http://vestiges.1914.1918.free.fr/index.htm
Contents
1. http vestiges 1914 1918 free fr index htm 1 D I P C le 14 septembre 1918 Etat Major COMPTE RENDU DU COUP DE MAIN ALLEMAND du 12 SEPTEMBRE 3 Bureau Sur l H W K N 1084 3 I Vers 18h 45 lennemi a d clench un bombardement violent 3 1 Par minen sur les G C de 1 ligne du quartier MOYRET ROCHETTE occup par la 1 Cie du I R I et sur la position COURTINE PAU Lieutenant TRANCHANT 2 Par obus sur les m mes points sur le SILBERLOCH sur les voies d acc s de PH W K D s le d but du bombardement le P C COURTINE a t enti rement d moli par un minen le Lieutenant TRANCHANT Commandant le P A H W K a t tu avec tout son personnel de liaison par suite toutes relations avec le P C du Q MOYRET ROCHETTE P C MEUDON ont t rompues Vers 19h 45 l ennemi a allong son tir et attaqu la G C TISSOT troupe ennemie de 80 hommes environ Les autres G C non attaqu es ont ouvert le feu sur les assaillants les mitrailleuses du MOLKENRAIN sont galement entr es en action L attaque ennemie r ussit enlever le G C TISSOT o 1 caporal et 8 hommes ont disparu Le bombardement a caus de tr s grands d g ts mat riels plusieurs abris et boyaux ont t compl tement d molis Le d blaiement commenc de suite apr s l occupation a permis successivement de retrouver 11 tu s 3 hommes disparus qui ne se trouvaient pas au G2. la valeur de l artillerie en particulier de l A T qui nous est oppos e il est n cessaire de pr parer nos coups de main avec soin et de faire participer notre artillerie cette pr paration dans une tr s large mesure c est cette condition seulement que ces op rations r ussiront Le 13 septembre 1918 Le Lieutenant colonel BIDOZ Commandant le S Secteur B 1 R L RAPPORT SUCCINCT SUR LE COUP DE MAIN ALLEMAND FAIT DANS LA SOIREE DU 12 SEPTEMBRE 1918 1 Bataillon SUR LE G C TISSOT Le 12 septembre vers 19h 30 les Allemands ont ex cut avec succ s sur le G C TISSOT de la CY H W K un coup de main dans les conditions suivantes i Vers 18h 45 bombardement violent par minen des G C de 1 ligne du Quartier MOYRET ROCHETTE un kilom tre de front environ et de la position interm diaire COURTINE PAU A la m me heure bombardement par obus des m mes positions et en arri re de la position du SILBERLOCH et des pistes y conduisant Les observateurs n ont signal que le bombardement le cr pitement de la fusillade et des mitrailleuses ayant t couvert par les nombreux clatements D s le commencement du bombardement le t l phone n a pas fonctionn et le Commandant du Quartier a demand des repr sailles par T P S Le barrage a t demand par fus es 19h 10 Les premiers renseignements re us ne mentionnaient que le bombardement sans coup de main Cela provient certainement en fait q
3. C avanc s consiste dans une vigilance continue manifest e surtout par l activit des patrouilles et reconnaissances qui auront quelques chances d venter les pr parations ou mouvements adverses Dans la constitution et l emploi d une artillerie A L A C et A T suffisante bien approvisionn e pr te donner satisfaction imm diate toutes les demandes d intervention que lui adresse l infanterie capable enfin de r actions soudaines et puissantes surtout C P et barrages Dans la cr ation pour ces G C d abris l preuve condition que la sortie en soit rapide Les abris des G C atteints le 12 par les minenwerfer et les obus boches ont t cras s un travail consid rable s impose pour cette cr ation alors que la main d uvre est exceptionnellement limit e et que l on ne peut y travailler que de nuit Dans la mobilit des G C toutefois cette mobilit et le d placement des G C n offrent aucun avantage si la pr paration adverse est faite simultan ment sur plusieurs G C ainsi que le fait s est produit le 12 Enfin lennemi dispose sur l H W K d une A T nombreuse puissante bien prot g e bien approvisionn e et plac e topographiquement dans les conditions les plus avantageuses pour agir en toute s curit sur nos 1 lignes La destruction de ce mat riel et de ses abris sur les pentes Est du H W K devient une n cessit imp rieuse VID Etant donn
