la formation des usagers à la bibliothèque nationale de france
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1. Telnet Web com prendre ce qu est un site pages liens hypertextes uRL Uniform Resource Locator comprendre ce que sont les outils de recherche diff rence entre un moteur et un r pertoire Les objectifs en termes de m morisa tion sont les suivants retenir ce que sont un site une page un moteur de recherche un r pertoire L es objectifs en termes de savoir faire s noncent ainsi conna tre les rudiments de la navigation sur le Web saisir une adresse utiliser les boutons de naviga tion reconna tre et activer les liens hypertextes les bases de la recherche d information retrouver un outil de recherche saisir une requ te simple parcourir l arborescence d un r per toire rep rer et utiliser l aide en ligne lire une r ponse ou une page d ac cueil Les objectifs en termes de savoir tre s noncent ainsi ne pas avoir peur de se lancer dans une recherche se sentir capable d utiliser Internet bon escient et comprendre la n cessit d voluer vers l autoformation IL S AGIT D UNE FORMATION INITIALE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE SUR INTERNET ET NON D UNE PR SENTATION TECHNIQUE DE L OUTIL INFORMATIQUE Apr s un d marrage o chaque s ance tait comble et r unissait en moyenne dix lecteurs on a not une baisse de fr quentation puisque le nombre moyen de participants par atelier tait plut t proche de cinq que de dix Peut tre peut on attribuer cette baisse un2. et destin e les rendre autonomes dans l utilisation de la biblioth que et la recherche d information Ne seront donc pas voqu es ici d autres activit s mises en uvre par la BnF et relevant soit de l accueil agents d accueil dans les halls bornes d orientation visites du b ti ment soit d une politique de d ve loppement culturel expositions visites et ateliers p dagogiques autour des expositions conf rences colloques concerts projections En effet ces actions et manifestations qui font partie int grante du r le cul turel que se doit d assurer la biblio th que aupr s d un public largi et qui permettent de conqu rir des publics nouveaux ne sont pas pro prement parler des actions de forma tion Les biblioth caires consid rent depuis longtemps que la formation des usagers fait partie de leurs mis sions D s 1876 Otis Hall Robinson de la biblioth que de la Rochester University aux E tats U nis d clarait librarian should be more than a keeper of books he should be an educator LA FORMATION RECOUVRE TOUT TYPE D ACTIVIT CARACT RE DIDACTIQUE ORGANIS E L INTENTION DES LECTEURS Pour caract riser ces diverses actions de formation il est possible de reprendre certaines expressions utili s es dans la litt rature profession nelle anglo saxonne library orientation library instruction biblio graphic instruction information management education
3. BBF Paris T44 nl 1999 m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m de trouver facilement un document dans les collections propres de la biblioth que ou bien de savoir si besoin est se tourner vers des res sources ext rieures L objectif est de permettre chacun de trouver l information dont il a besoin et de ma triser les outils de recherche la bor s par la biblioth que catalogue guides ainsi que les autres auxi liaires de recherche tels les index les d pouillements et les bibliographies Certains fonds bien que signal s dans les catalogues mais trop bri ve ment d crits sont inexploitables sans ces auxiliaires de recherche Les moyens A la biblioth que il n y a pas un ser vice unique charg de penser et coor donner la formation des lecteurs Les actions se sont d velopp es au sein de plusieurs directions imprim audiovisuel et d veloppement cultu rel Ceci entra ne une diversit dans les types d intervenants qui ne font pas tous n cessairement partie de la fili re biblioth que diversit qui peut tre source de richesses M ais cette dispersion explique galement l absence regrettable d une charte de la formation des usagers qui permet trait chacun des acteurs de se situer dans une mission globale et reconnue par tous La Direction de l imprim et celle de l audiovisuel ont mis sur pied un petit groupe de r flexion sur la formation des lecteurs Sous la direction d un bib
4. information literacy Comme l indiquent les auteurs ces termes refl tent l volution de la th orie et de la pratique de ce qu ils nomment instruction ce que d autres 2 Cf l article de Roland SCHAER Sur la politique culturelle de la Biblioth que nationale de France BBF 1997 n 6 p 10 22 3 Cf entre autres Richard E Bopp et Linda C Smith Reference and Information Services Libraries Unlimited 1991 nomment library users education soit en fran ais la formation des lec teurs Sans entrer dans tous les d tails de ce tr s riche ouvrage retenons simplement ici des fins de clart d exposition trois expressions qui permettent d tablir une sorte de typologie gradu e des actions l expression library orientation correspondrait un premier niveau de la formation II s agit d une initia tion de base ayant pour objectif de permettre aux usagers de com prendre comment la biblioth que est organis e physiquement de rep rer le classement et la localisation des collections de d couvrir les services offerts de conna tre les horaires et le r glement de se sentir en confiance dans une atmosph re accueillante Ce premier niveau se traduit g n ra lement par des visites de la biblio th que l intention des lecteurs Le but est d accueillir les lecteurs de gommer le sentiment qu prouvent certains d tre noy s ou perdus dans un environnement complexe et de leur donner l envie de r
