qui implique de structurer les sources de financement ex ante et de pr d terminer leurs niveaux d intervention respectifs en fonction des configurations par pays et associations de cat gories de risques gt Auto assurance franchise de assur particulier ou pro fessionnel gt Franchise collective susceptible d tre g r e au niveau d une collectivit territoriale d di e au bassin de risque avec accompagnement juridique appropri pour la recon naissance de la gestion contractuelle de certaines servi tudes utilit publique li es aux strat gies de protection Roland NUSSBAUM et J r me CHEMITTE mises en uvre gt Assurance de march incluant la capacit de r assu rance allou e au march avec accompagnement fiscal appropri quant la constitution de provisions galisa tion niveau suffisant par les soci t s assurance et de r assurance ventuelle capacit additionnelle ou flottante Eventuel
168. tes de client le incendie explosion pollution atteintes au tiers Les cons quences de diff rents sc narios d inondation et leur gravit sont ensuite valu es partir de cette visite de l expertise des d g ts dus aux inondations et des exp riences du site en mati re d inondation ou d autres sinistres La res titution de cette analyse sous forme de tableaux pr sentant les niveaux de gravit des diff rentes cons quences permet une gradation des sc narios tableau 7 1 p 79 Les notes de gravit S chelonnent de 1 cons quences n gligeables 4 cons quences tr s graves selon la m thodologie em ploy e Guide pour la conduite des diagnostics de vuln rabilit aux inondations pour les entreprises industrielles quipe Pluridisciplinaire du Plan Loire Grandeur Bruno Ledoux Consultants SAGERIS 2001 Cette notation de vuln rabilit permet d obtenir une gra dation qui peut s av rer diff rente de la gradation hydrau lique exprim e en fr quence ou occurrence de la crue Les exemples de la figure 7 3 p 80 permettent d illustrer ceci On voit que pour 3 sc narios on peut avoir soit une courbe d aggravation des dommages qui suit la m me pente que occurrence des crues entreprise 1 soit une pente qui diff re plus importante entre les sc narios 1 et 2 puis moins importante entre les sc narios 2 et 3 dans le cas de l entreprise 2 sorte de palier dans ce cas les me
169. tion valuation des effets Renforcement des fondations au moment de la construction Local s curit ou tage refuge Rehaussement du plancher au dessus des PHEC Sur l vation du terrain par remblai Vide sanitaire Installation de pompe vacuation des eaux Acquisition de mat riel de nettoyage Acquisition de mat riel pour sur lever les biens Pose de portes fen tres rev tements r sistants l eau Autres Sortie suppl mentaire au logement ou au terrain Fixation et ancrage de mobilier ext rieur Dispositif de mise hors circuit automatique du r seau lectrique Modification de l am nagement des pi ces inondables Rehaussement des quipements lectriques au dessus des PHEC Em Mesures douces r alis es d s la construction E Mesures douces r alis es apr s une inondation Om Mesures lourdes r alis es d s la construction EZ Mesures lourdes r alis es apr s une inondation Fig 13 3 Les mesures de protection individuelles sur l homme et occupation du sol dans les plaines allu viales application la Sa ne et la Marne These de doctorat de Sciences et Techniques de Environne ment de cole Nationale des Ponts et Chaussees 1 vol 436 p annexes POTTIER N HUBERT G RELIANT C 2003 Quelle ef ficacit de la pr vention r glementaire dans les zones inondables Annales des Ponts et
170. tions que les victimes avaient des cons quences de la crue de janvier 1995 deux autres questions ouvertes ont t pos es La premi re concernait les causes et responsabilit s suppos es concernant le risque subi La seconde interrogeait les victimes sur les solutions qu elles envisageaient devoir tre mises en uvre pour lutter contre le risque inondation Concernant les causes et responsabilit s figure 8 6 p 85 c est la gestion des rivi res 31 la d gradation du milieu 28 et l urbanisation 20 des zones inondables qui repr sentent l essentiel des th mes exprim s Lorsque que Pon analyse les sous th mes c est plus pr cis ment le mau vais entretien 14 des cours d eau lits berges ripisylve affluents et des ouvrages de r gulation protection 11 ainsi que la probl matique du zonage urbain 9 qui sont mis en avant par les r pondants Chez les victimes l impact n gatif de la soci t sur le fonc tionnement de l hydrosyst me occulte donc compl tement l importance de al a une p riode de retour trentennale et un ph nom ne climatique g n ralis l ensemble de l Eu rope du nord ouest qui est pourtant le processus expliquant l ampleur des inondations subies en janvier 1995 Concernant les solutions envisag es c est l entretien des cours d eau 32 la gestion des d bits 28 et la pr vention 22 qui sont les principaux th mes propos s par les r pondants figure
