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guide securite ffb - site marc lartigue

1. Quel est le seuil de bruit partir duquel des protecteurs individuels doivent tre mis la disposition des salari s expos s 80 dB A voir rubrique Bruit B timent actualit n 8 22 avril 2003 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 65 Li TEST Pr vention 2 Quelles pr cautions prendre aux abords des r seaux a riens ou enterr s sous tension Les entreprises qui vont ex cuter des travaux dans une zone comportant des r seaux en exploitation doivent adresser une d claration d intention de commencement de travaux DICT chaque exploitant concern par les travaux voir rubrique DICT Qu appelle t on une grue auxiliaire Tous les bras de levage embarqu s sur camion quelles que soient la taille du camion et la capacit du bras de le vage voir rubrique Grue auxiliaire Depuis quelle date les employeurs doivent ils d livrer une autorisation de conduite aux conducteurs de grues auxiliaires Depuis le 5 d cembre 2001 et apr s s tre assur s de e leur aptitude m dicale e leur connaissance de l quipement et leur aptitude le conduire en s curit e leur connaissance des sites o la grue auxiliaire est susceptible d vo luer voir rubrique Caces Quels sont les autres types d quipements de travail soumis autorisation de conduite e Les nacelles ou PEMP e Les grues tour e Les
2. partir d un plan de travail muni de protections contre les chutes de hauteur garde corps lisse interm diaire plinthe e L obligation de formation pour les employ s qui se servent de cordes ainsi que pour ceux qui montent ou utilisent des chafaudages est renforc e e Des pr cisions sont apport es sur les conditions dans lesquelles les entreprises peuvent employer des chelles escabeaux marchepieds ou cordes Un d cret introduit dans le code du travail des dispositions interprofes sionnelles e sur le travail en hauteur e sur l utilisation des chelles esca beaux marchepieds e sur l utilisation des cordes e sur le montage et l utilisation des chafaudages Concernant les chelles et les cha faudages ce d cret reprend de nom breuses dispositions pr existantes Echelles et escabeaux Les chelles escabeaux et marche pieds ne doivent pas tre utilis s comme postes de travail Toutefois le m me article pr cise que ces qui pements peuvent tre utilis s e en cas d impossibilit technique de recourir un quipement assurant la protection collective des travailleurs e ou lorsque l valuation du risque de chute a tabli que ce risque est faible et qu il s agit de travaux de courte dur e ne pr sentant pas de caract re r p titif A noter Ce nouveau texte est plus souple mais il responsabilise davantage les employeurs En effet pour j
3. B timent actualit n 9 2 mai 2006 1 D cret du 14 novembre 1988 2 Code du travail articles R 232 12 30 R 232 12 49 3 Code du travail articles R 235 3 5 1 R 235 8 5 15 4 Arr t du 10 octobre 2000 JO du 17 octobre 2000 5 Circulaire minist rielle DRT n 89 2 du 6 f vrier 1989 modifi e par circulaire du 29 juillet 1994 V TEMENTS DE PROTECTION Fourniture et port Les inspecteurs du travail sont particuli rement vigilants en ce qui concerne les conditions de travail sur chantier et dans les ateliers Dans plusieurs d partements des observations ont t faites notamment sur la fourniture et le port des v tements de travail et des v tements de protection Ce que disent les textes 1 L employeur doit mettre la disposi tion des travailleurs qui sont affect s des travaux salissants ou insalubres des v tements de travail appropri s L employeur doit galement mettre la disposition des travailleurs expo s s des risques de nature porter atteinte leur sant ou leur s curit des quipements de protection indi viduelle Lorsque les risques d atteinte la sant sont li s l exposition au froid et aux intemp ries sur les lieux de travail l employeur doit fournir des v tements de protection appropri s chauds et imperm ables Lorsque les risques d atteinte la sant sont des risques physiques l employeur doit fournir des v te ments de protection app
4. conduire un engin de chantier ou un appareil de levage en s curit et d tre en r gle de ses obligations r glementaires Faire tester les conducteurs apr s formation si n cessaire par des or ganismes habilit s leur d livrer un Caces voir rubrique Caces La fourniture de v tements de protection par l employeur est elle obligatoire Oui pour tous les personnels de chantier voir rubrique V tements de travail Les chariots automoteurs conducteur port doivent ils comporter une ceinture de s curit Oui depuis le 5 d cembre 2002 voir rubrique Chariots A partir de quelle date les travailleurs ind pendants devront ils justifier d une formation ad quate la conduite des engins de chantier et des appareils de levage partir du 1 juillet 2003 voir rubri que Appareils de levage Quels sont les types d appareils de levage soumis la proc dure d autorisation de conduite Tous les appareils de levage grues tour grues mobiles grues auxiliaires de chargement PEMP voir rubrique Caces Qui doit fournir les quipements de protection individuelle aux int rimaires L entreprise d accueil sauf accord contraire avec l entreprise de travail temporaire Voir rubrique EPI Quelle est la premi re cause d accidents graves et mortels dans la profession Les chutes de hauteur voir rubrique Accidents du travail
5. l alcootest les salari s oc cupant certains postes qui sont pro pos s par le r glement int rieur liste que l entreprise peut compl ter e Interdiction de fumer dans certains lieux de travail comme les ateliers de menuiserie o le risque d incendie est aggrav par la pr sence de mat riaux et de produits inflammables e Obligation de respecter les r gles de circulation et les balisages de chan tier e Interdiction d utiliser des machines engins v hicules dont on n a pas la charge ou dans un but diff rent de ce lui pour lequel ils ont t confi s Convaincre les salari s Le respect des r gles de s curit passe par l exemple Il appartient au chef d entreprise de montrer sa d termination et d tre exemplaire Le meilleur moyen de progresser en mati re de pr vention des risques professionnels est bien s r de r ussir convaincre les salari s du bien fond des r gles mises en uvre Mais si certains salari s sont r fractaires l employeur dispose d arguments responsabilit p nale ventuelle et de moyens droit disciplinaire pour obtenir le respect des r gles de s curit B timent actualit n 21 9 d cembre 2002 1 Voir S curit 1 Obligations des salari s Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 63 Li T L PHONES PORTABLES Sur chantier et en atelier Lusage des t l phones portables au travail peut
6. partir d un chafaudage e 2 827 arr ts de travail e 418 handicaps vie e 10 accidents mortels B timent actualit n 3 8 f vrier 2005 1 Arr t du 21 d cembre 2004 en compl ment du d cret du 1 septembre 2004 sur les travaux en hauteur CHAFAUDAGES VOLANTS 3 Moufles cordes Certaines entreprises utilisant des plateaux suspendus par des cordes et des moufles ont re u des mises en demeure d inspecteurs du travail et ou des injonctions d agents des Cram leur demandant de mettre leur mat riel en conformit avec les exigences r glementaires Est il interdit aujourd hui d utiliser des plateaux d chafaudages munis de moufles cordes La r glementation relative aux qui pements de travail n est pas r dig e en termes d interdiction d utilisation mais en termes d exigences techni ques auxquelles ils doivent r pondre Les plateaux suspendus par des cor des et des moufles ne r pondent plus aujourd hui aux exigences techniques r glementaires applicables aux qui pements de travail servant au levage des personnes notamment absence de blocage automatique et absence de parachute en cas de d crochage accidentel L obligation de mise en conformit de ces quipements date du 5 d cembre 2002 Attention Le fait que les plateaux d chafaudages suspendus par des cordes et des moufles r pondent aux exigences du d cret du 8 janvier 1965 ne les rend pas conformes pour autant
7. suivie de la date et de votre signature En aucun cas les mod les propos s ne peuvent tre utilis s s il n y a pas de d marche pr vention dans len treprise B timent actualit n 5 11 mars 2002 1 D claration d intention de commencement de travaux 2 Plan particulier de s curit et de protection de la sant Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 31 DICT Travaux proximit des r seaux Les travaux proximit des r seaux a riens ou souterrains sont une source de dangers notamment proximit des r seaux moyenne tension environ 95 des accidents mortels Avant les travaux le chef d entreprise doit tablir une d claration d intention de commencement de travaux DICT Les travaux proximit des r seaux comportent des risques lectrocu tion lectrisation explosion inonda tion dans presque tous les cas les salari s sont victimes d accidents gra ves et ou mortels et les d g ts mat riels sont importants Exemples e chafaudages roulants camions ben nes bras de levage heurtant une ligne a rienne 20000 V e pelleteuses arrachant des conduites de gaz ventrant des conduites d eau ou entrant en contact avec une ligne enterr e Le nombre important d accidents gra ves et de d c s montre que la conscien ce du danger chappe souvent aux pro fessionnels comme aux particuliers Des obligations part
8. Mai 2006 55 RISQUE ROUTIER Le risque routier est aujourd hui la premi re cause d accident mortel du travail pour l ensemble des professions et la deuxi me dans le BTP Dans son Plan sant au travail PST le gouvernement s est fix comme objectif la promotion de la pr vention des accidents du travail routiers Etat des lieux En 2003 les statistiques de la Cnam relatives aux accidents du travail et aux accidents de trajet avec implica tion d un v hicule dans le BTP recen sent e 1958 accidents du travail avec ar r t dont 27 accidents mortels e 6706 accidents de trajet avec ar r t dont 60 accidents mortels Le risque reste majeur pour le BTP mais les chiffres sont en am lioration par rapport l ann e 2000 2304 acci dents du travail avec arr t et 36 morts 9553 accidents de trajet avec arr t et 69 morts mais rappelons que len semble du risque travail transport g n re la perte et l indemnisation de 690000 journ es de travail L valuation du risque routier Le risque routier est pris en compte dans le logiciel Maeva BTP et affect d un indice de gravit 1000 risque mortel Pour pouvoir donner les infor mations relatives la fr quence d ex position fixer les priorit s d action et d terminer les mesures de pr vention ad quates l entreprise doit faire son propre tat des lieux Recenser le personnel effectuant des d placements li s au travail Nom
9. VALUATION DES RISQUES 2 En savoir plus L valuation des risques est une obligation ancienne seule la tra abilit de cette valuation est une obligation nouvelle Depuis le 1 janvier 19939 les em ployeurs doivent mettre en uvre les principes g n raux de pr vention voir encadr Depuis cette date l valuation des ris ques vient en deuxi me position dans les principes g n raux de pr vention juste apr s le principe d vitement des risques Cependant le code du travail n avait pas organis la formalisation de l va luation des risques ce qui tait contraire la directive europ enne l origine de cette obligation et la France fut somm e de r gulariser la situation C est ainsi que la formalisation de l valuation des risques institu e en 1993 est pr vue et la transcription des r sultats sur un document unique exigible compter du 7 novembre 2002 Une formalisation de l valuation des risques pour quoi faire Pour photographier date r gu li re le niveau des risques existants dans les entreprises et permettre l employeur de disposer d un outil pour b tir un programme de pr ven tion L valuation des risques n est pas une finalit en soi c est le pr alable la d marche de pr vention que doit mettre en uvre chaque employeur Qui peut demander le document unique d valuation R glementairement l inspecteur du travail les agents de
10. curit collective et individuelle e des modes op ratoires compatibles avec les r gles de s curit e des d penses d hygi ne et de s cu rit n cessaires L envoi des d clarations obligatoires pr alables l ouverture des chantiers et notamment DICT demande de consignation de r seau La r daction des plans de pr vention et PPSPS lorsque ces plans sont requis sur les chantiers qui lui sont confi s L tablissement des plans de circu lation de stockage des mat riaux et d implantation des installations com munes d hygi ne exig es par la r gle mentation L approvisionnement des chantiers en quipements de travail outillage installations d hygi ne protections collectives protections individuelles et mat riels de premiers secours ad quats en puisant dans les stocks en achetant le mat riel manquant dans la limite de l enveloppe qui leur a t attribu e ou en en r f rant leur res ponsable de secteur qui a re u d l gation cet effet La v rification lors des passages sur les chantiers du respect par les chefs d quipe des missions qui leur ont t confi es Niveau chef d quipe Le contenu de la d l gation de pou voirs des encadrements directs de chantier peut comporter les points suivants L apposition des affiches obligatoires et la tenue sur le chantier des regis tres de s curit La v rification du bon tat du mat riel et de l outillag
11. e et une infraction de droit commun le fait de causer autrui par manque ment une obligation de s curit une incapacit sup rieure trois mois Le chef d tablissement encourt e les sanctions du code du travail amende de 3 750 e et les sanctions du code p nal deux ans d emprisonnement une amende de 30000 affichage ou pu blication du jugement Le cumul des sanctions prononc es ne pourra pas exc der deux ans d em prisonnement 30000 affichage ou publication du jugement B timent actualit n 2 28 janvier 2002 1 Article L 263 2 2 Article R 222 19 ACCIDENTS DU TRAVAIL Test Les questions concernant les accidents du travail et les maladies professionnelles sont nombreuses nous avons retenu les plus fr quentes pour y apporter une r ponse Un inspecteur du travail a reproch une entreprise de ne pas lui avoir signal le jour m me l accident du travail d un de ses salari s Avait elle obligation de le faire NON d ailleurs le courrier de l inspection du travail regrettait que l entreprise ne l ait pas inform mais ne signalait pas un manquement une obligation R gle mentairement c est la Cpam Caisse pri maire d assurance maladie qui assure l information de l inspecteur du travail En effet l entreprise doit d clarer tout accident dans les 48 heures la Cpam dont rel ve la victime au moyen d un imprim qui comporte qua
12. entreprise qui accueille la livraison voir rubri que Livraison des mat riaux Quelles pr cautions prendre pour l emploi de produits chimiques Respecter les pictogrammes appo s s sur les contenants des produits chimiques solvants colles diluants d tergents r clamer au fournisseur vendeur fabricant importateur la fiche de donn es de s curit FDS la communiquer au m decin du tra vail et voir avec lui les mesures de pr vention mettre en uvre voir ru brique Risque chimique A partir de quel effectif les installations sanitaires de chantiers sont elles obligatoires Elles sont obligatoires quel que soit l effectif et quelle que soit la dur e du chantier voir rubrique H berge ment La fourniture de v tements de protection par l employeur est elle obligatoire Oui pour tous les personnels de chan tier voir rubrique EPI Peut on utiliser des chafaudages sur taquets d chelles NON c est interdit ces chafaudages ne r pondent plus aux exigences r glementaires de s curit voir rubri que Travail en hauteur Maeva BTP Identifier et valuer vos risques professionnels Une base de r f rence des situations de travail potentiellement dangereuses Des fiches techniques d aide la pr vention Des conseils pour l laboration de votre plan d actions Par une succession de questions simples le logiciel Ma
13. et donnent des pr cisions sur les m thodes utiliser d terminent la pr sentation la structure et le contenu des rapports de chaque v rification listent les informations que doit four nir le chef d tablissement La v rification initiale R alis e lors de la mise en service ou apr s modification de structure des installations lectriques de l tablis sement elle a pour objet de v rifier la conformit de ces installations aux prescriptions et normes applica bles partir de documents notes de calculs plans et sch mas notices at testations de conformit s examens sur site essais et mesurages Rappel Les installations de chantier ne sont ja mais identiques d un chantier l autre m me si certains l ments sont r u tilis s tels les c bles armoires cof frets baraquements l usage des tra vailleurs L installation lectrique de chaque nouveau chantier doit donc faire l objet d une v rification initiale lors de sa mise en service Les v rifications initiales sont prati qu es par une personne ou un orga nisme agr choisi par l employeur sur une liste fix e par arr t 76 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Les v rifications p riodiques Elles ont pour objet la v rification du maintien en tat de conformit des installations l examen de toute modification autre que de structure en vue de v ri
14. foe Des chantiers et des ateliers plus s rs pour tous Parce que la pr vention est une affaire de management et de bonnes pratiques parce que le risque z ro n existe pas parce que la responsabilit des chefs d entreprise est de plus en plus engag e parce que la r glementation est souvent changeante presque toujours obscure et de plus en plus abondante B timent actualit informe ses lecteurs et leur propose dans chacun de ses num ros depuis six ans des outils mis au point par la FFB et ses partenaires Textes conna tre pr cautions prendre informations diffuser m thodes mettre en uvre mat riels adapter quipements fournir entretenir v rifier la liste est longue Pour aider les chefs d entreprise pr server la sant de tous am liorer les conditions de travail et pr venir les risques d accidents dans l entreprise et sur les chantiers ce document pr sente la derni re version des th mes d velopp s dans B timent actualit depuis 2000 Retrouvez ces textes sur le site de la F d ration du B timent de votre d partement Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 1 Sommaire A Accidents du travail MP tat des lieux 2002 tat des lieux 2003 tat des lieux 2004 Combien a co te Contentieux Etes vous bien assur Instruction p nale Responsabilit p nale Test Accueil des int rimaires Les r gles respecter Acc
15. intervenir dans l tablis sement Les salari s des entreprises ext rieu res si geant au CHSCT largi de l en treprise utilisatrice b n ficient e de la protection accord e aux repr sentants du personnel e d une formation sp cifique corres pondant des risques ou facteurs de risques particuliers en rapport avec l activit de l entreprise Le chef d entreprise ext rieure doit permettre ceux de ses salari s qui si gent au CHSCT largi d exercer leurs fonctions Le CHSCT largi est r uni au moins une fois par an et lorsqu un salari d une entreprise ex t rieure est victime d un accident tablissements class s Seveso seuils hauts e Etablissements soumis autorisation pr fectorale parce que susceptibles de cr er par danger d explosion ou d manation de produits nocifs des risques tr s importants pour la sant ou la s curit des populations voisines et pour l environnement articles L 512 1 et L 512 4 du code de l environnement e Cavit s souterraines naturelles ou artificielles soumises autorisation pr fectorale parce que stockant du gaz naturel des hydrocarbures liquides liqu fi s ou gazeux ou des produits chimiques destination industrielle article 3 1 du code minier Rappel Entreprise utilisatrice Entreprise au sein de laquelle se d roulent des travaux de maintenance d entretien d am nagement D cret du 20 f vrier 1992 E
16. lectrique l autorisant c toyer le risque lectrique Etonnement de l entreprise Devait elle faire habiliter ses plombiers OUI elle aurait d faire passer ses plombiers l habilitation des non lectriciens BO HO voir tableau Il faut le savoir Les personnels non lectriciens vis s par la circulaire sont les peintres les plombiers les chauffagistes les poseurs de stores lectriques il est conseill de les soumettre l habilitation BO HO adapt e aux personnels non lectriciens amen s fr quenter le risque lectrique B timent actualit n 10 24 mai 2005 1 Article 48 du d cret 88 1056 du 14 novembre 1988 2 Circulaire DRT n 82 2 du minist re du Travail du 6 f vrier 1989 modifi e le 29 juillet 1994 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mail 2006 45 HABILITATION SITES CHIMIQUES Comment l obtenir Depuis le 1 janvier 2004 les entreprises qui r alisent des travaux d entretien et de maintenance dans des sites chimiques doivent tre habilit es L habilitation est d livr e par l entre prise d accueil pour les interventions habituelles dans les sites chimiques non class s Seveso seuil haut Pour les sites chimiques class s Se veso seuil haut elle est d livr e par des organismes ext rieurs Apave Bureau Veritas Socotec Norisko Sgs Dnv sur la base d un r f rentiel d fini par l Union des industries chi
17. 10 ans concernant e Les secouristes du travail Les formatione OPPBTR 222ninasncimrate iesstteroeremanneetent A SEE oE AE A A E A S e Les habilitations lectriques amp bes chauas Pl sain hante a Formation g n rale la s curit Comment est assur e la formation la s curit correspondant l valuation des risques i Quelle actualisation 1 an 18 mois Quelle formalisation Attestations de l OPPBTP de la Cram Accueil des nouveaux embauch s et des contrats pr caires Existe t il une proc dure orisiirisii teen tetunelins Existe RL TA ES RENE an TT TE BALE ee LR A E AA Pratiques en mati re de recours l int rim Y a t il des relations pr tablies avec des prestataires S l CHONN S A EAT eme mr E Qui d finit les besoins 7 Qui accueille les int rimaires remet les EPI saaiiiiieeereaa Qui dispense la formation renforc e 10111iircrnncncrrnn Locations de mat riels et d engins de levage Qui d cide Qui choisit Opportunit et ad quation du mat riel Qui r ceptionne les chafaudages les engins V rifications p riodiques des engins des mat riels Qui veille au calendrier de v rification des grues nacelles endins UE CHANTIBR A Listen estnunsctnemsthreeretarnissute Qui tient jour ou fait tenir jour le registre de s curit V hicules d entreprise Qui en assure l e
18. Attention L obligation r glementaire n impose pas au ma tre d ouvrage une puissance lectrique minimum pour alimenter les grues et autres quipements de travail du chantier B timent actualit n 19 10 novembre 2003 1 Articles L 235 16 et R 238 40 R 238 45 du code du travail 2 L 263 9 du code du travail 3 Article R 238 18 du code du travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 79 SITES UTILES ACOSS Agence centrale des organismes de S curit sociale Caisse nationale des Urssaf www urssaf fr AGIRC Association g n rale des institutions de retraite des cadres www agirc fr ARRCO Association pour le r gime de retraite compl mentaire des salari s www arrco fr CANAM Caisse nationale d assurance maladie des professions ind pendantes www canam fr CANCAVA Caisse autonome nationale de compensation de l assurance vieillesse artisanale www cancava fr CGPME Conf d ration g n rale des petites et moyennes entreprises www cgpme org CNAM Caisse nationale d assurance maladie www ameli fr CNAV Caisse nationale d assurance vieillesse des travailleurs salari s www cnav fr CNPP Centre national de pr vention et de protection www cnpp com CNSBTP Caisse nationale de surcompensation du B timent et des travaux publics de France www cnshtp fr CTIP Centre technique des institutions de pr voyance www ctip asso fr FFB
19. Organisme Professionnel avec la Croix Rouge Fran aise de Pr vention du B timent et des Travaux Publies o on O 3 F H mija crox nouae rnan use N Indigo 0 820 820 220 AU eta Mas partenaires Ces sessions de sensibilisation sont gratuites et destin es uniquement aux professionnels Te M nus Jill Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 61 S CURIT 7 Obligation des salari s Tout salari a une obligation de s curit pour lui et les autres D j plusieurs fois interpr t par la Cour de cassation dans des affaires p nales ce principe a t confirm par la chambre sociale de cette m me Cour en mati re de droit disciplinaire La responsabilit des salari s en ma ti re de s curit est un sujet qui re vient souvent dans les d bats sur la responsabilit p nale La plupart d entre vous pensent que cette responsabilit n est jamais rete nue par les tribunaux Le r cent arr t de la Cour de cassation nous donne l occasion de voir ce qu il en est exac tement Ce que disent les textes Conform ment aux instructions qui lui sont donn es par l employeur ou le chef d tablissement il incom be chaque travailleur de prendre soin en fonction de sa formation et selon ses possibilit s de sa s curit et de sa sant ainsi que de celles des autres personnes concern es du fait de ses actes ou de ses omissions au
20. Pendant l utilisation le locataire est responsable des incidents et accidents li s une mauvaise utilisation du ma t riel Il lui est donc conseill de e confier la conduite de l quipement un personnel qualifi avec Caces et de le munir des autorisations de conduite correspondant aux quipe ments lou s e maintenir le mat riel lou en tat de conformit et en bon tat de mar che et de le g rer en bon p re de famille cette obligation consiste utiliser l quipement conform ment la notice d utilisation e effectuer les v rifications g n rales p riodiques d usage pendant la dur e du contrat Sanctions applicables au locataire Le locataire a en charge la responsa bilit civile et p nale li e au choix l installation et l utilisation de l qui pement Exemples La responsabilit p nale du locataire sera recherch e toutes les fois e qu il aura choisi un quipement non appropri aux travaux r aliser e qu il n aura pas v rifi la conformit de l engin r ception pointage des documents et registres e qu il aura confi la conduite de l ap pareil de levage un personnel non qualifi e qu il n aura pas respect les limites maximales de charges Pour les m mes manquements le m ca nisme traditionnel de la responsabilit civile s appliquera en cas d accident e recherche ventuelle de faute inex cusable pour un salari victime d
21. cifiques Oui vous avez des obligations d cla ratives et des responsabilit s civiles et p nales sp cifiques Obligations d claratives L entreprise utilisatrice a l obligation d informer dans le d lai de 24 heures par lettre recommand e avec AR e l entreprise de travail temporaire qui a en charge la d claration d acci dent du travail aupr s de la Cpam e l inspecteur du travail e le service de pr vention de la Cram L information est faite sur un imprim r glementaire quatre volets le qua tri me volet tant conserv par l entre prise utilisatrice Responsabilit civile et faute inexcu sable Lorsque l int rimaire est victime d un accident du travail qui lui laisse une IPP de plus de 10 le co t de l acci dent est partag entre l entreprise uti lisatrice 1 3 et l entreprise de travail temporaire 2 3 L entreprise utilisa trice qui n a pas dispens de formation la s curit lors de l accueil de l int rimaire est r put e avoir commis une faute inexcusable L entreprise qui n a pas respect les r gles de s curit au poste de l int rimaire s expose ga lement la reconnaissance de la faute inexcusable Dans les deux cas l entre prise devra d dommager la victime de l ensemble des pr judices subis Responsabilit p nale travail et responsabilit p nale g n rale L entreprise utilisatrice est responsa ble p nalement des infractions
22. correctionnel p nale non respect d une r gle de s curit l origine de l accident Peines de prison Affichage et publication du jugement tes vous bien assur L assurance faute inexcusable sou vent incluse dans les contrats de res ponsabilit civile des chefs d entre prise a beaucoup volu ces deux derni res ann es N oubliez pas de v rifier d s aujourd hui vos conditions d assurance faute inexcusable 2 Faute p nale Une faute p nale est un manquement la loi ou au r glement En mati re de sant et de s curit au travail il y a faute p nale quand il y a non respect d une r gle de s curit absence de garde corps en bord de rive travail l chelle non justifi techniquement quipement non conforme Qui paie les amendes La personne physique condamn e le chef d entreprise ou le d l gataire de pouvoirs Les amendes sont des pei nes personnelles qui ne peuvent pas tre pay es par l entreprise Le montant des amendes est fonction de la gravit de la faute p nale commise Exemple 2 200 euros et 1 an de prison avec sursis Condamnations p nales pour accident mortel m me affaire que celle ayant donn lieu octroi au contentieux civil de 215 000 euros de dommages int r ts Attention on ne peut pas s assurer contre la responsabilit p nale B timent actualit n 7 5 avril 2005 Guide de la Pr vention F d
23. d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Les vaccinations sont elles obligatoires NON le BTP ne fait l objet d aucune r glementation particuli re rendant des vaccinations obligatoires mais les employeurs doivent valuer les risques biologiques auxquels sont soumis leurs salari s et suivre les re commandations des m decins dutra vail du BTP voir rubrique Vaccina tion Quand doit on r diger un protocole de s curit Lorsqu un menuisier re oit une livrai son de bois un ma on des livraisons de ciment et tout autre profession nel de b timent des livraisons de mat riaux Autrement dit lorsqu une entreprise ext rieure effectue des transports et livraisons de mat riaux ou marchandises pour le compte d une entreprise utilisatrice voir rubrique Livraison de mat riel B timent actualit n 11 10 juin 2003 TEST Pr vention 3 Vous devez r aliser des travaux proximit de r seaux a riens ou souterrains lectricit gaz eau quelle formalit accomplir L entreprise y compris l entreprise sous traitante qui ex cute des tra vaux dans une zone comportant des r seaux en exploitation doit adresser une DICT d claration d in tention de commencement de tra vaux Cerfa n 90 0189 chaque exploitant concern par les travaux voir rubrique DICT Quel document sp cifique aux appareils de levage a t r cemment mis en place Depuis le
24. ne toxique pour la reproduction e tout agent chimique qui fait l objet d une valeur limite d exposition pro fessionnelle contraignante VELP e tout agent ne rentrant pas dans les deux premi res cat gories mais pr sentant quand m me un risque pour la s curit et la sant des travailleurs agents non class s mais list s dans les tableaux de maladies profession nelles huiles de d coffrages r sines poxydiques goudrons oxyde de fer Commentaires La d finition extensive de lagent chimique inclut les poussi res les manations les r sidus les d chets La d finition extensive de l agent chimique dangereux vise de nom breux produits utilis s par les entre prises du B timent les peintures en duits colles r sines vernis diluants solvants d capants Le d cret vise galement de fa on pr cise et sp cifique les poussi res de bois ainsi que le plomb m tallique et leur fixe des valeurs limites d expo sition professionnelle VELP gt gt gt gt gt gt Qu est ce qu une valeur limite d exposition professionnelle VELP La VELP est une valeur limite de moyenne d exposition professionnel le mesur e ou calcul e par rapport une p riode de huit heures Elle peut tre indicative ou contrai gnante Pour les poussi res de bois et le plomb le d cret fixe des valeurs contraignan tes c est dire des valeurs qui ne doivent pas tre d pass es et pour lesque
25. proximit de conducteurs nus sous tension qu des personnes qualifi es pour les ef fectuer et poss dant une connaissan ce des r gles de s curit lectrique adapt es aux travaux ou op rations effectuer Il doit en outre remet tre contre re u chaque travailleur concern un recueil de prescrip tions de s curit Ce texte applicable dans toute entre prise qui met en uvre ou c toie des courants lectriques impose que l em ployeur qualifie ses personnels la fr quentation du risque lectrique dans les op rations courantes d inter vention sur ou proximit d instal lations en exploitation et lui remette des instructions appropri es Exemple travaux de plomberie tra vaux de peinture avec d montage des prises et interrupteurs peinture dans des locaux techniques o se trouvent des pi ces nues accessibles normalement sous tension Comment s assurer de cette qualifi cation c toyer le risque lectrique Que mettre dans le recueil de pres criptions Un des bons moyens de r pondre ces questions et de respecter l obli gation r glementaire de formation et d information des personnels est de suivre la proc dure d habilitation En effet l administration et les institu tions de pr vention consid rent que l adoption de la proc dure d habili tation est le meilleur moyen pour les entreprises de remplir leurs obliga tions De m me le minist re du Travai
26. quipement de travail appropri pour un poste de travail en hauteur Aujourd hui la r glementation rap pelle ce principe et pr cise que l chel le peut tre utilis e comme poste de travail en cas d impossibilit technique de recourir un quipement assurant la protection collective des travailleurs ou lorsque l valuation du risque de chute a tabli que ce risque est faible et qu il s agit de travaux de courte dur e ne pr sentant pas de caract re r p titif En effet pour justifier un travail sur chelle escabeau marchepied il fau dra pouvoir prouver l impossibilit technique d utiliser un chafaudage de pied un chafau dage roulant une PIR une PIRL ou qu il s agit d un travail non r p titif avec un risque de chute faible Dans les deux cas cela suppose que le poste de travail a fait l objet d une va luation pr alable des risques avant de d cider qu il sera r alis l chelle Des entreprises ont r cemment fait l objet d arr t de travaux pour des postes de travail r alis s l chelle sans justification Echafaudages sur taquets d chelles D s 1981 la Caisse nationale d assu rance maladie conseillait aux entre prises de remplacer les chafaudages sur taquets d chelles par des mat riels plus s rs Une autre recommandation de juin 1999 de la Caisse r gionale Centre Ouest particuli rement destin e aux couvreurs creusois
27. quipements com portant des l ments extensibles ou d pliables de dispositifs capables de maintenir ces l ments en position rentr e et en s curit lors des trans ports et d placements dispositifs de verrouillage de blocage capables d tre v rifi s sans difficult s par le conduc teur avant le transport Travailleurs ind pendants Application des r gles d utilisation des appareils de levage aux travailleurs ind pendants exer ant directement leur activit sur un chantier de BTP Les travailleurs ind pendants doivent d s pr sent respecter les r gles d uti lisation des appareils de levage compter du 1 juillet 2003 ils de vront pouvoir justifier d une forma tion ad quate la conduite des en gins de chantier et des appareils de levage Bien avant ce texte nous avions conseill aux artisans conduisant des engins sur chantier de passer les Ca ces pour pouvoir r pondre aux exigen ces ventuelles de ma tres d ouvrages soucieux d viter les accidents de co activit sur les chantiers soumis coordination SPS L tat des lieux 1079 grues ont t contr l es et ont permis de r pondre quelques ques tions Taille des entreprises utilisatrices 50 de moins de 10 salari s 35 entre 10 et 50 salari s 15 de plus de 50 salari s L ge des grues 20 des grues contr l es avaient plus de 20 ans Propri taires ou locataires En Ile de France 1 3 d
28. res de bois e l inhalation de poussi res ou de fum es d oxyde de fer e tous autres agents chimiques dangereux Leur permettre de b n ficier d une surveillance m dicale post professionnelle par leur caisse primaire d assurance maladie L attestation est remise au salari son d part de l entreprise quel qu en soit le motif Les informations qui doivent figurer dans les attestations d exposition sont fix es par voie r glementaire L attestation est remplie par l employeur et le m decin du travail Fiche d exposition e des agents canc rog nes mutag nes toxiques pour la reproduction e l inhalation de poussi res d amiante e l inhalation de poussi res de bois e l inhalation de poussi res ou de fum es d oxyde de fer e tous autres agents chimiques dangereux Recueillir les informations suivantes e la nature du travail effectu les caract ristiques des produits les p riodes d exposition et les autres risques ou nuisances d origine chimique physique ou biologique du poste de travail e les dates et r sultats des contr les de l exposition individuelle au poste de travail ainsi que la dur e et l importance des expositions accidentelles Chaque travailleur concern est inform de l existence de la fiche d exposition et a acc s aux informations le concernant Le double de cette fiche est envoy au m decin du travail Notice d information e l inhalation de poussi res d
