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Actualités - Enseignement catholique

1. GES ns la PT LIL des 455 Lu peronii panie po gaste ja vn mr _ E 4 partir de 10 exemplaires 3 50 partir de 100 exemplaires NOMP TADIISSEMENT le Code postal na a ee ea Souha te recevoir u exemplaires Ci joint la somme de xs s1s1ssn l ordre de AGICEC 277 rue Saint Jacques 75005 Paris T l 01 53 73 73 75 Arriver l quit sociale Nous vous avions inform s des questions en discussion avec le minist re de l Education nationale et des demandes dela commission permanente du comit nationalt L heure des d cisions semble approcher Elles sont nous le savons particuli rement attendues Aussi nous voudrions rappeler les objec tifs qui nous guideront jusqu au bout Pr server et m me renforcer la participation de l enseignement catholique au service public d ducation et par le caract re propre la mission de l Eglise Tirer toutes les cons quences de la loi Debr de 1959 pour arriver enfin l quit sociale en mati re de r mun ration des ma tres en particulier pour les retrait s et pour supprimer les charges indues qui p sent encore sur les tablissements La clarification dela situa tion juridique des ma tres dans le cadre de la loi Debr est alors incontournable Percevoir des forfaits en ad quation avec l volution rapide des frais de fonctionnement d un l ve II y va pour no
2. 31 7 ET particulier en premier degr Intervenant Ne se prononcent pas 34 1 82 2 0 0 cat ch se D s 2 EN O WW 7 SS Non Activit 9 4 56 4 2 Posy NSP syndicale Dossier gt Jeunes profs du 1er degr M me des suppl ants y pensent pour cette derni re raison Et chef d tablissement Un quart de volontaires ventuels parmi lesquels certains le sont d j Passionnante et rebutante la fois nul n ignore l ambi valence dont saccompagne actuellement cette fonction qu un fac tieux qualifie de patate chaude cf illustration ci dessous Le rapport uneinstitution chr tienne Dans chaque questionnaire toutes les r ponses sont influenc es par la prise de position l gard du caract re propre Cetteinfluence produit et deloin la ligne de fracturela plus importante parmi les JP1 Elle les r partit en trois groupes aux contours bien nets chr tiens militants m dians et distants AU c ur du d bat la sp cificit de l cole catholique Aux yeux desmilitants 37 cette sp Les JP1 sont heureux de leur engagement dans l cole catholique mais divis s quant Sa sp cificit cificit est mal d fendue Explicite leur querelle porte sur le statut des valeurs de r f rence Pratiquement seuls parmi leurs coll gues les dire sp cifiantes ceux qui en d plorent la banalisation actuelle l im putent une n gligence qu ils sti
3. ni d h sitation en une seule prise c est dans la bo te J en profite pour mon tour solliciter mes interlocuteurs Matthieu n a pasl intention d en faire son m tier car il r ve depuis son plus jeune ge de devenir pilote J ai merais bien toutefois arriver film a a l air d tre une grosse respo sauniLe Vincent au contraire a l enthousiasme desnovices J aime bien le c t technique mais je passe devant la cam ra sans h siter je m y sens l aise Lui qui aime bien lefran ais se voit o jour naliste ou pre neur de son Quant Agathe elle d couvre cet univers qu elle a tout de suite ai m J aimefilmer mais c est vrai que j ai une cam ra que mon grand p re m a donn e C est sans doute pour ce la que j aimerais bien travailler dans la vi d o Ces premi res motions profes sionnelles dleles a v cues la veille lors d un reportage Bordeaux J ai interrog le directeur de l cole En fait ce n est pas un probl me d tre devant la cam ra et de pr senter Je n ai aucune an goisse Au contraire c est un vrai plaisir Un financement interne Apr s la pause d jeuner l atelier reprend C est unejourn eun peu exceptionnel le li e en partie ma venue Jean Bour rousse lejeunedirecteur du coll ge qui avoue avoir t son arriv e il ya un peu plus d un an agr ablement surpris par cet atelier a jou lejeu etam nag
4. Le s nateur Legendre pr conise de faire de la carte acad mique des langues le support dela poli tique linguistique politique qui doit tre d finie au ni veau local dans le cadre d un d bat transparent concer t et ouvert qui associe ac teurs du syst me ducatif partenaires du monde co nomiqueet duslocaux L ob jectif ici est de renforcer la coh rence et la lisibilit des par cours de langues au sein de chaque bassin de formation en veillant articuler les dif f rents niveaux cole coll ge lyc e ou encore en favo risant pour pr server les langues effectifs faibles les regroupements de classes ou la mise en r seau d tablisse ments D autres propositions visent l enseignement et l appren tissage des langues Ceux ci doivent tre r nov s pour da vantage d attractivit et det ficacit Poursuivreleplan de g n ralisation del appren tissage pr coce pour fami liariser les enfants la diver sit des vari t s linguistiques assurer le suivi linguistique entre l cole et le coll ge g n raliser l introduction d une deuxi me langue d s l entr e au coll ge argir les possibilit s d apprentissage de trois langues trang res permettre aux l ves d aban donner ou d interrompre l apprentissage d une langue pour d buter celui d une autre renforcer et mieux ci bler l enseignement des langues au lyc e profession
5. e ue um un un lue ou Nbre total de pack o k nn exemplaire s nnna pack s ssn pack s Frais de port 1 20 par livret ou guide 2 50 jusqu 10 5 de 11 24 5 50 par pack 11 50 par pack 5 50 de 25 30 soit baereerreneennennennennennenee SE SE E Prix total en en ch que bancaire l ordre de l ordre de AGICEC Bon renvoyer accompagn de votre r glement AGICEC Service publications de l enseignement catholique 277 rue Saint Jacques 75005 Paris T l 01 53 73 73 75 gt Pour la r gion Les commandes peuvent tre retir es partir de septembre au CFP 64 rue d Assas 75007 Paris parisienne la DDEC 76 rue des Saints P res 75007 Paris ditorial Arriver l quit sociale 5 Actualit s Enseignement catholique 7 Religion o o o o 12 ducation lt lt 13 v nements lt lt o lt lt 14 Revues express Agenda BO______ 18 R glementation lt 20 Observatoires 22 Claude Libert Avec Mere Teresa 36 La sainte de Calcutta a t b atifi e sx ans seulement apr s sa mort le 19 octobre dernier Sa communaut a essaim partout danslemondeettravaille au s rvice des plus pauvres parmi les plus pauvres Attir e par le charisme de ces s
6. nement Dat e du 31 d cembre 1959 ale a modifi le lg juin 1971 loi Pompidou puisle25 novembre1977 loi Guermeur e enfin le 25 janvier 1985 loi Chev nement a loi Debr donneles moyens mat Trois situations Son article 1 confirme explicitement la l gitimit del existencedes tablissements d enseignement priv s r guli rement ouverts et leur caract re propre par ailleurs constitutionnellement reconnu Cetteloi offre ces tablissements de pas ser un contrat avec l Etat Moyennantun contr le de type administratif et finan cier l Etat prend non ulementen char ge les salaires des enseignants mais apporte selon le genre du contrat une participation financi re au fonctionne ment des tablissements Il existe trois situations L tablissement ne selie pas l tat par contrat En ce cas le contr le de l Etat se limiteau respect dee Drees exig s desdirec teurs et celui de l ordre public article 2 de la loi Debr Ce sont les coles hors contrat Aucun tablissement catholique d enseignement ne se trouve dans cette situation aujourd hui L tablissement scolaire priv met des dasss sous contrat smple Depuis septem bre 1980 ce type de contrat ne peut plus tre conclu que pour des classes mater neles et l mentaires Ce contrat permet aux ma tres tout en tant de droit priv d tre agr s par l Etat et de recevoir de lui leurs salaires I entra n
7. quieu en son temps comme l a rappel Patrick Viveret avait d j alert ses contem porains sur cette transforma tion minemment dangereu se de la place de l argent dans les rapports sociaux L effet naturel du commerce est de porter la paix Deux na tions qui n gocient ensemble se rendent r ciproquement d pen dantes M ais si l esprit du commerce unit les nations il n unit pas de m me les parti culiers N ous voyons que dans les pays o l on n est affect que de l esprit de commerce on tra fique de toutes les actions hu maines et de toutes les vertus morales les plus petites choses celles que l humanit deman de s y font ou s y donnent pour de l argent Freud affir mait L ancien monde tait r gi par l autorit le nouveau le sera par ledollar Dans une saisissante analy se Patrick Viveret s est ensui te attard sur les effets des tructeurs de cette situation dans les consciences indivi duelles Nous vivons dans une soci t toxicomane nous entretenons un rapport intoxi qu avec la monnaie L autre est v cu comme un concurrent donc comme une menace ce qui concourt l isolement Dans une soci t d pressive nous cherchons d sesp r ment l avoir la gloire le pouvoir Comme le toxicomane il nous faut une excitation sans cesse renouvel e Le d sir et l angoisse de posses sion sont tous deux destruc teurs II va m me ju
8. 44 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 pitre On tape le g n rique en faisant attention l orthographe des noms on fait d filer lesreportagestourn sla valle Bordeaux on s entra ne au change ment de cam ra pour donner un ryth me soutenu l mission Cejour l le ballet destechniciensn est pas encore parfaitement r gl parceque c est une premi re pour les l ves de 6 Depuis la rentr e quelques travaux d am lioration n ont pasencorepermis l utilisation de cet atelier vid o Alors pour lered marragedela cha ne le ma tre d uvre Francis Desp r s a fait appa aux anciens Tout heureux de retrouver leur terrain dejeu des l ves de bt sont donc venusen renfort pour ai der les jeunes animateurs leurs c t s servant d encadrement on retrouveune brochette d animateurs g s de 15 21 ans qui un moment OU un autre ont marqu le petit cran du coll ge La ma trise de soi Delphine Maillard 20 ans qui pr pare un BTSI Force devente et envisage d en trer dansla police a b n fid l poque d une dass effectif r duit J ai profi t un maximum de cet atelier car nous en faisions plusieurs heures par semaine se souvient elle plus tout ce que nous pou vions grappiller aux heures creuses comme la pause d jeuner Sketchsen anglais mini journal reportage sur un jardin japonais furent quelques uns de ses akas mom
9. Rondes et rouges C est Dieu tout l haut Qui nourrit les oiseaux Les mots hauteur d enfant accompagnent aussi les moments de communion au fil des heures des saisons des sentiments Les illustrations na ives mais enjou es mettent en sc ne des petits personnages de toutes les couleurs du monde C est l l un des atouts de ce joli livre qui propose parmi 120 textes une version du Notre P re r crite pour les tout petits partir de 4 ans Lois Rock Janice Valls Russell Alex Ayliffe Mes premi res pri res Nathan 160 p 15 Promenade champ tre Des loutres des taupes des crapauds des blaireaux et des mulots voil les principaux acteurs de ce r cit publi pour la premi re fois en Angleterre en 1908 Dans cette nouvelle version de ce qui est devenu un classique de la litt rature pour enfants les habitants de la for t prennent vie sous le crayon enchant de l illustratrice Inga Moore qui r alise de merveilleux dessins tout en finesse et en coloris tendres Ces moments d amiti entre les animaux jouent sur toute la gamme des saisons des sentiments et des paysages po tiques d une campagne anglaise sans les sorci res ni les mal fices popularis s par le trop c l bre Harry Potter partir de 9 ans Ma premi re rentree Le premier jour de maternelle est toujours un peu intimidant Et si vous m oubliez l cole le soir demande Jules ses pa
10. Une telle forme d valuation n existe que tr s rarement Or la situation actuel le peut rapidement tre modifi e sans changer les programmes il suffit d y ajouter officiellement des pr cisions sur la nature des sujets de contr le et d exa men Il estindispensable par ailleurs de former les enseignants Sansla constan jeunes seraient plus nombreux avoir envie de travailler car il r gnerait un climat de confiance entre eux les profs et les parents Tout le monde y gagne rait Vous avez vous m me form des enseignants A A Il y a 15 ans d au cours d un stage que j ai anim j ai propos aux stagiaires le type d valuation suivant pour chaque contr le la moiti del preu ve serait constitu e par des e xercicesana consiste poser un sujet trop difficile Cette difficult n est pas li e la question pos e Elle d pend essentiellement de la smilitude entre le sujet du contr le et les activit s propo s es par le professeur pendant le cours En tempslimit nous ne pouvons r soudre que des exercices d un type analogue des exercices d j trait s Autre possibilit donner des sujets quilibr s au d but les questions sont faciles c est dire semblables d autres questions d j vues mais la fin cela ss complique On dispose ainsi d un moyen d avoir un large ventail de notes Certains enseignants donnent auss des sujets trop longs que l
11. anger avec quelques grandes figures de l association dont Georges Carpentier pionnier de l Acnav Chacun est reparti avec son enveloppe souvenir conte nant entre autres un c d rom donnant un aper u de l Acnav aujourd hui Ce fut galement un temps de travail autour de la troisi me cassette vid o sur l vang liaire d Egbert xe si de Qua est cet homme explo rantles 24 enluminures portant sur la vie publique du Christ Ce document a fait l objet d interven tions captivantes sur son laboration et d un change en atdiers sur son utilisation en cat ch se ou pluslargementen culturereligieus Rappelons que l Acnav est un organisme au s rvicedel Eglise de France qui a pour mission de promouvoir et de d velopper l utilisation de l audiovisuel et du multim dia pour une pro postion dela foi aupr s des enfants des jeunes et des adultes Lieu de formation de produc tion et derecherche l Acnav estauss un r seau associatif et un partenaire des instituts de for mation concern s par le d veloppement des langages audiovisuas EPR Acnav http acnav eklesia net Magnificat Junior pour entrer dans la joie de Noel ue la messe et la pri re soient au c ur de la vie des enfants Voil le credo de Magnificat Junior Et pour permettre aux 8 12 ans de participer pleinement ce qui est la source et le sommet de la vie chr tienne l quipe de ce nouveau mensuel qui conna t les a
12. encore ainsi la science fa brique t elle du myst re qui alimente notre go t d ap prendre Conditions de sens Jean Marie Petitclerc regardele sens comme indispensable la r ussite des l ves on ne peut pas demander un ly c en de travailler 60 heures par Semaine voire plus pour des connaissances dont il ne sait pas quoi elles servent M me approche pour Xavier Darcos pour qui le go t d ap prendre ne peut s panouir que s les jeunes sont certains que leur r ussite scolaire ser vira trouver une place dans la soci t Dansun champ plus philoso phique que social Philippe Meirieu note que le go t d apprendre peut merger d s lors quele ma tre propose des objets de culture gr ce auxquels chacun relie ce qui lui est le plusintime ce qui est leplusunivers l Math matiques jubilatoires En lien avecles conditions nonc es certains interve nants ont propos des pistes concr tes pour faire voluer la situation L exp rience de La main la p te a t longuement d ve lopp e en mettant en valeur ce qu on sait du r le actif des l veset dela construction de la d marchescientifique questionnement formula tion d hypoth ses ex p ri mentation et expression Maisles promoteurs de cette approche ont insist aussi sur les valeurs intellectuelles et morales qu on pouvait ainsi d velopper mettant le d e aur lechemin de la d mocra tie lesensdela v r
13. geants sur le travail fourni et sur les connaissances ac qu rir Laisser davantage d autonomie aux enseignants et aux quipes Xavier Darcos fera cho cet te proposition formul e par Claude All gre en insistant sur le fait que pour que le sa voir ait un sensil faut laisser les communaut ducatives construire leur projet Dans cedomaine Jean MariePetit clerc met plut t l accent sur la place donner la p da gogie diff renci e respectueu se du rythme et de l identit de chacun Construire le sort de l humanit Il est sans doute naturel de laisser la conclusion Albert Jacquard soucieux d une cole qui construise du vivre ensemble Le go t d ap prendre rejoint en effet notre besoin de nousinterroger et c est bien la rencontre des autres qui nous pousse po ser des questions Au fond nous dit il je ne viens pas l cole pour apprendre mais pour co na tre Le grand enjeu de l cole c est d apprendre rencon trer les autres m melorsque nous apprenons lire c est d abord pour rencontrer ceux qui ont crit II faut quel cole apprenne construire le sort de l huma nit et non pas s adapter au mondedemaintenant qui va bient t dispara tre A la question d Alain Bentoli a10 Est ce que l cole est le reflet du monde ou est ce que l cole doit changer le mon de Albert Jacquard r pond C est l cole de poser les probl me
14. giens optent pour l espa gnol 7 Cf par exemple l allemand le rus s l arabe ou encorele portugais 8 Respectivement itin raires de d cou verte travaux personnels encadr s projet pluridisciplinaire caract re professionnel 9 Ceux ci seraient articul s autour de la d finition d objectifs de court terme et cibl s sur des comp tences pr cises appro fondir 10 Lors de la pr sntation du rapport le s nateur Legendre a rappel que si l ventail des langues pour lesquelles des postes sont ouverts au Capes Certificat d aptitude au professorat de l ensei gnement du second degr l agr ga tion et au Caplp Certificat d aptitudeau professorat de lyc e professionnel est tr s large l anglais repr sente la moiti des postes et trois langues l anglais l alle mand et l espagnol en concentrent la quasi totalit pr s de 95 O N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 21 Actualit s Des outils pour vivre la d marche observatoires es assises La parution du hors s rie Des outils pour susciter la parole permet de revenir sur un ensemble de documents qui s inscrivent dans la d marche des assises Et de redire l esprit qui anime ces supports pour la r flexion et l action au niveau des tablissements observatoirenational de eege a r dig un nouveau hors s rie d En seignement catholique actuali t s Des
15. l e mail 58 Enseignement catholique actualit s N 278 NOVEMBRE 2003 D sormais quand vous lirez Isen traduisez Institut sup rieur de l lectronique et du num rique Voici donc uni fi s les noms des trois campus de Lille ex Institut sup rieur d lectronique du Nord Isen Toulon ex Institut sup rieur d lectronique de M diterran e Isem et Brest ex Institut sup rieur d ectroniquedeBretagne Iseb Cette d marche s inscrit dansunevolont d afficher dai rement l organisation sur le mod le Une cole trois cam pus Elle est aussi une tape versla miseen place d un dipl me d ing nieur Isen unique Internet www isen fr LA TOILE D ECA Les sites de ce num ro Acnav htip amav klesa net Carpita Paul http perso wanadoo fr paul carpita Chimie www chemisryandyou org D bat national sur l avenir de l cole www debatnational education fr El ments pour un diagnostic de l cole www education gouv fr rapport Enqu te jeunes profs 1 degr www mehodesorg Festival chr tien du cin ma Montpdllier http hretiensetculturesfreefr anema htmi Institut sup rieur de l ectro niqueetdu num ique mwisn fr Langues vivantes rapport sur l enseignement des www snait fr Secours catholique Www secours atholique asso fr Le sens de la personne dans la p dagogie V CUE au quotidien IL D l eau IL En rebdurs IN Lez mama
16. les plus sollicit es ont sans doute t celles du p le Devenir prof dans l enseignement catho lique pour le premier comme pour le second degr Et puis ce Salon a aussi t l occasion d changes fructueux entre chefs d tablissement responsables des universit s catholiques et des grandes coles de la Fesicl repr sentants des Apel enseignants et psychologues de l Anpecs 1 F d ration d coles sup rieures d ing nieurs et de cadres 2 Associations des parents d ves de l enseignement libre 3 Association nationale des psychologues de l enseignement catholique Le Lot et Garonne dans la lumi re des assises sonnes au service de 8 000 jeunes tel tait leth medela journ e de l enseignement catholique du Lot et Garonne le mercredi 22 octobre 2003 Marmande Dani le Davin nouval le directrice dioc saine a relev un vrai d fi cette occasion prendre le raais de son pr d cesseur en rassemblant pour la premi re fois tous les acteurs de l enseignement catholique du dio c se La commission pastorale a travaill pendant une ann e pour que cette jour n e situ e entre deux moments forts E vers l avenir 1000 pe des assises soit un temps de ressource ment de formation et de motivation Chaque tablissement a pu pr senter une exp rience dans la lumi re des assises pour exprimer ce qui faitle vrai visage de l enseignement catholiqueen Lot et Garonne Apr s
17. me Patrick Vivere philosophe auteur du rapport Reconsid rer la ri chesse tait invit s expri mer sur La violence de l ar gent II a dress un constat alarmant Nous en sommes arriv s un mod le de d velop pement insoutenable Et l au teur de citer Jacques Chirac au sommet de Johannes burg La maison br le Pour 16 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 quoi regardons nous ailleurs Devrons nous dire aux g n ra tions futures qu un crime contre la vie a t perp tr contre l hu manit Pour Patrick Viveret il faut envisager en effet que l hu manit termine son aventure par un t te queue Cette si tuation s explique tout d abord ses yeux par un d couplage de l conomie de l thique et du religieux cause de ce qu il appelle la double face de la monnaie Dans son sens originel la monnaie a en effet une fonc tion pacificatrice car au ser vice des changes des quilibres conomiques Mais cette fonction est pervertie quand la monnaie devient un f tiche quand on lui donne une valeur en elle m me la violence enva hit alors les rapports sociaux Elle devient un obstacle l change quand on la consid recommeunefin en soi Le discernement ne se d cr te pas il s apprend dans le temps au contact d ducateurs lucides Cette tendance mortif re n est pas nouvelle Montes
18. ri reau sein del arm del air d sire se repositionner dans un emploi d administrateur ou depersonnel d ducation et desurvallanceau sn d un tablissement d enseignement Disponible ouvert toutesles propositions Alain Gayraud 19 rue Franc ur 91170 Viry Chatillon T l 01 69 56 98 28 emai alain gayraud wanadoo fr OFFRE D EMPLOI LeLP Saint Philippe M eu don 92 recherche des ensei gnantsou udiants b n voles pour alphab tisation 4 heures hebdomadaires URGENT Appeler C cile Lognon chef d tablissement petites annonces T l 01 46 23 62 22 08 E mail cecilelognone fondation auteuil org DOCUM ENTATION Dans un monde en proie une pauvret end mique o les conflitsie disputent aux catas trophes l humanitaire long temps affaire de b n voles se professionnalise Pas facile de S y retrouver dans le foisonne ment de m tiers et d asocia tions Les premiers infirmier nutritonniste enseignant logis ticien correspondent des for mationsensign es l universit ou dans des coles sp cialis es Tout est dans Les m tiers de l humanitaire Ce guide Stu dyrama conforme l esprit maison nes contente pasd ali gner des renseignements pra tiques II multiplie les t moi gnages dont celui d une sala ri dela D l gation atholique pour la coop ration et b n fi cie d une pr face de Bernard Kouchner Elodie Thivard Sabine Fosseux Lesm tie
19. s e c est un livreen deux parties le Pre mier amp le Second Testament qui r unissent une multitude d autres livres s lection n s et rassembl s dansun canon Ces livres se succ dent dansunecoh rencene rdevant videmment pas de la volont desauteurs Combien de d cennies sesont La Bible de J rusalem Texte int gral et photographies Au commencement Dieu cr a le ciel et la terre Or la terre tait vide et vague les t n bres couvraient l ab me et un souffle de Dieu agitait la surface des eaux Dieu dit Que la lumi re soit et la lumi re fut Dieu vit que la lumi re tait bonne et Dieu s para la lumi re et les jour et les t n bres o nuit Il y eut un soir et il y eut un matin premier jour coul es entre l poque o v cut l auteur de la Gen se et cale que connut cu de l Apocalypse Je ne vous entends pas parler de Dieu dans ces propos J C G S on ausculte l Ecriture on per oit que la question de Dieu est partie z SE LT STE Kiel D R Jean Claude Giroud Directeur de CFP et bibliste int grante de la question des hommes Dieu appara t commeun incontournable de la question de l homme Peut on aborder ce livre sans connaissance d un contexte politique historique social voire th ologique J C G Ces textes ont une dimension et une port e v nementielles certes IIs ie tous issus du fonds
20. saines et fairevaloir leurs actions Comment inviter les tablissements indure dans H Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 leurs d marches cette pr oc cupation Comment intro duire l ducation l universel dans la formation initiale des enseignants et des cadres du catifs Autant d interrogations qui invi tent chaque acteur de l ensei gnement catholique participer aux travaux dela commission et r pondre aux propositions de formation A ce sujet rap pelons qu il est encore possible des inscrire pour lestage For mation de personnesressources pour l ducation l universel cf ci dessous Pour le stage voqu d dessus inscritdans les actions de l Unapec s adres ser Marie Alice Sarrazin marie alice sarrazin wanadoo fr ou Fulgence Kon f kone scolanet org Une r union d information est pr vue le 6 janvier 2004 HE GDR Prendre bras le corps la d marche AIS n mars 2002 la commission natio Ka de l adaptation et de l int gra tion scolaires Cnais prenait bras le corps un des d fis nonc s lors du lancement des assises permettre la diffu sion de la d marche AIS aupr s de l en semble des ensaignantsavec pour ambition de proposer des d mentsder flexion certes techniques mais galement induits par l exp rience et l intuition Andr Blandin cr taire g n ral adjoint del enseignement catholique pr isait alor
21. te macabre il y aurait moins d l ves traumatis s par l cole et par une cer taine violence du syst me scolaire Les logues ceux du contr le pr c dent l autre moiti por tant sur la partie de pro gramme trait e entre les deux contr les Les l ves bien s r seraient pr venus Les col l gues ont exp riment cette valuation dansleurs classes en coll ge et en lyc e II en est r sult de meilleures notes et une mise en confiance de la classe Certains l ves d courag s ont eu m meune sorte de d dic Je me souviens d un coll gue qui tait mu de constater une am liora tion sensible de ses relations avec les l ves Ceux ci sur pris l avaient vu dans un nouveau r le ce n tait plus le professeur qui pi ge mais celui qui aide et qui encou rage m S SE Ss 2 L S bei kel W I Le t E DI G D LI 5 W I G a KE Lei W I TG E Li Gei W I 1 Andr Antibi est professeur l uni versit Paul Sabatier de Toulou et direc teur du laboratoire des sciences de l ducation II est l auteur de nombreux livres scolaires 2 La constante macabre ou Comment a t on d courag des g n rations d l ves d Math AdoreVUPS 2003 159 pages 15 Ce qu en disent les profs Pour tayer son propos Andr Antibi a interrog 500 professeurs sur leur fa on d valuer Floril ge AU d but de ma carri re j ai essay
22. urs en sari blanc lise r bleu Claude Libert est devenue b n vole ro 5 Au carrefour des religions 38 I Danslex e arrondissement de Paris lelyc e Charles P guy organise plusieurs fois par an des rencontres entre l ves juifs chr tiens et musulmans Ensemble ils s interrogent sur leurs religions Ouvrir les portes de sa classe 40 Accompagner les nouveaux enseignants est devenu un enjeu vital Les conseillers p da gogiques ou tuteurs ont un r le essentiel jouer DansleGrand Sud Est uneformation interr gionale de renforcement didactique leur est propos e Contrat simple et contrat d association 42 Au cours du xxe gece des lois ont tabli les r gles de fonctionnement entre les tablisse ments priv s d enseignement et l tat Les 8 321 tablissements catholiques d enseigne ment sont particuli rement concern s par les contrats fond s sur la loi Debr Paroles d l ves Le petit cran fait grandir 44 Pr s de Toulous au coll ge La salle gr ce la passion d un deleursenseignants les sixi mes s initient la t l vision depuis dix ans Couverture ME Comte D R B Grelon Sommaire Y Mariani f Un grand d bat pour agir 2 L ouverture d un grand d bat national sur l cole invite toute une soci t relire les diff rents aspects qui sous tendent la transmission du savoir Sans oublier les significations d une ducation q
23. urs portent le sari blanc lis r bleu embl me des Mis sionnaires de la Charit La congr gation compte 689 fonda tions dans 129 pays dont la Fran ce Paris et Marseille 1370 centres destin s aux plus pauvres en fin de vie 750 foyers d accueil et 460 tablissements scolaires Plus de 90 maisons ont t ouvertes depuis la mort dela fondatrice Mais toujours pas en Chine alors que M re commel appelaient les s urs en r vait Une branche masculine a t fond e en 1963 Elle regroupe 500 religieux dans 17 pays dont la France C est en 1950 que la congr ga tion estreconnue officiellement par leVatican D s lors elle vase d velopper dans l Inde enti re Avant de franchir les fronti res la demande d glises et de gou vernements Les l preux les handicap s les malades dont personne ne veut les jeunes d linquants les drogu s les sid ens les sans nom trou vent aide soin et r confort aupr s des s urs Pourtant M re Teresa vit dans une souffranceinoule On le sau ra en 1998 lorsque l archev que de Calcutta demande Jean Paul II une dispense pour ouvrir son proc s en b atifica tion avant les cinq ann es habi tuelles Dans sa correspondance avec ses confesseurs la religieuse confie que pendant les cinquante derni res ann es de sa vie elle a connu une nuit de l me J prouveque Dieu n est pas Dieu qu il n existe pas vraiment C est en moi deterri
24. veulent r fl chir les regards convergents et les apports des sociologues des psychana lystes des anthropologues qui permettent de com prendre ce qui nous arrive duquer dans une esp rance engag e Ces analyses ces clefs de lec ture veulent tre habit es par la passion de comprendre par un regard engag qui refuse tout catastrophisme Se donner les moyens d une parole c est alors aussi se poser la question des espaces de silence d coute mutuelle dans une vie collective toujours satur e de t ches et d activit s Maisque amp raient des constats s ils devaient inviter une formeder signation defata lisme voire derenoncement DeJean ClaudeGuillebaud Marcel Gauchet des esprits clair slesoulignaient au d but de la pr sente ann e sco laire dans la crise du futur que traverse notre soci t nous sommes sans doute la fin d un cycle De nouveaux horizons se dessinent sou vent vertigineux tant les p rils sont grands mais Jean Baptiste de Foucauld ne cesse de le redire une esp rance engag e est possible C est le sensdela deuxi me partiedu hors s rie que de redonner les principaux rep res qu une anthropologie chr tienne met la disposition des du cateurs pour oser duquer aujourd hui Cette deuxi me partie peut tre lue au sensle plus fort commeun actedefi ddit fid lit ce que l on veut ce que l on cr
25. 50 Retour de Su de Ces visiteurs du soir de cet album ne sont ici ni Arletty ni Jules Berry mais sans doute Fran ois Mauriac et sa femme grands parents d Anne Wiazemsky Son histoire r sonne comme un souvenir d enfance Dans une grande demeu re deux enfants dinent seuls d un plat de coquillettes Leurs parents Sortis en ville Mariette qui doit s oc cuper d eux Partie danser avec la complicit des deux petits Le bonheur quoi Ce n est pas l avis des grands parents qui surgissent inopin ment lls reviennent de Su de o le grand p re a re u le prix Nobel et s indignent de les trouver abandonn s Mais voil que les enfants les pressent de ques tions sont ils mont s dans des tra neaux Ont ils vu des rennes Les grands parents finiront par s clipser et Mariette par rentrer Ce beau r cit est merveilleusement illustr par le peintre Stanislas Bouvier Chaque double page restitue la m lanco lie du temps retrouv Un album qui partage avec le film de Marcel Carn une atmosph re po tique et irr elle partir de 7 ans m SYLVIE HORGUELIN Anne Wiazemsky Stanislas Bouvier Les visiteurs du soir Descl e de Brouwer 32 p BE premi res prieres En pensant a Dieu Les pri res au quotidien commencent d s le matin au r veil Elles se poursuivent jusqu au moment de se coucher alors que le soir tombe et que les anges veillent sur la chambre Baies de l automne
