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La littératie à l`ère de l`information

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1. Points 500 500 450 450 400 400 350 350 300 300 250 250 200 200 0 0 x S LS T TE L 2 2 R Ss ps ES gge BE 2 2 DS 5 2 zZ S2 E 5 ES d p ne S 7 S LE 8 S 2 D X e ESS sEgSE gS SN 84 w 2 Zoe S S Z i e amp o Z S O D Z S fab 2 J 2 D N 2 D 3 O N O D D E a D D 92 D me ep C R sultats moyens des personnes de 16 65 ans sur l chelle des textes au contenu quantitatif dans un intervalle allant de 0 500 points selon le niveau de scolarit 1994 1998 Points 500 500 450 450 400 400 350 390 Etudes sup rieures 300 l 300 achev es tudes secondaires de 250 290 2 cycle achev es POEET 200 200 E Scolarit inf rieure au 2 cycle du secondaire 0 D D D un a D ae D aN S ab 22 RES D ab TR D D D D RL PES SE PSS Rs EE LE 8 amp 2 D 5 gt E Q I 5D ogs e oe 5 558ES8 s4 2er Sssg Se g 2 D 9 2 I amp 532328 2 T oa N AA oy Z O S a 5 z L g a N Z am 5 N o a on A N AD gt ep Les pays sont cla
2. 10 20 30 40 50 60 Slov nie Hongrie Finlande Irlande Norv ge Chili tats Unis Danemark Canada Royaume Uni Nouvelle Z lande Pays Bas Suisse Australie Portugal Belgique Flandre Pologne Allemagne Su de R publique tch que B Proportion de personnes g es de 25 65 ans chaque niveau de litt ratie faisant partie des 60 pour cent des salari s les mieux r mun r s selon l cart par rapport au niveau 3 en points de pourcentage chelle des textes au contenu quantitatif 1994 1998 Pourcentage 30 20 __ Niveau 4 5 E Niveau 2 E Niveau 1 30 40 90 60 Chili Slov nie Irlande Finlande Canada Nouvelle Z lande Norv ge tats Unis Pays Bas Royaume Uni Australie Hongrie Portugal Suisse Danemark Su de Allemagne R publique tch que Belgique Flandre Les pays sont class s selon la p nalit de revenu relative des travailleurs
3. NO UO OoOo O1 D OC UUU Mu o oo Ro ND DO NN OO ON OA OO CO mm tt NSA A tt SA A NA A NSA aA MA A SMA A Li CON LH Hi OH M NO Annexe D TABLEAU 3 7 TAUX DE CH MAGE SELON LE NIVEAU DE LITT RATIE DE LA POPULATION ACTIVE G E DE 16 65 Ans CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF 1994 1998 Textes suivis Textes sch matiques Textes au contenu quantitatif Niveaux 1 Niveaux 3 Niveaux 1 Niveaux 3 Niveaux 1 Niveaux 3 et 2 et 4 5 et 2 et 4 5 et 2 et 4 5 Canada 16 0 3 9 7 8 1 1 17 0 2 6 7 2 1 5 17 7 2 5 6 6 1 9 Allemagne 14 2 1 7 7 8 1 4 16 5 1 9 72 13 16 1 1 8 8 6 1 3 Irlande 23 1 2 9 11 3 1 9 23 4 2 9 9 9 1 6 24 4 3 0 10 2 1 4 Pays Bas 9 3 1 2 5 1 0 7 9 8 1 4 5 2 0 7 10 3 1 3 5 1 0 6 Pologne 16 9 1 1 11 1 1 9 17 0 1 1 11 5 1 6 17 3 12 12 1 1 7 Su de 11 1 12 7 4 0 6 12 8 1 5 7 0 0 6 11 2 1 6 Lo 07 Suisse 4 5 0 9 3 4 0 8 4 1 0 9 3 8 0 8 5 4 1 0 3 1 0 7 Etats Unis 6 9 1 2 3 6 0 8 7 1 1 0 3 4 0 9 7 4 1 1 3 3 0 8 Australie 10 5 0 8 5 1 0 5 11 3 0 8 4 6 0 5 11 3 0 9 4 8 0 5 Belgique Flandre 17 4 2 7 6 8 1 0 177 30 8 0 1 0 20 3 3 2 6 6 1 0 Nouvelle Z lande 16 1 1 7 3 8 0 7 15 2 1 6 3 8 0 6 15 0 1 4 4 1 0 7 Royaume Uni 15 5 1 2 9 1 0 9 17 5 1 4 7 7 0 8 17 0 1 4 8 0 0 8 Chili 14 0 1 0
4. el Le el ND D N R BR D u u u Doom INR anaw onoonon onan onoono on nool o NoN arvow ovol ER no N ono N D Le ahaha si O0 Pan E HR ADR a CENT RE ce ns D CESR PEN CNRS ER HE PTS PP PES PTS PTS PT ST Per A E a NE UE Sn Re VER EEE CNRS CHR AR En Be LR Re AU 2 RE GR Re Re Re rx CN CRT CE Panne Re ANR RE GRR CE AR NA Nm xA ee SA SMA SMA Mr Nm Nm ee SA SMA MA Mr et SMA MA Mr ER D BR O1 D O1 amp D D B D OO ND D D Niveau 4 5 36 4 31 4 29 18 3 12 3 D D D D ED D ON J J onoo a BR OO OOORCO el D D D D D D D O O1 N O PR BE u u D OO U1 BB I BB O Aaa OC O1 nan an Lan ns Aa AA nn an nn N AN PT PS PTS PTS PTS PTS nn nn A aN Aa AA AN O AN N N N AN PR PS PTS PTS PTS PTS PTS nn a an AN Aa Ae nn nn N Aa Ae Nm Nm mm A Nm Nm ee SMA SMA MA Mr Nm O D D D D DD PDO D D ND N Annexe D TABLEAU 4 6a b fin PROPORTION DE CHAQUE GROUPE PROFESSIONNEL CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE D
5. Au lieu de cela des niveaux de capacit chelonn s le long d un continuum d notent la mesure dans laquelle les adultes utilisent l information pour fonctionner au sein de la soci t et de l conomie La litt ratie est donc d finie comme une capacit et un mode de comportement particuliers Aptitude comprendre et utiliser l information crite dans la vie courante la maison au travail et dans la collectivit en vue d atteindre des buts personnels et d tendre ses connaissances et ses capacit s En d notant un vaste ensemble de capacit s de traitement de l information cette d marche conceptuelle fait ressortir la multiplicit des comp tences qui constituent la litt ratie dans les pays les plus industrialis s Le cadre conceptuel les d finitions de la litt ratie et les items de test utilis s pour l valuation sont nonc s en d tail l annexe A Sur le plan op rationnel on mesure la litt ratie en fonction des trois aspects nonc s dans l encadr chacun desquels comprenant un ensemble commun de comp tences pertinentes li es diverses t ches Encadr A Trois aspects de la litt ratie e Compr hension de textes suivis connaissances et comp tences n cessaires pour comprendre et utiliser l information contenue dans des textes suivis tels des ditoriaux des nouvelles des brochures et des modes d emploi Compr hension de textes sch matiques connaissances
6. chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif la R publique tch que a le dessus sur l Australie et le Canada A leur tour ces deux pays devancent l Irlande et le Royaume Uni sur cette chelle toutefois leurs r sultats ne diff rent pas sensiblement de ceux des tats Unis Les trois graphiques expriment un message uniforme La variation des niveaux de litt ratie est une r alit l int rieur des pays entre les pays et selon les trois aspects de la litt ratie Parce que ces carts existent 1l importe d en comprendre les causes et les cons quences tant sur le plan individuel que sur le plan conomique et soci tal 2 3 Instruction et litt ratie Les capacit s de lecture et d criture s acqui rent en grande partie l cole En dehors du milieu scolaire 1l est difficile d acc der l instruction n cessaire pour lire couramment par exemple On pourrait s attendre ce qu une partie des carts observ s dans les graphiques 2 1a c 2 3a c soient li s aux carts entre les pays au chapitre du niveau de scolarit car les pays vis s par l Enqu te diff rent consid rablement cet gard OCDE 2000 Au Portugal environ 80 pour cent des personnes g es de 16 65 ans n ont pas termin leurs tudes secondaires en Su de GRAPHIQUE 2 4 NIVEAU DE SCOLARIT ET NIVEAU DE LITT RATIE A R sultats moyens des personnes de 16 65 ans sur l chelle des textes suivis
7. comparer les variations des niveaux de litt ratie dans le temps celles des variables sous Jacentes connexes C est pour cette raison que le nouvelle enqu te ALL Adult Literacy and Lifeskills qui devrait tre men e sur le terrain en 2002 reproduira tous les aspects des chelles de compr hension de textes suivis et de textes sch matiques utilis es dans le cadre de l Enqu te tout en liant les donn es aux chelles initiales de l Enqu te Une autre priorit en ce qui concerne l valuation future consiste tendre la couverture de l tude d autres domaines de comp tences Pour cette raison l enqu te ALL remplacera l chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif par une mesure plus g n rale de la capacit de calcul elle visera aussi valuer certains aspects du rendement en ce qui concerne la r solution de probl mes le travail d quipe et la capacit d utiliser les technologies de l information et des communications Le programme de travail de l OCDE en mati re d ducation vise am liorer la disponibilit d indicateurs internationaux des syst mes d ducation Dans le cadre de ce programme l OCDE a accept d tendre et de formaliser les travaux ax s sur la d finition et la mesure des comp tences des adultes Pour continuer d voluer dans ce domaine 1l faudra utiliser la m thode d valuation fond e sur l enqu te m nage Cette d marche exige
8. une interpr tation permettant de d finir des niveaux de capacit s dont la g n ralisation et la validit se maintiennent pour l ensemble des estimations et des groupes Notre notion de l laboration de tests est en pleine volution On ne se contente plus d attribuer une valeur num rique on attribue d sormais une signification ce nombre Au fur et mesure que l int r t se porte moins sur les comportements discrets ou les observations isol es et plus sur la recherche d un r sultat concluant nous obtenons un niveau de mesure sup rieur Messick 1989 Bibliographie KIRSCH I S et MOSENTHAL P 1993 Interpreting the IEA Reading Literacy Scales dans M Binkley K Rust et M Winglee sous la dir de Methodological Issues in Comparative Educational Studies The Case of the IEA Reading Literacy Study National Center for Education Statistics D partement am ricain de l ducation Washington DC KIRSH I S JUNGEBLUT A JENKINS L et KOLSTAD A sous la dir de Adult Literacy in America First Look at the Results of the National Adult Literacy Survey National Center for Education Statistics D partement am ricain de l Education Washington DC MESSICK S 1989 Validity dans R Linn sous la dir de Educational Measurement 3 dition Macmillan New York MONTIGNY G KELLY K et JONES S 1991 L alphab tisation des adultes au Canada r sultats d une tude
9. 0 024 1 6 0 018 1 5 0 049 1 4 0 042 1 5 0 633 0 016 0 942 Belgique Flandre 0 042 0 9 0 148 1 9 0 151 0 8 0 037 1 3 0 377 1 3 0 072 2 0 0 035 0 9 0 062 1 0 0 078 0 9 0 048 0 9 0 133 0 8 0 049 0 9 0 432 00l 0 977 Hongrie 0 041 1 0 0 107 2 4 0 013 0 9 0 073 1 6 0 433 1 2 0 080 2 4 0 055 10 0 020 1 7 0 013 1 1 0 048 1 0 0 039 0 9 0 072 1 0 0 352 0 014 0 980 Slov nie 0 009 0 5 0 179 1 1 0 047 0 5 0 087 0 8 0 395 0 8 0 080 1 0 0 069 0 6 0 075 0 8 0 044 0 6 0 044 0 6 0 017 0 5 0 047 0 5 0 514 0 011 0 976 Canada 0 005 0 083 0 179 0 057 0 465 0 064 0 042 0 145 0 026 u u nan RS RS RS TS Aan aea SOSrO00S0O oO I amp LO D O sxe a a a ae 0 071 0 068 0 089 057 0 015 0 972 Irlande 0 040 0 044 0 022 0 000 0 485 0 102 0 046 0 071 0 069 ooo 00 00 N HN NN OO et tt et et mt SMA A el 0 054 0 062 oo oo CHR PRE EIS 0 095 0 441 0 017 CLR o Su de 0 110 0 123 0 180 0 151 0 240 0 048 0 031 0 112 0 030 u n TS ST TT TS TS aAa oO i oO O OO NO D NN O1 O tt A NA A aA 0 045 0 033 OS O1 O 0 030 0 6
10. 275 Les t ches de ce niveau exigent habituellement du lecteur qu il effectue une op ration arithm tique simple souvent une addition ou une soustraction en utilisant des nombres facilement rep rables dans le texte ou le document L op ration ex cuter peut tre d duite facilement d apr s la question ou le format du document par exemple un formulaire de d p t bancaire ou un bon de commande Annexe La litt ratie l re de l information Une t che type du niveau 2 sur l chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif am ne le lecteur utiliser le tableau de temp rature d un journal pour d terminer de combien de degr s la temp rature du jour sera plus lev e Bangkok qu S oul Le lecteur doit 1c1 parcourir le tableau pour trouver les deux temp ratures et les soustraire l une de l autre pour obtenir la diff rence On a attribu la t che une valeur de difficult de 255 Une t che semblable mais l g rement plus difficile 268 demande au lecteur d utiliser le diagramme sur les femmes enseignantes qui est pr sent au niveau 1 pour l chelle de compr hension de textes sch matiques Cette t che demande au lecteur de calculer le pourcentage d hommes enseignants en Italie Cette t che ainsi que celle mentionn e pr c demment exigent qu on calcule la diff rence entre deux nombres dans le premier cas cependant les deux temp ratures pouvaient tre rep
11. CHELLE DES TEXTES SUIVIS HOMMES G S DE 16 25 ANS N AYANT PAS TERMIN LEURS TUDES SECONDAIRES 1994 1998 R sultats sur l chelle des textes suivis 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 Canada 0 55 0 46 0 36 0 28 0 21 0 15 0 11 0 08 0 05 0 04 0 02 Allemagne 0 59 0 48 0 37 027 0 19 0 13 0 09 0 06 0 04 0 02 0 02 Irlande 0 76 0 70 0 62 0 54 0 46 0 38 0 30 0 24 0 18 0 14 0 10 Pays Bas 0 86 0 76 0 6 0 44 0 29 0 17 0 09 0 05 0 03 0 01 0 01 Pologne 0 50 0 50 0 50 0 50 0 50 0 50 O0 50 0 50 O0 50 O0 50 0 50 Su de 0 72 0 65 0 57 0 49 0 41 0 34 0 27 0 21 0 17 0 13 0 10 Suisse 0 25 0 21 0 48 0 16 0 13 0 11 0 10 0 08 0 07 0 06 0 05 tats Unis 0 60 0 53 0 47 04 0 35 0 30 0 25 0 20 0 17 0 43 0 11 Australie 0 77 0 68 0 57 0 45 0 34 0 24 0 16 0 11 0 07 0 05 0 03 Belgique Flandre 0 75 0 67 0 58 0 49 0 39 0 31 0 23 0 17 0 12 0 09 0 06 Nouvelle Z lande 0 97 0 92 0 83 0 65 0 42 0 22 0 10 0 04 0 02 0 01 0 00 Royaume Uni 0 72 0 64 0 54 0 45 0 35 0 27 0 20 0 15 0 11 0 07 0 05 Chili 0 52 0 46 0 41 0 35 0 30 0 26 0 22 0 18 0 15 0 12 0 10 R publique tch que 0 72 0 63 0 54 0 45 0 35 0 27 0 20 0 15 0 11 0 07 0 05 Denemark 0 39 0 33 0 27 0 22 0 17 0 13 0 40 0 08 0 06 0 05 0 04 Finlande 0 93 0 89 0 82 0 72 0 59 0 45 0 82 0 21 0 13 0 08 0 05 Hongrie 0 70 0 66 0 62 0 57 0 53 0 49 0 44 0 40 0 35 0 31 0 28 Norv ge 0 94 0 86 0 74 055 0 35 0 20 0 10 0 05 0 02 0 01 0 00 Portugal 0 10 0 10 0 10 0 10 0 10 0 10 0 10 O0 10 O0 10 0
12. de la r partition de la litt ratie 9 d cile 1 d cile au sein des pays chelle des textes suivis 1994 1998 Coefficient de Gini In galit en mati re de litt ratie Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 OCDE Tendances de la distribution des revenus et de la pauvret dans la zone OCDE 1999 EE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 4 14 ESP RANCE DE VIE LA NAISSANCE ET NIVEAU DE LITT RATIE A Rapport entre l esp rance de vie la naissance en 1997 et la proportion d adultes g s de 16 65 ans aux niveaux de litt ratie 1 et 2 chelle des textes suivis 1994 1998 Esp rance de vie la naissance HL mn E m E om Wi a mn EE E Pourcentage aux niveaux 1 et 2 B Rapport entre l esp rance de vie la naissance en 1997 et la proportion d adultes g s de 16 65 ans au niveau de litt ratie 4 5 chelle des textes suivis 1994 1998 Esp rance de vie la naissance 80 o ooo Ao l 76 AT S 13 RE EE 0 5 10 15 20 25 30 5 Pourcentage au niveau 4 5 71 70 Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 PNUD Rapport mondial sur le d veloppement humain 1999 Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie Encadr 4D La mesure de l in galit Utilis pour mesurer l in galit du revenu le coeffic
13. Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes 1994 1998 TABLEAU 4 2 MOYENNE ANNUELLE DES HEURES TRAVAILL ES PAR PERSONNE OCCUP E ET R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Volume de travail Moyenne chelle des par habitant textes sch matiques Canada 1635 5 32 3 279 3 3 0 Allemagne 1887 9 35 6 289 1 1 0 Irlande 1 908 0 64 2 259 3 32 Pays Bas 1670 9 18 7 286 9 0 9 Pologne 2174 8 21 5 223 9 1 8 Su de 305 6 0 9 SUISSE 1837 0 22 7 270 8 1 3 Etats Unis 1 895 4 23 8 267 9 1 7 Australie 1 766 3 13 9 213 3 1 0 Belgique Flandre 1777 2 197 4 210 2 19 2 Nouvelle Z lande 1 690 0 26 2 269 1 1 3 Royaume Uni 1 686 8 16 7 267 5 1 9 Chili 2 085 6 31 3 218 9 2 2 R publique tch que 2 103 4 15 2 282 9 0 9 Danemark 1705 1 13 4 293 8 0 8 Finlande 1 696 8 13 4 289 2 0 9 Hongrie 2 018 5 21 4 249 0 1 2 Norv ge 1615 7 10 2 296 9 1 2 Portugal 220 4 3 7 Slov nie 2 079 4 19 6 231 9 1 7 1 Dans les enqu tes su doise et portugaise les questions sur les heures travaill es n ont pas t pos es de la m me mani re 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Annexe D TABLEAU 4 3 PROBABILIT DE CH MAGE SELON LE R SULTAT SUR L
14. La litt ratie l re de l information RAPPORT FINAL DE L ENQUETE INTERNATIONALE SUR LA LITTERATIE DES ADULTES Statistique Statistics anada Canada OCDE 2000 Logiciel 1987 1996 Acrobat marque d pos e dADOBE Tous droits du producteur et du propri taire de ce produit sont r serv s L OCDE autorise la reproduction d un seul exemplaire de ce programme pour usage personnel et non commercial uniquement Sauf autorisation la duplication la location le pr t l utilisation de ce produit pour ex cution publique sont interdits Ce programme les donn es y aff rantes et d autres l ments doivent donc tre trait s comme toute autre documentation sur laquelle s exerce la protection par le droit d auteur Les demandes sont adresser au Chef du Service des Publications Service des Publications de l OCDE 2 rue Andr Pascal 75775 Paris Cedex 16 France La litt ratie l re de l information Rapport final de l Enqu te internationale sur la litt ratie des adultes ORGANISATION DE COOP RATION ET DE D VELOPPEMENT CONOMIQUES STATISTIQUE CANADA ORGANISATION DE COOP RATION ET DE D VELOPPEMENT CONOMIQUES En vertu de l article 1 er de la Convention sign e le 14 d cembre 1960 Paris et entr e en vigueur le 30 septembre 1961 l Organisation de Coop ration et de D veloppement Economiques OCDE a pour objectif de promouvoir des politiques visant
15. Niveau 4 de compr hension de textes suivis Intervalle de r sultats 326 375 Ces t ches demandent au lecteur d effectuer l ad quation de plusieurs caract ristiques ou de fournir plusieurs r ponses pour lesquelles il est n cessaire de faire des d ductions partir du texte A ce niveau les t ches peuvent galement amener le lecteur int grer ou mettre en opposition des l ments d information parfois pr sent s dans des textes relativement longs Ces textes contiennent habituellement plus d l ments de distraction et l information demand e est plus abstraite Une t che se situant au milieu du niveau 4 338 exige du lecteur qu il utilise l information contenue dans un d pliant sur les entrevues d emploi et qu il crive dans ses mots une diff rence entre l entrevue par jury et l entrevue en groupe On pr sente 1c1 au lecteur une br ve description de chaque type d entrevue ensuite au lieu de simplement rep rer un fait concernant chaque type ou d tablir des similitudes il doit int grer ce qu il a lu pour trouver une caract ristique qui diff rencie les deux types d entrevues L exp rience retenue d autres valuations grande chelle r v le que les t ches demandant au lecteur de mettre des l ments d information en opposition sont plus difficiles en moyenne que les t ches pour lesquelles on lui demande de trouver des similitudes Niveau 5 de compr hension de textes s
16. Probabilit ajust e 1 00 1 60 0 17 2 39 0 18 3 68 0 20 Danemark Probabilit 1 00 2 58 0 19 5 58 0 18 8 83 0 18 Probabilit ajust e 1 00 2 05 0 20 3 42 0 20 4 49 0 20 Finlande Probabilit 1 00 2 66 0 18 6 47 0 18 8 66 0 19 Probabilit ajust e 1 00 2 12 0 21 3 86 0 21 4 66 0 23 Hongrie Probabilit 1 00 4 30 0 24 6 67 0 25 8 50 0 31 Probabilit ajust e 1 00 3 24 0 28 3 75 0 30 3 93 0 35 Norv ge Probabilit 1 00 2 36 0 16 4 62 0 15 7 19 0 16 Probabilit ajust e 1 00 2 07 0 17 3 34 0 17 4 58 0 18 Slov nie Probabilit 1 00 3 11 0 15 7 46 0 16 8 22 0 18 Probabilit ajust e 1 00 2 25 0 17 4 11 0 19 3 04 0 21 Voir l encadr 3C dans le texte pour plus d informations sur les quotients de probabilit 1 2 J 4 5 6 La probabilit a t ajust e selon la situation professionnelle la branche d activit la taille de l entreprise et les emplois temps plein et temps partiel L erreur type s applique au logarithme des quotients de probabilit et aux valeurs des probabilit s ajust es L indice de pratique d activit s de lecture et d criture au travail a t tabli selon la fr quence de neuf t ches de lecture et d criture lecture de magazines ou de journaux lecture de manuels ou d ouvrages de r f rence lecture de graphiques ou de sch mas lecture d articles ou de rapports et de comptes rendus lecture ou r
17. carts par rapport aux lignes directrices et on les a communiqu s par crit aux pays participants pour que ces derniers les corrigent ou expliquent pourquoi ils n avaient pu apporter la modification De plus la suite du test pilote on a rep r les items qui ne r pondaient pas aux normes d quivalence psychom trique de l Enqu te et l on a demand aux pays de v rifier s il pouvait y avoir des probl mes de traduction d adaptation ou de notation l aide de ces renseignements suppl mentaires les pays ont pu am liorer l adaptation et la traduction de leur mat riel Population vis e et couverture de la base de sondage Chaque pays a constitu un chantillon cens tre repr sentatif de sa population civile hors tablissement g e de 16 65 ans Seules quelques exclusions taient admissibles Les tableaux B la et B 1b montrent le taux lev de couverture atteint par chacun des pays participants On a demand aux pays de constituer des chantillons dont la taille tait assez importante pour donner 3 000 unit s apr s limination des non r ponses afin de produire par la suite une analyse et des estimations fiables des profils de litt ratie TABLEAU B 1a COUVERTURE DE L ENQU TE ET EXCLUSIONS PREMIER CYCLE Couverture Pays en Exclusions Australie 98 Membres des forces arm es permanentes diplomates trangers personnes vivant dans des logements Sp ciaux membres des strates
18. fix e 1 500 unit s soit le nombre n cessaire pour produire des profils de litt ratie fiables Dans tous les pays lorsque les r pondants ne parlaient pas la langue d sign e du test on a tent de recueillir des renseignements au moyen du questionnaire de base afin d imputer les renseignements manquants sur la litt ratie et par cons quent de r duire le risque d obtenir des r sultats biais s Le tableau B 2 montre la population vis e et la langue du test utilis e dans chaque pays Si de fa on g n rale la population vis e se composait de personnes g es de 16 65 ans les pays taient libres d chantillonner des adultes plus jeunes ou plus g s Le Canada la Su de et la Suisse ont chantillonn des personnes d au moins 16 ans mais sans fixer de limite sup rieure alors que les Pays Bas ont chantillonn des personnes de 16 74 ans et l Australie des personnes de 15 74 ans Le Chili a aussi inclus de jeunes adultes de 15 ans Le tableau B 2c montre le nombre total de r pondants aux deux cycles de l Enqu te Plan d chantillonnage Les responsables de l Enqu te ont demand tous les pays d employer un chantillon probabiliste repr sentatif de la population nationale g e de 16 65 ans Aucune m thodologie d chantillonnage n a t impos e en raison des diff rences entre les sources de donn es et les ressources disponibles dans chacun des pays participants Ava
19. par 100 sont exclus les tudiants temps plein et les personnes ayant particip des activit s de formation pendant moins de six heures 2 Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie GRAPHIQUE 3 12 LITT RATIE ET PARTICIPATION L DUCATION DES ADULTES Pourcentage de la population g e de 16 65 ans inscrite l ducation ou la formation des adultes au cours de l ann e ayant pr c d l interview par niveau de litt ratie et au total chelle des textes sch matiques 1994 1998 Pourcentage 100 100 80 80 60 60 _ laux de 40 40 participation total O Niveau 1 Niveau 2 20 20 A Niveau 3 0 0 Niveau 4 5 5 X 8 DS E 2 2 DS a 3 S D e Zo S F T gt amp 2 5 E 3 5 2 2 EE EE ESD 6 p Z 2 D S 4 SO ADG ESG S L g y 5 S z T D L a D D O eg gt 5 a 2 D D CO ma Les pays sont class s selon le taux de participation global Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Dans de nombreux pays la participation l ducation et la formation des adultes est devenue un ph nom ne courant plut t qu une exception D apr s le graphique 3 12 les pays vis s par l Enqu te se r partissent en trois groupes e Les pays nordiques se situent dans le premier groupe l acquisition continue du savoir y est devenue une r alit pour une grande partie
20. tat de sant Le graphique 4 14a b montre qu la naissance l esp rance de vie est plus lev e dans les pays qui comptent une forte proportion de personnes ayant un niveau lev de compr hension de textes suivis S 1l est impossible d affirmer que la long vit est une cause ou un effet d un niveau de litt ratie lev 1l existe pourtant une relation entre les deux Des tudes ant rieures r v lent que les personnes ayant un niveau de scolarit lev ont aussi des habitudes et un mode de vie plus sains et qu elles savent mieux s occuper de leur sant car elles connaissent et comprennent les renseignements pertinents en mati re de pr vention Par exemple au Canada et aux tats Unis plus une personne est scolaris e moins elle est susceptible de fumer Sant Canada 1999 USDHS 1998 Aux tats Unis les donn es montrent que la probabilit de souffrir d embonpoint est galement li e au nombre d ann es de scolarit les personnes peu scolaris es tant plus port es accumuler les kilos USDHS 1998 Le tabagisme et l exc s de poids constituent des facteurs de risque qui peuvent avoir une incidence importante sur l tat de sant et qui sont influenc s par la litt ratie En outre 1l existe un lien entre le niveau de scolarit et la fa on dont on per oit l tat de sant ainsi les adultes plus scolaris s d clarent avoir une meilleure sant Enfin d apr s des tudes ant rieure
21. tudiants plein temps de 16 24 ans et les personnes qui ont suivi moins de six heures de formation 4 Sont inclus dans la cat gorie ouvriers les travailleurs qualifi s du secteur agricole et de la p che les ouvriers qualifi s les op rateurs les op rateurs machines et assembleurs et les man uvres 5 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note L Allemagne n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur l ducation et la formation des adultes de la m me mani re La Belgique Flandre n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur la situation professionnelle de la m me mani re Le questionnaire portugais ne comportait aucune question sur la taille de l entreprise n1 sur le travail temps plein ou temps partiel La R publique tch que l Irlande les Pays Bas la Nouvelle Z lande la Norv ge la Pologne la Suisse et la Su de ne sont pas pris en compte dans le graphique 3 13 parce que leurs estimations sont sujettes caution Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 CE La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 14 POURCENTAGE DES PARTICIPANTS DES ACTIVIT S D DUCATION OU DE FORMATION DES ADULTES QUI OBTIENNENT LEUR FINANCEMENT DE SOURCES DIVERSES SELON LE SEXE POPULATION TOTALE ET POPULATION ACTIVE G
22. une plus grande galit entre les sexes d autre part ce ph nom ne serait attribuable au niveau de litt ratie lev des femmes Le sens de la relation est influenc par bien d autres facteurs dont certains pourraient m me accro tre la fois le niveau de litt ratie et la participation des femmes la vie politique Toutefois la corr lation statistique entre les deux aspects est forte ce qui donne entendre que plus le niveau de litt ratie d une soci t est lev plus les femmes participent la vie publique 4 5 Conclusion La soci t estime que tous ses membres devraient poss der un niveau de litt ratie lev pour assurer une participation g n ralis e la vie conomique sociale culturelle et politique Les capacit s de lecture et d criture sont importantes pour la communication et pour la prise de d cisions clair es Il s agit d un aspect essentiel de la citoyennet de la participation la vie de la collectivit et d un sentiment d appartenance La litt ratie constitue galement un excellent outil d apprentissage notamment dans le cas de l apprentissage autonome faisant appel aux technologies de l information et des communications RES Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie On tudie habituellement le lien entre le capital humain et les ph nom nes li s au march du travail en utilisant des indicateurs du niveau de scolarit initial Dans le pr sen
23. 0 2 48 7 0 2 Etats Unis 46 4 0 9 48 4 0 4 48 1 0 3 Australie 44 5 0 7 47 8 0 2 47 4 0 2 Belgique Flandre 49 4 1 4 49 9 0 3 49 8 0 3 Nouvelle Z lande 43 5 1 3 46 5 0 3 46 1 0 4 Royaume Uni 47 6 0 9 48 3 0 3 48 2 0 3 Chili 45 7 0 8 48 5 0 4 46 9 0 4 R publique tch que 50 5 0 7 50 3 0 1 50 3 0 2 Danemark 49 4 0 8 48 9 0 2 49 0 0 2 Finlande 42 6 1 4 46 2 0 2 45 9 0 2 Hongrie 46 9 1 1 48 9 0 4 48 6 0 4 Norv ge 44 3 1 8 48 3 0 3 48 1 0 3 Slov nie 49 8 0 5 50 8 0 2 50 5 0 2 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note Le Portugal n est pas compris dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur le nombre de semaines de travail Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 CE La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 9 R PARTITION DES R SULTATS SELON UN INDICE D ACTIVIT S DE LECTURE PRATIQU ES AU TRAVAIL PAR NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Canada 1 4 0 4 2 6 0 1 3 0 0 2 3 6 0 1 Allemagne 2 4 0 1 3 4 0 1 3 0 2 3 8 0 1 Irlande 1 3 0 2 2 3 01 2 6 0 1 3 3 0 2 Pays Bas 1 4 0 2 2 6 0 1 3 0 0 1 3 0 1 Pologne 1 1 0 0 1 7 0 1 2 3 01 2 8 0 2 Su de Suisse 1 9 0 1 3 0
24. 1 6 Niveau 3 93 4 1 2 6 6 1 2 Niveau 4 5 98 3 0 6 1 7 0 6 Royaume Uni Niveau 1 73 4 2 7 26 6 2 7 Niveau 2 85 1 1 8 14 9 1 8 Niveau 3 93 4 0 9 6 6 0 9 Niveau 4 5 95 4 1 7 4 6 1 7 Chili Niveau 1 66 4 2 2 33 6 2 2 Niveau 2 89 0 1 3 11 0 1 3 Niveau 3 94 2 1 7 5 8 1 7 Niveau 4 5 94 9 5 6 5 1 5 6 R publique tch que Niveau 1 91 2 2 3 8 8 2 3 Niveau 2 96 1 0 8 3 9 0 8 Niveau 3 95 1 0 9 4 9 0 9 Niveau 4 5 96 9 1 0 3 1 1 0 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 20 fin PROPORTION DE LA POPULATION G E DE 16 65 ANS QUI D CLARE AVOIR DES CAPACIT S DE LECTURE QUI NUISENT SES POSSIBILIT S D AVANCEMENT SELON LE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES 1994 1998 Ne limitaient Limitent beaucoup pas du tout ou moyennement Danemark Niveau 1 67 9 4 6 32 1 4 6 Niveau 2 85 8 2 0 14 2 2 0 Niveau 3 94 2 0 7 5 8 0 7 Niveau 4 5 97 6 0 5 2 4 0 5 Finlande Niveau 1 88 0 2 9 12 0 2 9 Niveau 2 95 2 0 9 4 8 0 9 Niveau 3 97 5 0 5 2 5 0 5 Niveau 4 5 99 0 0 3 1 0 03 Hongrie Niveau 1 94 4 1 4 5 6 1 4 Niveau 2 97 9 0 6 2 1 0 6 Niveau 3 97 7 1 0 29 1 0 Niveau 4 5 100 0 0 0 0 0 0 0 Norv ge Niveau 1 78 5 4 0 21 5 4 0 Niveau 2 89 6 2 2 10 4 2 2 Niveau 3 95 6 0 6 4 4 0 6 Niveau 4 5 96 2 0 8 3 8 0 8 Portugal Niveau 1 r50 3 1 25 0 3 1 Niveau 2 81 4
25. 1 8 306 3 2 9 Annexe D TABLEAU 2 4 fin R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS SELON LE NIVEAU DE SCOLARIT POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Scolarit inf rieure tudes secondaires tudes au 2 cycle de 2 cycle sup rieures du secondaire achev es achev es C Textes au contenu quantitatif Canada 233 7 4 5 285 6 5 6 320 5 6 0 Allemagne 285 2 1 6 300 2 2 4 321 0 2 4 Irlande 236 8 2 6 285 6 3 1 310 5 3 2 Pays Bas 263 7 1 6 300 2 1 5 316 2 2 0 Pologne 213 2 1 7 263 2 1 8 285 8 3 2 Su de 282 3 2 1 307 4 1 1 331 7 2 0 Suisse francophone 243 8 3 8 293 0 1 9 all 7 43 1 Suisse germanophone 245 4 6 4 289 7 1 7 309 3 2 4 Etats Unis 208 4 4 8 270 1 2 3 311 8 2 5 Australie 250 0 1 5 284 7 1 2 311 9 1 3 Belgique Flandre 251 7 7 0 291 3 2 3 324 2 2 0 Nouvelle Z lande 246 9 2 3 287 8 2 0 302 9 1 6 Royaume Uni 246 4 2 4 285 0 2 8 314 6 1 8 Chili 179 2 2 7 236 1 3 6 212 0 3 3 R publique tch que 280 7 1 2 317 2 1 9 336 7 2 1 Danemark 272 3 1 4 303 6 1 1 321 3 1 4 Finlande 259 9 1 6 291 6 1 3 316 2 1 6 Hongrie 231 5 2 6 278 6 1 5 308 5 3 2 Norv ge 262 2 3 5 291 6 1 4 326 6 1 0 Portugal 218 0 4 7 289 4 2 4 304 3 3 1 Slov nie 198 2 2 9 258 0 2 0 300 3 3 2 Suisse italophone 246 0 4 7 286 3
26. 1994 1998 Encadr 3B Que mesurent les indices de lecture et d criture On a demand aux r pondants quelle fr quence ils lisaient ou crivaient diff rents types de textes au travail rapports lettres sch mas manuels factures et directives l indice de la vari t de la lecture est tabli partir de ces r ponses Il correspond au nombre de textes parmi les six types ci dessus que le r pondant a d clar lire au moins une fois par semaine Ainsi une personne dont l indice de lecture est 6 a d clar lire chacun des six types de textes chaque semaine Une personne ayant d clar lire quatre des six types de textes chaque semaine aurait un indice de 4 De m me l indice d criture est tabli partir des r ponses quatre questions sur diff rents types d activit s d criture au travail lettres et notes de service rapports documents financiers et cahiers des charges Ainsi les indices t moignent la fois de la vari t et de la fr quence Une personne dont l indice est lev ne lit pas n cessairement plus souvent mais pratique plus souvent des activit s de litt ratie plus vari es Le contraste entre les personnes qui obtiennent des r sultats lev s et de faibles r sultats selon l indice des activit s de lecture est habituellement faible dans les pays o la fourchette de litt ratie est troite Allemagne Finlande Norv ge et R publique tch que Toutefois dans les pays o la four
27. 1999 TABLEAU 4 13 RAPPORT ENTRE L IN GALIT CONOMIQUE COEFFICIENT DE GINI ET L IN GALIT DE LA R PARTITION DE LA LITT RATIE 9 D cILE 1 D CILE AU SEIN DES PAYS CHELLE DES TEXTES SUIVIS 1994 1998 In galit de r partition In galit de la litt ratie conomique Canada 1 78 28 5 Allemagne 1 51 28 2 Irlande 1 1 32 4 Pays Bas 1 48 25 5 Su de 1 51 23 0 Suisse 1 72 26 9 tats Unis 1 90 34 4 Australie 1 69 30 5 Belgique Flandre 1 68 21 2 Royaume Uni 1 75 32 4 Danemark 1 39 21 7 Finlande 1 54 22 8 Norv ge 1 44 29 6 Voir l encadr 4D dans le texte pour la d finition et l ampleur de l in galit conomique 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note La Pologne la Nouvelle Z lande le Chili la R publique tch que la Hongrie le Portugal et la Slov nie ne sont pas compris dans l chantillon en raison de la non disponibilit de donn es comparables Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Tendances de la distribution des revenus et de la pauvret dans la zone OCDE 1999 RES Annexe D TABLEAU 4 14 Pour les donn es du graphique 4 14 voir le TABLEAU 4 12 TABLEAU 4 15 RAPPORT ENTRE LA PROPORTION DE SI GES AU PARLEMENT OCCUP S PAR DES FEMMES ET LES R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Si ge au Parlement Moyenn
28. 2 05 0 13 2 40 0 17 Probabilit ajust e 1 00 1 48 0 25 0 60 0 31 1 18 0 22 1 42 0 17 1 46 0 22 Danemark Probabilit 1 00 2 72 0 17 2 16 0 15 3 60 0 16 5 21 0 14 3 53 0 20 Probabilit ajust e 1 00 1 79 0 20 1 72 0 18 2 14 0 19 2 80 0 17 1 46 0 24 Finlande Probabilit 1 00 3 31 0 18 1 89 0 17 3 08 0 18 3 43 0 15 4 66 0 15 Probabilit ajust e 1 00 1 85 0 23 1 81 0 24 2 86 0 24 2 07 0 20 2 25 0 21 Hongrie Probabilit 1 00 3 43 0 32 1 20 0 27 4 76 0 36 3 34 0 20 5 74 0 23 Probabilit ajust e 1 00 1 53 0 42 1 39 0 36 4 52 0 45 1 78 0 26 3 25 0 30 Norv ge Probabilit 1 00 1 96 0 16 1 16 0 13 2 72 0 14 3 00 0 13 3 19 0 15 Probabilit ajust e 1 00 1 07 0 19 0 87 0 17 1 52 0 17 1 27 016 1 17 0 19 Slov nie Probabilit 1 00 3 94 0 18 2 33 0 18 7 36 0 21 6 06 0 17 8 99 0 19 Probabilit ajust e 1 00 1 57 0 21 1 44 0 24 3 37 0 25 2 33 0 20 2 69 0 25 Voir l encadr 3C dans le texte pour plus d informations sur les quotients de probabilit Estimation peu fiable 1 La probabilit a t ajust e selon la pratique d activit s de lecture et d criture au travail la branche d activit la taille de l entreprise et les emplois temps plein et temps partiel 2 L erreur type s applique au logarithme des quotients de probabilit et aux valeurs des probabilit s ajust es 3 Sont exclus les
29. 4 0 0 287 6 5 0 241 9 7 Exp rience 0 346 4 3 0 051 2 4 0 370 2 5 0 286 1 8 0 166 1 3 0 113 2 2 Revenu variance expliqu e 0 408 0 374 0 299 0 388 0 482 0 432 Moyenne quadratique r siduelle 0 027 0 016 0 035 0 037 0 036 0 016 Coefficient d ajustement 0 932 0 972 0 948 0 949 0 933 0 974 1 L ducation est mesur e titre de concept latent avec les variables ann es de scolarit et niveaux d tudes compl tes atteint dans les mod les pour l Australie la Finlande les Pays Bas la Nouvelle Z lande la Su de la Suisse et le Royaume Uni Etant donn la forte corr lation entre ann es de scolarit et niveaux d tudes compl tes atteint l ducation peut tre mesur e par l une ou l autre de ces variables dans les mod les sp cifi s pour les autres pays 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 CE La litt ratie l re de l information TABLEAU 4 12 RAPPORT ENTRE LE PIB PAR HABITANT PRIX COURANTS EN QUIVALENT DOLLARS AM RICAINS CONVERTIS L AIDE DES PPA L ESP RANCE DE VIE LA NAISSANCE 1997 ET LE POURCENTAGE D ADULTES AU NIVEAUX DE LITT RATIE 1 2 ET 4 5 CHELLE DES TEXTES SUIVIS POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Pourcentage Pour
30. 44 1 1 5 38 4 1 4 Techniciens 6 9 ET 225 2 5 46 5 2 7 24 1 1 8 Employ s de bureau 4 9 0 6 24 8 1 5 48 4 1 1 22 0 1 2 Ventes Services 11 4 1 3 33 6 2 0 40 5 1 9 14 4 1 4 Ouvriers qualifi s 15 4 2 1 33 0 2 4 40 0 2 3 11 6 1 8 Op rateurs machines Assembleurs 255 2 6 34 3 2 2 30 4 2 5 9 9 1 6 Agriculture Secteur primaire 22 9 1 7 34 9 1 9 34 2 1 5 8 0 1 0 Belgique Gestionnaires Professions lib rales 3 6 2 7 16 5 5 6 29 1 5 1 26 8 4 1 Flandre Techniciens 5 6 4 0 11 8 4 8 47 3 6 9 35 3 6 2 Employ s de bureau 1 4 0 9 175 4 4 57 3 3 6 23 7 3 9 Ventes Services 4 4 2 3 18 2 2 6 50 3 5 2 27 1 2 3 Ouvriers qualifi s 18 6 2 6 28 8 3 9 40 5 4 0 12 1 2 6 Agriculture Secteur primaire 30 4 12 1 21 5 18 0 38 6 18 5 9 5 7 1 Nouvelle Gestionnaires Professions lib rales 7 6 1 3 18 2 2 3 42 2 2 4 31 9 1 8 Z lande Techniciens 1 2 2 2 14 9 3 1 44 9 4 2 33 1 4 2 Employ s de bureau 8 8 1 9 31 8 3 2 38 0 3 4 21 3 2 4 Ventes Services 15 8 2 4 31 4 3 1 37 8 2 5 15 0 1 9 Ouvriers qualifi s 15 4 3 7 38 4 4 9 36 5 4 6 9 7 2 0 Op rateurs machines Assembleurs 28 9 4 3 33 9 3 6 259 3 12 3 2 8 Agriculture Secteur primaire 28 7 3 6 33 4 2 8 27 6 2 8 10 3 1 9 La litt ratie l re de l information PROPORTION DE CHAQUE GROUPE PROFESSIONNEL CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SCH MATI
31. 54 9 9 8 Norv ge 37 8 4 6 513 2 3 73 6 1 2 69 6 2 3 Portugal 52 0 3 8 59 4 4 3 75 2 4 4 13 9 6 1 Slov nie 23 2 1 3 51 7 2 6 71 8 2 8 67 0 8 5 Moyenne 25 6 1 0 41 2 1 2 52 5 1 4 62 2 1 5 B Textes sch matiques Canada 17 9 3 7 46 5 8 5 58 3 5 6 72 8 8 2 Allemagne 28 3 2 7 40 2 3 6 50 8 2 1 56 4 5 2 Pays Bas 24 6 3 3 46 5 3 7 63 6 2 3 74 4 5 0 Pays Bas dt 4 4 45 8 2 0 59 9 1 3 68 0 3 0 Pologne 57 6 2 0 66 5 1 3 70 6 2 7 81 2 3 4 Su de 70 1 4 2 12 9 2 6 82 9 1 5 83 6 1 4 Suisse 42 4 4 6 60 9 5 0 68 5 3 5 74 0 4 5 Etats Unis 16 6 1 8 32 3 2 6 47 3 2 7 64 9 2 7 Australie 29 5 1 5 39 5 1 2 53 4 1 3 63 6 1 7 Belgique Flandre 3 1 1 1 13 9 2 2 22 7 2 1 29 0 2 9 Nouvelle Z lande 32 8 2 9 52 6 3 0 67 3 2 0 76 8 2 6 Royaume Uni 22 6 1 9 42 1 2 0 55 7 1 7 19 0 2 5 Chili 26 0 1 8 42 4 2 6 68 2 3 2 59 0 11 6 R publique tch que 13 2 2 6 26 5 2 2 40 7 1 7 445 3 1 Denemark 35 8 4 3 49 4 2 1 65 6 1 5 76 0 2 0 Finlande 26 1 2 1 51 9 2 2 67 1 1 4 75 3 1 9 Hongrie 20 6 1 5 38 0 2 1 52 9 3 5 70 3 4 9 Norv ge 31 4 4 3 54 1 2 6 69 0 2 1 80 0 1 6 Portugal 50 9 3 2 65 0 4 0 73 1 5 3 A 1 8 Slov nie 22 6 1 4 48 4 2 3 74 1 2 5 69 4 7 7 Moyenne 24 2 0 9 40 4 1 0 52 4 1 2 66 0 1 3 La litt ratie l re de l information TABLEAU 4 9a c fin PROPORTION
32. A Revenu et scolarit compte tenu du niveau de litt ratie et de l exp rience population g e de 25 55 ans 1994 1998 Slov nie Belgique Flandre Chili Suisse Hongrie tats Unis Royaume Uni R publique tch que Allemagne Pologne Danemark Irlande Finlande Pays Bas Nouvelle Z lande Australie FE Niveau de litt ratie Canada Portugal Su de D Exp rience Norv ge le Niveau de scolarit Coefficients de r gression ajust s x 100 Les pays sont class s selon l ampleur du param tre associ au niveau de scolarit 4 4 Aper u des avantages socio conomiques de la litt ratie Les sections pr c dentes ont mis l accent sur l influence qu exerce la litt ratie surtout sur le plan conomique Dans cette section nous abordons un certain nombre de dimensions sociales plus vastes du niveau de litt ratie Nous cherchons d abord savoir s il y a une relation entre la litt ratie les niveaux globaux de PIB par habitant et l in galit du revenu Nous analysons ensuite les enjeux d une plus grande port e li s aux ventuels effets externes de la litt ratie comme les r sultats sur la sant et la participation la vie politique Les donn es de l Enqu te peuvent s av rer pr cieuses cette analyse en permettant de mieux mesurer certains aspects du capital humain Le graphique 4 12a b montre que la litt ratie et le produit int rieur brut PIB par habitant vont de pair da
33. Allemagne tats Unis Japon Royaume Uni 1995 Canada OCDE 1994 Su de 1994 Pays Bas 1995 France UE 1994 Australie Belgique Autriche Finlande Danemark 1995 Mexique Italie Cor e Nouvelle Z lande 1995 Gr ce 1995 Espagne 1994 Norv ge Portugal 1993 Islande 1995 0 10 20 30 40 50 60 Pourcentage B Croissance r elle de la valeur ajout e taux de croissance annuel moyen 1985 1996 ou ann es les plus proches Cor e Portugal 1986 1993 Australie Royaume Uni Japon Finlande Mexique 1988 1996 Autriche Allemagne OCDE 1986 1994 Canada tats Unis UE 1986 1994 Belgique Espagne 1986 1994 Gr ce 1985 1995 Pays Bas 1986 1995 Italie France Su de 1985 1994 Norv ge Danemark 1985 1995 E Total secteur des entreprises EM industries du savoir 0 1 2 3 4 5 6 T Pourcentage A Les pays sont class s par ordre d croissant de la part de la valeur ajout e dans le secteur des finances assurances et autres services aux entreprises services communautaires sociaux et personnels B Les pays sont class s par ordre d croissant de la valeur ajout e r elle dans les industries du savoir Source OCDE 1999a Chapitre 1 Des comp tences pour le XXI si cle Mexique sont les pays qui d pensent le moins en proportion du PIB dans ces technologies Le tableau 1 3 pr sente des donn es sur l acc s diverses technologies au sein de l
34. Canada Pays Bas Chili Irlande Irlande L Chili L 0 10 50 0 10 20 30 40 50 Pourcentage Pourcentage Gouvernement Am a ai E Employeurs A Les pays sont class s selon la participation de l employeur au financement de l ducation et de la formation des hommes B Les pays sont class s selon la participation de l employeur au financement de l ducation et de la formation des femmes Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Le graphique 3 14a b pr sente de fa on distincte des renseignements sur les diverses sources de soutien financier la formation des hommes et celle des femmes Les constatations confirment le r le vital que jouent les employeurs sur le plan de la formation Dans tous les pays les employeurs sont de loin la principale source externe de soutien financier l ducation des adultes masculins La proportion des hommes qui ont re u de sources publiques un soutien financier la formation est inf rieure 10 pour cent dans la quasi totalit des pays sauf au Danemark en Norv ge en Nouvelle Z lande et en Slov nie En comparant les graphiques 3 14a et 3 14b on d couvre que les hommes b n ficient plus souvent que les femmes du 9 La question demandait si l ducation ou la formation b n ficiait du soutien financier de la personne ou de sa famille d un employeur ou du gouvernement Par cons quent les donn es portent sur la s
35. Flandre et en Slov nie En Norv ge au Portugal et en Su de l incidence de l instruction sur le revenu compte tenu de la variation du niveau de litt ratie et de l exp rience est beaucoup plus faible que dans les autres pays Le graphique 4 11b montre que le niveau de litt ratie est un d terminant un peu plus fort du revenu que le niveau de scolarit dans deux pays soit le Canada et la Norv ge Toutefois dans la plupart des pays tudi s le niveau de litt ratie a sur le revenu une incidence appr ciable qui est ind pendante de celle des niveaux de scolarit et de l exp rience Les exceptions sont l Allemagne et la R publique tch que o l incidence est statistiquement significative mais faible et la Pologne o elle est nulle L ampleur des coefficients d incidence li s au niveau de litt ratie varie beaucoup d un pays l autre Les march s du travail en Australie en Finlande en Irlande en Nouvelle Z lande et au Royaume Uni r tribuent les dipl mes peu pr s autant que le niveau de litt ratie En Belgique Flandre au Danemark en Hongrie aux Pays Bas au Portugal et en Slov nie le march du travail r tribue substantiellement le niveau de scolarit et le niveau de litt ratie quoique la rentabilit de l instruction soit plus importante Ainsi les r sultats de l analyse des donn es et notamment les indicateurs de la qualit de l ajustement des mod les aux donn es pr sent
36. LS et JENKINS L B sous la dir de 1998 Adult Literacy in OECD Countries Technical Report on the First International Adult Literacy Survey National Center for Education Statistics US Department of Education Washington DC ONS 2000 Measuring Adult Literacy The International Adult Literacy Survey in the European Context Office for National Statistics Londres RES ANNEXE C Note sur la comparabilit internationale des donn es de l Enqu te Introduction Une fois termin es la collecte et l analyse des donn es du premier groupe de pays ayant particip l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes et avant la publication des r sultats OCDE et Statistique Canada 1995 la France a retir ses r sultats de l tude La Commission europ enne a alors demand au Office of National Statistics ONS du Royaume Uni de passer l Enqu te en revue Avant que ONS n amorce son examen on avait recueilli les donn es de quatre autres pays ou r gions Ces donn es ont t publi es OCDE et D veloppement des ressources humaines Canada 1997 de m me que celles qui avaient d j fait l objet de la publication de 1995 Pendant que l examen de PONS suivait son cours les neuf autres pays ou r gions dont fait tat le nouveau rapport ont recueilli des donn es L examen a t publi ONS 2000 lorsque le nouveau rapport tait en pr paration La pr sente note cons
37. O D S n OD D Oo D X 7 D Oo PPn M NN d SaF a E 9 S amp 2 S 2 E g 2a y sS LS LELE S e i g T a O o S 3 3 Z z 2 g E ma Les pays sont class s selon l cart entre les r sultats moyens des 16 25 ans et ceux des 46 65 ans Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 US National Adult Literacy Survey La fourchette des r sultats obtenus l int rieur d un pays est habituellement plus tendue chez les adultes g s mais dans quelques pays les fourchettes sont plut t semblables pour les deux groupes d ge La Finlande la Norv ge et la Su de enregistrent un r sultat moyen relativement lev tant chez les jeunes adultes que chez les adultes g s On peut en d duire que les processus l origine des diff rences dans les niveaux de litt ratie globaux entre les pays ne datent pas d hier ce qui confirme que les habitants des pays nordiques quel que soit leur ge b n ficient d un avantage relatif sur le plan de la litt ratie comme l attestent les gradients Dans certains pays dont les Etats Unis on observe un intervalle consid rable dans les fourchettes des r sultats obtenus par les personnes de 26 35 ans et de 56 65 ans Comme nous l avons mentionn bri vement dans le chapitre 2 l instruction est un facteur qui influence la relation entre la litt ratie et l ge car 1l existe de
38. Royaume Uni Canada Nouvelle Z lande Australie Immigrants parlant MN une langue seconde Pays Bas niveaux 3 et 4 5 a BI Natifs niveaux 3 et 4 5 Su d Immigrants parlant u de _ une langue seconde niveaux 1 et 2 Norv ge P Natifs niveaux 1 et 2 0 20 40 60 80 100 Pourcentage Les pays sont class s selon la proportion des immigrants parlant une langue seconde qui se situent aux niveaux 3 et 4 5 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 comp tences des immigrants sont cons quents avec des diff rences importantes entre les natifs et les immigrants de langue trang re qui poss dent un faible niveau de litt ratie mais aussi un nombre consid rable d immigrants qui se situent des niveaux de litt ratie lev s 3 7 Auto valuation du niveau de litt ratie Le jugement subjectif que portent les adultes sur leurs propres capacit s pr sente la litt ratie sous un autre jour Comme le montre le graphique 3 19 les adultes ayant un faible niveau de litt ratie valuent diff remment leurs capacit s de lecture selon les pays Dans la plupart des pays moins de la moiti des personnes qui se situent au niveau 1 croient que leurs capacit s laissent d sirer Comme les r pondants cette question n ont pas n cessairement la m me conception de capacit s de lecture moyennes les carts peuvent s expliquer en partie par des attentes diff ren
39. Stern et J M M Ritzen sous la dir de Market Failure in Training New Economic Analysis and Evidence on Training of Adult Employees Springer Verlag Berlin MINGAT A et TAN J 1996 The full social returns to education Estimates based on countries economic growth performance Human Capital Development Working Papers Banque mondiale Washington D C NCES 2000 Literacy in the Labor Force Results from the National Adult Literacy Survey National Center for Education Statistics US Department of Education Washington D C OCDE 1998a L investissement dans le capital humain une comparaison internationale Paris OCDE 1998b Regards sur l ducation Les indicateurs de l OCDE Paris OCDE 1999 Perspectives de l emploi juin Paris OCDE 1999b Tendances de la distribution des revenus et de la pauvret dans la zone OCDE Document D ELSA ELSA WP1 99 15 Paris OCDE et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1997 Litt ratie et soci t du savoir Nouveaux r sultats de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes Paris OCDE et STATISTIQUE CANADA 1995 Litt ratie conomie et soci t R sultats de la premi re Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes Paris et Ottawa OSBERG L 2000 Long run trends in economic inequality in five countries A birth cohort view version r vis e d un expos pr sent l
40. Tout d abord les ant c dents familiaux et notamment le niveau de scolarit des parents influencent cette relation En outre l acquisition de la litt ratie s tend au del des ann es de scolarit Des exercices r guliers entretiennent et fortifient les capacit s de lecture et d criture Si l instruction scolaire forme une base essentielle les faits observ s donnent penser que c est uniquement par un apprentissage non structur et par l exercice des comp tences dans le quotidien la maison et au travail qu on parvient un niveau de rendement sup rieur La cr ation d un milieu o l crit tient une place importante au travail et ailleurs peut avoir une incidence durable d une g n ration l autre Les liens entre le niveau de litt ratie et des activit s comme la participation un programme d ducation et de formation des adultes la lecture au travail et la maison et la participation des activit s communautaires b n voles sont g n ralement significatifs sur le plan statistique mais semblent tr s faibles dans la r alit surtout par rapport aux relations troites qui existent entre le niveau d instruction scolaire les comp tences en litt ratie et le march du travail La litt ratie et les caract ristiques du march du travail D un pays l autre la progression des niveaux de litt ratie de la main d uvre est li e des proportions plus fortes d
41. Union europ enne e L extension des infrastructures a progress rapidement En 1997 on comptait pr s d une ligne t l phonique acc s fixe pour deux habitants des pays de OCDE et un m nage sur trois avait acc s un service de distribution c bl e Les r seaux de t l phonie cellulaire desservaient 95 pour cent de la population totale et entre 1992 et 1997 les abonnements ont doubl chaque ann e si bien qu en 1997 un habitant sur six poss dait un t l phone portable e Au cours des ann es 90 la r duction consid rable du co t des ordinateurs a donn lieu un accroissement de leur utilisation Internet a aussi enregistr une croissance exponentielle En janvier 1999 on comptait 40 8 millions d ordinateurs h tes dans les pays de OCDE et entre septembre 1997 et ao t 1998 le nombre de serveurs Web s curis s consacr s au commerce lectronique a grimp de 128 pour cent OCDE 1999a TABLEAU 1 3 ACC S LA SOCI T DE L INFORMATION Pourcentage d utilisation de certains moyens d acc s la soci t de l information au sein de l Union europ enne 1998 Domicile Travail 1 PC 30 8 40 5 2 T l phone mobile 30 2 23 9 3 T l vision c bl e 28 4 3 0 4 Lecteur de CD ROM 20 8 24 7 5 Antenne parabolique orientable 17 4 1 9 6 D codeur de t l vision num rique 12 5 1 3 7 Modem t l copieur 9 3 17 8 8 T l copieur 7 5 J93 9 Connexion l Internet 8 3 13 3 10 Minitel vid otexte 5 83
42. atelier CRESP intitul Equality Security and Community Vancouver 21 octobre 1999 http www is dal ca PNUD 1999 Rapport mondial sur le d veloppement humain 1999 Gen ve et New York S Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie PSACHAROPOULOS G 1994 Returns to investment in education A global update World Development vol 22 n 9 pp 1325 1343 RAUDENBUSH S W et KASIM R M 1998 Cognitive skill and economic inequality Findings from the National Adult Literacy Survey Harvard Educational Review vol 68 n 1 pp 33 79 RIVERA BATIZ F L 1994 Quantitative literacy and the likelihood of employment among young adults in the United States Journal of Human Resources vol XX VII n 2 pp 313 328 SANT CANADA 1999 Rapport statistique sur la sant des Canadiens Ottawa SCHULTZ T W 1960 Capital formation by education Journal of Political Economy vol 68 pp 571 583 TEMPLE J 2000 Growth effects of education and social capital in the OECD expos pr sent lors d un congr s organis par OCDE et par DRHC La contribution du capital humain et social une croissance conomique durable et au bien tre 19 21 mars 2000 Qu bec Qu bec TU IJNMAN A C 1989 Recurrent Education Earnings and Well being A 50 year Longitudinal Study of a Cohort of Swedish Men Almqvist amp Wiksell International Stockholm TUIJNMAN A C
43. cialis s R sultats textes suivis B Probabilit d appartenir une cat gorie professionnelle selon la progression des r sultats de litt ratie sur l chelle des textes suivis hommes ayant achev le 2 cycle d tudes secondaires uvrant dans le secteur manufacturier et ayant particip un programme d ducation ou de formation des adultes population g e de 36 45 ans 1994 1998 Probabilit x 100 Cadres hautement sp cialis s Cadres peu En Sp cialis s Ouvriers hautement sp cialis s Ouvriers peu sp cialis s 50 100 150 200 250 300 350 200 450 500 R sultats textes suivis Note Les probabilit s dans les parties ombr es en bleu sont fond es sur les r sultats observ s pour l chelle lorsque la taille effective de l chantillon est suffisante Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information Encadr 4B Comp tences et salaires un d bat permanent Les travaux sur l influence du capital humain les connaissances qualifications comp tences et autres qualit s poss d es par un individu et int ressant l activit conomique OCDE 1998a p 9 ont tabli l existence d un lien troit entre l instruction la productivit et le revenu Des tudes transversales de profils de revenu selon l ge moyen men es dans les pays de l OCDE montrent que la relat
44. daction de lettres ou de notes de service lecture ou r daction de factures ou de budgets r daction d articles ou de rapports et de comptes rendus lecture ou r daction de devis estimatifs ou de cahiers des charges calcul de prix de co ts et de budgets Le premier quartile repr sente les travailleurs qui utilisent le moins leurs capacit s de lecture et d criture au travail et le quatri me ceux qui les utilisent le plus Sont exclus les tudiants plein temps de 16 24 ans et les personnes qui ont suivi moins de six heures de formation La probabilit n a pas t ajust e selon la taille de l entreprise parce qu on a omis de poser la question R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note L Allemagne n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur l ducation et la formation des adultes de la m me mani re La Belgique Flandre n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur la situation professionnelle de la m me mani re Le questionnaire portugais ne comportait aucune question sur la taille de l entreprise n1 sur le travail temps plein ou temps partiel Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 EE Annexe D TABLEAU 3 16 PROPORTION DE LA POPULATION G E DE 16 65 ANS QUI D CLARE LIRE DES LIVRES ET REGARDER LA
45. en moyenne au moins deux heures par jour Les Slov nes et les Suisses passent beaucoup moins de temps devant la t l vision Les r sultats montrent RE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 17 PARTICIPATION DES ACTIVIT S COMMUNAUTAIRES Proportion de la population g e de 16 65 ans qui d clare participer des activit s communautaires au moins une fois par mois 1994 1998 Su de tats Unis Nouvelle Z lande Norv ge Pays Bas Danemark Irlande Australie Allemagne Belgique Flandre Canada Suisse Finlande Chili Royaume Uni Slov nie R publique tch que Hongrie Portugal Pologne 0 10 20 30 40 50 Pourcentage Les pays sont class s selon la proportion des r pondants qui participent des activit s communautaires au moins une fois par mois Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 galement que le nombre d heures pass es regarder la t l vision est inversement li au niveau de litt ratie des r pondants Les th oriciens du capital social soutiennent que la participation des activit s hors travail constitue un important facteur d terminant de la qualit de la vie en d mocratie et du civisme Coleman 1988 Ostrom 1994 Putnam 1993 estime que le capital social se manifeste dans la participation au sein d associations b n voles
46. es dans le tableau 4 10 11 de l annexe D soutiennent le principe encore assez nouveau dans les ouvrages traitant d conomie selon lequel le niveau de litt ratie offre un avantage net et mesurable dans les pays de l OCDE La Pologne semble repr senter la seule exception Dans tous les pays sauf en Slov nie l exp rience professionnelle a une incidence positive et significative sur le revenu les coefficients de r gression ajust s vont de 0 37 en Su de 0 05 en Slov nie En Finlande au Portugal et en Su de l incidence de l exp rience sur le revenu est importante elle d passe celle du niveau de scolarit et du niveau de litt ratie Au Danemark en Norv ge en R publique tch que et en Suisse l exp rience a aussi une incidence relativement importante sur le revenu Cette influence est plut t faible quoique statistiquement significative en Australie 0 12 au Chili 0 13 et aux tats Unis 0 12 en Hongrie 0 08 en Irlande 0 11 en Nouvelle Z lande 0 16 et en Pologne 0 16 4 A d faut de donn es fiables sur le rapport entre le revenu et les domaines de comp tence autres que la litt ratie il reste encore d terminer dans quelle mesure cet avantage est imputable la litt ratie d une part et aux autres domaines de comp tence qui n ont pas encore t tudi s S La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 4 11 REVENU SCOLARIT ET LITT RATIE
47. grandes diff rences entre les groupes d ge en ce qui concerne le niveau de scolarit Toutefois le graphique 3 5a c montre que m me lorsque le niveau de scolarit est maintenu constant seuls les adultes ayant termin leurs tudes secondaires sont compris dans cette analyse les diff rences entre les pays selon l ge demeurent m me si le profil n est pas le m me dans tous les payst La Belgique Flandre est un cas d exception puisque les r sultats obtenus en litt ratie par les personnes de 26 35 ans sont plus proches de ceux des personnes de 46 65 ans que de ceux des personnes de 16 25 ans Dans la plupart des pays en Pologne et en Suisse par exemple les personnes de 46 65 ans obtiennent des r sultats nettement inf rieurs ceux des personnes de 26 35 ans 4 Dans certains pays l chantillon comprenait trop peu d adultes ayant suivi des tudes secondaires dans les groupes d ge de 46 55 ans et de 56 65 ans pour qu on puisse publier des r sultats distincts Aux fins de la pr sente analyse on a donc combin ces deux groupes d ge EE Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie GRAPHIQUE 3 6 PARTICIPATION LA VIE ACTIVE ET NIVEAU DE LITT RATIE Taux de participation la vie active selon que le niveau de litt ratie est faible niveaux 1 et 2 ou moyen lev niveaux 3 et 4 5 chelle des textes sch matiques population g e de
48. nombre de calories selon le pourcentage du nombre total de calories donn pour un Big Mac Une cote plus lev e a t attribu e un seul autre aliment dans cette chelle Estimation du rendement du r pondant dans l ensemble des niveaux Les niveaux de litt ratie non seulement offrent un moyen d analyser la progression des exigences l gard du traitement de l information dans chacune des chelles mais peuvent galement tre utilis s pour expliquer comment les capacit s d montr es par les personnes supposent qu elles r pondront correctement une vaste gamme de t ches utilis es dans cette valuation ainsi qu toute t che comportant les m mes caract ristiques En pratique cela signifie que les personnes dont le rendement est de 250 sur chacune des chelles devraient pouvoir accomplir les t ches moyennes des niveaux 1 et 2 avec un niveau de capacit s lev c est dire avec une probabilit moyenne de 80 pour cent ou plus Cela ne signifie pas qu il leur sera impossible d accomplir des t ches de niveau 3 ou plus On s attendrait ce qu elles puissent en accomplir quelques unes mais pas de fa on constante Les tableaux A 1 A 3 pr sentent la probabilit que des personnes dont le rendement se situe des degr s choisis sur chacune des chelles donnent une bonne r ponse des t ches de difficult s vari es Par exemple un lecteur dont le niveau de compr hension de textes suivis s
49. pondants g s de Pays du test 16 65 ans 16 65 ans Chili Espagnol 9 400 000 3 502 Danemark Danois 3 400 000 3 026 Finlande Finlandais 3 200 000 2 928 Hongrie Hongrois 7 000 000 2 593 Norv ge Bokm l 2 800 000 3 307 Portugal Portugais 6 700 000 1 239 R publique tch que Tch que 7 100 000 3 132 Slov nie Slov ne 1 400 000 2 972 Suisse italophone Italien 200 000 1302 TABLEAU B 2c NOMBRE TOTAL DE R PONDANTS PREMIER ET DEUXI ME CYCLES Cycle de l Enqu te Nombre de r pondants g s de 16 65 ans Premier 44 754 Deuxi me 24 001 Total 68 755 SO La litt ratie l re de l information PLANS D CHANTILLONNAGE PREMIER CYCLE Allemagne On a utilis un chantillon principal de points d chantillonnage et l on a choisi des adresses au moyen de la m thode du trajet al atoire A chacun des 525 points d chantillonnage on a suivi un seul trajet al atoire et sur chaque trajet on a choisi huit adresses Dans chaque m nage on a choisi une seule personne interviewer au moyen de la m thode Kish L chantillon comprenait 4 033 adresses dont 997 n appartenaient pas la population vis e Le nombre total de r pondants s est lev 2 062 Australie On a pr lev un chantillon en utilisant la m me base de sondage probabiliste que dans le cas de l enqu te mensuelle sur la population importante enqu te m nage grande chelle Il s agissait d une base ar olaire p
50. r aliser la plus forte expansion de l conomie et de l emploi et une progression du niveau de vie dans les pays Membres tout en maintenant la stabilit financi re et contribuer ainsi au d veloppement de l conomie mondiale contribuer une saine expansion conomique dans les pays Membres ainsi que les pays non membres en voie de d veloppement conomique contribuer l expansion du commerce mondial sur une base multilat rale et non discriminatoire conform ment aux obligations internationales Les pays Membres originaires de l OCDE sont l Allemagne l Autriche la Belgique le Canada le Danemark l Espagne les Etats Unis la France la Gr ce l Irlande l Islande l Italie le Luxembourg la Norv ge les Pays Bas le Portugal le Royaume Uni la Su de la Suisse et la Turquie Les pays suivants sont ult rieurement devenus Membres par adh sion aux dates indiqu es ci apr s le Japon 28 avril 1964 la Finlande 28 janvier 1969 l Australie 7 juin 1971 la Nouvelle Z lande 29 mai 1973 le Mexique 18 mai 1994 la R publique tch que 21 d cembre 1995 la Hongrie 7 mai 1996 la Pologne 22 novembre 1996 et la R publique de Cor e 12 d cembre 1996 La Commission des Communaut s europ ennes participe aux travaux de l OCDE article 13 de la Convention de OCDE STATISTIQUE CANADA Statistique Canada l organisme statistique central du Canada a le mandat de recueillir
51. s sauf la Pologne et le Portugal L ge constitue galement un facteur appr ciable dans tous les pays sauf l Allemagne et le Portugal alors que l incidence du niveau de scolarit n est significative que dans la moiti des pays Au Chili en Norv ge en Nouvelle Z lande aux Pays Bas en R publique tch que en Slov nie en Su de et en Suisse la compr hension de textes suivis et l ge ont des r percussions importantes sur la probabilit d tre en ch mage mais pas le niveau de scolarit En Australie en Belgique Flandre au Canada au Danemark aux tats Unis en Finlande en Hongrie en Irlande et au Royaume Uni le niveau de litt ratie et le niveau de scolarit sont pertinents dans la lutte contre le ch mage mais l influence de l ge n est pas significative Des strat gies visant am liorer le niveau de litt ratie peuvent donc constituer un volet dans l ensemble des politiques n cessaires pour favoriser l employabilit et combattre le ch mage 2 Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie On peut galement suivre l influence de la litt ratie et du niveau de scolarit par le biais d une r gression logistique mise au point pour valuer la probabilit d occuper un poste dans la cat gorie des cadres hautement sp cialis s Le graphique 4 8 montre l incidence du niveau de scolarit et des capacit s de lecture et d criture chelle des textes suivis sur la probabi
52. s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Niveau 6 5 12 4 13 1 17 3 23 7 22 1 36 9 21 1 127 PT LR RS RS PS PS TS TS TS TS TS PR PS TRS TS PTS TS PS TRS TS TS TS TS PS PTS TS TS TS TS n TRS TR TS TS TS n PS TS PT TT TS TS TS TS TS TS TS DS O1 D UD D D ww 1 D D D D ND D OO D D N D o A A A N o TT Niveau 2 18 8 16 6 26 4 28 1 39 9 41 6 27 3 37 7 44 3 61 9 34 2 34 8 33 9 27 0 22 2 22 5 28 2 28 8 26 2 38 3 32 9 11 7 13 8 20 8 26 5 28 6 26 7 32 3 122 222 16 7 26 8 31 9 24 5 34 3 33 6 29 8 39 4 40 8 36 6 40 1 33 9 13 0 Le D D gt D R O1 ND D 8 D 61 oO NN D QU O1 D O Ni D D D w el a n nn mmn RS a a NN NS a NX RS a a N a a O P a a a a RS a O a NaO NIPVESEPETnN PT Niveau 36 3 39 6 35 4 36 3 28 1 28 3 27 3 31 4 34 8 14 1 11 9 9 9 12 6 5 9 43 6 46 3 41 7 32 1 41 5 30 5 33 2 45 1 44 3 48 0 42 4 46 2 46 0 37 6 41 1 45 9 49 2 38 8 39 8 46 0 29 5 34 6 36 6 29 1 27 6 27 1 32 0 17 4 41 1 41 9 u u u u D PP D amp D D D 8 CO I