29. teur secouriste du travail la forma tion est mise en place par la CnamTS et conduite par l INRS La formation est en principe dispen s e sur le lieu et pendant la dur e du travail par un moniteur d entreprise ou un moniteur agr Formation initiale Dur e totale 12 heures Dur e de chaque s ance 2 3 heures Nombre de s ances 4 6 Recyclage Dur e 4 heures Fr quence annuelle Les salari s titulaires du certificat de sauveteur secouriste du travail SST qui souhaitent conserver la validit de leur certificat doivent donc suivre les r gles fix es par la CnamTS et par ticiper un recyclage annuel Ce point tant pr cis il faut faire la diff rence entre le salari ayant re u l instruction n cessaire pour donner les premiers secours en cas d urgen ce et celui qui est d tenteur d un dipl me de sauveteur secouriste du travail SST d livr par l INRS Lorsque le l gislateur souhaite des secouristes dipl m s l exigence de d tention du dipl me est pr cis e ce qui n est pas le cas pour les sala ri s devant avoir re u l instruction n cessaire pour donner les premiers secours en Cas d urgence Les salari s d tenteurs du certificat de SST d livr par l INRS qui ne sui vent pas le recyclage annuel n ont donc plus un dipl me valable mais restent des personnes qui ont re u l instruction n cessaire pour donner les premiers secours en
30. timent actualit Voir encadr Lire aussi Par ailleurs vous pouvez vous procurer des mod les d attestation sur le site de votre d partement ou r gion Conduite d engins de chantier et d appareils de levage Tous les conducteurs e d engins de chantier e de chariots automoteurs de manu tention e de grues mobiles e de grues auxiliaires de chargement e de grues tour e de PEMP plates formes l vatrices mobiles de personnel doivent avoir re u une formation ad quate la conduite en s curit et tre munis d une autorisation de conduite de leur employeur Retrouvez toutes les informations sur les Caces sur le site www inrs fr Montage et utilisation d chafaudages Toutes les entreprises sont concer n es Les chafaudages ne peuvent tre mont s d mont s ou sensible ment modifi s que sous la direction d une personne comp tente et par des travailleurs qui ont re u une for mation ad quate et sp cifique aux op rations envisag es Les entreprises doivent pouvoir justi fier aupr s de l inspection du travail de la formation de leurs monteurs d chafaudages La pertinence et la qualit de la formation dispens e aux monteurs d chafaudages sont de la responsabilit des chefs d entreprise Pour aider ces derniers dispenser la formation ad quate exig e par les textes les partenaires sociaux de la Caisse nationale d assurance mala die Cnam ont d fini pour
31. timent actualit n 19 9 novembre 2004 1 Plan particulier de s curit et de protection de la sant CHAFAUDAGES 7 Montage modification Les salari s qui montent et d montent des chafaudages doivent avoir re u une formation ad quate Aujourd hui des contr leurs du travail des ma tres d ouvrage demandent aux entreprises de justifier de la formation des salari s au montage d chafaudage Les r f rentiels de connaissances sont t l chargeables sur www inrs fr Utilisation et montage des chafaudages Le d cret du 1 septembre 2004 re prend pour les donn es techniques les dispositions pr existantes du d cret du 8 janvier 1965 en revanche il instaure des obligations nouvelles rela tives aux comp tences des personnels charg s du montage du d montage ou des modifications d chafaudages L accent est mis sur la formation des salari s appel s r aliser les op ra tions pr cit es et sur l exploitation des documents donnant les instruc tions de montage et de d montage des chafaudages plan de montage notice du fabricant plan de d mon tage note de calcul Formation au montage la modification au d montage d chafaudages Les chafaudages ne peuvent tre mont s d mont s ou sensiblement modifi s que sous la direction d une personne comp tente et par des salari s qui ont re u une formation ad quate et sp cifique aux op rations envisag es L
32. un accident caus par un engin lou e indemnisation de droit commun pour les victimes n appartenant pas l en treprise Conseils Dans le souci d assurer votre s curit juridique en cas d accident e Pensez formaliser la r ception des engins et appareils de levage de location sur le chantier e Remettez l encadrement de chantier une fiche o seront list s les informations et documents qui doivent tre demand s au loueur e Ne confiez la conduite des engins et appareils de levage lou s qu des salari s titulaires des Caces correspondant aux quipements lou s e Si vous avez des d l gations de pouvoirs en place respectez la proc dure de r ception et d installation des appareils de location B timent actualit n 20 23 novembre 2004 1 Contactez votre F d ration d partementale 2 En application de l article L 263 2 du code du travail 3 En application des articles 222 19 et 221 6 du code p nal Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 51 MANUTENTION Pr venir les situations risques La profession doit relever le d fi de l am lioration des conditions de travail Pour cela une premi re urgence s impose la prise en compte des TMS troubles musculo squelettiques Les TMS en chiffres En 2002 2789 maladies professionnel les li es aux TMS ont t reconnues dans la profession Le montant des prestations vers es a
33. 1 avril 2005 tous les ap pareils de levage doivent avoir un carnet de maintenance sur lequel doivent tre consign s les remplace ments de pi ces et les travaux d en tretien Les v rifications p riodiques restent consign es sur le registre de s curit voir rubrique Appareils de levage Quelle est la p riodicit des v rifications g n rales p riodiques d chafaudages Elles sont journali res examen visuel de conser vation pour s assurer que l chafau dage n a pas subi de d gradation Trimestrielles examen approfondi des chafaudages qui restent en pla ce sur les chantiers voir rubrique Echafaudages Quel poste de travail est l origine du plus grand nombre d accidents du travail dans le BTP Le travail l chelle En 2002 8200 accidents avec arr t 1054 invalides 8 morts voir rubrique Accidents du travail Quelle est la maladie professionnelle la plus fr quente dans le BTP Les TMS troubles musculo sque lettiques li s aux manutentions de charges et aux mauvaises postures de travail 2789 maladies profession nelles d clar es en 2002 pour un co t de 26 millions d euros voir rubrique Faute inexcusable Vous recevez des livraisons de bois de ciment de panneaux m talliques Quel document doit alors tre tabli Un protocole de s curit qui contient les informations chang es entre l en treprise de transport et l
34. Accidents avec IPP lt 9 4 261 5 9 Accidents mortels 178 5 3 Co t total des indemnisations vers es 810 000 940 euros 3 9 Accidents du travail des int rimaires employ s par le BT P riodes triennales Nombre d accidents Nombre de d c s de r f rence graves 1999 2002 771 50 2000 2003 936 58 2001 2004 1038 68 L indemnisation des salari s int rimaires victimes d accidents du travail est refactur e la branche professionnelle par p riode triennale en cas d accidents mortels ou d accidents entra nant une IPP sup rieure 10 Commentaires Manutentions de charges produits chimiques bruit vibrations sont des risques diff r s encore mal pris en compte par les entreprises l heure o la profession doit tout la fois conserver en bonne sant les compagnons et recruter les jeunes et les femmes dont elle aura besoin de main sur les chantiers l am lioration des conditions de travail doit tre une priorit pour notre branche profession nelle La profession doit relever ce d fi Attention En dehors des co ts financiers qui viennent alourdir la facture de la bran che professionnelle les accidents survenus aux salari s temporaires enclenchent tr s souvent les respon sabilit s des entreprises utilisatrices Celles ci ne doivent pas oublier qu el les sont civilement et p nalement res ponsables des conditions d emploi des salari s temporaires e
35. La r glementation a volu et ces deux articles sont obsol tes de puis la parution du d cret 98 1084 du 2 d cembre 1998 Pour viter toute ambigu t r glemen taire ils font partie des 88 articles du d cret du 8 janvier 1965 abrog s au 1 juillet 2004 Quels sont les risques juridiques encourus par les utilisateurs de plateaux quip s de moufles cordes En l absence d accident mise en de meure de l inspection du travail de mettre le mode de suspension des plateaux en conformit c est dire concr tement de remplacer les mou fles et les cordes par des treuils et des c bles En cas d accident exposition des condamnations civiles et p nales pour avoir laiss en exploitation des qui pements non conformes Attention En mati re civile la seule non Conformit du mat riel emporte ra reconnaissance d une faute inexcu sable de l employeur avec paiement de dommages et int r ts la victime Que faire en cas de mise en demeure de l inspection du travail ou d injonction de la Cram Dans les deux cas il faut obtemp rer et remplacer les moufles Ne pas obtemp rer une mise en demeure de l inspection du travail expose l entreprise un proc s ver bal puis une audience p nale avec condamnation une amende Ne pas obtemp rer une injonction de la Cram expose l entreprise une majoration de son taux d accident du travail pouvant aller jusqu 200 si l
36. Risque routier Deuxi me cause d accident dans le BTP Risque technologique Plan de pr vention 54 55 56 57 S Sacs de ciment tiquetage Saison froide Conditions de travail Sauveteurs secouristes du travail Obligations pour les entreprises Secours aux accident s Cent minutes pour la vie S curit 1 Obligations des salari s 2 Non respect des r gles par les salari s T l phones portables Sur chantier et en atelier Temp rature des locaux gt voir Saison froide Tests Pr vention 1 Pr vention 2 Pr vention 3 Test sant Travail en hauteur 1 Protections formation pr cisions 2 chelles taquets d chelles planchers de bois 3 Mesures de pr vention Travail isol R gles de s curit Travaux proximit des r seaux gt voir DICT V Vaccinations Des gestes utiles V hicules de service Am nagement int rieur V rification des appareils de levage gt voir Appareils de levage 2 V rification des chafaudages gt voir chafaudages 2 V rification des quipements de travail P riodicit et enregistrement V rification des installations lectriques tendue et p riodicit V tements de protection Fourniture et port Vibrations m caniques valuer et r duire le risque VRD pr alables Test 58 59 60 61 62 63 64 73 74 75 76 77 78 79 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 3 La s curit sur e ME HR Les
37. amiante e l inhalation de poussi res de bois e l inhalation de poussi res ou de fum es d oxyde de fer e tous autres agents chimiques dangereux Informer les salari s sur les risques auxquels ils peuvent tre expos s et les dispositions prises pour les viter Elle est transmise pour avis au m decin du travail elle est communiqu e dans les meilleurs d lais aux salari s concern s D claration des proc d s dangereux pour la sant Tout employeur qui utilise des proc d s de travail susceptibles de provoquer une maladie professionnelle identifi e dans le tableau annex l article R 461 3 du code de la S curit sociale doit en faire la d claration la caisse primaire d assurance maladie et l inspection du travail Cette d claration est faite par lettre recommand e adress e chacun des destinataires Commentaires Toutes les entreprises utilisent des proc d s de travail susceptibles de provoquer une des 98 maladies professionnelles figurant au tableau et donc toutes les entreprises de B timent sont concern es par cette obligation Exemples proc d s pouvant provoquer surdit ecz ma hygroma du genou affections articulaires cancers professionnels Rappe cette d claration n est pas nouvelle et ne concerne pas seulement le risque chimique B timent actualit n 6 23 mars 2004 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent
38. bre criminelle de la Cour de Cassation condamne les employeurs du B ti ment qui ne mettent pas en place les d l gations de pouvoirs C est m me pour la profession du B timent o les employeurs ne peuvent pas tre sur tous les chantiers une circonstance aggravante Il faut tre conscient de cela avant de d cider de ne pas mettre en place une d l gation de pouvoirs ou de ne pas l invoquer Lorsque le chef d entreprise a d j fait l objet d une condamnation p nale il est imp ratif d tre encore plus vigilant pour la mise en uvre des mesures n ces saires pour qu il n y ait pas d autres sujets d infractions p nales d organiser les responsabilit s pour d l guer la responsabilit p nale sp cifique travail Voir aussi D l gation de pouvoirs B timent actualit n 10 28 mai 2001 1 Code du travail article L 231 3 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 11 ACCIDENTS DU TRAVAIL Responsabilit p nale Seule la responsabilit p nale sp cifique travail peut faire l objet d une d l gation de pouvoirs En effet la d l gation de pouvoirs dans la logique de la responsabilit alternative d signe celui ou celle qui a la responsabilit de faire Par contre personne ne peut se mettre l abri d une recherche de responsabilit p nale de droit commun Un chef d tablissement peut toujours tre pour
39. cas d urgence Obligations des entreprises e Dans chaque chantier occupant vingt personnes au moins pendant plus de quinze jours o sont effectu s des travaux dangereux un membre du personnel doit avoir re u obligatoi rement l instruction n cessaire pour donner les premiers secours en cas d urgence e Chaque nouvel embauch et cha que salari pr caire doit recevoir une formation sur la conduite tenir lorsqu une personne est victime d un accident ou d une intoxication sur les lieux de travail e L employeur doit prendre toutes mesures appropri es pour que les premiers secours soient donn s rapi dement aux accident s du travail e Lors de la r daction des PPSPS l employeur doit d tailler les consi gnes observer pour assurer les pre miers secours indiquer le nombre de travailleurs du chantier qui ont re u l instruction n cessaire pour donner les premiers secours en cas d urgence et pr ciser le mat riel m dical exis tant sur le chantier 60 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Pr sence minimale Sur certains chantiers soumis coordination SPS les dispositions contractuelles peuvent introduire des exigences particuli res en mati re de pr sence minimale de secouristes personnes ayant re u l instruction n cessaire pour donner les premiers secours en cas d urgence par quipe de travail A retenir e Tous les salari s du B ti
40. code du travail 3 Article 163 du d cret du 8 janvier 1965 4 Article R 232 1 10 du code du travail 5 Article R 232 9 du code du travail 6 Article R 233 13 13 du code du travail 7 Article R 233 20 du code du travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 53 RISQUE CHIMIQUE DANS LE BTP 1 Des mesures renforc es Les r gles g n rales de pr vention du risque chimique ont t revues en profondeur avec un renforcement significatif des mesures de pr vention mettre en uvre pour les salari s expos s aux agents chimiques dangereux associ une d finition extensive de l agent chimique dangereux Mesures de pr vention mettre en uvre Le d cret pr voit les mesures de pr vention du risque chimique en deux temps 1 Si l employeur peut r duire ou liminer le risque chimique Cette premi re tape doit respecter un formalisme pr cis dont on retien dra les points suivants e proc der l valuation du risque chimique en respectant les consignes r glementaires e d finir et appliquer les mesures de pr vention destin es supprimer ou r duire le risque au minimum e communiquer les r sultats aux re pr sentants du personnel d faut tout travailleur intervenant dans l entreprise ainsi qu au m decin du travail Si le r sultat de cette premi re tape montre que les quantit s dans les quelles un agent chimique
41. dans la profession est certainement de leur offrir des conditions de travail correctes Quelles sont les r gles ap plicables en mati re d h bergement de chantier de chauffage des vestiai res des locaux sanitaires et des ate liers Chaque ann e de nombreuses mises en demeure d inspecteurs du travail ont contraint des entreprises respecter leurs obligations Chaque hiver par exemple des dizaines de proc s verbaux ont t notifi s des entreprises de la profession pour non chauffage des ateliers Les installations de chantier La mise disposition d installations sanitaires conformes est de la respon sabilit de l employeur Pour les chan tiers de courte dur e et ou avec peu de personnel il existe aujourd hui sur le march des v hicules et caravanes de chantier sp cialement am nag s qui permettent aux entreprises de remplir leurs obligations Dans les chantiers soumis coordina tion SPS l organisation de la mise en commun des installations de chantier figure dans les missions du coordon nateur et les entreprises peuvent tre amen es utiliser des installations collectives Dans ce cas l information doit figurer au plan g n ral de coordi nation et les modalit s de l utilisation en commun de ces installations doivent tre donn es par le coordonnateur lors de la visite d inspection commune Le chauffage des locaux Les locaux de travail ferm s doivent tre chauff s pendan
42. de charges par les sa lari s Lorsqu elle ne peut tre vit e la manutention manuelle de charges doit tre valu e afin d tre am na g e de mani re limiter les risques pour les travailleurs L valuation doit s appuyer sur les facteurs suivants les caract ristiques de la charge poids taille structure encombrement facilit pour la saisir stabilit l effort physique requis importance de l effort mouvements de torsion du tronc instabilit de la charge les caract ristiques du milieu de tra vail emplacement pour manutention ner tat et caract ristique des sols ambiance thermique les exigences de l activit fr quen ce cadence dur e de la manutention distances parcourir L organisation des postes de travail doit permettre de r duire les risques dorsolombaires en mettant la dispo sition des travailleurs des aides m caniques trans palette diable des outils et accessoires de pr hen sion propres rendre la t che moins p nible et plus s re 52 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Les travailleurs doivent tre inform s sur le poids approximatif de la charge et la position de son centre de gravit les risques encourus lorsque la ma nutention n est pas effectu e de ma ni re techniquement correcte Les salari s appel s ex cuter des manutentions manuelles de charges doivent b n fic
43. de leur mise en service et font ensuite l objet de v ri fications p riodiques Les v rifications g n rales p riodiques Elles ont pour objet de d celer en temps utile toute d t rioration sus ceptible de cr er des dangers pour la sant des travailleurs Elles comportent un essai de fonc tionnement et la v rification du bon tat de conservation Le chef d entreprise peut faire ex cu ter les v rifications e par une personne comp tente de l entreprise e par un salari du constructeur e par un salari d un organisme de pr vention priv Ces personnes doivent avoir la com p tence dans le domaine des risques concern s l exp rience et la prati que habituelle des v rifications et la connaissance des dispositions r gle mentaires leurs coordonn es doivent figurer sur une liste tenue la disposi tion de l inspecteur du travail Pour les v rifications lectriques les coordonn es de la personne comp tente doivent tre communiqu es au directeur r gional du travail Le registre de s curit Toutes les entreprises doivent tenir un registre de s curit sur lequel sont mentionn s e chaque v rification r glementaire avec sa date et sa nature e les r sultats des essais contr les et preuves e l identit et les coordonn es des personnes et organismes qui ont ef fectu les contr les Le registre et les rapports de v rifica tions p riodiques doivent tre t
44. de travail et l influence des facteurs ambiants e Prendre les mesures de protection collective en leur donnant la priorit sur les mesures de protection individuelle e Donner les instructions appropri es aux travailleurs Art L 230 2 du code du travail B timent actualit n 21 8 d cembre 2003 1 Loi n 91 1414 du 31 d cembre 1991 assurant la transposition de la directive CE n 89 391 du 12 juin 1989 2 D cret n 2001 1016 du 5 novembre 2001 EXTINCTEURS Les extincteurs sont un des moyens de pr vention et de lutte contre l incendie Le respect de vos obligations en la mati re va int resser tout aussi bien l inspecteur du travail que votre assureur Quelles sont les r gles applicables pour le choix le nombre d appareils obligatoires et les conditions de maintenance des extincteurs Ce que disent les textes L employeur doit prendre les mesures n cessaires pour que tout commen cement d incendie puisse tre rapi dement et efficacement combattu afin d assurer le sauvetage du personnel Le premier secours est effectu avec des extincteurs en nombre suffisant et maintenus en bon tat de fonction nement Commentaire Le texte du code du travail ne vise que le sauvetage du personnel mais votre assureur ne verra que des avantages ce que vous preniez les mesures appropri es pour sauver en m me temps que le personnel le mat riel et les quipements Le nombre d extincte
45. droit Ne laissez pas sans suite une observation faite par le coordon nateur sur le registre journal Que dit le rapport d tude techni que de l OPPBTP sur l accident Les rapports d enqu te OPPBTP font souvent l objet d une r quisition par le juge p nal et il vaut mieux tre vigi lant la r daction de deux des cadres du rapport le cadre recherche des l ments l origine de l accident le cadre enseignements pour la pr vention L OPPBTP doit obligatoirement en voyer le rapport l entreprise et l in former de l ventuelle r quisition 2 Dossier constituer par l entreprise pour d montrer qu elle respecte son obligation de s curit tat des contacts avec le m decin du travail le d l gu de l OPPBTP le contr leur ou l ing nieur Cram pour r aliser l valuation des risques Attestations des stages de formation la s curit suivis par les salari s Plan de pr vention de l entreprise factures d achat de mat riels et d qui pements de travail descriptifs des mo des op ratoires ventuellement comp tes rendus de r unions de CHSCT Organisation interne Qui fait Quoi D l gations de pouvoirs voir 83 Notes de service copies d affichage concernant la pr vention Registre de v rification des installa tions et quipements 3 Rappel propos de la d l gation de pouvoirs La jurisprudence constante de la cham
46. du BTP Sans oublier que les manutentions de charges produits chimiques bruit vibrations sont des risques diff r s encore mal pris en compte par les en treprises Les maladies les plus fr quentes sont e Les affections p riarticulaires ta bleau 57 avec 1966 cas soit 64 des maladies e Les lombalgies tableaux 97 et 98 avec 450 cas soit 15 e L amiante tableaux 30 et 30 bis avec 141 cas soit 5 e Les ciments tableau 8 avec 125 cas soit 4 e Les l sions du m nisque tableau 79 avec 118 cas soit 4 e Les surdit s tableau 57 avec 99 cas soit 3 B timent actualit n 1 11 janvier 2005 1 Statistiques 2003 pour le secteur du BTP publi es par la Cnam la fin 2004 6 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 4 principales causes d accidents mortels Les chutes de hauteur avec 54 morts Les accidents routiers en mission avec 23 morts Les objets en mouvement accidentel avec 15 morts Les appareils de levage et de manutention avec 15 morts 19 maladies mortelles 2 cancers dus aux goudrons 6 m soth liomes 2 plaques pleurales et 5 cancers broncho pulmonaires dus l amiante 1 cancer broncho pulmonaire d aux rayonnements ionisants 1 aspergillose due la silice 2 cancers de l ethmo de et des sinus de la face dus aux poussi res de bois ACCIDENTS DU TRAVAIL tat des lieux 2004 Avec quelque 810 millions d euros de prestat
47. du code civil FAUTE INEXCUSABLE 2 AIMP syst me de r paration Responsabilit civile des AT MP la Cour de cassation confirme la nouvelle d finition de la faute inexcusable Nous avons fait le point sur la responsabilit civile en mati re d accident du travail et de maladie professionnelle Nous avions voqu la nouvelle d fi nition de la faute inexcusable pour les maladies professionnelles La Cour de cassation avait estim e qu en vertu du contrat de travail le liant son salari l employeur est tenu envers lui d une obligation de s curit de r sultat notamment en ce qui concerne les maladies profession nelles contract es par le salari du fait des produits fabriqu s ou utilis s par l entreprise e que le manquement cette obliga tion a le caract re d une faute inexcu sable lorsque l employeur avait ou aurait d avoir conscience du danger auquel tait expos le salari et qu il n a pas pris les mesures n cessaires pour l en pr server Par cette motivation la Cour de cas sation largissait la responsabilit des employeurs en mati re de mala dies professionnelles Le 11 avril 2002 elle a confirm cette nouvelle d finition de la faute inexcu sable en l appliquant aux accidents du travail Aux termes d une motivation parfaite ment identique la Cour a estim e qu en vertu du contrat de travail le liant son salari l employeur est te
48. e comme une faute grave L employeur qui constate un non res pect des consignes diffus es dispose donc du pouvoir disciplinaire pour contraindre le salari au respect de ces consignes Ce point est rappel par le nouveau r glement int rieur labor par la FFB lequel nonce dans les articles 3 7 les r gles g n rales de s curit que doit respecter tout salari de la pro fession Les salari s ont donc bien une obli gation de s curit qui consiste respecter les consignes qui leur sont donn es et utiliser les mat riels et protections qui leur sont fournis L employeur peut utiliser les sanc tions pr vues l article 13 du r gle ment int rieur en les adaptant la gravit de la faute commise Droit p nal Au titre de l obligation de s curit leur charge et ind pendamment de toute d l gation de pouvoirs les sa lari s sont p nalement responsables des actes d imprudence ou de n gli gence qu ils commettent en ne respec tant pas les r gles de s curit mises en uvre et diffus es par l entreprise R gles g n rales de s curit exemples e Obligation de maintenir en place les protections collectives et de signaler tout d montage partiel des protections en place e Obligation d utiliser les quipements de protection individuelle fournis par l employeur et d en prendre soin e Obligation de rester sobre au tra vail et possibilit pour l employeur de soumettre
49. fier la conformit des parties d instal lations modifi es l examen de l incidence le cas ch ant d une modification d affecta tion de locaux ou emplacements La p riodicit des v rifications p riodi ques est fix e 1 an point de d part date de la v rification initiale Toutefois le d lai entre deux v rifi cations p riodiques peut tre port 2 ans par le chef d tablissement si le rapport pr c dent ne pr sente aucune observation ou si avant l ch ance le chef d tablissement a fait r aliser les travaux de mise en conformit de natu re r pondre aux observations conte nues dans le rapport de v rification Les v rifications p riodiques sont ef fectu es par des personnes apparte nant ou non l tablissement et pos s dant une connaissance approfondie dans le domaine de la pr vention des risques dus l lectricit Les v rifications sur mise en demeure Elles ont pour objet sur prescription de l inspecteur du travail d examiner la conformit des installations ou d une partie des installations Elles sont conduites comme des v rifications initiales et r alis es obli gatoirement par une personne o un organisme agr L employeur justifie qu il a saisi l orga nisme agr dans les 15 jours suivant la demande de v rification et trans met les r sultats du contr le l ins pecteur du travail dans les 10 jours qui suivent la r ception du contr le
50. grues mobiles e Les engins de terrassement et engins de chantier voir rubrique Caces Quelle tait la date butoir pour la mise en conformit des appareils de levage Les engins mobiles et les appareils de levage doivent tre en conformit depuis le 5 d cembre 2002 voir ru brique Appareils de levage Quelles sont les trois principales maladies professionnelles reconnues dans le B timent Les affections p ri articulaires dues aux gestes r p titifs et aux postures inconfortables tableau 57 Les affections du rachis lombaire dues aux vibrations tableau 97 Les affections du rachis lombaire dues la manutention de charges lourdes tableau 98 voir rubrique Etat des lieux Quelles pr cautions prendre pour l emploi de produits chimiques Respecter les pictogrammes appos s sur les contenants des produits chimi ques solvants colles diluants d tergents r clamer au fournisseur vendeur fabricant importateur la fiche de donn es de s curit FDS et respecter les consignes port es sur la FDS voir rubrique Risque chimi que Le travail isol est il interdit OUI dans certains cas num r s par des textes r glementaires pr cis Et quand il n est pas interdit l em ployeur doit toujours tre en mesure de secourir son salari dans les meilleurs d lais en cas d accident voir rubrique Travail isol 66 Guide de la Pr vention F
51. inflammables tels que colles vernis produits de d collage etc Ce r glement est disponible aupr s de la SEBTP T l 01 40 69 53 05 B timent actualit n 5 7 mars 2006 1 Article R 232 12 14 du code du travail 2 Article R 231 56 3 du code du travail 3 Article 12 du d cret n 88 120 du 1 f vrier 1988 modifi 4 Loi du 10 juillet 1991 et d cret n 92 478 du 29 mai 1992 5 Circulaire minist rielle DRT 95 07 du 14 avril 1995 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 43 GRUES AUXILIAIRES DE CHARGEMENT Formations La conduite des engins de chantier et appareils de levage doit tre confi e des salari s reconnus aptes la conduite de ces quipements ayant re u une formation ad quate la conduite de l quipement et munis d autorisations de conduite d livr es par leur employeur Les formations et la d livrance d auto risations de conduite se sont correcte ment mises en place pour les engins de chantier les grues tour les grues mobiles les plates formes l vatrices de personnel En revanche il appara t que l obliga tion de formation pour les grues auxi liaires de chargement a t moins bien prise en compte Nous vous rappelons que l appella tion grues auxiliaires de chargement concerne tous les bras de levage ins tall s sur camion quelles que soient la taille et les capacit s du bras de levage Les gru
52. inhala tion de poussi res d amiante 48 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Chaque ann e l inspection du travail notifie environ 2500 proc dures d ar r ts de chantier Ce chiffre est constant et sur les ann es 2000 et 2001 plus de 5165 d cisions ont t notifi es Quatre grandes cat gories d infractions 28 concernent la pr vention des ris ques communs utilisation des quipe ments de travail et risque lectrique 24 concernent les activit s de BTP surveillance et contr le de la pr ven tion sur les chantiers 20 5 concernent la r glementation relative aux lieux de travail l am nagement des locaux l hygi ne et la restauration 10 concernent la m decine du tra vail essentiellement le non respect de la r glementation relative aux exa mens m dicaux Viennent ensuite pour une part moin dre le travail des femmes et des jeu nes les risques ou modes de travail particuliers l organisation de la pr vention obligation de salubrit et de s curit Une activit surveill e La sant s curit repr sente la moiti de l activit totale des services de contr le et dans ce domaine le quart des interventions concerne les chantiers de BTP La FFB milite pour une meilleure prise en compte de la s curit des salari s Elle a inscrit dans ses priorit s l information et la formation la s curit des salari s des appren
53. la d finition de la faute inexcusable Elle estime qu en vertu du contrat de travail le liant son salari l employeur est tenu envers lui d une obligation de s curit de r sultat notamment en ce qui concerne les maladies profession nelles contract es par le salari du fait des produits fabriqu s ou utilis s par l entreprise que le manquement cette obliga tion a le caract re d une faute inexcu sable lorsque l employeur avait ou aurait d avoir conscience du dan ger auquel tait expos le salari et qu il n a pas pris les mesures n ces saires pour l en pr server Par cette motivation la Cour de cas sation largit la d finition de la faute inexcusable qui ne n cessite plus d avoir commis une faute d une gra vit exceptionnelle d rivant d une omission volontaire Le seul fait qu un salari soit malade fait pr sumer de la responsabilit de l employeur qui en mati re de res ponsabilit civile est d sormais sou mis une obligation de r sultat 40 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Une volution inqui tante La fin de l identit entre la faute civile et la faute p nale conjugu e avec la nou velle d finition de la faute inexcusable largit consid rablement la responsabi lit civile des entreprises D s lors les contentieux risquent de se multiplier Dans le m me temps e la Cour des comptes dans
54. les Caces Le respect des proc dures Caces est le seul moyen d assurer la s curit juridique des chefs d entreprise en cas d accident mettant en cause des engins ou appareils de levage Les artisans et travailleurs ind pendants sont soumis l obligation de justifier de leur comp tence conduire en s curit les engins et appareils de levage d s lors qu ils travaillent en coactivit Nous leur conseillons d adopter le dispositif Caces Plus d un million de Caces ont t pass s entre 2002 et 2004 Des organismes certifi s Aujourd hui seuls les organismes d tenteurs d une attestation de certification sont habilit s d livrer des Caces Il est conseill toute entreprise de demander l organisme de formation une copie de l attestation de certification avant de s engager dans une formation L attestation doit porter un num ro pr ciser sa dur e de validation ainsi que les sites organismes nationaux et les cat gories d engins pour lesquels elle est d livr e La liste jour de ces organismes est disponible sur le site INRS www inrs fr B timent actualit n 4 21 f vrier 2006 1 Les textes Article R 238 13 19 du code du travail Arr t du 2 d cembre 1998 Circulaire minist rielle du 15 juin 1999 2 Certificats d aptitude la conduite en s curit CANICULE AU TRAVAIL Chantiers bureaux et ateliers Le minist re de l Emploi rappelle aux employeurs les mesures r g
55. les mon teurs d chafaudages les r f rentiels de connaissances et savoir faire Le minist re du Travail consid re que les entreprises qui suivent les recomman dations de la Cnam remplissent leur obligation r glementaire Vous pouvez retrouver le texte de la recommanda tion n 408 sur le site www inrs fr Amiante partir du 26 novembre 2005 les entreprises devront pouvoir justi fier que tous les salari s suscepti bles d tre expos s l inhalation de fibres d amiante ont re u une for mation ad quate la pr vention du risque amiante En 1996 un d cret avait pos l obligation de formation la connaissance des dangers de l amiante sans la pr ciser En 2005 un arr t a fix les objectifs que doit at teindre cette formation Il n est gu re possible d inclure dans cet article le tableau des objectifs atteindre se lon que l entreprise effectue des op rations de retrait ou de confinement d amiante ou des op rations de main 42 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 tenance sur des mat riaux contenant de l amiante mais vous pouvez e vous procurer le texte de l arr t sur le site www legifrance fr e contacter votre F d ration d parte mentale Le savez vous Un salari form inform des r gles suivre et muni des quipements de travail ad quats au travail r aliser doit prendre soin de sa s curit et de sa sant a
56. pingles de s ret boule e 10 gants en vinyle usage unique e 30 pansements adh sifs de taille variable sous conditionnement individuel e 20 compresses st riles 30 cm x 30 cm sous conditionnement individuel e 6 bandes lastiques 3 m x 7 cm et 3 m x 10 cm e 1 rouleau de sparadrap anallergique 5 mx 2 cm e 1 bande Velpeau 4 m x 10 cm e 1 charpe triangulaire 1 m de c t e 5 sachets Unitulle 10 cm x 10 cm pour les br lures thermiques simples e 10 dosettes antiseptiques Chlorh xidine aqueuse st rile pour nettoyer et d sinfecter les plaies simples e 1 flacon de Pour les accidents Dacryos rum oculaires e 4 unidoses Phylarm e 1 bo te de Coalgan ou de Bloxang pour les saignements de nez e 12 lingettes l arnica usage unique pour les contusions l g res et les entorses sans plaie BRUIT tat des lieux Le bruit est un probl me qui concerne tout le monde est l origine de nombreuses surdit s mais aussi d autres pathologies comme le stress ou la fatigue De multiples moyens d action peuvent tre mis en place pour limiter l exposition des salari s Aujourd hui l ensemble des branches professionnelles pr viennent mieux les risques dus au bruit Cependant le BTP nenregistre pas de baisse significative du nombre de surdit s d origine professionnelle Pour l employeur le co t moyen d une surdit professionnelle est de 95 000 Cette somme est imput e son