26. Assas 75006 Paris Prix au num ro 11 1 N 275 septembre 2003 2 Kevin Doyle avocat militant aboli tionniste et Betsy Linehan professeur de philosophie l universit Saint Joseph de Philadelphie revues express 3 Respectivement ancien pr sident de la R publiqueitalienneet ancien ministre des Affaires trang res de Pologne 4 Auteur entre autres ouvrages delnser tion les politiques en crise PUF 1998 L galit nouveaux d bats Rawls Walzer PUF 2003 Z Z Z Z T l r alit M diaMorphoses est une rewe de r flexion voire de formation pour tous ceux qui l cole dans leur champ disciplinaireres pectif cherchent com prendre les jeux et enjeux de la soci t del information z Ellex se veut un lieu de circulation et de partage des savoirs d expression des opinions et de confrontation des interpr tations o chaque mon de celui des m dias de la recherche et de l ducation est soumis au regard et au jugement de l autre Dansson num ro horssriede juin 2003 La td r alit un d bat mondial lesm tamor phoses de Big Brother M diaM orphoses livre uneana lysesur la t r alit effectu e dans vinot pays par des cher cheurs qui proposent au lec teur une r flexion approfondie sur l adaptation et l application d un m meconceptt visuel dans divers pays du monde M diaM orphosss r daction Inath que
27. Lecoll genem ritesans doute pasl ima ge de maillon faible et la moindre satis faction des parents de coll giens par rap port aux parents d coliers r sulte au moins pour partie dela double contrain te que subit le coll ge cale de donner une culture commune tousles l ves et celle d orienter de valoriser des talents diff rents de permettre chacun d aller aussi loin qu il est possible dans l exerci ce de ses capadit s Le coll ge est un r v lateur de l in ga lit des destins scolaires et professionnels des l ves cela p se lourdement sur son image La capacit de progr s du coll ge ne peut reposer que sur le choix d une m me ambition pour tous sur la d finition des exigences de fin de scolarit obliga toire connaissances et comp tences et sur l organisation d une valuation dece qui est acquis Cela imposera certainement d assurer une plus grande diversification l int rieur du coll ge et d assumer vraimentles diff rences entre les coll ges Seule une plus grande autonomie des tablissements led veloppement corr atif de proc dures d valuation conduisant r ellement des actions paraissent aux yeux de beau coup susceptibles d am liorer les r sul tats du coll ge les performances de tous les coll giens La d cision qui devra tre prise sur l or ganisation du coll ge part et dur e du tronc commun dansla formation degr et formedediff rencia
28. MONTPELLIER L objectif de ce festival organi s par l association Chr tiens et cultures avec la collabora tion de l association Profil Susciter un regard chr tien sur la production cin matogra phique Leth medel dition 2004 Vivre est raccord aveclefilm dela s anceinau gurale le25 janvier 16h 30 Vivre de Zhang Yimou La suite du programmese parta ge entre deux classiques Le Carrosse d or deJean Renoir La Fureur devivre deNicholasRay t 11 films des ann es 90 e 2000 Et la vie continue d Ab bas Kiarostami Une histoire vraie de David Lynch Le Pays des sourds de Nicolas Philibert L Hommesans pass d Aki Kau rismaki Parle avec elle de Pedro Almodovar Sans oublier un film qui n a pas connu lors de sa sortie en salles le nombreux public qu il m rite Marche et r ve les homards de l utopie de Paul Carpita cf p 53 Ce festival tout public accorde une attention particuli re aux plus jeunes en organisant des s ances pour les l ves des ta blissements publics et priv s du vendredi 9 janvier au vendre di 23 janvier 2004 cf contact ci dessous Informations 04 67 64 14 10 Programme complet et horaires des s ances toutes suivies de d bats http chretiensetcultures free fr cinema html S ances scolaires Mme Milliard au 04 67 07 38 36 Quelle distance entre adultes et adolescents VALENCE DROM E Entre adultes et adolescents trouver la bon
29. Rutili son p re son p re arr t le3 f vrier 44 lui aus si au fond de la mine d Audun le Tiche Des phrases comme celle l sans un mot de trop battantcommelec ur d ade dela Lorraine il y en a 190 pa ges peupl es d anonymes qui m ritent d tre connus et de grands pe snnagesdont on ne peut pas toujoursen direautant Pour qu on sache et qu on n ou blie pas il aura suffi d un aayon et d unemain pour letenir Ou d un clavier et de quelques doigts pour taper m REN TROIN 1 Paroles de gueules noires t moignages de mineurs sous la direction deJanine Marc Pezet et avec le soutien du Centre histo rique minier 3 CD 1 livret comprenant denombreuses photographies et un Petit lexique des termes miniers Fr meaux amp Assd s France Bleu 29 99 2 Aur lie Filippeti Les derniers jours de la classe ouvri re Stock 2003 189 p 15 Dans mon cole on disait Si tu as un cance un emmerdeur envoie le he Carpita il dira que c est un g nie Et je vous assure que la plupart du temps c tait vrai Ces enfants l c est comme des graines Si a tombe sur du b ton a meurt Aujour d hui il envoie ses anti h ros de la classe ouvri re la p che aux homards de l utopie Coh rent non ERT Marche et r ve Les homards de l utopie avec Daniel Russo Mireille Viti Roger Souza Guy Beach 1 DVD DorianeFilms 25 Pour mieux conna tre ce cin aste htt
30. VIES OUVRI RES Bagnards magnifiques Les mineurs de Paroles de gueules noires et Aur lie Filippetti dans Les derniers jours dela dasse ouvri re nous invitent transmettre l histoire d un monde qui meurt suffit d un micro d une main pour letendre et la radio dessine le monde de la mine Avec des bouts de vies des bouts de bruits enre gisr sen Lorraine dansle Nord en Aquitaine dans les C ven nes Partout o des milliers d hommes de femmes d en fants ont v cu au rythme des puits Arenberg Vouters Car maux Firmini Ceux qui par lent dans ces enregistrements r alis s par les Ateliers de ar a tion de Radio Francet sont les derniers des Mohicans t moins d un monde qui meurt Ainsi s ach ve l histoire d une aristocratie du prol tariat qui s est construit un mythe la hauteur deses souffrances Pour qu on sache et qu on n oublie pas coutez les ces taupes humai nes dire les 40 degr s dans l obscurit o il fallait travailler pratiquement nu En cas d ac cident grave on reconnaissait l homme sa lampe c tait la seule pi ce d identit du mineur au fond parcequ elleportait un num ro Dans les maisons tout tourne autour des hommes Leurs un film de apila FE ARE E ne Ze p Plurim tal leur usine fer me Toinou Lespinasse et sat T meigneages de mineurs arapi fais Es Aieri de Cr eztee de bade rom
31. a pas non plus avoir peur il n y a pas de fatalit le risque peut tre contenu I faut tout d abord revenir sur les repr senta tions quenousnousfaisons dela valeur nousv hiculons des images de la richesse nous valorisons sans m me nous en rendre compte des modes de pens e qui contri buent encourager des pra tiques individuelles et collec tives La mesuredela richesse est une convention un choix qui privil gie certains biens Comme nous l ont sugg r Patrick Vivere et Jean Baptis te de Foucauld nous devons nousinterroger sur les biens et les liens que nous valorisons aujourd hui La richesse c est ce qui fait valeur Etymologique ment valeur valore signifie for ce de vie est Valeur ce qui a force de vie Si l on accepte cette for mule alors les deux richesses sont le sens et l amour les fonda mentaux anthropologiques le lien la r ciprocit Nous oublions qu tymologiquement le mot concurrence signifie courir en semble Jean Baptiste de Foucauld nous invite quant lui nous interroger sur notre vi sion de l abondance Il pro pose de prendre l abondance frugale comme vis eet prin cipe de vie Et il ajoute L abondance n est pas seule ment mat rielle et il n y a pas d abondance illimit e du mat riel L abondance doit d abord tre relationnelle et spirituelle nous en avons une vision tron qu e en la r duisant aux biens mat riels Le d
32. accompagn s par des adultes qui adopte raient eux m mes cette belle maxime propos e par Pa trick Viveret Le mot pou voir doit s crire en minuscules et avec des compl ments lors qu il s crit en majuscules et sans compl ments l homme est en danger Le discerne ment ne se d cr te pas il s apprend dans le temps au contact d ducateurs lucides qui s interrogent eux m mes et qui vivent dansl tablisse ment la gestion des biens mat riels au service du bien commun et dans la solida rit Nous laisserons le dernier mot au p re Pierre Deberg doyen dela facult de th olo giede Toulouse qui interpelle lui aussi notre soci t occi dentale aveugle et sourde face ce qui est pourtanttous les jours devant ses yeux L oubli de Dieu entra ne l ou bli des pauvres HCHRISTIANE DURAND 1 Centre de recherche pour l tude et l observation des conditions de vie 2 Montesquieu Del esprit deslois livre XX chapitrell N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 17 Actualit s Nouveau Projet La revue Projet est l h riti re de l Action populaire cr een 1903 l initiative des J suites dans leallage des encydiques sociales de l Eglise pour soutenir les catholiques d sireux de s enga ger Cette publication de r f rencesur lesquestionsdesa change de formule une p rio dicit plusfr quente 4x num ros par an au lieu de quatre une nouvelle maque
33. aussi des r ponses que ma reli gion catholique ne me donne pas Mais il faudrait ouvrir le d bat des sujets qui touchent plus les jeunes dans leur vie quo tidienne davantage de sujets de soci t Harold remarque que si de telles rencontres aident mieux conna tre les autres et s ouvrir eux elles permettent aussi de se construire et d ap profondir sa propre foi Une clef Christiane Conturie re oit un retour encourageant dela part des parents d l ves Jeunes et adultes sont heureux que ce qu ale d crit commeune tol rance positive existe m me s5 beaucoup neparticipent pas ces rassemblements Le p re Christophe Roucou pense que cette d marche favo rise chez les l ves une prise de conscience deleur identit Elle leur permet de discuter dans un vrai contexte de la cit o l on n ignore pas lesraigions De tels moments d change sont l occasion d une confron tation au regard de l autre qui nous renvoie nos propres tra ditions note t il Avant de conclure Je ne suis pas la recherche du plus petit commun d nominateur entre les religions maisil y a des valeurs communes d couvrir commela fa on dont la foi en Dieu nous rend atten tifs telle ou telle dimension de homme il y a aussi l impor tance de cette foi dans une soci t qui lui fait peu de place Ces temps de rencontre sont peut tre aussi une def pour comprend
34. avoir exprim aux 700 congres sistes ce qu il souhaitait pour l ensei gnement catholique M9r Descubes v que d Agen s est adress la nou velle directrice dioc saine tr s mue de recevoir sa lettre de mission Puis ce fut au tour de Paul Malartre de par ler l assembl e Esp rance fonde ment dans l Evangile et confiance furent les ma tres mots de l interven tion du secr taire g n ral de l ensei gnement catholique MO Descubes a clos cette journ e par la c bration dela messe anim e par un orchestre d enseignants La nappe d autel a t tiss e devant tous les rubans lesfilsmontrantlesliensentre les tablissements et entre les personnes au service de 8 000 jeunes mJEAN BAPTISTE M RIM E N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 9 Actualit s Un nouveau ce F A T EN Zi nn S ai Die Li L D itu 200 m tres dela basilique Notre Dame de Fourvi re Lyon le CentreJean Bosco sera inau gur le 14 f vrier 2004 en pr sence de M9 Philippe Bar barin archev que de Lyon de s ur Antonia Colombo sup rieure g n rale des S urs sal siennes du p re Pascal Chavez sup rieur g n ral des Sal siens et de Paul Malartre secr taire g n ral de l enseignement enseignement catholique een E ss F 8 D catholique La raison d tre de ce centre est la formation Les Sal siens ont estim en effet n cessaire de cr e
35. c est vers elle qu on se retourne avec les yeux d sapprobateurs de ceux qui l accusent de ne pas avoir su antia per ou leregard exi geant de ceux qui souhaitent que d sor mais elle pr viennecegenrededlifficult s Maisl amp ole paut dle amp doit dle r pondre seule et de fa on universelle toutes les interrogations de la soci t de la lutte contre le communautarisme l adapta tion fine aux demandes de l conomie Des valuations ont t r alis es des rapports r dig s c tait indispensable Leurs conclusions doivent tre prises en compte Maisl oleest en droit d attendre aussi que la soci t dise de nouveau la mission qu elle lui confie les moyens qu elle lui donne l espace d autonomie qu ellelui pr serve et garantit la confian Des discussions en direct avec un membre de la Commission seront organis es chaque mercredi soir sur le site internet de la Commission sur un sujet choisi par cette derni re www debatnational education fr ce qu ellelui fait pour mettre en uvrele projet ducatif qu elle construit avec alle Une parole de l cole sur elle m me gu rir les cicatrices des v nements de mai et juin derniers demande probablementun abondement delignes budg taires mais de fa on plus certaine encore la possibi lit donn e chaque acteur d avoir la parolesur la mission qui lui a t confi e et sur son m tier I est urgent de montrer la fa on dont lesensignantssu
36. collecter des don n es pr cises en la mati re SCLAUDE M NARD 1 Formateur au centredefommation p da gogiquede Versailles en ignant l Ins titut sup rieur de pastorale cat ch tique r dacteur en chef de la revue Cat ch se 2 Enseignant la facult de th ologie deLille 3 Adjoint dioc sain en pastorale scolai re Cambrai 4 Cf note 1 ci dessus 5 Responsable de la commisson natio nale d animation pastorale du comit national de l enseignement catholique 6 Secr taire g n ral adjoint del n igne ment catholique charg dela pastorale l ducation l universel en questions ors de la derni re ren Love dela commission nationale d ducation l universel du 25 novembreder nier la question de l implica tion des diff rentes structures de l ensagnement catholique au regard dela sensibilisation et de l ducation aux valeurs universelles de l homme et de l humanit la solidarit et au d vadoppement durable fut pos e avec Carte En effet si les initiatives sont d j nom breuses dans les tablissements elles exigent d tre mieux accompagn es connueset ren forc es Or comment l institu tion s emparet elle de cette ducation l universa tant au plan national quedioc sain et local Comment d gager ce qu il faut en termes de per sonnes ressources de moyens et d outils pour mener bien cette strat gie ducative Com ment soutenir les commissions dioc
37. cultu relle Projets ducatifs locaux Une instruction pr cise les objectifs privil gier dans la mise en placedes contrats du catifs locaux aide au travail nuit des actions qu elles m nent en commun depuis des ann es pour contribuer entre autres objectifs l am lioration desraations parents enfantset adultes adolescents Ce colloque abordera quatre probl matiques Le sc nario familial une place pour chacun et des renon cements crois s avec Philippe Jeammet L envol trop pr co etle pi scolairehorsde l cole expres son oraleet crite lecture aide l engagement citoyen ainsi qu la fonction parentale Elle d finit par ailleurs les moda lit s de pilotage pour accom pagner l laboration etla mise en uvre de ces contrats propos du CAP On parle ici d valuation Un texte fixe les unit s g n rales obligatoires ou facultatives du certificat d aptitude profes sonnaleetles modalit sd va luation correspondant hacu ne de ces unit s Au sujet du baccalaur at Dansless tionseurop ennes ou de langues orientales une valuation sp difiqueest orga nis e pour les candidats aux baccalaur ats g n ral et tech nologique compter dela ses sion 2004 Calendrier des examens Toutes les preuves qui atten dent les candidats aux bacca laur ats g n ral technologique et professionnel aux brevets de technicien et au dipl me nationa
38. de chacun I nous livre enfin cette forte parole d Erich Fromm Pour la premi re fois dans l histoire la survie de l esp ce humaine d pend d un changement radi cal du c ur humain La volont des hommes est premi re il n y a pas de m cnismestout puissants etles responsables sont cet gard les premiers concern s Ce ne sont pas les r gles qui chan geront les choses c est la volont des responsables dit Domi nique Strauss Kahn qui ap pelle de ses v ux la revalori sation du politique Les gou vernants les dirigeants ont un r el pouvoir sur les choses Nous avons une vision proc durale de la d mocratie la vi sion transcendante de la d mo cratie c est de d fendre l gale dignit de chacun dit avec conviction Jean Baptiste de Foucauld I en a t moign par les actes invitant des ch meurs de longue dur e membres de l association qu il a fond e et qu il pr side Solidarit s nouvelles face au ch mage et des membres d ATD Quart Mon de prendre la parole au lieu defaireuneconf renceet deparler leur place Redon ner la dignit aux exclus c est d leur permettre une parole dans des lieux o ils sont la plupart du temps ab sents II n y a pas de r ponse globale seul l engagement individuel m me tr s modes te est une voie de salut Ainsi pourrait tre r sum leleitmo tiv de toutes les interventions des grandst
39. dition Marie Fran oise Comte Dominique Wasmer r dacteurs graphistes Ren Troin secr taire de r daction I Conception graphique gt Pro Public I Diffusion et publicit gt In s de Saint Germain et J ean No l Ravolet commandes I R daction administra tion et abonnements gt 277 rue Saint acques 75005 Paris T l 01 53 73 73 75 Fax 01 46 34 72 79 I E mail gt eca scolanet org I Abonnement gt 42 an I Num ro de commission paritaire gt 0707 G 79858 E Imprimeur gt Vincent 26 avenue Charles Bedaux BP 4229 37042 Tours Cedex 1 N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s d Enseignants quipes ducatives aum neries parents d l ves L enseignement catholique vous propose ces num ros sp ciaux pour r ussir la mixit au coll ge et au lyc e Les questions que se posent les gar ons et les filles Ce qui se passe au coll ge Les r ponses que peut apporter la mixit Des outils d animation pour les r unions Filles gar ons un mode d emploi possible Us donnent leur avis sur l galit des chances et parlent de la rencontre Des outils d animation pour les r unions e Personne ne Deut plus accepter que la mixit soit v cue ou subie dans l indiff rence et l indiff renciation alors qu elle doit tre l occasion et le lieu privil gi s de l ducation et de la construction d une identit personnelle Andr Blandin Secr taire g n ral adjo
40. en formation initiale Une pr paration des personnes au choc des situations relationnelles difficiles nouveaux comportements sociaux contact direct avec les parents p dagogie des diff rences des handicaps Expliciter ses attentes en mati re de caract re propre Mettre son corps enseignant l aise avecla foi sic nous aider direcqu est l cole catholique Am nager des parcours des avenirs Structurer et parfois clarifier le chemin des suppl ants Assurer le suivi des d butants Ouvrir tous les portes pour l avenir Technologies de l information et de la communication par les pe rsonneset l gard des personnes Exprim enfin avec non moins de force le besoin d tre clair soutenu aid pour y Voir clair dans tout a Rien d tonnant la vivacit de ces d sac cords non plus qu leur s rieux C est que pour lesJP1 la r alit del insitution nefait pas de doute Identifi au niveau dioc sain elle a pour eux plusieurs visages D abord recrutante et en cette fonction porteuse d un projet chr tien de r f rence Un projet qui en raison del ge desenfants en 19 degr s exprimeau quotidien dans la vie des coles Dieu est pr sent dansle 1 degr au point que chaque jeune enseignant y est confront que chacun est conduit prendre son gard une postion qui l implique en personne L institution assure en outre une forma tion initialesp cifi
41. envie d accueillir un jeune toute l ann e d autant qu el leintervenait d j dans des formations pour des suppl ants l IFP6 de Clermont Ferrand Comme beaucoup d enseignants qui Les professeurs conseillers p dagogiques d histoire ont fait le noir pour clairer leurs pratiques Photo D R deviennent PCP Annick affirme avec conviction combien former de jeunes col l gues est passionnant Et d ajouter Nous apprenons norm ment en accompagnant un futur prof On volue l un et l autre Nous sommes compl mentaires par exemple cet teann j apprends avec ma stagiaire d autres fa ons de choisir ou d aborder les textes En revanche j essaie qu elle relativise le d cou page des heures dans la discipline et qu el len at pastoujours les yeux sur le calendrier et le programme Pour Martine gale ment tre PCP apporte beaucoup l exer cice de son m tier M a d marche cen est pas Je vaist apprendre quelque chose c est d abord ouvrir les portes de ma classe en acceptant le regard neuf et critique de l autre Et quand on voque sa formation elle d clare modestement Je suis un peu moins ignorante 1 7 rue Am lie Murat 63400 Chamali res 2 Titulaire du Cafep Certificat d aptitude aux fonc tions d enseignement dans les tablissements d en seignement priv s du second degr 3 Concours d acc s l chelle de r mun ration 4 Cent
42. il trouve le moyen dene pas arriver des situations de d tresse et de blocage dans l chec ou dans la raideur et qu il faudrait pr ve nir plut t que tenter de gu rir Avec beau coup de t moignages l appui ce souci Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 33 pr coce est sans doute porter au cr dit d une formation initiale d j riche en exp rience d auto analyse et de par tage des pratiques La demande de consid ration Utilisant les deux questions Selon vous y a t il un point prioritaire sur lequel l cole catholique doit voluer et Attendez vous actuellement de l enseignement catho lique quelque chose pour vous ou pour d autres les JP1 se sont longuement exprim s sur le th me du respect leur gard Sentiment d inf riorit Oui Et l enqu te nous instruit sur son origine Un tel sen timent peut certes provenir d un com portement hautain du 20 degr et il est un peu plus souvent exprim par les JP1 exer ant dans les coles rattach es un coll ge ou plus encore un col l ge lyc e Mais c est bien plus large ment la place des enseignants du 1 degr dansl institution qui est en jeu Cequi etsignifi par des JP1travaillant dans tout type de structure c est l im pression den tre quele tout dernier che lon Les responsables dioc sains et nationaux agissent pourtant beaucoup en direction du 1 degr II se
43. l apanage du roman populaire De ce fait il a pressenti puis acc l r consid rablement la d mocratisation de la lecture D o un co t modeste 2 F soit pour l poque moins cher que certains quoti diens et peine plus qu un S magazine Au catalogue mai Catalogue largi son Henri Filipacchi associe ceux d diteurs amis comme Albin Michel Calmann L vy Grasset ou Gallimard our la g n ration du aby boom Le Livre de oche a constitu un v itablefondsdebiblio th que Lanc e dans les pre mi res ann es 1950 cette collection mettait la lecture la port e de toutes les bourses Reprenantuneappalation uti lis e au d but du xxe pour une s rie de romans populaires Henri Filipacchi secr taire g n ral de la Librairie Hachette a C esten f vrier 1953 queparais sent donc les premiers Livre de Poche Konigsmark de Pier re Benoit le n 1 L Ing nue _de4 12 titres par mois et le _ catalogue s argit de nom breux domainesavecle Livre de Poche pratique puis les s ries Classique en 1958 1957 on pass 28 millions premier titre Le Myst re de la Loin d tre d consid r e par les auteurs la llection re oit le soutien des plus grands Jean Giono qui fut parmi les premiers tre publi s cri vait Jeconsid reLeLivrede Poche comme le plus puissant instrument de culture dela civi libertine de Colette Les Clef
44. l appel qui retentit le 10 septembre 1946 au c ur dela rdi gieuse dans le train l emmenant en retraite Darjeding un train indien toujours bond aha nant sur les premi res pentes de l Himalaya o chaque compartiment de troisi me classe et chaque gare sont des tableaux de la mis re humaines Claude J ai trouv chez elles ce m lange de spi ritualit et d action qui correspond mes id aux de jeunesse Quoi qu elles fassent quoi qu il arrive elles sont toujours disponibles souriantes accueillantes joyeuses tel point que l on a envie de les imiter Cela m a d finitivement s duite et c est pour cela que j y retourne Pourtant Dieu sait si leur vie n est pas facile soumise des r gles immuables rythm e par la pri re Dieu sait si nous volontaires de pas sage les d sorganisons parfois dans leur travail avant d tre efficaces On a aussi souvent reproch M re Teresa le manque d hygi ne et d assistance m di cale s rieuse dans les centres d accueil Mais l ob jectif de la congr gation n est pas de soigner est de donner de l amour et d accueillir un maximum de personnes dont nul ne veut s occuper les d bris humains pour les nourrir les laver leur donner les soins de base minimums voire les aider mou rir Mais aussi pour les restituer dans leur dignit et ranimer le souffle en elles E 1 Inde Cambodge Philippines thiopie 2 Clin d il Th r se d
45. l ensei gnement Jean Jonheray socio logue et th ologien ancien vice recteur de l Institut catho lique de Paris Christian Salen son directeur de l Institut des sdences th ologiedesrdigions ISTR deMars ille PiereGire Li CN changes Dominique Moreau g et J ean J oncheray d encadrent R gis Tournus directeur dioc sain de Valence Photo D R doyen de la facult de philo sophie de l universit catho liquedeLyon Ren Nouailhat charg de mission Enseigne ment et religions aupr s du secr taire g n ral de l ensei gnement catholique Uneenqu te pr alable aupr s de l ensemble des tablisse ments scolaires a r v l le bein imp rieux de poursuivre letravail de darification d j engag Troist moignagesforts d exp riences de prise en comp te du fait religieux en cole coll ge et lyc e professionnel sont venus concr tiser cette enqu te Ils furent particuli rement r v lateursdela diver sit et de la richesse des initiatives d r alis es par les enseignants Ainsi des p le rinages pr par s et organis s par les l ves du coll ge de l Assomption Montpellier furent l occasion de d cou vertes culturales historiques et socio conomiques Un tra vail d ouverture toutes les religions dans une classe du premier degr de Notre Dame Saint Sim on de Bressieux a permis de distinguer et de relier pastorale et cult
46. le b n volat qui commencent me peser Il en est de m me dela solitude dont les JP1 souffrent beaucoup chaque fois qu aucun travail en quipen est possible Situation propre aux petites coles Pas forc ment Lorqqueexiste un r seau local actif elles offrent aux JP bien plus d as surance professionnelle quenelefontles structures isol es ou fonctionnant mal Et quediredes parents Ceux qui coop rent et croient en nous ceux quine comptent pas leur temps et qui font tout pour nous aider nemanquent pas bien s r Maisleur pr sence ne suffit pas tou jours effacer les blessures et la honte inflig es par d autres C est que les parents sont comme le miroir imm diat et pr matur du travail de l instit Lorsquele P a en t amp ela progression effec tu par l enfant vers l objectif escomp t le parent voudrait souvent un r sul tat d j visible un produit fini Beaucoup deJP1 t moignent de leur propre surpri se devant ce que l un d eux nomme le choc frontal avec les parents vio lence verbale d molition de mon tra vail m pris jugements exprim s devant les enfants IIs n y taient pas pr ts IIs ne pensaient pas que a les atteindrait si fort que ce serait parfois tellement d courageant que l on pense changer de m tier D autres raisons enfin font s inqui ter pour l avenir Le m tier n est i
47. les membres de la communaut ducative d En particulier entre parents et professeurs et entre professeurs et l ves Comment amdiorer la qualit dela vie des d ves l cole Am liorer le fonctionnement de l cole Faut il donner davantage d autonomie aux tablissements et accompagner celle ci d une valuation Reconna tre chaque personne dans l tablissement et mettre la relation au c ur du projet s interroger sur la qualit des relations entre les personnes qui vivent et travaillent dans l tablissement deuxi me phase des asd ss Am liorer le fonctionnement de l cole Privil gier la responsabilit des tablissements et des quipes d ensignants Changer le mode de pilotage des tablissements dans une cole de toutes les intelligences texte de septembre 2000 Faut il red finir les m tiers de l cole l enseignement la direction l inspection etc Comment former recruter valuer les enseignants et mieux organiser leur carri re Comment l cole doit elle utiliser au mieux les moyens dont elle dispose R pondre aux d fis d aujourd hui la parole des enseignants cadres ducatifs et chefs d tablissement dans la deuxi me phase des assises cf pr paration de la nouvelle charte de la formation et du recrutement 21 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 Jee Latour El Citation illustr e L cole primaire b n ficie d
48. les questions de soci t du moment la cit et mixit d bat sur l cole Dans notre soci t du xx e si cle tr s bavarde nous devons d autant plus faire l apprentissage de la parole qu elle est bavarde Philippe Joutard L enseignement catholique auvergnat est assur ment divers Peut tre faut il plut t que sa diversit voquer sa dissym trie C est ang queles tablissements du Puy de D me ont pu constituer en r seaux correspondant aux nouvelles paroisses Organi sation que la dispersion des P tablissements du Cantal rend quasi impossible II s agit l d une des facettes de l ensei gnement catholique d Au vergne que G rard Sabatier et le p re Auriant ont fait d couvrir aux membres dela CNP D couverte qu ilsont pu parfaire avec la pr sentation d exp riences conduites dans des tablissements ou au CFE autour de la parole L cole doit faire l apprentis sage dela parole et accepter diverses formes d expression de celle ci C est l une des convictions du recteur Philip pe Joutard qui en cons quence s est employ d crypter la polys mie de cet te parole n h sitant pas en signaler lesoppositions voire les contradictions Scripta manent les Latinsavaient d j soulign que ce qui est crit demeure tandis que les paroles s envolent Deux types de civilisations crite orale fig e volutive l galiste prag matiq
49. lesho raires le tout en accord avec les profes seurs qui regardent avec sympathie cet atelier mais sans y participer C est la facondedeFrands Desp r s son entrain mais aussi son norme inves tissement personnel qui font que T l La Salle fonctionne Pas d aide finan ci re ext rieure ni de sponsors Tout est financ par l tablissement avec l ac cord bienvaillant del Ogec2 Et au bout en Delphine 20 ans comme d autres anciens de T l La Salle garde le contact avec Francis EICH LI UES gt d tisfactions Cela apporte des choses que l on n aurait pas vues autrement r sume d un c t Athi na 12 ans en D J ai toujours gard contact avec l tablissement et les profs confie del autre Daphine l ancienne et c est avec plaisir que je reviens ici Sur le plateau mon tour est pass Invi t e suivante la pr sidente des parents d l ves B atrice Rivron qui raconte le travail del Apa3 ler le des familles l im portance de leur partid pation au sein de l tablissement Tout le monde est atten tif lemessagea l air debien passr mieux qu un discours ou un rapport Et Francis Desp r s de r ver d une t l vision scolaire qui r unirait en r seau plusieurs tablissements travers la France On changerait des missions des reportages des cours et les l ves seraient en quelque sorte les profs E BRUNO GRELON 1 Brevet detechnic
50. lettres histoire anglais lettres sciences cono miques et sociales ducation physique et sportive EPS duca tion musicale Contacts Arpec Auvergne Limousin 28 rue Bernard Brunhes 63100 Clermont Ferrand T l 04 73 91 86 79 Arpec Grenoble 19 avenue des Maquis du Gr sevaudan 38000 La Tronche T l 04 76 63 02 37 Arpec Lyon 5 rue Adelaide Perrin 69002 Lyon T l 04 78 92 94 55 Arpec Provence Alpes M diterran e 41 B rue d isoard 13001 Marseille T l 04 91 64 30 25 1 Association r gionale pour la promotion p dagogique et professionnelle dans l enseignement catholique 2 Union nationale pour la promotion p dagogique et professionnelle dans l en sagnement catholique 3 Cf note 4 de l article ci dessus 4 Centre national de formation de l enseignement technique priv 5 Institut catholique de formation p dagogique et professionnelle 6 Cf note 6 de l article ci dessus N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s A Contrat simple et contrat d association Au cours du x lt si cle des lois ont tabli les r gles de fonctionnement entre les tablissements priv s d enseignement et l tat Les 8 321 tablissements catholiques d enseignement regroup s au sein de 6 000 associations qui emploient plus de 200 000 personnes sont particuli rement concern s par les contrats fond s sur la loi Debr E FNOGEC ele d exercice de la libert d ensei
