Télécharger l`OEIL Mag 3 - Observatoire de l`environnement
Contents
1. OEIL MI AN CG AN Z NI E Observatoire de l environnement Province Sud L information environnementale accessible tous Nouv lle Cosdonte N 3e J anvier J uin 2012 08 zoom sur Le Grand Tuyau la principale menace du lagon Sud Ouest Les coulisses des missions de surveillance A E Lie z OEIL M Juncker Q LOGI sommaire n 3e Janvier Juin 2012 CIAR pages 4 5 l essentiel pages 6 7 Yat construction d une passe poissons Une campagne en double aveugle De l air dans le Sud ECOLETA pages 8 14 Le Grand Tuyau la principale menace du lagon Sud Ouest liminer les d chets liquides Quel bilan environnemental proximit du Grand Tuyau D CRYPTAGE La mod lisation pour pr dire l avenir REGARDS CROIS S V rifier que le rejet du Grand Tuyau n est pas toxique paroles roles page 15 Peut on se baigner dans le creek de la Baie Nord Les acanthasters sont elles dangereuses pour nos r cifs en images images pages 16 et 17 Mission lagon Mission suivi de l rosion L OEIL pages 18 et 19 Semestriel de l OEIL Observatoire de l environnement en Nouvelle Cal donie 11 rue Guynemer 98800 NOUMEA T l 687 23 69 69 Directeur de publication Rapha l Mapou R dacteur en chef C line Muron Ont particip ce num ro Ma2. mati res terrig nes peut touffer et contaminer les milieux Erosion d un versant de montagne 4 Apport de mati re terrig ne dans les eaux douces Accumulation de mati re terrig ne en milieu marin WEB Milieux naturels pressions et menaces pesant sur l environnement r seaux de suivis environnemen taux et indicateurs Autant d informations que vous pourrez bient t retrouver sur le nouveau site web de l Observatoire de l environnement en Nouvelle Cal donie Lancement pr vu en Ao t 2012 Les suivis environnementaux Quels sont les objectifs d un suivi donn Combien de points d observation et quels param tres ont t mesur s Cette rubrique r pond vos questions sur plus de 70 r seaux de suivi en place sur la province Il est possible de rechercher les r seaux en fonction du compartiment observ terrestre marin a rien eau douce ou de l op rateur industriel province association Saviez vous que l abondance et la diversit des fourmis constituent un bon indicateur de l tat des milieux terrestres Un indicateur est un outil permettant de rendre compte de l tat de sant du milieu et d en informer les usagers de fa on simple Il est galement destin orienter les politiques environnementales En g n ral il traduit un cart de qualit par rapport un niveau jug bon chaque milieu correspondent un ou plusieurs indicateurs d taill s et expliqu s dans ce
3. patrimoine mondial de l UNESCO les comit s de gestion s organisent et s unissent autour des sites Condition indispensable pour conserver le fameux label l laboration des plans de gestion est participative elle rassemble politiques techniciens usagers op rateurs conomiques associations dans des comit s ou f d rations Ainsi l Union des comit s de gestion locaux de la Zone Grand Lagon Sud r unit depuis janvier 2012 les trois comit s de gestion locaux de Goro de l le des Pins et de l Ile Quen Objectif mettre en uvre des actions communes aux trois territoires dans un souci de conservation de la pr cieuse biodiversit Cartographie des herbiers sessions de sensibilisation sur les rejets industriels points d information sur les r gles d usage coutumier etc Au total plus d une centaine d actions seront valid es dans le plan de gestion de la zone d ici fin 2012 OEIL M Juncker BIODIVERSIT A la recherche des plantes envahissantes Menaces pour la biodiversit contraintes pour les agricul teurs les plantes envahissantes se propagent et perturbent nos cosyst mes Gr ce au tra vail du Groupe Esp ces Envahissantes et l APICAN qui en a assur le financement un ouvrage d crivant les 81 esp ces v g tales envahissantes les plus fr quentes sur le ter fiches pratiques l ouvrage d crit la plante son origine sa biologie et galement les moyens de lutte pouvant tre mis en u
4. t motiv par la pr sence de forts courants permettant une dilution importante de l effluent m Le nom scientifique du Grand Tuyau est missaire marin Il s agit d un pipeline sous marin long de 23 km avec 70 cm de diam tre partant du port pour d boucher au large de la Baie Kw au niveau d un diffuseur par pr s de 46 m tres de profon deur Quant au liquide qui y transite on parle de l effluent Son d bit moyen entre 1 200 m et 1 500 m heure est comparable celui d un creek comme celui de la Baie Nord Sa temp rature en sortie du diffuseur varie entre 24 C et 37 C Il contient des l ments dits majeurs qui ont une forte concentration Magn sium Calcium Sulfate Chlorure de Sodium par rapport aux l ments mineurs Aluminium Cobalt Chrome Fer Nickel Silicium Mangan se Zinc ou aux l ments traces Arsenic Cadmium Cuivre Plomb L ensemble des l ments marqu s d un ast risque ont des valeurs limites de concentration impos es par un arr t ICPE du 9 octobre 2008 d livr par la province Sud l exploitant Vale Nouvelle Cal donie assure la surveillance de ces param tres selon une fr quence journali re ou hebdomadaire Cette carte est inspir e des r sultats de simulations math matiques r alis es dans le cadre du programme pr dictif de comportement de l effluent du projet de Vale Nouvelle Cal donie pourcentage de temps avec une dilution inf ri