57. pour lequel vous en r f rerez directement Moyens Vous disposerez galement du pou voir de d cider des investissements n cessaires dans l hypoth se o des installations d hygi ne et du mat riel de s curit viendraient manquer sur les chantiers dans la limite d une enve loppe annuelle fix e ssnsssssesessee euros 30 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 4 Mentions relatives aux missions d l gu es Le contenu de la d l gation devra tre appropri aux fonctions du d l gataire et pr cis par rapport au contenu de l obligation de s curit de l employeur Nous vous proposons ci apr s un exemple de distribution de t ches sur trois niveaux Niveau responsable administratif Les missions confi es un encadre ment administratif peuvent compor ter La prise en compte dans la conduite des projets le choix des m thodes le choix des quipements de travail et la fixation des plannings d ex cution des risques sant et s curit sp ci fiques l activit de l entreprise et l op ration envisag e La gestion en fonction de l activit de l entreprise des titres d habilitation lectrique du personnel des autorisa tions de conduite d engins et d appa reils de levage La gestion et la surveillance du parc automobile de l entreprise cette mis sion comprend le contr le des visites p riodiques des v hicule
58. pr vention Formation des conducteurs Les stages de formation la s curit routi re permettent aux salari s d ac tualiser leurs connaissances d ana lyser leur conduite et d tre sensibi lis s aux risques d accidents li s au travail 56 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Bon entretien et am nagement des v hicules Pour un usage professionnel les v hi cules doivent tre r guli rement en tretenus freins pneus niveaux des li quides et correctement quip s ABS air bag Par ailleurs tous les v hicules de services doivent avoir un dispositif de s paration entre le conducteur et le reste de l habitacle afin d viter les pro jections d objets en cas d arr t brutal Organisation des d placements Organiser les d placements c est r fl chir aux itin raires viter les contrain tes de temps l accumulation des heu res de conduite interdire l usage des t l phones portables pendant les d placements tenir compte de l tat de la route des conditions m t o Voir aussi Formation obligatoires La FFB agit Des contacts sont en cours entre la d l gation interminist rielle de la s curit et de la circulation routi re et la FFB L objectif tudier comment la branche professionnelle pourrait contribuer au programme national de lutte contre l ins curit routi re B timent actualit n 1 10 janvier 2006 1 Ac
59. r glementation relative au transport de mati res dangereuses Le protocole de s curit est tabli avant le transport par les entreprises concern es Il est tenu la disposition de l inspec teur du travail Si l op ration implique les m mes entreprises et est r p titive le proto cole de s curit reste valable tant que les conditions restent identiques Un mod le de protocole de d char gement est disponible dans l espace adh rents du site FFB la rubri que documents de pr vention 50 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Attention Le protocole de s curit suppose l intervention d une entreprise dans une autre entreprise Lorsque les op rations de chargement et d chargement ont lieu sur des chantiers relevant de la coordination SPS les livraisons et enl vements de mat riaux et de mat riels par des prestataires ext rieurs au chantier rel vent du PPSPS des entreprises d accueil Dans ce cas on doit retrouver dans le PPSPS les indications relatives l change d informations pr vu entre l entreprise d accueil et l entreprise assurant le transport B timent actualit n 13 6 juillet 2004 1 Pr cis es par le d cret du 20 f vrier 1992 2 Arr t du 26 avril 1996 3 Application du d cret du 20 f vrier 1992 4 D cret du 26 d cembre 1994 LOCATION D ENGINS ET APPAREILS DE LEVAGE Responsabilit s du loueur et du locata
60. ration Fran aise du B timent Mai 2006 9 ACCIDENTS DU TRAVAIL tes vous bien assur Certains chefs d entreprise se croyant bien assur s ont t r cemment confront s des jugements p nalisants Dans le contexte juridique et social actuel il est important de bien v rifier les clauses de votre assurance responsabilit civile La r gle Vous tes assur s pour l indemnisa tion des victimes d AT MP par la S curit sociale Cette assurance est fi nanc e par le biais de vos cotisations accidents du travail Dans ce cadre les victimes re oivent une indemnisation forfaitaire Quand les accidents n ont pas de s quelles graves et ou quand votre responsa bilit n est pas mise en cause dans la survenance de l accident vous n avez pas besoin d une autre assurance sp cifique Lorsque les s quelles sont importan tes les victimes peuvent mettre en cause la responsabilit des employeurs pour obtenir une indemnisation int grale prise en compte des pr judices subis Cette recherche de responsabilit se fait devant le tribunal des affaires so ciales et si le tribunal reconna t votre faute inexcusable vous tes condamn payer de lourds dommages int r ts Sachant que les dommages allou s la victime et ses ayants droit peu vent atteindre 800000 vous avez tout int r t tre bien assur Et vous ne l tes pas forc ment Votre assurance resp
61. riodicit minimale au renouvellement des EPI ne sont plus applicables Gants pour les macons La Commission d attribution de la marque Recommand par les ma ons pilot e par l OPPBTP est maintenant op rationnelle Elle vise distinguer apr s tests sur chantiers des gants adapt s aux activit s de la ma onnerie D ores et d j cinq r f rences ont t s lectionn es R f rence Power flex Ansell Hyflex 11 627 Ansell Finedex 2094431 Bacou Dalloz Information et formation des travailleurs Le chef d tablissement doit informer les travailleurs qui utilisent les EPI des risques contre lesquels l EPI les prot ge des conditions d utilisation de net toyage et de stockage Lorsque l EPI est d utilisation com plexe exemples appareil de protec tion respiratoire et syst me d arr t des chutes les travailleurs doivent b n ficier d une formation ad quate leur utilisation avec entra nement au port Utilisation Le code du travail fait obligation l employeur de veiller l utilisation effective des quipements de travail Il est admis par la jurisprudence que n tant pas pr sent sur les chantiers un entrepreneur de b timent ne peut assurer cette surveillance mais dans ces conditions l employeur doit d l guer cette surveillance un personnel d encadrement pr sent sur le chantier chef d quipe par exemple V rifications p riodiques obligat
62. salari s la s curit disposent donc d arguments juridiques pour les sen sibiliser au respect des r gles de s curit et les convaincre de les respec ter Plus de s curit pour tous Plus les salari s sont form s exp riment s et comp tents plus l employeur am liore sa s curit juridique en mati re d accident B timent actualit n 7 8 avril 2002 1 Article L 280 3 du code du travail 2 Cass soc 28 f vrier 2002 3 Introduit dans le code du travail par la loi du 31 d cembre 1991 4 B timent Actualit n 10 du 22 mai 2000 6 Arr t du 28 f vrier 2002 S CURIT 2 Non respect des r gles par les salari s Au cours des nombreuses r unions relatives l valuation des risques professionnels et aux d marches de pr vention instaurer une question revient souvent Je dois mettre en uvre une d marche de pr vention mais que faire si mes salari s ne respectent pas les r gles de s curit Nous avons d j voqu l obligation de s curit des salari s et nous al lons pr ciser cette obligation e au regard du droit disciplinaire e au regard de la responsabilit p nale Droit disciplinaire Le non respect des r gles de s curit nonc es par l employeur et diffus es dans l entreprise est une faute disci plinaire La jurisprudence a toujours t constan te sur ce point et le plus souvent cette faute disciplinaire peut tre analys
63. travaux de nettoyage sous tension e Indice num rique O personnel r alisant exclusivement des travaux d ordre non lectrique 1 ex cutant de travaux d ordre lectrique 2 charg de travaux d ordre lectrique quel que soit le nombre d ex cutants plac s sous ses ordres que l habilitation le recueil UTE C 18 510 pour les lectriciens et le recueil UTE C 18 530 pour les ex cutants non lectriciens Ces recueils UTE C proposent des mod les d habilitation et indiquent la dur e des formations recommand es et la p riodicit des recyclages Qu est ce qu une habilitation C est un document d livr par l em ployeur d finissant les op rations qui peuvent tre confi es une personne compte tenu de ses connaissances et aptitudes pour l ex cution de tra vaux sur des ouvrages lectriques dans leur environnement ou dans leur voisinage Le titre d habilitation est personnel limit dans le temps et comporte les renseignements relatifs l employeur et au titulaire avec leurs signatures Le carnet UTE C 18 510 d finit une codification des habilitations lectriques qui permet une reconnais sance mutuelle des connaissances de chaque intervenant lors d une op ra tion voir tableau r sumant les diff rentes possibilit s Pour que cela n arrive plus A la suite de l lectrocution d un plombier dans des sanitaires l inspecteur du travail r clame l employeur son habilitation
64. uvre de cette obliga tion l entreprise peut utilement contac ter le d l gu OPPBTP de son secteur et son m decin du travail De plus lors de l accueil au poste de travail il est conseill de communiquer aux sala ri s temporaires le contenu des plans de pr vention et ou PPSPS plan parti culier de s curit et de protection de la sant du chantier S assurer de la surveillance m dicale renforc e Les obligations g n rales aff rentes la m decine du travail sont la char ge de l entrepreneur de travail tem poraire Les obligations particuli res relatives la surveillance m dicale renforc e SMR sont la charge de l entreprise utilisatrice Les travaux n cessitant une surveillance m dicale renforc e rel vent de plusieurs textes r glementaires Dans le BTP on retiendra par exem ple et sans que cette liste soit limita tive les travaux exposant La s curit des int rimaires Le BTP repr sente 17 du chiffre d affaires de la profession du travail temporaire mais 50 des accidents graves et mortels Int rim et inspection du travail L emploi de l int rim dans le BTP fait r guli rement l objet de contr les par les services de l inspection du travail Ces contr les portent essentiellement sur le respect par les employeurs de leurs obligations envers les salari s temporaires en termes e de fourniture d quipements de protection individuelle e de formation aux parti
65. 10 inspecteurs et 820 contr leurs Ces agents sont assist s au niveau r gional par 41 MIRTMO m decins inspecteurs r gionaux du travail et de la main d uvre et 21 ing nieurs de pr vention Ils ont en charge 1495800 tablisse ments employant environ 14800000 salari s Chaque agent a donc la res ponsabilit de plus de 1000 tablis sements pour l ensemble de la r gle mentation du travail Les moyens d action dans le BTP Observations mises en demeure proc s verbaux et arr ts de chantiers sont les moyens d action les plus utilis s dans le BTP Les observations Les observations sont crites ou ver bales et constituent un rappel au r glement La mise en uvre de ce moyen d in tervention de l inspection du travail n est pas pr vue par les textes mais les observations sont vis es dans plu sieurs textes r glementaires Notam ment dans le domaine de la sant s curit par ceux relatifs la tenue par l employeur d un registre des ob servations et mises en demeure for mul es par l inspecteur du travail Parmi les quelque 750000 observa tions formul es par l inspection du tra vail dans son activit globale 338000 d entre elles concernent le domaine de la sant s curit 45 et 85 000 exclu sivement les chantiers de BTP Les mises en demeure Les mises en demeure sont crites dat es et sign es elles indiquent les infractions constat es et fixent un d lai
66. 3 du code du travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 73 V HICULES DE SERVICE Am nagement int rieur Les Cram exigent que les entreprises du BTP mettent en place dans les v hicules utilitaires un dispositif de s paration entre le conducteur et le reste de l habitacle afin d viter les projections d objets en cas d arr t brutal Vous tes nombreux regretter que les v hicules utilitaires ne soient pas quip s en s rie de ces dispositifs et certains souhaitent une intervention de la profession pour obtenir cet qui pement Pas de r glementation ce jour aucune r glementation n im pose la mise en place d un dispositif de s paration entre le conducteur et le reste de l habitacle et si les Cram demandent voire imposent par voie d injonction une s paration compl te c est en raison de la nature des mat riels transport s par les entre prises du BTP En effet le transport de pelles de per ceuses de marteaux piqueurs pr sen te plus de risques en cas d arr t brutal que le transport de fleurs de pain ou de ballots de linge et les Cram n ont donc pas la m me exigence pour les fleuristes les boulangers ou les entre prises du textile Evaluation des risques Dans la mesure o l quipement int rieur des v hicules utilitaires ne rel ve pas d une r glementation mais d pend des mat riaux transport s et de l va lua
67. 51 52 1 53 V du d cret n 88 1056 du 14 novembre 1988 modifi 7 Articles 5 19 21 et 22 du d cret n 87 231 du 27 mars 1987 8 Articles 229 du d cret n 65 48 du 8 janvier 1965 articles L 230 2 et R 241 40 du code du travail 9 Adopt e le 13 juin 1984 par les partenaires sociaux du CTN BTP 10 Article R 241 40 du code du travail VACCINATIONS La vaccination est un geste classique de pr vention Le BTP ne fait pas l objet d une r glementation sp cifique listant des postes soumis des vaccinations obligatoires Cependant les vaccinations recommand es dans le cadre de la ma trise du risque biologique environnemental rel vent de l obligation g n rale de s curit du chef d entreprise envers ses salari s L employeur L employeur conseill par le m decin du travail de l entreprise doit proc der l valuation du risque biologique auquel sont expos s ses salari s Sur la base de cette valuation il identifie les salari s expos s et met en place les protections collectives et individuelles appropri es La vaccination est une des mesures de pr vention individuelle du risque biologique et sur avis du m decin du travail l employeur doit proposer les vaccinations adapt es aux tra vailleurs non immunis s Des gestes utiles Le m decin du travail Le m decin du travail est comp tent pour effectuer les vaccinations li es l exercice de la profession du s
68. Article R 232 12 19 du code du travail 4 Article R 232 1 12 du code du travail 5 Assembl e pl ni re des soci t s d assurances dommages 6 Centre national de pr vention et de protection 7 F d ration fran aise des soci t s d assurance Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 39 FAUTE INEXCUSABLE 1 Responsabilit civile des employeurs La Cour de cassation a largi la d finition de la faute inexcusable Ce n est plus seulement une faute d une gravit exceptionnelle d rivant d une omission volontaire mais le manquement toute obligation de s curit La responsabilit p nale des em ployeurs est trait e au chapitre Accidents du travail responsabilit p nale Quelles sont les r gles appli cables en mati re de responsabilit civile la suite d un accident du tra vail ou d une maladie professionnelle AT MP La r paration civile des AT MP Le principe Depuis une loi de 1898 la r paration des AT MP repose sur une notion de r paration automatique et forfaitaire du pr judice Le salari re oit l ensemble des pres tations pr vues par la branche AT MP financ e par les cotisations des entre prises remboursements de frais m di caux chirurgicaux pharmaceutiques prise en charge des frais de transport de r ducation fonctionnelle de r ducation professionnelle indemnit s journali res rente d incapacit Du f
69. B timent actualit n 14 20 juillet 2004 1 Circulaire DRT 2004 08 du 15 juin 2004 Articles R 231 1 10 R 232 9 R 232 3 R 232 5 du code du travail et 191 du d cret du 8 janvier 1965 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 23 CHANTIERS D T Conditions de travail Chaque t des proc dures d arr t de travaux des accidents graves et mortels inhabituels surviennent un moment o plusieurs facteurs perturbent le bon d roulement des chantiers absence des compagnons exp riment s surcro t d activit d lais d ex cution tr s courts Voici les points sensibles surveiller tout particuli rement L embauche de jeunes de moins de 18 ans Ces jeunes souvent inexp riment s doivent tre accueillis encadr s em ploy s dans le strict respect des r gles de s curit et des autres r gles du code du travail Cela suppose que l entreprise d ac cueil soit elle m me en r gle avec toutes ses obligations notamment en mati re de s curit valuation des risques plans de pr vention Si tel n est pas le cas la survenue d un accident du travail entra nera des cons quences tr s graves en termes de responsabilit civile et de respon sabilit p nale L accueil des personnels int rimaires et des contrats dur e d termin e Vos compagnons habituels sont en cong s vous avez besoin de per sonnel et vous avez recours des contr
70. B A quivaut une exposition de 8 heures 85 dB A valeur admise comme seuil de danger Protecteurs individuels Exemples des coquilles antibruit efficaces peuvent att nuer le bruit de 25 dB A des bouchons d oreilles adapt s peuvent att nuer le bruit de 20 dB A Les statistiques Cnam 632 surdit s d origine professionnelle dont 106 attribu es au BTP Depuis 20 ans ce chiffre n volue gu re 115 surdit s en 1986 125 en 1998 90 en 2002 Sur la m me p riode la totalit des surdit s a baiss de fa on significative 1052 surdit s en 1986 596 en 1998 543 en 2002 B timent actualit n 8 18 avril 2006 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 21 CACES Mode d emploi Les engins mobiles de chantier et les quipements de levage sont l origine d accidents du travail Le simple respect de r gles l mentaires de s curit et une formation initiale la conduite permettent de r duire les risques Une formation ad quate est obligatoi re pour la conduite des quipements de travail mobiles automoteurs et des quipements de travail servant au le vage Pour certains quipements l employeur est tenu de d livrer une autorisation de conduite apr s v rification e de l aptitude m dicale la conduite e de la comp tence de l op rateur conduire son quipement en s cu rit Mission des Caces Comment savoir qu une
71. F d ration fran aise du B timent www ffbatiment fr FFSA F d ration fran aise des soci t s d assurances www ffsa fr INRS Institut national de recherche et de s curit www inrs fr MEDEF Mouvement des entreprises de France www medef fr OPPBTP Organisme professionnel de pr vention du B timent et des travaux publics www oppbtp fr ORGANIC Caisse de compensation de l organisation autonome nationale de l industrie et du commerce www organic fr SEBTP Soci t d dition du B timent et des travaux publics www sebtp com UIC Union des industries chimiques www uic fr Organisme gestionnaire de l assurance ch mage repr sentant les Ass dic et le GARP en r gion parisienne www assedic fr 80 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Sites des organismes habilitateurs Risque chimique www apave com www bureauveritas com www fr sgs com wWww socotec fr ww dnv fr Autres infos pratiques www legifrance fr www travail gouv fr www meteofrance com www dictplus fr
72. L nstruction p nale Soucieux de l application que font les juges correctionnels de l actuel Code p nal nous suivons les instructions men es et les jugements rendus dans les cas d accident du travail Nous avons identifi les questions d terminantes dans les recherches de responsabilit et les documents permettant d all ger voire d exon rer la responsabilit p nale du chef d entreprise Par exemple dans le cas d un chantier soumis coordination SPS 1 Questions pos es au cours de l instruction p nale Que pr voyait le PPSPS Le PPSPS du chantier est retenu par l instruction p nale qui regarde no tamment si le mode op ratoire au moment de l accident tait le mode op ratoire pr vu au PPSPS Dans le cas o le mode op ratoire au moment de l accident est contraire ce qui tait pr vu dans le PPSPS cela aggrave la responsabilit p nale de celui qui avait la responsabilit de sa mise en uvre manquement d li b r Donc attention aux PPSPS co pi s coll s d un chantier l autre Cela am ne la question suivante Qui avait la responsabilit de la mise en uvre du PPSPS Et plus g n ralement comment l en treprise a t elle organis les responsa bilit s C est dire Qui fait Quoi Ou encore Qui value les risques Qui met en uvre les mesures de pr vention Qui r dige les plans Qui informe les salari s Qui veille luti lisation effective des q
73. PI d usage courant non soumis r glementairement v rifications p riodiques casques gants lunettes par exemple Dans le cadre de l organisation des responsabilit s d l gations de pouvoirs cette mission peut tre affect e un personnel d encadrement de chantier et ou chaque utilisateur peut tre invit signaler les d fectuosit s constat es Se renseigner Pour en savoir plus sur les EPI Manuel pratique de pr vention n 241 D 96 disponible aupr s de votre comit r gional OPPBTP Code commande 2 P 01 95 Pour un registre de s curit SEBTP T l 01 40 69 53 16 Pour organiser vos responsabilit s Guide pratique Sant et S curit obligations des employeurs et responsabilit p nale 2002 B timent actualit n 11 7 juin 2005 VALUATION DES RISQUES 7 O en tes vous En 2002 nous vous avons pr par la d marche d valuation des risques professionnels L avez vous men e Le document unique Vous deviez tablir un document ap pel document unique pour le 7 no vembre 2002 Le document unique est tenu la dis position des membres du CHSCT ou des ins tances qui en tiennent lieu des d l gu s du personnel des salari s expos s aux risques pro fessionnels identifi s du m decin du travail Il est galement tenu sur leur deman de la disposition de l inspecteur du travail des agents de la Cram des consei
74. action du document 1500 e qu en cas d accident vous aggravez consid rablement votre responsabi lit civile faute inexcusable et votre responsabilit p nale MAEVA 2 La parution de Maeva 2 est une excellente occasion de formaliser votre document unique et de lancer votre plan d action si ce n est pas d j fait L OPPBTP lance un outil logiciel d valuation des risques plus convivial plus ergonomique plus rapide plus complet Maeva BTP 2 Le logiciel sur PC accompagn d une aide l utilisation permet de formaliser son valuation des risques par une d marche sant s curit diter le document unique et les documents de liaison avec le service m dical acc der par Internet des solutions pratiques en vue d laborer un plan d actions r cup rer et enrichir les donn es trait es par Maeva 1 Le logiciel Maeva 2 est distribu par SEBTP les comit s OPPBTP les ditions du Moniteur au prix de 50 Le manuel Maeva 2 plus particuli rement destin aux TPE accompagn de son Cd rom sera disponible aupr s des m mes distributeurs au pris de 30 www sebtp com B timent actualit n 9 2 mai 2006 B timent actualit n 1 13 janvier 2003 B timent actualit n 16 29 septembre 2003 1 Evaluation des risques B timent actualit n 20 de 2001 et n 11 12 13 16 18 de 2002 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 37
75. ager Exploitants de ces r seaux ma tres d ouvrage mairies entreprises tous ces intervenants ont des obligations respecter pour que les travaux r alis s au voisinage de r seaux a riens ou sou terrains se d roulent en toute s curit Exploitants des r seaux Chaque exploitant doit tablir d po ser en mairie et mettre jour sous sa responsabilit pour chaque com mune concern e un plan de zonage des ouvrages Ce plan de zonage est un plan de terri toire communal qui fait appara tre les zones d implantation des e ouvrages de transport et de distri bution de gaz e installations lectriques et notam ment des lignes lectriques souter raines et a riennes de transport et de distribution d lectricit e ouvrages de t l communications e ouvrages de pr l vement et de dis tribution d eau e ouvrages d assainissement Il est tabli une chelle de 1 25 000 et pr cise la nature des ouvrages Chaque exploitant est galement tenu de communiquer aux mairies des communes concern es el adresse postale compl te les num ros de t l phone et fax de la personne ou de l organisme charg de recevoir les demandes de renseignements et les DICT d clarations d intention de commencement de travaux e ainsi que le cas ch ant l organis me contacter en cas d urgence Il est tenu de r pondre le moment venu aux demandes de renseignements des quipes de la ma tri
76. ai 2005 7 Article L 230 3 du code du travail 8 Cass Soc 4 mai 1995 22 mai 2002 23 mars 2005 9 Cass Soc 28 f vrier 2002 FUMER AU TRAVAIL Ateliers ou chantiers l heure o le gouvernement envisage de renforcer la loi Evin qu en est il de l interdiction de fumer sur les lieux de travail Plusieurs textes pr voient de fa on sp cifique une interdiction de fumer sur les lieux de travail pour des rai sons de s curit C est ainsi qu il est interdit de fumer e proximit de substances de pr parations class es explosives com burantes ou extr mement inflamma bles e dans les zones o les travailleurs sont expos s des agents canc ro g nes mutag nes ou toxiques pour la reproduction e dans les locaux susceptibles de pr senter des risques dus au plomb Ces agents et substances font l objet d un tiquetage et d une signalisation sp cifiques que les salari s doivent savoir interpr ter La loi Evin et son d cret d applica tion ont dict une interdiction de fumer de port e g n rale qui d passe les pr occupations de sant et de s curit au travail et r pond des consid rations de sant publique Cette interdiction s applique aux lieux ferm s et couverts qui constituent les lieux de travail et sont occup s collec tivement Et la Cour de cassation a rappel le 29 juin 2005 que l employeur a l obli gation de prot ger les non fumeurs L emp
77. aide d l ments d origine Dans ce cas des planches de bois peuvent tre utilis es pour assurer la continui t des planchers Il doit s agir de plan ches normalis es dont les r f rences en mati re d essais de r sistance sont connues Ces l ments d information qui doivent tre pr sents sur le chantier sont n cessaires pour s as surer que l adjonction des planches s inscrit dans la logique de compatibi lit des l ments utilis s et offrent la r sistance ad quate Attention La responsabilit des employeurs est accrue B timent actualit n 21 7 d cembre 2004 1 D cret n 2004 924 du 1 septembre 2004 transposant la directive du 27 juin 2001 relative aux prescriptions minimales de s curit applicables en hauteur 2 Article R 233 13 22 du code du travail 3 PIR plate forme individuelle roulante PIRL plate forme individuelle roulante l g re 4 Recommandation R 211 du 25 novembre 1981 article 1 5 Articles R 233 13 33 R 233 13 34 du code du travail TRAVAIL EN HAUTEUR 3 Mesures de pr vention Les mesures de protection collective doivent tre mises en uvre d s que l valuation des risques fait ressortir qu une chute libre d une hauteur inf rieure trois m tres peut avoir des cons quences dommageables pour les travailleurs Formation des monteurs d chafaudages Il faut distinguer e Les peintres ma ons menuisiers qui montent occa
78. ailleur expos e surveillance m dicale renforc e SMR e remise d une attestation d exposi tion aux salari s quittant l tablisse ment Commentaires Le risque chimique est mal appr ci dans le BTP o les risques physiques sont omnipr sents et monopolisent souvent les efforts des entreprises Ces nouvelles contraintes r glemen taires sont d une grande ampleur et vont demander une attention parti culi re de la part des entreprises peu habitu es g rer ce risque L OPPBTP et les m decins du travail BTP pr parent un outil informatique pour aider les entreprises prendre en charge ces nouvelles obligations Cet outil sera pr t fin d ann e 2004 d but 2005 mais le d cret est d appli cation imm diate E Explosif 54 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Les entreprises peuvent d ores et d j solliciter leur m decin du travail le d l gu OPPBTP et leur union pro fessionnelle pour obtenir une aide l identification des agents chimiques utilis s Qu est ce qu un agent chimique dangereux Sachant qu un agent chimique peut tre un produit une poussi re une substance une manation un d chet un agent chimique dangereux est e tout agent qui fait l objet d un mar quage sp cifique r glementaire agent explosif comburant inflammable tr s toxique toxique nocif corrosif irri tant sensibilisant canc rog ne muta g
79. ait de cette indemnisation forfai taire le salari ne peut pas obtenir de r paration compl mentaire devant les juridictions civiles L exception au principe Lorsque l accident ou la maladie sont dus une faute inexcusable de l em ployeur le salari et ses ayants droit peuvent demander une indemnisation compl mentaire Cette indemnisation compl mentaire permet de majorer la rente vers e la victime et ses ayants droit et de r parer les pr judices caus s par les souffrances physiques et morales les pr judices esth tiques et d agr ment ainsi que le pr judice r sultant de la perte ou de la diminution des possibi lit s de promotion professionnelle Ce qu il y a de nouveau En 2000 la loi a mis fin l identit de la faute civile et de la faute p nale En l absence de contentieux p nal ou de faute p nale un salari peut donc mettre en cause la responsabilit ci vile de son employeur par le biais du contentieux de la faute inexcusable Tant que la faute inexcusable restait li e l existence d une faute d une gra vit exceptionnelle d rivant d un acte ou d une omission volontaire avec la conscience du danger que devait en avoir son auteur la port e de la loisur les contentieux de la faute inexcusable restait difficile appr cier Mais aujourd hui saisie des conten tieux li s aux maladies professionnel les dues l amiante la Cour de cassa tion a remis en cause
80. alari Il en assume pleinement la responsa bilit technique Lorsque la vaccination est r alis e par le m decin du travail e l accord de principe pr alable du chef d entreprise est n cessaire e le salari est volontaire e l acte m dical est sign et port sur une carte de vaccination e lorsque le co t de la vaccination n est pas compris dans la cotisation d adh sion de l entreprise au ser vice m dical elle est factur e l em ployeur au titre des examens compl mentaires Le salari Le salari inform de la n cessit de la vaccination reste libre du choix du m decin vaccinateur Il peut de ce fait refuser l interven tion du m decin du travail pour cet acte pr ventif m me s il est li aux risques professionnels Dans ce cas le salari fait son affaire de la vaccination incluse dans les me sures de pr vention arr t es par l en treprise sur les conseils du m decin du travail et justifie aupr s de son employeur de la r alit de la vaccina tion requise Vaccinations courantes dans le BTP Les m decins du travail du BTP re commandent de vacciner e Tous les salari s du BTP contre le t tanos e Tous les goutiers agents d entre tien des eaux us es contre l h pati te A et la leptospirose Pour les autres salari s contactez le m decin du travail de l entreprise Batiment actualit n 3 7 f vrier 2006 1 Articles R 231 60 R 231 65
81. amilles professionnelles et se traduiront pour certains corps d tat par une hausse de leur taux de cotisations Accidents du travail des int rimaires L indemnisation des salari s int rimai res employ s par le BTP victimes d ac cidents du travail est refactur e la branche professionnelle par p riode triennale en cas d accidents mortels ou d accidents entra nant une IPP su p rieure 10 Les entreprises ne doivent pas oublier qu elles sont civilement et p nalement responsables des conditions d emploi des salari s temporaires et que ces derniers doivent faire l objet d un ac cueil en s curit formalis Accidents du travail Ann e 2003 Rapport 2003 2002 Salari s du BTP 1 348 625 2 4 Accidents avec arr t 116 925 46 Accidents avec IPP gt 10 6 794 0 5 Accidents avec IPP lt 9 4 023 0 7 Accidents mortels 188 16 Co t total des indemnisations vers es 779 721 316 euros 4 8 Accidents du travail des int rimaires P riode Nombre d accidents Nombre de d c s 1999 2002 771 50 2002 2003 936 58 Ces statistiques servent d terminer les taux de cotisations accidents du travail des familles professionnelles et se traduiront pour certains corps d tat par une hausse de leur taux de cotisations Maladies professionnelles On d nombre 3061 maladies profes sionnelles r gl es en 2003 pour les sa lari s
82. ant des exa mens compl mentaires Attention la visite de pr reprise lors qu elle a lieu ne peut remplacer un des examens m dicaux pr vus avant prononc de l inaptitude Le salari peut il refuser de se soumettre aux visites m dicales obligatoires Non En raison du caract re imp ratif des dispositions l gales et r glemen taires r gissant la m decine du travail le refus du salari de se soumettre aux visites m dicales obligatoires constitue une faute disciplinaire Cette faute disci plinaire peut constituer une cause r elle et s rieuse de licenciement voire une faute grave en cas de refus persistant Commentaires le caract re obligatoire pour les salari s des visites m dicales est rappel l article 3 du r glement int rieur de la FFB Une entreprise peut elle changer de service m dical interentreprises Oui en observant certaines r gles e ne pas avoir d opposition du comit d entreprise ou des d l gu s du per sonnel lorsqu ils existent e respecter les pr avis et formalit s de d mission figurant dans le r gle ment du service m dical notifi l en treprise lors de l adh sion e pouvoir adh rer un autre service m dical ayant la comp tence BTP dans le m me ressort g ographique B timent actualit n 17 13 octobre 2003 TRAVAIL EN HAUTEUR 1 Protections formation pr cisions Ce qu il faut retenir e Le travail en hauteur doit tre r alis
83. ats pr caires Ces personnels doivent faire l objet d un accueil s curit particulier au cours duquel la personne charg e de cet accueil doit e v rifier les quipements de protec tion individuelle en possession du salari temporaire et les compl ter autant que n cessaire e donner au salari temporaire tou tes informations utiles sur les modes op ratoires retenus pour les travaux qui lui seront affect s e lui rappeler les consignes particuli res de s curit et de premiers secours du chantier e s assurer que les salari s soumis habilitation lectrique ou les conduc teurs d engins soumis autorisation de conduite sont en possession des titres et certificats d aptitude requis Vous avez tout int r t formaliser cette proc dure de mise au poste en remettant un livret d accueil si l en treprise en a un ou en utilisant un des guides de s curit nouveaux ar rivants de l OPPBTP En cas d accident du travail le seul fait que l int rimaire mait pas t ac cueilli en s curit pr sume de la faute inexcusable de l employeur et engage lourdement sa responsabilit p nale Conduite des quipements de travail mobiles et utilisation des machines fixes Pendant les cong s des conducteurs d engins et des op rateurs de machi nes soyez vigilants Assurez vous des comp tences et connaissances des personnels int ri maires de remplacement N oubliez pas e tous les engin
84. avail le juge v rifie si l entreprise a respect cette obligation de formation la s curit Le non respect de cette obligation est un l ment charge contre l entre prise Pour les salari s pr caires CDD In t rim l absence de formation accueil en s curit implique la reconnaissan ce automatique de la faute inexcusa ble de l employeur condamnation la r paration de tous les pr judices et expose l employeur une respon sabilit p nale aggrav e contrario le respect de cette obliga tion a permis la relaxe d employeurs Surveillances m dicales sp ciales Pour les salari s soumis une surveillance m dicale particuli re ou sp ciale la visite m dicale d aptitude doit se d rouler obligatoirement avant la prise de poste La liste des travaux n cessitant ces surveillances m dicales sp ciales est fix e par des textes r glementaires On rel vera plus particuli rement pour le B timent e l application des peintures et vernis par pulv risation e l emploi d outils pneumatiques main transmettant des vibrations e les travaux effectu s dans les gouts e la manipulation ou l exposition au plomb et ses compos s e l exposition un niveau de bruit sup rieur 80 d cibels e les travaux exposant aux poussi res d amiante d ardoise de bois de fer de silice Conseil Veillez formaliser les proc dures d accueil des nouveaux embauch s livret d a
