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1. en cherchant tirer le meilleur parti de l autonomie que leur laissaient les instructions officielles Cet enseignement n y tant mis en place que depuis l ann e 2000 son am nagement int rieur paraissait encore en effet imaginer et construire Pourtant une certaine lassitude tait perceptible du c t des professeurs ayant en charge P ECJS sans formation sp cifique leurs horaires d enseignements ponctuant l ann e scolaire de loin en loin dans le temps leur exp rience des deux ann e coul es laissait certains d sabus s Tant et si bien qu aucune ligne directrice ne pouvait plus tre d gag e dans les pratiques de l ECJS Jean Lur at chaque professeur l orientant vers ce qui lui semblait tre le plus utile et bien souvent vers sa propre discipline Or c est surtout en tant qu enseignement transversal que l ECJS trouve justification et lieu d tre de la m me fa on en un sens que la documentation Cette situation fut d ailleurs v cue par les documentalistes de l tablissement comme une opportunit p dagogique Car comme pour l ECJS les apprentissages documentaires ont du mal trouver leur place Jean Lur at Cela s explique par l absence de tradition p dagogique dans l histoire de son CDI et donc par la difficult de trouver des partenaires parmi les professeurs Aussi pour mettre en avant l utilit de la formation documentaire des l ves et revaloriser les dispo
2. l ves La remise jour du fonds documentaire a pu tre faite en liaison avec les enseignants pour b tir une politique d achat commune chacun nous donnant quelques suggestions A partir des informations dont nous disposions sur l offre ditoriale notre choix s est orient aussi souvent que possible vers les ditions de poches faciles compulser pour des l ves qui en seconde ont beaucoup de 16 mal chercher dans les livres La classe 3 de la CDU a alors pris une nouvelle dimension devenant de ce fait la plus actuelle du CDI 2 2 2 La n cessit d une veille documentaire sur Internet Notre budget m tant pas extensible il a fallu penser enrichir nos ressources documentaires autrement qu avec des livres et des p riodiques D autre part de nombreuses informations pouvant tre utiles pour l ECJS rel vent d une actualit tr s r cente et n ont pas encore fait l objet de publication Une veille sur Internet a donc commenc pour les documentalistes l aff t des documents qui pourraient tre pertinents pour les th mes de recherche propos s en ECJS Il s agissait de couvrir les sujets d actualit mais aussi d indexer les sites Internet jug s importants puisque nous ne sommes pas encore abonn s aux m modocnets c est nous de rep rer les sites et pages que nous estimons d int r t p dagogique De plus l ECJS encourage l utilisation des TIC Internet est alors
3. tre tabli par le documentaliste en relation avec les enseignants de discipline A cette progression de apprentissages en ECJS de la seconde la terminale peuvent se greffer de multiples autres comp tences documentaires d velopp es au coup par coup en fonction de projets interdisciplinaires plus ponctuels construction d une exposition d un site Internet pr paration d un voyage concours De plus parall lement un suivi des l ves sur trois ans en ECJS le documentaliste peut s int grer aux TPE et profiter de cet enseignement d butant en premi re pour faire r investir aux l ves d une ou plusieurs classes les comp tences d velopp es l ann e pr c dente 3 2 3 Un tremplin pour les TPE Les TPE repr sentent en effet l occasion d un transfert des apprentissages dans une nouvelle contextualisation ainsi que d un approfondissement Mich le Archambault dit 29 m me que c est un des int r ts de l ECJS que de pr parer aux TPE de premi re gr ce aux travail en partenariat avec un enseignant de discipline travail en groupe tude d un th me au travers de plusieurs sujets analys s travail de synth se finale pr sentation diverses de restitutions dossiers d bats qui sont galement en jeu Les TPE sont ainsi anticip s d s la seconde Les l ves tant pr par s pourvus devant une recherche documentaire l ECJS pourra constituer un tremplin vers les TPE
4. PECJS contexte et principes La consultation nationale des lyc ens Quels savoirs enseigner au lyc e conduite par Philippe Meirieu en 1998 a mis en vidence un souhait tr s fort des l ves de d battre sur des questions de soci t Travaillant sur le plan des savoirs le philosophe Edgar Morin lui aussi partie prenante de la consultation voulait quant lui valoriser au moment de mettre en place la r forme des lyc es l interdisciplinarit De ces deux attentes et au regard de l augmentation des incivilit s dans les tablissements scolaires et de la distance croissante entre la jeunesse et le monde politique alors soulign e par les m dias na t l ECJS De fait l ECJS s inscrit dans la continuit de l ducation civique des coll ges et dans la perspective du travail autonome qu implique la mise en place des TPE cens s en remobiliser les comp tences Mais plut t que d enseigner la notion de citoyennet chose solidement faite au coll ge il s agit de la faire red couvrir de mani re tr s concr te au travers de sujets propos s aux l ves ou par eux Car l ECJS induit le refus d une p dagogie frontale au b n fice de m thodes dites actives de construction autonome des savoirs Ce changement d approche p dagogique Sexplique puisque la citoyennet n est pas un tat mais une conqu te permanente elle ne peut tre transmise comme objet d tude disciplinaire mais doit
5. 30 DEUBEL Philippe POUZOLS Serge ECJS pour la classe de seconde DEES mars 2001 n 123 p 31 25 Au fur et mesure de nos rem diations aux probl mes et besoins des l ves points sur l argumentation la d finition de l incivilit la m thodologie du d bat nous avons per u la transformation d une opinion spontan e en opinion raisonn e L enseignant de SES et mo m me estimons alors que l objectif majeur a t atteint Les objectifs disciplinaires notion d exclusion de RMI RMA de ch mage de seuil de pauvret de politique int rieure documentaires d limiter le sujet recherche documentaire raisonn e tri de l information argumentation et transversaux d veloppement de la citoyennet responsabilit coute et respect de l autre principaux ont t r unis et remplis Quant l valuation individuelle des l ves la difficult est de juger l oral et le d bat mais aussi tout un processus d acquisition de comp tences et de connaissances C est le professeur de SES qui a not cette classe valuant la partie de recherche au CDI la participation et l argumentation dans le d bat J ai eu l occasion d valuer une autre classe dans une autre circonstance ou plut t de permettre l auto valuation des l ves au moyen d une grille crit ri e mais je n ai ici pas pu y participer Je crois cependant que malgr cela les l ves ont bien per u que je repr sent
6. Il est d ailleurs probable si l on en croit les coll gues concern s que les documentalistes du lyc e Jean Lur at puissent collaborer aux TPE d s la rentr e prochaine gr ce notre participation aux r unions pr paratoires de fin d ann e et la confiance qui commence na tre en nos comp tences p dagogiques t moignage de notre action sur l ECJS 32 ARCHAMBAULT Mich le Accompagner les lyc ens dans leurs recherches en ECJS et dans les TPE en ligne Disponible sur lt URL http www ac strasbourg fr microsites docu 3avril MmeARCHAMBAULT6PEDAGLYCEE doc gt consult le 05 01 04 30 Conclusion ECJS et apprentissages documentaires ont beaucoup gagner s appuyer l un sur l autre dans l absolu puisqu ils ont des objectifs et une d marche communs mais aussi dans le contexte particulier du lyc e Jean Lur at puisque les professeurs peinent appliquer la lettre leurs missions p dagogiques pour ces deux enseignements transversaux Le projet d association p dagogique initi par l quipe des documentalistes cette ann e scolaire 2003 2004 a pu le d montrer malgr des difficult s de mise en place de partenariats interdisciplinaires construits dans la dur e Les enseignants documentalistes ont ainsi r ussi rendre visible leur utilit p dagogique et leurs comp tences sp cifiques initier l int gralit des classes de seconde la recherche documentaire s int
7. Il suppose en outre un suivi serr l actualit et donc une implication importante de l enseignant Mais l ECJS n tant pas une discipline elle a du mal s imposer dans les plans de formation acad mique r v le Jacques Guin pr sident du groupe d experts de l ECJS Or sans formation sp cifique il semble que de nombreux professeurs craignent de se lancer dans l enseignement de l ECJS tel que pr conis par les textes 1 2 2 Une dotation horaire peu adapt e Goutte d eau dans les emplois du temps puisqu il correspond pour les l ves deux heures mensuelles soit seize heures seulement par an ce rythme d enseignement ne correspond pas celui du projet qu il est cens soutenir Il est difficile pour les l ves de remobiliser leur d marche de recherche tous les quinze jours et de tenir le fil conducteur jusqu au bout Ces activit s ponctuelles leurs paraissent artificielles et d cousues Cette ann e certains professeurs ont d autant plus de difficult s mener bien ces s ances bimensuelles qu ils ont en responsabilit des classes dans lesquelles ils n enseignent g GODEFROY Kristel TOZZI Michel Enseigner le d bat quelle formation Les cahiers p dagogiques f vrier 2002 n 401 p 30 2 MATHIEU Mathilde Au lyc e le d bat politique tourne court Le monde de l ducation f vrier 2002 n 300 p 63 pas par ailleurs Ils rencontrent donc tous les quinze jours de
8. documents que les classes pr c dentes n avaient pas rang s leur place Pour y rem dier il s agirait de r server un moment en fin d heure pour remettre les documents en place et d espacer un peu plus les horaires entre deux classes 24 Par ailleurs les l ves ont sembl appr cier ces conditions de travail inhabituelles dans le lieu CDI avec plus de libert de mouvement et d changes avec les camarades Il s agissait finalement d un apprentissage par exploration ou d couverte puisque l l ve bien que guid laborait lui m me un dispositif de recherche par le choix des mots cl s des notices et des documents Enfin l ensemble des professeurs ayant en charge l ECJS a pu appr hender la possibilit d un travail interdisciplinaire avec les documentalistes et percevoir nos comp tences p dagogiques Leur regard a commenc changer sur les documentalistes et le CDI 3 1 2 Evaluation de la s quence compl te en ECJS Avant d valuer l int gralit de la s quence r ussie d velopp e en deuxi me partie il convient de faire le bilan de la deuxi me s ance d di e la recherche d information sur Internet puisque un grand nombre de classes a pu en b n ficier le lundi et le mardi Une majorit d l ves n avait pas l habitude d utiliser Internet quant la plupart des autres ils n avaient pas de strat gie de recherche ni de m thode de tri raisonn de l information
