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Le rapport

1. nr age pour ins a d s esin s ia Felele aelel Document valid 223 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Document valid 224 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Annexe 2 suit Sch ma g ologique du bassin Bi vre Liers Valloire SRAE 1981 ji a S t4 c re st AND ee RE m pin a fa QUATERNAIRE r a 4 6 PEE Dep ts morainiques indiff renci s HSE FRE PEN Alluviens fluvio glaciwes kilom tres TERTIAIRE Mioc ns marin et lacustre Plioc ne Ebouhs et cailloutis de s lifraction Fe FEE Ailsvions modernes de RH NE interm diaires moyenne terrasse r centes bass terrasse Document valid 225 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Document valid 226 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Annexe 3 Caract ristiques des stations d purations situ es sur les communes du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Commune de Dispositif de AGNIN AGNIN 350 Lagunage naturel Gouttes les ST MARTIN LES ROSIERS ALBON Lagunage naturel Bancel le ANNEYRON MANTAILLE ANNEYRON 300
2. La C te St Andr X Etienne de St Geoirs Sim on de Bresseux i St Rambert Annero dAbon Fr quence de mesure CREAL ou BRGM E Continue Exploitant de carri re Quritenne Hebdomadaire Gestionnaire AEP Mensueie Gestionnaire ENS Partiouier Fi ro CG26 des 2008 Limites de d partement Sources ALES UMOM CG DOASS26 DOMSS3S Commene de Limites du bassin versant BLV Benator Sgro Figure 7 Cate des points de suivi du niveau de la nappe des alluvions fluvb glaciaires Bi vre Liers Valloire e Pi zom trie de la plaine de Bi vre Le gradient moyen de la plaine de Bi vre est de 4 7 o il est relativement faible par rapport aux plaines du Liers et de la Valloire Les niveaux pi zom triques ont atteint des hautes eaux marqu es lors des hivers 1994 et 2003 cf Figure 8 et Figure 9 mettre en relation avec les fortes pluies efficaces intervenues les automnes pr c dents 1993 et 2002 des basses eaux tr s marqu es l automne 1990 l hiver 1997 1998 et au printemps 2007 Les bas niveaux de nappe enregistr s en 2007 restent plus hauts d environ 1 m par rapport aux bas niveaux de nappe enregistr s en 1990 Les volutions des niveaux pi zom triques sont relativement similaires sur l ensemble des points suivis sur la plaine de Bi vre et traduisent une diffusivit importante de la nappe Les variations annuelles de la nappe sont relativement marqu es Il y a
3. Piezom trie Saint Etienne deSaint Geoirs Piezom trie Alouettes Nitrates Alouettes Nitrates Saint Etienne deSaint Geoirs 55 365 360 aa ati x 355 35 350 Niveau piezom trique m Teneur en nitrates mg L ml i han N 335 1 yY f Ea y T 4 k J w 30 330 25 01 01 2000 31 12 2001 01 01 2004 31 12 2005 01 01 2008 Figure 32 Relation entre les teneurs en nitrates et la pi zom trie Sogreah 2008 La teneur en nitrates dans la nappe est donc fortement li e la remobilisation des nitrates situ s dans la zone de battement de nappe et au lessivage des nitrates lors du transfert vertical des eaux d infiltration L am lioration constat e depuis 2003 dans les couches superficielles pourrait donc tre due en partie l absence de lessivage des nitrates dans les sols du fait du d ficit hydrique et ou aux effets de l am lioration des pratiques agricoles qui ont r duit les apports azot s Si la tendance d oltion des teneurs en nitrates semble d une fa on g n rale la baisse dans les couches superficielles elle est en revanche la hausse dans la nappe de la molasse mioc ne La nappe profonde est sans doute cntamin e par le biais de r alimentation par des eaux plus charg es en nitrates eaux de l aquif re alluvial situ au dessus Facteurs explicatifs de l alt ration de la nappe par les nitrates Les tudes
4. sessssssssrereen 20 Figure 2 Captages prioritaires Grenelle et SDAGE Rh ne M diterran e sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sources liste des captages prioritaires Grenelle au 26 mai 2009 et SDAGE Rh ne M diterran e 2009 21 Figure 3 Sch ma de d roulement d un SAGE source ACTeon 2008 sssessssessrerrrrsseererns 25 Figure 4 Normales mensuelles calcul es sur la p riode 1971 2000 pour la pluviom trie et l ETP source M t o France in DIREN BRGM 2008 ssssssessrersreseerrrrrrersseee 31 Figure 5 Caract ristiques de l valuation du potentiel hydro lectrique de Bi vre Liers Valloire source ISL ASCONIT Agence de l Eau 2008 sceeeeesserrnn 40 Figure 6 Coupes g ologiques interpr tatives des plaines de la Bi vre du Liers et de la Valloire BRGM 1994 d apr s P Mandier 1985 53 Figure 7 Carte des points de suivi du niveau de la n pe des alluvions fluwio glaciaires Bi vre Liers Valloir 4 titi dealer aa aN a eaaa te 56 Figure 8 Plaine de Bi vre profondeur de la nappe 59 Figure 9 Plaine de Bi vre niveaux pi zom triques de la Nappe sssssssrrrrsrsseerrrnrrrrnseesrens 60 Figure 10 Plaine du Liers profondeur de la nappe 61 Figure 11 Plaine du Liers niveaux pi zom triques de la nappe 62 Figure 12 Plaine de la Valloire profondeur de la nappe et zoom sur l influence des DOMPATES 155 Te st era ed ne dan teens le han s
5. 320 S X 0 O A N g N amp KO ka NA N Y amp E Pluie mm 4 Rival Beaufort Rival Br zins B Combe Robert St Geoirs Figure 19 D bits moyens mensuels des stations hydrom triques du bassin versant du Rival en fonction des normales de pluies de la p riode 1971 2000 sources Banque Hydro au 12 06 2008 et M t o France La p riode d tiage sur le bassin du Rival se situe entre juillet et septembre et la p riode de hautes eaux la fin de l hiver et au printemps La comparaison des d bits aux stations hydrom triques de Br zins et Beaufort montre que les d bits sont peu diff rents notamment en p riode d tiage alors que les superficies des bassins versants concern s sont respectivement de 180 et 461 km2 Les d bits sp cifiques Br zins et Beaufort sont respectivement de 3 4 s km2 et 1 91 s km2 Ils traduisent l infiltration importante qui a lieu dans les parties m diane et aval du bassin D bits d tiage Pour plusieurs ann es d observation le traitement statistique de s ries de d bits d tiage permet de calculer un d bit d tiage fr quentiel Le d bit d tiage mensuel quinquennal not QMNA5 est un d bit mensuel qui se produit en moyenne une fois tous les cinq ans Il constitue le d bit d tiage de r f rence pour l application de la police de l eau cf Tableau 8 4 La Combe Robert est cit e pour m moire Les donn es de cette station sont rektiv ement anc
6. 3 3 1 Le Rival l Oron et affluents dans le d partement de l Is re En 2001 l inventaire r alis sur le Rival en t te de bassin versant St Geoirs avait conclu au bon tat du peuplement de truite fario et de ses esp ces d accompagnement vairon et loche franche Buissi re 2001 La qualit des habitats de l eau et de la ripisylve sur ce secteur tait bonne et la reproduction de la truite fario semblait possible A noter qu en 1994 en plus de la truite fario et de la loche le chabot esp ce tr s sensible avait galement t recens sur le cours amont du Rival Le tron on amont du Rival jusqu sa confluence avec la Coule a t class r servoir biologique dans le SDAGE Rh ne M diterran e et Corse R servoir biologique l Agence de l Eau Rh ne M diterran e pr cise que l id e de proposer un r servoir biologique est l chelle d un r seau hy drographique donn de pr server un lin aire dans une situation la Document valid 190 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Les inventaires de 2001 montraient ensuite d s l entr e dans la plaine de Bi vre aux points de confluence de la Coule et de la Ba se avec le Rival et laval de Marcilloles que les peuplements de truite fario observ s avaient fortement diminu par rapport l amont du Rival et que des esp ces de seconde cat gorie piscicole chevaine pe
7. Enjeux Constats Tendances Eau de bonne qualit faibk teneur en nitrates autour de 20 mg l Augmentation constante de la Multiplication des forages dans la teneur en nitrates dans les molasse g othemie des particuliers zones de pompage Pollution par transfert de la pollution de la nappe des allwions vers molasse Augmentation de la vuln rabilit dans les zones de pompage de la par la multiplication des forages molasse Pas de probl me diagnostiqu Protection des zones actuellement d alimentation de la nappe Chambaran Bonnev aux Ad quation Les pr l vements importants dans la pr l vements molasse sont r alis s en dehors du Le programme de mesures du ressource p rim tre du SAGE mais des zones SDAGE Rh ne M diterran e d alimentation de la molasse sont situ es pr voit la mise en pla d une sur les massifs de Chambaran et des gestion concert e de type SAGE Bonnevaux en lien avec Eau la molasse souterraine Usages de l eau Document valid 212 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Bibliographie ACTeon Minist re de l Ecologie de l Energie du D eloppement durable et de l Am nagement du territoire Agences de l Eau Juillet 2008 Guide m thodologique pour l laboration et la mise en oeuvre des Sch mas d Am nagement et de Gestion des Eaux Guide national http www gesteau eaufrance fr documentatio
8. Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Le Dolon et ses affluents La qualit globale du Dolon a relativement peu olu entre 2004 et 2007 malgr une l g re am lioration Malgr une l g re am lioration de la qualit physico chimique entre 2004 et 2007 ce constat ne doit pas masquer l eutrophisation persistante du Dolon Pact et la pollution phosphor e affectant la B ge La qualit vis vis des nitrates n a pas volu de mani re notable ni en termes de qualit globale ni en termes de concentrations hormis sur le bassin du Lambre o les valeurs mesur es tendraient d cro tre en passant de Pourcentage de stations 30 34 mg NO l en 2004 28 29 mg NO l en 2007 La qualit biologique s est d t rior e entre 2004 et 2007 Cette volution est due aux alt rations constat es au niveau du Dolon en amont de Pact et au niveau du Lambre o les rejets de Moissieu sur Dobn et les carts de collecte probables de Chanas semblent avoir un Pourcentage de stations impact plus marqu qu en 2004 les conditions de d bit semblant plus limitantes sur le Lambre aval Tableau 21 Comparaison des nieaux de qualit d finis en 2004 et en 2007 sur le Dolon et ses affluents fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008
9. est en augmentation sauf pour les plus petites exploitations qui respectent difficilement les dispositions permettant de mettre en uvredes pratiques raisonn es la quantit maximale d azote organique pandu qui est fix e r glementairement 170 kg an ha de surface potentiellement pandable semble ma tris e particuli rement dans les levages class s ICPE Cependant m me si les surfaces d pandage sont sup rieures aux besoins la r partition des effluents est irr guli re et il a t constat une surfertilisation des cultures de ma s et des cultures de printemps au d triment des prairies la majorit des exploitations tudi es semble raisonner leur fertilisation azot e les quilibres de fertilisation sont cependant moins bons sur le ma s et le colza et respecter les p riodes d interdiction d pandage le respect des distances minimales d pandage semble moins contraignant depuis la mise en uvre de la nditionnalit des aides de la Politique Agricole Commune PAC aec l obligation d implanter des bandes enherb es le long des cours d eau traversant les exploitations Les engrais min raux sont pr f rentiellement utilis s sur les parcelles comportant des points sensibles cours d eau ponts d eau et la fertilisation organique est pr f rentiellement utilis e sur les parcelles jug es sans risque l augmentation de l implantation des Cultures Interm diaires Pi ge A Nitrates CIPAN est fai
10. Autres pr figuration et fonctionnement des Pays Am nagement de l espace ZAC SCoT D veloppement et am nagement conomique D veloppement touristique Environnement et cadre de vie Collecte et traitement des d chets Autres actions environnementales Am nagement de l espace ZAC SCoT sch ma de secteur D veloppement et am nagement conomique D veloppement touristique Environnement et cadre de vie Collecte et traitement des d chets Qualit de l air Autres actions environnementales Am nagement de l espace ZAC SCoT sch ma de secteur D veloppement et am nagement conomique D veloppement touristique Environnement et cadre de vie Collecte et traitement des d chets Autres actions environnementales Autres pr figuration et fonctionnement des Pays Am nagement de l espace ZAC SCoT sch ma de secteur D veloppement et am nagement conomique D veloppement touristique Environnement et cadre de vie Hydraulique gestion des inondations entretien des cours d eau Collecte et traitement des d chets Autres actions environnementales Hydraulique am nagement des eaux superficielles en vue de prot ger les biens et les personnes en tenant compte de la n cessit de pr server les ressources en eaux souterraines et en proc dant la restauration et la mise en valeur des milieux aquatiques Assainissement collectif et non collectif Assainissement collectif 1
11. Chambalud Ce sont les chroniques les plus longues disponibles sur le bassin de Bi vre Liers Valloire Les chroniques des deux points de suivi mettent en vidence un comportement diff rent de la nappe au Nord et au Sud de la plaine de la Valloire Pour le point de suivi Manthes les niveaux pi zom triques ont atteint des hautes eaux marqu es lors des printemps 1977 et 1983 et des hivers 1993 1994 et 2002 2003 et des basses eaux tr s marqu es l automne 1990 avec un effondrement des niveaux traduisant le tarissement de la source et l automne 1998 L automne 1990 correspond sur la plaine de la Valloire l tiage le plus s v re enregistr depuis 30 ans de mesures cf Figure 12 et Figure 13 Pour le point de suivi Boug Chambalud les niveaux pi zom triques ont atteint des hautes eaux marqu es lors des printemps 1977 et de l hiver 1994 et des basses eaux tr s marqu es la fin des t s 1990 1991 2003 et 2004 Les variations annuelles de la nappe dans la plaine de la Valloire sont peu marqu es 1 2 m tres en moyenne L volution de la pi zom trie entre le printemps et l automne est peu accentu e Les chroniques pi zom triques de la plaine de la Valloire semblent plus impact es par les pompages vraisemblablement agricoles que celles du reste du bassin de Bi vre Liers Valloire En effet l analyse plus fine des variations pi zom triques du point de Boug Chambalud met en vidence l incide
12. Dysfonctio nnement d Boues activ es a ration probng e Nitrification Fure La 89 Pr traitements physiques Lagunage naturel E Met Cr ation STEP boues CHABONS LA COMBE CHABONS 1 100 Lagunage a r Bourbre La 64 activ es pour remplacement des 3 lagunes Cr ation STEP boues CHABONS BOURBRE CHABONS 300 Lagunage naturel Bourbre la 64 activ es pour remplacement des 3 lagunes Cr ation STEP boues CHABONS LE BRU CHABONS 150 Lagunage naturel Bourbre La 64 activ es pour remplacement des 3 laqunes Augmentation de capacit et BARATON GALAURE k traitement FPR CHATEAUNEUF DE GAL CHATEAUNEUF DE a E E o OO ore r CHATEAUNEUF DE GAL CHATEAUNEUF DE ST BONNET GALAURE EOR es Us SE ECS HAUTERIVES HAUTERIVES Jaunes e neural Galaure la Augmentation de capacit Pr traitements physiques Boues activ es a ration LE GRAND SERRE LE GRAND SERRE probng e Galaure la 67 Pr traitements physiques Source Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse Document valid Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Commune de ss is ES Boues activ es a ration ROUSSILLON PEAGE DE PEAGE DE 22 000 prolong e D nitrification 88 ROUSSILLON ROUSSILLON Nitrification Pr traitements physiques Dispositif de traitement H 45 Capacit atteinte ou J Capacit de traitement d pass e Dysfoncti
13. St Paul d Izaux Ferm r habilit Chabons Commelle ettement identifi Ferm tout d chet et nonr habilit Anjou Potentiel eaux de surface Sablons Potentiel eaux souterraines amp eaux de surface La C te St Andr Potentiel eaux souterraines i Potentel eaux de surface amp milieu naturel Ce site est galement signal par t Fjerne E Bressieux BASIAS cf chap III 1 3 3 1 e Ryes O O laveyron S Lens Lestang A Tableau 33 Caract ristiques des centres de stockage de d chets sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sources Conseil G n ral de lTs re 2008 SINDRA 2007 Virleux 2000 dapr s DDAF Is re 2000 Potent el eaux souterraines amp eaux de surface Potentiel eaux souterraines amp milieu naturel 30 Lixiviat liquide r siduel qui provient de la percolation de l eau travers les d chets Document valid 145 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 L arr t pr fectoral du 17 mai 2000 relatif l exploitation du centre de stockage de d chet de Penol pr voit sur 3 pi zom tres situ s en amont et en aval du centre l analyse trimestrielle in situ de la temp rature du pH de la conductivit de l oxyg ne dissous du potentiel d oxydo r duction et en laboratoire du carbone organique total COT D avril 2002 mars 2009 les r sultats d analyses taient con
14. carts de collecte qui arrvent sans traitement au milieu devront tre supprim s en termes d efficacit du traitement le traitement des mati res azot es et phosphor es semblent essentiels a minima pour les stations d purations les plus importantes et pour les piscicultures en termes d adaptation des rejets aux capa cit s d absorption du milieu r cepteur En reanche pour les pesticides la mol cule la plus fr quemment retrouv e est le d s thyl atrazine produit de d gradation de l atrazine Elle a t analys e dans 60 des points investigu s dans les eaux souterraines en 2008 Sogreah 2008 44 points analys s sur l ensemble du bassin Dans les eaux superficielles le pesticide retrouv le plus fr quemment est l AMPA produit de d gradation du glyphosate Les pollutions par les m taux ont t retrouv es dans les eaux superficielles Pour certaines l origine fait peu de doute industrie de travail des m taux en amont du point analys pour d autres l origine demeure inconnue et devra tre identifi e Peu de points de mesure en nappe ont mis en vidence d autres toxiques tels que les PCB ou les solvants Les pollutions retrouv es dans les eaux souterraines et superficielles mettent en vidence la difficult de relier pr cis ment les pressions qui s exercent sur les milieux aquatiques et la qualit des milieux en question Il existe actuellement une connaissance insuffisante de l origine des pollutions et
15. 2 1 Les pr l vements pour la distribution publique d eau 2 1 1 Les captages pour la distribution publique d eau Les pr l vements pour la distribution publique d eau sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sont effectu s dans les eaux souterraines et par captages de sources On d nombre une centaine de points de pr l vements source groupe de sources puits forage En 2007 l ensemble des pr l vements pour la distribution publique d eau a repr sent un volume annuel de 10 5 millions de m sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire cf Tableau 35 et environ 50 des pr l vements totaux en eaux superficielle et souterraine effectu s pour les diff rents usages hors piscicultures Comparativement sur la p riode 2001 2006 la moyenne des pr l vements destin s la distribution publique d eau sur le p rim tre du SAGE repr sente 10 9 millions de m an Cela quivaut sur la p riode envron 40 des pr l vements totaux en eaux superficielle et souterraine op r s pour les diff rents usages hors piscicultures L exploitation de la ressource en eau pour la distribution publique d eau est presque exclusivement r serv e aux besoins locaux de la population du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Il existe cependant des transferts d eau cf carte 1 18 7 points de pr l vements situ s sur le p rim tre du SAGE sont mobilis s pour alimenter des communes ou des syndicats des eaux si
16. Carte 1 19 Pr l vements pour l irrigation agricole l industrie et les piscicultures Carte 1 20 Etat physique des cours d eau Carte 1 21 Risques naturels li s l eau Carte 2 1 Diagnostic par sous territoire Document valid 10 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Abr viations AAC Aire d Alimentation de Captage AAPPMA Association Agr e de P che et de Protection du Milieu Aquatique AERM amp C Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse AMPA acide d aminom thylphosphonique BASIAS Base de donn es d Anciens Sites Industriels et Activit s de Service BASOL Base de donn es sur les sites et sols pollu s ou potentiellement pollu s appelant une action des pouvoirs publics titre pr ventif ou curatif BCAE Bonnes Conditions Agricoles et Environnementales BRGM Bureau de Recherches G ologiques et Mini res BSS Banque de donn es du Sous Sol CAD Contrat d Agriculture Dur ble CEMAGREF Centre de Machinisme Agricole et Forestier CGCT Code G n ral des Collectivit s Territoriales CIPAN Culture Interm diaire Pi ge A Nitrates CLE Commission Locale de l Eau COT Carbone Organiue Total CROPPP Cellule R gionale d Observation et de Pr vention des Pollutions par les Pesticides DDAF Direction D partementale de l Agriculture et de la For t DDASS Direction D partementale des Affair
17. Ces lieux sont r f renc s dans les Sch mas D partementaux des ENS Etat patrimonial l tat patrimonial du SEQ Eaux souterraines fournit une chelle d appr ciation de l atteinte des nappes par la pollution et permet de donner une indication sur le niveau de pression anthropique s exer ant sur elles sans faire r f rence un usage quelconque composition naturelle de l eau SEQ Eaux souterraines 2003 Eutrophisation l eutrophisation est une forme de pollution qui se produit lorsqu un cours d eau re oit trop de mati res nutritives issues de l activit humaine phosphore et azote favorisant la prolif ration d algues et entra nant un appauvrissement en oxyg ne du cours d eau Ev potranspration potentielle ETP c est la quantit d eau susceptible d tre apor e par une surface d eau libre et transpir e par un couvert v g tal dont l alimentation en eau n est pas le facteur limitant La connaissance de cette donn e est n cessaire pour valuer entre autres les bilans en eau d un territoire ou les besoins en eau des cultures H comme Hydro cor gions HER zone homog ne du poit de vue de la g ologie du relief et du climat C est l un des principaux crit res utilis s dans la typologie et la d limitation des masses d eau de surface La France m tropolitaine peut tre d compos e en 21 hydro cor gions principales source http wWww eaufrance fr L comme Lessivage dans les sciences de
18. D apr s les donn es issues du recensement g n ral agricole 2000 RGA2000 pour les exploitations agricoles dont le si ge est situ dans le d partement de l Is re et sur le p rim tre du SAGE le ma s grain semence et ensilage repr sente quasiment 75 des surfaces irrigu e cf Figure 35 Surface irrigu e ha 6 196 r ales hors ma 440 Total 8432 Culture irrigu e Da g D E 2 o w L 3 v S 2 T M OO ro L Q 10 1 En Ma s ensilage C r ales Tabac Ol oprot agineux Vergers Culture irrigu e Figure 35 Pourcentage de la surface irrigu e en fonction de la culture pour les exploitations agricoles situ es sur les communes en partie ou totalement incluses dans le p rim tre du SAGE en 2000 source DIREN BRGM 2008 Chambre d Agriculture Is re RGA 2000 Sur le bassin Bi vre Liers Valloire il existe quelques parcelles irrigu es par immersion sur les communes d Albon Manthes Moras en Valloire St Barth lemy St Sorlin en Valloire Sur Albon les irrigants pr l ent dans le Bancel et l Argentelle Sur les autres communes les irrigants utilisent le r seau de l Oron et des Veuzes par des syst mes de biefs et de vannages Le total des surfaces irrigu es par immersion repr senteraient une dizaine d hectares principalement des prairies Les volumes utilis s sont estim s en moyenne environ 70 000 m an source
19. Gestion 28 73 Bi vre REDENS E leNot ee o o y e Ruisseau de la Bord che Bordures de cours d eau et plaines alluv iales La Tourbi re du Grand Lemps 73 40 Camp militaire de Chambaran 1 555 35 Bi vre Valloire R serve Inventaire tourbi res naturelle Zone Zone Natura 2000 SIC de protection loi REDI Zone Natura 2000 SIC Etangs landes vallons tourbeux humides et ruisseaux crevisses de Chambaran REDI ZNIEFF 1 REDI Pr Reynaud 527 64 Bi vre Valloire EDI Bordures de plans d eau lacs tangs R gions d tangs R gions d tangs Contre canal Janne Polan 10 84 Dolon Rhone c ourcircuit de 906 01 Dolon l am nagement CNR du P age Valloire de Roussillon tete Etangs Gras et Neuf 10 75 Dolon_ _ R gionsd tangs Les Epines B nites 0 51 Valoire Zones humides artificielles J ooo S Champ Coupier 1271 Valloire _ Bordures de cours d eau So o o S Chaanou 1 75 Valloire _ Bordures de c urs d eau ooo oo o S Les Fontaines 5 43 Valloire Bordures de cours d eau Jooo oo o S Les Sauterelles 1 19 Valloire Zones humides artificielles _ _ Jo o o o S Les Compteaux 142 Valloire Bordures de plans d eau lacs tang Jo o ooo i S Sources de Manthes 488 Valloire Zone humide ponctuelle _ _ l So 1 O m Ke N ea DD m m m m Z O 0 I un Alle Document valid 241 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAG
20. Il existe 3 piscicultures sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire implant es sur les zones des sources de Beaufort et de Manthes Les besoins en eau des piscicultures sont quasi constants sur l ann e pour assurer l activit Volume pr lev l s Volume pr lev z ces Production de 3 Milieu Pisciculture Commune tonnes an eau de surface et ou millions de m an de rejet eau souterraine DIREN BRGM 2008 J Les Fontaines F209 a Beaufort Oron et ou nappe dont 7 15 dans la Oron Murgat BLV amp 500 Font Rome z Demande de 600 l s B al MANNES TIR Grande Veuze et ou veuze nappe BLV D bit naturel des Des sources de sources et jusqu Petite Manthes Manthes 80 100 250 s par pompage 6 8 Ve ze Faure en tiage tr s s v re x1200 1250 37 Tableau 37 Caract ristiques des piscicultures surle bassin Bi vre Liers Valloire g p AL haute DIREN DPEN AGE 2008 Les piscicultures utilisent pr f rentiellement les eaux de surface venant des sources mais les baisses des d bits des sources et la plus grande fr quence des tiages les ont conduites mettre en place des dispositifs de s curisation par pompage dans la nappe de Bi re Liers Valloire d s la fin des ann es 1960 pour la pisciculture Murgat et d s les ann es 1970 pour les piscicultures Font Rome et Faure Sur le long terme les 3 piscicultures utilisent majoritairement l eau des sources Ces derni res ann es cependant les d
21. L coulement g n ral de la nappe se fait depuis l est du bassin vers l ouest jusqu au Rh ne avec une pente moyenne de 6 o Cependant localement les sens d coulement peuvent tre diff rents La nappe de Bi vre Liers Valloire draine les eaux des formations g ologiques situ es en p riph rie collines molassiques et sous jacentes molasse mioc ne vers les axes principaux d coulement situ s dans les plaines cf carte 1 10 Les zones d coulement pr f rentiel se situent pour Bi vre entre Izeaux et Sardieu E W entre la C te St Andr et St Barth lemy NE SW Liers sous la haute terrasse dans la vall e du Suzon NE SW sous la basse terrasse NE SSW Valloire entre Beaurepaire et St Sorlin en Valloire NE SW entre Epinouze et St Rambert d Albon E W Les fluctuations du niveau de la nappe de Bi vre Liers Valloire sont suivies de fa on continue par 6 pi zom tres de la DIREN Rh ne Alpes et du BRGM Il existe d autres points d observation de la nappe sur lesquels les chroniques pi zom triques sont galement int ressantes pour permettre une analyse volutive du comportement de la nappe points d observation de certains gestionnaires d eau potable et exploitants de carri re adh rents de l UNICEM cf Tableau 6 et Figure 7 Document v alid 54 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Ses m
22. La Loi sur l Eau du 3 janvier 1992 a inscrit dans la r glementation fran aise la notion de gestion globale de la ressource en eau et des milieux aquatiques fond e sur le principe de solidarit entre les usagers et la prise en compte de l eau sous toutes ses formes ressource vitale cosyst me support d activit s etc cf les 2 premiers articles de la loi ci apr s Document valid 15 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Article 1 L eau fait partie du patrimoine commun de la nation Sa protection sa mise en valeur et le d veloppement de la ressource utilisable dans le respect des quilibres naturels sont d int r t g n ral L usage de l eau appartient tous dans le cadre des lois et r glements ainsi que des droits ant rieurement tablis Article 2 Les dispositions de la pr sente loi ont pour objet une gestion quilibr e de la ressource en eau Cette gestion quilibr e vise assurer la pr servation des cosyst mes aquatiques des sites et des zones humides la protection ontre toute pollution et la restauration de la qualit des eaux superficielles et souterraines et des eaux de la mer le d veloppement et la protection de la ressource en eau la valorisation de l eau comme ressource conomique et la r partition de cette ressource de mani re satisfaire ou concilier lors des
23. Urbanisme Risques notamment li s l eau PPRi Mise en uvre des politiques nationales dans les domaines de la sant et de la solidarit sous l autorit pr fectorale Missions notamment dans les domaines de la sant publique politique r gionale de sant pr vention s curit sanitaire et sant environnementale l inspection le contr le et l valuation Application des r glementations en mati re de police de l eau et de la p che Organisme technique pour la connaissance et la surveillance de l tat des eaux et sur le fonctionnement cologique des milieux aquatiques Missions de d veloppement des connaissances sur les hydrosyst mes entre autres pilotage du syst me d information sur l eau base de donn es sur l eau les milieux aquatiques et les populations piscicoles de contr le des usages de l eau Appui technique aux actions de gestion de l eau par exemple en mati re de restauration de milieux de plans de gestion d esp ces 49 245 Actions projets Eau Mise en place des Comit s s cheresse Is re R alisation du Sch ma D partemental de la Ressource en Eau SDRE conjointement avec la DDAF et le D partement de Ts re Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Missions l chelle du bassin Rh ne M diterran e et Corse dans les domaines de la X a n gestion de l eau utilisation ratio
24. avec l am lioration du traitement des eaux us es alors que les d bouch s de valorisation et d limination des boues ont tendance s amenuiser L pandage est une solution peu co teuse et int ressante au niveau environnemental puisqu elle permet entre autres la restitution de mati re organique aux sols Il est cependant n cessaire de r duire la source les contaminations des eaux us es qui se retrouvent ensuite dans les boues d puration d am liorer la connaissance de la qualit des sols et de prendre en compte les autres apports lisiers produits phytosanitaires engrais pollution atmosph rique e L assammissement non collectif L assainissement non llectif est d une fa on g n rale moins bien connu que l assainissement collectif Cependant le code g n ral des collectivit s territoriales obligeant les communes ou groupements de communes respectivement proc der au nage de leur territoire d limiter les zones d assainissement collectif et non collectif et mettre en place le service public d assainissement non collectif SPANC devraient rendre certaines informations disponibles l avenir Il est n anmoins possible de dresser un tat des lieux succinct de l assainissement non collectif sur le bassin Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire en 2007 11 structures intercommunales et 2 communes avaient mis en place le service public d assainissement non collectif SPANC cf carte 1 17 L o
25. changes entre les 2 aquif res et de faire en sorte que ces ouvrages ne constituent pas des points pr f rentiels de transmission des polluants vers les nappes Document valid 148 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 3 4 5 Les enjeux autres pressions Sur la cinquantaine d anciens sites d extraction de mat riaux recens s sur le p rim tre du SAGE 8 ont t identifi s comme sensibles gt par rapport au milieu naturel Les autres sites ont t plus ou moins bien am nag s Bien que ce sit le manque de s curit sur les sites qui soit le plus probl matique il est impossible d valuer pr cis ment l impact de ces sites sur les milieux aquatiques et la nappe en particulier De la m me fa on sur les 25 sites de stockage de d chets en activit ou ferm s recens s sur le bassin 2 sites Commelle et Izeaux sont nettement identifi s comme pouvant avoir un impact sur le milieu Des pistes de travail de la CLE pourraient consister am liorer la connaissance des sites en particulier des anciens sites d extraction de mat riaux dits sensibles afin d valuer le risque pour la nappe r habiliter prioritairement les sites o le risque sur la ressource en eau est ou serait valu comme fort disposer des r sultats des syst mes de surveillance de la qualit des eaux pour les sites d extraction et de d ch
26. cheresse les pr l vements des piscicultures s effectuent dans les eaux souterraines et sont susceptibles d accentuer la baisse des niveaux pi zom triques et donc des d bits des sources D un point de vue quantitatif pour les piscicultures le probl me se pose en termes de transfert d eau du milieu souterrain lieu de pr l vement vers le milieu superficiel lieu de rejet auquel s ajoute un aspect qualitatif avec un impact des rejets sur le milieu 2 6 3 Les l ments de connaissance du bilan hydrog ologique de la nappe de la molasse mioc ne Sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire l aquif re de la molasse mioc ne est encore peu tudi Les travaux en cours de Tiffanie Cave dans le cadre de l tude du fonctionnement hydrog ologique du bassin tertiaire du Bas Dauphin entre la Dr me et la Var ze apporteront de nouveaux l ments Actuellement la ressource de la molasse mioc ne est consid r e comme abondante et de bonne qualit Elle est encore peu expbit e car la nappe des alluvions est suffisamment productive Mais il existe de forts enjeux La molasse mioc ne est d j utilis e par 2 forages Manthes et Beaufort pour la distribution publique d eau Elle sert peu pour l irrigation agricole En revanche son utilisation pour la g othermie par des particuliers est av r e M me si les changes de la nappe des alluvions et des cours d eau avec la nappe de la molasse mioc ne sont encore mal connus cette nap
27. concentrations en substances prioritaires fix es par les directives europ ennes Pour les quatre masses d eau superficielles principales du bassin Bi vre Liers Valloire le manque de donn es pour appr cier leur tat a t signal cf Tableau 14 Figure 25 et Annexe 1 Code Nom masse dau objectif objectif objectif masse W bon tat bon tat de bon Probl matiques traiter d eau p cologique chimique tat Le Rival Raille de FRDR466a la source St 2021 2015 qualit d grad e Barth lemy d s quilibre quantitatif l Oron de St probl me de transport FRDR 466b Barth lemy jusqu au 2021 2015 s dimentaire Rh ne d gradation morphologique FRDR 466c 2015 FRDR 466c _Colli res Dolure 2021 2015 FRDR2014 2015 2027 FRDR10091 Ruisseau des 2015 2015 Eydoches FRDR10774 Ruisseau Le 2015 2015 a Regrimay qualit d grad e FRDR10732 2015 2015 d s quilibre quantitatif FRDR10860 Ruisseau Le Lambre 2015 2015 d gradation morphologique FRDR11792 Ruisseau Le Nivollon 2015 2015 Michel FRDR10157 2021 2015 TETEP qualit d grad e FRDR10183 2021 2015 l aa P d s quilibre quantitatif FRDR10590 2021 2015 d gradation morphologique FRDR11721 Rivi re Le Bancel 2021 2015 FRDR11224 Torrent La P rouse 2027 2015 qualit d grad e d s quilib titatif FRDR11559 Ruisseau La Coule 2027 2015 d c adation morphologie Tableau 14 Caract ristiques des objectifs de bon tat e
28. des cours d eau la qualit physico chimique hors nitrates est valu e pour mettre en vidence les autres param tres potentiellement d classants a D finition de la classe de qualit Indice de qualit tat patrimonial 80 100 Eau de tr s bonne qualit 60 79 Eau de bonne qualit 40 59 Eau de qualit moyenne 20 39 Eau de qualit m diocre 0 19 Eau de mauvaise qualit Tableau 15 Indices et classes de qualit du SEQ Eau Eau de mauvaise qualit Tableau 16 Concentration indices et classes de qualit du SEQ Eau pour les nitrates Par exemple pour les nitrates la qualit de l eau est jug e m diocre d s que la teneur en nitrates d passe 25 mg l Les r sultats des analyses hydrobiologiques ont t interpr t s en r f rence aux grilles de qualit des hydro cor gions HER qui d finissent des grilles de qualit r gionalis es La qualit hydrobiobgique value la qualit et la diversit des invert br s larves d insectes mollusques vers qui vvent sur le fond des cours d eau Dans le cas du bassin Bi vre Liers Valloire les 5 classes de qualit sont les suivantes cf Tableau 17 Note IBGN D finition de la classe de qualit Eau de tr s bonne qualit Eau de bonne qualit 7 6 5 Eau de qualit moyenne 3 2 7 4 4 3 Eau de qualit m diocre Eau de mauvaise qualit Tableau 17 Indices et classes de qualit
29. es rel vent du r glement sanitaire d partemental code de la sant publique e Les zones soumises contraintes ervironnementales ZSCE Le d cret 2007 822 du 14 mai 2007 relatif aux zones soumises contraintes environnementales ZSCE concerne les zones d rosion les zones humides d int r t environnemental particulier et les zones de protection des aires d alimentation des captages Pour les captages AEP en particulier ce d cret donne la possibilit l autorit administrative de cr er des zones de protection quantitative et qualitative des aires d alimentation de captages AAC d eau potable pour lutter contre les pollutions diffuses et d y tablir un programme d actions destination des agriculteurs afin d atteindre les objectifs de bon tat cologique des masses d eau l horizon 2015 Document valid 130 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 pr vus par la directive cadre sur l eau Ces actions peuvent tre des modifications des pratiques agricoles ou la mise en place d am nagements Quand ces actions sont volontaires il est possible d en financer le surco t par le biais de mesures agro environnementales MAE Les pr fets peuvent rendre ces mesures obligatoires dans un d lai de 3 ans d s lors que les agriculteurs les ont insuffisamment mises en uvre titre volontaire Sur le bassin Bi vre Liers Valloire
30. et de la qualit de fonctionnement de l ouvrage Une quinzaine de STEP souffre de dysfonctionnements chroniques et ou a atteint la limite de capacit entra nant parfois des d gradations de qualit des milieux aquatiques Au titre de la Directive ERU la pr fecture de l Is re a mis en demeure les ma tres d ouvrage des STEP d Izeaux Sillans et de La C te St Andr Le Rial pour une mise aux normes d ici 2010 2011 et donc une am lioration des performances de traitement Une nouvelle station d puration aec rejet par infiltration est donc en cours de construction Sillans La r flexion pour la requalification de la STEP du Rival et l assainissement en centre Bi vre a conduit la cr ation du syndicat mixte pour la station d puration en centre Bi vre regroupant la Communaut de Communes du Pays de Bi vre Liers et les communes de St Etienne de St Geoirs St Geoirs Bressieux et St Pierre de Bressieux pour construire la future station d puration D autres projets de requalification ou extension de stations sont en cours de r alisation ou de r flexion On peut citer notamment les projets d assainissement des communes de la plaine du Liers par raccordement la STEP des Charpillates La C te St Andr cf carte 1 16 Les risques de pollution vis vis des milieux aquatiques L impact de l assainissement collectif est particuli rement visible sur les cours d eau en particulier lorsque les syst mes d assainissement sont inexis
31. le sanitaire sur les captages destin s l alimentation en eau potable captages en service ou de secours des DDASS de la Dr me et de l Is re Il comporte respectivement sur le bassin Bi vre Liers Valloire 5 points dont 1 dans la molasse mioc ne pour la Dr me et 22 points pour l Is re Les analyses portent sur un ou plusieurs param tres parmi la physico chimie g n rale la bact riologie les micropolluants les pesticides Le r seau de suivi patrimonial de l Is re assur conjointement par la DDAF et le Conseil G n ral de l Is re comporte 21 points Les analyses portent sur les nitrates et ou les pesticides Le r seau de l observatoire de l eau de la Dr me du Conseil G n ral de la Dr me comporte 2 points Les analyses portent sur les nitrates et ou les pesticides Le r seau RRICQRHA r seau des donn es qualit des eaux souterraines issues de l auto surveillance des sites d installations class es pour l environnement et des sites pollu s mis en place par le Minist re de l cologie de l Energie du D veloppement durable et de l Am nagement du territoire le BRGM les Agences de l Eau et les DRIRE comporte 38 points Les analyses peuvent porter sur les param tres physico chimiques les m taux lourds Ces donn es existent mais le minist re n a actuellement pas donn son accord pour leur utilisation Certains points de suivi sont communs 2 voire 3 r seaux Au final 38 points de suivi diff rents sur
32. moins une partie de l ann e Longtemps consid r es comme improductives et insalubres les zones humides ont vu leurs surfaces diminuer fortement En 50 ans environ 50 de leur surface a disparu France m tropolitaine Depuis la protection des zones humides est devenue partie int grante de l atteinte du bon tat des eaux et des milieux aquatiques en 2015 fix e par la DCE Les zones humides font partie du continuum hydrologique M me si certaines zones humides ne sont pas toujours directement contigu s aux cours d eau elles leur sont souvent li es par d autres chemins hydrauliques apports d eau par les eaux souterraines cf Figure 23 mit Atmosph re Pluie a 4 Figure 23 La zone humide et son espace de fonctionnalit source Note technique SDAGE Rh ne M diterran e Corse 2000 3 3 2 Les zones humides de Bi vre Liers Valloire L inventaire des zones humides sur le territoire de Bi vre Liers Valloire a t effectu sur la partie dr moise du territoire pour le compte de la Communaut de Communes Rh ne Valloire Soberco Environnement 2004 et sur la partie is roise pour le compte du Conseil G n ral de l Is re AVENIR 2009 recensement des zones humides de surface sup rieure 1 ha Les principales zones humides de Bi vre Liers Valloire ont g n ralement d j t identifi es du fait de leur int r t patrimonial floristique et ou faunistique dans les inventaires des milieux re
33. re doit tre port e sur la cr ation de nouveaux forages notamment dans les secteurs o il existe d j des ouvrages proximit afin de ne pas aggraver la pression sur le milieu mais galement pour garantir le bon fonctionnement des ouvrages existants L irrigation est un outil de production agricole mais son d veloppement doit concilier la satisfaction des autres usages et le bon quilibre quantitatif des milieux aquatiques Les actions visant promouvoir une irrigation et des pratiques culturales plus conomes en eau sont d velopper A cela s ajoutent les cons quences probables du changement climatique fr quence plus importante d ann es s ches l avenir qu il faudrait d ores et d j anticiper Les retours d eau au milieu naturel nappe cours d eau des pr l vements pour l irrigation agricole sont minimes en dehors de l irrigation par immersion qui repr sente une forme d irrigation marginale sur le bassin Un rejet d eau au milieu serait d ailleurs un signe de mauvaise appr ciation de l irrigation car les apports sont cens s couvrir les seuls besoins en eau de la culture et ne pas entra ner de percolation Indirectement par vapotranspiration de la culture une part d eau vapor e rejoint le cycle de l eau Document valid 167 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 3 Les pr l vements des piscicultures
34. redevances pr l vements AERM amp C 2007 Pour une m me surface irrigu e les pr l vements pour l irrigation par immersion sont quasiment 6 fois plus lev s que ceux pour l irrigation par aspersion Les droits d eaux correspondants ont plus d un si cle On peut se demander si ces pratiques sont encore adapt es la situation actuelle au vu des changements d occupation des sols de fonctionnement des cours d eau Document valid 161 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 2 3 Bilan des pr l vements pour l irrigation en 2007 L ann e 2007 s est caract ris e par un hiver plut t sec et un t plut t humide de ce fait elle ne correspond pas une ann e climatique moyenne Cela s est particuli rement ressenti sur les pr l vements pour l irrigation agricole concentr s sur les mois d t qui ont t peu importants cette ann e l Les Chambres d Agriculture de la Dr me et de l Is re sont charg es de la proc dure mandataire pour les demandes de pr l vement des irrigants Cette d marche est fond e sur le volontariat des irrigants Les Chambres d Agriculture de la Dr me et de l Is re regroupent et actualisent annuellement les demandes d autorisation de pr l vement des agriculteurs et pr sentent une demande collective par bassin versant la DDT de la Dr me et de l Is re Ce mode de fonctionnement permet d
35. s industriels climatisation refroidissement lavage composant des produits agro alimentaires etc Les donn es collect es pour ce chapitre concernent les industries pr levant dans le milieu naturel et dont la consommation en eau est relativement importante Les activit s industrielles et artisanales qui utilisent l eau du r seau de distribution publique dans leurs process ont t comptabilis es dans le chapitre III 2 1 2 4 1 Bilan des pr l vements industriels en 2007 En 2007 sur le bassin Bi vre Liers Valloire 17 industries taient redevables l Agence de l Eau pour les pr l vements dans la ressource en eau Ces 17 entreprises ont pr lev environ 2 6 millions de m dont 2 4 millions de m dans la nappe de Bi vre Liers Valloire cf carte 1 19 Sur les 2 6 millions de m pr lev s les industries d extraction de granulats repr sentaient 493 800 m exclusivement en nappe soit 19 de la totalit des pr l vements industriels La part des pr l vements industriels repr sentait 13 des pr l vements totaux en eaux superficielle et souterraine effectu s pour les diff rents usages hors piscicultures Comparativement sur la p riode 2001 2006 la moyenne des pr l vements destin s l industrie est de 2 7 millions de m an Cela repr sente sur la p riode environ 10 des pr l vements totaux en eaux superficielle et souterraine op r s pour les diff rents usages hors piscicultures Les secteu
36. s aux stations hydrom triques de Br zins et Beaufort sont incertains du fait des d bordements qui surviennent dans les secteurs de plaine en amont des stations Surface du FRE D bit j D bit journalier bassin journalier D bit joumalier maximal Cours d eau Commune d cennal centennal omu m js QJ10 m s La Combe Saint Rober Geoir S MEE KONAR OoOo o RTE D NE ER SE EE TENTE 16 nov 2002 21 9 Le Rival la ESET Raille Beaufort 461 Estim entre Estim 35 25 et 30 Cemagref Sogreah 1994 1993 Rival Aval de La 11 25 Estim 10 5 Estim 21 Ng Forteresse ERGH 2006 ERGH 2006 Estim entre Estim Oron Beaurepaire 517 50 et 60 gt 150 Sogreah 1994 Sogreah 1994 Tableau 9 Caract ristiques des d bits de crue de la plane de Bi vre sources Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 et sur fonds gris donn es bibliographiques L importance des infiltrations dans la partie m diane et aval de la plaine de Bi vre r duit les d bits de pointe observ s comparativement un bassin versant de surface identique mais pour lequel le r seau hydrographique serait normalement d velopp Cependant lors des ph nom nes pluviom triques extr mes la capacit d infiltration diminue fortement du fait de la saturation en eau progressive des sols On observe alors un d clenchement pour les crues les plus importantes enregistr es lorsqu un certain seuil gt de cumul de pl
37. s is rois Plaine de la Bi vre noter la pr sence de 2 chenaux comme dans la plaine du Liers et la complexit du remplissage du chenal le plus au nord Document valid 52 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 OUEST NORD OUEST shariea g righaciahar AUnm re Coups travers Le Sauil de FARAMAMS mersine du Min Ancien Loneus amp e Marco lr cran Horis gimieiher item Ain Ancien is bass foi M nan ou manue ompiscenasi de Le enne du fencasi S m l Est du poii Enthauri a g rs ART EE gt mailesse 2 iokdage p lsblies de Parinem Coupes de la Vall e du LIERG montrant l ind pendance des ches ux w rmient st risiess apr s P Mandier 1985 OUEST NOAG QUEST Th Coupe iens l partis amant du LIEAS LT SUN Say Le Dance 6 Allwions p riglaciaires Allu ions fluvio glaciaires Moraine du Riss ancien phase de Marcollin Allw ions fluv io glacaires rissiennes Riss ancien la base Riss r cent au dessus Cailloutis n og nes Plaine du Liers noter la pr sence de 2 chenaux ind pendants l un w rmien l autre rissien r T tapie Aiat das Hers mrana TECTITEOTES m Tode Mes sanean mithiin Morente Iorama ahir mie Me Change G enge Kowye l payre Mamay L FER EE 7 n 7 z Fluvio glaciaire W rm r cent apport mixte rhodanien dominant 1 Molas Mioc n
38. tallis tion oui gt Adivit industrielle traitement lectrolytique artisanale application de vernis et peintures Source http basias brgm fr donnees asp export du 02 07 2009 TULLINS Fabrique FA E A M Document valid 233 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Annexe 5 Tableau comparatif des termes du bilan pour la nappe Bi vre Liers Valloire tablis par diff rentes tudes Etudes SRAE 1981 BRGM 1982 ANTEA 1996 ua A Entr es 190 8 milions Autres _ 2 4 de m 287 2 publique d eau a es Piscicultures 4 3 37 x O 260 223 7 dont 195 dont 162 d coulement d coulement souterrain En ann e moyenne le Bilan millions de m souterrain Les volumes Larges Grands commentaires de l tude pr lev s apparaissent minimes face aux coulements souterrains Il faut maintenir un certain d bit des mergences de nappe possibilit s d exploitation multiple Probl me du maintien du d bit des sources et de la qualit de l eau bilan est exc dentaire mais des situations difficiles peuvent r sulter de saisons automnales et hivemales s ches Diff rence entre les pr l vements industriels en nappe 2 3 millions de m et les rejets directs en nappe 1 million de m Hypoth se haute L historique des bilans hy
39. 2005 En 2009 sur le p rim tre du SAGE 25 sites de stockage de d chets en activit ou ferm s sont recens s dont 16 situ s au droit de la nappe Les sites de stockage de d chets de l Is re ont fait l objet d une aluation du risque de pollution cf Tableau 33 Les sites anciens et actuellement ferm s ont pu accueillir g n ralement sans contr le tout type de d chets ordures m nag res d chets industriels banaux gravats etc et sp ciaux solvants etc Centre de stockage de classe 2 autoris et en activit d chets non dangereux d chets m nagers ultimes et assimil s Potent el eaux souterraines amp milieu naturel R cup ration des lixviats Projet de stabilisation par traitement m cano biologique et enfouissement SICTOM Bi vre Centre Is re St Sorlin enV alloire classe 3 autoris et en activit d chets inertes ne d composent pas ne br lent pas ne produisent aucune autre r action physique chimique ou biologique de nature nuire l environnement gravats tuiles St Etienne de St Geoirs Potentel eaux souterraines D charge brute en fonctionnement d charge non contr l e mais utilis e par une commune Br zins SACS AU S SyS Thodure D p t sauvage en fonctionnement La C te St Andr Potent el eaux souterraines Ferm aux ordures m nag res et non r habilit d chets verts et inertes admis Potentil eaux souterraines amp eaux de surface StGeoirs
40. 2007 environ 66 du total des volumes pr lev s permettent de couvrir des zones d alimentation beaucoup plus tendues Les puits ou forages correspondants se situent dans les alluvions des moyennes et hautes terrasses moins vuln rables aux pollutions du fait de la profondeur de la nappe que les alluvions des terrasses r centes au centre de la plaine dans lesquelles plusieurs stations de pompage ont t abandonn es Il existe actuellement 2 forages profonds utilis s l le Manthes prof 180 m et Bas Beaufort Beaufort prof 80 m pr levant dans la nappe de la molasse mioc ne nappe sous jacente la nappe des alluvions Bi vre Liers Valloire et sous couverture de celle ci Ces 2 forages ont t mis en place pour am liorer la qualit de l eau distribu e dilution pour Manthes substitution pour Beaufort Complexe B vre Liers Valloire Molasse mio ne Complexe de Bonnevaux Complexe de Chambaran Complexe des Terres Froides Tableau 35 Pr l vements pour la distribution publique d eau de l ann e 2007 sources Agence de l Eau Rh ne M diterran e DDASS Dr me DDASS Is re gestionnaires AEP La variabilit des volumes pr lev s est tr s importante de quelques centaines de m an pour certaines sources ex 400 m source de la Girauderie commune La Forteresse plus de 700 000 m an pour ce tains forages en nappe Bi vre Liers Valloire ex 770 100 m puits du Mourelet SIE Dolon Var
41. 4 1 La p che de loisir snssssssesenrnrnersseeerrnrrrnsrenrrnnrrnnnrenrnrnrnnnnnnnnennnnnnne 37 I1 1 4 4 2 La promenades sentent dents 37 I1 1 4 5 Des infrastructures en d veloppement 38 11 1 4 6 hydro lectricit aniei a ia paa nn mena ns dan mienne ee bar cite 39 I1 2 Les acteurs du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sssssssrrsrssesserrrrrrrrssrenrrrrrenesene 42 IL 3 L s milieux aquatiques oeras ciiise eiii reid Ea a ea k E ee 51 II 3 1 LES EAUX SOUTERRAINES ii i irrererrrrrreerererereererernnrnns 51 TILL La nappe des alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers Valloire 51 11 3 1 1 1 Les caract ristiques de l aquif re des alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers V li en mette ete ane tien nine ann re eee anna ves 51 11 3 1 1 2 La pi zom trie de la nappe de Bi vre Liers Valloire 54 Document valid 3 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 I1 3 1 2 L aquif re molassique mioc ne 65 11 3 1 2 1 Les caract ristiques de l aquif re molassique mioc ne sssssessesseereren 65 11 3 1 2 2 La pi zom trie de la nappe molassique mioc ne 65 1 3 2 LES EAUX SUPERFICIELLES UN RESEAU HYDROGRAPHIQUE SOUS DIMENSIO NNE nid a a Ne ren nt A A na es ET 70 I1 3 2 1 La plaine de Bi vre in 70 Le Rival et se
42. 8 avril 2010 1 2 3 4 Les enjeux qualit de l eau distribu e Compte tenu des enjeux de sant et de salubrit publique la distribution publique d eau notamment pour l alimentation en eau potable est l usage le plus sensible du point de vue qualitatif La distribution publique d eau sur le territoire du SAGE provient 100 des ressources souterraines Actuellement la situation est globalement satisfaisante dans le sens o les unit s de distribution foumissent une eau qui respecte les normes de qualit dans 100 des cas pour les nitrates et 90 des cas pour la bact riologie mais seulement 87 des cas pour les pesticides Les normes de qualit peuvent tre respect es en utilisant un m lange d eaux de diff rentes origines source nappe des alluvions nappe des alluvions molasse Cette situation de conformit ne doit donc pas masquer la d gradation g n rale de la qualit des eaux de la nappe des alluvions Il faut galement bien noter que les ressources de substitution sur le territoire manquent les essais faits dans la molasse ne donnent pas toujours les r sultats escompt s en termes de productivit et ou de qualit Des pistes de travail de la CLE pourraient consister am liorer la mise en place ou la r vision des proc dures de p rim tres de protection des captages engager une r flexion sur la pr servation des captages existants vis vis des pressions anthropiques croissantes urbanisation i
43. Bi vre Liers SI des eaux du Grand Charpenne 2 communes dont 2 dans le p rim tre du SAGE Eau Traitement Adduction Distribution Eydoche Flach res Document v alid 45 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Structure Politique et ou Comp tences en rapport avec le SAGE Actions projets Eau Syndicat intercommunal des Eaux de la Galaure 6 communes dont 2 dans le p rim tre du SAGE Eau Traitement Adduction Distribution Marnans Viriv ille Syndicat Mixte du Pays de Bi vre Valloire CDPRA 2005 2010 Action Te re amp Eau sur les nitrates et les pesticides anim e par la Chambre d Agriculture de l Is re Action Iriguer aec un meilleur usage de l eau gt pour favoriser un usage conome de l eau en agriculture PSADER accueille la Communaut de l Eau Potable structure d animation et de coordination des acteurs de l eau potable de la r gion grenobloise Aide au d eloppement conomique touristique et culturel du territore renfort aux services au public transports collectifs et sant pr servation de l environnement et des paysages Animation et gestion du Contrat de D eloppement de Pays de Rh ne Alpes CDPRA sign en 2005 avec la R gion le D partement et l Etat 59 communes dont 50 dans le p rim tre du SAGE Fe FMC SCOT ME REGION Ur HAINE GE Elaboration et suivi du Sch ma de Coh renc
44. CLE le 8 avril 2010 2 5 Les pr l vements usage domestique Les volumes en eau pr lev s par les particuliers directement dans le milieu par captage de source puits forage ne sont pas connus de fa on exhaustive sur le p rim tre du SAGE car la r glementation n a fix que r cemment l obligation aux particuliers de d clarer les dispositifs de pr l vement des fins domestiques d installer un compteur et de rendre compte On entend par pr l vements usage domestique les pr l vements destin s exclusivement la satisfaction des besoins des personnes physiques propri taires ou locataires des installations et de ceux des personnes r sidant habituellement sous leur toit dans les limites des quantit s d eau n cessaires l alimentation humaine aux soins d hygi ne au lavage et aux productions v g tales ou animales r serv es la consommation familiale de ces personnes En tout tat de cause est assimil un usage domestique de l eau tout pr l vement inf rieur ou gal 1 000 m d eau par an qu il soit effectu par une personne physique ou une personne morale et qu il le soit au moyen d une seule installation ou de plusieurs Code de l Environnement R214 5 L article L 2224 9 du Code g n al des collectivit s territoriales pr voit qu un particulier utilisant ou souhaitant r aliser un ouvrage de pr l vement d eau souterraine des fins d usage domestique doit depuis le 1 janvier 200
45. DOLO N Bassin versant du Dolon jusqu au Rh ne alluvions fluv io glaciaires Massif de Bonnevaux au Nord complexe g ologique morainique et molassique Description Dominante rurale grandes cultures irrigu es vergers Infrastructures voies ferr es routes TMD Dolon et affluents Derroy B ge Lambroz Longues p riodes d assec dans la partie aval du Dolon B ge apport de d bit par r surgences de nappe eau Nappe de la 1 ou 2 points d exploitation pour l irrigation G othermie des particuliers Bordures de cours d eau R gion d tangs Hors bassin BLV r g rve naturelle de l Ile de la Phti re Usages de AEP assainissement l eau Irrigation agricole P che de loisir eu eos Tendances Pollution faible Rejets deaux us es non collect s superficielle Chanas Pr sence d HAP station RCS a rrea ana S O Tendance 1 baise de w souterraine Champ captant prioritaire Grenelle teneur en nitrates Ad quation eau Secteur sensible par rapport aux pr l vements superficielle pr l vements agricoles ux eau Secteur sensible par rapport a Milieux humides ressource a souterraine pr l vements agricoles Risque inondation Transport solide Risque torrentiel Mise en valeur de certaines Chanas a Milieux aquatiques Cours d eau peu artificialis avec ripisy Me relati ement pr serv e Faible volume pr lev pour irrigation agricole Document v alid 210 245 Etat des lieux
46. Eydoches 7 57 Liers Bordures de cours d eau et plaines alluviales Les Ecommunaux 13 93 Bi vre S REDI Document valid 238 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 RE ee qe ad o l a o a l eataa f rfe ae a Etang du Loup 225 Bi vre __ Bordures de plans d eau lacs tangs J 129 Zones humides de bas fonds en t te de bassin ju REDI ENS me Valoire Ruisseau de Regrimay Bordures de cours d eau et Bordures de cours d eau et pleines aluviales alluviales REDI RD Ferrouillat L Etang 320 S Bi vre r we Haere Combe de Fondon 675 Bi vre S o ORE O Les Bajeaux 13 98 Bi vre S o ORE S O Combe du Rafour 53 Bi vre S o RED y Combe de Claire 687 Bi vre S o ORE E Torent de la P rouse 23 54 Bi vre Bordures de cours d eau et plaines alluviales REDI Le Truchet 49 29 Bi re S o ORED S Ruisseau de Bertrand 11 14 Bi vre Bordures de cours d eau et plaines alluviales REDI Chassagne 408 07 Bi vre S S ORED S OE ET en E lea e E Ruisseau de l Abbaye 65 96 Bi vre Bordures decours d eau etpianesaluviaes Re Ruisseau de La Jallini re Les nn Bordures de cours d eau et plaines alluviales REDI a Essarts 196 06 Bi vre S R mr Combe de la Coche 4 45 Bi vre o o REDI RE Ruisseau de la Combe des Bordures de cour
47. G n ral des Collectivit s Territoriales demande de d limiter les zones o l imperm abilisation des sols doit tre limit e et o il est n cessaire de pr voir des installations de collecte de stockage et si n cessaire de traitement des eaux pluviales Par ailleurs les rejets importants d eaux pluviales sont soumis d claration ou autorisation au titre de la nomenclature des installations ouvrages travaux et activit s soumis autorisation ou d claration en application des articles L 214 1 L 214 6 du Code de l Environnement Ainsi le rejet d eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous sol est soumis autorisation si la surface totale du projet augment e de la surface correspondant la partie du bassin naturel dont les coulements sont intercept s par le projet est sup rieure ou gale 20 ha et soumis d claration si cette surface est comprise entre 1 et 20 ha 1 3 1 2 L tat des lieux de l assainissement sur Bi vre Liers Valloire e L assanissement collectif Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire 10 structures intercommunales ont la comp tence assainissement collectif cf carte 1 16 19 Les 7 l ments traces m talliques analys s sont les suivants Cadmium Chrome Cuivre Mercure Nickel Plomb Zinc La plupart des l ments traces m talliques peuvent s av rer toxiques des teneurs tr s fortes Les compos s traces organiques CTO regroup
48. Izeaux Le Poste Carri re SMAG B venais Carri re BR Penol P4 Carri re BR Penol P5 Carri re BR Penol Angle Figure 9 Plaine de Bi vre niveaux pi zom triques de la nappe Document valid 60 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 E n gt 3 T Hiver 97 98 Basses eaux BB Pluie efficace AE P CCPBL Vie de Nantoin Champier DIREN Nantoin DIREN Suzon AEP CCPBL Seye et Donis Figure 10 Plaine du Liers profondeur de la nappe Document v alid 61 245 ww 998919 N d Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 460 440 420 _400 s E Hiver 97 98 2 Basses eaux 2380 2 360 0 O 340 320 300 280 N o A N S N N N N N N N N N N N N N N N N O O O O O O O O O O O O O O O O O RN N A A RN RN RN RN RN RN RN RN RN RN RN A AY EEE Pie efficace DIREN Nanton DIREN Suzon Figure 11 Plaine du Liers niveaux pi zom triques de la nappe Document valid 62 245 ww 2989148 ain d Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e
49. L Argentelle La qualit globale du r seau de l Argentelle s est tr s sensiblement a m lior e entre 1998 et 2007 la qualit passant de m diocre gt ou moyenne bonne Cette volution illustre le transfert des rejets d Anneyron de l Argentelle au Rh ne par abandon de la STEP d Anneyron et raccordement la STEP d Andancette La qualit globale du r seau de l Argentelle s est tr s sensiblement am lior e entre 1998 et 2007 Toutefois cette am lioration ne doit pas masquer l eutrophisation g n ralis e du cours d eau les carts de collecte persistants induisant saisonni rement un dysfonctionnement marqu de l Argentelle La qualit vis vis des nitrates n a pas volu de mani re notable en termes de qualit globale Par contre en termes de concentrations les valeurs moyennes mesur es Pourcentage de stations La qualit biologique s est am lior e entre 1998 et 2007 mais le niveau de qualit globale reste pr occupant Des carts de collecte existent encore sur le secteur entra nant une Pourcentage de stations perturbation forte de la communaut benthique Document valid 98 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 alt ration des habitats Tableau 22 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1998 et en 2007 sur l Argentelle fond e sur la distribution des station
50. Lambroz et des Gouttes qui couvre une partie du sous bassin versant du Dolon et la Communaut de Communes Rh ne Valloire qui g re les aspects hydrauliques des cours d eau Oron Colli res Veuzes Bancel et leurs affluents sur le d partement de la Dr me Par rapport aux 2 syndicats la Communaut de Communes Rh ne Valloire a en plus la comp tence entretien de cours d eau L approche hydraulique l chelle du bassin versant n cessite une coordination des diff rents ma tres d ouvrage charg s d am nagement hydraulique dans un esprit de solidarit amont aval en particulier pour le SIAH BLV et la Communaut de Communes Rh ne Valloire Les am nagements hydrauliques futurs devront bien prendre en compte les aspects hydrog ologiques afin de ne pas cr er de d s quilibre quantitatif de la nappe qui pourrait se r percuter sur le r seau hydrographique de surface en lien avec les r surgences de nappe et sur les diff rents usagers de l eau du bassin versant Il faut donc maintenir les zones d expansion de crue existantes voire en am liorer le fonctionnement par des am nagements appropri s et en reconqu rir certaines Ces am nagements seront d autant plus b n fiques pour la protection contre les inondations et la recharge de la nappe qu ils seront r alis s en amont des sous bassins versants Les am nagements hydrauliques de r tention et d infiltration des eaux de ruissellement devront galement prendre en compte les aspects qu
51. Liers Valloire 105 111 1 2 2 2 La qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire source SOGREAH Consultants 2008 106 I11 1 2 2 3 Les enjeux qualit des eaux souterraines 111 I11 1 2 3 La qualit de l eau publique distribu e 112 111 1 2 3 1 La structuration de la comp tence eau potable 112 111 1 2 3 2 La qualit de l eau potable brute et distribu e ssssssssrerrrrssesrens 112 111 1 2 3 3 La protection des captages d eau potable 114 Document valid 4 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 I11 1 2 3 4 Les enjeux qualit de l eau distribu e 117 111 13 LES PRESSIONS SUR LA QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU 118 I11 1 3 1 Les pressions domestiques l assainissement 118 I11 1 3 1 1 Le contexte r glementaire 118 111 1 3 1 2 L tat des lieux de l assainissement sur Bi vre Liers Valloire 120 I11 13 1 3 Les enjeux pressions domestiques Erreur Signet non d fini 111 1 3 2 Les pressions agricoles iiini onien idan iei idiin pilian 128 II 1 3 2 1 Les dispositifs r glementaires 128 111 1 3 2 2 Les dispositifs conomiques 131 111 1 3 2 3 Les mesures volontaires 132 III 13 24 Les enjeux pressions agricoles Erreur Signet non d fini III 1 3 3 Les pressions industrielles et artisanales ssssssssssssssssrsrrrreenrer
52. Liers Valloire Les services d partementaux de l ONEMA proc dent actuellement au recensement exhaustif de l ensemble des seuils et des ouvrages situ s sur les cours d eau et identifient si ceux ci peuvent poser un probl me de continuit biologique et ou s dimentaire du c urs d eau ne permettant pas de satisfaire aux exigences de bon tat de la Directive cadre europ enne sur l eau et aux exigences de franchissabilit des obstacles par les poissons Document valid 186 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 L utilisation de leau par certains de ces am nagements sur les cours d eau s accompagne d une r glementation sp cifique li e aux usages locaux au r gime hydraulique du cours d eau et au respect des contraintes d coulant du fonctionnement des autres am nagements utilisant leau tablis sur le m me cours d eau Cette r glementation est appel e commun ment droit d eau Etabli directement par l administration ou par les tribunaux dans le cas o il s agissait de r soudre un conflit r sultant de l utilisation ou du partage de l eau entre utilisateurs d eau le droit d eau peut se pr senter sous des formes crites variables A ce jour sur le bassin Bi vre Liers Valloire il n existe aucun recensement exhaustif de tous les r glements d eau existants ni d analyse r glementaire L article L214 18 du Code de l Environnement pr voit pour les ouvrag
53. Rh ne t Env 60 km Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Les principaux risques existants consid r s comme extr mement faibles du fait des mesures entourant les canalisations de mati res dangereuses sont ceux d une rupture de la canalisation ou de l apparition d une fuite 1 4 6 L hydro lectricit L hydro lectricit n a pas t identifi e comme un enjeu fort pour le SAGE Bi vre Liers Valloire En effet les cours d eau du bassin versant ne sont quip s actuellement d aucun ouvrage hydro lectrique structurant Cependant en application de l article R 212 36 du code de l environnement l tat des lieux du SAGE doit comprendre une amp aluation du potentiel hydro lectrique Cette valuation s appuie sur les donn es issues de l tude du potentiel hydro lectrique du bassin Rh ne M diterran e men e dans le cadre de l laboration du SDAGE ISL ASCONIT 2008 Les donn es transmises la CLE par l Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse ne sont pas l chelle du p rim tre du SAGE pour des raisons de confidentialit mais l chelle de la commission g ographique Rh ne Moyen qui correspond un d coupage Agence de l Eau et des sous secteurs hydrographiques Bi vre Liers Valloire est concern par 2 sous secteurs le Rh ne de la Var ze incluse aux Colli res et le Rh ne des Colli res incluses la Cance
54. Rhin Meuse Seine Normandie Guadeloupe Guyane Martinique R union et Mayotte Les SDAGE fixent pour chaque bassin les orientations fondamentales d une gestion quilibr e de la ressource en eau Ils ont une port e juridique et s imposent aux programmes et aux d cisions administratives dans le domaine de l eau de l Etat des collectivit s et des tablissements publics La premi re version des SDAGE a t adopt e fin 1996 Elle a t r vis e et la deuxi me version des SDAGE a t adopt e fin 2009 pour la p riode 2010 2015 Appartenant au grand bassin hydrographique du Rh ne le bassin Bi vre Liers Valloire est concem par le SDAGE Rh ne M diterran e Au terme de son laboration le SAGE Bi vre Liers Valloire devra tre compatible avec ce SDAGE Le Comit de bassin Rh ne M diterran e est dot d une Commission de planification qui assure entre autres un suivi de la mise en uvre des SAGE Elle doit veiller galement la compatibilit des pr conisations des SAGE avec les orientations du SDAGE Le SDAGE Rh ne M diterran e de 2009 constitue le cadre de r f rence pour la politique de l eau dans le bassin Rh ne M diterran e Il traduit de fa on concr te la DCE cf chapitre I 1 1 et d finit les objectifs d atteinte du bon tat pour les diff rentes masses d eau cours d eau eaux souterraines lacs eaux c ti res d ici 2015 huit orientations fondamentales qui permettront de r pond
55. Station de Transfert d Eau par Pompage hydro lectricit UDI Unit De Distribution UTA Unit de Travail Annuel ZICO Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux ZIP Zone Industrialo Portuaire ZNIEFF Zone Naturelle d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZPS Zone de Protection Sp ciale Natura 2000 ZRE Zone de R partition des Eaux ZSCE Zone Soumise Contraintes Environnementales Document valid 12 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Pr ambule L tat des lieux constitue les fondations du SAGE Il a pour objectif d assurer une connaissance partag e par les membres de la CLE des enjeux de gestion de l eau du territoire et de leurs justifications Cette phase comprend une analyse du milieu aquatique un recensement des usages de la ressource en eau l valuation du potentiel hydro lectrique du sous bassin Il est important que cette tape int gre les travaux r alis s dans le cadre de l tat des lieux de la Directive Cadre europ enne sur l Eau et des Sch mas Directeurs d Am nagement et de Gestion des Eaux qui fournissent une source d information consid rable Par ailleurs une synth se de l tat des lieux sera incluse dans le plan d am nagement et de gestion durable PAGD du SAGE soumis consultation Le document d tat des lieux rassemble la fois des donn es techni