53. t qu aux comp tences et quel r le joue l exp rience Ces relations seraient davantage att nu es par les caract ristiques structurelles du march du travail comme les conventions collectives qui ont une incidence sur les profils d exp rience et de revenu des pays On peut aussi envisager l influence que l volution technologique biais e en faveur des comp tences exerce sur les avantages que procurent les comp tences Des donn es en provenance des tats Unis fond es sur une analyse de la National Adult Literacy Survey portent croire que la rentabilit conomique de la litt ratie augmente avec l intensit du savoir inh rente aux emplois Raudenbush et Kasim 1998 tant donn que la cr ation d emplois dans les pays de l OCDE se concentre surtout dans des domaines d emploi fortement ax s sur le savoir on peut s attendre ce que la litt ratie joue un r le de plus en plus important lorsqu il s agit de d terminer la structure salariale dans les conomies de l OCDE Le graphique 4 9a b montre la relation qui existe entre le niveau de litt ratie et le revenu sur deux chelles de compr hension celle des textes suivis et celle des textes au contenu quantitatif Les graphiques pr sentent pour chaque niveau de litt ratie les proportions des personnes g es de 25 65 ans qui font partie des 60 pour cent des salari s les mieux r mun r s exprim es sous forme d cart en pourcentage par rappo
54. tait proportionnelle au nombre de personnes admissibles On a choisi des personnes partir du Registre de la population tenu par le minist re des Affaires int rieures A l int rieur des secteurs choisis on a tri les personnes selon la rue l adresse et le nom de famille puis on les a chantillonn es de mani re syst matique Le nombre total de r pondants s est lev 2 972 Suisse italophone L chantillon repr sentait uniquement des habitants de la partie italophone de la Suisse qui comprend le canton du Tessin et les r gions italophones du canton des Grisons Il s agissait d un chantillon stratifi deux degr s dont les num ros de t l phone repr sentaient les unit s primaires d chantillonnage On a proc d la stratification des num ros de t l phone selon les districts statistiques et les subdivisions territoriales Dans les m nages s lectionn s on a choisi des personnes au hasard selon des nombres al atoires pr d termin s Le nombre total de r pondants s est lev 1 302 Gr ce l am lioration des m thodes d assurance de la qualit des donn es impos e au cours du deuxi me cycle de l enqu te tous les pays ont mis en uvre des plans d chantillonnage statistiquement solides Collecte et traitement des donn es La conception de l Enqu te combinait les techniques d valuation p dagogiques celles d une enqu te m nage afin d valuer la li
55. 0 1 3 9 0 1 3 7 0 1 tats Unis 1 9 0 1 2 9 0 1 3 9 0 1 3 8 0 1 Australie 1 9 0 1 2 8 0 1 3 5 0 1 3 9 0 0 Belgique Flandre 1 2 0 2 2 1 0 2 2 7 0 2 3 9 0 2 Nouvelle Z lande 2 2 0 2 3 0 0 1 3 6 0 1 3 8 0 1 Royaume Uni 2 2 0 1 2 7 0 1 3 2 0 1 3 6 0 1 Chili 1 2 0 1 2 1 0 1 2 9 0 2 3 0 4 R publique tch que 1 6 0 1 2 3 0 1 2 6 0 1 3 0 0 1 Danemark 1 8 0 2 2 7 0 1 3 3 0 1 3 7 0 1 Finlande 2 1 0 1 2 6 0 1 3 1 0 1 3 6 0 1 Hongrie 1 8 0 1 2 3 0 1 2 7 0 1 3 3 0 1 Norv ge 1 7 0 1 2 4 0 1 2 0 0 1 3 2 0 1 Portugal 1 2 0 1 2 3 0 2 3 2 0 2 3 0 3 Slov nie 1 3 0 1 2 3 0 1 3 0 0 1 3 3 0 2 1 La Su de n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur les activit s de lecture pratiqu es au travail 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 3 10 R PARTITION DES R SULTATS SELON UN INDICE D ACTIVIT S D CRITURE PRATIQU ES AU TRAVAIL PAR NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SUIVIS POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Canada 0 9 0 2 1 5 0 1 1 9 0 1 1 9 0 1 Allemagne 1 4 0 1 2 0 0 1 2 2 0 1 2 3 0 2 Irlande 0 8 0 1 1 4 0 1 1 7 0 1 2 0 0 1 Pays Bas 0 8 0 1 1 4 0 1 1
56. 0 8 Norv ge 1 09 22 0 1 0 42 9 1 3 27 4 1 2 Portugal 41 6 2 0 30 2 1 8 23 0 1 3 5 2 0 6 Slov nie 35 0 12 30 4 1 0 26 0 1 0 8 6 0 6 Suisse italophone 17 0 1 4 28 1 1 7 37 9 1 6 17 0 1 9 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 2 3 Pour les donn es du Graphique 2 3 voir Tableau 2 1 page 141 La litt ratie l re de l information TABLEAU 2 4 R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS SELON LE NIVEAU DE SCOLARIT POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Scolarit inf rieure tudes secondaires tudes au 2 cycle de 2 cycle sup rieures du secondaire achev es achev es A Textes suivis Canada 233 4 4 6 283 8 3 8 314 8 5 3 Allemagne 265 6 1 4 283 8 2 2 310 1 2 6 Irlande 238 8 2 8 288 2 2 7 308 3 2 6 Pays Bas 257 5 1 2 297 0 1 3 312 1 1 4 Pologne 210 5 1 2 252 7 1 6 211 9 128 Su de 275 4 2 1 302 3 12 329 1 1 7 Suisse francophone 228 1 4 3 274 1 2 0 298 3 2 7 Suisse germanophone 2279 5 0 273 4 1 8 288 9 2 4 Etats Unis 207 1 3 5 270 7 2 8 308 4 2 5 Australie 250 6 1 6 280 0 1 3 310 4 1 4 Belgique Flandre 242 5 6 9 281 0 2 1 312 8 1A Nouvelle Z lande 252 1 25 290 6 1 9 307 3 1 5 Royaume Uni 247 9 2 2 281 9 2 7 309 5 1 8 Chili 196 8 1
57. 1 3 9 2340 7 2 2426 7 8 R publique tch que wa 3 3218 4 1 3197 4 7 311 2 3 0 Danemark 315 9 2 6 307 5 2 0 306 7 3 0 290 9 1 5 Finlande 307 2 3 0 299 6 2 5 2876 2 5 2787 2 4 Hongrie 290 1 3 5 280 6 4 0 2773 4 0 265 2 3 0 Norv ge 296 7 2 7 295 7 3 0 2937 3 0 284 8 3 2 Portugal 2942 3 1 285 6 4 6 279 0 6 9 285 2 8 1 Slov nie 2825 3 4 2643 3 7 2576 4 5 2341 3 7 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 2 Une anomalie d chantillonnage dans la collecte des donn es de l Enqu te relatives aux tudiants aux tats Unis limite la possibilit de comparer les r sultats pour ce groupe d ge les donn es sur la population am ricaine jeune proviennent donc de la National Adult Literacy Survey 1992 Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 US National Adult Literacy Survey 1992 TABLEAU 3 6 TAUX DE PARTICIPATION LA VIE ACTIVE SELON QUE LE NIVEAU DE LITT RATIE EST FAIBLE NIVEAUX 1 ET 2 ET MOYEN LEV NIVEAUX 3 ET 4 5 CHELLES DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 25 65 ans 1994 1998 Actifs Inactifs A Textes suivis Canada Niveaux 1 et 2 67 1 4 2 32 9 4 2 Niveaux 3 et 4 5 81 7 4 6 18 3 4 6 Allemagne Niveaux 1 et 2 60 9 3 1 39 1 3 1 Niveaux 3 et 4 5 72 0 1 3 28 0 1 3 Irlande Niveaux 1 et 2 939
58. 10 0 10 Slov nie 0 65 0 58 0 51 0 44 0 37 0 30 0 25 0 20 0 16 0 12 0 10 Voir l encadr 4A dans le texte pour plus d informations sur le mod le logit Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 4 4 PROPORTION DES ADULTES SE SITUANT AUX NIVEAUX 1 ET 2 SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS QUI TAIENT EN CH MAGE DEPUIS MOINS DE 12 MOIS COURTE DUR E ET DEPUIS PLUS DE 12 MOIS LONGUE DUR E AU MOMENT DE L INTERVIEW POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Ch mage de courte dur e Ch mage de longue dur e Canada 49 8 8 0 64 1 15 1 Allemagne 62 8 8 6 59 8 6 2 Irlande 47 0 11 2 72 6 3 2 Pays Bas 29 9 6 9 64 6 4 8 Pologne 88 1 3 8 81 4 2 6 Su de 29 6 4 0 40 1 5 1 Suisse 49 4 11 9 67 9 13 1 Etats Unis 40 7 10 3 79 7 8 1 Australie 53 2 3 6 62 5 4 2 Belgique Flandre 60 1 9 0 68 3 5 9 Nouvelle Z lande 66 0 6 6 84 8 4 3 Royaume Uni 56 2 5 3 62 7 3 8 Chili 91 0 2 4 88 3 8 2 R publique tch que 66 3 7 5 66 0 8 3 Denemark 5915 5 7 61 4 6 1 Finlande 44 6 4 8 60 9 4 2 Hongrie 67 8 6 3 80 2 3 7 Norv ge 37 1 5 4 57 6 8 3 Portugal 87 1 4 9 84 3 4 9 Slov nie 82 6 4 6 86 5 3 0 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 199
59. 13 0 01 0 31 10 98 0 03 Finlande Constante 0 97 0 06 Niveau de scolarit des parents 0 14 0 01 0 40 9 10 0 05 Hongrie Constante 1 57 0 09 Niveau de scolarit des parents 0 13 0 01 0 32 9 71 0 13 Norv ge Constante 1 16 0 09 Niveau de scolarit des parents 0 15 0 01 0 34 10 97 0 04 Portugal Constante 1 38 0 05 Niveau de scolarit des parents 0 13 0 01 0 48 4 33 0 08 Slov nie Constante 2 17 0 07 Niveau de scolarit des parents 0 17 0 01 0 44 9 57 0 06 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note Les valeurs diff rent quelque peu de celles qui ont d j paru dans Litt ratie et soci t du savoir Nouveaux r sultats de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes OCDE et DRHC 1997 car on a fait appel l cart type et la moyenne internationale dans les 20 pays pour normaliser les estimations Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 4 R SULTATS MOYENS ET R SULTATS AUX 5 25 75 ET 95 CENTILES DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 26 35 ANS ET DE 56 65 ans 1994 1998 D 29 19 95 Age centile centile Moyenne centile centile A Textes suivis Canada 26 35 179 8
60. 2 3 6 317 8 356 0 Danemark 26 35 234 1 288 0 307 0 1 3 392 9 364 7 56 65 195 8 252 7 280 4 2 2 313 4 349 5 Finlande 26 35 228 3 217 5 299 8 2 0 326 8 357 8 56 65 167 0 225 4 299 1 25 289 4 327 7 Hongrie 26 35 176 2 244 3 210 9 3 3 314 1 306 6 56 65 145 9 211 4 244 5 2 7 281 1 330 6 Norv ge 26 35 216 6 283 6 304 1 2 2 333 8 364 5 56 65 181 6 244 9 271 9 3 2 304 9 344 7 Portugal 26 35 111 9 192 2 237 8 7 0 287 4 334 6 56 65 99 9 140 4 198 9 10 6 248 1 297 7 Slov nie 26 35 127 2 228 8 259 5 2 6 302 5 346 8 56 65 93 1 138 8 194 8 5 0 252 2 301 0 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Annexe D TABLEAU 3 5 R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF PERSONNES DE DIFF RENTS GROUPES D GE AYANT ACHEV LEURS TUDES SECONDAIRES 1992 1998 16 25 26 35 36 45 46 65 A Textes suivis Canada 295 1 8 0 283 3 7 0 291 8 8 6 273 9 8 5 Allemagne 297 7 5 6 292 2 4 9 275 6 7 0 270 3 3 7 Irlande 287 8 3 1 290 1 4 7 286 4 4 5 285 3 6 2 Pays Bas 306 3 3 2 303 7 25 296 5 3 0 278 8 2 9 Pologne 270 4 3 7 261 2 2 5 252 5 3 7 234 0 3 8 Su de 3111 2 4 310 2 2 5 299 6 2 9 285 3 4 3 Suisse 286 7 2 8 282 5 2 2 268 0 3 9 260 9 3 2 tats Unis 273 3 1 9 272 4 4 5 276 6 7 1 273 8 3
61. 2 0 313 9 3 6 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 2 5 PROPORTION DES PERSONNES DE 16 65 ANS QUI N ONT PAS TERMIN LE 2 CYCLE DU SECONDAIRE MAIS QUI ONT TOUT DE M ME ATTEINT LES NIVEAUX 3 OU 4 5 SUR L CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES 1994 1998 Poucentage ayant atteint les niveaux 3 ou 4 5 Canada 21 3 2 7 Allemagne 50 6 1 1 Irlande 23 0 1 7 Pays Bas 42 3 1 2 Pologne 14 0 0 7 Su de 59 3 2 3 Suisse francophone 20 6 2 8 Suisse germanophone 24 6 3 7 Etats Unis 17 1 1 9 Australie 37 6 0 8 Belgique Flandre 40 2 8 3 Nouvelle Z lande 30 3 1 3 Royaume Uni 36 7 1 2 Chili 4 0 0 6 R publique tch que 46 2 1 3 Danemark 45 0 1 5 Finlande 39 6 1 7 Hongrie 11 6 1 2 Norv ge 42 9 3 9 Portugal 12 2 1 1 Slov nie 11 2 1 1 Suisse italophone 34 5 3 0 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 JTE La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 1 R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS SELON LE NIVEAU DE SCOLARIT POPULATION G E DE 20 25 ans 1992 1998 Scolarit inf rieure tudes tudes au 2 cycle du secondaires de sup rieures secondaire 2 cycle achev es achev es A Textes suivis Canada 231 3 36 1 293 5 11
62. 2 9 323 9 358 5 56 65 112 0 218 8 254 1 3 2 299 5 358 5 Australie 26 35 185 8 257 8 283 8 1 4 319 5 396 4 56 65 82 7 207 7 298 1 12 5 289 9 331 5 Belgique Flandre 26 35 203 8 269 6 292 3 3 2 325 9 351 9 56 65 134 3 204 4 241 0 3 8 284 6 326 2 Nouvelle Z lande 26 35 154 8 248 3 274 3 2 2 310 3 353 7 56 65 148 8 203 8 244 9 4 6 281 6 329 3 Royaume Uni 26 35 170 0 242 3 217 8 2 6 323 9 366 7 56 65 109 0 198 8 232 6 3 6 279 1 324 4 Chili 26 35 137 0 138 3 225 6 2 5 257 0 302 0 56 65 103 8 195 6 187 4 5 7 221 5 260 1 R publique tch que 26 35 217 6 129 7 295 3 2 2 326 6 370 9 56 65 172 9 264 9 262 4 3 3 297 0 399 2 Danemark 26 35 237 6 234 6 308 0 1 5 332 9 364 6 56 65 184 2 288 6 265 3 2 3 299 5 335 9 Finlande 26 35 229 7 236 4 309 9 2 4 339 3 376 8 56 65 152 6 285 0 244 8 2 5 281 6 323 3 Hongrie 26 35 162 8 214 4 258 9 3 4 291 7 336 3 56 65 121 8 228 2 216 6 3 2 249 2 295 1 Norv ge 26 35 224 3 204 4 307 9 2 4 339 4 368 0 56 65 163 7 287 9 259 5 3 6 293 8 337 4 Portugal 26 35 114 2 187 5 228 6 7 5 274 1 316 1 56 65 84 1 194 4 183 2 11 4 226 0 287 1 Slov nie 26 35 130 8 222 2 250 6 2 6 290 8 329 2 56 65 84 9 129 7 179 1 4 7 229 0 280 6 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 4 fin R SULTATS MOYENS ET R SULTATS AUX 5 25 75 ET 95 CENTILES DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF
63. 223 276 289 1 Valeur moyenne des exportations et des importations 2 La Cor e la Hongrie le Mexique la Pologne et la R publique tch que ne sont pas pris en compte dans le total OCDE Source OCDE 1999 Tableau de bord de l OCDE de la science de la technologie et de l industrie 1999 TABLEAU 1 2 SECTEURS ET SERVICES FOND S SUR LE SAVOIR Finances Services Produits de assurances commu technologie Produits de Services et autres nautaires moyennement haute de commu services aux sociaux et haute technologie nication entreprises personnels Total Australie 3 16 0 93 2 93 26 13 14 86 48 01 Autriche 9 64 X 2 91 25 24 5 97 43 76 Belgique 8 68 X 2 20 Ia X 46 25 Canada 6 05 2 19 3 29 24 09 15 39 51 01 Danemark 1995 6 86 1 77 2 48 23 93 7 04 42 07 Finlande 8 17 2 99 2 99 24 48 3 44 42 08 France 7 02 2 97 2 87 29 10 8 00 49 95 Allemagne 11 07 2 86 2 57 42 08 X 58 57 Gr ce 1995 2 01 0 89 2 39 33 58 X 38 88 Islande 1995 0 68 0 00 2 34 21 76 6 65 31 42 Italie 6 39 1 45 2 13 31 37 X 41 33 Japon 8 61 3 75 2 98 37 67 X 52 99 Cor e 8 39 539 2 37 19 51 4 68 40 31 Mexique 6 42 1 78 1 59 17 82 13 98 41 59 Pays Bas 1995 5 01 2 12 2 51 21 01 12 46 50 22 Nouvelle Z lande 1995 3 85 0 52 3 59 26 41 5 51 39 88 Norv ge 4 12 0 87 2 59 21 09 6 63 35 26 Portugal 1993 3 95 1 45 2 80 16 42 9 25 33 87 Espagne 1994 7 18 1 58 2 48 20 41 6 27 37 93 Su de 1994 9 13 2 65 3 00 30 29 5 65 50 72 Royaume Uni 1995 1 22 3 26
64. 3 31 28 39 9 38 101 tats Unis 6 12 3 03 2 95 30 79 12 36 55 25 UE 1994 7 69 2 54 2 12 35 46 X 48 42 OCDE 1994 6 95 2 92 2 84 38 19 X 50 89 x Compris dans la cat gorie pr c dente 1 Comprend les produits de haute technologie 2 Comprend les services communautaires sociaux et personnels te Annexe D TABLEAU 1 2 fin SECTEURS ET SERVICES FOND S SUR LE SAVOIR Industrie Total secteur Industrie Total secteur du savoir des entreprises du savoir des entreprises Australie 4 3 3 4 Mexique 1988 96 3 8 2 9 Autriche 3 7 2 9 Pays Bas 1986 95 2 9 2 Belgique 3 0 2 4 Norv ge 1 7 9 2 Canada 3 2 2 9 Portugal 1986 93 6 9 4 6 Danemark 1985 95 1 4 2 0 Espagne 1986 94 2 9 2 5 Finlande 4 0 2 0 Su de 1985 94 2 4 1 7 France 2 8 2 0 Royaume Uni 4 1 2 9 Allemagne 37 2 5 tats Unis 3 1 3 0 Gr ce 1985 95 2 9 1 8 Italie 2 8 2 2 UE 1986 94 3 1 2 4 Japon 4 0 3 3 Cor e 125 9 1 OCDE 1986 94 3 4 2 9 Source OCDE 1999 Tableau de bord de l OCDE de la science de la technologie et de l industrie 1999 TABLEAU 1 3 Se reporter au texte page 5 TABLEAU 1 4 TENDANCES DE L EMPLOI PAR BRANCHE D ACTIVIT ET PAR INTENSIT TECHNOLOGIQUE ENSEMBLE DE L OCDE inpice 1980 100 Par branche d activit Par intensit technologique Commerce Finance Services Total de gros Transport assurances commu secteur et de entre immobilier nautaires manu Moyenne Moyenne d tail
65. 3 5 4 0 3 6 Nouvelle Natifs 19 8 1 1 29 8 1 3 32 7 1 1 17 7 1 0 Z lande Immigrants parlant une langue seconde 48 6 3 7 23 4 3 5 20 5 3 2 Ta 20 Royaume Uni Natifs 21 5 0 8 27 6 1 0 31 4 0 9 19 4 1 0 Immigrants parlant une langue seconde 59 9 7 2 21 9 3 7 14 5 4 6 10 3 3 2 Chili Natifs 51 7 1 7 35 4 1 0 11 6 0 8 1 3 0 5 Immigrants parlant une langue seconde 33 1 44 5 0 0 0 0 66 9 44 5 0 0 0 0 R publique Natifs 14 1 0 8 27 9 1 0 38 4 0 9 19 6 0 7 tch que Immigrants parlant une langue seconde 26 6 9 9 39 9 8 6 24 9 10 8 8 6 9 2 Danemark Natifs 7 6 0 5 24 2 0 8 42 7 0 9 25 5 0 7 Immigrants parlant une langue seconde 32 2 9 4 30 4 11 4 28 2 9 9 9 3 5 4 Finlande Natifs 12 3 0 5 24 1 0 9 38 3 0 9 25 3 0 6 Immigrants parlant une langue seconde 39 4 7 1 26 2 6 2 26 4 7 2 8 0 4 6 Hongrie Natifs 32 9 0 9 34 3 1 0 24 9 1 0 8 0 0 7 Immigrants parlant une langue seconde 60 6 36 0 0 0 0 0 13 3 18 3 26 2 33 3 Norv ge Natifs 7 6 0 6 21 1 1 0 41 9 1 0 29 4 1 2 Immigrants parlant une langue seconde 27 1 3 2 21 1 2 6 26 7 3 1 25 1 3 7 Portugal Natifs 49 4 2 5 30 7 2 3 16 7 0 9 3 2 0 4 Immigrants parlant une langue seconde 59 3 267 40 8 24 8 3 9 2 9 0 0 0 0 Slov nie Natifs 39 0 1 2 32 7 1 0 22 8 1 0 56 0 5 Immigrants parlant une langue seconde 64 0 2 8 21 9 2 5 13 4 2 4 1 1 0 8
66. 3 8 18 6 3 8 Niveau 3 83 9 4 2 16 1 4 2 Niveau 4 5 94 4 4 3 5 6 4 3 Slov nie Niveau 1 87 3 1 5 12 1 5 Niveau 2 94 8 0 8 5 2 0 8 Niveau 3 96 9 1 1 3 1 1 1 Niveau 4 5 99 3 0 7 0 7 0 7 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note La Su de n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur l auto valuation des comp tences des r pondants La Belgique Flandre la R publique tch que la Finlande l Allemagne la Hongrie et les Pays Bas sont exclus du graphique 3 20 parce que leurs donn es sont sujettes caution Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Annexe D TABLEAU 3 21 POURCENTAGE DE LA VARIANCE R EXPLIQU EN LITT RATIE PAR 12 VARIABLES PR DICTIVES COEFFICIENTS DE R GRESSION DE LA PROBABILIT MAXIMALE AJUST S MESUR E TITRE DE CONCEPT LATENT ERREUR TYPE MULTIPLI E PAR 100 ENTRE PARENTH SES POPULATION G E DE 25 65 ans 1994 1998 Sexe Age Langue maternelle ou trang re Scolarit des parents Scolarit du r pondant Participation la vie active Branche d activit Situation professionnelle Activit s de lecture au travail Participation l ducation des adultes Activit s de lecture la maison Participation des activit s b n voles Variance expliqu e en litt ratie Mo
67. 320 2 3 5 354 0 9 3 Danemark 212 5 5 5 517 3 2 5 321 4 6 5 Finlande 272 9 9 3 308 4 3 1 323 0 7 6 Hongrie 222 0 8 6 291 3 3 5 324 7 10 9 Norv ge 264 7 9 0 298 7 4 5 391 3 55 Portugal 244 2 6 4 294 5 2 9 305 3 6 6 Slov nie 217 8 9 4 286 0 3 6 324 0 8 5 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 2 Une anomalie d chantillonnage dans la collecte des donn es de l Enqu te relatives aux tudiants aux tats Unis limite la possibilit de comparer les r sultats pour ce groupe d ge les donn es sur la population am ricaine jeune proviennent donc de la National Adult Literacy Survey 1992 Note La Belgique Flandre la Finlande l Allemagne et la Suisse ne sont pas comprises dans les graphiques 3 1 a c parce que leurs donn es sont sujettes caution Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 2 RELATION ENTRE LES R SULTATS DES R PONDANTS AUX TESTS SUR L CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES ET LE NIVEAU DE SCOLARIT DE LEURS PARENTS POPULATION G E DE 16 25 ans 1992 1998 Coefficients Coefficients non ajust s ajust s B B Moyenne Canada Constante 1 49 0 15 Niveau de scolarit des parents 0 16 0 01 0 34 11 47 0 07 Allemagne Constante 1 40 0 34 Niveau de scolarit des parents 0 16 0 03
68. 4 0 7 19 3 329 5 366 5 Finlande 197 1 258 5 286 1 1 0 21 7 318 4 356 9 Hongrie 162 9 235 2 269 9 1 4 14 1 310 4 301 7 Norv ge 208 9 269 1 296 8 1 0 17 4 328 8 367 0 Portugal 103 0 185 3 231 4 3 8 22 5 280 0 326 2 Slov nie 106 2 200 7 242 8 1 9 21 0 292 0 340 1 Suisse italophone 159 5 241 4 214 4 2 3 30 0 314 0 354 7 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 2 2 POURCENTAGE DE LA POPULATION DE 16 65 ANS SE SITUANT CHACUN DES NIVEAUX SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 A Textes suivis Canada 16 6 1 6 25 6 1 8 35 1 2 4 22 1 23 Allemagne 14 4 0 9 34 2 1 0 38 0 1 3 13 4 1 0 Irlande 22 6 1 4 29 8 1 6 34 1 1 2 13 5 1 4 Pays Bas 10 5 0 6 30 1 0 9 44 1 1 0 15 3 0 6 Pologne 42 6 0 9 34 5 0 9 19 8 0 7 3 1 04 Su de 1 9 0 5 20 3 0 6 39 7 0 9 32 4 0 5 Suisse francophone 17 6 1 3 33 7 1 6 38 6 1 8 10 0 0 7 Suisse germanophone 19 3 1 0 35 7 1 6 36 1 1 3 8 9 1 0 tats Unis 20 7 0 8 25 9 1 1 32 4 1 2 21 1 1 2 Australie 17 0 0 5 27 1 0 6 36 9 0 5 18 9 0 5 Belgique Flandre 18 4 1 5 28 2 2 1 39 0 2 4 14 3 1 2 Nouvelle Z lande 18 4 0 9 21 3 1 0 35 0 0 8 19 2 0 7 Royaume Uni 21 8 1 0 30 3 1 2 31 3 11 16 6 0 7 Chili 50 1 1 7 35 0 1 2 15 3 1 2 1 6 0 4 R publique t
69. 43 11 58 0 07 Norv ge Constante 0 75 0 21 Niveau de scolarit des parents 0 11 0 02 0 24 12 35 0 07 Portugal Constante 1 42 0 15 Niveau de scolarit des parents 0 13 0 02 0 32 8 17 0 10 Slov nie Constante 2 55 0 20 Niveau de scolarit des parents 0 20 0 02 0 41 11 40 0 07 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 2 Une anomalie d chantillonnage dans la collecte des donn es de l Enqu te relatives aux tudiants aux tats Unis limite la possibilit de comparer les r sultats pour ce groupe d ge les donn es sur la population am ricaine jeune proviennent donc de la National Adult Literacy Survey 1992 Note Les valeurs diff rent quelque peu de celles qui ont d j paru dans Litt ratie et soci t du savoir Nouveaux r sultats de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes OCDE et DRHC 1997 car on a fait appel l cart type et la moyenne internationale dans les 20 pays pour normaliser les estimations Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 US National Adult Literacy Survey 1992 BR Annexe D TABLEAU 3 3 RELATION ENTRE LES R SULTATS DES R PONDANTS AUX TESTS SUR L CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES ET LE NIVEAU DE SCOLARIT DE LEURS PARENTS POPULATION G E DE 25 65 ans 1994 1998 Coefficients Coefficien
70. 5 0 0 1 7 0 1 Pologne 0 5 0 0 0 9 0 1 1 2 0 1 1 6 0 2 Su de 1 0 0 1 1 2 0 0 1 5 0 0 1 6 0 1 Suisse 1 1 0 1 1 9 0 1 2 2 0 1 2 4 0 1 tats Unis 1 0 0 1 1 7 0 1 2 1 0 1 2 2 0 1 Australie 0 8 0 0 1 2 0 0 1 4 0 0 1 7 0 0 Belgique Flandre 0 7 0 1 1 1 0 1 1 5 0 1 1 7 0 1 Nouvelle Z lande 0 9 0 1 1 5 0 1 1 8 0 1 2 0 0 1 Royaume Uni 1 1 0 1 1 4 0 1 1 9 0 0 1 9 0 1 Chili 0 8 0 1 1 5 0 1 2 0 0 1 2 9 0 3 R publique tch que 1 0 0 1 1 5 0 1 1 7 0 1 1 9 0 1 Danemark 0 9 0 1 1 3 0 1 1 8 0 0 1 8 0 1 Finlande 0 9 0 1 1 3 0 1 1 6 0 0 1 8 0 0 Hongrie 0 9 0 1 1 2 0 1 1 5 0 1 1 3 0 1 Norv ge 0 7 0 1 1 0 0 1 1 2 0 0 1 3 0 0 Portugal 0 6 0 1 1 3 0 1 1 8 0 1 2 9 0 2 Slov nie 0 8 0 0 1 5 0 1 1 8 0 1 1 7 0 2 1 La Su de n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur les activit s d criture pratiqu es au travail 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 SE Annexe D TABLEAU 3 11 PARTICIPATION L DUCATION ET LA FORMATION DES ADULTES ET NOMBRE MOYEN D HEURES DE FORMATION AU COURS DE L ANN E AYANT PR C D L INTERVIEW PAR TYPE DE FORMATION POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 ducation et ducation et formatio
71. 60 300 50 280 40 260 30 240 Cadres hautement 10 220 L sp cialis s Moyenne textes 200 ivi VE e ge D D A S 2 2 2 2 pois lt lt D p D lao 5 2 L E S 2 p E 3 sp Ql 5 E 9 E S U S A Aa 0 X 2 amp S E lt LL V A X Nouvelle Z lande R publique tch que Les pays sont class s selon le pourcentage de cadres hautement sp cialis s dans la population active 1 D apr s la CITP de 1988 la cat gorie des cadres hautement sp cialis s englobe les l gislateurs les hauts fonctionnaires et les gestionnaires les sp cialistes les techniciens et les auxiliaires professionnels Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 4 6 LITT RATIE ET CAT GORIES PROFESSIONNELLES A Proportion de gestionnaires et de membres d une profession lib rale qui se situent au moins au niveau 3 sur l chelle des textes sch matiques population g e de 16 65 ans 1994 1998 Canada Su de Finlande Norv ge Danemark Allemagne tats Unis Australie Royaume Uni Nouvelle Z lande R publique tch que Irlande Pays Bas Belgique Flandre Suisse Hongrie Slov nie 0 20 40 60 80 100 Pourcentage Les pays sont class s selon la proportion des gestionnaires et des membres d une profession lib rale qui se situent a
72. 8 2 1 8 13 7 1 1 9 0 2 3 14 5 1 1 7 2 1 7 R publique tch que 7 6 0 9 4 3 0 7 7 7 0 9 4 9 0 6 8 3 1 1 5 1 0 7 Danemark 9 0 1 1 5 3 0 7 10 7 1 5 5 3 0 6 11 5 1 8 5 4 0 6 Finlande 20 6 1 7 9 3 0 7 21 7 1 7 8 8 0 6 19 1 1 4 10 0 0 7 Hongrie 15 0 1 2 13 4 2 2 17 2 1 5 10 2 1 7 18 2 1 7 11 4 1 5 Norv ge 5 6 0 8 3 0 0 4 6 2 0 8 2 9 0 4 5 8 0 8 3 0 0 3 Portugal 15 4 2 3 9 0 1 3 14 4 2 2 12 0 3 1 16 0 2 4 8 8 2 1 Slov nie 13 6 1 0 7 5 1 5 14 6 1 1 5 9 1 0 14 6 1 2 7 8 1 2 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note le Chili n est pas compris dans le graphqiue 3 7 parce que ses donn es sont sujettes caution Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 3 8 NOMBRE MOYEN DE SEMAINES TRAVAILL ES PAR LES PERSONNES OCCUP ES PENDANT L ANN E QUI A PR C D L INTERVIEW SELON LE NIVEAU DE LITT RATIE ATTEINT SUR L CHELLE DES TEXTES AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 25 65 ans 1994 1998 Niveau 1 Niveaux 2 et plus Tous les niveaux Canada 38 9 2 2 45 8 0 8 44 9 0 7 Allemagne 48 5 1 4 50 2 0 4 50 1 0 3 Irlande 46 3 0 7 48 5 0 4 48 1 0 4 Pays Bas 46 8 1 3 49 0 0 3 48 9 0 3 Pologne 47 9 0 3 49 2 0 3 48 7 0 2 Su de 48 0 1 6 47 3 0 2 47 4 0 3 Suisse 47 6 1 1 48 9
73. 9 1 1 210 92 12 7 67 3 25 4 1 0 185 54 12 2 47 1 Moyenne 35 0 0 6 195 98 8 0 68 7 30 3 0 8 178 25 9 8 54 0 1 Sont exclus les tudiants plein temps de 16 24 ans et les personnes qui ont suivi moins de six heures de formation 2 Nombre moyen d heures par adulte Nombre moyen d heures par participant Taux de participation 100 3 Les enqu tes su doise et portugaise n ont pas pos de questions sur la formation li e l emploi de la m me mani re ni de questions sur la dur e de la formation 4 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note D Allemagne n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur l ducation et la formation des adultes de la m me mani re Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 12 POURCENTAGE DE LA POPULATION G E DE 16 65 ANS INSCRITE L DUCATION OU LA FORMATION DES ADULTES AU COURS DE L ANN E AYANT PR C D L INTERVIEW PAR NIVEAU DE LITT RATIE ET AU TOTAL CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES 1994 1998 Taux global de participation Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Canada 37 7 1 0 16 6 6 2 29 4 2 4 39 6 2 9 60 4 2 2 Irlande 24 3 2 3 10 1 2 0 19 6 2 3 34 2 2 8 47 3 4 2 Pays Bas 37 4 1 2 16 8 2 3 27 0 1 6 41 6 1 8 53 4 3 1 Pologne 13
74. 9 309 9 6 4 Allemagne 269 5 7 7 298 8 6 5 328 9 12 9 Irlande 236 1 6 8 287 1 3 7 306 2 5 6 Pays Bas 266 1 5 3 305 5 3 6 321 8 6 3 Pologne 221 1 4 9 270 0 4 2 291 5 5 7 Su de 282 9 15 2 311 3 2 6 341 0 5 7 Suisse 263 3 8 0 288 6 3 4 300 0 6 1 tats Uni 221 4 0 270 2 2 0 313 4 2 3 Australie 262 3 3 3 291 3 2 2 312 6 4 9 Belgique Flandre 259 9 13 4 295 8 5 9 319 3 5 0 Nouvelle Z lande 242 2 10 4 289 7 4 2 313 1 5 6 Royaume Uni 261 0 5 5 290 6 6 5 304 7 7 6 Chili 206 4 5 3 248 6 9 2 276 8 4 0 R publique tch que 2015 4 3 294 2 2 3 320 2 67 Danemark 257 9 4 4 295 5 1 8 303 9 4 3 Finlande 280 2 9 6 321 6 3 1 336 0 5 1 Hongrie 216 4 6 5 265 6 3 1 287 0 9 0 Norv ge 265 7 8 7 298 1 3 9 326 9 3 5 Portugal 237 9 4 6 302 0 3 0 315 0 6 3 Slov nie 202 9 7 8 272 9 3 9 300 2 7 4 B Textes sch matiques Canada 217 8 37 0 301 9 13 7 322 6 9 1 Allemagne 211 3 5 2 311 3 6 9 344 6 10 1 Irlande 230 0 7 3 281 1 3 2 300 5 6 9 Pays Bas 273 0 6 5 311 7 3 2 320 9 5 9 Pologne 217 4 6 7 212 6 4 2 292 1 6 3 Su de 292 7 10 9 314 4 2 8 339 1 5 5 Suisse 265 4 16 1 300 9 4 5 316 1 7 8 tats Unis 228 0 4 3 211 2 1 912 2 1 9 Australie 263 0 2 9 293 9 2 3 312 4 4 0 Belgique Flandre 276 2 12 9 303 7 5 1 323 3 4 4 Nouvelle Z lande 238 3 12 1 291 1 3 6 311 0 5 3 Royaume Uni
75. D apr s les renseignements tir s de ONS 2000 on a appliqu la m thodologie d crite ci dessous L chantillon pr lev par le Portugal aux fins de l Enqu te tait fond sur un suivi de l enqu te sur la population active EPA ainsi on a constitu un chantillon deux degr s partir de l chantillon des r pondants l EPA Au premier degr on a choisi un sixi me de l chantillon des r pondants l EPA puis on l a stratifi selon le niveau de scolarit le plus lev A l int rieur de chaque strate on a choisi les personnes au hasard partir de sections statistiques environ 300 logements certaines r gions loign es comptant une population tr s restreinte ont t exclues Pour s assurer d avoir obtenu suffisamment d items pour l laboration des chelles RES Annexe B on a pond r l chantillon en faveur des r pondants les plus instruits ainsi on a pr lev 10 pour cent de l chantillon parmi les personnes ayant termin leur tudes primaires et le reste parts gales parmi celles qui avaient termin le premier cycle d tudes secondaires et celles qui avaient termin au moins le deuxi me Comme on s attendait un taux lev de non r ponse on a choisi pour chaque personne chantillonn e un ou deux rempla ants pr sentant les m mes caract ristiques Au total on a s lectionn 3 020 personnes On a remplac les personnes chantill
76. DE PERSONNES G ES DE 25 65 ANS CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE FAISANT PARTIE DES 60 POUR CENT DES SALARI S LES MIEUX R MUN R S 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 C Textes au contenu quantitatif Canada 20 2 5 0 43 1 8 7 55 3 5 8 75 7 8 0 Allemagne 33 8 3 8 36 6 3 7 48 9 2 3 56 1 3 2 Irlande 24 2 2 8 42 8 3 7 61 6 3 4 75 9 4 0 Pays Bas 25 8 3 7 46 2 2 3 58 3 1 3 70 0 2 8 Pologne 55 4 2 0 644 1 9 69 1 1 9 86 1 3 4 Su de 63 5 4 2 76 0 3 1 81 9 1 8 83 9 1 5 Suisse 42 3 6 6 54 0 4 3 68 0 4 0 75 8 3 5 tats Unis 122 1 9 29 7 2 1 449 3 0 65 9 2 3 Australie 210 1 6 38 8 1 3 51 8 1 4 65 8 1 5 Belgique Flandre 3 3 1 2 12 8 2 0 18 6 2 3 34 9 3 0 Nouvelle Z lande 31 2 3 2 53 5 2 7 65 0 2 0 78 2 2 3 Royaume Uni 216 1 9 41 2 1 7 53 8 2 2 78 1 1 9 Chili 244 1 6 42 9 2 9 73 1 3 5 67 7 9 1 R publique tch que 13 3 3 4 22 7 1 7 33 6 2 0 46 1 2 0 Denemark 37 8 4 2 44 2 2 5 63 4 1 5 76 9 1 8 Finlande 26 6 2 6 53 9 2 1 63 8 1 5 77 4 1 6 Hongrie 18 2 1 5 32 5 2 2 45 2 3 0 60 5 3 4 Norv ge 33 3 3 1 53 5 2 2 66 9 1 5 81 6 2 1 Portugal 49 9 3 9 56 6 5 9 76 6 5 7 744 8 4 Slov nie 20 7 1 7 43 7 2 2 64 6 2 9 72 9 3 9 Moyenne 22 3 1 0 37 8 1 0 50 7 1 1 66 5 1 1 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Inte
77. Depuis les ann es 60 diff rentes th ories cherchent lier le capital humain l expansion conomique De Schultz 1960 Becker 1964 et Mincer 1974 jusqu Barro 1996 puis De la Fuente et Domenech 2000 on continue de s interroger au sujet de l incidence de l instruction de l exp rience et des comp tences sur la croissance conomique La recherche montre que la croissance des pays en d veloppement est plus rapide lorsque le niveau de scolarit est plus lev et la litt ratie plus r pandue Mingat et Tan 1996 En se fondant sur un vaste ensemble de donn es accumul es la plupart des analystes conviennent aujourd hui que le stock de capital humain pr sent dans la population constitue un important facteur de la croissance conomique Toutefois on ne s entend pas sur les indicateurs utiliser pour valuer le capital humain ni sur la mesure dans laquelle ils peuvent expliquer la croissance On a cependant entrepris des travaux en ce sens En vertu d un mandat confi au Conseil minist riel en 1999 l OCDE a commenc examiner les facteurs qui sous tendent les carts de croissance conomique entre les pays Membres Le niveau de litt ratie repr sente un l ment du capital humain Sur le plan individuel la litt ratie contribue au perfectionnement personnel en am liorant la participation la vie de la soci t la situation sur le march du travail et le revenu Elle peut aussi favoriser
78. E DE 16 65 ans 1994 1998 Population totale Population active Hommes Femmes Hommes Femmes Canada Autofinancement ou famille 22 9 21 1 25 7 23 9 Employeurs 26 0 19 8 31 9 24 2 Gouvernement 9 8 13 9 8 2 10 3 Autre 5 9 5 2 5 9 5 3 Ireland Autofinancement ou famille 13 7 27 4 13 9 21 1 Employeurs 21 4 16 3 29 3 21 0 Gouvernement 9 5 7 6 8 0 6 0 Autre 4 7 5 2 5 17 3 1 Pays Bas Autofinancement ou famille 17 4 29 6 18 2 20 6 Employeurs 34 0 16 5 43 6 20 6 Gouvernement 6 5 5 3 6 0 4 0 Autre 3 5 2 9 3 1 1 6 Pologne Autofinancement ou famille 16 1 19 3 12 9 18 1 Employeurs 34 0 23 8 39 2 26 7 Gouvernement 33 39 22 2 0 Autre 15 D FT 50 Su de Autofinancement ou famille Employeurs 48 5 01 9 48 7 51 8 Gouvernement Autre Suisse Autofinancement ou famille 25 6 33 0 21 5 21 3 Employeurs 28 3 19 2 32 8 21 1 Gouvernement 8 5 8 2 8 0 1 5 Autre 3 4 4 7 3 5 4 3 tats Unis Autofinancement ou famille 16 1 21 1 17 1 17 8 Employeurs 32 4 30 1 35 4 31 3 Gouvernement 4 8 6 5 5 1 5 9 Autre 3 2 5 0 3 1 4 5 Australie Autofinancement ou famille 22 6 29 5 22 1 21 1 Employeurs 28 4 18 0 94 9 20 3 Gouvernement 8 3 7 3 6 6 Dr Autre 3 7 3 8 3 7 3 5 Belgique Flandre Autofinancement ou famille 21 0 27 0 23 6 18 5 Employeurs 33 1 17 3 40 1 20 0 Gouvernement la 5 9 8 2 43 Autre 4 1 6 0 4 6 3 6 Nouvelle Z lande Autofinancement ou famille 18 8 21 2 20 6 23 4 Employeurs 27 6 24 5 32 9 2
79. Estimation peu fiable 1 Sont exclus les immigrants dont la langue maternelle est la m me que la langue du test 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note L Irlande la Pologne la Belgique Flandre le Chili la R publique tch que le Danemark la Finlande la Hongrie et le Portugal ne sont pas compris dans le graphique 3 18 parce que leurs donn es sont sujettes caution Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Annexe D TABLEAU 3 19 PROPORTION DE LA POPULATION DE 16 65 ANS QUI D CLARE AVOIR DES CAPACIT S DE LECTURE FAIBLES OU MOYENNES SELON LE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SUIVIS 1994 1998 Faibles Moyennes Bonnes lev es Canada Niveau 1 42 6 6 6 57 4 6 6 Niveau 2 10 4 4 2 89 6 4 2 Niveau 3 5 6 1 9 94 4 1 9 Niveau 4 5 0 7 1 2 99 3 1 2 Allemagne Niveau 1 19 7 2 9 80 3 2 9 Niveau 2 4 2 0 7 95 8 0 7 Niveau 3 4 1 1 2 95 9 1 2 Niveau 4 5 0 6 0 4 99 4 0 4 Irlande Niveau 1 21 3 4 5 12 1 4 5 Niveau 2 8 4 1 8 91 6 1 8 Niveau 3 4 5 1 1 955 1 1 Niveau 4 5 1 9 0 8 98 7 0 8 Pays Bas Niveau 1 49 3 5 7 50 7 5 7 Niveau 2 31 9 1 9 68 1 1 9 Niveau 3 15 8 1 6 84 2 1 6 Niveau 4 5 7 3 1 8 92 7 1 8 Pologne Niveau 1 24 2 1 2 75 8 1 2 Niveau 2 9 1 1 1 90 9 1 1 Niveau 3 de 1 1 96 7 1 1 Niveau 4 5 0 07 0 0 100 0 0 0 Suisse Ni
80. L7 44 5 1 7 Niveaux 3 et 4 5 72 9 1 3 21 1 1 3 Pays Bas Niveaux 1 et 2 55 8 1 6 44 2 1 6 Niveaux 3 et 4 5 77 0 1 3 23 0 1 3 Pologne Niveaux 1 et 2 66 8 0 7 33 2 0 7 Niveaux 3 et 4 5 81 9 2 2 18 1 2 2 Su de Niveaux 1 et 2 71 0 1 7 29 0 1 7 Niveaux 3 et 4 5 87 0 1 1 13 0 1 1 Suisse Niveaux 1 et 2 75 8 2 8 24 2 2 8 Niveaux 3 et 4 5 83 8 2 0 16 2 2 0 tats Unis Niveaux 1 et 2 73 8 1 7 26 2 1 7 Niveaux 3 et 4 5 83 7 1 3 16 3 1 3 Australie Niveaux 1 et 2 67 0 1 1 33 0 1 1 Niveaux 3 et 4 5 84 0 0 6 16 0 0 6 Belgique Flandre Niveaux 1 et 2 63 1 1 7 36 9 1 7 Niveaux 3 et 4 5 83 4 1 3 16 6 1 3 Nouvelle Z lande Niveaux 1 et 2 100 19 30 0 1 9 Niveaux 3 et 4 5 81 4 1 1 18 6 1 1 Royaume Uni Niveaux 1 et 2 67 9 1 3 32 1 1 3 Niveaux 3 et 4 5 87 0 0 9 13 0 0 9 Chili Niveaux 1 et 2 65 2 1 4 34 8 1 4 Niveaux 3 et 4 5 80 8 2 3 19 2 2 3 R publique tch que Niveaux 1 et 2 71 0 1 4 29 0 1 4 Niveaux 3 et 4 5 84 5 1 4 15 5 1 4 Annexe D TABLEAU 3 6 suite TAUX DE PARTICIPATION LA VIE ACTIVE SELON QUE LE NIVEAU DE LITT RATIE EST FAIBLE NIVEAUX 1 ET 2 ET MOYEN LEV NIVEAUX 3 ET 4 5 CHELLES DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 25 65 ans 1994 1998 Actifs inactifs Danemark Niveaux 1 et 2 74 6 0 9 25 4 0 9 Niveaux 3 et 4 5 85 6 1 3 14 4 1 3 Finlande Niveaux 1 et 2 68 7 1 5 31 3 1 5 Nivea
81. La litt ratie l re de l information de formation structur e Toutefois les constatations de l Enqu te relatives la participation un programme de formation pr sent es la section suivante portent croire que ces personnes n ont pas acc s un tel programme dans la plupart des pays 3 5 La litt ratie et l ducation structur e des adultes Apr s avoir examin les indicateurs des activit s d apprentissage informel li es la litt ratie il y a lieu de passer dans la pr sente section l tude des occasions d apprentissage structur Le graphique 3 11 montre le nombre moyen d heures consacr es l ducation et la formation des adultes par adulte de 16 65 ans dans certains pays compte tenu des divers taux de participation et des diff rences dans l importance de l ducation et de la formation des adultes Le nombre d heures de formation par adulte offre une mesure compl te de l effort global de formation structur e des adultes dans ces pays D apr s les donn es cet effort varierait consid rablement d un pays l autre Il est relativement faible en Belgique Flandre au Chili en Hongrie en Pologne et en R publique tch que mais lev au Danemark en Finlande et en Nouvelle Z lande Le graphique 3 11 pr sente galement le nombre estim d heures d ducation et de formation li es l emploi par adulte A cet gard le Canada affiche un profil tr s semblab
82. POPULATION G E DE 26 35 ANS ET DE 56 65 ans 1994 1998 5 29 19 95 Age centile centile Moyenne centile centile C Textes au contenu quantitatif Canada 26 35 168 3 258 5 291 5 5 5 329 9 382 2 56 65 122 3 192 2 237 6 11 5 292 4 332 9 Allemagne 26 35 229 5 215 9 299 8 2 5 329 9 366 9 56 65 206 8 252 0 217 6 2 5 300 3 345 0 Irlande 26 35 160 1 239 4 270 7 4 2 0112 360 7 56 65 117 0 196 3 238 0 9 5 285 5 341 7 Pays Bas 26 35 213 3 215 3 298 2 1 6 329 0 360 3 56 65 182 5 241 2 267 3 91 298 7 309 9 Pologne 26 35 114 5 212 3 246 4 3 5 291 2 336 1 56 65 82 6 126 7 197 0 3 8 256 8 309 1 Su de 26 35 235 0 288 6 310 5 3 3 350 7 389 9 56 65 188 3 250 3 285 1 3 9 0225 367 0 Suisse 26 35 142 4 268 0 207 3 3 8 325 0 355 4 56 65 144 9 241 8 266 7 3 5 300 8 340 0 tats Unis 26 35 132 4 243 3 278 2 3 2 326 5 370 5 56 65 142 5 234 5 267 6 3 5 310 3 353 6 Australie 26 35 183 8 256 8 285 1 1 3 320 9 360 7 56 65 104 1 214 0 247 5 2 7 295 2 340 8 Belgique Flandre 26 35 198 4 269 5 297 7 3 9 333 4 369 2 56 65 115 6 202 6 242 3 4 3 295 5 393 4 Nouvelle Z lande 26 35 161 5 247 8 274 1 2 2 309 8 390 9 56 65 153 5 220 8 253 3 4 5 291 3 338 6 Royaume Uni 26 35 175 7 239 9 276 5 2 6 323 1 365 0 56 65 122 8 204 5 240 6 3 4 284 8 333 6 Chili 26 35 99 3 176 9 216 4 3 3 259 6 219 9 56 65 66 7 117 0 115 7 7 5 229 6 276 6 R publique tch que 26 35 223 2 280 1 309 0 2 3 343 3 381 6 56 65 178 8 255 1 282
83. Postlethwaite et Ross 1992 A l int rieur des pays on observe galement des carts substantiels dans la litt ratie des enfants du m me ge Ces carts ont t attribu s en partie l incidence de la socialisation notamment au sein de la famille mais galement au sein de groupes plus tendus Outre les ant c dents familiaux l instruction joue galement un r le essentiel dans l acquisition des capacit s de lecture et d criture Dans les coles par exemple les enseignants de qualit ont des attentes lev es l gard de la capacit de leurs l ves ma triser les objectifs du programme p dagogique Ces attentes ambitieuses se refl tent dans certaines pratiques de lecture en classe et dans les habitudes scolaires qui sortent de l ordinaire en ce qui a trait l efficacit de l enseignement de la 1 Chaque analyse a t entreprise en faisant appel aux trois indicateurs de litt ratie Cependant en raison de contraintes d espace les r sultats sont habituellement pr sent s pour une seule chelle L chelle des textes suivis sert souvent mais les chelles des textes sch matiques et des textes au contenu quantitatif sont aussi employ es Le choix est surtout arbitraire tant donn la forte corr lation entre les trois chelles EE La litt ratie l re de l information lecture et aux ressources qui y sont consacr es Parall lement le niveau de litt ratie acquis par les
84. au contenu quantitatif Niveau 1 de compr hension de Intervalle de textes au contenu quantitatif r sultats 0 225 Bien qu aucune t che de compr hension de textes au contenu quantitatif utilis e dans l valuation ne comporte une cote de moins de 225 l exp rience porte croire que de telles t ches exigent du lecteur qu il effectue une op ration unique relativement simple habituellement une addition pour laquelle soit les nombres et l op ration requise dans le document soit les nombres sont fournis et l op ration n oblige pas le lecteur les chercher La t che la plus facile concernant la compr hension de textes au contenu quantitatif 225 demande au lecteur de remplir un bon de commande La derni re ligne de la formule se lit Total avec manutention La ligne au dessus se lit Frais de manutention 2 00 Le lecteur n a qu additionner les 2 00 aux 50 00 inscrits sur la ligne pr c dente pour indiquer le co t des billets Dans cette t che un des chiffres tait fourni et 1l tait facile de d terminer l op ration partir du mot Total en outre le lecteur n avait pas besoin d effectuer la fonction d emprunt ou de report de l addition De plus le format m me du formulaire se pr sentait sous forme de colonne simple ce qui facilitait d autant la t che du lecteur Niveau 2 de compr hension de Intervalle de textes au contenu quantitatif r sultats 226
85. choisi syst matiquement les personnes m me le Registre de la population Dans le reste du pays on a proc d une stratification en profondeur d abord selon les comt s puis selon diverses caract ristiques Les unit s primaires d chantillonnage taient des municipalit s ou des groupes de municipalit s dont la probabilit de s lection tait proportionnelle la taille Au deuxi me degr de s lection au premier dans le cas de la composante autorepr sentative on a ensuite stratifi les personnes selon leur niveau de scolarit afin de surrepr senter dans l chantillon les personnes les plus instruites et les moins instruites On a choisi les personnes au moyen d un chantillonnage syst matique On a compl t l chantillon par un chantillon sp cial de chercheurs d emploi choisis partir d un registre sp cial selon des m thodes semblables celles employ es dans le cas de l chantillon principal Le nombre total de r pondants s est lev 3 307 Portugal On a men une enqu te sur la litt ratie dans le cadre d un programme de recherche parrain par l Union europ enne et mis en uvre ind pendamment des deux cycles de l Enqu te mais en utilisant une m thodologie semblable et un mat riel de test identique Pour cette raison le pays n a pas t tenu d appliquer les m thodes de contr le et d assurance de la qualit des donn es impos es aux autres pays participants
86. compiler analyser d pouiller et publier des renseignements statistiques sur les activit s commerciales industrielles financi res sociales conomiques et g n rales de la population et sur l tat de celle c1 Il s agit d un organisme f d ral dirig par le statisticien en chef du Canada et faisant rapport au Parlement par l entremise du ministre de l Industrie du Canada Statistique Canada fournit des renseignements statistiques tous les niveaux de gouvernement ainsi qu aux entreprises aux syndicats aux tablissements vocation universitaire et sociale aux associations professionnelles la communaut statistique internationale et au grand public Ces renseignements sont produits pour l ensemble du pays et par province et sont parfois ventil s par grand centre urbain ou autre r gion infraprovinciale L organisme entretient des relations non seulement au Canada mais partout dans le monde en participant des r unions internationales et des changes professionnels Statistique Canada en coop ration avec Educational Testing Service de Princeton New Jersey et des quipes de recherche nationales s est charg e de l laboration et l impl mentation de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes Also available in English under the title Literacy in the Information Age LES OPINIONS ET LES INTERPR TATIONS EXPRIM ES DANS LE PR SENT RAPPORT SONT CEL
87. dans des normes de r ciprocit et de confiance et dans des r seaux d engagement civique Selon ses partisans le capital social permet aux gens d atteindre des objectifs qui n auraient pas t possibles en son absence Verba ef al 1995 affirment que certaines ressources dont le civisme sont n cessaires pour participer la vie politique Ils ajoutent que l on acquiert le civisme au sein d associations b n voles Tout comme la litt ratie constitue une condition pr alable l apprentissage au travail la participation la vie de la soci t est n cessaire l acquisition du civisme Les associations b n voles et les activit s communautaires constituent donc des tremplins importants pour l apprentissage extra scolaire car elles favorisent l acquisition de nouvelles comp tences tout en emp chant l atrophie d autres comp tences insuffisamment utilis es 11 Donn es du graphique 4 10 de Litt ratie conomie et soci t OCDE et Statistique Canada 1995 p 124 RES Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie L Enqu te a abord la question du civisme et du capital social en demandant aux r pondants dans quelle mesure ils participaient des activit s communautaires b n voles Le graphique 3 17 montre le r le vital que joue le secteur b n vole dans la soci t su doise o pr s de 50 pour cent de la population adulte participent au moins une fois par mois aux activit s d a
88. de ch mage est si peu lev que les adultes ayant un faible niveau de litt ratie ne courent qu un risque relativement minime d tre au ch mage D apr s le graphique 4 4 du chapitre suivant la litt ratie est li e non seulement la fr quence mais aussi la dur e du ch mage Les personnes ayant un faible niveau de litt ratie se retrouvent plus souvent sans travail m me si elles trouvent un emploi durant l ann e Dans certains pays les personnes qui poss dent le plus faible niveau de litt ratie travaillent un nombre moins lev de semaines par ann e Par exemple le graphique 3 8 montre qu au Canada la diff rence dans le nombre moyen de semaines travaill es entre ceux qui EE Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie GRAPHIQUE 3 8 P NALIT D EMPLOI DES ADULTES AYANT UN FAIBLE NIVEAU DE LITT RATIE Nombre moyen de semaines travaill es par les personnes occup es pendant l ann e qui a pr c d l interview selon le niveau de litt ratie atteint sur l chelle des textes au contenu quantitatif population g e de 25 65 ans 1994 1998 Nombre moyen de semaines de travail 52 52 48 48 Moyenne des pays 48 4 44 44 40 40 E Niveau 1 Niveaux 2 et plus 36 36 ES BSSL2SESRL 22 2 8 2 5 8 2 P T Kan S D lae j 5 s 5 Foo 2g egs Esg S o S gt A o E Om E D a de N S m 2 a V 53 L G leu lt S o 3 A D 53 o
89. de comparaison Litt ratie moyenne sensiblement inf rieure celle du pays de comparaison Les pays sont class s tant par rang e que par colonne selon le niveau moyen de litt ratie Statistiquement significatif au niveau de 0 5 compte tenu des comparaisons multiples TE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 2 3 suite R PARTITION COMPARATIVE DES NIVEAUX DE LITT RATIE B Comparaison internationale fond e sur la note moyenne sur l chelle des textes sch matiques population g e de 16 65 ans 1994 1998 Allemagne R publique tch que Belgique Flandre Suisse francophone Australie Suisse italophone Suisse germanophone Nouvelle Z lande tats Unis Royaume Uni Slov nie Portugal Finlande Su de Norv ge Danemark Finlande Pays Bas Allemagne R publique tch que E Canada CCS Belgique Flandre xixixi ele Less Suisse francophone Australie Suisse italophone Suisse germanophone Nouvelle Z lande tats Unis Royaume Uni Irlande Hongrie Slov nie Pologne Portugal bdedbdbatdead RC a A daa Aae Marche suivre Consulter la rang e relative un pays afin de comparer son rendement avec celui des autres pays num r s dans les en t tes de colonne Les symboles indiquent si la litt ratie moyenne d un pays donn est sensiblement plus faible ou plus forte que celle du pays de comparaison ou s il n existe aucun cart statistiquemen
90. de l ducation Stockholm et Institut de l ducation internationale Stockholm M Patrick Werquin Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Paris M J Douglas Willms Universit du Nouveau Brunswick Fredericton CN LES DITIONS DE L OCDE 2 rue Andr Pascal 75775 PARIS CEDEX 16 IMPRIM EN FRANCE 81 2000 052 P ISBN 92 64 27654 8 No 50550 2000
91. de la population Dans les douze mois qui ont pr c d l enqu te le Danemark la Finlande et la Su de ont enregistr un taux de participation global sup rieur 50 pour cent Ce r sultat s explique sans doute par le fait que ces pays offrent depuis longtemps des programmes d ducation des adultes et que ces programmes sont largement subventionn s par l Etat Pour leur part la Norv ge et la Nouvelle Z lande enregistrent des taux de participation de pr s de 50 pour cent e La plupart des pays participants enregistrent un taux de participation l ducation et la formation des adultes d environ 40 pour cent e Il existe un groupe de pays o l acquisition continue du savoir est une activit moins courante le Chili la Hongrie la Pologne et le Portugal enregistrent des taux de participation inf rieurs 20 pour cent alors qu en Belgique Flandre en Irlande en R publique tch que et en Slov nie les taux se situent entre 20 et 30 pour cent SO La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 13 PROBABILIT DE PARTICIPATION SELON LA CAT GORIE PROFESSIONNELLE Probabilit ajust e de participation des programmes d ducation ou de formation des adultes financ s par l employeur selon la cat gorie professionnelle population g e de 16 65 ans 1994 1998 Australie Royaume Uni Chili tats Unis Canada Danemark Finlande mm ouvrier Slov nie E Employ de bureau C Travail
92. de travail n 97 33 US Department of Education Washington DC BLOOM M BURROWS M LAFLEUR B et SQUIRES R 1997 Avantages conomiques du renforcement de l alphab tisme en milieu de travail rapport 206 97 Le Conference Board du Canada Ottawa CAREY S LOW S et HANSBRO J 1997 Adult Literacy in Britain J0024129 C15 9 97 5673 The Stationery Office Londres DECKER P T RICE J K MOORE M T et ROLLEFSON M R 1997 Education and the Economy An Indicators Report NCES 97 269 US Department of Education Washington DC DEPARTMENT FOR EDUCATION AND EMPLOYMENT 1996 The Skills Audit A Report from and Interdepartmental Group DfEE et Cabinet Office Londres DEPARTMENT FOR EDUCATION AND EMPLOYMENT 1999 Improving Literacy and Numeracy A Fresh Start rapport du groupe de travail pr sid sir Claus Moser DfEE Publications Londres D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1998 Les capacit s de lecture et d criture des jeunes Canadiens La recherche appliqu e Bulletin vol 4 n 1 hiver printemps pp 3 5 DRHC Direction g n rale de la recherche appliqu e Ottawa D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA et SECR TARIAT NATIONAL A L ALPHAB TISATION 1998 Policy Strategies for Improving Literacy Skills DRHC Ottawa ECONOMIST THE 1996 Learning to cope dans Training and jobs What works The Economist 6 avril 1996 vol 339 n 7960 pp 19 21
93. des gradients Dans ces pays les jeunes gens dont les parents ont huit ann es de scolarit ont obtenu des r sultats semblables ceux de leurs homologues chiliens alors que les jeunes dont les parents poss dent quatorze ann es de scolarit ont obtenu des r sultats assez proches de ceux de leurs homologues tch ques Enfin les gradients des jeunes gens des quatre pays nordiques Danemark Finlande Norv ge et Su de sont uniform ment lev s et plats la variation des niveaux de litt ratie tant n gligeable graphique 3 2d Ces r sultats donnent penser non seulement que les jeunes gens des pays nordiques poss dent en moyenne des niveaux de litt ratie lev s mais aussi qu une faible partie de la variation cet gard est attribuable la diff rence entre les niveaux de scolarit des parents L tonnante homog neit de ces r sultats t moigne d une forte similitude dans l approche nordique quant l ducation et la soci t Dans l ensemble ces r sultats font tat d une convergence des gradients au sein des groupes de pays ce qui porte croire que les pays qui enregistrent les meilleurs rendements sont ceux qui ont r ussi d velopper le niveau de litt ratie de leurs citoyens d favoris s Il convient toutefois de signaler que ces gradients repr sentent des r sultats nationaux et qu ils peuvent masquer d importantes diff rences r gionales l int rieur d un pays par e
94. duire l in galit dans la fourchette des r sultats de litt ratie par exemple en haussant le niveau de litt ratie des adultes qui ont fait peu d tudes structur es et particuli rement des jeunes qui sont issus d un milieu socio conomique d favoris La litt ratie l re de l information Bibliographie B LANGER P et VALDIVIELSO S 1997 The Emergence of Learning Societies Who Participates in Adult Learning Pergamon Press Oxford COLEMAN J S 1988 Social capital in the creation of human capital American Journal of Sociology vol 94 suppl ment pp 95 120 ELLEY W B 1992 How in the World do Students Read Secr tariat de l IEA La Haye FINGERET H A 1983 Social network A new perspective on independence and illiterate adults Adult Education Quarterly vol 33 n 3 pp 133 146 JORESKOG K G et S RBOM D 1996a PRELIS 2 User s Reference Guide Scientific Software International Chicago JORESKOG K G et S RBOM D 1996b LISREL 8 User 5 Reference Guide Scientific Software International Chicago OCDE 1991 Examens des politiques nationales d ducation Norv ge Paris OCDE 1995 Examens des politiques nationales d ducation Hongrie Paris OCDE 1996 Apprendre tout ge Paris OCDE 1997 Analyse des politiques d ducation Paris OCDE 1999 Perspectives de l emploi juin Paris OSTROM E 1994 Constituting social capita
95. emplois ax s sur le savoir au sein de l conomie Le fait d avoir un niveau de litt ratie lev augmente la probabilit d occuper un poste de cadre hautement sp cialis et r duit celle d tre en ch mage ou d occuper un poste d ouvrier On obtient d autres preuves de cette conclusion lorsqu on examine les cat gories professionnelles par secteur d activit La litt ratie am liore les perspectives professionnelles tout en att nuant le risque d tre en ch mage Dans la plupart des pays un faible niveau de litt ratie est li une fr quence accrue du ch mage chronique par opposition au ch mage de courte dur e RES Introduction et principales constatations L influence de la litt ratie notamment dans le cas des postes de cadre hautement sp cialis diff re selon le niveau de scolarit des personnes Les avantages li s un niveau de litt ratie plus lev sont beaucoup plus importants chez les travailleurs ayant fait des tudes sup rieures que chez ceux qui ont fait des tudes secondaires Incidence de la litt ratie sur le revenu et les salaires Parmi les facteurs tudi s dans le cadre de l analyse des salaires le niveau de scolarit est le plus important d terminant du revenu dans la plupart des pays m me lorsque les variations des autres facteurs sont maintenues constantes Or entre les pays participants 1l existe aussi des carts importants dans l intensit de cette rela
96. en ce qui concerne la gestion le 1 Exception faite de la France et de l Italie EE La litt ratie l re de l information financement la dotation en personnel et l assurance de la qualit Malgr les difficult s videntes prouv es au cours de cette entreprise exigeante l Enqu te a fait uvre utile en tablissant plusieurs gards une nouvelle exigence de qualit dans la mesure des renseignements GRAPHIQUE 5 1 MAPPEMONDE PR SENTANT LA POPULATION DES PAYS VIS S PAR L ENQU TE INTERNATIONALE SUR LES CAPACIT S DE LECTURE ET D CRITURE DES ADULTES Premi rement l tude a tabli une nouvelle norme de justification th orique de son cadre de mesure cette norme vise rep rer les facteurs qui expliquent la difficult relative des textes et des t ches repr sentatifs des comp tences dont les adultes ont besoin pour composer avec la complexit de leur vie quotidienne annexe A Deuxi mement l tude a employ une m thode psychom trique perfectionn e qui utilise des crit res empiriques rigoureux pour tablir des chelles de rendement communes aux pays participants Cette m thode est utile pour d terminer plus pr cis ment la validit et la fiabilit des comparaisons internationales des niveaux de comp tences Auparavant on disposait rarement de ces renseignements pour proc der l tude comparative du rendement scolaire annexe C Troisi mement en appliquant des
97. en quadrillions 10 de BTU British Thermal Units qui est consomm e au Canada au Mexique et aux Etats Unis Cette t che qui se situe 300 sur l chelle am ne le lecteur additionner trois nombres La pr sence de deux graphiques contribue vraisemblablement la difficult de la t che certains r pondants peuvent effectuer le calcul appropri pour les trois pays pr cis s en utilisant le graphique de production d nergie plut t que le graphique de consommation d nergie Une autre t che de ce niveau fait appel au diagramme sur les feux d artifice pr sent ant rieurement pour l chelle de compr hension de textes sch matiques On demande au lecteur de calculer combien de personnes de plus ont t bless es en 1989 comparativement 1988 On a attribu cette t che une valeur de difficult de 293 parce que l un des nombres n tait pas donn dans le diagramme Le lecteur doit interpoler le nombre partir des donn es fournies sur l axe vertical Une t che situ e 280 sur l chelle demande au lecteur de lire une recette d ufs brouill s aux tomates La recette donne les ingr dients pour quatre portions 3 cuiller es table d huile 1 gousse d ail 1 cuiller e th de sucre 500 g de tomates rouges fra ches et 6 ufs On demande au lecteur de d terminer le nombre d ufs n cessaires pour faire la recette pour six personnes Il doit ici savoir comment calculer ou d termine
98. et comp tences requises pour rep rer et utiliser l information pr sent e sous diverses formes entre autres les demandes d emploi les fiches de paie les horaires de transport les cartes routi res les tableaux et les graphiques Compr hension de textes au contenu quantitatif connaissances et comp tences n cessaires l application des op rations arithm tiques s par ment ou successivement des nombres contenus dans des imprim s par exemple pour tablir le solde d un compte ch ques calculer un pourboire remplir un bon de commande ou calculer l int r t d un emprunt partir d une annonce publicitaire 3 On a obtenu les donn es du Portugal dans le cadre d un programme de recherche parrain par la Communaut europ enne et coordonn par le Office of National Statistics du Royaume Uni 4 Les r sultats de ces pays ne figurent pas ici car ils ont t obtenus au moyen d tudes de faisabilit qui utilisaient des chantillons limit s et non repr sentatifs ES Introduction et principales constatations Mesure de la litt ratie L Enqu te a employ une m thodologie perfectionn e mise au point et appliqu e par le Educational Testing Service pour mesurer l gard de chaque aspect la capacit de litt ratie sur une chelle allant de 0 500 points La capacit de litt ratie l gard de chaque aspect est exprim e par une note d finie comme le point auquel une pe
99. et DRHC 1997 Premi rement le graphique 2 1a c montre le r sultat moyen et les r sultats divers centiles d o 1l ressort que les pays diff rent l gard du niveau moyen et de la r partition des comp tences en mati re de compr hension de textes suivis de textes sch matiques et de textes au contenu quantitatif On peut tirer plusieurs observations importantes de cet ensemble de diagrammes Le r sultat moyen sur chacune des trois chelles r v le une variation consid rable d un pays l autre la Su de enregistrant la moyenne la plus lev e sur les trois chelles et le Chili la plus faible Compr hension de textes suivis 221 301 points Compr hension de textes sch matiques 219 306 points Compr hension de textes au contenu quantitatif 209 306 points La r partition des niveaux de litt ratie l int rieur d un pays varie sensiblement elle aussi sur chacune des trois chelles allant de 0 500 points utilis es pour rendre compte des r sultats de l Enqu te Au Danemark par exemple la fourchette des r sultats du 5 au 95 centile de l chelle de compr hension de textes suivis est d environ 120 points Le graphique 2 1a montre que cette r partition est restreinte S La litt ratie l re de l information par rapport d autres pays dont les r sultats sont plus dispers s Aux tats Unis et au Portugal l autre extr mit la fourchette des r sultats comp
100. facteurs tant maintenus constants La m thodologie est d crite dans l encadr 3E Les barres du graphique 3 21 indiquent dans quelle mesure les douze variables ant c dentes expliquent la variance observ e dans le niveau de litt ratie Au Canada au Chili aux Etats Unis au Portugal et en Slov nie plus de 50 pour cent de la variance dans le rendement en litt ratie sont expliqu s principalement par un petit sous ensemble de variables pr dictives En Australie et en Finlande la proportion se situe entre 45 et 49 pour cent Comme le montre le graphique 3 21 la plupart des pays se situent dans la fourchette comprise entre 40 et 44 pour cent Toutefois le mod le s av re beaucoup moins efficace en Allemagne en R publique tch que et en Su de et cette constatation m rite d tre tudi e de plus pr s Une grande partie de la variance non expliqu e est certainement due aux diff rences dans la qualit de la scolarit initiale mais d autres facteurs interviennent galement GRAPHIQUE 3 21 VARIANCE EXPLIQU E EN LITT RATIE Pourcentage de la variance R expliqu e en litt ratie par 12 variables pr dictives mesur e titre de concept latent regroupant les trois chelles population g e de 25 65 ans 1994 1998 Portugal Canada Chili Slov nie tats Unis Australie Finlande Irlande Belgique Flandre Royaume Uni Suisse Danemark Pays Bas Norv ge Nouvelle Z lande Pologne Hongrie
101. fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note Le Chili l Irlande la Hongrie la Pologne le Portugal et la Slov nie sont exclus du graphique 4 6 car leurs donn es sont sujettes caution Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 NT La litt ratie l re de l information TABLEAU 4 7a b PROBABILIT D APPARTENIR UNE CAT GORIE PROFESSIONNELLE SELON LA PROGRESSION DES R SULTATS DE LITT RATIE HOMMES AYANT ACHEV LE 2 CYCLE D TUDES SECONDAIRES UVRANT DANS L UN DES DEUX SECTEURS ET AYANT PARTICIP UN PROGRAMME D DUCATION OU DE FORMATION DES ADULTES POPULATION G E DE 36 45 ans 1994 1998 R sultats sur l chelle des textes suivis 0 50 100 150 200 290 300 350 400 450 500 A Secteur des services communautaires sociaux et personnel Cadres hautement sp cialis s 0 15 0 22 0 31 0 41 0 52 0 63 0 72 0 80 0 86 0 91 0 94 Cadres peu sp cialis s 0 14 0 14 0 15 0 16 0 16 0 17 0 18 0 19 0 19 0 20 0 21 Ouvriers hautement sp cialis s 0 21 0 19 0 17 0 14 0 13 0 11 0 09 0 08 0 07 0 06 0 05 Ouvriers peu sp cialis s 0 34 0 26 0 20 0 15 0 11 0 08 0 06 0 04 0 03 0 02 0 01 B Secteur manufacturier Cadres hautement sp cialis s 0 04 0 07 0 10 0 15 0 21 0 30 0 39 0 50 0 61 0 71 0 79 Cadres peu sp cialis s 0 06 0 06 0 06 0 06 0 07 0 07 0 07 0 08 0 08 0 09 0 09 Ouvriers hautement sp cialis s 0 5
102. initiales Ces carts taient attribuables dans une large mesure aux diff rences de traduction au sein des pays ou aux diff rences dans l interpr tation des r sultats pour les items individuels La performance diff rente pour certains items se refl tait aussi dans la variation de langue et de culture bien qu aucune raison vidente ou particuli re n ait pu tre identifi e Le fait que tous les items n aient pas eu de param tres d items identiques a entra n des variations de deux types Premi rement ces diff rences pouvaient influencer la r partition des r sultats concernant les niveaux de comp tence pour un groupe par langue ou pays m me dans une faible mesure Des analyses ont indiqu que la cons quence de l utilisation d un ensemble de param tres des items diff rents sur la r partition des comp tences pour une population donn e tait minime Pour une population lorsqu on estimait que la r partition des comp tences tait fond e soit sur un ensemble d items qui comprenaient ceux qui taient communs tous les pays aussi bien que ceux qui taient propres un seul pays donn ou encore sur un ensemble d items qui taient optimaux pour une population diff rente la moyenne et l cart type des comp tences estim es diff raient de moins de la moiti d une erreur type Habituellement les erreurs types d estimation se situaient entre 1 et 3 points sur les chelles de 500 points selon la popu
103. l autre e Les personnes qui entrent sur le march du travail avec un m me niveau d tudes ne poss dent pas n cessairement le m me degr de ma trise de certaines comp tences Les pays diff rent quant la mesure dans laquelle ils produisent des comp tences standard donc comparables comme en t moignent les carts types observ s dans les r sultats obtenus en litt ratie par les nouveaux dipl m s l acquisition de nouvelles comp tences ne s arr te pas avec la fin des tudes Les comp tences acquises gr ce la formation scolaire risquent de tomber en d su tude Les niveaux de qualification et de comp tence ne sont pas statiques ils augmentent graduellement avec le temps L analyse de la probabilit d tre en ch mage pr sent e dans la section pr c dente utilise la fois la litt ratie et le niveau de scolarit comme variables pr dictives Les constatations provisoires donnent penser que la variable litt ratie niveau de capacit s sur l chelle des textes suivis est plus souvent significative que le niveau de scolarit pour expliquer la probabilit d tre en ch mage Dans le mod le logit voir l encadr 4A sur lequel est fond le graphique 4 3a c on estime l incidence du sexe de l ge de la compr hension de textes suivis et du niveau de scolarit sur la probabilit d tre en ch mage L incidence de la litt ratie est significative dans tous les pays analys
