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1. N E Vavau Y Niue Atiu g00K Soci t Anaa A f Nok Ne ae M GAMBIER X 20 d Tontas Rarotonga tanga Tuhun gt se Mangareya E Trop dul ame TT Nur Raivavae Roues NS AUSTRALES__ P QUES q wey ho ey a KERMADEC Re s ss AE a A or 1 ae N 7 Pe wo NOUVELLE pa E R LANDE sl 0 1500 Km gt _ FIGURE 2 Le triangle polynesien Comme l le de Rapa aux Australes dans un autre registre pr c demment voqu n a pas pratiqu le tatouage Un fait tonnant remarqu par Eug ne CAILLOT Histoire de l le Oparo ou Rapa Paris Leroux 1932 p 30 chez aucun des deux sexes 10 Chr PEREZ Identit s Diff rences Les invariants socio culturels enjeux complexes des soci t s anciennes et traditionnelles ducation et Culture Colloque CORAIL Noum a novembre 1997 Paris L Harmattan 1998 p 45 sq 20 Mais une autre forme de pouvoir d coule directement du premier et l int gre d ailleurs tout entier c est le pouvoir symbolique En effet il est intrins que au pouvoir incarn mais il ne peut agir il peut m me devenir malfaisant si le d tenteur du pouvoir n a pas la l gitimit que lui conf re l h r dit c est l h r dit qui garantit l gitime justifie la possession de l objet et du don du pouvoir mais aussi des biens qui lui sont associ s Le droit l aptitude cet h ritage par transmission h r ditaire pe2. nann o le dieu roi Nuada mutil au cours d un combat perd la l gitimit qu il retrouvera gr ce une proth se Georges Dum zil a bien montr la symbolique des mutilations dans la mythologie nordique Tyr manchot Odhin borgne ce propos voir R BOYER Les principes de la mythologie nordique Essai de syst matisation Formation et survie des mythes Travaux et M moires Colloque de Nanterre 19 20 avril 1974 Paris Les Belles Lettres 1977 p 109 124 en particulier p 118 Sans oublier l oeuvre de Virgile quand le mythe devient histoire nationale 19 Mai ARII de l Acad mie Tahitienne G n alogies comment es des arii des les de la Soci t Papeete Soci t des tudes Oc aniennes 1996 131 p 2 Rite analys chez les Maori hawaiens par S DUNIS Ethnologie d Hawai Homme de la petite eau femme de la grande eau Presses Universitaires Cr oles Centre d tude et de Recherche Anglais Langue trang re aux Cara bes CERALEC Paris L Harmattan 1991 p 350 22 dans le tamanu enserr e dans de la fibre de coco tress et souvent d cor e son sommet de plumes rouges et jaunes couleurs r serv es aux chefs et aux dieux cet objet symbolique est d pos par le roi sur le marae Au moment des f tes qui ponctuent les v nements importants que vit toute la communaut le to o assiste celui qui incarne le pouvoir par l h r dit les dieux viennent alors l habiter hors de
3. s dans leurs rapports aux structures socio conomiques leur r le dans le fonctionnement de ces structures est en d finitive l objet principal de toute investigation Fantasmatique g enne fantasmatique polyn sienne t moignent de productions intellectuelles qui caract risent les multiples liaisons entre les repr sentations individuelles et tous les autres ordres de repr sentation La production des hommes au plan de la fantasmatique est une pratique sociale dou e d efficacit une pratique des hommes pour la fois construire ma triser voire dominer le monde L tude de cette production implique la d finition de soci t s insulaires celles du monde g en ancien une micron sie cycladique et g enne et le monde archip lagique polyn sien Cela suppose la prise en compte du mode de fonctionnement des rapports entre des dominants et des domin s des modes d approches de l Autre des chocs de cultures qui en d coulent 2 Calophyllum inophyllum Cet arbre de bois rouge tait r serv la fabrication des idoles Cet arbre qui pousse de pr f rence en bord de mer donne un fruit la pulpe comestible autour d une noix sph rique Avec cette noix on fabrique une huile aux vertus m dicinales multiples en particulier pour soigner les plaies et br lures Son bois aujourd hui encore est recherch pour tailler les grandes pi ces qui exigent une grande solidit dans la construction des navires
