Projet RESEDA: Rapport
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1. fournit le protagoniste du changement et le programme continue en cherchant dans le volume de ce dernier deux plans chronologiquement ordonn s qui attestent ce mouve ment pr dicat PRENDRE POSITION diversement modul et que l on peut donc faire coincider avec la position de d part et celle d arriv e Si le r sultat est positif un nouvel aiguillage sera d termin par le r sultat d une confrontation entre V1 et V2 En cas de coincidence le sous pro gramme mis en marche correspond au sens changer d avis et sinon au sens influencer Ce dernier pr voit alors la recherche dans le volume de V1 d un plan portant une date ant rieure 4 celle du plan position d arri v e et o l on reconnait quivalence de la partie pr dicative des pisodes en utilisant le cas ch ant les d finitions de termes de lexiques sous la responsabilit du programme PRENDRE POSITION cf 3 2 3 En cas de succ s un dernier contr le v rifie la vraisemblance d une in fluence de V1 sur V2 Actuellement cette v rification exige simplement l existence d au moins un pisode commun aux volumes de V1 et V2 chronologiquement ant rieur au plan position d arriv e On esp re raf finer ult rieurement la notion de contact entre les deux vedettes si l on arrive 4 prendre en compte des informations significatives sur le milieu de travail la r sidence la parent etc 156 Tous les l ments que l2. D G RAPHAEL B 1974 New Programming Languages for Artificial Intelligence Research ACM Computing Surveys VI 155 174 Bruce B 1975 Case Systems for Natural Language Artificial Intelligence VI 327 360 CARBONELL J R COLLINS A M 1974 Natural Semantics in Artificial Intel ligence American Journal of Computational Linguistics I microfiche 3 166 Ceccato S 1962 NATO Advanced Study Institute on Automatic Trans lation of Languages Four Lectures Milano Centro di Cibernetica dell Uni versit CHARNIAK E 1972 Toward a model of children s story comprehension AI TR266 Memo Cambridge Mass MIT Artificial Intelligence Laboratory CHARNIAK E 1975 Organisation and Inference in a Frame Like System of Common Sense Knowledge Castagnola Lugano Fondazione Dalle Molle Cros R C Garpin J C Levy F 1968 L automatisation des recherches documentaires Un mod le g n ral le SYNTOL Paris Gauthier Villars FOSSIER LUCIE CREHANGE MARION 1970 Un essai de traitement sur ordi nateur de documents diplomatiques du Moyen Age Annales E S C XXV 249 284 Linpsay R K 1973 In defense of Ad Hoc Systems in Computer Models of Thought and Language R C Schank K M Colby ds San Francisco W H Freeman d MEL CHUK I A ZHozkovski A K 1970 Sur la synth se s mantique T A Informations n 2 1 85 Minsky M 1974 A Fra
3. dans une certaine mesure sur le domaine de l intelligence artificielle Le projet en question r alis par l Equipe de Recherche sur Humanisme Fran ais des XIVe et XVe si cles E R H F gr ce au financement conjoint du Centre National de la Recherche Scientifique C N R S et de la D l gation G n rale la Recherche Scientifique et Technique D G R S T convention 75 7 0456 est plac sous la responsabilit scientifique de M Gilbert Ouy ma tre de recherche directeur de l E RHF L organisation g n rale de RESEDA et la planification du travail reviennent M Gian Piero Zarri ing nieur docteur assist pour l tude du m talanguage de Mme Monique Ornato documentaliste Pour octobre 1977 est pr vue la r alisation d un premier mod le op rationnel de RESEDA portant sur les milieux parisiens li s la Cour Amoureuse dite de Charles VI les renseignements biographiques seront fournis par Mille Carla Bozzolo qui pr pare un ouvrage sur ce sujet 148 1 2 Il convient d carter imm diatement toute quivoque sur notre fa on d envisager l usage de cette nouvelle discipline En effet notre approche est bien diff rente de celle d un Schank Schank 1973 Schank et al 1975 ou d un Minsky Minsky 1974 pour ne citer que deux des noms les plus connus Pour le premier il s agit de mettre au point une th orie des ph nom nes de conceptualisation sous jacents aux structures de surface du la
4. pisodes 2 1 1 1 Pour chaque plan ce codage est divis en deux parties le cadre circonstanciel ou th matique et la description proprement dite Ce 152 d coupage n a rien d arbitraire la nature historique de nos infor mations rend in vitables les r f rences de temps et de lieu qu il sera donc toujours possible d isoler Du point de vue plus strictement pratique cette forme de pr sentation permet d all ger le codage en vitant lintro duction de corr lateurs voir plus bas particuliers pour la localisation et la datation De plus on trouvera tout de suite sans entrer dans les d tails de l pisode ces deux types d informations qui vu le domaine de RESEDA sont tr s souvent utilis s pour diriger la recherche 2 1 1 1 1 La th matique avec 7 zones d enregistrement s par es dans les exemples qui suivent par des barres obliques prend donc en charge les indications de datation et localisation de l pisode et aussi l identification de l informateur le plus souvent des r f rences bibliographiques Les trois premi res zones permettent de distinguer en date de d but dates d attestation date de fin les trois zones suivantes en lieu de d part lieux de passage lieu d arriv e ou lieu tout court Par date d attestation on entend le constat qu ce moment donn l action ou l tat dont il est fait mention dans l pisode est en cours selon le t moignage de la so
5. s des ensembles non ordonn s et des affirmations cod es selon des symbolismes emprunt s 4 la logique formelle 4 1 2 Possibilit s nouvelles pour le contr le du d roulement des program mes Les langages de programmation ordinaires pr sentent toujours un 164 contr le de type hi rarchique o chaque module logique du programme lorsqu il a fini sa t che remet le contr le au module qui l a appel L innovation fondamentale dans ce domaine est la possibilit de conserver un module et son contexte en tat d attente Il n est plus n cessaire qu un module aille jusqu au bout de son d roulement et rende Je contr le au module d appel il lui est aussi possible de transmettre le contr le a quel que autre module en tat d attente qui va reprendre son ex cution partir du point o il avait t suspendu auparavant sans tre oblig lui non plus de rendre quelque moment le contr le l un de ses modules d origine Cette innovation dont nous n avons fait qu voquer quelques traits permet en somme le maximum de libert dans la mise en marche des diff rents modules en interrompant et en reprenant leur fonctionnement ind pendam ment de leur organisation hi rarchique de d part Nous avons d j cit une r alisation particuli re de cette nouvelle structure de contr le qui est la possibilit de construire des demons c est dire des modules logiques activ s automatiquement lorsq