9. information Paris Nathan 2002 128 NOUVEL Philippe Evaluation en ECJS pistes de r flexion en ligne Disponible sur lt URL http wwww ac bordeaux fr Pedagogie ECJS academie evalnouvel htm gt consult le 06 02 04 33 PANTANELLA Raoul Il ne suffit pas de surfer Les cahiers p dagogiques mai 2002 n 404 p 14 16 PERRUCA Brigitte L ECJS a fait ses preuves Le monde de l ducation oct 2003 n 318 p 74 76 THEROUANNE Martine Au lyc e l ECJS s essouffle et les TPE m rissent InterCDI juillet aout 2003 n 184 p 52 54 WRONKE Dalila Le r le du professeur documentaliste dans la mise en place de l ECJS en Lyc e Professionnel M moire professionnel Montpellier IUFM 2003 33 p 34 Annexes Annexe 1 Programme de l ECJS en classe de S CONAE esse v eue Il Annexe 2 Les professeurs responsables de l ECJS au lyc e Jean Annexe 3 Exemples de sujets et probl matiques propos s en seconde au lyc e Jean Annexe 4 S ance d initiation la recherche documentaire VI Annexe 5 Fiche d aide la recherche sur Annexe 8 S ance de recherche d information sur Internet X Annexe 9 Fiche d aide la recherche sur TEME E sica e aa ia XI Annexe 10 Fiche de liaison Professeur s Documentaliste XII 35 Les th mes au programme de l ECJS en seconde Quatre th mes servent d entr e dans le programme de l
10. lectionner un site ou une page Web en fonction des indices de cr dibilit observ s dans l adresse url D roulement Contextualisation et consignes Les quatre tapes de la recherche d information sur Internet 15 min Mise en activit les l ves par groupes de recherche travaillent sur Internet et s lectionnent les sites estim s les plus pertinents 25 min notation des r f rences des sites sur le cahier classeur d ECJS les l ves justifient oralement leurs choix 10 min Temps de conclusion 2 min La recherche documentaire sur Internet Un moteur de recherche L exemple de Google Google Images Groupes R pertoire Recherche avanc e Pr f rences Recherche Google J ai de la chance Outils linguistiques Rechercher dans Web Pages francophones C Pages France Un annuaire l exemple de Yahoo YAHOO Guide Web Classement th matique de sites Web Actualit s et m dias Journaux T l vision M t o Commerce et conomie B2B Shopping Emploi Immobilier Sant Di t tique M decine Thalasso Enseignement et formation Primaire Secondaire Sup rieur Institutions et politique Minist res Droit Politique Sciences et technologies Animaux Astronomie Physique Les suffixes d une adresse Internet Sports et loisirs Foot Tourisme Auto Moto Jeux Art et culture Litt rature Cin ma Musique BD Cl
11. men s autour de la premi re s ance d initiation n en taient finalement pas v ritablement 26 puisque les documentalistes sont essentiellement intervenues Si leur int r t aupr s des l ves est vident aupr s des professeurs il a principalement consist en la promotion et la d monstration de nos comp tences p dagogiques qu ils connaissaient peu Nous verrons que cela a quand m me eu une incidence au sein de l tablissement D autres associations avec les professeurs ayant en charge l ECJS ont n anmoins connues visiblement plus de succ s Mais nous avons parfois regrett un manque de concertation entre partenaires Or il est n cessaire de comprendre les diff rentes attentes des professeurs afin de pouvoir d finir avec exactitude le r le de l enseignant documentaliste Aussi J ai eu l id e de mettre en place d sormais des fiches de liaisons professeurs documentalistes qui permettent de formaliser de contractualiser m me l organisation d une collaboration p dagogique Ces feuilles de route ou fiches navettes ne remplacent pas la concertation mais elles la guident et permettent dialogue et meilleure compr hension des comp tences de chacun Elles sont d sormais ent rin es dans les pratiques du CDI En ce qui concerne les partenariats r ussis 1l faut constater qu ils reposent essentiellement sur la concertation et la pr paration commune des s ances autour d objectifs d finis ensemb
12. tous et de tol rance de l autre La prise de conscience de la n cessit de r gles de modes de r gulation pr cis pour d battre concours aussi cet apprentissage de la citoyennet Malheureusement je n ai pu voir l aboutissement de cette s quence au travers du d bat car le professeur de discipline a d organiser cette s ance pendant ses horaires de SES pour disposer d assez de temps en dehors donc de mes heures de pr sence dans l tablissement Celui ci m a cependant expliqu que le d bat avait bien fonctionn malgr une timidit de certains l ves qu il a fallu encourager prendre la parole mais le fonctionnement du d bat argument avait t bien assimil par les l ves qui ont dans l ensemble jou le jeu 2 4 3 S associer avec le documentaliste s est r v l une n cessit p dagogique Au travers de l exemple de s quence p dagogique issue d un partenariat r ussi on peut logiquement d duire que s associer avec le documentaliste s est r v l une n cessit 2 BUCHETON Dominique Trois bonnes raisons pour d battre l cole Les cahiers p dagogiques f vrier 2002 n 401 p 38 22 p dagogique En effet c est au travers de ce type d association que peut tre r alis l ensemble des exigences r ciproques de ces deux enseignements transversaux ECJS et apprentissages documentaires Se priver l un de l autre n aurait sans doute pas permis
13. tre construite et appropri e par l l ve Pour ces m mes raisons l ECJS n est pas consid r e comme une discipline mais comme un enseignement lequel ouvre une perspective r ellement largie par rapport ce que les l ves ont v cu avec l ducation civique C est d ailleurs une v ritable rupture qui a t voulue en seconde avec la continuit initi e au coll ge puisque l ECJS est pens pour cette classe comme un espace de libert qui favorise son appropriation critique Mais il semble que l esprit et les fondements p dagogiques de l ECJS r pertori s par les textes officiels ne soient pas toujours en ad quation avec les r alit s mises en place sur le terrain Peut tre parce que ses contenus et m thodes sont peu familiers aux enseignants l ayant en charge Travaux Personnels Encadr s Minist re de la jeunesse de l ducation nationale et de la recherche Programme des lyc es Education Civique Juridique et Sociale en classe de seconde g n rale et technologique en ligne Bulletin officiel de l Education Nationale hors s rie n 6 du 29 ao t 2002 Disponible sur lt URL http www education gouv fr bo 2002 hs6 default htm gt consult le 10 02 2004 FRANCE Direction de l Enseignement Scolaire L ducation civique juridique et sociale au lyc e Paris Minist re de l Education Nationale universit d automne nov 1999 1 1 2 Un enseignement constru
14. un outil de recherche privil gi que nous essayons de structurer modestement en enregistrant quelques sites fondamentaux dans les favoris et en les indexant dans la base du logiciel documentaire BCDI Ces sites repr sentent alors des pistes et points d ancrages qui permettent de ne pas perdre de vue les objectifs de la recherche de ne pas naviguer sans but Mais surtout ils aident l l ve authentifier et valider ses choix face la surinformation sur Internet ce sont des ressources certifi es par les documentalistes Cette veille documentaire sur Internet est donc n cessaire pour enrichir le fonds documentaire de nouvelles ressources valides mais simplement distantes 2 3 Une initiation la recherche documentaire effective pour toutes les secondes 2 3 1 Les bases fondamentales premi re s ance Une fois v rifi e la disponibilit de ressources pertinentes pour que les recherches des l ves n aboutissent pas au silence documentaire et ayant pris connaissance des diff rents th mes choisis par les l ves ou les professeurs la premi re s ance de recherche documentaire pour l ECJS peut commencer Les sujets de recherches sont tr s vari s souvent d j sous la forme de probl matique par exemple au sujet des OGM et des lois sur la 20 Classification D cimale Universelle 3 Technologies de l Information et de la Communication 7 ALAVA S raphin Autoroutes de l information et apprentissa
15. 31 MAHIEU Pierre Travailler en quipe Paris Hachette ducation 1992 Nouvelles approches p dagogies pour demain MARTINETTL Fran oise GUILLON Martine LE GUENNEC Rozenn et al Education civique juridique et sociale de la vie en soci t la citoyennet lyc e classe de seconde Nice CRDP 2001 MATHIEU Mathilde Au lyc e le d bat politique tourne court Le monde de l ducation f vrier 2002 n 300 p 62 63 Minist re de la jeunesse de l ducation nationale et de la recherche Programme des enseignements de la classe de seconde g n rale et technologique Education Civique Juridique et Sociale en ligne Bulletin officiel de l Education Nationale hors s rie n 6 du 31 ao t 2000 Disponible sur lt URL http www education gouv fr bo 2000 hs6 default htm gt consult le 06 10 2003 Minist re de la jeunesse de l ducation nationale et de la recherche Programme des lyc es Education Civique Juridique et Sociale en classe de seconde g n rale et technologique en ligne Bulletin officiel de l Education Nationale hors s rie n 6 du 29 ao t 2002 Disponible sur lt URL http www education gouv fr bo 2002 hs6 default htm gt consult le 10 02 2004 MONTHUS Marie Apprendre l autonomie au CDI Paris Hachette ducation 1997 P dagogies pour demain MORANDI Franc Mod les et m thodes en p dagogie Paris Nathan 1997 128 MORIZIO Claude La recherche d
16. 7 p 99 8 MORIZIO Claude La recherche d information Paris Nathan 2002 128 p 120 20 convaincre les enseignants de l utilit de notre association tout au long du projet d enseignement de l ECJS N anmoins les r ticences que j avais d j senties chez certains coll gues ont ici ressurgies ls estimaient que ces deux s ances avaient t enrichissantes mais suffisantes pour leurs l ves Ils souhaitaient d autre part poursuivre de fa on autonome leur enseignement bien souvent pur de toute recherche documentaire Avec ceux l je n ai pu davantage poursuivre mon travail J ai cependant r ussi prolonger plus ou moins longuement ma collaboration p dagogique avec quelques professeurs Bien souvent c tait les professeurs de SES qui acceptaient le plus volontiers mon implication dans le projet d ECJS Un exemple de s quence p dagogique r ussie avec un enseignant de SES peut d ailleurs par exemple tre rapport 2 4 Un exemple de s quence issue d un partenariat r ussi 2 4 1 Un travail en quipe Ce n est qu apr s les deux premi res s ances p dagogiques que j ai r ellement commenc sentir qu tait en train de se mettre en branle un v ritable travail d quipe Jusqu alors je n tais que l instigatrice de ces collaborations interdisciplinaires laquelle proposait de d velopper des comp tences documentaires chez les l ves en lien avec l ECJS mais sans r elle