4. C est un arbre originaire d Asie 23 Ordre social amp ordre cosmique
5. aussi bien la sph re du religieux que celle du politique et dans le monde maohi des archipels de la Soci t dans le monde maori de Nouvelle Z lande de l archipel hawai ien et de l le de P ques il traduit en m me temps la qualit magique de sorcier cannibale de celui qui le poss de et qui atteint le pouvoir supr me un super supra mana lorsqu il s approprie la substance de celui des autres Les archipels du triangle plyn sien n ont pas tous pratiqu l anthropophagie uniquement ceux honorant des dieux de la guerre et de la f condit Ro o ma Tane Tahiti et toutes les autres variantes guerri res du dieu Tane dans tous les archipels de la Polyn sie jusqu aux les Cook o s affirme un imp rialisme de Jti Tahiti Oro dans les les de l archipel de la Soci t Tu aux Marquises Lono dans l archipel hawai ien Rongo en Nouvelle Z lande guerre et f condit fonctionnant ensemble L ambiguit li e au th me de l anthropophagie est aussi li e celui de la sorcellerie on atteint le vrai mana en A celui des autres 160 Est Gr Sy wars MICRONES E Kapingamaran GILBERT f N an x F Equateur i Pa N N L Ge y aj en Tongayev N Nuku Hiva ELLICE yat S Mee Hiva Ja I E ess Manihiki ARE Dar N Tikopia ie SAMOA l X os vaii ze Sy TUAMOTU FJ Est H Manua 4 leu LEA Mr Raroia
6. l ari i transmet son fils mana et charismes confondus Toute sa personne devient alors tapu tout ce qu il touche par n importe quelle partie de son corps le devient de m me Il ne peut plus mettre un pied terre sans rendre le sol fapu donc interdit au reste de la communaut d o les rituels scrupuleux et compliqu s du portage royal Il y a l une sp cificit importante souligner FIGURE 1 Pomare I et son fils Tu futur Pomare II ari i de Pare sur des paules solides Ils accueillent des missionnaires pour une cession de terrain g s agenouillant et parlant au nom des souverains le grand pr tre Hamanimani dr assis le vieux chef Paita 6 Dont la d finition est tr s complexe voir Chr PEREZ Fantasmatique g enne fantasmatique polyn sienne Le Pacifique Odyss e de l Esp ce Bilan civilisationniste du Grand Ocean Paris Klincksieck Didier 1996 p 143 sq 7 Ou son pouse sa vahine selon les sources et les commentaires de cette image 8 Encyclop die de la Polyn sie 6 La Polyn sie s ouvre au monde diteur Christian Gleizal p 44 45 Par convention cet ouvrage sera d sormais indiqu par l abr viation EP L intitul exact des diff rents volumes utilis s sera d velopp dans la bibliographie 19 videmment ce pouvoir incarn moins fortement connot chez les d tenteurs des sacerdoces du monde antique a des implications qui d bordent
7. la vue des hommes le temps de la f te toute la communaut prie alors la divinit de venir r sider quelques instants dans le sanctuaire La divinit invoqu e ayant investi le to o il est habill de nouveaux ornements et re oit des offrandes Lorsque les pahu tambours signalent que la c r monie est achev e l image du dieu tut laire cach e au yeux des hommes regagne dans les mains royales sa maison son fare ia manaha sur le marae et la vie peut reprendre le rahui interdit provisoire sur toutes les activit s humaines tant alors rituellement lev L objet sacr d tient un pouvoir indiff renci de protection de sauvegarde de la communaut celui qui le d tient incarne un pouvoir plus sp cifiquement politique mais tant qu il est le d positaire de l objet sacr il assure le maintien de l ordre S il perd son statut de d positaire le pouvoir change de camp La vengeance l omnipotence familiale d sacralis e par la perte du pouvoir incarn sont une des raisons des guerres tribales quasi permanentes Ainsi le monde m diterran en grec puis romain le monde oc anien des archipels investis par des peuples maohi maori t moignent que l exercice du pouvoir induit un perp tuel aller et retour entre l individu et le cosmos l individu et la formation sociale au sein de laquelle il volue Les diff rents ordres symboliques de repr sentations des structures du pouvoir sont totalement ins r