5. lectives donc diff rentes des bibliographies sp cialis es s lectives et ou comment es 5 BI L BINGVMB CC BINGHAM TON EDU U ne recherche efficace requiert une capacit de s lection face la sur abondance de documents La n ces sit de l apprentissage d un regard critique sur les textes s impose donc Un apprentissage qui prend des formes diff rentes selon que les documents sont imprim s et clairs du point de vue du contexte global ou selon qu ils sont informatis s et pr sentent parfois une relative invisibi lit quant leur couverture et leur organisation Les publics du site de Tolbiac L ouverture Tolbiac des salles de lecture du haut de jardin un public diversifi h t rog ne et beau coup plus vaste que celui du site de Richelieu a t l occasion de d velopper quelques nouvelles actions de formation R appelons bri vement que les salles de lecture du haut de jardin offrent aux lecteurs une collection encyclo p dique en libre acc s organis e en cinq d partements quatre d parte ments th matiques Philosophie histoire sciences de l homme Droit conomie politique Sciences et techniques Litt rature et art et un d partement Audiovisuel images num ris es films disques compacts enregistrements sonores et c d roms multim dias S ajoutent ces d par tements une salle de recherche bibliographique et une salle consa cr e l actualit de la p
6. leur faire d couvrir les principales fonctions du catalogue des collections en libre acc s qui se pr sente sous forme de c d rom Chaque lecteur dispose d un poste et peut donc s exercer par lui m me Cette initiation d bute par une pr sentation g n rale de la biblioth que qui dure une demi heure sont rap pel s les dispositifs d accueil et d information les circulations les BBF Paris T44 nl 1999 vi BBF Paris T44 nl 1999 m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m salles de lecture les manifestations culturelles et les services offerts Cette pr sentation est facilit e par le guide d orientation dans les collections que comporte le catalogue guide qui per met de naviguer dans le plan de clas sement des ouvrages et de se rep rer partir du plan des salles offre la pos sibilit d effectuer des recherches th matiques par espace d partement ou discipline Le reste de la s ance est une initiation pratique au catalogue ergonomie recherche sur les crit res principaux auteurs titres sujets index s en Rameau introduction aux op rateurs bool ens et la troncature diff rence entre recherche par titre et par mot du titre pr sentation de crit res sp cifiques aux documents audiovi suels interpr te producteur plage ou s quence On indique galement comment lire une notice et comment rep rer la cote Durant les premiers mois suivant l ou verture ces s ances
7. manque de publicit interne et au mode d inscription qui se fait exclusivement sur place N an moins 938 personnes ont b n fici de ces s ances de janvier ao t 1998 De la mi juin la mi ao t un ques tionnaire labor par le Service de l accueil g n ral et des tudes a t distribu aux participants lors de ces s ances Ce questionnaire tait volontaire ment bref Le but tait de fournir une estimation du type de public int ress par ces ateliers et de mesurer leurs attentes sur quelques points Le taux de r ponse a t tr s satisfaisant 86 Le public de ces ateliers Internet se distingue sensiblement de celui des salles de lecture la moyenne d ge est plus lev e trente sept ans contre vingt cinq ans li e une plus faible pro portion d tudiants Il s agit essentiellement d un public d actifs exer ant une profession d encadre ment ou d enseignement auquel se joignent des tudiants inscrits princi palement dans les disciplines litt raires ou li es aux sciences humaines Les d tenteurs de cartes annuelles sont majoritaires dans les ateliers 61 mais pr s d un participant sur quatre a achet un titre journalier sp cialement pour y avoir acc s A l issue de la s ance une forte majo rit des participants 82 d clare ne plus avoir de questions rest es sans r ponse propos d Internet Comme le note le Service de l accueil g n ral et des tudes
8. mentaire int gr s au cursus des tudiants de premier cycle ou bien aux E tats U nis des s ances de biblio graphic instruction selon un pro gramme soutenu par l American Library Association et l A ssociation of College and R esearch Libraries et expos dans un document de r f rence mis jour en 1996 Guidelines for Instruction Programsin cademic Libraries Objectifs de la formation des lecteurs Tolbiac Durant la phase pr paratoire du pro jet de Tolbiac une tude a t men e sur la mise en place de dispositifs d initiation et de formation des usa gers qui a d bouch en novembre 1995 sur des propositions formul es dans un document interne r dig par Nadine Marienstras et Lenka Bokova Formation et initiation l utilisation de la Biblioth que natio nale de France Cette tude s est appuy e d une part sur les r sultats d une enqu te SOFRES portant sur la formation l as sistance personnalis e et certains usages relatifs l utilisation des biblioth ques d autre part sur des entretiens men s avec des respon sables de biblioth ques Biblio th que publique d information biblioth ques universitaires dont le public s apparentait celui attendu Tolbiac Cette enqu te et ces exp riences ont mis en vidence un besoin des usagers en mati re d aide l uti lisation des biblioth ques qu il s agisse d assistance personnalis e un tiers des personnes interrog es ou de
