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les services départementaux de l`architecture et du patrimoine
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1. Lettre d information Comment vous est venue l id e de faire appel la communaut des architectes des b timents de France Benoit Melon L e Pr fet de l Aude devant l ampleur de la catas trophe a d clench le plan O rsec Le SD AP a t associ alaDDE pour dresser un inventaire de l tat des monuments prot g s et des sites L a t che tait immense environ 350 monuments une cen taine de sites et 228 communes en regard des trop modestes dis ponibilit s en personnel et en moyens du service J ai lanc le 18 novembre un appel tous les SD AP des R gions A quitaine M idi Pyr n es L anguedoc R oussillon et Provence A Ipes C tes d A zur 23 Services aux responsables des A rchitectes du Patrimoine de ces R gions l cole de Chaillot et quelques architectes Je sol licitais l aide b n vole de tous ceux qui pourraient venir pour un week end L I La r ponse a t elle t la mesure de votre attente B M Trente neuf personnes ont r pondu cet appel C ela montre que nous pouvons nous mobiliser de fa on d sint ress e C hacun devait se munir de mat riel personnel pour effectuer un relev som maire et un chiffrage global des d sordres constat s et venir au volant de son propre v hicule L I Quelles observations avez vous pu faire par la suite BM Les monuments historiques prot g s au titre de la L oi de 1913 ont en fait moins souffert que les autres constructions I1 a t co
2. 1930 39 000 immeubles prot g s LEXIQUE LES PARTENAIRES DU SDAP Les communes D epuis la loi de d cen tralisation du 7 janvier 1983 ce sont elles qui sont comp tentes en mati re d ur banisme ACMH Architectes en chef des monu ments historiques IIs assurent pour le minist re de la Culture et de la C om munication la ma trise d uvre des tra vaux de restauration sur les b timents prot g s au titre des monuments his toriques Une concertation est n ces saire pour d finir o ces travaux com mencent et o s arr tent les travaux d entretien sous la ma trise d uvre des ABF CAUE Conseils d architecture d ur banisme et de l environnement C es associations r gies par la loi de 1907 tra vaillent en collaboration avec les SDAP pour ce qui rel ve de la sensibilisation et de l information du public et des col lectivit s Centre des Monuments nationaux aupa ravant Caisse Nationale des Monuments His toriques tablissement public sous tutelle du minist re de la Culture et de la Communication il g re les monu ments nationaux ouverts la visite L es ABF sont conservateurs de ces monu ments CRPS Commission r gionale du patrimoine et des sites Plac e aupr s du pr fet de r gion elle met un avis sur les propositions de protection au titre des monuments historiques sur les projets de cr ation de ZPPAUP sur les demandes d autorisations de travaux aux abords des monuments histo
3. ils englobent des l ments b tis et paysagers de nature et d poque diff rentes Aussi la l gislation entend elle r pondre aux probl mes qu ils peuvent poser par quatre modes de protection diff rents abords des monuments historiques sites secteurs sauvegard s zones de protection du patri moine architectural urbain et paysager A utant de modes d in tervention des SD A P Les SDAP prennent part la cr ation des espaces prot g s en informant les lus de leur int r t et de leurs r gles de gestion puis en collaborant la d finition des prescriptions et recommanda tions qui y seront appliqu es Une fois ces dispositions approuv es l chelle locale et nationale les SDAP sont charg s de les faire appliquer en d livrant des autorisations des avis ou des conseils L eur intervention n interdit pas le recours un vocabulaire architectural contemporain comme en attestent de nom breuses constructions r centes Abords des monuments historiques Les monuments sont indisso ciables de l espace qui les entoure toute modification sur celui ci rejaillit sur la perception de ceux l A ussi la loi impose t elle un droit de regard sur toute intervention envisag e l int rieur d un p rim tre de protection de 500 m tres de rayon autour des monuments historiques Prot ger la relation entre un difice et son environnement consiste selon les cas veiller la qualit des inte