56. autoris e pour les 16 carri res en exploitation actuellement Les informations disponibles sur 41 anciens sites indiquent qu environ 50 d entre eux sont consid r s comme r am nag s en zone de loisir centre d enfouissement technique bassin d infiltration La remise en tat des 50 restant a t plus ou moins bien ma tris e Hormis 5 sites pour lesquels la v g tation a recolonis le milieu les autres sites ont servi ou servent de d p ts sauvages ordures m nag res gravats encombrants du fait de leur facilit d acc s et qu ils ne sont pas clos Par ailleurs des pr l vements occasionnels sont effectu s sur au moins 4 sites sans aucun r t pr fectoral d autorisation ou de d claration les pr l vements sont de faibles quantit s et souvent effectu s par des riverains C est surtout le manque de s curit sur le site qui est probl matique Cependant 8 anciens sites d extraction ont t identifi s comme sensibles cf Tableau 32 Etat du site Probl matique Re Mas Chemin de D p ts d ordures signalement DRIRE 38 ressieux Stockage de mat riel d p ts divers La C te Saint Andr NOE f i o Aucun r am nagement artisanaux ordures m nag res P pin Ferme Jaubert 2003 CET autoris activit ayant succ d celle de Proximit nappe signalement DRIRE 38 la carri re Izeaux Le comptant du dessus zone de loisir vente Point noir UNPG 2001
57. aux particuliers de d clarer les ouvrages sensibiliser les particuliers et les foreurs sur la r glementation sur l attention porter la ressource en eau et la notion de risque de pollution li aux ouvrages comme points d entr e privil gi s des pollutions dans les eaux souterraines sur les bonnes pratiques observer pour la r alisation d un ouvrage et les possibilit s d tanch it pour les ouvrages existants sur la r habilitation d anciens ouvrages Document valid 149 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 4 Diagnostic qualit de l eau et pressions sur la qualit de la ressource en eau La qualit des eaux superficielles et souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire est marqu e par une alt ration chronique par les nitrates La pr sence de pesticides des teneurs lev es est galement av r e dans les eaux superficielles et souterraines Les pesticides sont le param tre d classant pour les eaux souterraines au regard de l atteinte du bon tat de la DCE La qualit des eaux superficielles refl te en premier lieu les pressions de l assainissement collectif des pollutions diffuses et des piscicultures La qualit des eaux souterraines refl te plus particuli rement les pressions des pollutions diffuses L puration domestique est en beaucoup d endroits encore insuffisante soit en termes de collecte les
58. bassin versant Seules quelques zones humides sont globalement bien connues et disposent d un cadre de gestion les Espaces Naturels Sensibles les zones Natura 2000 les tourbi res etc Les 4 principales zones humides du bassin l tang du Grand Lemps les tangs landes vallons tourbeux humides et ruisseaux crevisses de Chambaran la tourbi re des Rivoires et les cressonni res Beaufort font l objet d un plan de gestion Document valid 87 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Partie III KXKKX L tat des lieux des milieux et des usages du SAGE Bi vre Liers Valloire 1 La qualit de la ressource en eau 1 1 Bilan de la qualit des cours d eau Dans le cadre de l tat des lieux pour la Directive Cadre europ enne sur l Eau du bassin Rh ne M diterran e AERMC 2005 l valuation de l objectif de bon tat des cours d eau a t r alis e en se fondant sur leur tat physico chimique physique et biologique Le bon tat des cours d eau est atteint lorsque l tat cologique et l tat chimique sont simultan ment bons Un seul param tre ne respectant pas le bon tat entra ne le d classement de la masse d eau L tat cologique traduit la biologie du milieu et la qualit de la structure et du fonctionnement des cosyst mes aquatiques associ s aux eaux de surface L tat chimique traduit le respect des
59. bits des sources ayant fortement baiss suite la succession de recharges hivernales d ficitaires de la nappe les pr l vements en nappe des piscicultures ont t importants pour obtenir les d bits n cessaires au bon fonctionnement des piscicultures Comparativement aux pr l vements pour la distribution publique d eau l irrigation ou l industrie les pr l vements des piscicultures sont mal connus Les piscicultures sont exon r es de la redevance pr l vement de l Agence de l Eau et les Directions D partementales de Protection des Populations anciennement Directions D partementales des Services V t rinaires de la Dr me et de l Is re ne disposaient pas de donn es Le site des sources de Manthes Faure utilise le d bit naturel sortant des sources de Petite Veuze En p riode d tiage il utilise une part d eau de source et une part d eau pomp e En p riode d tiage s v re dans le cas extr me de tarissement des sources il lui faut au maximum 200 250 litres par seconde pomp s en nappe Sur le long terme il utilise majoritairement l eau de surface Le dossier ICPE de cette pisciculture est en cours de r vision pour une nouvelle autorisation aupr s de la DDPP de la Dr me La pisciculture de la soci t Font Rome situ e sur la Grande Veuze Manthes utilise actuellement environ 500 litres par seconde mais affirme avoir besoin de 600 litres par seconde pour fonctionner Ce volume peut tre apport pour par
60. captage de lTle Manthes dans la nappe des alluvions fluvio glaciaires Syndicat Intercommunal d Eau Potable Valloire Galaure a une teneur en nitrates proche de 40 mg l L eau distribu e par les unit s de distribution a quant elle une teneur maximale en nitrates de 25 mg l car l eau distribu est un m lange entre l eau des alluvions fluvio glaciaires charg e en nitrates et l eau de la molasse capt e Manthes galement faiblement charg e en nitrates environ 15 mg I Toutefois comme pour la nappe alluviale dans son ensemble cf chap IIT 1 2 2 la majorit des captages d eau potable pr sentent des teneurs fortes en nitrates et des contaminations par certains pesticides Nitrates Limite r glementaire de qualit eau potable 50 mg l Risques encourus notamment par la population la plus vuln rable nourrissons et femmes enceintes suite une exposition une forte dose de nitrates m th moglobin mie source INVS Les chroniques des teneurs en nitrates des eaux de captages pour l alimentation en eau potable montrent une hausse des ann es 1980 la fin des ann es 1990 et une stabilisation depuis autour de 30 40 mg l Les captages d eau potable situ s sur les pourtours de la n pe sont plus prot g s du fait de l paisseur de sol travers e Par exemple la teneur maximale en nitrates enregistr e pour le captage du Mourelet Moissieu sur Dolon est de 8 8 mg l pour la p riode de 1990 2007 1 M t
61. cf Figure 5 Document valid 39 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sous secteur hydrographique 7777 ve Rh ne de la var ze incluse aux Coti res TJ ve Rr ne des Coili res incluses ts Cance E commission g ographique Rh ne Moyen d coupage Agence de l Eau Potentiel hydro lectrique th orique D For n ton __ Faible Figure 5 Caract ristiques de l valuation du potentiel hydro lectrique de Bi vre Liers Valloire source ISL ASCONIT Agence de l Eau 2008 A l chelle de la commission g ographique Rh ne Moyen Le recensement des ouvrages hydro lectriques existants quasi exclusivement des centrales au fil de l eau comptabilise une puissance install e de 677 MW et un productible existant de 3 324 GWh Il n existe pas de stations de transfert d eau par pompage La puissance est la quantit d nergie par unit de temps fournie par un syst me un autre Elle correspond donc un d bit d nergie Document valid 40 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Les potentiels d optimisation des installations hydro lectriques existantes et de sur quipement d une part et de turbinage des d bits r serv s des centrales existantes d autre part sont respectivement de 68 MW et de 1 5 MW estimati
62. curages syst matiques et r p t s sont viter car ils peuvent aboutir un d ficit en mat riaux et des ph nom nes d rosion r gressive tout aussi probl matiques 4 4 La prise en compte des risques naturels li s l eau Il existe au niveau r gional Rh ne Alpes un atlas des zones inondables pour les sous bassins versants du Bancel de l Argentelle et du Dolon fond sur les trac s des crues de 1988 et 1993 Cet atlas n a aucune valeur r glementaire mais est un document de connaissance et permet un affichage des ph nom nes d inondation Les tudes men es plus r cemment ont pu actualiser et pr ciser les trac s Trois communes du p rim tre du SAGE disposent d un Plan de Pr vention des Risques Inondation PPRI approuv St Rambert d Albon pour le Rh ne lOron et les Colli res 2001 Sablons pour le Rh ne et le Dolon 2009 et Tullins pour l Is re Les communes d Andancette et de Laveyron disposent chacune d un Plan des Surfaces Submersibles PSS datant de 1981 concernant les inondations par le Rh ne Par ailleurs 20 communes du p rim tre du SAGE toutes situ es sur le d partement de l Is re disposent d une carte al as multirisques Les connaissances relatives aux risques naturels inondation glissements de terrains risque torrentiel sont prises en compte dans les documents d urbanisme Les cartes d al a sont tablies pr alablement au zonage r glementaire Mais elles peuvent tre directement tra
63. de 94 000 ha 4 programmes d actions nitrates se sont succ d s cf chap 1 1 4 2 A l issue des 3 premiers programmes d actions si on note globalement une am lioration des teneurs en nitrates dans les eaux souterraines sur les secteurs Nord Dr me et Nord Is re la qualit de la nappe de Bi vre Liers Valloire pr sente des volutions irr guli res certains secteurs connaissent une d gradation c est le cas de la plaine du Liers et de l amont de la Bi vre d autres une stabilit relative c est le cas du centre de la Bi vre et de la Valloire Sogreah 2008 Concemant la qualit des eaux de surface la teneur moyenne en nitrates n a pas volu de fa on notable en 10 ans Gay environnement 2008 Des enqu tes ont t men es dans le cadre de l valuation du 3 programme d actions nitrates Thore DDAF26 2007 Chambre d Agriculture de l Is re 2007 L chantillon utilis pour les enqu tes est limit et concerne quelques expbitations en activit sur l ensemble de la zone vuln rable aux Document valid 128 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 nitrates de la Dr me surtout nord et ouest du d partement et de l Is re surtout nord est du d partement Les r sultats utiliser avec beaucoup de prudence ont montr que l utilisation du plan pr visionnel de fumure et du cahier d enregistrement des pratiques
64. de l implantation des CIPAN et des bandes enherb es qui tait conseill e par les op rations Terre amp Eau et Agr eau 26 et pouvait tre financ e au travers des MAE dans les zones vuh rables aux nitrates et qui depuis fin 2009 est obligatoire dans le cadre du 47 programme d actions de la directive nitrates Document valid 134 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 3 2 4 Les enjeux pressions agricoles Plus de 70 de la surface du bassin Bi vre Liers Valloire est occup par des terres agricoles Dans les plaines les syst mes sont de type grandes cultures c r ali res et arboriculture en aval du bassin avec des pratiques relativement intensives n cessitant g n ralement l utilisation d intrants et de l irrigation Sur les reliefs et en amont du bassin les syst mes sont plut t de type polyc ulture levage Ce contexte agricole favorise les risques de pollution diffuse La combinaison des apports des pratiques agricoles et de l assainissement am ne le constat suivant identique pour les cours d eau et la nappe de Bi vre Liers Valloire la pollution aux nitrates est g n ralis e 85 des communes de Bi vre Liers Valloire sont class es en zone vuln rable et 11 captages prioritaires vis vis des pollutions par les nitrates et ou les pesticides ont t identifi s sur le p rim tre du SAGE Le 4 programme d actions
65. de la Directive nitrates renforce les dispositifs pour lutter contre les pollutions diffuses azot es avec l obligation de mise en place des bandes enherb es le long des cours d eau et de la couverture des sols en hiver Par ailleurs il existe des actions volontaires anim es par les Chambres d partementales d agriculture de la Dr me et de l Is re pour la mise en uvre de pratiques plus respectueuses de l environnement en amont des captages d eau potable Les actions volontaires qui ont t mises en place depuis une dizaine d ann es ont atteint l objectif d une teneur en nitrates inf rieure la norme de potabilit de 50 mg l et de stabilisation des teneurs en nitrates de la nappe Une partie des mesures qui taient propos es dans le cadre volontaire deviennent r glementaires avec le 47 programme d actions nitrates CIPAN en particulier Les tudes de Gay environnement et de Sogreah concluent cependant que la stabilisation des teneurs en nitrates au niveau de la norme de potabilit est insuffisante pour le fonctionnement quilibr des milieux aquatiques et qu il est n cessaire de poursuivre et d amplifier les programmes de limitation des intrants agricoles pour recouvrer une meilleure qualit des eaux de surface et souterraines Le travail d information et de sensibilisation r alis par les Chambres d partementales d agriculture sur le bassin est galement fondamental pour encourager les exploitants agricoles faire voluer leurs p
66. de leur part dans la d gradation des milieux De plus les temps de transferts et de d gradation des polluants ajoutent la complexit des ph nom nes de propagation des polluants Au vu de la pi tre qualit actuelle des eaux souterraines et des eaux superficielles le d veloppement conomique et urbain du territoire posera des questions sur les capacit s du milieu fournir une eau conforme aux besoins en particulier pour l eau potable et accepter de nouveaux rejets Les futures r flexions de la CLE n cessiteront d int grer cette notion de capacit d absorption du milieu En effet m me si tous les syst mes d assainissement fonctionnaient correctement que les rejets des piscicultures des industries des STEP taient tous aux normes ces niveaux de rejets peuvent ne pas tre acceptables pour le milieu Il n y aura sans doute pas dans un avenir proche de solution technique tous les probl mes et il s agira d agir sur les diff rentes composantes du syst me rejets d bit des cours d eau tat physique des cours d eau tat quantitatif de la nappe ruissellement Des pr cautions particuli res peut tre plus fortes que sur d autres bassins versants o les milieux sont moins vuln rables et moins sensibles pourraient tre prises La r glementation r cente sur l eau sur l assainissement collectif et non collectif dans les zones vuh rables aux nitrates sur les forages des particuliers sur les captages prio
67. de pollution et ne n cessitent pas de surveillance 3 sites ont t r am nag s depuis l arr t de l ancienne activit en zone artisanale ou de commerce voire en zone d habitat 1 3 3 2 L activit industrielle et artisanale actuelle On ne dispose pas d informations exhaustives sur l ensemble des sites industriels et artisanaux situ s sur le bassin Bi vre Liers Valloire et les pratiques environnementales de chacun Le risque de pollution ne peut tre appr hend que sur la base de la typologie du tissu d activit avec comme hypoth se que plus la densit d tablissements manipulant des substances dangereuses est importante plus la pression polluante sur le milieu est forte Quelques informations parcellaires sont cependant apport es sur les principaux tablissements par BASOL les ICPE et la redevance pollution industrielle Agence de l Eau Rh ne M diterran e De la m me fa on que BASIAS BASOL Bas de donn es sur les sites et sols pollu s ou potentiellement pollu s appelant une action des pouvoirs publics titre pr ventif ou curatif inventorie depuis 1994 les sites pollu s connus Cet inventaire a pour vocation tre actualis de mani re permanente Sur le bassin BASOL recense 5 sites dont 3 pr sentent une pollution av r e cf Tableau 30 et carte 1 6 2 sites suppl mentaires l extr mit aval du bassin concement la nappe alluviale du Rh ne Tous les sites sont sous surveillance suivi de la qu
68. de pollution vis vis des milieux aquatiques Les boues peuvent contenir des microorganismes vivants dont une infime partie est pathog ne Virus bact ries champignons etc et des contaminants Les microorganismes proviennent pour la plupart des excr ments d origine humaine ou animale Les contaminants chimiques sont essentiellement les m taux sous forme d l ments traces mercure plomb li s aux rejets industriels et dans une moindre mesure domestiques zinc cuivre soVants de d chets de bricolage Les concentrations en contaminants l ments traces et compos s organiques traces des boues sont troitement r glement es avant ventuel pandage et supposent par cons quent un strict contr le des rejets industriels dans les r seaux publics des eaux us es Les concentrations en microorganismes pathog nes ne sont pas r glement es mais les boues doivent avoir fait l objet d un traitement visant r duire de fa on significative leur pouvoir fermentescible et les risques sanitaires li s leur utilisation par exemple chaulage Par ailleurs l pandage ac l re la destruction des microorganismes pathog nes sous l effet du milieu temp rature rayonnement solaire comp tition avec d autres microorganismes et microflore du sl pH aussi le risque sanitaire pour l homme est faible si les pr cautions r glementaires sont respect es La production de boues d puration devrait augmenter en application de la directive ERU
69. des eaux de captages d eau potable Certains composants sont d origine naturelle en lien avec la nature du syst me aquif re bicarbonates et calcium par exemple D autres composants tels les nitrates pr sentent des teneurs moyennes mettre en lien avec les activit s humaines Co U n nu enne Concentration No enne El ment majeur El ment majeur LE ma BR cena da our _ 1 CET EEE EE A EE Tableau 27 Caract ristiques de la composition moyenne des eaux de la nappe Bi vre Liers Valloire par analyse des eaux de captages d eau potable Document v alid 106 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Les eaux de la nappe de la molasse mioc ne sont g n ralement plus faiblement min ralis es que celles de la nappe alluviale Elles sont caract ris es par des teneurs moyennes relativement lev es en silice et en magn sium respectivement 15 mg l et 14 mg l De La Vaissi re 2006 On note galement la pr sence de teneurs en fer et en mangan se quelquefois importantes dans cet aquif re Dans le cadre de la th se de Tiffanie Cave Etude du fonctionnement hydrog obgique du bassin tertiaire du Bas Dauphin entre la Dr me et la Var ze dont la zone d tude uvre 2 900 km2 les donn es disponibles sur la composition des eaux de la molasse montraient en g n ral une qualit d eau meilleure que celle des alluvi
70. diff rents usages activit s ou travaux les exigences de la sant de la salubrit publique de la s curit civile et de l alimentation en eau potable de la population de la conservation et du libre coulement des eaux et de la protection contre les inondations de l agriculture des p ches et des cultures marines de la p che en eau douce de l industrie de la production d nergie des transports du tourisme des loisirs et des sports nautiques ainsi que de toutes autres activit s humaines l galement exerc es Pour une r partition quilibr e de la ressource en eau la Loi sur l Eau de 1992 a institu la planification globale par la cr ation de deux outils les SDAGE Sch mas Directeurs d Am nagement et de Gestion des Eaux cf chapitre I 1 3 et les SAGE Sch mas d A m nage ment et de Gestion des Eaux Le cadre global de la politique fran aise de l eau d fini par les lois de 1964 et de 1992 a t r nov en 2006 par la LEMA qui conforte plusieurs outils existants en vue d atteindre en 2015 l objectif de bon tat des eaux fix par la directive cadre europ enne sur l eau DCE 1 2 2 La Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 La Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques LEMA du 30 d cembre 2006 a deux objectifs principaux __ donner les outils r glementaires aux acteurs de l eau pour atteindre les objectifs de la DCE de bon tat cologique en 2015 et respecter les diff rentes d
71. du servi police de l eau Mesures permanentes de r partition quantitativ e avec abaissement des seuils de d claration et autorisation Tableau 34 Contexte r glementaire des pr l vements dans la ressource en eau Document valid 153 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire les pr l vements en eau souterraine et superficielle se r partissent entre les usages suivants la distribution publique d eau dont l alimentation en eau potable les pr l vements agricoles dans le chapitre III 2 2 seuls les pr l vements agricoles destin s l irrigation seront d taill s l industrie dont l industrie d extraction de granulats les piscicultures l usage domestique des particuliers Dans la suite du document un chapitre est consacr chacun de ces usages et pr sente les pr l vements recens s pour l ann e 2007 et leur volution dans le temps L ann e 2007 s est caract ris e par un hiver plut t sec et un t plut t humide de ce fait elle ne correspond pas une ann e climatique moyenne Cela a eu des impacts sur les pr l vements Aussi pour resituer cette ann e 2007 par rapport une ann e moyenne les chiffres des pr l vements de 2007 sont compar s aux chiffres moyens calcul s sur les ann es 2001 2006 par l tude DIREN BRGM de 2008
72. en suspension lorsque les tangs sont vidang s La prise en compte de l ensemble de ces facteurs est n cessaire pour retrouver une bonne qualit piscicole des cous d eau du bassin Bi vre Liers Valloire A signaler que la Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques du 30 d cembre 2006 a pr vu la d limitation des fray res des zones de croissance et d alimentation de la faune piscicole sur les cours d eau L inventaire devra tre tabli au plus tard le 30 juin 2012 Il servira pr venir la destruction des fray res dans le cadre de la nomenclature des Installations Ouvrages Travaux et Am nagement IOTA concern s par la l gislation sur l eau Document valid 193 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 4 Diagnostic valeurs patrimonial paysag re et fonctionnelle des milieux aquatiques Les caract ristiques morphobgiques des milieux aquatiques se sont progressivement d grad es avec les travaux hydrauliques remblaiement rectification recalibrage endiguement l intensification agricole disparition des ripisy Mes et haies en bord de cours d eau pollutions diffuses le d veloppement sur les berges de plantations de peupliers et de robiniers et de plantes invasives Renou e du Japon robiniers La d gradation morphologique des cours d eau a des cons quences directes sur la visibilit des milieux aquatiques dans le paysage et sur leu
73. ere ne rs inner at lie etudes 63 Figure 13 Plaine de la Valloire niveaux pi zom triques de la nappe s sssssesssssesssrerrrnsseereens 64 Figure 14 Carte de l aquif re molassique mioc ne et des formations recouvrantes 65 Figure 15 Coupes sch matiques des changes possibles entre l aquif re molassique sous jacent et l aquif re alluvial De La Vaissi re 2006 66 Figure 16 Esquisse de carte pi zom trique de l aquif re molassique sur le secteur d tude de th se de Tiffanie Cave janvier 2009 66 Figure 17 Plaine de la Valloire profondeur des nappes de la molasse et des alluvions fluvio glaciaires Manthes sure 68 Figure 18 Plaine de la Valloire niveaux pi zom triques des nappes de la molasse et des alluvions fluvio glaciaires Manthes sesssssssssssssrnesserresetrrttntrnnnenrnnnnnnnnnnnne 69 Figure 19 D bits moyens mensuels des stations hydrom triques du bassin versant du Rival en fonction des normales de pluies de la p riode 1971 2000 sources Banque Hydro au 12 06 2008 et M t o France rrrrrrereresessnnns 71 Figure 20 D bits journaliers mesur s aux stations hydrom triques de la plaine de Bi vre en fonction de la pluie d cadaire Grenoble St Geoirs lors de la crue de novembre 2002 sources Banque Hydro et M t o France 73 Figure 21 D bits moyens mensuels de la station hydrom trique du bassin versant des Colli res en fonction des normales de pluies
74. es Le fonctionnement hydrologique g n ral du bassin versant Bi vre Liers Valloire est difficile appr hender On peut cependant identifier deux grands types de fonctionnement en crue en fonction de la localisation des cours d eau les versants des massifs de Chambaran et de Bonne aux et dans une moindre mesure de la Colline du Banchet g n rent des c ues rapides et pour certains torrents celles ci peuvent tre accompagn es d un important charriage de mat riaux les plaines du fait des sols tr s filtrants ont la capacit d infiltrer une grande part des ruissellements De plus il existe de grandes zones d expansion de crues Les crues faibles et moyennes sont donc tr s amorties par ces ph nom nes En revanche des v nements pluvieux importants et longs g n rent des crues de fr quence rare d s lors que la saturation en eau des sols est atteinte 4 1 L al a nondation Les crues importantes r centes sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire ont eu lieu en 1946 1988 1993 et 2002 On peut consid rer que ces crues taient g n ralis es l ensemble du bassin versant Cependant une crue estim e de fr quence centennale Beaurepaire peut ne pas tre de fr quence centennale sur l amont du bassin versant De m me on peut avoir des v nements pluvieux tr s localis s g n rant une crue seulement sur un sous bassin versant sans que cela se traduise l ensemble du bassin versant Bi vre Liers Valloir
75. et diff rents types de sol pour suivre la teneur en eau du sol durant la saison d irrigation Les r sultats tensiom triques sont utilis s dans la r daction d un bulletin d avertissement irrigation hebdomadaire diffus aux exploitants agricoles adh rents Cette action a permis Document valid 165 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 le pilotage de l irrigation de mani re individuelle pour les irrigants ayant investi dans les stations tensiom triques ajustement des apports d eau au plus pr s des besoins des cultures d marrage dose et fr quence de l irrigation de mani re g n rale sur le territoire de Bi vre Valloire une meilleure prise en compte de la contrbution de l eau du sol et des pr cipitations par la diffusion d un conseil irrigation adapt tous les irrigants d o une conomie d eau globale Les mesures des sondes tensiom triques sont particuli rement utiles lors des t s plut t humides En effet elles aident les irrigants mieux prendre en compte les apports d eau par les pluies et mieux comprendre la r action du sol De ce fait elles favorisent une meilleure qualit de l irrigation et permettent d conomiser au minimum 2 tours d eau d irrigation pour les ann es humides Document v alid 166 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Versio
76. faibles au regard des contraintes impos es et des crit res d aide financi re complexes par exemple un des crit res veut que le taux d engagement des agriculteurs dans la MAE soit suffisant pour permettre d obtenir un impact positif sur la qualit des eaux du captage AEP Sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire 2 projets collectifs de MAE ont t mis en place en 2008 2009 un sur le captage AEP Melon et Michel de Marcilloles situ Thodure 4 agriculteurs concern s et un sur la tourbi re du Grand Lemps Natura2000 Une r flexion est galement en cours pour les captages AEP des Pr s Nouveaux Abon du Golle Acnin de la Vie de Nantoin au Mottier du Ronj y Faramans et de Seyez et Donis Ornacieux e Plan V g tal Environnement PVE Mis en uvre depuis l automne 2006 le PVE est un dispositif d aide aux investissements vocation environnementale pour l quipement des exploitations dans le secteur v g tal mat riel li une meilleure utilisation des pesticides cuve de rin age aire de remplissage bineuse mat riel visant une meilleure r partition des apports azot s pes e embarqu e d bit proportionnel l avancement localisateur d engrais sur le rang limiteur de bordures Les enjeux du plan concernent essentiellement la reconqu te de la qualit des eaux Actuellement le PVE mobilise tr s peu d exploitants agricoles du fait de r gles administratives strictes et de finance
77. fario peut s expliquer par une thermie favor ble mais aussi par la r serve de p che et les am nagements piscicoles r alis s par les AAPPMA Des esp ces de seconde cat gorie atypiques de ces cours d eau carpe gardon perche commune perche soleil sandre rotengle sont pr sentes partir de la plaine refl tant la pr sence des tangs en amont Le Plan D partemental de Protection des milieux aquatiques et de Gestion des ressources piscicoles PDPG de l Is re programme 2002 2007 indique que le Rival l Oron et affluents sont potentiellement parmi les cours d eau salmonicoles de plaine les plus productifs du d partement mais du fait des perturbations existant sur ce contexte piscicole l tat piscicole y est d grad 3 3 2 Les Orons les Colli res et affluents dans le d partement de la Dr me Le PDPG de la Dr me de 2004 a mis en vidence sur ces c urs d eau une population de truite fario inf rieure celle estim e par la m thode th orique Cette population de truite fario est soutenue par les repeuplements effectu s par les AAPPMA gestionnaires Les principales perturbations sont li es aux modifications physiques des cours d eau rectification et recalibrage enfoncement du lit etc au manque d eau pour le Vieil Oron assecs provoqu s par des manipulations de vannes et la mauvaise qualit de l eau rejets domestiques industriels et des piscicultures pollutions diffuses Des esp ces atypiques
78. fois li e au d ficit hydrique depuis 2003 qui a entra n moins de lessivage des sols et l volution des pratiques agricoles avec le retrait du march de certains produits par exemple de l atrazine D apr s les donn es des DDASS de la Dr me et de l Is re 4 captages d AEP Les Biesses commune de St Etienne de St G irs La Vie de Nantoin et Seyez et Donis Communaut de Communes du Pays de Bi vre Liers Le Ronjay SIE Dolon Var ze situ s dans la nappe de Bi vre Liers Valloire ont d pass ponctuellement en 2007 la norme eau potable pesticides de 0 1 ug l pour la substance DEA cf carte 1 15 En 2007 les eaux distribu es sont g n ralement de bonne qualit vis vis des pesticides Sur les 107 UDI du p rim tre du SAGE 87 des UDI taient en situation conforme 6 UDI soit 6 ont distribu une eau occasionnellement non conforme pr sentant des concentrations en pesticides sup rieures la norme 0 1 ug l de potabilit sans occasionner de restriction pour la consommation Dans les 6 cas la d s thylatrazine l atrazine et d riv s sont en cause 8 UDI soit 7 ont distribu une eau non conforme pr sentant des concentrations en pesticides sup rieures la norme de 0 1 ug l de potabilit dans 6 cas sur 7 il s agit de d s thylatrazine atrazine et d riv s 1 cas concerne le m tolachlore sans occasionner de 17 Effets reprotoxiques augmentation de l in
79. g n ale l exploitation des mat riaux est susceptible d tre pr judiciable pour les eaux souterraines pour les aspects suivants La pollution en cours d extraction ce risque a t notablement r duit dans les installations r centes par les conditions d exploitation mises en place aire tanche syst mes de d pollution etc La diminution de la protection naturelle que constitue l paisseur de terrain au dessus des nappes Le conflit d usage avec l alimentation en eau potable ressource actuelle et future un r servoir aquif re alluvial ayant de bonnes potentialit s pour l eau potable est constitu le plus souvent de mat riaux alluvionnaires de qualit propices la production de granulats Toutefois le secteur d extractions de mat riaux est tr s encadr par la r glementation pour pr venir ces diff rents risques C est notamment l article 18 de l arr t du 22 septembre 1994 relatif aux carri res qui d crit les obligations permettant de pr server les ressources en eau Les risques de nuisance rel vent majoritairement de l ordre accidentel plut t que de l exploitation courante des sites 2 M tallo des Un m tallo de est un l ment chimique qui ne peut tre class ni dans les m taux ni dans les non m taux Ses propri t s phy siques et chimiques sont interm diaires entre celles d un m tal et d un non m tal Document valid 138 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic
80. gestion de l irrigation Une faible appropriation des outils de pilotage plan de fumure la majorit des agriculteurs continuaient g rer leurs pratiques de mani re empirique Au terme de l valuation de l op ration Just Azote par l ISARA en 2000 les agriculteurs semblaient pouvoir tre class s en 3 cat gories 20 avaient d j de bonnes pratiques et les avaient gard es 40 avaient am lior leurs pratiques et 40 se sentaient tr s peu concern s avec des pratiques parfois peu satisfaisantes Les impacts de l op ration Just Azote apparaissaient positifs concernant la gestion des effluents mat riel PMPOA am lioration des pratiques Mais peu d volutions taient constat es sur le raisonnement de l irrigation et de l utilisation des pesticides L valuation avait donc conclu la n cessit de poursuivre l op ration Just Azote ce qui a t fait par la mise en place d Agr eau26 en 2001 Les op rations Terre amp Eau et Agr eau 26 ont permis gr ce l animation des Chambres d partementales d agriculture de la Dr me et de l Is re de sensibiliser certains exploitants agricoles des pratiques plus respectueuses de l environnement et de mobiliser les dispositifs conomiques existants CAD MAE Cependant les mesures pr conis es par les op rations Terre amp Eau et Agr eau 26 dans un cadre vobntaire deviennent pour certaines obligatoires avec les nouvelles r glementations C est le cas par exemple
81. gu la Recherche pr voit l chelle nationale que l ensemble des actions instruction des proc dures confi e aux seules DDASS simplification des proc dures et subordination des aides de l agence de l eau aux collectivit s locales l engagement effectif des proc dures de protection des p rim tres de captage doit permettre de prot ger 80 des captages en 2008 et 100 en 2010 e Les p rim tres de protection de captages d eau potable Le territoire du SAGE Bi vre Liers Valloire compte plus d une centaine de captages d eau potable publics cf chap III 2 1 Plus de 37 de ces captages ont une DUP source DDASS Dr me et Is re au 23 07 2007 ils alimentent environ 58 de la population du territoire Les DUP ont t tablies en g n ral en fonction d un ou plusieurs des crit res suivants l importance des d bits l importance de la population desservie l importance de la vuln rabilit de la ressource en eau et le fait que cette ressource en eau potable soit l unique ressource c est dire qu il n existe aucune s curisation par raccordement sur une autre ressource Plus de 90 de captages n ayant pas fait l objet d une DUP poss dent toutefois un trac des p rim tres de protection L existence des p rim tres de protection sans DUP n est pas satisfaisante d un point de vue r glementaire mais sert de base n anmoins une protection d un point de vue sanitaire condition que les pres
82. hiver culture d hiver prairie CIPAN repousses de colza Cependant la monoculture de ma s grain et les cultures de printemps tant tr s largement majoritaires sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire le risque de sol nu en hiver est fort Sur le d partement de la Dr me les CIPAN ne repr sentent en g n ral pas plus de 5 des surfaces en sol nu Aujourd hui les arr t s pr fectoraux relatifs au 4 programme d action nitrates rendent la couverture des sols pendant la p riode de risque de lessivage des terres obligatoire de mani re progressive Les arr t s pr fectoraux de la Dr me et de l Is re diff rent sur les taux progressifs de couverture pour le d partement de la Dr me 50 de couverture des surfaces cultiv es en 2010 puis 80 en 2011 puis 100 partir de 2012 pour le d partement de l Is re 70 de couverture des surfaces cultiv es en 2009 puis 80 en 2010 puis 90 en 2011 et 100 partir de 2012 Ils autorisent dans le cas particulier des monocultures de ma s grain pour lesquelles les r coltes sont trop tardives pour implanter une CIPAN la remplacer par un broyage fin des cannes de ma s suivi d un enfouissement superficiel mulch e Les levages class s ICPE A partir de certains seuils nombre d animaux pr sents en g n ral les sites d levages rel vent de la r glementation des installations class es pour la protection de l environnement ICPE C est la Direction D partemental
83. il n y a pas de donn es disponbles pour les STEP souffrant d un dysfonctionnement du dispositif entra nant une infiltration des rejets ex Arz y infiltration des eaux du lagunage la pollution engendr e n est pas connue Les autres risques de pollution des eaux souterraines sont les pertes sur les r seaux d assainissement collectif collecte et transport Faute de diagnostics r alis s sur de nombreuses communes ces pertes ne sont toutefois actuellement pas identifi es ni valu es de fa on globale sur le bassin versant La gestion des boues d puration Les boues sont des sous produits recueillis au cours des principales tapes de la d pollution des eaux us es Les boues sont constitu es d eau et de mati res min rales et organiques sous forme de mati res en suspension ou de mati res dissoutes Document valid 122 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Pour les techniques extensives d puration le lagunage technique la plus r pandue en nombre sur le bassin Bi vre Liers Valloire 32 STEP sur 49 et les filtres plant s de roseaux 2 STEP on consid re que l vacuation et la valorisation des boues sont diff r es dans le temps tous les 10 15 ans Pour les autres techniques d puration 15 STEP boues activ es notamment la r partition de l utilisation des boues produites plus de 1600 tonnes annuelle
84. importante est utilis e pour l irrigation agricole sur la plaine de la Valloire il s agit de la nappe alluviale du Rh ne Les 2 pompages du Syndicat Intercommunal pour l Irrigation Dr me Nord SIPIDN utilis s et situ s St Rambert d Albon et Andancette repr sentent plus de 1 5 millions de m an z Volume pr lev milliers de m _____Bievre amont __ 0 0 956 857 0 840 9 D Suzon 00 S 75 5 956 7 928 4 843 1 DOI 23 1 163 5 157 0 165 6 3 466 6 3 593 8 0 0 ___ O Tableau 36 Volume pr lev pour l irrigation agrtole par sous bassin versant et type de ressource en 2007 source DDAF Dr me et Is re redevances pr l vements ERM amp C 1 184 8 EN d Ww Rival amont 1 Bi vre amont 12 Valloire Dr me a Bi vre centre Valloire Is re 2 E Rival amont H Bi vre amont Bi vre centre El Liers E Suzon E Dolon E Valloire Is re E Valloire Dr me Figure 36 Pourcentage du volume pr lev pour firrigation agricole par sous bassin versant en 2007 source DDAF Dr me et Is re Document valid 163 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 En 2007 les volumes pr lev s pour l irrigation agricole taient quasiment les m mes sur la partie dr moise et is roise du bassin Bi vre Liers Valloire Comparativement sur la p riode 1997 2007 la r partition entre les pr l vements
85. installations d assainissement individuel non conformes peuvent avoir un impact sur la qualit des eaux Depuis l arr t du 7 septembre 2009 relatif aux modalit s d ex cution de la mission de contr le des installations d assainissement non collectif l issue du contr le en cas de risques sanitaires et environnementaux d ment constat s la commune consigne dans son rapport de visite la liste des travaux class s le cas ch ant par ordre de priorit r aliser par le propri taire de l installation dans les quatre ans compter de la date de notification de la liste de travaux Le maire peut raccourcir ce d lai selon le degr d importance du risque en application de l article L 2212 2 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Document valid 125 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 D ici fin 2012 l ensemble des dispositifs sera contr l par la commune ou regroupement de communes comp tent en mati re d assainissement non collectif Il sera alors possible d avoir une meilleure lisibilit des risques de pollution relevant de l assainissement non collectif _ L assainissement pluvial L assainissement pluvial concerne les eaux pluviales c est dire l eau de pluie r cup r e apr s ruissellement en zone urbaine Cette pluie peut tre charg e de diff rents polluants notamment sous forme particulaire E
86. ions fluvio glaciaires exploit e pour l AEP l industrie l irrigation R ssour souterraine i sources dans le complexe morainique et molassique exploit es en eau Nappe de la Un ul point d exploitation pour l AEP molasse Apport de d bit l amont du Rival a Etang du Grand Lemps Natura2000 Milieux humides Zones humides de t te de bassin sur les reliefs de C hambaran Tourbi res tang du Grand Lemps Combe des Planchettes des Rivoires AEP assainissement Usages de Extraction de mat riaux industrie l eau Irrigation agricole dans h partie aval P che de loisir Enjeux Constats Tendances Qualit de r f rence sur l amont du Rival et de la Ba se eau Reconstruction programm e des Impact fort des STEP azote phosphore Impact des pratiques agricoles d s la plaine nitrates Pollution aux nitrates 35 50 mg l 9 points avec nitrates gt 50 mg l en 2008 eau Pollution atrazine et d riv s souterraine Pollution m tolachlore 1 point 4 captages prioritaires SDAGE Centre de stockage de d chets d Izaux Ad quation eau Rival identifi comme secteur sensible par Tours d eau et substitution des Scene rite superficielle rapport aux pr l vements agricoles pr l vements vers la nappe ressource eau Pas de probl me diagnostiqu actuellement Demande d prel ements pour souterraine projet d irrigation agricole Al a inondation tout le long du Rival avec impact sur zones urbanis es agri
87. l vements usage domestique et au besoin les quantit s pr lev es Dans une premi re approche les secteurs que l on peut supposer tre les plus concern s par les pr l vements domestiques sont les zones o la nappe est facile d acc s donc proche de la surface du sol L aval de la plaine de Bi vre la plaine de la Valloire semblent tre des secteurs propices Les puits de particulier captent g n ralement l eau faible profondeur l tude Sogreah de 2008 a montr que la pollution par les nitrates touche plus particuli rement les niveaux superficiels de la nappe Les forages domestiques sont galement r alis s des fins nerg tiques pour la g othermie Forage usage de g othermie Compte tenu de ses caract ristiques hydrog logiques et de ses propri t s thermiques temp rature moyenne des eaux souterraines de 11 5 c la nappe Bi vre Liers Valloire dispose d un potentiel nerg tique int ressant pour les syst mes faisant appel la g othermie basse temp rature rafra chissement climatisation chauffage avec ou sans pompe chaleur Sogreah 2008 Le principe couramment employ sur le p rim tre du SAGE est la pompe chaleur sur eau de nappe La chaleur du sous sol utilis e est celle contenue dans l eau de la nappe g n ralement peu profonde moins de 100 m capt e par forage Il existe 2 syst mes Document valid 174 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi
88. l environnement le lessivage d signe l entrainement des nitrates dans le sol et vers les eaux souterraines En p dologie le lessivage d signe l entrainement de particules solides comme les argiles vers la profondeur M comme Masse d eau la masse d eau au sens de la Directive Cadre europ enne sur l Eau constitue l unit spatiale d valuation de l tat cologique et chimique des eaux d un district hydrographique L atteinte ou non des objectifs de bon tat de la directve sera appr ci e l chelle de la masse d eau On distingue les masses d eau de surface rivi res lacs des masses d eau souterraine aquif res et des masses d eau artificielle lacs d origine anthropique N comme Natura 2000 Le r seau Natura 2000 comprend 2 types de zones r glementaires les Zones de Protection Sp ciale ZPS et les Sites d Importance Communautaire SIC Les ZPS sont d sign es partir de l inventaire des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux ZICO d finies par la directive europ enne 79 409 CEE du 25 4 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages Les SIC sont d finis par la directive europ enne du 21 05 1992 sur la conservation des habitats naturels Les objectifs du r seau Natura 2000 sont la protection de la biodiversit dans l Union Europ enne le maintien le r tablissement ou la conservation des habitats naturels Un site propos sera successivement une proposition de site d Importance c
89. l espace de libert des cours d eau diversification des coulements Document valid 152 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE Version valid e en CLE le 8 avril 2010 SAGE Bi vre Liers Valloire 2 Les pr l vements dans la ressource en eau Le contexte r glementaire Application R glementation Objectif Eaux souterraines Code G n ral des Collectivit s Territoriales L2224 9 Code de la Sant Publique L1321 7 Code de l Environnement art R 214 1 Code de l Environnement art R 214 1 Pour information Code Minier Art 131 Tout pr l vement puits ou forage r alis des fins d usage domestique de l eau Tout pr l vement d eau utilis en vue de la consommation humaine 1 distribution par un public ou priv 2 l usage d une famille r seau Tout pr l vement deau hors usage domestique 1 sup rieur ou gal 200 000 m an 2 sup rieur 10 000 m an et inf rieur 200 000 m an Tout owrage souterrain non destin un usage domestique ex cut en vue de la recherche ou de la surveillance d eaux souterraines ou en vue d effectuer un pr l vement temporaire ou permanent dans les eaux souterraines y compris dans les nappes d accompagnement cours d eau Tout sondage ow rage souterrain travail de fouille quel qu en soit lobjet dont la profondeur d passe dix m tres au dessous de la surface du sol de d darat
90. la nappe et donc l paisseur de sol travers e La couverture limoneuse reposant sur les alluvions fluvo glaciaires qui peut constituer un l ment de protection de la nappe n est pas r partie de fa on uniforme sur l ensemble du bassin Sur les hautes et moyennes terrasses la couverture sous forme de placages de limons peut atteindre plusieurs m tres Les hautes et moyennes terrasses sont de ce fait mieux prot g es que les basses terrasses qui n ont quant elles pas ou peu de couverture limoneuse et l ssique BRGM 1994 cf Figure 29 La nappe de Bi vre Liers Valloire est donc dans son ensemble tr s vuln rable aux pollutions PLAINE DE BIEVRE VALLOIRE Fr VULN RABILIT de la NAPPE aux pollutions chelle 1 200000 LEGENDE Pollutions directes par infiltrations Pollutions indirectes par FA zones tres vuln rables r principaux vecteurs de pollution zones vulnerables potentielle EZF zones peu vuln rables an limite de aquifere directes dela nappe aux pollutions source SRAE 1981 Figure 29 Vuln rabilit Par ailleurs l importante infiltration des eaux superficielles au niveau de certains cours d eau cf chap 11 3 4 2 les ouvrages exploit s ou non puits forages ouvrages d essai abandonn s ouvrages pour Document valid 105 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avr
91. le p rim tre du SAGE D veloppement et am nagement conomique Belmont Biol Environnement et cadre de vie Collecte et traitement des d chets Communaut d Agglom ration du Pays Voironnais Document valid 43 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CIE le 8 avril 2010 Politique et ou Comp tences en rapport avec le SAGE Actions projets Eau Communaut de Communes du Pays de Bi vre Liers 20 communes dont 20 dans le p rim tre du SAGE Arzay Balbins Bossieu Br zins Champier Commelle Faramans Gillonn y La C te St Andr La Frette Longechenal Mottier Nantoin Omacieux Pajay Penol St Hilaire de la C te St Sim on de Bressieux Sardieu Semons Communaut de Communes du Pays de Chambaran 11 communes dont 8 dans le p rim tre du SAGE Beaufort Chatenay Lentiol Marcilloles Marcollin Marnans Thodure Viriville Communaut de Communes du Pays Roussillonnais 22 communes dont 6 dans le p rim tre du SAGE Agnin Anjou Boug Chambalud Chanas Sablons Sonny Communaut de Communes du Territoire de Beaurepaire 15 communes dont 9 dans le p rim tre du SAGE Beaurepaire Bellegarde Poussieu Jarcieu Moissieu sur Dolon Pact Pisieu Pommier de Beaurepaire Revel Tourdan St Barth lemy z A Communaut de Communes Rh ne Valloire 15 communes dont 11 dans le p rim tre du SAGE Albon Andancette Anneyron Bea
92. le plan cologique et assurer un r le fonctionnel Mais du fait qu elles sont g n ralement moins bien prot g es que les zones humides d int r t majeur elles peuvent tre menac es par les activit s anthropiques remblaiement drainage pollution N anmoins elles conservent un potentiel fonctionnel important par le r seau qu elles constituent l chelle du territoire Ce r seau en termes d cologie a t en partie d crit l chelle du d partement de l Is re il s agit du REDI Il se traduit sous la forme d un continuum aquatique qui comprend tous les l ments d une m me unit paysag re cours d eau berges zones humides parfois tr s fragment s mais en connexion et suffisamment proches les uns des autres pour que les changes faunistiques se maintiennent Une typologie des zones humides a t propos e au niveau national pour pouvoir disposer d un classement commun par grand type de zones humides et mettre en place des suivis de ces milieux SDAGE Rh ne M diterran e et Corse 2000 Sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire on identifie ainsi pour les zones humides dites d int r t local les typologies suivantes cf annexe 6 _ Bordures de cours d eau et plaines alluviales ex site prioritaire Les Fontaines Moras en Valloire Soberco Environnement 2006 Zones humides de bas fonds en t te de bassin ex ZNIEFF Boisement humide et ruisseau du Galaveyson Viriville ZNIEFF Prai
93. libre Par opposition on parle de zone satur e pour d signer la zone du sous sol dans laquelle l eau occupe compl tement les interstices des roches formant dans un aquif re une nappe d eau souterraine Document valid 221 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Zone vuh rable territoire o les valeurs limites europ ennes de concentration en nitrates dans les eaux superficielles ou souterraines destin es l alimentation en eau potable sont d pass es gt 50mg l ou menacent de l tre sur lequel doit tre mis en uvre un programme d actions rendant notamment obligatoire un code de bonne pratique agricole adapt au contexte local Document v alid 222 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Annexe 1 Programme de mesures du SDAGE Rh ne M diterran e pour les masses d eau du p rim tre du SAGE BLV Le tableau suivant comprend les mesures inscrites au programme de mesures du SDAGE Rh ne M diterran e Il ne comprend pas les mesures dites de bases correspondant aux mesures r glementaires par exemple directive ERU directive nitrates libell n masse eau 205 tednique f d s quilibre ntiments etai nuriments eto nutments evou substares gt nutiments etoul nutimens eoul technique
94. m diocre 0 Eau de mauvaise qualit Pourcentage de stations Rival Oron Liers Dolon Aentelle BLV Figure 26 Graphiques de r partition des stations chantillonn es par classe de qualit pour la qualit physico chimique hors toxiques la qualit vis vis des nitrates et la qualit hy drobiologique source Gay Environnement 2008 Le bilan de qualit 2007 permet de mettre en vidence les trois grands probl mes qui affectent l essentiel sinon la totalit des cours d eau du bassin versant Bi vre Liers Valloire cf Figure 26 et carte 1 13 LA POLLUTION PAR LES NITRATES est g n ralis e et le plus souvent chronique En fait seuls sont pargn s le Rival amont la Ba se amont le R grimay o la moyenne des teneurs en nitrates reste inf rieure 8 mg l LA POLLUTION ORGANIQUE li e l insuffisance des capacit s d assainissement touche une grande partie du r seau Essentiellement azot e et phosphor e cette pollution le plus souvent d origine domestique et localement industrielle est la plus marqu e sur la Coule aval le Rival moyen le Rival aval et la Ba se aval suite respectivement aux rejets des stations d puration de Izeaux Sillans de La C te Saint Andr le Rival et de Saint Sim on de Bressieux _l Oron amont suite aux carts de collecte de Beaurepaire et ou aux apports amont les Veuzes amont sous les piscicultures de Manthes le R grimay en aval
95. niveau de Chanas Son am nagement n est pas encore complet sur la totalit du lin aire Les deux autres grands axes routiers sont la N85 axe Lyon Grenoble qui traverse le nord est du p rim tre du SAGE et la N7 qui est parall le l A7 l extr me ouest du bassin Les axes ferr s La Ligne Grande Vitesse LGV M diterran e Paris Valence traverse selon un axe nord sud la plaine de la Valloire depuis Primarette jusqu Chateauneuf de Galaure La liaison ferroviaire Lyon Grenoble traverse le nord est du territoire Une ancienne voie ferr e toujours en place sur une grande partie de son lin aire joignait Rives Saint Rambert d Albon Actuellement elle n est plus exploit e hormis sur la portion Beaurepaire Saint Rambert d Albon en tant que ligne de fret voie unique non lectrifi e Les infrastructures a roportuaires L a roport de Grenoble Saint Geoirs est un quipement important du territoire Bi vre Liers Valloire ainsi que de la r gion urbaine grenobbise en raison de ses capacit s dans les vols charters plus de 300 000 passagers par an et le fret Il permet de suppl er l a roport de Lyon Saint Exup y Les infrastructures portuaires Cr e au d but des ann es 1980 la zone industrialo portuaire ZIP de Salaise sur Sanne Sablons sur le Rh ne fait partie des sites enjeux strat giques retenus dans le SCoT des Rives du Rh ne Elle devrait conna tre un d veloppement important dans les
96. ofitraton naturel ancienne Moyenne terrasse EA Zona Citation am nag e ga Basse tar asse R seau hydrographique pi Limtes du bassin versant BLV Sources SRAE BRGM OIREN Figure 24 Principales zones d mergence et d infiltration des eaux souterraines 3 4 3 Les changes avec la molasse mioc ne Les travaux en cours de Tiffanie Cave dans le cadre de l tude du fonctionnement hydrog obgique du bassin tertiaire du Bas Dauphin entre la Dr me et la Var ze ont apport des l ments sur les changes entre la nappe de la molasse mioc ne et certains cours d eau situ s sur les zones o la molasse est affleurante Chambaran collines au Sud de la Valloire et entre la nappe de la molasse mioc ne et la nappe des alluvions fluvio glaciaires Les tron ons amont des cours d eau du Rival et du Bancel seraient ainsi aliment s par des apports d eau de la molasse Cave 2009 Quant la nappe des alluvions fluvio glaciaires elle pourrait tre aliment e par la nappe de la molasse dans les zones o la g ologie favoriserait la mise en charge de Document valid 84 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 la nappe de la molasse Le facteur explicatif serait la pr sence d une couche g obgique du plioc ne Les zones o se produirait ce ph nom ne sont situ es en aval du bassin versant Bi vre Liers Valloire les secte
97. ouvrage et non collectif Eau Traitement Adduction Distribution 44 245 Sch ma Directeur intercommunal d assainissement Etude de Sch ma directeur d eau potable en cours Actions Terre et eau pour l am lioration de la qualit de l eau potable en partenariat avec la Chambre d Agriculture Is re dans le cadre du CDPRA Bi vre Valloire sur 3 captages Seyez et Donis Ornacieux Ronjay Faramans Vie de Nantoin au Mottier Projet d tude de carte al a inondation 2 me plan de gestion des boi sements de berge en cours Concept Cours d Eau Etude de fonctionnement hydraulique global du bassin versant en cours Sogreah en cours Travaux hydrauliques cr ation de bassins de r tention infiltration etc Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Structure Actions projets Eau Syndicat Intercommunal des Eaux de Beaurepaire St Barth lem Assainissement collectif 1 ouvrage et non collectif 2 communes dont 2 dans le p rim tre du SAGE Eau Traitement Adduction Distribution Beaurepaire St Barth lemy Structure Actions projets Eau ndicat Intercommunal des Eaux Dolon Var ze 20 communes dont 10 dans le p rim tre du SAGE E Assainissement collectif 6 ouvrages et non collectif Actions lt Terre et eau pour l am lioration de la qualit de l eau potable en Bellegarde Poussieu Boug Chambalud Jarcieu Moissieu su
98. partage de la ressource en eau et en anticipant l avenir G rer les risques d inondation en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d eau Le SDAGE Rh ne M diterran e et le programme de mesures associ ont identifi pour le territoire de Bi vre Liers Valloire les probl mes traiter suivants pollutions d origine domestique et industrielle hors substances dangereuses pollutions d origine agricole azote phosphore et mati res organiques bassin versant prioritaire vis vis de la pollution par les nitrates bassin versant prioritaire vis vis de la pollution par les pesticides nappe des alluvions fluvio glaciaires et nappe de la molasse sous jacente identifi es comme ressources majeures pr server pour l alimentation en eau potable dans lesquelles il faudra identifier les zones pr server de fa on prioritaire bassin versant et nappe des alluvions n cessitant des actions relatives l quilibre quantitatif bassin versant n cessitant des actions relatives la restauration du transit s dimentaire et la restauration physique Le SDAGE Rh ne M diterran e fixe donc des pr conisations et des recommandations qui s appliquent au SAGE Bi vre Liers Valloire et que celui ci devra respecter 1 4 Autres dispositifs r glementaires 1 4 1 La Directive Eaux R siduaires Urbaines de 1991 La directive europ enne du 21 mai 1991 relative au traitement des Eaux R siduaires Urbaines ER
99. piscicoles Par ailleurs la p che se pratique galement en tang On d nombre un grand nombre d tangs pr s dans les secteurs des Bonnevaux et des Chambaran 1 4 4 2 La promenade Les bords de cours d eau peuvent constituer des parcours de promenade privil gi s dans la mesure o ils sont accessibles et agr ables Les parcours de promenade les plus fr quent s sur les bassins versants du Rival Oron Colli res et du Bancel ont t r pertori s dans l tude Plan de gestion des boisements de berge de la Communaut de Communes Rh ne Valloire gt Concept Cours d Eau 2001 Cette tude proposait la cr ation d un chemin de randonn es p destre et cycliste en bordure de l Oron depuis l aval de Beaurepaire jusqu Saint Rambert d Albon Document valid 37 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 4 5 Des infrastructures en d veloppe ment Le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire poss de un r seau interne d infrastructures peu d velopp mais de grandes voies de communication bordent ses extr mit s cf carte 1 8 Les axes routiers L axe routier principal situ dans la plaine qui traverse d est en ouest le p rim tre du SAGE est appel l axe de Bi vre Il permet de relier l autoroute A48 axe Lyon Grenoble l est au niveau de l changeur de Rives et l autoroute A7 axe Lyon Marseille l ouest au
100. pollues developpement durable qouv fr SINDRA Syst me d Informations des D chets en Rh ne Alpes http www sindra orqg Document valid 217 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Glossaire A comme Arr t Pr fectoral de Protection de Biotope APPB Un APPB s applique la protection de milieux peu exploit s par l homme et abritant des esp ces animales et ou v g tales sauvages prot g es Ses objectifs sont la pr servation de biotope tels que dunes landes pelouses mares n cessaires la survie d esp ces prot g es en application de l article L 411 1 1 du code de l environnement et plus g n ralement l interdiction des actions pouvant porter atteinte l quilibre biologique des milieux L APPB fixe les mesures qui doivent permettre la conservation des biotopes La r glementation dict e vise le milieu lui m me et non les esp ces qui y vivent maintien du couvert v g tal du niveau d eau interdiction de d p ts d ordures de constructions d extractions de mat riaux Par ailleurs la destruction le d rangement ou le d placement des esp ces prot g es par la loi sont interdits cf http www rhone alpes ecologie gouv fr Aquif re Un aquif re est un corps couche massif de roches perm ables comportant une zone satur e ensemble du milieu solide et de leau contenue suffisamment conducteur d eau souterraine pou
101. pour les eaux superficielles et souterraines am nent donc des objectifs sur Document valid 204 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 les capacit s du milieu fournir une eau conforme aux besoins en particulier pour la distribution publique d eau la restauration de la qualit des eaux souterraines et superficielles avec notamment des traitements de rejets plus pouss s pour les pollutions domestiques et industrielles et une r duction significative de la pollution par les pesticides et les nitrates les capacit s des milieux aquatiques accepter de nouveaux rejets sans se d grader davantage le potentiel du milieu pour fournir suffisamment d eau aux diff rents usages sans entamer de mani re durable le stock de la ressource en eau en p riode d tiage notamment et en lien avec la sensibilit des milieux aquatiques la pr servation voire la restauration des caract ristiques physiques n cessaires au bon fonctionnement des milieux aquatiques et humides champs d expansion de crue espaces de libert du cours d eau ripisywe la protection des personnes contre les risques li s l eau en ad quation avec la gestion de l eau et l am nagement du teritoire impem abilisaton ruissellement recharge de nappe l implication des diff rents acteurs de l eau du bassin Bi vre Liers Valloire dans l laboration du SAGE et la con
102. propri taires ou locataires des installations et de ceux des personnes r sidant habituellement sous leur toit dans les limites des quantit s d eau n cessaires l alimentation humaine aux soins d hy gi ne au lav age et aux productions v g tales ou animals r serv es la consommation familiale de ces personnes En tout tat de cause est assimik un usage domestique de l eau tout pr l vement inf rieur ou gal 1 000 m d eau par an qu il soit effectu par une personne phy sique ou une personne morale et qu il le soit au moyen d une seuk installation ou de plusieurs ainsi que tout rejet d eaux us es domestiques dont la charge brute de pollution organique est inf rieure ou gale 1 2 kg de DBO5 Document valid 147 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 g othermique dans la nappe des alluvions mais galement dans la nappe profonde de la molasse mioc ne Le fonctionnement de ces forages implique un pr l vement d eau et un rejet proximit Les forages en molasse fonctionnent le plus souvent par un pr l vement dans la molasse mais avec un rejet dans la nappe des alluvions Il existe donc un transfert des eaux de la molasse vers les eaux de la nappe des alluvions m me si cela repr sente un faible volume La multiplication de ces forages n cessite l utilisation par les foreurs de bonnes pratiques afin de limiter les
103. publiques pour l investissement sur leurs exploitations Un Plan de Modemisation des B timents d Elevage PMBE a t mis en place en 2005 dans les zones vuh rables nitrates son b n fice est r serv aux seuls jeunes agriculteurs qui s installent Sur les communes du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire c t d partement de l Is re 155 dossiers ont t d pos s au titre du PMPOA 2 65 d entre eux sont sold s qu il y ait eu ou non n cessit de r aliser des travaux C t d partement de la Dr me 10 dossiers ont t d pos s 60 d entre eux sont sold s qu il y ait eu ou non n cessit de r aliser des travaux 30 sont dans une phase d tudes e Contrat Agriculture Durable CAD Depuis 2007 il n est plus possible de signer de CAD De nouveaux dispositifs agroenvironnementaux sont mis en uvre dans le cadre de la programmation du d eloppement durable 2007 2013 mesures agro environnementales MAE Plan V g tal Environnement PVE Le CAD portait sur la contrbution de l activit de l exploitation la pr servation des ressources naturelles et l occupation et l am nagement de l espace rural A ce titre l exploitant s engageait mettre en place des pratiques plus respectueuses de l environnement que les pratiques classiques La majorit des CAD existants sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire ont t mis en place sur les aires d alimentation des captages AEP dans le cadre des op ratio
104. qualit piscicole est un bon indicateur de l ensemble des perturbations existant sur le bassin d gradation des habitats par artificialisation des cours d eau suppression des ripisylves mauvaise qualit de l eau faiblesse des d bits Pour restaurer le peuplement piscicole il s agira d am liorer ces diff rents facteurs d j voqu s dans les chapitres pr c dents Les milieux aquatiques par la qualit de leur eau par les esp ces faunistiques et floristiques qui leur sont associ es et par leur int gration paysag re participent la qualit environnementale du cadre de vie des habitants de Bi vre Liers Valloire Ils peuvent tre un atout pour d velopper une fr quentation adapt e au territoire pour des activit s de promenade et de d couverte de l environnement comme cela existe d j pour les zones humides les plus connues tang du Grand Lemps tourbi res ENS des Cressonni res Document valid 195 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 4 Les risques naturels li s l eau Un risque r sulte de la conjonction d un al a et d un enjeu L al a est le potentiel de destruction d un ph nom ne naturel ou technologique et l enjeu repr sente la valeur de ce qui est expos l al a Le risque est d autant plus fort que l al a est exceptionnel exemple d une crue centennale et que l enjeu est important exemple des zones habit
105. que parmi les 62 tablissements industriels redevables 60 n effectuent pas leurs rejets dans un r seau d assainissement public mais en milieu naturel g n ralement apr s un traitement En 2007 l estimation de la pollution nette 8 rejet e dans le milieu naturel par ces tablissements est calcul e sur la base d un forfait pour chacun de l ensemble des tablissements Elle am ne constater que la pollution est la plus importante Par les mati res en suspension pour les tablissements industriels de construction et BTP et les carri res en moyenne pour l ensemble des tablissements de ces secteurs d activit 175 Kg jour et dans une moindre mesure les piscicultures pour les 3 piscicultures du bassin versant total d environ 57 kg jour 2 T trachlorure de carbone compos chimique chlor Le t trachlorure de carbone est principalement utilis pour produire des chlorofluorocarbones CFCs employ s comme r frig rants fluides propulseurs a rosols soW ants et pour produire d autres hy drocarbures chlor s A caus de sa toxicit seuls subsistent dor nav ant les usages industriels eux m mes en d clin permanent depuis 1987 du fait des r glementations sur l utilisation des substances qui appauv ris nt la couche d ozone CFCs notamment 7 Phtalates Les phtalates sont un groupe de produits chimiques apparent s du point de vue de leur structure l acide organique acide phtalique Ils sont essentiellement util
106. ressource en eau pour cet usage reste mod r e en comparaison des autres usages que sont la distribution publique d eau l irrigation agricole et les piscicultures Les pr l vements en eau usage industriel ne repr sentaient en 2007 que 13 du total des pr l vements r alis s hors pr l vements pour les piscicultures Ils sont faits plus de 90 dans la nappe des alluvions fluvio glaciaires Le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire compte plusieurs zones d activit importantes qui sont Bi vre Dauphine Colombe Apprieu Grenoble Air Parc Saint Etienne de Saint Geoirs Le Rival La C te Saint Andr Marcilloles Beaurepaire et Le Creux de la Thine Albon Etant situ es dans les plaines leur d veloppement de ra tenir compte des ressources en eau n cessaires aux entreprises qui sy implanteront AEP et eaux de process industriel des autres usages de l eau proximit AEP irrigation agricole etc et du maintien du bon tat quantitatif des milieux aquatiques Les retours d eau au milieu naturel nappe cours d eau des pr l vements de l industrie pour lesquels on dispose de l information ont t estim s 1 6 millions de m an DIREN BRGM 2008 La r partition de ces rejets se fait pour moiti dans la nappe des alluvions et pour moiti dans les eaux superficielles Document valid 173 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en
107. sur la production de c r ales de tabac de ma s semence et des fruits alors que dans les massifs l levage bovin allaitant et laitier domine encore Syst mes agricoles dominants Elevage laitier Elevage allaitant Pression d urbanisation Grandes cultures non irrigu es Grandes cultures non irrigu es Pression d urbanisation Ja Surfaces en herbe Zones d activit s artisanales Haute Bi vre a Semences fourrag res et industrielles carri res Elevage laitier surtout au nord Infrastructures Grandes cultures irrigu es Productions compl mentaires Pression d urbanisation tabac mara chage arboriculture Zones d activit s artisanales horticulture ma s semences et industrielles Arboriculture surtout au nord de la Infrastructures Valloire Grandes ltures surtout d hier non irrigu es C tes bordi res Prairies Noyers surtout au sud fruits et mara chag Elevage principalement laitier Chambaran Surfaces en herbe Espace naturel Noyers Coteaux Bas Liers et Basse Bi vre Valloire Zones d habitat traditionnel Pression d urbanisation Elevage allaitant ou laitier Espace naturel tangs Bonnevaux Surfaces en herbe priv s Cultures fourrag res Production foresti re Elevage allaitant ou laitier A E Le Banchet ze Otto en herbe Pression d urbanisation Chambaran et Revenu compl mentaire possible _ EE Bonnevaux avec le bois Tableau 2 Grands syst mes d exploitation agric
108. telle que la perche soleil indiquent l influence des tangs Le potentiel piscicole de ce secteur est tr s fort du fait du r seau hydrographique complexe et de l alimentation par les r surgences de nappe Manthes dont les eaux sont fraiches et claires Cependant la qualit de l eau est rapidement alt r e apr s les r surgences par les rejets des piscicultures et des stations d purations plus proche de sa situation naturelk pour offrir aux peuplements piscicoles notamment la possibilit de se revitaliser se r g n rer reconstituer apr s un pisode hydrologique difficile notamment Document valid 191 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Le cours d eau La Vauveri re a t class e r servoir biologique dans le SDAGE Rh ne M diterran e et Corse 2010 3 3 3 Le R grimay et affluents Le PDPG de la Dr me de 2004 indique que le contexte piscicole naturel du R grimay est tr s bon malgr quelques perturbations li es aux rejets de la STEP de Lens Lestang pour laquelle un projet de reconstruction est en cours une artificialisation du lit du cours d eau l aval de Lens Lestang et la forte pr sence de la Renou e du Japon esp ce invasive Le ruisseau du R grimay a t class r servoir biologique dans le SDAGE Rh ne M diterran e et Corse 2010 3 3 4 Le Dolon et affluents Sur le bassin versant du Dolon le
109. tertiaires les molasses du Mioc ne constituant le substratum du bassin Bi vre Liers Valloire et les d p ts correspondants formant les massifs des Bonne aux et des Chambarans formations quaternaires les d p ts morainiques sous forme de d p ts argilo sableux et caillouteux qui correspondent aux limites d extension des glaciers et forment des petites collines ex colline du Banchet qui a cependant une ossature molassique les d p ts fluvio glaciaires constitu s de sables graviers et galets pouvant contenir des masses argileuses qui correspondent aux formations m lang es apport es par les torrents et Document valid 29 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 la fonte des glaciers Ils forment des terrasses orient es est ouest et tag es en hautes Anneron Revel Tourdan moyennes Beaurepaire Marcollin et basses terrasses en fonction de leur anciennet Des vall es fossiles peuvent constituer des chenaux pr f rentiels l coulement des eaux souterraines dans ces d p ts fluvio glaciaires 1 2 Caract ristiques g ographiques De ce pass g ologique le bassin Bi vre Liers Valloire a h rit sa topographie bien particuli re en terrasses embo t es Il s tend d est en ouest entre Rives et Saint Rambert d Albon L ensemble est bord au nord ouest par le plateau des Bonnevaux et au sud pa