6. tant consacr un seul personnage la vedette Le crit re d attribution d un plan donn un volume est la pr sence de la vedette dans la formulation de l pisode que le plan re late Etant donn que l pisode peut concerner plusieurs personnages la fois c est le plan entier qui sera attribu aux diff rents volumes correspon dants Scragg 1975 Chaque volume peut donc tre consid r comme une liste d adresses qui pointent vers les tiquettes des plans classement in vers Ainsi le plan du voyage de Clamanges sera r pertori dans le seul volume de celui ci le plan du s jour contemporain des trois hom mes dans les volumes de Clamanges Muret et Moccia le plan de la nomination dans les volumes de Clamanges et du pape Benoit On peut voquer alors le probl me bien caract ristique de la documenta tion m di vale des informations controvers es chacune des versions con tradictoires doit faire l objet d un plan ind pendant mais la s rie des plans concernant la controverse est reprise dans une liste sp ciale Quand une information obtenue la suite d une question pos e RESEDA est com prise dans un plan ainsi list on doit r p ter la m me strat gie de recerche qui a permis de s lectionner ce pian en Papplicant chacun de ceux qui lui sont associ s 150 1 3 3 Les strat gies de recherche employ es par RESEDA vont de la sim ple r cup ration des
7. connaissances au moment du codage apparaissent comme les vis es sans r alisation confirm e du pr dicat exprim dans le premier corr l Les r les de ces deux corr la teurs trouvent une illustration dans cette suite d pisodes 4 apr s 11 ao t 1408 Paris Cambrai Bibl Valois CHARLES VI SUJ DEPLACER OBJ SAINT POL QUALIF comte 5 apr s 1 1 ao t 1408 apr s 1 1 ao t 1408 Cambrai Bibl Valois SAINT POL SUJ contre exec PRENDRE POSITION OBJ PIERRE D AILLY PIERRE D AILLY SUJ neg phys 4 E LIBRE 7 11 ao t 1408 Paris Bibl Valois PIERRE D AILLY SUI neg EJPRESENT SPECIF 5e concile Eglise de France 4 FINAL 5 FINAL 6 CAUSE 7 dont la signification en langage naturel est la suivante constatant l absence de Pierre d Ailly le 11 ao t 1408 l ouverture du Se concile de l Eglise de France Paris Charles VI envoya le comte de St Pol l arr ter Cambrai Notons que le modulateur exec indique que l action est ex cut e sur l ordre d un responsabile autre que le sujet Du fait du caract re non confirm donn l pisode 2e corr l de FINAL ce pointeur ne peut en aucun cas tre le r sultat d une d marche d inf rence ce qui dans RESEDA est r serv la mise en relation d pi 155 sodes dont la r alit historique est d j tablie Par contre si un l ment nouveau apporte un t
8. de plans qui apportent des informations de caract re assez g n ral sur cet v nement et qui font partie soit d autres d finitions soit du volume de certaines vedettes Dans ce cas ils contiennent tr s souvent schisme come deuxi me corr l de SPECIF ou de ARG ce qui permet d introduire dans la d finition des l ments de r cursivit Voici par exemple un plan d j cit en clair en 1 3 3 qui est r pertori aussi bien sous UNIVERSITE DE PARIS que sous schisme 11 6 janvier 1391 1418 Bibl consensus UNIVERSITE DE PARIS SUJ contre PRENDRE POSITION OBJ papes d Avignon ARG schisme Dans les cas les plus complexes les d finitions de dictionnaire sont donc repr sent es tous comme les vedettes par des listes d adresses de plans La diff rence fondamentale r side en fait dans la fa on de constituer ces volumes Pour les personnages ils sont constitu s automatiquement en empilant au fur et mesure de l alimentation de RESEDA tous les plans o le personnage est cit Pour les d finitions de dictionnaire les plans sont d lib rement choisis au moment de l tablissement du syst me sur la base de crit res d unit s mantique et de coh rence fonctionnelle en principe ils ne sont pas susceptibles d tres modifi s 2 1 2 2 3 On a enfin des cas de structuration sui generis des l ments du lexique dont l exemple le plus complexe est fourni par le syst me de p
9. informations stock es des formes plus complexes demandant des op rations de g n ralisation ou l exploration de structures sui generis etc cf 3 2 2 Mais la d marche peut tre la plus int ressante est celle qui devrait permettre d tablir automatiquement des liens de type surtout causal entre les pisodes the most important conceptual relation is that of causality Schank 1973 Initialement ceux ci apparaissent en effet comme un nuage de points disjoints que ne vient organiser aucun r seau de relations L existence de liens pr alablement connus entre cer tains pisodes et qui ont videmment t enregistr s d s l entr e ne change rien la g n ralit du probl me Le r seau que l on va donc d velopper au fur et mesure de l utilisation de RESEDA sera m moris de fa on permanente afin de mettre la disposi tion de l utilisateur une quantit d information grandissante tout en dimi nuant l entropie du syst me Dans cet esprit voici un exemple suffisam ment complexe de ce que l on a l intention de demander RESEDA nous n en donnons ici que les grandes lignes car il sera repris en d tail cf 3 2 3 Supposons une question du type a Quelle est l attitude de Pierre d Ailly envers l Universit de Paris au cours de l ann e 1395 Dans le d roule ment de la recherche ainsi d clench e d faut d une r ponse directe on sera amen retenir comme tape i