171. tre prises se pr occuper de la gestion du risque inondation a exception dans une certaine mesure des sites soumis a autorisation selon la r glementation sur les Installations Class es pour la Protection de TEnvironnement De nom breux travaux sur la connaissance de la vuln rabilit des activit s conomiques en Loire moyenne et les possibilit s de les r duire ont t r alis s par guipe Pluridisciplinaire du Plan Interr gional Loire Grandeur Nature notamment sur le bassin de la Loire moyenne La mise en ceuvre par les entreprises d actions de mitigation r duction de vuln ra bilit suppose que trois points essentiels soient appr hen des la connaissance de al a auquel elles sont expos es la mise en vidence des points critiques ou particuli re ment sensibles existants les mesures techniques ou organisationnelles qu il est possible de mettre en uvre L objectif du diagnostic de vuln rabilit tel qu il a t d ve lopp par guipe Pluridisciplinaire du Plan Interr gional 76 R alisation de 13 diagnostics de vuln rabilit d entreprises de la Ni vre Loire Grandeur Nature est donc de fournir les informations n cessaires aux entreprises sur ces trois plans 7 2 Objectifs et enjeux des diagnostics de vuln rabilit d entreprises 7 2 1 Mettre en place des mesures adapt es Les enqu tes aupr s des entreprises ayant pris des mesures entre deux crises d inondation mon
172. trent quel point anti cipation du risque inondation et la mise en place de moyens de pr vention et de protection sont efficaces L efficacit de ces mesures ne serait ce que leur mise en uvre d pend beaucoup de leur adaptation l entreprise sa situation vis vis de al a sa sensibilit inondation directe ou indirecte et son seuil d acceptation du risque du fait de son fonctionnement de sa culture etc C est pourquoi un diagnostic complet de la vuln rabilit s impose en pr alable la mise en uvre d actions 7 2 2 Conna tre le risque la sensibilit et les mesures de mitigation possibles Le but du diagnostic de vuln rabilit est de permettre l entreprise anticiper le risque d inondation et de r duire les cons quences d un tel v nement sur les plans humain mat riel et financier Les objectifs d un diagnostic de vuln ra bilit pour l entreprise suivant la m thodologie d velopp e par guipe Pluridisciplinaire du Plan Interr gional Loire Grandeur Nature sont d crits dans les paragraphes suivants 7 2 2 1 La prise de conscience de la r alit du risque inondation et de l importance de son anticipation Le risque d inondation appara t plus r el s il exprime sous forme de sc narios param tr s fr quence hauteur d eau vitesse type al as Le diagnostic vise donc analyser les donn es sur les al as d inondation pour les traduire par rapport un site don
173. tructurelle fonctionnelle et personnelle Comme on a vu ci dessus l appr ciation de la vuln rabilit n est pas facile si l on ne traite pas chaque l ment s par ment et en fonction de la forme locale de manifestation de ph nom nes dangereux Si l on dispose des l ments n ces saires pour ce traitement le travail est long et fastidieux et il faut s efforcer d en automatiser la r alisation tableau p On peut traiter s par ment la vuln rabilit ou degr d en dommagement pr visible des structures celle des activit s aux fonctions sociales degr de dysfonctionnement et celle des personnes niveau de pr judice subi On doit pour cela s efforcer de tirer les le ons d v nements v cus et tablir m me si elles sont empiriques et pourvu qu elles soient explicitables des relations entre les l ments descrip Jean Pierre AST Fig 11 5 Identification des b timents menac s par un couloir avalanche partir d une orthophoto tifs de la manifestation locale de ph nom nes et certaines caract ristiques de l ment affect On propose enfin un degr ou pourcentage endommagement d pendant de V et de I tableau 11 3 p 112 11 3 2 2 l ments de valeur C est encore un sujet difficile et comme pour les pr c dents on ne pr tend pas apporter ici une solution miracle mais le d but une m thode En ce qui concerne les biens on dispose de moyens va