17. Civique Juridique et Sociale en classe de seconde g n rale et technologique en ligne Bulletin officiel de l Education Nationale hors s rie n 6 du 29 ao t 2002 Disponible sur lt URL http www education gouv fr bo 2002 hs6 default htm gt consult le 10 02 2004 supposent donc un changement dans le mode d apprentissage pour l enseignant oblig de sortir de sa discipline C est peut tre ce certain d s quilibre pour l enseignant qu entra ne un changement de positionnement p dagogique qui le fait parfois h siter suivre les seules recommandations des textes officiels Pour l enseignant documentaliste au contraire ce type de m thode p dagogique active est familier S appuyant sur la construction des apprentissages documentaires chez l l ve et privil giant l actualit les m thodes de l ECJS recoupent les objectifs p dagogiques des documentalistes Avant cette ann e scolaire les professeurs du lyc e Jean Lur at n en avaient pas conscience 1 1 3 Deux enseignements transversaux Les contenus que nous venons d voquer ne d signent a priori aucun sp cialiste l ECJS C est un enseignement transversal c est dire que comme les apprentissages documentaires il fait appel des notions d velopp es par chaque discipline puisqu elles s accordent toutes essayer de former des citoyens Tous les professeurs peuvent donc tre amen s l enseigner c est pourquo
18. ECJS a fait ses preuves Le monde de l ducation oct 2003 n 318 p 76 p dagogique et d velopper chez l l ve des comp tences documentaires le professeur documentaliste a besoin de s associer avec ses coll gues autour d une d marche de projet De plus de m me que pour les sciences conomiques et sociales les apprentissages documentaires sont un enseignement r cent qui compte peu de professeurs et qui a besoin de creuser sa place leur rapprochement pourrait renforcer leurs importances r ciproques dans l tablissement et pourrait se r aliser au travers de l ECJS Ces deux enseignements transversaux que sont l ECJS et les apprentissages documentaires ont en effet tout gagner s appuyer l un sur l autre au moment o ils connaissent tout deux des difficult s de mise en place au lyc e Lur at comme nous allons le voir 1 2 Aux difficult s de leurs mises en place Jean Lur at 1 2 1 Absence de formation sp cifique pour l ECJS Il appara t que les professeurs se retrouvent tr s d munis face l ECJS qui leur demande un positionnement p dagogique inhabituel Beaucoup souhaiteraient une formation continue plus importante d autant que de nombreux enseignants sont mal pr par s et bien souvent mal laise avec la conduite d un d bat D autre part le programme d ECJS aborde des notions juridiques et abstraites l galit repr sentativit dont la ma trise ne s improvise pas
19. La s ance a donc t utile tous Cependant les l ves ont manifest une certaine pr cipitation manipuler Internet bien que nous ayons parl des mots cl s des quations de recherche des moteurs et annuaires de recherche Cette difficult r sulte sans doute de l habitude personnelle qu ils ont d utiliser les TIC sans objectif v ritable La s quence mise en place avec le professeur de SES quant elle a eu un impact positif sur les l ves car elle se pla ait sous le signe de l accompagnement du diagnostic des besoins et de l aide la r solution des situations probl mes Les l ves taient en posture d autonomie de travail de groupe et de responsabilisation mais toujours encadr s et soutenus par leur enseignant de discipline et mot m me Par ailleurs puisque c est essentiellement partir de leur propre recherche que les l ves peuvent construire leur argumentaire il tait important de trouver une probl matique compr hensible et utilisable pour tous En effet jai pu observer dans d autres classes que plusieurs probl matiques parfois tr s diff rentes avaient t distribu es chaque groupe d l ves Il semble pourtant que cela soit incompatible avec l organisation d un d bat collectif sur un m me th me C est donc certainement gr ce l attribution d une probl matique commune que nous avons pu aller jusqu la mise en place du d bat argument
20. S ont r pondu notre sollicitation et sont venus discuter des modalit s de notre premi re intervention p dagogique ou au moins d cider d une date et d un horaire possible C est ce moment l que nous nous sommes aper ues de la diversit de leurs projets 18 DALLIER Annick Le CDI au c ur de la r novation Les cahiers p dagogiques mai 2002 n 404 p 32 35 13 LIQUETE Vincent Les TPE sont ils solubles dans les CDI Les cahiers p dagogiques mai 2002 n 404 p 30 31 15 d enseignement de l ECJS et bien souvent du peu de consid ration reconnu aux exigences documentaires Pourtant une importante majorit de professeurs a paru heureuse d une proposition de partenariat p dagogique et de la mise en place d une initiation la recherche documentaire pendant laquelle ils souhaitent souvent r apprendre eux m mes des bases fragiles Rassur s ou soulag s de ne pas tre seuls face cet enseignement beaucoup ont vu dans notre demande de collaboration un recours utile Cependant la plupart des enseignants de notre lyc e ne se fait pas illusion sur l tat du fonds documentaire du CDI qu ils ont un temps t amen s fr quenter Ils croient plus volontiers l utilisation par les l ves des ressources propos es sur Internet Mais ils sont agr ablement surpris d tre soutenus dans leur enseignement transversal par les enseignants documentalistes ce qui tait peu le cas auparavant C est
21. SOMMAIRE Introduction 1 Deux enseignements mal reconnus 1 1 Des textes officiels d ECJS face aux comp tences documentaires 1 1 1 Un enseignement nouveau l ECJS contexte et principes 1 1 2 Un enseignement construire contenus et m thodes 1 1 3 Deux enseignements transversaux 1 2 aux difficult s de leurs mises en place 1 2 1 Absence de formation sp cifique pour l ECJS 1 2 2 Une dotation horaire peu adapt e 1 2 3 Les cons quences 1 3 Des besoins r prim s pour les l ves 1 3 1 Les l ves de seconde et le besoin d expression 1 3 2 Construire sa citoyennet 1 3 3 Une d motivation effacer 1 4 Le cas comparable de la p dagogie documentaire 1 4 1 Un enseignement difficile mettre en place Jean Lur at 1 4 2 La cons truction de comp tences parall les l ECJS 1 4 3 La naissance d un besoin s associer 2 Initier un partenariat 2 1 Une opportunit saisie par les documentalistes 2 1 1 Contextualiser l initiation la recherche documentaire en seconde 2 1 2 Cr er des situations authentiques de recherche d information 2 1 3 Des r actions mitig es de l embarras l enthousiasme 2 2 En amont pallier la pauvret du fonds documentaire 2 2 1 L urgence de r actualiser le fonds documentaire 2 2 2 La n cessit d une veille documentaire sur Internet 2 3 Une initiation la recherche documentaire effective pour toute
22. a classe de seconde Citoyennet et civilit Citoyennet et int gration Citoyennet et travail Citoyennet et transformation des liens familiaux A partir du travail sur l un ou plusieurs de ces th mes au choix les sept notions suivantes doivent tre abord es et avoir re u une premi re d finition Civilit Int gration Nationalit Droit Droits de l homme et du citoyen Droits civils et politiques Droits sociaux et conomiques 36 ECJS Professeurs ayant en responsabilit l ECJS au lyc e Jean Lur at AURIOL Marie 519 Organisation Gestion BALENT Andr 601 608 610 Histoire G ographie BAZIRIES Denis 503 605 Histoire G ographie BIRNBAUM Gilles 504 505 606 Histoire G ographie BORDES Eliane 507 704 711 Histoire G ographie CARDUS Nicolas 511 517 603 611 Histoire G ographie COSTA Catherine 702 S E S DELGADO Eliane 622 ESP1 ESF FERRAGU PAUERS Dani le 510 518 515 Espagnol LV1 FI VRE Christian 701 Philosophie GALLERAND Alain 703 Philosophie GARCIA Patrick 520 521 624 807 Eco Gestion GENTILHOMME Fran ois 602 709 710 Histoire G ographie GERMA Fran oise 502 506 509 609 Histoire G ographie KRILOW ROUSSEL Fabienne 708 S E S NEGRE Gilbert 501 S E S NORMAND Guy 516 705 712 Histoire G ographie POUPARD Caroline 623 907 Lettres His
23. a technique de consultation du logiciel et de traduire une recherche en mots cl s La s ance prenait la forme d une visite du CDI suivie d une recherche par groupe sur BCDI Ces objectifs taient certes ambitieux beaucoup de comp tences d velopper ou r activer en un minimum de temps mais l quipe des documentalistes s tait mise d accord sur un point essayer de synth tiser en cette premi re s ance n goci e avec l ensemble des professeurs les points fondamentaux d une recherche simple au CDI Les l ves devaient tre capables la fin de l heure de retrouver dans le CDI le document qui se rapprochait le plus de leur th me de recherche en passant par le logiciel Mais au fur et mesure des s ances jen ai fait voluer le d roulement J ai notamment cr des fiches d exercices qui amena ient les l ves tre plus acteurs de leurs apprentissages et permettaient d valuer s ils taient effectivement capables en fin d heure de trouver le document le plus pertinent pour leur recherche Cette mise en activit dont les objectifs atteindre taient simples bien que fondamentaux rendait les l ves visiblement satisfaits de leur r ussite J ai galement tent de diviser les demi groupes en nouveaux demi groupes pour que chaque l ve puisse effectuer une recherche seul sur BCDI Mais afin d am liorer plus significativement le fonctionnement de cette premi re s ance je me suis fina
24. ais un professeur part enti re galit avec leur professeur de discipline 3 1 3 Evaluation des partenariats interdisciplinaires Il est manifeste que la qualit des diff rents partenariats interdisciplinaires mis en place plus ou moins longuement a t in gale De plus l influence de ces partenariats se lit toujours dans la dur e aussi il est encore difficile d en faire un bilan pr cis En tant que professeurs documentalistes nous avons apport aux enseignant responsables de l ECJS la possibilit de donner du sens aux apprentissages transversaux et de mettre en pratique les instructions officielles N anmoins un v ritable travail d quipe requiert une implication r ciproque et des attentes communes C est pourquoi de nombreux partenariats ont t extr mement provisoires Pour convaincre les enseignants qu un travail interdisciplinaire s appuyant sur la recherche documentaire va leur faire gagner du temps pour un travail sur les contenus disciplinaires puisque c est ainsi que beaucoup travaillent dans notre tablissement il s agit notamment de faire preuve d une bonne connaissance des programmes pour pouvoir argumenter et justifier de notre intervention un moment pr cis Il appara t pourtant que cela ne suffit pas toujours modifier les pratiques p dagogiques habituelles des professeurs malgr un besoin manifeste diagnostiqu en ECJS au lyc e Jean Lur at Les partenariats