10. Projet RESEDA Rapport sur les recherches effectu es du 1 oct 1975 au 1 avril 1976 Rap C N R S E R H F 1976 D G R S T 1 ABR G 1 Pr liminaires 2 Organisation et codage des informations 3 Questions et inf rences 4 Choix du langage de programmation 1 PR LIMINAIRES 1 1 Le projet RESEDA a t con u pour fournir des sp cialistes du XIVe _et XVe si cle un mode de traitement conversationnel des corpus d informa tions biographiques L int r t m thodologique du projet nous semble r sider essentiellement dans la tentative d enrichir les techniques de documentation automatique par des instruments dot s d une certaine puissance d ductive Cros ef al 1968 Fos sier Cr hange 1970 et d valuer ainsi sur un exemple concret le poids des outils mettre en place pour simuler un ensemble de d marches intellec tuelles d une certaine complexit D autre part le recours des proc dures tr s sophistiqu es et presque impos par le caract re extr mement complexe et tr s souvent implicite des relations interpersonnelles consid r es Le but vis est en fait la cr a tion d un syst me qui n ait pas seulement une fonction statique de r cu p ration d une information stock e mais aussi une fonction dynamique permettant d tablir des liaisons nouvelles entre les donn es et d accro tre en quelque sorte les connaissances de d part RESEDA doit donc s engager
11. a rent o diff rents axes sexe mariage fraternit filiation vont se croiser pour d terminer les couples de termes sym triques du type p re fils oncle neveu belle m re gendre et leurs s quences le fils de la soeur le neveu Dans RESEDA contrairement la d marche de Lindsay Lindsay 1973 par exemple le syst me de relations de parent est donn une fois pour toutes au lieu d tre construit progressivement et automatiquement partir d un ensemble restreint de donn es qu on largit ensuite au fur et mesure du d veloppement de la recherche Cette approche est sans doute intel lectuellement plus stimulante mais il faut consid rer que l essentiel pour nous est d arriver prendre en compte concr tement les donn es de parent sur environ 8 g n rations plut t que d tudier th oriquement la possibilit d largir par syst me les bornes d une g n alogie Le corr lateur RELATION ets sp cifiquement r serv aux structures sui generis parmi lesquelles ou pr voit actuellement outre la parent le par rainage stricto sensu le parrainage universitaire la protection 158 3 QUESTIONS ET INF RENCES 3 1 L utilisateur pour interroger RESEDA formule ses questions de ma ni re indirecte Carbonnel Collins 1974 en observant des principes de codage strictement identiques ceux de l introduction des plans en m moire Pour la r daction de ces questions l utilisateur disposera d un
12. anchement choisi ou s il pr f re l arr ter soit que l information obtenue soit suffisante telle quelle soit que les perspectives s en r v lent inint ressantes l utilisateur doit donc reformuler la question avec plus de pr cision 4 CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION 4 1 Nous nous permettrons pour conclure une courte discussion de certains probl mes de r alisation informatique propres tous les projets qui se r clament en quelque mani re de l intelligence artificielle Au cours de ces derni res ann es le d veloppement des recherches tourn es vers la simulation des activit s humaines sup rieures cr les conditions d un renouvellement complet des anciens langages de manipulation des symboles du type COMIT LISP etc list processing languages En effet il existe maintenant une nouvelle classe de langages n s avec les tudes sur la repr sentation du savoir la programmation automatique la construc tion d automates et comportant des caract ristiques compl tement nouvelles dans le domaine de la programmation On peut les r sumer suivant les subdivisions de Bobrow et Raphael Bo brow Raphael 1974 en quatre points 4 1 1 Nouvelles structures pour l organisation des donn es L analyste peut en effet d finir a priori outre les structures en liste arbre binaire et chaine dont il disposait d ja d autre structures plus complexes comme en particulier des tripl s ou des n tupl s ordonn
13. chercher dans les plans communs V3 et V2 Universit de Paris par une recherche direct match g n ralis le sch ma suivant y V2 V3 SUJ pourcontre PRENDRE POSITION OBJ V3 V2 ARG a o la date est galement ant rieure celle de a et o le modulateur doit correspondre aux exigences du tableau a B y contre pour contre contre contre pour pour pour pour pour contre contre Ainsi B sera satisfait par l information c sous la forme 14 vers avril 1395 Paris Bibl Valois PIERRE D AILLY SUJ pour PRENDRE POSITION OBJ BE NOIT XIII ARG schisme 163 L intersection des volumes de V3 et V2 donne entre autres l information d sous la forme 11 6 Janvier 1391 1418 Bibl consensus UNIVERSITE DE PARIS SUJ contre PRENDRE POSITION OBJ papes d Avignon ARG schisme ou la proc dure de direct match g n ralis permet de reconnaitre en 11 le sch ma y voir collectif de vedettes en 2 1 2 2 1 Toutes les conditions tant satisfaites le programme PRENDRE POSITION se termine et fournit l algorithme de traitement des questions tous les plans situ s sur le cheminement qui a abouti ils constitueront donc la r ponse la question pos e Dans la version d finitive de RESEDA on sortira les plans au fur et mesure de leur d couverte en demandant l utilisateur de sp cifier s il veut que le syst me aille jusqu au bout de l embr
14. de proc dures de d duction naturelle appuy es sur des principes tels que l appartenance une classe l analogie la transitivit etc Schwarcz ef al 1970 Carbonnel Collins 1974 ou de fa on plus ambitieuse fond es sur le recensement des pro pri t s constitutives de certaines situations Charniak 1972 1975 Minsky 1974 1 3 Avant d entrer dans le d tails du travail effectu durant ces six mois il n est peut tre pas inutile de donner d abord une vue d esemble de RESEDA 1 3 1 RESEDA est aliment de fa on continue par les informations bio graphiques tir es de d pouillements effectu s sur les sources les plus va ri es documents d archives revues ouvrages rudits etc Ces l ments qui constituent les donn es brutes sur lesquelles le syst me va ensuite op rer sont donc d pourvus a priori de toute organisation logique suscep tible de les mettre en relation entre eux Le principe qui est la base du stockage des informations est de coder s par ment chaque pisode c est dire chaque unit logique o se trouve relat e une action ou un tat r f r e un ou plusieurs 149 personnages et caract ris e par un lieu temps d termin Ainsi l infor mation de Paris Clamanges s tait rendu en Avignon Il y retrouva Jean Muret et Jean Moccia Le 13 novembre 1397 il y fut nomm secr taire pontifical par Beno t XIII et le
