Histoire de la Pharmacie Aux origines de la pharmacie
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1. Timbres pour le marquage de b tonnets de pommades oculaires Le Rhizotomi gauche le cueilleur de racines v g tales vis e Rome ap JC th rapeutique Il fait partie de tous ceux qui interviennent autour de la gu rison medici servi medici pour le soin pharmacopolae vendeurs de substances toxiques pour le rem de sagae pour la naissance Rep re chronologique de 622 lh gire 1258 prise de Bagdad par les Mongols 3 La th rapeutique dans les soci t s arabo musulmanes e Un empire culturel eg califat des Abbassides Bagdad et un lieu D changes interculturels Perse Indus Orient chr tien D appropriation et approfondissement des savoirs des Anciens Hippocrate Galien Dioscoride Aristote Euclide Ptol m e via la traduction De productions originales math matique astronomie m decine pharmacie De materia Medica Dioscoride illustration ART e fi Bagdad 1224 L tendue g ographique et culturelle du monde arabo musulman au S temps des Abbassides 750 1258 de la Perse au sud des Pyr n es Savants arabes coutant l enseignement de Dioscoride e L h pital e2. D claration Royale sur les professions de la pharmacie et de l picerie avril 1777 Louis XVI Regifr e en Parlement le 13 Mai 1777 OUIS par la grace de Dieu Roi de France amp de Navarre A tous ceux quices pr fentes Lettres verront SALUT Par l Article HT de notre Edit du mois d Ao r dernier Nous nous fommes r ferv de nous expliquer particuli rement fur ce qui concerne la Pharmacie Nous avons confid r qu tant une des branches de la M decine elle exigeoit des tudes amp des connoiffsnces approfondies amp qu il feroit utile d encourager une date de nos Sujets s en occu per uniquement pour parvenir porter cette fcience zu d zr de perfe tion dont elle eft fufceptible dans les diff rentes pariies qu elle cmbraffe amp qu elle r unit Nous avons galement norte notre atten tion fur ce qui pouvoit int refler lc Commerce de l Enicerie Nous avons eu pour but de pr venir le danger qui peut r lulrer du d bit m dicinal des compo tions chymiques gal niques ou pharmaceu tiques entrantes au corps humain confi des Marchands cui ont
3. ui Avez vous la fi vre quartaine Des cors aux pieds ou la migraine Mal l esprit ou mal au corps Mal au dedans mal au dehors Purg saign prenez force clisteres Vous creverez ou bien vous sortirez d affaires Le Malade Imaginaire com die de Moli re 1673 satire des pratiques th rapeutiques de la m decine savante Illustr e par l change entre les maitres de la facult et l apprenti m decin Argon qui r pond aux examinateurs a toutes les questions sur le soin dans des situations cliniques vari es clysterium donare postea saignare ensuita purgare ce qui vaut finalement Argon le titre de docteur en m decine e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge La saign e 1 Incision avec une lancette ou pose de sangsues une pratique ancienne et r pandue mais risqu e qui perdure jusqu au XIXe si cle Aryballe attique V si cle av JC m decin pratiquant la saign e Coupe en fa ence Iran XIIIe si cle repr sentation de la saign e dans le monde Les outils de la saign e arabo musulman lancette et coupe Une pratique r pandue depuis l antiquit qui ne disparait qu au XIXe si cle avec les travaux de PCA Louis montrant sa iatrog nicit et inefficacit l aide des donn es
4. lt e comprend ais ment les deux premi res parties de ce proverbe qui est tir d un sermon d Olivier Mail lard mais tous les mots de la troisi me partie ont be soin d explication Boucon signifie app t lombard est synonyme de pr teur parce que autrefois ceux qui faisaient en France m tier de pr ter A int r t taient Lombards et fris quaire veut dire fin rus Boucon peut dussi s expliquer par poison L humeur vindicative des Lombards s exer a sur plusieurs Fran ais pendant le s jour qu ils firent du temps de Char les eut et de Louis xir dans leur pays 4valer le bou con c est s empoisonner Apothicaire livre d inspection des apothicaireries inspection conduite par une commission officielle UK Royal College of Physicians 1728 Dictionnaire des proverbes fran ais 1823 illustrant la mauvaise r putation de certaines professions De trois choses Dieu nous garde des qui pro quo d apothicaire e Les communaut s d apothicaire Les m tiers artisanaux eg piciers apothicaires drapiers chirurgiens barbiers etc regroupement en communaut s ou corporations Blason de la Compagnie des apothicaires piciers de Paris 1742 mentionnant la devise Lances et Pondera Servant Ils ont la garde de la balance et des poids gt en r f
5. Les Aphorismes d Hippocrate c est dire une formule br ve qui r sume l essentiel d une pens e tait un moyen p dagogique d enseignement eg Dans une fi vre continue la difficult de respirer et le d lire sont mortels Aux plus grands maux les plus grands rem des L pilepsie n est pas une maladie plus sacr e que les autres elle a une cause naturelle et Sa nature pr tendument divine n est due qu a l ignorance des hommes Chaque maladie a Sa propre nature et provient de causes externes Hippocrate La maladie sacr e YF rrapucmon NOUVELLE 3 geg PAR E PARISET o L IMPRIMERIE DE CELLOT e teur M decin dela Facult de Paris M decin AUE DES ORANDS AUGUSTINS K 9e e FE ent de GER j E il ES Et ER TE Ais ge 2 SECONDE DITION CORRIG E ET course A d BARS 2 A PARIS ox M QUIGNON MARVIS Libraire E our la de M decine rue de zole M decine n g 1816 La m decine hippocratique repose sur La natura medlicatrix c est la nature qui gu rit la m decine l accompagne Les 4
6. me zg LU I Hotel eu de Paris XVIe si cle plus lieu de refuge et d enfermement que lieu cl de soins bien souvent les malades sont plusieurs par lit La charit comme substitut une assistance maladie solidarit inexistante E S N ao E N Aa E N NN E S Se SE SE SS SSS SE S E SS E SE SE SE SS SSNS SE SS SSNS SE SS SSS SE SS SSNS SE SS SE SE S SSS SE SS SE SE SE SE GE o o o e o o o GE SE E S S E RRN FRN RRN FRN SE E D GE o d SE SE KE ZS E SE ES SE E SE S t ES se GE S e E SE D Se Be z SE SE te SE x 2 Me SE SE Ss pR E N K e SE 7 Faire E o RSS RRNA E SE Sg Aie SE SC LE Le Tr sor des La m decine pauvres A de la chirurgie et la S S Villeneuve XIV pharmacie des De si cle premier pauvres 1749 RE S SE Re Fe ouvrage de Par feu M Pme Her LP vulgarisation m dicale n milane a TE o lon y trouve des TOME SECOND recettes et rem des Ge pour les maux et qu S maladies de la vie Ben ee noe Sous zain la PI d Or _ courante na nn Le Gite Dours a Meine Ce type d ouvrage E Le tout reueu amp corrig de nouueau outre le caract re utilitaire favoriser l acc s aux soins
