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Qualité urbaine, quels labels ?

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1. cologiques cheminements doux et orientations des b timents Ces quatre items reviennent de mani re r currente dans tous les cahiers des charges Il est donc impossible de passer outre sans pour autant tre syst matiquement tenu des objectifs pr cis dans ces domaines alors que les labellisations d op rations de construction ont majoritairement trait des solutions techniques normalis es Luc Lemarchand EAI DEGW Certu 31 Qualit s urbaines quels labels Quel label choisir Tant l chelle de la ville qu l chelle du quartier il appara t que certains labels sont concurrents entre eux notamment au plan international l chelle de la ville l European Green City Award l European Green City Index Siemens le Mercer Quality of Life Index Mercer l EIU Liveability Index le Monocle s most liveable Cities Index Monocle le Lee Kuan Yew World City Prize fondation Lee Kuan Yew reposent sur des d marches similaires dont seuls les crit res et leur pond ration varient l chelle du quartier il en va de m me des labels HQE Am nagement France BREAM for communities Royaume Uni et LEED for neighbourhoods tats Unis D s lors qu il y a concurrence entre labels on peut consid rer qu ils constituent le volet offre d un march La labellisation un march comme un autre par d finition un march est le d bouch solvable d un produit ou d
2. Labels collectivit s Comment s y retrouver M me s il existe depuis de nombreuses ann es de multiples labels et que l re du d veloppement durable stimule fortement la cr ation d attestations de qualit environnementale pour les villes et leurs quartiers durables il appara t que les lus et les services des villes et territoires sont les c urs de cible des distinctions nationales ou internationales Cette multiplication complique une r gulation et une simplification de leur utilisation En effet plus on se rapproche de l op rationnel plus les distinctions tournent la norme Or l urbanisme op rationnel en France semble p tir de l exc s de normes Comment s y retrouver Quel impact sur les projets de territoire Sur les projets de construction lenteur rapidit complexification simplification Faut il toujours engager des proc dures qualit Le gage de r ussite est parfois plus pr gnant que de faire avancer pas pas une politique de changement d esprit de modification des usages etc L exercice des comp tences par les collectivit s territoriales s en trouve d sormais modifi avec le co t financier que cela peut entra ner Enfin quels sont les impacts sur les d marches et politique de planification PLU SCoT Agenda 21 etc Les collectivit s sont elles aujourd hui en capacit de r pondre cette nouvelle probl matique de qualit au del de l int r t g n
3. compl mentaires La labellisation r pond d une part une demande sociale citoyens consommateurs investisseurs etc de qualit garantie par une autorit sup rieure et ind pendante d autre part elle appara t comme un instrument au service de politiques publiques internationales europ ennes et nationales Par ailleurs pour les acteurs de la ville la labellisation appara t comme outil au service du marketing urbain Quel regard les acteurs de la ville et les ma tres d ouvrage portent ils sur la labellisation Quelles garanties r elles une labellisation apporte t elle Dans un contexte de mondialisation g n ralis e les labels de qualit urbaine villes ou quartiers durables se multiplient tant au niveau des d marches et des projets labellisation des processus que des r alisations labellisation des produits Quel regard les ma tres d uvre portent ils sur ces processus Est ce une contrainte de plus respecter ou bien est ce une opportunit pour d velopper des march s La labellisation semble ouvrir la voie la normalisation Interviennent alors d autres acteurs conomiquement int ress s par ces processus Quels sont les jeux d acteurs l uvre Quelles marges de man uvres pour les collectivit s locales Suite aux travaux de l atelier des entretiens du Certu l objet de cette publication est d apporter des l ments de r ponse ces questions Jean Fran ois Guet D l
4. depuis une vingtaine d ann es l laboration d Agenda 21 a manifest l engagement des lus locaux pour le d veloppement durable de leurs territoires Ces d marches largement participatives ont familiaris les acteurs concern s avec cette notion et coordonn un certain nombre d initiatives et de pratiques concr tes pr sent es comme allant dans le sens d un d veloppement plus durable des territoires Parall lement l Union europ enne a peu peu consacr cette notion comme cardi nale pour le d veloppement europ en et construit sur son volet environnemental tout un arsenal normatif accompagn de financements incitatifs mais galement de sanctions Plus r cemment le Grenelle de l environnement lanc en 2007 a mobilis l ensemble des acteurs concern syndicats et ONG compris pour une r flexion intense et foisonnante qui s est conclue par des propositions concr tes que le l gislateur a traduites dans deux textes compl mentaires une loi de programmation loi dite Grenelle 1 du 3 ao t 2009 tablissant un certain nombre de principes et d objectifs partag s puis une loi instituant les outils de sa mise en uvre op rationnelle loi dite Grenelle 2 du 12 juillet 2010 renvoyant de nombreux d crets d application Par ailleurs on peut noter que la recherche acad mique a galement t largement mobilis e au service de cette grande cause depuis plus de 15 ans travers des programmes auss
5. es durablement norme PEFC et fabriqu proprement norme ECF L imprimerie Jouve est une installation class e pour la protection de l environnement et respecte les directives europ ennes en vigueur relatives l utilisation d encres v g tales le recyclage des rognures de papier le traitement des d chets dangereux par des fili res agr es et la r duction des missions de COV Impression Jouve 01 44 76 54 40 Coordination Maquettage service ditions Certu Sylvaine Paris D p t l gal septembre 2013 Achev d imprimer septembre 2013 ISBN 978 2 11 131066 7 ISSN 2263 8725 r daction Jean Fran ois GUET Sylvain PETITET illustration couverture Certu illustrations ouvrage Jean Fran ois GUET Certu Bureau de vente 2 rue Antoine Charial CS 33927 69426 Lyon Cedex 03 France T l 04 72 74 59 59 Fax 04 72 74 57 80 Internet http www certu catalogue fr centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques Au 1 janvier 2014 les 8 Cete le Certu le Cetmef et le S tra fusionnent pour donner naissance au Cerema centre d tudes et d exper tise sur les risques l environnement la mobilit et l am na gement SUR LE M ME TH ME Synth se des deuxi mes Entretiens du Certu 2012 Mobilit et inertie de la ville Atelier 12 des deuxi mes Entretiens du Certu Synth se 2012 Territoires m tr
6. lieu de communication externe et de collaboration interne module collaboratif a acc s limit Ce vecteur est tr s appr ci des professionnels charg s de constituer des offres de produits territorialis s immobilier tourisme etc L assistance technique du montage de dossier de candidature au suivi valuation du respect du r f rentiel de la distinction des dispositifs d assistance technique sont propos s Dans certains cas notamment les certifications et les normes cette assistance est obligatoire La qualit de ce package est un des l ments d appr ciation de l opportunit pour une collectivit de constituer un dossier de candidature un label ou autre distinction Certu 23 Qualit s urbaines quels labels Quels sont les acteurs de la labellisation Les villes ont tout int r t bien identifier les acteurs concern s par une d marche de labellisation ou autre distinction En effet les jeux d acteurs l uvre dans ce domaine sont d autant plus complexes que certains jouent un r le d terminant tant au plan fonctionnel qu op rationnel Il appara t notamment que la labellisation est un instrument d accompagnement de politiques publiques dans les domaines de l environnement Natura 2000 parcs naturels r gionaux la protection et de la mise en valeur du patrimoine historique Patrimoine mondial Unesco secteurs sauvegard s la ville durable coci
7. o dt V tu wy UD li l ess AU 36 Certu Qualit s urbaines quels labels Une offre foisonnante l importance quantitative et qualitative de l offre de labels tous plus incontournables les uns que les autres g n re en retour un certain scepticisme On note ainsi l existence d une multitude de labels et de processus de labellisation manant d organisations des plus diverses et prenant des formes des plus vari es si bien que le sentiment qui domine est que la fois on peine s y retrouver et que chacun peut s y retrouver et brandir le label qui lui est le plus favorable Il est vrai que le label reste en effet le plus souvent un objet mal identifi au fondement juridique incertain Il est g n ralement li au respect volontaire d un cahier des charges et est recherch pour l image positive qu il est cens g n rer Il est souvent essentiellement vu comme un outil de communication Labels et normes une opposition en trompe l il les labels sont ainsi clairement distingu s voire oppos s aux certifications garanties par l autorit du certificateur et la rigueur du r f rentiel utilis et aux normes qui imposent le respect de prescriptions rigoureuses Ces normes font m me figure de repoussoirs accus es qu elles sont de st riliser toute possibilit d innovation de r duire la r alit une s rie de crit res troits et simplistes et de pousser l utilisation d
8. souvent tablis en concertation avec l ensemble des acteurs publics et priv s de la fili re concern e Les scientifiques ont depuis longtemps d montr qu il n existe jamais de crit res v ritablement objectifs puisque justement c est un homme une quipe ou une communaut qui s accordent sur le choix de ces crit res en fonction de leurs connaissances mais aussi de leur culture principe de l arbitraire op ratoire Dans le domaine de la qualit urbaine on distingue les crit res quantitatifs montant annuel des investissements trangers nombre de kilom tres de pistes cyclables surface d espaces verts par habitant etc et qualitatifs r sultats d enqu te sur la satisfaction des entreprises et de leurs cadres dirigeants vis vis de l offre de services urbains des habitants vis vis de l offre de pistes cyclables de l offre de nature en ville etc C est de ce second registre l approche par les usages que proc de l innovation urbaine centrales de mobilit conciergeries etc R f rentiel c est l ensemble des crit res retenus par l organisme d tenteur de la distinction respecter par le candidat Dans le cas g n ral un r f rentiel se pr sente sous forme d une grille multicrit res et de son mode d emploi Parfois ne pas r pondre un crit re est liminatoire comme les pr requis de la grille LEED for neighbourhoods Le plus souvent le d tenteur de la distinction
9. ts sociaux malgr les p titions de principe il est difficile d affirmer que villes et quartiers durables restent abordables pour les populations d favoris es En effet les prix de l immobilier neuf comme ancien acquisition ou location dans les villes centres n ont cess de cro tre dans des proportions d raisonnables cette derni re d cennie La labellisation pourrait appara tre comme un instrument de gentrification sociale la bonne client le chassant la mauvaise hors du quartier ou hors la ville Des b n fices mat riels et immat riels les b n fices escompt s d une labellisation ne sont pas uniquement financiers et tous ne sont pas chiffrables Les b n fices financiers directs bien que ce soit elle qui assure la majeure partie de l investissement initial la ville en tant que collectivit publique ne per oit aucun b n fice financier direct l inverse les op rateurs les investisseurs les entreprises existantes ou nouvellement implant es per oivent des b n fices directs imm diats augmentation des chiffres d affaires et diff r s s curisation et valorisation de leurs investissements Les b n fices financiers indirects la ville percevra davantage d imp ts et taxes sur les chiffres d affaires et sur la valorisation des investissements Il est cependant difficile sinon hasardeux d valuer pr cis ment ce type de b n fices Les b n fices immat riels la labell