15. du vocabulaire fran ais employ s ci dessus n ont qu une valeur mn monique pour guider l analiste dans la r daction des pisodes leur signification est purement interne au syst me voir plus bas Par ailleurs insistons encore sur le caract re purement pragmatique de la classification du m talangage la d finition des diff rentes cat gories n est rien d autre qu une d finition par liste Par exemple seront corr lateurs toutes les unit s comprises dans la s rie close ARGUMENT CAUSE CONDITION COORDINATION DESTINATION FINALITE MODALITE OBJET QUALIFICATION RELATION SOURCE SPECIFICATION SUJET En ce qui concerne la fonction logique de ces diff rentes cat gories elle est suffisamment claire en soi pour les corr lateurs qui nous permettent d organiser syst matiquement le codage en groupes de trois l ments emboi tables pour les pr dicats correspondant en gros aux verbes du langage naturel pour le lexique et les vedettes Les modulateurs ont pour r le de restreindre au maximum la liste des pr dicats en permettant de pr ciser le domaine de l action ou de l tat relat dans l pisode per le biais d un nombre limit de pr fixes voir aussi Mel chuk Zholkovskij 1970 E BENEFICIANT a le sens g n ral jouir de quelque chose pendant une certaine p riode avec la pr fixe soc social comme dans l exemple pr c dant cette jouissance vient s inscrire dans
16. e fiabilit variable en utilisant sa structure de m moire selon diff rentes strat gies 3 2 1 La premi re consiste rechercher une co ncidence terme terme entre l nonc de la question et tout ou partie de la formulation d un plan direct match Cette d marche peut porter tant sur la th matique que sur la description dans ce dernier cas l analogie doit d abord s affirmer au niveau des corr lateurs et de leur organisation parenth tique La seule dif f rence admise sera l absence dans la question de certaines corr lations contenues dans le plan Dans ces conditions on peut consid rer la r ponse accompagn e de ses ventuelles interpr tations divergentes cf le probl me des informa tions controvers es 1 3 2 comme s re dans l tat actuel des connais sances 159 Au del du direct match strict la recherche va se faire selon les possibilit s offertes par les diff rentes organisations voir 2 1 2 2 des constituants du m talangage dans RESEDA d abord au niveau d une simple extension du direct match puis un niveau d inf rence plus labor Ces possibilit s se conjuguent videmment pour une recherche complexe mais nous les iso lerons pour plus de nettet 3 2 2 Extension du direct match on peut en adoptant la terminologie de Schwarcz ef al 1970 appeler cette fa on de proc der direct match g n ralis 3 2 2 1 Un premier type est mis
17. e programme DEPLACER permet de recueillir pendant son d roulement y compris les indications ventuelles d chec activ es aux diff rents niveaux de la recherche seront mis la disposition de l algorithme g n ral de traitement des questions qui utilisera c ces rensei gnements en fonction du type de question pos e 2 1 2 2 Dans la deuxi me cat gorie on range les l ments du lexique qui au contraire exigent d tre d finis les uns par rapport aux autres Cette mise en relation peut prendre trois aspects 2 1 2 2 1 On a d abord les structures arboriformes comme dans la tradi tionnelle relation du g n ral au particulier ex classification eccl siastique des localit s en paroisse dovenn archidiacon dioc se province Il est possible d assurer le passage d une arborescence l autre en instaurant entre certains de leurs noeuds des liens d quivalence On peut remarquer qu un certain nombre de ces termes correspondent un collectif de ve dettes caract ris par l num ration des individus qui le composent Par exemple le g n rique papes de Rome a pour sp cifiques URBAIN VI BONIFACE IX INNOCENT VII GREGOIRE XII MARTIN V Dans ce seul cas on ins re dans le volume de chacune des vedettes concern es tous les plans qui contiennent le terme collectif 2 1 2 2 2 On a ensuite les d finitions du type rubrique de dictionnaire ou sont utilis s un ou plusieurs pla
18. en marche partir des l ments de la question qui dans le lexique de RESEDA sont rattach s aux structures 2 1 2 2 1 On peut consid rer par exemple la question avant 1394 Paris CLAMANGES SUJ ment EJBENEFICIAN T SPECIF cours fac arts qui signifie Quels cours Clamanges a t il suivi la facult des arts de Paris avant 1394 Voici un fragment de l arborescence enseignement public enseignement public cours d enseignement Cours pr paratoire cours pelites coles cours fac arts eee morale pees logique a ears grammaire cours fac sup rieur cours fac th ologie corporation de l enseignement etc 160 Au niveau de cours d enseignement se trouve une relation d quivalence avec formation priv e qui est le sommet d une autre arborescence formation priv e formation commerciale comptabilit 6 formation rudite grec h breu etc L exploration des sp cifiques du terme cours fac arts marqu dans la question fournit une s rie d l ments sur lesquels le direct match doit tre tent et qui constitueront le cas ch ant des r ponses s res dans l tat actuel des connaissances comme par exemple l indication que _ Clamanges a suivi un cours de morale En cas d chec et avant d entamer une autre proc dure on peut explorer dans les limites de seuil convenables les noeuds situ s dans l arborescence au dessus du terme