7. t jufqu pr fent autorif s en faire commerce fans tre oblig s d en conno tre les propri t s L emploi des Poifons etant en ufage d quelques Arts amp la vente en tant commune entre j Exicsrie amp la Pharmacie Nous avons jiig n ceflaire d ordonner de nouvezu egen cution de nos Ordonnances fur cet objet amp de fixer entre 12 deux Pro fethons des limites qui nous ont paru devoir pr venir Zeien contefts tions amp op rer ia s ret dans le d bit des m dicamens con la come Cotton ne peur tre trop attentivement ex cut e amp firviiulis A ces les apothicaires deviennent des pharmaciens et sont d finitivement s par s des piciers 2 La th rapeutique au Moyen ge e Les causes de mortalit et morbidit Peu de donn es sur les causes de mortalit morbidit tablies sur la base des registres paroissiaux et d interpr tation difficile cadre nosologique variable et impr cis Registre paroissial glise St Agnan 1605 1656 o sont collig s par les cur s les actes de naissance et de d c s et parfois les causes pr sum es de d c s seuls documents disponibles pour une pid miologie balbutiante jusqu au XIXe si cle Exemple du registre du 16 septembre 1629 Les fl aux de l humanit A Caban s Ledict jour a este 1920 page de couverture donnant une vision enterre en nostre calamiteuse et pestilentielle du Moyen ge cime
8. des surcharges et ratures cerclage rouge la marge pouvant tre en raison de leur caract re non contr l e outre l impr cision l origine d erreurs de formulation Ce type de monographie a pu tre recopi avec les erreurs possibles de multiples fois et servira de base l antidotaire Nicolas XV si cle qui sera un ouvrage de r f rence des apothicaires pendant plusieurs si cles Sen Pk e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge La th riaque l illustration du peu d efficacit des rem des du Moyen ge Une composition vis e polyvalente s appuyant sur le concept ancien de polypharmacie et se d finissant comme une panac e ED d p orajn Dn lamp mo py SCH ef 470 TH RIAQUE CODEX pE plaku qurpan pi rade 6 idee de Za va gett e T grd pay a fe papan HERI de Aug mm A n aisi Lai oi LA PET poir Seeerei FRAN AISE R e Racines d Acore vrai Acorus calamus six gros 24 de Costus arabicus Costusarabicus six gros 24 EE de Gingembre Zinziber officinale six gros 24 MM LES PROFESSEURS DK LA FACULT DE M DECINE d Iris de Florence Fris florentin douzegros 48 de Quintefeuille Potentilla reptans six gros 24 de Rhapontic Rheum raponticum six gros 24 de Val riane Valeriana officinalis quatre PAR ORDRE DU RSC EE gro Nard E Valerianaceltica quatregros 16 de Spicanard Valeriana jatamansi huitgros 52
9. vacuateur es Ke E B Braun Ip cacuanha c ph lide au tiers de sa grandeur naturelle D Diagrame de la fleur G Fruit S Section de fruit montrant les graines C L une s deux graines w PHARMACOPE E ROYALE Lavement purgatif dans les coliques de peintres Prenez une livre de dico ion molliente diffolvez y une once d li tuaire diaph nix ajo ret quatre onces de vin m tique trouble Enema anti dyfintericum I Furfuris macri foliorum verbafci ana manip j Sem lini pog ij Decoque in a comm libr j In colatur diffolre fyrapi diacod unc j Adde ipecasuanhz pin kak i L Ip ca dans la Pharmacop e Royale Gal nique Moyse Charas 1753 il est pr conis en d coction dans les pisodes dysent riques Premet du fon 6 des feuilles de bouillon bianc de chacun une po on deux pinc es de graine de lin que vous ferez bouillir dans une ds commune paffe amp ajo tez une once de fyrop diacode amp un gros en poudre E e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge Quelle accessibilit La densit m dicale chirurgiens barbiers gt m decins gt apothicaires mais au 3 4 en zone urbaine pour une population 85 rurale D sert m dical des campagnes Accessibilit conomique aux th rapeutiques de la m decine officielle m diocre Recours aux colporteurs marchands forains
10. triturer tenant boutique sa pulv riser les simples l alambic pratique et ses outils distiller et ses instruments et instruments la balance peser scalpel lancette Les Constitutions de Melfi un cadre fonctionnel et r glementaire Le m decin n est pas apothicaire et inversement L apothicaire pr pare les rem des Une pr figuration du cadre moderne d exercice de la pharmacie Fr d ric Il XIE il a promulgu en 1241 les Constitutions de Melfi dans cette miniature J rusalem durant la VIS croisade 1228 29 IT W d m 1 Fa F i r Lo 3 A Lea s r 3 Le m decin mirant les urines diagnostique L apothicaire pr pare les et soigne l apothicaire pr pare les m dicaments suivant les m dicaments Des propri t s des prescriptions du m decin choses Barth l my l Anglais 1475 incunable 1497 Encadrement r glementaire et surveillance des apothicaires se ressent car Rem des vs poisons le rem de soigne mais peut tre galement poison Risques de falsification des rem des le qui pro quo Emergence de la s curit sanitaire W i uit C D een Ze r AJ i AR R A PERS 7 s E Ha Pnsffer el fidens af Zei 7 or St t rE
11. Apprentissage puis compagnonnage aupr s d un maitre apothicaire une formation en dehors de la facult avec progressivement l mergence d un besoin de connaissances formalis es eg Jardin du Roy Le Jardin du Ces Hustration de 1636 ou jardin des apothicaires o sont cultiv es les plantes m dicinales simples c est l hors de la facult sauf Montpellier que commence s exprimer le besoin d un enseignement structur de la pharmacie PRO LAUREA MAGISTRALI SpE CU PHARMACE CU CLARISSIMO DOCTORI CC st ET CELEBERRIMORUM PHARMA P d REGIS Ca e N LAS mr j JM ROTHOM eren TASER mana M UT TD E x copicz EX CHYMICIS r he ien DOMINI PHARMACOP amp I EXAMINATURL rRhArLcCT I Ir LR CARDBONNIER ee J A LE CHANDELIER eg F LE DANONE eg Affichage de Soutenance du Chef d uvre d un apothicaire ex cution publique d une pr paration de sirop de chicor e Codex cerclage jaune et d un empl tre de mucilage de tablettes de citron modifi Rouen fin XVIIE e La formation de l apothicaire Le premier pas vers une formation acad mique avec la D claration Royale de 1777 L apothicaire devient pharmacien Ma trise de pharmacie au sein du Coll ge de Pharmacie gt Un savoir faire un savoir