9. qui a d pouill ce questionnaire 11 semble donc que ces ateliers dans leur forme actuelle r pondent bien une pre mi re approche d Internet o peu de notions th oriques manquent l appel En revanche le souhait d avoir plus de temps notamment pour la pratique ou d approfondir leurs connaissances marque bien les limites de ces s ances qui pourraient en appeler d autres Trois participants sur quatre d clarent en effet tre personnelle ment int ress s par un autre type de s ance s ances de niveau plus pouss 21 s ances th matiques 20 s ances pratiques 18 s ances de recherche documentaire 11 Quelques projets en cours de ralisation Un second module de formation Internet sera propos aux lecteurs s agira d une s ance d approfondisse ment consacr e la m thodologie de BBF Paris T4 nl 1999 dd BBF Paris T44 nl 1999 m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m la recherche sur le Web typologie des types d information disponibles sur le Web structure et signification d une adresse diff rents types d ou tils de recherche syntaxe d interroga tion valuation des r sultats choix d une strat gie de recherche Les s ances d initiation au catalogue haut de jardin ont port sur un cata logue ne recensant que le libre acc s La mise en place du syst me d infor mation a abouti d s octobre 1998 un catalogue transitoire regroupant quatre se
10. s ances didactiques un quart des personnes interrog es Les r dacteurs de ce document ont not que les tudiants de premier cycle paraissaient r ticents une aide de type p dagogique mais cela ne signi fiait pas n cessairement qu ils n aient pas besoin de formation L espace didactique autour duquel devaient s articuler les activit s de formation n a finalement pas vu le jour Des diverses propositions que contenait cette tude seule celle concernant l initiation au catalogue de la biblioth que a t effective ment mise en uvre d s l ouverture des salles du haut de jardin Depuis lors mis part une note interne d avril 1997 manant du Ser vice de recherche bibliographique intitul e Propositions concernant un pr programme de formation des lec teurs il ny a pas eu de nouvelle r flexion globale pour formuler un programme coh rent de formation des usagers Certaines actions telles les forma tions Internet ont t mises sur pied de fa on assez pragmatique sachant que l on pourrait tirer apr s coup quelques conclusions qui per mettraient de formuler plus explicite ment les objectifs poursuivis et si n cessaire de modifier le dispositif Cela dit il est vident que l un des objectifs implicites de base est de per mettre aux lecteurs d tre les plus autonomes possible qu il s agisse L UN DES OBJECTIFS EST DE PERMETTRE AUX LECTEURS D TRE LES PLUS AUTONOMES POSSIBLE
11. cul d en pr senter un bilan d finitif C est aussi une exp rience incompl te puisque ce bref compte rendu a t r dig un moment charni re o le rez de jardin n est pas encore accessible alors que son ouverture changera consid rablement la donne Par ailleurs il n tait pas rare sp cia lement en p riode de rentr e univer sitaire qu un professeur d universit vienne sur rendez vous avec ses tu diants de pea dipl me d tudes approfondies et leur pr sente soit seul soit avec la collaboration d un biblioth caire de la salle des cata logues la biblioth que l organisation et la nature de ses collections ainsi que les diff rents outils bibliogra phiques de la discipline Les lecteurs pouvaient bien videm ment b n ficier tout moment du renseignement sur place en s adres sant au personnel qualifi en poste aux banques de salle Cet entretien direct et personnalis entre un lec teur et un biblioth caire est sans doute le meilleur moyen de commen cer former un usager au moment o il se pose une question Ce mode d initiation ou d apprentis sage en situation repose en r alit sur la m thode de r solution de probl me et offre l avantage de partir de cas r els valuer la demande et les besoins Ce type d entretien nomm refe rence interview dans la litt rature professionnelle anglo saxonne est m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m la base
12. cumentaire compl men taire de celle offerte par les collec tions en libre acc s DEPUIS JANVIER 1998 LA BIBLIOTH QUE PROPOSE TOUT LECTEUR MUNI D UN TITRE D ACC S DES S ANCES D INITIATION LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE SUR INTERNET Ces postes offrent une interface sim plifi e d Internet Explorer qui ne donne acc s qu aux fonctions essen tielles et ne propose ni le d charge ment de fichier ni la messagerie ni l impression La page d accueil s ouvre sur les signets de la BnF C est un r per toire comment d environ 1 500 ressources accessibles par Internet Les services signal s sont choisis pour leur qualit ou leur utilit par 8 http www bnf fr les sp cialistes des disciplines de chaque d partement Cette s lection ne vise nullement tre exhaustive et doit permettre aux lecteurs de gagner du temps en vitant certaines recherches parfois longues voire infructueuses Ces signets font d In ternet un outil compl mentaire des collections imprim es et audiovi suelles de la biblioth que et de la documentation lectronique c d roms fonds num ris s Gallica consultables sur place Un bouton donne acc s une section consacr e aux outils de recherche par Internet qui regroupe et commente dans un menu unique les outils les plus cou rants ou les plus utiles ainsi qu un choix de guides m thodologiques d autoformation ou d initiation Internet Durant les premi res semaine