19. endu aux difficult s g n rales inh rentes la mise en place de tout raisonnement m canique intelligent De telles r ponses devront donc toujours tre soumises une mesure de validation avant d tre d finitivement accept es pour donner lieu l enregistrement d une nouvelle information Cette validation ne saurait tre m canis e que pour la partie des contr les les plus routiniers la partie essentielle reposant plu t t sur la comp tence historique du chercheur C est pourquoi sur le plan des principes au moins on sera amen main tenir la distinction traditionnelle entre questions d utilisateur propre ment dites qui ne donnent acc s qu aux informations d j m moris es et questions de syst me r serv es l enrichissement de RESEDA 2 ORGANISATION ET CODAGE DES INFORMATIONS 2 1 RESEDA s organise autour d une structure de m moire deux ni veaux les informations personnages qui constituent la base de don n es au sens habituel du terme continuellement remise jour au cours du processus d alimentation du r seau et le m talangage choisi de fa on pragmatique en fonction de nos objectifs et qui sert de support l expres sion des informations 2 1 1 Les informations personnages font l objet des plans et des volumes qui ont t pr sent s au chapitre pr c dent Elles sont donc introduites en m moire au moment du codage en plan des
20. ieux ces caract ristiques id ales de la programmation A I sont le PLANNER dont seule la version MICRO PLANNER de Sussman et Winograd est impl ment e ce jour et le CONNIVER apparemment moins facile utiliser car il est plus di rectif mais vitant de ce fait l usager les risques d un vagabondage aveugle travers les embranchements des programmes 165 Il ne fait pas de doute que leur utilisation permet d am liorer consid ra blement l efficacit de la programmation A I malheureusement ni PLAN NER ni CONNIVER ne sont impl ment s sur la version TSO utilis e au Centre Inter R gional de Calcul Electronique d Orsay et donc disponibles pour nous rappelons que RESEDA est construit et sera exploit sur ter minal conversationnel 2741 IBM reli au C I R C E Cela nous a amen porter notre choix sur le langage APL 360 TSO En effet des quatre points cit s plus haut deux nous semblent particuli rement indispensables la possibilit de disposer de nouvelles structures de donn es et le contr le souple de d roulement des programmes En ce qui concerne le premier point la structuration en tableaux multi dimensionnels qu APL impose aux donn es trait es s est r v l e aux pre miers essais parfaitement adapt e la repr sentation des donn es propres a RESEDA Ainsi les parenth tisations emboitables en tripl s contenues dans le plan sont repr sent es comme des matrices o
21. le cadre des inter relations institutionnelles de l poque avec le pr fixe ment mental par contre c est un enrichissement intellectuel qui est manifest 154 2 1 1 2 Un syst me de pointeurs est associ aux plans pour m moriser dans RESEDA des informations sur les relations qui existent entre des pisodes relat s dans des plans diff rents Ces pointeurs seront introduits soit au moment du codage et de la mise jour des donn es soit comme r sultat des inf rences ventuellement d clench es par certaines questions de syst me cf chapitre pr c dent On tablit ainsi des raccourcis qui permettent d associer directement entre elles certaines informations pour lesquelles la premi re mise en relation a n cessit la cr ation d une longue cha ne d inf rences Quillian 1968 Les pointeurs du point de vue conceptuel ne sont en fait que des corr lateurs particuliers Dans l organisation actuelle de RESEDA les corr la teurs CAUSE et FINAL sont r serv s cette unique fonction de mise en relation d pisodes s par s COORD qui appara t normalement l int rieur des plans cod s a dans ce cas un r le auxiliaire Il faut s expliquer sur la coexistence de FINAL et de CAUSE dans une fonction apparemment sym trique En fait ces deux corr lateurs se distin guent d une fa on toute pragmatique qui permet de r server FINAL pour introduire certains pisodes qui dans l tat des
22. le nombre de lignes est constant et gal au nombre total des corr lateurs et o le nombre des colonnes varie au contraire en fonction du niveau de parenth tisation de l pisode enregistr Dans les structures de parent d autre part une matrice est r serv e chacune des quatre relations fraternit filiation al liance par fraternit alliance par filiation Les l ments sont d finis dans chaque matrice en choisissant l intersection des deux faisceaux de coor donn es cart siennes m le et femelle certains points significatifs par rapport au mariage que repr sente le point 0 0 de la matrice filiation Ces quatre matrices forment ensemble un tableau trois dimensions o les l ments occupant la m me position sur leurs plans respectifs c est a dire ayant leurs deux derni res coordonn es gales sont dans la m me situation par rapport au mariage central par exemple les fils et fille de ce mariage seront les fr re et soeur au plan de la fraternit La simulation des nouvelles structures de contr le de programme risque de nous poser davantage de probl mes N anmoins l absence en APL d un v ritable concept de programme et son remplacement par celui de fonctions logiques l mentaires offre sans doute un terrain plus favorable l laboration de structures de programme d pourvues de toute hi rarchie LISTE DES OUVRAGES CITES Bosrow
23. marqu et leurs sp cifiques On retiendra par exemple que Clamanges avait suivi des cours de th ologie cours fac th ologie On pourra galement visiter dans d autres arborescences les noeuds reli s au terme de d part ou ses g n riques par une relation d quivalence Cros et al 1968 Schwarcz e al 1970 On pourra trouver alors que Clamanges avait des connaissances en grec formation priv e grec Avec cours fac th ologie et grec ou aura r cup r des indications pr cieuses sur les centres d int r t de Clamanges dans la p riode envisag e I ne s agit pas dans ces derniers cas de v ritable r ponse mais d un apport d l ments d information reli s au th me de la question ce qui devrait permettre d aiguiller l utilisateur vers d autres questions pertinentes 3 2 2 2 Un deuxi me type est mis en marche partir des l ments de la question qui dans le lexique de RESEDA sont rattach s une structure LL2LR La d couverte d un lien de parent indirectement fourni rev t une impor tance toute particuli re tant donn le caract re de la documentation don n es biographiques que RESEDA doit traiter Ainsi la recherche du lien de parent existant entre X et Y on ne trouve aucune indication X REL parent Y mais on trouve dans le volume de X les attestations X REL parent A B C et dans le volume de Y les attestations Y REL parent M N O Partant en m