4. C TISSOT doivent tre encore ensevelis ID Des le d but de l action la C de r serve du Q MOYRET ROCHETTE C du Camp PIERRE avait t alert e et s tait reli e la C du P A de PH W K par patrouilles HI Le plan d emploi pr vu pour l artillerie a t ex cut normalement Aux signaux convenus faits par la premi re ligne et par le P C du Chef de Bataillon ont t d clench s la C P normale puis le barrage 18h 50 La C P O normale fut ex cut e par l A L devant le secteur MOYRET ROCHETTE 172 coups de 155 de 18h 50 19h 15 A 19h 5 le Q SICURANI demandait la C P O par fus es la C P O ventuelle fut ex cut e de 19h 5 19h 30 249 coups de 155 48 coups de 95 A 19h 45 la demande du Commandant du S Secteur B l artillerie de campagne d clenchait une C P O sur le secteur de PH W K de 19h 45 20h 450 coups d A C IV Les pertes totales se montent 11 tu s 1 officier 1 aspirant et 9 hommes 2 bless s 12 disparus dont 1 caporal et 8 hommes vraisemblablement disparus du G C TISSOT En r sum l attaque ennemie qui nous a caus des pertes sensibles a t tr s violente pr par e et appuy e par un bombardement extr mement vif L artillerie a pr t son concours la d fense dans la plus large mesure Tous les G C ont t r occup s apr s l attaque ennemie L adversaire a mis en uvre une artillerie cons
5. et boyaux aux G C GIRARD TISSOT et au P C COURTINE Le 4 compte rendu message chiffr donnait comme pertes 11 tu s 2 bless s et 11 disparus D apr s le compte rendu de l adjudant MARTELOT et du Capitaine LEMAY arriv s vers 9h 30 et vers 10 heures i Les boches ont proc d partir de 18h 50 un violent bombardement de la 1 ligne et de la position interm diaire notamment sur les G C TISSOT GIRARD le P C COURTINE et les boyaux conduisant en 1 ligne concentration de tirs de minenwerfer et d artillerie Vers 19h 45 le tir boche s est en partie allong et les boches ont ex cut un tir d encagement autour du G C TISSOT qu ils ont attaqu force de l attaque 70 80 hommes Les autres G C n ont pas t attaqu s et ont particip la d fense par leurs tirs Les mitrailleuses du MOLKENRAIN sont galement entr es en action Le coup de main boche pr par et appuy puissamment a donc t ex cut en force sur le G C TISSOT Il est pr sumer que la garnison du G C oblig e de s abriter pendant la pr paration adverse a t plus ou moins surprise par l attaque et a t tout au moins en partie enlev e 1 caporal et 8 hommes Les pertes en tu s et bless s sont r parties surtout entre le G C GIRARD et le P C COURTINE Un compte rendu compl mentaire suivra d s que possible Il convient d ajouter d s maintenant que les liaisons t l phoniques ont t enti rement co
6. vers sa premi re ligne n ont renseign que tr s tard dans la nuit D ailleurs le t l phoniste de service au poste COURTINE le colombophile de ce poste le mat riel poste t l phonique et optique les pigeons ont t ensevelis Le Lieutenant TRANCHANT Commandant la Cie d occupation du P A de PH W K et sa liaison ont t tu s au d but du bombardement Tous ces faits expliquent le retard apport dans l envoi et la transmission des premiers renseignements Le Cdt du Quartier a ignor jusqu 24 heures ce qui s tait pass II Les autres modes de liaison ont fonctionn A 19 heures les 1 lignes et les P C des Quartiers MOYRET ROCHETTE et des DAMES avaient lanc leurs demandes de tirs de repr sailles de C P ou de barrage par fus es ou T P S les signaux par fus es ont t r p t s par l observatoire C 35 et par P O 50 Il convient d ajouter que les premiers tirs de PA C n ont t d clench s qu apres une certaine h sitation vers 19 heures un officier du P C venait me demander ce qu il devait faire ses observateurs lui signalant des fus es vertes lanc es des premi res lignes L artillerie de tranch e est intervenue la demande du Commandant du Quartier MOYRET ROCHETTE d apr s le mode d emploi pr vu IV Les moyens mis en uvre par l ennemi pour pr parer et appuyer son coup de main ont t consid rables et bien sup rieurs nos moyens de pr
