lettre du Muséum n°4
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1. Un lieu d veil et d exp rience L id e d une Galerie des Enfants est n e d un constat simple l audience de la Grande Galerie de l Evolution est jeune Aussi doit elle pour conserver sa modernit et son attractivit s adapter l volution de ses publics de leurs pratiques et de leurs demandes En ouvrant une Galerie des Enfants au c ur du parcours de la Grande Galerie de l Evolution l offre devient plus compl te et convient mieux aux plus nombreux les 6 12 ans Sur 600 m un cheminement travers le vivant son histoire et son avenir aborde la biodiversit et sensibilise le futur citoyen aux cons quences de son comportement et de son mode de vie Deux temps forts ponctuent la visite Le premier voque la richesse et la fragilit du vivant L enfant grimpe dans un arbre de la for t tropicale explore une cour d cole en ville survole en h licopt re le P rivi re Il peut ainsi admirer et ressentir les tr sors du vivant partir la d couverte des quilibres fragiles qui r gissent le fonctionnement des esp ces dans leur environnement Le second temps fort conduit cogiter sur l avenir de notre plan te Il invite l cocitoyen en herbe trouver des pistes de r flexion et d action face aux d fis majeurs surexploitation des ressources naturelles crise de la biodiversit r chauffement climatique Le dispositif mus ographique cherche sensibiliser susci2. PCA 7062 LETTRE MUSEUM Vllfg 22 11 06 17 00 Page 1 D R MUSEUM 41 NATIONAL 5 D HISTOFE fe NATURELLE A L ON TO Ne ce Se A DY JE Museum national d histoire naturelle La lettre d i Synergies C est avec un r el plaisir que je vous pr sente le num ro 4 de la lettre du Mus um Reconduit pour un nouveau mandat la G NOMES ET SUBSTANCES direction g n rale du Mus um j aurai NATU RELLES c ur de poursuivre au cours de ces qua tre prochaines ann es le redressement z entrepris par notre tablissement et de Decrypter E le vivant vous permettre travers cette lettre de d couvrir toujours un peu plus la formida ble diversit scientifique culturelle et co logique qui anime cette grande maison Ce num ro vous pr sente un nouvel axe de la recherche du Mus um la recherche Comment expliquer la diversit des formes et des fonc g nomique l tude des substances naturel tions du vivant Quels processus contr lent le d velop les et le d veloppement des technologies pement et l volution des organismes Cinq quipes de de pointe Dans le dossier consacr au recherche planchent sur ces vastes sujets au sein du d partement R gulations D veloppement d partement Regulations D veloppement et Diver et Diversit mol culaire des quipes du sit mol culaire dirige par Bar
3. SP e E ai Te depuis longtemps des projets communs sur l tude du fonctionnement des syst mes c tiers naturels ou modifi s par les activit s humaines Cette conjonction d in t r ts permet la cr ation informelle d une quipe pluridisciplinaire d une vingtaine de chercheurs et personnels techniques La mutualisation des moyens sur une plate forme commune devenait logique afin de conserver une certaine performance HISSER HAUT Le Cresco devrait booster l efficacit des deux stations Une bonne fa on de renforcer leur positionnement au sein de la commu naut scientifique R put e sur le plan inter national l quipe Cresco reste en prise avec le terrain Les connaissances acquises consti tuent en effet une aide la d cision pour les collectivi t s locales les lus les admi nistrations C t moyens le Cresco permet un saut qualitatif incontestable d veloppement de program mes de recherche communs acquisition d quipements lourds Sans oublier une ouverture plus large aux sta giaires tudiants et aux cher cheurs fran ais et trangers Inscrit au contrat de plan tat R gion 2000 2006 le Cresco repr sente un budget de 2 37 millions d euros et implique plusieurs partenai Plans Fran ois Paumier Architectes Associ s d Thalassa Dinard Didier CHAZAL Dinard R seaux Les stations marines de Dinard et de Concarneau sont rattach es au d partement Mili
4. assainissement notamment avec la participation au ph no m ne d eutrophisation destructeur de bio diversit et celui des installations en elles m mes du fait de l occupation des espaces centres de stockage des d chets La caract risation des impacts s accompa gne par ailleurs d une identification des bonnes pratiques et de leur promotion sur l ensemble de nos sites titre d exemple dans la R gion Centre Est le champ cap tant de Cr pieux Charmy le plus grand d Europe a vu la mise en place d une ges tion exemplaire des milieux naturels La fondation Veolia Environnement a decide de soutenir le projet Galerie des Enfants qui ouvrira en 2008 Quelle est la raison de cette decision L id e nous a d embl e enthousiasm La Fondation Veolia entretient des liens troits avec le Mus um Il nous a paru tr s int res sant de lui apporter notre soutien sous plu sieurs formes D abord l aider investir dans la p dagogie Ensuite faire le lien entre l histoire du monde et la construction de l avenir Notre motivation est forte et dou ble Veolia pouse l id e de pr server la m moire pour construire l avenir Dans le m me temps il nous para t essentiel de sensibiliser les enfants sur des sujets pas forc ment faciles mais toujours fondamen taux La p dagogie est une cl essentielle En 2006 la fondation Veolia Environne ment a d cerne pour la premiere fois son Pr