24. me temps des som mets X et Y on construit donc deux arborescences o les noeuds du pre 161 mier niveau sont repr sent s par B C et M N O et o les niveaux successifs sont obtenus de la m me fa on partir de chacun des noeuds de premier niveau Si dans Ja construction d un niveau on trouve un noeud appartenant d j au m me arbre on ne le prend pas en consid ration si au contraire il appartient d j l autre arbre on a trouv l le point de co ncidence cherch Un seuil empirique sera tabli pour viter une trop grande extension des arbres Si Z est le point commun on aura finalement une cha ne comme X mari de C fille de C1 REL Z REL M1 REL M REL Y On se sert alors de la structure sui generis de la parent pour traduire successivement chaque couple adjacent de la cha ne dans les termes de pa rent correspondants X mari de la fille de C1 X beau fils de C1 etc On retrouvera finalement le lien cherch 3 2 3 RESEDA pr voit enfin un certain nombre de structures d inf rence du 2e degr cf 1 3 4 Ces proc dures sont essentiellement li es la d finition des pr dicats sous forme de programme cf 2 1 2 1 Nous reprenons ici l exemple propos en 1 3 3 La question a sera cod e ainsi d but 1395 fin 1395 PIERRE D AILLY SU 2X PRENDRE POSITION OBJ UNIVER SITE DE PARIS Comme premi re proc dure RESEDA s efforce de
25. mework for Representing Knowledge AI 306 Memo Cambridge Mass MIT Artificial Intelligence Laboratory QuILLIAN M R 1968 Semantic Memory in Semantic Information Processing M Minsky d Cambridge Mass MIT Press SCHANK R C 1973 Identification of Conceptualizations Underlying Natural Language in Computer Models of Thought and Language cit SCHANK R C GotpmMan N M RIEGER C J I Rresspecx C K 1975 Inference and Paraphrase by Computer Journal of the Association for Com puting Machinery XXII 309 328 SCHWARCZ R M BURGER J F Simmons R F 1970 A Deductive Question Answerer for Natural Language Inference Communications of the ACM XIII 167 183 SCRAGG G W 1975 Frames Planes and Nets A Synthesis Castagnola Lu gano Fondazione Dalle Molle Winocrab T 1972 Understanding Natural Language New York Academic Press e WinoGRAD T 1973 A Procedural Model of Language Understanding in Computer Models of Thought and Language cit 167
26. moignage de la r alisation effective de l pisode 2e corr l il faudra du fait du principe qui vient d tre nonc remplacer FINAL par CAUSE en inversant l ordre des corr l s 2 1 2 Les constituants du m talangage qui viennent d tre pr sent s dans leur fonctionnement peuvent tre class s en deux cat gories par rapport leur repr sentation informatique 2 1 2 1 Dans la premi re on range ceux dont la fonction s mantique s ex prime sous forme de programmes Winograd 1972 1973 Les corr la teurs les pr dicats et les modulateurs entrent dans cette cat go rie Chaque pr dicat a comme r f rent un programme particulier qui en d crit le mode d emploi en termes de proc dure modulateurs et corr la teurs y jouent le r le d l ments diff renciateurs en aiguillant la recherche vers des subroutines diff rentes Par exemple dans le cadre g n ral d un mouvement d une position de d part une position d arriv e propre au programme DEPLACER la pr sence ventuelle d un modulateur comme ment permet d carter les embranchements correspondant aux significations hors de cause comme voyager changer de poste etc Le programme s attend maintenant se trouver dans le sch ma de hess suivant V1 SUJ ment DEPLACER ARG a OBJ V2 a d finit le th me du changement d attitude mentale V2 qui dans ce sch ma est toujours une vedette comme V1
27. n gage naturel afin d arriver sa compr hension par des moyens automati ques Quant Minsky son syst me de frames a t cr pour s adapter n importe quelle situation tant dans sa perception que dans sa formu lation linguistique et il se situe au niveau de g n ralit qui permet de prendre en compte fous les aspects d une certaine r alit RESEDA est tout fait tranger cette probl matique tr s g n rale il vite soigneusement contrairement aux syst mes que l on vient d voquer d avancer des hypoth ses sur le fonctionnement du m canisme humain de pens e Aussi toutes nos r f rences toute th orie fond e sur une certaine analyse des processus mentaux cf par ex la th orie des corr lateurs de Ceccato Ceccato 1962 n implique de notre part qu un inter t pragmati que pour un instrument utile sans adh sion ni prise de position sur des fondements th oriques RESEDA bien situ dans son contexte humaniste ne se pose aucun probl me de Wekansehanmng Pour arriver au but que nous nous sommes fix ce que nous devons em prunter l intelligence artificielle ce sont 1 pour la description des don n es de base le modalit s du type case systems tr s riches de possibi lit s d ductives et lib re s de toute fid lit formelle l expression en lan gage naturel Schank 1973 1975 Bruce 1975 2 pour l utilisation de cette richesse descriptive un certain nombre
28. ns reli s au besoin par des corr lateurs pointeurs On peut donner en exemple le noyau central de la d finition de grand schisme d occident 8 1378 1418 occident Bibl consensus glise catholique SU contre PRENDRE POSITION OBJ glise catholique ARG papaut 9 9 avril 1378 Rome Bibl consensus sacr coll ge 1 SUJ soc DONNER OBJ papaut DEST URBAIN VI 10 21 septembre 1378 Fondi Bibl consensus sacr coll ge 2 SUJ soc DONNER OBJ papaut DEST CLEMENT VII 8 CAUSE 9 COORD 10 La signification en langage naturel de ce novau de d finition est la suivante de 1378 1418 en occident l glise est divis e en elle m me sur l occu pation du si ge pontifical En effet l lection Rome le 9 avril 1378 du pape Urbain VI par les cardinaux pr sents du Sacr Coll ge fut remise en question au cours d une nouvelle lection r alis e dans la ville voisine de Fondi au b n fice de Cl ment VII le 21 septembre par un Sacr Col l ge l g rement modifi 157 Evidemment pour ces d finitions de dictionnaire les pointeurs ne sont pas le r sultat d inf rence mais sont tablis d avance au moment de la constitution de RESEDA Lorsqu il y a plusieurs plans dans une d finition ils ne sont pas n cessaire ment tous reli s entre eux par des pointeurs Par exemple pour schisme on aura en plus du noyau toute une s rie