8. Prologue L espace insulaire m diterran en g en ancien puis dans sa plus large acception territoriale l poque romaine l espace archip lagique polyn sien d livrent travers une masse de repr sentations des discours sur l homme et le monde sur l homme en soci t et des th ories sur les formations sociales et les pouvoirs l gitim s sur ce tout dont l homme socialis est un l ment in branlable Par ce biais la formation sociale laquelle l homo civicus appartient l gitime et r g n re par des rituels cycliques ses dieux le cosmos l histoire La nature et la culture se r f rent un ordo un dharma qui inscrit l individu dans les contraintes d un ordre social et institutionnel donn comme un ordre naturel aim des dieux Toutes les sources que nous pourrons investir ancrent la r flexion sur la coh rence interne de la fantasmatique aident la construction d un univers social efficacit symbolique pertinent dans un ensemble donn en particulier celui de la l gitimit du pouvoir mais en liaison avec d autres sph res d intervention de la sp culation intellectuelle des hommes hommes de culture dans l Antiquit hommes de nature dans les mondes naturels polyn siens des temps ancestraux qui passent eux aussi par le biais des h ros rois d miurges un niveau de culture tous ont largement sp cul sur la th orie des pouvoirs sur
9. aux d part dans les mouvements de colonisation ces cadets deviennent les oikistai parfois tir s au sort parmi plusieurs fr res chefs d exp dition que l on voit consulter les oracles avant le d part et l arriv e et devenir les aristoi dans ce qui va devenir la colonie la cit fille ind pendante de la cit m re la m tropolis mais qui r cr e aussi l identique rituels institutions classes sociales etc Parfois il peut s agir de l h ritier d un grand lignage aristocratique qui a perdu son h ritage suite un crime de sang comme Archias issu de la puissante famille des Bacchiades qui dominaient Corinthe Au sens du sumbolon grec pi ce coup e en deux dont la reconstitution doit permettre de se reconna tre Les deux morceaux du sumbolon reconstitu s en un seul forment un tout efficace Exemple de la sorcellerie dans l analyse de M J BOREL La sch matisation descriptive Evans Pritchard et la magie zand Le discours anthropologique Paris Klincksieck 1990 p 208 3 Cf J P VERNANT amp P VIDAL NAQUET Mythe et Trag die Deux Paris ditions la D couverte textes l appui 1995 en particulier p 21 sq 4 Voir entre autres l exemple de la fondation de Cyr ne par Th ra voqu e par M I FINLEY Les premiers temps de la Gr ce Paris Champs Flammarion 1980 p 118 sq gt Cl MOSSE La Gr ce archa que d Homere a Eschyle Paris Seuil Coll Po
10. d tient l objet d tient le pouvoir ce qui explique que la lutte pour le pouvoir concerne certaines familles postulantes toujours les m mes au sein des aristocraties dominantes Cet objet r ceptacle et instrument du pouvoir il rev t des formes tr s diverses cela peut tre la palme symbolique ramen e d Olympie o l on s est qualifi cela peut tre le To o pi ce de bois taill e 6 Comme dans le Mah bh rata ou encore le R m yana Les analogies sont fort nombreuses entre pop e hom rique pop es du monde indien et pop es babyloniennes ce propos J LINS BRANDAO Le mode narratif d Homere et du Mahabharata dans Inde Gr ce ancienne Regards crois s en anthropologie de l espace Annales Litt raires de l Universit de Besan on 576 Centre d Histoire Ancienne 148 Institut F lix Gaffiot 13 Paris Les Belles Lettres 1995 p 139 151 17 Le pi ge qui lui est tendu dans les eaux de la Sam e des Roches est tout fait significatif de cette n cessit de supprimer le lignage pour s emparer du pouvoir M I FINLEY Le monde d Ulysse Seuil Points Histoire Paris 1986 p 93 18 Comme le montrent encore les pop es du monde indien et celles du monde babylonien voqu es supra Mais aussi le cycle celtique moins connu des Mabinogion dont le h ros est Pwyll prince gallois aux moeurs barbares qui apprendra pr server le dharma l ordre tabli le cycle des Thuata d D