104. l encadr 3D Cette probabilit est ajust e selon la branche d activit l emploi temps plein ou temps partiel la taille de l entreprise et la cat gorie professionnelle La probabilit que les travailleurs b n ficient du soutien de l employeur la formation GRAPHIQUE 3 16 LIRE DES LIVRES ET REGARDER LA T L VISION A Proportion de la population g e de 16 65 ans B Proportion de la population g e de 16 65 ans qui d clare lire un livre au moins une fois par qui d clare regarder la t l vision pendant plus de mois 1994 1998 2 heures par jour 1994 1998 R publique tch que Nouvelle Z lande Irlande Allemagne Allemagne l R publique tch que Australie and Su de A Suisse Hongrie Canada Pays Bas Hongrie Finlande tats Unis Danemark Danemark Portugal Finlande Norv ge Foa tats Unis ologne i Canada Slov nie Norv ge Pologne Chili Belgique Flandre Belgique Flandre Slov nie Portugal Suisse A Les pays sont class s selon la proportion des r pondants qui lisent un livre au moins une fois par mois B Les pays sont class s selon la proportion des r pondants qui regardent la t l vision pendant plus de deux heures par jour Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 10 Les quotients
105. l information dans l estimation des niveaux de litt ratie globaux du pays le moindre biais qu auraient pu entra ner des variations de la difficult relative des items du test Comme l ajustement d pend des variations de la difficult relative de chaque item la m thode ne permettait pas de d celer la fluctuation de la difficult de tous les items d un pays Dans l ensemble 92 pour cent des items satisfaisaient au crit re d uniformit de la difficult relative dans tous les pays on a donc attribu tous ces items les param tres de difficult internationaux Le tableau C 2 montre le nombre d items pour lesquels on a admis des param tres nationaux uniques afin de compenser des variations arbitraires de la difficult relative TABLEAU C 2 PARAM TRES DE DIFFICULT UNIQUES ATTRIBU S AUX ITEMS DES PAYS AYANT PARTICIP AU PREMIER CYCLE DE L ENQU TE Pays Nombre d items uniques Allemagne 12 Canada anglophone 12 Canada francophone 8 tats Unis 4 France 6 Pays Bas 11 Pologne 1 Su de 14 Suisse francophone 2 Suisse germanophone 3 Les donn es du tableau C 2 montrent que pour la France on a rep r six items dont la traduction et l adaptation avaient modifi le niveau de difficult relative On peut en d duire que 23 des 27 items rep r s lors de l analyse effectu e par l INED Institut national d tudes d mographiques ont donn les r sultats escompt s Conclusions relat
106. la difficult de cette t che est que la cote globale est donn e selon une valeur num rique tandis que les autres caract ristiques sont cot es au moyen d un symbole De plus il se peut que certains adultes trouvent la bonne cat gorie rendement mais qu ils choisissent le premier radio r veil num r sous pr texte qu il doit donner le meilleur rendement Le texte accompagnant ce tableau indique que les radios sont cot es dans la cat gorie selon une cote globale Il est facile d imaginer que pour certaines personnes cote globale correspond rendement global COMPR HENSION DE TEXTES AU CONTENU QUANTITATIF Comme les adultes sont souvent appel s effectuer des op rations arithm tiques dans la vie de tous les jours la capacit d accomplir des t ches li es la compr hension de textes au contenu quantitatif constitue un autre aspect important ES de la litt ratie Les comp tences peuvent sembler prime abord fondamentalement diff rentes des types de connaissances et de capacit s associ es la compr hension de textes suivis et sch matiques et peuvent sembler pousser le concept de litt ratie au del des limites habituelles L exp rience de l Am rique du Nord faite au moyen d valuations grande chelle chez les adultes indique que le traitement d information imprim e joue un r le important dans la d termination de la difficult des t ches le long de l chelle
107. la qualit de la vie dans les pays de OCDE Nous esp rons que les donn es de l Enqu te tudi es dans le pr sent rapport pourront faire progresser l analyse des politiques et la recherche en cours afin de d chiffrer les relations complexes entre capital humain ph nom nes conomiques et avantages sociaux La litt ratie l re de l information Bibliographie ALESINA A et RODRIK D 1992 Income distribution and economic growth A simple theory and empirical evidence in A Cukierman Z Hercowitz et L Leiderman sous la dir de The Political Economy of Business Cycles and Growth MIT Press Cambridge Massachusetts BARRO R J 1996 Determinants of economic growth A cross country empirical study NBER Working Paper No 5698 National Bureau of Economic Research Cambridge Massachusetts BECKER G 1993 Human Capital A Theoretical and Empirical Analysis with Special Reference to Education troisi me dition University of Chicago Press Chicago BENABOU R 1996 Inequality and growth NBER Macroeconomics Annual 1996 pp 11 92 BERLIN G et SUM A 1988 Toward a more perfect union Basic skills poor families Occasional Paper No 3 Ford Foundation Project on Social Welfare and the American Future The Ford Foundation New York BLOOM M R BURROWS M LAFLEUR B et SQUIRES R 1997 The economic benefits of improving literacy skills in the workplace document ron o
108. me dans le pays ayant affich le meilleur r sultat au test la Su de 8 pour cent de la population adulte poss dent des capacit s tr s insuffisantes dans la vie courante et au travail Ainsi les faibles comp tences de lecture et d criture ne s observent pas uniquement dans les groupes marginaux mais dans une grande partie de la population adulte des pays participants M me les soci t s les plus conomiquement avanc es sont donc d ficitaires au chapitre des comp tences en litt ratie Entre le quart et les trois quarts des adultes n arrivent pas atteindre au moins le niveau 3 qui d note selon les sp cialistes une comp tence minimale pour composer avec les exigences de la vie et du travail d aujourd hui 1 Il s agit de groupes de discussion et de sp cialistes recrut s par l quipe charg e de la National Adult Literacy Survey men e aux Etats Unis en 1992 SO La litt ratie l re de l information En mati re de litt ratie les plus grands carts entre les pays s observent chez les personnes qui poss dent le moins d instruction scolaire Dans certains pays une forte proportion d adultes peu scolaris s poss dent tout de m me un niveau de litt ratie lev dans d autres seule une faible proportion d adultes peu scolaris s ont acquis le niveau de comp tences dont on a besoin l re de l information Les adultes qui ont un niveau de litt ratie peu lev estiment r
109. meilleure fa on de mener ce genre d enqu te au fur et mesure que celle ci se d roulait Les lignes directrices concernant la m thodologie de l Enqu te stipulaient que les pays participants devaient suivre chacune des tapes de l enqu te en respectant certaines m thodes d assurance de la qualit des donn es Au cours du deuxi me cycle de l Enqu te ces m thodes ont t am lior es en fonction de l exp rience acquise lors du premier cycle Il en est r sult un degr lev de qualit des donn es d o la possibilit de proc der une analyse significative et d tablir des comparaisons internationales fiables L Enqu te a t men e sous forme d enqu te m nage aupr s d adultes g s de 16 65 ans dans chacun des pays participants Au cours d une interview sur place chaque r pondant a rempli un questionnaire de base puis un test de litt ratie d une dur e d environ une heure Le questionnaire de base renfermait une s rie de questions concernant par exemple les caract ristiques d mographiques du r pondant sa situation familiale sa situation par rapport au march du travail ses activit s de lecture au travail et la maison sa participation la formation continue et une auto valuation de son niveau de litt ratie Le test de litt ratie comprenait deux parties un livret de t ches pr liminaires et un livret de t ches principales Le premier livret renfermait six t
110. niveau 1 de l chelle des textes sch matiques qui d clarent que leurs capacit s de lecture nuisent leurs possibilit s d avancement 1994 1998 Canada Nouvelle Z lande tats Unis Chili Danemark Royaume Uni Portugal Australie Norv ge Suisse Pologne Irlande Slov nie 0 10 20 30 40 50 Pourcentage Les pays sont class s selon la proportion de la population dont les capacit s de lecture limitent les possibilit s d avancement Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 le niveau de litt ratie et la participation la vie active que nous avons abord es dans la section 3 4 et sur lesquelles nous reviendrons plus longuement dans le chapitre 4 font ressortir les limites r elles qui accompagnent un faible niveau de litt ratie que les r pondants soient conscients ou non de ces limites 3 8 Facteurs expliquant le niveau de litt ratie Jusqu ici nous avons examin dans ce chapitre un grand nombre de variables que l on croit li es au rendement en litt ratie Les variables tudi es ont t choisies de mani re th orique ou en fonction de recherches ant rieures On a surtout utilis des m thodes d analyse deux variables qui confirment dans l ensemble l existence de liens troits entre les variables
111. niveau de scolarit et le niveau de litt ratie des jeunes adultes Gradients socio conomiques des r sultats obtenus sur l chelle des textes sch matiques population g e de 16 25 ans Gradients socio conomiques des r sultats obtenus sur l chelle des textes sch matiques population g e de 26 35 ans Age et niveau de litt ratie Age et niveau de litt ratie en tenant compte du niveau de scolarit Participation la vie active et niveau de litt ratie Ch mage et litt ratie P nalit d emploi des adultes ayant un faible niveau de litt ratie Activit s de lecture au travail Activit s d criture au travail 09 89 89 J2 J2 93 J5 111 127 137 185 189 ON O1 amp NN 10 14 17 19 22 24 28 31 32 34 35 37 38 39 40 41 i Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Tableau 3 11 3 12 3 13 3 14 3 15 3 16 3 17 3 18 3 19 3 20 3 21 3 22 Chapitre 4 Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique 4 1 4 2 4 3 4 4 4 5 4 6 4 7 4 8 4 9 4 10 4 11 4 12 4 13 4 14 4 15 Chapitre 5 Graphique 5 1 Heures d ducation et de formation continues par adulte Litt ratie et participation l ducation des adultes Probabilit de partici
112. notamment au Danemark o la fourchette de l chelle des textes suivis est restreinte mais o le r sultat moyen sur la m me chelle est peu lev surtout par rapport celui sur les chelles des textes sch matiques et des textes au contenu quantitatif Inversement le Canada enregistre non seulement une moyenne relativement lev e mais aussi une fourchette tr s tendue Les variations de la moyenne et de la fourchette sont des caract ristiques fondamentales du profil de litt ratie d un pays On doit s interroger sur l galit des chances lorsqu il existe une grande divergence entre les personnes aux niveaux de litt ratie les plus lev s et les plus faibles comme c est le cas dans bon nombre de pays vis s par l Enqu te Les citoyens et les d cideurs doivent se demander pourquoi les pays diff rent cet gard Les graphiques 2 1a c montrent uniquement o certains r sultats se situent sur une chelle et dans quelle fourchette mais nous apprennent peu de choses sur le nombre de personnes qui se situent diff rents points de l chelle En revanche les graphiques 2 2a c pr sentent la r partition de la population adulte g e de 16 65 ans par niveau de litt ratie voir encadr 2A Les quatre niveaux de chacune des chelles sont expliqu s en d tail l annexe A Ces niveaux permettent d tudier les carts entre les pays en ce qui concerne les proportions de personnes poss dant diff rents
113. organisationnelle pertinente d un personnel qualifi et d une direction comp tente Elles r agissent en mettant en application des pratiques de gestion souples comme celles qui sont mentionn es dans le tableau 1 5 Les caract ristiques de base comprennent la conception des t ches ax e sur la polyvalence le recours intensif au travail d quipe la r duction des niveaux hi rarchiques et la d l gation de pouvoirs des personnes et des quipes Ces caract ristiques ont amen les entreprises exiger de leurs effectifs une plus grande souplesse et des niveaux de comp tence plus lev s OCDE 1999c TABLEAU 1 5 PRATIQUES DE GESTION SOUPLES Pourcentage des milieux de travail ayant d clar faire appel certaines pratiques de gestion depuis trois ans 1996 Organisation Participation du travail en accrue des D stratification Rotation fonction employ s de de la pyramide d emplois d quipes niveau inf rieur hi rarchique Allemagne T 20 19 30 Danemark 28 40 10 42 Espagne 14 34 33 France 6 30 44 21 Irlande 10 21 32 23 Italie 13 28 24 10 Pays Bas 9 9 46 47 Portugal 9 22 9 3 Royaume Uni 13 33 48 45 Su de 38 29 60 46 Moyenne non pond r e 15 27 33 29 Les pays sont class s par ordre alphab tique Source OCDE 1999c SE La litt ratie l re de l information Dans la pratique on constate que la productivit d une entreprise est proportionnelle l investissement dans la formation et
114. participation accrue des femmes la vie politique dans les pays o le niveau moyen de litt ratie est lev Conclusion Comme on pouvait s y attendre les rapports de l Enqu te ont suscit un vif int r t chez les d cideurs et les analystes et aupr s de la presse L tude a r pondu un certain nombre de questions aussi pressantes que pr occupantes Toutefois l instar de toute tude bien con ue elle a galement soulev autant de questions qu elle en a r solues Les plus importantes sont celles qui concernent la relation entre les comp tences en litt ratie et les autres comp tences jug es importantes pour la productivit de la main d uvre et l essor du march du travail La litt ratie l re de l information Note aux lecteurs Dans ce rapport on emploie des figures pour communiquer les r sultats de l tude un vaste public non sp cialis et pour offrir une source de tableaux instructifs l usage des d cideurs et d autres utilisateurs Le lecteur plus sp cialis trouvera des tableaux de donn es l annexe D Dans la recherche en sciences sociales 1l existe in vitablement de nombreuses sources d incertitude et d erreur tant donn la nature comparative de l tude les responsables de sa conception et de sa mise en uvre ont pris grand soin de contr ler et de quantifier ce genre d erreur et d tablir la validit et la fiabilit des estimations Pourta
115. pesquisa extensiva e monographica Fundacao Calouste Gulbenkian et Conselho Nacional de Educacao Lisbonne JONES S 1998a Measuring adult basic skills A literature review in A C Tuijnman LS Kirsch et D A Wagner sous la dir de Adult Basic Skills Innovations in Measurement and Policy Analysis Hampton Press Creskil New Jersey JONES S 1998b Incentives and the motivation to do well Adult Literacy in OECD Countries Technical Report on the First International Adult Literacy Survey National Center for Education Statistics United States Department for Education Washington D C KALTON G LY BERG L et REMPP J M 1995 Review of methodology Statistique Canada Ottawa Reproduit dans NCES 1998 Adult Literacy in OECD Countries Technical Report on the First International Adult Literacy Survey National Center for Education Statistics United States Department for Education Washington D C MESSICK S 1989 Validity in R Linn sous la dir de Educational Measurement 3 dition Macmillan New York MURRAY T S para tre The assessment of adult literacy History and prospects Background Papers for the 2000 INES General Assembly OCDE Paris NCES 1998 Adult Literacy in OECD Countries Technical Report on the First International Adult Literacy Survey National Center for Education Statistics United States Department for Education Washington D C NIECE D et ADSET
116. pondre la demande de comp tences e La hausse graduelle du niveau de scolarit de la main d uvre constitue un troisi me facteur Si l on compare la population g e de 55 64 ans celle qui est g e de 25 34 ans on constate que pr s de trois jeunes adultes sur quatre ont termin la derni re partie de leurs tudes secondaires alors que moins de la moiti des personnes de 55 64 ans ont atteint ce niveau Au chapitre des tudes universitaires les jeunes affichent un ratio pr s de deux fois plus lev que celui de leurs a n s En outre les adultes instruits enregistrent habituellement des taux d activit sup rieurs surtout dans le cas des femmes OCDE 1998b e Dans le prolongement de ces mutations la r partition professionnelle de la population active s est transform e au profit des postes de cadre membres d une profession lib rale administrateurs et gestionnaires travailleurs de bureau et vendeurs et aux d pens des postes d ouvrier travailleurs du transport et de la production et travailleurs non qualifi s dans tous les secteurs de l conomie section 1 3 MUTATIONS DANS L ORGANISATION DU TRAVAIL La mondialisation et le changement technologique ont multipli les activit s du secteur des affaires et favoris la cr ation de nouvelles entreprises tout en obligeant les entreprises devenir de plus en plus concurrentielles A cette fin les entreprises ont besoin d une structure
117. professionnelle figurent parmi les autres variables qui pr sentent une relation significative avec la litt ratie dans un certain nombre de pays 13 Comme dans chaque canton on a administr le test dans une seule langue un nombre inconnu de r pondants suisses ont d subir le test dans une langue autre que leur langue maternelle L analyse porte croire que cette pratique d enqu te a eu une incidence sur les r sultats en litt ratie obtenus en Suisse EE La litt ratie l re de l information La langue trang re constitue un facteur non n gligeable dans tous les pays anglophones l Australie le Canada les tats Unis la Nouvelle Z lande et le Royaume Uni Elle exerce galement un effet dans les petits pays europ ens qui comptent une forte population d immigrants par exemple la Belgique Flandre la Finlande la Norv ge la Su de et la Suisse Le niveau de scolarit des parents est un important pr dicteur du niveau de litt ratie en Finlande en Su de et en Suisse S1 en ce qui concerne la participation la vie active et la cat gorie professionnelle la relation de cause effet est moins certaine qu elle ne l est dans le cas des ant c dents familiaux mesur s d apr s le niveau de scolarit des parents les variables ont manifestement leur importance notamment en Australie au Canada aux Pays Bas en Nouvelle Z lande et au Royaume Uni Il convient de noter que l incidence combin e
118. quantitative Montigny ef al 1991 Kirsch ef al 1993 En g n ral un grand nombre de personnes semblent pouvoir effectuer des op rations arithm tiques simples lorsque les nombres et les op rations sont tous deux explicites Cependant lorsque les nombres utiliser doivent tre rep r s et extraits de diff rents types de documents contenant d autres renseignements semblables mais non pertinents lorsque les op rations utiliser doivent tre d duites partir de directives imprim es et lorsque de multiples op rations doivent tre ex cut es les t ches deviennent d autant plus difficiles L chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif de l Enqu te comporte 33 t ches dont l intervalle de difficult varie de 225 409 Ces t ches sont r parties de la fa on suivante niveau 1 1 t che niveau 2 9 t ches niveau 3 16 t ches niveau 4 5 t ches et niveau 5 2 t ches La difficult de ces t ches et leur situation sur l chelle semblent tre fonction de plusieurs facteurs dont l op ration arithm tique particuli re requise par la t che le nombre d op rations n cessaires pour r ussir la t che la mesure dans laquelle les nombres sont cach s dans les documents imprim s e la mesure dans laquelle une d duction doit tre faite pour trouver le type d op ration effectuer On pr sente en d tail ci dessous les cinq niveaux de compr hension de textes
119. rapport de PONS c est dire dans les r sultats d un sous chantillon des premiers r pondants l Enqu te en France qui ont fait l objet d un nouveau test men avec un mat riel d valuation corrig et les m thodes optimales de collecte de donn es Les estimations du niveau de litt ratie moyen obtenues la suite de cet exercice se situent l int rieur de l erreur type des estimations initiales ce qui porte croire que l incidence nette des erreurs de traduction et d adaptation sur la comparabilit des r sultats fran ais avec ceux des autres pays tait n gligeable A un niveau plus g n ral des donn es semblables tir es d un deuxi me test men au Portugal ne soutiennent pas les all gations de biais culturel en faveur des r pondants d origine anglo saxonne En 1996 on a obtenu des estimations de la litt ratie au Portugal en menant des tests fond s sur le cadre th orique de l Enqu te et en appliquant les m thodes de collecte de donn es de l Enqu te mais en employant uniquement des textes et des t ches authentiquement portugais ainsi qu une m thode d chelonnement beaucoup plus simple pour calculer les estimations des niveaux de litt ratie de la population adulte Benevente et al 1996 Dans le cadre de la revue de PONS un deuxi me test men aupr s d un sous chantillon repr sentatif de ces r pondants avec le mat riel de l Enqu te d ment adap
120. ratie sous r serve d un nombre suffisant de r ponses L Enqu te stipulait donc que chaque personne chantillonn e devait remplir au moins le questionnaire de base Le tableau B 6 r sume les taux de r ponse atteints par les pays participants ES TABLEAU B 5a FIABILIT DE LA DEUXI ME NOTATION ENTRE LES PAYS PREMIER CYCLE Nombre de Concordance Pays charg livrets soumis un moyenne de la deuxi me Pays d origine deuxi me notation en notation Australie 300 96 Nouvelle Z lande Allemagne 270 94 Suisse Belgique Flandre 300 94 Pays Bas Canada anglophone 158 97 Etats Unis Canada francophone 142 97 France Etats Unis 315 97 Canada Irlande 300 97 Etats Unis Nouvelle Z lande 300 98 Australie Pays Bas 300 96 Pays Bas Pologne 300 97 Canada Royaume Uni Grande Bretagne 300 97 Irlande du Nord Royaume Uni Irlande du Nord 300 98 Grande Bretagne Su de 300 97 Su de Suisse francophone 154 96 France Suisse germanophone 153 96 Allemagne En raison de la p nurie de correcteurs trangers sp cialis s en n erlandais et en su dois les Pays Bas et la Su de ont effectu une deuxi me notation l chelle tant nationale qu internationale on a constitu des groupes distincts pour proc der la deuxi me notation TABLEAU B 5b FIABILIT DE LA DEUXI ME NOTATION ENTRE LES PAYS DEUXI ME CYCLE Nombre de Concordance Pays charg livrets soumis un moyenne de la deuxi me Pays d origi
121. ratie des adultes GRAPHIQUE 2 3 R PARTITION COMPARATIVE DES NIVEAUX DE LITT RATIE A Comparaison internationale fond e sur la note moyenne sur l chelle des textes suivis population g e de 16 65 ans 1994 1998 Allemagne Nouvelle Z lande Danemark Australie tats Unis Belgique Flandre R publique tch que Royaume Uni Suisse francophone Suisse italophone Suisse germanophone Slov nie Portugal Su de Finlande Norv ge Pays Bas Canada Allemagne ES E E DoD a HR CU S tats Unis ivi HN Belgique Flandre cr RRRER COTAL R publique tch que ABB W Royaume Uni YHo ri D Irlande Yod Enn Ee Suisse francophone YHo E DM E Suisse italophone Yori e enn E Suisse germanophone Hbk k k r r i SESSE Hongrie REAREA Ra ARS RS Slov nie E EEEE EEEE a De A D C a a aa d RC E eE M Marche suivre Consulter la rang e relative un pays afin de comparer son rendement avec celui des autres pays num r s dans les en t tes de colonne Les symboles indiquent si la litt ratie moyenne d un pays donn est sensiblement plus faible ou plus forte que celle du pays de comparaison ou s il n existe aucun cart statistiquement significatif entre les deux pays Nouvelle Z lande Danemark RIRIRRRR E CCE GORE CCS E Australie a Litt ratie moyenne sensiblement sup rieure celle du pays de comparaison e Aucun cart statistiquement significatif par rapport au pays
122. s en convaincre il suffit de comparer les graphiques 3 9 et 3 10 aux graphiques 2 la c et 2 2a c du chapitre pr c dent Dans le graphique 3 9 l indice de lecture est inf rieur 2 chez les r pondants de niveau 1 dans presque tous les pays sauf l Allemagne la Finlande la Nouvelle Z lande et le Royaume Uni Ce ph nom ne s explique par une multitude de facteurs En moyenne les adultes qui se situent au niveau 1 ont peu d occasions de lire et d crire pendant la semaine de travail bien qu ils aient tout de m me l occasion d utiliser leurs capacit s de lecture Parall lement le rapport inverse vaut galement l adulte qui a peu d occasions de pratiquer ses comp tences au travail a plus de chances de se situer au niveau 1 Le graphique 3 10 pr sente les r sultats de l indice des activit s d criture pratiqu es au travail D apr s ces r sultats l indice est inf rieur 1 chez les r pondants qui se situent au niveau 1 dans la plupart des pays les exceptions tant l Allemagne le Royaume Uni et la Suisse Par cons quent dans la grande majorit des pays les personnes ayant un faible niveau de litt ratie ont crire au travail moins d une fois par semaine Puisque les personnes ayant un faible niveau de comp tences sont peu expos es des t ches de litt ratie au travail 1l semble peu probable qu elles puissent am liorer leurs capacit s sans une forme d ducation ou JE
123. s des travailleurs et des tudiants Niece et Adset 1992 Leur insatisfaction s est manifest e par la volont de mesurer ces capacit s de fa on plus directe en administrant des tests de comp tence Jones 1998a d finit trois approches distinctes de l valuation directe e Jes mod les d item qui ne cherchent pas g n raliser au del des items du test e les mod les de comp tence qui supposent que le rendement g n ral est en parfaite corr lation avec le rendement atteint l gard des items retenus pour le test e Jes mod les de capacit qui reposent sur des th ories explicites de la difficult des items pour soutenir la g n ralisation au del des items retenus pour le test L Enqu te a opt pour la derni re approche Elle s est notamment inspir e des aspects th oriques et m thodologiques de quatre enqu tes nord am ricaines de grande envergure ax es sur les mod les de capacit e la Functional Reading Study men e aux tats Unis par le Educational Testing Service au d but des ann es 70 e la Young Adult Literacy Study men e aux tats Unis par le Educational Testing Service en 1985 e l Enqu te sur les capacit s de lecture et d criture utilis es quotidiennement men e au Canada par Statistique Canada en 1989 e la National Adult Literacy Survey NALS men e aux tats Unis par le Educational Testing Service en 1990 Les r sultats de ces tudes ont sus
124. sent s comptent pour plus de 50 pour cent du produit int rieur brut du monde entier aussi les donn es sur la litt ratie repr sentent elles une contribution importante pour comprendre l offre et la demande de comp tences dans l conomie mondiale du savoir Les r sultats confirment l importance des comp tences pour ce qui concerne le fonctionnement efficace des march s du travail la r ussite conomique et l avancement social des particuliers et des soci t s Ils proposent aux d cideurs un outil d analyse et de formulation de politiques et de programmes susceptibles de favoriser le progr s socio conomique L Enqu te est le fruit d une collaboration unique d organisations internationales de gouvernements et de leurs organismes statistiques d institutions d valuation et de recherche en ducation et de sp cialistes provenant de tous les coins du monde Cette coop ration exceptionnelle servira esp re t on de mod le aux efforts futurs en vue d am liorer la disponibilit de statistiques officielles et comparables dans les grands domaines strat giques Ce rapport est publi sous la direction du Secr taire g n ral de l Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques du ministre de l Industrie du gouvernement du Canada et de Statistique Canada Table des mati res Introduction ix Principales constatations de l Enqu te et guide des lecteurs xiii Chapitre 1 Des comp tences pou
125. son mat riel La th orie de r ponse d item utilis a permis d valuer la conformit des donn es au mod le th orique Des analyses ont confirm l efficacit de cette th orie en montrant qu elle permettait de pr voir une forte proportion de la variabilit observ e dans la difficult des items A l instar de Goldstein Patrick Heady de l ONS pr f re la d couverte empirique de la dimensionalit une d finition a priori de cette derni re ONS 2000 pp 99 117 Mais contrairement Goldstein selon lequel on aurait pu tablir davantage de dimensions en utilisant un ensemble d items diff rent Heady conclut que pour expliquer les donn es de l Enqu te on a besoin de moins de dimensions que les trois qui sont impos es par la th orie retenue soit la compr hension de textes suivis de textes sch matiques et de textes au contenu quantitatif Cette affirmation est peut tre statistiquement vraie mais elle transformerait l valuation de l Enqu te en la faisant passer d un mod le de capacit un mod le de comp tence ou m me un mod le d item En mettant davantage l accent sur des comportements discrets et des observations isol es cette simplification r duirait la signification et la possibilit d interpr tation de l chelle obtenue et entra nerait une grave d gradation de la qualit de la mesure Messick 1989 Les valuations comme celle de l Enqu te visent int gre
126. sur la litt ratie en Allemagne En Australie et en Suisse c est le fait de parler une langue trang re qui exerce l influence la plus importante sur le niveau de litt ratie En ce qui concerne la Suisse ce r sultat n est sans doute pas attribuable uniquement la faiblesse des capacit s des immigrants La conception de l Enqu te men e dans ce pays tait complexe car RES Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie TABLEAU 3 22 PRINCIPAUX D TERMINANTS DU NIVEAU DE LITT RATIE Les quatre principaux facteurs ayant une incidence sur le niveau de litt ratie et leurs coefficients de r gression ajust s parmi douze facteurs population g e de 25 65 ans 1994 1998 Pourcentage de la variance expliqu e Pays gt 50 45 49 40 44 35 39 lt 35 Canada Chili tats Unis Portugal Slov nie Australie Finlande Belgique Flandre Danemark Irlande Pays Bas Royaume Uni Suisse Hongrie Norv ge Nouvelle Z lande Pologne Allemagne R publique tch que Su de Facteurs Scolarit du r pondant 0 47 Langue maternelle ou trang re 0 18 Cat gorie professionnelle 0 15 Participation des activit s b n voles 0 09 Scolarit du r pondant 0 57 Scolarit des parents 0 10 Activit s de lecture au travail 0 08 Langue maternelle ou trang re 0 07 Scolarit du r pondant 0 39 Langue maternelle ou trang re 0 25
127. sur une page tir e d une revue pour consommateurs dans laquelle on value les radios r veils On demande au lecteur de donner le prix moyen annonc pour le radio r veil de base ayant obtenu la meilleure cote globale Cette t che demande au lecteur de traiter deux types de renseignements conditionnels Premi rement 1l doit trouver la radio ayant obtenu la cote globale la plus lev e en choisissant parmi les trois types de radios r veils valu s ceux poss dant toutes les caract ristiques ceux de base et ceux avec lecteur de cassettes Deuxi mement 1l doit rep rer un prix En faisant cet appariement final il doit constater que deux prix sont fournis le prix de d tail sugg r suivi du prix moyen annonc On utilise le m me document pour effectuer une deuxi me t che consid rablement plus facile se situant l extr mit inf rieure du niveau 4 327 On demande au lecteur de d terminer quel radio r veil poss dant toutes les caract ristiques est le mieux cot l gard du rendement Une fois de plus il faut rep rer la bonne cat gorie de radio r veil mais le lecteur doit traiter un moins grand nombre de conditions Il suffit de distinguer entre la cote globale et le rendement Il est possible que certains adultes notent l l ment de distraction cote globale plut t que le crit re pr cis dans la question rendement le plus lev Un autre facteur qui pourrait contribuer
128. t ches niveau 3 13 t ches niveau 4 2 t ches et niveau 5 1 t che En tudiant les t ches associ es chacun des niveaux de capacit s on peut d terminer les caract ristiques susceptibles de rendre les t ches relatives un document donn plus ou moins difficiles Il y a essentiellement quatre types de questions associ es aux diverses t ches de compr hension de textes sch matiques le rep rage le regroupement des caract ristiques l int gration et la formulation Pour les t ches de rep rage le lecteur doit apparier un ou plusieurs l ments d information nonc s dans la question des renseignements identiques ou synonymiques pr sents dans le document Les t ches de regroupement des caract ristiques invitent le lecteur rep rer et apparier un ou plusieurs l ments d information elles diff rent cependant des t ches de rep rage du fait que le lecteur doit apparier une s rie de caract ristiques pour satisfaire aux conditions nonc es dans la question Les t ches d int gration demandent habituellement au lecteur de comparer et de mettre en opposition des renseignements contenus dans des parties adjacentes du document Pour les t ches de formulation le lecteur doit fournir une r ponse crite en traitant l information trouv e dans le document et en faisant des d ductions partir du texte ou de ses propres connaissances Comme pour les t ches relatives l valuation de la compr he
129. tats Unis Niveaux 1 et 2 72 8 1 6 Niveaux 3 et 4 5 84 3 1 2 Australie Niveaux 1 et 2 64 0 1 2 Niveaux 3 et 4 5 85 7 0 7 Belgique Flandre Niveaux 1 et 2 60 1 1 8 Niveaux 3 et 4 5 82 8 1 4 Nouvelle Z lande Niveaux 1 et 2 68 7 1 9 Niveaux 3 et 4 5 83 5 1 0 Royaume Uni Niveaux 1 et 2 67 7 1 1 Niveaux 3 et 4 5 86 5 1 0 Chili Niveaux 1 et 2 64 0 1 3 Niveaux 3 et 4 5 84 1 2 3 R publique tch que Niveaux 1 et 2 70 5 1 3 Niveaux 3 et 4 5 80 0 1 3 Danemark Niveaux 1 et 2 69 5 1 3 Niveaux 3 et 4 5 84 6 0 9 Finlande Niveaux 1 et 2 69 3 1 6 Niveaux 3 et 4 5 85 4 1 0 Hongrie Niveaux 1 et 2 58 2 1 3 Niveaux 3 et 4 5 78 0 1 5 Norv ge Niveaux 1 et 2 72 3 1 9 Niveaux 3 et 4 5 87 7 0 9 Portugal Niveaux 1 et 2 70 9 2 9 Niveaux 3 et 4 5 85 9 3 3 Slov nie Niveaux 1 et 2 69 4 1 0 Niveaux 3 et 4 5 89 6 1 2 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Inactifs 32 8 18 4 43 3 28 7 46 4 24 7 48 3 22 5 39 1 18 5 27 8 14 3 24 5 18 0 21 2 15 7 36 0 14 3 39 9 17 2 31 3 16 5 32 3 13 5 36 0 15 9 29 5 20 0 30 5 15 4 30 7 14 6 41 8 22 0 2il 12 3 29 1 14 1 30 6 10 4 mu aAa UO HN O mm ANS M Mu nn OOO
130. texte de l encadr 4B exclut une interpr tation simple du lien entre niveau de scolarit litt ratie et revenu On ne peut aborder la question qu en incluant le niveau de scolarit et des mesures directes des comp tences dans l quation du revenu Les graphiques 4 10 et 4 11a b pr sentent les r sultats d une analyse plusieurs variables qui vise estimer l ampleur de l incidence nette du niveau de scolarit du niveau de litt ratie et de l exp rience sur le revenu pour un groupe de pays tout en tenant compte de l incidence du sexe du niveau de scolarit des parents et de la langue trang re La m thodologie est expliqu e dans l encadr 4C 3 D Enqu te ne fournit pas d information sur l exp rience cumul e de la main d oeuvre D exp rience est donc une variable d riv e qui refl te essentiellement l ge et qui ne prend pas en compte les diverses interruptions dont les hommes et surtout les femmes font l exp rience durant leur vie professionnelle RES Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie GRAPHIQUE 4 9 LITT RATIE DES ADULTES ET QUINTILES DE REVENU A Proportion de personnes g es de 25 65 ans chaque niveau de litt ratie faisant partie des 60 pour cent des salari s les mieux r mun r s selon l cart par rapport au niveau 3 en points de pourcentage chelle des textes suivis 1994 1998 Pourcentage 30
131. valeurs plausibles produites par le mod le deux param tres qui a t employ La proportion de r ponses correctes offre une base partir de laquelle on peut d river des estimations mais ne correspond pas au classement exact des pays EE Annexe C les r pondants n ont r pondu qu une partie de l ensemble des items utilis s lors de l Enqu te Pour d terminer si les probl mes de traduction et d adaptation du mat riel de l Enqu te en France ont eu une incidence sur les r sultats des r pondants fran ais il ne suffit pas de savoir combien d items ont t touch s On doit galement savoir quelle a t l incidence sur les r sultats r els des sous groupes de population ayant r pondu certains blocs d items Men e par le Educational Testing Service une analyse dont la valeur informationnelle provient de la totalit du sch ma de r ponse de tous les sous groupes de population et qui explique la r partition sous jacente des comp tences partir des principales covariables des niveaux de litt ratie dont le niveau de scolarit conclut que les anomalies rep r es par Blum et Gu rin Pace sont fallacieuses et n ont aucune incidence sur la capacit du test de l Enqu te de distinguer et de refl ter la difficult relative des items et les comp tences Si Blum et Gu rin Pace ne pr sentent aucune preuve concluante l gard de cette question essentielle on en trouve ailleurs dans le
132. 0 19 Allemagne 1980 90 0 34 0 02 0 01 0 53 0 84 0 62 0 13 0 15 Italie 1981 91 0 21 0 05 0 99 0 48 0 56 0 72 0 09 0 25 Japon 1980 90 0 33 0 52 0 15 0 22 0 74 0 97 0 11 0 13 Nouvelle Z lande 1981 91 0 06 0 23 1 73 0 74 2 68 0 49 0 10 0 19 Royaume Uni 1981 91 0 29 0 56 0 88 0 94 1 40 0 48 0 04 0 02 Etats Unis 1983 93 0 14 0 09 0 08 0 10 0 85 1 39 0 07 0 22 Source OCDE 1998 Technologie productivit et cr ation d emplois Annexe D TABLEAU 2 1 R SULTATS MOYENS CART TYPES ET R SULTATS AUX 5 25 75E ET 95 CENTILES DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 pe 25 cart 75 95 centile centile Moyenne type centile centile A Textes suivis Canada 144 5 242 6 278 8 3 2 10 0 321 7 363 4 Allemagne 199 6 245 0 275 9 1 0 11 2 308 0 350 2 Irlande 159 6 230 6 265 7 3 3 19 8 307 4 352 3 Pays Bas 202 8 251 282 7 0 8 30 0 312 7 349 0 Pologne 1153 194 4 229 5 1 1 15 3 212 3 318 1 Su de 214 0 271 1 301 3 0 8 11 9 339 1 381 1 Suisse francophone 150 8 240 6 264 8 1 7 12 3 302 6 336 9 Suisse germanophone 190 3 238 2 263 3 1 4 10 5 299 2 341 0 tats Unis 136 7 236 7 273 7 1 6 10 4 320 0 368 1 Australie 145 1 245 8 274 2 1 0 25 5 315 7 359 0 Belgique Flandre 161 0 240 3 271 8 3 9 30 0 308 8 303 6 Nouvelle Z lande 164 8 240 7 2192 1 3 19 1 313 3 362 9 Royaum
133. 0 27 10 74 0 07 Irlande Constante 1 02 0 18 Niveau de scolarit des parents 0 15 0 02 0 32 9 61 0 08 Pays Bas Constante 0 92 0 21 Niveau de scolarit des parents 0 13 0 02 0 32 10 59 0 09 Pologne Constante 2 45 0 23 Niveau de scolarit des parents 0 19 0 02 0 31 10 13 0 07 Su de Constante 0 22 0 16 Niveau de scolarit des parents 0 08 0 01 0 23 10 95 0 10 Suisse Constante 1 04 0 20 Niveau de scolarit des parents 0 12 0 02 0 30 11 91 0 09 tats Unis Constante 1 76 0 05 Niveau de scolarit des parents 0 14 0 00 0 48 12 41 0 05 Australie Constante 1 00 0 12 Niveau de scolarit des parents 0 10 0 01 0 25 11 26 0 06 Belgique Constante 0 87 0 11 Flandre Niveau de scolarit des parents 0 11 0 01 0 39 10 99 0 10 Nouvelle Constante 1 66 0 26 Z lande Niveau de scolarit des parents 0 15 0 02 0 27 11 47 0 08 Royaume Uni Constante 1 28 0 23 Niveau de scolarit des parents 0 12 0 02 0 18 10 78 0 05 Chili Constante 1 61 0 07 Niveau de scolarit des parents 0 10 0 01 0 42 9 10 0 12 R publique Constante 0 84 0 20 tch que Niveau de scolarit des parents 0 10 0 02 0 25 11 27 0 10 Danemark Constante 1 13 0 23 Niveau de scolarit des parents 0 13 0 02 0 29 12 26 0 07 Finlande Constante 0 26 0 21 Niveau de scolarit des parents 0 08 0 02 0 18 11 84 0 08 Hongrie Constante 3 04 0 26 Niveau de scolarit des parents 0 25 0 02 0
134. 0 299 0 022 0972 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 NC R publique Chili tch que 0 035 0 6 0 037 0 6 0 012 0 8 0 083 1 8 0 072 0 5 0 014 0 6 0 097 1 0 0 073 1 0 0 570 0 9 0 422 1 0 0 011 0 8 0 023 1 9 0 058 0 6 0 069 0 6 0 011 0 6 0 012 0 9 0 083 0 6 0 025 0 7 0 004 0 5 0 051 0 6 0 016 0 5 0 018 0 6 0 057 0 5 0 091 0 6 0 545 0 282 0 012 0 015 0 973 0 983 Nouvelle Pays Bas Z lande 0 028 0 6 0 049 0 4 0 163 1 1 0 063 1 0 0 098 0 6 0 237 0 4 0 081 0 8 0 066 0 5 0 349 0 9 0 340 0 7 0 112 1 1 0 112 1 0 0 027 0 6 0 058 0 5 0 110 0 6 0 141 0 5 0 047 0 6 0 060 0 5 0 058 0 6 0 077 0 5 0 069 0 6 0 055 0 4 0 039 0 6 0 002 0 4 0 402 0 388 0 020 0 018 0 959 0 960 Suisse Royaume Uni 0 033 0 6 0 080 0 4 0 069 1 2 0 064 0 9 0 232 0 5 0 180 0 3 0 162 0 7 0 094 0 5 0 195 0 7 0 290 0 5 0 139 1 2 0 132 0 9 0 022 0 5 0 013 0 4 0 172 0 6 0 179 0 4 0 070 0 6 0 017 0 4 0 060 0 6 0 105 0 4 0 102 0 5 0 082 0 3 0 032 0 6 0 114 0 4 0 409 0 431 0 012 0 015 0 980 0963 Danemark Finlande 0 108 0 6 0 007 0 7 0 238 1 3 0 175 1 2 0 047 0 6 0 113 0
135. 07 Scolarit du r pondant 0 33 ge 0 20 Langue maternelle ou trang re 0 14 Cat gorie professionnelle 0 14 Scolarit du r pondant 0 34 Langue maternelle ou trang re 0 24 Cat gorie professionnelle 0 14 Participation la vie active 0 11 Scolarit du r pondant 0 39 ge 0 16 Sexe 0 13 Participation des activit s b n voles 0 12 Cat gorie professionnelle 0 20 Scolarit du r pondant 0 18 ge 0 17 Langue maternelle ou trang re 0 10 Scolarit du r pondant 0 42 Participation des activit s b n voles 0 09 ge 0 08 Scolarit des parents 0 07 scolarit du r pondant 0 24 Langue maternelle ou trang re 0 18 Scolarit des parents 0 15 Age 0 12 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 on a interrog les populations des diff rents cantons en utilisant une version allemande fran aise ou italienne du questionnaire A part le niveau de scolarit les r sultats brossent un tableau complexe Dans tous les pays sauf le Chili les tats Unis et le Portugal l ge a une incidence consid rable et n gative sur le niveau de litt ratie abstraction faite de la variance attribuable aux diff rences entre les g n rations en ce qui concerne le niveau de scolarit Le sexe le niveau de scolarit des parents la participation la vie active et la cat gorie
136. 1 1 0 3 5 15 9 27 Ouvriers qualifi s 19 5 3 5 35 9 7 0 35 9 3 9 9 3 2 9 Op rateurs machines Assembleurs 25 3 6 5 35 9 5 3 32 9 5 8 6 0 2 5 Agriculture Secteur primaire 35 8 4 4 35 1 5 4 23 4 2 4 5 8 1 0 Annexe D TABLEAU 4 6a b suite PROPORTION DE CHAQUE GROUPE PROFESSIONNEL CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 199 Niveau Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Pays Bas Gestionnaires Professions lib rales 2 3 0 9 17 1 1 2 52 5 2 0 28 0 2 1 Techniciens 2 0 1 0 15 1 1 7 49 6 2 6 32 7 2 1 Employ s de bureau 5 0 1 6 20 3 2 5 55 1 4 2 19 5 3 4 Ventes Services 7 1 2 1 24 1 3 1 49 0 4 1 19 8 3 2 Ouvriers qualifi s 9 1 2 3 36 2 3 4 39 1 3 9 15 6 2 8 Op rateurs machines Assembleurs 12 8 3 1 33 4 5 2 36 2 5 3 17 5 4 5 Agriculture Secteur primaire 16 4 3 2 24 2 3 5 43 7 3 5 15 7 33 Pologne Gestionnaires Professions lib rales 19 2 3 4 28 4 3 1 33 9 3 7 18 4 2 7 Techniciens 22 2 3 2 39 2 2 1 29 8 4 0 8 8 2 4 Employ s de bureau 33 1 6 9 31 7 4 2 28 1 5 0 LA 23 Ventes Services 34 3 3 5 32 9 3 8 25 6 3 7 6 9 2 0 Ouvriers qualifi s 47 1 2 6 30 4 2 5 16 6 2 6 5 9 1 2 Op rateurs machines Assembleurs YA 4 9 213 3 0 12 7 2 3 2 3 1 0 Agriculture Secteur primaire 60 5 2 9 29 3 2 8 8 9 1 5 1 3 0 4 Su de Gestionnaires Professions lib ral
137. 1 233 4 6 5 237 6 6 3 R publique tch que 307 5 3 7 307 1 3 4 303 0 4 1 291 7 2 8 Danemark 320 4 2 3 307 4 1 9 301 4 2 9 276 9 1 6 Finlande 324 6 3 1 310 0 2 6 290 1 2 3 274 5 2 3 Hongrie 275 4 4 1 260 6 3 3 253 3 3 0 241 0 2 9 Norv ge 307 2 3 2 301 2 3 2 295 4 3 2 278 1 3 0 Portugal 289 2 3 3 281 0 4 0 267 2 7 2 267 0 6 7 Slov nie 274 1 3 4 2549 3 4 246 9 4 5 218 0 3 6 C Textes au contenu quantitatif Canada 288 7 10 3 291 4 4 4 292 7 9 2 273 0 8 5 Allemagne 310 3 5 4 306 9 4 6 290 6 8 0 290 0 4 3 Irlande 284 4 3 0 289 1 6 4 285 1 4 4 284 9 7 1 Pays Bas 306 5 3 6 305 6 2 3 299 7 2 8 289 0 3 5 Pologne 213 2 3 2 270 1 2 8 268 2 4 2 246 7 5 1 Su de 308 8 2 2 312 0 2 6 308 4 2 7 297 1 3 6 Suisse 298 6 2 9 297 7 2 7 288 7 3 3 281 0 3 0 tats Unis 271 8 2 1 272 7 4 9 275 8 6 9 275 3 3 0 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 5 fin R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF PERSONNES DE DIFF RENTS GROUPES D GE AYANT ACHEV LEURS TUDES SECONDAIRES 1992 1998 16 25 26 35 36 45 46 65 Australie 292 2 2 2 2904 2 1 286 1 3 0 2677 2 7 Belgique Flandre 305 5 5 2 290 7 5 8 288 9 4 6 2780 6 1 Nouvelle Z lande 2846 3 6 290 2 5 3 286 3 3 9 288 6 5 3 Royaume Uni 2787 5 9 289 9 5 0 2884 5 9 283 9 8 0 Chili 2395 6 2 233
138. 115 4615 9 3 026 65 7 Finlande de 16 65 ans 4 250 4 250 10 2 928 69 1 Hongrie de 16 65 ans 5 000 5 000 9 2 593 52 0 Norv ge de 16 65 ans 5 500 5 500 68 3 307 60 9 Portugal de 16 65 ans 2 086 2 086 I 1239 59 6 R publique tch que de 16 65 ans 5 000 643 5 643 554 3 192 61 5 Slov nie de 16 65 ans 4 290 4 290 12 2 972 69 5 Suisse italophone de 16 65 ans 4 000 4 000 1 229 1 302 47 0 1 Nombre de r pondants divis par l chantillon total moins les unit s hors du champ de l enqu te S il y a lieu de se pr occuper d un faible taux de r ponse une enqu te c est qu il risque d entra ner un biais dans les estimations qui en d coulent On a pris plusieurs pr cautions contre les erreurs dues aux non r ponses Les intervieweurs avaient pour instruction de retourner plusieurs reprises chez les m nages non r pondants afin d obtenir le plus de r ponses possible De plus tous les plans d chantillonnage comportaient une certaine surrepr sentation qui consiste inclure dans un chantillon plus de m nages choisis au hasard qu il n est n cessaire pour le nombre d interviews effectuer afin d assurer un nombre suffisant de r ponses Enfin les lignes directrices relatives l chantillonnage pr voyaient l tape de la pond ration un rajustement visant corriger les erreurs dues aux non r ponses EE Cette correction appel e stratification a posteriori consi
139. 1998 Adult Literacy in Northern Ireland Northern Ireland Statistics and Research Agency The Stationery Office Limited Londres TUIJNMAN A C 1998a Schriftkundigkeit in vergleichender perspektive aus sicht der OECD in W Stark T Fitzner et C Schubert sous la dir de Wer Schreibt Der Bleibt Und Wer Nicht Schreibt Ernst Klett Verlag Stuttgart TUIJNMAN A C 1998b N dv ndiga basf rdigheter f r vuxna i kunskapssamh llet in A M kitalo et L E Olsson sous la dir de Vuxenpedagogik i teori och praktik Kunskapslyftet i focus Statens Offentliga Utredningar SOU 1997 158 Stockholm van DAMME D 1998 Wat leert ons de International Adult Literacy Survey Beleidsaanbevelingen op basis van de internationale en Vlaamse IALS resultaten Tijdschrift voor Onderwijsrecht en Onderwijsbeleid 1998 1999 vol 3 4 pp 248 261 van DAMME D van de POELE L et VERHASSELT E 1997 Hoe geletterd gecijferd is Vlaanderen Functionele taal en rekenvaardigheden van Vlamingen in internationaal perspectief NUGI 722 Garant Uitgevers Bruxelles van der KAMP M 1997 European Traditions in Literacy Research and Measurement in A Tuijnman I Kirsch et W Wagner sous la dir de Adult Basic Skills Innovations in Measurement and Policy Analysis Hampton Press Cresskil N J van der KAMP M et SCHEEREN J 1996 Functionele taal en rekenvaardigheden van oudere volwassenen in Nederland Max Goote K
140. 2 19 2 287 4 341 2 Norv ge 202 5 268 4 296 9 1 2 15 1 331 3 369 5 Portugal 92 7 180 6 220 4 3 7 29 5 268 6 314 1 Slov nie 102 1 190 8 231 9 1 7 21 5 279 5 327 4 Suisse italophone 167 6 243 8 271 0 2 2 25 6 307 6 346 2 La litt ratie l re de l information TABLEAU 2 1 fin R SULTATS MOYENS CART TYPES ET R SULTATS AUX 5 25 75E ET 95 CENTILES DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 5e 25 cart 75 95 centile centile Moyenne type centile centile C Textes au contenu quantitatif Canada 155 1 246 8 281 0 3 8 7 8 323 0 375 6 Allemagne 217 8 265 0 293 3 1 1 9 0 929 1 366 5 Irlande 146 2 226 4 264 6 3 2 20 5 308 8 360 7 Pays Bas 200 9 260 8 287 7 1 0 30 0 319 5 359 4 Pologne 97 6 192 9 234 9 1 7 12 8 286 2 334 9 Su de 215 9 275 6 305 9 1 0 8 9 342 0 390 7 Suisse francophone 145 7 267 7 280 1 1 7 15 8 319 6 356 7 Suisse germanophone 146 1 252 1 278 9 1 8 9 9 316 4 907 2 tats Unis 138 3 236 9 275 2 1 7 17 2 322 5 376 3 Australie 149 5 246 0 275 9 1 0 28 7 316 6 359 9 Belgique Flandre 158 4 249 9 282 0 3 8 30 0 322 6 369 3 Nouvelle Z lande 154 1 236 6 210 7 1 3 22 3 312 7 360 0 Royaume Uni 141 5 230 5 267 2 1 9 30 0 314 1 362 0 Chili 83 7 166 5 208 9 2 8 18 3 257 9 312 5 R publique tch que 198 1 265 9 298 1 1 0 21 4 334 1 381 5 Danemark 219 0 272 1 298
141. 2000 Measuring human capital Data gaps and survey requirements in K Rubenson et H Schuetze sous la dir de Transitions to the Knowledge Economy University of British Columbia Press Vancouver C B UNITED STATES DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES 1998 Health United States 1998 Hyattsville Maryland WOLFE B et HAVEMAN R 2000 Accounting for the social and non market effects of education expos pr sent lors d un congr s organis par OCDE et par DRHC La contribution du capital humain et social une croissance conomique durable et au bien tre 19 21 mars 2000 Qu bec Qu bec CHAPITRE 5 D veloppement futur des donn es 5 1 Introduction L Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes a pour la premi re fois recueilli des donn es fiables et comparables l chelle internationale sur le niveau et la r partition des capacit s g n rales de la population adulte en mati re de litt ratie Dans le but de mettre cette nouvelle information la disposition d un vaste public cet ouvrage rassemble les r sultats des populations de vingt pays num r s dans le graphique 5 1 En 1998 les donn es portaient sur 10 3 pour cent de la population mondiale Nations Unies 1998 et 51 6 pour cent du PIB mondial Banque mondiale 1999 Ce dernier chapitre a pour objet de d crire bri vement la nature novatrice de la m thodologie employ
142. 25 65 ans 1994 1998 Pourcentage 100 100 80 80 60 60 40 40 4 20 D Niveaux 1 et 2 Niveaux 3 et 4 5 D D 3 QD Z TD D D EE 8 c Q Te D D o LT S D SE G D S s Z M 5 5 S z E S amp S o S amp S Z O o 5 lt lt S D ona amn Ew S 82 o E gt E Z a zZz g ray ac om E D OO Tr o O o 5 A 2 Z Web a a ae Les pays sont class s selon le taux de participation la vie active des personnes situ es aux niveaux 1 et 2 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 3 4 La litt ratie et le travail Il existe des liens complexes entre les profils de litt ratie et les indicateurs du monde du travail Comme nous l avons mentionn dans le chapitre 1 de nombreux emplois et de plus en plus les emplois dans l conomie du savoir exigent des capacit s de lecture et d criture un niveau de litt ratie lev ouvre donc de meilleures perspectives d emploi Parall lement le lieu de travail constitue un facteur d acquisition et de maintien de la litt ratie puisqu on y pratique beaucoup d activit s de lecture d criture et de calcul Souvent ces deux aspects de la litt ratie au travail se nourrissent mutuellement les capacit s acquises l cole permettent de pratique
143. 25 20 20 15 15 10 Ea 10 B Niveaux 1 et 2 5 __ Niveaux 3 et 4 5 0 D ab S O ae D O D ab O DO aN D N ab e2 2s onn GEZ CD22 amp amp p g P2 Z S amp S 5 3 ES E L PF gt 5 L SRSS SES EST 4e ASRGA i L ao eg N Nn Aa lt S je E zZ 3 o D 5 Z _ 2 5 aa ma Les pays sont class s selon la fr quence du ch mage des personnes situ es aux niveaux 1 et 2 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Une fois sur le march du travail les personnes ayant un faible niveau de litt ratie et qui ont souvent un faible niveau de scolarit initiale courent plus de chances d tre en ch mage Le graphique 3 7 compare la proportion des adultes ayant un faible niveau de litt ratie ceux qui se situent aux niveaux 1 et 2 sur l chelle des textes sch matiques qui taient en ch mage au moment de l interview la proportion des adultes aux capacit s moyennes ou lev es qui taient sans travail Dans bon nombre de pays Allemagne Australie Belgique Flandre Canada Danemark Finlande Irlande Nouvelle Z lande Royaume Uni et Slov nie la fr quence du ch mage est deux fois plus lev e chez les adultes ayant un faible niveau de litt ratie que chez les adultes aux capacit s moyennes ou lev es Dans quelques pays notamment les tats Unis la Norv ge et la Suisse le niveau global
144. 255 2 287 3 5 0 326 2 369 6 56 65 105 3 174 8 234 1 11 9 290 3 328 2 Allemagne 26 35 205 6 295 2 284 3 3 3 319 0 353 9 56 65 178 9 234 9 256 8 2 0 283 3 326 0 Irlande 26 35 184 0 246 8 212 9 3 5 305 0 344 1 56 65 127 6 199 4 237 3 9 3 283 1 330 8 Pays Bas 26 35 219 7 276 0 295 0 2 0 322 1 391 6 56 65 184 6 234 3 2557 256 284 2 314 9 Pologne 26 35 139 9 212 0 241 8 2 6 276 3 322 1 56 65 84 9 132 2 186 1 3 7 239 0 285 9 Su de 26 35 232 1 291 7 313 5 2 7 344 6 301 3 56 65 179 6 244 7 215 5 56 309 9 304 7 Suisse 26 35 157 9 251 5 213 1 3 7 307 0 338 4 56 65 131 2 218 6 243 9 3 9 276 1 310 9 tats Unis 26 35 124 8 241 3 215 4 3 3 322 4 364 5 56 65 136 8 238 2 265 6 3 2 306 2 306 6 Australie 26 35 186 5 258 5 284 1 1 1 321 4 356 7 56 65 86 8 211 8 241 4 2 5 289 1 300 9 Belgique Flandre 26 35 179 5 260 0 284 8 3 4 320 4 309 2 56 65 128 3 194 5 234 1 4 0 275 0 321 9 Nouvelle Z lande 26 35 179 4 250 5 217 4 2 2 313 6 350 9 56 65 175 4 228 0 261 2 3 8 298 2 342 6 Royaume Uni 26 35 173 7 247 1 275 2 2 4 316 7 352 1 56 65 125 9 207 8 235 9 2 9 275 4 324 7 Chili 26 35 135 1 193 7 226 7 2 4 260 3 306 5 56 65 109 3 149 3 190 4 6 2 229 0 270 2 R publique tch que 26 35 216 6 256 6 219 7 2 3 307 0 334 3 56 65 178 7 226 8 248 6 3 1 217 0 309 0 Danemark 26 35 225 1 268 4 283 9 1 2 304 9 328 4 56 65 190 5 229 2 253 2 1 7 281 6 306 3 Finlande 26 35 238 5 284 8 306 9 1 9 333 4 369 1 56 65 173 8 217
145. 26 375 Les t ches de ce niveau comme celles des niveaux pr c dents am nent le lecteur effectuer des appariements en se basant sur de multiples l ments d information parcourir des documents et int grer de l information il arrive fr quemment cependant que ces t ches demandent au lecteur de faire des d ductions plus pouss es pour trouver la bonne r ponse Parfois des renseignements conditionnels contenus dans le document doivent tre pris en compte par le lecteur Une des deux t ches de ce niveau 341 demande au lecteur d examiner deux diagrammes circulaires illustrant l utilisation du p trole en 1970 et en 1989 On demande au lecteur de r sumer comment les pourcentages de p trole consomm diff rentes fins ont chang au cours de la p riode pr cis e Le lecteur doit passer d un diagramme l autre en comparant les pourcentages de chacune des quatre utilisations et en donnant un avis qui refl te ces changements Niveau 5 de compr hension Intervalle de de textes sch matiques r sultats 376 500 Les t ches de ce niveau exigent du lecteur qu il examine des documents d information complexes contenant de multiples l ments de distraction fasse des d ductions de haut niveau et traite des renseignements conditionnels ou fasse appel des connaissances sp cialis es La seule t che du niveau 5 dans cette valuation internationale dont la valeur de difficult est de 408 porte
146. 261 3 6 6 294 6 7 3 304 4 6 6 Chili 207 1 5 5 241 0 4 5 272 6 4 0 R publique tch que 275 8 6 4 311 6 4 2 348 0 8 9 Danemark 211 4 5 6 321 8 2 0 327 2 6 3 Finlande 280 0 9 7 329 2 3 4 341 0 6 6 Hongrie 212 0 8 9 276 5 4 2 300 7 9 6 Norv ge 265 8 12 4 307 6 5 0 341 4 4 1 Portugal 231 1 7 5 288 7 3 3 294 7 7 0 Slov nie 210 6 8 9 217 2 3 8 310 0 6 6 u Annexe D TABLEAU 3 1 fin R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS SELON LE NIVEAU DE SCOLARIT POPULATION G E DE 20 25 ans 1992 1998 Scolarit inf rieure tudes tudes au 2 cycle du secondaires de sup rieures secondaire 2 cycle achev es achev es C Textes au contenu quantitatif Canada 226 6 35 7 286 3 14 9 310 9 7 8 Allemagne 282 4 4 7 313 2 6 3 344 3 15 0 Irlande 233 0 6 2 283 6 4 1 302 8 6 8 Pays Bas 266 9 5 8 306 4 3 9 322 0 5 6 Pologne 224 0 5 6 276 4 4 4 289 5 6 6 Su de 288 8 11 8 309 3 2 9 332 6 6 0 Suisse 274 4 8 7 300 2 3 4 307 5 6 7 tats Unis 221 9 4 1 270 1 2 2 310 0 2 4 Australie 259 1 3 2 291 4 2 4 308 5 4 3 Belgique Flandre Al 15 1 304 4 6 3 919 3 Nouvelle Z lande 236 2 11 4 286 8 3 6 302 5 5 3 Royaume Uni 251 4 6 3 285 8 6 8 300 7 7 0 Chili 189 9 8 0 235 1 6 9 275 9 4 6 R publique tch que 289 2 6 1
147. 3 Acquisition et maintien de la litt ratie 3 1 Introduction Les constatations du chapitre pr c dent montrent que les pays diff rent entre eux en ce qui concerne la r partition des niveaux de litt ratie au sein de la population Dans ce chapitre nous abordons un ensemble de variables consid r es comme des d terminants importants des capacit s de lecture et d criture Parmi les divers facteurs ayant une incidence sur le niveau de litt ratie on trouve les ant c dents socio conomiques d une personne ainsi que son niveau de scolarit et son exp rience du march du travail Nous allons d abord d montrer la nature bidimensionnelle des relations possibles entre les indicateurs du niveau de litt ratie et leurs variables pr dictives sections 3 2 3 7 Dans la derni re partie section 3 8 nous tenterons de d brouiller les influences de ces variables afin de pr ciser comment chacune pourrait contribuer relever le niveau de litt ratie d une population 3 2 Ant c dents familiaux et r sultats de la litt ratie Au d but des ann es 90 l Association internationale pour l valuation du rendement scolaire IEA a recueilli des donn es comparables sur le niveau de litt ratie des enfants de 9 et 14 ans Les r sultats ont r v l que d s cet ge il existait des diff rences importantes entre les pays en ce qui concerne le rendement moyen li aux capacit s de lecture et criture Elley 1992
148. 34 8 1 3 Niveaux 3 et 4 5 82 4 2 2 17 6 2 2 R publique tch que Niveaux 1 et 2 70 8 1 6 29 2 1 6 Niveaux 3 et 4 5 81 9 1 4 18 1 1 4 Danemark Niveaux 1 et 2 69 6 1 2 30 4 1 2 Niveaux 3 et 4 5 85 9 0 9 14 1 0 9 Finlande Niveaux 1 et 2 68 1 1 3 31 9 1 3 Niveaux 3 et 4 5 86 5 0 9 13 5 0 9 Hongrie Niveaux 1 et 2 60 9 1 2 39 1 1 2 Niveaux 3 et 4 5 81 9 1 7 18 1 1 7 Norv ge Niveaux 1 et 2 69 7 1 9 30 3 1 9 Niveaux 3 et 4 5 89 2 0 8 10 8 0 8 Portugal Niveaux 1 et 2 72 2 2 8 27 8 2 8 Niveaux 3 et 4 5 87 4 3 0 126 7 3 0 Slov nie Niveaux 1 et 2 70 5 0 9 29 5 0 9 Niveaux 3 et 4 5 92 9 1 0 7 1 1 0 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 6 fin TAUX DE PARTICIPATION LA VIE ACTIVE SELON QUE LE NIVEAU DE LITT RATIE EST FAIBLE NIVEAUX 1 ET 2 ET MOYEN LEV NIVEAUX 3 ET 4 5 CHELLES DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 25 65 ans 1994 1998 Actifs C Textes au contenu quantitatif Canada Niveaux 1 et 2 67 2 2 9 Niveaux 3 et 4 5 81 6 4 8 Allemagne Niveaux 1 et 2 56 7 3 0 Niveaux 3 et 4 5 71 3 1 6 Irlande Niveaux 1 et 2 53 6 1 4 Niveaux 3 et 4 5 75 3 1 6 Pays Bas Niveaux 1 et 2 51 7 1 7 Niveaux 3 et 4 5 71 5 1 0 Pologne Niveaux 1 et 2 64 9 0 8 Niveaux 3 et 4 5 91 5 1 0 Su de Niveaux 1 et 2 72 2 2 1 Niveaux 3 et 4 5 85 7 1 1 Suisse Niveaux 1 et 2 155 3T Niveaux 3 et 4 5 82 0 1 7
149. 5 0 51 0 47 0 43 0 39 0 35 0 32 0 28 0 25 0 22 0 20 Ouvriers peu sp cialis s 0 63 0 55 0 46 0 37 0 29 0 23 0 17 0 12 0 09 0 07 0 05 Voir l encadr 4A dans le texte pour plus d informations sur le mod le logit 1 Cadres hautement sp cialis s l gislateurs hauts fonctionnaires et gestionnaires sp cialistes techniciens et auxiliaires professionnels 2 Cadres peu sp cialis s employ s du secteur des services vendeurs dans les magasins et sur les march s et employ s de bureau 3 Ouvriers hautement sp cialis s employ s sp cialis s dans l agriculture et les p cheries artisans et autres professions du commerce 4 Ouvriers peu sp cialis s op rateurs machine assembleurs et professions demandant des comp tences l mentaires Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 4 8 PROBABILIT D TRE UN CADRE HAUTEMENT SP CIALIS SELON LA PROGRESSION DES R SULTATS DE LITT RATIE HOMMES UVRANT DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS DE L ENTREPOSAGE ET DES COMMUNICATIONS ET N AYANT PAS PARTICIP UN PROGRAMME D DUCATION OU DE FORMATION DES ADULTES POPULATION G E DE 26 35 ans 1994 1998 R sultats sur l chelle des textes suivis 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 tudes secondaires de 2 cycle non achev es 0 05 0 07 0 11 0 16 0 22 0 31 0 41 0 52 0 63 0 73 0 81 tudes secondaires de 2 cycle achev es 0 09 0 13 0 19 0 27 0 3
150. 6 0 082 0 8 0 159 0 8 0 325 0 9 0 318 1 0 0 043 1 3 0 103 1 1 0 038 0 7 0 019 0 7 0 175 0 8 0 138 0 8 0 022 0 6 0 042 0 7 063 0 6 0 091 0 7 0 051 0 6 0 019 0 6 0 074 0 6 0 038 0 6 0 406 0 454 0 023 0 020 0 956 0 967 Norv ge Pologne 0 051 0 6 0 130 0 6 0 200 1 3 0 156 1 1 0 144 0 6 0 003 0 5 0 070 0 8 0 030 0 9 0 329 0 9 0 388 0 9 0 082 1 3 0 042 1 0 0 007 0 7 0 044 0 6 0 139 0 8 0 091 0 8 0 021 0 7 0 021 0 6 0 094 0 6 0 392 0 018 0 906 tats Unis 0 115 0 6 0 368 0 015 0 978 0 013 0 6 0505 0 013 0 976 La litt ratie l re de l information TABLEAU 4 1 PROPORTION DE CHAQUE CAT GORIE SOCIO PROFESSIONNELLE CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SUIVIS POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Ouvriers peu sp cialis s 32 9 1 7 35 5 1 7 25 8 1 4 5 7 0 8 Ouvriers hautement sp cialis s 30 3 1 5 35 5 1 7 27 1 1 1 7 1 0 9 Cadres peu sp cialis s 15 5 0 9 30 3 1 5 36 6 1 6 17 5 0 9 Cadres hautement sp cialis s 5 2 0 5 19 7 0 9 40 8 1 4 34 3 1 3 Etudiants 15 6 1 3 26 7 2 6 39 2 2 1 185 1 5 Ch meurs 33 1 1 7 30 6 1 4 27 7 1 6 8 5 1 6 Personnes au foyer 31 8 20 28 7 1 6 28 6 1 3 11 0 1 3 Retrait s 36 0 1 3 36 4 1 4 21 2 1 6 6 4 1 4 Source
151. 6 0 11 T l avertisseur 2 8 4 8 Source INRA Europe 1999 MUTATIONS DANS L EMPLOI L conomie du savoir et l volution socio d mographique exercent une forte influence sur l emploi et sur les comp tences de la population active De fa on g n rale la demande de main d uvre est ax e sur des comp tences de plus en plus sp cialis es d o la mont e du ch mage chez les travailleurs peu qualifi s Si parall lement le niveau de scolarit de la population a augment sa croissance n a pas t assez rapide pour satisfaire la demande e Le graphique 1 4 montre les tendances de l emploi par branche d activit de 1980 1995 En agriculture l emploi a recul dans tous les pays de l OCDE sauf en Australie Le secteur manufacturier n a progress qu au Danemark en Gr ce et au Japon Celui des services a enregistr le taux de croissance le plus lev A l int rieur de ce secteur les services financiers et les services aux entreprises ont enregistr la plus forte pouss e de l emploi venaient ensuite dans presque tous les pays les services communautaires et personnels A la fin des ann es 90 dans les pays de P OCDE deux emplois sur trois se trouvaient dans le secteur des services EE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 1 4 TENDANCES DE L EMPLOI PAR BRANCHE D ACTIVIT ENSEMBLE DE L OCDE pice 1980 100 A Taux de croissance de l emploi par branche d
152. 7 Australie 2940 2 3 286 3 2 1 278 7 3 4 258 6 2 5 Belgique Flandre 297 6 4 9 279 0 4 9 279 6 3 8 265 0 5 2 Nouvelle Z lande 288 4 4 3 291 8 5 0 288 6 3 9 288 3 9 8 Royaume Uni 284 0 5 7 286 4 4 9 278 2 5 2 273 7 6 0 Chili 252 1 3 6 242 3 4 0 237 4 5 3 243 2 6 7 R publique tch que 292 3 2 3 291 1 3 4 287 6 3 4 276 0 2 4 Danemark 294 5 2 0 282 9 1 7 280 2 2 1 263 4 1 4 Finlande 321 4 2 8 306 2 2 3 289 4 2 6 2 4 1 2 1 Hongrie 264 8 3 0 253 4 2 4 243 2 2 2 233 7 2 1 Norv ge 298 6 2 6 290 5 2 7 285 9 2 3 270 9 2 5 Portugal 301 7 3 3 288 3 5 5 271 2 6 3 276 7 8 1 Slov nie 271 1 3 3 249 4 2 5 239 9 4 0 216 5 3 1 B Textes sch matiques Canada 305 3 9 5 289 0 3 8 295 1 11 1 269 6 8 0 Allemagne 309 7 5 3 301 9 4 7 287 2 8 4 281 3 3 5 Irlande 281 8 2 7 283 8 5 7 279 9 4 2 2746 6 0 Pays Bas 312 4 3 1 309 0 2 1 300 8 3 0 284 0 3 3 Pologne 270 8 3 0 259 8 3 2 200 9 5 0 228 1 4 6 Su de 314 1 2 2 316 3 2 4 305 9 2 9 292 5 3 5 Suisse 299 4 3 9 292 6 3 1 276 3 3 8 270 3 3 7 tats Unis 274 2 1 9 270 0 4 8 269 9 6 6 265 7 2 6 Australie 296 0 2 1 288 2 2 3 279 8 3 5 259 4 2 6 Belgique Flandre 304 8 4 3 290 3 5 0 284 0 3 9 271 9 5 3 Nouvelle Z lande 288 1 3 2 290 4 5 5 283 2 4 2 280 4 5 8 Royaume Uni 288 2 6 1 290 2 5 6 284 6 6 0 215 4 6 2 Chili 2457 4 4 238 6 3
153. 7 243 5 2 6 271 4 2 8 R publique tch que 254 9 0 8 285 5 1 5 302 4 1 9 Danemark 252 8 1 1 278 1 0 8 298 5 1 0 Finlande 261 6 1 6 295 9 1 3 316 9 1 4 Hongrie 213 2 2 1 249 6 1 1 271 2 2 5 Norv ge 254 5 2 8 284 4 1 2 315 1 1 0 Portugal 206 6 4 5 291 3 127 304 8 2 7 Slov nie 191 8 2 4 243 2 1 7 279 2 2 5 Suisse italophone 239 7 4 8 213 3 1 7 302 7 2 7 B Textes sch matiques Canada 221 1 5 7 288 0 5 3 318 4 4 9 Allemagne 276 1 1 1 295 4 2 2 314 5 1 6 Irlande 231 5 2 6 280 5 2 9 303 5 3 3 Pays Bas 262 6 1 5 302 3 1 4 311 2 1 6 Pologne 201 5 1 7 251 5 2 0 275 6 3 9 Su de 280 6 2 4 308 3 1 0 331 2 2 0 Suisse francophone 239 0 4 1 283 4 2 2 3125 27 Suisse germanophone 230 6 6 2 283 2 2 1 300 4 2 7 Etats Unis 199 9 4 6 266 1 2 3 302 5 2 4 Australie 248 5 1 5 281 9 1 3 308 0 1 2 Belgique Flandre 250 9 5 3 288 6 2 1 313 3 1 5 Nouvelle Z lande 244 5 2 3 287 3 2 0 302 1 1 5 Royaume Uni 247 4 2 4 285 5 3 1 311 8 1 9 Chili 196 5 2 1 239 0 2 9 266 2 2 9 R publique tch que 266 3 1 0 301 0 1 6 320 1 2 3 Danemark 266 9 1 5 298 2 1 0 319 3 1 5 Finlande 25ra 1 7 297 4 1 2 32293 1 7 Hongrie 214 1 2 6 256 1 15 280 9 3 5 Norv ge 25 0 3 8 293 1 1 7 326 7 1 2 Portugal 206 7 4 6 282 9 2 3 289 9 3 0 Slov nie 189 5 2 7 246 6 1 8 285 4 2 7 Suisse italophone 248 2 4 6 279 6
