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Parcourir la revue - Association Wallonne de l`Elevage – Collège

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1. En 2012 85 des leveurs d tenant plus de 50 brebis soit ceux qui sont ligibles aux primes b n ficiaient de la prime addi tionnelle de 3 euros R sultat la con tractualisation et ses pr visionnels d agneaux finis ont redonn du pouvoir et de l conomie l leveur face au maillon de la distribution La prime Barnier a donc r ussi s attaquer un probl me structurel et redonner le pouvoir du prix l agriculteur Qui plus est de permettre un prix fort la contractualisation permet galement une rationalisation des co ts et des outils de fonctionnement permettant d offrir un produit comp titif sur le march tout en offrant un prix correct l leveur Elle permet galement une plus forte trans parence des prix du march ce qui pro fite tous y compris ceux ne contrac tualisant pas Pr cisons encore que la contractualisation aide au service de ramassage en ferme largement d velopp en France Le prix est un l ment fondamental pour la FNO non pas qu il soit l l ment d terminant du revenu de l exploitation mais bien parce qu il constitue un incitant fort la production de par son aspect concret visible Et l exp rience voisine le prouve en Grande Bretagne une aug mentation du prix au kilo de carcasse a conduit chaque reprise une augmentation du nombre d agnelles en Nouvelle Z lande la situation est analogue depuis 2 ans le cheptel est nouv
2. FIGURE 3 LE DIFF RENTIEL DE RENTABILIT ENTRE SP CULATIONS BOVIN ALLAITANT ET OVIN ALLLAITANT EN WALLONIE Le diff rentiel ruminants en Wallonie Des pistes de d veloppement Vers un r quilibrage des sp culations animales l herbe Ovins allaitants Bovins allaitants Ovins allaitants Bovins allaitants Aide coupl e Aide coupl e DPU DPU Couplage vache allaitante A Couplage tous ruminants Coupla ante Couplage prime l herbe pour tous Besoin de 25 brebis 29 L volution des frais d levage expliqu e par les indices IPAMPA le pic historique est atteint L IPAMPA Indice des prix d achat des moyens de pro duction agricole est un indice fran ais suivant l volu tion des prix des biens et services utilis s par les ex ploitants dans leur activit agricole Ces biens et servi ces couvrent une majorit des charges op rationnelles carburants nergie aliments achet s engrais ser vices v t rinaires entretien du mat riel ainsi que deux biens d investisse ment mat riels et b ti ments Certains postes ne sont toutefois pas in t gr s dans cet indice travaux par tiers fer mages frais de person nel charges sociales frais financiers et imp ts et taxes et selon la production consid r e on peut consid rer que l indice IPAMPA englobe environ 70 de l ensem ble des charges utilis es pour d terminer
3. 77 8 124 3 pour la race Hampshire 80 4 118 9 pour la race Bleu du Maine C Daniaux FICOW Pour la race Texel les faibles index relat s de 113 3 99 4 pourraient s expliquer par le tri sur l aspect physique qui a t effectu cote en as pect g n ral gt 87 L explication serait alors que les m les r pondant le mieux au standard ph notypi que souhait par la Commission Raciale ne sont pas des plus prolifiques et donc que globale ment la s lection pourtant sur l aspect g n ral se fait au d triment de la s lection de la prolificit Mais cette explication ne peut se transposer la race Bleu du Maine dans laquelle aucun tri sur le physique n a t effectu Pour cette race il s av re que globalement les m les prolifiques ap partiennent des leveurs qui ne sont plus mem bres de l AWEOC La conclusion est donc une proli ficit en d clin parmi les animaux Bleu du Maine inscrits aujourd hui Cette conclusion n est pas exclure non plus pour la race Texel ou Suffolk Quant aux plages de valeurs d index mentionn es ci haut elles indiquent que la variabilit g n tique pour le caract re prolificit est la plus grande pour la race Texel et la plus faible pour la race Bleu du Maine Le progr s g n tique potentiel soit lam lioration de prolificit qu il est possible de r aliser est donc plus lev en Texel qu en Bleu du Maine LES SELON UNE COURBE
4. agneaux d herbe sevr s R sul tats de deux essais en ferme Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 Il y a un an les moutons exprimaient les cons quences de l infection des ruminants par le virus de Schmallenberg nouvellement d couvert des agneaux morts ou mourant la naissance des sui tes de malformations physiques externes ou inter nes importantes L tude de la maladie a rapide ment mis en vidence une contamination tr s im portante des cheptels ovins caprins et bovins mais aussi une immunit acquise par les animaux d s l automne 2011 par la production d anticorps De fait la majorit des cas cliniques ont t observ s sur des naissances engendr es par des accouple ments de septembre 2011 Ces cas cliniques ont rapidement r gress sur les produits n s d accou plements plus tardifs et sont devenus insignifiants avec le temps Cette immunit vraisemblablement entretenue par de nouvelles piq res d insectes por teurs du virus a mis couvert les agneaux qui naissent aujourd hui Les quelques nouveaux cas qui sont cependant rapport s par des leveurs confirment que le virus est toujours pr sent dans l environnement De nouveaux cas cliniques sont donc toujours possibles du fait d animaux non im munis s ou immunit d ficiente L ann e 2013 devrait voir le Service Public F d ral entamer des discussions sur la r vision des bar mes d indemnisation des leve
5. galit avec les autres sp culations d levage Plus que jamais l levage ovin wallon ne doit pas sortir perdant de la nouvelle r forme de la PAC 2014 et seul un positionnement fort du secteur ce sujet tel que la FICOW tente de l tablir son niveau peut y apporter une lueur d espoir L levage ovin fran ais le bout du tunnel la production de viande ovine se stabilise En apr s une longue d gringolade 2011 ER m me mieux les abattages fran ais ont t en hausse pour la premi re fois de Les ann es 80 ont vu s installer une chute impor puis les ann es 80 3 tante des effectifs ovins en France chute qui s est poursuivie jusqu en 2010 Figure 1 En 30 ans la France est pass e d un taux d auto appro visionnement en viande ovine de 80 seule Par quoi s explique ce bilan positif Certaine ment par une am lioration de la productivit nu m rique soit une cons quence attribuer la prime recoupl e de 2010 et au programme Re ment 45 aujourd hui p j 8 c sA 1e conqu te Ovine men par la FNO qui met lac La faute 3 L volution sociologique de la soci cent sur la formation des leveurs d aujourd hui t en est certainement partiellement voir forte et de demain Toutefois ce bilan positif s explique ment responsable le m tier d leveur est dur aussi par une augmentation des abattages suite contraignant et peu r mun rateur soit tout ce
6. OTOZ fsetvzots 1 38 8999 T TOI d NIINOWNG MH SIOQGHV ISTCTEOS9 39 IOTOO80E Z 39 LO0C 08 STOT8 S 39 SSTS 6 LOT 2 111IVMIVA 4 11401 l2SESTIS v 39 ISSOOZLEE Z 39 IIOC dlociioc189 38 9626 ep a 90T CC 83 18 T TIT 2 111IVMIVA A NINDOVT f6z8e6z0v 8 1al9et 1069 38 600z foessz rs 1 34 9676 e Q 94191 1 01d 211832114014 INSSSIEN on ss KC sue 2013MV 2 O z x pul DIN 9 1 N auuy 9 1 N oN L gej l 5 6 907 AN Z3 VAlY VIJYY9 A 111310Vd 8v2r9006 0 34 ssoootrse z 3af 600z sozst189 38 oss6 O 68 TC ER ER T 8OT V4dINiNIQl Y SI019H N04 621 006 0 39 fprstr018 619 200 sris6ot8 T 18 8T9S lt BZ a TOT SI 68 LL S got D AHGO9 2 LOJIYNJH setTeesooz 38 600 0o otsef ZO0c fotoscore sa 987S D t 60I D A1110I8NOHIN T 4I1LSVONVAII966008 Z 39 I6 CT6006 8 34 LOOT 8649018 amp 39 926 un LLJ TIIT CC 68 YL 9 60T M ISVY 2 LODIYNAHz0981018 9 39 foztrootse T39 800Z freso6ti86 19 ETE6 E A TOT oz amp 89 EZTIT d 114134 H 13n94OghL1esesto z 38 016006 8 38 600Z roooozt80 14 6798 LLJ lt 86 CC CR 89 T VII A I4IVIAVN H HIIANOG 081 0 80 6 ISZSIETTS Z 39 800 Lttv6018618 2 18 er LLJ T OZT I OL3l d 1V439V A 111310Vd 297 0078 Z 39 T OLETOE S 39 800 Jenrenrsgzagl cet a O 9 121 1 0o4d Semer OSIEN pwu aigd Juessieuj 121 9q E Z x pul D IN D 1AN EU D IN oN L i EE UI e A E 88 WA P 08 07A t 66 1 Z410 MN LNH KOZYCITS 6 34 ITS9 006 S 34 DO OTCYCITS 6 14 tS08 S 8
7. de son p re ET de sa m re Par contre l expres sion d un all le r cessif ne n cessite pas forc ment que cet all le soit exprim chez les parents de l individu un animal roux pourra avoir deux parents blancs mais aura des ascendants roux Un g ne ou des g nes Les exemples cit s ci dessus sont extr mement simples sur le plan de la g n tique En effet pour un caract re mentionn couleur de la laine groupe sanguin nous n avons parl que d un seul g ne On parle de caract re monog nique ou d ter minisme simple C est souvent le cas des caract ris tiques physiques couleur de la laine couleur des yeux etc qui ne d pendent donc de l expression que d un seul g ne Ce sont les lois de l h r dit telles que l a d fini Mendel la fin du 19 me si cle Ce mod le simplifi de caract re monog nique peut toutefois d j s av rer complexe Prenons par exemple le cas de la r sistance la Trem blante Le plus souvent ce type de caract res maladies h r ditaires et r sistances h r ditai res aux maladies est r gi par un seul g ne ma jeur Dans le cas de la r sistance la Tremblante il s agit du g ne PrP qui pr sente 4 all les connus All le VRQ associ une hyper sensibilit la Tremblante All le ARQ associ une sensibilit la Tremblante All le AHQ associ une r sistance la Tremblante All le ARR associ
8. ge nitrate Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 leveurs contrairement la politique d incita tion l installation qui est elle bien pr sente d veloppement des Ovinpiades concours de jeu nes bergers et pr sence dans les lyc es agrico les cr ation d un num ro t l phonique vert De main j l ve des brebis kit p dagogique en li gne e www jedeviensberger com a t moignages et vid os encadrement des candidats le veurs tout est mis en uvre pour tenter le monde agricole la sp culation ovine Mais l levage en g n ral n a aujourd hui plus la cote trop astreignant trop peu rentable et aussi trop lourd finan ci rement lors de l installation C est pourquoi en parall le aux politiques classiques de motivation l installation cit es pr c dem ment la FNO met en route cette ann e un projet novateur pour fi nancer des projets d installation en ovin Il s agit d un fonds d investis consistant en un produit financier AS compos de fonds propres d inves tisseurs et propos aux banques contractant des pr ts aux leveurs ovins Ce produit permet de couvrir jusqu 49 du capital emprunt pour une exploitation Pour lagri culteur ce produit Labeliance Agri est int ressant puisqu il lui permet un plus faible endettement en d but d installation L leveur install depuis quelques ann es aura en principe gagn en aisance finan ci
9. les diff rents Par l exemple le g ne com mandant le caract re cou leur de la laine pourra pr senter les all les blanc noir ou roux Si pour un g ne donn ex couleur de la laine al un individu poss de les 2 m mes all les ex roux al il sera dit ho mozygote pour ce g ne L ex pression du g ne sera alors facile d terminer dans ce cas la laine sera rousse S il ne poss de pas les m mes all les pour un g ne donn l individu sera dit h t rozy 1 Caract re aspects anatomique physiologique mol culaire ou comportemental qui peut tre analys qui fait des petits Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 gote pour ce g ne ex blanc de par la m re et roux de par le p re Dans ce cas un all le peut avoir priorit sur l autre et sera alors dit do minant ex blanc est dominant roux est r cessif blanc de par la m re et roux de par le p re donnera une laine blanche chez l individu Deux all les peuvent aussi s exprimer simultan ment dans un m me trait on parlera alors d all les codominants ex les all les et B du g ne d terminant le caract re groupe sanguin donneront un groupe sanguin AB chez l indivi du Par d finition un all le r cessif ne pourra s exprimer que sous la forme homozygote un in dividu laine rousse devra avoir re u l all le roux
10. ment le march musulman et ses normes d bouch e Pas de prix sans technique On l a dit et on le redit ce prix fort d aujourd hui ne pourra se mainte nir demain que si l offre continue se stabiliser voire m me le r ve est permis pour nos amis fran ais augmente Cette stabilisation de la production de viande d agneau doit certainement passer par un bond dans les leveurs candi dats l installation mais elle peut aussi compter sur une am liora tion de la productivit num rique telle que l impose la prime la brebis via ses conditionnalit s La productivit num rique est ga rante d une augmentation de l offre davantage d agneaux produits mais aussi et sur tout de la bonne p rennit de l levage ovin puis qu elle est le premier facteur d terminant la marge brute d un atelier ovin Et au del des discussions de primes c est bien la rentabilit de l levage ovin qui est au c ur de toutes les pr occupa tions tout doit tre mis en uvre pour que l le vage ovin soit remis sur des rails conomiques La prime assure donc un prix fort mais pose gale ment de bonnes balises pour le futur en incitant la technicit et en assurant une rentabilit se reposant sur d autres piliers que la seule prime elle m me Plus que jamais il appara t que tout se tient la prime sous sa forme actuelle a permis un regain de technique et un renforcement du prix la tech ni
11. res les b liers qualifi s LES LEVEURS INSCRITS SE STRUCTU RENT EN 3 TYPES EN FONCTION DE LA FORMULE DE CONTR LE DE PER FORMANCES ADOPT E France G n tique Elevage N SYST ME ORGANIS ROD ET FONCTIONNEL Christel DANIAUX FICOW ainsi que des m res galement qualifi es Les multiplicateurs diffusent le progr s g n tiques des s lectionneurs en utilisant des b liers qualifi s et en vendant leurs filles Enfin les utilisateurs ach tent des animaux reproducteurs chez les multiplicateurs Contr le de performances 3 formules au choix En premier lieu la s lection des meilleurs reproduc teurs se fera sur base des contr les de performances r alis s en ferme Les leveurs ont 3 formules de contr le de performances leur disposition Les le vages multiplicateurs devront au minimum adh rer la formule levage alors que les levages s lec tionneurs devront adh rer la formule compl te Formule reproduction les informations recueillies sont les mises en lutte les mises bas et les mor talit s des agneaux Un index prolificit est cal cul L leveur pourra effectuer un tri de ses fe melles improductives Seuls 17 des leveurs ins crits adh rent cette formule simplifi e Formule levage en plus des contr les de la for mule reproduction une pes e des agneaux est effectu e entre 21 et 42 jours d ge permettant de r
12. DK 521 81 647 23 f 660 05 746 21 744 06 311 8 324 5 n 39 39 39 18 18 g fx6 2 4092 4626 4613 1933 2012 h g e 3266 3573 3330 1411 1365 i h n 83 8 91 6 85 4 78 4 75 8 dans les lots M semi F et CC 4 et 3 femelles ont t gard es pour l levage pour ces animaux le poids de carcasse pris en compte a t valu sur base du rendement l abattage moyen soit 51 5 constitu d aliments produits la ferme c r ales pois ou f veroles a pos de nom breux probl mes croissances inf rieures h t rog n it plus grande des lots mortalit s dur e de finition plus longue et poids d abattage inf rieurs li s une propension plus importante l engraissement Malgr une compl mentation min rale ad quate un taux important de lithiases s est d clar Il pour rait tre li une teneur trop faible en chlorure de calcium 0 1 contre 0 7 dans le m lange semi fermier II eut sans doute t b n fique d attein dre la teneur finale g n ralement conseill e de 1 Les croissances plus faibles obtenues avec le M lange fermier et l h t rog n it plus grande du lot peuvent tre dues sa pr sentation plus grossi re sa teneur plus faible en prot ines et sa moindre di gestibilit qui ont pu handicaper certains agneaux De mani re pragmatique la constitution du m lange fermier tel qu utilis dans cet essai requiert un travail relativement fastidi
13. LA S LECTION SUR UNE G N RATION Candidats S z Gr ce au choix quement sup ri via leurs index S lection des parents formante que Descendants des Ki Animaux s lectionn s am liorateurs me pr sentant le AG comme fortem Changement de valeur moyenne d index i meilleur index neur sera l index En effet seul l index permettra de choisir les individus g n tiquement sup rieurs de la population figure 2 Compar es l index les observations ph notypiques des performances pr sentent le double inconv nient primo d englo ber les effets des g nes et de l environnement et secundo de ne se limiter la comparaison que d une franche restreinte de la population Attention rappelons ici que l index n est pas un outil miracle mais a plut t pour fonction de don ner une pr diction moyenne Pour exemple un b lier qui a un index de prolificit sup rieur la moyenne signifie que la majorit de ses filles se ront g n tiquement plus prolifiques que la moyenne de la race mais cela n exclut pas que certaines de ses filles auront un potentiel de pro lificit g n tiquement inf rieur la moyenne M me avec un animal sup rieur il se peut que le descendant pr sente des performances m dio cres celles ci tant attribuer la valeur g n ti que non additive et ou l environnement Mais qu en est il quand il n y a pas d index pour orienter les choix du s lectionneur Les i