51. n ouvrage de cing cahiers de sept fiches oi faire apparaitre les multiples facettes de l vang li sation et aider chaque communaut Un temps ducative et chaque communaut chr _ nouveau et POU tienne des tablissements dresser un kecht l Evangile tat des lieux arep rer des urgences et TI e Op rer des choix catholique Extraitdel introduction m l l 7 l d UN TEMPS NOUVEAU POUR L EVANGILE L exemplaire 10 8 partir de 5 exemplaires i Nom ta blissement guten tel Code postal UI Souhaite recevoir exemplaires C l l Bon renvoyer accompagn de votre glemen l ordre de AGICEC d Comit national de l Enseignement libre 277 rue Saint Jacques 75005 Paris T l 01 53 73 73 75 Fax 01 46 34 72 79 E mail eca scolanetorg l l l l Culture LECTURE Le Poche un quinqua la page dition POUR TOUS V ritable r volution culturelle le Livre de Poche cr peu apr s la Seconde Guerre mondiale a permis des g n rations d ados puis d adultes de d couvrir de grands livres petit prix EUR Lage LE SILENCE DC LAMER Cinquante ans apr s Des livres pas chers aujourd hui recherch s par les collectionneurs l id e de mettre au service des grands textes litt raires classiques et modernes lestechniques d im pression et de diffusion qui jusque l taient plut t
52. placement dans les dix ann es venir d en viron la moiti des enseignants et des chefs d tablissement et des deux tiers des ins pecteurs explique Claude Th lot le mercredi 19 novembre 2003 l occasion d un d bat organis dans le cadre du Salon de l ducation Paris II nes agit pasder noncer les missions de l cole mais de se demander com ment l cole doit fonctionner pour s appro cher au mieux de ses missions Si la loi d orientation de 1989 est bonne elle a vieilli car les probl mes ont chang depuis une quinzaine d ann es Selon une organisatrice de d bat dans un tablissement scolaire les ensei 24 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 gnants ne croient pas au d bat les parents ne se mobilisent pas pour le moment et les personnels TOS ne sont pas habitu s d battre Toutes les organisations syn dicales professionnelles et de parents m ont dit tre favorables un d bat sur l cole r pond Claude Th lot La quasi d mocratie directe n est pas dans notre culture elle est risqu e inhabi tuelle dans le milieu de l ducation mais il faut en prendre le risque estime le pr sident dela commission du d bat natio nal sur l avenir de l cole Quelle place ont dans ce d bat les associations et les collectivit s territoriales s inqui tent aussi un repr sentant du MRJC et la maire adjointe de Perpignan Tous
53. qualit s de pers v rance derespect d engagement etc E Les intertitres les passages hors guillemets et les notes sont de la r daction d ECA 1 Organisation pour la coop ration et le d vaoppe ment conomiques 2 Institut national de la statistique et des tudes co nomiques 3 Dipl me d tudes universitaires g n rales 4 Institut universitaire de technologie 5 Section detechnicien sup rieur 6 Classe pr paratoire aux grandes coles L int gralit du rapport l ments pour un diagnostic de l cole peut tre t l charg e au format PDF l adres se www education gouv fr rapport N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 29 Dossier J eunes profs du Je degre Un metier qui veut parler la demande du secr taire g n ral de l enseignement catholique France Rollin a r alis de mai 2002 mai 2003 une enqu te sur les jeunes enseignants du premier degr r cemment entr s dans l enseignement catholique Contrairement certaines id es re ues cette tude qui fait suite celle concemant les enseignants du second Y Mariani France Rollin Bureau M thodes de l Unapec remi re vidence de l en qu te un bel enthousiasme chez les jeunes profs du 1 degr PU r pondants Enthousiasme dansl ordre pour un m tier quel on aime 78 89 don lesaspects une cole o l on travaille avec plaisir 61 un
54. s vivantes de ses jeunes interlocuteurs qu elle permet tous les enfants de d couvrir la Bible Extrait de saison Savez vous pourquoi je vous parle de No l Martin Parce que tu en as envie C est vrai Mais aujourd hui c est le premier jour de l Avent Pauline Le premier jour avant No u MATHILDE RAIVE C cile B Loupan La Bible raconter au fil des f tes Presses de la Renaissance 420 p 20 Exp litt raire Hippolyte Gancel Il y a un si de l cole Ouest France 140 p 30 DANS FES TRACES DE J RN RIEL p dition Trois quadrag naires passionn s par le grand crivain danois J rn Riel d cident de partir sur ses _ traces au Groenland IIs se lancent courageusement travers les grands espaces solitaires et glac s dans une aventure laquelle ils donneront le nom d exp dition litt raire J rn Riel a v cu dans le Grand Nord pendant 16 ans dans de petites cabanes de chasseurs que nos trois amis un crivain un photographe et un dessinateur retrouveront petit petit Car c est l dans ces paysages sublimes que Riel crivit ses racontars et qu il sentit pour la premi re fois de sa vie que le monde n avait pas delimites Un livre de voyage qui nous entra ne tr s loin Le mod le _congr ganiste La grande force des congr gations religieuses avant la me R publique consis
55. titution scolai re s tait mise dans la situation de prot ger sa voie g n rale en demandant aux seules voies tech nologiques et pro fessionnelles de poursuivre la haus se du niveau de formation notam ment pour les l ves issus des milieux les plus d favoris s I s agit l d un comportement r current dans notre syst me incapable d assurer l gali t des chances d acc s aux formations les meilleures il imagine des strat gies de contournement Ce fut le cas il y a longtemps des coles primaires sup rieures puis des cours compl mentaires C est le cas du lyc e professionnel et pour une bonne part de la voie technologique Or argumente t il si l on souhaite aug menter le nombre de jeunes titulaires d un dipl me d enseignement sup rieur long il est tout d abord indispensable d augmen ter l accueil dans la voie g n rale du lyc e Cependant ajoute t il si l on d ci de de conserver la voie technologique il faut une r forme en profondeur D une part il faut accueillir davantage dans les s ries technologiques scientifiques en les rendant plus lisibles en en faisant de vraies voies exp rimentales et surtout en tudiant s rieu sement leur implantation dans un plus grand nombre d tablissements alors que cette Enseigne ACTUALITES anuig des ASSISES dit pontnak V suri aveni E S i E F l A pn a Li Ke Le LE Dis politique du d v
56. ves L cole primaire b n ide d unebonne image Les progr s qui restent accom plir exigeront sans doute un travail sur les pratiques donc un pilotage p dago gique plus fort L importance des articulations entre les diff rents niveaux du syst me ducatif Les coupures l entr e et la sortie du coll ge sont trop brutales maisla ques tion dela liaison cole coll ge est essen tiellement voqu e au plan structural par 28 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 le v u d un retour des enseignants bi valents permettant une limitation du nombre de professeurs devant les l ves au moins en 6 et 5 Une interrogation sur la sectorisation et la carte scolaire La gestion de la carte scolaire ne peut sans doute pas tre uniforme S le strict respect dela cartescolaire qui vis main tenirla mixit sodale conduit l effet in verse en concentrant les populations fa voris es ou d favoris es il faut penserles exceptions Sans tre forc ment le maillon faible le coll ge n est pas le maillon riche du syst me ducatif fran ais Lenombred heuresattribu es chaque coll ge par d ve a moinsaugment qu au lyc e ou au lyc e professionnel si bien que rdativement lecoll ge dispose d une marge de man uvre plus faible pour prendre en charge une population sco laire pourtant tr s h t rog ne Un regard nuanc sur le coll ge
57. votre r glement AGICEC 277 rue Saint Jacques 75005 Paris Tel 01 53 73 73 75 Fax 01 46 34 72 79
58. AILLE 1 Sociologue professeur la facult de psychologie et des sciences de l ducation de l universit de Gen ve 2 Docteur en sociologie collaboratrice au laboratoire de recherche du Pr Fran ois de Singly universit Paris 5 3 Responsable de la formation des Directeurs d tablis sements d ducation adapt e et sp cialis e DDEFAS au Centre national d tudes et de formation pour l enfance inadapt e CNEFEI et dela sp cialisation desinspecteurs de l ducation nationale en mati re d AIS au sin du minist re de l Education nationale auteur de L adapta tion et l int gration scolaires innovations et r sistances ins titutionnelles ESF 2000 4 Formateur Capsais au CNEFEI et IEN AIS charg du dossier Socrates Comenius Pr vention pr coce des diffi cult s d adaptation et d apprentissage et du dossier Sur di c cit 5 P dopsychiatre collaborateur du Pr Philippe Jeam met 6 Directeur del association de pr vention Le Valdocco Argenteuil J Guillemain J B M rim e Salon de l ducation 18 000 C est le nombre de visiteurs du 5 Salon de l ducation qui s est e GE Paris Porte de Versailles du 19 au 23 novembre dernier Et par mi eux ils ont t nombreux s arr ter sur le stand de l enseignement catholique Du c t des 80 personnes qui se sont relay es pendant cinq jours pour r pondre aux questions des jeunes et de leurs familles
59. Dossier 1 LE Dossier 2 d iie ST g e W 2 Lef Kiel L ki N De k v AT s 8 7 LN ACTU ALIT S I Num ro 279 d cembre 2003 4 20 z r EM E gt eg pl L VR Te k AE Kin AT Pour accompagner les d fis des l ves du 1 degr une s rie de documents con us par AIRIP Association Interdioc saine Recherche amp innovation p dagogique LOS AT DL Kata Livret de comp tences 1 Guide de l enseignant 1 50 MEM EL Ell PACK POUR UNE CLASSE 28 comprenant 28 Livrets de comp tences 1 Guide de l enseignant cycle 1 maternelle cycle 2 PS MS GS cycle 3 Sg CES CM1 CM2 Cros da m EEE Cr Me EH PACK POUR UNE CLASSE 40 comprenant 28 Livrets de comp tences 28 Livrets de connaissances 1 Guide de l enseignant Livret de connaissances 0 50 cycle 2 ee BON DE COMMANDE Nom tablissement PO O a E E E E E E E Code postal EE Eege Commandes l unit Commandes en pack Guide de Livrets de Livrets de Paok Pack l enseignant comp tences connaissances 308 40 1 50 al 0 50 cycle 1 cycle 2 cycle 2 cycle 3 cycle 1 cycle 2 cycle 3 cycle 2 cycle 3 NOTE G EX O TEPACK ae AU AC CR ET met 1 eis lL pek pck Prix x nbre ex pack lt
60. LLIN M thode utilis e pour l enqu te Jeunes profs 1 degre gt Constitution de la population par analyse des fichiers 2000 2001 Sgec Secr tariat g n ral de l enseignement catholique et Solf ge Age anciennet 26 39 ans entr s en 1996 et apr s Consultation pr alable Entretiens individuels d 1 h 15 environ 6 institutionnels et 24 J P1 chantillonn s selon sexe ge dioc se anciennet type et taille d tablissement Propos enregistr s Saisie int grale Analyse selon la m thode de codification d construction Discours class en th mes Fragments hi rarchis s Recherche qualitative dans l utilisation de questionnaires Questionnaire Ecrit avec le texte des entretiens et compos selon leur hi rarchie th matique 11 groupes de questions ferm es pour 20 plages de questions ouvertes Traitement int gral des crits par codification d construction Echanges spontan s courrier et e mail Entretiens compl mentaires pour contr le 10 Total mat riau qualitatif 1 200 pages de texte continu Analyse crois e entretiens questionnaires crits Questionnaires re us et d compt s 1 632 soit 39 256 hors champ Arriv s temps et trait s 1 423 soit 34 de la population destinataire estim e 4 180 Tout au long du travail appui sur cinq personnes r f rentes experts et cadres N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 35 Avec Mere Teresa R
61. a ours kr irja de pouses femmes de seigneurs font tout ce qu il y a faire et puis alesattendent le retour des mineurs ces personnages Eux n aiment pas qu elles tra vaillent C est vrai que com par alles desautresouvriers leur payeest confortable Mais racontent ils leurs proches ce qu il faut faire pour la gagner e M me les bagnards travaillent pas comme a Is Bagnard Le mot revient souvent Et on com prend qu il n est pas trop fort Quand vous voyez un p re qui s touffe vous priez pour qu il meu re Cefils impuissant face la silicose est peut tre com S ances de Bibi finissent de perdreleurs illu sions Mais il leur reste leur r ve d un monde fraternel et eux trois six bras qu ils refusent de baisser M arche et r ve a t tourn Mar tigues Comme on y a l accent qui chante et le pastis facile la cri tique a ouvert letiroir Com die marseillaise Pour le refermer parfois un peu trop vite Car le film de Paul Carpita sur un air de pagnolade chante une autre chanson Quand les rouges et le cur soutiennent ensemble des sans papiers il se dessine l cran Du plus profond de la parole Un coffret de trois CD et un roman pour faire revivre le monde de la mine Photos Aur lie Filippet ti Les derniers jours de la classe ouvri re bah Fr meaux amp Assod s Stock me bien d autres descendu
62. a en comptela question 6 Com ment am liorer la reconnaissance et l or ganisation de la voie professionnelle un ensemble scolaire qui a initi un tra vail sur l articulation entre l cole et le coll ge ou le coll ge et les lyc es aura int r t prendre la question 2 Quelles doivent tre les missions de l cole une cole qui accueille des l ves de diff rentes confessions religieuses peut faire tat de son exp rience en choisissant de privil gier la question 1 Quelles sont les valeurs de l cole r publicaine comment l cole peut elle faire face la diversit des expressions culturelles et religieuses Deuxi me remarque Les axes propos s sont de deux ordres des pistes pour mener une r flexion et un d bat sur des questions de fond concer nant l cole d une part et d autre part desquestionssur la relation d exp riences mises en uvre pour r pondre aux mis sions de l cole Quatre engagements pour le d bat national sur l avenir de l cole Un d bat pour agir Voulu par le pr sident de la R publique et le Premier ministre le d bat doit conduire un diagnostic partag et contri buer construire l cole de demain Il abou tira un projet de loi transmis par le gouvernement au Parlement fin 2004 ainsi qu une s rie de mesures concr tes Un d bat pour tous avec acun Vous tes tous citoyens parents l ves invit s vou
63. activit organis e qui fera acc der la classe la notion au raisonnement vis s En courant le risque tant la relation les Cette enqu te sous forme de diapo rama et de rapport sera disponible pro chainement sur le site www methodes org N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 31 Dossier gt Jeunes profs du 1 degr implique de souffrir davantage des checs et des drames que si je pouvais m abri ter derri re des livres Peut tre l enti ret sic de cette relation constituet elle tre v cueet non pas seulement concep tualis e l une des surprises du m tier G n ralement heureuse on le constate Mais d stabilisante au point de figurer parmi les l ments de bilan les plus dis cut s Ce rapport l enfant est si global qu il est parfois difficile de le vivre et de lema triser Educateurs sans tre parents enseignants sans tre sp cialistes l qui libre se cherche Seul un JP1 sur deux dans ce groupe polaris par la relation ducativereconnai t l exp rience mieux contr ler la distance avec l enfant Aussi essentiels l un que l autre pour fonder l avenir le bonheur et la cn que peuvent r jouir l institution Jeune ou moinsjeune dira t on tout pro fesseur des coles est toujours en m me temps un ensignant et un ducateur Eh oui mais les JP1 de ce premier grou pe eux ont particuli rement valoris cette r alit la priv
64. aire r ussir les l ves Comment motiver et fairetravailler efficacement les l ves Assoder des partenaires ext rieurs dans une cole sans murs et concevoir et mettre en uvre une cole pour toute la vie Faire r ussir les l ves classes Adapter epace temps une logique de parcours des d ves dans une cole sans Quelles doivent tre les fonctions et les modalit s de l valuation des d ves dela notation et des examens Pratiquer la validation des acquis de l exp rience dans une cole pour toute la vie une cole des ruptures et des seuils Comment organiser et am liorer l orientation des l ves Comment pr parer et organiser l entr e dans le sup rieur Am nager les passages n cessaires les passerelles tous les niveaux dans une cole des ruptures et des seuils Comment les parents et les partenaires ext rieurs peuvent ils favoriser la r ussite scolaire des l ves Accroitre les liens avec les parents d l ves t les rdations d entraide ducative dans une cole sans murs Comment prendre en charge les l ves en grande difficult Imaginer et privil gier de nouveaux parcours centr s sur le projet de l ve dans une cole sans classes Augmenter l implantation des classes d adaptation et d int gration scolaires Comment lutter contre la violence et les incivilit s Quelles rdations tablir entre
65. alit s L histoire du Cheval Bleu et de la Vache Orange qui Sen vont au march et rencontrent Monsieur Leblanc et sa famille est un classique de la collection des albums du P re Castor Curieusement les dessins de ce conte publi en 1963 n ont pas vieilli et l histoire a toujours autant de succ s chez les enfants Alors quand il s enrichit d une version audio l ancienne pour accompagner le texte on se dit que cet ind modable dela litt rature enfantine a encore de beaux jours devant lui Et que le cheval le plus intelligent du canton mais aussi le plus galant et le plus poli n a pas fini d tonner les jeunes lecteurs avec ses le ons de sagesse et d art de vivre partir de 6 ans Swing de Noel La version l g rement jazzy d ll est n le divin enfant surprend un peu la premi re coute Et puis on s habitue avec Mon beau sapin ou avec la version fran aise de Jingle Bdls Vive le vent Pratiquement pas d instruments ce disque chante a cappella Les cinq gar ons de Tape m en 4 avec Ana s au ch urs intermittents usent sans compter de leur voix de crooners des ann es trente pour faire swinguer les airs traditionnels de No l Rien de tel pour veiller les vocations et susciter l envie de reprendre en famille ou en classe de musique gr ce au livret d accompagnement ces chansons issues des r pertoires fran ais et anglo saxon partir de 2 ans Le monde merve
66. ans leurs travaux d criture E MATHILDE RAIVE nues qui voquent certains mouvements dans La Jeu ne Parque crit Steiner sous le charme Membre p y RTE T Z E d cewhergone c G ographie des langues Alors que le commissaire europ en pour DUQUER ou PUNIR IL FAUT CHOISIR Pour une _ s curit ducative Au lieu de s enorgueillir de la cr ation de 20 nouvelles prisons dont 8 r serv es aux mineurs de distribuer des flashballs d instaurer un couvre feu _ r trograde pour lutter contre la violence des jeunes il serait _ peut tre plus b n fique de penser des mesures positives Selon une tude de la Direction de la programmation et du d veloppement du minist re _del ducation nationale en 2000 103 000 adolescents ont _ quitt l cole sans dipl me _ L auteure qui fut conseill re aupr s de Claude Bartolone ministre de la Ville de 1998 2002 s insurge contre ce scandale de l exclusion scolaire et pr ne une v ritable politique des quartiers associations de foot maisons des jeunes et un temps de s curit _ ducative pour tous Jean Delannoy Enfance mon beau souci fleur de peau NM7 190 p 19 90 s Roland Breton Atlas des langues du monde Autrement Coll Atlas Monde 80 p 14 95 54 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 s Marie Raynal duquer o
67. assage l crit la r alisation d un lexique et l explication pr cise des phrases et de leur construction ainsi que l encha nement des paragraphes Po sie roman _ th tre bande dessin e chaque genre est analys dans _ cet ouvrage qui offre l enseignant un cadre pr cis _etles clefs n cessaires pour aborder la litt rature avec ses l ves Henri Dupart Entrer dansla litt rature l cole Chronique sociale 7 rue du Plat 69002 Lyon 191 p 17 80 port compris N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 55 Culture livres jeunesse ENCHANTEMENT Cahier d criture chinoise Cet album qui relate le long voyage que Liu entreprend pour rejoindre son grand p re au del des montagnes est un ravissement esth tique gr ce la beaut des linogravures imprim es sur des papiers de couleur Mais il propose aussi une astucieuse initiation l criture chinoise Chaque mot du texte apparaissant en rouge est repris par trois cartes diff rentes La premi re offre son interpr tation imag e la deuxi me sa transcription en id ogrammes anciens et la troisi me sa graphie moderne Petit petit le lecteur se familiarise Et il trouvera la fin de l ouvrage une grille d images d couper pour s amuser b tir ses propres phrases partir de 10 ans EMR Catherine Louis Liu et l oiseau Picquier J eunesse 36 p 13
68. bles t n bres Une r v lation qui nous la rend encore plus proche E EDC par e pour Saigon Pour moi a t une r v lation une vibration La filiation entre ces deux saintes femmes dont tout le monde parle est devenue une vidence Comment a t elle rencontr les Misionnaires de la Charit Claude ne s en souvient plus pr ci s ment Mais lorsque M re Teresa re oit le prix Nobel dela paix en 1979 c est le d clic Elle va d vorer des ouvrages assister des conf rences rencontrer des volunteers se rendre Paris rue Saint Bon puisrue dela Folie M ri court si ge de la communaut dans la capitale o les sisterst ont ouvert un foyer d accueil et dis tribuent actudlement de 300 400 repas par jour En 1993 ale se bouscule Depuis le temps que tu en parles maintenant vas y Et c est Cal cutta qui restera l exp riencefondatrice Depuis d s qu elle a trois sous devant elle elle se rend disponible pour des missions d un deux mois Touch e Apr s Calcutta il y a eu Manille Port au Prin ce Addis Abeba Phnom Penh et l t dernier Naplouse Et toujours Claude reste profond ment touch e par la simplicit l nergie et le rayonnement de toutes ces femmes ne poss dant comme unique bien mat riel que deux saris qui ont embo t le pas de M re Teresa et poursuivent son action Ains r pondent elles leur mani re l appel au sein de
69. c 2 la Percus der anrr de aduz ur Un temps nouveau pour l ducation et la p dagogie Refonder x l acte ducatif Tout ph soi oan d Laval t H Lll at Lk rh Ah op EL TU kre E EE E EE E ET UN TEMPS NOUVEAU POUR l exemplaire 8 L EDUCATION ET LA PEDAGOGIE 6 partir de 5 exemplaires i 5 partir de 10 exemplaires NOM TADIISSEMENT AL EE i Code postal MER Dee Souha te recevoir exemplaire s Bon renvoyer accompagn de votre r glement l ordre de AGICEC 277 rue Saint Jacques 75005 Paris T l 01 53 73 73 75 Lessons L information indispensab tous les membres descommunaut s ducatives CTUMLIT S Enseignement catholique Ferreiro ih roro LUE AEN LI WI ce P A ii Fe V F Wio ras E A d 1 DH d Plan te Esp rance 2004 E et G H k Abonnez vous See A MONTANTS L abonnement 42 De 3 9 abonnements 35 par abonnement DES ABONNEMENTS 10 num ros par an De 10 24 abonnements 30 par abonnement septembre 2003 juin 2004 partir de 25 abonnements 25 par abonnement Je souhaite m abonner Enseignement catholique actualites x42 KIDE x 30 Se X25 E S eeng Ci joint la somme de en ch que bancaire l ordre de AGICEC Kl EE NEE CO UE Bon renvoyer accompagn de
70. c Et bien s r le contact direct avec les parents auquel on ne s attend pas du tout En formation ini tiale ou d faut continue il fau drait avoir travaill sur soi m me pour conna tre et assumer ses propres r ac tions la violence impr vue l agres sion contre le sentiment de dignit personnelle dont t moignent ces JP1 La plupart du temps on se dit bien accueilli au d part Le plus critiqu ce sont les parcours de suppl ants fau drait non seulement les organiser pour que a soit plus instructif mais encore adjoindre aux suppl ants un accompa gnement personnalis pour que l exp rience profite vraiment La constance et parfois la virulence des critiques tou chant les parcours de suppl ants sont peut tre imputer au sensque donnent les int ress s cette exp rience Lorsqu un jeunevient faire des suppl ancs en 1 degr il smblequ l prenneleplus souvent cet essai tr s au s rieux Loin de constituer un passe temps l int rim est d sir comme le moyen d exercer un m tier quel on aime mais pour lequel on n a pasencoreledipl meou letitre requis L enjeu estr el commeledit c P1 Jus qu ici je ne fais que passer mais j aimerais tellement rester me former tre pris Les JP1 pensent tr s t t au pr ventif l usure qui guette la n cessit de se ressourcer souvent Ils attendent del en seignement catholique qu
71. catholique entend bien apporter dans ce contexte diffi cile Sa contribution sur les rai sons les modalit s et les enjeux d une la cit d intelligence La responsabilit des enseignants est ici d cisive Ce n est pas un aspect secondaire du projet chr tien d ducation c est un pro longement et un approfondis sement des assises de 2001 C est bien dans cette perspective que Paul Malartre a cr la mission Enseignement et religions m Renseignements Domi nique Moreau directeur dela formation continue Uni versit catholique de Lyon T l 04 72 32 51 88 E mail dmoreau univ catholyon fr Pour r server les actes de cet tejoum e parution pr vue en juillet 2004 au prix de 20 Universit catholique de Lyon Service formation continue 25 rue du Plat 69002 Lyon T l 04 72 32 51 61 E mail fc univ catholyon fr N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 1l Actualites religion Avec des jeunes qui s engagent eux cents personnes se sont r unies Saint S bastien sur Loire 44 les 28 29 et 30 novembre der nier pour la troisi me session dela pastorale desjeunes Dio c ses services nationaux mou vements ducatifs mouvements d action catholique congr gations religieuses commu naut s nouvelles issues du renouveau charismatique toutes les r alit s eccl siales concern es par l annonce de l vangile la jeunesse aient
72. cr ation qui pr snteletempspersonnel com me un tr sor qui se partage avec le public pour commen cer invit chanter avec les jeunes artistes Et au del du spectacle va une animation R ussir le coll ge Colloque des 27 et 28 mai 2003 180 DE CAPTATION DES PRINCIPALES INTERVENTIONS BON DE COMMANDE Nom tablissement Bon renvoyer accompagn de votre r glement AGICEC 277 rue Saint Jacques 75005 Paris T l 01 53 73 73 75 forum et le soutien de projets conduits par des coll giens et lyc ens des villes visit es par la tourn e Comme quoi entre zapper et s engager il ne faut pas forc ment choisr E 1 Cf ECA 275 p 18 Pour mener une r flexion adion autour du th me Zapping et engage ment dans votre tablisse ment contactez le Groupe Fredonia 36 rue Chanoine Larose 44100 Nantes T l 02 40 40 57 67 ou 06 85 56 07 57 E mail france belloy wanadoo fr Un document de travail de l Observatoire national de p dagogie N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 13 Actualit s Passer au go t d apprendre v nements Et si l on instaurait une semaine du go t d apprendre Aux Entretiens Nathan version 2003 tout le monde a apport ses id es Qui des clefs de lecture qui des pistes concr tes et qui des conditions favorables d o le myst re n est pas absent teann les Ent
73. cret 60 389 du 22 04 1960 E Financement obligatoire de la commu ne pour les l ves r sidant sur son terri toire hauteur du co t de l l ve du public E Financement facultatif de la commune pour les l ves non r sidents ou hors commune E Subventions d investissement interdites E Prise en charge par tat des salaires des enseignants article 1 du d cret 60 745 du 28 07 1960 E Versement par l tat d un forfait d externat quivalent au co t salarial des personnels non enseignant pour un coll gien du public article 27 5 alin a 3 de la loi du 25 01 1985 E Versement par le conseil g n ral d un forfait d externat quivalent au co t mat riel du coll gien public dans le d par tement major de 5 article 7 1 du d cret 60 389 du 22 avril 1960 Subventions d investissement autoris es dans la limite de 10 des d penses annuelles de l tablissement autres que les d penses couvertes par les fonds publics vers s au titre du contrat d association article 69 dela loi du 15 03 1850 dite loi Falloux Garanties d emprunt par l tat article 51 de la loi de finances de 1964 JO du 24 12 1964 modifi par les lois de finances de 1969 et 1982 par la commune article 19 1 dela loi du 19 08 1986 Garanties d empruntpar l Etat article 51 dela loi de finances de 1964 JO du 24 12 1964 modifi par les lois de finances de 1969 et 1982 par le d partement article 19 1 d
74. d autres partenaires de l cole notamment aux familles et aux entreprises Quant aux questions pos es Paul Malartre ales ont poin t l autonomie des tablisse 10 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 ments par rapport l organi sation du temps scolaire et l innovation exprim le manquedemoyensfinanders et humains pour assurer les innovationsutiles situ lesten sonsd un syst mescolairetrop monolithique par rapport aux diver sh t rog n it s Lesecr taireg n ral del nsignement catholique a galement vo qu les probl matiques de reconnaisan del identit de l enseignement catholique demand qaui trouveau c ur de l cole l l ve le savoir sulign lesdiffiqult sd onen tation et de lien entre les dif f rents niveaux ou fili res scolaires Cette journ e jug e particuli rement enrichissan te a permis aux participants non seulement de ressentir qu ils appartenaient un ensemble et d adh rer aux paroles de Paul Malartre mais aussi des interroger sur la ui ted unetdler lexion Lesani mateurs des groupes seront ainsi amen s se retrouver pour tudier comment aller plusloin partir d une cou te des attentes et d une strat giedemisen projet Legrand d bat national sur l avenir de l cole et la deuxi me phase desassiss consitueront autant d occasions pour poursuivrele travail commenc HGDR Fait religieux bilan pers
75. d Molina riol a s par le dire vrai de la langue de bois puisabor d les p dagogies dela parole lui a succ d Sachant que la mani re detraiter la parole indique la mani re d tre lephilosophe etth ologien a parcouru la raa tion entre parole et personne en 18 amp apes lesgne le mythe la trag die la rh torique Enfin Dominique Maerten a parl des silences slences ext rieurs la parole silences privatifs et slences habit s L actualit tait galement l ordre du jour avec un tour de table sur lesr unionsderentr e centr es pour nombre d entre elles sur letexteAller au c ur de la foi et un point sur les obser vatoires de pastorale et sur la torale scolaire APS qui s est tenue le 8 octobre dernier cf ECA 278 p 10 Sans oublier un hangenourri autour du docu ment Foi chr tienne Eglise catho lique la cit cf ECA 278 p 9 Au cours du troisi meet dernier temps de csdeux journ esani m es par PierreRobitaille le p re Hugues Derycke les membresdela Cnap amp sont pen ch s sur les acteurs de l anima tion pastorale dans l tabliss ment Les questions pos es Qualeformation pastorale pour les chefs d ablissement les APS tlesdiff rentespersonnesinter venant danscedomaine Qual acteurs d et la notion essen tielle de d marche dans la dur e reprises par les obser vatoires locaux de pastorale permettront de
76. de France 4 avenue de l Europe 94366 Bry sur M arne Cedex Abonnements Presses universitaires de France D partement des revues 6 avenue Reille 75685 Paris Cedex 14 Prix au num ro 18 Nourritures enfantines De quoi se nourrit un enfant On lesait la nourriture est un enjeu essentiel dans les relations entre parents et enfants et les symp t mes autour de la nourriture se multiplient IIs t moignent de ce qu un enfant ne se nourrit pas que de nourritures mat rielles Voil qui donneleton des Fes tins d enfants th me auquel le Groupe de recherche et d ac tion pour l enfance Grape a consacr un des derniersnum ros de sa Lettre La Lettre du Grape ditions r s BP 16 31151 Fenouillet Cedex Prix au num ro 13 1 La Lettre du Grape n 52 juin 2003 RV RONIQUE GLINEUR 18 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 agenda Conf rences de l ISP PARIS 1er et 2 trimestres 2004 D ici au moisdejuin sx conf rences viendront compl ter le cycle 2003 2004 des Soir es del Institut sup rieur de p da gogjie 14 janvier 2004 Quel ave nir pour l oledansun contex teded din del institution avec Fran ois Dubet profes seur des universit s Derniers ouvrages parus Pourquoi chan ger l cole entretiens avec Phi lippe Petit Textuel 2003 Ecole familles le malentendu avec Jean Luc Allouche Tex t