12. FRIDERICUS HELVETIUS ANHALTINUS C TH NENSIS DOCTOR aa Pructecuis Medicina Hacs Comrris At soie ir pin Morts ef panacea PadixSofre mita Bee eLa th rapeutique un terrain de concurrence entre soignants Concurrence entre soignants patent s en mal d affirmation m decins vs chirurgiens et apothicaires chirurgiens vs apothicaires chirurgiens vs sages femmes de Vancu 2911 e AL v Grenoble 1896 i p 9 11 Paul de Verbe Voir Paul de Ve La concurrence m decin vs apothicaire illustr e par le cas Paul de Violardes Chirurgien barbier de l Ev que de Grenoble et m decin municipal de la ville il fut destitu en 1456 car il exer ait ill galement le m tier d apothicaire sans poss der la ma trise IDD a La boutique de l apothicaire est souvent transform e en lieu de consultation m dicale sauvage plus accessible que le cabinet du m decin o le malade cerclage jaune peut y exposer facilement tous ses maux ce qui n est pas sans d
13. LG D FE Et ZE EN 7 PT y amp e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge La purgation 2 Une m decine vacuante par irritation ou amollissement des intestins l aide d m tiques et laxatifs Clyst re figurine en c ramique lavement rectal avec seringue origine Maya r gion du Chiapas Guatemala Le clyst re apothicairerie de Ch teau Thierry qui sert administrer par voie rectale un purgatif pour provoquer une vacuation lavement de l intestin Clyst re du Congo royaume pr colonial de Bakuba Son emploi dans de nombreuses civilisations t moigne du caract re polyculturel de la pratique de la purgation et de la notion d vacuation des humeurs TT SAE mn mm m ra EN D APO FICARE eg NS Ad Ka d W Us Ki DAME EIS Sa k iw 3 Sch NE e Deux de carreau cune sk EE rouennais coll G kee Gravure illustrant la pratique du clyst re par l apothicaire A Farmacista extraite de l ouvrage carte postale e L Apothicaire Charitable d un Ph Guybert 1625 faisant personnage de partie de la litt rature de 4 com die vulgarisation m dicale qui r italienne d but appara t au XVII si cle 21 A XXe montrant et permettant de d d 17 la constance de comprendre le sobriquet de y 1Y l association du limonadiers des 1 i4 w clyst re et de la T post rieurs dont a pu tre pharmacie Publicit
14. arabe AI Kindi essai de quantification math matique de l effet des simples Ebauche d une pharmacologie du rem de Al Kindi 801 873 essai de quantification de l effet th rapeutique e M decine et pharmacie arabe Alambic pour la distillation des simples Amorce d une approche chimique du rem de DA ENT PRET EEE 3 GTI ge ee cornue bain marie appareil chauffage direct Ka ee de de chaude distillateur r frig rant t te de Maure e EE e DpH to KB Taisia near f MAER EN e cas RE Ua tps beta batterie de cornues parfum four vapeur d eau Alambic arabe pour Supports l op ration de distillation utilis e par Chapiteau d alambic en les alchimistes arabes verre les arabo musulmans en ont t l origine Iran XII XNIE si cle Dispositif de chauffage Appareil distiller d apr s un manuscrit arabe A si cle e M dicine et pharmacie arabe Un apport fondamental 1 Sur un plan g n ral les Arabes ont t les maitres et les ducateurs de l Occident latin A Koyr 1966 eg Avicenne Rhaz s 2 Sur le plan m dical d veloppement de l h pital bimaristan sp cialisation de la pharmacie d veloppement d outils p dagogiques herbiers antidotaires et d instruments alambic Hommage all gorique du Moyen ge arabo musulman l antiquit Aristote en discussion avec des rudits musulmans
15. d argile pey PTE AT criture Gen cun iforme Sumer sur W I Ge NET LS TA ter v VE CR TE laquelle taient Ser collig es des S CEA Le Sfs recettes x PAT A th rapeutiques et eet SE TE Sg des L T0 rx AGENT pr conisations de Er 47 Soins af A e GE KEE d 3 Tablette rem des M sopotamie t moignant des acquis de la pharmacie au temps de Sumer Rep re chronologique civilisation gyptienne de 2900 30 av JC 2 La th rapeutique dans les soci t s de l antiquit e Egypte Papyrus d Eberth l crit permet la transmission des connaissances n 2 02 CE d Se E E d E Op Bouteille I pi m dicinale Fard os Ancienne base de Egypte gt an 1 plomb permettant une pr vention des ophtalmies Papyrus d Ebers trait m dical comportant des recettes th rapeutiques et des rem des Etui kh l et son Th bes Egypte vers 1552 av JC b tonnet pour farder les yeux Rep re chronologique Hippocrate p riode du si cle de P ricl s VE si cle av JC 2 La th rapeutique dans les soci t s de l antiquit e Gr ce Naissance de l art m dical occidental antiquit grecque Cause naturelle de la maladie eg pilepsie une approche rationaliste et naturaliste Vs approche magico religieuse Th orie des humeurs Hippocrate sang phlegme bile jaune bile noire
16. f cret 7 F _ Que fi caufe du long temps que E EE e Be EE pres an brie Pauvres Je malade eft conftip er sque DO EL GR EE K all Ech er Jon pris ke matin ne RE l Er KS o ee EE Ee ventre ce qui n arriue gueres E au ET PE CT Leg EILER OP ORT ADR GEN CS diff ren dra le reiterer au foir fur les quatre NE EK ji S o GE ERIS 5 oucinq heures ouleiour d apres 4u Fa PES ee N 1 Rondes coigles E punen de de ph matin ett Kee ET SR PUR 0 H EE n Rer Ke MARIDES SALES AA CR Auf sil off de rendreledit E ESS Al er a z S SL j Leen Fe 7er See bouillon de ferid on luy fera pren dre au lieu d iceluy vn bon vetre de ptifane laxarie laquelle ze defcriray icy apres au matin jeun comme dict elt prenant ve heure ou deux apres gp aen TE EE Le manuel des dames de charit formules de m dicaments faciles pr parer 1747 des recettes de rem des accessibles tous Les uvres charitables P Guybert exemple de recettes pour les pauvres qui sont constip s Quelques rares initiatives priv es 1 Le bureau des adresses de Renaudot consultations gratuites Un exemple d assistance m dicale du secteur priv mais sans lendemain jusqu la philanthropie du XIXe si cle TH OPHRASTE RENAUD