5. versants des montagnes Le projet FOSTER FOuille de donn es Spatio Temporelles est financ par l ANR Agence Nationale de Recherche et men par FUNC Universit de Nouvelle Cal donie Il vise produire une m thode informatique permettant d identifier les zones sensibles l rosion Agents de l OEIL Fabien ALBOUY et Adrien BERTAUD OEIL A Bertaud La Coul e et Massif du Mont Dore OEIL A Bertaud per 1 CF 4 NA p a F j 3 pii wi Rep rage et explication des moyens de lutte contre les effets de l rosion Le gabion ouvrage de r habilitation des zones d grad es Cette structure doit permettre de retenir la terre transport e en aval du lavaka afin de ralentir l rosion et permettre terme la rev g talisation l rosion Cest la d gradation des reliefs li e l entra nement des particules de terre notamment par la pluie Ce ph nom ne r current en Nouvelle Cal donie m rite d tre surveill e Les causes l rosion est un ph nom ne naturel Cependant l Homme peut acc l rer sa dynamique notamment en provoquant des incendies ou en d frichant la v g tation e Les cons quences l rosion peut potentiellement impacter l ensemble des milieux naturels de Nouvelle Cal donie Sur le milieu terrestre c est la d gradation irr versible des sols qui affecte la faune et la flore Dans les milieux aquatiques l apport massif de particules de terre appel es
6. Service d Etat de l Agriculture de la For t et de l Environnement Province Sud DENV PPRB Province Sud DENV PPRB M Jurcke CEL Province Sud DENV PPRB OOEIL M Le Ch lard 3 MISSIONS gt Surveillance Analyser et interpr ter les donn es issues des campagnes de surveillance pour identifier d ventuelles perturbations de l environnement gt Information Faciliter l acc s aux connaissances sur l environnement et les rendre compr hensibles gt Optimisation RE ra En partenariat avec les scientifiques et les gestionnaires lancer des tudes pour cr er et optimiser des indicateurs environnementaux M J urcke CAL OEIL Observatoire de l environnement Province Sud Nouvelle Cal donie s Mwwwoeilne
7. consommateurs d nergie non rentables et sources d autres pollutions Le rejet en mer a alors t jug OEIL M Juncker comme la m thode la plus adapt e pour liminer les grands volumes de r sidus liquides l id e du Grand Tuyau est n e Le lagon pour diluer l effluent Le choix du point de rejet du Grand Tuyau a galement suscit de nombreux d bats faut il que l effluent soit rejet dans l oc an ou bien dans le lagon En 2008 le Minist re de l cologie a r alis une expertise pour valuer les diff rentes options La solution du rejet l ext rieur du lagon par 250 m tres 300 m tres de fond a t abandonn e pour deux raisons D une part les tr s faibles urants qui semblent r gner ne favoriseraient pas Le Grand Tuyau M Dosdane L hydrom tallurgie en bref La lat rite contenue dans le sol est m lang e de l eau pour en faire une boue qui subit un traitement base d acide sulfurique Apr s une extraction du nickel et du cobalt par des solvants la solution acide est neutralis e avec du calcaire avant d tre rejet e la dispersion de l effluent et provoqueraient une accumulation localis e de contaminants D autre part les capacit s de surveillance d entretien et d intervention en cas de probl me sur le tuyau seraient tr s r duites ces profondeurs Au final le choix du point de rejet dans le lagon au niveau du canal de la Havannah a
8. terrestres dans le Sud tudes r seaux de suivi indicateurs et de pr senter les projets men s sur des chelles plus larges outre mer nationale et europ enne l issue des pr sentations et s ances ETUDES SCIENTIFIQUES Un il sur les derni res publications de l Observatoire de l environnement de Nouvelle Cal donie Dans le cadre de la Strat gie Nationale pour la Biodiversit SNB le d veloppement de 27 indicateurs environnementaux en outre mer a t initi parmi lesquels un indicateur sur la pression de p che Cette tude r alis e en 2011 a pour objectif d envisager la faisabilit d un ou plusieurs indicateurs pression de p che l chelle de la Nouvelle Cal donie permettant de r pondre aux attentes de la SNB de travail une feuille de route destin e l ensemble des acteurs locaux identifiera les tapes franchir pour optimiser le suivi des milieux et tendre vers le d veloppement d indicateurs environnementaux Dans le Pacifique chaque ann e plusieurs milliers de personnes sont victimes d intoxications alimentaires dues la consommation de poissons gratteux En 2011 l OEIL r alise un suivi afin d observer les microorganismes vecteurs de la gratte ou ciguatera dans la r gion de la Baie du Prony De janvier 2011 janvier 2012 12 missions ont t r alis es et 341 chantillons collect s Le risque ciguaterique y appara t comme faible DAFE Direction du