13. d une recherche de savoir faire la distinction entre sources pri maires et litt rature secondaire de savoir l int rieur d un document distinguer les faits les opinions la propagande les erreurs les omis sions d tre capable de replacer l in formation dans son contexte socioculturel de savoir comment elle est produite de comprendre la pro bl matique et les enjeux contempo rains d une grande discipline ainsi que les modes de publication et de diffusion qui lui sont associ s II ne s agit pas uniquement de trou ver l information mais de savoir l valuer et la s lectionner c est dire d acqu rir une culture de l in formation ou information literacy Ce type de formation rel ve t il des biblioth caires ou des enseignants et des professeurs Entre prescription et autonomie Traditionnellement les biblioth caires se sont souvent content s d ai der les lecteurs localiser les ouvrages estimant que leur r le s ar r tait une fois que ces derniers avaient le document en mains Comme le souligne Bertrand Calenge dans Accueillir orienter informer il faut trouver en mati re de formation un juste quilibre entre prescription et autonomie M ais il semble qu avec l introduction d Internet dans les biblioth ques bien que la fiabilit et la qualit de l information n y soient pas n cessai rement garanties cette question se pose de fa on cruciale Les biblio th ques universi
14. dl BBF Paris T44 nl 1999 m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m LA FORMATION DES USAGERS LA BIBLIOTH QUE NATIONALE DE FRANCE CATHERINE BONHOMME Biblioth que nationale de France D partement de recherche bibliographique m l catherine bonhomme bnf fr Tolbiac le public traditionnel de la iblioth que nationale de France BnF sur le site Richelieu tait consid r comme un public relative ment homog ne de chercheurs n ayant a priori pas besoin de for mation De ce fait les actions de formation assez peu d velopp es se limitaient des visites de la biblioth que chaque mardi et r unissaient une dizaine de lecteurs durant une heure trente envi ron U n biblioth caire leur pr sentait au sein du D partement des livres imprim s la salle L abrouste et la salle des catalogues L un des objectifs de ces visites tait de leur faire d couvrir les principaux catalogues et c d roms mis leur disposition Une br ve incursion dans les magasins permettait aux lecteurs d appr hender de fa on concr te le circuit de communication des documents usqu l ouverture du site de 1 Cet article rend compte de quelques actions de formation men es aupr s des lecteurs du haut de jardin sur le site Fran ois Mitterrand Tolbiac de fin d cembre 1996 septembre 1998 II s agit d une exp rience relativement courte qui ne permet donc pas dans l imm diat et faute de re
15. du service public Tout l art du biblioth caire consiste alors savoir valuer le type de demande et les besoins pr cis du lecteur S agit il d un lecteur d sireux de trouver rapidement un document sans se soucier de la m thode et qui ne souhaite nullement s initier aux proc dures de recherche Tel est le cas la BnF de certains lecteurs trangers de passage ou de lecteurs accr dit s pour quelques jours seule ment venant consulter les collections patrimoniales de la biblioth que qui joue alors le r le de biblioth que de dernier recours S agit il l inverse d un lecteur engag dans une recherche de plus longue haleine Destin revenir de nombreuses fois ce lecteur aura peut tre envie de comprendre le pourquoi et le comment il aura besoin d informations sur les m thodes de recherche et les outils bibliographiques M ais l encore le biblioth caire doit faire preuve de doigt certains lecteurs n osent pas demander d autres r clament une aide personnalis e r p tition et accumulent ainsi au fur et mesure un savoir faire D autres au contraire pr f rent des s ances didactiques avec formalisation du savoir D autres enfin ne demandent jamais rien Formation des lecteurs quelques d finitions La formation recouvre tout type d activit caract re didactique organis e l intention des lecteurs venant en compl ment du renseigne ment bibliographique individuel
16. e s inscrivent dans un contexte clair et aboutissent une offre lisible objectifs des formations moyens et co ts publics vis s parte naires institutionnels privil gi s actions prioritaires valuation des r sultats Comment enfin ne pas instrumen taliser les formations et garder l esprit la valeur du furetage du vagabondage les moments n cessai rement solitaires de l activit de recherche et de pens e l imp rative n cessit du plaisir de la lecture Octobre 1998 11 Nous avons tir profit pour certains d veloppements de cet article d entretiens avec Pierre BERTRAND Marie H l ne DESESTR Romuald RIPON R Josu SECKEL Anne ZaLi