25. aloir son r le p dagogique sans collaborer avec un autre professeur et qu en retour le professeur ayant en charge l ECJS a de grandes difficult s mettre en place un enseignement applicable et g n rateur de sens pour l l ve la n cessit de s associer l un l autre s impose peu peu Ainsi chacun des partenaires pourra honorer ses missions p dagogiques recommand es par les textes officiels De plus l int r t et le sens de h p dagogie documentaire comme ceux de P ECJS appara tront plus clairement aux yeux des l ves jusqu rayonner peut tre sur l ensemble de la communaut ducative du lyc e Jean Lur at L objectif est du moins de faire voluer le regard de tous sur ces enseignements transversaux en r pondant un besoin r ciproque 2 Initier un partenariat 2 1 Une opportunit saisie par les documentalistes 2 1 1 Contextualiser l initiation la recherche documentaire en seconde Le professeur documentaliste nouvellement arriv dans l tablissement et mot m me professeur documentaliste stagiaire avons d cid d informer l ensemble des enseignants ayant en charge l ECJS de notre volont d association par des courriers personnalis s laiss s dans les casiers en salle des professeurs Une r union permettant tous ces professeurs de se rencontrer et de d finir ensemble les modalit s d enseignement de ce dispositif aurait t souhaitable mais n a pas pu
26. assement g ographique Pays Europe France Paris R f rences et annuaires Dictionnaires Annuaires Cartes Atlas Soci t Enfants Gastronomie Rencontres Sciences humaines Arch ologie Histoire Psychologie Retrouvez la signification des suffixes com us edu fr gouv be gb ac nom de l acad mie ca org net parmi la liste suivante Activit s p dagogiques au CDI Fiche de liaison PROFESSEURS DOCUMENTALISTES LE CADRE DE LA S ANCE e Professeur s Discipline s e Classe concern e Effectif ECJS TPE Autre eCalendrier S ance 1 groupe 1 groupe 2 45 Autres S ANCES mi uinememeneme n LA RECHERCHE DES L VES Individuelle a Par groupes eTh mes Choisis A aeia A Re cs a a aE Sous th mes ruaid mens te E O A s Objectifs I oirne era anaE Outils utilis s Apprentissages documentaires n cessaires BCDI Internet Usuels Fonds documentaire LA REALISATION ATTENDUE e Production expos dossier r sum nusus s eseese seese ean ere eoe ean ere earras e Date de restitution s s eses e Evaluation envisag e uen iuinememenenrs DATE DE CONCERTATION AVEC LE PROFESSEUR DOCUMENTALISTE 46
27. c est que cela correspond un besoin pour l l ve C est l entr e au lyc e que commence v ritablement se construire l opinion personnelle et bien souvent la conscience politique D autre part les l ves de seconde ou de premi re ont un grand besoin de s exprimer d expliquer aux autres ce qu ils ressentent et pensent ils ont besoin d tre cout s et pris au s rieux Ils entrent dans l ge o le besoin d autonomie se fait pressant et o l appartenance au groupe devient n cessaire L ECJS r pond tous ces besoins expression personnelle au travers du d bat construction de la conscience politique au travers des contenus abord s autonomie au travers des recherches documentaires qu ils apprennent mener mais aussi travail en groupe De m me les apprentissages documentaires peuvent rench rir ces besoins d expression et d autonomie L l ve devrait donc s panouir dans ce dispositif p dagogique pens pour lui 10 DUPONT Fran oise On argumente Les Cahiers p dagogiques f v 2002 n 401 p 43 1 3 2 Construire sa citoyennet S appuyant sur l affirmation selon laquelle on ne na t pas citoyen mais on le devient cet enseignement s ins re dans les dispositifs d ducation la citoyennet d j existants Conseil de la Vie Lyc enne heure de vie de classe A l entr e au lyc e l appropriation active et int rioris e de la notion
28. communautarisme 20 La violence routi re 21 Immigration et int gration 22 Le journal t l vis 23 La corruption 24 Arm e et citoyennet 25 La t l r alit 26 L incivilit dans mon quartier 38 27 28 29 30 31 L incivilit dans le milieu scolaire L incivilit dans le sport L incivilit dans les stades L incivilit et la drogue Incivilit routi re et code de la route S ance d initiation la recherche documentaire Modalit s de la s ance e Classe de seconde en demi groupe au CDI pour une heure e Cadre de l ECJS e Des pistes de recherche ont t distribu es lors de la s ance pr c dente aux l ves en ECJS Les l ves doivent aujourd hui fixer leur choix et commencer la recherche Objectifs 39 L l ve doit tre capable d identifier les diff rentes ressources qui lui seront utiles pour l ECJS au CDI de comprendre le mode de classement des documents de retrouver un document gr ce sa cote de faire une recherche par th me avec BCDI2 comprendre la technique de consultation du logiciel traduire la recherche en mots cl s construire une quation avec les op rateurs bool ens D but de cours Contextualisation et consignes 5 min D roulement 1 Les diff rentes ressources documentaires du CDI utiles l ECJS 2 Retrouver un document dans le CDI classification et cote 10 min 3 BCDI2 commentaire de la fiche
29. d aboutir un r sultat satisfaisant n1 d ailleurs de r pondre aux recommandations officielles Le partenariat ECJS documentation aura donc eu des orientations diverses entre semi chec et r ussite Il s agit maintenant d valuer les fruits de cette collaboration interdisciplinaire 23 3 Les fruits de la collaboration interdisciplinaire 3 1 Le bilan des activit s p dagogiques 3 1 1 Evaluation des s ances d initiation Globalement il semble que l on puisse estimer que l ensemble des s ances d initiations effectu es a connu le succ s Nous avions au pr alable de ces s ances reconnus plusieurs crit res qui devaient nous permettre d valuer leur r ussite ou leur chec une fois r alis es Il s agissait d abord de pouvoir travailler avec l int gralit des classes de seconde l int r t tait surtout nous l avons vu de proposer une premi re formation documentaire touchant tous les l ves afin de favoriser un minimum d autonomie et de faire dispara tre toute appr hension devant l ventualit d une recherche au CDI Ce premier crit re est d ores et d j rempli puisque l quipe des documentalistes a travaill avec chacune des demi classes des vingt secondes de Jean Lur at On peut donc consid rer que tous les l ves de seconde ont pu construire des bases fondamentales de recherche documentaire Un deuxi me crit re de r ussite tait l augmentation du taux d u
30. de citoyennet est un des objectifs ndamentaux faisant suite une citoyennet plus passive octroy e au coll ge Il s agit v ritablement d s la seconde et jusqu en terminale de consolider la construction citoyenne de l l ve L ECJS par ses modalit s la recherche la lecture E tri d information pour d gager un argumentaire le d bat entra ne bien apprentissage et int gration des conditions d acc s la citoyennet Cette notion est m me v cue travers ce dispositif au travers du d bat par exemple puisque l change et la r gulation des relations interindividuelles participent de sa construction A Jean Lur at les r alisations des ann es pass es ayant t d cevantes en ECJS des professeurs estiment que les l ves ne sont pas en mesure de parvenir aux objectifs ambitieux qui sont vis s d s la seconde Mais l quipe des documentalistes essaie de convaincre ces professeurs en argumentant qu un travail en quipe interdisciplinaire pourrait y rem dier car c est aussi parce que les l ves n ont pas encore acquis ces comp tences qu il est indispensable de les aborder et de mettre en place les conditions de leur apprentissage et de leur ma trise progressive en favorisant notamment recherches documentaire et organisation du d bat 1 3 3 Une d motivation effacer Pour les l ves l ECJS se pr sente comme une discipline suppl mentaire dont le
31. documents Pour retrouver un livre dans le CDI je dois relever son titre le nom de l auteur et la cote Pour retrouver un p riodique je dois noter son titre son num ro et sa date de parution Initiation la recherche documentaire 1 A quel domaine de connaissances appartiennent les classes CDU suivantes Ex 1 Philosophie 2 Cherchez les documents qui correspondent aux cotes suivantes et notez leurs titres et auteurs 41 3 Observez cette notice de document issue de BCDI S Notices Edition Fiche modifi e 137 13 Mots cl s cl s P riodique Collection Le Monde de l ducation Date 02 2002 Nb Exe 1 1 exemplaire s disponible s En service Le document est t il r cent seen nee se nessssecceeeneeneenesen e Peut on le consulter ou Sa AJOUT Hui Toes rinri rini eR E 4 Notez les r f rences des documents que vous avez s lectionn s dans BCDI Livre TITRE AUTEUR COTE P riodique TITRE DU PERIODIQUE NUMERO TITRE DE L ARTICLE DATE Initiation la recherche documentaire Fiche d exercices r capitulatifs 5 A quel domaine de connaissances appartiennent les classes CDU suivantes Ex 1 Philosophie 3 7 9 6 Cherchez les documents qui correspondent aux cotes suivantes et notez leurs titres et auteurs 42 7 Associez le besoin d information l outil qui lui correspond Je veux comprendre l
32. e disciplinaire et doit accompagner la construction des contenus Il semble donc que s associer l enseignement de l ECJS soit le meilleur moyen de valoriser les apprentissages documentaires La recherche d information trouve son terrain de pr dilection au lyc e partir de l ECJS et jusqu aux TPE Ainsi le documentaliste peut cr er des situations authentiques de recherche d information en s appuyant sur des enseignements qui mettent en avant la d marche documentaire 2 1 3 Des r actions mitig es de l embarras l enthousiasme A Jean Lur at comme dans bien des lyc es faute de temps de concertation suffisants institutionnalis s et inter quipes il est difficile de faire mesurer aux coll gues de discipline le temps n cessaire une recherche et de leur faire reconna tre la n cessit d un diagnostic pr alable des comp tences documentaires r elles des l ves par exemple Aussi de nombreux enseignants ayant en charge l ECJS surestiment la capacit de leurs l ves d passer les difficult s d une recherche documentaire dans le m me temps qu ils sous estiment le temps n cessaire d un apprentissage potentiel La proposition par courrier avec demande de rencontre pour un minimum de concertation des documentalistes envers leurs coll gues a ainsi entra n des r actions diverses Les uns apr s les autres de courant septembre fin octobre les enseignants responsables de l ECJ