14. Mort e VW m a gg d EH d Ai A Ki GM A Got RE RS Pr ME mouches et autres insectes dont ceux trans IS mettant la langue bleue et le virus de Schmallenberg D autant plus important en l absence de vaccination laisser NUTRIBASSIN moutons sa l ail disposition des animaux d s leur plus jeune Bassin l cher 15 kg ge tant la bergerie qu en herbage sur support S rolac pour moutons i 5000 mg kg Zn dont 200 mg kg Apport de min raux ee EE EH Ets Pierre LALOUX s4 Zone Industrielle de Sclayn Anton 5300 ANDENNE Tel 085 84 60 36 Fax 085 84 91 09 nutrilor skynet be www nutrilor be
15. aux maillons en aval La solution pour atteindre cet objectif lier la prime une condition de contractualisation De fait satis faire la seule condition de productivit ne donne 3 Prime de 21 prime de 3 sous certaines conditions 4 C est via ce m me article 68 que la Belgique attribua une prime coupl e l herbe aux bovins en 2011 et tous les ruminants en 2012 3 Estimations manants de la FICOW sur base de la marge forfaitaire moyenne des surfaces fourrag res non affect es la produc tion laiti re soit majoritairement la marge d gag e par l levage bovin allaitant sur base d une charge de 1 5 vache allaitante par ha et sur base d une tude men e par la FICOW et portant sur les revenus 2006 de 18 leveurs ovins wallons effectifs importants uro 100kg Les leveurs ovins fran ais sont parmi les leveurs europ ens les mieux r mun r s d passant largement le prix europ en moyen au m me titre que leurs voisins allemands et espagnols La Belgique quant elle se situe tout en bas de l chelle re pr sent e seule la Roumanie lui tant largement inf rieure FIGURE 2 EVOLUTION DU PRIX PAY L LEVEUR en 100kg carcasse AU SEIN DES DIFF RENTS TATS MEMBRES DE L UNION EUROP ENNE 150 M t T T r r Y r c 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 droit qu une prime de 21 euros par brebis et non 24 comme mentionn pr c demment Les 3
16. b lier qualifi Un petit tour par la station de contr le s impose En compl ment au contr le de performances en ferme les 3 500 meilleurs agneaux de la base de s lection des 15 principales races ovines entrent en station de contr le individuel Ils sont issus d ac couplements raisonn s entre les p res d j test s favorablement sur descendance et les 20 des meilleures femelles de la base de s lection m res b liers En station de contr le individuel tous ces m les sont plac s dans les m mes conditions environ nement alimentation pendant 86 jours temps n cessaire pour ext rioriser et comparer leurs ap titudes bouch res Les agneaux sont compar s l int rieur d une bande et chaque bande doit com prendre minimum 50 m les n s sur 3 semaines maximum d cart Les jeunes b liers sont ainsi soumis des contr les individuels exigeants vi tesse de croissance poids ge type conforma tion tat d engraissement contr les compl t s avec la mesure en vif par chographie du d velop pement musculaire et de l tat d engraissement Apr s limination des 20 moins bons dans les stations de contr le individuel les jeunes b liers Fertilit prolificit mortalit la naissance et index prolificit 47204 m res 17 index valeur laiti re index potentiel de croissance 30084 m res 11 I de luttes de mises bas l E a
17. c est le milieu qui a provoqu ou amplifi les bons carac t res et le milieu n tant pas h r ditaire les per formances ne seront pas reproductibles Pensons certains leveurs qui affichent une prolificit lev e pour leur race probablement attribuer aux ponges vaginales qu ils appliquent pour syn chroniser les chaleurs et mises bas ENT CORRECPONDRE DES VA UNE VALEUR PH NOTYPIQUE PEUVENT EEN DES V ER ONE PRES TT e pReBIS 140 LITRES LEURS G N TIQUES DIFF RENTES UNE BREBIS ag S LEURS GENS ap 200 LITRES PEUT AVOIR DES VALEURS c n niaues DE 100 200 LITRES G N TIQUE PEUVENT CORRESPONDRE NVERGEMENT UNE VALEUR G INVERSEMENT UNE VAL NEIE ES VALEURS PH NOTYPIQUES DIFF RENTES UNE BREBIS DE VALEUR de 80 180 LITRES G N TIQUE 120 LITRES PEUT PRODUIRE DE Si la g n tique ne nous assure pas les perfor mances pourquoi s y int resser Parce que le progr s g n tique est un acquis et est cumulable dans le temps Contrairement l environnement le gain obtenu gr ce la g n tique pour un ani mal progr s g n tique est d finitif on ne sait pas le lui enlever Qui plus est de g n ration en g n ration les progr s g n tiques r alis s vont s additionner ce qui permettra d obtenir des ani maux de plus en plus performants Enfin s il est vrai que la g n tique n assure pas les performan ces il est tout aussi vrai que sous un envir
18. cherchent avoir un taux de consanguinit le plus faible possible des produits issus des accouplements programm s Citons par exemple la m thode de s lection parent minimale utilis e par certaines UPRAs fran aises 4 Consanguinit probabilit pour qu en un locus donn les deux all les qui s y trouvent soient identiques par descendance probabilit d autozygotie Ce locus est donc obligatoirement homozygote AiAi et un individu est donc consanguin si ses deux parents poss dent un ou plusieurs anc tres communs 5 L organisme fran ais UPRA S lection est le gestionnaire de l ensemble des races d levage bovines ovines canines Elle est constitu e d une section par esp ce La section ovine rassemble 47 races ovines aujourd hui regroup es en 29 UPRA Toutes les races fran aises l exception des races en conservation n ayant pas de structure propre y adh rent Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 En l absence de g T tels accouplements E programm s par 8 E des g n ticiens on D D WW veillera toujours El d N f Moyenne g n rale limiter au maxi t mum la consangui E nit quels que soient les objectifs de s lection pour suivis Pour ce faire on veillera galement examiner les pedi grees avec un maximum de profondeur les anc tres communs pouvant se cumuler tout au long de la g n alogie Quand la g n tique
19. cod e est un g ne L ADN contient toute l information g n tique et est renferm dans le noyau de chaque cellule d un individu Cet ADN est constitu de s quences de paires de bases ou nucl oti des Chaque cellule de l ovin poss de 26 paires de chromo somes homologues et 1 paire de chromosomes sexuels soit un total de 54 chromosomes SEIN DE LA CELLULE Au figur le noyau de cha que cellule vivante est la biblioth que qui renferme tout le patrimoine h r ditaire de l individu toute son infor mation g n tique Le chro mosome est un livre de cette biblioth que le g ne une phrase de ce livre et les nucl otides les lettres LA STRUCTURATION DE L INFORMATION G N TIQUE AU DU CHROMOSOME L ADN MENT POUR QUI P Christel DANIAUX FICOW de cette phrase qu il faut pouvoir d coder pour donner le sens la phrase D tailler quelques notions th oriques l mentai res de g n tique est une tape pr alable obliga toire pour comprendre l importance de la g n ti que dans le quotidien de l leveur Allons y Vous avez dit all le Chaque paire de chromosome est constitu e d un chromosome d origine maternelle et d un chromo some d origine paternelle Chacun de ces 2 chro mosomes poss de donc les m mes g nes mais pas forc ment la m me information g n tique Le g ne maternel et le g ne pa ternel peuvent en effet pos s der des all
20. com Ca gr 0 77 27 3 270 8 8 9 6 10 28 pl mentation les P gr 2 8 2 77 2 7 2 8 3 43 m langes fermier Rapport Ca P 0 3 9 9 3 3 3 5 3 et semi fermier Sel gr 0 8 14 7 190 6 5 5 4 5 AR ARPO S Ca P correct et Chlorure Calcium 0 2 2 4 1 0 1 0 7 0 A j comparable ce E htva 0 25 0 443 0 743 0 29 0 316 0 397 iuid concentr EN o 6g 0 651 0 323 0 372 0 451 htva valeur estim e partir de tables alimentaires Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 Contexte et d roulement de l essai Les agnelages se sont d roul s en bergerie du 27 f vrier au 21 avril A partir du 15 avril le trou peau a progressivement p tur les r serves na turelles Le 30 juillet tous les agneaux ont t sevr s vermifug s et ramen s la ferme Durant toute la saison aucune compl mentation des m res et des agneaux n a t pratiqu e A la rentr e en bergerie 153 agneaux ont t re tenus pour constituer trois lots homog nes de 39agneaux m les et deux lots de 18 femelles Faute d un nombre suffisant d agnelles disponi bles seuls le m lange semi fermier et le concen tr du commerce ont t test s par des femelles voir tableau 2 Les crit res zootechniques pris en compte pour l homog n it des lots sont modes de nais sance mode d levage race ge de la m re poids la naissance de 2 8 7 kg poids de 10 34 kg et ge de 100 153 jours au sevrage et croissan
21. concern e Enfin une donn e fondamentale est galement prise en compte pour ajuster le calcul de l index de prolificit il s agit de la variable o levage Le mod le g n INDEX POUR UNE RACE DONN E SONT DISTRIBU S NT UN INDEX SUP RIEUR 100 tique va iso ler tous les facteurs pro pres la con duite et aux INDEX DE PROLIFICIT DE L AWEOC MI THODE DE CALCUL P Dejardin Secr taire g n ral de l AWEOC conditions d levage ex nutrition qualit et abondance des fourrages vermifuges levage en bergerie o en plein air poque de la tonte flush ing etc afin de pouvoir liminer les variations dues l environnement et ne conserver que les variations dues la g n tique Calcule t on de la m me mani re l index de prolificit pour les m les et pour les femelles Non la mani re de calculer l index n est pas identique Pour les femelles le calcul prend principalement en compte Les donn es relatives la taille des port es successives que la femelle aura Les donn es de la parent en ligne directe avec au d part une forte influence des ascendants p res et m res influence qui va diminuer au fur et mesure que la brebis va augmenter le nombre de ses descendants fils et filles Les donn es de la parent en ligne collat rale fr res et s urs oncles et tantes etc seront galement prises en compte mais de mani re moins
22. des aliments concentr s et des fourrages L levage ovin chez les c r aliers c est de l cologie intensive moins d intrants valorisation des intercultures et CIPANS et pro duits suppl mentaires viande d agneau laine Et l cologie intensive c est payant Bref aujourd hui toutes sp culations d levage confondues le plus fort d veloppement s observe au niveau de l exploitation ovine dans les zones c r ali res de 10 T ha Parall lement un glis sement du cheptel ovin fran ais s observe du sud vers le nord les effectifs diminuent dans le sud de la France alors qu ils augmentent dans le nord R forme de la PAC 2014 en France un continuum Pour le secteur ovin fran ais la future politique d aides l agriculture devrait avant tout tenir en un mot continuum du moins en ce qui concerne les primes sp cifiques au secteur ovin Plus que jamais le secteur ovin fran ais tient maintenir une aide coupl e la brebis afin que les ovins ne soient pas remplac s par des c r ales Le renouvellement un d fi majeur Aujourd hui la premi re pr occupation des fran ais n est donc plus d tre soutenus mais est bien tout autre la moiti des leveurs ovins ont la cinquantaine bien pass e le nombre d exploitations remettre dans les 5 ann es venir sera donc tr s critique Et les lyc es agricoles sont vides de nouveaux 8 CIPAN Culture interm diaire pi
23. e chez l animal i pour le caract re qui nous int resse est fonction la fois du ph notype global de la population u ex un PRINCIPE DE LA CORRECTION DES DONN ES ki 5 Ann e 1 Ann e 2 Ann e 3 Ann e 4 Ann e 5 Ann e 6 Pour conna tre la performance intrins a ou n gatifs de l environnement sur que l animal celle qui est due ses g nes il faut soustraire les effets positifs la performance Seuls les l ments connus c d les l ments communiqu s par l leveur son organisme de s lection pourront tre corrig s Pensez y lors de vos d clarations de luttes et de naissances Swifter est globalement plus prolifique qu une autre race ovine de la valeur g n tique de cet animal a ex g n tiquement plus prolifiques que d autres et de au sein de la race Swifter certains individus sont l environnement de cet animal e ex un Swifter g n tiquement plus prolifique sera peu prolifique dans des conditions de sous alimentation C est donc la valeur a valeur g n tique de l animal et m me plus exactement valeur g n tique additive de l animal que l quation va permettre de d ter miner Pour cela il sera n cessaire de mettre tous les animaux sur un pied d galit en corrigeant leurs performances brutes pour les effets des fac teurs de l environnement qui les influencent Deux concepts importants vont pouvoir tre cal cul s pa
24. en opposition aux caract res qualitatifs qui affichent une variation discontinue couleur de la laine tant plus vrai pour les caract res fonctionnels De cette s lection ph notypique individuelle soit bas e sur les per formances des animaux concern s le s lec tionneur a d abord vo lu vers une s lection ph notypique g n alogi que bas e sur les per formances des animaux concern s mais gale ment sur celles de l en semble des animaux aux performances connues qui leur sont apparent s Puis tr s vite dans les ann es 80 avec le d veloppement des outils infor matiques et statistiques le s lectionneur est pass une s lection g n tique bas e non plus sur les performances des individus et apparent s mais bien sur la part de ces performances attribuable la g n tique qui repose entre autres sur les index de s lection C est cette s lection g n tique qui est encore majoritairement d actualit aujourd hui m me si on est l aube de la vulgarisation de la s lection g nomique soit une s lection bas e sur le r sultat d analyses PCR qui permettent de conna tre avec certitude les profils all liques des g nes d int r t exemple la s lection en faveur d une r sistance la Tremblante C est avant tout sur cette s lection g n tique que la suite de cet article va se concentrer Pour r ussir ce passage la s lection g n alogi que puis g n tique
25. est pas possible en pratique Le second concept manant des mod les math matiques est l index individuel d un animal savoir l estimation de la performance de l animal corrig e pour les effets de milieu ou autrement dit l esti mation de sa valeur g n tique vraie Puisqu issu d un calcul statistique l index n est pas une certi tude mais bien une estimation une pr diction Cet index ne peut donc tre interpr t sans faire r f rence une mesure de la pr cision de cette pr diction confiance fiabilit lui accorder c est le coefficient de d termination ou indice de fiabilit qui l accompagne Ce coefficient est compris entre 0 et 1 1 correspondant une confiance absolue et 0 une confiance nulle On consid rera cette fiabi lit comme forte si ce coefficient est de 0 7 ou plus Ce coefficient de fiabilit refl te la quantit d informations utilis e pour l valuation de l animal plus le nombre de performances utilis es pour l estimation est grand plus la fiabilit est lev e Ce coefficient de fiabilit va donc voluer dans le temps en fonction des informations compl mentai res qui vont venir s ajouter performances des descendants De m me l index d un animal ne sera pas constant dans le temps il variera en fonction des performances des animaux qui lui sont apparent s ainsi qu en fonction de la popula tion de r f rence voir article de l AWEOC page 16 En effet l
26. euros suppl mentaires ne seront octroy s qu condition que l leveur s engage organiser la commerciali sation de sa production savoir qu il doit senga ger par contrat commercialiser au moins 50 de ses agneaux aupr s d un maximum de trois acheteurs des dispositions sp cifiques ont t pr vues pour la vente sur les march s la vente en circuit court et la vente un engraisseur Il doit aussi fournir un pr visionnel de mise en march de sa production d agneaux de boucherie aux op ra teurs avec qui il a contractualis et d signer un de ceux ci pour en informer Interbev Ovins Associa tion Nationale Interprofessionnelles du B tail et des Viandes section ovine en charge du suivi de la fi li re ovine fran aise Pr cisons que cette contrac tualisation n est pas forc ment synonyme de coo p rative de producteurs un contrat peut tre con clu par exemple avec un marchand Et l objectif est plus qu atteint non seulement le prix pay l leveur au kilo de carcasse n a pas di minu mais mieux il a augment Le prix offert l leveur fran ais est le plus lev de toute l Europe se situant actuellement entre 6 5 et 8 3 euros kg carcasse en fonction du moment de l ann e Figure 2 C est sans nul doute l instauration du pr vision nel de sortie des agneaux qui a permis de renfor cer le prix au kilo de carcasse car comme par tout c est l offre et la demande qui font le prix
27. influente que les donn es en ligne directe Pour les m les il n est videmment pas possible de se baser sur un historique de port es On parle alors d un index p digr e Dans un premier temps on se basera donc uni quement sur les index des ascendants de la m re et du p re dont on fera la moyenne Exemple le b lier X a une m re avec un index de 96 et un p re avec un index de 108 L index provi soire du b lier X sera donc de 102 96 108 2 Ensuite l index du m le reproducteur voluera en fonction des performances en mati re de prolificit ob serv es sur ses descendants principalement les filles Comment est exprim e la valeur g n tique de l index de prolificit Toutes les valeurs peuvent tre reprises sur une courbe de Gauss Un animal qui pr sente une proli 17 ficit moyenne au sein de sa race recevra une va leur 100 pour son index de prolificit Un animal avec une prolificit lev e aura un index sup rieur 100 par ex 110 Un animal avec une prolificit faible recevra un index inf rieur 100 par ex 90 L index moyen 100 est calcul par rapport aux r sultats de 3 ann es de r f rence ant rieures Pour 2012 la valeur 100 correspond l index moyen des femelles n es en 2007 2008 et 2009 reprises dans la banque de donn es AWEOC L index de r f rence est recalcul chaque ann e pour chaque race Tous les index de prolificit calcul s so