10. gu du Directeur en charge de la Recherche Certu Sylvain Petitet Directeur de la Recherche Egis 4 Certu Qualit s urbaines quels labels Expos d une probl matique Assur ment la qualit urbaine est une notion difficile d finir voire m me polys mique en fonction du point de vue adopt Cette notion doit elle tre entendue d un point de vue esth tique Qualit des formes urbaines organisation dimensionnement et hi rarchie des voiries ordonnancement des b timents espaces et quipements publics Doit on plut t l entendre sous l angle des usagers visiteurs ou habitants Qualit des espaces publics mais aussi des logements pr sence qualit et accessibilit des am nit s urbaines loisirs culture emploi sports ducation sant etc Ou alors s int resse t on plut t au processus de production ou de gestion de la ville Gestion plus ou moins d mocratique de la ville modes de gouvernement ou de gouvernance participation des citoyens la vie de la cit ZZ27 SSSR ill Taunt A wf AA Li t t RE run ANAL Ait An i i a a t tre PAS A ef Ur a it fa El FE a on CTN T ge a 1 wis Ph etg 8 FPE Li 208 AL St y AA CO VA CS OE CLE SLL OA PEN TEE PARA aaa 5 ena ing Pas s LARA pe had ies ta PRES ant SOS LORS TETE PPT IN fom 4 ae pee bowi oa ol cea R SEE SE 4 LAS 7 Le d veloppement durable une pr occupation incontourn
11. le CGDD la Datar et la DGEC pour l tat et PARF pour les r gions dans la perspective de la pr paration de la prochaine g n ration des contrats de projet tat r gions pour 2014 2020 et du nouvel acte de d centralisation e au titre de l am nagement op rationnel chercher l unification des d marches port es par le CSTB avec HQE et l Ademe avec l AEU dans une approche normalisation et certification par un organisme externe et r unir les modes d intervention vis vis des op rateurs en recherchant un processus fond sur les crit res europ ens et internationaux de certification e au titre de l urbanisme de projet en rendant p renne la d marche coQuartier en f d rant autour de celle ci les diff rentes exp riences des collectivit s territoriales notamment l AMF et l ACUF et des services de l tat et en l articulant avec l implication europ enne de la France et en la soutenant par la mise en place d un label renouvel unique concert avec les associations d lus en d finissant un socle commun de fondamentaux mesurables et valuables Enfin le rapport recommande de cristalliser l exp rience fran aise et la rendre plus lisible en interne comme vis vis de l international en organisant l identification de vitrines sur notre territoire Christian L vy coordination Jean Jacques Kegelart Marc Focret 40 Certu Qualit s urbaines quels labels Tabl
12. par des contr les r guliers parfois formalis s rapport annuel Ainsi en va t il par exemple de l inscription au patrimoine mondial de l Unesco Les ONG d envergure internationale ou nationale il s agit d organisations professionnelles SNAL d associations ou de fondations constitu es par un industriel Liveable Cities Philips Award d associations de consommateurs ou de protection de l environnement WWF qui organisent seules ou en partenariat des processus de labellisation L tat ses administrations centrales ses agences publiques nationales Ademe CSTB et ses services d concentr s sont la fois d tenteurs de labels prescripteurs de d marches de labellisation instructeurs des dossiers de demande de labels et contr leurs du respect des engagements des r cipiendaires Dans le cas g n ral les associations d lus les organisations professionnelles et les ONG concern es sont le plus souvent associ es aux instances de pilotage de ces d marches Ainsi les repr sentants des principales associations d lus sont ils associ s au comit de pilotage pour l laboration du r f rentiel europ en de la ville durable du plan villes durables et de la d marche coquartiers Les agences de notation elles classent les villes selon leurs propres crit res ce jour la mesure du bien tre n est pas encore int gr e dans les calculs d indices conomiques et financiers mais de n
13. quinzaine de collectivit s et sa version consolid e est aujourd hui disponible Sa grille d valuation comporte 10 chapitres qui se d clinent en indicateurs entre 2 et 7 suivant le cas La charte de Leipzig sur la ville europ enne durable elle a t adopt e par les tats membres le 24 mai 2007 Elle expose les recommandations suivantes e mieux tirer profit des approches d une politique de d veloppement urbain int gr e explorer dans chaque tat membre la possibilit de mise au point par les villes d un sch ma de d veloppement urbain int gr e cr er et pr server des espaces publics de qualit e moderniser des r seaux d infrastructures et augmenter le rendement nerg tique e favoriser une politique d innovation active dans le domaine de l ducation et de la formation e accorder un int r t particulier aux quartiers urbains d favoris s dans le contexte de l ensemble des villes concern es e p renniser les strat gies de mise en valeur des qualit s urbanistiques ant rieures reprendre e renforcer l conomie locale et la politique locale de march du travail e d velopper une politique active d enseignement et de formation en faveur des enfants et des jeunes e encourager la mise en place d un syst me performant de transports urbains du rables et la port e de tous La charte de Leipzig insiste sur la n cessit de cr ation et de pr servation d espaces publics de
14. un d lai convenu calendrier d applicabilit des normes d accessibilit S agissant d une ville ou d un de ses op rateurs il convient d inscrire ces temporalit s dans leur propre calendrier Ce n est pas le moindre des crit res de choix d un label EL eer eet i SNS y i 44 sea Ze AAAA a gt s eo t Certu 29 Qualit s urbaines quels labels Quels co ts pour un label quels b n fices Des co ts financiers directs et indirects les co ts financiers directs outre le co t de constitution du dossier de candidature il convient de prendre en compte les co ts d riv s du package associ au label inscription et participation un club relativement important pour une distinction internationale communication interne et externe valorisation du label assistance technique r mun ration des organismes certificateurs les co ts financiers indirects se conformer volontairement des normes plus contraignantes que les normes en vigueur entra ne syst matiquement des surco ts Il convient de mentionner certaines externalit s oblig es d s lors qu il s agit pour une ville ou un quartier d atteindre et de conserver un positionnement enviable mise niveau des r seaux et quipements publics tramways r seaux de chaleur quipements de prestige Des co ts sociaux ces co ts financiers il convient de mentionner d ventuels co
15. un prix n est attribu qu une fois Il a d autant plus de valeur que les laur ats sont rares et sa notori t lev e Parmi les nombreux exemples celui de la capitale verte europ enne Green City Award et celui des coquartiers seront abord s plus loin Label de qualit per u par le public comme une marque de reconnaissance visible un label est l attestation du respect d un cahier des charges sp cifique au label concern Dans le cas g n ral un label est d cern apr s instruction du dossier de demande du candidat par l organisme d tenteur Sa dur e de validit est variable mais d termin e Les conditions de sa reconduction rel vent du m me processus ou d un processus sp cifique Le label a d autant plus de valeur que sa notori t est lev e et l organisme d tenteur reconnu Ces organismes peuvent tre publics parapublics ou priv s internationaux europ ens ou nationaux Certu 11 Qualit s urbaines quels labels Parmi les nombreux exemples citons le label Patrimoine mondial de I Unesco ou le label Villes et villages fleuris Classement il s apparente un label en ce sens qu il rel ve du respect d une proc dure et d un cahier des charges L organisme comp tent est une institution publique nationale ou internationale Outre la reconnaissance l int r t d un classement est l acc s des avantages particuliers ligibilit un fo
16. un service C est aussi la relation qui lie un producteur ou un groupe de producteurs un consommateur ou un groupe de consommateurs dans un environnement donn D s lors que l on peut qualifier de producteurs les d tenteurs de marques d pos es prot geant un label ou une distinction et de consommateurs les candidats un label ou une distinction on peut consid rer la labellisation comme un march Une premi re caract ristique de ce march c est le d tenteur de la distinction qui a priori est cens trier les villes sur des crit res qui lui sont propres Autrement dit le producteur trie ses consommateurs C est dire s il doit y avoir avantage tre distingu pour se soumettre un tel tri Sur ce march les transactions lient d tenteurs de distinctions et villes dans la dur e Ceci introduit la quasi n cessit d un interm diaire le prescripteur de label De fait les villes lus et services font r guli rement l objet d appels candidature ou projets de la part d institutions internationales Unesco Patrimoine mondial Unicef AMF Ville amie des enfants europ ennes Green City Award Pavillon bleu ou nationales EcoCit EcoQuartier Chacun des d tenteurs de label a donc tout int r t mobiliser des agents prescripteurs pour qu il y ait un volume significatif de postulants chacun faisant miroiter de confortables retomb es conomiques Si i
17. villes europ ennes elle a t adopt e par les participants la conf rence d Aalborg le 27 mai 1994 Cette charte est structur e en trois parties e d claration commune des villes europ ennes pour la durabilit 14 principes e campagne des villes europ ennes durables e participation au processus local de l action 21 plans d action en faveur de la dura bilit Elle insiste sur le r le essentiel des villes pour faire voluer les habitudes de vie de production de consommation et les structures environnementales Ainsi les villes europ ennes n ont pas attendu leur tat pour engager de vigoureuses politiques de d veloppement durable qui prennent d sormais en compte les questions d nergie et de climat Les d marches d laboration d agendas 21 locaux ont t conduites sur la base du volontariat sans norme ni proc dure Ceci a sans doute fortement contribu leur succ s avec 257 projets approuv s en France par exemple 14 Certu Qualit s urbaines quels labels Le r f rentiel Agenda 21 local labor par un groupe de travail compos de repr sentants de l tat fran ais des collectivit s locales et d experts ne constitue pas un guide technique sur l valuation ni une grille d valuation au regard du d veloppement durable mais un outil pour mesurer globalement l avanc e d une strat gie territoriale de d veloppement durable Il a t test aupr s d une
18. 205 projets pilotes aux tats Unis 39 tats 79 villes et 20 districts 24 au Canada une au Mexique une en Chine une en Cor e et une aux Bahamas Bien que l USBGC n ait pas de vocation internationale le programme LEED pour les quartiers comporte quelques projets trangers aux Etats Unis La d marche LEED pour les projets de quartiers repose comme pour les autres d marches LEED sur un outil de notation rating system et score table conduisant un classement et in fine une labellisation La grille score table repose sur des crit res pr requis et des crit res points SS us 0 La nouvelle charte d Ath nes adopt e en juin 2003 elle est la vision du Conseil Europ en des Urbanistes qui repose sur le concept de ville coh rente Elle fait suite une premi re version de 1998 et pr tend se substituer la charte d Ath nes r dig e par Le Corbusier publi e en 1941 suite un congr s International d Architecture Moderne de 1933 Elle se compose de deux parties e partie A e la ville coh rente e la coh rence sociale e Coh rences conomiques e la coh rence environnementales e le rapport l espace e partie B e 10 th mes dominants de la ville de demain e 4 questions et d fis e les engagements des urbanistes Contrairement la charte d Ath nes de 1933 qui respect e la lettre a conduit la forme des grands ensembles cette nouvelle charte ne pr