9. 10 et 20 bras peut occasionner de graves piq res l Homme et se nourrit de corail Comme toutes les toiles de mer elle peut se reproduire de fa on sexu e mais aussi de fa on asexu e par fragmentation partir d un bras coup pousse un nouvel anneau central et de nouveaux bras mer peut consommer jusqu 12 m de surface corallienne par an et que l on peut compter des dizaines d toiles de mer au m le constat est clair les pullulations peuvent engendrer une disparition de la zone corallienne affect e et de la biodiversit associ e Aujourd hui plusieurs t moignages ont signal des densit s anormalement lev es d acanthasters dans certaines zones du lagon de la Grande Terre mais il faut un jeu de donn es plus complet pour mesurer l tendue et l importance du ph nom ne C est pr cis ment l objet de l tude qui ruissellent sur le site industriel sont rejet es toute l ann e dans le creek apr s avoir t trait es et contr l es par l industriel Vale Nouvelle Cal donie dispose galement d un bassin de s dimentation permettant de diminuer la quantit de particules rejet es dans le cours d eau M J uncka C IL qu a lanc e l OEIL en collaboration avec l IRD depuis quelques semaines Les r sultats seront bient t disponibles M J unke en images MISSIONS TERRAIN Les coulisses des missions de surveillance Evaluation de la richesse des esp ces peuplant les fonds
10. Groupement d Int r t Public cr depuis plus de cinq ans il associe l Etat les collectivit s publiques territoriales les organismes de recherche et les professionnels du secteur minier et m tal lurgique Pour en savoir plus www cnrt nc de la surface de la plan te CNRT M Dosdane MINES Enqu tes publiques suivre Du fait de nouvelles dispositions l gales les mineurs avaient jusqu fin avril pour rendre leur copie ceux qui avaient des sites en exploitation avant 2009 ont d faire une demande d autorisation aupr s de la province Sud pour y poursuivre leurs activit s mini res Les dossiers devaient notamment comporter une tude d impact sur l environnement sur les aspects socio conomiques le sch ma de r habilitation des zones d grad es ou encore les plans de surveillance du milieu et les ventuelles mesures compensatoires comme la rev g talisation La Direction de l industrie des mines et de l nergie de la Nouvelle Cal donie Dimenc a maintenant trois ans pour instruire ces demandes d autorisation Et vous avez aussi un r le jouer Le grand public pourra consulter les dossiers et transmettre ses observations dans le cadre d enqu tes publiques L OEIL veillera vous informer sur les dates d ouverture de ces enqu tes INFORMATION Vers une gestion participative du lagon Un peu moins de 4 ans apr s l inscription des lagons et r cifs de Nouvelle Cal donie au
11. M Jurcke CAL EAU DOUCE Question d Alain Fort randonneur Pour r pondre cette question il faut comprendre quelles sont actuellement les eaux rejet es par les industriels dans ce cours d eau Le creek de la Baie Nord prend sa source au pied de Vale Nouvelle Cal donie et Prony Energies centrale charbon qui fournit l lectricit Vale MER Nouvelle Cal donie et Noum a Les eaux des tours de refroidissement de Prony Energies sont trait es contre la l gionellose maladie infectieuse li e une bact rie avec des biocides substances chimiques puis rejet es dans le creek Depuis avril 2012 ces eaux ne sont plus d vers es dans le milieu mais recycl es et trait es par Vale Nouvelle Cal donie Aujourd hui seules les eaux de pluies Question de Jean Pierre Agourere habitant de Goro Les soudaines explosions d mographiques de cette toile de mer grande consommatrice de corail constituent l une des principales menaces naturelles pour les r cifs coralliens dans l oc an Pacifique Si les causes de ces perturbations aussi appel es pullulations restent mal connues les cons quences sont en revanche aujourd hui bien document es Sachant que chaque toile de L toile de mer tueuse de corail Acanthaster planci acanthaster pourpre surnomm e opportun ment coussin de belle m re du fait des nombreuses pines venimeuses est une toile de mer un peu sp ciale Elle poss de entre
12. e platier le haut du tombant et le bas du tombant Baie du Prony OEIL M Juncker j is Q il MNE rYA a L OEIL M Juncker OEIL M Juncker OL l quipe FOSTER et des agents de l OEIL sur le site L quipe du projet FOSTER a choisi les sites du Mont Dore et de La Coul e connus pour tre sujets CONUL Mission Erosion OEIL A Bertaud Type observation de sites soumis l rosion Date 2 novembre 2011 Objectif acqu rir des connaissances sur le ph nom ne de l rosion Lieu La Coul e et Massif du Mont Dore Commune du Mont Dore i OLOTE des diff a rentes figures d rosion Une ravine l une des figures de l rosion que l on rencontre fr quemment dans le Grand Sud x Les ravines qui se forment sur les flancs des montagnes sont 1 troites et profondes L OEIL a engag une tude scientifique sur le suivi de l rosion dans le Grand Sud dans le but d am liorer les m thodes de surveillance du ph nom ne Au cours de cette mission l quipe FOSTER emm ne les agents de l OEIL sur le terrain pour leur indiquer les formes d rosion que le projet FOSTER devrait permettre de d tecter OEIL A Bertaud ORARIE 2 Coul e les lavakas sont 0 nombreux Ces formes d rosion qui sont larges et assez profondes ont un fort impact visuel et environ nemental puisqu elles repr sentent parfois de grandes surfaces sur les i