7. estructions s rieuses en face de notre P A bombard et dans les P A imm diatement VOISINS Ce coup de main d apr s les dossiers du Secteur n est pas le premier qui ait t ex cut dans la r gion de PH W K Les emplacements occup s par notre ligne de surveillance situ s sur une pente bien vue par l ennemi de divers points et laquelle nous ne pouvons pas facilement acc der en plein jour dans un terrain chaotique et parsem de fragments de tranch es demi combl es d abris vides sont en effet faciles attaquer soit par surprise soit avec action de minen Si le coup de main peut tre pr vu avant qu un bombardement interdise les d placements les garnisons se d roberont mais l initiative de ce mouvement d apr s les ordres ant rieurement re us du G n ral Commandant l arm e revient au Commandant du S Secteur L incident actuel montre avec la lenteur des liaisons qu il faut pour ex cuter cette prescription pr voir un temps consid rable Il semble n cessaire de pr voir que l ordre d vacuation puisse tre donn par le Chef de Bataillon et m me par le Commandant de la C qui rendront compte afin de gagner du temps Mais dans tous les cas o l attaque n aura pas t pr vue l crasement et l enl vement de la garnison d un poste est toujours craindre au H W K quand l Allemand aura besoin de se procurer un petit succ s local achet grand frais d a
8. id rable agissant sur une surface notable toute la pente Ouest de PH W K le col qui r unit le H W K au MOLKENRAIN et les premi res pentes de ce dernier vers l Est Camp de PIERRE prolongeant son tir pendant plus d une heure le tout en vue de l enl vement d un seul poste le G C TISSOT Il voulait obtenir un succ s assur et y a mis le prix Du c t de la d fense le principal moyen d action pr vu par les consignes de Secteur l vacuation des G C BOUSSAT TISSOT etc pris sous le bombardement n a pu tre mis en uvre il n a pas t possible de faire le vide devant le stosstrupp dont l action tait imminente le tir de l artillerie ennemie battait trop violemment le terrain environnant s tendant jusqu aux unit s de r serve de la C Les garnisons des G C sont rest es sur place Aussit t apr s la lev e de l engagement ennemi la C de r serve du C R d j alert e et reli e par patrouilles a lanc sur le terrain des reconnaissances utiles et a assur le r tablissement de notre ligne de surveillance L artillerie a pr t son concours dans toute la mesure pr vue malgr la disparition de toutes les liaisons du P C de C les signaux mis par la premi re ligne et par les observatoires ont suffi d clencher les tirs d s 18h 45 Les consommations de munitions assez importantes auront au moins eu le r sultat d op rer dans les lignes adverses des d
9. otection et de d fense Il est hors de doute que si les boches sont m me de renouveler une op ration semblable dans des conditions identiques ils auront de grosses chances de r ussir encore Les fractions d occupation de la position de surveillance et de la position interm diaire particuli rement au P A H W K se trouvent dans une situation tr s pr caire et p rilleuse le boche domine nos G C enfile le boyau qui y conduit loisir il a pu r gler sur eux le tir de ses minenwerfer et de son artillerie Il peut par des concentrations soudaines de tirs de ses minenwerfer d truire comme il l a fait hier nos organisations et nous