19. 5 norme NF HQE pour les b timents usage de bureaux Le contre exemple du projet r f rentiel europ en de la ville durable outil de mise en uvre op rationnelle de la charte de Leipzig sur les villes europ ennes durables adopt e par les ministres des tats membres en 2007 il est labor par la France en concertation avec les repr sentants des villes d Europe Or d s le lancement de cette d marche les villes ont fait tr s fermement savoir qu elles n y adh reraient que si et seulement si cet outil restait adaptable flexible et ouvert aux situations locales par ailleurs tr s diverses Elles ont par ailleurs mis le v u que cet outil ne devienne pas un instrument de notation de nature orienter les cr dits de l Union europ enne Certu 19 Qualit s urbaines quels labels Ces principes ont t inscrits dans la d claration de Marseille de 2010 Autrement dit fort logiquement les villes d Europe se sont oppos es toute perspective de normalisation Derri re la norme le retour de l tat Plus on se rapproche de l op rationnel plus les distinctions tournent naturellement la norme Or l urbanisme op rationnel en France semble p tir de l exc s de normes et 1l peut sembler paradoxal que les villes et leurs op rateurs s engagent dans des d marches o l abondance de normes contraignantes est de rigueur Or plus on se rapproche de la norme plus grand redevient le r le de l
20. Award Index Award Gasteiz Amsterdam Nuremberg Vienne Stockholm D sseldorf Helsinki __ Friburg Nantes Amsterdam Nuremberg Francfort Stockholm e ml Bristol Helsinki Zurich Berme y Copenhague Berlin Aberdeen Copenhague Madrid Source Pierre et Birgit Georgi Certu 35 Qualit s urbaines quels labels Conclusion Au final la labellisation permet elle v ritablement d avancer vers une plus grande qualit urbaine Il faut bien reconna tre tout d abord que ce ph nom ne de labellisation est autant voulu que subi Ainsi des labels de tous genres sont recherch s aussi bien par les promoteurs d op rations immobili res des am nageurs de quartiers nouveaux ou m me des lus de grands territoires comme des outils de promotion la fois des objets ou des territoires qu ils concernent mais aussi des institutions qui les recherchent D autres labellisations semblent plut t subies labellisations pr sent es comme des valuations in vitables pour des villes ou des territoires d une certaine importance Au final il semble que l offre de labels r ponde une demande tout autant qu elle la cr e tant l app tence est forte pour des labels permettant de faire appara tre ces objets ces territoires ou ces institutions sous un jour valorisant Tree ie Mya HAN cg wv mi Sahi e al Roy a Av a A VAEN Nu h Wiig qui no a
21. Qualit s urbaines quels labels En outre cette appropriation g n ralis e a tendance conduire la surench re amener chacun des acteurs pr senter leurs politiques ou leurs produits comme s inscrivant vraiment dans une perspective de d veloppement durable trop l utiliser cette notion court le risque de s user de se banaliser de se d mon tiser Enfin essayer de contribuer au d veloppement durable en articulant ses exigences contradictoires et en prenant en compte des chelles de temps diverses est g n rateur d incertitudes fortes ou peut conduire de fausses bonnes solutions A questions g n ralis es solutions sp cifiques On peut affirmer qu une ville durable ne se r sume pas la superposition d innovations ou de techniques particuli res et l enjeu primordial de la conception innovante en mati re d am nagement durable est d abord affaire d int gration dans un concept d ensemble Certains enjeux et cibles propos s par les r f rentiels de villes ou quartiers durables peuvent faire merger de l innovation dans la conception le management ou l exploitation de syst mes urbains durables l chelle de la ville ou des quartiers Cependant par leur aspect normatif les indicateurs de performance propos s par ces r f rentiels peuvent constituer des freins l innovation En effet si les questions peuvent tre g n ralis es les solutions ne sauraient tre stan
22. _en htm Sustainable Cities prix ONG membres ville annuel Award http www sustainable cities eu Sustainable Cities Awards 101 2 3 html Access City prix UE UE ville annuel ACCESS CITY THE EUROPEAN AWARD FOR ACCESSIBLE CITIES omrrr gt n http www qualicities org 42 Certu Qualit s urbaines quels labels DISTINCTIONS DE NIVEAU NATIONAL VILLES tummies Villesetpays d art label tat tat ville d finitif et d histoire D HI 5 T OIRE Anse http www culture souv fr vpah label label htm A Te Rubans du prix ONG pro membres ville annuel Patrimoine patrimoine http www batiportail com rubans du patrimoine s10 htm Grand Sire Grand Site de label tat tat ville d finitif France http www grandsitedefrance com TE Rubans du prix AMF AMF ville annuel Rybans du d veloppement shaban durable http www rubansdudeveloppementdurable com actualites index htm Villes et villages label VVF VVF ville annuel fleuris http www cnvvf fr accueil 1 html Cit ergie label Ademe Ademe ville d finitif sergie7 ce Cit w Le ae yen conmUNALTES http www citergie ademe fr label citergie dispositif europeen http www developpement durable gouv fr Les Ecocites html Certu 43 Qualit s urbaines quels labels ISTO N QUARTIE I pe EcoQuartier label Etat Etat quartier d finitif liS iP ECO tier http www developpement durable gouv fr EcoQuart
23. able Les classements sont nombreux pour les villes fran aises ou mondiales qui proposent d valuer les villes villes o il fait bon vivre villes o il fait bon tudier villes propres villes s res villes vertes etc Les plus m diatis s sont g n ralement suivis avec la plus grande attention par des diles locaux attentifs la fa on dont on parle de leur ville heureux d un gain de quelques places ou inquiets d une descente dans le classement m me s il faut bien avouer que le plus souvent on ne conna t pas vraiment avec pr cision les crit res utilis s pour ces palmar s Certu 5 Qualit s urbaines quels labels Avec la mont e en puissance depuis une bonne vingtaine d ann es des pr occupations li es l environnement puis au d veloppement durable la qualit urbaine a de plus en plus tendance non seulement int grer cette pr occupation mais m me la prendre comme r f rence La qualit urbaine tend ainsi se confondre avec une valuation des villes et des politiques urbaines au regard des crit res du d veloppement durable En effet depuis le c l bre Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et sa d claration adopt e par 173 pays le d veloppement durable est peu peu devenu une pr occupation incontournable pour les opinions publiques internationales et les dirigeants aussi bien publics que priv s Le d veloppement durable une notion devenue famili re En France
24. ations avoir des questions traiter pendant la phase de chantier D autres encore s int ressent plut t aux r sultats atteints et concernent alors la vie du b timent ou de l op ration apr s leur mise en service D autres enfin l instar du label coQuartier en cours de construction cherchent regrouper l ensemble de ces trois moments travers des crit res ou des questions englobant l op ration dans l ensemble de son cycle de vie L approche peut alors s av rer soit plut t normative en fixant des objectifs quantitatifs ou qualitatifs atteindre soit plus orient e vers les processus ou guid e par des questions ou des th matiques aborder 38 Certu Qualit s urbaines quels labels Les raisons d un scepticisme croissant malgr ou cause de la multitude de labellisations disponibles il semble bien que les labels peinent le plus souvent objectiver les qualit s d un objet la d finition incertaine la question Qu est ce qu un coquartier ou un am nagement durable les labels r pondent chacun sa mani re chacun selon son point de vue un quartier labellis EcoQuartier ou un am nagement labellis HQE Am nagement Le label aurait il un simple effet tautologique sur les r alit s qu il pr tend saisir ou qualifier Peut tre que le flou qui entoure le plus souvent le label et le processus de labellisation conduit il au final un certai
25. collection Essentiel n 12 Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L GALIT DES TERRITOIRES ET DU LOGEMENT MINIST RE DE L ECOLOGIE DU D VELOPPEMENT DURABLE ET DE L NERGIE Qualit s urbaines quels labels SOUS LA COORDINATION DE JEAN FRAN OIS GUET a ate Entretiens du Certu 4 Qualit s urbaines quels labels D apr s l Atelier 7 des Entretiens du Certu 2012 Septembre 2013 centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques 2 rue Antoine Charial 69426 Lyon Cedex 03 t l phone 04 72 74 58 00 t l copie 04 72 74 59 00 www certu fr Collection Essentiel Cette collection regroupe les ouvrages qui sont des synth ses faisant le point sur un th me ou un sujet Elle vise un public de d cideurs de non techniciens qui ont besoin d avoir une vision g n rale une mise en perspective sur un sujet La r daction de ces ouvrages va l essentiel pour clairer ce qu il faut retenir sur le sujet trait Leur lecture est facilit e par un effort important de r daction fluide et pr cise adapt e ce style de public Le Certu publie galement les collections Dossiers R f rences et Donn es ditorial Les deuxi mes Entretiens du Certu se sont d roul s les 31 janvier et 1 f vrier 2012 Lyon Cette manifestation a t l occasion d changer sur les ph nom nes de m t
26. dardis es L tat de l art technique r alis sur l ensemble des solutions en termes de syst mes urbains durables dans les domaines de la gestion du cycle de l eau de la gestion des d chets de la production et la distribution d nergie et de chaleur de la gestion de la mobilit et de la biodiversit en ville permet d identifier des chantiers juridiques et conomiques n cessitant de fortes volutions En mobilisant des connaissances tr s diversifi es ainsi que des comp tences non stabilis es voire inconnues il semble que les projets d am nagement les plus innovants reposent aujourd hui sur une recherche de nouveaux mod les de gouvernance de cadre juridique de montages financiers d outils d aide la conception la mise en uvre et l exploitation Si le montage d op rations est tr s encadr au plan juridique et r glementaire il existe n anmoins des marges de man uvre importantes en mati re d innovations techniques conomiques ou sociales chacun d exploiter ces marges de telle sorte que les projets situ s dans leur contexte local r pondent au mieux aux besoins des habitants sans porter atteinte aux int r ts des g n rations futures Rebecca Pinheiro Croisel MINES PARIS TECH Certu 7 Qualit s urbaines quels labels La labellisation pour un d veloppement durable garanti Qu il serait rassurant de pouvoir disposer d un label d une certification ou d