13. es sur des milieux particuli rement sensibles la Baie du Prony directement proximit de l usine et du port et les creeks de la zone d influence industrielle et mini re Les quipes de l OEIL et celles de l industriel ont op r aux m mes moments et aux m mes endroits Objectif de cette proc dure dite en double aveugle s assurer que les r sultats sont similaires En effet certains param tres Ancien radier sur la rivi re de Ku bini le courant il fallait identifier les esp ces pr sentes dans la rivi re pour dimensionner correctement la passe poissons En juin 2010 une tude a t r alis e au niveau de l embouchure et jusqu 6 kilom tres plus loin en remontant la Ku bini dix esp ces de poissons ont t recens es dont une esp ce end mique et une esp ce menac e d extinction Au final l ouvrage sera constitu de six petites chutes de 15 centim tres am nag es par une succession de plusieurs bassins voir encart m Ces installations permettront de fournir en eau potable les habitants de Goro puis terme d une partie plus importante du littoral de Touaourou la Truu Canaux en b ton mesur s comme la quantit de particules dans l eau peuvent voluer rapidement d une journ e l autre Des spectateurs ext rieurs taient galement sur les lieux pour observer le d roulement des op rations Parmi eux Andr Vama lu de la commune de Yat et membre du com
14. eur nature Objectif comparer les pr dictions du mod le aux observations r elles mais pas les m mes qui ont servi au calibrage Ce test a t effectu en 2009 en injectant dans le tuyau marin de Vale Nouvelle Cal donie un colorant rose fluo dont on a pu suivre la dispersion et l volution dans l eau de mer Au final l ordinateur en v rit le mod le produit les valeurs des variables calcul es en tout point de l espace et du temps Cela permet de r aliser des cartes ou des graphiques d taill s indiquant des directions ou des vitesses de courant des taux d accumulation de particules etc Les r sultats voluent quand on change les conditions de simulation IRDJ M Bor Cest de la Rhodamine WT le colorant rose fluo neutre sans effet toxique selon le Food and Drug Administration qui a t utilis pour valider le mod le hydrodynamique Quels sont les r sultats du mod le pour le Grand Tuyau Les simulations hydrodynamiques ont montr que la dilution du rejet est sup rieure au minimum attendu par les chimistes 500 fois dilu Par exemple 20 m du tuyau la dilution est de 1 700 Le mod le pr dit galement les zones du lagon Sud qui auront dans le futur tendance accumuler les l ments rejet s par l effluent Indications pr cieuses qui ont permis aux scientifiques et Vale Nouvelle Cal donie de positionner au mieux les stations de mesure et de s
15. eure ou gale 5 000 n 3 Janvier Juin 2012 A M Dosdane a L Zoom sur MER Quel bilan environnemental a proximit du Grand Tuyau l industriel Vale Nouvelle Cal donie a une obligation r glementaire de suivre l environnement dans sa zone d influence Un cocktail de m taux pour tester la toxicit de l effluent sur la faune Les scientifiques ont utilis un cocktail des six m taux les plus concentr s dans l effluent th orique Voir p 14 Regards crois s Les m taux tudi s sont le Chrome Cobalt Cuivre Fer Mangan se Nickel et Zinc Les organismes marins test s consid r s comme sensibles sont des coquillages bivalves b nitiers palourdes et des oursins La toxicit des m taux a t valu e sur des embryons et des larves bien plus sensibles aux contaminants que les adultes Deux levages ont t compar s l un dans ce cocktail de m taux l autre dans une eau de mer t moin du large R sultats il n appara t aucune diff rence significative entre les deux levages En d autres termes aux concentrations attendues pour l effluent sans dilution il n y a pas d effet toxique sur les organismes test s Oeil MAGAZINE Le risque d accumulation En fait le principal risque li au rejet pourrait tre l accumulation de contaminants de mani re tr s locale qui mettrait en danger les esp ces Pour valuer ce risque les scientifiques o
16. it Rh bu N Andr est avant tout un habitant et un d fenseur du Grand Sud Il envisage d tre pr sent pour l ensemble des op rations de co chantillonnage qui seront r alis es par l OEIL Selon lui de telles actions sont indispensables car la transparence sur les questions environnementales est primordiale pour les populations locales m J E Lombardet J E Lombardet Scal Air AIR De l air dans le Sud Scal Air bien connue pour son action sur Noum a r alise dans le Sud depuis f vrier 2011 le suivi de la qualit de l air aux alentours du complexe industriel et minier Objectif garantir la sant des populations et celle des cosyst mes terrestres Des missions atmosph riques surveiller M me si le proc d d hydrom tallurgie utilis par Vale Nouvelle Cal donie rejette trois cinq fois moins d missions atmosph riques que le proc d plus traditionnel de pyrom tallurgie dans le Sud la qualit de l air est tout de m me surveiller Dioxyde de soufre S0 oxydes d azote NO et particules en suspension poussi res PM10 les principaux polluants mis par l usine du Grand Sud sont suivis et soumis des limites de concentration dans l air ambiant Conform ment la r glementation mise en place par la province Sud arr t ICPE la surveillance doit tre r alis e par l industriel au niveau de 5 stations proximit des lieux d habi