110. toxiques du r seau Veuzes Colli res n a pas volu de mani re sensible entre 1997 et 2007 Le r seau p tit encore d une pollution azot e en provenance des secteurs amont Manthes Saint Sorlin les moyens de traitement n ayant pas volu entre les deux p riodes d tude La qualit vis vis des nitrates n a pas volu de mani re notable en termes de qualit globale En revanche en termes de concentrations dans les eaux superficielles la situation s am liore progressivement les valeurs mesur es passant en moyenne de 38 mg NO yI en 1997 31 mg NO l en 2007 La qualit biologique ne semble pas avoir volu de mani re sensible entre 1997 et 2007 ce qui para t coh rent avec l volution de la qualit physico chimique Malgr les diff rences de m thodes et de localisation il semblerait que la qualit m tallique se soit am lior e entre 1997 et 2007 En l absence d explication il conviendra donc de confirmer cette volution par de nouvelles analyses Tableau 20 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1997 et en 2007 sur les Veuzes et les Colli res fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008 Les Eydoches et le Barbaillon Pour ces deux cours d eau on ne dispose pas d l me dates diff rentes Document valid nts de comparaison des niveaux de qualit des 97 245
111. tre port en parall le sur la restauration physique des cours d eau pour que les b n fices sur le milieu soient r els Cela sera d terminant en particulier pour la qualit piscicole des cours d eau 3 3 La qualit piscicole des cours d eau Les cours d eau du SAGE Bi vre Liers Valloire sont class s en premi re cat gorie piscicole c est dire peuplement dominante salmonicole Le peuplement naturel est constitu principalement par la truite fario et ses esp ces d accompagnement chabot loche vairon Seul le tron on hydrographique du Bancel d limit l amont par le viaduc SNCF et l aval par la confluence avec le Rh ne est class en deuxi me cat gorie piscicole c est dire peuplement dominante cyprinicole carpe ablette tanche etc Les poissons constituent du fait de leur position apicale dans les cosyst mes aquatiques de bons indicateurs de la qualit g n rale de ces cosyst mes Ils sont sensibles aux perturbations qu elles soient chimiques pollution ou physiques d gradation des habitats La qualit piscicole des cours d eau peut tre d termin e partir d une comparaison entre le peuplement en place et le peuplement r f rentiel th orique Pour ce faire on compare les classes d abondances r elles des diff rentes esp ces de poissons pris par p che lectrique avec les classes d abondance r f rentielles de ces m mes esp ces estim es partir d une m thode th orique
112. ult rieurs Les donn es recueillies devront tre transmises aux services charg s de la police des eaux dans les p rim tres de protection de captages d eau potable o le SDC de la Dr me interdit les extractions dans les p rim tres de protection imm diate Le p rim tre de protection rapproch e d un captage d eau destin e la consommation humaine peut en outre faire l objet de prescriptions ou m me d interdictions L extraction de mat riaux est explicitement interdite dans la plupart des p rim tres de protection rapproch e des captages d eau potable de la Dr me d faut l interdiction doit tre consid r e comme implicite Dans les p rim tres de protection rapproch e en l absence de r glement particulier et loign e le SDC de la Dr me permet l exploitation de carri re sous r serve que l tude d impact d montre que le projet n ob re en rien l int r t du site en particulier des prescriptions sp cifiques tr s strictes peuvent y tre demand es o le SDC de l Is re interdit les extractions dans les p rim tres de protection imm diate et rapproch e En reanche il autorise les extensions de carri res dans le p rim tre de protection loign e avec des conditions particuli res surface maximale d extraction de 5 de la superficie totale des 3 p rim tres de protection extraction limit e 3 m tres minimum au dessus de la nappe volume maximum de stockage de 5 000 litres d hydrocarbu
113. une pression fonci re importante Le territoire Bi vre Liers Valloire comptait un peu plus de 100 000 habitants en 2006 Les infrastructures de transport routier autoroutier ferroviaire et a roportuaire sont principalement situ es dans le centre des plaines et aux extr mit s est et ouest du bassin Le tourisme et les loisirs en lien avec l eau restent relativement confidentiels en dehors de la pratique de la p che Il n existe pas d enjeu hydro lectricit sur le bassin Cette occupation du territoire conditionne les usages de l eau et des milieux aquatiques sur le bassin Bi vre Liers Valloire se caract rise par la pr sence de 2 grandes nappes en lien avec la g ologie la nappe des alluvions fluvio glaciaires Elle est aliment e principalement par les pluies d automne et d hiver Sa perm abilit est lev e entre 10 et 10 m s l eau circule donc rapidement dans cet aquif re La nappe pr sente une p riodicit annuelle avec des hautes eaux en hiver et des basses eaux la fin de l t et l automne A l chelle pluriannuelle une baisse significative des niveaux de nappe est constat e depuis 2003 Elle est li e la succession de plusieurs ann es plut t s ches en automne et hiver entra nant la succession de recharges de nappe l g rement d ficitaires la nappe de la molasse mioc ne Elle est sous jacente la nappe des alluvions fluvo glaciaires et affleure sur les massifs de Chambaran et Bonnev
114. valid 179 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 avec un d ficit d au moins 40 des pluies efficaces a t rencontr e 7 fois entre 1974 et 2008 soit plus d une ann e sur cinq ann es 1978 79 1981 82 1983 84 1989 90 1997 98 2001 2002 et 2007 2008 Heureusement 6 ann es fortement d ficitaires sur ces 7 ont t suivies d un hiver au moins normalement humide l exception de l hiver 2007 2008 DIREN BRGM 2008 Les d sordres quantitatifs en nappe se produisent donc lors d ann es tr s d ficitaires en termes de recharge hivernale ex 1989 avec une s cheresse lors de l t 1990 ou suite plusieurs ann es cons cutives d ficitaires m me faiblement en termes de recharge hivemale ex 2003 2008 Ils se traduisent par une baisse des niveaux de nappe qui se r percute sur les d bits des cours d eau aliment s par des r surgences de nappe cela peut aller jusqu l ass chement complet des sources et donc des urs d eau qui sont en lien Les pr l vements peuvent aggraver la situation Le d bit exploitable de la nappe de Bi vre Liers Valloire doit ainsi tre d termin partir Des pr cipitations notamment hivernales Si la recharge est insuffisante la disponibilit de la ressource est fortement diminu e pendant la p riode estivale suivante des pr l vements et notamment des pr l vements pendant l
115. ze Les points de pr l vements pour la distribution publique d eau dont les volumes capt s ont t les plus importants en 2007 sont les suivants source AERM amp C 2007 Dans l aquif re des alluvions fluvio glaciaires Bi vre Liers Valloire la source le puits et le forage du Golley Agnin SIGEARPE 1 038 800 m le puits du Mourelet Moissieu sur Dolon SIE Dolon Var ze 770 100 m e forage des Alouettes La C te St Andr CC Pays de Bi vre Liers 657 000 m Dans l aquif re de la molasse mioc ne e puits de l le forage profond Manthes SIE Valloire Galaure 725 000 m Le rendement des r seaux Le rendement des r seaux est le rapport entre le volume d eau consomm comptabilis et le volume d eau mis en distribution dans les r seaux de distribution publique d eau Il int gre les fuites et les volumes consomm s non comptabilis s fontaines service secours et incendie Document valid 155 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Les informations tr s partielles dont on disposait en 2006 sur les rendements de r seaux indiquent que la majorit des rendements se situe autour de 60 Ruzand 2008 Il existe cependant une variabilit importante des rendements inf rieurs 30 pour le SIE de la Galaure 29 et la commune du Grand Lemps 26 mais ces collectivit s ont pr
116. 0 km2 3 2 3 3 Le Bancel et ses affluents Le Bancel environ 22 km de long draine les collines de Chambaran depuis sa source dans la for t de Mantaille avant de s couler dans la plaine Son principal affluent est l Argentelle L Argentelle est aliment e en partie par les sources d Anneyron Le bassin versant du Bancel et de l Argentelle repr sente une surface d environ 64 km2 Document valid 74 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 e Le r gime hydrologique des Colli res du Dolon et du Bancel Une station hydrom trique g r e par la DIREN Rh ne Alpes est actuellement en service sur le bassin des Colli res Une deuxi me station a fonctionn sur l amont du bassin du Dolon jusqu en 1995 cf carte 1 11 Tableau 10 et Figure 21 Il n y a pas de station de mesure des d bits sur le bassin versant du Bancel Cours Surface du bassin Type de station Re versant km hydrom trique 1987 1995 Echelle Revel Tourdan Les Coll res Saint Rambert d Albon Depuis 1981 Echelle Tableau 10 Caract ristiques des stations hydrom triques des bassins versants de la plaine de la Valloire source DIREN Rh ne Alpes D gt m N Rambert D bits moyens mensuels m s gt S ww sinjd E Pluie mm 4 Rival Beaufort amp Colli res St Ramb
117. 001 Par ailleurs les boisements de berge ont un effet tampon et filtre par rapport aux pollutions potentielles et aux activit s situ es proximit du cours d eau en fixant et d gradant les mol cules Pour Bi vre Liers Valloire c est le cas en particulier par rapport aux activit s agricoles pouvant apporter des particules de sol et des intrants dans l eau Le ph nom ne a t cependant amorti partir de 2005 par l implantation de bandes enherb es en bordure de cours d eau dans le cadre de la conditionnalit des aides de la PAC cf annexe 7 Depuis 2009 dans le cadre de la directive nitrates le 4 programme d actions rend obligatoire l implantation d une bande enherb e ou bois e permanente d une largeur minimale de 5 m le long des cours d eau et des tendues d eau de plus de 1 000 m2 La ripisylve assure une protection contre l rosion des terres sous l effet des ruissellements et du vent et des berges sous l effet de l action de l eau Elle r duit aussi l amplitude et l intensit des crues Les boisements de berge jouent galement un r le dans la capacit auto puratoire du milieu Gay environnement 2008 en effet l ombrage cr par la ripisyMe permet notamment en t de conserver une bonne qualit des param tres temp rature et oxyg nation de l eau Le milieu par son bon fonctionnement microorganismes ph nom nes d oxydo r duction peut ainsi r cup rer plus facilement et rapidement des
118. 1 Les superficies irrigables et irrigu es dans le bassin Bi vre Liers Valloire 160 111 2 2 2 Les cultures Irrigu es renom nana anti 161 I11 2 2 3 Bilan des pr l vements pour l irrigation en 2007 162 II1 2 2 4 L volution des pr l vements pour l irrigation agricole 164 111 2 2 5 Les actions pour les conomies d eau dans le domaine de l irrigation 165 III 2 2 6 Les enjeux pr l vements pour l irrigation agricole 167 III 2 3 LES PRELEVEMENTS DES PISCICULTURES nr rrnnerrnnnnnnnns 167 111 2 3 1 L volution des pr l vements pour les piscicultures 169 III 2 3 2 Les enjeux pr l vements pour les piscicultures 170 III 2 4 LES PRELEVEMENTS INDUSTRIELS ins nnnr enr ns rene nennnnnnnns 171 111 2 4 1 Bilan des pr l vements industriels en 2007 171 111 2 4 2 L volution des pr l vements industriels ssssssenensessnerrnnrrnnreerrrrrnene 172 III 24 3 Les enjeux pr l vements industriels 173 III 2 5 LES PRELEVEMENTS A USAGE DOMESTIQUE ne 174 Forage usage de g othermie sise 174 III 2 5 1 Les enjeux pr l vements usage domestiques 177 III 2 6 BILAN RESSOURCES EN EAU PRELEVEMENTS NN 178 111 2 6 1 Synth se des pr l vements 178 111 2 6 2 Le bilan hydrog obgique de la nappe de Bi vre Liers Valloire 178 111 2 6 3 Les l ments de connaissance du bilan hydrog ologique de la nappe de la MOlAS
119. 1 fixe P rim tre de protection SACHET Gin et 1 mobile captage AEP DELMONICO DOREL l Anneyron O O o o y y ooo y OO BUDILLON RABATEL Demande d installation d 1 centrale d enrob s fixe CEMEX Epinouze 1 y y Tableau 31 Activit connexe et contexte des principaux sites d extraction de mat riaux sur le p rim tre du SAGE BLV Ooo O B venais 1 centrale d enrob s fixe e i G n ralement l extraction de mat riaux ne perturbe pas la qualit de la nappe mais il faut tre vigilant sur l usage qui est fait du site ult rieurement l exploitation Une remise en tat soign e des carri res est un moyen d viter que ces derni res ne constituent des ponts de fragilit aux pollutions pour la nappe en raison de la r duction d paisseur de la zone non satur e et ou de la perm abilit des mat riaux utilis s comme remblais Les modalit s de remise en tat d une carri re sont sp cifi es dans l arr t d autorisation d exploitation Le remblaiement d une carri re est une des possibilit s de remise en tat d un site en fin d exploitation L article 12 3 de l arr t du 22 septembre 1994 relatif aux carri res pr cise que le remblaiement ne doit pas nuire la qualit et au bon coulement des eaux Lorsqu il est r alis avec apport de mat riaux ext rieurs les mat riaux utilis s doivent tre inertes et contr l s nature tri provenance destination quantit s caract ristique
120. 1993 au m me point a t estim entre 60 et 80 m s 3 2 3 La plaine de la Valloire Les principaux urs d eau de la plaine de la Valloire sont l Oron les Veuzes les Colli res le Dolon et le Bancel 3 2 3 1 L Oron les Veuzes et les Colli res Les r seaux hydrogr hiques de l Oron des Colli res et des Veuzes sont particuli rement complexes car constitu s de nombreux canaux et biefs artificiels qui ne sont parfois plus utilis s _ L Oron environ 28 km de long est aliment par les sources de Beaufort et conflue avec le Rival la Raille En cas de s cheresse des sources le d bit de l Oron est soutenu artificiellement par les rejets de la pisciculture des Fontaines Beaufort En cas de fortes pr cipitations le Suzon apporte un d bit cons quent l Oron A l amont d Epinouze des biefs de d rivation permettent d vacuer en cas de hautes eaux un certain d bit de lOron vers les Colli res L Oron emprunte ensuite un chenal artificiel le canal SNCF correspondant la zone d extraction de graviers lors de la construction de la voie ferr e qui se prolonge jusqu aux Colli res par l interm diaire d un tron on en partie am nag le ruisseau des Claires SRAE 1981 La Veuze est une rivi re artificielle cr e pour acuer les sources de Manthes Elle peut tre aliment e en p riode de tr s basses eaux de la nappe par les rejets des deux piscicultures de Manthes Faure et Font Rome Elle se divise en une
121. 1997 et 2008 montre dans les parties aval du Liers centrale et amont de la Bi vre une volution la hausse Seule la plaine de la Valloire pr sente des teneurs en nitrates la baisse Nitrates Evolution des teneurs en nitrates mg l ml NOS norme eau potable 50 mg l D E E E 0 g 3 o C 0 01041981 01041982 01041983 01041984 01 04 1985 01041986 01041987 01041988 01 04 1989 01041990 01041991 01041992 01 04 1993 01041994 01041995 01041996 01041997 01041998 01041999 01042000 01042001 01042002 01042003 01042004 01042005 01 04 2006 01 04 2007 Figure 31 Evolution des teneurs en nitrates des eaux brutes au captage d eau potable des Alouettes La C te St Andr de 1981 2008 source DDASS Is re La comparaison entre les chroniques pi zom triques et les chroniques des teneurs en nitrates met en vidence une forte corr lation entre ces 2 param tres Sogreah 2008 Lorsque la nappe monte suite des pisodes de recharge importante on constate dans un premier temps un l ger abaissement des teneurs en nitrates probablement li des infiltrations d eaux pluviales et au ph nom ne de dilution puis quelques semaines apr s une augmentation des teneurs en nitrates cf Figure 32 Document valid 108 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 370 60
122. 2008 correspondent des situations de tr s basses ou basses eaux pi zom triques Le suivi des d bits de ces sources serait un bon indicateur de l tat hydraulique de la nappe de Bi vre Liers Valloire mais les mesures sont d licates r aliser 3 4 2 Les zones d infiltration des cours d eau vers la nappe des alluvions fluvio glaciaires Les coulements provenant du massif des Bonneaux dans la plaine du Liers et de la colline du Banchet dans la plaine de Bi vre s infiltrent en totalit et alimentent donc la nappe Les principaux cours d eau concem s sont les suivants Le Barbaillon missaire naturel de l tang du Grand Lemps qui par urt 3 km et se perd au lieu dit la Bourgeat sur la commune du Grand Lemps Des bassins d infiltration en p riode de crue ont t am nag s sur la commune de St Hilaire de la C te en limite de l a roport de Grenoble St Geoirs Les Eydoches qui s infiltrent au lieu dit le Bois des Burettes sur la commune de Penol apr s aoir par uru 8 km Autrefois zone naturelle d infiltration le Bois des Burettes a t creus de bassins artificiels pour augmenter l infiltration en p riode de fortes pr cipitations Le Poipon qui s infiltre au lieu dit Champ Bernard sur la commune de Penol apr s avoir parcouru 6 km Un bassin d infiltration a t am nag quelques kilom tres en aal pour les p riodes de crues Document valid 83 245 Etat des lieux des milieux et des usages et
123. 4 147 031 Le potentiel hydro lectrique est mobilisable sous conditions courantes pas de restrictions particuli res Le potentiel hydro lectrique est mobilisable sous conditions strictes respectant les exigences environnementales locales Natura 2000 R serves naturelles r gionales Zones humides etc On constate que le potentiel hydro lectrique productible th orique r siduel sur les 2 sous secteurs hydrographiques de Bi vre Liers Valloire est relativement faible environ 4 suppl mentaire au regard du productible existant sur la Commission g ographique Rh ne Moyen Il est situ l extr mit aval du bassin Bi vre Liers Valloire Colli res et sur le Rh ne en particulier 3 Le productible produit de la puissance par un temps est homog ne une nergie Document v alid 41 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 Les acteurs du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Ce chapitre pr sente sous forme de 3 tableaux les principaux acteurs du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire acteurs locaux sensibles aux enjeux de l eau dans le bassin versant tablissements publics de coop ration intercommunale collectivit s territoriales usagers et organismes institutionnels agence de l eau pr fet coordonnateur de bassin services de l Etat La CLE f d re des repr sentants des principaux acteu
124. 9 d clarer cet ouvrage ou son projet en mairie Concernant les ouvrages existants au 31 d cembre 2008 ils devaient tre d clar s avant le 31 d cembre 2009 Cette d claration r pond une pr occupation environnementale et un enjeu de sant publique Elle vise faire prendre conscience aux particuliers de l impact des forages domestiques sur la qualit et la quantit des eaux des nappes De plus la connaissance des forages priv s par les collectivit s est importante pour la gestion des services de distribution publique d eau et d assainissement Par ailleurs l article L214 8 du Code de l environnement pr oit que toute installation de pompage des eaux souterraines doit tre pourvue des moyens de mesure ou d aluation appropri s Leurs exploitants ou s il n existe pas d exploitants leurs propri taires sont tenus d en assurer la pose et le fonctionnement de conserver trois ans les donn es correspondantes et de tenir celles ci la disposition de l autorit administrative Lorsque le pr l vement d eau est r alis par pompage la mesure est effectu e au moyen d un compteur d eau L application du d cret n 2008 652 du 2 juillet 2008 relatif la d claration des dispositifs de pr l vement puits ou forages r alis s des fins d usage domestique de l eau et leur contr le ainsi qu celui des installations prvatives de distribution d eau potable permettra de conna tre progressivement le nombre de points de pr
125. A Document valid 9 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2007 Virleux 2000 d apr s DDAF Is re 2000 sssssssrrsessesserrrrrrnresrerrens 145 Tableau 34 Contexte r glementaire des pr l vements dans la ressource en eau 153 Tableau 35 Pr l vements pour la distribution publique d eau de l ann e 2007 sources Agence de l Eau Rh ne M diterran e DDASS Dr me DDASS Is re gestionnaires AEP rseccrrererrerenerel inner taeeennneneannede einer een e led aa a 155 Tableau 36 Volume pr lev pour l irrigation agricole par sous bassin versant et type de ressource en 2007 source DDAF Dr me et Is re redevances pr l vements AERM amp C sssssssssrrrrrnsesrrrrrrrnnsesrnrrrrnntnsnterrnnnrnnnrenrennnnnnnnne 163 Tableau 37 Caract ristiques des piscicultures sur le bassin Bi vre Liers Valloire s sesenene 168 Tableau 38 Synth se des pr l vements sur le bassin Bi vre Liers Valloire en 2007 et sur la p riod 2001 2006 2 fasse ennern arte r agence Phare dant te darts ns 178 Tableau 39 Termes du bilan pour la nappe Bi vre Liers Valloire tablis par diff rentes ni a EA AE AE A Reed de EN T E se ta ee nn 179 Liste des annexes Annexe 1 Programme de mesures du SDAGE Rh ne M diterran e pour les masses d eau du p rim tre du SAGE BLV ini eis ii iani TTo iige pean daraan taai talea datasta 233 A
126. ANTEA 1995 1997 Sogreah 2008 soulignent le fait que les secteurs l aval et au centre de la nappe pr sentant les teneurs en nitrates les plus lev es correspondent aux zones o l agriculture est historiquement la plus intensive nes c r ali res avec possibilit d irrigation au vu de la faible profondeur de la nappe et avec notamment des cultures de printemps pouvant laisser les sols nus pendant les p riodes risques de lessivage des nitrates e L alt ration par les pesticides Plusieurs substances actives pr sentes dans la composition des pesticides sont d tect es dans la nappe le pus souvent des seuils inf rieurs aux normes de potabilit Il s agit par ordre de 7 Norme de potabilit pour une mol cule de pesticide donn e 0 1 ug l Document valid 109 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 fr quence d apparition de la DEA d s thyl atrazine l atrazine la simazine le diuron k m tolachlore ainsi que d autres mol cules dont l AMPA qui fait son apparition en 2007 La contamination par les pesticides et notamment la DEA est quasiment g n ralis e dans la nappe de Bi vre Liers Valloire Comme pour les nitrates l axe central des vall es de la Bi vre du Liers et de la Valloire semble plus contamin que les coteaux cf carte 1 14 La d tection en certains points analys
127. ASA ASL 2 structures intercommunales situ es sur la Valloire SIVAG et SIPIDN 16 coop ratives d utilisation de mat riel agricole CUMA 3 Surface irrigable estimation de l irrigant tenant compte de ses parcelles de sa rotation et de son mat riel Cela correspond h surface maximum qu il peut irriguer une ann e favorable en consid rant toutes ses parcelles arrosables partir de son mat riel pompage et arrosage Ce terme est donc purement d claratif et ne tient pas compte d un quelconque coefficient dbit surface BRL ing nierie 2006 Surfa irrigu e superficie irrigu e au moins une fois dans l ann e BRL ing nierie 2006 Les parcelles cultiv es en pois bl peuvent tre irrigu es une seuk fois dans l ann e d autres parcelles cultiv es en ma s tabac peuvent avoir plusieurs passages d irrigation dans l ann e Document valid 160 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 2 2 Les cultures irrigu es En Bi vre Liers Valloire les cultures repr sentant les plus grandes surfaces irrigu es sont le ma s ma s semence ma s grain ma s ensilage et dans une moindre mesure les autres c r ales les ol oprot agineux le tabac et les vergers Les cultures de ma s semence et de tabac n cessitent l irrigation Le mode d irrigation dominant repr sentant environ 90 est l irrigation par aspersion
128. Bi vre Liers Valloire partir des donn es de pluie des niveaux de nappe des d bits des cours d eau et des pr l vements cf Annexe 5 Le tableau 39 ci apr s pr sente le bilan tabli en 2007 par l tude du BRGM Document valid 178 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 DIREN BRGM 2008 Entr es Pr cipitations li Autres millions de m Autres Total Distribution publique d eau Irrigation Sorties aio Industrie 3 millions de m dont 162 d coulement souterrain Diff rence entre les pr l vements industriels en nappe 2 3 millions de m et les rejets directs en nappe 1 million de m Hypoth se haute Tableau 39 Termes du bilan pour la nappe Bi vre Liers Valloire tablis par diff rentes tudes L tude DIREN BRGM a pr sent les bilans entr e sortie dans le bassin Bi vre Liers Valloire sous bassin versant du Bancel exclu mettant en vidence la part respective des alimentations par les pluies efficaces des coulements souterrains des pr l vements des rejets et des d bits des rivi res naturels et avec la contribution des rejets cf Figure 421 Le graphique de gauche repr sente un bilan pour une ann e de recharge moyenne par exemple 357 mm de pluies efficaces en 2003 2004 et le graphique de droite repr sente un bilan pour une ann e avec 40 de r
129. Bi vre Liers Valloire l utilisation de ce syst me semble se d velopper pour les particuliers notamment et quelques industriels Dans le cas d un particulier le syst me le plus r pandu est le forage pour exploitation g othemique basse temp rature de minime importance pour lequel la puissance calorifique est faible Les travaux en cours de Tiffanie Cave dans le cadre de l tude du fonctionnement hydrog ologique du bassin tertiaire du Bas Dauphin entre la Dr me et la Var ze montrent partir des donn es disponibles qu il existe des forages pour exploitation g othermique dans la nappe de la molasse mioc ne Ces forages dans la molasse fonctionnent le plus souvent par un pr l vement dans la molasse mais avec un rejet dans la nappe des alluvions Il existe donc un transfert des eaux de la molasse vers les eaux de la nappe des alluvions m me si cela repr sente un faible volume actuellement Le contexte r glementaire qui s impose pour ce type d installation provient de diff rentes r glementations En plus de la d claration de cette installation ou de son projet en mairie comme pour les forages usage domestique l exploitant d un forage g othermique doit respecter les obligations suivantes Les installations g othermiques n cessitent des forages De ce fait c est principalement le Code minier qui s applique l article 131 du Code minier oblige une d claration pr alable la DREAL pour tout forage dont la prof
130. Bizonnes ee particulier arnoud g p importants Point noir UNPG 2001 f rt Aucun arr t d autorisation pr l vements Laiss en l tat stockage d engins proximit Mas des B roudi res g nappe signalement DRIRE 38 Thodure Boureni re D p ts industriels P pin 2003 Tableau 32 Anciens sites d extraction sensibles sources DRIRE 38 2007 UNPG 2001 P pin 2003 1 3 4 2 Les centres de stockage de d chets Les centres de stockage de d chets peuvent constituer une source de pollution des sols et des eaux superficielles et souterraines en raison de la nature des d chets stock s de leurs conditions de stockage et des rejets mais d une fa on g n rale la quantification des risques est d licate car les Document v alid 144 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 missions des sites et leurs conditions de transferts dans les milieux ne sont pas nnues avec pr cision Depuis une quinzaine d ann es la meilleure prise en compte des impacts environnementaux et sanitaires a amen ce que les sites de d charges acceptant des d chets dangereux ou non dangereux soient pr f rentiellement implant s dans un contexte g ologiquement favor dle mais galement quip s de dispositifs actifs permettant de drainer et traiter de fa on satisfaisante les rejets et missions sous forme liquide lixiviats AFSSET
131. Cela concerne essentiellement les cours d eau en rve gauche du Rival de l Oron et des Colli res qui prennent leur source dans les versants des Chambaran o des l ments sont mobilisables Ravageuse P rouse Lentiol amont du Bancel le Suzon en rive droite du Rival et le Dolon Ces cours d eau pr sentent des pentes fortes dans leur partie amont ce qui entra ne un charriage de mat riaux lorsque la pente devient plus faible les cours d eau ou torrents d posent les l ments charri s Par exemple lors de la crue de 1993 le charriage de mat riaux par le Suzon valu 5 000 m Sogreah 1996 avait form une rehausse du fond du lit d 1 m tre Torrent tr s particulier la P rouse a son lit 1 m au dessus du terrain naturel une fois arriv dans la plaine La charge solide transport e par un cours d eau fait partie de sa dynamique et ne traduit g n ralement pas un dysfonctionnement Les mat riaux d pos s par une crue peuvent tre repris par la crue suivante Ce ph nom ne naturel participe l quilibre morphodynamique du cours d eau Les recommandations g n rales pour ce type de cours d eau nt de pratiquer des curages d entretien localis s aux seules zones posant r ellement un probl me et visant r tablir la situation ant rieure l apport de mat riaux par une crue et de pr server les espaces de divagation naturelle sur lesquels les cours d eau pourront d poser ces mat riaux Concept Cours d Eau 2001 Les
132. E Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 o EEE voeu LEE romane Jane Les Biesses 7 75 Valloire Bordures de urs d eau Les Petites Biesses 12 61 Valloire Bordures de c urs d eau Etang du Fayaret 0 57 Valloire Bordures de plans d eau lacs tangs Rives de l Oron au Pr Momay 9 65 Valloire Bordures de cours d eau e E A BE Bardeli res P M Do ete 2 PES DE ME Valloire M no RE D E Granges Zone humide ponctuelle ES PS E Saint Priest Zones humides artificielles SE O0 13 Bancel Bordures de cours d eau Etang de Mantaille 1 16 Bancel Bordures de plans d eau lacs tangs 1 0 07 0 13 1 16 Gu de Bancel 0 08 Bancel Bordures de cours d eau 0 07 0 33 0 2 Bordures de cours d eau y For t de Mantaille Plan d eau aux Grises 0 09 Bancel Zone humide ponctuelle Zone humide ponctuelle Zones humides artificielles Ripisylve du Bancel au Grand Bordures de cours d eau Moulin Centre d enfouissement technique de Saint Sorlin Plan d eau d Anneyron 5 T Ch teau de Mantaille Bordures de plans d eau lacs tangs 2 3 i Volozi re Bordures de cours d eau Les Grandes Vignes 0 25 Bancel Bordures de cours d eau z 5 5 Document v alid 242 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 L onom O EC Siberton 0 74 i Ripisylve de l Oron au
133. Environnement les boues ont le caract re de d chet au sens des dispositions l gislatives du titre IV du livre V du Code de l Environnement est un d chet tout r sidu d un processus de production de transformation ou d utilisation toute substance mat riau produit ou plus g n ralement tout bien meuble abandonn ou que son d tenteur destine l abandon La r glementation en mati re d pandage agricole des boues d puration pr voit la r alisation d une tude pr alable accompagn e d analyses des boues pandre et des sols devant les recevoir la signature de nventions entre le producteur de boues et les agriculteurs qui r alisent l pandage une programmation des op rations comprenant un programme pr visionnel une information pr alable des analyses de boues et de sols un ntr le de terrain par un responsable d sign et la tenue d un registre des pandages enfin un bilan agronomique d ment enregistr chaque ann e Document valid 119 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 La r glementation d finit galement les normes de qualit pour qu une boue soit d clar e apte l pandage En particulier elle fixe des valeurs limites pour les teneurs des 7 l ments traces m talliques les plus toxiques et des compos s traces organiques les plus dangereux et les plus r manents ain si que de
134. Grande et une Petite Veuze En amont de Saint Sorlin en Valloire les trac s des Veuzes et des Colli res sont m l s du fait des nombreuses d rivations existantes Les torrents venant des collines du sud notamment le Dolure alimentent l ensemble le plus souvent de fa on intermittente A l aval de Saint Sorlin en Valloire les diff rents biefs forment un seul cours d eau les Colli res qui apr s la confluence avec le ruisseau des Claires deviennent l exutoire principal de la plaine de Bi vre Liers Valloire Elles se jettent dans le Rh ne Saint Rambert d Albon Le bassin versant des Colli res se situe principalement dans les terrasses alluviales cultiv es et est fortement perm able Seul l amont sud du bassin avec les torrents se trouve dans un secteur peu perm able et bois 3 2 3 2 Le Dolon et ses affluents Le Dolon environ 33 km de long na t d une suite d tangs et draine les collines situ es l ouest du plateau de Bonnevaux Il est p renne jusqu la commune de Pact Le Dolon pr sente ensuite entre Pact et Boug Chambalud un r gime intermittent avec de tr s longues p riodes d assec Au niveau de Boug Chambalud une mergence de la nappe alimente la B ge un affluent du Dolon Le d bit du Dolon est donc ensuite essentiellement apport par la B ge Le Dobn se jette en rive gauche du Rh ne au niveau de S blons apr s sa confluence avec la Sanne Le bassin versant du Dolon a une superficie d environ 15
135. LAINE DE BIEVRE Mod lisation des transferts d eau et d azote vers la nappe et modalit s de r gulation conomique Une recherche interdisciplinaire Recherche r alis e par LTHE CNRS Grenoble LEMS CNRS Lyon INRA Laon ISARA Lyon INRA R amp A amp IREPD CNRS Grenoble INRA PER Rennes et INRALEERNA Toulouse avec l appui du LEGTA La C te Saint Andr P pin M Syndicat Mixte du Pays Bi vre 2003 Etat des lieux Carri res Pr fecture de la Dr me DRIRE Rh ne Alpes BRGM Mai 1998 Sch ma D partemental des Carri res de la Dr me Pr fecture de l Is re DRIRE Rh ne Alpes BRGM F vrier 2004 Sch ma D partemental des Carri res de l Is re Roque d Orbcastel Emmanuelle 2008 Optimisation de deux syst mes de production piscicole biotransformation des nutriments et gestion des rejets Th se de l Institut National Polytechnique de Toulouse http www ifremer fr docelec doc 2008 these 3893 pdf Document valid 215 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Ruzand J r my Communaut de l Eau Potable R gion Urbaine Grenobloise DDAF Is re 2008 S curisation de l alimentation en eau potable sur le p rim tre du futur SCoT de la r gion urbaine Grenobloise Is re 38 Rapport de fin d tudes ENGEES SDAGE Rh ne M diterran e Corse Octobre 2000 Note technique SDAGE n 5 Agir pour les zones humides en
136. Les pollutions d origine domestique et les rejets des piscicultures contribuent galement la surcharge chronique du r seau en nitrates la qualit vis vis des toxiques est bonne malgr la pr sence en faible quantit de plusieurs m taux en aval de Saint Sorlin en Valloire et de micropolluants organiques la qualit vis vis de l eutrophisation est bonne hormis en aval de Lens Lestang et en aval de la confluence des Veuzes avec les Colli res la qualit hydrobiolbgique est mauvaise sur les Veuzes puis m diocre sur les Colli res Les Eydoches et le Barbaillon Sur le Barbaillon en aval de la soci t SIEGL la qualit physico chimique de l eau est mauvaise la pollution tant la fois azot e et phosphor e la qualit vis vis des nitrates est m diocre le Barbaillon p tissant d une surcharge chronique due aux activit s agricoles du bassin versant La teneur moyenne en nitrates est de 31 mg l la qualit vis vis des toxiques est bonne malgr la pr sence de mercure et de chrome en faible concentration la qualit vis vis de l eutrophisation est bonne la qualit hydrobiolbgique est moyenne Sur le ruisseau des Eydoches en aval de la station d puration de Faramans la qualit physico chimique de l eau est bonne l g re pollution azot e et phosphor e la qualit vis vis des nitrates est m diocre surcharge chronique due aux fortes activit s agricoles d
137. Liers Valloire et du Bas Dauphin en g n ral Apr s le retrait des eaux et le soul vement des cha nes subalpines au Plioc ne 7 Millions d ann es re tertiaire les mat riaux de l rosion des massifs alpins sont charri s et r pandus en nappe par des fleuves puissants Dans la plaine de Bi vre Valloire on suppose qu il s agissait de l Is re qui rejoignait ainsi le Rh ne Les galets issus de cette action rosive sont aujourdhui visibles sur les plateaux des Bonnevaux et des Chambarans Au Quaternaire 1 8 Millions d ann es nos jours trois grandes glaciations le Mindel le Riss et le W rm vont former le bassin de Bi vre Liers Valloire tel qu on l observe actuellement Lors de la glaciation rissienne le glacier de lIs re suit d une part la vall e actuelle de l Is re et d autre part la plaine de Bi vre jusqu l arc morainique de Faramans Pendant la glaciation w rmienne le glacier de l Is re ne d passe pas le seuil de Rives C est durant ces p riodes de glaciations pendant lesquelles se sont succ d es des phases d avanc e et de recul des glaciers que se sont accumul s les d p ts alluvionnaires qui forment les plaines de Bi vre Liers et Valloire Depuis il y a eu peu d volution du paysage g ologique du fait qu aucun grand cours d eau ne coule dans la plaine de Bi vre Liers Valloire Le contexte g ologique de la plaine de Bi vre Liers Valloire est donc compos de cf Annexe 2 formations
138. PDPG de l Is re de 2002 signale des d ficits importants des populations piscicoles et notamment de la truite fario li s particuli rement la faiblesse chronique des d bits l tiage des cours d eau de ce bassin versant et la d gradation physique du Dolon extraction de mat riaux 3 3 5 Le Barbaillon et les Eydoches Ces deux cours d eau ont la caract ristique de s infiltrer totalement Dans le PDPG de l Is re le contexte piscicole du Barbaillon et des Eydoches est consid r comme perturb Celui du Barbaillon est d grad par les rejets de l usine d impression sur toffe du Grand Lemps La nouvelle STEP de l usine mise en service en 2008 devrait permettre en partie d am liorer cette situation 3 3 6 Le Bancel et affluents Le PDPG de la Dr me de 2004 a mis en vidence sur ce secteur que les nombreux am nagements hydrauliques r alis s dans le pass et la ripisylve d grad e limitent les habitats favorables la truite fario Mais globalement le contexte piscicole du Bancel et de ses affluents est un des moins d grad s du bassin versant Bi vre Liers Valloire Dans la partie aval du cours d eau le peuplement de truite fario est soutenu par repeuplement Document valid 192 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 3 7 Les enjeux qualit piscicole L tat piscicole rappel ci dessus constitue l tat connu partir des donn
139. RMC Politique d inventaires objectifs et m thodobgie http sierm eaurmc fr sdage documents note tech 5 pdf SDAGE Rh ne M diterran e Corse 2009 SDAGE et programme de mesures Documents d accompagnement du SDAGE Rapport d valuation environnementale 2010 2015 Soberco Environnement Communaut de Communes Rh ne Valloire 2004 Etude d inventaire et de caract risation des zones humides et plans d eau SOGREAH Consultants SIAH BLV 2000 Etude hydraulique du Suzon St Barth lemy SOGREAH Consultants SIAH BLV 2000 Etude hydraulique du bassin versant Bi vre Liers Valloire SOGREAH Consultants Commune de Pact F rier 2002 Etude hydraulique du Dolon Zones d aleas SOGREAH Consultants DDE Is re DDAF Is re Juin 2006 Etude d inondabilit du Rival Oron SOGREAH Consultants CLE SAGE BLV D cembre 2008 Etat des lieux quantitatif et qualitatif de la nappe de Bi vre Liers Valloire SOGREAH Consultants SIAH BLV 2009 Actualisation de l tude hydraulique du bassin versant Bi vre Liers Valloire SRAE Rh ne Alpes DDA Dr me DDA Is re F vrier 1981 L eau dans le bassin de Bi vre Valloire Pr sentation du bassin hydrologie hydrog obgie Principes directeurs d un sch ma d am nagement hydraulique Thor DDAF Dr me 2007 Evaluation du 3 programme d actions nitrates UNPG Union Nationale des Producteurs de Granulats 2001 Comit r g
140. S nine nnemnnmmnmenmnnnnmennnnnnnnnnnnnnennnnnennnennnnnnnnnennnnnnnne 195 III 4 Les risques naturels li s l eau 197 III 4 1 L ALEA INONDATION 524 er r8 inerte sn tn re eee re er ea tn 197 III 4 2 LE RISQUE INONDATION ssssssssssssssssesssesesesneesernrnrnenrnrnrerrrnrnrererrreresrsrerererent 198 I11 4 2 1 Les facteurs d aggravation du risque inondation 198 I11 4 2 2 Les am nagements contre le risque inondation 199 111 43 LES RISQUES TORRENTIEL ET DE GLISSEMENTS DE TERRAIN 199 111 4 4 LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES NATURELS LIES A L EAU 200 III 45 DIA GNOSTIC RISQUES NATURELS LIES A L EAU sssssssnsnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 201 Partie IV Diagnostic ninnan a e a a a a a 203 ARDITE ega ont AE EE ET T 203 IV 2 Diagnostic par sous territoires ss ssssssssssssssiiseeesseesensseeeeeeeeenes 206 Bibliographie inner EN Re ne le AS nt der tra es ter iaiia 213 GIOSSAIFR 55355 rer Re anne Te at ac ad A een ds and ne nement ee vendues Sen SRG gene a 219 ANNEX S sa nr en nn ee nina s ee ser mienne a tar nu Pas nee een tent an red e rent de 223 Document valid 6 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Liste des figures Figure 1 Zone vuln r ble aux nitrates sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire arr t du pr fet coordonnateur de bassin du 28 juin 2007
141. Se MIOC NE 5 Printer ess madid ir amas ter ane ane ET 180 111 2 6 4 Les r gles existantes en gestion de crise 181 Document valid 5 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 III 2 7 DIA GNOSTIC PRELEVEMENTS DANS LA RESSOURCE EN EAU 183 II1 3 Les valeurs patrimoniale paysag re et fonctionnelle des milieux aquatiques 185 111 3 1 LES ZONES HUMIDES hanain o aiea san dodo tante etes i et ienes uit 185 111 3 2 LES COURS DEAU E 20e mr tint nc ete rares E T 186 II1 3 2 1 La morphologie des cours d eau 186 I11 3 2 2 La valeur environnementale des boisements de berge 187 111 3 2 3 L envahissement par la Renou e du Japon 189 111 3 3 LA QUALITE PISCICOLE DES COURS D EAU 190 111 3 3 1 Le Rival l Oron et affluents dans le d partement de l Is re 190 111 3 3 2 Les Orons les Colli res et affluents dans le d partement de la Dr me 191 II1 3 3 3 Le R grimay et affluents ss cumin ne made t deaniente 192 III 3 3 4 Le Dolon et affluents ins 192 III 3 3 5 Le Barbaillon et les Eydoches sssssssssssssrsssssssrrrrrsrnnsnrnnrnnrrnnnnrrrrrnrennne 192 III 3 3 6 Le Bancel et affluents ss 192 III 3 3 7 Les enjeux qualit piscicole ss mnsnememermmnnmmennnennnennnns 193 III 3 4 DIA GNOSTIC VA LEURS PATRIMONIALE PAYSAGERE ET FONCTIONNELLE DES MILIEUX AQUATIQUE
142. U fixe les niveaux de collecte et de traitement des eaux domestiques ainsi que des eaux non domestiques raccord es au r seau urbain et des boues de stations d puration en fonction de la taille des agglom rations et de la sensibilit du milieu r cepteur Ces dispositions ont t transpos es dans la loi sur l eau du 3 janvier 1992 et le d cret n 94 469 du 3 juin 1994 Ce dernier d finit les modalit s et proc dures suivre Les collectivit s territoriales concern es doivent notamment d finir les zones qui rel vent de l assainissement collectif et celles qui rel vent d un assainissement individuel en coh rence avec les contraintes pesant sur l am nagement de la collectivit territoriale servitudes de protection des points de captage d eau potable d cisions d urbanisme etc tablir un programme d assainissement r aliser les quipements n cessaires l ch ance ultime tant fin 2005 Document valid 18 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 En mati re d assainissement collectif les collectivit s territoriales prennent obligatoirement en charge les d penses relatives aux syst mes d assainissement collectif r seaux stations d puration et boues d puration En mati re d assainissement non collectif elles prennent en charge les d penses de contr le des syst mes d assainissement autonome et peuv
143. a p riode estivale avec l irrigation qui accentuent l impact sur la ressource des d bits des principales mergences qu il est n cessaire de maintenir car ils d terminent le fonctionnement du r seau hydrographique superficiel et des milieux aquatiques associ s La ressource en eau pr sente donc des risques de baisses localement et temporairement Ces d ficits temporaires montrent les limites de sollicitation de la nappe de Bi vre Liers Valloire La ressource en eau est fortement d pendante du d veloppement des pr l vements irrigation notamment sur certains secteurs L tude DIREN BRGM de 2008 a galement mis en vidence que les d ficits observ s en p riode de s cheresse sur les cours d eau diff rent sur l amont et l aval du bassin versant A l amont du bassin versant de Bi vre Liers Valloire les d bits des cours d eau sont assur s par le ruissellement En t en l absence de pr cipitations les d bits sont donc presque nuls Les cours d eau de l aval du bassin versant Oron Veuzes Colli res sont aliment s par le ruissellement et les r surgences de nappe En p riode d tiage un soutien d tiage est actuellement apport par les rejets en cours d eau des stations d purations et surtout des piscicultures Ce soutien d tiage se traduit par une r gularisation et une s curisation artificielles des d bits estivaux Ce soutien d tiage se fait au d triment des ressources en nappe car en p riode de s
144. ages prioritaires les agriculteurs n ont pas engag volontairement des mesures de protection des eaux le pr fet de d partement pourra rendre obligatoire ces mesures agroenvironnementales cf carte 1 15 Actuellement sur la partie is roise du bassin versant la zone de protection de l aire d alimentation des 4 captages prioritaires au titre du Grenelle a t d finie par l hydrog obgue de la DDT Is re La Vie de Nantoin au Mottier Seyez et Donis Ornacieux Le Ronjay Faramans et le champ captant du Golley Agnin Par ailleurs ces 4 captages font l objet de l op ration Terre amp Eau de la Chambre d Agriculture de l Is re et une partie des diagnostics des pressions agricoles est d j r alis e cf chap 111 1 3 2 Sur la partie dr moise du bassin versant c est sur le captage prioritaire des Pr s Nouveaux Albon que le dispositif est le plus avanc la zone de protection de l aire d alimentation du captage est en cours de d finition par un bureau d tudes et la Chambre d Agriculture de la Dr me dans le cadre de l op ration Agr eau 26 a d j entam un diagnostic des pressions agricoles La zone de protection de laire d alimentation des 2 captages prioritaires l le Manthes et Montanay Lapeyrouse Momay devrait tre d termin e en 2010 par un bureau d tudes Document valid 116 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le
145. agit des sous bassins versants du Dolon et de la Valloire partie Dr me pour les eaux superficielles et souterraines et du Rival amont uniquement pour les eaux superficielles Pour le sous bassin versant du Dolon une vigilance a t instaur e la fois pour l eau superficielle et la nappe Pour le sous bassin versant du Rival amont class zone sensible une organisation en tours d eau a t mise en place pour les pr l vements en eau superficielle Elle permet de limiter le d bit instantan pr lev dans le cours d eau afin de garantir le d bit r serv de la rivi re tout en r partissant les pr l vements dans le temps et dans l espace Cette organisation fonctionne d s le d marrage de l irrigation Le sous bassin versant de la Valloire partie Dr me b n ficie galement d une organisation en tours d eau pour les cours d eau Oron Colli res et Veuzes qui intervient dans les situations de s cheresse 2 2 4 L volution des pr l vements pour l irrigation agricole Les donn es utilis es pour illustrer l volution des pr l vements agricoles sont issues des redevances pr l vements de l Agence de l Eau Rh ne M diterran e Ces donn es ne prennent pas en compte les pr l vements annuels inf rieurs 30 000 m et sont estim es pour environ 43 d entre elles sur la base d un forfait Elles ne distinguent pas non plus pour les pr l vements effectu s dans les eaux souterraines la nappe concem e nappe des alluvi
146. aiia 24 I 2 1 LES FONCTIONS PRINCIPALES DU SAGE 24 1 2 2 LE D ROULEMENT D UN SAGE ii iirierrrrrerererererererereennnns 24 1 2 3 LA COMMISSION LOCALE DE L EAU 26 1 2 4 POURQUOI UN SAGE SUR LE BASSIN BIEVRE LIERS VALLOIRE 26 1 2 4 1 Un contexte favor ble l mergence d un SAGE 26 1 2 4 2 Historique de la mise en place du SAGE Bi vre Liers Valloire 27 1 2 4 3 L organisation de la CLE du SAGE Bi vre Liers Valloire eseeeeeeeeee 27 Partie II Caract ristiques g n rales du bassin Bi vre Liers Valloire ssssssssseerrresreerene 29 II 1Pr sentation du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire 29 II 1 1 CARACTERISTIQUES GEOLOGIQUES sssrsrrrrrrrrrrrrrrrrrrnrntntntntnnntnnnnnnnnnnn nnna 29 II 1 2 CARACTERISTIQUES GEOGRAPHIQUES RRRRRR 30 I1 1 3 CARACTERISTIQUES CUMATOLOGIQUES ssssrrrrrrrrrrrrrrnrnrnrnnnenrnrnenrnnnenenne 30 II 1 4 L OCCUPATION DU TERRITOIRE iii erererererennnnns 31 II 1 4 1 Population et urbanisation 32 I1 1 4 2 Un territoire forte vocation agricole 33 I1 1 4 2 1 Quelques chiffres inner 33 11 1 4 2 2 Les grands syst mes d exploitation agricole 33 11 1 42 53 La PIsSCICURUIrRE iraro ten ner anai a ste erate sas os sers rene be sens inee seen ete 34 1I 1 4 3 Les activit s industrielles et artisanales 34 L extraction de mat riaux 34 II 1 4 4 Les activit s de loisirs li es l eau 37 11 1 4
147. alit des sols des eaux souterraines et ou des eaux superficielles Document valid 136 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Eau cuire chrome nickel et hydrocarbures eaux souterraines et superficielles Am lioration de la situation hydrocarbures moulage de pi ces en t trachlorure de polystyr ne expans carbone eaux souterraines fabrication de cha ne de distribution pour automobile SAINT SIMEON DE SACHS AUTOMOTIVE BRESSIEUX FRANCE SA KNAUF PACK SUD EST dalles vinyles pour sol de profil s plastiques et de Phtalates eaux pr paration de poudres et souterraines granul s r g n ration de solvants Teg PAANI ANTIPOLL usag s par entrainement la attente de r sultats vapeur SAINT ETIENNE Le DE SANT aeons JAMERSPORT O See Nappe alluviale du Rh ne tuyaux d amiante ciment aucune trace d amiante dans les eaux poteaux en bois traitement Nappe alluviale du Rh ne SABLONS SIRA d impr gnation au Cuivre aucune trace de pollution Chrome et Arsenic dans les eaux Tableau 30 Sites BASOL inventori s sur le p rim tre du SAGE BLV Source ht basole logie gou f export du 02 07 2009 BUBBLE et FOAM Industries S A ex site TARKETT SOMMER SAINT RAMBERT D ALBON Les donn es issues des ICPE et des redevances pollution industrielle de l Agence de l Eau indiquent pour 2007
148. alitatifs et pourquoi pas int grer des dispositifs concourant am liorer la qualit des eaux infiltrer d cantation pour pi ger les mati res en suspension et viter le colmatage plantation d esp ces v g tales ayant des capacit s de d pollution etc Les r flexions de la CLE pourraient concemer les questions de coh rence entre occupation du territoire et ma trise des risques hydrauliques pour pr server les zones d expansion de crue et d espace de libert des cours d eau viter une augmentation de la vuln rabilit la sensibilisation des lus aux cons quences de l urbanisation en termes de gestion des eaux pluviales et de ruissellement Document valid 201 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Partie IV KXKXKXK Diagnostic 1 Diagnostic global En pr ambule sont rappel s les l ments de diagnostic pr sents dans le SDAGE Rh ne M diterran e et le programme de mesures relatifs au bassin versant Bi vre Liers Valloire pollutions d origine domestique et industrielle hors substances dangereuses pollutions d origine agricole azote phosphore et mati res organiques bassin versant prioritaire vis vis de la pollution par les nitrates bassin versant prioritaire vis vis de la pollution par les pesticides nappe des alluvions fluvio glaciaires et nappe de la molasse sous jacente identifi es comme ressour
149. ances pr l vement de l Agence de l Eau value les pr l vements agricoles en eaux superficielles et souterraines de 2007 8 1 millions de m La diff rence entre les 2 chiffres s explique par le mode de calcul des redevances pr l vements de l Agence de l Eau qui s appuient sur la base d un forfait pour environ 43 des redevables et la non prise en compte des pr l vements inf rieurs 30 000 m an Document valid 162 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Comparativement sur la p riode 2001 2006 la moyenne des pr l vements agricoles pour l irrigation sur le p rim tre du SAGE repr sente 13 7 millions de m an Cela correspond sur la p riode environ 50 des pr l vements totaux en eaux superficielle et souterraine op r s pour les diff rents usages hors piscicultures L eau souterraine exploit e pour l irrigation agricole provient quasi exclusivement de la nappe des alluvions fluvio glaciaires Les travaux en cours de Tiffanie Cave dans le cadre de l tude du fonctionnement hydrog ologique du bassin tertiaire du Bas Dauphin entre la Dr me et la Var ze indiquent actuellement que sur le bassin Bi vre Liers Valloire les ouvrages de pr l vement u sage agricole pompat dans la nappe profonde de la molasse mioc ne sont tr s peu nombreux et repr sentent un volume tr s faible En revanche une autre ressource en eau
150. ann es venir Les transports de mati res dangereuses par canalisations Le territoire de Bi vre Liers Valloire est travers par plusieurs canalisations de transport de mati res dangereuses qui n cessitent une vigilance particuli re pour la s curit des personnes et la protection de l environnement Conduites de Lin aire sur mati res Caract ristiques le p rim tre dangereuses du SAGE BLV Pipeline Sud relie Fos surMer 13 Lyon puis Besan on Strasbourg p Karlsruhe par 3 conduites parall les approvisionne en p trole Env 25 km Europ en SPSE brut les centres de consommation du centre de l Europe SPMR installations de raffinage de l Etang de Berre 13 et de Feyzin transporte le propyl ne de la raffinerie de Feyzin 69 la Transugil Propyl ne plateforme chimique de Pont de Claix via le d p t souterrain du Env 72 km Grand Serre lt transporte l thyl ne de la raffinerie de Feyzin 69 la Env 30km Transugil Ethylene plateforme chimique de Pont de Claix Erva en krf Saumoduc Chbralp transporte de la saumure depuis Hauterives vers l usine de Env 40 km entreprise Rhodia Pont de Claix via un pipeline de 85 km de long i Conduites de gaz naturel exploit es Env 188 km par Gaz de France Document v alid 38 245 ind ravitaille en produits p troliers raffin s les d p ts de la vall e Pipeline A du Rh ne de la r gion lyonnaise et du Dauphin partir des M diterran e
151. ar infiltration sur les zones affleurantes et perm ables de la formation secteur m ridional en particulier le plateau de Chambaran est par exemple une zone d alimentation de la nappe La th se de R mi de la Vaissi re a mis en vidence que la zone d alimentation de la molasse situ e au niveau du Plateau de Chambaran est prot ger de fa on prioritaire et de mani re durable la fois pour les aspects quantit et qualit Les travaux qui succ dent cette th se semblent indiquer que le plateau des Bonnevaux serait galement prot ger pour les m mes raisons Tiffanie Cave travaux en urs L aquif re molassique en dehors des zones de pompage est l g rement en charge par rapport l aquif re des alluvions fluvio glaciaires Il existe donc potentiellement une drainance par mouvement ascendant des eaux de l aquif re molassique vers l aquif re des alluvions fluvio glaciaires En r amp anche dans les zones de pompage au niveau du ne de rabattement le sens de la drainance peut tre invers et les eaux de l aquif re des alluvions fluvio glaciaires peuvent alimenter l aquif re molassique cf Figure 15 Une gestion rationnelle des d bits de pompages est n cessaire afin de limiter le m lange des eaux de ces deux aquif res et donc de limiter les transferts de polluants de la nappe superficielle vers l aquif re molassique De La Vaissi re 2006 Document valid 65 245 Etat des lieux des milieux et des usages et d
152. arge en cours d exploitation et examiner s ils doivent tre renforc s La pression li e aux infrastructures existe mais elle est difficilement quantifiable Sur le bassin Bi vre Liers Valloire elle n est cependant pas classer au m me niveau que les pressions li es l agriculture et l assainissement Il ressort cependant de l tude Sogreah une volont des gestionnaires d infrastructures Conseil G n ral de l Is re RFF a roport collectivit s de diminuer la pression de leurs pratiques d entretien saisonnier utilisant des pesticides En ce qui concerne la pollution chronique en lien avec les infrastructures les syst mes de r tention et d infiltration des eaux pluviales ne sont pas quip s de traitement de ces eaux avant infiltration Pour les secteurs o la nappe est peu profonde ou pour ceux o ily a un enjeu sanitaire captage d eau potable proximit en aval il serait n cessaire d avoir une r flexion sur ces syst mes Le nombre de points d acc s la nappe des alluvions et la nappe de la molasse mioc ne pour des usages de particuliers n est pas connu sur le p rim tre du SAGE On estime cependant que les ouvrages de particuliers sont tr s nombreux Ils constituent des points privil gi s de transfert des polluants vers les nappes Des pistes de travail de la CLE pourraient consister collecter les informations de recensement de ces ouvrages aupr s des mairies du fait que la r glementation impose
153. art et les rendre plus vuln rables Sur certaines zones inondables les enjeux agricoles sont galement devenus plus forts par le changement des cultures implant es en bordure des cours d eau Autrefois il s agissait principalement de prairies aujourd hui ce sont des cultures forte valeur ajout e ma s mara chage pour lesquelles la tol rance aux crues est moins grande que pour les prairies Cela peut expliquer aussi la mise en place progressive de lev s de terre en bordure de cours d eau Document valid 198 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Certains am nagements fonctionnant mal ou en mauvais tat peuvent galement aggraver les risques inondation Sur Bi vre Liers Valloire c est le cas de quelques digues et ouvrages L tat des digues a t diagnostiqu sur les bassins versants du Rival Sogreah 2006 et du Dolure Burgeap 2006 Plusieurs tron ons de digue sont jug s en mauvais tat par les tudes hydrauliques digues du Rival Marcilloles du Suzon St Barth lemy de l aval du Dolure Lors d un v nement hydrologique exceptionnel une digue en mauvais tat peut potentiellement avoir une br che ou se rompre en tout point du lin aire de la digue Pour les ouvrages ce sont principalement des ph nom nes d rosion bcalis s dans le lit des cours d eau li s des ouvrages abandonn s et ou tr s d grad s qui on
154. ation repr sentaient de 2001 2007 entre 1 300 et 1 700 ha chaque ann e environ 1 500 1 700 ha en 2001 2002 soit 50 60 des surfaces totales is roises recevant des boues environ 1 300 1 500 ha en 2004 2007 soit 30 40 des surfaces totales is roises recevant des boues En 2007 toujours sur la partie is roise du SAGE un peu plus de la moiti des surfaces sur lesquelles des boues ont t pandues a re u des boues issues de papeterie Auparavant de 2001 2003 les surfaces ayant re u des boues de papeterie repr sentaient 2 3 4 de la totalit des surfaces Le reste des boues pandues provient essentiellement de stations d puration du territoire Bi vre Liers Valloire ou situ es juste en p riph rie stations d puration de la Communaut d Agglom ration du Pays Voironnais en particulier La fermeture de plusieurs papeteries en 2008 devrait modifier la r partition des origines des boues entre papeterie et STEP pandues sur le territoire Sur la partie dr moise du SAGE les surfaces ayant re ues des boues de stations d puration ont repr sent un peu plus de 14 ha en 2008 source MESE Dr me A noter galement que le d veloppement des plateformes de compostage peut faire se substituer des composts des pandages de boues de station d puration Les plateformes de compostage peuvent produire soit des composts produits soit des composts d chets selon que ces amendements r pon
155. ature Corine Land Cover source IFEN 2000 sssssssssssssssssssrrrrirsrnnsnrrrrrrrrnnenrrrrrnns 32 Tableau 2 Grands syst mes d exploitation agricole sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire source Document de Gestion de l Espace Agricole et Forestier D G E A F de l Is re Territoire Bi vre Valloire d cembre 2003 33 Tableau 3 Caract ristiques des carri res autoris es de Bi vre Liers Valloire source DRIRE Is re DREAL exploitants de carri res 36 Tableau 4 AAPPMA gestionnaires sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire source f d rations d partementales de p che de la Dr me et de l Is re ssseseseseee 37 Tableau 5 Caract ristiques du potentiel th orique r siduel des sous secteurs hydrographiques concemant le bassin Bi vre Liers Valloire source ISL ASCONIT Agence de l Eau 2008 41 Tableau 6 Caract ristiques des points de mesure pour lesquels les donn es du niveau ou de la profondeur de la nappe sont collect es 55 Tableau 7 Caract ristiques des stations hydrom triques du bassin versant du Rival source DIREN Rh ne Alpes ssssssssrrrrsrsreerrrrrrrnsrenrrrrrrnnnrenrennrennennneernenn 71 Tableau 8 D bits d tiage de r f rence aux stations hydrom triques de la plaine de Bi vre Document valid 8 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 so
156. au et plaines alluviales R serve Zone Natura 2000 SIC X naturelle ZICO etZPS Document valid 244 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Annexe 7 Les bandes enherb es couvert environnemental le long d un cours d eau Les bandes enherb es acceptables comme couvert environnemental Chambre d Agriculture de l Is re 2007 El ment existant Caract ristique de la bande enherb e Haie de largeur lt 5 m La bande enherb e compl te la haie pour arriver une largeur de 5 m minimum Haie de largeur gt 5 m Pas de bande enherb e n cessaire Chemin lt 5 m La bande enherb e compl te le chemin pour arriver une largeur de 5 m minimum Pas de bande enherb e n cessaire Chemin haie lt 5 m La bande enherb e compl te pour arriver une largeur de 5 m minimum Chemin haie gt 5 m Pas de bande enherb e n cessaire Document v alid 245 245
157. aux Elle est beaucoup moins bien connue que la nappe des alluvions Sa perm abilit est environ 100 fois moins lev e que celle de la nappe des alluvions et la circulation de l eau dans cet aquif re est donc lente Les travaux en cours sur cette nappe semblent indiquer qu une alimentation de la nappe des alluvions fluvio glaciaires par la molasse existerait dans les zones o la couche g obgique plioc ne favoriserait la mise en charge de la nappe de la molasse L importance de cette alimentation n a pas encore t valu e Le r seau hydrographique de surface est sous dimensionn en raison des ph nom nes d infiltration des eaux de pluie et de ruissellement due la forte perm abilit des alluvions fluvi glaciaires Les cours d eau l amont du bassin ont des tiages faibles et sont donc de ce fait tr s vuln rables aux rejets les cours d eau plus en aal du bassin peuvent tre soutenus par les r surgences de la nappe ou de fa on artificielle par les rejets des piscicultures Les fortes crues se produisent apr s saturation des sols par les eaux de pluie et peuvent s accompagner de ph nom nes de transport solide importants Le d bit journalier centennal sur lOron au niveau de Beaurepaire a t estim plus de 150 m s Les inventaires de zones humides r alis s sur le bassin en d nombrent plus de 150 Ces zones humides ont un r le patrimonial fonctionnel et paysager important pour le territoire et le fonctionnement du
158. aux pluviales et des eaux de crue et en tenant compte des cons quences des imperm abilisations sur le ruissellement et les coulements aval Par ailleurs un travail concomitant de restauration devra intervenir sur les milieux aquatiques cours d eau et zones humides qui ont t tr s fortement modifi s et artificialis s Outre le fait que cette restauration concourra la r solution des probl mes de qualit des cours d eau de qualit des peuplements piscicoles et de qualit pay sag re elle permettra d avoir un effet de frein sur les coulements En conclusion la gestion de l eau sur le bassin versant n cessitera d avoir une vision globale du fonctionnement des milieux aquatiques Les eaux superficielles les zones humides et les eaux souterraines sont en effet intimement li es G n ralement jusqu pr sent la relation aux milieux aquatiques a t de les contraindre dans leur fonctionnement pour les adapter aux besoins locaux artificialisation des cours d eau pour faciliter les coulements et se prot ger des inondations remblaiement des zones humides pour utiliser ces surfaces milieux aquatiques r ceptionnant diff rents rejets etc Malheureusement force de ntraintes dans leur fonctionnement les milieux aquatiques ont perdu de leurs capacit s d adaptation et de r cup ration naturelles Au vu de ce constat le d veloppement conomique et urbain du territoire et l atteinte du bon tat impos par la DCE
159. bjectif Bourbre sur le bassin versant de la Bourbre d stockge de d chets dangereux optimisation de la gestion des effluents de l eau etc Etablissements publics administratifs charg s d une mission de service public et dot s de l ind pendance financi re Document valid 47 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Structure F d ration des associations de p che et protection du milieu aquatique de la Dr me F d ration des associations de p che et protection du milieu aquatique de l Is re Associations Loi 1901 but non lucratif plac es sous l autorit du Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable FRAPNA F d ration Rh ne Alpes de Protection de la NAture Association Loi 1901 agr e par le Minist re de l Environnement Syndicat de D fense des Etangs Dauphinois Association syndicale des propri taires et exploitants d tangs ou plans d eau par urs de p che du domaine priv pisciculteurs toute personne physique ou morale propri taire ou locataire ayant la disposition d un plan d eau ou de berges de rivi re emportant droit de p che Syndicat des Pisciculteurs du Sud Est Syndicat professionnel UNICEM Rh ne Alpes Union Nationale des Industries de Carri res et Mat riaux de construction Syndicat patronal Union F d rale des Consommateurs Que Choisir Association but non lucratif BLE Les Echos d
160. bjectif r glementaire de mise en place par toutes les communes du SPANC la fin de l ann e 2005 n tait donc pas rempli en 2007 L tat des lieux de l assainissement non collectif En 2008 73 communes sur les 87 du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire soit 84 disposent d un zonage d assainissement Environ la moiti des zonages d assainissement est pass e enqu te publique Document valid 124 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 En 2007 l assainissement non collectif concernait environ 13 600 foyers soit 30 de l ensemble des foyers des 87 communes du bassin Bi vre Liers Valloire source questionnaire assainissement rempli par les communes et groupements de communes comp tents 2006 2007 et enqu te assainissement DDAF Is re 2008 L assainissement individuel concerne essentiellement les habitations en zone d habitat dispers et certains hameaux En 2008 64 communes sur les 87 du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire soit 74 disposent du service SPANC 2 communes ont mis en place un SPANC en r gie le reste des communes a transf r cette comp tence un EPCI ou syndicat vocation unique ou syndicat mixte Pour la plupart des SPANC mis en place les contr les des installations d assainissement individuel existantes sont en cours voire achev s L ensemble des installations d assainissement non collecti
161. ble et une forte proportion de sols nus ou peu couverts en hiver persiste Le bilan des 3 premiers programmes d actions nitrates est donc plut t positif sur les aspects plan de fumure enregistrement des pratiques fractionnement des apports mais n gatif sur les aspects couveture des sols en hiver Le 47 programme d actions vise compl ter les mesures du 3 programme par l implantation obligatoire d une bande enherb e d une largeur minimale de 5 m le long des cours d eau d finis dans le cadre du dispositif des bonnes conditions agricoles et environnementales BCAE de la PAC et la couverture des sols pendant la p riode de risque lessivage avec un objectif de 100 de couverture l ch ance 2012 Le paragraphe suivant d taille plus particuli rement la couverture des sols en hiver Couverture des sols en hiver ou Culture Interm diaire Pi ge A Mtrates CIPAN Des exp rimentations la parcelle ont montr qu en p riode estivale aucun risque important de transfert des nitrates vers la nappe n a pu tre d cel que ce soit sous l effet de la pluie ou de l irrigation En reanche en p riode hivernale si les sols sont nus avec un reliquat d azote lev le surplus est vou tre entra n vers la nappe par les pluies efficaces Kengni 1993 La mise en place de Cultures Interm diaires Pi ges A Nitrates CIPAN moutarde ray grass colza permet de diminuer le lessivage des nitrates Depuis 2003 le Conseil G n
162. bon 18 2 Tableau 12 Caract ristiques des d bits de crue de la plaine de la Valloire sources Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 Document valid 76 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Ww Sz pa en Oo N A Li N D u Le m u 2R o N m m v B k 2 T LE 2 L S So Q ww S11epe22p Njd 1 nue 01 10 2003 16 10 2003 31 10 2003 15 11 2003 30 11 2003 15 12 2003 30 12 2003 14 01 2004 29 01 2004 EE Pluie d cadaire Grenoble St Geoirs St Rambert d Albon Beaufort Figure 22 D bits joumaliers mesur s la station hydrom trique des Colli res St Rambert d Albon en fonction de la pluie d cadaire Grenoble St Geo rs lors de la crue de d cembre 2003 et comparaison avec ceux du bassin du Rival Beaufort sources Banque Hydro et M t o France Le d bit journalier maximal sur les Colli res St Rambert d Albon a t enregistr le 3 d cembre 2003 En comparaison sur le bassin versant du Rival les d bits joumaliers maximaux Br zins et Beaufort ont t enregistr s lors de la crue du 16 novembre 2002 Beaufort QJ 21 9 m s le 16 nov 2002 et QJ 13 4 m s le 3 d c 2003 Cependant les pointes de crue enregistr es sur l ensemble du bassin versant le Rival Br zins et Beaufort
163. caux R gion D partement communes o groupements de communes syndicats Pour un quart des repr sentants des usagers riverains organisations professionnelles et associations Pour le quart restant des repr sentants de l Etat et de ses tablissements publics La loi n 2006 1772 du 30 d cembre 2006 sur l eau et les milieux aquatiques LEMA a introduit de nouvelles modalit s pour la composition des CLE Cette derni re a ainsi t assouplie les repr sentants des collectivit s territoriales et des tablissements publics locaux d tiennent au moins la moiti du nombre total des si ges et ceux des repr sentants des usagers au moins le quart les si ges des suppl ants ont t supprim s et en cas d emp chement un membre peut d sormais donner mandat un autre membre du m me coll ge Jusqu la fin de la dur e du mandat entam avant la LEMA les membres de la CLE qui avaient un suppl ant le conservent tant qu ils n ont pas perdu les fonctions en consid ration desquelles ils ont t d sign s La CLE est pr sid e par un membre lu parmi et par les repr sentants des c llectivit s territoriales et des tablissements publics locaux Le mandat des membres de la CLE est de 6 ans 2 4 Pourquoi un SAGE sur le bassin Bi vre Liers Valbire 2 4 1 Un contexte favorable l mergence d un SAGE Pour r pondre aux grands enjeux du bassin Bi vre Liers Valloire le SDAGE Rh ne M diterran
164. ce SDAGE Rh ne M diterran e 2009 101 Tableau 24 Points de suivi de la qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire 2008 sisisi a amiante 103 Tableau 25 Indices et classes de qualit du SEQ Eau souterraine 104 Tableau 26 Teneurs indices et classes de qualit du SEQ Eau souterraine pour les nitrates pour l tat patrimonial rene stunt ae ho een 104 Tableau 27 Caract ristiques de la composition moyenne des eaux de la nappe Bi re Liers Valloire par analyse des eaux de captages d eau potable 106 Tableau 28 Caract ristiques des actions Terre amp Eau sur la partie is roise du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire source Chambre d Agriculture Is re 2009 133 Tableau 29 Caract ristiques des actions Agr Eau26 sur la partie dr moise du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire riisiin iaiia 134 Tableau 30 Sites BASOL inventori s sur le p rim tre du SAGE BLV Source http basol ecologie qouv fr export du 02 07 2009 137 Tableau 31 Activit connexe et contexte des principaux sites d extraction de mat riaux sur le p rim tre du SAGE BLV ner 140 Tableau 32 Anciens sites d extraction sensibles sources DRIRE 38 2007 UNPG 2001 P pin 2003 arciere rarena iaa E a ess inside isan siens tin Que 144 Tableau 33 Caract ristiques des centres de stockage de d chets sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sources Conseil G n ral de l Is re 2008 SINDR