27. de la ville e La r gion la m tropole l agglom ration et la ville e le quartier le district et le corridor e I ilot la rue et l immeuble l origine la CNU ne faisait pas explicitement r f rence aux principes du d veloppement durable mais pr sentait le retour une ville de proximit s comme une solution l talement urbain et une alternative la primaut de la voiture individuelle dans la p riph rie des villes am ricaines Pour ses promoteurs le new urbanism s inscrit clairement dans la rupture avec les principes des zonages fonctionnels et de s paration des flux de d placement pour reprendre clairement les principes de mixit sociale pluralit de l offre de logements logements abordables et de diversit des fonctions urbaines habitat activit s loisirs auxquels il ajoute le principe de proximit primaut du pi ton et offre d am nit La CNU est tr s impliqu e dans l laboration et la mise en uvre de la d marche LEED dont elle est le vecteur privil gi de diffusion aupr s des autorit s locales et des op rateurs priv s 16 Certu Qualit s urbaines quels labels Le r f rentiel LEED appliqu aux quartiers neighborhood development Les coquartiers aux tats Unis reposent sur l USGBC US Green Building Council qui organise la certification LEED l quivalent de notre label HQE Actuellement cette d marche est en fin de phase exp rimentale in pilot Il y a
28. doivent inscrire leur travail Pour les habitants et les investisseurs finalement peu au fait de ce type de processus ou des dessous de la labellisation celle ci constitue une garantie sur un march un l ment diff renciant recherch Un immeuble labellis pour ses performances thermiques et environnementales situ dans un quartier ou un quartier d affaire labellis constituent aujourd hui des investissements recherch s Ces labellisations peuvent ainsi conduire a des hausses des prix immobiliers dans les quartiers ou op rations labellis s d valorisant par la m me occasion ceux qui ne le sont pas Au final les labels peuvent s curiser l investissement et constituer une garantie pour une plus value a la revente Mais la qualit urbaine merge t elle n cessairement de la r union d un ensemble d objets labellis s Enfin la labellisation de cit s ou de territoires s av re encore plus probl matique tant elle tend r duire la r alit de la vie de tels espaces une s rie de crit res souvent discutables et difficiles tablir de fa on rigoureuse pour l ensemble des territoires que les labels visent comparer Le regard port sur ce type de label est bien celui qui s av re le plus ambigu la fois recherch es et esp r es par des m tropoles en recherche d image positive car impliqu es dans une comp tition f roce pour l accueil d entreprises d institutions et de populations haut de ga
29. e grille d analyse communes tous les quartiers candidats et de mettre en vidence ceux qui m ritent le label Comment pond rer les crit res et quelles r gles d exclusion retenir lorsqu un quartier excellent sur de nombreux aspects est d ficient sur quelques autres Comment faire la part des choses entre une certaine frugalit nerg tique un certain niveau de mixit sociale une implantation minimisant les risques ou une offre de d placement privil giant les transports collectifs 20 Certu Qualit s urbaines quels labels Comment rendre compte de la multidimensionnalit des crit res du Grenelle au travers d un label forc ment synth tique qui aura du mal en exprimer toute la polys mie Il paraitrait plus judicieux d accorder des labels en fonction des domaines environnement nergie d placements coh sion risques Cela viterait de porter un jugement global sur des quartiers en devenir qui peuvent voluer de bien des mani res Plut t qu un label unique sans doute vaudrait il mieux proposer une batterie de labels l image des prix th matiques des derniers palmar s coQuartier un label mobilit un label consommation d nergie un label mixit sociale la d marche propos e par le comit de pr figuration du label coQuartier a le m rite d associer la construction du label l ensemble des acteurs concern s services de l tat collec
30. e recettes de solutions techniques cl en main La norme ce serait un label qui aurait fini par liminer tous les autres et imposer une vision totalitaire un label qui aurait mal tourn ou plut t qui aurait trop bien r ussi Dans le champ de l am nagement urbain il semble bien que l on soit majoritairement r fractaire aux normes vues comme des outils d appauvrissement du projet urbain plut t que comme des garanties de qualit Cette opposition et le peu d estime dans lequel on semble tenir la norme par comparaison au label plus flou plus souple et au final plus propice l inventivit la cr ativit doivent n anmoins tre nuanc s si l on consid re la dimension multiscalaire des labels Ceux ci s appliquent en effet diff rentes chelles b timents op rations d am nagement ou territoires et plus l chelle consid r e est lev e plus la labellisation s av re la fois difficile et devoir tre loign e de toute id e de norme La norme un usage r serv des objets technique si l on s int resse au b timent les urbanistes et les am nageurs ne voient pas d objection ce que le label se fasse plus pr cis et rigoureux et confine la norme il s agit d un objet vu comme essentiellement technique dont les contours et les caract ristiques sont facilement identifiables Ces objets apparaissent alors comme assez ais s d finir et labelliser ils peuvent m me t
31. e tester cet outil Un groupe pionnier de sept villes associ es au projet LC Facil du programme URBACT un groupe europ en de 60 villes issues de 12 pays Il ressort de cette phase test que l outil fonctionne tr s bien comme support un d bat local entre acteurs de la ville mais il ne permet pas d valuer et encore moins de comparer les r sultats d une ville l autre En ce sens il r pond aux attentes des collectivit s europ ennes La charte du Nouvel Urbanisme elle a t adopt e en 1994 par les participants architectes urbanistes paysagistes au Congr s du Nouvel Urbanisme fond par les architectes urbanistes Andres Duany Peter Calthorpe Elizabeth Moule Elizabeth Plater Zyberk Stefanos Polyzoides et Dan Solomon Elle s appuie sur cinq principes e la restauration des centres villes et la red finition des banlieues autour de quartiers e la contribution un d veloppement conomique et social par un cadre de vie agr able e la consid ration que l am nagement est une politique publique qui doit favoriser la mixit sociale et la diversit des fonctions urbaines favoriser la circulation des pi tons et l acc s aux transports publics promouvoir des formes urbaines et architecturales adapt es l histoire et aux traditions locales au climat et l cologie des lieux e la participation des citoyens e la sauvegarde du patrimoine urbain et architectural Ces principes se d clinent trois chelles
32. eau de synth se des labels et autres distinctions DISTINCTIONS DE NIVEAU MONDIAL Globe Sustainable prix Groupe ville annuel City Award Bonnier Tidskrifter http www globeaward org about globe award LEE WLAN YEW Lee Kuan Yew prix fondation ville annuel PRIZE World City Award http www leekuanyewworldcityprize com sg home html PHILIPS Philips Liveable _ prix fondation quartier annuel sense and simplicity City Award http www meaningfulinnovation philips com Awards Patrimoine label Unesco tat secteur d finitif mondial http whc unesco org fr list 3 FN Ville amie des label Unicef AMF ville d finitif u nicef ts enfants AMF unissons nous pour les enfants NZ fame http www villesamiesdesenfants com ae Organisation Ville amie des label OMS OMS ville d finitif mondiale de la Sant ain s http www who int ageing publications Guide mondial des villes amies_des_aines pdf ae http www cittaslow net Institute for prix IDTP ville annuel Development Transport and ra Policy http www itdp org index php sustainable transport _award Certu 41 Qualit s urbaines quels labels Cu mL om atene reve eut ame Europe Heritage label ville d finitif EUROPE http ec europa eu culture our programmes and actions doc2519 en htm lens European Green prix UE ville annuel a Capital EUROPEAN GREEN CAPITAL http ec europa eu environment europeangreencapital index
33. ee 10 Chartes et r f rentiels de villes et quartiers durables 14 La labellisation premi re tape vers la normalisation 7 19 Sur quer porte la lab llisation es none ee os 22 Quel accompagnement avec les labels et autres distinctions 7 23 Quels sont les acteurs de la labellisation 72 nn de 24 Comment obtenir un label Korro tenin e a a a e a rae aan e dace a aa aE ee 28 Quelle d r e de vie pour un label Sn e E AR E E E te 29 Quels co ts pour un label quels b n fices 2 s ccssscccndacinscouscoennedaveessnadanssundaseccenerecenearnes dhavenandaeeneies 30 Q el label CHO ISI Zerin ana a a a a Uh a aaa aaie 32 COT Te E ETTO a SEAE A A E AE E 36 Tableau de synth se des labels et autres distinctions 41 Qualit s urbaines quels labels Avant propos Ces derni res ann es se multiplient les attestations de qualit urbaine sous forme de labels et autres distinctions qui r compensent au niveau national et international des politiques urbaines g n rales ou sectorielles ou bien un projet de quartier ou une op ration d am nagement Afin d obtenir un label ou autre distinction les villes doivent constituer des dossiers de candidature et se soumettre un processus d instruction Sollicit es de toute part pour s engager dans de telles d marches les villes ne disposent pas toujours de tous les l ments pour arr ter leur propre politique vis vis de ces labels dont certains semblent tre concurrents d autres
34. elles dans plusieurs classements DE CLASSEMENT DE VILLES DURABLES SIEMENS MERCER MERCER EIU GLOBE nt E verte European Green Ecocity Quality of Liveability Sustainable europ enne lt 9 Index Life Index Index City Award nergie changement missions de ae o climatique climat nergie t t TCU congestion de infrastructures Infrastructures ransports ic TCU espaces verts gestion des d chets surfaces b ties infrastructures zones prot g es occupation du surfaces b ties espaces culture environ ville sol naturels nementale biodiversit r gestion des politique sant pu d chets de pr vention ES e de l air qualit de l air pollution air bit nature en consommation qualit de l eau ressources usages gestion des gestion des d chets collecte des d chets d chets d chets Fiaa a a management gouvernance environne environnemental mental environnement finances conomique conomie Goa Goa biens contexte poli Contexte confiance tique et social socio culturel sociale contexte stabilit bien tre et social socio culturel Po ducation ducation capital humain humain culture et loisirs Source Pierre Laconte traduction J F Guet 34 Certu Qualit s urbaines quels labels SIEMENS _ MERCER MERCER GLOBE Capitale verte European Ecocity Quality of most liveable Sustaina europ enne Green City Life Index Cities Index ble City Green City
35. erses ils offrent un moyen de sp cifier et de rigidifier collectivement la notion de territoires durables e ils t moignent de la volont de passer d une planification et d une gestion fond e sur le respect de r glements sectoriels un mode projet en constituant un corpus technique commun tous les acteurs de l am nagement tout en r pondant une demande croissante de s curisation du consommateur et de l usager M thodologie r f rentiels et indicateurs se construisent progressivement et de fa on un peu empirique mais t moignent de ces volutions Pourtant la juxtaposition d exp riences ne constitue par encore en soi une culture commune Sur la base de ce constat merge une triple demande d volutions e chercher les convergences au sein de cadres communs autour de th mes f d rateurs d sormais largement partag s e viter la facilit de la recherche d un r f rentiel d taill unique tout terrain e maintenir le caract re adaptable des r f rentiels permettant leur appropriation et leur adaptation des situations territoriales sp cifiques Le rapport propose de distinguer trois domaines qui pourraient favoriser les rapprochements et professionnaliser les d marches e au titre de la planification territoriale en renfor ant et unifiant l approche grands territoires des r f rentiels sur quelques th mes strat giques en coordonnant les d marches port es notamment par
