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Comment mener à bien une politique de

1. Comment sont organis es les ressources de la Fondation BNP PARIBAS La Fondation BNP PARIBAS est plac e sous l gide de la Fondation de France qui en assure la logistique financi re moyennant une commission annuelle La Fondation b n ficie d un financement du groupe dont l enveloppe annuelle s l ve 2 5 millions d euros dont 1 million consacr exclusivement au Projet Banlieue Il est pr vu dans un proche avenir d offrir l opportunit aux salari s du Groupe de participer cette enveloppe 1 2 2 Les fonds de dotation La loi n 2008 776 du 4 ao t 2008 sur la modernisation de l conomie pr voit dans ses articles 140 et 141 la cr ation d une nouvelle forme juridique appel e fonds de dotation Inspir des endowment funds utilis s aux Etats Unis le fonds de dotation est un outil de capitalisation financi re au service de l int r t g n ral L objectif fix tait ambitieux consistant instaurer une nouvelle structure juridique dot e de la personnalit morale en D r I A r or 77 vue d attirer les financements priv s pur des op rations d int r t g n ral Le fonds de dotation est d fini comme une personne morale de droit priv but non lucratif qui re oit et g re en les capitalisant des biens et droits de toute nature qui lui sont http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte JORFTEXT000019283050 amp categorieLien id 77 Discours de
2. LJ Etablissement d enseignement sup rieur ou artistique priv but non lucratif agr par d cision en date du Association fournissant gratuitement une aide alimentaire ou des soins m dicaux des personnes en difficult ou favorisant leur logement TT Organisme ayant pour objet exclusif de participer financi rement la cr ation d entreprises I Association situ e dans le d partement de la Moselle du Bas Rhin ou du Haut Rhin dont la mission a t reconnue d utilit publique par arr t pr fectoral en date du sise L Etablissement public des cultes reconnu d Alsace Moselle Donateur Le b n ficiaire reconna t avoir re u au titre des versements ouvrant droit r duction d imp t la somme de Somme en toutes lettr s en eUr s iiinis ieira orara ro ser PeR ra E EE Er R EAE ER EENS SE EIEERENER tien anne Nee EEN tete Date E OT Mode de versement L Num raire L Ch que ou virement L Autres Date et signature 1 ou n indiquez que les renseignements concernant l organisme Format minimum 10 x 21 cm format maximum 21 x 30 5 cm 78 Annexe Il Mod le de demande de rescrit fiscal HABILITATION DES ORGANISMES A RECEVOIR DES DONS ET DELIVRER DES RE US FISCAUX MODELE DE DEMANDE D AVIS adresser la direction des services fiscaux de votre d partement QUESTIONNAIRE RELATIF A LA MISEEN UVRE DE LA GARANTIE PREVUE A L ARTICLE L
3. Comment mener bien une politique de m c nat culturel Des strat gies d entreprise en r ponse des motivations d termin es Clara GIRAUD Master 2 Droit bancaire et march s financiers Institut de Droit et d Economie des Affaires Lyon 3 Sous la direction de Ma tre Colas AMBLARD Mat 2011 Les opinions exprim es dans ce m moire sont propres leur auteur et n engagent pas l Universit Jean Moulin Lyon 3 Comment mener bien une politique de m c nat culturel Des strat gies d entreprise en r ponse des motivations d termin es Clara GIRAUD M2 Droit bancaire et march s financiers Institut de Droit et d Economie des Affaires Lyon 3 Sous la direction de Ma tre Colas AMBLARD Mat 2011 Remerciements La r alisation de ce m moire a t possible gr ce au concours de plusieurs personnes qui je voudrais t moigner toute ma reconnaissance Je voudrais tout d abord exprimer toute ma gratitude au directeur de ce m moire Ma tre Colas AMBLARD pour sa patience sa disponibilit et surtout ses judicieux conseils qui ont contribu alimenter ma r flexion Je voudrais galement adresser tous mes remerciements aux nombreuses personnes qui ont contribu de pr s ou de loin l laboration de ce m moire Ang lique AUBERT responsable Art Contemporain de la Soci t G n rale Marie CHAMBODUT responsable de la communication chez KPMG Odile DE LAURENS pr sidente de l
4. utilit publique la fois un objectif d int r t g n ral et faire la preuve de sa capacit rendre des services la collectivit Elle doit tre d une importance suffisante en nombre d adh rent ou en terme de rayonnement http www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte LEGITEXTO000006069570 amp dateTexte 201 10411 TT DEBIESSE Fran ois Le m c nat Paris Presses Universitaires de France 2007 p 81 38 Afin d tre des supports pour les actes de m c nat elles doivent soit tre identifi s dans la loi du 1 aout 2003 comme c est le cas pour les associations reconnues d utilit publique soit tre soumises au crit re de l int r t g n ral Pour cela nous vous renvoyons aux dispositions du premier chapitre de ce m moire 1 2 Fondations et fonds de dotation les outils des entreprises m c nes 1 2 1 Les fondations Le terme de fondation est d fini par l article 18 de la loi du 23 juillet 1987 sur le d veloppement du m c nat Il d signe l acte par lequel une ou plusieurs personnes physiques ou morales d cident l affectation irr vocable de biens droits ou ressources la r alisation d une uvre d int r t g n ral et but non lucratif Il est int ressant de mettre en parall le la fondation et l association Si l association est une structure qui permet le regroupement autour d un projet commun la fondation est quant elle destin e r
5. Le m c nat d entreprise en France R sultat de l enqu te Admical CSA 2010 p 19 66 Table des mati res Reme rciements sssssssstissstsersssarsssennntie silences Scar asoc eo SESS ee Eoso r Eris esUs ESES nsc 4 UU NEE 5 Introduction ee deeg nn nasale eg 6 TITRE 1 Les motivations des entreprises d sireuses d entreprendre une politique de M C NA Essonne es ne enr der sud een ns nn msn dem lt ue ste een ins tue s diess tetes 9 Chapitre 1 L argument fiscal la motivation premi re des entreprises sseessseeeses 10 Section 1 Des dispositions attractives ss 10 1 La loi fran aise relative au m c nat aux associations et aux fondations du 1 ao t SE 11 ERR e reet EE 11 1 1 Les entreprises ligibles au m c nat n sn snsessessessesseesseesresressessesressresee 11 1 2 Les organismes b n ficiaires du m cengat 11 1 2 1 Les b n ficiaires clairement identifi s par la loi 12 1 2 2 Les uvres ou organismes d int r t g n ral esseseesseseesesseseseeseee 12 Appr ciation de l int r t g n ral du point de vue culturel 0 0 0s1sesss00 13 La proc dure de rescrit fiscal une s curit juridique et fiscale 16 e E EE 17 2 1 Versement au profit d uvres ou d organismes d int r t g n ral 17 2 2 Achat d uvres d artistes vivants sushi 18 2 3 Acquisition d instruments de musique 4 18 2 4 Achats de biens culturels 3e nn Re 18
6. appara t donc pas comme une caract ristique distinctive des fondations d entreprise Les fondations abrit e Egalement appel es fondations sous gide ces fondations ne poss dent pas la personnalit morale Elles ne sont qu un compte ouvert aupr s d une fondation reconnue d utilit publique ou d un organisme habilit ce titre Le principal organisme abritant est sans contexte la Fondation de France Cr e en 1969 elle a notamment pour mission la constitution au nom des donateurs de fonds ou de fondations Elle met la disposition des fondations une expertise tr s sp cifique accueille conseille les fondateurs sur leur projet et les accompagne dans son d veloppement Elle offre aux fondations qui le souhaitent la possibilit de s associer ses programmes d intervention leur permettant ainsi de s engager en faveur de projets qui ont t instruits et valid s par des professionnels exigeants En 2009 le nombre des fondations agissant sous l gide de la Fondation de France tait de 674 mais seules quelques dizaines sont conomiquement significatives La capacit op rationnelle des fonds sous gide est limit e par son absence de personnalit morale Elles doivent respecter un certain nombre de r gles engagement financier minimal composition d une instance de d cision repr sentative de l origine des fonds coh rence entre l importance de l engagement financier e
7. cent puisque son lancement officiel a eu lieu le 15 juillet 2009 Offrez vous diff rentes possibilit s de partenariat pour permettre au plus grand nombre possible d entreprises de vous rejoindre Nous sommes conscients que les entreprises n ont pas toutes la m me strat gie et les m mes attentes en mati re de partenariat Ainsi le Centre Culturel a labor diff rentes possibilit s d adh sion Les entreprises peuvent choisir d tre partenaires sur une activit comme un concert du Festival par exemple Elles peuvent aussi soutenir l insertion professionnelle avec l Acad mie Baroque et les R sidences de Jeunes Ensembles Les entreprises peuvent galement choisir d associer leur image un livre un CD ou un produit d riv Pour finir il est possible de soutenir l quipement de l Abbaye d Ambronay qui est un monument majeur de la r gion Organisez vous des rencontres entre les diff rents membres du Club d Entreprises Le 2 f vrier 2011 a eu lieu la premi re rencontre annuelle du Club d Entreprises Elle a permis de pr senter aux membres les nouvelles possibilit s qui leur seront offertes en 2011 Nous allons notamment cr er des s minaires afin d accueillir toute l ann e des acteurs du monde de 47 l entreprises et ceux du monde artistique Un deuxi me rendez vous a r cemment t d di la visite des nouvelles salles de l Abbaye qui seront am nag es pour accueillir des s minaires
8. d entreprise Les repr sentants des entreprises ont ensuite pu assister la r p tition g n rale d une de notre production Les partenariats ainsi tablis sont ils des associations p rennes Les partenaires institutionnels du Centre culturel de rencontre d Ambronay ont accompagn la 31 me dition du Festival d Ambronay qui a eu lieu fin 2010 avec force confirmant leur soutien la structure et au Festival Cinq nouveaux m c nes sont m me venus grossir les rangs du Club d entreprises d Ambronay 2 En Europe Apr s avoir tudi la diversit qu offrent les structures fran aises comme cadre l gal du m c nat nous nous pencherons sur le cas plus sp cifique des fondations pour faire une comparaison des nombreuses r glementations europ ennes qui coexistent 1 Puis apr s avoir constat que la pratique n tait pas ce niveau harmonis e et organis e nous nous demanderons si l harmonisation europ enne n est pas aujourd hui n cessaire 2 1 Panorama des fondations en Europe Le Centre Europ en des Fondations a donn une d finition qui permet d englober les diff rentes situations nationales la fondation est une entit constitu e et g r e de mani re ind pendante qui dispose d actifs sous forme de dotation ou non qui sont consacr s de e E 86 mani re irr vocable l int r t public La mission du m c nat rattach e au Minist re de la Culture et
9. il faut vraiment que tout 102 I cela devienne professionnel o L Admical a alors un r le jouer en ce qui concerner la DN 103 formation des acteurs du m c nat 2 La n cessit d une professionnalisation du m c nat au niveau des entreprises m c nes Si les entreprises m c nes ont un libre arbitre concernant le choix des projets qu elles souhaitent soutenir elles doivent choisir ces derniers avec une certaine expertise Ind niable succ s la loi Aillagon a provoqu une vraie professionnalisation du m c nat dans les grandes entreprises en quelques ann es peine Mais il ne faut pas oublier cette professionnalisation s appr hende dans les deux sens c est dire au niveau des entreprises m c nes mais galement au niveau des porteurs de projet Certains organismes publics ont maintenant une v ritable professionnalisation du m c nat comme le Louvre et l Op ra de Paris Pour identifier les projets s rieux et proposer une r ponse adapt e il est pr f rable pour les entreprises de s entourer de personnes comp tentes Tout d abord des experts v ritables connaisseurs du secteur culturel sont souvent plus m me de juger de la qualit d un projet Tout le monde ne peut pas tre un sp cialiste de la musique baroque ou un fin connaisseur de l art contemporain Ensuite des structures interm diaires telle que la Fondation de France peuvent apporter une aide pr cieuse elle
10. interm diation il se prive en revanche de la source d information que peut repr senter une structure interm diaire du type Fondation de France De plus le d bat avec l administration fiscale n est pas simplifi car les d penses de m c nat peuvent appara tre m l es aux d penses directes de communication de l entreprise De m me toutes les entreprises n optent pas pour les m mes formes d intervention section 2 Les m c nes peuvent composer avec plusieurs alternatives C est probablement cette multitude de possibilit s qui fait la richesse du m c nat et lui permet d tre toujours plus original Diversifi il est la fois capable s adapter la politique de l entreprise m c ne et aux besoins singuliers de chaque porteur de projet Section 1 Un arsenal de structures Dans un premier temps nous tudierons les diff rentes structures qu offrent les dispositions fran aises 1 avant de nous pencher sur les enjeux europ ens qui se posent dans le domaine 2 37 Si En France La France a la chance aujourd hui d tre dot e de nombreuses structures l gaux qui lui permettent de r pondre aussi bien aux besoins des entreprises m c nes et des m c n s 1 Mais en dehors de ces dispositifs la pratique a galement d velopp des structures informelles comme les clubs d entreprise 2 1 Les dispositifs l gaux 1 1 L association la principale structure des
11. pr cise et compl te de la situation de fait Les organismes ne remplissant pas les conditions pour b n ficier du m c nat qui d livrent irr guli rement des re us permettant de b n ficier de la r duction d imp t sont passibles d une amende fiscale gale 25 des sommes ind ment mentionn es sur ces re us article 1768 quater du Code g n ral des imp ts Cependant cette amende fiscale n est plus 233 Annexe III Mod le de demande de rescrit fiscal 16 applicable lorsque l Administration n a pas r pondu dans un d lai de six mois un organisme qui a demand s il rel ve de l une des cat gories pouvant b n ficier du r gime fiscal du m c nat L absence de r ponse est ainsi analys e comme une r ponse positive tacite Il convient d insister sur le fait que cette habilitation pr alable est facultative et qu elle n est pas toujours consid r e comme opportune par les praticiens En effet les organismes risquent de se voir opposer une r ponse n gative abusive Cependant il convient de pr ciser qu une association est fond e demander l annulation pour exc s de pouvoir de la lettre r o DN rJe 24 d une v rificateur lui d niant le droit de d livrer pour l avenir les re us fiscaux 2 R gime fiscal Le dispositif institu par la loi du 1 ao t 2003 repr sente une volution tr s favorable par rapport aux dispositifs ant rieurs En effet on
12. 14 avril 2011 Liens ADMICAL Page consult e le 22 d cembre 2010 ADMICAL Carrefour du m c nat d entreprise En ligne Adresse URL http www admical org ARTCLAIR Page consult e le 3 mars 2011 Le Journal des Arts En ligne Adresse URL http www artclair com ERLENBACH Fran ois et autres Page consult e le 22 d cembre 2010 Le m c nat en France rencontre internationale de Royaumont En ligne Adresse URL http www mecenat culture gouv fr royaumont FESTIVAL D AMBRONAY Page consult e le 22 d cembre 2010 Club d entreprises En ligne Adresse URL http www ambronay org Musique baroque Club d entreprises r37 html FONDATION DE FRANCE Page consult e le 22 d cembre 2010 Fondation de France M c nat donation legs don philanthropie solidarit fondateur En ligne Adresse URL http www fondationdefrance org FONDATION ROYAUMONT Page consult e le 22 d cembre 2010 Fondation Royaumont En ligne Adresse URL http www royaumont com fondation abbaye la_fondation 19 0 html FRANCE GENEROSITES Page consult e le 4 avril 2011 Frances G n rosit s d fendre et promouvoir les g n rosit s En ligne Adresse URL http www francegenerosites org ISBL CONSULTANTS Page consult e le 18 mars 2011 ZSBL consultants strat gie et d veloppement des ISBL En ligne Adresse URL http www isbl consultants fr Strategie et developpement des ISBL html MI
13. 2 5 Acquisition d un Tr sor national pour le compte de l entreprise 19 2 Les impacts de la loi du 1 aout 2003 sur le m c nat culturel 20 1 Gen se de la loi du E 20 2 Etat des lieux ER 21 Zeb apres 2008 a a A a E ER R 21 2 2 Focus sur le m c nat culturel en 2010 4eme aient 22 Section 2 Des dispositions aux effets limit s 24 67 e Wi E Beet WE de levier sn us ant mins ne an A ne de AN te nn 24 2 Une fiscalit en EEN 25 Chapitre 2 Un outil de communication pour l entreprise m c ne une consid ration d pass e au profit d une r flexion plus profonde essoessoessocsssocssoossoossosssssesssosesoosss 26 Section 1 Le m c nat culturel un vecteur de communication interne 26 1 Un moyen de f d rer E EE 27 2 Un moyen de sensibiliser les salari s autour des causes soutenues ss sess 29 Section 2 Le m c nat culturel un outil de communication externe eeeseeeeseeeeeeees 31 1 Un moyen pour l entreprise de construire une identit ssessssesees essees resets 31 2 Un moyen d int grer l entreprise son environnement et d instaurer un dialogue H avec E E e Vi UE ER TITRE 2 L adoption d une d marche strat gique de la part des entreprises m c nes 36 Chapitre 1 Le cadre des actions de m c nat le reflet des motivations des e UE 37 S ction 1 Upars nal SEU 37 e D IEN 38 15 GE e ENEE 38 1 1 L associati
14. 80 C DU LIVRE DES PROCEDURESFISCALES Vous voudrez bien apporter des r ponses d taill es aux questions ci apr s Il vous est demand de joindre en annexe tout document susceptible de compl ter utilement ces questions l IDENTIFICATION DE L AUTEUR DE LA DEMANDE Nom Qualit Adresse T l phone Il IDENTIFICATION DE L ORGANISME joindre une copie des statuts D nomination Adresse du si ge social et des tablissements Objet statutaire Affiliation f d ration groupement fondation Imposition aux imp ts commerciaux oui non Si oui lesquels 79 lll COMPOSITION ET GESTION DE L ORGANISME Nombre de membres personnes physiques morales autres Qualit des membres droit de vote convocation aux assembl es g n rales Noms adresses et professions des dirigeants pr ciser la fonction exerc e au sein de l organisme et le montant par dirigeant des r mun rations et indemnit s annuelles Salari s Nombre r mun ration avantage en nature fonctions ventuelles au sein du conseil d administration IV ACTIVIT S EXERC ES Lieu d exercice des activit s Activit s exerc es titre permanent occasionnel Modalit d exercice b n ficaires des op rations prix pratiqu s Description des projets en cours 80 lll COMPOSITION ET GESTION DE L ORGANISME Nombre de membres pe
15. Observatoire de la Fondation de France Claudie ESSIG ancienne secr taire g n rale de l Admical Pierre Alain FOUR directeur artistique de l Ensemble Bor ades Pierre FRONTON avocat au sein du Cabinet Fronton amp Berny et directeur artistique du Pockemon Crew Isabelle GARIOUD assistante de direction et des relations avec les entreprises du Centre Culturel de Rencontre d Ambronay Jean Philippe KAPP avocat au sein du Cabinet Quartese et tr sorier du Festival d Ambronay Marie Anne ROSSET administratrice du Centre Culturel de Rencontre d Ambronay Marie Laure TEISSEDRE directrice artistique du Ch ur Emelth e Daniel TROMAN administrateur de l Ensemble Pygmalion Eric VERNUSSE directeur de la communication de la Banque Rh ne Alpes Sommaire Itrodogetion eege ENEE dee Eege 6 TITRE 1 Les motivations des entreprises d sireuses d entreprendre une politique de m c nat 9 Chapitre 1 L argument fiscal la motivation premi re des entreprises 10 Chapitre 2 Un outil de communication pour l entreprise m c ne une consid ration d pass e au profit d une r flexion plus profonde 7 26 TITRE 2 L adoption d une d marche strat gique de la part des entreprises IER eg ere e ei Vitaa non nent biens 36 Chapitre 1 Le cadre des actions de m c nat le reflet des motivations des entreprises 37 Chapitre 2 Le choix des b n ficiaires de la politique