85. best sellers D Retrouvez ces informations sur internet K esp ce adh n rubrique sant s curit au travail Dossier FFB pe FBE Obligations et responsabilit s des employeurs des salari s Ce guide s attache au contenu de l obligation g n rale de s curit de l employeur sans s attarder sur l valuation des risques professionnels ni sur la responsabilit civile des employeurs en mati re d accidents du travail ou de maladies professionnelles Ce guide voque les obligations des ma tres d ouvrage car elles donnent certaines garanties aux entreprises intervenantes Il contient surtout les informations utiles aux entreprises pour conna tre l tendue exacte de leurs obligations vis vis des ma tres d ouvrage et des coordonnateurs Dossier FFB pe FBES Ce que les entreprises doivent savoir A enents e Dossier FFB GUIDE b ez PRATIQUE Risque chimique Quelles obligations Quelles formalit s L objectif de ce guide n est pas de traiter la pr vention technique et m dicale du risque chimique mais d informer les employeurs sur le contenu de leurs obligations r glementaires et de les aider dans l accomplissement des formalit s administratives Corbis ACCIDENTS DU TRAVAIL tat des lieux 2002 Comme chaque ann e le minist re de l Emploi et de la Solidarit publie le bilan des conditions de travail partir des ind
86. bre et fonction des e conducteurs v hicules l gers VL temps complet e conducteurs VL occasionnels e conducteurs v hicules utilitaires e chauffeurs poids lourds PL e utilisateurs de v hicules personnels Deuxi me cause d accident dans le BTP Recenser les personnels utilisant un v hicule pour les trajets domicile travail Nombre de personnes utilisant e un VL e un deux roues e les transports en commun Recenser les v hicules utilis s en mission Pr ciser si les v hicules recens s sont des e v hicules personnels e v hicules d entreprise e v hicules de location Etudier la sinistralit routi re Reprendre sur trois ans par exemple le e nombre de constats transmis aux assurances e nombre d accidents de circulation d clar s la Cpam e nombre de d c s e nombre d accidents avec arr ts de travail e nombre total de journ es d arr ts de travail Calculer les co ts induits des accidents Additionner sur trois ans les e co ts d immobilisation de rempla cement des v hicules e hausses des franchises et primes d assurances e pertes salariales heures perdues par les chauffeurs co t d un salari de remplacement e imputations des co ts des accidents du travail sur le compte employeur et hausse des cotisations d accident du travail Les mesures de pr vention mettre en uvre Elles reposent sur le respect des prin cipes g n raux de
87. ccidents du travail res ponsabilit p nale Chaque organisation des responsabi lit s suppose une d marche pr alable Un questionnaire d valuation est donc un bon moyen de radiogra phier la d marche pr vention d une entreprise avant la mise en place de l organisation des responsabilit s Le questionnaire pr alable qui suit s inscrit dans cette d marche et a pour objet de lister le contenu de l obligation g n rale de s curit com mun toute entreprise de B timent Dans chaque entreprise ces ques tions doivent recevoir une r ponse et ce n est qu apr s avoir r pondu ces questions que l employeur pour ra affecter les missions aux person nels les plus aptes les prendre en charge B timent actualit n 3 11 f vrier 2002 pour valuer et recenser les probl mes r soudre et distribuer les ac tions n cessaires la mise en uvre des solutions Evaluation des risques Qui met en uvre la d marche pr vention dans l entreprise La d marche est elle formalis e nccc Relations avec les partenaires pr vention Qui rencontre les partenaires pr vention sisiiiirireienee Formation sp cifique la s curit Ces formations existent elles dans l entreprise Si oui qui les met en uvre et combien de salari s en ont D N TILI Porrotaren oi E EE Qui g re le calendrier d actualisation des connaissances 1 an 3 ans 5 ans o
88. ccueil guides OPPBTP registre des nouveaux embauch s avec date de d roulement des formations B timent actualit n 12 23 juin 2003 1 Article R 241 48 du code du travail 2 Article R 231 35 du code du travail 3 Article R 231 36 du code du travail 4 Article R 231 37 du code du travail 5 Notamment l arr t du 11 juillet 1977 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 15 ALCOOL AU TRAVAIL Pr venir mesurer traiter L bri t pendant le travail reste un probl me devant lequel les employeurs se trouvent d munis Comment constater comment r agir quelle proc dure mettre en place dans l entreprise Ce que disent la loi et la jurisprudence Il est interdit tout chef d tablis sement directeur g rant pr pos contrema tre chef de chantier et en g n ral toute personne ayant auto rit sur les ouvriers et les employ s de laisser entrer ou s journer dans un bureau ou sur un chantier des personnes en tat d ivresse Le code du travail est clair sur la responsabi lit qui incombe la hi rarchie du sa lari ivre elle doit interdire celui ci de prendre son poste ou de continuer travailler Encore faut il arriver prouver lorsque ce n est pas flagrant que le salari est en tat d ivresse Alors peut on lui faire passer un al cootest sans porter atteinte la liber t individuelle des salari s OUI en respectant cer
89. cidents de travail les accidents de la route dont sont victimes les salari s pendant leur temps de travail sur des trajets entre plusieurs chantiers ou plusieurs clients entre le si ge de l entreprise ou l atelier et le lieu de travail 2 Accidents de trajet les accidents dont sont victimes les salari s sur un trajet domicile lieu de travail aller et retour RISQUE TECHNOLOGIQUE Plan de pr vention Apr s la catastrophe de l usine AZF Toulouse en 2001 la n cessit s est impos e de cr er un dispositif afin de limiter l urbanisation dans les zones risques et de reconqu rir les terrains trop proches d installations dangereuses C est ainsi qu est n le Plan de pr vention des risques technologiques PPRT Les entrepreneurs de B timent sont susceptibles d tre confront s ces nouvelles dispositions dans trois cas 1 Lorsque le si ge de leur entreprise est situ soit dans le champ d applica tion d un PPRT soit dans le zonage du r glement du plan local d urbanisme Dans ce cas toute nouvelle construc tion peut tre interdite et une servi tude d utilit publique ouvrant droit indemnisation peut tre institu e Les terrains les plus expos s pourront faire l objet de pr emption ou d ex propriation l initiative des collecti vit s territoriales et de d laissement l initiative des propri taires 2 Lorsqu un entrepreneur doit faire des travaux pr vus par la r gleme
90. cit du r ducteur de chrome VI et donc une teneur en chrome VI ne d passant pas les 0 0002 B timent actualit n 15 13 septembre 2005 1 D cret n 2005 577 du 26 mai 2005 2 Arr t du 26 mai 2005 relatif l tiquetage des ciments contenant du chrome VI SAISON FROIDE Conditions de travail La profession se mobilise pour attirer et garder les jeunes dont les entreprises ont besoin Au moment o les temp ratures fl chissent quelles sont les obligations des employeurs en mati re de conditions de travail Chauffage des locaux de travail Les locaux de travail ferm s doivent tre chauff s pendant la saison froide Un atelier dont les portes sont mainte nues ouvertes pour des raisons d ex ploitation ne doit pas pour autant tre consid r comme un local ouvert d s lors que les portes peuvent tre fer m es pendant la saison froide Les locaux occup s dont la temp ratu re normale d utilisation est inf rieure 14 sont r put s tre non chauff s Les ateliers de menuiserie et de m tallerie sont des locaux de travail Rappel La norme X 35 203 pr cise les temp ratures moyennes acceptables dans les locaux de travail e 18 20 pour les activit s physi ques l g res e 15 17 pour les activit s physi ques intenses Les ateliers doivent avoir une temp rature minimum de 15 V tements de protection contre les intemp ries L employeur doit mettre
91. comp te employeur pour d terminer la coti sation AT MP Bruit en atelier ou sur chantier Protections collectives Le risque valu la protection collec tive doit privil gier e capotage et ou encoffrement des machines e mise en place d crans acousti ques e entretien des silencieux d chappe ment e isolation acoustique des compres seurs e remplacement de roulements billes d fectueux par des roulements neufs e suppression de la propagation des vibrations e loignement des machines trop bruyantes des postes de travail e utilisation d outils hydrauliques plu t t que pneumatiques Protections individuelles d faut de pouvoir mettre en uvre des protections collectives ou une organisation du travail satisfaisante Source Niveau sonore STE UE QUE en dB A par jour Camion 80 85 dB A 8 heures Pistolet peindre 85 95 dB A 2 heures 30 Pistolet de scellement 140 160 dB A 1 minute D gauchisseuse 103 dB A 15 minutes Toupie 96 dB A 48 minutes Mesure du bruit L exposition au bruit doit demeurer un niveau compatible avec la sant des travailleurs notamment avec la protection de l ouie Pour remplir cette obligation g n ra le l employeur proc de une estima tion au besoin au mesurage du bruit subi par ses salari s Le bruit doit tre r duit au niveau le plus bas raisonnablement possible compte tenu de l tat des techn
92. cularit s du poste de travail e de m decine du travail e de conditions de travail La liste des postes pr sentant des risques particuliers doit avoir t tablie apr s consultation du m decin du travail et des lus du personnel CHSCT ou d l gu s du personnel Elle est tenue la disposition de l inspecteur du travail La liste des postes donnant lieu SMR surveillance m dicale renforc e doit avoir t tablie avec votre m decin du travail L employeur d termine quels sont les salari s b n ficiaires d une SMR 14 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 e aux poussi res bois plomb silice ardoise e au bruit de plus de 80 d cibels e aux manations de peintures de ver nis e aux vibrations dues l emploi d outils pneumatiques mains e l utilisation de produits chimiques dangereux Permettre l acc s aux installations de chantier Les salari s temporaires ont acc s dans les m mes conditions que les salari s permanents aux installations collectives des entreprises utilisatri ces vestiaires r fectoires WC B timent actualit n 12 21 juin 2005 1 Article L 124 4 6 du code du travail 2 Article L 231 3 1 du code du travail Responsabilit de l entreprise En cas d accident d un salari temporaire qui n a pas b n fici d un accueil appropri et d une formation la s curit propre aux risques de l entrepri
93. d indiquer les r gles de circulation des v hicules et des engins e d indiquer les chemins d acc s aux lieux de travail e de pr ciser les issues de secours Dans les premiers jours de l embauche Le salari doit recevoir une formation la s curit relative l ex cution du travail Il s agit notamment e d enseigner les gestes les plus s rs e d expliquer les modes op ratoires habituels de l entreprise e de montrer l utilisation des protec tions collectives e de remettre le paquetage d qui pements de protection individuelle appropri au poste occup casque chaussures bottes v tements de pro tection v tement de pluie protections auditives gants e de fournir les quipements de tra vail petit mat riel portatif outils n cessaires et appropri s au travail r aliser Dans le mois qui suit l embauche Le salari doit recevoir une formation relative aux mesures prendre en cas d accident Il s agit de pr parer le salari la conduite tenir pour e concourir la sauvegarde de la vic time e pr server sa propre int grit physi que La formation La formation doit avoir un caract re pratique et tre dispens e pendant les heures de travail et sur les lieux du travail Le m decin du travail est associ l laboration des actions de formation Contentieux p nal Dans tous les cas de contentieux p nal suite un accident du tr
94. dangereux est pr sent sur le lieu de travail ne pr sentent qu un risque faible pour la sant et la s curit des travailleurs et que les mesures de pr vention suffi sent r duire ce risque les obliga tions r glementaires s arr tent l Commentaires L appr ciation des quantit s pr sen tes sur le lieu de travail et la notion subjective de risque faible vont po ser des probl mes d interpr tation L entreprise aura tout int r t se rapprocher de l OPPBTP et du m de cin du travail pour valider ce point d tape 2 Si l employeur ne peut ni r duire suffisamment ni supprimer le risque d exposition un agent chimique dangereux Il doit appliquer des mesures renfor c es et notamment e tablir une notice pour chaque pos te de travail e respecter des obligations sp cifiques d entretien et de v rification des EPI et appareils de protection collective e prendre des mesures r guli res de concentration des agents chimiques Et pour les agents chimiques dange reux tr s toxiques marquage T toxiques marquage T nocifs mar quage Xn corrosifs marquage C irritants et sensibilisants marquage Xi l entreprise se voit imposer toutes les contraintes li es la pr vention des risques canc rog nes mutag nes et toxiques pour la reproduction et notamment e tenue d une liste jour des tra vailleurs expos s e tablissement d une fiche d exposi tion pour chaque trav
95. de France 78 91 95 e l OPPBTP Ile de France pour obtenir la carte des implantations a roportuaires et les coordonn es des services consulter B timent actualit n 4 24 f vrier 2004 1 Plans de servitudes a ronautiques 2 Articles R 241 1 et R 243 1 du code de l aviation civile 3 Hauteur au dessus du niveau de la mer Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 19 BO TE PHARMACIE Premiers secours Un des moyens d assurer les premiers secours aux accident s est d avoir un nombre suffisant de sauveteurs secouristes du travail SST sur les chantiers de l entreprise Mais encore faut il que les SST aient sur les lieux de travail les produits et mat riels n cessaires la dispense des premiers soins d o la n cessit de pr voir sur les chantiers ou dans les v hicules des bo tes de secours Caract ristiques En l absence de prescription r gle mentaire en la mati re c est le bon sens qui doit pr sider au choix des ca ract ristiques des bo tes de secours Les m decins du travail du BTP et l OPPBTP pr conisent une bo te en mat riau inalt rable ind formable r sistant aux chocs et tanche la poussi re Elle doit tre munie d une poign e pour tre apport e au plus pr s du bless et stock e le reste du temps l abri de la chaleur et de la lumi re Nombre de bo tes de secours Il doit tre adapt l importanc
96. de l aptitude m dicale e au d pistage des maladies carac t re professionnel Le m decin choisit l organisme char g de pratiquer les examens compl mentaires En cas de d saccord entre le m decin et l employeur sur la fr quence et la na ture de ces examens compl mentaires le diff rend est soumis au m decin ins pecteur r gional du travail qui d cide Qui a la charge financi re des examens compl mentaires Les examens compl mentaires sont la charge de l employeur Certains services m dicaux incluent le co t de ces examens dans la cotisation des entreprises Qui paie les frais de transport et le temps n cessit s par ces examens Le temps et les frais de transport n cessaires aux examens m dicaux pr vus par les textes y compris les examens compl mentaires sont la charge de l entreprise 68 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Le m decin du travail peut il prononcer l inaptitude au poste de travail l issue d une seule visite de reprise Non Sauf dans le cas o le maintien du salari son poste entra ne un danger imm diat pour la sant ou la s curit du salari ou celle des tiers le m decin du travail ne peut pronon cer l inaptitude qu apr s e une tude du poste et des condi tions de travail dans l entreprise e deux examens m dicaux de lin t ress espac s de deux semaines accompagn s le cas ch
97. de l employeur en cas d accident de la circulation Si le salari ne peut occuper son poste de travail en s curit parce qu il est ivre il n est pas non plus apte la conduite d un v hicule B timent actualit n 10 26 mai 2003 1 Article L 232 2 du code du travail 2 Arr t du 22 mai 2002 SA Piani c Vaisseau 3 Cf B timent Actualit n 21 du 9 d cembre 2002 4 Article L 122 33 du code du travail 5 Article L 230 3 du code du travail B timent actualit n 7 du 8 avril 2002 Guide pratique FFB Responsabilit p nale obligations des employeurs et obligations des salari s octobre 2002 6 Cass soc 21 mars 1979 7 Cass soc 22 mai 2002 APPAREILS DE LEVAGE 7 Utilisation Un nouveau d cret renforce les r gles d utilisation des appareils de levage Le nouveau texte r pond aux conclusions d une enqu te du minist re du Travail effectu e en 2000 2001 sur l utilisation et les v rifications des grues Ce qu il y a de nouveau Manutention de charges D sormais aucune charge ne doit tre suspendue au crochet lorsque l appa reil de levage est l arr t Jusqu pr sent il tait courant de voir le soir et le week end des cais sons de mat riel voire des petits quipements de travail suspendus au crochet de la grue l arr t pour viter notamment le vol de ces mat riels Cette pratique tait autoris e d s lors que certaines pr cautions zone inacces
98. disposition des salari s affect s des travaux en ext rieur des v tements de protection qui les prot gent contre le froid les intemp ries et les risques courants du BTP Ces v tements de protection doivent tre fournis gratuitement par l employeur qui assure les entretiens r parations et remplacements n ces saires Chauffage des installations de chantier Rappel la mise disposition d instal lations sanitaires conformes est de la responsabilit de l employeur Chantiers de moins de 4 mois Quel que soit l effectif et pour tout chantier de courte dur e moins de 4 mois l employeur doit mettre dis position de ses salari s des installa tions sanitaires conformes au tableau ci contre Pour ces chantiers de cour te dur e et ou avec peu de personnel il existe aujourd hui sur le march et la location des v hicules et caravanes de chantier sp cialement am nag s qui permettent aux entreprises de remplir leurs obligations r glementai res Chantiers de plus de 4 mois Pour les chantiers de plus de quatre mois ce sont les dispositions du code du travail qui sont applicables Dans les chantiers soumis coordina tion SPS l organisation de la mise en commun des installations de chantier figure dans les missions du coordon nateur et les entreprises peuvent tre amen es utiliser des installations collectives Dans ce cas l information doit figurer au plan g n ral de coordinatio
99. du risque tablit que l installation ou la mise en uvre d un quipement collectif est susceptible d exposer les travailleurs un risque sup rieur celui r sultant de l utilisation des techniques d ac c s et de positionnement au moyen de cordes A noter Avec une telle r daction la l gitimit du travail sur cordes sera assez vi dente sur des op rations en monta gne sur des piles de ponts sur des remont es m caniques dans des si los et beaucoup moins en ville sur des op rations de ravalement d tan ch it de joints de fa ades ou de re prise de ma onnerie Comme pour les chelles l employeur devra pouvoir justifier d une valua tion des risques pr alable au choix des cordes comme moyen d acc s ou de positionnement Le d cret pr cise les conditions tech niques dans lesquelles le travail sur cordes doit se d rouler et notamment la n cessit e d avoir une corde de travail consti tuant un moyen d acc s de descente et de soutien et une corde de s cu rit quip es d un syst me d arr t de chute e de disposer de points d ancrage s par s qui ont fait l objet d une note de calcul labor e par le chef d tablisse ment ou une personne comp tente e de pr voir l organisation du travail de fa on ce que le travailleur sur cordes puisse tre secouru en cas d urgence Les travailleurs sur cordes doivent recevoir une formation ad quate et s
100. dur e de quatre ans La convention nationale d objectifs sign e le 12 mars 2001 tait venue ch ance le 12 mars 2005 Au cours des quatre derni res ann es 1487 contrats de pr vention ont t sign s entre les Cram et des entreprises de B timent Quatre conventions partir du bilan des contrats conclus par codes risques au cours des qua tre ann es qui viennent de s couler le renouvellement s est fait autour de quatre conventions nationales vi sant les m tiers du toit et du bois les TPE et l organisation de chantiers l am nagement et finitions La cl d entr e dans les conventions nationales est donn e par les codes risques vis s par l une des quatre conventions M tiers activit s 452 CC 452 JA 452 JB 452 JC 452 KA 452 TB Bois 452 LA 454 CC 454 CD 454 LC 452 AA 452 VD 452 BC TPE et organisation de chantiers 452 VC 453 CA 453 EA 454 AC 454 DA 454 DB 454 DC 454 FB 454 HA 454 JB 454 JD Am nagement et finitions Nouvelles conventions nationales Dans ces conventions l accent est mis sur les actions et les investissements permettant e la pr vention des chutes de hau teur e la pr vention du risque chimique poussi res de bois notamment e l am lioration des installations sani taires de chantier e la pr vention des troubles musculo squelettiques manutentions manuel les de charges vibrations
101. e exploitant concern par les travaux La DICT e Elle fait r f rence la demande de renseignements de la ma trise d ouvra ge e elle est adress e Cerfa n 90 0189 dix jours au moins avant la date de d but des travaux voir encadr Ce d lai permet l exploitant de fournir toutes les indications sur les pr cautions qui s imposent Pour les chantiers soumis coordination SPS et d claration pr alable l entrepri se int grera ces pr cautions au mode op ratoire expos dans le PPSPS Les renseignements fournis par l ex ploitant dans le r c piss de DICT sont valables deux mois Si l entrepri se n a pas r alis les travaux dans ce d lai elle sera oblig e de renouveler sa DICT Lettre de rappel si l entreprise n a pas re u de r ponse de l exploitant dans le d lai de neuf jours non f ri s elle adressera une lettre de rappel confirmant son intention d entrepren dre les travaux Sans r ponse de l exploitant trois jours apr s cette lettre de rappel l entre prise peut entreprendre les travaux DICT en ligne Gaz de France et EDF ont r alis une application sur Internet qui permet e l entreprise de t l charger de remplir et d adresser la DICT e l exploitant de retourner le r c piss avec l ensemble des renseignements utiles www dictplus com L extension de cette application d autres exploitants notamment France T l com est en cours B
102. e au moment de la r ception sur le chantier et en cours d utilisation La v rification de conformit de l installation lectrique provisoire La mise en place des installations communes d hygi ne et la v rification de leur bon entretien La mise en place des protections col lectives et la v rification de leur utili sation et de leur maintien en confor mit La distribution l ensemble du per sonnel de l entreprise et au personnel int rimaire des protections indivi duelles telles que casques lunettes chaussures de s curit bottes bau driers de s curit et la surveillan ce de leur emploi effectif Le respect du plan de circulation et du maintien en place des signalisa tions Le respect dans les modes op ratoi res des plans de pr vention et PPSPS arr t s pour les chantiers dont ils ont la responsabilit L approvisionnement de la bo te de premiers secours de fa on qu elle contienne en permanence le mat riel n cessaire pour les soins de premi re urgence La dispense de la formation pratique appropri e en mati re de s curit e aux nouveaux embauch s e aux travailleurs int rimaires e aux salari s qui changent de poste 5 Et bien s r pour finir les mentions d usage relatives l expression de l accord du salari Pour la bonne forme vous voudrez bien me retourner la copie ci jointe re v tue de la mention manuscrite Bon pour acceptation de pouvoir
103. e d cret num re les connaissances minimales exig es la compr hension du plan de mon tage de d montage ou de transforma tion de l chafaudage la s curit lors du montage du d montage ou de la transformation de l chafaudage les mesures de pr vention des ris ques de chute de personnes ou d ob jets les mesures de s curit en cas de changement des conditions m t oro logiques qui pourrait tre pr judicia ble aux personnes en affectant la s curit de l chafaudage en question les conditions en mati re d efforts de structures admissibles tout autre risque que les op rations de montage de d montage et de trans formation pr cit es peuvent comporter Quelles comp tences Les partenaires sociaux ont labor une recommandation qui fixe en an nexes les r f rentiels de comp tences pour les op rateurs en phase e conception annexe 2 montage annexe 3 exploitation annexe 4 e utilisation annexe 5 Ces comp tences peuvent avoir t acquises par certains CAP ou CQP de la profession qui int grent le travail sur chafaudage notamment pour l annexe 5 La recommandation fournit galement des documents pratiques tels que un proc s verbal de r ception de tra vaux d chafaudage un rapport de v rification d un cha faudage de pied Les documents indispensables La notice du fabricant est disponible La personne qui dirige le
104. e du chantier et la multiplication des sites de travail La r gle est l affectation d une trousse de secours par unit de travail Gestion des bo tes de secours La v rification des dates de p remp tion et le renouvellement des produits doivent tre effectu s intervalles r guliers Un contr le mensuel est conseill La bo te de secours B timent Dans tous les cas le contenu doit tre d fini avec le m decin du travail afin d tre ajust aux risques particuliers des chantiers de l entreprise A titre indicatif nous vous communi quons le contenu conseill par les m decins du travail de la profession pour les risques communs du B timent Des dispositions doivent tre prises pour assurer les premiers secours aux accident s et aux malades Un d cret insiste sur l obligation de donner rapidement les premiers se cours aux accident s du travail B timent actualit n 7 4 avril 2006 1 Cf B timent actualit n 8 19 avril 2005 2 Article R 241 40 du code du travail 3 D cret du 8 janvier 1965 20 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Contenu conseill e 1 coussin h mostatique d urgence Usage unique e 1 couverture isothermique e 2 sacs plastiques 15 cm x 20 cm pour section de membres e 1 cran facial de protection pour bouche bouche e 1 paire de ciseaux bouts ronds 14 cm e 1 pince charde en inox e 12
105. e fois par jour muni une fois par jour muni e d armoires vestiaires individuelles ou si impossibilit e d armoires vestiaires individuelles avec serrures ou cadenas de pat res en nombre suffisant permettant de suspendre deux v tements de ville e de si ges en nombre suffisant e de si ges en nombre suffisant Eau Eau potable et fra che pour la boisson raison de 3 litres Eau potable et fra che pour la boisson lavabos par jour et par travailleur Eau potable en quantit Lavabos et rampes temp rature variable raison d un orifice pour 10 travailleurs moyens de nettoyage et de s chage entretenus o chang s chaque fois que n cessaire Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mail 2006 47 INSPECTION DU TRAVAIL 7 Activit Mises en demeure sur le chauffage des ateliers ou les installations sanitaires de chantiers proc s verbaux sur le manque d quipements de travail ad quats sur la conformit des installations lectriques les questions portant sur les interventions des inspecteurs du travail ont t nombreuses ces derni res Semaines Le BTP figure dans le programme d actions prioritaires coordonn es de l inspection du travail Quels sont les effectifs les moyens d action et d in tervention consacr s au secteur du BTP Les effectifs Les effectifs de l inspection du travail affect s des missions de contr le sur le terrain sont de 1230 agents dont 4
106. e l am lioration des conditions de tra vail e la pr vention du risque routier Cnam Caisse nationale d assurance maladie Cram Caisse r gionale d assurance maladie 26 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Une convention nationale d objectifs pour quoi faire Une convention nationale d objectifs sign e entre une organisation professionnelle et la Cnam permet aux entreprises de moins de 200 salari s du secteur professionnel concern de b n ficier d aides financi res pour am liorer la pr vention des risques professionnels Ces aides sont accord es dans une fourchette de 15 70 des investissements r aliser et ont comme support des contrats de pr vention conclus entre les entreprises int ress es et leur Cram qui allient investissements en mat riel et actions de formation des personnels B timent actualit n 14 19 juillet 2005 COORDINATION SPS S curit et protection de la sant La coordination SPS vient de faire l objet de modifications r glementaires destin es am liorer et finaliser le dispositif Ces modifications tiennent compte du premier bilan de la coordination SPS et apportent des pr cisions pour optimiser les conditions d intervention et de formation des coordonnateurs Quand d signer le coordonnateur e D s le d but de la phase d labora tion de l avant projet sommaire pour les chantiers soumis au code des mar ch
107. e l inspection du travail sont particuli rement attentifs aux chantiers de BTP alors veillez respecter vos obligations en mati re d h bergement de chantier et de conditions de travail Voir H bergement installation de chantiers e Deux campagnes cibl es BTP des services de contr le en juin 2005 concernent le travail en hauteur et les grues B timent actualit n 13 5 juillet 2005 CHARIOTS AUTOMOTEURS Ceinture de s curit Des inspecteurs du travail demandent l installation d une ceinture de s curit sur certains engins de chantiers comme chariots automoteurs chariots l vateurs conducteur port Les entreprises s interrogent sur la r ponse apporter En raison du nombre encore impor tant d accidents du travail mortels r sultant du renversement de cha riots l vateurs conducteur port le minist re de l Emploi entend mener une action pr ventive en incitant les employeurs installer une ceinture de s curit sur les chariots automo teurs et les chariots l vateurs conducteur port quelles que soient l anciennet et les conditions d utili sation Si l engin est expos au risque de ren versement et si l installation d une ceinture de s curit est possible nous conseillons l entreprise de suivre les pr conisations de l administration En effet dans le contexte juridique de la responsabilit civile et p nale d aujourd hui une entreprise conscien
108. e ou l int grit physique d autrui extr mement lourdes B timent actualit n 10 18 mai 2004 1 Moins de 10 salari s 2 Plus de 200 salari s 3 Entre 10 et 200 salari s Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 49 LIVRAISONS DE MAT RIAUX Protocole de s curit Cintervention d une entreprise appel e entreprise ext rieure dans l enceinte d une entreprise cliente appel e entreprise utilisatrice fait l objet de mesures r glementaires Ce que disent les textes Rappel Ces mesures comportent notamment la r daction d un plan de pr vention r dig en commun par l entreprise ext rieure et l entreprise utilisatrice lorsque les travaux d passent un volume de 400 heures de travail ou rel vent de la liste des travaux dange reux fix s par l arr t du 19 mars 1993 liste qui comporte la quasi totalit des travaux de b timent Un mod le de plan de pr vention est disponible dans l espace ad h rents du site FFB la rubrique documents de pr vention Cas particulier des op rations de livraisons Ces mesures ont t adapt es pour les op rations de chargement ou de d chargement ex cut es par des entre prises ext rieures effectuant le trans port de marchandises en provenance ou destination d un lieu ext rieur l enceinte de l entreprise utilisatrice Bien que ne concernant pas directe ment la profession ce
109. eau d lectricit Permettre de disposer d une puissan ce suffisante pour alimenter les divers quipements et installations pr vus dans les locaux destin s au personnel Quelle r glementation s applique l vacuation des mati res us es Celle des r glements sanitaires en vi gueur Que faire si le ma tre d ouvrage ne remplit pas ses obligations en mati re de VRD Il n est pas toujours facile pour une entreprise d interpeller son ma tre d ouvrage parce que les acc s du chan tier ne sont pas s curis s parce que les voiries ne sont plus praticables La solution est d alerter le d l gu s curit de l OPPBTP et ou l ing nieur BTP de la Cram ces organismes ont les moyens d interpeller le ma tre d ouvrage et de le mettre en face de ses responsabilit s Et si les manque ments persistent l OPPBTP et la Cram alerteront les services de l inspection du travail qui seule d tient le pouvoir de contraindre le ma tre d ouvrage Chantiers de moins de 760000 euros Sur les chantiers de moins de 760000 soumis coordination SPS le coor donnateur doit d finir les suj tions aff rentes e aux acc s provisoires e aux installations de chantier e aux installations lectriques et mentionner dans les diff rentes pi ces crites leur r partition entre les diff rents corps d tat qui auront intervenir Cette obligation est sous la responsa bilit du ma tre d ouvrage
110. elles chargeuses niveleuses Echafaudage fixe ou mobile Trimestrielle chafaudage volant manuel Echafaudage motoris Semestrielle EPI Annuelle appareils respiratoires Syst me anti chute Extincteurs Trimestrielle pr sence emplacement visibilit Semestrielle exercice de maniement Annuelle aptitude remplir la fonction maintien de la conformit Installations lectriques de chantier Annuelle Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 75 V RIFICATIONS DES INSTALLATIONS LECTRIQUES tendue et p riodicit L administration s appr te transposer un d cret relatif la protection des travailleurs contre les risques lectriques Ces dispositions concernant les entreprises et les ma tres d ouvrage Cette transposition impacte peu les dispositions pr c demment applica bles aux entreprises Surveillance des installations lectriques Une surveillance des installations lectriques doit tre assur e Cette surveillance doit tre aussi fr quente que n cessaire et doit permet tre de supprimer dans les meilleurs d lais les anomalies constat es Les conditions d organisation de cette surveillance sont port es la connais sance des salari s Les salari s doivent tre incit s par note de service par exemple si gnaler les d fectuosit s et anomalies constat es dans l tat apparent du mat riel lectrique ou dans
111. entreprise persiste dans l immobi lisme Attention Si un accident survient alors que l entreprise est sous mise en demeure ou injonction les respon sabilit s civiles et p nales seront ag grav es B timent actualit n 8 20 avril 2004 1 Articles R 233 14 R 233 41 du code du travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 35 La EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE EPI Conseils pratiques Vous tes nombreux vous interroger sur vos obligations en mati re de fourniture de v tements de travail de v tements de pluie de chaussures de s curit Evaluation des risques professionnels Le chef d tablissement doit mettre la disposition des travailleurs apr s valuation des risques li s son ac tivit des quipements de protection individuelle appropri s aux risques viter et aux conditions dans lesquel les le travail est r alis Charge financi re Les quipements de travail sont four nis gratuitement par l employeur Ils ne constituent ni des avantages en nature ni des frais professionnels Ce sont d sormais des frais d entreprise Entretien r parations et remplacement L employeur doit assurer chaque fois que c est n cessaire l entretien le bon fonctionnement les r parations et le remplacement des quipements de protection individuelle Les dispositions des conventions lo cales qui pr voient une p
112. enus la disposition e des inspecteurs du travail e des agents des services de pr ven tion des Cram e du m decin du travail e et ventuellement des d l gu s du personnel et du CHSCT Les r sultats des contr les et v ri fications p riodiques doivent tre conserv s pendant 5 ans e La v rification doit tre r alis e par un organisme agr par le ministre du Travail uniquement lorsqu elle est demand e par mise en demeure de l inspection du travail article L 233 5 2 du code du travail wunn travail gouv fr e Pour toutes pr cisions concernant le contenu de ces v rifications et pour tous autres quipements vous pouvez vous reporter au manuel OPPBTP n 285 F 99 Code commande A1 B 08 99 Principales v rifications dans le BTP e Vous pouvez vous procurer les registres de s curit aupr s de la SEBTP T l 01 40 69 53 17 Fax 01 47 93 54 16 www sebtp com B timent actualit n 5 9 mars 2004 1 Article L 283 5 1 du code du travail 2 R 233 1 du code du travail 3 D cret n 88 1056 du 14 novembre 1988 modifi 4 Arr t du 10 octobre 2000 5 Article L 620 6 du code du travail et article 22 modifi du d cret du 8 janvier 1965 Objet de la v rification P riodicit Accessoires de levage Annuelle Appareils de levage Semestrielle grues nacelles Chariot automoteur conducteur port Semestrielle Engins de chantier Annuelle p