29. nterm diaire l information b le 2 ao t 1395 l Universit de Paris interdit la pr sence de Pierre d Ailly ses as sembl es sur le schisme o les r les respectifs des deux vedettes dans la question sont intervertis dans a et dans b les actions rel vent du m me concept manifestation physique ou intellectuelle l gard de quelqu un b fournit une indication suppl mentaire au sujet d un argo ment possible de controverse le schisme On recherche alors une mani festation ant rieure de Pierre d Ailly sur ce sujet sans exiger cette fois l Universit de Paris come interlocuteur on trouve c vers avril 1395 Pierre d Ailly prend ouvertement position en faveur du pape d Avignon Beno t XIII au sujet du schisme Il reste v rifier si le pape Benoit a quelque rapport antagoniste avec l Universit au sujet du schisme et l on trouve d d s le 6 janvier 1391 et jusqu en 1418 l Universit de Paris s oppose au pape d Avignon au sujet du schisme A elles trois ces informations fournissent la r ponse l utilisateur a tous les l ments pour d duire que vers avril 1395 Pierre d Ailly prend une position contraire celle de l Universit au sujet du schisme Selon l hypo th se qu une manifestation de A l gard de B peut tre caus e par une manifestation ant rieure de B sur le m me sujet on sera amen retenir qui c o Pierre d Ailly
30. objet de l interdiction dans b figure cette fois comme sujet est la cause de b un lien de causalit sera donc instaur de c vers b 1 3 4 Deux remarques s imposent pour conclure Tout d abord la d mar che qui vient d tre expos e pourra donner l impression d tre imagin e 151 pour les besoins de la cause Et en effet la restriction de domaine effec tu e par RESEDA et qui a d j t amplement comment e fait que l on aura toujours des proc dures strictement li es un sous ensemble d li mit du contexte socio historique m di val Dans les termes de Minsky nous ne mettons en oeuvre qu un seul frame system celui de la situation politico religieuse de la France la fin de la guerre de 100 ans Toutefois le niveau de pr cision attendu des r ponses de RESEDA implique une utilisation tr s raffin e des ressources informationnelles de cet unique frame system et apport donc ses proc dures un int r t qui devrait d border le domaine choisi Enfin la r ponse de l exemple pr c dent est le produit caract ris des structures d inf rences que par opposition celles plus l mentaires dont il a t question auparavant on peut appeler de 2e degr Il s agit en effet de r sultats d un type probable plut t que s r o le caract re d incertitude est li aux inconv nients de notre vision incompl te du monde m di val et bien ent
31. pro gramme de prompting tout fait semblable celui qui guide l analyste dans le codage des plans voir 1 3 2 Pour sp cifier le point d impact pr cis de la question RESEDA offre cing modalit s d interrogation 3 1 1 On introduit Ja marque d interrogation devant le terme inconnu X qui remplace un corr l l int rieur de la parenth tisation Si bien que la restitution d un terme du lexique l int rieur de la m me structure suffit dans les cas les plus simples transformer la question en une assertion valable 3 1 2 On introduit la marque d interrogation devant le terme inconnu X qui remplace le modulateur du pr dicat Il s agit l d un usage qui sera illustr en 3 2 3 3 1 3 On introduit la marque d interrogation dans une corr lation devant un terme connu du lexique de RESEDA Cette possibilit correspond en particulier aux recherches de sp cifiques dans les arborescences du terme marqu 3 1 4 On introduit la marque d interrogation devant l ensemble de la pa renth tisation pour indiquer que la question porte sur la v racit de la formulation avanc e 3 1 5 La marque d interrogation peut videmment appara tre aussi dans la th matique On peut remarquer que RESEDA ne permet pas d interroger en m me temps sur la description et sur le cadre circonstanciel ni d une mani re plus g n rale de poser plus d une question la fois 3 2 RESEDA apporte des r ponses d
32. r aliser un direct match on examinera le volume du sujet dans les limites de temps d finis par la th matique en essayant de trouver un plan ayant la m me for mulation minimale que la question et un ou plusieurs modulateurs la place de X On notera que si un utilisateur a d j une id e tr s pr cise du contexte de PRENDRE POSITION qu il veut obtenir il peut faire suivre le X par une liste des modulateurs carter pr c d s chacun du signe moins par exemple 2X exec PRENDRE POSITION Le direct match n ayant pas donn de r sultat on devrait alors essayer un direct match g n ralis c est dire s efforcer d utiliser les d fini tions arboriformes du lexique 2 1 2 2 1 mais les moyens ne nous en sont pas donn s ici aucun terme de lexique dans la question L algorithme de r ponse appelle alors le programme PRENDRE POSITION qui v rifie la pr sence dans la question d un modulateur facultatif de l objet obligatoire et de l argument facultatif L absence d argu ment et de modulateur nous aiguille vers une subroutine qui demande en premier lieu si l objet est une vedette C est le cas ici on recherche alors les plans qui sont l intersection des volumes du sujet et de l objet dans la p riode d finie par la th matique et qui contiennent entre ces deux 162 vedettes le pr dicat PRENDRE POSITION On trouvera dans notre e