33. e sens du sujet e Internet de recherche et trouver des mots cl s Je veux trouver un document e e Dictionnaire g n ral sur mon sujet Je veux trouver un bilan un tat des lieux e Manuel scolaire de mon sujet ou des pistes de recherches Je veux trouver des documents pour e Encyclop die approfondir mon sujet informations points de vue exemples Je veux trouver des informations e Documentaire d actualit s sur des sujets pr cis et je p riodique ou n ai pas trouv satisfaction au CDI livre 8 Notez les r f rences des documents que vous avez s lectionn s dans BCDI Livre TITRE AUTEUR COTE P riodique TITRE DU PERIODIQUE NUMERO TITRE DE L ARTICLE DATE La recherche d information sur Internet Modalit s de la s ance Classe de seconde en demi groupe au CDI pour une heure Cadre de l ECJS Les l ves ont s lectionn des documents gr ce au logiciel BCDI2 lors de la s ance pr c dente Ils doivent aujourd hui compl ter leur recherche au moyen de documents recueillis sur Internet Objectifs L l ve doit tre capable d interroger son sujet de recherche pour en d gager des mots cl s r investissement de la s ance pr c dente 43 de construire une quation de recherche sur un moteur de recherche d utiliser l arborescence d un annuaire de recherche de choisir entre moteur et annuaire en fonction de la sp cificit de son sujet de s
34. en place de l ECJS en lyc e professionnel nterCDI juillet aout 2003 n 184 p 55 57 DEUBEL Philippe POUZOLS Serge ECJS pour la classe de seconde DEES mars 2001 n 123 p 28 41 F A D B E N Comp tences en information documentation r f rentiel M diadoc d cembre 1997 FRANCE Direction de l Enseignement Scolaire L ducation civique juridique et sociale au lyc e Paris Minist re de l Education Nationale universit d automne nov 1999 FRANCE Direction de l Enseignement Scolaire La consultation sur les nouveaux programmes du lyc e Document html Paris Minist re de l Education Nationale Disponible sur lt URL http www education gouv fr bo 2002 hs5 cap3 htm gt consult le 10 02 2004 32 FONDANECHE Daniel La d mat rialisation de l crit InterCDI sept oct 2000 n 167 p 99 101 GIOUX Anne Marie Profdoc un m tier inventer Les cahiers p dagogiques mai 2002 n 404 p 23 26 GODEFROY Kristel TOZZI Michel Enseigner le d bat quelle formation Les cahiers p dagogiques f vrier 2002 n 401 p 30 32 GROUVEL Marianne nterdisciplinarit et ouverture du CDI sur son environnement culturel de la cr ation du fonds local au d veloppement de comp tences documentaires chez les l ves M moire professionnel Montpellier IUFM 2003 32 p LIQUETE Vincent Les TPE sont ils solubles dans les CDI Les cahiers p dagogiques mai 2002 n 404 p 30
35. ges documentaires Documentaliste Sciences de l information 1996 vol 33 n 3 p 137 23 FONDANECHE Daniel La d mat rialisation de l crit InterCDI sept oct 2000 n 167 p 99 17 bio thique L utilisation des d couvertes scientifiques doit elle tre limit e ou sur les lois sur la nationalit Dans quelle mesure la demande de r gularisation de leur situation administrative par les sans papiers est elle l gitime ce qui vise faciliter la recherche d arguments des l ves Annexe 3 Puisque chaque professeur a jou le jeu et a donn au moins pour cette premi re s ance des sujets de recherches aux l ves le travail des documentalistes trouve contextualisation J ai pour ma part enseign les bases de la r cherche documentaire toutes les classes de seconde ayant ECJS le lundi et le mardi en exp rimentant diverses m thodes Les toutes premi res s ances que j ai men es avaient pour objectifs de faire d couvrir aux l ves les diff rentes ressources du CDI qui leurs seraient utiles pour l ECJS Il s agissait galement de leur faire comprendre le mode de classement des documents par une description sommaire du fonctionnement de la CDU et de la cote d un documentaire La derni re partie de l heure les amenait faire une recherche simple par th me sur BCDI2 l aide d une fiche mode d emploi que nous commentions ensemble il s agissait principalement de comprendre l
36. giques N ayant pas initi d activit s p dagogiques pendant des ann es les professeurs de discipline ignorent tout de notre r le Ils peuvent simplement donner une d finition de notre m tier en creux professeur sans classe et sans emploi du temps fixe a priori sans bulletin de note remplir et sans conseil de classe tenir professeur avec CAPES mais sans programme Il s agit donc de remplir les manques de cette d finition en rendant au moins visible notre action p dagogique la face avant de notre m tier L ensemble de l quipe des documentalistes a donc choisi de s int grer aux activit s p dagogiques existantes dans la mesure du possible en faisant valoir ses comp tences professionnelles Elle esp re ainsi rem dier un besoin encore inexprim Car jusqu ici la p dagogie documentaire n tait pas consid r e comme importante dans cet tablissement on HGROUVEL Marianne Interdisciplinarit et ouverture du CDI sur son environnement culturel de la cr ation du fonds local au d veloppement de comp tences documentaires chez les l ves M moire professionnel Montpellier IUFM 2003 p 3 11 pensait plut t que la recherche et le traitement de l information sont des comp tences inn es puisqu elles n y taient pas enseign es La reconnaissance de son sens est donc gagner aupr s de tous l ves et professeurs Puisque les uns comme les autres se trouvent en situation d inco
37. grer dans des s quences d ECJS d velopper de nouveaux projets p dagogiques et impliquer des enseignants dans la politique documentaire du CDI et de l tablissement Les professeurs ayant en charge l ECJS qui ont accept de collaborer avec nous ont quant eux pu honorer les instructions officielles et favoriser le travail en quipe l esprit critique et la construction autonome des savoirs chez l l ve ECJS et apprentissages documentaires ont su mettre en vidence leur sens r ciproque aupr s des l ves et sont sortis renforc s et valoris s par leur association D s la rentr e prochaine ce partenariat p dagogique sera reconduit et forts de leur exp rience les professeurs documentalistes se dirigeront vers la participation aux TPE En outre si l on prend du recul par rapport cette exp rience de projet p dagogique men e lors de l ann e scolaire il semble qu il soit tout fait int ressant pour le documentaliste d utiliser l ECJS comme une sorte de prop deutique c est en seconde un dispositif que l on peut utiliser judicieusement pour pratiquer ce que l on appelle la piq re de rappel En effet l ECJS permet l enseignant documentaliste de r veiller les comp tences th oriquement d velopp es au coll ge et d aborder de nouvelles notions remobiliser transf rer approfondir et consolider au moment des TPE ou des PPCP d s les ann es suivantes Ainsi la continuit en
38. herche 24 ALAVA S raphin Autoroutes de l information et apprentissages documentaires Documentaliste Sciences de l information 1996 vol 33 n 3 p 138 5 Ibid 19 diriger leur navigation en notant les r f rences de leur parcours sur le Web et jeter l ancre pour pouvoir apprendre En pratique malgr les seuls quatre postes reli s Internet au CDI les l ves contraints de travailler par trois ou quatre ont montr une grande motivation Finalement seule une petite moiti des l ves avait l habitude d utiliser Internet et beaucoup avaient besoin d une telle s ance Apprendre trier et valider l information tait par exemple indispensable pour tous C est d ailleurs selon Daniel Fondan che ce vers quoi tend notre m tier La principale mission du documentaliste sera non plus d tre un passeur culturel un guide s communication mais un sp cialiste de l aide la d cision face la surinformation C est lui que reviendra le soin d aider l l ve authentifier et valider ses choix c est par son aide que passera une forme de processus de certification des donn es recueillies par l l ve Il est vrai que pour qu un usager occasionnel devienne un utilisateur averti et ou info lettr il faut qu il ait l occasion de rencontrer des m diations confirme Claude Morizio et les professeurs documentalistes repr sentent les m diateurs de l inf
39. i les circulaires de rentr es font r f rence des professeurs volontaires Pourtant dans la pratique on observe que seuls les professeurs d histoire g ographie de SES de philosophie et de fran ais souvent en liaison avec les professeurs documentalistes ont g n ralement en charge l ECJS Bien que concernant l ensemble de la communaut ducative au lyc e Jean Lur at ce sont les professeurs d histoire g ographie qui l enseignent majoritairement 53 Annexe 2 cela leur permet de r cup rer simplement une partie de la dotation horaire qu on leur a r cemment retir e Les professeurs de SES sont galement souvent volontaires car cette petite discipline ne compte que quatre mille enseignants et sa cr ation est r cente puisqu elle remonte 1969 Ces enseignants ont toujours port le r ve d un enseignement engag dans la cit sans la contrainte d un programme explique Armand Chanel professeur l IUFM de Grenoble De cette cat gorisation sch matique ressort bien que la prise en charge transversale de cet enseignement conna t de grandes limites La plus grande faille de l ECJS tient sans doute en l absence d interdisciplinarit L absence d interdisciplinarit est galement une des grandes failles du lyc e Jean Lur at o les professeurs sont peu habitu s travailler en quipe Or pour remplir sa mission 6 Science Economique et Sociale i PERRUCA Brigitte L
40. interaction avec son enseignant d origine Il me fallait d abord tre accept e et reconnue comme un partenaire p dagogique pour pouvoir monter une s quence en quipe impliquant concertation r flexion commune et partage des enseignements Une fois que les l ves ont eu avanc raisonnablement leurs recherches et recueilli quelques documents le professeur de SES et mor m me avons r fl chi la meilleure fa on de leur venir en aide pour qu ils puissent poursuivre jusqu la mise en place du d bat le but ultime Il s agissait de bien cerner leurs besoins pour qu ils construisent gr ce notre accompagnement leur argumentation C est ensemble que nous avons construit la suite de la pag s quence d ECJS gr ce l observation des obstacles rencontr s par les l ves 2 4 2 De l argumentation au d bat Il s est av r qu avec la classe en question le besoin le plus pressant tait d aider les l ves comprendre comment passer de l information l argument C est une technique difficile int grer pour certains l ves en seconde d ailleurs le processus d apprentissage en ECJS r pond une progression plus on approche de la terminale plus on fait reculer 21 l change pour aller vers le d bat argument Nous avons cependant tent de leur faire comprendre simplement comment passer d une logique d information recherche des donn es une logique d argumentat