36. es aux vingt engagements le niveau d ambition et les r sultats attendus sont la hauteur des enjeux http www developpement durable gouv fr Lancement du label national 31489 html Certu 27 Qualit s urbaines quels labels Comment obtenir un label Tous les processus de labellisation qu ils concernent la ville ou un quartier reposent sur des principes identiques le volontariat la ville ou l am nageur d un quartier doit se porter candidat au terme d appels candidature ou projets qui peuvent tre ponctuels cocit s coquartiers p riodiques Green City Award Villes et villages fleuris ou permanents Patrimoine mondial Unesco C est ici que se situe la diff rence entre labellisation et normalisation le label s applique des acteurs volontaires et demandeurs la norme s applique tous le r glement comme pour tout appel candidatures ou projet il y a un r glement de la consultation qui d finit la forme et le contenu du dossier produire les crit res de recevabilit des dossiers les crit res d valuation des dossiers et un calendrier le cahier des charges qui se compose de clauses administratives g n rales et de clauses techniques particuli res respecter imp rativement C est ce niveau que se situent les facteurs de confusion entre labellisation et normalisation puisqu un cahier des charges identique peut conduire l une ou
37. estissement argument repris sinon martel par les am nageurs et les promoteurs constructeurs Les entreprises quelle que soit leur taille ou le secteur d activit elles sont d abord sensibles la reconnaissance de leurs propres efforts mais ne voient que des avantages ce que la reconnaissance de la ville fasse cho la leur La labellisation fait donc partie de l offre de base destin e l implantation d entreprises nouvelles Elle est un facteur appr ci pour garantir le bien tre des employ s les cadres de direction en particulier cet gard la nature dans ou hors la ville appara t aujourd hui comme un l ment cl de l offre de base d am nit s attendues par les cadres Les visiteurs et les touristes il n y a plus qu une diff rence dans l offre de base destin e des touristes et celle destin e des visiteurs c est l h bergement Ceci tant pos les visiteurs constituent proximit oblige une client le relativement captive l inverse le march du tourisme urbain est tr s concurrentiel La distinction devient alors presque incontournable pour figurer dans les guides et catalogues cet gard le tourisme est sans doute le premier march pour la labellisation des villes et de leurs quartiers durables Les habitants c est par construction pour leur int r t qu agissent les villes Il y a toujours de la fiert habiter un endroit distingu par un prix o
38. i bien nationaux qu europ ens au point qu il semble d sormais difficile pour un chercheur de voir ses recherches financ es si sa probl matique ne fait pas d une mani re ou d une autre r f rence cette notion D veloppement durable entre discours publicitaire et engagement sinc re Au final le d veloppement durable est devenu incontournable Cens permettre de r pondre aux besoins d aujourd hui sans compromettre la possibilit de r pondre ceux de demain conjuguer dans une synth se aussi harmonieuse qu improbable les exigences pourtant souvent contradictoires des sph res sociale conomique et environnementale tout en veillant la mise en place d une bonne gouvernance cet oxymore consensuel s est taill une place de choix dans le champ lexical du vocabulaire politiquement correct aussi bien que dans celui de la communication institutionnelle des acteurs publics tous chelons confondus ou la publicit des entreprises priv es tous secteurs confondus Il n est aujourd hui de politique publique d op ration d am nagement de projet d entreprise ou de produit manufactur qui ne se r f re explicitement au d veloppement durable Il en r sulte qu entre l action militante la politique sinc rement labor e et le simple greenwashing verdissement autoproclam il est d sormais bien difficile de s parer le bon grain sans OGM de l ivraie bourr e de pesticides 6 Certu
39. ier 3863 html HQE norme HQE investisseurs quartier am nagement op rateurs http assohge org hge spip php rubriquel 1 http www breeam org page jsp id 146 LEED norme LEED investisseurs quartier op rateurs http www usgbc org DisplayPage aspx CMS PageID 148 GROUPE MONITEUR am nagement lecteurs quartier annuel urbain http mailing groupemoniteur fr images web prix amenagement index html BAA Troph es de prix SNAL adh rent quartier annuel Sjn l am nagement http www snal fr 44 Certu Certu 2013 Service technique plac sous l autorit du minist re de l galit des Territoires et du Logement et du minist re de l cologie du D veloppement durable et de l nergie le centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques a pour mission de faire progresser les connaissances et les savoir faire dans tous les domaines li s aux questions urbaines Partenaire des collectivit s locales et des professionnels publics et priv s il est le lieu de r f rence o se d veloppent les professionnalismes au service de la cit Toute reproduction int grale ou partielle faite sans le consentement du Certu est illicite loi du 11 mars 1957 Cette reproduction par quelque proc d que se soit constituerait une contrefa on sanctionn e par les articles 425 et suivants du Code p nal Cet ouvrage a t imprim sur du papier issu de for ts g r
40. ification sur d autres d marches concurrentes se mobilisent pour en faire une norme L exemple des agendas 21 locaux issus de la d claration de Rio de 1992 et de la charte d Aalborg ces d marches connaissent d autant plus de succ s aupr s des villes que leur forme et leur contenu est laiss compl tement libre certaines comme Lyon et Bordeaux en font un outil de promotion du concept de d veloppement durable en interne leurs services ou en externe pour leurs habitants d autres comme Rennes en font l outil de suivi et d valuation un barom tre de leur projet d agglom ration Cependant les villes de taille plus modeste ne disposant pas des moyens d ing nierie pour conduire cette d marche ont souhait tablir sous l autorit de l tat un r f rentiel commun qui a t adopt en 2004 Depuis ce r f rentiel est en cours de normalisation par la d finition d indicateurs chiffr s et d objectifs atteindre L exemple de la norme HQE pour le b timent cr en 1996 par une association ponyme d organismes professionnels issus de la fili re BTP d sireuse d assurer la promotion des b timents verts green building il s agissait au d part d un label autoproclam Bien vite l association HQE alert e par quelques abus a formalis son label puis normalis son processus d attribution tout d abord par une certification Afnor puis par la normalisation partir de 200
41. il n y a pas de structure pour les accueillir services h bergement le rapport co ts b n fices les b n fices escompt s sinon annonc s valent ils les financements y consacrer tant en investissement qu en fonctionnement Les in vitables surco ts engendr s par une labellisation sont ils en phase avec les attentes des b n ficiaires ou des clients concern s Les acteurs impliqu s et les villes en particulier ont ils bien valu les besoins d organisations d di es nouveaux services charg s de mission agents d di s l autocontr le etc SK ane ar AN a NN TARA L ME mmm cm D mme Dome 16 mme mme UL mes PR ke EE TS ee Da LUN LS 2 6 oda lt lt ya E Due BS DS oe Ors 7 ER or 5 a us s EEE eee ez D SSS UGE de re 2 r NN s SR enar f Cfa eee 5 TE a SS ree ts NS occ ooo SN De a AES S S 7 Mer aos ee D gt r Se Certu 33 Qualit s urbaines quels labels CLASSEMENTS DES VILLES EUROP ENNES Le premier tableau pr sent ci dessous expose sommairement les crit res retenus par les diff rents organismes de labellisation ou de classement Le second tableau fait appara tre les classements obtenus en utilisant ces grilles de crit res On notera la faible repr sentation des villes du sud de l Europe des villes fran aises en particulier Certaines villes du nord de l Europe figurent
42. ile de france developpement durable gouv fr la driea a l ecoute des acteurs du a4284 html article du moniteur fr http www lemoniteur fr 153 profession article actualite 21478684 outils de l urbanisme durable vers plus de pedagogie Thomas Zamansky Mission D veloppement Durable DRIEA IdF Service de l Am nagement 18 Certu Qualit s urbaines quels labels La labellisation premi re tape vers la normalisation Du label la norme le chemin semble si vite parcouru qu il pourrait para tre in luctable les acteurs d une fili re conomique ici les villes et leurs op rateurs s entendent pour engager une d marche de reconnaissance de la qualit de leurs politiques de leurs produits ou de leurs services urbains sous forme de distinction Dans un premier temps la distinction un prix un label ou un classement est attribu e sur la base d clarative du respect d un cahier des charges qui comporte un r f rentiel Dans un deuxi me temps suite l apparition de tricheries de nature nuire la cr dibilit de la distinction les acteurs d signent un organisme charg de v rifier et d attester par lui m me ou par l interm diaire de prestataires qu il agr e du respect de leur cahier des charges organisation professionnelle service de l tat etc Cette attestation vaut alors certification Dans un troisi me temps les acteurs soucieux de faire pr valoir leur cert
43. internationale de normalisation ISO au niveau europ en le Comit europ en de normalisation CEN au niveau national l Association fran aise de normalisation Afnor Marque au sens de la propri t industrielle la marque est un signe servant une entreprise ou un organisme public distinguer pr cis ment des produits ou services des autres fournisseurs Le droit des marques conf re l entreprise ou l organisme public le monopole d exploitation de ce signe pour le type de produits ou services qu il accompagne Les distinctions renvoient des marques d pos es 12 Certu Qualit s urbaines quels labels LA 422 DE TO 1 MUA ORASELE Certu 13 Qualit s urbaines quels labels Chartes et r f rentiels de villes et quartiers durables Bien des chartes sur la ville ou l urbanisme durable ont t adopt es depuis 1994 les unes adopt es par des autorit s publiques Villes tats et les autres part les organisations professionnelles Selon le cas ces chartes g n rent des r f rentiels Au titre de leur aspect international et de leur impact majeur sur les plans et projets d urbanisme ont ainsi t retenues les chartes d Aalborg et de Leipzig la charte du nouvel urbanisme et la nouvelle charte d Ath nes Pour leur mise en uvre op rationnelle ces chartes sont d clin es en r f rentiels La charte d Aalborg sur la durabilit des
44. ions et des prescriptions pr cises Le comit du label coQuartier peut devenir le banc d essai et le laboratoire o s laborera le nouveau cadre l gislatif et r glementaire de l urbanisme durable Marcel BELLIOT urbaniste consultant Certu 21 Qualit s urbaines quels labels Sur quoi porte la labellisation Tout d abord il convient d observer que les d marches qualit normalis es ISO 9000 et ISO 12000 appliqu es des produits ou des services portent uniquement sur les processus en formalisant les contr les internes chacune des tapes cl s de ces processus et ne garantissent aucunement la qualit du produit ou du service fini Il en va diff remment pour la qualit urbaine Tant l chelle de la ville qu l chelle du quartier la labellisation peut porter sur des d marches sur des projets sur des r alisations ou sur un mix des trois Le plan Ville durable avec les appels projets cocit s et coquartiers en est un bon exemple puisqu il est une incitation de l tat engager des d marches visant laborer des projets et in fine produire des r alisations exemplaires Dans tous les cas le candidat un label s engage respecter ses engagements vis vis du d tenteur de ce label dont la cr dibilit est engag e d faut l issue d un contr le il peut tre d chu de ce label La perte du Pavillon bleu pour une statio