16. a notamment assist une augmentation du taux de r duction un allongement de la dur e pendant laquelle l entreprise peut en b n ficier et passage d un dispositif de d duction d assiette un dispositif de d duction d imp t Dans le domaine culturel il y a lieu de se r jouir de la multitude des dispositions venant encourager le m c nat Les diff rents hypoth ses ayant chacune leur r gime fiscal sp cifique seront abord es successivement le versement au profit d uvres ou d organismes d int r t g n ral 2 1 l achat d uvres d artistes vivants 2 2 l acquisition d instruments de musique 2 3 l achat de biens culturels 2 4 et l acquisition d un tr sor national pour le compte de l entreprise 2 5 2 1 Versement au profit d uvres ou d organismes d int r t z z 25 genera La loi octroie une r duction d imp t gale 60 des versements effectu s au profit d uvres ou d organismes d int r t g n ral dans la limite de 0 5 du chiffre d affaires des entreprises donatrices Corr lativement ces versements ne sont pas d ductibles pour la d termination du b n fice imposable Le chiffre d affaires prendre en compte est celui r alis par l entreprise en France m tropolitaine et dans les d partements d Outre mer au titre de l exercice au cours duquel les versements ont t effectu s Le d passement du plafond de M mento pra
17. appliquent aux versements effectu s par les personnes physiques et les entreprises d s le ler janvier 2003 se sont assign es le d fi sp cifique d encourager le m c nat travers diff rents dispositifs L impact a t grand 2 Si La loi fran aise relative au m c nat aux associations et aux fondations du ier ao t 2003 Avant de s engager dans une d marche active toute entreprise anim e par un d sir de philanthropie doit v rifier qu elle peut b n ficier du r gime de d duction fiscale pr vu par loi du 17 ao t 2003 et que l organisme b n ficiaire est lui m me ligible au m c nat 1 Il sera ensuite temps de nous pencher sur les dispositifs fiscaux pouvant s appliquer dans le domaine culturel 2 1 R gime juridique 1 1 Les entreprises ligibles au m c nat Le b n fice de ces r gimes est ouvert toute entreprise assujettie l imp t que ce soit sur les soci t s sur le revenu dans la cat gorie des b n fices industriels et commerciaux des b n fices non commerciaux ou des b n fices agricoles Au terme de l instruction du 26 f vrier 1988 il faut entendre par entreprise toutes les entreprises industrielles ou commerciales celles qui exercent une activit non commerciale et les exploitations agricoles quelle que soit leur forme individuelle ou sociale Ainsi tous les types d activit s conomiques tant concern s toutes les entreprises peuvent b n ficier de
18. atteignent ces buts par la production d uvres de spectacles par l organisation de manifestations artistiques par la diffusion des uvres produites par des actions de formations par l encadrement de pratiques amateurs etc Les associations de cr ation artistique peuvent tre exon r es des imp ts commerciaux sous les conditions suivantes 1 Etape n 1 L association doit tre g r e de fa on d sint ress e Sous r serve de l application des mesures de tol rance pr cis es par l instruction 4 H 5 06 la gestion doit tre d sint ress e Les dirigeants de droit ou de fait doivent exercer leurs fonctions titre b n vole Le recours un directeur salari qui peut participer titre consultatif au conseil d administration n est pas de nature remettre en cause le caract re d sint ress de la gestion de l organisme d s lors que le conseil d administration d tient un pouvoir de nomination et de r vocation du directeur et en fixe la r mun ration 82 N anmoins en raison de la sp cificit de l activit artistique il est admis que le directeur dispose d une grande libert pour la gestion de l organisme notamment en mati re d orientation artistique sans que la gestion d sint ress e soit remise en cause Inversement lorsque le directeur membre ou non du conseil d administration se substitue lui pour la d finition des orientations majeures de l activit de l organisme sans contr
19. d avoir une d marche en ad quation avec les objectifs qu ils recherchent Le m c nat d entreprise conna t une p riode de fortes mutations qui sans remettre en cause ses fondements dessinent les contours des pratiques de demain Les PME Les grandes entreprises 20 199 salari s Plus de 200 salari s Contribution Un foisonnement d initiatives Les locomotives du 76 des m c nes m c nat 2 3 du budget Domaines d intervention Le sport pl biscit derri re le La culture deuxi me trio social ducation et sant derri re le social l ducation La culture troisi me domaine et la sant et devant le d intervention des PME sport La solidarit internationale et 13 Assembl e mise en place d une mission sur les nouvelles formes du m c nat culturel Agence France Presse 14 avril 2011 65 l environnement restent l apanage des grands m c nes Politique de m c nat Un m c nat cibl enracin localement parfois proche du sponsoring soucieux de la r putation de l entreprise sur son territoire Un m c nat coh rent mais diversifi dans ses modalit s son p rim tre et les causes soutenues aussi important pour l entreprise en interne qu en externe Rattachement organisationnel Le m c nat d pend directement de la direction g n rale ou de la pr sidence Le chef d entreprise s implique personnellement dans l
20. de souscriptions ouvertes pour financer l achat d objets ou d uvres d art destin s rejoindre les collections d un mus e de France accessible au public comme ce f t le cas avec le mus e du Louvre qui fin 2010 lan a une souscription publique r ussie en vue d acqu rir le tableau Les trois gr ces de l artiste Lucas CRANACH Pour finir entrent galement dans le champ d application de l article 238 bis du Code g n ral des imp ts les organismes concourant la diffusion de la culture et de la langue fran aise Ces organismes ayant vocation exercer leurs activit s l tranger l administration a quelque peu assoupli sa doctrine relative l exercice en France de l activit Ainsi pour que les dons ouvrent droit r duction d imp t il faut que les organismes exercent au moins une partie de leur activit culturelle en France En pratique l organisation de leurs actions de promotion suffit Des activit s non lucratives Le crit re de non lucrativit est un crit re primordial pour la reconnaissance de l int r t g n ral Pour qu une association soit consid r e comme non lucrative sur le plan fiscal elle doit remplir plusieurs crit res Tout d abord l association doit tre g r e de fa on d sint ress e Les dirigeants de droit ou de fait doivent exercer leurs fonctions titre b n vole Cependant le recours un directeur salari qui peut participer t
21. dissolution Lors d un entretien la question Comment le cadre juridique offert par la loi de 2003 pourrait il tre am lior Claudie ESSIG a affirm la n cessit d une harmonisation europ enne A l instar de ce qui existe pour les entreprises et les coop ratives la cr ation d un statut europ en permettrait des fondations qui travaillent au moins dans deux pays de ne plus tre oblig es de d poser partout des statuts facilitant ainsi l largissement du champ d intervention Ainsi une consultation publique sur le statut de fondation europ enne a t men e de f vrier mai 2009 par la Commission europ enne Le 10 novembre 2009 cette derni re a rendu publics les r sultats qui mettent en vidence le soutien du secteur non lucratif en faveur de la mise en place d un tel statut De m me sur le plan de la fiscalit une meilleure harmonisation l chelle europ enne serait souhaitable Mais selon Olivier TCHERNIAK cela est plus complexe r soudre car il faudrait trouver un syst me de 91 compensation suivant les pays Section 2 Une diversit dans les formes d investissements Une entreprise m c ne peut s investir de diff rentes fa ons Ainsi ses interventions peuvent prendre plusieurs formes des formes plus classiques 1 comme les dons en num raire et les contributions en nature et le m c nat de comp tences 2 Le choix de la forme d interventio
22. fondateur du club d entreprises qui a t cr e Comment allez vous mettre en valeur ce partenariat aupr s de vos clients Inviter les clients des spectacles choisis nouer avec eux lors d un accueil privil gi une relation plus conviviale permet de d passer la relation habituelle purement commerciale Dans les m tiers de la banque ce qui fait la diff rence c est avant tout la qualit de la relation avec le client 35 TITRE 2 L adoption d une d marche strat gique de la part des entreprises m c nes Chapitre 1 Le cadre des actions de m c nat Le reflet des motivations des entreprises Cr er une fondation d entreprise Allouer une bourse Opter plut t pour un fonds de dotation Mettre disposition un local Impliquer ses salari s Que des questions auxquelles les entreprises d sireuses d entreprendre une politique de m c nat doivent r pondre Les pratiques de m c nat s encadrent et doivent s inscrire dans une d marche coh rente avec les objectifs pr alablement d finis Le choix de la forme juridique section 1 est probablement la premi re tape de la mise en uvre de la politique de m c nat Association fondation fonds de dotation sont autant de structures juridiques autonomes qui peuvent abriter et g rer le projet Cependant il convient de pr ciser que la r gie directe est possible Si le m c ne reste totalement ma tre de son action et se dispense un co t d
23. guid es conf rences dans l auditorium Philippe Cogn e Elizabeth Couturier derni rement troph e interne de photographie journ e d di e l art p dagogie via des articles et des mini vid os sur l intranet pour les 150 000 salari s Des s minaires en interne ayant pour th me l innovation prennent appui galement sur l art y Comment les salari s se sont ils appropri s la collection Aujourd hui notre collection s inscrit dans le quotidien de nos salari s fid les au rendez vous mensuel des conf rences p dagogiques Ils se sont appropri s les uvres au point d en faire des points de rep re comme L l phant de Barry Flanagan devenu un lieu de rendez vous avant le d jeuner Quand cette uvre a t pr t e beaucoup l ont r clam e Quelles valeurs cherchez vous mettre en avant tre acteur de l art contemporain v hicule une image de culture ouverte et permet de dialoguer autrement que ce soit en internet ou en externe Section 2 Le m c nat culturel un outil de communication externe Le m c nat permet l entreprise de mettre en valeur son image son histoire ses m tiers Il est un outil important de communication externe il lui permet de se construire une identit 1 mais aussi de s int grer son environnement par le biais du m c nat de proximit 2 Si Un moyen pour l entreprise de construire une identit Une des premi res motivation la
24. l entreprise et non la r cup ration d actions b n voles individuelles Juridiquement il se d finit comme une mise disposition de personnel au profit d une association r pondant 94 SEGHERS Virginie Ce qui motive les entreprises m c nes philanthropie investissement responsabilit sociale Paris Editions Autrement 2007 p 161 7 DEBIESSE Fran ois Le m c nat Paris Presses Universitaires de France 2007 p 76 53 l int r t g n ral Le m c nat de comp tences prend le plus souvent la forme d une mise disposition du personnel de l entreprise soit par une prestation de services coordonn e par l employeur soit par le pr t pur et simple de main d uvre laquelle est alors sous le contr le de l organisme b n ficiaire Dans ce dernier cas l entreprise m c ne reste l galement l employeur Il est possible d institutionnaliser le m c nat de comp tences De cette mani re l entreprise met officiellement un nombre d heures d fini par salari et par an au service de t ches ou d organismes b n ficiaires pr tablis Si elle est la plus r cente et la moins r pandue des formes d interventions elle est n anmoins tr s prometteuse pour plusieurs raisons Tout d abord c est une forme de m c nat permettant une grande implication Les entreprises cherchent de plus en plus associer leurs collaborateurs des actions de m c nat pour renforcer le sentime
25. la recherche de m c nes pour se concentrer sur les demandes subventions publiques qui demandent moins de temps et d investissement 64 Conclusion uite au d clin du m c nat culturel on ne peut que se r jouir de la mise en place d une mission d information sur les nouvelles formes du m c nat culturel Cette derni re est destin e faire des propositions susceptibles d enrayer la chute r cente du m c nat Compos e de seize membres elle devra aussi chercher rem dier la faiblesse persistante du m c nat des PME et du m c nat en r gion comme du m c nat dans les secteurs du spectacle vivant et des arts plastiques 7 Pour cela la mission auditionnera de nombreux acteurs de la vie culturelle ainsi que des repr sentants d entreprises et des minist res concern s Mais aussi elle effectuera aussi plusieurs d placements pour conna tre les exp riences trang res en la mati re et enqu ter aupr s des institutions culturelles en r gion La difficult du m c nat culturel r side peut tre dans le fait qu il regroupe des r alit s tr s diff rentes Si il concerne aujourd hui toutes les entreprises quelle que soit leur taille il est pourtant compliquer de vouloir comparer le m c nat des PME et celui des grandes entreprises tant leur conception leur strat gie leur mise en uvre divergent Cependant ils ont en commun d avoir de nombreux outils leur disposition qui leur permettent
26. le nom de l entreprise fondatrice Dans le secteur de la culture pour remplir ce premier crit re le champ d application est assez large et regroupe des hypoth ses vari es Ainsi est consid r e comme une association ou fondation caract re culturel un organisme dont l activit est consacr e titre pr pond rant la cr ation la diffusion ou la protection des uvres d art et de l esprit sous leurs diff rentes formes Il en va de m me pour les organismes qui m nent titre pr pond rant une activit propre en faveur du d veloppement de la vie culturelle sans exercer directement les activit s nonc es pr c demment De cette mani re entrent dans le champ d application de l article 238 bis du Code g n ral des imp ts aussi bien une association g rant un th tre amateur d sireux de diffuser ses cr ations qu un projet de r novation d un monument pr sentant un caract re historique ou architectural 7 Article 238 bis du Code g n ral des imp ts 2l M mento pratique Francis Lefebvre Associations fondations congr gations 2010 2011 Levallois Editions Francis Lefebvre 2010 p 1155 13 Les organismes concourant la mise en valeur du patrimoine artistique ont pour objet d assurer la sauvegarde la conservation et la mise en valeur de biens mobiliers ou immobiliers appartenant au patrimoine artistique national r gional ou local Selon la loi ils peuvent agir travers
27. ler avril 2003 S nat Projet de loi adopt par le l Assembl e nationale n 234 2002 2003 Rapport de M Yann Gaillard au nom de la commission des finances n 278 2002 2003 Avis de M Philippe Nachbar au nom de la commission des affaires culturelles n 279 2002 2003 Discussion et adoption le 13 mai 2003 Assembl e nationale Projet de loi modifi par le S nat n 834 Rapport de M Laurent H nart au nom de la commission des finances n 993 Discussion et adoption le 16 juillet 2003 S nat Projet de loi adopt avec modification par l Assembl e nationale n 413 2002 2003 Rapport de M Yann Gaillard au nom de la commission des finances n 415 2002 2003 Discussion et adoption le 21 juillet 2003 77 Annexe Il Re u dons aux uvres D N 11580 01 Re u dons aux uvres Num ro d ordre du re u Article 200 5 du Code G n ral des Imp ts B n ficiaire des versements Nom ou d nomination Cochez la case concern e 1 uvre ou organisme d int r t g n ral Association ou fondation reconnue d utilit publique par d cret en date du publi au Journal Officiel du Association cultuelle ou de bienfaisance autoris e recevoir des dons et legs par d cision en date du s s snesssssssisesreeee1eee d livr e par le pr fet d rss isnnnstenssrinenneredienatinsmunnnnemientntenternttitteies
28. lui seul l allocation de ressources par l entreprise une action d int r t ee 8 d pots R 43 g n ral qui ne rentre pas dans sa fonction de cr ation de richesse Deux exemples l tranger permettent d appuyer ces propos Tout d abord aux Etats Unis les entreprises n h sitent pas soutenir des projets d int r t g n ral sans qu aucun effet de levier fiscal important ne vienne en amortir le co t A l inverse le Br sil conna t une fiscalit tr s avantageuse qui peut couvrir jusqu 100 des d penses de m c nat la politique culturelle tant transf r e au secteur priv mais ces avantages fiscaux sont insuffisamment exploit s Il appara t que la motivation pratiquer le m c nat intervient partir de consid rations tenant l op ration en elle m me La fiscalit est ainsi un facteur d acc l ration de la d cision et ne peut expliquer lui seul cette pratique En effet si les entreprises recherchaient uniquement un avantage fiscal elles pourraient opter pour un autre choix que celui d une politique de m c nat culturel Ces derni res pourraient par exemple financer le d veloppement de cr ches dans leurs entreprises Il faut avoir l esprit que m me si la fiscalit est avantageuse le m c nat repr sente toujours un co t net pour l entreprise Les co ts annexes pouvant tre tr s importants et ne doivent pas tre n glig s NIELSEN Karen L
29. nes philanthropie investissement responsabilit sociale Paris Editions Autrement 2007 p 34 3 http www artclair com oeil archives docs_article 00829 jacques rigaud php 38 http www admical org editor files chiffres cles mecenat 2005 pdf 21 et a permis aux salari s de s y investir Les entreprises se sont engag es long terme et ont H t pouss es op rer des choix strat giques Ces mesures incitatives ont favoris la multiplication des fondations Depuis 2003 il s est constitu davantage de fondations Ou entre 1990 et 2003 sot M gt Environnement Im 19 Recherche mu He Source ADMICAL CSA Sch ma 1 Le choix du domaine d intervention des entreprises en 2005 7 Concernant la place du m c nat culturel il tait en 2005 un des domaines de pr dilection des entreprises m c nes Fortement convoit il concernait alors 52 des entreprises Si 65 des entreprises intervenaient dans le domaine de la solidarit il faut noter la mobilisation exceptionnelle qui a eu lieu cette ann e l en faveur des victimes du tsunami 2 2 Focus sur le m c nat culturel en 2010 La r partition du budget par domaines d intervention 4 M social ducation sant gt PS sport E culture patrimoine E solidarit internationale M environnement M recherche Le m c nat d entreprise en France R sultat de l enqu te Admical CSA 2005 p 11 22 Sch ma 2 La r part