154. 7 0 48 0 59 0 69 0 77 0 84 0 89 tudes sup rieures achev es 0 26 0 36 0 47 0 58 0 68 0 77 0 84 0 89 0 93 0 95 0 97 Voir l encadr 4A dans le texte pour plus d informations sur le mod le logit Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Annexe D TABLEAU 4 9a c PROPORTION DE PERSONNES G ES DE 25 65 ANS CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE FAISANT PARTIE DES 60 POUR CENT DES SALARI S LES MIEUX R MUN R S 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 A Textes suivis Canada 255 6 4 44 9 8 4 56 9 3 0 68 9 7 5 Allemagne 35 4 4 2 43 7 2 5 49 9 13 5 55 8 3 1 Irlande 23 7 2 6 45 0 3 8 60 3 3 0 75 0 4 0 Pays Bas 33 0 4 3 47 9 1 7 60 7 1 6 63 3 3 1 Pologne 57 9 2 1 64 6 1 5 74 5 2 6 86 9 4 2 Su de 12 8 6 1 78 8 2 4 81 3 1 5 82 6 1 9 Suisse 46 0 6 0 59 3 4 3 72 0 3 9 70 7 5 1 Etats Unis 13 4 1 9 31 6 2 8 47 4 2 6 60 3 2 6 Australie 26 4 1 8 43 8 1 4 50 8 1 2 57 9 1 7 Belgique Flandre 5 8 1 2 13 0 2 1 23 0 1 9 33 7 3 7 Nouvelle Z lande 34 0 3 0 58 7 3 1 62 9 2 3 13 4 2 3 Royaume Uni 24 9 1 9 42 5 2 2 56 5 1 7 145 50 Chile 25 7 1 8 44 1 2 0 60 8 3 2 11 8 92 R publique tch que 17 4 2 6 27 8 2 0 41 7 2 7 54 7 4 1 Denemark 36 5 3 6 56 9 1 5 70 1 1 5 67 3 5 2 Finlande 25 1 2 6 52 1 2 0 66 7 1 5 73 7 2 4 Hongrie 20 6 1 4 40 9 2 2 61 7 3 7
155. 8 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 O OO La litt ratie l re de l information TABLEAU 4 5 PROPORTION DES CADRES HAUTEMENT SP CIALIS S ET R SULTATS MOYENS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS POPULATION ACTIVE G E DE 16 65 ans 1994 1998 Cadres hautement R sultats chelle sp cialis s des textes suivis Canada 39 4 3 7 278 8 3 2 Allemagne 34 4 2 0 275 9 1 0 Irlande 31 5 2 3 265 7 3 3 Pays Bas 51 7 1 2 282 7 0 8 Pologne 28 7 1 3 229 5 1 1 Su de 55 7 1 6 301 3 0 8 SUISSE 44 7 1 7 270 8 1 3 Etats Unis 35 8 1 4 213 1 1 6 Australie 32 7 0 6 214 2 1 0 Nouvelle Z lande 33 9 1 4 2 5 2 1 3 Royaume Uni 36 9 1 3 266 7 1 8 Chili 16 5 1 7 220 8 2 1 R publique tch que 40 5 1 5 269 4 0 8 Danemark 41 7 1 1 215 0 0 7 Finlande 46 6 1 1 288 6 0 7 Hongrie 35 3 1 8 242 4 1 1 Norv ge 44 3 1 3 288 5 1 0 Portugal 25 6 1 9 222 6 3 7 Slov nie 29 4 1 5 229 7 1 5 1 Fond e sur la CITP de 1988 la cat gorie des cadres hautement sp cialis s englobe les l gislateurs les hauts fonctionnaires et les gestionnaires les sp cialistes les techniciens et les auxiliaires professionnels 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note La Belgique n est pas comprise dans l chantillon parce que ses donn es ne sont pas comparables Source Enqu te in
156. 8 6 Gouvernement 11 3 13 3 9 7 11 4 Autre 5 6 7 8 6 0 6 1 Royaume Uni Autofinancement ou famille 9 6 14 4 9 2 11 7 Employeurs 37 7 29 2 42 3 32 9 Gouvernement 9 6 10 6 7 8 8 2 Autre 5 2 OT 5 1 3 2 Annexe D TABLEAU 3 14 fin POURCENTAGE DES PARTICIPANTS DES ACTIVIT S D DUCATION OU DE FORMATION DES ADULTES QUI OBTIENNENT LEUR FINANCEMENT DE SOURCES DIVERSES SELON LE SEXE POPULATION TOTALE ET POPULATION ACTIVE G E DE 16 65 ans 1994 1998 Population totale Population active Hommes Femmes Hommes Femmes Chili Autofinancement ou famille 15 8 21 6 17 1 19 0 Employeurs 21 9 15 8 21 9 19 8 Gouvernement 8 9 13 2 10 7 9 4 Autre 6 8 8 1 5 0 5 8 R publique tch que Autofinancement ou famille 14 1 14 9 14 3 12 2 Employeurs 46 2 28 0 48 5 29 4 Gouvernement 6 0 4 5 5 6 4 2 Autre 5 0 5 0 5 3 4 6 Danemark Autofinancement ou famille 10 7 195 5 9 9 13 9 Employeurs 39 9 28 3 39 6 33 0 Gouvernement 12 6 17 1 10 6 19 9 Autre 10 5 12 9 10 7 10 8 Finlande Autofinancement ou famille 11 9 21 1 10 6 17 1 Employeurs 30 4 31 9 36 0 37 0 Gouvernement 9 3 10 5 6 8 8 1 Autre 1 9 6 8 7 6 6 1 Hongrie Autofinancement ou famille 19 2 23 0 16 3 22 1 Employeurs 27 4 31 9 29 3 34 2 Gouvernement 6 4 8 8 1 0 9 1 Autre 7 4 1 9 6 4 1 9 Norv ge Autofinancement ou famille 14 3 15 9 13 4 15 1 Employeurs 38 4 34 6 41 9 38 0 Gouvernement 17 1 18 2 14 5 16 0 Autre 11 3 8 1 11 6 8 5 Slov nie Autofinancement ou famille 18 2 15 9 17 0 12 8 Empl
157. 9 0 9 8 4 1 0 14 8 1 8 22 8 2 4 31 9 6 2 Su de 52 5 1 1 29 3 5 2 40 1 2 2 54 5 1 8 61 6 1 3 Suisse 41 8 1 1 20 2 2 7 34 0 2 2 48 2 1 4 63 5 3 4 tats Unis 39 7 1 4 17 3 2 1 32 3 1 8 49 0 1 8 59 1 3 0 Australie 38 8 0 7 13 6 1 2 29 3 1 2 46 5 1 2 62 4 1 5 Belgique Flandre 21 2 1 1 4 4 1 3 15 1 2 4 25 6 1 6 37 2 3 2 Nouvelle Z lande 47 5 1 2 28 7 2 3 40 8 2 3 55 2 2 0 68 3 1 9 Royaume Uni 43 9 0 9 21 8 1 7 33 6 1 8 53 9 1 8 70 7 2 0 Chili 18 9 1 1 11 2 1 1 24 2 2 1 39 0 3 7 51 2 11 1 R publique tch que 25 5 0 9 10 9 1 9 23 1 1 2 28 7 1 9 35 0 20 Danemark 55 7 0 7 25 0 3 3 44 1 1 8 60 2 1 4 70 1 1 5 Finlande 56 8 0 9 19 3 1 8 44 0 2 5 66 2 1 6 18 1 1 7 Hongrie 19 3 0 7 8 4 1 1 16 7 1 7 31 0 1 7 444 4 7 Norv ge 47 9 1 5 18 0 2 3 35 8 2 8 50 7 1 6 62 7 20 Portugal 14 2 1 0 5 0 1 4 18 7 2 6 33 1 3 4 525 70 Slov nie 31 9 1 1 13 6 1 3 37 2 1 7 59 1 2 1 61 4 5 2 Moyenne 35 0 0 6 14 2 0 9 28 7 0 9 45 7 0 9 59 2 1 4 Estimation peu fiable 1 Sont exclus les tudiants plein temps de 16 24 ans et les personnes qui ont suivi moins de six heures de formation 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note L Allemagne n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur l ducation et la formation des adu
158. 9 248 9 1 8 282 1 317 3 Hongrie 26 35 176 3 225 9 250 6 2 6 211 2 315 3 56 65 141 0 190 6 214 7 2 5 241 2 284 5 Norv ge 26 35 218 7 280 6 296 7 2 1 321 5 351 0 56 65 184 8 228 9 258 3 3 0 286 4 322 4 Portugal 26 35 122 7 184 2 231 6 7 0 284 9 325 1 56 65 92 8 121 3 184 4 11 2 239 7 287 8 Slov nie 26 35 139 4 219 3 245 6 2 0 282 1 320 0 56 65 102 7 142 3 183 6 3 9 226 4 267 5 el Annexe D TABLEAU 3 4 suite R SULTATS MOYENS ET R SULTATS AUX 5 25 75 ET 95 CENTILES DANS UN INTERVALLE ALLANT DE 0 500 POINTS SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF POPULATION G E DE 26 35 ANS ET DE 56 65 ans 1994 1998 5 25 19 95 Age centile centile Moyenne centile centile B Textes sch matiques Canada 26 35 163 6 260 6 292 3 5 6 336 7 396 5 56 65 66 7 159 3 221 0 16 4 282 1 330 3 Allemagne 26 35 223 6 267 4 293 6 2 3 325 1 363 0 56 65 193 0 238 6 266 2 3 0 293 8 336 2 Irlande 26 35 164 2 236 0 266 5 3 9 301 5 344 7 56 65 118 0 190 1 228 6 9 1 276 0 325 0 Pays Bas 26 35 221 3 278 5 299 2 1 8 328 2 39 56 65 178 1 233 1 258 0 2 9 284 9 321 1 Pologne 26 35 101 7 199 7 237 2 3 7 280 0 333 1 56 65 63 6 105 3 176 2 3 9 238 3 288 9 Su de 26 35 242 2 294 2 319 2 3 1 392 9 385 7 56 65 189 0 248 6 2199 3 7 316 9 360 6 Suisse 26 35 128 9 259 6 281 3 4 5 322 8 396 4 56 65 116 8 228 4 252 8 4 1 291 0 328 3 tats Unis 26 35 125 4 239 1 271 8
159. B Niveau 2 EE lea Les pays sont class s selon la proportion des personnes aux niveaux 3 et 4 5 La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 2 2 fin R PARTITION COMPARATIVE DES NIVEAUX DE LITT RATIE C Pourcentage des personnes de 16 65 ans se situant chacun des niveaux sur l chelle des textes au contenu quantitatif 1994 1998 Pourcentage 100 100 80 80 60 60 40 40 20 20 0 0 20 20 40 40 60 60 80 80 i 5 X D 5 8 OS S E JS 2 2 w a D Z O 53 g 2 5 55 E amp EGS S 2 5 BRG a OS o 5 Ea Zl ee S 2 E Sl ED Slb EE EE 2 z a2 RY p A 2 a D S S u 2 g o 5S 5 z D o pam fab gt m F bed 5 D DA 5 ab D Pa O Q N D Z Z SO on mm lab o 72 ao Ja 2 N E live EM Niveau 2 MM Niveau 3 __ Niveau 4 5 Les pays sont class s selon la proportion des personnes aux niveaux 3 et 4 5 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 les Suisses italophones semblent faire moins bonne figure que leurs compatriotes francophones en mati re de compr hension de textes au contenu quantitatif Il n est pas possible toutefois de classer les pays selon un seul crit re de litt ratie La R publique tch que ne compte pas d effectifs tr s nombreux aux niveaux 3 et 4 5 sur l chelle de compr hension de textes suivis mais elle enregistre l une des p
160. BLEAU B 1b COUVERTURE DE L ENQU TE ET EXCLUSIONS DEUXI ME CYCLE Couverture Pays en Exclusions Chili 98 R sidents d tablissements personnes vivant en r gion loign e Danemark 99 R sidents d tablissements Finlande 94 R sidents d tablissements citoyens vivant l tranger personnes dont la langue maternelle est le su dois Hongrie 99 R sidents d tablissements personnes sans domicile fixe Norv ge 99 R sidents d tablissements depuis plus de six mois Portugal 91 Exclusions de l enqu te sur la population active certaines r gions loign es dont la population est tr s restreinte R publique tch que 98 R sidents d tablissements membres des forces arm es citoyens vivant l tranger Slov nie 98 R sidents d tablissements r fugi s trangers Suisse italophone 99 R sidents d tablissements personnes sans t l phone Les pays participants pouvaient mener l enqu te en plus d une langue Le Canada la Norv ge et la Suisse ont choisi cette voie Au Canada les r pondants avaient le choix de r pondre en anglais ou en fran ais En Norv ge les enqu tes ont t men es en Bokm l et en Nynorsk En Suisse les r pondants des cantons francophones germanophones ou italophones surtout le Tessin devaient r pondre dans la langue du canton les r gions o l on parle le rh to roman taient exclues En ce qui concerne l chantillon de la Suisse italophone la taille vis e a t
161. Cat gorie professionnelle 0 13 Participation la vie active 0 10 Scolarit du r pondant 0 80 Sexe 0 15 Branche d activit 0 09 Langue maternelle ou trang re 0 08 Scolarit du r pondant 0 40 ge 0 18 Scolarit des parents 0 09 Participation la vie active 0 08 Langue maternelle ou trang re 0 30 Scolarit du r pondant 0 29 Cat gorie professionnelle 0 16 Age 0 13 Scolarit du r pondant 0 32 ge 0 18 Scolarit des parents 0 16 Cat gorie professionnelle 0 14 Scolarit du r pondant 0 38 Langue maternelle ou trang re 0 15 Age 0 15 Activit s de lecture la maison 0 13 Scolarit du r pondant 0 33 Age 0 24 Cat gorie professionnelle 0 18 Sexe 0 11 Scolarit du r pondant 0 49 Participation la vie active 0 10 Participation des activit s b n voles 0 10 Cat gorie professionnelle 0 07 Scolarit du r pondant 0 35 ge 0 16 Participation la vie active 0 11 Cat gorie professionnelle 0 11 Scolarit du r pondant 0 29 Langue maternelle ou trang re 0 18 Cat gorie professionnelle 0 18 Participation la vie active 0 13 Langue maternelle ou trang re 0 23 Scolarit du r pondant 0 20 Cat gorie professionnelle 0 17 Scolarit des parents 0 16 A Scolarit du r pondant 0 43 Age 0 11 Participation la vie active 0 08 Scolarit des parents 0
162. Des pratiques comme la rotation d emplois le travail d quipe et la gestion de la qualit totale supposent que les travailleurs prennent une plus grande responsabilit et participent davantage au processus d cisionnel BIT 1999 Selon une recherche sur les comp tences professionnelles exig es en Australie et aux Etats Unis les entreprises qui offrent un r gime de travail souple ont des effectifs plus instruits que les entreprises traditionnelles Cappelli et Rogovski 1994 affirment que les quipes qui utilisent des pratiques de travail souples exigent des comp tences sup rieures celles des quipes qui ne le font pas Dans une tude sur les entreprises du secteur priv Freeman et ses collaborateurs 1997 montrent que plus un travailleur est instruit plus il a de chances de travailler pour une entreprise qui utilise des pratiques de travail souples et de participer ce genre de pratiques A l instar des mutations de l organisation du travail la mondialisation et le progr s technologique ont de fa on plus g n rale une incidence sur les structures de l emploi et sur le type de main d uvre dont on a besoin Pour s imposer sur le march international s adapter de nouvelles technologies et accro tre leur efficacit et leur productivit les entreprises ont besoin d employ s hautement qualifi s L augmentation du niveau de scolarit de la population des pays de l OCDE est la fois une cause et une con
163. ES TEXTES SCH MATIQUES POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 199 Niveau Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Slov nie Gestionnaires Professions lib rales 13 8 2 2 27 4 3 4 47 2 3 5 11 7 2 3 Techniciens 11 9 2 3 38 7 3 9 34 7 3 6 14 8 2 3 Employ s de bureau 22 2 2 6 35 2 3 3 34 8 2 7 7 8 1 6 Ventes Services 29 8 3 3 39 8 3 0 29 6 3 1 4 8 1 1 Ouvriers qualifi s 47 3 4 0 35 9 3 2 16 5 3 4 0 4 0 4 Op rateurs machines Assembleurs 51 0 2 5 34 7 2 6 13 5 1 8 0 8 0 4 Agriculture Secteur primaire 66 7 4 5 23 9 3 9 7 5 1 9 2 0 1 2 Moyenne Gestionnaires Professions lib rales 5 6 0 5 17 5 1 1 40 0 1 2 36 9 1 5 Techniciens 7 3 0 6 21 8 1 3 46 1 1 4 24 8 1 4 Employ s de bureau 11 0 1 0 31 9 1 6 36 6 1 3 20 5 1 2 Ventes Services 24 0 1 2 28 0 1 4 33 0 1 6 15 0 1 0 Ouvriers qualifi s 27 1 1 2 34 2 1 3 29 2 1 4 9 4 0 8 Op rateurs machines Assembleurs 32 5 2 0 34 0 1 5 25 8 2 2 7 7 1 1 Agriculture Secteur primaire 39 5 1 6 28 5 1 8 22 8 0 9 9 2 1 0 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note Le Chili la Pologne le Portugal et les tats Unis sont exclus du graphique 4 6 car leurs donn es sont sujettes caution La Belgique Flandre n est pas comprise dans le graphique 4 6 car les cat gories professionnelles ne sont pas toutes class es de fa on comparable Source Enqu t
164. Etats Unis a t soumis une deuxi me notation par les personnes qui avaient not les livrets en anglais du Canada et inversement La deuxi me notation visait principalement v rifier qu aucun pays n avait effectu une notation uniform ment diff rente de celle des autres pays Statistique Canada a calcul la fiabilit de la notation entre les pays et le Educational Testing Service a valu les r sultats Encore une fois on a exig une exactitude rigoureuse soit une concordance de 90 pour cent pour que les notes soient jug es acceptables Chaque fois qu on a d cel un probl me l chantillon a t soumis une deuxi me notation Le tableau B 5 montre le haut niveau de concordance des notes d un pays un autre R ponse l enqu te et pond ration Le mat riel de l Enqu te comportait trois parties 1 le questionnaire de base servant obtenir des renseignements d mographiques sur le r pondant 11 le livret de t ches pr liminaires servant rep rer les r pondants ayant un tr s faible niveau de litt ratie 111 le livret de t ches principales servant talonner les niveaux de litt ratie Aux termes de l Enqu te un r pondant est une personne ayant rempli enti rement ou partiellement le questionnaire de base A l aide de ce renseignement ainsi que de la raison pour laquelle le r pondant n a pas rempli le livret de t ches il tait possible d imputer un profil de litt
165. H et PEEK R 1995 Zur Anwendung eines kognitiven Tests im Rahmen einer Haushaltsbefragung Methodische Probleme bei der Erhebung von Grundqualifikationen Er wachsener in R Arbinger et R S J ger sous la dir de Empirische P dagogik Zeitschrift zu Theorie und Praxis erziehungswissenschaftlicher Forschung Beiheft 4 pp 469 481 Zentrum f r empirische p dagogische Forschung Landau LURIN J et SOUSSI A 1998 La litt ratie Gen ve Enqu te sur les comp tences des adultes dans la vie quotidienne Cahier 2 septembre Service de la recherche en ducation Gen ve MARTIN J P 1998 Education and economic performance in the OECD countries An elusive relationship Journal of the Statistical and Social Inquiry Society of Ireland 1997 1998 pp 99 128 MORGAN M HICKEY B et KELLAGHAN T 1997 International Adult Literacy Survey Results for Ireland M25372 The Stationery Office Dublin MOSENTHAL P B 1998 Defining prose task characteristics for use in computer adaptive testing and instruction American Educational Research Journal vol 35 n 2 pp 269 307 American Educational Research Association Washington DC MOZINA E KNAFLIC I et EMERSIC B 1998 Nacionalna raziskava pismenosti in udelezbe odraslih v izobrazevanju Tehnicno porocilo Slovenian Institute for Adult Education Slov nie MYRBERG M 1997 To learn or not to learn from everyday experience in M Mat
166. IQUES 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Canada Natifs 14 8 1 4 25 6 1 9 35 4 2 0 24 2 2 0 Immigrants parlant une langue seconde 47 5 5 9 27 2 5 2 9 4 3 1 15 9 10 0 Irlande Natifs 26 0 1 7 31 7 1 2 31 3 1 4 11 0 1 3 Immigrants parlant une langue seconde 9 4 7 3 24 2 13 1 41 3 12 4 25 1 11 4 Allemagne Natifs 7 8 0 7 32 1 1 3 40 7 1 2 19 4 0 8 Immigrants parlant une langue seconde 23 9 2 9 37 4 5 6 26 6 4 8 12 7 4 3 Pays Bas Natifs 8 9 0 6 25 4 0 8 45 2 1 0 20 5 0 8 Immigrants parlant une langue seconde 33 2 6 1 31 7 6 3 21 9 6 4 7 5 2 9 Pologne Natifs 45 0 1 3 30 8 1 0 18 3 0 7 5 9 0 3 Immigrants parlant une langue seconde 54 7 20 5 45 3 20 5 0 0 0 0 0 0 0 0 Su de Natifs 4 3 0 2 18 0 0 9 40 3 0 8 37 3 0 6 Immigrants parlant une langue seconde 26 6 4 3 27 6 4 2 32 0 4 2 13 7 2 6 Suisse Natifs 9 1 0 8 30 8 1 1 42 1 0 7 18 0 0 9 Immigrants parlant une langue seconde 63 0 3 3 19 5 2 5 13 4 1 9 4 1 0 9 tats Unis Natifs 175 1 1 27 4 1 2 34 0 1 2 21 2 1 0 Immigrants parlant une langue seconde 61 5 2 5 18 8 2 1 14 2 1 8 5 4 1 8 Australie Natifs 12 3 0 5 28 7 0 7 39 9 0 8 19 0 0 7 Immigrants parlant une langue seconde 47 7 2 0 21 6 1 7 24 7 1 9 5 9 0 8 Belgique Natifs 14 5 1 8 24 0 3 2 44 0 4 5 17 6 1 0 Flandre Immigrants parlant une langue seconde 59 0 10 1 30 5 8 8 6 5
167. LES DES AUTEURS Publication sous la responsabilit du Secr taire g n ral de l Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques et du Ministre responsable de Statistique Canada Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques Paris et Ministre de l Industrie Canada 2000 Les demandes de reproduction ou de traduction totales ou partielles de cette publication doivent tre adress es M le Chef du Service des Publications OCDE 2 rue Andr Pascal 75775 Paris Cedex 16 France Avant propos A l re de l information les d cideurs du monde entier se pr occupent de plus en plus du r le que jouent la connaissance et les comp tences dans l am lioration de la productivit dans l innovation et la coh sion sociale Les donn es expos es dans cette publication tir es d une vingtaine de pays dans lesquels ont eu lieu les trois cycles de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes constituent les premi res estimations fiables et comparables du niveau et de la r partition de la litt ratie au sein de la population adulte Cette tude claire la nature et l ampleur des enjeux de litt ratie auxquels sont confront s les pays et propose de nouvelles perspectives sur les facteurs qui influencent le d veloppement des comp tences des adultes dans divers contextes soit au foyer au travail et l chelle internationale Les 20 pays repr
168. La litt ratie l re de l information Responsables nationaux de l Enqu te Canada Chili Danemark tats Unis Finlande Grande Bretagne Hongrie Irlande Irlande du Nord Italie Norv ge Nouvelle Z lande Pays Bas Pologne Portugal R publique tch que Slov nie Su de Suisse M Jean Pignal Statistique Canada Ottawa M David Bravo Universidad de Chile Santiago M Torben Pilegaard Jensen Institut danois d tudes en administration locale Copenhague M Marilyn Binkley National Center for Education Statistics Washington DC M Pirjo Linnakyl Universit de Jyv skyl Jyv skyl M Siobh n Carey Office for National Statistics Londres M Judit Krolopp Institut national d ducation publique Budapest M Mark Morgan St Patrick s College Dublin M Kevin Sweeney Central Survey Unit Belfast M Vittoria Gallina Centro europeo dell educazione Frascati M Egil Gabrielsen Centre de recherche en lecture Stavanger M Hans Wagemaker Secr tariat de l IEA Amsterdam auparavant au Minist re de l Education Wellington M Willem Houtkoop Centre d expertise Max Goote Amsterdam M Ireneusz Bialecki Universit de Varsovie Varsovie M Jo o Sebasti o Centro de Investiga o e Estodos de Sociologia Lisbonne M Petr Mateju Acad mie des sciences Prague M Ester Mozina Centre slov ne d ducation permanente Ljubljana M Mats Myrberg Unive
169. M 1992 Direct versus proxy measures of adult functional literacy A preliminary re examination Adult Illiteracy and Economic Performance OCDE Paris OCDE et STATISTIQUE CANADA 1995 Litt ratie conomie et soci t R sultats de la premi re Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes Paris et Ottawa ONS 2000 Measuring Adult Literacy The International Adult Literacy Survey in the European Context Office for National Statistics Londres STATISTIQUE CANADA 1990 An international assessment of adult literacy A proposal document ron otyp in dit Ottawa Annexe C ANNEXE D Donn es des graphiques La pr sente annexe renferme les tableaux de donn es o le lecteur trouvera les valeurs num riques utilis es pour produire les graphiques accompagnant le texte Afin de faciliter la compr hension les pays sont class s en trois groupes selon la p riode o la plupart des principales donn es ont t recueillies Le fait que certains pays ont recueilli leurs donn es quelques ann es avant ou apr s les autres n a estime t on aucune incidence sur la comparabilit internationale des donn es de l Enqu te pour deux raisons les profils de litt ratie de la population sont tr s stables et on s attendrait normalement ce qu ils voluent lentement au fil des ans Les valeurs entre parenth ses repr sentent les erreurs types des estimations Les m thodes jacknife
170. NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES 1994 1998 Ne limitent Limitent beaucoup pas du tout ou moyennement Canada Niveau 1 59 5 7 6 40 5 7 6 Niveau 2 83 6 4 4 16 4 4 4 Niveau 3 92 3 3 0 CE 3 0 Niveau 4 5 98 8 0 5 1 2 0 5 Allemagne Niveau 1 39 3 7 6 60 7 7 6 Niveau 2 59 1 19 80 44 9 15 8 Niveau 3 82 5 8 5 17 5 8 5 Niveau 4 5 77 2 24 4 22 8 24 4 Irlande Niveau 1 87 0 2 7 13 0 2 7 Niveau 2 95 4 1 0 4 6 1 0 Niveau 3 96 6 0 9 3 4 0 9 Niveau 4 5 97 0 1 3 407 1 3 Pays Bas Niveau 1 81 2 4 2 18 8 4 2 Niveau 2 89 9 1 9 10 1 1 9 Niveau 3 91 1 1 0 8 9 1 0 Niveau 4 5 94 0 1 4 6 0 1 4 Pologne Niveau 1 86 6 0 8 13 4 0 8 Niveau 2 91 5 1 1 8 5 1 1 Niveau 3 97 6 1 0 2 4 1 0 Niveau 4 5 97 2 1 4 2 8 1 4 Suisse Niveau 1 80 9 2 8 19 1 2 8 Niveau 2 91 0 1 5 9 0 1 5 Niveau 3 94 0 0 7 6 0 0 7 Niveau 4 5 98 9 0 9 1 5 0 9 tats Unis Niveau 1 65 9 3 5 34 1 3 5 Niveau 2 89 2 2 0 10 8 2 0 Niveau 3 95 2 0 8 4 8 0 8 Niveau 4 5 96 5 1 0 39 1 0 Australie Niveau 1 76 6 1 4 23 4 1 4 Niveau 2 95 0 0 7 5 0 0 7 Niveau 3 98 7 0 3 1 3 0 3 Niveau 4 5 99 0 0 3 1 0 0 3 Belgique Flandre Niveau 1 79 3 5 4 20 7 5 4 Niveau 2 94 9 5 4 5 1 54 Niveau 3 93 8 1 2 6 2 1 2 Niveau 4 5 97 3 1 1 2 1 1 Nouvelle Z lande Niveau 1 65 8 4 0 34 2 4 0 Niveau 2 83 7 1 6 16 3
171. OLLECTE DE DONN ES PREMIER CYCLE Pays P riode de collecte Allemagne Septembre novembre 1994 Australie Mai juillet 1996 Belgique Flandre 1996 Canada Septembre et octobre 1994 tats Unis Octobre et novembre 1994 Irlande 1996 Nouvelle Z lande 1996 Pays Bas Septembre d cembre 1994 Pologne Octobre 1994 janvier 1995 Royaume Uni 1996 Su de Octobre 1994 f vrier 1995 Suisse francophone et germanophone 1994 2 Aux fins de l Enqu te on a r dig un grand nombre de lignes directrices de sp cifications techniques et d autres documents concernant la planification internationale l chantillonnage l ex cution de l Enqu te et la notation des r sultats et on les a mis la disposition des quipes d enqu te des pays participants Ces documents sont disponibles aupr s de la Division des enqu tes sp ciales de Statistique Canada RES Annexe B TABLEAU B 3b P RIODES DE COLLECTE DE DONN ES DEUXI ME CYCLE Pays P riode de collecte Chili Mai et juin 1998 Danemark Avril mai et ao t 1998 Finlande F vrier juin 1998 Hongrie Ao t et septembre 1998 Norv ge Octobre 1997 avril 1998 Portugal 1998 R publique tch que D cembre 1997 mars 1998 Slov nie Septembre novembre 1998 Suisse italophone Mars septembre 1998 TABLEAU B 4 RENSEIGNEMENTS SUR LES INTERVIEWEURS DEUXI ME CYCLE Nombre Nombre de Exp rience des Pays d intervieweurs superviseurs intervieweurs Ch
172. QUES Royaume Uni Chili R publique tch que Danemark Finlande Hongrie Norv ge Portugal TABLEAU 4 6a b suite POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 199 Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ s de bureau Ventes Services Ouvriers qualifi s Op rateurs machines Assembleurs Agriculture Secteur primaire Gestionnaires Professions lib rales Techniciens Employ
173. R publique tch que 14 3 0 7 28 0 1 0 38 1 0 9 19 6 0 7 Danemark 7 8 0 5 24 2 0 8 42 6 0 9 25 4 0 7 Finlande 12 6 0 5 24 1 0 8 38 1 0 8 25 1 0 6 Hongrie 32 9 0 9 34 2 1 0 25 0 0 9 8 0 0 7 Norv ge 8 6 0 5 21 0 1 0 40 9 1 0 29 4 1 2 Portugal 49 1 2 5 31 0 2 4 16 6 0 9 3 2 0 4 Slov nie 40 9 1 1 31 8 0 9 22 0 0 9 3 3 0 5 Suisse italophone 17 9 1 3 30 7 1 6 38 3 1 4 13 6 1 1 C Textes au contenu quantitatif Canada 16 9 1 8 26 1 2 5 34 8 2 1 22 2 1 8 Allemagne 6 7 0 4 26 6 1 2 43 2 0 8 23 5 0 9 Irlande 24 8 1 5 26 3 0 8 30 7 1 0 16 2 1 6 Pays Bas 10 3 0 7 25 5 0 9 44 3 1 0 19 9 0 8 Pologne 39 1 1 1 30 1 1 2 23 9 0 6 6 8 0 5 Su de 6 6 0 4 18 6 0 6 39 0 0 9 35 8 0 7 Suisse francophone 12 9 0 9 24 5 1 4 42 2 1 6 20 4 1 0 Suisse germanophone 14 2 1 0 26 2 1 3 40 7 1 5 19 0 1 3 Etats Unis 21 0 0 7 295 3 1 1 31 3 0 8 22 5 1 0 Australie 16 8 0 5 26 95 00 37 7 0 7 19 1 0 6 Belgique Flandre 16 7 1 8 23 0 1 7 37 8 2 0 22 6 1 3 Nouvelle Z lande 20 4 1 0 28 9 1 1 33 4 0 8 17 2 0 8 Royaume Uni 23 2 0 9 27 8 1 0 30 4 0 9 18 6 1 0 Chili 56 4 1 8 26 6 1 1 14 3 1 6 2 6 0 5 R publique tch que 8 9 0 5 22 3 0 9 37 0 0 9 31 9 1 0 Danemark 6 2 0 4 21 5 0 8 43 9 1 2 28 4 0 9 Finlande 11 0 0 4 21 2 10 8 42 1 0 8 19 7 0 6 Hongrie 20 5 1 0 31 6 1 0 31 7 1 0 16 1
174. RS DES PROBABILIT S AJUST ES DE PARTICIPATION DES PROGRAMMES D DUCATION OU DE FORMATION DES ADULTES FINANC S PAR L EMPLOYEUR SELON LA CAT GORIE PROFESSIONNELLE POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Employ s Travailleurs du Professions Ouvriers de bureau secteur tertiaire Gestionnaires Technicien lib rales Suisse Probabilit 1 00 1 45 0 17 1 39 0 17 2 18 017 2 64 0 13 2 63 0 15 Probabilit ajust e 1 00 1 03 0 20 1 21 0 22 1 66 0 20 1 71 0 16 1 42 0 19 tats Unis Probabilit 1 00 3 11 0 16 1 11 0 16 3 44 0 16 4 54 0 25 4 79 0 16 Probabilit ajust e 1 00 1 88 0 20 1 24 0 21 1 83 0 20 219 0 30 2 07 0 21 Australie Probabilit 1 00 1 97 0 09 0 88 0 11 2 62 0 11 2 49 0 11 3 31 0 09 Probabilit ajust e 1 00 1 39 0 11 0 92 0 14 1 48 0 14 1 21 0 13 1 37 0 12 Nouvelle Z lande Probabilit 1 00 2 20 0 14 0 97 0 15 2 44 0 14 3 07 0 15 3 59 0 15 Probabilit ajust e 1 00 1 14 0 18 0 81 0 20 1 25 0 19 1 18 0 20 1 44 0 21 Royaume Uni Probabilit 1 00 2 02 0 09 1 51 0 09 2 29 0 10 2 90 0 13 4 37 0 10 Probabilit ajust e 1 00 1 20 0 12 0 15 1 62 0 14 t77 0 17 1 93 0 14 Chili Probabilit 1 00 6 44 0 22 1 64 0 26 2 73 0 39 1 29 0 26 7 60 0 26 Probabilit ajust e 1 00 2 07 0 28 1 39 0 34 1 1 0 46 2 06 0 33 2 45 0 36 R publique tch que Probabilit 1 00 1 92 0 22 0 41 0 26 1 44 0 18
175. SECTEUR MANUFACTURIER DES PAYS DE L OCDE SELON L INTENSIT TECHNOLOGIQUE Haute technologie Moyenne haute technologie Moyenne faible technologie faible technologie Jotal secteur manufacturier Source OCDE 1999 a INpicE 1985 100 Pourcentage 400 400 Oo l 350 300 E 300 2 AA AT 150 D D D 150 100 100 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 La composition du commerce des biens s est transform e au profit des secteurs de haute technologie graphique 1 1 La part des produits de haute technologie est pass e de 13 pour cent du commerce du secteur manufacturier en 1985 18 pour cent en 1996 Les trois secteurs qui enregistrent le plus fort taux de croissance sont des secteurs de haute technologie produits pharmaceutiques informatique et mat riel de t l communications suivis par les secteurs de moyenne haute technologie qui ensemble comptent pour plus de 60 pour cent du commerce du secteur manufacturier de l OCDE Par contre la part des secteurs de moyenne faible technologie est pass e de 22 5 pour cent 17 6 pour cent du commerce du secteur manufacturier OCDE 1999 Les taux de croissance du commerce de la technologie sont sup rieurs ceux du commerce des biens et services bien que le volume de ce secteur ne repr sente que 0 3 pour cent du PIB Ce type de commerce comprend le transfert de techniques de savoir faire de conceptions et d
176. Schuetze 2000 Le graphique 3 13 pr sente la probabilit de participation des travailleurs de diff rentes cat gories professionnelles des programmes d ducation ou de formation financ s par leur employeur La comparaison est tablie partir de la probabilit que des ouvriers participent la formation L explication de l analyse des quotients de probabilit est donn e dans l encadr 3C Encadr 3C Utilisation du quotient de probabilit Les diff rences s expriment en fonction de la probabilit de participation de divers groupes l ducation et la formation financ es par l employeur Un quotient de 1 repr sente un rapport de chances gal que les r pondants b n ficient ou non d un programme de formation Lorsque la valeur du coefficient est inf rieure 1 on a moins de chances de b n ficier d un tel programme lorsqu elle est sup rieure 1 les chances sont plus grandes Aux fins de la pr sente analyse le quotient de probabilit pour les ouvriers a t fix 1 pour tous les pays Les r sultats pr sent s dans le graphique 3 13 montrent que les gestionnaires et les membres d une profession lib rale re oivent habituellement plus de formation que les ouvriers En soi ce r sultat n a rien d tonnant et confirme la r partition de la formation observ e dans bon nombre d enqu tes nationales OCDE 1999 Plus frappante est l ampleur des diff rences l int rieur des pays
177. Su de R publique tch que Allemagne 0 10 20 30 40 50 60 70 Pourcentage Les pays sont class s selon le pourcentage de variance expliqu e en litt ratie Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information Encadr 3E Comment sont obtenus les param tres des mod les LISREL Le r sultat soit le niveau de litt ratie est mesur titre de concept latent fond sur les trois chelles de compr hension Le mod le comprend douze variables pr dictives entr es dans l ordre suivant 1 sexe 2 ge 3 langue trang re 4 niveau de scolarit des parents 5 niveau et ann es de scolarit du r pondant 6 participation la vie active 7 branche d activit 8 cat gorie professionnelle 9 fr quence de lecture de notes de service au travail 10 participation l ducation ou la formation des adultes 11 fr quence de lecture de livres la maison et 12 fr quence de participation des activit s b n voles ou communautaires Toutes les variables sont mesur es de mani re identique d un pays l autre l incidence sur le niveau de litt ratie est valu e selon les mod les quations structurelles lin aires LISREL La m thode est expliqu e dans J reskog et S rbom 1996a 1996b et dans Tuijnman et Keeves 1994 l analyse porte sur la population adulte g e de 25 65 ans D
178. T L VISION 1994 1998 Lire un livre Regarder la t l vision Au moins une Moins d une Plus de 2 heures 2 heures par fois par mois fois par mois par jour jour ou moins Canada 65 4 3 1 34 6 3 1 39 2 2 2 60 8 2 2 Allemagne 70 5 0 9 29 5 0 9 50 2 1 6 49 8 1 6 Irlande 70 6 2 6 29 4 2 6 46 2 1 4 53 8 1 4 Pays Bas 59 2 0 8 40 8 0 8 44 9 1 2 55 1 1 2 Pologne 58 9 1 0 41 1 1 0 37 8 0 8 62 2 0 8 Su de 69 5 0 7 30 5 0 7 0 0 0 0 0 0 0 0 Suisse 68 9 1 1 31 1 1 1 21 5 1 9 78 5 1 9 Etats Unis 64 7 1 6 35 3 1 6 40 0 1 4 60 0 1 4 Australie 70 3 0 6 29 7 0 6 0 0 0 0 0 0 0 0 Belgique Flandre 44 2 2 7 55 8 2 7 37 0 2 9 63 0 2 9 Nouvelle Z lande 73 8 1 2 26 2 1 2 54 1 1 3 45 9 1 3 Royaume Uni 60 3 1 1 39 7 1 1 59 9 1 0 40 1 1 0 Chili 48 1 1 4 51 9 1 4 40 4 1 0 59 6 1 0 R publique tch que 72 7 1 3 27 3 1 3 48 5 1 1 51 5 1 1 Danemark 62 9 0 9 37 1 0 9 41 1 0 9 58 9 0 9 Finlande 60 5 0 9 39 5 0 9 42 8 0 9 57 2 0 9 Hongrie 65 3 1 3 34 7 1 3 46 0 1 2 54 0 1 2 Norv ge 54 9 1 1 45 1 1 1 40 7 1 3 59 3 1 3 Portugal 23 4 2 1 76 6 2 1 41 1 1 9 58 9 1 9 Slov nie 56 4 1 2 43 6 1 2 30 1 1 1 69 9 1 1 Moyenne 62 5 0 7 37 5 0 7 44 6 0 6 55 4 0 6 1 La Su de et l Australie n ont pas pos de questions sur le nombre d heures pass es regarder la t l vision 2 R sultats combin s pour l
179. The Economist Newspaper Limited New York La pr sente annexe renferme une liste partielle de documents universitaires et de documents de politique portant sur les donn es recueillies dans le cadre de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes En raison de contraintes d espace cette bibliographie n est pas exhaustive Pour obtenir des renseignements sur la base de donn es les lecteurs peuvent s adresser Statistique Canada On peut aussi consulter d autres documents de r f rence sur le site http www nald ca nls ials introduc htm CE La litt ratie l re de l information FREEMAN R B et SCHETTKAT R 2000 The role of wage and skill differences in US German employment differences document de travail 7474 National Bureau of Economic Research Cambridge Massachusetts FUNDA O CALOUSTE GULBENKIAN 1996 A Literacia em Portugal Resultados de uma pesquisa extensiva e monogr fica Conselho nacional de Educa o Berna Lisbonne GARCEAU M L 1998 Alphab tisme des adultes en Ontario fran ais R sultats de l Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes Centre FORA Sudbury Ontario GOUVERNEMENT DU QU BEC 1997 Indicateurs de l ducation dition 1996 et 1997 Minist re de l ducation Qu bec GUSTAVSSON A L 1997 Reading A need a requirement a necessity FiF Report Universit de Link ping D partement d d
180. UE 3 1 fin RAPPORT ENTRE LE NIVEAU DE SCOLARIT ET LE NIVEAU DE LITT RATIE DES JEUNES ADULTES B R sultats moyens obtenus sur l chelle des textes sch matiques dans un intervalle allant de 0 500 points selon le niveau de scolarit population g e de 20 25 ans 1992 1998 R sultats moyens 400 350 400 350 300 300 250 A M 250 200 200 Danemark Su de Pays Bas R publique tch que Norv ge Canada Royaume Uni Australie Nouvelle Z lande Portugal Irlande Slov nie Hongrie Pologne tats Unis Chili C R sultats moyens obtenus sur l chelle des textes au contenu quantitatif dans un intervalle allant de 0 500 points population g e de 20 25 ans 1992 1998 R sultats moyens 400 300 300 tudes sup rieures achev es tudes secondaires de 2 cycle achev es Scolarit inf rieure au E 2 cycle du secondaire Danemark Su de Pays Bas Norv ge Portugal Australie Hongrie Nouvelle Z lande Canada Slov nie Royaume Uni Irlande Pologne tats Unis Chili R publique tch que Les pays sont class s selon le r sultat moyen des personnes qui ont a
181. VEAU DE LITT RATIE EN TENANT COMPTE DU NIVEAU DE SCOLARIT A R sultats moyens sur l chelle des textes suivis personnes de diff rents groupes d ge ayant achev leurs tudes secondaires 1992 1998 Points 350 350 330 f 1 330 310 f 310 290 f 290 210 F 270 250 f 250 230 230 210 210 190 1 190 170 170 0 0 7 s ss O 4 2 LL EE 5 5 S 4 Ed ee 5 osl g A 5 O S SZ g IE L Zaro wo 2 2 2 lt fab ab O 5 3 M O D o a aa B R sultats moyens sur l chelle des textes sch matiques personnes de diff rents groupes d ge ayant achev leurs tudes secondaires 1992 1998 Points 350 350 330 330 310 H 310 290 290 270 270 290 20 16 25 230 230 210 210 26 35 190 190 36 45 170 170 0 0 M 46 65 e SELLE LS ES EL 2 8 8 2 ES 2 2 xg s 0 7 3 8 5 z ges 2 gE EE L FN LES s SgS ie L o 2 LI D2 E S D E zZ 2 E ma Les pays sont class s selon l cart entre les r sultats moyens des 16 25 ans et ceux des 46 65 ans EEE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 5 fin AGE ET NIVEAU DE LITT RATIE EN TENANT COMPTE DU NIVEAU DE SCOLARIT C R sultats moyens sur l chelle des textes au contenu quantitatif personnes de diff rents groupes d ge ayant achev leurs tudes secondaires 1992 1998 Points 350 330 310 290 270 16 25 290 230 26 35 010 36 45 190 170 M 46 65 0 p N Z
182. a th orie et sur les r ponses pr vues chaque item Par exemple l une des t ches de lecture consistait lire l article sur une nageuse de longue distance reproduit ci dessous T che Souligner la phrase dans laquelle on apprend ce que M Chanin a mang durant la travers e UNE NAGEUSE R USSIT LE MARATHON DE MANHATTAN The Associated Press NEW YORK Ce mercredi Stacy Chanin tudiante en derni re ann e Mile Chanin avait d j fait deux fois le tour de Manhattan la nage et s tait entra n e cette l universit du Maryland fut la premi re faire trois fois le tour de Manhattan la nage r alisant ainsi un parcours de 45 km Mile Chanin 23 ans originaire de Virginie est sortie de l eau East River hauteur de la 96 rue 21 h 30 Le d part avait eu lieu mardi midi Roy Brunett porte parole de la nageuse a d clar que Mile Chanin avait gard ses forces en mangeant des bananes du miel des sandwiches des barres de c r ales et en buvant du chocolat chaud et beaucoup d eau nouvelle preuve en parcourant 45 7 km par semaine Cette jeune fille originaire de Yonkers nage en comp tition depuis l ge de quinze ans et esp re convaincre les autorit s olympiques de cr er une preuve de natation d endurance Pour chaque mile parcouru l Association Am ricaine des Leuc miques demandait des promesses de dons En juillet 1983 Julie Ridge fut la p
183. activit Pourcentage 170 170 160 pp 160 150 A_I 1 150 Total services 140 S RP 40 Commerce de gros et de d tail o h tels et restaurants 130 L Lo B 130 Transport entreposage et O l communications 120 40 Finances assurances immobilier et services aux entreprises 110 1 AAE L 110 Services communautaires sociaux et personnels 100 z re 100 Fabrication RUE 90 90 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 B Taux de croissance de l emploi par intensit technologique Pourcentage 120 10 115 115 110 ne 105 Le Total Secteur manufacturier Haute technologie 100 100 Moyenne haute technologie 95 95 M faible technologi oyenne faible technologie a0 90 Faible technologie 85 85 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 Source OCDE 1998a e Le vieillissement de la population exerce aussi un effet sur les mutations dans l emploi En 2005 dans les pays de OCDE plus d un travailleur sur trois aura plus de 45 ans On peut en d duire que le rel vement des comp tences de la population active d pendra pour une large part de l ducation permanente des travailleurs g s La formation deviendra donc n Chapitre 1 Des comp tences pour le XXI si cle encore plus importante qu aujourd hui car les travailleurs jeunes et instruits ne suffiront pas r
184. aible Comme nous l avons vu plus haut la variation des niveaux moyens de litt ratie observ e dans le graphique 3 12 est attribuable en grande partie la culture de la litt ratie dans laquelle une personne a grandi et l incidence de cette culture sur le niveau de scolarit L influence de la famille va encore plus loin par la fa on dont les attestations d tudes d terminent dans une large mesure l int gration au march du travail et les premi res tapes d une carri re Tuijnman ef al 1988 Il revient tous les pays de surmonter la disparit entre la mont e des exigences professionnelles qui caract rise l conomie du savoir mentionn e dans le chapitre 1 et la pr sence sur le march du travail d un grand nombre de personnes ayant un faible niveau de litt ratie La premi re tape consiste reconna tre l importance de l emprise de l emploi sur la fr quence laquelle les adultes s investissent dans des activit s d apprentissage tant informel que structur Les donn es de l Enqu te relatives la participation l ducation des adultes t moignent de la mutation profonde survenue au cours des quinze derni res ann es dans le nombre de programmes d ducation offerts aux adultes B langer et Valdivielso 1997 Cette volution refl te la place plus grande accord e l apprentissage comme condition pr alable la croissance conomique OCDE 1996 Rubenson et
185. aines et internationales sur le rendement des tudiants affirme que le mod le de r ponse d item constitue la meilleure m thode de traitement des donn es d une valuation grande chelle ONS 2000 pp 26 33 Il pr cise qu on l a utilis avec succ s dans toutes les valuations comparatives internationales r centes et dans la presque totalit des programmes d valuation grande chelle men s aux niveaux national et infranational Par contre Harvey Goldstein de l Institute of Education de Londres soutient que la th orie de r ponse d item ne constitue pas une base satisfaisante pour l laboration de tests l talonnage psychom trique ni par cons quent les comparaisons entre pays op cit pp 34 40 Goldstein arrive cette conclusion en se fondant uniquement sur des arguments th oriques Bien que la base de donn es de l Enqu te soit la disposition des chercheurs int ress s depuis 1996 les autres 4 Au Portugal les questions de l enqu te ont t pos es un chantillon provenant de l enqu te nationale sur la population active 5 Les estimations de l Enqu te concernant les niveaux moyens de litt ratie et la r partition des capacit s en France figurent aux pages 181 185 de la publication de l ONS 6 La litt rature universitaire emploie galement le terme de mod les de r ponse d item JC La litt ratie l re de l information mod les qu il p
186. aires dans la plupart des pays europ ens e Les investissements dans les technologies de l information et de la communication sont pass s de 5 9 pour cent du PIB en 1992 7 pour cent en 1997 Cette augmentation a servi en grande partie moderniser l infrastructure des t l communications Si le taux des investissements est le plus lev dans les pays anglophones au Japon aux Pays Bas en Su de et en Suisse la croissance est galement forte dans les pays o ces technologies sont relativement peu pouss es comme la Gr ce la Pologne et le Portugal Les pays m diterran ens ceux de l Europe centrale et le 1 La d finition des secteurs d activit et des services ax s sur le savoir ne comprend pas uniquement les secteurs manufacturiers de haute technologie mais aussi les grands utilisateurs de la haute technologie et les branches d activit dont la main d uvre est hautement qualifi e et travaille habituellement dans le secteur des services dont la finance l assurance et les communications OCDE 1999a EE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 1 2 SECTEURS ET SERVICES FOND S SUR LE SAVOIR A Part de la valeur ajout e du secteur des entreprises 1996 ou ann es les plus proches Finances assurances et autres O services aux entreprises services communautaires sociaux et personnels E Services de communication E Produits de haute technologie et de moyenne haute technologie
187. ale des niveaux de scolarit OCDE 1996c Si le changement technologique peut aussi entra ner une certaine d qualification cause d un recours accru aux nouvelles technologies pour accomplir des t ches tr s diverses la diffusion et l utilisation de ces technologies dans tous les secteurs de l conomie am liorent la productivit 1 4 Conclusion Dans l conomie du savoir les comp tences deviennent de plus en plus importantes tant sur le plan individuel qu au niveau macro conomique Les pays dont les travailleurs sont tr s qualifi s s adapteront plus efficacement aux d fis et aux perspectives qui accompagnent la mondialisation car leurs entreprises seront plus souples et mieux en mesure de s adapter de nouvelles technologies et de travailler avec du nouveau mat riel Le niveau de comp tence et la qualit de la main d uvre feront de plus en plus la diff rence dans la course aux d bouch s sur un march mondialis BIT 1999 p 218 Le rel vement des comp tences auquel on assiste aujourd hui d coule d une s rie de mutations d ordre technologique organisationnel institutionnel et soci tal qui se manifestent dans le monde entier De plus en plus on demande aux travailleurs de poss der non seulement un niveau de scolarit lev mais aussi la capacit de s adapter d apprendre et de ma triser les changements de fa on rapide et efficiente Ces travailleurs ont besoin de capaci
188. alement int grer ou comparer et mettre en opposition de l information facilement rep rable dans un texte Par ailleurs il prouve vraisemblablement une certaine difficult avec des t ches o il doit effectuer des d ductions plus complexes ou traiter un type d information plus abstrait Ces t ches plus difficiles peuvent galement l amener faire appel des connaissances plus sp cialis es ou qu il poss de moins bien et qui ne sont pas contenues dans le texte En moyenne 1l pr sente une probabilit de 50 pour cent de r ussir les t ches de niveau 4 pour les t ches de niveau 5 la probabilit qu il r ponde correctement tombe 40 pour cent On peut effectuer des interpr tations semblables l aide de l information pr sent e pour les chelles de compr hension de textes suivis et de textes au contenu quantitatif Par exemple une personne qui se situe 200 sur l chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif pr sente en moyenne une probabilit de 67 pour cent de r pondre correctement aux t ches de niveau 1 La probabilit qu elle r ponde correctement tombe 47 pour cent pour les t ches de niveau 2 21 pour cent pour les t ches de niveau 3 6 pour cent pour les t ches de niveau 4 et EE Annexe 2 pour cent seulement pour les t ches de niveau 5 De la m me fa on le lecteur qui se situe 300 sur l chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif pr se
189. ans la premi re tape on calcule les coefficients de corr lation en utilisant le poids de la population et diff rentes m thodes selon le type de variable Plusieurs variables sont mesur es sur des chelles dichotomiques avec deux cat gories de r ponse par exemple le sexe ou la participation l ducation des adultes Dans ce cas on utilise des fonctions d estimation polychorique et polys riale en plus de la fonction d ajustement du moment mixte employ e dans d autres cas Les coefficients de corr lation servent de base une analyse de r gression qui dans un premier temps emploie la m thode des moindres carr s deux degr s afin d obtenir les valeurs initiales pour l estimation des quations structurelles lin aires subs quentes selon la fonction d ajustement de la probabilit maximale Les coefficients de r gression pr sent s dans le tableau 3 21 de l annexe D sont des coefficients ajust s qui permettent d tablir des comparaisons significatives d un mod le l autre m me si les pays ont utilis des plans d chantillonnage diff rents pour recueillir les donn es Le tableau 3 21 de l annexe D et le tableau 3 22 plus loin pr sentent le poids de r gression de chaque variable et l erreur type correspondante Ils montrent galement les valeurs R qui indiquent l ampleur totale de la variance expliqu e en litt ratie Les r sidus sont faibles et l indice de qualit de l ajustement est lev c
190. ant appel au m me texte consiste demander au lecteur ce qu il peut d duire de la surface lisse des feuilles et des tiges de cette plante Le deuxi me paragraphe de l article s intitule Apparence et contient la phrase suivante les tiges sont ramifi es et tr s Juteuses ce qui en raison de l origine tropicale de cette plante la rend tr s fragile au froid Cette phrase distrait le lecteur de la derni re phrase du m me paragraphe La surface lisse des feuilles et les tiges montrent que cette plante a besoin de beaucoup d eau La valeur de difficult attribu e cette t che est 254 ce qui la place au milieu de l intervalle du niveau 2 Niveau 3 de compr hension de textes suivis Intervalle de r sultats 276 325 Les t ches de ce niveau exigent habituellement du lecteur qu il trouve des renseignements en faisant des d ductions de faible niveau ou en respectant des conditions pr cises On demande parfois au lecteur de rep rer plusieurs l ments d information situ s dans des phrases ou des paragraphes diff rents plut t que dans une seule phrase On peut galement demander au lecteur d int grer ou de comparer et de mettre en opposition des renseignements trouv s dans des paragraphes ou des sections de texte Une t che de niveau 3 dont la valeur de difficult est de 281 reporte le lecteur une page d un manuel de bicyclette et lui demande de trouver comment s assurer q
191. apport Interpr tation des niveaux de litt ratie COMPR HENSION DE TEXTES SUIVIS La capacit de comprendre et d utiliser l information contenue dans divers types de textes constitue un aspect important de la litt ratie L tude comporte donc un ventail de textes suivis tir s de journaux de revues de brochures et de d pliants SE Les textes choisis sont de longueur de densit et de contenu vari s et renferment des particularit s graphiques comme des en t tes des num rations et des caract res sp ciaux Tous les textes choisis ont t reproduits en entier selon la m me disposition et la m me typographie que le texte original Chaque texte tait accompagn d une ou de plusieurs questions ou directives demandant au lecteur d ex cuter des t ches pr cises Ces t ches repr sentent trois aspects principaux du traitement de l information le rep rage l int gration et la formulation Les t ches de rep rage exigent du lecteur qu il trouve des renseignements dans le texte partir de conditions ou de caract ristiques pr cis es dans la question ou la directive L ad quation entre la question et la r ponse peut tre litt rale ou synonymique et le lecteur peut devoir faire des d ductions pour r pondre ad quatement Les t ches d int gration am nent le lecteur relier dans le texte deux l ments d information ou plus L information peut se trouver dans un seul paragraphe ou
192. arce qu elles repr sentent le niveau de litt ratie relatif de chaque pays ainsi que l ampleur des in galit s entre les personnes dont les ant c dents socio conomiques sont diff rents voir l encadr 3A Encadr 3A Qu est ce qu indiquent les gradients Les gradients sont des indicateurs de l ampleur des in galit s entre diff rentes sous populations Un gradient faible indique qu il y a relativement peu d in galit s entre les niveaux de litt ratie des jeunes et des adultes dont les parents poss dent des niveaux de scolarit diff rents Un gradient fort indique des in galit s plus grandes Les r sultats des jeunes adultes indiquent qu il existe entre les pays des diff rences consid rables en ce qui concerne la vigueur du rapport entre le niveau de scolarit des parents et le niveau de litt ratie du r pondant ce qui laisse entrevoir une variation substantielle de l in galit socio conomique Dans le premier groupe de pays qui comprend l Australie le Canada les tats Unis l Irlande la Nouvelle Z lande et le Royaume Uni les gradients pr sentent une pente semblable graphique 3 2a D apr s ces gradients une jeune personne dont les parents ont huit ann es de scolarit obtiendrait en moyenne environ 250 points alors qu une autre dont les parents poss dent douze ann es de scolarit obtiendrait en moyenne environ 280 points Il existe des diff rences importantes entre les niv
193. arement que ces carences leur posent de r elles difficult s La tr s grande majorit des r pondants ont affirm que leur niveau de comp tences en lecture suffisait leurs besoins quotidiens peu importe le niveau de compr hension test Peut tre cette valuation tent elle au fait que beaucoup de r pondants ont appris se d brouiller ou que de nombreux emplois ordinaires n exigent pas un niveau de litt ratie lev Cette situation devrait changer mesure que se d veloppe l conomie du savoir Ant c dents en mati re de litt ratie Le plus important pr dicteur des capacit s de lecture et d criture est le niveau de scolarit En moyenne les r sultats des r pondants au test de l Enqu te augmentent d environ 10 points par ann e de scolarit suppl mentaire En outre dans la plupart des pays l ge est inversement proportionnel au niveau de litt ratie en partie parce que les cohortes g es ont en moyenne un niveau de scolarit inf rieur L incidence avantageuse de l instruction scolaire sur le niveau de litt ratie des jeunes adultes est particuli rement prononc e dans les conomies en mergence Les efforts visant relever les niveaux de comp tences sont le plus efficaces lorsqu ils sont ax s sur les jeunes des milieux socio conomiques d favoris s S1 la relation entre le niveau de scolarit et les capacit s de lecture et d criture est assur ment troite elle est aussi complexe
194. au de comp tences n cessaire pour terminer des tudes secondaires et entrer dans le sup rieur Comme les niveaux plus lev s 1l exige la capacit d int grer plusieurs sources d information et de r soudre des probl mes plus complexes Sont class s dans les niveaux 4 et 5 les r pondants qui font preuve d une ma trise des comp tences sup rieures de traitement de l information Collecte de donn es Les donn es pr sent es ici ont t recueillies par les pays qui ont particip aux cycles successifs de collecte de donn es entre 1994 et 1998 partir d chantillons nationaux repr sentatifs de la population adulte g e de 16 65 ans L Enqu te a t men e chez les r pondants par des intervieweurs exp riment s L annexe B d crit en d tail le plan d chantillonnage utilis aux fins de l Enqu te Celle ci combinait les techniques d valuation p dagogique celles d une enqu te m nages Cette annexe d crit galement les mesures de contr le de la qualit mises en uvre au cours de l Enqu te afin d assurer un haut niveau de qualit des donn es ainsi que les mesures plus rigoureuses prises pour am liorer la qualit et la comparabilit des donn es au cours des cycles ult rieurs de l Enqu te L annexe C se penche sur des aspects pr cis concernant la validit la fiabilit et la comparabilit des donn es NE La litt ratie l re de l information En r s
195. bilit accrue qui l accompagne constituent des facteurs cl s Le tourisme de masse par exemple a ajout une dimension toute nouvelle aux changes sociaux et culturels En plus du tourisme on observe des tendances importantes au chapitre de la migration internationale Depuis le d but des ann es 80 la proportion des trangers des immigrants et des demandeurs d asile a beaucoup augment au sein de la population totale de nombreux pays Or 1l faut trouver un moyen d int grer ces migrants l conomie et la soci t Il faut donc tenir compte de la diversit linguistique et des obstacles culturels tout en trouvant un quilibre pour incorporer de nouvelles valeurs dans les valeurs existantes en milieu de travail comme dans la collectivit S il est essentiel d acqu rir des capacit s de lecture et d criture dans la langue dominante ou officielle pour acc der aux avantages conomiques et sociaux du pays d adoption 1l importe galement de promouvoir la diversit linguistique pour pr server de pr cieuses valeurs culturelles On a longtemps consid r l immigration comme une source de nouveaux travailleurs Or les immigrants peuvent aussi avoir une incidence sur la r partition des niveaux de litt ratie car 1ls apportent avec eux un bagage scolaire diff rent 1ls peuvent avoir appris la langue officielle titre de deuxi me ou troisi me langue ou ils peuvent tre moins familiers que la population native av
196. bless es par des feux d artifice aux Pays Bas La t che est un peu plus difficile que celles du niveau 1 parce qu il y a deux diagrammes au lieu d un seul L un d eux intitul Feux d artifice aux Pays Bas indique les ann es et les sommes d pens es en millions de dollars canadiens tandis que l autre intitul Victimes d accidents de feux d artifice pr sente sur une courbe le nombre de personnes trait es dans les h pitaux Il vaut la peine de noter que dans la deuxi me version de cette valuation ce label a t chang pour Nombre de bless s Plusieurs t ches du niveau 2 demandent au lecteur d utiliser les renseignements fournis pour remplir un formulaire Dans un cas on lui demande de remplir un bon de commande pour acheter des billets pour assister une pi ce de th tre devant avoir lieu une date et une heure pr cises Dans un autre on lui demande de remplir la section de disponibilit d un formulaire de demande d emploi partir de l information fournie qui comprend le nombre total d heures durant lesquelles il est pr t travailler les heures durant lesquelles il est disponible comment il a entendu parler de l emploi et le transport utilis Niveau 3 de compr hension Intervalle de de textes sch matiques r sultats 276 325 Les t ches de ce niveau sont plus vari es Certaines exigent du lecteur qu il effectue des ad quations litt rales ou synonymiques en
197. centage PIB par Exp rance de aux niveaux 1 et 2 aux niveaux 4 5 habitant vie la naissance Canada 42 2 1 9 22 7 23 20 130 79 0 Allemagne 48 6 0 6 13 4 1 0 21221 11 2 Irlande 52 4 2 5 13 5 1 4 18 484 76 3 Pays Bas 40 6 0 9 15 3 06 21 089 11 9 Pologne 77 2 0 7 31 0 3 6 884 10 5 Su de 27 8 0 7 32 4 0 5 19 730 78 5 Suisse 54 1 1 0 9 2 0 7 25 088 78 6 tats Unis 46 5 1 2 21 1 1 2 27 936 76 7 Australie 44 2 0 6 18 9 0 5 21229 78 2 Belgique Flandre 46 6 3 2 143 1 2 22 205 1 2 Nouvelle Z lande 45 8 1 0 19 2 0 7 17 345 76 9 Royaume Uni 52 1 1 3 16 6 0 7 19 521 17 2 Chili 85 1 1 5 1 6 0 4 12 730 74 9 R publique tch que 53 8 0 9 8 4 0 4 12 902 13 9 Denemark 46 0 0 9 6 5 0 4 24 872 T5 Finlande 36 7 0 7 22 4 0 6 20 032 76 8 Hongrie 76 6 1 1 2 6 0 4 9 735 70 9 Norv ge 33 2 1 1 17 6 0 9 26 428 78 1 Portugal 110 1 2 4 4 0 5 14 607 75 3 Slov nie 76 7 1 0 3 2 0 3 11 800 74 4 1 PIB par habitant selon la parit des pouvoirs d achat PPA calcul d apr s les prix et taux de change de 1996 pour la premi re vague et la vague provisoire de collecte des donn es et d apr s les prix et taux de change de 1998 pour la deuxi me vague 2 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 PNUD Rapport mondial sur le d veloppement humain
198. ch que 15 7 0 5 38 1 1 0 37 8 0 9 8 4 0 4 Danemark 9 6 0 6 36 4 0 9 47 5 1 0 6 5 0 4 Finlande 10 4 0 4 26 3 0 7 40 9 0 7 22 4 0 6 Hongrie 33 8 1 0 42 7 1 4 20 8 0 9 2 6 0 4 Norv ge 8 5 09 24 7 1 0 49 2 0 9 17 6 0 9 Portugal 48 0 2 0 29 0 2 3 18 5 1 2 4 4 0 5 Slov nie 42 2 1 1 34 5 1 0 20 1 0 9 3 2 0 3 Suisse italophone 19 6 1 3 34 7 1 5 37 5 1 8 8 3 0 9 RS Annexe D TABLEAU 2 2 fin POURCENTAGE DE LA POPULATION DE 16 65 ANS SE SITUANT CHACUN DES NIVEAUX SUR L CHELLE DES TEXTES SUIVIS SCH MATIQUES ET AU CONTENU QUANTITATIF 1994 1998 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 B Textes sch matiques Canada 18 2 1 9 24 7 1 5 32 1 1 8 25 1 1 3 Allemagne 9 0 0 7 32 7 1 2 39 5 1 0 18 9 1 0 Irlande 25 3 1 7 31 7 1 2 31 5 1 3 11 5 1 2 Pays Bas 10 1 0 7 25 7 0 8 44 2 0 9 20 0 0 8 Pologne 45 4 1 3 30 7 1 0 18 0 0 7 5 8 0 Su de 6 2 0 4 18 9 0 7 39 4 0 8 35 5 0 6 Suisse francophone 16 2 1 3 28 8 1 4 38 9 1 3 16 0 1 1 Suisse germanophone 18 1 1 0 29 1 1 5 36 6 0 8 16 1 1 0 Etats Unis 23 7 0 8 25 9 1 1 31 4 0 9 19 0 1 0 Australie 170 410 5 27 8 0 7 37 7 0 7 17 4 0 6 Belgique Flandre 15 3 1 7 24 2 2 8 43 2 4 1 17 2 0 9 Nouvelle Z lande 21 4 0 9 29 2 1 1 31 9 0 8 17 6 0 7 Royaume Uni 23 3 1 0 27 1 1 0 30 5 1 0 19 1 1 0 Chili 51 5 1 8 35 4 1 0 11 7 0 9 1 5 05
199. ches de lecture simples con ues pour reconna tre les personnes tr s peu instruites Les adultes qui r pondaient correctement au moins deux des six questions pr liminaires passaient ensuite au test principal Cette annexe d crit les principales tapes de l enqu te et explique les m thodes d assurance de la qualit des donn es qui ont t mises en uvre Comme on a pris 1 Plusieurs pays ont inclus dans leur chantillon des personnes de moins de 16 ans et de plus de 65 ans EU La litt ratie l re de l information des mesures suppl mentaires d assurance de la qualit au cours du deuxi me cycle les r sultats des pays ayant particip au premier et au deuxi me cycles sont pr sent s s par ment Mat riel d enqu te A l tape de l laboration de l enqu te on a remis aux pays participants une version de r f rence en anglais du questionnaire de base et des livrets de t ches S agissant du questionnaire de base la version de r f rence indiquait clairement quelles questions taient facultatives ou obligatoires dans quelle mesure les pays pouvaient adapter les cat gories de r ponses leurs besoins sp cifiques et comment ils pouvaient le faire Quant aux livrets de t ches on a remis aux pays une abondante documentation indiquant quelles modifications ils pouvaient apporter aux items de test Au moment du deuxi me cycle de l Enqu te on leur a fourni des explications sur l
200. chette de litt ratie est plus vaste comme le Royaume Uni il y a encore une fourchette relativement troite dans la pratique d activit s de litt ratie au travail Pourtant comme dans le cas des niveaux de litt ratie les pays diff rent consid rablement dans le degr des activit s RS Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie GRAPHIQUE 3 10 ACTIVIT S D CRITURE AU TRAVAIL R partition des r sultats selon un indice d activit s d criture pratiqu es au travail par niveau de litt ratie chelles des textes suivis population g e de 16 65 ans 1994 1998 Indice d activit s d criture pratiqu es au travail 3 0 3 0 2 0 2 0 W Niveau 1 1 0 1 0 Niveau 2 A Niveau 3 Niveau 4 5 0 0 SE 2 X gt D D 2 3 8 TS ER o n a nn ee rR n RA n Ar D E 5 d gt 5 Ss 5 E 0 a D S OT D So L o 5 5 D 2e c O N gt 8 TE gt A zT S D QOQ D ab O o ab 5 am kez Z en ma Les pays sont class s selon l indice d activit s d criture des personnes qui se situent au niveau 1 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 de lecture et d criture pratiqu es au travail Les pays qui enregistrent de grandes diff rences dans la pratique de ces activit s sont habituellement ceux qui comptent aussi de larges carts sur le plan de la litt ratie pour
201. chev des tudes secondaires de 2 cycle Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 US National Adult Literacy Survey 1992 _ La litt ratie l re de l information Les r sultats moyens varient beaucoup d un pays et d une chelle l autre pour les jeunes adultes qui ont achev des tudes sup rieures Ces jeunes dipl m s atteignent des niveaux de litt ratie particuli rement lev s en Norv ge en R publique tch que et en Su de sur les trois chelles Par contre pour certains pays et certaines chelles m me les jeunes qui n ont pas achev leurs tudes secondaires affichent des r sultats moyens sup rieurs 275 points Su de pour les trois chelles Finlande pour les chelles des textes suivis et des textes sch matiques Danemark pour l chelle des textes sch matiques Allemagne et R publique tch que pour les chelles des textes sch matiques et des textes au contenu quantitatif voir le tableau 3 1a c de l annexe D L ordre des pays dans le graphique 3 1a c est semblable celui donn dans le graphique 2 4a c du chapitre pr c dent qui pr sente les r sultats moyens pour l ensemble de la population g e de 16 65 ans Il convient de souligner qu au Danemark et en R publique tch que les jeunes titulaires d un dipl me d tudes secondaires se classent au premier rang sur l chelle des textes au contenu q
202. cit suffisamment d int r t l chelle internationale pour qu un consortium compos de Statistique Canada du National Center for Education Statistics et du Educational Testing Service des tats Unis d cide d laborer puis de mener l Enqu te en collaboration avec l OCDE EUROSTAT et l Institut de l UNESCO pour l ducation Les pays int ress s dont la France ont particip la conception du mat riel et des m thodes de l Enqu te et neuf d entre eux dont la France ont men l enqu te pilote qui visait valider le mat riel et les m thodes de collecte de donn es Tous les pays ont examin les r sultats empiriques de l enqu te pilote et ont convenu de mettre en uvre l tude telle qu elle tait con ue Parmi les textes utilis s comme items du test dans l valuation finale 48 pour cent provenaient des tats Unis et du Canada ce qui tait dict dans une t Annexe C large mesure par la d cision des pays participants de lier l Enqu te aux chelles utilis es dans la NALS Les autres items du test provenaient en grande partie de pays europ ens comme le montre le tableau C 1 TABLEAU C 1 SOURCES DES TEXTES DES ITEMS DE LITT RATIE UTILIS S LORS DU PREMIER CYCLE DE L ENQU TE Pays d origine Nombre de textes Pourcentage des textes Canada 2 5 Etats Unis 17 44 Mexique 2 5 Total partiel Am rique du Nord 21 54 Allemagne 4 10 France 2 D Irlande 1 2 Pays Bas 9 24 To
203. cycle de collecte de donn es en tenant compte des faiblesses d cel es au cours des cycles ant rieurs le lecteur trouvera des exemples l annexe B Des tudes d valuation men es derni rement ont galement ajout nos connaissances quant l efficacit de la m thodologie appliqu e annexe C tant donn la nouveaut de l valuation par la m thode de l enqu te m nage ce genre d am lioration continue est essentiel pour atteindre les objectifs scientifiques et pour soutenir les aspirations comparatives de l tude D o l importance d effectuer de nouveaux travaux pour continuer de perfectionner la m thodologie valuation des comp tences Une tape cruciale consiste reproduire l Enqu te dans d autres pays au cours des prochaines ann es Les d cideurs veulent savoir comment la r partition des comp tences observ e lors de l Enqu te est appel e voluer Id alement 1l faudrait disposer de donn es longitudinales sur le perfectionnement des comp tences individuelles au cours d une vie pour r pondre cette question Cependant comme il est difficile et on reux de r p ter des enqu tes longitudinales aupr s des m mes personnes une solution de rechange consisterait effectuer p riodiquement des valuations transversales Si l on prend soin de lier convenablement les donn es aux chelles initiales de l Enqu te l analyse r p t e des cohortes pourrait alors servir
204. d aborig nes du Queensland et du Territoire du Nord Belgique Flandre 99 R sidents d tablissements Canada 98 R sidents d tablissements personnes vivant dans des r serves indiennes membres des forces arm es r sidents du Yukon et des Territoires du Nord Ouest tats Unis 97 Membres des forces arm es en service actif personnes r sidant l tranger personnes sans domicile fixe Irlande 100 Aucune Nouvelle Z lande 99 R sidents d tablissements les c ti res les territoriales voies navigables et bras de mer Pays Bas 99 R sidents d t ablissements Pologne 99 Personnes r sidant au pays depuis moins de trois mois Royaume Uni 97 R sidents d tablissements habitants des Highlands de l cosse et des les situ es au nord du canal Cal donien Su de 98 R sidents d tablissements y compris les personnes qui font leur service militaire personnes vivant l tranger durant la p riode d enqu te Suisse francophone 89 Personnes vivant dans les r gions italienne et rh to romane et germanophone r sidents d tablissements personnes sans t l phone 1 L chantillon pr lev par la Belgique aux fins de l Enqu te est repr sentatif de la r gion flamande l exclusion de Bruxelles Dans la pr sente publication on emploie donc le terme Flandre au lieu de l expression Communaut flamande plus r pandue ET La litt ratie l re de l information TA