11. ints Histoire p 84 21 Toute usurpation l gitime la guerre sacrifice qui doit r tablir l ordre le dharma des pop es indiennes comme celle de R m de Bh rata ordre tabli con u comme ordre du monde Ulysse n est il pas dans l obligation de re prouver sa l gitimit pour reconqu rir son royaume en liminant les pr tendants qui menacent son lignage donc son pouvoir royal et ont d ailleurs essay de tuer son fils d tenteur par l h r dit des pouvoirs royaux et charismatiques de son pere Les exemples dans la mythopoi tique de toutes les civilisations anciennes ne manquent pas C est une constante aussi chez les ari i polyn siens pour lesquels les tahua r citent inlassablement les litanies des g n alogies royales et cela sans aucune erreur c est au prix de leur vie La disparition d un roi contamine le royaume entier elle contraint l h ritier celui qui par voie de succession h rite du pouvoir royal et va ainsi d contaminer toute la chefferie s loigner le temps que le corps du d funt soit d barrass des mati res putrescibles sous un feu nourri pour h ter la putr faction Les restes corrompus sont jet s au large par nuit tapu Les ossements imputrescibles toujours d tenteurs du mana sont entour s de tapa et re oivent les fun railles royales C est ce niveau que joue la sph re des repr sentations symboliques des objets du pouvoir qui
12. la th orie de l h r dit et le r le du lignage r f rence essentielle En effet les soci t s prises en compte ici produisent des discours des justifications avec quasiment leur mode d emploi ce mode d emploi il peut tre ins r dans des codes juridiques des institutions labor es qui assignent chaque individu sa place dans la soci t C est le cas des soci t s du monde grec et du monde romain o l criture devient la r f rence essentielle Tout dans la vie des hommes tat civil lois rituels messages divins tout est en quelque sorte biblicis immortalis par l criture Les soci t s insulaires du triangle polyn sien quant elles instaurent des pratiques de domination l gitim es fleur de peau comme le marquage t gumentaire qui intervient en tant que partie int grante de l exercice du pouvoir en particulier chez les Maori des Voir aussi Chr PEREZ La Perception de l insularit dans les mondes m diterran en ancien et archip lagique polyn sien d avant la d couverte missionnaire Editions Publibook Universit Coll Sciences Humaines et Sociales Paris 2005 430 p M GODELIER Horizons trajets marxistes en anthropologie Paris Masp ro 1973 a fort bien mis Paccent sur le caract re fantasmatique des rapports sociaux 17 Marquises et chez les Maori de Nouvelle Z lande cette pratique nous introduit au coeur de la ruse de la raison lignag
13. ngle polyn sien d avant la d couverte missionnaire Les formes et les pratiques de discours para tre en 2008 aux EPU Au sens con u par H RODOTE c est dire un tre n cessitant l investigation autopsie l encore au sens initial savoir le fait de voir par soi m me d tre hist r t moin 3 G BALANDIER Anthropologie politique 3 d Paris PUF 1978 en particulier le Chap V p 117 144 consacr aux rapports entre Religion et Pouvoir 18 appeler un pouvoir incarn le pouvoir de celui qui d tient le mana nergie immanente force vive qui s exprime m me dans la parole et il est tout fait significatif qu apr s le passage des missionnaires les Polyn siens exaltent d sormais le manahope la toute puissance de la parole biblique celle qui a confisqu tout le mana des anciens tahu a et ari i Ce pouvoir incarn les pr tres du monde ancien m diterran en en sont les d tenteurs mais dans le Pacifique austral polyn sien dans une forme davantage magique chez les rois arii et pr tres tahua d tenteurs de la connaissance r cipiendaires du savoir issu du lignage et des g n alogies Ce pouvoir incarn est ambigu celui qui le d tient exerce une action faste ou n faste s il le d sire sur tout ce qui l entoure le pouvoir est en lui et c est ce pouvoir souffle de vie que doit recueillir le fils du roi par inhalation quand son p re meurt que