30. qui ont pour activit principale la pr sentation au public d uvres dramatiques lyriques musicales chor graphiques cin matographiques et de cirque ou l organisation d expositions d art contemporain la condition que les versements soient affect s cette activit Cette disposition ne s applique pas aux organismes qui pr sentent des uvres caract re pornographique ou incitant la violence Les fonds de dotation 1 2 2 Les uvres ou organismes d int r t g n ral Si tous les b n ficiaires de l article 200 du Code g n ral des imp ts sont clairement identifiables et ne pr sentent ainsi pas de difficult particuli re le cas des uvres ou d organismes d int r t g n ral m rite n anmoins qu on se penche sur l appr ciation de cette notion 15 http www mecenat culture gouv fr mecenat php 6 D cret n 91 1005 du 30 septembre 1991 pris pour l application de la loi n 90 559 du 4 juillet 1990 cr ant les fondations d entreprise et modifiant les dispositions de la loi n 87 571 du 23 juillet 1987 sur le d veloppement du m c nat relatives aux fondations 17 Loi n 87 571 du 23 juillet 1987 article 17 Journal Officiel du 24 juillet 1987 18 Au sens de la loi 2002 5 du 4 janvier 2002 relative aux mus es de France 1 Article 140 de la loi n 2 008 776 du 4 ao t 2008 de modernisation de l conomie JO du 5 ao t 2008 12 Appr ciation de l int r t g n ral du point de
31. travers de la communication associ e la restauration de faire d couvrir Versailles des milliers de collaborateurs Au final le projet a t tr s enthousiasmant et tr s motivant 56 Chapitre 2 Le choix des b n ficiaires de la politique de m c nat La fin de la danseuse du pr sident Le m c nat est loin de faire l unanimit Longtemps consid r comme le fait du Prince ou la danseuse du pr sident il a souffert d un d ficit de cr dibilit et a t souvent accus par le minist re des Finances d tre une forme de dissimulation fiscale L argent priv soutenant des uvres d int r t g n ral en France a longtemps t suspect contrairement aux Etats Unis La discr tion est de mise au risque de s attirer les foudres des salari s et des syndicats Dans ce contexte le rachat en 2007 par un groupe d entreprises d un tableau de POUSSIN au profil du Mus e du Louvre pour une somme astronomique avait r r sr 97 provoqu des m contentements chez certains salari s Aujourd hui si le choix des b n ficiaires de la politique de m c nat d pend toujours fort heureusement de la sensibilit propre chaque entreprise m c ne il s appuie dor navant sur une politique de m c nat bien d finie section 1 Cependant il convient de souligner les difficult s ou ont les petits porteurs de projet pour trouver des m c nes section 2 Section 1 Un libre arbit
32. vue culturel La question de l appartenance un organisme d int r t g n ral se pose en pratique particuli rement pour les associations loi 1901 L administration donnant parfois une notion restrictive de celui ci ces organismes vont devoir examiner les diff rents crit res de l int r t g n ral pour s assurer qu ils sont bien ligibles au m c nat Dans le cadre de notre tude ces derniers seront examin s au regard du secteur culturel Selon l administration fiscale un organisme ne pr sente un caract re d int r t g n ral que si les conditions suivantes sont cumulativement r unies x es Ps DU Le domaine d activit De mani re g n rale l activit doit tre exerc e dans un des domaines mentionn s au la de l article 238 bis du Code g n ral des imp ts Cela correspond des uvres ou d organismes d int r t g n ral ayant un caract re philanthropique ducatif scientifique social humanitaire sportif familial culturel ou concourant la mise en valeur du patrimoine artistique la d fense de l environnement naturel o la diffusion de la culture de la langue et des connaissances scientifiques fran aises notamment quand ces versements sont faits au b n fice d une fondation universitaire d une fondation partenariale mentionn es respectivement aux articles L 719 12 et L 719 13 du code de l ducation ou d une fondation d entreprise m me si cette derni re porte
33. 008 n 165 p 1 8 AMBLARD Colas Les fonds de dotation une r volution dans le monde des associations sans but lucratif Sa Lamy 2010 p 15 831 AMBLARD Colas Fonds de dotation encore du nouveau sur le front du m c nat Bull actualit s Lamy Associations novembre 2008 n 165 p 4 45 2 Les clubs d entreprise une structure collective informelle Pratique de m c nat collectif Jacques RIGAUD d finit le club d entreprises comme le fait que dans une ville ou dans un pays un certain nombre d entreprises se regroupent pour faire ensemble du m c nat au profit d un mus e d un th tre d un ensemble instrumental ou bien dans une ville pour contribuer l animation culturelle de cette ville Ainsi Ce type de structure est le plus souvent une r ponse une volont de DN EE DN H 83 m c nat de proximit et se rencontre plus en r gion qu Paris Les entreprises pour f d rer leur politique de m c nat ou coordonner leur soutien des actions plus ponctuelles se regroupent dans ces structures collectives informelles et g n ralement associatives que sont les clubs d entreprises A fortiori les petites et moyennes entreprises sont plus concern es Du point de vue de l entreprise m c ne ce mode d organisation pr sente de nombreux avantages Tout d abord la cotisation est souvent assez faible et l intervention financi re pr sente une grande souplesse Ainsi l
34. 38 bis du code g n ral des imp ts au titre des cinq exercices suivant leur constatation VII Paragraphes modificateurs Article 7 A modifi les dispositions suivantes 74 e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 1469 M Article 8 A modifi les dispositions suivantes e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 788 M Article 9 A modifi les dispositions suivantes e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 1727 A M Article 10 A modifi les dispositions suivantes e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 794 V Article 11 A modifi les dispositions suivantes e Modifie Loi n 87 571 du 23 juillet 1987 art 19 8 V Article 12 A modifi les dispositions suivantes e Modifie Loi n 87 571 du 23 juillet 1987 art 19 8 V Article 13 A modifi les dispositions suivantes e Cr e Code du travail art L432 9 1 AbD Article 14 A modifi les dispositions suivantes e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 238 bis 0 A M e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 238 bis 0 AB M Article 15 A modifi les dispositions suivantes e Modifie Code des juridictions financi res art L111 8 V Article 16 A modifi les dispositions suivantes e Modifie Loi n 1901 07 01 du 1 juillet 1901 art 11 M Article 17 A modifi les dispositions suivantes Article 18 A modifi les dispositions suivantes 75 Article 19 A modifi les dispositions suiva
35. 4 46 7 22 9 30 7 439 39 2 32 3 Financements publics dont 40 8 66 7 38 8 47 6 33 4 47 2 362 48 5 50 8 Op Communes 6 0 10 7 5 9 5 7 20 4 22 1 249 21 2 14 1 Conseils g n raux 13 6 17 0 5 6 7 8 4 7 p 5 5 2 1 5 3 10 0 Conseils r gionaux 1 2 2 1 2 4 6 9 1 5 7 0 08 10 4 3 5 4 tat 13 1 17 7 10 0 18 6 4 0 8 9 43 3 8 123 Europe 0 3 0 7 0 6 2 9 0 1 0 2 n 0 3 1 5 09 Organismes sociaux 3 9 15 0 12 0 2 1 0 6 1 0 2 2 1 6 7 0 Autres financements publics 2 1 3 5 2 3 3 6 2 1 2 5 1 6 4 7 3 0 Total en 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 Total en millions d euros 2 663 2 21 516 1 2 610 4 8 878 3 8 778 5 5 543 3 5 265 0 3 824 0 Leg 391 2 o v ig das 107 Tableau 2 Nature et origine des financements selon le secteur d activit des associations 2 Une indexation du plafond en fonction du chiffre d affaires La deuxi me piste de r flexion serait de moduler le plafond en fonction du chiffre d affaires de l entreprise Il faudrait par exemple d finir un seuil pivot partir duquel il conviendrait de mettre en place ce syst me d indexation attendu par les m c nes et les organismes d int r t g n ral b n ficiaires Ces mesures ne pourraient qu inciter davantage les petites entreprises user du dispositif du m c nat permettant a
36. 72 Annexes Annexe I Loi n 2003 709 du 1 ao t 2003 relative au m c nat aux associations et aux fondations LOI Loi n 2003 709 du 1 ao t 2003 relative au m c nat aux associations et aux fondations 1 NOR MCCX0300015L Version consolid e au 2 ao t 2003 Article 1 I Paragraphe modificateur IL Les dispositions du I s appliquent aux dons et versements effectu s compter du ler janvier 2003 II Paragraphe modificateur Article 2 A modifi les dispositions suivantes e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 757 V Article 3 A modifi les dispositions suivantes e Cr e Loi n 87 571 du 23 juillet 1987 art 4 1 M Article 4 A modifi les dispositions suivantes e Modifie Loi n 87 571 du 23 juillet 1987 art 18 1 V Article 5 I Paragraphe modificateur IL Les dispositions du I sont applicables l imp t sur les soci t s d au titre des exercices ouverts compter du ler janvier 2003 Article 6 I II IN IV Paragraphes modificateurs V Les dispositions des I IV s appliquent aux versements effectu s au cours des exercices ouverts compter du ler janvier 2003 VI Les exc dents de versement constat s au cours d exercices ant rieurs ceux ouverts compter du ler janvier 2003 et qui n ont pas t d duits du r sultat imposable peuvent donner lieu r duction d imp t dans les conditions pr vues au huiti me alin a du 1 de l article 2
37. A da dont nous avons parl pr c demment poss de plusieurs niveaux de cotisations membre actif et membre associ ce qui lui permet de regrouper en son sein aussi bien des soci t s comme BNP Paribas ou HSBC que des petites entreprises locales De plus la concertation et l mulation avec d autres entreprises est un grand avantage du club d entreprises de m me que la possibilit de mettre en commun les services et t ches de gestion Il apporte une association durable de son nom une collectivit locale ou une rendez vous annuel Du c t du b n ficiaire qu il s agisse d une association ou d un grand organisme les avantages sont s rement encore plus nombreux Les clubs d entreprises permettent de fid liser les m c nes de mutualiser les ressources de rentabiliser les efforts de recherche de fonds de cr er un r seau de soutien mais aussi de diversifier les aides et leur affectation 7 http www mecenat culture gouv fr royaumont B3 php 7 Entretien avec Claudie ESSIG 3 mars 2011 4 http www aida asso fr adherer htm 46 Etude de cas Le Club d Entreprises d Ambronay Concert de musique baroque donn au sein de l Abbaye d Ambronay Entretien avec Isabelle GARIOUD assistante de direction et des relations avec les entreprises du Centre Culturel de Rencontre d Ambronay Qu est ce que le Club d Entreprises d Ambronay Le Club d Entreprises d Ambronay est un Club r
38. CHERNIAK la loi fixe le plafond de d fiscalisation 0 5 du chiffre d affaires ce qui pour les grandes entreprises du CAC 40 laisse des marges qu elles n atteindront jamais mais qui pour les petites entreprises est insuffisant Il faudrait un forfait de 10 000 euros au del duquel on reviendrait ensuite la r gle du 0 5 Cette mesure ne pourrait qu tre b n fique aux associations b n ficiaires du m c nat d entreprise dont les ressources propres sont tr s faibles et qui souffrent de l absence de 1 http www saisonclassique fr Entretien Olivier Tcherniak 7 149 html 61 subventions publiques cons quentes Il convient de souligner que m me si la part du m c nat dans le budget d un organisme culturel n a pas la m me dimension selon qu il s agisse d un grand organisme ou d une petite association il repr sente une part croissante de ses ressources Action Action D fense Education sports Loisirs D fense humanitaire sociale des Formation Chasse Culture et vie des int r ts Ensemble Sant causes et Insertion et p che sociale conomiques des droits d vel local Financements priv s dont 59 2 33 2 61 2 52 4 66 7 52 7 63 7 51 5 49 3 Cotisations 2 0 2 6 23 8 3 6 37 8 16 8 18 1 10 8 12 1 Dons et m c nat 25 6 3 8 7 0 2 1 6 0 Op 5 2 1 7 1 5 A 4 9 Recettes d activit s priv es 31 6 26 8 30
39. Madame Lagarde lors du Colloque de Bercy sur le d veloppement des fonds de dotation du 19 novembre 2008 44 apport s titre gratuit et irr vocable et utilise les revenus de la capitalisation en vue de la r alisation d une uvre ou d une mission d int r t g n ral ou les redistribue pour assister une personne morale but non lucratif dans l accomplissement de ses uvres et de ses missions d int r t g n ral En lui m me le fonds de dotation est constitu des dotations en capital qui lui seront apport es ainsi que des dons et legs qui lui seront consentis La dotation initiale n est pas obligatoire Il est possible de faire appel la g n rosit publique apr s autorisation administrative P Ses caract ristiques placent cette nouvelle personne morale mi chemin entre l association et la fondation reconnue d utilit publique Destin combler le retard de la France en mati re de philanthropie le fonds de dotation pr senter des caract ristiques avantageuses Tout d abord il peut tre cr e dur e d termin e ou ind termin e par une ou plusieurs personnes Ainsi contrairement aux fondations reconnues d utilit publique le fonds de dotation peut avoir vocation perdurer dans le temps La cr ation se fait par simple d claration la pr fecture du d partement dans le ressort duquel il a son si ge social Elle est assortie du d p t de ses statuts Le fonds dispose d une personnalit ju
40. NIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION Page consult e le 22 d cembre 2010 Mission du m c nat Minist re de la culture et de la communication En ligne Adresse URL http www mecenat culture gouv fr SAISON CLASSIQUE Page consult e le 4 avril 2011 La saison classique fr en France En ligne Adresse URL http www saisonclassique fr Etudes ADMICAL Le m c nat d entreprise en France R sultat de l enqu te Admical CSA 2005 ADMICAL Le m c nat d entreprise en France R sultat de l enqu te Admical CSA 2010 71 BACULARD Octavie Etude B n volat de comp tences une nouvelle forme de m c nat France B n volat ERNST AND YOUNG Panorama Ernst and Young des fondations d entreprise en 2010 FONDATION DE FRANCE Les fondations en Europe TCHERNONOG Viviane Les associations en France Poids profils et volutions Financements publics et priv s emploi salari et travail b n vole gouvernance CNRS Centre d Economie de la Sorbonne novembre 2007 M moires CAUVIN Morgan La fiscalit du m c nat culturel un outil de relance du march de l art en France Universit de Nice Sophia Antipolis 2004 72 p TROMAN Daniel Quel avenir pour le m c nat culturel en France apr s la loi du 1 ao t 2003 Universit Bordeaux IV 2005 82 p TUFFNELL Sophie Le m c nat culturel vitivinicole en Gironde Bordeaux Ecole de Management 2004 116 p
41. Panorama Ernst Voung des fondations d entreprise 100 http www ey com FR fr Industries Other industry sectors Not for profit Panorama Ernst Y oung des fondations d entreprise 58 crit res d terminants des entreprises m c nes dans le choix des projets Le premier crit re de s lection est pour 65 d entre elles la qualit globale du projet pr sent qui le plus souvent int gre la perception du professionnalisme des porteurs de projet et le caract re innovant des solutions apport es la cause Si ce dernier crit re constitue assez peu fr quemment un pr requis il fait par contre souvent la diff rence entre deux projets proches Les projets sont galement analys s pour plus d une fondation d entreprise interrog e sur deux sur quatre autres crit res Tout d abord les entreprises citent souvent comme des pr requis l impact du projet sur les publics b n ficiaires l alignement du projet avec celui de la fondation d entreprise et la p rennit de la structure Ensuite le dernier crit re est la possibilit pour l entreprise de mobiliser ses salari s sur des actions concr tes Le coup de c ur ou la capacit du porteur de projet faire r ver d un monde meilleur peut constituer le facteur d cisif remportant la d cision Concernant le soutien du porteur de projet par d autres m c nes il peut constituer pour un peu plus de la moiti des r pondants un crit re de s lection qui div
42. Soci t G n rale et la mise en place d une d marche p dagogique autour de l art contemporain pour ses salari s Salari s participant une journ e de sensibilisation l art contemporain Entretien avec Ang lique AUBERT responsable Art Contemporain de la Soci t G n rale Pourquoi la Soci t G n rale a t elle choisi l art contemporain pour ses actions de m c nat Tout a commenc avec la construction des tours Soci t G n rale La D fense Les nouveaux locaux offraient d tonnants espaces d exposition investir par la cr ation plastique D s 1995 notre Groupe initiait une collection d art contemporain qui en se d veloppant au fil des ans est devenue le socle d une v ritable politique de m c nat Quelle est la teneur de votre collection Notre collection comprend pr sent plus de 300 uvres majeures originales essentiellement des sculptures des peintures des photographies et 700 lithographies ditions et s rigraphies Elle compte des cr ations des plus grands parmi lesquels Pierre SOULAGES Pierre ALECHINSKY Zao WOU KI Antoni TAPIES ou encore le photographe Thomas RUFF Offrant une vue d ensemble remarquable de la cr ation plastique depuis la fin des ann es 1970 jusqu nos jours elle exprime la diversit des styles et des coles 30 Comment impliquez vous le personnel La collection est le pr texte d une politique dynamique envers le personnel visites
43. a politique de m c nat de l entreprise et en est souvent le seul responsable Le m c nat peut tre rattach la direction g n rale la pr sidence ou bien l une des directions de l entreprise communication RH DD ou RSE Une petite quipe de professionnels a en charge sa gestion Face la crise La crise les difficult s financi res ont une r percussion directe sur le m c nat La question est de consolider les engagements actuels et d attendre la sortie de crise La crise une difficult conjoncturelle des opportunit s nouvelles L enjeu est de poursuivre l aventure du m c nat d velopper ses moyens et am liorer sa reconnaissance dans les m dias Tableau 3 Deux fa ons de faire du m c nat u4 Pour finir il convient de rappeler que le m c nat est avant tout un partenariat Un dialogue doit s instaurer entre celui qui donne et celui qui re oit afin de garantir un change quitable alors que les int r ts des uns et des autres ne sont pas les m mes S il est plus facile d appr hender les motivations des porteurs de projet que celles des entreprises m c nes il n en demeure pas moins qu ils doivent galement laborer une strat gie afin d avoir une m thodologie adapt e la recherche de fonds Ceci n tait pas l objet de ce m moire mais l encore que d enjeux pour ceux qui recherchent des financements 114
44. ance et le co t de la campagne de communication 84 Nota compte tenu des contraintes fix es aux collectivit s par l application du code des march s publics ces activit s font parfois l objet d un appel d offres public donnant lieu la conclusion d un march Cet tat de fait ne permet de conclure l existence d une concurrence r elle que si des entreprises commerciales participent ces appels d offre de mani re habituelle Il est pr cis titre d exemple que la situation fiscale des centres nationaux de cr ation musicale doit tre appr ci e au regard des principes ci dessus d gag s 85 Annexe V Dossier de demande de m c nat culturel du Th tre Le Man ge DEVENIR PARTENAIRE LE MANEGE MAUBEUGE MONS SAISON 09 10 WWW LEMANEGE COM Centre Culturel Transfrontalier LE MANEGE Sc ne Nationale Rue de la Croix BP 105 59602 MAUBEUGE Cedex TEL 03 27 65 15 00 FAX 03 27 65 93 80 www lemanege com LE MANEGE MAUBEUGE SCENE NATIONALE Sc ne Nationale ast un label accord par la Minist e de la Cultura d s 1991 des th wes publics fran ais L objectif du Th tre du Man ge est d tre un lieu de production et de diffusion artistiques et culturelles l ment de la d centralisation tn trale avec les centres dramatiques nationaux es sc nes re orales G re au d veloppement culturel et conomique dans leur ville et leur territoire ll existe 70 sc ne