165. certains tron ons de c urs d eau et exp rimente actuellement de nouvelles strat gies de lutte De plus anticiper l radication de la Renou e du Japon permettrait d viter des traitements chimiques syst matiques proximit de cours d eau r alis s par des riverains envahis Sur le bassin Bi vre Liers Valloire le bilan du 1 plan de gestion des boisements de berge r alis de 2003 2007 par la Communaut de Communes Rh ne Valloire qui a la comp tence entretien de cours d eau et s appuie pour la mettre en uvre sur une quipe ri re en r gie a mis en avant les l ments suivants sur la r alisation d un programme d entretien Cette r alisation a n cessit la formation du personnel de l quipe rivi re L entretien courant et r gulier des boisements de berges a t quasi conforme au plan de gestion En revanche le reboisement n a t r alis que sur 20 du lin aire initialement pr vu et son efficacit sur l am lioration du milieu est d cevante du fait de la morphologie tr s artificielle des cours d eau Aucune action n a t men e contre la progression des renou es du Japon et celles ci se sont tendues sur le r seau hydrographique passant de 44 massifs d une surface totale de 500 m2 en 2001 157 massifs d une surface totale de 5 000 m2 en 2008 Concept Cours d Eau 2009 Ce bilan montre clairement que l entretien des boisements de berge est un travail sur le long terme et qu un effort important doit
166. certation pour une gestion de l eau collective et responsable Dans cette optique des pr conisations particuli res pourront tre faites certains usagers Par exemple des propositions transitoires en l attente du SAGE Bi vre Liers Valloire concemant les carri res autoris es existantes les renouvellements et les extensions ont d ores et d j t pr sent es lors de la CLE du 1 d cembre 2009 indiquant entre autres que les extractions de mat riaux ne pourront pas tre entreprises moins de 3 m tres au dessus des plus hautes eaux de la nappe en situation d cennale pour la partie amont du bassin versant Document valid 205 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 Diagnostic par sous territoires L tat des lieux et le diagnostic labor s dans le cadre du SAGE Bi vre Liers Valloire ont cherch donner aux acteurs locaux de l eau et leurs partenaires une vision globale des probl matiques de gestion de l eau sur l ensemble du bassin versant Un d coupage en sous territoires est cependant propos pour pemettre aux acteurs locaux de ces sous territoires d avoir un ou l de lecture plus ais des enjeux de l eau les concernant plus particuli rement Le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire a ainsi t d coup en 6 sous territoires 5 sous territoires qui diff rent de par leur nature g ologique la nature de leurs cou
167. ces majeures pr server pour l alimentation en eau potable dans lesquelles il faudra identifier les zones pr server de fa on prioritaire bassin versant et nappe des alluvions n cessitant des actions relatives l quilibre quantitatif bassin versant n cessitant des actions relatives la restauration du transit s dimentaire et la restauration physique La nappe des alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers Valloire constitue un l ment d terminant de ce territoire La majorit des besoins en eau en est d pendante distribution publique d eau activit s conomiques telles que l industrie l agriculture la pisciculture La nappe des alluvions recouvre une seconde nappe la nappe de la molasse mioc ne qui s tend bien au del du bassin versant Bi vre Liers Valloire Celle ci est actuellement peu utilis e sur le p rim tre du SAGE Le r seau hydrographique de Bi vre Liers Valloire est r duit Il est constitu sch matiquement au nord est par des cours d eau s infiltrant totalement dans la nappe des alluvions au sud est par un cours d eau principal Le Rival et ses affluents qui est grossi l aval du bassin par des cours d eau issus des r surgences de la nappe L occupation du territoire est marqu e par la forte pr dominance des terres agricoles avec dans les plaines une c r aliculture intensive L urbanisation s est fortement d velopp e depuis une dizaine d ann es aux extr mit s est et ouest
168. chap III 1 2 3 Pour m moire 5 captages ont pr sent en 2007 des concentrations en pesticides sup rieures aux normes r glementaires de 0 1 ug l Les communes de Burcin Marcilloles et Thodure susceptibles d tre d ficitaires ou la limite du d s quilibre quantitatif en 2025 font galement face actuellement des probl mes de qualit bact riologique pour Burcin et de pesticides pour les sources Melon et Michel alimentant Thodure et Marcilloles Au travers des rejets des stations d puration une part de l eau de la distribution publique retoume au milieu augment e d une partie des rejets des activit s industrielles raccord es au r seau d eau us e Le volume rejet au milieu a t valu environ 2 2 millions de m an DIREN BRGM 2008 34 Hypoth ses retenues pour Bi vre Valloire augmentation de 16 de la population entre 2005 et 2025 baisse de 10 de la consommation domestique et am lioration du rendement par rapport au rendement de 2006 Document valid 158 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 1 5 Les enjeux pr l vements pour la distribution publique d eau L article L211 1 du Code de l Environnement indique que La gestion quilibr e de leau doit permettre en priorit de satisfaire les exigences de la sant de la salubrit publique de la s curit civile et de l alimentation en eau potable d
169. charge hydraulique augmentation importante de la concentration en mati res en suspension au d triment des mati res organiques des eaux traiter diminuant l efficacit des traitements biologiques Il faut noter que l imperm abilisation aggrave la pollution des eaux de ruissellement 75 85 de la pollution contenue dans l eau pluviale sont imputables au ruissellement 15 25 sont d j contenus dans la plie m t orite Miquel 2003 Les eaux stock es rapidement dans les bassins de r tention sont suppos es plus propres dans la mesure o elles ont relativement peu ruissel sur le sol Par ailleurs les risques de pollution peuvent tre li s des comportements risques d versement dans les gouts ou les caniveaux des contenus de bidons pesticides produits chimiques qui sont vacu s dans le r seau des eaux pluviales 22 Dans le syst me d assainissement unitaire en g n ral plus ancien que le syst me s paratif les eaux de pluie sont m lang es aux eaux us es vacu es par les habitants et les industries et remettent en mouvement les particules d pos es dans les canalisations au cours de la p riode s che L ensemble est transf r normalement vers une station d puration 23 Dans le cas d un syst me d assainissement s paratif les eaux pluviales sont s par es des eaux us es domestiques et s coulent directement dans le milieu naturel g n ralement sans aucun traitement Document va
170. cicultures les captages d eau potable Les cours d eau du bassin sont galement tr s sensibles en p riode d tage Un soutien d tiage apport par les rejets en cours d eau des stations d puration et surtout des piscicultures sur l aval du bassin augmente de fa on artificielle les d bits estivaux sans pour autant supprimer les assecs sur certains tron ons Les faibles d bits des cours d eau am nent ainsi parler de leur sensibilit vis vis des rejets Le constat de la pi tre qualit des cours d eau est fait sur quasiment l ensemble du bassin La qualit des cours d eau a peu volu en 10 ans sauf l aval des agglom rations ou des industries qui ont modifi leur dispositif d assainissement exemple d placement du rejet pour Anneron nouvelle STEP plus performante pour Beaurepaire et dans la mesure o des carts de collecte ne viennent pas en occulter tout le b n fice Par ailleurs la d gradation physique des cours d eau limite leurs capacit s d absorption des pollutions et d auto puration qui leur permettraient de transformer et d liminer certaines pollutions essentiellement organiques qui leur sont apport es Du fait de sa perm abilit et qu elle n a pas de protection la nappe des alluvions est tr s vuln rable aux pollutions Le constat de la mauvaise qualit actuelle de la nappe Bi vre Liers Valloire pose le probl me de son usage pour la distribution publique d eau et dans les process agroalime
171. cidence des pathologies ay ant trait la reproduction atteintes la fertilit et le d veloppement atteintes port es au d veloppement de l enfant au cours de la gestation et apr s la naissance http www inv s sante fr 18 Effets neurotoxiques perturbation ou paralysie de l influx nerv eux en agissant notamment sur les metteurs ou les r cepteurs sy naptiques Document valid 113 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 restriction pour la consommation Une d rogation pr fectorale a t accord e aux gestionnaires d eau potable avec obligation de r tablir la qualit de l eau dans un d lai de 3 ans Sur les 14 UDI pr sentant un probl me vis vis des pesticides pour 13 d entre elles ce probl me s accompagne de teneurs en nitrates sup rieures 25 mg l Il s agit des UDI dont la ressource principale est un captage dans la nappe du Liers Seyez et Donis La Vie de Nantoin Le Ronj le captage des Biesses St Etienne de St Geoirs le captage des Pr s nouveaux Albon et les sources Melon et Michel Thodure Bact riologie Limite r glementaire de qualit eau potable absence de germes t moins de contamination f cale coliformes thermotol rants et streptocoques f caux Pour les microbes ent riques risques encourus notamment par la population la plus vuln rable populations aliment es par de tr s petit
172. coles et Projet de bassins de industrielles Izeaux gt Beaufort r tention infiltration sur Br zins Vastes champs d expansion de crue mais imperm abilisation croissante Augmentation du ruissellement Risque torrentiel sur les reliefs urbanisation des versants en Am nagements de type bassins de particulier r tention infiltration Mise en valeur et int r t p dagogique Grand Lemps tourbi re desPlanchettes Milieux aquatiques Amont du Rival r srv oir biologique Cours d eau rectifi s dans les plaines ripisy ve dans un tat moyen 1 pr l vement pour AEP Beaufort 85 000 m an superficielle STEP d zeaux Sillans et du Rival Tendance la hausse de la teneur en nitrates Recherche d un site alternatif pour Izeaux Risque inondation Document valid 207 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sous territoire LIERS Plaine du Liers jusqu la jonction avec la plaine de Bi vre Colline du Banchet au Sud et massif de Bonnev aux au Nord complexe g ologique morainique et Description molassique Dominante rurale polyculture levage l amont et sur les reliefs grandes cultures dans la plaine Cos d au Les Ey doches issues de la nappe SY r infiltrent totalement Le Suzon coule lors de forts pisodes pluv ieux Eau Nappe des allwions fluwio glaciaires du Liers divis en 2 chenaux souterraihe hydrog ologiques ex
173. communes faisant partie du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire dont 16 ouvrages dans le d partement de la Dr me et 33 dans le d partement de l Is re cf Annexe 3 La capacit totale de traitement de ces 49 ouvrages d puration collectifs est d environ 107 000 quivalents habitants EH Seuls 35 ouvrages repr sentant une capacit de traitement de 46 650 EH rejettent effectivement dans des missaires du bassin versant hydrologique Bi vre Liers Valloire cours d eau et infiltration cf Figure 33 Ansi 23 communes situ es sur le pourtour du p rim tre du SAGE sont raccord es en partie ou totalement des ouvrages d puration rejetant dans les bassins versants de la Bourbre de l Is re de la Galaure ou du Rh ne T E t a 8 T E yod o T v 5 E Z H3 F yu w y e g P FPLd o p nuny lt 500 EH 500 1 000 EH 1 000 2 500 EH 2 500 10 000 EH gt 10 000 EH Classe de capacit de traitement des STEP Boues activ es E Lagune E Filtres plant s a Cumul de capacit de traitement EH Dont cumul de capacit de traitement avec rejet dans Bi vre Liers Valloire cours d eau ou infiltration Figure 33 R partition des STEP situ es sur les communes du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire par dispositif et capacit de traitement sources SATESE26 SA TESE38 et SIERM 2007 Une trentaine de communes sont quip es de petites stations de traitement principale
174. connaissances et d terminer les volumes maximums pr levables dans les eaux souterraines et superficielles permettant de garantir un quilibre entre ressources et usages en eau Par ailleurs la CLE pourrait communiquer aupr s des communes voire des particuliers sur les forages domestiques et ceux usage de g othermie en lien avec l obligation de d daration en maire l obligation d avoir un compteur la sensibilisation aux incidences que ces forages peuvent avoir sur la nappe en teme de qualit quantit temp rature pour la g othemie Document valid 183 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 Les valeurs patrimoniale paysag re et fonctionnelle des milieux aquatiques L tat physique des milieux aquatiques superficiels du bassin versant Bi vre Liers Valloire a t fortement modifi par les actions anthropiques Cet tat physique des milieux aquatiques est un l ment de compr hension du fonctionnement du bassin versant et sa prise en compte dans la gestion globale de l eau fait partie int grante de la r solution des probl mes quantitatifs qualitatifs et hydrauliques du territoire 3 1 Les zones humides L inventaire des zones humides sur le territoire de Bi vre Liers Valloire a permis d tablir une liste et une cartographie de ces zones Les 5 zones humides que l on a qualifi es d int r t majeur sont les mieux connues des
175. consentis op rations PilAzote La qualit du Rival tendrait s am liorer passant en moyenne de 22 mg NO l 17 mg NO l mais celle des secteurs amont tendrait se d grader passant en moyenne de 6 mg La qualit biologique s est sensiblement am lior e entre 1997 et 2007 Cependant la situation reste globalement tr s m diocre Cette volution appara t peu coh rente avec l volution de la qualit physico chimique mais les conditions hydrobgiques beaucoup plus favorables en 2007 qu en 1997 peuvent elles seules expliquer cette progression a _ NTBASE L AMONT MARGILOLE A Een am lior e entre 1997 et 2007 En l absence 2007 RSR 1997 d explication il conviendra donc de confirmer nd non d termin rapidement cette volution Tableau 18 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1997 et en 2007 sur le Rival fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ au et par type de qualit source Gay Environnement 2008 Pourcentage de stations L Oron les Veuzes et les Colli res e L Oron La qualit globale du r seau de l Oron s est a m lior e entre 1997 et 2007 cf Tableau 19 L Oron en amont d pinouze p tit d une pollution azot e mais la nouvelle station d puration de Beaurepaire a permis de la r duire sensiblement En revanche en 2007 une pollution phosphor e appara t La qualit vis vis des nitrates n a pas volu de
176. cordement sur la STEP d Andancette On se trouve dans un cas similaire pour Beaurepaire la pr sence de pollutions toxiques pesticides et m taux mise en vidence sur l aval du bassin La contamination m tallique n cessiterait une analyse plus pr cise avec une recherche de l origine des pollutions l insuffisance de la qualit hydrobiologique sur l ensemble du bassin qui est relier avec les pr c dentes insuffisances mais galement au mauvais tat physique des cours d eau Par ailleurs les d bits d tiage particuli rement faibles des cours d eau dans la partie amont du bassin versant accentuent les impacts des diff rents rejets Et l am lioration de la qualit de la nappe alimentant les cours d eau l aval du bassin versant am liorerait par cons quent la qualit des eaux de ces cours d eau Des pistes de travail de la CLE pourraient tre d am liorer la connaissance de certaines pollutions d tect es et dont l origine reste m connue pollution organique du Rial en aval de Me rcilloles de l Oron et du Fa yaret en aal de Beaurepaire contamination m tallique de l Oron en aval de Beaurepaire d am liorer la connaissance g n rale de la qualit des cours d eau par la mise en place d un r seau de suivi Document valid 100 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 2 Bilan de la qualit des eaux souterrai
177. criptions associ es soient mises en uvre avant l arr t de DUP Selon les services de la DDASS Is re 7 captages d eau potable situ s sur le bassin Bi vre Liers Valloire et 3 captages situ s en p riph rie et alimentant les habitants du bassin seraient abandonner pour des raisons de vuln rabilit et ou de probl mes de qualit av r s Le cas particulier des captages prioritaires Sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire 11 captages prioritaires dont 5 au titre du Grenelle de l environnement ont t identifi s par les services de police des eaux de la Dr me et de l Is re sur des crit res de qualit vis vis des pollutions diffuses nitrates et pesticides et de population desservie Sur les bassins d alimentation des captages prioritaires un programme de restauration de la qualit de l eau devra tre mis en place d ici 2012 pour ceux class s au titre du Grenelle et d ici 2015 pour les autres Ce dispositif s appuie sur la d finition de la zone de protection de l aire d alimentation du captage AAC puis le diagnostic territorial des pressions agricoles et enfin l laboration d un Document valid 115 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 programme d actions adapt es pour permettre la mise en place des mesures agroenvironnementales Si d ici 2012 pour les captages prioritaires Grenelle ou 2015 pour les autres capt
178. cul e sur la p riode 1971 2000 par M t o France la station de Grenoble Saint Geoirs est de 965 mm en France m tropolitaine la moyenne annuelle des pr cipitations depuis 50 ans est estim e une hauteur d eau d environ 889 mm source IFEN Les mois de septembre octobre et mai sont g n ralement les plus pluvieux L vapotranspiration potentielle ETP calcul e sur la m me p riode est de 854 mm cf Figure 4 Document valid 30 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 160 _ N O O ETP mm E Pluie mm D e Lame d eau mm O 60 40 20 0 G S W OS LA S OS ss s S O a lt S N lt g K amp Vv F Figure 4 Normales mensuelles calcul es sur la p riode 1971 2000 pour la pluviom trie et l ETP source M t o France in DIREN BRGM 2008 Il existe une variation spatiale des hauteurs de pr cipitations elles vont en d croissant de l est vers l ouest et des altitudes les plus lev es massifs de Chambaran et Bonnevaux vers les altitudes les plus basses centre des plaines cf carte 1 2 Les pr cipitations du bassin alimentent Le ruissellement c est dire l coulement superficiel eau qui va alimenter les cours d eau L infiltration c est dire l coulement souterrain eau qui va alimenter la nappe L vaporation et la tran
179. cune ICPE du bassin Bi vre Liers Valloire n a t concern e par cette action Les risques de pollution vis vis des milieux aquatiques L impact des activit s industrielles et artisanales a t mis en vidence de fa on ponctuelle par l tude bilan de la qualit des cours d eau Gay environnement 2008 La qualit de l eau vis vis des pollutions m talliques tait cependant bonne du fait des concentrations faibles en m taux Sur le Rival en amont de Marcilloles et sur le Barbaillon il s agit des rejets m talliques connus et contr l s de 2 ICPE En rwandhe sur l Oron en aval de Beaurepaire il existe une contamination faible au mercure dont l origine n a pas t identifi e et qui peut poser un probl me sanitaire du fait de l activit p che et sur les Veuzes en aval de St Sorlin en Valloire 6 m taux sur les 8 recherch s ont t d tect s L tude bilan sur la qualit de la nappe a montr que les solvants chlor s et les autres toxiques taient peu d tect s Leurs concentrations taient tr s faibles et d passaient rarement le seuil de d tection et n taient jamais sup rieures la norme eau potable Sogreah 2008 L extraction de mat riaux et la pisciculture tant des activit s importantes sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire les chapitres suivants d taillent donc plus particuli rement les pressions en lien avec ces deux activit s Les extractions de mat riaux D une fa on
180. de l Is re exemple de l ENS des Cressonni res Beaufort cf chapitre III 3 1 Document valid 82 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 4 Les relations nappe cours d eau Le bassin Bi vre Liers Valloire compte plusieurs zones importantes d mergence ou d infiltration de nappe cf Figure 24 3 4 1 Les zones d mergence de la nappe des alluvions fluv io g lacia ires Les sources de l Oron Beaufort et de la Veuze Manthes sont les zones d mergence les plus remarquables sur le territoire Bi vre Liers Valloire cf Tableau 13 Les mergences de nappe constituent des apports importants pour l alimentation des cours d eau tels que les Eydoches et l Argentelle mesur l s mesur l s Amen A SE ons 5 AITS Nc non connu Tableau 13 Caract ristiques des mergences de nappe de Bi re Liers Valloire source SRAE Rh ne Abes 1981 Les d bits de ces zones d mergence ont t mesur s de fa on ponctuelle lors de l tude SRAE en 1981 Depuis seules des mesures r centes de d bit ont t effectu es sur les sources de l Oron dans le cadre de l Espace Naturel Sensible du site des Fontaines Beaufort BURGEAP 2008 le d bit a t estim respectivement en juin 2004 environ 1 450 l s en avril 2007 50 s et en f vrier 2008 140 s Les faibles valeurs de d bits observ s en 2007 et
181. de la p riode 1971 2000 et comparaison aec ceux du bassin du Rival Beaufort sources Banque Hydro au 14 06 2008 et M t o France nn rrrrrrersrereresesesesennns 75 Figure 22 D bits journaliers mesur s la station hydrom trique des Colli res St Rambert d Abon en fonction de la pluie d cadaire Grenoble St Geoirs lors de la crue de d cembre 2003 et comparaison avec ceux du bassin du Rival Beaufort sources Banque Hydro et M t o France 77 Figure 23 La zone humide et son espace de fonctionnalit source Note technique SDAGE Rh ne M diterran e Corse 2000 78 Figure 24 Principales zones d mergence et d infiltration des eaux souterraines en 84 Figure 25 Carte des objectifs de bon tat des masses d eau superficielles du bassin versant Bi vre Liers Valloire source SDAGE Rh ne M diterran e 2009 90 Figure 26 Graphiques de r partition des stations chantillonn es par classe de qualit pour la qualit physico chimique hors toxiques la qualit vis vis des nitrates et la qualit hydrobiobgique source Gay Environnement 2008 95 Figure 27 Carte des objectifs de bon tat des masses d eau souterraines du bassin versant Bi vre Liers Valloire source SDAGE Rh ne M diterran e 2009 101 Document valid 7 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE l
182. de teneurs en nitrates et 1 UDI a en plus un probl me de teneurs en nitrates et en pesticides UDI Grand Balbins dont la ressource principale est la source Mas de la Mort Il s agit d UDI dont la ressource principale est une source un m lange de sources ou un m lange source forage 1 2 3 3 La protection des captages d eau potable Rappel de la r glementation existante sur la protection des captages d eau potable La r glementation impose la mise en place de p rim tres de protection autour des c ptages d eau publics pour assurer la s curit g n rale du r seau et la pr servation de la qualit des eaux souterraines ou superficielles capt es La d claration d utilit publique DUP d un captage public d eau potable ou de plusieurs captages appartenant la m me collectivit est un arr t pr fectoral qui encadre la protection de ce dernier La DUP dont l instruction est confi e aux DDASS s appuie sur l ensemble des textes r glementaires suivants une d claration d utilit publique des travaux de d rivation des eaux des sources ou des forages code de l environnement L 215 13 une autorisation des travaux et installations de pr l vement d eau code de l environnement L 214 1 L 214 6 Document valid 114 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 une d termination obligatoire des p rim tres de protecti
183. dent la norme NFU 44095 ou pas Les boues de station d puration devenues des amendements organiques normalis s ne sont pas consid r es comme des d chets dans le sens du d cret 97 1133 de fait ces amendements ne sont pas soumis un suivi agronomique et une tra abilit de leur pandage Les pandages de composts sont donc moins connus et moins contr l s que les pandages de boues m me si la norme impose un contr le d cennal en l ments traces des Document v alid 123 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 parcelles tr s difficile r aliser du fait de l absence d information sur les parcelles utilisant ces produits D apr s la MESE de l Is re une part importante et croissante des composts produits en Is re est probablement pandue sur le bassin Bi vre Liers Valloire En effet ce secteur pr sente des sols et des surfaces en grandes cultures susceptibles de favoriser l utilisation de composts Par ailleurs 3 unit s de compostage de boues sont situ es dans le p rim tre du SAGE La C te St Andr St Barth lemy et Sillans 2 sont en p riph rie sans compter les projets de nouvelles plateformes Le d veloppement des sites de compostage et de l utilisation des composts en agriculture peut contribuer importer ou exporter sous forme de composts des boues de stations d puration Les risques
184. des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sous territoire BA NC EL Bassin versant du Bancel jusqu au Rh ne alluv ions fluv io glaciaires Collines au Sud complexe g ologique morainique et molassique Description Dominante rurale grandes cultures irrigu es vergers Infrastructures routes TMD Extraction de mat riaux 3 sites dont 1 avec exploitation en nappe autoris e 60 ha autoris s Activit industrielle Bancel et affluent principal A rgentelle Cours d eau Argentelle apport de d bit par la nappe des alluv ions Bancel amont apport de d bit par la molasse Ressource Nappe des alluv ions fluwvio glaciaires exploit e pour l AEP l irrigation l industrie en eai souterraine molasse G othermie des particuliers Milieux Bordures de cours d eau AEP Usages de Extraction de mat riaux l eau Irrigation agricole P che de loisir eu J conses rene Pollution aux nitrates par apports de nappe impact des pratiques agricoles superficielle Rejets d eaux uses non collect s Anney ron Pollution aux nitrates 35 50 mg l eau Pollution atrazine et d riv s Tendance la baisse de la souterraine Pollution m tolachlore 1 point teneur en nitrates 1 captage prioritaire SDAGE Ad quation P Fes ll Pas de probl me diagnostiqu actuellement a pr l vements APEFTERrE souterraine Al a inondation tout le long des cours d eau avec impact sur zones urba
185. des rejets de la station d puration de Lens Lestang le Barbaillon en aval des rejets trait s de la Soci t d Impression sur Etoffes du Grand Lemps LA PERTE D INTEGRITE BIOLOGIQUE DES COURS D EAU touche une grande partie du r seau La d gradation de la qualit biologique est li e la fois l insuffisance des capacit s d assainissement et aux fortes alt rations des caract ristiques des diff rents milieux d gradation physique et biobgique de la ripisyve d gradation physique des cours d eau d gradation g n rale de la qualit de l eau Elle n pargne que de rares secteurs du r seau le Rival amont la Ba se amont l Oron amont le Dolon amont et la B ge Document valid 95 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 1 3 L volution de la qualit source Gay Environnement 2008 Ce chapitre pr sente l volution de la qualit des cours d eau en comparant l tat des lieux 2007 celui connu au travers des investigations ant rieures Le Rival et ses affluents La qualit physico chimique du Rival n a pas volu de mani re sensible Si volution il y a il s agit plut t d une d gradation Le Rival en aval de la STEP du Rival subit encore et toujours une pollution azot e et phosphor e saisonni rement tr s forte La qualit vis vis des nitrates tend se d grader malgr les efforts d j
186. des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 7 Diagnostic pr l vements dans la ressource en eau D un point de vue quantitatif les besoins en eau des usages sur le bassin sont globalement satisfaits Il faut noter que les divers secteurs de l activit conomique d pendent quasiment tous de la m me ressource en eau la nappe des alluvions fluvio glaciaires Les milieux aquatiques connaissent cependant r guli rement en p riode estivale des d bits ou des niveaux pi zom triques faibles Dans ce cas de figure les arr t s cadres s cheresse d partementaux d finissent des restrictions des pr l vements en particulier sur les eaux superficielles pour le bassin Bi vre Liers Valloire Les tudes d incidence r alis es dans le cadre des autorisations de pr l vements pour l irrigation agricole ont identifi les sous bassins versants du Dolon et de la Valloire partie Dr me comme pouvant pr senter des risques de surexploitation en p riode d tiage et dans l hypoth se o l ensemble des pr l vements sont synchrones et au maximum de leur d bit sur les eaux superficielles et souterraines Le sous bassin versant du Rival est concern par des risques de surexploitation en p riode d tiage sur les eaux superficielles seulement Les conclusions de l tude DIREN BRGM font bien appara tre l importance des pluies automnales et hivernales pour la recharge de la nappe qui conditi
187. diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 D autre part en p riode de crue les pertes par infiltration dans le lit des cours d eau et ou par d bordements peuvent tre lev es et concement notamment le Rival le Dolure le Suzon le Lambre et le Dolon Les cours d eau tels que le Lentiol ou les Colli res S infiltrent en partie d s qu ils entrent dans des zones tr s perm ables Le colmatage de certains lits de cours d eau ou de biefs limite progressivement les infiltrations c est notamment le cas de l Oron des Colli res et des syst mes de biefs associ s A l origne il existait d autres zones d infiltration naturelles qui ont t am nag es artificiellement pour vacuer les eaux et qui depuis ne remplissent plus de r le d infiltration vers la nappe Le lieu dit les Barberons o avait lieu auparavant l infiltration du Rival depuis les ann es 1970 un canal artificiel d vacuation des eaux a t am nag la Raille qui probnge le Rival et le met en connexion avec lOron En aal de St Sorlin en Valloire aux lieux dits P tille Poulet et Clacieux auparavant s y produisait l infiltration des Veuzes la cr ation d missaires artificiels pour acuer les Veuzes vers les Colli res a stopp cette infiltration naturelle SRAE 1981 G ologie simplifi e EM zoo d mergance Colles morainiques et molassigues EE Zone d ofitration naturelle Es Haute terrasse Zone d
188. drog olbgiques permet dans les limites des donn es disponibles au moment de leur r alisation de comparer les diff rents termes du bilan pour 4 ann es A partir de l tude ANTEA en 1996 une part des entr es dans le bilan a t attribu e l alimentation par la molasse mioc ne en limites lat rales de la nappe des alluvions fluvio glaciaires Quant l tude DIREN BRGM de 2008 elle int gre la part de la molasse en comptabilisant la pluie efficace sur l ensemble du bassin versant Bi vre Liers Valloire et donc sur les surfaces dont le sous sol est constitu de d p ts de molasse massifs des Bonnevaux et de Chambaran et non pas seulement sur la surface de la nappe des alluvions fluvio glaciaires Pour les pr l vements on constate une tendance l augmentation pour les volumes pr lev s pour l irrigation et la distribution publique d eau au cours du temps En revanche les pr l vements pour l industrie ont fortement diminu Les pr l vements pour les piscicultures ont commenc tre int gr s dans les bilans partir de l tude ANTEA de 1996 alors que des pr l vements en nappe avaient d j lieu depuis la fin des ann es 1960 suite aux baisses du d bit des sources Document valid 235 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Annexe 6 Inventaire des zones humides du bassin versant Bi vre Liers Valloire L inventaire des zones humide
189. du SEQ Eau pour les anlay ses hy drobiobgiques 1 1 2 Les perturbations identifi es en 2007 source Gay Environnement 2008 Ce ch itre dresse un tat des lieux physico chimique toxique et biologique partir de l interpr tation des mesures et analyses effectu es au cours de l ann e 2007 Le Rival et ses affluents Sur le Rival en amont de la station d puration du Rival et de la Ba se la qualit physico chimique de l eau est bonne hormis en aval des apports de la Coule o elle devient moyenne surcharge en nitrites et en phosphore la qualit hydrobiolbgique est galement bonne Document valid 91 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sur le Rival en aval de la station d puration du Rival et de la Ba se la qualit physico chimique de l eau est globalement m diocre voire localement mauvaise avec un exc s chronique de mati res phosphor es et azot es la qualit vis vis des toxiques m taux et pesticides est globalement bonne malgr la pr sence de cuivre et de chrome ainsi que d AMPA la qualit hydrobiologique est globalement moyenne mais mauvaise en aval imm diat de la station d puration du Rival Sur les affluents du Rival la qualit est globalement mauvaise pour la Coule La qualit physico chimique est tr s fortement d grad e tandis que la qualit biologique conser
190. du bassin et le long des infrastructures routi res Le diagnostic global qu il est possible d apporter partir des connaissances actuelles est le suivant En termes quantitatifs en ann e moyenne les besoins en eau des usages sont satisfaits en grande majorit partir des pr l vements dans les eaux souterraines de la nappe des alluvions La nappe de la molasse est tr s peu sollicit e Il existe cependant des risques de surexploitation de la nappe des alluvions o localis s et centr s sur la p riode estivale en aval du bassin versant pour les eaux superficielles et souterraines et sur le cours d eau le Rival o pendant l t suivant un d ficit de recharge de la nappe des alluvions en automne et en hiver soit du fait d une recharge extr mement faible soit par la succession pendant plusieurs ann es de recharges faiblement d ficitaires Pour les milieux tr s particuliers que sont les zones humides aliment es en eau par les r surgences de nappe telles que les sources de l Oron et des Veuzes les baisses des niveaux de nappe en p riode Document valid 203 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 d tiage conduisent parfois au tarissement des sources et l ass chement de ces zones humides Les pr l vements en nappe accentuent encore ces ph nom nes en particulier les pr l vements effectu s proximit pour l irrigation agricole les pis
191. duction des apports hivernaux soit 214 mm de pluies efficaces Bilan entr e sortie Mm an j Bilan entr e sortie Mm an 286 162 21 41 62 0 172 97 21 41 37 24 gt 5 gt Ecoulement Pr l vements Ecoulement Ecoulement Pr l vements Ecoulement de surface efficace souterrain de surface Figure 42 Bilan entr es sor es dans le bassin Bi vre Liers Valloire pour une ann e hydrologique moyenne type 2004 ann e calendaire 2003 2004 et une ann e avec 40 de r duction des apports hivemaux source DIREN BRGM 2008 D une fa on g n rale il ressort que le bilan moyen annuel de la nappe des alluvions fluvio glaciaires est en quilibre voire exc dentaire La ressource en eau est importante et les pr l vements apparaissent faibles au regard de l coulement souterrain L tude DIREN BRGM de 2008 a conclu qu en ann e moyenne par exemple l ann e 2004 les pr l vements en nappe repr sentent 28 du volume d eau disponible dans la nappe provenant des pluies efficaces de l hiver pr c dent Pour une ann e hydrobgique type 2004 graphique de gauche le bilan met en avant un quilibre des flux Avec une r duction de 40 des apports hivernaux soit 60 seulement de la recharge moyenne de la nappe le d s quilibre des flux est de 24 millions de m pour l ann e Ce d ficit va provoquer une baisse des niveaux de la nappe sur une ann e hydrologique Cette situation Document
192. e La Chambre d Agriculture de l Is re fait r aliser actuellement une tude d aluation de l op ration Terre amp Eau de 2002 2009 dans laquelle seront valu s entre autres les freins l engagement des agriculteurs dans les mesures agro environnementales et dans le Plan V g tal Environnement e Agr Eau 26 anciennement Just Azote d partement de la Dr me Dans le d partement de la Dr me l op ration Just Azote pilot e par la Chambre d partementale d Agriculture s est focalis e de 1991 1996 sur les pollutions azot es dans la plaine de Valence et le canton de Loriol De 1997 2000 l op ration a t tendue l ensemble de la zone vuln rable nitrates dont la plaine de la Valloire et le travail initialement sur les pollutions azot es s est largi aux Document valid 133 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 pollutions par les pesticides et la gestion quantitative de l eau Depuis 2001 l op ration Agr eau 26 a pris la suite de Just Azote et s est tendue l ensemble du d partement L op ration Agr eau26 se d cline plusieurs niveaux Le d partement communication collective bulletins et guides techniques La zone vuln rable aux nitrates diffusion de r f rences conseils et accompagnement plans de fumure Les zones prioritaires communication et actions renforc es azo
193. e Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Pluie efficace mm w enbuywo zaid 8109 20 0 0 20 20 0 L0 0 0 Z0 0 O 90 01 10 90 20 0 90 0 10 90 10 0 90 0 1 10 S0 20 0 GO 0 10 GO 10 0 0 01 L0 Y0 L0 L0 0 v0 L0 O LO L0 0 0 1 10 0 Z0 L0 0 r0 10 0 0 L0 z0 0 L 0 z0 20 0 z0 v0 L0 Z0 0 O FO O L F0 10 Z0 E0 0 0 L0 0 0 L0 00 0 1 10 00 20 10 00 70 10 00 10 10 EE P uic efficace DIREN Manthes alluvions DIREN lle molasse Figure 18 Plaine de la Valloire niveaux pi zom triques des nappes de la molasse et des alluvions fluvio glaciaires Manthes 69 245 Document valid Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 2 Les eaux superficielles Un r seau hydrographique sous dimensionn Les principaux urs d eau du bassin de Bi vre Liers Valloire sont le Rival et ses affluents drainant la plaine de Bi vre le Suzon drainant la plaine du Liers le Dolon l Oron les Colli res et le Bancel drainant la plaine de la Valloire L exutoire superficiel principal du bassin Bi vre Liers Valloire est le cours d eau les Colli res gt qui se jette en rive gauche du Rh ne au niveau de St Rambert d Alb
194. e Plaine de la Valloire noter la succession des diff rentes phases de creusement et de remblaiement Figure 6 Coupes g ologiques interpr tatives des plaines de la Bi vre du Liers et de la Valloire BRGM 1994 d apr s P Mandier 1985 Document valid 53 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 1 1 2 La pi zom trie de la nappe de Bi vre Liers Valloire Alimentation de la nappe de Bi vre Liers Valloire L alimentation de la nappe de Bi vre Liers Valloire est assur e essentiellement par les pr cipitations La forte perm abilit des alluvions fluvio glaciaires facilite l infiltration des eaux de pluie vers la nappe sauf sur quelques zones o il existe une couverture de terrains imperm ables d p ts de loess sur les hautes terrasses en g n ral Le BRGM a mis les hypoth ses que les collines molassiques des Chambaran et des Bonne aux dominante argileuse contribuent l alimentation de la nappe en favorisant le ruissellement et que les formations mioc nes aquif res des versants et sous jacentes restituent galement une partie de leurs eaux Ces apports ont t estim s un tiers de la recharge de la nappe BRGM 199 4 Les infiltrations des rivi res dans la nappe sont galement une recharge importante plaine du Liers en particulier e Ecoulement et fluctuations de la nappe de Bi vre Liers Valloire
195. e ex en mai 1999 v nement orageux avec inondation et coul es de boue sur le bassin versant de la Ravageuse Izeaux St Paul d Izeaux L ensemble des sous bassins versants de Bi vre Liers Valloire a fait l objet d tudes hydrauliques plus ou moins pr cises en fonction des connaissances et des enjeux L al a inondation dans une situation th orique de crue centennale g n ralis e sur le bassin versant a t d termin et cartographi r cemment pour les sous bassins versants du Rival Sogreah pour la DDE Is re 2006 et du Dolure Burgeap pour la CCRV 2007 Une tude de m me nature a d marr en 2010 sur le territoire de la Communaut de Communes Rh ne Valloire Elle concerne les cours d eau l Oron les Veuzes les Colli res et leurs affluents Dolure exclu et le Bancel et ses affluents Les analyses hydrauliques des crues notamment de 1988 et 1993 Sogreah 2000 Lefort 1996 ont mis en vidence la vaste tendue de la zone inondable qui touche entre autres des zones urbaines situ es en plaine Br zins Marcilloles St Barth lemy Beaurepaire Manthes Epinouze Anneyron St Rambert d Albon et en limite de coteaux Izeaux Sillans Saint tienne de St Geoirs St Sim on de Bressieux Sardieu Albon St Sorlin en Valloire Les sols des plaines sont g n ralement favorables l infiltration des eaux de crue Ce ph nom ne coupl aux surfaces importantes d expansion de crue permet d cr ter les pics de cru
196. e 7 en moyenne sur la p riode de 2000 2007 et celle des autres ressources captages et sources a tendance diminuer passant sous les 30 Les ann es 2005 et 2003 dans une moindre mesure se distinguent par des volumes pr lev s plus importants que les autres ann es sup rieurs de 10 au moins les fortes chaleurs estivales de 2005 et 2003 ont pu provoquer des niveaux de consommation sup rieurs contrario les t s pluvieux de 2006 et 2007 ont pu contribuer une faiblesse des pr l vements sur ces p riodes 2 1 3 La s curisation de l approvisionnement pour la distribution publique d eau La s curisation de la distribution publique d eau concerne la fois les aspects quantitatifs et qualitatifs Les interconnexions de r seaux en interne une collectivit ou avec des collectivit s voisines peuvent permettre de garantir des approvisionnements d appoint ou de secours d une zone en exc dent vers une zone en d ficit quantitatif ou connaissant un probl me de pollution ne permettant plus de distribuer une eau conforme Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire plusieurs communes d pendent d une seule ressource en eau et il existe actuellement seulement 5 interconnexions entre collectivit s gestionnaires d eau potable distinctes cf carte 1 18 le SIE de la R gion d Apprieu et la Communaut d Agglom ration du Pays Voironnais le SIE de la R gion d Apprieu et la commune du Grand Lemps l
197. e 8 avril 2010 Figure 28 Carte de localisation des points des r seaux de suivi qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire ssessssssssrresesrrrreeerreerrrresren 104 Figure 29 Vuln rabilit de la nappe aux pollutions source SRAE 1981 105 Figure 30 R partition des teneurs en nitrates dans la nappe Bi vre Liers Valloire 140 points analys s Sogreah 2008 107 Figure 31 Evolution des teneurs en nitrates des eaux brutes au captage d eau potable des Alouettes La C te St Andr de 1981 2008 source DDASS Is re 108 Figure 32 Relation entre les teneurs en nitrates et la pi zom trie Sogreah 2008 109 Figure 33 R partition des STEP situ es sur les communes du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire par dispositif et capacit de traitement sources SATESE26 SATESE38 et SIERM 2007 Ne sn nd se ne 121 Figure 34 Evolution des pr l vements pour la distribution publique d eau dans les diff rentes ressources en milliers de m de 1997 2007 source redevances pr l vements AERM amp C sssssesrrrrsseserrrrrrrrrnseerrrnnrnnnnenrenrrnnnenne 156 Figure 35 Pourcentage de la surface irrigu e en fonction de la culture pour les exploitations agricoles situ es sur les communes en partie ou totalement incluses dans le p rim tre du SAGE en 2000 source DIREN BRGM 2008 Chambre d Agriculture Is re RGA 2000 161 Figure 36 Pourcentage du volume
198. e Bressieux l ONF et AVENIR depuis Document v alid 80 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Milieux alluviaux et aquatiques de l le de la Plati re source DREAL Rh ne Abes R serve naturelle de l le de la Plati re En extr me limite ouest du bassin versant Sablons St Rambert Localisation d Abon en lien avec le bassin versant du Rh ne Surface ha gt 600 os de ne humide Bordures de urs d eau et plaines alluviales R serve naturelle Dispositifs r glementaires ZICO et ou inventaires ZNIEFF Natura 2000 SIC et ZPS massif de for t alluviale le plus vaste entre Lyon et Avignon prairies naturelles l nes Milieux protection de la qualit de la nappe phr atique alluviale du Rh ne cr tement des grandes crues Fonctionnalit s continuit biologique entre les diff rents habitats et potentialit s biologiques importantes l ment du corridor naturel constitu par le fleuve tout entier l chelle de la r gion Rh ne Alpes am nagements successifs et profondes modifications de la dynamique fluviale et du fonctionnement hydraulique Fragilit s activit s anthropiques agriculture grandes cultures c r ali res populiculture et industrie pr l vements en eau dans la nappe phr atique 3 3 2 2 Les zones humides d int r t local Les zones humides d int r t local peuvent tre riches sur
199. e Marcilloles A PCV Sillans LIA NE Associations ou f d ration d associations Document v alid SAGE Bi vre Liers Valloire Politique et ou Comp tences en rapport avec le SAGE Actions projets Eau Repr sentation des int r ts piscicoles aupr s des divers organismes En charge de la gestion de l ensemble des AAPPMA du d partement de la mise en valeur et de la surveillance du domaine piscicole d partemental d fense des rivi res protection des milieux aquatiques et leur gestion la plus naturelle possible Mise en uvre d un plan pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles Actions d information et d ducation en mati re de protection du milieu aquatique et du loisir p che Collecte d une redevance pour la protection du milieu aquatique pay e par les p cheurs et revers e l Agence de l Eau F d ration des associations de protection de la nature adh rentes Education l environnement Veille cologique pour la d fense la sauvegarde la protection la valorisation de l environnement des sites des paysages des cosyst mes des milieux naturels de la faune et de la flore qu ils abritent ainsi que la pr servation la restauration et la gestion des cosyst mes auxquels ils participent la lutte contre toute nuisance Repr sentation des int r ts des propri taires d tangs aupr s des divers organismes Appui juridique technique et administratif pour sauvega
200. e SIE Beaurepaire St Barth lemy et le SIE Epinouze Lapeyrouse Morn y sens de s curisation uniquement du SIE Beaurepaire St Barth lemy vers SIE Epnouz Lapeyrouse Mornay et interconnexion limit e par le diam tre des r seaux le SIE Beaurepaire St Barth lemy et le SIE Dolon Var ze mais interconnexion limit e par le diam tre des r seaux la commune de Marcilloles et le SIE de la Galaure La situation pour certaines communes du territoire Bi vre Liers Valloire peut donc se r v ler fragile en cas de pollution ou de sollicitation forte de la ressource Toutefois la Communaut de Communes du Pays de Bi vre Liers la Communaut d agglom ration du Pays Voironnais et le SIE Dobn Var ze ont d j r alis des interconnexions en interne et le SIE de la Galaure et le SIEP Valloire Galaure collectivit s importantes de distribution publique d eau engagent actuellement des r flexions de s curisation interne de leurs r seaux Sur ces r seaux de distribution tendus et complexes on peut supposer qu en cas de probl me la majorit de la population pourra tre desservie sauf ventuellement certains carts L tude prospective de s curisation pour la distribution publique d eau men e par la Communaut de l Eau Potable de la R gion Urbaine Grenobbise sur le p rim tre du futur SCoT bas e sur des donn es de 2006 a mis en vidence sur le territoire Bi vre Liers Valloire les collectivit s susceptibles de Document val
201. e Territorial de la R gion PP l j 243 communes dont 64 dans le p rim tre du SAGE Grenobloise EPES Elaboration et suivi du Sch ma de Coh rence Territorial gt des Rives du Rh ne 79 communes dont 17 dans le p rim tre du SAGE SYGRED Syndicat Mixte de Gestion de la Ressource de l Eau de la Dr me i Interlocuteur avec les pouvoirs publics se charge de faire la synth se des avis f an TER i Collectivit territoriale regroupant plusieurs structures d irrigation et des projets des RE ee t s en HA le porte cie devant les Candidature conjointe avec la Chambre d Agriculture de la Dr me l ADARII pour collective Syndicats intercommunaux ASA AFR UAFR dont le administrations l organisme unique sur la Dr me Syndicat Intercommunal Pour l Irrigation de Dr me Nord et le Syndicat Intercommunal d Irrigation de Valloire Galaure Document v alid 46 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Tableau 2 acteurs socio conomiques en uleur les structures membres de la CLE AP du 18 juin 2009 Politique et ou Comp tences en rapport avec le SAGE Actions projets Eau A3EBV Association des Entreprises Engag es pour l Environnement en Bi vre Valloire Gestion des d chets information partage de bonnes pratiques conomie d eau Mise en place d une fili re de r cup ration pour la valorisation des D chets Banal
202. e conna tre relativement pr cis ment les volumes annuels pr lev s sur les d partements de la Dr me et de l Is re dans la mesure o d une part toutes les pompes sont quip es d outils de mesure et d autre part il est demand en retour d une demande d autorisation de pr l vement pour l ann e suivante le volume pr lev de l ann e coul e Ce syst me a t plus r cemment instaur sur le d partement de la Dr me que sur celui de l Is re et le taux de retour est valu 86 pour l ann e 2007 seulement 18 pour l ann e 2006 De m me le syst me sur la Dr me ne comptabilise actuellement que les irrigants individuels alors que celui de l Is re prend en compte la fois les irrigants individuels et collectifs Les donn es utilis es pour estimer les pr l vements en irrigation agricole pour l ann e 2007 sont donc pour la partie dr moise du bassin versant les volumes d clar s par les irrigants individuels la DDAF de la Dr me et les volumes d clar s par les irrigants collectifs l Agence de l Eau dans le cadre de la redevance pr l vement pour la partie is roise du bassin versant les volumes d clar s par les irrigants individuels et collectifs la DDT de l Is re Le taux de retour la DDAF de la Dr me des volumes r ellement consomm s par les irrigants individuels en 2007 tant de 86 une estimation a t r alis e pour valuer les 14 restants Une extrapolation a t r al
203. e de la Protection de la Population DDPP qui est en charge du contr le de ces installations Les principales r gles applicables aux levages soumis la l gislation ICPE concement les distances d implantation des b timents d levage par rapport aux habitations cours d eau et points d eau l am nagement des b timents d levage tanch it r seaux d eaux us es stockage des effluents les r gles d exploitation d chets entretien des b timents gestion des bruits et odeurs la ma trise des effluents d levage Sur les communes du p rim tre du SAGE Bi re Liers Valloire les levages class s ICPE taient au nombre de 147 en d but d ann e 2010 118 pour le d partement de l Is re dont 12 sont soumis autorisation ce sont les levages les plus importants les 106 autres sont seulement soumis d claration 29 pour le d partement de la Dr me soit environ 19 du nombre total d levages Les prescriptions donn es par la r glementation ICPE ont pour objectif de garantir une bonne gestion environnementale et de limiter pr ventivement toutes les nuisances odeurs bruit sanitaire Les levages ICPE doivent r pondre la Directive Nitrates et la r glementation ICPE Par ailleurs les levages class s ICPE sont soumis une surveillance par les services de l Etat Les levages dont le nombre d animaux est inf rieur aux seuils de la nomenclature des installations class
204. e en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008 96 Tableau 19 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1997 et en 2007 sur l Oron fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008 97 Tableau 20 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1997 et en 2007 sur les Veuzes et les Colli res fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008 sssssssssssrnsrrnernsssnnnnnnennsunnnnnnnennsennnnnnnenneennnnnnnennnnn 97 Tableau 21 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 2004 et en 2007 sur le Dolon et ses affluents fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008 sssssssssssrssrrnnrssssnnannnennsunnnnnnnennnsnnnnnnnennnennannnnennnnn 98 Tableau 22 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1998 et en 2007 sur l Argentelle fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008 99 Tableau 23 Caract ristiques des objectifs de bon tat et des probl mes traiter sur les 2 masses d eau souterraines principales du bassin Bi vre Liers Valloire sour
205. e et Corse de 1996 avait mis en vidence pour la nappe de Bi vre Liers Valloire la gestion patrimoniale l am lioration de la qualit des mesures de protection et de suivi qualitatif la gestion quantitative et le suivi quantitatif la pr servation des milieux aquatiques remarquables zones humides et cosyst mes aquatiques la gestion des inondations L outil SAGE est apparu adapt pour tablir une politique globale et coh rente de gestion et de pr servation de la ressource en eau sur le long terme Le bassin Bi vre Liers Valloire se caract rise par l interd pendance des diff rents probl mes et le SAGE en tant qu instrument de planification ayant une r elle port e r glementaire l chelle du bassin permettra donc d apporter des solutions adapt es et garantes d un d veloppement durable des activit s et d un quilibre des usages et des milieux Le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire a une coh rence forte fond e sur l aquif re des alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers Valloire Le p rim tre prend galement en compte les Document valid 26 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 eaux souterraines qui communiquent ave l aquif re de Bi vre Liers Valloire nappe profonde de la molasse mioc ne nappes superficielles les impluviums et les bassins versants superficiels concem s Le
206. e et de diminuer les volumes coul s Les zones concern es se situent notamment dans les basses terrasses le long du Rival de part et d autre en amont de Beaufort et dans la Valloire entre St Sorlin en Valloire et Coinaud Anneyron SRAE 1981 cf carte 1 21 De ce fait dans les plaines l al a va de faible moyen sauf proximit imm diate du cours d eau ou derri re un ouvrage type digue En effet la hauteur d eau et la vitesse de l eau des les zones d expansion restent relativement mod r es Sur les versants les cours d eau et torrents r agissent diff remment par rapport aux cours d eau de plaine La vitesse des crues est plus lev e du fait des plus fortes pentes des cours d eau et du ruissellement plus important Les ph nom nes de crue s accompagnent aussi fr quemment de charriage de mat riaux cas de beaucoup de combes et de urs d eau des versants des Chambaran et des Bonnevaux exemple sur les communes de Marnans Semons Lentiol Albon cf carte 1 21 Document valid 197 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 4 2 Le risque nondation Les risques inondation concernent en termes de surfaces impact es plus particuli rement les zones situ es en plaine depuis Saint Sim on de Bressieux jusqu au Rh ne Ils sont li s notamment aux cours d eau le Rival l Oron et les Colli res La majorit des zones urbaines sont en partie
207. e l extr mit aval de La P rouse de quelques tron ons de la Coule du Rial Br zins entreprise Eurob ton et Marcilloles et de l Oron Beaurepaire Les torrents en rive gauche dans la plaine de la Valloire Le Fr muzet Combet Vauveri re sont galement endigu s dans des am nagements sp cifiquement cr s pour s parer les eaux provenant de la nappe Veuze de celles provenant du ruissellement L tat de ces am nagements de type pont canaux siphons est relativement d t rior car ils ne sont pas entretenus Les torrents le Nant et la Combe de Moras autrefois galement s par s des eaux provenant de la nappe sont aujourd hui raccord s la Veuze Des am nagements moins perceptibles car ponctuels existent galement sur quasiment l ensemble du lin aire de cours d eau du bassin versant prises d eau et vVannages abandonn s ou encore utilis s pour l irrigation seuils pour stabiliser le fond du lit etc On en trouve majoritairement dans les secteurs de plaine et urbanis s mais galement sur les tron ons relativement naturels Ces obstacles constituent des points durs pour la circulation de la faune aquatique faune piscicole et macrofaune ainsi que pour le transport s dimentaire Certains de ces am nagements constituent des obstacles infranchissables pour les poissons Les Plans de gestion d partementaux de P che de la Dr me et de l Is re en recensent 26 pour les principaux cours d eau du bassin versant Bi vre
208. e la population Il ajoute qu elle doit permettre de satisfaire ou concilier les exigences des milieux biologiques de la conservation et du libre coulement des eaux et des autres usages agriculture p che industrie production d nergie tourisme loisirs etc Le Code de l environnement met en vidence les usages de l eau de la distribution publique qui sont prioritaires Ce sont ceux satisfaire en premier notamment en p riode de p nurie En revanche les usages r cr atifs seront les premiers restreints voire interdits par les arr t s pr fectoraux de limitation des pr l vements et usages de l eau remplissage de piscine lavage de v hicule arrosage des jardins alimentation des fontaines publiques des lavoirs etc Un arr t cadre s cheresse d finit dans chaque d partement le cadre des mesures de gestion et de pr servation de la ressource en eau en p riode de s cheresse pour les diff rents usages distribution publique d eau agricole industriel Sur le bassin versant la situation quantitative pour la distribution publique d eau est satisfaisante Seules 4 communes ont des apports d eau dont la provenance est ext rieure au p rim tre du SAGE Des probl mes se sont pos s pour quelques communes en 2003 qui ont t r solus sur le moment et ont nduit certaines collectivit s s curiser leur r seau pour pouvoir faire face une situation identique l avenir par exemple commune du Grand Le
209. elles que sur les eaux souterraines En outre l ann e 2003 a t particuli rement s che notamment en t et la demande en eau des cultures a t tr s importante engendrant des volumes pr lev s pour l irrigation d environ 15 millions de m En revanche pour l ann e 2007 avec un t tr s pluvieux on constate que le volume pr lev pour l irrigation est de 8 millions de m soit quasiment la moiti du volume pr lev en 2003 La variabilit des volumes pr lev s est donc importante d une ann e sur l autre Elle est fonction de la pluviom trie estivale en particulier un t avec des pluies suffisantes et r guli res permet d viter le recours important l irrigation 2 2 5 Les actions pour les conomies d eau dans le domaine de l irrigation Le CDPRA Bi vre Valloire port par le Syndicat Mixte de Bi vre Valloire a dans le cadre de son objectif pr servation de la quantit et de la qualit de la nappe phr atique une action Irriguer avec un meilleur usage de l eau Cette action men e par la Chambre d Agriculture de l Is re en partenariat avec l Agence de l Eau le Conseil G n ral de l Is re et l Etat cherche favoriser un usage conome de l eau d irrigation par le d veloppement du pilotage de l irrigation sur la plaine de Bi vre Liers Valloire Depuis 2005 une trentaine de stations tensiom triques sont implant es chaque ann e dans diff rentes cultures tabac ma s ma s semence
210. embre 1977 il ressort que le gradient hydraulique moyen est de l ordre de 3 o 5 o De la Vaissi re 2006 Document valid 66 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire les fluctuations du niveau de la nappe de la molasse mioc ne sont suivies de fa on continue par 1 pi zom tre de la DIREN Rh ne Alpes nomm l le Manthes cf Tableau 6 Figure 7 Figure 17 et Figure 18 Ce pi zom tre est situ environ 50 m au nord du captage d eau potable l le SIE Valloire Galaure captant la molasse Le niveau de la nappe enregistr au niveau du pi zom tre de la DIREN peut tre influenc par ce captage lorsque les pompes fonctionnent ce qui se traduit par des fluctuations de l ordre de 10 cm par minute source DIREN Document valid 67 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Profondeur m SAGE Bi vre Liers Valloire t a zh H x lt a SERE m p d E a Hm NU 1 F r B p s A NS S Sc EEE Pie efficace DIREN Manthes alluvions DIREN Ile molasse Figure 17 Plaine de la Valloire profondeur des nappes de la molasse et des alluvions fluvio glaciaires Manthes Document valid 68 245 ww 8089148 end SAGE Bi vre Liers Valloir
211. en CLE le 8 avril 2010 aI gt Automne 90 Tr s basses eaux 5 0 i f PATES A ARE Le al ai x 10 D TAH P VLEET PEE E ON AN REE EEE EL SE Fes AAA CARS aA NO N N pA A oA Ai o N N N ASA AeA N N N S N N NA N N N A PP PP A Ny A SS AY We N Se Ve A SX PP PQ Q AS SP EEE Piu ic efficace DIREN Boug Chambalud DIREN Manthes Figure 12 Plaine de la Valloire profondeur de la nappe et zoom sur l influence des pompages Document v alid 63 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 0 235 P 100 G p Fe 150 z Automne 90 eine 98 5 Tr s basses Basses eaux 2 eAlIix 2 200 2 8 215 o Et s 03 et 04 k p Basses eaux MA 3 F 300 e gt A RUE 205 350 x W ic QE CS de ASS ne N E ES AS SEX CAR ue ARS SP PPS S G y Ny NS g ARAS NY RAYN D EE e NY NY A g JON OS O g APN S S g A A g S NS NY A g L EEE Pluie efficace DIREN Boug Chambaud DIREN Manthes Figure 13 Plaine de la Valloire niveaux pi zom triques de la nappe Document valid 64 245 ww 89e 919 end Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 av
212. ent tre cons quents en regard d une technologie qui arriverait des r sultats similaires Document valid 185 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 2 Les cours d eau 3 2 1 La morphologie des cours d eau L ensemble du r seau hydrographique de Bi vre Liers Valloire est vari cours d eau permanents ayant un exutoire Bancel Argentelle cours d eau s infiltrant totalement dans le sol Barbaillon Eydoches cours d eau ayant pour source des r surgences de nappe Oron Veuzes torrents intermittents descendant des coteaux Dolure Suzon biefs totalement artificiels biefs de la Valloire et de l Oron canal de la Raille canal SNCF etc Dans les zones de plaine le r seau hydrographique a souvent t rectifi recalibr et la ripisylve a quasiment disparu Les cours d eau sont de ce fait g n ralement tr s peu mobiles et les rosions de berge restent limit es Les activit s anthropiques cultures infrastructures zones urbaines ont donc pu s installer proximit des cours d eau En revanche les cours d eau descendant des massifs de Chambaran et de Bonnevaux Bancel Dolon P rouse Suzon etc charrient et d posent souvent des mat riaux grossiers Ils ont g n ralement une dynamique plus naturelle que les tron ons de cours d eau en plaine Les am nagements des cours d eau r alis s au cours du temps sont en lien troit a
213. ent les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP les polychlorobph nyles PCB les pesticides les dioxines et furanes les d riv s des d tergents et les plastifiants phtalates les hormones naturelles et synth tiques les produits pharmaceutiques anti inflammatoires antibiotiques D cel s dans les eaux de surface les sols et les s diments la plupart des CTO sont persistants dans l environnement et peuvent constituer un risque pour la vie biobgique et l environnement de part leurs propri t s toxiques 2 Article 640 du Code civil Les fonds inf rieurs sont assujettis envers ceux qui sont plus lev s recevoir les eaux qui en d ulent naturellement sans que la main de l homme y ait contribu Le propri taire inf rieur ne peut point lever de digue qui emp che cet coulement Le propri taire sup rieur ne peut rien faire qui aggrave la servitude du fonds inf rieur Document valid 120 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 L tat des lieux de l assainissement collectif En 2008 72 communes sur les 87 du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire soit 83 ont la quasi totalit ou une partie de leurs foyers raccord s une ou plusieurs stations d puration raccordement jusqu 3 ouvrages d puration diff rents pour une m me commune En 2008 49 ouvrages d puration collectifs existent sur les 87
214. ent prendre en charge les d penses d entretien des syst mes d assainissement autonome cf chapitre III 1 3 1 1 4 2 La Directive Nitrates de 1991 La directive europ enne du 12 d cembre 1991 dite Directive Nitrates impose la lutte contre la pollution des eaux par les nitrates d origine agricole L application de la Directive Nitrates en France a consist d limiter les zones vuln rables zones dans lesquelles les teneurs en nitrates dans les eaux destin es l alimentation en eau potable sont sup rieures 50 mg l ou menacent de s en approcher et mettre en uvre dans ces secteurs d limit s des programmes d action pour prot ger voire restaurer la qualit des eaux Le princpe de base est celui du respect de l quilibre entre les besoins en azote des cultures en fonction des pr visions du rendement et l ensemble des apports en azote fertilisants d origines diverses apports du sol Le 1 programme d actions 1997 2000 visait corriger les erreurs grossi res des pratiques d pandage des fertilisants azot s Limitation de l apport maximal global d azote organique 210 kg an ha Cette valeur sera r duite 170 kg ha an dans le 2 programme d actions Respect de p riodes d pandage Respect de distance d pandage pa rapport aux urs d eau plans d eau sources puits etc R gles de stockage des effluents d levage Tenue de cahiers parcellaires d pandage des fertilisant
215. entifi s Certains facteurs d explication de l augmentation de l al a avanc s cette poque peuvent tre encore consid r s comme d actualit L augmentation du ruissellement li e au changement d occupation du sol o L agriculture a volu vers des pratiques plus intensives et a proc d des remembrements ex remplacement de prairies qui peuvent retenir l eau par des grandes cultures o L imperm abilisation des sols s est accrue par l urbanisation en lien avec l augmentation d mographique importante sur le territoire et le d veloppement des zones d activit s parfois sur des zones en pente Le traitement des eaux pluviales est par ailleurs tr s h t rog ne et est rarement trait de fa on globale La diminution de l infiltration par le changement d occupation du sol imperm abilisation notamment des zones d expansion naturelle de crue L tat du r seau hydrographique d grad sur certains tron ons qui ne permet plus de bonnes conditions naturelles gt d coulement des eaux manque d entretien des berges artificialisation des lits des cours d eau curage recalibrage enrochements espace de libert r duit abandon des anciens r seaux d irrigation gravitaire et de leurs am nagements hydrauliques vannes seuils qui peuvent constituer des freins l coulement L artificialisation des cours d eau a conduit galement concentrer les coulements en des points bien pr cis ouvrages d
216. er des crues de fr quence rare Ils ne doivent en aucun cas permettre de requalifier en zones constructibles des zones inconstructibles actuellement du fait du risque inondation 4 3 Les risques torrentiel et de glissements de terrain D autres risques naturels li s l eau mais galement la nature des terrains tels que le risque torrentiel et les glissements de terrain affectent galement certaines communes du territoire du SAGE BLV Ces demi res font l objet d analyses enjeux risques par le service Restauration des Terrains en Montagne RTM pour la partie is roise du p rim tre du SAGE cf carte 1 21 Document valid 199 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 L ensemble des communes concern es par ce type de risques naturels sont localis es sur les bordures des massifs des Bonnevaux et des Chambaran et sur la colline du Banchet La couverture du territoire Bi vre Liers Valloire par les cartes enjeux risques n est pas homog ne Les risques sur certaines communes par exemple de la Colline du Banchet n ont pas t cartographi s Ce n est donc pas parce qu il n existe pas actuellement de carte d analyses enjeux risques ou multirisques qu il n existe pas de risque torrentiel ou de glissement de terrain Le risque torrentiel sur Bi vre Liers Valloire s accompagne g n ralement de transport solide de mat riaux grossiers galets
217. erraines superficielle publique d eau T 0 03 Industrie 24 0 02 26 13 27 10 piscicultures Pisciculture 25 0 n 37 J 37 J Totali 524 36 65 628 Hypoth se haute Tableau 38 Synth se des pr l vements sur le bassin Bi vre Liers Valloire en 2007 et surla p riode 2001 2006 Les principaux pr l vements dans la nappe de Bi vre Liers Valloire en 2007 taient ceux des piscicultures malgr les incertitudes sur les chiffres puis de la distribution publique d eau puis de l irrigation agricole Ceci s explique en partie par la pluviom trie de l ann e 2007 notamment en p riode d t qui a att nu les pr l vements pour lirrigation agricole par rapport aux autres pr l vements Le niveau de la nappe et donc le d bit des sources conditionnent les pr l vements en nappe des piscicultures les pr l vements en nappe nt limit s lorsque le d bit des sources est suffisant ils peuvent tre quasi exclusivement faits en nappe en cas d tiage tr s s v re des sources L eau pr lev e par les piscicultures est restitu e dans sa quasi totalit dans les eaux de surface proximit des exploitations 2 6 2 Le bilan hydrog ologique de la nappe de Bi vre Liers Valloire Les bilans hydrog obgiques de la nappe de Bi vre Liers Valloire calcul s dans le cadre de diff rentes tudes permettent d tablir un bilan annuel moyen des flux dans le bassin
218. ersion valid e en CLE le 8 avril 2010 3 LA A F mr h neilbes Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sommaire SOMMAIF 2554222 5888 22 E pr ne te eng ln AEA E lis cute did tu es 3 Se SSL CE NAE a aa a aan NA EANA 7 Liste des E a E ETN A A mise e nee nes tp ete 8 List des annex s zaioa oitan nent ions ne nn nie RS ie aeiaai 10 Liste des Cartes 55 rrresi0te00 Dons conne ten dt aseei one sens nanas de den m nent ne eee N RS d tente ste De 10 Abr iatons x ram a rend nn ati nie ment Ait eee etes 11 EE au SR RE A EE TETE Ie 13 Partie I Contexte r glementaire et mode d emploi gt du SAGE 15 L Contexte reglementare arrian eirean rt aaa ee rc sense ne Sedan Res AE aia 15 L 1 1 LA DCE UNE POLITIQUE COMMUNAUTAIRE DE L EAU 15 1 1 2 LES LOIS FRAN AISES SUR L EAU iii 15 1 1 2 1 La Lorsur l au de 1992 58 rosion a a ady ida 15 1 1 2 2 La Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 sssssssssrssssssrrrrrrenn 16 I 1 3 LE SDAGE RHONE MEDITERRANEE iris 17 I 1 4 AUTRES DISPOSITIFS REGLEMENTAIRES nn nn nn nn enenenenenenenennns 18 1 1 4 1 La Directive Eaux R siduaires Urbaines de 1991 18 1 1 4 2 La Directive Nitrates de 1991 19 1 1 4 3 Les captages prioritaires Grenelle et SDAGE R 20 I 1 5 SOAN NETO EEE TE E E E E E TET 22 1 2 Le SAGE mode d emploi gt irienna iiia ainai oeda ida dedina i
219. ert d Albon Figure 21 D bits moyens mensuels de la station hydrom trique du bassin versant des Colli res en fonction des normales de pluies de la p riode 1971 2000 et comparaison avec ceux du bassin du Rival Beaufort sources Banque Hydro au 14 06 2008 et M t o France Comme pour le bassin du Rial la p riode d tiage du bassin des Colli res se situe entre juillet et septembre et la p riode de hautes eaux la fin de l hiver et au printemps Le d bit moyen mensuel des Colli res est en moyenne 3 fois plus lev que celui du Rival Beaufort pour une surface du bassin versant des Colli res St Rambert 1 4 fois plus grand que celui du Rival Beaufort Malgr l absence de donn es hydrologiques exploitables le Dolon se caract rise par un coulement superficiel inexistant une grande partie de l ann e et sur la quasi totalit de son lin aire en aval de la commune de Pact du fait de l infiltration dans les terrasses alluviales Gay environnement 2005 La station de Revel Tourdan sur le Dolon est cit e pour m moire Les donn es de cette station sont sur une p riode courte et sont difficilement exploitables Document valid 75 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 D bits d tiage i Surface du bassin 3 a Saint Rambert Les Colli res d Abon 0 164 Tableau 11 D bit d tiage de r f rence la stat