17. humeurs Les rem des principe des contraires les bains la saign e les cholagogues les diur tiques les purgatifs et le r gime alimentaire seringues pour lavement Pompei ler si cle avant notre re E E BACH DA DUC Meme 13 Peinture murale repr sentant Galien et Hippocrate XIIe CT purgatif vis e th rapeutique selon les Seringues clyst res pour lavement si cle Anagni Italie selon la repr sentation o f hippocratique de la natura medicatrix le m decin est principes hippocratiques Pomp i P l par ses prescriptions pour accompagner le corps si cle av JC malade dans son retour naturel la sant c est la nature qui gu rit Rep re chronologique antiquit gr co romaine jusqu au V si cle ap JC 2 La th rapeutique dans les soci t s de l antiquit e Antiquit gr co romaine Galien Evolution de la m decine hippocratique Galien tablit des correspondances entre les 4 humeurs les 4 temp raments et les 4 l ments Aristote La th rapeutique centr e sur l organe devient moins expectative et plus active LA CORRESPONDANCE CHEZ GALIEN Ce ee ou o nr een s KAES Selon la physique d Aristote tous les corps sont une combinaison de 4 l ments en plus ou moins grande quantit expliquant ainsi les qualit s de la mati re volatile chaud froid sec humide Galien tablit une correspondance g n rale ce mod le sera la
18. o arthropathie typique de la tuberculose Evolution de la pathoc nose en lien avec 3 Les transformations de l organisation sociale traumatismes des violences belliqueuses traumatologie de la vie courante Traumatismes crasement doigts et orteils Blessures par projectiles de type silex Entorses luxations Maladies infectieuses amp Tuberculose rougeole variole grippe typho de salmonellose Les Principales causes de morbidit et mortalit au tumorales Parasitoses interne ascaris distomatose et externe gale teigne n olithique la s dentarisation du n olithique rapprochement Hemopathies Maladies congenitales amp de Maladie de Paget ost oporose scoliose homme animal EE concentration population la CTOISSANGE Spina bifida accumulation d chets etc Maladies d g n ratives Arthrose vertebrale explique la part prise par les maladies infectieuses et Pathologies dentaires Carie parodontose parasitaires S dentarisation du n olithique 2 Emergence de l art de gu rir Amputation d hum rus t moignage et d monstration de l mergence de l art de gu rir au n olithique Cr nes pr sentant des tr panations cicatris es r sultant d une intervention humaine intentionnelle grotte de Merdeplau Aveyron S dentarisation du n olithique 2 Emergence de l art de gu rir Us
19. par o E une autom dication Ci dirig e constitue un eee Do des premiers outils de transmission populaire D un des savoirs AEDI CAMERAE 2 Ee vulgarisation RE Chez Miere Rigodon n Messe m dicale au Moyen Les uvres BE GET Age puis la charitables P Renaissance Guybert Paris 1627 o o o eo oo _ a KE Ze SE E SE E S SH SEN Se SE S y o SE SE EE S S EE 8 Se ee E SE SE E e SE AA SE y yY S SE S SE S SE SE SE SE pi npe SE o SE SC SE Ss Sc BRRR SRNA NNN ARN ARNA RES SE SE SS SS SS SS e SS SE SS E SE SE SE E E Se E SE E SE SE z S SE SE E SS SS es SS oi SE SE o o n x ef 1 gt SE SS SS E SE Ss SE 7 a o E SE E SE SE SE SE SE SE SC E SE GE SE SE SE SC SE os E SS SE E SE SS SE SS E E E E SE SC Has E SE SE SE SE BR Si SE SE E SC SE Si K SS SE S EE SE SE ae Le SE SE K a SE E E ZS SE Ka SE em vm Ledit kee de fen ainfi prepa r defchargerale ventre dela a t amp VE BAHI S Are amoliffant lesexcremens endurcis ei a ver ec tellementque pai spar le Sege ils Er Pe ri i po P n aigriront point les hemorroides D NOR ONER DTA amp ne feront iucurie douleur qui cft vn bon
20. rence la t che des apothicaires d avoir la garde des poids talons en l absence jusqu au XIXe si cle de poids talon reconnu internationalement CATALOGUE GENERAL D E S MARCHANDS EPICIERS ET DES MARCHANDS APOTICAIRES EPICIERS DE CETTE VILLE FAUXBOURGS ET BANLIEUE i DE PARIS Fait le 31 Decembre 1749 A PARIS De l Imprimerie de PrERRE PRAULT Quay de G vres au Paradis M Ee SE Catalogue g n ral des marchands piciers et des marchands apothicaires piciers de Paris 1 49 apothicaires et piciers ont des int r ts communs pour l approvisionnement en drogues et pices L apothicaire et ses outils Cath drale de Chartres d tail d un quatre feuilles la notabilit et le positionnement social de l apothicaire se fait au travers de divers signes ext rieurs ostentatoires Delt em KT A IS A a k e L apothicaire Cath drale d Amiens d tail des sculptures des stalles Ch teau d Issogne ltalie Val d Aoste une des fresques des m tiers l apothicairerie vers 1400 d frei et vk Se Wi i UT T Fr D ge A 1 CT T DET UAIT RIRA N E SA S E CS D f 1l 1 ri EN RH E S BR p WA DW i Mirat meng zm s LL 3 i f d ES we 5 Re re eme Err To KI Ale V A o Maison de l apothicaire Jean Lef vre Angers 1491 e La formation de l apothicaire
21. OT e Il faut que dans un Estat les riches aident D APR S DES DOCUMENTS IN DITS u RUX pauvres son harmonic cessant lorsqu il pi y a partie d enflee outre mesure les autres G GILLES DE LA TOURETTE m demeurant atrophi es Le Journal tient cela de la nature des o nesas Dn De avie seu torrents qu il se grossit par la r sistance HT eg Th RENAUDOT Th ophraste Renaudot 1640 il organise Montpellier un dispensaire de soins gratuits auquel est annex un laboratoire de fabrication de rem des m L rose 18an LIBRAIRIE PLON R PLON NOURRIT gr Ce IMPRIMRURS DITEURS RUB GARANCI RE 10 188 Tons droits r serv s Quelques rares initiatives publiques 2 Les m dicaments du Roy Premi re initiative d assistance institutionnalis e secteur public mais sans suite effective jusqu la fin du XIXe si cle assistance m dicale et sociale Pr figuration de la notion moderne de panier s de soins analogie avec le concept de 5 m dicament essentiel de l OMS En 1706 le roi Louis XIV Touch de compassion par les pauvres malades de la campagne qui p rissaient la plupart faute de Secours fit organiser une distribution annuelle de boites de rem de dans les campagnes Le m decin J H Helvetius en avait la responsabilit chaque caisse de rem de visant un large ventail de pathologies tait accompagn d un mode d emploi OHANNES