5. cologie ou de biodiversit au film Les Pirates du vivant Une programmation clectique proposait quarante s ances gratuites Alice au pays des cafards Les Tomates voient rouge La Bataille de Tchernobyl Apr s chaque projection scientifiques r alisateurs et public ont pu changer leurs avis et leurs opinions Dix s ances r serv es aux scolaires invitaient les 8 18 ans explorer des sujets vari s Einstein 1905 l ann e lumi re Dans les profondeurs du climat Grande affluence au Mus e de Homme o petits et grands devenaient incollables sur la Pr histoire gr ce une vingtaine d ateliers sur la taille du silex l tude de cr nes humains ou encore la reconstitu tion de fours en ext rieur Andr Menez pr sident du Mus um Un nouveau president RATP 2006 Gilles BAUDET Bertrand Pierre Galey dirigera le Mus um pour un nouveau mandat de quatre ans Premier titulaire de cette fonction cr e en 2001 l occasion de la r forme de l tablissement Bertrand Pierre Galey a mis en place la nouvelle organisation du Mus um issue de cette importante r forme La signature du contrat d tablissement en 2004 les recrutements d ensei gnants chercheurs ou encore l engagement de grands chan tiers de r novation ont jalonn sa premi re mandature pour le Mus um Andr M nez succ de Ber nard Chevassus au Louis Mem bre du Conseil scientifique du CEA dep
6. du d partement s appuie aussi sur g n ration de sondes ioniques Brin d ADN Patrick LAFAITE MNHN l tude des mol cules naturelles produites par les Un outil de pointe capable d effectuer des v g taux les animaux et les bact ries Avec in mesures l chelle de l infiniment petit E F fine des d couvertes comme la tazopsine nouvel Le Mus um est aujourd hui l un des rares N h f antipaludique extrait d une plante malgache la tablissements au monde le poss der ji mise en vidence du r le de certaines bact L se situe la richesse du Mus um dans ries dans des m canismes de d fense ou la coexistence de recherches engag es D encore dans la contamination des eaux douces depuis des si cles et de plus r centes les de surface Rendez vous en PAGE 4 pour un unes comme les autres faisant appel aux voyage au centre de la recherche nouvelles technologies Elles convergent toutes vers un m me objectif enrichir la connaissance du Vivant et de la Nature aP w contribuer au d veloppement d une vraie PARTENARIAT gt 2 DE o l conscience cologique et cr er des oppor 5 tunit s de partenariat multiples f MNHN D Avec Veolia Environnement PASEO A Dinard c est avec l Ifremer et les col LA FONDATION D ENTREPRISE DE CE GRAND GROUPE A EU UN V RITABLE COUP A Ali r lectivit s territoriales que nous cr
7. durer cinq ans et gr ce aux prouesses de cet instrument le chercheur montre labon dance de grains de silicate dans le milieu interstellaire Un ph no m ne connu des astrophysiciens mais qui n avait jamais pu tre prouv en raison de la trop petite taille de ces grains Il a toute fois une autre id e en t te prouver la pr sence d une supernova ayant pu jouer le N buleuse d Orion taille estim e 30 ann es lumi re Situ e seulement 1500 ann es lumi re de notre plan te elle est l une des r gions d intenses formations d toiles les plus proches Il en existe moins de vingt dans le monde Elles exigent plusieurs ann es de formation mais nul ne conna t vraiment leur potentiel Seule une poign e d experts nourrit leur app tit d analyse au c ur du monde invisible de l infiniment petit Ce sont les NanoSIMS derni re g n ration des sondes ioniques Des instruments capables de d terminer de mani re incroyablement pr cise la composition chimique et isotopique d une poussi re de l ordre de quelques dizaines de nanom tres 10 m tre L acquisition d un tel outil par le Mus um gr ce au soutien de la R gion le de France et du CNRS est un formidable atout pour la recherche des premi res traces de la vie il y a trois milliards d ann es aux poussi res d toiles confi es par la Nasa les sujets D FINITIONS NANOM TRE Un nanom tre est gal un milliard
8. il nous appartient de ma triser au titre de notre responsa bilit globale d entreprise La pr servation de la biodiversit a ainsi t ajout e l article 1 de la Charte du d veloppement durable du Groupe en 2003 et Veolia Environnement d veloppe actuellement une approche en deux ta pes la caract risation des impacts de ses activit s et la mise en place d un outil de gestion int gr au syst me de manage ment environnemental Quelles sont vos orientations futures dans ce domaine Parmi les activit s du Groupe l eau et la propret sont principalement concern es par la question de la biodiversit Deux types d impacts majeurs sont en cours de TS dique et financier sur la base du cahier des charges tabli par le Mus um Ce document int gre le projet architectural et paysager labor par l quipe TN S en suivront plusieurs phases de dialogue com p titif entre le Mus um et les diff rents candidats avant remise d une offre d fi nitive et au final choix du partenaire Celui ci devrait intervenir la mi 2007 En parall le et pour que ce projet soit men bien une r vision du Plan local d urbani sation PLU est incontournable La Ville de Paris a engag d but novembre une d marche en ce sens Vernier JBV NEWS Phototh que VEOLIA la Environnement caract risation celui des rejets sur les co syst mes r cepteurs pour l
9. me de la diversit biologique et culturelle aux diff rentes chelles du vivant Pour cette 12 dition une quarantaine de travaux abordent des disciplines aussi vari es que l ethnobiologie la biologie mol culaire l cologie du paysage la mod lisation informatique Les r sum s des communications du congr s feront l objet d une publication consultable la m diath que du Mus um et la Biblioth que nationale de France 9 10 D CEMBRE l occasion de sa premi re venue en France le Consortium des jardins botaniques europ ens a choisi le Museum pour sa reunion annuelle Depuis sa cr ation en 1994 chaque pays de l Union europ enne d l gue un repr sentant de son r seau national de jardins botaniques tandis que les non membres envoient un observateur Nouveaut les repr sentants des pays entrant dans l Union en 2007 sont invit s Les jardins botaniques de l Union abritent un large ventail repr sentatif de la diversit de la flore et apparaissent comme centre de ressources large potentiel pour la recherche la conservation et l enseignement Pr occup par une meilleure reconnaissance de leur r le et de leurs programmes le Consortium est l origine des congr s europ ens des jardins botaniques EuroGard o ont t pr sent es et d battues les composantes d un plan d action pour les jardins botaniques europ ens Hasard du calendrier le lancement du 7 Progra