41. ion construction de th ses oppos s agencement d arguments Puisqu ils r pondent un sujet sous forme de probl matique les l ves doivent extraire de leurs documents les id es cl s et les noter droite ou gauche d une fiche selon qu ils entrent dans la cat gorie pour ou contre les arguments sont ainsi rendus visibles De plus nous avons jug n cessaire de revenir sur le sens du mot incivilit en ayant notamment recours au dictionnaire puisqu en plusieurs occasions les l ves ont sembl assimiler des agressions physiques violentes des actes d incivilit Nous intervenions ainsi beaucoup pour r ajuster le parcours de recherche des l ves et les aider d passer les obstacles rencontr s Avant de mener les l ves vers le d bat argument 1l a galement fallu travailler tous ensemble sur sa m thodologie lors d une s ance Selon Dominique Bucheton le d bat est fondamentalement inscrit dans une d marche heuristique celle qui permet d avancer ensemble pour d couvrir un peu plus de v rit un peu plus de savoir des solutions raisonn es des probl mes partag s il intervient donc logiquement en phase finale de recherche Apr s lavoir d fini nous avons propos de monter une sorte de contrat de communication obligeant chacun par le fait m me de s engager dans le d bat respecter les autres intervenants couter selon des principes d galit de
42. ire contenus et m thodes Un zeste de politique le mot m me de politique apparaissait d ailleurs dans la premi re appellation donn e l enseignement une pinc e de social donner des rep res un brin de juridique en lien avec l entreprise composent les approximatifs ingr dients de cette innovation p dagogique importante de la r forme des lyc es Ses contenus sont les m mes pour toutes les s ries et pour tous les lyc es quatre th mes sont propos s s appuyant sur la citoyennet et la vie en soci t mais ils ne repr sentent pas un programme traiter de mani re exhaustive Annexe 1 Il s agit au contraire de choisir un angle d approche d un des th mes de pr f rence issu de l actualit pour faire d couvrir par les l ves une ou plusieurs dimensions de la citoyennet Les l ves doivent choisir une question qui les touche dans le but de d passer la simple opinion qu ils en ont pour se construire un jugement clair en faisant appel l esprit critique Bien que des notions droits de l homme civilit doivent tre n cessairement abord es le professeur n a finalement pas de contenu obligatoire ou sp cifique transmettre C est au contraire l l ve qui va construire ses savoirs au travers de recherches documentaires effectu es par petits groupes Cependant cela ne doit pas faire oublier au professeur que la recherche en elle m me demande apprentissage qu elle
43. lement dirig e vers une simplification et r duction des objectifs Il convenait de viser moins haut mais d atteindre plus s rement le d veloppement de comp tences r elles pour les l ves Cependant bien que denses ces s ances ont dans l ensemble bien fonctionn et ont rencontr un succ s certain aupr s des l ves et des professeurs comme nous le verrons en 3 1 1 2 3 2 La recherche d information sur Internet D s la fin de la toute premi re s ance d initiation la recherche documentaire j ai propos l enseignant d histoire g ographie de renforcer la formation de ses l ves au moyen d une s ance qui concernerait plus particuli rement la recherche sur Internet Comme celui ci a volontiers accept ma requ te la fin de chacune de mes premi res s ances j ai sollicit le professeur concern pour une deuxi me s ance ciblant Internet Il faut croire que le th me est attractif et que l ensemble des enseignants croit en l int r t d une telle formation la recherche et au tri d information car la plupart a souhait monter cette s ance avec ma collaboration Cette fois ci j ai essay de pr server un temps de concertation afin de toucher au mieux aux besoins r els des l ves dans le cadre de leur formation d ECJS et d au moins discuter avec l enseignant des l ments que je souhaitais essentiellement aborder Il me semble que cela a favoris l bauche d un souhai
44. les Ils ont entra n une nette am lioration dans les pratiques de l ECJS et une meilleure reconnaissance des documentalistes dans l tablissement Ils d bouchent aujourd hui sur de nouveaux projets p dagogiques 3 2 Inaugurer une tradition p dagogique au CDI et cr er un besoin 3 2 1 Le retentissement dans l tablissement Il semble que l arriv e de la nouvelle quipe de documentalistes associ e la documentaliste d j install e et ses propositions de partenariats p dagogiques ne soient pas pass es inaper ues dans le lyc e Il appara t m me que l information soit progressivement pass e de bouche oreille en salle des professeurs et pour cause cela faisait des ann es que l on n avait pas w au lyc e Lur at une documentaliste enseigner si ce n est au travers de stagiaires IUFM L occasion p dagogique saisie par les documentalistes l ECJS s est ainsi r v l e dispositif globalement valorisant nous nous sentons davantage reconnues par nos coll gues gr ce une meilleure visibilit de nos missions et savoir faire De plus la sollicitation d un travail interdisciplinaire n est plus aujourd hui unilat rale les professeurs viennent nous rencontrer au CDI en salle des professeurs ou la cantine afin de nous proposer des projets p dagogiques Nous avons ainsi pu travailler avec un professeur de terminale STT le professeur de catalan et la professeur de russe une professe
45. n est pas inn e Il appara t donc qu une association avec le documentaliste dont une des sp cificit s est de travailler sur l information ne peut qu tre b n fique Ainsi une fois guid l l ve prolongera sa recherche en tachant de transformer les informations recueillies en arguments r pondant une probl matique point de d part d un d bat En effet le d bat argument est recommand par le BO en tant que m thode p dagogique privil gi e mais non exclusive Ne disposant que de recommandations et suggestions institutionnelles l enseignant ayant en charge l ECJS compose donc que ce soit au niveau du contenu ou des m thodes avec une grande autonomie p dagogique cela peut tre un atout mais aussi un handicap S il suit les propositions officielles l enseignant doit trouver un positionnement qui le fait sortir de sa posture transmissive frontale il devient en effet un accompagnateur qui encadre guide parfois les recherches des l ves Cette approche p dagogique par objectif est souvent source d inconfort pour le professeur qui doit de plus accepter les interactions des l ves entre eux lesquelles seules permettent ici la construction des connaissances Les m thodes de l ECJS PERUCCA Brigitte L ECJS a fait ses preuves Le monde de l ducation oct 2003 n 318 p 74 5 Minist re de la jeunesse de l ducation nationale et de la recherche Programme des lyc es Education
46. n v ritable pilote assistant les professeurs dans la conduite de la recherche documentaire de leurs l ves y il est donc de la responsabilit de l enseignant documentaliste d intervenir au moins dans la phase de recherche de l ECJS En effet c est dans cet espace transversal de culture et d information que repr sente le CDI que guid par le documentaliste l l ve pourra prendre conscience d une autre mani re de construire des savoirs Il est vrai que l institution scolaire ne pouvait se d charger sur les seuls m dias de tout ce qui touche l actualit au social et au politique 15 Par exemple F A D B E N Comp tences en information documentation r f rentiel M diadoc d cembre 1997 16 FRANCE Direction de l enseignement scolaire La consultation sur les nouveaux programmes du lyc e Document html Paris Minist re de l Education Nationale Disponible sur lt URL http www education gouv fr bo 2002 hs5 cap3 htm gt consult le 10 02 2004 17 ALAVA S raphin Autoroutes de l information et apprentissages documentaires Documentaliste Sciences de l information 1996 vol 33 n 3 p 140 12 elle dispose au moins de deux acteurs incontournables aujourd hui l enseignant ayant la responsabilit de l ECJS et l enseignant documentaliste 1 4 3 La naissance d un besoin s associer Puisque le professeur documentaliste ne peut pas v ritablement faire v
47. nfort devant l ECJS un changement de repr sentation des enseignants et des l ves face la prise de conscience du besoin de formation documentaire sera peut tre plus facile 1 4 2 La construction de comp tences parall les La dimension civique de la documentation vise le d veloppement de savoir tre tr s proches de ceux d velopp s par l ECJS autonomie esprit critique responsabilit respect de l autre par le travail en groupe De plus les savoir faire qu elle permet de construire rappellent tout autant les modalit s de l ECJS recherche d information critique des sources lecture rapide tri de l information et collecte de ses r f rences prise de note utilisation des technologies de la communication et de l information transformation de l information en argument organisation d un dossier documentaire construction d une bibliographie m thodologie du d bat argument Toutes ces comp tences r pondent celles mises en action au travers de l enseignement de l ECJS et font cho aux r f rentiels de comp tences documentaires Le professeur documentaliste reste donc sa place en prenant activement part l ECJS M me si cela n est pas explicitement mentionn par les programmes bien que la consultation sur les nouveaux programmes de lyc e professionnels pr sente le professeur documentaliste non pas comme un simple prestataire de service recevant les classes au CDI mais comme u
48. ormation et de la connaissance privil gi s en ce domaine C est une des raisons pour laquelle nos s ances p dagogiques ont bien fonctionn nous tions au c ur des attentes soulev es par l ECJS et des nouvelles comp tences d velopper que l on peut attendre de notre m tier Cependant le plus difficile restait faire tenter d instaurer une v ritable collaboration dans la dur e 2 3 3 Tenter d instaurer une v ritable collaboration dans la dur e Une fois ces deux premi res s ances achev es j ai voulu m entretenir avec chaque professeur pour savoir comment il souhaitait que nous travaillions pour poursuivre l enseignement de l ECJS Je me doutais que si je ne proposais pas mot m me des exemples de comp tences documentaires d velopper telles que la prise de note dans les documents la transformation de l information en argument ou la m thodologie du d bat argument mais bien d autres savoir faire auraient pu tre construits les professeurs de disciplines ne pourraient pas envisager une plus longue collaboration faute de savoir ce qu un enseignant documentaliste pourrait continuer lui apporter si ce n est son CDI J ai donc tent de 26 ALAVA S raphin Autoroutes de l information et apprentissages documentaires Documentaliste Sciences de l information 1996 vol 33 n 3 p 138 a FONDANECHE Daniel La d mat rialisation de l crit InterCDI sept oct 2000 n 16