220. es tendues d eau de plus de 1 000 m2 Couverture des sols pendant la p riode risque de lessivage 70 de couverture des surfaces cultiv es en 2009 puis 80 en 2010 puis 90 en 2011 et 100 partir de 2012 Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire l arr t du pr fet coordonnateur de bassin du 28 juin 2007 classe 74 communes soit 85 des communes en zone vuln rable aux nitrates repr sentant une superficie totale de plus de 94 000 ha cf Figure 1 Arr t du pr fet coordonnateur de bassin du 28 juin 2007 La C te SUAndr St Etienne de St Geoirs St Rambert d Abon EE Commune dass e en zone vuln rable C P rim tre du bassin versant BLV Figure 1 Zone vuln rable aux nitrates sur le p rim tre du SAGE Bi re Liers Valloire arr t du pr fet coordonnateur de bassin du 28 juin 2007 1 4 3 Les captages prioritaires Grenelle et SDAGE Le Grenelle de l Environnement a reconnu la pr servation long terme des ressources en eau utilis es pour la distribution d eau potable comme un objectif prioritaire Ainsi 507 captages dits Grenelle ont t identifi s au niveau national suivant un processus de concertation locale sur la base de trois crit res l tat de la ressource vis vis des pollutions par les nitrates et ou les pesticides le caract re strat gique de la ressource au vu de la population desservie enfin la volont de reconqu rir certains captages abandonn s 5 cap
221. es PAJAY PAJAY Lagunage naturel Infiltration KAn PISIEU PISIEU Deroy la 64 Modification REVEL TOURDAN REVEL TOURDAN 250 Lagunagenaturel Derroy la ET BIZONNES BIZONNES gunag D cantation primaire Lit SAINT SIMEON DE SAINT SIMEON DE RS 3 BRESSIEUX BRESSIEUX 1 400 bact rien faible charge Baise La Abandon Pr traitements physiques ST SIMEON BRESSIEUX SAINT SIMEON Infiltration dans le A CHASSAGNE sresseux 30 tagunage naure iai ST SIMEON DE SAINT SIMEON DE o BRESSIEUX TEMPLE BRESSIEUX X Lagunage naturel Vert Le gt gt Le Rival Abandon Boues activ es a ration SAINT SORUN EN SAINT SORUN EN z 5 VALLOIRE VALLOIRE 1 000 X prolbng e Grande Veuze la 81 Pr traitements physiques SAINT SORUN LES SAINT SORUN EN i 5 DE EPARS VALLOIRE ml Lagunage naturel Argentelle Augmentation de capacit Boues activ es a ration Augmentation de capacit et SILLANS IZEAUX SILLANS 2 200 x probng e Nitrification Coule la 83 changement de dispositif de Pr traitements physiques traitement infiltration ANDANCETTE Boues activ es a ration Source Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse Document valid 229 245 44 Commune de localisation APPRIEU APPRIEU 2 100 BIOL LE BAS BIOL Dispositif de Nom de la STEP traitement pz pa 3 Q 0 ES Capacit atteinte ou j w S o 0 T Q 4 Capacit de traitement d pass e
222. es et auraient n cessit un entretien important On d nombre environ une quinzaine d am nagements hydrauliques cons quents sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire cf carte 1 21 Le type d am nagements hydrauliques r alis s ou programm s d pend du fonctionnement du sous bassin versant en plaine les am nagements propos s visent retenir voire infiltrer l eau bassins de r tention avec vidange par filtration des Fydoches du Poipon etc Sur les coteaux les am nagements sont plus modestes et ont pour objectif d cr ter les crues et de pi ger les mat riaux charri s plage de d p ts du Suzn De plus sur ces cours d eau de versants et torrents les pointes de crue sont souvent d cal es par rapport celles des cours d eau en plaine r action plus rapide des versants et les am nagements hydrauliques doivent donc veiller ne pas rendre concomitantes les pointes de crue pour ne pas aggraver la situation en aval dans les plaines Il faut noter galement que pour viter les inconv nients des petites crues fr quentes des lev s de terre ou merlons ont t rig s en bord de cours d eau dans les zones agricoles en particulier Ils emp chent le d bordement des eaux des petites crues et donc leur infiltration Les am nagements hydrauliques ne doivent cependant pas effacer de la m moire des habitants que des inondations sont possibles dans certaines zones du territoire Ils sont destin s pr venir et prot g
223. es pistes de travail pourront concerner notamment la qualit des mat riaux utilis s pour les remblaiements la qualit du r am nagement de la carri re parfois succinctement d finie dans les arr t s pr fectoraux d autorisation d exploitation et le type de r am nagement en fonction des besoins locaux Document valid 143 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 3 4 Autres pressions 1 3 4 1 Les anciens sites d extraction de mat riaux Les sites d extraction relevant de la r glementation r cente des carri res loi n 93 3 du 4 janvier 1993 font l objet d une tude d impact qui pr voit les conditions de r am nagement de la carri re apr s exploitation et des garanties financi res pour cette remise en tat En revanche certains sites autoris s ant rieurement ces dispositions ont t r habilit s conform ment aux exigences r glementaires de l poque Ces derni res ne prenaient alors pas en compte les enjeux eaux identifi s aujourdhui Des inventaires non exhaustifs sur l ensemble du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire UNPG 2001 P pin 2003 recensent plus d une cinquantaine d anciens sites d extraction de mat riaux r parties dans les plaines mais galement les coteaux La surface estim e de ces anciens sites repr sente plus de 30 ha mais est modeste au regard des 450 ha de surface d extraction
224. es Sanitaires et Sociales DDSV Direction D partementale des Services V t rinaires DCE Directive Cadre europ enne sur l Eau 2000 60 DCE DDE Direction D partementale de l Equipement DDPP Direction D partementale de la Protection des Populations DDT Direction D partementale des Territoires DEA D s thylAtrazine DIREN Direction R gionale de l ENvironnement DREAL Direction R gionale de l Environnement de l Am nagement et du Logement DRIRE Direction R gionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement DUP D claration d Utilit Publique EH Equivalent Habitant ENS Espace Naturel Sensible ERU Eaux R siduaires Urbaines ETP Evaporranspiration Potentielle GFI Groupe Faunistique Indicateur HAP Hydrocarbure Aromatique Poly clique HER Hydro Ecor gion IBGN Indie Biologique Global Normalis ICPE Installation Class e pour la Protection de l Environnement IFEN Institut Fran ais de l ENvironnement INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INVS Institut National de Veille Sanitaire LEMA Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques LGV Ligne ferroviaire Grande Vitesse MAE Mesure Agro Environnementale MESE Mission d Expertise et de Suivi des Epandages OM Ordures M nag res ONEMA Office National de l Eau et des Milieux Aquatiques PAC Politique Agricole Commune PAGD Plan d Am nagement et de Gestion Durable de la ressource
225. es en t les teneurs en nitrates sont d autant plus faibles et faible variabilit intra annuelle que l ouvrage est profond teneurs en nitrates avoisinant les 40 50 mg l pour les forages les moins profonds situ es entre 30 et 40 mg l pour les forages plus profonds Sur le bassin Bi vre Liers Valloire l aquif re molassique mioc ne pr sente du fait de sa profondeur et de sa protection des teneurs en nitrates significativement inf rieures aux eaux de la nappe alluviale mais n anmoins pr occupantes du fait de leur augmentation constante Les teneurs en nitrates mesur es aux captages d eau potable dans la molasse mioc ne de l le Manthes profondeur du Document valid 107 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 forage 200 m et de Beaufort profondeur du forage 180 m varient respectivement entre 10 et 20 mg l et 20 et 30 mg l Analyse spatiale Les diff rentes tudes men es sur les teneurs en nitrates de la nappe ANTEA 1995 et 1997 Sogreah 2008 montrent un enrichissement progressif des eaux des hautes terrasses vers les basses terrasses et de l amont vers l aval en coh rence avec les directions d coulement mis en vidence par les cartes pi zom triques Ainsi les ouvrages situ s sur les pourtours de la nappe sont plus pr serv s de la pollution par les nitrates Longechenal Faramans Moissieu sur Do
226. es et en zone tr s prioritaire pesticides CROPPP que ce soit pour les eaux de surface ou souterraines Les tudes de bilan de qualit de l eau des cours d eau Gay environnement 2008 et de la nappe Sogreah 2008 vont galement dans ce sens et ont montr des pollutions relativement fortes et chroniques aux pollutions diffuses nitrates et pesticides mais sans pouvoir faire la part entre les pollutions d origine agricole et les pollutions d autre origine assainissement infrastructures collectivit s La politique de lutte contre les pollutions ponctuelles et diffuses par les nitrates et les pesticides d origine agricole repose sur la combinaison de trois types de dispositifs r glementaire directive nitrates et installations class es ICPE Zones soumises contraintes environnementales ZSCE conomique aides financi res PMBE MAE CAD et redevances volontaire conseil aux agriculteurs Ces dispositifs visant am liorer la qualit des ressources en eau ont volu de 2002 aujourd hui vers plus de contraintes passant d objectifs de moyens des objectifs de r sultats en lien avec la directive cadre europ enne sur l eau 1 3 2 1 Les dispositifs r glementaires e La Directive Nitrates Sur le bassin Bi vre Liers Valloire 74 communes sur 87 ont t class es en zone vuln rable aux nitrates par arr t du pr fet coordonnateur de bassin du 28 juin 2007 repr sentant une superficie totale de plus
227. es existant la date de promulgation de la loi n 2006 1772 du 30 d cembre 2006 sur l eau et les milieux aquatiques que les obligations que la loi institue sont substitu es d s le renouvellement de leur concession ou autorisation et au plus tard le 1 janvier 2014 aux obligations qui leur taient pr c demment faites Ainsi tout ouvrage dans le lit d un cours d eau doit comporter des dispositifs maintenant dans ce lit un d bit minimal garantissant en permanence la vie la circulation et la reproduction des esp ces vivant dans les eaux au moment de l installation de l ouvrage Ce d bit minimal ne doit pas tre inf rieur au dixi me du module du cours d eau L expbitant de l ouvrage est tenu d assurer le fonctionnement et l entretien des dispositifs garantissant dans le lit du cours d eau les d bits minimaux Le non usage d un droit d eau ne justifie pas lui seul la perte de ce droit d eau L article L215 10 du Code de l Environnement pr cise que les autorisations ou permissions accord es pour l tablissement d ouvrages sur les cours d eaux peuvent tre r voqu es ou modifi es dans l int r t g n ral de la salubrit publique notamment l alimentation en eau potable la lutte contre les inondations la pr servation des esp ces migratrices vivant alternativement en eau douce et en eau sal e etc Les droits d eau fond s en titre concernent les prises d eau tablies avant l abolition de la f odalit 4 ao t 1789 Ils co
228. es existantes mais il ne refl te en aucun cas l tat de r f rence piscicole que l on pourrait escompter dans le cas d un tat du milieu non influenc par des activit s anthropiques Les zones amont des diff rents cours d eau restent de bonne qualit piscicole La persistance de populations importantes de truite fario sur les secteurs les plus pr serv s montre le fort potentiel piscicole naturel des cours d eau de Bi vre Liers Valloire Les donn es existantes et les PDPG de la Dr me et de l Is re indiquent que d s l entr e des zones o l anthropisation est marqu e les peuplements piscicoles sont dans la grande majorit perturb s Ce constat s explique par le croisement de plusieurs facteurs La d gradation physique de certains tron ons de cours d eau par chenalisation disparition de la ripisylve am nagements divers seuils extraction de mat riaux protection hydraulique etc avec pour cons quence la d gradation forte voire la disparition des abris et des habitats piscicoles La mauvaise qualit de l eau li e aux pollutions diffuses aux rejets domestiques industriels et des piscicultures la temp rature excessive en t sur les tron ons sans ripisyVe La diminution des d bits notamment d tiage par d rivations et pompages La pr sence d tangs entra nant la pr sence d esp ces atypiques carpes perches poissons chat dans les cours d eau un r chauffement des eaux et un apport de mati res
229. es unit s de distribution campagne montagne personnes immunod prim es suite une exposition gastro ent rites h patite A ulc re et cancer de l estomac Pour les legionelles risques encourus notamment par la population la plus vuh rable personnes g es ou immunod rinm s fumeurs suite une exposition essentiellement douche l gionellose En 2007 sur les 107 UDI du p rim tre du SAGE 90 des UDI ont distribu une eau de qualit bact riologique bonne taux de conformit entre 90 et 95 ou tr s bonne taux de conformit sup rieur 95 4 UDI soit 4 ont distribu une eau de qualit bact riologique moyenne taux de conformit pour les germes f caux entre 80 et 90 6 UDI soit 6 ont distribu une eau de qualit bact riologique m diocre taux de conformit pour les germes f caux entre 50 et 80 Les 10 d UDI qui ont distribu une eau de qualit bact riologique m diocre ou moyenne sont le plus souvent des UDI de petite taille utilisant des sources de coteaux seules ou en m lange sur le secteur des Chambaran ou des Bonnevaux donc plus vuln rables De plus sur ces petites UDI le nombre annuel d analyses bact riologiques est moins important que sur des UDI desservant une population plus importante et tout r sultat d analyse non cnforme entra ne un d classement Sur les 10 UDI pr sentant un probl me vis vis de la bact riologie 3 UDI ont galement un probl me
230. est faible pose la question de la sant publique du fait de l activit p che qui est importante sur ce secteur L tude Sogreah n a en revanche pas montr de pollution des eaux souterraines marqu e imputable des activit s industrielles Des pistes de travail de la CLE pourraient concemer l am lioration de la connaissance des rejets industriels et artisanaux pour liminer ou d faut limiter les pollutions l information et la sensibilisation des PME PMI et des artisans utilisant des produits potentiellement polluants la vuh rabilit des milieux aquatiques du bassin et une gestion environnementale des produits utilis s Ce travail n cessitera une collaboration troite entre les services de l Etat les chambres consulaires de l industrie et des m tiers et de l artisanat les industriels et artisans et la CLE L activit extractive des 16 sites autoris s sur le p rim tre du SAGE n a pas montr jusqu pr sent de pollution des eaux souterraines ni d impacts sur le niveau pi zom trique de la nappe Les r gles impos es aux carri res sont relativement strictes et semblent respect es Le risque accidentel en lien avec la circulation des engins ou la pr sence d activit s industrielles connexes subsiste cependant Pour les sites d extraction de mat riaux en cours d exploitation outre l attention porter aux r sultats de la surveillance des eaux la question de la gestion apr s exploitation devra se poser la CLE L
231. esur e Lane P riode des Points de mesure Gestionnaire Sa MES m MAN observations Oomi maxi maximal de depuis la nappe m Geoirs Bois des Burettes BRGM 1989 AEP Les Alouettes CC Pays de AEP Les Poipes Marcilloles 9 11 f 2 2005 Carri re B venais Ce a 4 SMAG 2003 2 points sur l ensemble du site _ Carri re Izaux Budilon Rabatel 1998 5 points sur l ensemble du site camere aana A 0 788 op 3 points sur l ensemble du site Carri re Sillans 46 5 _7 10 2003 3 points CEMEX sur ensemble du site ner Carri re CARBIEV __ Rives 26 30 4 2008 FR RS ER E ENS les Fontaines Beaufort Eoi 1 3 2007 Beaufort sur l ensemble du site DIREN EE 1991 BRGM EAS AEP La Vie de Nantoin CC Pays de CEASA 1986 1992 Champier Bi vre Liers puis 2003 AEP Seyez et Donis CC Pays de 1990 Omacieux Bi vre Liers Boug Chambalud BRGM En a 1977 BRGM way C7 2008 nc m St Rambert d Albon 2008 Barth lem ee l a 1998 Forage de l le DERES 2000 Manth aues La nappe est en Lanappeestencharge Plaine de Bi vre Plaine du Plaine de la Valloire nc non connu Tableau 6 Caract ristiques des points de mesure pour lesquels les donn es du niveau ou de la profondeur de la nappe sont collect es Document valid 55 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Commebe A a
232. et des milieux aquatiques PLU Plan Local d Urbanisme PMBE Plan de Modernisation des B timents d Elevage PMPOA Programme de Ma trise des Pollutions d Origine Agricole POS Plan d Occupation des Sols PPRI Plan de Pr vention des Risques Inondation Document valid 11 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 PSS Plan des Surfaces Submersibles arr t minist riel du 13 janvier 1950 PVE Plan V g tal Environnement RCS R seau de Contr le de Surveillance RGA 2000 Recensement G n ral Agricole 2000 ROCA R seau d Observation des Crises d Assec RTM Restauration des Terrains en Montagne SAGE Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux SATESE Service d Assistance Technique aux Exploitants de Stations d Epura on SAU Surface Agricole Utile SCoT Sch ma de Coh rence Territoriale SDAGE Sch ma Directeur d Am nagement et de Gestion des Eaux SDC Sch ma D partemental des Carri res SEEE Syst me d Evaluation de l Etat de l Eau SEQ Eau Syst me d Evaluation de la Qualit de l eau SIAH BLV Syndicat Intercommunal d Am nagement Hydraulique de Bi vre Liers Valloire SIC Sites d Importance Communautaire Natura 2000 SIERM Syst me d Information sur l Eau Rh ne M dit rran e SPANC Service Public de contr le de l Assainissement Non Collectif STEP STation d EPuration assainissement STEP
233. et risques naturels e Commission Information et communication Document valid 28 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Partie II KXKKXK Caract ristiques g n rales du bassin Bi vre Liers Valloire 1 Pr sentation du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire L arr t interpr fectoral du 19 mai 2003 a fix le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Le bassin versant Bi vre Liers Valloire est la large vall e ouverte d orientation est ouest situ e dans le Bas Dauphin entre la vall e de l Is re et le cours du Rh ne Il nceme pour tout ou partie de leur territoire 87 communes 15 situ es dans le d partement de la Dr me et 72 dans le d partement de l Is re cf carte 1 1 La surface du bassin versant Bi vre Liers Valloire repr sente environ 900 km2 Le contexte g ologique de Bi vre Liers Valloire est particuli rement d terminant pour l ensemble des caract ristiques du territoire g ographie r seau hydrographique eau souterraine occupation du territoire etc 1 1 Caract ristiques g o bgiques Au Mioc ne 26 Milions d ann es re tertiaire la zone du Bas Dauphin est couverte par les eaux Dans ce milieu marin se d posent les molasses Les d p ts molassiques dont l paisseur peut atteindre plusieurs centaines de m tres composent actuellement le substratum du bassin Bi vre
234. eure qualit de l eau distribu e puisque la qualit de la nappe alluviale est fortement d grad e dans la nappe de Bi vre Liers Valloire plus 13 depuis 1997 Mise en garde sur l interpr tation des donn es les donn es pr s nt es dans les fichiers de l AERM amp C sont issues des modes de calcul des redevances et des pr l vements d finis par la r gementation Document valid 156 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 En revanche depuis 2004 on assiste une baisse des volumes pr lev s dans les autres ressources sources et captages dans les coteaux On peut penser que l volution la hausse des pr l vements pour la distribution publique d eau est en lien avec la forte augmentation de la d mographie sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire mais il existe beaucoup d autres facteurs de variabilit qui peuvent expliquer l volution de ces pr l vements climat de l ann e consid r e volution des consommations rendements de r seau volution de la nature des abonn s industriel agricole domestique L volution de la part des pr l vements dans les diff rentes ressources sur la p riode 1997 2007 indique que la nappe Bi vre Liers Valloire est sollicit e en moyenne et de fa on relativement constante pour environ 64 par rapport aux autres ressources La part des pr l vements en molasse repr sent
235. exploitation 2010 2 5 o0 ne GABILLON TP __ Br zns Fin dexploitation 2010 Remblais Agricole 21 5 J180 O S SACEP_ B venais Fin d exploitation 2009 Remblais Agricole 46 140000 58 000 Oooo S S S TOTAL 459 4 340 000 gt 3 200000 nc non connu Tableau 3 Caract ristiques des carri res autoris es de Bi vre Liers Valloire source DRIRE Is re DREAL exploitants de carri res Document valid 36 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 4 4 Les activit s de loisirs li es l eau D une fa on g n rale sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire les activit s de loisirs en lien avec l eau ou les milieux aquatiques sont tr s peu d velopp es en dehors de la p che et de sentiers de promenade pas de navigation pas de baignade pas de sports d eau cf carte 1 7 1 4 4 1 La p che de loisir Les cours d eau du bassin hydrographique Bi vre Liers Valloire pr sentent une forte potentialit piscicole La quasi totalit du lin aire de cours d eau sur lequel se pratique la p che est de 1 cat gorie Les p cheurs recherchent en priorit la truite fario La fr quentation des urs d eau de Bi vre Liers Valloire pour la p che amateur la ligne est relativement importante on d nombre plus de 3 000 p cheurs adh rents dans les 19 Associations Agr es de P che et de P
236. f devra tre contr l d ici le 31 d cembre 2012 Les risques de pollution vis vis des milieux aquatiques Les syst mes d assainissement non collectif bien con us et bien entretenus peuvent parfaitement assurer leur r le et ne repr sentent pas n cessairement un risque de pollution important pour la nappe ou le r seau hydrographique Comme indiqu pr c demment l tude Sogreah de 2008 n a pas fait appara tre de pollution av r e de la nappe par les pollutions domestiques L tude Gay environnement de 2008 n a pas non plus mis en vidence de pollution des cours d eau en lien direct avec l assainissement non llectif En revanche elle avait point les impacts de certains syst mes d assainissement collectif existants et des carts de collecte d eaux us es qui auraient du tre collect es par le r seau mais qui ne l ont pas t La proportion de dispositifs d assainissement non conformes ou fonctionnant mal n est pas connue de fa on exhaustive sur l ensemble du p rim tre du SAGE Sur ce sujet les r ponses apport es par les structures ayant la comp tence assainissement non collectif donnent des taux de conformit tr s Variables Ils ont parfois t estim s partir d enqu tes Par exemple le rapport annuel 2007 du Syndicat Intercommunal des Eaux Dolon Var ze indique un taux de conformit des dispositifs d assainissement non collectif de 18 estim sur la base des enqu tes et des visites r alis es par les bu
237. formes ex mars 2009 COT compris entre 1 et 1 6 mg l inf rieur la valeur guide de 70 mg l Par ailleurs la prise de conscience de la valorisation possible de la mati re organique a amen la cr ation de plateformes de compostage Il y en a 4 sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Penol la ferme Sillans La C te St Andr et St Barth lemy 1 3 4 3 Les infrastructures e Les infrastructures de transport Les infrastructures de transport peuvent tre l origine d une pollution chronique li e au trafic pollution saisonni re li e l entretien des infrastructures pollution accidentelle li e aux accidents de v hicules notamment ceux transportant des mati res dangereuses Les effets sur le milieu peuvent tre importants du fait que les rejets li s aux infrastructures sont souvent concentr s bassins de r tention pour les principales infrastructures telles que les autoroutes l axe de Bi vre la LGV foss s m me si une certaine puration naturelle intervient dans les bassins de r tention et les foss s cf Carte 1 8 D une fa on g n rale les donn es relatives aux risques de pollution li s aux infrastructures de transport sont mal connues La pollution chronique li e au trafic est due au lessivage des voies chauss es voies ferr es tarmac Les polluants sont en g n ral des poussi res des hydrocarbures des m taux plomb en diminution zinc etc entra n s pa
238. global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Le contexte r glementaire des extractions de mat riaux Le contexte r glementaire des extractions de mat riaux est rappel et pr cis par les Sch mas D partementaux des Carri res SDC de la Dr me et de l Is re approuv s respectivement le 17 juillet 1998 et le 11 f vrier 2004 Ces 2 sch mas fixent les orientations et objectifs applicables l industrie extractive Ils doivent tre compatibles aux dispositions et orientations des autres instruments planificateurs labor s par les pouvoirs publics notamment avec les SDAGE et les SAGE Les 2 SDC diff rent l g rement pour certaines pr conisations D une fa on g n rale les SDC de la Dr me et de l Is re pr conisent pour l autorisation d une carri re en nappe que dans les secteurs fort int r t pour l usage alimentation en eau potable captages existants nappes valeur patrimoniale l autorisation d exploiter les mat riaux ne pourra tre accord e que si elle garantit la pr servation des gisements d eau souterraine en qualit et quantit l arr t d autorisation doit pr voir durant la dur e de l exploitation la mise en place et l exploitation d un r seau de surveillance de la qualit et des niveaux des eaux de la nappe influenc e par la carri re et apr s abandon de l exploitation le maintien de ce r seau en bon tat de fonctionnement pour permettre les contr les
239. h moglobin mie Dans l organisme une partie des nitrates se transfoment en nitrites qui se fixent sur l h moglobine qui ne peut plus transporter l ox g ne A forte dose l intoxication prov oque une m th moglobin mie plus connue sous l nom de maladie blue ou anose Le bilan des analyses de nitrates en France et les niveaux mesur s re justifient pas la mise en place d une surveillance pid miologique sp cifique aux effets des nitrates sur la sant des consommateurs d eau du robinet http www invs sante fr Document valid 112 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 D apr s les donn es des DDASS de la Dr me et de l Is re aucun captage d AEP situ dans la nappe de Bi vre Liers Valloire n a d pass en 2007 la norme eau potable nitrates de 50 mg l pour les eaux brutes Le d passement de la norme eau potable est de moins en moins fr quent depuis les ann es 2000 cf carte 1 15 De la m me fa on en 2007 les 107 UDI du p rim tre du SAGE ont distribu une eau conforme pour la qualit nitrates La moyenne des teneurs maximales en nitrates sur les 107 UDI en 2007 est de 21 mg l Les valeurs minimale et maximale relev es sont 1 mg l pour les 3 UDI de Bressieux de Combe de Vaux Cuzin et St Sim on de Bressieux Charpenay dont la ressource principale commune est le captage gravitaire de la Fontaine des Villards sur la commu
240. hydrog ologique et mise en place d actions de gestion Document valid 213 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Castany G 1982 Principes et m thodes de l hydrog obgie Editions Dunod Universit Cave Tiffanie travaux de th se en cours Etude du fonctionnement hydrog obgique du bassin tertiaire du Bas Dauphin entre la Dr me et la Var ze CERTU Cente d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques Minist re de l cologie et du d veloppement durable Juin 2003 La ville et son assainissement Principes m thodes et outils pour une meilleure int gration dans le cycle de l eau http www ecobqgie gouv fr La ville et son assainissement html Chambre d Agriculture de l Is re 2007 Pil Azote Bi vre Liers Valloire Compte rendu d activit s du 01 01 2006 au 31 12 2006 Chambre d Agriculture de l Is re 2007 Fiche technique PAC n 6 Les bandes enherb es couvert environnemental le long d un cours d eau Chambre d Agriculture de l Is re 2009 Terre amp Eau Bi vre Liers Valloire Compte rendu d activit s du 01 01 2008 au 31 12 2008 Concept Cours D eau Mireille Boyer Communaut de Communes Rh ne Valloire novembre 2001 Plan de gestion des boisements de berge Cours d eau des plaines Liers Bi vre et Valloire Concept Cours D eau Mireille Boyer Communaut de Comm
241. i Filtres plant s diae danse l 150 Lagunage naturel Suzon Le D cantation primaire Lit Abandon STEP pour BEAUCROISSANT BEAUCROISSANT 1 400 x bact rien faible charge Taret Le 31 raccordement sur STEP Pr traitements physiques Tullins La Fure Capacit de traitement H 4i Capacit atteinte ou d pass e Dysfonctio nnement Rendement d puration BELLEGARDE 3 de E POUSSIEU ragunage nauka AAA CDR BEVENAIS BEVENAIS 350 Lagunage naturel Plaine de la Bi vre et 64 Barbaillon BEVENAIS PALLARDIER BEVENAIS x Biel Le RC EE BIOL LE HAUT BIOL 100 Lit bact rien faible Infiltration dansle 30 S charge sol Boues activ es a ration BEAUREPAIRE BEAUREPAIRE 12 500 probng e Denitrification Oron Colli res L 93 Nitrification Pr traitements physiques 1 Source Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse Document valid 227 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 av ril 2010 Dispositif de traitement 42 Capacit de traitement Capacit atteinte ou d pass e Dysfonctio nnement Rendement d puration Commune de Nont dela STEP localisation BIZONNES BIZO NNES Rai d s Abandon STEP pour CO MMELLE COMMELLE Lagunage naturel Evdoches 64 raccordement sur STEP y LCSA Les Charpillates Irrigation Infiltration Infiltration dans le EYDOCHE EYDOCHE 2 400 X Lagunage a r 67 Modification P
242. iagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Niveau statique Niveau statique Niveau dynamique TE Niveau dynamique Transfert vers Aquif re laquif re molassique molassique en charge Nappe alluviale mn E Aquif re molassique Figure 15 Coupes sch matiques des changes possibles entre l aquif re molassique sous jacent et laqui re alluvial De La Vaissi re 2006 e Ecoulement et fluctuations de la nappe molassique mioc ne Une esquisse de carte pi zom trique a t propos e en janvier 2009 par Tiffanie Cave dans le cadre de sa th se Etude du fonctionnement hydrog logique du bassin tertiaire du Bas Dauphin entre la Dr me et la Var ze La zone d tude couvre 2 900 km cf Figure 16 Bassin versant Bi vre Liers Valloire Guanare Geceden F D ts lt Figure 16 Esquisse de carte pi zom trique de T ii laquif re molassique sur le secteur d tude de aE Ti th se de Tiffanie Cave janvier 2009 Le sens d coulement global est orient de l est vers l ouest Un d me pi zom trique constitu par les Chambarans semble se confirmer La vall e de la Valloire comme celle de l Is re constitue un axe drainant de l aquif re molassique Cave 2008 A partir des mesures du niveau d eau de l aquif re mioc ne effectu es dans le cadre d une tude du cabinet Duplouy sur la partie Dr me des collines relev s de Juillet Sept
243. iche terrain BEAUREPAIRE corroierie peaux vertes ou bleues R cup ration de mati res m talliques recyclables ferrailleur casse auto BEAUREPAIRE CHAMPIER D p t de ferraille de M BUISSON oui gt Commerce et ou D p t de M VACHERON march hors ancien sol industriel LA COTE SAINT ANDRE Appr t et tannage des cuirs SAINT LES TANNERIES DE tannerie m gisserie non gt friche terrain BARTHELEMY BEAUREPAIRE corroierie peaux vertes ou bleues Autres industries extractives SAINT PIERRE D charge communale Enl vement et traitement des non gt friche terrain DE BRESSIEUX ordures m nag res d charge vague reste de d chets d O M Sites hors bassin versant Bi vre Liers Valloire mais situ s sur des communes comprises en partie sur le bassin versant N goce de combustibles 7 HAUTERIVES tockage de ci n de M BARDIN ue CCR HAUTERIVES Scierie SO BO GA E CE site non retrouv PAPETERIES MERAND amp a de p te papier de oui gt Adivit industrielle APPRIEU Non A CIE papier et de carton artisanale 7 Industrie textile fabrication de 7 7 Fabrique LES FILS DE H non gt friche terrain AEG LOUIS DELPLANQUE se c8 paman e vague Fabrication de p te papier de papier et de carton RIVES D p t de M X R cup ration de mati res oui gt habitat m talliques recyclables ferrailleur casse auto Traitement et rev tement des m taux traitement de surface sablage et m
244. id 157 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 manquer d eau d s aujourd hui en cas d tage simultan de l ensemble des ressources qu elles utilisent et d un besoin de pointe Ruzand 2008 2 collectivit s avaient un bilan besoins ressources d ficitaire B venais et St Michel de St Geoirs 6 collectivit s avaient une marge sur la ressource inf rieure 20 SIE Beaurepaire St Barth lemy Thodure St Pierre de Bressieux Plan Izeaux et Le Grand Lemps 2 collectivit s pour lesquelles des doutes existaient Lentiol et SIE Toutes Aures Par ailleurs cette tude tablissait une projection du bilan besoins ressources en 2025 bas e sur des estimations de la population de la consommation et de l am lioration du rendement des r seaux 4 collectivit s seraient susceptibles de conna tre un d s quilibre entre les besoins et la ressource St Michel de St G irs St Geoirs Marcilloles et Burcin Pour Mardilloles il existe une possibilit de compl ter la ressource par l interconnexion existante avec le SIE de la Galaure Pour Burcin l alimentation de plus de la moiti de la commune est assur e par un syndicat priv dont la ressource n a pas t prise en compte dans le bilan 3 collectivit s seraient la limite du d s quilibre le SIE Beaurepaire St Barth lemy Thodure et St Paul d Tzeaux Le SIE Beau
245. id e en CLE le 8 avril 2010 1 3 2 Les pressions agricoles Le bassin Bi vre Liers Valloire est largement domin par l agriculture qui repr sente plus de 70 de l occupation du sol cf chap II 1 4 Dans une premi re approche les grands syst mes d exploitation existant sur le bassin Bi vre Liers Valloire permettent de d finir les principales pressions aff rentes ces syst mes les syst mes dans lesquels dominent la polyculture et l levage sont plus particuli rement concern s par la ma trise des rejets d effluents et des pandages les syst mes des grandes cultures irrigu es sont plus particuli rement marqu s par l utilisation d intrants phytosanitaires engrais et les pratiques de stockage pr paration rn age Mais les pressions agricoles restent difficiles appr hender et varient beaucoup dans l espace et dans le temps Elles d pendent des pratiques de fertilisation et des rendements Cependant la structure de production importance de l herbe du ma s densit de l levage reste le facteur le plus d terminant du niveau de pollution Mollard 2000 Les activit s agricoles peuvent tre l origine de deux types de pollution de la qualit des eaux la pollution ponctuelle li e aux levages aux manipulations des intrants et la pollution diffuse li e au lessivage des intrants sur les parcelles Le territoire de Bi vre Liers Valloire est en grande partie class en zone vuln rable aux nitrat
246. iennes sur une p riode courte et ne recouvrent pas les p riodes mesur es pour le Rival Br zins et Beaufort aussi elles sont difficilement exploitables Document valid 71 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 La Combe Roberf 0 026 i O 0 026 Tableau 8 D bits d tiage de r f rence aux stations hydrom triques de la plaine de Bi vre source Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 Les d bits mensuels minimaux connus sur les stations hydrom triques de Br zins et Beaufort sont respectivement de 0 005 m 3 s soit 5 I s en ao t 2003 et 0 001 m 3 s soit 1 I s en ao t 1990 source Banque Hydro le 26 05 2008 Le Rival et ses affluents subissent des tiages s v res qui peuvent aller jusqu l ass chement des cours d eau la Ravageuse le Nivollon la P rouse La faiblesse des d bits d tiage peut tre accentu e par les pr l vements en cours d eau ou en nappe d accompagnement du urs d eau D bits de crue Les derni res crues remarquables g n ralis es sur le bassin Bi vre Liers Valloire ont eu lieu en octobre 1988 octobre 1993 et novembre 2002 Cependant du fait de l h t rog n it spatio temporelle des pr cipitations sur le bassin versant certaines crues peuvent tre localis es ou ressenties plus ou moins fortement selon le secteur g ographique Les d bits des hautes eaux mesur
247. ieux aquatiques et satisfaction des usages Cet quilibre doit dor navant satisfaire l objectif de bon tat des masses d eau introduit par la DCE ACTeon 2008 Une fois le SAGE approuv et publi les d cisions prises dans le domaine de l eau par les autorit s administratives telles que l Etat les collectivit s locales et leurs tablissements publics dovent tre compatibles ou rendues compatibles avec le Plan d Am nagement et de Gestion Durable de la ressource en eau et des milieux aquatiques dans les conditions et les d lais qu il pr cise Ces m mes d cisions dovent tre conformes avec le r glement du SAGE La Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 article 212 5 1 du Code l Environnement ajoute que le r glement du SAGE et ses documents cartographiques sont opposables toute personne publique ou priv e pour l ex cution d installations ouvrages travaux ou activit s soumis d claration ou autorisation au titre de la l gislation sur l eau 2 2 Le d roulement d un SAGE Le d roulement d un SAGE se compose de 3 grandes phases successives cf Figure 3 Une phase pr liminaire permettant d estimer la pertinence d une d marche SAGE dans le bassin versant et amenant la d limitation du p rim tre et la constitution de la CLE Une phase d laboration compos e elle m me des s quences suivantes tat initial et diagnostic tendances scenarios et choix de la strat gie r daction d
248. if et non collectif Rives Tullins Eau Traitement Adduction Distribution Collecte des d chets Am nagement de l espace ZAC SCoT sch ma de secteur Sch ma Directeur d Assainissement intercommunal des communes de Bi vre Toutes 11 communes dont 11 dans le p rim tre du SAGE D veloppement et am nagement conomique Aures et des communes de Br zins St Sim on de Bressieux et Izeaux Alp Etudes B venais Bressieux Brion La Forteresse Plan St Etienne de St Geoirs D veloppement touristique 2006 St Geoirs St Michel de St Geoirs St Paul d Izeaux St Pierre de Environnement et cadre de vie Assainissement non collectif Collecte et Etude relative la prise de comp tence Assainissement Bressieux Sillans traitement des d chets Communaut de Communes de Bi vre Est Am nagement de l espace Constitution de r serves fonci res ZAC SCoT Etude rebtive l prie des comp tences Eau potable et Asainis ment 13 communes dont 12 dans le p rim tre du SAGE D veloppement et am nagement conomique ee Apprieu Beaucroissant Bizonnes Burcin Chabons Cobmbe Eydoche Environnement et cadre de vie Assainissement non collectif Autres actions Participation aux travaux du SAGE Bourbre Flach res Izeaux Le Grand Lemps Oyeu St Didier de Bizonnes environnementales Collecte et traitement des d chets Communaut de Communes de la Vall e de l Hien Am nagement de l espace SCoT 10 communes dont 2 dans
249. iff rents bras Maladi re en amont et aval de Beaurepaire aux sources de l Oron Beaufort r guli rement le long du Rival d s l aval de Br zins et le long des Colli res et Veuzes Les peupliers et robiniers sont des esp ces peu adapt es pour les boisements de berge du fait de leur syst me racinaire insuffisant pour tenir les berges et de leur faible r sistance aux crues aux d racinements La r glementation des boisements permet au titre de la protection des milieux naturels d interdire ou de r glementer les plantations de peupliers en bordure des cours d eau Elle peut fixer des reculs au del des 6 m tres de la rive pr vus pour le passage des engins de travaux Article L215 19 du code de l environnement Le robinier faux acacia peut galement tre spontan sur les berges et est consid r comme une esp ce v g tale invasive du fait de son caract re envahissant Il concurrence les esp ces v g tales locales Frapna Is re 2005 L ambroisie m me si elle n est pas sp cifiquement associ e aux milieux aquatiques a t identifi e avec une forte extension sur le territoire Bi vre Liers Valloire Du fait de son fort pouvoir allergisant elle peut avoir des cons quences sur la sant humaine L ambroisie s est particuli rement d velopp e autour des tangs de St Etienne de St Geoirs Elle profite des sols nus remani s li s aux pratiques agricoles ou aux chantiers pour s installer Une autre plante la Renou e du Ja
250. il 2010 SAGE Bi vre Liers Valloire Tableau 3 services de l Etat et tablissements publics en couleur les structures membres de la CLE AP du 18 juin 2009 Structure Politique et ou Comp tences en rapport avec le SAGE Depuis le 1 juillet 2009 la DRE la DRIRE et la DIREN Rh ne Alpes ont fusionn pour former la DREAL Service d concentr du minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer MEEDDM Depuis le 1 janvier 2010 la DDAF la DDE et certains services de la Pr fecture d partementale ont fusionn pour former la DDT Service d concentr des minist res de l Environnement l Agriculture et de Service d concentr des minist res de la Sant de la jeunesse et des Sports et du Travail des relations Sociales et de la Solidarit Les Directions r gionale et d partementales des affaires sanitaires et sociales DRASS et DDASS l Agence r gionale de l hospitalisation ARH et certains services de l Assurance maladie laisseront place au plus tard le 1er juillet 2010 l Agence r gionale de sant ARS tablissement public charg de d finir et appliquer la politique gionale de sant Etablissement public de l Etat caract re administratif sous tutelle du Minist re de l Environnement Document valid Animation coh rence et homog n it des d cisions concemant le bassin hydrographique D finition des modalit s d application de la politique na
251. il 2010 l alimentation en eau potable abandonn s pour cause de cntaminations etc sont autant de points d acc s privil gi s la ressource en eau et constituent de ce fait des points de vuln rabilit La vuln rabilit de la nappe de la molasse mioc ne Sur le bassin Bi vre Liers Valloire on ne dispose pas d l ments exhaustifs permettant d appr cier la vuh rabilit de l aquif re de la molasse Cependant les transferts qui peuvent exister de l aquif re sus jacent des alluvions fluvio glaciaires fortement d grad d un point de vue qualit vers l aquif re de la molasse dans les zones de pompage de la molasse au niveau du c ne de rabattement peuvent entra ner un m lange des eaux de ces deux aquif res cf chap IT 3 1 2 Sur le secteur nord Dr me en particulier l tude de l aquif re molassique a mis en vidence que l aquif re est tr s vuln rable sur toute l extension g ographique tudi e Il est seulement prot g au niveau des secteurs o les argiles marines plioc nes surmontent la molasse De La Vaissi re 2006 L tude a montr une contamination des diff rents horizons de l aquif re molassique par des pollutions de surface et par certains forages qui constituent des points d entr e pr f rentiels pour les polluants Cette vuln rabilit est de plus accentu e par les pompages dans l aquif re molassique qui provoquent une drainance per descendum des eaux de subsurface de mauva
252. ilieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Surface Sous Dispositifs s Ruisseau du Moulin 278 82 Zones humides de bas fonds en t te de bassin ZNIEFF 1 et 2 REDI biers A o OO L jers Oooo Haut Vilarnoud 14 07 Liers R gions d tangs o Etangs de Nantoin 87 34 Liers R gions d tangs o J o O Petit Nantoin 268 lies S o O Les Charpennes 11 35 Liers R gions d tangs o To o y O les Murales 39 tes S e Ruisseau le Vauchesse 22 98 Liers Zones humides de bas fonds en t te de basin _JREDI RE nn nt E _ Oooo Oooo Z Oooo ENS REDI Er REDI Er EE Les Vernes 57flies o e Oooo y Petits plans d eau et bordures de plans d eau Les Aversons 2B lies o e Fromenta 0 86 Liers S Le Moulin amp 3 lies o Bertholi re 18 lies o Oooo y Etangs de Saint Didier de 26 32 Petits plans d eau et bordures de plans d eau a i i REDI o Bizonnes Combenoire 279 lies S e o S E BoisdesRivoires 34ofties S o S S Combe de Bocsozel 102 ties S S o S E Le Poland 3 85 Bi vre S o ORED S OE Combe du Devet 46fties S o e O Combe la Madon 4to8jties S Ancienne Ferme Constant 0 71 lies S o o S E Les Charpilates 16ofBi vre S o REDE Ferme de la Mure 3 8 Bi vre S o o O Grand Balbins 640 Bi vre S o O Maison Denoly 1537 Bi vre o e Ruisseau des
253. ilisation de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine et des cosyst mes aquatiques ainsi que de pr servation des zones humides de mani re satisfaire aux principes nonc s l article L 211 1 dont les dispositions ont pour objet une gestion quilibr e et dur dble de la ressource en eau et prenant en compte les adaptations n cessaires au changement climatique Code de l Environnement Article L212 3 L laboration d un SAGE peut tre prescrite par le SDAGE ou na tre d une initiative locale Il est labor par une Commission Locale de l Eau 2 1 Les fonctions principales du SAGE Sur son p rim tre le SAGE permet de d finir clairement les probl mes et les enjeux en tablissant un bilan de la ressource en eau et de ses usages cr er une structure de concertation dans laquelle tous les acteurs de l eau ont la possibilit de s exprimer d finir des r gles de gestion et de protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques de mani re globale et concert e planifier des actions coh rentes et ainsi viter la juxtaposition d actions isol es qui r glent partiellement les probl mes pour une dur e de 5 10 ans Le SAGE demeure un outil strat gique de planification l chelle d une unit hydrographique coh rente dont l objectif principal est la recherche d un quilibre dur dble entre protection des mil
254. impacts des rejets domestiques industriels et agricoles L am lioration de la capacit auto puratoire des cours d eau a galement un impact direct sur la qualit des habitats piscicoles et donc sur la qualit piscicole du cours d eau du fait d une temp rature et d une oxy g nation de l eau plus propices et d une meilleure qualit d eau Sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire il faut noter galement que les plantations de peupliers ou de robiniers faux acacia en alignement sur les berges sont relativement fr quentes au d triment des boisements qui se mettraient en place spontan ment Ce d veloppement de plantations participe aussi de la banalisation des abords de cours d eau et du paysage et peut avoir des cons quences sur les valeurs environnementales vues pr c demment habitats biologiques effet tampon capacit auto puratoire du milieu et potentiel piscicole Les secteurs o l on trouve des plantations cons quentes de peupliers ou de robiniers sont situ s le long du Bancel en amont de St Cours d eau d finis dans le cadre du dispositif des bonnes conditions agricoles et environnementales BCAE de la PAC il s agit des cours d eau tra s en trait plein ou en trait pointill s et portant un nom sur les artes IGN au 1 25 000 Document valid 188 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Martin des Rosiers le long de l Oron et de ses d
255. ine de la Valloire L paisseur des alluvions et la puissance c est dire l paisseur mouill e de la nappe peuvent fortement varier en fonction de la pi zom trie et de la morphologie du substratum La profondeur de la nappe pr sente de fortes variations li es aux diff rents niveaux des terrasses La nappe est tr s faible profondeur entre Beaufort et Manthes mergences de la nappe aux Fontaines Beaufort et au Lavoir Manthes et dans la partie sud du Liers mergence d Ornacieux Les secteurs o la nappe est particuli rement profonde profondeur sup rieure 50 m correspondent g n ralement aux hautes terrasses Arzay Pommier de Beaurepaire Tourdan Marcollin Sardieu La formation des alluvions fluvio glaciaires est fortement perm able perm abilit K de l ordre de 102 10 m s Cependant la perm abilit des alluvions fluvio glaciaires est un param tre extr mement Variable en fonction de la granulom trie et de la teneur en argile au niveau des axes principaux d coulement la perm abilit est particuli rement lev e cf tableau et coupes interpr tatives ci apr s La temp rature moyenne des eaux se situe autour de 11 5 C La temp rature des eaux souterraines une profondeur de plus de 5 m ne varie pas Elle est globalement en quilibre avec la temp rature moyenne pluriannuelle du lieu Des variations plus importantes de la temp rature peuvent se produire au niveau des zones d affleu
256. ion aupr s du maire de la commune conc rn e 1 autorisation par le Pr fet DDASS 2 d claration aupr s du maire de la commune concern e 1 autorisation 2 d claration aupr s du servi police de l eau d daration aupr s du servic poli de l eau d claration aupr s de l ing nieur en chef des mines DREAL simple enregistrement transnis au BRGM pour inscription en BSS Faire prendre conscience de l impact des puits priv s sur la quantit et la qualit de la nappe D tecter et surveiller des pollutions de nappe accidentelle et ou chronique G rer la ressource en eau en quantit et en qualit Am liorer la connaissance du sous sol Eaux de surface cours d eau et sa nappe d accompagnement Code de l Environnement art R 214 1 Tout pr l vement d eau hors usage domestique d une capacit totale maximale 1 sup rieure ou gale 1 000 m heure ou 5 du QMNAS du cours d eau 2 comprise entre 400 et 1 000 m heure ou entre 2 et 5 duQMNAS5 du cours d eau 1 autorisation 2 d claration aupr s du servi police de l eau G rer la ressource en eau en quantit Zone de r partition des eaux ZRE zone o existe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins Code de l Environnement art R 214 1 1 Capacit sup rieure ou gale 8 m h 2 Dans les autres cas 1 autorisation 2 d claration aupr s
257. ion de captage r glementaires mis en place par le minist re de la sant pour lutter contre les pollutions ponctuelles et accidentelles Les captages prioritaires Grenelle sont inclus dans les SDAGE Les SDAGE ont cependant retenu une liste plus importante de captages prioritaires comprenant en plus des captages prioritaires Grenelle d autres captages menac s par les pollutions diffuses Pour ceux ci l ch ance pour la mise en place des mesures agroenvironnementales a t fix e 2015 Ainsi le SDAGE Rh ne M diterran e a identifi 6 captages prioritaires suppl mentaires sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire cf Figure 2 Captages prioritaires Grenelle ste 26 mai 2009 SOME Rh ne M diterran e Aaa dy piaga More de de rate p ennaee Communes du SAGE BLV concern es par un captage prioritaire Es P nm tre du bassin versant BLV Sources Grencle de lEnbonnerent SDAGE Rh ne M dias Figure 2 Capiages proritaires Grenelle et SDAGE Rh ne M diterran e sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sources liste des captages prortaires Grenelle au 26 mai 2009 et SDAGE Rh ne M diterran e 2009 Document valid 21 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 5 Conclusion Le tableau suivant r capitule les grandes tapes r glementaires dans le domaine de l eau Ann e R glementati
258. ion de la qualit de l eau SEQ Eau 90 III 1 1 2 Les perturbations identifi es en 2007 source Gay Environnement 2008 91 Le Rival et ses affluents iiini iii i eii i i iia a 91 L Oron les Veuzes et les Colli res 92 Les Eydoches et le Barbaillon sssssssssssssssrssssssrrnrrrsrnnssrsnnintnnnnntannrnrnnnnntnnnnnnennne 93 Le Dolon et ses affluents is sirnenenissnn 93 LArgentele rsrsr eaae dtei tira ten sans vente an rates lan dass den t s 94 CONCLUSION 5 set er mi nn Ter A tt ent tte date 2e 95 111 1 1 3 L volution de la qualit source Gay Environnement 2008 sssseseen 96 Le Rival et ses affluents nine rrrrennenenssessnnnnes 96 L Oron les Veuzes et les Colli res 96 Les Eydoches et le Barbaillon ssesssessssrssenssesrssnrnenssssnsnnrnennssnnsnnrnrnneennnnnnennnees 97 Le Dolon et ses affluents sienne 98 Argentell sise ententes it a Aaaa 98 III 1 1 4 Les enjeux qualit des eaux des cours d eau 100 III 1 2 BILAN DE LA QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES 101 III 1 2 1 Le r seau de suivi de la qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire source SOGREAH 2008 sr rnrnrsrrrrrrenennnss 102 111 1 2 2 La qualit des eaux de l aquif re des alluvions fluvo glaciaires Bi vre Liers Valloire et des eaux de la molasse MIOC NE sise 105 111 1 2 2 1 La vuln rabilit des nappes du bassin Bi vre
259. ion hydrom trique de St Rambert dAlbon source Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 Non calcul Le Dolor Revel Tourdan 21 estim 0 019 Gay environnement 2005 Le d bit d tage mensuel quinquennal not QMNA 5 est de 0 164 m s pour les Colli res St Rambert d Albon cf Tableau 11 Suite aux am nagements r alis s depuis 25 ans sur le r seau hydrographique Oron Colli res le r gime hydrobgique a volu avec de meilleurs coulements superficiels source DIREN Rh ne Alpes Les Colli res subissent cependant des tiages tr s s v res qui peuvent aller jusqu l ass chement complet du cours d eau exemple de l tiage exceptionnel en ao t 1990 La faiblesse des d bits d tiage peut tre accentu e par les pr l vements en cours d eau ou en nappe d accompagnement du urs d eau D bits de crue Les d bits des hautes eaux mesur s la station hydrom trique de St Rambert d Albon sont incertains du fait des d bordements qui surviennent dans les secteurs de plaine en amont de la station Surface du Fe D bit D bit journalier i D bit journalier f bassin 1 journalier maximal connu Cours d eau Commune d cennal versant QJ10 m s centennal km QJ100 m s f Revel 5 2 50 Le Dolon Estim 34 Estim 86 m s Pact m s Pact Sogreah 2002 Sogreah 2002 Les salnt Estim x Rambert 6 14 Non calcul 3 d c 2003 Colli res d A
260. ional de la Charte Enqu te sur les anciennes carri res Virleux Anne Cemagref 2000 D marche d aide aux acteurs d un projet de SAGE en Bi vre Liers Valloire Supports et appuis la r flexion et la n gociation Rapport de stage de fin d tudes Sites Internet consult s BANQUE HYDRO http www hydro eaufrance fr BASIAS Base de donn es d Anciens Sites Industriels et Activit s de Service http basias brqm fr donnees asp DRIRE http drire gouv fr EAUFRANCE portail du Syst me d information sur l eau SIE facilitant l acc s l information publique dans le domaine de l eau en France informations g n rales sur la ressource en eau les milieux aquatiques et leurs usages les acteurs de l eau les risques et la politique publique de l eau liens vers des sites web diffusant des donn es d observation et d valuation ou consacr s l action http www eaufrance fr IFEN Institut Fran ais de l Environnement http www ifen fr Document v alid 216 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 INSEE Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques http www insee fr INVS Institut National de Veille Sanitaire http www invs sante fr Legifrance service public de la diffusion du droit http wWww legifrance qouv fr Minist re de l cologie de l nergie du D veloppement durable et de la Mer http www sites
261. irectives europ ennes donner aux collectivit s territoriales les moyens d adapter les services publics d eau potable et d assainissement en termes de transparence vis vis des usagers de solidarit en faveur des plus d munis et d efficacit environnementale La LEMA va dans le sens du renforcement du pouvoir r glementaire des SAGE en pr cisant leur contenu et en renfor ant leur port e juridique le r glement du SAGE est opposable aux tiers Le projet de SAGE qui contient suite cette loi un plan d am nagement durable et un r glement est soumis enqu te publique lors de la phase de consultation La LEMA a galement modifi les proc dures d laboration des SAGE et les r gles de fonctionnement des CLE Par ailleurs la LEMA int gre la probl matique du changement climatique en demandant sa prise en Document valid 16 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 compte dans la gestion de la ressource en eau La Loi sur l Eau de 1992 et la Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques LEMA de 2006 sont codifi es en totalit et pour l essentiel au Code de l Environnement 1 3 Le SDAGE Rh ne M diterran e Les Sch mas Directeurs d Am nagement et de Gestion des Eaux SDAGE sont labor s au niveau des 12 grands bassins hydrographiques fran ais Adour Garonne Artois Picardie Loire Bretagne Rh ne M diterran e Corse
262. is e en s appuyant sur le fait que les volumes en eau souterraine d clar s en 2007 repr sentaient 33 des volumes autoris s pour 2007 et les volumes en eau superficielle d clar s repr sentaient 17 des volumes autoris s pour 2007 sur les communes dr moises situ es dans le bassin versant Bi vre Liers Valloire Actuellement les donn es disponibles n indiquent pas pour les pr l vements en eau souterraine si la ressource utilis e est la nappe des alluvions fluvio glaciaires ou la nappe de la molasse mioc ne ou la nappe d accompagnement L information de la profondeur de certains puits de pr l vement existe mais n a pas t exploit e Il existe plus de 700 points de pr l vements r pertori s sur le bassin Bi vre Liers Valloire En 2007 les pr l vements agricoles pour l irrigation repr sentaient environ 7 7 millions de m soit 37 des pr l vements totaux en eaux superficielle et souterraine effectu s pour les diff rents usages hors piscicultures Il faut bien noter que la majorit de ces pr l vements sont r alis s pendant la p riode estivale donc lorsque les d bits des cours d eau sont les plus faibles et lorsque les niveaux des nappes correspondent aux basses eaux La part des pr l vements pour l irrigation en eau souterraine est largement majoritaire Elle repr sente 97 soit 7 5 millions de m cf Tableau 36 Figure 36 et carte 1 19 En comparaison l autre source de donn es que constituent les redev
263. is s dans les plastiques surtout PVC et pr sents dans une large gamme de produits industriels m nagers et de consommation rev tements en vinyle murs et sols parties de voiture d tergents emballages alimentaires produits pharmaceutiques chaussures shampooings Ils ont t r cemment interdits dans les articles de pu riculture ainsi que dans les cosm tiques 28 Pollution nette en r gle g n rale elle r sulte du calcul de la quantit de pollution produite pollution brute laquelle on soustrait la quantit de pollution limin e en interne par ks propres dispositifs de traitement de l tablissement industriel Document valid 137 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 par les mati res phosphor es et l azote organique et ammoniacal pour les piscicultures pour les 3 piscicultures du bassin versant total d environ respectivement 19 et 121 kg jour par les m taux et _m tallo des pour les tablissements de travail des m taux en moyenne pour l ensemble des tablissements de ce secteur d activit 2 kg jour Par ailleurs une action de recherche et de r duction des rejets de substances dangereuses dans l eau par les ICPE a t lanc e dans chaque r gion fran aise en 2002 dans le cadre de l op ration nationale d coulant de la circulaire du 4 f vrier 2002 du minist re charg de l environnement Au
264. is des mesures depuis 2006 pour les am liorer Le Sch ma directeur d eau potable du SIE de la Galaure pr voit ainsi un objectif de rendement 70 sup rieurs 75 pour la Communaut d Aggbm ration du Pays Voironnais 75 le SIE du Grand Charpenne 79 et la commune de St Paul d Izeaux 84 dont le r seau a t r nov tr s r cemment 2 1 2 L volution des pr l vements pour la distribution publique d eau Les donn es utilis es pour illustrer l volution des pr l vements pour la distribution publique d eau sont issues des redevances pr l vements de l Agence de l Eau Rh ne M diterran e Ces donn es ne prennent pas en compte les pr l vements annuels inf rieurs 30 000 m g TD un S E 2 2 2 3 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Ann e o Nappe Bi vre Liers Valloire O Molasse D Autres Figure 34 Evolution des pr l vements pour la distribution publique d eau dans les diff rentes ressources en milliers de n de 1997 2007 source redevances pr l vements AERM amp C Les pr l vements totaux pour la distribution publique d eau montrant une tendance g n rale la hausse depuis 1997 Les hausses les plus fortes concernent les pr l vements dansla molasse plus 26 entre 2000 ann e de mise en route du Puits profond de Manthes SIEP Valloire Galaure et 2007 Ces pr l vements en molasse sont utilis s pour avoir une meill
265. ise qualit De La Vaissi re 2006 1 2 2 2 La qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire source SOGREAH Consultants 2008 NB Ce chapitre traite de la qualit des eaux souterraines dites brutes c est dire les eaux souterraines avant but traitement de potabilisation Les eaux brutes sont repr sentatives de l tat du milieu En cela elles diff rent des eaux distribu es eaux entre autres destin es la consommation humaine qui peuvent aoir re u un traitement pr alable la distribution et qui sont soumises un contr le sanitaire obligatoire La signature chimique naturelle Les mesures physico chimiques de la nappe alluviale de Bi vre Liers Valloire caract risent une eau de type bicarbonat calcique de conductivit lectrique moyenne 25 c de l ordre de 500 uS cm et de duret totale de l ordre de 28 F Ces valeurs indiquent que la nappe alluviale est donc moyennement min ralis e La min ralisation est cependant moins importante en dehors des axes des vall es ce qui traduit une alimentation lat rale par les eaux de la molasse Le pH moyen de l eau est de l ordre de 7 5 soit une eau relativement neutre Les analyses d eau r alis es sur les captages d eau potable permettent de d terminer une composition moyenne des eaux de la nappe de Bi vre Liers Valloire cf Tableau 27 Caract ristiques de la composition moyenne des eaux de la nappe Bi vre Liers Valloire par analyse
266. issement collectif le contr le des raccordements au r seau public de collecte la collecte le transport et l puration des eaux us es ainsi que l limination des boues produites Elles peuvent galement la demande des propri taires assurer les travaux de mise en conformit des branchements priv s et les travaux de suppression ou dobturation des fosses et autres installations de m me nature l occasion du raccordement de l immeuble article L 2224 8 du CGCT Les communes assurent en assainissement non collectif le contr le des installations d assainissement non collectif Le service public d assainissement non collectif SPANC instaur par la loi sur l eau de 1992 devait tre mis en place par les communes aant le 31 d cembre 2005 ancien article L 372 1 1 du Code des Communes devenu l article L 2224 8 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Les contr les obligatoires effectu s par les communes au plus tard le 31 d cembre 2012 puis selon une p riodicit qui ne peut pas exc der huit ans comprend arr t du 6 mai 1996 modifi par l arr t du 7 septembre 2009 d finissant les modalit s de l ex cution de la mission de contr le des installations d assainissement non collectif pour les installations ayant d j fait l objet d un contr le un contr le p riodique pour les installations n ayant jamais fait l objet d un contr le Document valid 118 245 Etat des lieux des milieux et de
267. it II montre la forte sensibilit des cours d eau aux rejets polluants Les faibles d bits des cours d eau contribuent rendre les objectifs de bonne qualit de l eau difficiles atteindre plus particuli rement sur la partie is roise du p rim tre du SAGE 1 1 1 Le syst me d valuation de la qualit de l eau SEQ Eau Jusqu en 2009 le SEQ Eau tait l outil de r f rence permettant d valuer la qualit d une eau Il a t depuis remplac par le Syst me d Evaluation de l Etat de l Eau SEFE c urs d eau Ce nouveau syst me d valuation SEEE est pilot par l ONEMA et a pour but de r pondre aux exigences de la Directive Cadre europ enne sur l Eau dans l valuation de l tat des eaux Dans le cadre du bilan de la qualit des cours d eau de Bi vre Liers Valloire r alis en 2007 2008 par le bureau d tudes Gay environnement les r sultats des analyses physico chimiques ont t Document valid 90 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 interpr t s en r f rence au SEQ Eau version 2 qui d finit 5 classes de qualit cf Tableau 15 et exemple pour les nitrates Tableau 16 La qualit physico chimique value la structure naturelle des eaux concentration des l ments min raux nitrates phosphore etc temp rature conductivit pH Les nitrates tant le param tre le plus souvent d classant de la qualit
268. itrates La teneur moyenne en nitrates est de 29 mg l la qualit vis vis de l eutrophisation est bonne la qualit hydrobiobgique est moyenne suite aux carts de collecte de Chanas L Argentelle Sur l Argentelle la qualit physico chimique de l eau est bonne malgr les carts de collecte d Anneyron puis d Abon pollution la fois azot e et phosphor e la qualit vis vis des nitrates est moyenne l ensemble du lin aire tudi subissant une pollution chronique et croissante vers l aval La teneur moyenne en nitrates est de 19 mg l la qualit vis vis de l eutrophisation est bonne Toutefois certains indices laissent pr sager d une situation plus pr occupante au moins sur le secteur aval la qualit hydrobiologique est m diocre ou moyenne Sur le bassin amont la communaut benthique est tr s perturb e par les carts de collecte d Anneyron Sur la partie aval la qualit s am liore l g rement les effets de l auto puration tant en partie masqu s par la d gradation physique g n ralis e du cours d eau Document valid 94 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Conclusion Physico chimie hors toxiques Rival Oron Lier Dolon Argentelle Pourcentage de stations Pourcentage de stations Dolon Argentelle Hydrobiologie D 10 D o ia D Eau de qualit
269. iue du bassin de Bi vre Valloire 38 26 phase 1 BRL Ing nierie Conseil G n ral de l Is re Janvier 2006 Sch ma Directeur D partemental d Irrigation et de Gestion de la Ressource en Eau Etat des lieux Sc narios Sch ma Directeur http ode38 fr rubrique php id 14 Buissi re Edith Juin 2001 Elaboration d une diagnose du milieu aquatique et de la faune piscicole sur le bassin versant du Rival et des Orons en vue de l laboration future du SAGE de la plaine de la Bi vre et du Liers M moire de fin d tudes G nie biobgique option G nie de l Environnement IUT St Etienne F d ration D partementale des Associations Agr es pour la p che et la Protection du Milieu Aquatique de l Is re BURGEAP Chambre d Agriculture de l Is re Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse Conseil G n ral de l Is re Minist re de l Agriculture et de la P che juin 2001 Recherche et mise en place d une gestion concert e des pr l vements usage agricole dans le d partement de l Is re Bassin Bi vre Liers Valloire BURGEAP Communaut de Communes Rh ne Valloire Mai 2007 Etude d inondabilit et de l espace de libert sur le bassin versant du Dolure 26 38 Diagnostic inondabilit Etude du transport solide et de l espace de libert BURGEAP Commune de Beaufort juin 2008 Le site des Fontaines Etude hydraulique du site des Fontaines de Beaufort 38 Rapport de phase 3 Expertise
270. ivent tre prot g es mais les documents d urbanisme doivent tenir compte des secteurs impropres la construction du fait des risques li s aux inondations et viter d accro tre la vuln rabilit des secteurs inond s Parmi les zones non habit es dans lesquelles des d bordements se produisent il serait souhaitable d identifier celles qui peuvent supporter pisodiquement des p riodes d inondation avec une moindre g ne forte perm abilit des sols et donc ressuyage rapide Par ailleurs le d veloppement de l urbanisation en favorisant le ruissellement peut avoir des incidences sur les ph nom nes d inondation en aal Un v nement d ampleur sup rieure ceux pour lesquels les am nagements hydrauliques existants ont pu tre dimensionn s est toujours susceptible de se produire Les interventions pour lutter contre le ruissellement et les inondations doivent tre envisag es non pas une chelle locale mais l chelle d un sous bassin versant voire du bassin versant Bi vre Liers Valloire tout entier du fait des cons quences possibles sur l aval des am nagements r alis s l amont Actuellement il existe 3 ma tres d ouvrage ayant la comp tence hydraulique sur le bassin Bi vre Liers Valloire le Syndicat Intercommunal d Am nagement Hydraulique de Bi vre Liers Valloire SIAH BLV dont le territoire englobe les sous bassins versants du Liers et du Rival Oron sur le d partement de l Is re le Syndicat Intercommunal du
271. l d Trrigation SDI Protection et gestion des Espaces Naturels Sensibles ENS Intervention dans le domaine de leau de lassainissement des d chets de lirrigation de l am nagement des rivi res et des am nagements fonciers Politique volontariste dans le domaine de l agriculture dont en uraement des pratiques respectueuses de l environnement par la pr servation quantitative et qualitative de la ressource en eau et par la sauvegarde de la biodiersit R seau de suivi sur la qualit des eaux brutes destin es l alimentation en eau potable comprenant des points sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire Suii des documents d urbanisme et de planification des communes ainsi que des intercommunalit s R alisation du Sch ma D partemental de la Ressource en Eau SDRE et de observatoire njointement avec l Etat et du Sch ma D partemental d Trrigation SDI Elaboration d une charte pour une gestion de l eau partag e Aganda 21 D partement de la Dr me D partement de l Is re Am nagement de l espace et quipement Actions conomiques D veloppement durable Promotion d une politique de gestion de la ressource en eau a l chelle des bassins versants et concert e entre les usages Am nagement de l espace ZAC SCoT sch ma de secteur D veloppement et am nagement conomique D veloppement touristique 34 communes dont 2 dans le p rim tre du SAGE Environnement et cadre de vie Assainissement collect
272. le Zone de protection Loi 1976 Inventaire tourbi res ZNIEFF Natura 2000 SIC plan d eau libre Milieux roseli re tourbi re Particularit s re g omorphologique des stades de retrait des derni res glaciations alpines et pal ohistorique du d p t de tourbe protection de la qualit de la ressource en eau r gulation hydraulique champs naturels d expansion de crue populations d avifaune toutes les esp ces de h rons de France repr sent es d amphibiens et de libellules exceptionnelles pour la r gion zone d alimentation ou de reproduction pour populations animales ou v g Dispositifs r glementaires et ou inventaires Particu Particularit s Fonctionnalit s Etangs landes vallons tourbeux humides et ruisseaux crevisses de Chambaran source DREAL Rh ne Alpes Zone humide de bas fonds en t te de bassin r gion d tangs bordures de cours d eau bordures de plans d eau zones humides ponctuelles Natura 2000 SIC Dispositifs r glementaires ZNIEFF et ou inventaires ENS potentiel REDI Typobgie de zone humide SDAGE Prairies semi naturelles humides Prairies m sophiles am lior es Eaux douces int rieures stagnantes courantes Marais bas marais tourbi res ologi iginal glaise quartzite nombreuses plantes rares Fonctionnalit s Ecrevisse pieds blancs Triton cr t nombreuses Milieux libellules rares Document v alid 79 245 Etat des lieux des milieux et des
273. le bassin de Bi vre Liers Valloire permettent d appr hender la qualit des eaux souterraines cf Tableau 24 et Figure 28 Par ailleurs la qualit de la n pe de Bi vre Liers Valloire vis vis des nitrates a t mesur e lors de deux campagnes en juillet 1995 et juillet 1997 ANTEA 1995 ANTEA 1997 et vis vis des nitrates et des pesticides en t 2008 Sogreah 2008 Plus d une centaine de points ont fait l objet d une analyse nitrates et ont permis une caract risation de la variabilit spatiale des teneurs en nitrates sur l ensemble du bassin Document valid 102 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Libell du point Commune Prof Aquif re R seau de suivi Chroniques des m mesures AEP Le Golley forage Agnin Alluvions Valloire DDASS38 Depuis 1997 CG38 DDAF 38 AERM amp C AEP Le Golley puits Agnin Alluvions Valloire DDASS38 Depuis 1997 AEP Le Golley galerie Agnin Alluvions Valloire DDASS38 Depuis 1996 CG38 DDAF 38 O CG38 DDAF 38 AEP Les Pr s Nouveaux Albon 3 Alluvions Valloire AERM amp C Depuis 2001 DDASS26 depuis 2003 Source de l Argentelle i Alluvions Valloire CG26 A partir de 2009 AERM amp C AEP Malatra Balbins REP Les Bains REP Bas Beaufort AEP Bas Beaufort secours Alluvions Bi vre DDASS38 l AEP Les Imberts Beaurepaire Alluvions Bi vre AERM amp C Depuis 1993 CO DRE ooi E O AEP Boiss a