45. are Danton hanw Felag Mustapha El Alrassi CIRQUE Ara Trespass Darien Bouvet ww lemanege con DES FESTIVALS FESTIVAL VIA 2010 NOUVEAUX MEDIAS ET MONDES NUMERIQUES Du jeu 4 gt Dim 14 mars 2010 Maubeuge E Mons B Charleroi B EXPOSITIONS INSTALLATIONS ARTS NUMERIQUES Chaque ann e le Festival Via vous propose une exposition compranant des uvres marquantes de la cr ation dans le domane des arts num riques contemporains et plus particuli rement des formes d art irans sciplinairas Les anistes rendent compte de leur vision du mondes en s aporopriant les inventions techniques at industrielles de leur poque Cette ann e Texposi on se nommera Dance Machines FOCUS CREATION FRANCAISE 24 dition de VIA lestel transrontaher ouvert la cr ation aliant arts de la sc ne el arts num riques Pour l dtion 2010 Le Man ge Maubeuge F Mons Bi roue avec Charleroi Danses 8 partenaire hisiorigue du Man ge pour construire autour de VIA une sc ne unissant artistes r sdences programmes pubics aat por vocation de r v ler la vitalit de cr ation contemporaine La programmation s articule autour de plseurs axes la vakrisalion des cilures et sc nographies des jeunes cr ateurs fran ais ot belges Mons et Maubeuge un focus danse Charercil sans oublier ee compagnies mergentes trang res amp une s rie dinstalgions fum es wers les b w
46. atiques comme le parrainage qui consiste en un soutien mat riel apport une manifestation une personne un produit ou une organisation en vue d en obtenir en b n fice direct L absence de contrepartie directe en est la premi re caract ristique En effet le don est fait sans exigence de retour proportionn D autre part le b n ficiaire doit exercer une activit d int r t g n ral Ainsi il s inscrit dans une perspective de philanthropie Les domaines d intervention du m c nat sont nombreux Nous avons choisi de concentrer cette tude uniquement sur le domaine de la culture Pourquoi ce choix Comme le dit Olivier TCHERNIAK la culture est le mode le plus engag de solidarit Elle permet d avoir quelque chose se dire partager et donne de la consistance la solidarit Si la culture repr sente encore une grande part du m c nat global elle pr sente aussi l avantage d tre tr s diversifi e et touche des domaines aussi passionnants que l art la musique ou bien le th tre De m me nous ne nous pencherons que sur le m c nat d entreprise excluant ainsi le m c nat des particuliers dont les enjeux sont diff rents Pour l entreprise le m c nat est par essence une des expressions de la libert d entreprendre Nul n est oblig d tre m c ne L entreprise quels que soient son statut juridique son domaine d activit et sa taille a l enti re li
47. atrice les r pondants mettent en avant la plus grande coh rence des actions et projets soutenus De plus pour une nette majorit trois autres facteurs entrent en compte un sens plus fort donn l engagement de l entreprise dans les domaines d int r t g n ral un niveau d engagement sup rieur financier et humain et la plus forte visibilit des actions aupr s du grand public 72 L essor du m c nat culturel en France T moignages et pratiques p 30 Fhttp www ey com FR fr Industries Other industry sectors Not for profit Panorama Ernst Young des fondations d entreprise 41 re E zm actions et projets soutenus a RE 72 l entreprise dans les domaines d int r t g n ral aa a RE e financier humain La plus forte visibilit des actions 7 63 aupr s du grand public La nature diff rente des causes soutenues 56 La mobilisation plus importante des salari s EE 50 en interne sur des actions concr tes Une plus forte capacit de lobbying Kess 38 aupr s des pouvoirs publics Sch ma 4 L impact des fondations d entreprise Bien que la majorit des r pondants n exprime pas d avis sur ce point dans l tude les dirigeants consult s sont deux fois plus nombreux penser qu une fondation d entreprise est plus m me de mobiliser les salari s de l entreprise cr atrice Ils se montrent en revanche plus partag s sur la capacit de lobbying aupr s des pouvoirs publics qui n
48. autre cadre va permettre d op rer un d cloisonnement entre les diff rents niveaux hi rarchiques ou les diff rents sites d un m me groupe Il arrive que les retrait s soient galement tre convi s participer aux actions de m c nat Pascal PHILIPPOSSIAN explique que ces actions permettent aux gens qui ne se connaissent pas de se d couvrir de fa on simple et authentique et de faire de la coh sion d quipe sur un projet utile Pour finir il ne faut pas oublier le facteur de la motivation Travailler pour une soci t qui ne se pr occupe pas seulement de son profit est valorisant et motivant pour les salari s C est un rapport gagnant gagnant En effet selon Patrick GAGNAIRE de SolidarCit plus vous tes attentifs la motivation des gens plus ils vous le rendent sur le plan professionnel Leur implication permet aux salari s de percevoir concr tement les valeurs de l entreprise comme l initiative l excellence l innovation souvent contredites par les pratiques du march et de leur donner du contenu Selon H l ne FERRI secr taire g n rale adjointe de la Fondation Cr dit Coop ratif nous avons l avantage d appartenir une p amp A 52 entreprise qui ne seulement pr ne des valeurs mais aussi les vit Les valeurs de l entreprise perdent ainsi de leur caract re abstrait Si associer le personnel est une formidable occasion de r veiller et de valori
49. b n ficiaires du m c nat Les associations r unissent la majorit des organismes b n ficiaires du m c nat L article 17 de la loi du 1 janvier 2001 pr cise que l association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d une fa on permanente leurs connaissances ou leur activit dans un but autre que de partager des b n fices Elle est r gie quant sa validit par les principes g n raux du droit applicable aux contrats et obligations C est une structure qui permet le regroupement de personnes autour d un projet commun qui peut se situer dans des domaines d activit des plus vari s culture mais aussi environnement sant ducation sport solidarit La loi distingue les associations d clar es et les associations reconnues d utilit publique Les premi res sont soumises une simple d claration l administration c est dire une formalit de publicit qui n implique de la part de l administration ni suivi ni contr le Les deuxi mes sont les associations reconnues d utilit publique Notion s inspirant du droit r galien c est le minist re de l Int rieur qui l accorde seul et de fa on discr tionnaire Cependant l entreprise doit remplir des conditions indispensables Elle doit avoir t d clar e viable c est dire avoir plus de trois ans d existence ou de budget garanti Elle doit avoir une mission d
50. bert de choix du moment de la dur e et du domaine de son engagement des sommes qu elle veut y consacrer de la nature du concours qu elle entend apporter une cause d int r t g n ral et du support juridique de cette action Si le m c nat fut souvent dans les d buts un choix personnel du dirigeant ou une initiative de ses services de communication il est de plus en plus un choix strat gique et le fruit d une r flexion coll giale sur l identit de l entreprise et sur sa place et son r le d agent actif de la soci t civile Que de choix d alternatives de possibilit s pour l entreprise d sireuse de se tourner vers l int r t g n ral Partant une probl matique s impose comment une entreprise m c ne adapte t elle sa strat gie d entreprise pour parvenir l objectif recherch dans le cadre d une politique de m c nat culturel Les contextes conomique et politique voluent tout comme les pratiques Depuis une Thttp www acteursdeleconomie com archives act85p84 crise pdf p 87 cinquantaine d ann es on est pass d un m c nat de guichet dans lequel des associations venaient chercher un ch que aupr s des entreprises une solidarit fonctionnant davantage sur le partenariat souligne Claudie ESSIG ancienne secr taire g n rale de l Admical En effet le m c nat appara t aujourd hui comme une v ritable relation de coop ration entre le m c ne et le
51. ces r gimes 1 2 Les organismes b n ficiaires du m c nat Les b n ficiaires du m c nat habilit s remettre un re u de don aux uvres n cessaire l entreprise pour obtenir sa r duction d imp t sont limit s Ainsi ils sont soit clairement identifi s dans la loi du 1 ao t 2003 1 2 1 soit soumis aux crit res de l int r t g n ral 1 2 2 BINDER Olivier Guide juridique et fiscal du m c nat et des fondations l usage des entreprises et des entrepreneurs 3 dition Admical 2005 11 1 2 1 Les b n ficiaires clairement identifi s par la loi L article 200 du Code g n ral des imp ts num re les organismes au profit desquels les dons des entreprises doivent tre effectu s Notre champ d tude tant limit au domaine culturel nous ne citerons l appui de cet article que les organismes susceptibles d int resser 11 DN DNK un tel secteur et ligible au m c nat d entreprise Les fondations d entreprise Les associations ou fondations reconnues d utilit publique Les tablissements d enseignement artistiques publics ou priv s but non lucratif agr es par le ministre charg du Budget et le ministre charg de l Education Nationale Les mus es de France Les associations culturelles ou de bienfaisance autoris es recevoir des dons et legs Les organismes publics ou priv s dont la gestion est d sint ress e et
52. cr ation l int rieur de l entreprise et renforce le sentiment d appartenance la soci t des salari s Per u de prime abord comme un outil de communication externe car il a une action sur l image de l entreprise section 2 le m c nat doit aussi tre appr hend comme un outil de communication interne section 1 Section 1 Le m c nat culturel un vecteur de communication interne Le m c nat peut devenir un facteur de coh sion en cr ant une culture d entreprise en conjuguant nouveau climat de relations humaines valorisation du personnel et humanisation du lieu de travail L implication des salari s est une des tendances les plus marquantes de ces derni res ann es Pratiques r pandues dans les grandes entreprises ces derni res sont souvent 26 l origine d une d marche qui soutient ou sollicite les collaborateurs Dans le cadre d une action culturelle la politique de m c nat peut tre une mani re de f d rer le personnel GI mais aussi une mani re de le sensibiliser autour des causes soutenues 2 Si Un moyen de f d rer le personnel Le m c nat est ind niablement un l ment f d rateur au sein d une entreprise Il a l avantage de permettre la cr ation d un consensus sur un terrain autre que celui de l activit professionnelle et de renforcer le sentiment d appartenance l entreprise De cette mani re permettre des salari s de se c toyer dans un
53. d acquisition et aux quatre ann es suivantes soit cinq ans 2 3 Acquisition d instruments de musique Le r gime li l acquisition d uvres d artistes vivants a t tendu l acquisition d instruments de musique Dans ce cas l entreprise s engage pr ter l instrument titre gratuit aux artistes interpr tes qui en font la demande et ayant le niveau requis Bien entendu l entreprise doit faire une publicit appropri e de son offre de pr t aupr s du public concern La Soci t G n rale a ainsi fait l acquisition entre autres d un violoncelle de Gioffredo CAPPA instrument pr t depuis 2005 l artiste Jean Guihen QUEYRAS 2 4 Achats de biens culturels Les versements effectu s en faveur de l achat de biens culturels situ s en France ou Article 238 bis AB du Code g n ral des imp ts 7 Article 238 bis AB du Code G n ral des imp ts 7 http www societegenerale com nos engagements musique mecenat musical orchestres et formation pret instruments P http www jeanguihenqueyras com 30 Article 238 bis OA du Code g n ral des imp ts 18 l tranger dont l acquisition pr senterait un int r t majeur pour le patrimoine national au point de vue de l histoire de l art ou de l arch ologie ouvrent droit une r duction d imp t gale 90 des dons effectu s Les dons faits par l entreprise doivent faire l objet d une acceptation
54. de constater une instrumentalisation croissante depuis deux ans du m c nat par les directions de communication Ces derni res tant la recherche d une image politiquement correcte et d une visibilit maximale les donateurs se concentrent en ces temps de crise et de restrictions budg taires sur les actions sociales m diatiques et sur les institutions prestigieuses telle Le Louvre l Op ra de Paris le festival lyrique d Aix en Provence par exemple au d triment de la cr ation culturelle et d une foule de petites structures ou associations pourtant premi res victimes des coupes sombres dans les subventions publiques L apport du m c nat a ainsi t focalis vers la visibilit en occultant la personnalit de l entreprise sa r putation et sa dimension humaine 2 Un investissement dans le recrutement de professionnels difficile pour les petites structures Le m c nat qui est suppos rapporter les fonds exige d abord qu on investisse dans le recrutement de professionnels La recherche de fonds n est pas quelque chose qu on fait le vendredi quand on a fait toutes les autres t ches de la semaine avec un autre m tier principal c est un m tier part enti re qui vous occupe du lundi matin au vendredi soir un m tier qui a certaines m thodes sp cifiques ce qui suppose un savoir faire donn La premi re tape pour un organisme est donc de se rattacher les services d un professionnel de
55. de la Communication propose sur son site internet un panorama des r glementations europ ennes relatives aux fondations La loi du 1 ao t 2003 a permis la France de disposer d un des r gimes de m c nat les plus favorables en Europe Concernant le m c nat d entreprise plusieurs pays ont modernis leur l gislation et certains se sont appuy s sur celle mise en uvre en France ou sont dans l attente de ses effets Ainsi si le Royaume Uni avril 2000 l Allemagne juillet 2000 l Italie 2000 et 2004 ont pr c d la France 2003 la Belgique tudie un syst me Association ayant vocation regrouper tous fonds de dotation ou fondations ayant pour mission d aider la connaissance du secteur et d en favoriser le d veloppement 7 Les fondations en Europe Fondation de France 2008 37 http www mecenat culture gouv fr international php 48 inspir du mod le fran ais et les Pays Bas la Gr ce et la Croatie observent les effets de nos 88 mesures actuelles Pays Cr ation de fondation Fiscalit Allemagne Cr ation soumise une Les organismes d int r t public sont simple reconnaissance exon r s de l imp t sur les soci t s Dotation minimum Imp t sur le revenu des activit s requise environ 50 000 marchandes moins qu elles ne soient indissolublement li es la r alisation des objectifs statutaires Belgique Cr ation soumise Pas d imp t su
56. de m c nat la fin de la danseuse du Pr sident manne EREECHEN 57 OT LE EE 65 Introduction Le m c nat d entreprise doit tre un des l ments du langage de l entreprise une des voies par lesquelles elle d cide de dialoguer avec la soci t de se d finir par rapport elle Jacques RIGAUD our le pr sident de l Admical Olivier TCHERNIAK les d s en sont jet s Le m c nat culturel est en train de mourir L ann e 2011 s annonce comme difficile pour les institutions culturelles qui souffrent la fois de la baisse des subventions de l tat et du recul du m c nat Selon Catherine TSEKENIS d l gu e g n rale de la fondation Herm s le recul du m c nat culturel s explique par le fait que en ces temps de crise les entreprises ont privil gi les actions solidaires On a eu plut t envie d aller vers la fragilit Cependant si d une mani re g n rale le secteur doit r sister un contexte peu porteur le concept et le mod le du m c nat restent pertinents Ainsi les politiques de m c nat ne sont pas remises en cause mais leur continuit est aujourd hui sujette des volutions de pratiques Le m c nat culturel est en train de se transformer radicalement Autrefois le m c nat d signait toute action d lib r e de la part de personnes priv es en faveur d artistes qu ils soient interpr tes ou cr ateurs Le m c nat invent par
57. des entreprises m c nes de l Orchestre National du Capitole de Toulouse rassemble Toulouse et en Midi Pyr n es une centaine d entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d activit s autour d une m me passion la musique Comment aide t elle l orchestre A da est une association de m c nat collectif qui participe au rayonnement national et international de l Orchestre National du Capitole de Toulouse en contribuant financi rement l organisation de tourn es internationales L association apporte galement son aide la production discographique de l Orchestre 7 http www mecenat culture gouv fr royaumont B4 php Quelle est sa force Sa force est de rassembler l essentiel du tissu conomique de Toulouse et de sa R gion pour les mettre au service de l Orchestre Ces acteurs socio conomiques de la R gion entendent encourager le p le d excellence culturelle que repr sente l Orchestre National du Capitole de Toulouse Comment les entreprises membres du club d entreprise peuvent elles communiquer en interne sur leurs actions de m c nat Les statuts d A da stipulent que l orchestre doit donner des concerts pour le personnel des entreprises m c nes Des tarifs pr f rentiels pour les abonnements de saison et l achat de disques sont galement n goci s chaque ann e Thierry DELOYE soutient que a le m c nat ne peut tre un outil pour la seule direction Il y a u
58. don la d termination du budget allou au m c nat peut nous renseigner sur le profil de l entreprise L entreprise peut imaginer plusieurs modalit s une fraction du chiffres d affaire sou du b n fices une part du budget d di la communication la dotation en capital de la fondation d entreprise mais aussi le reversement d une fraction du produit des ventes ou d une partie du capital mobilier de l entreprise lorsqu elle est pr te le c der Ces derniers exemples peuvent tre analys s comme reflet d une prise de conscience de la responsabilit soci tale des entreprises Ils sont aussi les plus inventifs et les plus susceptibles d impliquer les clients ESHET Marianne et SIMON Nicolas Le m c nat valeur actuelle quand la soci t peut compter sur l entreprise Paris Gallimard 2009 p 160 Le m c nat d entreprise en France R sultat de l enqu te Admical CSA 2005 p 11 52 Le geste citoyen de l entreprise et celui de l entreprise sont alors convergents Cette pratique est g n ralement d sign e sous le nom de produit partage 2 Contributions en nature Le m c nat en nature est utilis par 36 des entreprises Il consiste pour l entreprise mettre la disposition du porteur de projet de mani re provisoire ou d finitive un bien inscrit dans le registre des immobilisations d une entreprise c est dire des marchandises en stock des moyens mat