49. outil qui retrace les diff rentes tapes de la recherche par th me en mode simple 5 min Mise en activit des l ves 1 S paration du groupe en deux la premi re moiti visite le CDI avec M N gre et r pond aux questions de la fiche d exercices r capitulatifs e la deuxi me moiti travaille avec moi sur BCDI exp rimentation 10 min 2 Inversion des groupes 10 min 3 Correction de la fiche d exercices et temps de conclusion 10 min BCDI2 RECHERCHER PAR THEME L Er Cliquez sur l ic ne d 1 Je veux chercher des documentaires sur mon sujet de recherche je note les mots cl s de mon sujet 2 Dans le bandeau chercher je tape ces mots cl s en utilisant ET OU SAUF si n cessaire pour pr ciser ma requ te 40 8 Pour ne s lectionner que des documentaires je d sactive le bouton fiction ES Notices Recherche Mode simple EE es Et C p p OOO O Et Jll Recherche pr c dente des documentaires y des livres Recherche suivante Je veux des p riodiques des fictions _ d autres supports Mode expert Mode avanc Fiches trouv es 27 fiches l 4 Je clique sur Ml hcrcherouis sur Boir 5 Je fais d filer les notices de documents jusqu trouver celles qui m int ressent vraiment gr ce aux fl ches Chercher sur Base courante 6 Je n ai plus qu noter les r f rences de ces
50. pour nous au moins l occasion de faire conna tre la nouvelle quipe de documentalistes et ses aspirations p dagogiques D autres enseignants montrent plus de r serve quant notre souhait d association voire m me de l embarras S ils veulent bien nous pr ter leurs l ves pour que nous puissions les initier la recherche documentaire il n est pas vraiment question de poursuivre une quelconque collaboration Apr s discussion il se r v le que leur intention est d enseigner traditionnellement les contenus de l ECJS ou bien de proposer eux m mes des documents analyser ou encore de poursuivre un programme d histoire trop charg Mais finalement nous r ussissons obtenir au moins la mise en place de cette s ance d initiation pour la totalit des classes de conde avec l ensemble des professeurs ayant en charge l ECJS De septembre aux vacances de No l chaque l ve aura r veill d couvert ou renforc ses comp tences documentaires 2 2 En amont pallier la pauvret du fonds documentaire 2 2 1 L urgence de r actualiser le fonds documentaire Au pr alable de ces premi res s ances en collaboration avec les enseignants responsables de l ECJS un important travail de r actualisation du fonds documentaire a t fourni En effet la quasttotalit du fonds livres tait obsol te et l on ne pouvait compter que sur la ressource des p riodiques pour r pondre aux besoins des
51. rche documentaire permet d en faire appara tre instantan ment le sens pour l l ve apprendre trouver l information dont j ai besoin m est n cessaire pour mener bien mes travaux d ECJS Apprendre se rep rer dans le CDI en conna tre les diff rentes ressources comprendre le mode de classement des documents et savoir sommairement utiliser le logiciel documentaire BCDI peut donc se faire facilement pour toutes les classes au travers de cette m me contextualisation 14 2 1 2 Cr er des situations authentiques de recherche d information Nous avons donc saisi une occasion p dagogique en profitant de la mise en place d un projet transversal et d un nouveau dispositif p dagogique pour mettre en avant l utilit des services documentaires et prioritairement ceux en formation Jusqu l arriv e des TPE et de P ECJS le documentaliste tait l enseignant qui de mani re g n rale travaillait avec les l ves sur le terrain des apprentissages documentaires bien que cherchant toujours contextualiser ces apprentissages avec les contenus disciplinaires on pouvait parfois reprocher son enseignement une certaine artificialit Avec l ECJS au contraire l enseignant documentaliste a l occasion manifeste de cr er 19 combinant diverses approches et des situations authentiques de recherche d information contenus disciplinaires Il fait corps avec la logique de la d march
52. s objectifs sont diffus cause du d lai entre deux s ances interruption qui entra ne dilution des acquisitions pr c dentes et bien souvent baisse de motivation S ajoute cela ce qu ils per oivent comme une quasi absence d valuation car si l ECJS appara t comme rubrique dans les nouveaux livrets scolaires son valuation ne pr voit pas de note mais une appr ciation Or un travail effectu sur le long terme et non valu est per u comme ne m ritant pas d implication Des l ves ont dans un premier temps manifest le besoin d une 11 Minist re de la jeunesse de l ducation nationale et de la recherche Programme des lyc es Education Civique Juridique et Sociale en classe de seconde g n rale et technologique en ligne Bulletin officiel de l Education Nationale hors s rie n 6 du 29 ao t 2002 Disponible sur lt URL http www education gouv fr bo 2002 hs6 default htm gt consult le 10 02 2004 1 DEUBEL Philippe POUZOLS Serge ECJS pour la classe de seconde DEES mars 2001 n 123 p 30 13 BOISSINOT Alain Le d bat l enseignement du fran ais et la rh torique Les cahiers p dagogiques f vrier 2002 n 401 p 25 26 note marque de reconnaissance du travail effectu Cependant la proposition d auto valuation faite par les documentalistes certains coll gues responsables de l ECJS au moyen de crit res de r ussite d termin s ensembles leur convient galement
53. s demi classes au sein desquelles ils n arrivent pas conna tre suffisamment les l ves Cela pose n cessairement des probl mes de motivation d investissement et d valuation 1 2 3 Les cons quences Le lyc e Jean Lur at malgr un brassage de 187 professeurs conna t des quipes disciplinaires soud es Cela n emp che pas que concernant l ECJS chaque professeur responsable de l enseignement travaille diff remment de son coll gue La tendance est plut t enseigner l ECJS partiellement en le rattachant par exemple au programme d histoire g ographie De nombreux enseignants me confient galement qu ils utilisent exclusivement les manuels r cemment dit s et qu ils fournissent eux m mes aux l ves les documents analyser Recherches documentaires et d bats ne sont pas toujours l ordre du jour par lassitude parfois par manque de moyens et de mod les suivre souvent Chacun a du mal s approprier ce nouvel enseignement En observant la situation 1l est apparu qu une collaboration avec le professeur documentaliste pourrait remotiver et aider certains coll gues Notre quipe allait alors pouvoir proposer et initier un partenariat D autant plus que l ECJS correspond r ellement un besoin pour les l ves 1 3 Des besoins r prim s pour les l ves 1 3 1 Les l ves de seconde et le besoin d expression Si PECJS a t mis en place partir de la classe de seconde
54. s les secondes 2 3 1 Les bases fondamentales premi re s ance 2 3 2 La recherche d information sur Internet 2 3 3 Tenter d instaurer une v ritable collaboration dans la dur e 2 4 Un exemple de s quence issue d un partenariat r ussi 2 4 1 Un travail en quipe 2 4 2 De l argumentation au d bat 2 4 3 S associer avec l enseignant documentaliste une n cessit p dagogique 3 Les fruits de la collaboration interdisciplinaire 3 1 Le bilan des activit s p dagogiques 3 1 1 Evaluation des s ances d initiation 3 1 2 Evaluation de la s quence compl te en ECJS 3 1 3 Evaluation des partenariats interdisciplinaires 3 2 Inaugurer une tradition p dagogique au CDI et cr er un besoin 3 2 1 Le retentissement dans l tablissement 3 2 2 Vers la mise en place d une politique documentaire d tablissement 3 3 Perspectives 3 3 1 Mettre en place un carnet citoyen 3 3 2 Construire une progression dans les apprentissages 3 3 3 Cr er un tremplin pour les TPE Conclusion Introduction A la rentr e scolaire de septembre 2003 l ECJS apparaissait dans les emplois du temps des l ves de seconde ainsi que dans ceux des professeurs auxquels tait impartie la responsabilit de ce nouvel enseignement Au lyc e Jean Lur at comme dans de nombreux autres lyc es ces derniers durent ainsi concevoir une fa on pertinente d enseigner l ECJS et de former des citoyens
55. si ce n est plus lorsqu on sonde les l ves Ces restrictions faites les l ves de Jean Lur at restent n anmoins int ress s par l ECJS et souhaitent souvent pouvoir s exprimer travailler en groupe et d battre comme le r v lent les membres de la Maison des Lyc ens Il n a pas t possible dans cet tablissement de rapprocher les heures d enseignement de l ECJS dans le temps par contre la plupart des professeurs ont instaur un syst me de notation d s les premi res ann es Il semble donc que si l ensemble des enseignants voulait jouer le jeu d un apprentissage civique conforme aux recommandations officielles les l ves pourraient retrouver une grande part de leur motivation Les enseignants documentalistes ont tent d intervenir en ce sens 1 4 Le cas comparable de la p dagogie documentaire 1 4 1 Un enseignement difficile mettre en place Jean Lurc at Quand je suis arriv e au lyc e Jean Lur at j ai t frapp e par l absence de reconnaissance de la mission p dagogique du professeur documentaliste L quipe qui travaille au CDI est pour l essentiel arriv e il y a moins de deux ans et a du faire face un colossal travail de gestion du fait de l tat de d sorganisation total qui r gnait au CDI Aujourd hui la situation du fonds et de la base documentaire s est am lior e mais il reste difficile de trouver des partenaires avec lesquels mener des projets p dago
56. sitifs transversaux la nouvelle quipe de documentalistes a tent une double rem diation en proposant l association des deux enseignements pour toutes les classes de seconde Nous y voyions l occasion inesp r e de favoriser l interdisciplinarit et la compl mentarit des savoirs et comp tences tout en restant sur le terrain des apprentissages documentaires puisque l ECJS est un dispositif construit autour de la d marche documentaire en amont du d bat argument Mais dans la pratique comment deux enseignements transversaux peuvent ils s appuyer l un sur l autre afin que soient mis en vidence leur sens aupr s des l ves et leur valeur aupr s de l ensemble des enseignants C est sur cette interrogation que s est appuy e la r flexion sur ma pratique professionnelle Il s agit dans un premier temps de comprendre pourquoi ECJS et apprentissages documentaires sont deux enseignements mal reconnus et plus particuli rement au lyc e Jean Lur at Ainsi nous appr henderons mieux la n cessit d initier le partenariat mis en place l initiative des documentalistes qu il convient d examiner dans un second temps Enfin l valuation de cette association p dagogique laissera appara tre les fruits et perspectives de la collaboration interdisciplinaire 1 Deux enseignements mal reconnus 1 1 Des textes officiels d ECJS face aux comp tences documentaires 1 1 1 Un enseignement nouveau