28. intervenant dans l expression d un caract re quantitatif est appel e locus de carac t res quantitatifs QTL Imaginons un caract re r gul par 10 g nes chacun d entre eux poss dant 5 all les le nombre de combinaisons possi ble est bien loin des 16 de l exemple pr c dent puisque ce ne sont pas moins de 576 650 390 500 combinaisons qu on va pouvoir observer La s lection de l erectus au sapiens S int resser ces caract res fonctionnels demande ra le plus souvent de d laisser la s lection tel que la r alisait le s lectionneur primaire choisir les animaux reproducteurs parmi les animaux pr sen tant le meilleur ph notype animaux les mieux con form s est la m thode de s lection la plus sim ple mais a ses limites et ne permet souvent pas de r ellement am liorer les potentialit s de son le vage de sa race De fait les conditions environne mentales tant actives sur le ph notype mais non h r ditaires on risque de choisir des reproducteurs chez lesquels c est le milieu qui a provoqu ou am plifi les bons caract res observ s Nous verrons plus loin que ceci est nuancer en fonction de l h ritabilit du caract re am liorer et est d au 2 Ph notype tat d un caract re observable 3 Caract re quantitatif caract re exprimable en unit de grandeur et montrant des valeurs continues exemple vitesse de croissance taux de prolificit
29. l environnement L environnement dans le monde de l levage c est l alimentation les b timents l tat sanitaire Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 du troupeau l ge et l tat de l animal primipare multipare tat d engraissement les condi tions climatiques et la r gion g ographique les interventions pratiqu es sur les animaux traite ments hormonaux ponges vaginales Al lex ploitant Ainsi par exemple la quantit de lait augmente avec la parit de la brebis pour dimi nuer par la suite 1e PELEVAGE PERFORMANCES G NES CONDITIONS D LEVAGE DERI ORMANCES PH NOTYPE G L environnement peut jouer un r le si pr pond rant qu il peut inverser les performances atten dues Prenons par exemple deux races l Arden nais Roux et le Texel culard dans deux milieux distincts une belle prairie sur le plateau de Herve et une tourbi re en Famenne Sur le pre mier milieu comme attendu la vitesse de crois sance du Texel sera sup rieure celle de l Arden nais Roux Par contre sur la tourbi re il est fort parier que l Ardennais affichera des performan ces de croissance sup rieures celles du Texel Voil pourquoi choisir un animal sur base de ses seules performances ou choisir les agnelles de re nouvellement sur base des seules performances de leur p re m re est dangereux on risque de choisir des reproducteurs chez lesquels
30. la rentabilit de diff rents m langes vis vis d ali ments du commerce ont t mis en place chez Bernard CONVIE et Val rie CALICIS leveurs ovins Villers sur Lesse et chez Marc et Sylvia LEQUEUX Strainchamps C Delmottel1 B Conviel2 M Lequeux 3 1 DGARNE DGO3 D partement du D veloppement charles delmotte spw wallonie be 2 Eleveur Villers sur Lesse jambjoule skynet be 084 38 78 39 3 Eleveur Strainchamps marc lequeux skynet be 0497 27 29 16 BOSAL MEN CHEZ E ET H CONWY CALICI AGRICULTURE BIO AGNEAUX DE RACES LOCALES P TURANT DES R SERVES NATURELLES Les agneaux d herbe de races locales ayant p tur viandeuse leur faible croissance au cours de la sai des r serves naturelles se finissent difficilement pour son due la faible valeur des p turages l ge relati diff rentes raisons leur manque de conformation vement lev de ces agneaux et le brusque change ment simultan de plusieurs conditions d levage se vrage logement r gime alimentaire lorsque le trou peau quitte les r serves et regagne la ferme en fin de saison Il n est en effet pas permis par le cahier des charges ni techniquement ais de compl menter progressivement les agneaux dans les r serves pour r aliser une transition alimentaire b n fique Pour ces diff rentes raisons la p riode de finition de ces agneaux est consid rablement allong e et de nombreuses pertes peuvent
31. le r sultat courant des ex ploitations La pond ra tion appliqu e aux diff rents postes consid r s pour le calcul de l IPAMPA est tir e du R seau d Information Comptable Agricole RICA et des exploitations des R seaux d Elevage dispositif partenarial entre l Insti tut de l Elevage et les Chambres d agriculture L IPAMPA traduit donc l volution des co ts de production via l volution du prix des charges qu il suit II couvre l en semble des productions agricoles bovin ovin caprin et un IPAMPA sp cifique chaque sp culation est d ve FIGURE B IPAMPA OVIN VOLUTION DE L INDICE G N RAL FIGURE A IPAMPA VIANDE OVINE VOLUTION DE L INDICE G N RAL Christel Daniaux FICOW lopp IPAMPA lait de vache IPAMPA engraisseurs de jeunes bovins partir de veaux IPAMPA viande bovine IPAMPA viande ovine Pour les fili res ovines et ca prines il est labor par l Institut de l Elevage Globalement les IPAMPA propres chaque sp culation n ont jamais t aussi hauts Et l IPAMPA viande ovine ne fait pas exception En 2012 12 derniers mois courant en date de no Nov 2012 vembre 2012 les char ges li es l levage ovin ont augment de 6 8 par rapport 2011 Et ce pourcentage monte 39 par rapport aux charges moyennement consacr es la produc tion de viande ovine en janvier 2005 Figure a Les principaux l ments responsables de cette a
32. les politiques devraient se souvenir que le monde de l levage au del d tre indispensable l alimen tation humaine ainsi qu l entretien des paysa ges qui sont les n tres c est aussi un pourvoyeur d emplois v t rinaires abat toirs bien davantage que le monde des c r aliers qui reprend aujourd hui les terres d une bonne partie des exploitations ovines remettre Qui plus est c est aus si le monde de l levage qui fait vivre celui des c r aliers puisque 50 des c r ales produites ser vent nourrir le b tail PAR EXEMPLE D OVINPIADES Dr Si la production ovine fran aise Bergers devait s effondrer faute de repre neurs c est tout le monde ovin fran ais qui s croulerait II est en effet impossible d avoir une politi que forte du prix l image de celle acquise aujourd hui lorsqu on affiche un taux d auto approvi sionnement de par exemple 20 Et pour faire une paren th se sur un tout autre sujet c est l un des d fis majeurs de la pro duction ovine belge wallonne Des le ons pour les wallons De par sa taille et son moindre professionna lisme l levage ovin wallon est peu comparable son voisin fran ais Ce n est pas pour autant que le discours de M Pr veraud n est pas charg d enseignements que nous devrions approfondir et surtout appliquer au quotidien Force est de constater que d s le d part le tr pied wall
33. mances observ es sont fortement influenc es par le milieu Et en choisissant un animal sur base de ses performances et non sur base de son index l leveur peut commettre de grosses erreurs d ap pr ciation et s lectionner des animaux qui ont un faible potentiel g n tique mais dont les bonnes performances sont dues au mode d levage et aux interactions al atoires entre les g nes La s lec tion individuelle prise en compte des seules performances de l individu est dans ce cas hasar deuse et peu efficace C est pourquoi la s lection sur un tel caract re par exemple la prolificit doit id alement passer par un index par exemple index de prolificit De mani re g n rale index ou non plus un ca ract re est h ritable plus la s lection sera efficace Concr tement les caract res associ s la re production et la survie ont des h ritabilit s g n ralement basses les caract res ayant trait la production laiti re et la taille corporelle pr coce ont des h ritabilit s g n ralement moyennes et la taille corporelle l ge adulte ainsi que certains caract res affectant la qualit de la production ont des h ritabilit s g n ralement lev es En l absence d index m me face un caract re INFLUENCE DE L H RITABILIT DU CARACT RE SUR LA S LECTION Poids relatif dans l index Performances individuelles Information familiale H ritabilit du c
34. peut pr senter de pli OP DE VERBERNE 14 z D RAS DE e CSS LE TYPE ENGLOBE UN ENSEMBLE DE CARACT RISTIQUES Enfin la queue peut PARMI LESQUELLES sembler un souci mineur pour bien des leveurs On ne r p tera cepen dant jamais assez lim portance d une attache de queue tr s fine plan t e haut et ne tombant pas plat sur les gigots Ce caract re va souvent de pair avec une bonne inclinaison de la croupe et forment ensemble un duo gagnant pour l ext riorisation d un type viandeux affirm La t te La croupe La queue La peau L ossature On le voit le type est un su Le cou jet vaste en constante vo lution et toujours sujet d gne de dos blanche large chanfrein concave oreilles courtes et mobi les puissante et large pour les m les un peu plus fine et f mi nine pour les femelles inclin e large implant e haut fine naturellement bien d gag e res sort bien du corps et ne tombe pas plat sur les gigots courte peau fine au toucher absence de plis ou de bavette les fine tout en restant en harmonie avec le reste du corps bien plant et muscl si tu dans le prolongement de la li bat II reste n anmoins pr pond rant dans la conduite d un levage de s lection Au vu des nombreux crit res qu il regroupe et des diff rentes interpr tations possi bles il revient bien souvent l leveur de choisir dans le s
35. population de taille suffisante un nombre minimal d animaux doit int grer le syst me de mesures des performances entre autres via l inscription un organisme de s lection Au vu de cette liste on comprendra que c est donc majoritairement l leveur travers les informa tions qu il est seul d tenir au niveau de l animal qui est responsable de la qualit et de la v racit de l index fourni pour sa race et ses animaux SANS INFORMATIONS SUF FISANTES 5 PAS D INDEX ECTION POSSIBL DIGR ET DONC PAS DE S ENSEZ Y a VOUS CES pn COMPRIS Vue LA M E SUR LES PARAM TE REMPLISSEZ VOS D CLARATI ISE JOUR CES 5 O DE NA Le progr s g n tique avec ou sans BLUP Voil quelques pages que nous parlons s lection mais au fait c est quoi exactement s lec tionner a Dixit Wikip dia la s lection c est une conduite de reproduction visant l am liora tion des performances zootechniques des ani maux d levage l chelle d un collectif animal cheptel race et pas seulement au r sultat ex ceptionnel d un individu L objectif premier de tout s lectionneur sera donc d avoir une r ponse la s lection la plus efficace possible soit une am lioration des performances choisies la plus forte possible ou autrement dit un progr s g n tique le plus lev possible Pour ce faire irr futablement l outil principal du s lection FIGURE 2 EFFET DE
36. re et en cr dibilit aupr s de sa banque Il pourra alors racheter ses parts un re trait des investisseurs tant pr vu au bout de sept dix ann es Pour les investisseurs engageant leur argent dans ce produit Labeliance Agri il est galement int ressant puisque leur perspective de r mun ration est de 3 5 avec des avantages fiscaux la clef Ce produit tant comp titif par rapport aux march s financiers obligations im mobilier etc les investisseurs ne devraient pas manquer Ce type de produit a d j fait ses preu ves aupr s des marins p cheurs qui ont besoin de financements importants pour acheter leur pre mier bateau Le r le de la FNO dans ce projet sera de v rifier le potentiel des projets d installation et de s assurer ensuite de la bonne sant de l exploi tation pour le compte des investisseurs L INSTALLATION DE NOUVEAUX LE VEURS EST LA PREMI RE PR OCCUPA TION DU MONDE OVIN FRAN AIS TOUT EST MIS EN UVRE POUR INCI TER LES JEUNES CANDIDATS LA SP CULATION COMME L ORGANISATION CONCOURS DE JEUNES BERGERS sement appel Labeliance Agri Q Ovi Evidemment ce type d aide l installation de mande une volution des mentalit s du c t des leveurs mais tous les directeurs d usine ne sont pas non plus propri taires de leur usine et passer par des investisseurs priv s est donc cer tainement une solution x Face cette urgence du manque d leveurs
37. saisie de leurs animaux dans le cadre d une lutte sanitaire La g n tique un mot qui vient souvent la bouche des leveurs et encore plus souvent la bouche des leveurs s lectionneurs Mais sait on pour autant ce que ce terme signifie et quelles sont les potentialit s qu il nous offre Quels outils a t on aujourd hui en main pour faire de la g n tique A t on int r t y consacrer du temps et de l argent Est ce r serv aux s lectionneurs voire m me l lite ou est ce l affaire de tous Voici quelques unes des ques tions auxquelles ce texte a la pr tention de tenter de r pondre sans entrer dans les d tails et notions complexes qui constituent cette science Pour que demain la g n tique nous con cerne tous en connaissance de cause JLA C N TIQUE EN ELEVAGE OVIN 3 eet sine C tinvestissemen POURQUOI COM La g n tique kesako La g n tique c est l tude des caract res h r di taires des g nes de leur transmission au fil des g n rations et de leurs variations mutations Le g ne lui est une unit d h r dit contr lant un caract re particulier Cet l ment g n tique correspondant un segment d ADN situ un en droit bien pr cis appel locus sur un chromosome donn Plus exactement chaque r gion de l ADN qui permet de produire une mol cule d ARN fonc tionnelle et ult rieurement une prot ine
38. se combine la math matique x Retour notre fameuse g n tique quantitative qui nous permettrait d valuer la valeur g n tique vraie des individus pour les caract res que nous d sirons s lectionner Rappelons que cette valeur g n tique n est ni observable ni mesurable et que reste donc comme seule alternative son estimation Rien ne sert ici de s attarder sur les mod les ma th matiques complexes qui permettent d aboutir de telles estimations Sachons simplement que cette d marche utilise conjointement des con cepts de g n tique de statistique de zootechnie de calcul num rique et d informatique Sachons galement que la m thode utilis e s appelle le Best linear unbiased predictor ou BLUP mo d le animal Insistons encore sur le fait que comme pour tout estimateur statistique il s agit d estimations et non de valeurs vraies Le n ud du probl me comme mentionn en d but de cet article est de conna tre la part de la performance de l animal qui est attribuable ses g nes et qui est donc int ressante puisque re productible et de pouvoir la dissocier de la part de la performance qui est attribuable l environ nement et qui n est pas int ressante pour le s lectionneur puisque non reproductible On en re vient donc ph notype g notype envi ronnement et tout part de l quation caract rei HE at ei o la performance mesur
39. technicit surtout lorsqu elle s exprime travers le nombre d agneaux commercialisables Quant l levage innovant que tentent de mettre en place les fran ais nous devrions y penser ga lement coupler la production d agneaux avec une production nerg tique sensibiliser la popu lation f minine l levage ovin et caprin sensi biliser les cultivateurs quant l int r t de valori ser leurs cultures CIPAN obligatoires chez nous par l interm diaire d une troupe ovine Enfin le premier cheval de bataille des fran ais savoir le renouvellement des leveurs ovins de vrait tre le n tre galement en l englobant dans notre norme besoin de nouveaux leveurs bien au del des besoins en renouvellement Ac cro tre le cheptel ovin wallon reste la probl mati que n 1 Utopique Peut tre Ou peut tre pas si notre sp culation devenait un rien plus at trayante moyennant des primes r quilibr es pour par exemple les leveurs bovins laitiers noy s dans une probl matique qui mane entre autres de la surproduction laiti re belge La position de la FICOW pour un le vage ovin wallon en d veloppement Si la FICOW d sire travailler avec et pour les le veurs au d veloppement des points cit s pr c demment elle s est jusqu pr sent surtout pen ch e sur le volet primes dans une actualit o il est question d une r forme profonde de la PAC La d m
40. tre enregistr es autant de crit res qui hypoth quent la rentabilit de l levage et peuvent corner son image nature Buts de l essai Les leveurs pratiquent l agriculture biologique et souhaitent utiliser au maximum des aliments pro duits sur l exploitation et ou sur des fermes pro ches parmi lesquels un m lange de triticale avoine pois TAP Initialement l essai avait pour but de comparer diff rents modes de finition 1 tester des m langes fermiers en phase de finition 2 tester la possibilit d une finition dans les prai ries plus riches autour de la ferme 3 tester l int r t ventuel d une p riode de tran sition en prairie avec compl mentation pro gressive avant la finition en bergerie TABLEAU 1 VALEURS TENEURS ET PRIX DES DIFF RENTS ALIMENTS ET DES R GIMES TEST S par kg de produit brut Aliments constitutifs des m langes Cependant vu la s cheresse de 2010 la totalit des prairies ont d tre r serv es en fin d t aux vaches laiti res aux brebis et la production de fourrages de telle sorte que les essais de transition et de finition en prairie projets 2 et 3 n ont pas pu tre men s L ensemble des agneaux ont donc t directement rentr s en bergerie o trois r gi mes alimentaires ont t compar s voir tableau 1 a M lange fermier MF compos du m lange triticale avoine pois TAP auquel a t ajou t 3 d un correcteur min ral s