77. de Magnum Photos Une premi re Les photos des pages 49 et 50 sont extraites d une nouvel le dition de la Bible de J rusalem coordonn e par Michel Quesnel et Marie Christine Biebuyck C est la premi re fois dans l histoire d j longue des Bibles illustr es que la photographie dialogue avec les critures Chaque passage de l Ancien et du Nou veau Testament ainsi ponctu est imprim en bleu et dans la marge un bref commentaire vient l clairer Les 360 clich s sont La Bible de J rusalem texte int gral et photographies ditions de La Martini re 2003 1968 p sous coffret 80 48 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 donnent une certaine id e une certaine repr sentation du contexteet de l poque pendant lesquels ils ont t crits Mais l essentiel de l Ecriture mon avis se joue autre part en rejoignant chacun dans son propre questionnement Quelle diff rence entre la lecture s miotique champ d investigation du Cadir et la lecture ex g tique J C G La s miotique nous apprend qu un texte n est jamais lin aire mais pluridimensionnel ll nousrenvoie des r alit s du monde historiques g ogra phiques culturelles il a une dimension langagi re c estun tissu demots il par le du sujet humain Un texteest doncune criture vivante qui vient me question ner Ou mefaire entendre quelque chos que la lettre morte pourrait au contrai re remettre da
78. de me lib rer de la constante macabre mais c tait trop dur Je passais pour un prof qui sur value surnote L ann e suivante certains de mes l ves obte naient des notes voisines de 7 20 ils pensaient que je les avais tromp s et on pouvait m me me le reprocher un prof de maths en coll ge AU conseil de classe avec 12 3 de moyenne en section conomique et sodale j tais mal j tais oblig e de me justifier une prof de maths en lyc e J ai pu constater le ph nom nebizarresuivant m melorsquej avais une bonnedlasse la moyen ne ait la m me que celle des dasses moins bonnes En fait dans les bonnes classes on pose des sujets plus durs un ancien prof de lyc e prof en IUFM Dans mon d partement en fin de 3 un fort taux d l ves sont orient s vers les lyc es pro fessionnels Ceux qui entrent en seconde d enseignement g n ral s lectionn s devraient donc mieux s en sortir Eh bien non on retrouve toujours les trois tas 1 3 1 3 1 3 un inspec teur d acad mie Les professeurs n encouragent pas suffisamment les d ves et l appr ciation la plus r pandueest Peut mieux faire Contrairement aux Etats Unis par exemple quand on entre dans une cole en France on ressent tr s souvent une atmosph re g n rale d chec scolaire un recteur E Institut universitaire de formation des ma tres N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s A Un
79. ditionssont communesaux deux types de contrats Le d lai de fonctionnement l tablis sement d enseignement d sireux de pas ser un deces deux contrats doit tre ouvert depuis cinq ans au moins la date d en tr en vigueur du contrat Pour les nou veaux quartiers des zones urbaines comprenant au moins 300 logements ce d lai peut tre ramen un an par d ci sion du pr fet Le directeur et les enseignants doivent poss der les dipl mes requis pour ensei gner Les effectifs des classes sous contrat doi vent tre similaires ceux de l enseigne ment public toutes conditions defonction nement tant gales L ablissement doit pr senter des locaux et des installations appropri es aux exi gences de la salubrit Pr alablement la passation du contrat l Etat doit avoir vot des cr dits suffisants pour assurer la r mun ration des per 42 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 sonneasensignants Cela explique l im poss bilit d obtenir certaines ouvertures de classes Cependant le contrat d association ne peut tre pass quelorsquel tablissement d signement priv r pond un besoin reconnu Ce besoin doit s appr cier en fonction du respect du libre choix des familles Ce n est donc pas seulement sur des cri t res quantitatifsli sau nombre de places disponibles dans les tablissements exis tants que ce besoin sra reconnu mais aussi sur des cri
80. e C est un peu le monde l envers Venu interviewer lessixi mes qui animent un studio de t l vision dans leur coll ge de Pibrac Haute Garonne me voil sous les feux des projecteurs Car La Sal le tablissement de 400 l ves depuis dix ans que Francis Desp r s professeur d ducation physique et sportive s est lanc dans la produ tion t l l on ne manqu jamaisuneoccsion defai re fonctionner cam ras e r gie Jeunes et anciens Retour au plateau Face moi Agathe Vincent et Matthieu tous trois g s de 11 ans r p tent soi gneusement leurs ques tions Quelles tudes faut il faire Dans quel pays le plus lointain tes vous all Racontez un v de nement que vous avez e tj vecu Bruno Grelon Photos En r gie l quipe se montre attentive donner du rythme Chacun prend le MT relais s essaie une diction daire et fait montre de beaucoup d aisance dansl expression pendant quel on pro c de aux derniers r glages de lumi re et de son En effet autour dela table o nous sommes install s une certaine f brilit r gne On monteles cam ras sur leurs pieds on branche les fils de liai son on poseles micros sur la table un directionna un d ambiance on s in qui te des retours images sur les crans de contr le Dans la pi ce voisine la r gie chacun D LC a TI CN de L sed i Da ri a mn e ir
81. e duca tif fran ais l occasion de l ouverture du d bat national sur l avenir de l cole Forts d un diagnostic partag a poursuivi le pr sident dela R publique sachons nous r unir pour assurer l avenir de nos enfants Sachons d passer des divages d un autretemps Le d bat sur l cole a t trop longtemps confisqu II n est l apanage d aucun camp d aucun parti d aucun clan Il est temps qu il soit rendu aux Fran ais Ce d bat est l occasion de s unir sur l essen tiel C est un d bat pour agir Agir pour rendre notre cole plus s re de ses valeurs plus efficace plus juste Agir pour r pondreaux grandes ques tions qui se posent au syst me ducatif assurer la transmission des valeurs r publicaines pour que notre cole soit v ritablement l cole du res pect et de la compr hension de l autre garantir d s leplus jeune ge la ma trisedela lecture afin qu elle soit pour chaque l ve l alli e detouteune vie dans la d couverte du savoir mieux recon na tre la diversit des talents et offrir tous au san du coll ge un v ritable parcours de r ussite tirer le meilleur parti des ressources et des com p tences exceptionnales que notre pays consacre et continuera consacrer l ducation E N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 25 Dossier Un grand d bat pour agir Le d bat national et les assises Les assises de
82. e pour s apercevoir qu il nous donne des pistes pour essayer de ne pas se laisser conditionner par ces brusques r f rences d barquant sur le march On revient alors la question dela langue Quand on dit fils quedit on Et l vangile de Jean pose tr s bien la question C est le th me sur lequel on planchedepuis deux mille ans E Dans le prochain num ro d ECA L vangile de Jean mis en sc ne par Jean M arie Despeyroux 1 Le Festival de la porte et des passants du 21 au 26 septembre 2003 cf ECA 278 pp 50 51 2 Pendant unematin du festival Jean Claude Giroud a lu Ca n et Abel avecles dasses de CM2 del coleSaint Joseph de Tivoli de Bordeaux 3 Isra l Finkestein Nail Asher Silberman La Bible d wi l e les nouvelles r v lations del arch ologie Bayard 2002 24 Culture religieuse et perspective ducative Jean Claude Giroud est galement directeur du CFP de Grenoble Nous lui avons demand comment il int grait cette lecture s miotique dans son ensei gnement Dans l accompagnement professionnel des enseignants j essaie de faire une place cette fa on detravailler sur les textes de mani re g n rale Cela n est pas r serv au texte biblique Et je m inspire de la s miotique pour travailler notamment les questions de production d crits en classe La s miotique m aide et intervient dans le domaine de la r flexion sur culture religieuse et pr
83. e Lisieux est morte le 30 septembre 1897 M reTeresa le 5 septembre 1997 presqueun si cle plustard jour pour jour 3 Officier navigant del arm e del air agissant notamment dans le cadre d vacuations sanitaires et de missions humanitaires 4 La langue officiale de la congr gation est l anglais 5 Guillemette de La Borie Petite vie priv e de M re Teresa Des cl e de Brouwer 2003 10 50 N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 37 Initatves lyc e Au carrefour des religions Dans le x e arrondissement de Paris le lyc e Charles P guy organise plusieurs fois par an des rencontres entre l ves juifs chr tiens et musulmans Ensemble ils s interrogent sur leurs religions E SOPHIE BIZOUARD est dansunegrandesal le baign e de lumi re qu unetrentaine d l ves et d adultes se retrouvent ce vendredi 14 novembre 2003 au San du lyc e Charles P guy Le p reChristopheRoucou de la Mission de France anime cetempsdedialogue pendant leque chaque trimestre des l ves destrois religions mono th istes s expriment librement autour d un th me Cette d marche permet de discuter dans un vrai contexte de la cit o l on n ignore pas les religions AgatheLafl che responsable de cet tablissement parisien ouvrela rencontre et propose un salut mutuel elle invite les l ves de chaque religion se pr senter en levant la main Aujourd hu
84. e d orientation par rapport auquel chaque dioc se construira son action D ores et d j on peut noncer deux id es souvent exprim es par le grand public l importance d aider ceux qui assu ment une responsabilit la pr occupa tion majeure vis visde ceux qui frappent la porte et la qualit de l accueil qui leur est fait D autrepart signalonsquela revue Cat ch se s arr te En janvier para tra une nouvelle revue trimestriale Tabga Elle ne s adressera pas aux seuls sp cialistes mais tous ceux qui veulent assumer pleinement leur remonsabilit cat ch tique mouvements coles paroisses E PIERRE ROBITAILLE 1 Aller au c ur dela foi questions d avenir pour la cat ch se Bayard Centurion Fleurus M ame 2003 64 p 7 2 Et non P ques 2004 date initialement annonc e Vivre la Parole dans l tablissement scolaire Le p re Jean Marie Beaurent2 journ e des animateurs en pas travail entre les diff rents a commission nationale f animation pastorale Cnap a inscrit sa session d automnedes6 et 7 novembre 2003 dansla dynamiquedela deuxi mepha desassises Le th me de ces deux journ es Vivre la parole dans l ta blissement scolaire lib rer la parole oser une parole duca tive annoncer la Parole a t explor par trois intervenants Apr s avoir situ le langage comme structure lieu de com munication et l tre de qud qu un l ontologiel Jo
85. e la loi du 19 08 1986 Mesures sociales autoris es mais facultatives aide la demi pension subvention pour les classes de d couverte voyages linguistiques gratuit des transports scolaires et ou des quipements sportifs aide l internat article 7 de la loi du 31 12 1959 codifi l article 533 1 du code de l ducation Mesures sociales autoris es mais facultatives article 7 de la loi du 31 12 1959 codifi l article 533 1 du code de l Education Subventions europ ennes Onilait programme Comenius UNIQUEMENT SOUS CONTRAT D ASSOCIATION E Prise en charge parl tat des salaires des enseignants article 1 du d cret 60 745 du 28 07 1960 E Versement par l tat d un forfait d externat quivalent au co t sala rial des personnels non enseignants pour un lyc en du public article 27 5 alin a 3 de la loi du 25 01 1985 E Versement par le conseil r gional d un forfait d externat quivalent au co t mat riel du lyc en du public dans la r gion major de 5 article 7 1 du d cret 60 389 du 22 awril 1960 Subventions europ ennes programmes Comenius Lingua E Subventions d investissement Lyc es d enseignement g n ral ces subventions sont autoris es dans la limite de 10 des d penses annuelles de l tablissement autres que les d penses couvertes par les fonds publics vers s au titre du contrat d association article 69 de la l
86. e lecture s miotique de la Bible Lors du premier festival de la Bible des personnes de tous ges se sont retrouv es pour ouvrir le Livre et faire un acte de lecture participative Jean Claude Giroud et Jean Pierre Duplantier expliquent ce qui diff rencie l approche s miotique d un autre mode de lecture m PROPOS RECUEILLIS PAR LISABETH DU CLOSEL ECA Quand on lit la Bible que lit on De quoi est il question Jean Claude Giroud On litavant tout un livre qui nous renvoie des chos d his toires d v nements que l on retrouve dansd autreslitt ratures L originalit du livrebiblique c est detraiter de questions fondamentales de l humanit des diffi cult s auxquelles elle est confront e et qu ale a surmonter de ce qu elle est de ce qu elle doit devenir La Bible est vraiment construite autour de ces grandes questions Mais c livreestauss une cri ture un langage L op ration faite par l criture n est pas neutre Au del dela simple transmission d une information sur ces questions il s agit d un acte que l on essaiedergoindrepar la lecture Voil pourquoi au Cadir cf encadr p 49 nousinsistons beaucoup sur la lecture col lective Jean Pierre Duplantier On lit un ouvrage qui appartient la litt rature Mais au lieu denousd cireleshommestasau ils sont clivre ci nousparle dedireen dire d coute en coute deleur devenir D autre part la Bible est singuli rement compo
87. e neuf enfants sur dix habitent un logement stable et dans ces logements stables la part des HLM aug mente avec l ge des enfants D s lors ce sont les enfants les plus jeunes qui sont le plus sou vent en logement pr caire Par ailleurs 2 700 enfants de j ann edeni re le Secours 15 l exemplaire port compris notre chantillon vivent en centre d h bergement Enfin 500 enfants vivaient en squat ou dans la rue au moment de leur rencontre Le rapport peut se lire selon deux entr escompl mentaires th matiqueen quatre dhapitres Le Etrangers demandeurs d as le Famille monoparen tale Fragilit familiale et finand re Enfants pauvres et g ographique r gion par r gion E Les Statistiques d ac cueil 2002 peuvent tre command es sur le site du Secours catholique Caritas France wWww secours Gatholique asso fr TAVO ILISSEN Code postal IER eeh Zap in blues la musique de la vie veclegroupeFredonial A com die musicale m ne tout condi tion de poser les bonnes ques tions Sur la culture du zapping en l occurrence comment vivre avec S engager est il encore possible dansun mondeo la vites ledisputeaux sollicita tions multiples Comment construire une identit indivi dudleet collective qui s appuie sur la reconnaissance la per manenceet la diff renciation Les r ponses sont dans Zap in blues joyeuse
88. ec plaisir IIs s en font m me les chantreset les ap tres cf encadr ci dessous Qu est ce donc qui les motive Sur un m me fond de satisfaction qui laisse part les JP1 malheureux deux optiques se distinguent Premi re raison d aimer son m tier de professeur des coles les enfants r elle source de bonheur C est l que pr s d un JP1 sur deux 48 trouve la source de Sa motivation professionnelle Ce pre mier groupe se caract rise par sa cen tration principale et suffisante sur la relation ducative consentie l enfant tout entier qui fournit la mati re d un tr s gros corpus crit On y lit l amour donn aux enfants bien s r Mais sur tout les joies retir es de la relation tr s compl te parceque ducative qu un ins tit a avec eux Les enfants oui ce sont des l ves mais avec nous ils ne font pas qu apprendre Comme le dit s rieusement cet ensei gnant Nous on est responsables de tout ce qui se passe pour l enfant enfant dont l age d passe rarement 12 ans C est vo ce Dans une classe les enfants vivent compl tement Photo Y Mariani que l engagement asum danstousles aspects du comportement de chaque enfant des facteurs de sa croissance des mouvements de sa personnalit Ainsi compris la fameuse polyvalence del instit dargitlespr aupationsdes P1 la totalit vivante de chaque enfant et cela au sin de la dasse d sign e com me un
89. edanscesdisciplines uti DR lis es souvent pour s lectionner du coup les tudiants pr f rent choisir d autres fili res Comment expliquer ce ph nom ne La soci t fait jouer au syst me ducatif un r le de s lection Les l ves mais aussi les enseignants des mati res importantes inconsciem ment le plus souvent en sont victimes Il s agit pour les profs de rester dans les normes du syst me Le poids dela tradition est tellement important que l on nes en rend pas compte Les profs s adaptent au contrat implicite dict par la soci t Cela est il nouveau Je d nonce ce scandale depuis 15 ans dans des articles publi s en Fran ce et l tranger et lors de conf rences donn es dans de nombreux pays J ai rencontr plusieurs d cideurs du sys t me ducatif fran ais On me fait tou jours bon accueil mais rien ne bouge Tout semble se passer comme s il s agis sait d une fatalit C est pourquoi j ai crit livre J esp re susciter une r flexion et apporter des d ments concrets de solu tion II nes agit pas d un simple probl me d orientation et de r partition dans diff rentes fili res Un syst me qui per met une forme d exclusion contribue cr er un dimat de violence dans la soci t Cette constante concerne t elle d autres dis ciplines que les maths Bien s r C est ce qu affirment les nombreuses personnes que j ai inter
90. eloppement de l offre de for En phase La parole est au c ur du d bat national sur l avenir de l cole et des assises de l ensei gnement catholique Ouvririe d pat national pa Wi mation technologique a t men e exclusi vement et d une fa on d raisonnable avec la s rie sciences et technologies tertiaires D autre part il est impossible d assurer avec ce baccalaur at une insertion profession nelle directe correcte et les poursuites d tudes restent pour le moins mal ma tris es En conclusion le pr sident du HCCE juge que si la voie g n rale doit n cessairement se d velopper pour assurer une v ritable d mocratisation elle permet mieux que toutes les autres voies la mise en place et la g n ralisation d uneformation tout au long de la vie Au moment o notre pays semble vouloir s engager dans cette direction rien ne serait plus faux que dela concevoir dans une optique r paratrice E 1 dition du 20 novembre 2003 Jacques Chirac Renouveler le pacte qui lie notre pays son cole gt Le moment est Venu pour notrepays de se rassembler autour de ce qu il d sire pour sa jeunesse et de renouveler le pacte qui le lie son cole Tel est le sens du d bat quej appale de mes v ux et qu a engag le gouvernement sur l avenir de notre syst me ducatif a d clar Jacques Chirac le jeudi 20 novembre 2003 devant les principaux responsables du syst m
91. enseignement catholique que l on a leplus souvent choi si 61 et o l on se sent finalement bien ou tr s bien Reste une minorit qui ne se joint pas ce concert tonique et plut t heureux Par mi les 22 qui doutent on doit surtout citer ceux dont la motivation est en ber ne 16 et ceux qui n envisagent aucun avenir 11 Inclassables ne partici pant d aucun groupedominant ceux l posent des questions sans r ponse Presquetousles P1 aiment norm ment le m tier qu ils exercent Pour ces ensei gnants jeunes et r cents le choc du bon heur professionnel est certain I est pr gnant D bordant formul avectant d ardeur et par de si nombreuses voix il cr e une premi re impression d homo g n it Alors les JP1 forment ils r ellement un de ces corps d lite que caract risent l unit le consensus la coh sion Le torrent de leurssatisfadions pourrait occulter la vari t des personnalit s et leur franc parler Pour bien entendre les voix pour cerner les prises de position il faut d passer les clats gratifiants Une d marche parti culi rement qualitative construite cet effet cf encadr p 35 fait voir que fon damentalement unis par une joie et un bon vouloir professionnels les JP1 n en gardent pas moins avec leur autonomie de pens e une belle capacit critique Dauxi me idecdel equ te cesontl deux caract ristiques notables de ces JP Auss essntias l un q
92. ents de t l vision J ai ap tre plus l aise me ma triser CS accepter les critiques et moins ju ger sur les apparences Par ailleurs les rapports avec les profs taient plus conviviaux T M mesouvenir mu pour la sou riante Elodie Goig 21 ans qui a pass trois ans La Salle et qui pr pare aujourd hui une ma tri I amp de droit et se destine la ma F gistrature C est le c t pr senta tion qui me plaisait pas la tech nique reconna t de J avais fait des essais avec La ci galeet la fourmi et partir del j ai pr sent le journal Commentaires sur des reportages ru brique cin ma missions diverses lo die de surcro t sp cialiste du b isier s est bien plu dans cet univers J ai eu vrai ment l impression de m tre investie dans cette cole et d avoir laiss une trace Sans compter le plaisir que nous avions nous retrouver sortir du cadre habituel C est un bon moyen pour s exprimer et s identi fier Victoria Kacou 19 ans en BTS de comp tabilit n a jamaisraccroch J ai une cam ra et je filme norm ment Je suis de venue une v ritable accro du petit cran car cette p riode m a donn le virus Alors pour compenser je fais aus si du th tre Actuellement en seconde la blonde Charlotte 15 ans se dit pr te en faireson m tier mais a peur de rester des ann es dans l ombre En fait e
93. es professeurs eux m mes auraient du mal trai ter dans le temps imparti IIs justifient en d darant qu ain si l l ve aura plus de choix pour r diger les parties qui lui convien nent Pourquoi dans ce cas ne pas pro poser denetraiter qu un certain nombre de questions du sujet Et si ces trucs ne suffisent pas pour obtenir la constan te macabre les profs en ont d autres leur disposition commelebar me peut tre ajust pour abaisser une moyenne de classe trop dev e il suffit de r duire le nombre de points accord s aux ques tions faciles Peut on lutter contre ce ph nom ne A Oui mais la suppose d abord une pris de conscience par les ensaignants et par la soci t en g n ral Avant toute cho se il faut red finir le r le de l cole un r le deformation e non de s lection Cer tainspourraientcraindreque dansun tel syst me tous les l ves puissent faire de longues udesdansn importequa domai ne Il n en est rien bien s r II s agit sim plement desupprimer la s lection sournoise actudle souvent artificiale irrationnalle et non bas e sur des crit res pr cis Je ne remets pas en causeles concours d entr e aux grandes coles p s y G GR Z EE un k eg Our G t oa d Iutegcrsepdrse Ap DZ le D ip cf Un EC va OL EAU PR vi fa BR Fa ent un C rrip kk A Tu ngb opge Hoan gtt deforrwr g pari d EE Ein For i d w E A Ke E
94. est aussi chez eux queserencontrent le plus grand nombre de ceux qui pr f rent le travail sur les commencements Autre facteur de grande ou tr s grande satisfaction les r sultats rapidement per ceptibles de l action Du fait de la rela tion globale et constante aux enfants on voit vite son travail Du fait aussi de leur ge les enfants on les voit grandir Le bonheur c est alors de sentir qu on contribue soi m me rendreles enfants autonomes de les voir le devenir Nom breux sont les textes de ce groupe qui utilisant volontiers la m taphore agri cole voquent les plaisirs de la r colte Quand on s meil faut attendre tandis que nous c est peut tre limit comme r sultat mais souvent c est imm diat Enfin et surtout la pluridisiplinarit qui n tait pasunemotivation r dle pour leurs coll gues est ici un des motifs de choix et d attachement au m tier valoris par les deux tiers de ce groupe Au pointqu lsla consid rent comme un r d atout une vraie raison de choisir ce m tier Prof mais pas cantonn une seule mati re g n raliste detouslesapprentissages initiaux c est caa le bonheur de l instit Pour ce second groupe en tout cas oui mais condition de voir large Comme l crit en effet l une d entre eux Je me sens polyvalente d j du fait que j enseigne plusieurs disciplines mais pas seule ment ajoute t e
95. eun contr le p da gogique l obligation p dagogique selimi te au respect des mati res de base par r f rence aux programmes de l enseigne ment public et financier del Etat Maisla loi n oblige pasla commune prendre en hargeles d penses defonctionnement des classes mises sous contrat simple L ablissement scolaire priv passe un contrat d association avec l Etat Dans ce cas les ma tres concluent un contrat de droit public avec l tat Ce dernier les nom me avec l accord du directeur pour ensa gner dans tel tablissement et il les r mun re Le contr le p dagogique est plus contraignant que pour un tablisse ment sous contrat simple puisque sous contrat d association l enseignement est dispens son les r gles et programmes de l enseignement public La loi oblige les communes prendre en charge les d penses de fonctionnement des classes primaires sous contrat d asso ciation au prorata des l ves domicili s sur son territoire toutefois rien n interdit aux communes de prendreen chargel en semble des enfants scolaris s Le d partement pour les dasses du coll ge la r gion pour lesclasses du lyc e par ticipent avec l tat aux d penses de fonctionnement de ces tablissements Plus de 73 des tablissements catho liques d enseignement ont opt pour ce type de contrat et leur nombre ne cesse de cro tre Les conditions d obtention du contrat simple ou d association Certaines on
96. exes et bibliographies Pour les l ves de coll ge une A s rie 1 5 a t 4 d velopp e sous le nom de Libretti ee avec des textes de PNA moins de 100 pages t dont Le Horla qui s est d j vendu 350 000 exemplaires Avec ses morceaux choisis comment s Nouvelle Approche r pond au programme de lecture du d but du coll ge Citons encore Lettres gothiques qui propose les textes majeurs du domaine m di val Le Conte du Graal dans leur version originale et une traduction en fran ais moderne et les Classiques de la Philosophie Discours de la M thode m BG EXCEPTIONNEL Jules Veme Adaptant l dition de r f rence Hetzel Le Livre de Poche a lanc en 1967 la s rie Jules Verne L uvre de ce visionnaire parfois utopiste est toujours d actualit Preuve en est ce hors s rie de G o intitul L odyss e de la terre Les auteurs des diff rents chapitres comparent les connaissances du xixe si cle et celles d aujourd hui Ils constatent que si les r cits m langent la fantaisie l aventure et les l gendes les inventions rel vent toujours des connaissances de l poque Un plus exceptionnel le fac simil d un manuscrit o Jules Verne affiche sa passion pour la g ographie et les voyages m BG de la Terre L odyssce En kiosque 6 90 G o sur internet Www geomagazine fr Culture histoire s
97. gmati sent S rs qu il existe des valeurs catho liques ils protestent aussi qu elles ne peuvent ni ne doivent tre r duites un vague vouloir vivre communautaire IIs reprochent l ns ignement catholique de les avoir a affadies a euph mis es sic dansle langage comme dansla pra tique Venus par choix et tr s souvent anciens l ves ilsappr cient l institution mais 20 jugent leur cole en de de leur id al chr tien lui reprochant par exemple de masquer ses valeurs ou m me d en avoir honte au lieu deles pro clamer A plus de 80 ils se d clarent croyants pratiquants et concern s Pour eux l ducation inclut l veil la foi et toute occasion d ouvrir la dimension religieuse ainsi que de t moigner en y trouvant du bonheur La plupart des par tisans de l enseignant ct ch te rel vent de cette mouvance Lesm dians 46 L eux font plut t l hy poth se d une sp cifidt par a l ducatif Repr sentatifs deleurs contemporains ils adh rent mais en faisant leurs choix believing without belonging Plus sou vent venus pour raisons de convenance 34 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 et par la voie des suppl ances ilssecarac t risent par leplus fort taux de NSP nese prononcent pas sur ce chapitre Leur vrai d bat visible dans les scores propos de l enseignant cat ch te se joue dansle rapport entre confessi
98. grand temps donc de se plonger dans cette passionnante g ographie _ linguistique Cartes et _ graphiques permettent de visualiser les r partitions spatiales de cette science intimement li e aux volutions d mographiques Trois chapitres abordent tour tour la parent la pratique _ et le territoire de ces langues dialectes et autres langages Don verbaux livres BEAUT DE LA TRANSMISSION Aller toujours plus loin En nivelant en faisant une fausse d mocratie de la m diocrit on tue hez l enfant la possibili t d outrepasser ses limites sociales domestiques per sonnales e m me physiques mart le George Steiner sur France Culture au cours d un change radio phonique avec l auteur de ce petit ouvrage exha lant la richesse de leur rencontre et la beaut de la transmission C cile Ladjali est une sorte de princesse des lettres qui enseigne dans un lyc e de Seine Saint Denis deux pas de la gare de Drancy Toutes proportions gard es il est he elle des surgissements et des replis des candeurs et des rete du Churchill College Cambridge et occupant apr s Eliot la chaire de po tique Harvard il est le ma tre id al qu elle sollicite pour pr facer le recueil de po sies de ses l ves Hostile aux dialogues de salon et aux bavardages distingu s Steiner s en gage alors g n reusement aupr s des lyc ens et deleur professeur pour les accompagner d
99. i KE vie collective tou rappelle que si la parole est ce qui nous lie aux autres Elle est aussi ce qui nous lie nous m me Ce qui vaut pour la personne vaut pour l tablissement II s agit de penser des temps de respira tion qui permettent au collec tif d acc der osons le dire l int riorit qui seule permet la construction du sens Re mettre la personne au c ur de l tablissement c est ac cepter de nous sentir li s la vie de l tablissement c est oser penser que celui ci orga nisme vivant a unevieint rieure et que celle ci ne peut se vivre dans le cloisonne mentetlenon dit Que ces outils soient des pre miers signes pour nous en courager nous parler par ler entre nous d abord et avant tout au sein de l ta blissement quitter le dis cours g n ral global sur l ducation pour tre attentifs ce qui grandit tout autant qu ce qui s tiole pour prendre le temps de valoriser ce qui nel est que rarement pour accepter d couter ce que l on voudrait parfois tai re o faire taire pour oser le pas de c t dela pris de dis tance del humour Se donner les moyens d une parole c est alors aussi se poser la question des espaces de silence d cou te mutuelle dans jours satur e de t ches et d activit s Au plan de notre vie institu tionnelle cehors s rie se veut unefa con d entrer en mati re d changer N
100. i les ado lescents chr tiens juifs et musulmans sont venus dia loguer ensemble sur cette ques tion La pri re est la voie privil gi e du dialogue avec Dieu y en a t il d autres Avant que la discussion ne prenne libre cours trois jeu nes repr sentant chacun une confession exposent un d but de r ponse fruit d un travail de r flexion men en groupe lors demoments deformation religieuse Pour les juifs commence Harold 15 ans trois moments de pri re permettent de parler Dieu chaqueinstant heureux ou difficile au lever du soleil au cr puscule et pendant la nuit ces diff rents moments symboli sent respectivement la joie l in certitude et la tristesse L tude de la Torah nous rapproche aussi de Dieu plus forte raison si l on met en pratique ses com mandements L observation de la nature nous fait prendre conscience de la beaut de la Cr ation les tres vivants sont tous des tincelles divines Enfin la nuit le r ve permet aussi d en trer en relation avec Dieu et c est alors Lui qui fait le premier pas en venant vers nous Dans le respect de la chrono logie historique des religions c est ensuite Fran ois catho lique qui prend la parole chaque instant il faut tre Insister sur les divergences plut t que sur les poin l coute de Dieu ne pas parler sans cesse mais Lui laisser nous montrer le chemin Ce peut tre aussi
101. ien sup rieur 2 Organisme de gestion del ensagnement catholique 3 Association des parents d d vesdel ensignement libre Attentifs les sixi mes regardent l mission r alis e pour mieux l analyser N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 45 La constante macabre La soci t conduit les enseignants du second degr s lectionner plut t qu former Les profs seraient ainsi l origine de l chec artificiel d une proportion stable d l ves Andr Antibi1 chercheur en sciences de l ducation d nonce ce scandale Coup de gueule E PROPOS RECUEILLIS PAR SYLVIE HORGUELIN Vous venez de publier un livre La constante macabre dans lequel vous mettez le doigt sur un dysfonctionnement majeur du syst me du catif lequel Andr Antibi Si un certain pourcentage d l ves n est pas en situation d chec apr s un devoir ou un examen l va luation est consid r e en g n ral com Andr Antibi Chercheur en sciences de l ducation me non cr dible anormale Cette proportion r guli re d l ves je l appelle la constante macabre J ai enseign pendant 20 ans sans merendre compte de son existence Elle permet de com prendre l invariance de l chec scolaire malgr les r formes successives Elle per met aussi d expliquer la baisse inqui tante du nombre des tudiants dans les mati res scientifiques cette constante est plus pr sent