17. lace progressive de l information sur la qualit de l air dans le r seau du Sud calcul d indices bulletin p riodique magazine site internet n 3 Janvier Juin 2012 Zoom sur MER Le Grand Tuyau la principale menace du lagon Sud Ouest Le rejet liquide de Vale Nouvelle Cal donie d vers dans le lagon au travers d un Grand Tuyau suscite encore de nombreuses inqui tudes de la part du grand public des riverains et des associations Bilan des menaces r elles qui p sent sur le milieu marin dans le p rim tre d influence de l usine du Sud Zone de diffusion du rejet dans la zone d influence de Vale Nouvelle Cal donie Sur la carte les chelles de couleurs r v lent le pourcentage de temps o le rejet h i gt a une dilution inf rieure ou gale 5 000 k le Ouen IRD Noum a EUDANLA l Usine Vale L p m Nouvelle i Cal donie La dilution de l effluent qu est ce que c est Le rejet liquide appel effluent sort du Grand Tuyau et se m lange aux eaux du canal de la Havannah Sa concentration diminue progressivement Cest ce qu on Grand Tuyau appelle la dilution A quelques centaines de m tres du bout du tuyau elle a diminu a 5 000 fois Cela correspond la dilution d un volume d une cuill re caf dans un a baril de 200 litres Au del de cette dilution 5000 il n est plus
18. lation des courants par mar e de vives eaux On peut remarquer la cr ation de tourbillons de part et d autre d une fronti re hydrodynamique naturelle au milieu du Canal de la Havannah La r serve Merlet est prot g e par cette fronti re limitant fortement le franchissement des eaux de l effluent vers le Sud Est dans les eaux ni dans les s diments ni dans les organismes marins Ainsi pas de crainte avoir ce niveau Mais si le danger ne r sidait pas uniquement au niveau du tuyau En effet ce m me r seau de surveillance comprend d autres sites d observation que ceux situ s juste c t du diffuseur Et les r sultats ont permis de d celer un impact au niveau des embouchures du creek Baie Nord envasement et de la rivi re Kw changement de la nature des s diments qui trouverait son origine dans les activit s de terrassement et de la mine Affaire suivre de pr s Source Fernandez J M et Breau L 2012 Impact potentiel de Vale Nouvelle Cal donie sur le milieu marin 2005 2011 Rapport AEL OEIL ESS 5 R serve y 4 Yves Merlet J 3 y A E f Fi n Ej i N Grand Tuyau 0 500 1 000 2000 Sens des courants RE OEIL M Juncker Le b nitier est consomm par les populations riveraines de Vale Nouvelle Cal donie Ce coquillage est un organisme filtreur il se nourrit de minuscule particules pr sentes dans l eau de mer dont certains contaminants m ta
19. lliques voir aussi l OEIL magazine n 2 octobre 2010 n 3 Janvier Juin 2012 Loi Zoom sur D CRYPTAGE La mod lisation pour pr dire l avenir Un mod le hydrodynamique a permis de simuler la disper sion du rejet du Grand Tuyau d cryptage d un outil scienti fique qui permet de se projeter dans le futur et sur de grands espaces Un mod le dynamique qu est ce que c est Un mod le est un outil qui permet de simuler des ph nom nes au plus proche de la r alit dans l espace et le temps Un mod le dit hydrodynamique prend en compte des conditions comme les mar es les vents la houle le relief sous marin pour simuler par exemple les courants sur des p riodes de temps et des zones g ographiques donn es A quoi a sert Le mod le permet de jouer avec la r alit Soit en essayant de la reproduire le plus fid lement pour comprendre les ph nom nes soit en modifiant certaines conditions pour tester des hypoth ses Ta Par exemple les mod les Simuler les courants sous pr dictifs utilis s diff rentes conditions P Val Nouvelle Cal donie ont permis de simuler les courants sous diff rentes conditions et de d terminer dans quelles directions et avec quelles concentrations allaient se disperser les l ments sortis de l effluent de l usine du Grand Sud Est ce une m thode fiable Quand on valide le mod le on v rifie la corresponda
20. marins observation de perturbations comme l rosion analyse physico chimique des milieux etc Les sorties dans le Grand Sud font avancer les connaissances et permettent de suivre l tat de sant des diff rents cosyst mes L OEIL vous emm ne dans les coulisses de deux missions terrain Le surveillance des r cifs coralliens Ts Pp _ 17 octobre 2011 nn 24 FENI suivre l volution des r cifs Ver A coralliens dans l aire d influence de Vale a Nouvelle Cal donie p Baie du Prony gt _ L OEIL a souhait acqu rir une vision globale de l tat des peuplements r cifaux dans la zone d influence de Vale Nouvelle Cal donie Un tr s grand nombre de donn es sur les r cifs coralliens ont t compil es et une vaste campagne d chantillonnage de 42 stations a t lanc e en octobre 2011 Objectifs optimiser les m thodes de suivi et d finir un tat z ro l tat de r f rence de la zone Agent de l OEIL Matthieu JUNCKER R sultats pr vus au 2 trimestre 2012 OEIL M Juncker Les comptages se font de part et d autre du ruban dans un couloir de 50 x 20 m tres au maximum pour les poissons dans un couloir de 50 x 5 m tres pour les invert br s comme les trocas les b nitiers les crabes La nature de la couverture du fond corail algue sable est estim e en regardant juste sous le ruban du transect Chaque station comprend 3 transects r partis sur l