41. 8 0 566 Les valeurs indic es diff remment a b sont significativement diff rentes entre elles valeur de p lt 0 050 Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 TABLEAU 4 CONSOMMATIONS ALIMENTAIRES ET BILAN CONOMIQUE HTVA POUR LES DIFF RENTS LOTS nomique pour un fai ble suppl ment de travail m lange des deux aliments lors du remplissage des tr mies Par rapport au concentr complet le m lange semi fer mier a aussi permis une plus grande auto nomie alimentaire et renforc l image Bio de l levage Lots R gimes Indice de consommation C ut alimentaire th ori que du kg de cro t htva Quantit totale kg d ali ment consomm y com pris par les morts ventuels Co t alimentaire du lot Kg de carcasse commercialis s Nombre d agneaux rentr s en finition Valeur des carcasses commercialis es 6 2 kg Comme lors d essais similaires men s il y a quelques ann es chez d autres le veurs de la r gion P ARTOISENET et P RAMPANELLI l usage d un M lange fer mier exclusivement Solde sur co t alimentaire du lot Solde sur co t alimentaire par agneau rentr en finition C ut du kg d aliment htva Femelles Calcul e S MF M semi F CC M semi F CC a 5 43 4 93 5 03 5 54 5 26 b 0 290 0 316 0 397 0 316 0 397 axb 1 57 1 56 2 1 75 2 09 d 2848 3334 3232 1651 1630 b xd 825 92 1053 39 1283 24
42. 8 S LL TC 6L OL G TOT NW Y118411N NYA W X334433N NYA Kostoots 6 38 frs9ez006 saaf otoz frsozctis 639 9 68 u 68 S v9 oz 89 S9 S ZOT NV LINH 4 3HX31S3A s 9 0s 9 39 e66zezo vag 002 fsrsszots 39 S868 sl L8 S OL 6T TL sg L TOT a duvovua d NINTIM lo86vzots t 39 v100 501 818 800Z fse6v8018 9 18 999 S UJ 06 18 IZ YL S9 Z LOT 1 Z310 MN441 ooto 69 50 99600 966 0 00 TZETO 69450 2S08 06 18 oz YL 89 80T N LINONVN J3N339 62600 89veo Jo 8z6008 138 OOC IS9 006 5 38 60v6 Hu L8 EK 6T SL 89 9 80T 11443ld 1 3YYJld 6296008 39 POZTOOTS8 9 39 OTOZ roccicts 8 18 6v8 ef e L8 SEL oz T8 SG 9 E EI 2 dOND 20 A NIQYYf3A frgcteots 8 39 rs9ec006 38 oc froscotte s 38 eeng O 7 EE Ee ne TEINT d oouessieul 1a119q Se et x2pul i 9 I N 9I N puuy 9 10N oN Les organismes de s lection travers l Europe ne fonctionnent pas tous l identique Le mo d le ovin fran ais s articule autour d une structuration plus complexe de la s lection que la n tre une structuration imposant l am lioration g n tique pour certains la simple inscription pour d autres Une structuration qui fournit galement davantage d informations sur le poten tiel g n tique de ses animaux Soit un mod le qui vaut certainement la peine d tre connu LA S LECTION OVINE FRAN AISE Une multitude d organismes pour une seule ligne de conduite L ensemble des races fran aises d levage es
43. A I L 3 FORMULES DE CONTR LE DE PERFORMANCES EN FERME SONT LA DISPOSITION DE L LEVEUR Premi re mise bas Premi re pes e Deuxi me pes e Troisi me D claration D claration Filiation maternelle Filiation paternelle REP RO DUCTION PAT 30 j et GMQ 0 30 VALEUR LAITIERE M ou 2 pes e s par agneau 1 ou 2 pes e s GMQ 30 70 et PAT 70j POTENTIEL DE CROISSANCE sont qualifi s Recommand s et diffus s pour la monte naturelle Derni re tape le testage sur descendance En compl ment chaque ann e les 200 meilleurs b liers 10 50 par race issus des stations de con tr le individuel sont test s sur descendance L ob jectif est de d terminer plus pr cis ment leur ni veau g n tique en termes d am lioration des quali t s bouch res et ou des qualit s maternelles Le testage sur descendance pour aptitudes bou ch res comprend le contr le de performances en exploitation puis en atelier d engraissement d une trentaine d agneaux en moyenne par m le test Les crit res d valuation apr s abattage concer nent le poids la largeur et la longueur de car casse le taux de rendement ainsi que la confor mation l tendue du gras externe l importance du gras interne la couleur et la tenue du gras Finalement pour l ensemble des races bouch res seuls les 100 meilleurs b liers r sistants la trem blante et test s sur descendance sont qua
44. AGE DES PRIMES OCTR RECOUPL E DE 2010 ENTRE UGB OVIN a cart DE 100 UGB EN D FAVEUR DE L OVIN E ml NTRE QU L CHELON WALLON CET En 2012 1a FICOW MO Sa e vom 208 UGE Souen se oppe 312 na Pourquoi la solution de redressement propos e par la FNO devait elle passer par une prime recoupl e la brebis alors que la m me FNO d crie les pri mes coupl es instaur es dans les ann es 80 et le tort qu elles ont caus au secteur M Pr veraud s est fortement exprim e ce sujet une prime coupl e oui mais pas n importe quelle condition La rentabilit sans condition et la technique laiss e de c t c est pour le pass Plus que jamais l of fre en viande d agneau ne suit pas la demande et un atelier ovin rentable n cessite une ma trise de chacun de ses postes la prime recoupl e a donc t assortie d une conditionnalit un seuil de pro ductivit minimal est exig 0 6 en 2011 0 7 en 2012 0 8 en 2013 Entre nous soit dit la produc tivit num rique d aujourd hui est inf rieure celle d il y a 30 ans une aberration l encontre de toute volution des techniques et de la soci t Outre la condition de productivit l aide n est accessible qu aux troupeaux d tenant minimum 50 ovins Un secteur fort pour un prix fort La prime recoupl e devait galement faire face un second enjeu il ne fallait pas que la prime pay e aux leveurs profite
45. DE GAUSS 50 DES ANIMAUX ONT UN INDEX INF RIEUR 100 LES AUTRES 50 AYA Index Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 L AWEOC propose ses membres depuis quelques ann es l index de prolificit La va leur de cet index est une estimation du po tentiel g n tique d un animal pour la prolifi cit Le calcul de cet index se r alise l aide d un mod le g n tique qui utilise les infor mations relatives aux animaux pr sents dans la banque de donn es AWEOC Quelles informations sont prises en compte Certaines donn es manent directement des d clarations de naissance lataille de la port e simple double triple ladate de l agnelage elle permet de discriminer par race les jeunes n s en p riode normale d agnelage de ceux qui naissent hors p riode D autres informations sont extraites de la banque de donn es et int gr es dans le mod le g n tique La race concern e certaines races sont plus prolifiques que d autres L index est donc cal cul par race l ge des brebis mises la lutte la prolificit est souvent r put e comme tant meilleure entre 2 ans et 5 ans Letype de lutte chaleurs naturelles ou chaleurs induites par ponges Un calcul diff rent pour l in dex sera effectu suivant la nature des chaleurs l ann e d agnelage importante car on cons tate des variations de la prolificit en fonction de la campagne
46. Fili re Ovine et Caprine Revue trimestrielle de la F d ration Interprofessionnelle Caprine et Ovine Wallonne Devenir membre de la Ficow 1 trimestre 2013 N 43 En devenant membre de la Ficow vous b n ficiez de ses services et vous recevez sa revue trimestrielle Pour s affilier verser une cotisation annuelle de 12 sur le compte BE66 1030 1015 3443 communication cotisation Les membres de l AWEOC et du GREPO sont affili s automatiquement par leur association FII C O W Chauss e de Namur 47 5030 Gembloux T l 081 62 74 47 Fax 081 60 04 46 E mail ficow ficow be Conseil d administration Jean Devillers Pr sident V Marlaire GREPO J Rappe AWEOC M Remy ARSIA N Kirschvink FUNDP A Granados FWA J Dupuis GRECOL Permanents Philippe Vandiest Christel Daniaux Sommaire La g n tique en levage ovin pourquoi Comment Pour qui Le type facteur insaisissable de la s lection Texel Les b liers wallons champions en prolificit des index n gatifs Index de prolificit de l AWEOC m thode de calcul Top 5 10 des b liers wallons aux meilleurs index de prolificit La s lection ovine fran aise un syst me organis rod et fonctionnel Soutien d fense et encadrement une politique payante pour l levage ovin fran ais M langes fermiers semi fermiers ou concentr s du com merce pour la finition d
47. Hol lande lieux o ils devront plus que vraisemblable ment se rendre pour reconstituer un cheptel vu l offre limit e en Belgique L ann e 2013 devrait aussi voir le CERVA mener un programme de recherches visant valuer la pr valence du Maedi Visna dans les levages de moutons en Flandre et en Wallonie Toute occasion sera bonne pour analyser des chantillons sanguins et des contacts seront aussi nou s avec des le veurs de fa on hasardeuse pour leur proposer gratuitement une valuation de leur cheptel De puis pr s de deux ans les r unions sectorielles te nues Bruxelles AFSCA et SPF ont r guli rement l ordre du jour le Maedi essentiellement du fait des associations d leveurs s lectionneurs deman deuses d un all gement des protocoles de lutte et inqui tes des cas apparus de faux positifs Si les pr occupations de ces associations sont l gitimes elles semblent aussi donner l impression aux auto rit s que le Maedi est un v ritable probl me dans nos levages Ce n est heureusement pas vrai c est un r el probl me sanitaire chez une minorit d leveurs et un probl me statutaire sans cons quence sanitaire chez une autre minorit Puissent les gestionnaires du fonds sanitaire rester vigilants eux qui ont d j accord une enveloppe de 3 000 au CERVA en 2012 pour des tudes portant sur le Maedi et garder l esprit le r le d volu au fonds l indemnisation des leveurs en cas de
48. NCA LE NON LES CONDITIONS D LEVAGE INFLUENG LA PROLIFICIT QUE LA G N TIQUE LA REPRODUCTION Gg ONNER DES AN TITUDES El e ESSITE DE PASSER PAR UN INDE RTILIT PROLIFICIT N ler prix index de prolificit Aujourd hui au niveau wallon seul un index de prolificit est valu Et au niveau fran ais seul l index de prolificit est disponible pour tous voir article page 19 Pourquoi cet index de prolificit en premier lieu et non un index portant sur un autre param tre Bien s r les informations relatives cet index sont parmi les plus faciles collecter les seules d cla rations de luttes et de naissances correctement compl t es suffisent ce qui est loin d tre le cas pour de nombreux autres param tres Pensons par exemple l paisseur de la peau qui ne pourrait tre mesur e objectivement que post mortem Mais si cet index de prolificit int resse tant le monde de l levage c est peut tre galement pour d autres raisons De fait la s lection en levage de rente tend avant tout la recherche de l optimum conomique Etil se fait que la prolificit est un d terminant significatif du revenu de l leveur A en croire les fran ais le facteur ayant le plus fort im pact sur la marge brute d une exploitation ovine est la productivit num rique par brebis Ceci bien avant le prix pay au kilo de carcasse ou en core le co t des ali
49. a g n tique devrait donc concerner tout leveur A titre d exemple pour une troupe de 200 m res un gain de 0 15 en productivit de vrait mener un gain de marge brute de 1570 S impliquer dans la g n tique de sa race pour l leveur cela commence lorsqu il remplit ses d clarations de luttes et de naissances ou lorsqu il int gre un syst me de pes es des agneaux ou de contr le laitier Mais au del de ces d clarations que peut on ap pliquer au quotidien au niveau de son exploitation Primo pensez index Oui l index a fonctionne bien davantage que la consultation des carnets d levage ou que les r sultats de concours pour autant que la qualit de l information fournie pour calculer cet index suive L leveur doit donc d abord tre responsable face aux informations qu il trans met et face aux contr les des performances aux quels il participe ou devrait participer Rappelons que chez nous ces index se limitent la prolificit et ce pour seulement 4 races Suffolk Texel Bleu du Maine et Hampshire Qu on int gre ou non un organisme de s lection e a l AWEOC choisir des reproducteurs qualifi s et index s m rite r flexion Secundo pensez carnet d levage ou plut t no tre poque outil informatique de gestion de trou peaux ce qui peut passer par un logiciel sp cifique complexe mais aussi par un simple tableur Excel Enregistrer autant qu il se peut les performances
50. ai suite un probl me de lithiase urinaire un poids de 26 kg Il faisait partie du lot Concen tr complet Une femelle du lot M lange le veur a pr sent un prolapsus anal et a d tre abattue un poids de 30kg Aucun autre pro bl me particulier n a t observ R sultats Performances zootechniques Le tableau 2 ci apr s reprend l ensemble de ces informations L analyse statistique confirme bien pour les deux Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 sexes l quivalence des lots lors de leur constitu tion Pour la p riode de finition chez les m les comme chez les femelles il n y a aucune diff rence significative entre les lots r gimes pour les crit res de croissance poids l abattage et dur e de finition Pour les deux sexes le concentr du commerce g n re une proportion beaucoup moins lev e de carcasses pr sentant un exc s de gras Cette pro portion est de 2 2 5 fois moindre chez les m les et de 2 5 3 fois plus faible pour les femelles Chez les m les le rendement l abattage est identique quel que soit l aliment Chez les femel les les lots m lange leveur et m lange semi fermier pr sentent un avantage significatif moyen de l ordre de 2 Cette diff rence est peut tre li e la proportion plus lev e de car casses grasses et donc plus lourdes Comme pour l essai CONVIE les donn es t moi gnent des dif
51. aine et une attitude m le affirm e De la m me fa on le 4726 1999 de De Reuver et Mulder galement cot 90 points d aspect g n ral pr sente un ex cellent d velop pement accom pagn d une os sature tr s fine d une courte laine tr s dense et d un bassin bien inclin De plus h ritier de meilleures li gn es de Piet Verberne il montre beaucoup d l gance et d expression dans l attitude Des volutions Le type en tant que facteur de s lection est toujours en volu 228 2078 tion L allure g n rale attendue d un Texel n est ainsi plus la m me qu il y a dix ans Des b liers d exception tels que le 228 2078 de Santema ou le 4078 1470 de Bertus Laan qui ont un temps t des mod les de type trapu peuvent au jourd hui para tre un peu vieillot aux yeux de cer tains leveurs tout en restant un v ritable plaisir des yeux pour tout s lectionneur On leur pr f rera dans une s lec tion moderne des mod les plus lanc s en insistant sur une belle et longue ligne de dos et une at titude plus vivante Enfin la d marche a gagn en importance et un Texel doit aujourd hui tre mo bile sans tre sauvage et marcher de fa on correcte et l gante sur quatre pattes bien plant es Le cou s il tait pr f r tr s court il y a quelques ann es sera aujourd hui d une longueur suffisante pour viter tout pro bl me respiratoire On veill
52. alors t rentr s en bergerie pour finition En prairie les agneaux recevaient d j une compl menta tion tr mies avec le concentr du commerce uti lis dans l essai Ovistart Pro Le 7 juillet six lots ont t constitu s 3 lots de 30 m les et 3 lots de 38 femelles chacun pour comparer les trois aliments de finition soit1 lot de m les et 1 lot de femelles par aliment et l es sai a d marr Les lots taient homog nes pour les crit res race de la m re Romane Swifter Merinos Suffolk et croisements entre ces races mode de naissance de 1 4 mode d levage de 1 3 ge de 88 119 jours le 7 juillet et poids de 16 40 kg le 7 juillet Tous les agneaux taient de p re Texel Entre le moment du sevrage et le d but de l essai 7 juillet les agneaux ont galement re u le concentr auquel ils avaient d j acc s en prairie Ovistart Pro L essai s est termin le 11 09 et a donc dur 66 jours Les agneaux ont t r guli rement abattus en fonction de leurs poids et tat d engraisse ment et aussi selon les d bouch s Pour 90 d entre eux 78 chez les m les et 100 chez les femelles un poids de carcasse et un avis sur les d fauts ventuels d engraissement ont pu tre recueillis Seul un bilan global m les femelles des consommations alimentaires est disponible R sultats Mortalit s et probl mes sanitaires Un seul agneau m le est mort en cours d ess
53. aract re Plus l h ritabilit du caract re est forte plus les performances propres de l animal refl tent sa va leur g n tique et plus il sera envisageable de se passer de l index pour s lectionner les animaux g n tiquement sup rieurs VALEURS INDICATIVES D H RITABILIT POUR L ESP CE OVINE Caract re H ritabilit forte h ritabilit la s lection sur Taux de prolificit 0 10 d Viabilit agneaux 0 10 rs Ss Age au premier 0 10 plus appropri e lgG1 colostrum 0 19 slecti E que la s lection Poids la naissance 0 20 individuelle GMQ 10 30 jours 0 20 Quand le poids de Valeur laiti re 0 15 0 20 la performance de ie de consom 0 20 0 30 l animal vaut 1 le ma a poids de celle de Etat d engraissement 0 30 ses parents vaut Conformation 0 30 0 5 et le poids de Proportion de muscle 0 40 celle de ses filles Longueur carcasse 0 50 et fils vaut 2 Une de noix de 0 60 Cette remarque c te est d autant plus Finesse de la laine 0 65 importante que l h ritabilit du caract re d cro t En l absence d index et face un caract re tr s faible h ritabilit le s lectionneur devra simple ment veiller ne pas d t riorer la valeur g n ti que ex fertilit mais ne pourra pas r ellement s lectionner pour ce caract re 5 p OR DONNANT SYST M ATIQUEMENT 2 AGNEAUX PAR POf PROLIFIQUE LE OUI EST ge TOUT AUSSI PROBABLE ANT DAVAN i D LE e INELUE