10. une chelle infiniment petite EUR KA la clef de ses travaux une d couverte celle d un carbone incorpor des mat riaux du syst me solaire mais form en dehors dans le milieu interstellaire Smail Mostefaoui poursuit ses recherches sur le carbone en Allemagne durant deux ans fid le la m me technologie Mais il lui faut dix huit mois de plus au Japon pour apprivoiser la sonde ioni que dite 1270 encore plus performante Le simple utilisateur devient expert Entre temps il r oriente ses travaux sur la datation des chondres Il s agit d objets ronds int gr s aux m t orites pri mitives form s au tout d but du syst me solaire qui composent 90 95 de sa mati re Le chercheur r ussit d montrer que la formation des chondres s est pro M t orite de fer NanoSIMS mode d emploi ce oe gt LEZ 2 TT g Ha E d investigation ne manquent pas zz LE Lu VS Eh Z x S 5 o ag duite un moment pr cis de l histoire du syst me solaire lors de la phase de condensation qui a pr c d la formation des embryons de plan tes VOIR L INVISIBLE Fin 2000 retour en Allemagne o Smail Mostefaoui participe l installation de la toute derni re g n ration de sonde ionique la NanoSIMS 50 dont il n existe que deux exemplaires au monde la seconde est aux tats Unis L aventure va
11. Directeur g n ral S N m ad a m gt C Lemzaouda MNHN o PCA 7062 LETTRE MUSEUM Vllfg NOVEMBRE 2006 NJ NUM RO 4 22 11 06 17 00 Page 2 Photos Patrick LAFAITE MNHN EN La F te de la Science bat son plein au Jardin des Plantes A a programmation riche et audacieuse du festival Pariscience attire de plus en plus de curieux E Marie Monique Robin laur ate du prix Buffon pour son film Les Pirates du vivant Le Museum fete la science Du 12 au 15 octobre le Mus um a accueilli la 15 dition de la F te de la Science D s le vendredi la disponibilit des chercheurs et le vaste choix d ateliers et de visites ont enthousiasm plus d un millier de scolai res C t Jardin des Plantes 33 laboratoires ont re u sur le seul week end entre 2 000 et 2 500 curieux Des caf s sciences pro posaient des espaces de discussion libre et d contract e avec les scientifiques du Mus um En pal ontologie pour sa pre mi re exposition le squelette du plus vieil NOMINATIONS Un second mandat pour le directeur g n ral Bertrand Pierre Galey directeur g n ral anc tre de la baleine a attir plus de 300 visiteurs l occasion de la deuxi me dition du festival international du film scientifique Pariscience et dans le cadre de son partenariat le Mus um a d cern le prix Buffon attribu une uvre traitant d
12. couverte de la tazopsine un nouvel alcalo de antipaludique illustre le travail d investigation des biologistes et chimis tes du Mus um en troit partenariat avec PORTFOLIO une quipe malgache Ber nard Bodo galement la t te d une unit de recher che revient sur cette colla boration Madagascar l corce de la Strychnopsis est utilis e en m decine traditionnelle pour lutter contre le paludisme partir de cette plante compl te t il nous avons r ussi identifier des mol cules actives susceptibles d tre utilis es avec succ s un stade pr cis du paludisme atteinte du foie pour lequel il n existe pas de m dicament r ellement sp cifique connu ce jour MNHN HARO SUR LES BACT RIES Le p le Chimie et Biochimie de l adapta tion du d partement tudie galement la structure et la fonction des microcines Ces mol cules antimicrobiennes tuent les bact ries toxiques et contribuent ainsi l quili bre de la microflore intestinale des vert br s Comment s y prennent elles Une quipe du Mus um a d montr leur strat gie Sylvie Rebuffat professeur en donne la clef Pour p n trer plus efficacement dans les bact ries concurrentes tel le cheval de Troie ces microcines se font passer pour des mol cules important le fer l ment indispensable la prolif ration bact rienne Les recherches sur les m canis mes de d fense ont t
13. la pedagosie avec Veol Henri Proglio Pr sident Directeur g n ral de Veolia Environnement Pouvez vous nous en dire plus sur votre engagement en mati re de biodiversit et de respect de l environnement La diminution de la diversit biologique mondiale due aux activit s humaines vo lue un rythme sans pr c dent Selon l Union mondiale pour la conservation de la nature le taux d extinction des esp ces est de mille dix mille fois sup rieur ce qu il serait naturellement Face cet enjeu majeur Veolia Environnement se mobilise En effet bien que les activit s du Groupe veillent tout particuli rement au respect de l environnement il existe toujours un u suivre Le grand projet de r novation du Parc zoologique de Vincennes cf la lettre du Mus um n 2 entre dans une nouvelle tape d cisive La forme d un partenariat public priv a t choisie ce qui permettra de retenir un op rateur priv pour le finan cement la r alisation des travaux et la part d exploitation technique d termin e par le Mus um Pendant l t l appel candi datures a t lanc pour une remise des offres le 13 novembre dernier Les candi dats s lectionn s devront pr senter une premi re offre relative la mise en uvre technique du projet et son montage juri Henri Proglio f licite Robert Barbault pour son prix risque d impact r siduel sur les milieux naturels qu
14. ons un DE C UR POUR LE PROJET DE GALERIE DES ENFANTS PORT PAR LE MUS UM centre scientifique sur les syst mes c tiers INTERVIEW D HENRI PROGLIO PDG DE VEOLIA ENVIRONNEMENT ET GROS PLAN e Crecco SUR L OUVERTURE D UN LIEU IN DIT D VEIL ET D EXP RIENCE L HORIZON 2008 Le partenariat est aussi essentiel au succ s de notre mission d ducation l environne ment La future Galerie des Enfants en est une illustration avec l implication de par F7 4 tenaires majeurs tels que Veolia Environ nement Cet engagement nous conforte N buleuse Ata Carinae 400 ann es lumi re de diam tre Situ e 8000 ann es He lumi re de la Terre elle est un site actif de formation d toiles dans notre mission de diffusion des _ _ connaissances PORTRAIT i i iat S n E Recherche de pointe et partenariat illustr s D crocher les toiles PAGES dans cette lettre sont au c ur de l identit du Mus um et donc des objectifs de mon second mandat Les gt gt TAS SMAIL MOSTEFAOUI ING NIEUR DE RECHERCHE AU SEIN DU LABORATOIRE D TUDE DE LA MATI RE EXTRATERRESTRE VOQUE SON ODYSS E DE COS MOCHIMISTE SA PASSION POUR LES M T ORITES ET LA NANOSIMS 50 ACQUISE PAR LE MUS UM AVEC LE SOUTIEN DE LA R GION LE DE FRANCE ET DU CNRS UNE MACHINE LIMIT E QUELQUES EXEMPLAIRES DANS LE MONDE CAPABLE DE MESURER L INFINIMENT PETIT Bertrand Pierre Galey