205. d occuper des postes de cadres hautement sp cialis s Quatri mement des analyses distinctes ont montr l existence d une relation entre l in galit conomique et l in galit en litt ratie Une analyse future pourrait tenter de d terminer s il s agit d une cause ou d un effet et s il existe d autres variables interm diaires qui produisent les deux ph nom nes Cinqui mement des strat gies visant am liorer le niveau de litt ratie peuvent donc constituer un volet dans l ensemble des politiques n cessaires pour favoriser l employabilit et combattre le ch mage Sixi mement le niveau de scolarit est le d terminant le plus important du revenu parmi les facteurs tudi s Cependant dans bon nombre de pays le niveau de litt ratie a galement une incidence appr ciable sur le revenu incidence nette qui est ind pendante des effets de l instruction Ainsi l analyse soutient la conclusion que le niveau de litt ratie exerce une influence nette et mesurable dans bien des pays Enfin la litt ratie pr sente des avantages hors march appr ciables L accroissement de la coh sion sociale et de la participation des femmes la vie politique ainsi que l am lioration de l tat de sant comptent parmi les liens que nous avons tudi s dans ce chapitre Il est probable que ces avantages offrent un tableau incomplet de l ampleur de l incidence qu a la litt ratie sur les conditions et
206. dans des sections ou des paragraphes diff rents Pour les t ches de formulation le lecteur doit laborer une r ponse crite en traitant l information contenue dans le texte et en faisant des d ductions partir du texte m me ou de ses propres connaissances Dans l ensemble l chelle des capacit s de lecture et d criture pour la compr hension de textes suivis comporte 34 t ches dont le degr de difficult varie de 188 377 Ces t ches sont r parties entre les niveaux suivants niveau 1 5 t ches niveau 2 9 t ches niveau 3 14 t ches niveau 4 5 t ches et niveau 5 1 t che Il est important de se rappeler que les t ches pour lesquelles le lecteur doit rep rer int grer et laborer une r ponse couvrent diff rents degr s de difficult du fait qu elles conjuguent d autres variables par exemple e le nombre de cat gories ou de caract ristiques d information que le lecteur doit traiter e la mesure dans laquelle les renseignements fournis dans la question ou la directive sont clairement li s aux donn es contenues dans le texte e l a quantit et l emplacement des renseignements dans le texte dont certaines caract ristiques sont les m mes que celles des renseignements demand s et qui semblent applicables mais qui en fait ne r pondent pas enti rement la question ceux ci sont appel s l ments de distraction e Ja longueur et la densit du texte Les cinq niveaux de c
207. dans un intervalle allant de 0 500 points selon le niveau de scolarit 1994 1998 tudes sup rieures achev es tudes secondaires de 2 cycle achev es F Scolarit inf rieure au 2 cycle du secondaire Points 500 450 400 390 300 1 250 200 D D D S 7A OO Oo Oo Z o0 OO Oo 2 Oo X 2 Aa D 0o So LS gt S amp S Z gt o gt o 2 5 2 g Z Z D SZS D M S 2 c c TZT 5 C C 5 5 gt Le amp a P ss 2 aoa EO So Lo S g DES GS SBE ERE S 6 5 8 e 2e 8 5 L 2 LOS z 2 5 5 N oo Z S i D Ss 2 A Q c D gt TZ S un D 2 5 a O D J o e Z r mr 7 a a J N o V DS 0 N 2 0A Les pays sont class s selon le r sultat moyen des personnes qui ont achev des tudes sup rieures 22 Chapitre 2 R partition des niveaux de litt ratie des adultes GRAPHIQUE 2 4 fin NIVEAU DE SCOLARIT ET NIVEAU DE LITT RATIE B R sultats moyens des personnes de 16 65 ans sur l chelle des textes sch matiques dans un intervalle allant de 0 500 points selon le niveau de scolarit 1994 1998
208. de dont le proportion d immigrants est relativement faible mais aussi de quelques petits pays europ ens qui comptent deux ou plusieurs langues officielles Belgique Finlande Norv ge et Suisse ou qui ont toujours t plut t ouverts l immigration Su de La participation la vie active l ducation structur e des adultes et l apprentissage informel au travail mesur par les pratiques d criture d gagent des associations significatives avec le niveau de litt ratie dans la plupart des pays Leur r le est n anmoins assez modeste par comparaison avec les autres variables d j mentionn es Ce r sultat est attribuable en partie la vigueur du rapport entre la litt ratie et la profession Les r sultats lev s obtenus par les jeunes des pays nordiques et de la R publique tch que s expliquent en grande partie par la r duction des in galit s socio conomiques accumul e au fil des d cennies et mesur e d apr s l effet du niveau de scolarit des parents sur le niveau et la fourchette des r sultats de litt ratie Les niveaux de litt ratie des pays participants dont l conomie est en mergence s am liorent la fois en termes absolus et en termes relatifs gr ce surtout au niveau de litt ratie lev de leurs citoyens qui ont fait des tudes pouss es Les pays qui s emploient atteindre le m me niveau de litt ratie moyen que les pays nordiques pourraient axer leurs efforts en vue de r
209. de diff rents pays Sur le diagramme un seul chiffre correspond chacun des pays o Une t che similaire porte sur le diagramme d un journal pr sentant la quantit pr vue de d chets radioactifs par pays Cette t che dont la valeur de difficult est de 218 exige du lecteur qu il trouve le pays dans lequel on pr voit la plus faible quantit de d chets d ici1 l an 2000 Ici encore un seul pourcentage est associ chaque pays cependant le lecteur doit d abord d terminer le pourcentage associ la plus petite quantit de d chets puis l apparier au pays Niveau 2 de compr hension Intervalle de de textes sch matiques r sultats 226 275 Les t ches relatives la compr hension de textes sch matiques de ce niveau sont un peu plus vari es Bien que certaines exigent encore que le lecteur apparie une seule caract ristique il peut y avoir des l ments d information plus distrayants ou l appariement peut exiger une d duction de faible niveau Certaines t ches ce niveau exigent du lecteur qu il inscrive des renseignements sur un formulaire ou regroupe des caract ristiques partir de l information contenue dans un document Une des t ches du niveau 2 pr sent e sur l chelle de compr hension de textes sch matiques 242 demande au lecteur de consulter un diagramme pour d terminer l ann e durant laquelle on a enregistr le plus petit nombre de personnes qui ont t
210. de et aux Pays Bas les interventions auraient des chances d tre encore plus efficaces pour les personnes qui obtiennent de 100 300 points sur l chelle des textes suivis Il CE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 4 3 fin PROBABILIT DE CH MAGE ET NIVEAU DE LITT RATIE Probabilit de ch mage selon le r sultat sur l chelle des textes suivis hommes g s de 16 25 ans n ayant pas termin leurs tudes secondaires 1994 1998 Probabilit x 100 100 80 BEL E CAN 60 A CZE O DEU wk X DNK 6 IRL 20 SWE UKM R sultats textes suivis Note Les probabilit s dans les parties ombr es en bleu sont fond es sur les r sultats observ s pour l chelle lorsque la taille effective de l chantillon est suffisante Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 convient toutefois de noter la grande diversit observ e d un groupe de pays un autre En Hongrie par exemple l efficacit est la m me sur l ensemble de l chelle Les courbes sont plus plates dans les graphiques 4 3b et 4 3c et le taux de d c l ration est un peu plus vident dans le graphique 4 3c Dans l ensemble on constate un cart appr ciable entre les niveaux de litt ratie des personnes en ch mage de courte et de longue dur e surtout aux Etats Unis en Irlande en Nouve
211. de pointe ainsi que les cons quences et les avantages conomiques et sociaux de cette volution Les principales constatations sont r sum es ci dessous R partition des niveaux de litt ratie de la population Ce nouveau rapport renferme des donn es sur les douze pays ayant particip au premier cycle de l Enqu te et compare leurs r sultats ceux de neuf autres pays ou r gions pour lesquels on dispose maintenant de donn es in dites sur l tendue du probl me de litt ratie le Chili le Danemark la Finlande la Hongrie la Norv ge le Portugal la R publique tch que la Slov nie et la population italophone de la Suisse Dans 14 pays sur 20 au moins 15 pour cent des adultes ne poss dent que les capacit s de lecture et d criture les plus rudimentaires d o leur difficult composer avec les exigences croissantes de l re de l information Les pays qui comptent une forte proportion de citoyens au niveau de litt ratie le plus faible plus de 15 pour cent sur l chelle de compr hension des textes suivis sont l Australie la Belgique Flandre le Canada le Chili les tats Unis la Hongrie l Irlande la Nouvelle Z lande la Pologne le Portugal la R publique tch que le Royaume Uni la Slov nie et la Suisse Dans six pays moins de 15 pour cent des adultes se situent au niveau de litt ratie le plus faible l Allemagne le Danemark la Finlande la Norv ge les Pays Bas et la Su de or m
212. de probabilit ne sont pas ajust s pour tenir compte de la taille de l entreprise aux Pays Bas et en Su de car cette variable n est pas disponible EE Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie est troitement li e la mesure dans laquelle ces travailleurs utilisent leurs capacit s de lecture et d criture au travail Ce rapport vaut probablement dans les deux sens Au Chili et aux Pays Bas les travailleurs qui utilisent le moins ces capacit s au travail ont respectivement huit et neuf fois moins de chances de participer la formation financ e par l employeur que les travailleurs qui les utilisent le plus Encadr D Indice combin des activit s de lecture et d criture pratiqu es au travail L indice combin des activit s de lecture et d criture pratiqu es au travail sert tudier le lien qui existe entre l utilisation des capacit s de lecture et d criture au travail et le d sir de l employeur d investir dans l ducation et la formation continues du personnel Fond sur des quartiles cet indice combine les indices de lecture et d criture d crits dans l encadr 3B Le premier quartile repr sente les travailleurs qui utilisent le moins leurs capacit s de lecture et d criture au travail et le quatri me ceux qui les utilisent le plus Aux fins de l analyse dont les r sultats figurent dans le graphique 3 15 la probabilit que les travailleurs du premier quartile b n ficient d
213. des quatre variables li es au march du travail participation la vie active cat gorie professionnelle branche d activit et fr quence de la lecture de notes de service au travail sur le niveau de litt ratie est appr ciable dans la plupart des pays La litt ratie constitue sans l ombre d un doute un facteur de la probabilit d obtenir un emploi et de poursuivre une carri re mais l inverse est probablement vrai Fait int ressant la branche d activit n exerce dans aucun pays un effet significatif sur le niveau de litt ratie lorsque la participation la vie active et la cat gorie professionnelle sont maintenues constantes dans le mod le La participation l ducation des adultes la pratique de la lecture au travail et la maison ainsi que la participation des activit s b n voles exercent sur la litt ratie une influence statistiquement significative mais apparemment minime en termes concrets et par rapport l ampleur de l influence de l ducation initiale structur e 3 9 Conclusion Nous avons tudi dans ce chapitre les rapports entre les indicateurs de litt ratie et un certain nombre de variables pr dictives Dans la section pr c dente des mod les d quations structurelles ont servi examiner les pond rations relatives ces d terminants dans l explication du niveau de litt ratie Les rapports entre le niveau de litt ratie et plusieurs r sultats socio conomique
214. e Uni 151 2 233 0 266 7 1 8 29 2 311 0 353 2 Chili 123 4 186 5 220 8 2 1 21 0 259 1 301 4 R publique tch que 195 1 244 1 269 4 0 8 28 5 299 2 334 0 Danemark 209 5 253 6 275 0 0 7 14 9 301 0 329 6 Finlande 198 8 259 0 288 6 0 7 27 9 322 2 360 9 Hongrie 162 1 214 3 242 4 1 1 18 1 274 2 313 3 Norv ge 208 8 264 1 288 5 1 0 16 9 317 5 991 7 Portugal 93 3 172 6 222 6 3 7 18 7 212 1 324 6 Slov nie 117 9 192 6 229 7 1 5 25 9 212 8 316 9 Suisse italophone 162 8 239 9 264 3 2 2 21 3 301 9 337 0 B Textes sch matiques Canada 133 9 243 3 279 3 3 0 11 7 326 1 377 4 Allemagne 207 2 256 1 285 1 1 0 17 8 317 8 361 1 Irlande 146 7 22553 259 3 92 14 0 300 6 345 3 Pays Bas 202 4 260 1 286 9 0 9 29 3 319 0 355 6 Pologne 85 2 181 1 223 9 1 8 11 2 274 3 330 2 Su de 218 6 276 0 305 6 0 9 11 6 341 4 386 8 Suisse francophone 193 8 246 9 274 1 1 7 10 6 313 9 393 6 Suisse germanophone 117 1 241 2 269 7 2 0 7 8 913 2 360 1 tats Unis 125 4 230 1 267 9 1 7 15 8 315 8 368 0 Australie 143 7 246 0 273 3 1 0 26 6 314 1 358 0 Belgique Flandre 170 4 251 2 210 2 3 2 30 0 314 2 3993 6 Nouvelle Z lande 153 8 233 8 269 1 1 3 15 7 312 0 360 5 Royaume Uni 143 3 230 2 267 5 1 9 30 0 314 4 363 6 Chili 120 4 187 7 218 9 2 2 20 0 256 7 299 0 R publique tch que 190 6 249 9 282 9 0 9 18 0 318 8 365 8 Danemark 211 5 265 3 293 8 0 8 19 5 326 6 363 7 Finlande 189 9 257 8 289 2 0 9 19 7 326 4 372 2 Hongrie 146 4 212 5 249 0 1
215. e de l apport des cat gories professionnelles la croissance annuelle moyenne de l emploi entre les ann es indiqu es Nouvelle Z lande 1981 1995 Australie 1986 1991 Royaume Uni 1981 1995 Canada 1981 1991 Finlande 1980 1990 Irlande 1987 1995 tats Unis 1983 1993 Japon 1980 1990 Allemagne 1980 1990 France 1982 1995 Italie 1981 1995 1 0 0 5 0 0 5 1 0 1 9 2 0 Pourcentage Cadres hautement m Toutes les autres cat gories sp cialis s professionnelles Les pays sont class s selon l apport des cadres hautement sp cialis s la croissance annuelle moyenne de l emploi Source OCDE 1998a Si l emploi total a recul dans le secteur manufacturier on a cependant constat une augmentation du nombre de postes de cadres hautement qualifi s Dans le secteur des services la croissance de l emploi a t marqu e par une hausse du nombre de postes de cadres hautement qualifi s Les secteurs de la finance de l assurance et des services aux entreprises domin s par les emplo ais de cadres hautement qualifi s ont enregistr la croissance la plus rapide Dans le cas des services communautaires sociaux et personnels la progression de l emploi a t r partie plus galement entre les cat gories d emplois hautement qualifi s et peu qualifi s Comme le montre le graphique 1 7 le taux de croissance lev des emplois de cadres hautement qualifi s dans le secteur manufacturier et dans celui des s
216. e de membres du m nage g s de 16 65 ans nombre total de membres et germanophone du m nage niveau de scolarit taille de la localit ge sexe TABLEAU B 7b VARIABLES DE STRATIFICATION A POSTERIORI PAR PAYS DEUXI ME CYCLE Pays Variables rep res nombre de cat gories Chili Zone urbaine ou rurale 2 ge 5 sexe 2 Danemark R gion 4 niveau de scolarit 3 ge 5 sexe 2 Finlande Province 6 niveau de scolarit 5 ge 5 sexe 2 densit de population 3 Hongrie R gion 4 ge 5 sexe 2 Portugal ge 2 sexe 2 niveau de scolarit 3 R publique tch que Niveau de scolarit 4 ge 3 sexe 2 puis r gion 8 Slov nie ge 10 sexe 2 Suisse italophone Niveau de scolarit 3 ge 3 sexe 2 En Norv ge et en R publique tch que on a proc d la stratification a posteriori en deux tapes Par cons quent les estimations finales ne co ncidaient pas parfaitement avec les totaux rep res obtenus dans le cas du premier groupe de variables Annexe B EE La litt ratie l re de l information valuation globale de la qualit des donn es Au cours du deuxi me cycle de l Enqu te on a effectu une analyse approfondie de la qualit des donn es de chaque pays Cette analyse a permis de rep rer dans certaines m thodologies quelques probl mes qui risquaient d avoir une incidence sur la comparabilit internationale Ces probl mes so
217. e et de passer en revue un certain nombre de priorit s qui devraient pr sider au d veloppement futur des donn es Les conclusions suscitent des enjeux d envergure sur le plan des politiques Si le pr sent rapport n a pas abord ces enjeux les nouveaux ensembles de donn es seront n anmoins utiles l analyse compl mentaire de politiques faisant appel la mod lisation plusieurs niveaux et plusieurs variables Jusqu maintenant la possibilit d tudier les relations fondamentales qui se d gagent des donn es de l Enqu te a t entrav e par le manque d h t rog n it d un pays l autre et par les limites impos es la mod lisation statistique par un nombre insuffisant de cas Maintenant que l Enqu te compte au total 68 755 r pondants et plus de 25 populations distinctes dans son chantillon de strates primaires il est possible de lancer un vaste programme d tude visant d celer les d terminants et les cons quences de la r partition des comp tences 5 2 Progr s m thodologiques L Enqu te a permis de faire progresser l valuation comparative internationale Il s agit de la toute premi re tude employer la fois les techniques de l valuation p dagogique et celles d une enqu te m nage pour tablir le profil des niveaux de litt ratie de la population adulte dans divers pays et en diverses langues Pour y arriver il a fallu surmonter d normes difficult s
218. e internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 4 6c PROPORTION D OUVRIERS QUALIFI S ET D OP RATEURS MACHINES CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE SUR L CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Niveau1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Canada 26 2 6 3 30 9 5 1 27 6 5 8 15 3 1 6 Allemagne 8 1 2 6 37 2 3 5 42 6 3 5 12 1 2 5 Irlande 21 7 2 6 35 5 3 9 34 8 3 5 8 0 2 4 Pays Bas 10 5 1 9 35 2 3 0 38 0 3 3 16 3 2 8 Pologne 50 6 1 9 29 4 2 1 15 3 2 1 4 7 0 9 Su de 8 0 1 3 18 0 2 7 44 8 4 7 29 2 3 3 SUISSE 24 2 3 1 393 9 3 5 31 7 2 3 10 7 22 Etats Unis 33 0 1 9 34 6 2 5 25 5 2 2 10 13 Australie 20 3 1 5 33 6 1 3 35 3 1 6 10 8 1 3 Belgique Flandre 18 6 2 6 28 8 3 9 40 5 4 0 12 1 2 6 Nouvelle Z lande 23 1 2 9 35 8 3 1 29 9 2 7 11 2 1 7 Royaume Uni 23 2 2 0 37 9 2 3 28 2 2 0 10 7 1 7 Chili 54 5 2 7 34 3 2 7 11 0 1 6 0 2 0 2 R publique tch que 18 7 1 9 31 3 2 0 36 8 2 2 13 2 1 3 Danemark 10 1 1 4 27 8 21 46 1 2 2 16 0 1 7 Finlande 12 4 1 9 28 9 2 3 42 1 2 2 16 7 2 0 Hongrie 29 5 1 5 37 3 2 0 28 0 2 4 5 2 0 9 Norv ge 8 8 1 3 22 4 2 5 44 9 3 0 23 9 2 1 Portugal 66 6 6 1 28 2 6 2 4 4 1 5 0 8 0 8 Slov nie 49 7 1 9 35 1 2 1 14 5 1 7 0 7 0 3 Moyenne 29 5 1 0 34 1 1 1 27 1 1 2 8 7 0 8 Estimation peu
219. e la Banque mondiale Washington DC BERMAN E BOUND J et MACHIN S 1997 Implications of skill biased technological change International evidence document de travail n 6166 National Bureau of Economic Research Cambridge Massachusetts BIT 1999 Rapport sur l emploi dans le monde 1998 99 Bureau international du travail Gen ve CAPELLI P et ROGOVSKI N 1994 New work systems and skills requirements International Labour Review n 2 p 205 220 FREEMAN R B KLEINER M M et OSTROGOFF C 1997 The anatomy and effects of employee involvement expos pr sent l assembl e de l American Economic Association Nouvelle Orl ans janvier GREEN F ASHTON D BURCHELL B DAVIES B et FELSTEAD A 1997 An analysis of changing work skills in Britain expos pr sent lors de la conf rence Analysis of Low Wage Employment Centre for Economic Performance London School of Economics Londres 12 et 13 d cembre INRA Europe Bureau europ en de coordination 1999 Measuring the Information Society Eurobarometer n 50 1 rapport r dig pour DGXIII et organis par DGX Commission des communaut s europ ennes Bruxelles 16 mars KILEY M 1999 The supply of skilled labour and skill biased technological progress The Economic Journal n 109 octobre p 708 724 MACHIN S RYAN A et van REENAN J 1996 Technology and changes in ski
220. e marques de commerce les services caract re technique et la R D industrielle 2 Chapitre 1 Des comp tences pour le XXI si cle e Le commerce des services enregistre une croissance r guli re Cette tendance tient en partie l volution de la nature des services qui deviennent plus changeables logiciels services financiers t l marketing transport et comptabilit et en partie au mouvement en faveur de la sous traitance des services au sein des branches d activit s OCDE 1999a e L importation de mati res premi res et l exportation de biens finals c dent graduellement le pas l approvisionnement en biens interm diaires l tranger ainsi qu au commerce intra entreprise Il peut s agir de produits forte intensit de recherche d veloppement R D comme les pi ces d ordinateur les composantes lectroniques et a rospatiales et de biens produits en s rie comme les m taux ferreux et les textiles Wyckoff 1993 e Les tendances du commerce intrasectoriel entre les pays ont galement volu Le commerce de biens dont la qualit diff re a augment pour atteindre pr s de 40 pour cent du total en 1996 Les r sultats du Japon et des tats Unis montrent que ce type de commerce international est surtout pr dominant dans les secteurs manufacturiers caract ris s par une forte intensit de R D ou de capital humain OCDE 1996a e Les investissements trangers constituent auj
221. e occup s par des femmes Canada 278 8 3 2 23 3 Allemagne 275 9 1 0 29 8 Irlande 265 7 3 3 13 7 Pays Bas 282 7 0 8 31 6 Pologne 229 5 1 1 12 9 Su de 301 3 0 8 42 7 Suisse 2105 1 3 20 3 Etats Unis 273 7 1 6 12 5 Australie 274 2 1 0 25 9 Belgique Flandre 271 8 3 9 15 8 Nouvelle Z lande 215 2 13 29 2 Royaume Uni 266 7 1 8 12 3 Chili 220 8 2 1 9 0 R publique tch que 269 4 0 8 13 9 Danemark 2190 0 7 37 4 Finlande 288 6 0 7 33 9 Hongrie 242 4 1 1 8 3 Norv ge 288 9 1 0 36 4 Portugal 222 6 3 7 13 0 Slov nie 229 7 1 5 7 8 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 PNUD Rapport mondial sur le d veloppement humain 1999 ANNEXE E Sources documentaires de l Enqu te AUSTRALIAN BUREAU OF STATISTICS 1997a Aspects of Literacy Profiles and Perceptions Australia 1996 n 4226 0 au catalogue ABS Australian Bureau of Statistics Canberra AUSTRALIAN BUREAU OF STATISTICS 1997b Aspects of Literacy Assessed Skill Levels Australia 1996 n 4228 0 au catalogue ABS Australian Bureau of Statistics Canberra BETCHERMAN G MCMULLEN K et DAVIDMAN K 1998 La formation et la nouvelle conomie Un rapport de synth se RCRPP Ottawa BINKLEY M MATHESON N et WILLIAMS T 1997 Adult literacy An international perspective document
222. e personnes au niveau 4 5 sur les trois chelles On observe tout aussi r guli rement dans d autres pays une forte proportion de personnes ayant un faible niveau de litt ratie le Chili la Pologne le Portugal et la Slov nie D autres pays encore comme les tats Unis la Nouvelle Z lande et les trois groupes linguistiques de la Suisse se situent au milieu de chaque chelle quoique S Chapitre 2 R partition des niveaux de litt ratie des adultes ge EN kdd ej z am lt a O R PARTITION COMPARATIVE DES NIVEAUX DE LITT RATIE TIR au6olod jefnuiod 9IU9AO S a1uoH auoudoueuwu196 assins auoudoye i ass ng anbau91 nb jqnd y apuelli Iun auneA04 euouydoouei aSSIns uewajjy 91pue 4 anbi619q SIUN S181 HIPUUIAUE 3PUE97 8 8ANON a1 211SNVY epeue seg S ed SPUEJUI 969AION textes suivis 1994 1998 Pourcentage A Pourcentage des personnes de 16 65 ans se situant chacun des niveaux sur l chelle des B Pourcentage des personnes de 16 65 ans se situant chacun des niveaux sur l chelle des textes sch matiques 1994 1998 Pourcentage IUT jefnniod au6olod 9IU9AO S 91BUOH apuell 3PUE97 8 8ANON Iun auneA04 SIUN S181 uoydojey 3SsIns euoudoueuwi96 ss ns auoudo9uei 3SSIns a1211SNVY epeue anbau91 nb jqnd y uewajy a1pue 4 anb1619gq SPUEJUIA seg s ed HIPUAUE 969AION apans MM Niveau 3 _ Niveau 4 5
223. e qui t moigne d un ajustement acceptable des mod les Le tableau 3 22 page 57 pr sente un r sum des principaux r sultats Il renferme quatre variables pour chaque pays tant donn l ampleur de la variance expliqu e en litt ratie ces variables ont le poids le plus lev dans l quation de r gression on peut donc en d duire qu elles exercent l influence la plus importante sur la variable d pendante soit le niveau de litt ratie Comme on pouvait sans doute s y attendre dans tous les pays sauf trois le principal pr dicteur du niveau de litt ratie est le niveau de scolarit De plus par rapport aux autres facteurs compris dans l analyse des donn es l instruction p se particuli rement lourd au Canada au Chili en Hongrie en Irlande au Portugal en R publique tch que et en Slov nie Au Chili et au Portugal l instruction clipse m me toutes les autres variables de l analyse Trois pays se d marquent du profil global l Allemagne l Australie et la Suisse En Allemagne c est la cat gorie professionnelle qui pr sente la relation la plus troite avec le niveau de litt ratie On peut sans doute qualifier cette relation de non r cursive puisqu on s attend ce que le niveau de litt ratie d termine la cat gorie professionnelle et inversement L ge et le fait de parler une langue trang re ont galement une incidence importante quoique n gative dans le cas de l ge
224. e situe 150 pr sente moins de 50 pour cent de probabilit de donner une bonne r ponse aux t ches de niveau 1 Par ailleurs les personnes dont le niveau de capacit s se situe 200 ont 80 pour cent de probabilit environ de r pondre correctement ces t ches Pour ce qui touche les exigences relatives la t che on peut d duire que les adultes qui ont un niveau de rendement de 200 sur l chelle de compr hension de textes suivis pourront vraisemblablement rep rer un l ment d information dans un texte court lorsqu il n y a pas d l ment de distraction ou si des renseignements plausibles mais incorrects sont pr sents et loign s de la bonne r ponse Cependant ces personnes prouveront vraisemblablement beaucoup plus de difficult avec des t ches de niveaux 2 5 Par exemple la probabilit qu elles accomplissent une t che de niveau 2 correctement ne serait que de 40 pour cent la probabilit qu elles r ussissent les t ches de niveau 3 serait de 18 pour cent et de 7 pour cent ou moins pour les t ches de niveaux 4 et 5 Par opposition le r pondant d montrant un niveau de capacit s de 300 sur l chelle de compr hension de textes suivis pr sente une probabilit de 80 pour cent ou plus de r ussir les t ches des niveaux 1 2 et 3 Cela signifie qu il r ussit des t ches l amenant faire des d ductions de faible niveau et prendre en compte certains renseignements conditionnels Il peut g
225. eaux de rendement de ces pays pour la plupart anglophones l cart atteignant environ 20 points entre le niveau le plus lev au Canada et le plus faible aux tats Unis RES Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie Or les gradients montrent que malgr ces diff rences globales l incidence des ant c dents familiaux est semblable dans les six pays Les gradients du deuxi me groupe de pays qui comprend l Allemagne la Belgique Flandre les Pays Bas le Portugal et la Suisse pr sentent une pente semblable celle des pays du premier groupe Toutefois les niveaux de litt ratie sont en moyenne sup rieurs d environ 20 points quel que soit le niveau de scolarit des parents graphique 3 2b Dans ces pays aussi les niveaux de capacit varient GRAPHIQUE 3 2 GRADIENTS SOCIO CONOMIQUES DES R SULTATS OBTENUS SUR L CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES Relation entre les r sultats des r pondants aux tests sur l chelle de compr hension des textes sch matiques et le nombre d ann es de scolarit de leurs parents population g e de 16 25 ans 1992 1998 R sultats moyens A 390 330 310 290 270 290 230 210 190 170 Australie Canada Irlande Nouvelle Z lande Royaume Uni tats Unis 1 3 5 9 11 13 15 17 19 Nombre d ann es de scolarit des parents R sultats moyens C 390 330 310 290 270 290 230 210 190 170 0 Chili R publique tch que Hongrie P
226. ec la culture dominante du pays Le graphique 3 18 pr sente des donn es sur les proportions des populations de natifs et d immigrants d une autre langue maternelle qui se situent aux niveaux 1 et 2 plut t qu aux niveaux 3 4 et 5 sur l chelle de compr hension des textes sch matiques Dans les pays de l Am rique du Nord et de l Europe occidentale qui ont re u un important influx d immigrants au fil des ans les immigrants dont la langue maternelle n est pas la langue dominante du nouveau pays sont plus nombreux que les natifs poss der un faible niveau de litt ratie Les diff rences entre les proportions sont un peu moins prononc es en Australie et en Nouvelle Z lande deux pays qui semblent avoir attir des immigrants non anglophones dont le niveau de litt ratie est tant t faible tant t fort En Norv ge et en Su de les profils de 12 Au Canada o l on trouve un grand nombre d immigrants dont la langue maternelle est l anglais ou le fran ais la proportion des immigrants qui se situent au niveau 4 5 est sup rieure celle des natifs class s ce niveau SO La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 18 NIVEAUX DE LITT RATIE DES NATIFS ET DES IMMIGRANTS LANGUE SECONDE Proportion des natifs et des immigrants de 16 65 ans parlant une langue seconde qui se situent chaque niveau de litt ratie chelle des textes ch matiques 1994 1998 Slov nie Suisse tats Unis
227. ends in the Development of Occupations and Qualifications in Europe CEDEFOP Thessalonique WYCKOFF A 1993 Extension des r seaux de production transfronti res dans Science technologie et industrie n 13 pp 61 87 OCDE Paris 2 CHAPITRE 2 R partition des niveaux de litt ratie des adultes 2 1 Introduction M me dans les pays conomiquement avanc s o le syst me d enseignement est volu beaucoup d adultes ont du mal composer avec les activit s de lecture et de calcul qui sont courantes de nos jours Si l on trouve dans tous les pays des adultes qui prouvent de graves probl mes de compr hension les profils diff rent grandement d un pays l autre Ce chapitre donne un aper u comparatif global des niveaux et de la r partition des capacit s de lecture et d criture des adultes Les r sultats attestent nettement qu il existe un nombre important d adultes poss dant un faible niveau de litt ratie dans tous les pays vis s par l Enqu te Ils montrent galement que la r partition des adultes ayant des difficult s de compr hension varie d un pays l autre 2 2 Profils des niveaux de litt ratie des adultes Les graphiques 2 1 2 2 et 2 3 pr sentent chacun un aspect distinct de la r partition et des niveaux de litt ratie dans les pays vis s par l Enqu te Chacun est n cessaire pour compl ter le tableau pr sent dans une publication ant rieure de l Enqu te OCDE
228. enfants la maison et l cole a une incidence sur leurs possibilit s de poursuivre des tudes ainsi que sur la transition de l cole au march du travail et enfin sur le type d emploi qu ils occuperont Le graphique 3 1a c pr sente des donn es sur les jeunes adultes de certains pays et t moigne du lien troit qui existe entre le niveau de litt ratie et la dur e et la qualit de l instruction structur e initiale Sur l chelle de compr hension des textes suivis on observe une diff rence de 73 points entre la plus forte et la plus faible des moyennes nationales chez les jeunes adultes qui ont termin leurs tudes secondaires et de pr s de 80 points chez ceux qui n ont pas atteint ce niveau En moyenne les r sultats des jeunes et des adultes au test de l Enqu te augmentent d environ 10 points par ann e suppl mentaire de scolarit Dans tous les pays comme on pouvait s y attendre les jeunes adultes g s de 20 25 ans qui ont termin leurs tudes secondaires obtiennent en moyenne de meilleurs r sultats que ceux qui n ont pas atteint ce niveau qui plus est dans bon nombre de pays ceux qui ont achev des tudes sup rieures obtiennent des r sultats encore plus lev s L avantage li au dipl me d tudes secondaires est souvent important notamment sur l chelle des textes suivis au Canada aux tats Unis au Portugal et en Slov nie Malgr une certaine variation sur les t
229. enniscentrum Amsterdam van der KAMP M et SCHEEREN J 1997 New Trajectories of Learning Across the Lifespan in P B langer et A Tuijnman sous la dir de New Patterns of Adult Learning A Six country Comparative Study pp 131 154 Elsevier Science et Pergamon Press Oxford van WIERINGEN F et ATTWELL G sous la dir de Vocational and Adult Education in Europe Kluwer Academic Publishers Dordrecht ANNEXE F Principaux participants au projet Direction et coordination internationales M Nancy Darcovich Directrice internationale de l Enqu te deuxi me cycle Statistique Canada Ottawa M T Scott Murray Directeur international de l Enqu te premier cycle Statistique Canada Ottawa M Albert Tuiynman Coordonnateur international de l Enqu te Agence nationale de l ducation Stockholm et Institut de l ducation internationale Stockholm M Abrar Hasan Coordonnateur international de l Enqu te OCDE Paris Notation et chelonnement au niveau international M Irwin Kirsch Educational Testing Service Princeton M Kentaro Yamamoto Educational Testing Service Princeton M Minh Wei Wang Educational Testing Service Princeton Responsables nationaux de l Enqu te Allemagne Australie Belgique M Rainer Lehmann Universit Humboldt Berlin M Mel Butler Australian Bureau of Statistics Canberra M Luc van de Poele Universit de Gand Gand CE
230. ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 3 17 PROPORTION DE LA POPULATION G E DE 16 65 ANS QUI D CLARE PARTICIPER DES ACTIVIT S COMMUNAUTAIRES 1994 1998 Participation des activit s communautaires Au moins une fois par mois Moins d une fois par mois Canada 23 4 1 8 76 6 1 8 Allemagne 25 6 0 8 74 4 0 8 Irlande 28 9 1 6 71 1 1 6 Pays Bas 31 5 0 9 68 5 0 9 Pologne 8 9 0 5 91 1 0 5 Su de 47 2 0 9 52 8 0 9 Suisse 22 3 1 0 TI 1 0 Etats Unis 3309 LA 66 5 1 7 Australie 25 8 0 8 74 2 0 8 Belgique Flandre 24 1 1 0 15 9 1 0 Nouvelle Z lande 32 9 1 2 67 1 1 2 Royaume Uni 19 2 0 9 80 8 0 9 Chili 20 9 12 79 1 1 2 R publique tch que 14 3 1 0 85 7 1 0 Danemark 29 5 0 9 70 5 0 9 Finlande 22 3 0 8 rer 0 8 Hongrie 11 3 0 7 88 7 0 7 Norv ge 32 1 0 9 67 9 0 9 Portugal 10 1 1 0 89 9 1 0 Slov nie 17 2 1 0 82 8 1 0 Moyenne 25 3 0 6 74 7 0 6 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 CE La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 18 PROPORTION DES NATIFS ET DES IMMIGRANTS PARLANT UNE LANGUE SECONDE DE 16 65 ANS QUI SE SITUENT CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SCH MAT
231. ent tant la premi re La disparit entre les sexes en ce qui concerne le financement de la formation d coule en partie du taux de participation plus faible des femmes la vie active et du fait qu elles travaillent temps partiel plus souvent que les hommes RE La litt ratie l re de l information Toutefois malgr l in galit entre les sexes dans neuf pays sur dix sept pour lesquels des renseignements taient disponibles les employeurs constituent la principale source de financement de la formation pour les femmes Au Danemark en Norv ge en R publique tch que au Royaume Uni et en Slov nie les femmes sont environ deux fois plus nombreuses b n ficier du soutien financier de leur employeur qu recourir l autofinancement Au Canada au Chili au Danemark en Norv ge et en Nouvelle Z lande une proportion importante de femmes b n ficiaient du soutien financier de sources publiques C tait galement le cas pour les hommes danois norv giens et slov nes Par contre l tat joue un r le tr s modeste en mati re de financement dans la plupart des autres pays notamment aux Etats Unis aux Pays Bas en Pologne et en R publique tch que Le graphique 3 15 montre la probabilit de participation des programmes d ducation ou de formation des adultes financ s par l employeur selon les activit s de lecture et d criture pratiqu es au travail mesur e selon la m thode d crite dans
232. ent de distraction pour le lecteur qui ne cherche pas ou ne rep re pas la phrase contenant l information conditionnelle nonc e dans la directive c est dire la phrase concernant ceux qui perdent leur emploi en raison d une r organisation de leur service COMPR HENSION DE TEXTES SCH MATIQUES Les adultes doivent souvent lire du mat riel comme des listes des diagrammes des graphiques des cartes et des formulaires la maison au travail ou lorsqu ils voyagent Les connaissances et les comp tences n cessaires pour traiter l information contenue dans ces documents constituent donc un aspect important de la litt ratie Annexe EE La litt ratie l re de l information dans une soci t moderne La capacit de traiter des documents semble d pendre en partie du moins de la capacit de rep rer de l information sous diverses formes de pr sentation et de l utiliser de diverses mani res Il faut parfois poss der une connaissance des proc d s pour transf rer de l information d une source une autre comme c est le cas pour remplir des formulaires de demande ou des bons de commande Trente quatre t ches ont t r parties le long de l chelle de compr hension de textes sch matiques dans l intervalle allant de 182 408 d apr s les r ponses fournies par les adultes de chacun des pays participants Ces t ches sont r parties de la fa on suivante niveau 1 6 t ches niveau 2 12
233. entaire Or vu la petite taille de ces chantillons suppl mentaires surtout celui du Danemark et les taux de r ponse satisfaisants obtenus dans les deux pays on a jug que l incidence ventuelle des chantillons suppl mentaires serait n gligeable Annexe B EE La litt ratie l re de l information TABLEAU B 6a TAUX DE R PONSE PAR PAYS PREMIER CYCLE ge des Nombre de Taux de r ponse Pays r pondants r pondants en Allemagne de 16 65 ans 2 062 69 Australie de 15 4 ans 9 302 96 Belgique Flandre de 16 65 ans 2 261 36 Canada 16 ans et plus 5 660 69 Etats Unis de 16 65 ans 3 053 60 Irlande de 16 65 ans 2 423 60 Nouvelle Z lande de 16 65 ans 4 223 74 Pays Bas de 16 74 ans 3 090 45 Pologne de 16 65 ans 3 000 15 Royaume Uni de 16 65 ans 6 718 63 Su de 16 ans et plus 3 038 60 Suisse francophone et germanophone 16 ans et plus 3 000 55 1 Dans le cas des non r ponses on a men des enqu tes de suivi 2 Le taux de r ponse de la Pologne comprend uniquement le premier groupe de personnes chantillonn es avant le suivi effectu par les intervieweurs TABLEAU B 6b TAUX DE R PONSE PAR PAYS DEUXI ME CYCLE ge des chan chantillon chan Unit s Nombre Taux de r pon tillon suppl tillon hors de r pon r ponse Pays dants initial mentaire total champ dants en Chili de 15 65 ans 5 200 5 200 384 3 583 74 4 Danemark de 16 65 ans 4 500
234. ervices n est pas uniquement attribuable la progression du secteur des services OCDE 1998a mais t moigne aussi de l incidence du rel vement des comp tences D autres sources le confirment en faisant tat d une hausse des comp tences mises en uvre au sein des professions Deux enqu tes men es au Royaume Uni en 1986 et 1997 ont fait ressortir un accroissement consid rable des niveaux de qualification des nouveaux employ s et une augmentation de la complexit des emplois ainsi entre le personnel que de l utilisation des comp tences en mati re de communication d interaction entre le personnel et de r solution de probl mes Green ef al 1997 Aux tats Unis on a galement observ une transformation des caract ristiques de l emploi au profit des comp tences sup rieures en particulier dans les professions des secteurs professionnel et technologique Osterman 1995 Le recul du salaire r el des personnes peu qualifi es et l largissement de l cart salarial depuis le d but des ann es 80 t moignent galement du rel vement EE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 1 7 REL VEMENT DES COMP TENCES ET CROISSANCE DE L EMPLOI DANS LE SECTEUR MANUFACTURIER ET DES SERVICES Pourcentage de l apport des cat gories professionnelles la croissance annuelle moyenne de l emploi dans le secteur manufacturier et des services entre les ann es indiqu es Secteur manufacturier Aus
235. es 1 6 0 6 13 7 1 5 38 2 2 2 46 4 1 6 Techniciens 2 8 0 5 14 8 1 7 41 7 2 1 40 8 3 0 Employ s de bureau 2 2 1 7 15 8 3 3 41 1 4 2 40 9 3 9 Ventes Services 5 9 13 21 9 1 8 41 3 1 0 31 3 1 4 Ouvriers qualifi s 8 4 2 1 173 2 8 44 5 4 2 29 8 3 6 Op rateurs machines Assembleurs 1 3 1 8 19 3 4 2 45 3 6 3 28 1 4 5 Agriculture Secteur primaire 1107 25 25 5 5 5 37 8 4 0 25 8 5 0 Suisse Gestionnaires Professions lib rales 51 1 3 25 2 3 6 45 3 2 7 24 4 2 2 Techniciens 4 9 1 0 24 3 2 5 48 0 3 0 22 4 29 Employ s de bureau 7 0 2 3 31 6 3 4 43 9 4 6 17 4 3 4 Ventes Services 19 4 3 5 38 1 3 0 35 8 3 7 6 7 1 6 Ouvriers qualifi s 22 3 4 0 34 7 4 8 32 4 3 1 10 6 27 Op rateurs machines Assembleurs 30 4 5 0 28 9 5 1 29 6 4 8 11 1 4 8 Agriculture Secteur primaire 28 9 5 2 39 0 3 3 2952 3 7 10 9 2 6 tats Unis Gestionnaires Professions lib rales 5 1 0 9 14 9 1 9 41 0 2 1 39 1 2 8 Techniciens 4 2 2 3 17 0 4 8 48 8 6 5 30 1 6 2 Employ s de bureau 11 1 2 0 34 0 2 9 33 1 19 1 21 8 2 2 Ventes Services 26 6 2 0 25 4 2 6 32 8 3 0 15 2 1 9 Ouvriers qualifi s 29 9 3 3 37 6 4 0 25 0 3 4 7 4 2 2 Op rateurs machines Assembleurs 39 4 2 9 32 2 3 0 25 8 3 1 6 6 1 4 Agriculture Secteur primaire 36 4 5 6 12 2 7 3 27 3 4 7 24 1 6 4 Australie Gestionnaires Professions lib rales 3 6 0 6 13 9 1 1
236. es capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 entre les deux variables est bidirectionnel les pays dont le revenu par habitant est plus lev peuvent consacrer davantage de ressources d velopper la litt ratie tandis que le niveau de litt ratie peut contribuer la croissance conomique et la productivit par habitant On peut aussi tablir un lien entre les profils de litt ratie et la mesure de l in galit L in galit du revenu qui a augment dans un certain nombre de pays de l OCDE du milieu des ann es 80 au milieu des ann es 90 d coule de plusieurs facteurs Le creusement des carts dans les revenus des m nages selon le type d emploi temps partiel temporaire etc a entra n une augmentation simultan e des proportions de m nages riches et de m nages pauvres sur le plan du travail OCDE 1999b D autres facteurs peuvent aussi avoir une influence indirecte Benabou 1996 ainsi qu Alesina et Rodrik 1992 font tat d un lien indirect entre l instruction et la r partition du revenu Ils d montrent que la r partition du revenu peut influer sur l instruction ou sur les m canismes conomiques et politiques entre autres facteurs qui peuvent avoir une incidence indirecte sur la croissance conomique Dans ce contexte 1l est bon de se demander s il y a une relation entre l in galit du revenu et l in galit en litt ratie Comme 1l ressort du graphique 4 13 u
237. es ont t d finis On y pr sente des descriptions d taill es des chelles de compr hension de textes suivis de textes sch matiques et de textes au contenu quantitatif ainsi qu une d finition des cinq niveaux Un chantillon des t ches est fourni pour illustrer les types de textes et les exigences qui caract risent les niveaux D finition des niveaux de litt ratie Les m thodes servant laborer les chelles pour appuyer la th orie de la r ponse par item TRI qui a t utilis e dans l Enqu te constituent une solution SO La litt ratie l re de l information statistique au d fi de cr er une ou plusieurs chelles pour un ensemble de t ches dont le degr de difficult est essentiellement le m me Les t ches sont d abord plac es en ordre sur l chelle selon la facilit avec laquelle les r pondants les accomplissent Chaque r pondant se voit ensuite attribuer un r sultat selon son rendement dans diverses t ches de niveaux de difficult diff rents Le niveau de capacit s attribu chaque t che est celui auquel il est probable que les personnes r pondent correctement Dans cette enqu te on a utilis un taux de probabilit de bonne r ponse de 80 pour cent Cela signifie que les personnes qu on estime se situer un niveau pr cis de l chelle r aliseront les t ches pour lesquelles elles ont une probabilit de r ussite de 80 pour cent Cela signifie galement que la probab
238. es pays de l OCDE et ces carts sont rest s lev s tout au long des ann es 90 L importance grandissante accord e la scolarit et l exp rience entra ne la d t rioration des perspectives d emploi des personnes ayant un faible niveau de scolarit et peu d exp rience sur le march du travail BIT 1999 Selon un certain nombre d tudes Berman ef al 1997 Machin et al 1996 Steedman 1998 les mutations de l emploi l int rieur des branches d activit plut t qu entre elles t moigneraient d un besoin de comp tences sup rieures De plus dans une tude r cente traitant de l incidence du changement technologique sur l augmentation de la demande de travailleurs qualifi s et de leurs salaires on a conclu que plus les entreprises engagent des travailleurs tr s qualifi s plus elles sont port es investir dans la technologie Cette tendance ajoute un avantage technologique compl mentaire qui accro t davantage la demande de travailleurs qualifi s Kiley 1999 L influence directe de la technologie sur les niveaux de comp tence constitue une autre explication du rel vement des comp tences de la population active Une tude de l OCDE montre galement l existence d un lien entre le progr s technologique et les niveaux de comp tence Selon cette tude le rel vement des comp tences ne r sulterait pas seulement du changement technologique mais aussi de l augmentation g n r
239. et entre eux L Australie pr sente un profil de formation beaucoup plus gal par groupe professionnel que le Canada la Hongrie et la Slov nie Et dans certains pays le Canada le Danemark et les tats Unis les techniciens constituent le groupe professionnel ayant le plus de chances de participer la formation Il faudra mener une autre tude pour d couvrir l origine de ces diff rences 8 La R publique tch que o le taux de participation est relativement faible enregistre aussi l in galit relative la plus faible La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 14 SOURCES DE SOUTIEN FINANCIER L DUCATION OU LA FORMATION DES ADULTES A Pourcentage des hommes inscrits des activit s B Pourcentage des femmes inscrites des activit s d ducation ou de formation des adultes qui d ducation ou de formation des adultes qui obtiennent leur financement de sources diverses obtiennent leur financement de sources diverses population g e de 16 65 ans 1994 1998 population g e de 16 65 ans 1994 1998 R publique tch que L Norv ge fam Norv ge Finlande Royaume Uni D Hongrie L Pays Bas ee Slov nie Pologne tats Unis Danemark Royaume Uni E Belgique Flandre Danemark tats Unis R publique tch que Slov nie Nouvelle Z lande Finlande Pologne fams Australie L Canada DA Suisse Suisse L Nouvelle Z lande k Australie Hongrie k Belgique Flandre L
240. extes sch matiques Le nombre d heures travaill es par ann e donne une autre dimension de la participation la vie active On observe une relation int ressante entre le nombre agr g d heures travaill es par la population active et le niveau de litt ratie d un pays Les donn es du graphique 4 2 donnent penser que dans les pays o le taux de litt ratie moyen compr hension des textes sch matiques est lev les gens travaillent moins d heures que dans ceux o le niveau de litt ratie est faible l exception de la R publique tch que Dans les pays dont le PIB par habitant est faible la population travaille un plus grand nombre d heures que dans ceux o le PIB par habitant est GRAPHIQUE 4 2 VOLUME DE TRAVAIL ET COMPR HENSION DES TEXTES SCH MATIQUES Moyenne annuelle des heures travaill es par personne occup e et r sultats moyens sur l chelle des textes sch matiques population g e de 16 65 ans 1994 1998 R sultats moyens textes sch matiques 280 200 1 400 1 500 1 600 1 700 1 800 1900 2000 2100 2200 2300 2 400 Moyenne annuelle des heures travaill es Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information lev Dans un march du travail les personnes ayant un niveau sup rieur de comp tences et de ce fait un salaire plus lev enregistrent habituellement un plus grand n
241. g n ral cependant le lecteur doit tenir compte de renseignements conditionnels ou effectuer des appariements en se basant sur de multiples l ments d information Certaines t ches exigent du lecteur qu il int gre l information contenue dans un ou plusieurs documents d information D autres exigent qu il parcoure un document en entier pour fournir des r ponses multiples Une t che dont la difficult se situe environ au milieu du niveau 3 dont la valeur de difficult attribu e est de 295 porte sur le diagramme des feux d artifice pr sent plus t t voir Niveau 2 des textes sch matiques Cette t che demande au lecteur de r diger une br ve description du lien qui existe entre les ventes et les blessures partir de l information fournie dans les deux diagrammes Une deuxi me t che dont la valeur de difficult se situe l extr mit sup rieure du niveau 3 321 comporte l utilisation d un formulaire de demande de travaux d impression que l on peut trouver dans un milieu de travail Cette t che demande au lecteur de dire si le centre de copie rapide peut faire 300 copies d un texte de 105 pages En r ponse cette directive le lecteur doit d terminer si les conditions nonc es dans la question satisfont celles pr vues dans la demande d impression Annexe O La litt ratie l re de l information Niveau 4 de compr hension Intervalle de de textes sch matiques r sultats 3
242. gnificative dans le mod le RES Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie GRAPHIQUE 4 3 PROBABILIT DE CH MAGE ET NIVEAU DE LITT RATIE Probabilit de ch mage selon le r sultat sur l chelle des textes suivis hommes g s de 16 25 ans n ayant pas termin leurs tudes secondaires 1994 1998 Probabilit x 100 AUS Lr FIN A NLD NOR NZL 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 R sultats textes suivis Probabilit x 100 100 e CHE m CHL amp HUN SVN USA 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 R sultats textes suivis Note Les probabilit s dans les parties ombr es en bleu sont fond es sur les r sultats observ s pour l chelle lorsque la taille effective de l chantillon est suffisante nature des efforts consentir pour am liorer les niveaux de litt ratie Dans presque tous les pays la probabilit diminue un rythme plus rapide l int rieur de la fourchette de 0 300 points tel qu il ressort du graphique 4 3a c on peut en d duire que les efforts ax s sur les personnes affichant des r sultats plut t faibles en mati re de litt ratie sont plus efficaces pour r duire la probabilit d tre en ch mage que les efforts ax s sur celles situ es l extr mit sup rieure de l chelle Le graphique 4 3a montre qu en Australie en Finlande en Norv ge en Nouvelle Z lan
243. groupe graphique 3 3b Les gradients des adultes en Hongrie en Pologne et en Slov nie sont semblables au gradient chilien La comparaison de ces r sultats avec ceux des jeunes vis s par le graphique 3 2c porte croire que les niveaux de litt ratie de ces pays s am liorent la fois en termes absolus et en termes relatifs ce qui est d surtout la hausse du rendement des citoyens privil gi s Pour que leurs gradients ressemblent davantage ceux des pays europ ens voisins les d cideurs de ces pays devront relever les niveaux de comp tences des jeunes notamment de ceux qui proviennent d un milieu socio conomique d favoris Les gradients des adultes des pays nordiques graphique 3 3d sont sup rieurs ceux d autres pays europ ens mais contrairement la population des jeunes gens les pentes sont tout aussi fortes On peut en d duire que les r sultats tr s lev s obtenus par les jeunes des pays nordiques sont attribuables en grande partie la r duction des in galit s au cours des derni res d cennies D SO La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 4 AGE ET NIVEAU DE LITT RATIE R sultats moyens avec un intervalle de confiance de 0 95 et r sultats aux 5 25 75 et 95 centiles sur l chelle des textes suivis population g e de 26 35 ans et de 56 65 ans 1994 1998 EE Etats Unis Nouvelle Z lande Allemagne Suisse Danemark R publique tch que Ir
244. gt m a gt g D T ma Les pays sont class s selon l cart entre les semaines travaill es par les personnes se situant au niveau 1 et celles ayant un autre niveau de litt ratie Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 se situent au niveau 1 et les autres groupes est d environ sept semaines En Finlande et en Norv ge l cart correspondant se chiffre pr s de quatre semaines en Australie et en Nouvelle Z lande il est d environ trois semaines En r sum les graphiques 3 6 3 7 et 3 8 montrent l importante d gradation des perspectives de travail des adultes ayant un faible niveau de litt ratie ils ont moins de chances de travailler de trouver du travail lorsqu ils en cherchent et de travailler r guli rement lorsqu ils ont trouv du travail Comme le monde du travail constitue galement un facteur important d acquisition et de perfectionnement des capacit s les adultes ayant un faible niveau de litt ratie sont nettement d savantag s Les personnes qui pratiquent r guli rement au travail des activit s d apprentissage informel lecture criture et calcul par exemple ont plus de chances et de meilleures occasions de maintenir et d am liorer leurs capacit s de base que celles qui ne les utilisent pas r guli rement Comme on pouvait s y attendre les r sultats de l Enqu te laissent entrevoir que les personnes po
245. habituellement du lecteur qu il rep re un ou plusieurs l ments d information dans le texte ce dernier peut contenir plusieurs l ments de distraction ou le lecteur peut devoir faire des d ductions de faible niveau Les t ches de ce niveau commencent aussi demander au lecteur d int grer deux l ments d information ou plus ou de comparer des donn es et de les mettre en opposition Comme pour le niveau 1 la plupart des t ches de niveau 2 am nent le lecteur rep rer de l information Les demandes sont cependant plus vari es on lui demande plus d une r ponse ou le texte contient des l ments de distraction Par exemple une t che fond e sur un article concernant les plantes nomm es impatientes consiste demander au lecteur ce qui arrive si elles sont expos es des temp ratures de 14 C ou moins Sous la rubrique Soins g n raux on peut lire Si la plante est expos e des temp ratures de 12 14 C elle perd ses feuilles et cesse de fleurir On a attribu la t che une valeur de difficult de 230 ce qui la situe dans l intervalle du niveau 2 Cette t che a t jug e un peu plus difficile que celle du niveau 1 parce que la phrase pr c dente du texte contient des renseignements sur les besoins des impatiences diff rents degr s de temp rature Ces renseignements peuvent avoir distrait certains lecteurs et compliqu l g rement la t che Une t che similaire fais
246. habituelles ont t employ es pour calculer ces erreurs types qui doivent tre consid r es comme des indices de l tendue d erreur probable tant donn que d autres m thodes pourraient donner des r sultats l g rement diff rents Pour des renseignements sur la fiabilit et la comparabilit des donn es non issues de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes nous renvoyons le lecteur aux sources originales Toutes les estimations de l Enqu te fond es sur moins de 30 cas sont accompagn es d un ast risque Les estimations sont alors r put es sujettes caution m me si les erreurs types sont parfois minimes Dans certains cas not s par un les pays n ont pas inclu toutes les questions dans leur questionnaire de base ou les ont pos es diff remment du questionnaire standard La litt ratie l re de l information TABLEAU 1 1 COMMERCE DU SECTEUR MANUFACTURIER DES PAYS DE L OCDE SELON L INTENSIT TECHNOLOGIQUE INDICE 1985 100 Haute Moyenne haute Moyenne faible Faible Total secteur technologie technologie technologie technologie manufacturier 1985 100 100 100 100 100 1986 121 124 107 123 119 1987 145 147 129 150 143 1988 177 166 142 168 162 1989 194 177 157 177 174 1990 226 205 178 206 202 1991 243 207 175 210 209 1992 258 222 179 226 218 1993 262 212 171 214 210 1994 298 240 186 236 235 1995 361 286 222 215 279 1996 379 294
247. ible de la population adulte l administration du mat riel de l enqu te selon un ensemble prescrit de m thodes de collecte et le traitement des donn es NCES 1998 Les m thodes d assurance de la qualit li es ces aspects de l tude ont donc t am lior es lors des cycles subs quents de collecte de donn es de l Enqu te Il ne faut pas oublier que la technique de mesure mise en uvre au cours de l Enqu te est nouvelle et qu elle combine deux m thodes traditionnelles auparavant distinctes l valuation p dagogique et l enqu te sociale Le rapport technique de l Enqu te NCES 1998 les annexes comprises dans les publications internationales de l Enqu te et l tude de ONS font tat d am liorations souhaitables Bon nombre de ces am liorations ont d ailleurs t int gr es aux cycles subs quents de collecte de donn es de l Enqu te D autres am liorations seront incorpor es dans la conception et l ex cution de la future enqu te sur les capacit s de lecture et d criture et les connaissances pratiques des adultes L volution future des m thodes d enqu te d pendra en grande partie d une collaboration internationale continue et de la diffusion de documents connexes sur la recherche empirique facteur essentiel la plupart des progr s scientifiques Bibliographie BENEVENTE A ROSA A DA COSTA F et AVILA P 1996 A Literacia em Portugal Resultados de uma
248. ie plus lev que celui de la population dans son ensemble EE Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie GRAPHIQUE 4 4 CH MAGE DE COURTE ET DE LONGUE DUR E ET NIVEAU DE LITT RATIE Proportion des adultes se situant aux niveaux 1 et 2 sur l chelle des textes suivis qui taient en ch mage depuis moins de 12 mois courte dur e et depuis plus de 12 mois longue dur e au moment de l interview population g e de 16 65 ans 1994 1998 Pourcentage 100 80 60 1 40 gg C me de courte dur e 20 j C me de longue dur e 0 S 8 a S S D EE Soeg S ET e i 5 5 D z732 izgr SE ee Be gt N 0v 2 D O S T RE S E NE I J a LU O ZT o 5 ab m 3 2 5 gt S 5 D zZ t am ma Les pays sont class s selon la proportion des personnes des niveaux 1 et 2 en ch mage de courte dur e Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 GRAPHIQUE 4 5 EMPLOI DANS L CONOMIE DU SAVOIR ET NIVEAU DE LITT RATIE Proportion des cadres hautement sp cialis s et r sultats moyens sur l chelle des textes suivis population active g e de 16 65 ans 1994 1998 Proportion de la population active repr sent e z par les cadres hautement sp cialis s Compr hension des textes suivis
249. ient de Gini t moigne de la r partition du revenu au sein d une population Plus le coefficient se rapproche de 0 plus la r partition du revenu parmi la population est gale plus il se rapproche de 1 plus forte devient l in galit Aux fins de la pr sentation dans le graphique 4 13 le coefficient de Gini a t multipli par 100 Dans le graphique 4 13 l in galit de la r partition de la litt ratie est exprim e sous forme de ratio entre la tranche sup rieure de 10 pour cent des r sultats obtenus en litt ratie D9 et la tranche inf rieure de 10 pour cent D1 Plus l indice est proche de 1 plus grande est l in galit dans les r sultats obtenus en litt ratie au sein de la population Diff rents auteurs ont entrepris des tudes sur l influence sociale et hors march de l instruction Wolfe et Haveman 2000 soutiennent que l influence hors march de l instruction peut tre aussi importante que son incidence conomique Les relations positives observ es entre la scolarit et l tat de sant des membres de la famille la pertinence des choix de consommation la planification des naissances ou la non participation des activit s criminelles rel vent de l influence hors march de l instruction Sur le plan individuel un niveau de scolarit lev semble avoir une incidence positive sur la pertinence des choix personnels sans doute en faisant b n ficier une personne de renseignements qui favo
250. ili 230 12 Environ la moiti des intervieweurs taient des tudiants universitaires en sciences sociales les autres taient des intervieweurs professionnels poss dant en moyenne deux ans d exp rience Danemark 112 5 Intervieweurs professionnels poss dant entre cinq et dix ans d exp rience Finlande 135 9 Intervieweurs professionnels poss dant en moyenne 13 ans de service O7 Hongrie 150 Intervieweurs professionnels Norv ge 150 6 Intervieweurs professionnels poss dant en moyenne cinq ans d exp rience R publique tch que Donn es non disponibles Slov nie 127 8 Environ 90 avaient l exp rience des interviews Les autres avaient peu ou pas d exp rience en mati re d enqu te Suisse italophone 56 2 On a form des intervieweurs sp cialement pour cette enqu te Au cours du deuxi me cycle les charg s d enqu te ont rempli des questionnaires de collecte de donn es pour v rifier qu on avait bien suivi les lignes directrices Le tableau B 4 montre les renseignements sur les intervieweurs tir s de ces questionnaires Comme condition leur participation l Enqu te on a demand aux pays de saisir et de traiter leurs fichiers en utilisant des m thodes qui assuraient une coh rence logique et des niveaux acceptables d erreur dans la saisie de donn es Plus pr cis ment on leur a demand effectuer une v rification compl te des notes saisies en entrant chaque enregistrement deux fois afin de
251. ilit qu elles ex cutent les t ches situ es un niveau de capacit s plus faible sur l chelle est sup rieure 80 pour cent mais pas que les personnes poss dant certaines comp tences donn es ne pourront jamais effectuer des t ches dont le niveau de difficult est plus lev elles pourraient r ussir de temps autre Cela signifie que la probabilit de succ s est relativement faible c est dire plus le degr de difficult de la t che est lev par rapport leur niveau de capacit s plus la probabilit de bonne r ponse est faible Une analogie peut aider expliquer ce point La relation qui existe entre la difficult de la t che et la comp tence de la personne est comparable l preuve du saut en hauteur dans une comp tition d athl tisme l athl te essaie de sauter par dessus une barre plac e de plus en plus haut Chaque athl te est comp tent une hauteur particuli re A cette hauteur la probabilit de r ussite est lev e et il peut sauter presque tout le temps par dessus la barre plac e des niveaux plus bas Cependant lorsque la barre est plac e un niveau plus lev que celui o l athl te est comp tent on ne s attend pas ce qu il puisse r ussir de mani re constante Lorsqu on place les t ches de lecture et d criture le long de chaque chelle en utilisant le crit re de 80 pour cent il est possible de voir jusqu quel point les interactions e
252. imative de la variance expliqu e dans la variable d pendante les quintiles de revenu selon les variables pr dictives figurant dans l quation du revenu Le Chili se d marque car plus de 50 pour cent de la variance sont expliqu s par les variables pr dictives En Belgique Flandre au Canada en Nouvelle Z lande et au Royaume Uni plus de 45 pourc cent de la variance sont expliqu s dans les quintiles de revenu Les proportions sont inf rieures un tiers en Finlande en Hongrie en Pologne et en Su de ce qui repr sente pourtant un degr important de d termination structurelle GRAPHIQUE 4 10 AMPLEUR DE LA VARIANCE EXPLIQU E DANS LE REVENU Proportion de la variance R expliqu e dans le revenu selon six variables sexe niveau de scolarit des parents langue seconde niveau de scolarit du r pondant niveau de litt ratie et exp rience population g e de 25 55 ans 1994 1998 Chili Royaume Uni Canada Belgique Flandre Nouvelle Z lande Etats Unis Danemark Pays Bas R publique tch que Portugal Australie Allemagne Suisse Slov nie Norv ge Irlande Hongrie Su de Finlande Pologne 0 10 20 30 40 50 60 Pourcentage Les pays sont class s selon la proportion de la variance expliqu e dans le revenu Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 S Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie Dans la plupart des pay
253. in e par des personnes qui ont un niveau de litt ratie allant de moyen lev chelle des textes sch matiques niveaux 3 et 4 5 Aux Pays Bas par exemple 80 pour cent des gestionnaires et des membres d une profession lib rale se situent au niveau 3 de litt ratie ou au del alors que seulement 20 pour cent se retrouvent un niveau de capacit s inf rieur Le graphique 4 6b montre des proportions fort semblables de techniciens aux niveaux de litt ratie faible et lev Par contraste environ 55 pour cent des ouvriers qualifi s et des op rateurs machines se situent au moins au niveau 3 aux Pays Bas graphique 4 6c SO La litt ratie l re de l information Les comparaisons internationales montrent l influence que peut exercer le profil de comp tences d un pays sur la r partition des comp tences parmi les professions Dans le graphique 4 6a par exemple au moins 65 pour cent des gestionnaires et membres d une profession lib rale en Suisse se situent au niveau 3 de litt ratie ou un niveau sup rieur alors que la proportion correspondante au Chili est de 40 pour cent Par ailleurs les donn es r v lent que dans certains pays plus de la moiti des ouvriers qualifi s et des op rateurs machines se situent au niveau 1 sur l chelle des textes sch matiques Le choix d une profession est videmment un enjeu complexe et il existe un certain nombre de variables li es la probabilit d apparte