17. e se lancer aveugl ment dans une recherche par Internet qui risque d tre longue voire infruc tueuse Comment aider les lecteurs se rep rer dans les acc s qu offre un seul et m me cran Certains ont du mal diff rencier les divers types de bases informatis es accessibles sur un m me poste comprendre que seul le catalogue en ligne de la biblio th que localise dans la biblioth que faire la diff rence entre une r f rence de p riodique et une r f rence d article de p riodique Certains lec teurs pensant que toute la biblio th que est devenue subitement virtuelle s attendent partir d un cran quel qu il soit non seulement trouver toutes les r f rences mais galement tous les documents eux m mes Comment dans des s ances courtes mettre en uvre une r elle p dago gie active sachant que l on apprend d autant mieux que l on participe Les m thodes de formation actives accroissent ce qui est r ellement retenu 90 d assimilation par opposition 10 d assimilation avec des m thodes de type magistral mais elles multiplient galement le temps de formation n cessaire Comment sans tuer la cr ativit de chacun des acteurs de la biblio th que engag s dans la formation des lecteurs et sans entraver la capa cit innover mener une r flexion institutionnelle sur la formation des usagers afin que les actions des diff rentes directions de la biblio th qu
18. evenir l expression library instruction cor respondrait un second niveau de la formation plus centr e sur l utilisa tion de la biblioth que nature de ses collections histoire des diff rents fonds initiation aux outils bibliogra phiques et ouvrages de r f rence contenu et utilisation des catalogues II s agit de permettre aux lecteurs de conna tre la typologie des outils de r f rence de savoir utiliser le ou les catalogues et leurs index de com prendre la structure d une notice d acqu rir quelques principes de base de la recherche informatis e et de savoir comment faire face aux r sul tats d une recherche restituant trop de bruit ou au contraire trop de silence les auteurs de R eference and Infor mation Services notent l apparition au milieu des ann es soixante dix de l expression bibliographic instruction qui d signe des actions allant au del des sp cificit s d une biblioth que pr cise ou d un outil bibliographique particulier et qui proposent plut t une m thode et des principes de recherche g n raux face la multi plicit des sources et des technologies de l information BBF Paris T44 nl 1999 8 BBF Paris T44 nl 1999 m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m l expression information manage ment education correspondrait un troisi me niveau qui porterait sur l utilisation et la ma trise de l infor mation II s agit de savoir valuer les r sultats
19. g ogra 10 Library Research at Cornell A Hypertext Guide http www library cornell edu okuref research tu torial html phique chronologique type de docu ments recens s sp cificit s A terme ces fiches pourront figurer sur le Web de la BnF Quelques questions en guise de conclusion Comment quilibrer en des s ances courtes la n cessaire formation la ma trise de l outil aspects tech niques manipulation ergonomie et l information ou la formation sur les contenus et sur les aspects m thodo logiques UN GUIDE M THODOLOGIQUE DE RECHERCHE EN BIBLIOTH QUE SERA MIS EN LIGNE SUR LE WEB DE LA BNF Comment veiller ce que la forma tion aux nouvelles technologies de l information et de la communication ne fasse pas oublier la formation aux ressources plus traditionnelles collections en libre acc s et en magasin Comment faire comprendre qu un outil quel qu il soit fait partie d un ensemble et doit tre replac au sein d une m thodologie plus g n rale de la recherche int grant toutes les collections de la biblioth que livres p riodiques c d roms bases de donn es textes num ris s docu ments audiovisuels Comment faire comprendre aux lec teurs que la recherche d information par Internet ne doit pas tre d con nect e des autres ressources docu mentaires qu offre la biblioth que et que dans certains cas il est pr f rable de consulter un livre plut t que d
20. gments diff rents les impri m s en magasin les documents audiovisuels les imprim s en libre acc s haut de jardin et rez de jar din et les imprim s num ris s Ce catalogue comprendra un didacti ciel Les s ances d initiation seront poursuivies mais prendront un autre visage faudra montrer aux lecteurs comment identifier chaque segment et les aider ma triser les types d acc s lire les descriptions II fau dra leur indiquer clairement les contenus et les limites d un catalogue de plusieurs millions de notices Un guide m thodologique de recherche en biblioth que sera mis en ligne sur le Web de la BnF II s agit d une traduction consid rablement modifi e et adapt e d un guide figu rant sur le site Web de la Biblio th que de la Cornell U niversity aux tats Unis Le webmaster de la biblioth que Cornell a donn son autorisation Ce guide propose une strat gie de recherche de base en biblioth que pour les d butants points de rep re et outils indispen sables diff rentes tapes Ce type de search process ou search model se retrouve sous des pr sentations vari es sur de nombreux sites Web de biblioth ques universitaires am ri caines Seront dit es de petites fiches d in formation sur la plupart des c d roms plus d une centaine en r seau sur les postes disposition des lec teurs Elles porteront avant tout sur une pr sentation pr cise du contenu du c d rom couverture