113. er Dans ce cas la victime ou ses ayants droit a droit l indemnisation int grale de ses pr judices physiques moraux professionnels familiaux Les sommes allou es au titre des pr judi ces peuvent tre tr s importantes Exemple 215 000 euros de dommages int r ts allou s une veuve et ses cinq enfants Qui d clenche le contentieux civil C est la victime qui enclenche le contentieux de la faute inexcusable en informant la caisse primaire de S curit sociale de son intention d as signer son employeur devant le tribu nal des affaires sociales Qui paie les dommages int r ts C est le chef d entreprise qui paye les dommages int r ts sauf s il est assur pour les cons quences de sa faute inexcusable Qui d clenche le contentieux p nal Le procureur de la R publique C est lui qui a le pouvoir de d clen cher les poursuites e suite proc s verbal de l inspection du travail qui aura relev des infrac tions l origine de l accident e et ou sur plainte d pos e par la vic time et ou ses ayants droit Le contentieux de la responsabilit p nale se d roule devant le tribunal correctionnel Contentieux Juridiction Conditions Nature comp tente d une sanction de la sanction Civil Tribunal des Faute inexcusable Dommages int r ts Affaires Sociales de l employeur octroy s la victime TASS et ses ayants droit P nal Tribunal Existence d une faute Amendes
114. es auxiliaires de chargement appartiennent la cat gorie des ap pareils de levage et leurs conducteurs doivent r pondre aux m mes exigen ces r glementaires depuis le 5 d cem bre 2001 Nous vous rappelons galement que le meilleur moyen de s assurer que les salari s ont re u une formation ad quate la conduite en s curit des engins de chantier et des appareils de levage est de les soumettre aux r f rentiels de connaissances d taill s dans les recommandations adopt es par les partenaires sociaux du BTP 44 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 La recommandation qui concerne les tests la conduite des grues auxiliai res de chargement est la R 390 Pour en savoir plus Retrouvez toutes les informations utiles sur les Caces les centres de tests et de formation sur le site de l INRS www inrs fr B timent actualit n 17 14 octobre 2002 1 Article R 2383 13 19 Ces exigences r glementaires se sont mises en place selon un calendrier particulier qui s est d roul du 5 d cembre 1998 au 5 d cembre 2001 2 Comit technique national HABILITATION LECTRIQUE Prescriptions qui s applique t elle Est elle obligatoire Pour quels travaux Quelle est la proc dure Comment informer le personnel L obligation r glementaire de l employeur L employeur ne peut confier les tra vaux ou op rations sur des installa tions lectriques ou
115. es chantiers qu il a en charge Que faire Se rappeler que Conform ment aux instructions qui lui sont donn es par l employeur il incombe chaque travailleur de prendre soin en fonction de sa for mation et selon ses possibilit s de sa s curit et de sa sant ainsi que de celles des autres personnes concer n es du fait de ses actes ou de ses omissions au travail Le code du travail organise une d l gation de fait aux salari s comp tents form s et dot s d quipements de tra vail appropri s au travail qu ils ont r aliser On peut donc imaginer la d marche et l organisation suivante Organisation du travail Chef d entreprise Formation des salari s OPPBTP CRAM Information des salari s Chef d entreprise Pour faire vivre cette organisation le chef d entreprise e r unit trois fois par an un vendredi en milieu d apr s midi par exemple les compagnons rappelle les consignes respecter tudie avec les compagnons les pro bl mes rencontr s e consigne la r union sur un cahier et fait marger les participants pour formaliser la d marche Dans ce cas si un des compagnons r guli rement inform s et form s n gli ge sciemment ou non une r gle de s curit le juge p nal pourra retenir la faute exclusive du salari et exon rer l employeur de sa responsabilit p nale Ce mode d emploi est valable tant qu il n y a pas de hi ra
116. es grues appartient l entre prise 2 3 sont lou es Hors Ile de France 2 3 des grues appartiennent len treprise 1 3 est lou L quipement en an mom tres Quasiment toutes les grues de l Est de la France sont quip es ce qui s expli que par l existence d une disposition g n rale qui a impos des an mom tres sur les grues tour bien avant le d cret de 1998 Dans le reste de l Hexagone plus de la moiti des grues tour sont quip es d an mom tres L existence des autorisations de conduite Plus de 80 des grutiers sont titulai res d un Caces mais l autorisation de conduite n est pas toujours formalis e Depuis le 1 avril 2005 chaque appareil de levage doit avoir un carnet de maintenance Vous pouvez vous en procurer aupr s de la SEBTP 01 40 69 53 16 et www sebtp com Attention Le contr le des appareils de levage est une action prioritaire de l inspection du travail depuis le 1 juin 2005 B timent actualit n 2 27 janvier 2003 et B timent actualit n 14 19 juillet 2005 1 Modification de l article R 233 13 4 du code du travail 2 R 233 13 4 3 Article R 233 13 11 4 Article R 233 13 11 pr cit 5 Modification de l article R 233 32 du code du travail 6 Modification de l article R 233 32 2 du code du travail 7 Cr ation d un nouvel article R 233 37 1 8 Modification de l article R 233 48 du code du travail et du d cre
117. es salari s de l entreprise qui pourront attester des conditions de contr le de l alcootest voire du refus 16 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 du salari de se soumettre au contr le alors que celui ci est r guli rement pr vu dans les r gles disciplinaires de l entreprise Pr voir la possibilit d une contre expertise si le salari conteste le r sultat du contr le nouveau contr le consultation m dicale Tirer les cons quences Le contr le de l alcool mie a une fonc tion la fois pr ventive et r pressive Donc en priorit retirer le salari de la situation de travail et le raccompagner ou le faire raccompagner chez lui Ensuite appr cier la faute discipli naire lorsque le comportement du sa lari compte tenu du poste occup a mis en danger des personnes ou des biens risque caus autrui Nous avons vu quelles taient les responsabilit s des salari s en ma ti re de s curit S appuyant sur ces responsabilit s la jurisprudence a admis que l tat d bri t constituait une faute grave e lorsque l tat d ivresse a une in cidence directe sur les conditions d ex cution du travail e lorsque compte tenu dela nature du poste occup cet tat est de nature exposer les personnes et les biens un danger Attention Laisser partir au volant de son v hicule un salari ivre peut engager lourdement la responsabilit
118. es travaux risques particuliers y compris les petits chantiers de niveau 3 chan tiers de moins de 500 hommes jour La FFB a obtenu du minist re de r a m nager la cat gorie 3 pour y laisser les chantiers de moins de 500 hom mes jour o se d roulent ce type de travaux Cr ation d une cat gorie 3 sp cifique la r alisation de travaux pr sentant des risques particuliers Un dispositif simplifi est am nag pour les op rations de cat gorie 3 pour lesquelles il est pr vu d ex cu ter des travaux pr sentant des ris ques particuliers Le PGC et le PPSPS exigibles sur les chantiers de cette cat gorie sont des documents simplifi s Lorsque les travaux pr sentant des risques particuliers sont connus en phase d tude le d cret pr cise que le PGC simplifi doit tre tabli avant la phase de consultation des entreprises Lorsque l existence de travaux pr sentant des risques particuliers est connue apr s le d but des travaux amiante par exemple le d cret pr cise que les suj tions d coulant de la r daction tardive du PGC simplifi sont r gl es par voie d avenants aux diff rents contrats pass s avec les entreprises charg es d ex cuter les travaux Commentaires Puisque la directive europ enne impo sait le formalisme de la r daction des plans pour les op rations comportant des travaux pr sentant des risques particuliers et que ce formalisme ta
119. es v tements rel vent de la cat gorie des EPI quipements de protection individuelle et doivent r pondre des exigences pr cises de marquage marquage CE et d information niveau de performance et nature de la protection B timent actualit n 5 10 mars 2003 1 Articles R 233 1 et R 233 42 du code du travail et article 16 du d cret du 6 mai 1995 modifi 2 Article R 233 42 du code du travail 3 Article R 233 1 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 77 VIBRATIONS M CANIQUES Evaluer et r duire le risque Les TMS ou troubles musculo squelettiques r sultent d un d s quilibre entre les capacit s fonctionnelles des personnes et les sollicitations qui apparaissent dans un contexte de travail Ces affections se manifestent par des douleurs et une g ne pouvant entra ner un handicap s rieux dans la vie professionnelle et dans la vie priv e Les cons quences des vibrations m caniques e Transmises aux mains et aux bras elles entra nent des troubles vascu laires des l sions ost o articulaires des troubles neurologiques ou mus culaires e Transmises l ensemble du corps elles entra nent des lombalgies et des microtraumatismes de la colonne ver t brale Un nouveau texte r glementaire ren force les obligations des employeurs en mati re de limitation de l exposition de leurs salari s aux vibrations Comment agir D s pr
120. est venue renfor cer cette position La r sistance d un chafaudage est sp cialement li e la r sistance des l ments les plus faibles constituant sa structure et elle est donc particu li rement limit e par les caract risti ques des chelles supports Dans le cadre d un chafaudage tra ditionnel ce sont les planchers qui encaissent les surcharges et m me en cas de rupture de ceux ci la structure de l chafaudage n est g n ralement pas atteinte Dans le cas de taquets d chelles la plupart des accidents sont li s la rupture des chelles supports entra nant la ruine de l chafaudage C est pourquoi la disparition des chafaudages sur taquets d chelles au profit de mat riels plus s rs tait recommand e depuis pr s de 15 ans Aujourd hui les chafaudages sur ta quets d chelles ne r pondent plus aux exigences minimales de s curit pos es par la r glementation et des entreprises utilisant ces chafaudages ont fait l objet de proc dures d arr t de travaux par l inspection du travail En effet les chelles ne constituent pas des l ments d chafaudages d une solidit et d une r sistance ap propri es leur emploi 70 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Planchers de bois Dans certaines configurations d ouvra ges les planchers vont suivre des an gles particuliers difficiles s curiser l
121. ettre en uvre les actions correctrices des risques valu s Quels outils avez vous disposition Un outil privil gi r alis par l OPPBTP et d clin en version CD rom ainsi qu en version papier Maeva BTP Diff rents outils r alis s localement en partenariat avec les Cram et les DRTE 38 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Vous n avez encore rien fait et vous avez besoin d aide Contactez votre F d ration d parte mentale et votre d l gu d partemental OPPBTP Les F d rations ont program m des stages anim s par l OPPBTP pour vous aider vous approprier la d marche et l outil d valuation Pr venir c est e Eviter les risques e Evaluer les risques qui ne peuvent tre vit s e Combattre les risques la source e Adapter le travail l homme en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des quipements de travail et des m thodes de travail et de production en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadenc et de r duire les effets de ceux ci sur la sant e Tenir compte de l tat d volution de la technique e Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux e Planifier la pr vention en int grant dans un ensemble coh rent la technique l organisation du travail les conditions de travail les relations
122. eva BTP vous aide tablir la liste des situations de danger auxquelles les salari s de votre entreprise peuvent tre expos s puis le document unique d valuation des risques Logiciel disponible aupr s de la SEBTP 01 40 69 53 05 www sebtp com B timent actualit n 9 2 mai 2005 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 67 TEST Sant Quels salari s rel vent d une surveillance m dicale sp ciale SMS Dans le B timent sont soumis une SMS les salari s expos s e au plomb et ses compos s aux peintures et vernis par pulv ri sation e l utilisation d outils pneumatiques main transmettant des vibrations e au travail dans les gouts eaux poussi res d ardoise d amian te de bois de fer de silice e aux travaux en quipes alternantes effectu s de nuit en tout ou en partie e un niveau de bruit sup rieur 80 d cibels Le m decin du travail est juge de la fr quence et de la nature des exa mens que comporte cette SMS Tou tefois des textes sp cifiques fixent la fr quence des visites m dicales 6 mois pour certains risques comme exposition au plomb peinture ou ver nissage par pulv risation Quelles obligations en mati re de visite m dicale d embauche Tout salari doit faire l objet d un exa men m dical pr alable l embauche ou au plus tard avant l expiration de la p riode d essai Pour le
123. examen approfondi est trimes triel Il porte sur e la pr sence et la bonne installation des dispositifs de protection collec tive et des moyens d acc s e l absence de d formation perma nente ou de corrosion des l ments constitutifs de l chafaudage pouvant compromettre sa solidit e la pr sence de tous les l ments de fixation ou de liaison des constituants de l chafaudage et l absence de jeu d celable susceptible d affecter ces l ments e la bonne tenue des l ments d amar rage et l absence de d sordre au niveau des appuis et des surfaces portantes e la pr sence de tous les l ments de calage de stabilisation ou d immobi lisation e la bonne fixation des filets et des b ches sur l chafaudage ainsi que la continuit du b chage sur toute la surface ext rieure 34 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 ele maintien de la continuit de la plan it de l horizontalit et de la bonne tenue de chaque niveau de plancher ela visibilit des indications sur l chafaudage relatives aux charges admissibles e l absence de charges d passant les limites admissibles e l absence d encombrement des plan chers Toutes ces v rifications peuvent tre faites dans l entreprise par des com pagnons form s l exception de la v rification visuelle journali re elles sont consign es sur le registre de s curit En 2002 accidents
124. fet imm diat Elle rel ve par crit les l ments caract risant la situa tion de danger grave et imminent et indique les mesures de pr vention mettre en uvre pour y rem dier Elle est remise directement l employeur ou son repr sentant sur le chantier et confirm e par lettre recommand e avec accus de r ception Si l employeur entend contester la r alit du danger et ou la pertinence des mesures pour le faire cesser il doit saisir le pr sident du tribunal de grande instance qui statue en r f r L entreprise avise l inspection du tra vail d s la r alisation des mesures de pr vention par lettre recommand e avec accus de r ception ou remise en mains propres L inspecteur du travail doit v rifier les mesures prises d urgence et au plus tard dans un d lai de deux jours apr s la notification de l employeur La reprise ne peut avoir lieu que sur autorisation crite de l inspection du travail Quels risques si l entreprise continue les travaux ou les reprend sans autorisation Des sanctions p nales sp cifiques au code du travail pour manquement une obligation r glementaire une amende de 3750 et un an d empri sonnement peines doubl es en cas de r cidive Et en cas d accident du travail des sanctions civiles donc financi res pour faute inexcusable automatique et p nales g n rales pour manque ment d lib r des r gles de s curit ayant caus atteinte la vi
125. formation est ad quate Comment valuer la com p tence des op rateurs conduire en s curit Pour r pondre ces deux questions les partenaires sociaux de la Caisse nationale d assurance maladie ont adopt des recommandations mettant en place le dispositif des Caces Les recommandations d terminent les r f rentiels de connaissances et les modalit s d obtention des Caces pour les six cat gories d quipements vis s par l obligation de d livrer une autori sation de conduite voir encadr Les Caces sont ils obligatoires Juridiquement la r ponse est non Toutefois l employeur doit v rifier la comp tence de ses op rateurs conduire en s curit et les Caces sont un des moyens de v rifier cette com p tence L employeur est donc libre de choi sir le moyen mais le minist re du Travail pr sente les Caces comme le meilleur moyen de r pondre l obli gation r glementaire de v rifier la comp tence des op rateurs condui re en s curit Cette pr cision n a pas chapp aux magistrats instructeurs l employeur qui ne choisit pas le meilleur moyen de v rifier la comp tence de ses op rateurs engage sa responsabilit civile et p nale en cas d accident l occasion de plusieurs instructions judiciaires d accidents du travail li s la conduite d appareils de levage ou d engins de chantier nous avons pu mesurer le bien fond du conseil que nous vous avons toujours d
126. i re de la pr vention des risques professionnels la sant au travail est moins bien LETTRE IE 2000 2002 Affections p riarticulaires tableau 57 1680 2056 34 3 Lombalgies tableaux 97 et 98 450 533 18 4 L sions du m nisque tableau 79 53 121 128 3 Maladies professionnelles li es l amiante 136 207 66 9 tableaux 30 et 30 bis Cas de surdit tableau 42 86 91 5 8 Maladies li es l utilisation des ciments 143 127 11 2 Total 2736 3429 25 3 e baisse des accidents graves de 44 malgr la hausse constat e en 2002 13 76 pour mille en 1991 7 74 en 2002 e baisse de l indice de fr quence de 33 132 pour mille en 1991 98 9 en 2002 La profession peut se f liciter des progr s r alis s mais elle ne peut pas s en satisfaire Statistiques maladies professionnelles Le secteur du BTP repr sente environ 12 des maladies professionnelles alors qu il n occupe que 7 20 de la population salari e La comparaison sur la p riode 1991 2002 est non significative car les r gles de reconnaissance et les tableaux de appr hend e par les entreprises que la s curit L inaptitude co te cher la profession et un effort significatif doit tre r alis Unions Syndicats professionnels entreprises OPPBTP services de sant au travail doivent uvrer ensemble pour une meilleure prise en compte des risques physiques et chimiques auxquels sont expos s le
127. icateurs 2002 Plusieurs informations m ritent d tre signal es Statistiques accidents du travail Pour l ann e 2002 les chiffres sont contrast s e baisse des accidents mortels 157 176 en 2001 e augmentation des accidents graves 9854 9101 en 2001 e baisse de l indice de fr quence pour les accidents avec arr t 98 9 pour mille salari s 100 30 pour l an n e 2001 Mais sur une p riode de dix ans les progr s de la branche professionnel le sont particuli rement significatifs et pour reprendre les commentaires du minist re ces progr s sont encou rageants e baisse des accidents mortels de 49 313 morts en 1991 157 en 2002 soit une division par deux en valeur brute et en fr quence 24 17 accidents mortels pour 100000 salari s en 1991 12 34 en 2002 La pr vention en quelques chiffres La profession se mobilise pour la pr vention des risques professionnels et les chiffres t moignent e Plus de 30000 personnes ont assist aux r unions d information organis es par l OPPTP et les F d rations du B timent sur l valuation des risques professionnels et la pr vention des risques majeurs de la profession e 2000 pr diagnostics ont t r alis s par l OPPBTP e Plus de 1000 contrats de progr s ont t sign s entre l OPPBTP et des entreprises d cid es progresser dans la pr vention des risques professionnels La sant au travail Composante part ent
128. ient d une surveillance directe ou indirec te ont fait l objet de la recommanda tion 2520 Il s agit en fait de mettre disposition des travailleurs des Dati voir enca dr assurant leur liaison avec e un autre travailleur ou une autre quipe e un local occup en permanence e un poste de soins du chantier e tout service public sp cialis pom piers Samu Dans quels cas Il n est pas possible de donner une liste exhaustive des postes isol s car dans la profession la notion d isole ment peut concerner un travailleur seul sur son lieu de travail mais aussi un travailleur momentan ment isol de son quipe habituelle On citera toutefois titre d exemple e un m tallier ou un menuisier tra vaillant seul en atelier e un peintre ou un plombier travaillant seul dans un local inoccup e un salari seul repr sentant de son entreprise sur un chantier et non int gr une quipe de travail Dans le cadre de leur obligation g n rale de s curit les employeurs doivent donc pour chaque chantier s interroger sur le travail isol et cher cher le meilleur moyen pour que leurs travailleurs isol s soient secourus sans d lais en cas d accident Cette interrogation qui rel ve de la d marche d valuation des risques doit tre faite avec le m decin du travail et tre formalis e dans un document tenu la disposition de l inspecteur du travail 9 Quelques conseils e A
129. ier d une formation pratique sur les gestes et postures adopter pour r aliser ces manuten tions en s curit Les troubles musculo squelettiques Les sources de TMS dans le BTP sont multiples et li es tout la fois e aux gestes r p titifs e aux pressions r p t es ou continues sous le poids d une charge e aux postures inconfortables Ces sources doivent tre valu es dans l entreprise avec l aide du m decin du travail et ventuellement dans le cadre de la pluridisciplinarit avec l aide d un ergonome L OPPBTP peut apporter son expertise et une aide au rep rage des situations prendre en compte pour la pr vention de ces troubles il dispose en effet d un outil la MAECT m thode d analyse et d tudes des conditions de travail qui permet aux entreprises de proc der une analyse pr cise des m thodes de travail et de rechercher les am liorations possibles B timent actualit n 18 26 octobre 2004 1 Sources CnamTS 2002 2 Article R 231 66 et suivants du code du travail METEO Les pr visions une n cessit Dans une profession o les postes de travail sont souvent l ext rieur o les mat riels sont stock s ou install s l air libre les conditions m t orologiques ont une incidence toute particuli re sur le travail et la s curit des op rateurs L employeur doit se pr occuper des pr visions m t orologiques et ce d autant plus que la r gleme
130. insi que de celles des autres personnes concern es du fait de ses actes ou de ses omissions au travail En l absence d accident le non respect des r gles de s curit par un salari form est une faute grave justifiant la rupture du contrat de travail En cas d accident et en l absence de toute d l gation de pouvoir le salari form qui ne respecte pas les r gles de s curit dans l ex cution de son travail est reconnu responsable Rappelons qu en dehors de ces obligations de formation sp cifiques les employeurs ont une obligation plus g n rale de formation au port des quipements de protection individuelle masque lunettes bouchons d oreilles l utilisation des quipements de travail chariot automoteur scie circulaire l exposition du risque chimique l ex cution du travail Lire aussi B timent actualit e n 7 du 5 avril 2005 Dossier Conducteurs routiers formations obligatoires e n 15 du 13 septembre 2005 p 8 Conducteurs de v hicules formations obligatoires B timent actualit n 16 27 septembre 2005 1 Article R 231 7 du code du travail 2 Article R 233 13 19 du code du travail 3 Article R 233 13 31 du code du travail 4 Ces r f rentiels sont d finis dans la recommandation du Comit technique national BTP n 408 relative aux chafaudages de pied 5 D cret du 7 f vrier 1996 6 Du 25 avril 2005 entrant en vigueur le 26 novembre 2005 JO du 26 m
131. ions rembourser la branche accidents du travail et plus de 7 millions de journ es perdues en arr t de travail la profession paye un lourd tribut l ins curit La pr vention des accidents du travail doit encore progresser pour viter que le co t de leur r paration n atteigne un niveau inacceptable pour notre branche professionnelle Des progr s mais encore des efforts faire Les statistiques accidents du tra vail servent d terminer les taux de cotisations des familles profession nelles et se traduiront pour certains corps d tat par une hausse de leur taux de cotisations Maladies professionnelles On d nombre 3027 maladies profes sionnelles r gl es en 2004 pour les sa lari s du BTP Les maladies les plus fr quentes sont e Les affections p riarticulaires ta bleau 57 avec 2005 cas soit 66 des maladies e Les lombalgies tableaux 97 et 98 avec 386 cas soit 13 des maladies e L amiante tableaux 30 et 30 bis avec 156 cas soit 5 des maladies e Les ciments tableau 8 avec 89 cas soit 3 des maladies e Les l sions du m nisque tableau 79 avec 125 cas soit 4 des maladies e Les surdit s tableau 57 avec 116 cas soit 4 des maladies Accidents du travail Ann e 2004 Rapport 2004 2003 Salari s occup s employ s par le BTP 1375291 2 0 Accidents avec arr t 116 220 0 6 Accidents avec IPP gt 10 7 359 8 3
132. ions de s curit de l tablissement les ex tincteurs doivent tre entretenus et v rifi s r guli rement Les textes ne fixent pas la p riodicit des entretiens et v rifications mais selon l administration et les pr ven teurs suivre les recommandations de l Apsad est un bon moyen pour l employeur de remplir son obligation r glementaire Recommandations APSAD Tous les trois mois Un personnel de l tablissement ou un v rificateur qualifi s assure que tous les appareils sont la place pr vue parfaitement accessibles et en bon tat ext rieur Tous les six mois sinon une fois par an Un personnel de l tablissement ou un v rificateur qualifi proc de certaines v rifications pr vues par le constructeur Tous les ans Il est proc d une v rification par un installateur certifi par CNPP Certification sous la marque Apsad installateur d extincteurs mobiles ou un v rificateur galement certifi par CNPP Certification Cette v rification donne lieu un compte rendu dont un exemplaire doit tre envoy par l assur son assureur La FFSA recommande que tout appareil de plus de dix ans d ge soit soumis la v rification du constructeur Pour en savoir plus Brochure INRS ED 802 disponible gratuitement aupr s des Cram www inrs fr B timent actualit n 20 24 novembre 2003 1 Article R 232 12 17 du code du travail 2 Article R 232 12 14 du code du travail 3
133. iques l employeur appliquera des protec tions individuelles adapt es aux sala ri s et leurs conditions de travail Ainsi partir de e 80 dB A des protecteurs indivi duels sont mis la disposition des travailleurs e 85 dB A toutes les mesures utiles sont prises pour que les protecteurs individuels soient port s en perma nence Les protecteurs individuels sont four nis gratuitement par l employeur ils sont choisis apr s avis des salari s et du m decin du travail Pr cautions pour les salari s Les salari s affect s des travaux comportant une exposition quotidien ne sup rieure ou gale 80 dB A font l objet e d un examen m dical pr alable at testant qu ils ne pr sentent pas de contre indication m dicale ces tra vaux e d une surveillance m dicale sp ciale destin e diagnostiquer tout d ficit auditif induit par le bruit en vue d assurer la conservation de la fonction auditive e d une information adapt e avec le concours du m decin du travail sur les risques r sultant pour leur ou e de l exposition au bruit les moyens de pr vention mis en place le port et les modalit s d utilisation des protecteurs individuels Niveaux sonores A partir de 80 dB A le milieu est consid r comme bruyant 90 dB A il y a des risques de l sions irr versibles 130 dB A le salari ressent des douleurs Une exposition de 15 minutes 100 d
134. ire Vous tes de plus en plus nombreux louer les engins de chantier et appareils de levage dont vous avez besoin Quelles sont les obligations et responsabilit s r ciproques du loueur et du locataire en mati re de s curit En effet ind pendamment de la forma lisation de la relation civile contrac tuelle locataire loueur pour laquelle vous pouvez utiliser les mod les de contrat mis au point par la FFB il existe des obligations r glementaires sp cifiques aux loueurs et aux locatai res en mati re de conformit d utili sation et de v rification des mat riels ainsi qu en mati re de comp tences des conducteurs Les obligations du loueur Les quipements et appareils lou s doivent tre conformes c est dire r pondre aux exigences techniques sp cifiques les concernant stabilit protection contre les contacts lectri ques r sistance des structures inter nes Le loueur doit attester de cette confor mit en remettant au locataire e une d claration CE de conformit lors de la premi re location e un certificat de conformit occa sion d s la deuxi me location e une notice d instruction de l qui pement tablie par le constructeur et r dig e en fran ais pour les quipe ments portant le marquage CE e les copies des derniers rapports des v rifications attestant la r alisation effective des v rifications prescrites par les textes v rifications in
135. it donc in vitable nous avons veill ce que les int r ts des entreprises soient sauvegard s et ce que les suj tions qui d coulent de l exercice de la coor dination soient bien contractualis es C est la premi re fois qu un texte r glementaire est aussi clair sur l obli gation d informer les entreprises en phase de consultation et de r gler par voie d avenant les contraintes surve nant en phase post consultation Par ailleurs seules les entreprises amen es ex cuter l un des travaux de la liste devront r diger un PPSPS Nous reviendrons en d tail avant l en tr e en vigueur de ce texte sur l ta blissement des PPSPS simplifi s Nous mettrons galement votre disposition au cours de l t 2003 un guide pratique qui reprendra et actua lisera le dispositif de la coordination SPS Voir guide Coordination SPS ce que les entreprises doivent savoir sep tembre 2003 www ffbatiment fr B timent actualit n 7 7 avril 2003 1 D cret n 200368 du 24 janvier 2003 JO du 26 janvier 2003 2 Dossier d intervention ult rieure sur l ouvrage 3 Directive 92 57 CEE du 24 juin 1992 annexe 4 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 27 D L GATION DE POUVOIRS 1 Questionnaire d valuation Les d l gations de pouvoirs sont indispensables une bonne organisation des responsabilit s dans vos entreprises Voir aussi A
136. itiales v rifications g n rales p riodiques Lors de la mise disposition de l qui pement le loueur doit d crire le fonc tionnement de l appareil et rappeler au locataire les limites et conditions d utilisation Sanctions applicables au loueur Le non respect par le loueur de ses obligations l expose des sanctions p nales e sp cifiques pour non respect d une r gle de s curit m me en l absen ce d accident du travail e g n rales pour atteinte l int grit physique ou la vie de la personne Le loueur qui loue un quipement non conforme s expose une demande en r solution de la location de la part du locataire Cette r solution pourra tre assortie de dommages et int r ts pour d dommager le locataire du pr judice subi Les obligations du locataire Avant toute utilisation le locataire doit e s assurer que l quipement lou est bien adapt aux travaux r aliser e s assurer pour les appareils de leva ge qu il dispose des autorisations n cessaires en cas de survol de propri t s voisines ou du domaine public e s assurer que le loueur a respect ses obligations et que l quipement lou est conforme cela signifie que le locataire doit avoir communication des documents et attestations list s ci dessus e effectuer pour les appareils de leva ge les v rifications de remise en ser vice examen d ad quation et examen de l tat de conservation
137. jour votre document unique Cela doit tre fait une fois par an Les entreprises qui n ont pas r alis cette d marche et ne sont pas d cid es le faire doivent savoir e qu en l absence d accident elles s exposent des sanctions p nales pour non r daction du document e qu en cas d accident elles aggravent consid rablement leur responsabilit civile faute inexcusable et leur responsabilit p nale B timent actualit n 9 4 mai 2004 1 Les 48 heures se d comptent partir du moment o l entreprise a connaissance de l accident 2 Cerfa n 60 3682 ref 56200 f 3 Article 16 du d cret du 4 juillet 1985 4 Cass soc 20 avril 2000 5 Cerfa n 60 3741 imprim S 6209 a 6 Invalidit permanente partielle 7 Articles L 231 3 1 et L 231 8 du code du travail 8 Article R 441 12 du code de la S curit sociale 9 Article R 441 13 du code de la S curit sociale Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 13 ACCUEIL DES INT RIMAIRES Les r gles respecter Le nombre d accidents touchant les salari s int rimaires augmente Cela s explique par le fait que des missions diff rentes s encha nent mais aussi par un manque d information et de formation la s curit Fournir des quipements de protection individuelle L entreprise doit fournir gratuitement aux salari s temporaires les quipe ments de protection indi
138. l consid re que les carnets UTE C sont la meilleure expression des r gles de l art pour la r daction des r gles de s curit que l employeur doit remettre aux personnes concern es Conditions de d livrance de l habilitation L employeur d livre cette habilita tion e apr s avoir assur une formation du personnel g n ralement dispens e par un organisme agr fonction de la ca t gorie d habilitation et portant sur les dangers de l lectricit les r gles de s curit observer pour l ex cution des op rations qui peu vent leur tre confi es les man uvres effectuer en cas d accident e apr s contr le des connaissances e apr s v rification de l aptitude m dicale au poste occup L employeur remet en m me temps Habilitations Domaine BT Domaine HT Travaux Inter Travaux Hors Sous vention Hors Sous tension tension tension tension Non lectricien BO HO Charg de consignation BC BC HC Charg de travaux B2 B2T H2 HOT Charg d intervention BR Ex cutant lectricien B B1T BR H1 HIT Agent de Nettoyage BN HN Sous tension L gende Domaines de tension B ouvrages du domaine BT ou TBT H ouvrages du domaine HT Nature des op rations autoris es R d pannages raccordements essais mesurages v rification C consignations T travail sous tension N
139. l du BTP en 2003 1 500 000 000 euros Cette somme sera refactur e la profession par la bran che Accidents du travail et maladies professionnelles par le biais de la d termination des taux de cotisations accidents du travail Quel est le poste de travail qui est l origine du plus grand nombre d accidents dans le BTP Le travail l chelle a provoqu 8 200 accidents avec arr t 1054 invalides et huit morts en 2002 Quelle est la part des chutes de hauteur dans les accidents du travail de la profession 36 des accidents mortels 28 des accidents graves 19 des accidents avec arr t de travail Quel est le co t moyen brut d un accident du travail avec arr t de 24 heures refactur aux entreprises 2556 euros Il y a eu 119681 accidents avec arr t dans le BTP en 2003 Quel est le co t moyen brut d un accident grave IPP gt 10 ou mortel refactur aux entreprises 119000 euros Il y a eu 9797 accidents graves et 181 d c s dans le BTP en 2003 8 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Quel est le co t moyen d une PIRL Plate forme individuelle roulante l g re permettant de travailler en s curit Environ 350 euros pour trois hauteurs de plancher 0 52 m 0 68 m 0 85 m et 15 kg Un co t tr s lourd Le co t des accidents du travail p se lourdement sur les charges sociales des entreprises de la branche professionnelle Les
140. l expiration duquel les infractions devront avoir disparu La proc dure de mise en demeure doit tre pr vue par les textes Par exemple e l ensemble de la r glementation hygi ne am nagement des lieux de travail pr vention des incendies e les demandes de v rification des quipements de travail par un orga nisme agr rel vent de la proc dure de mise en demeure La quasi totalit des mises en demeure 97 est appliqu e dans le domaine de la sant s curit et en priorit pour des infractions la r glementation e lieux de travail e quipements de travail e op rations de construction BTP Les proc s verbaux Le formalisme des proc s verbaux est r gi par le code de proc dure p nale Les proc s verbaux sont transmis au procureur de la R publique qui appr cie la suite leur donner classement instruction ou poursuite 20 des proc s verbaux sont li s des infractions aux r gles de s curit et de sant L administration dresse ainsi chaque ann e pr s de 4500 proc s verbaux dans le domaine de la sant s curit et 34 d entre eux concernent le non respect des r gles de s curit sur les chantiers de BTP La proc dure d arr t de chantier Cette proc dure a pour objet de faire cesser des situations de danger grave et imminent r sultant d un d faut de protection contre les chutes de hau teur contre les risques d ensevelisse ment ou contre les risques d