15. ten dues des mol cules issues d ponges marines et des bact ries qu elles h bergent Dernier exemple en prise directe avec notre environne ment l activit humaine et le r chauffement climatique menacent l quilibre des co syst mes aquatiques c tiers et d eau douce Ces modifications Maxence Vieux Rochas Vitamine et d veloppement Une quipe du d partement a expliqu l origine des malformations craniofaciales induites par l acide r tino que Ce d riv de la vitamine est essentiel au d veloppement de l embryon et au bon fonctionnement de l organisme adulte Utilis en canc rologie et dermatologie son exc s pendant la grossesse peut toutefois provoquer de graves malformations f tales En laboratoire confie Giovanni Levi directeur de l quipe es chercheurs ont reproduit ces malformations et lucid les m canismes responsables l acide r tino que emp che l activation de certains g nes dont les g nes Dix qui contr lent la formation de la face Cette analyse sugg re galement un sc nario volutif plausible pour l origine de la diversit de la t te des vert br s EFFET DE L ACIDE R TINO QUE SUR LE D VELOPPEMENT DU CRANE Contr le Cartilage de Meckel Figure de Maxence Vieux Rochas tudiant au Mus um dans l quipe de Giovanni Levi D FINITIONS G NOME Ensemble de l information g n tique h r ditaire d un organis
16. anismes l environnement et la diversit D des mol cules M qu ils produisent Caract riser les processus contribuant la diversit des formes et des fonctions est un vaste sujet pr cise Barbara Demeneix direc teur du d partement Les recherches qui com binent approches th oriques et exp rimentales l chelle d un organisme entier ou de la mol cule sont donc cibl es sur quelques gran des probl matiques Aper u des travaux men s par les quipes du d partement t moignages l appui LA G NOMIQUE CLEF DE LA CONNAISSANCE L exploitation de donn es g nomiques ouvre aujourd hui des perspectives tr s int ressantes pour conna tre l origine de la bio diversit et les diff rences parfois tr s subtiles entre les esp ces l Homo sapiens partage environ 98 de ses g nes avec le chimpanz Gr ce elle poursuit Barbara Demeneix nous pouvons mieux compren dre l volution des g nomes et la fa on dont certains g nes cl s sont r gul s Illustra tion le g nome du t tard et celui de la grenouille sont identiques Toutefois les g nes sont exprim s diff remment chez l un et l autre Au sein du p le de g no mique l objectif des chercheurs consiste donc tudier les r gulations qui se met tent en place chez les amphibiens leur d roulement et ventuellement ce qui pourrait venir les perturber Ces questions apparemment cibl es sur une es
17. bara Demeneix Mus um t moignent des nouvelles pers Ce quatri me num ro de la lettre du Mus um nous ouvre les pectives offertes par l exploitation des don portes de laboratoires o recherches th oriques et exp n es g nomiques Les unit s de recherche rimentales se combinent au profit d une meil du p le chimie et biochimie de l adaptation leure compr hension du d montrent la port e des tudes men es vivant Comment nos sur des mol cules produites par des g nes sont ils r gul s v g taux des animaux ou encore des Que nous enseigne bact ries avec la clef une meilleure la m tamorphose connaissance de la biodiversit et des d un amphibien sur applications th rapeutiques notre propre d veloppe Dans un autre domaine Smail Mostefaoui ment Comment les m ca ing nieur de recherche au sein du Labora nismes de r paration de toire d tude de la mati re extraterrestre l ADN ont ils t mis au point le Leme int gr au d partement His Autant de questions explor es toire de la Terre retrace son parcours de par le p le de g nomique avec un cosmochimiste II nous entra ne au c ur focus sur quelques applications des grandes questions sur la naissance du concr tes d tection de polluants syst me solaire et nous fait partager son ou encore effet de la vitamine A enthousiasme pour une machine surpre sur la formation craniofaciale nante la nanoSIMS 50 derni re n e de la Mais l activit
18. bent des Le on de transgenese Photos S bastien LE MEVEL Injection de sperma AN tozo des g n tique ment modifi s dans des ufs S lections des embryons de X nope transg niques exprimant la prot ine AN T tard de X nope transg ni que exprimant la prot ine fluorescente apr s 3 jours fluorescente apr s 24 h T tards mis en contact AN avec une substance sup pos e perturbatrice du syst me endocrinien T tard contr le non mis en pr sence de la substance sup pos e perturbatrice D velopper la connaissance isoler des mol cules capables de soigner observer la biodiversit pour contribuer sa pr ser vation mobilisent ainsi plus de 70 cher cheurs anim s par la curiosit et la passion Contacts D partement R gulations D veloppement et Diversit mol culaire Directeur Barbara Demeneix Unit s de recherche volution des r gulations endocriniennes Chimie et Biochimie des substances naturelles R gulation et Dynamique des g nomes Biologie fonctionnelle des protozoaires cosyst mes et interactions toxiques z L ks 2 TG aa se T tard surexprimant la prot ine fluorescente apr s le traitement indi quant une perturbation endocrinienne r NUM RO 4 NOVEMBRE 2006 UI PCA 7062 LETTRE MUSEUM Vllfg NOVEMBRE 2006 NUM RO 4 22 11 06 17 01 Page 6 Au c ur de