22. PH ACIE RUSTIQUE Omnes funt queternionce preter Z qui cfternio o Dees CALE ct lnterienr AN OS DT OT TP Any b ere for EinicThef Aro i Mediciis Le not e aH rdeci A Liri Ihi 0707778 ANL SEA l onal tatio LE ats at mp apr mer eque vtilis acnecefs gt 2 S ei 2 i PPT FRITES farius fiugultari EE EC Ce eg ag print ha je dpt A te gai d amwoe geen d e d partie pp Los de nne DS SE e LUE goanen An L Deere d e ve Ze Zeg A s ff g pen zm 1e La pharmacie rustique L uroscopie destination de l apothicaire dans le Thesaurus le mirage des urines en pharmacie aromatariorum gravure 1775 Paulus Suardi 1536 il d crit les l ments simples d analyse des urines encadr jaune description des qualit s possibles des urines selon la condition du malade eLa th rapeutique L alchimie un des soubassements de la future chimie pharmaceutique Alchimie une philosophie de la nature non distinguable de la chimie jusqu Lavoisier dont les aspects sot riques sont marginaux et tardifs LUE SENS WT e W i p e F i i d D FT AA At ET POST OMAN can VIRUS ED DINI RARI ALS CERTA vu up VM L alchimiste Breughel l ancien gravure de 1558 selon la vision classique le laboratoire alchimiste est repr sent comme un capharna m dont aucune connaissance ne peut raisonnablement Sortir Es Traditionnellement l alchimiste et son laboratoire sont
23. VOTE ES ky d ma Dix i ali pouriti GTE Mk T LU kal Lei bn D unkvgf Plan du cours Chapitre Aux origines de la pharmacie 1 Introduction l histoire de la pharmacie 2 Emergence de la pharmacie la boutique des rem des et l apothicaire Chapitre Il La pharmacie l ge moderne 1 Structuration de la pharmacie moderne le m dicament le pharmacien le laboratoire 2 La pharmacie du XXIe si cle et ses perspectives HISTOIRE REVUE HISTOIRE oe ra PHARMACIE Ss Sr 5 8 E mess men pa Gar am RE me 180 ARRISIEIAIR DE LA ef W D nn Chan La II d Fa tU E E N ET M DICAMENT bk ee a ES Histoire DU REMEDIE Cris a D Pie Maraj nE A A ex m dica ju mMin Faji si j i ents F RAN A d r Histoire des M dicaments 2 me partie Emergence de la pharmacie la boutique des rem des et l apothicaire 1 L art de gu rir dans les soci t primitives 2 La th rapeutique dans les soci t s de l antiquit Sumer l antiquit grecque et la m decine hippocratique l antiquit gr co romaine la pratique m dicale et le rem de 3 La th rapeutique dans les soci t s arabo musulmanes institution hospitali re et pharmacie la m decine arabe 4 Le m tier d apothicaire l Universit m di vale les Constitutions de Melfi les communaut s d apothicaires 5 La th rapeutique au Moyen ge la mo
24. XIII si cle En Europe d s le XIe si cle la plupart des manuscrits arabo musulmans des textes des anciens Galien Dioscoride Avicenne sont traduits en latin P riode chronologique du Moyen ge XI XII si cle la Renaissance Ve 4 Le m tier d apothicaire e L Universit m di vale le savoir docte universitaire s oppose au savoir technique des m tiers manuels Le m decin exerce un art lib ral structur par le discours universitaire autour des Anciens il abandonne la confection des rem des l apothicaire Amorce d une autonomisation de la pharmacie dans l Occident chr tien Frontispice du trait de m decine Fasciculus Medicinae 1495 le m decin en tenue de robe et bonnet est entour des ouvrages des anciens encadr en jaune Hippocrate Galien Universit de Bologne tudiants Avicenne en cours XIVS Rhaz s et proc de a la lectio lecture e Les corporations de m tiers s organisent eg drapiers piciers gantiers apothicaires Les m tiers rel vent des arts m caniques consid r s comme des arts secondaires chirurgien barbier matrone sage femme apothicaire 0 g BS Au Ka CH e E ANA i IW 7 TE Ni AAN A SE D Mi Me y HI k d LU dh 1 3 CHE ra i ZS G d ot L apothicaire ses outils de Le chirurgien barbier pr paration le mortier
25. age de d coction v g tale eg pavot val riane camomille Usage d extraits animaux eg glandes surr nales Capsule de pavot incis e pour r colter la r sine riche en d riv s opiac s vertus analg siques constat es empiriquement Val riane rouge les racines taient utilis es pour les propri t s calmantes toujours inscrite la Pharmacop e 2008 S dentarisation du n olithique 2 Emergence de l art de gu rir La maladie est identifi e un corps tranger qu il faut chasser ou extirper une conception dite archa que qui subsiste durant le Moyen ge L extraction de la pierre de folie l op ration est r alis e par un chirurgien barbier l extirpation est sens e permettre de supprimer la cause de la maladie ici la folie J r me Bosch 1485 Mus e du Prado Le chirurgien ou tailleur de pierre gt porte un entonnoir l envers Tr vanation comme chapeau ce qui le th rapeutique avec caract rise comme cicatrisation ma tris e m decin des fous Rep re chronologique d veloppement de l criture 3200 ans av JC Sumer et Egypte 2 La th rapeutique dans les soci t s de l antiquit e Sumer Recueil codification et transmission de recettes th rapeutiques avec Ebauche des premi res pharmacop es Formes pharmaceutiques potions lavements lotions pommades cataplasmes a EK Mr LA A Tablette
26. apothicaires pour en attester nant la composition la qualit et la provenance face la prolif ration des Le marchand d Orvietan imitations et fausses th riaques en l absence de protection concurrent italien et r put Re de la th riaque e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge Une impuissance th rapeutique temp r e par Quelques rem des actifs disponibles mais mal utilis s Le quinquina mais utilis tardivement car contraire aux canons de la m decine gal nique d fendue par la Facult Cured yesterday of my disease alt d lt ls I died last night of my physician 47948 The Matthew Prior Remedy worse than the Disease Matthew Prior XVIIe si cle illustrant l impuissance de la th rapeutique Mort gu ri par mon m decin Ecorce de quinquina Le quinquina ne s imposera en France Cinchona officinalis comme rem de efficace contre les import e de la m decine fi vres palustres que tardivement et traditionnelle pr colombienne sera longtemps d origine anglaise par les J suites d ou la face l opposition de la Facult au d nomination fr quente de nom des principes hippocratiques et poudre des j suites gal niques Quelques rem des actifs disponibles l ip cacuanha Racine d ip ca import e en Europe du Matto Grosso br silien pour son indication LR Se dans la dysenterie amibe V MEN et comme m tique Be