21. int document Word Chaque lec teur a la possibilit au cours de la pr sentation de manipuler lui m me clavier et outils de navigation II s agit d une formation initiale la recherche documentaire sur Internet et non d une pr sentation technique de l outil informatique en tant que tel Le contenu de ces sessions s adresse clairement aux d butants La s ance se d roule en trois temps la premi re partie th orique pr sente Internet en g n ral et ses diff rents services Le reste de la s ance est illustr par des d monstrations et des travaux pratiques et comprend une partie sp cifiquement consacr e au Web et la navigation et une par tie portant sur la recherche d infor mation sur le Web moteurs r pertoires annuaires Le formateur dispose d un support de formation diaporama Powerpoint interactif projet sur grand cran Ce support a t r alis par un prestataire externe Gilles Maire responsable d unGi en collaboration en ce qui concerne le contenu avec deux biblio th caires de la BnF Une impression papier du support de formation ainsi que deux d pliants un aide m moire et une bibliogra phie produits par la BnF sont distri bu s aux participants qui appr cient de pouvoir emporter un document pour m moire Les objectifs de ces s ances en termes de savoir s noncent ainsi com prendre Internet comme ensemble de services messagerie forums FTP File Transfer Protocol
22. lioth caire du Service de recherche bibliographique ce groupe r unit un repr sentant de chaque d partement de Tolbiac II labore des propositions dont certaines res tent parfois lettre morte faute de moyens ou de validation Les formateurs Internet ou aux catalogues se recrutent sur la base du volontariat C est un principe qui a t respect dans toutes les Direc tions et auquel les personnels sont tr s attach s car on ne peut devenir un bon formateur que si l on en a profond ment le d sir La prise en compte de la n cessit d une forma tion initiale des formateurs puis d une formation continue a t par fois probl matique En effet dans un environnement qui change tr s vite en mati re de technologies de l infor mation les biblioth caires comme les usagers sont oblig s d entrer dans un processus de formation perma nente tant les nouveaux outils et les nouveaux modes d acc s l informa tion se multiplient et voluent Les formateurs qui ont par ailleurs de nombreuses autres t ches service public catalogage acquisitions ont donc besoin d un temps de pr paration ON PEUT VOIR DANS LES VISITES UNE POSSIBILIT D ATTIRER DE NOUVEAUX LECTEURS ET UNE FA ON DE FID LISER LES CURIEUX ATTIR S PAR CE NOUVEAU LIEU Les formateurs Internet avaient au d part des pratiques et des niveaux de connaissance tr s in gaux La plu part avaient appris sur le tas II a donc fal
23. lu dans un laps de temps tr s court trouver un formateur qui puisse r pondre la demande pr cise de l institution et former les futurs formateurs Gr ce au soutien logis tique du Service des qualifications et de la formation deux jours de forma tion ont t assur s par Gilles M aire pr sident d unGi organisme de for mation et soci t de d veloppement informatique et de conseil en mati re 7 htip www imaginet fr ime manuel htm d Internet et galement auteur d un guide Internet en ligne Un nouveau guide Internet Les formateurs Internet communi quent entre eux gr ce un cahier de bord et la messagerie lectronique Des r unions p riodiques leur per mettent de partager les r ussites et d analyser les probl mes rencontr s r unions essentielles pour maintenir les motivations et assurer tous un m me niveau d information dans un domaine tr s volutif Les six salles de formation sont des salles de r union ou de colloque qui n avaient pas t pr vues au d part comme salles de formation Elles sont relativement petites puisqu elles ne peuvent accueillir plus d une dou zaine de personnes lorsqu elles sont quip es de postes informatiques Le formateur dispose d un poste li un syst me de projection sur grand cran Bien qu elles aient t am nar g es au mieux elles pr sentent quelques inconv nients circulation malais e entre les tables quand il y a dix postes inf
24. odiques de Richelieu d j achev et pensaient donc pouvoir consulter Tolbiac tout le d p t l gal Au cours de la visite les lecteurs p n trent dans les salles o leur sont expli qu s devant les rayonnages les grands principes de la classification du libre acc s en Dewey puis devant un poste informatique quelques principes de base de la consultation du cata logue enfin devant un poste d acc s aux documents audiovisuels les diverses ressources en la mati re Le biblioth caire insiste sur l organisa tion des espaces les modes de circula tion et les principes d accr ditation Une petite enqu te ponctuelle a r v l que ces visites l origine pr vues pour des lecteurs r guliers taient en fait de plus en plus suivies par une forte proportion de visiteurs occasionnels souvent en petits groupes et comptant de nombreux retrait s qui en profitaient plut t pour d couvrir le b timent et son architecture Ces visiteurs s int res sent davantage aux aspects institu tionnels m diatiques et culturels du projet qu la recherche en biblio th que proprement dite Toutefois on peut continuer voir dans ces visites une possibilit d attirer de nouveaux lecteurs et une fa on de fid liser les curieux attir s par ce nouveau lieu Un dispositif permanent de pr senta tion en boucle d un film de dix minutes intitul BnF mode d emploi dans un espace d entr e libre pr s de l un des halls d acc