54. arche de la FICOW f t similaire celle men e en France elle a avant tout voulu chiffrer le d s quilibre financier pouvant exister entre la sp culation bovine allaitante et ovine allaitante Sur base d une tude men e par la FICOW et portant sur les revenus 2006 de 18 leveurs ovins wallons effectifs importants il s av re que hors primes par rapport l levage bovin allaitant l levage ovin affiche un d ficit de marge brute de 312 ha ou 208 UGB ou encore 25 brebis ou agnelle reproductrice Cet cart ne fait que se creuser une fois que les primes sont consid r es la vache allaitant b n ficiant d une prime coupl e sp cifique en plus des DPU la brebis allaitante ne disposant que des DPU Figure 3 Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 La FICOW a donc labor 4 sc narios de r quili brage des aides attribu es la sp culation ovine caprine Le principe serait de convertir une partie ou la totalit de la prime coupl e va che allaitante en prime l herbe b n fi ciant l ensemble des sp culations d levage li es l herbe et ou en prime sp cifique la brebis ch vre Tous ces sc narios vous ont t pr sent s en d tails dans Fili re Ovine et Caprine n 41 Une prime coupl e pour les ch vres et les brebis en 2014 Rencontre avec le Ministre de l Agriculture Monsieur Carlo Di Antonio pages 3 7 et ont t pr sent s au M
55. ce journali re entre la naissance et le sevrage de 49 245 g L essai a d marr le 9 ao t et s est termin le 22 novembre dur e 104 jours date d abattage des derniers agneaux Au cours de la p riode de transition entre la rentr e en bergerie et le d marrage de l essai soit 10 jours les agneaux de tous les lots n ont re u que du foin D s le d but de l essai les diff rents r gimes ont t mis vo lont en libre service dans des tr mies circulaires diam tre 1 2 m raison d une tr mie par lot Les agneaux avaient galement libre acc s du foin Au fil de l essai les agneaux dont le poids et l tat d engraisse R sultats Mortalit s Quatre agneaux m les sont morts au cours de l essai Ils appartenaient aux lots M lange Fer mier 3 agneaux et M lange semi fermier 1agneau et pr sentaient tous des signes de li thiases urinaires Dans le lot M lange Fermier deux des agneaux morts taient tr s l gers au sevrage et ont eu des croissances tr s faibles en cours de fi nition il est possible que ces animaux aient prouv des difficult s s adapter ce r gime plus grossier Dans le lot m lange semi fermier l agneau mort a eu une tr s bonne croissance et est mort un poids lev tr s peu de temps avant sa commercialisation R sultats Param tres de croissance et d abattage voir tableau 3 Pour les femelles il n y a aucu
56. connu un marchand n est pas l autre et un m me marchand n a pas la m me politique de prix chez Paul que chez Jacques m me si Paul et Jacques ont des effectifs quivalents Des prix affich s est le garant d un prix plus juste pour tous Le wallon devrait faire fit de son individualisme protection niste qui ne le sert pas contrairement ce qu il a souvent tendance croire Un Observatoire des Prix pay s l leveur pourrait tre remis en place et surtout vulgaris Les fran ais nous annoncent qu un des piliers de la r ussite de l levage ovin est la technicit Mais quel est le niveau de technicit de nos le veurs Aucun ne peut en pr juger objectivement absence de contr le des performances absence d exploitation des donn es existantes et m me le plus souvent pas de tenue de comptabilit technique Pour rechercher la technicit il serait important de pr alablement pouvoir la mesurer Pensons aux r sultats d exploitation que chaque exploitant fran ais affiche pour notre plus grand int r t lorsque nous les visitons Toutefois sub jectivement nous ressentons que la technicit est moins prioritaire pour l leveur wallon que par le pass et tout comme les fran ais nous attri buons cette baisse de technicit au remplacement de la prime la brebis par les DPU Dommage dommage quand on sait que le premier levier d am lioration du revenu de l leveur est cette m me
57. e ues des firmes la pr sence et les teneurs ventuelles en sel et en chlorure de calcium ou d ammonium ne peu vent tre pr cis es Les m langes pr sentent des valeurs nerg ti ques plus lev es et des teneurs en prot ines plus basses que l aliment complet du commerce Leurs teneurs en mati res grasses et en cellulose sont nettement inf rieures Le m lange semi fermier se diff rencie galement par un taux en sucres et amidon plus important Pour tous les r gimes les teneurs en calcium et en phosphore conf rent des rapports Ca P similaires et satisfai sants C t prix de revient les m langes s av rent nettement avantageux En plus de l aliment concentr en libre service et volont les agneaux avaient leur disposition de la paille d escourgeon Contexte et d roulement de l essai L essai a t r alis avec 204 agneaux 114 m TABLEAU 1 VALEURS TENEURS ET PRIX DES DIFF RENTS R GIMES par kg de produit brut M lange Concentr M lange Se leveur complet semi fermier MS 90 88 87 Vem 923 886 936 PBT g 140 158 149 MG g 14 25 10 S A g 259 254 379 CB ro 108 137 91 Ca g 7 9 11 8 9 P g 3 3 4 9 4 Ca P 2 4 2 2 2 2 Prix 236 287 248 les et 90 femelles s lectionn s parmi un lot de quelque 250 agneaux n s entre le 10 mars et le 11 avril Ils ont p tur sous leur m re jusqu au sevrage qui a t r alis fin juin et ils ont
58. e Je seul choix objectif des reproducteurs nous ram ne alors aux index EICO FIL FIGURE 3 POND RATION DES CARACT RES INTERVENANT DANS L IN DEX SYNTH TIQUE EN FONCTION DE LEUR POIDS CONO 1851 66330 13 La s lection Texel par les tr s nombreux param tres qu elle implique est probablement l une des plus exigeantes En plus des traditionnels crit res de d veloppement musculature fonc tionnalit et qualit s d levage l leveur Texel doit siembarrasser d un crit re aussi opaque qu il semble conomiquement peu utile le type Ce facteur insaisissable n est pas rationalisa ble il se comprend et se sent mais ne peut s inscrire dans aucun index aucune cotation li n aire Il caract rise pourtant par cette m me complexit l essence et le sel de la s lection ILE TPE U IPAC TIDUIR INSATOISSAUSILIS DIE LA S LECTMON Tee Le type ne se remarque pas aussi facilement qu un gros gigot et il ne se mesure pas comme une lon gueur Difficile donc de visualiser ce mot totale ment abstrait et pourtant tr s souvent voqu lors des concours La frustration est d ailleurs visible chez les leveurs lorsqu un juge explique que leur animal peut tre plus d velopp et plus viandeux qu un concurrent tout en tant globalement moins bon car il manque de type ou de luxe Le mot n est pas innocent car le type a des airs de luxe Preuve en est l volu
59. e en l illus trant par l organisation de la s lection en France La s lection des effets collat raux La complexit de la g n tique ne s arr te pas aux caract res majoritairement plurig niques d ter min s par un ensemble de g nes pouvant inter agir entre euxl Jl faut galement int grer une notion d interaction entre caract res diff rents ou entre le caract re et son environnement c est la corr lation Sur le plan g n tique l tude de la simple transmission h r ditaire d un caract re ne suffit pas un caract re donn peut en effet avoir une influence sur un autre c est la corr lation g n ti que entre caract res figure 1 C est pourquoi la s lection ne doit jamais se concentrer sur un seul caract re la corr lation g n tique sera prise en compte dans les objectifs de s lection afin de pr dire l volution d un ou plusieurs caract res en fonction de l volution des caract res s lectionn s Ph notype g notype Sur le plan ph notypique performances observa bles deux individus poss dant le m me poten tiel g n tique pour un caract re donn n expri meront g n ralement pas les m mes r sultats Pensons aux vrais jumeaux qui ne sont jamais parfaitement identiques alors qu ils ont exacte ment les m mes g nes Les g nes n assurent donc pas les performances Et non les performances sont souvent fortement voir davantage influenc es par
60. eau en pleine augmentation ceci correspondant une augmentation du cours de la viande d agneau faisant suite une augmentation de la demande mondiale en viande d agneau Et aujourd hui en France une stabilisation voir un renforcement du prix offert ne peut passer que par une offre r pondant mieux la demande soit une offre entre autres plus abondante puisque la de mande structur e d passe largement l offre Un ef fet boule de neige s offre donc la production ovine fran aise un prix aujourd hui fort devrait inciter produire plus et produire plus devrait conduire son tour une stabilisation voire une augmenta tion du prix offert cette augmentation devant donc elle aussi son tour booster la production Ceci du moins en th orie et jusqu une certaine limite o l offre r pondrait trop facilement la demande mais avec un taux d auto approvisionnement de 45 l agneau local au sein du march fran ais a Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 encore une certaine marge de progression Pr cisons aussi comme l a fortement soulign M Pr veraud que la r ussite de ce syst me repose galement sur un approvisionnement en agneaux constant tout au long de l ann e la client le de la distribution se devant d tre fid lis e l agneau fran ais La pratique du d saisonnement reste donc de premi re importance Reste pour la France r ussir structurer gale
61. ecalculer un poids 30 jours et d valuer un index PAT 30 refl tant la valeur laiti re de la m re Sous condi tions l leveur peut lui m me effec tuer la pes e La majorit 72 des leveurs adh rents aux UPRAS partici pent cette formule Pour l leveur au del du calcul de l index cette for mule lui permet d adapter la conduite en lots et les rations en fonction des r sultats ainsi que d orienter le choix des agnelles de renouvellement Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 Formule compl te en plus des informations de la formule le vage une pes e des agneaux sera effectu e entre 59 et 92 jours d ge permettant de cal culer un GMQ 30 70 et d va luer un index PAT 70 refl tant le potentiel de croissance des agneaux int r t des paternit s connu 11 des leveurs adh rents prennent part cette for mule propre aux leveurs s lectionneurs C est entre autres cette tape qui va permettre de choisir les futurs reproducteurs passant l tape suivante la station de contr le individuel Gr ce au logiciel OVALL de con tr le de performances tout leveur inscrit peut ac c der directement tous ses r sultats des ta bleaux de bord d indicateurs d terminants pour la conduite de son troupeau inventaire reproduc tion croissance g n alogies index et des com paraisons avec les autres leveurs participants Envie de devenir
62. emi fermier tante d agneaux gras Pourcentage d animaux 30 11 32 D 0 0 Leur rentabilit d pend donc troitement du mode de commer cialisation Parmi les multiples possibilit s le bilan qui suit ne re tient que deux cas bien pr cis et diam tralement diff rents pr sentant un exc s de gras P nalit par agneau gras b 9 5 9 5 9 5 P nalit moyenne par agneau pr sent dans le lot Exc dent de p nalit vis vis de l Aliment commerce c 1 8 1 99 par agneau pr sent dans le lot a b 2 85 1 05 3 04 P nalit s li es au d agneaux gras Co t alimentaire d un kg de cro t vif Tabl 3 Gain de poids vif moyen par agneau en finition kg d 1 24 1 75 1 33 1 l leveur vend l int 9 58 gralit de sa produc Avantages li s aux co ts alimentaires Co t alimentaire de finition d e 11 88 16 77 19 74 tion via un sch ma par agneau f f o les carcasses pr Economie sur co t sentant des d fauts alimentaire vis vis du i 4 89 2 03 d engraissement concentr complet par sont p nalis es agneau pr sent dans le lot BILAN Economie par agneau par Si 3 09 2 04 Dans ce cas la p nalit rapport au Concentr complet i g n ralement prise en compte dans nos r gions pour des agneaux trop gras est de l ordre de 0 5 par kg de carcasse Dans l essai les poids de carcasse tant de 18 19 kg sans diff
63. era n anmoins ce qu il reste bien dans le prolongement de la ligne de dos et permette l animal de garder la t te haute Quelques points trop souvent n glig s Les t tes demand es par le standard sont aujourd hui moins ex tr mes et le chanfrein moins pr pond rant Il faut pourtant gar der l il limpor tance toujours aussi grande donn e l ex pression dans les yeux et la mobilit des oreilles Un Te f LE 2095 392 DE G HELMES UNE VRAIE CROUPE LONGTEMPS MOD LE DE T TE ID ALE 4078 1470 doit avoir lair alerte et toujours en veil La forme de la t te doit correspondre au sexe de l animal massive et large pour les m les l g rement plus fine et f minine pour les femel les Quant la couleur si le standard recom mande le blanc une pointe de bleu est parfois autoris e pour peu que l expression reste in La 4404 DE C KIKKERT CHAMPIONNE DES ANTENAISES DEN BURG ET BEAU MOD LE DE TYPE F MININ TEL QU ATTENDU AUJOURD HUI A DROITE LA 4078 1976 DE BERTUS LAAN ALLIE TYPE ET PROLIFICIT AVEC 9 AGNEAUX EN 3 AGNELAGES tacte Tous les leveurs ne sont n anmoins pas d accord sur ce point et le d bat reste ouvert Le Texel a une laine courte et la s lection doit se faire en ce sens Une laine trop longue et pas assez dense ou cercl e repr sente claire ment un d faut de type sanctionner Il en va de m me pour la peau qui doit tre la plus fine possible et ne
64. es ces compa raisons entre diff rents r gimes de finition confir ment qu il est possible de diminuer les co ts ali mentaires en utilisant des m langes d aliments sim ples produits ou non la ferme en compl ment avec ou en remplacement de concentr s complets du commerce Cette pratique n cessite toujours un peu plus de travail et peut comporter des risques suppl mentaires sanitaires d fauts d engraisse ment probl mes commerciaux Sa rentabilit d pend de nombreux facteurs propres chaque levage disponibilit s propres quipements mo des de commercialisation diff rentiels avec les prix des aliments commerciaux let il importe donc chacun de faire les calculs adapt s sa situation Pour terminer rappelons que les conomies ali mentaires qui peuvent tre faites avec certains m langes ne repr sentent pas le seul int r t des m langes Certains types surtout ceux d origine fermi re peuvent en effet tre de nature plaire des acheteurs et consommateurs responsables et peuvent permettre aux leveurs de s orienter vers de nouveaux d bouch s Moyennant une r flexion suppl mentaire sur leur composition les m langes peuvent aussi conf rer au produit final des caract ristiques techniques et gustatives uni ques voire m me des qualit s nutritionnelles in t ressantes qui sont autant d atouts pour le pro duit Si en plus on prend soin de tenir compte du caract re local des c
65. et les observations croissance prolificit maladies MIQUE DANS LA MARGE BRUTE DE L ATELIER OVIN ___D saisonnement 18 x verminoses difficult s l agnelage etc en rela tion avec les liens de parent A d faut de partici per au syst me de pes es officiel rien de ne vous emp che de peser vos agneaux 30 jours et 70 jours Outre les informations fournies sur les quali t s maternelles de la brebis la pes e 30 jours est tr s utile pour tablir une conduite par lots Tertio pensez descendance Quand le poids de la performance de l animal vaut 1 le poids de celle de ses parents vaut 0 5 et le poids de celle de ses filles et fils vaut 2 Jugez donc un animal avant tout sur base de sa descendance Derni rement ce qui est vrai chez soi n est pas vrai chez le voisin Les performances observ es au sein de son cheptel sont en g n ral soumises des conditions environnementales assez homog nes Grossi rement dit on peut donc supposer que les diff rences ph notypiques observ es au sein de son propre troupeau sont davantage attribuer des diff rences g n tiques qu l environnement ce dernier tant semblable pour tous Un choix des reproducteurs au sein de son troupeau sur base des performances observ es peut donc se raison ner Evidemment ceci n est absolument plus vrai lorsqu on compare les performances de ses ani maux celles des animaux d un autre levag
66. eur la situation tend tout douce ment s inverser en levage ovin Parmi les jeunes install s fran ais on note de plus en plus de femmes L levage ovin une sp cula tion moins lourde physiquement que le bovin ap para t comme une activit toute taill e pour la femme d sirant d velopper une activit profession nelle la maison Et pour la femme d aujourd hui qui continue majoritairement s occuper des char ges m nag res et familiales chercher travailler chez soi est une tendance soci tale en plein red veloppement Avec l levage ovin madame la maison et monsieur l ext rieur c est possible et c est certainement un atout de l levage ovin mettre en avant pour son d veloppement Cap sur les c r aliers Aujourd hui les bassins de d veloppement de l le vage ovin fran ais voluent et un dynamisme de plus en plus marqu est observ chez les c r a liers De fait ce n est pas un secret le prix des ali ments battent des records Ceux qui les produisent savent donc produire de la viande moindre co t Mais aussi et de plus en plus les c r aliers voient l une belle fa on de valoriser leurs inter cultures qui servaient autrefois uniquement damendement au sol permettant aujourd hui de produire de la viande ovine un co t restreint l o les classiques leveurs en mono sp culation ont de plus en plus de mal faire face la flam b e du cours