14. re qui permet la structure hi rarchique des soci t s claniques de fonctionner et de se reproduire R action cr ation fantasmatique de part et d autre pratiques communautaires produisant les signes du pouvoir et de l int gration exclusion sociale Mais tant dans les mondes insulaires m diterran ens anciens que dans le monde archip lagique polyn sien l homme est un tre historique C est par la cr ation id o logique que s accomplissent des n cessit s g n r es par la vie en communaut et la mise au premier plan d un petit groupe d lus aristoi eug neis optimates patres ari i arioi ra atira rangatira tahu a Les hommes de l Antiquit les Maohi Maori d avant l vang lisation ont mis en branle des techniques de manipulation de l ordre cosmique et humain d terminant une conception du monde et de la soci t Les Grecs puis les Romains les Polyn siens comme tous les groupes humains constitu s en soci t ont cr des syst mes logiques justifiant des institutions poliades ou tribales et des comportements ils ont produit des syst mes religieux pour comprendre le monde monde insulaire en l occurrence pour essayer de ma triser le surnaturel pour tenter d agir sur lui sorte de contrat divin de la paix des dieux dans les mondes antiques pratiques magiques de contr le des forces malfaisantes rituels de conflits mais qui sont autant de
15. rites de mort de fertilit de justification des syst mes de parent dans le monde oc anien polyn sien Cosmogonies mythologies sont des syst mes coh rents qui l gitiment l ordre du monde et de la soci t Il y a bien longtemps que l anthropologie politique a mis en valeur l imbrication du politique et du sacr Cependant le monde polyn sien laisse appara tre les limites qui entrent dans la d finition classique de l exercice du pouvoir Certes chez les Polyn siens les Maohi des archipels polyn siens les Maori des grandes terres insulaires n o z landaises d Aotearoa ceux de l archipel hawai ien ceux de Rapa Nui tout comme dans le monde antique il y a imbrication du politique et du religieux homologie entre ordre cosmique et ordre social interf rences entre les strat gies du pouvoir et celles du savoir Cependant le triangle polyn sien fait encore plus clairement appara tre ce qu on pourrait 3 Chr PEREZ Tatouage dans les mondes anciens et tatouage polyn sien Prol gom nes une probl matique d analyse compar e Colloque CORAIL de Noum a Parole Communication Symbole en Oc anie Paris L Harmattan 1994 en particulier p 254 sq Le marquage t gumentaire est une forme tr s particuli re de pratique discursive Il fera l objet d une tude comme pratique de discours dans le volume 3 de cette trilogie insulaire Cultures m diterran ennes anciennes Cultures du tria
16. ut comporter des dangers puisque m me les pouvoirs malfaisants se transmettent par filiation unilin aire de parent enfant L h ritage familial le pouvoir principalement est une constante dans les revendications permanentes des aristoi descendants des h ros qui sont all s devant Troie venger l honneur des Grecs parmi lesquels l un d eux est l h ritier du pouvoir L pop e hom rique fournit au drama ses personnages le canevas de ses intrigues elle pr sente les grandes figures des h ros d autrefois comme des mod les dont on exalte les valeurs les vertus les hauts faits h ro ques L homme grec dans la cit classique se d couvre lit son int gration telle ou telle cat gorie sociale certes mais surtout son int gration la communaut des citoyens Les grands h ros de la trag die l gitiment la pr minence de leurs descendants parmi lesquels il y a l h ritier des charismes donc l h ritier du patrimoine et du lignage en effet parmi eux par h r dit la p rennit du lignage s accomplit car l un d entre eux h rite des pouvoirs et des charismes du fondateur du clan De l autre c t le choeur symbolise cette communaut de citoyens qui s enquiert de son histoire nationale donn e par le biais de la th tralisation comme authentique C est ce qui donne probablement l explication de ce fait tonnant savoir le nombre de cadets des familles candidats
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