274. lements superficiels leur occupation du sol et leurs probl matiques concernant la gestion de l eau Ces 5 sous territoires montrent globalement qu ils sont tous concern s par les probl matiques g n rales de qualit et de quantit de la ressource en eau de risques inondation et de d gradation des milieux aquatiques Les enjeux ne s expriment cependant pas avec la m me importance sur les 5 sous territoires Un 67 sous territoire de m me extension g ographique que le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire qui concerne la nappe de la molasse mioc ne Les 6 territoires sont pr sent s sur la carte 2 1 et d crits dans les fiches suivantes Document v alid 206 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sous territoire BIEVRE Plaine de la Bi vre jusqu aux sources de lOron alluv ions fluv io glaciaires Colline du Banchet au Nord et massif de Chambaran au Sud complexe g ologique morainique et molassique Description Dominante rurale pol culture levage l amont et sur les reliefs noyers sur les coteaux au sud grandes cultures dans l plaine Infrastructures a roport routes TMD Extraction de mat riaux 7 sites 340 ha autoris s Activit industrielle Rival Cours d eau Affluents seukment en riv e gauche torrentiels C oule Ba s P rous Cours d eau en ri e droite s infiltrent Barbaillon Poipon Eau Nappe des alluv
275. les Colli res St Rambert d Albon sont synchrones 3 2 4 Conclusion Sur l ensemble du bassin versant Bi vre Liers Valloire les d bits des cours d eau augmentent de l amont vers l aval Mais il existe une forte interaction entre les cours d eau et la nappe Les coulements en p riode de fortes pluies sont conditionn s par les ph nom nes d infiltration les crues faibles et moyennes sont lamin es et les crues fortes se produisent apr s saturation des sols par infiltration des eaux de pluie Les fortes crues peuvent s accompagner de ph nom nes de transport solide importants En p riode d tiage s v re les coulements sont extr mement faibles voire inexistants Rival Dolon seuls les cours d eau Oron et Veuzes peuvent tre soutenus soit par les r surgences de la nappe si cette derni re ne conna t pas de basses eaux trop importantes soit de fa on artificielle par les rejets des piscicultures Document valid 77 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 3 Les zones humides 3 3 1 Qu est ce qu une zone humide L article 2 de la loi sur l Eau de 1992 d finit une zone humide comme des terrains exploit s ou non habituellement inond s ou gorg s d eau douce sal e ou saum tre de fa on permanente ou temporaire la v g tation quand elle existe y est domin e par des plantes hygrophiles pendant au
276. les ZSCE correspondent aux zones d action prioritaires au sein des aires d alimentation des 13 captages identifi s comme prioritaires au titre du Grenelle et du SDAGE Rh ne M diterran e cf chap I 1 4 3 et carte 1 15 1 3 2 2 Les dispositifs conomiques e Le Programme de Maitrise des Pollut ions d Origine Agricole PMPOA et le Plan de Modernisation des B timents d Elevage PMBE Depuis 1993 deux programmes de ma trise des pollutions d origine agricole PMPOA et PMPOA2 ont t mis en place par le minist re de l Agriculture et de l Environnement dans le cadre de l application de la directive nitrates pour accompagner les exploitants dans les travaux de mise aux normes li s la gestion des effluents d levage financements apport s par Etat Conseil R gional Conseil G n ral et Agence de l Eau Le premier PMPOA visait les levages les plus importants Le deuxi me PMPOA PMPOA 2 a t mobilis en priorit pour les levages situ s en zone vuln rable o s applique la Directive Nitrates pour la mise en place de capacit s de stockage des effluents d levage suffisantes et adapt es la conduite culturale des exploitations et l laboration des plan d pandage plan pr visionnel de fumure et cahier d enregistrement En application de la d cision europ enne du 31 octobre 2001 les agriculteurs situ s en zone vuln rable nitrates qui n auront pas adh r au PMPOA 2 ne pourront pas b n ficier d autres aides
277. les transportant des mati res dangereuses On ne dispose pas de donn es exhaustives sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Cependant le trafic en particulier de poids lourds pouvant transporter des mati res dangereuses est dense sur les principaux axes routiers situ s en p riph rie du p rim tre du SAGE Document valid 146 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 autoroutes et nationales notamment vall e du Rh ne Les mati res dangereuses les plus fr quemment transport es route voie ferr e sont des liquides inflammables Pour les infrastructures a roportuaires il existe galement un risque li au stockage d hydrocarbures et de produits d entretien dont ceux de lutte contre le verglas e Les canalisations de transports de mati re dangereuse Les canalisations enterr es de mati re dangereuse hydrocarbures gaz saumure peuvent tre l origine de pollution accidentelle des eaux D une fa on g n rale l analyse des accidents d j survenus au niveau national montre que la cause principale est une d t rioration de la canalisation par un engi de travaux publics ou agricole Les informations concernant les canalisations sont consultables en mairie et aupr s des exploitants avant travaux Le risque existant est consid r comme extr mement faible du fait des mesures entourant les canalisations de mati res da
278. lid 126 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 3 1 3 Les enjeux pressions domestiques En 2008 72 communes du SAGE taient raccord es en partie ou totalement une station d puration Une quinzaine de STEP sur le bassin pr sente des probl mes de dysfonctionnements chroniques et ou de d passement de leur limite de capacit Au titre de la Directive ERU la pr fecture de l Is re a mis en demeure les ma tres d ouvrage des STEP d Izeaux Sillans et de La C te St Andr Le Rival pour une mise aux normes d ici 2010 2011 Les pressions de l assainissement collectif sont particuli rement marqu es sur la qualit des cours d eau et d montrent que certains rejets ne sont pas compatibles avec les capacit s d absorption de pollution des milieux r cepteurs En revanche aucune information ne permet actuellement d estimer la pression de l assainissement collectif sur la nappe pour les STEP qui rejettent par infiltration La s paration parfois insuffisante voire absente des eaux parasites eaux claires et eaux pluviales des eaux us es constitue un handicap l efficacit de certains syst mes de traitement En 2007 2008 la part d assainissement autonome sur le p rim tre du SAGE concernait environ 30 des foyers Les SPANC mis en place actuellement que sur 74 des communes du p rim tre vont permettre de mieux conna tre le pool des insta
279. llations non collectives et de faire mettre en conformit les installations qui ne l taient pas A terme cela devrait garantir un bon fonctionnement de l assainissement collectif Sur les secteurs o ils n existent pas encore la r alisation des zonages d assainissement doit tre encourag e Pour l assainissement pluvial il y a d une fa on g n rale sur le bassin une m connaissance de son fonctionnement du fait de la grande h t rog n it de son traitement et de la non structuration de cette comp tence L infiltration des eaux pluviales est le proc d le plus commun ment employ en raison de la g ologie du bassin Les risques qualitatifs associ s sont mal connus en particulier pour les ouvrages de collecte des infrastructures Cependant l infiltration des eaux pluviales pr sente l avantage de r duire les volumes et les d bits des ruissellements elle peut avoir un effet tampon en p riode de fortes pr cipitations et de crues En termes de fonctionnement hydrologique du bassin le syst me d infiltration permet la recharge de la nappe et compense parfois seulement partiellement le manque d eau pour la n pe qui serait occasionn par l imperm abilisation mise en place La gestion des eaux pluviales est un enjeu majeur sur le p rim tre du SAGE et doit tre consid r e l chelle du bassin Document valid 127 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version val
280. lle est vacu e dans le syst me d assainissement qui peut tre unitaire ou s paratif L information sur les rejets pluviaux et les d versoirs d orage n est pas connue de fa on exhaustive sur l ensemble du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire L assainissement pluvial existant sur Bi vre Liers Valloire a largement t impos par l histoire la nature du sol et l espace disponible A l chelle des communes on constate que les r seaux les plus anciens souvent situ s dans les centres bourgs sont g n ralement unitaires mais ils tendent dispara tre avec le renouvellement des r seaux et la d connection des eaux pluviales Par ailleurs la technique la plus couramment utilis e sur le bassin versant consiste infiltrer les eaux pluviales du fait de la bonne perm abilit des sols infiltration la parcelle pour les habitations dans des bassins de r tention et d infiltration pour les eaux de voirie ommunale les zones d activit s et les infrastructures L eau est le plus g n ralement infiltr e sans pr traitement Les risques de pollution vis vis des milieux aquatiques Les eaux pluviales peuvent constituer une source de pollution du cours d eau soit parce qu elles arrivent g n ralement sans aucun traitement pr alable en cas de r seau s paratif soit parce qu elles constituent une source de difficult pour le fonctionnement des stations de traitement des eaux us es en cas de r seau unitaire sur
281. llution non domestique remplis par la pisciculture Ces donn es sont des volumes annuels moyens estim s et ne distinguent pas la part d eau pr lev e en nappe de la part d eau pr lev e en superficiel D une fa on g n rale pour cette pisciculture plus les niveaux d eau de la nappe sont hauts et donc plus les d bits des sources sont importants plus les pr l vements annuels sont lev s En effet en dehors du d bit r glementaire maintenir dans le r seau superficiel le reste des eaux de sources transitent dans la pisciculture milliers de m an e gt 2 g a 3 G gt 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Ann e O Murgat Beaufort Figure 38 Evolution des pr l vements annuels en eau pour la pisciculture Murgat Beaufort eaux souterraines et eaux de surface confondues en milliers de n de 1998 2009 source Pisciculture Murgat redevances pollution ERM amp C A noter que l eau pr lev e par les piscicultures est restitu e dans sa quasi totalit dans les eaux de surface proximit du ou des points de pr l vement que le s pr l vement s soi en t effectu s en nappe ou en eau superficielle Document v alid 169 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 3 2 Les enjeux pr l vements pour les piscicultures On constate que la connaissance des
282. lon Les teneurs en nitrates importantes entre 35 et 50 mg l apparaissent d s l amont de la plaine de Bi vre et se poursuivent jusqu l aval de Beaurepaire puis de nouveau dans la plaine de la Valloire de Jarcieu jusqu St Rambert d Albon De m me la partie sud de la plaine du Liers correspondant au chenal w rmien est fortement contamin e envion 40 mg l En rwanche la partie nord de la plaine du Liers pr sente des teneurs en nitrates moyennes entre 20 et 35 mg l Seules les terrasses en bordure nord du bassin pr sentent des teneurs en nitrates plus faibles entre 5 et 20 mg l Des teneurs en nitrates sup rieures 50 mg l sont observ es localement en t te de la plaine de Bi vre il pourrait s agir de nappes perch es plut t que de la nappe principale des alluvions Tendance volutive Les chroniques de donn es sur les teneurs en nitrates les plus longues disponibles commencent au d but des ann es 1980 Elles montrent une teneur en nitrates de la nappe d j importante en 1980 35 50 mg l et une hausse des teneurs en nitrates depuis cette date l jusqu au milieu des ann es 1990 A partir de la fin des ann es 1990 on assiste de fa on g n rale une stabilisation voire partir de fin 2003 une l g re diminution cf Figure 31 La variabilit intra annuelle des concentrations dans la nappe semble galement s tre progressivement att nu e N anmoins la comparaison des teneurs en nitrates entre 1995
283. lture Is re 2009 Sensibilisation aux MAE Ronjay Faramans Une valuation de l op ration Pil Azote a t men e en 2002 par l ISARA ISARA 2002 Elle a t men e au travers d entretiens individuels aupr s d une vingtaine d agriculteurs signataires de la Charte Pil azote Cette valuation a montr Une diminution des pratiques risques pour les agriculteurs adh rents la d marche avec l implantation de CIPAN et une am lioration de la gestion de la mati re organique chez les leveurs L importance de l environnement socioprofessionnel dans l adoption de pratiques plus respectueuses de l environnement un r seau de conseil diversifi Chambre d agriculture prescripteurs associations de producteurs et des discours harmonis s favorisent l appropriation des pr conisations L valuation distinguait 2 types de populations d agriculteurs une population attentiste pour environ 42 des agriculteurs interrog s pour laquelle la d marche d investissement est faible et qui maintient des pratiques de fertilisation exc dentaire une population qui inscrit l volution de ses pratiques dans une d marche prospective pour 58 des agriculteurs interrog s et qui prend en compte le contexte r glementaire de plus en plus contraignant sur la gestion globale des intrants azote et pesticides Pour cette population le raisonnement de la fertilisation r pond galement la recherche d un optimum technico conomiqu
284. m able les pollutions peuventy p n trer facilement D une fa on g n rale les modes d assainissement collectif et non collectif peuvent tre utilis s judicieusement et de fa on compl mentaire En effet l assainissement collectif n est pas la solution id ale adapt e toutes les situations du fait de son co t lev des aspects techniques mettre en uvre et des limites environnementales L assainissement non collectif s il est bien con u et bien entretenu peut tre dans certains contextes une solution fiable et performante CERTU Minist re de l cologie et du d veloppement durable 2003 Sur le territoire Bi vre Liers Valloire le d veloppement urbain important entra ne une augmentation des pressions domestiques Les nouvelles habitations ainsi que la g n ralisation du raccordement au r seau collectif ont conduit la surcharge de certains ouvrages de traitement existants cf carte 1 16 1 3 1 1 Le ntexte r glementaire e Assainissement collectif et non collectif La comp tence assainissement couvrant l assainissement collectif et l assainissement non collectif est une comp tence obligatoire des communes Tout ou partie de cette comp tence assainissement peut tre transf r un tablissement public de coop ration intercommunale Cette comp tence est en autre d finie par l article L 2224 8 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales CGCT Les communes assurent en assain
285. m tres cubes par an essentiellement sous forme de transfert entre le milieu souterrain dont les sources capt es lieu principal des pr l vements et le milieu superficiel lieu principal des rejets Document valid 171 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Quelques industries pr l vent directement sur les r seaux de distribution publique d eau Les volumes pr lev s restent n anmoins relativement faibles au regard des pr l vements effectu s directement dans le milieu au total moins de 200 000 m an Parmi les pr l vements sur les r seaux de distribution publique d eau les plus importants on trouve Knauf St Etienne de St G irs fabrication d emballages en polystyr ne expans environ 50000 m an et MIG Gillonnay manufacture d impression textile environ 30 000 m an Par ailleurs l tude Sogreah de 2008 a mis en vidence qu une entreprise ayant des pr l vements importants n tait pas indiqu e dans les donn es de l Agence de l Eau Rh ne M diterran e Il s agit de la soci t SADAC aupar want Guitel situ e St Etienne de St Geoirs qui transforme des mat riaux composites Pour sn process industriel ses pr l vements dans la nappe de Bi vre Liers Valloire sont estim s 1 1 millions de m par an L int gralit de l eau pomp e est r inject e en nappe 2 4 2 L volution des pr l vements industriel
286. mani re notable ni en termes de qualit globale ni en termes de concentrations dans les eaux superficielles et ce malgr les Pourcentage de stations efforts d j consentis op rations Pil Azote Document valid 96 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Pourcentage de stations ORON ORON ORON AVAL Station AMONT STEP AVAL STEP EPINOUZE BEAUREPAIRE BEAUREPAIRE oz fr nd i nd non d termin SAGE Bi vre Liers Valloire La qualit biologique s est am lior e mais demeure globalement moyenne Cette volution appara t coh rente av l volution de la qualit physico chimique mais les conditions hydrologiques beau up plus favorables en 2007 qu en 1997 peuvent elles seules expliquer cette progression Malgr les diff rences de m thodes et de localisation il semblerait que la qualit m tallique n ait pas volu sensiblement entre 1997 et 2007 Tableau 19 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1997 et en 2007 sur l Oron fond e sur la distribution des stations d tude en fonction des classes de qualit SEQ Eau et par type de qualit source Gay Environnement 2008 e Les Veuzes et les Colli res Pourcentage de stations Pourcentage de stations Pourcentage de stations Station VEUZES COLLIERES AMONT COLLIERES AMONT RHONE 2o07 Oooo d 1997 nd non d termin La qualit physico chimique hors
287. marquables Inventaire r gional des tourbi res ZICO ZNIEFF Espace Naturel Sensible ENS R seau Ecobgique D partemental de l Is re REDI ou les inventaires faisant l objet de mesures de protection Arr t Pr fectoral de Protection de Biotope R serve Naturell e Zone de protection au titre de la loi de 1976 ou d engagements internationaux Natura 2000 SIC Directive habitats ZPS Directive Oiseaux 3 3 2 1 Les zones humides d int r t majeur Ce sont les zones consid r es comme particuli rement riches sur le plan cologique et fonctionnel Elles peuvent comporter notamment des habitats naturels dits d int r t communautaire Directive europ enne Habitat 1992 abriter des esp ces animales et ou v g tales rares ou menac es Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire on en r amp ense 6 Parmi ces 6 l le de la Plati re est plus en Document valid 78 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 lien avec le bassin versant du Rh ne et la Tourbi re de la Combe des Planchettes est en extr me limite du bassin versant Bi vre Liers Valloire cf tableaux descriptifs et carte 1 12 Tourbi re et tang du Grand Lemps source DREAL Rh ne Alpes Majoritairement sur les communes du Grand Lemps et de Ch bons Surface ha 805 ha A RATE Zone humide de bas fonds en t te de bassin R serve naturel
288. ment par lagunage ayant des capacit s nominales variant de 100 1 000 EH Les ouvrages d puration plus importants font appel des traitements avec boues activ es comme par exemple les stations de Tullins 29 000 EH rejet dans l Is re Andancette 13 000 EH rejet dans le Rh ne Beaurepaire 12 500 EH rejet dans l Oron St Rambert d Albon 10 400 EH rejet dans le Rh ne La C te St Andr Charpillates 9 700 EH rejet par infiltration dans le sol La C te St Andr Le Rival 6 500 EH rejet dans le Rival et Izeaux Sillans 2 400 EH rejet dans la Coule Le flux de pollution trait domestiques et industriels raccord s est estim 58 000 EH pour les 49 ouvrages d puration du p rim tre administratif du SAGE et 32 200 EH pour les 35 ouvrages d puration rejetant sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire sensu stricto source AERM amp C 2007 Document valid 121 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Le rendement moyen de d pollution de l ensemble des stations est estim un peu moins de 70 Les stations les plus performantes peuvent avoir des rendements sup rieurs 90 Le rendement de d pollution d pend la fois des caract ristiques des eaux us es traiter du dispositif de traitement les syst mes boues activ es apparaissent comme les techniques les plus performantes de d pollution
289. ment valid 93 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 moyenne li e une alt ration par les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques HAP Le Dolon a ainsi un objectif de bon tat pour 2027 Lors des pr c dentes mesures r alis es sur la m me station en 2004 et 2005 les r sultats indiquaient une qualit d eau relativement bonne Les prochains r sultats de qualit d eau permettront de confirmer ou pas cette tr s forte d gradation Sur la B ge en aval du rejet de la station de traitement de Boug Cha mbalud la qualit physic chimique de l eau est bonne malgr une l g re pollution phosphor e et azot e estivale la qualit vis vis des nitrates est m diocre ce cours d eau apparaissant chroniquement victime d une surcharge en nitrates La teneur moyenne en nitrates est de 24 mg l La B ge est en partie aliment e par des eaux de la nappe la qualit vis vis de l eutrophisation est bonne la qualit hydrobiobgique est bonne Pour le Lambre la qualit physico chimique de l eau est bonne l extr mit aval de ce cours d eau pouvant tre passag rement et r guli rement alt r e par des rejets d eaux us es non collect s par les r seaux existant dans la travers e de Chanas la qualit vis vis des nitrates est m diocre ce cours d eau apparaissant chroniquement victime d une surcharge en n
290. ments faibles et ou complexes En 2008 selon la DDAF Is re seule une dizaine de dossiers PVE a t r alis e sur le d partement dont 4 sur Bi vre Liers Valloire C t Dr me il existe un PVE collectif sur la commune d Abon d uis d cembre 2009 pour lequel 2 dossiers ont t d pos s Les taux de financement du PVE devraient augmenter en 2010 passant de 20 40 et rendre ainsi ce dispositif plus attractif 1 3 2 3 Les mesures volontaires e Terre amp Eau Bi vre Liers Valloire anciennement Pil Azote d partement de l Is re Dans le d partement de l Is re d s 1995 un diagnostic sur les causes des pollutions des eaux d origine agricole aait amen au lancement de l op ration Pil Azote Bi vre Liers Valloire Celle ci a pris de l ampleur dans le cadre du Contrat de D veloppement Rh ne Alpes CDRA Bi vre Valloire qui lie la R gion Rh ne Alpes et le Syndicat Mixte de Bi vre Valloire Tout d abord centr es sur les pollutions par les nitrates l op ration Pil Azote s est largie aux pollutions par les pesticides et est devenue Terre amp Eau en 2008 Cette op ration est anim e par la Chambre d Agriculture de l Is re Les actions Terre amp Eau se d clinent 3 chelles diff rentes Le bassin versant Bi vre Liers Valloire partie is roise communication aupr s des agriculteurs et des lus journal organisation de rencontres techniques sur les pratiques de fertilisation et de traitement phytosa
291. miques conditionnaient en grande partie la qualit du r seau l aval Gay environnement 2008 A noter que depuis une quinzaine d ann es des r ductions des missions de phosphore dans les rejets des piscicultures en g n ral ont t apport es par la modification de l alimentation des poissons aliments moins riches en phosphore et am lioration de leur distribution Document valid 141 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 3 3 3 Les enjeux pressions industrielles et artisanales Le bassin Bi vre Liers Valloire n est pas fortement industrialis D une fa on g n rale en dehors des principaux tablissements industriels il y a une m connaissance des rejets industriels PME et PMI et artisanaux origine quantit composition milieu r cepteur car ceux ci sont moins suivis et surveill s Par ailleurs il est assez d licat de collecter les donn es de surveillance des eaux souterraines relatives aux industries en dehors des sites d extraction de mat riaux On constate une pollution m tallique faible sur les cours d eau en aval d industries importantes o on s attendait effectivement en trouver mais galement sur d autres tron ons de urs d eau pour lesquels la source de contamination reste inconnue actuellement Par exemple la contamination m tallique au mercure de l Oron en aval de Beaurepaire m me si elle
292. mme celui des risques hydrauliques conviendrait d tre pos e de fa on coh rente l chelle du bassin Cependant l am lioration de l tat des milieux aquatiques passe par une volution de leur perception par l ensemble des acteurs du bassin versant et des pratiques actuelles les cours d eau ne doivent plus tre per us seulement du point de vue hydraulique mais do ent aussi tre reconnus comme un l ment essentiel du paysage et du patrimoine naturel Concept Cours d Eau 2001 Cette volution de la perception est galement n cessaire vis vis des zones humides Les r les des zones humides sont connus de fa on th orique Une des pistes de travail de la CLE pourrait tre de parfaire la connaissance du r le fonctionnel de certaines zones humides du bassin versant en lien avec les autres probl matiques qualit des eaux effet tampon lors des crues soutien d tiage afin d identifier les zones humides pr server de fa on prioritaire ou restaurer pour lesquelles une am lioration de leur fonctionnement serait avantageux etc La CLE a un r le essentiel jouer dans la prise en consid ration de ces milieux humides dans l am nagement du territoire sur le bassin versant La qualit piscicole est d terminante pour la fr quentation des cours d eau pour la p che qui est quasiment le seul usage r cr atif en lien avec les milieux aquatiques existant sur le bassin Bi vre Liers Valloire La
293. mps Il existe des interconnexions internes et 4 interconnexions entre collectivit s voisines cependant la situation de la s curisation de la distribution publique d eau n est pas compl tement satisfaisante Des zones coh rentes pour la distribution publique d eau pourraient tre d finies sur lesquelles construire des scenarios de s curisation Par ailleurs au quotidien et pour garantir en quantit la distribution publique d eau sur le long terme une optimisation des pr l vements pourrait tre r alis e par des politiques d conomie d eau sensibilisation des abonn s am lioration des rendements de r seaux etc Cependant le principal facteur limitant de la quantit disponible pour la distribution publique d eau est la qualit L interconnexion en interne ou avec le r seau voisin d un autre gestionnaire d eau potable est finalement plus utilis e pour faire face des probl mes de qualit d eau qu des probl mes de quantit En effet elle permet la dilution des polluants par m lange d eaux Cet aspect de la s curisation ne doit pas occulter la d gradation g n ale de la qualit de la nappe Bi vre Liers Valloire qui est la principale raison de l abandon de certains points de pr l vements La protection des ressources contre les pollutions est donc essentielle Pour m moire environ 37 des captages du bassin Bi vre Liers Valloire alimentant 58 de la population disposent d une D claration d Utilit Publiq
294. n vidence que l eau provenant des forages domestiques ou de sources ne fait pas l objet d un suivi sanitaire Il faut donc s assurer qu aucune pollution ne vienne contaminer le r seau public de distribution d eau potable La proximit de la nappe dans le secteur aal de la plaine de Bi vre la plaine de la Valloire et le Sud de la plaine du Liers a favoris la cr ation de puits individuels Un grand nombre d habitations disposent historiquement d un puits qui peut tre encore utilis actuellement mais il n existe pas d inventaire exhaustif de ces ouvrages La nouvelle r glementation devrait permettre de mieux estimer le nombre de forages individuels Par ailleurs compte tenu des propri t s thermiques de la nappe Bi vre Liers Valloire celle ci dispose d un potentiel nerg tique int ressant pour les syst mes faisant appel la g othermie basse temp rature Sur le bassin Bi vre Liers Valloire l utilisation de ce syst me semble se d velopper pour les particuliers notamment et quelques industriels Il existe des forages pour exploitation 31 Forage domestique ouv rage de pr l vement d eau souterraine individuel ou colkctif destin capter une eau n cessaire aux besoins usuels d une famille Selon l article R214 5 du Code de l Environnement constituent un usage domestique de l eau au sens de l article L 214 2 les pr v ements et les rejets destin s exclusiv ement la satisfaction des besoins des personnes phy siques
295. n de plusieurs ann es peu humides entra nant des recharges de nappe l g rement d ficitaires Document valid 58 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 IER Lu sa H ET a 7 100 D gt E 150 Le s 3 Ey g S 6 200 S 3 T E 250 300 350 EE Pi eficace DIREN St Etienne de St Geoirs DIREN Bois des Burettes AEP CCPBL La C te St Andr AEP Marcilloes Poipes Carri re SMAG B venais Carri re BR Izeaux P1 Carri re BR Izeaux P2 Carri re BR Izeaux P4 Carri re BR Izeaux Le Poste Carri re BR Penol P4 Carri re BR Penol P5 Carri re BR Penol Angle Carri re CEMEX Sillans P 1 Carri re CEMEX Sillans P2 Carri re CEMEX Sillans P3 Figure 8 Plaine de Bi vre profondeur de la nappe Document valid 59 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 0 50 100 v E S 150 5 o 5 D N Q z m 200 3 Q 3 8 250 300 350 EEE Piu ic efficace DIREN St Etienne de St Geoirs DIREN Bois des Burettes AEP CCPBL La C te St Andr Carr re BR Izeaux P1 Carri re BR Izeaux P2 Carri re BR Izeaux P4 Carri re BR
296. n quides html METHODO AFSSET Mars 2005 Stockage des d chets et sant publique Synth se et recommandations http Awww afsset fr upload bibliotheque 581832172335249056635740394615 stockage dechets pdf Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse Mars 2005 Etat des lieux du bassin du Rh ne et des cours d eau c tiers m diterran ens Caract risation du district et registre des zones prot g es http 195 167 226 100 DCE RM RM _etat des lieux htm ANTEA Conseil G n ral de l Is re Ao t 1995 Etude des teneurs en nitrates dans le bassin de Bi vre Valloire Campagne de pr l vement de juillet 1995 ANTEA Conseil G n ral de l Is re Novembre 1997 Teneurs en nitrates des eaux souterraines du bassin de Bi vre Valloire Campagne de juillet 1997 AVENIR version du 4 f vrier 2009 Inventaire des zones humides de l Is re Auvergne S bastien Septembre 2000 Les enjeux environnementaux et leur n gociation dans le cadre des contrats territoriaux d exploitation Exemple de Bi vre Valloire Is re M moire de DEA Soci t et Environnement Gestion des Espaces Montagnards IGA Cemagref Grenoble Universit Joseph Fourier Grenoble Berthoud Guy Conseil G n ral de l Is re 2001 Les Corridors biologiques en Is re Projet de R seau cologique D partemental de l Is re REDI BRGM Conseil G n ral de l Is re Conseil G n ral de la Dr me Ao t 1994 Synth se hydrog log
297. n valid e en CLE le 8 avril 2010 2 2 6 Les enjeux pr l vements pour l irrigation agricole Les pr l vements pour l irrigation sont r alis s 97 dans les eaux souterraines L irrigation repr sente en g n ral environ 50 de l ensemble des pr l vements annuels d eau effectu s dans la nappe de Bi vre Liers Valloire hors pr l vements des piscicultures Mais ce sont les pr l vements les plus variables d une ann e sur l autre en fonction des conditions climatiques de l t consid r les volumes pr lev s pour l irrigation peuvent aller du simple au double entre une ann e avec un t pluvieux et une ann e avec un t sec et repr sentaient ainsi de 35 55 de l ensemble des pr l vements De plus ces pr l vements sont concentr s sur les 3 mois d t en p riode d tiage des cours d eau et de vidange de la nappe ils repr sentent donc une part d autant plus importante sur cette p riode Il existe une forte concentration des pr l vements pour l irrigation dans les sous bassins versants du Dolon et de la Valloire Les impacts des pr l vements agricoles sont plus particuli rement marqu s sur les eaux superficielles que sur les eaux souterraines et de ce fait des fonctionnements en tours d eau ont t mis en place sur le Rival et les cours d eau de la Dr me afin de r duire la pression que repr sentent les pr l vements pour l irrigation sur ces cours d eau Par ailleurs une attention particuli
298. nce des pompages Les tiages se retrouvent quasi syst matiquement vers la fin ao t alors que sur l ensemble du bassin Bi vre Liers Valloire les tiages se produisent entre l t et le d but de l hiver Un point d inflexion dans la courbe appara t ves juin juillet au moment du d marrage de la p riode d irrigation La courbe de remont e de la nappe poss de une forme caract ristique d un arr t de pompage e Conclusion Les diff rentes chroniques pi zom triques mettent en vidence une p riodicit annuelle de la nappe avec une p riode de hautes eaux g n ralement situ e en hiver et une p riode de basses eaux situ e la fin de l t et l automne Les pr cipitations d automne et d hiver sont particuli rement importantes pour l alimentation de la nappe L amplitude de la nappe entre hautes et basses eaux est tr s variable selon le lieu g ographique et d une ann e l autre Elle est cependant plus importante dans la plaine du Liers puis dans la Bi vre Document valid 57 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 et enfin dans la Valloire Les fluctuations pi zom triques des diff rents points de mesures sont relativement synchrones D une fa on g n rale sur l ensemble de la nappe de Bi vre Liers Valloire la baisse significative des niveaux de nappe constat e depuis 2003 est li e la successio
299. ncernent g n ralement des anciens moulins et prises d eau Les prescriptions relatives aux d bits r serv s et aux dispositifs de franchissement des migrateurs leur sont applicables et ils peuvent tre retir s ou modifi s dans l une ou l autre hypoth se d int r t g n ral comme vu pr c demment La r glementation existant sur les ouvrages sur les cours d eau et les droits d eau pourrait reposer la question pour certains ouvrages de l utilisation pour l irrigation par immersion et de leur fonctionnement en p riode de crue 3 2 2 La valeur environne mentale des boise ments de berge A partir des donn es issues des documents sur la qualit de leau des cours d eau Gay environnement 2005 2008 sur la qualit piscicole des F d rations d partementales de la Dr me et de l Is re et sur la gestion des boisements de berge Concept Cours d Eau 2001 une synth se de l tat des boisements de berge est propos e par grands tron ons cf carte 1 20 Le r seau hydrographique du bassin versant Bi vre Liers Valloire est plut t caract ris par un faible taux de boisements de berge Plus d un quart du lin aire cartographi n est bord d aucun arbre Le lit des cours d eau appartient aux propri taires des deux rives Si les deux rives appartiennent des propri taires diff rents chacun d eux a la propri t de la moiti du lit suivant une ligne que l on suppose trac e au milieu du cours d eau article L215 2 du Code de l En
300. nces de nappe Le cours d eau s infiltre ensuite totalement au lieu dit le Bois des Burettes sur la commune de Penol Pour rem dier un ph nom ne de colmatage naturel de la zone d infiltration naturelle des Eydoches et viter des inondations en aval des bassins d infiltration ont t cr s par le Syndicat Intercommunal d Am nagement Hydraulique de Bi vre Liers Valloire 3 2 2 2 Le Suzon Le cours d eau le Suzon a une longueur d environ 18 km depuis Semons o il prend sa source jusqu Beaurepaire Il draine un bassin versant de 47 km2 Le bassin versant du Suzon est extr mement perm able et le cours d eau est toujours sec dans sa partie aval en dehors des pisodes de crue La majorit du bassin versant se situe dans les zones cultiv es des terrasses A l aval de Pommier de Beaurepaire le lit du Suzon s encaisse tr s fortement dans la terrasse alluviale et sa pente devient importante 1 15 Document valid 73 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Une station hydrom trique situ e sur le Suzon St Barth lemy et g r e par la DIREN Rh ne Alpes a fonctionn entre 1987 et 1992 pour les pisodes de crue mais aucune donn e de d bit n est disponible L tude de Sogreah en 1994 a estim le d bit d cennal pour le Suzon au niveau du Pont Rouge St Barth lemy 24 m s Le d bit observ lors de la crue d octobre
301. ne de St Pierre de Bressieux et 45 mg l pour l UDI Grand Balbins dont l eau provient principalement du captage du Mas de la Mort Pesticides Limite r glementaire de qualit eau potable 0 1 ug l pour une mol cule consid r e 0 5 ug l pour le total des mol cules de pesticides Risques encourus notamment par la population la plus vuln rable agriculteurs particuliers utilisateurs de pesticides r sidents proches de zones d pandage de pesticides suite une exposition une dos forte et prolong e de pesticides exposition essentiellement par les aliments tr s faible par l eau cancers effets reprotoxiques effets neurotoxiques 4 source INVS Les r sultats d analyses sanitaires montrent que peu de substances sont d tect es Les substances les plus fr quemment retrouv es sont la DEA d s thylatrazine et l atrazine ainsi que pour le captage des Pr s Nouveaux Abon Syndicat Intercommunal d Eau Potable Valloire Galaure le m tolachlore D autres substances ont t d tect es ponctuellement par ordre d croissant de fr quence de d tection le glyphosate la simazine et la therbuthylazine Les chroniques des teneurs en pesticides des eaux brutes de captages pour l alimentation en eau potable montrent une diminution de la d tection de l atrazine et de la DEA et une diminution des d passements de la norme eau potable 0 1 ug l pour une mol cule consid r e Il est probable que cette r gression soit la
302. nes Dans le cadre de l tat des lieux pour la Directive Cadre europ enne sur l Eau du bassin Rh ne M diterran e AERM amp C 2005 l objectif de bon tat des nappes a t estim en se fondant sur leur tat chimique et quantitatif cf Tableau 23 Figure 27 et Annexe 1 Le bon tat des eaux souterraines est atteint lorsque l tat quantitatif et l tat chimique sont simultan ment bons Un seul param tre ne respectant pas le bon tat entra ne le d classement de la masse d eau objectif objectif objectif i MG r n bon tat bon tat de bon Probl matiques traiter ae quantitatif imique tat Pollution agricole Alluvions de la pounn par les FR_D0_303 Plaine Bi vre 2021 E VBAUSS poui Valloire a sant d s quilibre quantitatif gestion locale d velopper Molasses mioc nes du Bas Dauphin entre les vall es de Rance bour lasante FR DO 219 l Ozonetdela 2021 SUSS POUK sa gestion locale instaurer Dr me complexes morainiques glaciaires plioc ne Tableau 23 Caract ristiques des objectifs de bon tat et des probl mes traiter sur les 2 masses d eau souterraines principales du bassin Bi vre Liers Valloire source SDAGE Rh ne M diterran e 2009 Objectif de bon tat 2021 Autres masses d eau souterraines Formations recouvrant le molasse mioc ne 7 Lim es du dassen versant BLV Figure 27 Carte des objectifs de bon tat des masses d eau souterrai
303. nes du bassin versant Bi vre Liers Valloire source SDAGE Rh ne M diterran e 2009 Document valid 101 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 2 1 Le r seau de suivi de la qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire source SOGREAH 2008 Sur le bassin Bi vre Liers Valloire la qualit des eaux souterraines des aquif res des alluvions fluvio glaciaires et de la molasse mioc ne est suivie de fa on r guli re par plusieurs r seaux Le r seau de suivi patrimonial de l Agence de l Eau Rh ne M diterran e au titre de la Directive Cadre europ enne sur l Eau Il est compos du r seau de contr le de surveillance et du contr le op rationnel Le r seau de contr le de surveillance qui doit permettre d valuer l tat g n ral des eaux et son volution long terme compte 4 points dans les alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers Valloire Le contr le op rationnel qui s applique sur les masses d eau ayant un objectif de bon tat au del de 2015 consiste dans la surveillance des seuls param tres qui posent probl me Il est non p renne car il a vocation s interrompre d s que la masse d eau se retrouvera en bon tat Il compte 12 points dans les alluvions fluvio glaciaires dont les 4 du r seau de contr le de surveillance et 1 point dans la molasse mioc ne Le r seau de contr
304. nfrastructures pour viter les abandons de captages engager une r flexion sur la pr servation des secteurs potentiellement int ressants en termes de ressource pour satisfaire les besoins en eau des futurs habitants du territoire aider la structuration d interconnexion en interne ou entre structures intercommunales ou communales tout en veillant ce que l interconnexion dans le cas o elle permet des m langes d eau ne soit pas le moyen de faire abstraction de la d gradation de la qualit de la nappe L enjeu de la qualit de la ressource en eau est essentiel pour la distribution publique d eau Il est galement d terminant pour la quantit de ressources en eau exploitables pour l alimentation en eau potable Document valid 117 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 3 Les pressions sur la qualit de la ressource en eau 1 3 1 Les pressions domestiques l assainissement L assainissement sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire peut poser des difficult s li es la nature des sols et aux milieux r cepteurs cours d eau et nappe Les cours d eau ont g n ralement des d bits faibles notamment en p riode d tiage et les rejets domestiques et autres peuvent avoir un fort impact sur la qualit du milieu La nappe des alluvions fluvio glaciaires est vuln rable du fait de son caract re tr s per
305. nfrastructures 10411 029 Zones d extraction de mat riaux Territoires agricoles Zones humides Surfaces en eau Tableau 1 Ocapation des sols en surface et pourcentage partir de la nomenclature Corine Land Cover source IFEN 2000 1 4 1 Population et urbanisation Les derniers recensements g n raux de la population en 1990 1999 et 2006 fournissent les informations suivantes pour les 87 communes du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire source INSEE Evolution du Densit de Taux d volution Population hab nombre d habitants population annuel moyen hab hab km2 1990 87 151 Ooo O7 RE O o i C Re TS EE 2006 108 908 RE a o 7 7 RS T 1999 93 252 Oooo y Oe e 7 1 La population du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire est en augmentation constante sur la p riode 1990 2006 Entre 1990 et 1999 le taux d volution annuel moyen tait relativement mod r 0 75 il s est fortement accentu entre 1999 et 2006 2 24 Le territoire du SAGE Bi vre Liers Valloire ne compte pas de grandes agglom rations Les communes ayant les populations les plus importantes sont source recensement 2006 INSEE cf carte 1 4 en p riph rie du bassin versant Tullins 7 684 hab et Rives 5 836 hab dans le bassin versant localis es en plaine St Rambert d Albon 5 154 hab La C te Saint Andr 5 076 hab et Beaurepaire 4 412 hab Document valid 32 245 E
306. ngereuses 1 3 4 4 Les points de captage Les puits ou forages constituent des ponts d acc s facilit aux nappes pour d entuelles substances polluantes La conception m me des ouvrages doit permettre d isoler l aquif re de la surface isolation de la t te de forage vis vis de l ext rieur et cimentation des premiers m tres Les ouvrages abandonn s ne sont que tr s rarement combl s par des techniques appropri es permettant de garantir l absence de circulation d eau entre les diff rentes nappes d eau souterraine travers es nappe superficielle et nappe profonde et l absence de transfert de pollution La Loi du 30 d cembre 2006 sur l eau et les milieux aquatiques et le d cret n 2008 652 du 2 juillet 2008 relatif la d claration des dispositifs de pr l vement puits ou forages r alis s des fins d usage domestique de l eau et leur contr le ainsi qu celui des installations privatives de distribution d eau potable ont introduit l obligation pour les particuliers de d clarer en mairie les forages domestiques existants ou futurs depuis le 1 janvier 2009 L obligation de d clarer un forage domestique vise renforcer la protection du milieu naturel En faisant prendre conscience aux particuliers de l impact des forages domestiques sur la qualit et la quantit des eaux des nappes Ils doivent faire l objet d une attention toute particuli re lors de leur conception et de leur exploitation En mettant e
307. nis es et agricoles A nney ron gt ndancette Transport solide sur les reliefs au sud Carte d al a en cours d acquisition sur bassin versant du Bancel Risque inondation Manque de mise en valeur des ZH Gestion des boisements de berges par la CCRV Un forage de recherche pour captage AEP n a pas donn de r sultats int ressants Cours d eau peu artificialis sur l amont Milieux aquatiques Ripisy Me en tat moyen reboisement en aval Document valid 211 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sous territoire MOLA SSE Extension du sus territoire quivalente l ensemble de l extension du p rim tre du SAGE L aquif re de la molasse s tend au del sur plus de 3 500 km2 Description Nappe capte sous les alluvions fluwio glaciaires et complexe molassique morainique affleurant sur les massifs de Chambaran et Bonnevaux Milieux SR E molassique est affleurant apport de d bit au aquatiques Dans les zones g ologiques favorables pr sence du plio amp ne la nappe des alluvions flwio glaciaires peut tre aliment e par la molasse secteurs de Boug C hambalud des sources de l O ron et des Veuzs d Albon AEP 2 points de pr kvements 8 des volumes totaux annuels pr lev s Peu de points d irrigation agricole Revel Tourdan Valloire faibles volumes Forages de particuliers pour exploitation g othermique faibles volumes
308. nitaire sensibilisation des agriculteurs aux syst mes de production bas niveau d intrants Document valid 132 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Des secteurs g ographiques restreints animation et communication sur le PVE Les bassins d alimentation de captages d eau potable animation pour l am lioration de la qualit de l eau de 5 captages AEP Ces 5 captages ont tous t retenus comme captages prioritaires Grenelle cf Tableau 28 Phase de Captage commune Probl matique R sultats l op ration 8 exploitants en CAD sur 25 concern s Arr t des d passements de 50 mg l en nitrates et tendance g n rale la baisse Concentration en DEA gt la norme de potabilit 0 1 ug l Golle 8 exploitants en CAD sur 14 concern s A de Nitrates Arr t des d passements de 50 mg l en 3 pr et tendance g n rale la baisse Vie de Nantoin Nitrates et Mottier Champier pesticides Melon et Michel Thodure Marcilloles Pesticides 4 exploitants en MAE sur 5 concern s suivi des pratiques agricoles En attente du diagnostic de Seyez et Pesticides Donis Ornacieux car une partie du bassin d alimentation est commune aux 2 captag Tableau 28 Caract ristiques des actions Terre amp Eau sur la partie is roise du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire source Chambre d Agricu
309. nnelle lutte contre la pollution protection Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse des milieux aquatiques suivi des milieux connaissance et diffusion des donn es sur l eau selon un programme d interventions pluriannuel Perception de redevances pay es par les usagers de l eau pour pr l vements et ou pollution redistribu es sous forme d aides aux actions en faveur de l conomie d eau Etablissement public de l Etat sous la tutelle des Minist res de et de lutte contre la pollution l Environnement et des Finances Soutien technique et financier aux actions d animation sur le terrain SAGE contrats de milieux DDPP Direction D partementale de la Protection de la Population a Pr ention et gestion des risques directs ou indirects dans les domaines Depuis le ter janvier 2010 la DDSV Direction D partementale des conomiques alimentaires sanitaires et environnementaux auxquels sont expos es Services V t rinaires et l UDCCRF Unit D partementale de la les populations humaines et les animaux l exclusion des missions qui rel vent de la Concurrence Consommation et R pression des Fraudes ont s curit publique ou du minist re de la sant fusionn pour former la DDPP Service d concentr des minist res de l alimentation de l agriculture et de la p che le minist re de l conomie de l industrie et de l emploi le minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la me
310. nnexe 2 Sch ma g ologique du bassin Bi vre Liers Valloire SRAE 1981 225 Annexe 3 Caract ristiques des stations d purations situ es sur les communes du p rim tre du SAGE Bi re Liers Valo il nnii ana aT aTa 227 Annexe 4 Sites BASIAS situ s sur le p rim tre du SAGE BLV 233 Annexe 5 Tableau comparatif des termes du bilan pour la nappe Bi vre Liers Valloire tablis par diff rentes Ale EAE A ET A AE T A E TA NTA 235 Annexe 6 Inventaire des zones humides du bassin versant Bi vre Liers Valloire 237 Annexe 7 Les bandes enherb es couvert environnemental le long d un cours d eau 245 Liste des cartes Carte 1 1 Situation g ographique du SAGE Bi vre Liers Valloire Carte 1 2 Contexte g ologique et climatique Carte 1 3 Occupation du sol Carte 1 4 D mographie Carte 1 5 Activit agricole Carte 1 6 Activit industrielle Carte 1 7 Activit s de loisirs en bord de urs d eau Carte 1 8 Infrastructures Carte 1 9 Structures intercommunales Carte 1 10 Hydrog ologie Carte 1 11 Hydrographie Carte 1 12 Zones humides et milieux remarquables Carte 1 13 Qualit des cours d eau Gay environnement 2008 Carte 1 14 Qualit nitrates et pesticides des eaux souterraines Carte 1 15 Qualit des eaux brutes avant distribution Carte 1 16 Assainissement collectif Carte 1 17 Assainissement non collectif Carte 1 18 Pr l vements pour la distribution publique d eau
311. ns Terre amp Eau de la Chambre d Agriculture de l Is re Ils sont tous arriv s ch ance au plus tard en 2009 cf Tableau 28 Le CAD Bi vre enjeu nitrates et phytosanitaires n a quasiment pas eu d impact sur la qualit g n rale de l eau de la nappe car tr s peu de contrats ont t sign s en dehors des aires d alimentation des captages AEP o existe une op ration Terre amp Eau le CAD Bonnevaux enjeux nitrates et biodiversit a eu un impact positif sur le paysage collinaire avec environ 30 contrats sign s sur le Nord Dr me tr s peu de CAD ont t contractualis s Document valid 131 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Mesures agro environnementales MAE Mesures agro environnementales territoralis es MAEt Les MAEt sont une suite possible aux CAD Elles permettent de r pondre des enjeux environnementaux pr cis et localis s ou de pr server des ressources remarquables Elles permettent d indemniser des changements de pratiques ou de production induisant une r duction des intrants dans un objectif de pr servation de la qualit de l eau Selon les retours des chambres d partementales d agriculture de l Is re et de la Dr me il s av re difficile de faire adh rer les agriculteurs au dispositif actuel des MAE Les principales raisons voqu es sont une certaine lourdeur administrative des aides jug es
312. nscrites dans un plan bcal d urbanisme PLU ou un plan d occupation des sols POS ou utilis e pour l instruction des dossiers d urbanisme certificat d urbanisme et permis de Construire art R 111 2 du Code de l Urbanisme Sur la partie dr moise du p rim tre du SAGE une carte d al a est en cours de constitution pour les communes de la Communaut de Communes Rh ne Valloire concern es par les cours d eau Oron Veuzes Colli res et Bancel Document valid 200 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 4 5 Diagnostic risques naturels li s l eau L importance des infiltrations dans les plaines du bassin Bi vre Liers Valloire r duit fortement les d bits de pointe des crues courantes des principaux c urs d eau Cependant en cas d v nement pluvieux exceptionnel et apr s saturation en eau des sols les crues du bassin versant peuvent tre extr mement fortes Les zones urbanis es et les zones d activit s conomiques peuvent tre inond es d s le centre de la plaine de la Bi vre m me si la majorit des secteurs b tis se situe en zone d al a faible Les d g ts caus s dans les zones de relief peuvent tre galement cons quents du fait du charriage de mat riaux dans les combes Les crues font cependant partie int grante de la dynamique des cours d eau Il est n cessaire d accepter de vivre avec les cours d eau Les zones habit es do
313. ntaires Comme pour les cours d eau la qualit des eaux souterraines de la nappe Bi vre Liers Valloire semble avoir peu volu en 10 ans m me si une tr s l g re am lioration est observ e pour les nitrates en particulier l aval du bassin La pr sence de pesticides majoritairement atrazine et ses d riv s est le param tre d classant pour la nappe au regard des crit res fix s par la Directive Cadre europ enne sur l Eau La reconqu te de la qualit des eaux souterraines pour atteindre l objectif de bon tat en 2021 est donc un v ritable d fi La qualit de la nappe de la molasse est moins bien connue G n ralement de meilleure qualit que la nappe des alluvions la nappe de la molasse montre une tendance la d gradation dans les zones de pompage de cette nappe par transfert des polluants de la nappe des alluvions Malgr les diff rents am nagements effectu s les risques hydrauliques restent importants Certaines agglom rations dans les plaines en particulier sont insuffisamment prot g es contre les crues Les risques torrentiels sur les reliefs provoquent de gros d g ts tr s localis s Les solutions d am nagement hydraulique sont extr mement co teuses pour les collectivit s locales Les risques hydrauliques largis la gestion des eaux pluviales et de ruissellement doivent tre mieux pris en compte dans l am nagement du territoire en laissant notamment des espaces suffisants pour l infiltration des e
314. o nnement Rendement d puration SAINT RAMBERT SAINT RAMBERT Boues activ es a ration A a D ALBON D ALBON 19 00 probng e RES Boues activ es a ration Is re l prolong e TULLINS LA FURE TULLINS 29 000 BURCIN Cr ation STEP FPR LA FORTERESSE Cr ation STEP FPR POMMIER DE re Projets voqu s ST PAUL D IZEAUX Cr ation FPR ones EE PE A o o BIZONNES ane Ge LL SAINT GEOIRS En gris les STEP rejetant en dehors du bassin versant Bi vre Liers Valloire Source Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse Document valid 231 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Document v alid 232 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Annexe 4 Sites BASIAS situ s sur le p rim tre du SAGE BLV principale Entreprise Jean Lefebvre Centrale d enrobage graviers de va Publics enrob s de goudron pour les oui Carri res DELMONICO routes par exemple DOREL ANNEYRON LAFUMA Fabrication d armes et de non gt friche munitions Traitement et rev tement des m taux traitement de suface ANNEYRON Atelier de M X sablage et m tallisation oui gt ZA et zone traitement lectrolytique r sidentielle application de vernis et peintures Appr t et tannage des cuirs TANNERIES DE tannerie m gisserie non gt fr
315. ode d tiage Habitats biologiques et espaces de qualit paysag re Les zones humides abritent de nombreuses esp ces v g tales et animales de fa on permanente ou temporaire Elles sont des zones d alimentation de reproduction et de refuge Les zones humides peuvent tre des milieux privil gi s pour de nombreuses activit s touristiques de loisirs ou conomiques chasse p che cultures cresson observation de la nature animation et sensibilisation la protection des milieux naturels Dans l annexe 6 les zones humides inventori es sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire ont t regroup es par grand type l aide du guide technique SDAGE Rh ne M diterran e et Corse et leurs fonctions suppos es dans le cycle de l eau ont t propos es de fa on th orique dans l hypoth se o ces fonctions n ont pas t alt r es L inventaire des zones humides du bassin Bi vre Liers Valloire n est pas exhaustif certaines zones humides dont la surface est inf rieure 1 hectare n ont pas t r pertori es Par ailleurs en dehors de quelques zones humides d importance la caract risation des zones humides inventori es reste insuffisante pour des aspects de protection et de gestion Actuellement afin de convaincre les d cideurs de conserver et d assurer l utilisation rationnelle des zones humides des tudes valuent la valeur mon taire des services rendus naturellement par ces cosyst mes Les gains peuv
316. ole sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire source Document de Gestion de lEsp ae Agricole et Forestier D G FAF de lIs re Territoire Bi vre Valloire d cembre 2003 Document v alid 33 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 4 2 3 La pisciculture Il existe trois piscicultures dans le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Charles Murgat Les Fontaines sur la commune de Beaufort Font Rome et Faure sur la commune de Manthes L activit est li e la pr sence des sources r surgences de la nappe qui servent habituellement alimenter les bassins Lorsque le d bit des sources devient insuffisant il est compens par des pr l vements directs par pompage dans la nappe des alluvions fluvo glaciaires Production z Les Fontaines Saumon truites fario et arc en ciel omble chevalier Charles Murgat Beaufort pour transformation et vente sur place poissonnerie depuis 1898 g traditionnelle restauration grande distribution et Font Rome Briand B al Manthes z 500 depuis 1969 Des sources de Saumon truites fario et arc en ciel omble chevalier Manthes Faure Manthes 80 100 pour vente au d tail sur place troph es de p che et depuis 1975 1 4 3 Les activit s industrielles et artisanales Le territoire Bi vre Liers Valloire pr sente un tissu industriel faiblement d velo
317. ollution Document valid 35 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Ann e Superficie Tonnage Tonnage r alis Exploitant Commune Etat de fin Mode de TER en d emprise autoris Is re annee 2006 Remarques piora d auto etat autoris e Dr me estimation de q risation ha Yan l exploitant Ci Projet d une seule BUDILLO N RABATEL Izeaux 765 1 100 000 1 020 000 Oeon j 67 SCB Exploitation 2019 Remblais Agricole 61 800 000 700 000 Oooo O DELMONICO DOREL 2026 39 5 600 000 500 000 550 000 CARR DES CHENES Exploitation 2014 40 450 000 250 000 300 000 Exploitation en eau CEMEX 2027 31 300 000 330 000 Extension dans le 7 Z x GACHET Gillonnay Explo taton 701 agricie 14 3 300 000 190 000 p rim tre de protection loign du captage AEP O1 15 des Alouettes CARBIEV Exploitation 2029 25 5 190 000 40 000 nn DELMONICO DOREL Anneyron ___ Exploitation 2013 Agricole 4 145 000 50 000 Exploitation 34 8 Projet d une seule BUDILLON RABATEL Projet de 200g Agrimle 120 000 106 000 autorisation renouvellement MICHAL Epinouze Exploitation 2013 48 2100 000 fre REVOL MICHEL Epinouze Exploitation 2024 485 70000 ne DELMONICO DOREL 9 4 5o00 ge DELMONICO DOREL 2039 uz S00 Joe J MARCHAND _ Beaufort_ Exploitation 2017 Agriole 3 7 30 000 10 000 S CHEVAL FR RES Epinouze Fin d
318. ommunautaire pSIC puis un SIC apr s d signation par la commission europ enne enfin une Zone Sp ciale de Conservation ZSC apr s arr t du ministre charg de l Environnement P comme Perm abilit la perm abilit est l aptitude d un r servoir se laisser traverser par l eau sous l effet d un gradient hydraulique Elle est mesur e par le coefficient de perm abilit not K m s Document valid 220 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 R comme R serve Naturelle Une r serve naturelle s applique des parties d une ou plusieurs communes dont la faune la flore le sol les eaux les gisements de min raux ou de fossiles ou le milieu naturel pr sentent une importance particuli re Les objectifs limitativement num r s par la loi sont la pr servation d esp ces animales ou v g tales et d habitats en voie de disparition sur tout ou partie du territoire national La proc dure est l initiative du ministre charg de la protection de la nature qui peut tre saisi par tout organisme ou particulier Le d cret de cr ation de la r serve pr voit une r glementation qui varie selon chaque r serve Il peut r glementer ou interdire un certain nombre d activit s num r es par la loi dont la chasse la p che les activit s industrielles ou commerciales les travaux publics et priv s la circulation du public l exercice de
319. on Echelle Contenu principal 1964 Gestion d centralis e par grand bassin Eau patrimoine commun SDAGE Rh ne M diterran e Gestion globale de l eau Masse d eau e tat en 2015 2000 DCE Europe 2004 _ Transposition DCE 2006 LEMA meme a a o des lois sur l eau Prise en compte du citoyen SDAGE Rh ne M diterran e Outil pour appliguer la DCE 2015 1 bilan d atteinte du bon tat 2021 27 bilan d atteinte du bon tat A l chelle du bassin versant Bi vre Liers Valloire la mise en uvre de la DCE s est traduite par la d finition des objectifs suivants pour les diff rentes masses d eau Masses d eau naturelles cours d eau Libell objectif jectif objectifs i bon tat ta de bon causes de d rogation param tre cologique chimique tat Le Rival Raille de la source 2021 2015 Faisabilit technique nutriments St Barth l my et ou pesticides morphologie L Oron de St Barth l my 2021 2015 Faisabilit technique nutriments jusqu au Rh ne et ou pesticides morphologie ts Faisabilit technique nutriments CoWare a Balun aue 0 2021 et ou pesticides morphologie Le Dolon 2015 2027 2027 Conditions naturelles sub stances prioritaires HAP seuls ruisseau des Eydoches 2015 207 201 7 Faisabilit technique nutriments Faisabilit technique nutriments er m Faisabilit technique 205 205 2015 7 Oo S O ruisseau de Regrimay 205 205 205 7 ruissea
320. on cf carte 1 11 Au regard de la superficie du bassin versant Bi vre Liers Valloire surface d environ 900 km2 le r seau hydrographique appara t sous dimensionn La densit de drainage tr s faible sur le bassin r sulte de l importance des ph nom nes d infiltration des eaux dans le sol due la forte perm abilit des alluvions fluvio glaciaires cf chapitre II 3 1 1 3 2 1 La plaine de Bi vre Le Rival et ses affluents Le cours d eau principal de la plaine de Bi vre est Le Rival Ce urs d eau d une bngueur de 35 km environ draine Beaufort avant les mergences de l Oron un bassin versant d une surface de 461 km2 Il prend sa source sur la commune de La Forteresse dans le plateau de Chambaran Auparavant le Rival se perdait par infiltration dans la plaine au niveau des communes de Thodure et Beaufort Dans les ann es 1970 il a t connect au cours d eau l Oron par un canal artificiel d vacuation des eaux le canal de la Raille Le bassin versant du Rival se caract rise par une partie amont relativement bois e puis occup e par des prairies Au niveau des terrasses les grandes cultures deviennent pr dominantes Les principaux affluents du Rival sont tous situ s en rive gauche la Ravageuse appel e ensuite la Coule l aval de la commune d Izeaux la Ba se le Nivollon et la P rouse Ils prennent naissance dans le massif des Chambaran et leurs lits sont g n ralement tr s encaiss s avec de forte
321. on imm diate rapproch e et loign e autour des ressources code de la sant publique L 1321 2 une autorisation de l utilisation des eaux pr lev es en vue de la consommation humaine de de la sant publique R 1321 6 R 1321 12 une d claration des conditions d expropriation dans le p rim tre de protection imm diate dont les terrains doivent tre acquis en pleine propri t par le ma tre d ouvrage Code de l expropriation En pratique la proc dure est lourde mettre en uvre Elle comprend la d lib ration de la collectivit pour engage la proc dure les tudes de vuln abilit et l avis de l hydrog ologue agr sur les disponibilit s en eau les mesures de protection et la d finition des p rim tres de protection une phase administrative menant la signature de la DUP consultation des services Agence de l Eau Chambre d agriculture DDT DREAL et de la collectivit sur le projet d arr t pr fectoral enqu te publique la notification la collectivit des d marches entreprendre travaux de mise en conformit notification aux propri taires des terrains inclus dans le p rim tre de protection rapproch e mise en conformit du PLU ou du POS De plus le plan national Sant Environnement 2004 2008 des Minist res de la Sant et de la Protection sociale de l cologie et du D eloppement durable de l Emploi du Trail et de la Coh sion sociale d l
322. on progressve de la molasse par transfert de la nappe des alluv ions Secteur sensiblk par rapport aux Tours d eau en cas de Ad quation pr l vements agricoles restrictions s cheresse pr l vements Soutien d tiage artificiel STEP pisc ressource eau Secteur sensibk par rapport aux pr l vements agricoles des piscicultures RE Al a inondation tout le long des cours Carte d al a en cours d eau avec impact sur zones urbanis es d acquisition sur OronVeuzes agricoles et industrielles St Barth lemy Colli res gt St Rambert d Albon Risque inondation Vastes champs d expansion de crue mais Augmentation du ruissellement imperm abilisation croissante urbanisation Risque torrentiel sur les reliefs au sud Am nagements de type bassins de r tention infiltration plages de d p ts Mise en valeur et int r t p dagogique sources de l O ron NS Projet de mise en valeur des Vawveri re et R grimay r servoirs sources Manthes Milieux aquatiques biologiques Cours d eau rectifi s dans les plaines Gestion des boisments de min ralis s dans les zones urbaines berges par la CCRV ripisy ve d grad e Molasse 1 pr l vement pour AEP Manthes Vigilance sur l inversion des flux x 700 000 m an et la pollution Document valid Usages de l eau eau superficielle 209 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sous territoire
323. ondeur d passe 10 m Au del de 100 m de profondeur l installation est soumise autorisation administrative qui n cessite une tude d impact et une enqu te publique cela explique que dans la plupart des cas les ouvrages soient limit s moins de 100 m de profondeur La proc dure est cependant all g e pour les pompes chaleur compte tenu de la puissance calorifique dun capteur vertical de 30 50 W par m tre for les installations de Document valid 175 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 pompes chaleur sur sondes g othermiques verticales ne font l objet que d une simple d claration la proc dure d autorisation au titre du code minier vaut autorisation au titre de la l gislation sur l eau Les installations qui ne rentrent pas dans la proc dure d autorisation cit e ci dessus seront concern es par les rubriques 1 1 1 0 et 1 1 2 0 de l annexe de l article R 214 1 du code de l environnement De m me que pour les pr l vements usage domestique la r glementation existante devrait permettre de mieux conna tre la localisation de ce type d installation nerg tique L tude Sogreah de 2008 pr conise un suivi de la temp rature des eaux souterraines pour les installations g othermiques les plus importantes d bit gt 20 m h afin de caract riser l incidence des rejets sur les eaux souterraines et de limi
324. onnent le d roulement de l ann e hydrologique et notamment de la p riode d t Un d ficit de la recharge de la nappe se traduit par une baisse des niveaux de nappe et une baisse des d bits des cours d eau en lien avec la nappe Oron Veuzes Les pr l vements peuvent accentuer la situation Les pistes de travail de la CLE pourraient l amener valuer le d bit exploitable de la nappe pour pr server un quilibre quantitatif entre les diff rents pr l vements AEP irrigation industrie autres et le bon tat quantitatif et qualitatif des milieux aquatiques nappes cours d eau et zones humides Les situations risque quantitatif par exemple lors de recharges hivernales faibles devront tre prises en compte suffisamment t t pour anticiper la gestion de la saison estivale suivante Pour une meilleure compr hension des enjeux il sera n cessaire d am liorer la connaissance des volumes r ellement pr lev s sur les diff rentes ressources par les diff rents usages en particulier les piscicultures et les marges d erreur existantes li es l estimation de certains pr l vements par forfait calculs th oriques etc Le SDAGE Rh ne M diterran e a identifi le bassin versant Bi vre Liers Valloire et la nappe des alluvions comme n cessitant des actions relatives l quilibre quantitatif aussi une tude de d termination des volumes maximums pr levables sera engag e d s la fin d ann e 2010 pour compl ter les
325. ons La teneur moyenne en nitrates de la molasse tait par exemple de 11 5 mg l Cave pr sentation de l tude aux collectivit s is roises 3 mars 2009 en comparaison de 36 mg l pour les alluvions e La bact riologie Pour les param tres bact riologiques la qualit des eaux est g n ralement de classe bonne tr s bonne e L alt ration par les nitrates Dans l ensemble du bassin Bi vre Liers Valloire la qualit des eaux souterraines des alluvions fluvio glaciaires est significativement d grad e par les nitrates La teneur moyenne en nitrates est d environ 36 mg l et la teneur m diane de 35 65 mg l 140 points analys s Sogreah 2008 cf carte 1 14 Les valeurs extr mes sont 8 4 mg l relev pour le captage d AEP de Moissieu sur Dolon et 122 mg l relev pour un puits d irrigation agricole Sillans Classe de 5 mi c E 3 G o D T 2 S S z Figure 30 R partition des teneurs en nitrates dans la nappe Bi vre Liers Valloire 140 points analys s Sogreah 2008 En g n ral on nstate que les points de mesure ayant des teneurs lev es en nitrates pr sentent galement une forte variabilit intra annuelle avec des maxima situ es en hiver en coh rence avec les p riodes risques de lessivage de nitrates fin de l automne et hiver et des minima situ
326. ons des producteurs hydro lectriques A l chelle des 2 sous secteurs hydrographiques Le potentiel d am nagements nouveaux identifi s par les producteurs hydro lectriques y compris les stations de transfert d eau par pompage STEP est nul Le potentiel hydro lectrique th orique r siduel tabli par calcul correspond au potentiel d nergie hydraulique th orique total moyenne interannuelle des d bits multipli e par le d nivel du sous bassin versant auquel sont retranch es les donn es pr c dentes l existant le potentiel de sur quipement et le potentiel des nouveaux am nagements identifi s par les producteurs Il a t estim en fonction des enjeux d finis d apr s les r glementations environnementales existantes classements de cours d eau Natura 2000 prescriptions du SDAGE existant chartes des parcs nationaux Le potentiel hydro lectrique th orique r siduel pour les sous secteurs concernant Bi vre Liers Valloire est r capitul dans le tableau 5 Tableau 5 Caract ristiques du potentiel th orique r siduel des sous s cteurs hydrographiques concernant le bassin Bi vre Liers Valloire source ISL ASCONIT A gence de l Eau 2008 Sous secteur Cat gorie environnementale Puissance Mw den Le Rh ne de la Var ze mobilisable 0 718 3 373 incluse aux Colli res sous conditions strictes 0 863 4 054 Le Rh ne des Colli res mobilisable 29 703 139 604 incluses la Cance Total 3128
327. ons fluvio glaciaires ou nappe de la molasse mioc ne ou nappe d accompagnement Document valid 164 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 a 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Ann e B Eau souterraine E Eau superficielle Figure 37 Evolution des pr l vements pour l irrigation agricole dans les eaux souterraines et les eaux de surface en milliers de n de 1997 2007 source redevances pr l vements AERM amp C Len E kc 2 9 gt 2 2 2 E 3 gt Les volumes pr lev s pour l irrigation ont fortement augment depuis 2003 Cette hausse importante partir de 2003 s explique par la meilleure connaissance des irrigants et des volumes pr lev s suite la recherche de redev ables effectu e par l Agence de l Eau Rh ne M diterran e Les pr l vements en eau souterraine repr sentent de fa on constante sur 10 ans plus de 95 des pr l vements r alis s pour l irrigation agricole Les pr l vements en eau superficielle ont plut t tendance diminuer Ceci s explique par le fait que les pr l vements en eau superficielle sont progressivement abandonn s pour des aspects de s curisation et report s sur des pr l vements en nappe Les restrictions de pr l vements en eau en p riode de s cheresse sont g n ralement plus fortes sur les eaux superfici