59. du ministre charg du budget et du ministre charg de la culture Notons toutefois que ces versements ne sont pas d ductibles pour la d termination du b n fice imposable Cette disposition a rapidement eu des effets Ainsi le Louvre a pu acqu rir gr ce l aide du Groupe de distribution Carrefour des dessins italiens majeurs qui devaient tre dispers s aux ench res New York et Londres lors de trois ventes r parties entre 2004 et 2005 En effet dans cette collection seuls deux dessins s taient vus refuser leur certificat d exportation car ils taient conserv s en France depuis plus de 50 ans Les autres ne pouvant tre retenus le Louvre aurait sans doute d se contenter d une quinzaine de dessins si la loi du ler ao t 2003 n avait pas t vot e Indiscutablement la collection enti re constitu e de feuilles majeures de la Renaissance italienne et du d but du XVIIe si cle entrait dans cette cat gorie Le Groupe Carrefour fut le m c ne qui accepta de d bourser les 11 33 millions d euros demand s par le vendeur 2 5 Acquisition d un Tr sor national pour le compte de l entreprise 7 Les tr sors nationaux s entendent comme des biens appartenant aux collections publiques des biens class s en application de la loi du 31 d cembre 1913 sur les monuments historiques ou de la loi 79 18 du 3 janvier 1979 sur les archives ainsi que d autres biens qui pr sentent un int r t majeur pou
60. e Paris Gallimard 1975 306 p SEGHERS Virginie Ce qui motive les entreprises m c nes philanthropie investissement responsabilit sociale Paris Editions Autrement 2007 299 p M mento pratique Francis Lefebvre Associations fondations congr gations 2010 2011 Levallois Editions Francis Lefebvre 2010 1446 p Revue de presse AMBLARD Colas Le nouveau bras arm du m c nat Le Journal des Arts n 333 22 octobre 2010 p 17 BAILEY Martin Le cadeau empoisonn de Charles Saatchi Le Journal des Arts n 333 22 octobre 2010 p 20 BETARD Daphn Le m c nat culturel en danger Le Journal des Arts n 333 22 octobre 2010 p 16 BETARD Daphn et FLOUQUET Sophie Des mus es pr ts tout Le Journal des Arts n 333 22 octobre 2010 p 19 BOUCHER CASEL Typhaine Le m c nat astucieux d IKEA meubler les mal log s Management juin 2008 FLOUQUET Sophie Le m c nat la niche Le Journal des Arts n 333 22 octobre 2010 p 18 GIGNOUX Sabine Les entreprises nouveaux m c nes de la culture La Croix 15 d cembre 2006 70 ROBERT Martine Le m c nat d entreprise ce n est pas de la philanthropie Les Echos 12 octobre 2010 ROUX Marie Aude Le m c nat d serte la culture Le Monde 25 mars 2011 p 24 Assembl e mise en place d une mission sur les nouvelles formes du m c nat culturel Agence France Presse
61. e choix des b n ficiaires de la politique de m c nat qui s inscrit lui aussi dans une d marche strat gique BOUCHER CASEL Le m c nat astucieux d IKEA meubler les mal log s Management juin 2008 http www elandarts com regards croises sur le mecenat i31 html 1 Site de l Admical www admical org TITRE 1 Les motivations des entreprises d sireuses d entreprendre une politique de m c nat Chapitre 1 L argument fiscal La motivation premi re des entreprises Le m c nat est avant tout une histoire de passion et ne saurait tre r duit un simple avantage fiscal Pour des entreprises se situant dans un contexte de citoyennet la philanthropie d passe les int r ts patrimoniaux pour se porter vers l int r t g n ral tel qu il est reconnu par l administration fiscale Jacques RIGAUD qui a longtemps pr sid l Admical r sume tr s bien ces enjeux Si j ai insist d abord sur ces questions de statut ce n est pas que les entreprises voient dans les avantages fiscaux le moteur du m c nat C tait pour elles et pour nous une question de principe d s lors que les entreprises d cidaient librement de contribuer au bien commun et de servir l int r t g n ral il tait juste que l tat les encourage t Ce m me homme se f licitait en d cembre 2006 de la situation g n r e par la loi Aillagon a Le statut juridique et fiscal du m c nat en France est actuellem
62. e m c nat mode d emploi Paris Economica France 2007 p 33 e NIELSEN Karen Le m c nat mode d emploi Paris Economica France 2007 p 34 24 2 Une fiscalit en sursis Il existe une niche au regard de l imp t sur le revenu qui est choisie et qui n est pas concern e par le plafonnement global la r duction d imp t au titre des dons et du m c nat Je pense qu il faudra la soumettre galement au coup de rabot Cette phrase prononc e le 30 juin 2010 par le d put Gilles CARREZ lors d un d bat d orientation budg taire en commission des finances de l Assembl e nationale a soulev une vive protestation des associations caritatives et de plusieurs organisations non gouvernementales Cette mesure aurait eu pour incidence soit de diminuer les ressources disponibles pour leurs missions de solidarit soit de p naliser le donateur d j touch par la crise Mais surtout c tait la premi re fois que le gouvernement employait les mots niches fiscales pour d signer des incitations fiscales au don L emploi de cette s mantique a t vivement critiqu par des organismes tels que France G n rosit s qui n a pas manqu de rappeler que dans ce contexte de pr paration d un plan de rigueur budg taire le r le des associations et fondations est plus que jamais de contribuer l effort national de 7 r 47 solidarit si essentiel notre coh sion nationale en temps de cr
63. ecueillir et g rer des biens financiers ou non consacr s des actions d int r t g n ral Ainsi la fondation ne r sulte pas du concours de volont de plusieurs personnes pour uvrer ensemble mais de l engagement financier et irr vocable des cr ateurs de la fondation qu il s agisse de particuliers ou d entreprises Une fondation c est avant tout de l argent priv mis disposition d une cause publique l inverse d une association une fondation ne comporte pas de membres Elle est dirig e par un conseil d administration dont les membres peuvent tre compos s en partie par les fondateurs mais aussi de membres de droit et de membres coopt s lus La l gislation fran aise distingue plusieurs types de fondations Nous ne retiendrons que celles pouvant agir dans le domaine culturel cartant ainsi des fondations plus sp cifiques et de cr ation plus r cente comme les fondations de coop ration scientifique ou les fondations hospitali res La fondation reconnue d utilit publique La cr ation d une fondation reconnue d utilit publique requiert l autorisation de l Etat par d cret du ministre de l int rieur puis l avis favorable du Conseil d tat La proc dure est Shttp www legifrance gouv fr affichTexte do cidTexte LEGITEXT000006069014 amp dateTexte 201 10412 extr mement exigeante dans la mesure o il convient de s assurer du caract re r ellement d int r t g
64. emain de la loi du 1 ao t 2003 en analysant notamment les r sultats de l enqu te Admical CSA de 2005 2 1 Puis nous ferons le point sur les volutions plus r centes notamment quant la place du m c nat culturel 2 2 2 1 L apr s 2003 Selon Jacques RIGAUD cette loi est une tape historique puisqu elle concerne cette fois aussi bien le m c nat des particuliers que celui des soci t s qu elle encourage par des d ductions fiscales multipli es par deux par rapport au r gime ant rieur Plus le m c nat des 37 premiers se d veloppera plus cela tirera le soutien des seconds De mani re globale l avantage fiscal consenti par la loi du 1 ao t 2003 a eu un impact positif sur le d veloppement du m c nat en France Il en a t ind niablement un acc l rateur en ce qu il a permis d augmenter consid rablement les budgets d di s au m c nat Selon les r sultats de l enqu te Admical CSA de 2005 sur le m c nat d entreprise en France 55 des entreprises ont d clar b n ficier de la r duction d imp t pour l exercice 2005 De m me la moiti des entreprises ont d clar leur l intention d augmenter leur budget de m c nat Cette loi a aussi consolid les fondations d entreprises Elle les a rendues plus simples cr er 35 Discours de Jacques RIGAUD Colloque de Royaumont 3 4 f vrier 2006 p 2 7 SEGHERS Virginie Ce qui motive les entreprises m c
65. enantes la d couverte et l accompagnement La Fondation engageait ainsi l Etablissement sur des chemins qui ne lui taient pas connus la culture l environnement et la sant traduisant son envie de prendre des risques ce qui peut effectivement para tre bizarre pour un banquier L investissement de 15 Fiche pratique Admical n 15 Cr ation de fondation sous gide 43 l Entreprise ne devait pas se r duire un simple ch que La Fondation apportait un conseil un accompagnement Une philosophie prenait forme Le m c nat ne peut tre ponctuel et l entreprise se doit d tre pr sente dans tous les moments de la vie de son partenaire Pourquoi le choix d une fondation sous gide La BNP avait choisi de son c t de d velopper un m c nat en r gie directe sans passer par l interm diaire d une Fondation Toutefois les domaines d velopp s par les deux groupes tant similaires il s est av r possible de rassembler les actions envisag es au sein d une Fondation unique Fran ois DEBIESSE sait particuli rement gr Monsieur PEBEREAU Pr sident de BNP Paribas d avoir per u d s le premier jour qu il tait n cessaire de pr server l efficacit des actions de m c nat d velopp es par les deux maisons permettant ainsi la toute r cente Fondation de conna tre un nouveau d part et de s inscrire de mani re exemplaire dans l histoire du Groupe qui venait d tre cr
66. ent comparable celui de nos voisins Pour les chiffres nous sommes encore en dessous et heureusement c est le signe que l tat ne se d sengage pas La France semble aujourd hui avoir largement rattrap son retard la fiscalit de notre pays est pr sent e comme l une des plus favorables en mati re de m c nat section 1 N anmoins il faut cependant nuancer son r le incitatif pour les entreprises d sireuses de s engager dans une telle d marche section 2 Section 1 Des dispositions attractives Depuis la fin des ann es 80 l Admical a t l origine de toutes les mesures qui ont permis de moderniser le statut du m c nat V ritable aboutissement la loi fran aise relative au m c nat aux associations et aux fondations du 1 ao t 2003 dite loi A llagon a constitu une v ritable r volution dans le domaine du m c nat d entreprise Elle constitue le volet fiscal de la r forme annonc e par le gouvernement instituant des all gements fiscaux pour les dons d entreprises et des particuliers et simplifie le r gime applicable au statut des http www mecenat culture gouv fr royaumont france php GIGNOUX Sabine Les entreprises nouveaux m c nes de la culture La Croix 15 d cembre 2006 5 Synth se de l intervention de Jacques RIGAUD au forum Culture et Economie le 30 janvier 2004 Macolin 10 fondations TT Ces nouvelles dispositions l gislatives 81 qui s
67. ical celui du m c nat de proximit refl tant ainsi cette nouvelle tendance Il devait couronner une entreprise ou un club d entreprises pour son action de m c nat en faveur du d veloppement local C est la soci t Id al petite entreprise implant e c t de Lyon et sp cialis e dans les produits de teinture textile qui s est vue remettre le prix pour ses actions de soutien aux artistes peintres et plasticiens Un bel exemple de PME qui a su s int grer son environnement 6l L essor du m c nat culturel en France T moignages et pratiques ESHET Marianne et SIMON Nicolas Le m c nat valeur actuelle quand la soci t peut compter sur l entreprise Paris Gallimard 2009 p 36 Sens et Finances Le journal des nouveaux philanthropes n 3 sp cial m c nat p 2 7 http www ideal fr f http www tp69 org 18_part 0l_part htm 33 Etude de cas La Banque Rh ne Alpes et le m c nat de proximit avec le Th tre des C lestins Salle du Th tre des C lestins alliant modernit et tradition italienne Entretien avec Eric VERNUSSE directeur de la communication de la Banque Rh ne Alpes Comment est n le partenariat entre la Banque Rh ne Alpes et le Th tre des C lestins Pourquoi avoir opt pour un m c nat de proximit Nous avions envie de nous engager dans la vie culturelle locale et nous nous sommes tout naturellement tourn s vers cette prestigieuse institutio
68. ideur dans le choix des projets soutenir et d l gue cette responsabilit un comit ad hoc dans le cas d une fondation sur quatre La qualit globale du dossier pr sent projet associatif projet sp cifique E EEN Le caract re innovant des solutions apport es en faveur de la cause E GER La p rennit de la structure surface financi re ou autre crit re ON an L alignement du projet projet associatif projet sp cifique avec celui de la fondation d entreprise EE 54 L impact du projet pr sent sur les publics b n ficiaires OO 54 La possibilit de mobiliser les salari s de l entreprise sur les actions men es ES 50 La nature de ses modes d action OO 46 Le professionnalisme des interlocuteurs 424 Le coup de c ur la capacit du porteur du projet faire r ver d un monde meilleur ee 38 L existence d autres soutiens en m c nat M 314 L absence d autres soutiens en m c nat M 27 Les retomb es attendues pour l entreprise s fondatrice s en mati re d image M 23 Le parrainage du projet par un salari de l entreprise s fondatrice s ME 194 La notori t de la structure M 19 Sch ma 6 Quels sont les crit res d terminants dans le choix des projets Le Panorama Ernst and Young des fondations d entreprises 2010 permet de d gager les Annexe V Dossier de demande de m c nat culturel du Th tre Le Man ge http www ey com FR fr Industries Other industry sectors Not for profit
69. ien d un mus e La l gislation autorisant d sormais les entreprises soutenir en toute transparence par les voies du m c nat et du parrainage des activit s d int r t g n ral rien ne s opposait donc plus ce que ces interventions aient un statut juridique et fiscal clair et efficace Ainsi 33 Discours de Jacques RIGAUD Colloque de Royaumont 3 4 f vrier 2006 p 1 4 http www france initiative fr 20 plusieurs lois ont vu le jour Sur le plan juridique la loi sur la cr ation des fondations d entreprise en 1990 a permis une grande avanc e malgr la regrettable rigidit des textes Mais en mati re fiscale les incitations restaient complexes Il aura fallu pr s de quinze ans d efforts l Admical pour doter la France d un statut juridique et fiscal comparable ce qu il est ailleurs en Europe Suite la promulgation de la loi du 1 aout 2003 les activit s de m c nat ont t en croissance exponentielle Apr s un quart de si cle d effort on peut dire que le m c nat a enfin droit de cit en France Sur un plan macro conomique ce nouveau dispositif fiscal a donn des r sultats tr s importants puisque le montant total du m c nat culturel a t multipli par trois en trois ans atteignant le milliard d euros en 2006 2 Etat des lieux du m c nat culturel Afin de mettre en vidence une volution nous nous pencherons tout d abord sur le m c nat au lend
70. ise Si cette refiscalisation des dons avait t envisag e pendant l t 2010 le ministre du Budget Fran ois BAROIN a affirm la mi septembre sur RTL que le gouvernement ne modifierait pas les r ductions fiscales accord es au m c nat pour r duire le d ficit de la France Le pr sident de la R publique a rendu son arbitrage nous ne toucherons pas aux dons parce que c est un lien de la politique sociale et il n y a pas de retour sur investissement La refiscalisation avait t envisag e pendant l t elle ne l est plus Les dons resteront dans un niveau de fiscalisation tel que c tait pr vu tel que c est le cas l heure actuelle parce que le don n est pas tout fait un l ment d une niche fiscale P q P En cette p riode de crise plafonner la g n rosit des fran ais aurait t trop impopulaire De plus son efficacit tait assez contest e dans la mesure o le volume global des fonds tous secteurs confondus s l verait 900 millions d euros ce qui est relativement peu compar par exemple au co t de la baisse de la TVA sur la restauration estim 2 5 milliards 4 http www artclair com site archives docs _article 77438 bercy pourrait remettre en cause la defiscalisation du sponsoring des expositions php 46 France G n rosit s est le syndicat professionnel des organismes faisant appel aux g n rosit s Fort de ses 73 membres il repr sente plus de
71. ise ces derniers en deux groupes gaux en nombre ceux qui vont retenir les projets ou les structures d j soutenus ceux au contraire qui chercheront des projets ou structures ne b n ficiant pas d ores et d j d un soutien Les retomb es attendues du projet ou de la structure b n ficiaire pour l entreprise cr atrice ainsi que la notori t de la structure soutenue comptent parmi les crit res de s lection d un r pondant sur cinq Quoique non exclusifs ces crit res r v lent la tension latente du secteur entre int r t g n ral et int r t priv entendu comme le b n fice de l entreprise cr atrice 2 La r le d accompagnement des organismes interm diaires La question du r le que peuvent jouer certains organismes interm diaires quant au choix des projets comme l Admical peut se poser Cependant leur r le est clair Bien que le m c nat soit difficile aussi bien pour ceux qui en cherchent que pour ceux qui doivent l attribuer et qui tr s souvent sont submerg s de projets l Admical n a aucune l gitimit pour d signer les projets dignes de soutien Comme le souligne Jacques RIGAUD au nom de quoi une association m me reconnue d utilit publique comme la notre dirait ce projet est bon et tel autre ne l est pas Le m c nat doit tre le fait des entreprises TT qui sont dans une parfaite l gitimit quand elles choisissent un projet plut t qu un autre Cependant
72. ition du budget par domaines d intervention Le m c nat culturel est aujourd hui en chute libre le soutien des groupes priv s ayant chut de 63 entre 2008 et 2010 En effet le budget consacr ce domaine est pass de 975 millions d euros 380 millions d euros sur cette p riode accusant une perte consid rable Parall lement le m c nat en g n ral a lui m me baiss de 2 5 milliards d euros 2 milliards d euros soit une baisse de 20 alors m me que le nombre d entreprises m c nes augmentait de 17 Le choix des entreprises 58 NB une entreprise peut 48 ntervenir dans plusieurs domaines 37 19 12 E E Social Sport Culture Solidarit Environnement Recherche Education Patrimoine Internationale Sant Sch ma 3 Le choix du domaine d intervention des entreprises en 2010 7 En premier lieu les entreprises soutiennent le social l ducation et la sant 58 puis le sport 48 la culture et le patrimoine 37 la solidarit internationale 19 l environnement 12 et enfin la recherche 7 Ind niablement le m c nat a a gliss Pr y 42 vers la responsabilit sociale Cependant il convient de souligner que les fronti res entre les domaines d intervention n ont jamais t aussi poreuses En effet les domaines soutenus par les entreprises voluent vers un m c nat crois souvent la fronti re de plusieurs disciplines Un constat important
73. itre consultatif au conseil d administration n est pas de nature remettre en cause le caract re d sint ress de la gestion de l organisme d s lors que le conseil d administration d tient un pouvoir de nomination et de r vocation du directeur et en fixe la r mun ration N anmoins en raison de la sp cificit de l activit artistique 1l est admis que le directeur dispose d une grande libert pour la gestion de l organisme notamment en mati re d orientation artistique sans que la gestion d sint ress e soit remise en cause Inversement lorsque le directeur membre ou non du conseil d administration se substitue lui pour la d finition des orientations majeures de l activit de l organisme sans contr le effectif de ce conseil ou fixe lui m me sa propre r mun ration il sera consid r comme dirigeant de fait entra nant par l m me la gestion int ress e de l organisme Ensuite si l association est en concurrence avec des entreprises du secteur lucratif il faut analyser le produit offert le public vis le prix pratiqu et les m thodes commerciales 14 mises en uvre Ces crit res qui constituent un faisceau d indices sont class s en fonction de l importance d croissante leur accorder 2 a 5 22 e TR SE S p Un rescrit rendu par l administration fiscale pr cise les conditions remplir par les associations de cr ation artistique pour chapper aux imp ts commerciaux Nous nous int