19. chitec ture il invite le lecteur aux d lices d une promenade intelligente dans l histoire dans les sciences et dans nos m moires l occasion de la sortie du livre une balade dans ce th tre de verdure a t organis e pour les libraires et les journalis tes le 11 octobre 168 pages 49 ditions du Mus um ditions Nico las Chaudun Requins entre peur et connaissance de Catherine Vadon du d partement Milieux et Peuplements aquatiques offre une approche tr s compl te et accessible du monde des requins pr sents dans tous les oc ans du globe redou t s ou v n r s mais dont certaines esp ces sont aujourd hui menac es de surexploitation 160 pages 29 ditions du Mus um ditions Jean Pierre de Monza CALENDRIER 22 23 24 NOVEMBRE L association du Groupe de travail des etudiants chercheurs du Museum GTEM organise son 12 congr s sur le th me Du g ne au paysage approches multidisciplinaires de la biodiversite l auditorium de la Grande Galerie de l volution Occasion unique pour les doctorants post doctorants et tudiants de master de pr senter leurs r sultats ou leurs projets de recherche devant un large public ce congr s est aussi une fa on pour les curieux de d couvrir l actualit et l avenir de la recherche des sciences naturelles au Mus um Ces rencontres permettent des changes pluridisciplinaires sur le th
20. e l Homme expose pour la premi re fois du 13 octobre 2006 au 8 janvier 2007 les fos siles originaux extraits de ses collections dont le fameux cr ne de La Ferrassie Dordogne Le public est invit confronter des avis de l poque lettres relatant la d couverte coupures de presse et les diff rentes hypoth ses scientifiques sur la disparition de N andertal Une information est galement propos e sur les travaux que les scientifi ques esp rent voir aboutir comme la possi bilit de reconstituer le g nome complet de N andertal Avant de partir adultes et enfants sont encourag s donner leur avis par une trace crite ou un dessin NEANDERTAL HYPOTH SES D UNE DISPARITION rares Enfin le pin Wollemi dont l histoire remonte au temps des dinosaures est pro che de plantes fossiles comme celles pr VIENT DE PARAITRE Li lt o ph L ce E EE cessible son lieu de vie il va donc suivre la route des plantes tr s rares diffus es mon dialement pour assurer leur sauvegarde livres L ouvrage Jardin des Plan tes voque les richesses du plus in puisable mais aussi du plus moderne des jardins de Paris selon le jardinier paysagiste Gilles Cl ment Avec d autres auteurs Pascale Heurtel et Yves Laissus conserva teurs Jules Merleau Ponty romancier Jean Fran ois Lagneau Alexandre Gady et Gilles de Bure architectes et historiens de l ar
21. e phare sur les m t orites primitives Le Mus um en poss de une centaine et veille sur une collection unique au monde de 1200 pierres venues d ailleurs D s cette poque le chercheur utilise la pre Extraterrestre Quand la vie est elle apparue sur notre plan te De quelle mani re a t elle volu la faveur de quels environnements Comment notre syst me solaire s est il form Existe t il un l ment d clencheur Que nous apprennent les roches les min raux la composition de la Terre Ces questions mobilisent cinq unit s de recherche au sein du d partement Histoire de la Terre du Mus um Parmi elles le Laboratoire d tude de la mati re extraterrestre Leme Il se concentre sur les processus de formation du syst me solaire la Terre primitive et l origine mol culaire de la vie Une longue histoire jalonn e d tapes dont les m t orites ont pr serv la trace Les travaux du laboratoire reposent donc pour l essentiel sur l analyse de la collection de m t orites du Mus um Page 8 Fm sd me Semeis 147 r manent de supernova dans If constellation du Taureau lenviroh 150 nn es lumi rexde diam tre Ce nuage de d bris stellaires se trouve une distance de 3000 ann es lumi re RE mi re g n ration de sondes ioniques dite 3F Durant sa th se jusqu en 1996 il se rend aux tats Unis pour utiliser l une de ces machines capables d tudier la mati re
22. eux et Peuplements aquatiques du Mus um mais les travaux men s se font en troite relation avec deux autres d partements Ecologie et Gestion de la biodiversit Syst matique et Evolution Le Cresco d veloppera plus sp cifiquement les inventaires et la mod lisation en 3D Celle ci permet de faire du pr dictif en int grant des param tres physiques mar es vents salinit et biologiques recrutement larvaire caract ristiques de nage des larves Concarneau apportera sa pierre ces tudes tout en poursuivant ses propres recherches sur la tra abilit g n tique des peuplements ou encore les biotechnologies res fortement mobilis s autour du Mus um Ifremer conseil r gional de Bretagne conseil g n ral d Ille et Vilaine Pays de Saint Malo et Ville de Dinard Sans oublier le centre de thalassoth rapie Thalassa Dinard qui a per mis l conomie d une station de pompage en autorisant un repiquage sur sa canalisa tion d eau de mer La Ville de Dinard a offert un terrain de 11000 m tres carr s en bord de mer explique Fran oise Clauzel charg e de mission aupr s de Jean Domi nique Wahiche responsable du projet Cresco au Mus um Pas moins de 1000 m tres carr s de b timents accueille ront des laboratoires aliment s en eau de mer bureaux centres de ressources locaux d enseignement espaces techniques et ate liers Les quipements sont de premier plan titre d exemple un ha
23. geant le m me int r t pour la mer et install s au c ur d une des particularit s oc anograplhiques les plus exceptionnelles au monde de se regrou per estime Christian Reti re professeur au Mus um et p re du Cresco Il vo que la Manche et la baie du Mont Saint Michel avec passion Cette mer fort r gime de mar e l une des plus spectaculai res au monde est le si ge de tr s forts cou rants Ses marnages amplitude maximale entre la haute et la basse mer peuvent y atteindre 15 5 m tres C est donc dans ce d cor o la mar e remonte la vitesse d un cheval au galop que vont s lever les murs du Cresco Fin du chantier d cembre 2007 LA FORCE D UN QUIPAGE Le futur Cresco compl te le dispositif des stations marines du Mus um en r gion Bre tagne Son action scientifique l tude et la gestion de la biodiversit des zones c ti res et l interface des parties continentale et marine sera compl mentaire celle de la station de Concarneau Le b timent Cresco va faciliter les synergies scientifiques aug menter l efficacit des quipes et surtout apporter une lisibilit l action de l Ifremer et du Mus um en r gion explique Domi nique Doumentc directeur de la station de Concarneau et du d partement Milieux et Peuplements aquatiques au Mus um Lors que l id e jaillit en 1994 les chercheurs du Mus um et de l Ifremer collaborent