21. nce entre les pr visions et la r alit Plus les valeurs sont proches plus le mod le est fiable Toutefois un mod le fiable 100 n existe pas puisque qu il demeure une simplification de la nature De plus les pr visions sont moins fiables sur plusieurs ann es que sur le court terme mais fournissent tout de m me une tendance m a L O i M J uncker CEL IRDJ M Bor Quelles sont les tapes de la mod lisation Mesures r elles La premi re tape consiste disposer d une premi re s rie de donn es issues du terrain Calibrage Cest la phase de r glage du mod le Les scientifiques comparent les donn es issues du mod le celles du terrain Ils ajustent ensuite les param tres de fa on obtenir les r sultats les plus proches possibles de ceux observ s dans la nature les profondeurs les temp ratures les courants les mar es et le vent ont t mesur s durant un an 2007 en certains points dans la zone du lagon du Grand Sud C Dupuch CEL R sultats Pour obtenir les r sultats on fait tourner le mod le Concr tement les scientifiques saisissent dans l ordinateur les conditions souhait es Par exemple pour savoir comment se comporterait la dispersion de l effluent lors d un cyclone ils utilisent des donn es extr mes de vents puis laissent tourner l ordinateur Le temps de calcul peut varier de quelques heures quelques jours Validation Cest le test grand
22. nt simul les courants marins et la dispersion des contaminants dans la zone voir p 12 La mod lisation pour pr dire l avenir R sultats les courants marins l emplacement du diffuseur peuvent tre extr mement puissants Tr s concr tement si vous tombez dans le canal de la Havannah par mar e de vives eaux fortes amplitudes vous serez rep ch 1 heure plus tard pr s de 3 km de votre point de chute Le balancement des mar es engendre alors un effet de chasse d eau qui dilue fortement l effluent En mar e de mortes eaux faibles amplitudes les courants sont deux fois plus faibles Le risque d accumulation de contaminants se situe alors dans un rayon de 1 km autour du diffuseur Pour r sumer en se pla ant dans les conditions de courants les plus d favorables la zone sur laquelle s accumuleraient les contaminants serait de 1 km soit 100 hectares centr e sur le diffuseur Par ailleurs les courants jouent un r le de barri re voir carte ci contre qui restreint la diffusion des polluants au Nord Est du Canal pr servant ainsi la r serve Yves Merlet situ e au Sud Est Un impact au del du lagon En plus des cartes de mod lisation la mise en place d un r seau de surveillance permet de conna tre sur le terrain la qualit du milieu marin proximit du diffuseur du Grand Tuyau les premiers r sultats 2008 2011 ne montrent pas d accumulation en m taux ni Carte de simu
23. possible de diff rencier Vale Nouvelle Cal donie a l O eil les l ments issus du Grand Tuyau de ceux naturellement pr sents dans les eaux de MAGAZINE cette r gion Eliminer les d chets liquides Avec le d veloppement d un nouveau proc d industriel tr s gourmand en eau Vale Nouvelle Cal donie a d trouver une solution pour optimiser l limination de ses d chets liquides La r cente croissance mondiale de la demande en nickel a incit certains industriels se tourner vers les lat rites jaunes minerai dont les teneurs en m tal sont inf rieures 2 En Nouvelle Cal donie les r serves sont estim es plusieurs centaines d ann es Pour que son exploitation soit rentable l industriel Vale Nouvelle Cal donie a d ploy un nouveau proc d l hydrom tallurgie Un impossible recyclage total des eaux utilis es Comme son nom le sugg re l hydrom tallurgie consomme beaucoup d eau et en rejette des volumes consid rables au fil des tapes chaque ann e ce sont 13 millions de m de r sidus liquides qui se retrouvent en bout de proc d Pourquoi alors ne pas liminer compl tement ou r utiliser toute l eau disponible dans le proc d industriel D abord parce que l vaporation naturelle est trop faible pour permettre une conversion des r sidus liquides en d chets solides Ensuite parce que les traitements n cessaires au recyclage total de leau sont tr s