27. asmodique astringent calmant carminatif cicatrisant cholagogue diur tique m tique mollient expectorant Pilulier d cor polychrome jaune orn d un v que mitr portant la crosse comportant la d nomination latine de l ingr dient r XVIIe si cle i di Vi Beie PTT ieg P KAH Li LI ART LE 19 H Apothicairerie des hospices de Lyon Apothicairerie du ch teau de Baug pays de la Loire boite en ch taignier pour la conservation des simples piluliers pieds balance e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge Une vari t d ingr dients mais des compositions mal d finies et une impr cision des mesures du poids m dicinal en l absence d unit de poids et de mesure reconnue Valeur par rapport Valeur approximative TABLEAU COMPARATIF I Fran ais Latin Abr viation 3 l wit inf rieure en grammes Ate eegen SG x 8 8 g E OM l Bowl VALEUR VALEUR St VALEUR PRENEZ Recipe KR G SE ae a wu lscrupu GRAIN Granum grag x 0 gr 055 mer d Bi E iise l once fou gros te EL s ee PRT DI Bram grimm SCRUPULE Scrupulus D 20 grains 1 gr e dl d r er DRACHME Drachma E raula Sers SCH 500 000 31 250 f3 1 5021 0 05425 ou GROS seu grossus 5 p d gT 372 9311 31 078 205 10 0647 ONCE Uncia 3 8 gros 50 gr I Duech 3 Joe 2 5 844 2 1 2814 0 004053 LIVRE Libra Ru 12 onces 200 gr d E X LIVRE Se
28. de M um Meum officinale quatre gros 16 de Gentiane Gentiana lutea quatre gros 16 d Aristoloche Aristolochiarotunda deuxgros 8 de Cassia lignea Laurus Cassia une once 52 de Qitrons Citrus limonum six gros 14 m an LU Composition de la E EE Th riaque telle qu elle de Calament Melissa calamimha six gros de Cham drys Teucrium cham drys quatre figurait dans la Pharmacop e fran aise EE SEA ae vn wi de 1837 Dietas dee drame E wl ON d nombre 39 La pr paration de la Th riaque par eme ee iech ingr dients dont Nicandre de Colophon consid r comme Se dies chaque propri t isol e l inventeur de la th riaque au Il si cle av ne ne in est suppos e JC image de l ouvrage Theriaca et Anis Pimpinella aiim quatre gros S additionner pour une alexipharmaca X si cle E v action polyvalente Daucus de Cr te Athamanta cretensis deux gros Constantinople Seseli de Marseille Seseli tortuosum quatre gros H La th riaque une panac e devenue un succ s commercial objet de contrefa on et de falsification Siy E j N s D S s mn l ES 8 F i E 8 7 Ve e Zs R E Lens zi Ae SR CRIS ET COSTUMES DE PARIS Pr paration de la Th riaque elle se fait une ou deux fois par an et E ape weie oer dE en place publique par les confr ries d
29. de la m decine num rique future statistique m dicale Que fallait il faire en RECHERCHES effet pour savoir si la saigh e a une influence A SUR LES HFPETS le sur i favorab es marche de la pneumonie et con db DE LA SAIGNEE na tre le degr de cette influence Evidemment i Er QUELQ echercher Sl toutes choses gales d ailleurs les MALADIES INFLAMMATOIRES malades saign s le premier le deuxi me le troi si me le quatri me jour de l affection gu ris ST ee sent plus promptement et en plus grand nom bre que ceux qui ont t saign s plus tard Il M decin de l h pital de la Piti Pr sident p rp tuel de la Socr t m dicale d observation Membre de l Acad mie royale de M decme de Paris Marseille de l Ae iale m dico chirurgicale ad mic p riale m e la Soci t de M decine d dimbourg EN hd LX Recherches sur les effets de la saign e PCA Louis 1835 outre le fait de d noncer les effets d l t res de la saign e morbidit et mortalit le m decin Louis pose les jalons de l essai contr l comparaison num rique du groupe saign e versus le groupe sans saign e m thodologie telle b C qu elle sera formalis e en th rapeutique par B Hill avec la Aa ANN DE L ACAD MIE ROYALE DE M DECINE streptomycine 1947 la comparaison tant devenu le runs fondement moderne de l valuation du m dicament 1835 ST REG SA DA 3 COLL D Ke
30. et caricature affubl l apothicaire jerm voquant l apothicaire et le clyst re fin XIXe si cle M SParmacilea e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge Une vari t d ingr dients et une multiplicit de formes gal niques Simples produits animaux et min raux usage th rapeutique Moyen Age amp Renaissance Cat gorie Exemples Llndiegtions th rapeutiques Gousse d ail racine de guimauve racine de belladone racine de val riane rhizome d hell bore noire corce de bourdaine feuille Ingr dients de digitale feuille de sauge feuille de thym fleur de pavot fleur de passiflore etc Les simples Fruit de benjoin corce de cannelle corce de origine exotique ga ac clou de girofle myrrhe racine de salsepareille corce de quinquina racine f brifuge fortifiant purgatif d ip cacuanha ip ca th etc somnif re tonique Origine animale Axonge sang os foie intestin fiente musc vermifuge etc testicules cornes etc Origine min rale Pierres pr cieuses topaze meraude saphir or partir du XVIe si cle c ruse et litharge sels de plomb antimoine sels de mercure Usage interne Vin breuvage chocolat Formes Infusion tisane bouillon potion sirop lectuaire pharmaceutiques Poudre pilule tablette Cataplasme empl tre liniment collyre gargarisme Lavement suppositoire pessaire huile Les simples origine locale Analg sique antiseptique antisp
31. et savoirs techniques ceux de l apothicaire ou du chirurgien form s sur le terrain Uroscope cartographie urinaire selon le Fasciculus Medicinae Johannes De Ketham 1493 permettant le diagnostic de nombreuses maladies selon les caract res organoleptiques de l urine examin e d tail droite couleur odeur go t aspect Di ES Le trio J M STE X DNY m decin S de 4 patient ES NT IN SR UN neufs apothicaire et l examen de l urine oe Des propri t s des choses Barth l my l Anglais XIIIe gt LLLI E ES l HIS GE S Lg X X D kej e i a 4 Te 4 d di AN 6 f ri dt Ri 47 SI HUT P I ag wm ep N T L uroscopie l apothicaire en revendique une comp tence pour affirmer son savoir faire et un savoir en empi tant sur les domaines du m decin d cat m na ertrabur ad fead modum intuo in ct SE cru chat quam in ao colore Jtem a ba vnom ncbulam vocatur ftat Fuprs infra Munch ogas aa Seegen vchlonge vel fi tpfa a Lt hipfa rubea l upcrine vevrims vel fit alba ngmfi m r mu A occulta m ct orditam 2 natura in R Le ee e a E S Zeg Cregeftom Quinsopuleuli SU 25 CC DD LL LA