254. iographie BANQUE MONDIALE 1999 Country at a Glance Tables page d accueil du Groupe de la Banque mondiale Washington D C SECR TARIAT DES NATIONS UNIES 1998 World Population Prospects The 1998 Revision Nations Unies Division de la population New York 3 Les ensembles de micro donn es pour les pays qui ont recueilli des donn es en 1998 seront mis la disposition des chercheurs int ress s par une analyse approfondie apr s la publication des r sultats Les demandes d acc s ces ensembles provenant des pays qui ont particip plusieurs cycles de collecte de donn es peuvent tre adress es par crit Directeur g n ral Statistiques sociales et des institutions Statistique Canada Parc Tunney Ottawa KIA OT6 Canada S ANNEXE A D finitions du rendement li aux niveaux de litt ratie selon trois chelles Introduction Les r sultats de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes ont t communiqu s sur trois chelles de compr hension textes suivis textes sch matiques textes au contenu quantitatif plut t que sur une seule chelle L intervalle de chaque chelle va de 0 500 points Les r sultats obtenus sur les chelles ont ensuite t r partis entre cinq niveaux Comme on le montre dans l introduction du pr sent rapport chacun de ces niveaux indique la capacit d accomplir un sous groupe de t ches de lecture Cette annexe ex
255. ion entre la formation scolaire et le revenu devient de plus en plus troite jusque vers l ge de 40 ans puis se stabilise OCDE 1998b L ge auquel cette relation plafonne est habituellement d autant plus avanc que le niveau de scolarit initial est lev On interpr te souvent cette constatation comme le signe d une baisse de la productivit marginale qui survient plus t t chez les personnes ayant une formation scolaire de courte dur e l ducation et la formation des adultes semblent aussi jouer un r le le revenu atteint un tournant un ge plus avanc chez les travailleurs qui ont re u une ducation et une formation suppl mentaires par rapport ceux qui ne poss dent pas cette formation Tuijnman 1989 Mincer 1991 Selon des donn es r centes le niveau de litt ratie constitue un autre facteur de l quation Bloom et al 1997 Il existe diff rentes fa ons de mesurer le capital humain La m thode indirecte consiste prendre le niveau de scolarit comme indicateur substitutif car on s attend une forte corr lation entre l instruction et les capacit s d une part et entre les capacit s et le salaire d autre part Toutefois il peut s av rer difficile d utiliser comme mesure le niveau ou le nombre d ann es de scolarit la place du stock de capital humain OCDE 1998a Tuijnman 2000 pour les raisons suivantes e Les exigences relatives aux niveaux de scolarit varient d un pays
256. isation du travail a pour effet de soutenir ou d entraver l acquisition de ces capacit s Troisi mement les taux variables de participation aux programmes d ducation et de la formation des adultes semblent contribuer aux processus d acquisition de maintien ou de stagnation des comp tences l ge adulte Quatri mement les variations de la demande sociale des capacit s de lecture et d criture la maison ont aussi pour effet de soutenir ou de restreindre l acquisition et le maintien de ces capacit s Ces constatations observ es dans les donn es des pays ayant particip au premier cycle de collecte sont corrobor es par les donn es recueillies dans les pays qui ont particip aux cycles ult rieurs Comme les nouveaux ensembles de donn es ajoutent l h t rog n it des donn es ils permettent aux chercheurs d effectuer des analyses plus pouss es Par exemple les analyses voqu es dans le pr sent ouvrage confirment l importance fondamentale de la qualit et de la quantit de la scolarit initiale en vue de relever le niveau de litt ratie global d un pays L h t rog n it accrue des donn es provenant de nouvelles conomies mergentes Chili Hongrie R publique tch que et Slov nie montre que la relation entre niveau de scolarit et niveau de litt ratie est encore plus troite qu on ne le croyait 5 4 Questions approfondir Les donn es fournissent des renseignements importan
257. ives l examen de VONS La recherche de l ONS tait r partie en plusieurs volets distincts dont chacun visait tudier un aspect distinct de la m thodologie de l Enqu te Le rapport de PONS se divise en deux parties la partie A pr sente l opinion de sp cialistes sur la d marche adopt e pour la mesure et l chelonnement et la partie B des preuves empiriques fond es sur une analyse secondaire des donn es de l Enqu te et sur des donn es suppl mentaires recueillies dans plusieurs pays La deuxi me partie est particuli rement utile car elle est fond e sur des preuves et non sur une opinion Aux fins de la pr sente annexe il convient de regrouper les constatations de PONS dans les trois cat gories suivantes conclusions concernant l ex cution de l Enqu te en Europe conclusions concernant les mod les psychom triques utilis s pour r sumer les r sultats de l Enqu te l gard des niveaux de litt ratie et conclusions concernant la traduction et l adaptation du mat riel ainsi que la question de la motivation diff rentielle EX CUTION DE L ENQU TE EN EUROPE La revue de l ex cution de l Enqu te portait sur trois aspects e plan et m thodes d chantillonnage e ex cution de l Enqu te e travail sur le terrain et traitement des donn es 3 Voir le tableau 10 8 dans NCES 1998 p 171 o _ Annexe C Les r sultats de l examen de PONS sont quelque peu contrast s E
258. l quation principale la valeur pr vue de l activit estim e dans une premi re tape On s assure ainsi d obtenir des estimations par r gression non biais es L analyse laisse les r sultats obtenus sur l chelle des textes suivis varier entre 0 et 500 points pour chaque profil professionnel Le graphique 4 3a c illustre cette relation Il montre la probabilit d tre en ch mage selon une fourchette de r sultats obtenus sur l chelle des textes suivis le sexe l ge et le niveau de scolarit tant fixes Dans tous les pays analys s sauf la Pologne et le Portugal la probabilit d tre en ch mage diminue mesure que les r sultats obtenus en litt ratie augmentent entre 0 et 500 points D apr s la forme de la courbe de chaque pays on peut inf rer de plus amples renseignements sur la 1 Le lecteur est invit se concentrer d abord sur la forme globale de la courbe qui montre la variation de la probabilit d appartenir chacune des cat gories selon l am lioration des r sultats obtenus sur l chelle des textes suivis puis sur les variations possibles de la pente de la courbe qui indiquent diff rents degr s d efficacit li s l am lioration des niveaux de litt ratie Une courbe plate signifie que l am lioration des r sultats obtenus sur l chelle des textes suivis n a aucun effet 2 Dans ces deux pays la compr hension de textes suivis n tait pas statistiquement si
259. l and collective action Journal of Theoretical Politics vol 6 n 4 pp 527 562 POSTLETHWAITE T N et ROSS K N 1992 Effective Schools in Reading Implications for Educational Planners Secr tariat de l IEA La Haye PUTNAM R D 1993 Making Democracy Work Civic Traditions in Modern Italy Princeton University Press Princeton N J RUBENSON K et SCHUETZE H sous la dir de 2000 Transitions to the Knowledge Economy University of British Columbia Press Vancouver C B SOU 1996 Cirkelsamh llet Studiecirklars betydelse f r individ och lokalsamh lle Statens Offentliga Utredningar n 47 Minist re de l ducation et des Sciences Stockholm TUIJNMAN A C et KEEVES J P 1994 Path analysis and linear structural relations analysis International Encyclopedia of Education deuxi me dition Pergamon Press Oxford pp 4339 4352 TUIJNMAN A C CHINAPAH V et F GERLIND I 1988 Adult education and earnings A 45 year longitudinal study of 834 Swedish men Economics of Education Review vol 7 4 pp 423 437 VERBA D LEHMAN K SCHOLZMAN E et BRADY H 1995 Voice and Equality Civic Voluntarism in American Politics Harvard University Press Cambridge Massachusetts WILLMS J D 1998 Community differentials in adult literacy skills in Northern Ireland dans K Sweeney sous la dir de Adult Literacy in Northern Ireland Northern Ireland Statistics amp Re
260. lande Hongrie Chili Su de Norv ge Royaume Uni Pays Bas Australie Portugal Belgique Flandre Canada Pologne Finlande Slov nie 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 R sultats sur l chelle Les pays sont class s selon l cart entre les r sultats moyens des 26 35 ans et ceux des 56 65 ans Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 3 3 La litt ratie et l instruction selon l ge Les jeunes adultes b n ficient d une scolarit plus r cente et collectivement une plus grande proportion d entre eux ont re u une formation scolaire plus longue que celle des groupes d adultes plus g s Par contre les adultes g s b n ficient d une plus grande exp rience Le graphique 3 4 montre que dans chaque pays participant lorsqu on tient compte uniquement de l ge les jeunes adultes de 26 35 ans obtiennent des r sultats en litt ratie sup rieurs ceux des adultes de 56 65 ans plus proches de la retraite Il existe toutefois des carts consid rables entre les pays Ainsi en Belgique Flandre au Canada en Finlande en Pologne et en Slov nie cart entre les r sultats moyens obtenus par les deux groupes d ge d passe 50 points Aux Etats Unis et en Nouvelle Z lande par contre la diff rence est inf rieure 20 points EE Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie GRAPHIQUE 3 5 AGE ET NI
261. lation par langue ou pays tudi e EE Le deuxi me type de variation qui r sulte du choix d un petit ensemble d items dot s de param tres uniques se retrouve dans le placement des t ches particuli res sur les chelles en fonction d une probabilit de r ponse de 80 pour cent PR amp 80 Au d but de la pr sente annexe 1l a t mentionn qu un crit re de 80 pour cent avait t utilis ce qui signifie que les t ches plac es sur une chelle bas e sur la probabilit qu une personne poss dant ce niveau de comp tence a 80 pour cent de chances de r ussir cette t che et d autres semblables Le fait qu un petit sous ensemble de t ches ait des param tres uniques pour certains groupes par pays ou par langue a pour cons quence que certaines t ches se situent diff rents points sur chaque chelle Etant donn que la pr sente annexe vise d crire ce que signifie le fait de se situer un point particulier sur une chelle des capacit s de lecture et qu elle utilise des t ches exemplaires pour tayer son explication il semble important de tenter de d crire l tendue de cette variation Afin d valuer la variabilit des PR80 pour chaque population par langue ou pays on a examin l cart des PR80 par rapport la PR80 commune Il est important de souligner qu aucun pays n a re u tous les param tres des items communs C est dire qu au moins un item pour chaque pays a re u
262. le celui de la Norv ge alors que le Royaume Uni se rapproche plut t de la Finlande GRAPHIQUE 3 11 HEURES D DUCATION ET DE FORMATION CONTINUES PAR ADULTE Nombre moyen d heures d ducation et de formation continues par adulte selon le type de formation Ensemble des programmes d ducation et de formation continues ducation et formation li es l emploi population g e de 16 65 ans 1994 1998 Heures 160 160 140 140 120 120 80 80 60 TS 60 40 40 20 20 0 0 D S D 2 2 5 8 E 2 D D DS X Kam T la 2 E 2 Z6 5 2 S amp gt E SE DS SO T o E O SE gt 2 o gE w a E T En 2 Se S 5 lt Z me a N d lt m Y j o S aa z E ca T 2 Les pays sont class s selon le nombre moyen d heures totales d ducation et de formation continues par adulte 1 Ne sont pas pris en compte les tudiants temps plein et les personnes qui ont suivi moins de six heures de formation Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 7 Correspond au nombre moyen d heures par participant multipli par le taux de participation et divis
263. le perfectionnement et qu il existe des liens troits entre l organisation les comp tences et la formation d une part et la productivit et la comp titivit d autre part OCDE 1999b Alli es la formation des pratiques comme la mise contribution des employ s la r mun ration bas e sur la comp tence et d autres mesures d encouragement ont la plus forte incidence sur l am lioration de la productivit Des enqu tes sur les milieux de travail haut rendement r v lent que ces derniers enregistrent une productivit sup rieure de la main d uvre offrent des salaires plus lev s et affichent un co t unitaire plus avantageux OCDE 1998 a Au milieu des ann es 90 environ le quart des entreprises des pays de l OCDE avaient adopt des pratiques d organisation souples du travail surtout dans le secteur manufacturier Les entreprises de fabrication et les constructeurs automobiles donnent souvent l exemple de milieux de travail haut rendement qui misent sur la qualit et la souplesse la r duction des d penses en capital et des modalit s d approvisionnement horizontales L organisation souple du travail est moins r pandue dans le secteur des services mais les services financiers et d autres services concurrentiels ont tendance l adopter 1 3 Incidence sur la demande de comp tences Les mutations voqu es ci dessus contribuent modifier la demande de comp tences professionnelles
264. le rendement socio conomique global mais le rapport entre la litt ratie et les variables en question est complexe Le grand nombre de variables qui influent sur la croissance et sur la soci t l insuffisance des donn es les th ories formul es pour expliquer l apport du capital humain et social au SO La litt ratie l re de l information d veloppement tous ces facteurs et d autres encore rendent complexe la compr hension de cette relation t che qui d passe le cadre de cette publication L objectif du pr sent chapitre est plus modeste Il consiste d crire aux niveaux collectif et individuel les relations entre les capacit s de lecture et d criture et un certain nombre de variables li es des ph nom nes conomiques et sociaux et consid r es individuellement Cette approche bidimensionnelle constitue une premi re tentative d tudier les associations possibles entre les mesures de la litt ratie et d importants facteurs socio conomiques Cependant le but n est pas d expliquer les rapports de causalit en isolant l influence d une variable donn e dans un ensemble de facteurs corr l s susceptibles d agir sur la r alisation de la litt ratie ou son incidence sur d autres variables Le chapitre s ouvre sur une analyse de la litt ratie et des ph nom nes li s au march du travail qui met l accent sur les travailleurs leur exp rience sur le march du travail et le fo
265. leur du secteur tertiaire E Gestionnaire Technicien Hongrie fou Profession lib rale Probabilit ajust e ouvrier 1 0 Les pays sont class s selon la probabilit ajust e que les gestionnaires participent des programmes d ducation ou de formation des adultes financ s par l employeur Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie S1 les taux varient entre les pays les donn es r v lent que dans chaque pays d importants groupes sont exclus de la soci t de l apprentissage qui est en train de na tre Or ces groupes sont souvent ceux qui ont le plus besoin d am liorer leurs capacit s que ce soit par un apprentissage informel ou structur Lorsqu un pays compte d importants groupes d adultes poss dant un faible niveau de litt ratie 1l est particuli rement important sur le plan des politiques de prendre en compte leur d sir de s investir dans des activit s d apprentissage Le graphique 3 12 indique que la participation l ducation des adultes augmente graduellement par niveau de litt ratie Les personnes ayant un faible niveau de litt ratie b n ficient le moins de l ducation des adultes Parmi les pays o les taux de participation globaux sont lev s le Danemark la Nouvelle Z lande et la Su de affichent un niveau d in galit quoique important relativement f
266. lit d occuper un poste dans la cat gorie des cadres hautement sp cialis s Pour une personne g e entre 26 et 35 ans qui travaille dans le secteur des entreprises finances et services aux entreprises services communautaires sociaux et personnels plus le niveau de litt ratie est lev plus les probabilit s augmentent un rythme rapide Toutefois les probabilit s varient norm ment selon le niveau de scolarit du travailleur quoique les profils des travailleurs ayant suivi des tudes secondaires de premier et de deuxi me cycles soient plus semblables que ceux des travailleurs ayant poursuivi des tudes sup rieures Plus le niveau de scolarit d une personne est lev plus forte est la probabilit d occuper un poste de cadre hautement sp cialis Toutefois 1l importe de noter qu aux niveaux faibles et extr mement lev s de compr hension de textes suivis les carts entre les niveaux de scolarit sont les moins prononc s On peut en d duire que les personnes qui se situent aux niveaux de litt ratie les plus lev s ont peu pr s les m mes chances d appartenir la cat gorie des cadres hautement sp cialis s et que les comp tences r duisent l importance du niveau de scolarit Par contraste entre 200 et 300 points les carts entre les courbes montrent que le niveau de scolarit est un facteur pertinent lorsque le niveau de litt ratie est faible ou moyen En conclusion les donn es semblent i
267. ll structure Evidence from an international panel of industries Centre of Economic Performance Discussion Paper Series London School of Economics and Political Science Londres OCDE 1996a La mondialisation de l industrie vue d ensemble et rapports sectoriels Paris OCDE 1996b Technologie productivit et cr ation d emplois vol 2 Rapport analytique Paris OCDE 1996c Perspectives de l emploi de l OCDE juin Paris OCDE 19964 Apprendre tout ge Paris OCDE 1997 Politiques en faveur des bas salaires et des demandeurs d emploi non qualifi s document D ELSA ELSA 97 2 REV2 Paris OCDE 1998a Technologie productivit et cr ation d emplois politiques exemplaires Paris OCDE 1998b Regards sur l ducation Les indicateurs de l OCDE Paris OCDE 1999 Tableau de bord de l OCDE de la science de la technologie et de l industrie 1999 mesurer les conomies fond es sur le savoir Paris OCDE 1999b Les nouvelles modalit s de travail et leurs cons quences pour le march du travail Perspectives de l emploi juin 1999 Paris OCDE 1999c Perspectives de l emploi de l OCDE juin Paris OCDE 19994 Perspectives conomiques de l OCDE n 66 Paris OSTERMAN P 1995 Skills training and work organisation in American establishments Industrial Relations vol 34 n 2 STEEDMAN H 1998 Low skills How the supply is changing across Europe Tr
268. lle Z lande en Norv ge aux Pays Bas et en Suisse graphique 4 4 Les personnes qui ch ment depuis plus de 12 mois ont un niveau de litt ratie plus faible dans la presque totalit des pays l exception de l Allemagne du Chili de la Pologne et du Portugal o des proportions semblables de personnes en ch mage de courte et de longue dur e affichent des niveaux faibles et lev s de capacit s de lecture et d criture Le chapitre 3 a d j montr que les personnes ayant un faible niveau de litt ratie sont plus susceptibles que celles ayant un niveau lev de se retrouver en ch mage et de l tre plus souvent L analyse pr sent e dans le graphique 4 4 compl te cette constatation en ventilant le ch mage de courte dur e et de longue dur e selon le niveau de litt ratie chelle des textes suivis Le graphique 4 4 laisse entrevoir que comparativement la population globale les ch meurs de courte et de longue dur e se recrutent surtout dans la plupart des pays chez les personnes ayant un faible niveau de litt ratie Si l on compare la proportion des ch meurs aux niveaux 1 et 2 avec celle de la population globale ces niveaux tableau 2 2 de l annexe D on constate que les ch meurs comptent pour une part plus lev e des personnes ayant un faible niveau de litt ratie sauf aux Etats Unis en Hongrie en Irlande et au Pays Bas Dans ces pays les ch meurs de courte dur e affichent un niveau de litt rat
269. llecte de donn es r put poss dant de pr f rence ses propres intervieweurs professionnels et exp riment s La m thode de r mun ration de ces intervieweurs devait favoriser une r ponse maximale Les interviews ont t men es domicile de mani re impartiale et sans aucune pression Les pays devaient assurer la formation et la supervision des intervieweurs en mettant l accent sur le choix d une seule personne par m nage dans la mesure du possible le choix de l un des sept livrets de t ches principales dans la mesure du possible la notation du livret de t ches pr liminaires et l attribution des codes d tat Enfin on devait superviser le travail des intervieweurs en exer ant de fr quents contr les de la qualit au d but de la collecte de donn es moins de contr les par la suite et en offrant aux intervieweurs de l aide durant la p riode de collecte de donn es Les responsables de l Enqu te ont pris quelques pr cautions contre les erreurs dues aux non r ponses comme le stipulaient les lignes directrices relatives l ex cution de l Enqu te Les intervieweurs avaient pour instruction formelle de retourner plusieurs reprises chez les m nages non r pondants afin d obtenir le plus de r ponses possible De plus on a demand tous les pays de retrouver les r pondants qui avaient d m nag dans la mesure o le plan d chantillonnage le permettait TABLEAU B 3a P RIODES DE C
270. lles comp tences mais aussi pour maintenir la capacit d apprentissage L analyse des donn es de l Enqu te montre que les r sultats obtenus en litt ratie sont li s de fa on positive la pratique quotidienne de la lecture et de fa on n gative au nombre d heures pass es devant la t l vision OCDE 1997 p 77 ce qui laisse entendre que faute d tre utilis es les capacit s de lecture et d criture se d t riorent Le graphique 3 16a b pr sente la proportion de la population adulte qui d clare lire un livre au moins une fois par mois et regarder la t l vision pendant plus de deux heures par jour Une grande partie du public estime que la litt ratie et l coute de la t l vision sont plut t incompatibles Les donn es de l Enqu te indiquent que le lien entre les deux varie d un pays l autre D apr s le graphique 3 16a la lecture de livres varie consid rablement selon les pays Au Portugal seulement un adulte sur quatre d clare lire un livre au moins une fois par mois Au Chili la proportion est de la moiti alors que pr s de 75 pour cent des N o Z landais lisent r guli rement des livres Le graphique 3 16b indique qu il existe aussi des diff rences appr ciables en ce qui concerne l coute de la t l vision Les Allemands les Britanniques et les N o Z landais regardent avidement la t l vision Dans ces pays au moins la moiti des r pondants d clarent regarder la t l vision
271. llons l un pour la Grande Bretagne l autre pour l Irlande du Nord En Grande Bretagne on a utilis le fichier des codes postaux pour choisir l chantillon initial d adresses par secteur postal A chacune des 35 adresses comprises dans chaque secteur on a utilis la m thode Kish pour choisir un seul adulte En Irlande du Nord on a utilis une liste de toutes les adresses priv es pour choisir un premier chantillon syst matique de 7 000 personnes A chacune de ces adresses on a choisi une seule personne en faisant appel la m thode Kish Le Royaume Uni a ainsi pr lev un chantillon total de 6 718 r pondants 3 811 en Grande Bretagne et 2 907 en Irlande du Nord Su de On a utilis un chantillon principal stratifi autopond r pr lev partir d un registre national de la population Le nombre total de r pondants s est lev 3 038 Suisse francophone et germanophone On a r parti la population vis e en deux strates correspondant aux r gions germanophone et francophone On a choisi les num ros de t l phone de certains m nages puis s lectionn dans chaque m nage le premier membre par ordre alphab tique du pr nom Dans le canton de Gen ve on a constitu un chantillon compl mentaire en utilisant les m mes m thodes que dans le cas de l chantillon principal Le nombre total de r pondants s est lev 3 000 Les douze pays participants au premier cycle de l Enqu te ont u
272. ltes de la m me mani re Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 3 13 QUOTIENT DE PROBABILIT ET VALEURS DES PROBABILIT S AJUST ES DE PARTICIPATION DES PROGRAMMES D DUCATION OU DE FORMATION DES ADULTES FINANC S PAR L EMPLOYEUR SELON LA CAT GORIE PROFESSIONNELLE POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Employ s Travailleurs du Professions Ouvriers de bureau secteur tertiaire Gestionnaires Techniciens lib rales Canada Probabilit 1 00 2 06 0 15 1 47 0 16 2 52 0 17 3 24 0 15 4 80 0 13 Probabilit ajust e 1 00 1 74 0 19 2 44 0 22 1 98 0 21 3 03 0 22 2 45 0 19 Irlande Probabilit 1 00 3 22 0 23 1 46 0 29 2 05 0533 3 42 0 26 3 01 0 23 Probabilit ajust e 1 00 1 98 0 34 1 37 0 40 1 88 0 42 1 90 0 35 1 53 0 36 Pays Bas Probabilit 1 00 1 41 0 19 0 73 0 22 1 09 0 20 1 86 0 15 2 45 0 16 Probabilit ajust e 1 00 0 98 0 22 0 86 0 26 0 64 0 23 0 81 0 19 0 84 0 21 Pologne Probabilit 1 00 3 43 0 26 0 63 0 37 2 92 0 31 2 80 0 20 4 79 0 22 Probabilit ajust e 1 00 1 62 0 932 0 74 0 45 1 32 0 36 1 31 0 26 1 73 030 Su de Probabilit 1 00 1 76 0 22 1 53 0 17 2 46 0 24 3 32 0 14 3 45 0 13 Probabilit ajust e 1 00 1 15 0 25 1 44 0 21 1 44 0 27 2 18 0 18 2 09 0 17 Annexe D TABLEAU 3 13 fin QUOTIENT DE PROBABILIT ET VALEU
273. lus fortes proportions ces niveaux en mati re de compr hension de textes au contenu quantitatif L Allemagne et le Danemark se caract risent par un ph nom ne semblable Par contre en Australie et au Canada o la r partition sur les trois chelles est fort semblable le rendement est meilleur sur le plan des textes suivis qu au titre des textes au contenu quantitatif Enfin le graphique 2 3a c pr sente des donn es sur l importance r elle des carts observ s entre les profils des pays Comme tous les pays vis s par l Enqu te n ont valu qu un chantillon de leur population adulte certains carts entre les r sultats nationaux peuvent tenir l impr cision de l chantillonnage ou une erreur de mesure dans les tests Dans le graphique 2 3a c les diverses comparaisons permettent de rep rer les carts les plus susceptibles de r v ler les v ritables diff rences Comme l indiquent les donn es du graphique 2 3a c bon nombre des carts observ s entre les pays sont significatifs en particulier aux extr mit s sup rieure et inf rieure de l chelle Par contre d autres comparaisons ne r v lent pas vraiment d carts sur le plan statistique le point dans le carr gris Ainsi eu gard au niveau de litt ratie les trois groupes linguistiques de la Suisse ne diff rent sensiblement l un de l autre sur aucune des chelles SE Chapitre 2 R partition des niveaux de litt
274. lusieurs degr s dont le premier consistait choisir des districts de recensement le deuxi me des logements et le dernier une seule personne par m nage Le nombre total de r pondants tait de 9 302 personnes Belgique Flandre L aire d sign e de la Flandre a t r partie en secteurs statistiques parmi lesquels on en a choisi 200 dont la probabilit de s lection tait proportionnelle la taille Puis on a choisi 40 personnes partir d une liste exhaustive de personnes de chacun des secteurs choisis Enfin pour obtenir une r partition gale par niveau de scolarit on a int gr les personnes choisies l chantillon final en fonction de leur niveau de scolarit Aux personnes qui n ont pas t chantillonn es en raison de leur niveau de scolarit on a remis un bref questionnaire mais sans int grer ces r sultats l chantillon Cette m thode explique en partie le taux de r ponse relativement faible atteint pour l chantillon final qui se composait au total de 2 261 r pondants Canada On a combin deux chantillons L chantillon principal de l enqu te tait un sous chantillon de l enqu te sur la population active EPA de mai 1994 pr lev selon un chantillonnage probabiliste tous les degr s Le sous chantillon de 6 427 r pondants l EPA a t stratifi certains groupes comportant un int r t particulier y tant surrepr sent s L chantillon se com
275. m thodes rigoureuses de contr le de la qualit statistique l Enqu te a atteint des niveaux de fiabilit sans pr c dent dans la notation des r ponses aux question ouvertes d une culture l autre et d une langue l autre La fiabilit de la double notation s tant tablie pr s de 90 pour cent dans chaque pays et l chelle internationale il est presque exclu que les variations observ es entre les pays au chapitre des niveaux de comp tences soient attribuables des carts dans la fa on dont les correcteurs ont jug les r ponses Peu d tudes d valuation peuvent pr tendre un tel degr de fiabilit annexe B o Chapitre 5 D veloppement futur des donn es Quatri mement gr ce en grande partie l application de m thodes perfectionn es dans l chelonnement des r sultats de l valuation l Enqu te a pris grand soin de tester explicitement les hypoth ses psychom triques pouvant avoir une incidence sur l exactitude et la comparabilit des constatations dans chaque pays et l chelle internationale Par exemple l ajustement de chaque item de test au mod le statistique sous jacent fait l objet d un test empirique au lieu d tre pr sum annexe A Cette d marche am liore la pratique employ e jusqu ici dans les tudes internationales du rendement scolaire Enfin on a am lior consid rablement le protocole d assurance de la qualit employ lors de chaque
276. me cycle Chili On a utilis un plan d chantillonnage stratifi quatre degr s les unit s d chantillonnage taient r parties selon l ordre suivant districts secteurs de recensement logements et personnes On a stratifi les districts par r gion et par type de zone urbaine ou rurale La probabilit qu un district soit choisi tait syst matiquement proportionnelle la taille Dans les districts choisis on a pr lev des secteurs de recensement la probabilit de s lection tant encore une fois proportionnelle la taille Au cours d une visite pr liminaire on a dress une liste de logements et de personnes dans les secteurs choisis On a s lectionn les logements EI La litt ratie l re de l information en utilisant la m thode des blocs mobiles et on a choisi au hasard une seule personne par logement s lectionn en utilisant la table de Kish On a attribu aux personnes tr s instruites une probabilit de s lection deux fois plus lev e que celle des autres personnes Le nombre total de r pondants s est lev 3 583 Danemark La base de sondage tait le Registre de la population qui est tenu jour et qui recense toutes les personnes vivant au Danemark On a choisi les personnes au hasard m me la base de sondage On a proc d la stratification par ge et par r gion Le nombre total de r pondants s est lev 3 026 Finlande On a choisi l chantillo
277. mondialisation l interd pendance conomique grandissante entre les pays et les entreprises en raison de l accroissement du commerce des investissements trangers de l approvisionnement en facteurs de production l tranger et des alliances interentreprises Croissance conomique changement technologique concurrence internationale fluctuations des taux de change d r glementation et lib ralisation du commerce ext rieur et des mouvements de capitaux et autres politiques gouvernementales connexes sont autant de facteurs qui EE La litt ratie l re de l information entrent en ligne de compte Les mutations observ es dans le profil du commerce international r sum es ci dessous ont eu une incidence sur les comp tences des travailleurs A l instar du commerce mondial les changes commerciaux au sein de l OCDE ont pris de l expansion Ils comptent aujourd hui pour plus de 70 pour cent du commerce mondial Banque mondiale 1999 Parall lement le volume des changes commerciaux mesur en fonction du produit int rieur brut PIB est lui aussi en progression le commerce des biens et services qui repr sentait 13 pour cent du PIB de l OCDE en 1970 est pass 21 pour cent en 1997 La proportion varie selon la taille du pays et le PIB En Belgique en R publique tch que en Hongrie en Irlande et aux Pays Bas elle est sup rieure 50 pour cent du PIB OCDE 1999a GRAPHIQUE 1 1 COMMERCE DU
278. n Paris OCDE 1998 L investissement dans le capital humain une comparaison internationale Paris OCDE 1999 Analyse des politiques d ducation 1999 Paris OCDE 1999 Perspectives de l emploi juin Paris OCDE et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1997 Litt ratie et soci t du savoir nouveaux r sultats de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes Paris OCDE et STATISTIQUE CANADA 1995 Litt ratie conomie et soci t R sultats de la premi re Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes Paris et Ottawa ONS 2000 Measuring Adult Literacy The International Adult Literacy Survey in the European Context Office for National Statistics Londres OOSTERBEEK H 1998 Unravelling supply and demand factors in work related training Oxford Economic Papers vol 50 pp 266 283 PNUD 1998 Rapport mondial sur le d veloppement humain Oxford University Press New York QU BEC MINIST RE DE L DUCATION DU 1996 Le co t et les r sultats de l ducation Les publications du Qu bec Qu bec RAUDENBUSH S W et KASIM R M 1998 Cognitive skill and economic inequality Harvard Educational Review vol 68 n 1 pp 33 79 ROY S 1997 L alphab tisme et l alphab tisation des groupes minoritaires du Canada Secr tariat national l alphab tisation Ottawa RUBENSON K 1997 Adult education and trai
279. n ce qui concerne les m thodes de l Enqu te appliqu es lors du premier cycle de collecte de donn es PONS a d cel plusieurs cas o l on a inutilement tol r une certaine variation entre les pays dans l ex cution variation qui aurait pu ou non avoir une incidence nuisible sur la comparabilit des r sultats de l Enqu te Compte tenu des diff rences qui existent entre les pays au chapitre des connaissances techniques et de l infrastructure institutionnelle ce type d tude comporte in vitablement une certaine variabilit Ce qui est clair toutefois c est que la r duction de cette variation d pend du concours de plusieurs facteurs normes pr cises et r alistes consortiums d institutions comp tentes et exp riment es budgets suffisants pour r pondre aux exigences techniques et op rationnelles complexes de ce genre d tude bonnes m thodes d assurance de la qualit pour r duire au minimum l cart par rapport aux sp cifications et pour cerner les probl mes une tape o on peut encore les r gler et enfin volont des pays participants d adh rer aux normes et aux lignes directrices convenues ce dernier facteur tant peut tre le plus important A bien des gards l Enqu te a atteint cet objectif au cours des deuxi me et troisi me cycles de collecte de donn es o l adoption de sp cifications et de m thodes d assurance de la qualit plus rigoureuses a permis de r duire la variation i
280. n de personnes par chantillonnage al atoire syst matique partir du Registre central de la population On a tri la base de sondage selon un code de domicile unique et selon l ge L ordre de tri assurait une stratification proportionnelle implicite selon la densit de la population de chaque r gion Le nombre total de r pondants s est lev 2 928 Hongrie La base de sondage comportait deux parties une composante autorepr sentative Budapest et les chefs lieux et le reste du pays Dans la composante autorepr sentative on a choisi directement les personnes partir de la base de donn es informatis es du Bureau central des lections et de l enregistrement Dans le reste du pays on a proc d la stratification selon les comt s et la taille des cantons Les cantons taient les unit s primaires d chantillonnage dont la probabilit de s lection tait proportionnelle la taille On a ensuite choisi les personnes au hasard en utilisant la m me base de donn es que dans le cas de la composante autorepr sentative On a retenu le m me nombre de personnes dans chaque canton ce qui a donn un plan d chantillonnage autopond r Le nombre total de r pondants s est lev 2 593 Norv ge La base de sondage comportait deux parties une composante autorepr sentative de municipalit s comptant une population de 30 000 mes et plus et le reste du pays Dans la composante autorepr sentative on a
281. n globales formation li es emploi Nombre Nombre Nombre Nombre Taux moyen moyen Taux moyen moyen global de d heures par d heures de d heures par d heures participation participant par adulte participation participant par adulte Canada 37 7 1 0 305 07 54 3 115 1 318 13 309 69 69 4 98 3 Irlande 24 3 2 3 331 72 19 4 80 7 18 6 1 8 323 08 21 6 60 0 Pays Bas 37 4 1 2 242 38 14 1 90 6 25 4 1 1 274 09 23 1 69 5 Pologne 13 9 0 9 149 22 18 3 20 8 10 5 0 7 119 95 11 4 12 6 Su de 525 1 1 Suisse 41 8 1 1 140 14 7 9 58 6 27 2 0 8 145 50 12 9 39 6 tats Unis 39 7 1 4 169 62 14 6 67 4 38 0 1 6 162 97 16 1 61 9 Australie 38 8 0 7 263 66 8 2 102 2 33 0 0 7 205 78 8 7 67 8 Belgique Flandre 21 2 1 129 11 15 4 27 4 13 8 1 0 101 63 15 0 14 0 Nouvelle Z lande 47 5 1 2 284 27 14 8 135 0 40 8 1 3 276 78 16 8 112 9 Royaume Uni 43 9 0 9 213 85 11 6 93 9 40 9 1 0 188 71 13 4 17 2 Chili 18 9 1 1 259 82 22 4 49 2 11 1 0 7 163 19 22 8 18 2 R publique tch que 25 5 0 9 167 56 20 3 42 7 21 1 1 0 117 96 12 1 24 9 Danemark 55 7 0 7 219 62 9 8 122 2 48 3 0 8 212 95 10 8 102 9 Finlande 56 8 0 9 213 47 9 2 121 2 39 9 0 8 213 62 11 3 85 2 Hongrie 19 3 0 7 187 62 16 6 36 1 13 4 0 7 147 85 15 7 19 8 Norv ge 47 9 1 5 239 69 13 9 114 9 44 7 1 3 212 76 13 4 95 0 Portugal 14 2 1 0 Slov nie 31
282. n la date de naissance Le nombre total de r pondants s est lev 2 423 Nouvelle Z lande La base de sondage initiale tait une liste de r gions g ographiques ou arrondissements On a stratifi le pays par r gion et par taille de population et l int rieur des strates on a choisi des arrondissements dont la probabilit de s lection tait proportionnelle la taille On a ensuite s lectionn au hasard des m nages l int rieur de chaque arrondissement Enfin on a utilis une grille d chantillonnage Kish pour choisir une seule personne par m nage Le nombre total de r pondants s est lev 4 223 RS Annexe B Pays Bas On a utilis un chantillonnage syst matique deux degr s Au premier degr on a choisi des codes postaux au deuxi me on a choisi une adresse partir de chaque code postal choisi puis on a d termin au hasard selon sa date de naissance la personne interviewer dans chaque m nage chantillonn Le nombre total de r pondants s est lev 3 090 Pologne On a utilis un plan d chantillonnage stratifi plusieurs degr s en employant un chantillonnage probabiliste aux divers degr s On a choisi l chantillon partir du Registre national des citoyens qui recense toutes les personnes vivant en permanence depuis plus de trois mois au pays Le nombre total de r pondants s est lev 3 000 Royaume Uni On a choisi deux chanti
283. n niveau lev d in galit en mati re de compr hension de textes suivis dans les diff rents NE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 4 12 PIB PAR HABITANT ET LITT RATIE A Rapport entre le PIB par habitant et la proportion des personnes qui se situent aux niveaux de litt ratie 1 et 2 chelle des textes suivis population g e de 16 65 ans 1994 1998 PIB par habitant 30 000 25 000 Pourcentage aux niveaux 1 et 2 B Rapport entre le PIB par habitant et la proportion des personnes qui se situent au niveau de litt ratie 4 5 chelle des textes suivis population g e de 16 65 ans 1994 1998 PIB par habitant 30 000 25 000 10 000 5 000 Pourcentage au niveau 4 5 1 En prix courants contre valeur en dollars US convertis au moyen des parit s des pouvoirs d achat Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 base de donn es de OCDE donn es conomiques sur le Chili et la Slov nie tir es de PNUD Rapport mondial sur le d veloppement humain 1999 Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie pays vis s par l Enqu te est associ une plus grande in galit dans la r partition du revenu les notes sur la m thodologie sont reproduites dans l encadr 4D Il existe une vaste litt rature sur la question de l in galit conomique et des divers facteurs qui la sous tendent Le
284. nationale publication n 89 525F au catalogue Statistique Canada Minist re de l Industrie des Sciences et de la Technologie Ottawa MURRAY T S KIRSCH LS et JENKINS L sous la dir de 1997 Adult Literacy in OECD Countries Technical Report on the First International Adult Literacy Survey D partement am ricain de l ducation Washington DC YAMAMOTO K 1997 Scaling and scale linking dans T S Murray I S Kirsch et L Jenkins sous la dir de Adult Literacy in OECD Countries Technical Report on the First International Adult Literacy Survey D partement am ricain de l ducation Washington DC ANNEXE B M thodologie de l Enqu te et qualit des donn es Introduction L Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes est la premi re tentative fond e sur une enqu te m nage grande chelle en vue d valuer le niveau de litt ratie des adultes sur le plan international Elle a comport un test questions ouvertes de niveau de compr hension de la lecture men dans diff rentes langues aupr s de personnes appartenant diff rentes cultures En raison de ces caract ristiques 1l a fallu disposer d une m thodologie d enqu te s re et exercer un contr le qualitatif de tous les instants Parall lement tant donn les particularit s d une valuation fond e sur une enqu te m nage les quipes nationales et internationales ont d apprendre la
285. nctionnement des march s du travail par rapport l conomie du savoir La section suivante pr sente les r sultats de diverses analyses pr paratoires dans lesquelles l incidence de la litt ratie et du niveau de scolarit entre autres variables est mise en rapport avec les ph nom nes li s aux march s du travail afin d clairer le d bat qui entoure la mesure des indicateurs du capital humain La derni re section propose un bref aper u de certains avantages socio conomiques ventuels plus vastes de la litt ratie 4 2 Litt ratie et population active Cette section tudie les liens qui pourraient exister entre la litt ratie et un certain nombre de variables li es au march du travail Les capacit s et les comp tences ont une incidence sur le rendement d une personne au sein de la population active qui plus est elles contribuent d terminer la structure de la GRAPHIQUE 4 1 NIVEAUX DE LITT RATIE ET CAT GORIES SOCIO PROFESSIONNELLES Proportion de chaque cat gorie socio professionnelle chaque niveau de litt ratie chelle des textes suivis population g e de 16 65 ans 1994 1998 Pourcentage 100 80 60 40 20 Niveau 4 5 r E Niveau 3 20 40 L Niveau 2 60 E Niveau 1 m Ouvriers Ouvriers Cadres Cadres tudiants Ch meurs Personnes Retrait s peu haute peu haute au foyer Sp cia ment Sp cia ment lis s sp cia lis s sp cia lis s lis s Source Enqu te interna
286. ndiquer que l instruction et les comp tences sont compl mentaires GRAPHIQUE 4 8 PROBABILIT D TRE UN CADRE HAUTEMENT SP CIALIS SELON LE NIVEAU D INSTRUCTION ET DE LITT RATIE Probabilit d tre un cadre hautement sp cialis selon la progression des r sultats de litt ratie sur l chelle des textes suivis hommes uvrant dans le secteur des transports de l entreposage et des communications et n ayant pas particip un programme d ducation ou de formation des adultes population g e de 26 35 ans 1994 1998 Probabilit x 100 100 80 60 40 tudes sup rieures tudes secondaires 20 de 2 cycle tudes secondaires de 1 cycle 0 50 100 150 200 250 300 350 200 450 500 R sultats textes suivis Note Les probabilit s dans les parties ombr es en bleu sont fond es sur les r sultats observ s pour l chelle lorsque la taille effective de l chantillon est suffisante Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 JE La litt ratie l re de l information Diff rentes tudes ont montr une corr lation positive entre le niveau de scolarit d une personne et son revenu tir d un emploi Psacharopoulos 1994 Toutefois on se demande encore comment interpr ter ces constatations Dans quelle mesure peut on attribuer l avantage observ la scolarit initiale par opposition la scolarit ult rieure plut
287. ne Sexe 0 499 2 4 0 187 2 3 0 359 2 2 0 480 1 9 0 453 1 7 0 426 1 8 0 287 2 0 Scolarit des parents 0 212 3 1 0 078 2 7 0 051 3 1 0 002 2 4 0 004 1 8 0 012 2 1 0 108 9 1 Langue maternelle et langue trang re 0 064 2 4 0 005 2 1 0 025 2 2 0 055 1 9 0 136 1 6 0 020 1 9 0 010 1 9 Scolarit du r pondant 0 360 9 1 0 399 8 4 0 312 10 7 0 304 4 2 0 289 10 0 0 171 6 4 0 352 7 9 Niveau de litt ratie du r pondant 0 078 10 3 0 192 9 7 0 212 12 0 0 164 4 5 0 259 10 4 0 283 7 1 0 001 3 1 Exp rience 0 196 2 9 0 084 2 5 0 107 2 6 0 206 2 1 0 161 1 6 0 217 2 0 0 164 2 4 Revenu variance expliqu e 0 389 0 333 0 349 0 411 0 467 0 354 0 224 Moyenne quadratique r siduelle 0 020 0 019 0 018 0 039 0 030 0 029 0 019 Coefficient d ajustement 0 969 0 976 0 964 0 922 0 948 0 956 0 975 Portugal Slov nie Su de Suisse Royaume Uni tats Unis Sexe 0 346 3 6 0 239 2 0 0 409 2 2 0 387 1 6 0 373 1 3 0 360 1 9 Scolarit des parents 0 213 11 6 0 008 2 9 0 067 2 5 0 063 1 9 0 062 1 5 0 019 2 6 Langue maternelle et langue trang re 0 062 3 6 0 033 2 0 0 017 2 3 0 008 1 6 0 030 1 2 0 041 2 2 Scolarit du r pondant 0 231 8 8 0 462 12 8 0 228 7 5 0 402 3 7 0 383 6 6 0 384 8 7 Niveau de litt ratie du r pondant 0 197 8 4 0 184 14 6 0 103 8 8 0 115
288. ne deuxi me notation en notation Chili 349 92 Italie Danemark 350 88 Canada Finlande 354 95 Hongrie Hongrie 346 91 Slov nie Norv ge 346 90 Danemark Portugal Donn es non Donn es non Donn es non disponibles disponibles disponibles R publique tch que 349 86 Canada Slov nie 349 90 Canada Suisse italophone 321 80 Canada Note La fiabilit de la deuxi me notation dans les pays ayant particip au deuxi me cycle de l Enqu te est lev e mais en g n ral quelque peu inf rieure celle des pays ayant particip au premier cycle On croit que ce r sultat est attribuable une plus grande h t rog n it des langues lors du deuxi me cycle de collecte de donn es La variation du nombre d unit s hors du champ de l enqu te t moigne du fait que tous les pays ont utilis un ou des plans d chantillonnage diff rents Lors d une r union tenue avant la principale collecte de donn es aux fins de la deuxi me enqu te on avait demand aux pays de fournir la taille de leur chantillon global savoir celle qui permettrait d obtenir le nombre voulu de r pondants 1 500 ou 3 000 compte tenu de la non r ponse On leur avait galement recommand de ne pas pr lever d chantillon suppl mentaire pour atteindre leur objectif Il s agissait d viter l chantillonnage par la m thode des quotas N anmoins deux pays le Danemark et la R publique tch que ont pr lev un chantillon suppl m
289. ning The poor cousin An analysis of national policies for education document de travail 97 02 du WRNET University of British Columbia Vancouver SKOLVERKET 1996 Grunden f r fortsatt l rande En internationell j mf rande studie av vuxnas f rm ga att f rst och anv nda tryckt och skriven information rapport 96 265 Liber Distribution Stockholm STATISTIQUE CANADA 1996 Lire entre les lignes autres r sultats de l Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes in La culture en perspective n 87 004 XPB au catalogue de Statistique Canada vol 8 n 3 automne p 5 Ministre de l Industrie Ottawa STATISTIQUE CANADA 1997 Un portrait des a n s au Canada deuxi me dition n 89 519 XPF au catalogue de Statistique Canada Ministre de l Industrie Ottawa STATISTIQUE CANADA et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1997a Les capacit s de lecture des jeunes Canadiens n 89 552 MPF au catalogue de Statistique Canada n 1 Ministre de l Industrie Ottawa STATISTIQUE CANADA et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1997b Formation des employ s une perspective internationale n 89 552 MPF au catalogue de Statistique Canada Ministre de l Industrie Ottawa CE La litt ratie l re de l information 188 STATISTIQUE CANADA et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1998a La valeur des mots alphab tisme et s curit conomique a
290. niques suffisantes pour le faire la comparabilit et la qualit des estimations s en trouvent r duites A la premi re tape de l analyse des donn es effectu e aux fins de l Enqu te on a fait appel une m thode statistique pour d terminer empiriquement si certains items du test donnaient des r sultats diff rents dans certains pays le plus souvent les diff rences sont imputables des difficult s de traduction et d adaptation Les indices de difficult calcul s par item et par pays pr cisent non seulement s il existe des diff rences dans le niveau de difficult relative des items mais aussi quelle est l ampleur de l cart Dans les analyses de l Enqu te on a attribu aux items qui pr sentaient ces carts des param tres de difficult propres au pays vis plut t que les param tres de difficult internationaux Cette strat gie a r duit au minimum 2 Le Mexique et Taiwan ont particip l laboration initiale du projet mais n ont pas pu recueillir de donn es L quipe hollandaise d enqu te a activement collabor la conception de l tude et a fourni aux quipes des autres pays un grand nombre de textes pilotes Le tableau C 1 indique que plusieurs textes provenant des Pays Bas ont t utilis s dan l valuation finale La Pologne et la Su de n ont rejoint l enqu te que plus tard et n ont donc pas pu fournir de textes pilotes SO La litt ratie l re de
291. nir l une des cat gories professionnelles susmentionn es L ge le sexe le niveau de scolarit le niveau de litt ratie l ducation et la formation des adultes ainsi que la branche d activit sont des pr dicteurs pertinents de la probabilit d appartenir une cat gorie donn e D apr s l analyse pr sent e dans le graphique 4 7a b les personnes ayant compl t le deuxi me cycle des tudes secondaires et affichant un niveau lev de compr hension des textes suivis ont moins de chances d occuper un poste d ouvrier que les dipl m s du secondaire affichant des r sultats faibles ou moyens sur l chelle des textes suivis qui ont galement moins de chances de recevoir des cours d ducation ou de formation des adultes Selon l analyse qui d coule du graphique 4 7a b le niveau de litt ratie jouerait un r le dans le rel vement des comp tences Chaque ligne repr sente la probabilit d appartenir une cat gorie professionnelle donn e lorsque les niveaux de compr hension de textes suivis augmentent Ainsi la probabilit d occuper un poste de cadre hautement sp cialis s accro t mesure que les r sultats sur l chelle des textes suivis augmentent entre 0 et 500 points lorsque le niveau de scolarit et la formation sont tenus fixes Le profil est vident dans les deux secteurs tudi s soit les services et la fabrication Le fait d avoir un niveau de litt ratie lev a aus
292. niveaux de litt ratie Encadr 2A Interpr tation des graphiques Le graphique 2 2 pr sente les donn es d une nouvelle fa on Les barres pour chaque pays sont plac es en colonnes chaque section repr sente la proportion un niveau donn Au lieu d tre mises en colonnes partir du point 0 les barres sont plac es entre les niveaux 2 et 3 ce qui permet de comparer plus facilement les proportions relatives de la population des niveaux pr cis entre les pays Par exemple les barres sont align es de sorte que les proportions aux niveaux 1 et 2 sont sous l axe de r f rence et les proportions aux niveaux 3 et 4 5 au dessus de l axe L ordre des pays a t d termin en fonction de la proportion de la population au dessus de l axe de r f rence Dans le graphique 2 2b par exemple la barre correspondant la Su de est l extr me gauche puisque ce pays compte la plus importante proportion de sa population aux niveaux 3 et 4 5 de l chelle de compr hension des textes sch matiques La r partition des r sultats est semblable celle du graphique 2 1a c dans certains pays une forte proportion de la population adulte poss de syst matiquement un niveau de litt ratie lev La Finlande la Norv ge les Pays Bas et la Su de enregistrent habituellement les plus fortes proportions de personnes aux niveaux 3 et 4 5 La Su de toutefois se distingue des trois autres en affichant la plus forte proportion d
293. ns les pays tudi s Plus la proportion d adultes ayant un faible niveau de litt ratie chelle des textes suivis est lev e dans un pays plus faible est le revenu par habitant de ce pays graphique 4 12a Inversement plus la proportion des adultes ayant un niveau de litt ratie lev niveau 4 5 est forte plus le PIB par habitant est lev graphique 4 12b Bien que les pays se rassemblent en deux groupes principaux le Chili la Hongrie la Pologne le Portugal et la Slov nie l extr mit inf rieure et les autres l extr mit sup rieure il se d gage des deux groupes une relation entre la litt ratie et le PIB par habitant En outre le rapport e Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie GRAPHIQUE 4 11 fin REVENU SCOLARIT ET LITT RATIE B Revenu et niveau de litt ratie compte tenu du niveau de scolarit et de l exp rience population g e de 25 55 ans 1994 1998 Canada Finlande Royaume Uni Norv ge L Nouvelle Z lande L Australie tats Unis Irlande Portugal Hongrie Danemark f Slov nie Pays Bas f Belgique Flandre Suisse Su de L Chili L R publique tch que E __ Niveau de scolarit Niveau de litt ratie Allemagne Pologne I Exp rience Coefficients de r gression ajust s x 100 Les pays sont class s selon l ampleur du param tre associ au niveau de litt ratie Source Enqu te internationale sur l
294. nsion d un texte suivi chaque type de question couvre un intervalle de difficult important en raison de la multiplication d autres variables e le nombre de cat gories ou d l ments d information dans la question que le lecteur doit traiter ou apparier e le nombre de cat gories ou d l ments d information dans le document qui semblent plausibles ou exacts parce qu ils partagent avec la bonne r ponse certaines caract ristiques e la mesure dans laquelle l information demand e dans les questions est clairement li e l information nonc e dans le document e la structure et le contenu du document Dans les pages suivantes on examine plus en d tail les cinq niveaux de compr hension de textes sch matiques Niveau 1 de compr hension de textes Intervalle de sch matiques r sultats 0 225 La plupart des t ches de ce niveau exigent du lecteur qu il rep re un l ment d information en fonction d une ad quation litt rale Les l ments de distraction s il y en a sont habituellement loign s de la bonne r ponse Certaines t ches peuvent amener le lecteur inscrire des renseignements personnels sur le formulaire Une des t ches de ce niveau laquelle on a accord une valeur de difficult de 188 demande au lecteur de d terminer partir d un diagramme le pourcentage d enseignants en Gr ce qui sont des femmes Le diagramme pr sente le pourcentage d enseignantes
295. nt des diff rences subtiles dans la conception et la mise en uvre d une enqu te ainsi que dans le profil de la non r ponse d une langue l autre et d une culture l autre introduisent certaines erreurs dans les estimations de la litt ratie Statistique Canada le Educational Testing Service et les quipes nationales de l tude ont proc d des analyses exhaustives des donn es pour comprendre la nature et l tendue de l erreur li e aux diff rences de conception et de mise en uvre Les notes qui accompagnent les graphiques et les tableaux visent mettre le lecteur en garde lorsque des erreurs risquent d entra ner un biais et d influer sur l interpr tation En outre pour aider l utilisateur des donn es tenir compte de l erreur lorsqu 1l value l importance statistique des carts observ s dans les moyennes ou les proportions nationales les erreurs types de la plupart des estimations sont signal es l annexe D Abr viations des noms de pays utilis es dans le rapport Pays de l OCDE Allemagne DEU Pologne POL Australie AUS Portugal PRT Belgique BEL Nouvelle Z lande NZL Canada CAN R publique tch que CZE Danemark DNK Royaume Uni UKM Etats Unis USA Su de SWE Finlande FIN Suisse CHE Hongrie HUN Irlande IRL Autres pays Norv ge NOR Nouvelle Z lande NZL Chili CHL Pays Bas NLD Slov nie SVN 2 Dans le chapitre 2 les r sultats sont pr sent s s par ment pour les t
296. nt d crits ci dessous Hongrie Deux probl mes se sont pos s en Hongrie Premi rement le taux de r ponse tait extr mement faible Budapest soit 26 pour cent contre 55 pour cent et plus dans les autres r gions du pays Deuxi mement les donn es portent croire que dans les r gions rurales on a proc d l chantillonnage par la m thode des quotas ce qui remet en question la nature probabiliste de l chantillon Par cons quent on ne peut carter la possibilit qu il existe un biais ayant une incidence non n gligeable sur les estimations relatives la litt ratie dans ce pays Norv ge Il semble que les coefficients de pond ration r p t s mis au point pour calculer la pr cision des estimations ne correspondent pas au plan d chantillonnage utilis dans ce pays La complication n a rien voir avec le fait que le pays a men des enqu tes dans les deux langues nationales le Bokm l et le Nynorsk Par cons quent les variances les coefficients de variation et les intervalles de confiance sont l g rement sous estim s Les estimations relatives aux niveaux de litt ratie ne sont pas touch es Suisse italophone La Suisse a enregistr un taux de r ponse assez faible 47 pour cent D apr s une tude de suivi des non r ponses le probl me est surtout attribuable la s lection de l chantillon de personnes L analyse des r sultats a r v l une surrepr sentation des femmes ce
297. nt les op rations de collecte de donn es Statistique Canada a proc d un examen exhaustif des plans d chantillonnage pour s assurer que les pays r pondaient aux crit res prescrits Lors du deuxi me cycle on a demand aux pays de fournir une documentation plus d taill e sur l chantillonnage ce qui a permis de r aliser un examen plus complet Les plans d chantillonnage utilis s par les pays participants sont d crits ci dessous Le nombre de r pondants l Enqu te correspond l chantillon complet voir les tableaux B 6a et B 6b RES TABLEAU B 2a LANGUE DU TEST TAILLE DE LA POPULATION VIS E ET NOMBRE DE R PONDANTS L ENQU TE PREMIER CYCLE Langue Population g e de R pondants g s de Pays du test 16 65 ans 16 65 ans Allemagne Allemand 53 800 000 2 062 Australie Anglais 11 900 000 8 204 Belgique Flandre N erlandais 4 500 000 2 261 Canada Anglais 13 700 000 3 130 Fran ais 4 800 000 1 370 tats Unis Anglais 161 100 000 3 053 France Fran ais 36 432 464 2 996 Irlande Anglais 2 200 000 2 423 Nouvelle Z lande Anglais 2 100 000 4 223 Pays Bas N erlandais 10 500 000 2 837 Pologne Polonais 24 500 000 3 000 Royaume Uni Anglais 37 000 000 6718 Su de Su dois 5 400 000 2 645 Suisse Fran ais 1 000 000 1 435 Allemand 3 000 000 1 393 Annexe B TABLEAU B 2b LANGUE DU TEST TAILLE DE LA POPULATION VIS E ET NOMBRE DE R PONDANTS DEUXI ME CYCLE Langue Population g e de R
298. nterait une probabilit de 92 pour cent ou plus de r pondre correctement aux t ches de niveaux 1 et 2 Cette probabilit moyenne tomberait 81 pour cent pour les t ches de niveau 3 57 pour cent pour les t ches de niveau 4 et 20 pour cent pour les t ches de niveau 5 TABLEAU A 1 PROBABILIT MOYENNE DE R USSITE EN POURCENTAGE CHELLE DE COMPR HENSION DE TEXTES SUIVIS Niveau de Quelques r sultats de rendement compr hension O de textes suivis 150 200 250 300 390 1 48 81 95 99 100 2 14 40 76 94 99 3 6 18 46 78 93 4 2 21 50 80 ps 2 6 18 40 68 Les probabilit s sont fond es sur une seule t che TABLEAU A 2 PROBABILIT MOYENNE DE R USSITE EN POURCENTAGE CHELLE DE COMPR HENSION DE TEXTES SCH MATIQUES Niveau de Quelques r sultats de rendement compr hension pe de textes sch matiques 150 200 250 300 350 1 40 72 94 99 100 2 20 51 82 95 99 3 T 21 50 80 94 4 4 13 34 64 85 9 lt 1 1 3 13 41 Les probabilit s sont fond es sur une seule t che TABLEAU A 3 PROBABILIT MOYENNE DE R USSITE EN POURCENTAGE CHELLE DE COMPR HENSION DE TEXTES AU CONTENU QUANTITATIF Niveau de com Quelques r sultats de rendement pr hension de textes S au contenu quantitatif 150 200 250 300 390 1 34 67 89 97 99 2 21 47 76 92 98 3 21 51 81 94 4 1 6 22 57 86 5 1 2 T 20 53 Les probabilit s sont fond es sur une seule t che La litt ratie l re de l information E
299. ntre les caract ristiques des diverses t ches refl tent la situation des t ches le long des chelles L analyse des caract ristiques des t ches dont les documents consult s et les questions pos es au sujet de ces documents r v lent qu il faut faire appel des ensembles ordonn s de comp tences de traitement de l information pour r aliser avec succ s les diverses t ches pr sent es sur chaque chelle Kirsch et Mosenthal 1993 A cette fin chaque chelle est divis e en cinq niveaux pour refl ter la progression empirique des comp tences et des strat gies de traitement de l information M me si certaines t ches se trouvent au bas de l chelle et d autres tout au haut l intervalle de la plupart des t ches est de 200 400 Il est important de reconna tre que ces niveaux n ont pas t choisis en raison des propri t s statistiques des chelles mais plut t cause des changements de comp tences et de strat gies n cessaires pour r ussir les diverses t ches plac es le long des chelles lesquelles varient de simples complexes Le reste de cette annexe d crit chaque chelle en fonction de la nature des exigences pour chacun des cinq niveaux Des chantillons de t ches sont pr sent s et les facteurs augmentant le degr de difficult sont expliqu s La pr sente annexe a pour but de faciliter l interpr tation des r sultats ainsi que des analyses de donn es pr sent es dans le corps du r
300. nutile entre les pays dans l ex cution de l Enqu te Afin d valuer l incidence que la variation dans l ex cution de l Enqu te a pu avoir sur la comparabilit des niveaux de litt ratie moyens dans chaque pays l ONS a choisi des sous chantillons repr sentatifs des r pondants de l Enqu te en Grande Bretagne en France au Portugal et en Su de et les a soumis un nouveau test en utilisant des m thodes d enqu te optimales ONS 2000 p 9 Les r sultats des groupes de contr le valu s selon les m thodes optimales et selon celles de l Enqu te sont publi s dans ONS op cit pp 172 177 La Grande Bretagne est le seul pays o l utilisation des m thodes de collecte optimales a produit des diff rences minimes mais statistiquement significatives dans l valuation des niveaux de litt ratie dans les autres pays les r sultats obtenus taient toutes fins pratiques les m mes que dans l Enqu te initiale op cit p 177 MOD LES PSYCHOM TRIQUES UTILIS S POUR R SUMER LES R SULTATS DE L ENQU TE EN MATI RE DE LITT RATIE Le rapport de PONS pr sente des points de vue divergents sur l opportunit de recourir dans le cadre de l Enqu te la th orie de r ponse d item pour obtenir des estimations sommaires du niveau de litt ratie de sous groupes de population D une part Albert Beaton du Boston College directeur d un certain nombre d enqu tes am ric
301. ologne Slov nie 1 3 5 9 i 13 15 17 19 Nombre d ann es de scolarit des parents R sultats moyens B 350 330 310 290 270 250 230 210 190 170 Belgique Flandre Allemagne Pays Bas Portugal Suisse 1 3 5 ri 9 11 13 15 17 19 Nombre d ann es de scolarit des parents R sultats moyens D 390 330 310 290 270 290 230 210 190 170 Danemark Finlande Norv ge Su de 1 3 5 i 9 Ti 13 15 17 I9 Nombre d ann es de scolarit des parents Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 US National Adult Literacy Survey 1992 La litt ratie l re de l information consid rablement ainsi on observe une fourchette d environ 30 points entre le niveau le plus faible au Portugal et le plus lev aux Pays Bas Un tableau tr s diff rent se d gage des r sultats du troisi me groupe de pays qui comprend le Chili la Hongrie la Pologne la R publique tch que et la Slov nie graphique 3 2c La R publique tch que pr sente un gradient relativement lev et plat semblable ceux des pays europ ens pr sent s dans le graphique 3 2b Le Chili affiche galement un gradient relativement plat mais son niveau de litt ratie GRAPHIQUE 3 3 GRADIENTS SOCIO CONOMIQUES DES R SULTATS OBTENUS SUR L CHELLE DES TEXTES SCH MATIQUES Relation entre les r sultats des r pondants aux tes
302. ombre d heures travaill es La relation voqu e dans le graphique 4 2 est fond e sur une comparaison de plusieurs pays et partant de divers types de march du travail Il faudrait approfondir l analyse afin d expliquer les processus qui seraient l origine de cette conclusion On peut envisager de diverses fa ons la relation entre les capacit s de lecture et d criture et le ch mage Les donn es du graphique 3 7 indiquent que la fr quence du ch mage diminue mesure que le niveau de litt ratie des travailleurs augmente Le ch mage est syst matiquement plus fr quent chez les personnes qui se situent au niveau 1 sur l chelle des textes suivis que chez celles qui poss dent un niveau de litt ratie lev D autres facteurs dont l exp rience professionnelle le niveau de scolarit et d autres caract ristiques personnelles influent sur le ch mage mais des tudes qui tenaient compte de ces facteurs ont tout de m me tabli un lien troit entre un faible niveau de litt ratie et le ch mage Berlin et Sum 1988 Raudenbush et Kasim 1998 NCES 2000 Comme nous l avons expliqu dans le chapitre 1 la disponibilit d une main d uvre qualifi e constitue un facteur d attraction des investissements dans le capital mat riel et dans la technologie qui leur tour influent sur la demande de main d uvre Encadr 4A Le mod le logit Les mod les estim s dans les graphiques 4 3a c 4 7a b et 4 8 s