24. i me de m tre ISOTOPIQUE Pour un m me l ment le carbone ou l uranium par exemple il existe une ou plusieurs configurations nombre de neutrons pr sents Ces configurations aux propri t s physiques diff rentes sont appel es isotopes r le de d clencheur dans la formation du syst me solaire Je voulais reprendre mon travail sur le fer un l ment pr sent en grande quan tit dans les supernovae l o il est produit Comme sa dur e de vie n exc de pas en moyenne 1 5 million d ann es il me fallait trouver suffisamment de nickel dans les m t orites primitives pour attester l existence ant rieure de fer Smail Mostefaoui par vient ses fins en 2005 il d montre cette abondance impossible expliquer sans lex plosion d une supernova juste avant ou pen dant la formation du syst me solaire SANS LIMITES Quand en novembre 2004 le Mus um se dote de la NanoSIMS 50 Smail Mostefaoui rejoint tout naturellement l quipe du Labo ratoire d tude de la mati re extraterrestre Il supervise l exploitation scientifique de la machine faisabilit technique mise au point d une m thodologie adapt e cha que projet capacit d interpr tation des donn es Les concepteurs de cet instru ment n en connaissent pas les limites On d couvre son mode d emploi au fur et mesure J aimerais partager mon savoir sur cet outil explique le chercheur Mais atte
25. ix du livre sur l environnement Robert Barbault professeur au Museum et direc teur du d partement cologie et Gestion de la biodiversit a t prime Pourquoi ce choix Nous encourageons le monde de l dition publier des ouvrages sensibilisant le grand public aux enjeux de l environne ment Ce prix litt raire est le premier r compenser des ouvrages consacr s ce th me Parmi les cinq titres s lectionn s le jury pr sid par Claude Michelet a cou ronn le livre de Robert Barbaut Un l phant dans un jeu de quilles bas sur des constats scientifiques incontestables et compr hensibles par tous L auteur montre que l homme a boulevers la biodiversit Ce qui a conquis le jury L optimisme de la conclusion l homme peut encore faire quipe avec la vie Rendez vous 28 novembre l Association pour le d veloppement du m c nat industriel et commercial Admical organise une conf rence l auditorium de la Grande Galerie de l Evolution Son th me M c nat environnemental probl matiques et enjeux H te de cette manifestation le Mus um apporte sa contribution au d veloppement n cessaire du m c nat de l environnement Au cours de cette matin e plusieurs entreprises vont pr senter leurs program mes dans diff rents domaines La Fondation Veolia Environnement laur ate 2006 de l Oscar Admical du m c nat d entreprise sera bien s r pr sente
26. ll d exp ri mentation de 100 m tres carr s abritera un canal de courantom trie une alv ole d ana lyse de vitesse de chute et six cuves de 1 m tre cube d eau de mer Deux salles seront photothermor gul es des cuves per mettront le refroidissement et le r chauffe ment de l eau de mer et une pi ce sera r serv e la culture d algues UN PROJET HS Vue a rienne de Dinard AU LONG COURS mar Recherche enseignement PA R ci P i d hermelles sup rieur culture scientifique Ouest et technique constituent les de la baie du ne Mont Saint trois piliers du Cresco Au Michel lot HEr oe programme de la recherche prot ger l estimation de la capacit de et g rer la baie du Mont Saint Michel nourrir les organismes qu elle abrite avec un focus sur la stabilit des peuple ments d organismes fix s l dont les fameux bancs d hermelles C t enseigne ment en partenariat avec l Universit de Rennes I et l cole sup rieure d agronomie le Cresco va intensifier son intervention au sein du master volution patrimoine natu rel et soci t s du Mus um Le dernier d fi relever s inscrit dans la dur e Il s agit de mieux faire conna tre au grand public la zone littorale ses ressources et les enjeux de sa pr servation Le Cresco est un atout majeur pour le Mus um Il constitue la pierre angulaire de sa politique scientifique dans l tude des cosyst me
27. me Pr sent dans toutes les cellules il contient les instructions n cessaires leur d veloppement leur fonctionnement et leur reproduction Le support mat riel est l Acide D oxyriboNucl ique ADN une mol cule g ante compos e de quatre maillons A T G C appel s nucl otides G NE C est une des instructions du g nome qui est form par un encha nement de nucl otides c est dire une portion d ADN Chaque g ne est porteur d informations relatives aux caract ristiques d un individu couleur des yeux par exemple MOL CULE Assemblage d atomes elle est un constituant de la mati re vivante ou non TRANSG N SE Action d introduire un g ne tranger dans un organisme vivant pour lui conf rer une nouvelle propri t cosyst mes tro picaux Afrique de l Ouest et temp r s le de France Elles s appuient sur les collections vivan tes du Mus um entra nent la contamination des eaux dou ces de surface par des cyanobact ries qui peuvent par leur capacit synth tiser des toxines affecter la qualit de l eau potable la pisciculture ou encore des activit s aqua tiques r cr atives Au sein du d partement C cile Bernard consacre ses recherches ces microalgues Nous tentons de com prendre les m canismes de d veloppement de ces cyanobact ries et l impact de leurs toxines sur la biodiversit et la sant hu maine Les observations englo