74. l imp t sur les soci t s taux r duit sur les revenus fonciers b n fices agricoles revenus des capitaux mobiliers abattement de 50 000 http www pole mecenat socialgo com magazine read quelques repres _1 html 49 e 150 000 pour les euros fondations d entreprises possibilit de constituer le capital sur 5 ans fondation de flux Sont exon r s des droits de mutation titre gratuit les dons et legs faits aux tablissements d utilit publique dont les ressources sont exclusivement affect es des uvres scientifiques culturelles ou artistiques caract re d sint ress En dehors de ce cas les dons et legs aux fondations sont soumis aux tarifs fix s pour les successions entre fr res et s urs soit 35 de la part taxable n exc dant pas 23 000 euros et 45 pour la part au del de ce montant Pour la perception des droits de mutation par d c s il est effectu un abattement correspondant la valeur des biens remis une fondation d utilit publique dans les six mois suivant le d c s Luxembourg Cr ation soumise L activit lucrative est soumise l imp t sur autorisation les soci t s environ 30 selon les communes Royaume Uni Cr ation non soumise Les revenus commerciaux des autorisation inscription organisations philanthropiques ne sont pas aupr s de la Charity imposables s ils sont li s l objet de Commission aucun droit l o
75. la moiti des dons et legs collect s aupr s du grand public 47 http www francegenerosites org ewb_ pages a actualites 1578 php 48 http www rtl fr actualites politique article francois baroin on ne touchera pas aux dons pour reduire le deficit 5951079300 25 Chapitre 2 Un outil de communication pour l entreprise m c ne Une consid ration d pass e au profit d une r flexion plus profonde Il faut arr ter de penser que le m c nat n est que de la communication bon march pour les entreprises d fend Jacques RIGAUD D aucuns pourraient tre tent s de consid rer le m c nat comme un moyen d guis de faire de la publicit Il convient cependant de rappeler que la loi interdit d exploiter les actions de m c nat en vue de retomb es commerciales sans quoi on parle de sponsoring ou de parrainage Cette absence de contrepartie directe est li e l essence m me du m c nat Il est difficile de consid rer le m c nat comme un simple outil de communication qui permettrait l entreprise d tre l o on ne l attend pas Au del il permet d avoir une quantit de retomb es positives Le rapprochement vers des milieux diff rents artistiques par exemple g n re des chocs culturels b n fiques et am ne l entreprise se sensibiliser d autres th matiques que son activit productive Le m c nat est un fabuleux moyen de r flexion sur l identit profonde de l entreprise de stimuler la
76. la recherche de fonds Il convient ensuite d esp rer que l amortissement se rentabilise c est dire que les revenus engendr s par le professionnel recrut g n rent au moins assez de 110 AMBLARD Colas Favoriser le m c nat des petites entreprises vers un rehaussement du plafond de r duction d imp t ISBL Consultants 31 juillet 2009 ROBERT Martine Le m c nat d entreprise ce n est pas de la philanthropie Les Echos 12 octobre 2010 IZ http www mecenat culture gouv fr royaumont B3 php 63 ressources pour financer ce poste Malgr le d veloppement du m c nat de proximit la majorit des PME qui d sirent entreprendre une politique de m c nat n ont encore ni l habitude ni les moyens de d finir une strat gie ni d adopter une d marche proactive d identification des partenaires et des projets qui leur conviennent Ainsi elles r agissent plut t en r ponse des sollicitations Du c t de dirigeants le monde des associations constitue un univers flou parfois associ de mauvaises pratiques et culturellement loign de celui de l entreprise et de son fonctionnement Il semble que des sollicitations financi res soient souvent adress es aux PME sans descriptif pr cis du projet concern Dans ces conditions la mobilisation des collaborateurs autour de projets de partenariat semble difficilement r alisable Ainsi de nombreuses petites structures pr f rent faire une croix sur
77. le effectif de ce conseil ou fixe lui m me sa propre r mun ration il sera consid r comme dirigeant de fait entra nant par l m me la gestion int ress e de l organisme 2 Etape n 2 L association concurrence t elle un organisme du secteur lucratif La sp cificit des associations de cr ation artistique est la production d uvres originales exp rimentales ou innovantes dans le cadre d un projet culturel et artistique global clairement affich Ces associations qui sont des compagnies des troupes des collectifs ou des groupements r unis autour d artistes ont pour objet le d veloppement de performances artistiques qui n ont en g n ral pas vocation tre exploit es commercialement Elles sont donc en principe non concurrentielles N anmoins si ces associations exer aient leurs activit s en concurrence avec des entreprises du secteur concurrentiel il conviendrait d tudier les crit res dits des 4 P 3 Etape n 3 Conditions de l appr ciation de la lucrativit de l activit de l association dans le cas d une situation de concurrence avec un organisme du secteur lucratif Afin de v rifier qu une association r alise une activit non lucrative bien qu elle soit en concurrence avec des entreprises du secteur lucratif d convient d analyser le produit offert le public vis le prix pratiqu et les m thodes commerciales mises en uvre tant pr cis que le fait que des participa
78. lle n en conserve pas moins un caract re juridique contraignant m me s il a t assoupli par la loi de 2003 et son co t est relativement important pour sa cr ation et son financement La fondation d entreprise La fondation reconnue d utilit publique s av rait trop pesante pour porter le m c nat d une entreprise soumise aux al as de la vie conomique Ainsi la loi du 4 juillet 1990 a cr e un dispositif plus souple en instituant la fondation d entreprise C est une personne morale but non lucratif pouvant tre cr e par des soci t s civiles ou commerciales des tablissements publics caract re industriel et commercial des coop ratives des organismes de pr voyance et des mutuelles en vue de la r alisation d une uvre d int r t g n ral DEBIESSE Fran ois Le m c nat Paris Presses Universitaires de France 2007 p 84 7 http www fondationdefrance org Votre espace Fondateurs Les fondations sous egide 7 http www legifrance gouv fr affichTexte do jsessionid BBE60723B00C411857108DFBA52592AF tpdjo06v _1 cidTexte JORFTEXTO00000351305 amp categorieLien id 40 Ce statut de fondation permet l entreprise de se doter d un outil juridique et financier adapt sa politique de m c nat dur e de vie limit e avec un minimum de cinq ans cr ation partir de 150 000 euros verser sur cinq ans possibilit de recevoir des dons des salari s grande autonomie de cr atio
79. m c n cr ant une valeur ajout e Ce n est ni un don d sint ress ni un acte commercial ce qui en fait toute sa subtilit Un projet de m c nat r ussi est un projet de partenariat L tude de deux points nous permettra de r pondre cette probl matique Dans un premier temps nous serons amen s tudier les motivations des entreprises m c nes d sireuses de contribuer au bien commun et de servir l int r t g n ral Le dispositif fiscal introduit par la loi du 1 ao t 2003 relative au m c nat aux associations et aux fondations est souvent pr sent comme l argument principal du recours au m c nat Mais est elle r ellement la motivation premi re de ces entreprises Ensuite le m c nat est ind niablement pour l entreprise un art de communiquer Mais n est ce pas une conception d pass e au profit d une r flexion plus profonde Le m c nat ne serait pas qu un simple outil de communication mais un moyen par exemple de r fl chir l identit profonde de l entreprise Dans un deuxi me temps nous nous int resserons la d marche mise en place par les entreprises Tout d abord celle ci peut s appr hender par le cadre des actions de m c nat Le choix de la structure et des modes d intervention est sans doute le premier reflet des objectifs que se sont fix s les m c nes chaque option r pondant des besoins diff rents Ensuite nous nous pencherons sur l
80. m c nes 61 1 Des solutions une loi inadapt e aux petites entreprises 61 1 Une augmentation du plafond de r duction d imp t 61 2 Une indexation du plafond en fonction du chiffre d affaires 62 eg E ren nl en dns annee do AD Brad ee Tr 63 1 La recherche d une visibilit maximale pour les m c nes 63 2 Un investissement dns le recrutement de professionnels difficile pour les EDERT ee 63 Ee nas nn nn ni na tn Re nm RE 65 Bibliographie minson eege 70 D LES CEA EEE E A E EE 73 69 Bibliographie Monographies AMBLARD Colas Les fonds de dotation une r volution dans le monde des associations sans but lucratif Sa Lamy 2010 264 p BINDER Olivier Guide juridique et fiscal du m c nat et des fondations l usage des entreprises et des entrepreneurs 3 dition Admical 2005 683 p DEBIESSE Fran ois Le m c nat Paris Presses Universitaires de France 2007 127 p ESHET Marianne et SIMON Nicolas Le m c nat valeur actuelle quand la soci t peut compter sur l entreprise Paris Gallimard 2009 207 p MBONGO Pascal La g n rosit publique dons m c nes entre droit et politique Poitiers Universit de Poitiers Collection de la facult de droit et des sciences sociales 2006 246 p NIELSEN Karen Le m c nat mode d emploi Paris Economica France 2007 274 p RIGAUD Jacques La culture pour vivr
81. n ch re au c ur des lyonnais et lieu incontournable de la culture en Rh ne Alpes La rencontre avec les deux co directeurs du th tre Claudia STAVISKY et Patrick PENOT a s duit les banquiers et quelques rendez vous ont suffi pour finaliser le partenariat approuv par l ensemble du Directoire de la banque Qu est ce qui a pouss la Banque Rh ne Alpes a se tourner plus sp cifiquement vers le Th tre des C lestins plut t que vers une autre institution La Banque Rh ne Alpes avait le d sir de s associer un tablissement de renom Le Th tre des C lestins participait alors activement au rayonnement culturel de la Ville de Lyon et de la R gion De plus dans leur domaine respectif nous partagions des valeurs communes le go t de l innovation la recherche de l excellence et le go t de la performance au travers de la satisfaction et du 34 respect de leur client le De plus il existe de nombreuses correspondances nous couvrons tout le territoire de Rh ne Alpes notre client le est proche du public du th tre et nous avons la m me philosophie du service personnalis au client et de proximit Quel genre de partenariat avez vous instaur Tout d abord nous voulons faire vivre ce partenariat dans la dur e La convention de m c nat que nous avons sign en 2007 repr sentait le premier partenariat d envergure en mati re de m c nat pour les C lestins De plus la banque est le premier membre
82. n ral du but que s assigne la fondation de par ses statuts Une grande partie de ces fondations m nent des actions directement d autres redistribuent des fonds ou des biens et d autres allient la redistribution et une action op rationnelle Auparavant pour assurer la p rennit de la fondation son financement devait tre assur exclusivement par les revenus du capital de d part c est dire leur dotation initiale Elles avaient galement pour devoir de prot ger leurs actifs contre l rosion mon taire Mais dans les faits la soci t pouvait tre confront e des difficult s conomiques En 2003 ce syst me trop rigide a t assoupli autorisant soit une dotation consomptible soit une dotation fractionn e qui permet au donateur d taler ses versements Dans ce dernier cas du fait de l affectation irr vocable des biens une garantie bancaire permet d viter que la fondation ne se retrouve soudainement priv e de moyens Du fait de son caract re irr vocable la dur e de vie de la fondation est alors illimit e La fondation reconnue d utilit publique peut recevoir des subventions publiques ou priv es des dons et legs faire appel la g n rosit publique organiser des manifestations relatives ses objectifs vendre des produits li s son objet Elle appara t aujourd hui comme une structure adapt e aux grandes d marches du m c nat Il en existe actuellement plus de 6007 E
83. n d sir de rendre la musique accessible au plus grand nombre Y a t il une implication active des salari s Les salari s des entreprises membres d A da ne restent pas de simples spectateurs Ceux d entre eux qui pratiquent un instrument de musique ont t invit s se produire la Halle aux Grains salle de Toulouse devant plus de 2000 personnes De m me une chorale d entreprise a t mont e r unissant 400 membres du personnel de 26 entreprises Apr s six mois de r p tition elle a donn un concert au Z nith de Toulouse Comment l op ration a t elle t v cue par les salari s L op ration a t v cue par les salari s comme une implication forte de leurs entreprises dans la r gion 2 Un moyen de sensibiliser les salari s autour des causes soutenues Le m c nat peut tre un fabuleux moyen de favoriser la coh sion interne d une entreprise S il est possible d associer directement les salari s comme nous l avons vu pr c demment il est galement possible de les sensibiliser aux causes soutenues En effet il est important que les salari s d une entreprise se sentent concern s par le politique de m c nat qu ils puissent l appr hender de mani re plus concr te Les possibilit s sont nombreuses organisation de conf rences d expositions d ateliers par exemple 7 Directeur des relations institutionnelles d Alcatel Alenia Space France 29 Etude de cas La
84. n et de gestion L objet de la fondation doit tre d fini de fa on pr cise Son action doit avoir un int r t pour la collectivit et ne pas tre tourn e vers l entreprise ou ses fondateurs Cependant il convient de relever que sa capacit juridique est limit e un certain cadre elle ne peut recevoir ni dons ni legs sauf ceux des salari s de l entreprise fondatrice qui b n ficient de la r duction d imp t de 66 pr vue par le dispositif g n ral du m c nat des particuliers ni faire appel la g n rosit publique La fondation Colas est un bel exemple de fondation d entreprise Leader mondial de la construction de routes et de leur entretien le groupe concentre ses actions de m c nat sont sur des commandes d uvres picturales des artistes contemporains Alain DUPONT pr sident directeur g n ral du groupe Colas justifie ce choix du statut de fondation d entreprise par la volont d assurer au mieux la p rennit de la collection quelles que soient les volutions futures du Groupe Selon le panorama Ernst and Young des fondations d entreprise en 2010 la majorit des dirigeants de fondations d entreprise estime l impact de celles ci sup rieur celui du m c nat d entreprise classique A la question Pour quelle s raison s pensez vous que la fondation d entreprise a un impact plus grand sur l int r t g n ral que les actions men es par l entreprise fond
85. n n est certainement pas pris au hasard Les entreprises conscientes que chaque partenariat est singulier cherchent l aide la plus adapt e la fois leurs modes d implication mais aussi aux besoins des porteurs de projet Plus r cent le m c nat de comp tences est certainement la forme d intervention la plus ouverte N anmoins les Les fondations en Europe Fondation de France 2008 TT Site internet de la consultation http ec europa eu internal_market company eufoundation index_en htm http www saisonclassique fr Entretien Olivier Tcherniak 7 149 html 51 entreprises sont de plus en plus souvent amen es combiner ces pratiques traduisant un engagement plus large et plus efficace Les modes d intervention M c nat 0 financier 83 en nature 36 M c nat de 210 z 70 comp tences i R i DECH Sch ma 5 Les modes d intervention des entreprises m c nes 1 Les formes classiques 1 Dons en num raire Forme d intervention la plus ancienne les dons en num raire correspondent la conception classique du m c nat Ainsi l apport financier reste le mode d intervention privil gi des entreprises m c nes Selon l enqu te Admical CSA 2010 elles sont 83 opter pour ce type de contributions L apport financier peut prendre diff rente formes subvention r guli re octroi d une bourse versement ponctuel par exemple Mais plus que le montant du
86. nt d appartenance l entreprise Ensuite et c est l une des raisons majeures du succ s du m c nat de comp tences il offre l entreprise l occasion de transmettre sa valeur ajout e propre Cette pratique b n ficie de l avantage fiscal consenti par la loi du 1 ao t 2003 Mais tout comme le m c nat en nature la question de la valorisation financi re se pose Le co t pour l entreprise correspond au salaire et charges sociales des collaborateurs mis disposition Il est important de faire un d compte horaire afin d vacuer la part du salaire de l employ volontaire qui aura t affect l organisme b n ficiaire ce qui n est pas toujours facile faire en pratique 54 Etude de cas La restauration de la Galerie des Glaces du Ch teau de Versailles par le Groupe Vinci Inauguration de la Galerie des Glaces du Ch teau de Versailles en juin 2007 En quoi cette op ration tait elle exceptionnelle C est la premi re fois depuis qu elle a t construite que cette Galerie des Glaces a t enti rement restaur e Mais c est galement la plus importante op ration de m c nat d une entreprise priv e 12 millions d euros d pens s en 4 ans entre 2004 et 2007 Enfin c est une op ration exceptionnelle par sa nature contractuelle puisque nous avons mis en place un partenariat public priv avec l Etat D sormais toute une jurisprudence s est tablie qui constitue un co
87. ntes Article 20 A modifi les dispositions suivantes Article 21 La loi locale du 19 avril 1908 sur les associations l ordonnance locale du 22 avril 1908 prise pour l application de la loi du 19 avril 1908 sur les associations l article 23 le dernier membre de phrase du second alin a de l article 33 le deuxi me alin a de l article 43 l article 44 l article 77 et la seconde phrase du premier alin a de l article 78 du code civil local r gissant le droit des associations dans les d partements du Haut Rhin du Bas Rhin et de la Moselle sont abrog s Article 22 A modifi les dispositions suivantes e Modifie CODE GENERAL DES IMPOTS CGI art 302 bis KD MMN Article 23 A modifi les dispositions suivantes e Modifie Code de la sant publique art L3323 6 V Par le Pr sident de la R publique Jacques Chirac Le Premier ministre Jean Pierre Raffarin Le ministre de l int rieur de la s curit int rieure et des libert s locales Nicolas Sarkozy Le ministre de l conomie des finances et de l industrie Francis Mer Le ministre de la culture et de la communication Jean Jacques A llagon Le ministre d l gu au budget et la r forme budg taire Alain Lambert 1 Travaux pr paratoires loi n 2003 709 76 Assembl e nationale Projet de loi n 678 Rapport de M Laurent H nart au nom de la commission des finances n 690 Discussion et adoption le