328. ou leurs tablissements publics de coop ration doivent notamment D limiter apr s enqu te publique les zones relevant de l assainissement collectif celles relevant de l assainissement individuel et celles o des mesures doivent tre prises pour g rer les eaux pluviales et de ruissellement article L2224 10 du Code G n ral des Collectivit s Territoriales Etablir un programme d assainissement Avoir r alis les quipements n cessaires l ch ance ultime tait fin 2005 Les stations d puration et les d versoirs d orage des r seaux de collecte peuvent tre soumis autorisation ou d claration au titre de la l gislation sur l eau voir rubriques de l annexe de l article R 214 1 du code de l environnement La Directive Cadre europ enne sur l Eau tablissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l eau et visant atteindre le bon tat de toutes les masses d eau des Etats membres a t transcrite en droit fran ais par la loi du 21 avril 2004 Sa mise en uvre a conduit une r vision du SDAGE Rh ne M diterran e L objectif de bon tat induit selon les cas des exigences de performance suppl mentaires pour les ouvrages d puration e Boues d puration Le r gime juridique des boues est d termin par les articles R211 25 R211 46 du Code de l Environnement relatifs l pandage des boues issues du traitement des eaux us es Selon l article R211 27 du Code de l
329. par des lus mandat de 6 ans Projet de devenir organisme unique pour les demandes de pr l vements en eau repr sentant l ensemble des acteurs du monde agricole et rural Candidatures de la Chambre d Agriculture de l Is re pour le d partement de l Is re et Repr sentation des int r ts agricoles aupr s des divers organismes Chambre d Agriculture de l Is re Avis sur les probl mes de l eau li s aux activit s agricoles Accompagnement des agriculteurs sur diff rents projets conseils et animations Sensibilisation des agriculteurs aux volutions des pratiques agricoles en mati re INEED INnovation pour l Environnement et l Economie Durdles Rh ne Alpes centre r gional de ressources et de recherche et d veloppement exclusivement destin aux Chambre de Commerce et d industrie de la Dr me entreprises et qui a pour objectif de stimuler les co innovations ex transfert de Repr sentation et d fense des int r ts des entreprises industrielles technologies propres et sobres pour les PME ex r duction de la consommation en de ch Conseils et appui aux entreprises industrielles animation actions d information et de sensibilisation sur les r percussions de leurs activit s et sur la r duction des nuisances sur le milieu aquatique collecte des huiles alimentaires usag es quide de bonnes pratiques pour la gestion des d chets op ration Imprim vert gestion des d chets Chambre de Commerce et d industrie du Nord Is re O
330. pe de la molasse a un r le de soutien d tiage de certains Document valid 180 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 cours d eau situ s sur les parties molassiques affleurantes amont du Bancel et du Rival sur lesreliefs molassiques au Sud du bassin Par ailleurs elle alimenterait la nappe des alluvions fluvio glaciaires en aval du bassin sur la plaine de la Valloire Ces informations ne sont pour le moment pas encore quantfi es Cave travaux en cours Cependant une augmentation des pr l vements dans la nappe de la molasse mioc ne risquerait de modifier les quilibres et les changes actuels entre nappe superficielle et nappe profonde Les transferts d eau de la nappe des alluvions fluvio glaciaires vers la nappe de la molasse entra neraient une contamination de cette derni re par les polluants pr sents en forte concentration dans la nappe superficielle C est le ph nom ne qui se produit Manthes o un captage avec un pr l vement important a t r alis dans la nappe de la molasse mioc ne Les teneurs en nitrates enregistr es depuis la mise en service de ce forage sont pass es de 5 mg l plus de 15 mg l 2 6 4 Les r gles existantes en gestion de crise Actuellement les d partements de la Dr me et de l Is re disposent chacun d un arr t cadre d partemental qui permet de d finir des r gles de gestion de la res
331. phosphore dans l eau provenant de la d gradation de la mati re organique ou des poly phosphates utilis s dans k traitement des eaux ou comme adjwants actifs dans les d tergents Sa pr sence dans l eau peut galement tre li e l utilisation d engrais Document valid 110 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 2 2 3 Les enjeux qualit des eaux souterraines La nappe Bi vre Liers Valloire est tr s vuln rable du fait de l absence de protection naturelle Des pressions diverses li es aux activit s anthropiques s exercent au dessus d elle La nappe pr sente ainsi une pollution g n ralis e par les nitrates plus marqu e dans les centres des plaines l concentrent les coulements d eau une pollution quasi g n ralis e par les pesticides par l atrazine et ses d riv s en particulier Les analyses r alis es n ont pas mis en vidence de polluants marqueurs d une pollution li e l assainissement domestique ni aux rejets industriels Pour les teneurs en nitrates dans la nappe m me si depuis la fin des ann es 1990 il y a globalement sur le bassin une relative stabilisation voire une l g re diminution l volution des teneurs en nitrates est la hausse dans les parties aval du Liers centrale et amont de la Bi vre Seule la plaine de la Valloire pr sente des teneurs en nitrates la baisse Le sui
332. pitre pr c dent 2 1 Il faut signaler que certaines communes ou collectivit s ont mis en place des tarifications sp ciales pour ces gros consommateurs d eau La suite de ce chapitre s attache exclusivement aux pr l vements pour l irrigation agricole pour lesquels on dispose de donn es plus pr cises 2 2 1 Les superficies irrigables et irrigu es dans le bassin Bi vre Liers Valloire Les statistiques du Recensement G n ral Agricole en 2000 d nombraient 626 exploitations quip es pour l irrigation sur les communes du bassin Bi vre Liers Valloire Cela repr sentait une surface irrigable de 11 166 ha Sur ces 626 exploitations 602 irriguaient effectivement repr sentant une surface irrigu e de plus de 8 000 ha en 2000 Les surfaces irrigu es avaient fortement augment entre le RGA de 1988 et celui de 2000 Le Sch ma Directeur D partemental d Irrigation et de Gestion de la Ressource en Eau de l Is re BRL Ing nierie 2006 a dress par consultation du monde professionnel agricole un tat des besoins en irrigation pour le secteur Bi vre Liers Valloire sur le d partement de l Is re les demandes repr senteraient une augmentation de 50 100 des surfaces irrigu es actuelles avec une mise en place de l irrigation sur les secteurs du Grand Lemps Colombe Apprieu et du centre Bi vre Dans ces secteurs la nappe est relativement profonde 30 40 m cela explique en partie que l irrigation y soit actuellemen
333. ploit e pour l AEP l irrigation Ressour c Quelques sources du complexe morainique et molassique exploit es pour l AEP en eau Nappe de la molasse Marais de Faramans R gion d tangs Bonnevaux Zones humides ponctuelles AEP aa ae Irrigation agricole dans h partie aval et sud du sous territoire P che de loisir Eee J conses eme Pollution faible sauf l aval de qqsSTEP San Impact de l assainissement et des pratiques superficielle p paugq agricoles nitrates eau A PaA 20 50 mg l Tendance la hausse de la souterraine RARE ES teneur en nitrates au sud 3 captages prioritaires Grenelle Ad quation Pas de probl me diagnostiqu actuellement S l pr l vements paa ressource iai Pas de probl me diagnostiqu actuellement souterraine Risques torrentiel et mouvement de terrain sur les reliefs Am nagements de type bassins de Risque inondation r tention infiltration v nements exceptionnels apports d eau importants au sous territoire aval Valloire par Suzon et infiltration Eydoches Base loisir de Faramans Milieux aquatiques a d R de a aa oe Cours d eau moins artificialis s Milieux humides Augmentation du ruissellement urbanisation Document v alid 208 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Sous territoire VALLOIRE Plaine de la Valloire depuis les sources de l O ron jusqu au Rh ne alluv ions flu
334. points de vue patrimonial milieux et esp ces faunistiques et floristiques et fonctionnel Les zones humides que l on a qualifi es d int r t local gt sont en revanche renseign es de fa on h t rog ne Les zones humides ont des fonctions multiples source Note technique SDAGE Rh ne M diterran e Corse 2000 Filtration naturelle et auto puration Les zones humides contribuent au maintien et l am lioration de la qualit de l eau des aquif res et des cours d eau en relation en agissant comme filtre purateur naturel elles favorisent les d p ts de s diments et sont le si ge de d gradations biochimiques notamment gr ce aux bact ries de d sinfection gr ce aux ultraviolets d absorption de stockage et de d gradation par les v g taux des l ments nutritifs issus du bassin versant nitrates phosphates R gulation des r gimes hydrologques Les zones humides retardent globalement le ruissellement des eaux de pluie et le transfert imm diat des eaux superficielles vers l aval du bassin versant Elles constituent souvent des zones d expansion de crues pour les rivi res De plus les zones humides absorbent et stokent momentan ment l exc s d eau puis le restituent progressivement lors des p riodes de s cheresse Elles diminuent donc l intensit des crues cr tement des pics de crue contrbuent une recharge lente et progressive des aquif res et soutiennent les d bits des cours d eau en p ri
335. politiques d urbanisme Etablir un bilan annuel int grant une valuation Mise en uvre de dispositions au sein des contrats Communication autour du SAGE et renforcement des partenariats institutionnels 25 245 Documents v Arr t de d limitation du p rim tre v Arr t de constitution de la CLE v Rapports annuels Y Projet de PAGD Y Projet de r glement v Rapport environnemental v Rapport et avis motiv s du Commissaire Enqu teur v SAGE adopt PADG et r glement v Trame de tableau de bord v Arr t pr fectoral SAGE D claration v Tableau de bord r guli rement compl t Rapports annuels v Eventuelle r vision du SAGE Contrats sign s v Mise en place d un plan de communication Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 3 La Commission Locale de l Eau La Commission Locale de l Eau CLE a le statut d une commission administrative sans personnalit juridique propre C est elle qui organise l ensemble de la d marche SAGE La CLE est la structure de concertation et de d cision Pour cela dans sa composition un quilibre doit tre trouv afin que tous les usages et toutes les tendances puissent tre repr sent s La Loi sur l Eau de 1992 stipulait que la CLE devait comprendre Pour moiti des repr sentants des collectivit s territoriales et tablissements publics lo
336. pon cobnise progressivement le r seau hydrographique cr ant des d sordres dans les boisements de berge 3 2 3 L envahissement par la Renou e du Japon La Renou e du Japon est une plante qui a t introduite sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire dans les ann es 1980 1990 lors de travaux hydrauliques routiers En 2001 la Renou e du Japon tait envahissante sur 17 5 km et tait en cours de colonisation d un lin aire estim au moins aussi important Concept Cours d Eau 2001 Un nouveau bilan en 2008 men seulement sur le territoire de la Communaut de Communes Rh ne Valloire a montr qu elle s tait implant e sur un lin aire suppl mentaire de 4 km de cours d eau Concept Cours d Eau 2009 massifs pars na s tant pas propag s an aval A propagalion active de a plant Figure 43 Propagation des Renou es du Japon sur le r seau hydrographique de Bi vre Liers Valloire Concept Cours d Eau 2001 Les 3 principaux foyers de propagation de la Renou e du Japon r pertori s en 2001 taient situ s sur le R grimay en amont de Lens Lestang l Oron la Maladi re Beaurepaire et la P rouse Viriville La propagation naturelle de la plante se fait gr ce aux crues de l amont vers l aval Elle a t acc l r e par les curages et recalibrages La plante a donc envahi la partie aval du R grimay puis le Dolure la partie aval de La P rouse et commence envahir les Colli res 26 petits massif
337. pour l irrigation agricole entre la partie dr moise et la partie is roise du bassin est relativement constante et est d environ 35 pour la partie dr moise et 65 pour la partie is roise Sur le bassin plusieurs zones ont t identifi es en fonction du niveau d exploitation de la ressource en eau pour l irrigation et les autres usages que sont la distribution publique d eau et l industrie dans le cadre de la mise en place de la d marche group e par mandataire qui organise les autorisations de pr l vements irrigation BURGEAP 2001 Chaque ann e les nouvelles donn es collect es gr ce aux retours d informations sur l impact sur la ressource peuvent amener red finir les zones et surtout l organisation de l irrigation Les diff rentes zones identifi es actuellement sont les suivantes Zones faiblement exploit es sous bassins versants du Suzon et du Liers Zones fortement exploit es mais dans lesquelles la ressource n est pas surexploit e sous bassins versants de Bi vre amont Bi vre centre et Valloire partie Is re Pour les sous bassins versants Bi vre Centre et Valloire il a cependant t recommand d instaurer une Vigilance pour les pr l vements en eau superficielle et d envisager les nouveaux pr l vements dans des ressources alternatives autres qu en eau superficielle Zones tr s fortement exploit es dans lesquelles la limite de pr l vement dans la ressource est tr s proche voire atteinte Il s
338. pp L activit industrielle est concentr e dans les plaines donc au dessus de la nappe aux extr mit s est et ouest du territoire et le long de l axe de Bi vre Les principales zones d activit s ou industrielles sont de l est vers l ouest Bi vre Dauphine CC Bi vre Est sp cialisation logistique Grenoble Air Parc CC Bi vre Toutes Aures sp cialisation logistique volu e et tertiaire Le Rival Margueti re CC Bi vre Liers sp cialisation industrie Marcilloles en d eloppement sp cialisation industrie Beaurepaire CC Territoire de Beaurepaire sp cialisation industrie Salaise Sablons Zone industrialo portuaire et Nord Dr me CC Rh ne Valloire sp cialisation transport et logistique Cependant de nombreuses communes poss dent de petites zones industrielles ou d activit s Les 87 communes du p rim tre du SAGE totalisent un peu plus de 1 500 tablissements industriels et du BTP repr sentant plus de 10 500 salari s sources CCI Nord Is re Grenoble et Dr me Les secteurs d activit s dominants tant en nombre d tablissements que d effectifs sont les carri res le BTP la m tallurgie et le travail des m taux l industrie agroalimentaire plut t concentr e dans le secteur de la Valloire l industrie du papier et du carton et l industrie textile et chaussures plut t situ es l est du territoire Parmi ces 1 500 tablissements industriels 118 sont class s Installations Cla
339. pr l vements effectu s par les piscicultures et de leur r partition entre eau de surface et eau souterraine pourrait tre am lior e Pour les piscicultures du bassin il y a circulation d eau au travers de la pisciculture Lorsqu une part ou la totalit des pr l vements est effectu e dans la nappe d un point de vu quantitatif il y a un transfert d eau du milieu souterrain vers le milieu superficiel dans lequel rejettent les piscicultures et d un point de vue qualitatif une atteinte qualitative de la rivi re par les rejets Lorsque les niveaux de nappe sont bas entra nant un faible d bit voire un ass chement des sources de l Oron et des Veuzes les piscicultures pr l vent dans la nappe les volumes dont elles ont besoin Or les piscicultures tant situ es l aval imm diat des sources de l Oron et des Veuzes qui sont des zones humides identifi es dans les inventaires r alis s sur le bassin AVENIR 2009 Soberco Environnement 2004 leurs pr l vements peuvent accentuer la situation d ass chement au niveau de ces zones humides au m me titre que les autres pr l vements agricoles eau potable industriels situ s proximit Document valid 170 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 4 Les pr l vements industriels Certaines industries utilisent la ressource en eau de surface et ou souterraine dans leurs proc d
340. pr lev pour l irrigation agricole par sous bassin versant en 2007 source DDAF Dr me et Is re 163 Figure 37 Evolution des pr l vements pour l irrigation agricole dans les eaux souterraines et les eaux de surface en milliers de m de 1997 2007 source redevances pr l vements AERM8 amp C nee 165 Figure 38 Evolution des pr l vements annuels en eau pour la pisciculture Murgat Beaufort eaux souterraines et eaux de surface confondues en milliers de m de 1998 2009 source Pisciculture Murgat redevances pollution AERMBC A RS RS A a Pc 169 Figure 39 R partition des industries par classes de volumes pr lev s en milliers de m en 2007 source redevances pr l vements AERM amp C 171 Figure 40 Syst mes de g othermie tr s basse temp rature exploitant l nergie contenue dans les nappes d eaux souterraines source http www drire gouv fr 175 Figure 41 Bilan entr es sorties dans le bassin Bi vre Liers Valloire pour une ann e hydrologique moyenne type 2004 ann e calendaire 2003 2004 et une ann e avec 40 de r duction des apports h ernaux source DIREN BRGM 2008 rierorti e den ee e dun s oe dat ton da a esta ia 179 Figure 42 Propagation des Renou es du Japon sur le r seau hydrographique de Bi vre Liers Valloire Concept Cours d Eau 2001 189 Liste des tableaux Tableau 1 Occupation des sols en surface et pourcentage partir de la nomencl
341. prot g es contre les inondations Les diff rentes tudes hydrauliques men es font cependant appara tre des zones enjeux forts sous prot g es La Frette St Etienne de St Geoirs Br zins en cours de r solution par projet de bassin de r tention en amont de la commune ZI du Rival la C te St Andr Marcilloles dont l tat des digues est tr s d grad St Barth lemy dont les digues du Suzon sont en mauvais tat Beaurepaire o des am nagements hydrauliques cons quents ont t effectu s mais l ensemble des travaux hydrauliques prescrits par les bureaux d tudes n ayant pas t r alis s il subsiste un doute sur la protection totale du quartier de la Gare Beaurepaire en cas de crue centennale Sogreah 2006 et 2009 L tude d al a qui va d marrer sur le territoire de la Communaut de Communes Rh ne Valloire devrait apporter des informations de m me nature sur la partie dr moise du p rim tre du SAGE 4 2 1 Les facteurs d aggravation du risque inondation L aggravation des risques naturels li s l eau peut provenir d une augmentation de l al a des enjeux c est dire des biens expos s constructions entreprises ou cultures haute valeur ajout e r alis es dans des zones sensibles D s 1981 l tude du SRAE men e sur le bassin versant de Bi vre Liers Valloire mettait en avant une plus grande fr quence des ph nom nes de d bordements de certains cours d eau dans des secteurs bien id
342. ques scientifiques r glementaires et socio conomiques L analyse de la situation actuelle s ach ve par la r daction d un diagnostic pluridisciplinaire mettant en vidence les interactions entre milieux pressions usages enjeux environnementaux et d veloppements socio conomiques Des documents cartographiques sont annex s ce document Les conflits existants ou potentiels doivent tre clairement exprim s dans cette tape Document valid 13 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Partie I KXKXKXK Contexte r glementaire et mode d emploi du SAGE Un Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux SAGE est un document de planification mis en place par la loi sur l eau de 1992 Engag l initiative des acteurs locaux son objectif est la gestion quilibr e de la ressource en eau de son p rim tre Le SAGE s inscrit dans un contexte r glementaire plus g n ral encadrant les principes de gestion quilibr e de l eau de l chelle europ enne l chelle du grand bassin versant hydrographique 1 Contexte r glementaire 1 1 La DCE une politique communautaire de l eau La Directive Cadre europ enne sur l Eau DCE a t adopt e par le Conseil et le Parlement europ ens le 23 octobre 2000 et transcrite en droit fran ais par la loi du 21 avril 2004 La DCE d finit un cadre pour la gestion et la protection de
343. r Document valid 50 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 3 Les milieux aquatiques 3 1 Les eaux souterraines Le territoire de Bi vre Liers Valloire se caract rise par la superposition de deux nappes principales la nappe pr sente dans les alluvions fluvo glaciaires de Bi vre Liers Valloire qui constitue l objet principal du SAGE la nappe pr sente dans la molasse mioc ne du Bas Dauphin Les formations constitu es par les d p ts morainiques Bonnevaux Chambaran Banchet ne contiennent que des nappes locales g n ralement de faibles r serves 3 1 1 La nappe des alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers Valloire 3 1 1 1 Les caract ristiques de l aquif re des alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers Valloire Les alluvions fluvio glaciaires de Bi vre Liers Valloire sont constitu es de sables graviers galets en proportion variable Elles contiennent une nappe d eau souterraine importante L aquif re des alluvions fluvio glaciaires est un aquif re surface libre de plus de 500 km2 La limite inf rieure ou substratum de l aquif re Bi vre Liers Valloire est constitu e par des formations plus imperm ables que les alluvions fluvio glaciaires la molasse mioc ne dans les plaines de la Bi vre du Liers et l amont de la Valloire et les marnes et argiles du plioc ne l aval de la pla
344. r traitements physiques 2 ES Pr traitements physiques Nappe du Liers 64 Augmentation de capacit Eydoches FLACHERES FLACHERES Lagunage naturel Etang du moulin Augmentation de capacit JARCIEU JARCIEU Dolon Le Modification Boues activ es a ration PACOTE ST ANDRE 1E LA COTE ST ANDRE 6500 xX probng e Rival le 73 Requalification RIVAL RA Pr traitements physiques Boues activ es a ration LA COTE ST ANDRE prolong e D nitrification CHARPILLATES LA COTE ST ANDRE 9700 Nitrification Nappe de la BIEVRE 88 Pr traitements physiques LAPEYRO USE Filtres plant s i Lapeyrouse mort ion 20 aope owm ef o Boues activ es a ration Augmentation de capacit et LENS LESTANG LENS LESTANG X probng e Lentiol le 67 changement de dispositif de Pr traitements physiques traitement FPR infiltration MANTHES MANTHES sm Lagunage naturel puis Colli res les 77 2 Source Agence de l Eau Rh ne M diterran e et Corse Document valid 228 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 4943 Commune de as om MOISSIEU SUR DOLON po ml Lagunage naturel Rouillou le 64 MORAS EN ni MORAS EN VALLOIRE VALLOIRE Lagunage naturel Colli res les w Ooo Dispositif de Nom de la STEP traitement Capacit de traitement Capacit atteinte ou d pass e Dysfonctio nnement Rendement d puration macrophyt
345. r Dolon Eu Traitement Adduction Distribution partenariat avec la Chambre dAgriculture Is re dans le cadre du CDPRA Bi vre Se z r T T Pact Pisieu Pommier de Beaurepaire Primarette Revel Tourdan Valloire sur 1 captage Ronjay Faramans Sonna Hydraulique assainissement et drainage des terres agricoles vacuation des eaux superficielles en zones urbaines et rurales am nagement des cours d eau Modification en cours de l extension g ographique et des statuts du Syndicat qui 6 communes dont 5 dans le p rim tre du SAGE principaux r alisation de zones d infiltration pour le maintien ou la r alimentation deviendrait le SYMILADO Syndicat Mixte du Lambroz et du Dolon Agnin Anjou Boug Chambalud Chanas Sonnay des nappes phr atiques Syndicat Intercommunal Eau Potable de Valloire Galaure 21 communes dont 10 dans le p rim tre du SAGE Albon Andancette Anneyron Beausemblant Chateauneuf de Galaure Eau Traitement Adduction Distribution Laveyron Lens Lestang Manthes Moras en Valloire St Sorlin en Valloire Syndicat Intercommunal pour l irrigation en Valloire Galaure 11 communes dont 6 dans le p rim tre du SAGE Albon Anngron Beausemblant Chateauneuf de Galaure Hauterives Lave ron SIGEARPE Syndicat Intercommunal de Gestion des Eaux et d Assainissement de Roussillon P age de Roussillon et Environs Assainissement collectif 1 ouvrage dans BLV et non collectif 8 communes dont 4 dans le p rim tre du SAGE Eau T
346. r le plateau des Chambarans Le bassin de Bi vre Liers Valloire est constitu de 3 vastes plaines Bi vre Liers et Valloire La plaine de Bi vre Elle s tend d est en ouest de Colombe Beaucroissant jusqu Beaurepaire sur environ 35 km Sa largeur moyenne varie entre 5 et 7 km L altitude va de 480 m l est 280 m l ouest La plaine du Liers Situ e au nord du bassin Bi vre Liers Valloire elle s tend de Ch bons Faramans Longue d environ 17 km et d une largeur moyenne de 3 km la plaine du Liers est s par e par la colline du Banchet de la plaine de Bi vre laquelle elle se raccorde par le nord hauteur de Saint Barth lemy L altitude de la plaine du Liers va de 580 m environ au nord est 360 m l ouest La plaine de la Valloire Elle poursuit l ouest les plaines du Liers et de la Bi vre La plaine de la Valloire s tend sur environ 25 km de long et 10 km de large depuis le bas de Pajay jusqu la vall e du Rh ne L altitude de cette plaine passe de 280 m l est 160 m l ouest 1 3 Caract ristiques climatolog ques Le climat du territoire Bi vre Liers Valloire se caract rise par de fortes amplitudes thermiques temp ratures tr s froides en hiver et tr s chaudes en t et des pr cipitations moyennes Sur le bassin Bi vre Liers Valloire la station m t orologique de r f rence est celle de Grenoble Saint Geoirs g r e par M t o France La pluviom trie moyenne annuelle cal
347. r les eaux de ruissellement vers les bassins de r tention les foss s ou directement dans le sol La pollution saisonni re est due l utilisation de produits phytosanitaires pour l entretien des infrastructures et au salage en hiver Le diagnostic des pollutions urbaines par les produits phytosanitaires r alis par Sogreah en 2008 a montr que d une mani re g n rale les pratiques sont intensives Le Conseil G n ral de l Is re qui g re 630 km de voirie sur le p rim tre du SAGE est cependant engag dans une d marche de r duction de l utilisation des pesticides et de gestion diff renci e des espaces les bassins de r tention de l axe de Bi vre et les abords d ouvrages hydrauliques ne sont pas trait s L a roport de Grenoble St Geoirs et la SNCF qui s occupent respectivement de 4 ha en r gie 100 ha ont t externalis s des agriculteurs et de 18 ha souhaiteraient parvenir un usage raisonn des phytosanitaires Les voies ferr es sont actuellement trait es une fois par an g n ralement en avril par passage d un train pandant un puissant herbicide sur l ensemble des voies seules les zones de la r serve naturelle du Grand Lemps et les zones de captage d AEP ne re oivent pas de traitement chimique mais un traitement m canique La substance active la plus utilis e par ces 3 gestionnaires d infrastructures est le glyphosate La pollution accidentelle est li e aux accidents principalement des v hicu
348. r permettre l coulement significatif d une nappe souterraine et le captage de quantit s d eau appr ciables On parle d aquif re libre lorsque la surface sup rieure de l eau fluctue sans contrainte Par opposition on parle d aquif re captif qui la diff rence d un aquif re libre est recouvert par une autre couche g ologique imperm able ou perm abilit tr s faible qui confine l eau Celle ci est alors sous pression D comme D bit d tiage mensuel quinquennal not QMNA5 c est un d bit mensuel qui se produit en moyenne une fois tous les cinq ans Il est calcul par traitement statistique de s ries de d bits d tiage observ s sur plusieurs ann es Il constitue le d bit d tiage de r f rence pour l application de la police de l eau Diffusivit La diffusivit caract rise la vitesse de r action d un aquif re lors d une perturbation Variation de niveau de la rivi re de la nappe pompage Elle s exprime par le rapport entre la transmissivit d bit d eau qui s coule d un aquif re par unit de largeur sous l effet d une unit de gradient hydraulique et le coefficient d emmagasinement rapport du volume d eau lib r ou emmagasin par unit de surface de l aquif re la variation de charge hydraulique correspondante Le coefficient d emmagasinement est utilis pour caract riser plus pr cis ment le volume d eau exploitable il conditionne l emmagasinement de l eau souterraine mobile dans les vide
349. r qualit physico chimique biologique et piscicole en particulier Cette probl matique a t identifi e dans le programme de mesures du SDAGE Rh ne M diterran e comme prioritaire traiter pour l atteinte du bon tat La CLE devra travailler sur des pistes d actions et des pr conisations pour la restauration et la gestion physique des cours d eau Le diagnostic du fonctionnement hydro morphologique de certains cours d eau a d j t r alis Dolure Dolon il serait souhaitable de le faire galement sur d autres sous bassins versants Rival Un diagnostic g n ral des alt rations physiques pourrait galement tre envisag L tude de Concept Cours d Eau de 2001 concluait que les enjeux d une gestion globale des berges sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire relevaient plut t d enjeux environnementaux avec la pr servation des cordons bois s le long des cours d eau et la lutte contre la Renou e du japon que d enjeux hydrauliques L tude de qualit des cours d eau Gay environnement 2008 concluait galement dans ce sens en pr conisant de r habiliter la ripisye aussi bien en termes d extension que de diversit et d am liorer la qualit des habitats physiques par exemple en augmentant les capacit s de mobilit du lit des cours d eau dans le but de renforcer le pouvoir de r cup ration des cours d eau et de rendre les conditions biologiques plus favorables La question de l entretien des cours d eau co
350. raitement Adduction Distribution Agnin Anju Chanas Sablons SIERA Syndicat Intercommunal des Eaux de la R gion d Apprieu Accainissem nt collectif 3 communes dont 3 dans le p rim tre du SAGE Eau Traitement Adduction Distribution Apprieu Colombe Oy eu Syndicat Intercommunal du Lambroz et des Gouttes Actions pour l am lioration de la qualit de l eau potable en partenariat avec la Chambre dAgrtulture Dr me sur 1 captage Albon Actions Terre et eau pour l am lioration de la qualit de l eau potable en partenariat avec la Chambre d Agriculture Is re dans le cadre du CDPRA Bi vre Valloire sur 3 captages Golley Agni Syndicat IM tercommunar des Fato 0e REGION de Biol Assainissement collectif 1 ouvrage dans BLV et non collectif 6 communes dont 3 dans le p rim tre du SAGE Eau Traitement Adduction Distribution Belmont Biol St Didier de Bizonnes SIA Izeaux Sillans 2 communes dont 2 dans le p rim tre du SAGE Assainissement collectif 1 ouvrage STEP d Tzeaux Sillans Sillans en cours de requalification Izeaux Sillans Syndicat Mixte pour la Station d Epuration en Centre Bi vre 4 communes et 1 communaut de communes dans le p rim tre du f l gt j PORI SAGE Construction et gestion de la nouvelle station d puration et des ouvrages annexes STEP du Riala la C te St Andr en urs de requalification Bressieux St Etienne de St Geoirs St Geoirs St Pierre de Bressieux CC Pays de
351. ral de l Is re accompagne financi rement la mise en place de CIPAN apr s une culture de ma s semence ou de tabac ou apr s toute culture sur les zones de captages AEP Le contrat avec le Conseil G n ral est conditionn un engagement de l exploitant agricole dans cette d marche pour une dur e de 5 ans Les derniers contrats de ce type ont t engag s en 2006 et prendront fin en 2010 C est ainsi qu en 2008 dans le cadre des contrats avec le Conseil G n ral de l Is re 292 ha de CIPAN ont t implant s sur la partie is roise du bassin Bi vre Liers Valloire 209 ha en 2007 24 Plan pr visionnel de fumure tabli annuellement par l exploitant agricole il aide pr parer les p riodes et quantit s de fertilisants apporter pour la campagne agricole venir au vue des cultures implant es r c dentes et intem diaires des doses th oriques des rendements vis s Cahier d enregistrement des pratiques tabli annuellement par l exploitant agricole il indique les apports de fertilisants effectivement r alis s pendant la campagne en cours Document valid 129 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 En dehors des contrats d autres parcelles ont pu tre couvertes en hiver mais les informations les concernant ne sont pas connues Il est donc difficile d valuer la r partition de surfaces de sol rest nu ou couvert en
352. ratiques Les pistes de travail de la CLE seraient de veiller une mise en uvre exemplaire du 47 programme d actions nitrates sur le bassin d utiliser les r sultats des valuations des pr c dents programme d actions nitrates et des op rations Terre amp Eau et Agr eau26 pour am liorer les points posant probl me plans de fumure de certaines petites exploitations meilleure r partition des pandages sur les SPE freins la contractualisation d explorer l ensemble des mesures et des solutions existant pour r duire les impacts de la pression agricole r duction des quantit s d intrants apport s mais aussi plantations de haies ou de boisements de berge maintien ou remise en prairies dans les zones de ruissellement et d rosion utilisation de l assolement de veiller ce que les discours des Chambres d Agriculture des prescripteurs des collectivit s ayant la comp tence eau potable vis vis des agriculteurs soient harmonis s et que les efforts entrepris soient reconnus Document valid 135 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 3 3 Les pressions industrielles et artisanales Le niveau de connaissance des pressions industrielles et artisanales sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire est tr s faible Cependant on dispose de donn es pour les tablissements industriels les plus importants car relevan
353. rche soleil poisson chat faisaient leur apparition Les raisons invoqu es pour expliquer ces r sultats taient les perturbations du milieu aquatique sur ces secteurs chenalisation du lit du cours d eau disparition de la ripisylve sur une majeure partie du lin aire du cours d eau favorisant une forte temp rature de l eau en t qualit de leau passable tr s mauvaise laval des diff rents points de rejets domestiques La reproduction de la truite fario sur ces secteurs tait jug impossible du fait entre autres du colmatage des fray res par les mati res organiques Depuis 2001 l tat du Rival ayant peu olu Gay environnement 2008 on peut supposer que la qualit du peuplement piscicole a peu volu galement La suppression des rejets domestiques de la station d puration d Izeaux Sillans dans la Coule pour laquelle une nouvelle STEP est en cours de construction avec rejet par infiltration des 2 STEP de St Sim on de Bressieux dans la Ba se et de la STEP du Rival La C te St Andr dans le Rival projet de construction d une nouvelle STEP devrait apporter une am lioration notable de la qualit physico chimique de l eau A l aval dans l Oron gr ce aux apports d eau des r surgences de la nappe Beaufort et une ripisyVe plus pr serv e le peuplement de poissons constat en 2001 tait en meilleur tat qu l amont De plus au niveau de Beaurepaire le bon tat de la population de truite
354. rder le patrimoine naturel et pour d fendre ses adh rents Repr sentation des int r ts des pisciculteurs aupr s des divers organismes Conseil et appui technique sur le volet sanitaire des levages Promotion des produits et du m tier de pisciculteur Repr sentation des int r ts des entreprises d extraction de mat riaux adh rentes aupr s des divers organismes Conseil et soutien aux entreprises adh rentes dans le domaine de l environnement Charte professionnelle dossiers r glementaires acoustique g ologie paysage biodiversit Repr sentation des int r ts des consommateurs dans l int r t collectif R alisation d tudes d enqu tes pour les consommateurs sur la ressource en eau aspects quantitatifs pollution plomb nitrates pesticides assainissement etc Associations ayant pour objet la protection et l am lioration du cadre de vie de la nature et de l environnement 48 245 Etude d inventaire du patrimoine naturel dans le cadre du CDPRA Bi vre Valloire suivi et inventaire de la faune et la flore Gestion d espaces naturels Veille cologique identification des atteintes l environnement recherche d information participation aux concertations actions juridiques Convention avec la CLE de mise disposition des mesures r glementaires ICPE qualitatives et quantitatives des eaux souterraines Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global Version valid e en CLE le 8 avr
355. re d une fa on g n rale l atteinte du bon tat et la non d gradation tout en assurant l quilibre avec les usages un r seau de surveillance qualit et quantit des masses d eau En parall le le programme pluriannuel de mesures d finit les actions mettre en uvre sur chaque sous bassin versant pour la p riode 2010 2015 pour atteindre le bon tat Le 20 novembre 2009 le Pr fet coordonnateur du bassin Rh ne M diterran e a approuv p arr t pr fectoral le SDAGE et le programme de mesures Les 8 Orientations Fonda mentales pour une gestion globale de l eau d finies par le SDAGE Rh ne M diterran e 2009 sont les suivantes Document valid 17 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Orientations fondamentales vil gier la pr vention et les interventions la source pour plus d efficacit Int grer les dimensions sociales et conomiques dans la mise en uvre des objectifs environnementa ux Organiser la synergie des acteurs pour la mise en uvre de v ritables projets territoriaux garantissant une gestion durable de l eau Lutter contre les pollutions en mettant la priorit sur les pollutions par les substances dangereuses et la protection de la sant Pr server et re d elopper les fonctionnalit s naturelles des bassins et des milieux aquatiques Atteindre l quilibre quantitatif en am liorant le
356. reaux d tudes mandat s dans le cadre du Sch ma Directeur d Assainissement Le rapport annuel 2008 de la Communaut de Communes du Pays de Bi vre Liers indique un taux de conformit de 24 5 calcul partir du nombre d installations contr l es connues jug es conformes la r glementation en vigueur par r port au nombre total d installations contr l es La synth se du diagnostic men entre 2005 et 2008 par le Syndicat Intercommunal d Assainissement du Pays d Albon sur 990 installations indique quant elle que 43 des installations sont jug es inacceptables ou non confrmes avec la r partition suivante pour les rejets 58 dans un puisard ou un puits perdu 35 dans le milieu naturel foss combe cours d eau et 7 sans indication sur le rejet apr s pr traitement Les dispositifs existants diagnostiqu s comptent 75 d installations construites avant 1996 dont 37 sont jug s inacceptables et 25 d installations construites apr s 1996 et avant 2000 dont 9 sont jug s inacceptables La proportion de dispositifs conformes semble donc g n ralement faible N anmoins des dispositifs actuellement non conformes d un point de vue strictement r glementaire peuvent ne pas syst matiquement poser un probl me sanitaire de pollution de la nappe dans les secteurs o les sols sont suffisamment filtrants et pais pour assurer une dispersion et une uration des rejets En revanche dans les secteurs les plus vuln rables les
357. rement de la nappe compte tenu de sa faible profondeur Document valid 51 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Plaine Epaisseur des alluvions m Profondeur de la nappe m aeri R E 30 50 m en moyenne 15 35 m 10 lt K lt 10 jusqu 70 90 m en partie amont Tr s variable 20 35m 10 lt K lt 10 sup rieure 100 m en partie zone d mergence amont Ornacieux 10 30 m en aval 60 70 m sous la haute 70 90 m pour les hautes terrasse Arzay Pommier de terrasses Beaurepaire 30 50 men moyenne 15 35m 10 lt K lt 10 parfois inf rieure 5 m St 10 30 m pour la moyenne Barth lemy Manthes St _ 105 lt K lt 10 terrasse Rambert d Albon quelques zones inf rieures 40 50 m sous la haute 10 m terrasse Arzay Pommier de Beaurepaire Valloire haute terrasse NOAD c ne de Sardieu c nes du Fuitienu de P rouse 8 P riglaciaire o y Fluvio glaciaire W RM ANCIEN 6 C ne flwio glaciaire mat riel rhodanien apport du Liers C ne flwio glaciaire du Ruisseau de P rouse C ne flwio glacaire mat riel rhodanien pawvre en cristallins apport du RISS RECENT Liers Moraine mat riel is rois pourcentage de cristallins croissant vers le bas 2 Cailloutis flwio glaciaires de progression riches en cristallins 25 30 RISS ANCIEN faci
358. repaire St Barth lemy a cependant une marge de man uvre importante par l am lioration du rendement qu il est en train de mettre en uvre Les communes et gestionnaires d eau potable devront anticiper le ph nom ne de forte augmentation de population sur leur territoire et r aliser les travaux n cessaires pour viter des manques d eau 2 1 4 Conclusion Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire l eau pr lev e pour la distribution publique est exclusivement d origine souterraine Le nombre total de points de pr l vements est important environ une centaine de points recens s sur le bassin versant de Bi vre Liers Valloire Les volumes pr lev s dans la nappe de Bi vre Liers Valloire repr sentaient en 2007 presque 7 millions de m soit 66 du volume total pr lev pour la distribution publique d eau Le reste des volumes pr lev s tait apport 8 par la molasse mioc ne et 26 par les sources et captages sur les reliefs La situation semble globalement satisfaisante la ressource pour la distribution publique d eau existe en quantit suffisante et le territoire Bi vre Liers Valloire est quasi autosuffisant N anmoins la situation de certaines collectivit s n cessite d s aujourd hui d tre vigilant d autant plus que le niveau de s curisation est faible Le facteur limitant de la quantit d eau disponible pour les besoins de la distribution publique est principalement la pi tre qualit de l eau cf
359. res par site Et plus pr cis ment sur le territoire Bi vre Liers Valloire les SDC de la Dr me et de l Is re pr voient que le contexte hydrog obgique sens d coulement caract ristiques hydrodynamiques vuh rabilit sources de pollution etc sera bien pris en compte par l tude d impact pour les exploitations hors d eau une paisseur suffisante de terrains non satur s sera conserv e entre la cote la plus basse et le niveau pi zom trique le plus haut afin de conserver un minimum d effet filtre le SDC de l Is re indique explicitement un m tre au dessus des plus hautes eaux de la nappe situation d cennale les r am nagements vocation paysag re et cologique seront privil gi s Sur le d partement de la Dr me dans les secteurs pr sentant un fort int r t pour l alimentation en eau potable ou dans les secteurs grande sensibilit le SDC n autorise aucune extraction dans les p rim tres de protection imm diate rapproch e et loign e des captages sauf exception explicitement formul e dans l arr t de protection du captage Document valid 139 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 L tat des lieux des pressions des extractions de mat riaux Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire l activit d extraction de mat riaux est importante pl
360. rie de St Didier de Bizonnes Eydoche et St Didier de Bizonnes R gions d tangs ex tangs des Bonnevaux Petits plans d eau et bordures de plans d eau ex Etang St Sorlin en Valloire Soberc Environnement 2006 Document valid 81 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Marais et landes humides de plaine et plateaux ex Plateau de Chambaran Zones humides ponctuelles ex site prioritaire Les Sources Manthes Soberco Environnement 2006 ZNIEFF Prairies humides des Sables Chanas Zones humides artificielles ex certaines carri res plan d eau Anneyron Soberc Environnement 2006 D une fa on g n rale les tudes d inventaire du patrimoine naturel FRAPNA 2005 reconnaissent que les milieux humides du territoire de Bi vre Liers Valloire ont t appauvris et sont encore menac s par la g n ralisation de l agriculture intensive et la p riurbanisation mais l volution de l tat de l ensemble des zones humides du territoire n a pas t tudi e pr cis ment En revanche certains sites peuvent faire l objet de diagnostic et de projet de gestion il s agit en particulier des sites d int r t majeur exemple r serve naturelle de l Etang du Grand Lemps g r e par AVENIR et des sites identifi s comme Espaces Naturels Sensibles ENS par les d partements de la Dr me et
361. ril 2010 3 1 2 L aquif re molassique mioc ne 3 1 2 1 Les caract ristiques de l aquif re molassique mioc ne L aquif re molassique mioc ne du Bas Dauphin est constitu en majeure partie de sable moyen avec des intercalations d argile ou de marne Cet aquif re est tr s tendu plus de 3 500 km2 et est recouvert en plusieurs endroits par d autres formations C est le cas dans le bassin Bi vre Liers Valloire o les alluvions fluvio glaciaires masquent l aquif re de la molasse cf Figure 14 L paisseur de la formation molassique est extr mement Variable d environ 500 m au niveau de Valence 150 m au niveau de Vienne P i ZZA Fom ationgrecouvrantes i Nolasse mioc i e Figure 14 Carte de laquif re molassique mioc ne et des formations recouvrantes Sur le bassin Bi vre Liers Valloire seule la morphologie de l aquif re molassique mioc ne dans le secteur de la Valloire est relativement bien connue Il existe peu de forages dans la molasse mais ceux ci montrent que la perm abilit de l aquif re varie de 10 10 m s Elle peut atteindre exceptionnellement 10 m s Une continuit hydraulique est possible entre la molasse mioc ne et les alluvions fluvio glaciaires Bi vre Liers Valloire 3 1 2 2 La pi zom trie de la nappe molassique mioc ne Alimentation de la nappe molassique mioc ne L alimentation de la nappe molassique mioc ne n est pas connue avec pr cision Elle se fait p
362. ritaires devrait permettre d am liorer la situation La r habilitation en cours de certaines STEP de collectivit s et d industriels les actions men es par des agriculteurs dans la dur e de diminution des intrants agricoles et de limitation du lessivage participent galement l am lioration g n rale La poursuite de la reconqu te de la qualit des eaux devra requ rir la combinaison de diff rentes actions de Document valid 151 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 pr vention et de traitement et une vision globale du fonctionnement des milieux aquatiques du bassin versant am lioration de la connaissance des certains rejets industriels artisanaux sites de stockage de d chets assainissement pluvial poursuite et amplification des limitations de rejets notamment pour les pollutions diffuses mise en ad quation des niveaux de traitement des rejets avec les capacit s d absorption des milieux r cepteurs mise en place de protection des ressources en eau bandes enherb es ripisy ves p rim tres de protection de captage am lioration de la capacit d auto puration des milieux en lien avec la quantit d eau maintien de d bits suffisants pour assurer une dilution des polluants une bonne oxyg nation de l eau etc avec la qualit physique des milieux r habilitation de la ripisylve reconqu te de
363. rotection du Milieu Aquatique AAPPMA cf Tableau 4 et carte 1 7 Il existe galement des associations de p che priv es non agr es AAPPMA gestionnaires 2008 Barbaillon Eydoches La C te St Andr Penol Faramans Revel Tourdan Chanas P age de La Forteresse St Michel de St Geoirs Rival Oron et affluents St Geoirs Izeaux St Sim on de d partement Is re Bressieux La C te St Andr Viriville Marailloles St Barth lemy Beaurepaire Oron Veuzes Colli res et Lens Lestang la truite des Veuzes et affluents d partement de l Oron Anneyron St Rambert Dr me d Albon Bancel et affluents 2 Anneyron Albon Total sans doublons Dooa S O OE Tableau 4 AAPPMA gestionnaires sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers E source f d rations d partementales de p che de la Dr me et de lTs re La richesse piscicole est fortement d pendante de la qualit g n rale des cours d eau qualit de l eau qualit des habitats aquatiques etc Les diff rentes perturbations qui peuvent affecter le milieu ont des cons quences directes sur les peuplements piscicoles et donc sur la fr quentation des cours d eau par les p cheurs Les AAPPMA exploitent les droits de p che qu elles d tiennent sur le domaine public et priv Elles surveillent et organisent la pratique de la p che peuvent r aliser des petits am nagements de l entretien de ripisylve du nettoyage des berges et g rent les ressources
364. rrrrrreees 136 111 1 3 3 1 L activit industrielle pass e sssssssseerrressnserenrrrnrresrerrrnnrrrsseesrene 136 111 1 3 3 2 L activit industrielle et artisanale actuelle 136 III 13 3 3 Les enjeux pressions industrielles et artisanales 142 II1 1 3 4 Autres pression Sagoo ceinen eie eieiei ebnenn de risinn E 144 111 1 3 4 1 Les anciens sites d extraction de mat riaux 144 111 1 3 4 2 Les centres de stockage de d chets 144 111 1 3 4 3 Les infrastructures 146 II1 1 3 4 4 Les points de captage ss 147 III 13 45 Les enjeux autres pressiOns ssssssmmmmmemenemmennne Erreur Signet non d fini III 14 DIAGNOSTIC QUALITE DE L EAU ET PRESSIONS SUR LA QUALITE DE LA RESSOURCE EN EAU uso oennenennssscnonseneenaueni eee sennastnec nent trees 153 II1 2 Les pr l vements dans la ressource en eau 153 L ontexte r glementaires sans nain ent AN hit 153 III 2 1 LES PRELEVEMENTS POUR LA DISTRIBUTION PUBLIQUE D EAU 154 III 2 1 1 Les captages pour la distribution publique d eau 154 Le rendement des r seaux is 155 I11 2 1 2 L volution des pr l vements pour la distribution publique d eau 156 III 2 1 3 La s curisation de l approvisionnement pour la distribution publique d eau157 IIL 2 14 Conclusions nent tatin tenant 158 III 2 1 5 Les enjeux pr l vements pour la distribution publique d eau 159 III 2 2 LES PRELEVEMENTS POUR L TIRRIGATION AGRICOLE 160 III 2 2
365. rs de l eau mais le nombre de ses membres tant limit 44 la CLE ne permet pas de repr senter l ensemble de la diversit des acteurs concern s par le SAGE Bi vre Liers Valloire Ainsi c est au sein des commissions th matiques qu ont t associ s des acteurs et des structures non pr sents dans la CLE Les tableaux suivants pr sentent chacun des principaux acteurs de l eau du bassin versant Bi vre Liers Valloire en reprenant le d coupage en 3 coll ges de la CLE coll ges des lus des usagers et des repr sentants de l Etat Tableau 1 collectivit s territoriales et tablissements publics locaux ayant des comp tences en mati re d am nagement de l espace de d veloppement conomique de gestion des services de l eau et ou d assainissement de gestion hydraulique d irrigation etc dont 22 sont membres de la CLE La carte 1 9 pr sente les structures intercommunales hors comp tences gestion de l eau potable assainissement et hydraulique situ es sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Tableau 2 acteurs socio conomiques dont 13 sont membres de la CLE Tableau 3 services de l Etat et tablissements publics dont 9 sont membres de la CLE D autres acteurs non mentionn s dans les tableaux suivants pourront tre amen s s exprimer et se mobiliser autour du projet de SAGE en fonction de son volution et de ses orientations Document valid 42 245 Etat des lieux des milieux et de
366. rs du bassin Bi vre Liers Valloire o la pression de pr l vements industriels est la plus forte sont Beaurepaire Boug Chambalud et Br zins en uue wnjoA 2101 a 2 5 mA 5 T T o gt 2 zZz ew ep sil pwu paid Figure 39 R partition des industries par classes de volumes pr lev s en 1005 T0 miliers de n en 2007 source Classe de volume annuel pr le v milliers de m3 redevances pr l vements A ERM amp C E Industries d extraction EE Autres industries 4 Volume total En 2007 11 industries soit 65 du nombre total d industries ont pr lev des volumes annuels inf rieurs 100 000 m et 5 industries soit 26 du nombre total des volumes compris entre 100 000 m et 1 millions de m L entreprise Boxal Beaurepaire a rosols et bouteilles en aluminium est le principal pr leveur avec en 2007 plus de 1 1 millions de m pr lev s dans la nappe Les volumes pr lev s par les industriels pour la climatisation ou le refroidissement sont en partis restitu s au milieu superficiel ou souterrain En 2007 les volumes restitu s ont repr sent plus de 1 2 millions de m Par exemple l entreprise Boxal Beaurepaire a r inject plus de 800 000 m d eau utilis s pour la climatisation dans la nappe proximit du point de pr l vement 7 Les pr l vements op r s par les piscicultures dont la majeure partie est restitu e au milieu repr sentent entre 25 et 40 millions de
367. s ISL ASCONIT Agence de l eau Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEME 2008 Evaluation du potentiel hydro lectrique du bassin Rh ne M diterran e Corse Contribution au SDAGE Rh ne M diterran e et Corse Kengni Lucas 1993 Mesures in situ des pertes d eau et d azote sous cultures de ma s irrigu s application la plaine de Bi vre Laporthe St phanie Centre scientifique et technique du B timent Paris Mars 2004 Petit guide des pompes chaleur g othermales Lefort P INPG Entreprise Communaut de Communes Rh ne Valloire 1996 Etude d impact compl mentaire des missaires de la Valloire Etude Hydraulique Rapport de Synth se Minist re de la Sant et de la Protection sociale Minist re de l cologie et du D veloppement durable Minist re de l Emploi du Travail et de la Coh sion sociale Minist re d l gu la Recherche Plan National Sant Environnement 2004 2008 Franchir une nouvelle tape dans la pr vention des risques sanitaires li s l environnement http wWww sante qouv fr htm dossiers pnse rapport pdf Miquel G rard s nateur Office parlementaire d valuation des choix scientifiques et technologiques 2003 Rapport sur la qualit de l eau et de l assainissement en France Mollard Am d e f vrier 2000 XI Contrat de Plan Etat R gion Rh ne Alpes Programme environnement 1998 2000 AGRICULTURE DURABLE ET POLLUTIONS DIFFUSES DANS LA P
368. s Les donn es utilis es pour illustrer l volution des pr l vements industriels sont issues des redevances pr l vements de l Agence de l Eau Rh ne M diterran e Ces donn es ne prennent pas en compte les pr l vements annuels inf rieurs 30 000 m et sont estim es pour environ 19 d entre elles sur la base d un forfait x Le E T p E E 5 So Lu Q E 3 gt 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Ann e D Eau souterraine I Eau superficielle Figure 40 Evolution des pr l vements pour l industrie dans les eaux souterraines et les eaux de surface en milliers de n de 1997 2007 source redevances pr l vements ERM amp C Les pr l vements industriels totaux varient dune ann e sur l autre en fonction des process utilis s et de la production annuelle des tablissements On constate cependant une tendance g n rale la baisse des pr l vements notamment en eau de surface Une part importante de l eau entrant dans les process de production notamment l eau servant la climatisation ou au refroidissement est restitu e dans les cours d eau ou la nappe Document v alid 172 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 4 3 Les enjeux pr l vements industriels L industrialisation tant assez faible sur le bassin Bi vre Liers Valloire la pression globale sur la
369. s Association regroupant une trentaine d entreprises dont des artisans Sensibilisation aux processus respectueux de l environnement Industriels commer ants petites entreprises et industriels ADARI Association Dr moise d Agriculteurs en R seau d Irrigation Partage d informations r guli res sur l tat de la ressource en eau indiv duelle Edition d un bulletin pour l irrigation Projet de devenir en partenariat avec la CA 26 organisme unique pour les demandes de pr l vements en eau Candidature conjointe avec la Chambre d Agriculture de la Dr me et le SYGRED pour l organisme unique sur la Dr me Programme d am lioration de la qualit de l eau sur les captages AEP Albon Chambre d Agriculture de la Dr me Projet de devenir en partenariat avec l ADARI organisme unique pour les demandes de pr l vements en eau Programme Terre et Eau promotion doutils limitant les pollutions diffuses am lioration de la qualit de l eau sur les captages AEP Agnhn Le Mottier Marcilloles Faramans Ornacieux pa mobilisation des agriculteurs suivi et valuation des actions d utilisation des produits phytosanitaires de la gestion des mati res organiques et 2 92mme lt rnimieux gt Lrrimieux Mise en place d un r seau de stations de pilotage de p pay i g gan q l irrigation conseils techniques sous la forme d un bulletin d avertissement l utilisation de l irrigation hebdomadaire Etablissements consulaires dirig s
370. s moyens de transport utilis s conformit des mat riaux destination localisation des zones de remblais Les r am nagements de carri re pr vus sur le bassin Bi vre Liers Valloire sont assez monodirectionnels il s agit g n ralement de r am nagements agricoles e Les piscicultures Les piscicultures produisant plus de 20 t an sont soumises autorisation au titre de la r glementation des Installations Class es pour la Protection de l Environnement ICPE Cela implique notamment la r alisation d une tude d impact environnementale L autorisation ICPE est accord e pour une production donn e condition de respecter les normes de rejets fix es par l arr t pr fectoral propre chaque pisciculture Un projet d arr t de prescriptions relatives aux piscicultures soumises autorisation est en cours de consultation ce texte pr voit une autorisation unique pour trois domaines r glementaires qui concement les piscicultures dans le domaine de l environnement Document valid 140 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 savoir installations class es eau et p che Cette r glementation renforc e vise obtenir pour 2015 un bon tat cologique des masses d eaux Les risques de pollutions en lien avec les piscicultures sont li s aux rejets dans les eaux superficielles Les 3 piscicultures situ es sur le p rim
371. s Ornacieux 19 Alluvions Liers DDASS38 Depuis 1981 CG38 DDAF 38 AEP Les Biesses St Etienne de St Alluvions Bi vre DDASS38 Depuis 1997 Geoirs CG38 DDAF 38 AEP Madela n forage St Etienne de St Alluvions Bi vre DDASS38 Depuis 2007 intercommunal Geoirs CG38 DDAF 38 Depuis 1997 AEP Champ Souffrey St Hilaire de la Alluvions Bi vre DDASS38 Depuis 1993 Cote AERM amp C AEP Les Teppes St Rambert d Alb Alluvions Valloire DDASS26 Depuis 1981 DDASS38 AEP Les Poipes Thodure Alluvions Bi vre AERMC Depuis 1997 CG38 DDAF 38 Depuis 1988 1988 O AEP Source Melon Complexe Chambaran CG38 DDAF 38 Depuis 1997 AEP Source Michel Complexe Chambaran CG38 DDAF38 Depuis 1997 AEP Fontizot Complexe Chambaran CG38 DDAF 38 Depuis 2002 AEP Le Poulet Viriville 27 Alluvions Bi vre DDASS38 Depuis 1995 CG38 DDAF 38 Tableau 24 Points de suivi de la qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire 2009 Document valid 103 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 R seaux de suivi qualit Masses d eau souterraine AERMBC Molassa mocane DOASS36 ZA AJuvions Bi vre Liers Valloire DOASS23 Autres masses d eau souterraines CIORRAM Formations recouvrant la molasse mioc ne LA CG26 Figure 28 Carte de bcalisation des points des r seaux de suivi qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire Dan
372. s activit s agricoles pastorales et foresti res etc et plus g n ralement pr voir toutes mesures permettant d assurer les objectifs La publicit est interdite dans toute r serve naturelle il est fait obligation d enfouissement des lignes lectriques nouvelles et des r seaux t l phoniques nouveaux L existence et les limites cadastrales de la servitude sont obligatoirement mentionn es en annexe des plans d occupation des sols cf http Www rhone alpes ecologie qouv fr S comme Substratum Formation g logique sous jacente une unit charri e substratum d une nappe ou une couverture s dimentaire d finition du Larousse V comme Vuln rabilit d une nappe c est la sensibilit de la nappe aux diff rents facteurs physiques stables d terminant la mesure o elle est dans les conditions naturelles plus ou moins expos e la pollution partir de la surface du sol Les facteurs de vuln rabilit sont l tat et les caract ristiques du sol et du sous sol la profondeur de la nappe les param tres de l coulement de l eau souterraine et les conditions d alimentation de la nappe Castany 1982 Z comme Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux ZICO La Directve 79 409 CEE du 2 avril 1979 Directive Oiseaux concemant la conservation des oiseaux sauvages a pour objectifs la protection d habitats permettant d assurer la survie et la reproduction des oiseaux sauvages rares ou menac s e
373. s affluents nn rrrrneneenessessnnnns 70 11 3 2 2 La plain du Li rs ses en A ET 73 TT 3 2 2 1 Les Ey doM S nnen ontarien aa a eT 73 Lie A ES T0 EE T E E A E E T EA TE T entr 73 11 3 2 3 La plaine de la Valloire ss 74 11 3 2 3 1 L Oron les Veuzes et les Colli res 74 11 3 2 3 2 Le Dolon et ses affluents 74 11 3 2 3 3 Le Bancel et ses affluents 74 I1 3 2 4 CONCLUSION sacre oaeiai ere rer nat en nn 77 1 3 3 LES ZONES AUMIDES 4 54158 82 T ATT 78 11 3 3 1 Qu est ce qu une zone humide 7 78 11 3 3 2 Les zones humides de Bi vre Liers Valloire 78 11 3 3 2 1 Les zones humides d int r t majeur 78 11 3 3 2 2 Les zones humides d int r t local 81 1 3 4 LES RELATIONS NAPPE COURS D EAU 83 II 3 4 1 Les zones d mergence de la nappe des alluvions fluvio glaciaires 83 11 3 4 2 Les zones d infiltration des cours d eau vers la nappe des alluvions fluvio DACIAIFRS n e ana en ed peer avaseen nn rance rs Para rond tan en cine m een ne ge eue T 83 11 3 4 3 Les changes avec la molasse mioc ne nnn 84 A retenir sur le bassin Bi vre Liers Valloire 87 Partie III L tat des lieux des milieux et des usages du SAGE Bi vre Liers Valloire 89 III 1 La qualit de la ressource en eau is 89 III 1 1 BILAN DE LA QUALITE DES COURS D EAU 89 II1 1 1 1 Le syst me d valuat
374. s azot s Le 2 programme d actions 2001 2004 et le 3 programme 2005 2008 devaient permettre l volution des pratiques en mettant en uvre les mesures suivantes Limitation de l apport maximal global d azote organique 170 kg an ha de surface potentiellement pandable Etablissement d un plan d pandage pr visionnel et tenue d un cahier d pandage par parcelles ou groupes de parcelles Respect de l quilibre de la fertilisation azot e la parcelle en fonction des pr visions de rendement Respect de conditions particuli res d pandage p riodes et distances d pandage pas de modification par rapport au 1 programme d actions Respect des r gles de stockage des effluents d levage les capacit s de stockage d effluents d levage doivent permettre de couvrir les p riodes d interdiction d pandage Respect de r gles de gestion adapt e des terres visant r duire les fuites de nitrates vers les nappes Document valid 19 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 En 2009 le 4 programme d action a compl t les mesures pr c dentes par les obligations suivantes Implantation d une bande enherb e ou bois e permanente d une largeur minimale de 5 m le long des cours d eau d finis dans le cadre du dispositif des bonnes conditions agricoles et environnementales BCAE de la PAC et d
375. s d tude en fonction des classes de qualit SEQ Ea et par type de qualit source Gay Environnement 2008 Document valid 99 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 1 4 Les enjeux qualit des eaux des cours d eau Les points noirs de la qualit des eaux superficielles mis en vidence sont les suivants des teneurs significatives en nitrates entre 20 et 30 mg l sur les cours d eau du bassin d s leur entr e dans les plaines L origine de ces teneurs en nitrates est li e aux pratiques culturales aux rejets domestiques ainsi qu aux apports d eau venant de la nappe charg e en nitrates qui alimente les cours d eau de l aval du bassin versant comme l Oron et les Veuzes la pollution organique essentiellement azot e et phosphor e li e l insuffisance des capacit s d assainissement domestique et des piscicultures qui touche une grande partie du r seau hydrographique l existence d carts de collecte qui expliqueraient la pollution du Dolon au niveau de Chanas de l Argentelle au niveau d Anneyron et de l Oron au niveau de Beaurepaire En effet le raccordement de la commune d Anneyron la station d puraton d Andancette a limin le rejet de la STEP d Anneyron qui avait un impact fort sur l Argentelle Cependant la non collecte de certains rejets occulte compl tement lam lioration apport e par le rac
376. s d autres pesticides que la DEA semble indiquer le plus souvent une contamination localis e Le cas du m tolachlore est plus inqui tant car il a t d tect 2 reprises lors de la campagne de mesures 2008 en plus de la contamination chronique connue sur le captage AEP des Pr s Nouveaux Albon Tendance volutive Les chroniques de donn es sur les teneurs en pesticides sont relativement r centes depuis 1990 et irr guli res Elles montrent partir de fin 2003 une l g re diminution des teneurs en pesticides Cependant les temps de renouvellement des eaux souterraines tant tr s longs le probl me de la r manence de la contamination se pose et il est tr s difficile d y rem dier Le bruit de fond de la DEA m tabolite de l atrazine est particuli rement significatif bien qu en d croissance ntinue cette mol cule est encore d tect e des seuils significatifs proches de 0 1 ug l plus de 4 ans apr s l interdiction de l atrazine Il est donc prob dble que l on d tecte cette mol cule pendant encore plusieurs ann es e L alt ration par les solvants chlor s Les solvants chlor s et autres toxiques comme les m taux sont peu d tect s dans la nappe alluviale leurs concentrations tr s faibles d passent rarement le seuil de d tection Les teneurs ne sont jusqu pr sent jamais sup rieures aux normes eau potable et il n existe donc pas de contamination g n ralis e de la nappe aux solvants chlor s o
377. s d eau et plaines alluviales REDI Le Villards 5 Combe du Bos 33 16 Bi vre REDI me e e e ER Document v alid 239 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Surface Sous R se een Are Plateau du Parc Naturel de 456 66 Bi vre Inventaire tourbi res Chambaran Bassin versant tourbi re de la Combe des Planchettes ZNIEFF 1 REDI Er RS y y Oo o REDI i o RED O RED ns Enr Ooo o e e S REDI ENS Torrent le Rival a Bi vre Bordures de cours d eau et plaines alluv iales Inventaire tourbi res Bassin versant tourbi re des Rivoires REDI Petit Berthier 13 85 Bi vre Bordures de cours d eau et plaines alluviales REDI Combe de Beaumont 2 70 Bi vre Bordures de cours d eau et plaines alluviales REDI Ruisseau de Combe Robert 48 71 Bi vre Bordures de cours d eau et plaines alluviales REDI Z o Z en R 2 r e oe urie de Des fonds en f e ge bosan p e EI e E Saint Etienne de Saint Geoirs REDI A Le Battoir 1 15 Bi vre __ y y y Les Brosses 0 57 Lies REDE O La Haute Chate OR aa a a Ruisseau le Frinquin E T e E Ooo e EE y ee e a E E Document v alid 240 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Surface Sous s Dispositifs
378. s de mati res s ches source AERMRC 2007 est la suivante 66 en valorisation agricole 20 en valorisation compost ou co cmpostage 7 en mise en d charge 7 en incin ation Les boues produites sont achemin es la STEP de la Communaut Urbaine de Lyon qui sont ensuite incin r es La pratique la plus r pandue est la valorisation agronomique des boues par pandage agricole li e la valeur agronomique engrais et amendement des boues d puration L encadrement juridique et r glementaire de l pandage agricole des boues d puration red fini en 1997 1998 est tr s strict cf chap II 1 3 1 1 Le paragraphe suivant d taille la valorisation agricole des boues de STEP La valorisation agricole des boues La valorisation agricole des boues par pandage fait l objet d avis des Missions d Expertise et de Suivi des Epandages MESE d partementales cofinanc es par le Conseil G n ral l Agence de l eau Rh ne M diterran e amp Corse et port es par les Chambres d partementales d agriculture Chaque ann e un atlas des surfaces des pandages r alis s est tabli permettant d inventorier les apports et de juger de leur int r t agronomique L pandage des boues est particuli rement bien d velopp dans les plaines du territoire de Bi vre Liers Valloire Sur la partie is roise du SAGE selon les chiffres communiqu s par la MESE de l Is re les surfaces recevant des boues de stations d pur
379. s distances minimales par rapport aux berges des cours d eau aux lieux de baignade aux piscicultures aux points de pr l vements d eau ainsi qu aux habitations et tablissements recevant du public arr t minist riel du 8 janvier 1998 L pandage de boues d puration peut tre soumis autorisation ou d claration au titre de la l gislation sur l eau rubrique 2 1 3 0 de l annexe de l article R 214 1 du code de l environnement La Mission d Expertise et de Suivi des Epandages MESE h berg e par les Chambres d partementales d agriculture assure une expertise technique et agronomique sur les fili res d pandage de boues pour le compte de la police de l eau et de l Agence de l eau Rh ne M diterran e e Assainissement pluvial La collecte le transport le stockage et le traitement des eaux pluviales constituent un service public administratif relevant des communes Mais les articles 640 643 du Code civil pr cisent que chaque propri taire est responsable des eaux pluviales qui tombent sur son terrain et pose en principe une servitude dite d coulement des eaux qui s applique dans les rapports entre propri t s riveraines et voies publiques Les voies publiques doivent recoir les eaux qui s coulent naturellement des propri t s riveraines et ventuellement de celles qui proviennent des toits par l interm diaire de goutti res article 681 du code ciil l chelle de la commune l article L2224 10 du Code
380. s du r servoir Pour une nappe captive ce coefficient est extr mement faible il repr sente en fait le degr de compression de l eau source http echo epfl ch e drologie cha pitres chapitre6 chapitre6 html E comme Equivalent habitant EH il correspond la charge organique biod grad ble ayant une demande biochimique d oxyg ne en cinq jours DBO5 de 60 grammes d oxyg ne par jour Directive europ enne 91 271 CEE du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines r siduaires Il s agit d une estimation de la quantit de pollution rejet e par un usager domestique La demande biochimique en oxyg ne en 5 jours DBO5 exprime la quantit d oxyg ne n cessaire pour la destruction des substances organiques pr sentes dans leau sur une p riode de 5 jours Pour l quivalent habitant il a t estim aue la destruction en 5 jours des rejets organiques quotidiens moyens d une personne moyenne n cessite 60 grammes d oxyg ne par jour Cette valeur th orique permet d exprimer dans une unit commune des quantit s de rejets tr s divers domestiques industriels agricoles Document v alid 219 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Espace Naturel Sensible ENS un ENS est un lieu identifi par le Conseil G n ral concem comme privil gi pour la conservation la gestion et la d couverte des richesses naturelles faune flore
381. s eaux par grand bassin hydrographique au plan europ en Elle fixe des objectifs ambitieux de reconqu te du bon tat g n ral des eaux superficielles eaux douces et eaux c ti res et souterraines dans l Union Europ enne d ici 2015 pa l identification des causes de d gradation et la mise en uvre d actions correctives La DCE reconduit au plan europ en tout en les renfor ant les principes de gestion par grand bassin hydrographique de gestion quilibr e et de planification d finis auparavant par les lois sur l eau fran aises de 1964 et de 1992 voir chapitre 1 2 Les grandes tapes de la DCE sont les suivantes Etat des lieux par grand bassin hydrographique D finition d un plan de gestion par grand bassin en France le SDAGE Objectifs de bon tat des masses d eau pour 2015 Programme de mesures Bilan sur l atteinte des objectifs Actualisation du plan de gestion r vision du SDAGE Nouveau bilan sur l atteinte des objectifs Nouvelle actualisation du plan de gestion nouvelle r vision du SDAGE 1 2 Les lois fran aises sur l eau La loi de 1964 a t la premi re loi de r f rence organisant la gestion d centralis e de l eau par grand bassin versant Plusieurs textes de loi ont ensuite t publi s Une remise plat des diff rents textes est intervenue en 1992 avec la loi n 92 3 du 3 janvier 1992 dite loi sur l eau qui relan ait la politique de l eau 1 2 1 La Loi sur l Eau de 1992