causer des pertes s rieuses l tendue de la zone d action et l intensit de son tir rendrait illusoire et co teuse l vacuation momentan e de tel ou tel G C soumis au bombardement V L affaire du 12 septembre soir a b c d VI Les communications t l phoniques commodes dans la vie calme de secteur en pays montagneux disparaissent d s le d but d une pr paration adverse surtout en terrain bois moins qu elles ne soient profond ment enterr es Par contre on peut plus s rement compter sur la signalisation optique moins d une brume intense si les signaux sont bien r p t s de poste poste et sur la T P S Les d fenses accessoires m me multipli es sont bien vite d truites par le minen la meilleure protection de nos G
10. rtillerie Nos postes dans une situation un peu d licate conservent le terrain o nos pr d cesseurs ont glorieusement combattu tous dans la D I s en rendent compte et acceptent de plein c ur la charge de garder ce lambeau du champ de bataille Le G n ral DAUVE Commandant provisoirement la 1 D I SEGMENT SUD COMPTE RENDU SUPPL MENTAIRE Sur l affaire du 12 septembre 1918 S Secteur B D La pr paration du coup de main boche s est tendue sur tout le front du Quartier MOYRET ROCHETTE et sur le P A versant Sud Quartier des DAMES c est dire sur un front de plus de 150 m tres En profondeur elle a embras la position de surveillance et la position interm diaire la pr paration par obus de 150 s est m me prolong e jusqu au CAMP de PIERRE les d g ts mat riels sont consid rables en particulier G C GIRARD et P C COURTINE cras s gros d g ts dans le G C PAU et sur SILBERLOCH Boyau CAMP DE PIERRE COURTINE Combl sur moiti de son parcours d fenses accessoires en grande partie d truites II Les communications t l phoniques ont t imm diatement coup es entre les C de 1 ligne du Quartier MOYRET ROCHETTE et le P C MEUDON Les communications par coureurs en raison du bombardement puis des difficult s de parcours de nuit ont t tr s lentes Les patrouilles de liaison envoy es par le Commandant du Quartier MOYRET ROCHETTE
11. ue le Lieutenant TRANCHANT Commandant le P A H W K a t tu avec sa liaison d s le d but de l affaire Des renseignements pr cis sont parvenus 3h 30 ordre avait t donn la 3 C de se mettre en liaison avec le P A H W K Ils ont t transmis imm diatement au Colonel Commandant le S Secteur B Nos pertes sont de Tu s 1 officier 1 aspirant 1 caporal fourrier 8 hommes Bless s 2 hommes i Disparus 1 caporal 11 hommes 10 de la 1 et 1 de la 3 Tous les G C ont t r occup s apr s le bombardement P C MEUDON le 13 septembre 1918 Le Capitaine LEMAI Commandant le Quartier MOYRET ROCHETTE Vu et transmis Le premier compte rendu adress par le Commandant du Quartier MOYRET ROCHETTE le 12 vers 21 heures mentionnait simplement le bombardement du Quartier de 18h 50 20h 10 et ajoutait que les Allemands paraissaient n avoir tent aucun coup de main car il n avait t entendu ni fusillade ni clatements de grenades Le 2 compte rendu arriv au P C WAGRAM vers 24 heures faisait conna tre que l ennemi avait prononc une attaque sur le front du Quartier P A H W K signalait que le Lieutenant TRANCHANT un aspirant et plusieurs hommes taient tu s ou bless s et annon ait la disparition d un caporal et de 8 hommes au G C TISSOT Le 3 compte rendu arriv le 13 vers 2 heures du matin mentionnait de gros d g ts mat riels on travaillait au d blaiement des abris
12. up es entre I H W K et MEUDON d s le d but du bombardement an ef Le Lieutenant TRANCHANT Commandant la C d occupation 1 C a t tu d s le d but d apr s les renseignements parvenus Le 13 septembre 1918 Le Lieutenant Colonel BIDOZ Commandant le S Secteur B Source Service Historique de la D fense Cote 24 N 18
Download Pdf Manuals
Related Search
http://vestiges.1914.1918.free.fr/index.htm