45. isation entra ne du moins peut on le croire une bonification substantielle de l image de la ville ou du quartier au plus grand b n fice des entreprises des habitants et des lus concern s pour lesquels on peut parler de b n fice politique 30 Certu Qualit s urbaines quels labels La labellisation d abord une commande politique On assiste aujourd hui une modification de la commande publique et l apparition d une nouvelle typologie de march s publics fond s sur des chartes d am nagement ou des d marches qualit Ceci am ne un questionnement r current sur les labels et les opportunit s de labellisation d un projet Cependant cela n a pas un r el impact dans la d marche de projet qui a toujours pris en compte les enjeux de d veloppement durable soulev s en amont Il s agit davantage pour les ma tres d ouvrage d op rations d am nagement d un affichage politique destination des promoteurs constructeurs de leurs clients et in fine des habitants Pour un ma tre d uvre d op ration d am nagement la labellisation n est pas une fin en soi dans sa d marche de projet Il s agit plut t de garder ouverte les opportunit s de labellisation certification sans pour autant chercher les obtenir tout prix Les d marches de labellisation ou de certification soul vent souvent les m mes questions traitements alternatifs des eaux pluviales pr servation des corridors
46. l autre l instruction technique du dossier qui rel ve de l autorit du d tenteur de label mais qui peut tre pour tout ou partie d l gu e des prestataires ext rieurs Un jury compos de personnalit s et d experts peut dans certains cas tre constitu pour compl ter l instruction technique La d cision d attribution du label rel ve syst matiquement de l autorit du d tenteur de label 28 Certu Qualit s urbaines quels labels Quelle dur e de vie pour un label Il convient de distinguer les d lais de constitution des dossiers de candidature et leur instruction de la dur e de vie d un label ou d une distinction Dans le cas g n ral un prix est d cern chaque ann e un label est accord pour une dur e d termin e g n ralement cal e sur la dur e de vie du produit labellis labels HQE BREAM et LEED Quand il s agit d une ville le label est accord pour une dur e d termin e l issue de laquelle un contr le est effectu pour reconduire ou non cette labellisation 5 et 10 ans pour un parc naturel r gional 1 an pour le Pavillon bleu etc un classement est arr t de fa on d finitive toutefois il existe g n ralement des proc dures de contr le et d valuation p riodiques 5 ans pour le Patrimoine mondial Unesco une norme d s lors qu elle est approuv e doit tre respect e sans d lai ou au terme d
47. mme ces labellisations sont la fois subies et redout es Les quartiers existants l essentiel du parc immobilier Les exigences croissantes en mati re d conomie d nergie vis vis de la construction neuve ont entra n la construction passive Z ro nergie et m me nergie positive Le b ti ancien est rest l cart de ce mouvement Il est impossible de mettre les b timents anciens aux nouvelles normes en utilisant les derni res innovations techniques L augmentation significative des prix de l nergie attendue dans les prochaines ann es devrait gravement p naliser l ancien moyen et long terme cela pourrait conduire une d valuation substantielle de l ancien la vente comme la location qui perdrait ainsi toute attractivit Des mesures en faveur du climat et de l nergie peuvent tre prises ind pendamment du b ti existant lui m me fourniture d lectricit ou de chaleur vertes Pierre Laconte pr sident de la FFUE Les labels du processus l objet fini au del de leur caract re plus ou moins flou ou normatif les labels sont susceptibles de porter sur diff rents temps du processus de production d un objet ou d un espace urbain Certains fixent plut t des objectifs atteindre et concernent plut t la phase de conception D autres concernent plut t la construction et tablissent des prescriptions suivre des pr occup
48. mme les consultants ont int r t commercial tre agr s ou certifi s normes ISO 9000 et 12000 Les investisseurs les plus mondialis s sont les plus attentifs la reconnaissance internationale des efforts que fait une ville pour tre durable Sur certains segments immeubles de bureaux par exemple des certifications reconnues au plan international commencent tre exig es surtout pour la construction dans des pays o la r glementation est inexistante ou inappliqu e Ainsi un consultant t moignait dans une interview accord e au magazine Traits urbains de l exigence de ses clients promoteurs d immeubles de bureaux tre conformes au label am ricain LEED Certains veillent ce que la ville ou le quartier ait obtenu une labellisation particuli re pour y investir d autant plus que des avantages fiscaux sont associ s des labels par exemple secteur sauvegard Les investisseurs professionnels que sont les promoteurs constructeurs et les fonds de placements immobiliers veillent de m me int grer des labels dans leur offre de base C est pourquoi ce sont des prescripteurs en ce sens qu ils font pression sur la ville et ses am nageurs pour se pr valoir d un label Les propri taires bailleurs ou les propri taires occupants et parmi eux les futurs habitants ou commer ants artisans et professions lib rales sont des investisseurs occasionnels De leur point de vue un label s curise leur inv
49. n baln aire est ainsi une tr s mauvaise affaire pour la fili re touristique locale LS SN Enon ig 4 pmen N in TI trs 2 A DES 0 pig 22 Certu Qualit s urbaines quels labels Quel accompagnement avec les labels et autres distinctions Apr s analyse de plusieurs dizaines de labels et autres distinctions il appara t qu un package type de services accompagne leur attribution La communication v nementielle la remise de la distinction par le pr sident du jury une personnalit en vue agissant en son nom ou un repr sentant de l autorit publique concern e un ministre par exemple est toujours l occasion d un v nement plus ou moins largement repris par les m dias presse quotidienne presse magazine presse sp cialis e presse professionnelle L argus de la presse permet d en mesurer les retomb es m diatiques locales nationales ou internationales L adh sion au club des titulaires de la m me distinction ces associations sont plus ou moins dynamiques Elles sont particuli rement appr ci es des lus et des services qui peuvent y c toyer des pairs hors de tout contexte local ou national et changer informations et exp riences Certaines de ces associations m nent des politiques de communication riches et efficaces Le site web administr par le d tenteur de label ou le club des titulaires il est un
50. n scepticisme une incapacit saisir les r alit s qu il embrasse dans leur essence moins que la cr dibilit du label la garantie qu il conf re ne soit simplement directement li e celle de l institution qui le d livre Les facteurs d une tautologie on ne peut s emp cher ici d tablir un parall le avec le champ artistique et la question de l uvre d art Depuis l accueil au mus e des ready made de Marcel Duchamp et pour la sociologie constructiviste l uvre d art ne peut tre d finie intrins quement par exemple en r f rence une id e du Beau mais simplement comme un objet reconnu comme tel par une institution culturelle l gitime par exemple une galerie ou un mus e C est la qualification de l uvre d art comme uvre d art par une institution culturelle l gitime qui fait de l uvre d art une uvre d art Se pose alors la question de la l gitimit de l institution instituante En d autres termes et pour les labels qui nous int ressent c est la l gitimit de l institution labellisante labelliser un EcoQuartier ou un am nagement durable qui fait de l EcoQuartier labellis un EcoQuartier ou de l am nagement durable labellis un am nagement durable Une l gitimit construire comment se construit alors la l gitimit des labels et quelles sont donc les institutions l gitimes labelliser En d autres termes qui doit lab
51. ncontestablement pour la consommation courante les colabels font vendre et plus chers il reste le d montrer pour les labels destin s aux villes et leurs quartiers Crit res de choix on notera que dans ces processus dynamiques il n y a aucun crit re ni aucune mesure des retomb es attendues qu elles soient directes ou indirectes internes ou externes Dans ce contexte il appartient aux villes de d finir leurs propres crit res de s lection avant de se porter candidates un label Trois crit res sont retenir la compatibilit des temporalit s le temps de l laboration du dossier le d lai d instruction la prise en compte d ventuelles observations et la dur e de vie du label sont ils compatibles avec le calendrier des acteurs impliqu s Situer une politique un produit ou un service urbains dans une perspective de labellisation en augmente sensiblement les d lais d laboration et de mise en 32 Certu Qualit s urbaines quels labels uvre la comparaison des packages les contenus propos s correspondent ils aux attentes des acteurs concern s Quel int r t d int grer un club international ou national r put si les acteurs concern s n ont pas provisionn de budget pour les in vitables d placements Quel est l int r t de communiquer sur la qualit d un patrimoine si rien n est et ne sera organis pour sa visite pour attirer des touristes s
52. nds par exemple Un classement est en principe d finitif Parmi les classements citons les secteurs sauvegard s ou les sites class s Un autre type de classement est signal qui est bien connu c est celui propos par les magazines qui appara t comme un marronnier c est dire un sujet qui dans la presse revient r guli rement avec succ s Certification la certification est une activit par laquelle un organisme reconnu ind pendant des parties en cause donne une assurance crite qu une organisation un processus un service un produit ou des comp tences professionnelles sont conformes des exigences sp cifi es dans un r f rentiel Dans les domaines de l industrie et des services il existe plusieurs types de certifications volontaires qui r pondent des besoins diff rents Certaines s int ressent aux syst mes d organisation certifications sur la base des normes ISO 9001 et ISO 14001 d autres aux personnels aux produits ou aux services certification de produits ou de services Key Mark Norme document tabli par consensus et approuv par un organisme reconnu qui fournit pour des usages communs et r p t s des r gles des lignes directrices ou des caract ristiques pour des activit s ou leurs r sultats garantissant un niveau d ordre optimal dans un contexte donn d finition de l ISO CET Les organismes de normalisation reconnus sont au niveau mondial l Organisation
53. ombreux travaux et initiatives vont en ce sens Ce crit re pourrait tre pris en compte par ces agences au titre de leur propre politique commerciale Ainsi si la dette grecque plonge ce pays dans un certain marasme le r gime cr tois reste le meilleur pour la sant Les agences de certification il s agit d organismes le plus souvent parapublics qui effectuent par leurs propres moyens ou en d l guant des consultants priv s agr s l instruction des dossiers de demande et le contr le de la mise en uvre des engagements pris par le r cipiendaire C est un facteur de similitude voire de confusion entre les d marches de Certu 25 Qualit s urbaines quels labels labellisation et de normalisation Les bureaux d tudes sp cialis s dans la certification sont clairement int ress s la diffusion des labels et des normes pour lesquels ils sont agr s Ainsi le bureau d tudes Oger International affiche t il sur ses publicit s qu il est agr HQE BREAM et LEED Les op rateurs ce sont les am nageurs lotisseurs ou constructeurs de produits immobiliers qui ont int r t commercial ce que la ville et plus encore le quartier soit distingu eux m mes proposant des produits certifi s HQE notamment Ce sont aussi les tour op rateurs qui ont un int r t commercial faire figurer dans leur catalogue des destinations distingu es Ce sont enfin les d l gataires de services publics qui co