382. s en 2001 et les autres cours d eau en amont de la Valloire 17 massifs le Rival Il existe des massifs de Renou e du Japon en d autres points du r seau hydrographique qui constituent des sources potentielles d envahissement Renou e du Japon esp exotique utilis e comme plante ornementale dans les jardins envahissante ayant des cons quences importantes sur l environnement des rives l accessibilit aux berges et la qualit paysag re du cours d eau Cette plante bouture tr s facilement rhizomes Document valid 189 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Les actions de lutte contre les plantes invasives rel vent de l entretien des urs d eau et n cessitent des actions r guli res car leurs effets s inscrivent dans le temps et dans des strat gies plus g n rales pour mieux g rer et pr server les cours d eau L enjeu n est pas de d truire la Renou e du Japon sur les sites d j fortement envahis car une fois les sites envahis les interventions sont co teuses et difficiles mais d viter sa propagation Il faut tre vigilant dans le cadre de travaux publics qui peuvent introduire de nouveaux foyers de Renou e par l apport de remblais par les engins de chantier Un moyen d action est l arrachage pr coce en tout d but de saison v g tative des nouvelles plantes La Communaut de Communes Rh ne Valloire r alise ce type d entretien sur
383. s le cadre du bilan de la qualit des eaux souterraines du bassin Bi vre Liers Valloire les r sultats des analyses physico chimiques ont t interpr t s en r f rence au SEQ Eau souterraine qui d finit 5 classes de qualit cf Tableau 25 et exemple pour les nitrates Tableau 26 80 100 Eau detr s bome qualit 60 79 Eau debonne qualt o i9 Eau de mauvais qualit Tableau 25 Indices et classes de qualit du SEQ Eau souterraine D finition de la classe de qualit tat patrimonial nitrates mg l qualit 80 100 Eau dont la composition est naturelle ou sub naturelle Eau de composition proche de l tat naturel mais d tection d une contamination d origine anthropique 10 lt gt 20 60 79 20 lt gt 40 40 59 D gradation significative par rapport l tat naturel 40 lt gt 50 20 39 D gradation importante par rapport l tat naturel D gradation tr s importante par rapport l tat naturel Tableau 26 Teneurs indices et classes de qualit du SEQ Eau souterraine pour les nitrates pour l tat patrimonial Le SEQ Eau souterraine a t remplac pa les valeurs donn es par l arr t du 17 d cembre 2008 tablissant les crit res d valuation et les modalit s de d termination de l tat des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de d gradation de l tat chimique des eaux souterraines Ainsi le seuil de bon tat des ea
384. s pentes sup rieures 2 En revanche le Rival ne poss de aucun affluent en rive droite Tous les cours d eau situ s en rive droite du Rival s infiltrent dans la nappe de Bi vre c est le cas entre autres du Barbaillon qui prend sa source l Etang du Grand Lemps Le colmatage du lit du Barbaillon a r duit la capacit d infiltration et lors de tr s fortes pr cipitations le Barbaillon peut actuellement couler jusqu l a roport de Grenoble St Geoirs o des bassins d infiltration ont t cr s du Poipon pour lequel des bassins de r tention et d infiltration ont t cr s sur la commune de Marcilloles pour viter les inondations en cas de fortes pr cipitations o Le r gime hydrologique du Rival Deux stations hydrom triques g r es par la DREAL Rh ne Alpes sont actuellement en service sur le bassin du Rival Une troisi me station a fonctionn dans les ann es 1970 cf carte 1 11 Tableau 7 et Figure 19 Document valid 70 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Cours d eau Commune urare Au Dasan Chronique Type de saun versant km2 hydrom trique Br zins Tableau 7 Caract ristiques des stations hydrom triques du bassin versant du Rival source DIREN Rh ne Abes 40 80 a N ww sind D bits moyens mensuels n s N 240 280
385. s sur le territoire de Bi vre Liers Valloire a t effectu sur la partie dr moise du territoire pour le compte de la Communaut de Communes Rh ne Valloire Soberco Environnement 2004 et sur la partie is roise pour le compte du Conseil G n ral de l Is re AVENIR 2009 recensement des zones humides de surface sup rieure 1 ha Sous Rs Le Dolon 86 72 Dolon Bordures de cours d eau et planes alluviales REDI EE Ge Bataillouse 10 Dobn M a a E Le Bois 62 88 Dolon R gions d tangs o ZNIEFF 1 E Etangs Romatifs et tang de 172 70 R gions d tangs ZNIEFF 1 REDI Primarette Le Verrerie 3 88 Dolon R gions d tangs ZNIEFF 1 REDI Oooo Barbarin Liers 104 96 Zones humides de bas fonds en t te de bassin E ZNIEFF 1 et 2 REDI Lu Liers Combe Chenaux R gions d tangs ZNIEFF 1 et 2 Liers Etang Vinneneuve 14 66 R gions d tangs ZNIEFF 1 et 2 REDI Liers Grand Etang 18 31 Liers R gions d tangs REDDIT Etang le Grand Bois 33 95 Liers R gions d tangs REDI Etang du Grand Albert 29 13 Liers R gions d tangs JREDI R gions d tangs Oooo REDI Etangs Neuf et Vieux 7 75 Liers R gions d tangs J JRE O Plaine des Groubles 493 74 Liers Zones humides de bas fonds en t te de basin J Les Mouilles et le Grand Bigallet 169 39 Liers R gions d tangs Z T JRE O Document v alid 237 245 Etat des lieux des m
386. s usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Tableau 1 collectivit s territoriales et tablissements publics locaux ayant des comp tences en mati re d am nagement de l espace de d veloppement conomique de gestion des services de l eau et ou d assainissement de gestion hydraulique d irrigation etc en couleur les structures membres de la CLE AP du 18 juin 2009 Politique et ou Comp tences en rapport avec le SAGE Actions projets Eau E Soutien technique et financier aix structures porteuses des contrats de rivi re et des D veloppement conomique am nagement du territoire dans un souci de SAGE animation tudes travaux suivi d veloppement durable Politiques transversales sur l agriculture les espaces naturels les risques naturels l environnement et les entreprises Soutien financier aux communes et structures intercommunales pour leurs projets d assainissement d eau potable et d entretien des rivi res P Pane Appui techn ue aux communes rurales pour optimiser le fonctionnement des stations Am nagement de l espace et quipement d puration service SATESE Actions economiques Suivi qualitatif et quantitatif des eaux souterraines et superficielles D veloppement durable Protection et gestion des Espaces Naturels Sensibles ENS Aide au d eloppement de l agriculture biobgique d partement bio de France R alisation du Sch ma D partementa
387. s usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 o pour celles r alis es ou r habilit es avant le 31 d cembre 1998 un diagnostic de bon fonctionnement et d entretien o pour celles r alis es ou r habilit es apr s le 31 d cembre 1998 une v rification de conception et d ex cution En outre les communes peuvent choisir galement d assurer l entretien et les travaux de r alisation et de r habilitation des installations d assainissement non collectif et assurer le traitement des mati res de vidanges issues de ces dispositifs article L 2224 8 du CGCT La Directive europ enne relative aux Eaux R siduaires Urbaines ERU 91 271 CEE du 21 mai 1991 concernant la c llecte le traitement et le rejet des eaux urbaines r siduaires de fa on prot ger l environnement contre une d t rioration due aux rejets de ces eaux r siduaires a t transcrite en droit fran ais dans le code g n ral des collectivit s territoriales CGCT et les arr t s minist riels techniques ce jour arr t minist riel du 22 juin 2007 Les articles L 214 14 et R 214 106 du code de l environnement relatifs l assainissement renvoient au CGCT et au code de la sant publique Ces textes fixent des obligations de mise en conformit et des objectifs de performance pr cis pour les syst mes d assainissement variables selon leur taille et la sensibilit du milieu r cepteur des rejets Les communes
388. source en eau en situation de s cheresse Ces arr t s cadre d partementaux concernent tous les usagers de l eau particuliers irrigants agricoles industriels collectivit s etc Ils d finissent des situations type de vigilance et de restriction des usages Le passage d un niveau un autre se fait sur la base de l tude des donn es disponibles m t orologie hydrom trie pi zom trie pr l vements observations des assecs des cours d eau etc Pour les bassins versants interd partementaux tels que Bi vre Liers Valloire la d cision de restrictions sur un d partement est prise en tenant compte de la situation et des restrictions existant sur le d partement voisin A partir des donn es s cheresse archiv es par la DREAL d l gation de bassin Rh ne M diterran e Corse on constate sur Bi vre Liers Valloire que depuis 2003 des mesures de limitation des usages de l eau sont mises en place chaque ann e cf Tableau 40 Le R seau d observation des crises d assec ROCA peut tre activ pour compl ter les informations concemant la disponibilit de la ressource en eau mises disposition des pr fets en p riode de crise hydroclimatique Le ROCA consiste r aliser des observations visuelles de l coulement de l eau en un point d un cours d eau Sur le bassin Bi vre Liers Valloire il existe actuellement 3 stations ROCA Le Bancel Andancette Le Rival Beaufort et le Dolon Pact Document valid 181 245 E
389. spiration des v g taux tr s fortes en p riode estivale Les pr cipitations en automne et en hiver p riode pendant lesquelles l vaporation et la transpiration par les v g taux sont tr s limit es participent directement l alimentation de la nappe Les pr cipitations au printemps et en t ont quant elles un effet restreint sur l alimentation de la nappe du fait qu elles sont en grande partie consomm es par le couvert v g tal 1 4 L occupation du territoire Le territoire Bi vre Liers Valloire se caract rise par sn paysage dominante rurale plus de 70 de l occupation du sol et ses vastes espaces naturels situ s sur les reliefs collines et plateaux plus de 20 de l occupation du l cf Tableau 1 et Carte 1 3 Les espaces urbains sont de taille r duite moins de 6 de l occupation du sol mais le territoire se trouvant l interface l ouest de la vall e du Rh ne avec les agglom rations de Vienne puis de Lyon au sud est de l agglom ration grenobloise et au nord est des villes de Bourgoin Jallieu et l Isle d Abeau subit les influences de ces p les urbains et conomiques Document valid 31 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Nomenclature Corine Land Cover 2000 Surface ha Surface Territoires artificialis s 6206 55 Zones urbanis es Zones industrielles commerciales et i
390. ss es pour la Protection de l Environnement ICPE cf carte 1 6 Ces tablissements sont parmi ceux qui peuvent pr senter des risques en mati re environnementale pollution des eaux ou des milieux naturels risque pour la sant Parmi eux 2 seulement sont de type SEVESO Les secteurs d activit s des ICPE les plus repr sent s dans le p rim tre du SAGE sont les carri res 14 de l ensemble des ICPE et le travail des m taux 11 L extraction de mat riaux est une activit particuli rement importante sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire En effet le territoire de Bi vre est le principal fournisseur de mat riaux alluvionnaires du d partement de l Is re Le chapitre suivant est exclusivement consacr l extraction de mat riaux L extraction de mat riaux De par ses origines glaciaires le territoire du SAGE Bi vre Liers Valloire est constitu de gisements de sables et de graviers de bonne qualit propices la production de granulats L activit d extraction de mat riaux y est importante et repr sente plus de 3 5 millions de tonnes par an Document valid 34 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Les trois grands secteurs de production sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire identifi s dans les Sch mas D partementaux des Carri res Dr me 1998 et Is re 2004 sont _ Les alluvions r
391. t t mis en vidence par l tude de gestion des boisements de berge Concept Cours d Eau 2001 exemples des seuils d un ancien moulin sur la Ba se d un petit barrage sur la P rouse en aval de Viriville qui jouent un r le important dans la stabilit du lit du cours d eau Par ailleurs ces ouvrages sur les cours d eau peuvent tre facilement obstru s lors des crues par des corps flottants 4 2 2 Les am nage ments contre le risque inondation Dans un premier temps les protections contre les crues ont t r alis es travers des projets d am nagement hydraulique moyen gabarit de la partie m diane du bassin versant Bi vre Liers Valloire entre 1983 et 1996 afin de prot ger Beaurepaire et Saint Barth lemy et de cr er une zone de r tention des crues l aval de Beaurepaire pour prot ger le d partement de la Dr me Les am nagements effectu s ont consist essentiellement recalibrer les cours d eau proximit des zones habit es les plus vuln rables et favoriser l infiltration des eaux de crue en amont Les am nagements hydrauliques r alis s ont donc un degr de protection locale inf rieur la crue centennale hormis les am nagements r alis s dans les ann es 2000 pour prot ger la ville de Beaurepaire Ce choix s explique par le fait que des am nagements hydrauliques de degr de protection centennale seraient lourds co teux et avec un impact paysager fort endiguement partiel ou total des zones urbain
392. t la protection des aires de reproduction de mue d hvernage et des zones de relais de migration pour l ensemble des esp ces migratrices Une ZICO est r v latrice d un int r t biologique et peut constituer un indice prendre en compte par la justice lorsqu elle doit appr cier la l galit d un acte administratif au regard des diff rentes dispositions sur la protection des milieux naturels Zone Naturelle d Int r t Ecologique Faunistique et Floristique ZNIEFF Les objectifs des ZNIEFF sont la connaissance permanente aussi exhaustive que possible des espaces naturels terrestres et marins dont l int r t repose soit sur l quilibre et la richesse de l cosyst me soit sur la pr sence d esp ces de plantes ou d animaux rares et menac es Les ZNIEFF de type I secteurs de superficie en g n ral limit e se caract risent par leur int r t biologique remarquable Les ZNIEFF de type II sont des grands ensembles naturels riches et peu modifi s ou qui offrent des potentialit s biologiques importantes L existence d une ZNIEFF n est pas en elle m me une protection r glementaire mais elle est r v latrice d un int r t biologique et peut constituer un indice prendre en compte p la justice lorsqu elle doit appr cier la l galit d un acte administratif au regard des diff rentes dispositions sur la protection des milieux naturels Zone non satur e Zone du s us sol comprise entre la surface du sol et la surface d une nappe
393. t de la r glementation des installations class es ICPE ou faisant l objet d une red ance de pollution industrielle aupr s de l Agence de l Eau Rh ne M diterran e Les tablissements industriels et artisanaux peuvent tre l origine de pollutions accidentelles et ou chroniques Le risque de pollution accidentelle est particuli rement li aux manipulations et stockages de produits polluants Le risque de pollution chronique est quant lui plus particuli rement li aux conditions d utilisation de produits polluants et de maintenance des installations De plus la variabilit de la production des activit s industrielles et artisanales peut galement avoir des effets sur les risques de pollution 1 3 3 1 L activit industrielle pass e Depuis 1978 le BRGM conduit un inventaire national des sites pollu s appel BASIAS Base de donn es d Anciens Sites Industriels et Activit s de Service Cet inventaire a pour but de recenser tous les sites industriels abandonn s ou non susceptibles d engendrer une pollution de l envronnement de conserver la m moire de ces sites et de fournir des informations utiles aux acteurs de l urbanisme du foncier et de la protection de l environnement L inscription d un site dans BASIAS ne pr juge pas de la pr sence ou non d une pollution sur ce site Sur le bassin Bi vre Liers Valloire 8 anciens sites sont recens s en 2009 dans BASIAS cf Annexe 4 Ils ne semblent pr senter aucun probl me
394. t des probl mes traiter sur les masses d eau superficielles principales et secondaires du bassin Bi vre Liers Valloire source SDAGE Rh ne M diterran e 2009 Document valid 89 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Objectif de bon tat 21115 2021 2027 P rim tre du bassin versant BLV Tullins def MI Le Rival Raille de la source St Barth lemy Source DAGE Rh re M diterran e 2009 Figure 25 Carte des objectifs de bon tat des masses d eau superficielles du bassin versant Bi vre Liers Valloire source SDAGE Rh ne M diterran e 2009 Les donn es sur la qualit des cours d eau du bassin Bi vre Liers Valloire proviennent de 4 tudes Bilan de qualit du bassin du Rival de l Oron et des Colli res Gay Environnement 1998 Bilan de qualit des rivi res Bancel et Argentelle G o 1999 Bilan de qualit du Dolon et ses affluents Gay Environnement 2005 Bilan de qualit des cours d eau sur l ensemble du bassin Bi vre Liers Valloire Gay Environnement 2008 L ensemble de ces tudes en compl ment de l tude r alis e en 2005 dans le cadre de l tat des lieux du SDAGE Rh ne M diterran e permet d tablir un bilan de la qualit actuelle des cours d eau du bassin Bi vre Liers Valloire et de d gager des grandes tendances d volution de la qual
395. t peu ou pas d velopp e Le projet en centre Bi vre sur les secteurs de Br zins St Etienne de St Geoirs et Izeaux est le plus avanc Il pr voyait initialement l irrigation de 412 ha suppl mentaires essentiellement cultiv s en ma s et la substitution de pr l vements dans le Rival par des pr l vements en nappe Ce projet est actuellement suspendu dans l attente d une tude d incidence de ces nouveaux pr l vements sur la quantit et la qualit de la nappe De la m me fa on un Sch ma D partemental d Irrigation et de la Ressource en Eau est en urs de r alisation sur le d partement de la Dr me BRL Ing nierie en cours Le projet de Sch ma a mis en vidence pour le secteur de la Valloire une stabilisation de la surface irrigu e depuis quelques ann es mais avec une demande d extension des r seaux d irrigation notamment pour des usages divers non agricoles arrosage des jardins etc Ces r seaux d irrigation pour usages divers pourraient tre aliment s par pr l vement dans le Rh ne o sa nappe d accompagnement La structuration llective pour l irrigation sur le bassin versant Bi vre Liers Valloire est importante l aval du territoire sur le bassin versant du Dolon et la plaine de la Valloire Plus en amont sur le centre des plaines de la Bi vre et du Liers il existe galement des structures collectives Elles se r partissent selon 3 grands types hors EARL GAEC SCEA 10 associations syndicales
396. tages importants pour la distribution publique d eau sensibiliser les particuliers et les foreurs sur la r glementation sur l attention porter la ressource en eau les transferts d eau entre nappe pour la g othermie et la notion de risque de pollution li aux ouvrages comme points d entr e privil gi s des pollutions dans les eaux souterraines sur les bonnes pratiques observer pour la r alisation d un ouvrage et sur la r habilitation d anciens ouvrages Document valid 177 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 6 Bilan ressources en eau pr l vements 2 6 1 Synth se des pr l vements En 2007 l ensemble des pr l vements sur le bassin Bi vre Liers Valloire repr sentait plus de 60 millions de m dont 50 millions dans la nappe de Bi vre Liers Valloire L ann e 2007 ayant t relativement pluvieuse en t ne correspond pas une ann e moyenne et repr sentative Aussi pour aoir une vision plus g n rale de la r partition de l ensemble des pr l vements par usage la moyenne sur les ann es 2001 2006 calcul e dans le cadre de l tude DIREN BRGM de 2008 partir des donn es de l Agence de l Eau est indiqu e titre de comparaison Volumes annuels pr lev s en millions de m Moyenne 2001 Ann e 2007 2006 source DIREN BRGM 2008 Nappe BLV Autres eaux Eau Totai Total sout
397. tages prioritaires Grenelle se trouvent sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire cf Figure 2 cours d eau d finis dans le cadre du dispositif des bonnes conditions agricoles et environnementales BCAE de la PAC il s agit des cours d eau trac s en trait plein ou en trait pointill s et portant un nom sur les cartes IGN au 1 25 000 Document valid 20 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 La Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques de 2006 compl t e par le d cret du 14 mai 2007 relatif aux zones soumises contraintes environnementales ZSCE donne la possibilit l autorit administrative de cr er des zones de protection quantitative et qualitative des aires d alimentation de captages AAC d eau potable pour lutter contre les pollutions diffuses et d y tablir un programme d actions Ce dispositif est utilis dans un premier temps pour assurer la protection des 507 captages prioritaires retenus par le Grenelle de l environnement Il consiste d finir la zone de protection de l aire d alimentation du captage sur la base d un diagnostic territorial des pressions agricoles et le programme d actions pour p mettre la mise en place des mesures agroenvironnementales d ici 2012 Dans le cadre d une politique globale de reconqu te de la qualit de la ressource ce dispositif vient en compl ment des p rim tres de protect
398. tants insuffisants ou fonctionnent mal Les diff rentes tudes de qualit ont montr le fort impact des rejets de certaines STEP sur les cours d eau du bassin Bi vre Liers Valloire du fait du faible d bit des cours d eau et des dysfonctionnements des STEP capacit nominale d pass e traitements insuffisants etc cf chap III 1 1 et Annexe 3 En r anche l tude Sogreah de 2008 n a pas fait appara tre de pollution av r e de la nappe par les pollutions domestiques Sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire il existe 9 unit s de traitement dont la totalit ou une partie du rejet se fait par infiltration dans le sol Mais on ne conna t pas les ventuels impacts sur la nappe des rejets par infiltration pour la station des Ch pillates la C te Saint Andr capacit nominale 9700 EH les r sultats du suvi des eaux souterraines sur le site sont inexploitables du fait d un mauvais positionnement des points de suivi pour les installations type filtres plant s de roseaux traitant des petites capacit s avec de bons rendements puratoires ex Pact capacit nominale 200 EH il ny a pas de suivi de la qualit des eaux souterraines en amont et aval de la STEP La station de Mantaille sur la commune d Anneyron 350 EH filtration par lit macrophytes rejets par infiltration mise en service en 2009 est quip e en amont et en aval d un pi zom tre pour l analyse des eaux souterraines Pour l instant
399. tat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 4 2 Un territoire forte vocation agricole 1 4 2 1 Quelques chiffres A partir des donn es du Recensement G n ral Agricole r alis en 2000 RGA 2000 qui permet d avoir une image d taill e de l agriculture le territoire de Bi vre Liers Valloire appara t dominante agricole avec 64 935 ha en 2000 la Surface Agricole Utile SAU couvrait 57 9 de la surface totale du SAGE Bi vre Liers Valloire on d nombrait 2228 exploitations agricoles dont 1236 exploitations professionnelles correspondant 2 979 Unit s de Travail Annuel UTA Mais la diminution de la SAU du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire est forte et s accentue depuis 1979 Elle est notamment li e l extension de l urbanisation et des infrastructures l abandon par l agriculture de terrains faible valeur agricole et l acquisition par les non agriculteurs de terrains agricoles Le nombre d expbitations agricoles a galement fortement diminu passant de 3 515 exploitations en 1988 2 228 en 2000 soit une diminution de presque 40 1 4 2 2 Les grands syst mes d exploitation agricole La g ographie du bassin Bi vre Liers Valloire dicte g n ralement la r partition des diff rents syst mes d exploitation agricole du territoire cf Tableau 2 et carte 1 5 L agriculture en plaine est ax e principalement
400. tat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Niveau maximal de limitation des usages de l eau Degr maximal d ass chement observ Ann e Dr me Is re par le ROCA Secteur Valloire Bassin versant Bi vre Dr me Is re 2009 Niveau 2 crise Niveau 3 crise Ecoulement visible Assec Rival et renforc e Bancel Dolon Niveau 1 alerte pour 2008 Niveau 1 alerte ROCA non Ecoulement visible Bancel pr l vements sur eaux souterraines Niveau 1 alerte Niveau 0 vidilance Ecoulement visible ROCA non 2007 i Bancel activ activ Arr t cadre s cheresse 31 juillet 2007 a Ecoulement visible Assec Rival et A Ecoulement visible Assec Rival et 2005 Niveau 0 vigilance Niveau 1 alerte as d information Limitation des Ecoulement visible Assec Rival et p pr l vements d eau Bancel et Vauveri re Dolon 2004 isqumeezoos Misecnplac du ROCA Restriction des usages de confort et des usages agricoles arrosages Limitation des totalement interdits sauf pr l vements d eau sur quelques cultures sp cifiq Tableau 40 Informations s cheresse archiv es 2002 2009 sources http www rhone alpes ecologie gouv fr bassin_rmc bsh Seacheress intro_secheresse htm archives au 06 04 2010 et ONEMA Document v alid 182 245 Etat des lieux des milieux et
401. te pesticides Les bassins d alimentation de captage actions cibl es cf Tableau 29 Captage Probl matique R sultats l op ration commune diagnostic en cours r examen du bassin d alimentation du captage sensibilisation des agriculteurs de la zone PVE collectif en cours Projet de MAET Tableau 29 Caract ristiques des actions Agr Eau26 sur la partie dr moise du p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Diagnostic Pr s Nouveaux Pesticides g Albon m tolachlore Une valuation de l op ration Just Azote de 1996 2000 a t men e en 2000 par l ISARA ISARA 2001 Elle s est appuy e sur des enqu tes aupr s d une centaine d agriculteurs des entretiens avec les prescripteurs et les partenaires de l op ration Cette valuation a montr La forte sensibilisation des agriculteurs l op ration L adh sion partielle des agriculteurs la d marche environ 40 avaient un avis favorable sur la d marche dont ils suivaient les objectifs Un d but de changement des pratiques environ 50 des agriculteurs de la zone du 1 programme d actions nitrates disaient en 2000 avoir chang leurs pratiques en terme de gestion des effluents concourant une diminution de 38 des apports organiques aux parcelles par rapport au d but des ann es 1990 Cependant cette am lioration des pratiques touchait peu le domaine de l utilisation des fertilisants min raux des pesticides ou celui de la
402. te 13 structures intercommunales ayant la comp tence production et distribution de l eau potable La structuration est beaucoup plus t nue sur l amont du territoire mais des r flexions de prise de comp tence l chelle des communaut s de communes sont en cours exemple Bi vre Est Bi re Toutes Aures La DDASS de l Is re a constat qu un des facteurs d am lioration de la qualit de l eau potable distribu e est notamment la structuration des r seaux qui permet de mutualiser et de choisir les ressources utilis es pour la distribution d eau potable 1 2 3 2 La qualit de l eau potable brute et distribu e Sur le bassin Bi re Liers Valloire l eau destin e l alimentation en eau potable est globalement conforme aux normes de qualit La qualit de l eau pr lev e on parle aussi d eau brute et la qualit de l eau distribu e sont appr ci es partir des r sultats des contr les sanitaires r glementaires r alis s par les DDASS Pour un m me captage les qualit s de l eau pr lev e un captage et de l eau distribu e partir de ce captage peuvent tre diff rentes du fait des traitements intervenant avant la distribution traitements aux UV ou au chlore pour liminer les germes bact riologiques m lange avec une autre ressource en eau pour dilution et ou appoint traitement au charbon actif pour liminer certaines mol cules de polluants pesticides notamment Par exemple l eau brute pomp e au
403. te du Pays de Bi vre Valloire 2005 Expertise du patrimoine naturel de Bi vre Valloire Premiers r sultats sur les milieux ouverts du secteur de l extension du Sch ma directeur de la r gion urbaine grenobhbise Prospections 2005 Gay Environnement Conseil G n ral de l Is re F vrier 1998 Etude de la qualit des eaux superficielles du bassin du Rival de l Oron et des Colli res Document valid 214 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Gay Environne ment Conseil G n ral de l Is re Juillet 2005 Bilan de qualit des cours d eau du d partement Ann es 2004 2005 Le Dolon et ses affluents Qualit physico chimique et hydrobologique Gay Environnement CLE SAGE BLV Janvier 2008 Bilan de qualit des cours d eau des bassins hydrauliques de Bi vre Liers Valloire Ann e 2007 Rapport Atlas cartographique R sum Fiches stations G o Conseil G n ral de la Dr me Syndicat Mixte d Am nagement Rural de la Dr me Mars 1999 Bilan de qualit des rivi res Bancel et Argentelle Dossier R sum Annexes ISARA Chambre d partementale d Agriculture 2001 Evaluation de l op ration Just Azote 1996 2000 ISARA Marie Alix Bouvatier et Christophe David Chambre d partementale d Agriculture Juillet 2002 Evaluation de l impact de la charte Pil azote sur la modification des pratiques agricole
404. te le Pr sident dans la pr paration des r unions de la CLE En 2006 la CLE du SAGE Bi vre Liers Valloire a mis en place 4 commissions de travail th matiques Comme l indiquent les r gles de fonctionnement de la CLE du SAGE Bi vre Liers Valloire celles ci sont compos es de membres de la CLE auxquels peuvent se joindre des personnes ext rieures dont les comp tences sont utiles et reconnues Les commissions ont pour r le de formuler des propositions et des pistes de travail et rendent compte de leurs travaux la CLE Le nombre les th matiques abord es et les personnes membres des commissions de travail th matiques peuvent voluer en fonction des probl matiques identifi es et de la progression des r flexions de la CLE Document valid 27 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Structure porteuse Syndicat Intercommunal d Am nagement Hydraulique Bi vre Liers Valloire Commission Locale de l Eau R le de concertation et de d cision R le administratif et financier 44 membres Poste d animateur SAGE Bureau de la CLE R le de comit de pilotage du SAGE 18 membres 4 commissions de travail th matiques mises en place pour la phase d tat des lieux R le de proposition Ouvertes des personnes ext rieures la CLE e Commission Qualit e Commission Quantit e Commission Milieux
405. ter les incidences r ciproques entre plusieurs installations proches Document valid 176 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 5 1 Les enjeux pr l vements usage domestique Comme indiqu dans le chapitre 1 3 4 4 sur les points de captage le nombre de ponts d acc s la nappe des alluvions et la nappe de la molasse mioc ne pour des usages de particuliers n est pas connu sur le p rim tre du SAGE de m me que ne sont pas connus les volumes pr lev s par l utilisation de ces ouvrages La r glementation permet cependant maintenant de pouvoir acc der ces donn es Dans le cas de la g othermie les travaux de Tiffanie Cave sur la molasse semblent mettre en avant le transfert d eau de la nappe de la molasse vers la nappe des alluvions pour lequel l impact sur les nappes n est pas connu Les ouvrages usage domestique ou de g othermie constituent des points privil gi s de transfert des polluants vers les nappes Les pistes de travail de la CLE propos es ici rejoignent celles formul es pour les aspects qualitatifs collecter les informations de recensement de ces ouvrages aupr s des mairies du fait que la r glementation impose aux particuliers de d clarer les ouvrages plus particuli rement sur les secteurs o il y aura des enjeux quantitatifs identifi s proximit de zones humides par exemple proximit de cap
406. territoire de Bi vre Liers Valloire repr sente de plus une entit g ographique et conomique bien identifi e o la structuration organisationnelle communaut de communes syndicats intercommunaux syndicats mixtes est relativement forte 2 4 2 Historique de la mise en place du SAGE Bi vre Liers Valloire Depuis 1995 R flexion et premiers travaux sur le SAGE pour le SAGE Dossier pr liminaire pr sent par la MISE de l Is re aux pr fectures de la Dr me et de l Is re Arr t interpr fectoral n 2003 05303 fixant le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire Choix du Syndicat Intercommunal d Am nagement Hydraulique de Bi vre Liers Valloire en tant que structure porteuse du SAGE Bi vre Liers Valloire 24 mars 2005 Arr t interpr fectoral n 2005 03116 portant cr ation de la Commission Locale CLE du SAGE Bi vre Liers Valloire 1 r union de la CLE lection du pr sident M MANCHON 2 r union de la CIE lection du nouveau pr sident M PELISSIER Depuis mai 2006 Elaboration de la 1 phase du SAGE tudes d tat des lieux 18 juin 2009 Arr t pr fectoral portant renouvellement de la CLE 31 ao t 2009 Installation de la nouvelle CLE lection du pr sident M PELISSIER 2 4 3 L organisation de la CLE du SAGE Bi vre Liers Valloire La CLE organise l ensemble de la d marche pour l laboration du SAGE Le Bureau de la CLE suit les travaux et le bon d roulement des diff rentes phases et assis
407. tie par la Veuze et le reste par les forages La pisciculture a fait une demande de dossier ICPE d autorisation aupr s de la DDPP de la Dr me Le fonctionnement souhait par la pisciculture est le suivant pouvoir utiliser les forages jusqu un maximum de 600 s en laissant dans la Grande Veuze un d bit r serv d environ 200 l s et si la source de la Grande Veuze donne plus de 200 l s faire passer le surplus par la pisciculture Le dossier d autorisation est en cours d examen Document valid 168 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 La pisciculture Les Fils de Charles Murgat situ e aux sources de l Oron fonctionne normalement avec l eau de surface transitant sur son site qui peut atteindre 1 500 2 000 s Elle peut pr lever jusqu 550 l s par pompage en nappe en cas d tiage s v re comme par exemple au printemps 2008 Sur le long terme elle utilise majoritairement l eau de surface En 2007 le total des pr l vements annuels des 3 piscicultures a t estim environ 25 millions de m dans la nappe de Bi vre Liers Valloire DIREN BRGM 2008 2 3 1 L volution des pr l vements pour les piscicultures Les donn es de l volition des pr l vements de la pisciculture Murgat Beaufort sont issues des volumes pr lev s d clar s l Agence de l Eau Rh ne M diterran e dans les formulaires de redevance pour po
408. tion de l obligation l gale d entretien du cours d eau Certains cours d eau conservent une ripisylve en bon tat et diversifi e le Dolon le Rival en amont de Br zins et la majeure partie des cours d eau situ s sur le territoire de la Communaut de Communes Rh ne Valloire Les cours d eau par leur v g tation ripicole jouent un r le en tant que support visuel dans la structuration du paysage Au contraire les tron ons de cours d eau peu bois s ou sans boisement deviennent peu visibles dans le paysage voire compl tement invisibles et cet effet est encore accentu par les trac s rectilignes des cours d eau ex canal de la Raille Les boisements de berge constituent des habitats biologiques int ressants notamment dans des secteurs de plaine agricole comme Bi vre Liers Valloire dans lesquels les haies ont disparu Ces notions de paysage et de corridors biobgiques rejoignent les objectifs du Grenelle de l Environnement sur les trames verte grands ensembles naturels et de corridors et bleue cours d eau et bandes v g talis es le long de ces cours d eau Le guide m thodologique pour des r seaux cologiques hi rarchis s fait cependant le constat d une d gradation de ces trames les corridors forestiers et aquatiques qui franchissent la plaine de Bi vre sont en voie de fragmentation par l urbanisation et par les infrastructures de transport Ils peuvent de ce fait perdre leur fonctionnalit originelle Berthoud 2
409. tionale en mati re de police des eaux gestion de l eau et des milieux aquatiques Approbation du SDAGE et du programme pluriannuel de mesures D finition des zones vuln rables des zones de r partition des eaux Contr le de l galit des actes pris annuellement par les collectivit s locales Coh rence du d eloppement conomique et social du d partement ex grandes infrastructures Application des r glementations en mati re de protection de l environnement de sant publique d hygi ne et de s curit Arr t du p rim tre et de la composition de la CLE des SAGE validation du document final SAGE Mise en uvre de la politique na onale de lutte contre le changement dima tique de pr servation de la biodiversit de lutte contre les risques naturels et technologiques du logement et de renouvellement urbain des transports et v hicules Mission d expertise et d action Inspection des installations class es Contr le des grands barrages Mise en uvre des politiques nationales dans les domaines de l agriculture et de la for t sous l autorit pr fectorale Missions notamment dans les domaines de l conomie agricole l am nagement rural la for t l eau et l environnement gestion et police des eaux protection de la nature organisation et exercice de la chasse et de la p che la politique sociale agricole les statistiques agricoles Application des r glementations en mati re de police de l eau et de la p che
410. tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sont des ICPE soumises autorisation Les 3 piscicultures disposent de syst mes de traitement des effluents avant rejet au milieu naturel Le principe des dispositifs est quasiment identique pour les 3 piscicultures il s agit de filtres m caniques tambours rotatifs pour fixer les rejets solides Les eaux filtr es vont ensuite dans des lagunes avant rejet dans le milieu naturel Les effluents produits par la filtration et la d cantation des eaux sont envoy s dans des bassins de stockage des boues et utilis s pour pandage dans les cas des piscicultures Faure et Murgat Par ailleurs la pisciculture Murgat a servi de site pilote pour tester de nouveaux syst mes de traitement comme le circuit recircul de type danois Roque d Orbcastel 2008 Bien que les piscicultures puissent respecter les normes de qualit qui leur sont impos es par leur arr t pr fectoral propre l tude de bilan de qualit des cours d eau a mis en vidence des pollutions en lien avec les piscicultures sur l Oron et les Veuzes Ces pollutions concernent les mati res en suspension les mati res azot es azote ammoniacal nitrites et dans une moindre mesure les mati res phosphor es phosphore et orthophosphates et une d soxyg nation p riodique de l eau En cons quence la qualit hydrobiolbgique mesur e en 2007 l aval des piscicultures de Manthes tait perturb e De plus ces diff rentes alt rations physico chi
411. tu s en p riph rie par ailleurs le projet de Center Parc Roybon pr voit une alimentation en eau pa le captage du Poulet Virville SIE de la Galaure Des apports d eau pr lev e sur des ressources en eau ext rieures au p rim tre du SAGE concernent galement 4 communes le captage de P age de Roussillon SIGEFARPE alimente en partie Chanas le captage de Cote Gag re SIE R gion Apprieu alimente Colombe et la source Grignon ou le r seau principal de Roybon alimentent Marnans et une partie de Viriville 32 Les pr l vements op r s par les piscicultures dont la majeure partie est restitu e au milieu repr sentent entre 25 et 40 millions de m tres cubes par an essentiellement sous forme de transfert entre le milieu souterrain dont les sources capt es lieu principal des pr v ements et le milieu superficiel lieu principal des rejets Document valid 154 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 52 communes sur 87 sont aliment es en partie ou totalement partir de captages de sources sur les coteaux sources de la colline du Banchet des massifs de Bonnevaux et de Chambaran Dans ce cas l usage de l eau se fait dans un p rim tre relativement restreint En r anche les pr l vements pour la distribution publique d eau effectu s dans la nappe des alluvions fluvio glaciaires Bi vre Liers Valloire qui repr sentaient en
412. u Plan d Am nagement et de la Gestion Durable de la ressource et des milieux aquatiques PAGD et du R glement ainsi que de l valuation environnementale Une phase de mise en uvre et de suivi comprenant l application des mesures du SAGE approuv et un sui l aide d un tableau de bord des r sultats sur les milieux et les usages Document valid 24 245 iminafre pr des lieux des milieux et des usages et a e H ALQ D limitation du p rim tre Constitution de la CLE Choix d une structur e porteuse Etat initial Tendances et scenario R daction du PAGD R daction du r glement R daction du rapport environnemental Appro bati or oar le Pr fet Figure 3 Sch ma de d roulement d un SAGE source ACTeon 2008 Document valid Mise en uvre SAGE Bi vre Liers Va v Quantifi er les objectifs v R diger les dispositions pr cises v Pr ciser les ma tres d ouvr age press entis l esti mati on financi re des dispositions l ch ancier les moyens humains et mat riels de l ani mation v Etablir un tableau de bord et choix d indicateurs pertinents de s uivi des actions des pressions et de l tat du milieu v Pr identifier des outils de programmation des travaux v Conservation du dynamisme de la CLE Formuler des avis sur des projets d autorisation d claration Suivre l avancement du SAGE S assurer de la prise en compte des orientations du SAGE dans les
413. u autres toxiques e L alt ration par les pollutions domestiques La pollution domestique li e des probl mes d assainissement peut tre d tect e partir de l analyse du bore et des orthophosphates Les teneurs en bore et orthophosphates mesur es en 2008 par Sogreah sont faibles et traduisent qu il n y a pas ou tr s peu d alt ration g n ralis e de la nappe par les pollutions domestiques 8 DEA d s thyl atrazine m tabolite produit de d gradation de l atrazine dur e de demivie longue 1 an Atrazine substan active d herbicides utilis s sur ma s retir s d finitiv ement du march en 2003 10 Simazine substance active d herbicides utilis s en arboriculture et viticulture retir s d finitvement du march en 2003 1 Diuron substance active d herbicides retir s d finitivement du march en 2003 2 M tolachlore substance active d herbicides utilis s en arboriculture et sur ma s retir s d finitvement du march en 2003 Le m tolachlore est remplac par le S m tolachlore 5 AMPA acide d aminom thy Iphosphonique m tabolite principal du gly phosate herbicide autoris de plus en plus fr quemment retrouv dans les eaux superficielles et les sols dur e de demivie longue 1 an 14 Bore le bore est un bon traceur naturel des pollutions d origine domestique voire industrielle Il provient en majorit des agents blanchissants des lessi es 1 Orthophosphate forme min rale du
414. u bassin versant La teneur moyenne en nitrates est de 27 mg l la qualit vis vis de l eutrophisation est faible malgr des signes l gers de dysfonctionnement La faible oxyg nation et le pH lev de l eau sont favorables l eutrophisation la qualit hydrobiolbgique est moyenne Le Dolon et ses affluents Sur le Dolon la qualit physico chimique de l eau est bonne l g re pollution azot e et phosphor e la qualit vis vis des nitrates est moyenne sur le secteur amont puis bonne La teneur moyenne en nitrates est proche de 10 mg l la qualit vis vis de l eutrophisation est bonne la qualit hydrobiologique est bonne sur le bassin amont puis moyenne en aal des rejets de Moissieu sur Dolbon Une station du R seau de Contr le de Surveillance RCS du district hydrographique Rh ne M diterran e localis e sur le Dolon aux Sablons sur la commune de Chanas permet d valuer depuis le 1 janvier 2007 l tat g n ral du Dolon et permettra de suivre son volution long terme Cette station situ e l aval des points analys s dans le cadre de l tude de Gay Environnement a mis en vidence en 2007 une qualit de l eau mauvaise li e une alt ration par les mati res organiques et oxydables les mati res azot es et les mati res phosphor es marqueurs de rejets domestiques m diocre li e une alt ration par les nitrates et les particules en suspension Docu
415. u est moyenne pollution azot e tr s forte en t la qualit vis vis des nitrates est bonne La teneur moyenne en nitrates est de 6 mg l la qualit vis vis de l eutrophisation est moyenne la qualit hydrobiolbgique est mauvaise Pour les Veuzes et les Colli res la qualit physico chimique de l eau est m diocre en aval des piscicultures de Manthes du fait d une forte pollution azot e moyenne sur le bassin m dian la pollution azot e et phosphor e observ e provenant la fois de l amont piscicultures de Manthes et des rejets des stations de traitement des communes riveraines bonne en amont du Rh ne la dilution et l auto puration permettant une sensible r cup ration du milieu la qualit vis vis des nitrates est m diocre sur la totalit du r seau La teneur moyenne en 6 L AMPA Acide d aminom thylphosphonique est le m tabolite c est dire le produit de la d gradation principal du gYyphosate herbicide actuellement le plus utilis au niveau mondial Document valid 92 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 nitrates est de 32 mg l Comme pour l Oron les Veuzes et les Colli res sont aliment es en partie par les mergences de la nappe de Bi vre Liers Valloire or la teneur en nitrates de la nappe est lev e en raison des fortes activit s agricoles du bassin versant
416. u le Lambre 2015 2015 2015 I Faisabilit technique nutriments torrent de la P rouse 2027 2015 2027 et ou pesticides morphologie Faisabilit technique nutriments ia 2021 2015 2021 Faisabilit technique nutriments et ou perene morphologie ruisseau le Niv ollon 2015 2015 2015 7 seau de Same 208 20 208 masse d eau Document valid 22 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Masses d eau souterraine Alluvions de la Plaine de 2015 2021 Faisabilit technique d s quilibre Bi vre Valloire quantitatif nitrates pesticides Molasses mioc nes du Bas Dauphin entre les vall es de l Ozon et de la Dr me 2015 2021 complexes morainiques glaciaires plioc ne Faisabilit technique nitrates pesticides Les mesures retenues dans le cadre du programme de mesures du SDAGE Rh ne M diterran e pour atteindre les objectifs de bon tat pour chaque masse d eau sont pr sent es dans l annexe 1 Document valid 23 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 Le SAGE mode d emploi Dans un sous bassin ou un groupement de sous bassins correspondant une unit hydrographique ou un syst me aquif re un sch ma d am nagement et de gestion des eaux fixe les objectifs g n raux d ut
417. ue DUP et 11 captages ont t class s prioritaires pour y restaurer la qualit de l eau Par ailleurs il peut tre d licat de trouver des ressources de substitution D une part certains forages de reconnaissance r alis s dans la molasse mioc ne notamment n ont pas donn des d bits d exploitation suffisants pour la distribution publique d eau ex sur la commune dAlbon D autre part la multiplication des pr l vements dans la nappe de la molasse mioc ne cr ent des transferts d eau de la nappe alluviale vers la nappe de la molasse et entra nent une contamination de la molasse par les pollutions venant de la nappe alluviale Tant que les probl mes de qualit de la nappe alluviale ne seront pas r solus l exploitation de la nappe de la molasse n aboutira qu transf rer ces m mes probl mes une nappe jusqu alors relativement bien pr serv e Document valid 159 245 Etat des lieux des milieux et des usages partie QUANTITE SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 2 2 Les pr l vements pour l irrigation agricole Les pr l vements agricoles recouvrent les pr l vements pour l irrigation et pour l abreuvage du b tail Les donn es sur les volumes pr lev s pour l abreuvage du b tail n ont pas t collect es sur le bassin versant BLV car l eau utilis e pour l abreuvage provient g n ralement du r seau de distribution publique d eau Ces volumes sont donc comptabilis s dans le cha
418. uie est atteint Document valid 72 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 m ea en e v B k 2 T LE 2 b S So Q ww S11epe22p Njd 01 09 2002 16 09 2002 01 10 2002 16 10 2002 31 10 2002 15 11 2002 30 11 2002 15 12 2002 30 12 2002 EE P luie d cadaire Grenoble St Geoirs Br zins Beaufort Figure 20 D bits joumaliers mesur s aux stations hydrom trigues de la plaine de Bi vre en fonction de la pluie d cadaire Grenoble St Geoirs lors de la crue de novembre 2002 sources Banque Hydro et M t o France Certains cours d eau ont un r gime de crue que l on peut qualifier de torrentiel Des ph nom nes de transport solide peuvent accompagner les crues Le cours d eau La P rouse est par exemple un cours d eau sur lev par r port au niveau topographique naturel du fait de l apport de mat riaux dans son lit 3 2 2 La plaine du Liers Les cours d eau de la plaine du Liers n ont pas d exutoire Seul le Suzon lors d importants pisodes pluvieux conflue avec lOron en rive droite 3 2 2 1 Les Eydoches Le cours d eau les Eydoches draine un bassin versant cons quent d environ 100 km2 correspondant la partie amont de la plaine du Liers Au niveau des communes d Omacieux jusqu Faramans les Eydoches sont aliment s de fa on cons quente par des r surge
419. une diff rence de 2 4 m tres en moyenne entre le niveau annuel le plus haut et le niveau annuel le plus bas La recharge et le tarissement de la nappe interviennent g n ralement respectivement l automne et au printemps En t te de Bi vre Beaucroissant Izeaux et en partie m diane colline du Not il existe des nappes perch es dont les fonctionnements sont tr s mal connus Document valid 56 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 e Pi zom trie de la plaine du Liers La pi zom trie de la plaine du Liers pr sente de forts gradients de l ordre de 6 9 o sup rieurs ceux observ s en plaine de Bi vre La pi zom trie de la plaine du Liers r v le l existence de deux aquif res tag s vraisemblablement ind pendants cf Figure 6 Les niveaux pi zom triques ont atteint des hautes eaux marqu es en fin de printemps 1988 et lors des hivers 1994 et 2003 cf Figure 10 et Figure 11 des basses eaux tr s marqu es l automne 1990 l hiver 1997 1998 et au printemps 2007 La variation annuelle des niveaux de nappe sur la plaine du Liers est particuli rement importante entre 4 et 8 m tres e Pi zom trie de la plaine de la Valloire Le gradient moyen de la plaine de la Valloire est de 6 o Les points de mesure BRGM sur la plaine de la Valloire sont suivis depuis 1974 pour Manthes et 1977 pour Boug
420. unes Rh ne Valloire Janvier 2009 Plan d entretien des cours d eau Rh ne Valloire Conseil G n ral de l Is re Juillet 2008 Plan r vis d limination des d chets m nagers et assimil s de l Is re Crozet Caroline SIAH BLV 2005 Etat des connaissances et d finition des objectifs du SAGE Bi vre Liers Valloire en rapport avec l laboration du cahier des charges de l tat des lieux dans le cadre du stage au sein du Sch ma d Am nagement et de Gestion des Eaux Bi vre Liers Valloire Is re 38 Rapport de stage de fin d tudes IGA De La Vaissi re R mi 2006 Etude de l aquif re n og ne du Bas Dauphin Apports de la g ochimie et des isotopes dans le fonctionnement hydrog logique du bassin de Valence Dr me Sud Est de la France Th se Universit d Avignon et des pays de Vaucluse http www lha uni avignon fr DIREN BRGM Novembre 2008 Elaboration de r gles de gestion volumique en eau de la nappe de Bi vre Valloire Acquisition mise en forme et analyse des donn es disponibles mod lisation globale des coulements souterrains laboration de r gles de gestion volumique F d ration de la P che de la Dr me Plan D partemental de Protection des milieux aquatiques et de Gestion des ressources piscicoles PDPG F d ration de la P che de l Is re Plan D partemental de Protection des milieux aquatiques et de Gestion des ressources piscicoles PDPG FRAPNA Syndicat Mix
421. urce Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 72 Tableau 9 Caract ristiques des d bits de crue de la plaine de Bi vre sources Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 et sur fonds gris donn es bibliographiques sisi 72 Tableau 10 Caract ristiques des stations hydrom triques des bassins versants de la plaine de la Valloire source DIREN Rh ne Alpes 75 Tableau 11 D bit d tiage de r f rence la station hydrom trique de St Rambert d Abon source Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 76 Tableau 12 Caract ristiques des d bits de crue de la plaine de la Valloire sources Banque Hydro donn es calcul es le 26 05 2008 76 Tableau 13 Caract ristiques des mergences de nappe de Bi vre Liers Valloire source SRAE Rh ne Alpes 1981 83 Tableau 14 Caract ristiques des objectifs de bon tat et des probl mes traiter sur les masses d eau superficielles principales et secondaires du bassin Bi vre Liers Valloire source SDAGE Rh ne M diterran e 2009 89 Tableau 15 Indices et classes de qualit du SEQ Eau ns 91 Tableau 16 Concentration indices et classes de qualit du SEQ Eau pour les nitrates 91 Tableau 17 Indices et classes de qualit du SEQ Eau pour les anlayses hydrobiolbgiques 91 Tableau 18 Comparaison des niveaux de qualit d finis en 1997 et en 2007 sur le Rival fond e sur la distribution des stations d tud
422. urs de Boug Chambalud des sources de l Oron des sources de Manthes et en sortie de la plaine de la Valloire seraient en particulier conc n s Une modification des changes entre les alluvions fluvi glaciaires et la molasse peut galement se produire dans les zones de pompages de la molasse Dans cette configuration c est la nappe des alluvions qui alimente la nappe de la molasse avec comme cons quence le transfert des pollutions de la nappe superficielle vers la nappe profonde Document valid 85 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 A retenir sur le bassin Bi vre Liers Valloire Le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire couvre un territoire d environ 900 km2 Il s tend sur une soixantaine de kilom tres d est en ouest cheval sur le Nord des d partements de la Dr me et de l Is re Le paysage est marqu par l existence de 3 grandes plaines la Bi vre le Liers et la Valloire encadr es au Sud par le massif de Chambaran et au Nord par le massif des Bonnevaux Le territoire s tage de 160m 500 m environ La pluviom trie moyenne annuelle y est de 965 mm L occupation du sol montre la forte pr dominance des territoires agricoles en particulier dans les plaines et des milieux naturels sur les reliefs L augmentation de la population et de l urbanisation en parall le a t tr s forte ces 10 derni res ann es exer ant
423. us de 3 millions de tonnes par an et 16 sites de carri res autoris es dont 11 avec des productions sup rieures 100 000 t an Les r sultats de la surveillance des eaux souterraines port s notre connaissance n ont montr actuellement aucune pollution imputable aux carri res En effet l extraction de mat riaux n engendre pas de risques chroniques de pollution Dans le cas des carri res en eau 2 sites sur BLV Andancette et Albon une augmentation de la concentration en mati res en suspension et des modifications tr s locales des circulations des eaux souterraines peuvent tre constat es En r amp anche le risque de pollution accidentelle est davantage pr sent le d versement de substances polluantes est notamment li la circulation des engins et la pr sence d activit s industrielles connexes en fond de carri re ou proximit des zones d extraction centrale b ton et centrale d enrob s cf Tableau 31 Ces activit s connexes sont soumises la r glementation ICPE de la m me fa on que les carri res La nappe est plus vuln rable si l exploitation est men e en eau de ce fait ce type d exploitation fait l objet d un suivi qualit plus important Exploitant carri re Contexte particulier BUDILLON RABATEL Izeaux 1 centrale d enrob s fixe DELMONICO DOREL 1 centrale b ton exploitation en eau CARR DES CHENES 1 centrale b ton CEMEX 1 centrale d enrob s fixe centrales d enrob s
424. usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Tourbi re des Rivoires source DREAL Rh ne Alpes St Geoirs Plan La Forteresse Quincieu Surface ha 0 9 e humide Zone humide de bas fonds en t te de bassin Inventaire tourbi res et ou inventaires AMET ENS potentiel _ D RE _ humides Particu Particularit s eE E y Fragiit s O o y Les Cressonni res Beaufort urce Conseil G n ral de l Is re AVENIR Surface ha 35 O 2e humide Zone humide de bas fonds en t te de bassin Dispositifs r glementaires ENS local et ou inventaires R surgence de la nappe phr atique landes articulation entre le patrimoine naturel et le milieu rural ancien site Dispositifs r glementaires Particularit s de culture du cresson r seau de biefs artificiels Perte des activit s traditionnelles et donc de l entretien entra nant une Fragilit s fermeture du milieu Plantations de peupliers Pressions par Tourbi re de la Combe des Planchettes source AVENIR En extr me limite sud du bassin versant St Pierre de Bressieux Surface ha 9 9 Du a pumide Zone humide de bas fonds en t te de bassin Inventaire tourbi res ZNIEFF ENS local Dispositifs r glementaires et ou inventaires for t g ologi iginal glaise i fermeture du milieu mais site E de fa on patrimoniale convention Fragilit s entre la commune St Pierre d
425. usemblant Epinouze Lapeyrouse Momay Lens Lestang Manthes Moras en Valloire St Rambert d Albon St Sorlin en Valloire Syndicat Intercommunal d Am nagement Hydraulique de Bi vre Liers Valloire 48 communes dont 48 dans le p rim tre du SAGE Arzay Balbins Beaufort Beaurepaire B enais Bizonnes Bossieu Bressieux Brezins Brion Champier Chatenay Colombe Commelle Eydoche Faramans Flach res Gillonnay Izeaux La C te St Andr La Forteresse La Frette Le Grand Lemps Longechenal Marcilloles Marcollin Mamans Mottier Nantoin Ornacieux Pajay Penol Plan Pommier de Beaurepaire St Barth lemy St Didier de Bizonnes St Etienne de St Geoirs St Geoirs St Hilaire de la C te St Michel de Sy Geoirs St Paul d Izeaux St Piere de Bressieux St Sim on de Bressieux Sardieu Semons Sillans Thodure Viriville ndicat Intercommunal d Assainissement du Pays d Albon Albon Andancette Anneyron Beausemblant Syndicat Intercommunal des Eaux de Beaurepaire St Barth lem 2 communes dont 2 dans le p rim tre du SAGE Beaurepaire St Barth lemy Document valid Am nagement de l espace ZAC tudes et programmation SCoT sch ma de secteur D veloppement et am nagement conomique D veloppement touristique Environnement et cadre de vie Assainissement collectif 9 ouvrages et non collectif Eau Traitement Adduction Distribution Collecte et traitement des d chets Autres actions environnementales
426. ux souterraines est de 50mg l pour les nitrates 0 1 ug pour un Document valid 104 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 pesticide et 0 5 ug pour la somme des pesticides Ces seuils correspondent aux concentrations maximales autoris es dans les eaux distribu es 1 2 2 La qualit des eaux de l aquif re des alluvions fluvio glaciaires Bi vre Liers Valloire et des eaux de la molasse mioc ne 1 2 2 1 La vuln rabilit des nappes du bassin Bi vre Liers Valloire La vuln rabilit dune nappe d pend de plusieurs param tres physiques qui sont entre autres la profondeur de la nappe sous le sol la perm abilit de la formation aquif re la pr sence ou non de terrains de surface imperm ables susceptibles de constituer un cran Elle est d finie comme l ensemble de caract res qui d termine la plus ou moins grande facilit d acc s un r servoir aquif re et de propagation dans celui ci d une substance consid r e comme ind sirable gt Glossaire du Minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement dur ble et de la Mer e La vuln rabilit de la nappe des alluvions fluvio glaciaires La forte perm abilit des alluvions fluvio glaciaires est l origine de la forte vuln rabilit intrins que de l aquif re Le param tre important susceptible d att nuer les atteintes des pollutions est la profondeur de
427. ve gauche du Rh ne entre Saint Rambert d Albon et Saint Vallier exploit s en eau Albon Andancette __ Les alluvions anciennes fluvio glaciaires de la plaine de la Valloire exploit s hors d eau x Les alluvions fluvio glaciaires de la Bi vre exploit s hors d eau A noter qu elles repr sentent plus d un tiers chiffres de 1995 des granulats alluvionnaires extraits dans le d partement de l Is re En 2009 16 sites de carri res autoris es sont recens s sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire r partis sur 14 communes cf Tableau 3 Ils fournissent des granulats sables et graviers d origine alluvionnaire Onze sites ont une expbitation significative avec une production autoris e sup rieure 100 000 tonnes par an Les sites d extraction repr sentent une superficie totale autoris e d un peu plus de 450 ha La profondeur d exploitation des carri res se situe entre 12 et 60 m tres en fonction de l paisseur de mat riaux exploitables et l paisseur de sol minimale conserver pour pr server la nappe Les gisements exploit s sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire sont g n ralement hors nappe seuls 2 gisements exploit s sont dits en nappe il s agit des carri res d Albon et d Andancette Ce type d exploitation est susceptible de fragiliser la nappe toutefois le suivi portant sur la qualit r alis depuis plusieurs ann es n a jamais donn de r sultats d montrant une p
428. ve un niveau acceptable la qualit est bonne pour la Ba se amont et mauvaise pour la Ba se aval Exempt de perturbation notable sur son secteur amont ce cours d eau voit sa qualit physico chimique et biologique fortement alt r e en aval des rejets des stations d puration de Saint Sim on de Bressieux L Oron les Veuzes et les Colli res Sur l Oron la qualit physico chimique de l eau est globalement moyenne la pollution tant d abord azot e apports amont puis phosphor e apports des STEP du bassin versant la qualit vis vis des nitrates est m diocre sur la totalit du r seau La teneur moyenne en nitrates de l Oron est de 28 mg l L Oron est aliment parles mergences de la nappe de Bi vre Liers Valloire or la teneur en nitrates de la nappe est lev e en raison des fortes activit s agricoles du bassin versant Les pollutions d origine domestique contribuent galement la surcharge chronique du r seau en nitrates la qualit vis vis des toxiques est bonne malgr la pr sence en faible quantit de mercure en aval de Beaurepaire dont l origine est d terminer et d AMPA la qualit vis vis de l eutrophisation est bonne hormis en aval d Epinouze L Oron appara t cependant tr s sensible ce type de dysfonctionnement la qualit hydrobiolbgique est moyenne Sur le Regrimay en aval de la station d puration de Lens Lesta ng la qualit physico chimique de l ea
429. vec l volution de l occupation du sol des usages de l eau et des enjeux de protection contre les inondations A partir des donn es issues des documents sur la qualit de l eau des cours d eau Gay environnement 1998 2005 2008 G o 1999 sur la qualit piscicole des F d rations d partementales de la Dr me et de l Is re et sur la gestion des boisements de berge Concept Cours d Eau 2001 une synth se du niveau d artificialisation des cours d eau est propos e par grands tron ons cf carte 1 20 L amont des cours d eau reste relativement naturel de m me qu une grande partie des trac s du Dolon except l extr mit aval du Bancel en amont de St Martin des Rosiers du Barbailon et des Eydoches En revanche d s l arriv e dans les plaines le r seau hydrographique se caract rise par des trac s plus rectilignes et parfois endigu s Des tron ons de cours d eau situ s en zone urbaine ou proximit d ouvrages et d infrastructures ont pu galement tre totalement artificialis s par des am nagements min raux enrochements dans l objectif de protection contre les risques hydrauliques C est le cas notamment des travers es de Beaurepaire et de St Rambert d Albon Les tron ons de cours d eau endigu s l ont t pour viter des d bordements dans les zones agricoles et urbaines C est le cas du Dore endigu depuis Marcollin jusqu sa confluence avec les Colli res du Suzon en aval du Pont Rouge St Barth lemy d
430. vi de l volution des teneurs en pesticides est particuli rement important pour d tecter l apparition de nouvelles mol cules et essayer de comprendre le fonctionnement de cette pollution La nappe de la molasse sur le bassin Bi vre Liers Valloire est beaucoup moins bien connue que la nappe des alluvions On ne dispose d informations sur l volution de la qualit de la molasse que sur 2 points de suivi La nappe de la molasse semble globalement de bonne qualit La qualit de ses eaux est cependant fortement tributaire de la conception des ouvrages captant cet aquif re et des ph nom nes d inversion des flux d eau entre la nappe des alluvions et celle de la molasse dans les zones de pompage Il est n cessaire de limiter les transferts d eau et donc de polluants de la nappe superficielle vers l aquif re molassique Document valid 111 245 Etat des lieux des milieux et des usages et diagnostic global SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 1 2 3 La qualit de l eau publique distribu e L eau destin e l alimentation en eau potable distribu e sur le p rim tre du SAGE Bi vre Liers Valloire provient en totalit des eaux souterraines sources forages Elle tait distribu e en 2008 par 107 Unit s De Distribution UDI Une UDI est un ensemble de r seaux de distribution dans lesquels la qualit de l eau est r put e homog ne 1 2 3 1 La structuration de la comp tence eau potable Il exis
431. vio glaciaires Dominante rurale grandes cultures irrigu es vergers Infrastructures voies ferr es routes TMD Extraction de mat riaux 7 sites dont 1 avec exploitation en nappe autoris e 70 ha autoris s Activit industrielle piscicultures Croissance d mographique la plus importante du bassin versant BLV R seau complexe de biefs naturels et artificiels cos dead O mn Veuzes cours d eau issus de r surgences de la nappe Affluents seulement en rve gauche en dehors du Suzon sous territoire Liers torrentiels Dolure R grimay Nant Ressour en Nappe des allwions flwbo glaciaires exploit e pour l AEP l irrigation eau souterraine l industrie la pisciculture Description molasse G othermie des particuliers Sources de l O ron et des Veuzes humides Zones humides ponctuelles AEP assainissement Extraction de mat riaux Industrie Irrigation agricole P che de loisir Enjeux Constats Tendances Impact des STEP azote phosphore Reconstruction de la STEP de Impact des rejets des piscicultures Lens Lestang Rejets d eaux us es non collect s Beaurepaire superficielle Pollution aux nitrates par apports de la nappe impact des pratiques agricoles Pollution faibk au mercure sur lO ron d origine inconnue Pollution aux nitrates de 20 50 mg l Tendance la baisse de la Pollution atrazine et d riv s teneur en nitrates eau 2 captages prioritaires 1 Grenelle 1 souterraine SDAGE Polluti
432. vironnement Le propri taire riverain est tenu un entretien r gulier du cours d eau qui a pour objet de maintenir le cours d eau dans son profil d quilibre de permettre l coulement naturel des eaux et de contribuer son bon tat cologique notamment par enl vement des emb cles d bris et atterrissements flottants ou non par lagage ou r page de la v g tation des rives article L215 12 du Code de l Environnement Sur le bassin Bi vre Liers Valloire d une fa on g n rale on constate une carence d entretien par les propri taires riverains De ce fait la Communaut de Communes Rh ne Valloire a pris la comp tence entretien de cours d eau sur sn territoire et dispose d une quipe rivi re depuis 1994 suite aux d g ts hydrauliques de l automne 1993 Comme les travaux ont t d clar s d int r t g n ral par arr t pr fectoral la Communaut de Communes Rh ne Valloire peut intervenir sur des parcelles Document valid 187 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 prv es pour entretenir et restaurer la v g tation De 2003 2008 elle a suivi un plan d entretien global qui a t r actualis en 2009 pour 5 ans Concept Cours d Eau 2001 et 2009 Les associations de p che peuvent galement assurer l entretien des cours d eau en se substituant au propri taire riverain si celui ci leur a c d son droit de p che compensa
433. vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 syst me un seul forage pour lequel l eau de nappe pr lev e est rejet e dans une rivi re un plan d eau ou un r seau d eaux pluviales apr s y avoir pr lev les calories n cessaires Ce dispositif peut poser des difficult s pour les rejets de l eau et pour des raisons r glementaires li es l utilisation des eaux souterraines La tendance actuelle est de passer au dispositif deux forages Le syst me deux forages ou doublet est plus co teux mais davantage utilis car il vite le rejet en surface de l eau pr lev e dans la nappe Le deuxi me forage sert r injecter l eau dans la nappe Ce type de syst me peut permettre d assurer des besoins de chaud et de froid Laporthe 2004 LL LI RL LI C ILLE Rejet en surface p j LR LLAIE Lieu i ila i liii Wam pn DE sgp fi i ig i lill Puits unique Doublet Figure 41 Syst mes de g othermie tr s basse temp rature exploitant l nergie contenue dans les nappes d eaux souterraines source http www driregou fr Les risques sont li s l activit de forage n cessaire la mise en place du dispositif infiltration d eaux de surface dans la nappe mise en communication de plusieurs nappes rebouchage des ouvrages non productifs non r alis dans les r gles de l art impacts qualitatif et quantitatifs mal connus notamment de l augmentation de la temp rature de la nappe Sur le bassin
434. x Bordures de cours d eau Bardeli res Chavanou 1 Bordures de cours d eau Chavanou 2 0 60 Valloire Bordures de cours d eau 13 Ripisy ve du Dolon 7 40 Bordures de cours d eau Chambalud R serve d eau du Grand Pr 0 13 Dolon Zones humides artificielles 7 R serve d eau d Arcoule 0 13 Dolon Zones humides artificielles Ripisylve de la B ge Boug 0 80 Bordures de cours d eau Chambalud Le Moulin Dolon Plaine alluviale Valloire La Gare Argentelle Saint Romain Bordures de cours d eau d Albon Les Rostaings 0 Bancel Zone humide ponctuelle Plan d eau de Beausemblant __ 0 94 Bancel Zones humides artificielles 7 Milieux humides remarquables identifi s repris pour partie dans l inventaire de zones humides d AVENTR Tourbi re des Rivoires 0 90 Bi vre Zones humides de bas fonds en t te de bassin Document valid 2 Dispositifs j u mure monares oeer inventaire tourbi res 43 245 Etat des lieux des milieux et des usages SAGE Bi vre Liers Valloire Version valid e en CLE le 8 avril 2010 Surface Sous Dispositifs r Tourbi re de la Combe des RAS Zones humides de bas fonds en t te de bassin UE Inventaire tourbi res Planchettes Etangs landes vallons 1 491 00 Bi vre Zones humides de bas fonds en t te de bassin Zone Natura 2000 SIC tourbeux humides et ruisseaux Valloire crevisses de Chambaran Ile de la Plati re gt 600 Bordures de cours d e
435. z Chatenay Complexe Chambaran CG38 DDAF38 Depuis 2001 AEP Le Stade appoint Alluvions Liers DDASS38 2005 Forage le Rival La C te St Andr Alluvions Bi vre AERM amp C Depuis 2001 AEP Les Alouettes La C te St Andr Alluvions Bi vre DDASS38 Depuis 1981 CG38 DDAF 38 1981 2009 AEP Mas de la Mort Balbins La C te St Andr Compl Terres Froides CG38 DDAF 38 Depuis 1985 AERM amp C AEP Le Ronjay Faramans 83 Alluvions Liers DDASS38 Depuis 1990 CG38 DDAF 38 AEP Serpiolat Eydoche Flach res Complexe Bonnevaux DDASS38 Depuis 1997 CG38 DDAF 38 AEP Layat Alluvions Bi vre DDAS S38 Depuis 1997 AEP Monta nay Lapeyrouse 1 Alluvions Valloire AERMAC Depuis 1981 Mornay DDAS S26 AEP Combe Buclas Longec henal 5 Alluvions Liers DDASS38 Depuis 1997 AERM amp C Source du Lavoir Alluvions Valloire AERM amp C 1997 99 et 2002 0 AEP l Ile mioc ne Manthes 200 Molasse mioc ne AERM amp C Depuis 2000 DDASS26 Depuis 1999 52 DDASS26 Depuis 1990 Puits particulier Moras en Valloire Alluvions Bi vre AERM amp C Depuis 1997 Alluvions Valloire CG26 A partir de 2009 AEP Cote Manin Marcollin CG38 DDAF 38 AEP l Ile quaternaire Alluvions Valloire AERM amp C Depuis 2000 DDASS38 AEP Le Mourelet 52 Alluvions Valloire DDASS38 Depuis 1990 AEP Vie de Nantoin Mottier Le Mottier Alluvions Liers DDASS38 Depuis 1981 3 AERM amp C TE Vie de Nantoin Le Mottier 42 Alluvions Liers DDAS S38 Depuis 1981 AIM RIST CG38 DDAF 38 AEP Seyez et Doni

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