33. resta jusqu en mai 1398 fera l objet de trois pisodes cod s le voyage de Clamanges le s jour contemporain des trois hommes Avignon la nomination de Clamanges comme secr taire 1 3 2 La nature du codage choisi et sa justification les details du m talan gage seront explicit s au chapitre 2 il suffira ici de dire que la transcrip tion de chaque pisode constitue ce que nous avons appel un plan par analogie avec les d finitions de dictionnaire de Quillian Quillian 1968 voir aussi Scragg 1975 Pour le codage des plans RESEDA ne pr voit pas la mise en place d un analyseur automatique des sources d pouill es sa r alisation semble utopique au moins dans une premi re tape vu la nature tr s rudite de ces sources et une certaine complexit du m talan gage Par contre il para t indispensable de r aliser une s rie de program mes conversationnels qui guideront l analyste dans le codage Ce promp ting signalera chaque pas les fautes de syntaxe formelle les impropri t s de lexique et d une mani re g n rale proposera les d marches autoris es Les plans sont doublement ordonn s entre eux L organisation physique est r alis e selon un crit re chronologique sui generis sp cialement labor pour tenir compte des incertitudes et des impr cisions propres la docu mentation m di vale L organisation logique distribue les plans entre dif f rents volumes chaque volume
34. t termes du lexique sont des l ments du m talangage Ce mode de repr sentation rejoint certains r sultats des lin guistes qui travaillent sur la compr hension du langage naturel avec des outils du type conceptual case systems 2 1 1 1 2 1 Pour illustrer l interaction dans le codage de ces diff rents l ments on peut reprendre de fa on formalis e le paragraphe de biographie 153 de Clamanges donn en exemple au chapitre pr c dent le codage n est que partiel pour d videntes raisons de clart 1 th matique avant l3 novembre 1 397 Paris Avignon Bibl Glorieux description CLAMANGES SUJ DEPLACER OBJ CLAMANGES 2 13 novembre 1397 Avignon Bibl Glorieux CLAMANGES COORD MURET COORD MOCCIA SUJ E RESIDANT 3 13 novembre 1397 mai 1398 Avignon Bibl Glorieux CLAMANGES SUJ soc EJBENEFICIANT SPECIF secr tariat uns SOURCE BENOIT XII1 ou Glorieux nom de l auteur de la biographie symbolise ici un codage qui prend en compte la nature de l ouvrage son auteur son titre etc SUJ OBJ COORD SOURCE sont des corr lateurs DEPLACER est un pr dicat d action E BENEFICIANT E RESI DANT des pr dicats d tats et soc un modulateur CLAMANGES MURET MOCCIA BENOIT XIII sont des vedettes secr tariat pontifical est un terme du lexique 2 1 1 1 2 2 Il est bien vident que les termes
35. ue certaines conditions sont r alis es o 4 1 3 Pattern matching Cette possibilit tait d j pr sente sous une forme assez rigide dans des langages comme COMIT et SNOBOL pour rendre possible l identification d une sous cha ne l int rieur d une cha ne en fonction de son contenu plut t que de son adresse Les nouveaux lan gages permettent entre autre de moduler cette reconnaissance Un match par exemple peut tre retenu comme valable condition qu il satisfasse un ensemble de crit res sp cifi par une variable Une autre possibilit offerte l utilisateur est celle d obtenir la demande aussi bien tous les matchs possibles en une fois qu une d marche pas pas o l ex cution de chaque match est retard e jusqu l aboutissement de la routine d clench e par le match pr c dent 4 1 4 M canismes d ductifs Il s agit de caract ristiques qui permettent dans une certaine mesure l adaptation automatique en vue de la solution d un probl me particulier de la structure algorithmique g n rale impos e au d part Le mot d ductif vient de ce que cette possibilit d adaptation est troitement li e aux proc dures impl ment es dans les d monstrations au tomatiques de th orems qui cherchent d duire les expressions logiques d sir es th orems partir de certaines expressions sp cifi es au d part axiomes 4 2 Les langages qui approchent le m
36. urce d pouill e par exemple un document de chancellerie pontificale faisant tat d une requ te de Clamanges le 13 d cembre 1394 signale en m me temps qu il tait alors chapelain de Notre Dame de Ch lons En ce qui concerne le codage de la localisation l organisation en trois zones a vi demment t adopt e de fa on pouvoir prendre en compte les d place ments Lorsque l pisode se d roule dans un lieu unique cf Notre Dame de Ch lons dans l exemple pr cedent les quatri me et cinqui me zones restent vides tandis que la sixi me contient le lieu tout court Sans entrer davantage dans le d tail des combinaisons possibles souli gnons simplement qu aucune de ces six premi res zones n est obligatoire ment remplie contrairement la septi me et derni re qui elle doit tou jours donner l origine de l information relat e dans l pisode Les indica tions de datation de la th matique servent pour l organisation chronolo gique des plans dont il a d j t question 2 1 1 1 2 La description de l pisode r solument ind pendante de sa for mulation en langage naturel est r alis e par une repr sentation arbori forme dont les noeuds sont des corr lateurs Ceccato 1962 et les ter minaux des pr dicats ventuellement pr c d s de modulateurs des l ments du lexique ou des vedettes les corr lateurs pr di cats modulateurs e
37. xemple l information b sous la forme 12 2 ao t 1395 Paris Bibl Valois UNIVERSITE DE PARIS SU contre real PRENDRE POSI TION OBJ PIERRE D AILLY 13 2 ao t 1395 Paris Bibl Valois PIERRE D AILLY SUT neg EJPRESENT SPECIF assembl e universitaire ARG schisme 12 FINAL 13 Une recherche est alors lanc e par le programme pour retrouver la pre mi re occurrence du corr lateur ARG elle se poursuit le cas ch ant dans tous les plans reli s au premier par des corr lateurs pointeurs Si cette re cherche n aboutissait pas on sortirait du programme PRENDRE POSITION en fournissant l ensemble des plans trouv s titre d l ments d information Le programme reconnait alors dans les l ments tir s de 12413 la pre mi re partie d un sch ma a V2 SUJ pour contre PRENDRE POSITION OBJ V1 ARG a B V1 SUJ pour contre PRENDRE POSITION OBJ V3 ARG a a CAUSE 8 voir aussi les d mons de Charniak Charniak 1972 le programme essaie alors de le compl ter quitte revenir en arri re en cas d ches pour passer par la d finition du terme de lexique amp pour la justification du lien de causalit entre et B cf 1 3 3 PRENDRE POSITION va donc re chercher dans le volume de V1 Pierre d Ailly un plan portant une date ant rieure celle de a emprunt e 12 13 et ayant la forme de f Si cette recherche aboutit il reste
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