Vertragsauslegung im Urheberrecht
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1. de sa th se passe en revue les diff rentes pr somptions l gales applicables dans le contexte du droit d auteur Le r sultat de cet examen d taill est que seules deux dispositions du droit suisse pr voient des pr somptions impli quant la cession des droits d auteur dans le cadre d une relation contractuelle l art 17 LDA et l art 393 CO CHRISTIAN LAUX observe toutefois que toutes deux sont de nature dispositive Il souligne galement que ces pr somptions favorisent la partie au contrat qui prend le risque conomique et que le droit suisse ne conna t aucune pr somption destin e prot ger l auteur des contrats qui pourraient lui tre pr judiciables Il rel ve aussi qu une telle protection ne pourrait tre atteinte que par des r gles l gales imp ratives CHRISTIAN LAUX signe un ouvrage int ressant qui lance de nombreuses id es in dites Certes il semble se faire fort de prendre syst matiquement le contre pied de la doctrine dominante et il est parfois difficile de suivre le cheminement de sa pens e Son travail devrait cependant contribuer de mani re d terminante relancer la r flexion relative au transfert des droits d auteur sur des bases nouvelles Catherine Mettraux Kauthen lic en droit LL M Berne Quelle www sic online ch p2 22. e du public pour le bien de la soci t La premi re partie concernant les fondements du droit d auteur examine le principe de la cessibilit des droits d auteur telle qu il est pr vu par l art 16 LDA et en particulier son application aux droits moraux L auteur conclut qu il ne se justifie pas d interpr ter l art 16 LDA de mani re restrictive et que les droits moraux droit de divulgation droit la paternit et droit l int grit de l uvre sont pleine ment cessibles Puis il continue sur la nature du contrat de droit d auteur en tant que contrat de ces sion sur ses diff rentes formes et finalement son objet La deuxi me partie est consacr e aux questions relevant de l interpr tation des contrats C est dans ce cadre que l auteur se penche plus sp cialement sur ce qui constitue la pi ce de r sistance de son travail la critique de la th orie de la finalit des contrats Apr s une br ve introduction portant sur les principes g n raux de l interpr tation des contrats il examine le d veloppement historique de la th o rie de la finalit puis sa r ception en droit allemand Dans ce contexte elle a pour but la protection de l auteur en cas de doute le contrat doit toujours tre interpr t en faveur de l auteur CHRISTIAN LAUX examine ensuite l application de cette m me th orie dans la doctrine et la jurisprudence suisse pour conclure que dans l ordre juridique helv tique elle constitue un outil serva
3. nt d terminer l ampleur d une cession d une mani re neutre La th orie de la finalit contrairement au syst me allemand ne justifierait pas de privil gier l auteur lors de l interpr tation du contrat de cession Ayant d montr qu en droit suisse la th orie de la finalit n tait finalement qu un renvoi un principe g n ral CHRISTIAN LAUX analyse l importance du but du contrat en tant que moyen d interpr tation Il en d duit qu il s agit d un l ment certes utile dans une perspective syst matique mais dont l importance doit tre grandement relativis e L ouvrage tudie ensuite les dispositions l gales que la doctrine dominante consid re comme tant l expression de la th orie de la finalit dans la l gislation suisse soit les art 16 al 2 LDA et 381 al 1 CO Alors qu il d nie toute signification propre l art 16 al 2 LDA qui n aurait qu une valeur d clara toire il reconna t que l art 381 al 1 CO est une pr somption mais sans effet absolu puisqu il s agit d une r gle dispositive Quelle www sic online ch pi 2 sic 9 2003 769 Bibliographie A la question de savoir si la th orie de la finalit constitue une r gle d interpr tation CHRISTIAN LAUX r pond par la remise en question de la doctrine dominante les r gles d interpr tation ne fe raient que reprendre des principes g n raux du droit et elles ne constitueraient rien d autre que des pr somptions de faits Ta
4. sic 9 2003 769 Bibliographie Besprechung Compte rendu Vertragsauslegung im Urheberrecht Zur Kritik der Zweck bertragungstheorie im schweizerischen Recht CHRISTIAN LAUX Schriften zum Medien und Immaterialg terrecht Heft 67 Staempfli Verlag AG Berne 2003 202 XXVI pages CHF 78 ISBN 3 7272 1866 5 Le probl me du transfert du droit d auteur fait l objet d une controverse sans doute aussi ancienne que le droit d auteur lui m me La th se zurichoise de CHRISTIAN LAUX apporte sa contribution au d bat en tudiant la question de l interpr tation des contrats dans le domaine du droit d auteur et en pr sentant plus particuli rement d un il critique la fameuse th orie de la finalit des contrats Zweck bertragungstheorie gt L auteur a l ambition de fournir un mode d emploi une marche suivre pour l interpr tation du contrat d s lors que celui ci se situe dans un contexte de droit d auteur C est pourquoi l ouvrage est compl t par un sch ma d examen qui en r sume les r sultats Pr fschema p 197 ss CHRISTIAN LAUX rappelle dans ses remarques pr liminaires que c est le principe du cr ateur Sch pferprinzip art 6 LDA qui fournit la base sur laquelle reposent les contrats en mati re de droit d auteur Il rel ve aussi que le principe de la cessibilit du droit d auteur sert le but supr me de la loi qui est d assurer la divulgation de l uvre de mani re la porter la connaissanc
5. tsachenvermutungen Il en tire le postulat selon lequel la th orie de la finalit doit tre rejet e en tant que r gle sp ciale d interpr tation des contrats car le m me r sultat pourrait tre atteint par l application des r gles g n rales et en particulier par le principe de la confiance Vertrauensprinzip gt Il fonde son point de vue notamment sur la jurisprudence du Tribunal f d ral qui n a fait appel que rarement cette th orie L auteur conclut que la Zweck bertragung stheorie n est qu une d signation particuli re de l interpr tation du contrat en fonction du principe de la confiance et qu elle entra ne une objectivation de l interpr tation Cette objectivation par d finition neutre ne peut conduire une interpr tation automatiquement favorable l auteur et elle ne peut donc avoir pour effet de prot ger l auteur CHRISTIAN LAUX rel ve que m me le fait de fixer la th o rie de la finalit dans une disposition l gale ne pourrait avoir d effet protecteur envers l auteur surtout si la r gle est de nature dispositive Lorsqu une cession de droits est pr sum e par une disposition l gale il n est plus n cessaire de prouver l existence du contrat respectivement de l accord des volont s Les pr somptions l gales peuvent donc avoir une grande influence sur l interpr tation du contrat puisqu elles en anticipent le r sultat C est pourquoi CHRISTIAN LAUX dans la troisi me partie
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