141. la Cour de cassation du 28 f vrier 2002 3 Articles L 411 1 et L 452 1 du code de la S curit sociale 4 Article 1147 du code civil 5 Article L 230 2 du code du travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 41 FORMATIONS OBLIGATOIRES R gles de s curit Informer ses salari s et les former au contenu et au respect des r gles de s curit est pour l employeur un des meilleurs moyens de remplir ses obligations et d viter ainsi des condamnations civiles et p nales La liste des formations particuli res et obligatoires la s curit s accro t Faisons le point des obligations ac tuelles et venir Premiers secours L employeur doit pr parer chaque sa lari la conduite tenir lorsqu une personne est victime d un accident ou d une intoxication sur les lieux de travail Cette formation aux premiers secours doit tre dispens e dans le mois qui suit l affectation son em ploi Pour savoir comment mettre en place cette formation vous pouvez prendre contact avec e votre m decin du travail e votre d l gu OPPBTP e votre F d ration d partementale Si vos salari s n ont pas re u cette for mation vous pouvez profiter de l op ration 100 minutes pour la vie orga nis e par l OPPBTP et la Croix Rouge chaque ann e Conduite des poids lourds Contactez votre F d ration d parte mentale et consultez le dossier B
142. la r glementation en mati re d hygi ne et de s curit commises dans l emploi de l int rimaire p nal travail L entreprise est responsable p nale ment des atteintes la vie ou l int grit physique de l int rimaire p nal g n ral Vous avez t inform par la Cpam que l un de vos salari s tait atteint d une maladie li e l amiante et vous recevez un questionnaire d taill remplir Faut il r pondre et comment r pondre Il faut r pondre et suivre l instruction du dossier Le code de la S curit socia le pr cise que l employeur doit sur demande communiquer les renseigne ments n cessaires permettant d iden tifier les risques ainsi que les produits auxquels le salari a pu tre expos La r ponse consiste pr ciser les diff rents postes occup s dans l en treprise ainsi que les mat riaux ma t riels et proc d s utilis s ou mis en uvre ces postes Si l employeur a des observations formuler sur le caract re profession nel de la maladie il les joint au ques tionnaire L employeur qui voudrait contester le caract re professionnel d une maladie a droit la communica tion du dossier constitu par la caisse primaire Ce dossier comprend les diff rents certificats m dicaux les constats faits par la Cpam et l ensem ble des l ments de l enqu te Evaluation des risques professionnels O en tes vous Avez vous pens mettre
143. le fonc tionnement de celui ci La surveillance concerne notamment e la continuit et le bon tat des conducteurs de protection e le maintien du calibre des fusibles et du r glage des disjoncteurs e le contr le de l tat de propret de certains mat riels lectriques en fonc tion du risque d chauffement dange reux par accumulation de poussi res Les v rifications Ind pendamment de l obligation g n rale de surveillance les installations lectriques des lieux de travail doi vent faire l objet de v rifications ini tiales et de v rifications p riodiques Elles peuvent galement tre v rifi es sur mise en demeure de l inspecteur du travail Ces v rifications donnent lieu des rapports dont le contenu est d fini par voie r glementaire Ces rapports sont conserv s par lem ployeur et consign s dans un dossier qui est tenu la disposition de l ins pecteur du travail Le chef d tablissement doit accom pagner ou faire accompagner par une personne connaissant l emplace ment les caract ristiques et les ris ques des installations le v rificateur et lui fournir tous les l ments d infor mation n cessaires Un arr t de 2000 rappelle l objet et l tendue des v rifications fixe de nouvelles r gles pour la p riodicit des v rifications pr cise le contenu des rapports re latifs aux v rifications Des annexes techniques accompa gnent cet arr t
144. lementaires applicables en cas de fortes chaleurs Sur les chantiers Il s agit e de mettre la disposition des tra vailleurs de l eau potable et fra che pour la boisson raison de trois litres au moins par jour et par travailleur e d am nager les postes de travail pour diminuer la charge physique des postes les plus p nibles et prot ger les salari s contre les conditions cli matiques e d am nager les horaires pour viter les heures les plus chaudes e d laborer un document avec le m decin du travail afficher dans l entre prise ou sur chantier en cas d alerte m t o ce document rappelle les ris ques li s la chaleur les moyens de les pr venir et les premiers gestes accomplir en cas de coup de chaleur Dans les bureaux et ateliers Il s agit d assurer le renouvellement d air par ventilation m canique ou naturelle de fa on viter les l va tions exag r es de temp ratures les odeurs d sagr ables et les condensa tions Le minist re pr cise que le risque de fortes chaleurs doit tre pris en compte dans l valuation des risques professionnels et se traduire par un plan d actions pr voyant des mesures correctives Le plan Canicule Le plan Canicule du gouvernement d pend des niveaux d alerte mis en uvre par M t o France e niveau 1 activation de la veille sanitaire e niveaux 2 4 actions de r ponses adapt es
145. llers de l OPPBTP Les interlocuteurs internes de l entre prise ou les interlocuteurs pr vention d tiennent un droit de communication pr vu par les textes r glementaires Qui peut les demander Les assureurs vont demander ce do cument partir du 1 janvier pro chain l occasion du renouvellement des contrats de responsabilit civile des chefs d entreprise afin d valuer le risque de faute inexcusable de leurs adh rents BTP Les soci t s de travail temporaire vont le demander galement pour valuer la capacit des entreprises accueillir le salari temporaire en s curit Les ma tres d ouvrage de sites indus triels de sites chimiques de sites a roportuaires le demandent d j Et puis bien s r ne pas oublier les procureurs qui viennent d tre invit s par le garde des Sceaux faire figurer le document unique dans les actes de proc dure des enqu tes accidents du travail et maladies professionnelles L valuation des risques e Si vous avez men votre d marche d valuation des risques terme et labor votre document vous ne de vez pas oublier qu il s agit maintenant de mettre en uvre le plan de pr vention destin viter ou r duire les risques valu s e Si vous n avez pas r alis la d mar che et n tes pas d cid le faire vous devez savoir e qu en l absence d accident vous vous exposez des sanctions p na les pour non r d
146. lles l inspecteur du travail dis pose de moyens contraignants allant jusqu l arr t de l activit Pour les poussi res de bois la VELP est fix e gt Img m depuis le 1 juillet 2005 Pour le plomb m tallique et ses com pos s la VELP est fix e gt 0 10 mg m depuis le 1 avril 2004 Commentaires La directive europ enne fixe une VLEP 5 mg m pour les bois feuillus L administration a impos au nom du principe de pr caution des normes beaucoup plus s v res que la direc tive Le d cret ne fait donc aucune distinc tion entre les bois feuillus et les r si neux et alors que la Profession bois a prouv l administration l impossi bilit technique actuelle de parvenir un r sultat tr s inf rieur 5 mg m pour tous les bois le d cret a fix la VELP 1mg m au 1 juillet 2005 pour tous les bois B timent actualit n 3 10 f vrier 2004 1 D cret n 2003 1254 du 23 d cembre JO du 28 d cembre 2 Article R 231 54 5 du code du travail 3 Article R 231 12 Ill du code du travail RISQUE CHIMIQUE 2 Quelles formalit s Attestations d clarations fiches d exposition notices quel document remplir et dans quel cas Document remplir Attestation d exposition Salari s qui ont t expos s e des agents canc rog nes mutag nes toxiques pour la reproduction e l inhalation de poussi res d amiante e l inhalation de poussi
147. loyeur ne doit pas se contenter d dicter des r gles de protection il doit les faire respecter Ce que peuvent faire les entreprises Les entreprises doivent adapter l in terdiction de fumer leur activit leur configuration et aux risques exis tants dans les locaux ou sur les lieux faisant l objet de l interdiction Exemples Postes de travail en atelier Un menuisier est doublement l gi time interdire de fumer aux postes de travail dans un atelier Il est l gitime au regard de la loi Evin ind pendamment de toute clause ins crite au r glement int rieur ou dans une note de service En effet l atelier de menuiserie doit tre consid r comme un local ferm m me si les portes sont maintenues ouvertes pour l exploitation La r glementation sant publique y est applicable puisque les ateliers ne sont pas compartiment s en locaux individuels Il est galement l gitime interdire de fumer aux postes de travail en atelier au regard de l obligation g n rale de s curit qui est mise sa charge En effet la pr sence de copeaux de colles de vernis de diluants de pro duits de traitement des bois dans les ateliers justifie la mise en uvre de l interdiction de fumer au titre de la pr vention des risques d incendie et d explosion Postes de travail de pose sur chantier Il sera tout aussi l gitime toujours pour des raisons de s curit inter dire de fumer aux poste
148. mations obligatoires R gles de s curit Fumer au travail Ateliers ou chantiers Ci Grues auxiliaires de chargement Formations H Habilitation lectrique Prescriptions Habilitation sites chimiques Comment l obtenir H bergement Chantiers et locaux de travail Inspection du travail 1 Activit 2 Moyens d action Installations de chantiers gt voir H bergement Instruction p nale gt voir Accidents du travail instruction p nale Int rimaires gt voir Accueil des int rimaires 2 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 33 34 35 36 37 39 44 45 46 47 48 49 Livraisons de mat riaux Protocole de s curit Location d engins et d appareils de levage Responsabilit s du loueur et du locataire M Maeva gt voir Evaluation des risques 1 Manutention Pr venir les situations risques M t o Les pr visions une n cessit N 50 51 52 Non respect des r gles de s curit par les salari s gt voir S curit 2 Nouveaux embauch s gt voir Accueil nouveaux embauch s oO Obligation de s curit des salari s gt voir S curit 1 B Protocole de s curit gt voir Livraisons de mat riaux G Responsabilit civile AT MP gt voir Faute inexcusable 1 Responsabilit p nale AT MP gt voir Accidents du travail responsabilit p nale Risque chimique dans le BTP 1 Des mesures renforc es 2 Quelles formalit s
149. ment doivent avoir re u l embauche une formation sur la conduite tenir en cas d accident est conseill de concevoir ce module avec le m decin du travail de l entreprise e Un certain nombre de salari s doivent avoir re u l instruction n cessaire pour donner les premiers secours en cas d urgence Certains comit s r gionaux de l OPPBTP ainsi que certains services professionnels de m decine du travail du BTP dispensent la formation de sauveteur secouriste du travail Dans tous les cas vous pouvez obtenir aupr s de votre comit r gional ou de votre service professionnel de m decine du travail tous renseignements utiles sur les formations existantes dans votre d partement B timent actualit n 8 19 avril 2005 1 Article R 241 39 du code du travail relatif aux premiers secours 2 Article D 441 1 du code de la S curit sociale relatif aux conditions de tenue d un registre des accidents b nins 3 Article R 241 89 du code du travail 4 Articles L 231 3 1 et R 231 87 du code du travail 5 Article 229 du d cret du 8 janvier 1965 6 Article R 238 81 du code du travail SECOURS AUX ACCIDENT S Cent minutes pour la vie LOPPBTP vient de lancer une grande op ration de sensibilisation aux gestes qui sauvent Cette campagne intitul e 100 minu tes pour la vie est men e en parte nariat avec la Croix Rouge et a pour objectif de faire conna tre aux salari s du BTP le
150. miques UIC 2 Vous pourrez obtenir des renseigne ments aupr s des F d rations r gio nales de UIC voir adresses sur le site www uic fr rubrique l UIC se pr sente Les entreprises devront en outre four nir un dossier de s curit qui com prendra e la d finition de leur politique s cu rit e l indication de leurs taux de fr quence et de gravit des accidents du travail e l analyse de leurs accidents et inci dents e les formations la s curit organi s es pour leurs salari s e l valuation de leurs risques profes sionnels e les d finitions des protections col lectives et individuelles ainsi que les proc dures mises en place pour le port et la mise en uvre de celles ci 46 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Les sites des organismes habilitateurs WW W apave com www bureauveritas fr www fr sgs com www socotec fr www dnv com B timent actualit n 1 13 janvier 2004 1 Accord paritaire de branche du 4 juillet 2002 sign entre l Union des industries chimiques et quatre organisations de salari s 2 Le r f rentiel est commercialis par l UIC contacter Chimie Promotion au 01 46 53 11 70 H BERGEMENT Chantier et locaux de travail Les installations de chantiers et locaux de travail doivent tre quip s propres et chauff s en hiver Quelques pr cisions peuvent tre utiles L un des moyens de garder les jeunes
151. montage le d montage la modification d un cha faudage ainsi que les travailleurs qui y participent doivent disposer de la notice du fabricant ou du plan de montage et de d montage et notam ment de toutes les instructions qu il peut comporter Lorsque le montage de l chafaudage correspond celui pr vu par la no tice du fabricant il doit tre effectu conform ment la note de calcul laquelle renvoie cette notice e Pas de note de calcul Lorsque cette note de calcul n est pas disponible ou que les configurations structurelles envisag es ne sont pas pr vues par celle ci un calcul de r sistance et de stabilit doit tre r a lis par une personne comp tente e L chafaudage ne correspond pas la notice Lorsque la configuration envisag e de l chafaudage ne corres pond pas un montage pr vu par la notice un plan de montage d utilisa tion et de d montage doit tre tabli par une personne comp tente Ces documents doivent tre conser v s sur le lieu de travail Prescriptions techniques relatives aux chafaudages Les prescriptions techniques retenues par le d cret planchers garde corps plinthes dispositifs lat raux antichu tes lisses n appellent pas de re marques particuli res elles ont t reprises du d cret du 8 janvier 1965 Une protection appropri e contre le risque de chute de hauteur et le ris que de chute d objet doit tre assu r e a
152. mplacement e les r f rences d un ventuel rapport d intervention e la date pr vue pour le prochain exa men approfondi Les grues tour doivent faire l ob jet au moins tous les cinq ans d un examen approfondi des l ments es sentiels moins que la nature et les r sultats des examens approfondis r alis s selon les instructions du fa bricant et la p riodicit que ce der nier a d fini ne figurent dans le carnet de maintenance Les l ments essentiels objet de l examen approfondi e la structure et ses organes d assem blage pi ces d clissage fixation de la couronne d orientation e les m canismes de treuil levage di rection et dispositifs de commande e les m canismes de translation et dispositifs d ancrage e les m canismes d orientation et de mise en girouette e les crochets moufles et chariots e l ensemble des c bles et de leurs fixations e les dispositifs de s curit tels que les indicateurs et limiteurs B timent actualit n 4 22 f vrier 2005 1 Arr t s des 1 2 et 3 mars 2004 2 Les nouvelles dispositions r glementaires remplacent celles issues de l arr t du 9 juin 1993 APPAREILS DE LEVAGE 3 Zones a roportuaires Des pilotes se sont plaints du d ploiement intempestif d obstacles minces de type grues t lescopiques en approche finale de vols commerciaux Des incidents majeurs sont survenus en le de France et apr s avoi
153. n treprise de porter les r sultats des v rifications r glementaires sur le registre de s curit Examen approfondi des grues tour Devant l ge avanc du parc de grues tour 80 des grues tour ont plus de 20 ans le minist re a renforc la surveillance des grues tour en met tant en place un examen approfondi r aliser tous les cinq ans On entend par examen approfondi de l tat de conservation d une grue tour l examen qui a pour objet de v rifier le bon tat de conservation de son ossature et de tous ses l ments essentiels y compris ceux dont l tat ne peut tre constat qu apr s d montage Il doit permettre en particulier apr s d montage des parties essentielles de la grue tour de d celer toutes d faillances susceptibles de survenir du fait de leur degr d usure ou de leur fatigue excessive et d entra ner des accidents de personnes 18 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Cet examen doit tre r alis sous le contr le d un technicien hautement qualifi la suite de l examen approfondi doi vent tre consign es sur le carnet de maintenance les mentions suivantes e le nom la qualit et l appartenance des personnes qui l ont effectu e la date de l examen e la nature des op rations effectu es e les r f rences des l ments de la grue tour qui ont fait l objet de r pa rations ou de re
154. n collective des travailleurs ou e trois crit res cumulatifs risque fai ble travail de courte dur e carac t re non r p titif Dans les deux cas l entreprise doit pouvoir justifier d une valuation pr a lable des risques sur le poste de travail r alis avec ces quipements Garde corps Ils doivent tre e rigides et d une r sistance appro pri e ce qui exclut les garde corps en filets e plac s une hauteur comprise entre 1met 1 10 m avec une main courante une plinthe de but e de 10 15 cmse lon la hauteur du garde corps et une lisse interm diaire Recueils souples Si on ne peut pas mettre en uvre des garde corps r glementaires des recueils souples doivent tre install s et positionn s de fa on viter une chute de plus de trois m tres et non de plus de six m tres comme aupara vant Recueils rigides Les recueils souples sont privil gi s le d cret du 1 septembre 2004 ne fait pas tat des recueils rigides mais les articles 156 et 157 du d cret du 8 janvier 1965 n ont pas t abrog s cela signifie que les recueils rigides utilis s pour les travaux de toiture ont toujours une l gitimit r glemen taire La s curit a co te Savez vous combien ont co t les AT MP aux entreprises en 2003 780 millions d euros C est le montant des indemnit s et capitaux vers s aux victimes d AT MP et rembours s par les entreprises la S curit s
155. n et les modalit s de l utilisation en commun de ces installations doivent tre don n es par le coordonnateur lors de la visite d inspection commune Voir tableau la rubrique H ber gement A savoir La v rification des conditions de travail des salari s du BTP est une des actions de contr le reconduites par les inspecteurs du travail pour 2004 De nombreux proc s verbaux sont r guli rement dress s par les contr leurs du travail pour absence ou insuffisance de chauffage dans les ateliers B timent actualit n 2 27 janvier 2004 1 Article R 232 6 du code du travail 2 Circulaire minist rielle DRT 95 07 du 14 04 1995 3 Article R 111 21 du code de la construction et de l habitation 4 Article R 233 42 du code du travail et voir B timent Actualit n 18 du 30 octobre 2000 5 Articles R 232 1 et suivants 6 Article R 238 18 du code du travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 59 SAUVETEURS SECOURISTES DU TRAVAIL Obligations pour les entreprises Vous tes nombreux vous interroger sur les secouristes du travail formation nature des dipl mes p riodicit des recyclages Les obligations des employeurs en mati re d organisation des premiers secours sont pr cis es dans le code du travail Le dipl me de SST sauveteur secouriste du travail Le dipl me sp cifique au monde de l entreprise est le certificat de sauve
156. nnel e communication l inspecteur du travail e date d entr e en vigueur post rieure d un mois cette double formalit Conseils pratiques Etablir la liste des postes La pr vention des risques profession nels auxquels sont susceptibles d tre expos s les salari s de la construc tion requiert une mobilisation des em ployeurs et des salari s Un employeur du B timent peut donc dresser une liste de postes concern s par le contr le de l tat d bri t incluant assez largement les op rateurs sur machines sur engins et sur chantiers notamment e Salari s travaillant en hauteur Motif les chutes de hauteur sont la premi re cause d accidents graves et mor tels dans la profession ce qui permet de lister l gitimement la majorit des personnels de chantiers e Conducteurs d appareils de levage et conducteurs d engins de chantier Motif une erreur de man uvre peut causer des dommages irr parables aux personnes et aux biens alentour e Conducteurs de v hicules Motif dan ger pour le salari pour les personnes transport es pour les tiers e Op rateurs sur machines Motif dan ger pour le salari et pour les personnes concern es par ses actes ou omissions au travail e Salari s manipulant des produits dangereux Motif risque de br lure d explosion d incendie danger pour le salari et les tiers Faire passer l alcootest Pr voir des t moins en r gle g n rale d
157. nta tion nouvelle ou respecter les nouvel les normes de construction Le PPRT est susceptible de g n rer des travaux pour les entreprises travaux de protec tion sur constructions existantes ex fen tres r sistantes aux explosions dispositifs de ventilation sp cifiques noter toutefois que les travaux mis la charge des propri taires exploi tants ou utilisateurs des b timents ex pos s aux risques r guli rement im plant s avant l approbation du PPRT ne pourront porter que sur des am nagements limit s afin de ne pas faire supporter aux propri taires des char ges financi res disproportionn es par rapport la valeur de leur bien 3 Lorsqu un ma tre d ouvrage confie aux entreprises des travaux sur une installation Seveso Les entreprises ext rieures intervenantes dans des tablissements class s Seveso seuils hauts voir encadr ont des nouvel les obligations De plus les attributions et moyens des CHSCT sont renforc s Le gouvernement adapte le code du travail D sormais travailler dans des sites qui pr sentent des risques pour les populations et pour l environnement va exiger de la part des entreprises la connaissance et le respect de r gles particuli res Evaluation des risques et mesures de pr vention Lorsqu un chef d entreprise ext rieu re ou un travailleur ind pendant est appel r aliser une intervention pou vant pr senter des risques dans un tablis
158. ntation comporte des dispositions sp cifiques la prise en compte de la m t o du jour Protection des salari s Les travaux temporaires en hauteur ne doivent pas tre r alis s lorsque les conditions m t orologiques ou li es l environnement du poste de travail sont susceptibles de compro mettre la s curit et la sant des tra vailleurs Il est interdit de travailler sur des toits rendus glissants par les conditions atmosph riques sauf s il existe des dispositifs de protection install s cet effet Les postes de travail l ext rieur doi vent tre am nag s de telle fa on que les travailleurs soient prot g s contre les conditions atmosph riques Cette disposition concerne le froid la pluie et la chaleur et a amen cer tains contr leurs du travail deman der des employeurs e la mise disposition d anoraks et de v tements de pluie pour les salari s v tements de protection e la climatisation de certaines cabines de conduite d engins de chantier e la mise en place d un auvent pour prot ger du soleil des ma ons tra vaillant en plein soleil un jour de ca nicule e l am nagement des horaires pour viter les heures les plus chaudes L employeur prend apr s avis du m decin du travail et du comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail ou d faut des d l gu s du personnel toutes les dispositions n cessaires pour assurer la pro
159. ntreprise ext rieure intervenante Entreprise qui vient dans l enceinte de l entreprise utilisatrice r aliser des travaux de construction de maintenance d entretien B timent actualit n 16 29 septembre 2003 1 Cr par la loi du 30 juillet 2003 JO du 31 juillet 2003 ce plan est labor par l tat et annex au plan d urbanisme 2 CHSCT comit d hygi ne de s curit et des conditions de travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 57 SACS DE CIMENT Etiquetage Comment savoir si le ciment que vous avez en stock r pond aux exigences r glementaires Depuis le 30 mai 2005 en effet l uti lisation en milieu professionnel de ciment ou de pr paration contenant du ciment est interdite s ils contien nent lorsqu ils sont hydrat s plus de 0 0002 de chrome hexavalent chrome VD soluble du poids sec du ciment Vous pourrez le savoir en lisant les in formations pr sentes sur l emballage du ciment le plus souvent le sac En effet depuis le d but de l ann e les cimentiers ont anticip une obligation d tiquetage qui est d sormais r gle mentairement applicable et mention nent sur l emballage e la date d emballage e les conditions de stockage notam ment temp rature et humidit 58 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 e la p riode de stockage pendant la quelle sont garanties l effica
160. ntretien SCIONS neo aa a SCAMIONN LES seina a E e Voitures de soci t Equipements de protection individuelle utilis s par l entreprise Aui d cid Gui ChOISIE Presence Rennes Qui distribue Qui entretient 7 Quelles sont les diff rentes cat gories d quipements fournies AUX SAIS Prune neue Modes op ratoires Qui r dige les plans de pr vention Qui fait les d clarations pr alables DICT 7 Qui approvisionne le chantier en quipements de travail Vous avez mis un nom en face de chaque question vous savez donc qui fait quoi dans votre entreprise et vous allez pouvoir formaliser une distribution des t ches 28 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 D L GATION DE POUVOIRS 2 Organisation des responsabilit s Vous avez rempli le questionnaire pr alable l organisation des responsabilit s Vous savez qui vous allez pouvoir confier des actions sp cifiques Qui peut tre d l gataire de pouvoirs La jurisprudence exige que le d l gataire de pouvoirs ait l autorit les moyens et les comp tences pour met tre en uvre la d marche ou les ac tions qui lui sont confi es Donc celui qui peut tre d l gataire est celui qui e est le plus apte en termes d auto rit et de comp tences assurer la mission e est l o l employeur ne peut
161. nu envers ce dernier d une obliga tion de s curit de r sultat notam ment en ce qui concerne les accidents du travail e que le manquement cette obliga tion a le caract re d une faute inexcu sable lorsque l employeur avait ou aurait d avoir conscience du dan ger auquel tait expos le salari et qu il n a pas pris les mesures n ces saires pour l en pr server Mais le pr sent arr t n est pas une simple application de la jurispruden ce Il la pr cise et la compl te e D finition de l accident du travail et effets de la faute inexcusable e Obligation de r sultat en mati re contractuelle e Principes g n raux de pr vention en mati re de sant et de s curit au travail La jurisprudence prend donc claire ment position pour la r paration int grale des accidents du travail et des maladies professionnelles AT MP A terme c est bien l ensemble du sys t me de r paration des AT MP qui est remis en cause Conseils e Restez vigilant sur la pr vention des risques professionnels e V rifiez si vous tes bien assur pour votre faute inexcusable et celle des personnes pr pos es la direction e Signalez votre F d ration toute d rive des contentieux faute inexcusable et toute hausse intempestive des tarifs d assurance civile B timent actualit n 10 27 mai 2002 1 BA n 6 du 25 mars 2002 page pr c dente 2 Arr t de
162. ociale via les cotisations d accidents du travail Et si on additionnait Pr s de 7 millions de journ es de travail perdues 780 millions d euros d indemnit s vers es B timent actualit n 6 26 mars 2005 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 71 TRAVAIL ISOL R gles de s curit Le travail isol est il autoris d conseill interdit Le travail isol est interdit Dans nos professions par des dispo sitions r glementaires e lorsque la protection d un tra vailleur ne peut tre assur e que par un syst me d arr t de chute e lorsqu un conducteur de camion doit effectuer une man uvre de recul suffisante e lorsque des travailleurs sont expo s s des risques de noyade e dans certains cas de manutention de charges l aide d un appareil de levage e lorsqu un travailleur se trouve en ga lerie souterraine ou dans un puits e lorsque des travailleurs non avertis des risques lectriques sont amen s travailler ma onnerie peinture par exemple dans des locaux o sont mis en uvre des courants lectriques e lorsqu il est fait usage d explosifs Quand le travail isol n est pas interdit L employeur doit prendre les mesures n cessaires pour qu un travailleur isol puisse toujours tre secouru dans les plus brefs d lais en cas d ac cident Les mesures n cessaires pour que les postes de travail isol b n fic
163. oires Certains EPI sont soumis des v rifi cations p riodiques r glementaires Exemples Les syst mes d arr ts de chute les appareils de protection respiratoire Activit s construction enduit finiti ons carrelage coulage b ton enduit finitions carrelage Perfect Fit 2400251 Bacou Dalloz enduit finitions carrelage Jersette 300 caract ristiques du gant MAPA utilisation de la marque accord e jusqu en novembre 2008 sous r serve de non modification des coulage b ton 36 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 les gilets de sauvetage sont soumis une v rification annuelle par une per sonne qualifi e appartenant ou non l tablissement avec inscription sur le registre de s curit EPI et marquage CE Choisir des EPI ayant le marquage CE et conformes aux normes en vigueur en fonction du risque qu ils doivent viter Pensez prendre conseil aupr s de votre m decin du travail et de votre d l gu OPPBTP Qu est ce qu un EPI Au sens r glementaire du terme sont des EPI un casque des chaussures de s curit des gants des bouchons d oreilles un syst me d arr t de chute des lunettes de s curit un appareil de protection respiratoire un v tement de pluie un v tement de travail Conseils pratiques Pour remplir les obligations d entretien mettre en place un contr le visuel des E
164. on commune contre les chutes de hauteur et pour la bonne utilisation des chafaudages e D autres Unions nationales sont en contact avec l OPPBTP pour finaliser un engagement de progr s Souhaitons que cette mobilisation re marqu e de la profession se traduise par une am lioration notable des in dicateurs de fr quence et de gravit des accidents et maladies profession nelles B timent actualit n 7 6 avril 2004 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 5 ACCIDENTS DU TRAVAIL tat des lieux 2003 l heure o la profession doit tout la fois conserver en bonne sant ses compagnons et recruter les jeunes et les femmes dont elle a besoin sur ses chantiers la pr vention des accidents et l am lioration des conditions de travail doivent tre une priorit Accidents du travail 1 Avec quelque 780 millions d euros de prestations rembourser la bran che accidents du travail la profession paie un lourd tribut l ins curit En dehors de ces co ts financiers les accidents survenus aux salari s tem poraires enclenchent tr s souvent les responsabilit s des entreprises utilisatrices De m me la pr vention des accidents du travail doit encore progresser pour viter que le co t de leur r paration n atteigne un niveau inacceptable pour notre profession Ces statistiques servent d terminer les taux de cotisations accidents du travail des f
165. onn d livrer les autorisations de conduite uniquement apr s obtention des Ca ces par les conducteurs Lorsque le conducteur est d tenteur d un Caces et d une autorisation de conduite et dot d un engin confor me et r guli rement entretenu le juge consid re que le conducteur tait comp tent et que l employeur a rem pli ses obligations r glementaires Dans la plupart des cas ces dossiers se concluent sur une mise en cause de l op rateur et le chef d entreprise n est pas inqui t Lorsque le conducteur est titulaire d une autorisation de conduite d li vr e apr s une formation interne ou r alis e hors du dispositif Caces le juge s interroge sur la comp tence de l op rateur et cherche savoir pourquoi l entreprise a retenu une so lution autre que celle pr conis e par les partenaires sociaux et valid e par le minist re Dans la plupart des cas le chef d entreprise est inqui t La d livrance de Caces engins de chantiers ou appareils de levage est subordonn e l valuation des connaissances et savoir faire des op rateurs par des organismes cer tifi s 22 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Six quipements concern s par le dispositif Caces Engins de chantier Grues tour Grues mobiles Plates formes l vatrices mobiles de personnel PEMP Chariots automoteurs Grues auxiliaires de chargement de v hicules Pourquoi
166. onsabilit civile de chef d entreprise Cette assurance a beaucoup volu depuis janvier 2003 La jurisprudence a donn en 2002 une d finition lar gie de la faute inexcusable Dans un premier temps les assureurs ont r valu le risque faute inex cusable et augment les contrats de Responsabilit civile RC de 15 20 Dans un second temps les assureurs ont sorti l assurance faute inexcu sable de la RC des employeurs et la g rent d sormais part Le tarif d pend de l int r t que les entrepri ses portent la pr vention Celles qui ne s y int ressent pas ne sont plus assur es Et vous tes vous assur Avez vous lu tous les codicilles du contrat Plafond de garantie d lai de pr venance de l assureur en cas de sinistre Exemples de jugements Le tribunal des affaires sociales convo que un employeur pour recherche d une faute inexcusable huit mois apr s l accident d un de ses salari s L employeur pr vient son assureur qui lui explique qu il est hors d lai et donc non pris en charge sur ce ris que En effet le contrat stipulait qu il devait alerter l assureur dans les cinq jours de la survenance de l accident et non pas dans les cinq jours de la r ception de la convocation au tribu nal L employeur a t condamn 185 000 de dommages int r ts qu il a d payer sur ses fonds propres Et vous quel est votre d lai de d clara tion Con
167. ortables sur chantier dans la note g n rale respect des r gles de s curit sur le chantier Outre le t l phone portable voir R gles de s curit voici quelques exemples de sujets pouvant tre abord s dans une note rappelant plus particuli rement les r gles de s curit applicables sur les chantiers alcool tabac utilisation des protections individuelles respect des protections collectives 64 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 R gles de s curit Pour le paragraphe t l phone por table vous pouvez adopter la r dac tion suivante L usage des t l phones portables au poste de travail sur chantier a un effet distractif qui cr e un sur risque d accident notamment pour les utili sateurs de mat riels les conducteurs de machines les salari s en phase d acc s des postes en hauteur les salari s voluant en hauteur sous pro tection individuelle Cet effet distrac tif peut tre amplifi par le nombre de salari s ayant un t l phone portable sur chantier En cons quence les t l phones portables devront tre mis en position arr t pendant les postes de travail sur chantier B timent actualit n 13 7 juillet 2003 1 Voir rubrique Alcool au travail 2 Voir rubrique Fumer au travail TESTS Pr vention 1 Quel est le meilleur moyen pour l employeur de s assurer de la capacit d un op rateur
168. osition des v rificateurs des appareils ou accessoires clairement identifi s pendant le temps n cessaire la mission e la mise disposition des documents n cessaires tels que les notices d ins tructions du constructeur les pr c dents rapports de v rifications ainsi que le carnet de maintenance e la pr sence et la mise disposition du personnel n cessaire la condui te la direction des man uvres et au r glage des essais des appareils de levage e la mise disposition pour les essais ou preuves des charges suffisantes durant le temps n cessaire avec les moyens adapt s pour la manutention de ces charges e pour l examen d ad quation la mise disposition du v rificateur des informa tions relatives aux travaux pr vus avec l appareil ou l accessoire concern Carnet de maintenance Les chefs d tablissement doivent ta blir et tenir jour un carnet de mainte nance pour chacun de leurs appareils de levage Doivent tre consign es sur ce carnet de maintenance e les op rations de maintenance re command es par le constructeur e les op rations d inspection d entre tien de r paration de remplacement de pi ces changement de c ble ou de cha ne par exemple ou de modifica tion de l appareil Pour chacune de ces op rations les dates de travaux les noms des inter venants doivent tre indiqu s Attention la tenue du carnet de maintenance ne dispense pas l e