24. rsit la Nouvelle Cal donie a chaud Hotspot en fran ais point chaud Ce concept d velopp il y a 24 ans par un chercheur britannique Norman Myers est plus que jamais d actualit Les hotspots sont des zones g ographiques contenant une grande biodiversit soumise de fortes pressions Ces espaces doivent donc tre prioritairement pr serv s afin de limiter la disparition d esp ces irrempla ables La Nouvelle Cal donie est l un des 25 points chauds de biodiversit identifi s par Myers en 2000 avec pour menace l Homme Aujourd hui l ONG Conservation International Cl identifie 34 hotspots BRGM PARTENAIRE Une structure pour scruter la ressource Nickel La Nouvelle Cal donie rec le 20 des r serves mondiales de Nickel et l exploitation de cette ressource non renouvelable constitue historique ment la principale activit conomique du territoire Les poussi res de l activit mini re sont elles toxiques pour l Homme Quelles sont les technologies les plus adapt es de la restauration cologique des massifs miniers Comment suivre l impact de l activit mini re sur les milieux naturels Cest le type de questions auxquelles le Centre National de Recherche Technologique Nickel et son environnement CNRT Nickel et son environnement tente de r pondre en pilotant des programmes de recherche fondamentale et appliqu e sur trois th matiques Technologie Environnement et Soci t
25. t s expliquer par les missions de poussi res issues de ph nom nes de combustion ou le soul vement de poussi res par les v hicules et le personnel Depuis mi 2011 quatre d passements de la valeur limite journali re de poussi res PM10 fix e 50 g m3 ont t mesur s sur la station Base Vie 35 jours de d passement autoris s par an selon la r glementation europ enne et aucun sur la station de la For t Nord Un pic de soufre suivre de pr s Mise en place en 2011 par Vale Nouvelle Cal donie au cours d un suivi environnemental sous les vents dominants des installations industrielles limite Ouest une station mobile a enregistr en novembre 2011 un pic tr s lev de dioxyde de soufre maximum de l ordre de 7500 ug m sur une courte dur e moins de 30 minutes Apr s enqu te il s est av r que ce pic tait d un chauffement li au changement dans la zone de stockage du soufre Une fois les fumeroles ma tris es les concentrations en dioxyde de soufre sont revenues leurs niveaux habituels m OEIL M Juncker l essentiel ai yae For t Nord i A ess PUY s La mise en place de la surveillance de la qualit de lair Obligation de la surveillance de la qualit de l air arr t ICPE Surveillance de l air par Vale Nouvelle Cal donie Convention Scal Air Vale Nouvelle Cal donie Remise en tat des stations de mesure par Scal Air Mise en p
26. tation Base Vie port Bois village de Prony proximit des cosyst mes sensibles r serves botaniques de la For t Nord et du pic du Grand Kaori Depuis f vrier 2011 Vale Nouvelle Cal donie a confi Scal Air le suivi de ces polluants R sultats 2011 2012 Sur les deux stations op rationnelles depuis mi 2011 Base Vie et For t Nord les valeurs de seuil ne pas d passer sont largement respect es noter tout de m me les niveaux de pointe des particules en suspension sont plus lev s sur la Base Vie que sur 5 Les alertes dans le Sud Les r sultats bruts sont communiqu s au public sur le site internet de Scal Air dans la rubrique Mesures en direct Si le r seau de surveillance de la qualit de l air ambiant d tecte que l un des polluants approche son seuil r glementaire un syst me de notification automatique alerte instantan ment Vale Nouvelle Cal donie et Prony Energies afin qu ils mettent en place des mesures correctives imag car F z C7 vd R 3 n LES 5 STATIONS SCAL AIR En service en seen se Les cinq stations de suivi de la qualit de l air dans le Sud Lorsque Scal Air a repris en main le suivi la premi re tape a consist remettre en tat de marche les appareils de mesure Sur les cinq stations deux mesurent aujourd hui la qualit de l air Les autres devraient tre en fonctionnement d ici la fin de l ann e la For t Nord Cela peu
27. tte rubrique du site EL a on aaan ci mm am ame Les pressions et les menaces Quelles sont les cons quences des feux de l activit mini re des esp ces envahissantes Ici les principales menaces sont d crites et mises en relation avec les milieux impact s Ainsi vous d couvrirez quelle pression est soumise la mangrove ou la for t s che Les accidents une fuite d acide chez Vale Nouvelle Cal donie par exemple et leur incidence sur le milieu sont aussi pr sent s un on TS D D D RES CURE CREER EN D PET EN FE n i au RS ORNE CREER CE EU LUE La biodiversit Chiffres cl s esp ces caract ristiques r partition g ographique pressions associ es etc Les caract ristiques de la faune la flore les habitats et les cosyst mes de la province Sud n auront bient t plus de secret pour vous M J uncker IL FORUM Apr s avoir pilot deux ateliers d envergure sur les indicateurs environnementaux des milieux aquatiques l OEIL organise en juin 2012 un Forum sur le suivi des milieux terrestres du Sud Carrefour de rencontres entre gestionnaires scientifiques et op rateurs de terrain ce colloque a pour objectif de faire un tat des connaissances du suivi des milieux terrestres notamment dans le Grand Sud de comprendre les menaces et les enjeux afin d am liorer leur gestion Durant une semaine les experts auront l occasion de dresser un tat des connaissances des milieux