28. mme communautaire de recherche et de d veloppement PCRD 2007 2013 se d roule aux m mes dates Un responsable scientifique de la Commission europ enne viendra donc le pr senter en priorit aux membres du Consortium puis aux chercheurs du Mus um NOVEMBRE 2006 UJ NUM RO 4 PCA 7062 LETTRE MUSEUM Vllfg enr Ve 14 GUT Den PT PTT TE Fi 2 C AE 4 ART TAAS S bastien LE MEVEL NOVEMBRE 2006 DA NUM RO 4 22 11 06 17 00 Page 4 G NOMES ET SUBSTANCES NATURELLES Decrypter le vivant RDDM Derri re ces quatre lettres se profile le d partement R gulations D veloppement et Diversit mol culaire du Mus um Sa vocation tudier les processus qui contr lent le d veloppement et l volution des organismes Avec la clef une meilleure compr hension de la biodiversit et d importantes applications th rapeutiques S bastien LE MEVEL BE Le 2 1 os j i r 4 FRE Eat a Le pu j x7 ki A 4 d Au Fr e EF AT o Cr ya k paja LL w ra AA re Pf e CE Fu tn flo NOTE ARS u sein de ce d partement l tude de dynamique de la biodiversit mobi ise cinq quipes de recherche regrou p es en deux p les d activit Le premier s int resse aux r gulations des g nes le R de RDDM et l expression des g nomes lors du d veloppement D pour d velop pement Le second tudie l adaptation des org
29. n tion Il faut se montrer patient et poser la NanoSIMS les bonnes questions Qu est ce qui le fait avancer tudier l infiniment petit pour comprendre l infiniment grand Et puis voir toucher et scruter des m t orites pour se rapprocher des toiles Je me souviens de ma premi re observation de la Lune dans un t lescope Elle tait l suspendue dans l espace comme par miracle sans moteur Jai r alis la magie de l Univers et en m me temps toute sa fragilit m diter D partement Histoire de la Terre Directeur Christian de Muizon Unit s de recherche Min ralogie et p trologie Pal obiodiversit Histoire naturelle des origines Leme A SH h QUIL s MH IMPRESSION Imprimerie Escourbiac 81300 Graulhet aut Philippe P ni REDACTEUR EN CHEF Catherine Rouill de son noyau qui diff re selon le NOVEMBRE 2006 00 NUM RO 4
30. oches tions Sa d couverte il y a douze ans dans cousins du pin Wollemi et dont le Jardin une vall e isol e d Australie prouve que des Plantes poss de une collection de onze l inventaire de la biodiversit n est pas ter esp ces de Nouvelle Cal donie d une min Les nombreuses descriptions d esp grande raret Dans sa vall e d origine EN A i7 4 PU TA Lx EL SP X y 5 lt A s i as y S AE K 7 N Se NI NN Dey ee h ar Jaime PLAZA EN A Le pin Wollemi a t d couvert en 1994 par le forestier David Noble au fond o d une vall e Sp ces nouvelles concernent d ordinaire des isol e l ouest Wollemi Park l ouest de Sydney le organismes plus discrets ou des tres vivant de Sydney pin Wollemi est repr sent par un ensemble Les premiers Wollemia sont apparus au Cr tac il y a 140 65 millions d ann es d une centaine d individus adultes de pr s de 40 m tres de haut dont l ge est estim entre 500 et 1000 ans Prot g par le gouver nement australien qui tient secret et inac dans des milieux tr s difficiles d acc s Autre argument le Mus um accomplit l sa mis sion de conservation ex situ d esp ces en pr servant les plus menac es ou les plus EXPO Neandertal hypoth ses d une disparition l occasion des 150 ans de la d couverte de l homme de N an dertal le Mus e d
31. p ce r son nent diff remment la lumi re d un constat inattendu Il existe des similitudes entre le t tard et le mammif re au cours de son d veloppement souligne la responsable du d partement En effet la m tamorphose et la p riode p rinatale impliquent des change ments parall les avec des modifications radicales de la respiration la nutrition la maturation sensorielle Le p le de g nomique a investi dans des technologies de pointe Les chercheurs uti lisent la transg n se pour introduire chez le t tard des g nes produisant des prot ines fluorescentes La lumi re mise par ces pro t ines permet ensuite de suivre les r gula tions des g nes dont cel les tr s complexes qui gouvernent sa m tamor phose en grenouille Des marqueurs permettent ainsi d observer plusieurs l ments g n tiques ais ment rep rables par le chercheur bleu DES AMPHIBIENS MOD LES Le d partement a appliqu cette technique la d tec tion des effets de certains polluants au niveau g n tique chez des t tards Expli cation de Barbara Demeneix Nous savons aujourd hui que toute modification des qui libres hormonaux peut avoir de graves cons quences sur la sant humaine et la faune Par ailleurs certains produits plastifiants pesticides rejet s dans l environnement risquent d affecter la reproduction des tres vivants ou le fonctionnement de leur glande thyro de O
32. r les amphibiens en raison de leur cycle de vie aquatique et terrestre sont particuli rement sensibles ces contami nants partir de ce mod le int ressant les chercheurs du Mus um ont r ussi met tre au point des tests performants E Coupe fine d un il de X nope grenouille transg nique cristallin rouge et cellules photo r ceptrices EX Fibres musculaires d un X nope transg nique exprimant la prot ine fluorescente verte GFP Green Fluorescent Protein EJ X nope transg nique exprimant la prot ine fluorescente verte GFP Green Fluorescent Protein Laurent COEN L ADN SAIT SE D FENDRE Au sein d une autre unit de recherche Lo c Ponger travaille sur l information g n tique cod e par P ADN Elle est perp tuel lement menac e expli que le chercheur Des agents mutag nes comme les rayons UV ou des pro cessus cellulaires peuvent en effet modifier la s quence d ADN initiale en introduisant des cassures ou en substituant certains nucl otides Des dommages parfois lori gine de cancers Au cours de l volution de nombreux m canismes de r paration ont t mis en place pour maintenir lin t grit des g nomes poursuit Lo c Ponger Actuellement ceux de plus de deux cents organismes ont t s quenc s Gr ce une approche bioinformatique notre objec tif est d tudier la pr sence et l absence des prot ines de r paration d ADN connue