102. il giant sur toute autre source de satisfaction sy r f rant abon damment et prenantla peinedela d cri re Et d en commenter l int r t la difficult Tous les aspects du m tier c t d eux un second groupe ras semblantun gros tiers 36 des r pon dants dit fonder son choix professionnel dans tous les aspects du m tier y com pris ss c t s Bien qu appr ciant au moinsautant que leurs coll guesles joies de la relation ducative et notamment celles du travail p dagogique jusqu la victoire sic ils inscrivent nettement au cr dit de la profession d instit ce que l un d eux veut appeler sans complexe certains avantages du m tier IIS recon naissent des sources desatisfaction tir es des conditions d exercice professionnel Quels avantages D une part ce grou pe de JP1 est beaucoup plus port que le pr c dent juger la relation aux jeunes enfants plus agr able parce que plus spontan e et aussi parce que plus g s ils ont moins d attentes Et d analyser la gratification que procure l enfant par cequ il a besoin de nous m mes cela signifie OU e il nous pompe tout Bien s r cesJP1 nesontpasn sdela der ni re pluie IIs ne croient pas na vement que les enfants soient des anges N an moins nettement majoritaires sont ceux qui estiment la rdation dejeunes enfants plus saine et plus directe partant plus r confortante C
103. illeux des Fimbles Canal Vid o 1 DVD 14 98 Nathan Hale Lucile Butel Le Cheval Bleu Pere Castor Flammarion 1 livre 1 CD audio 14 Quintet Tape m en A No l No l Naive 1 CD 17750 Histoire de filmer Mindscape Loisirs PC Windows 98 Mei XP 64 Mo de Ram 128 sous XP 50 La chimie c est la vie Avec Sarah b b new yorkais Thomas tudiant bruxellois Igor m decin moscovite Mee employ e de bureau Hong Kong et Barbara retrait e australienne d couvrez comment la chimie accompagne nos vies quotidiennes I y a du Velcro dans les v tements de Sarah du polyur thane dans le ballon de foot de Thomas un lastom re thermoplastique dans le rasoir d Igor du phosphore sur l cran du t l viseur de Mee et du chlore dans le verre d eau que Barbara pose sur sa table de nuit Compl tez votre initiation avec la visite virtuelle d un living room avant de vous d tendre avec le jeu du supermarch Attention ne vous laissez pas arr ter par le nom anglais du site cf ci dessous Le contenu est d clin en six langues dont le fran ais www chemistryandyou org N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 5 Pratique DEM ANDES D EMPLOI gt Documentaliste motiv e pratique r guli re du soutien scolaire recherche poste dans coll ge ou lyc e T l 01 40 30 01 84 E mail odadle56 hotmail com Officier achevant sa car
104. ins Troisi me remarque Pour que la consultation nationale ne soit pas ressentie comme un pensum C Se prof wie obligatoire et fort loign des soucis et dela presion du quotidien il noussemble capital qu elle soit l occasion d un v ri table change en interne s agit donc derendrecommunicable ce qui a fait ainsi que de permettre l quipe du cative d expliciter le regard qu elle por te sur l volution des jeunes des pra tiques et de ce qui est v cu dans l tablissement d exprimer les difficul t s qu elle rencontre et aussi de dire les avanc es qu elle rep re gr ce aux ini tiatives entreprises qu elle souhaite voir reconnues Des entr es plus th matiques sur les grandes questions concernant l cole peuvent bien entendu tre ajou t es Quatri me remarque II appara t que le deuxi me chapitre consacr la r ussite des l ves est ce lui qui correspond leplusaux initiatives engag es et qui m ritent d tre connues et partag es alors queles questions po s es sur les missions de l cole et son fonc tionnement sont davantageen lien avec l analyse des carts entre le dire et le fai reet l examen des relations entre les per sonnes et entre l cole et la soci t m 1 Enseignement catholique actualit s n 278 p 20 23 Faut il partager autrement l ducation entre jeunesse et ge adulte et impliquer davantage le monde du travail F
105. int de l enseignement catholique Commandez en plusieurs exemplaires et b n ficiez de tarifs d gressifs s s rie Ukapi Croire aujourd hui e 1 10 ex 5 lex E De 20 50 ex 4 20 Pex e 10 20 ex 4 50 l ex W De 1 10 ex 5 50 l ex M De 50 100 ex 4 l ex W De 10 20 ex 4 90 l ex Hors s rie Phosphorel Croire aujourd hui E De 20 50 ex 4 60 l ex E De 50 100 ex 4 40 l ex exemplaires du guide Okapi Croire aujourd hui exemplaires du guide Phosphorel Croire aujourd hui A EE ICI EEE Actualit s enseignement catholique De la parole la laicite Apr s Angers Rennes et Reims Clermont Ferrand accueillait la commission nationale de p dagogie en novembre dernier Cette ann e pour r pondre une demande du secr tariat g n ral de l enseignement catholique la parole tait au centre de sa r flexion unie Clermont Fer Ren du 18 au 20 novem re2003 la commission nationale de p dagogie CNP a pu saisir la r alit de l en seignement catholique en Auvergneet associer les acteurs deterrain sa r flexion surle th me de la parole Mais d abord il y eut letoujourstr s attendu point sur une actua lit particuli rement riche Andr Blandin secr taire g n ral de l enseignement catho lique est revenu sur la rentr e lesrdations avec le minist re la vieintenedel ensaignement catholique et
106. ion de lassitude pour les uns de r signation pour les autres ou encore d incom pr hension En m me temps tous ceux qui peuvent avoir un regard un peu ext rieur sur ce qui se vit dansl tablis sement sont frapp s par l en gagement lesinitiatives la volont souvent communes de ne pas renoncer du quer dont t moignent les en sagnants au quotidien On a ainsi parfoisle sentiment d un cart lement d uneten sion qui conduit si l on n y prend garde une forme d usure collective I faut bien ledire si l cole et particuli rement l enseignement ca tholique est maintenant en tr e sans discussion dansune culture du projet et de l ac tion il ne semble pas tou jours que celle ci soit suffi samment porteuse de sens Le risque n est pas mince alors d agir pour agir Les re gards trop souvent d pr cia tifs quenotre sci t porte sur l cole peuvent suffire d courager ceux qui y vivent ou en tout cas renforcer un sentiment de d sorientation qu aucun nouveau dispositif p dagogique minist riel aussi fond soit il ne peut alorscombler Simpos amp alorsl id d unere fondation d une volont de r ancrer l acte ducatif C est le sens des trois temps de r flexion que propose ce hors s rie Nous nous devons en effet avec passion de com prendre au sens tymolo gique la personne c est di re la prendreen cmptedans son d veloppement son ins 22 Enseignement ca
107. it la liber t de penser le doute et la modestie Un enseignement jubilatoire des math matiques Denis Guedj l a pr sent avec brio Pour l auteur du roman scienti fique Les cheveux de B r nice il est important d impliquer les maths dansl intelligence du monde lire aussi pp 46 47 de ce num ro Les strat gies de la d monstration et les strat gies dela preuvesontin dispensables la formation detout trehumain Ce sont les math matiques qui nous apprennent d fendre des arguments La for ce de la d monstration c est de prouver la v rit II me faut des mots pour dire ce que je pense et de fait je ne suis plus contraint employer la violence Nous vivons dans un monde o r gne la pens e des ges tionnaires c est dire une pens e qui tire les cons quences des situations alors que les maths nous offrent la possibilit de l hypoth se nous pouvons donc partir des cons quences pour re monter aux conditions alors que la pens e de gestion ac cepte d embl e les situa tions Les maths inventent quand on ne peut pas or chacun denoussait bien que l histoire del humanit c est de pouvoir quand on nepeut pas R duire les programmes et les horaires Claude All gre pro pose non ulement de r dui re drastiquement les pro grammes mais aussi d all ger les emplois du temps Les l ves auront le temps etle go t d apprendre et les en seignants pourront tre exi
108. l enseignement catholique et le d bat national sont deux d marches qui peuvent se relier Quelques propositions et une grille de lecture es tablissements catholiques d enseignement ont t invit s par la Commission du d bat national sur l avenir del cole organiser des rencontres pour pr ciser comment chacun des membres des communaut s ducatives souhaite d finir les missions del cole d terminer lesactions n cessaires la r ussite des l ves et d ga ger lesamdiorations apporter au fonc tionnement de l cole Cetteinvitation au diagnostic et la mise en valeur des initiatives v cues dans les tablissements au travers d un dialogue serein et positif n est pas trang re aux communaut s ducatives de l enseigne ment catholique En effet le 16 septembre 2000 Paul Malartre lors de l ouverture des assises de l enseignement catholique a demand aux tablissements d identifier les d alagesetrela soci t et l cole pour r actualiser les r les et les missions de l co le lesens dela personne construire et la coh rence entre les projets des tablisse mentse c qui sy vit Cetempsder lexion et de prise en compte des exp riences a amen l enseignement catholique for muler en d cembre 2001 6 r solutions et 57 actions prioritaires pour repenser l co leautrement Et en ao t 2003 le secr tai re g n ral de l enseignement catholique a propos de s interroger s
109. l du brevet Bourses d tudes Deux textes sur le taux et le bar me deressurces pour l at tribution des bourses d ensa gnement sup rieur du ge du cocon comment accom pagne la n cessaire prised au tonomie des adolescents avec Jacques Ar nes psycha nalyste e directeur de la col lection Le m tier de parents La r silience et le transg n rationnel au travers des g n rations que transmet on nos enfants de nos victoires ou de nos traumatismes avec Boris Cyrulnik Uneviolence contenir le minist redel ducation natio nale pour l ann e 2003 2004 Examen du Capsais Conditions d organisation et pr cisions sur les preuves du Capsais avecunedate rete nir 15 juin 2004 Hors s rie 10 II pr sente en deux volumes la r novation des dipl mes pro fessionnels de l enseignement secondaire cr ation de bacca laur ats professonnds d un bre vet des m tiers d art d un brevet professonnd debreveasd udes professionnelles et de certificats d aptitude professionnelle maisausi r novation actuali sation ou abrogation Ceci peut aussi vous concerner WE Le concours g n ral des m tiers ouvert 17 sp ciali t sou options desp dalit s du baccalaur at professionnel conditions de candidature d roulement et nature des preuves BO 41 E Destableaux d avancement aux chelles de r mun ration pour les ens ignants du priv avec les c
110. l pas mena c par la mont e des sp cialit s Et dans ce cas la formation pour assurer l enseignement desdites sp cialit s sera t elle effective efficace suffisante Ch re beaucoup la polyvalence dans une seule classe va t elle sa perte Ne n gligeons pas non plus les craintes des JP1 devant la rapidit de l volution sociale et psychologique perceptible travers les comportements des enfants la formation l encore sera t elle suffi sante pour me permettre de rester flot th me r current de l inqui tude large ment partag e Avec mention sp cialeici des 11 16 qui depuis leur position d sabus e sur tous les sujets ne croient m me pas en l avenir Ext rieurs au bonheur malgr tout proclam par leurs coll gues ces P1 laissent perplexe Des lignes de fracture Mais justement vers quoi vers qui se tourne t on d Le regard sur l avenir dis tribue les JP1 selon leur plus ou moins de confiance en l institution de s r ni t et de satisfaction professionnelles d envie ou de projet pour les ann es futures Difficile d appr cier les d bats sur un tel sujet tant les exp riences varient selon la r alit locale Une constante cepen dant il faudrait tre pr par davanta ge la situation concr te en classe au moins sous deux aspects La gestion des cas particuliers qui sont de plus en plus nombreux enfants violents hyperac tifs dyslexiques et
111. la rupture essentiele dans les motivations Car si lesJP1 dece grou pe sont plus nombreux analyser avec exigence la vie de leur cole Toute l cole m int resse ses projets et aussi son avenir Cest aussi et logiquement chez eux que rencontrent la plupart de ceux qui envisageraient d voluer vers desres ponsabilit s Comme celle de chef d ta blissement M me sils y mettraient on sen doute quaquesconditions ainsi que nous le verrons Le bonheur n est pas aveugle Les JP1 nel envoient pas dire ce m tier a beau tre merveilleux Plus pr coce ment que dans bien d autres fonctions souvent d s les premiers mois d exercice l avenir est appr hend cf encadr ci dessous Aux deux sens du terme ils y pensent et s en inqui tent Les raisons en sont e xplicit es D abord le caract re prenant usant total deleur m tier Commeledit cetteJP1 ins pir e par la m t o La classe c est mille impacts par jour D o l num ration de tous les trucs qu on utilise pour fermer derri re soi la porte dela classe Premier corpus en nombre de textes recueillis leur d tail impressionnerait le lecteur assis son bureau Car cem tier suppose une pr sence conti nue O Dans la dass bien s r mais aussi dansl ole vie de l tablissement cour der cr ation cantine pr sen aux parents la sortie et l entr e relation de coll gue avec un chef d tablissement
112. les corps interm diaires sont invit s contri buer au d bat J attends par exemple que les r gions soit individuellement soit col lectivement fassent conna tre leurs posi tions r pond Claude Th lot Comment faire pour synth tiser 15 000 comp tes rendus de d bats locaux demande le maire d une commune rurale Dans lerapport qu ils feront remonter les ani mateurs ded bat devront extraire trois priorit s sous la forme de trois phrases soit 45 000 phrases au niveau national Un outil d analyse textuelle permettra de n en retenir de 400 ou 500 pr cise Claude Th lot E Extraits d une d p che de Catherine Buyck L AEF 1 Techniciens ouvriers et personnels de service 2 Mouvement rural de jeunesse chr tienne Christian Forestier pr sident du Haut conseil de l valuation de l cole HCEE Apr s avoir indiqu qu il convenait de mesurer la contradiction forte qui existe chez nous entre un syst me profond ment litiste fond sur le tri et la d rivation et une soci t qui a fait du dipl me le passe port unique pour l insertion et l emploi Christian Forestier a pr cis dansunetri bune parue dans Le Mondel qu il n est pas acceptable que 15 des enfants d une g n ration quittent l cole sans aucun dipl me reconnu autre ventuelle ment que le brevet Depuis quelques ann es poursuit il tout se passe commesi l ins
113. lieu d existence parce que dans uneclasse les enfants vivent compl tement Professeur des coles merveilleux malgre tout J ai pris la bnned ision C est ma place Jenepourrais pas faireautrech e C est plus qu unepassion c stunepartiedema Jen hang ais ma place pour rien au monde Passion toujours intacte Jemer aletoujours fairela classe KC Me v lleux mais tout dem ne qudques foutus quarts dhaire Aucun rare malgr tout cequej ai crit IIS en d taillent les sources de joie La compagnie des jeunes enfants leur obser vation constante l immersion dans leur monde personnel et collectif l accom pagnement de leurs r ussites ou encore l expression en direct de ce qu ils pensent parce qu ils n ont pas encore trop appris faire semblant Par exemple quand a ne les int resse pas ben vous le savez tout de suite mais en change vous aurez la gratification des explosions de joie et le bonheur de les sentir actifs pleins d entrain d accord avec ce qu on fait Quant leur plaisir devant leurs prouesses ils viendront le partager avec nous Citons aussi la fascination de l adulte devant leur aptitude s mer veiller sa propre joie devant leur incroyable capacit d invention sans omettre les d fis p dagogiques relever la recherche parfois obs dante du d dic p dagogique qui d coincera tel enfant del
114. lle aussit t Car On a tout l enfant oui mais aussi toute la classe et surtout toute la journ e C est signifier l tendue de la responsa bilit Et l int r t qu on y trouve l aisance du ma tre dans sa classe certes mais avec elle l autonomie la ma trise d ac tion et la libert d organisation dont ces JP1 disentretirer unegrandesatisfaction Tout cela est cher ces JP l que sp ci fiel dargissement dela motivation l en semble du m tier et pour tre fid le leur franc parler la prise en consid ra tion sans tat d me du confort del en sagnant dans sa vie professonnealle Je n ai pas honte de le dire je m inclus moi m me dans mon plaisir professionnel Pour eux la relation aux enfants d com blante sit elle ne peut suffire Et surtout bien de leur g n ration plus que leurs coll gues ils entendent pr server l qui libre vie professionnelle vie perso et refu sent la pr occupation professionnelle le droit d envahir le champ priv N allons pas croire que ces JP1 qu int resse tout le m tier seraient autocen tr s D une part on l a dit ilsaimentles enfants Mais aussi pour la plupart d entre eux au del de l engagement envers une classe l autonomie requiert comme une quivalence difficile l en gagement enversl ole au sein delaqua le ma classe ne saurait constituer un clos ind pendantiste sic Ici Sobserve
115. lle avoue simple ment qu elle a besoin de reconnaissance person nelle et qu elle aime cela Cette litt raire a trouv l sa motivation pour crire S il n y avait pas de texte il n y avait j pas de journal Aujour F A d hui je continue crire TE et j envisage m me de lancer un petit journal dans mon lyc e Marielle 15 ans qui 2 voit son avenir dansla Psst recherche a trouv son plaisir dansle reporta ge Hlese souvient avec mo tion de celui qu elle avait fait apr sla catastrophedel usine AZF On y est all juste apr s l explosion Les images parlaient d elles m mes De cette exp rience alle a appris beau coup dechosescommel autonomie Je pense que cela m a aid e prendre des res ponsabilit s g rer une quipe organi ser mon temps Et pour m exprimer je suis nettement plus l aise L enthousiasme des novices Devant les cam ras tout le monde est bient t pr Matthieu plisse les yeux et se plaint qu il y a trop delumi re Peut tre est ce l motion Pourtant rien ne transpara t dans le visage de mes in tervieweurs a y est c est le top Le si lence r gne On me pr sente en quel ques mots et puis Agathe Vincent et Matthieu posent leurs questions atten dent sagement la r pons avant de pas ser la suivante Malgr les feuilles de papier qu ils tiennent la main ilsont l aisance de pro fessionnels Pas de blanc
116. lle qui doit figu rer au c ur de l enseigne ment des langues Alors qu est engag le d bat national sur l avenir de l co le le rapport de la commis sion des Affaires culturelles apporte un clairage incon tournable sur ce qui est com melesoulignele s nateur Legendre au c ur des enjeux du syst me ducatif savoir l amdioration et la diversifi cation des comp tences lin guistiques desjeunes E V RONIQUE GLINEUR 1 Cf rapport d information fait au nom dela commission desAffaires culturelles la suite d une mission d information sur l ensignement deslanguesvivantes dansl ensignement solaire S nat Ses son ordinaire de 1994 1995 2 Force est de reconna tre que le r le et la place de la langue fran aise r gressent dans le monde depuis plusieurs d cennies 3 Rapport d information fait au nom dela commission des Affaires culturales sur l enseignement des langues tran g res en France S nat Session de 2003 2004 Ce rapport est disponible sur le site du S nat www senat fr 4 99 des ves tudient une premi re langue et 77 suivent un enseigne ment de LV2 langue vivante 2 A noter cependant quel enseignement d uneLV2 concerne moins de 10 seulement des l ves de second cyde professionnel 5 97 des d vesl udienten LV1 langue vivante 1 ou LV2 et 90 en LV 6 62 des l ves de lyc e d enseigne ment g n ral et technique LEGT et 70 des coll
117. lque part danslemonde bien avantderencontrer les Missionnaires de la Charit Toutes ces passions m l es et un d sir d agir l ont guid e concr tement jusqu M re Teresa cet te toute petite femme 1 52 m toute rid e p trie de force et d humilit Novembre 1994 Claude prend un vol pour Calcutta avec deux objectifs accom pagner les malades au mouroir de Khaligat et rencontrer la fondatrice Rien n est comparable ce qui se passe Calcutta peine arriv e j ai tout de suite eu le sentiment d tre l o je devais tre malgr la surpopulation la mis re les odeurs les relents d gouts le tintamarre incessant les rats les montagnes de d tritus les malades dans un tat que l on ne peut imaginer les mourants Khaligat est un p le magn tique ose t elle Quand j ai obtenu l af fectation au mouroir apr s avoir simplement dit aux s urs Je ne suis ni m decin ni infirmi re je SUIS juste venue avec mes mains parmi les dizaines d autres b n voles qui la souhaitaient j ai consid r cela comme une gr ce Cette exp rience a t un v ritable choc J ai v cu un mois et demi au milieu de l enfer et du ciel Mais une s r nit incroyable quasi inexplicable manait de toute cette souffrance Et tout d un coup j ai eu un flash M re Teresa r alisait Khaligat ce pour quoi la petite Th r se s tait pr Embl me D R Aujourd hui 4 400 petites s
118. ls d A alyahu fils de Meshullam au Temple de Yahv Photo Carl De Keyser Magnum Ca n etcomprisquecesigneallaitl em p cher de s enfermer dansla culpabilit P dagogiquement nous devons ensuite re tr s vigilants pour ne pas d duireaus sit t des cons quences comportementales morales pratiques concr tes imm diates Ce seraient desjugementsh tifs qui refer meraient la fen tre interpr tative qu ils ont ouverte La Bible ne cesse de susciter de nouvelles recherches historiques arch ologiques Dans La Bible d voil e3 demier en date de ces ouvrages les auteurs semblent remettre en cause l Exode Moise Ces pisodes n auraient probablement pas exist parce qu aucune preuve tangible n a t trouv e sur le terrain Comment r agissez vous cela J P D Les nouvelles recherches ne peu vent remettre en cause que ce qui a t consid r comme vrai Cada ne nous int resse pas dans la lecture s miotique car nousnoussituons du c t du texte de ce qu il dit et de la mani re dontil ledit Tous les scientifiques dignes de ce nom admetent qu ils ne font qu interpr ter la r alit Ler l nes atteaint pasavecla sden Il advient il vous arrive II serait int ressant der aliser enfin dansnotreculture que le vrai et le faux n ont pas grand chose voir avec la v rit Si par malheur un rapport existait entre Vrai ou faux et r ali
119. ls effectuent un parcours au cours duquel leurs connaissances vo luent Apprendre c est ne plus avoir croire quiconque sur parole Conditions de s curit Marcel Rufo et Catherine Epelbaum d crivent le lien entre le temps donn et le sentiment de s curit n cessaire tout apprentissage il faut pou voir construire d construire se tromper aller au bout d unet che Quant Jean MarieP titcer il insiste sur la dimension ducative I faut tre atten tif par exemple une mixit respect e dans les tablisse ments non ceux qui nesa vent pas s exprimer ceux qu il appelle les handicap s du langage motif recourent la violence Il faut tre at tentif ces nombreux adoles cents qui ne vont pas bien Statistiquement sur une clas se de trente l ves trois pensent au suicide Enfin il faut tre soucieux de la valorisation qui rassure et induit la r ussite Les bulle tins de notes expriment beau coup de pudeur pour parler des bonnes notes et beaucoup de rh torique pour parler des mau vaises I faudrait faire le contraire Sur ce th me Xavier Darcos rappelle quel coledoit avoir le r le difficile de poser des limites et des r gles de vie en commun Conditions d action Pour ap prendre il ne sagit pas d tre sage et gentil comme le de mandetrop souvent l cole il faut aussi pouvoir agir C est bien dans l action que les l
120. mble que cetteaction soit fr quemment per ueau plan local soit comme source d obliga tionssuppl mentaires soit dela part des enseignants comme int ressant surtout ou sulement leurs chefs d tablissement Un assez fort besoin de participer de donner son avis bref d tre reconnu s manifete parmi lesjeunesenseignants par les pi tons sic Quant aux JP1 chefs d tablissement ils expriment eux m mes parfois le senti ment que dans le 1 degr on peut dire tout ce qu on veut c est tout de m me vu comme moins important Mais sans le 1er degr qu est ce qui resterait Et si l on parlait d avenirs sic S agissant du futur il faut nouveau prendre en compteles P1 si mal l aise qu on les peut qualifier de hors jeu Ni les pr cautions de recrutement ni la pertinence de la formation ne leur ont pargn d ception d couragement amer tume leur gard l institution garde une responsabilit IIs ont sans doute besoin qu aleleur procurel occason d ex primer sans honte le r sultat n gatif de leur exp rience actuelle puisles moyens de reconstruire partir d ale un nou veau parcours Bilan professionnel for mation au projet conseil personnel et stages pour des volutions ils en sont presque tous demandeurs Prendredesresponsabilit s oui maisles quelles Ce chapitre recueille leplus fort taux d abstention de toute l enqu te 30 et plus un
121. mel agr gation Cette situation peut sembler sur r aliste mais malheureusement c est la r alit De quelle fa on les enseignants proc dent ils concr tement Lorsque nous pr parons un sujet de contr le de connaissances et choisis sons un bar me nous faisons en sorte plus ou moins consciemment que les notes soient tal es convenablement on retrouve haquefois 1 3 debonnesnotes 1 3 de notes moyennes et 1 3 de mau vaises notes et cela qua que soit le pro gramme du contr le la qualit de l enseignement leniveau dela dasse A ceux qu une telle affirmation surprend je demande d imaginer un professeur de mathsde seconde qui nemettrait aucun d veunenoteinf rieure 12 20 Que se passerait il Notre malheureux coll gue risquerait de passer pour un prof trop gen til un peu d magogue qui netraite peut tre pasleprogramme convenablement On aurait m medesinqui tudes pour ses l ves orient s en fin d ann e vers des sec tions scientifiques M ais personnenepen serait que tout simplement le niveau est d par exemple la comp tence du professeur son aptitude motiver les l ves Comment les sujets de contr le g n rent ils la constante macabre Dediff rentes fa ons La premi re Comment valuer diff remment En annon ant clairement leie veavant haque contr le les points pr cis sur lesquasil sera interrog sans pi ge
122. moins du col loque Belle maxime S il faut grandir en huma nit gd commel a dit Patrick Viveret l Homo sapiens n est pas une donn e mais un objectif atteindre s il faut revenir la radicalit de l Evangile commenous y a invit Michel Camdessus dans la conclusion du col loque en nous reposant la question du Christ Qu as tu fait deton fr re alors ech cation est au premier plan Paul Malartre secr taire g n ral de l enseignement catholique invit comme grand t moin s expri mer sur l argent dans la for mation propose quatre voies pour duquer jeunes et adultes duquer l argent c est duquer au r c est ai der la d couverte de la va leur du travail c est encore s interroger sur le type dere lations que l on construit dans une cours permanente l avoir c est enfin duquer la gratuit et au partage Eduquer l argent c est construire des chemins de lib ration pour lutter contre l ali nation de la personne Mais comme l a rappel Michel Camdessus cette libert a un prix celui du dis cernement quotidien et de la conversion il faut chercher des chemins de conversion comme consommateur comme par gnant comme citoyen La recherche du pouvoir de la pr minence de la d fen se du territoire ne concerne pas que les grands les jeunes doivent vivre l exp rience du service et de l en gagement
123. nationale part descollactivit s locales desd pensesli es desintervenants ext rieurs psychologues m decins scolaires des d penses d informatique li es la p dagogie et aux mat ridsn cessaires la r alisation des programmes scolaires ainsi que destravaux impos s par les com missions de s curit la place de l enseignement priv sous contrat dans les textes li s la d centra lisation des pouvoirs de l Etat au profit des r gions ou des d partements avec notamment l acc s SE nalit AIDES PUBLIQUES AUX TABLISSEMENTS PRIV S Les coles CLASSES SOUS CONTRAT SIMPLE CLASSES SOUS CONTRAT D ASSOCIATION Les colleges UNIQUEMENT SOUS CONTRAT D ASSOCIATION Prise en charge par l tat des salaires des enseignants article 5 dela loi du 31 12 1959 et article 4 du d cret 60 390 du 22 04 1960 article 1 du d cret 60 745 du 28 07 1960 E Financement facultatif de la com mune pourles classes maternelles et l mentaires article 5 alin a 6 dela loi du 31 12 1959 et article 7 du d cret 60 390 du 22 04 1960 E Subventions d investissement inter dites pour les l ves des classes mater nelles et l mentaires Classes maternelles article 7 du d cret 60 389 du 22 avril 1960 BFinancement facultatif de la commune E Subventions d investissement interdites Classes l mentaires article 4 de la loi du 31 12 1959 et article 7 du d
124. nces sont parmi les objec tifs Durant cinq jours indique Marti ne Alfred Bartolucci formateur du Cepec4 Lyon lui m me professeur de math ma tiques a servi de fil rouge la formation De plus nous avons b n fici de l inter vention de personnes tr s diff rentes un inspecteur p dagogiquer gional en maths deux enseignants chercheurs de l universi t de Clermont Ferrand une prof d IUFM gt Cette derni re par exemple traitait des apports de la didactique en math matiques pour l enseignant dans sa das se concepts principaux probl matique nouvelle J ai t aussi tr s int ress e poursuit Martine par l alternance des conf rences et des ateliers qui permettent de travailler concr tement sur des docu ments ou des cours On y rep rait bien ce qui relevait des t ches ou des techniques Annick Arrouf professeur defran aisau Nous apprenons norm ment en accompagnant un futur prof On volue l un et l autre Nous sommes compl mentaires coll ge et au lyc e dans le m me ta blissement que Martine a galement suivi la formation en lettres avant de devenir son tour PCP Elle t moigne Les apports disciplinaires sont importants car pour ma part j enseigne depuis 1979 et je n ai jamais eu de formation en IUFM J ai appris comme beaucoup mon m tier sur le tas Longtemps tutrice pour des stagiaires en pratique accompagn e Annick Arrouf avait
125. ne distance Illusion ou perspective Avec cettequestion la villede Valen ce et la Fondation de France qui organi nt ensemble cecol loque sinsaivent dansla conti bulletin officiel Pour vous guider dans le BO Novembre 2003 nos 40 43 Cette rubrique vous informe sur les textes essentiels parus dans le Bulletin officiel de l ducation nationale Pour en savoir plus consultez le site www education gouv fr bo En relation avec l Allemagne E Dans le cadre des relations franco allemandes la fonda tion Robert Bosch soutient des projets LeFrankreich Preis Prix Allemagne est un concours ouvert aux classes de lyc es professionnels ou de sections technologiques des lyc es et lyc es agricoles La devise Apprendre se conna tre et travailler ensemble E Le Programme oltaire m pagne 2004 favorise les changes entre la France et l Allemagne il Sagit d un volet des programmes europ ens Des orientations pour une politique Un texte de recentrage d finit les orientations pour une poli tique en mati re da enseigne ments artistiques et d Jaction culturale Cette derni re xpres sion vient remplacer toutesles autres pratiques culturelles ducation artistique et marquela volont d insister sur la hi rarchie et la corr lation entre ce qui est central fondateur et propre l ducation nationale les enseignements et ce qui vient les compl ter l action
126. nel figurent au nombre des propositions avanc es par la commission Celle ci invite galement faire sortir les langues des cours de langues en mettant en place au lyc e des enseignements de disci plines non linguistiques en langues trang resou encore en introduisant celles ci dans les dispositifs interdiscipli naires que sont les IDD les TPE ou les PPCP8 Elle recom mande aussi de supprimer l appellation LV1 LV2 LV3 qui introduit une hi rarchie pernicieuse et contre productive entre les langues tudi es et de mettre en place des groupes de performances cela s ajoutent des pr coni sations visant renforcer l valuation ainsi la mise en place d un carnet de bord pour chaque l ve per mettant ce dernier de se Les mots ne se ressemblent pas toujours mais la f te rassemble Photo Y Mariani fixer des rep res lisibles de valoriser les progr s accomplis et de visualiser les comp tences approfondir Bivalence Pour la commission une v ritable politique de promotion et de diversification de l ensei gnement des langues tran g res passe par une action sur la formation Pour ce qui est des professeurs des coles la commission recommande d introduire une preuve obli gatoire de langues au concours de recrutement et da tendre la formation dominante langue au plus grand nombre d tudiants en dive