67. eux m lange des diff rents constituants et enrobage Signalons aussi comme difficult s suppl mentaires leur usage g n ralis la variabilit annuelle de leur composition rapports diff rents entre triticale avoine et pois et leur disponibilit al atoire gt BOSSA MEN CHEZ Mi ET LBOUESUX AGRICULTURE CONVENTIONNELLE AGNEAUX DE RACES PROLIFIQUES DIVERSES D J COM Buts de l essai L essai a galement compar trois r gimes voir ta bleau 1 pour la finition en bergerie d agneaux d her bage qui taient d j compl ment s en prairie a Concentr complet du commerce CC en l oc currence l aliment Ovistart Pro de la firme Dumoulin b M lange semi fermier M semi F com pos de 60 d escourgeon et de 40 d un concentr compl mentaire du commerce CCompl en l occurrence l aliment Ovistart 25 de la firme Dumoulin c M lange leveur m lange d aliments sim ples compos par l leveur Ce m lange leveur comportait 40 d escour geon 30 de pulpes s ches de betterave 15 de pellets de luzerne 10 de tourteau de lin 5 de tourteau de soja et 5g de craie par kilo Pour assurer une bonne r partition des diff rents constituants ce m lange a t effectu par la firme livrant les aliments Algoet 2 de m lasse ont galement t additionn s pour per mettre de fixer la craie et limiter le d m lange Avec les informations r
68. f rences habituellement observ es entre les deux sexes et montrent que les r gimes ont eu les m mes impacts chez les agneaux m les et sur les agneaux femelles R sultats Consommations et bilan conomique Comme expliqu les consommations alimentai res des agneaux m les et celles des femelles n ont pas t relev es s par ment Le bilan co nomique relatif l utilisation de m langes est donc dress globalement pour les deux sexes Les M lange leveur et M lange semi fer mier affichent des indices de consommation si milaires et inf rieurs de 10 15 celui du Concentr complet tableau 3 Les agneaux se sont donc tr s bien adapt s aux m langes alors que jusqu la mise en place de l essai il n avaient connu que l aliment du commerce com pl mentation en prairie et p riode de transition entre le sevrage et le d but de l essai Vu leur prix galement plus avantageux l utilisation des m langes engendre une r duction du co t alimen taire du kg vif obtenu en finition de 25 30 Pour la suite du bilan les conventions suivantes sont prises comme les r sultats de l analyse statistique ne montrent aucune diff rence entre les dif f rents r gimes et ce pour les deux sexes les calculs ne tiennent pas compte des gains de poids r ellement observ s les lots dans lesquels ont eu lieu les deux mortalit s ne sont pas p nalis s au niveau du manque
69. gagner car ces mortalit s prolapsus anal et lithiase semblent acci dentelles et en tout cas non tributaires de l aliment Comme observ les m langes utilis s dans cet es TABLEAU 2 DONN ES ZOOTECHNIQUES MOYENNES DES DIFF RENTS LOTS Femelles Crit res relatifs M lange Concentr melange M lange Concentr Melange leveur complet S il leveur complet ue fermier fermier SC Race 0 850 z 0 532 G Mode de naissance 2 54 2 31 2 46 0 517 2 44 2 44 2 5 0 915 E Mode d levage 2 23 1 96 2 04 0 224 2 22 2 19 2 00 0 211 Age au d but de l essai 103 103 102 0 942 105 104 104 0 927 ES Poids au d but de l essai 27 6 28 4 27 9 0 888 28 0 27 1 27 0 0 624 Agneaux morts 0 1 0 KR 1 0 0 z Poids vif de sortie 38 9 38 3 37 9 0 772 36 7 36 1 35 9 0 666 Age de sortie 152 148 149 0 363 149 149 148 0 864 T Temps de s jour 49 8 45 1 47 2 0 433 44 0 45 1 43 3 0 809 d Gain de poids 11 2 9 9 10 0 338 8 7 9 0 9 0 0 910 Croissance GMQ 235 234 218 0 694 202 205 212 0 829 E Poids de carcasse 18 2 18 9 19 3 0 445 19 0 18 1 18 8 0 205 2 Rendement d abattage 50 50 51 0 255 52 50 52 0 013 d d agneaux gras 21 9 24 34 13 39 Diff rence statistiquement significative entre les lots si p inf rieur ou gal 0 050 37 TABLEAU 4 BILAN CONOMIQUE M LES FEMELLES sai g n rent une pro Be Gi M lange Comcentr M lange portion plus impor 8 leveur complet JIs
70. index est une valeur utilis e pour classer un animal par rapport aux autres Ce n est pas la valeur de l index en elle m me qui est importante c est le classement par rapport aux autres animaux qui est important Pour aboutir ces estimations de valeurs g n ti ques la qualit de l information est primor diale Un maximum de param tres doivent tre connus et int gr s dans le mod le math mati que Il s agit entre autres des performances mesur es sur l animal ex gain quotidien moyen via les pes es taux de prolificit via les d clarations de lutte et de naissance cotations lin aires via les ex pertises statut all lique au g ne relatif la r sistance la Tremblante via un typage mo l culaire autres performances sp cifiques via un s jour en station de testage etc des performances mesur es sur les as cendants descendants et collat raux fr res s urs de l animal Les mesures ayant le plus de poids pour d terminer la va leur g n tique d un animal ne sont pas celles faites sur lui m me mais bien celles faites sur sa descendance des g n alogies aussi pr cises et compl tes que possibles pour pouvoir faire le lien entre les performances mesur es sur des animaux apparent s des effets du milieu conditions climati ques taille de la port e y inclus les mort n s allaitement naturel ou artificiel traite ments hormonaux ponges etc une
71. inistre Di Antonio en avril 2012 En ao t 2012 au lendemain de la conf rence donn e par M Pr veraud et relat e dans cet arti cle la FICOW recevait en comit plus restreint les repr sentants du monde agricole wallon qui avait r pondu pr sent au grand complet malgr la date estivale Cabinet du Ministre de l Agricul ture r gional M Di Antonio Direction de la Poli tique agricole DGARNE FWA FUGEA Par leur pr sence ces acteurs ont montr leur ouverture au secteur ovin la FICOW regrette qu il n en soit pas de m me pour le monde agricole flamand ayant d clin l invitation Le Cabinet du Ministre de l Agriculture F d ral Mme Laruelle n avait pu quant lui tre pr sent mais avait marqu son int r t pour notre secteur par la pr sence de son chef de cabinet la veille la soir e de pr senta tion aux leveurs Lors de cette r union M Pr veraud a tenu le m me discours de sensibilisation aux probl mati ques sp cifiques rencontr es par le secteur ovin et les discussions se sont orient es vers une pos sible aide au secteur ovin wallon belge Une fois encore la FICOW a insist sur le diff rentiel de rentabilit entre l levage ovin allaitant et bovin allaitant et sur la n cessit de r quilibrer les ai des un secteur de diversification en sous pro duction versus un secteur classique pleinement autosuffisant Conclusion le monde agricole wal lon g n rique a promi
72. it des qualit s maternelles de la brebis Quant au troisi me objectif portant sur les qualit s de la carcasse il se concr tisera tra vers l index PAT 70 Poids ge Type 70 jours Ce poids 70 jours permettra galement de juger des performances apport es par le p re le pec es ES N ag DES PERFORMANCES E A PE EST UN PR DES ANI AMBULE INDISPENSABLE L T S TES POUR LE MAUX POUR LEURS QUALN Im DE CROISSANCE DES Par ailleurs comme en levage bovin l levage Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 ovin voit aujourd hui se d velopper des index synth tiques Tel est l exemple de l index exp ri mental d velopp pour la race Blanche du Massif Central premi re race ovine fran aise allaitante en termes d effectifs Cet index synth tique a pour objectif d am liorer la marge brute de late lier ovin II est d ailleurs exprim en euros gain marginal par femelle La construction de cet in dex prend en compte le poids conomique de chacun des crit res influen ant la rentabilit de l exploitation figure 3 ainsi que l h ritabilit de ceux ci Le r sultat est donn par la formule IS 50 1 x Index prolificit 0 13 x Index PAT 30 La g n tique pour l leveur mode d emploi Faire de la g n tique pour l leveur c est avant tout chercher am liorer les performances de son troupeau et donc les r sultats conomiques de son exploitation L
73. l e une productivit faible et des co ts de production la hausse Une solution de redresse ment se doit d tre trouv e La FNO fait alors le constat que UGB ovin est conomiquement moins favorable que l UGB bovin l cart se chiffrant 100 UGB Un argument choc pour que la FNO et l Interprofession puissent pr tendre un soutien plus fort de leur secteur et puissent prendre leur b ton de p lerin pour le d fendre Le premier d fi f t de convaincre les autres secteurs ce qui f t chose faite avec l aval de la FNSEA principal syn dicat agricole fran ais dont la FNO est l antenne ovin Le second d fi f t de s adresser aux instan ces nationales et europ ennes avec l appui de la FNSEA M Barnier Ministre de l Agriculture fran x ais de l poque s est montr sensible ce bilan conomique peu favorable R sultat 125000 mil lions d euros ont t pr lev s des 8 milliards d ai des PAC attribu s la France et d s la campagne 2010 une prime coupl e de 24 euros la brebis a t r instaur e L attribution de cette prime cou pl e a t possible gr ce l activation de l article 68 du r glement europ en n 73 2009 qui pr voit l application de mesures de soutien particuli res l avantage de secteurs en difficult G ef ENT CHOC DE LA FNO EN FAVEUR D UN R OY ES ET LA BASE DE LA PRIME UGB BOVIN IL Y A En 2009 L ARGUM QUILIBR
74. le s lectionneur a d int grer une s lection organis e au niveau de toute la population et aux mains de g n ticiens statisti ciens pointilleux tant la question est complexe et tant elle demande d int grer un maximum d in formations pour donner un minimum de r sul tats Faire de la s lection aujourd hui c est penser g n tique pour les caract res quantita tifs le ph notype donne peu d indices sur les performances r elles de l individu et peut m me tre trompeur population race les potentialit s de s lection offertes par un seul levage sont ex tr mement limit es elles sont int grer dans l ensemble de la population organisme de s lection et contr le des performances estimer un progr s g n ti que potentiel n cessite de conna tre un FIGURE 1 LA CORR LATION G N TIQUE L EXEMPLE DE LA PRODUCTION LAITI RE Une s lection en faveur de la quantit de loin lait produite impliquera des effets n gatifs sur le taux butyreux du lait sur le taux pro t ique du lait et sur la fertilit des animaux Quantit de Mati res Grasses maximum d inform a tions toutes rassem bl es dans une base de donn es g n rale ment g r e par un or ganisme de s lection Quantit de Mati res Prot iques Nous d taillerons plus page 19 une telle organisation de la s lection permettant l am lioration des ca ract res fonctionnels d une rac
75. lifi s Am liorateurs Boucherie AMBO et agr s pour tre diffus s par ins mination animale Des entreprises de S lection testent galement leurs b liers sur descendance pour valuer les ap titudes maternelles prolificit valeur laiti re de leurs filles Ces programmes concernent 100 120 b liers par an Les meilleurs b liers sont alors qua lifi s Am liorateurs Elevage AMEL ou Am liora teurs Viande et Elevage ELITE FORMULE ELEVAGI ppl mentaire s FORMULE ELEVAGE ar agneau 204447 m res 72 Pes e agneau par l leveur possible SOUTIEN D FENSE ET ENCADREMENT UNE POLITIQUE PAYANTE POUR L LEVAGE OVIN FRAN AIS Christel Daniaux FICOW Ces 13 et 14 ao t 2012 la FICOW recevait Monsieur Serge Pr veraud pr sident de la F d ra tion Nationale Ovine FNO en France L occasion donc de pr senter nos leveurs wallons les visions d aujourd hui et de demain de la FNO quant l levage ovin fran ais entre autres dans le cadre de la r forme de la PAC 2014 ainsi que les diff rentes actions que ce principal grou pement d leveurs ovins a pu mener pour le bien de ses moutons L occasion galement pour la FICOW d interpeller nos autorit s quant l importance d un maintien de l levage ovin en Wallonie quant son perp tuel tat de sous production et quant son besoin d tre soutenu davantage qu l heure actuelle pour tre mis sur un pied d
76. mais aussi parce qu il r pond la demande de la soci t Au del des accusations de pollueur te nues par une frange de la population et men es entre autres par les mouvements anti viande et qui sont relativiser en ce qui concerne les mis sions de gaz effet de serre par les modes d le vage sous nos latitudes l levage est un norme pourvoyeur potentiel d nergie renouvelable Couvrir l ensemble des b timents d levage de pan neaux photovolta ques et recycler les d chets de l levage et autres sous produits dans un syst me de bio m thanisation voil de quoi r ellement faire de la concurrence aux centrales nucl aires Le pr sident de la FNO a personnellement int gr son exploitation ovine dans un groupement agri cole finalit nerg tique Proposer une produc tion nerg tique produite par panneaux solaires cons quente en se regroupant entre agriculteurs d une m me r gion permet une solide base de n gociation avec les soci t s lectriques Dans le cas pr sent la production d nergie permet de fi nancer 80 du nouveau b timent tout en con tentant la demande et les besoins de la soci t L levage a encore une grande marge de progres sion possible dans ce domaine Cap sur les femmes Si depuis quelques d cennies l exploitation agri cole ne fait plus vivre le couple et que monsieur tient l exploitation agricole pendant que madame travaille l ext ri
77. ments Et cette productivit nu m rique soit le nombre d agneaux produits vente et agnelles de renouvellement est videmment troitement li e la prolificit soit le nombre d agneaux n s vivants et morts par brebis Ou tre la prolificit les deux autres composantes de la productivit num rique sont le taux de fertilit des m res et le taux de mortalit des agneaux Aussi n oublions pas que la prolificit affiche une h ritabilit tr s faible Et que la s lection sur ce param tre primordial est donc quasi impossible sans l aide de l index ce qui n est pas aussi vrai pour d autres param tres non n gligeables tels que la conformation de l animal Toutefois la prolificit n est pas le seul caract re faisant l objet d un index de routine chez nos voisins fran ais Si leur premier objectif conomi que de la s lection est l am lioration des valeurs d levage valu es travers l index de prolificit leur second objectif conomique sera la r duction des charges alimentaires et leur troisi me lam lioration des qualit s de carcasse La recherche de la r duction des charges alimentaires sera at teinte travers l index PAT 30 Poids ge Type 30 jours un agneau bien d marr se finis sant mieux et plus vite et donc moindre co t de concentr s Ce poids 30 jours sera fonction du poids la naissance et du potentiel de crois sance de l agneau so
78. n dex ne sont en effet g n ralement pas disponi bles pour tous les param tres Prenons le cas de la Wallonie seul un index de prolificit est va lu et que pour 4 races Quid pour tous les au tres animaux Et pour les autres param tres Doit on pour autant abandonner l id e de faire de la s lection sur le rendement en carcasse ou quand on a des Swifter OUI et NON tout a tant avant tout une histoire d h ritabilit Souvenez vous il y a quelques lignes l h ritabi lit cette notion permettant de faire la part en tre l inn et l acquis entre les g nes et l environ nement pour un caract re donn Repartons de sa d finition si un caract re a une forte h rita bilit gt 0 4 cela signifie qu une part importante des performances observ es pour ce caract re vante sera en moyenne plus per consid rera g n ralement comme les 25 10 Fili re Ovine et Caprine des parents g n ti eurs la moyenne la g n ration suji est d origine g n tique U leveur pourra alors se risquer la s lection indivi duelle en choisissant une bonne femelle sur ses per formances propres il aura peu de chance de se trom per C est par exemple le cas de la longueur de dos leurs parents On d animaux meilleur index et ent am liorateurs les 10 d animaux pr sentant le Par contre si un caract re pr sente une faible h rita bilit lt 0 2 les perfor
79. ncentr s de chaque Age sevrage jours 126 128 127 0 887 125 126 0 772 lot ont t mesur es GR DE 136 136 139 0 927 100 102 0 823 sevrage g jour Diff rence statistiquement significative entre les lots si p inf rieur ou gal 0 050 points La croissance est significativement inf rieure 20 et tat d engraissement quiva lent celui des animaux des deux autres r gimes test s les agneaux ont d tre abattus un poids vif et un poids de carcasse galement inf rieurs Rappelons aussi les 3 cas de mortalit enregis tr s avec ce r gime Les chiffres non pr sent s montrent galement que la variabilit l int rieur des lots M lange semi Fermier et M lange fermier est syst matiquement sup rieure pour les crit res de croissance ce qui signifie que ces r gimes g n rent des lots plus h t rog nes Les r sultats de l essai confirment aussi les diff rences bien connues entre sexes croissances poids vifs l abattage et poids de carcasse sup rieurs chez les m les pour un tat d engraisse ment inf rieur rendement l abattage plus lev chez les femelles Aucune interaction entre le r gime et le sexe n a t observ e ce qui signifie que les diff rents r gimes ont induit les m mes tendances chez les m les et chez les femelles R sultats Consommations alimentaires et bilan conomique La consommation moyenne en foin gaspillage comp
80. ndex de prolificit sup rieur Idem pour un animal ayant un index de 90 il existe 17 de sujets avec un index inf rieur et 83 de sujets avec un index de prolificit sup rieur A l Alliance l levage Ovin et Caprin depuis 1933 i 4 facilit Constituez votre panier envoyez le en simple devis en visualisant vos frais de transport m rn Si vous le souhaitez vous pouvez passer commande j imm diatement Paiement facile en effectuant directement un virement kar y dans notre banque de Bruxelles Pour tout contact vous pouvez appeler Val rie au 00 33 5 49 83 30 92 00 33 5 49 83 30 92 Comment commander E Rendez vous sur WWW alliance elevage com amp produits K e gratuit sur demande n ral 2012 e l Alliance Pastorale Catalogue g pr Alliance Pastorale BP 80095 86502 Montmorillon Cedex FRANCE www alliance elevage com 221 2 92 Inod jq uods p u3 Wauley301d es s JPod ap X9pUI UN S21 S1891U9 SJ11294J9 P 919 U9 SUUOJ EM 298 9121W91d XNOY s euu p y 2921 ej anod jqejea sed eau UOSIEI 34439 AUIEN np na g 2 18 oun 2 JeX2L al SnoU z y sejuasaid s 2e 1nod anb s njea uos au 2 121j o1d ap vapul sa SJUBSIJJNS S1122 J9 p ANEJ 6L 9T 08 tL 86 Y HNOIHIQNVA vu JXJJYJANVA frvoztsS09 0 39 fez660S19 v 39 900 teo600T18 v39 TO 6 68 s ot S L8 YL OOT Y SNONIS H 4N191V9 Nitvzots 8 39 l6revvt18638