169. p cifique aux modes op ratoires et aux proc dures de sauvetage Des arr t s pourront pr ciser les cir constances dans lesquelles l utilisa tion d une deuxi me corde rendrait le travail plus dangereux Contactez votre comit r gional OPPBTP pour avoir des adresses de centres de formation B timent actualit n 16 28 septembre 2004 1 D cret n 2004 924 du 1 septembre 2004 transposant la directive du 27 juin 2001 JO du 3 septembre 2004 Ce d cret relatif l utilisation des quipements de travail mis disposition pour des travaux temporaires en hauteur annule 84 articles du d cret du 8 janvier 1965 sp cifique au BTP 2 Articles R 233 13 20 R 233 13 37 du code du travail 3 D cret du 8 janvier 1965 4 D cret du 1 septembre 2004 et recommandation n 408 de la Cnam adopt e le 10 juin 2004 par les partenaires sociaux du BTP 5 Article R 233 13 22 du code du travail 6 Article R 233 13 23 du code du travail Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 69 TRAVAIL EN HAUTEUR 2 Echelles taquets d chelle planchers de bois Certaines pratiques professionnelles sont remises en cause en particulier l utilisation des chelles et des chafaudages sur taquets d chelles S ils r pondent l exigence r glementaire les planchers de bois peuvent continuer tre utilis s Echelles Rappel L chelle n a jamais t un
170. positifs visuels peinture et lumi re destin s signaler leur pr sence aux pilotes Les grues t lescopiques et les grues tour sont concern es par ces dis positions et les entreprises qui r a lisent des chantiers proximit des a rodromes doivent imp rativement consulter les PSA en mairie et respec ter les servitudes indiqu es A l ext rieur des zones couvertes par les PSA Sur l ensemble du territoire et hors des zones couvertes par des PSA toute dification d obstacles fixes ou mobiles d une hauteur sup rieure e 100 m tres en zone urbaine e 50 m tres en zone rurale est soumise agr ment des autorit s charg es de l Aviation civile La consultation devra pr ciser e la hauteur hors sol et l altitude NGF du sommet e l implantation pr cise plan de si tuation et coordonn es e les dates de montage et d montage L instruction de la demande peut n cessiter autour des grandes m tro poles la consultation de plusieurs services a ronautiques pr voir un d lai moyen de deux semaines pour l instruction de la demande Attention les maires disposent ga lement du pouvoir de police sur le territoire communal et peuvent tre amen s prendre des dispositions sp cifiques Pour la r gion d Ile de France qui comporte un nombre lev de plates formes a riennes les entreprises peuvent contacter e la FFB Paris Ile de France 75 92 93 94 e la FFB Ile
171. pr vention prescrites Et elle peut tre port e jusqu 200 si deux mois apr s la majoration 50 l employeur persiste dans son refus de prendre les mesures pr co nis es Ce sont les membres de la commission paritaire de tarification de la caisse r gionale employeurs salari s qui fixent le montant de la majoration La cotisation suppl mentaire est ap pliqu e jusqu ce que l employeur prenne les mesures ad quates Il n y a pas de limite de dur e ou de montants acquitt s aux impositions de cotisa tions suppl mentaires si employeur persiste dans son refus de mettre en uvre les mesures pr conis es Et en cas d accident du travail des sanctions civiles donc financi res pour faute inexcusable automatique et p nales g n rales pour manque ment d lib r des r gles de s curit ayant caus atteinte la vie ou l int grit physique d autrui extr mement lourdes Gestion d un arr t des travaux notifi par l inspection du travail L inspection du travail a le pouvoir de notifier un arr t temporaire des tra vaux en cause dans quatre cas e risque de chute de hauteur e risque d ensevelissement e risque d inhalation de fibres d amiante e persistance apr s mise en demeure d une exposition une substance chimique canc rig ne mutag ne ou toxique pour la reproduction Quels sont les effets de cette proc dure La d cision d arr t des travaux est ef
172. r souvent apr s une injonction pr alable non suivie d ef fet une majoration de la cotisation accidents du travail l gal des ma lus appliqu s par les assureurs Qu est ce qu une injonction Une injonction est une mise en demeu re adress e par la Cram l entreprise par lettre recommand e avec accus de r ception de prendre les mesures de pr vention list es dans la lettre Elle est d livr e apr s une visite de chantier r alis e par un ing nieur conseil ou un contr leur de s curit Elle indique avec pr cision les mesu res prendre par l employeur fixe le d lai dans lequel les mesures doivent tre prises et informe l employeur qu l expiration du d lai il est passible d une cotisation suppl mentaire Elle doit tre communiqu e l OPPBTP et le cas ch ant au CHSCT ou d faut aux d l gu s du personnel Elle peut tre contest e devant le directeur r gional du travail Quels risques encourt une entreprise qui ne respecte pas une injonction Les sanctions financi res Le mon tant de la cotisation suppl mentaire ne peut d passer 25 pour une pre mi re imposition Mais elle peut tre port e 50 e lorsqu il y a r cidive dans le d lai de trois ans dans le non respect des mesures de pr vention qui ont fait l objet d une premi re imposition e lorsque deux mois apr s la premi re imposition l employeur n a toujours pas pris les mesures de
173. r rencontr les autorit s a roportuaires de Paris et sa r gion nous avons jug utile d informer l ensemble des entreprises sur les dangers que peuvent pr senter les appareils de levage pour la navigation a rienne L expos du probl me Les grues t lescopiques sont couram ment utilis es aujourd hui et peuvent atteindre des hauteurs importantes d ploy es rapidement et install es pour de courtes dur es elles sont difficiles signaler par balisage et po sent des probl mes de s curit aux abords des plates formes d aviation et des h listations Les grues tour atteignent des hau teurs les soumettant le plus souvent autorisation pr alable d installation balisage et information des pilotes Les entreprises utilisatrices d appa reils de levage proximit des a ro dromes et ou d une hauteur importan te doivent respecter certaines r gles du code de l aviation civile Si vous ne connaissez pas ces r gles vous risquez de voir votre responsabi lit engag e en cas d accident a rien Les r gles applicables A proximit des a rodromes des h listations Des PSA de d gagement interdi sent l dification d obstacles perma nents et temporaires susceptibles de constituer un danger pour la circula tion a rienne Ces plans d finissent des hauteurs maximales autoris es variables selon les sites Des PSA de balisage comportent l obligation de pourvoir certains obs tacles de dis
174. rceuse plaques vibrantes engins conducteur non port B timent actualit n 15 13 septembre 2005 1 D cret n 2005 746 du 4 juillet 2005 VRD PR ALABLES Test Ce qu il faut savoir avant toute intervention d entreprises Chantiers de plus de 760000 euros Y a t il des obligations formalis es OUI Le code du travail r glemente les VRD pr alables et fixe les responsa bilit s de leur mise en uvre Que recouvre l appellation VRD Une desserte en voirie un raccorde ment un r seau d eau potable un raccordement un r seau d lectrici t une vacuation des mati res us es Qui a la charge d assurer les VRD pr alables Le ma tre d ouvrage sous peine de sanc tions p nales amende de 22500 port e 45000 en cas de r cidive arr t du chantier Quelles doivent tre les caract ristiques de la desserte en voirie Permettre aux v hicules et aux pi tons de p n trer sur le chantier Permettre aux pi tons d acc der aux zones de travail et aux zones o sont situ es les installations de chantier tre constamment praticables cet effet les eaux pluviales doivent tre drain es et vacu es tre convena blement clair es Quel objectif pour le raccordement au r seau d eau potable Permettre une alimentation suffisante des divers points d eau pr vus dans les locaux du personnel Quelle puissance pour le raccordement un r s
175. rchie organis e dans l entreprise B timent actualit n 4 25 f vrier 2002 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 29 D L GATION DE POUVOIRS 3 Formalisation La d l gation de pouvoirs peut se prouver par tous MOYENS l crit n est pas une formalit obligatoire mais cest une formalit fortement conseill e Nous conseillons donc l entreprise de formaliser la d l gation de pouvoirs et d y annexer l organigramme pr vention afin que chaque d l gatare sache comment se situe sa mission par rapport aux autres d l gataires et par rapport la mission globale Quand il y a formalisation certaines mentions doivent appara tre pour mon trer que l entreprise e a pris en compte l objet de la d l ga tion et l explique son d l gataire e a eu le souci de s assurer de la com p tence de son salari e l a inform des cons quences p na les de la d l gation p nale e lui assure les moyens de faire en lieu et place du chef d entreprise Bien s r ces mentions sont am na ger en fonction de la r alit de chaque entreprise Nous vous proposons des mod les comprenant des mentions relatives ces diff rents points 1 L objet de la d l gation Compte tenu de l impossibilit pra tique dans laquelle je me trouve en tant que dirigeant d une entreprise de construction d assurer seul l ex cution des actions de pr vention me
176. re prudent et attentif aux autres et respecter les r gles applicables dans la vie sociale et professionnelle Les peines applicables sont variables selon les infractions et les d lits ce sont des peines d amendes et ou des peines privatives de libert s et de droit Cette responsabilit p nale g n rale est une responsabilit cumulative c est dire par exemple qu en ma ti re d accident du travail plusieurs personnes ont pu commettre une fau te p nale et concourir la r alisation de l accident le ma tre d ouvrage le chef d entreprise et le d l gataire de pouvoir 12 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 En cas d accident du travail En cas d accident du travail lem ployeur peut tre jug la fois au re gard de la responsabilit p nale tra vail manquement au r glement et de la responsabilit p nale g n rale manquement une obligation de s curit ayant eu pour cons quence une blessure ou la mort Les peines prononc es pourront se cumuler sans pouvoir d passer le maximum de la peine de m me nature la plus lev e qui est encourue Exemple un salari chute d une chel le se blesse gravement et a un arr t de travail de plus de trois mois Apr s instruction p nale le Parquet rel ve e une infraction de droit du travail non fourniture d un quipement de travail permettant au salari de tra vailler en hauteur en s curit
177. ropri s ces risques physiques Le choix appartient l employeur et rel ve de sa responsabilit Il doit tre fait apr s valuation des risques Les v tements de travail et les v te ments de protection sont fournis gra tuitement par l employeur qui assure leur bon fonctionnement et leur tat hygi nique satisfaisant par les entre tiens r parations et remplacements n cessaires L application des textes dans le BTP Il est difficile de pr tendre que les salari s affect s des postes de tra vail sur chantier ne sont pas expos s la fois aux salissures au froid la pluie aux risques physiques mineurs chocs coupures br lures happe ments par une machine projections de produits chimiques liquides La seule fourniture de v tements de travail prot geant seulement contre les salissures et l insalubrit pourra para tre insuffisante Nous conseillons donc aux entrepri ses de fournir selon les cas e Des v tements de protection cou rants prot geant des salissures et des risques physiques mineurs aux sala ri s qui circulent sur les chantiers et ne sont pas expos s au froid ou aux intemp ries Ces v tements doivent porter le mar quage CE et pr ciser qu ils sont un EPI de niveau 1 protection contre les risques mineurs e Des v tements de protection contre les intemp ries en sus des v tements de protection courants prot geant du froid et de la pluie aux salari s ex po
178. rs il r pond des fautes qu il a commises dans l ex cu tion de son contrat de travail Dans l affaire qui tait jug e un res ponsable de service entretien non d l gataire de pouvoir avait t licenci pour faute grave Il n avait en effet pas pr venu une entreprise intervenante des dangers li s son intervention sur un clapet anti retour alors qu il connaissait les particularit s du cla pet l origine de l accident La faute grave est confirm e par la Cour de cassation Commentaire Si c est la premi re fois que la Cour de cassation utilise l article L 230 3 pour justifier une faute grave elle a toujours consid r le non respect des r gles de s curit par les salari s comme une faute disciplinaire Encore faut il que les salari s aient t instruits des r gles de s curit respecter e par une formation s curit appro pri e aux risques de l entreprise e par un affichage des consignes de 62 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 s curit sur les lieux de travail et ou dans les v hicules les locaux d h ber gement de chantier En effet la gravit de la faute est ap pr ci e en fonction de la formation et des possibilit s du salari C est galement en fonction de sa for mation et de ses possibilit s que sera appr ci e sa responsabilit p nale dans la survenance d un accident Les employeurs qui forment leurs
179. s s au froid ou aux intemp ries Ces v tements doivent porter le marquage CE et pr ciser par un pic togramme appropri qu ils prot gent contre la pluie ou le froid et qu ils sont un EPI de niveau 1 e Des v tements de protection pour des risques physiques ou chimiques particuliers prot geant des exposi tions aux poussi res et aux produits chimiques ou des l sions que peu vent provoquer certaines postures de travail exemple le pantalon Hygro vet qui r duit le risque d hygroma du genou des carreleurs couvreurs aux salari s expos s ces risques Ces v tements doivent porter le marquage CE et pr ciser par un pic togramme appropri qu ils prot gent contre la pluie ou le froid et qu ils sont un EPI de niveau 2 ou 3 A savoir Les v tements de travail et les v te ments de protection sont des EPI et ne constituent pas des avantages en nature Leur fourniture ne peut donc donner lieu cotisations sociales y compris pour les entreprises ayant opt pour l abattement de 10 Le choix appartient l employeur et rel ve de sa responsabilit Il doit tre fait apr s valuation des risques Les d finitions e Les v tements de travail sont sp cifiquement identifi s par les textes r glementaires et doivent prot ger contre les salissures et l insalubrit e Les v tements de protection sont des v tements sp cifiques prot geant contre des risques physiques et ou chimiques e C
180. s salari s du secteur Accidents mortels En 2002 48 des 157 accidents mortels sont des chutes de hauteur Sur ces 48 accidents 8 personnes sont tomb es d une chelle ou d un escabeau 10 sont tomb es d un chafaudage non conforme 14 sont tomb es d un toit 4 sont tomb es travers une tr mie non prot g e Tous ces accidents taient vitables c est pourquoi les efforts doivent tre poursuivis sans rel che maladies professionnelles ont volu sur cette p riode les chiffres 1991 ne sont donc pas comparables aux chif fres 2002 Nous prendrons donc la p riode 2000 2002 voir tableau Engagements de progr s Au total 100000 salari s sont aujour d hui concern s par une d marche d am lioration de leurs conditions de travail Les Unions et Syndicats FFB ne sont pas en reste e L Union nationale Charpente Me nuiserie Parquet ainsi que certaines chambres locales ont sign un enga gement de progr s avec l OPPBTP afin de mieux accompagner leurs adh rents dans la pr vention des risques professionnels e L Union nationale Ma onnerie Gros uvre a fait r aliser par l OPPBTP un barom tre des conditions de tra vail sur les chantiers de gros uvre et s est engag e avec l OPPBTP pour uvrer ensemble pour une am liora tion des situations constat es e Le Syndicat fran ais de l Echafau dage du Coffrage et de l Etaiement a sign un contrat de progr s avec l OPPBTP pour une acti
181. s Cram les d l gu s OPPBTP Contractuellement les ma tres d ouvra ge les assureurs les soci t s de tra vail temporaire Judiciairement le procureur dans toutes les instructions d accidents graves et mortels Attention depuis le 1 janvier 2004 des assureurs demandent le docu ment unique d valuation pour mainte nir ou modifier l assurance faute inex cusable des entreprises Que risquez vous ne rien faire R glementairement une amende de 1500 pour la seule absence du do cument Contractuellement des difficult s avec les prestataires assureurs donneurs d ordres qui le r clameront comme pr alable la contractualisation de la relation commerciale Judiciairement en cas d accident si l absence de document va de pair avec l absence d une d marche pr vention une responsabilit civile aggrav e reconnaissance d une faute inexcu sable et condamnation payer des dommages int r ts la victime une mise en cause de la responsabi lit p nale du chef d entreprise pour manquement d lib r une obliga tion particuli re de s curit Attention Nous pouvons valuer un niveau le v les risques financiers et juridiques que prennent les entreprises qui ne se d cideraient pas formaliser l valua tion de leurs risques professionnels Et pour celles qui ont fait l exercice rien ne serait pire que de se conten ter du document et de ne pas m
182. s de chantiers et tous les appareils de levage sont soumis la proc dure d autorisation de condui te et cette proc dure est requise quels que soient le statut du conducteur et la dur e de la mission ou du rempla cement e Tous les conducteurs d engins doi vent tre qualifi s m me si l engin est petit et m me si ce n est pas pour longtemps e Tous les bras de levage embarqu s sur des camions sont des grues auxi liaires e Les Caces et autorisations de condui te doivent se trouver dans la poche des conducteurs 24 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 V tements de travail et v tements de protection e NON aux d bardeurs shorts san dalettes tongues qui font leur ap parition sur les chantiers non aux casques qui restent dans les camion nettes ou dans les vestiaires e OUI aux v tements de protection appropri s aux travaux ll est de la responsabilit de l employeur de les fournir et de veiller leur emploi ef fectif sur le chantier A savoir e M me si les d lais sont courts m me s il y a moins de personnel sur les chantiers blindages de tranch es et chafaudages conformes sont indispensables e Si vous avez organis les responsabilit s et d l gu vos pouvoirs assurez vous que vos d l gataires ont pris leurs dispositions pour que leurs missions soient attribu es celui qui pourra les remplacer pendant leurs cong s e Les services d
183. s de travail de pose sur chantier en raison e des risques li s la coactivit et la pr sence par exemple de postes de soudure avoisinants ou de produits dangereux e des risques propres l entreprise si les salari s sont amen s manipuler eux m mes des produits dangereux e de prescriptions particuli res im pos es par les entreprises clientes et mentionn es dans les plans de pr ven tion sites chimiques par exemple e de prescriptions particuli res impo s es par la ma trise d ouvrage et men tionn es dans le PGCSPS A noter que si l employeur a pris une mesure d interdiction de fumer au poste de travail il n est pas tenu d organiser des pauses cigarettes pendant le temps de travail La FFB propose Un r glement int rieur l usage des entreprises L interdiction de fumer pour des raisons de s curit rel ve des prescriptions inscrire dans le r glement int rieur ou dans une note de service pour les entreprises qui ne sont pas soumises l obligation de l tablir Cette interdiction ne peut tre g n rale et doit r pondre au principe d valuation des risques en pr cisant les lieux et postes de travail o il est interdit de fumer Dans le respect de ce principe le r glement int rieur propos par la FFB rappelle l article 7 qu il est interdit e de fumer dans les endroits expos s aux risques d incendie ou d explosion e de fumer proximit de produits
184. s et du res pect par les conducteurs des consi gnes qui leur ont t donn es S il y a un responsable mat riel dans l entreprise cette fonction peut lui tre attribu e directement par l em ployeur La mise en place des r unions d in formation et de formation la s cu rit n cessaires la pr vention des risques valu s dans l entreprise et l organisation des liaisons n cessai res avec e le m decin du travail de l entreprise e le service pr vention de la Cram e le d l gu de l OPPBTP La v rification lors des passages sur les chantiers du respect par les conducteurs de travaux et les chefs d quipe des missions qui leur ont t confi es dans le domaine de la pr vention et le suivi des informations qui leur sont n cessaires pour mener bien ces missions gt gt gt gt gt gt La prise en compte et le financement des demandes d approvisionnement en quipements de travail outillage installations d hygi ne protections collectives protections individuelles et mat riels de premiers secours ad quats faites par les conducteurs de travaux Niveau conducteur de travaux Le contenu de la d l gation de pou voirs des conducteurs de travaux peut comporter les missions suivantes La reconnaissance des chantiers dont ils ont la charge avec mission d valuation e des risques potentiels e des besoins en mat riel en installa tions d hygi ne en dispositifs de s
185. s mesures s ap pliquent lorsque par exemple un me nuisier re oit une livraison de bois un ma on une livraison de ciment et tout professionnel des livraisons de mat riaux En effet il faut entendre par op ration de chargement et de d chargement toute activit concourant la mise en place sur ou dans un engin routier ou l enl vement de celui ci de pro duits fonds et valeurs mat riels ou engins d chets objets et mat riaux de quelque nature que ce soit Et dans ce cas le plan de pr vention devient protocole de s curit Le protocole de s curit Il comporte des informations et indi cations concernant L entreprise d accueil e le lieu de livraison ou de prise en charge e les modalit s d acc s et de station nement au poste de chargement ou de d chargement e les consignes de circulation e les horaires d ouverture e les mat riels ou personnels mis disposition pour le chargement ou le d chargement e les moyens de secours en cas d ac cident e et l identit de la personne d sign e par l entreprise d accueil pour r cep tionner la livraison L entreprise assurant le transport e les caract ristiques du v hicule son am nagement et ses quipements e lanature et le conditionnement de la marchandise e les pr cautions ou suj tions particu li res r sultant de la nature des subs tances et produits transport s notam ment celles qui sont impos es par la
186. s pr cipitations orages neige verglas avalanches Elle est consultable en permanence sur www meteofrance com d s la page d accueil Quand une zone est orange ph nom ne dangereux ou rouge ph nom ne tr s dangereux vous acc dez au bulletin de suivi qui pr cise la situation locale ainsi que son volution pr visible en cliquant sur le d partement qui vous concerne Les employeurs peuvent galement disposer sur abonnement de produits sp cifiques BTP commercialis s par M t o France e Atmoflash l avertissement pour la s curit des grues tour e Atmofax pr visions fines courte ch ance sur simple demande deux fois par semaine pr visions m t oro logiques sept jours e Suivi m t o de chantier r capitu latif complet des conditions m t oro logiques rencontr es sur le chantier au cours du mois coul Ces produits sont disponibles s par ment ou l int rieur d un Pack BTP Pour tous renseignements et souscrip tion contactez votre centre d parte mental m t orologique Son adresse est disponible sur www meteofrance com Les accidents les plus fr quents Chute de grues effondrement d chafaudages renversement de banches dus aux rafales de vent chutes de salari s sur des surfaces rendues glissantes par la pluie ou le gel B timent actualit n 2 20 janvier 2006 1 Au titre de son obligation g n rale de s curit 2 Article R 233 13 26 du
187. s premiers gestes utiles en cas d accident Il ne s agit pas d une formation au se courisme mais d une sensibilisation aux premiers secours Cette sensibi lisation pourra pour ceux qui le sou haitent d boucher ult rieurement sur une formation de SST sauveteur se couriste du travail Cette op ration se compose de ses sions gratuites e organis es pour un effectif de dix personnes par session e anim es par des formateurs de la Croix Rouge e traitant des risques sp cifiques BTP e se d roulant dans les entreprises pour dix inscrits ou dans les cen tres Croix Rouge ou tout autre local mis disposition par les FFB d par tementales ou d autres partenaires du B timent Pour organiser une session il suffit d un local de 25 m et de dix chaises Saisissez l occasion Cette op ration est une excellente occasion pour pr parer vos salari s la conduite tenir lorsqu une personne est victime d un accident ou d une intoxication sur les lieux de travail B timent actualit n 16 27 septembre 2005 T4 Quand Fred a eu un accident hier sur le chantier on n a pas su quoi faire C est vraiment trop con 77 La Pr vention BTP 00 Il suffit de 100 minutes pour acqu rir les bons r flexes Vous tes professionnel du BTP inscrivez vous d s maintenant aux sessions gratuites Lure de sensibilisation aux gestes qui sauvent organis es par l OPPBTP
188. s publics ou de la phase quiva lente pour les march s priv s e Avant le lancement de la consulta tion des entreprises lorsque le coor donnateur de r alisation est diff rent du coordonnateur de conception Commentaires Les entreprises et les partenaires pr vention avaient d nonc la d signation tardive du coordonnateur de conception et du coordonnateur de r alisation qui intervenait dans le texte d origine avant le d but de la phase de pr paration du chantier mais souvent apr s le lancement de la consultation des entreprises La nouvelle r daction tient compte de ces observations que la FFB avait lar gement relay es aupr s du minist re Renforcement du contr le de la mission de coordination SPS Commentaires Ces modifications devraient mettre fin au coordonnateur fant me pen dant les phases de conception et ou de r alisation assurer la tra abilit de la remise du DIUO et permettre de responsabiliser coordonnateurs et ma tres d ouvrage dans le d roule ment de la mission Parution de la liste des travaux comportant des risques particuliers Commentaires La liste reprend une grande partie des travaux de b timent voir le site de PINRS www inrs fr Cette liste avait pour effet dans un tex te initial de faire passer syst matique ment en cat gorie 2 c est dire PGC PPSPS attestation de comp tence des coordonnateurs de niveau 2 les chantiers o se d roulent l
189. s salari s sou mis une surveillance m dicale sp ciale l examen m dical doit obligatoire ment avoir lieu avant l embauchage Quand doit on faire passer une visite m dicale de reprise Lors du retour du salari et au plus tard dans les 8 jours apr s e une absence pour maladie profes sionnelle e une absence de plus de 21 jours pour maladie e un cong maternit e une absence d au moins 8 jours pour cause d accident du travail e des absences r p t es pour raison de sant Attention pour les absences de moins de 8 jours pour cause d accident du travail l employeur doit informer le m decin du travail qui appr ciera l opportunit d une visite de reprise Est il possible de pr voir une visite m dicale avant le retour effectif du salari Oui Lorsque la modification de l ap titude au travail est pr visible une visite de pr reprise peut tre orga nis e pendant l arr t de travail Attention seuls le salari le m de cin traitant ou le m decin conseil de la S curit sociale ont l initiative de la demande La visite de pr reprise ne remplace pas la visite de reprise puis que l avis du m decin du travail devra tre sollicit nouveau lors dela reprise effective de l activit professionnelle Le m decin peut il prescrire des examens compl mentaires Oui Le m decin peut prescrire des exa mens compl mentaires n cessaires e la d termination
190. se la faute inexcusable de l employeur est pr sum e de plein droit Dans ce cas des dommages int r ts seront dus par l entreprise utilisatrice la victime pour indemniser l ensemble de ses pr judices personnels physiques moraux professionnels familiaux Comment diminuer les accidents du travail de vos int rimaires e D crivez le poste en d tail votre agence d int rim e Faites visiter le poste au permanent de votre agence e tablissez la liste des postes risques et communiquez la votre agence e Formalisez l accueil Quand Avec qui Comment Pendant combien de temps e N oubliez pas d voquer la s curit des int rimaires lors de vos r unions de CHSCT en particulier ACCUEIL DES NOUVEAUX EMBAUCH S Les r gles respecter La mobilisation de la profession pour le recrutement de jeunes nous am ne faire le point sur les r gles applicables l accueil des nouveaux embauch s Avant la prise de fonctions et au plus tard avant la fin de la p riode d essai Il est n cessaire de faire passer une vi Site m dicale du travail au salari afin de s assurer de son aptitude au poste de travail qui va lui tre affect Le jour de l embauche Le salari doit faire l objet d un accueil s curit sp cifique qui comporte une information sur les conditions de cir culation des personnes des v hicules et des engins Pour cette formation il s agit notam ment e
191. se d ouvrage et aux DICT des entreprises Mairies Le maire accuse r ception des plans de zonage et des renseignements d pos s par les exploitants et les tient la disposition du public Ma tre d ouvrage ma tre d uvre ou coordonnateur La ma trise d ouvrage doit e lors de l laboration du projet de tra vaux interroger la mairie du territoire sur lequel se d rouleront les travaux propos de l existence ventuelle de r seaux et de leur localisation e adresser la personne ou au service d sign par chaque exploitant une de mande de renseignements au moyen d un imprim r glementaire Cerfa n 90 0188 e lorsqu elle aura re u les renseigne ments utiles de la part de l exploitant adapter son projet aux solutions propo s es elle communiquera aux entrepri ses les mesures organisationnelles pour se pr munir des risques li s la pr sence de r seaux dans les documents contractuels appropri s au cadre juri dique du chantier plan de pr vention plan g n ral de coordination cahier des charges ordre de service Entreprises Les entreprises y compris les entre prises sous traitantes ou membres d un groupement d entreprises qui 32 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 ex cuteront des travaux dans une zone comportant des r seaux en exploitation doivent adresser une d claration d intention de commen cement de travaux DICT chaqu
192. seil pr venez votre assureur d s la survenance de l accident Un employeur est condamn 680 000 de dommages int r ts Il avait un pla fond de garantie de 500000 et a d payer 150000 sur ses fonds propres Conseil relisez attentivement vo tre contrat 10 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Accidents du travail et maladies professionnelles Vous tes expos s deux types de responsabilit s e la responsabilit civile qui a pour objet d indemniser les victimes pour les dommages et pr judices subis e a responsabilit p nale qui a pour objet de sanctionner un manquement une r gle de s curit et qui varie selon que ce manquement a eu des cons quences graves sur la sant ou la vie de la victime On ne peut pas s assurer contre la responsabilit p nale et en mati re d assurance personnelle des employeurs seule la responsabilit civile est assurable La faute inexcusable L employeur a une obligation de r sultat en mati re de sant et de s curit Donc s il a conscience du danger et qu il ne fait rien pour l viter il est en faute inexcusable Exemple un salari travaillant sur une chelle tombe et se blesse gravement Le danger chute de hauteur est connu l chelle n est pas un poste de travail adapt II y a donc faute inexcusable de l employeur B timent actualit n 6 21 mars 2006 ACCIDENTS DU TRAVAI
193. sement class Seveso seuils hauts il doit conjointement avec le chef de l entreprise utilisatrice e valuer les risques e d finir les mesures de pr vention Le chef de l entreprise utilisatrice veille tout au long de l op ration de construction ou de maintenance au respect par le chef de l entreprise ex t rieure des mesures de pr vention arr t es conjointement Formation la s curit Le chef d entreprise ext rieure et ses salari s b n ficient avant leur premi re intervention d une formation pratique et appropri e aux risques particuliers que leur intervention peut pr senter en raison de sa nature ou de la proximit de l installation Cette formation est la charge de l entreprise utilisatrice Participation au CHSCT largi de l entreprise utilisatrice Le chef d entreprise ext rieure et ses salari s si gent au CHSCT de l entre prise utilisatrice lorsque l ordre du jour concerne les r gles communes de s curit de l tablissement et le suivi des mesures de pr vention arr t es conjoin tement La repr sentation des entrepri ses ext rieures est fonction de la dur e et de la nature de leur intervention Les salari s des entreprises ext rieures sont d sign s parmi les salari s intervenant r guli rement sur le site par e le CHSCT de leur tablissement e d faut les d l gu s du personnel e d faut par les membres de l qui pe appel s
194. sent l employeur doit valuer et r duire le risque d exposition aux vi brations m caniques en prenant en compte e les renseignements sur les missions vibratoires fournis par les fabricants e le type et la dur e d exposition e l existence d quipements de travail permettant de r duire les niveaux d exposition aux vibrations m cani ques et susceptibles d tre utilis s en remplacement Les valeurs limites d exposition jour nali re p riode de r f rence de huit heures d clenchant l obligation pour l employeur de mettre en uvre une d marche de pr vention en liaison avec le m decin du travail qui suit les salari s de l entreprise sont e 2 5 m s pour les vibrations transmi ses aux mains et aux bras e 0 5 m s pour les vibrations transmi ses l ensemble du corps Des arr t s restent para tre Si vous devez dans les semaines et les mois qui viennent faire l acquisition de ma chines portatives d engins d outils vibrants voir encadr veillez ac qu rir les quipements ayant les mis sions vibratoires les plus basses 78 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Situations exposant aux vibrations e Conduite d engins de camions e Utilisation de marteau piqueur perceuse tron onneuse bois et fer aiguille vibrante polisseuse cl choc visseuse meuleuse ponceuse vibrante riveur grignoteuse burineur d broussailleuse co
195. sible et charge accro ch e et maintenue en toute s curit taient prises Aujourd hui l interdiction de laisser des charges suspendues au crochet de la grue le soir le week end pendant les cong s est formelle et g n rale En cas de panne ou d arr t en cours d exploitation des pr cautions sont applicables Solidit et stabilit des appareils de levage de charges Les appareils de levage de charges doivent tre quip s et install s de mani re assurer leur stabilit et leur solidit pendant l emploi compte tenu notamment des charges lever et des contraintes induites aux points de suspension ou de fixation des struc tures Mouvements des charges Tous les appareils de levage de char ges doivent tre quip s de fa on viter que celles ci e heurtent les travailleurs e d rivent dangereusement e se d crochent inopin ment D placement et transport des grues mobiles des grues auxiliaires de chargement des PEMP Certains quipements mobiles de travail grues mobiles PEMP sont dot s d l ments extensibles d plia bles ou d pla ables pendant le travail pour des largeurs d passant le gaba rit autoris pour le transport routier Des personnes circulant au voisinage de ces quipements en cours de d placement sur le r seau routier ont t bless es ou tu es par les l ments mobiles mal arrim s Le nouvel article pose l obligation de munir tous les