127. ns beaucoup de cas il y aurait eu insuf fisamment de stagiaires Nous n en avions pas les moyens De plus nous n aurions pas enclench une dynamique suffisante d changes de pratiques et aurions perdu en efficacit Avec ce dispositif interr gio nal en quatre ans plusieurs centaines de PCP ou tuteurs auront t touch s Quel impact cela a t il eu institutionnellement Monter ces sessions en commun a per mis aux Arpec et aux centres et organismes de formation de vivre la responsabilit de formation comme une fonction partag e avec une reconnaissance mutuelle de nos r les E Directeur de l Association r gionale pour la pro motion p dagogique et professionnelle dans l en saignement catholique Arpec Auvergne Limousn Profess ur conseiller p dagogique savoir faire qui peut tre utile d autres sexdameMartineChabanat professeur demath matiques au lyc e Sainte Th clel de Chamali res Puy de D me Marti ne a d but sa carri re en 1977 Profes sur consiller p dagogique PCP depuis dix ans elle a accueilli le premier Caf Die en math matiques sur Clermont Ferrand l poque je me lan ais vraiment j avais juste suivi une formation assez g n rale de PCP reconna t elle Depuis elle a accompagn pas loin de dix stagiaires qui avaient pass soit le Caer soit le Cafep Curieux En avril 2002 Martine a suivi la for mation interr gionale Didactique et acc
128. nsle tombeau J P D La lectures miotiquemet ledoigt surtroisquestionshors du champ del his torien l inspiration le canon des Ecri tures et lepoint d accomplissement Autant d interogations qui d passent toute th o rie ou doctrine Si on se positionne face SE ol Jean Pierre Duplantier pr tre au texte en s int ressant au contexte his torique la lecturerd ve plut t d uneana lys de texte si on admet que le texte a voir avec du langage la lecteur va un moment donn achopper buter sur quelque chose S il accepte de l cher ses repr sentations il va tre appel secou contredit C est aussi la fonction de J sus Christ dans le monde Quelle est la finalit de la lecture J C G Quand on aborde un texte on imagine souvent quel on va trouver une r ponse voire LA r ponse Voil qu l coute des autres car il s agitbien d une lecture collective je vais tre entra n conduit dansunetout autre direction Un d placement s op re I perturbe forc ment au d part cr aucune autorit ne tranche II n y a personne pour dire Voil ce que vous devez lire et comprendre Mais cela rassure en m me temps car l ou verture est immense On est autoris sortir de sch mas et de repr sentations qu on nous a enseign s autoris poser le bagage que l on estimait n cessaire d avoir acquis avant d ouvrir la Bible Bagage qui devient m me encombran
129. nstruit une image celle du non amour Des petites voix dans legroupese sont lev es pour dire Ca n imagine que Dieu ne l aime pas Ils ont d couvert l importance du signe sur ol nf u nous tous qui le visage d couvert contemplons comme un miroir la gloire du Seigneur nous sommes transform s a Photo Miguel Rio Branco Magnum Le Cadir Le Centre pour l analyse du discours religieux Cadir est un institut de formation et derecherche dans le domaine dela s miotique appliqu e particuli rement mais non exclusivement aux textes bibliques II est l origine rattach la facult de th olo giede Lyon Les travaux de recherche du centre d velopp s dans la mouvance des recherches de Greimas s orientent principalement et actuellement vers une s miotique discursive sensible aux questions pos es par l nonciation litt raire et par la lecture des textes et aux aspects anthropologiques d une s miotique de l nonciation Le Cadir publie une revue S miotique et Bible partir de ce centre est n le Cadir Aquitaine Et depuis 2000 une autre antenne s est constitu e en Rh ne Alpes Cadir Rh ne Alpes antenne 12 rue Saint Exup ry 69002 Lyon Cadir Aquitaine 54 chemin Bel Air 33130 B gles N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 49 Deuxi me livre des Rois En la dix huiti me ann e du roi J osias le roi envoya le secr taire Sha ph n fi
130. nt par des sa vants encore en vie Ceux qui font les programmes n ont passu faireletri ils ont voulu tout int grer si bien queles l ves n ont plus le temps de comprendre Nous sommes pass s un enseignement mou nous savons un peu de beaucoup de choses Pas tonnant quenousne formionsplusdescientifiques les jeunes n apprennent plus la science pour comprendre le monde mais pour franchir dess lections CequePhilippe Meirieu reprend dansune formule lapidaire Les pro fesseurs devraient tre des pas seurs et non des douaniers qui demandent leurs papiers aux l ves Indispensable enjeu Le go t d apprendre exige desconditionsfavorables Conditions de temps Les p diatres nous mettent en gar de contre la surstimulation qu on rencontre parfois le go t d apprendre ne peut na tre que dans un espace o l enfant peut jouer en libert et d couvrir sa guise I est m me pr f rable de le laisser imaginer et de ne pas abuser des jeux avec moded emploi Les p dagogues se plaignent des structures qui limitent en permanence le temps et l es pace On g che ceux qui vont plus lentement Ce Ou Albert Jacquard r sume ra en une phrase La vitesse n est pas une caract ristique de l intelligence Le g n iden imagine volon tiers une cole qui fonction nerait avec un capital temps et non defa on lin aire com me aujourd hui Les ensei gnants feraient sentir aux l ves qu i
131. nt d l ve Mahmoud Azab cf encadr qui anime les moments de rencontre des l ves musulmans Quelques uns d entre eux ont un jour souhait confronter leursid es avec les autres religions sur des sujets plus pr cis Ils ont choisi Abraham qui est fina lement devenu leth medela premi re rencontre interrali gieuse en 2000 Depuis cesontles animateurs des diff rentes religions qui d cident ensembledesth mes rt KE ES A de ces r unions parmi les quas La paix qui a eu le plus de succ s Construire un monde sans haine et sans peur Lerepas IIsesquis sent ensuite avec les jeunes qu ilsacompagnent des pistes de r pon ou de questionne ment plus approfondi Enfin ce petit monde se retrouve un vendredi par trimestre l heu re du d jeuner autour d un pique niquerapidesuivi d une heure d change Tous les l ves et adultes du lyc e sont convi s sans ex cep tion Toutefois ce sont le plus souventles croyants qui pren nent la parole ce que regret te Prisalle qui vient pour la premi re fois Elletrouve int ressant d entendre les diff rentes opinions de voir comment les autres vivent On a tellement de pr jug s ajoute t elle L on a un il plus objectif sur la reli n f EE Mac M S Tas AT Lt usulmane Harold juif et Priscille catholique Photo S Bizouard gion des autres Cela m apporte
132. nt l que nous nesommes pas la hauteur l enseignement catholique a devrait reposer sur la valeur des personnes les comp tences et le m tier c est pareil dans le public Une proximit de l institution et de fortes attentes son gard l examen plus encore que l appr hension de l avenir c est bien le rapport l institution qui mod le la vision infl chitle regard impr gnetout le jugement des JP1 La place pr pond rante de ce th me en entretiens est encore affirm e par les crits la question ouverte a Selon vous y a t il un point prioritaire sur lequel l cole catholique doit voluer 70 des r ponses portent pr cis ment sur le carac t re propre Elles ont la formed un d bat vif et Sans complaisance Discut s avec ardeur l exercice de la cat ch se O Par qui la traduction visible dela catholicit de l cole qudle d ontolo deet surtout qud s mod e s quelle ouver ture aux autres religions la pratique concr te du fameux caract re propre Agir pour r pondre aux attentes des P1 Rendre plus perceptible l estime de l institution leur gard Cr er le plus possible les conditions du travail en quipe Sous toutes ses formes par des moyens y compris TIC propres compenser l isolement Structurer une formation continue sp cifique Rep rer et g n raliser les bonnes organisa tions existantes Indure ou g n raliser
133. ntre les s ries Une conception du m tier revisiter Les corps d enseignants de la fonction publiquede l Etat ont t con us plus pour s adapter l architecture de l Ecole qu ses missions p dagogiqueset aux besoins des l ves La France n ayant pas fait le choix p dagogique d une Ecole moyenne les pro fesseurs enseignent dans un type d ta blissement en fonction deleur appartenance un corps dela fonction publique et non de leurs comp tences de leur formation et desexigences p dagogiques sp cifiques chaque niveau d enseignement n est pas smple de dire aujourd hui quale mission est en France confi eaux professeurs Un regard ext rieur Dansun commentaire jointen appendice au rapport Norberto Bottani soulignel es camotage de la dimension qualitative Par enjeux qualitatifs il fautentendrees sentidlement deux choses les conditions detravail dansles tablissementsscolaires et les r sultats atteints L appareil sta tistique du minist reestremarquablement d vadopp en ce qui concerne la produc tion d indicateurs debase maisil n est pas aussi bien quip en cequi concemela sai sie l analyse et les projections des cons quences denature qualitative comme par exemple le stress les tats de fatigue les motivations lesentimentd appropriation la confian en soi lesentiment d tretrai t avec justice l cole et par le syst me d enseignement les
134. oi du 15 03 1850 dite loi Falloux Lyc es d enseignement technique et professionnel possibilit de subventions et d aides totalement libre dans la limite du principe de parit subventions sans limitation de montant pr t gratuit mise disposition de mat riel Loi du 25 07 1919 dite Loi Astier Arr t du Conseil d Etat du 19 03 1985 d partement de la Loire Atlantique Garanties d emprunt par l tat article 51 de la loi de finances de 1964 JO du 24 12 1964 modifi par les lois de finances de 1969 et 1982 par la r gion article 19 1 dela loi du 19 08 1986 Mesures sociales autoris es mais facultatives article 7 dela loi du 31 12 1959 codifi l article533 1 du code de l ducation Subventions europ ennes programmes Comenius Lingua N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 43 Le petit cran fait grandir Pr s de Toulouse au coll ge La Salle gr ce la passion d un de leurs enseignants les sixi mes s initient la t l vision depuis dix ans Aisance devant la cam ra apprentissage des responsabilit s d couverte de soi le m dia offre d tonnantes perspectives p dagogiques Comment tes vous devenu jour d naliste Quelles sont les qua lit s n cessaires pour ce m tier N NFacaux cam ras mevoid ques tionn pluch par un trio de journalistes en herbe qui tr s s rieuse ment passent mon m tier en revu
135. oit ce qui nous a t transmis s agit alors de passer dans notrer flexion dansnospos tures d ducateurs d une lo gique de l individu la per sonne Si comme le dit Em manua Mounier la person Un tem SZ ouf NA p ne est n ud de rela tions alorsil nous faut nous interro 4 ger sur la relation sur ce qui constitue la per sonne Enfin unetroisi me partie propose partir de ces ap ports une relecture du projet des assises la lumi re de la personne Des outils directe ment exploitables dansla vie de l tablissement invitent approfondir cs propositions Susciter une parole construite partag e au c ur de l cole Mais cet clairage qui entend permettre aux ducateurs de ser f rer netrouve tout son sens quesi l on revient au pro jet de fond de penser autre ment l tablissement scolaire en ayant la volont de mettre la personne au c ur de l ta blissement C est le sens des supports qui sont r unis dans un nouveau hors s rie Des outils pour susciter la parole II s agit de permettre collectivement la construction d uneparolequi reconnaisse et entende cha cun Les dangers d une telle d marche ne sont pas minces Donner la parole contraire ment ce que beaucoup croient spontan ment ne produit pas a priori des r sul tats Trop souvent on 1 aboutit un recueil de pa roles ou conve nues ou trop l
136. ojet ducatif Les deux sont li s La cultu rereligieuse pour moi n est pas un objet arch o logique et elle repose pour l essentiel sur la r f rence au texte biblique Je l envisage dans une perspective ducative l occasion de travaux multidisciplinaires j utilise l criture biblique pour probl matiser un certain nombre de questions d ordre anthro pologique Premier exemple r fl chir sur ce qu est le langage comment il s acquiert ce qui le caract rise appelleuner flexion de fond qui n cessite des approches philologique philoso phique p dagogique Depuis quelques ann es j utilise le r cit de la Tour de Babel pour poser 50 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 la question dela langue dans l humanit c est dire pour poser le probl me sous l angle anthro pologique Autre exemple quand on r fl chit ce que peut tre la loi dans la classe je me r f re aux chapitres 2 et 3 dela Gen se pour mon trer que cette question se pose dans les fondements dela condition humaine Sur un tel texte apr s un temps de d stabilisation les amp u diants sont rassur s de voir qu il n est pas ques tion de p ch mais plus pr cis ment du rapport la Loi fondamentale du rapport l autre dif f rent Ils retrouvent un caract re positif dans cette exp rience qui rejoint la leur E Centre de formation p dagogique Unhors s rie a lire af vire ANGIN
137. ompagnement cf encadr p 41 Cetteann e l datede lancement de ce dispositif tal sur quatre ans les math matiques les lettres l anglais et l espa gnol taient concern s Dans le groupe scolaire Sainte Th cle plusieurs ensei gnants ont suivi une session car dans cet tablissement sur 86 enseignants ils sont une bonne dizaine tre PCP dans diff rentes disciplines Nous nous sommes retrouv s une trentai nede professeurs de math matiques racon te t elle venant de diff rentes acad mies et exer ant aussi bien en coll ge ou en lyc e g n ral ou technologique Certains taient d j tuteurs ou PCP d autres le seraient bien t t Cette diversit s est r v l e tr s enrichis sante Elle permet en effet de d couvrir que d une r gion l autre les fonction nements diff rent Nous avons vite fait connaissance continue M artine Chaba nat et les changes entre nous ont t nom breux on a pu comparer nos statuts voir qui avait ou non des d charges horaires pour exercer sa mission Mais nous avons aussi abord nos questions sur l accompagnement des stagiaires Car tre PCP c est finale ment poser plusdequestions qu avant et a oblige rester curieux sur sa mati re ses l ves s pratique 40 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 Dans cette formation l approfondisse ment de la discipline et l actualisation deses connaissa
138. onde Guerre mon diale il a permis des g n rations d ados puis d adultes de d couvrir de grands livres petit prix 52 Histoire s M LesParoles de gueules noires enregistr es par les Ateliers de cr ation de Radio France et Les derniers jours dela classe ouvri re roman d Aur lie Filippetti font revivrelemondedela mine Et dans Marche et r ve Paul Carpita filme trois amis qui ont perdu leursillusions mais pas leur r ve d un mondefraterna 53 Livres E loge de la transmission duquer ou punir il faut choisir La Bible raconter au fil des f tes Les visiteurs du soir Mes premi res pri res Le vent dans les saules Multim dia W Histoires de filmer Le Cheval Bleu No l No l 57 La constante macabre 46 La soci t conduit les enseignants du second degr s lectionner plut t qu former Les profs seraient ainsi l origine de l chec artificiel d une proportion stable d l ves Andr Antibi chercheur en sciences de l ducation d nonce ce scandale Coup de gueule Une lecture s miotique de la Bible 48 Lorsdu premier festival dela Bible des personnesdetous ges se sont retrouv es pour ouvrir le Livreetfaireun actedelecture participative Jean Claude Giroud et Jean Pierre Duplan tier expliquent ce qui diff rencie l approche s miotique d un autre mode delecture N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 3 INOUITUr la r flexion et l action un La
139. onditions de receva bilit des candidatures trois textes dans le BO 40 Yvon Garel Secr taire g n ral de la DDEC des C tes d Armor 1 Certificat d aptitude aux actions p da gogiques sp cialis es d adaptation et int gration scolaires lien social d autorit avec Daniel Marcali professeur de psychiatrie N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 19 Actualit s n 1994 d j la mission Eciniomaion sur l en seignement dee langues vivantes dansl enseignement scolaire d non ait le res serrement au b n fice dean glais de l ventail des langues trang res propos es dans les tablissements et ses cons quences sur la place accord e la languefran aise dansle monde Elle formulait cin quante propositions constitu tives d un a nouveau contrat pour l enseignement des langues Dansun rapport de novembre derniers la commission des Affaires culturelles du S nat cherche mesurer lechemin parcouru huit ans apr s ces recommandations Menace Le verdict du s nateur Legen dre auteur du rapport est sans appel La tendance au resserrement de l offre linguis tique s est confirm e au fil des ann es le tropisme vers le choix anglais espagnol tend marginaliser de plus en plus la part d volue aux idiomes denos partenaires europ ens ou de grands espaces mondiaux Et le s nateur de pointer les risques d un tel tat de fait la dispari
140. onnel et profes sionna Sabstenant souvent 30 sur le chapitre de l veil la foi ils ont un vrai diff rend avec leurs coll gues mili tants puisque aucun d eux ne pense que des valeurs puissent sp dfier l cole catho lique Partisans du t moignage par les actes parce qu il n existe pas de valeurs catholiques mais seulement et surtout une fa on chr tienne de pratiquer certaines valeurs stigmatisant le baratin valeurs actuellement en cours sic une vraievie communautaired coleserait leursyeux plus sp difiante condition qu elle soit r elle et que la g n rosit effective rem place la charit proclam e Ou encore Les valeurs c est vrai que c est comme l co le publique sauf que peut tre on aurait un sens un peu plus de l ducatif Pour les distants 17 l identit catho lique a devrait simplement tre la qua lit des personnes Ces P1 sed marquent par la forcedeleursrefus 50 88 selon les propositions On trouve chez eux la plupart des JP1 qui disent avoir un pro bl me de loyaut pratiquer l veil la foi Une r f rence explicitement huma nistelesidentifie avec des souhaits com me lui ci Quel enseignement catholique soit beaucoup plus tourn vers l homme au lieu de viser le divin IIS se comparent en outre fr quemment leurs coll gues du public Nous ne faisons ni mieux ni plus mal qu eux et c est justeme
141. onnent dans un d cha nement de joie et de bonne humeur Ponctu es par de petits dessins anim s qui donnent chacun sa le on de bons sens les aventures de ces personnages na fs permettent aux tout petits de 2 5 ans d apprendre de nouveaux mots et de profiter de la magie d un monde o les enfants ne pensent qu jouer et couter des histoires Finie la peur de la page blanche Gr ce cet te astucieuse m thode d criture qui l in vite b tir pas pas une histoire en s aidant de trames c l bres Star Wars West Side Story l apprenti cin aste viendra bout de son sc na rio Que l on ait d j son sujet que l on ait r fl chi ou non ses personnages quel on parte d une vous trotte dans la il suffit de se laisser guider dans chaque laboration du film en remplissant les unique image qui t te tape del jet construit vid o on se lance dans les exercices pratiques visant affiner ses propositions avant de les concr tiser Cet outil convivial de synth se et d laboration con u par l quipe d j respon sable d Histoire d crire devrait permettre aux l ves de passer derri re la cam ra avec un pro m MATHILDE RAIVE blancs d un texte existant Gr ce un didacti ciel qui explique la marche suivre et aux trucs d Alain Riou critique sur France Inter film en Nathan Hale Lucile Bu te SE SS LE CHEVAL BLEU Un cheval plein de qu
142. ourdes pour pou e e a mg RW P Les i Taaie frs ds Li LI E ellen sis t Pan SC vie de la com munaut ducative Donner la parole sans pr caution conduit renforcer un certain nombre deph no m nes de dynamique de groupequi peuvent caldfier des rapports de force des d s quilibres d j bien en place La parolese trouve alors confisqu e par une mi norit un peu toujours la m me et cela sans que l on doive forc ment penser ici des situations de conflit M me dans un groupe qui en apparence fonctionne bien on observele ph no m ne Les outils que renferme ce do cument doivent favoriser au sein de l tablissement un mieux vivre pour donner chacun la possibilit de tenir sa place toute sa place et de se construire dans une action voir aider la Gegggt Lies ky 4 ACTUALIT S collective l ves parents en seignants personnels d du cation et d encadrement per sonnels administratifs et de service partenaires tous ont droit un espace d action de parole de reconnaissance ne suffit ni d en avoir l inten tion ni dele dire pour lefaire advenir Les chefs d ta blisse Far ep E e ati ramit re e i Lo assises V tablissent ment clefs de vo te de cette construction commu ne levivent au quotidien Philippe Breton dans son livre loge de la parole nous
143. ous souhaitons qu il participe par lui m me au d bat et la mutualisation II sera suivi par d autres supports en libre acc s sur lesiteinter net II voudrait tre un signe on l aura compris un appel la cr ativit la production multiple de sup ports vari s mYVES MARIANI 1 ECA hors s rie novembre 2003 44 pages 6 Bon de commande p 4 2 ECA horss rie f vrier 2002 90 pages 10 Bon de commande p 51 3 ECA hors s rie septembre 2003 68 pages 8 Bon de commande p 59 4 Philippe Breton loge de la parole La D couverte 2003 D www scolanet org N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 23 Dossier L ouverture d un grand d bat national sur l cole invite toute une soci t relire les diff rents aspects qui sous tendent la transmission du savoir Sans oublier les significations d une ducation qui doit permettre chaque jeune de se tenir debout dans notre collectivit nationale Ce d bat est une occasion de plus pour les acteurs de l enseignement catholique de vivre le deuxi me temps des assises en s interrogeant sur leurs missions et sur le sens de la personne dans l tablissement Un grand d bat Dout agir Andr Blandin secr taire g n ral adjoint de l enseignement catholique Une parole de la soci t l cole l cole a l impression que l on attend tout d elle Qu un probl me soci tal survienneet
144. outils pour susciter la parolel Cedoaumentsins crit dansun mouvement d en semble qui vient soutenir la d marche des assises I est l cho et le compl ment des deux pr c dents hors s rie Un temps nouveau pour l vangile et Un temps nouveau pour l ducation et la p dagogie L acte d duquer dans le monde d aujourd hui On ne peut plus se contenter de r fl chir l organisation aux structures ni m me aux fa ons de faire aux modali t s de l enseignement L cole risque de se replier sur elle m me pour trouver en son sein les clefs de lecture d vo lutions qui si elles la traver sent la d passent aussi Le hors s rie Un temps nou veau pour l ducation et la p dagogie prend le parti de proposer une pause par rap port la r flexion p dago gique II S agit d oser regarder les volutions majeures de la soci t qui informent l cole revenir un certain nombre de r flexions sur l homme c est dire une anthropologie chr tienne sur la personne afin d indi quer de premiers rep res pour duquer et selon la belle for mule d Andr Blandin hu maniser l cole M mesi les commentateurs sont parfois tent s de gloser l exc s sur ce qu ils appellent le malaise enseignant on ne peut nier qu aujourd hui les relations entre les ensei gnants les l ves les parents peuvent tre marqu es par un sentiment d insatisfac t
145. p perso wanadoo fr paul carpita Extrait du Portrait de Paul Carpita de Shu Aidlo l un des bonus du DVD N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 53 Culture FN GEORGE STEINER S C CILE LADJALI loge de da h tran SESSION Le maitre et l l ve Ain Michel P a rien H i san Ss Jean Delannoy Enfance 27 mon L au s Souci Confessions intimes AU soir de sa vie de La symphonie pastorale de Bernadette de Macao ou de M arie de Nazareth compagnon de travail de Gide de Cocteau ou de Sartre ne revendique qu une uvre le bonheur de sa fille et la joie d tre entour de ses petits enfants et de ses arri re petits enfants I trouve ainsi la paix et la preuve du grand myst re de l existence de Dieu voquant son ducation protestante sa rencontre avec la communaut chr tienne axum nique deTaiz et sa foi au quotidien il a des mots forts et touchants Une conception toute personnelle de la religion celle qui pousse faire de sa vie une pri re plut t que de fr quenter les lieux de culte Jean Delannoy r alisateur _ l ducation et la culture d clarait en 2001 que la ma trise d au moins deux langues trang res au terme _ dela scolarit est affirm e comme un objectif atteindre les sp cialistes pr disent ouele vue si cle sera celui d une disparition sans _ pr c dent de langues vivantes Il est
146. pectives Dans le contexte du rapport Debray l ensemble des tablissements catholiques d enseignement du Grand Sud Est a fait le point sur le n cessaire ajustement entre leur obligation de dispenser tous un enseignement conforme la laicit et leur mission particuli re de faire grandir leurs l ves dans toutes les dimensions de leur humanit a journ e de bilan et de L roc organis e le 13 octobre dernier au lyc e Saint Thomas d Aquin d Oul linspar l universit catholique de Lyon et ses antennes de Dijon et de Marseille S inscri vait dans la droite ligne des assises del ensaignement catho lique et de la mission Ensei gnement et religions miseen place par Paul Malartre Quel r leprivil gi les tablis sements catholiques d ensei gnement peuvent lstenir dans ce d bat et dansla miseen pla cedela prise en compte du fait rdigieux Que faisons nous d j avec quels savoir faire sp cifiques Quelles le ons pouvonsnoustirer denos pra tiques Quels cueils viter Un travail d ouverture toutes les religions dans une classe du premier degr a permis de distinguer et de relier pastorale et culture religieuse C est ces questions que 300 acteurs d tablissements des 25 d partements rattach s la r gion universtairedel uni versit catholique de Lyon ont travaill sont pu couter entre autres intervenants Michel Morineau ancien secr taire g n ral de la Ligue de
147. plante d un pied nu une dame en tablier Nous sommes dans une cole maternelle Paris vers 1920 lors d une visite de propret Sur la page d en face des gar onnets aux visages ferm s sont attabl s devant une tasse et une bouteille leurs paniers rang s sur le sol Quelques pages plus t t les l ves de l institut MT Lemonnier Caen en 1931 posent en ordre parfait devant le photographe Et plus loin c est la vignette portant recommandation de ne pas essuyer les ardoises en achant dessus qui retient le lecteur de cette histoire de l cole vue par un instituteur AUTOUR DE LA BIBLE Conversations avec Pauline et Martin Choqu e par l absence d ducation religieuse chez les enfants et alert e par plusieurs textes traitant de cette d sh rence de plus en plus vive r v l e officiellement parle rapport de R gis Debray L Ensagnement du fait rdigieux dans l colela que l au teure a d cid pour expliquer la v ritable significa tion de l an 2000 d crire une histoire de la Bible D abord sur le site internet d veil et Jeux soci t de vente de jouets d veil par correspondance dont elle s occupe puis dans ce volume Forte de son exp rience d une vingtaine d ann es pass es cri re sur l ducation elle a choisi Ile mode dela conver sation avec Martin 12 ans et Pauline 8 ans pour capter l attention des enfants C est donc par letru chement des questions et des reparties tr
148. pourront d couvrir 100 tablis smentspublicset priv s et ren contrer des consaillers des centres d information et d orientation CIO et du centrer gional d in formation jeunesse Crij Transmettre la fol PARIS pe Ce congr s organis par l as sociation Communion mis sionnaire des ducateurs est ouvert tous les ducateurs chr tiens int ress s par leth medela transmission dela foi Samedi apr s midi M argue rite L na membre de la com munaut apostolique Saint Fran ois Xavier et professeur dephilosophie sra la premi re intervenir sur leth me Mal heur moi si je n annonce pas l Evangile vang liser une vocation une mission Lui succ deront entre autres conf renciersau programme de ces deux journ es Marie H l ne Mathieu de l Office chr tien deshandicp Handicap et ang isation le p reBeno t Domergue cur de Saint Ciers sur Gironde Culture jeune et vang lisation Jean No l Dumont directeur du Coll ge sup rieur de Lyon et professeur de philosophie Ce qui fait la v rit vient la lumi re de la connaissance profane la connaissance de Dieu Jean Vanier fondateur de l Arche Ce que nous enseignent les petits Contact notamment pour les possibilit s d h bergement et de garderie 06 63 79 15 16 Programme complet et bulletin d inscription t l chargeables 7e Festival chr tien du cin ma
149. quand nous admirons un paysage quand nous tendons la main et que nous acceptons la diff rence de l autre que nous entrons en relation avec Dieu L Eucharistie est un moment de partage que l on vit avec J sus Lama musulmane poursuit Une d marche spirituelle per sonnelle permet d entrer facile ment en relation avec Dieu au cours des cinq pri res quoti diennes Des actes symboliques comme le ramadan favorisent uner flexion religieuse pendant le je ne c est notre me qui contr le notre corps et non l in verse explique t elle Elle d tailleensuitelestroisautres piliers del islam la profession de foi le p lerinage La Mecqueet l aum ne Un autre moyen d entrer en relation avec Dieu est delire leCoran qu Il nous a envoy il faut essayer de le comprendre c est difficile car il en existe beaucoup d interpr ta tions diff rentes Puis les interventions fusent on demande si Dieu est pr sent en soi en permanence dans quels moments il faut faire appel Lui seulement communs Mahmoud Azab est enseignant en civilisations s mitiques et islamiques l Inalco II vient ren contrer les l ves musulmans du lyc e Charles P guy Paris xie plusieurs fois dans l ann e et pr pare avec eux les rencontres interreligieuses qui y sont organis es II voit dans la foi un l ment de rapprochement des croyants des diff rentes religions dans l amour de Dieu et la recherche d
150. que dle g re leur deve nir professonnal et assure leur formation continue Tout parcours rtes variable salon leslieux produit sur lesJP1 des effets int grateurstr s sensibles Pour eux l en seignement catholique c est bien une organisation de proximit ce sont des personnes responsables animateurs formateurs formateurs le modem sic qu est l cole venant le leur rappeler si besoin Non rien de rien Nousrappeaons dans encadr contre les principales attentes qu adressent l institution les P1 heureux de leur enga gement professionne maislucidesquant aux vraies questions qu il leur pose tout de m me Lumineux donc ce m tier m me sil contient ses parts d ombre AU terme de cette enqu te la fois mar qu d enthousiasme et de sinc rit cri tique nous garderons surtout en t te la magnifique brass e d crits par lesquels cs jeunes msignants ont voulu r pondre dire la fois leur bonheur et leurs esp rances souvent pour tenter de simple ment faire comprendre ce qu ils font en classe et ang d crireun m tier que cha cun croit s bien conna tre L enseignement catholique dispose en son corps de JP1 d un potentie certain Riches drolatiques amers violents sen sibles et plus que tout attach s aux enfants dontils Sefforcent defavoriser la croissance Non jeneregretterien malgr tout ce que j ai crit ce propos contient bien tous les autres m FRANCE RO
151. que j ai me cela Je ne fais que passer Et puis je rentre chez moi dans mon cocon C est facile D autres font tel lement plus Vous devriez les rencontrer R ve d enfance Fille des Ardennes c est comme si elle portait en elle les affres de la Grande Guerre et les souf frances des Poilus Gageons que si ale avait eu vingt ans en 1914 Claude aurait t infirmi re au front Elleest n e bien plustard Apr sla Secon de Guerre mondiale Mais toutes ces images de missionnaires de solidarit d aventure s accro chent ses basques Et puis il y a la petite Th r s celle de Lisieux qui devait rejoindre Sa gon Vi t nam s occuper des l preux si la mort ne l avait pas emport e qui l accompagne dans son quotidien Th r se de Lisieux la Fran aise patronne mondiale des missions inspiratrice de Teresa de Calcutta l Albanais partie sillonner les chemins du monde et s installer en Inde Je ne suis ni m decin ni infirmi re je suis juste venue avec mes mains Adolescente Claude veut devenir convoyeuse de ar L art la rattrape Apr s l Ecole du Louvre il devient un p le fondamental desa vie critique conf renci re elle court d une exposition un mus e passe des heures en biblioth que Avec une pr dilection pour le xixe s cle et le d but du xxe Elle concr tise parall lement un autre r ve d enfance en voyageant et travaillant comme b n vole sur le terrain de l entraide que