4. Minist re de la culture et de la communication Dossier Les services d partementaux de l architecture et du patrimoine bimensuel 15 mai 2000 n 66 M aisons des p cheurs St G illes Croix de Vie Vend e photo M A F rault En 1996 le Minist re de la Culture retrouvait des comp tences relatives l architecture la direction de l architecture et du patrimoine permettait alors de mettre en uvre une nouvelle conception de la politique urbaine relevant de la volont de concilier m moire et projet Les services d partementaux de l architecture et du patrimoine sont les acteurs principaux de cette mutation aupr s des habitants et des collectivit s quotidiennement aux croisements des enjeux concernant les politiques de la ville des territoires et des espaces ruraux dans leurs aspects patrimoniaux architecturaux urbains et paysagers La Lettre d information a souhait mieux faire conna tre les enjeux des SDAP LES SDAP QU EST CE QUE C EST L es services d partementaux de l architecture et du patrimoine sont un atout majeur dans la mise en uvre des politiques en faveur du patrimoine et de l architecture du minist re de la Culture L eurs interventions prenant en compte les diversit s locales plac es autant dans un contexte de d veloppement des espaces que de valorisation patrimoniale constituent un atout majeur pour l am nagement du territoire Elles visent favor
5. ecturales et urbaines M ichel C onaut est le chef du service d partemental de l E ssonne L e travail qu il m ne se caract rise par la recherche d une trans versalit par del les s parations administratives Lettre d information Le SDAP de l Essonne a la r putation de mettre en place des actions innovantes LeSDAP del E ssonne s est fix comme enjeu de d cliner en actions coh rentes les politiques de l tat dans les missions que ce service exerce aupr s des habitants et des collectivit s rendre la ville habi table valoriser le patrimoine quotidien et l architecture contem poraine L I En quoi votre sens ces objectifs ne pouvaient ils tre atteints en appliquant les proc dures d finies par la r glementation Aujourd hui l architecture et le patrimoine sont compl tements int gr s dans le cadre de vie L es s parations administratives sont des abstractions loin des pr occupations de l habitant Seule une approche globale peut apporter des solutions appropri es L I Pratiquement quelles actions avez vous mises en place D eux ateliers l un consacr aux centres anciens au patrimoine et aux sites l autre la ville et l architecture ont abouti des concr tisations partir quatre des th mes tudi s Sur le th me Arts amp L ieux le site de l ancien ch teau de M onthl ry a accueilli la pr sentation d installations d art contemporain en 1998 et 1999 A C ha marande une carte a
6. ement et du paysage dans les d cisions publiques d am nagement et d quipement du paysage et de ges tion de l espace DRAC Direction r gionale des affaires culturelles Service d concentr du minist re de la Culture et de la C om munication plac dans chaque r gion sous l autorit du pr fet de r gion La DRAC a comp tence dans tous les domaines qui sont du ressort du minist re En mati re de monuments historiques le service comp tent de la DRAC est la Conservation r gionale des M onuments H istoriques CRMH pos Plan d occupation des sols D ocument d urbanisme r glementaire s appliquant toutes les communes pr cise les conditions d volution du territoire d une commune et c est sur sa base que sont d livr es les diff rentes autorisations LES ARCHITECTES ET URBA NISTES DE L ETAT AUE ET LES AUTRES AGENTS DES SDAP L e corps des AUE est un corps interminist riel n en 1993 du rapprochement de deux corps existants celui des architectes des b timents de F rance ABF cr en 1946 et celui des urbanistes de l E tat u instaur en 1962 I compte 360 agents qui sont recrut s l issue d un concours national puis suivent une formation dispens e conjoin tement par le Centre des hautes tudes de Chaillot et l E cole N ationale des ponts et C hauss es L es architectes des B timents de France la t te des SDAP sont choisis dans ce corps et sont assist s par des techn
7. iciens et des personnels administratifs L es techniciens affect s dans un SDAP appartiennent des corps du minist re de la Culture ing nieurs des services culturels et du patrimoine techniciens des services culturels et des b timents de France sp cialit b timents de France adjoints administratifs des services d concentr s sp cia lit b timents de France IIs assistent les ABF dans toutes leurs missions L es SDAP sont de petites quipes de cinq vingt personnes
8. inist re de la Culture Les monuments affect s au Minist re de la Culture L ABF est par ailleurs le conser vateur des monuments affect s au Minist re de la Culture Celui ci est le premier propri taire de monuments historiques en France Selon les d parte ments l ABF est donc conser vateur de un le plus souvent la cath drale de son d partement ou plusieurs monuments Que signifie conserver Conserver signifie maintenir en tat c est dire g rer l entre tien et la s curit courante L es monuments ouverts au public sont confi s au Centre des monuments nationaux qui charge un administrateur de leur gestion et de leur animation L administrateur a un r le per manent d alerte de l ABF conservateur sur les travaux qui ui paraissent n cessaires la s curit et la bonne conserva tion du monument SOLIDARIT DU PATRIMOINE AUDOIS La mobilisation des architectes des b timents de France face aux inondations des 12 et 13 novembre L es inondations qui ont frapp le Languedoc Roussillon en novembre dernier ont t exceptionnelles par leur ampleur A ude Pyr n es O rientales Tarn et H rault ont t touch s Benoit M elon architecte des b timents de F rance chef du service d par temental de l architecture et du patrimoine de l A ude a r agi cette situation en organisant une r action solidaire des acteurs du patrimoine en particulier des architectes des b timents de F rance