25. ont t tr s fr quent es Puis une baisse a t not e et le taux n est plus que de six per sonnes en moyenne par s ance Fait un peu paradoxal car l enqu te scp sur les publics montrait en novembre 1997 une augmentation du nombre des personnes ayant utilis le cata logue 39 des personnes entrant dans une salle allant de pair avec une difficult croissante dans son utilisa tion Cette baisse de fr quentation s explique sans doute par un manque de publicit Les participants ces s ances sont soit des lecteurs r guliers d sireux de se familiariser avec le catalogue et d ap prendre mieux le ma triser soit des lecteurs pas encore fid lis s et qui souhaitent avant tout d couvrir les collections de cette nouvelle biblio th que au travers de son catalogue Il n y a pas eu de proc dure d valua tion mise en place pour ces s ances qui semblent satisfaire les participants Ils appr cient beaucoup le fait d tre en petit groupe Ils souhaiteraient cependant qu on leur distribue un support de formation imprim qu ils pourraient emporter et qui compl te rait les quelques pages que comporte le Guide du lecteur haut de jardin sur la recherche dans le catalogue S ances d initiation Internet Un poste Internet a t install la libre disposition des lecteurs en octobre 1997 dans chacune des salles de lecture du haut de jardin L objec tif de ce d ploiement est d apporter une offre do
26. ormatiques peu de recul pour les projections grand cran salles aveugles l g rement touffantes Elles ont cependant le m rite de permettre des formations en petits groupes au calme et non dans les salles de lecture o tout groupe d range les lecteurs en train de travailler Visites de la biblioth que l intention des lecteurs Des visites des salles de lecture sont propos es trois fois par semaine et un samedi par mois toute personne munie d un titre d acc s A ssur es par des personnels travaillant dans les d partements th matiques elles r unissent quinze lecteurs maximum qui se sont inscrits au pr alable sur place ou par t l phone A l issue de ces visites les lecteurs doivent pouvoir s orienter physique ment dans la biblioth que avoir rep r les diff rents services et avoir compris comment s organisent les collections en libre acc s Elles durent 1h 30 et d butent par une br ve introduction pr sentant entre autres la mission de conserva m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m tion des collections patrimoniales d une biblioth que nationale et un rapide historique du projet BnF Puis vient la pr sentation de la politique documentaire suivie pour constituer les collections en libre acc s Cette mise au point a t essentielle car lors des premiers mois d ouver ture du haut de jardin de nombreux lecteurs croyaient le d m nagement des collections d imprim s et de p ri
27. resse A l in t rieur de chaque d partement les livres r partis par grandes disciplines sont class s par cotes Dewey et les p riodiques par discipline puis par ordre alphab tique de titre En amont des salles de lecture le service d accueil accr dite les lec teurs leur d livre les titres d acc s et surtout les re oit individuelle ment dans de petits box avant m me leur entr e dans les salles u cours de l entretien le biblioth caire met en uvre une coute personna lis e analyse la demande du lecteur et l oriente l int rieur de la biblio th que ou vers d autres centres documentaires si besoin est Quand il n y a pas trop de monde l entre m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m IL CONVIENT DE DISTINGUER DEUX TYPES DE PUBLIC LES VISITEURS ET LES LECTEURS tien peut durer un certain temps et constitue une premi re assistance au lecteur ou au futur lecteur Comme l indiquent les r sul tats de l enqu te portant sur la com position et l volution du public de Tolbiac men e par la soci t scp communication partir de deux son dages effectu s en mai et en novembre 1997 le public est vari et assez jeunes En effet 48 des personnes fr quentant le site de Tolbiac en novembre 1997 ont moins de vingt cinq ans la moyenne d ge du public tant de trente et un ans I faut noter que 57 des personnes interrog es en novembre 1997 sont des tudiants 77 viennent de l
28. rmet une approche des probl matiques de l ar chitecture des biblioth ques Le film Collecter cataloguer communiquer conserver r alis par Pierre Champe tier pr sente le circuit du livre de son arriv e la BnF jusqu sa mise dis position aupr s des lecteurs Ces films suscitent de nombreuses questions et instaurent d int ressants d bats La s ance se termine par une visite de la biblioth que Ces ateliers n ont pas pour objectif de mener un usage imm diat de la biblioth que II s agit plut t de donner ces publics jeunes une aisance dans toute biblioth que en d sacralisant les temples du savoir en les sensibilisant aux donn es mat rielles du livre et de l crit en leur fai sant go ter la magie de ce qu est un livre sous toutes ses formes L id e est de leur faire comprendre que toute biblioth que en pensant bien videmment avant tout aux biblioth ques de proximit s adresse galement eux et peut leur tre personnellement utile pour r pondre aux questions radicales qu ils se posent sur le monde actuel Initiation au catalogue informatis du haut de jardin D es s ances d initiation au catalogue informatis des collections en libre acc s du haut de jardin d une dur e d 1h 30 ont d but en janvier 1997 raison de quatre par semaine Elles s adressent tout lecteur ou futur lec teur et regroupent dans une petite salle une dizaine de personnes L objectif est de