57. t mis en place un carnet citoyen inspir du carnet de bord des TPE Un tel outil faciliterait non seulement l organisation des recherches des l ves mais aussi leur suivi par les professeurs Il serait int ressant de transposer cet outil l ECJS pour diff rentes raisons ponctuer le temps de points de rep re et mat rialiser l avancement du travail ranger les documents recueillis et les notes des l ves relier les diff rentes s ances servir de guide pour l valuation Au travers de rubriques simples remplir les l ves prendraient quelques minutes la fin de chaque heure pour revenir sur la s ance coul e et se projeter vers la suivante C est un carnet citoyen de ce type que j imagine cr er si j enseigne nouveau en lyc e 3 2 2 Construire une progression dans les apprentissages Commencer travailler avec les l ves de seconde sur les bases de la recherche documentaire permet d envisager de construire en premi re et jusqu en terminale une progression dans les apprentissages documentaires Pour cela il est possible de continuer s appuyer sur l ECJS De nouvelles comp tences peuvent s additionner celles d j d velopp es en seconde en approfondissant les tapes de la d marche documentaire ou en s orientant par exemple vers une ducation aux m dias Une sorte de programme scolaire personnalis en fonction des besoins de chaque classe pourrait ainsi
58. t de travail interdisciplinaire Jai ainsi pu d velopper avec ces classes de seconde les quatre tapes d une recherche d information pertinente sur le Web la pr paration de la recherche au travers de la notion de mots cl s le choix de l outil de recherche pertinent au regard de la diff rence entre moteur et annuaires de recherche et de leurs int r ts r ciproques selon la plus ou moins grande pr cision de leur requ te et la formulation d une requ te la consultation des r sultats et des sites c est dire la d cision et le choix de visiter une page Web en connaissance du type d information qu elle contient observable d s le suffixe de l adresse url il s agissait galement de comprendre comment valider l information et enfin la prise en note des informations utiles en abordant notamment la n cessit de noter les adresses des sites et l ill galit du copier coller pour cause de droit d auteur Un des objectifs principaux tait de prouver aux l ves que ce n est pas parce que les hyperm dias sont conviviaux qu ils permettent de se passer d un objectif de recherche car c est dans cet tat d esprit que les documentalistes surprennent souvent les l ves qui cherchent des informations sur Internet Or insiste S raphin Alava naviguer sans but sans un projet r aliste ou utopique ce n est que barboter J ai donc amen les l ves interroger leurs sujets de rec
59. tilisation de BCDI et du degr d autonomie de l l ve devant retrouver seul un livre dans le CDI L aussi nous avons facilement observ s de nettes am liorations Alors que tr s peu d l ves utilisaient auparavant spontan ment le logiciel documentaire pr f rant demander de l aide aux documentalistes ou utiliser Internet nous avons vu augmenter leur nombre d s les premi res s ances d initiation Mieux certains l ves se servent des fiches guides de recherche que nous leur avions distribu es De plus les l ves vont chercher seuls leurs documentaires dans le CDI sans demander l aide de quiconque et les emprunts si l on compare les statistiques de pr ts effectu es au premier et deuxi me trimestre 2002 2003 avec celles de 2003 2004 ont relativement augment s En ce qui concerne l valuation des s ances d initiations en elles m mes on peut juger qu elles taient un peu trop denses Cela s est am lior au fil des s ances mais il est certain que devant la possibilit d engager un suivi des l ves sur le long terme nous aurions segment les apprentissages et comp tences d velopper De plus puisque nous travaillions avec toutes les classes de seconde il arrivait souvent que deux classes se suivent d heure en heure au CDI Aussi nous avons constat que certaines s ances de recherches n aboutissaient plus des r sultats satisfaisants les l ves ne parvenant pas trouver les
60. toire en BEP QUARETTI J rome 508 512 607 Histoire G ographie REBARDY Emmanuelle 514 706 Histoire G ographie VIALA Jean Pierre 518 707 S E S 37 Les sujets propos s au lyc e Jean Lur at Exemples de sujets propos s en seconde 1 La loi sur la parit comment parvenir la parit hommes femmes 2 La protection de l enfance maltrait e dans quelle mesure la soci t peut elle intervenir dans la sph re priv e 3 Le bizutage que r v le cette pratique Une loi tait elle n cessaire 4 Les OGM et les lois sur la bio thique l utilisation des d couvertes scientifiques doit elle tre limit e 5 Les lois sur la nationalit dans quelle mesure la demande de r gularisation de leur situation administrative par les sans papiers est elle l gitime 6 Le RMI Revenu Minimum d Insertion le RMI permet il de lutter contre l exclusion sociale 7 Que signifie la la cit 8 Peut on tre individualiste 9 L cole doit elle tre davantage ouverte sur la soci t 10 Que faire contre la d gradation de l environnement 11 Les syndicats sont ils utiles 12 quoi servent les partis politiques 13 Qu est ce qui peut justifier les in galit s sociales 14 Faut il supprimer ou r duire la publicit 15 L Euro a t il t une bonne id e 16 Doit on tol rer les sectes 17 Qu est ce que le f minisme 18 Doit on r duire les imp ts 19 Le
61. tre coll ge et lyc e est assur e et l l ve acquiert son rythme l autonomie dans ses recherches d informations 31 Bibliographie ALAVA S raphin Autoroutes de l information et apprentissages documentaires Documentaliste Sciences de l information 1996 vol 33 n 3 p 135 141 ALLIGIER Marilyne KETCHEDJI Lucile Histoire g ographie et SES que peut on faire en ECJS en seconde DEES mars 2001 n 123 p 78 93 ARCHAMBAULT Mich le Accompagner les lyc ens dans leurs recherches en ECJS et dans les TPE en ligne Disponible sur lt URL http www ac strasbourg fr microsites docu 3avril MmeARCHAMBAULT6PEDAG LYCEE doc gt consult le 05 01 04 BAY ARD PIERLOT Jacqueline BIRGLIN Marie Jos Le CDI au c ur du projet p dagogique Paris Hachette ducation 1991 Centres de ressources p dagogies pour demain BOISSINOT Alain Le d bat l enseignement du fran ais et la rh torique Les cahiers p dagogiques f vrier 2002 n 401 p 25 26 BUCHETON Dominique Trois bonnes raisons pour d battre l cole Les cahiers p dagogiques f vrier 2002 n 401 p 38 CANIVEZ Patricia Eduquer le citoyen Paris Hatier 2002 Optiques philosophie n 213 CHAPRON Fran oise Les CDI des lyc es et coll ges Paris Presses universitaires de France 1999 DALLIER Annick Le CDI au c ur de la r novation Les cahiers p dagogiques mai 2002 n 404 p 32 35 DAY Karine Mise
62. tre organis e en d but d ann e Afin de rendre incontournable un minimum d enseignement documentaire l quipe des documentalistes a choisi de planifier avec chaque coll gue une premi re s ance d initiation la recherche documentaire pour toutes les classes de seconde A nous de les convaincre par la suite d entamer un v ritable partenariat L objectif premier de cette premi re s ance syst matis e pour les vingt classes de seconde tait de faire construire tous les l ves les bases indispensables pour entamer une recherche documentaire Il s agissait d une sorte de kit de survie pour la jungle documentaire Des s ances d initiation la recherche documentaire sont d ailleurs traditionnellement mises en place dans tous les lyc es pour le cycle de d termination seconde Mais afin de ne pas rendre syst matique une initiation reposant sur un enseignement vide qui ne laisserait enthousiastes ni les professeurs ni les l ves il nous a paru important de contextualiser notre enseignement L introduction de l ECJS renforc e en premi re par les TPE et les PPCP nous a sembl moyen efficace de donner du sens ses formations On l a vu les secondes g n rales technologiques et BEP ont les m mes contenus d apprentissage en ECJS la tache des documentalistes qui relient toutes les classes par cette m me formation est donc simplifi e La contextualisation de l initiation la reche
63. ur d conomie gestion et une autre d espagnol touchant ainsi les diff rents 27 niveaux premi re terminale Bac Pro et BTS au travers de comp tences documentaires vari es Le retentissement dans l tablissement a donc t significatif et a amen une valorisation de l enseignant documentaliste Il semble que nous ayons r ussi toucher un besoin de l quipe enseignante et nous continuons depuis y r pondre 3 2 2 Vers la mise en place d une politique documentaire d tablissement L ECJS offre de surcro t une formidable occasion de faire voluer le projet du CDI vers une politique documentaire d tablissement En effet le n cessaire recours en th orie la recherche documentaire a sensibilis les enseignants au probl me de la gestion de l espace de la politique d acquisition et des apprentissages documentaires Ils peuvent ainsi participer si ils le souhaitent aux choix concernant la documentation au sein de l tablissement D ailleurs ce sont essentiellement les professeurs qui ont particip activement l ECJS en d but d ann e qui souhaitent s int grer au Conseil en Documentation nouvellement mis en place au lyc e Jean Lur at Il s agit de planifier le d veloppement du CDI qui va d ailleurs tre prochainement reconstruit et de consid rer le CDI du point de vue de l institution et de l utilisateur et non pas du seul documentaliste Les objectifs sont de faire
64. voluer et d am liorer le centre en responsabilisant l quipe ducative et de mobiliser toutes les parties prenantes d une p dagogie documentaire La premi re r union de ce Conseil en Documentation aura lieu au mois de juin Une telle commission r unira les professeurs coordinateurs de chaque discipline le responsable du r seau informatique des membres de la vie scolaire et de l intendance C O P et infirmi res ventuellement et les professeurs volontaires ainsi la r daction du projet documentaire annex au projet d tablissement en cours de r daction sera collective Cette politique documentaire commune avait d j commenc au moment de r actualiser le fonds documentaire du CDI et notamment de la classe 3 De fa on plus informelle au travers de suggestions individuelles les enseignants responsables de l ECJS avaient port un premier regard sur la politique d acquisition du CDI Aujourd hui ce Conseil en Documentation naissant a pour projet de cr er une v ritable politique documentaire d tablissement 3 3 Perspectives 3 3 1 Mettre en place un carnet citoyen 31 Conseiller d Orientation Psychologue 28 Le bilan du projet d ECJS men cette ann e tabli il nous reste nous projeter vers l avenir afin de d terminer ce qu il serait souhaitable de mettre en place pour am liorer une collaboration ECJS documentation Il semble que les l ves gagneraient en efficacit si tai

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