9. iser les approches compl mentaires qualitatives de pr servation et d am nagement urbain ainsi que les conditions de mise en uvre de l architecture contemporaine Services d concentr s du minist re de la Culture et de la Communication ils pr sentent la particularit d tre avec les archives d partementales les seuls services du minist re tre implant s l chelon d partemental IIs sont plac s aupr s du pr fet C r s par le d cret du 6 mars 1979 pour remplacer les A gences des b timents de France n es dans l apr s guerre ils ont pris leur d nomination actuelle en 1996 L eur activit s effectue en collaboration avec le minist re de l quipement des Transports et du Logement et avec celui de l A m nagement du territoire et de l Environnement DIFF RENTES MISSIONS Leur mission est d finie par le d cret du 6 mars 1979 pro mouvoir une architecture et un urbanisme de qualit s int grant harmonieusement dans le milieu environnant C e d cret n a pas annul les comp tences propres des Architectes des B timents de France qui y sont affect s tant dans ces domaines qu en mati re de conservation des monuments historiques Dossier LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 15 mai 2000 SDAP MODE D EMPLOI La cr ation et le contr le des espaces prot g s L es espaces prot g s cou vrent une surface importante du territoire
10. met de pr server l atmosph re particuli re des lieux en mettant l accent sur des confi gurations g n rales Une ZPPAUP peut englober des abords de monuments his toriques tout en proposant des p rim tres mieux adapt s au terrain L a d cision d engager l tude d une ZPPAUP appartient au maire et son conseil municipal Sa cr ation donne lieu un document concert entre l E tat et la commune L tude de la ZPPAUP est r alis e par un ou plusieurs charg s d tudes g n ralement architectes lib raux et conduite par l ABF sous l au torit du maire partir des situations g ographiques et de la valeur patrimoniale diff rentes zones seront d finies l int rieur de la ZPPAUP avec les r gles correspondantes L es prescriptions de la ZPPAUP s imposent au POS Celui ci est g n ralement modifi en cons quence et ses objectifs enrichis d une dimension patrimoniale et qualitative L ABF v rifie la conformit de chaque projet avec les disposi tions de la ZPPAUP Toute modification d aspect doit recevoir son accord La conservation des monuments L autre grande mission de l ABF est de veiller la p rennit des difices prot g s Comment En incitant leurs propri taires ex cuter les travaux n cessaires et en assurant la maitrise d uvre des travaux d entretien et de r parations ordinaires sur les difices class s lorsque ces travaux sont subventionn s par le M
11. nstat galement que sur les villages tr s touch s par la mont e des eaux la partie ancienne du village avait t la moins endom mag e Parmi les sites et monuments les plus endommag s il faut citer le C anal du M idi les villages de C ascastel dans les Corbi res et de C abrespine dans la M ontagne N oire ou encore des abords de l abbaye de L agrasse les vestiges arch ologiques de P ch M aho Sigean Pour le patrimoine les d g ts sont consid rables plus de 131 Millions de francs L es op rations de reconstitution paysag re ont t galement chiffr es sachant que la plupart des d sordres s observent aux abords des monuments L e monument fait partie d un tout dont il est souvent l expression la plus forte mais pas unique D ans l urgence de la reconstruction certaines demandes d autorisation pr alables aux travaux sont oubli es Pourtant ce sont elles qui permettent de conseiller les communes et les particuliers L I L accueil des communes et des sinistr s a t il t favorable BM C tait un r confort de constater que la notion de patrimoine tait partag e par beaucoup en particulier par les lus L a catas trophe a d montr combien notre discours est avant tout un langage de bon sens N ous avons un r le tenir dans l appr hension et la ma trise d un espace b ti ou d un paysage comme cadre de vie LA POLITIQUE DE LA VILLE ET DES TERRITOIRES DANS L ESSONNE Ateliers et cartes archit