29. s de mise disposition de ces postes I nter net une enqu te a t men e qui r v lait les besoins en formation et confirmait la d cision prise deux mois auparavant de proposer aux lecteurs des s ances d initiation En effet 54 des personnes interrog es souhaitent une formation 42 d entre eux d sirent une initiation 67 une formation une m thodo logie g n rale de la recherche d in formation et 28 5 une initiation autour d un th me ou d une disci pline Depuis janvier 1998 sur le site de Tolbiac la biblioth que propose tout lecteur muni d un titre d acc s carte annuelle ou titre journalier des s ances d initiation la recherche documentaire sur Internet L inscrip tion se fait obligatoirement sur place l une des banques d accueil g n ral Ces sessions ont lieu cinq jours par semaine du mardi au samedi alter nativement le matin ou l apr s midi Elles durent une heure trente et r unissent dix lecteurs inscrits au pr alable Le formateur dispose d un poste ma tre permettant de projeter 9 Cf Marie H l ne DESESTR Les Conditions d acc s Internet pour le public la Biblioth que nationale de France depuis sa mise en place en octobre 1997 bilan et possibilit s d volution projet professionnel personnel Institut de formation des biblioth caires 1998 m LA FORMATION DES USAGERS LA BNE m sur grand cran les outils suivants pages Internet diaporama Power po
30. taires am ricaines proposent de nombreux modules de formation intitul s Evaluating Internet Resources 4 Bertrand CALENGE Accueillir orienter informer l organisation des services aux publics dans les biblioth ques Paris Ed du Cercle de la librairie 1996 Cf le compte rendu paru dans le BBF 1997 n 1 p 84 85 Cette n cessit de formation est effectivement accrue par la multipli cation des nouvelles technologies de l information et de la communica tion Les biblioth ques se doivent de jouer un r le en mati re de forma tion et de diffusion de ces nouveaux services D e nombreux messages cir culent sur ces th mes sur la liste de diffusion francophone biblio fr Biblio fr cru fr ainsi que sur une liste internationale exclusivement consacr e la formation des lecteurs en biblioth que Bibliographic Ins truction Discussion Group connue sous le nom de B1 L5 DANS UNE BIBLIOTH QUE NATIONALE LA QUESTION DE LA S LECTION ET DE L VALUATION DES DOCUMENTS PAR LES LECTEURS SEST TOUJOURS POS E AVEC ACUIT De toute fa on dans une biblio th que nationale la question de la s lection et de l valuation des docu ments par les lecteurs s est toujours pos e avec acuit E n effet les collec tions patrimoniales engrangent par d finition tout le d p t l gal Par ailleurs les nombreuses bibliogra phies nationales mises disposition des usagers sont par principe non s
31. ueil compl te ces visites Ateliers D couverte de la biblioth que Ces ateliers premier module stan dard ayant br ve ch ance voca tion se diversifier en fonction de demandes th matiques sont anim s par le Service de l action p dago gique Ils se sont d velopp s depuis novembre 1997 date laquelle l ge d entr e dans les salles de lecture du haut de jardin est pass de dix huit seize ans Ils s adressent prioritaire ment des classes de lyc ens accom pagn s de leurs professeurs UNE ENQU TE PONCTUELLE A R V L QUE LES VISITES DES SALLES DE LECTURE L ORIGINE PR VUES POUR DES LECTEURS R GULIERS TAIENT DE PLUS EN PLUS SUIVIES PAR DES VISITEURS OCCASIONNELS La s ance d bute dans l espace p da gogique par une pr sentation du r le d une biblioth que et plus particuli rement d une biblioth que nationale qui a pour mission de conserver le patrimoine Elle se prolonge par un d bat autour des th mes suivants biblioth que physique biblioth que virtuelle biblioth que lieu de m moire vive et fertile ou lieu d em pilement st rile Puis la projection d un film choisi en fonction des centres d int r t des classes parmi les nombreux films vid o produits par la BnF permet de montrer comment s organise l espace dans une biblioth que Le film Les architectures du savoir r alis par Stan Neumann et consacr aux biblio th ques encyclop diques pe
32. universit et 12 des grandes coles Il convient de distinguer deux types de public les visiteurs qui viennent voir les expositions d couvrir les espaces publics ou suivre une visite guid e et les lecteurs proprement dits qui sont soit des s journeurs venus la biblioth que pour tra vailler avec leurs propres documents soit des utilisateurs venus avec un objectif pr cis consulter les fonds en libre acc s La proportion d tudiants dans les salles de lecture est tr s forte 77 ce qui explique que la fr quentation du haut de jardin est tr s li e au rythme universitaire Le reste du lec torat se r partit quitablement entre professions sup rieures corps ensei 6 Cf galement ce sujet Lenka Bokova Suzanne JoUGuELET et Anne Kupiec Les publics de la Biblioth que nationale Tolbiac BBF 1997 n 6 p 13 17 gnant et personnes en recherche d emploi Cette h t rog n it du public ne sim plifie pasles actions de formation car dans toute formation il est souhai table de d finir a priori un niveau de comp tence pr alable requis des for m s On ne peut agir de fa on aussi organis e et planifi e que dans les biblioth ques universitaires qui s adressent un public plus homo g ne et participent aux objectifs p dagogiques de l universit Celles ci proposent par exemple en France des programmes tr s cibl s d ensei gnement de la m thodologie docu
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