152. qui le plus souvent enseigne aussi L immersion dans une relation si per manente chaque enfant et toute la clas se peut aussi produire des r actions de sant quevientillustrer ce petit dialogue J adore ce m tier mais C est fatigant C stet uant a mepampe J ai besain d unepause J ai besoin derecul Jevoudrais pouvar faireun br k Apr s deux ans jemedemande si jevais rester Jenesais pas si jepourrai tenir cerythme lt gt Envieder raiteanticip Jepenseapporte prochain amet mon lit l cde 32 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 la recherche du d clic p dagogique Photos D R par questionnaire interpos Aimeriez Vous vous investir dans quelque chose qu on ne vous a pas encore demand Pourquoi Ce n est pas la d finition de l instit du priv c t d honn tes propositions car les id es fusent l humeur ou l humour se manifeste donc sans retenue Et ce quelle que soit la taille de l cole m me si les petites unit s aux quipes duca tives restreintes accroissent sans doute une obligation de s impliquer parfois p niblement ressentie Pris par leur co let sy donnant ils prouvent parfoisle sentiment que l institution ne reconna t pas leur g n rosit ou pire la consid re comme normale C est une source de rancour M investir ne me d range pas c est l obligation implicite et
153. r mont De Boniface VIII et Phi lippe le Bel la commission Stas Hippolyte Simon a retra c la naissance et l volution du concept et de la r alit de la la cit en France et parti culi rement au xxe si cle AU terme de cette vocation il a conclus sur queaquesformules fortes Si l Etat s interdit tou te parole sur les grands probl mes existentiels abord s danslesreli gions qui va proposer l exp rience fondatrice des valeurs O les jeunes vont ils le faire Les meilleurs alli s dela R pu blique sont les catholiques L enseignement catholique n est pas une concession a sa l gi timit politique comme droit de la nation dans un service public pluriel mJOSEPH DECOOPMAN V RONIQUE GLINEUR 1 Cf Dans la continuit des assises la personne dansl tablissement ECA hors s rie ao t 2003 2 Directeur dioc sain de Clermont Fer rand et de Moulins 3 Directeur dioc sain de Saint Flour 4 Ecole Notre Dame Cusset et lyc e professionnel Anna Rodier Clermont Ferrand 5 Centre de formation p dagogique 6 Parole entendue commeart dela com munication 7 Respectivement Association inter nationale pour la recherche et l anima tion p dagogique Association La Salle Association pour la r novation des ta blissements scolaires Centre d tudes p dagogiques pour l exp rimentation et le conseil des facult s catholiques de Lyon Institut defo
154. r un nouveau lieu derencontreet de formation pour tous les acteurs de leur r seau com pos de 35 tablissements scolaires de 10 maisons d ac tion sociale et de 8 centres d accueil de jeunes Avec un amphith tre de 100 places des capacit s de r union de restauration et d h berge ntre de formation SEAN WER ment ainsi qu une biblio th queimportante et unecha pelle le Centre Jean Bosco est galement ouvert aux r seaux congr ganistes et dioc sains qui souhaitent vivreun temps deformation GDR Pour vous renseigner T l 04 78 25 40 90 Fax 04 78 36 81 24 Vouloir travailler l valuation e 5 novembre les chefs seenen du dio se de s Orne se sont rencontr s nouveau pour poursuivre leur r flexion sur l valuation Apr savoir effec tu une premi re analyse en mai dernier sur les significa tions ainsi que sur les modali t s d exercice de l valuation ils ont rep r et envisag de nouvelles mani res d valuer en tenant comptenotamment dela globalit dela personne del l ve du dialogue entre tenir avec les parents de l adaptation n cessaire du vocabulaire et de l exigence de traiter l valuation sous l angle de la r ussite Loin de s arr ter dans leur d marche les directeurs des coles ont d ci d de travailler sur les bulle tinssolaireset lesappr ciations pour lesrendrepluslisbles par les jeunes et de renforcer les changesavecles paren
155. rame c est que l abondance mat rielle n en tra ne pas les deux autres L quilibre entre les trois doit tre fait par chacun notre soci t nese pr occupe que dela pre mi re L abondance relationnel le est dans leregistre del chan ge chacun apporte ce qu il est sans norme d efficacit L ensemble des intervenants chacun dans son registre mais dansuneunanimit m diter invite chaque per sonne s interroger et prendre sa part dans ce com baturgentet essentiel Tout d abord nous devons ac cepter de remettre en question des pondifs et des slogans fal lacieux Selon Jean Baptiste de Foucauld pour chaque personne il y a une r organisa tion faire communiquer avec ses faiblesses prendre conscien ce de ses paurvret s d tecter en soi l accoutumance au superflu se donner des r gles de vie au tour de cette id e essentielle Dominique Strauss Kahn plaide quant lui pour que des champs essentiels de l ac tivit humaine restent en de hors du march les rela tions letravail qui n est pas une marchandise Pour lui la question fondamentale se poser est la suivante Quels sont les domaines qui doivent chapper la marchandisa tion Patrick Viveret citant Gandhi nousinvite aussi nousinterroger sur notrerap port l avoir Il y a assez de ressources sur cette plan te pour r pondre aux besoins de tous pas assez pour satisfairele d sir de possession
156. rce de conduire chacun versla r ussite Un constat contre courant Un paradoxe r fl chir Pour beau El ments d un rapport Initial Dans le cadre de la pr paration du grand d bat sur l cole quatre experts ont remis au Haut conseil de l valuation de l cole un rapport dont nous reprenons quelques extraits en guise d invitation une lecture int grale coup la Fran faitla part trop belle aux formations g n rales ne d veloppe pas suffisamment les formations profession nelles courtes La r alit es rigoureuse ment inverse La conduson la plus forte l ob jectif des 80 rest e incontournable condition de ne pas renoncer donner une qualification tous les sortants du syst me ducatif L chec scolaire d s l cole Secentrer sur l ensemble du cycle 2 et pas seulement sur le CP Le noyau dur des l ves et des jeunes en difficult se consti tue tr s t t et le redoublement du CP ou du CE1 est une mesure qui se r v le in suffisante pour permettre aux l ves de surmonter leurs difficult s A l entr e en 6 15 des l ves peu vent tre consid r s comme en grande difficult L organisation de l cole en trois cycles n a cependant pas entra n le re nouvellement attendu des pratiques p dagogiques En un quart de si cle la taille moyen ne des dasses maternales est pass e de 40 26 l
157. re comme l a crit Gandhi que celui qui est au c ur de sa religion est au c ur de toutes les autres religions N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 39 Ouvrir les portes de sa classe Accompagner les nouveaux enseignants est devenu un enjeu vital quand on sait que dans les dix ann es qui viennent ils seront plusieurs milliers tre recrut s Les conseillers p dagogiques ou tuteurs ont un r le essentiel jouer Dans le Grand Sud Est une formation interr gionale de renforcement didactique leur est propos e T moignages de deux d entre eux E DANIELLE LACROIX ai toujours eu envie de partager avec des coll gues ce que je fais pensant qu avec l exp rience on acquiert un 3 questions A E EA a Fran ois Brugiere Quel est l objectif de cette formation de PCP Les d parts d enseignants signifient aus si davantage d arriv es dans les tablis sements Pour accompagner les nouveaux professeurs durant leur formation initia le et leurs premi res ann es d exercice il y a un besoin accru d accompagnateurs Avoir des PCP motiv s et form s c est avoir des personnes ressources dans les ta blissements C est devenu un enjeu incon tournable pour r ussir le recrutement et l insertion de nos nouveaux profs Pourquoi avoir fait le choix de regrouper plu sieurs r gions Si on avait r uni des professeurs s par ment dans chaque r gion et par discipline da
158. re d tudes p dagogiques pour l exp rimenta tion et le conseil 14 voie Romaine 69290 Craponne 5 Institut universitaire de formation des ma tres 6 Institut de formation p dagogique La formation Didactique et accompagnement Profil Il s agit d un dispositif interr gional de formation avec une program mation sur quatre ann es 2001 2005 dans lequel sont impliqu s e4Arpecl du Grand Sud Est Provence Alpes M diterran e Lyon Grenoble Auvergne Limousin avec le concours de l Unapec2 4 organismes deformation en partenariat Cepec3 Lyon CNFETP4 Lyon ICFP Marseille IFP Clermont Ferrand ePublic vis enseignants qui sont d j ou seront PCP tuteurs conseillers p dagogiques qui accompagnent les laur ats des concours Cafep ou Caer ou des enseignants en d but de carri re dans l enseignement technique Modalit s pratiques 4 lieux conjoints d implantation Clermont Ferrand Grenoble Lyon Marseille Universit s de printemps du lundi au samedi avec alternance d apports d intervenants aussi bien institutionnels qu universi taires et d ateliers Disciplines concern es en 2001 2002 math matiques lettres anglais espagnol en 2002 2003 histoire g ographie sciences de la vie et de la Terre SVT documentation m tiers du tertiaire en 2003 2004 arts plastiques g nies industriel m canique et lectrique sciences physiques technologie en 2004 2005
159. record Defait il semble y avoir peu d volutions possibles m me pour les JP1 satisfaits et contents Les responsabilit s les plus envisa g es ma tre d accueil et ou de stage prolongent l exercice du m tier d ensei gnant sans engagement permanent en offrant un compl ment de remise jour par le contact avec de jeunes col l gues que l on a par ailleurs plaisir recevoir et aider Elles n int ressent pourtant qu un JP1 sur deux les femmes davantage que leurs coll gues mascu lins qui eux envisagent plus souvent des responsabilit s d autorit ou des vo lutions impliquant une rupture avecla fonction d enseignant L enseignement sp cialis est surtout vu comme un enga gement social et moral maisil fait par fois figure de moyen pour bouger Et l avenir quelles ouvertures 492 23 3 Maitre de stage Maitre d accueil XIE 20 3 Formateur 28 0 Prof sp cialis AIS 21 9 Chef d tablissement 24 4 43 9 men Lass S engager changer d air ou exercer une responsabilit Les J P1 r pondants ann Ds e se montrent tr s prudents tr s fort taux de NSP signifient l ambiguit du mot responsabilit employ pour d signer des fonctions de registre 03 Jo diff rent _ 361 g 1 1 piochent distinctement dans la liste sugg r e par leurs coll gues N B Activit syndicale cas
160. rents la veille de sa premi re rentr e Pas d inqui tude la journ e s est bien pass e l heure des mamans Jules a retrouv la sienne et sa ma tresse Mme Lechat est tr s gentille En compagnie de ses nouveaux copains il a dessin jou chant rejou d jeun et fait la sieste Et il a appris qu il y aurait beaucoup de prochaines fois pour aller la piscine f ter No l faire une sortie dans les bois d filer pour carnaval et finalement partir en vacances Un livre gai et inventif qui permettra aux petits nouveaux de se familiariser avec l cole partir de 3 ans Keneth Grahame Inga Moore Le vent dans les saules Pastel 182 p 36 Ren Gouichoux Gilles Fr ly l cole maternelle Milan 40 p 12 56 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 Culture multim dia Mettez de la suite dans vos id es DE FILMER Ecran o UT mors FETE d cent rm TR ren aa arts r ide rami iP UR KEENT ew WE A um ro Drog ui geen e R tsch Gcebre tout reg e histoires La vie est belle C est un univers rose p le vert pomme bleu ciel mauve orange o les plumes volent en compagnie des bulles de savon Et o les Fimbles s battent Fimbo Florrie et Pom sont les marionnettes f tiches de cette s rie produite par la BBC Rondouillardes et rigolotes elles s amusent roulent sur elles m mes sautent et tourbill
161. repr sent es Cetterencontrenationaleavait pour but d changer e der fl chir autour de la question de l engagement des jeunes dans l Eglise mais aussi dans la soci t civile Question d ac tualit commel a rappel d s le d but M9 Claude Shockert v que de Balfort Montbd iard et pr sident du comit pis copal Enfance Jeunes Leth me de cette session Avec des jeunes qui s engagent choi si en r f rence un extrait d une hom lie de Jean Paul II prononc e l occasion des Journ es mondiales dela jeu nes JMJ de Toronto en juillet 2002 faisait par ailleurs cho la ampagne Envied agir L Acnav a trente ans du minist re de l ducation nationale La session a d but par le por trait de quatre jeunes inter view s par le journaliste Pierre Luc S guillon qui d une fa on ou d une autre ont pos un acte d engagement L objectif tait aussi de d dra matiser ce th me en exami nantles articulations positives plut t que les oppositions entre engagement ponc tuel durable et engagement informd institu Pour cefai re les participants ont b n fici de deux clairages Celui de Robert Rocheforti socio ALL ti ET ACEN CS H P AU Fu Se es 24 et 25 novembre 2003 l Association ct ch tiquenationale pour l audiovisuel Acnav a f t son 30 anniversaire Ce grand moment c l br dansla joieetl amiti a permis derevoir et d
162. retiens Nathan avaient choisi de quitter la Sorbonne pour s installer dansle grand amphith tre de l Unesco Succ s assur pour cette nou velle formule avec plus de 2 500 parti pants Succ s m i t aussi gr ce la diverst des dairages amp desintervenants Au cours de cette journ e du 15 novembre 2003 consacr e au go t d apprendre p dia tres p dagogues scientifiques amp minigresnousontfait voya ger partir d une relecture du syst me ducatif d un rep rage des conditions du go t d apprendre et del nonc de propositions constructives Formule lapidaire La premi re def delecture du syst me ducatif permet de bien distinguer savoir et comprendre Le savoir est per u comme un l ment sta tique qui s inscrit dans la ver ticalit comme si la premi re image qui s imposait tait cel le du ma tre qui d verse de haut en bas le savoir sur l l ve Apprendre au contraire para t dynamique et se pr sente sous la forme d un rap port horizontal entrelema tre et l ve IIs marchent c te c te le ma tre attentif aux questionsdel ve Dela m mefa on nous pou vons opposer le plaisir d ap prendre sur lequel nous n avons gu re de prise et le go t d apprendre proche de la culture qui suppose un effort et que nous pouvons duquer Catherine Epel baum propose m me que l coleorganis une semaine du go t d un nouveau s
163. rmation del univer sit catholique de l Ouest aux m tiers de enseignement Institut sup rieur de p dagogie N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s l Actualit s enseignement catholique Aller au c ur de la foi pour la deuxi me phase des assises ge ont trouv preneurs depuislong emps aujourd hui les ventes ont d pass les 70 000 exemplaires Avec leur lettre l assembl e du peuple de Dieu Aller au c ur dela foit les v ques de France ont impuls une dynamique qui r pond aux attentes des commu naut s chr tiennes Pour la commission nationaledecat ch se de l enseignement catholique r unie le 21 novembre der nier ce document qui offre l opportuni t de r fl chir avec les services et mouvements de nos dioc ses un renou veau de la d marche cat ch tique s in t gre parfaitement dansla deuxi me phase des assises Nul doute qu un tel question nement lib rela parole despersonnesentre alles et interroge sur la place dela Parole de Dieu au sin de noscommunaut s du catives Paroleannonc e c l br e incar n e dans nos actes quotidiens es 5 000 exemplaires du premier tira D id au 1 mai 20042 hacun pauts ins crire dans cette d marche individuale ment en crivant la Conf rence des v ques de France ou en participantaux ateliers interdioc sains C est en novembre 2004 que l Assembl e des v ques r di gera un text
164. rmation rigoureuse et g n rale L enseignement sup rieur parent pauvre du syst me Le chass crois des inscriptions des nouveaux bacheliers entreles DEUG3 les IUT4 les STS et les CPGE tendrait faire appara tre l universit comme une variable d ajustement lors des inscrip tions L entr e dans l enseignement sup rieur fait face aujourd hui un double objec tif d une part celui de rendre pluslis bles au niveau de l Europe et plus efficaces en terme de r ussite acad mique et profes sionnelle des parcours de formation aux finalit s mieux connues et d autre part celui d accro tre l galit des chances ob jectif auquel doivent contribuer les dis positifs d accompagnement sodal et dame lioration de la vie des tudiants Norberto Bottani le souligne La lectu redu rapport met en vidence d une ma ni reflagrantelepointnoir principal du syst me d enseignement fran ais dont l importance est tellement d rangeante qu elle risque de ne pas tre appr hen d dans toute sa port e il s agit de l tat de sous d veloppement du secteur ter tiaireet plus particuli rement du secteur universitaire L in galit des gar ons et des filles en mati re d orientation Meilleures l ves les filles se dirigent versdesfili res moins porteuses C est sur l orientation desfillesqu il faut travailler pour atteindre une meilleure r partition des does e
165. rmontent les difficult s la passion et l espoir qui les animent La volont de former les d ves la responsabilit qui habite l gitime ment les textes de l Education nationale implique quechaquemembredela com munaut ducative puisse rendre comp te de la fa on dont il sert les objectifs qui lui sont fix s et manifestela cpacit d in novation et de cr ation qu il met leur service Une parole de l enseignement catholique en particulier depuisle d but dela d marche des assises en septembre 2000 l ensei gnement atholiquea le souci de prendre la parole et veut tre une force de propo stion L accueil qui a t fait ses orien tations est une indication claire et un encouragement pr cieux pour continuer Les questions propos es pour le grand d bat national le confortent dans une direction et sur plus eursth mes qu il avait largementantid p s Puisque danslecadre dela contribution au service public que les textes lui reconnaissent il est offid e lement invit participer au d bat il importe donc de prendre les moyens de faire entendre une parole certainement attendue E Claude Th lot pr sident de la commission du d bat national sur l avenir de l cole Deux raisons expliquent lefait que le d bat sur l avenir de l cole ait lieu aujourd hui d une part les questions sur l identit de la France dans le monde actuel lesquelles se r percutent sur l cole d autre part le rem
166. ro g es cf encadr Pour le prof la crain te des bonnes notes est souvent pire en fran ais ou en philosophie par exemple Dans certaines disciplines on obtient rarement une note sup rieure 14 20 Signalonstoutefois quelques exceptions Dans les mati res consid r es comme peu importantes pour l orientation elle est beaucoup moins pr sente parfois m me elle n existe plus Tout se passe comme s il taitinutile dans ce cas que 46 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 des l ves soient en situation d chec la s lection se fait ailleurs La retrouve t on dans toutes les fili res A A Non Dans les lyc es techniques et professionnds cette contante est moins pr sente C est un peu commes detoutes Sans la constante macabre il y aurait moins d l ves traumatis s par l cole et par une certaine violence du syst me scolaire les mani res les l ves de ces sections ne se faisaient plus d illusions Dans les grandes coles d ing nieurs de com merce il en va de m me car la s lec tion a d eu lieu II faut aussi noter l actif del enseignement primaire que ce ph nom ne y est beaucoup moins pr sent En revanche dans les classes pr paratoires o l on trouve un public tri sur levolet lesmoyennesdansiesmati res prind pales sont tr s basses souvent bien inf rieures 10 20 II en va dem medans lesconcours dehaut niveau com
167. rs del humanitaireet Deg ACTUALIT S vous offre votre petite annonce gratuite Enseignement catholique actualit s 277 rue Saint Jacques 75005 Paris T l 01 53 73 73 75 fax 01 46 34 72 79 du d veloppement Studyrama coll Guides 237 p 11 95 FORM ATION L cole sup rieure pour le d veloppement conomique et social Esdes de l universi t catholique de Lyon vient d obtenir pour son dipl me le visa du minist redel Education nationale Elle rajoint ainsi le cerclerestrant des coles de com merce bac 5 dontlesdipl m s sont recherch s par les entre prises La formation dispens e l Esdes est en ad quation avec la r formeeurop nne LMD en coursde d ploiement Ledipl me correspond au grade deMas ter ce qui lui conf re une mailleurelisibilit tant au plan national que vis vis des par tenaires trangers de l cole cela s ajoute l adoption par l Esdes du syst me European Cre dit Transfer System ECTS d j mis en place dans une trentai ne de pays Contact 04 72 32 50 48 Internet www esdes org gnement catholique Ecrivez lisiblement en indiquant la ponctuation Ne coupez pas les mots en fin de ligne et n utilisez pas d abr viations Num ro de votre d partement Echanges Cours Documents Contact Divers TEXTE PUBLIER T
168. rsi fiant les langues concern es Pour les enseignants du se cond degr elle pr conise de d velopper le concept de bi valence dansleur formation Unetelle disposition pourrait permettre de maintenir l en sagnement de certaines langues sinistr es en donnant aux tablissements plus de sou plesse et de moyens humains pour parvenir une gestion plus saine des effectifs La com mission invite galement une g n ralisation dans la formation initiale et conti nue des enseignants des stages linguistiques l tran ger et ce en d veloppant les partenariats et les changes entre les IUFM et les instituts de formation des ma tres des autres pays Cette action sur la formation va de pair avec une gestion rigoureuse des ressources Recourir des professeurs trangers ou deslocuteursnatifs inciter les professeurs du second degr en sous service intervenir dans les coles primaires mais aussi maintenir un nombre suffisant de postes aux concours de recrutement dans les langues rarest sont au nombre des pistes sugg r es par les nateur Legendre Encouragement la mobilit des l ves et des tudiants extension des sections euro p ennes d veloppement d s le plus jeune ge de contacts directs avec les langues trang res telles sont les pistes avanc es par la commission des Affaires culturelles pour promouvoir l ouverture internationale et interculture
169. s trois n cessit s assurer une continuit et unecoh renceentre 1 et 24 degr s main tenir la permanence de l accueil offrir des r ponses adapt es aux difficult s de com portement et donner l innovation toute Sa place et son importance Lors de la session d automne de novembre 2003 PhilippeParenoud C dle Emsalem Jean Marc Lesain Delabarrei Denis Boche reau4 Alain Bony Jean Marie Petitderc ont pr sent les volutions dela famille de la soci t et leurs incidences sur l enfant et sur l cole ains que la n cessaire volution du m tier d en ignant et des missions de l cole Ces expos s ont permis de concr ti ser cette premi re tape et de r pondre aux questions formul es au d part du chantier quelle actualisation et quelle formulation de la d marche AIS peut faire la Cnais Quelles propostionsia Cnaispeut ellefaire l ensemble du syst me scolaire en termes d volution d adaptation et d audace La seconde tape r side pr sent dans la pr sentation la valorisation et une large diffusion de ce travail partir d un trip tyque fond sur des constats sur la famil le l institution l cole et les enseignants l enfant l l ve la formalisation de la d marche ale m me et sur un ensemble de propositions et d innovations qui pour raient repr senter des avanc es significa tives quant la priseen comptedetousles l ves de chaque l ve A suivre RPIERRE ROBIT
170. s PR 36 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 La sainte de Calcutta a t b atifi e six ans seu lement apr s sa mort le 19 octobre dernier Sa communaute a essaim partout dans le monde et travaille au service des plus pauvres parmi les plus pauvres Attir e par le charisme de ces s urs en sari blanc aliser bleu Claude Libert est deve nue b n vole Calcutta Phnom Penh Manille Addis Abebal R LISABETH DU CLOSEL ledit L cole du Louvre a t ma plus grande joie Elle dit encore Depuis que je suis toute petite j ai voulu allier l amour de l art et le d sir d aller vers les autres Ellefait une pause secouesa chevelure auburn verse du th dans g les deux tasses attend une plage de 1 silence et ajoute M re Teresa est la plus grande aventure du xxe si cle Avec ces trois phrases j ai l essentiel pour comprendre l orien tation que Claude Libert a donn e sa vie Trois phrases et tellement de choses derri re Elle aime rait d ailleurs que je m en contente et que l on passe directement au vif du sujet son exp rien ce de volontaire aupr s des Missionnaires de la Charit congr gation fond e en Inde par M re Teresa et reconnue officiellement par le Vatican en 1950 qui a essaim depuis sur les cinq conti nents cf encadr Non qu elle en tire gloriole Elle n arr te pas de dire J y vais parce
171. s du royaume d Al Cronin Pour qui sonne le glas d Hemingway L envol est rapide et continu de8 millionsd exemplairesen en 1969 lisation moderne Objet du de l indice des prix 52 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 les Pocket des Presses dela Cit 1962 et enfin en 1972 les Folio de Gallimard D s 1955 la collection passe Policier en 1960 dont le chambre jaune de Gaston Leroux a aujourd hui d pas _s les 1 4 million d exemplai res lt Saem fidion zen 1976 Jeunesse en 1979 etc Si la litt rature moderne et contem poraineestlemoteur dela col lection avec 1 900 titres et environ 160 nouveaut s par quotidien le Poche a le redoutable privil ge de deve nirl unedes 259 composantes lions d exemplaires vendus an le Classique cf enca dr est l une des clefs du Poche avecplusde110 mil E BRUNO GRELON gt E D s 1905 les ditions Jules Taillan Son succ s lui vaudra de E _redoutablesconcurrentsave Sn les plus c l bres les Hachette pour les 50 ans du Livre de _J ailu de Flammarion 1958 dier utilis rent la d nomination Livre de Poche 2 Extrait du dossier sp cial dit par Poche CIBL Classiques Comprenant 300 titres le catalogue Classique du Livre de Poche offre une vingtaine de nouveaut s par an Depuis 1995 cette collection s est enrichie de pr faces ann
172. s et de lyc ens tudient d sormais deux languesf le poids de l anglais est devenu h g monique et l espagnol consolide d ann e en ann e sa position de LV2 majori taire laissant aux autres langues une part n dgli geable Pour am liorer les comp tences linguistiques des jeunes tout en pr servant la diversification de l offre de langues la commission ta blit un certain nombre de propositions Celles ci s arti culent autour de cinq axes principaux Selon le premier de ces axes il convient de gagner l opi nion publique la cause du plu rilinguisme Cela suppose qu une largeinformation soit diffus e certes l inten tion des l ves et de leurs fa milles mais aussi aupr s des responsables et acteurs du syst me ducatif afin de sen sibiliser les uns et les autres 20 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 aux enjeux de l apprentissa ge de plusieurs langues s agit de restaurer une image plus authentique deslangues en particulier pour les moins repr sent es qui sont aussi les plus m connues et de valoriser les atouts de celles qui souffrent de juge ments de valeur n gatifs Et si l on supprimait l appellation LVL LV2 LV3 qui introduit une hi rarchie pernicieuse et contre productive entre les langues tudi es Un deuxi me ensemble de propositions vise redonner toute sa priorit la carte des langues
173. s exprimer dans l une des nombreuses 26 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 r unions organis es pr s de chez vous ou dans les tablissements scolaires d ici f vrier 2004 en envoyant une contribution et en participant aux discussions sur le site internet jusqu en septembre 2004 La transparence du d bat Les synth ses de tous les d bats et de toutes les contributions individuelles seront rendues publiques sur le site internet chacun pourra donc en prendre connaissance Une commission ind pendante La commis sion du d bat national sur l avenir de l cole est plac e aupr s du ministre de la Jeunes se de l ducation nationale et de la Recher che Charg e en toute ind pendance d ani mer le d bat elle tablira une synth se de toutes les discussions en mars 2004 et ren dra publiques en septembre les orientations possibles et souhaitables pour notre cole W 1 www debatnational education fr Exemple sur l axe 1 D finir les mis sions de l cole Questions d battre La place de la culture jeune dans l enceinte scolaire ou L cole doit elle privil gier la culture g n ra leou la pr paration la vie professionnelle Recueil d exp riences Comment l co le peut elle faire face la diversit culturel le et religieuse ou De quelles mani res mettre en uvre concr tement la volont de donner plus ceux qui ont mo
174. s qui permettent de changer lemonde m CHRISTIAN PHILIBERT 1 Professeur en psychiatrieinfanto juv nile chef de service de la Fondation Vall e 2 Professeur des universit s sd ences de l ducation directeur de l Institut uni versitaire de formation des ma tres de l Acad mie de Lyon 2 Anden ministredel Education natio nale de la Recherche et de la Technolo gie professeur l Institut universitaire de France 4 G n iden 5 Professeur de psychiatrie de l enfant et del adolescent l universit Aix M ar saille I1 6 Directeur de l association de pr ven tion Le Valdocco Argenteuil 7 Ministre d d gu l enseignement sco laire 8 Professeur des universit s math matiden Paris 8 9 Editions du Seuil 2003 10 Professeur des universit s linguis tique Paris 5 Sorbonne N 279 D CEMBRE 2003 Enseignement catholique actualit s 15 Actualit s v nements Largent enrichit la r flexion L argent omnipr sent moteur et r gulateur de l conomie qui divise les peuples en deux blocs scandaleusement s par s est il de facon in luctable le veau d or qui nous encha ne Telle est la question difficile courageuse que les 2 500 participants de la 78 Semaine sociale de France taient invit s se poser paer quelques constats qui n ont pas manqu de frap per l assembl e tant les ten dances objectives sont inqui fallai
175. sme de l engagement dansla foi m PIERRE ROBITAILLE 1 Directeur g n ral du Centre de recher che pour l tude et l observation des conditions de vie Credoc 2 J suite r dacteur en chef dela revue Croire aujourd hui Sainte Th r se petit a petit WA e puzzle Voil une Lmenireoronaiccera re connaissance avec les saints Illustr par Mate Roche queleslecteurs de La Bible pour les petits connaissent d j celui de sainte Th r se de Lisieux compte seize pi ces dont une en forme de c ur Une fois le dessin reconstitu un adulte pourra lire la bio graphie succincte et se lancer dans une explication d ima ge le v tement desreligieuses carm lites le chapelet Th r se malade gr ce aux textes imprim ssur un feuillet s par P Mate Roche Sainte Th r se de Lisieux Mame Coll Puzzles des saints De La collection compte sept autres puzzles Sainte Anne Saint Fran ois d As sise Sainte Bernadette Saint Martin 1 CfECA 274 p 56 Actualit s ducation Secours catholique tude 2002 catholique a accueilli 687 000 situations de pau vret Ce chiffre en aug mentation de plus de 2 par rapport 2001 repr sente 1 600 000 personnes dont 855 000 adultes et 745 000 en fants Mais l int r t de l tude annudle du S ursatholique c est d assortir ses chiffres de commentaires Nous citerons un extrait concernant les enfants Pr s d
176. son tour Soit parce que le p re l y a pouss soit parce qu ici on n a rien fait pour implanter des coll ges des lyc es Ici c tait une cit mini re o la hi rar chie n tait pas un vain mot On vivait dans la rue des mineurs la rue des employ s la rue des ing nieurs IIs S appelaient s appellent Andr Ostrowski Bruno Arhan gioli Joanny Da Silva Stan Wiesnak tous ces d racin s qui s enfonc rent si loin sous terre Avec Serge Lestienne Robert Michelet ils ont fait l Europe Si l on ajoute Sa d rep chage des solidarit s in dites qui m ri tent qu on s y attarde Aux Am riques le film caracole dans les rencontres internatio nales de Richmond Virginie jus qu en Abitibi T miscamingue Qu bec Chez nous trop vite sor ti des salles il est au programme du Je Festival chr tien du cin ma de Montpellier au d but de 2004 cf p 19 Et puis il y a le DVD ce formidable format de rep chage Paul Carpita vaut bien cette jus tice Lui qui fut un pionnier du raccrochage de d crocheurs dans sa premi re vie professionnelle Bouchachia Mohamed A t Ifrane ils ont presque fait le monde C ur d acer Eles appaleAur lieFilippetti Fille et petite fille de mineurs Elle crit les souvenirs comme ils se bousculent Les siens et ceux des autres Lui devait par ler pour Roland Rutili mineur ita lien menac d expulsion Parler pour Mario