196. sionnellement une m me famille d chafaudages couram ment utilis s dans l entreprise pour ces salari s une formation courte par exemple deux jours sera suffisante e Les peintres ma ons menuisiers qui montent occasionnellement toutes sortes d chafaudages lou s par leur entreprise pour ces salari s une for mation plus sp cialis e sera n cessai re et la formation de quatre jours mise en place par le Syndicat de l chafau dage correspond ce besoin e Les salari s dont le m tier est le montage d chafaudages pour ces salari s le CQP de monteur d cha faudages est recommand Vous pouvez contacter votre comit r gional OPPBTP pour les formations courtes le Syndicat de l chafaudage pour la formation de quatre jours votre f d ration d partementale pour l ensemble des formations Echafaudages sur taquets d chelles Ces chafaudages ne r pondent plus aux exigences r glementaires Les en treprises qui continueraient utiliser ce type d chafaudage s exposent des arr ts de chantiers des proc s verbaux et en cas d accident une reconnaissance de faute civile et de faute p nale aggrav es pour manque ment d lib r une obligation de s curit Echelles escabeaux marchepieds Il ne peut tre fait appel ces qui pements comme poste de travail que dans deux cas e impossibilit technique de recourir un mat riel assurant la protectio
197. solution universelle et la solution ne sera pas la m me pour une entreprise de 10 personnes et une de 75 Entreprises d une dizaine de salari s Ces entreprises qui repr sentent 93 des entreprises du B timent doivent elles formaliser une d l gation de pouvoirs Pour le savoir prenons un exemple Soit une entreprise comptant huit salari s travaillant souvent seuls en client le ou par unit s de deux ou trois Dans cette structure simple c est le chef d entreprise qui concen tre l autorit la comp tence et les moyens Il ne peut donc utiliser la proc dure de d l gation de pouvoirs et pourtant on ne peut le laisser en charge de la responsabilit du respect des r gles puisqu il n est pas derri re chacun de ses compagnons pour les surveiller Oui Conducteurs de travaux Responsable mat riel Exemple entreprise de 48 personnes deux conducteurs de travaux quatre chefs d quipe e Evaluation des risques D finition des actions pr vention Information des salari s Chef d entreprise T 1 e Formation e Accueil des nouveaux embauch s e Organisation du travail des salari s e Veille de l utilisation des protections Approvisionnement des chantiers en OPPBTP collectives et individuelles mat riel et quipements n cessaires CRAM Chefs d quipe avec module d accueil gt Chaque conducteur de travaux formalis et formation ad quate sur l
198. suivi s il a commis une faute personnelle ayant concouru par exemple la survenance d un accident Code du travail Responsabilit p nale travail Le code du travail met la charge de l employeur une obligation g n rale de s curit et de protection de la san t envers ses salari s Au titre de cette obligation il doit res pecter les r gles de s curit nonc es par le code du travail Le non respect de la plupart des obliga tions du code du travail en mati re de sant et de s curit fait l objet de sanc tions sp cifiques au droit du travail Les sanctions les plus courantes pren nent la forme d amendes p nales ap pliqu es autant de fois qu il y a de salari s concern s par l infraction Cette responsabilit p nale sp cifi que Travail est une responsabilit p nale alternative c est dire qui est imput e celui ou celle qui avait la charge de respecter ou de faire res pecter le r glement Cette responsabilit p nale sp cifique peut tre d l gu e un pr pos muni de l autorit des moyens et de la comp tence pour faire respecter le r glement la place du chef d entre prise Code p nal Responsabilit p nale g n rale De son c t le code p nal met la charge de toute personne physique et de toute personne morale l obliga tion de respecter l int grit physique et la vie d autrui Au titre de cette obligation g n rale tout un chacun doit t
199. t du 6 mai 1995 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 17 APPAREILS DE LEVAGE 2 V rifications Les entreprises ont d sormais des obligations pr cises pour permettre le bon d roulement des examens et v rifications r glementaires Les accidents de grues de ces derni res ann es ont d cid le minist re revoir les r gles de contr le et de v rification des appareils de levage Un examen approfondi des grues tour a t cr et chaque appareil de levage doit d sormais avoir son carnet de maintenance Ces nouvelles dispositions entrent en vigueur au 1 avril 2005 V rifications des appareils de levage Les r gles relatives au contenu des examens d ad quation de montage et d installation au contenu des v rifications g n rales p riodiques des v rifications de mise en service ont t reprises l existant et nous ne les voquerons pas ici Par contre l accent a t mis sur e la qualit des v rifications e la pr paration des missions de v ri fications sur le chantier e le suivi des op rations de mainte nance e les d lais de remise des rapports d finitifs tablis par les v rificateurs dans les quatre semaines suivant la r alisation des essais Les entreprises ont d sormais des obli gations pr cises pour permettre le bon d roulement des examens et v rifica tions r glementaires et notamment e la mise disp
200. t la saison froide Un atelier dont les portes sont mainte nues ouvertes pour des raisons d ex ploitation ne doit pas pour autant tre consid r comme un local ouvert d s lors que les portes peuvent tre fer m es pendant la saison froide Les locaux dont la temp rature nor male d occupation est inf rieure 14 sont r put s tre non chauff s Les ateliers de menuiserie et de m tallerie sont des locaux de travail Chauff s oui mais quelle temp rature Temp ratures moyennes acceptables dans les locaux de travail e 15 17 activit s physiques intenses activit s physiques l g res e 20 23 vestiaires et locaux sanitaires Norme X 35 203 e 18 20 Pour en savoir plus Manuel pratique OPPBTP n 190 E 97 code commande H 3 P 01 97 Pour les chantiers de moins de 4 mois d cret du 8 janvier 1965 modifi articles 186 192 bis Pour les chantiers de plus de 4 mois code du travail articles R 232 1 et suivants B timent actualit n 18 27 octobre 2003 1 Article R 238 18 du code du travail 2 Article R 232 6 du code du travail 3 Circulaire minist rielle DRT 95 07 du 14 avril 1995 4 Article R 111 21 du code de la construction et de l habitation Chantiers de moins de 4 mois l Chantiers de plus de 4 mois Quel que soit l effectif par exemple si un ou deux salari s sont seuls sur un chantier pour 1 ou 2 jours Quel que soit l effec
201. t que ces derniers doivent faire l objet d un ac cueil en s curit formalis B timent actualit n 10 16 mai 2006 4 principales causes d accidents mortels Les chutes de hauteur avec 48 morts Les accidents routiers en mission avec 24 morts Les objets en mouvement accidentel avec 17 morts Les appareils de levage et de manutention avec 8 morts 18 maladies mortelles 1 cancer d aux goudrons de houille 4 m soth liomes et 8 cancers broncho pulmonaires dus l amiante 2 d g n rescences malignes broncho pulmonaires 1 asbestose avec fibrose pulmonaire 2 cancers de l ethmo de et des sinus de la face dus aux poussi res de bois Journ es perdues en 2004 Savez vous combien de journ es de travail ont t perdues pour accidents du travail dans la profession en 2004 Plus de 7 millions l quivalent de 32 560 emplois temps plein Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 7 ACCIDENTS DU TRAVAIL Combien ca co te Vous connaissez le co t de la s curit mais connaissez vous le co t de l indemnisation des victimes d accidents du travail du BTP Savez vous combien de journ es de travail ont t perdues pour accidents du travail dans la profession en 2003 6905 362 journ es perdues soit l qui valent de 31970 emplois BTP temps plein Connaissez vous le montant des indemnisations vers es aux victimes d accidents du travai
202. taines conditions La jurisprudence apporte une r ponse pr cise appropri e l volution des responsabilit s r ciproques des em ployeurs et des salari s et applicable notre profession Alcool et droit disciplinaire C est chaque employeur en usant de son pouvoir disciplinaire de pr ciser les r gles de contr le de l tat d bri t et les sanctions adapt es son entreprise et son activit Cette pr cision est apport e par une note de service ou le r glement int rieur de l entreprise lesquels peuvent pr voir l usage de l alcootest pour e pr venir ou faire cesser une situa tion dangereuse e tablir une faute disciplinaire Pour cela le r glement int rieur ou la note de service doivent imp rative ment mentionner quels postes de tra vail sont concern s par l alcootest et in diquer que celui ci peut tre contest En ce sens le nouveau mod le natio nal de r glement int rieur tabli par la FFB pr voit d sormais e une liste des postes pour lesquels le re cours l alcootest est possible liste que l entreprise peut librement compl ter e que l preuve de l alcootest s effectue ra avec l assistance d un tiers et pourra tre soumise contre expertise Une note de service portant pres cription g n rale et permanente en mati re d hygi ne et de s curit doit respecter le m me formalisme sa voir e avis des d l gu s du perso
203. taux des cotisations d accidents du travail sont tr s lev s pour certains pr s de 11 de la masse salariale De plus ils pourraient tre revus la hausse si les projets du gouvernement de mieux indemniser les victimes d accidents du travail aboutissent B timent actualit n 17 11 octobre 2005 ACCIDENTS DU TRAVAIL Contentieux Les suites juridiques des accidents du travail et des maladies professionnelles amendes dommages int r ts faute inexcusable tribunal correctionnel tribunal des affaires sociales Ce qu il faut savoir cela repr sente des co ts financiers directs mais aussi des co ts li s au contentieux de l ac cident du travail ou de la maladie pro fessionnelle Quels risques juridiques apr s un accident du travail Deux sortes de contentieux s enclen chent apr s chaque accident du tra vail e le contentieux civil il a pour objet d indemniser les victimes au del des prestations vers es par le r gime de S curit social e le contentieux p nal il a pour objet de sanctionner un manquement la loi ou des dispositions r glementaires 1 Faute inexcusable Il y a faute inexcusable lorsque l em ployeur qui la jurisprudence impose une obligation de r sultat en mati re de s curit e avait ou aurait d avoir conscience du danger auquel tait expos le sa lari e et n a pas pris les mesures n ces saires pour pr server le salari du dang
204. te du risque de renversement de son engin doit prendre les mesures n ces saires une meilleure s curit de ses conducteurs Dans la pratique l entreprise doit prendre contact avec le fabricant ou le distributeur pour s assurer de l existence de points d ancrage sur le ch ssis permettant d installer ou non une ceinture de s curit Au cas o l installation d un syst me de retenue du conducteur s av re im possible l employeur doit pr voir des mesures compensatrices telles que des restrictions d utilisation dans des situations susceptibles d entra ner un risque de renversement En 2002 l administration avait pu bli un avis aux fabricants importa teurs distributeurs et utilisateurs de chariots automoteurs conducteur port pr conisant la pose de ceintu res de s curit sur les quipements qui en taient d pourvus B timent actualit n 13 6 juillet 2004 et B timent actualit n 10 27 mai 2002 1 Chariots l vateurs en porte faux m t ou bras t lescopique conducteur assis d une capacit inf rieure 10 000 kg 2 Avis aux fabricants importateurs distributeurs loueurs et utilisateurs publi au J O du 12 avril 2002 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 25 CONVENTIONS NATIONALES D OBJECTIFS Nouveaux accords avec la Cnam Quatre nouvelles conventions nationales sont entr es en vigueur le 1 juin 2005 pour une
205. tection des travailleurs contre le froid et les intemp ries Lorsque la hauteur est sup rieure six m tres l emploi l air libre d quipements de travail servant au levage de charges non guid es doit cesser d s que la d gradation des conditions m t orologiques est sus ceptible de compromettre la s curit de leur fonctionnement et d exposer toute personne un risque Dans ce cas l employeur doit dis poser des moyens d information lui permettant d avoir connaissance de l volution des conditions m t orolo giques Un quipement de travail doit porter les avertissements signalisations et dispositifs d alerte indispensables pour assurer la s curit des tra vailleurs La recommandation n 373 de la Cnam nonce les mesures de pr vention mettre en uvre pour assurer la sta bilit des grues tour soumises l ef fet du vent parmi lesquelles la mise en place d an mom tres et un abon nement M t o France La s curit des hommes travaillant en ext rieur et le fonctionnement des mat riels ainsi que la planification de certains travaux d licats sont autant de bonnes raisons de se doter de pro duits d alerte et de vigilance m t o Les moyens d information disponibles Les employeurs disposent des moyens publics d information assur s par M t o France et notamment de la carte de vigilance m t orologique Cette carte recense les ph nom nes de vent violent forte
206. tif WC 1 cabinet et un urinoir pour 20 travailleurs local ferm a r clair chauff pendant la saison froide muni de papier hygi nique et nettoy une fois par jour 1 cabinet et un urinoir pour 20 travailleurs local ferm a r clair chauff pendant la saison froide muni de papier hygi nique et nettoy une fois par jour Un cabinet au moins doit comporter un poste d eau R fectoires Si des salari s prennent leur repas sur le chantier local ferm a r chauff nettoy une fois par jour muni e de tables et chaises en nombre suffisant e d un moyen de r chauffage et de conservation des aliments Si des salari s prennent leur repas sur le chantier local ferm a r chauff nettoy une fois par jour muni e de tables et chaises en nombre suffisant e d un moyen de conservation ou de r frig ration des aliments et des boissons e d une installation permettant de r chauffer les plats e d un robinet d eau potable fra che et chaude pour 10 usagers suffisante pour assurer leur propret individuelle Lavabos et rampes si possible temp rature variable raison d un orifice pour 10 travailleurs moyens de nettoyage et de s chage entretenus ou chang s chaque fois que n cessaire Vestiaires Local a r clair chauff pendant la saison froide Local a r clair chauff pendant la saison froide nettoy nettoy un
207. tion des risques de l entreprise utili satrice les constructeurs automobiles ne peuvent pas produire des v hicules utilitaires de s rie avec des quipe ments sp cifiques quelques familles professionnelles 74 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Ils produisent donc des v hicules utili taires avec un habitacle am nageable en fonction des besoins Conseil Actuellement l essentiel du surco t subi par les entreprises du B timent tant li l immobilisation du v hi cule pendant la pose du dispositif de s paration nous vous conseillons de le commander lors de l achat du v hicule B timent actualit n 4 24 f vrier 2004 V RIFICATION DES QUIPEMENTS DE TRAVAIL P riodicit et enregistrement Selon leur nature les quipements de travail font l objet de v rifications plus ou moins fr quentes Pour en savoir plus Les obligations de v rification e Les quipements de travail doivent tre install s r gl s et maintenus de mani re pr server la s curit et la sant des travailleurs e Les quipements de protection in dividuelle EPI doivent faire l objet d un contr le visuel chaque utilisa tion et certains d entre eux appa reils respiratoires syst mes de pro tection contre les chutes de hauteur font l objet de contr les p riodiques formalis s e Les installations lectriques doi vent tre v rifi es lors
208. tis mais aussi de l encadrement et des chefs d entreprise B timent actualit n 6 24 mars 2003 1 Article L 620 4 du code du travail 2 Voir galement les articles R 236 13 et R 241 3 relatifs la n cessit d informer le CHSCT et le service m dical d entreprise des observations faites par l inspection du travail dans le domaine sant s curit 3 Article L 231 4 du code du travail 4 Articles R 232 2 R 232 12 09 du code du travail 5 Articles R 232 14 et L 233 5 2 du code du travail INSPECTION DU TRAVAIL 2 Moyens d action Ne pas r pondre une injonction de la Cram ou reprendre le travail sans attendre l avis de reprise du contr leur ou de l inspecteur du travail qui a prononc l arr t des travaux peut avoir des cons quences financi res et juridiques lourdes tr s lourdes Injonction et majoration des cotisations accidents du travail En mati re de pr vention l action des caisses r gionales d assurance maladie s apparente l action d un assureur e Si une entreprise cotisant au taux collectif fait des efforts particuliers en mati re de pr vention elle peut pr tendre une ristourne sur son taux de cotisation accidents du travail l gal des bonus que d livrent les assureurs e Si une entreprise cotisant au taux propre au taux mixte ou au taux collectif fait prendre des risques ex ceptionnels ses salari s la Cram peut lui applique
209. travail Le code du travail met bien la charge des salari s une obligation de s curit ind pendante de toute notion de d l gation de pouvoirs d s lors e qu ils ont re u des instructions e qu ils ont t form s en mati re de s curit e qu ils sont r guli rement inform s des r gles respecter Aujourd hui les entreprises qui res pectent leur obligation g n rale de s curit en formant et informant leurs salari s en mati re de s curit n h si tent pas invoquer ce texte Ce que dit la jurisprudence p nale Nous avions d j comment trois ar r ts de la chambre criminelle de la Cour de cassation qui relaxaient des employeurs voire condamnaient des salari s pour homicide et blessures par imprudence Dans les trois cas les salari s taient hautement qua lifi s exp riment s et form s Leur formation et leur qualification profes sionnelle ont permis la relaxe de leur employeur et dans un cas le salari a t reconnu responsable p nalement de l accident caus des tiers Ce que dit la jurisprudence sociale La Cour de cassation pr cise que e Il incombe chaque travailleur de prendre soin en fonction de sa for mation et selon ses possibilit s de sa s curit et de sa sant ainsi que de celles des autres personnes concer n es du fait de ses actes ou de ses omissions au travail e d s lors m me s il n a pas re u de d l gation de pouvoi
210. tre e a re u les moyens pour faire ce qu il y faire L autorit suppose que le d l gataire ait la responsabilit de l encadrement de plusieurs compagnons La comp tence suppose que le d l gataire connaisse les r gles de pr vention faire appliquer et ait une capacit faire passer les messages Les moyens d pendront e de la nature de l activit e de l implication de l employeur e de l existence en amont d une d marche pr vention dans l entreprise Exemple Si l on charge le chef de chantier ou le chef d quipe d assurer et de formali Non Chef d entreprise Conducteurs de travaux Chefs d quipe Entreprises avec personnel d encadrement Ces entreprises ont un effectif plus important et le chef d entreprise va pouvoir s appuyer sur la hi rarchie Dans tous les cas il lui est conseill d affecter en direct les missions selon le principe de la fourche ou du r teau et d viter la subd l gation Chef d entreprise Chefs d quipe ser l accueil des int rimaires ou des contrats dur e d termin e encore faut il que le module d accueil ait t labor au niveau de l entreprise et que les membres de l encadrement aient t form s le dispenser Comment d l guer les responsabilit s La distribution des missions et donc des responsabilit s d pendra de lor ganisation de l entreprise La d l ga tion de pouvoirs n est pas la
211. tre l origine d accidents revient l employeur de fixer les r gles d utilisation des portables et de les inclure parmi les consignes de s curit V hicule L usage du t l phone portable per sonnel ou professionnel au volant de son v hicule ou d un v hicule de service rel ve des r gles de circula tion routi re et peut constituer une infraction p nale sanctionn e par une contravention de 2 classe et un retrait de 2 points sur le permis de conduire Poste administratif L usage de son t l phone portable personnel un poste administratif re l ve des r gles de discipline au travail et peut donner lieu sanction disci plinaire s il est abusif Chantier L usage de son t l phone portable personnel ou professionnel un pos te de travail sur chantier rel ve bien s r des r gles de discipline au travail mais aussi des r gles de pr vention En effet plusieurs accidents graves et mortels de chute de hauteur notam ment ont eu pour origine l inatten tion momentan e du salari occup r pondre au plus vite la sonnerie de son portable D autre part sur les chantiers o sont pr sents plusieurs travailleurs lef fet distractif de la multiplication des sonneries de portables constitue un risque accru d accident D s lors l employeur est en droit de fixer les r gles d usage du t l phone portable et nous vous conseillons donc d aborder le sujet utilisation des p
212. tre volets L un de ces volets est adress par la Cpam l inspecteur du travail Les accidents graves doivent tre d cla r s au comit r gional de l OPPBTP En cas d accident grave ou mortel l ins pecteur du travail peut tre inform le jour m me par le bureau du procureur Exception Si l accident est un int rimaire l entreprise utilisatrice doit d clarer l accident l inspecteur du travail dans les 24 heures par lettre recommand e avec AR voir troisi me question Votre salari vous d clare un accident du travail qui n a eu aucun t moin et vous avez des doutes sur le lien entre l accident d clar et l activit professionnelle Pouvez vous refuser de d clarer l accident NON l employeur est tenu de d clarer tous les accidents qui lui sont pr sen t s par ses salari s comme accidents du travail Par contre l employeur peut mettre des r serves et il ne doit pas h siter le faire Les r serves peuvent tre mises e soit sur la d claration e soit en annexe de la d claration e soit par lettre recommand e avec avis de r ception dans les trente jours joindre la photocopie de la d claration Lorsque l employeur a formul des r serves la Cpam est tenue de proc der une enqu te et d informer l em ployeur de sa d cision Un de vos salari s int rimaires a eu un accident du travail Avez vous des obligations et des responsabilit s sp
213. ttre en place pour viter les ris ques existant dans l entreprise j ai d cid dans le cadre de vos fonctions RE nirnmaiinin telles que d finies par l organigramme et votre contrat de travail de vous d l guer une partie de mes pouvoirs et de mes responsabilit s pour mettre en uvre les actions qui vous incombent 2 Cons quences p nales Cette d l gation de pouvoirs engage ra votre responsabilit en cas de vio lation des r gles de s curit entrant dans votre domaine de comp tence et vous rendra p nalement responsa ble des infractions qui pourront tre constat es qu elles soient commises par vous m me ou par le personnel plac sous vos ordres 3 Moyens pour rendre cette d l gation effective Afin que cette d l gation de pou voirs produise pleinement ses effets elle s exercera sous les trois condi tions suivantes Comp tence Vous suivrez une formation particu li re en mati re d hygi ne et de s cu rit moins qu il soit tabli que les responsabilit s que vous avez d j exerc es et votre anciennet vous conf rent une comp tence indiscuta ble en la mati re Autorit Vous disposerez du pouvoir disci plinaire sur le personnel plac sous vos ordres ce qui vous permettra de prendre son encontre des sanctions disciplinaires telles qu un avertisse ment ou une mise pied en cas de non respect des r gles de s curit hormis le cas du licenciement
214. ueil des nouveaux embauch s Les r gles respecter Alcool au travail Pr venir mesurer traiter Appareils de levage 1 Utilisation 2 V rifications 3 Zones a roportuaires gt voir Location Arr t de chantier gt voir Inspection du travail 2 E Bo te pharmacie Premiers secours Bruit tat des lieux 9 Caces Mode d emploi Canicule au travail Chantiers bureaux et ateliers Carnet de maintenance gt voir Appareils de levage 2 Chantiers d t Conditions de travail Chariots automoteurs Ceinture de s curit Conduite d engins gt voir Cac s Contentieux AT MP gt voir Accidents du travail Contentieux Conventions nationales d objectifs Nouveaux accords avec la Cnam Coordination SPS S curit et protection de la sant La date de parution dans B timent actualit figure la fin de chaque article 15 16 17 18 19 20 26 27 e D l gations de pouvoirs 1 Questionnaire d valuation 2 Organisation des responsabilit s 3 Formalisation DICT Travaux proximit des r seaux Document unique gt voir valuation des risques E Echafaudages 1 Montage modification 2 V rifications 3 Volants moufles cordes Equipements de protection individuelle Conseils pratiques Evaluation des risques 1 O en tes vous 2 En savoir plus Extincteurs Choix et maintenance Faute inexcusable 1 Responsabilit civile des employeurs 2 AT MP syst me de r paration For
215. uipements de protection individuelle Qui v rifie la conformit des mat riels Les salari s avaientils t infor m s du contenu du PPSPS Autrement dit l employeur respecte t il l obligation d informer les salari s du chantier qui changent de poste de travail Un des bons moyens pour l employeur de remplir cette obliga tion est de faire lire le PPSPS par l en cadrement de chantier aux personnels d ex cution et de leur faire marger le document de chantier Y a til eu une erreur d ex cution dans le mode op ratoire Si oui l entreprise devra justifier de la qualification des salari s affect s la t che Les victimes avaient elles re u une formation la s curit et taient elles en mesure de se retirer d une situation de danger grave et imminent Une r ponse positive cette question peut att nuer l ventuelle responsabi lit de l employeur Le registre journal du chantier a t il point avant l accident des man quements de l entreprise en mati re de non respect du PPSPS Ce document est galement retenu par l instruction p nale et peut desservir l entreprise s il y a des observations la concernant pointant des non respects du PGC ou de son propre PPSPS ant rieures l accident Il est indispensa ble que la personne de l entreprise habilit e signer le registre journal soit nomm ment d sign e et apte r gler le probl me ou en r f rer qui de
216. un rapport rendu public le 20 f vrier 2002 critique l indemnisation des victimes d AT MP et pr conise une profonde r forme de la gestion du risque e les syndicats de salari s les associa tions de victimes militent pour une r paration int grale des AT MP Quelques rappels utiles La responsabilit civile a pour objet la r paration du pr judice caus Chacun est responsable du dom mage qu il a caus non seulement par son fait mais encore par sa n gligen ce ou par son imprudence On est responsable non seulement du dommage que l on cause par son propre fait mais encore de celui qui est caus par le fait des personnes dont on doit r pondre Ces articles qui r gissent la respon sabilit civile personnelle de chacun s appliquent galement la respon sabilit civile des chefs de famille et des chefs d entreprise au titre de la responsabilit des personnes dont on doit r pondre Conseils e Restez vigilant sur la pr vention des risques professionnels e V rifiez si vous tes bien assur pour votre faute inexcusable et celle des personnes pr pos es la direction e Signalez votre F d ration toute d rive des contentieux faute inexcusable et toute hausse intempestive des tarifs d assurance civile B timent actualit n 6 25 mars 2002 1 Loi p nale du 10 juillet 2000 2 Arr t du 28 f vrier 2002 3 Bas e sur les articles 1382 1384
217. urs Il y a au moins un extincteur portatif eau pulv ris e de 6 litres au minimum pour 200 m tres carr s de plancher avec un minimum d un appareil par niveau Lorsque les locaux pr sen tent des risques d incendie particu liers notamment lectriques ils doi vent tre dot s d extincteurs dont le nombre et le type sont appropri s aux risques Choix et maintenance Exemples de locaux pr sentant des risques d incendie particuliers e locaux o sont utilis es des mati res ou mis en uvre des proc d s expo sant les salari s au risque d incendie et ou d explosion e d p ts ateliers o sont stock s des produits class s explosifs combu rants extr mement inflammables ou facilement inflammables Dans ces locaux l installation d ex tincteurs appropri s s accompagne de l interdiction de fumer interdic tion qui doit tre signal e l aide de panneaux conformes la r glementa tion Quels extincteurs Un extincteur n est efficace que s il est adapt au feu qu il est appel combattre Pour choisir l extincteur appropri la norme NF EN 2 distingue quatre clas ses de feu e Classe feux de mat riaux solides e Classe B feux de liquides ou de so lides liqu fiables e Classe C feux de gaz e Classe D feux de m taux La fabrication des extincteurs est r glement e et normalis e Entretien et v rification des extincteurs Comme les autres installat
218. ustifier un travail sur chelles escabeaux mar chepieds il faudra pouvoir prouver l impossibilit technique d utiliser un chafaudage de pied un chafau dage roulant une PIR une PIRL ou effectuer un travail non r p titif avec un risque de chute faible Dans les deux cas cela suppose que le poste de travail a fait l objet d une va luation pr alable des risques avant de d cider qu il sera r alis l chelle Lorsque l chelle l escabeau le mar chepied sont autoris s comme postes de travail ils doivent tre e stables et r sistants e adapt s au travail r aliser e utilis s de fa on permettre aux tra vailleurs de disposer tout moment d une prise et d un appui s rs Sur ces quipements de travail le port de charges doit rester exception nel et limit des charges l g res et peu encombrantes Pour les chelles fixes et les chelles suspendues le d cret reconduit les dispositions du d cret du 8 janvier 1965 Cordes utilis es comme moyens d acc s ou de positionnement Les techniques d acc s et de position nement au moyen de cordes ne doi vent pas tre utilis es pour constituer un poste de travail Une fois ce principe rappel le re cours temporaire aux travaux sur cor des est autoris e en cas d impossibilit technique de recourir un quipement assurant la protection collective des travailleurs e ou lorsque l valuation
219. ux victimes repr sente 26 5 millions d euros de prestations indemnit s journali res et frais hos pitaliers 1 million d euros d indemnit s ver s es aux victimes souffrant d une in capacit inf rieure 10 29 millions d euros de rentes vers es aux victimes d incapacit d finitive sup rieure 10 Au total 550171 journ es de travail ont t perdues et la branche AT MP de la S curit sociale a imput 55 51 mil lions d euros aux comptes employeurs de la profession Les 29 millions d euros de rentes sont la charge de la profession pour la dur e de vie des b n ficiaires et cette charge va encore peser pendant de longues ann es Le d fi est donc de s attaquer aux 26 millions d euros de presta tions vers es aux 550 171 journ es perdues Voyons ensemble comment Une priorit les manutentions manuelles de charges Il existe aujourd hui des mat riels et des mat riaux qui r duisent les efforts physiques produire par les salari s Les Unions et Syndicats de m tiers FFB travaillent avec les fabricants et fournisseurs pour am liorer les condi tionnements et remplacer des mat riaux lourds par des mat riaux plus l gers et aussi performants Diminuer les efforts physiques des salari s est un challenge que la profession peut relever Rappel des r gles applicables Depuis le 1 janvier 1993 l employeur doit viter le recours la manuten tion manuelle
220. vant de laisser un salari partir en poste isol s assurer que les moyens dont il dispose pour tre secouru ont t vus avec lui et sont adapt s au poste concern e Pr voir de faire suivre une for mation de secouriste du travail aux travailleurs isol s ils paniqueront moins en cas d accident et atten dront plus sereinement les secours 72 Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 Quelques accidents mortels de travailleurs isol s qui auraient pu tre vit s e Un salari chute et tombe face dans une flaque d eau il meurt noy alors que sa chute n avait pas de cons quences graves e Un peintre fait un malaise cardiaque en d but d apr s midi il est retrouv mort en fin d apr s midi par le client rentrant chez lui il aurait pu tre secouru bref d lai Environ 5 des salari s du B timent occupent des postes de travailleurs isol s Quel DATI e DATI avec phonie e DATI sans phonie e Capteur d immobilit Consultez votre m decin du travail l OPPBTP la Cram Dispositifs d alarme pour travailleurs isol s B timent actualit n 5 8 mars 2005 1 Article R 233 13 20 du code du travail 2 Article 20 du d cret n 65 48 du 8 janvier 1965 3 Article 226 modifi du d cret n 65 48 du 8 janvier 1965 4 Article R 233 13 8 du code du travail 3 5 Article 91 du d cret n 65 48 du 8 janvier 1965 6 Articles 25 49 I1 50 11
221. vant l acc s tout niveau d un chafaudage lors de son montage de son d montage ou de sa transforma tion Le d cret du 1 septembre 2004 Il introduit dans le code du travail des dispositions interprofessionnelles e sur le travail en hauteur e sur l utilisation des chelles escabeaux marchepieds e sur l utilisation des cordes e sur l utilisations et le montage des chafaudages Attestation de comp tences Pour responsabiliser les salari s encore faut il qu elle soit d livr e bon escient Il peut donc tre n cessaire de faire une piq re de rappel aux salari s monteurs et utilisateurs d chafaudages La formation peut tre ext rieure ou interne l entreprise Les entreprises vont tre tr s sollicit es par les centres de formation car le march potentiel des salari s former est norme Pour trouver un centre de formation adapt vos besoins contactez la F d ration de votre d partement et ou votre d l gu d partemental OPPBTP B timent actualit n 17 12 octobre 2004 1 Recommandation n 408 adopt e le 10 juin 2004 dit e par l INRS Guide de la Pr vention F d ration Fran aise du B timent Mai 2006 33 CHAFAUDAGES Veiller la conformit et au bon tat de conservation des chafaudages est un moyen s r de r duire les accidents du travail li s ces quipements La chute de hauteur reste le risque majeur d accidents gra
222. ves dans la profession Les conditions d ex cution et la p rio dicit des v rifications g n rales et des examens sp cifiques applicables aux chafaudages sont pr cis es Les v rifications g n rales p riodiques Journali res Examen de conservation visuel pour s assurer que l chafaudage n a pas subi de d gradations perceptibles pouvant cr er des dangers Trimestrielles Examen approfondi de l tat de conser vation de l chafaudage Cet examen implique des v rifications techniques voir ci apr s le contenu de l examen de conservation Avant mise ou remise en service Examen d ad quation de montage et d installation lors de la premi re utili sation lors d un changement de site lors d une transformation importante ou apr s une interruption d utilisa tion de plus d un mois 2 V rifications Les examens sp cifiques Examen d ad quation V rifier que l chafaudage est appro pri aux travaux r aliser aux risques auxquels les salari s sont expos s et aux conditions d utilisation d finies par le fabricant Examen de montage et d installation V rifier que l chafaudage est mont et install de fa on s re conform ment la notice ou la note de calcul si l chafaudage a t mont dans une autre configuration que celle pr vue par la notice Examen de l tat de conservation V rifications techniques du bon tat de conservation Cet
223. viduelle Tou tefois certains quipements de protec tion individuelle personnalis s d finis par voie de convention ou d accord col lectif peuvent tre fournis par l entre preneur de travail temporaire si cela a t convenu au pr alable avec elle Il est donc important pour l entrepri se de bien s lectionner les soci t s de travail temporaire avec qui elle est en relation et de convenir des obliga tions de chacun Assurer une formation la s curit au poste de travail En mati re de s curit tout chef d ta blissement est tenu d organiser une formation pratique et appropri e en mati re de s curit au profit des tra vailleurs li s par un contrat de travail temporaire Cette obligation g n rale est pr cis e pour les postes pr sentant des risques particuliers pour la sant et la s curit Les salari s temporaires doivent b n ficier d un accueil et d une information adapt s leur mission et recevoir une forma tion renforc e la s curit Le code du travail liste les postes sp cifiques donnant lieu formation renforc e la s curit et ou v rification des com p tences lors de l embauche Ce sont les postes comportant e l utilisation de machines portatives e l utilisation ou la manipulations de produits chimiques e la conduite de v hicules d appareils de levage e l utilisation le montage et le d mon tage des chafaudages Pour la mise en

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