81. ne diff rence signi ficative entre le m lange semi fermier et le concentr complet quel que soit le crit re zoo technique pris en compte Chez les m les et pour ces deux r gimes seule la croissance journali re au cours de l essai est de quelque 30g sup rieure 12 avec le M lange semi fermier Cette diff rence a videm ment des impacts favorables sur la dur e de fini tion l ge l abattage mais ils ne sont pas signi ficatifs Les r gimes n ont pas d impact sur les autres crit res Il en est tout autrement avec le M lange fer mier qui est moins performant en de nombreux TABLEAU 2 DONN ES ZOOTECHNIQUES moyennes LORS DE LA CONSTITUTION DES LOTS ment correspondaient PEA Femelles Lots R gimes S aux exigences des d 8 MF M semi F CC M semi F CC bouch s ont t abat Nombre d agneaux 39 39 39 18 18 Ge Le poids vif R 26 Ardennais 10 Mergelland et 10 10 Ardennais 4 Mergelland d abattage le poids SE Mergelland Suffolk par lot et 4 Mergelland S uffolk de carcasse et son tat d engraissement Mode de naissance 1 64 1 64 1 64 1 000 1 80 1 80 1 000 sur une chelle de 1 Mode d levage 1 56 1 56 1 56 1 000 1 60 1 60 1 000 maigre 5 gras Age de la m re ann es 5 87 6 05 6 15 0 736 5 40 4 90 0 417 ont t relev s Les Poids naissance kg 4 4 4 5 4 5 0 741 3 80 4 00 0 668 consommations en Poids sevrage kg 21 4 21 7 21 9 0 914 16 10 16 60 0 684 co
82. nsi on voit que le M lange semi fermier est celui qui s av re le plus int ressant au niveau conomique Chez les m les malgr un cas de mortalit il g n re une marge suppl mentaire de quelque 6 par agneau en trant en finition par rapport au concentr complet du commerce Chez les femelles cet avantage est de l ordre de 3 Malgr un indice de consommation plus lev le M lange fermier a un co t alimentaire th ori que avantageux et quivalent au M lange semi fermier Mais cause du taux de mortalit im portant 8 il n est pas comp titif Conclusions TABLEAU 3 DONN ES ZOOTECHNIQUES MOYENNES DE L ESSAI Lots Regimes MF MsemiF cCc Dans les conditions de cet essai le M lange semi fermier Femelles M semi F CC Croissance g jour 206 276 246 0 000 219 220 0 968 est celui qui a apport Prise de poids vif kg 14 1 17 2 16 5 0 002 18 17 8 0 878 le plus de satisfaction Poids vif l abattage ol 38 0 40 6 40 0 0 000 35 3 35 6 0 729 a leveurs geg Dur e de finition jours 71 64 68 0 277 86 83 0 642 FM RENER EE croissances lev es Age l abattage jours 208 203 206 0 630 219 218 0 941 DS i homog n it des lots H a Poids de carcasse kg 18 3 19 6 19 0 0 008 18 18 5 0 301 peu de mortalit et Rendement l abattagel 48 3 48 4 47 1 0 253 51 0 52 0 0 281 tr s bon rapport co Etat d engraissement 2 2 2 2 0 256 2 9 2
83. nt ils publi s Non seuls les index calcul s partir d un nombre suffisant de donn es sont publi s On associe donc chaque index un indice de fiabilit exprim en Pour qu un index soit publi son indice de fiabilit doit tre au moins gal 35 II n attein dra cependant jamais 100 ce qui repr senterait une certitude absolue En ce qui concerne les fe melles elles doivent galement avoir au moins un agnelage renseign dans la banque de donn es Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 pour avoir un index publi Exemple un animal pr sentant un index de prolifici t de 101 et une fiabilit de 60 est un animal moyennement prolifique car tr s proche de la moyenne de la race qui est 100 et dont l indice de fiabilit de 60 d montre que l index calcul est cer tainement fiable c d qu il est issu de la collecte d un tr s grand nombre de donn es pertinentes Que repr sentent les index individuels par rapport l index de r f rence La distribution des donn es dans une courbe de Gauss se fait de mani re tout fait r guli re Il existe donc 50 des animaux ayant un index inf rieur 100 et 50 des animaux ayant un index sup rieur 100 Un animal avec un index gal 110 est significativement prolifique moyenne 1 cart type Pour cet animal il existe 83 de su jets avec un index de prolificit inf rieur et donc 17 des sujets avec un i
84. nt parfois tre moins bien app t s qu un concentr du commerce et moins s curisants mais leur comp titivit conomique est renforc e car ils offrent la possibilit diminuer les co ts de production Outre cet aspect purement conomique l utilisation de m langes avec leurs caract ristiques propres peut aussi cor respondre chez certains leveurs une conception personnelle du mod le agricole avec notamment la recherche d une autonomie alimentaire accrue des engagements et un faire valoir aupr s de certains acheteurs consommateurs Ainsi certains privil gieront les m langes fermiers constitu s d aliments produits en ferme d autres opte ront pour une solution interm diaire un m lange semi fermier plus simple r aliser et qui consiste en une c r ale ou un m lange c r ale prot agineux souvent produits la ferme et un concentr compl mentaire sp cifique du commerce Un des cueils des m langes contenant des proportions importantes de c r ales ou de prot agineux est leur faible teneur en calcium et leur haute concentration en phosphore rapport Ca P tr s bas sources de lithiases urinaires souvent fatales aux agneaux m les L emploi de ces m langes n cessite absolument une correction min rale voire l apport d un acidifiant comme par exemple le chlorure de calcium et de sel pour faire boire les animaux En 2010 2011 deux essais visant comparer l efficacit et
85. omposants le produit fi nal pourrait galement se pr valoir d une thique sociale et environnementale suppl mentaire A l heure o les syst mes de commercialisation qui ne prennent en compte que les crit res trop tradi tionnels de pr tendue qualit poids et tat d en graissement montrent toutes leurs limites voil autant de th mes auxquels leveurs et organismes d encadrement devraient tre attentifs II s agit de d fis techniques agr ables relever sources po tentielles de motivation et de d veloppement le tout dans un contexte d utilit publique Remerciements Les auteurs remercient le SPW DGARNE D partement du D veloppement pour son soutien la r alisation de ces essais et P VANDIEST Ficow pour sa collaboration Merci galement Y BECK ERS ULg Gembloux Agro Bio Tech P Y PIRET SCAR D PROCUREUR DGARNE et L SAGOT CIIRPO France pour leur aide et leurs conseils Le Sp cialiste de la Contention Ovine France Ovi vous propose une gamme compl te de mat riel sp cifique l levage caprin et ovin France Ovi l exp rience M le savoir faire et la performance n WS BC S w U Lat d s www franceovi fr Documentation sur demande FRANCE OVI BP 13205 mg 35532 NOYAL SUR VILAINE FRANCE GH A T l 02 99 00 58 05 Fax 02 99 04 01 25 NUTRILOR NUTRITION SANTE ANIMALE ege H d i YI A4 KAN wf zy
86. on est plus que bancal La technique n est pas mauvaise bien qu r acqu rir par cer tains qui courent plus apr s les primes qu apr s la productivit le prix est dramatiquement bas par rapport celui du march europ en et les pri mes sont totalement d s quilibr es par rapport 27 d autres sp culations d levage elles m mes d j mal en point questions rentabilit et durabilit Commen ons par la probl matique du prix Plus que jamais nous sommes victimes de notre manque d autosuffisance Comment appliquer une politique de prix forte l image du mod le fran ais avec un taux d autosuffisance de 13 C est certainement la premi re barri re la structuration de notre offre et de notre prix ce n est pas pour autant qu aucune barri re ne peut tre surmont e Entre autres penser contractualisation ne peut que nous servir Contractualisation signifiant bien s r de d velopper un groupement de producteurs l image de ce que f t Ovidis par le pass mais pouvant galement signifier par exemple le d veloppement d un syst me de contractualisa tion avec les marchands Aujourd hui notre offre est si peu structur e que malgr des volumes ri diculement petits par rapport la demande une partie de notre offre part l tranger et nous ne parlons pas l des animaux d levage Penser visibilit des prix devrait galement tre une de nos autres priorit s C est
87. onne ment adapt l animal le potentiel g n tique de l animal s exprimera pleinement travers ses per formances Une performance exceptionnelle est le r sultat la fois d un potentiel g n ti que lev ET d un environnement ad quat Evidemment rien ne sert d avoir un animal avec un potentiel g n tique extraordinaire s il est le v dans des conditions d favorables Je s lectionne ou je conserve Int grer la g n tique quand on fait de la s lec tion oui donc Mais comme cit pr c demment la g n tique est une science tr s large Mettre au point des OGM c est aussi du domaine de la g n tique Dans la suite de cet article nul n est question d OGM de QTL ou encore de clonage c est de g n tique quantitative dont nous al lons parler La g n tique quantitative c est l tude de la composante g n tique expliquant la variation de caract res quantitatifs taille vitesse de croissance concentration d une mol cule etc et leur h ritabilit l aide de mod les ma th matiques statistiques Toutefois parler de g n tique quantitative sans aborder une autre discipline propre la g n tique serait une d rive dangereuse De fait la g n ti que c est aussi la conservation de la biodiversit Conserver la biodiversit ce n est pas uniquement pr server des races locales menac es telles que l Ar dennais Roux ou l Entre Sambre et Meuse Non fai
88. ous forme de semoulette AlimAl Alliance Pastorale Pour une r partition optimale le m lange a t r alis l aide d une b tonni re et pour vi ter le d m lange dans les tr mies le min ral s accumule dans le fond du bac o il de vient inaccessible 1 d huile de colza M LANGE Marchin production la ferme a t ajout afin de coller le min ral au TAP b M lange semi fermier M semi F 2 3 de TAP et 1 3 d un Concentr Compl mentaire CCompl du commerce ActiComplAgneaux 30 SCAR granul s de 5 mm Pour la simplification du travail le m lange a t r a lis lors du remplissage des tr mies 2 seaux de TAP suivis de 1 seau de CCompl c Concentr complet du commerce CC ActiAgneaux SCAR granul s de 5 mm Le m lange fermier se caract rise logiquement par une valeur nerg tique et une teneur en su R gimes test s cres et amidon Aliments et Triticale Concentr S gt lus lev es mais Ge 8 S KE M lange 2 3 TAP Concentr P r gimes Avoine Compl Min raux il est moins riche fermier 1 3 CC agneaux ja Pois mentaire en prot ines et en Abr viation TAP CCompl Min MF MsemiF cc cellulose A lop os le concen MS 87 91 86 88 88 p9 tr du commerce Vem 934 681 897 849 880 est plus riche en MG 1 3 3 2 2 1 9 4 7 ti res grasses et Sucres Amidon 50 7 48 35 32 en prot ines CB gr 60 208 58 109 132 Gr ce la
89. po tentiel laitier En 2008 en France cette population de plus de 2 millions de t tes ne correspondait qu une population de 46 individus non apparen t s soit en de du seuil fatidique des 50 partir duquel une race est menac e d extinction L Holstein est donc consid r e comme menac e d extinction par certains g n ticiens et il en est de m me du Blanc Bleu belge culard Quid du Texel culard pour lequel ce type d tude n a no tre connaissance pas t men La situation a davantage t explor e pour nos races ovines locales En ce qui concerne l Arden nais Roux par exemple le seuil de 5 de con sanguinit ne pas d passer n a jamais t at teint 4 7 de consanguinit pour la population m le en 2008 Toutefois le niveau de connais sance des g n alogies tant globalement faible le niveau de consanguinit de la race est proba CONSANGUINIT ET PROGR S G N TIQUE NE FONT PAS BON M NAGE Probabilit d tre consanguin si issu d un OOO GE e entre fr re et s ur 1 chance sur 4 p re et fille Girne PE z 63 demi cousins germains voir sch ma 1 chance sur 32 1 chance sur 4 demi fr re et demi s ur 1 chance sur 8 cousins germains 1 chance sur 16 blement sous estim Pour la race Ardennais Ta chet le niveau de consanguinit est nettement plus pr occupant Pourquoi ce risque d extinction dans ces race
90. que est n cessaire au prix et les 3 prime LA VIABILIT DE LA SP CULATION OVINE EST SOUMISE LA TH ORIE DU TABOURET 3 PIEDS PRIME PRIX ET TECHNIQUE SONT TOUS LES 3 TOUT AUTANT INDISPENSABLES sr entabilit sp culation ovine _ prix et technique sont n cessaires la renta bilit la viabilit et au d veloppement de l le vage ovin La r ussite d aujourd hui et de demain de l levage ovin fran ais peut donc tre repr sent e l aide d un tr pied o un pied est sym bolis par la prime sp cifique un second par le prix et un troisi me par la technique Et comme tout tabouret 3 pieds si un des pieds s croule c est l ensemble de la structure qui s effondre Un levage qui surfe sur la vague de l volution L levage ovin fran ais est en pleine mutation g n rationnelle sociolo gique et technologique La FNO entre autres via son programme de Reconqu te Ovine voir http www reconquete ovine fr tente de r pondre ses changements et surtout d y pr parer les leveurs et candidats leveurs Le monde agri cole et encore plus particuli rement le monde de l levage DOIT EVO LUER et le monde ovin fran ais est aujourd hui d capant de par son in novation et sa rupture avec les sch mas traditionnels d levage Cap sur la productivit num rique Si un prix fort n est pas sans lien avec la rentabilit de l atelier ovin fran ais il a t prou
91. qui la s cheresse de 2011 Ce r pit n tait donc fait fuir les jeunes et cette probl matique n ira peut tre que de courte dur e D autant que que crescendo Mais la FNO accuse galement la l volution du prix des aliments en 2012 forcera PAC l instauration des aides directes dans les certains mettre la cl sous le paillasson ann es 80 s est accompagn e d un d laissement de la technicit la prime coupl e assurant la rentabilit sans condi La prime recoupl e en 2010 tion Le d couplage partiel en SERGE PR VERAUD PR SIDENT DE LA une question de philosophie 2005 d couplage 50 pour la F D RATION NATIONALE OVINE France poussait le vice encore FNO FRAN AISE T MOIGNAIT POUR Historiquement la prime coupl e plus loin la prime garantissait un LA FICOW LES LEVEURS WALLONS la brebis existait dans chaque etat reveni meme en Vabsence de ET LES INSTANCES AGRICOLES BELGES membre de la Communaut Euro p enne et tait calcul e annuelle ment au niveau de l Europe elle tait donc identique en France qu en Belgique que dans tout autre tat membre En 2003 la r vision de la PAC oblige chaque tat mem moutons Au lendemain de ce d couplage partiel on observait en France une baisse des effec tifs de brebis sup rieure 5 En 2010 l espoir semble rena tre 1 Ce taux d auto approvisionnement est actuellement de 13 pour la Belgique Le d couplage a t to
92. re de la conservation c est bien plus large que cela c est pr server une variabilit diversit g n tique aussi large que possible y inclus les races menac es comme y inclus des individus suffisamment vari s au sein d une race non consanguins ou encore y inclus l ensemble des all les pour un g ne donn comme l all le sensible VRQ la Tremblante Pourquoi la conservation est elle impor tante pour le s lectionneur Premi rement car les potentialit s de s lection et d am lioration doivent tre maintenues pour le fu tur A l extr me imaginons une population consti tu e d individus parfaits tous identiques il ne sera plus possible de tendre vers des individus plus que parfaits puisque tous les individus sont identiques A faire de la s lection sans faire de con servation on br le donc la chandelle par les deux bouts et terme on an antit son objectif pre mier de s lection on r duit les possibilit s de pro gr s g n tique les possibilit s de r ponse la s lection d sir e Evidemment la situation figur e pr sent e ici est extr me et impossible en prati que mais une nette r duction des potentialit s de s lection est elle r ellement observ e dans certaines populations animales Pensons la race bovine Holstein au sein de laquelle la consangui nit est connue comme tr s forte suite l utilisa tion massive de certains reproducteurs haut
93. rence entre m les et femelles voir tableau 2 la p nalit par agneau gras a t fix e 9 5 teux a g n r une conomie alimentaire pour la p riode de finition de 4 03 4 89 par agneau Ain si m me dans le cadre d un sch ma de commercia lisation o les exc s de gras sont p nalis s les m langes utilis s dans l essai permettent n anmoins une conomie finale de 2 3 par agneaux fini Compte tenu du fait que les m langes leveur d r d p q Desen ges Attention cependant car m me si ces chiffres et semi fermier al ont g n r une proportion PE rad A montrent l int r t conomique ponctuel des m lus lev e d agneaux gras la p nalit moyenne BE p 8 8 S p SE y langes l leveur doit bien veiller ce que ses qui en d coule pour ces aliments vis vis de g acheteurs restent durablement satisfaits malgr l aliment du commerce est de 1 80 1 99 par 8 g la proportion plus importante d agneaux gras au agneau pr sent dans le lot voir tableau 4 Ee les Gees p S 8 g ai a DEE EE 2 L leveur dispose d un cr neau de commerciali sation suffisant qui lui permet d couler les TABLEAU 3 PRIX CONSOMMATIONS ET CO TS ALIMENTAIRES POUR LES agneaux plus gras sans p nalit financi re DIFF RENTS R GIMES M LES FEMELLES Dans ce cas l ensemble du volet P nalit s Aliments M lange Concentre m lange repri