33. s parmi ces organismes et de comprendre comment la variabilit des voies de r para tion peut tre li e l histoire des esp ces ou leur mode de vie PCA 7062 LE 22 11 06 TTRE MUSEUM V11fg 17 01 Page 5 DR MNHN C Bernard MNHN ES Globule rouge infect par les stades sexu s gam tocytes de Plasmodium falciparum protozoaire parasite agent du paludisme 2 Strychnopsis plante malgache source de la tazopsine Actuellement les chercheurs s efforcent de pr parer la tazopsine par synth se chimique El D veloppement massif de Planktothrix agardhii cyanobacterie toxique dans un plan d eau d le de France EX Bact ries Escherichia coli non pathog nes productrices de la microcine J25 LA D COUVERTE DES SUBSTANCES NATURELLES Rattach es au second p le d activit du d partement chimie et biochimie d au tres quipes travaillent sur les mol cules naturelles produites par les v g taux les animaux et les bact ries Nous tudions leurs activit s biologiques et leurs possibles applications pr cise Philippe Grellier direc teur d une unit de recherche Il s agit d un champ d investigation immense l origine de la majorit des m dicaments actuels et probablement futurs Les chercheurs se concentrent sur certains aspects en s inter rogeant sur l effet d une substance donn e sur des organismes cibl s La d
34. s c tiers conclut Dominique Doumenc Le charme de la Louisiane Clin d il l architecture baln aire de la fin du XIX si cle le choix architectural du b timent Cresco s est port sur un projet inspir du style Louisiane Dans un souci de bonne tenue au temps les mat riaux utilis s pour les sols et les cloisons forc ment non corrosifs et labellis s HQE ont fait l objet d une s lection impitoyable l ext rieur un soin particulier a t port aux rev tements afin de respecter le cadre de Dinard toits en ardoise murs habill s soit en parement brique et enduit soit en bardage de ch taignier portiques brise soleil en bois NOVEMBRE 2006 LA NUM RO 4 PCA 7062 LETTRE MUSEUM Vllfg Patrick LAFAITE MNHN 22 11 06 17 01 SMAIL MOSTEFAOUI Decrocher les etoiles e jeune gar on grandit en Alg rie Sa passion pour la physique aussi nourrie par d excellents professeurs Ils m ont guid et jai gard le contact avec deux d entre eux Son bac scientifi que et une ma trise de physique en poche il opte pour l astrophysique Direction Paris L apprentissage commence l universit d Orsay et se poursuit l Institut de physi que du globe En 1992 Smail Mostefaoui int gre le Mus um pour sa th se Le sujet Quand et comment le m tal a t il t form dans la n buleuse solaire il y a 4 5 milliards d ann es Pour r pondre coup d
35. ter la curiosit et d clencher la r flexion partir d une approche active et ludique Tous les sens sont sollicit s travers une sc nographie riche et inventive associant d cor ambiance sonore et lumineuse et mises en sc ne vari es sp cimens naturalis s images fixes et anim es pr sentations spectaculaires et petits espaces ou objets explorer Le parcours s ach ve dans un espace d actualit o de nombreux ouvrages presse et sites Internet proposent un prolongement et un approfondissement de la visite en lien avec le monde ext rieur Bernard FAYE MNHN 4 r arf f cours d une ga r PCA 7062 LETTRE MUSEUM Vllfg 22 11 06 17 01 Page 7 Compte a rebours pour le futur centre scientifique de Dinard Au cours du xX si cle le Mus um a engag un mouvement d expansion notamment vers le littoral D si reux d enrichir ses activit s de recherche li es la mer il se dote d une fa ade maritime en implantant deux stations marines l une Dinard 1935 l autre avec le Coll ge de France Concarneau 1996 Aujourd hui un projet est en passe de r unir Dinard et la station de l Ifremer bas e Saint Malo Depuis septembre les coups de pioche du chantier de construction du Centre de recherche d enseignement et de culture scien tifique sur les syst mes c tiers Cresco r sonnent 3 l devenait vident pour ces deux orga nismes parta
36. ublic r alis es par Emmanuel Berry oiseaux familiers des plaines des for ts des marais des bords de mer exotiques METRO Sur la piste des dragons L exposition Dragons aura accueilli 300000 visiteurs Tout au long du mois d octobre le Mus um a propos en partenariat avec la RATP de revisiter la l gende de saint Michel terrassant le dragon dans la station de m tro Saint Michel Avec le concours des tudiants de l cole nationale sup rieure des arts d coratifs et de la soci t Raja les usagers de la ligne n 4 ont pu contempler la vo te o des adh sifs argent s en aluminium dessi naient le dragon Des carreaux si caract ris tiques du m tro formaient ses cailles W S g i a T ne 7 o Chantal ROUSSELIN Palais de la D couverte PCA 7062 LETTRE MUSEUM Vllfg 22 11 06 17 00 Page 3 a yam tisadi SS dise k x N v4 as b f Le DE ax Z5 Bi F d j s li poa A E A d a Ma lt N E S gt ni K NS LU x Le pin Wollemi nouvelle espece Depuis septembre le Mus um abrite trois sent es devant la galerie de Pal ontologie sp cimens du pin Wollemi sur ses sites du et appartenant des groupes apparus sur Jardin des Plantes et de Ch vreloup Pour Terre avant les plantes fleurs On y trouve quoi introduire ce conif re dans ses collec pr les foug res et araucarias tous pr
37. uis 2002 il est actuel lement responsable au sein de cet organisme du volet Biolo gie int gr au programme national de biod fense NRBC et membre du comit de pilo tage de l ANR C est en bon f connaisseur du Mus um qu An dr M nez prend ses fonctions puisqu il y a occup le poste de d l gu la Recherche entre 2003 et 2005 me aam 5 oW Santo l ile aux tresors Depuis deux mois les diff rentes quipes de la mission scientifique Santo 2006 initi e par le Mus um avec l IRD et Pronatura international proc dent un extraordi naire inventaire de la biodiversit cf lettre du Mus um n 3 Pour suivre l avanc e de l exp dition en direct un PC a t ins tall au Palais de la D couverte Ouvert au public jusqu en janvier 2007 cet espace d information en continu dot de bornes Internet pr sente maquettes cartes pho tos et objets de collection Il sert gale ment de lieu de rencontre entre scientifiques et scolaires Le site www santo2006 org compl te ce dis positif qui re oit le soutien de partenaires prestigieux les fondations Niarchos Total et Veolia Environnement le Fonds Pacifique Les oiseaux de Sens Dans le cadre du Mois de la photo du 28 octobre 2006 au 6 janvier 2007 le Mus um pr sente la Grande Galerie de l volution 35 photos en noir et blanc d oi seaux des collections du mus e de Sens actuellement ferm au p
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