303. omie du savoir Le graphique 4 5 fait ressortir la relation qui existe entre les comp tences de la main d uvre et la croissance des emplois ax s sur le savoir abord e dans le chapitre 1 Comme on pouvait s y attendre les donn es montrent d un pays l autre une certaine corr lation entre le niveau de litt ratie compr hension des textes suivis et la proportion des travailleurs qui occupent un poste de cadre hautement sp cialis Cette conclusion est confirm e par les donn es sur les individus pr sent es dans le graphique 4 7a b qui d gage une relation entre un r sultat lev sur l chelle des textes suivis et la probabilit lev e d appartenir la cat gorie des cadres hautement sp cialis s Le profil de litt ratie d un pays devrait avoir une incidence sur la r partition professionnelle de sa population active En outre dans l conomie du savoir on s attend ce que les travailleurs hautement sp cialis s soient vraisemblablement surrepr sent s dans les professions n cessitant un niveau sup rieur de comp tences Ces attentes sont confirm es par les donn es pr sent es dans les graphiques 4 6a c sur les cat gories professionnelles selon des groupements qui d pendent des exigences en mati re de niveau de scolarit ou de comp tences Le graphique 4 6a r sume la situation des gestionnaires et des membres d une profession lib rale Cette cat gorie professionnelle est manifestement dom
304. ompr hension de textes suivis sont d finis comme suit Niveau 1 de compr hension de textes suivis Intervalle de r sultats 0 225 La plupart des t ches de ce niveau exigent du lecteur qu il rep re un l ment d information contenu dans le texte qui est identique ou synonymique l information donn e dans la directive Si une r ponse incorrecte mais plausible est pr sente dans le texte elle est habituellement loin de la bonne information D ordinaire l ad quation entre la t che et le texte est litt rale bien qu un faible niveau de d duction puisse parfois tre n cessaire Le texte est habituellement court ou comporte des signes qui sugg rent au lecteur o chercher pour trouver l information Le mot ou la phrase recherch s n apparaissent g n ralement qu une seule fois dans le texte La t che la plus simple de niveau 1 valeur de difficult de 188 demande au r pondant de lire une tiquette de m dicaments pour d terminer le nombre maximal de jours de prise du m dicament L tiquette ne fait qu une seule r f rence au nombre Annexe RS La litt ratie l re de l information de jours et ce renseignement est situ sous la rubrique POSOLOGIE Le lecteur doit se reporter cette partie de l tiquette et rep rer la phrase pendant au plus 7 jours Niveau 2 de compr hension de textes suivis Intervalle de r sultats 226 275 A ce niveau les t ches exigent
305. onn es des fichiers re us Advenant des anomalies on signalait les probl mes aux pays et on leur demandait de pr senter des fichiers pur s Notation des tests de lecture et d criture Dans chaque pays participant l Enqu te les personnes charg es de la notation ont re u une formation intensive relativement la notation des r ponses aux questions ouvertes l aide du manuel de notation de l Enqu te Pour assurer davantage l exactitude on a contr l de deux fa ons la qualit de la notation effectu e par les pays Premi rement l int rieur d un pays au moins 20 pour cent des tests ont d faire l objet d une deuxi me notation Les deux ensembles de notes devaient concorder dans une proportion d au moins 95 pour cent pour qu on puisse passer l tape suivante du traitement En fait dans la plupart des cas la fiabilit de la notation l int rieur d un pays tait sup rieure 97 pour cent Lorsqu il y avait des erreurs on a demand au pays de reprendre les questionnaires et les livrets et de noter nouveau toutes les questions pr sentant des probl mes et tous les tests not s par un correcteur probl matique Deuxi mement on a effectu une deuxi me notation internationale Dans une proportion de 10 pour cent l chantillon de chaque pays a fait l objet d une deuxi me notation par les correcteurs d un autre pays Par exemple un chantillon des livrets de tests des
306. onn es qu on n a pu joindre qui ont refus de participer qui taient incapables de r pondre ou qui n avaient pas r pondu au moins au tiers des questions du questionnaire de base du livret pr liminaire et du livret principal R publique tch que On a utilis une base ar olaire dont les unit s primaires d chantillonnage taient des unit s de recensement d finies comme des secteurs de villes ou de villages comptant en moyenne 80 m nages On a stratifi les unit s de recensement selon la taille de localit et de la r gion On a choisi des unit s de recensement dont la probabilit de s lection tait proportionnelle au nombre de m nages en s assurant qu il y avait au moins deux s lections par strate Le deuxi me degr de s lection consistait choisir un nombre gal de m nages dans chaque unit partir d une liste de m nages appartenant aux unit s choisies Enfin on a s lectionn au hasard une seule personne par m nage choisi en utilisant la table de Kish Le nombre total de r pondants s est lev 3 132 Slov nie Le plan d chantillonnage tait un chantillon en grappes deux degr s Les unit s primaires taient des secteurs de d nombrement d une taille moyenne de 50 m nages On a proc d la stratification de fa on implicite en triant les secteurs d abord selon les r gions puis selon le type de zone urbaine ou rurale La probabilit de s lection des secteurs
307. onnes qui n ont pas suivi d tudes secondaires sup rieures soit une forte proportion de la population Pourtant les adultes portugais les plus instruits obtiennent des r sultats moyens ou sup rieurs par rapport aux adultes tout aussi scolaris s des autres pays GRAPHIQUE 2 5 NIVEAU DE COMPR HENSION DES TEXTES SCH MATIQUES CHEZ LES ADULTES AYANT UN FAIBLE NIVEAU DE SCOLARIT Proportion des personnes de 16 65 ans qui n ont pas termin le 2 cycle du secondaire mais qui ont tout de m me atteint le niveau 3 ou 4 5 sur l chelle des textes sch matiques 1994 1998 Su de Allemagne R publique tch que Danemark Norv ge Pays Bas Belgique Flandre Finlande Australie Suisse italophone Royaume Uni Nouvelle Z lande Canada Suisse germanophone Irlande Suisse francophone tats Unis Pologne Portugal Hongrie Slov nie Chili 0 10 20 30 40 50 60 70 Pourcentage Les pays sont class s selon la proportion de la population qui n a pas termin le 2 cycle du secondaire mais qui a atteint le niveau 3 ou 4 5 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 RES Chapitre 2 R partition des niveaux de litt ratie des adultes Dans chaque pays les adultes les plus instruits obtiennent collectivement des r sultats moyens sup rieurs mais l avantage d avoir fait des tudes sup rie
308. ont fond s sur une variable dichotomique d pendante expliqu e par un ensemble de covariables Ils font appel une fonction logistique qui donne des valeurs pr vues allant de 0 1 correspondant la probabilit d appartenir la cat gorie 1 de la variable d pendante Dans le graphique 4 3a c la variable d pendante est tre en ch mage 1 ou non 0 Les variables explicatives sont le niveau de compr hension de textes suivis le sexe l ge et le niveau de scolarit On obtient les r sultats des graphiques 4 3a c en maintenant fixes les valeurs de toutes les variables explicatives tout en laissant la compr hension de textes suivis varier entre 0 et 500 points Aux fins de notre analyse nous avons tabli trois graphiques dans lesquels la r partition en grappes des pays est fond e sur les diff rences dans la forme des courbes Dans les graphiques 4 7a b et 4 8 la variable d pendante est l appartenance la cat gorie professionnelle cadre hautement sp cialis cadre peu sp cialis ouvrier hautement sp cialis ou ouvrier peu sp cialis On estime donc quatre quations la cat gorie de r f rence de chaque quation comprend les trois autres possibilit s combin es L ensemble de variables explicatives est le m me que celui utilis pour l analyse r sum e dans le graphique 4 3a c et comprend galement la branche d activit Ce mod le est plus complexe car il ajoute
309. our les Suisses francophones et 10 3 pour les Hongrois TABLEAU A 4 CART MOYEN DES VALEURS DES PR80 PAR PAYS OU PAR GROUPE LINGUISTIQUE Allemagne Ge Irlande du Nord 6 9 Australie 7 6 Norv ge Bokm l 2 Belgique Flandre 5 8 Nouvelle Z lande La Canada anglophone 3 6 Pays Bas 3 4 Canada francophone 9 4 Pologne 5 4 Chili 3 5 R publique tch que 37 Danemark 3 2 Slov nie 5 9 tats Unis 2 0 Suisse francophone 1 1 Finlande 3 6 Suisse germanophone 4 0 Grande Bretagne 5 2 Suisse italophone 6 0 Hongrie 10 3 Su de 52 Irlande 4 5 Annexe CE La litt ratie l re de l information Conclusion L un des objectifs des enqu tes de grande envergure est de fournir de l information afin d assister les d cideurs au cours du processus d laboration de d cisions Pour atteindre cet objectif 1l est important de pr senter cette information de fa on largir la compr hension de ce qui a t mesur et des conclusions tir es des donn es Cette annexe a propos un cadre permettant de comprendre la coh rence des r ponses diff rentes t ches d montr es par les adultes de plusieurs pays Ce cadre dresse une s rie de variables qui sous tendent l accomplissement avec succ s d une vaste gamme de t ches de lecture d criture et de calcul Ensemble elles fournissent un moyen pour passer d une interpr tation des r sultats d enqu te centr e sur des t ches prises isol ment ou sur un seul nombre
310. ource de l aide financi re et non sur le montant effectivement engag S Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie GRAPHIQUE 3 15 PROBABILIT DE PARTICIPATION SELON LES ACTIVIT S DE LECTURE ET D CRITURE PRATIQU ES AU TRAVAIL Probabilit ajust e de participation des programmes d ducation ou de formation des adultes financ s par l employeur selon les activit s de lecture et d criture pratiqu es au travail population active g e de 16 65 ans 1994 1998 Pays Bas Chili Canada Royaume Uni tats Unis Irlande Suisse Australie Nouvelle Z lande Finlande Norv ge Su de Danemark 1 quartile 2 quartile E 3 quartile 4 quartile Hongrie R publique tch que Slov nie Pologne 0 2 0 4 0 6 0 8 0 10 0 Probabilit ajust e 1 quartile 1 0 Les pays sont class s selon la probabilit ajust e que les personnes du 4 quartile participent des programmes d ducation ou de formation des adultes financ s par l employeur Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 soutien de leur employeur pour parfaire leur ducation A cet gard la disparit entre les sexes est particuli rement vidente en Belgique Flandre aux Pays Bas et en R publique tch que Par cons quent comme le montre le graphique 3 14b les femmes doivent plus que les hommes compter sur d autres sources l autofinancem
311. ourd hui un facteur tr s dynamique de la restructuration industrielle dans le monde entier Ainsi les secteurs du p trole de l automobile des banques et de la finance des t l communications de l dition et de l imprimerie du gaz et de l lectricit des services aux entreprises de l assurance et des produits chimiques attirent les investissements les plus importants CHANGEMENT TECHNOLOGIQUE Le changement technologique joue un r le essentiel dans la mondialisation En raison de leur incidence sur les m thodes de production les tendances de la consommation et la structure de l conomie les technologies de l information et de la communication constituent un facteur cl de la transformation d une conomie ax e d sormais sur le savoir OCDE 1998a Toutefois un examen attentif de cette transformation r v le des carts importants entre les pays e Depuis 1985 en moyenne l essor des branches d activit ax es sur le savoir a devanc la croissance du PIB dans les pays d velopp s OCDE 1999d Comptant pour plus de la moiti du PIB de l OCDE les entreprises manufacturi res ax es sur le savoir se concentrent dans les plus grands pays de l OCDE notamment les tats Unis et le Japon Le graphique 1 2b montre que les secteurs fond s sur le savoir dont la finance l assurance et les services aux entreprises ont enregistr une croissance sup rieure celle de l ensemble du secteur des aff
312. oyeurs 32o 30 3 36 7 34 2 Gouvernement 12 5 10 2 11 8 8 6 Autre 16 6 4 6 5 4 9 Moyenne Autofinancement ou famille 16 1 20 9 16 3 17 6 Employeurs 32 2 26 9 36 4 29 3 Gouvernement 7 1 8 4 6 5 7 0 Autre 4 3 5 0 4 2 4 4 Estimation peu fiable 1 Les r pondants pouvaient indiquer plus d une source de financement les totaux peuvent donc tre sup rieurs 100 pour cent dans certains pays 2 Sont exclus les tudiants plein temps de 16 24 ans et les personnes qui ont suivi moins de six heures de formation 3 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note L Allemagne n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur l ducation et la formation des adultes de la m me mani re Le questionnaire portugais ne comportait aucune question sur la source du soutien financier L enqu te men e en Su de n a port que sur la formation financ e par l employeur Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 15 QUOTIENT DE PROBABILIT ET VALEURS DES PROBABILIT S AJUST ES gt DE PARTICIPATION DES PROGRAMMES D DUCATION OU DE FORMATION DES ADULTES FINANC S PAR L EMPLOYEUR SELON LES ACTIVIT S DE LECTURE ET D CRITURE PRATIQU ES AU TRAVAIL POPULATION ACTIVE G E DE 16 65 ans 1994 1998 qe 2e 3e 4e quartile quartile quartile qua
313. pation selon la cat gorie professionnelle Sources de soutien financier l ducation ou la formation des adultes Probabilit de participation selon les activit s de lecture et d criture pratiqu es au travail Lire des livres et regarder la t l vision Participation des activit s communautaires Niveaux de litt ratie des natifs et des immigrants langue seconde Auto valuation des capacit s de lecture Limites li es un faible niveau de lecture Variance expliqu e en litt ratie Principaux d terminants du niveau de litt ratie Niveaux de litt ratie et cat gories socio professionnelles Volume de travail et compr hension des textes sch matiques Probabilit de ch mage et niveau de litt ratie Ch mage de courte et de longue dur e et niveau de litt ratie Emploi dans l conomie du savoir et niveau de litt ratie Litt ratie et cat gories professionnelles Probabilit d appartenir une cat gorie professionnelle selon la progression des r sultats de litt ratie Probabilit d tre un cadre hautement sp cialis selon le niveau d instruction et de litt ratie Litt ratie des adultes et quintiles de revenu Ampleur de la variance expliqu e dans le revenu Revenu scolarit et litt ratie PIB par habitant et litt ratie In galit conomique et in galit en mati re de litt ratie Esp rance de vie la naissance et niveau de litt ratie D put es et niveau de litt ratie Mappemonde pr sen
314. plique en d tail comment interpr ter ces donn es en d crivant les chelles et le genre de t ches utilis es dans ce test ainsi que les niveaux de capacit s qui ont t adopt s Les chelles de niveaux de litt ratie permettent certes de comparer les comp tences de diverses populations l gard de textes suivis de textes sch matiques et de textes au contenu quantitatif et d tudier la relation qui existe entre les comp tences li es aux capacit s de lecture et d criture et divers facteurs mais les r sultats des chelles ont en soi peu ou pas de signification En d autres termes bien que la plupart des gens comprennent ce que signifie une temp rature ext rieure de 0 C nous ne savons pas exactement ce que signifie qu un groupe particulier se situe 287 sur l chelle de compr hension de textes suivis 250 sur celle des textes sch matiques ou au niveau 2 sur celle des textes au contenu quantitatif Pour bien saisir ce que signifie un niveau donn sur l chelle de capacit s de lecture et d criture on peut notamment d finir un ensemble de variables qui expliquent le rendement obtenu l gard des t ches Prises ensemble ces variables constituent un cadre permettant de comprendre ce que mesure une valuation particuli re ainsi que les connaissances et les comp tences que traduisent diff rents niveaux de capacit s A cette fin cette annexe explique comment les r sultats sur les chell
315. posageet et services sociaux facturier Haute haute faible Faible h tels et communi aux et Total tech tech tech tech restaurants cations personnels personnels services nologie nologie nologie nologie 1980 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 100 00 1981 101 18 100 14 103 60 102 85 101 87 98 29 102 19 97 99 97 19 98 38 1982 101 28 99 99 106 27 106 19 103 21 94 59 100 92 93 37 92 95 95 18 1983 102 47 99 36 110 42 110 04 105 35 92 77 102 73 90 39 89 88 94 24 1984 105 85 99 97 116 53 114 49 109 08 93 76 109 68 91 56 90 77 93 80 1985 108 01 100 86 122 15 118 83 112 20 93 76 111 77 92 41 89 72 93 39 1986 109 90 102 03 127 87 122 26 115 02 93 58 113 42 92 11 88 79 93 42 1987 112 63 102 98 135 27 127 12 118 82 93 82 111 43 92 63 88 81 94 09 1988 115 11 104 40 141 10 131 95 122 32 95 16 113 48 94 32 90 21 95 01 1989 117 53 106 68 146 97 137 16 126 01 96 21 114 78 96 13 91 74 95 12 1990 118 53 107 46 151 57 143 26 128 92 96 39 114 44 96 99 92 35 94 62 1991 118 13 107 32 151 83 148 47 130 16 95 11 112 72 96 05 91 02 93 21 1992 117 89 107 41 152 29 153 08 131 37 93 43 109 33 94 69 89 16 91 82 1993 118 39 108 27 155 50 156 27 133 06 91 55 104 84 92 14 87 76 90 68 1994 118 02 107 22 159 03 160 76 134 52 91 09 102 33 91 40 87 92 90 45 1995 118 41 107 38 162 54 165 03 136 41 90 62 103 29 91 81 87 49 89 14 1 Cat gories agr g es de la Classification internationale des activit s conomiques CIAE Source OCDE 1998 Technologie p
316. posait de 4 703 r pondants L autre sous chantillon tait un chantillon probabiliste trois degr s compos de francophones de l Ontario choisis partir du recensement de 1991 Cet chantillon a permis de mener 1 044 interviews Le nombre total de r pondants s est lev 5 660 tats Unis On a choisi l chantillon partir des m nages vis s par les derni res interviews de l enqu te sur l tat de la population men es de mars juin 1994 On a choisi un chantillon probabiliste de 4 901 personnes en utilisant un plan d chantillonnage stratifi disproportionn les strates tant constitu es par race ou par ethnie et par niveau de scolarit Cette r partition visait assurer un couplage efficace entre l Enqu te et la National Adult Literacy Survey NALS men e auparavant Les tudiants r sidant sur les campus de coll ge ou d universit taient exclus de l chantillon Le nombre total de r pondants s est lev 3 053 Irlande On a utilis un chantillonnage probabiliste trois degr s de s lection Au premier degr de l chantillonnage on a choisi des circonscriptions lectorales par strate les strates tant d finies en fonction de la taille de la population et du type de zone urbaine ou rurale A l int rieur de chaque division choisie on a utilis les listes lectorales pour s lectionner un m nage On a ensuite choisi au hasard un seul adulte par m nage selo
317. pr dictives et le r sultat soit le niveau de litt ratie Si les r sultats r v lent des corr lations importantes ils ne nous renseignent pas sur l importance relative des diff rents facteurs dans l explication de la litt ratie Il n est pas possible d tablir des inf rences causales probantes partir de relations bidimensionnelles entre les variables car les variables pr dictives sont sans doute elles m mes en intercorr lation Par exemple les personnes dont la cat gorie professionnelle est lev e ont plus de chances de lire souvent au travail Dans ce cas l troitesse de la relation bidimensionnelle entre le r sultat et la variable pr dictive ne t moigne pas n cessairement de la v ritable influence du pr dicteur car elle refl te en partie l influence d autres variables non observ es Dans cette derni re partie on a utilis une m thode plus perfectionn e plusieurs variables pour d terminer l apport relatif de douze facteurs diff rents St oy Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie l explication des donn es sur les niveaux de litt ratie observ es dans vingt pays L objet de l analyse des donn es consistait trouver premi rement dans quelle mesure la variance du r sultat pouvait tre expliqu e par les variables pr dictives dans chaque pays et deuxi mement dans quelle mesure cette variance expliqu e tait attribuable chacun des pr dicteurs les autres
318. que tch que Norv ge Allemagne Pays Bas Finlande Belgique Flandre Canada Suisse francophone Suisse germanophone Australie Etats Unis Suisse italophone Nouvelle Z lande Hongrie Royaume Uni Irlande Slov nie Pologne Portugal Chili Les pays sont class s selon les r sultats moyens Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 JE La litt ratie l re de l information Certains pays obtiennent des r sultats moyens semblables sur les trois chelles La Su de et la Norv ge figurent parmi les quatre chefs de file sur les trois chelles alors que le Chili la Pologne le Portugal et la Slov nie y occupent un rang modeste D autres pays se classent diff remment d une chelle l autre La R publique tch que par exemple se situe au milieu du classement sur l chelle de compr hension de textes suivis mais au sommet de celle des textes au contenu quantitatif Inversement le Canada se classe parmi les chefs de file sur l chelle de compr hension de textes suivis mais au milieu de celle des textes au contenu quantitatif La Hongrie enregistre une moyenne plus forte sur l chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif que sur les deux autres chelles Dans le chapitre suivant nous aborderons les causes de ces divergences entre les pays La fourchette est quelque peu ind pendante de la moyenne C est le cas
319. qui a remis en question la nature al atoire de la s lection Une enqu te ind pendante men e par le Bureau f d ral de la statistique de Suisse a confirm qu une proportion appr ciable d intervieweurs n avaient pas suivi la lettre les m thodes de s lection au hasard L chantillon de la Suisse italophone est consid r comme quelque peu biais en faveur des personnes les plus susceptibles d tre la maison durant la journ e Conclusion L objectif primordial de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes consistait produire pour la premi re fois des profils valides fiables et comparables des niveaux de litt ratie des adultes l int rieur de certains pays et entre les pays Les conclusions pr sent es dans le pr sent rapport permettent d affirmer sans ambages que l tude a produit une foule de donn es importantes sur le plan des politiques publiques ce qui a aiguis l app tit des d cideurs L Enqu te visait galement un certain nombre d objectifs scientifiques notamment en vue de ramener l erreur de mesure des niveaux acceptables gr ce la combinaison in dite de l valuation p dagogique et de la recherche fond e sur une enqu te m nage Les donn es pr sent es dans la pr sente annexe portent croire qu on a r alis bon nombre des objectifs de l tude souvent dans une mesure remarquable Bibliographie MURRAY T S KIRSCH
320. qui se situent au niveau 1 de litt ratie Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 JE La litt ratie l re de l information Encadr 4C Comment interpr ter les coefficients de r gression Les r sultats pr sent s dans les graphiques 4 10 et 4 11a b sont obtenus au moyen de mod les de relations structurelles lin aires voir l encadr 3E Le niveau de scolarit est un concept latent mesur d apr s le niveau et le nombre d ann es de scolarit Le niveau de litt ratie est aussi un concept latent fond sur les trois chelles L exp rience est une variable calcul e mesur e d apr s le logarithme naturel suivant ge moins nombre d ann es de scolarit moins 5 Le revenu est mesur sur une chelle intervalles r partie en quintiles car on ne dispose pas de donn es continues sur les salaires pour tous les pays Les mod les tiennent compte de la variance li e au sexe au niveau de scolarit des parents et la langue trang re Les estimations par r gression sont des coefficients de r gression ajust s obtenus au moyen de la fonction d ajustement de la probabilit maximale En raison de certaines diff rences dans la m thodologie appliqu e les r sultats ne sont pas comparables ceux qui sont pr sent s dans le tableau 2 10 de Litt ratie et soci t du savoir OCDE et DRHC 1997 Le graphique 4 10 pr sente la proportion est
321. r duire les taux d erreur au minimum L exactitude de la notation des tests tant essentielle pour assurer un haut degr de qualit des donn es il fallait exercer un contr le int gral par double saisie Chaque pays devait galement coder l industrie la profession et le niveau de scolarit en utilisant les codes types tablis cette fin Classification internationale type des professions des branches d activit conomique de l ducation EE La litt ratie l re de l information Statistique Canada a fourni des codes pour toutes les questions ouvertes et les pays ont re u des directives pr cises relativement au codage de ces questions Pour am liorer la comparabilit de l analyse des donn es on a demand chaque pays participant l Enqu te de sch matiser son ensemble de donn es national sous forme de disposition d enregistrement tr s structur e et uniformis e Outre qu elle pr cisait la position le format et la longueur de chaque champ la disposition d enregistrement internationale comprenait une description de chaque variable et indiquait les cat gories et les codes fournir pour cette variable D s la r ception du fichier d un pays Statistique Canada a effectu une s rie de contr les des limites pour garantir la conformit avec le format prescrit Au cours du deuxi me cycle de l Enqu te Statistique Canada a aussi effectu des contr les de coh rence et de flux de d
322. r es dans le tableau du journal Dans le cas de la t che portant sur les hommes enseignants en Italie le lecteur doit d duire que le pourcentage est gal 100 pour cent moins le pourcentage de femmes enseignantes Niveau 3 de compr hension de Intervalle de textes au contenu quantitatif r sultats 276 325 Les t ches de ce niveau am nent habituellement le lecteur ex cuter une op ration unique Cependant les op rations deviennent plus vari es on trouve quelques multiplications et divisions Parfois le lecteur doit rep rer deux nombres ou plus quelque part dans le document et ces nombres sont souvent cach s dans une pr sentation complexe Bien qu on utilise souvent des termes de relation s mantique comme combien ou calculer la diff rence certaines de ces t ches exigent que le lecteur fasse des d ductions plus pouss es pour trouver l op ration appropri e Une t che qui se situe 302 sur l chelle exige du lecteur qu il regarde deux graphiques comportant des renseignements sur les consommateurs et les producteurs d nergie primaire On demande au lecteur de calculer combien d nergie le Canada produit de plus qu il n en consomme Ici l op ration n est pas facilit e par le format du document le lecteur doit rep rer l information en utilisant les deux diagrammes en b tons Une autre t che portant sur ce document demande au lecteur de calculer la quantit totale d nergie
323. r plus souvent des activit s plus complexes au travail qui en retour permettent de perfectionner les capacit s Les r sultats de l enqu te confirment ce double r le de la litt ratie au travail Comme l indique le graphique 3 6 les personnes qui participent la vie active affichent r guli rement des niveaux de litt ratie sup rieurs ceux des personnes inactives Si la diff rence varie d un pays l autre relativement faible en Suisse elle est plus importante en Belgique Flandre et aux Pays Bas le niveau de litt ratie de la population active de r serve est g n ralement inf rieur celui de la population active En offrant aux inactifs la possibilit d am liorer leurs capacit s on pourrait les aider acc der au march du travail comparer avec les graphiques 4 1 et 4 3a c 5 Personnes qui travaillaient au moment de l interview ou qui avaient travaill ou cherch du travail au cours de l ann e pr c dente EE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 7 CH MAGE ET LITT RATIE Taux de ch mage selon le niveau de litt ratie de la population active g e de 16 65 ans chelle des textes sch matiques 1994 1998 Pourcentage 25
324. r des chantillons repr sentatifs des individus et des domaines d int r t Une d marche r ductrice comme celle que propose Heady compromettrait ce dernier objectif et ce faisant r duirait consid rablement la validit scientifique et apparente des mesures aux yeux des utilisateurs des donn es TRADUCTION ET ADAPTATION DU MAT RIEL ET MOTIVATION DIFF RENTIELLE Alain Blum et France Gu rin Pace de l Institut national d tudes d mographiques de Paris INED affirment avoir rep r dans la version fran aise du mat riel de l Enqu te des items pr sentant des probl mes de traduction et d adaptation mais sans prouver que ces erreurs ont eu une incidence significative sur les r sultats des r pondants fran ais de l Enqu te Sur les 27 items probl matiques rep r s par Blum et Gu rin Pace dans l analyse effectu e par l INED on avait attribu quatre items des param tres de difficult sp cifiques la France plut t que les param tres de difficult internationaux utilis s pour l analyse de l Enqu te En outre 7 Les proportions de la variance expliqu e taient de 80 pour cent sur l chelle des textes suivis de 88 pour cent sur celle des textes sch matiques et de 78 pour cent sur celle des textes au contenu quantitatif voir le tableau 7 8 dans NCES 1998 p 127 8 Les 27 items probl matiques ont t rep r s l aide de la proportion de r ponses correctes et non sur la base des
325. r le XXI si cle 1 1 1 Introduction 1 1 2 Mutations structurelles de l conomie du savoir 1 1 3 Incidence sur la demande de comp tences 8 1 4 Conclusion 11 Bibliographie 12 Chapitre 2 R partition des niveaux de litt ratie des adultes 13 2 1 Introduction 13 2 2 Profils de niveaux de litt ratie des adultes 13 2 3 Instruction et litt ratie 22 2 4 Conclusion 25 Bibliographie 25 Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie by 3 1 Introduction 27 3 2 Ant c dents familiaux et r sultats de la litt ratie 27 3 3 La litt ratie et l instruction selon l ge 34 3 4 La litt ratie et le travail 37 3 5 La litt ratie et l ducation structur e des adultes 42 3 6 Litt ratie culture et civisme 49 3 7 Auto valuation du niveau de litt ratie 52 3 8 Facteurs expliquant le niveau de litt ratie 54 3 9 Conclusion 58 Bibliographie 60 Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie 61 4 1 Introduction 61 4 2 Litt ratie et population active 62 4 3 Instruction litt ratie et exp rience 70 4 4 Aper u des avantages socio conomiques de la litt ratie 78 4 5 Conclusion 84 Bibliographie 86 NE La litt ratie l re de l information Chapitre 5 Annexe A Annexe B Annexe C Annexe D Annexe E Annexe F Principaux participants au projet D veloppement futur des donn es 5 1 Introduction 5 2 Progr s m thodologiques 5 3 Principales constatations 5 4 Questions approfondir Bibliographie D fini
326. r le montant total d argent qu il aura s il place 100 un taux de 6 pour cent pendant 10 ans On a attribu cette t che la valeur de difficult de 348 en partie parce qu un grand nombre de personnes ont trait cette t che comme une t che de compr hension d un texte sch matique plut t que de compr hension d un texte au contenu quantitatif et ont simplement recherch le montant d int r t qui serait gagn Ils ont vraisemblablement oubli d ajouter l int r t leur placement de 100 Une autre t che de ce niveau demande au lecteur de lire un article de journal d crivant les r sultats d une recherche associant les allergies une mutation g n tique particuli re La question demande au lecteur de calculer le nombre de personnes chez qui on a d cel un g ne mutant Pour r pondre la question correctement le lecteur doit savoir comment convertir le terme 64 pour cent en un nombre d cimal et le multiplier par le nombre de patients soumis l tude 400 Le texte n offre pas d indice sur la fa on de poser le probl me Une troisi me t che fait appel un tableau de distances On demande au lecteur de calculer le nombre total de kilom tres parcourus pour voyager de Guadalajara Tecom n et ensuite Zamora Il y a ici un terme de relation s mantique mais la pr sentation de l information est complexe et les quantit s ne sont pas faciles d terminer On a donc att
327. r le rapport n cessaire Cette t che est relativement plus facile qu on pourrait s y attendre comparativement d autres de m me niveau du fait que les gens sont probablement habitu s suivre des recettes et les adapter des situations particuli res EE Annexe Une autre question portant sur la m me recette demande au lecteur de d terminer la quantit d huile n cessaire pour deux portions On a attribu cette t che la valeur 253 sur l chelle Un fort pourcentage de r pondants a trouv plus facile de couper un ingr dient de moiti que de l augmenter de 50 pour cent On ne s explique pas tr s bien pourquoi Il se peut que certains r pondants aient un algorithme pour r pondre certaines t ches famili res qui ne n cessite pas l application de principes arithm tiques g n raux Niveau 4 de compr hension de Intervalle de textes au contenu quantitatif r sultats 326 375 A une exception pr s les t ches de ce niveau exigent du lecteur qu il effectue une op ration arithm tique unique o les quantit s ou les op rations sont habituellement difficiles d terminer Cela signifie que pour la plupart des t ches de ce niveau la question ou la directive ne comporte pas de termes de relation s mantique comme combien ou calculer la diff rence pour aider le lecteur Une t che ce niveau porte sur un tableau d int r ts compos s On demande au lecteur de calcule
328. ra un effort concert et un investissement important de la part des pays int ress s Elle tirera profit du succ s d j obtenu par l Enqu te et consolidera les travaux d laboration de l enqu te ALL et du programme DeSeCo Definition and Selection of Competencies parrain s l heure actuelle par la Suisse et par les tats Unis 2 On peut obtenir des informations sur l enqu te ALL en consultant le site Web de NCES 2000 International Adult Litteracy and Lifeskills survey http www nces ed gov ilss S SO La litt ratie l re de l information 5 3 Principales constatations Il existe une variation consid rable entre les pays en ce qui concerne l ampleur de l in galit dans la r partition de la litt ratie parmi les populations D apr s les r sultats de l tude les pays qui ont enregistr les niveaux de capacit s les plus lev s auraient r ussi soutenir le niveau de litt ratie de leurs citoyens les plus d munis L instruction initiale constitue le principal facteur d am lioration du niveau de litt ratie surtout parmi les jeunes des milieux socio conomiques les plus d favoris s La principale constatation du pr sent ouvrage est que dans tous les pays les comp tences des cohortes de population g es accusent un grave retard par rapport celles des cohortes jeunes Compte tenu de la variation li e l ge en ce qui concerne le niveau de scolarit l cart
329. remi re r aliser deux fois le tour de Manhattan la nage Avec ses trois tours Stacy Chanin a fr l le record d tenu par Diana Nyad qui avait parcouru la distance s parant la Floride de Cuba Les modifications ou adaptations suivantes taient autoris es On peut supprimer The Associated Press On peut remplacer 28 miles par 45 km On peut remplacer 9 30 pm par 21 h 30 On peut remplacer 28 4 miles par 45 7 km Observations L article doit figurer au coin inf rieur droit de la page 2 du journal Les aliments consomm s par M Chanin doivent tre mentionn s dans une phrase figurant dans le troisi me paragraphe de la premi re colonne La description de ce que la t che visait mesurer reposait sur les l ments suivants Il s agit d une t che de rep rage La directive pr cise qu il faut rep rer une seule phrase dans l article de journal t 2 Annexe B L article est relativement court ce qui facilite le rep rage de la t che Il n y a pas de concordance exacte entre la question et le texte par exemple on ne trouve pas le mot mang La t che n cessite un faible niveau d inf rence banane etc aliment manger Pour ne pas distraire le r pondant aucun autre aliment n est mentionn dans l article Une fois ces modifications apport es Statistique Canada a pass en revue les items et les livrets de t ches adapt s et traduits On a relev les
330. ribu cette t che une valeur de difficult de 335 Dans une t che de niveau 3 portant sur le m me tableau on demande aux r pondants de d terminer de combien de kilom tres la distance entre Guadalajara et Tecom n est plus courte que celle entre Guadalajara et Puerto Vallarta Dans cette t che 308 les quantit s sont relativement simples rep rer Niveau 5 de compr hension de Intervalle de textes au contenu quantitatif r sultats 376 500 Ces t ches exigent du lecteur qu il effectue de multiples op rations en s quence puis rep re les caract ristiques du probl me dans le document fourni ou s appuie sur ses propres connaissances pour d terminer les quantit s ou les op rations requises L une des t ches les plus difficiles sur l chelle de compr hension de textes au contenu quantitatif 381 demande au lecteur de consulter un tableau d analyse de la valeur nutritive des aliments puis l aide de l information fournie de d terminer le pourcentage de calories dans un Big Mac qui proviennent des mati res grasses totales Pour r pondre cette question le lecteur doit d abord r aliser que les renseignements concernant les mati res grasses totales sont donn s en grammes Dans la question on lui dit qu un gramme de gras correspond 9 calories Ainsi il O La litt ratie l re de l information doit convertir le nombre de grammes de gras en calories Il doit ensuite calculer le
331. ris entre les deux m mes centiles de l chelle de compr hension de textes suivis est d peu pr s 231 points Les autres pays se situent dans l intervalle La comparaison des chelles donne des r sultats forts variables Dans certains pays comme la Belgique Flandre et l Irlande les fourchettes sont invariablement moyennes sur les trois chelles alors que dans d autres comme le Chili et la Hongrie elles varient d une chelle l autre Il convient de noter qu un certain nombre de pays pr sentent syst matiquement une fourchette restreinte ou tendue entre les 5 et 95 centiles ce qui t moigne des carts dans la dispersion de la r partition de la litt ratie sur les trois chelles Fourchette syst matiquement Fourchette syst matiquement Fourchette syst matiquement restreinte tendue moyenne ou variable Allemagne Canada Australie Danemark Etats Unis Belgique Flandre Finlande Pologne Chili Norv ge Portugal Hongrie Pays Bas Royaume Uni Irlande R publique tch que Slov nie Nouvelle Z lande Su de Suisse francophone germanophone italophone GRAPHIQUE 2 1 R PARTITION DES R SULTATS DE LITT RATIE A R sultats moyens avec un intervalle de confiance de 0 95 et r sultats aux 5 25 75 et 95 centiles sur l chelle des textes suivis population g e de 16 65 ans 1994 1998 Su de Finlande Norv ge Pays Bas Canada Allemagne Nouvelle Z lande Danemark A
332. risent la prise de d cisions judicieuses Ce ph nom ne est probablement attribuable d une part la capacit de bien apparier les id es et d autre part la r duction du temps consacr la recherche de l information n cessaire aux choix clair s GRAPHIQUE 4 15 D PUT ES ET NIVEAU DE LITT RATIE Rapport entre la proportion de femmes si geant au parlement et les r sultats moyens sur l chelle des textes suivis population g e de 16 65 ans 1994 1998 Nombre de femmes si geant au parlement 50 40 30 20 200 220 240 260 280 300 320 R sultats moyens textes suivis Sources Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 PNUD Rapport mondial sur le d veloppement humain 1999 SO La litt ratie l re de l information Comme nous l avons mentionn plus haut on peut tablir un lien entre la litt ratie et l am lioration de l
333. rnational Adult Literacy Survey 1994 1998 Annexe D TABLEAU 4 10 4 11 POURCENTAGE DE LA VARIANCE R EXPLIQU DANS LE REVENU PAR SIX VARIABLES PR DICTIVES COEFFICIENTS DE R GRESSION DE LA PROBABILIT MAXIMALE AJUST S MESUR E TITRE DE CONCEPT LATENT ERREUR TYPE MULTIPLI E PAR 100 ENTRE PARENTH SES POPULATION G E DE 25 55 ANS 1994 1998 Belgique R publique Australie Flandre Canada Chili tch que Danemark Finlande Sexe 0 410 1 1 0 484 2 4 0 515 1 6 0 545 1 7 0 465 1 9 0 442 1 9 0 259 2 1 Scolarit des parents 0 015 1 4 0 035 3 2 0 089 2 2 0 057 2 5 0 047 2 4 0 022 2 3 0 046 2 5 Langue maternelle et langue trang re 0 058 1 2 0 041 2 4 0 051 1 6 0 012 1 5 0 062 1 8 0 029 1 8 0 071 2 1 Scolarit du r pondant 0 284 4 1 0 441 9 5 0 278 6 7 0 403 9 6 0 375 8 8 0 330 7 0 0 306 4 8 Niveau de litt ratie du r pondant 0 248 4 3 0 154 11 2 0 317 7 7 0 100 10 5 0 084 10 4 0 186 8 0 0 288 5 3 Exp rience 0 118 1 2 0 155 2 7 0 202 1 8 0 127 2 0 0 227 2 1 0 265 2 0 0 335 2 3 Revenu variance expliqu e 0 397 0 475 0 481 0 536 0 408 0 415 0 274 Moyenne quadratique r siduelle 0 029 0 021 0 020 0 017 0 019 0 034 0 042 Coefficient d ajustement 0 938 0 964 0 978 0 966 0 982 0 937 0938 Nouvelle Allemagne Hongrie Irlande Pays Bas Z lande Norv ge Polog
334. roductivit et cr ation d emplois TABLEAU 1 5 Se reporter au texte page 7 La litt ratie l re de l information TABLEAU 1 6 POURCENTAGE DE L APPORT DES CAT GORIES PROFESSIONNELLES LA CROISSANCE ANNUELLE MOYENNE DE L EMPLOI ENTRE LES ANN ES INDIQU ES Cadres Toutes les hautement autres cat gories sp cialis s professionnelles Australie 1986 91 1 09 0 71 Canada 1981 91 0 87 0 45 Finlande 1980 90 0 86 0 47 France 1982 95 0 55 0 51 Allemagne 1980 90 0 55 0 12 Irlande 1987 95 0 80 0 92 Italie 1981 95 0 28 0 58 Japon 1980 90 0 56 0 32 Nouvelle Z lande 1981 95 1 25 0 74 Royaume Uni 1981 95 0 91 0 53 tats Unis 1983 93 0 68 1 18 Source OCDE 1998 Technologie productivit et cr ation d emplois TABLEAU 1 7 POURCENTAGE DE L APPORT DES CAT GORIES PROFESSIONNELLES LA CROISSANCE ANNUELLE MOYENNE DE L EMPLOI DANS LE SECTEUR MANUFACTURIER ET DES SERVICES ENTRE LES ANN ES INDIQU ES Secteur manufacturier Services Cadres Cadres Ouvriers Ouvriers Cadres Cadres Ouvriers Ouvriers hautement peu hautement peu hautement peu hautement peu Sp cialis s sp cialis s sp cialis s sp cialis s sp cialis s sp cialis s sp cialis s sp cialis s Australie 1986 91 0 61 0 11 0 03 0 50 1 55 0 83 0 01 0 34 Canada 1981 91 0 42 0 08 0 20 0 75 1 06 0 83 0 01 0 12 Finlande 1980 90 0 37 0 15 1 03 0 87 1 28 0 54 0 01 0 10 France 1982 90 0 34 0 21 0 22 1 43 1 07 0 45 0 02
335. rois chelles de compr hension la structure par rang est coh rente dans la plupart des pays Dans quelques pays dont le Danemark l avantage li aux tudes sup rieures est faible par rapport celui que procurent des tudes secondaires Dans la plupart des pays les jeunes adultes ayant termin leurs tudes secondaires obtiennent des r sultats moyens de l ordre du niveau 3 sur l chelle des textes suivis 276 325 points mais ce n est pas le cas au Chili aux tats Unis en Hongrie en Pologne ni en Slov nie GRAPHIQUE 3 1 RAPPORT ENTRE LE NIVEAU DE SCOLARIT ET LE NIVEAU DE LITT RATIE DES JEUNES ADULTES A R sultats moyens obtenus sur l chelle des textes suivis dans un intervalle allant de 0 500 points selon le niveau de scolarit population g e de 20 25 ans 1992 1998 R sultats moyens 400 400 350 p 4 350 300 4 300 tudes sup rieures 050 250 achev es p tudes secondaires de 2 cycle achev es 200 F 200 A Scolarit inf rieure au 2 cycle du secondaire r 0 Irlande Chili D TD DO 0e Pays Bas Portugal Norv ge Danemark Canada Australie Slov nie tats Unis Pologne Hongrie Royaume Uni Nouvelle Z lande R publique tch que 2 Les chantillons nationaux n taient pas tous de taille suffisante pour permettre d effectuer cette analyse 3 Voir le graphique 2 4 Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie GRAPHIQ
336. rois groupes linguistiques de Suisse Aux fins de l analyse pr sent e dans les autres chapitres les trois groupes de population ont t rassembl s en un seul pour la Suisse dans son ensemble La taille de la population italophone de Suisse tant de beaucoup inf rieure celle des populations francophone et germanophone les totaux pour le pays sont inclus dans la cat gorie 1994 des donn es pr sent es l annexe D Les donn es pour le Royaume Uni pr sent es dans ce rapport comprennent les estimations combin es de la Grande Bretagne et de l Irlande du Nord o des enqu tes distinctes ont t men es Les donn es pour la Belgique Flandre sont repr sentatives de la Communaut flamande l exclusion de la population de Bruxelles En Norv ge deux enqu tes ont t effectu es une en Nynorsk et une en Bokm l Les r sultats pr sent s ici pour la Norv ge concernent le Bokm l qui est la langue la plus commun ment utilis e dans le pays RS CHAPITRE 1 Des comp tences pour le XXI si cle 1 1 Introduction L re de l information a entra n d importantes mutations structurelles dans les pays Membres de l OCDE et continue de transformer le commerce international les structures du march du travail les entreprises et leurs m thodes d organisation de la production Nous fa onnons ces changements individuellement et collectivement et nous devons nous y adapter L utilisation de nouvelles technologie
337. ropose n ont pas fait l objet de tests empiriques Ses conclusions vont aussi l encontre des r sultats d analyses approfondies des ensembles de donn es de l Enqu te effectu es par des chercheurs des pays participants ces analyses r v lent un haut degr de coh rence interne et externe dans l ensemble de donn es Sur la base des r sultats de l Enqu te plusieurs gouvernements nationaux ont lanc des programmes relativement vastes et co teux pour relever les niveaux de litt ratie de leur population adulte Goldstein avance une autre affirmation qui t moigne d une nette divergence d opinion au sujet de la meilleure fa on de mesurer en mati re d instruction La strat gie qu il pr conise consiste rassembler des donn es li es des t ches tr s diverses et tudier la dimensionalit de l espace ainsi produite Une autre strat gie consiste noncer d abord une th orie pr cise du ph nom ne mesurer fond e sur une recherche empirique ant rieure et laborer le test en fonction de cette th orie La dimensionalit n est donc pas l objet de la recherche mais une caract ristique impos e la conception de l enqu te puis v rifi e l aide de donn es r elles Comme le mentionne l annexe l quipe d laboration des tests de l Enqu te a puis dans les travaux de Kirsch et Mosenthal la conception th orique de la litt ratie partir de laquelle elle a labor
338. rsit de Link ping Link ping M Philipp Notter Universit de Zurich Zurich M Francesca Pedrazzini Pesce Ufficio Studi e Ricerche Bellinzona M Fran ois Stoll Universit de Zurich Zurich toO Annexe F quipe charg e de l Enqu te analystes et quipe charg e de la production Auteurs M Danielle Baum Statistique Canada Ottawa M Yves B langer Statistique Canada Ottawa M Emmanuel Boudard Institut de l ducation internationale Stockholm M Richard Desjardins Statistique Canada Ottawa M Marl ne Mohier Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Paris M Richard Porzuczek Statistique Canada Ottawa M Cindy Sceviour Statistique Canada Ottawa M Sophie Vayssettes Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Paris M Kentaro Yamamoto Educational Testing Service Princeton M Minh Wei Wang Educational Testing Service Princeton M Nancy Darcovich Statistique Canada Ottawa M Abrar Hasan Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Paris M Stan Jones Statistique Canada Yarmouth M Irwin Kirsch Educational Testing Service Princeton M T Scott Murray Statistique Canada Ottawa M Beatriz Pont Organisation de coop ration et de d veloppement conomiques Paris M Kjell Rubenson Universit de Colombie Britannique Vancouver M Albert Tuijnman directeur de la publication Agence nationale
339. rsonne a 80 pour cent des chances de r ussir une t che parmi toutes celles de difficult variable faisant l objet de l valuation L encadr B d crit les cinq niveaux de litt ratie qui correspondent aux intervalles mesur s des notes obtenues Ces niveaux expliqu s en d tail l annexe A sont utilis s dans le rapport des fins analytiques Encadr B Cinq niveaux de litt ratie e Le niveau 1 d note un niveau de comp tences tr s faible par exemple la personne peut tre incapable de d terminer correctement la dose d un m dicament administrer un enfant d apr s le mode d emploi indiqu sur l emballage Les r pondants de niveau 2 peuvent lire uniquement des textes simples explicites correspondant des t ches peu complexes Bien que faible ce niveau de comp tences est sup rieur au niveau 1 Le niveau 2 correspond des personnes qui savent lire mais qui obtiennent de faibles r sultats aux tests Elles peuvent avoir acquis des comp tences suffisantes pour r pondre aux exigences quotidiennes de la litt ratie mais cause de leur faible niveau de comp tences 1l leur est difficile de faire face de nouvelles exigences comme l assimilation de nouvelles comp tences professionnelles Le niveau 3 est consid r comme un minimum convenable pour composer avec les exigences de la vie quotidienne et du travail dans une soci t complexe et volu e Il d note peu pr s le nive
340. rt au niveau 3 Les donn es des graphiques 4 9a et 4 9b indiquent clairement que le pourcentage des personnes au revenu relativement lev augmente en m me temps que leur niveau de litt ratie On s accorde croire que cet avantage salarial d coule en partie du fait que les personnes poss dant un niveau de litt ratie sup rieur sont plus productives au travail et qu elles ont donc droit une majoration de salaire Cette derni re semble tre relativement lev e aux Etats Unis en Irlande en R publique tch que et au Royaume Uni Inversement l cart par rapport aux faibles salaires li s aux comp tences du niveau 1 est r guli rement plus lev et plus variable dans tous les pays Autre constatation int ressante dans certains pays notamment le Canada les tats Unis et le Royaume Uni la compr hension de textes au contenu quantitatif semble se caract riser par une plus grande dispersion et rapporter davantage que celle de textes suivis Cette constatation concorde avec les r cents travaux de recherche sur les carts dans la rentabilit de diff rent types de comp tences comme explication du creusement des carts salariaux voir par exemple Carliner 1996 et Rivera Batiz 1994 Les donn es pr sent es dans le graphique 4 9a b ne peuvent offrir une approximation de la relation entre le niveau de litt ratie et le revenu car un certain nombre d autres variables ne sont pas prises en compte Manifestement le
341. rtile Canada Probabilit 1 00 3 90 0 21 8 08 0 20 11 40 0 19 Probabilit ajust e 1 00 2 82 0 22 5 17 0 21 6 33 0 22 Irlande Probabilit 1 00 2 46 0 27 3 87 0 26 9 59 0 25 Probabilit ajust e 1 00 2 38 0 34 2 70 0 35 5 39 0 34 Pays Bas Probabilit 1 00 3 17 10 23 7 35 10 22 12 02 0 22 Probabilit ajust e 1 00 3 13 0 24 6 61 0 24 8 80 0 24 Pologne Probabilit 1 00 3 00 0 21 6 88 0 21 6 35 0 25 Probabilit ajust e 1 00 2 14 0 23 3 86 0 25 3 30 0 30 Su de Probabilit 1 00 2 49 0 19 5 12 0 19 7 21 0 19 Probabilit ajust e 1 00 2 03 0 20 3 60 0 20 4 58 0 20 Suisse Probabilit 1 00 2 00 0 23 5 89 0 21 7 17 0 23 Probabilit ajust e 1 00 1 79 0 26 5 07 0 24 5 33 0 25 tats Unis Probabilit 1 00 2 31 0 20 6 30 0 18 10 79 0 18 Probabilit ajust e 1 00 1 98 0 21 3 78 0 20 5 6 0 20 Australie Probabilit 1 00 2 77 0 13 6 63 0 13 11 49 0 13 Probabilit ajust e 1 00 2 07 0 14 3 0 0 14 5 31 0 14 Nouvelle Z lande Probabilit 1 00 2 29 0 18 4 86 0 17 7 94 0 17 Probabilit ajust e 1 00 2 01 0 20 3 77 0 19 4 73 0 19 Royaume Uni Probabilit 1 00 2 52 0 11 6 22 0 11 10 46 0 12 Probabilit ajust e 1 00 2 21 0 13 4 42 0 13 5 90 0 14 Chili Probabilit 1 00 5 70 0 29 15 56 0 28 18 82 0 28 Probabilit ajust e 1 00 3 97 0 33 9 59 0 33 7 99 0 35 R publique tch que Probabilit 1 00 1 80 0 16 3 16 0 15 5 05 0 17
342. s il n existe aucun cart statistiquement significatif entre les deux pays a Litt ratie moyenne sensiblement sup rieure celle du pays de comparaison e Aucun cart statistiquement significatif par rapport au pays de comparaison Litt ratie moyenne sensiblement inf rieure celle du pays de comparaison Les pays sont class s tant par rang e que par colonne selon le niveau moyen de litt ratie Statistiquement significatif au niveau de 0 5 compte tenu des comparaisons multiples Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 EEE La litt ratie l re de l information Les graphiques t moignent aussi du rendement diff rent de certains pays sur chacune des chelles L Australie et le Canada par exemple ne diff rent l un de l autre sur aucune chelle En mati re de compr hension de textes suivis les deux pays enregistrent des r sultats nettement sup rieurs ceux de l Irlande de la R publique tch que et du Royaume Uni Et si les r sultats du Canada en mati re de compr hension de textes sch matiques sont sup rieurs ceux de l Irlande et du Royaume Uni ils ne diff rent pas sensiblement de ceux de la R publique tch que Sur l chelle de compr hension de textes suivis les Pays Bas l emportent sur la Belgique Flandre mais l cart entre cette derni re et l Allemagne n est pas significatif Enfin sur l
343. s les trois variables de contr le sexe langue trang re et scolarit des parents montrent des relations importantes avec le revenu Le profil est surtout vident dans le cas du sexe qui exerce une influence importante au Canada et au Chili Le niveau de scolarit des parents a une incidence faible mais significative sur le revenu dans la plupart des pays sauf en Pologne et au Portugal Le fait de parler couramment une langue autre que celle utilis e pour le test national a une incidence n gative sur le revenu notamment en Nouvelle Z lande Pour plus de transparence les r sultats des analyses salariales selon les mod les LISREL sont pr sent s dans deux graphiques qui font appel aux m mes donn es Alors que le graphique 4 11a est class selon la taille des param tres structurels relatifs au niveau de scolarit le graphique 4 11b l est selon la taille des param tres li s au niveau de litt ratie Comme on pouvait s y attendre vu la th orie tablie et les constatations de recherches ant rieures les coefficients de r gression ajust s pr sent s dans le graphique 4 11a laissent entrevoir que le niveau de scolarit est le d terminant le plus important du revenu dans presque tous les pays m me si la variation des autres facteurs est maintenue constante Cependant l ampleur de cette relation pr sente aussi des carts importants entre les pays vis s par l Enqu te L incidence est tr s forte en Belgique
344. s quence de ces mutations On peut examiner sous divers angles l augmentation de la demande de travailleurs hautement qualifi s Les taux de ch mage sont beaucoup plus lev s et ont grimp plus rapidement chez les personnes ayant un faible niveau de scolarit OCDE 1997 Parall lement les taux d activit de ces personnes sont inf rieurs ce qui porte croire que les personnes ayant un faible niveau de scolarit subissent les cons quences de la mutation structurelle des march s du travail Dans diff rents secteurs de l conomie les travailleurs peu qualifi s ont vu le nombre d emplois diminuer et les perspectives de ch mage ou d inactivit augmenter Steedman 1998 La forte demande de travailleurs qualifi s r sulte aussi de l volution de la structure professionnelle de la population active Comme le montre le graphique 1 6 la croissance de l emploi s est manifest e surtout dans les postes de cadres hautement qualifi s Les professions des secteurs professionnel technique administratif et de gestion ont enregistr la croissance la plus rapide Dans la plupart des pays l essor des postes de cadres hautement qualifi s a repr sent plus de la moiti de la croissance totale de l emploi entre le d but des ann es 80 et le milieu des ann es 90 n Chapitre 1 Des comp tences pour le XXI si cle GRAPHIQUE 1 6 REL VEMENT DES COMP TENCES ET CROISSANCE TOTALE DE L EMPLOI Pourcentag
345. s un niveau de scolarit lev est li un taux de long vit lev Par ailleurs la litt ratie comporte des avantages pour la soci t en g n ral Plus une personne est scolaris e plus elle est susceptible de faire des choix clair s lorsqu elle vote et de participer activement la vie de sa collectivit Des donn es montrent qu il existe un lien entre la scolarit et le vote Campbell et al 1976 d une part et les in galit s sociales Comer 1988 La recherche a galement tabli que le niveau de scolarit tait un important d terminant de la confiance envers autrui et que cette situation s av rait avantageuse pour la soci t dans son ensemble Temple 2000 Knack 2000 On a aussi conclu que la litt ratie avait une incidence sur la participation la vie de la soci t Le tableau 3 22 page 57 montre que dans un certain nombre de pays dont l Irlande la Norv ge et le Royaume Uni 1l existe une relation positive entre la participation des activit s communautaires b n voles et un niveau de litt ratie sup rieur De plus le graphique 4 15 fait ressortir un lien troit entre le nombre de d put es et le niveau de litt ratie d un pays Plus le r sultat moyen d un pays sur l chelle de compr hension de textes suivis est lev plus grande sera la participation des femmes la vie politique On peut envisager cette relation de deux fa ons d une part la litt ratie contribuerait
346. s dans la vie courante l volution des exigences du march du travail et la participation la mondialisation contribuent la n cessit d un rel vement des comp tences Ce premier chapitre a pour objet de situer le d bat relatif l importance des comp tences dans l conomie du savoir Il d crit les processus de la mondialisation du changement technologique des mutations de la population active ainsi que de l utilisation accrue de pratiques de travail souples dans les organisations Il r sume ensuite l volution qui a men au rel vement des comp tences de la population active et la n cessit de connaissances et de comp tences sup rieures pour les emplois qui d terminent l conomie du savoir 1 2 Mutations structurelles de l conomie du savoir A l aube du XXT si cle le paradigme conomique se caract rise notamment par la mondialisation et par l mergence de la soci t du savoir deux processus simultan s Les progr s de la science et de la technologie ont accru la port e et la rapidit de la communication et ont r duit les co ts En retour les progr s technologiques ont favoris l internationalisation de la production et des march s financiers et ont intensifi la concurrence Ensemble ces deux processus d terminent la transformation des conomies de l OCDE l gard d un certain nombre d aspects que nous allons passer en revue MONDIALISATION On entend par
347. s de cheminement unique pour acc der la litt ratie La formation scolaire constitue un facteur sans doute le principal pour la plupart des adultes voir la conclusion du chapitre 3 mais l insuffisance de la scolarit initiale ne confine pas n cessairement un adulte un faible niveau de comp tences Il importe donc de comprendre pourquoi certains pays r ussissent mieux que d autres amener les personnes les moins instruites atteindre des niveaux de litt ratie lev s 2 4 Conclusion Les constatations nonc es dans ce chapitre soul vent des questions importantes Les pays diff rent nettement en ce qui concerne les niveaux de litt ratie de leur population adulte mais aucun n enregistre des r sultats assez lev s pour pr tendre ne pas prouver de probl me de litt ratie De plus les comparaisons sont complexes Le fait que les profils de litt ratie nationaux diff rent d une chelle l autre porte croire que diff rents facteurs entrent en jeu pour influencer les niveaux de litt ratie selon les pays Certains de ces facteurs font l objet d un examen approfondi dans le chapitre suivant Bibliographie OCDE 2000 Regards sur l ducation Les indicateurs de l OCDE Paris OCDE et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1997 Litt ratie et soci t du savoir nouveaux r sultats de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes Paris CHAPITRE
348. s facteurs analys s ce jour englobent la r partition du revenu les politiques en mati re d ducation les politiques sociales et du travail ainsi que la structure de la population active Osberg 2000 Les renseignements pr sent s dans le graphique 4 13 ne se veulent pas une preuve d un rapport de causalit direct Dans la mesure o la r partition du capital humain dans une population influe sur l in galit du revenu de cette population la r partition de la litt ratie a un r le jouer Par contre 1l peut y avoir un rapport de causalit inverse un degr lev d in galit du revenu peut provoquer des investissements in gaux au titre de l instruction et de la litt ratie En outre d autres variables peuvent provoquer les deux in galit s simultan ment Il est vident que ces rapports importants aux fins de la coh sion sociale m ritent une recherche et une analyse approfondies et que les donn es de l Enqu te peuvent tre utiles cet gard La litt ratie offre d autres avantages directs et indirects pour la soci t Il existe des liens entre un niveau de litt ratie lev une plus grande coh sion sociale et un meilleur tat de sant la litt ratie intervient aussi dans les ph nom nes sociaux plus vastes analys s ci dessous GRAPHIQUE 4 13 IN GALIT CONOMIQUE ET IN GALIT EN MATI RE DE LITT RATIE Rapport entre l in galit conomique coefficient de Gini et l in galit
349. s le rapport technique de l Enqu te Jones 1998b portent croire que la motivation diff rentielle ne constitue pas un facteur dans l explication des carts entre les niveaux de litt ratie nationaux 9 Entre autres mesures on a utilis le mat riel de la Suisse francophone 10 L h t rog n it des 28 populations des pays ayant particip l Enqu te s tend bien au del des populations majorit anglophone SO La litt ratie l re de l information Conclusion Comme dans le cas de toute nouvelle technique de mesure 1l reste encore beaucoup de place l am lioration Lors de chaque cycle de collecte de donn es les m thodes d assurance de la qualit ont t am lior es et d velopp es en r action aux probl mes d cel s Au moment de la conception initiale de l Enqu te on estimait que l adaptation du mat riel notamment celle du mat riel d valuation comporterait le risque inh rent le plus important La plupart des m thodes d assurance de la qualit mises en uvre lors du premier cycle de collecte de donn es ont donc t consacr es aux aspects psychom triques de l tude Cependant l valuation du niveau de qualit obtenu effectu e apr s la collecte laisse entendre que la plupart des questions relatives la qualit taient li es aux aspects plus prosa ques de la recherche par enqu te m nage comme la s lection d un chantillon scientifiquement cr d
350. s motiv s que ceux des autres pays 1 L examen tait aussi motiv en partie par la volont de la Commission d tudier la faisabilit d une ventuelle enqu te europ enne sur les capacit s de lecture et d criture des adultes SO La litt ratie l re de l information Ayant effectu un examen des m thodes de l Enqu te avant la publication initiale trois sp cialistes internationaux ind pendants ont recommand de publier les r sultats mais ont relev plusieurs cas o il y avait lieu d am liorer les m thodes d enqu te Kalton ef al 1995 Le rapport technique produit la suite du premier cycle de collecte de donn es de l Enqu te NCES 1998 fait aussi tat de faiblesses possibles dans les m thodes de l Enqu te Enfin l examen de PONS ONS 2000 pr sente une diversit de renseignements et d opinions concernant la m thodologie de l Enqu te ainsi que la validit la fiabilit et la comparabilit des donn es de l Enqu te plus particuli rement dans le contexte europ en Comme cet examen porte exclusivement sur les m thodes employ es lors du premier cycle de collecte de donn es de l Enqu te 1l ne tient pas compte des am liorations apport es aux deuxi me et troisi me cycles ce que ONS reconna t p 239 Le Programme de travail de l Enqu te Au milieu des ann es 80 certains d cideurs ne voulaient plus substituer le niveau de scolarit aux connaissances et capacit
351. s qui ont faible niveau de litt ratie composaient avec les exigences de leur lieu de travail cet gard Fingeret 1983 Selon ces tudes les adultes en question mettent au point diff rentes strat gies d adaptation pour g rer ou masquer l insuffisance de leurs capacit s et pour se d brouiller dans leur vie quotidienne N anmoins les donn es sur la relation entre GRAPHIQUE 3 19 AUTO VALUATION DES CAPACIT S DE LECTURE Proportion de la population de 16 65 ans au niveau 1 sur l chelle des textes suivis qui d clarent avoir des capacit s de lecture faibles ou moyennes 1994 1998 Portugal Chili Finlande Pays Bas Norv ge Canada Royaume Uni tats Unis Suisse Nouvelle Z lande Hongrie Australie Irlande Pologne Slov nie Allemagne 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Pourcentage Les pays sont class s selon la proportion de la population qui d clare avoir des capacit s de lecture faibles ou moyennes Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 EE La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 20 LIMITES LI ES UN FAIBLE NIVEAU DE LECTURE Proportion de la population g e de 16 65 ans au
352. s sont abord s dans le prochain chapitre On peut n anmoins tirer les conclusions suivantes de l analyse des d terminants de la litt ratie e Le niveau de scolarit ducation structur e repr sente le principal d terminant du niveau de litt ratie Dans dix sept pays sur vingt il constitue le premier et le principal pr dicteur Sur l chelle de compr hension des textes suivis on observe une diff rence de 73 points entre la plus forte et la plus faible des moyennes nationales chez ceux qui ont termin leurs tudes secondaires et de pr s de 80 points chez ceux qui n ont pas atteint ce niveau En moyenne les r sultats des jeunes et des adultes au test de l Enqu te chelle des textes suivis augmentent d environ 10 points par ann e suppl mentaire de scolarit e L ge et la cat gorie professionnelle constituent aussi des d terminants importants La cat gorie professionnelle des cadres hautement sp cialis s correspond un niveau de litt ratie lev mais plus le r pondant est g plus le niveau de litt ratie est faible les autres variables tant gales Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie Le fait de parler une autre langue que celle utilis e aux fins du test constitue en mati re de litt ratie un d terminant tout aussi important que la cat gorie professionnelle et l ge C est notamment le cas des pays anglophones vis s par l Enqu te l exception de l Irlan