88. nts soient r mun r s pour leurs prestations ne doit pas conduire luder l tude des diff rents crit res de non lucrativit sous r serve bien entendu du respect de l tape n 1 Ces crit res qui constituent un faisceau d indices sont class s en fonction de l importance d croissante qu il convient de leur accorder a Produit Une association pourra notamment se distinguer d une entreprise commerciale d s lors qu elle 83 propose des cr ations artistiques c est dire des uvres dont la caract ristique artistique est d tre innovante ou exp rimentale et de conna tre une faible notori t Dans tous les cas les uvres propos es ne s inscrivent pas dans une exploitation de type commercial r seaux de grande diffusion organis e et exploitation m diatique propose des cr ations d artistes amateurs ou professionnels sans moyens financiers et dont la notori t ou le projet artistique est tablir Ces artistes trouvent souvent au sein de ces associations l occasion unique de produire et de diffuser leurs uvres d veloppe et organise autour de la production artistique un projet ducatif et d action culturelle clairement identifi en direction de populations sp cifiques issues des quartiers d favoris s ou de Zones rurales sous quip es et mal pourvues en offre culturelle et artistique fonctionne gr ce la participation active de b n voles dans la production et la valorisation des cr a
89. on la principale structure des b n ficiaires du m c nat 38 1 2 Fondations et fonds de dotation les outils des entreprises m c nes 39 EZL ENEE 39 La fondation reconnue d utilit publique 39 La fondation Ne EE 40 Les fondations ATH ES M EE 42 1 2 2 Les Tonds D CODEUR de ne 44 2 Les clubs d entreprise une structure collective informelle 46 EE DR nina ttes nn teens 48 1 Panorama des fondations en Europe 48 2 Vers une harmonisation europ enne 7 50 Section 2 Une diversit dans les formes d investissements ss ssssesseseeses seses eeseeses ee 51 ST E E nissan adrien die 52 L Dons en tee E 52 25 eeh EE 53 68 2 Le fort d veloppement du m c nat de comp tences 53 Chapitre 2 Le choix des b n ficiaires de la politique de m c nat la fin de la danseuse du Pr sident eege EE ies ste tee enee intl 57 Section 1 Un libre arbitre des entreprises m c nes ssessessessssssessessrssressessresresseesee 57 1 La d termination du choix des projets anemaanniRisn drain ere 58 1 Des crit res de choix tablis en fonction de la politique de m c nat 58 2 Le r le d accompagnement des organismes interm diaires 59 2 La n cessit d une professionnalisation du m c nat au niveau des entreprises E LM Me MT ae PP A AT nt nn nn Ce 60 Section 2 Les difficult s des petites structures face la recherche de
90. ones rurales sous quip s et mal pourvus en offre culturelle et artistique en leur permettant d assister aux spectacles et aux animations propos es et ou de participer l organisation m me des activit s permettent de consid rer que ce crit re est rempli Le crit re du prix Lorsque la prestation artistique ou l uvre est acquise par une collectivit collectivit s locales entreprises le crit re relatif au prix ne peut tre consid r comme un crit re de diff renciation Lorsque le public participe au financement de la prestation artistique notamment lors de spectacles les prix propos s doivent tre dans tous 22 Annexe IV Rescrit fiscal n 2008 05 du 4 novembre 2008 15 les cas inf rieurs d au moins un tiers au prix propos par les organismes du secteur concurrentiel et peuvent tre modul s en fonction de la situation des spectateurs Le crit re de la publicit Les associations peuvent proposer des op rations d informations plaquettes de pr sentations publipostages affiches site internet etc notamment pour informer les personnes auxquelles s adressent les cr ations qu elles r alisent sans que soit remise en cause leur non lucrativit condition que les moyens mis en uvre ne puissent s assimiler de la publicit par l importance et le co t de la campagne de communication Compte tenu des contraintes fix es aux collectivit s par l application du code des march s publics ces activi
91. politique de m c nat que ce soit par la mise en place d un m c nat de comp tences ou de la mise en place d une d marche p dagogique Ces exemples sont loin d tre exhaustifs mais permettent d tablir une corr lation vidente entre la politique de m c nat et l image que les entreprises souhaitent v hiculer Entreprise Valeurs Soci t G n rale Professionnalisme esprit d quipe Innovation BNP Paribas R activit cr ativit engagement ambition Vinci Excellence valorisation des collaborateurs s curit responsabilit individuelle innovation culture du profit Pernod Ricard Convivialit esprit entrepreneur int grit engagement LVMH Cr ation innovation excellence esprit d entreprise 56 http rse societegenerale com Accueil Vision enjeux et engagements Vision et enjeux Les valeurs du Groupe http banque bnpparibas com fr pid571 valeurs html 58 http www vinci construction projets com projets nsf fr mission valeurs htm http www pernod ricard com fr pages 164 pernod Carrieres Engagements Valeurs html 60 http www lvmh fr groupe pg_missions asp rub 2 32 2 Un moyen d int grer l entreprise son environnement et d instaurer un dialogue avec la soci t civile Renaud DONNEDIEU DE VABRES ancien ministre de la Culture et de la Communication se f licitait que si les grandes institutions culturelles tout comme certaines importantes soci t s on
92. quelle on pense et qui n est jamais absente sans tre d terminante est de contribuer la bonne image de l entreprise En s associant des v nements ou des institutions l entreprise a ainsi un moyen de se procurer une image originale et gratifiante autour d un public choisi La mise en place d une politique de m c nat est souvent l occasion pour l entreprise d op rer un v ritable travail d introspection Elle est 55 SEGHERS Virginie Ce qui motive les entreprises m c nes philanthropie investissement responsabilit sociale Paris Editions Autrement 2007 p 45 31 ainsi amen e r fl chir son identit la fa on dont elle est per ue Le m c nat est un moyen de rendre sa politique de communication plus imaginative et plus innovante lui qui relevait l origine du coup de c ur ou des seuls circonstances peut ainsi avoir un caract re strat gique Le tableau ci dessous permet de comparer les valeurs que de grandes entreprises m c nes dans le domaine de la culture souhaitent v hiculer On constate que ces valeurs sont port es par leur politique de m c nat Ainsi ces entreprises m c nes ont un grand d sir de para tre comme des entreprises innovantes et cr atrices De m me l id e d engagement est assez importante La Soci t G n rale et Vinci ont un d sir de mettre en valeur leurs salari s de favoriser l esprit d quipe ce qui se retrouve dans leur
93. r le patrimoine national au point de vue de l histoire de l art ou de l arch ologie Si une entreprise acquiert un Tr sor national pour son propre compte qui est l objet d un refus d exportation la date d acquisition elle se voit octroyer une r duction d imp t gale 40 de ses d penses d acquisition Cependant les conditions suivantes doivent tre respect es Le bien ne doit pas avoir fait l objet d une offre d achat de l Etat L entreprise doit consentir au classement du bien comme monument historique Ce http www latribunedelart com Acquisitions 2004 Collection J_B Dessins_italiens_JB_106 htm Article 238 bis OAB du Code g n ral des imp ts classement a pour cons quence que l objet ne peut tre modifi r par ou restaur sans l autorisation de l autorit administrative comp tente n1 hors sa surveillance Le bien ne doit pas tre c d avant l expiration d un d lai de 10 ans compter de sa date d acquisition figurant sur l acte de vente la facture l attestation de vente et Durant cette p riode le bien doit tre plac en d p t aupr s d un mus e de France 2 Les impacts de la loi du ier aout 2003 sur le m c nat culturel S interroger sur les impacts de la loi du 1 ao t 2003 sur le m c nat culturel des entreprises ne saurait tre envisag sans se pencher sur le contexte qui l a vu na tre et les manques alors pallier en ma
94. r le revenu des activit s autorisation uniquement lucratives tant que l activit lucrative est pour les fondations marginale tilit li A e e d utilit publique Imp t sur les revenus financiers 15 25 Dotation minimum 325 selon la cat gorie d actifs 000 pour les fondations d utilit publique Espagne L autorisation Sont exon r s d imp ts les revenus administrative pr alable a provenant du patrimoine immobilier ou t supprim e en 2002 mobilier et les revenus engendr s par des activit s d ordre conomique indissolublement li es l objet social de l organisme ex droits d entr e ou marginales Les revenus non exon r s sont imposables au taux de 10 alors que le taux normal de l imp t sur les soci t s est de 25 Les organismes sans but lucratif sont exon r s des droits de succession et de donation France Cr ation soumise Sont exon r es de l imp t sur les soci t s autorisation Dotation minimum e 762 245 pour les fondations reconnues d utilit publique possibilit de constituer le capital sur 10 ans fondation de flux ou capital consomptible les fondations reconnues d utilit publique dont la gestion est d sint ress e dont les activit s non lucratives restent pr pond rantes et dont le montant des recettes encaiss es au titre des activit s lucratives n exc de pas 60 000 euros par an Les fondations restent assujetties
95. re des entreprises m c nes Comment choisir un bon projet d int r t g n ral A premi re vue la question peut sembler difficile Pourtant les entreprises s appuient sur des crit res pr cis d termin s par leur politique de m c nat et sur l aide d organismes interm diaires section 1 Cependant de plus en plus ce libre arbitre des entreprises n cessite une professionnalisation des acteurs section 2 7 http www lenouveleconomiste fr art entreprise lefficacite des incitations fiscales 57 1 La d termination du choix des projets Si les enjeux strat giques de l entreprise dans le cadre d une politique de m c nat ont t clairement d finis il est alors plus ais de d terminer les crit res auxquels devront r pondre les porteurs de projet Cette d marche permettra de trouver les projets les plus adapt s 1 De leur c t les organismes interm diaires si ils peuvent accompagner les entreprises m c nes ne peuvent en aucun cas d signer les projets dignes de soutien 2 1 Des crit res de choix tablis en fonction de la politique de m c nat Les fondations d tectent le plus souvent les b n ficiaires potentiels par sollicitation spontan e Parall lement la recherche cibl e de la part des fondations d entreprise reste assez marginale face la sollicitation massive dont elles font l objet Dans la grande majorit des cas le conseil d administration est d c
96. resserons ce cas en particulier Le crit re du produit Une association pourra notamment se distinguer d une entreprise commerciale d s lors que Elle propose des cr ations artistiques c est dire des uvres dont la caract ristique artistique est d tre innovante ou exp rimentale et de conna tre une faible notori t Dans tous les cas les uvres propos es ne s inscrivent pas dans une exploitation de type commercial r seaux de grande diffusion organis e et exploitation m diatique Elle propose des cr ations d artistes amateurs ou professionnels sans moyens financiers et dont la notori t ou le projet artistique est tablir Ces artistes trouvent souvent au sein de ces associations l occasion unique de produire et de diffuser leurs uvres Elle d veloppe et organise autour de la production artistique un projet ducatif et d action culturelle clairement identifi en direction de populations sp cifiques issues des quartiers d favoris s ou de zones rurales sous quip es et mal pourvues en offre culturelle et artistique Elle fonctionne gr ce la participation active de b n voles dans la production et la valorisation des cr ations artistiques Le crit re du public Les cr ations artistiques propos es peuvent s adresser tout type de public de mani re indiff renci e N anmoins les actions que les associations peuvent mener aupr s de publics d favoris s issus de quartiers ou de z
97. rganisation s ils sont produits gr ce au de refus si les crit res sont travail des b n ficiaires de l activit de remplis l organisation ou si leur montant reste marginal Les dons et legs faits des organisations philanthropiques sont exon r s moins qu ils ne soient pas d finitifs ou que le bien c d soit utilis pour un but non pr vu par les statuts Tableau 1 Les fondations en Europe 2 Vers une harmonisation europ enne Il n existe pas actuellement une pratique harmonis e et organis e du m c nat en Europe Dans les diff rents pays les fondations n ont pas de d finition juridique identique elles sont toutes marqu es par une histoire et des traditions l gales diff rentes notamment entre l Europe du Nord et l Europe du Sud Elles ne r pondent pas toujours des d finitions 50 l gales pr cises Certains pays comme la France ou l Espagne d crivent la fondation comme un organisme d int r t public Dans d autres pays c est le statut fiscal qui d finit le type d organisme La reconnaissance se fait majoritairement en accord avec les r gles du Code civil lorsqu il existe Mais ce n est pas le cas au Danemark aux Pays Bas au Royaume Uni et en Su de o la fondation peut fonctionner d s lors qu elle remplit un certain nombre de crit res l gaux En g n ral la supervision par l Etat est la r gle notamment pour la modification des statuts ou la
98. ridique d s la parution au Journal officiel Il est administr par un conseil d administration qui comprend au minimum trois membres nomm s par le ou les fondateurs Le renouvellement des membres est d termin statutairement par la suite Il en ressort de ces caract ristiques que les fonds de dotation pr sentent de nombreux avantages Tout d abord ils pr sentent un mode de fonctionnement souple puisqu une simple d claration en pr fecture suffit Ensuite le fonds de dotation peut tre constitu par une seule personne physique ou morale Il poss de une capacit juridique tendue en mati re de lib ralit s et b n ficie du r gime fiscal institu par la loi A llagon du 1 aout 2003 Les fonds de dotation permettent galement d ouvrir des perspectives des associations dans un certain nombre de situations Tout d abord les associations ont dor navant la possibilit de s adosser un fonds de dotation pour leur permettre d couler leurs exc dents dans le financement d activit s d int r t g n ral Ensuite le fonds de dotation peut permettre des associations ne r pondant pas aux crit res de l int r t g n ral et ne pouvant pas cr er une fondation d entreprise d avoir un cadre pour leurs activit s de m c nat 7 Article 140 de la loi du 4 ao t 2008 7 AMBLARD Colas Fonds de dotation encore du nouveau sur le front du m c nat Bull actualit s Lamy Associations novembre 2
99. riels ou techniques voire des prestations de service C est une forme de m c nat courante et int ressante pour les entreprises car elle ne n cessite pas de sortie de tr sorerie Les contributions en nature permettent de couvrir un besoin tr s sp cifique du b n ficiaire Ainsi c est une forme pertinente de m c nat Le pr t gracieux de locaux est une pratique courante Il peut par exemple servir comme lieu de r p tition des artistes plasticiens souhaitant organiser une exposition Une convention est souvent sign e elle permet notamment de fixer l ch ance pour un pr t ou le transfert de propri t pour une cession et de pr voir les probl mes d assurance Il convient galement de bien qualifier l op ration pour montrer notamment qu elle rel ve bien du m c nat et non du parrainage La question de la valorisation financi re si elle est facile pour le don en num raire se pose pour les contributions en nature Le montant susceptible d tre d duit est gal Pour un bien inscrit dans le compte d immobilisation la moins value court terme d gag e lors de sa sortie l actif Pour un bien figurant sur un compte de stock sa valeur en stock Pour une prestation de services son prix de revient 2 Le fort d veloppement du m c nat de comp tences D apr s Fran ois DEBIESSE le m c nat de comp tences est un vrai m c nat de r r rr SN 95 DE
100. rps de doctrine et qui peut servir de pr c dent pour la restauration d autres monuments fran ais Vinci tait l origine plut t tourn e vers le m c nat caract re social Pourquoi ce changement Un jour l entreprise d cide la fois de se lancer dans une grande op ration la taille du groupe et d orienter son engagement vers le m c nat de comp tences Une nouveaut Comment a t mis en place ce m c nat de comp tences L id e c est d utiliser le savoir faire des entreprises de Vinci pour une op ration caract re culturel Or le groupe Vinci regroupe pas moins de 2 000 entreprises qui travaillent sous des noms diff rents Dans les entreprises de Vinci beaucoup sont sp cialis es dans la r novation des monuments historiques La Galerie des Glaces poss de des marbres des syst mes d lectricit tr s 6 D apr s une interview de Yves Thibaut DE SILGUY pr sident du groupe Vinci paru dans Les Echos en date du 18 juillet 2008 http archives lesechos fr archives 2008 lesechos fr 07 18 300280930 htm 55 sophistiqu s des peintures particuli res Autant de domaines dans lesquels les entreprises de Vinci ont une expertise et un savoir faire Comment cela a t il t b n fique pour les salari s du groupe L op ration a t largement gagnante en terme de management des quipes non seulement elle permet de renforcer l engagement citoyen de l entreprise mais elle a permis au
101. rsonnes physiques morales autres Qualit des membres droit de vote convocation aux assembl es g n rales Noms adresses et professions des dirigeants pr ciser la fonction exerc e au sein de l organisme et le montant par dirigeant des r mun rations et indemnit s annuelles Salari s Nombre r mun ration avantage en nature fonctions ventuelles au sein du conseil d administration IV ACTIVIT S EXERC ES Lieu d exercice des activit s Activit s exerc es titre permanent occasionnel Modalit d exercice b n ficaires des op rations prix pratiqu s Description des projets en cours 81 Annexe IV Rescrit fiscal du 4 novembre 2008 sur les crit res de lucrativit des associations de cr ation artistique des imp ts commerciaux Rescrit RES N 2008 25 ASSOC Date de publication 04 11 2008 Crit res de lucrativit des associations de cr ation artistique Question Dans quels cas les activit s des associations de cr ation artistique sont elles exon r es des imp ts commerciaux R ponse Les associations de cr ation artistique produisent et cr ent des uvres qui peuvent r unir plusieurs artistes dans des disciplines telles que les arts plastiques les arts de la rue du cirque de la danse de la musique du th tre Les associations de cr ation artistique ont un r le d animation de la vie sociale et culturelle Elles
102. s impose un programme culturel ne sera souvent soutenu que s il s appuie lui m me sur des actions sociales Ainsi selon Jean Yves KACED directeur du d veloppement de l Op ra de Paris il est plus facile de trouver des fonds pour notre programme p dagogique Dix mois d cole et d Op ra que pour une cr ation Ind niablement le m c nat culturel est en train de muter 4 Le m c nat d entreprise en France R sultat de l enqu te Admical CSA 2010 p 9 4l Le m c nat d entreprise en France R sultat de l enqu te Admical CSA 2010 p 8 ROUX Marie Aude a Le m c nat d serte la culture Le Monde 25 mars 2011 p 24 Section 2 Des dispositions aux effets limit s L argument fiscal n est pas l unique raison pour laquelle les entreprises ont recours au m c nat En effet il convient de limiter ses effets un r le incitatif 1 qui ne saurait rien enlever la motivation des m c nes Ou est la contribution au bien commun De plus il est n cessaire d avoir l esprit que ces dispositions fiscales peuvent tout moment tre remises en question 2 comme cela a faillit tre le cas durant l t 2010 avec le rabotage des niches fiscales Si Un r le d effet de levier L argument fiscal aussi favorable soit il en France l heure actuelle appara t comme le plus facile pour expliquer pourquoi les entreprises recourent au m c nat Cependant il ne peut expliquer