54. omeut aucun style ni Certu 17 Qualit s urbaines quels labels d am nagement urbain ni d architecture Culturalisme acad misme et progressisme lui sont compatibles Le guide Try this way publi en 2008 labor lui aussi par le Conseil Europ en des Urbanistes il ne fait r f rence ni la nouvelle charte d Ath nes ni aucune autre charte Outil pratique et concis il se pr sente sous la forme d une s rie de check lists organis e en 10 th mes sans d clinaison sous forme d indicateurs mais sous forme d objectifs g n raux atteindre Face la diversit de l offre une d marche participative Devant l offre des outils de l urbanisme durable la DRIEA s est engag e dans une d marche originale pour guider les utilisateurs franciliens mieux les conna tre Pour tre au plus pr s de leurs attentes elle a mis en place une approche participative pour faire merger les besoins et d cliner les objectifs du d veloppement durable dans les op rations Appuy e par les bureaux d tudes Icare Environnement et Villes et paysages la DRIEA anime cette d marche en partenariat avec le Conseil r gional d le de France et l Ademe et associe des collectivit s des am nageurs des bureaux d tudes et les tablissements publics d am nagement d le de France EPA et AFTRP Elle a donc sond une centaine d acteurs au sujet des labels outils r f rentiels et appels proje
55. opolitains et modes de coop ration Atelier 2 des deuxi mes Entretiens du Certu Synth se 2012 Dix r flexions sur la mobilit en p riurbain Ateliers 3 et 11 des deuxi mes Entretiens du Certu Synth se 2012 Urbanisme n goci urbanisme partag Atelier 10 des deuxi mes Entretiens du Certu Synth se 2012 L valuation outil de pilotage des politiques publiques Atelier 7 des deuxi mes Entretiens du Certu Synth se 2013 R nover son patrimoine b ti Quelles strat gies Atelier 5 des deuxi mes Entretiens du Certu Synth se 2013 Renouveler les approches des ph nom nes urbains Synth ses 2013 ISBN a SSS www certu fr ISSN 2263 8725 978 2 11 131066 7
56. orer et porter les labels afin qu ils puissent tre reconnus comme l gitimes Si les organisations priv es rassemblant des syndicats professionnels ou de grandes entreprises peuvent tre suspect es de porter leurs int r ts et de chercher imposer un regard qui puisse tre leur favorables il faut bien reconna tre que les services de l tat souffrent aujourd hui d une certaine d fiance de la part des professionnels comme des lus locaux On met ainsi en cause sa r currente tentation normative et on craint alors que le label cens encourager les initiatives innovantes ne devienne rapidement une norme castratrice La solution privil gi e serait alors une construction partenariale des labels associant aussi bien experts professionnels qu lus voire m me des repr sentants d habitants m me de proposer des approches compl mentaires de la qualit vis e et garantie par ces labels Nulle objection alors ce que tels labels soient port s et l gitim s par un tat m me de rassembler l ensemble de ces partenaires pour leur exploitation Certu 39 Qualit s urbaines quels labels R sum d un rapport du Conseil g n ral de l environnement et du d veloppement durable ao t 2012 disponible sur le site du CGEDD Le rapport constate l mergence des r f rentiels et des indicateurs territoires durables qui participe de plusieurs logiques e devant une notion aux interpr tations div
57. proc de par moyenne pond r e comme cela a t le cas pour l examen des projets d coquartiers Parfois le r f rentiel n est qu une checklist destin e servir de support au d bat local l objectif tant alors pour les acteurs concern s de se poser ensemble les m mes questions Ce principe a t retenu pour le r f rentiel europ en de la ville durable Notation c est le r sultat de l analyse d un produit ou d un service avec un r f rentiel donn De m me que pour un indicateur une note ne signifie rien par elle m me et ne vaut que par comparaison Dans le sillage de la notation extra financi re des entreprises est apparue la notation sociale et environnementale des collectivit s locales Cette notation proc de d une analyse r alis e par des cabinets d audit sp cialis s une trentaine en France Des villes tr s diff rentes comme Meaux Beauvais Mulhouse Saint Gilles Croix de Vie ou G rardmer se sont livr es cet exercice Prix awards en anglais per us par le public les lus et leurs services comme une marque de reconnaissance visible d un niveau de qualit exceptionnel le prix est attribu au terme d une comp tition organis e par l organisme d tenteur Les candidats un prix sont volontaires et doivent soumettre un dossier conforme au r glement de la comp tition Ce dossier est soumis une commission technique qui pr pare les travaux d un jury En principe
58. qualit et promeut le concept de Baukultur mais son concept cl est l approche int gr e des politiques urbaines Le r f rentiel de la ville durable europ enne afin d aller au del des d clarations de bonnes intentions il est apparu aux tats membres n cessaire de construire collec tivement un outil de mise en uvre op rationnelle de la charte de Leipzig et de le mettre disposition des acteurs de la ville l initiative de la France qui pr sidait alors l Union europ enne il a t d cid d engager sous sa responsabilit l labora tion d un r f rentiel europ en de la ville durable Le 25 novembre 2008 la d claration de Marseille des ministres en charge du d ve loppement urbain trace les grandes lignes de son cahier des charges et de son archi tecture en trois th saurus e une grille de questionnement construite sur les principes de la charte e une base d indicateurs chaque question un panier d indicateurs disponibles et d j utilis s par des villes e une biblioth que de bonnes pratiques partager illustrant la r solution heu reuse d une question Certu 15 Qualit s urbaines quels labels Un outil de questionnement a t con u qui reprend cette architecture g n rale mais il propose deux niveaux de questions un niveau strat gique plut t destin aux lus et un niveau op rationnel plut t destin aux techniciens Deux groupes de villes ont entrepris d
59. r sent s portant le nombre de collectivit s membres du Club coQuartier plus de 500 Ce label vient donc achever quatre ann es d exp rimentation partag e entre l tat les collectivit s les acteurs professionnels et les associations Suite un travail ouvert au sein du Club EcoQuartier le label national EcoQuartier a t construit comme une d marche progressive ouverte tous les territoires Il comporte trois tapes qui visent encourager garantir et p renniser les projets d am nagement durable Le label n est pas une norme Si la labellisation doit apporter des garanties de qualit sur un socle d exigences fondamentales elle se base sur une n cessaire contextualisation des engagements pour chaque projet e Il ne pr conise pas un mod le unique Le label s adapte tous les contextes toutes les tailles de villes et tous les stades d avancement Le label est une d marche progressive Les trois tapes du label sont les suivantes TAPE 1 ENCOURAGER La collectivit signe la charte nationale qui encourage les lus travers vingt engagements vers la ville durable TAPE 2 PERENNISER L quipe projet b n ficie de l valuation de ses objectifs et du suivi de sa d marche pour p renniser ses ambitions tous les temps forts du projet TAPE 3 GARANTIR Le projet re oit le label national coQuartier l tat vient garantir que les r ponses apport
60. ral en toute transversalit Les labels peuvent ils coproduire un nouvel ordre d interd pendance sur les territoires La prise en compte du d veloppement durable n cessite cependant une adaptation d approche des labels de fa on ne pas sous estimer leur caract re formateur innovant int gr et concert Florence Masson conseiller technique Association des maires des France Certu 9 Qualit s urbaines quels labels Du label la norme de quoi parle t on Les termes employ s dans la vie courante peuvent pr ter confusion aussi est il n cessaire d en rappeler les d finitions Par distinction nous entendrons ici les attestations de qualit d livr es par un organisme d tenteur des droits relatifs cette distinction Les principales distinctions sont les prix les labels les classements et les certifications Chaque distinction est attribu e apr s contr le du respect d un cahier des charges consultation d experts rapporteurs ou d un jury d experts ou de personnes qualifi es Tout ou partie de ces cahiers des charges se pr sente sous forme de grilles multicrit res c est dire sous forme d un r f rentiel Cette similitude des d marches entretient peut tre la confusion entre distinctions non ons donc quelques d finitions Qualit elle est d finie comme l ensemble des propri t s et caract ristiques qui sont n cessaires ce produit ou service pour sati
61. re l objet d une normalisation ais e et jug e b n fique Les ing nieurs sp cialistes du domaine seraient sans doute d un avis plus nuanc pointant le caract re r ducteur de certains labels et des normes techniques qui leur sont impos s et qui apr s avoir constitu des objectifs atteindre se transforment rapidement en freins de l innovation Par ailleurs ils pointeraient la distinction entre performances th oriques calcul es et objet de labellisation ou de normalisation et performances observ es souvent notablement diff rentes en raison d une part des probl mes li s la mise en uvre des solutions adopt es et d autre part du comportement des usagers L am nagement et l urbanisme des objets complexes au del de la technique pour les urbanistes et les am nageurs la normalisation d une op ration d am nagement s av re plus probl matique en raison de la complexit du caract re beaucoup plus pluridimensionnel de ce type d op ration On peut ainsi relever la vari t des dimensions technique formelle sociale environnementale et la diversit des chelles prendre en compte La labellisation court alors le risque de Certu 37 Qualit s urbaines quels labels r duire la complexit de ce type de projet une dimension unique et mesurable La labellisation constitue pour les concepteurs et les am nageurs la fois un guide parfois utile et une contrainte dans laquelle ils
62. ropolisation et les nouvelles formes d urbanit s qui mergent dans notre monde d aujourd hui C est autour de 13 ateliers th matiques qu ont t abord es les diverses probl matiques qui s expriment dans l espace p riurbain Plut t que de transcrire les actes globaux de ces deux journ es la valorisation des changes au sein de la plupart des ateliers ainsi que de la premi re table ronde et de la restitution finale est publi e dans une s rie de documents de la collection Essentiel Les Entretiens 2012 avec plus de 800 participants ont t un moment fort d enrichissement mutuel entre tous les acteurs de la ville Les synth ses ainsi publi es contribueront alimenter et clairer l action de chacun Ces rencontres constituent un v ritable espace de partage et de compr hension des ph nom nes qui agissent sur les territoires Que l ensemble de nos partenaires des intervenants et des participants qui ont permis une grande qualit des d bats et contribu la r ussite de cet v nement soit remerci Au 1 janvier 2014 les 8 Cete le Certu le Cetmef et le S tra fusionnent pour donner naissance au Cerema centre d tudes et d expertise sur les risques l environnement la mobilit et l am nagement Sommaire KOAT AY SR nie ein en No 3 AVANT proposi te PE ant one Pete cl ati cake ae 4 Expos d une D ODI MAHQU Luis A Rendre auto tans 5 Du label la norme de quoi parle t on Lans ns ne dundee merite