94. ris sur la dur e totale de l essai tous lots et sexes confondus a t de quelque 60 kg par agneau soit en tenant compte des dur es de fini tion diff rentes de plus ou moins 0 9 kg par agneau et par jour Le tableau 4 reprend les indices de consomma tion nombre kg d aliments n cessaires la pro duction d un kg de poids vif et dresse un bilan conomique qui tient compte des r sultats de l essai notamment les mortalit s et des condi tions de vente de l leveur Pour les m les les indices de consommation des M lange semi fermier et Concentr complet sont assez similaires Par contre celui du M lange fermier est plus lev Pour les femelles les indices de consommation sont l g rement sup rieurs de 5 10 et contrairement aux m les c est le Concentr complet qui donne les meilleurs r sultats Avec des prix de revient bien inf rieurs au Con centr complet les M lange semi fermier et M lange fermier g n rent des co ts alimentai res th oriques par kg de cro t tr s int ressants Mais ce calcul ne tient pas compte des pertes li es aux mortalit s d agneaux dans certains lots Un calcul plus juste est celui du solde sur co t ali mentaire qui int gre la totalit des d penses ali mentaires comprenant les consommations des agneaux morts mais ne tient compte que des rentr es des agneaux qui ont pu tre abattus et commercialis s Ai
95. rtir de ces mod les math matiques Le premier de ces concepts est l h ritabilit d un ca ract re donn savoir la probabilit que la varia bilit ph notypique d un caract re soit transmise aux descendants Autrement dit cette h ritabilit mesure la part de variance ph notypique relevant de la variance g notypique Elle ne doit pas tre confondue avec l h r dit qui concerne la trans mission des caract ristiques d une g n ration la suivante Si l h r dit ne d pend que du caract re mesur l h ritabilit elle d pend aussi d autres param tres De ce fait l h ritabilit estim e pour un caract re ne sera valable que pour une popula tion donn e des fr quences all liques donn es voir pour un milieu donn L h ritabilit d finit donc un moment donn et sur une popula tion donn e la part respective des g nes et de l environnement de l inn et de l acquis Le coefficient d h ritabilit est compris entre 0 et 1 1 signifiant que le caract re est int gralement trans missible la descendance 0 signifiant qu il ne l est absolument pas et donc qu aucune s lection ne sera possible Un coefficient d h ritabilit compris entre ces deux extr mes signifie que le caract re sera par tiellement transmissible des effets environnemen taux influen ant les performances observ es Un coefficient gal 1 soit l absence totale de l effet de l environnement n
96. s fort effectif telle la Holstein me direz vous Parce que la consanguinit en sus de provoquer un amoin drissement du progr s g n tique est lorsqu elle at teint un certain niveau l origine d un ph nom ne de d rive g n tique savoir une baisse de la fertilit et une mortalit accrue ces deux l ments menant une extinction progressive de la race quel que soit le nombre d animaux qui la consti tue La consanguinit est galement la base d apparition de tares suite la concentration de certains all les peu favorables Pensons par exem ple aux d fauts de gueule animaux brachygnates R amp CONSERVA Ka get nous Dr ISEI TION gt DANS Si se pr occuper de la conservation est crucial quand on veut faire de la s lection c est aussi parce que la s lection occasionn e ne va jamais porter sur un seul g ne mais bien sur un ensem ble de g nes notion de corr lation g n tique abord e ci haut Perdre une certaine diversit g n tique travers la s lection peut donc gale ment tre synonyme de suppression de certains g nes d int r t m connus dont nous aurions peut tre bien besoin dans le futur Et en pratique Concr tement la large diffusion du progr s g n tique via les ins minations artifi cielles induit in vitablement une baisse de la variabilit g n tique Pour sortir de cette im passe les organismes de s lec tion
97. s au monde ovin de r fl chir un largissement de la prime coupl e ac tuelle aux ovins et autres sp culations l herbe probablement par un glissement partiel du budget coupl vaches allaitantes vers un poste sp culation l herbe y inclus vaches allaitantes a Mais qu en sera t il r ellement Quel est le poids des volont s wallonnes face au poids des volon t s nationales ou bien pire encore europ ennes Plus de 2700 propositions et remarques ma nant des 27 pays membres ont t re ues par la Commission europ enne concernant ce projet de r forme PAC 2014 A l heure actuelle o il est question que la r forme de la PAC 2014 soit re port e 2015 rien n est encore certain Pourra t on encore maintenir des primes coupl es une sp culation et ce de l ordre de maximum 20 des primes attribu es Et si oui nos voisins fla mands seront ils sur la m me longueur d onde que nous Il se dessinerait que oui pour la pre mi re question et non pour la seconde les pri mes coupl es devant donc au mieux descendre un plafond de 15 du montant total des primes PAC Dans tous les cas a va donc faire mal aux vaches allaitantes belges Vont ils donc en plus laisser une part de leur g teau des secteurs de diversification Ils auraient int r t s ils veulent au mieux d fendre le bienfond de l aide coupl e aupr s de l Europe type d aide ne faisant pas l unanimit de tous
98. s au tableau 4 est caduc et l conomie leveur complet semi fermier permise par les m langes par rapport lali Prix de l aliment 236 287 248 4 ment commerce devient plus cons quente et tonne s l ve 4 03 4 89 par agneau Quantit s kg consomm es 3361 3750 3273 Pour terminer signalons que ces chiffres ob m les femelles tenus en globalisant les deux sexes peuvent Gain en poids vif tre plus avantageux encore pour les m les qui des lots kg 641 613 5 610 ont en r gle g n rale des indices de consom males femelles mation un peu inf rieurs 5 10 ceux des EE 5 24 6 11 5 37 femelles et ont une moins grande propension consommation A GE faire du gras en exc s 1 24 1 75 1 33 d un kg de cro t vif Conclusions La qualit des m langes et le fait que les agneaux consommaient d j du concentr en sortant de prairie ont sans doute contribu au succ s de cet essai et au fait qu aucun probl me de lithiase n ait t observ avec les m langes La dur e de 38 finition a galement t relativement plus courte 47 49 jours que dans d autres essais 70 jours et plus et a donc galement t moins propice l mergence de probl mes ventuels Ainsi les m langes utilis s se sont av r s tr s int ressants pour autant que les agneaux plus gras puissent tre commercialis s sans probl me CONCLUSION G N RALE Comme dans d autres essais similair
99. t g r par l organisme UPRA S lection Elle est constitu e d une section par esp ce La section ovine ras semble 47 races ovines regroup es en 29 UPRA Si chaque UPRA est ma tre des objectifs de s lection appliquer sa race l organisation de la s lection se fera selon un sch ma similaire pour toutes le pre mier principe reposant sur le fait que tous les leva ges adh rant leur UPRA ne seront pas sur un pied d galit En fonction de leur implication dans les contr les de performances et en fonction du potentiel g n tique des animaux les composant 3 cat gories d levage sont tablies levages s lectionneurs levages multiplicateurs et levages utilisateurs Cette organisation semble en effet logique si tre inscrit signifie correspondre au standard de la race cela ne signifie absolument pas que l animal en question pourra pr tendre am liorer les per formances g n tiques de sa race telle que l impli que une d marche de s lection Pour pouvoir pr tendre ce grade il faut le prouver par des contr les de performances plus pouss s contr les auxquels tous les leveurs adh rents ne d sirent probablement pas se soumettre Le classement des levages en diff rentes cat gories semble donc tout naturel et les dif f rents groupes travaillent ensemble pour que les avanc es g n tiques soient efficaces et profitent tous Les s lectionneurs produisent les meilleurs p
100. tal 100 en Belgique Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 FIGURE 1 EVOLUTION DU CHEPTEL REPRODUCTEUR EN FRANCE brebis et agnelles saillies 100 90 Toutes brebis et agnelles saillies 80 75 60 50 40 30 20 nur Part des brebis laiti res 0 11 Millionsde t tes S Do be OO 4 mm E 1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011 Source http idele fr recherche publication idelesolr recommends 2011 lannee economique ovine perspectives 2012 html La France en 2011 c est approximativement 22000 leveurs ovins professionnels gt 50 t tes pour un total de 4200000 brebis et agnelles allai tantes avec un effectif moyen dans ces exploita tions de 230 agneaux produits exploitation Ce cheptel ovin fran ais a vu ses effectifs fondre jus qu en 2010 exception faite pour les brebis laiti res sp culation forte valeur ajout e bre d coupler la prime la brebis hauteur mini male de 50 La France fait le choix de d coupler au minimum soit 50 d coupl et 50 qui res taient dans la prime coupl e la brebis la Belgi que quant elle d cide de d coupler totalement chez nous l ancienne prime la brebis est enti re ment redistribu e dans les DPU et n est dor na vant plus aucunement li e la d tention de brebis Le secteur ovin fran ais survit mal au d couplage il doit faire face une production en baisse cou p
101. tandard les l ments qui constituent sa propre vision du Texel et de conduire sa s lection en ce sens Car s il est une pens e sur laquelle leveurs s accordent c est qu il n est de plus grand plaisir que d admirer un troupeau au type affirm ext riorisant uniform ment l id e directrice qu un s lec tionneur s est donn LES B LIERS WALLONS CHAMPIONS EN PROLIFICIT DES INDEX N GATIFS Comme mentionn dans l article pr c dent am lio rer la prolificit de sa race implique de se concen trer sur les g niteurs pr sentant un index sup rieur 110 Pourtant dans les tableaux pr sentant les m les reproducteurs wallons les plus prolifiques la page 18 rares sont ceux qui affichent un index de 110 Plus tonnant encore on peut y lire des index inf rieurs la moyenne 100 en races Texel et Bleu du Maine soit des m les reproducteurs conduisant en moyenne une r duction de la prolificit de leur race par rapport la population de r f rence soit les femelles n es de 2007 2009 Comment cela est il possible Ne nous y trompons pas pour chacune des 3 ra ces mentionn es le calcul des index implique bien videmment qu il y a bien plus de 10 m les repro ducteurs par race poss dant un index de prolificit sup rieur 110 Pour ces m les reproducteurs les plages de valeurs d index s talent de 62 5 133 7 pour la race Texel 67 8 134 2 pour la race Suffolk
102. tion de la race ces derni res ann e le type a t le premier crit re de s lec tion sacrifi par de nombreux leveurs face la n cessit d un Texel plus d velopp et fonctionnel Ce calcul soutenu par quelques id es bien an cr es la t te a ne se mange pas ce qui compte c est la carcasse etc n est pourtant pas aussi judicieux qu il y parait Plusieurs crit res de s lection dissimul s sous le mot type ont une im portance conomique pr pond rante Les deux plus videntes sont la finesse de peau et Marc Dejardin juge et expert Texel d ossature Ces l ments trop souvent sacrifi s dans l volution actuelle du Texel sont pourtant pr pond rants dans l obtention de l excellent rende ment carcasse qui fait la renomm e de notre race Le raisonnement vaut galement pour l utilisation en croisement sur des races qui manquent de fi nesse autant dans l ossature que dans la viande Les typ s sont trop l gers Une rengaine tenace insinuerait qu il est impossi ble d allier type et taille Pendant des ann es feu Piet Verberne grand leveur de l le Texel a pour tant prouv qu on pouvait lever un mouton typ et tr s d velopp Plus r cemment le 1851 66330 de Van Aken a re u 90 points en aspect g n ral et 92 points en type alors qu il p se 106 kg Cela ne l emp che pas de pr senter une croupe tr s incli n e une t te bien blanche une magnifique l
103. ugmentation sont l aug mentation du prix des aliments 65 depuis janvier 2005 et 21 ces 12 derniers mois en date de novembre 2012 et l augmentation du prix de l nergie 79 depuis janvier 2005 et 3 ces 12 derniers mois en date de novembre 2012 sur base d un indice 2011 d j tr s lev Figures b etc Ces augmentations du co t des mati res premi res seraient responsables d une chute pr visionnelle du cheptel de 5 6 en 2012 FIGURE c IPAMPA OVIN VOLUTION DES SOUS INDICES LES PLUS VOLATILS Fili re Ovine et Caprine n 43 1 trimestre 2013 MI LANGES FERMIERS SEMI FERMIERS OU CONCENTR S DU COMMERCE POUR LA FINITION D AGNEAUX D HERBE SEVR S a R SULTATS DE DEUX ESSAIS EN FERME Pour r pondre certaines exigences du march des agneaux de boucherie en mati re de poids et d tat d en graissement de nombreux producteurs d agneaux d herbe rentrent leurs agneaux en bergerie lors du sevrage et les finissent avec un aliment concentr Depuis plusieurs ann es le prix des concentr s complets du commerce est en constante et nette augmenta tion ce qui p nalise fortement la rentabilit de cette phase de finition Le prix des aliments simples subit gale ment une augmentation mais elle est moindre Ainsi la diff rence de prix entre un concentr du commerce et un aliment compos par l leveur est de plus en plus substantielle Ces m langes peuve
104. une hyper r sistance la Tremblante Chez l individu la combinaison des 4 all les en une paire ne donne d j pas moins de 16 combinaisons possibles Les all les r sistants tant domi nants par rapport aux all les sensibles la r sis tance est aujourd hui majoritairement rencontr e Un individu ne doit pas tre double ARR pour tre r sistant la Tremblante un individu ARR VRQ tant aussi r sistant que lui Par contre ce dernier pourra transmettre un all le sensible et ris que donc de donner une descendance sensible Mais le plus souvent ce n est pas un seul g ne mais bien tout un ensemble de g nes qui vont influencer le caract re observ ou ph notype de l individu On parle alors de caract re multi g nique C est notamment le cas des caract res quantitatifs soit le cas de la majorit des ca ract res fonctionnels prolificit vitesse de croissance qualit s laiti res qualit s maternel les qui influencent la rentabilit de l levage et qui int ressent donc le g n ticien et le s lection neur Plus pr cis ment ces caract res sont con tr l s par des g nes majeurs qui contr lent l expression du caract re et par des g nes mi neurs qui sont suppos s tr s nombreux pour cha que caract re quantitatif et qui auraient chacun un effet faible mais identique et additif Une r gion du chromosome o sont localis s un ou plu sieurs g nes
105. urs en cas de saisie de leurs animaux dans le cadre d une lutte orga nis e contre une maladie animale comme ce fut le cas en 2002 lors de la lutte contre la fi vre aphteuse Les bar mes actuels datent de cette poque et la FICOW a d j signifi plusieurs re prises la n cessit de les r viser surtout ceux re latifs aux animaux la traite Ainsi aujourd hui la saisie d une chevrette de renouvellement non gestante et g e de 5 6 mois est indemnis e sur base d une valeur d abattage soit peine une centaine dE et celle d une ch vre en lactation 125 maximum plus 50 en cas de preuve de gestation Si ces montants sont major s pour les chevrettes inscrites au livre g n alogique 25 et pour les ch vres g es de plus d un an ins Le mot de la F d ration Philippe Vandiest FICOW crites 40 expertis es 40 provenant d un troupeau certifi indemne de CAEV 40 ou indemne de scrapie 40 force est de re conna tre que ces majorations s adressent princi palement aux leveurs hobbyistes Les leveurs professionnels n adh rent g n ralement pas ces activit s qu ils jugent futiles en l absence de lor ganisation d un contr le laitier officiel avec r f rencement des donn es de production L indemni sation qui leur est accord e de par les bar mes actuels est donc plus que faible en regard du prix de vente de reproducteurs en France ou en
106. v que la productivit num rique est le pre mier levier technique d am lioration du revenu La FNO forme et informe donc ce sujet Pour un troupeau de 200 brebis pour 0 15 point de productivit en plus le produit s accro t de 2200 soit 1570 de solde sur co t alimentaire La s lection ne doit pas se limiter l apparence physique des animaux mais doit porter sur de r elles valeurs g n tiques Aujourd hui une poli tique incitative est men e en faveur de l utilisa tion des outils g n tiques la disposition de l le veur et entre autres l index de prolificit qui tra duit le potentiel de productivit num rique et des autres valeurs d levage Et les apports de la g n tique n en sont qu leurs d buts puisque la g nomique entre en levage ovin fie programme fran ais Reconqu te Ovine est entre autres une plate forme d appui technique exemples travailler sur la ma trise des co ts de production qui s talent aujourd hui sur une chelle allant de 6 11 kg carcasse insister sur les notions de productivit num rique ou emploi de la g n tique ainsi qu un programme incitant l installation 7 Productivit num rique nombre d agneaux commercialisables par femelle mise la lutte Cap sur les nergies renouvelables L levage est un m tier d avenir parce qu il contri bue nourrir la plan te parce qu il cr e de l em ploi

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