12. rchitecturale et urbaine a t labor e et sign e D ans la grande couronne Sud de Paris un travail sur la maison de banlieue a t entrepris avec six communes L identification du patrimoine quotidien du vingti me si cle se poursuit N ous travaillons actuellement sur le logement social ainsi que sur l int gration de l atelier pavillonnaire dans le projet de convention ville et architecture mis en uvre par le minist re de la Culture Athis M ons L I Sous quelles formes les ateliers concr tisent ils leur travail en partenariat L a carte architecturale et urbaine est le r sultat le plus abouti de ces ateliers L a premi re carte de C hamarande a pris la forme d un document de gestion par une convention sign e le 2 f vrier par le maire et le pr fet de l E ssonne et cosign e par le SD A P elaDDE D es cartes sur d autres communes sont l tude celle de L ong jumeau aboutira en juin 2000 La carte architecturale et urbaine n est pas un document r glementaire puisqu elle ne modifie pas les comp tences du maire en mati re d urbanisme ni le cadre juri dique des missions de l architecte des b timents de France mais elle se veut un document de r f rence sur lequel les partenaires s engagent s appuyer au titre des monuments histo riques loi de 1913 91 secteurs sauvegard s e 274 ZPPAUP cr es et 529 l tude CHIFFRES CL S DES SDAP e 2 700 sites class s et 5 100 sites inscrits loi de
13. riques dans les ZPPAUP ou dans les secteurs sauvegard s sur saisine du pr fet de r gion DAPA Direction de l architecture et du patrimoine Direction d adminis tration centrale du minist re de la C ul ture et de la Communication DDE Direction d partementale de l quipement Service d concentr L eurs services de l urbanisme instrui sent les demandes d autorisation de tra vaux qui ne le sont pas par les com munes et saisissent le SDAP quand le projet est situ dans un espace prot g ou sensible L es services techniques des DDE qui assurent la ma trise d uvre des voies et des espaces publics labo rent leurs projets en collaboration avec le SDAP dans les secteurs prot g s DIREN Direction d partementale de l urbanisme et de l environnement Ser vice d concentr du minist re de l qui pement desT ransports et du Logement DGUHC Direction g n rale de l urbar nisme de l habitat et de la construc tion Direction d administration cen trale du minist re de l quipement des Transports et du Logement elle d fi nit les politiques de moyen et de long terme et pilote l ensemble des poli tiques op rationnelles communes ces deux domaines Direction de la nature et des paysages Direction d administration centrale du minist re de l A m nagement du Ter ritoire et de l Environnement E Ile la bore et suit notamment l application des r gles relatives la prise en compte de l environn
14. rventions fa ades toitures mat riaux ainsi qu prendre soin du trai tement des espaces et du mobilier urbain L a servitude de protection des abords intervient automati quement d s qu un difice est class ou inscrit La notion de visibilit partir du monument ou de covisibilit avec celui ci est ici d termi nante il s agit donc pour l A BF de d terminer si le projet est de nature porter atteinte aux abords du monument historique et dans son champ de visibilit Sites La loi de 1930 sur les sites conduit prot ger par un clas sement ou par une inscription des espaces d une grande diversit espaces naturels pays et terroirs marqu s par l em preinte humaine crins pay sagers des monuments pour les quels la seule protection des abords serait insuffisante L ABF donne son avis sur les travaux ex cuter dansles sites participe au montage des dos siers de classement ou d ins cription Secteurs sauvegard s La loi du 4 ao t 1962 dite loi M alraux a pour objet de pr server et de mettre en valeur les ensembles d immeubles pr sentant un int r t majeur his torique ou esth tique cadre urbain architecture et reconnus ce titre en tant qu l ments de rang national du patrimoine urbain nstitu s une poque o les centres anciens taient menac s de destruction par la r novation urbaine les secteurs sauvegard s constituent aujourd hui des vec te
15. urs importants d une politique qualitative dela ville r pondant une demande sociale et cultu relle d actualit IIs comportent un document caract re r glementaire tr s d taill le plan de sauvegarde et de mise en valeur qui se substitue au plan d occupation des sols et a pour double vocation de pr server le patri moine architectural et urbain et de susciter un urbanisme de qualit respectueux de la ville ancienne C est le seul document d urbanisme qui reste du ressort de l tat Le plan est tabli par un archi tecte urbaniste lib ral d sign par le maire avec l accord de l tat D s la cr ation de ce secteur l ABF met un avis obligatoire lors de l instruction des demandes d autorisation de travaux et veille la qualit des interventions d molitions constructions r habilitations am nagements int rieurs et ext rieurs Zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager ZPPAUP Cette proc dure tend donner aux communes un r le actif dans la gestion et la mise en valeur de leur patrimoine L a proc dure de ZPPAUP L A F HAE quiet s adapte tous les types de lieux construits ou naturels grands ou petits communaux ou intercommunaux pourvu qu ils soient dot s d une identit patrimoniale Elle peut tre mise en uvre aussi bien dans les centres anciens que dans des quartiers de la Reconstruction ou des espaces ruraux E Ile per
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