177. squ penser que l exc s de mon naie est une maladie mentale qui produit des effets redou tables chez les personnes at teintes en les faisant disjoncter du r el Le rapport l ar gent devient alors un pro bl me de sant publique car on est dansle d lire par rap port la r alit particuli re ment quand on os regarder en face la situation d un point de vue plan taire La fortune de 222 personnes est gale au niveau de vie de 2 5 milliards d tres humains Deux milliards d hommes vivent avec moins de deux dollars par jour Trois milliards n ont pas ac c s au syst me bancaire En fin et ce n est pasla moindre cons quence de nos compor tements irresponsables nous attentons la plan te elle m me Afin quenos enfants puissent poursuivre l aventu re humaine Patrick Viveret plaide avec force pour que nos petites maisons cono miques pr servent la grande maison cologique Face ces constats que pouvons nous faire Perspectives chemins attitudes Les orateurs ont propos des voies ont ouvert des pistes partir de leurs exp riences en prenant r solument le parti dela prise de conscience pour en appeler un sursaut individuel et collectif Com mel a dit Michel Camdessus pr sident des Semaines so ciales de France Il n y a pas tre fiers nous bricolons des r gles personnelles avec une tendance nette justifier nos pratiques mais il n y
178. t il ne reste rait pas grand chose dans le monde de nos radations J P G La v rit est elle d abord scienti fique Aucun historien aucun chercheur ne dira que sa proposition est d finitive Le v ritable historien dit toujours qu il propose ce qui son avis un moment donn para t le plus vraisemblable Pre nonsl exempledu sarcophage d couvert r cemment dans lequel aurait t d pos un certain Jacques fr re de J sus Cette r v lation peut d stabiliser un certain nombre de personnes par rapport ce qui leur a toujours t enseign Mais cela devient int ressant parce que cela nousinvite nous questionner tr s pro fond ment D j dansletextebiblique il est question des fr res de sus On essaie souvent d liminer leprobl meen disant que les cousins sont appel s fr res Mais proc dons autrement Si cela nous poussait nous interroger autrement Souvent la lecture est faite pour se donner des armes des connaissances Dans cette d marche s miotique les lecteurs vont tre happ s veill s par autre chose qui va venir percuter leur propre histoire De quelle filiation s agit il quand on dit cda Tout le probl me est l II est pos par la th ologie mais aussi par le texte Quel rapport peut s tablir entrela filiation selon la chair ela filiation selon la parole Nous sommes l au c ur du probl me II faut alors revenir au text
179. t J P D Ce qui est fondamental c est le parcours comment a chemine Souvent la lecture est faite pour se donner des armes des connaissances Dans cette d marche s miotique les lecteurs vont tre happ s veill s par autre chose qui va venir percuter leur proprehistoire Cha cun chemine son rythme par rapport l endroit o il se trouve son v cu Et chacun s enrichit dela r flexion des autres N y a t il pas risque de d rive J P D Bien s r quesi Plus on va du c t de l investissement des personnes plus cela n cessite confiance et l cher prise Donc risque On demande de l tre pas du savoir S il n y avait pas de risque on retomberait dans une m tho de automatique bien cadr e o rien ne d passe D o l int r t de lire comme vous l avez fait avec des enfants J C G Les enfants n ont pas encore en t te des repr sentations fig es Leur spon tan t leur na vet au sens positif du ter me leur permet d aller tr s vite l essentid Quand nous avons lu l histoire de Ca n et Aba ils ont per u tr s vite qu il tait question du rapport au fr re donc du rap port au p re et la m re Ils ont parl de signe dejalousie d amour aussi Une peti te fille a conclu merveilleusement en disant Au fond Cain devait aimer Aba Is ont bien compris sans l exprimer de cette mani re que Ca n tait dansl ima ginaire qu il s tait co
180. t res qualitatifs tels que la demande des familles et le caract re propre del tablissement priv lui m me Les effets des contrats simple et d association L tat assure la r mun ration desensa gnants ainsi que les charges sociales et fiscalesy aff rentes qui incombent l em ployeur L Etat e les collectivit s territoriales pren nent en charge les d penses de personnal et de fonctionnement des tablissements forfait d externat forfait communal ou convention municipale Il reste qu aux termes des articles 14 et 15 dela loi Debr certaines d penses ne peuvent jamais trefinanc es par les col lectivit s publiques Une contribution familialeest donc demand e aux parents pour couvrir les investissements et l en seignement religieux Le montant de cttesommeains quelestarifsdela demi pension et del internat doivent tre d da r s annuellement en pr fecture par un avenant finander au contrat d po avant le 31 janvier Touscestextes sont unechance pour l en saignement priv fran ais Pourtantilsne sont pas toujours respect s notamment par certaines collectivit s territoriales Des discussions sont donc en cours avec le minist re de l ducation nationale pour que des dispositions soient prises sur les points suivants la reconnaissanceexpliate quel Etat est le seul employeur des enseignants a prise en compte pour l valuation du forfait communal et forfait d externat part
181. t tout d abord rap La parole est d argent En haut Patrick Viveret auteur du rapport Reconsid rer la richesse En bas J ean Baptiste de Foucauld fondateur de Solidarit s nou velles face au ch mage Photo Y Mariani tantes Robert Rochefort direc teur du Credoc a relev quel ques paradoxes selon un sondage pour le magazine P lerin 78 desFran ais pen sent que l argent prend trop de place dans la soci t Cependant on ne cesse d en parler Le salaire est devenu le premier crit re de choix d un m tier chez les lyc ens et pour tant les jeunes sont 87 cri tiquer l omnipr sence de l argent dans la soci t Car l argent est per u comme l instru ment de l exercice du pouvoir col lectif sp culation corruption nouvelles in galit s gaspillage des deniers publics d tourne ment de fonds La liste des maux qu on lui attribue est longue La repr sentation que nous avons de l argent a chang la circulation a rem plac la th saurisation a t il ajout Aujourd hui l argent sort des murs des distributeurs comme l eau des fontaines autre fois Mais cette plus grande liqui dit nous fait perdre la valeur des choses les prix des biens et des services varient dans l espa ce et le temps si bien que l ar gent se d connecte de la r alit conomique La monnaie con ue au d part comme une valeur d change est devenue une valeur en ellem
182. te former les hommes et les femmes simples consciencieux et frugaux qui font _ cruellement d faut dans les coles En effet l poque le m tier d instituteur est _ d sert par les normaliens faute de salaire convenable et de reconnaissance L glise catholique fournit quant Alle un grand nombre deces enseignants d vou s pr ts se _ d placer au gr des besoins ocaux Souvent copi es leurs m thodes font r f rence Gr ce aux archives du dioc se de Lyon l auteure am ricaine a r dig _ cette th se sur ces oubli es de l histoire mais n anmoins formidables fabriques _ d enseignants au xixe si cle _ Philippe Rohan G rard Loucel _ Jacques Godin Apsuma dans les traces delen Riel Ga a 01 15 Sarah A Curtis L enseignement au temps e des congr gations Le dioc se de Lyon 1801 1905 _ Presses Universitaires de Lyon 284 p 23 Entrer dans la litt rature l cole Hubert Dupart Des clefs pour la litt rature Au moment d aborder l tude d une uvre _ litt raire l cole il est indispensable que les enfants aient le livre sous les yeux plut t qu une photocopie Quitte se partager un exemplaire deux Le contact avec l objet et l attention port e la couverture et aux illustrations sont essentiels Il faut aussi que les ateliers de lecture impliquent un p
183. tholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 cription sociale sa construc tion affective intellectuelle sensible Maison ne peut le faire sans vouloir com prendre les bouleversements qui traversent la soci t et qui affectent le rapport au mon de aux autres soi Et donc bouleversent l cole Le pari de la lucidit le refus du fatalisme Cedocument n est quele pre mier signe d une r flexion collective qui doit traverser toute l institution danstoutes ses composantes I se propo se d veiller au besoin de prendre la parole afin de r expliciter le projet pour l homme que le message vang lique rend si actuel dans les mutations contem poraines et qui est le ferment du projet ducatif de l ensei gnement catholique Dansun premier temps il ex plicite six bouleversements anthropologiques majeurs qui marquent le d but de notre si cle et que l cole se doit de comprendre pour r pondre aux volutions du cadre de r f rence des l ves des parents et des ensei gnants Image de soi et auto nomie rapport l autorit et aux limites au temps muta tions du vivre ensemble r volution du rapport au tra vail sont ainsi mis en pers pectiveau plan dela viedela soci t mais aussi et surtout dans leurs cons quences sur la vie l cole sur le rapport des l ves aux apprentis sages la viecommune aux enseignants C est l une fa on de rendre accessibles tous ceux qui
184. tion dans les salles de classe de larges pans de notre patrimoine culturel et linguistique commun la perte pour la France d op portunit s de coop ration conomique politique et culturelle et la menace lour de de cons quences pour la diffusion dela francophonie Analysant les raisons du pari manqu dela diversifica tion la commission sou ligne que la priorit donn e r glementation Un atout la carte des langues Pour sortir du tunnel de l anglais et am liorer les comp tences linguistiques des jeunes le s nateur Legendre auteur d un rapport sur l enseignement des langues vivantes avance des propositions en direction de l cole mais aussi des parents des lus et m me de l opinion publique qu il souhaite gagner la cause du plurilinguisme depuis 1989 l apprentis sage des langues vivan tes l cole n a gu re t concluante Certesleslangues vivantes y ont d sormais le statut de discipline obligatoire Reste que l enseignement de l anglais y est dominant Une situation qui pour le s nateur Legendre tient au souci d assurer une continui t des enseignements avec le coll ge mais aussi la for mation des enseignants Le tunnel de l anglais com menc l cole primaire se poursuit dans le second de gr o lerapport d nonce une homog n isation crois santedes profils linguistiques Si de plus en plus de coll gien
185. tion doit tre clai r e par leconstat suivant parmi les pays o les l ves r ussissent le mieux 15 ans figurent ceux qui adoptent une scolarit communetout au long dela solarit obli gatoireet inversement les d e des pays qui Slectionnent tr s t t 10 11 ans ob tiennent des r sultats sensiblement inf rieurs la moyenne L chec de la classe de 2de en mati re de d termination et d orientation l quilibre entre le choix des s ries est boulevers et l objectif de la r forme de 1992 de donner une gale dignit aux s ries g n rales n est pas atteint Le sys t me optionnel qui caract rise la secon dede d termination nejouedoncquetr s imparfaitement son r le La r forme de 1992 qui entendait sub situer aux hi rarchies perverses et indues des fili res une distinction fonctionnelle et disciplinaire et accorder la d cision d orientation un projet personnel d ment construit n a pas donn les r sul tats attendus La projection dans l es pa scolaire d enjeux ext rieurs l cole est responsable de cette difficult Les institutions proposent les acteurs disposent Aussi faut il songer simplifier le syst me des options pour rendreles choix plus ais s vers des fili res dont la vocation le niveau d exigences l ouverture des choix ult rieurs qu elles offrent devraient tre clairement d finiset fairel objet d unein fo
186. ts Sou cieux de faire de l valuation un v ritableactep dagogique qui conforte la r ussite des l ves et r cuse les sentiments d appr hension et de peur trop souvent v cus lors des actes d valuation les chefs d ta blissemet confronteront nou veau leursinitiatives avant la fin del ann solaire pour a borer de nouveaux outils S couter pour pr parer l avenir gnants du secondaire des tablissements g n raux techniques professionnels et agricoles du dioc se de Chartres r unisle 10 novembre dernier la maison Notre Dame de la Loupe l un des ablissementsdela Fondation del uvredesApprentis d Au teuil pour reprendre les r so lutions des assises du 1 d cem bre 2001 et interroger Paul Malartre sur l enseignement atholiqued aujourd hui Apr s avoir cout Michel Doremus leur directeur dioc sain expo ser la situation de l enseigne ment atholique en Eure amp Loir puis Paul Malartre tracer la Is taient pr s de 600 ensa d marchedesassises lesensa gnants sesont r partis en ate liers Dans chaque groupe des t moignagesont pemisd illus trer la miseen uvre des r so lutionsetontappel la formu lation denouvelles questions Trois th mes principaux sont ressortis des discussions l im portanc du suivi des l ves et deleur orientation la n cessi t d accro treles changes dis ciplinaires et l exigence pour les quipes ducatives des ou vrir
187. tte pour plusdelisibilit davantage de r activit plus de place pour l actualit amp un sommairer or ganis Quatrerubriques ponc tuent le nouveau Projet Acteurs du monde ouvre chaque num ro Elledonnela parole des hommes et des femmes des groupes ou des ins titutions qui contribuent trans former le monde Dans le num ro deseptembrel ce sont des Am icains qui t moignent contre la peine de mort Questions en d bat propo se des points de vue contrast s mais non pol miques sur l ac tualit Quant aux cons quences du conflit irakien sur les rela tions entre l Europe et les Etats Unis Projet a interrog trois Europ ens engag s dans les d bats pour construirel Europe Oscar Luigi Scalfaro Bronis law Geremek et Micha Rocard Un Cahier est consacr aux initiatives interrogations et r flexions qui sont encore l tat de friche et n ont pas encore de visage public I se veut un espace d hangepour les partenaires dela revue Au sommaire ce num ro le cen tenaire de l Action populaire l Espace Parent Enfant d l sy les Moulineaux un lieu pour conforter les parents d aujour d hui ou encoreun entretien avec Simon Wuhl4 sur lefonc tionnement du syst me d in t gration franco r publicain Quant au Dossier de fond il s int resse dans le num ro de septembre aux mots ou aux maux de l argent Projet Assas ditions 14 rue d
188. ttentes de cette tranched ge a jou des cou leurs et desillustrations Page apr s page le jeune lecteur avance dans la liturgie de chaque dimanche et de chaque grande f te puisque le premier num ro de Magni ficat Junior invite en six livrets au format pochetr s maniable entrer dans la joie de No l Les zooms de la semaine L avent Le geste du Notre P re et les d finitions de motscompliqu s craindre au sens biblique du terme Fils 12 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 de l homme dairent les textes Et parce qu cet ge on aime le jeu et les d fis Magnificat Junior propose aux enfants semaine apr s semaine de mettre leurs pas dans ceux duChrist En choisissant une parole pour attendre la nais sance de J sus en oubliant sa mauvaise humeur ou encore en fabriquant une couronne del Avent avec l aide d un adul te Car une telle aventure ne se vit pas en solitaire E Magnificat Junior n 1 6 livrets dont un pour No l Fleurus A Cappella 3 en librairies religieuses Abonne ment 1 an 12 num ros 29 logue sur l engagement et le monde des jeunes et caui du p re Paul Legavre sur l en gagement la lumi re de l en seignement et de la tradition de l Eglise Enfin avec l aidedeNathalie Becquart et du p re Guy Les canne les participants ont recherch des pistes pour renouveler le dynami
189. tyle pour les apprentissages sco laires les l ves partiraient ainsi la d couverte de ce qu ilsne connaissent pas La deuxi me clef nous est fournie par Philippe Meirieu2 lorsqu il pointe trois contra dictions inh rentes au syst me ducatif etrelefaitquel insruction sit obligatoire par n cessit te sur la r alit des pro grammes surcharg s l infla tion des horaires et la pres sion valuative Claude All gre d nonce la d rive dans laquelle nous a entra Objectif Lorsque nous apprenons lire c est d abord pour rencontrer ceux qui ont crit Doc Nathan sociale et le fait quel appren tissage ne se d cr te pas et re pose avant tout sur la recon naisancindividuelle entrela volont de savoir et le projet d apprendre au fond c est parce que les l ves veulent savoir qu ils ont perdu le go t d ap prendre pouss s par uneso ci t qui permet technique ment de savoir tout de suite alors qu il faut du tempspour apprendre entre le primat du r ussir tout prix en d l guant la machine ou des experts et le primat du comprendre qui suppose de surseoir la sa tisfaction de la r ussite im m diate La troisi meclef ouvrela por 14 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 LA n s l accroissement des sa voirs de l humanit Dans le domaine scientifique 95 de ce que nous savons a t d couvert ou inve
190. u punir il faut choisir Eat Col Actions sociales 172 p 21 90 loge de la transmission George Steiner C cile Ladijali le ma tre et l l ve Albin Michel Coll Itin raires du savoir 141p 14 Comment r ussir deg le grand saut Changer ou ne pas changer Il arrive toujours un moment dans la vie de chacun o cette question se pose parfois jusqu _l obsession Tiraill entre l envie de partir la crainte de l inconnu et le d sir de retrouver le go t de soi et des autres on oscille Et puis on recule ou bien on se d cide On saute pieds joints et c est une r ussite En _ contrepoint de nombreux t moignages l urgentiste devenu documentariste apr s avoir t artiste le couple de journalistes bruxellois devenus cr ateurs de linge de maison en Dordogne l enseignant devenu fleuriste expliquent analysent et arOumentent Conseils pratiques adresses et m thodes elles offrent toutes les chances de passer l acte les deux auteures Marlies Gaillard Anne Leguy Comment r ussir devie _ L Express ditions 352p 21 changer A raconter au fildes f t s My aun si cle ecoles 5 Au temps des instituteurs Assises sur un long banc de bois install sous les arbres de la cour de r cr ation les fillettes retirent leurs chaussures La premi re soul ve une jambe pour montrer la
191. ue Un exemple qui appdled autresantagonismes p dagogiquement fructueux comme parolee silence paro le et action parole vraie et parole fausse ou l thique du langage Sans oublier deux th mes essentiels parole et valuation parole transmise Sur le terrain Le lyc e professionnel Anna Rodier Clermont Ferrand ci des sus et l cole Notre Dame Cusset ci contre deux lieux d exp rimentation et parole partag e Autant de domaines que le recteur Jou tard a invit l enseignement catholique explorer Jene saurais trop vous encourager mener extr mement activement cette r flexion Vous avez un devoir de service public ce niveau Ce que vous pouvez dire est important parce que vous avez une parole diff rente qui est une attention particuli re l l ve et qui vise au del de l instruction l ducation de celui ci Les organismes de for mation qui avaient fait le d placement Airap ALS Ares Cepec Ifucome ISP ont d ailleurs t moign de ce quela parole tait au c ur de leurs r flexions et de leurs pra tiques Elle tait aussi au centre des travaux de groupe qui seront poursuivis lors des pro chaines sessions de la com mission Formules fortes La question dela la cit a fait au cours des derniers mois sa r apparition L int r t de MO Simon pour le sujet est bien connu Ausi la CNP avait invit l archev que de Cle
192. ue l autre pour fon der l avenir le bonheur et la critique peu vent bon droit r jouir l institution qui a rerut formm etint gr ces nouveaux profs Fragmentant le solide substrat de bon heur exprim des groupes d opinion degr cf ECA 270 r v le l attachement fort de ces enseignants aux enfants leur m tier et l institution divergent donc D abord dans la fa on d aimer le m tier ensuite dansle regard port sur l avenir enfin et surtout dans les positions prises l gard du caract re propre de l cole catholique Pourtant troisi me vidence de l enqu te si les JP1 ont beaucoup dire ils pr f rent s exprimer sanss exposer Frus trations col res et amertumes sont expri m es avec verdeur humour parfois violence oui mais sous r serve d ano nymat Peut tre faut il trouver ici l effet dela proximit des structures locales de l institution M tier pl biscit ou presque Je le dis mes amis je leur dis mais n h site pas essaie Faisons d abord place ce qui rassemble les P1 le bonheur et la tonicit profes sonnas m mediversement v cus et fon d s Professeur des coles ou instit comme ils aiment bien qu on dise c est d abord un m tier choisi parles PI Ceux 30 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 qui l ont d couvert un peu par hasard voire y sont venus par d faut l adop tent g n ralement av
193. uel 2003 2 f vrier 2004 Les d cro cheurs d cole ces l ves qui l chent les tudes avec Gilbert Longhi proviseur Der nier ouvrage paru D crocheurs d cole avec Nathalie Guibert d de La Martini re 2003 15 mars 2004 Comment repenser le couple Famille Ecole avec Fran ois de Singly professeur la Sor bonne Dernier ouvrage paru Les uns avec les autres quand l individualisme cr e du lien Armand Colin 2003 5 avril 2004 L cole un cadre suffisamment bon Enjeux et questions pour les ensignantset les responsables ducatifs avec Dominique Ginet psychologue clinicien 27 mai 2004 Individua lisme institution transmis sion avec Marcel Gauchet directeur d tudes l Ecole des hautes tudes en sciences sociales Dernier ouvrage paru La condition historique avec Fran ois Azouvi et Syl vain Piron Stock 2003 14 juin 2004 Grandir en humanit un projet duca tif au service du d veloppe ment humain avec Patrick Viveret philosophe auteur du rapport Reconsid rer la richesse cf notre article pp 16 17 Toutes les conf rences se d rour lent de 18 heures 20 heures Contact 01 44 396011 Carrefour des tudes sup rieures NICE La 4 dition de ce Salon com me les pr c dentes s adresse aux futursbachdierset aux u diants des Jg 2 et 3 cydes Durant ces deux journ es ils
194. ui doit permettre chaque jeune de se tenir debout dans notre collectivit nationale Ce d bat est une occa sion de plus pour les acteurs de l enseignement catholique de vivre le deuxi me temps des assises en s in nt sur leurs missions et sur le sens de la personne dans l tablissement 2 J eunes profs du 1 degr un m tier qui veut parler 0 A la demande du secr taire g n ral de l ensei gnement catholique France Rollin a r alis de mai 2002 mai 2003 une enqu te sur les jeunes enseignants du premier d r cemment entr s dans l enseignement catholique Contrairement certaines id es re ues cette tude qui fait suite celle concemant les enseignants du second degr cf ECA 270 r v le l attachement fort de ces enseignants aux enfants leur m tier et l insti tution Plan te EE est une res 7 sensibilisation des jeunes la e Le T d orgue de cette action s traduira par un relais marathon le 14 mai 2004 Les dons recuaillis seront vers s trois organisations non gouvernementales le Bureau international er de l enfance le Comit catholique contre la faim et pour le d veloppement Entraide et fra ternit Les 5000 mallettes p dagogiques destin es l animation sont disponibles l Union g n rale sportive de l enseignement libre Ugsel Un site www planete esp rance assises org dition E Le Livre de Poche f te ses 50 ans Cr peu apr s Ja Sec
195. une fraternit propos e cite des convergences entre juda sme christianisme et islam Abraham lemono th isme des textes fondateurs axes fondamentaux autour desquels s articulent les religions l existence delois Pour Mahmoud Azab la tendance au dialogue qui se dessine depuis plusieurs ann es est due la peur on se rencontre afin de se rassurer I explique II faudrait insister sur les divergences plut t que sur les points communs pour mieux comprendre celui qui est diff rent de nous amp l accepter tel qu il est Le dia logue doit servir comprendre la diff rence de l autre II appelle enfin l autocritique des cultures reli gieuses et l interpr tation des textes pour aboutir une pratique de la religion adapt e notre soci t Institut national des langues et civilisations orientales 36 Enseignement catholique actualit s N 279 D CEMBRE 2003 ESB pour Lui demander del aide La soci t d aujourd hui et le mat rialisme ambiant n ap paraissent pas comme des conditions propices pour vivre pleinement sa foi au point que certains jeunes croyants disent se sentir un peu mar ginaux De d e musulmansetjuifs expliquent l int r t des pri res renouvel es et du sabbat qui permettent de consacrer un peu de son temps Dieu et de se recentrer au milieu des pr occupationsfutiles du quo tidien Le p re Christophe Roucou a v cu de nombreuses ann es en Eg
196. une bonne Image Photo Y Mariani ousletitre l ments pour un diagnostic del cole quatre experts Jean Claude Har douin professeur des univer sit s Andr Hussenet inspec teur g n ral de l Education nationale Georges Septours inspecteur g n ral de l Edu cation nationale Norberto Bottani direc teur dela recherheen ducation Gen ve ont r dig un rapport de 150 pages remis au Haut consal de l valuation de l cole Volontairement limit quaques ques tonsdefond ctextes appuie d une part sur les observations faites par lesauteurs et sur les donn es chiffr es des publications offiidlesdel OCDE des services del Union europ enne de l INSEE et de la direction del aluation amp dela prospactivedu minis t re en charge de l ducation Une consid ration g n rale AU stade de d veloppement atteint par notreensaignement secondaire sup rieur en particulier mais galement par notre syst me ducatif en g n ral il faut ad mettre queles progr s deviennent plus dt ficiles obtenir Toute progression n cessitera des inves tissements plus importants et une atten tion plus grande devra tre accord e aux pratiques des enseignants dont il faudra se donner les moyens d accro tre encore l efficacit nefaut cependant pastout attendrede l cole dont l action est limit e par les pro bl mesdela soci t dans laqualealles ef fo
197. ur la qualit des relations entre les personnes qui vivent et travaillent dans les tablissements Les d bats qui se d roulent actualemet peuvent donc r pondre la fois la demande du minist re de l Education nationale et la deuxi me phase des assises AUSS pour faciliter le lien entre ces deux d marches il nous est apparu utile de vous confier quaques remarques pr iminaires l organisation des d bats et de vous proposer titre d exemple une grilledelecturecommuneau d bat natio nal et aux assises Premi re remarque Dansledoament Quelle cole pour de main adress aux chefs d tablisse ment par la commission du d bat natio nal sur l avenir de l cole les membres des communaut s ducatives des ta blissements sont invit s choisr quaques unes des 22 questions pour entrer dansle d bat ne s agit pas de r pondre l en semble des propositions du document mais d op rer un choix en fonction dela r alit propre de l tablissement de sa culture de son projet et de ses sensibili t s II convient donc d abord de rep rer dans l ensemble des propositions celles qui r pondent des pr occupations ac tuelles de l tablissement Ainsi un col l ge ayant mis en place un dispositif en altenanceva choisir la question 5 Com ment l cole doit elle s adapter la diversi t des l ves un lyc e professionnel qui vitun partenariat avec les entreprises prendr
198. ure reali gieuse L expos d un ense gnant musulman du lyc e d enseignement professionnel Montplaisir Valencea mon tr comment dans sa discipli ne les lettres il est possible de prendre en comptele fait rai gieux et la dimension d infini de l homme Responsabilit d cisive Ce type de manifestation marque par ailleurs la forte volont de partenariat delen sa gnement catholique des pre mier et second degr s avec les universit s catholiques et montre qua pointil est n ces saire de prendreen consid ra tion aujourd hui l int gration du fait rdigieux dans l ensei gnement uje Ren Nouailhat pr cise qu il serait grave que les tensions et les difficult s actuelles relatives la gestion de la diver sit du fait religieux et la plu ralit des appartenances ou des convictions encouragent denou veau la frilosit et le repli sur cet te la cit d incomp tence que d non ait le rapport de R gis Debray II est plus que jamais n cessaire d encourager les ini tiatives de formation des ensei gnants pour un enseignement du fait religieux qui fasse droit aux questions de sens et de cr er ce sujet les conditions d un d bat serein Et d ajouter C est ce d bat queles groupes der flexion du secr tariat g n ral de l ensei gnement catholique poursuivent et approfondissent au sein dela mission Enseignement et reli gions depuis un an L ensei gnement
199. us de la possi bilit de continuer tre ouverts tous quelle que soit la cat go rie socioprofessionnelle des familles Ces demandes nous paraissent prendre d autant plus d actualit qu au del de la n cessit vitale pour nos tablissements et leur personnel enseignant le d bat actuel sur la la cit confirme la per tinence dela loi Debr en favorisant l accueil des diff rences elle permet non seulement l enseignement catholique d viter l ex clusion source de probl mes de soci t mais aussi en coh rence avec la mission d glise d apprendre le vivre ensemble avec un horizon de valeurs universelles Et si cet accueil des diff rences pour construire la Paix trouvait sa source et sa lumi re dans le message de No l 1 Cf ECA 275 pp 5 7 We ia EE ee Paul Malartre Secr taire g n ral de l enseignement catholique Il faut rer les cons quences de la loi Debr de 1959 Enseignement catholique ACTUALIT S Publication officielle du Secr tariat g n ral de l enseignement catholique AGICEC W Directeur de la publication gt Paul Malartre I R dacteur en chef gt Gilles du Retail I R dacteur en chef adjoint gt Sylvie Horguelin E R daction gt Sophie Bizouard Elisabeth du Closel T oseph Decoopman Christiane Durand Yvon Garel V ronique Glineur Bruno Grelon os Guillemain Danielle Lacroix Yves Mariani Christian Philibert Mathilde Raive France Rollin gg
200. ves d couvrent le go t d apprendre Philippe Mei rieu rappelle ce sujet que lors de la consultation des lyc ens les l ves s taient plaints de passer trop de temps couter et pas assez travailler ce qui les condui sait l ennui Pour go ter le plaisir d ap prendre il faut aussi queles jeunes soient face unevraie difficult franchir il faut qu il y ait un enjeu Bien sou vent nous avons affaire un enseignement pr m ch qui ne laisse pas suffisamment lesquestionsadvenir Conditions de myst re Ap prendre c est acc der au se cret des choses dit Philippe More percer le secret de sa propre histoire et de celle du monde c est dire acc der au pouvoir des parents au pouvoir des clercs Ap prendre ajoute t il c est ne plus avoir croire quiconque sur parole Les p diatres confirment cet te approche et regrettent pr cis ment que notre soci t fournisse en permanence des r ponses rapides et pr matu r es Ainsi voit on desenfants de 10 ans regarder des films pornographiques La soci t leur parle de sexe quandil faudraitleur parler d amour Les scientifiques tels Denis Guedj8 et Albert Jacquard voudraient une cole qui ac compagne l l ve dans ses questions et dans ses re cherches Le propre de l tre humain c est des interroger Au fur et mesure que nous accumulons des savoirs s veille la perception de ce que nous ne connaissons pas
201. ypte voque le souve nir des appels la pri re du muezzin Suez qui taient aussi pour lui un rappa la dimension de pri re de sa vie de pr tre Pique nique et change Charles P guy destempsde d couverte et d approfondis sement desraligions sont pro pos s aux l ves Depuis toujours ceux qui le souhai tent peuvent suivre une cat ch se chr tienne partir de 1965 des personnes issues du juda sme lib ral ont com menc animer des moments de rencontre devenus aujour d hui hebdomadaires Sophie Dokhan r unit ainsi chaque semainetrois groupes dejeunes juifs ils composent environ 10 de l effectif des l ves Christiane Conturie respon sable p dagogique voit dans sinitiatives une m mevolon t d aider les jeunes appro fondir leurs racines religieuses Pour cefaire l colenedoit pas tre un lieu neutre les convictions rdigieuses y sont accept es et m me encourag es ajoute t elle La proportion d l ves musul mans va croissant depuis une dizaine d ann es Cela a nt De gauche droite Lama m conduit la direction de Charles P guy instaurer desmoments de r flexion propos s par Agathe Lafl che au cours du mois de ramadan pour per mettre ces adolescents de s interroger ensemble sur le sens du je ne Une initiative la fois modeste et tr s sym bolique selon la directrice Depuis la rentr e 2002 c est un pare

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