103. s nationales en France Elles sont tadfionnelement cofinanc es en partie par les collectivit s locales et par le minist re de la Culture via les DRAC LE MANEGE C EST La7 Sc ne Nationale en terme de fr quentation par habitant 90000 spectateurs Maubeuge et Mons 5000 abonn s 200 spectacles 5 festivals www lemanege cem LE MANEGE MAUBEUGE MONS SCENE TRANSFRONTALIERE Les Man ges da Maubeuge et de Mons ont une progammetion commune depuis maintenant ans en collaboration avec les viles de Jaumont Auinoye Aymeries Feignies Eles regroupent 10 infrastructures dans la r gion transfrontali re et peuvent ainsi accuallr de nombreux spacacles Maubeuge la Man ge la Luna la Maison Fole Dans les villes partenaires le Th tre L o Ferm Auboye Aymenes l Espace G rard Philpe Faignias le Centre Cultural And Malraux et la Gare Jeumont qui accueille le studo technologique ce a ann e A Mons Le Man ge la Maison Fole ls Aroalssiers l Espace des Possibles et le Tn tre Royal wiere lemane ge com J BEL ANDRE MALRAUX re e PALCI GERARD Frau E LEORERRE 88 UNE PROGRAMMATION PLURIDISCIPLINAIRE 200 SPECTACLES PAR AN Archwe The Herbalzer Mauri Gioia Witam Shaler Ant Zoyd Orchesve National de Ule Thomas Dutronc b Mich le Anne da Mey THEATRE Rom o et Aiepg Jean Louis Trintignant tawr Aichard Bohringer Pierre Palmade L Aff
104. s peuvent permettre d tablir le paysage des acteurs qui agissent sur ces th matiques de faire un diagnostic solide du contexte social et d identifier les projets s rieux Cependant pour certains cette professionnalisation du m c nat peut s analyser comme une prise de distance avec la philanthropie Bien souvent un instrument parmi d autres de la strat gie de communication de l entreprise cette derni re attend un r el retour sur investissement et un b n fice image tr s calcul L attribution de ces fameuses contreparties a parfois vir au casse t te tant les responsables m c nat sont attentifs en b n ficier au 105 centime pres 101 102 103 Jacques RIGAUD Documents in dits a La culture et largent Jacques RIGAUD http www mecenat culture gouv fr royaumont B3 php Jacques RIGAUD http www mecenat culture gouv fr royaumont B3 php 104 http www mecenat culture gouv fr royaumont B3 php IP ROBERT Martine Le m c nat d entreprise ce n est pas de la philanthropie Les Echos 12 octobre 2010 60 Section 2 Les difficult s des petites structures face la recherche de m c nes En mati re de m c nat les tablissements de moindre taille qui ont pourtant de beaux projets ont besoin du soutien de partenaires priv s pour les mener bien Cependant elles rencontrent des difficult s pour trouver des m c nes La loi Aillagon n a pas t pens e pour les petites en
105. ser les pratiques amateurs il faut n anmoins relever la difficult d associer de mani re active le personnel une action culturelle Les possibilit s sont plus nombreuses pour les actions sociales qui r pondent une politique en faveur de la responsabilit sociale de Pr sident de la soci t CISCO SYSTEMS TT BACULARD Octavie Etude B n volat de comp tences une nouvelle forme de m c nat France B n volat p 26 TT BACULARD Octavie a Etude B n volat de comp tences une nouvelle forme de m c nat France B n volat p 26 7 BACULARD Octavie Etude B n volat de comp tences une nouvelle forme de m c nat France B n volat p 26 27 l entreprise Dans ce dernier cas cela peut se traduire par la possibilit pour les salari s de prendre des cong s solidaires leur permettant de s investir sur une longue dur e dans une association dans le domaine social comme c est le cas la Caisse des D p ts ou le coup de pouce donn par la BNP Paribas aux projets du personnels portant sur la solidarit Les illustrations dans le domaine de la culture comme celle men e par l A da sont plus rares Etude de cas Les salari s des membres de l A da invit s se produire en public aupr s de l Orchestre National du Capitole de Toulouse Le chef Matk OPSTAD et le ch ur des salari s de l A da Qu est ce que l A da Cr e en 1988 l Association
106. t s font parfois l objet d un appel d offres public donnant lieu la conclusion d un march Il est pr cis que cet tat de fait ne permet de conclure l existence d une concurrence r elle que si des entreprises commerciales participent ces appels d offres de mani re habituelle Un organisme ne fonctionnant pas au profit d un cercle restreint de personnes En pratique l organisme peut d cider en toute bonne foi s il correspond aux crit res de l int r t g n ral Le contr le n interviendra qu posteriori si l administration remet en cause la capacit de l association mettre des re us de dons aux uvres La proc dure de rescrit fiscal une s curit juridique et fiscale L administration fiscale ayant parfois une approche restrictive de la notion d int r t g n ral la loi du 1 ao t 2003 a introduit un nouveau m canisme de rescrit ayant pour but d apporter une s curit juridique et fiscale pour l entreprise m c ne et pour l organisme b n ficiaire De cette mani re les organismes peuvent s assurer aupr s de l administration fiscale qu ils r pondent bien aux crit res d finis par les articles 200 et 238 bis du Code g n ral des imp ts c est dire aux crit res l gaux pour que les dons qui leur sont allou s ouvrent droit r duction d imp t La demande doit tre pr alable l op ration en cause et effectu e partir d une pr sentation crite
107. t d ores et d j int gr le m c nat comme strat gie majeure de leur d veloppement il y a dor navant une progression notable des op rations de proximit gr ce l investissement des petites et moyennes entreprises Le m c nat de proximit galement appel m c nat local est un moyen d efjacer les fronti res Gr ce son ancrage territorial les limites s estompent entre l entreprise et son environnement Le m c nat de proximit peut tre appr hend dans les deux sens Tout d abord c est le cas quand une aide est sollicit e par des associations ou des porteurs de projets de la m me ville ou de la m me r gion Mais c est aussi le cas quand une entreprise labore une politique de m c nat qui puisse tre adapt e de mani re locale Aujourd hui le m c nat de proximit a le vent en poupe En jetant un pont entre l entreprise et son environnement imm diat le m c nat confirme sa fonction de carrefour entre l int rieur et l ext rieur de l entreprise Il permet l association de ne plus tre dans une d marche de simple demandeur mais dans la construction d un v ritable partenariat On consid re couramment que le m c nat est l apanage des grandes entreprises et leurs fondations mais le m c nat de proximit a permis de d impliquer les PME Les XVI me Assises Internationales du m c nat qui ont lieu en avril 2002 ont vu na tre un nouveau Prix Adm
108. t l objet de la fondation et se 74 Article 2 de ses statuts 42 conformer aux caract ristiques de la fondation abritante De son c t l entreprise d finit par ailleurs les modalit s d action de sa fondation bourses prix subventions et constitue un comit ex cutif qui d cide de l affectation de son budget Ce comit est compos des repr sentants de l entreprise pour moiti et galement pour moiti de personnalit s ext rieures l entreprise choisies pour leur exp rience et leur comp tence dans le ou les domaines d intervention retenus 7 Ce dispositif d accueil reste particuli rement adapt pour les fondateurs qui recherchent un accompagnement des comp tences sp cialis es ou un appui sur la dur e y compris apr s leur propre disparition Etude de cas La fondation sous gide de la BNP Paribas Remise de la m daille de grand m c ne la banque BNP Paribas Comment la Fondation BNP Paribas a t elle t cr e La cr ation de la Fondation BNP Paribas en 2000 est l exemple m me des volutions pr cit es Elle est le fruit du rassemblement de l action de deux m c nes La Fondation Paribas avait t cr e en 1984 l objectif tant de mettre les savoir faire de la Banque Paribas au service de causes qui ne rel vent pas des domaines traditionnels d interventions d un tablissement bancaire Les orientations de fonds retenues l poque peuvent para tre surpr
109. ti re juridique et fiscale 1 Il sera ensuite possible de faire un tat des lieux du m c nat culturel depuis 2003 2 1 Gen se de la loi du 1 ao t 2003 Jusqu la fin des ann es 1970 le m c nat n tait ni encourag ni r ellement reconnu par l Etat La cr ation de l Admical la fin de l ann e 1979 a jou un r le primordial Ses cr ateurs ont voulu acclimater en France le concept de m c nat d entreprise tel qu il tait pratiqu ailleurs en Europe comme en Am rique du Nord et au Japon Ce n est que sept ans plus tard par une loi de 1987 que l Etat s est d cid e reconna tre le m c nat et le faire entrer dans le droit fran ais Cette derni re a homog n is le r gime fiscal des dons des entreprises en regroupant une s rie de dispositions fragmentaires et cat gorielles A l poque les particuliers et les entreprises pouvaient d j b n ficier d une r duction fiscale mais dans une moindre mesure Cependant cette loi tait jug e complexe et peu op ratoire N anmoins la d cennie 90 a t celle de a la grande ouverture Le domaine du m c nat ne se limitait plus simplement la culture mais investissait galement l action sociale ou l aide humanitaire De plus les PME c t des grandes entreprises multipliaient les initiatives Des clubs d entreprises voyaient le jour les entreprises se regroupant autour d un orchestre d un op ra ou b
110. tions artistiques b Public Les cr ations artistiques propos es peuvent s adresser tout type de public de mani re indiff renci e N anmoins les actions que les associations peuvent mener aupr s de publics d favoris s issus de quartiers ou de zones rurales sous quip s et mal pourvus en offre culturelle et artistique en leur permettant d assister aux spectacles et aux animations propos es et ou de participer l organisation m me des activit s permettent de consid rer que ce crit re est rempli c Prix Lorsque la prestation artistique ou l uvre est acquise par une collectivit collectivit s locales entreprises le crit re relatif au prix ne peut tre consid r comme un crit re de diff renciation Lorsque le public participe au financement de la prestation artistique notamment lors de spectacles les prix propos s doivent tre dans tous les cas inf rieurs d au moins un tiers au prix propos par les organismes du secteur concurrentiel et peuvent tre modul s en fonction de la situation des spectateurs d Publicit Les associations peuvent proposer des op rations d informations plaquettes de pr sentations publipostages affiches site internet etc notamment pour informer les personnes auxquelles s adressent les cr ations qu elles r alisent sans que soit remise en cause leur non lucrativit condition que les moyens mis en uvre ne puissent s assimiler de la publicit par l import
111. tique Francis Lefebvre Associations fondations congr gations 2010 2011 Levallois Editions Francis Lefebvre 2010 p 1152 Articles 238 bis du Code g n ral des imp ts 17 0 5 du chiffre d affaires ouvre droit un report de cette r duction d imp t au titre des cinq exercices suivants 2 2 Achat d uvres d artistes vivants Les entreprises qui ach tent des uvres originales d artistes vivants et les inscrivent un compte d actif immobilis peuvent d duire du r sultat de l exercice d acquisition et des quatre ann es suivantes par fractions gales une somme gale au prix d acquisition Ces sommes sont d ductibles dans la limite de 0 5 du chiffre d affaires diminu des versements effectu s en application de l article 238 bis du Code g n ral des imp ts Pour que les entreprises puissent b n ficier de cette d duction il faut que cette uvre soit expos e titre gratuit dans un lieu accessible au public A cette fin l entreprise peut soit l exposer dans ses locaux ou lors de manifestations qu elle ou un tiers organise soit dans un mus e auquel le bien est mis en d p t soit par le biais d une r gion d un d partement une commune ou un de leurs tablissements publics ou un tablissement public caract re scientifique culturel ou professionnel De plus il est pr cis que la dur e d exposition doit tre gale la p riode correspondant l exercice
112. treprises Pourtant ce sont ces derni res qui pourraient venir en aide aux petits porteurs de projet notamment dans le cadre d une politique de m c nat de proximit Des pistes de r flexion ont n anmoins t avanc es 1 Ensuite force est de constater que les petites structures se heurtent d autres probl mes comme la recherche d une visibilit maximale de la part des entreprises m c nes qui pr f rent se tourner vers des projets plus grandioses et le manque de moyens financiers pour se doter d un service enti rement d di la recherche de m c nes 2 Si Des solutions une loi inadapt e aux petites entreprises Un des grands reproches que l on puisse faire ma loi A llagon est qu elle a t r dig e pour les grandes entreprises et n est pas adapt e aux PME Robert FOHR responsable de la mission m c nat du Minist re de la culture et de la communication a d voil lors d une conf rence le 12 juin 2008 quelques unes des pistes de r flexion engag es par le Minist re concernant le m c nat d entreprise Plusieurs mesures seraient ainsi envisag es une augmentation du plafond de r duction d imp t 1 1 et une indexation du plafond en fonction du chiffre d affaires de l entreprise 1 2 1 Une augmentation du plafond de r duction d imp t La premi re piste de r flexion serait d augmenter le plafond de r duction d imp t Comme le souligne Olivier T
113. u don Tous les d tails sur waw culture gouv friculture actualites politique mecenatreflexions htm waw admical org www lemanege com 92 LES ENJEUX POUR L ENTREPRISE ETRE ASSOCIEE A UN CENTRE CULTUREL TRANSFRONTALIER ACCENTUER LA NOTORIETE DE VOTRE ENTREPRISE Le Th tre du Man ge b n cis d un impact m diatique et d un public important tant sur les plans r gional et national que sur le plan inteenational ETRE AU COEUR DE LA MANIFESTATION En devenant partenaire du Man ge l entreprise b n ficie de contraparties la possbilf d organiser des v nements de relations publiques pour les collaborateurs foumisseurs cliants de l emreprise sor es priv es ve priv es op rations sp cfiques des inviations pour les manifestations ofiiciales naugura ons premi res vemissages des tarts et acc s privil gi s aux v nements et manitestations dont l entreprise sera partenaire SENSIBILISER LES EQUIPES DE SALARIES ET DE COLLABORATEURS AUTOUR DU MANEGE Le Th tra du Man gs repr sente une occasion unique de cr er un lian pemil gi entre votre entreprise et vos clients fournisseurs et collaborateurs Votre implication dans la vie du Man ge parmet de f d rer les nergies aAA A ORAS PARTICIPER AUX DIFFERENTES OPERATIONS DE COMMUNICATION L antreorise partenaire b n cia dune pr sence sur les supports de communication et d information du Man ge afiches programmes cartons d in
114. un conseiller de l empereur Auguste Ca us Maecaenus esth te et protecteur des belles lettres qui lui laisse son nom fut en effet longtemps r serv la protection des arts et des activit s relevant du talent La notion reste aujourd hui encore difficile cerner de par son absence de d finition l gale Cependant sur proposition de la commission de terminologie du minist re r L r Lir r DT de l conomie des finances et du budget le terme m c nat a t approuv par arr t pour Haut fonctionnaire fran ais ancien directeur du cabinet du ministre des affaires culturelles et pr sident de l Admical de sa cr ation en 1980 jusqu en 2008 Association pour le D veloppement du M c nat Industriel et Commercial S ROUX Marie Aude Le m c nat d serte la culture Le Monde 25 mars 2011 p 24 4 Vid o sur www admical org d un colloque consacr aux enjeux et perspectives du m c nat en France la fin de l ann e 2010 Enqu te Admical a Quel impact de la crise sur le m c nat Arr t du 6 janvier 1989 relatif la terminologie conomique et financi re 6 tre utilis notamment dans les textes officiels Il est ainsi d fini comme le soutien mat riel apport sans contrepartie directe de la part du b n ficiaire une uvre ou une personne pour l exercice d activit s pr sentant un int r t g n ral Deux aspects permettent de distinguer le m c nat d autres pr
115. ux associations de disposer d une plus grande marge de man uvre financi re pour la r alisation de leur objet associatif Comme le souligne Robert FOHR moduler le plafond de la r duction d imp t permettrait sans aucun doute de dynamiser le m c nat des PME et des TPE et surtout de briser la conception erron e selon 107 TCHERNONOG Viviane a Les associations en France Poids profils et volutions Financements publics et priv s emploi salari et travail b n vole gouvernance CNRS Centre d Economie de la Sorbonne novembre 2007 108 AMBLARD Colas Favoriser le m c nat des petites entreprises vers un rehaussement du plafond de r duction d imp t ISBL Consultants 31 juillet 2009 1 SOALLA Lydie M c nat d entreprise vers un rehaussement du plafond de d duction d imp t ISBL Consultants 30 juin 2008 62 laquelle le m c nat d entreprise est uniquement l apanage des grandes entreprises 2 Constats Pr alablement handicap es par une loi inadapt e leurs besoins les petites structures sont galement g n es par la recherche d une visibilit maximale de la part des entreprises m c nes occultant les valeurs premi res du m c nat 2 1 De plus de nombreux organismes sont incapables de faire face l investissement que n cessite un service d di la recherche de m c nes 2 2 1 La recherche d une visibilit maximale pour les m c nes Force est
116. vitation A RER ARR EEGEN d annoncer les v nements et d assurer une veille r dactionnelle pendant leur ww lemanege com 93
117. ww lemanege com LES FOLIES JUIN 09 N d une eg de rencontres de conivilit d changes entre aristes et habitants des quartiers de Maubeuge le tswal Les Folies rassemble l ensemble de la population autour d un grand moment de f te noumissant l imaginaire collecti Rendez vous dans la villa pour assister aux concerts aux d t rentes animations perlormances th te de rue av lemanege con 91 DEVENIR PARTENAIRE DU MANEGE PARTENARIAT LOI MECENAT Une r duction de 60 de l imp t sur les soci t s La Loi n 2003 1311 du 1er ao t 2003 en faveur du m c nat ouvre de nouvelles perspscives aux entraprises qui souhaitent soutenir un v nement cultural Ele donne la possibilit dans la limta de 0 5 du chiffre d aftares hors taxes de l axarcice consid r d obtenir une r duction de 60 de l imp t sur les soci t s L entreprise peut m me d duire l exc dent des versements s au m c nat de son imp t au titre des dng exercices suivarts en respectant le plafond chaque exercices Ainsi pour un don en m c nat de 10 000 euros l entreprise b n ficie d une r duction d imp t de 6 000 euros Son apport en m c nat ne constituera au final qu une charge de 4 000 euros MONTANT DU DON REDUCTION 60 CO T ENTREPRISE dans la limte de 0 5 du CA KR CCS CL L entreorise m c ne assoc e l op ration soutenue pourra b n ficier de convepertiss dans le limia de 25 du montant total d

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