32. eveni corrig e par l Auteur s far les plus urieuleg LE e e 4 Ge Avec des Additions confiderable r atieres Fourneaux en fonte avec 2 alambics pour TOME SEC OND l op ration de distillation XVF apothicairerie DEE H tel Dieu Bourg en Bresse Pharmacop e Royale Gal nique et Chymique pour la premi re foi ae a el as 1676 Chez LAU RENT ET le Qu m me ouvrage ph nm sont associ es dans un E in ne onographies de rem des e Approbaies LO Privilege d origine v g tale et chimique n e M decine d e Te TT CC te JOSEF Univers
33. milibra stb 6 onces 180 gr par 135 1 2429 20 bar i SOU Solidus sol i gros Der 25 Les Kl 1 LIVRE Dup Pimiin t6 j B 18 onces 540 gr J 356 370 29 693 3 7122 1 2 374 Dron N 4 9 48i 1 21 NSENBLE Ana 44 822 5ga 1 197 24 ep i 39 520 28 29 t 1789 24 0 04912 3 ut 28 266 3 5332 1 1777 24 0 04907 SG 3 2023 t0674 20 lo 0533 Tableau de correspondance des poids d a e Bee m dicinaux Codex 1638 devant permettre l apothicaire de comprendre l ordonnance Table d quivalence poids m dicinaux vari t s m dicale en l absence d harmonisation des unit s de mesure dans les pays europ ens universelle des unit s de poids et mesures XIXe si cle e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge Un manque de reproductibilit et de fiabilit des manuscrits de recettes th rapeutiques en cause palimpseste E J Z Biesen pleupees rm ef fo D des TL eg AAR A ratures jusqu au d veloppement w e ed te ACTE at Ze d Pi D D His ZE er ce pt N t ri Te en e l imprimerie ec LU Li d en ef S ZS Sg S Se SS 2 S 7 7 K Ee vm S ME S SS 2 mm y Sab S 77 j ee te me d ZER hrnim s au 8 a 8 OU SS e SOS o lpp A D ZS e h S E Livre des simples de Mattheus Plaetarius XIIe si cle base de l antidotaire Liber Iste Waff a Exemple de la monographie de la b toine Pin manuscrit 6862 o lon observe de nombreuses annotations cerclage jaune
34. ominantes Tentation St Antoine l ergotisme ou le mal des ardents d tail malades recueillant le Mill sime sacr un des nombreux rem des utilis s triptyque J r me Bosch 1506 huile sur bois Couvent des Antonins d Issenheim d tail du retable de Saint Antoine Grunewald 1515 huile sur bois en bas droite du tableau sont figur es les herbes destin es la confection du baume de Saint Antoine pour traiter le mal des ardents ergotisme appel galement feu de St Antoine en raison de sa symptomatologie e Les moyens th rapeutiques au Moyen ge Une coexistence pragmatique de La m decine officielle celle de la facult Hippocrate et Galien repr sent e par les m decins chirurgiens patent s maitre apothicaires La m decine populaire les empiriques gu risseurs charlatans p lerinages th rapeutiques et les saints gu risseurs dans un contexte d inefficacit th rapeutique Le Charlatan celui qui vend des drogues sur les march s publiques D Ke SC rem des SE Eer ET M E 3 1 Aa vant s pour ge F0 Es di P gu rir toutes Le Charlatan gravure du Lu Te ANS les maladies XVIII Angleterre My di TA bg EE D Sc L Doomer drops and my pills will WH 5 1668 cure all your ills
35. plaire aux m decins qui y voient concurrence et exercice ill gal m me si dans certaines cit s italiennes cette pratique tait admise et r glementairement d finie Concurrence entre soignants patent s et soignants du secteur informel chacun d fend son pr carr empiriques charlatans colporteurs gu risseurs gens d glise mais le malade quelle que soit sa position sociale passe indiff remment d un secteur l autre La concurrence des gens d glise est permanente notamment celle des s urs apothicaires qui par leur proximit avec les hospitalis s en profitent pour pourvoir leurs malades en rem des qu elles confectionnent et ainsi affirmer leur ascendant spirituel Image un cours de pharmacie dispens aux s urs apothicaires XIXe si cle a 1 peupie qui na pas p us En vie de mourir que les grands court chez les em piriques a Croit aux empiriques a ne renoncera pas aux empiriques il a droit de les interpeller de les tancer Le malade difpute fe plaint gronde ce A 2 Selon l crivain journaliste Mercier XVIIIe si cle Il en r sulte que les empiriques gu rissent et ne tuent pas plus de monde que les m decins endossant robe fourr e eLa th rapeutique un terrain de concurrence entre soignants L uroscopie mirage des urines Une illustration de l opposition constante entre savoirs doctes ceux des m decins form s la Facult
36. r f rence jusqu la Renaissance IN ai AY f df i E d d i T A T Cal JR 7 dl L WE A e Ge P e IN CA Mul tarot lte 7 e t MITA fr ol d To ul H e Wa HI A W 12 ed kb Gr f AMEG TS e En A 04 Repr sentation des 4 temp raments miniature du XVIIe si cle le sanguin le flegmatique le chol rique le m lancolique e Antiquit gr co romaine Dioscoride De materia medica ouvrage de r f rence jusqu au XVE si cle Th orie des signatures concept de similitude entre la structure forme et les fonctions d un l ment v g tal animal ou min ral Ch lidoine Chelidonium majus Dioscoride la th orie des signatures A plantes action cardiaque p che citron bulbe Teinture de ch lidoine B plantes et animaux agissants sur les ruptions utilis e dans la cutan es desquamante oignon poisson serpent pharmacop e hom opathique 2 La th rapeutique dans les soci t s de l antiquit e La pratique m dicale et le rem de Le m decin la fois homme de science philosophe praticien pr parateur de rem de et entour de nombreux autres acteurs Fioles en verre d poque romaine