174. ut souhaiter de meilleur pour la r solu tion de ce probl me de d veloppement durable pour notre soci t 145 Bibliographie BENFIELD Greig 2003 Flood risk amp insurance in England amp Wales are there lessons to be learned from Scotland Hazard Research Centre Commission Internationale pour la Protection du Rhin CIPR 2000 Crit res pour la d termination et la repr sentation de cartes mettant en vidence les al as inondation et les risgues de dommages Commission Internationale pour la Protection du Rhin CIPR 2002 Pr vention du risgue de dommages li s aux inondations mesures g n rales et leur effica cit EN Article L 125 6 du code des assurances et ses d crets et arr t s d applica tion sur le BCT 5 Documents t l chargeables sur le site www iksr org 6 Documents t l chargeables sur le site www iksr org Conseil de l Union europ enne 2000 Water Directors of the E U Best practice document on flood prevention draft may 2003 updating the UN ECE Guidelines on Sustainable flood prevention tablissements cantonaux assurance 2001 Manifeste pour la pr vention des dommages l ments naturels Suisse Munich Re Knowledge series 2004 Sustainable risk management with geographical underwriting in Megac ities Megarisks NUSSBAUM Roland 2000 Pour une g ographie cono migue des risgues naturels in G ocarrefour vol 75 3 Annexe 1
175. vry la Bataille La commune a ainsi totalis elle seule 18 de l ensemble des actions de secours archiv es au SDIS 27 pour l v nement hydrologique de janvier 1995 L enqu te post crise men e aupr s de la totalit des foyers des zones inond es a permis de dresser un bilan de la vuln rabilit du b ti d habitation dont 51 ont t construits de puis 1967 sur des terrains inond s et cartographi s comme tels lors de la crue de 1966 La vuln rabilit des logements est principalement li e au grand nombre de caves sous sols 65 du b ti en zone inond e dont plus de 90 ont t touch s lors de la crue de janvier 1995 figure 8 4 ric MASSON Bann een en tn en en NS TE ii Tata 141 i here 679 A EN P sones 0110 airam 771 mondes 6 Source SOG 37 Tres al nombre 1 d actions de se ours Br alle a partner Er Fig 8 3 R partition des actions men es par les services de secours et d incendie d apr s les comptes rendus d op ration archiv s au SDIS 27 p 84 En effet cette partie du b ti d habitation concentre des biens mat riels forte valeur ajout e voiture mat riel lectrique divers mais aussi des l ments essentiels au fonctionnement du foyer chaudi re central lectrique congelateur Les d pendances garages abris de jardin entrep ts syst matiquement inond s figure 3 parti cipent galement la vuln rabilit globale des zones sinis tr es Bien que les rez
176. x dommages non assurables gt des formes priv es assurance et r assurance March Allemagne Autriche Royaume Uni Pools de capacit et ou de gestion de sinistre Nor v ge assurance et r assurance en partenariat public priv 135 136 La r duction de la vuln rabilit de existant face aux menaces naturelles comme au Danemark en Espagne aux tats Unis en France en Nouvelle Z lande cf 8 3 2 2 solutions de transfert alternatif de risgues par mis sion sur les march s financiers obligations catas trophes peu d velopp es La carte ci apres figure 14 3 fournit une indication de la densit de p n tration des extensions de couverture ca tastrophes naturelles par march national en Europe en distinguant les trois formes extension de couverture facul tative en bleu obligatoire en vert sans objet en hachur cas particulier des Pays Bas pour le risgue inondation Plus la couleur est intense plus la p n tration de cette ex tension de couverture est lev e On observe qu excep tion du Royaume Uni les march s extension de couver ture facultative sont faiblement p n tr s par cette garan tie que les assur s n ach tent pas ph nom ne d antis lec tion TE 7 de vo WER Sam ober le ke Fig 14 3 Diffusion de la couverture catastrophes natu relles dans Les dispositifs d assurance des pays europ ens 14 3

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