28. tthieu Juncker Fabien Albouy Adrien Bertaud C cile Dupuch C line Muron Virginie Oussa den Ana s Paeten Whaap Ana s Winkel Catherine Guillaume Mehdi Adjeroud Impression Artypo Maquette EUDANLA Tirages 25 000 ex Date de parution et d p t l gal Juin 2012 Gratuit ISSN 2119 0305 version imprim e eISSN 2119 2758 version web Couverture OEIL M Juncker Rapha l Mapou Pr sident de l OEIL n 3 Janvier Juin 2012 M Dosdane FEU Une richesse qui part en cendres La situation de la Nouvelle Cal donie est paradoxale reconnue comme un joyau de la biodiversit mondiale 30 000 hectares de ses terres br lent chaque ann e essentiellement du fait de l activit humaine Le projet de recherche INC Incendies et biodiversit des cosyst mes en Nouvelle Cal donie financ par l Agence Nationale de la Recherche ANR s est attach d crypter cette menace qui p se sur le patrimoine cal donien Au total huit quipes de chercheurs se sont mobilis es pendant plus de quatre ann es pour comprendre le ph nom ne et les interactions entre cosyst mes pratiques humaines climat et incendies R sultats des outils de mod lisation pour la pr vention des risques notamment un Syst me d Information G ographique qui pourrait servir de base un futur syst me d alerte op rationnel pour l am nagement du territoire BIODIVERSIT Hotspot de la biodive
29. une passe poissons est une succession de petits bassins reli s entre eux par des chutes de 15 30 centim tres L encha nement des bassins permet aux poissons de franchir avec une suite de petits sauts un obstacle de plus d un m tre Les bassins interm diaires repr sentent des zones de repos o le courant est faible et donc facile remonter SURVEILLANCE Une campagne en double aveugle barrage constituant un obstacle pour la circulation des poissons dans la rivi re la mairie a d cid de construire une passe poissons Un ouvrage adapt la vie aquatique locale Sachant que les poissons n ont pas tous la m me capacit de franchir des obstacles et de remonter Seuils enrochements Fin 2011 l OEIL a lanc ses premi res campagnes de co chantil lonnage des donn es environnementales fournies par Vale Nouvelle Cal donie Pour valuer l tat de l environnement l OEIL s appuie principalement sur des donn es existantes produites par les industriels dans le cadre des suivis r glementaires Pour mener rigoureusement sa mission d expertise sur l tat de l environnement l Observatoire doit v rifier sur le plan scientifique et technique la fiabilit des donn es qui lui sont transmises Fin 2011 ce sont respectivement les donn es de qualit de l eau de mer et celles des cours d eau dans Q LOGI la zone d influence de Vale Nouvelle Cal donie qui ont t valu
30. urveillance des milieux marins Enfin le mod le d termine les conditions les plus favorables courant moyen fort et les moins favorables la dilution vent faible courant faible Ces indications pourraient tre utilis es par l industriel pour optimiser la dispersion de ses rejets IRDJ M Bor Exemple de simulation des courants avecles conditions suivantes gt vent moyen du Sud Est 16 n uds et mar e montante forte vives eaux Les courants sont symbolis s par des fl ches dont la longueur est fonction de la vitesse l chelle de couleurs repr sente la profondeur ou l altitude d cryptage Validation des donn es Donn es calcul es avec le mod le Donn es mesur es sur le terrain Plus les points calcul s se rapprochent des points mesur s plus le mod le est fiable Ci dessus un graphique th orique si une droite X Y se dessine dans le nuage de points le mod le est fiable n 3 Janvier Juin 2012 FE REGARDS CROIS S V rifier que le rejet du Grand Tuyau n est pas toxique Avant que le tuyau ne fonctionne Vale Nouvelle Cal donie a d valuer la toxicit du futur rejet La m thode tait bas e sur un effluent th orique c est dire un rejet dont la composition avait t pr vue par l industriel Maintenant que le Grand Tuyau d verse un liquide dans le lagon pensez vous qu il faille proc der de nouveaux tests sur l effluent r el
31. vre Un ouvrage complet qui s adresse aux curieux et aux passionn s qu ils soient amateurs ou professionnels Et Plan tes envahissantes Pa Agence pour la Pr vention et l indemnisation des Calamit s Agricoles ou Naturelles OEIL M Juncker n 3 Janvier Juin 2012 l essentiel EAU DOUCE Yat construction d une passe poissons Dans la rivi re Ku bini un am nagement va tre sp cialement con u pour respecter la vie aquatique et permettre aux poissons de se d placer malgr la construction d un barrage Une premi re en province Sud Eau potable un captage sur la Ku bini Pour alimenter ses administr s en eau potable la mairie de Yat a lanc un projet d envergure sur la rivi re Ku bini Les travaux ont d but fin 2011 pour une dur e d un an Ils pr voient entre autres la construction d un barrage anti sel au niveau d un radier pour viter que l eau sal e du lagon ne remonte jusqu au point de captage Ce Passe poissons mode d emploi De nombreux poissons sont migrateurs ils se d placent dans les cours d eau la recherche de nourriture d abris et de zones de reproduction Mais les poissons ne sont pas capables de franchir certains obstacles comme par exemple des chutes d eau d une hauteur importante ou des passages o le courant est trop fort Ainsi un barrage peut repr senter une r elle menace pour certaines esp ces Concr tement
Download Pdf Manuals
Related Search