37. repr sent s p jorativement laboratoire sombre poussi reux et d sordonn pour accentuer et enjoliver la rupture qu a constitu le si cle des Lumi res les Lumi res de la raison vs la tradition herm tique et confuse de l alchimie L alchimiste dans son laboratoire Eug ne Isabey XIXe L alchimie une pratique courante des apothicaires et des chirurgiens qui va s opposer la m decine gal nique Paracelse iatrochimie subversion du savoir des Anciens L alchimiste sculpture de l Eglise Notre Dame Paris t moignant de l int gration dans la soci t de la pratique alchimiste Le portrait pr tendu du m decin Paracelse 1493 1541 copi par Rubens Autoda t des uvres des anciens Galien Hippocrate que selon la l gende Paracelse aurait conduit B le en signe de rupture avec la doctrine gal nique de la facult Paracelse qualifiant ses confr res m decins da ne pouilleux et clamant avec provocation que les boucles de ses chaussures sont plus doctes que Galien et Avicenne L alchimie Ne sera jamais une science mais elle l gue deux apports essentiels 1 La pratique de l exp rimentation pour montrer mais pas encore pour d montrer ni pour v rifier SNS NNN R dll A j TTia Da A f A Bag Ae e E Ze Ee P nes D Va 1 A 2 gt Lab enr AT ei A DSF L ONN Alchimie illustration r aliste d
38. rtalit morbidit les moyens th rapeutiques l acc s la th rapeutique la mont e en puissance de l apothicaire l alchimie point de d part de la chimie m dicinale P riode chronologique g n ral du n olithique 8500 ans et antiquit 3000 ans au haut Moyen ge an mille de notre re 1 L art de gu rir dans les soci t s primitives La s dentarisation du n olithique 8500 ans av JC a deux cons quences sanitaires L volution de la pathoc nose L mergence de l art de gu rir Art pari tal du n olithique il peut tre vu comme un t moignage culturel et religieux de cette p riode l art de gu rir appartenant au m me paradigme Vase n olithique d couvert Pornic S dentarisation du n olithique 1 Evolution de la pathoc nose en lien avec 1 Les modifications alimentaires apparition de caries pr sence de parasitoses 2 L levage et la domestication animale maladies infectieuses passant de l animal l homme tuberculose rougeole variole etc Tuberculose La pal opathologie osseuse est source traces visibles de destruction de donn es relatives la pr sence de osseuse d origine certaines maladies notamment la l tuberculeuse colonne tuberculose A E Zamb vert brale l sions dos enfant du n olithique A UE ENa aE surface endocr ne l sion et B C pe chang ements de r gime fragment os long avec remodelage E d ost
39. t la pharmacie L h pital le bimaristan gt un des premiers lieux de soins et d enseignement m dical clinique lbn Hindu Les cl s de la m decine et le livre de l tudiant l h pital est un lieu de soins et d enseignement Bimaristan la maison du malade gt Nour al Din 1154 Damas aujourd hui mus e de la m decine et des sciences arabes e L h pital et la pharmacie M decine et pharmacie se s parent fonctionnellement Rhaz s Pharmacie dans les h pitaux boutique de pharmacie Encadrement des pratiques autour du rem de inspection qualit falsifications Antidotaire grabadin gt collection de recettes Bagdad 2 m decins en discussion dans une pharmacie lt sayadlila L ew Seed miniature arabe 1273 explication de la SE RL SE MERE miniature mus e Topkapi e M decine et pharmacie arabe Avicenne Canon de la m decine Un tat des connaissances m dicales qui restera influent jusqu la Renaissance Canon de la M decine dition h bra que 1491 m decins coutant la description d une maladie dans une pharmacie Blason de la Royal Pharmaceutical Z Society avec les Ca dde S effigies de Galien Le Canon de la M decine traduit par gauche et d Avicenne Cr mone XII droite x x es si cle IS ENDA RATIO VALETUDIN EN 3 e M decine et pharmacie
40. tiere Pierre Mace filz sanitaire th tralis e sous forme d un dragon de Simon Mac aage de Sur ses ailes figurent les mots peste l pre six ans mort de la peste chol ra variole grippe enserrant une femme Cam Dot re AE Beer 2499 PEN geit Bt gebr br EI ZX di A Sy mang ze EK l P Cu siei e we Emih Fee ek L de mask D S JP q n or Maladies mentionn es dans les manuscrits du haut Moyen Age occidental Maladies avec infection ou Occurrence parasitose Fi vres BEA Variole varicelle rougeole paludisme Appareil digestif 4 Dysenterie diarrh e verminoses Appareil respiratoire 1 6 Phtisie scrofule tuberculose Ae plaies blessures 2 L EL Re E EE e ao Syst me nerveux n M ningites paralysie t tanos _ Sous total O 2 Appareil digestif 12 Intoxications alimentaires sevrage pr coce Appareil respiratoire 4 Dyspn e toux catarrhes emphys me Traumatismes blessures 1 o oyo Syst me nerveux 12 Convulsions apoplexie psychoses rte o a S oooO Autres 38 Arthrose goutte dermatoses empoisonnements Sous total o DO E d apr s J N Biraben in Histoire de la pens e m dicale en Occident Antiquit et Moyen Age e Les causes de mortalit et morbidit Un tat de sant pr caire Hygi ne d faillante malnutrition intoxications alimentaires pid mies r currentes et maladies infectieuses infantiles pr d
41. un laboratoire atelier d essayeur fin du XVI si cle d apr s Lazarus Ercker 1580 Laboratoire d alchimiste gr ce aux progr s dans la fabrication du verre les C alambics se perfectionnent et la distillation devient une des op rations principales des alchimistes et fera l objet d enseignement manuscrit du XIV si cle dx apiee ef La ranon Lang eto EEs a o e ZE e G F DT ES 8 TEE SES A pe RE SAT z een EE mme A 7 FE reg ee Grap me efe lai T7 Se Emens ce amp l RAR DR EN SE ere If Gegen engems Se CA ES 2 La banalisation de l usage du laboratoire lieu d exp rimentation et le d veloppement de nombreux instruments de laboratoire qui seront utilis s ensuite par la chimie pharmacie HT 28 Se Appareil de distillation gradu Bain marie dans un baquet Balances poids cucurbite verre alambic verre appareils de distillation Avec Lavoisier de l alchimie la chymie On passe d un ir bricol savoir bricol et dogmati Ka atique approche scientifique gmatique un Savoir reposant sur une La chimie devient la science pivot de la pharmacie PHARMACO PEE 9 fN ROYALE Z GALENIQUE a E T CHYMIQUE V Par Moyse CHARAS cy devant Apoti guaire Artifie Ze Roy en fon lardin Royal des Plantes pre ent Dofteuren Meecine Chymifie du Roy de La Grande Bretagne SECONDE EDITION R
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