63. sfaire les besoins exprim s ou implicites des clients La mise en place d une d marche qualit vise trouver le juste niveau de qualit L exc s de qualit co te cher le d ficit de qualit fait perdre les clients ou m contente les usagers Une d marche qualit est un processus volontaire d am lioration continue qui vise am liorer l organisation de sa production de sa distribution en mesurant la satisfaction des clients ou des usagers Indicateurs de mesure de la qualit ce sont les l ments de mesure qui permettent d valuer la qualit d un produit ou d un service Un indicateur ne signifie rien par lui m me il ne vaut que par comparaison dans une s rie Par exemple comparer Paris ville globale avec une ville moyenne de province n a aucun sens cet gard se pose la question de la comparabilit des territoires entre eux et une question r currente concerne la pertinence des p rim tres de saisie des donn es communes ou communaut s de communes Le plus petit syst me d indicateurs est binaire oui non Par exemple la ville est elle couverte par un SCoT un PLH un PDU un PLU 10 Certu Qualit s urbaines quels labels Crit res de qualit ce sont les seuils minimums que doivent atteindre les indicateurs pour atteindre le niveau de qualit requis Ils sont tablis souverainement par l organisme d tenteur de la distinction Cependant ces crit res sont le plus
64. t Label Ecoquartier AEU HQETM Am nagement etc repr sentant les principales d marches volontaires d appui l am nagement durable l issue d un premier s minaire destin pr senter les r sultats l enqu te a r v l la n cessit de rendre les outils plus simples et pragmatiques Dans l objectif de permettre aux acteurs de l am nagement de choisir la d marche le r f rentiel la m thode qui conviennent le mieux leur projet et leurs priorit s ces travaux aboutissent la r alisation d une valise p dagogique compos e de fiches sur chaque outil disponible ainsi que dans un souci d exhaustivit sur les d marches r glementaires que sont les tudes d impact et l valuation environnementale La d marche ne s arr te pas l Les conclusions de l tude s appuyant sur les attentes des porteurs de projet franciliens appellent une meilleure coop ration entre grands acteurs institutionnels Conseil r gional tat Ademe pour une meilleure articulation entre les outils d velopp s par chacun au service de ses priorit s propres Les collectivit s et les am nageurs demandent aussi un accompagnement coordonn de ces acteurs le long de l laboration et de la sortie de terre du projet Ils en appellent enfin une meilleure articulation entre d marches volontaires et d marches r glementaires tudes d impact et valuation environnementale Pour en savoir plus http www driea
65. t s coquartiers Au plan fonctionnel on trouve une dizaine de types d acteurs les institutions publiques internationales les ONG d envergure internationales l tat les agences de certification les villes les op rateurs les investisseurs les entreprises les visiteurs les habitants Au plan op rationnel six types d acteurs les d tenteurs de labels et autres distinctions les prescripteurs les p titionnaires les agences de certification les publics concern s les organismes de contr le 24 Certu Qualit s urbaines quels labels d tenteurs prescripteurs candidats certificateurs public cibl contr le institutions X X ONG tat agences de notation X x X certificateurs op rateurs investisseurs entreprises visiteurs x lt a x habitants villes X Les institutions publiques internationales on distingue deux types d acteurs majeurs ONU et ses organismes Unesco Unicef OMS et l Union europ enne Il convient d observer que ce sont les tats membres qui d signent leurs repr sentants dans les institutions internationales et europ ennes et dans le cas g n ral ce sont leurs services qui instruisent les dossiers de demandes de distinction avant de s assurer du respect des engagements du r cipiendaire
66. tat garant de l application des normes fussent elles europ ennes ou internationales Appara t ainsi un n ojacobinisme subtil o les labels font figure de hochets s duisants qui finissent par se transformer en joug retrouv Label et normalisation les coquartiers au banc d essai Faut il distinguer et promouvoir plut t qu imposer et r glementer O se situe la fronti re entre label et normalisation lorsque l on traite d urbanisme d am nagement ou de ville durable Si celle ci est aujourd hui une des conditions de survie de notre soci t c est sans doute davantage par la p dagogie et par l exemple qu on la fera progresser dans l esprit public Le label coQuartier peut tre un bon outil pour y parvenir mais il soul ve plusieurs questions celle de la ville existante celle des contenus techniques des labels celle de la d marche m me du label et celle de ses ventuelles retomb es r glementaires 1 Comment faire voluer la ville existante dans le sens d un plus grand respect des objectifs du Grenelle environnement La France compte aujourd hui environ 32 millions de logements et le rythme annuel de construction y est d environ 400 000 logements peine plus de 1 du parc est ainsi renouvel chaque ann e Si l on impose tous les nouveaux quartiers de respecter les crit res du Grenelle environnement il faudra un si cle entier pour rendre la
67. tivit s locales agences sp cialis es associations professionnelles et bureaux d tude ONG partenaires conomiques Le comit de pr figuration du label a ainsi clairement affich qu il n a pas de vocation normative mais qu il travaille sur la base d un consensus issu d une large concertation Des indicateurs rigoureusement construits vont bien s r permettre de rendre compte le plus objectivement possible de la mani re dont le nouveau quartier satisfait aux crit res d un coQuartier Mais cet exercice scientifique est replac dans un cadre politique au sens noble du terme qui en fonde la l gitimit La d marche du label repose sur la prise de conscience partag e par tous les acteurs de ce que doit tre un coQuartier Elle mat rialise un irrempla able exercice de p dagogie et d appropriation collective Elle fait avancer la r flexion et concr tise les acquis de la r flexion collective 3 Ne s agit il pas toutefois d une d marche tr s lourde qui risque d essouffler et de d courager ses acteurs La recherche de consensus a un prix celui des d lais parfois longs et d arbitrages souvent complexes Il serait bon aussi que la d marche du label puisse aussi d boucher sur des modifications l gislatives ou r glementaires Il n y aurait rien d anormal a ce que les crit res de qualit d finis pour un coQuartier puissent conduire le moment venu des pr conisat
68. u un label Ainsi le concours villages fleuris n a aucun impact externe argument absent des guides touristiques mais quelle fiert pour les laur ats En r alit bien peu de labels s adressent directement eux mais on observera que les habitants peuvent tre des employ s des visiteurs des investisseurs occasionnels Les villes directement ou indirectement ce sont elles que sont destin s les labels 26 Certu Qualit s urbaines quels labels et il leur appartient d tre candidates ou d inciter leurs op rateurs tre candidats la labellisation D s lors qu elles souhaitent conforter leur propre positionnement ou celui de leurs op rateurs sur la sc ne nationale ou internationale il leur est difficile d chapper leur labellisation On observera que ces d marches sont de nature mobiliser leurs services afin de les engager dans des d marches de changement plus d int gration et de transversalit et de qualit satisfaction de la demande D une certaine fa on la labellisation appara t comme un l ment d valuation de politiques publiques Le label national coQuartier Ce label a t lanc le 14 d cembre 2012 par la ministre C cile Duflot Initi e en 2008 la d marche nationale EcoQuartier a suscit l engouement des collectivit s qui se sont massivement investies dans les deux appels projets de 2009 160 projets pr sent s et 2011 393 projets p
69. ui entretient la confusion nonc e pr c demment La labellisation conduit elle la normalisation Il semble que ces d marches convergent de fa on m canique d autant plus facilement que certains acteurs y ont un int r t objectif Sur quoi porte la labellisation Du projet l exploitation de sa r alisation il apparait que la labellisation concerne chacune des tapes du processus ce qui peut apparaitre comme un facteur de confusion Quels jeux d acteurs Au regard de ce qui a t nonc pr c demment d crypter les jeux d acteurs l uvre dans les d marches de labellisation semble n cessaire dans la compr hension du syst me Comment obtient on un label Les labels ne s imposent pas d eux m mes et il n existe pas d autorit organisatrice supr me pour ordonner ces processus Le principe g n ral repose sur la candidature des acteurs qui souhaitent obtenir un label Quelles temporalit s Dans un syst me d acteurs complexe le calendrier de chacun appara t d autant plus d terminant que la dur e de vie des labels est variable et n est jamais d finitive Quel co t pour quels b n fices Les processus de labellisation sont co teux D s lors quels b n fices peut on en attendre Quel label choisir Un rapide inventaire des labels disponibles montre que nombreux sont ceux qui se font concurrence 8 Certu Qualit s urbaines quels labels
70. une norme permettant de garantir la qualit de sa politique ou de son produit au regard de crit res indiscut s sinon indiscutables Un tel dispositif de garantie int resserait coup s r l ensemble des acteurs impliqu s dans la production et la consommation du produit urbain consid r En effet pour les producteurs l int r t r siderait dans le fait de pouvoir disposer de crit res ou d indicateurs permettant de guider la production le cas ch ant de passages oblig s de bonnes questions voire m me de solutions cl en main pour une conception et une r alisation permettant coup s r d atteindre l objectif de qualit vis Pour les acheteurs investisseurs clients finaux ou interm diaires il s agirait d obtenir l la garantie d un bon produit investissement la fois responsable et rentable susceptible de procurer un bon rapport ou une revente ais e et g n ratrice de plus value l ments de questionnement Dans un contexte d incertitude de banalisation ou de surench re l int r t de la mise en place d un dispositif de garantie est donc assez vident Se posent n anmoins un certain nombre de questions De quoi parle t on Il semble exister bien des confusions sur les d finitions et les concepts qu elles recouvrent Quel accompagnement dans une d marche de labellisation On observe une grande similitude dans les packages type qui accompagnent ces d marches ce q
71. ville actuelle Grenello compatible Mais un label n est pas une norme et n a pas de caract re contraignant Toutes les extensions urbaines ne respecteront pas les crit res de la ville durable et les urbanisations existantes ne connaitront pour la plupart que des volutions mineures Le label coQuartier n est sans doute pas la solution pour transformer la ville traditionnelle Ce sera plut t au travers d tat des lieux et de diagnostics partag s de larges concertations d efforts progressifs d adaptation d incitations financi res que l on parviendra petit petit y influer sur la consommation nerg tique les modes de d placements les modes de production et de consommation La formule du label coQuartier a des limites videntes dans la ville traditionnelle Les crit res qui permettent de d cerner le label coQuartier couvrent de tr s nombreux champs techniques et sociaux Il n est pas simple d en int grer toutes les composantes pour aboutir une sorte de classement g n ral Cela s est fait l occasion des deux palmar s des coquartiers publi s en 2009 et 2011 mais des interrogations demeurent L objectif du label coQuartier n est pas en effet de s lectionner et de classer un nombre limit de quartiers pr sentant des caract res d excellence dans les diff rents champs expertis s Il est plut t d valuer suivant une m thodologie et un

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