353. sberg sous la dir de Bridging the Gap CEDEFOP Thessalonique MYRBERG M 2000 Invandrares l s skriv och r knef rm ga Skolverket Stockholm f vrier NATIONAL CENTER FOR EDUCATION STATISTICS 1998 Adult Literacy in OECD Countries Technical Report on the First International Adult Literacy Survey rapport n 98 053 du NCES US Department of Education Washington DC NIER 1997 Study on Adult Learning Corresponding to the OECD International Adult Literacy Survey National Institute for Educational Research Tokyo RS D Annexe E NOTTER Ph 1997 Ausbildung und Lesekompetenz Eine Analyse aufgrund der Schweizer Daten der International Adult Literacy Survey Bildungsforschung und Bildungspraxis Band 19 Heft 3 pp 292 314 NOTTER Ph BONERAD E M et STOLL F Hrsg 1999 Lesen eine Selbstverst ndlichkeit Schweizer Bericht zum international Adult Literacy Survey R egger Chur OCDE 1996 Regards sur l ducation Analyse Paris OCDE 1996 Regards sur l ducation Les indicateurs de l OCDE 1996 Paris OCDE 1996 Apprendre tout ge Paris OCDE 1997 Regards sur l ducation Les indicateurs de l OCDE 1997 Paris OCDE 1997 Analyse des politiques d ducation 1997 Paris OCDE 1998 Regards sur l ducation Les indicateurs de l OCDE 1996 Paris OCDE 1998 Analyse des politiques d ducation 1998 Paris OCDE 1998 Perspectives de l emploi jui
354. search Agency Belfast WILLMS J D 1999 In galit s en mati re de capacit s de lecture chez les jeunes au Canada et aux tats Unis Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes monographie n 6 D veloppement des ressources humaines Canada et Secr tariat national l alphab tisation Ottawa Ontario CHAPITRE 4 R sultats et avantages de la litt ratie 4 1 Introduction Les avantages du capital humain ont t tudi s dans diff rents contextes et les particuliers les organismes et les pays ont reconnu la n cessit de le renforcer afin d obtenir des taux lev s d emploi d expansion conomique et de progr s social Depuis quelques ann es l acquisition continue du savoir et l investissement dans le capital humain sont au c ur des politiques relatives l instruction et au march du travail Ils ont ainsi facilit l am lioration du niveau de scolarit de la population la progression du taux de formation de la main d uvre et l investissement dans la recherche d veloppement Dans ce chapitre la litt ratie est envisag e comme un terme de l quation plus vaste du capital humain Par contre les mentions de comp tences sp cifiques en mati re de litt ratie renvoient toujours celles qui sont mesur es par l Enqu te Le stock de capacit s de lecture et d criture d tenu par la population est important pour l essor conomique d un pays
355. semble beaucoup plus important dans certains pays que dans d autres Ainsi les pays ne r ussissent pas dans la m me mesure mettre jour et rafra chir le stock de comp tences que la population a acquises par le biais de l instruction initiale et par d autres moyens Cette constatation laisse entrevoir que l investissement dans l instruction initiale des jeunes ne suffira pas r gler rapidement le probl me du retard accus par les adultes au chapitre des comp tences Il faudra aussi prendre des mesures particuli res en vue d am liorer et de parfaire les comp tences des adultes Selon une autre hypoth se les jeunes cohortes plus instruites pourraient r sister l atrophie des comp tences Si tel tait le cas les proportions d adultes ayant un faible niveau de litt ratie continueraient de diminuer ce qui modifierait consid rablement l orientation des politiques L analyse des donn es de l Enqu te porte croire que quatre facteurs se conjuguent pour modifier les comp tences des adultes apr s la fin du cycle initial d ducation et de formation Premi rement la participation la vie active et particuli rement la situation professionnelle sont associ es aux r sultats en mati re de litt ratie Deuxi mement le rythme in gal d utilisation des capacit s de lecture et d criture au travail li des carts sous jacents dans les structures sectorielles et professionnelles et dans l organ
356. si une influence vidente en faisant baisser la probabilit d appartenir la cat gorie des ouvriers peu sp cialis s dans les deux secteurs L incidence sur les postes de cadres peu sp cialis s et d ouvriers hautement sp cialis s est semblable dans les deux secteurs Dans le secteur des services la probabilit d occuper un poste de cadre hautement sp cialis augmente un rythme plus rapide entre 0 et 350 points alors que l augmentation de la rentabilit marginale de la litt ratie ralentit entre 350 et 500 points Dans la cat gorie des ouvriers peu sp cialis s la litt ratie exerce une influence maximale lorsqu elle accro t les capacit s d une personne ayant un faible niveau initial de compr hension de textes suivis Cette constatation est importante sur le plan de l acquisition continue du savoir Une formation qui a pour effet d am liorer le niveau de litt ratie des travailleurs d favoris s permet ces derniers d am liorer leur situation sur le march du travail Dans le secteur manufacturier l am lioration du niveau de compr hension de textes suivis a une incidence sur tous les travailleurs sauf les cadres peu sp cialis s pour qui la probabilit est faible sur l ensemble de l chelle Un niveau de litt ratie plus lev r duit la probabilit d appartenir la cat gorie des ouvriers et augmente la probabilit d occuper un poste de cadre hautement sp cialis 4 3 Instruction li
357. ss dant un niveau de litt ratie lev ont plus de chances de mettre leurs capacit s en pratique au travail que les personnes ayant un faible niveau de litt ratie Les graphiques 3 9 et 3 10 montrent que la litt ratie au travail occupe une place beaucoup plus grande aupr s des adultes qui se situent au niveau 4 5 que de ceux qui se classent au niveau 1 6 Malheureusement ces questions n ont pas t pos es de la m me mani re dans l enqu te su doise OO La litt ratie l re de l information GRAPHIQUE 3 9 ACTIVIT S DE LECTURE AU TRAVAIL R partition des r sultats selon un indice d activit s de lecture pratiqu es au travail par niveau de litt ratie chelle des textes sch matiques population g e de 16 65 ans 1994 1998 Indice d activit s de lecture pratiqu es au travail 5 0 4 0 3 0 2 0 H m Niveau 1 Niveau 2 1 0 A Niveau 3 Niveau 4 5 Allemagne Nouvelle Z lande Royaume Uni Finlande Australie Suisse tats Unis Danemark Hongrie Norv ge Canada Pays Bas Irlande Slov nie Portugal Chili Belgique Flandre Pologne R publique tch que Les pays sont class s selon l indice d activit s de lecture des personnes qui se situent au niveau 1 Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes
358. ss s selon le r sultat moyen des personnes qui ont achev des tudes sup rieures Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 EE La litt ratie l re de l information par contre on n en compte que 25 pour cent Dans la mesure o la poursuite des tudes ajoute aux comp tences en litt ratie on s attendrait donc ce que la Su de enregistre des r sultats moyens sup rieurs ceux du Portugal Le graphique 2 4a c compare les r sultats moyens obtenus par des groupes de personnes poss dant diff rents niveaux de scolarit dans les pays vis s par l Enqu te Comme on pouvait s y attendre il existe un lien entre l instruction et le niveau de litt ratie dans tous les pays Pourtant les pays diff rent toujours sur le plan de la litt ratie quel que soit le niveau de scolarit On peut donc conclure que d autres facteurs ont aussi une incidence sur les niveaux de litt ratie Certains d entre eux sont tudi s dans le chapitre suivant Les donn es du graphique 2 4a c permettent de comprendre la r partition de la litt ratie sous un autre angle Le cas du Portugal montre que le niveau de scolarit de l ensemble de la population influe sur le rendement global du pays en litt ratie mesur dans le cadre de l Enqu te Par rapport d autres pays la moyenne du Portugal refl te principalement les pi tres r sultats obtenus au test par les pers
359. ssociations b n voles Une enqu te men e en Su de SOU 1996 r v le que ces associations constituent un contexte propice l apprentissage extra scolaire qui favorise les valeurs d mocratiques et stimule l activit intellectuelle Les citoyens de la Hongrie de la Pologne du Portugal et de la R publique tch que ne semblent pas avoir acc s un tremplin collectif quivalent pour l apprentissage extra scolaire Dans ces pays 15 pour cent ou moins des r pondants ont d clar participer r guli rement aux activit s d associations b n voles Afin d aider les personnes ayant un faible niveau de litt ratie 1l faudra tablir une strat gie qui s tendra aux lieux de travail tout en misant sur le secteur communautaire et b n vole Dans ses Examens des politiques nationales d ducation l OCDE 1991 1995 insiste sur l importance du secteur b n vole pour assurer l ducation des adultes et favoriser une culture de litt ratie et de civisme Ce secteur est souple et touche les adultes qui autrement ne participeraient peut tre pas ducation des adultes La promotion du civisme est une t che importante pour tous les pays de l OCDE qui aspirent la coh sion sociale au sein de l conomie du savoir Tous les pays de l OCDE mettent en uvre des politiques visant renforcer la coh sion tout en tirant parti des avantages qu offre la diversit culturelle et linguistique La mondialisation et la mo
360. ste rajuster les coefficients de pond ration de la population pour qu ils correspondent des chiffres de population connus par exemple par groupe d ge ou par niveau de scolarit Tous les pays ont proc d la stratification a posteriori de leurs donn es en fonction de tels chiffres Cette compensation des non r ponses repose sur l hypoth se selon laquelle les r pondants et les non r pondants pr sentent le m me profil de litt ratie l gard de la caract ristique pour laquelle on proc de au rajustement Le tableau B 7 indique les ajustements appliqu s aux non r ponses TABLEAU B 7a VARIABLES DE STRATIFICATION A POSTERIORI PAR PAYS PREMIER CYCLE Pays Variables rep res Allemagne Nombre de membres du m nage g s de 16 65 ans ge sexe citoyennet Australie ge sexe r gion Belgique ge sexe niveau de scolarit Canada Province r gion conomique r gion m tropolitaine de recensement ge sexe jeunes scolaris s jeunes non scolaris s b n ficiaires de l assurance ch mage b n ficiaires de l aide sociale tats Unis Niveau de scolarit Irlande R gion sexe ge Nouvelle Z lande Sexe ge taille du m nage zone urbaine ou rurale Pays Bas R gion ge sexe niveau de scolarit Pologne R gion zone urbaine ou rurale ge Royaume Uni Niveau de scolarit emploi r gion ge sexe Su de R gion niveau de scolarit ge sexe Suisse francophone Nombr
361. stimation de la variabilit des t ches test es dans les pays participants L un des buts vis s par les enqu tes internationales est de comparer les populations en fonction d chelles communes Dans le cadre de la pr sente tude trois chelles des capacit s de lecture et d criture ont t utilis es pour comparer la fois la r partition des capacit s et les rapports entre ces capacit s et un ventail de variables sociales ducatives et d activit sur le march du travail Chacune des chelles des capacit s de lecture comportait plus de 30 t ches de lecture auxquelles on attribuait des param tres d items d finissant la difficult de la t che et dans quelle mesure celle ci permettait de faire des distinctions entre les populations adultes Ces param tres taient d termin s en fonction de la mani re dont les adultes s acquittaient de chaque t che par rapport aux autres adultes de leur pays et aux autres pays participants D apr s les hypoth ses types de la th orie de r ponse par item TRD les param tres des items sont cens s tre invariables parmi les r pondants et les pays de m me que parmi les sous groupes de chaque pays Toutefois on a d couvert en effectuant des valuations grande chelle que cette hypoth se ne se v rifiait pas toujours Yamamoto 1997 signale que certaines populations par langue ou pays r agissent diff remment un sous ensemble de t ches de lecture Tel qu il es
362. t En 1994 neuf pays l Allemagne le Canada populations anglophone et francophone les tats Unis la France l Irlande les Pays Bas la Pologne la Su de et la Suisse r gions germanophone et francophone ont men la premi re valuation comparative grande chelle des capacit s de lecture et d criture des adultes Les donn es de sept de ces pays ont t publi es en d cembre 1995 dans Litt ratie conomie et soci t R sultats de la premi re Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes OCDE et Statistique Canada 1995 Encourag s par ce succ s initial cinq autres pays ou territoires l Australie la Communaut flamande de Belgique la Grande Bretagne l Irlande du Nord et la Nouvelle Z lande ont d cid en 1996 de mener la m me enqu te aupr s d chantillons de leur population adulte Les donn es comparatives tir es de ce cycle de collecte ont t publi es en novembre 1997 dans Litt ratie et soci t du savoir nouveaux r sultats de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes OCDE et DRHC 1997 En 1998 neuf autres pays ou r gions le Chili le Danemark la Finlande la Hongrie l Italie la Norv ge la R publique tch que la Slov nie et la r gion italophone de la Suisse ont particip un troisi me cycle de collecte de donn es grande chelle Les r sultats de la plupart de ces pays figuren
363. t en portugais et les r sultats chelonn s selon la m thode de r ponse d item de l Enqu te a produit des estimations du niveau de litt ratie moyen qui ne sont pas statistiquement diff rentes des estimations initiales S il existait un grave biais culturel l cart serait significatif En donnant entendre que le risque de biais culturel dans les premiers questionnaires du test ainsi que les probl mes de traduction et d adaptation n ont pas eu d incidence appr ciable sur les r sultats des r pondants fran ais l Enqu te on n affirme pas pour autant que ces aspects sont d nu s d importance Afin d liminer tout risque de biais linguistique culturel ou g ographique dans la future enqu te sur les capacit s de lecture et d criture et les connaissances pratiques des adultes on a confi l laboration des items un vaste r seau international Ainsi le mat riel pilote propos pour le nouvelle enqu te a t tir de 15 langues et d un nombre de pays beaucoup plus grand comparativement au mat riel de l Enqu te Enfin plusieurs exp riences petite chelle ax es sur le paiement d incitations financi res ONS 2000 p 9 un certain nombre d interviews en profondeur men es dans plusieurs pays europ ens op cit chapitres 9 et 12 ainsi qu une analyse de la dur e de l interview du test de l omission de certains items et des taux d items non concluants publi e dan
364. t s et de comp tences transf rables sur le march du travail On observe donc une intensification de l offre et de la demande de comp tences sp cialis es Tous ces changements supposent que les travailleurs doivent poss der des comp tences g n rales de base et qu ils doivent r guli rement les mettre jour et les compl ter par des comp tences sp cifiques au moyen de la formation et de l acquisition continue du savoir OCDE 1996d L analyse pr sent e dans le chapitre 4 r v le qu il est essentiel de poss der des comp tences de lecture et d criture sup rieures pour participer la vie active et occuper un emploi d terminant dans l conomie du savoir Elle fait galement ressortir le fait que les comp tences en litt ratie constituent un l ment essentiel du rel vement des comp tences qui accompagne les mutations socio conomiques en cours dans les pays de l OCDE Le chapitre 2 pr sente une analyse des profils de litt ratie globaux des pays alors que les chapitres 3 et 4 se penchent sur les interactions entre les a IN La litt ratie l re de l information capacit s de lecture et d criture et diverses variables faisant ressortir le lien entre les comp tences en litt ratie et la participation au march du travail ainsi qu la vie sociale culturelle et politique entre autres Bibliographie BANQUE MONDIALE 1999 Disque compact de la base de donn es de la Banque mondiale Groupe d
365. t chapitre nous avons innov en ajoutant d autres variables consid r es comme des d terminants essentiels du capital humain et des ph nom nes li s au march du travail Plusieurs constatations int ressantes se d gagent de cette analyse Premi rement 1l existe un lien entre la litt ratie et divers ph nom nes li s au march du travail par exemple l augmentation de l employabilit la r duction des probabilit s de ch mage et l augmentation des revenus m me lorsque le niveau de scolarit est maintenu constant La litt ratie constitue donc un facteur important de la mutation vers l conomie du savoir Parall lement l analyse montre dans quelle mesure le niveau de scolarit et le niveau de litt ratie sont compl mentaires Deuxi mement dans le cas des ouvriers peu sp cialis s les avantages sont particuli rement int ressants lorsqu on rel ve les comp tences de ceux qui poss dent au d part un faible niveau de compr hension de textes suivis Cette constatation est importante sur le plan de l acquisition continue du savoir Une formation qui a pour effet d am liorer le niveau de litt ratie des travailleurs d favoris s permet ces derniers d am liorer leur situation sur le march du travail Troisi mement l am lioration des niveaux de litt ratie de la population active a une incidence favorable sur le rel vement des comp tences de la main d uvre en augmentant la probabilit
366. t d crit dans le rapport technique de l Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes Murray et al 1997 des items individuels taient enlev s de l valuation si au moins sept des populations par langue ou pays sur le nombre initial de dix montraient qu elles n utilisaient pas les m mes param tres des items c est dire s1 les donn es de r ponse pour un item particulier indiquaient une mauvaise correspondance par rapport aux param tres des items communs au reste des populations par langue ou pays En outre si l gard de certains items on enregistrait une diff rence seulement dans un deux ou trois pays ces pays pouvaient utiliser des param tres uniques pour cet item particulier Il en est r sult qu au total 13 items ont t limin s de l valuation et que 31 items ont t dot s d un param tre unique pour une population par langue ou pays 16 pour deux populations par langue ou par pays et six pour trois populations par langue ou par pays Il existe une autre fa on d envisager cela savoir de prendre un total de 1 010 jeux de contraintes 114 items moins les 13 qui ont t limin s multipli par 10 chantillons de langue De ce nombre on a demand ou permis l attribution de param tres des items uniques dans 81 cas ce qui signifie que 92 pour cent des jeux de contraintes rel vent d une chelle commune au sein des dix populations par langue ou pays
367. t dans ce rapport 1 En novembre 1995 la France a d cid de se retirer de l tude invoquant des pr occupations au sujet de la comparabilit Le traitement des donn es de l Irlande a malheureusement t retard les r sultats de ce pays ont donc t inclus dans une publication ult rieure de l Enqu te 2 Les donn es de l Italie para tront dans la publication La competenza alfabetica in Italia Una ricerca sulla cultura della populazione Centro europeo dell educazione Frascati et F Angeli Milan SO La litt ratie l re de l information En 1998 on a obtenu des donn es limit es sur la litt ratie au Portugal elles sont mentionn es lorsque la taille de l chantillon est suffisante aux fins de l analyse Enfin la r gion des les Canaries Espagne le Japon la Malaisie et le Mexique ont aussi mis l essai avec succ s des questionnaires inspir s du mat riel de l Enqu te D finition de la litt ratie Bon nombre d tudes ant rieures consid raient la litt ratie comme une disposition que les adultes poss daient ou ne poss daient pas L Enqu te ne d finit plus la litt ratie en fonction d une norme arbitraire de rendement en mati re de lecture qui distingue les quelques personnes qui chouent compl tement au test les analphab tes de presque toutes celles ayant grandi dans les pays de l OCDE et qui atteignent un seuil minimal les personnes alphab tis es
368. t significatif entre les deux pays a Litt ratie moyenne sensiblement sup rieure celle du pays de comparaison e Aucun cart statistiquement significatif par rapport au pays de comparaison Litt ratie moyenne sensiblement inf rieure celle du pays de comparaison Les pays sont class s tant par rang e que par colonne selon le niveau moyen de litt ratie Statistiquement significatif au niveau de 0 5 compte tenu des comparaisons multiples 2 Chapitre 2 R partition des niveaux de litt ratie des adultes GRAPHIQUE 2 3 fin R PARTITION COMPARATIVE DES NIVEAUX DE LITT RATIE C Comparaison internationale fond e sur la note moyenne sur l chelle des textes au contenu quantitatif personnes de 16 65 ans 1994 1998 R publique tch que Belgique Flandre Suisse francophone Suisse germanophone Suisse italophone Nouvelle Z lande Finlande Australie tats Unis Royaume Uni Slov nie Portugal m BE C2 RE C2 Caemanre Cast Fee C2 RTL EA w usse francophone Suisse germanophone v Ea Ea LEE W Allemagne SAR A RAR edea ae d RC EE Marche suivre Consulter la rang e relative un pays afin de comparer son rendement avec celui des autres pays num r s dans les en t tes de colonne Les symboles indiquent si la litt ratie moyenne d un pays donn est sensiblement plus faible ou plus forte que celle du pays de comparaison ou
369. t son incidence sur la croissance conomique et l quit sociale e efficacit relative de l instruction dans l am lioration des r sultats en mati re de litt ratie pour les jeunes de diff rents pays e les facteurs qui sous tendent la r partition sociale de la litt ratie et la mani re dont les interventions caract re politique peuvent les modifier e Je fonctionnement des march s des comp tences de l instruction et de l apprentissage par exemple l tude de l importance relative des carts en mati re d instruction de comp tences et de revenus dans l explication des diff rences entre les pays en ce qui concerne les ph nom nes li s au march du travail Pour permettre ce genre d analyse des politiques et pour garantir de ce fait que l investissement consid rable effectu par les pays ayant particip s la collecte des donn es de l Enqu te rapporte suffisamment Statistique Canada l OCDE et la plupart des pays participants ont accept de mettre les ensembles de micro donn es et la documentation connexe la disposition des chercheurs et des analystes int ress s Les quipes nationales d enqu te et les organismes qui ont facilit la conception et la mise en uvre de l enqu te depuis ses d buts en 1992 s attendent tirer de nombreuses nouvelles connaissances des travaux futurs sur les d terminants et les r sultats de la litt ratie l re de l information Bibl
370. tal partiel Europe 16 42 Taiwan 2 5 Total partiel Asie 2 5 Total 39 100 On a demand aux pays participants de traduire et d adapter dans leur langue nationale le mat riel d valuation con u en anglais On a adopt un protocole d assurance de la qualit pour r duire au minimum l incidence de la traduction et de adaptation sur l quivalence psychom trique du mat riel Cette m thode consistait retraduire l valuation adapt e et l examiner afin de d celer les probl mes adaptation et de n gocier les modifications pertinentes On a proc d un deuxi me examen des items probl matiques en tenant compte des r sultats de l enqu te prlote qui avaient permis de cerner un petit nombre d items dont les r sultats laissaient d sirer Au terme de cet examen le probl me tait r solu ou litem tait retir de valuation Au cours de l examen du mat riel fran ais on a trouv plusieurs items probl matiques mais l quipe nationale charg e de l tude n tait pas toujours dispos e mettre en uvre les modifications propos es Cette situation fait ressortir une faiblesse de la d marche coll giale employ e dans l Enqu te en fin de compte la qualit de 1l Enqu te d pendait de l aptitude des participants adh rer aux sp cifications et aux m thodes convenues Si les participants sont peu dispos s suivre ces m thodes ou manquent de ressources ou de comp tences tech
371. tant la population des pays vis s par l enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 42 43 44 46 47 48 50 52 53 54 55 57 62 63 65 67 67 68 71 73 73 76 78 80 81 82 83 90 Table des mati res Introduction Dans cette section sont pr sent s les participants l Enqu te On y trouve galement sous forme r sum e la d finition de la litt ratie utilis e pour l valuation ainsi que les m thodes employ es pour la collecte de donn es et l chelonnage des r sultats ces renseignements sont n cessaires pour comprendre les niveaux de litt ratie et les chelles de rendement servant l analyse des donn es Les participants L Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes est le fruit d une collaboration grande chelle entre un certain nombre d administrations publiques d organismes statistiques nationaux et d tablissements de recherche et l Organisation de coop ration et d veloppement conomiques OCDE Statistique Canada et le Educational Testing Service de Princeton New Jersey ont coordonn la mise au point et l administration de l Enqu te A divers stades et de diff rentes fa ons l apport pr cieux du National Center for Education Statistics du D partement de l ducation des tats Unis a grandement facilit la tenue de l Enqu te et finalement la publication de ce documen
372. ternationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 TABLEAU 4 6a b PROPORTION DE CHAQUE CAT GORIE PROFESSIONNELLE CHAQUE NIVEAU DE LITT RATIE POPULATION G E DE 16 65 ans 1994 1998 Niveau Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 5 Canada Gestionnaires Professions lib rales 2 6 0 9 14 9 4 3 32 4 4 4 50 1 5 0 Techniciens 3 4 0 12 1 5 3 58 6 15 9 25 9 9 1 Employ s de bureau 8 2 2 4 26 8 7 5 36 7 7 7 28 3 6 7 Ventes Services 16 4 3 7 29 7 5 2 29 0 2 5 24 8 3 9 Ouvriers qualifi s 24 7 6 9 30 5 4 9 28 8 5 2 16 1 3 6 Op rateurs machines Assembleurs 2l 7 5 31 3 7 1 26 4 8 0 14 6 2 6 Agriculture Secteur primaire 17 5 3 0 31 4 3 6 32 7 21 18 4 2 9 Allemagne Gestionnaires Professions lib rales 1 9 0 8 20 0 3 8 36 4 3 4 42 1 3 4 Techniciens 2 3 1 3 14 0 2 9 54 2 3 2 29 6 4 9 Employ s de bureau 5 4 1 8 31 1 4 4 44 2 3 4 19 3 2 9 Ventes Services 5 22 d1 9 5 1 39 3 5 0 17 9 3 8 Ouvriers qualifi s 6 7 2 1 33 0 4 2 46 5 3 0 13 7 43 Op rateurs machines Assembleurs 11 7 4 8 48 3 5 8 32 1 65 7 8 4 5 Agriculture Secteur primaire 19 0 5 0 39 1 7 6 28 5 4 13 2 6 4 Irlande Gestionnaires Professions lib rales 952 1 7 21 7 2 2 43 8 3 3 29 4 4 9 Techniciens 1087 5 0 24 6 4 1 42 7 4 0 21 9 2 7 Employ s de bureau 8 8 2 5 91 2 4 2 43 1 2 3 16 9 3 9 Ventes Services 16 8 2 4 32 8 3
373. tes cet gard entre autres facteurs 2 Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie Le graphique 3 20 pr sente des donn es sur une auto valuation un peu moins subjective des capacit s on a demand aux r pondants dans quelle mesure leurs capacit s r pondaient aux exigences changeantes de leur lieu de travail L encore on observe une variation consid rable Si l on peut s attendre ce que l exp rience des exigences relatives aux capacit s influence la fa on dont les r pondants portent un jugement sur cette question il n y a pourtant pas de relation simple entre la mesure de l exp rience fournie par les indices de lecture et d criture pr sent s dans les graphiques 3 9 et 3 10 et l auto valuation des capacit s pr sent e dans les graphiques 3 19 et 3 20 Au Canada et en Irlande les adultes class s au niveau 1 obtiennent des r sultats moyens tr s semblables quant l indice de lecture mais valuent de fa on tr s diff rente leurs capacit s et la mesure dans laquelle ces derni res les emp chent de r pondre aux exigences de leur milieu de travail Ces observations sur l auto valuation des capacit s de lecture et d criture sont pertinentes en ce qui concerne les politiques Bon nombre d adultes qui obtiennent de pi tres r sultats au test de litt ratie n estiment pas qu il s agit d un probl me Un certain nombre d tudes ont port sur la fa on dont les adulte
374. tilis un chantillonnage probabiliste pour la plupart des degr s de leur plan d chantillonnage dix d entre eux l ont m me utilis tous les degr s Deux pays l Allemagne et la Suisse ont recouru une m thode d chantillonnage non probabiliste un degr de leur plan d chantillonnage plusieurs degr s La Suisse a utilis un tri alphab tique pour choisir un seul membre par m nage Comme la probabilit d une corr lation entre le pr nom et le niveau de litt ratie est faible cette m thode de s lection devrait donner des r sultats non biais s L Allemagne a utilis la m thode du trajet al atoire pour choisir les m nages de l chantillon On fait souvent appel cette m thode non probabiliste avec des bases ar olaires en raison de contraintes d ordre pratique en l occurrence le co t li au d nombrement de chaque m nage l int rieur d une r gion li es au pr l vement d un chantillon probabiliste Dans le cas d un chantillonnage non probabiliste on ne dispose d aucun renseignement sur les propri t s des estimations produites on ne peut donc pas se prononcer de fa on absolue sur la qualit des donn es Cela signifie non pas que la qualit est meilleure ou pire que celle d un chantillon probabiliste mais plut t que le niveau de qualit est inconnu Cet aspect est approfondi dans Murray et al 1997 Plans d chantillonnage deuxi
375. tion Dans bon nombre de pays tudi s les capacit s de lecture et d criture ont galement une incidence importante sur le revenu Cette incidence d pend en partie des carts entre les niveaux de scolarit mais dans plusieurs pays la litt ratie a aussi une incidence nette et ind pendante sur les salaires Il existe des carts importants entre les pays au chapitre de la r tribution de l instruction sur le march du travail et de la r mun ration li e aux comp tences et l exp rience Sur le march du travail la r tribution li e l instruction aux comp tences et l exp rience est amplifi e ou att nu e par les conditions relatives de l offre et de la demande Avantages plus vastes de la litt ratie sur le plan social La relation fort complexe entre le niveau de litt ratie et le d veloppement macro conomique et social n a pas t approfondie dans ce rapport Toutefois un certain nombre d avantages hors march sont li s aux capacit s de lecture et d criture Il semble que dans les pays o la r partition du revenu est particuli rement in gale la r partition des comp tences en litt ratie l est tout autant A un niveau de litt ratie lev correspond galement une meilleure sant par exemple une long vit accrue et des habitudes et des modes de vie plus sains Il existe aussi un lien entre la litt ratie et la participation la vie publique et civique comme en t moigne la
376. tionale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 2 Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie population active d un pays en augmentant les taux de participation en r duisant les probabilit s de ch mage ou en gonflant les effectifs des travailleurs hautement sp cialis s Les liens entre les comp tences en mati re de litt ratie et la cat gorie socio professionnelle sont mis en vidence dans le graphique 4 1 Le niveau de scolarit est proportionnel la participation la vie active Cette relation est attest e par une abondante documentation tant au niveau individuel qu au niveau des pays Selon les donn es de l Enqu te pr sent es dans le chapitre 3 la participation la vie active est galement li e aux capacit s de lecture et d criture Les personnes poss dant un niveau de litt ratie lev ont tendance participer davantage la vie active que les personnes ayant un faible niveau de litt ratie comme le montre le graphique 3 6 Les perspectives plus int ressantes et les probabilit s de ch mage plus faibles li es un niveau de litt ratie lev ont pour effet de stimuler la participation Cette interpr tation est soutenue par les donn es sur la r partition des salaires de la population par niveau de litt ratie pr sent es dans le graphique 4 9a b qui montrent qu un faible salaire est li un faible niveau de compr hension de textes suivis et de t
377. tions du rendement li aux niveaux de litt ratie selon les trois chelles M thodologie de l Enqu te et qualit des donn es Note sur la comparabilit internationale des donn es de l Enqu te Donn es des graphiques Sources documentaires de l Enqu te Liste des graphiques et tableaux Chapitre 1 Graphique Graphique Tableau Graphique Tableau Graphique Graphique 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 1 7 Chapitre 2 Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique 2 1 2 2 2 3 2 4 2 5 Chapitre 3 Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique Graphique 3 1 3 2 3 3 3 4 3 5 3 6 3 7 3 8 3 9 3 10 Commerce du secteur manufacturier des pays de l OCDE selon l intensit technologique Secteurs et services fond s sur le savoir Acc s la soci t de l information Tendances de l emploi par branche d activit ensemble de l OCDE Pratiques de gestion souples Rel vement des comp tences et croissance totale de l emploi Rel vement des comp tences et croissance de l emploi dans le secteur manufacturier et des services R partition des r sultats de litt ratie R partition comparative des niveaux de litt ratie R partition comparative des niveaux de litt ratie Niveau de scolarit et niveau de litt ratie Niveau de compr hension des textes sch matiques chez les adultes ayant un faible niveau de scolarit Rapport entre le
378. titue une r ponse l examen L Enqu te a innov en combinant pour la premi re fois les m thodes de l valuation p dagogique et celles de l enqu te m nage Les donn es des trois cycles de l Enqu te voqu es dans le pr sent ouvrage t moignent du fait que les capacit s mesur es affichent des carts int ressants d un pays l autre et qu elles semblent jouer un r le essentiel dans la situation des individus et des soci t s l gard du march du travail L innovation s est faite au prix d une certaine pol mique Le retrait de la France survenu malgr la participation de ce pays la conception l laboration et la mise l essai de l tude a t motiv par des pr occupations concernant la comparabilit des r sultats de l Enqu te qu on s appr tait publier selon lesquelles ils sous estimaient les comp tences r elles de litt ratie de la population adulte fran aise par rapport aux populations des autres pays participants Trois aspects auraient entra n une sous estimation des niveaux de litt ratie en France Premi rement les items du test auraient t biais s en faveur des cultures anglo saxonnes aux d pens des cultures latines l enqu te ayant t con ue en Am rique du Nord Deuxi mement la traduction et l adaptation en fran ais auraient accru le niveau de difficult de certains items Troisi mement les r pondants fran ais auraient t moin
379. tralie Canada Finlande Allemagne France Japon Royaume Uni Italie tats Unis Nouvelle Z lande Services Nouvelle Z lande Australie Royaume Uni Finlande France Canada tats Unis Allemagne Japon Italie 1986 1991 1981 1991 1980 1990 1980 1990 1982 1990 1980 1990 1981 1991 1981 1991 1983 1993 1981 1991 3 0 2 5 00 4 5 4 0 0 5 0 0 5 1 0 1 5 1981 1991 1986 1991 1981 1991 1980 1990 1982 1990 1981 1991 1983 1993 1980 1990 1980 1990 1981 1991 0 5 0 0 5 1 0 1 5 2 0 2 5 3 0 3 5 4 0 Pourcentage m Cadres hautement sp cialis s E Cadres peu sp cialis s Ouvriers hautement sp cialis s E Ouvriers peu sp cialis s Les pays sont class s selon l apport des cadres hautement sp cialis s la croissance annuelle moyenne de l emploi Source OCDE 1998a O Chapitre 1 Des comp tences pour le XXI si cle des comp tences au Canada dans les pays de l Union europ enne et aux tats Unis OCDE 1996b De 1980 1990 le Canada les tats Unis et le Royaume Uni ont enregistr la plus forte augmentation de l in galit salariale parmi l
380. ts non ajust s ajust s B B Moyenne Canada Constante 1 22 0 05 Niveau de scolarit des parents 0 15 0 01 0 47 9 42 0 06 Allemagne Constante 0 92 0 18 Niveau de scolarit des parents 0 12 0 02 0 17 10 33 0 03 Irlande Constante 1 64 0 09 Niveau de scolarit des parents 0 18 0 01 0 39 8 71 0 05 Pays Bas Constante 1 01 0 07 Niveau de scolarit des parents 0 14 0 01 0 39 9 49 0 04 Pologne Constante 2 01 0 07 Niveau de scolarit des parents 0 17 0 01 0 40 8 03 0 05 Su de Constante 0 56 0 06 Niveau de scolarit des parents 0 13 0 01 0 39 9 03 0 05 Suisse Constante 1 41 0 06 Niveau de scolarit des parents 0 14 0 01 0 41 10 73 0 04 tats Unis Constante 1 86 0 10 Niveau de scolarit des parents 0 18 0 01 0 40 11 21 0 05 Australie Constante 1 10 0 04 Niveau de scolarit des parents 0 13 0 00 0 38 9 86 0 04 Belgique Constante 0 63 0 06 Flandre Niveau de scolarit des parents 0 09 0 01 0 33 8 75 0 08 Nouvelle Constante 0 99 0 07 Z lande Niveau de scolarit des parents 0 11 0 01 0 33 10 22 0 05 Royaume Uni Constante 1 76 0 10 Niveau de scolarit des parents 0 19 0 01 0 28 10 06 0 02 Chili Constante 1 59 0 03 Niveau de scolarit des parents 0 10 0 00 0 47 6 59 0 08 R publique Constante 0 84 0 08 tch que Niveau de scolarit des parents 0 11 0 01 0 28 9 89 0 04 Danemark Constante 1 02 0 09 Niveau de scolarit des parents 0
381. ts sur l chelle des textes sch matiques et le nombre d ann es de scolarit de leurs parents population g e de 26 65 ans 1994 1998 R sultats moyens A 350 330 310 290 270 PS Moyenne internationale 250 Australie 230 Canada 210 Irlande 190 Nouvelle Z lande Royaume Uni 170 tats Unis 1 3 D f 9 11 13 15 17 19 Nombre d ann es de scolarit des parents R sultats moyens C 350 330 310 290 270 290 230 210 R publique tch que 190 Hongrie Pologne Slov nie 170 1 3 5 r 9 11 13 15 17 19 Nombre d ann es de scolarit des parents R sultats moyens B 350 330 310 290 270 250 230 Belgique Flandre 210 Allemagne Pays Bas Portugal 170 SUISSE 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 Nombre d ann es de scolarit des parents R sultats moyens D 350 330 310 290 270 290 230 210 190 Danemark Finlande Norv ge 170 Su de 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 Nombre d ann es de scolarit des parents Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Chapitre 3 Acquisition et maintien de la litt ratie est en moyenne inf rieur d environ 40 points celui de la R publique tch que quel que soit le niveau de scolarit des parents Les niveaux de comp tences des trois autres pays se situent entre ceux du Chili et de la R publique tch que mais on est frapp par la forte pente
382. ts sur les facteurs qui sous tendent les carts en mati re de litt ratie dans chaque pays et l chelle internationale Elles proposent galement une information fiable concernant les facteurs qui influent sur les niveaux de litt ratie l ge adulte laquelle est essentielle pour comprendre comment la r partition actuelle des comp tences est appel e RCE Chapitre 5 D veloppement futur des donn es voluer l re de l information Les donn es de l Enqu te permettent de mieux comprendre la relation qui existe entre l instruction les comp tences la prosp rit conomique et la vie de la soci t sur le plan tant individuel que national Ces connaissances sont incontournables pour qui veut concevoir et cibler efficacement des programmes de pr vention et de rattrapage puis juger de l urgence relative de ces interventions Les nouvelles donn es permettent d clairer les processus sous jacents qui expliquent le ph nom ne de l acquisition et du perfectionnement des capacit s de lecture et d criture Plus particuli rement elles peuvent servir aborder les questions suivantes e l apport des facteurs familiaux et socio conomiques des pratiques en milieu de travail et des variables culturelles dans la d limitation de la litt ratie et de sa r partition sociale au sein des divers pays e Je r le de la litt ratie dans les processus d investissement dans le capital humain et social e
383. tt ratie et d obtenir les renseignements n cessaires pour rendre ces mesures significatives On a d abord pos aux r pondants une s rie de questions pour obtenir des renseignements contextuels et d mographiques sur leur scolarit leurs activit s de lecture au travail et la maison leur situation par rapport au march du travail leur participation la formation continue et une auto valuation de leur niveau de litt ratie Une fois le questionnaire de base rempli l intervieweur a remis au r pondant un livret comprenant six t ches de lecture simples Le r pondant qui r ussissait ce premier test recevait un autre livret renfermant un nombre beaucoup plus important de t ches tir es d une banque de 114 items Chaque livret renfermait environ IS La litt ratie l re de l information 45 items L valuation n tait pas minut e et on a exhort le r pondant essayer chaque exercice On lui a donc accord le maximum de chances pour faire preuve de ses comp tences m me si ces derni res s av raient faibles La collecte de donn es aux fins de l Enqu te a eu lieu entre 1994 et 1998 selon le cycle auquel les pays participaient Le tableau B 3 pr sente les p riodes de collecte de donn es Pour assurer un haut degr de qualit des donn es les lignes directrices relatives l ex cution de l Enqu te stipulaient que chaque pays devait travailler avec un organisme ou une entreprise de co
384. tt ratie et exp rience Un aspect important du d bat entourant l influence du capital humain tient l utilisation de diff rents indicateurs pour expliquer le d veloppement conomique et social Dans les quations de croissance on utilise couramment le niveau de scolarit comme indicateur substitutif des comp tences voir l encadr 4B Dans cette section nous utilisons les capacit s de lecture et d criture et le niveau de scolarit entre autres variables comme l ments d explication de diff rents ph nom nes li s au march du travail L analyse des r percussions de variables diverses comme l ge le sexe le niveau de scolarit et la litt ratie sur le ch mage la cat gorie professionnelle et le salaire peut clairer ce d bat T Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie GRAPHIQUE 4 7 PROBABILIT D APPARTENIR UNE CAT GORIE PROFESSIONNELLE SELON LA PROGRESSION DES R SULTATS DE LITT RATIE A Probabilit d appartenir une cat gorie professionnelle selon la progression des r sultats de litt ratie sur l chelle des textes suivis hommes ayant achev le 2 cycle d tudes secondaires uvrant dans le secteur des services et ayant particip un programme d ducation ou de formation des adultes population g e de 36 45 ans 1994 1998 Probabilit x 100 Cadres hautement sp cialis s Cadres peu sp cialis s Ouvriers hautement sp cialis s Ouvriers peu Sp
385. typ Le Conference Board du Canada Ottawa Ontario CAMPBELL A CONVERSE P E MILLER W E et STOKES D E 1976 The American Voter University of Chicago Press Chicago CARLINER G septembre 1996 The wages and language skills of US immigrants NBER Working Paper No 5763 National Bureau of Economic Research Cambridge Massachusetts COMER J P 1988 Educating poor minority children Scientific American vol 29 n 5 pp 42 48 De la FUENTE A et DOMENECH R 2000 Human capital in growth regressions How much difference does data quality make expos pr sent lors d un congr s organis par OCDE et par DRHEC La contribution du capital humain et social une croissance conomique durable et au bien tre 19 21 mars 2000 Qu bec Qu bec GRILICHES Z 1996 Education human capital and growth A personal perspective NBER Working Paper No 5426 National Bureau of Economic Research Cambridge Massachusetts KNACK S 2000 Trust associational life and economic performance in the OECD expos pr sent lors d un congr s organis par l OCDE et par DRHC La contribution du capital humain et social une croissance conomique durable et au bien tre 19 21 mars 2000 Qu bec Qu bec MINCER J 1974 Schooling Experience and Earnings Columbia University Press New York MINCER J 1991 Job training Costs returns and wage profiles in D
386. u Canada n 89 552 MPF au catalogue de Statistique Canada Ministre de l Industrie Ottawa STATISTIQUE CANADA et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1998b L utilisation des capacit s de lecture en milieu de travail au Canada n 89 552 MPF au catalogue de Statistique Canada Ministre de l Industrie Ottawa STATISTIQUE CANADA et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1998c Personnes risques analyse socio conomique de la sant et de l alphab tisme chez les personnes g es n 89 552 MPF au catalogue de Statistique Canada n 5 Ministre de l Industrie Ottawa STATISTIQUE CANADA et D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA 1999 In galit s en mati re de capacit s de lecture chez les jeunes au Canada et aux tats Unis n 89 552 MPF au catalogue de Statistique Canada Ministre de l Industrie Ottawa STATISTIQUE CANADA D VELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES CANADA et SECR TARIAT NATIONAL A L ALPHAB TISATION 1996 Lire l avenir un portrait de l alphab tisme au Canada n 89 551 XPF au catalogue de Statistique Canada Ministre de l Industrie Ottawa STOLL F et NOTTER Ph 1999 Lesekompetenzen der Erwachsenen in der Schweiz Umsetzungsbericht zum Nationalen Forschungsprogramm 33 Wirksamkeit unserer Bildungssysteme Programmleitung NFP 33 in Zusamenarbeit mit der Schweizerischen Koordinationsstelle f r Bildungsforschung Berne SWEENEY K MORGAN B et DONNELLY D
387. u niveau 4 5 de litt ratie B Proportion de techniciens qui se situent au moins au niveau 3 sur l chelle des textes sch matiques population g e de 16 65 ans 1994 1998 Norv ge Su de Danemark Nouvelle Z lande Pays Bas Royaume Uni Allemagne Finlande R publique tch que Canada Australie Suisse Irlande Hongrie Slov nie 0 20 40 60 80 100 Pourcentage DM Niveau3 Niveau 4 5 Les pays sont class s selon la proportion des techniciens qui se situent au niveau 4 5 de litt ratie RES Chapitre 4 R sultats et avantages de la litt ratie GRAPHIQUE 4 6 fin LITT RATIE ET CAT GORIES PROFESSIONNELLES C Proportion d ouvriers qualifi s et d op rateurs machines qui se situent au moins au niveau 3 sur l chelle des textes sch matiques population g e de 16 65 ans 1994 1998 Su de Norv ge Finlande Pays Bas Danemark Canada R publique tch que Belgique Flandre Allemagne Nouvelle Z lande Australie Suisse Royaume Uni tats Unis Pourcentage E Niveau 3 L_ Niveau 4 5 Les pays sont class s selon la proportion des ouvriers qui se situent au niveau 4 5 de litt ratie Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 On peut aussi envisager l influence b n fique de la litt ratie du point de vue de l con
388. u soutien de l employeur la formation a t fix e 1 M me lorsqu on tient compte de l emploi temps plein ou temps partiel de la taille de l entreprise et de la cat gorie professionnelle les travailleurs du Canada du Chili des tats Unis et du Royaume Uni qui utilisent le plus leurs capacit s de lecture et d criture au travail restent de six huit fois plus susceptibles de b n ficier du soutien de leur employeur l ducation et la formation que ceux qui les utilisent le moins Le d sir des employeurs d investir dans l ducation et la formation continues de leur personnel est r parti de fa on un peu plus gale en Hongrie en Pologne en R publique tch que et en Slov nie 3 6 Litt ratie culture et civisme Les constatations de l Enqu te pr sent es jusqu ici font ressortir l importance d largir la conception des capacit s n cessaires dans l conomie du savoir en ne se limitant pas l offre de capacit s mais en envisageant comment la structure de la demande d termine le d sir des adultes de s investir dans l acquisition continue du savoir Le questionnaire de base de l Enqu te comprenait quelques questions portant sur l apprentissage extra scolaire sous forme d activit s de lecture et d criture au travail voir l encadr 3B et dans la vie quotidienne Il est important de pratiquer r guli rement des activit s de lecture non seulement pour acqu rir de nouve
389. uantitatif mais non sur celle des textes suivis ce qui refl te le rendement de l ensemble de la population adulte de ces deux pays Il est galement int ressant de noter que les Portugais qui d tiennent un dipl me d tudes secondaires obtiennent de bons r sultats sur les chelles des textes suivis et des textes au contenu quantitatif mais des r sultats relativement faibles sur l chelle des textes sch matiques D apr s les donn es du graphique 3 1a c il semble donc qu il y ait des diff rences d un pays l autre dans l troitesse du lien qui existe entre le niveau de scolarit et la litt ratie Cependant comme nous l avons mentionn plus haut la famille et certains autres facteurs ont galement une incidence sur cette relation Parmi ces autres facteurs on peut citer le niveau de scolarit des parents Les graphiques 3 2a d montrent la relation entre les r sultats obtenus en litt ratie et le niveau de scolarit des parents mesur en ann es chez les jeunes de 16 25 ans Les pays sont group s selon des crit res g ographiques conomiques et linguistiques Les graphiques 3 3a d montrent les r sultats correspondants pour la population g e de 26 65 ans Chaque ligne a t trac e pour repr senter l int rieur de chaque pays la fourchette des niveaux de scolarit des parents du 10 au 90 centiles Ces lignes qu on appelle couramment gradients socio conomiques sont utiles p
390. ucation et de psychologie Link ping HOUTKOOP W 1996 De lees en rekenvaardigheid van de Nederlanders internationaal bezien Kwartaalschrift Onderwijsstatistieken vol 3 2 HOUTKOOP W 1999 De geletterdheid van de Nederlandse beroepsbevolking Max Goote Kenniscentrum Amsterdam HOUTKOOP W et OOSTERBEEK H 1997 Supply and demand of adult education and training in P B langer et A Tuignman sous la dir de New Patterns of Adult Learning A Six country Comparative Study Elsevier Science et Pergamon Press Oxford JENSEN T P HOLM A ANDERSEN A HASTRUP S HEINSKOV M B et JACOBSEN J E 2000 Danskernes l se regnef rdigheder Udvalgte resultater AKF F rlaget Copenhague KAPSALIS C 1998 Le lien entre l alphab tisme le travail et les b n ficiaires de l aide sociale document de travail W 98 1F DRHC Direction g n rale de la recherche appliqu e Ottawa LAFLAMME S et BERNIER C 1998 Vivre dans l alternance linguistique M dias langue et litt ratie en Ontario fran ais Centre FORA Sudbury Ontario LEHMANN R H 1997 Alfabetismo em Pa ses Industrializados Mudan as de Perspectiva e Abordagens de Pesquisa in Instituto Brasileiro de Estudos e Apoio Comunit rio sous la dir de Educa o e Escolariza o de Jovens e Adultos vol 1 Experi ncias Internacionais pp 104 124 Minist rio da Educa o e do Desporto Bras lia LEHMANN R
391. ue le si ge est dans la bonne position Le lecteur doit rep rer la section intitul e R glage de la bicyclette et trouver et r sumer l information par crit en s assurant que les conditions nonc es sont contenues dans son r sum Une deuxi me t che de niveau 3 dont la valeur de difficult est de 310 demande au lecteur de lire quatre critiques de film et de trouver la moins favorable Certaines critiques valuent les films en fonction du nombre de points ou d toiles ces critiques ne contiennent pas d indicateurs semblables Le lecteur doit parcourir le texte de chaque critique pour comparer ce qu on dit afin de d terminer quel film a re u la cote la moins favorable Une autre question de niveau 3 porte sur un article concernant les couches en coton On demande au lecteur d crire trois raisons pour lesquelles l auteur pr f re les couches de coton aux couches jetables La t che est relativement difficile 318 SE en raison de plusieurs variables D abord le lecteur doit donner plusieurs r ponses en faisant des d ductions partir du texte L auteur ne dit nulle part dans le texte Je pr f re les couches de coton parce que Les d ductions sont un peu plus difficiles parce que le type d information demand e est une raison plut t qu une r ponse plus concr te comme une date ou une personne Finalement le texte contient aussi de l information pouvant distraire le lecteur
392. uivis Intervalle de r sultats 376 500 Certaines t ches de ce niveau exigent habituellement du lecteur qu il recherche de l information dans un texte dense qui contient un certain nombre d l ments de distraction plausibles D autres exigent du lecteur qu il fasse des d ductions de haut niveau ou qu il se serve de connaissances sp cialis es Cette valuation compte une t che de niveau 5 dont la valeur de difficult est de 377 On demande au lecteur de lire une annonce faite par un service du personnel et de citer deux fa ons dont le CMIE un groupe d appui des salari s d une entreprise peut aider les personnes qui perdront leur emploi par suite d une restructuration de leur service Pour trouver la bonne r ponse le lecteur doit parcourir tout le texte pour rep rer la phrase suivante cach e dans le corps du texte Le CMIE joue un r le de m diateur aupr s des employ s qui risquent de perdre leur emploi par suite d une restructuration et il les aide au besoin trouver de nouveaux postes Cette t che est difficile parce que l annonce est centr e sur des renseignements qui sont diff rents de ceux demand s dans la question Ainsi bien que les renseignements corrects se situent dans une seule phrase l information est cach e sous une s rie de rubriques d crivant les activit s du CMIE pour les employ s la recherche d un autre emploi Cette liste de rubriques repr sente un excellent l m
393. um on a d abord pos aux r pondants une s rie de questions pour obtenir des renseignements contextuels donn es d mographiques ant c dents professionnels etc Une fois le questionnaire de base rempli l interviewer a remis au r pondant un livret renfermant six t ches de lecture simples Si le r pondant se trouvait dans l incapacit de mener bien au moins deux t ches l interview n allait pas plus loin Le r pondant qui effectuait correctement deux exercices ou plus recevait un livret distinct renfermant un nombre beaucoup plus important de t ches L valuation n tait pas minut e et on a invit le r pondant essayer chaque exercice On lui a donc accord le maximum de chances pour qu il fasse preuve de ses comp tences Principales constatations de l Enqu te A l re de l information la mondialisation le changement technologique et l volution organisationnelle fa onnent la fois l offre et la demande d une litt ratie de niveau sup rieur Dans le contexte de ce rel vement des comp tences les constatations de l Enqu te peuvent clairer les d cideurs charg s d laborer les politiques relatives l acquisition continue du savoir aux mesures sociales et au march du travail Les donn es de l Enqu te nous renseignent sur la r partition des niveaux de litt ratie l chelle internationale et nationale les facteurs qui d terminent l acquisition de comp tences
394. un ensemble unique de param tres Toutefois au moins sept des populations par langue ou pays initiales ont re u des param tres communs pour chacun des 101 items Au total il y a 24 groupes par langue ou pays pour lesquels il existe des donn es pour l estimation de cette variation Neuf de ces groupes proviennent de la premi re valuation de 1995 six proviennent de l valuation de 1997 et neuf de l valuation qui vient tout juste de se terminer Il y a eu au total 101 exercices de lecture cela signifie qu il y avait une possibilit d enregistrer 1 515 carts 101 fois 15 L cart moyen des PR80 tait de 4 7 tandis que l cart type tait de 15 3 Cela signifie que la variation moyenne au sein des PR80 pour les t ches de lecture se situait 4 7 points sur une chelle de 500 points ou de moins de 10 pour cent des 50 points qui indiquent un niveau particulier de capacit s de lecture De plus un petit nombre d items enregistrait de larges carts qui constituaient un pourcentage lev de cette variation Seulement 2 pour cent des carts r els observ s est responsable d environ 35 pour cent de l cart moyen Autrement dit 98 pour cent des carts ont une moyenne de 3 0 ou une r duction de 35 pour cent par rapport la moyenne de 4 7 Le tableau A 4 montre l cart moyen des PR80 pour chacun des 23 groupes par pays ou par langue on peut voir que la moyenne se situe entre le plus faible r sultat de 1 1 p
395. ures plut t que seulement des tudes secondaires varie norm ment d un pays l autre Aux Pays Bas par exemple l cart entre les r sultats des personnes ayant fait seulement des tudes secondaires et ceux des dipl m s d tudes sup rieures est infime surtout si on le compare l cart entre les groupes correspondants aux tats Unis En Allemagne le lien entre scolarit et litt ratie moyenne est faible pour tous les niveaux de scolarit Ce profil contraste avec celui qu on observe dans un pays comme la Slov nie Il ressort galement des graphiques 2 4a c que les carts entre pays sont les plus forts lorsqu il s agit des personnes ayant re u le moins de formation scolaire La fourchette des r sultats moyens par pays pour les personnes poss dant la plus faible formation scolaire celles qui n ont pas termin leurs tudes secondaires correspond environ 1 5 fois la fourchette des r sultats moyens pour les personnes ayant le niveau de scolarit le plus lev S1 la litt ratie est nettement li e au niveau de scolarit on peut n anmoins d duire des r sultats que d autres facteurs ont certainement une incidence sur les capacit s de lecture et d criture Comme le montrent les donn es du graphique 2 5 un nombre important d adultes peu scolaris s atteignent des niveaux de litt ratie lev s dans certains pays Ensemble les graphiques 2 4a c et 2 5 portent croire qu il n y a pa
396. ustralie Etats Unis Belgique Flandre R publique tch que Royaume Uni Irlande Suisse francophone Suisse italophone Suisse germanophone Hongrie Slov nie Pologne Portugal Chili 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 R sultats sur l chelle Moyenne et intervalle de confiance de 5e 25e 0 95 pour la 75 95e moyenne i centile centile centile centile L LL Les pays sont class s selon les r sultats moyens EE Chapitre 2 R partition des niveaux de litt ratie des adultes GRAPHIQUE 2 1 fin R PARTITION DES R SULTATS DE LITT RATIE B R sultats moyens avec un intervalle de confiance de 0 95 et r sultats aux 5 25 75 et 95 centiles sur l chelle des textes sch matiques population g e de 16 65 ans 1994 1998 Su de Norv ge Danemark Finlande Pays Bas Allemagne R publique tch que Canada Belgique Flandre Suisse francophone Australie Suisse italophone Suisse germanophone Nouvelle Z lande Etats Unis Royaume Uni Irlande Hongrie Slov nie Pologne Portugal Chili 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 R sultats sur l chelle C R sultats moyens avec un intervalle de confiance de 0 95 et r sultats aux 5 25 75 et 95 centiles sur l chelle des textes au contenu quantitatif population g e de 16 65 ans 1994 1998 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 R sultats sur l chelle Su de Danemark R publi
397. ux 3 et 4 5 86 0 0 8 14 0 0 8 Hongrie Niveaux 1 et 2 63 0 1 1 37 0 1 1 Niveaux 3 et 4 5 84 6 2 2 15 4 2 2 Norv ge Niveaux 1 et 2 T2 1 5 A13 1 5 Niveaux 3 et 4 5 88 8 0 8 11 2 0 8 Portugal Niveaux 1 et 2 71 1 2 9 28 9 2 9 Niveaux 3 et 4 5 89 8 3 6 10 2 3 6 Slov nie Niveaux 1 et 2 71 8 0 7 28 2 0 7 Niveaux 3 et 4 5 92 0 1 3 8 0 1 3 B Textes sch matiques Canada Niveaux 1 et 2 66 3 3 2 33 7 3 2 Niveaux 3 et 4 5 82 7 4 9 17 3 4 9 Allemagne Niveaux 1 et 2 59 1 3 2 40 9 3 2 Niveaux 3 et 4 5 71 9 1 1 28 1 1 1 Irlande Niveaux 1 et 2 55 7 1 3 44 3 1 3 Niveaux 3 et 4 5 74 6 1 4 25 4 1 4 Pays Bas Niveaux 1 et 2 51 6 1 6 48 4 1 6 Niveaux 3 et 4 5 78 2 1 2 21 8 1 2 Pologne Niveaux 1 et 2 65 2 0 7 34 8 0 7 Niveaux 3 et 4 5 86 9 1 5 131 5 Su de Niveaux 1 et 2 70 6 2 5 29 4 2 5 Niveaux 3 et 4 5 86 4 0 9 13 6 0 9 Suisse Niveaux 1 et 2 76 1 3 0 23 9 3 0 Niveaux 3 et 4 5 82 4 1 9 17 6 1 9 tats Unis Niveaux 1 et 2 72 0 1 6 28 0 1 6 Niveaux 3 et 4 5 86 1 1 2 13 9 1 2 Australie Niveaux 1 et 2 65 0 1 2 35 0 1 2 Niveaux 3 et 4 5 86 1 0 7 13 9 0 7 Belgique Flandre Niveaux 1 et 2 60 1 1 8 39 9 1 8 Niveaux 3 et 4 5 83 2 1 5 16 8 1 5 Nouvelle Z lande Niveaux 1 et 2 67 1 1 8 32 9 1 8 Niveaux 3 et 4 5 85 8 0 9 14 2 0 9 Royaume Uni Niveaux 1 et 2 67 2 1 1 32 8 1 1 Niveaux 3 et 4 5 87 2 0 9 12 8 0 9 Chili Niveaux 1 et 2 65 2 1 3
398. veau 1 34 1 4 2 65 9 4 2 Niveau 2 5 5 1 6 94 5 1 6 Niveau 3 2 2 0 7 97 8 0 7 Niveau 4 5 0 8 0 4 99 2 0 4 tats Unis Niveau 1 37 2 2 1 62 8 2 1 Niveau 2 8 1 1 5 91 9 1 5 Niveau 3 4 1 1 1 95 9 1 1 Niveau 4 5 1 5 0 5 98 5 0 5 Australie Niveau 1 28 2 1 6 71 8 1 6 Niveau 2 11 0 1 1 89 0 1 1 Niveau 3 3 6 0 4 96 4 0 4 Niveau 4 5 1 4 0 3 98 6 0 3 Belgique Flandre Niveau 1 17 5 5 0 82 5 5 0 Niveau 2 6 9 2 3 93 1 2 3 Niveau 3 4 5 1 2 95 5 1 2 Niveau 4 5 3o 1 5 96 5 1 5 Nouvelle Z lande Niveau 1 31 4 3 6 68 6 3 6 Niveau 2 12 6 1 4 87 4 1 4 Niveau 3 6 3 1 1 93 7 1 1 Niveau 4 5 15 0 5 98 5 0 5 Royaume Uni Niveau 1 42 1 3 2 57 9 3 2 Niveau 2 19 4 1 8 80 6 1 8 Niveau 3 6 8 0 9 93 2 0 9 Niveau 4 5 2 1 0 8 97 3 0 8 Chili Niveau 1 52 9 2 0 47 1 2 0 Niveau 2 16 1 1 8 83 9 1 8 Niveau 3 6 3 1 9 93 7 1 9 Niveau 4 5 0 0 0 0 100 0 0 0 R publique tch que Niveau 1 1 5 0 7 98 5 0 7 Niveau 2 1 1 0 6 98 9 0 6 Niveau 3 0 7 0 3 99 3 0 3 Niveau 4 5 0 2 0 3 99 8 0 3 La litt ratie l re de l information TABLEAU 3 19 fin PROPORTION DE LA POPULATION DE 16 65 ANS QUI D CLARE AVOIR DES CAPACIT S DE LECTURE FAIBLES OU MOYENNES SELON LE NIVEAU DE LITT RATIE CHELLE DES TEXTES SUIVIS 1994 1998 Faibles Moyennes Bonnes lev es Danemark Niveau 1 10 7 2 1 89 3 2 1 Ni
399. veau 2 3 0 0 6 97 0 0 6 Niveau 3 1 0 0 3 99 0 0 3 Niveau 4 5 0 0 0 0 100 0 0 0 Finlande Niveau 1 49 3 4 8 50 7 4 8 Niveau 2 28 8 1 8 T1 2 1 8 Niveau 3 14 2 1 2 85 8 1 2 Niveau 4 5 39 0 7 96 7 0 7 Hongrie Niveau 1 28 3 2 6 r1 2 6 Niveau 2 16 7 1 8 83 3 1 8 Niveau 3 8 2 1 6 91 8 1 6 Niveau 4 5 4 0 3 0 96 0 3 0 Norv ge Niveau 1 48 0 5 1 52 0 5 1 Niveau 2 19 4 2 0 80 6 2 0 Niveau 3 8 4 1 4 91 6 1 4 Niveau 4 5 2 8 0 9 97 2 0 9 Portugal Niveau 1 72 6 4 5 27 4 4 5 Niveau 2 40 6 4 7 59 4 4 7 Niveau 3 20 5 4 5 79 5 4 5 Niveau 4 5 4 4 3 4 95 6 3 4 Slov nie Niveau 1 22 9 2 1 17 1 2 1 Niveau 2 6 2 1 0 93 8 1 0 Niveau 3 dd 0 9 96 7 0 9 Niveau 4 5 AS 2 2 97 1 2 2 Estimation peu fiable 1 R sultats combin s pour l ensemble de la population 1994 et 1998 Note La Su de n est pas comprise dans l chantillon parce qu on n y a pas pos de questions sur l auto valuation des comp tences des r pondants La Belgique Flandre la R publique tch que et le Danemark sont exclus du graphique 3 19 parce que leurs donn es sont sujettes caution Source Enqu te internationale sur les capacit s de lecture et d criture des adultes 1994 1998 Annexe D TABLEAU 3 20 PROPORTION DE LA POPULATION G E DE 16 65 ANS QUI D CLARE AVOIR DES CAPACIT S DE LECTURE QUI NUISENT SES POSSIBILIT S D AVANCEMENT SELON LE
400. xemple les gradients socio conomiques des niveaux de litt ratie varient consid rablement entre les provinces canadiennes et entre les tats am ricains Willms 1999 Les gradients peuvent aussi varier norm ment entre les hommes et les femmes ainsi qu entre diff rents groupes d ge En Irlande du Nord l cart entre les niveaux de litt ratie des protestants et ceux des catholiques se comble progressivement en raison surtout de la hausse et du nivellement du gradient des femmes catholiques Willms 1998 Les graphiques 3 3a d montrent les gradients des adultes de 26 65 ans l int rieur de chaque pays Dans la plupart des cas les gradients socio conomiques des adultes sont semblables ceux des jeunes sauf que dans l ensemble ils sont plus accentu s et que leur convergence est moins prononc e Dans le premier groupe de pays graphique 3 3a on observe un cart important d environ 70 points entre les r sultats moyens obtenus par les adultes dont les parents poss dent douze ann es de scolarit environ 290 et ceux dont les parents en ont seulement huit environ 220 L cart correspondant entre les pays europ ens graphique 3 3b est l g rement inf rieur environ 60 points et est surtout attribuable des gradients plus faibles D apr s le graphique 3 3c la R publique tch que se d marque du troisi me ensemble de pays avec des r sultats semblables ceux des pays europ ens du deuxi me
401. yenne quadratique r siduelle Indice de qualit de l ajustement SEXE Age Langue maternelle ou trang re Scolarit des parents Scolarit du r pondant Participation la vie active Branche d activit Situation professionnelle Activit s de lecture au travail Participation l ducation des adultes Activit s de lecture la maison Participation des activit s b n voles Variance expliqu e en litt ratie Moyenne quadratique r siduelle Indice de qualit de l ajustement SEXE Age Langue maternelle ou trang re Scolarit des parents Scolarit du r pondant Participation la vie active Branche d activit Situation professionnelle Activit s de lecture au travail Participation l ducation des adultes Activit s de lecture la maison Participation des activit s b n voles Variance expliqu e en litt ratie Moyenne quadratique r siduelle Indice de qualit de l ajustement Australie 0 017 0 3 0 133 0 6 0 299 0 3 0 052 0 3 0 294 0 5 0 112 0 6 0 033 0 3 0 164 0 3 0 033 0 3 0 090 0 3 0 093 0 3 0 083 0 3 0 488 0 014 0 965 Allemagne 0 086 0 8 0 166 1 7 0 095 0 8 0 044 1 0 0 181 1 1 0 086 1 8 0 016 0 8 0 201 1 0 0 018 0 8 0 077 0 8 0 018 0 8 0 030 0 9 0 248 0 018 0 975 Portugal 0 153 1 4 0 012 2 5 0 083 1 4 0 059 2 4 0 797 2 1 0 015 2 8 0 090 1 5 0 029 1 7

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